Commentaires Français de #217
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29 mars 2020 (217) 
Question de civilisation
Pape absolvant les pécheurs

Annonce sur RTL : "Mars 2020. Sous certaines conditions [être catholique, mais pas juif, musulman ou pèlerin d'Arès], l’Église Catholique accorde l'indulgence plénière, le pardon total des péchés, aux croyants frappés par le nouveau coronavirus Covid-19."

François, je sais que tu surveilles tes mots, car c'est par eux que ta curie te contrôle, mais que ta pensée peut être différente, si tu penses à tous les humains sans discrimi­nation.
Mais tu n'absous personne, prends garde !
(Rév d'Arès 30/15).
Seule la pénitence vainc le péché, qu'importe ce que croie ou ne croie pas le pécheur. Quiconque aime, pardonne, fait la paix, réfléchit avec cœur et libre de tous préjugés, est sauvé et contribue à changer le monde en bien.
François, mon frère, avec toi, premier de la plus belle récolte (14/3), nous pouvons amorcer une nouvelle civilisation : la civilisation du Bien (Rév d'Arès 12/3, xxxiii/11, xxxviii/3) ou de la Vie (24/3-5). Attarde-toi à des manières religieuses inutiles, si tu ne peux pas faire autrement, mais aide-nous à avancer. Même si nous Pèlerins d'Arès sommes rares encore, même si le changement est encore à peine discernable depuis Jésus et Mouhamad (je ne dis pas depuis la Bible et le Coran, que La Révélation d'Arès ne cite pas), inaccomplis, quelque chose bouge
depuis la Parole d'Arès, la trace d'une civilisation capable d'écraser la Bête (Rév d'Arès 22/14) se dessine.

Il faudra quitter la civilisation du plus fort, de son dogme ou de sa loi, et restaurer la civilisation du Bien.
La pénitence (Rév d'Arès 30/11) est la houe (xvi/17, xxx/7, xxxvii/12) sur le seul terrain de la renaissance du Bien.
Le Bien est au-delà de tout ce que ce monde de mal, qui rétrécit l'esprit et fait de l'homme un captif, peut appréhender aujourd'hui, mais l'homme n'accède pas au Bien par la Miséricorde, même si elle existe aussi (4/2, 8/7, 12/11, 16/15), ni par la Grâce, les sacrements (superstitions, 21/1) ou les prières, mais par sa pénitence.
S'évader de l'actuelle condition humaine, si éprouvante pour beaucoup d'humains, voilà l'objet du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) et de La Révélation d'Arès !
N'importe qui, croyant ou non, peut approcher le Bien par l'amour et plus il en approchera, plus il sera Un (Rév d'Arès xxiv/1) avec le Bien qui  ne fait qu'Un avec la Vie, le Père, Dieu ; le Bien est la Déité dont Maître Eckhart eut l'intuition ainsi que d'autres spirituels avant lui. Le Bien n'est pas altérité, n'a pas d'ipséité, il est amour et paix absolus, il est humanité comme Enfant (13/8) du Père de l'Univers (12/4), image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Le Bien fait de l'homme le co-créateur de lui-même. C'est le Bien qui en l'homme est miracle, quand il y a miracle sur cette Terre ou hors d'elle, car l'âme qui vit après la mort, mais oui, est miracle.
Plus l'homme s'approche du Bien, plus il s'éloigne de la Bête (Rév d'Arès 22/14) dont Adam a revêtu la peau (2/1-5, vii/7-16). C'est quand l'homme échappe à l'esclavage des systèmes qu'il retrouve son propre être, proche de l'Être, mais pour l'heure il a rarement conscience de cette possibilité. Nous devons, frère François qui est à Rome, multiplier les humains conscients de cette possibilité. Tout humain ré-avoisine le Bien, quand son je redevient nous ou même quelquefois Il (Dieu), même si ce n'est pas constant parce que l'humain charnel est toujours dans le temps (12/6), donc inconstant. Il passe ainsi le premier barrage vers ce qu'il croyait inaccessible ; par l'amour il perce le barrage. Il découvre alors que tout ce qu'il croyait insaisissable est saisissable ; il découvre que l'Univers n'est pas vraiment hors de sa portée. Je m'y envolerai bientôt quand mon cœur s'arrêtera de battre, même si le Jour (31/8) où la chair sortira du temps est, quant à lui, encore très loin. L'Univers est Tout et le Tout est plus que ses parties, il est la Vie qui anime Tout dans la paix : éléments chimiques, gravitation, lumière, vie biologique.
Je suis un être fini et relatif qui ne peut que sentir l'infini et l'absolu, mais je sais, puisque l'Appel d'Arès le dit, que je peux m'évader de cet enfermement. Pour l'heure je ne peux pas contenir tout Dieu, l'Incommensurable, mais par l'amour je lui donne de moi pour être un peu d'Un avec Lui, je m'approche de Sa Réalité absolue, je découvre qu'il n'est pas une Personne, mais la Vie. Je La frôle. Elle est infiniment proche tout en étant infiniment lointaine. Ma pénitence rend cette distance supportable.

Frère François, qui est à Rome, revenons à nos moutons ! Assez de métempirique ; la métaphysique, quand elle quête la vérité ultime, devrait être muette, parce que ce qu'elle veut dire est au-delà des mots, tout comme Ce Que le Père veut nous dire est au-delà des mots. Mais nous, mon pauvre François, nous devons tirer comme des mûles la charrette de la parlure. Avec des mots formulés, François, tu envoies à ceux de tes ouailles que tue le coronavirus (pourquoi pas ceux que tuent le cancer, le diabète, l'infarctus du myocarde, le suicide, la vieillesse, etc ? passons !) l'absolution : "Dominus noster Jesus Christus te absolvat et ego auctoritate ipsius te absolvo, etc.," et moi aussi avec des mots, mais pas formulés, j'essaie d'habiller mes frères humains de la Pensée de la Vie. Tu es encore, François, dans la civilisation de la formule comme l'est la politique (elle appelle ça la loi). Je suis déja dans celle du Bien Vivant.
Il semble que la civilisation dominante brigue l'immortalité ; pour elle la mort est erreur, le péché. Nous sommes dans la civilisation inverse, celle des mortels conscient que le péché cause la mort. C'est peut-être, François, le point où nous sommes au coude à coude contre le matérialisme qui n'a rien compris à la nature humaine.
Contre Covid XIX, roi-virus récemment couronné, les puissants de quelques pays, France comprise, sont "entrés en guerre". Ces puissants voient leurs sujets comme de potentiels éternels qu'ils doivent abriter d'une mort vue comme scandaleux accident. Sans doute considérés comme ne pouvant pas mourir d'autre chose que de Covid-19, les citoyens sont emprisonnés au fond de leurs appartements et maisons comme on compressait autrefois dans des boîtes les pieds des Chinoises pour qu'elles soient plus belles. Soudain privés de liberté et par là même de vie, certains de ces confinés s'interrogent. Ils croyaient que le monde suivait l'irrésistible voie du progrès et de l'amélioration de la condition humaine, ils découvrent qu'il suit la voie de la peur ; certains d'entre eux découvrent même ce que la masse n'a pas vu, c'est que vaincre le Mal commence par vaincre la peur du Mal et particulièrement la peur de la mort.
La peur de mourir pour préserver la vie charnelle de toute façon très courte marque la civilisation dominante, que ses illusions vont éteindre. Cette peur-là, notons-le, est récente en France ; notre pays n'a pas perdu depuis longtemps son roman national, longtemps celui d'impavidité face au malheur, à la souffrance et à la mort.
Le courage de mourir pour rejoindre la Vie oubliée de la masse, marque la civilisation qui s'annonce.
François, nous commençons d'apercevoir la charnière de deux civilisations. Votre Église est apparemment vaste et forte encore et nous nous sommes tout petits et faibles, mais dans la lutte contre le matérialisme épais qualité et spécificité vaudront la taille. Tôt ou tard, vous ne pourrez pas vous passer de nous.

Pour le matérialiste ce qui se passe entre naissance et mort est tout, la mort est la fin, le mur au-delà de quoi l'homme ne va pas. La peur de la mort du matérialiste est une sorte de peur du vide, qu'il recule le plus loin possible, quitte à perdre le sens de l'infini et de l'éternel, auxquels il ne croit pas d'ailleurs. Toutefois, certains que confine la loi flairent un défaut systémique : La vie est toujours trop courte pour réaliser le rêve d'un monde heureux. Les matérialistes ne réalisent jamais que rien d'idéal n'est réalisable en ce monde de péché, que la Vérité est ailleurs, que l'homme n'est pas limité par son cerveau, sa peau, ses os, mais qu'il est le décideur de la transcendance, de l'invisible immortalité qui fulgure pourtant en lui comme l'arc, la décharge entre deux pôles : Bien et Mal, l'universelle et impérissable puissance créatrice de l'Étre allant toujours vers le Bien. Notre vie de tribulations n'est que le champ de bataille où s'affrontent Bien et Mal.
Rousseau a écrit : "Je sais ce qu'est un Français, un Anglais, mais pas ce que serait un homme universel." Nous Pèlerins d'Arès savons ce qu'est l'homme universel, l'Enfant (Rév d'Arès 13/8) du Père de l'Univers (12/4). Ce n'est ni un Juif, ni un Chrétien d'Église, ni un Musulman, c'est l'homme bon, roi de lui-même, qui n'a pas besoin de roi noir ou blanc au-dessus de lui. L'homme bon, que nous disons pénitent, roi de lui-même, ne dépend plus que de l'Un, du Tout, de la Vie, et c'est à cette seule condition qu'il retrouve toute sa puissance contre le Mal, qu'a déchaîné l'ancêtre Adam.
François, catéchise et distribue tes sacrements si tu veux, mais n'oublie pas que ce n'est pas ce que tu crois, mais que c'est ce que tu fais, qui sauve. Dans ce domaine, ne penses-tu pas qu'il y a beaucoup à faire ensemble ?

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Commentaires
30mar20 217C1
Quitte la religion !
Ne lèche plus le cul !
Ne cherche plus la reconnaissance !
Tu n'as pas besoin du roi blanc. Tu te trompes !
Relis bien tout le livre :  Si tu ne l'avais pas glosée [La Révélation d'Arès] tu n'en serais pas là. Et à vouloir faire tout tout seul on ne réfléchis plus.
Beaucoup de frères de l'assemblée commencent à te remettre en question, évêque d'arès !
Serge F.

Réponse :
Serge F. que je ne parviens toujours pas à identifier — mais peut-être ne vous connais-je pas, tout simplement, frère Serge —, vous savez que lorsque Jésus m'apparut la première fois la nuit du 14 au 15 janvier 1974, j'étais moi aussi un roi blanc ? Pour finir, j'ai quand même suivi l'Appel. Pourquoi le roi blanc qui est à Rome ne finirait‑il pas par suivre cet Appel que je lui répercute comme je le fais en toutes direction depuis 1974 ?
Évidemment, le char que je tirais en 1974 et le char que tire François depuis Rome sont sans commune mesure. Moi, je n'étais que l'exarque en Occident d'une église orthodoxe parmi d'autres (toutes les églises orthodoxes sont autocéphales contrairement à l'Église Romaine), tandis que François est à la tête d'une église de 1.300.000.000 fidèles. Il est par ailleurs comme la reine des fourmis ou des abeilles noyé dans un essaim pesant qui le menace autant qu'il le défend, qu'on appelle la curie, le concile des évêques, etc., il est aussi chef d'État — l'État du Vatican — et pour se dégager d'une gueuse aussi lourde, j'imagine la difficulté, qui confine à la chimère. Je pense que le schisme ou la sécession, le bris quoi ! est la solution pour le pape. Ça n'est sûrement pas facile à réaliser. Il lui faut des encouragements. Tous les hommes étant frères — vous aimerez même vos ennemis (Matthieu 5/43-48) —, je dois, dans l'amour et la paix, rappeler à François qui est à Rome que nous ne sommes pas ses adversaires mais des pénitents qui rappellent à tous les hommes sans discrimination la Voie très simple que le Père nous recommande pour changer nos vies (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7).
Je suis Témoin du Père ; je ne suis pas le copain de François qui est à Rome. Je suis aussi éloigné de sa vision de la Vérité et du salut que je le suis des Papous et de leurs croyances. Mais j'ai conscience de ce que nous avons en commun : Il est comme moi pécheur conscient de son péché ; nous appartenons à la même fraternité adamique universelle qui ploie sous ses défauts et sous la même réalité biologique qu'a terriblemet abrégée le Mal. François n'est plus très entendu dans le monde et son Église meurt de dislocation, d'invraisemblance dogmatique, de pédophilie, etc., mais il a quand même encore quelque poids. Sa dogmatique est fausse, mais sa métaphysique est profonde. De toute façon, nous venons tous de quelque part hors du Vrai et la Parole d'Arès s'adresse à tout le monde, François compris. Je peux me tromper mais j'ai des raisons de penser qu'il connaît La Révélation d'Arès et qu'il s'en est déjà inspiré. Le monde du Mal face à nous est énorme et puissant ; je ne serais pas fâché qu'il nous donne un petit coup de main, même si je suis sans grande illusion sur ce point dans l'immédiat.
Si "beaucoup de frères de l'assemblée commencent à me remettre en question," c'est leur liberté, liberté dont je suis garant comme je suis garant de votre liberté à vous, frère Serge, de me faire des reproches. Qu'y puis-je ? C'est votre conscience et moi j'ai ma conscience.

30mar20 217C2
Frère Michel, Mikal, prophète de l’amour évangélique, de la pénitence,
Mikal est Mon Fils (Rév d'Arès xi/13). Comme Élie et Jésus, vous avez renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations (2/10-11).
Le miracle des XXème et XXIème siècles, c’est La Révélation d’Arès ainsi que vous, Frère Michel, et tous les apôtres de l’idéal des christs, fils en puissance : J'ai couronné tous Mes Fidèles (Rév d'Arès 2/13-14, 3/9).
Le message que vous adressez via votre blog au Pape François, j'espère qu’il le recevra. Votre message m’a simultanément fait penser, au film "Le Message" (Vie de Mahomet) lorsqu’il envoya ses premiers apôtres demander protection au roi chrétien d’Abyssinie. Je vous mets le lien de cet extrait (7.58mn) toujours d’actualité, similaire à votre appel au Pape François :
https://www.youtube.com/watch?v=IPWoGMkt5Sw.
Ce sont les idoles de l’esprit que nous devons abattre (Rév d'Arès 23/8 ) pour en finir avec le matérialisme insensé et toutes formes de pouvoir dominateurs. Que soit abattu le malin ! (12/4).
Infiniment merci de nous guider sans cesse vers les Hauteurs Saintes ( Ev.d. Arès 36/19) :
Fidèlement à votre service ainsi qu’à toute l’humanité. Mes pensées s’envolent vers vous, sœur Christiane et tous vos proches ainsi que vers mes sœurs et frères confiné(e)s. J'ai la chance de pouvoir travailler, sinon je tomberais en déconfiture.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Didier, mon frère, merci pour ce commentaire et votre solide fidélité.
Survivants d'une humanité dans l'erreur, nous avons le privilège d'avoir pu entendre l'Appel de la Vie ! Vous êtes, frère Didier, un de ses échos les plus constants. Survivants d'un monde qui court sans en avoir conscience vers le péché des péchés, sa disparition comme les dinosaures disparurent mourant de leur monstruosité même, nous ne sommes encore qu'une toute petite humanité renaissante sur une étagère dans un placard oublié et poussiéreux de l'immense château du monde pécheur, mais nous essaimerons dans les soupentes, les couloirs, les cuisines, les chambres et pour finir dans les salons du château.
J'ai reçu hier soir un commentaire d'un ex-frère, auprès duquel le commentaire de Serge F. (217/C1) est d'une exquise délicatesse, et que pour cette raison je n'ai pas affiché, parce que l'obscènité n'apporte absolument rien, mais ce commentateur très vulgaire me demande pourquoi je m'adresse à François de Rome plutôt qu'à Emmanuel Macron de Paris. À sa question je peux répondre : Parce que je crois que François de Rome est plus intelligent qu'Emmanuel de Paris, c'est-à-dire, que je peux peut-être attendre une petite réaction positive de François ou de ses successeurs, mais que je n'attends rien d'Emmanuel que semble écrabouiller le poids d'une ambition politique de plomb, tandis que François je ne suis pas sûr qu'il succombe sous l'ambition. Il succombe sans doute sous sa propre conviction, qui n'est certes pas la nôtre, mais c'est à mon sens moins redoutable. Il n'empêche, c'est vrai, que M. Macron est aussi mon frère et que je l'aime comme tel.
Encore merci, frère Didier.

30mar20 217C3
C'est la première fois que j'interviens sur ce blog que je lis depuis le début pour y trouver à chaque fois réponse  à mes questions.
Pour moi c'est une nourriture.
Votre géniale intervention au près du pape François me rappelle celle auprès  du président Sadate [Rév d'Arès xxv/5-9].
L'esprit du Père vous habite et vous pousse et c'est bien pour ça quelle est géniale. Bravo !
Pierre H. de Normandie

Réponse :
Bonjour, mon frère Pierre, que je ne connais pas. Merci pour cet émouvant commentaire.
C'est une joie prodigieuse que de s'enfuir loin de ce monde dispersé en points de vue, opinions, intérêts, etc., qui nous divisent, et de s'adresser par le cœur, non par le calcul, à quelqu'un qui, si on se ramène aux seuls intérêts pratiques, serait plutôt notre détracteur. Je ne m'adresse pas à François par tricherie, comme m'en soupçonne Serge F. (217C1) et d'autres, mais parce qu'il est clair que derrière les façons de dire, les règles, les habitudes, les ressentiments, les incompatibilités, il y a une vision unique chez les enfants de la Lumière, à savoir que nous ne sommes pas seuls, qu'une Genèse hors du temps, qui ne s'éteindra jamais, éclaire l'univers et tout particulièrement l'humanité sur la Terre et que nous ressortons d'une Vie sans commencement ni fin vers Laquelle nous sommes appelés.
Merci, frère Pierre.

30mar20 217C4
Le progrès s’est arrêté. Hier, on nous parlait de l’homme augmenté, de l’intelligence artificielle, aujourd’hui, on s’occupe à coudre soi-même son masque.
Hier, d’un clic de souris, avec désinvolture, on s’achetait des vacances, des produits, aujourd’hui, on se confine dans la peur.
La mort, cachée par une société de consommation à outrance, presque oubliée, refait surface, pas là-bas, au loin, en Syrie, mais ici, près de chez soi, chez un voisin, une connaissance.
Le matérialisme à son paroxysme va-t-il être déboulonné de son socle d’argile, par un tout petit virus ?
L’humanité va-t-elle s’interroger sur le chemin que lui ont tracé les marchands, les experts, les financiers, les décideurs ?
Pour l’instant, elle s’est mise au pas des règles, des lois, appliquées par de la police zélée, préconisées comme toujours par le pouvoir pour le salut du peuple [Rév d'Arès 22/6-8].
Qui s’aperçoit que le matérialisme, en considérant l’homme charnel uniquement matière, a vite dérapé et construit des échelles de valeur dégradantes et indignes : les performants (décideurs, puissants), les malléables (conditionnables par la pub, les médias), les sous-hommes, jusqu’à nier la valeur absolue de toute vie humaine.
Ce matérialisme montre ses failles dans des périodes de crise (amplification de peurs, du mal-être, soumission aux injonctions, libertés bafouées ..). Ce vécu forcé ne produira-t-il pas des prises de conscience ?
Il n’est pas impossible qu’une autre conscience émerge, celle de vouloir "se poursuivre" au-delà de la finitude charnelle et de chercher, chercher comment s’y prendre. Les religions en tireront profit, mais le simplisme de leurs doctrines avec assurance post-mortem, ne correspond plus à l’évolution des esprits d’aujourd’hui qui ne peuvent se satisfaire de croyances magiques.
La simplicité de la pénitence peut-elle les attirer par le fait même qu’elle apporte du sens, du bien-vivre, du bien-être (paix), du bien-penser (sagesse au-delà des à priori, des préjugés, des rigidités), de la liberté d’être et de faire, du goût de vivre et de l’énergie (amour), laissant derrière un passé de violence, de mensonges, de mal en général.
Puissions-nous montrer le bien-fondé de La Révélation d’Arès pour soi et pour le monde.
Car c’est non seulement un idéal de vie personnelle que de s’engager dans une voie de recherche profonde, de vouloir lire et surtout étudier La Révélation d’Arès, de vouloir l’incarner, mais c’est aussi préparer et construire une civilisation spirituelle (conscience, foi, amour, action).
Est-ce notre heure ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Charlie, en vous lisant. Quel beau commentaire vous nous adressez là !
Que répondre à des lignes qui disent déjà tout ce qu'il faut dire ? Je suis sans voix, sans plume, sans clavier.
Mais vous posez une question et vous me permettez ainsi d'écrire quelques lignes :
"Est-ce notre heure ?" demandez-vous, mon frère Charlie. Mais, mon frère, notre heure a commencé au moment où nous avons entendu les premiers mots de l'Appel qu'a lancé à Arès le Père par son Messager d'abord et par Lui-même ensuite. Dès l'instant où, après être réveillé par une voix angélique au milieu d'une lumière diffuse et mystérieuse, après avoir parcouru pieds nus sur des gravats, des clous, vêtu d'une seul tee-shirt bleu trop court dans la froid intense, la distance qui séparait mon lit du lieu où j'allais voir le Messager du Père, j'eus devant moi le grand Christ, c'était mon heure ! Même si je ne le savais pas encore. Et le jour où, pour la première fois, vous frère Charlie avez lu La Révélation d'Arès, c'était votre heure. Sans le savoir nous mourons, nous mourons déjà à cette vie intello-technologique, nous arrachons le masque du matérialisme qui nous déguise, et nous nous rendons au grand rendez-vous de la Lumière, de la Vie, de l'Un, de sorte que le jour où, d'une façon ou d'une autre, notre cœur charnel s'arrêtera et où notre cœur spirituel battra dans l'au-delà plus fort, beaucoup plus fort qu'il ne bat déjà ici-bas aux accents de La Révélation d'Arès, nous ne ferons que continuer ce que nous avons commencé.
Ce monde puissant, si fier de lui-même, meurt le jour même où nous renaissons. Alléluia !

30mar20 217C5
Merci, frère Michel, je ne suis qu'un nouvel arrivant sur l'arche d'Arès via un homme que je connais depuis peu. Votre voie est la, (une) voie de Vérité qui manque tant a ce monde trouble, et ce bien avant la corona-saga... Veuillez accepter la consideration d'un humble pécheur en route vers la pénitence.
Hervé B. non localisé

Réponse :
Je suis très ému, frère Hervé, en vous lisant. "Un nouvel arrivant", dites-vous, mon frère, mais, tout bien considéré, qui est "nouveau", qui est "ancien" ? Dès lors que la Vérité nous envahit comme un torrent, nous commençons de sortir du temps (Rév d'Arès 12/6).
Du jour où la Parole entre en nous, nous sortons de l'absence... Nous étions absents de notre propre destin, nous ne faisions que suivre le destin que le monde nous a fabriqué depuis les temps immémoriaux de la chute (Rév d'Arès 2/1-5). La pénitence est bien plus qu'une contrition, elle est la Vie qui renaît en nous. Comme vous allez voir, puisque vous n'êtes encore qu'un frère "en route vers la pénitence", être pénitent, c'est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, développe l'intelligence du cœur libre de préjugés n'est pas facile. Vous retomberez dans votre faiblesse immense (36/5) et vous redémarrerez dans le bien, votre vie sera ainsi faite de hauts et de bas, mais vous allez constituer pour la monde une espérance sans pareille.
Merci, frère Hervé, pour ce commentaire.

30mar20 217C6
Bonjour à vous.,
Cette vidéo dure 17 minutes, mais je trouve qu’elle en vaut la peine d'être visionnée.
Alain J. de Lyon, Rhône

Réponse :
J'avais déjà ces informations par d'autres canaux, mais je vous remercie, frère Alain, pour cette vidéo. On ruine la France pour un virus qui certes tue, mais qui tue très peu en réalité. Il s'avère qu'il est, en fait, surtout l'adjuvant d'autres maladies mortelles ou de l'âge qui ont déjà affaibli les victimes ; il agit comme accélérateur de la fin beaucoup plus que comme cause directe de la fin.

30mar20 217C7
Salutations, Frère Michel, prophète.
Votre texte me parle beaucoup. N’est-ce pas le plus grand drame qu’à cause de ces institutions religieuses et les hommes qui les constituent et qui ont scandalisé Son Peuple, que Son Peuple rejette sa spiritualité, sa recherche de vérité et aussi le message Universel du Père ?
J’ai constaté régulièrement, malheureusement, que la grande majorité ne distingue pas institutions religieuses et foi personnelle [ainsi que] Message Universel : tout est rejeté. N’est-ce pas là la mission des Pèlerins d’Arès de ramener particulièrement ceux-là  au Message Universel du Père, dont La Révélation d'Arès est le plus intact ? Car n’est-ce pas là où Il est : Rév d'Arès 28/3 ? C’est ma compréhension de La Révélation d'Arès en tous cas.
Prêtres, docteurs et roi blanc, ceux qui scandalisent le peuple, n'est-ce pas le principal message de La Révélation d'Arès après la pénitence ? Ce fut aussi une des principales missions de Jésus, de libérer Son Peuple de ces pouvoirs de domination et d’usurpation ? J’ai rédigé le texte ci-dessous pour notre site internet en Belgique que je voudrais publier. Pouvez-vous me confirmer que cela correspond à La Révélation d'Arès bien comprise ? Même si cela peut heurter les religieux et leurs croyants : Ce que tu as vu et entendu publie-Le sur les toits et dans les assemblées (Rév d'Arès 37/4). Merci

Liberté spirituelle.
La vraie spiritualité se fait dans la liberté, et le Père a livré sa Parole pour tous dans la lumière (Rév d'Arès 3/7). Cela signifie que les institutions religieuses n'ont pas la prérogative d'être un passage obligatoire pour accéder au Père, ni de représenter Son Pouvoir sur terre, Pouvoir qu'Il ne partage... avec aucun homme (21/5).
La Révélation d’Arès dénonce les hommes qui constituent ces institutions de façon insistante sous l'appellation de princes du culte (écrit seize fois dans La Révélation d'Arès) et de roi blanc dans Le Livre (écrit 33 fois).
Le Père enseigne qu’il est naturel que Son Peuple soit scandalisé par ces institutions devenues instruments de domination et de pouvoir. Néanmoins La Révélation d’Arès n'appelle pas à leur abolition (Rév d'Arès 7/4), mais à leur assainissement et enseigne que la domination de l'homme par l'homme engendre une vengeance sans fin [27/9], que l’homme est le frère de l’homme, que là est son Salut.
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Référence :
(Révélation d'Arès 28/3) Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu'on M'avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres.
(Révélation d'Arès 3/7) Ma Parole, ils La proclament à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas. Leur main gauche L'offre-t-elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l'insensé qui boit ses philtres sans savoir ; car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d'eux seuls connu, de Ce Que J'ai livré au monde dans la Lumière.
(Révélation d'Arès 21/5) Je ne partage pas Ma Puissance avec Pierre, ni avec aucun de Mes Témoins, ni avec aucun homme.
(Révélation d'Arès 7/4) Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs, que Je n'ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je n'ai livrés en aucune main, car Ma Parole seule sauve, Mon Bras seul donne force, Mon Pardon seul absout.
Grégory de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Grégory, pour ce commentaire et pour le texte que vous vous proposez de "publier sur votre site Internet en Belgique". Pouvez-vous à l'occasions me donner l'URL de ce site que je ne connais pas ?
Vous me demandez, frère Grégory, ce que je pense de ce texte. Voilà :
Ce texte correspond bien à des passages de La Révélation d'Arès qui sont en effet sévères à l'égard des institutions religieuses. C'est un texte ponctuellement vrai, mais globalement déficient parce qu'il ne souligne pas assez votre modestie, fondamentale dans l'état d'esprit que doit avoir un pénitent, car c'est à une humanité pécheresse que le Père s'adresse à Arès.
Relisez la première Veillée de La Révélation d'Arès, celle que j'ai, la nuit du 14 au 15 janvier, essuyée comme une terrible remontrance, un blâme, une admonestation qui m'a laissé dans un affreux état de culpabilité, presque de désespoir ! Que me dit Jésus ? En résumé, quelque chose de très dur comme : Oh, pour sûr, tu es un authentique fils de l'Église, mais que sais-tu de moi ? Rien. Ceux qui n'ont jamais entendu parler de moi en savent plus que tu n'en sais sur Moi !" Vous n'avez pas idée de ce que je fus bouleversé alors, j'avais envie de m'enterrer dix pieds sous terre.
Autrement dit, la première chose que tout pénitent doit acquérir, c'est l'humilité autant que l'amour des autres, y compris de ceux que le Père Lui-même fustige. Que valais-je alors ? Je le découvrais : Rien. J'étais comme François qui est à Rome, un homme d'Église qu'on appelait "Monseigneur", qui portait sur la poitrines les panaguia (les médailles) indiquant sa dignité d'évêque orthodoxe, qui portait couronne lors des liturgies, etc. Ce qui manque à votre texte, ce qu'on n'y sent pas, c'est votre humilité et votre amour de ceux à qui vous vous adressez. Quand l'humilité est là, la Vérité dans sa sévérité envers ceux que le Père blâme prend un accent assez différent de ce que vous avez écrit.
Soyez d'abord et toujours un pénitent, un frère des hommes y compris de ceux dont vous rappelez que Dieu les houspillent âprement. La première chose à rappeler à nos frères humains est l'urgence de la pénitence.
Je vous encourage à réécrire votre texte. Ne vous en faites pas trop quand même, frère Grégory. La pénitence est un long apprentissage.

30mar20 217C8 
Bonjour Frère Michel.
Je ne lis nulle part une profondeur comme la vôtre. Votre entrée 217 en est encore un sublime exemple.
Sublime qui contraste avec ce que je ne suis pas encore, mélange donc de joie et de questionnements sur soi.
Quelle force incroyable vous nous donnez et donnez au monde, pour que nous bougions ne serait ce qu'un peu !
Révélation d'Arès (xxxi/10) : Ta parole (est) Ma Parole. Justice de juste.
"L'intelligence avec l'ange, notre primordial souci. (Ange, ce qui, à l'intérieur de l'homme, tient à l'écart du compromis religieux, la parole du plus haut silence, la signification qui ne s'évalue pas. Accordeur de poumons qui dore les grappes vitaminées de l'impossible. Connaît le sang, ignore le céleste. Ange : la bougie qui se penche au nord du cœur.)"
René Char "Fureur et Mystère"
Merci frère Michel,
Dans l'amour avec vous.
Philippe G. de Toulouse, Haute Garonne

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, mon frère Philippe.
Je suis aussi heureux de vous voir citer René Char, qui rendit un jour visite à mon père. C'était avant la guerre, j'étais enfant, mais je me souviens de ce colosse qui mesurait près de 2 mètres. Mon père était communiste et je pensais que René Char l'était aussi, mais je crois savoir aujourd'hui qu'il n'était que sympathisant. Mon père était ingénieur, mais aussi un excellent dessinateur et je ne sais plus ce que René Char était venu lui demander d'illustrer. J'ai toujours aimé la poésie de René Char.
Votre commentaire m'arrive comme une sorte de dégel, je vois comme des fleurs tout autour. Au reste, j'ai l'impression que notre mission sort d'un long apprentissage, entre dans une phase de déblocage, nous ne cesserons pas d'évoluer dans les années qui viennent. Mes années à moi sont inévitablement comptées, mais pas les vôtres, frère Philippe. Nous quittons les glaces d'un long hivernage où nous étions raidis par des tas de questions pour lesquelles mes frères n'avaient pas de réponses, comprenant mal celles que je leur donnais, mais j'étais leur père, comme dit le Créateur (Rév d'Arès xxxiii/14) et je me suis efforcé d'avoir la nécessaire patience. Les réponses viennent. Nous venons d'entrer dans le printemps-saison, mais je crois que nous entrons aussi dans le printemps-mission ; les mots que nous prononçons comme apôtres commencent à consonner avec le Vrai.
Un grand merci, frère Philippe.

31mar20 217C9
Bonjour Nabi,
L'Amour comme moteur de l'Univers... L'amour comme moteur d une nouvelle civilisation !
Pour un paradigme de la vie, la Vie, pas celui de la mort imposé par l'actualité.
All One !
Malgré une certaine perplexité à la premiere lecture de quelques unes de vos entrées, c'est chaque fois empli de paix et de joie que j'en reçois ensuite toute la transcendance.
Les commentaires et réponses y sont aussi pour beaucoup.
Le jars est dans la cage. Qui voit la cage ? [Rév d'Arès xxxvi/3]
Catholique je l'ai été, de près même, je me souviens de servir en enfant de chœur la messe, derrière la rangée de prêtres, à l'autel, de l'encensoir qui fume et parfume, de la cloche qui sonne l Eucharistie, grandes orgues... Quel spectacle !
Mais le Vrai, le Spectacle du Père, le Jardin, Il Est, Il n'a que faire de mises en scènes, il a uniquement besoin de pénitence de notre part pour s'épanouir et épanouir.
À la suite presque immédiate d'une de mes lectures de la Parole d Arès,  je fus frappé par l'inspiration soudaine, rigolote, d'une courte vidéo, style bande dessinée, où l'on verrait une très longue echelle venir accoter le balconnet de la fenêtre du pape au Vatican. Ce dernier montant sur la balustrade, s'y agrippe, descend tranquillement. En bas, il se dévêt de son aube, puis part en marchant, rejoignant la foule en s'y fondant.
Avec vous et tous les autres, au champ et à l'établi [Rév d'Arès 22/12]
Fraternellement.
Balthazar E.

Réponse :
Tous mes remerciements, frère Balthazar, pour ce commentaire. Je crois comprendre que vous êtes revenu en France puisque vous évoquez "l'actualité", voulant sans doute dire le confinement qui nous est imposé en France. Ceci dit, vous n'êtes pas le seul, loin de là, qui ressente "une certaine perplexité" en lisant pour la première fois certaines de mes entrées de blog. Celle-ci vous a sans doute rendu plus perplexe encore. Rend toujours perplexe au premier contact tout ce qui sort des habitudes de vivre, de penser, de voir, d'entendre, etc., mais ensuite, à la réflexion, les lecteurs se disent probablement : Dieu ne s'est sûrement pas manifesté à nouveau en l'Occident biblique ou coranique pour rabâcher ce que la religion et les idées générales serinent depuis des siècles, mais pour sortir le monde des états d'esprit qui y règnent et les ramener au Vrai spirituel, à la Vie, quoi !
L'échelle que vous voyez, en imagination, le pape descendre me fait penser à l'échelle de Jacob. Vous vous souvenez sûrement : Jacob, jeune homme, fuit son frère Ésaü qui veut se venger de lui. Il part à Haran pour trouver femme à marier dans la famille de sa mère. À Luz il s'endort et fait un rêve dans lequel il voit une échelle non contre un "balconnet" mais entre Ciel et terre, le long de laquelle les anges montent et descendant. Dieu se révèle alors à lui et renouvelle l’Alliance contractée avec ses pères. À son réveil Jacob consacre l'endroit, qu'on appellera Béthel, qui signifie "Maison de Dieu". Mais pour vous ce ne sont pas des anges qui descendent l'échelle, mais le pape, qui en bas se dévêt de sa soutane blanche et se perd dans la foule, dans la fraternité humaine.

31mar20 217C10
Bien cher Frère Michel,
Merci 🙏 pour votre nouvelle entrée qui est un courrier d’appel adressé au pape François.
Je pense que vous recevrez des échos de cette lettre, car votre blog est beaucoup lu, et très certainement par des instances religieuses et politiques qui ne vous désapprouvent pas.
J’espère que votre appel parviendra aux oreilles de notre frère François.
Contrairement à ce que semble supposer Serge F. dans le premier commentaire [217C1] de votre nouvelle entrée du blog, Frère Michel, beaucoup de sœurs et frères de la grande Assemblée ne remettent absolument pas en question l’enseignement que vous donnez depuis que le Créateur vous a parlé par Jésus en 1974 et directement en 1977.
Bien au contraire, votre enseignement nous éclaire et nous conduit par le milieu des Hauteurs que Dieu a réservé à Son Peuple, par leurs sentiers encore accessibles (Rév d’Arès 7/2) sur les sentiers chevriers de la pénitence qui nous mèneront à la Vie.
Oui, notre mission sort d’un long apprentissage que vous nous avez donné, frère Michel, depuis que le Créateur par Jésus vous a parlé. Oui, notre mouvement spirituel d’apôtres de La Révélation d’Arès ne cessera pas d’évoluer dans les années, dans les générations qui viennent. Grâce à vous, notre frère ainé [Rév d'Arès 16/1], notre père (xxxiii/14), comme le dit notre Créateur.
Bienheureux sommes-nous de vous avoir comme prophète, frère Michel.
Vous nous donnez la Vie que nous transmettrons à notre tour grâce à notre Mission/Moisson.
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que votre épouse, notre bien aimée sœur Christiane, qui veille si bien sur vous 🥰,frère Michel .
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce commentaire, qui une fois de plus rayonne de toute votre foi !
Je ne sais si je recevrai de Rome "des échos" de mon entrée 217. Il y a certainement certaines "instances religieuses et politiques qui ne me désapprouvent pas," mais je suis dans une situation très particulière, je dirais unique, parce que je ne suis pas un penseur, un philosophe, un théologien, un staretz (maître spirituel dans l'Église Orthodoxe), mais un homme très ordinaire, un banal pécheur, auquel le Créateur a parlé, le Moïse le plus imprévu et déconcertant qui soit, bref, le plus imprévisible et embarrassant Témoin de Quelque Chose ou Quelqu'un au sein de Quoi, de Qui, s'englobe l'Univers.
Personne, de ce fait, ne sait comment me traiter. Aussi me lit-on sans doute, mais on ne sait comment entrer en relation avec moi, parce que je suis, selon qu'on est croyant ou incroyant, soit la Voix de Dieu même, Qui parle comme aucune des religions agréées ne parle — et alors, même François doit m'embrasser les pieds —, soit l'Imposture majuscule, couronnée — et alors il faut m'étrangler en douce au fond d'une prison —... Je suis une sorte de coronavirus de la métaphysique, un germe qu'on étudie mais qu'on tient au loin, parce que dangereux, en somme, mais qui ne dit, au fond, que des choses archi-connues : Il faut s'aimer, se pardonner, faire la paix, réfléchir avec cœur et honnêteté (c.-à-d. réfléchir, pas calculer) et être libre de tous préjugés, ce qui est le comble de l'insolite dans un monde totalement tissé dans le préjugé dont les champs comme le coton s'étendent partout. Je suis le rappeleur de banalités impraticables mais bien connues depuis que prêcha un type nommé Jésus de Nazareth, lui aussi à son époque totalement inclassable, qu'on préféra faire disparaître comme un brigand. Il n'y a pas de protocole pour communiquer avec moi, l'intégral inclassable ; alors on me laisse dans mon coin.

31mar20 217C11
Cette nouvelle entrée aide à réfléchir au delà de tout jugement (Rév d'Arès 16/14) sur le rôle que cette plus belle récolte (14/3) pourrait avoir dans le rappel de la Vérité qui doit changer le monde (28/7), si elle rejoignait le petit reste (24/1)...
Prisonnier d'une organisation vieille de nombreux siècles, le pape François peut-il sortir du contrôle de sa curie sans descendre de son trône (Rév d'Arès 3/9, 15/7), sans prendre le risque d'être remplacé par un nouvel instrument du conservatisme et perdre la possibilité de faire évoluer les fidèles de la superstition (21/1) vers des actes traduisant, un grand jour, la Parole du Créateur comme vous le faites ?
Question difficile pour lui sans doute... Et pourquoi, me demandé-je dans ma naïveté, Jésus n'irait il pas lui rendre directement visite aussi et le mettre nu (Rév d'Arès 1/1) en ces temps de confinement et de guerre contre "Covid XIX, roi-virus récemment couronné" ?! Et un passage de La Révélation d'Arès éclaire cette Sagesse, que je ne peux pas comprendre (33/6) derrière la Patience (28/7-24) de la Vie.
Si François vous écoutait, il ne serait certes plus aux yeux du monde le premier chef religieux du catholicisme mais perdrait il pour autant totalement sa crédibilité en tant qu'exemple par "excellence" marchant cette fois à contre courant de la vieille Histoire pour celle des frères de la Loi qui sera (Rév d'Arès 28/8) pour le temps qui vient (30/13) ?
Il ne serait plus le roi blanc (Rév d'Arès xxx/4-5) mais deviendrait le frère. Le frère dont la sagesse de prince ferait place au Vent fou levé de Nazareth (25/7), un frère qui manifesterait ouvertement son amour au delà des seules assemblées de son peuple au Saint Nom du Père de l'Univers : ce frère François auquel vous vous adressez déjà et que la Vie soucieuse du Bien, que crie encore et toujours la voix de fer pour lui... pour leur... pour nous, rappeler le Vrai (xxxiv), [mots manquant] tutoie dans sa beauté (12/3).
Quel beau geste héroïque en écho de sa part cela serait ! D'autres pourraient le suivre et rejoindre les rangs Moissonneurs (5/2-5,15/7).
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce beau et profond commentaire.
Oh ! qui ne sait que pour François me tendre la main poserait un problème sans doute insoluble pour l'heure ?
Comment pourrait-il basculer dans ce qui est pour lui l'inconnue d'une évolution considérable ? Il a déjà maille à partir avec sa curie. S'il allait plus loin, celle-ci le ferait disparaître d'une façon ou d'une autre pour le remplacer, comme vous dites, "par un nouvel instrument du conservatisme." Voilà pourquoi j'ai fait à notre sœur Patricia (217C10) la réponse que je lui ai faite, que je vous invite à lire, si vous ne l'avez pas déjà fait.

31mar20 217C12
La raie (dont) la gueule parle (en-)dessous, la raie (vient avec) la vague (qui) bave (Rév d'Arès xLii/03).
Première vague, les gilets jaunes. Deuxième vague : le Covid-19. D’autres vagues suivront.
Première vague : la démocratie représentative est plus que douteuse, elle n’est qu’apparence, le mensonge du système est mis en évidence chez une petite partie du peuple.
Que préconisiez-vous dans le domaine social avant même l’événement des Gilets Jaunes ? Former des petites unités humaines (entrées blog 180 et 181), elles nous mettront beaucoup plus à l’abri de l’arbitraire et de la folie des rois noirs qui dominent le monde, une démocratie véritable y sera possible ; la pénitence qui est l’ascension vers le Bien, que chaque humain entreprend à son rythme, y sera grandement facilitée.
Deuxième vague : Dans des cas extrêmes, la démocratie des pays développée montre son vrai visage, ce n’est qu’une dictature camouflée, et, dans les grandes masses humaines rassemblées en nations, il ne peut en fait en être autrement. La nation telle que nous la connaissons est une imposture, un enfermement derrière les barbelés de la loi, [mots manquants ?] de petites unités lui sont largement favorables. "Les libertés n’existent pas, elles ne sont en fait que des autorisations," nous enseigniez-vous, frère prophète, il y a déjà plus de trente ans. On en voit une démonstration éclatante en ces temps d’épidémie où le mot "interdire" n’a jamais autant été prononcé, d’autant que l’interdiction de déplacement concerne même des individus seuls dans des lieux et places très ouverts, aérés, tels que les rives d’un fleuve ou les forêts ! On croit rêver... cauchemarder plutôt.
Le système aime arborer des valeurs généreuses ou réputées telles : liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme, justice, … pour mieux les circonvenir aussitôt par sa loi qui en découle, théoriquement, par le compte qu’il en fait, et qu’il impose ensuite médiocrement à tous : c’est la loi des rats (Rév d'Arès xix/24). Tout comme le christianisme proclame la Parole de Dieu au Peuple, mais ne La lui abandonne pas. Leur main gauche L’offre-t-elle ? Leur main droite aussitôt arrête le lecteur dans son zèle pour Moi, comme le magicien met en garde l’insensé qui boit ses philtres sans savoir ; car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d’eux seuls connu, de Ce Que J’ai livré au monde dans la Lumière (3/7).
Pourtant, derrière la fonction et les apparences du roi blanc que représente le pape actuel, le frère François 1er, il y a un cœur d’homme qui bat, susceptible d’écouter le prophète de Dieu. Quel bel appel vous lui lancez, frère Michel, mon grand frère ! Quelle merveille se serait si ce frère François descendait de son trône, se chaussait, raidissait son poignet de bracelets de cuir, et vous suivait à la Moisson (Rév d'Arès 15/07) comme vous l'avez fait, auguré et initié vous-même. Peut-être pourrait-il venir au prochain Pèlerinage ? (Ce n'est qu'une suggestion François). En voyant aux infos des images de cet homme tout seul sur la place st‑Pierre à Rome (avait-il son "attestation de déplacement dérogatoire" ?), sur son estrade fastueuse, il y avait comme une magnifique métaphore du désert spirituel que sa religion, et à travers elle, toutes les autres y compris la religion politique qui règne actuellement, ont créé.
Le Bien devenu lointain, rendu inaccessible, impossible imaginaire, est d’abord figé par les sacro-saints textes, n’est qu’une très lointaine théorie, ramené à un conte de fée. N’est vrai pour le système que la réalité de la matière, de la rationalité étroite, du papier qui consigne, interdit et autorise, tel est le réalisme minable de l’homme noir (Rév d'Arès xxvi/7), de l’homme qui compte (iv/11). Rien à voir avec le réalisme de l’amour qui voit au-delà des apparences.
La réalité qui se dévoile pour ceux qui aiment, qui ont des yeux pour voir, l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10), c’est l’homme à l’âme confinée par son péché depuis des millénaires dont le système de lois et de chefs s’est fait le gardien zélé, incontournable, nécessaire, et dont le confinement actuel de la chair n’est en quelque sorte que la consécration pusillanime, une sorte d’épilogue annonçant son crépuscule. Mais le système et ses sbires, médias serviles, ne voient plus dans leurs congénères que des abstractions rangées en catégories : consommateurs, malades, clients, contribuables, salariés, syndiqués, électeurs, patrons, artisans, etc. Il ne voit plus l’homme complet de chair, de sang, d’émotion, l’homme sensible, de pensée, de conscience, et peut-être d'âme s'il s'en est fait une, toute la complexité de chaque individu qui est image de Dieu, que le système voudrait ramener à un numéro, une catégorie, auquel il délivrerait l'autorisation même d’exister !
Pourquoi le roi noir a-t-il le pouvoir de confiner tous les corps par la terreur d’un rhume un peu plus agressif que les autres ? Pour les mêmes raisons de carence spirituelle majeure de l’homme moderne, parce que, au royaume des morts spirituels, la mort physique est devenue un épouvantail. Et pourquoi est-elle cet épouvantail ? Parce que l’homme ne voit plus la transcendance dont il participe, il ne voit plus la vie infinie où il peut s’engendrer (Rév d'Arès 17/3) en faisant naître et grandir son âme. Il ne sait plus rien de l’âme ou ha (xxxix/5). Il ne voit que l’horizon borné de sa chair qui se décomposera de toute façon tôt ou tard. Pourquoi s’accrocher à ce qui va de toutes façons disparaître, être refondu dans le grand Tout, le Dieu dont chacun de nous est un atome ? Il y a pourtant un point d’ancrage éternel en nous, dans chaque humain : c’est l’âme. Faites-vous une âme, frères humains, ne craignez pas la mort de votre chair, mais celle de l’âme : soyez pénitent !
Cette démonstration se fait en ce moment sous nos yeux. Écoutez le prophète et sauvez-vous ! Le prophète et ses frères commencent à vivre de leur prophétisme, qui va prendre des formes de plus en plus concrètes que nous annonçait Dieu il y aura quarante-trois ans à l'automne. Chaque vague poussera les rois dans la Mer qui les noiera (Rév d'Arès xLv/22); les rois ne nagent pas contre l'Eau (xix/12).
(Le faucon survole) la vague (qui) bave (par-)dessous ; il (la) voit (petite comme) un pois (XLV/21).
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Qu'est "l’âme confinée par son péché" ? J'avoue qu'au milieu d'un commentaire que j'aime ces mots m'ont intrigué. Je pense que vous voulez parler de l'âme comme claustrée sans vie dans les oubliettes ou les culs de basse-fosse du péché ? Je ne sais pas. Pour moi l'âme naît de la pénitence, comme l'univers naît du "Que la Lumière soit" du Créateur, mais après tout vous pouvez l'imaginer pré-existante, létargique, dans l'homme. Il est vrai qu'aucune précision n'est donnée sur ce point par la Parole. Mais comme, plus loin, vous consacrez à l'âme, à la nécessité de la faire éclore comme véritable fleur de la Vie, une bonne part de votre commentaire, je me demande pourquoi je me suis arrêté à cette première évocation de l'âme... Ce genre d'hésitation m'est toujours utile pour me poser la question de savoir si ce que j'écris moi-même est bien ou mal compris. Insuffisance douloureuse des mots. J'utilise le langage en me battant contre lui.
Ce commentaire, où s'étale votre belle foi comme un vaste parterre de pâquerettes, est très beau. Oui, je l'aime. Merci pour lui, mon frère Claude.
Nous vivons un temps surréaliste de l'Histoire : Le gouvernement ordonne le confinement pour échapper à un virus qui n'est que le germe d'une autre grippe, seulement un peu plus sévère. C'est le marteau-pilon pour écraser une grosse mouche bleue plutôt qu'une mouche ordinaire. Le gamin de l'Élysée a-t-il cru que la peste et le choléra rejaillissaient des vieilles gestes et qu'il allait comme l'archange devenir le sauveur de la nation... voire même de l'humanité ? On tue l'économie et, pire, la raison, pour sauver quelques vies dans un monde qui déjà souffre de démographie galopante, de surpopulation ? Ce sentiment pénible de vivre en pleine arriération... ou couillonnade me poursuit. Je ne savais pas que j'allais finir ma vie sous les houlettes d'hommes chargés de ganaches. Je me sens totalement antithétique, je ne peux vraiment pas suivre la thèse gouvernementale, parce que je sens qu'au départ les politiques ont flairé quelque(s) avantage(s) à tirer de la situation et qu'aujourd'hui ils voient qu'ils se sont fourvoyés, mais qu'ils ne peuvent se dédire trop vite sans avoir vraiment l'air de sots. Et nous, nous sommes pris dans ce genre de filet, de "piège à cons". Qu'on me pardonne ma grossièreté !
Ah, Père, il Te faut vraiment être trop aimant (Rév d'Arès 12/7) pour t'attacher à des hommes aussi nuls. Père, Tout-Autre, Éternel, Vie, Toi l'Un, j'ai une envie folle de me démichelpotayer, de fuir de monde, seul, et de me faire ermite sur une montagne déserte, m'assoir dessous une hutte et à l'ombre d'un ricin comme Jonas (4/5-6), de prendre un autre nom comme un moine, Silouane par exemple, mais je ne le ferai pas, parce que j'ai une admirable épouse, Christiane, dont l'amour me confond chaque jour... Je n'ai peut-être jamais aussi bien compris pourquoi le Père m'a donné Christiane.

31mar20 217C13
Je comprends votre démarche auprès du pape François, qui m’apparaît avoir été nommé pour sa grande générosité et je comprends son geste, celui de vouloir agir en tant que représentant de Dieu non pour bénir, mais pour délivrer le peuple d'un mal contagieux, mais ce Mal [comme] la maladie transmise par ce virus, le covid-19, est la conséquence d'un mal plus profond: le péché.
À présent, notre humanité est comme un cheval épuisé de vivre sans liberté offerte selon le Plan du Père, cette Nature Qui est celle de ranimer le Fond d'innocence, celle de sa création, l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Et cela nous appartient à chacun de bien vouloir l'entendre :
Je n'élève pas de force. Mon Bras attend au bout du bras d'homme ; (il Le saisit s'in veut) (Réc d'Arès xxx/6).
Chacun le ressent au fond de lui.
Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon, pour que nous résistions aux tentation (Rév d'Arès 12/4). Par la Parole révélée à Arès — accompagné de l'effort du Bien vécu — il est possible de faire la part de ce qui est vrai de ce qui est faux, de ce qui est superstitieux (21/1), de ce qui ne l'est pas.
Le Créateur dans sa Sagesse nomme les épis lourds de Rome et d'Athènes (Rév d'Arès 14/2) en citant cette part du clergé généreuse, sensible aux récits et à l'étude des prophètes, [qui] devraient ouvrir une porte bienveillante à l'Appel du Père à Arès, à votre démarche (par cette entrée 217) — ta parole Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Je chemine, avec l'humble Espérance, celle que le pape François vous envoie une réponse fraternelle positive.
Nos prédécesseurs ont dû lutter pour cette lourde cause, et ils ont progressé dans le chemin du Vrai Qui libère, Heureux sont-ils... (Rév d'Arès 28/15) !
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire qui formule votre souhait ardent que le pape François me réponde. Comme je l'ai écrit à notre sœur Patricia (217C10), je doute que cela se fasse. Mais je recevrai peut-être les échos muets et invisibles de son cœur.
Je n'ai pas vu l'image qu'a publiée la télévision du pape François seul face à une place st-Pierre vide, totalement vide, mais mon épouse Christiane l'a vue et m'en a parlé. Sans doute un vent surnaturaliste a-t-il soufflé sur ce lieu dont le pavé est généralement toujours battu, jour et nuit, et qui s'est soudain vidé, un vent chargé de trillions de trillions de coronavirus. Pourtant, voir st-Pierre, mourir et s'envoler au paradis, n'est-ce pas le vœu de millions de nos frères et sœurs catholiques ? Je comprends plus mal encore que le Vatican ait ordonné le confinement... Si ce n'est pas simplement l'État Italien.

31mar20 217C14
Tu veux entrer dans le Royaume de Dieu ?! Alors appliquons l’amour inconditionnel envers toute la Création. Acceptons les autres tels qu’ils sont, sachant qu’ils sont aussi des enfants de Dieu, le pape François compris,  ainsi que les membres du gouvernement qui cruellement nous maintiennent dans la crainte, l’angoisse, la violence et te rackettent de 135 € alors que tu n’as rien fait de mal en cette période de confinement.
L’augmentation est passé à 200 €.
Dans "Le Télégramme" du 26 mars 2020, on raconte qu'un Lanestérien de 32 ans voulait éviter la cohue. Il a préféré un supermarché de Lorient à son hyper habituel de Lanester (banlieue de Lorient). La sortie lui a coûté une amende de 135 €. Cyrille Le Meur est amer ! Et bien d’autres exemples similaires, non justifiés. La cause : le  célèbre coronavirus, qui nous revient économiquement et pécuniairement cher.
Les relations humaines que nous avons avec les hommes sont rarement celles dont nous rêvons. On aime l’ennemi, mais on ne se jette pas à son cou, car le Père qui nous demande d’aimer nous demande aussi d’être prudents ("Le Pèlerin d’Arès 1993-1996" : article "Amour").
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos (Matthieu 11/28). Pour arriver à nous délivrer de la condition humaine qui nous empêche de réaliser pleinement la Vérité Universelle, il faut nous détourner des vieux dogmes et autres croyances  (religieuses et politiques ) et accéder à la vérité existentielle avec un esprit réceptif parfaitement ouvert. Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seul des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard ! (Rév d’Arès 28/24).
À nous Pèlerins d’Arès de faire connaître l’amour évangélique comme dynamique émancipatrice et transformatrice. D’ailleurs, le Père en personne, parlant de Lui-Même, recommande qu’on ne confonde pas sentimentalité, ou charité avec l’amour puissant qui recréera le monde. Donc, le frère ne doit ni confondre ni mélanger ses sentiments, s’il en ressent, avec l’amour évangélique qu’il doit cultiver et maîtriser séparément.
Maryvonne C.  de Bretagne-Sud,,

Réponse :
D'après le Journal Officiel l'amende de 135 € ne passe à 200 € qu'en cas de récidive. Mais c'est énorme ! Quand un gagne-petit qui, de plus, est actuellement au chômage doit payer 135 € + 200 € = 335 €, le gouvernement a-t-il idée de ce que cela représente pour lui comme charge ? C'est vraiment honteux. Où vivent-ils ceux qui fixent de telles amendes ? Dans les nuages ?
Ceci dit, merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire. J'apprends par "Le Figaro" que ce matin M. Macron visite une usine de masques près d'Angers, mais il est toujours impossible de se procurer des masques en pharmacie où l'on vous dit : "Pénurie totale de masques !" Il paraît aussi qu'un cargo de masques est arrivé au Havre. Mais où donc les masques passent-ils ?
Oui, ma sœur, "appliquons l’amour inconditionnel envers toute la Création! Acceptons les autres tels qu’ils sont, sachant qu’ils sont aussi des enfants de Dieu, le pape François compris, ainsi que les membres du gouvernement..."

31mar20 217C15 
Bien loin d'être au mieux de ma forme spirituelle, depuis trop longtemps et après de bons débuts pourtant, je remonte la pente, surmontant turpitudes de santé et autres.
Et voilà une chose extraordinaire qui vient en force : Je ne crains plus la mort. Cela est ressenti comme une sorte de porte ouverte, de libération, c'est une force tranquille.
Sans vouloir entrer dans les détails, je n'ai pas la prétention de l'inébranlable stoïcisme, de l'absence de frémissement. Je lancerai ce cri intérieur vers les Hauteurs en sentant l'aimé jeté dans la brutalité d'une absence soudaine * (pièce jointe).
Il y eut le départ de mon fils et j'ai bien souvent souhaité le rejoindre. Je n'ai pas suivi son chemin (planifié parfois) par devoir envers ceux qui restent ici-bas. Ensuite, c'est une décision : celle — à son insu ? —, de "commuer" son geste d'abandon d'un monde trop cruel pour lui en un... présent de sa part.
C'est un présent à la mesure de ce qu'il m'offre d'amour pour ceux de ce monde, ses/mes frères humains ; et pour l'autre monde, simultanément : cet autre monde n'est plus l'inconnu d'autrefois.
Jérôme L'H. d'Aquitaine


Réponse :
Ne pas craindre la mort est une considérable supériorité sur les vicissitudes de la vie terrestre, dont fait partie la peur, notamment la peur de la mort. Votre fils a choisi la mort et vous semblez souhaiter le rejoindre. Mais je vous rappelle que le Père nous appelle comme apôtres ou moissonneurs en ce monde pour y rénover la vie spirituelle, le Bien, par la pratique de la pénitence. Ce monde a besoin de vous, mon frère Jérôme, comme il a besoin de moi. Alors je vous demande de transformer votre indifférence devant la mort en indifférence devant l'impassibilité ou la froideur d'une bonne part du public que rencontre notre mission.
La mort viendra un jour, de toute façon, mais pour l'heure pourqoi ne pas répondre à l'Appel du Père ? Ne faut-il pas délivrer de la misère du Mal ce monde, puisque le Père nous affirme que c'est possible ? Avant 1974 je vivais moi aussi dans la conviction que le monde était indélivrable du Mal et que tout ce que l'homme pouvait espérer était la Miséricorde, la Grâce, pour avoir un au-delà lumineux, mais que la vie terrestre était fatalement marquée par ce que l'Église appelle le "péché originel" et que malheurs, souffrances, épreuves, même si ces maux ne sont pas fatals chez tout le monde, formaient le lot le plus répandu du destin humain.
Et puis La Révélation d'Arès survint. Elle bouleversa ma vision de la vie spirituelle. Je compris que les prescriptions du Sermon sur la Montagne n'étaient pas que le moyen de rendre la vie moralement et socialement moins pénible qu'elle n'est ; c'était beaucoup plus que ça, c'était la voie de la délivrance.
La pénitence est la voie de la délivrance qui, certes, ne sera pas totale avant des générations (Rv d'Arès 24/2), mais qu'il faut commencer à prêcher dès maintenant pour constituer un petit reste apostolique puissant. La grosse faute de l'Église est d'avoit oublié cette leçon.
Le Père a besoin d'apôtres. Soyez-en un ! Au nom même de votre fils, mon frère Jérôme. Soyez-en un !
Merci pour la belle musique qui accompagne votre commentaire et que je publie ici avec joie.

31mar20 217C16 
Voici une vidéo de 32 minutes de notre frère Thierry M. de la Drôme des Collines.
J'ai vu que nos frères de la mission de Lyon, à laquelle se joint frère Thierry M., ne parvenaient pas à visionner cette vidéo entièrement. Ils la trouveront ici dans son entier.
Le son de la vidéo d'origine est faible. Il faut pousser un peu la sonorité.

01avr20 217C17
Bonjour à mes sœurs 👯‍♀️ et frères,
Hier soir, j’ai reçu un SMS d’un frère qui me pose des questions que je transmets là, sur le blog de frère Michel, car chacun peut y apporter sa réponse.
1. Est ce que dans vos assemblées,vous gardez un contact continue entre vous ?
2. Est-ce que vous avez décidé d’occuper votre temps libre à faire quelque chose de précis (projet etc) ?
3. Si oui, qu’avez vous convenu de faire ?
Voilà ces trois questions provenant d’un frère de la grande assemblée 🌈
Je vous remercie des réponses que vous apporterez. Elles aiderons chacun dans cette difficile période de confinement qui nous est imposée 🤫
Vraiment merci 🙏
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Je me demande bien pourquoi "un frère de la grande assemblée" demande si "dans nos assemblées, nous gardons un contact continue entre nous ?" S'il est des nôtres, il doit savoir ça mieux que moi, car moi je suis tout seul dans mon petit coin, comme chacun sait, et j'ignore complètement quels "contacts continus" les "assemblées gardent entre" elles.
Je rappelle que les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (Révélation d'Arès 8/1) et que je n'ai pas à me mêler de ce qui se passe entre elles.
Est-ce que j'ai "décidé d’occuper mon temps libre à faire quelque chose de précis (projet etc) ? Et si oui, qu'ai-je convenu de faire ?" Facile de répondre : Je n'ai pas de "temps libre", je suis toujours au travail.
Pourquoi ne pas donner le nom de ce "frère de la grande assemblée" qui pose de curieuses questions ? Genre de question qui tendrait à me laisser penser qu'il n'appartient nullement à notre assemblée.
Ce n'est pas qu'on ait des secrets, oh non ! C'est seulement que ce frère humain ne nous connaît pas du tout et je l'encourage à rendre visite à l'une de nos assemblées, qui sont des assemblées de croyants libres sans chef, sans dogme, sans loi, etc. pour avoir une petite idée de ce que nous sommes. Les Pèlerins d'Arès n'ont pour eux que leur conscience et leur pénitence qui reposent sur La Révélation d'Arès ; ce sont des hommes et femmes libres, dont certains sont même athées ou agnostiques, puisque de la Parole d'Arès une conclusion s'impose, à savoir que ce n'est pas ce que l'homme croit, ni la façon dont il prie (s'il prie), qui sauve, mais le Bien dans lequel il s'est engagé : amour du prochain, pardon des offenses, paix avec tous, intelligence du cœur libre de tous préjugés.
Vous pouviez quand même bien lui répondre ça, ma sœur Patricia.

01avr20 217C18
Bien aimé Prophète de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès 12/4) du Créateur,
La photo du frère François qui est à Rome me donne l'impression de quelqu'un qui sait au fond de lui qu'il trace un geste qui ne contient aucune puissance (20/3), qui est contre-nature de la vie spirituelle libre ; il est confiné dans la cage (Rév d'Arès xxxvi/3) du magistère religieux.
Le Créateur n'a pas d'indulgence pour le roi blanc (Rév d'Arès ix/3) (la domination religieuse) ; ce roi blanc dont nous pouvons aussi revêtir la robe (1/1) en usant de l'intelligence intellectuelle pour expliquer les choses qui nous dépasse hors champs de la Vie (24/3) — il n'y a rien de compris qu'accompli — quand on voudrait dire plus que ce qu'on sait, lui donnant allure théologique, dogmatique, ce bruit (est) à côté du vrai (ii/8), si caractéristique de l'esprit de religion, d'idéologie qui forme l'esprit de système qui clôt les oreilles, les yeux, la bouche (3/2) à ceux qui ont soif de la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Ce pourquoi le Père donne au monde un prophète dont l'enseignement est vrai (32/2) pour guider de manière irréfutable, car il a la vision juste du sens par son charisme d'explication : Ta parole est Ma Parole (i/12, xxxi/10).
Le roi blanc peut s'inspirer de la Parole d'Arès, en mettre le Sel (Rév d'Arès xix/10) dans ses discours pour se faire une nouvelle légitimité ou… pour (faire) évoluer. La Parole a réveillé des épis (14/1) mûrs, ceux semés en son sein, qui libérés de la rhétorique mensongère sont la plus Belle Récolte (14/3) d'acteurs co-créateurs à la qualité de cœur, d'esprit et d'âme (17/7) pour construire une nouvelle civilisation de Bien qui a fait son chemin car "depuis la Parole d'Arès, la trace d'une civilisation capable d'écraser la Bête (22/14) se dessine." Le Vent Fou (25/7) du Sermon sur la Montagne continue à souffler par les trous d'air dans les maisons en nettoyage intérieur où la figue (viii/4) nourrissante laisse entrevoir un monde nouveau.  
L'appel au frère François de Rome est celui de la bonté vivante du Messager (2/27) de l'Amour dont le cœur lance le feu (xii/16) ; c'est une grande leçon d'humilité —source de clairvoyance— qui nous fait avancer sur les sentiers chevriers (20/4, 25/5) de la pénitence (8/6), exemplarité d'amour-devoir du prochain sans conditions, ce prochain qu'est aussi le roi noir (x/6) (la puissance civile, culturelle, idéologique, industrielle).
Bien sûr, "il n'y a pas de protocole pour communiquer…avec l'intégral inclassable" qu'est le prophète, mais le Bras qui guide l'aurore (Rév d'Arès xxv/7) nous donne confiance en sa Force (4/9) ainsi que vous aviez honoré la demande de pacification du Père en interpellant Anouar el-Sadate (président égyptien) en 1977.
Le roi blanc, le roi noir (sont comme) corne et dent" (x/6) contre tout ce qui apporte la Beauté servante du Bien (12/3). Cependant, pendant ce temps d'arrêt imposé, les oreilles s'ouvrent (à leur) bruit (ii/7) et s'aperçoivent des supercheries, des vanités et tromperies (32/7), du mensonge sur quoi repose principalement ce monde. Période propice au dépassement de la médiocrité pour fouiller" en-dedans de soi comme une mine pour retrouver la Vie (24/5), chercher le sens de l'existence, découvrir l'universalité, comprendre que notre action à partir de notre libre humanité nous permet de sortir du péché (30/10) et de bâtir notre âme.
Un changement se profile immanquablement à l'horizon : la nécessité d'une "nouvelle civilisation de Bien" qui vient.
C'est l'homme du Dessein d'un monde refait pour le Bonheur perpétuel qui nous y conduit !
Merci, Frère Michel.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Voilà un commentaire très travailé, très référencé. Merci, ma sœur Danny.
La façon dont vous voyez la position aujourd'hui devenue très inconfortable de l'Église (le pape c'est l'Église, en fait) est intéressante et je ne la dénie pas, mais je la vois dans une autre position. Je ne pense pas que les coutumes dogmatiques, sacramentelles, hiérarchiques, etc., de l'Église soit ce que l'Europe, où l'Église s'éteint et disparaît peu à peu, soient ce que les hommes lui reprochent le plus. C'est autrement que je vois le problème de survivre qui se pose à elle aujourd'hui.
Je crois que tout ce qu'on reproche à l'Église aujourd'hui était déjà en place au temps où elle était dominante: Les gens d'autrefois croyaient bien ce qu'ils voulaient et les "réformés" secrets et les athées ne manquaient pas, sauf qu'ils ne le disaient pas, de peur de devenir des réprouvés sociaux ou de passer devant les tribunaux ecclésiastiques. Ils allaient à la messe, à la confession, aux vêpres, aux baptêmes et aux enterrements parce qu'il le fallait, pas forcément parce qu'ils y croyaient. Ce que les gens d'aujourd'hui reprochent à l'Église ressemble davantage à ce que les anciens colonisés reprochent aujourd'hui aux colonisateurs. Oui, pour moi l'Église colonisait les populations et, mettant de l'ordre dans la société en effrayant, faisait très bon ménage avec la politique qui recevait dans un fort esprit de complicités les grâce de l'Église : Je ne crois pas qu'un seul roi couronné à Reims se croyait l'envoyé du Ciel, mais ça lui donnait un déguisement impressionnant.
Je crois que ce que les ex-fidèles devenus pour la plupart athées reprochent à l'Église, ce n'est pas tellement, d'une part, de leur avoir donné de Dieu, de ses Lois et de ses sacrements un éclat théâtral purement factice et judiciaire (toute la justice est factice même en dehors de l'Église), mais c'est, d'autre part, d'avoir répandu la frustration liée à quantité d'iniquités, d'injustices parfois horribles. Pense-t-on un seul instant, par exemple, que le procès ecclésiastique et l'exécution par le feu de Jeanne d'Arc n'aient pas soulevé des dégoûts et des révoltes sourdes, muettes dans les populations ? L'absence de journaux et d'information n'empêchait pas les nouvelles de courir par ce que j'appelle parfois le "téléphone mandaïque des sans-dents", d'un bout à l'autre du Royaume. Pense-t-on que Martin Luther ait été le premier à se rebiffer devant les abus de l'Église ? Il a seulement été le premier à saisir l'opportunité de proclamer publiquement son désaccord avec elle, ayant compris que ça faisait l'affaire de princes allemands.
Sans parler des promesses non tenues, continuelles dans l'Église, (et pour cause ; le Père n'a pas pour fonction d'exécuter les promesses de l'Église), les mensonges solennels, les méchancetés et abus des ecclésiastiques. Le sentiment d'impuissance du fidèle des siècles passés ressort aujourd'hui sous forme d'une vomissure longtemps retenue dans l'estomac, un rejet de tout cette parole ecclésiastique qui n'a pas été tenue, un rejet de l'exclusivisme ecclésiastique qui n'a pas fait des fidèles des Chrétiens à part entière. Et la guerre de 1914-1918 ? Et celle de 1939-1945 ? L'Église n'a-t-elle pas abandonné les peuples à leur sort : les millions de morts, les veuves, les orphelins, les ruines ? Où a-t-on entendu les protestations des évêques, du pape ?
Ce ressentiment contre l'Église n'a pas de panthéon, aucune institution ne l'incarne ! Il est dans les cœurs, et ça, c'est terrible. Il faut une grande force d'amour et de pardon pour oublier et tendre la main. Je crois que le rejet que nous devons avoir de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) vaut évidemment aussi pour l'Église. Nous ne pouvons nous venger d'elle et nous n'en avons pas l'intention. Elle n'est pas par elle-même dans ses globalité et structure dogmatiques et cérémonielles la plus belle récolte (14/3), mais elle contient cette plus belle récolte, qui n'est pas ce qu'elle a mis le plus en avant, mais à laquelle appartient sûrement Jorge Mario Bergoglio devenu le pape qui, le premier, a pris le nom de François en pensant évidemment à François d'Assise.
Ceci dit, il y a du temps à passer avant que le début de l'ombre d'une approbation de La Révélation d'Arès n'apparaisse à Rome. Le Père nous attelle à un travail de très longue haleine.

01avr20 217C19
Bonjour frère Michel,
C'est une belle idée d'adresser cette entrée 217 au pape François,
Peut-être trouvera-t-il un jour dans la force de l'amour le courage de vous présenter au monde.
Alors, il descendra de son trône, libéré de la contrainte de sa fonction, pour vous rejoindre à la moisson. Tous Il les fortifie dans leur ascension (Rév d'Arès 25/6). Transcendés suivront rabbins, imams : Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent (xix/22)
Quelle belle utopie mais tellement réalisable. L'humain est capable de tout.
Vous lui tendez une perche [au pape], il est libre de la saisir(qu'il en profite, vous êtes vivant), mais peut être cela arrivera-t-il lorsque les versets Rév d'Arès 26/13-14 connus de vous seul seront divulgués, mais ce serait mieux de ne jamais en avoir connaissance.
J'en profite pour remercier tous les moissonneurs qui assurent les permanences pendant que nous, moissonneurs confinés, sommes privé de liberté de circuler... mais pas d'aimer (voila ma première semaine de mission... à la maison)
Cher prophète confiné, soyez assuré de ma fidélité.
Je vous embrasse
Fabienne J. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Fabienne, pour ce commentaire.
Il y a beaucoup de candeur dans votre commentaire, mais vous avez raison, il faut croire que tout peut arriver, puisque cette éventualité même est envisagée par le Père : Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22). La question en suspens est : Quand ? Mais dans la Parole du Père la potentialikté vaut l'événement, qui commence à vivre dès qu'il est envisagé.
Avoir la foi, c'est croire dans cette potentialité comme quelque chose de survenu en puissance ou "de jure" à défaut de l'être déjà "de facto" ou dans les faits. Ce qui nous rend insupportable le potentiel, c'est le temps, qui pèse énormément sur nous, mais il nous suffit de penser que la Vie est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et déjà, dans notre âme qu'a fait éclore notre pénitence, une relation, un fil soudainement visible se tend entre le présent et le futur.
Vous emplissez ici de mots chaleureux le vide qui souvent nous pèse dans une mission difficile qu'on croit sans résultats, parce que les résultats qui, dans le domaine spirituel, sont toujours très lents, ne sont qu'en préparation. Dans ce monde pressé il est réconfortant de trouver des frères et des sœurs comme vous, Fabienne, qui ont la fraîcheur de la mémoire de l'avenir. Oui, nous devons avoir la mémoire de l'avenir. C'est pourquoi nous ne devons pas craindre d'anticiper l'avenir, comme vous le faites. Votre commentaire me dote d'un très mince pécule d'images, puisque rien ne permet encore de montrer des images. Sauf en rêve. Voilà peu j'ai rêvé, moi qui rêve plutôt rarement, que François qui est à Rome me faisait répondre par un intermédiaire, un prêtre déguisé en plombier sonnant à ma porte en bleu de travail et portant sa sacoche à outils en bandoulière. Il sonnait. Moi lui ouvrant : "Mais je n'ai pas demandé de plombier." Lui : "Il faut que l'Eau coule, notamment de Rome, et je viens vous dire que vous avez ouvert le robinet. Oh ! juste un peu. Ce n'est qu'un filet... mais l'Eau coule."

01avr20 217C20 
En premiére impression, l'annonce du pape m'avait semblait une pensée poussiéreuse : Un pardon présomptueux, de personnes usurpant la divinité, pour sceller le sort des trépassés. Dieu dit : Moi, seul sait ce que Je ferai en ce jour [sans doute allusion à Rév d'Arès 31/12].
Dans le contexte actuel, cela me semblait décalé de formuler ainsi : La présence de l'Église auprés des souffrants, qui est tout à leur honneur.
Mais je me disais : Pourquoi pardonner spécifiquement les morts du coronavirus ? Qu'ont-il particuliérement commis pour être ainsi distingués des autres mort ? Je me disais que cela ressemblait à un vain appel du pied en destination de ceux qui sont dans l'angoisse et dans la souffrance, de retrouver une demeure, qui daigne les accueillir.
Et tout bien rêfléchi, l'Église perçoit peut-être la même chose des conséquence de cette crise, hypermalgérée, que ce que je perçois en ce jour. Pire qu'une crise économique, l'état a brisé quelque chose de trés profond, dans le ressort de l'individu, dans sa motivation à agir, à se remonter les manches, pour relancer l'économie. L'État a confiné toute la population française. Psychologiquement, 67 millions de personnes sont devenues des fléaux pour autrui. Traité comme des parias, contraint à se tenir à l'écart, et non pas à cause d'une faute supposée, qui pourrait être par la suite pardonnée, expiée, mais c'est par notre essence humaine que nous sommes traités ainsi.
Pour l'État, il n'y a aucune rémission en jeu ; nous sommes traités comme du cheptel contaminé par la fiévre aphteuse. Les gens en sortant du confinement de leur peur, prennent conscience que nous n'avons plus de patrie, nous n'avons plus de demeure, la solidarité qui faisait notre fierté a été anéantie par nos représentant, qui ne représentent plus rien, et qui de plus ont commis tout les mauvais choix à nos dépens, et qui nous ont demandé de rester dans un total état de passivité, comme on le demande aux proscrits que nous sommes devenus.
Grosso modo, la France n'est plus un État, puisque tout le monde en a été exclu.
Lorsque L'humain ne s'identifie à rien de transcendant, il semble que c'est le cas aujourd'hui, c'est dans cette pente que mon peuple est poussé, et je crois que l'on appelle cela le péché des péchés. Je n'aurais jamais cru que Didier Raoult, quoiqu'en soit la grande estime que je lui porte, devienne un Sauveur, une figure Christique, cela demeure comme un soubresaut positif à cette crise existentielle, mais c'est aussi son révélateur.
L'Église a bien perçu, que nous étions dans cette époque semblable à ce passage de l'Exode : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte ; J'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Ou à ce passage de Matthieu : Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière; et pour ceux qui étaient assis dans la région de l'ombre de la mort, une lumière s'est levée !
L'Église souhaite devenir cette lumiére.
Nous sommes peut-être réellement à la fin d'une civilisation et nous somme en demeure de nous construire une nouvelle identité. Mais en attendra :
https://www.youtube.com/watch?v=qVUxPC8qfsQ
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a brillé n'est pas un passage de l'Évangile de Matthieu. C'est un des passages les plus fameux d'Isaïe le prophète (Isaie 9/1). Mais ça ne fait rien, je n'ai pas corrigé votre texte, parce qu'il y a entre Isaïe et Jésus une étroite parenté spirituelle, malgré les sept siècles qui les séparent. Votre commentaire est un très beau commentaire et je vous en remercie, mon frère Frédéric. La douceur avec laquelle vous parlez de l'Église est bien celle que La Révélation d'Arès nous demande d'avoir (Rév d'Arès 23/6, 25/9, 27/4, 36/22). Quelle joie j'ai eu de vous lire !
Dimanche, tandis que je mettais en ligne mon entrée 217 la pluie noyait tout dans une poussière d'eau, il faisait tout gris, mais dans mon cœur le soleil dansait ; j'étais heureux d'adresser à François qui est à Rome un message, qui certes pouvait ne pas lui plaire en tous points, mais qui lui montrait que nous Pèlerins d'Arès étions les frères de tous les hommes, des Catholiques particulièrement, parce que beaucoup plus de choses nous réunissent que de choses nous séparent. Dans le réel concret beaucoup nous sépare, mais dans l'amour beaucoup nous rapproche. L'amour devra nous sauver tous de tout ce qui nous sépare. La dogmatique nous tient très loin l'un de l'autre, François et moi. Je ne crois pas du tout que Jésus est Dieu, que Dieu est Père, Fils et Saint Esprit, que l'eucharistie contient le corps de Jésus, que l'absolution pardonne les péchés, etc., mais mon prisme reste la passion de l'amour, qui efface toutes les erreurs, et au Nom de l'Amour du Père je dis à François : Nous avons beaucoup à faire ensemble. Je ne crois pas qu'il ait envie de me parler de tout ce qui nous sépare, mais j'ose croire que dans le secret de son cœur ce type sympathique de temps en temps pense à nos possibilités de refaire le monde comme Jésus voulait le refaire il y a deux mille ans.
Et j'aime beaucoup la vidéo ! Merci de me faire connaître ce chanteur dont la voix rappelle celle de Brassens.

02avr20 217C21
Bien aimé prophète du Père,
Je devrai être au travail, mais mon dos n'arrête pas de me lâcher, je ne sais trop pourquoi. Je me déplace comme un petit vieux avec de grandes douleurs. Bon, ce n'est pas bien grave.
Votre entrée comme toujours est magnifique de par le thème et la clarté et devant les commentaires de mes sœurs et frères ainsi que vos réponses.
Je ne sais trop que dire sans être redondant.
Pour en finir, je crois que dans la mission vis à vis de nos sœurs frères croyants ils nous faut être aimants et patients comme le Père l'est avec tous. [Il faut] les aider à cheminer des sombres cathédrales et autres lieux de prière au grands espaces lumineux où court la Vie.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Philippe et Maryse Nuss

Réponse :
Merci pour le commentaire et pour la photo, frère Philippe, vieux compagnon de foi, et sœur Maryse, sa tendre épouse. Que de joie m'emplit quand je vous vois tous les deux... L'amour romantique vous lie tous deux et vient renforcer votre amour évangélique. Je vois les guitares au mur et, bien sûr, je ne peux que me souvenir avec émotion et tendresse du temps où la musique et le chant formaient tant la vocation que le métier de Philippe. Il n'y a pas réussi simplement parce qu'il est modeste et que comme tous les modestes il attendait que son art triomphe par lui-même, alors que le triomphe, pour une bonne part, vient autrement. Il n'y a pas très longtemps je vis, en passant devant la télévision, un vieux clip de Claude François avec ses Claudettes et je me dis : "Il n'y avait vraiment rien d'extraordinaire là, sinon les costumes, la lumière, les caméras. C'était gentil et pas mal fait, guère plus, et il y a sur terre de milliers de chanteurs avec autant sinon même plus de talent qu'on ne verra jamais sur l'écran."
Oui, nous devons "vis à vis de nos sœurs frères croyants... être aimants et patients comme le Père l'est avec tous," mais pas seulement ceux et celles "croyants"... Il nous faut être aimants avec tous. Mais je suis sûr que vous l'êtes, Maryse et Philippe, et je sais que vous parlez ici spécifiquement de "croyants", parce que mon entrée s'adresse à François qui est à Rome.
Ah ! frère Philippe, le mal de dos empoisonne la vie de tant de nos frères et sœurs humains. Je souhaite de tout mon cœur que le Père, qui est père mais éternel jeune, pose sur votre dos Sa Main ; je souhaite que d'Elle à vous passe la Vie et que vous vous trouviez soulagé.

02avr20 217C22
"Question de civilisation".
Comme souvent vos entrées télescopent mes réflexions en cours.
J’ai  d’abord trouvée cette entrée étrange : délire de puissant (Rév d'Arès 28/20) cette prétention papale d’absoudre les péchés. Je n’ai pas compris que vous ne vous adressiez pas plutôt à un catholique de base — on parle déjà trop de tous ces chefs — et que vous ne demandiez pas à ce pape de descendre de son trône (3/9) pour retrouver les idées claires. Après, je me suis dit c’est vrai que dans le pape il y a aussi le catholique de base et qu’on peut lui parler comme au catholique de base, c’est un peu ce que vous faites. En gros, vous lui dites : "Délire si tu veux, ce n’est pas une bien grosse maladie, mais accomplis avec nous les éléments du vrai christianisme, la pénitence, qui eux guériront le monde et te guériront par la même occasion." Mais en même temps vous semblez lui demander plus, mais je n’ai pas bien compris quoi, comme des impossibilités. Vous semblez aimer particulièrement ce pape par rapport aux autres, parce que je me souviens dans un vieux pèlerin d’Arès d’une photo d’un autre pape, pleine page,  je ne me rappelle plus lequel, avec un gros titre au dessus "la bête", ça m’avait fait bizarre à l’époque.
Moi, je me dis : "Qu’est-ce qui ressemble plus à un pape qu’un autre pape ?" Vous pensiez qu’il permettrait le mariage des prêtres mais il a réaffirmé récemment son attachement au célibat des prêtres ce à quoi je m’attendais quand je vous lisais, disant que vous aviez une information sur une déclaration à venir du pape comme quoi il allait permettre le mariage des prêtres, parce qu’on n’arrive pas pape par hasard, il en faut de l’ambition, et je me répète; mais  "Qu’est-ce qui ressemble plus à un pape qu’un autre pape ?"  Ce ne sont pas des petits joueurs,  même s’ils peuvent être aussi des hommes d’amour… Et le dernier sera tiré de son lit à l’aube (Rév d'Arès 28/8). Dieu ne s’attend pas à une rémission volontaire des papes, de certains prêtres oui : J’appelle encore  les prêtres à la vérité (28/22). Et puis en réfléchissant au titre ; "Question de civilisation" et à cet exemple du pape donné j’ai décidé de réfléchir tout haut sur ce qui m’apparaît important, la libération des superstitions [21/1], qui me semble le thème central de cette entrée pour trouver la civilisation originelle.
Se libérer de la superstition de puissance, parce que tout a déjà été donné :  l’Oasis (Rév d'Arès 24/3), la puissance à retrouver est une puissance déjà existante. Ainsi il y a souvent beaucoup plus d’efficacité à arrêter de penser et à laisser "être" la paix puisque cette paix fondamentale existe déjà. S’il faut penser, pensons à faire la paix, à réconcilier, à aimer, à libérer, à pardonner, alors la pensée s’accorde à la puissance de l’Oasis et ne crée pas du mal qui nous rend fou.
Ceux qui méditent à la manière bouddhiste vipassana cherchent cette paix existante avant la pensée et ils la trouvent mais le passage à la paix dans la pensée pratique semble leur poser des problèmes, c’est ce que j’en déduis de la fréquentation d’un ami pratiquant cette discipline. Quand je me dis personnellement : Arrête de penser, agis, et laisse être la paix ! Alors viens en moi une énergie incroyable qui me permet d’agir vraiment en paix et extrêmement rapidement
Le cerveau peut se conduire en chef pour nous-même et alors on perd toute énergie, cela m’arrive souvent, manifestation de l’orgueil sans doute. Nous sommes vraiment complexes, nous autres les êtres humains.
La Révélation d’Arès insiste beaucoup sur cette libération du chef (16/1) qui ne sert qu’à nous éloigner de l’Oasis. Il ne faut pas se tromper de puissance, parce que la puissance mal dirigée se retourne contre nous: La puissance mise à l’épreuve confond les insensés (Livre de la Sagesse 1/3) et, au final, elle nous tue.
Associée à cette superstition de puissance, il y a la superstition de violence qui a beaucoup été étudiée par Tolstoï. Il dit que tout l’enseignement de Jésus s’est éclairé pour lui et est devenu cohérent quand il a compris que le christianisme était un message de paix. "Quand j’ai lu : Le royaume de cieux est en vous, j’ai senti, arrivé au deux tiers du livre, que ce christianisme libéré de la superstition de la  violence pouvait faire exploser la planète." Il y a ce fameux verset Matthieu 10/34 : N’allez pas croire que je sois  je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venue apporter la paix mais bien le glaive. Oui je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle mère. On aura pour ennemi les gens de sa maison. Ça n’a aucun sens dans un monde d’amour, de patience, de non-jugement, nous autres qui avons du subir les rapports de force dans nos familles en devenant Pèlerins d’Arès nous le savons bien ; il y a des solutions d’amour, patientes, dures à tenir c’est vrai, mais autres que le rejet et la guerre. Il faut bien reconnaître que ce verset est soit faux, soit très maladroit et Michel Onfray s’en délecte pour dire que ceux qui disent que le christianisme est un message de paix mentent, "Vous voyez, on n'arrivera jamais à la paix avec ce message," dit-il en citant ce verset. Je l’ai lu dans un de ses livres feuilleté à la librairie : je ne me souviens plus du titre.
Récemment, dans le blog vous êtes allé dans ce sens d’aucune violence, j’espère que irez encore plus loin et serez encore plus clair  Je vous en supplie faites quelque chose. Vous remplacez glaive par lutte mais cela ne me semble pas suffisant parce qu’il y a la suite du verset qui décrit des rapports très violents. On s’attend en parlant d’amour à ce qu’enfin on ne parle plus de lutte, de combat mais de pacification active, vive (Rév d'Arès xxii/21). Je comprends très bien l’appel à l’effort (qui me semble le vrai sens de lutte quand vous l’employez) qui n’est pas forcément violent, si on le fait bien. Dans tout effort il y a un premier palier de dépassement et un deuxième de souffrance (violence) ; il faut savoir s’arrêter entre les deux pour bénéficier de l’avancement dynamisant, parce que la violence accumulée au cours de la souffrance, si on va trop loin, devra de toute façon être libérée et c’est contre-performant, voire invalidant. Pour revenir au verset, Il me semble aussi que dans ce verset le terme de paix n’est pas le bon c’est d’autre chose qu’il veut parler : de confort, de laisser faire, de résignation, d’inertie, de mort en fin de compte. Je ne suis pas venu appeler à la mort mais à la Vie, le fils réveillera le père, etc.
Cette civilisation repose entière sur cette superstition de la violence. J’invite tous les lecteurs de ce blog à lire les développements de Tolstoï dans son dernier livre "Le chemin de la vie", son testament spirituel, parce qu’ils sont très convaincants. Il a aussi écrit un livre : "La loi de la violence et la loi de l’amour", mais je ne l’ai pas encore lu, il doit être génial, J’ai voulu l’acheter hier parce que j’en parlai dans ce commentaire, mais on ne le trouve qu’en Kindle ou en livre ancien très cher et en cherchant, par chance, je suis tombé sur quelqu’un qui l’a transcrit en pdf, je vous le joins ici, il est bien mis en page en plus, ça permettra à tout le monde de le lire. Il l’a écrit en 1908, vraiment motivé par l’apôtre en lui. Il parle de la pénitence en fait :  "La loi de l’amour, suprême, qui n’admet pas d’exception, change le monde... La seule raison pour laquelle j'écris ce livre est que, au bord de la tombe, je ne peux me taire alors que je connais le seul moyen du salut de la souffrance physique et de la corruption morale pour l'humanité chrétienne."
Toutes les personnes pensantes doivent admettre que l'existence actuelle des nations chrétiennes se détériorera de plus en plus, si nous n'agissons pas pour la changer. La misère des pauvres et le luxe des riches augmentent chaque jour. La lutte de tous contre tous devient de plus en plus acharnée — Les révolutionnaires contre les gouvernements, les gouvernements contre les révolutionnaires, les nations opprimées contre leurs oppresseurs, les États contre les États, et l'Occident contre l'Orient.
"Beaucoup de gens sont conscients de cela ; malheureusement, ils voient très rarement la cause de cette situation lamentable et encore moins le moyen d'y remédier; ils invoquent toutes sortes de raisons pour l'expliquer, et proposent de nombreux remèdes, mais jamais le bon."
Souvent c’est notre pensée "mauvaise" qui bloque la vie en nous. J’ai trouvé la meilleure preuve de Dieu dans ce conseil de Tolstoï qui dit que si on ne l’étouffe pas il y a en nous une bienveillance naturelle pour chaque être humain qu’on croise qui ne demande qu’à vivre, à sortir de nous. Nos préjugés sont des superstitions de violences que nous nous sommes créés, comme les lois.
Et enfin, pour choisir la bonne civilisation, se libérer de la superstition animale, La Révélation d’Arès utilise tout un bestiaire montrant que les hommes se prennent pour des taupes, des chiens, des boucs, des grues trafiquées, etc., mais qu’en  fait tout cela est superstition puisque l’homme est fils de la buée de Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5). Ces animaux réels sont-ils la manifestation concrète de nos superstitions ? Le Coran le suggère, il me semble, quand il dit que  tout ce qui nous entoure est fait de signes, d’enseignements, qui nous sont destinés. Si  on voyait dans nos animaux domestiques l’image de notre superstition on verrait les animaux différemment ! Les Catholiques ont cette volonté très forte de dépasser l’animal même si c’est de manière maladroite et souvent fausse. On m’a éduqué comme cela dans ma famille. Ma mère ne m’a pas élevé au sein parce que disait-elle, elle n’était pas une vache. Moi je me demande si de nombreux problèmes affectifs ne viennent pas de là. Le célibat des prêtres a aussi à voir avec cette volonté de ne pas être détourné du spirituel par l’animal, mais c’est plutôt raté, vu les perversions pédophiles que ça entraîne. Mais il y a à dépasser les superstitions animales, ça c’est sûr. Tolstoï a aussi de bons passages là-dessus, mais je n’ai pas tout compris, je relirai. C’est une libération très compliquée je trouve.
Je vous joins en signe d’espérance ce dessin réalisé la "gaston lagaffe" de la grue décrite dans La Révélation d’Arès qui s’emmêle les pattes à cause de sa complication abstraitement inventée et qui se casse la gueule. Fin de la civilisation de la grue ! Je vous joins ces autres essais du même animal, mais qui sont moins rassurants. Je trouve qu’elle ferait un bon personnage de bande dessinée voulant toujours avoir raison, se mêlant de tout, le pape sur le coranovirus ; ça fait rire, pourquoi s’en mêle-t-il ? Ce n’est pas son sujet, mais il faut qu’il s’en mêle, mais bon ! il faudra que la grue perde toujours à la fin et que sa méchanceté cachée soit révélée par le héros. Cette grue, elle, ressemble à Gargamel, qui est sorcier je crois, dans les Schtroumpfs.
En conclusion, on peut se demander pourquoi toujours chercher à mieux comprendre, à mieux accomplir, je viens de trouver cette histoire  chez Tolstoï qui je trouve est bien : "Moïse dit à Dieu : "Où te trouverais-je, Seigneur ?" Dieu lui répondit : "Tu m’as déjà trouvé, si tu me cherches."
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce long commentaire qui est une grande cloyère de pensées.
Non, je n'ai jamais pensé que le pape "permettrait le mariage des prêtres". J'ai pensé que comme dans l'église orthodoxe, qui fut la mienne, un pape ferait d'hommes mariés des prêtres. Dans l'Église, jusqu'à la Réforme qui permet le mariage des pasteurs, les prêtres ne se sont jamais marié. C'est toujours le cas dans l'Église Orthodoxe. Au reste, dans l'Église Catholique le célibat des prêtres n'est pas dogmatique ; ce n'est qu'une discipline établie en1074 par le pape Grégoire VII.
Par ailleurs, dans la phrase : Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive (Matthieu 10/34), Jésus reprenait une expression de l'époque où glaive signifiait conflit ou lutte, pas nécessairement turie, massacre, bain de sang ; à preuve ce qui suit : Car je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, etc. Comme on dit encore de quelqu'un qu'il est le "fer de lance" de telle ou telle cause, ce qui ne signifie pas que c'est un violent qui tue. Il y a conflit, certes, mais comme nous-mêmes, Pèlerins d'Arès, provoquons des conflits dans nos entourages et dans le public sans le vouloir. Vous citez Michel Onfray, mais pour moi cet homme est une référence bancale. De Michel Onfray j'ai abandonné la lecture, parce qu'il dit ou écrit parfois n'importe quoi. Cet homme brillant écrit ou parle promptement, mais parfois de façon primesautière, sans vérifier. Tout le monde peut se tromper, certes, mais je me souviens d'un été où il parlait sur "France Culture" (je l'écoutais dans ma voiture en me rendant de Bordeaux au Pèlerinage) ; il y citait à la hâte tant de choses approximatives ou inexactes que je mis à me méfier de lui plus qu'à apprendre de lui et je cessai de l'écouter. Je ne reproche pas à cet homme d'être athée — je l'ai longtemps été moi-même — mais d'être léger, ce qui disperse et dévalorise sa culture. Il convient d'ailleurs très bien à notre époque impulsive et médiocre. On le voit bien dans les décisions qui nous ont hâtivement plongés dans un confinement total et un dangereux recul économique qui, à mon avis, pouvaient être évités.
Dans la seconde partie de votre commentaire vous parlez de Tolstoï. Vous avez bien raison d'admirer cet homme, dont je n'ai lu les œuvres spirituelles qu'assez longtemps après les Théophanies (1977), dans les années 1980. Avant 1974 et La Révélation d'Arès j'avais été communiste puis clerc de l'Église Orthodoxe et, bien sûr, je n'avais lu de Tolstoï que les œuvres romanesques des années 1860-1870 comme "Guerre et  paix" ou "Anna Karénine". En lisant vers 1982-83 les œuvres spirituelles de Tolstoï, qui avaient provoqué son excommunication de l'Église Orthodoxe, je découvris que cet homme prodigieux avait perçu et compris par lui-même, tout seul face aux Évangiles, tout ce que La Révélation d'Arès était venu m'apprendre. Souvent il me paraît quand même déconcertant que le Père ne se soit pas manifesté à un homme de ce mérite et de cette stature plutôt qu'à moi qui était ecclésiastique et prêt à vivre indéfiniment dans l'erreur.
Mais peut-être, après tout et sans qu'il en ait fait confidence, Léon Tolstoï avait-il eu un Message du Ciel. Je me souviens d'avoir été sidéré par cette pensée venue sous sa plume, en gros : "Le sens de la vie est de vivre selon la Volonté de Celui qui nous a mis sur cette terre, de Qui nous sommes venus et à Qui nous retournerons. Le mal, c'est agir contre Sa Volonté et le Bien, c'est L'accomplir. Le sens de ma vie," disait-il encore, "découle de ma compréhension de la Volonté de Dieu avec le secours de ma raison." Voilà bien l'homme qu'appelle le Verbe d'Arès : le croyant plein de raison. On a dit que Tolstoï avait été frappé par ce qu'il avait lu sur la foi des Cathares et des Bogomiles. On retrouve en effet chez Tolstoï une pensée qui ressemble beaucoup à celle qui animait la fameuse "consolation" cathare. Je découvrais chez Tolstoï le rejet des superstitions, exprimé dans La Révélation d'Arès (21/1).
Tolstoï par Répine
Ilia Répine, grand peintre russe, disait que le contact de Tolstoï, dont il avait fait le portrait (image), l'avait comme "foudroyé" en lui faisant comprendre que la raison vient de Dieu, tandis que les traditions viennent des hommes et sont pour la plupart fausses et que la bonne manière n'est cachée qu'à ceux qui ne veulent pas la suivre. Tolstoï citait Jean Huss : "Les hommes n'ont la vraie la foi qu'avec difficulté, parce qu’elle a été salie par les abominations commises en son nom". Tolstoï admirait William Lloyd Garrison, l'auteur du précepte : "La vérité pour autorité, et non l'autorité pour vérité." Tolstoï a écrit que "le fond de l'enseignement de Jésus est très simple : "C'est ce qui est compréhensible par tout le monde dans les Évangiles, notamment le Sermon sur la Montagne." Tolstoï insistait sur le fait que le "vrai christianisme est dans Le Sermon sur la Montagne et que cela a été reconnu par les Vaudois, les Cathares, les Mennonites, les Frères Moraves, les Quakers, les Doukhobors, mes Moloques, etc., auxquels on peut ajouter aujourd'hui les Pèlerins d'Arès.
Dans "Ma Confession" Tolstoï critique sévèrement l'Église : "Le mensonge comme la vérité ont été transmis par l'Église. Les deux, vérité et mensonge, sont contenus dans la tradition... Le christianisme s'est corrompu en s'associant avec le pouvoir politique sous Constantin 1er. L'Église a alors créé de toutes pièces un pseudo-christianisme qui permet aux ecclésiastiques d'obtenir des avantages matériels en contrepartie du soutien aux représentants des autorités civiles. Or le silence des autorités religieuses devant un État fondé sur la violence (guerre, lois, peine capitale, etc.) est une négation directe de l'enseignement de Jésus." "L'objet de toute la théologie est d'empêcher les gens de comprendre." Tolstoï avait lu Pascal et disait de lui qu'il "pouvait croire au catholicisme, parce qu'il préféra y croire que de ne croire à rien."
Tolstoï et beaucoup d'autres seraient, je pense, bien d'accord pour demander au pape François de faire passer la pénitence avant la dogmatique ecclésiastique.
Merci, mon frère Bernard, de nous rappeler Léon Tolstoï.
Merci pour votre commentaire.

02avr20 217C23
Ce samedi 28 mars, nous attendons notre correspondance pour Marseille. Le spectacle est surréaliste, tout est fermé, l'aéroport d'Orly est désert, sa fermeture est annoncée pour le début de semaine prochaine. Nous avons quatre heures d'attente, un seul avion planifié pour Marseille alors qu'habituellement il en décolle un toutes les heures. Nous attendons dans un hall, installés chacun dans un confortable fauteuil,  je fais lire à Arièle, sur la tablette, un article publié dans "Courrier International" (édition numérique du jour) consacré au Pape François :
"François seul sur la place Saint-Pierre face à la “tempête” du coronavirus. “D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage”, a déclaré le Pape depuis le parvis de la basilique Saint-Pierre. Une “place Saint Pierre, déserte et fouettée par la pluie”, décrit un éditorial de Vatican News. Le Saint-Père a rendu hommage aux “médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soins à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul” lors d’une bénédiction Urbi et Orbi exceptionnelle puisqu’elle n’est généralement prononcée qu’à Noël ou à Pâques. Le coronavirus a fait 9.134 morts en Italie."
"Personne ne se sauve tout seul", ces mots résonnent en nous ! Un mince filet d'Eau spirituelle venue d'Arès sort de la bouche de notre frère François qui doit se sentir bien seul sur cette place. Ce jour là, il est en communion avec vous, frère Michel, qui vous battez seul depuis plus de quarante ans ! [quarante-six ans exactement]  A-t-il une pensée pour vous au moment où il prononce ces mots ? Lui seul pourrait répondre.
Sur une vidéo, il semble se déplacer en boitillant, il apparait fatigué, le visage est grave, soucieux.
Nos politiciens nous apprennent qu'il existe deux guerres :
1. La guerre des armées — celle que les pouvoirs décident —, celle qui fait non pas des milliers mais des millions de morts innocents, avec des armes toujours plus performantes.
2. La guerre de la pandémie — celle que les pouvoirs subissent — mais pour laquelle ils semblent improviser, totalement dépassés par l'ennemi.
Deux guerres aux comportements différents. La guerre des armées, les hommes fuient leur domicile. La guerre de la pandémie, les hommes rentrent au domicile.
Deux guerres différentes mais une même réalité : Les hommes ont peur de la mort !
Cette peur fait ressurgir ce que chacun porte dans son cœur de façon plus prononcée. Les hommes bons aident les plus fragiles, les hommes mauvais deviennent encore plus mauvais.
Pourtant nous voyons que plus les hommes avancent vers le Bien moins ils ont peur de la mort. C'est comme si le Bien provoquait une énergie encore inconnu mais d'une force bien visible. Le Bien montre ce qu'il y a de plus beau dans l'homme, car la beauté est servante du Bien (Révélation d'Arès 12/3).
Une civilisation ne serait-ce pas la somme des vies humaines, de l'énergie que chacun produit ?
Entre Bien et mal, le combat sera long…
Nos fraternelles pensées vous accompagnent.
Arièle et Philippe C.-C., des Hautes-Alpes
Rome par Philippe Crépeau

Réponse :
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Voilà donc cette place st-Pierre totalement vide, alors qu'il y a toujours un peu ou beaucoup de monde là. Je me souviens, pendant la guerre, des photos du pape Pie XII bénissant un Pèlerinage de l'Armée Allemande remplissant la place st-Pierre, parce que cette même armée partait en guerre contre l'URSS, les affreux athées, les ennemis de l'Église, les matérialistes sataniques, etc. Passons !
Oui, la guerre dont parle M. Macron vide les rues et remplit immeubles et maisons. Et c'est là que l'illusion du confinement commence. Les policiers et gendarmes patrouillent les rues mais pas les maison ni les immeubles. Or, que se passe-t-il par exemple dans les grandes casernes HLM ? Là les gens pour passer le temps se reçoivent les uns les autres, jouent aux cartes ou à d'autres jeux, se racontent des histoires, rigolent (il n'y a pas comme la rigolade pour postillonner des virus), boivent un coup et mangent ensemble, etc. Il y a deux jours une sœurs m'écrivait : "Aux urgences où j'ai dû me rendre on était à touche-touche, un monde fou, etc." Les rues de Bordeaux sont archi-vides (personne n'a envie de payer 135 € d'amende), mais chaque jour avec Christiane nous allons faire notre marche en un lieu que je ne dévoile pas (la police lit sûrement mon blog), où des groupes de jeunes jouent, se parlent, etc. Quantité de gens, les jeunes surtout, ne supportent pas ce confinement, et je suppose qu'en Italie il y a un peu plus de morts (dont on n'est pas du tout sûr qu'ils soient tous morts du coronavirus) je devine que cette surmortalité est probablement due à ce que les Italiens de tempérament très copain-copain aiment bien se parler, se voir, etc.
Encore merci pour votre commentaire et pour l'image.

02avr20 217C24
Cher prophète,
Nous autres Pèlerins d'Arès avons une spécificité, comme vous dites, qui vaut sa taille : la Vérité ou une vérité qui se balade dans notre cerveau comme une abeille dans un bocal, difficile de l'appréhender, elle nous échappe très souvent malgré les quelques fleurs de pénitence que nous lui faisons butiner de temps en temps.
Mais bon ! tous les humains possèdent cette vérité dans leur fond, mais chez nous quelque chose l'a réveillée. Bien sûr, il n'y a pas que nous, ce serait vaniteux de le penser, heureusement beaucoup d'autres y font fleurir de belles plantes de leur cru dans le vaste Champ de Dieu.
Je m'en tiens donc à mon Bien né de La Révélation d'Arès, ainsi qu'à ma petite assemblée, frères et sœurs, local, prières, missions... quoiqu'en ce moment... bref, notre toute petite civilisation en devenir qui doit encore beaucoup grandir pour écraser une grosse bébête dans le temps : Une civilisation dominante qui brigue l'immortalité parce que pour elle la mort est erreur, donc péché, alors que la nôtre de civilisation est inverse : celle des mortels conscients que c'est le péché qui est cause de la mort.
Je pense que nous avons raison, cette grue à trois pattes, trois banos et trois becs, finira bien par s'écrouler.
Dans l'attente, restons réveillés dans ce confinement bien monté, soyons un peu comme ce chat qui s'amuse avec un rien (voir image) mais avec une belle touche de perspicacité à la clé.
Angel D.-C. de Genève, Suisse
image d'Angel Dominigo Cereza

Réponse :
Merci, mon frère Angel, pour le commentaire et pour l'image.
"La Vérité qui se balade dans notre cerveau comme une abeille dans un bocal, difficile de l'appréhender ! Elle nous échappe très souvent malgré les quelques fleurs de pénitence que nous lui faisons butiner de temps en temps." Juste phrase, frère Angel ; elle correspond bien, pour cette génération, à nos difficultés d'être pénitents. Oui, nous courons après nous-mêmes, comme après une abeille tourbillonnant dans un bocal. De même tout virevolte sans cesse dans nos vies. Impossible d'être constant. Je crois que c'est la même chose pour François qui est à Rome ; il pense à nous et puis, hop, le téléphone sonne ; au bout du fil un scribouillard à la peau rose en soutane susurre : "Monseigneur Machinchose, évêque de Ceci-Cela a un problème, etc., etc." et l'attention sur nous se gèle aussitôt, François court en pensée au secours de Monseigneur Machinchose, nous sommes oubliés. Sa pensée nous retrouvera pour un court moment après cent Monseigneurs et mille problèmes. Mais un jour, oui, il répondra au téléphone : "Rappelez-moi plus tard. J'ai plus important à faire." Ce ne sera plus lui, ce ne sera plus nous devenus cendres... Qu'importe ! Cela se fera.
Penser que rien d'autre que bassement sérieux et matériellement rationnel, "scientifique", ne peut jamais arriver, c'est croire que nous sommes seuls sur terre et c'est faux. Nous sommes comme des abeilles virevoltant dans un bocal mais le bocal est un monde invisible empli d'une entité infinie que le Verbe appelle la Vie. La Vie est notre bocal. Hier soir, nous regardions, Christiane et moi, un film : "Le chien jaune de Mongolie". À un moment donné, une famille mongole démonte sa youtre et la charge, en morceaux, sur des chariots, mais avant de partir pour passer ailleurs la mauvaise saison, ils versent à l'endroit où la youtre avait été dressée pour l'été quelque chose, peut-être seulement de l'eau, pour remercier l'Invisible Vie (qu'importe comment ils l'appellent) de leur avoir donné là une heureuse saison. Je dis à Christiane: "Vous voyez, c'est tout simple : Ils savent qu'ils ne sont pas seuls. Tout contribue à leur vie. C'est tout... Et c'est énorme." Confondre l'existence et la science des discuteurs (Rév d'Arès 1/3), c'est n'avoir rien compris, c'est ourdir un complot contre soi. La science des discuteurs nous frustre. La Révélation d'Arès nous fait tourner la page. Alleluia !

02avr20 217C25
Les oubliés de la société . Photo by Tarif. Journaliste Paris 1avril 2020.
Frère Didier Br ile de France
Les oubliés de la société

Réponse :
Bravo, mon frère Didier, pour ce baiser donné au pauvre SDF.
Souvent une image en dit beaucoup plus qu'un discours.
Ceci dit, permettez moi de m'ébahir devant votre magnifique costar blanc, comme un marié ! Très beau dessin sur la manche droite (tête de cheval, hippocampe ?) et j'en devine un autre dans le dos. Mazette ! À côté de vous le pauvre SDF fait vraiment misérable.
Pardonnez-moi de sourire, mais il n'y a nulle idée de reproche dans mon moment de saisissement. Je me dis simplement que nous vivons dans un monde triste et qu'il y a heureusement des personnes comme vous, Didier, mon frère, pour apporter de la lumière. Je suis assez entiché de fantaisie, quoique n'étant pas fantaisiste moi-même, parce qu'elle se superpose avec bonheur à la triste vie ordinaire. Tandis que délirent les puissants (Rév d'Arès 28/20) en costume strict noir, sérieux, qui dégoisent (Rimbaud) l'affliction à leurs pupitres, qu'il est bon de trouver un frère comme vous qui nous égaie. Déjà quand vous étiez l'ange, tout blanc aussi, vous me faisiez et vous me faites encore penser à Pierrot, le Pedrolino de la Comedia del Arte, le copain de Colombine, qui était (et est toujours, j'imagine) tout costumé de blanc comme vous et, pour finir, je ne suis pas loin de croire que Pierrot est un homme plus vrai, parce que plus souhaitable, vu par les yeux du cœur, que les ombres en jeans et tee-shirts publicitaires qui vont revenir dans nos rues, une fois le confinement fini et oublié.

02avr20 217C26
Cher Frère Michel,
Il est temps qu'une prise de conscience généralisée se fasse suite à cet article qui, à travers le pape François, puisse faire réagir les grandes religions qui depuis longtemps, croyant bien faire, ont oublié que Dieu est Dieu ni plus ni moins que celui qui crée et qui est présent dans l'infiniment grand comme dans l'infiniment petit, que l'homme est son image et sa ressemblance et que la dualité entre Dieu et l'homme est ce mauvais choix de vie que l'ancêtre a décidé de dominer la chair et la matière à travers tout un système de vie contraire (politique, religion, loi etc...) [mots manquants] à la vraie vie qui est celle de participer à la création avec le Père de l'Univers qui n'attend que notre bon vouloir pour se montrer à l'homme.
Il ne sauvera pas de force l'humanité du désastre qui la menace (violences, guerres, misère, maladies, vieillesse et mort).
Merci de nous rafraichir la mémoire grâce à La Révélation d'Arès. Plus que jamais le monde en a besoin.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci, sœur Marie-Josèphe et frère Paul, pour ce commentaire.
Grands fidèles, merci d'être attentifs à tout ce que je m'efforce de dire dans ce blog comme je le fais de toutes les façons possibles.
Les politiques ne donnent pas à l'humanité d'horizon que je puisse appeler heureux. Ils mettent toujours en avant comme des pectoraux exercés et puissants leur matérialisme mathématique et physico-chimique mais il suffit qu'un petit coronavirus, cause d'une grippe qui fait quelques morts de plus que les grippes habituelles, surgisse et zou ! tout s'arrête ; on claquemure les gens chez eux, on les met à l'amende s'ils sortent. Je crois rêver. J'ai découvert la Vie avec La Révélation d'Arès, mais je découvre à la fin de ma vie son contraire, la stupéfiante pusillanimité des puissants et de leur système. Il y avait la floraison des marchés, le suréquipement industriel, les fantastiques progrès de la science, une dynamique compétitivité, ce n'était que du matérialisme, certes, mais un matérialisme plutôt heureux; et puis, tout à coup, plus rien. On stoppe l'économie, on emprisonne les gens "pour leur bien", on les met au chômage, on les traite comme des phallènes plus fragiles que des toiles d'araignée.
Franchement, je ne comprends pas. On confond prendre des précautions — ne metté-je pas un cache-nez en hiver ? je peux mettre un foulard devant mon nez — et se suicider. Et les media sont évidemment là pour rendre contagieuse la peur, voire la panique, parce que la presse n'est pas une œuvre humanitaire, c'est une industrie faite pour gagner de l'argent. Vous avez raison, Dieu ne sauvera pas de force l'humanité du désastre qu'on lui impose, parce que le désastre n'est pas la mort — la mort n'est que passage pour les âmes et n'est que vide, rien, pour les sans âmes — ; le désastre, c'est l'inquiétude, le souci, le temps qui passe très vite, la misère pour certains qui vont faire faillite.

02avr20 217C27
En ces temps de confinement, il m'arrive d'avoir envie de hurler comme un loup.
Je suis hantée par ces visages d'hommes et de femmes Pakistanais, Idiens, Tunisiens, voire  Francais, qui sont confinés avec des frigos vides.
Et voilà votre entrée 217 où vous vous adressez à notre frère Francois de Rome.
Après plusieurs lectures, je prends mon énième carnet à spirales pour noter les passages à approfondir pour ma mission .
Des larmes me montent aux yeux. C'est bizarre, mais la beauté de l'amour évangélique, et plus encore quand celui-ci est donné naturellement, me fait pleurer.
Parce que l'amour évangélique peut faire bouger les montagnes.
Votre lettre est une main tendue sans compromission aucune. Elle honore l'amour et honore tous les prophètes de Dieu et par la même le petit reste.
La belle récolte que j'ai beaucoup fréquentée au centre spirituel jésuite de Hautmont près de Lille, et que je croise très régulièrement en mission, est riche en bon grain. Elle est si difficile à atteindre, même si j'entends l'écho de ma mission dans leur cœurs.
Le Père le sait si bien : Les épis les plus lourds  seront les plus difficiles à gerber : Ceux poussés à Rome et à Athènes. Un rempart d'épines les tiens loin de ta faux. Un orgueil inouï dresse leurs tiges comme des lances.
Que ton courage ne faiblisse pas devant eux , car il sont Ma plus belle Récolte [Rév d'Arès 14/2-3]

Je suis une mère, je comprends pourquoi Dieu aime les hommes. Les anges quant à eux à se sont interrogés. Et Dieu de leur répondre : Je sais ce que vous ne savez pas (Coran, sourate "La Vache" 2/30).
Algia C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Moi aussi, ma sœur Algia, j'ai "envie de crier comme un loup".
Ceux qui dirigent ce monde sont déconnectés des sociétés qu'ils manipulent. À cause de cela, je vois l'avenir de l'homme plus opaque que je ne l'ai vu jusqu'à présent et je proclame que je n'ai jamais vu plus nécessaire notre mission... dans un moment où, de peur qu'on postillonne quelques crononavirus, on nous l'interdit la mission de rue. "La beauté de l'amour évangélique, et plus encore quand celui-ci est donné naturellement, me fait pleurer" moi aussi, sœur Algia ; on nous empêche même de répandre cet amour. Rien n'est pour l'autorité plus important que de ne pas attraper le coronavirus, et moi c'est cela qui me fait hurler comme un loup.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Algia.

02avr20 217C28 
CiVielisation

Ô Céleste! Étourdis moi !
Prends-moi, envole-moi !
Ce monde est devenu fou.
Alors je prie avec Ta Voix,

L'interminable Cri de la Vie
Qui bouleverse et me change.
Mes mains s'ouvrent d'Amour
Sur les cris des petits enfants
Et mes bras les portent Haut,
Car Sa Maison est ma maison
Et le miel coule à profusion
Par la voix pure du faucon.

Il porte l'Incroyable Vent
Sur la pauvre terre apeurée,
Il s'incline au Pied du Mont
Aux cols passe la Pure Parole
Évitant le feu glacé des pics,

Parle et redonne au peuple
L'Amour enfermé, oublié.
Que le Sermon s'ouvre enfin
Pour la peine de lire son cœur.
Ce n'est plus la mer qui s'ouvre
Pour engloutir les frères armés,
Mais la Mer d'Amour du Père.

Il fait face aux douces paroles
Maquillées par l'acier acéré
Mais par la Toute Puissance
Se pose et écrit dans Sa Main,
Traverse la Voix de L'Univers
De son cœur à tous les cœurs,
François, Jacques, Marie et autres
Alors, comment encore résister
Au Cri et au cri de Son Faucon
Qui boit sagement l'Eau Forte ?

Ses larmes sont la Mer.
Qu'importe ! Il est la Vie
Ses Mots sont la Mer
Mourir est un temps mort
Pour les cœurs du monde
Au temps de mes mots
Demain sera autrement,
Mais pour ses proches
Sa Vie restera toujours.
De tout cela il est sûr
Et moi aussi.
Jean-Louis Alexandre C.,d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

02avr20 217C29
Merci pour cette entrée 217 que je reçois comme un air léger et rafraîchissant.
On nous bombarde de "distanciation sociale" et vous tendez la main à un frère humain. C’est simple et débordant d’amour. Merci !
Je partage avec vous ces passages tirés de la "Lettre à un otage", magnifique, et très court, texte d’Antoine de Saint-Exupéry. Il sonne particulièrement juste, ces jours.
"Cette qualité de la joie n’est-elle pas le fruit le plus précieux de la civilisation qui est nôtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matériels. Mais nous ne sommes pas un bétail à l’engrais. La prospérité et le confort ne sauraient suffire à nous combler. Pour nous qui fûmes élevés dans le culte du respect (je dis : de l’amour !) de l’homme, pèsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fêtes merveilleuses. (…) L’ordre pour l’ordre châtre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie. (…) Nous reconnaissons comme nôtres ceux mêmes qui diffèrent de nous. Mais quelle étrange parenté ! elle se fonde sur l’avenir, non sur le passé. Sur le but, non sur l’origine. Nous sommes l’un pour l’autre des pèlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le même rendez-vous."
Avant cette lettre, j’avais lu "Les raisins de la colère" de John Steinbeck et je suis toujours ému, et admiratif, de rencontrer chez des auteurs de telles pensées, le Souffle du Père qui jaillit de leurs poitrines. Ils sont capables de Le transmettre sans avoir été contemporains d’un prophète de Dieu ou lecteurs de la Parole pure. Oh, je suis bien heureux d’être né dans cette génération, car j’aurais été incapable d’avoir une telle pensée sans La Révélation d’Arès. Et soyons honnêtes, je doute de pouvoir en faire autant un jour ! Mais bon, j’essaie d’être un juste pénitent et moissonneur, c’est déjà beaucoup de travail.
Je soutiens la réponse de Patricia C. (217C10) à Serge F. (217C1). Oui, "beaucoup de sœurs et de frères de la grande assemblée ne remettent absolument pas en question l’enseignement que vous donnez" et beaucoup s’efforcent, avec patience et courage, d’accomplir et de transmettre la Parole que vous avez reçue.
Merci à eux !
Je remercie du fond du cœur sœur Christiane d’être à vos côtés et de vous empêcher de devenir moine.
Merci à vous, frère Michel, même si ce petit mot : merci ! est bien incapable de contenir tout ce que je veux dire.
Je vous embrasse.
Antoine F. de Corrèze ?

Réponse :
J'ai mis un point d'interrogation après "Corrèze", parce je ne sais pas où vous êtes actuellement, frère Antoine.
Merci du fond du cœur pour ce commentaire.
Ah ! oui, frère Antoine, ces mots si prophétiques d'Antoine de St-Exupéry : "L’ordre pour l’ordre châtre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie." On a de cette vérité si simplement édictée des démonstration historiques. Exemple : L'Europe. Les politiques essaient de faire l'Europe par un certain nombre de directives, toutes ressortant de l'ordre et du règlement, mais on voit que c'est à peu près exactement le contraire de ce qu'ils tentent d'organiser qui se produit. On pouvait croire qu'en suivant une constitution ayant force de loi l'Euope comme nation existerait et c'est l'inverse qui s'avère, c.-à-d. l'irruption d'un violent nationalisme identitaire. Voyez la crise actuelle causée par le coronavirus : Chaque pays s'isole et prend des mesures qui lui sont propres, certains ordonnent le confinement total comme la France ou l'Italie, d'autres n'ont pas de confinement du tout comme les Pays Bas ou la Suède, d'autres décident de situations intermédiaires. Chacun entre dans son trou ; chacun a sa vie. "L'ordre ne crée pas la vie." Où est la vie dans la situation actuelle en Europe ? Personne ne saurait le dire. Il faut sans aucun doute en venir aux petites unités humaines gérées sans politique.

02avr20 217C30
Mais depuis quand t'es-tu remis à travailler la nuit car le 29 mars à 23 heures cette entrée n'était pas encore en ligne ! Personnellement comme je ne dors que deux ou trois heures puis je me lève 02:00 au moins et ainsi de suite, tellement je suis habité par un Feu bouillonnant en moi — je suis une vraie torche incandescente ! — Je peux donc toutes les trois heures maximum aller sur ton blog pour voir si il y a des "nouvelles".
À ton âge il faudrait tout de même que tu ais la sagesse de te reposer un peu !
(...)
Si notre cher Frère, M. Macron; ne prolonge pas notre confinement entre quatre murs jusqu'à fin juin, je viens quinze jours en Pèlerinage pour la première période en tant que membre du reste — recréateur de soi-même et missionnaire zélé (...)
À bientôt.
Philippe R. de Strasbourg, Alsace.

Réponse :
Non, je ne travaille plus la nuit depuis assez longtemps. Je travaille treize heures par jour, mais la nuit je dors.
Le dimanche 29 mars, cette entrée 217 a été installée sur l'Internet vers 15:30, donc dans l'après-midi. Je ne comprends pas très bien pourquoi vous ne l'avez trouvée sur votre écran que vers 23:00.
J'espère que vous tirerez grand profit spirituel de votre Pèlerinage durant la première quinzaine en juin. Vous venez, me dites-vous, "en tant que membre du reste," mais vous pouvez venir à n'importe quel titre pourvu que vous respectiez le lieu ; c'est la seule condition exigée.
Les parties de votre commentaire marquées de (...) sont des suppressions que j'y ai faite parce qu'il s'agit de votre vie privée qui ne regarde que vous-même.

02avr20 217C31 
Nous sommes complètement aveuglés par les bobards que diffusent les medias, qui ont trouvé dans l'affaire de Covid-19 et de la mise en quarantaine de la population une bonne occasion de se faire du fric sans beaucoup d'efforts : C'est le gouvernement qui fournit les mensonges ou les conneries dont les journalistes peuvent en toute quétude se proclamer innocents. Ils ne font que publier ce que dit le chef.
Dans "La République" Platon a développé une l’allégorie dire de la caverne. Ce texte est l’un des plus célèbres de la philosophie. Platon met en scène la condition humaine. Pour lui, nous sommes tous prisonniers d’une caverne où nous sommes enchaînés face au mur du fond sur lequel passent des ombres chinoises, des illusion. Platon a raison, nous vivons tous dans l’illusion, prisonniers des fausses nouvelles, de nos propres jugements, de fausses idées reçues, de croyances, etc. Ça nous empêche de vivre dans la vérité, parce que ce que nous croyons savoir est faux, notre rapport avec le réel est totalement erroné.
Mais Platon nous montre la médiocrité de notre condition pour que nous puissions nous en délivrer.
Ovide M.-T. de Marseille


Réponse :
Merci, mon frère Ovide, pour ce commentaire et la vidéo de l'Allégorie de la Caverne de Platon.
Je ne vois pas les choses tout à fait comme vous. L'idée de présenter ici cette allégorie de la caverne, célèbre passage du livre de Platon "La République", écrit cinq siècles avant Jésus Christ, vous a été évidemment inspirée par la situation où nous met la loi subite et inattendue sur le confinement, qui nous cloue au fond de nos logis. En effet, peu de choses ont changé dans la condition humaine vingt-six siècles plus tard.
L'allégorie de la caverne donne la théorie du Bien absolu qui était celle de Platon. Ce que j'écris ici n'est qu'une esquisse. Par cette allégorie, Platon montre que "l'ascension de l'âme dans le monde intelligible" (τὴν εἰς τὸν νοητὸν τόπον τῆς ψυχῆς ἄνοδον) est très difficile. L'ascension demande courage et prudence, parce que le regard humain est perturbé par par le passage de l'obscurité de la caverne à la lumière au-dehors. Il n'est pas chez nous de pénitents qui n'aient déjà une petite idée de cette perturbation.
Platon dit qu'il faut avoir une très forte et complète idée du Bien pour se conduire avec sagesse tant dans la vie privée que dans la vie publique. Autrement dit, les dirigeants de la cité doivent être dotés d'une riche spiritualité pour accéder à la gérance des affaires publiques non par ambition personnelle, mais par nécessité (έπ΄άναγκαίον) et par devoir. Platon pense que la cité juste n'existe pas encore sur terre, une idée toujours valable vingt-six siècles plus tard, mais un jour cela sera sans doute possible. Pour lui la cité parfaite n'est possible que si des philosophes ou des spirituels dépassionnés et sans ambition personnelle exercent la gérance de la cité, ce qui à mon sens, je l'ai dit et redit, ne peut se présenter que dans des petites unités humaines. Il faut que les gérants de la petite unité aient les compétences nécessaires pour la diriger et il faut, dit Platon, que s'opère en eux une conversion spirituelle. "Il s'agit, dit-il, de tourner l'âme du jour sombre dans la caverne vers le vrai jour au-dehors... Une conversion de l'âme — de la partie la plus noble de l'âme (ὲπαναγωγή τοῦ βελτίστου ὲν ψυχῆ) — est indispensable. Il faudra que les responsable aient un raisonnement pur, dépouillé de toute trace d'émotion et de sensiblerie, jusqu'aux réalités intelligibles et parviennent à la connaissance, particulièrement à la connaissance du Bien, L'allégorie de la caverne dans le livre de Platon est introduite par Socrate pour bien faire comprendre à ses interlocuteurs la nature du Bien. Cette théorie de Platon ne peut que nous servir à nous qui, dans cette première génération, sommes enchaînés dans la caverne pénombreuse, pour commencer de former les hommes, nos descendants, qui nous succèderont, qui un jour sortiront de la caverne et changeront le monde.
Mais bon ! Il est peut-être un peu tôt pour penser à tout cela de façon pratique, mais après tout il n'est pas trop tôt pour avoir une petite idée de la bonne route à suivre.

03avr20 217C32
Je suis biélorusse originaire de Vitsiebsk, mais vivant à Minsk. J'étais à Paris la semaine dernière. Quand la police m'arrêtait pour me demander pourquoi j'étais dans la rue, je montrais mon passeport. Ils disaient : "Ah bon ! Vous n'êtes pas français. Passez !" Les Français seulement sont obligés de se confiner. Je trouve ça comique. Je suis aujourd'hui chez moi atteint d'une grippe Covid-19 que j'ai attrapée à Londres avant de passer par Paris. Je savais à Paris que j'étais grippé à cause de la température, des ankyloses. J'ai certainement passé mon mal à des Français. Dans trois jours je reprends mon travail. Je suis soigné à l'hydroxychloroquine qui a très vite agi sur la grippe.
Il n'y a pas de confinement en Biélorussie. Il n'y a que des prières d"être précautionneux. Ici le Covid-19 est une grippe, mais pas la peste comme vous en France. On appelle le Covid-19 une psychose. Ici le vie est normale. Les bars, les restaurants, les commerces, les spectacles sont ouverts et les championnats de tous sports continuent. Le gouvernement ne veut pas mettre l’économie du pays à l’arrêt. Comme vous avez dit : "De deux maux il faut choisir le moins terrible" et nous considérons le Covid-19 comme moins terrible que l'arrêt de la vie, de l'action. Pourquoi ne le dites-vous plus ? Je suis lecteur de votre blog depuis six ans. J'ai quelquefois des difficultés à vous comprendre, mais ma fille Sveta m'explique, elle est un jeune professeur de français, elle vous lit aussi et elle aime votre style qu'elle dit "un beau français classique".
Nils K. de Biélorussie

Réponse :
Mon frère Nils, j'ai rectifié un certain nombre de maladresses de votre commentaire français original, pas très facile à comprendre ici et là, et j'espère que je n'ai pas déformé votre pensée. Vous auriez dû le faire écrire par votre fille Svéta qui est professeur de français.
Pourquoi je "ne dis plus que de deux maux il faut choisir le moindre" ? Parce que je l'ai beaucoup dit dans mes réponses aux commentaires de l'Entrée 216 et que je crains de venir un radoteur. Mais je le pense toujours évidemment. Je suis heureux que vous soyez bientôt guéri de la grippe Covid-19. Autour de moi je ne connais personne qui soit atteint du Covid-19, sauf notre frère Frédéric D. de Genève maintenant guéri et qui a repris son travail. Pourtant, je suis en contact avec beaucoup de monde. À moins que le milieu où je vis : famille, amis et évidemment sœurs et frères de foi, qui sont nombreux, bénéfie d'une protection miraculeuse, je n'ai pas l'impression que l'épidémie fait les ravages que suggèrent les nouvelles alarmistes.
Ceci dit, je vous dis ma joie d'apprendre qu'une famille biélorusse lit mon blog. Mais lisez-vous La Révélation d'Arès ? Il n'existe pas de traduction russe éditée de cette Sainte Parole, mais je peux vous adresser une version française. Votre fille pourrait peut-être la traduire en biélorussien (peu parlé aujourd'hui, je crois) ou en russe ?
Merci du fond du cœur pour votre commentaire, mon frère Nils.

03avr20 217C33
Cher Mikal,
Hier soir, avant de me coucher, j’ai relu l’article "Un tsunami de paradoxe" qui fait référence au Tsunami de Sumatra le 26 décembre 2004 qui causa la mort d’environ 300.000 personnes sur les rivages de l’Océan Indien. Pour les lecteurs du blog qui ne le connaissent pas, c’est un article que vous avez écrit en mars 2005 dans la revue "Frère de l’Aube" n°67. (On peut le consulter la version en ligne sur http://www.freredelaube.info/tsunami.html )
Je me souviens très bien de cet article, car jeune étudiant en océanographie à Bordeaux, j’étais en rendez-vous avec vous pour me faire accueillir au local des Pèlerins d'Arès de Bordeaux aux côtés de Nina et de notre chère Céline partie dans les étoiles (voir entrée blog n°138, décembre 2012 "bonne année, Céline !"). Vous m’avez dit : "Je suis en train d’écrire un article sur le tsunami." Un peu naïvement et légèrement fier d’étaler le peu de science que je détenais, j'avais proposé de vous aider pour l’intro sur la partie technique du phénomène de tsunami. Vous avez décliné poliment en riant : "Merci, mon frère Abel, ça ira." En fait, j' ai compris le jour ou j'ai commencer cet  article dès le titre compléter par la petite phrase qui dit tout : "Un tsunami de paradoxes" — une occasion de méditer sur la mort.
J’invite les lecteurs de ce blog à relire cet article ; c’est une pépite. On y retrouve toute l’irrévérence, la métaphysique : l’antithétique rigoureusement opposé au bruit actuel, qu’il provienne du "gamin de l’ Elysée" ou du "râle a  trois cents gueules" politique & médiatique qui pilonne le monde actuellement. Voici, à titre d’exemple, un extrait lié à ce que nous vivons en ce moment:
"Cette émotion paroxystique, qui a été propre à l’Occident après le tsunami, pourrait bien tenir à la disparition des signes qui ont pendant des millénaires accompagné la mort : Veillées funèbres, enterrements, deuil ostensible, etc. L’absence moderne de ces signes porte chaque Occidental à oublier qu’il lui faudra mourir tôt ou tard, et toujours plus tôt qu’espéré. Le résultat inattendu de cet oubli chez des rationalistes est l’idée floue, mais insidieuse, que la science devrait très bientôt vaincre la mort et que cet avènement est sans doute proche, si proche qu’on vit déjà presque dans un monde d’éternels dont la disparition, même accidentelle, est un scandale. Autrement dit, une religion chez les rationnels a remplacé la religion des irrationnels."
En substance, dans cet entrée vous nous dites et l'essentiel est là : "Il semble que la civilisation dominante brigue l'immortalité ; pour elle la mort est erreur, le péché. Nous sommes dans la civilisation inverse, celle des mortels conscient que le péché cause la mort."

Ceci dit, je n’oubli pas mon frère Francois à Rome et son cœur qui bat comme dans l ‘épisode de la Cathédrale de New York (vidéo sur ce blog 175C10) ou votre songe la nuit du 28 novembre 2009 (blog entrée n°102/ décembre 2009 "je suis un pénitent"). Je n’oublie pas mes frères Chrétien, la plus belle récolte (Rèv d’Arès 14/3) qui lisent ce blog en secret, et même certains que je connais personnellement. Je leur dis :"Venez, nous respectons totalement votre liberté de croire ce à quoi vous croyez. L’important est que nous avons quelque chose à faire ensemble, une transcendance à remettre en marche au sens du Sermon sur la Montagne. Non l’Exode n’ a pas commencé, tout reste a faire."
Pour finir, je me tourne vers l’assemblée, mes sœurs, mes frères du petit reste. Il est urgent de se  rassembler pour être forts (blog entrée n°21/avril 2006 "va falloir être forts !") car bientôt l’incroyable va devenir le nécessaire (blog entrée n°94/ mars 2009 "quand l'incroyable devient le nécessaire"). Mikal nous prévient en novembre 2019 (213C73) :
"Le Moi mis en scène pour attirer l'attention du monde d'écervelés est la somme des Moi apostoliques, et ce n'est pas de trop, parce que l'écervellement est parvenu à un stade préoccupant de gravité. Cet écervellement forme, comme une étoile morte, un trou noir terriblement attractant auquel on ne peut résister qu'en ne faisant qu'Un avec la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4). Aussi longtemps que le petit reste, auquel devra se joindre le reste, dût-il d'abord y répugner, ne formera pas une communauté émotionnelle assez puissante pour approcher le trou noir des écervelés sans être attiré, absorbé par lui et perdu en lui comme la lumière elle-même, notre mission devra rester prudente et combattre coudes serrés, aussi différents soient les uns des autres ses membres."
Tout à l’heure, en priant, j’ai relu Le Livre et je suis tombé sur ce passage : Face a la mort et la faim l’homme a sa langue qui pend, son menton tremble; mais si comme la véprelle (=chauve souris) il tient Ma Lèvre, il devient le frère, il boit l’eau grasse, elle qui ne sèche pas, il survole haut la fosse (= la mort) (xxII/15-16).
Je m’arrête, car ce commentaire devient long et parfois un baiser comme celui que fait mon frère Didier Br. vaut mieux qu’un long discours [Rév d'Arès 23/6].
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Voilà un beau commentaire, dont je vous remercie avec émotion, mon frère Abel. Ce commentaire révèle plus que d'autres que vous avez une connaissance remarquable de tout ce que j'ai écrit depuis des années et des années. Oui, j'en suis très ému. Cette profonde connaissance de mon enseignement n'est pas aussi répandue qu'on peut croire dans notre grande famille arésienne, ne serait-ce que parce que tout le monde n'a pas votre facilité de lecture.
J'ai parfois l'impression d'être comme Job radotant sur sa paillasse pleine de poux et de puces face à ses "amis" Éliphaz, Bildad et Tsophar, autrement dit le monde de "ceux qui savent", et de voir entre les "amis" et l'espèce de Job que je suis des ombres qui sont plutôt de mon côté mais pas très opérantes encore parce qu'elles ne se sont pas encore solidifiées et qu'elles connaissent encore mal mon enseignement, non par paresse, mais par barguignage. Il n'est pas facile dans un monde où quantité de choses, d'idées, de "vérités" vous écartèlent, vous tirent de tous côtés, d'avoir une foi aussi fixe qu'une girouette dans le Vent constant, une foi de ce fait déterminée, constructive, affirmative en plénitude comme la vôtre, frère Abel.
Comme Job est compris de cent manières, je le suis. Du reste, n'oublions pas que des passages entiers du Livre de Job sont traduits selon une tradition mais sont en fait encore obscurs dans le texte hébreu. Je suppose donc que mes écrits sont aussi pleins de passages obscurs, quoique pas pour vous, Abel, ni pour un certain nombre de mes frères et sœurs. Néanmoins, mes écrits parlent... Je l'imagine en tout cas. Peut-être faudra-t-il ce petit toit qu'on construisait autrefois au-dessus des chaires, dans les églises, non pour faire joli comme certains croient, mais pour rabattre la voix vers le parterre. Vous devez être un morceau de ce petit toit. Merci.
Encore merci pour ce commentaire.

03avr20 217C34
"L'Église souhaite devenir cette lumiére" lis-je. Attention ! L'Église se fait petite avec une voix douce [Rév d'Arès 22/13] mais derrière son apparente humilité elle désire redevenir la puissance dominatrice qu'elle fut hier : dominer les esprits, les cœurs, les corps et, pire, gouverner les nations.
Elle n'a pas changé même si son visage paraît plus lisse aujourd'hui. Je ne comprends pas que tous et toutes, frères et sœurs, vous [vous] abaissiez à cette croyance. Il faut tenir la Bête [Rév d'Arès 22/14] éloignée de la spiritualité, spiritualité qu'elle copie, mais qu'elle n'a pas en son sein.
Refusez de vous abaisser à cela, à idôlatrer ces puissants qui demandent une chose et qui en font une autre. Je vous invite à lire le livre "Sodoma, enquête au cœur du Vatican" dans lequel l'écrivain, sociologue et journaliste Frédéric Martel soutient qu'une majorité de prélats et de prêtres sont homosexuels. Cela ne dérange personne cette homosexualité, certes, mais ce qui dérange de la part de ceux qui décident, est d'imposer ce qui est "mal et du bien" [?] alors qu'ils condamnent hypocritement l'homosexualité (tout comme l'avortement : maîtrise des corps). Bref, ils vivent de façon contraire à ce qu'ils imposent. Ne soyez pas complices de telles vilenies ; ce n'est pas ce que Dieu demande dans La Révélation d'Arès.
Au contraire, Dieu demande prudence (même s'il faut aimer tout le monde, aimer n'est pas se prosterner devant quiconque). C'est en rejetant tout, leur crédo, leurs dogmes, leurs parures et surtout en descendant de leur trône que ce François and Co doivent se joindre aux Pèlerins d'Arès, pas autrement. Sinon vous allez pousser la croyance arésienne à entrer davantage dans la religion, elle y est déjà assez embourbée [?].
Certains et certaines sont capable de vendre La Révélation d'Arès. Croyez-vous réellement à [la façon dont] ces rois blancs agissent ainsi (se délester physiquement et moralement de leurs mensonges) ? Vous avez tout faux et vous induisez les gens en erreur ! Ne soyez plus naïfs ou bien n'ayez plus le désir de plaire ni [le désir de] de grandeur. Un homme, une femme, spirituels ne s'abaissent pas ainsi.
Dans L'Evangile Donné à Arès en 15/5-7 il est écrit : Si, poussés par la crainte d’entrer en conflit avec Moi, certains princes acceptent de t’écouter, rends-toi à leur convocation, dans la paix livre-leur Mon Message, réponds à leurs questions. Mais refuse discussions et compromis ; Ma Parole ne se divise ni ne se tait ; que traiterais-Je avec des puissances illusoires ? Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à Ma Parole, qu’ils te remettent sur le champ leur couronne, leur bâton de commandement. Qu’ils descendent de leur trône, qu’ils se chaussent, raidissent leurs poignets de bracelets de cuir, et te suivent à la Moisson !
Pourquoi faire du pied à François, pourquoi l'appeler : c'est lorsqu'il sera poussé par la crainte d'entrer en conflit avec Dieu qu'il viendra vers vous, pas autrement. En attendant, il faut grandir spirituellement et ne pas cautionner sous prétexte d'aimer son prochain une personne qui doit bien rigoler de cet appel que vous faites. Il ne faut pas  s'acoquiner avec les puissants ; ils voient votre faiblesse et sentent que vous êtes prêts à tout pour faire connaître La Révélation d'Arès. Je ne cautionne pas cela.
Sylvain Didier non localisé

Réponse :
Mon frère Sylvain Didier (qui êtes-vous, pourquoi vous cachez-vous derrière cet évident pseudonyme ?) vous avez très mal lu tant La Révélation d'Arès que mon entrée 217 et que mon enseignement. Il n'y a ni "naïveté, ni désir de plaire ou de grandeur" dans ce que j'ai écrit. Il y a l'amour du prochain, qui dans cette entrée n'a rien d'un "prétexte" et que je dois à François qui est à Rome comme à tout humain sur terre. François qui est à Rome est plutôt mon ennemi, mais je lui dois mon amour évangélique comme le recommenda Jésus dans son Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/43-45). Les objurgations lancées par La Révélation d'Arès aux hommes de religion sont lancées par le Père et François qui est à Rome, qui a sûrement lu La Révélation d'Arès, les connaît déjà.
Mais j'ai assez d'expérience de la vie humaine pour savoir que descendre de son trône est sans nul doute plus facile qu'on ne croit pour la prince du culte s'il ne considère que lui-même, mais que ce n'est pas du tout aussi facile s'il considère les conséquences catastrophiques qui peuvent résulter dans l'immédiat de leur abandon. Si les évêques — François en est un parmi d'autres — disparaissent, ce qui peut arriver à la foule des fidèles — quand même 1.300.000.000 de Catholiques + quelque 300.000.000 d'Orthodoxes + Coptes, etc., pas rien — peut être infiniment plus terrible que la dogmatique et les superstitions ecclésiastiques. Tout dans ce domaine sera très difficile et doit être très réfléchi. Mon entrée 217 n'est qu'une entrée en matière, la première goutte d'eau d'un grand lac bleu qui n'a pas fini de se former. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Mon frère Sylvain Didier, vous parlez d'or, mais vous regardez le monde par le trou d'une serrure. Beaucoup de problèmes vous échappent. Et puis, avant de clore, je peux vous certifier que, contrairement à ce que vous pensez, les Pèlerins d'Arès ne forment pas une religion.

03avr20 217C35
Je vous salue frère Michel ainsi que frère François.
Place à la Vérité !

(Isaïe 3/12) :
O Mon Peuple, ceux qui te conduisent t'égarent
et ils inversent la direction de ta route.

Jérémie (8/8-9) :
Comment pouvez-vous dire : "Nous avons la sagesse,
car la Loi du Seigneur est à notre disposition."
Oui, mais elle est devenue une loi fausse
sous le burin menteur des juristes.
Les sages sont confondus,
ils s'effondrent, ils sont capturés ;
ils méprisent la parole du Seigneur :
en quoi donc peuvent-ils se dire experts ?


Fraternellement et affectueusement,
Dominique C. de Nice, Alpes-Maritimes

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui nous rappelle la Parole des prophètes Isaïe et Jérémie.
Il est peut-être intéressant de noter que je dispose d'autres traductions, pas très éloignées mais quand même un tantinet différentes. Les voici :

(Isaïe 3/12) :
Mon Peuple, ce sont des gamins qui te tyrannisent
et des femmes qui te dominent.
Mon peuple, tes guides t'égarent
et brouillent tes sentiers !

Jérémie (8/8-9) :
Comment pouvez-vous dire : "Nous sommes les sages,
et nous possédons la Loi de Yawhé."
En fait, le burin pensonger des scribes
en a fait un mensonge.
Les sages seront couverts de honte,
effrayés, attrapés.
Ils ont dédaigné la Parole de Yawhé ;
quelle sagesse auraient-ils ?

Mais ne vous en faites pas, frère Dominique, ce n'est pas grave.

03avr20 217C36
Cher prophète Mikal,
Les épis les plus lourds seront les plus difficiles à gerber : ceux poussés à Rome et à Athènes. Un rempart d'épines les tient loin de ta faux; un orgueil inouï dresse leurs tiges comme des lances. Que ton courage ne faiblisse pas devant eux, car ils sont Ma plus belle Récolte
(Rév d'Arès 14/2-3).
Avec cette entrée 217, vous vous situez en plein dans ces versets.
Au fil des commentaires et de vos réponses, différents scénarios ont été évoqués :
1. Le pape François abandonne sa fonction, descend d'une échelle et se perd dans la foule (remarquons qu'avec le précédent, toujours vivant, c'est un petit peu ce qui s'est passé... sauf que l'ex-pape Benoit XVI me semble — je ne suis pas spécialiste — être encore une force d'influence redoutable dans l'Église),
2. Le pape François prend le risque d'un schisme de l'Église en déclarant croire en La Révélation d'Arès, selon votre propos en 217C1 : "Je pense que le schisme ou la sécession, le bris quoi ! est la solution pour le pape. Ça n'est sûrement pas facile à réaliser. Il lui faut des encouragements".
3. Le pape répond à votre appel : "Je dis à François : Nous avons beaucoup à faire ensemble (...) J'ose croire que dans le secret de son cœur ce type sympathique de temps en temps pense à nos possibilités de refaire le monde comme Jésus voulait le refaire il y a deux mille ans" (217C20). Si le pape rentre en contact discret avec vous, vous accepterez sans doute de le rencontrer selon la Parole : Si, dans la crainte d'entrer en conflit avec Moi, certains princes acceptent de t'écouter, rends-toi à leur convocation, dans la paix livre-leur Mon Message, réponds à leurs questions. Mais refuse discussions et compromis (Rév d'Arès 15/5).
Mais pour aller jusqu'où avec le pape ?
Accepteriez-vous de devenir conseiller secret du pape pour réformer l'Église de l'intérieur (ou qu'un Pèlerin d'Arès le devienne dans quelques décennies) ? J'imagine que non.
Accepteriez-vous d'inspirer des actions nouvelles de l'Église vers le monde, alors que votre rôle de conseiller et La Révélation d'Arès seraient occultés par l'Église (ou qu'un Pèlerin d'Arès le fasse plus tard) ? J'imagine que non.
Enfin, jusqu'où accepteriez-vous de conseiller sur l'évolution du dogme catholique, alors que les rois épient ta langue, ils se disent : "Mikal, sa langue ferait sur la tête le diadème (Rév d'Arès XIX/14) ?
Attendez-vous uniquement que le pape "nous aide à avancer", selon votre entrée ? Mais pourrait-il le faire sans prendre de trop gros risques pour sa fonction de pape (tout en faisant ainsi un immense bien spirituel) ? Comment pourrait-il procéder ? J'imagine qu'il n'y a pas de réponse immédiate à cette dernière question, et qu'elle demanderait des échanges avec le pape ou son représentant. Ces questions me viennent alors que je n'oublie pas qu'il est peut-être vrai que l'Italie va bientôt entrer en pénitence (Rév d'Arès 214C61) et que votre rêve récent (217C19) pourrait être un message.
J'ai décidé depuis quelque mois de ne plus "fignoler" mes propositions de commentaires sur votre blog, de ne plus les travailler pendant plusieurs jours. Qu'elles jaillissent donc, après une seule relecture le lendemain, et que vous décidiez ou non de les publier... Et si cela ne fait que montrer mes insuffisances — qui sont nombreuses de toute façon — à tous les lecteurs de ce blog, et à vous tout particulièrement, eh bien ! c'est la vie ! N'est-ce pas ainsi qu'on apprend ?
Profitant de la distance qu'offre l'écrit, je vous embrasse affectueusement.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire et toutes les questions qu'il pose concernant les précédures possibles. Mais des procédures, mon frère, il y en a d'autres auxquelles vous n'avez pas pensé.
Je pense que la première étape est la prise de contact, si le Vatican y procède à la suite de mon entrée 217.

03avr20 217C37
Bonjour frère Michel,
Je vous fais part d'une réflexion que j'ai sur ce qui se passe en ce moment
Le confinement, puisque l'on est dedans maintenant, peut-il être une occasion pour ceux qui y sont prêts de rentrer en eux-mêmes et de réfléchir ?
Enfin ! Tout c'est arrêté. Personnellement, j'en avais marre de trimer tout les jours pour gagner ma croûte, sans aller nulle part ! (Et je ne suis pas la seule à le penser). Ce confinement me permet de vivre à mon rythme, un repli sur moi et une certaine introspection : Qu'est-ce que je fais de ma vie ? Où vais-je ? etc...
C'est ce que j'entends un peu partout (j'ai des copines et des copains ,des amis quoi, avec qui je communique beaucoup). Il y a un petit côté inconscient à tout ça. Bon ! pour certains qui sont un peu plus concernés par la rentrée d'argent directe comme les entrepreneurs là, eux, ils commencent à se poser plus de questions. La question que je me pose c'est : Est-ce que tout ce qu'on vit en ce moment, c'est-à-dire le confinement, la proximité de cette crise sanitaire et économique, la proximité de la mort, pourrait-il rendre plus sensibles et attentifs les gens à qui l'on parle dans la rue de La Révélation d'Arès ? Souvent les gens dans la rue et partout, et moi aussi (oui je suis ce genre de personne), nous restons insensible aux problèmes que rencontrent les gens dans le monde : les guerres, les famines etc. C'est loin, c'est à la télé, c'est presque irréel. Alors, on s'en émeut un peu (je ne suis pas un monstre), mais nous ne sommes pas touchés dans notre chair (et pourtant n'est-on pas la chair de l'humanité ?). Il y a une sorte d'insensibilité ; nous sommes sur notre petit nuage.
En fait, nous sommes dans un monde — du moins en Occident — où lorsqu'on va à peu près bien, c'est-à-dire qu'on n'est pas trop pauvre, qu'on a un peu d'argent tout les mois, qu'on a un petit travail, qu'on a des malheurs mais pas trop, on ne remet sur le plan du monde et sur le plan spirituel rien en question. Alors, si un peu quand même il y a le développement personnel ! Mais là on reste politiquement correct, faut pas aller trop loin non plus... En fait; quand dans notre petite vie ça ne va pas, on se change les idées ! Si je n'ai pas le moral, eh bien ! je vais sortir, je vais aller au cinéma, au théâtre, à la piscine, boire un verre avec des amis, etc. Je ne dis pas que c'est pas bien, mais c'est systématique.
Comme les romains occupaient le peuple par les jeux du cirque, les gens (et moi aussi) se changent les idées par mille et une chose, mais très peu ont l'idée de changer les choses qui ne vont pas, et [de changer] le monde ! Et ça c'est une conversation que j'ai eu avec mon neveu qui à 25 ans et qui était d'accord aussi sur ce point. Dans la mission de rue les personnes à qui l'on parle nous paraissent insaisissables. Elles écoutent parfois le missionnaire avec attention, elles perçoivent en lui une lumière, ça ouvre au fond d'eux quelque chose et bien vite ils retournent à leurs mille distractions qui font tout oublier.
Dès qu'on ne va pas bien on se change les idées. Il ne vient pas à l'idée de beaucoup de changer le monde. Donc peut-être que pour certains ce qui se passe aujourd'hui peut permettre une plus grande sensibilité au spirituel.
Marie-Agnès B. de Bretagne-Sud

Réponse :
Quelle grande joie j'éprouve en lisant le commentaire d'une sœur de Bretagne, que je connais depuis longtemps déjà, dont je connais bien la famille, dont j'ai bien connu la maman. Vous êtes une sœur discrète, effacée même, avec qui j'ai peu de contacts, mais qui est toujours là, fidèle à la moisson puisqu'elle me parle ici de mission avec une certaine expérience puisqu'elle me dit que les personnes rencontrées dans la rue "écoutent parfois le missionnaire avec attention, perçoivent en lui une lumière..." puis "retournent à leurs mille distractions qui font tout oublier." C'est la même chose partout. De surcroît, vous me demandez si dans la période de confinement actuelle ce ne serait pas une bonne idée d'accentuer la mission, car vous pensez que dans les épreuves que tout le monde traverse actuellement les gens seraient plus réceptifs à notre Message.
Je vous réponds : Vous avez sûrement raison, ma sœur Marie-Agnès, mais le problème, c'est qu'il nous est interdit de nous adonner à la mission de rue dans la période actuelle. Nous n'en avons pas le droit ; nous devons rester confinés chez nous. La loi a fait disparaître la Mer et nos vaisseaux ne peuvent plus naviguer.
Mais, puisque vous appartenez à la mission de Lorient, vous pouvez peut-être en vous faufilant à l'abri des, regards policiers, en rasant les murs, comme les résistants pendant l'occupation allemande, vous trouver entre missionnaires quelque part et ensemble préparer votre mission qui reprendra à la fin du confinement. Il est d'ailleurs possible que ce confinement soit allégé dans quelque temps et que, moyennant quelques précautions (masque, foulard devant le nez, gants, etc.), nous soyons autorisés à circuler à nouveau ; sœur Christiane mon épouse a entendu que les postes seraient ré-ouvertes mercredi 8 avril prochain. Je n'ai pas encore pour ma part, trouvé confirmation de cette nouvelle, il est vrai.
Ceci dit, je vous remercie d'autant plus de votre commentaire que vous êtes une sœur pas très à l'aise avec ce blog, son style, son vocabulaire, une sœur timide et humble, qui tend peut-être à se croire peu importante alors qu'il n'existe pas de missionnaire sans importance. Il est vrai que j'ai une façon de penser et d'écrire qui peut paraître quelque peu hermétique à des frères et sœurs de pensée beaucoup plus simple et qui pourtant aux yeux du Père comme à mes yeux sont essentiels, nécessaires. De ce fait, j'ose à peine vous suggérer de chercher dans mes entrées et mes réponses des arguments utilisables dans votre mission, mais je n'ai malheureusement pas autre chose à vous offrir. Avez-vous une idée ou des idées plus précise(s) de mission ? Faites m'en part et je m'efforcerai de vous aider à les mettre au point.
Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Marie-Agnès. Embrassez de ma part votre sœur Marie-Hélène et votre sœur Emmanuelle à Belle Île.

03avr20 217C38
Frère François qui est à Rome, écoute dans cette Entrée 217, ce que te dit Michel !
Mikal, c'est le prophète. "Il ne s'est pas illuminé lui-même, le Maître de Tout l'a longtemps cherché" (l'ange sur la plage, lis La Révélation d'Arès édition bilingue, page 370).
"Perroquet" répétant sincèrement et avec conviction ce qu'il croyait être la vérité, il l'a été durant son ministère dans l’Église Orthodoxe, mais pour qu'il connaisse la malice des Princes du culte (Rév d'Arès 15/1). Depuis, c'est bien le Faucon qui te parle (xLv 25/26), celui qui a reçu le charisme de Vérité, qui est l'égal d'Isaie, de Jésus, de Muhammad... Quant au ministère du prophète Jésus, il fut interrompu trop tôt par cette horrible crucifixion qui n'est pas sacrifice (xxxi/2), mais assassinat. Pour Mikal, pas de crucifixion, mais depuis quarante-six ans, la censure des médias ! Ce qui n'empêche pas, François, que tu aies pu lire La Révélation d'Arès et t'en inspirer, car par Elle, c'est bien le Père Qui nous parle, Celui Qui a et Qui est, dans la Main Duquel tournent les soleils et Qui a mille Mains (ii/1).
La prochaine fois que tu t'adresseras à tes fidèles, qui sont aussi nos frères, plutôt que de te risquer à donner l'absolution aux mourants, proposes à tes frères bien vivants, qui ont perdus un être cher, de pratiquer la mortification (Rév d'Arès 33/32). La mort est une anomalie due au péché d'Adam, elle ne cessera que lorsqu'un nombre suffisant d'hommes et de femmes auront recréé en eux, par la pénitence, qui est le Bien accompli, l'Image du Créateur comme le proposait Jésus dans le Sermon sur la montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Ne peux-tu faire de même toi aussi ? Faisons en sorte, nous et toi François, que le Père, à Arès, ne soit pas revenu pour rien, avant que ne pleuve le péché des péchés (38/2).
Tu mesures la tache immense qui est la nôtre, aide-nous à l'accomplir.

La mission me manque, la mission n'est pas que parler, même si c'est le Père qui parle à travers nous, c'est aussi aller à la rencontre de l'autre, écouter, se dépasser... Un  acte d'amour, quoi ! Susciter et partager cette transcendance qui sommeille en chaque homme.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Domnique, pour cet appel au pape François qui double l'appel de mon entrée.
Je ne saurais affirmer que mon entrée 217 a été lue à Rome, mais elle l'a sûrement été à Bordeaux et ailleurs dans les diocèses de France et de là je serais étonné qu'elle ne soit pas ré-acheminée à Rome.
De toute façon, il nous faut attendre. Rien de ce qui se réfléchit et se décide dans l'Église n'est rapide.

03avr20 217C39
Cher Mikal, vous avez écrit dans votre réponse 217C19 :
"Voilà peu j'ai rêvé, moi qui rêve plutôt rarement, que François qui est à Rome me faisait répondre par un intermédiaire, un prêtre déguisé en plombier sonnant à ma porte en bleu de travail et portant sa sacoche à outils en bandoulière. Il sonnait. Moi lui ouvrant : "Mais je n'ai pas demandé de plombier." Lui : "Il faut que l'Eau coule, notamment de Rome, et je viens vous dire que vous avez ouvert le robinet. Oh ! Juste un peu. Ce n'est qu'un filet... mais l'Eau coule."
Votre rêve sera je l’espère, j’en suis sûr, réalité.
Je n’oublie pas que les rois noirs et blancs  ne se laisseront pas dépouiller de leur pouvoir facilement, Il nous faudra être rusé devant leurs chiens de garde. Belle espoir d’un futur proche ou lointain, un pas vers la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/8) ! C’est ce à quoi nous nous attelons grâce à vous, prophète du Père ! Je crois plus que tout en la Vie, donc au message que vous rendez vivant !
Alain J. de Lyon, Rhône

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce beau commentaire.
On ne sait jamais par qui nous est envoyé un rêve, tantôt par nos nerfs, tantôt par les mystérieux biefs du grand canal de Vie qui parfois débouchent dans nos cerveaux. Vous avez l'espérance que le rêve que je raconte dans ma réponse 217C19 me soit parvenu par un de ces biefs. Puissiez-vous dire vrai !
Je sais que vous ête totalement dévoué à la mission à Lyon et je souhaite à cette assemblée rhodanienne de réussir dans tous ses projets. Embtassez pour moi notre sœur Fatiha et vos enfants.

03avr20 217C40 
Merci, cher prophète, de montrer à l’occasion du choix du pape François pour la Pâque confinée, une première brèche dans le piège d'homme qui permet et permettra à tout homme qui l'entrevoit d'effriter en dedans comme en dehors de lui-même, catholique d'origine ici (mais valable pour tous), le système religieux qui nous a enfermé dans un scénario erroné sur la Vie spirituelle libre de tout harnais [Rév d'Arès 10/10], prévu par le Créateur, comme vous l'expliquez si bien. Car la mort ne s'oppose pas à la Vie mais à la naissance, ainsi nous pouvons retrouver la Vie ! Latente certes, mais présente !
Finalement, c'est à la plus belle récolte que vous vous adressez, et j'espère que cela fera son effet car cela voudrait dire qu'ils n'ont pas peur de la Lumière ni au-dedans ni au-dehors, contrairement à la peur de l'obscurité qu'ils entretiennent avec les dogmes, et surtout qu’ils reconnaissent la Parole que vous leur apportez en tant qu’avertisseur, prophète.
Voilà que vous leur montrez la Voie, le bâton qui casse le piège qui permet de rendre à tout homme ce qui lui appartient d’éveiller : le lien,  la synergie avec Son Créateur. Je me réjouis de l’avancée de cette Force qui montre ici et là, sa grandeur.
Le film "Les deux papes" réalisé par Fernando Meirelles avec Anthony Hopkins raconte la passation de pouvoir du pape Ratzinger au pape Bergoglio. Les deux personnages sont rendus très sympathiques, parce qu'effectivement l'écorce de la noix qui les enveloppe est adoucie, on y découvre deux tendresses d'hommes que les comédiens ont interprétés avec brio !
Dans notre réalité, ces personnes montrent des cœurs beaucoup plus durs, meurtris même et on le comprend aisément, vu le poids de la religion qui les assèche, c'est tellement criant !  
Ainsi le choix du pape Bergorlio [François] pour pardonner les pécheurs aujourd’hui, avant même que la question ne se pose à cause du confinement pour la Pâque (Confession) est surprenant, car de façon absolue cela va dans ce sens que chacun, capable par sa volonté et en conscience à l'introspection (la pénitence dont parle La Révélation d'Arès) dans l'humilité, la vigilance participe à ce que le monde change et s’élève enfin libre !
J'espère comme vous et du fond du cœur une libération de tous les pouvoirs pour sortir de l'obscurité vers la Lumière !
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, ma sœur Pauline.
Ah, la Pâque ! Je n'ai plus rien à voir avec l'Église, sa dogmatique, son cérémonial, mais tous les disciples de Jésus, dont nous sommes, ont en commun leur foi en sa résurrection. J'ai d'autant plus foi dans sa résurrection que j'ai vu Jésus devant moi en chair et en os, transfiguré, du 15 janvier au 13 avril 1974. Nous somme des milliards à avoir en commun foi dans ce défi à la mort lancé par le Père face au monde de Mal. Alors, sans parler religion, je souhaite au fond de moi que le 12 avril prochain, Pâques Catholique, les évêques aient le courage de défier le loi gouvernementale et d'ouvrir leurs églises pour que soit proclamée la foi dans ce surnaturel qu'est la sortie du tombeau du crucifié !
Je n'ai pas vu le film dont vous parlez : "Les Deux Papes"; je ne suis pas intéressé par les histoires internes de l'Église Catholique, quoique j'aime mieux m'adresser à François qu'à Benoît, homme profondément théologique et dogmatique, dont les œillères sont sûrement plus épaisses que celles de François.

04avr20 217C41 
Je découvre par hasard, avec une joie stupéfaite, que notre frère Guy I. de l'Hérault a produit un respectable nombre de vidéos qu'on peut trouver à :
https://www.dailymotion.com/search/guyiacono/videos
Vous êtes trop modeste, mon frère Guy. Je ne savais pas que vous étiez, outre un laveur de carreaux sûrement de grand talent (je suis incapable de laver un carreau : il est plus sale après que je l'ai lavé qu'il n'était avant) un artiste capable de produire ces petits films.
Celles de nos missions qui ont des écrans-vitrine pourront peut-être y puiser après vous en avoir demandé la permission, bien entendu.
Michel Potay, blogmaster
Vidéos Guy I. sur Dailymotion

04avr20 217C42  
Je ferai prêcher ton Saint Évangile purement, simplement et entièrement, si que les abus d’un tas de papelards et faux prophètes,
qui ont par constitutions humaines et inventions dépravées envenimé tout le monde,seront d’entour moi exterminés.
Rabelais
Vous voyez vous n'avez rien inventé, tout ce vous dites existait déjà au temps de Rabelais.
Rabelais écrivain qu'il faut redécouvrir !
L' Abeille anonyme.

Réponse :
Voilà le passage complet de "Pantagruel", dont vous citez un tout petit extrait :
Ainsi donc, comme il approchait en grande fierté, Pantagruel, jetant les yeux au ciel, se recommanda à Dieu de bien bon cœur, faisant vœu tel comme s’ensuit : "Seigneur Dieu, qui toujours as été mon protecteur et mon servateur, tu vois la détresse en laquelle je suis maintenant. Rien ici ne m’amène, sinon zèle naturel, ainsi comme tu as octroyé ès humains de se garder et se défendre, leurs femmes, enfants, pays et famille, en cas que ne serait ton négoce propre qui est la foi, car en tel affaire tu ne veux nul coadjuteur, sinon de confession catholique et service de ta parole, et nous as défendu toutes armes et défenses, car tu es le tout-puissant, qui, en ton affaire propre, et où ta cause propre est tirée en action, te peux défendre trop plus qu'on ne saurait estimer, toi qui as mille milliers de centaines de millions de légions d'anges, duquel le moindre peut occire tous les humains, et tourner le ciel et la terre à son plaisir, comme jadis bien apparut en l'armée de Sennachérib. Donc, s'il te plaît à cette heure m'être en aide, comme en toi seul est ma totale confiance et espoir, je te fais vœu que par toutes contrées tant de ce pays d'Utopie que d'ailleurs où j'aurai puissance et autorité, je ferai prêcher ton saint Evangile purement, simplement et entièrement, si que les abus d’un tas de papelards et faux prophètes, qui ont par constitutions humaines et inventions dépravées envenimé tout le monde, seront d'entour moi exterminés."
Alors fut ouïe une voix du ciel, disant : "Hoc fac et rinces," c’est-à-dire : "Fais ainsi et tu auras victoire."
Mon frère, Abeille anonyme (mais pourquoi bigre toujours cet anonymat ?!), il n'y a en effet rien de nouveau dans le fait de prêcher l'Évangile.
Le problème, qui explique sûrement l'événement surnaturel dont je fus témoin en 1974 et 1977, est que cet Évangile n'a encore jamais été accompli. Ce que le Père nous demande, c'est de l'accomplir enfin.
Comment ? Par ce qu'il appelle, par la voix de son Messager : la pénitence. La pénitence est, c'est vrai, beaucoup plus difficile à exercer que le fait de croire. Être pénitent consiste à aimer tous les hommes, à pardonner toutes les offenses, à faire la paix avec tous, à faire l'effort d'acquérir l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Autrement dit, à suivre en tous points le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7).
Il y a deux ans j'ai écrit au pape François à Rome pour lui dire, en tout amour fraternel, en gros ceci :
Mon frère François, le crédo qui est le vôtre dit ceci : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen." Je ne crois pas que réciter ce credo sauve le croyant, mais je comprends qu'il serait très aventureux de déclarer de but en blanc à plus d'une milliard de frères et sœurs catholiques que ce credo n'est qu'une façon d'exprimer les mystères sans plus, mais qu'il y manque ce qu'il faut accomplir pour être un enfant de l'Évangile. Ajoutez simplement à ce credo quelques mot, que voici : "Je crois ... à la vie éternelle, si je vis selon le Sermon sur la Montagne. Amen."

04avr20 217C43 
Cher prophète Mikal,
Merci beaucoup pour avoir publié mon commentaire 217C36.
Votre réponse est plus laconique que d'habitude...
Il se trouve que j'ai senti hier matin une certaine colère envers moi.
Venait-elle de vous ? Ou des anges qui suivent votre humeur ?
Je le crois possible.
Si c'est vrai, je vous en demande pardon.
J'ai conscience d'être éventuellement, à vos yeux, parmi vos "amis" au sens de votre phrase en 217C33, en réponse à Abel : "J'ai parfois l'impression d'être comme Job radotant sur sa paillasse pleine de poux et de puces face à ses "amis" Éliphaz, Bildad et Tsophar."
Si c'est vrai, je vous en demande pardon.
Que cela soit vrai ou faux, je n'attends pas ici de réponse de votre part.
J'ai été marqué par votre article "Option solitude" (dans sa description de vos rapports avec le petit reste), et de tout façon je ne suis pas susceptible (sans doute par trop d'orgueil).
Je vous aime, j'ai confiance en vous, j'ai confiance dans votre décision de lancer un appel au pape, en réponse pleine à la Parole : Que ton courage ne faiblisse pas devant eux, car ils sont Ma plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3).
C'est pour cela que mon commentaire ne faisait aucune réserve de fond à votre initiative.
Mais je n'ai pas écrit dans mon commentaire "j'ai confiance dans votre décision de lancer un appel au pape", et c'est un tort.
Mon commentaire se voulait une forme de réponse à ceux qui vous critiquent, d'une manière sans aucun doute maladroite car vous n'avez pas jugé utile de confirmer certaines de mes pensées dans votre réponse.
C'est ainsi, à votre contact, que j'apprends.
Je vous embrasse, cher prophète Mikal, et merci infiniment pour tout ce que vous faites !
La vie est belle !
Et oui, nous changerons le monde !
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Patrick, soyez totalement rassuré ! Je n'ai contre vous aucune colère.
Ma réponse à votre commentaire 217C36 était brève, en effet. Je viens de le relire et je me rends compte que je n'avais pas, de toute façon, beaucoup de choses à répondre aux hypothèses qu'exposait votre message, simplement parce qu'il m'est impossible dans l'état actuel des choses de connaître la suite qui sera peut-être donnée à mon entrée 217 par François de Rome... s'il y a une suite. Par ailleurs, il y a d'autres hypothèses ou "procédures" possibles en plus de celles que vous développez ; je n'ai pas le temps de m'étendre là-dessus.
Et puis il y a autre chose, qui peut toujours intervenir dans l'activité très variée, pleine d'inattendus qui surviennent à tous moments, dont ma vie est remplie. D'abord, mon blog n'est pas, loin de là, la seule chose sur laquelle je travaille. Ensuite, il suffit qu'au moment où je vous réponds le téléphone sonne, un eMail arrive, ou quelqu'un surgit dans mon bureau pour quelque raison d'importance qui m'oblige sur l'instant à changer de cap, à faire autre chose, et quand je reviens à vous plus tard j'ai encore en tête le problème, la question, la fortuité, l'information, la revendication, le souci, etc., qui m'a dérangé et j'ai peut-être oublié tout ce que je voulais dire. Vous savez, j'ai une vie plutôt mouvementée et je ne suis pas comme Napoléon capable de dicter vingt lettres simultanément... Je ne suis qu'un vieux bonhomme seul, souvent dérangé. Cela se ressent inévitablement par différentes cassures et manques dans mon travail. Je vous demande de me pardonner tous les accrocs, manques, trous, défectuosités, oublis dont je me rends coupable sans le vouloir.
Merci pour votre bonté. Bon week-end, mon frère Patrick.

04avr20 217C44 
Cher frère Michel,
Nouvelle civilisation du Bien ou civilisation de la Vie ! Cette entrée est magnifique.
Mes mots sont très pauvres pour exprimer ce que je ressens en lisant et relisant cette entrée qui nous montre à nouveau avec beaucoup de puissance le chemin de l’Évasion, vous nous ouvrez là encore une fois la fenêtre sur la Vie, le Sublime, l’Amour bien difficile encore à percevoir et vivre…
Quel bel appel aimant, intelligent, et réaliste en même temps, au frère François de Rome ! Puisse-t-il vous entendre. Nous rencontrons dans notre mission de rue (quand on y avait encore droit) de beaux épis qui sont dans l’église catholique, le rempart d’épines les tient loin encore de votre faux (Rev d'Arès 14/2), mais puissent-ils vous entendre eux aussi.
Nous vivons un moment très trouble où l’on nous empêche de vivre quasiment. Je ne m’y fais pas à cet enfermement obligatoire, on nous traite mal, ces contrôles comme si nous étions des irresponsables, des idiots, des mauvais. Cette situation génère un drôle de climat général, climat de peur, peur de ce virus, peur du contrôle, on se parle avec les gens de rencontre, mais de loin. C’est bizarre. Et pour le travail n’en parlons pas, c’est un gros casse-tête pour notre petite entreprise. Une voisine en télétravail pour Airbus est très inquiète de l’avenir économique de son entreprise. On s’interroge quand même sur ces décisions politiques. Mais par bonheur on entend autour de nous des langues qui se délient, des personnes conscientes de l’aberration de la situation, qui restent libres et qui réfléchissent profondément à autre chose, c’est intéressant.
Qu’est devenu l’homme, l’Enfant du Père ? Où est l’amour, le courage, la grandeur ? Oui c’est par notre pénitence que nous retrouverons le Bien. On nous interdit la mission de rue, mais nous avons encore le local et ses vitrines. Nous avons mis en vitrine la phrase du petit panneau de notre frère Thierry M. avec un autre petit panneau "car la Vérité c’est que le monde doit changer", avec les moyens du bord (photo jointe) et comme je viens régulièrement au local assurer une permanence derrière la porte fermée, je peux voir que la vitrine et votre lettre à Macron, qui est aussi sur la porte, sont lues et même parfois prises en photo. La mission de rue me manque à moi aussi.
Merci encore cher prophète. Je vous embrasse bien affectueusement avec notre sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Toulouse, Haute Garonne
Vitrine Toulouse Mars 2020

Réponse :
Je suis ému, ma sœur Marie-Odile, en lisant votre commentaire. Merci pour lui. De nombreux frères et sœurs de foi, qui ne participent pas à cette page de commentaires mais se manifestent d'autres manières, partagent totalement le point de vue que vous évoquez ici et me parlent eux aussi de frères et sœurs humains, non pèlerins d'Arès, de plus en plus nombreux, dont les pensées rejoignent les nôtres.
J'évite le plus possible cette télévision anxiogène, voire même paniquante pour les esprits fragiles, qui débite la même chose à jet continu et respire le mensonge par ses évidentes démesure et contradiction, mais parfois je ne peux l'éviter et alors je suis malheureux pour tous ceux qu'elle envoûte. Tout à l'heure pendant le déjeuner je l'entendait nous dire que désormais le masque allait devenir obligatoire... alors que jusqu'alors il était interdit. Je repensais à Isaïe 3/12 que nous citait frère Dominique C. de Nice : Mon Peuple, ce sont des gamins qui te tyrannisent... Mon peuple, tes guides t'égarent et brouillent tes sentiers ! Voilà, nous sommes à la merci de gamins qui décrètent blanc un jour, noir le lendemain.
Arrêtez de nous prendre pour des moutons à mener en troupeaux avec vos chiens ! Lâchez-nous ! Qui d'entre nous a envie d'attraper la grippe Covid-19 ? Ne sommes-nous pas capables de prendre les précautions nécessaires ? Pourquoi m'interdire d'aller à Arès, lieu sacré s'il en est pour moi, sous prétexte que ce n'est "pas de première nécessité pour la nation" ? N'avez-vous pas compris que le danger révèle toujours l'homme à lui-même et qu'il est moins dommageable de faire des courageux, des espérants, que des peureux et des désespérants ? La liberté permet à l'homme de se libérer des dangers quels qu'ils soient bien plus que la contrainte. Pour éviter des morts, dites-vous ? Mais des morts il y en a tout le temps, tous les jours, pour mille raisons et par mille causes, mais à entendre vos ondes on ne mourrait plus aujourd'hui que du Covid-19. Une amie de ma fille Anne a un besoin urgent d'opération chirurgicale qu'on ne peut faire... "pas en ce moment, à cause du coronavirus," lui dit-on. C'est incroyable.
Il n'est pas de plus grand moment de conscience, de retour en l'homme de l'image et ressemblance du Père, même chez l'incroyant qui n'est jamais que celui qui ignore ce qu'il est, que le moment du courage, que le moment du glaive (Matthieu 10/34), ce que vous, M. Macron, appelez la "guerre" mais à l'envers. C'est le moment où il faut non être contraint par une loi stupide, mais au contraire être libre d'affronter le mal. C'est précisément dans ces moments de danger que l'homme apprend la liberté et l'en empêcher n'est pas digne d'un décideur magistral. La suspension de la quiétude, qui d'entre nous n'est pas capable de l'assumer ? La différence entre avoir peur et avoir du sang-froid... Voulez-vous vraiment priver l'homme de cette grandeur ? Êtes-vous, Messieurs Macron, Philippe, Castaner et Cie, incapables de comprendre que l'homme a besoin de victoire — de Victoire — et qu'il ne l'obtient jamais, jamais sans risques ?!
Bon ! je m'arrête. Je maronne, je maugrée, c'est vrai. Pardonnez-moi.
Je vous embrasse, sœur Marie-Odile, avec frère Rémy, vos enfants, tous nos frères et sœurs de Toulouse.

05avr20 217C45 
Voici une vidéo.
Loic Abadie est ingénieur et professeur à La Réunion. Il avait notamment prévu la crise de 2008-2009 dans son livre écrit en 2008. Peu de monde avait prévu cette crise à l’époque
Je ne sais pas si c’est adapté pour le blog
Je vous adresse mes meilleures pensées
https://youtu.be/0jWSOPdxTMs
Envoyé de mon iPad

Dominique M. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire et pour la video.
Comme je le dis depuis le début du confinement : De deux maux il faut choisir le moindre et je pense que, d'un point de vue pratique, le coronavirus est certes un mal, mais est le moindre.
Cette vidéo est très technique et je doute qu'elle intéresse tous les lecteurs de mon blog, mais elle peut en intéresser quelques uns. Le point de vue pratique ne peut pas m'être indifférent, parce que je suis un homme de chair, un homme souffrant appartenant à une humanité souffrante et que je ne peux pas plus me désintéresser totalement des choses pratiques que je ne peux, par exemple, me désintéresser de ce que je mange, ou du nombre nécessaire d'heures que je dors, ou de me déboucher le nez si je suis enrhumé. Mais c'est évidemment le point de vue spirituel qui est chez moi prépondérant dans les grands moments de ma vie.
La veille de mon opération à cœur ouvert, donc le 3 décembre 2014 vers 19 heures, le chirurgien m'a rendu visite dans ma chambre à l'hôpital. Nous nous sommes assis et nous avons parlé. Il avait l'air un peu étonné ; il me dit pourquoi : "Vous êtes très paisible, Monsieur Potay. C'est rare. Les patients dont je vais ouvrir la poitrine et le cœur sont plutôt anxieux." Je lui répondis en substance : "Vous pensez aux possibilités de mort sur le billard qui préoccupent les futurs opérés ? Ça ne me préoccupe pas. Je ne mélange pas la vie de la chair et celle de l'âme. Si je meurs demain, je serai une âme ; c'est tout et c'est un tout autre sujet. Étant pour le moment de chair, je pense aux côtés pratiques de la chair. La mort n'effraie que ceux qui s'accrochent à la vie animale comme le couvreur qui glisse du toit et s'accroche, dans la peur et l'angoisse, à la gouttière, affolé d'être au point Oméga d'une vie, dont il ne voit pas qu'elle est de toute façon très courte et que, dans ce monde de péché et de mal, elle n'est pas aussi intéressante que ça. Savoir ce qui est intéressant et qui ne l'est pas, c'est la question. Paul Celan fut après la guerre le plus grand poète de langue allemande, lecteur d'allemand et de traducteur à l'École normale supérieure à Paris, penseur recherché, homme de grandes intelligence et finesse. Et puis, une nuit d'avril 1970, à 50 ans, il se jeta dans la Seine. Il avait décidé de passer de la vie animale à la vie de l'âme. Il n'avait sans doute plus rien à dire sur terre ; c'est formidable qu'il ait eu conscience du passage. Moi j'ai encore beaucoup de choses à dire. Dire est une fonction. J'assumerai ou je cesserai la fonction que la Vie absolue m'assignera. Je ne me casse pas la tête à ce propos. Ne vous mettez pas en souci pour demain, demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine, disait Jésus" (Matthieu 6/34). Le chirurgien me fixa avec le regard vague des gens qui n'ont pas l'habitude d'entendre de tels propos, se leva, me souhaita bonne nuit.
Je raconte ça non pour me targuer d'être plus philosophe ou spirituel qu'un autre, mais pour dire que la pénitence, cette pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (Rév d'Arès 28/25), m'a ouvert à la réalité d'un destin humain autre que le destin hypermatérialistement lamentable, que l'État fabrique au peuple français en ce moment, sans parler de ce qui me paraît plus scandaleux et triste encore, à savoir qu'aujourd'hui la République décide du destin que doit avoir un citoyen, un destin qui — que ça lui plaise ou non — descend jusqu'à la peur d'une grippe. Réfléchissant dans la même coque de noix ministérielle, je trouve que quitte à confiner les gens et les mettre à l'amende pour sauver leurs vies, la République devrait confiner les fumeurs et les alcooliques et les mettre à l'amende chaque fois qu'ils sont pris par la police à tirer sur leur cigarette ou à vider un godet, car ils éprouvent beaucoup leurs famille par leur pestilence ou leurs sautes d'humeur d'éméché, et ils coûtent très cher à la communauté quand leurs poumons ou leur foie partent en brioche... Et qu'on me laisse aller à Arès où je ne fais de mal à personne sous prétexte que ce n'est pas "de première nécessité pour la nation."

05avr20 217C46
"Un peuple qui a peur est une aubaine inespérée pour tous les hommes de pouvoir."
David B. du Limousin

Réponse :
Ceci, mon frère David, est une pensée qui a été émise par quantité de gens célèbres. Je suis très loin de les connaître tous, mais je me souviens de quelques uns d'entre eux, notamment de Roch Carrier, professeur de lettres, écrivain et auteur de théâtre canadien, qui, je suppose, est maintenant à la retraite. Il a dit écrit quelque chose comme : "Un peuple qui a peur est un peuple dominé." Oscar Wilde aussi avait quelque chose dans ce genre, même si je ne me souviens plus très bien des mots exacts.
Je ne crois pas que tout le peuple français ait peur. Je pense plutôt qu'une amende de 135 €, abusive, est un risque que tout le monde n'a pas les moyens de courir. Moi-même, je fais attention ; je ne suis pas riche. Mais les gens commencent à en avoir assez de tourner en rond chez eux pour éviter une peste tueuse par la grippe Covid-19, dont la réalité ne leur paraît pas avérée pour finir. Ce matin dimanche, un ministre fait les gros yeux en disant qu'il y a à Paris "trop de promeneurs" et en rappelant que "les gens doivent rester chez eux." Je suppose que les amendes vont pleuvoir en ce jour des Rameaux, qui est aussi le premier jour de vacances pour les jeunes de la zone C. Dimanche prochain est le dimanche de Pâques... Ça va être bien pire. À Paris le Préfet de Police, gars plutôt pète-sec il faut dire, mais peut-être pas mauvais bougre, a été sommé de s'excuser publiquement pour avoir dit que les grippés du Covid-19 étaient malades parce qu'ils n'avaient pas respecté le confinement, mais ce pauvre homme n'avait fait que croire ce que le gouvernement, dont il est le serviteur, n'avait fait que dire ! On tombe dans la bouillie des discordances...

05avr20 217C48
Hilarant et vrai, transmis par un frère de Genève.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10219123895860960&id=1013679313
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Il faut bien rire un peu. Merci, mon frère Didier.

05avr20 217C49
Les missionnaires confinés [en France] et pourquoi pas le Pape seront sûrement heureux d’apprendre qu’ici à Genève, la mission continue.
Pour l’instant, nos parcs, champs propices à la mission, sont encore ouverts même si régulièrement le bruit (Rév d'Arès ii/7) court, pour nous faire peur, que les parcs vont fermer. J’ai pensé avec candeur que la mission serait sûrement plus fructueuse dans cette période trouble car les gens devaient se poser plus de questions existentielles et que donc, je me devais d’y consacrer plus de temps.
Hélas, les difficultés restent les mêmes, confinement ou pas. La vie spirituelle est un sujet bien lointain pour beaucoup. Mais il y a toujours quelqu’un qui s’arrête. Un bourgeon de la spirale du petit reste (Rév d'Arès 24/01). Quelqu’un qui est sensible à un mot ou une expression lâchée pendant la discussion comme l’autre jour lorsque je lui ai dit : "Nous avons le Ciel en nous" et il a répondu : "Ah oui ! Ça me parle !" Et il a repris contact avec moi.
Le nouveau kérygme que je teste : "Nous avons en nous une puissance créatrice extraordinaire qui peut aller jusqu’à recréer notre éternité" est surprenant et je n’ai pas encore bien compris pourquoi, mais il semble servir de filtre, soit c’est un rejet immédiat ou alors ça sonne comme une myriade de clochettes (c’est bientôt Pâques) dans la tête du ou de la missionnée. C’est la première fois qu’un kérygme agit, de ce que j’ai pu expérimenter jusqu’à présent, de manière aussi tranchée. L’interlocuteur jette ou prend. J’ajoute droit derrière que c’est un message spirituel, pour permettre au missionné… d’atterrir un peu.
Comme les religieux semblent beaucoup moins présents, du moins durant la semaine (évangélistes, témoins de Jéhovah), le champ est plus vaste. Les grands espaces qui séparent les gens et la distance pour aller d’une personne à l’autre laissent plus de temps aussi pour méditer. Entre la peur des débuts, qui m’a traversé après avoir vu des images apocalyptiques de la ville de Wuhan, suivie de la colère toujours tentante contre la société, colère qui au fond ne mène à rien, parce qu’elle n’a aucun Fond (Rév d'Arès xxxiv/8), mes préoccupations de pèlerins d’Arès évoluent : Ajourd’hui je me dis que la capacité qu’ont les politiques et les médias (à qui l’on n’a pas empêché de travailler) de terroriser leur population avec une grippe, cette faiblesse générale de haut en bas, y compris la mienne, un système complètement dépassé par les conséquences d’un baiser de chauve-souris, alors que sa défense et son contre-espionnage ont préparé des plans de défense élaborés contre l’invasion du terrorisme, une guerre bactériologique, l’agression d’un état totalitaire et j’en passe me laisse songeur. Du coup, j’ai de gros doutes dans la capacité de notre système à contrer l'éventuel retour d’une future tyrannie rusée et sans scrupule, moi qui pensais naïvement que des Hitler, Staline, Mussolini étaient des fantômes de l’Histoire.
Mais je place beaucoup d’espoir dans la Lumière de nos faibles lumignons (Rév d'Arès 32/5) et nos capacités à développer des rapports fraternels et imaginatifs futurs avec tous les croyants, surtout ceux qui ne chercheront pas nous convertir et ceux pour lequel je n’aurais pas comme intention secrète de vouloir les convertir à mon tour.
Joyeuse(s) Pâque(s) à tous les croyants.
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Un grand merci, mon frère Tobie, pour ce commentaire.
Il suffit que survienne un énorme événement hors de proportion avec le danger relativement faible qu'il représente pour que nous prenions conscience que nous vivons dans un monde où nous donnons à quelques uns, par notre vote écervelé, un pouvoir extraordinaire sur nous. Un décret suffit pour que toute la police et toute la gendarmerie, aidés par la peur, excellente auxiliaire de police, plaquent 67 millions de Français contre un mur et les tiennent en respect. Car je vis confiné dans mon appartement, mais avec l'impression d'être plaqué contre un mur, les bras en l'air, immobilisé. Et à cause de quoi ? D'une grippe. Je crois rêver.
Comment se fait-il que vous puissiez exercer votre mission dans les parc genevois sans être frappés de mort ou sans frapper de mort, par vos effluves virales, d'autres citoyens suisses ? C'est que vous êtes suisses, vous n'avez pas la même fragilité que nous, Français, devant la petite bête.

05avr20 217C50 
Mon cher Frère Michel,
Vous avez bien raison de dire "Il faudra [...] restaurer la civilisation du Bien."
C'est importante d'être pénitent joyeux (Rév d'Arès 30/11) dans ces temps de Covid-19.
Je pense toujours à votre santé et à la santé des vôtres. Soyons forts!
J'espère que vous avez réçu mon email à propos de prière.
Sibelle G. du Massachusets, USA

Réponse :
Merci, ma sœur Sibelle, pour votre commentaire.
Non, je n'ai pas reçu votre "email à propos de prière". Où l'avez-vous adressé ? Renvoyez-le à la fille et secrétaire : ninamazeau@hotmail.fr, en lui demandant de me le transmettre.
Oui, il est important d'être pénitent et de faire pénitence dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11).

07avr20 217C51
Cher frère aîné,
Je trouve cette chanson de Calogéro pleine de mélancolie et de beauté.
En la circonstance de cette assignation à domicile que nous vivons, elle est une ode poétique qui me touche particulièrement, Lors de mes rares sorties dehors pour les courses ou voir quand même un peu le soleil, elle résonne dans mon esprit et y remplace bien des pensées meurties quand je regarde les rares gens sur les trottoirs.
Le lien de l'embed vidéo YouTube :
https://youtu.be/nByN1HdPsqk
Roger C. d'Île de France

Réponse :
C'est une douce et belle chanson, en effet. Merci, mon frère Roger.

07avr20 217C52
La famille abrahamique est invitée encore une fois par le Père à créé une civilisation de Bien.
Votre lettre fraternelle au pape François le souligne, nous changerons le monde ensemble. Puisse-t-il (le pape François) agir sous les conseils et enseignements de Mikal.
Nous sommes tous liés et devons nous unir pour écraser la Bête (Rév d’Arès 22/14) sous toutes ses formes. La pénitence est l’écologie extreme (blog 101), pas la politique de l’écologie des pouvoirs qui n’est qu’un atome de vérité.
La pénitence est joie et fête (Rév d’Arès 30/11) ; elle nous fait redécouvrir lentement mais sûrement ce que nous sommes vraiment.
La pénitence, une belle action de Bien sur soi et sur les autres, un continuel va-et-vient entre l’être et le monde.
Frère Michel, dans votre enseignement, entre autres, vous avez beaucoup parlé de la mort pour la relativiser, avec l’hécatombe [?] actuellement, nous espérons que les humains vont réfléchir à leur vie, pour la Vie [Rév d'Arès 24/3-5].
Nous savons que la peur de la mort est animale. À vous lire ils pourraient  penser que c’est mieux de mourir.  
Ceci pourrait expliquer que les chefs religieux et leurs adeptes ne vont pas tenir compte des avertissements des médecins et la contamination peut reprendre de plus belle, alors qu’elle baisse de jours en jours.
C’est ce que l’on entend dans les médias à propos des fêtes de Pâques. Mensonge ou vérité ?
Nous sommes confinés et pour combien de temps encore ? Il faudra peut-être porter un masque pour la mission, c’est vraiment bizarre ce que nous vivons actuellement.
Gardons la paix, la joie, l’amour, le courage, nous en sortirons bientôt  !
Merci de votre enseignement. Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et Nina, et tous les sœurs et frères.
Simone Le C. de Touraine

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce commentaire.
Je ne sais pas "ce que l’on entend dans les médias à propos des fêtes de Pâques." Je ne consulte plus les media, sauf de loin, quand sœur Christiane, plus inquiète que moi concernant cette grippe qui court les écoutent et quand leur son s'impose à moi. C'est ahurissant ; ils ne parlent que du coronavirus, à jet continu, comme s'il n'y avait rien d'autre d'important dans un monde de sept milliards et demi d'humains. Ça me rappelle les "informations" pendant l'occupation allemande, quand elles ne parlaient que de la guerre et des "victoires" allemandes. Comme l'information l'était pendant la guerre, la grippe Covid-19 est totalement abrutissante.
J'ai beaucoup d'autres soucis : le Mal du péché qui a envahi le monde me préoccupe beaucoup plus que le coronavirus : le mensonge, la méchanceté, le vol, l'égoïsme, le manque d'amour tuent beaucoup, beaucoup plus que le coronavirus. La grippe saisonnière fait 60.000 morts par an en Europe (chiffre officiel de l'OMS) et le Covid-19 est très loin d'avoir fait autant de morts en Europe. On nous dit que c'est grâce au confinement, mais dans les pays européens où il n'y a pas de confinement il n'y a pas proportionnellement plus de morts qu'ailleurs. Alors le "mensonge ou vérité ?", où est-il ? La réponse est simple : Partout où règnent micros, journaux, caméras à large diffusion et où l'on peut dire n'importe quoi à une population qui, elle, ne dispose d'aucun moyen de réponse.
Nous vivons dans un pays à forte tendance totalitaire. Ce n'est pas d'hier. Écoutez les informations, même par bribes et de loin comme moi, et vous êtes stupéfait du ton autoritaire que prennent les media, serviteurs soumis du pouvoir, parlant du Covid-19. August Schleicher, célèbre linguiste, avait raison : C'est le langage qui forge l'Histoire humaine et qui fabrique la douceur ou le totalitarisme du momen selon les pays. On aimerait que la Parole de Dieu, qui est aussi un langage, en fasse autant, mais ce n'est pas le cas, parce que la foule ne croit pas plus le Verbe qu'elle ne croit à "Au clair de la lune..." Par contre les bobards officiels portent ; Il y a quelques jours la chloroquine était interdite sauf cas spéciaux et on va vers son usage général recommandé (tant mieux, d'ailleurs), de même le masque était inutile, et aujourd'hui il est nécessaire  (tant mieux, d'ailleurs, encore faudrait-il trouver des masques...) ! Et les gens suivent, sans se dire : "Mais ce pouvoir qui se contredit, pourquoi ne se contredirait-il pas pour tout ce qu'il nous raconte ?" De toute façon, qui a les moyens de faire entendre ses doutes, de demander des précisions, de résister à la loi des rats ? Mon député ? Mais depuis quarante ans que j'écris à mon député, il n'a jamais, jamais répondu. Après tout, il n'y a rien de nouveau là-dedans. Il n'y a que dans des petites unités humaines qu'il est possible d'interpeller ceux qui décident.
Nous avons un énorme travail à effectuer. Cette épreuve ne peut que nous armer spirituellement, nous décider plus fortement que jamais à changer le monde.
Pardonnez-moi pour cette réponse plutôt vive ! Sœur Christiane me dit : "Vous n'êtes qu'un vieux râleur." Elle le dit sur un ton gentil, parfois même en riant, mais elle a raison. Je ploie sous ma faiblesse.

07avr20 217C53
Salem Frèro.
J'ai adoré l'affiche de nos frères et sœurs de Toulouse (commentaire 217C44 de Marie-Odile).
Le "virus du manque d'amour" est vraiment dangereux depuis trop longtemps sur terre.
Dieu dit que le vaccin c'est la pénitence. Personne ne peut être indifférent par cette affiche.
La Grande Famille des Pèlerins d'Arès !
Je vous embrasse très très très fort. Continuons !
Votre sœur
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Salem, Malika, sœurette ! Merci pour votre commentaire.
Mais oui, à quand la fin du virus du manque d'amour ?! J'admire le héros qui sait dire non à la disproportion. En l'occurrence notre frère Thierry M. et sa bonne bouille (image en 216C67). Le Covid-19 est dangereux, mais le "manque d'amour" l'est dans des proportions d'une extraordinaire vastité ! Que c'est bon de voir l'un de nos frères rappeler qu'il y a beaucoup plus grave que le coronavirus. Voilà bien pour nous l'occasion de dire au monde qu'il existe des maux d'une tout autre nocuité que ce virus-là, autrement dit qu'il y a une hiérarchie dans le Mal.
Je ne crois que que le nombre de personnes (dont je suis) qui obéissent à la loi du confinement corresponde au nombre de personnes (dont je ne suis pas) qui croient que le gouvernement a raison de confiner  tout le monde. Je me soumets, parce que je n'ai pas les moyens de ne pas me soumettre. Je n'ai que les moyens de me mettre en embuscade, mais pas ceux d'affronter l'armée qui passe. Je ne suis pas du tout docile à la doxa, à l'armée des idées qui passent, au troupeau de mes frères humains qui se soumettent sans penser, pour l'heure privés de l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5). Ce n'est pas de leur faute ; les siècles les ont usés, c'est à nous de leur refaire un peau neuve et ce sera long.
Je ne suis pas de ceux qui se sentent heureux de chanter avec le chœur des soumis qui ne peuvent plus combattre. Je suis un "insurgeant", j'attend mon heure, qui ne viendra pas, parce que je suis trop vieux pour ça, mais j'espère de tout mon cœur que les Pèlerins d'Arès attendront leur heure, même si pour cela quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Cette épreuve du confinement nous montre qu'il n'y a pas d'existence sans épreuves, pas de société sans problèmes de Fond, pas de danger sans peur. Le vrai danger, du reste, est celui du péché, et sous ce rapport je serais heureux que François qui est à Rome nous donne un coup de main en convenant avec nous qu'il faut changer ce monde et non se contenter de réciter les dogmes et de recevoir des sacrements. La vie de ce monde est un champ de bataille où vont apparaître les héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) qui risqueront beaucoup, quand ils seront assez forts, pour ce l'humanité vive dans le Bien.

07avr20 217C54 
Je m'excuse d'ajouter une vidéo où devant le Pape et le Roi du Maroc (je suppose) l'orchestre philharmonique du Maroc, accompagne trois chanteurs lyriques qui, il me semble, représentent les trois religions [judaïsme, christianisme, islam]. J'ai trouvé très beau, émouvant et apaisant.
J'ai essayé de la mettre sur le Blog de frère Michel sans succès, n'arrivant pas à ajouter le lien, elle vient de Facebook dont je ne suis pas abonné, c'est sans doute là que le bât blesse ?
https://www.facebook.com/prince.driss.s … 112772535/
Pour rester honnête c'est notre sœur Odile L. [de l'Hérault] qui me l'a envoyée, elle est comme nous tous confinée et d'une santé fragile, comme d'autres sœurs ou frères. Ah le péché n'épargne pas grand monde !
Michel J. de la Mission Lyonnaise

Réponse :
Merci, mon frère Michel, pour cette vidéo, et merci sœur Odile L. de l'Hérault qui vous l'a communiquée.
C'est en effet très beau et très émouvant d'entendre chanter les trois religions accompagnées par l'orchestre philarmonique du Maroc.
Mais ce n'est pas par des chants, pas plus que par des prières, que nous vaincrons le péché. Chanter la louange du Père, ou de l'Éternel ou d'Allah est une chose, mais changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en est une autre, parce que le Créateur, quel que soit Son Nom en langue humaine, a créé l'homme à Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), c'est-à-dire lui a donné, toutes proportions gardées, Ses Attributs : Parole, Créativité, Individualité, Amour et Liberté, et qu'ainsi l'humanité appartient à elle-même, le monde de la Terre appartient à lui-même. C'est donc l'homme qui se sauvera tout comme il s'est perdu (2/1-5). Dieu n'a pas demandé à l'humain de chanter sa Louange ; Il prie l'humain de redevenir l'Enfant du Bien, de la Vie.

08avr20 217C55
J'ai voulu tester l'auto captation.
Cette version fait 12 minutes
Je dois en être à la 7ème tentative, peut-être davantage, je ne suis pas 100% satisfait. Je lis trop mes notes, on voit pas La Révélation d'Arès, puisque la caméra du smartphone est en mode inversé. Ça fait vraiment amateur (smile). À un moment donné, on ne voit plus que les défauts.
Bon c'est un survol qui ne s'attarde pas non plus aux chiffres. C'est très difficile de garder un coté improvisé sans partir dans plusieurs sens. On comprend mieux pourquoi certains en font un métier...
J'ai fait un test hier avec une autre vidéo qui ne cite pas La Révélation d'Arès, mais plutôt sur un compte YouTube auprès d'une dizaine de connaissances professionnelles, une dizaine de connexions. Pas de retour ce matin ! J'ai senti ce que veut dire : Ton ventre creuse sous la peur.
D’où le sujet dans cette vidéo
Jean-Claude D. de Lyon, Rhône

Réponse :
Je me suis permis de prendre ce commentaire et cette vidéo sur l'intranet de la mission lyonnaise, parce que j'ai bien aimé l'un et l'autre.
Le commentaire m'a rappelé les problèmes que nous avons rencontrés, ma fille Nina et moi, en 2010 quand il nous fallut trois mois (peut-être même quatre mois, je ne me souviens plus très bien) pour réaliser une vidéo de 35 minutes dont je me suis servi à la mission de Nice. Comme vous dites : "On comprend mieux pourquoi certains en font un métier."
La vidéo m'a plu par sa spontanéité un peu embarrassée. Vous faites prof dans ses débuts dans l'enseignement. Je trouve ça très bien. Vous n'êtes heureusement ni un artiste ni un présentateur professionnel.  On n'attend pas une prestation parfaite dans les formes qui manquerait de naturel, de spontanéité.
Il y a un ou deux cafouillages — La Suisse n'a pas des confédérations, mais est une confédération de cantons —  ; ce n'est pas grave. L'essentiel que vous vouliez exprimer est là.
Merci pour ce témoignage, frère Jean-Claude. Si vous préférez que je supprime ce commentaire et cette vidéo de mon blog, pas de problème, je les supprime.

08avr20 217C56
Cher frère Michel,
J'ai repris contact avec l'assemblée de Toulouse, dont j'ai fait partie il y a de nombreuses années.
J'ai constaté avec bonheur que l'assemblée était toujours là ! Mes cheveux ont blanchi, ma barbe aussi. Au début, on ne m'a pas reconnu et enfin quelle joie de se reconnaître et se retrouver !
J'ai constaté que l'assemblée a beaucoup évolué depuis toutes ces années. On m'a parlé de votre blog que depuis je lis peu à peu, mer profonde où vous et les frères pèlerins exprimez le prophètisme de la foi arésienne !
Je me permets de répondre au frère Serge qui vous reproche d'avoir annoté la Parole donnée à Arès, d'avoir conseillé le pape François. Vous l'avez annotée pour éviter les interprétations erronées, l'éclairer afin qu'elle ne soit pas détournée de son but, éviter qu'elle crée une nouvelle religion ou une nouvelle tyrannie.
Et puis, je voudrais dire, ce qui est reconnu  par l'ensemble de l'assemblée, que vous avez reçu la Parole, que vous l'avez transmise, alors que beaucoup d'hommes se sont dérobés devant une si difficile tâche, lui dire quelle est votre piété, quel amour et quelle patience vous avez, quel travailleur infatigable vous êtes, d'avoir publié vous-même La Révélation d'Arès, d'avoir conseillé, consolé, enseigné à tant d'hommes, d'avoir tant écrit, tant fait...
L'humanité s'est fragmentée (juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, hindouistes, animistes, athées et autres) eux mêmes divisés entre eux en sous-groupes ennemis les uns des autres.
Ils ont besoin d'être conseillés à l'instar du pape François.
L'amour évangélique est le ciment qui peut nous relier tous
Je me rappelle vous avoir entendu dire : "Nous faisons partie d'un même Tout. "
Respectueusement je vous embrasse, frère  Michel.
Michel D. de Toulouse

Réponse :
Quelle heureuse surprise que de vous retrouver parmi nous, mon frère Michel ! Bienvenue, mon frère ! La mission de Toulouse a besoin de monde. J'espère du fond du cœur que vous lui apporterez votre contribution.
Au train où vont les choses on peut se demander s'il sera possible d'ouvrir le Pèlerinage cet été. Mais si le Pèlerinage a lieu, je vous y verrai peut-être. Il est probable que moi non plus je ne vous reconnaîtrai pas, mais si vous me voyez dans l'exèdre, venez vers moi en me disant : "Je suis le frère Michel D. de Toulouse."

08avr20 217C57
Suite à une communication de ma directrice remerciant toute l'équipe, je viens d'envoyer ce mail à mon boulot (Sup Santé) qui se termine définitivement cette année en eau de boudin, dans le néant cotonneux du confinement. Je considère que c'est un bon moment pour leur parler aussi de spiritualité.

Bonjour Isabelle, M. Benamran et tous mes chers ex-collègues,
Merci de vos remerciements.
Aujourd'hui j'avais normalement cours toute la journée pour les MOA [?], un de mes derniers cours et c’était la fin définitive d’une collaboration que j’ai entamée il y a maintenant près de 30 ans. J’ai dû mettre les pieds à l’ISRP [?] en 1992, si je me souviens bien.
Au lieu de ça, nous sommes tous "assignés àrésidence" pour notre "bien". C’est, de mon point de vue, une situation totalement ubuesque, inconséquente, qui va plonger ce pays dans une crise économique profonde qui risque de s’avérer bien plus grave que le "remède" utilisé.
Je me permets de vous livrer par la présente ma réflexion sur ce que nous vivons, pas seulement nous, enseignants, administratifs et direction, mais tout le pays. Et ce d’autant plus que nous entrons dans la période pascale qui commémore un certain passé glorieux, mais qui devrait en réalité commémorer l’avenir, car la résurrection, qui est l'envers de la mort, reste devant chacun de nous, à condition d’y travailler. Chacun en pense ce qu’il veut naturellement, mais il n’est pas interdit de réfléchir à notre humaine condition au-delà d'un conception de la vie qui serait purement matérielle.
J’ai 72 ans et je n’ai pas vraiment connu la misère. Très jeune enfant, j’en ai senti les effets dans les années 50 qui ont suivi l’immédiat après-guerre où nous manquions de tout. Cette génération ne la connaît pas. Or, la misère risque de venir sur le monde occidental, opulent matériellement, mais devenu débile spirituellement, et elle tuera bien plus de monde que le Covid-19 et sera la cause de cent fois plus de souffrances. Nous nous croyions des seigneurs très avancés, très civilisés, très forts, or nous nous terrons dans nos trous comme des cloportes sous les pierres au moindre petit virus un peu plus agressif qu’un autre et ce, parce que nous sommes obligés de suivre l’ordre d’un seigneur-roitelet qui n’est ni plus intelligent, ni plus sage, ni surtout meilleur que nous. Qu’est-ce que ce serait face à un nouveau virus tuant vraiment la moitié de la population, ce qui est très loin d’être le cas avec Covid-19 ? L’homme découvre qu’il n’est qu’un être faible, sans cervelle et surtout sans cœur, auquel il manque cruellement l’intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5] pour contrebalancer l’intelligence intellectuelle, étroitement rationaliste, comptable, et maîtriser sa "grandeur" technologique, toute factice, en réalité très limitée : Il n’est même plus capable de regarder sa mort en face. Il n'est pas de plus grand moment de conscience, même chez l'incroyant, que le moment du courage, que le moment du glaive (Matthieu 10/34), ce que M. Macron, appelle la "guerre", mais à l'envers. C'est le moment où il faut être libre d'affronter le mal, le danger et non être contraint par une loi stupide. C'est dans ces moments que l'homme apprend la liberté, la différence entre avoir peur et avoir du sang-froid... Voulons-nous vraiment nous priver de cette grandeur ? Mais qu’est-ce qu’un homme ? Voilà ce que notre monde moderne ne sait plus.
Il ne faut pas perdre de vue que le confinement, cette solution miracle, ce "remède" n’est justifié que par l’engorgement des services hospitaliers, dont l’état déplorable est lui-même la traduction de l’incurie gouvernementale depuis des années. Ajoutez à cette négligence chronique l’insouciance criminelle pendant deux mois, depuis l’apparition de l’épidémie à Wuhan [Chine], à ne pas se doter des moyens minimum (réorganisation des services, lits supplémentaires, masques, gel hydroalcoolique, appareils respirateurs, etc.) pour y faire face avec responsabilité, méthode et technicité comme l’ont fait le Japon, la Corée du Sud, Hong-Kong, la Hollande ou la Suède sans confiner tout le monde. Je ne parle même pas de cette façon de se retrouver démuni de tout, sans matière première, sans usine, sans moyens de produire vite ce qui manque, parce que pendant des dizaines d’années nos gouvernants n’ont cessé de désindustrialiser la France au nom de la mondialisation victorieuse des tout puissants marchands, de la sacro-sainte croissance et de la consommationà tout crin.
Je ne dis pas que Covid-19 ne présente pas un danger, mais ce n’est jamais qu’une grosse grippe très contagieuse, mais très en-deçà de la létalité de la peste ou du choléra. L’humanité en a vu d’autres, et les chiffres officiels de surmortalité ne vont guère dépasser ceux d’années où la grippe classique fut particulièrement virulente. Les plus de 600.000 morts qui se font chaque année en France dans la plus parfaite indifférence présenteront-ils cette année 2020 un pic net ? Rien n’est moins sûr ; au final un excédent de combien ? 10.000 ? 15.000 ? Admettons même 20.000. Mais ça ne se verra pas dans les statistiques finales ! On vous dira que c’est grâce au confinement mais ce sera en réalité un nouveau mensonge. Les médias alimentent la psychose générale, parce qu’ils sont des relais serviles des "autorités" qui sont liées à leurs propriétaires. Le confinement imposé est une façon de noyer le poisson de la part d’un État totalement dépassé par les événements, de gouvernants contradictoires, ignorants, hésitants, incompétents, les responsables de l’incurie sanitaire dont on subit de plein fouet les conséquences. Ajouter à cela qu’un des plus grands spécialistes internationaux des maladies infectieuses, le professeur français Didier Raoult de l’IHU de Marseille, qui préconise un traitement à l’hydroxychloroquine (Plaquénil) + antibiotique en début de symptômes parce qu’il l’a déjà expérimenté depuis longtemps pour d’autres coronavirus est snobé par nos instances officielles médicales (sans doute son côté iconoclaste et son allure Woodstock) qui, d’un côté, nous déclarent en guerre, pleurent publiquement (des larmes froides) sur les morts qui s’accumulent et de l’autre nous disent qu’il faut attendre les résultats des protocoles pharmaceutiques, qui ne sont qu'habitudes prises à la longue, forcément poussifs, qui n’arriveront pas avant trois semaines. Cherchez l’erreur. On croit rêver mais c’est plutôt un cauchemar !
Mais le fond de l’affaire pour moi est fondamentalement spirituel, parce que j’ai une vie spirituelle libre (non religieuse), d’où mon allusion à Pâque, Pessah ou Pâques.
D’abord par rapport à la mort : Tout se passe comme si l’homme découvrait soudain qu’il est mortel. Bigre ! quelle révélation ! Quel scandale ! Ben oui,nous ne sommes pas éternels dans le corps que nous "habitons" et les occupants des EPHAD partent en premier. Surprise ? Ne le savions-nou spas ? Est-ce qu’un confinement prolongé pendant des années, s’il était possible, nous empêcherait de mourir de toutes façons un jour ? Non. Ce n’est qu’une question de temps. De ce point de vue, le confinement sera bénéfique s’il nous fait réfléchir aux raisons profondes de notre mortalité.
C’est parce que la mort est une anomalie que l’homme défaille toujours devant elle, quelles que soient ses convictions, croyant ou pas. La mort est bien un scandale, non sur le plan physique, matériel, mais métaphysique. Spirituellement, la mort n’existe pas, c’est une très grande libération que l'humain peut atteindre en lui-même. Cette chair [Rév d'Arès 17/7] qui nous constitue disparaîtra, ses atomes seron trecyclés, certes, mais l’homme n’est pas un simple animal qui disparaîtrait totalement avec sa chair, non, son esprit reste, parce qu’il est aussi un atome de Dieu ; [il est] l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). Évidemment, ça ne se voit pas sous un microscope. L’humain a le corps de l’animal qui lui sert d’échafaudage [17/4, 18/5], le temps de sa vie terrestre, pour bâtir son vrai corps : l’âme, que le processus soit conscient ou non. Et gare à mourir sans âme, car on devient un spectre lamentable : "La vie est courte, la mort est longue," dit avec raison Nikos Katzantzakis dans "Le Christ recrucifié".
L’âme, chaque humain se la crée (ou pas) par le Bien qu’il fait, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance (qui est aussi une croyance), qu’on ait une religion ou pas, et ce, consciemmentou pas. Le Bien au sens universel n’est ni l’adhésion à une morale,toujours arbitraire, ni donc l’observance de lois, tout aussi arbitraires, le Bien n’est pas dans un quelconque conformisme d’attitude, il est dans le dépassement de soi, c’est se reconquérir soi-même, c'est s'ouvrir à la transcendance, dynamique ininterrompue jusqu’à sa mort pour retrouver son Unité avec le Tout dont nous participons. Il s’agit donc d’activer en soi une Vie, spirituelle, la Vie qui est le socle invisible de toute vie organique ici-bas, par essence absolument libre [Rév d'Arès 10/10], par laquelle on s’efforce d’aimer tous les humains y compris ses ennemis [Matthieu 5/44], de pardonner sans condition (donc ne pas juger, Matthieu 7/1), de répandre la paix, de se libérer de tous ses  préjugés et de ses peurs (très difficile), ce qui pourrait nous permettre de partager un Jour [31/8] ce monde en vrais sœurs et frères, au-delà de nos conditions sociales, langages et cultures, et trouver dans nos différences des complémentarités indispensables au lieu d’oppositions qui nous tuent. Bref c’est le Fond de tous les prophètes, d’Occident ou d’Orient.
L’autre dimension spirituelle c’est la mise en évidence de l’esclavage réel où nous maintient un système millénaire. Nous nous croyions en République et en démocratie, or c’est par la volonté d’un seul, un gamin inexpérimenté de surcroît, que nous arrêtons toute notre activité, sous peine d’amendes, exactement comme du fait d’un roi (élu par 20 % de la population), et ce, à cause de sa très grande négligence et incompétence. La démocratie comme l'Europe ont volé en éclats. Aucun parti d'opposition ne la ramène : unité nationale, forcément contre une "guerre" ! C'est le vieux truc du salut du peuple [Rév d'Arès 22/6-8] si usé, maintes fois invoqué, mais c'était au moins pour faire face à une ennemi réel, et face à sa propre mort, tandis qu'aujourd'hui on vous intime de ne plus vivre pour ne pas mourir : Cherchez l’erreur !
Mais, là aussi, l’affaire n’est pas pour autant politique, il ne suffira pas de changer de personnel politique, ni même d’inventer un autre État, parce que l’État n’est pas la solution, mais le problème. Il faut commencer à s’attaquer au vrai problème, celui que pose le système millénaire de servitude lui-même, devenu volontaire, le système du roi, des chefs, de ses prêtres (hier de la religion, aujourd’hui de la république) et de ses lois qui veut toujours faire de nous des petits soldats, des animaux dressés, domestiqués. Ce système rend esclave chaque conscience dont il se fiche, appelle "libertés" notre soumission à ses autorisations, y compris absurdes comme aujourd’hui malgré ses apparences sensées, s’impose comme soi-disant nécessaire du fait de notre propre faiblesse. N’est-ce pas ce qui se révèle en ce moment même, du moins pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre (Matthieu 13/9 reprenant Isaïe) ? Il faudrait à tout le moins envisager dans le domaine social des petites unités humaines confédérées, un peu sur le modèle des cantons suisses, où la politique ne serait que la gestion de la cité, au sens noble et non la recherche du pouvoir sur d'autres humains, où la démocratie  relèverait d’une population qui se connaîtrait de près, libre, lucide, courageuse et consciente, et qui favoriserait la bonification de chacun au lieu de perpétuer l’hypocrisie antique du roi noir nécessaire dans une masse où nous sommes anonymes, où nous restons des moutons enfermés dans le grand parcage de 67 millions qu’on appelle "nation", qui  doivent se mettre au garde-à-vous devant la volonté d’un seul. Là aussi, si nous cessons le mal ordinaire, banal, dont nous sommes les producteurs et les reproducteurs le plus souvent inconscients, par culture, par réflexe conditionné, si, pour le dire autrement, nous cessons de pécher (il ne s’agit pas de la faute morale mais d’une ré-orientation existentielle), si nous devenons des pénitents au vrai sens du terme, si nous nous faisons une âme, si nous nous aimons fraternellement au-delà de nos égos, nous nous rendrons libres au sens fort du terme [Rév d'Arès 10/10].
Voilà le projet qu’il faut revendiquer pour les générations à venir, un projet qui demandera du temps, mais qu’il faut commencer ici et maintenant pour les générations futures, un projet par lequel, si vous y contribuez, vous dépasserez la mort comme seul horizon terrestre borné, mettrez un pied conscient dans l’éternité dans laquelle, de toute façon, nous sommes parce que nous sommes Dieu ! Depuis 33 ans, je me nourris d’une Parole venue du Ciel à travers deux événements surnaturels : La Révélation d’Arès (livre qu’on peut commander en librairie ou prendre connaissance gratuitement sur la toile) dont aucun média ne se fait, naturellement, l’écho, et que je vous suggère de découvrir puisque vous [êtes confinés et] avez le temps. Ce n’est pas une philosophie parmi d’autres, ni une doctrine, ni une idéologie, ni une nouvelle religion. Elle est l’écho même de la Vie qui nous appelle depuis des millénaires à nous changer [Rév d'Arès 30/11], à nous refaire, à être pénitents bien au-delà de nos croyances et appartenances, parce que Dieu Lui-même Qui s’inquiète de Ses Enfants ne peut pas nous changer à notre place.
Prenez soin de vous, dans tous les sens du terme, physique et métaphysique.  
Claude M. d'Île de France (Longtemps professeur de tests, mais aussi d’oral et communication)

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire qui est en fait une lettre que vous adressez à la direction de l'Établissement où vous étiez enseignant. Ce commentaire est un condensé de la pensée de ce blog que je vous remercie de partager ; c'est un puissant témoignage et j'espère qu'il sera entendu par ses destinataires.
Je ne crois pas que les destinataires de cette lettre vous entendent, sauf très rare exception, non parce qu'ils sont simplement sceptiques en ceci qu'ils croient à autre chose qu'à La Révélation d'Arès — à la bonne façon qu'elle suggère de voir l'humain, son destin, sa vie, sa mort, la Vie dont il descend, etc. —, mais parce que je crains qu'ils soient comme l'immense majorité des hommes dans le scepticisme absolu. Moi je crois dans La Révélation d'Arès, mais pardi ! parce que je fus témoin visuel, auditif, tactile, de l'événement Surnaturel Qui me l'a livrée.
Scepticisme absolu... Qu'appelé-je un sceptique absolu ? Celui qui ne croit plus en rien, qui est tombé dans l'incrédulité totale à propos de tout ce qui touche au fond de l'être, à plus forte raison de tout ce qui touche au Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6). Moi, Mikal, j'y crois, mais j'ai pour cela les raisons du témoin, les plus solides qui soient. Mais les autres, à moins qu'ils soient des rares qui ont gardé en eux la vive clarté de l'intelligence du cœur (32/5) ? L'épreuve que nous traversons, celle du Covid-19, qui ne vaut pas le confinement et l'abîme économique où l'on nous jette, a cela de bon qu'elle me fait savoir de façon plus aiguë où le bât fait mal.
Comment vois-je (et je souhaite de tout mon cœur me tromper) les gens que je croise dans ma promenade quotidienne de confiné (un kilomètre, une heure, muni de l'attestation dérogatoire) : Ils font ce que le pouvoir exige qu'ils fassent, parce que comme moi ils ne croient plus à rien de ce qui sollicite les adhésion et direction de la conscience pratique, ils absorbent la grande relativité de ce qu'on leur dit comme le sable la pluie, état d'hyperdéfiance qui les rend incapables de décider s'ils défient l'autorité ou s'ils se réduisent à l'état d'éponges émotionnelles, même s'ils sont intelligents au sens du Q.I (quotient intellectuel). Les rares qui sont aussi intélligents (32/5) au sens métaphysique en ont tellement entendu et lu qu'ils sont souvent devenus incapables de se décentrer. Pour moi les humains n'ont plus qu'une apparence d'humanité, parce qu'ils ont perdu ce qui fait l'homme : la capacité métaphysique. La Vérité n'est pas évidente ; il faut cheminer vers elle et pour ça il faut vouloir. Je ne me suis pas écrasé devant Jésus en 1974; j'ai accepté ce qu'il m'a demandé, j'ai cheminé vers lui. Mais qui peut le faire ? Celui, rare parmi les rares, qui entend tinter au fond de lui la petite sonnette de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). De là la rare rareré des épis mûrs. De là aussi la facilité avec laquelle le pouvoir leur fait avaler toutes les couleuvres...
Voilà, moi j'arrive à habiter deux mondes, mais l'immense majorité des humains n'habite plus qu'un seul monde, celui immédiat de chacun. Chacun ne peut plus raisonner avec le très vif examen critique qui lui donnerait le courage de dire "Non !" L'homme ne veut plus se décentrer et se retrouver un beau jour comme nos frères et sœurs juifs à Auschwitz. Voilà ce que je lis dans les regards inexpressifs des rares que je vois passer. Je vous avoue que je ne suis pas fier de me mettre à plat ventre, mais je sais aussi que le pouvoir attend les "non !" qui seraient accompagnés de rebellion ouverte qui lui permettrait, une fois de plus dans l'Histoire, de sélectionner et d'éliminer... Je suis patient (Rév d'Arès 35/7) comme le Père me l'a recommandé. Nous ne gagnerons jamais si nous sommes trop pressés.

08avr20 217C58
Prophète Mikal,
Il est un frère médium du reste appelé Bruno M.G. de Tours, qui explore le temps sur un sujet ou une question inscrite dans une enveloppe.
Je résume son exploration ainsi : C'est un guerrier autoritaire, ordonné, où seul le résultat compte. Pour lui dormir est une perte de temps. Par son intelligence, il est capable d'être sur tous les fronts et d'accompagner les personnes à sa manière, par le cœur. Il est entouré du "merveilleux", il n'a pas de temps à perdre, il faut aller vite ! Il est porteur d'une matrice. Son discours hypnotise les foules, telle une tempête qui se lève.
Il ouvre l'enveloppe et déplie le papier : Qui est le prophète Mahomet ?
Avec vous je me pose sur la ligne de temps, celle où le frère François qui est à Rome enseigne le Sermon Sur La Montagne au monde chrétien afin qu'il soit accompli.
Tony L. de Touraine

Réponse :
J'avoue, mon frère Tony, n'avoir pas très bien saisi l'intention de votre commentaire. Je l'affiche quand même.
Bruno Moulin-Groleau de Tours ne demande qu'à être connu ; citer son nom propre en initiales ne sert à rien ; il tient au contraire à être très connu. Personnellement, je ne le connais pas, mais je suis allé faire un tour sur son site et j'y lis ceci : "Je suis doué de la capacité à percevoir le passé, le présent et le futur. La clairvoyance pure échappe à l’espace et au temps. Lorsque j’accomplis une séance de clairvoyance pure, je perçois, je ressens, je vis une situation, un fait. Je vois comme dans un souvenir. C’est une sensation étonnante et particulière qui me permet de dépasser les barrières du réel tout en percevant des sensations réelles. Consultation dès 59,00 Euros."
C'est une pythonisse, rien de plus. Comme tous les gens qui font profession de dire la bonne aventure, il est contraint de se montrer "guerrier autoritaire, ordonné, où seul le résultat compte, un homme pour qui "dormir est une perte de temps... Capable d'être sur tous les fronts et d'accompagner les personnes à sa manière, par le cœur. Il est entouré du 'merveilleux', il n'a pas de temps à perdre, il faut aller vite ! Il est porteur d'une matrice. Son discours hypnotise les foules, telle une tempête qui se lève." S'il ne se montrait pas ainsi, la clientèle ne viendrait pas. C'est comme le boucher à qui vous demandez si son bifteak est tendre, tout boucher qui se respecte répond toujours qu'il est "tendre".
C'est pour nous sans intérêt, mon frère.

08avr20 217C59
Voilà bientôt Pâques !
J'en profite pour vous envoyer cet extrait sur la résurrection de Jésus que j'ai lue  dans les "Lettres du Christ":
"Il a été dit de moi (Jésus ) que mon corps a ressuscité d'entre les morts. Quelle absurdité, évoquée, par des esprits terrestres en mal d'explications satisfaisantes concernant ma mort sur la croix comme un criminel ! Quel besoin aurais-je eu d'un corps terrestre pour continuer à vivre dans la dimension suivante ? Comment un mythe aussi ridicule a-t-il persisté même jusqu'au XXIème siècle. On peut mesurer le manque de compréhension des Chrétiens au fait qu'ils ont accepté aveuglément un tel dogme jusqu'à aujourd'hui. Pensez-y soigneusement. Ayant été libéré d'un corps terrestre et ayant vécu cette expérience de l'extase et du ravissement glorieux qu'est le passage à une dimension supérieure de Conscience Universelle, pourquoi aurais-je voulu retourner dans la dimension terrestre pour revenir dans mon corps ? De quelle utilité serait-ce pour moi,dans votre monde ou le mien ? Alors que la substance de mon corps, pendant que je vivais sur terre, pouvait être spiritualisée dès qu'elle s'accordait parfaitement à la conscience d'Amour-Père Mère, mon corps n'était-il pas une gêne et un empêchement pour mes voyages ultérieur dans les Royaumes Spirituels suprêmes ? Les choses visibles ne sont que la manifestation de fréquences spécifiques de vibrations en conscience, lesquelles produisent un chatoiement de petites poussières ou particules donnant une apparence de matière solide. Toute substance visible possède sa propre fréquence vibratoire unique. Un changement dans l'apparence de la matière. Lorsque les énergies de conscience changent, les apparences de la matière changent aussi. C'est pourquoi il m'était possible de concentrer et d'abaisser mes fréquences de conscience au point de rendre ma forme visible à l’œil humain. Je pouvais retourner vers mes disciples et être vu d'eux. Et c'est ce que je fis. Je les aimais plus que jamais et leur devais tout le bien-être et le soutien possibles après ma mort. Et non seulement cela, mais il était nécessaire que j'instille ma puissance dans leur esprit afin de leur donner l'élan et le courage de continuer l'œuvre que j'avais commencée."
Car l'âme peut-être souffrante, Je la guéris, mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour (Rév d'Arès 4/5).
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Ma sœur Mary, je ne connais pas ce que vous appelez les "Lettres du Christ". Sur l'Internet j'ai trouvé ceci : "Les Lettres du Christ reçues en 2001 : Une réfutation du dogme réligieux et des écritures bibliques. En 2001, une mystique ayant 40 ans de préparation christique, de purification, reçoit la dictée de neuf Lettres. La Porte-Parole reste anonyme. Le site que j'ai visité fait dire au Christ ceci : "Mes Lettres vous diront exactement ce que je voulais dire en réalité – spirituellement et scientifiquement - lorsque j’ai enseigné sur Terre." C'est vraiment peu d'information.
Je n'ai pas le temps de chercher plus loin. Je n'en ai pas vraiment envie. L'écart entre le langage de Jésus qui me parla en 1974 et le passage que vous citez ici est tel que j'ai de grands doutes sur l'origine réelle de ces lettres. Jésus ne me parlait pas du tout ainsi. Toutefois, si j'ai bien compris ce que dit le Christ que vous citez, il dit que ce qui est visible en lui n'est pas forcément biologique et à cela je réponds : Pourquoi pas ? Comment serons-nous après la résurrection ? Nous serons, je suppose, transfigurés et quel est l'état de transfiguration ? Sans doute l'état de Jésus qui m'apparut en 1974, qui avait l'apparence d'une personne en chair et en os et qui me toucha comme un humain peut toucher, mais qui me quittait en traversant le plafond, tout à la fois volumétrique et fluide.
Ce qui m'interroge, c'est le parler de ces "Lettres du Christ" comme ce passage : "La manifestation de fréquences spécifiques de vibrations en conscience, lesquelles produisent un chatoiement de petites poussières ou particules donnant une apparence de matière solide. Toute substance visible possède sa propre fréquence vibratoire unique... etc." Ce parler "scientifique" ne correspond pas au verbe du Jésus qui m'a visité.
Ceci dit, je ne doute pas que Jésus soit un ressuscité, parce qu'il avait les stigmates du crucifié. Mais même s'il ne mourut pas de la crucifixion et s'il fut mis au tombeau encore vivant, il mourut plus tard comme tout humain et donc, le Jésus qui m'apparut en 1974 était toute façon un ressuscité. Où vit-il ? Comment vit-il ? Où partait-il en me quittant par le plafond ? Je n'en sais rien et ça ne me tracasse pas. Je crois en la résurrection.

08avr20 217C60 
Cher frère Michel,
Je vous envoie un commentaire de la part de mon papa, qui ne parvenait pas à insérer une pièce jointe à son message. Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et votre famille.
Marie A. du Rhône

Pauvre Michel qui êtes un "insurgeant", qui rongez votre frein, et qui, pour l'heure, êtes privé de cette fameuse armée dont parle le Père (xxxii/12), planquée dans l'auberge dont elle n'est peut-être pas prête de sortir : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Ci-dessous, une petite inspiration de circonstance!
Dominique F. de Catalogne française
Oiseau de Liberté par Dominique F.

Réponse :
Oh oui, j'aime beaucoup cet oiseau qui s'évade de sa cage ouverte ! Merci pour les deux commentaires et pour la très belle image, œuvre de notre frère Dominique de Perpignan, qui a vraiment beaucoup de talent.
Merci, mon frère Dominique, et merci à ma sœur Marie de Lyon, sa fille, pour cet envoi.
Quand un oiseau vit en cage, il ne peut qu'imaginer la vie au dehors. Il cherche néanmoins à l'intérieur de la cage des indices de ce qu'il y a de l'autre côté des barreaux ; peut-être dans sa petite tête d'oiseau imagine-t-il comment il vivrait en liberté. Ainsi se sent-il moins seul avec son malheur, surtout s'il est aimé par ceux qui le nourrissent et le regardent voleter dans la cage et s'il les aime. Mais la cage, même étroite, est-elle vraiment un malheur ? Nous hommes nous nous croyons libres, mais la terre sur laquelle nous vivons est elle-même une cage. Comme l'oiseau, dans ma petite tête d'homme, j'imagine ce que sera mon envol vers les étoiles, vers l'infini, vers la Vie qui n'a ni dimension ni poids, le jour où mon âme quittera sa cage.
Ainsi, dans ce moment de confinement, claquemuré chez moi, j'arrive à ne pas être abattu par la tristesse, je me réfugie par instants dans la rêverie, je m'efforce de revivre les moments que j'ai passés la nuit du 2 octobre 1977. Il peut arriver, donc, que même un emprisonnement peut donner un sens à la vie terrestre. Après tout, rien n'est pire qu'une vie sans événement ; l'événement permet de mieux aimer le monde, donc de se libérer.

08avr20 217C61 
Morts er Trimestre 2020

Réponse :
Faut-il mettre l'économie et la liberté en péril quand même ?

09avr20 217C62

Réponse :
Merci pour ce ballet qui est très beau

09avr20 217C63

Réponse :
Merci pour cette vidéo de Jean-Jacques Crèvecœur.
Jean-Jacques Crèvecœur est un belge, physisien quantique, dont le parcours est bien connu :
Belge d’origine, Jean-Jacques Crèvecœur est auteur, formateur et conférencier de réputation internationale depuis 1989. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont les bestsellers "Relations et jeux de pouvoir" et "Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent."
Sa vocation est d’aider les personnes à vivre une meilleure vie sur les plans physique, psychologique et spirituel.
Cet homme fit, jeune encore, trois rencontres qui bouleversèrent son existence :
Edgar Morin, philosophe toujours vivant, qui l’éveilla à la nécessité de poser un regard pluridisciplinaire pour mieux appréhender la complexité d’un Réel toujours inconnaissable,
Carl Gustav Jung (1875-1961) qui lui ouvrit les portes de l’alchimie psychologique et l’encouragea à plonger au cœur de ses ombres et de ses blessures pour trouver les ressources internes de sa croissance,
Socrate (469-399 avant JC) qui lui montra la voie de la maïeutique, cette démarche accouchante qui permet à chacun de révéler le potentiel qu’il porte en lui.
Suite à ces trois rencontres Jean-Jacques change radicalement de vie. Il quitte son doctorat en physique quantique à l’Université de Namur, se plonge dans des recherches approfondies sur les jeux de pouvoir et modifie drastiquement son hygiène de vie pour reprendre sa santé en main. Les transformations qu’il vit sont tellement spectaculaires qu’on vient le solliciter de partout dans le monde pour partager ses découvertes et ses expériences dans le cadre de séminaires de formation.
Se définissant dès le début comme un accoucheur du potentiel humain et comme un catalyseur de changements durables, Jean-Jacques a animé jusqu’à présent 1.940 jours de formation et plus de 2.100 conférences devant des publics très variés : présidents d’entreprise, cadres supérieurs, officiers de gendarmerie, religieux et prêtres, couples et parents en difficulté, formateurs, thérapeutes et professionnels de la relation d’aide, mais aussi toutes les personnes issues de tous horizons en quête d’une meilleure qualité de vie et de relations. Entre 1995 et 2002, il fait partie des consultants les mieux payés de France et est classé par le patronat français parmi les trois meilleurs experts au sein de l’Association Progrès du Management (APM), association qui réunit plus de 6.500 chefs d’entreprise et 350 experts consultants.
Grand défenseur des libertés et des choix individuels, Jean-Jacques Crèvecœur s’est également distingué tout au long de son parcours par ses prises de position courageuses à l’égard de certaines pratiques déshumanisantes et déresponsabilisantes de la médecine moderne. Fidèle à ses valeurs, il ne s’est jamais laissé intimider par les tentatives de discréditation dont il a été la cible à de nombreuses reprises.
Installé au Québec depuis 2004, Jean-Jacques Crèvecœur est le fondateur de plusieurs écoles en ligne, dont l’Académie de la Vie en Mouvement, qui a formé en trente mois 2.200 étudiants issus de 42 pays et qui connaît un succès fulgurant depuis sa création en avril 2013. À travers cette réalisation, il peut enfin accomplir le but qu’il poursuit depuis plus de 20 ans : accompagner les individus dans un processus longue durée de formation, d’apprentissage et d’entraînement qui favorise des changements profonds, durables et observables chez chaque personne qui s’engage résolument dans un chemin de transformation…

09avr20 217C64
Bien aimé frère Michel, l'Ami du Père et des hommes,
Notre petite équipe parisienne "Les 4 Sœurs" vient d'afficher dans la vitrine de "L'Eau Bleue" [à Paris, rue Raymond Losserand] l'image très simple de notre frère Thierry M. avec son tendre sourire et sa rustique pancarte.
À peine était-elle posée qu'une passante l'a photographiée !
Oui nous disons aux parisiens confinés que le manque d'amour est bien plus nocif qu'un virus. Nous n'allons pas tous mourir du coronavirus mais mourrons tous de ne pas faire de ce monde un nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
Avec vous par le cœur et la prière.
Annie L. de Paris, Île de France
Vitrine Paris 9 avril 2020

Réponse :
Je suis très heureux que vous ayez fait de cette image de notre frère Thierry de la Drôme des Collines en mission à Lyon une affiche... Mais ce n'est qu'une affichette sur la vitre de la porte ! J'aurais, pour ma part, fait une affiche de 1 m 50 (au moins) de hauteur, dans la vitrine principale. L'argument qu'a écrit le frère Thierry sur son bout de carton est sans doute le meilleur que l'un des nôtres ait rédigé pour la mission actuelle !
Merci, ma sœur Annie, pour ce commentaire et pour l'image.

09avr20 217C65 
Réflexion d'un idiot en 2021, dans un monde redevenu juste un peu plus serein.
"Maintenant et jusqu'à la fin de ma vie, je crois que je me poserai à tout jamais la question de savoir pourquoi, oui, pourquoi et pour quoi avons-nous fait autant de cinéma pour ce virus qu'est le Covid 19 ?
Sachant qu'à l'heure actuelle existent bien d'autres maladies mortelles beaucoup plus graves et persistantes à travers le monde, faisant en nombre beaucoup plus important de victimes que le Covid 19 !
Aussi, ce qui est extraordinaire chez l'être humain est cette capacité délirante d'avoir pu entraîner le monde entier à basculer à l'unisson contre ce Covid 19, comme si le monde entier c'était ligué contre un même et unique responsable, avec cette même crainte délirante que ce virus pourrait éradiquer totalement l'être humain de la surface de la terre !...
À côté de cela, tant d'autres responsables de la mort, plus importants, n'auront pas eu droit à cette même peur de la mort, cependant, reconnaissons le, orchestrée par les gouvernements du monde entier, plongés dans une hystérie collective internationale à n'en plus finir... Tout en ayant massacré, suicidé, trompé, détruit des économies et des êtres humains qu'une guerre mondiale chaude (pour ne pas dire enfievrée !) n'aurait certainement pas boudés."
David B. du Limousin

Réponse :
Vous êtes infirmier ou aide-soignant dans un des plus grands hôpitaux du Limousin. Vous êtes sur le terrain où vous constatez vous-même que les annonces dramatiques de la radio, de la télévision, des journaus, qui tous ne parlent à peu près que du coronavirus, sont extrêmement exagérés, donc mensongers. Bien sûr qu'il y a des morts par le Covic-19, mais il y en a de toutes les maladies mortelles, tellement plus nombreuses, dont un homme peut mourir.
On est en pleine ganacherie ! Figurez-vous que tout à l'heure nous étions sœur Christiane et moi, au cours de notre promenade d'une heure — avec attestaion indiquant l'heure... gare si on dépasse ! —, devant un important centre d'imagerie médicale de Bordeaux, celui où va sœur Christiane. Or, ce centre de radiologie est fermé avec sur la porte : "Fermé en raison du décret de confinement, etc." Nous avons déjà dépassé le moment où Christiane devait être suivie par radiographiée... Impossible ! Décret gouvernemental ! Quand nous nous sommes éloignés j'ai dit à mon épouse : "Pour vous sauver d'un coronavirus que vous n'avez pas on vous condamne à ne pas être soignée d'autre chose que vous avez peut-être. La France nage dans une absurdité criminelle !"

09avr20 217C66
Bonjour M. Potay. Je dis "Monsieur", parce que je ne suis pas pèlerin.
J'ai La Révélation d'Arès toujours avec moi, mais je ne l'ai toujours pas lue.
En ce qui me concerne, je suis athée, mais baptisé a mon insu.
J'ai connu ce mouvement [des Pèlerins d'Arès] a travers deux amis (Bernard et Marie-Agnès) tout deux Pélerins d'Arès. Ce qui m'amène a vous écrire, c'est que j'ai des questions sans réponse qui me hantent depuis ma tendre enfance. Des questions sur l'humanité et la civilisation.
L'humain peut-il vivre en groupe ? Des réponses m'ont été apportées, mais ne satisfont pas mon "moi" profond. Vivre ensemble mais séparés ? Dois je comprendre que l'amour est vainqueur sur tout les plan ? Pourtant on se dispute, on se critique, on se juge, on se trahit. S'aime-t-on vraiment ? Quand on aime, et bien on prend tout de l'autre ? Enfin, normalement. Le piège ! Je n'ai pas eu un parcours exemplaire à se sujet. Hélas ! Doit-on aussi prendre la souffrance comme argent comptant ?
La hiérarchie physique ou morale me fatigue. Nous vivons sur une échelle ou une pyramide. Les plus forts montent, les plus faibles font le socle de cette pyramide. Et on nous tape dessus à coup de loi, pour que le socle ne bouge pas trop. Dans cette façon de vivre il n'y a pas de passage de connaissance. Le bas n'entend pas ce qui est dit en-haut. Le cercle (pour moi) serait bien une meilleur façon d'évoluer. On tournerait en rond, mais en agrandissant le cercle au regard des autres. Et l'on pourrait ainsi mieux percevoir la connaissance transmise par l'autre. Un patron donne la main à son adjoint qui lui-même la donne à son chef de secteur et ainsi de suite jusqu'a l'ouvrier qui ferme la boucle en donnant la main à son patron. Je sais pas si je suis clair !
Ensuite, avec le confinement je vois bien qui il y a un malaise avec l'humain.
La délation devient monnaie courante. Les promeneurs qui ne tiennent pas compte du protocole imposé par nos dirigeant son balancés !.
Est ce de la survie ou de la jalousie ?
Je vois bien les Pélerins d'Arès essayer de passer un message. Le confinement affaiblit l'humain, on suit un mouvement.  Mais ce n'est pas le bon mouvement !
Il est trés dur de les faire marcher sur leurs pieds. Et on accepte de marché sur la tête.
Je ne vois plus d'amour chez l'humain. On se gargarise de citation (idem pour moi). L'amour est en détresse.
On se soulage les consciences avec des mots-clefs : "Attention ! Prudence ! Peur ! Sécurité, etc !
Il n'y a aucune entr'aide. Une église brûle, on lâche des millions, alors qu'a quatre heures d'avion des gens meurt de faim.
Ou est l'amour du prochain ?
Je me perd dans cette humanité et civilisation . Une jungle de béton !
Diviser pour mieux régner ?
Pas la bonne méthode.
En me mettant en lecture de La Révélation d'Arès j'espère trouver des réponses à mes questions.
Merci, Monsieur, de votre bienveillance.
Laurent L. de Bretagne-Centre

Réponse :
Vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais je vous appelle frère. Pour moi tous les hommes sont frères, même ceux innombrables qui ne le savent pas. Permettez-moi de vous appeler frère, que vous soyez ou ne soyez pas des nôtres. Donc, frère Laurent, si vous n'avez pas encore lu La Révélation d'Arès, que vous avez quand sûrement feuilletée, c'est que le texte vaguement perçu lors de ce feuillettement vous a paru rébarbatif. Ce n'est pas grave. Vous la lirez plus tard.
Vous savez, frère Laurent, quand Jésus m'apparut en 1974 du 15 janvier au 13 avril et me dicta la première partie de La Révélation d'Arès, je ne compris pas sur l'instant tout ce qu'il me disait. Il me fallut un certain temps, de la réflexion, de la méditation, pour comprendre. Rien ne se fait facilement dans un monde comme le nôtre qui a complètement perdu sa spiritualité.
Donc, pour le moment, ne lisez pas La Révélation d'Arès. Mais sachez quelque chose de très simple qui en quelques mots résumé la Parole d'Arès. Ce monde, comme vous le dites si bien dans ce commentaire, a perdu le sens de la fraterniét, le sens de l'amour évangélique. Cet amour a très largement disparu. C'est pourquoi ce monde est injuste, idiot, et pour malheureux un grand nombre d'humains. Comme vous le dites, l'amour du prochain n'existe plus. Il faut le faire ré-exister et c'est le but de notre mission. Cette mission sera très lente mais il faut commencer dès maintenant.
Je vous propose de simplement devenir pénitent comme chacun des Pèlerins d'Arès l'est... ou devrait l'être. Qu'est-ce que c'est qu'un pénitent ? C'est difficile, sans nul doute, et ça ne peut s'installer chez vous qu'avec le temps, mais c'est très simple : Le pénitent est simplement quelqu'un qui aime tous les hommes, y compris ses ennemis — Sermon sur la Montagne dans la Bible, Matthieu 5/44 (5 est le chapitre de l'Evangile de Matthieu et 44 est le verset) —, qui pardonne toutes les offenses, qui fait la paix avec tout le monde, qui cherche à acquérir l'intelligence du cœur libre de préjugés. N'ayez pas de préjugés : Un type avec une sale tête peut être bon et un type avec un visage d'ange peut être une crapule. Et essayez de rendre d'autres personnes pénitentes à leur tour. C'est ça la mission. Commencez avec ce principe très simple de la pénitence et vous verrez, si vous n'êtes pas pressé, que le reste viendra tout seul.
Surtout, ne compliquez rien. C'est comme on apprend à nager ; ça ne vient pas du premier coup, il faut le temps, mais évidemment il faut commencer. Commencez !
Mon frère Laurent, je suis heureux de vous connaître. Permettez-moi de vous embrasser.
Ceci dit, appelez-moi Monsieur, si vous voulez. Ça ne me gêne pas.

10avr20 217C67
Humour, bon sens, éloquence. Je partage.
De plus, j'ai visonné quatre videos ou des frères (et sœurs ?) parlent du fond de leur confinement. Ils ont aussi une belle éloquence, le ton de leur voix a pris une trés belle teinte, comme la vôtre d'ailleurs.
Par leur témoignage, il se révéle quelque chose de grand, mille merci !
Ce que vous faites est trés important.
https://www.youtube.com/watch?v=T9E6QVD2nAk
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour cette vidéo que j'ai beaucoup aimée, qui parle avec fermeté d'une réalité qu'on nous cache ou qu'on accuse d'illégalité : les très nombreux pauvres qui en France ne s'en sortent que par la débrouille, les petits boulots, le "noir", qui ne sont évidemment pas déclarés. Il est bon de parler un peu des millions de gueux — un mot qu'aimait beaucoup et à juste titre notre frère Laurent B. — comme on disait autrefois. Ces "hors-norme"  comme je les appelle, dans cette période de confinement, se trouvent dans des situations très difficiles, puisqu'ils ne reçoivent pas de secours. Leur situation ne va qu'empirer.
Une vidéo que je suggère à tout le monde d'écouter.

10avr20 217C68
Je viens de voir une conférence de presse de quelques scientifiques qui ont fait une étude systématique à Heinsberg (une région allemande "très touchée" par le virus) pour trouver le rapport d'infectés et de morts par rapport à la population générale (et non seulement par rapport aux symptomatiques ou aux testés positifs) ; ils ont donc testé (PCR pour mesurer les infectés en cours et IgM pour mesurer la totale des infections survécues) un échantillon représentatif de la population générale. Une première selon eux. Résultats préliminaires basés sur la moitié de l'échantillion (mais qui est déjà représentatif) : Ils ont trouvé une mortalité [par le Covid-19 ?] de 0,08 % (ou 0,06%, ma mémoire me fait un peu défaut, mais peu importe).
Ce qui veut dire, vu l'expectation de longueur de vie dans la démographie allemande, que par rapport à la "normale" des gens qui meurent de toute facon chaque année, il y a grosso modo 5 à 7 % plus de gens qui meurent. Qui donc meurent plus tôt que sans ce virus, et peut-être "manquent" ensuite dans les chiffres des années suivantes...
Et pour cela toutes ces mesures d'exception et des pouvoirs qui peut-être sont devenus ivres de pouvoir maintenant, et toutes les autres conséquences possibles ?
Apparemment on manque de mesure un peu partout dans ce monde.
Ne serait-il pas utile de dire au monde "Vous voulez sauver toutes les vies ? Ce n'est pas l'essentiel, car la vie continue après la mort et puisque la qualité spirituelle des vies est bien plus importante que la longuer en années, mais puisque vous le voulez ainsi, allons-y ! Arrêtons donc toutes les dépenses militaires pour construire des hôpitaux, nourrir tout le monde et développer toute la terre où les habitants le veulent ! Et supprimons aussi tous les autres péchés contre l'amour, pour éradiquer non seulement un virus, mais toutes les malheurs, maladies et la mort même !"
Peer J. du Schleswig-Holstein, Allemagne

Réponse :
Mon frère Peer, merci pour ce commentaire qui nous montre que la bonne façon de traiter le problème sanitaire du Covid-19 n'est pas plus pratiquée en Allemagne qu'en France. Pourtant, Madame Angela Merkel est fille de pasteur, elle devrait bien comprendre le point de vue qui est le nôtre, à savoir qu'encourager les citoyens d'Allemagne à aimer leur prochain, à pardonner les offenses, à chercher l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, à laisser aux hommes la liberté qui est leur bien le plus précieux sur Terre, est bien plus important que de les confiner, car il faut mourir tôt ou tard de toute façon et il est plus important de se préparer à la bonne mort. Une fille de pasteur devrait encourager à suivre le Sermon sur la Montagne... Elle ne le fait pas, parce qu'elle est plus politique qu'elle n'est chrétienne, hélas. Elle démontre ainsi le mal profond de la politique, qui n'est pas d'enseigner la voie du Bien ou de la Vie, mais de contraindre à suivre le "bien" qu'a décidé la politique.
Que semblent imaginer les politiques ? Qu'ils vont maîtriser le Covid-19, coronavirus parmi les autres coronavirus, qui par surcroît va muter comme tous les virus mutent ? Qu'ils vont en prolongeant un peu la vie d'un petit nombre se ménager une clientèle électorale ? Car c'est ça la politique en "démocratie" : être élu, avoir le pouvoir. Qui peut croire que les politiques sont des philantropes ? Il y a, c'est sûr, quelques philantropes dans la masse des politiques, mais ce n'est pas la caractéristique de leur globalité.
Nous ne sommes pas les enfants d'un grouillement divers et abondant de vie : microbes, vers, insectes, poissons, oiseaux, mammifères, etc., nous sommes les Enfants du Père qui au milieu de ce grouillis de vie a choisi un animal pensant qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) pour en faire l'homme, son Image et Ressemblance (Genèse 1/26), et pour, par cette création, le détacher résolument du monde des vivants et lui donner un destin très particulier, dont les caractéristiques particulières sont trop nombreuses pour que je puisse les énumérer ici, mais dont l'une est bien connue : la conscience. Le mot conscience n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès, parce qu'elle n'est justement pas la seule caractéristique de l'homme. Il y a bien sûr l'immortalité de l'âme du juste. Mais aussi l'amour du prochain, autre caractéristique, qui n'est pas une question de conscience, mais de survie, de sublimité, de dépassement. Je pense que la caractéristique la plus typique de l'homme, raison pour laquelle elle est nommée dans La Révélation d'Arès, est l'intelligence du cœur, même si elle n'est plus qu'un faible lumignon (32/5).
L'homme déchu depuis Adam et son système qui nous enchaîne (Rév d'Arès 2/1-5) est, comme disait Platon, à la recherche interminable de ce qui lui manque, de ce qu'il a perdu de lui-même, et ce n'est pas la recherche que fait la politique, très loin de là.
Encore merci, frère Peer, pour votre beau commentaire.

10avr20 217C69
[Le gouvernement nous dit :] "Nous sommes confinés chez nous pour limiter l'afflux de malades dans les hôpitaux, parce qu'ils manquent d'infirmiers et de lits disponibles."
C'est donc qu'il faudrait davantage d'infirmiers et de lits disponibles dans les hôpitaux !
Or, ce sont les cotisations sur les salaires et sur les entreprises qui financent la Sécurité Sociale, qui elle-même finance les hôpitaux.
Mais comment pourra-t-on financer ces moyens supplémentaires pour les hôpitaux si on interdit aux gens de travailler  ? Si on ordonne aux entreprises de fermer par le confinement ?
Je ne comprends pas.
Surtout qu'il n'y a pas davantage de personnes porteuses du coronavirus dans les pays non confinés que dans les pays confinés, proportionnellement.
"Il y a des virus depuis que l'homme existe." C'est l'homme qui s'est fragilisé par sa méchanceté (mensonge, tromperie, spoliation, vol, domination, colère, cupidité, égoïsme, violence, rapacité, rancune, vengeance, préjugés, etc.) :
"Chaque fois que je suis égoïste, que je mens, que je juge, que je trompe, que je spolie, que je me renfrogne, que je me mets en colère, et ainsi de suite, je libère une force mauvaise, comme un microbe, un rayon ou un vent de folie invisible, qui provoque le vieillissement, le malheur, la maladie, la mort quelque part." (votre enseignement : "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" : "Le mâché cru").
C'est à l'homme de revenir à la fraternité :
1) Je me lance à la poursuite du (vrai) bien : amour fraternel envers tous même envers ceux qui me répugnent, pardon de toutes les offenses (même des choses terribles), paix avec tous, me libérer de tous préjugés et de toutes peurs, etc.,
2) J'en cherche d'autres qui se lanceront à la poursuite de ce bien, qui eux-mêmes en chercheront d'autres, et ainsi de suite, pour que cette bonté se multiplie de génération en génération,
3) Nous nous donnons un cadre social favorable à l'accomplissement de ce bien : une France Confédérale de... mettons... deux cents petits états souverains, avec, non des professionnels de la politique, mais des gestionnaires révocables s'ils ne donnent pas satisfaction, ayant par ailleurs une activité rémunérée dans la société civile, pour savoir comment fonctionne l'économie (comme en Suisse)." (votre enseignement).

Il y a un lien direct, mais invisible, entre la méchanceté et la maladie, comme entre la méchanceté et la mort.
"La maladie, la mort, sont les conséquences directes de la méchanceté globale de l'humanité. C'est à l'homme à revenir au bien." (votre enseignement).
Mais cela, on ne l'entend jamais dans les média.

Le confinement va détruire l'économie. On va manquer de tout.
Des pères, des mères, n'auront plus de salaire pour se nourrir et nourrir leurs enfants, des patrons vont devoir licencier leur personnel, leur entreprise va faire faillite, etc. Cette souffrance-là est sans doute pire que la mort.
Toutes ces nombreuses personnes sans salaire, poussées à bout, seront tentées de casser, de voler, de violenter, de dévaliser les magasins, voire d'intercepter des camions de marchandises, et alors le gouvernement ne pourra plus contenir toute cette violence.

N'oublions pas l'effondrement de l'URSS en 1990, où l'Etat soviétique se mêlait de tout à la place des citoyens, car Dieu a créé l'homme libre.
Or, aujourd'hui, l'État français se mêle de tout, y compris de notre vie privée, de la façon dont chacun, selon lui, devrait prendre soin de sa santé, etc.
Sans parler de la spéculation boursière qui pourrait provoquer un désastre humanitaire : "Tsunami financier, désastre humanitaire" (Gaël Giraud sur Youtube).

Pour en revenir au confinement qui interdit aux gens de travailler, vous avez écrit déjà en 1989 :
"Il est douteux qu'un seul Français sur quatre travaille et assure le produit national et la sécurité des autres, douteux qu'on maintienne de force dans l'oisiveté (par le chômage et aujourd'hui aussi par le confinement) des hommes vigoureux, sans que n'apparaissent des conflits d'un type nouveau, encore jamais vus dans l'histoire. Ces destructions mentales lentes auront à long terme des effets aussi graves, ou plus graves, que les génocides du passé ; elles pourraient provoquer des mouvements de masse fous ou suicidaires. Sans parler de la destruction chimique et minière, peut-être nucléaire, les horreurs et ruines des guerres. La barbarie est bien vivace." (Le Pèlerin d'Arès 1989 : "Barbarie").

Aujourd'hui la barbarie continue : guerres civiles, bombardements, villes détruites en Syrie et ailleurs, coups d'état, pillages des matières premières des pays du Sud par l'Occident, pouvoirs corrompus, etc.
Mais "chacun récoltera ce qu'il aura semé." (Votre enseignement).
Non seulement le mal retombera tôt ou tard sur les coupables, mais aussi sur les innocents au hasard.
C'est pourquoi c'est la société toute entière qui va subir (ou qui les subit déjà pour certains), les conséquences de tout ce mal global.

Et les 2400 milliards de la dette publique de la France ?
Si on ne les rembourse pas, c'est le crac financier.
Si on les rembourse, c'est la pauvreté généralisée.

J'ai bien peur que la France devienne comme un pays du tiers-monde, dans une grande détresse morale, dans une grande violence, dans la peur, la faim, etc..

Je crois aussi que "sans l'aide de Dieu, on ne pourra pas s'en sortir." (votre enseignement)
C'est parce que l'humanité est sur une mauvaise pente que Dieu est revenu parler aux hommes à Arès en Gironde (France), Jésus en 1974 et Lui-même en 1977. Ce qu'ils ont dit se trouve dans un message : La Révélation d'Arès, qu'il est possible de lire sur le site michelpotay.info.

"Des hommes très divers voient que la liberté seule leur permettra de se sortir du mal, en remplaçant les pouvoirs, les lois, les punitions, les armes, la morale, par la volonté individuelle d'être bon et sensé, ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence." (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 : "Liberté").

"Tandis que menace une grave crise socio-économique, tandis qu'il faudrait réduire les impôts, libéraliser, déréguler, mais travailler plus, pour relancer la prospérité, seule productrice de bien social, on légifère, on impose, on réprime, mais on réduit le temps de travail (on empêche même, aujourd'hui, les gens de travailler en leur imposant un confinement), de sorte que le poids et l'envahissement de l'État s'étendent sans cesse... Ne comprend-on pas que l'URSS a disparu pour des raisons similaires : l'asphyxie de la liberté, la perte de vitalité ?" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 : "Liberté").

Aujourd'hui on légifère, on réprime, on impose toujours plus, et on travaille moins (Sept millions de personnes au chômage partiel en plus du chômage !). On peut donc s'attendre, malheureusement, à l'effondrement de la France, comme celui de l'URSS en 1990.

D'où "l'autosuffisance spirituelle (faire le bien), et l'autosuffisance matérielle (jardin, panneaux solaires ?) dans vos annotations de La Révélation d'Arès (34/6).

"C'est à l'homme d'arrêter de faire le mal et de réparer le mal fait." (Vos annotations, La Révélation d'Arès xxv/3-4 [?])

"Les Pèlerins d'Arès devront gérer l'indigence." (votre enseignement).
Alors, je me remémore la définition de la pénitence au sens de La Révélation d'Arès :
"Le pénitent heureux :
[...] Un seul et même type de croyant, celui ou celle qui reste indéfectiblement pénitent dans les dures circonstances dont parlent les béatitudes : le scandale, la pauvreté, la servitude, la faim et l'injustice, tout en gardant vertu, amour, paix, générosité dans le partage" (140C44).

"Comptez de moins en moins sur le système, et de plus en plus sur vous-mêmes, et demain comptez sur vous seuls !" (votre enseignement).

Quel boulot !
Jean-Luc Q. des Landes-Sud

Réponse :
Je suis, mon frère Jean-Luc, en admiration devant votre connaissance de mon enseignement, dont les citation émaillent tout votre commentaire. Un grand merci ému pour lui.
Ce commentaire forme une lecture très urile pour tous les lecteurs du blog.
La loi de confinement est terriblement pessimiste. Il n'est rien, me semble-t-il, plus pessimiste que le comptage des morts que j'entends de loin depuis mon bureau à la télévision quand sœur Christiane la regarde. La foi seule est optimiste, car elle chante la vie qui se prolonge au-delà de l'extinction du cœur. Cette extinction vient toujour plus vite qu'on ne croit. La vie est courte et l'ignorance que semble avoir de ce fait le gouvernement me sidère. La loi de confinement me parait d'autant plus méprisable qu'elle exploite l'évident mal-être de la population, dont les Gilets Jaunes ont été une des saillies. Or, il n'est pas de meilleur remède au mal-être que la foi, particulièrement notre foi de Pèlerins d'Arès. Votre commentaire le fait bien ressortir.

10avr20 217C70
Il y a des astuces utiles. Exemples : la question qui pendant la moisson attire ou maintient l’attention de la sœur ou du frère rencontré. Le résumé qui fixe dans sa propre mémoire ce qu’il est important de ne pas oublier.
Pour résumer, le Père nous appelle depuis des siècles par les prophètes — le dernier pour nous : Mikal — à faire le bien qui résoudra tous nos problèmes dus au mal et nous mettra en harmonie avec la Vie dont nous sommes l’Image. Au lieu de cela l’homme continuant à faire le mal cherche des artifices comme les religions, (dont la plus hiérarchisée par son pape et sa curie était officielle, il n’y a pas si longtemps en France) le pouvoir, la science, la médecine, les politiques, pour adoucir son existence ou écraser les petits.
Malgré cela nous voyons avec cette pandémie des actes de solidarité spontanés qui présagent que l’homme peut oublier sa propre vie pour d’autres, à nous d’indiquer humblement, avec douceur, bonté et vivement dans la paix, la vraie direction spirituelle à suivre. L’après-pandémie demandera, pendant la moisson, de renforcer la solidarité et l'amour déjà intégré dans celle-ci.
Christian M. des Bouches du Rhône

Réponse :
Bien sûr, mon frère Christian, vous avez tout à fait raison : "Faire le bien résoudra tous nos problèmes dus au mal et nous mettra en harmonie avec la Vie dont nous sommes l’Image." Au lieu de confiner les gens et d'endommager l'économie comme il le fait, en s'imaginant que mécaniquement le virus ne pourra plus circuler si les gens restent chez eux, le gouvernement aurait mieux fait de dire aux citoyens : Aimez-vous les uns les autres, mettez un masque, évitez d'embrasser, de serrer la main, bref, prenez des précautions pour que la vie continue comme avant en attendant que passe ce petit virus, parce qu'il passera de toute façon. Au reste, les pays qui n'ont pas de loi de confinement n'ont pas plus de malades et de morts que les autres !
Merci, mon frère Christian, pour votre commentaire.

10avr20 217C71 
Vous écrivez au chef de l’église comme si j’écrivais à ma mère.
Une si forte reconnaissance ne demanderai qu’à naître dans un contexte particulier où le fond de nos vies devraient se confondre dans la vérité.
Oui, mais le fait de vouloir partager un possible improbable, un questionnement, en rappelant  des raisons valables, voilà qui me bouleverse de simplicité qui touche la naïveté comme un enfant qui demanderait à sa mère pourquoi elle ne l’aime pas. Cet enfant que nous demande le Père de l’Univers au travers de Jésus de ressembler .
En ces périodes de confinement où plus rien ne me rassure, car le présent est figé, le passé attend de devenir intelligible et le futur seul terrain d’espoir est promis à une douleur du peuple face à l’immense tromperie de la politique à travers ce choix du roi à l’idole
du tout scientifique ;
l’absolue ignorance.
Le dégoût du créateur.
Aussi je suis plongée dans des présents qui n’en sont pas.
Et j’observais la lune pleine à qui je prêtais un visage qui me questionnait ! "Mais que vas tu créer, toi l’homme qui a ce pouvoir divin alors que moi je suis juste à ma place?"
Jamais je n’ai senti autant que seul le Dessein du Père serait déterminant quand toute l’humanité est plombée par l'aberration.
Ce sentiment me prend le matin et le soir, exactement le même.
Entrepassé d’une journée aux activités suspendues ! Clouées.. Voilà l’épreuve.
Merci mon cher prophète de nous parler.
Anne V. de Bretagne-Centre

Réponse :
Le sens profond de ce commentaire est caché derrière sa poésie. J'aime la prosodie de votre commentaire, ma sœur Anne, et en même temps je sens, comme je le sens partout, peser sur vous ce confinement dans une boule "d'activités suspendues, clouées..." J'aime tellement mieux vous écouter, sœur Anne, qu'écouter les faux augures qui nous promettent sans poésie, aux seuls accents tragiques des ondes à leurs dévotion, de nous sauver du coronavirus. J'aime le vent que soufflent les poètes, le vent et le feu qui passent sur moi qui ne suis pas poète mais qui ai besoin de vent et de feu. Quand bien même tout serait dévoré par le coronavirus Covid-19, je me sens comme Novalis, le très grand poète Georg Philipp Friedrich baron von Hardenberg, transformé en flamme par ceux de mes frères et sœurs poètes, prêt à partir vers les étoiles, je deviens une flamme qui consume toute la Terre, un vent qui souffle jusqu'à l'infini.
Merci, sœur Anne, pour votre commentaire qui nous apporte, dans cette période sinistre à casquette de gendarme, un peu de littérature et du bonheur.

10avr20 217C72
J'ai adoré ce premier "Évangile Donné à Arès" [édité en décembre 1974], transcrit par MichelPotay sous la dictée du Christ du 15 janvier au 13 avril 1974. Voici quelques clichés tirés de ce même Evangile :
"Si les Paroles que m'adressa le Christ ont la dimension d'un Évangile , c'est sans doute parce que les hommes de notre siècle ont besoin d'une plus grande Lumière encore.
"Je ne suis qu'un pèlerin qui a rencontré son Sauveur et qui rapporte à ses frères ce qu'Il lui a dicté pour leur apporter la Lumière du Ressuscité.
"C'est sans doute pour ce besoin que le Christ m'à ordonné de remplir de Lui mes yeux, mes oreilles (37/1), de graver Sa Face dans mon regard (40/1) pour publier sur les toits et dans les assemblées ce que j'ai entendu, mais aussi ce que j'ai vu (37/4)."
Jésus est mort sur la croix, mais il est ressuscité, il à eu le pouvoir de se ressusciter, il est vivant (Marc 16/1-8).
Joyeuses Pâques à vous tous !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Évangile Donné àArès, 1974

Réponse :
Je suis ému en revoyant la couverture de "L'Évangile  Donné à Arès" qui fut imprimé à l'automne 1974 par les Imprimeries Delmas à Artigues-Près-Bordeaux. Jésus qu'on voit sur la couverture était une icône ressemblant d'assez près à Jésus qui m'était apparu du 15 janvier au 13 avril de la même année.
Je n'ai plus que trois ou quatre exemplaires de cette édition historique, mais je pense que des frères et des sœurs en possèdent chez eux. C'est un carton de quelque 150 exemplaires de cette première édition que j'avais mise en dépôt à la librairie Féret, rue de Grassi à Bordeaux au printemps 1975. J'y repassai huit jours plus tard pour voir si le livre se vendait un peu et, surprise! les 150 livres avaient été achetés dans la semaine. Tout heureux, je leur proposai un autre carton qu'ils refusèrent. La censure commençait ! La même année 1974 je consultai 47 éditeurs (quarante-sept, oui, ce n'est pas rien) pour rééditer le livre et tous ou bien refusèrent ou bien ne répondirent jamais. Le seul éditeur qui me téléphona fut Robert Laffont lui-même, qui m'exprima sa sympathie, me dit qu'il aurait aimé éditer ce livre, mais qu'il ne pouvait pas exposer sa maison d'édition à la colère de l'Église Catholique, encore très influente à l'époque. Et voilà pas que mon actuellé entrée de blog 217 s'adresse à cette même Église.
Oui, Jésus est ressuscité. C'est lui qui m'a rendu visite à Arès de janvier à avril 1974.

10avr20 217C73 
Cher Frère Michel,
Je vous écris suite à ma balade quotidienne qui fut, aujourd’hui comme hier, ensoleillée et paisible.
Hier, alors que je me promenais dans mon quartier, je passe devant la belle église Saint-Louis-des-Chartrons à Bordeaux. N’habitant pas très loin, j’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de la contempler de l’extérieur comme de l’intérieur. Je vois les portes ouvertes, je m’approche alors de l’entrée. Une note est accrochée sur l’une d’elle. Elle explique que l’église n’est ouverte que pour la prière et qu’elle n’accepte pas plus de 20 personnes à la fois. Je décide de rentrer ; il n’y a personne ; le lieu baigne dans le silence.
Habituellement, quand j’entre dans une église, c’est plus par curiosité et intérêt pour l’architecture du bâtiment que par intention d’y prier.
Voulant respecter le souhait de ne laisser entrer que des personnes venues pour prier, je me suis avancée jusqu’au fond de l’édifice là où la lumière traversait les vitraux et je me suis mise à prier pendant quelques minutes. Puis je me suis assise et j’ai pensé quelques instants à la dernière entrée de votre blog “Question de civilisation”, qui est un puissant appel à notre frère François qui est à Rome, à travailler ensemble à l'avènement d’une nouvelle civilisation, la civilisation du Bien accompli (Rév d'Arès 12/3, xxxiii/11, xxxviii/3), peu importe ce que l’on croit ou ne croit pas.
J’ai pensé à mes frères et sœurs priants, qui n’étaient pas à côté de moi physiquement dans cette église vide, mais que je porte dans mon cœur (tout comme ceux qui ne prient pas, dont est mon époux) avec l’espérance que, petit à petit, ils se mettent (pour ceux qui ne le font pas déjà) à prier... pour accomplir chaque jour la Parole du Père de l’Univers (12/4). Prononcer ma Parole pour l’accomplir, voilà la vraie piétée (35/6).
Tout le temps de ma présence, personne n’est entré. Avant de repartir, j’ai vu cette phrase affichée sur un mur (voir photo), trônant face aux sièges vides qui disait : “Tout par amour rien par force.” Elle est signée st‑François de Sales. J’aime cette phrase, je la trouve de circonstance dans ce contexte autoritaire qui nous montre à quel point les gouvernants ne croient plus en la grandeur de l’homme. Ils préfèrent nous garder parqués comme des bêtes dans leur enclos pensant que nous ne sommes pas capables de raison ou de prudence. Nous croyant représenter des dangers potentiels les uns pour les autres. Cela me fait penser au fameux postulat de Thomas Hobbes : “L’homme est un loup pour l’homme”, dont se servent les pouvoirs pour dominer les peuples et leur assurer une protection en échange de leur liberté. Ils oublient que la Bête (Rév d'Arès 22/14), autrement dit, le Mal, qu’il faut abattre ne sera pas vaincue par le confinement (ou appelons-le emprisonnement, assignation à résidence) qui tue l’homme plus qu’il ne le sauve, mais par la pénitence (aimer, pardonner, faire la paix, se libérer de nos préjugés et de nos peurs et retrouver l’intelligence du cœur) sans laquelle la Bête (Rév d'Arès 22/14) ne mourra jamais derrière l’horizon.
Aujourd’hui, je suis retournée prier dans cette église mais cette fois pas par hasard. Je me suis équipée de La Révélation d’Arès. L’endroit est toujours désert, mais pendant ma prière un homme entre et se met à lire (priait‑il ? Je ne pourrais le dire). En repartant, je regarde cet homme pour le saluer, il me jette un coup d’œil en coin, bref, et se remet à lire.
J’ai décidé d’y retourner quotidiennement pendant le confinement pour prier, pour habiter quelque peu ce lieu ouvert aux priants, mais ceux-ci y semblent très rares. Je n’en attends rien de particulier, je prie dans ce lieu comme je prie chez moi, je prononce la Parole pour l’accomplir (Rév d’Arès 35/6). J’y vais avec en tête mes frères et sœurs qui tiennent ce lieu ouvert pour y accueillir des priants qui semblent ne jamais venir.
Peut-être que pendant ces quelques semaines (car je crois que le confinement ne s’arrêtera pas tout de suite, “ce n’est pas pour demain,” comme dirait Edouard Philippe), j’aurais l’occasion de rencontrer d’autres priants avec qui je pourrais éventuellement échanger. Sait-on jamais ?
Je vous embrasse bien fort ainsi que sœur Christiane. Merci de tout cœur d’être un guide si lucide, aimant et intelligent dans la nuit et le bruit (Rév d'Arès ii/7-8) qui nous entourent.
Nejma H. de Bordeaux, Aquitaine
Église des Chartrons, Bordeaux

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Nejma, pour ce commentaire. Moi aussi il m'arrive d'entrer dans des églises pour prier. Moi aussi je constate la rareté des personnes qui y prient. Il y a deux ou trois ans nous marchions, sœur Christiane et moi, sur la place de la cathédrale (place Pey-Berlan)à Bordeauc quand une soudaine tornade : fort coup de vent et subite pluie torrentielle, nous contraignit à nous réfugier dans la cathédrale. Il devait être 17h15 ou 17h30. La cathédrale était absolument vide. Je pensais y voir ici et là une personne recueillie ou disant son chapelet, mais non ! Personne. Dans ce bâtiment qui est vaste l'alignemet des chaises vides, ce désert nous laissèrent pantois. Je suis heureux que vous profitiez, comme cela m'arrive à moi-même, de ces lieux de paix pour y prier.
église st-Michel du vieux Cannet des MauresIl y a quelque dix ans, alors que j'allais souvent à Nice pour la mission, nous passions sur l'autoroute à un endroit où l'on voit perchée sur un piton le vieille église st-Michel du vieux Cannet-des-Maures. Un jour nous décidâmes de sortir de l'autoroute et de monter à cette église, qui est complètement désaffectée. C'est une très petite église. Nous la trouvâmes fermée à clé, mais tandis que nous allions repartir une dame voisine nous appela pour nous ouvrir l'église. Architecture nulle, mais les murs, les murs suintaient de milliers de prières dites sur ce lieu depuis des siècles dans la joie (baptêmes, mariages) ou dans la peine (funérailles). J'ai toujours trouvé que les lieux où beaucoup d'hommes et femmes avaient prié étaient imprégnés de leurs malheurs ou de leurs bonheurs comme si ces milliers continuaient, depuis les étoiles entre lesquelles ils volent, d'y faire sentir leur foi et leurs émotions. La prière laisse la Vie derrière elle. Je le dis à la dame qui nous accompagnait ; elle me regarda avec le regard creux et blanc des spectres (Rév d'Arès 31/12), ne comprenant rien à ce que je lui disais.

11avr20 217C74
Il faut absolument lire ça (c'est une vidéo qui se lit).
https://www.youtube.com/watch?v=yR-2x2Xe4G8&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2Baasz1kCYAiEn3MuBqH8qwVM_VKcB_kOdXzHsEBFGtRPGwb4979PqteU
Joëlle G. de Clermont Ferrand, Auvergne

C'est encore moi je m'en excuse, mais cette initiative à toute mon soutien, elle doit devenir virale donc je partages.
https://www.youtube.com/watch?v=yR-2x2Xe4G8&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2Baasz1kCYAiEn3MuBqH8qwVM_VKcB_kOdXzHsEBFGtRPGwb4979PqteU
Frédéric H. de Vendée

et  quelques autres

Réponse :
Merci, ma sœur Joëlle, mon frère Frédérux et les quelques autres qui me recommandent ce commentaire d'afficher cette vidéo.
Je l'affiche ici, mais attention !
C'est moins une vidéo qu'une mazarinade qui défile devant les yeux et qui se termine par un appel à protester en tapant sur des casserole aux fenêtres et aux balcons des lieux où nous sommes confinés.
Je n'irai pas, pour ma part, à partir de demain faire résonner mes poëles et autres casseroles de ma fenêtre, parce que les Italiens l'ont fait — on nous les a montrés à la télévision — et ça ne leur a servi à rien. Au fur et à mesure que passe le temps du confinement j'observe et je réfléchis.
Je suis, on le sait, contre ce confinement et j'ai dit les raisons de ma désapprobation : Le Covid19 est un mal, nul doute, un virus qui peut tuer, mais tue-t-il plus qu'un autre contre lequel on ne nous confine pas ? Je dis non compte tenu d'une évidence-reine : il faut mourir de toute façon et faire perdre de vue ce fait est spirituellement ou phylosophiquement grave même pour un athée. Par ailleurs, ce confinement produit un autre mal qui me paraît pire que le confinement sanitaire : une attaque à la psyché par une armée complexe d'agresseurs parmi lesquels l'effondrement de l'économie et tous les maux, soucis, problèmes qu'il entraînera, l'excitation nocive de la peur chez des humains, déjà devenus peu courageux, par une dramatisation de la situation, l'étouffement de la liberté et de la créativité, l'empêchement d'une débat contradictoire sur la question, le mépris pour une population vue comme incapable de prendre des précautions sanitaire, etc. Et il y a autre chose :
Cette mazarinade en vidéo s'adresse aux Français, mais ceux-ci, et c'est très important pour la réflexion, ne me paraissent pas les seuls concernés. Il faut quand même réfléchir un peu : Est-ce que la perversion politique dont la mazarinade accuse M. Macron est partagée par tous les chefs des autres états où le confinement est devenu loi ? Est-ce un mal dont sont coupables des responsables politiques en grand nombre ? Se sont-ils concertés pour expérimenter la docilité des populations qu'ils gouvernent ? Le feraient-ils pour se préparer une sortie "digne" de la situation financière globalement mauvaise où ils se trouvent ? Il me paraît impossible de répondre à cela pour l'heure. Je vois que tous les gouvernants sont aujourd'hui dans une totale perplexité, sans solution, parce qu'ils découvrent que les hommes ne se mènent pas comme un troupeau de vaches, mais qu'il y a, qu'on le veuille ou non, frustre ou raffinée, une philosophie qui, par surcroît, varie d'un individu à l'autre dans le peuple. Bref. Il y a là un problème dont la donnée ne me paraît pas aussi claire et complète que la présente mazarinade le dit. Cette mazarinade dit un certain nombre de choses probablement vraies, mais elle est trop politisée, trop radicale et locale, en somme trop réduite, dans des circonstances où mon œil se heurte au contraire à une certaine obscurité. Nul doute, la politique est dépassée. C'est l'humanité qu'il faut considérer, mais l'état actuel des choses ne me paraît pas capable de regarder autre chose qu'un délabrement, en bonne partie dû à la déspiritualisation générale, et les lois idiotes qui ne font que l'aggraver. J'ai plutôt l'impression d'une très inquiétante débâcle.
Ceci dit, on peut toujours regarder cette vidéo-mazarinade, mais il ne faut pas trop s'attacher à tout ce qu'elle dit. Elle contient quelques vérités, mais pas la vérité.

11avr20 217C75
Comme un grand nombre de lecteurs de ce blog certainement, je guette autour de moi les étincelles, signes, étoiles d'espérances que le confinement peut allumer ici et là. L'apparente soumission de la masse est à la fois une réalité et une illusion.
Réalité parce que ce système a fini par abrutir les consciences, ce que notre mission le vérifie chaque jour comme en témoigne notre sœur Marie-Agnès B. 217C37. Je me souviens avoir passé du temps à Berlin en 1991, quelques années seulement après la chute du mur et le contraste entre l'est et l'ouest était encore criant. Dès que l'on passait de l'autre côté de l'ex-mur, ce n'était pas l'architecture pourtant délabrée ou le défilé des Traban qui choquaient le plus, c'était ce peuple est-allemand, qui semblait encore comme groggy, pétrifié par ces décennies de communisme, des femmes et des hommes dans la rue qui attendaient on ne sait pas très bien quoi. À l'époque, je me suis dit qu'il leur faudrait une génération pour repartir, ce qui s'est à peu près produit. Quand je marche dans les rues vides de la capitale, c'est l'impression que me donne bon nombre de mes frères humains que je sens sans ressources intérieures pour réagir. Mais ce matin, je me suis trouvé face à une étincelle, qui me semble mériter d'être partagée ici car elle est venue de là où je ne m'y serai pas attendu à priori.
L'éditorialiste d'un des médias digitaux, Isabelle Musnik (fondatrice et directrice de la publication d'INfluencia), une journaliste et une publicitaire donc, s'interroge avec pertinence :
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre...
Publié le 08/04/2020 :
Je ne sais pas vous, mais moi, je me sens bizarre. Pas à cause de ma santé, merci. Jusqu’à maintenant, ça va, je reste confinée (j’espère que vous aussi) et j’applique tous les gestes barrière. Je me sens bizarre, à cause bien sûr de mon inquiétude pour la santé de ceux que j’aime. Mais aussi parce que je suis totalement dégoûtée devant certains comportements et terrifiée devant l’arrivée d’un monde orwellien, où plus personne ne se touche, ne se parle et où la plupart de nos libertés seraient réduites — peut-être avec raison hélas — pour vaincre ce f.. virus.
Cette drôle d’impression a démarré l’autre jour quand je suis sortie, munie de mon autorisation en poche, de mes gants et de mon masque en tissu fait par une amie (désolée, je ne sais pas coudre), et quand j’ai brusquement constaté que la personne qui arrivait en face de moi changeait de trottoir pour ne pas me croiser. Résultat, j’en ai fait autant quelques minutes plus tard. Et nous voilà tous en train de jouer au jeu du "cache-toi, j’arrive". Drôle de monde où chacun regarde les autres avec méfiance !
Et puis ça a continué quand on m’a dit que le nombre de voisins dénonçant ceux qui sortaient trop souvent, était en train d’exploser.
J’ai ensuite appris que le jour où le déconfinement démarrerait, nous pourrions — peut-être — mettre le nez dehors en portant des badges. L’idée n’est pas stupide, loin de là, mais ça m’a rappelé une période noire de notre histoire...
Et puis il y a eu cette tribune dans le Journal du Dimanche, signée par une dizaine de médecins qui proposaient de développer une IA [intelligence artificielle ?] baptisée CovidIA qui mettrait en oeuvre "des modèles d’intelligence artificielle à partir d’hypothèses de départ sur la maladie, combinées à la fois aux résultats de tests déjà réalisés en France et à des données issues de la géolocalisation contenue dans les téléphones mobiles, de manière contrôlée, anonyme et agrégée." Les signataires demandaient donc aux autorités que "de manière temporaire et contrôlée, des données de santé et certaines données des opérateurs mobiles soient mises à disposition, après anonymisation et cryptage, sur la base du volontariat, le tout contrôlé par la CNIL et les autorités compétentes."
"Tous les moyens doivent être engagés pour gagner la guerre contre le virus," affirment les médecins et je suis d’accord avec eux. Mais on le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions et les périodes de crise sont souvent propices pour écorner nos libertés publiques et individuelles. Certes, il ne s’agit pas chez nous, comme dans plusieurs pays asiatiques de tracer les personnes malades et celles qu’elles ont fréquentées. Mais les Français auront-ils envie de partager leurs données avec le gouvernement pour triompher du Covid-19 ? Aurai-je envie de le faire ? Je me sens de plus en plus bizarre. Et vous ?

Et voici le commentaire (mesuré) que j'ai laissé :
"Bonjour et merci pour cet éditorial que je vais partager. J'aime votre "bizarre ? vous avez dit bizarre ?" car il témoigne d'une interrogation intérieure entre la vie (du système) et la Vie (que le système n'arrive jamais totalement à étouffer). Nous sommes à la croisée de certains chemin, et Véronique, la commentatrice précédente l'a très bien sentie puisqu'elle souligne le besoin que nous aurons du lien physique, réel. Mais de quel lien physique et réel parle-t-on ? Je crois personnellement qu'il faut totalement réexplorer un terme devenu quasiment tabou de la société civile : l'amour. Sur ce plan - et ce n'est qu'un constat sans jugement — les grandes religions ont échoué même si, notamment par le développement de la charité, qui n'est pas amour mais secours —, elle a pu contribuer à maintenir dans ce monde un niveau minimum d'humanité. Mais il ne s'agit pas là de l'amour dont parlèrent notamment le prophète Jésus il y a 2000 ans, le Bouddha il y a quelque 2500 ans, ou encore d'autres connus ou non. Il est important de s'interroger sur les causes de la non-apparition, ou de la disparition de cet amour-là car il pose aussitôt la question du nombre. Un philosophe grec disait en substance : "Si tu ne peux plus embrasser les limites de ta cité du regard, c'est qu'elle est trop étendue", sentant instinctivement qu'il y a quelque chose du gouvernement de la cité, de la démocratie, qui ne peuvent s'épanouir que dans des petites unités humaines, lesquelles nécessitent bien sûr l'amour pour ne pas retomber dans un forme de féodalisme rétrograde (quoique je ne sois pas sûre que le féodalisme ne fut que rétrograde, puisqu'à l'époque un homme n'avait pas besoin de papier d'identité pour se déplacer et où dans quelque cité qu'il rejoigne, il y avait l'hôtel de ville pour accueillir les voyageurs de passages afin qu'ils ne passent pas la nuit dehors). La masse, les masses humaines que sont devenues les états nations sont-elles en capacité d'offrir à chacun une place épanouissante, la possibilité de contribuer au destin de la grande communauté humaine à laquelle il participe ? J'ai toutes les raisons d'en douter. Et dans ce cas quelles peuvent être les alternatives ? Et quelles sont les pré-requis à la réussite de toute alternative ? L'Homme dont la liberté est baffouée quotidiennement par un catalogue d'autorisation et d'interdit (20.000 lois dans le code civil que nous sommes censés ne pas ignorer) peut-il s'épanouir autrement qu'en retrouvant les commandes de son destin ? Le Bien peut-il s'épanouir autrement que dans la liberté absolue de celui qui décide d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer des préjugés ? La crise qui n'est pas seulement sanitaire, ni même économique n'est-elle pas tout simplement la crise de l'homme ? C'est, je l'espère de toutes les forces de mon cœur, des questions qu'un certain nombre — dont vous, Véronique Roy ou moi feront certainement partie — devront avoir le courage de se poser. Ce sont des questions qui nous conduisent au-delà des croyances qui divisent et qui n'ont pas rendu l'homme meilleur, c'est une grande leçon de l'histoire, car la Vie n'est pas dans la croyance mais dans l'existence. Oui, Sartre avait bien raison de souligner que "l'existence précède l'essence", encore faut-il pouvoir exister en tant qu'individualité (l'individualisme est-il autre chose qu'une déviance de l'individualité étouffée ?). Nous pouvons lire ou relire dans cette perspective les philosophes (Socrate, ¨Platon, etc.) et les spirituels (les prophète de l'ancien testament, le vrai message du nouveau testament, les apôtres de la non violence du XXe - Mohandas, Martin, Nelson, etc. - et tant d'autres qui n'ont pas voix au chapitre comme Jacqueline Kelen, auteure du Bréviaire du Colimaçon ou Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès), qui nous rappellent chacun à leur manière qu'il y a quelque chose d'immense dans l'homme, qui dépasse l'animal pensant et nous relie à l'Univers."
Je contacterai personnellement Isabelle Musnik dans les jours qui viennent. INfluencia est lu quotidiennement pas des milliers de lecteurs qui font partie de ceux qui influencent et alimentent la doxa... Et par la porte entrouverte pas cet éditorial, j'essaierai de faire passer la Lumière venue d'Arès.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau commentaire.
Ce commentaire ne demande pas de réponse.

11avr20 217C76
Cet enfant (Marc 9/36-37, 10/13-15, Rév D'Arès 33/8 ; 36/20) inattendu comme un Vent Fou (Rév d'Arès 25/7) circulant au milieu des statuts façonnées et figées par le poids de l'Histoire est une belle anecdote, frère Michel.
En parlant de l'enfant, le cœur de François dit : "Ce garçon est muet mais il sait s'exprimer,". puis il précise : "Il est libre." Et la raison aussitôt d'ajouter : "librement  indiscipliné."
"Rien n'est facile, oh non !" (entrée "Dormition du bien" 216C115)
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci pour votre commentaire pour la vidéo, mon frère Guy.
Je connaissais cette vidéo, que m'avait invité à voir je ne sais plus qui. Oui, il s'agit d'un petit garçon autiste qui s'est senti comme sur un terrain de jeu au Vatican. On ne peut qu'aimer ce moment où le parler toujours très sérieux de la foi, quelle qu'elle soit et où qu'elle soit, est interrompu par la vie d'un enfant.
Chez nous, partout où l'on peut poser des petits cadres, mon épouse Christiane a mis des photos : Ce sont pour la plupart des photos d'enfants, nos enfants, nos petits enfants ; on ne peut pas se passer d'enfants.
Alléluia !

11avr20 217C77
Là, si le dominant ne hurle pas de douleur en voyant cet exposé macabre, d'hommes et de femmes et d'enfants morts dans la douleur, je ne comprends rien, car depuis des jours et des jours cela ne fait que cela, des comptabilités de morts... C'est tout !
Pas une simple "brève," une simple remédiation pour dire : "Cela ne peut durer, car nous avons enfin trouvé la manière d'honorer nos médecins, nos infirmières et pour que nos malades soient soignés dans de bonnes conditions, que leurs familles soient rassurées. Grâce à nos bons soins la vie va reprendre ; nous ne pouvons pas vous faire prendre de risques supplémentaires, nous allons nous ressaisir et prendre cette situation à bras le corps, ainsi que nos pères l'auraient fait en pareil cas ! Nous savons comment vous libérer enfin de cette situation difficile, ce carcan pénible pour vous laisser œuvrer à la construction d'un avenir encore possible. Nous avons fait des erreurs d’appréciation, nous allons nous atteler au bon sens, nous comprenons notre erreur et voulons nous excuser, etc."
Non ! Que de l'indifférence, pas un mot d'apaisement, que de la réprime sans discontinuer, avec du lavage de cerveau.
Mais qu'est-ce qu'on croit, que la vie ne reprendra jamais son droit ?!
La vie quelle que soit l'individu, qu'il soit la plus laide ou la plus imbécile créature, a droit à notre considération a droit aux soins et à la reconnaissance de sa personne(cf Déclaration universelle des droit de l'homme).
Ces état des lieux chiffrés, qui circulent depuis un moment, en boucle, sur certaines ondes radio, cette comptabilité on nous la serine depuis plusieurs semaines. Et dans quel but ? Ne cherchons pas. Le monde vaut mieux que cela.
Des esclaves sont sortis de l'esclavage par tous les temps ; des enfants connaissent leur histoire, alors à qui veut-on mentir ? Cet état des lieux macabre de morts depuis janvier qui circule sur les réseaux nous interpellent et beaucoup souhaitent que la situation évolue plus vite vers la vie.
Pardon pour cette indignation.
Je prie et avance avec vous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire.
Je me suis permis de remplacer le V majuscule par un v minuscule partout où vous avez écrit vie, car c'est de cette vie terrestre, charnelle, que vous parlez ici, mais non de la Vie, synonyme de Dieu, du Tout, de l'Un, que certes nous avons en nous puisque nous en sommes l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27), mais que nous n'avons pas encore retrouvée (Rév d'Arès 24/5).
Ceci dit, oui, chaque fois que nous ouvrons la radio ou la télévision nous sommes agressés par une morbide "comptabilité de morts" faite de telle sorte qu'on a l'impression qu'on ne peut mourir que du virus Covid19, alors que cette cause de décès n'est qu'une toute petite cause au milieu de mille autres causes dont certaines tellement plus sévères. Tout semble fait comme si les présentateurs se prenaient pour des immortels aux yeux desquels la mort est un scandaleux accident qui ne devrait jamais arriver.
Se trouve-t-on en présence de la volonté, certes pas nouvelle mais devenant aujourd'hui frénétique, d'une certaine classe de pensée dominantrice, qui veut cacher au monde qu'il faut mourir, inévitablement mourir, parce qu'elle sait que c'est là le point d'éclosion de la foi, quelle qu'elle soit, et que de foi ils ne veulent plus, d'aucune sorte. Je découvre que nous somme face à une nouvelle religion de l'éternité qui dit quelque chose comme : "Certes, des gens meurent, mais nous allons vers des temps où la mort elle-même n'existera plus, pare que nous sommes la science triomphante, la logique matérialiste irrésistible, les créateurs d'un bonheur qui n'est certes pas encore tout à fait au point, mais nous sommes aux manettes... Ça va venir." Ce que je trouve de plus sinistre dans cette "comptabilité de morts", c'est un fond jubilatoire dans la dramatisation. Jamais je ne me suis senti à ce point face à l'obcurité délirante. Les erreurs dont l'Église est colporteuse ne sont rien à côté de cette négativité très dangereuse.
Nous sommes porteurs de la Lumière. Dans une vidéo que j'ai affichée ici Jean-Jacques Crèvecœur (217V63) déraille par moments, devient grossier en disant par exemple, en substance : "J'ai entendu Emmanuel Macron dire 'Nous sommes en guerre", voulant dit : "En guerre contre vous, petits cons..." Je ne m'associe absolument pas à de tels propos vulgaires et faux. Mais, par contre, j'affime que nous Pèlerins d'Arès sommes en guerre contre l'obscurité, parce que le Père nous a demandé d'être porteurs de Sa Lumière.

11avr20 217C78 
J'apprécie beaucoup le thème de  cette entrée 217 qui constitue un appel fraternel à François d'apporter son soutien à l'accomplissement de la Parole du Père relatée fidèlement dans La Révélation d'Arès.
Devant la gravité de la situation spirituelle, je voudrais simplement pouvoir l'encourager dans cette évolution en paraphrasant avec humilité et espérance la supplique de l'une des chansons de Michel Fugain : "Lève-toi, car il est temps... Car le monde sera ce que tu le feras, plein d'amour, de justice et de joie."
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Père, louange à Dieu !
Pour  celles et ceux, qui souhaiteraient réécouter cette chanson en totalité, la voici :
Dominique C. du Limousin

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, de nous faire entendre cette chanson de Michel Fugain, que je ne connaissais pas. Il faut dire que dans le domaine de la musique et de la chanson populaires je suis presque nul.

11avr20 217C79
Merci Frère Michel pour cette entrée adressée à François de Rome.
J'ai ressenti une joie, oui cela m'a fait plaisir que vous lui écriviez ; vous ne l’ignorez pas et n’ignorez pas les croyants de l’église catholique. Elle, elle nous zieute mais reste distante.  Vous, vous montrez votre espérance, votre amour, le dépassement que nous devons tous avoir. Vous lui dites ; "Allez ! Faisons un bout de chemin ensemble ! Nous ne prendrons que les risques de l’amour évangélique, celui-là même que Jésus a pris."
Nous aurions tellement besoin de nos frères chrétiens dans la mission, mais "Où êtes-vous, mes frères rassemblés par Jésus ? Où êtes-vous ?" Leur absence à l’apostolat me trouble et ils me manquent ; j’éprouve de la peine devant leurs difficultés à reconnaître, voir, sentir l’importance des l'événements d'Arès car je connais tant de chrétiens si bons et aimants, ils seraient de fantastiques missionnaires s’ils accomplissaient le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5, 6 et 7), S’ils reprenaient leur liberté spirituelle loin de leur lois religieuses que Jésus n’a pas inventées.
"Voyez-vous, frères chrétiens d'Églises, que ces dogmes et lois vous mettent à part ? Est-ce-vraiment cela que vous aimez : Être à part, entre vous ? Le Tout, la Vie, ne met personne, ni rien à part, puisque la "part" est dans le Tout. Si nous agissions davantage ensemble, le monde amorcerait quelque chose qui ne s'est jamais vu, une espérance inouïe, un défi à tout recréer, car tout est possible, la réalité nous appartient.
J'étais si en colère contre toi, l'Église, mais maintenant c'est du passé, je comprends que la Vie spirituelle ne peut qu'être libre (10/10) et aimante, frère et sœurs libres (10/10) et aimants.
Ci-joint un visuel qui voyage sur Instagram.
Je vous embrasse avec toute votre famille.
Marie-Hélène R. du Midi Toulousain
Visuel sur Instagram

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire et pour le visuel dont vous me dites qu'il est affiché sur Instagram. Vous ne me dites pas qui l'affiche. Est-ce vous, Marie-Hélène ? Je lis juste au bas de l'image : "Mise en page Sister_en_Eden".
Je suis heureux que mon entrée 217 ait apaisé une colère que vous nourrissiez contre l'Église Catholique.
Nous vivons dans un monde très compartimenté ou chacun vit dans son compartiment et se méfie ou se tient à l'écart des autres compartiments. Or, c'est peut-être là que nous Pèlerins d'Arès nous devons être très caractéristiques. Nous sommes des habitants du monde, partout est notre logis et nous sommes les frères de tous les humains, quoi qu'ils croient ou ne croient pas. Il n'est certes pas facile d'arriver à cet état de conscience. Vous le voyez vous-même, puisque tout en étant depuis longtemps l'une des nôtres, vous étiez jusqu'à présent en colère contre l'Église, qui n'était pas votre compatiment, et soudain vous la voyez comme un membre de votre famille.
Une certaine illumination doit caractériser le Pèlerin d'Arès. Un Pèlerin d'Arès est un humain "pas comme les autres". Quelque chose doit échapper à ceux qui vous observent, s'ils devinent ce qu'il y a de plus crucial ou concluant en tout votre être : Vous êtes porteuse de la très simple Parole de Dieu et, en ce monde, ça passe pour une sorte de folie, mais les gens sentent qu'il y a plus, même s'ils ne savent encore quoi. Votre manie ambulatoire de mission n'est pas comprise, en tout cas pas tout de suite, de là la nécessité de la patience. Il y a dans votre discours arésien quelque chose de si cohérent — le Bien seul, dont le socle est l'amour, vaincra le mal, pas les lois — que tôt ou tard ça portera de bons fruits. Vous devez être l'amour et le bon sens même. C'est fondamental. Ernest Renan a écrit cette vérité de Fond : "Il n'a pas été donné à l'égarement d'esprit d'agir d'une façon sérieuse sur la marche de l'humanité." Le matérialisme, la religion, la politique dévient du bon sens.

11avr20 217C80 
En cette période particulière et bien troublée où nous sommes tous assignés à résidence, il m'arrive fréquemment des insomnies. La nuit, je relis votre message au pape François, une belle main tendue pour l'inviter à amorcer une nouvelle civilisation, celle du Bien afin que la Bête agonise au loin.
Puisse frère François entendre votre appel et se joindre à nous !
Jésus, il y a déjà 2000 ans, prophète de l'amour, appelait les hommes à se libérer de tous pouvoirs et à renouer avec leur destin spirituel. Son message a toujours eu une place importante pour moi. Jeune étudiante dans les années 90, en pleine recherche intérieure, fréquemment j'aimais me retrouver dans l'église de mon quartier, ma bible dans ma sacoche. Souvent seule sur un banc, la sérénité du lieu, la paix qui y régnait, loin du brouhaha de la ville était propice à la réflexion et la méditation des Évangiles.
Les paroles insurgeantes de Jésus m'ont aidé à trouver le sens de ma vie, à ne pas désespérer : Il ne suffit pas de me dire Seigneur ! Seigneur ! pour entrer dans le Royaume des Cieux, il faut faire la volonté du Père [Matthieu 7/21], Demandez et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez on vous ouvrira [Luc 11/9]. J'ai demandé, j'ai cherché en moi, j'ai parfois erré, j'ai frappé. J'ai compris à l'époque que seul l'homme était créateur de son propre destin, qu'il me fallait sortir de mon esprit religieux, de toutes nos servitudes. Que la route sera longue mais que  la Vie entrait en moi. Quelques années plus tard j'ai rencontré mon époux Éric et La Révélation d'Arès : Parole pure et son juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2]. J'ai tendu ma main vers le Tout Autre, j'ai compris ce que signifiait demandez et vous recevrer. "Dis moi :  Entre !" [xxxiv/12], nous dit le Père de l'Univers [12/4].
Alors j'ai ouvert mes veines à la Salive du Père et j'ai commencé une nouvelle vie de pénitence. Pas facile de sortir de nos faiblesses immenses. J'ai compris que  je devais aimer tous mes frères et ne jamais peser sur eux. Elle ne cessera jamais ; ma courte vie ne suffira pas,  car mon bras est faible, mais j'ai acquis la certitude que  l'Amour et la Vie ne meurent jamais. Si comme la véprelle il (l'homme) tient à ma Lèvre, (il devient) le frère, (il) boit l'Eau Grasse, Elle (qui) ne sèche pas, (il sur)vole haut la fosse [Rév d'Arès xxii/16].
Je vous embrasse vous et sœur Christiane de tout mon cœur. Éric et les enfants se joignent à moi.
Odile G.-R. de Bretagne-Sud

Réponse :
C'est avec une profonde émotion que j'ai lu votre commentaire, ma sœur Odile. Merci pour lui du fond de mon cœur. Oui, dans ces semaines de confinement, qui ne servent pas à grand chose. Ailleurs, dans d'autres pays les citoyens peuvent au moins circuler alors que nous sommes cloués, immobilisés chez nous. L'économie qui s'effondre, mais le pire, c'est sûrement la déspiritualisation complète et légalisée de l'événement. J'ai entendu dire qu'à Notre Dame de Paris il y aurait une petite cérémonie à huis clos : huit personnes seulement... Mais quel sens cela a-t-il sinon narguer ouvertement la foi dans la Résurrection. Je crois que jamais au cours de son Histoire, même dans les pires moments de son Histoire, la France n'a vu la manifestation d'un tel mépris pour la foi. Jamais ! Aussi osé-je espérer, même si je ne célèbre pas moi-même la résurrection par un cérémonial grandiose et des grandes orgues, j'ose espérer que l'archevêque de Paris aura le courage demain dimanche de Pâques d'ouvrir toute grandes les portes de la cathédrale et de dire au peuple de Paris : Venez chanter avec nous la Résurrection du prophètes martyr de Jérusalem !
Pour moi Jésus est ressuscité tous les jours ; il me faudrait fêter Pâques tous les jours alors ! Mais qu'au moins ceux qui proclament dans la joie cette Résurrection un seul jour par an puissent le faire ouvertement avec tous les croyants !

11avr20 217C81 

12avr20 217C82
Pâques !
Les premiers chrétiens, le jour de Pâques, avaient l'habitude de se saluer en disant :
"Le Christ est ressuscité,"
à quoi la personne saluée répondait : "En Vérité, il est ressuscité."
L'Église Orthodoxe à laquelle j'appartins autrefois avait adopté des faux dogmes et d'autres mauvaises pratiques, mais avait conservé par delà les siècles cette très ancienne coutume de salut pascal.
Je pense qu'il est bon de renouer avec nos ancêtres du pur christianisme du Sermon sur la Montagne en disant nous aussi :
Salut : Jésus est ressuscité !
Réponse au salut : En Vérité, il est ressuscité !

12avr20 217C83
Bonjour frère Michel,
Je vous joint un interview des plus pertinents sur cette crise, qui dénote un peu de l'hystérie ambiante.
https://www.youtube.com/watch?v=hNg7uKsZfgg
Fraternellement.
Olivier G. non localisé

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour cette vidéo, une interview du Docteur Éric Dudoit de l'hôpital de la Timone à Marseille, que j'ai trouvée tout à la fois sobre et intéressante.
Je pense qu'elle intéressera tout le monde. J'aime beaucoup ce que dit ce médecin vers la fin de l'interview quelque chose comme : "J'aime mieux vivre libre et mourir tôt que vivre longtemps dans la peur."

12avr20 217C84
Voici une mélodie chantée composée avec des extraits de la veillée 22 : Veillée des barbares.
J’y ai joint le texte des paroles du chant, afin que ceux qui n’ont jamais lu La Révélation d’Arès puissent voir les mots avec majuscule : Mes Brebis, Mon Peuple, Ma Puissance, Mon Royaume... Avec la majuscule, on comprend que c’est toujours en rapport avec la Puissance de la Force Créatrice Universelle. Ce qui est tout autre chose.
Merci à Guy de l’Herault (215C31) pour sa vidéo du chant de La Parole, avec sa guitare, que j’ai beaucoup apprécié. Cela m’a inspirée. Ici, j’ai choisi une mélodie joyeuse, presque enfantine, dansante, surtout pour le refrain. Une mélodie qui sort des clichés religieux. On peut chanter joyeusement le refrain : La joie fend l'escape comme fait le coin ; l'œil qui brille de joie brûle l'escape ; la rondelle la bat des pieds ; le Vent de ta lèvre la répand comme poussière (Rév d’Arès xxiii/4-5). L’escape : L’intelligence intellectuelle. Celle-ci fourre son nez dans tout. Mais si elle n’est pas contrebalancée par l’intelligence du cœur (l’œil qui brille de joie) la pensée humaine court au désastre. Cet enregistrement artisanal a été fait avec ma voix et celle de Louis‑Marie.
Véronique C. de Belgique

1. Des béliers montèrent des ténèbres,
ils encornèrent les loups avec fureur,
puis rassemblèrent Mes Brebis en troupeaux,
et se les partagèrent,
qui au levant, qui au couchant,
qui au septentrion,
qui au midi. ... Écris cela !

Refrain :
Écris cela, homme Michel,
car ta génération, connaît les calamités,
elle saura, leur faire face,
mais les générations à venir oublieront,
ce qui n'est pas écrit, écris pour elles (bis)
Voilà !

2. Les béliers sont les princes et leurs prêtres.
Certains princes se soumirent un grand nombre,
d'autres princes, et leurs troupeaux ;
avec eux ils formèrent des hordes, innombrables ;
ils marchèrent à leurs têtes
pour étendre sans cesse leurs conquêtes.
Pour affermir leur puissance,
ils firent venir de nuit leurs faussaires....Écris cela !

3. Ils ont fait plus abominable,
Ils ont volé Mes Attributs,
ils ont mimé Ma Puissance,
ils ont bâti aux frontières, de Mon Royaume
un porche de douane, un péage,
pour détourner la dîme de charité,
délivrer des passeports illusoires,
couvrir Mon Peuple de ténèbres et d'effroi... Écris cela !

4. Ecris pour les enfants de tes enfants,
que le fléau demeurera caché,
Il reviendra d'abord, comme un vent léger,
agréable pour ceux qu'il caresse.
Que ta descendance prenne garde
à l'ouragan qui suivra,
si elle se laisse prendre aux séductions,
des voix douces revenues de l'horizon. ... Écris cela !

5. Que ta descendance se souvienne,
de Ma Parole
et la Bête qui agonisera longtemps,
derrière l'horizon, mourra (bis)... Écris cela !

Extraits de La Révélation d’Arès 22/1-14

Réponse :
Merci, ma sœur Véronika pour cette Parole d'Arès chantée, qui tombe si bien en ce jour de Pâques.

12avr20 217C85
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Votre appel, qui n'est pas une supplique, est particulièrement plein d'amour d'humilité et de paix :
 "François, mon frère, avec toi, premier de la plus belle récolte (Rév d'Arès 14/3), nous pouvons amorcer une nouvelle civilisation : la civilisation du Bien (xxxiii/11, xxxviii/3) ou de la Vie (24/3-5). Attarde-toi à des manières religieuses inutiles, si tu ne peux pas faire autrement, mais aide-nous à avancer."
Cet appel jaillit comme une "source" de fraicheur et de lumière. Il nous reconnecte à la vérité, à la liberté, à l'amour, ce guide du bon sens de la mesure et de l'Intelligence… Une bonne partie du monde est enfermée dans une prison aux murs invisibles : la peur qui le maintient dans une "certaine" animalité ! Cette animalité, qui imbécilise, infantilise et neutralise la réflexion.
Pour  nous, ce n'est pas la peur qui nous fait agir, mais une analyse simple. Personne n'a envie de s'exposer inutilement au danger, c'est le bon sens. Le Père a besoin de nous pour transmettre cette  Parole. Nous sommes obligé d'expérimenter, d'être patients. Le monde veut des réponses et des changements immédiats, mais nous, nous savons que quatre génération ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour que le monde change par l'amour.
La pénitence ne s'exporte pas uniquement par les "moyens de transports" du monde mais par des voies qu'il nous faut découvrir. Le cheminement de la pensée est complexe, il y a autant de possibilités que d'individus multipliés par le nombre de possibilités offertes à chacun, c'est quasiment l'infini ! C'est dans ce "magma" qu'évoluent les épis murs à qui nous avons tant de mal à transmettre ce Message. Nous sommes, même très imparfaitement, à la fois les représentants et les échantillons de ce que nous représentons, ce n'est pas simple.
La vraie Vie est dans un autre domaine qui, pour l'instant n’intéresse pas beaucoup ce monde, malheureux, apathique... Heureusement vous êtes là, et par votre enseignement vous nous invitez à changer : " Question de civilisation". Vous nous indiquez  la  voie à suivre, celle de l'amour, de la patience, de l'Intelligence retrouvée, celle qui changera nos vies et le monde.
Nous sommes avec vous dans ce projet : "Changer le mode", d'abord celui que nous portons individuellement, et que nous avons du mal à transmettre ; nous sommes toujours dans l'apprentissage de la moisson, de l'amour, état d'être généreux, sans exigence en retour.
Jeanine et Francis M. du Centre.

Réponse :
Merci, ma sœur Jeanine et mon frère Francis, pour ce beau commentaire. J'aime particulièrement le lire en ce jour de Pâques. C'est certes la Pâque catholique ou protestante, non la Pâque orthodoxe (19 avril 2020) ni la Pâque juive (du 8 au 16 avril 2020), mais qu'importe ! Au reste, pour moi Pâque est tous les jours, tous les jours de l'année je vois Jésus ressuscité. Mais s'il est quelque chose de commun au peuple de la Bible, c'est la fête de la libération : Libération de l'état d'esclavage en Égypte pour les Juifs, nos frères, libération de le mort pour les Chrétiens.
Pour nous le jour de la Résurrection fait suite à une semaine tragique, que les Églises appellent semaine sainte, qui est indissociable de la résurrection puisque celle-ci ne fait que clore un enchaînement de faits dramatiques et douloureux : l'arrestation du prophète Jésus sur fond essentiellement politico-religieux, un faux procès expédié en quelques heures dont l'issue était depuis longtemps pré-établie, la flagellation, la crucifixion et la mise au tombeau qui conduisent à la résurrection. Sur la croix, tandis qu'il s'affaiblissait en cherchant péniblement sa respiration (la mort par crucifixion venait par asphyxie lente causée par la position du corps), le regard épuisé de Jésus devait englober dans un flou tragique la foule bête et haineuse, les quelques compagnons et compagnes, la ville de Jérusalem, le pinacle du temple, ce monde qu'il avait aimé, auquel il avait souhaité tant de bonheur, et là encore ses dernières paroles seront d'amour et de pardon : Père, pardonne-leur, parce qu'ils ne savent pas ce qu'il font (Luc 23/34). Ces paroles, seulement citées par Luc et ignorées des autres Évangélistes, ont été mises en doute par beaucoup, mais elles me semblent bien dans le droit fil du Sermon sur la Montagne. Ce sont bien des paroles d'amour qui doivent précisément être entendues dans le moment décisif de l'injustice portée à son sommet ; ces mots expriment parfaitement l'offrande de sa vie que fait l'authentique homme de Dieu et lui donne sa pleine signification.
Il y a peu on m'a fait part d'attitudes et de propos de trois frères tombés, ces mois derniers, dans le doute ou l'incrédulité — l'homme doit croire sans preuve, il peut donc douter, c'est normal —, on m'a montré une saynète jouée par deux d'entre eux, dans laquelle l'un joue mon rôle et l'autre le rôle d'un interviewer. Saynète de tels ridicule et bêtise que j'ai éclaté de rire au bout de trente secondes et suis reparti travailler. Alors qu'on me demandait si j'étais peiné, je répondis sans sourciller qu'à Lyon, quand j'y habitai de 1955 à 1968, un dicton revenait souvent sur les lèvres des Lyonnais : "Chien qu'on veut abattre on l'accuse de rage," et que compte tenu qu'aucun prophète n'a jamais vécu sans une opposition méchante qui le traitait de menteur, le ridiculisait, le bafouait, le tuait même parfois, je m'estimais heureux de n'avoir pour me nuire que la Comedia del Arte ou l'amertume de frères dont j'ai toujours respecté la liberté, auxquels je n'ai pas souvenir d'avoir fait quelque mal. De toute façon, de même qu'ils furent des Pèlerins d'Arès libres, qu'ils nous quittèrent librement, ils peuvent revenir librement et ce n'est pas moi qui leur demanderai des comptes.
L'injustice et la mort sont à l'évidence une nécessité parce qu'elles sont filles du péché, quel que soit l'outrage qu'elles provoquent. Des hommes peuvent soudain méconnaître l'importance unique de témoignages dont ils ont été les témoins directs et ignorer que c'est à eux-mêmes qu'ils font le plus de tort.
Mais il y a aussi l'inverse, des merveilleux rayons de Lumière que sont les commentaires qui honorent ce modeste blog, dont le vôtre que je trouve ce matin et dont je vous remercie du fond du cœur.

12avr20 217C86 
Cher frère Michel,
Mon épouse m'a lu hier soir à mon retour de promenade journalière une déclaration du Ministre de l'Intérieur.
J'ai eu envie d'écrire ceci.
Oh ! je ne me fais pas d'illusion devant la surdité générale et l'idéologie animaliste qui en France a plus facilement tracé son sillon que La Révélation d'Arès. Mais c'est comme un cri, une plainte, un chagrin qui me remonte et coule en moi au travers de la falaise de bêtise et d'autoritarisme de l'immense citadelle environnante. Comme les bras des grands fleuves asséchés, l'homme de foi et de combat pacifique sait que reviendra la saison des pluies. Vive l'Amour et vive la Liberté!
Appel à la résistance !
Vous venez d’annoncer, Monsieur Castaner, qu’une "tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge" à partir du jeudi 16 avril. En ajoutant : "Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des victimes collatérales du Covid-19. Alerté par la S.P.A. [Société Protectrice des Animaux] sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge. Le candidat à l’adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus, de l’attestation délivrée par la S.P.A., d’une attestation de déplacement dérogatoire pour motif familial impérieux [sic]."
Messieurs Macron, Philippe et Castaner, doit-on vous rappeler que la France a vu naitre sur son sol la déclaration universelle des Droits de L’homme et du Citoyen, non celui de l’animal comme membre de la famille humaine !
Vous officialisez une vision matérialiste obscurantiste qui nie dans l’homme ce qu’il y a de plus grand, de plus profond : la !iberté et la conscience d'être libre. Ces pauvres chiens ou chats qui méritent notre respect ont l’instinct, mais n’ont pas la conscience ni la liberté qu’à l’homme.
Que faites-vous pour les humains sans-abris que vous et votre gouvernement confinez de force ?
Que faites-vous de ceux et celles que vous condamnez au confinement à deux (voire plus) dans des espaces réduits parfois de 10 m2 ou suintent le moisi et la crasse ?
Voulez-vous que nous revenions à l’époque de Zola ? À l’appauvrissement général ?
C’est cela votre programme d’égalité pour tous ?
Ou'est votre humanité, Messieurs Macron, Philippe et Castaner ?
J’ai honte d‘être français en vous entendant ou en vous lisant proclamer de telles décisions qui avilit un peu plus chaque jour le peuple français.
Vous provoquez la fermeture de centre d’analyses médicales et empêchez donc de se faire soigner des personnes que vous exposez de cette manière à des risques encore plus important pour leur santé et mettez en danger ces gens au prétexte d’un virus mortel.
Vous filtrez le moucheron et laissez passer l’éléphant.
Tout cela est criminel !
L’absurde chaque jour s’étale sous nos yeux que ce soit avec les masques, la chloroquine, l’activité à l’arrêt presque total et tant d’autres sujets, dont on ne peut que ressentir honte et pitié à la vue d’un tel discrédit.
Vous nous tenez sous votre joug par la force que vous détenez par vos armes et vos lois et vous insultez le Créateur qui est venu reparler en France en Gironde en 1974 et 1977 à Arès, pour rappeler que seul l’humain a été crée à son Image et à sa Ressemblance [Genèse 1/26-27] et que cela lui confère une responsabilité que seul des êtres dotés de conscience, d’amour du prochain et de liberté peuvent assumer. Aucune bête ne peut même en rêver !
Nous Pèlerin d’Arès et tous nos frères juifs, chrétiens, musulmans, athées humanistes avons cet héritage des lumières, d’amour fraternel, de foi d’un monde de frères dans nos cœurs,
Vous, vous semblez ne possédez que la cuirasse de Goliath sur vos épaules.
Vous êtes-vous réduits à ce point de ne plus savoir ce qu’est l’homme que vous le confondiez avec un chien ?
En ce jour de Pâques, de la Résurrection du grand prophète de l’amour nous souhaitons que la Raison reprenne le dessus en vous,Messieurs Macron, Philippe et Castaner ainsi que vos collègues du gouvernement qui, si vous persistez dans votre entêtement du confinement totalitaire que vous avez mis en place, allez tous nous conduire dans un gouffre par l’agonie de l’économie.
Quelle conscience peut accepter pareilles décisions ? C’est pourquoi nous sommes entrés en résistance intérieure, minoritaire aujourd’hui, mais notre force à terme submergera la citadelle dans laquelle vous voulez tous nous emprisonner, comme les flots de la Mer Rouge qui se refermèrent sur les armées de Pharaon à l’époque de Moïse voilà plus de 3.000 ans.
Vous avez la liberté de ricaner en lisant cet appel, mais pour nous aider tous à  réfléchir dans  ce contexte, voici un court extrait de La Révélation d’Arès (28/24-25):
Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits;  qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard! Ai-Je fixé un prix à Mon Salut?
Ne l'ai-Je pas livré à tous pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ?

Fraternellement.
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Voilà bien un commentaire musclé, si vous me permettez ce qualificatif argotique, mais assez irremplaçable.
Voilà bien le franc parler que j'ai toujours entendu chez vous, vieux frère Jean-Claude, que je connais depuis quelque trente-trois ou trente-quatre ans. Avec votre épouse, notre sœur Nicole, vous formez une des catapultes de notre armée missionnaire. Hardi !
Quand elle a besoin pour couronner d'or ses actes les plus douteux et erronés, la force publique dont le gouvernement est la tête éprouve le besoin d'une certaine pompe, et cette pompe en l'occurence est représentée par les ondes radio et télévisées à sa dévotion. La télévision est la grand' messe (ou actuellement les funérailles nationales) que préside le gouvernement où officient ses prêtres vêtus de "lumière"... De "lumière" de plus en plus obscure. Cette lumière obscure, qui ne manque d'ailleurs pas de sincérité envers ses propre convictions est cependant triomphante aujourd'hui. Elle nous afflige tout à loisir tant par son silence absolue à l'égard de La Révélation d'Arès que par le triomphe de ses lois que la population accepte même si ça la fait un peu râler par moment. Le pouvoir est certain, pour l'heure, qu'aucune révolte n'est à craindre. Il ne peut voir, sous son épaisse incrédulité que fortifie encore sa prestance, l'amour et la patience qui tiennent solidement vivants les termes du Verbe qui tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre, restera la cause première de Tout.
Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce fier commentaire.

12avr20 217C87 
Communication de Michel Potay, blogmaster :
J'ai reçu ce matin, envoyée par un anonyme, l'homélie prononcée cette nuit par Michel Aupetit, archevêque de Paris, à st-Germain l’Auxerrois (Paris 1er) au cours de la célébration de la Résurrection de Jésus, qui s'est faite à huis clos. J'ignore si elle m'a été adressée à la demande de Michel Aupetit lui-même ou sur l'initaitive personnelle de quelqu'un d'autre.
Hier, samedi 11 avril, j'ai adressé à Michel Aupetit l'email que voici :
Mon frère,
J'ai entendu dire qu'à Notre Dame de Paris il y aurait une petite cérémonie à huis clos : huit personnes seulement. Mais quel sens la fermeture légalisée de ce lieu de foi a-t-il sinon narguer ouvertement la foi dans la Résurrection. Je crois que jamais au cours de son Histoire, même dans les pires moments de son Histoire [sauf peut-être pendant la Révolution], la France n'a vu la manifestation d'un tel mépris pour la foi. Aussi osé-je espérer, même si je ne célèbre pas moi-même la résurrection par un cérémonial grandiose et des grandes orgues, j'ose espérer que vous, archevêque de Paris, aurez le courage demain dimanche de Pâques d'ouvrir toute grandes les portes de la cathédrale et de dire au peuple de Paris : Venez chanter avec nous la Résurrection du prophètes martyr de Jérusalem !
Je prie avec vous, je vous donne le baiser pascal
Fraternellement
Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès
Finalement j'apprends que la célébration de Pâques par l'archevêquie a eu lieu à st-Germain l'Auxerrois et non à la cathédrale de Paris. Cet envoi de l'homélie de la Résurrection est-il une réponse très discrète à mon Appel d'hier ? Je l'ignore.
Quoi qu'il en soit, voici l'homélie :


[Nuit du Samedi 11 avril au Dimanche 12 avril 2020,
– Solennité de la Résurrection du Seigneur – Vigile pascale] :
Une pierre roulée, un tombeau vide ? C’est tout ? Ah non ! C’est un peu court, jeune homme, on espère bien d’autres choses en somme. Il nous faut du concret, du palpable, du démontrable. Depuis toujours il nous faut des certitudes, des réponses certaines. Et nous avons l’impression que le Seigneur ne nous laisse qu’avec des questions. Où est-il ce corps ? Comment peut-on le rencontrer ce Jésus ressuscité ? Comment le saisir ? Car nous avons besoin de saisir les choses pour être sûr qu’elles existent. Le Seigneur ne nous a laissé comme signe objectif de sa présence que ce morceau de pain sur lequel il a dit « Ceci est mon corps ». Mais nous voudrions pouvoir le vérifier, le soumettre à l’analyse chimique, savoir comment la matière organique de ce pain est devenu le corps de Jésus ressuscité.
C’est la grande question éternelle que Pilate pose : "Qu’est-ce que la vérité ?" Pour nous, la vérité doit être enfermée dans nos capacités de connaître, dans notre cerveau. S’il n’en est pas ainsi nous ne pouvons pas croire aux réalités qui nous entourent. C’est toute la démarche du positivisme et du scientisme du 19e siècle qui reléguaient la religion dans le domaine des superstitions. La science des hommes pourrait tout expliquer, disait-on. Beaucoup pensent encore ainsi. Et pourtant…
Il a fallu qu’un scientifique nous démontre que l’objet observé est modifié par l’observateur. Le temps et l’espace ne sont plus absolus mais varient en fonction de la vitesse de l’observateur. C’est la loi de la relativité restreinte d’Einstein. Nous pensions pouvoir tout connaître de la matière en particulier dans ses particules les plus minuscules. Or, Heisenberg a démontré qu’il nous est impossible de connaître en même temps la masse et la vitesse de cette particule. C’est le principe d’incertitude. Comment est-il possible qu’il y ait de l’incertitude dans les matières scientifiques ? Il faut donc se reporter sur les équations qui, elles, ne nous trompent pas. Hélas, il a fallu qu’un petit Autrichien vienne nous dire, en le démontrant avec des équations mathématiques, qu’il y a des réalités qui sont indémontrables. C’est le théorème de Godël qu’on appelle aussi le théorème d’incomplétude. Même l’astrophysique nous dit scientifiquement que nous n’avons aucune idée de 96 % du contenu de l’univers. Force est de constater qu’il nous est impossible d’enfermer le réel dans le tout de nos connaissances. Où est la vérité ?
C’est qu’il nous faut découvrir que la vérité n’est pas un concept. Non, la vérité, c’est une personne. Pilate était en face de la vérité. Il ne l’a pas connue. La vérité ne s’enferme pas dans un cerveau humain, la vérité se découvre dans une personne : "Je suis la vérité." Autrement dit, la vérité ne peut se découvrir que dans une relation. Cette relation, dans la Bible, nous venons de l’entendre, s’appelle une alliance. C’est l’histoire de cette alliance que nous venons d’entendre et qui révèle la vérité de la création, la vérité de l’homme, la vérité de Dieu.
Il y a une alliance initiale qui relie la créature à son créateur. Cette alliance est décrite dans le récit de la création. Elle donne à l’homme d’accueillir la vie divine. C’est le sens même de l’arbre de la vie auquel il a accès. Mais, dans une relation chacun doit rester à sa place. Quand la créature veut se faire "créateur" et que l’homme veut "devenir comme Dieu" décrétant lui-même le bien et le mal, la rupture est consommée et la vérité n’entre pas en lui.
Alors, Dieu va proposer une alliance avec un homme, Abraham. Une rencontre qui va permettre de refonder la vérité et la vie. Alors que les Cananéens sacrifient leurs enfants au dieu Moloch Baal et que tant de civilisations, comme les Aztèques, pensent que la fécondité ne peut naître que de la mort, Dieu va arrêter le bras d’Abraham en lui montrant que seule la confiance totale en lui est source de vie. Pourtant, cette tentation de supprimer la vie naissante demeure encore aujourd’hui avec l’avortement généralisé. Non plus en raison d’une recherche hypothétique de la fécondité, mais au nom de la liberté. "Ô liberté que de crime on commet en ton nom," disait déjà Madame Rolland en montant à l’échafaud.
"La vérité vous rendra libre." C’est une nouvelle rencontre avec la vérité, une alliance de Dieu avec un peuple guidé par un homme choisi, Moïse, qui va nous révéler comment la liberté nous conduit à la vie. Ce peuple conduit par Moïse va sortir de l’esclavage en traversant les eaux de la mer. Ces eaux qui, traditionnellement, sont le signe de la mort, vont s’écarter pour laisser passer la vie. C’est la figure du baptême où nous sommes plongés dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui  (Paul, Romains ch.6).
Car c’est bien lui, le Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie. Après la rencontre d’un peuple avec le Seigneur, c’est bien l’alliance ultime de Dieu avec l’ensemble de l’humanité que va réaliser la rencontre sublime des deux en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme. C’est lui, et lui seul, qui est le chemin qui mène à la vérité pour que jaillisse la vie.
Cette compréhension fondamentale de la fête de Pâques nous permet de comprendre enfin qui nous sommes. Chacun de nous devient une vérité pour lui-même. Ma vérité, c’est que je suis né d’une relation d’amour de mes parents. M’ont-ils désiré ? Ont-ils souhaité que cette relation fût fécondante ? Peu m’importe. Si je suis né d’une relation d’amour, normalement je ne peux être qu’aimé. C’est ainsi que j’ai compris un jour que je suis né d’une relation d’amour encore plus fondamentale : la trinité. La communion d’amour entre le Père, le Fils et le Saint Esprit est l’acte d’amour premier de mon existence et de la vôtre. C’est notre vérité fondatrice et fondamentale.
Ceci éclaire d’une lumière fulgurante ce que nous fêtons cette nuit. La vie indestructible ne peut jaillir que d’un amour infini. C’est la Pâque du Seigneur, la révélation ultime de notre vocation.
+Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Un anonyme non localisé

Réponse :
J'ai affiché ici l'homélie de Michel Aupetit en son entier dans le total respect de mes frères catholiques dont je ne partage pas les dogmes, parce que je ne crois pas qu'y croire ouvre les portes du Salut, mais dont je partage l'amour du prochain quand ils s'efforcent de le pratiquer.
Seul l'amour nous sauve et sauvera le monde.
Non, je ne crois pas en la trinité : Père, fils et saint-esprit, quoique j'ose espérer que celle-ci soit une manière d'exprimer le mystère de Dieu. Pour moi Jésus n'est qu'un prophète, et justement... la résurrection d'un humain a une tout autre importance que celle d'un Dieu qui, étant éternel, ne pourrait que ressusciter.
Non, je ne crois pas que le pain azyme qu'est l'hostie soit le corps de Jésus, sinon de façon strictement symbolique dont je ne vois pas la nécessité.
Non, je ne crois pas, mon frère Michel Aupetit, aux pouvoirs sacramentels que le clergé catholique ou orthodoxe (dont j'ai été) s'attribue, mais je crois à votre capacité d'aimer. Dans ce cadre précis, le final de votre homélie est belle : "Ceci éclaire d’une lumière fulgurante ce que nous fêtons cette nuit [: la Résurrection]. La vie indestructible ne peut jaillir que d’un amour infini. C’est la Pâque du Seigneur, la révélation ultime de notre vocation."
Jésus est ressuscité ! En vérité il est ressuscité ! Alléluia ! C'est la promesse de notre propre résurection, un jour... un Jour (Révélation d'Arès 31/8).
Mais pourquoi, frère Michel Aupetit, n'avez-vous pas ouvert les portes de st-Germain l'Auxerrois et n'êtes-vous pas allé sur le seuil appeler le peuple de Paris à célébrer la Résurrection ?! Pourquoi cette soumission à l'État politique, qui ne croit à rien d'autre qu'à lui-même et à ses lois ? Que pensez-vous que le gouvernement français aurait pu faire ? Vous arrêter ? Vous jeter en prison ? Je regrette que vous ayez là raté une belle occasion de faire comprendre que l'homme n'est pas réduit à des lois politiques, mais a sussi d'autres espérances ? Je suis le héraut du Père, certes, mais trop inconnu encore pour impressionner la police et les tribunaux de France, mais vous, vous pouviez !
Bon ! Que suis-je pour vous en faire reproche ? Je ne suis que votre frère aimant et je sais que le courage d'être ce que le Père attend de nous ne vient pas du jour au lendemain. J'espère de tout mon cœur que vous y réfléchirez pour une prochain occasion.

13avr20 217C88
Bonjour, Frère Michel Potay,
Comment ça va ? Avec le confinement on ne peut vraiment rien faire. On reste à la maison.
Je vais bien, mes sœurs vont bien aussi.
Oui, aujourd'hui, on n'a fait Pâques que tous quatre. Ça c'est passé chez papa et maman. Il y avait Sylvie qui est avec nous car, elle est confinée et reste chez papa et maman pour quelques temps.
Je vous envoie une photo de ma maman.
Je vous embrasse fort ainsi que vos filles et Christiane aussi de nous quatre.
Je vais vous envoyer aussi une photo de papa et de Sylvie aussi de moi.
Nadine B. Bourges, Centre

Réponse :
Pâques est, par excellence, le moment de la grande fraternité, le moment où s'oublient les différences entre tous ceux et celles qui, quelle que soit leur foi, compliquée et légendaire comme celles des Églises, ou très simple comme la nôtre, croient en la résurrection de Jésus, qu'ils le croient Dieu ou qu'ils le croient simplement prophète comme nous. Moment de grande fraternité, c'est un moment d'immense espérance dans le retour, un jour, vers la simple et unique base sur quoi repose tout l'enseignement de Jésus : l'amour.
Quelle émotion, ma sœur Nadine ! Vous êtes avec votre famille des très rares qui m'ont suivi après l'Événement Surnaturel d'Arès qui en 1974 avait bouleversé ma vie, m'avait fait quitter l'Église puis excommunier alors que commençait pour moi la longue traversée du désert, mon Exode spirituel, ma pénitence, sans compter la "mort civile" comme disaient les Romains, le dénuement...
Quelle émotion, ma sœur Nadine, de revevoir votre fraternel message de Pâques, qui, si j'ai bien compris, émane de toute votre famille.
Vous étiez de mes fidèles à Bourges. Vous souvenez-nous de cette extraordinaire nuit pascale de 1973 ? J'avais reçu l'ordination épiscopale dans le dème de Drama en Grèce peu de temps auparavant. Des Grecs, des Macédoniens, des Serbes, des Russes, des Bulgares, des Roumains, des Libanais et des Français devenus orthodoxes étaient venus de toute la région ; l'église-cathédrale de la Trinité (eh oui ! à l'époque je croyais en la trinité) et st-Pantaleimon était pleine, éclairée par mille, deux mille, trois mille cierges... pour ce très long office nocturne éclatant de fête : Χριστός Ανέστη ! (Christos anesti), Αληθώς Ανέστη ! (Alithos anesti) : Christ est ressuscité, En vérité, il est ressuscité ! Célébration que clôturaient les agapes (repas de fête) prises tous ensemble dans l'église et qui commençait par la consommation des œufs peints de jolis couleurs et ornements pendant la Carême, que tous avaient apportés de chez eux... Bien sûr, c'était l'Église, que nous avons abandonnée depuis, bien sûr c'était notre foi dogmatique égarée, mais cette nuit de 1973 nous proclamions au monde notre foi dans la Résurrection, foi partagée par tous ceux qui reconnaissent en Jésus, qu'ils le croient Dieu ou qu'ils le croient simplement prophète comme nous, le proclamateur du Sermon sur la Montagne. Paul de Tarse disait en substance : "S'il n'est pas ressuscité, nous perdons notre temps."
Embrassez pour moi ou pour sœur Christiane tout le monde autour de vous !
Merci pour la photo de votre maman, maintenant très âgée, que je me fais une joie d'afficher, avec beaucoup d'émotion, parce que je ne l'ai pas revue depuis près de quarante-sept ans :Madame B. Bourges

13avr20 217C89
Bien aimé frère Michel,
Plus que jamais vital est votre blog. Soyez-en hautement remercié !
J'interviens suite à votre exhortation au catholicisme et à ses évêques a manifester leur foi  durant le confinement dû à la peur du Covid19 et à fêter Pâques (217C40), la résurrection du Christ en ouvrant leurs églises à leurs fidèles. Cette exhortation n’a hélas pas été suivie (217C87).
Je viens de lire un article sur "Courrier International" qui fait part de la position de l’Église Orthodoxe dans plusieurs pays (Bulgarie, Grèce, Roumanie, Russie) position plus courageuse pour braver les interdictions et la peur. Position de cette branche chrétienne apparemment plus éprise de foi dans la transcendance que nos frères catholiques ou, en tout cas, plus ferme dans ses convictions. J'espère que les évêques orthodoxes tiendront bons jusqu'à leur Pâques (le 19 Avril), malgré la presse de leurs pays qui fustige ce comportement et le traite d'irresponsable et rétrograde. Et aussi qu'ils montreront exemple de courage et de fermeté à nos frères catholiques, ceux-ci peut être plus tentés par la bienséance et le rationalisme ambiant. Je recopie ici cet article car si le lecteur de ce blog et vous-même n'êtes pas abonnés à ce journal, vous ne pourrez le lire entièrement.
En voici tout de même le lien:
https://www.courrierinternational.com/article/religion-chez-les-chretiens-orthodoxes-lepidemie-sarrete-aux-portes-des-eglises
Voici l'article en question en entier dans Courrier international:
Titre: Religion. Chez les chrétiens orthodoxes, “l’épidémie s’arrête aux portes des églises”.
La foi protégerait-elle du Covid-19 ? À en croire l’Église bulgare, oui. Une position largement partagée dans le monde orthodoxe, où la plupart des églises restent ouvertes. Les fidèles continuent de communier et d’embrasser les icônes et les mains des popes.
Des églises aux portes grandes ouvertes et des fidèles qui y affluent pour embrasser les icônes, communier en buvant du vin d’une seule et même cuillère tendue par le pope et prier pour la santé, la sienne et celle de ses proches… À quelques détails près, de telles scènes sont encore possibles dans de nombreux pays chrétiens orthodoxes, malgré l’épidémie et les mesures par ailleurs très strictes prises par les autorités séculières des États concernés : Bulgarie, Grèce, Russie, Roumanie, Macédoine, Serbie…
“Les épidémies se sont toujours arrêtées aux portes des églises. Là où l’on effectue les sacrements divins, la contagion ne se propage pas”, a ainsi expliqué le 11 mars le métropolite Gavriil, l’un des principaux évêques bulgares, à la radio nationale BNR, appelant les fidèles à venir communier “sans crainte”.
Concernant le fait de prendre l’hostie — en fait un peu de vin — avec une seule cuillère, le haut responsable religieux s’est également voulu rassurant : “Aucun danger, et toute l’histoire de notre Église le prouve. Pendant les pires épidémies, les fidèles ont continué à communier de cette façon sans jamais tomber malades”, a-t-il poursuivi, mettant néanmoins en garde ceux dont la foi ne serait pas “suffisamment forte”. “Là, c’est une autre histoire…”, a-t-il conclu, énigmatique.
De l’eau dans leur vin :
La foi protégerait donc les chrétiens orthodoxes contre la propagation du Covid-19… Ces propos ont, en toute logique, suscité une levée de boucliers en Bulgarie, où des commentateurs ont fustigé une “vision moyen-âgeuse”, certains n’hésitant pas à qualifier l’Église orthodoxe bulgare, dont se réclame près de 80 % de la population, “d’organisation terroriste qui mériterait d’être interdite par décret”, lit-on dans le quotidien Sega.
Même si elle semble extrême, la position du clergé bulgare n’est pas minoritaire dans le monde orthodoxe. Dans une déclaration rendue publique le 10 mars et traduite par le site Orthodoxie.net,le Saint-Synode grec — l’institution collégiale composée de métropolites au sommet des Églises orthodoxes — a tenu quasiment les mêmes propos :
Pour les membres de l’Église, la participation à la divine eucharistie et à la communion, au calice commun de la vie, ne peut assurément devenir la cause de la transmission de la maladie, car les fidèles de tous les temps savent que la participation à la divine communion, même lors de pandémies, constitue d’une part une affirmation effective de l’abandon de soi au Dieu vivant, et d’autre part une manifestation claire de l’amour qui vainc toute crainte humaine pouvant être justifiée.”
Depuis, avec l’augmentation du nombre de personnes contaminées (892 en Grèce et 276 en Bulgarie), les clergés des deux pays ont mis de l’eau dans leur vin (même si des popes continuent de disserter sur les vertus “désinfectantes” de celui-ci…).
Les métropolites grecs ont ainsi affirmé qu’ils se rangeaient sur la plupart des mesures prises par l’État, reportant les offices quotidiens, les mariages et les baptêmes, mais ont maintenu l’ouverture des églises au public. Les Bulgares ont fait pareil, tout en exhortant leurs fidèles les plus âgés et les plus fragiles à prier de chez eux.
“Laissez l’Église suivre son chemin” :
Dans la Roumanie voisine (1 292 cas recensés), il est également “hors de question” de fermer les églises. “L’Église ne peut pas être mise en quarantaine car elle appartient au Christ et non pas à une autorité terrestre”, a ainsi martelé un porte-parole du clergé local.
La situation est similaire en Macédoine et en Serbie, où les institutions religieuses semblent néanmoins moins défiantes vis-à-vis des autorités séculières. En Russie aussi, malgré des directives de plus en plus restrictives de l’État, l’Église orthodoxe tarde, à la différence des musulmans et des catholiques, à prendre la mesure de la pandémie : les temples y restent ouverts et les conditions d’hygiènes sont souvent insuffisantes, s’inquiétait récemment Nezavissimaïa Gazeta. Tous comptent également célébrer les Pâques orthodoxes, qui tombent cette année le 19 avril.
Souvent qualifiée de rétrograde (l’ancien Premier ministre grec Alexis Tsipras parle “d’aberration”), cette position des Églises orthodoxes a, aussi, quelques rares défenseurs dans les presses locales. Ainsi, dans un long développement, un célèbre journaliste bulgare, l’ancien présentateur de télévision Yavor Datchkov, a expliqué aux lecteurs du tabloïd Galleria pourquoi il serait “catastrophique” de fermer les églises en ces temps difficiles :
Les chrétiens savent bien que les virus et les maladies ne sont que les symptômes de la mort que le Christ a vaincu en ressuscitant. En communiant, ils luttent, le cœur empli d’espoir, contre la cause et non ses conséquences que tentent de guérir les médecins. Voilà pourquoi leur interdire de le faire serait la même chose que d’interdire aux médecins de soigner. Les uns et les autres vont vers le même but, mais par d’autres chemins. Laissez l’Église suivre le sien. Cela va faire plus de deux mille ans qu’elle le fait. Et, de toutes les façons, elle sera bientôt notre seul repère en ces temps troubles et incertains.”
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire qui nous apporte un article de "Courrier International".
Je ne lis pas le "Courrier International". Non que ce magazine soit inintéressant, mais je suis réduit comme chacun à des journées de vingt-quatre heures et je dois travailler, dormir et me nourrir, je manque de temps pour lire ; je ne lis donc que le nécessaire pour m'informer ou, parfois la nuit pendant une heure ou deux, quelque livre à travers lequel j'essaie de capter ce que pensent aujourd'hui mes frères humains.
J'ai été clerc de l'Église Orthodoxe ; je connais bien la force de foi de cette branche du christianisme. L'article que vous me proposez de lire est très clairement écrit par un rationaliste et matérialiste forcené, qui n'a voulu extraire et traduire de ce qu'il a lu dans des journaux roumains, bulgares, russes, etc. eux-même rationalistes et matérialistes. Il existe d'autres journaux dans les pays orthodoxes. Notamment, la foi dans la protection qu'on trouve dans les églises ne tient pas principalement à l'eucharistie qu'on y peut consommer, mais à un fait plus fondamentalement incrusté dans la foi, quelle qu'elle soit, le fait très simple qu'on n'est pas seul sur terre et que dans certains lieux, notamment de prière, quelque chose d'invisible se mêle vitalement à la vie charnelle et la protège plus fortement qu'ailleurs dans la cité.
Il est évident que pour un journaliste rationaliste qui ne s'associe pas à la prière des croyants, qui ne fait que les observer comme le visiteur d'un zoo regarde les singes, cette présence invisible est du pipeau. Ce journaliste n'est pas insincère, mais il ne ressent pas ce que ressent celui ou celle qui absorbe la force invisible  de la Vie ; il n'a pas de conscience spirituelle. Ceci dit, il est vrai qu'aujourd'hui l'Orthodoxie chrétienne garde unes force de foi très supérieure au Catholicisme chrétien.
Mais nous, Pèlerins d'Arès, avons dépassé tout ça au plan dogmatique et surtout nous avons compris que le sens profond de La Révélation d'Arès est que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais ce qui sauve est ce qu'on fait dans l'ordre du Bien, c'est-à-dire par la pénitence. La pénitence est recréatrice de l'être.

13avr20 217C90
En ce week end de Pâques qui fête la résurrection du Christ (miracle s’il en est), j’ai adressé une lettre très brève au Président de la république pour lui demander de faire cesser son confinement.
Je ne me fais pas d’illusions ; mon but est simplement de jeter un petit pavé dans la mare de l’aggiornamento politico-médiatique que nous subissons jours après jours. C’est une lettre qui n’a rien de spirituel (le spirituel est hélas une langue qui semble de moins en moins comprise de la plupart des gens). Vous jugerez bon ou pas de la faire figurer dans ce blog. J’ai le secret espoir que d’autres personnes (croyantes ou pas) réfléchiront à l’absurdité d’une situation qui nous conduit à la catastrophe. C’est pourquoi, j’en ai fait copie à quelques autres instances républicaines (partis politiques, sénat, journaux…). Après tout, nous avons besoin de liberté pour mener à bien notre mission qui elle, doit avoir une teneur beaucoup plus spirituelle.
Monsieur le Président.
Vous devez mettre fin à ce confinement maintenant, sous peine d’enfoncer ce pays dans un marasme économique et social dont il ne se relèvera pas et dont les conséquences seront infiniment plus graves que ce virus qui sévit actuellement.
Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. Il y a déjà eu des épidémies par le passé, et il y en aura d’autres, que vous le vouliez ou non, la nature est ainsi faite. Le courage n’est pas d’enfermer les Français chez eux en les effrayant à coup de matraquage médiatique et en les accablant de sanctions indignes d’une République qui se respecte, mais de les aider à affronter la situation de manière responsable, en liberté.
Je fais partie de ceux qui préfèrent affronter le danger debout que de se terrer au fond de leur maison. Alors, si vous croyez que ce peuple est encore capable de faire preuve de grandeur, peut-être daignerez vous prendre cette lettre en considération.
Avec mes respects dus à tous les citoyens.
Richard Lavau
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Richard, pour ce commentaire, que j'affiche d'autant plus volontiers que je partage le sentiment qu'exprime votre lettre au Président de la République Française.
Cette lettre pleine de bon sens que vous adressez au Président de France n'aura évidemment aucun effet, parce que cet homme est mû par des sentiments qui nous sont totalement étrangers. Il est sur une planète et nous, nous sommes déjà sur une autre. Sur quelle soucoupe volante irons-nous de nous à lui ? Mais nous savons que l'heure du changement n'a pas encore sonnée ; nous ne faisons que commencer le processus de respiritualisation qui y conduira dans un certain nombre de générations (Rév d'Arès 24/2). Alors, comme disait Jésus, il y aura des derniers qui seront premiers et des premiers qui seront derniers (Luc 13/30). On vint vers Jésus et on lui dit : "Va-t-en d'ici, parce qu'Hérode veut te tuer," tout comme M. le Président veut nous confiner et comme nous tuer non physiquement, mais socialement, économiquement, psychiquement.
Comme Jésus je peux répondre : "Allez dire à ce renard... : Aujourd'hui, demain et les jours suivants je dois pourquivre ma route, parce qu'il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem" (Luc 13/31-33), et c'est bien pourquoi La Révélation d'Arès dit : Yërouchlim (Jérusalem) ne tient pas dans Ma Main... L'échange Je [Moi le Père] le donne. La rive d'Arès, la rive a le sel qu'on met dans le pain, la rosée d'Arès est la vin qui lave la langue du frère. Arès est le val Hanouka au ras de la mer, où le frère ne lèche pas le bois (Rév d'Arès xLvii/2-4). Oui, le Père a échangé Jérusalem pour Arès.
À Arès ne se dresse pas le fastueux Temple dressé par Salomon, mais une humble chapelle, la chapelle du pauvre, mais elle est le cœur même ou bat le sang puissant de la foi simplifiée, purifiée, réduite à ce que Jésus enseigna à Jérusalem autrefois et ce qu'il a enseigné à nouveau à Arès en 1974. Alors nous avons envie de paraphraser les versets 5 et 6 du psaume 137 et de chanter : Si jamais je t'oublie, Arès, nouvelle Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! Que ma langue colle à mon palais, si de toi je n'ai souvenir, si je n'élève Arès, nouvelle Jérusalem, au sommet de ma joie !

13avr20 217C91
L’homme a besoin de vérité. Il a besoin de savoir qui il est et ce qu’il peut accomplir.
Le rationalisme et le matérialisme triomphants — fausse sagesse ! (Rév d’Arès 1/3) — l’aveuglent sur ses vocation et possibilités. Les hommes ont une vie de mouche (xvi/12), et c’est une anomalie. De là,  l’envie de profiter du peu de temps dont ils disposent et la tentation d’oublier qu’ils vont mourir.
Mais parviennent-ils vraiment à l’oublier ?
Les hommes peuvent émigrer vers la futilité et l’indifférence, s’étourdir de divertissements, rire à l’idée qu’ils pourraient être capables de noblesse et de grandeur, feront-ils taire cette petite voix intérieure, têtue, qui leur susurre qu’il sont faits pour une autre Vie ? Sans doute, cela pourrait-il arriver et ce serait alors le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2). Mais nous n’en sommes pas là. Pour l’heure, ces éclats de rire trahissent encore une douleur, un regret, une espérance blessée.
Mes frères, à vous voir ainsi perdus je suis ému autant qu’inquiet. La tentation pourrait être forte de vous tourner le dos, de céder au découragement. Mais il n’en est pas question. Jamais l’urgence de vous aimer n’a été aussi manifeste. Vous avez besoin d’une brûlante étreinte qui souvent vaudra mieux qu’un discours (Rév d’Arès 23/6), parce qu’elle révèle combien la chair transcendée par l’amour peut véhiculer de force et d’espérance. Un baiser est toujours un saut dans l’éternité et l’infini.  
Mais les mots ont aussi leur importance. D’ailleurs, ils peuvent avoir la douceur d’un baiser, la chaleur d’une étreinte. Et manifester un réalisme puissant. Ainsi en est-il de votre appel fraternel à François.
Il y a peu je priais dans la Veillée 12, qui s’achève par ce magnifique verset, l’un des plus beaux selon moi de la Révélation d’Arès : Sauf Marie, grosse du fils, la pécheresse qui me défia aussi mais qui s’imposa les souffrances de gratter de sa chair les souillures, d’arracher de son cœur les doutes, pour renaitre pure, elle qui était plus faible que tout autre, sauf elle qui s’est rangée parmi les esprits debout devant Mon Trône parmi les luminaires d’or, aucune créature ne sera priée.
Et vous expliquez en marge que Marie n’est pas la mère de Jésus mais la matrice souillée et malmenée du Bien dans nos profondeurs. S'il arpentait nos rues avec sa lanterne, Diogène aurait toujours bien du mal à trouver un homme. Mais cette matrice est toujours là ; notre pénitence la régénère.
Dans ces temps où se révèlent si pathétiquement les immenses faiblesses et fragilités de l’homme, et singulièrement de l’homme occidental, — pauvre herbe folle ballotée aux quatre vents mauvais de la politique, des idées toutes faite, de la peur et du vide —, ce verset est une grande espérance. L’lomme, le Géant des temps anciens [Rév d'Arès 31/6], pour l’heure en léthargie, peut se réveiller.
L’Enfant accompli du Père, noble, libre et créateur, peut ressusciter. Notre mission est d’accomplir ce miracle. Ce sera long et difficile mais nous l’accomplirons. Alléluia !
Laurent R. d'Île de France

Réponse :
Beau et émouvant commentaire, frère Laurent ! Vous êtes un rare commentateur, peut-être même êtes-vous commentateur pour la première fois, mais vous arrivez sur cette page comme un feu. Merci du fond de mon cœur pour ces belles lignes.
Le progrès de la déspiritualisation non seulement dans le œurs et les esprits, mais aussi dans les institutions est un fait chaque jour plus évident. Cette période de confinement en est une aussi triste qu'éclatante preuve. Qu'il est bon d'entendre ou lire des propos qui enrichissent l'âme ! Merci encore pour votre commentaire, mon frère.
Pour une part de plus en plus vaste de l'humanité Dieu est mort. Nous comprenons de mieux en mieux pourquoi non seulement Il est revenu parler aux hommes en 1974 et 1977 à Arès, mais encore pourquoi il se donne un autre Nom : la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), qui répond mieux à Ce Qu'Il est, en fait. Nous voilà munis d'une Parole authentiquement venue du Père qui nous donne l'inébranlable certitude que l'homme retrouvera le sens de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (12/4) que l'humain spirituellement desséché a rendu "inexistantes", mais que nous allons faire renaître. Face à l'effort continu d'une société humaine aux yeux de laquelle seuls les progrès matériels comptent, nous redonnons du punch, de l'allant à la vie spirituelle mourante.
Tôt ou tard notre inlassable action, qui n'en est qu'à ses premiers balbutiements, portera des fruits.
Encore merci, frère Laurent.

13avr20 217C92 
La perspective de l’alliance fraternelle (Rév d’Arès 35/11) à laquelle nous invite cette entrée est particulièrement forte bien que plusieurs générations (24/2) soient nécessaires pour sa réalisation concrète.
Mais le premier pas fait déjà partie du voyage (Réponse à 209C11). Je sens ces premiers pas dans le commentaire, qui m’a touché, de notre sœur Nejma (217C73) par son naturel et sa simplicité. J’ai également beaucoup apprécié la vidéo de notre frère Thierry (217C16). Je me suis permis de la placer sur un petit site de test de présentation que j’avais réalisé sur La Révélation d’Arès il y a plus d’un an. Cela m’a permis de proposer directement la deuxième partie qui me semble plus transcendante : https://revelationares.wixsite.com/belgique/videos. Bien entendu, si cela pose problème à Thierry dont je n’ai pas les coordonnées, je la supprimerai du site. J’ai alors envoyé à quelques connaissances. Voici le retour de Sylviane dont les remerciements vont à Thierry :
Bonjour Louis-Marie,
Merci, merci et merci pour le lien que tu m’as envoyé. Ce monsieur a parlé à ma place, rien à redire en ce qui me concerne. C’est exactement ce que je pense ! J’ai été touchée par le ton juste, les mots justes, les propos justes. Je ne parle même pas de la fin où... enfin ! il a osé parler d’amour ; pas le sentiment humain, mais bien l’Énergie Absolue de cohésion universelle. Oui, je pense qu’il faut oser prononcer ce merveilleux mot, si vital, et ce sans passer pour des  fumeurs de moquette. Le prononcer (la vibration du verbe élève), mais aussi  profiter de toutes les occasions que nous offre la Vie, à travers notre "petit quotidien", pour le mettre en action. J’ai reçu un jour en méditation : "Tu es condamnée à aimer", un jour où je "ramais"un peu 😉 Ne le sommes-nous tous pas [condamnés à aimer] ? C’est l’unique antidote au mal-être qui nous encombre et qui attire dans nos vies difficultés et souffrances.
Sylviane.
J’ai aussi été touché par la vidéo de Jean-Claude (217C55). Ce matin, en me levant, je me disais : "Et pourquoi pas à mon tour de m’essayer à cet art difficile ? Le frère est parleur (Rév d'Arès xLix/5)." À suivre donc. Merci d’ouvrir la voie.
La vidéo de Jean-Jacques Crèvecœur fait évidemment froid dans le dos. Heureusement, la deuxième partie va vers des actions possibles. Il est grand temps que les hommes se réveillent et reprennent l’avenir du monde en main comme nous y invite le Père depuis plus de quarante-cinq ans en retrouvant la joie du vivre ensemble et l’envie de faire société. Cette vidéo m’a rappelé une chanson d’un chanteur belge peu médiatisé car trop insurgeant : Julos Beaucarne dans "Les loups ont des têtes de mouton" qui me rappelle la parabole des loups, des béliers et des brebis de la Veillée des barbares, la Veillée 22 :
https://www.youtube.com/watch?v=DH9VKoqgF2M.
La situation actuelle nous montre que les pouvoirs finissent toujours par dérailler, que leurs pieds glissent dans la boue et l’urgence de la pénitence et de la moisson pour ne pas sombrer avec eux, d’où l’appel pressant fait à notre frère François de Rome.
Merci pour tous ces commentaires riches en réflexion.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
Dans la vaste offensive menée contre la vie spirituelle il y a bien autre chose que les banals anticléricalisme et athéisme, il y a un concept de l'homme fondamentalement opposée à la réalité à laquelle nous croyons. Oui, "les pouvoirs commencent à dérailler". Ils ont complètement oublié que l'homme est devenu mortel à cause du péché, puis que sa vie s'est de plus en plus raccourcie au fur et à mesure que ce péché empirait, raccourcissement contre lequel tentent de lutter la pharmacie et la médecine. Mais qu'est cette vie, qui reste confinée à quelques décennies, ridiculement courte ? Je vais avoir 91 ans et j'ai l'impression d'être né hier.
Le croyant a compris que la vie charnelle du pécheur ne peut qu'être brève, mais que l'au-delà est interminable et que c'est lui qu'il faut préparer, parce qu'il y a en l'homme l'image et ressemblance de l'Éternel. C'est ce que nous partageons avec les frères ou sœurs que vous citez, que nous adhérions ou non à leurs formes d'expression. Ainsi, même si le style parfois grossier de Jean-Jacques Crèvecœur, votre compatriote et docteur en physique quantique, n'est pas le nôtre, nous partageons le fond de cet homme qui reste, qu'on le veuille ou non, d'espérance !
Dans le "West-östlicher Divan", important recueil de poésie, Goethe rappelle que le conflit entre croire et ne pas croire reste le thème le plus profond de l'Histoire du monde, le seul vrai et unique. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, revenus à la défense de la foi — peu importe la religion qui la typifie différemment ici ou là — dans son extrême et suffisante simplicité : Ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait dans l'ordre du Bien, qui replacera l'homme comme Enfant majeur de la Vie. Nous défendons un concept de l'humain radicalement différent de ce que la "raison" officielle prétend.

14avr20 217C93
Une brève allocution de Natacha Polony que j'aime. Elle n'en est pas encore à appeler à l'éclatement de la masse en petites unités souveraines, mais elle estime que l'indépendance des maires dans la crise actuelle va dans le bon sens. C'est une faible amorce, mais une amorce quand même, de mon espérance d'une France et ultérieurement d'un monde qui soit une mosaïque de petites unités humaines où le Bien, fondé sur l'amour du prochain, soit publiquement praticable et remplace la loi.
Voilà le message que je viens d'envoyer à Natacha Polony (j'ignore si elle le recevra ; c'est une personne très demandée) :
Merci pour ce propos, Natacha Polony. Je suis défenseur de la liberté, parce que sans elle l'homme comme individu souverain de lui-même ne peut pas réapprendre sa responsabilité vis‑à‑vis de soi et vis‑à‑vis des autres. Je suis ipso facto défenseur de la souveraineté de petits groupes, parce que la réduction du nombre d'intelligences qui cohabitent renforce la densité de l'intelligence du groupe ; le sens de la responsabilité commune approche alors le sens de la responsabilité individuelle. Il me semble que pour l'heure, en espérant un jour l'éclatement de la France en cantons de type suisse, la naissance d'une Confédération Française, je crois, comme Natacha Polony, que les communes et leurs conseils municipaux présentent un bon exemple de bon sens adapté au lieu, à la doxa.
Le blogmaster Michel Potay

14avr20 217C94
PÈLERINAGE 2020
Information importante :

Des propos tenus hier soir par le Président de la République, le 13 avril, il ressort que toute réunion publique, festival, célébration de groupe restera interdit après le 11 mai 2020 et "au moins jusqu'au mois de juillet".

Le Pèlerinage 2020, au mieux, verra ses dates d'ouverture modifiées.
Le Pèlerinage 2020, au pire, devra être supprimé.
Il est trop tôt pour savoir ce qu'il en sera.

Pour définir les nouvelles dates, L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès doit attendre des précisions administratives.
Le Pèlerinage pourra peut-être, dans le meilleur des cas, être ouvert du 2 au 15 août.
Je suis un insurgeant et donc dans les dispositions spirituelles d'ignorer la loi et d'ouvrir quand même le portes de la Maison de la Ste-Parole, mais je souhaite éviter aux pèlerins présents d'être éventuellement évacués par la gendarmerie et éviter la condamnation de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès à une amende au-dessus de ses moyens. Je rappelle que le Pèlerinage, de toute façon, n'est pas obligatoire, parce qu'il n'a pas chez nous de valeur dogmatique. Sa fermeture totale cet été ne serait pas un drame.
Michel Potay

14avr20 217C95 
Pour info : lien dans le journal "Sud "concernant une banderole "libre"accrochée sur la cathédrale de Bordeaux
https://www.sudouest.fr/2020/04/13/bordeaux-une-grande-banderole-libre-accrochee-sur-la-cathedrale-7408474-2780.php

Banderole "Libres" Bordeaux

Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Richard, merci de me faire savoir que le journal "Sud Ouest" a publié la photo d'une banderolle portant le mot "Libre", qui vient d'être tendue sur la cathédrale de Bordeaux.
Comme on le voit. la contestaion commence à se faire voir dans la population.
Voilà l'article qui accompagne l'image publiée par "Sud-Ouest":
Titre : Une banderole sur laquelle est inscrit le mot "Libre", aspiration dont nous rêvons tous en cette période de confinement, a fait son apparition sur la cathédrale Saint-André, à Bordeaux, ce lundi.
Un grand drap blanc de plusieurs mètres de long et de large sur lequel est écrit aux couleurs de l’arc-en-ciel un mot dont nous rêvons tous en cette difficile période de confinement: "Libre". Ce lundi, une banderole affichant ce message a fait son apparition sur la cathédrale Saint-André, place Pey-Berland, en plein centre de Bordeaux. Elle a été fixée à l’édifice par des cordes, à plusieurs mètres de hauteur. Celui, celle ou ceux qui l’ont accrochée sont visiblement de bons  grimpeurs. La banderole a très certainement été installée pendant la nuit de dimanche à lundi. En fin de matinée, la plupart des rares passants croisés sur la place l’immortalisaient, en la photographiant. "C’est beau mais cela me rend aussi triste. Quand serons-nous de nouveau libres?", soufflait un jeune homme.
"Vous m’apprenez la nouvelle !"
Aucune dégradation n’aurait été commise. L’initiative vient-elle de l’Église ? Contacté l’archevêché de Bordeaux explique être totalement étranger à cet affichage. "Étant confiné, je vous avoue que vous m’apprenez la nouvelle. Je viens d’avoir le sacristain de la cathédrale, qui n’était pas au courant non plus, n’étant pas sorti de chez lui. Dimanche après-midi, le curé a fait le tour de l’édifice et n’a rien vu d’anormal", indiquait cet après-midi le père Jean Rouet, délégué épiscopal à la communication du diocèse de Bordeaux.
Ma Parole comme un poulain agile courant vers son But, libre du harnais que lui mettent les docteurs [de la loi] (Rév d'Arès 10/10).

14avr20 217C96 
Je viens de bien me marrer en regardant sur une page facebook une vidéo "Jacquou et Michou" qui vous met en boîte. Les auteurs de cette vidéo semblent imiter une interview de votre personne où vous êtes pris en flagrant délit de mensonge. Tout le bastringue de votre néo-religion appelée Révélation d'Arès est mis en poussière par deux défenseurs du salut public qui vous évacuent du monde sérieux par une guignolade poilante.
Je vous ai déjà dit mon mépris pour votre escroquerie morale. Je suis content que d'autres qui savent faire des films fassent mieux que moi et vous démasquent comme bonimenteur et abuseur de la crédulité publique.
Adam L. de partout et nulle part

Réponse :
Mon frère Adam, les humains qui m'accusent de "mensonge" et qui "m'évacuent du monde sérieux par des guignolades" sont légions, des millions et des millions. Les auteurs de la vidéo en question sont deux de nos frères tombés dans l'incrédulité et qui expriment leur conviction que je suis un menteur. Croire est difficile ; moi qui n'ai pas toujours été croyant dans ma vie, puisque je n'ai trouvé la foi qu'étant trentenaire, je peux très bien comprendre ça. De toute façon, le doute et l'incrédulité forment la pile et la face d'une monnaie infiniment plus courante que la foi, surtout dans ce pays de France tombé dans l'indifférence spirituelle.
Alors, admettons que je mente — je ne trouve ni insolite ni aberrant que vous jugiez menteur —, je revendique au moins la sincérité. Qu'ai-je gagné à mentir ? Rien. Ma vie avant que Jésus me surprît dans ma maison d'Arès avait été une vie de réussite comme ingénieur, de confort, de bonheur. Et puis, tout à coup, la mort civile — oui, l'homme qui affirme avoir vu Jésus puis Dieu devient infréquentable, un mort civil, comme disaient les Romains — l'appauvrissement, les soucis, les problèmes d'une mission impossible qu'il faut rendre possible. C'est très dur. C'est payer très cher son mensonge ! Ça au moins mérite une certaine considération, non ? Concédez-moi au moins la sincérité, la foi, à défaut d'accepter mon témoignage et La Révélation d'Arès.
Face à la religion, qui est puissante, à l'athéisme et au rationalisme qui puissants le sont plus encore, puisqu'ils gouvernent le monde, il est extrêmement difficile de travailler à restaurer les bases de la Vérité évangélique de base qu'est l'amour du prochain bien plus que la foi en Dieu, sur laquelle Jésus se gardait de trop insister, sachant la force du refus instinctif de l'irrationnel par l'humain abusé. Il faut surmonter la crise intérieur de l'homme face à la tromperie dont il a été victime depuis des millénaires. Vous en êtes un exemple banal ; "Jacquoi et Michou" en sont un autre. Si l'on ne veut pas être traité de menteur ou de pauvre crédule, il vaut mieux faire autre chose. Prenez conscience du courage nécessaire pour traverser la nuit du monde et vous rirez peut-être moins, vous direz peut-être : Ce menteur qu'est Michel Potay et ces pauvres incrédules que sont ses frères et sœurs ne manquent pas de cœur... Ça vaut quand même un minimum de considération.
Je ne suis pas sûr que votre "mépris" et les "guignolades" de Jacquoi et Michou aient le poids nécessaire pour faire chavirer la barque sur laquelle nous ramons.

15avr20 217C97
6h du matin ? 21h le soir ? Non, impensable, ou inimaginable, dimanche 12 avril 2020, jour de Paques à 10h45 à Peyrehorade [Landes].
Silence complet, pas de carillons, de cloches, rien, le vide !
J'aurais pensé que le prêtre aurait dit la messe, même sans "brebis". Où est le temps où les cloches sonnaient à toute volée, où la joie régnait partout, où des défilés d'enfants habillés de blanc jetaient des pétales de roses ?
Avant le confinement généralisé, au dernier café philo du 12 mars, curieusement j'avais proposé : "Faut-il réfléchir avant d'avoir peur pour savoir de quoi il faut vraiment avoir peur ?" (entrée 104 du blog), sujet choisi par une majorité. J'ai été je ne veux pas dire stupéfaite, car on sait que les personnes à qui l'on parle de La Révélation d'Arès, croyantes ou pas, c'est la peur qui les freine ou retient. Mais je n'avais jamais autant mesuré, pour peu que cela puisse se mesurer, l'entrave de la peur, car ce débat que j'ai toujours essayé de mener sur le dépassement ou la maîtrise de la peur n'a jamais été élevé, mais toujours tourné autour des justifications.
Deux personnes avaient compris là où je voulais les mener, mais n'ont pas osé, car la justification des peurs était très pesante.
Nous Pèlerins d'Arès qui travaillons sur la pénitence (= le bien accompli), le dépassement, notre vue s'affine chaque jour un peu plus sur les points essentiels que nous devons  travailler dans le monde, car à la pénitence nous pouvons rajouter la peur qui n'est pas des moindres, car c'est vraiment un frein puissant sur tous les éléments de la pénitence.
"Il nous (les Pèlerins d'Arès) faudra pouvoir utiliser les églises pour parler aux hommes.
Ces lieux ont été construits grâce aux dons de nos pères.
Il n'y a aucune raison que seule l'église catholique puisse en bénéficier" (150C100).
Danielle et Jean-Luc Q.-D. des Landes-Sud

Réponse :
Ah ! donc, mes chers Danielle et Jean-Luc, sœur et frère si proches, vous participez toujours à votre café philo... à Dax, je crois ? C'est bien, c'est une façon intelligente de se confronter au monde des idées et... des peurs !
Mais oui, vous avez raison, la plupart des gens qui réagissent négativement ou qui restent silencieus devant toute évocation de La Révélation d'Arès réagissent ainsi par peur. Cela, à mes yeux, montre qu'ils savent ou qu'ils sentent que c'est un document extrêmement important.
Il faut avoir, comme vous avez, de la force de conviction, du courage et de la vigueur pour se confronter aux idées du moments qui, j'imagine, dominent dans votre café philo. Il s'agit évidemment de faire rejaillir au milieu du bruit du siècle ce que j'appelerais le dépôt sacré remis entre nos mains par la Vie manifestée à Arès sous le forme de Jésus en 1974 et du Père en 1977. Il nous faut faire sauter les cadenas, réouvrir les cœurs humains qui se sont fermés au spirituel, parce que le spirituel qu'on y avait déversé était sali par quantité de faux dogmes et surtout par l'esprit de domination qui avait armé ces dogmes. Et pour cette tâche de reconquête des cœurs il faut reprendre le Fond de l'Appel d'Arès qui est très simple : Ce n'est pas ce que tu crois qui te sauve mais c'est ce que tu fais, c.-à-d. ce que tu accomplis en aimant, pardonnant, pacifiant, n'oubliant jamais de contrebalancer l'intelligence intellectuelle par l'intelligence spirituelle libre de préjugés. C'est là une des preuves de la force manifeste de la vitalité de notre foi arésienne.
Reconquérir le terrain perdu depuis Abraham, lequel n'a jamais fondé de religion et n'a eu qu'un souci: renouer les relations de l'homme avec le Ciel, ce qu'il appela l'Alliance, ce que se sont efforcé — en vain, il faut le dire — de faire les prophètes et particulièrement Jésus de Nazareth, c'est la tâche à laquelle, vous deux moissonneurs, vous êtes collés. Il nous faut réussir là où la religion ne pouvait qu'échouer. C'est ce qui, je le souhaite, a probablement été compris par François qui est à Rome. Mais la tâche va être très difficile, gigantesque (Rév d'Arès 31/6). Vous ne vous découragez pas. Alleluia !

15avr20 217C98
Actuellement en gardiennage avec mon fils Antoine [voir ci-après].
Hier je priais dans la Maison de la Sainte Parole à Arès.
Agenouillé devant l’Endroit où il y a bientôt 43 ans, se dressait le Bâton de Lumière, Vivant, dont vous étiez le témoin : "Le soleil blanc bleuté et argenté semble respirer, il se dilate et se contracte légèrement. Je le contemple, et je crie dans un souffle : ʺLa gloire de Dieu !ʺ ( Révélation d’Arès Bilingue p 438, "Récits Note et Réflexions du Témoin"). De Celui-ci, une Voix s’exprimait dans une conflagration surnaturelle. Avec la Parole de Jésus, c’est "le Souffle Renvoyé à Arès" (entrée 202) que vous avez retranscrit fidèlement et que vous avez appelé  La Révélation d’Arès.
Aujourd’hui, agenouillé, l’Endroit est recouvert d’un voile. Professeur de physique, j’essaie de réfléchir avec le cœur. La Vie aussi est confinée dans le cœur de l’homme :
"Le fond de soi est à portée de main, mais l’homme n’est plus fait à cette courte distance de lui-même... Retourner l’œil en dedans ! Et cailler en soi quelque chose, assister conscient à sa métamorphose, non ! L’homme n’aime se voir en dedans qu’anesthésié, sinon il se croit autopsié vif…il se putréfie vivant dans le confort de l’inconscience. Dame ! puisque sa fin est dans la fosse. Étrange homme qui, à explorer ses profondeurs, à s’arracher au monde  pour marcher vers l’éternité, préfère vivre de sommeil sans réveil et, pour finir, glisser dans les ténèbres... Le juste est l’homme qui s’allège plus que le vide, parce que le vide n’est rien qui puisse porter vers l’éternité. L’ha [l'âme] est le vaisseau de la parabole d’Arès. L’homme ne construit pas son ha s’il se rétrécit aux dimensions biologiques et se fait de l’idée du temps et de la matière une prison. Au fond de nous est le vrai vivant, le charnel non biologique, ce lait inorganique qui donne, en se caillant, la force ascensionnelle qui tire vers les Hauteurs" (Révélation d’Arès Bilingue p 432, "Récits Note et Réflexions du Témoin").
La peur comme obscurité dans l’âme (Coran 113) (entrée 104).
"Et que m'ont dit Jésus et le Père ? Que c'est par l'ordinaire — tout juste fait de pénitence et de bien ordinaire, mais total — que moi et mes compagnons, improbables héros, nous vaincrons le Mal." (entrée 191 du blog).
"Mais nous vaincrons cette inégalité d'énoncé pour réénoncer d'une voix qui battra la terre (Rév d'Arès xLv/14) la Parole qui sauvera l'humanité" (entrée 141 du blog)
Jésus est ressuscité ! "Nous ressusciterons"(entrée 20 du blog)... Réincarné ? Ressuscité ? Dites simplement : Changé ! " (entrée 117 du blog) .
Avec mon épouse Évelyne, je vous embrasse et embrassez pour nous sœur Christiane.
Louis F. de Corrèze, mission du Limousin

Cher prophète,
Jésus est ressuscité !
Je vous souhaite de Joyeuses Pâques, ainsi qu’à tous mes frères et sœurs, depuis la maison où Jésus ressuscité vous apparut et la chapelle où (plus forte encore !) la Vie elle-même se manifesta !
Un pèlerinage du voile en attendant, je l’espère, un pèlerinage du Feu !
Je vous embrasse, très cher prophète, ainsi que sœur Christiane.
Mon père, avec qui j’effectue le gardiennage pour les quinze prochains jours, vous embrasse également.
Antoine F. de Corrèze (en ce moment)
Clocher d'Arès

Réponse :
Ce clocher a été photographié des milliers de fois depuis que nous l'avons construit en 1976, mais je ne peux me lasser d'afficher encore cette image de la Maison de la Sainte Parole à Arès où vous êtes actuellement, vous frère Louis et votre fils, frère Antoine, pour assurer le gardiennage des lieux pour deux semaines. Soyez, au nom de notre très grande famille de Pèlerins d'Arès, remerciés pour votre dévouement.
En vérité Il est ressuscité... Je l'ai vu, je l'ai entendu, il apparut devant moi du 15 jancier au 13 avril 1974.
Nous relevons la Vérité là où elle apparaissait à jamais ruinée. La Vérité, dont le Bien est la haute tour sur Terre, a déjà un clocher quelque part sur la planète et ce clocher, vous le gardez.
Vous êtes deux, pratiquement invisibles, au milieu de l'immensité qui n'est pas arésienne, vous êtes comme deux gouttes d'eau dans l'océan, mais vous pesez déjà lourd dans la balance. Alléluia !

15avr20 217C99
tract 11 avril 2020Bonjour Frère Michel,
Dans l'introduction de l'entrée n°150 (novembre 2013), vous nous dites  :

"Comme ce chantier nous travaillons jour et nuit à changer l'homme pour changer le monde. Mais la mission n'est pas subliminale. Il faut la concilier avec les dures réalités du moment. Comment ?"

Cette réalité me hante aussi. Dans ce soucis partagé, j'ai répondu ok cette semaine à l'invitation du frère parisien Nasser qui a lancé une chaine YouTube missionnaire pour continuer de faire parler les Pèlerins d'Arès de notre espérance en cette période de confinement.

Ce direct avait pour titre : "Game changer" les Pèlerins d'Arès en route vers une autre civilisation, en référence à cette entrée 217 (voir flyer numérique pour l' invitation en pièce jointe). Ce direct a eu lieu samedi 11 avril à 17h, le replay est disponible sur :
https://www.youtube.com/watch?v=
EwBsmHmeMwU&feature=emb_err_watch_on_yt


Je trouve que c'est dur de parler tout seul devant une Webcam, beaucoup plus que devant un public réel. J'ai fais un certain nombre de maladresses inhérentes à un direct pour lequel j'ai eu très peu de temps de préparation mais j'y est mis tout mon cœur.

À ma surprise, j'ai eu beaucoup de retours positifs, voir très positifs d'un peu partout. Il y a eu environ 500 vues en moins de 24h, à suivre...

Si vous l'estimez digne d'intérêt et utile , vous pouvez partager cette vidéo sur votre blog.

Je vous embrasse,

Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Abel, pour ce commentaire et pour le tract qui l'accmpagne.
Je suis tellement pris par mon travail que je n'ai pas encore eu le temps de visionner votre vidéo, mais comme vous le dites, d'autres l'ont fait pour moi.
Je ne peux que me réjouir des initiatives prises ici et là dans notre Assemblée pour annoncer au monde la bonne nouvelle de La Révélationn d'Arès et montrer le sentier de la pénitence qui est le seul qui conduise aux Hauteurs Saintes.
Nous vivons au milieu d'une mer de media qui prétendent régenter la vie de la pensée et qui, pour la plupart, sont à la dévotion des idées qui courent. Tous ces media, quasiment sans exception, tournent le dos à la Lumière redescendue à Arès. Manifestement, ils sont convaincus de vivre la disparition définitive de la vie spirituelle, des croyances qu'ils ne considèrent pas seulement inutile, mais aussi nuisibles. Et puis la Vie a créé quelque chose sur terre qui permet à ceux qui n'ont plus droit a l'appui des media de s'exprimer : L'Internet. L'internet n'est pas vieux. Il a cependant déjà développé de considérables moyens de propagation des idées absentes des autres grands media, des moyens dont la vidéo fait partie. Rien que parce qu'existe la vidéo, la Parole n'est pas définitivement bannie des activités supérieures de la foi. Vous avez raison de vous trouver sur ce fil qui nous relie au monde, même si pour l'heure c'est maladroit.

15avr20 217C100
Merci frère Michel pour cette entrée 217.
Votre main tendue vers le Pape François peut surprendre dans un premier temps quand  on connaît la sévérité de La Révélation d'Arès envers les systèmes religieux dont l'église catholique.
Je trouve au contraire que vous faites preuve d'une grande sagesse parce que le contexte a évolué. Peut être  que François, contrairement a ses prédécesseurs, a la possibilité de se libérer un peu de la contrainte de la curie romaine.
Au cours de ma prière ce matin, j'ai psalmodié ce passage qui me parait tout a fait en phase avec votre entrée:
(Quand ) l'écorce mange l'arbre, (quand) l'herbe (devient) noire, (quand) les coqs tuent les poules pour ( de) la mousse, le faucon tue les coqs, il vit  (Rév d'Arès xvi/15 ). Annotations du prophète : "Chaque fois que l'inaptitude des structures mentales, sociales, politiques, économiques et/ou religieuses, jusqu'alors estimées les meilleures se fait jour, l'homme se met a douter des valeurs auxquelles il croyait, un puissant mouvement spirituel est possible. Dans ces moments décisifs, qui se multiplieront, le frère (moissonneur, apôtre) doit vivre plus intensément l'action sur soi (pénitence) et sur la société (changement). Le prophétisme s'emploie a réveiller la conscience spirituelle et a recréé ce monde."
Aujourd'hui, je pense que nous nous approchons de cette situation. Il y a ce virus chinois appelé Covid‑19. Demain, il y aura des dégâts économiques, sociaux, humains consécutifs au confinement généralisé. Après demain, pourrait surgir une autre problématique. Ces événements aideront, je l'espère, à faire prendre conscience aux hommes et femmes que nous rencontrons dans la mission qu'il est temps de fissurer ce mur terrible de l'indifférence spirituelle.
Oui, Dieu a parle a Ares en 1974 et 1977 !
La Vérité c'est que le Monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
La pénitence est la seule solution.
En attendant, la nouvelle est tombée : Le confinement est prolonge jusqu'au 11mai.
J'ai plus que jamais hâte de retrouver mes frères et sœurs de l'Assemblée de Genève qui me manquent beaucoup en ce moment.
Je vous embrasse frère Michel ainsi que sœur Christiane.
Didier L. de Haute Savoie

Réponse :
"La sévérité de La Révélation d'Arès envers les systèmes religieux dont l'église catholique" ? Mais, mon frère Didier, vous oubliez la sévérité de Jésus à la personne même à qui il s'adresse la nuit du 15 janvier 1974 ! Relisez la Veillée 1 et voyez avec quelles rigueur et âpreté Jésus, parlant au Nom du Père, me morigène ! Que me dit-il en gros : "Ah, bien sûr, tu as reçu la succession apostolique depuis Philippe mon témoin, mais tu n'es rien, le premier venu qui ne prononce même pas Mon Nom sait mieux que toi Qui je suis !" Si vous saviez dans quel état j'étais après cette première nuit face à Jésus, j'étais effondré. Croyez-vous qu'il n'a pas été pour moi, qu'Il choisissait cependant comme témoin, aussi dur qu'il le serait entre le 15 janvier et le 13 avril 1974 pour la religion en général et l'Église en particulier ?
Ceci dit, frère Didier, très vieux compagnon, un grand merci pour votre beau commentaire. Je vais avoir 91 ans dans moins de trois mois et je me souviens encore, comme si c'était hier, de notre première rencontre à Tours, il y a une quarantaine d'années. Et vous poursuivez votre mission comme si c'était hier. Je suis toujours ému quand je reçois de vous une mot, une lettre, une parole.

15avr20 217C101
Cher prophète de la Vie, le 19 mars vous écrivez sur le coronavirus dans le blog et sur la sagesse immémoriale qui consiste à "de deux maux choisir le moindre."
Ainsi vous écriviez dès le 19 mars : "Vraiment, je suis très inquiet. Ces gouvernants comprendront-ils vite que de deux maux il faut toujours choisir le moindre ?" (216C71, mais aussi 217C72, 217C88, 217C115):
Le 29 mars vous écrivez au pape cette magistrale entrée 217.
Le pape, quant à lui, écrit le 28 mars  une lettre adressée au juge argentin Roberto Andres Gallardo. Il se déclare satisfait par les "mesures exemplaires" prises par plusieurs gouvernements pour défendre leurs populations mettant en question, en revanche, ceux qui donnent la priorité à l’économie, ce qui pourrait provoquer un "génocide viral".
Cette lettre est largement évoquée  dans le journal "La Croix", en français comme en espagnol, sous la plume du journaliste Nicolas Senèze et sous le titre : "Pour le pape, défendre l’économie avant les gens s’apparente à un génocide viral."
Si le pape suit votre blog via ses employés et ses traducteurs, ce que je pense, il répond à vos propos de l’entrée  216  avant même que vous ne vous adressiez à lui en 217.x
Bien sûr, votre lettre est infiniment plus large et profonde qu’un simple différend sur le traitement de l’épidémie en cours. Alors, peut-être pouvait-on voir entre les lignes de son homélie de Pâques une réponse à votre invitation ? Mais l’ayant raté dimanche matin à la télévision, et faisant défiler sa messe pascale sur l'Internet, recherchant son homélie  je n’y ai pas retrouvé d’intervention spontanée de sa part. Par contre j’ai vu beaucoup, beaucoup de tristesse chez le pape pour célébrer le Christ vivant. J’ai cru voir , je peux me tromper, chez lui à la fois cette perturbation de parler, du bout des lèvres, d’un Jésus mythique dont il sait qu’il est bel et bien ressuscité, mais qu'il a parlé avec une force sans pareil  à Arès  et qu’il ne confirme pas tout ce qu’on dit de lui dans les églises des siècles. Et [j'ai vu] aussi sa perturbation d’être entouré de tant d’or et de richesses, alors qu’il était un homme d’église qui a longtemps connu de l’intérieur la vraie vie des bidonvilles de Buenos Aires. Je l’ai trouvé tellement pathétique, tellement touchant…
Cette situation n’en donne que plus de poids  et de force à votre Appel qui s’est envolé vers lui.
Voici l’article dont il est question :
https://www.google.fr/amp/s/www.la-croix.com/amp/1201086888
https://es.la-croix.com/actualidad/mundo/para-el-papa-defender-la-economia-antes-que-la-gente-es-cometer-un-genocidio-virosico
Je ne sais pas si elle est diffusable en l’état, car il doit y avoir des copyrights. N’ayant pas d’abonnement à "La Croix", j’ai traduit la version en espagnol qui était en libre accès sur "La Croix Espagne".
"La Croix", 30 mars 2020 :
Dans une lettre manuscrite à un ami argentin, le pape François félicite les gouvernements qui ont pris des "mesures exemplaires" contre la pandémie de coronavirus, critiquant vertement ceux qui privilégient la défense des économies plutôt que des gens
Dans cette lettre manuscrite, envoyée le 28 mars et publiée par les médias argentins, le pape, qui commence à exprimer son inquiétude face à la croissance exponentielle de la pandémie, se dit édifié par la réaction de tant de personnes, médecins, infirmières, infirmières, bénévoles, religieux, prêtres, qui risquent leur vie pour guérir et défendre les personnes en bonne santé contre la contagion.
Le pape François se déclare satisfait dans une lettre adressée au juge argentin Roberto Andres Gallardo, par les "mesures exemplaires" prises par plusieurs gouvernements  pour défendre leurs populations mettant en question, en revanche, ceux qui donnent la priorité à l’économie, ce qui pourrait provoquer un "génocide viral."
La priorité : "les gens d’abord".
Soulignant que plusieurs gouvernements ont pris des "mesures exemplaires", il reconnaît qu’ils peuvent "perturber" ceux qui sont obligés de les respecter, "mais c’est toujours pour le bien commun et, à long terme, la plupart des gens les acceptent et se contraignent  à une attitude positive", explique-t-il.
"Les gouvernements confrontés à la crise montrent ainsi la priorité de leurs décisions : en premier, les gens", dit-il, reconnaissant également que "défendre les gens suppose  une rupture économique."
"Cependant, dit François, il serait triste que ces mesures  soient retirées, cela conduirait à la mort de nombreuses personnes, quelque chose comme un génocide viral."
Penser le futur.
Le pape François a rejoint l’appel des Nations Unies à un "cessez-le-feu mondial et immédiat" à l’occasion de l’actuelle pandémie de Covid-19, lors de l’Angélus, le dimanche 29 mars. Le pape a également demandé de prendre en compte la situation des prisonniers exposés à la pandémie.
Le pape insiste également sur la nécessité de "penser l’avenir". "Il y a déjà des conséquences auxquelles il faut faire face", explique-t-il, "la faim, en particulier pour les personnes sans travail fixe, la violence, l’émergence d’usuriers" qu’il dénonce comme des "criminels déshumanisés... véritable fléau de l’avenir social".
Pour sa part, le président argentin Alberto Fernandez a demandé aux prêtres des quartiers populaires de Buenos Aires, dont beaucoup sont proches du pape François, de l’aider à mettre en œuvre des mesures de confinement dans les bidonvilles.
Le président argentin exhorte les prêtres à aider.
Dans les bidonvilles, il est également possible de mettre en quarantaine. Nous savons que les voisins ont parfois peu d’espace. Si vous voyez quelqu’un dans la rue qui a besoin de l’aide pour être en mesure de faire leur isolement, faites-le nous savoir. Ne laissez pas les grands-parents dans la rue, rapprochez-les des paroisses. Les chapelles des bidonvilles sont ouvertes à tout en cas de nécessité", disent ces prêtres, dont le père Pepe Di Paola, dans une vidéo enregistrée avec le président argentin.
À la fin de cette vidéo, diffusée le jeudi 26 mars sur le compte Twitter d’Alberto Fernandez, les sept prêtres récitent avec lui le Notre Père, en réponse à l’appel du pape la veille.
Après dix jours de confinement, mesure suivie par environ 90% de la population selon le président, l’Argentine a annoncé lundi 30 mars la prolongation de 14 jours de l’isolement obligatoire pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus qui a officiellement infecté 820 personnes et conduit à la mort de 20 personnes depuis début mars. Nicolas Senèze, en Roma, journal "La Croix".
Olivier de L. d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.
Concernant "La Croix", j'y fus abonné et puis, ma banque ayant été rechetée par une autre banque beaucoup plus importante, mon n° de carte Visa a été changé d'office et le prélèvement annuel des montants de mes abonnements à différents journaux ou magazines a été interrompu. Tous ces journaux et magazines m'ont demandé, sans interrompre leurs livraisons, de mettre à jour mes attendus de règlement, ce que j'ai fait, tous sauf "La Croix" qui a interrompu ses livraisons sans rien demander. Toujours débordé de travail je n'ai eu ni l'idée ni le temps d'effectuer toute la procédure de rébonnement et, de cet fait, tout bêtement, je ne lis plus "La Croix". Merci donc de me faire connaître la position de François, pape catholique, concernant l'attitude politique qu'il préconise dans cet épisode du coronavirus : "Les gens avant l'économie."
Ma position à moi est assez différente, c'est : "Les gens avant tout" et donc je choisis de sauver l'économie qui, en cas de subit déclin, peut créer chez les humains plus de dégâts, dans de multiples domaines sur lesquels je ne vais pas m'étendre ici, plus de dégâts que ne peut le faire le coronavirus Covid-19. L'économie, c'est particulièrement le travail, la création... Bien sûr, on peut travailler pour fabriquer des choses dont on ne se servira jamais soi-même, on peut faire un travail ennuyeux, néanmoins quelque chose sort de vous, mais si l'on vous oblige à ne rien faire, alors il ne sort plus rien de vous, vous tombez sans le voir dans l'animalité, voire le néant. Mettez-moi au repos forcé, vous me tuez ; donnez-moi le Covid-19, j'ai quand même quelque chance de m'en sortir. La grippe Convid-19, à ma connaissance (et croyez-moi, je m'informe), ne fait pas plus de morts que la grippe saisonnière. Toute grippe est dangereuse, de toute façon ; toute grippe fait des victimes chaque année... Mais ne nous faut-il pas mourir un jour aussi longtemps que sévit le péché ? Vivre pour vivre biologiquement et même intellectuellement ne me paraît pas pour l'homme d'un grand intérêt. L'homme est beaucoup, beaucoup plus qu'une biologie et qu'un intellect ; il est l'image et ressemblance de Dieu ; autrement dit, il est fait pour une tout autre existence, il est co-créateur du monde, de l'univers d'une certaine façon, et, croyez-moi, créer ou co-créer est travailler. Le destin de l'homme est de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Merci, mon frère Olivier, de partager ma foi.

15avr20 217C102 

Réponse :
Je ne sais plus qui m'a recommandé cette vidéo. Je la partage avec les lecteurs de mon blog.
Je ne suis pas obtus, je ne prends pas partie sans écouter tout le monde, encore faut-il que tout le monde parle. Je ne suis pas sans envisager d'autres points de vue bien étayés, qui ne soient pas que des diktats de l'esprit du genre : La théorie de l'épidémie dit qu'il faut prolonger le confinement, point final. J'ai écouté assez longuement le professeur Raoult  qui parle d'expérience. J'écoute ici assez longuement un médecin allemand, grand spécialiste des maladies des voies respiratoires, qui lui aussi nous parle de son expérience personnelle. Mais les autres, qui conseillent M. Macron, pourquoi ne puis-je les entendre s'étendre sur leurs expériences personnelles comme j'entends ceux qui les contredisent ?
Je ne veux pas entendre des théoriciens. Je  veux entendre des hommes d'expérience parlant de leurs expériences.
La médecine est comme la pénitence un travail qui n'est jamais fini, où l'on apprend tous les jours. La médecine n'est pas un métier, c'est un sacerdoce. Oui, la médecine est comme la pénitence, quelque chose qui ne fait rien de spectaculaire ni ne fait de miracles. La pénitence est à l'œuvre au plus profond de l'âme, l'âme qu'elle a d'abord créée. Le pénitent ne sait jamais vraiment ce qu'est le prochain qu'il aime et qu'il aime chaque jour plus, chaque jour de façon différente. Le  vrai médecin ne voit jamais deux fois un malade de la même façon, parce qu'à chaque fois ce malade lui apprend quelque chose. C'est parce qu'ils ont fait corps avec les malades que des médecins peuvent dire : Le confinement ne sert à rien. Les théoriciens, eux, ne peuvent pas dire ça ; ils ne croient qu'en leur théorie.

17avr20 217C103 
Je trouve cette vidéo intéressante :
https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/-replay-coronavirus-masques-le-fiasco-d%C3%A9tat-edwy-plenel-raconte-lenqu%C3%AAte-de-medi/679855826158062/
Tonio P. d'Île de France


Réponse :
Merci, mon frère Tonio. Cette vidéo est en effet intéressante en ceci que le patron de MédiaPart ne fait qu'apporter des faits, des dates, de noms et citer des documents.
Nous sommes noyés sous le mensonge et l'impéritie politiques. C'est un fait que personne n'ignore, mais on a ici une connaissance bien documentée de la façon dont nous en sommes les jouets dans le cas précis du Covid-19 et du confinement total auquel nous sommes condamnés.
Cette vidéo est longue : presque 1 heures et 20 minutes et pour ma part je n'ai pas eu le temps de l'écouter entièrement, mais des lecteurs du blog disposeront du temps nécessaire pour cela. De plus, j'avais déjà connaissance d'un bon nombre des faits qu'Edwy Plenel cite ici.

17avr20 217C104
Médecin anesthésiste réanimateur et Franc-maçon, j’apporte ma modeste pierre à votre blog.
J’ai le temps de prendre connaissance de vos échanges qui nécessitent de votre part un travail considérable pour rester à l’écoute de chaque frère et sœur. En ce temps de confinement qui m’angoisse, je ne dois pas être le seul à avoir besoin de vos analyses éclairées.
Je suis toujours admiratif de votre unité permanente de pensée depuis 46 ans (1974) nous rappelant sans cesse à nos devoirs d’humilité et de pardon. Sans faille, vous n’êtes jamais dans des propos de pouvoir. Le message que vous portez s’en trouve sans cesse consolidé et nous nourrit. Notre foi en vous et dans La Révélation d’Arès s’entretient et se renforce.
Le médecin anesthésiste réanimateur, dorénavant senior en retraite active (66 ans), s’est toujours efforcé de maintenir la bonne mesure entre la nécessité de lâcher prise afin de ne pas s’acharner à produire "des légumes", véritable naufrage éthique de notre pratique. Il faut de façon pragmatique accepter notre finitude d’êtres biologiques en renonçant à notre toute puissance. Il faut résister à l’utilisation abusive de la mise en œuvre de moyens et de dispositifs médicaux considérables médicamenteux, matériel et humain. Les réanimateurs doivent être conscients que leurs exigences de moyen et l’appel au confinement peuvent aussi faire des dégâts considérables sociaux et économiques.
Le Franc-maçon que je suis depuis vingt ans échange et se confronte aux idées de frères et sœurs écoutant la parole de "l’autre" dans une écoute de tolérance. Cela demande de l’apprentissage, de l’assiduité et du travail pour donner en retour ce que l’on reçoit ! On parle de démarche initiatique d’un travail sur soi ! Nos différences nous enrichissent, nous permettant la pratique de la solidarité. Les Loges sont de véritables petites unités humaines protectrice mais devant répandre les vérités acquises pour contribuer à la venue d’un monde meilleurs dans le temps et dans l’espace. La notion de devoir est primordiale. Je suis toujours étonné de découvrir dans nos Rituels y compris des "hauts grades" la similitude d’esprit confirmant La Révélation d’Arès d’une richesse incomparable voir infini pour cette dernière.
La Révélation d’Ares, même si on ne prononce pas son nom [Rév d'Arès 28/4] par peur d’être qualifié de messager sectaire est très nourricière pour de nombreux francs-maçons à la recherche de nourriture spirituelle. Ce confinement nous prive d’échanges présentiels. C’est "moche" !
Que Dieu nous Garde et que notre frère ainé [Rév d'Arès 16/1] se protège !
Bilao de Loire-Atlantique

Réponse :
Vous empruntez encore un pseudonyme, mais je sais pourquoi.
Je suis très ému, mon frère, de recevoir votre commentaire, parce que nous nous connaissons depuis très longtemps, vous êtes parmi les plus anciens d'entre nous. Vous êtes à la retraite depuis l'année dernière et ce fait vous libère déjà un peu du poids du silence que vous deviez garder vis-à-vis de votre milieu professionnel et social, quoique nous ayons toujours correspondu par voie postale vous et moi, depuis très longtemps. J'ai ainsi pu accompagner plusieurs événements marquants de votre vie, certains restés gravés dans ma mémoire fraternelle, qu'ils aient été douloureux comme la mort subite de votre père sur sa bicyclette ou qu'ils aient été des marques d'engagement dans l'espérance comme votre entrée dans la franc-maçonnerie et vos travaux en son sein au courant desquels vous m'avez tenu et dans lesquels j'ai toujours vu transparaître votre solide expectation d'un monde à changer (Rév d'Arès 28/7). Vous n'êtes pas un membre du petit reste au sens étroit, parce que vous n'avez pas participé à notre mission publique, au sens rapproché, mais vous êtes, en retrait, un membre lumineux du reste, qui est la partie immergée de l'iceberg des pèlerins d'Arès flottant déjà sur la Mer de la Vie. Votre bonté est évidente et pour moi vous êtes un de ces déjà très nombreux pénitents non proclamés qui forment déjà l'arrière-garde solide de notre apostolat au sens très large.
Je crois que c'est Ferdinand Brunetière, l'historien, qui disait en substance : "Il n'agit pas de gagner l'opinion, mais de gagner la foi," parce qu'il avait compris que les media, déjà de son temps — fin du XIXe siècle — faisaient l'opinion et qu'il était devenu quasi impossible à ceux qui n'ont pas les media, comme nous, de gagner l'opinion. Oui, la foi et l'espérance peuvent faire leur ascension parallèlement et dépasser l'opinion — emprunter non les grands boulevards mais les sentiers vers les Hauteurs, dit La Révélation d'Arès —, c'est-à-dire que rien n'est perdu dans le domaine du spirituel. C'est seulement un autre parcours. Il faut par l'amour créer l'âme et la faire montrer vers le "château intérieur" qu'évoquait Thérèse d'Avila. C'est la petite voie comparée à la grande voie que le roi noir croit triomphante, mais elle peut gagner à la fin comme le croit le Tout Autre, Lui-même revenu appeler les hommes à Arès. C'est dans le domaine du chemin intérieur que François qui est à Rome peut peut-être nous aider, pas dans les pieuses fichaises du cérémoniel et du sacramentel auxquelles nous ne pouvons adhérer ; il le sait bien. Je dirais même que nous pouvons aider nos frères et sœurs catholiques, orthodoxes, protestants, juifs, etc., de monter d'un ou de plusieurs niveaux. Et vous, mon frère, vous êtes toujours sur cette belle trajectoire. Alleluia !
Merci du fond du cœur pour votre commentaire.

17avr20 217C105 
Voilà une autre vidéo porteuse de l'espérance que toute foi n'est pas morte en France. J'espère qu'elle fera plus honneur à votre blog que la précédente.
Finalement, les gilets jaunes spirituels, même maladroitement mais avec le cœur, font bien mieux et ont plus d'intuition que tout le système religieux, le roi blanc, caché derrière les ordres du système politique et financier, le roi noir !
D'une certaine façon, cet homme a accompli à partir de son bon sens inspiré la célébration d'une foi bien vivante au Sacré Cœur, devant les grilles fermées le jour de Pâques !
Et les quelques réactions autour de cet homme indiquent qu'il existe bel et bien dans le peuple une attente réelle du retour du Christ, de son message et de la Vie spirituelle qu'il représente.
Voilà une belle action dont nous aurions dû, nous Pèlerins d'Arès, avoir l'initiative. J'aimerais que nous soyons des spirituels moins tièdes dans l'action insurgente représentative de la grandeur de notre foi et du Message dont nous sommes porteurs, autrement que dans la mission de rue ou sur internet.
Je passe sur tout le reste (astral et prédictions) pour remercier sincèrement ce frère que je connais et qui me renvoie à ma honte de n'avoir rien prévu pour ce dimanche de Pâques. Puisse Dieu me pardonner !
Merci, mon frère en jaune !
Voici le lien qui mène à cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=toYXGzTP7wc&feature=share&fbclid=IwAR0SVmKaM_pPLJJ84X6elw82oKCumEx_Yu0U_rpZX17HBIdfbfUI0anLUHM
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Mon frère Didier, vous dites dans ce commentaires : "Les quelques réactions autour de cet homme indiquent qu'il existe bel et bien dans le peuple une attente réelle du retour du Christ, de son message et de la Vie spirituelle qu'il représente."
Vous avez raison. Au-delà de certains points de son allocution qui dénotent son attachement à des dogmes catholiques que nous ne partageons pas, ce croyant force mon admiration en cela qu'il est monté avec courage au Sacré Cœur de Montmartre à Paris, fermé le jour de Pâques, pour proclamer sa foi dans le Salut par le développement spirituel, que l'Église n'encourage pas, toute frileuse qu'elle demeure face au pouvoir politique et à ses lois. Or, le spirituel, c'est par-dessus tout ce qui distingue complètement l'humain de l'animalité, même vue comme supérieure, à laquelle veut le ramener le rationalisme dominant. L'humain est l'Enfant du Père (Rév d'Arès 13/8) et c'est ce que rappelle dans son langage à lui, cet homme-là, notre frère dans le témoignage de foi. Cet homme a entrepris, sa croix sur l'épaule, une marche spectaculaire vers la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), autre nom du Père qu'il invoque. Il fait ainsi rejaillir avec cran, publiquement, la force spirituelle de sa conscience et ce n'est pas peu contribuer au rejaillissement de la lumière de l'amour, qui est le socle de la foi, quelque forme elle ait.
Merci, mon frère Didier, de me faire connaître cette video, que j'affiche ici avec joie.

19avr20 217C106
L'Euro — monnaie européenne — résistera-t-il à la crie du caronavirus ? Voilà ici le point de vue de Natacha Polony, point de vue discutable comme toujours, mais qui, en ce qui me concerne, correspond à ce que je crains le plus, un gros problème économique plus dévastateur que le Convid-19. J'espère de tout mon cœur qu'il n'en sera rien, mais cette vidéo brève, un peu plus de quatre minutes, quoiqu'un peu technique, peut être utile à ceux qu'intéresse l'aspect matériel de l'après-confinement, car sans être matérialiste je sais que je suis matière et donc sensible à tout ce qui s'y rapporte sur cette planète. Je n'oublie pas que c'est dans sa chair que l'homme doit combattre le péché.
L'après-confinement peut n'être que la continuation de l'avant-confinement, mais il peut aussi ne pas l'être et notamment conduire à une dislocation de l'Europe plus profonde qu'elle n'est déjà. Pour quelqu'un qui, comme le vieil homme que je suis, a vécu la deuxième guerre mondiale, l'Europe est absolument nécessaire si l'on veut éviter une fois de plus les nationalismes exacerbés qui mènent toujours tôt ou tard à des guerres et jettent à nouveau les hommes sur le triste route du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
Michel Potay, blogmaster


19avr20 217C107
Lettre du Dalaï-Lama en période de pandémie.
Qui, positionnement, rejoint [l'opinion] du pape Francois différente de la vôtre et de la nôtre.
Fraternellement.
Bernard W. d'Île de France

Lettre du Dalaï-Lama

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, de nous faire connaître l'opinion du Dalaï-Lama dans cette période de pandémie d'une grosse grippe qui certes fait des victimes, mais qui ne peut faire oublier que la grippe saisonnière en fait aussi, peut-être même davantage.
Je respecte l'opinion de chacun. La mienne est différente, parce que de deux maux je choisis celui qui me paraît le plus grave, le mal économique qui, vu la fragilisation des humains face aux problèmes matériels, peut faire plus de dégâts que ne fait le Covid-19. Vous parlera-t-on du désespoir des indépendants en faillite, des suicides, des soucis qui tuent, des divorces, des pertes d'emploi, etc ? Je ne sais pas, mais j'en doute. J'ai vu disparaître, sous le seul poids des grèves, des firmes importantes comme Simca, comme Manufrance, comme Berliet, comme Bréguet (les avions) et combien d'autres, et je rappelle que le silence médiatique a étouffé les désespoirs personnels que ces disparitions ont provoqué dans le cadre économique. Le propre du pouvoir politique est de mettre en valeur jusqu'à l'abrutissement tout ce qui protège ou paraît protéger la population mais de taire tout ce qui, du fait de la situation précédente, entraîne des problèmes qui peuvent être dramatiques. Mais je proclame en toute humilité que je souhaite me tromper.

19avr20 217C108
L’œil ouvert, j’ai entrevu une autre civilisation.
Une civilisation débarrassée du carcan du crédit. Peut-on imaginer un nouveau départ à crédit ?
Une civilisation qui ne s’animalise plus en formant des hordes innombrables.
Une civilisation à la conquête de l’homme bon, libre, aimant, libéré des préjugés et des peurs et qui retrouve l’intelligence du cœur équilibrant l’intelligence intellectuelle.
Une civilisation vigilante sur les vieilles voix revenues de l’horizon, car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans.
Une civilisation qui prône le "petit is beautiful" car c’est au sein des petites unités que les hommes pourront réaliser leur rêve sacré de fraternité, de liberté et d’équité parce qu’ils ne peuvent s’organiser et décider de leur destin qu’en se connaissant bien.
Une civilisation dont l’humilité sera la base du savoir — Je sais que je ne sais pas [Socrate].
Une civilisation qui prendra naissance non par la révolution mais en tournant définitivement le dos aux pouvoirs politiques, religieux, financiers.
Une civilisation débarrassée de la culture du chef. L’intelligence retrouvée et l’amour rendront ce défi possible.
Une civilisation basée sur la pénitence qui est une sagesse et une joie pour les hommes pieux pas plus lourde que le souci du riche et du marchand.
Une civilisation qui donnera le champ libre à la poésie, au lyrisme, à l’expression de la beauté sous toutes ses formes. Si les papillons venaient à disparaître, les cœurs nostalgiques continueraient à les peindre pour ne pas oublier. La beauté est servante du bien [Rév d'Arès 12/3].
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Nous partageons tous l'espérance de cette civilisation, qu'il nous faut construire en mettant en avant l'amour, oui, d'abord l'amour du prochain.
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire.

19avr20 217C109

Sur la peur, il règne
Par le mal coronal.
Le Père voit Juste
Et le nomme roi noir.

Sur la peur, il est
Comme le roi soleil
Sur nos Jardins fermés
Et nos Fleurs brûlées.

Sur la peur, il parle
À la place du Juste
Son temps est compté
Et le sablier se vide.
Il serait préférable
Qu'il entende le Sage.

Sur la peur, il pleure
Sur le peuple prisonnier
Mais les dents blanches
Sur les cornes noires
Peuvent encore se casser
Et tout petit serait le mal.

Sur et par le Sang du Père
il ouvre la Porte du Ciel
A la grande robe blanche
Par le vol de Son Faucon
Tend la branche d'olivier
Offerte par son bec ouvert.

Les pins au bord de l'Eau
Résistent sous la tempête
Et Ses Enfants par mille
Viennent de toutes parts
Car ils sont tous couronnés.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour cette poésie, dont nous avons bien besoin dans ces moments où nous sommes prisonniers au fond de nos logis.
Oui, nous avons besoin de poésie, parce que la poésie peut incarner en raccourci, raccourci que la prose peut moins se permettre, toutes les questions qui se posent à notre temps. J'ai remarqué que la poésie s'évade du temps, parce que chaque génération pense que Pouchkine, Shelley ou... Homère, a écrit pour elle. Que je lise Ronsard ou vous, le style n'a plus d'âge, il s'est évadé du temps. Il faut peu de décors et d'accessoires pour écrire un poème ; c'est ce qui l'immobilise, le rend universel. Encore merci.

19avr20 217C110 
Bien aimé prophète en l'Amour du Père de l'Univers,
Voici une vidéo de “radio quebec“ qui énonce des faits (analyse médicale, politique, etc.) pour dire que le déconfinement devra se mettre en place, car il ne repose pas sur des justifications sérieuses comme l'explique ce journaliste, qui pointe que l'OMS a menti sur les chiffres (Trump a récemment coupé les fonds à cette organisation), sur les stratégies et que les gouvernements ont pris leur populations en otage d'une pandémie qui n'existe pas, car ce virus n'est rien de plus en terme de mortalité qu'une grosse grippe saisonnière, qui verra bientôt son évanouissement ainsi que l'explique également le Professeur Raoult dans sa dernière intervention.
Notre moisson invite à la vie spirituelle pour que l'humain retrouve sa vraie nature divine par la pénitence, parce qu'à terme même la mort n'existera plus (ce que veulent certains par la science et la chimie qui sale le sang ).
Sans surcharger votre blog qui apporte énormément de nourriture spirituelle — heureusement qu'il existe —, je vous transmets cette vidéo qui peut être intéressante à la réflexion, si vous la jugez utile. Elle va dans le sens de ce que vous dites : "Nous sommes noyés sous le mensonge et l'impéritie politiques."
https://www.facebook.com/RadioQuebec.ca/videos/904440236674180/
En prière avec vous, je vous embrasse du fond du coeur, ainsi que sœur Christiane, et tous mes frères et sœurs.
Danny G. de Belgique


Réponse :
Je ne pense partager toutes les pensées passant par le tête de ce journaliste, mais je partage l'idée générale qu'il prône.
Merci, ma sœur Danny, pour ce commentaire ets la vidéo qui l'accompagne.

20avr20 217C111
Frère Michel,
Merci pour votre blog et vos lettres, sources d'informations précieuses, de réflexion, d'inspiration et de spiritualité !
Oui, votre lettre du 6 avril est bien arrivée, avec du retard, mais la poste a fait son boulot.
Ici, en Allemagne nous ne sommes pas confinés ; Mme Merkel a appelé à la distance physique, à se responsabiliser et à la solidarité, ce qui a marché assez bien jusqu'à présent et ce qui me paraît de loin plus sensé que ce qui se passe en France.
Le côté positif de la situation actuelle, c'est qu'on a du temps pour se parler, lire la Parole et être ensemble en famille. Mais aussi avec les autres — même de loin — des conversations et réflexions profondes sont possibles, les gens sont touchés, se posent enfin plus de questions et/ou osent les prononcer — Il faudra garder la flamme !
Vous n'avez pas besoin de publier ces lignes, je voulais juste vous donner signe de vie et vous dire que je pense tous les soirs pendant ma prière à vous, frère Michel. Je sais que Dieu dit : Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais quand même encore un peu…
Je vous embrasse fort et fraternellement, ainsi que soeur Christiane et votre famille,
Sandra L.-W. de Hamburg, Allemagne

Réponse :
Merci, ma sœur Sandra, pour ce commentaire qui m'apporte des nouvelles de nos frères et sœurs d'Allemagne.
Je sais que vous n'êtes pas confinés comme nous en France. Vous pouvez sortir, circuler. Vous avez été "appelés à respecter les distances physiques, à vous responsabiliser, à être solidaires," et ça marche. Cela aurait aussi bien marché en France, mais en France l'autorité publique aime brimer, peut-être parce que c'est un moyen de masquer sa négligence. Nous découvrons qu'en France les dispositifs sanitaires antiépidémiques étaient pour certains insuffisants et pour d'autres inexistants au point qu'on nous a raconté des bobards du type : "Le masque ne vous sert à rien si vous n'êtes pas contaminé,"  et que, par ailleurs, l'État avait à tel point sous-équipé les hôpitaux publics qu'il avait peur d'un afflux de malades qu'il aurait été impossible de soigner. On a fini par entendre plusieurs experts, que les media ne peuvent plus faire taire, dire au public : "C'est le manque qui, en fait, a forcé le gouvernement à emprisonner les citoyens. Ce confinement total n'avait rien de nécessaire."
On sait que j'aurais pour ma part choisi de ne pas laisser sombrer l'économie plutôt que de confiner toute la population française à cause d'une grippe peut-être plus contagieuse qu'une autre, mais qui n'est jamais qu'une grippe. Le Figaro dans sa lettre aux abonnés (dont je suis) dit que le gouvernement place ses espoirs dans l'immunité collective de la population. Or, dit le journal, cette immunité collective ne peut être atteinte dans le confinement total, parce que seule "une très faible minorité de Français ont été contaminés" (dixit M. Macron le 13 avril). Nicolas Baverez, chroniqueur du Figaro en appelle, de ce fait, au déconfinement, et vite; moins pour des questions sanitaires que pour des questions psychologiques et économiques. "Des milliers d'entreprises vont faire faillite... Des millions de chômeurs partiels ne retrouveront pas leur emploi et les inégalités vont se creuser," dit-il. Je suis dans cette crainte-là moi aussi.
Vous allez me dire que ce sont des propos de journalistes, des probabilités, pas des certitudes. C'est vrai, mais j'ai vécu, quand j'étais jeune ingénieur des très longues grèves, aussi longues et même plus longues que ce confinement, qui ont fini en catastrophes industrielles, donc économiques, et vingt ans plus tard, après que Jésus m'aurait rendu visite à Arès et que j'aurais accepté la mission de faire naître des âmes, il me reviendrait que ces catastrophes économiques provoquent en fait des dégâts psychologiques et des nécessités immédiates qui ont pour résultat de rendre les hommes plus matérialistes encore, moins aptes qu'ils n'avaient été au développement philosophique ou métaphysique et donc plus fermés encore à la transcendance à laquelle ils peuvent être invités. Autrement dit, j'avoue qu'en préférant le coronavirus à l'effondrement économique, je prêche pour ma boutique... Mais qui sait ? Je me trompe peut-être.

20avr20 217C112
Question de civilisation.
Après avoir participé à cette entrée de blog et avoir lu tous les commentaires et réponses je me dis que pour cette question de civilisation ce qui résume le mieux la situation actuelle c’est l’alternative présentée par La Révélation d’Arès, œil du dedans  ou œil du dehors (Rév d’Arès ii/10). On se dirige de manière évidente vers une apothéose de la civilisation de l’œil du dehors avec l’omniprésence, qui est en train d’arriver, de la robotique, du transhumanisme et de la gestion de l’homme comme une mécanique, mais aussi des limites la vision de la planète matière comme vue de l’extérieur à exploiter.
On se rend bien compte aujourd’hui que même pour la matière il faut la voir de l’intérieur avec l’œil du dedans, sinon toute la terre finira fauchée, vendue au sens propre comme nous en prévient La Révélation d’Arès. En ce moment, je comprends que même l’amour peut être vu de manière superstitieuse, si on en fait une obligation.
Aujourd’hui, le mot détermination me fait frémir de peur et de prudence, parce que j’ai compris que dès qu’on prend une unité particulière, l’amour en est une, comme la totale unité fondamentale, on se trompe et on emmène le monde dans une fermeture et l’unité fondamentale envoie la "dukka" des bouddhistes comme pour se protéger où comme un enseignement "fusible", parce qu’il y a quelque chose de plus important encore que cette unité particulière qu’on ne fait pas.
Il faut vraiment avouer sa totale ignorance de ce qu’est cette unité fondamentale. Notre cerveau comprend quelle existe et qu’il ne peut y avoir qu’elle, mais personne ne la possèdera jamais.  On peut développer l’œil du dedans et être avec elle [l'unité fondamentale] et rester soudé à son prochain ou rester avec l’œil du dehors et alors on fini étouffé et l'on meurt. Cela me fait comprendre que dans tout conflit, il y a toujours deux perdants et il y aura toujours deux perdants d’où l’importance du pardon qui d’une situation qui partaient vers deux perdants ramène la situations à trois gagnants, l’unité fondamentale comprise.
Alors, c’est surprenant, mais la nouvelle civilisation sera celle qui acceptera et maintiendra sa totale ignorance par rapport à cette unité fondamentale — et sa capacité à maintenir sa cohérence — qui nous dépasse totalement sauf à développer l’œil du dedans pour petit à petit manifester la splendeur et le bonheur toujours plus grandiose de cette unité fondamentale dont nous faisons partie intégrante. Alors avec et jamais contre.
Plus  que jamais je me rends compte que la recherche de la pureté indispensable au bonheur vient par l’œil du dedans : Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu (Matthieu 5/3-11, Luc 6/20-23). Mais le cœur pur ne verra jamais Dieu de l’extérieur, mais [il le verra] en y participant et c’est cela qui me déroute depuis tant d’années dans l’expérience qu’a suscitée en moi La Révélation d’Arès quand je l’accomplis.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Votre commentaire est textuellement un peu embrouillé et pas très facile à lire, mais il m'intéresse particulièrement parce qu'il évoque une des manières dont j'aurais pu rédiger mon entrée 217, mon appel à François qui est à Rome.
Après que j'eus décidé de faire de mon entrée 217 un appel à François qui est à Rome, je dus décider de la manière de la rédiger. J'avais plusieurs possibilités. Parmi elles quelque chose de similaire à votre présent commentaire ; je pensai notamment à présenter à François de Rome une initiative commune de faire passer l'homme de sa vision extérieure de l'existence à une vision intérieure, autrement dit de l'œil du dehors à l'œil du dedans. J'y ai renoncé, parce que je me suis dit que la religion, quelle qu'elle fût, avait pour défaut fondamental de maintenir sa base fidèle dans sa médiocrité ou son exigüité spirituelle et que la doxa catholique n'était pas orientée vers l'introspection, vers la quête de l'image et ressemblance du Père ou de sa propre divinité ou Vie au fond de soi, bref, n'était pas du tout préparée à sortir du mythe du credo pour être faite un Dieu (Rév d'Arès 2/13), et qu'il fallait commencer par quelque chose de beaucoup plus simple à mettre en œuvre.
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.

20avr20 217C113
Vous dites et soutenez l'Europe et parlez de petites unités humaines. Idée Contradictoire !
Serge F. non localisé

Réponse :
Non, ce n'est pas une idée contradictoire, puisque je parle toujours de petites unités humaines confédérées.
La Suisse est en fait constituée de vingt-six nations indépendantes et souveraines qu'on appelle cantons, qui sont confédérées pour pouvoir face à ce qu'un seul de ces cantons ne peut pas faire pour lui-même : par exemple la formation de médecins, de pharmaciens, d'ingénieurs, etc., la construction d'un chemin de fer, d'autoroutes, etc. Ces cantons qui sont indépendants se cotisent (on dit : se confédèrent) pour faire face à ces dépenses qui dépassent les moyens d'un seul d'entre eux.
L'Europe peut être très bien faite de centaines de petites unités humaines souveraines qui se confédèrent.

20avr20 217C114
Cher prophète,
En ces temps de Pâques nous ressentons tous nos points communs avec la chrétienté. Malgré son attachement à ses dogmes.   Votre appel à les dépasser et ne garder que l'essentiel nous renvoie à  l' esprit du Sermon sur la Montagne où le Bien du non jugement,  de l' amour du prochain, [même de l'amour] de l'ennemi, est mis en avant.
Quelle que soit notre façon de prier, soyons apôtres du Bien... Car nous sommes frères et sœurs.
Le monde a tant besoin de nous !
Merci, cher prophète, de raviver cela dans nos consciences avec vos paroles remplies d'amour.
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Vos commentaires sont très rares et je suis d'autant plus ému de recevoir celui-ci. Je vous en remercie du fond du cœur. Merci, ma sœur Monique. Nous sommes des vieux compagnons à présent, vous, votre frère Jean-Luc et moi. Je suis toujours heureux de vous voir au local de mission de Bordeaux, quand j'y passe.
Local de mission ! Quand on écrit cela et qu'on est lu par un quidam sans réflexion on passe pour une sorte de club, d'illuminés nourrissant leurs rêves impossibles et totalement arriérés. En fait, nous offrons au monde, grâce à La Révélation d'Arès, de nouvelles pistes de réflexion sur l'avenir de l'humain. Et à provoquer cette réflexion vous contribuez fidèlement, ma sœur Monique. En 1974 et 1977, moi le premier je ne voyais pas très bien où le Père voulait en venir en m'envoyant son Messager Jésus et en venant Lui-même parler aux hommes à travers le petit bonhomme insignifiant que j'étais... et que je suis toujours. Aujourd'hui, quarante six ans plus tard, nous voyons ce monde en pleine mutation et nous comprenons très clairement l'Intention mise dans le Verbe d'Arès. Nous Pèlerins d'Arès sommes physiquement, arithmétiquement, verbalement, trop rares et faibles pour orienter le cours de cette mutation, mais nous allons peu à peu constituer une balise, un phare : le petit reste, qui sur le rocher de La Révélation d'Arès, va de génération en génération servir de repère pour tous les navires voguant sur l'océan du monde. Vous êtes, ma sœur Monique, et votre frère Jean-Luc, des vagues qui partent vers ces navires encore très lointaines. L'un de ces navires, parmis les gros, est l'Église Catholique.
Alors, il y aura encore des tempêtes sur cet océan du monde, mais nous, nous resterons solides sur notre rocher. Nous sommes étonnamment, en avance sur notre époque, dans le sillage d'hommes providentiels, eux aussi rares et faibles, qui nous ont précédés et dont nous perpétuons le Message.
Alors, merci, ma sœur Monique, merci non seulement pour votre commentaire, mais merci d'être... d'être au sens le plus fort.

20avr20 217C115
Cher frère Michel,
Je viens de prendre connaissance sur mon fil de discussion Facebook de votre réaction sans appel à la vidéo du sermon de l’abbé Rioult.
Vous dites :
"J'ai été dans l'Église. Qu'elle soit l'Orthodoxe, comme était la mienne, au lieu de la Catholique ou de la Protestante ou de la Copte, etc., tous les ministres du culte présentent dans le christianisme d'Église des traits communs, notamment le souci de ne pas traiter les autres avec mépris et grossièreté, moins encore de les insulter.
J'ai ouvert sur YouTube le Sermon de ce prêtre, j'ai entendu dès les premiers mots ce prêtre traiter les autres "d'ordures" et j'ai tout arrêté. Cet homme peut être prêtre, mais il n'est pas représentatif du ministère chrétien dont il se réclame. Un prêtre croit certes en des dogmes que nous Pèlerins d'Arès ignorons, mais il n'insulte pas. Non, pour moi cet homme n'est vraiment pas représentatif de son Église, quelle qu'elle soit. Je suis désolé de ne pas écouter le verbiage de cet homme-là."
Et vous précisez :
"Si je commence à vous parler en vous traitant "d'ordure", tout ce que je peux dire ensuite peut être intéressant, je l'ai tué dès le départ. Je ne suis pas du domaine des idées, mais de l'homme qui est mon frère. Si je tue mon frère, tout ce que je dis sur sa tombe est peut-être plein de bonnes idées, mais là où l'amour est absent il n'y a rien, rien. Jamais le salut ne sortira d'idées, mais il sortira du Tout dont le socle est l'amour, le respect et notamment le respect de la liberté de l'autre."
D'accord, Frère Michel. La leçon est bonne.
Je ne pensais pas que cette insulte, manifeste expression d'une colère rentrée, gommait l'ensemble de ce que dit cet homme. C'est pourtant ce que vous pensez. Vous êtes le prophète, je me range derrière votre position.
Je n'exprime jamais d'insultes à l'égard d'autres hommes, mais celles qu'ils expriment ne m'empêche pas de les écouter. Je comprends que cette écoute est possible, quand ils parlent individuellement d’eux-mêmes sous le coup d’une colère ou d’une souffrance qui les débordent. Mais la prise en considération de leur parole n'est pas possible, lorsqu'un homme parle au nom de sa foi où il est censé s'inspirer de la Parole du Père. Il s'agit de quelque chose de plus que la dignité, il s'agit de la pratique directe de sa propre vie spirituelle. Cette parole de jugement et éventuellement de haine qui est une forme d'acte invalide tout le reste.
Je regrette d'avoir relativisé cela. Je vous demande pardon de ce manque de vigilance ou même de conscience. J’ai manqué d’une vie spirituelle assez intègre pour déceler le manque d’amour de ce prêtre à l’égard de ses ennemis. Cela veut probablement dire que je manque aussi d’amour. Je vais redoubler de pénitence à cet égard. Merci de votre enseignement d’une totale intégrité.
Concernant le commentaire qui présente cette vidéo sur votre blog, je vous laisse le soin de décider de le passer ou non. Le sujet n’est pas pertinent sur la page de votre entrée 217 et peut très bien être ignoré. Mais l’enseignement que vous donnez à partir de cette erreur spirituelle peut être salutaire à d’autres, comme il m’est salutaire.
Voyez ce qui est le plus juste.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
J'affiche ce commentaire avec retard et je vous en demande pardon, mon frère Didier. Ma réaction sur facebook, que vous citez ici et je vous en remercie, remonte déjà à plusieurs jours.
Vous êtes tout pardonné, mon frère Didier.
Quand un Chrétien qui, quelle que soit son Église ou sa religion, fait reposer sa foi sur les Évangiles, mais faillit violemment à leur esprit dans un moment où il doit enseigner, en ignorant par exemple des recommandations aussi fondamentales et connues que : Celui qui dira à son frère : Raca ! sera passible du sanhédrin... (Matthieu 5/22), je considère comme sujet à cautions tout ce qu'il dit à la suite de cette insulte. Condition aggravante, ce prêtre pousse son injure : "Ordure", pire que "Raca" — qui ne signifie que tête creuse, idiot — dans son homélie c.‑à‑d. dans un moment de prière, d'élévation ; à mes yeux il invalide davantage encore tout ce qu'il dira ensuite.
Tout ce qui entoure l'amour ne fait qu'un seul amour, ne donne à tout qu'une couleur, celle de l'amour, ne peut être brisé ou, s'il l'est, tout s'écoule. C'est la tache de sang qui éclabousse le beau mur blanc, qui alors est toujours blanc dans son ensemble, mais n'est plus beau (Rév d'Arès 12/3). Nous ne croyons pas au mythe du crédo catholique ni aux règles intérieures catholiques, mais la catholicité a de certains hommes fait des exemples qu'elle a appelés des saints, que nous ne prions pas comme elle les prie, car un seul est Saint : le Père (12/4), mais tous ces saints été des gens d'amour.
Si les hommes avaient mis de l'amour en tout, quelles que soient leurs aspirations, leurs habitudes de vie, leurs dadas, ils n'en seraient pas où ils en sont. La logorrée politique ou religieuse n'est en fait qu'un bruit de fond sans cesse enlaidi, rompu ici et là par des mensonges, des projets égoïstes ou haineux, des jugements, des indultes, etc., bref, les clameurs du monde, du monde qui doit changer (Rév d'Arès 28/7). Le prêtre qui dans une prière fait entrer la clameur du monde est de ce monde ; il n'est pas de ce à quoi nous aspirons. Oh, je sais qu'il est bien difficile d'être toujours sur le fil spirituel et que, fil-de-féristes inhabiles, nous tombons régulièrement et qu'il nous faut alors repartir du bout du fil avec notre balancier ; je sais qu'il a pu m'arriver à moi aussi d'oublier mon rôle, mais jamais dans la prière, jamais dans les moments où je prononce la Parole pour l'accomplir (35/6), parce que si même dans ces moments-là je faillis... que suis-je ? Un type sans intérêt.
Au reste, je n'ai fait que rendre sujet à caution le propos de ce prêtre dans le moment précis où il a insulté son frère, le moment de sa vidéo, je n'ai pas dit que je condamnais ce prêtre ; j'ai seulement dit que dans ce moment-là cet homme n'existait plus pour moi. Dans ce moment là... Il doit être plutôt jeune et a, je l'espère, une longue vie devant lui, il peut devenir tout autre chose.

20avr20 217C116 
Cher Mikal,
Hum ? Que vaut mon inspiration ci-dessous ? Je ne suis sûr de rien (Socrate).
Nous sommes semble-t-il appelés à votre suite (Rév d'Arès 4/12, etc.) à une ascension (7/2, 25/6, etc.) de plus de quatre générations (24/2) passant notamment par l’alliance fraternelle (35/11) où s’engage cette entrée.
C’est un des chemins vers l’amour universel, où les nations s’embrassent (Rév d'Arès xix/22) et où chacun aime chacun dans la difficile identification (dès 2016, votre réponse à 177C19), la "fusion" comme vous disiez encore à Danièle G. en réponse à 216C109.
Que de chemin encore à parcourir !  Ne serait-ce qu’entre vous, moi, nos frères…
C’est avec effroi, Père de l ‘Univers [Rév d'Arès 12/4], que je mesure l’ampleur de la tâche.
Pourquoi, Père, nous as-Tu créés si différents, si éloignés mutuellement dans les cœurs ? Pourquoi ces convictions si difficiles à harmoniser entre nous humains, nous, choses pensantes, disait Descartes : "Une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent." Pourquoi se sentir plutôt, comme Mikal, une chose qui veut et qui veut d’abord rassembler (Rév d'Arès 24/1), ou comme moi plutôt une chose qui imagine et qui sent, qui me sens réchauffé par l’éclat de (Sa) Gloire (2/10)  ? Pourquoi, sur le coronavirus, des façons si différentes et si passionnées d’appréhender le présent (216C65) ?  Et pourquoi chez certains, cette passion à vouloir remettre Mikal sur le droit chemin, à lui reprocher même de mentir, comme Madal et Keudal, quand il faudrait, je crois, incriminer plutôt des contradictions incontrôlées ? Et puis pourquoi  laisser agir le tentateur (9/3, 33/22-24, 37/6) en suggérant par exemple aux puissants qu’ils sont indispensables ?
Et pourquoi, Père,  laisser dire à Mikal "ce par quoi le Vrai peut être connu, c'est moi, uniquement moi" (réponse à 211C48), laissant entendre que le seul prophète c’est lui, comme le suggère Le Livre (ch. viii, ix, x, etc.), et en même temps dire explicitement l’inverse à la veillée 28, en parlant des scandalisés faits prophètes (Rév d'Arès 28/5)  dans une logique où le témoignage de Mikal, parmi d’autres semble-t-il, aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle, tout simplement ? (40/3). Et pourquoi, ce destin des prophètes, celui d’Amos, de Muhamad, de Mikal et de tant d’autres, saisis avec une telle force qu’ils se sentent obligés de témoigner ? Et pourquoi, moi aussi, je me sens pris, saisi, appelé, et, après d’autres frères, crois me retrouver, comme je le disais déjà en 214C35, dans ces scandalisés faits prophètes ? Et pourquoi me faut-il voir là un appel implicite — et combien nouveau ! — de la Parole à un dialogue entre les prophètes, quel que soit leur niveau, comme  je le suggérais déjà à la fin de mon message 216C65 en écrivant: "Ce n’est sans doute pas "ici et maintenant", le lieu d’en dire plus ?" Et pourquoi, même chez Mikal,  prophète d’exception, ces "tubes de fer" qui douloureusement nous enferment ? ( Réponse 213C82.).
Ces questions que je pose au Père de l’Univers, elles nous dépassent, mais pas vraiment, car la Parole nous en donne le sens : Ma sagesse que tu ne peux pas comprendre (Rév d'Arès 33/6). Et déjà le Coran donnait sens à nos fois différentes : "Pour que vous rivalisiez dans les bonnes actions."
À vous, Mikal, des questions, j’en poserai simplement deux :
D’abord, comment prendre  l’idée qui m’est venue en tête d’un dialogue entre vous et vos frères prophètes [du verset Rév d'Arès 28/5]. Encore faudrait-il que ces prophètes vous sollicitent, Mikal... Mais de fait ce dialogue a déjà commencé sur ce blog entre vous et des frères comme moi et d’autres qui se reconnaissent prophètes, dans la ligne de ce que vous appeliez, en 1992 je crois, "l’autonomie prophétique" ?
Et deuxième question, sur la pénitence. Des années durant vous avez insisté sur ce mot sans en dire plus. Puis vous avez précisé : l’amour, le pardon, la paix, le refus [être libre] des préjugés et l’intelligence du cœur. Et depuis quelques années, sur l’amour, avec cette idée d’identification, je trouve que nous avançons beaucoup. Le moment ne serait-il donc pas venu, avant votre probable décès, de nous livrer un élément encor manquant de la Parole que vous avez reçue à ce sujet, la quatrième et dernière partie des "Piliers de la pénitence", message dont j’ai beaucoup apprécié les trois premières ?
Et pour finir, en cette période de coronavirus,  je vais tâcher de mettre en œuvre cet amour en chemin de fusion identification :
Je vous aime, mes frères douloureusement atteints par la forme grave de cette maladie, dans cette angoisse profonde de l’agonie où l’on lutte pour garder son dernier souffle.
Je vous aime, personnels des "urgences" débordés au point de supplier le pouvoir de nous confiner.
Je vous aime, mes frères scandalisés par les rois noirs, tentés du coup de nous infantiliser davantage.
Je vous aime, frères et sœurs rois noirs pris par la tentation de se croire indispensables (26/5).
Je vous aime, mes frères scandalisés au point de croire que tout ce qu’on entend est mensonge, et de persister dans l’idée chaque jour semble-t-il  moins crédible que cette grippe ne tue pas plus qu’une autre.
Je vous aime, frères dont je suis, en réflexion et recherche du juste milieu.
Je vous aime, artisans, commerçants, cafetiers et restaurateurs, patrons dont vous étiez, Mikal, dans l’angoisse du lendemain de votre entreprise.
Je vous aime, travailleurs perturbés voire immobilisés et déprimés par l’inactivité forcée.
Je vous aime, rentiers qui verrez votre épargne mangée par l’inflation faute d’avoir su à temps donner votre superflu (Sermon sur la montagne).
Je vous aime, majorité si effrayée  par la mort que vous approuvez ce dur  passage par le confinement.
Je vous aime, frères et sœurs douloureusement cloîtrés, tentés par la révolte, la brutalité envers vos proches, le suicide…
Je vous aime, écoliers et parents un peu déboussolés par l’école à la maison.
Je vous aime, malades divers, que telle sœur Christiane, nos soignants n’on plus le temps de suivre.
Je vous aime, aînés qui avez comme moi apprivoisé la peur de la mort, qui acceptez le risque actuellement accru de mourir à court terme, et qui préfèreriez ce risque aux souffrances qu’il impose à tant de confinés.
Je vous aime, frères et sœurs qui peut-être aurez le temps de préparer en ce sens un "appel des aînés" à ne pas trop confiner tout le monde  pour leur petite santé… je signerai !
Je vous aime, foule immense comme le gravier des mers, blessée de tant de maux différents qu’on ne saurait les compter, et que seule apaisera peu à peu notre collective marche vers le Bien…
François D. d’Ile de France

Réponse :
"Pourquoi, Père, nous as-Tu créés si différents ?" demandez-vous, mon frère François, mon ami, mais le Père ne nous a pas créés différents. C'est nous qui sommes devenus différents (Rév d'Arès 2/1-5). La diversité est un produit de notre liberté. Le seul moyen de rompre le malheur de la diversité est l'amour.
Vous dites aussi : "D’abord, comment prendre  l’idée qui m’est venue en tête d’un dialogue entre vous et vos frères prophètes [du verset Rév d'Arès 28/5]. Encore faudrait-il que ces prophètes vous sollicitent, Mikal... Mais de fait ce dialogue a déjà commencé sur ce blog entre vous et des frères comme moi et d’autres qui se reconnaissent prophètes, dans la ligne de ce que vous appeliez, en 1992 je crois, "l’autonomie prophétique" ?" Une image très simple, celle du faucon, dans La Révélation d'Arès dit de quoi il s'agit : Le faucon a des oisillons (xLv/14) voulant dire : le prophète (le faucon) a une progéniture, qui pour l'heure n'est que progéniture, mais qui un jour volera à son tour. Le prophète génère des prophètes. À quoi reconnaîtra-t-on les faucons du père faucon ? À ce qu'ils lui ressemblent. On reconnaîtra les prophètes de La Révélation d'Arès à ce qu'ils seront conformes à ce qu'est le père prophète. Il va sans dire que c'est dans le but de générer cette descendance (Rév d'Arès 33/35) qui soit, en somme, ceux qui me suivront (4/12), que le Père m'envoie rassembler le petit reste, dont vous êtes, frère François. Quant à moi, je ne suis guère que Ce Que le Père m'a dit.
Quant aux "Piliers de la Pénitence", je ne suis pas sûr qu'il soit intelligent (32/5) de ma part de les publier pour le moment et peut-être même plus tard avant que je ne quitte ce monde pour les étoiles où s'étend la Vie sur l'infini.
Ceci dit, frère François, mon ami, j'ai été très ému en lisant votre poignant et même passionnant commentaire. Merci pour lui du fond du cœur.
J'aime votre hymne à l'amour : "Je vous aime... Je vous aime... Je vous aime..." Le matin, je me lève en aimant le monde, méchants compris. Je respire à fond comme si j'avais manqué d'air toute la nuit et j'élève mes mains : "Père de l'Univers..." L'univers est d'abord, à mon échelle, l'univers des humains. L'amour m'emplit de joie. Je me dis : "Tu dis ça maintenant, mon petit Michel, mais si demain on te jette en prison, on te juge iniquement, seras-tu toujours dans la joie ?" Je ne sais pas. Je ne serai peut-être pas dans la joie, mais je resterai dans l'amour. Pour l'heure, même dans les épreuves, je m'efforce de ne jamais laisser prise au chagrin, à la mélancolie, à la tristesse. Et je vois avec joie que nous nous ressemblons. Vous me parlez de Madal et Keudal et l'on me demande souvent à leur propos : "Ils vous font souffrir ?" Je réponds sincèrement : "Non, ce sont mes frères que j'aime et que j'attends. Ils viendront peut-être. Je pense qu'ils n'ont pas encore été des nôtres."

20avr20 217C117

Réponse :
Rions un peu !

21avr20 217C118
Bien aimé prophète du Père,
Juste un petit rectificatif par rapport à la photo de notre frère Thierry et de son panneau, qui n'a pas été prise lors d'une mission à Lyon, mais lors de notre dernière mission à Valence par notre sœur Maryse dont je vous envoie la photo avec le  même panneau.
Heureuse journée à tous.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Maryse N. en mission à Valence (Drôme)

Réponse :
Merci, Philippe, pour cette rectification. Je vous embrasse, sœur Maryse et vous, frère Philippe.

21avr20 217C119
Cinquante ans de médecine de campagne...
J'ai 76 ans passés et j'en ai vu des épidémies de grippe dès 69-70, qui tuaient 30 à 40.000 personnes sans qu'on affole une population infantilisée par l'idée de la mort et, surtout, par médias et hommes politiques qui surfent sur la vague.
J'ai de nombreuses années assumé un cabinet de 40 à 5O malades jours et nuits et dimanches en dépit de trois associés que j'avais accueillis à mes côtés.
Encore inscrit au Conseil de l'Ordre, je viens de soigner une dizaine de personnes atteintes du covid 19 et j'y suis passé moi-même sans encombre en n'hésitant pas à prendre Nivaquine + antibiothérapie.
On n'est pas certain de l'efficacité de ce traitement ? Mais alors, que proposer à nos patients? Pour mes amis et parents, comme pour moi, je n'ai pas hésité.
Toxicité de l'hydrochloroquine? J'en ai prescrit comme tous les autres médecins pendant 50 ans (sans qu'on m'emmerde) contre le palu et dans certaines affections rhumatismales sans le moindre incident, alors que j'ai dû hospitaliser des cirrhoses au paracétamol chez des non-alcooliques, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine…
Le confinement : Certes pour les personnes fragilisées et afin de ne pas engorger les services de réanimation qui n'existaient pas dans les années 70.
Mais on le prouvera quand nous serons en possession de tests sérologiques fiables : Quoi qu'on fasse, les trois quarts de la population auront contracté le Covid-19 en ne présentant qu'une simple "grippette"ou une forte grippe.
Que dire de la cacophonie des "grands professeurs" (combien d'entre eux ont-ils réellement fait de la recherche fondamentale ?), des grands professeurs qui n'ont pour la plupart jamais eu à soigner une grippe et des pneumopathies virales, alors que nous en avons soigné des milliers au cours de notre carrière et que sommes, nous, médecins de famille en première ligne pour soigner les trois quarts des personnes atteintes du Covid‑19 ?!
Oui : Qu'ont-ils à proposer ?
Alors, qu'on laisse le médecin de famille responsable faire son boulot sans lui interdire tel ou tel produit !
Ou alors, qu'on lui interdise le droit de soigner ! Seuls quelques grands spécialistes et chercheurs ont droit de nous apprendre.
Toute mon admiration va aux médecins de réanimation et à leurs assistants qui se dévouent de façon merveilleuse 24 heures sur 24 pour les cas désespérés.
Mais si, un jour, il se confirme que Nivaquine et Plaquénil ont une efficacité — même relative — contre le Covid‑19, alors nous serons en droit d'accuser tous ceux qui nous l'ont interdit d'avoir mis en danger la vie de centaine de milliers de malades et, voire même, de les traduire en Justice.
Car, pour avoir été maire pendant 19 ans et Conseiller Régional 12 ans, je doute de l'esprit de culpabilité de certains "grands" élus.
Docteur Jean-Louis Bellaton, né le 5-10-43, 454 chemin des Vignerons, 69830 Saint-Georges de Reneins.

Réponse :
Merci, Docteur Jean-Louis Bellaton, pour ce message !

21avr20 217C120
Trés cher Mikal,
Pour pouvoir mieux comprendre votre propos concernant la video de N. Polony, votre souhait de voir perdurer l'Europe pour éviter un effroyable chaos.
Il est évident que le continent Européen n'est normalement pas menacé de disparaitre par un tremblement de terre qui séparerait géographiquement les différents pays... Par contre, il est probable que l'Union Européenne, la BCE, le parlement Européen, l'Euro, ces grandes institutions qui finalement ont probablement une grande responsabilité dans la crise actuelle du Covid-19, il est probable qu'elles ne survivent plus bien longtemps.
N'est-il pas souhaitable qu'elles disparaissent maintenant ?
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que votre famille, cher Mikal.
Franck M. du Limousin
Ne pas confondre Europe et UE

Réponse :
Merci, mon frère Franck, pour ce commentaire et l'image qui l'accompagne.
Je tique un peu en voyant cette image. Vous n'étiez pas né quand l'Union Européenne prit forme, mais je rappelle qu'au départ il n'y avait que les pays où se trouvent les villes qu'on voit à droite de l'affiche.
Par la suite, l'Union Européenne s'agrandit et il n'était pas inexplicable qu'elle conservât les points d'organisation initiaux. Je ne pense pas que ce soit la raison des difficultés de l'Europe à former une belle union humaine.
La difficulté vient de la masse humaine "réunie" trop vite et trop grande, vu les diversités considérables entre ses éléments. Ça ne peut pas fonctionner. Les habitudes de vie, les états d'esprit, les traditions, les avances et les retards technologiques, les langues, les croyances ou les absences de croyance, etc., sont beaucoup trop anciens et divers dans les limites respectives des frontières et habitus traditionnels pour qu'une autre idée du bonheur se diffuse entre 513,5 millions d'habitants (estimation par l'Eurostat). La vie du pécheur est beaucoup trop courte pour qu'il puisse changer par la fond.
Il fallait procéder dans le sens inverse : Faire éclater les masses déjà existantes en centaines, voire même en milliers, de petites unité humaines pour que la quête de la gestion en petits groupes renouvelle la façon de voir et d'espérer, casse les vieilles habitudes, et oblige à vivre autrement, notamment (pour certains groupes qui serviraient d'exemples) dans des conditions plus proches de l'amour, du pardon, etc., que de l'esprit des lois. Il fallait ensuite fédérer ces petites unités en leurs gardant totalement leurs nouvelles souveraientés. Il faut renouveler les hommes pour permettre un renouveau du monde et, selon moi, l'éparpillement en très petites nations peut mieux provoquer cet aggiornamento.
C'est, bien sûr, un très vaste sujet qu'il m'est impossible de développer dans un blog.

21avr20 217C121 
Vu dans la presse, ce matin :
6% infectés seulement masques en tissu

Réponse :
Il fallait s'y attendre avec le confinement : il n'y a eu que 6% de Français infectés, alors qu'il en faudrait 70 %.
Les pouvoirs ont voulu maîtriser le Covid-19 comme s'ils avaient voulu arrêter le vent de souffler, l'orage d'éclater, la mer de s'agiter, les saisons de se succéder... Maintenant ils se trouvent gros-Jean comme devant ! Ils n'ont pas compris qu'il est des choses qu'il faut supporter avec courage et précautions, mais qu'on n'empêche pas. Illusion angoissante de la "science triomphante"... qui, quand elle se politise, devient une illusion catastrophique. ll faut au minimum revoir la Constituion et prévoir en cas de forces majeures imparables un panel très élargi et non politisé de décideurs pour ne pas refaire les mêmes bêtises. Résultat : le coronavirus va continuer de se transmettre longtemps après le 11 mai et, pour finir, faire sur un temps plus long les dégâts qu'il aurait fait sur un temps très court si l'on n'avait pas confiné. C'était mon point de vue, mais de tout mon cœur je souhaite m'être trompé.
Quant aux masques en tissu lavable (ce n'est pas du tout nouveau au demeurant), où sont-ils fabriqués ? Où le tissu en question est-il tissé ? Les quelques soixante millions nécessaires en France seront-ils disponibles en pharmacie le 11 mai (dans trois semaines) ? J'ai la pénible impression qu'on se fiche de moi. Je souhaite encore plus fortement être en flagrant délit de calomnie envers ce pauvre ministre et m'en trouver puni. Je souhaite que Madal et Keudal aient raison de me considérer comme un crétin menteur. Puisse Monsieur Véran réaliser ce qu'il semble avoir mis en œuvre et de nous permettre enfin d'être des hommes, de circuler, de travailler normalement, bref, de ne plus êtres des petites souris confinées dans leurs trous avec le gros Chat de l'Élysée nous guettant pour nous attraper et nous croquer si nous sortons.
J'avoue qu'étant empêché d'exercer ma mission prophétique, emprisonné au fond de mon logis, guetté au dehors par les matuches-policiers, je supporte de plus en plus mal ce confinement. Je peux très bien me mettre une foulard devant le nez pour aller et venir. M. Macron ne le sait-il pas ? Je t'envie, François qui est à Rome, de pouvoir sortir (je t'ai vu à la télé) sur la place st-Pierre (vide) sans que les carabiners te mettent une amende. Moi, si je sors dans ma rue (vide), j'ai droit à une amende en dehors de l'heure autorisée. Je repense à ces bagnards qu'il fut un temps on obligeait à casser des cailloux qui ne servaient à rien, parce que "remplir une tâche totalement inutile fait nécessairement de la condamnation une peine accomplie..." (lu dans un manuel réservé aux garde-chiourme).

22avr20 217C122
Bien aimé frère Michel,
Vous écrivez en 217C21 : "Je souhaite que Madal et Keudal aient raison de me considérer comme un crétin menteur."... Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, car je projette depuis quelques jours de rédiger un commentaire dont l'objectif est de témoigner avec force que vous n'êtes pas un menteur, à tout le moins dans le sens dans lequel Madal, Keudal & Co emploient le mot menteur. Car votre enseignement nous a appris depuis longtemps que si le mensonge est le premier des maux, il prend aussi de multiples formes : conscient, inconscient, par omission, déformation, fabulation, confusion, etc. Là n'est pas le sujet de ce commentaire.
La réalité — ou plutôt ma réalité — est très éloignée de leur perception. À cela plusieurs raisons : j'ai eu l'occasion de travailler concrètement avec sur d'assez nombreux projets réalisés, j'ai eu l'occasion de côtoyer un certains nombre de capitaine d'industrie, et j'ai vu les problèmes que la position de ces hommes leur posaient, et j'ai moi-même à gérer une TPE (Très petite entreprise) qui m'a aidé à comprendre les difficultés que pouvaient rencontrer un prophète dans l'exercice de ses fonctions.
Les projets sur lesquels nous avons été amenés à collaborer sont assez diversifiés. Je n'en ai tiré aucune gloriole, pensant vous avoir donné plus de fil à retordre que de satisfaction. Mais j'ai appris à travers eux certaines choses que Madal, Keudal & Co — et beaucoup d'autres — semblent ignorer. On peut citer notamment : Mission "L'Œil S'Ouvre" à Paris (1989, 1990, et 1991 avortée), Installation (avortée aussi) du Prophète à Paris et Ateliers du Miel co-animé avec vous et notre frère Arnaud Z. (à peu près à la même époque), les Ateliers du Pèlerinage co-organisés avec notre frère Laurent B. et auxquels vous avez participé pendant plusieurs des années jusqu'à leur interruption en 2000, "Frère de l'Aube", pendant les 6 numéros du périodique trimestriel durant lesquels je fus selon vos mots le "factotum" et que vous nous avez aidés à spiritualiser nos articles (été 2004 à fin 2005), Think Tank "Vie Spirituelle", administré avec notre frère Vincent L. (2006), Fête des Pèlerins d'Arès (2010, voir entrée 107), Conférence et test de Talk Show (2016), Projet en cours Talkshow2 (2018), et indirectement sur d'autres projets comme la mission du 18 novembre (sur laquelle je vous avais consulté) ou le dossier de presse qui ont été largement commentés sur ce blog (ce qui est une forme de collaboration indirecte, mais collaboration quand même). Bref ! La liste n'est pas là pour faire de l'effet mais pour souligner que la répétition des collaborations "productive" justifient de pouvoir dire que j'ai appris à vous connaître mieux que d'autres dans le cadre du travail. Et là, qu'ai-je découvert au fond ? Un homme qui me paraissait devoir aller en permanence du Fond de ce qu'il avait touché en 1974 et 1977 à la surface des réalités humaines à laquelle la tâche à réaliser le ramenait de force. Une sorte de grand écart permanent, ou de saut à l'élastique du Haut vers le bas, dans un mouvement ininterrompu. Au début, je n'ai pas bien saisi cela, mais certains faits m'ont aidé à percuter.
Ici une anecdote amusante pour alléger la teneur du commentaire. Fin 1989, début 1990, vous venez sur Paris pour aider mon frère Arnaud et moi-même, tout deux fraîchement débarqués dans notre mission, à animer des ateliers d'étude de la Parole qu'avait initié notre frère David N. à l'époque. Après quelques tâtonnements, nous finissions par monter un petit groupe d'étude autour de vous, et, pour faciliter la retranscription des propos tenus lors de ces réunions, je vous demandais à chaque réunion l'autorisation d'enregistrer les séances. Et à chaque fois, vous me donniez votre accord, jusqu'à ce qu'un jour... le téléphone sonne chez moi (oui, le bon gros vieux téléphone gris de France Tel, avec le cadran rond pour faire les numéros). Donc : Dring ! Dring !. Je répond et... c'est vous qui m'appelez. Vous me dites alors : "Mon frère Jeff ! J'ai appris que vous enregistriez les séances du "Miel" ! Mais pourquoi ne m'avez-vous pas demandé ?". Moi : "Comment ça frère Michel, mais vous étiez au courant". Vous : "Mais non je n'étais pas au courant ! Si j'avais su, je ne vous aurai pas parlé de la façon dont je vous ai parlé !". Moi : "Mais frère Michel, je vous demandais avant chaque séance si je pouvais vous enregistrer !". Vous : "..." Moi : "Et je veillais à mettre mon baladeur au milieu de la table, bien en évidence". Vous : "Mais vous avez bien le droit d'avoir un baladeur". Moi : "..." (silence du gars estomaqué). Vous : "Et elles sont où ces cassettes ?!". Moi : "..." (silence du gars qui réfléchit pour être sûr qu'il se souvient de qui c'est qui est chargé de retranscrire la séance cette fois-ci...) Vous : "Bon ! retrouvez-moi ces cassettes et détruisez-les, nous en reparlerons plus tard !" Moi "Oui, frère Michel, pas de souci, je m'en occupe". Bon, je ne vous dirai pas que pour finir, j'ai mangé les cassettes, mais pas loin. Mais ne nous laissons pas distraire par l’anecdote : jamais je n'ai pensé que vous m'aviez menti en me donnant votre accord d'être enregistré à chaque séance, puis en disant que vous ne saviez pas que je vous enregistrais. J'ai compris à ce moment-là, qu'il y avait entre vous — le Messager du Père — et moi — le médiocre parmi les médiocres — une distance qui n'était peut être pas infinie, mais déjà très importante. J'ai compris qu'au moment où je vous posais cette question au début de chaque atelier, nous n'étions pas tous les deux dans le même espace temps. Les parutions des Pèlerins d'Arès annuels qui suivirent (articles "Liberté et Infantilisme" et "Conscience Collective et Prophète" du Pèlerin d'Arès 1989, puis "Option Solitude", "Raminagrobis", "Guerre" du Pèlerin d'Arès 1990) ne firent que confirmer cela. À laisser le prophète du Père dans la plus grande solitude pour accomplir sa Mission — responsabilité collective —, le fossé des réalités ne pouvait que se creuser. Vous arriviez à Paris — par avion d'Orly — pour les ateliers du "Miel" laissant derrière vous quantité de soucis liés à votre activité prophétique dont je n'avais pas idée au moment où je vous posais la question : "Frère Michel, est-ce qu'on peut vous enregistrer ?"... Quand je vois Madal, Keudal & Co chercher comment vous mettre en défaut, je me dis qu'ils ne connaissent pas grand chose de la vie et du souci d'un Prophète au XXIe siècle.
Décalage spirituel donc ! Mais pas que ! Une autre anecdote pour illustrer ce point important. Un jour, dans le cadre de notre collaboration sur Frère de l'aube où j'avais la charge de la communication avec vous, qui nous valait d'échanger quasiment quotidiennement pour faire le point sur les articles reçus, spiritualisés par vos soins, ou tout simplement écrit de votre main, je me permet une confidence : "Je vois bien qu'on ne vous facilite pas la tâche ! Les articles que nous vous proposons ne sont pas à la hauteur spirituelle des vôtres". Et voici la réponse que vous me fîtes : "Ce n'est pas tant spirituellement que le problème se pose, c'est au niveau du travail. Je suis obligé de faire le travail de journaliste que mes frères ne font pas quand ils m'envoient leur texte. Ils ont leur idée spirituelle, qui est souvent bonne, mais ils n'ont pas assez travaillé, pour aller vérifier leurs informations et rédiger leur article, avant d'envoyer leurs textes, et du coup c'est moi qui doit faire ce travail".  Et vous ne souhaitiez pas que nous publiions des articles justement mensongers par leurs inexactitudes et manque de précision. Je me souviens d'une article que je vous avais transmis et qui devait faire une page A4 et quand vous me l'avez renvoyé, il en faisait cinq ou six, avec une page et demi consacrée à un résumé de la situation historique du pays traités dans l'article. Ainsi, par notre légèreté de rédacteurs — j'en faisais partie ! — nous alourdissions la tâche du prophète, contribuant à un surmenage qui ne pouvait que générer de temps en temps des approximations contextuelles auxquelles aucun homme "normal" dans votre situation ne pourrait échapper.
C'est ce que j'ai appris dans ma vie professionnelle : Je côtoie depuis des années des chefs d'entreprises plus ou moins grandes ou de cadres dirigeants et c'est en travaillant non loin d'eux que j'ai découvert combien ces vies étaient perpétuellement décousues, les réflexions interrompues, passant en permanence d'un sujet à l'autre, d'une question stratégique à une question pratique, d'un problème financier à un choix techniques, d'une réunion à l'autre, d'un comité au suivant, avec l'obligation dans la plupart des cas, de décider, trancher, solutionner, etc. Au fond, une situation qui n'est pas sans rappeler par certains côtés le prophète de "Raminagrobis" [article dans "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1990].
La différence entre vous et eux ? Elle est de taille : l'assemblée n'est pas une entreprise. Contrairement à vous, tous ces chefs d'entreprise sont entourés, assistés, soutenus par un comité de direction, etc. que vous n'avez jamais eu, l'assistance et le secrétariat que vous n'avez jamais eu, etc. Vous êtes seul, sauf l'aide de votre fille Nina et de votre épouse Christiane — jamais nous ne les remercierons assez pour cela — pour assumer le gros du prophétisme et remplir un nombre de tâches que peu d'humain sur cette terre supporteraient. Madal, Keudal & Co semblent oublier cela. Mais peut-être l'oublient-ils simplement par ignorance, aucun d'entre eux n'ayant approchés une telle expérience. Au contraire. C'est toujours en victimes de ces dirigeants que je les ai vus se comporter. Je me souviens de l'un d'eux me racontant une altercation avec les dirigeants de la société pour laquelle il travaillait qui, si elle n'était pas totalement illégitime sur le fond, était totalement irréaliste au regard de l'étau dans lequel ces dirigeants devaient manœuvrer, coincés entre syndicats et actionnaires, ayant à rendre des comptes à des intéressés aux objectifs contradictoires. J'essayais de lui dire qu'il n'était quand même pas facile d'être capitaine d'entreprise dans notre monde moderne... mais lui ne voyait qu'un Calife uniquement animé par l'intention de nuire. Totalement réducteur ! De tous les chefs d'entreprises ou cadre dirigeants que j'ai eu l'occasion d'interviewer (quand même plus d'une centaine dont une bonne partie émanaient d'entreprise du CAC ou de grandes administrations), aucun — hors sphère politique — ne s'est jamais montré avoir l'oreille fermée au point d'être indifférent aux souffrances de l'homme, à son bonheur, à sa grandeur, à la recherche de l'intérêt général, que j'essayais toujours d'aborder à un moment où à un autre.
L'histoire de notre genèse regorge d'anecdotes similaires à celles que je viens de raconter, illustrant les difficultés que rencontra le prophète avec le peuple qu'il commença à rassembler. Leur nombre impressionnera nos descendants. Comment dans un tel contexte éviter les inexactitudes, voire contradictions de formes ? Elles sont comme l'inévitable écume de la vague, écume sur laquelle Madal, Keudal & Co font un blocage psychologique. Mais qu'il y a-t-il sous l'écume ? Quel est, quelles sont les vagues soulevées par le prophétisme de Mikal... Ils semblent ne pas/ne plus du tout s'intéresser à cela.
Alors, restons-en encore un moment à l'écume :
Août 2005, pendant la troisième période du Pèlerinage, nous bouclons ensemble le numéro 69 de "Frère de l'Aube", je me suis engagé à faire un article sur le protestantisme américain en complément d'une texte que vous aviez écrit sur Billy Graham et qui montrait comment et combien le célèbre évangéliste américain était entouré pour accomplir sa mission. Mon article n'était pas terminé, j'y travaillais un peu chaque jour, lorsque — cela devait être au tout début de la période — vous me contactez par chat pour me dire que vous veniez de faire un double infarctus. Je réagis instantanément en vous disant : "Ce n'est pas grave pour "Frère de l'aube". On va se débrouiller avec les articles qu'on a. Reposez-vous et récupérez !". Vous : "Pas question ! J'ai pris un engagement et je ne reviendrai pas dessus. Nous sortirons le numéro 69 comme convenu. D'ailleurs, où en est votre article ?". Moi : "Ha oui ! L'article, je vous l'envoie fin de semaine". Evidemment, mon article n'avait pas été assez travaillé, et là, je me dis que je ne peux pas l'envoyer en l'état. Je passerai l'essentiel de mes journées jusqu'à la fin de semaine à travailler sérieusement mon texte. Au final, vous me direz : "Pour quelqu'un qui n'êtes pas spécialistes du protestantisme, vous vous en êtes bien tiré." Mais voilà, il avait fallu une situation extrême pour que je me bouge vraiment et me mette au boulot (et je ne suis pas réputé pour être paresseux). SI j'ai joué un rôle central dans cette aventure journalistique, ce n'est d'ailleurs pas pour mes qualités spirituelles au-dessus de la moyenne, au contraire, je pense sincèrement être aujourd'hui bien en dessous du niveau d'un grand nombre de mes sœurs et frères (dont certains des Madal, Keudal & CO à qui je m'en suis d'ailleurs ouvert par le passé, en leur disant combien j'étais admiratif devant leur intelligence), ce n'est pas pour mes qualités spirituelles donc, mais pour mon expérience de la relation avec ces cadres dirigeants et clients de ma société, à qui il faut toujours rappeler le contexte d'un mail, d'une question, d'une échéance, non parce que le gars ne s'intéresse pas à ce que je fais pour lui, mais parce que d'une rencontre à l'autre, il lui est passé entre les mains et sous les yeux tant de sujets, que sa mémoire ne peut pas conserver le souvenir chaud de nos derniers échanges et décisions. Il faut le recontextualiser. C'est donc parce que je savais mettre de la suite dans nos échanges et vous permettre de vous en tenir autant que faire se peut à l'essentiel que notre collaboration fonctionna. Même si je n'étais pas au niveau spirituel d'autres rédacteurs au sein de la rédaction.
Je vis cela, à un tout autre niveau que vous au sein de ma TPE. Une entreprise mal taillée, mal développée, traitant des sujets beaucoup trop complexes pour de jeunes collaborateurs et n'ayant pas les moyens de s'offrir les services de compétents qui soit rejoignent des grandes groupes, soit montent leur propre entreprise. Je me trouve ainsi en permanence sous le feu de tous les problèmes de fond, toutes les décisions stratégiques qu'elles soient d'ordre stratégique, rédactionnel, techniques, des sujets n'ayant rien à voir avec les autres. Et j'ai découvert que de cette succession incessante de sujets arrivant dans tous les sens et à tous les niveaux, il y avait pas mal de perte sur un grand nombre de détail qu'on me rappelle en me disant : "Mais si ! Je t'ai dit que... Tu avais validé cette piste il y a 10 jours... Je t'ai parlé de ce problème technique il y a trois semaines..." Je ne vais pas faire de comparaison entre le petit homme que je suis et le grand prophète que vous êtes, mais je partage sur ce point quelque chose tout de même : l'inévitabilité de l'écume de l'incertitude, de l'inexactitude ou même de l'oubli sur les vagues que je dois charrier chaque jour. Parenthèse fermée.
L'essentiel reste bien sûr la vague, les vagues de votre prophétisme. Et sur ce point, il est une expérience particulière que je souhaite partager pour finir. Derrière ce mauvais procès et ces accusations de mensonges, nos accusateurs oublient une chose : le mobile. Ils pensent que vous cherchez à soumettre vos frères. Mais dans quel intérêt ? La Révélation d'Arès vous a arraché à une vie heureuse, dont vous avez toujours témoigné pour vous jeter dans la mort sociale. Si vous aviez voulu faire du nombre, cela n'était pas difficile. La Révélation d'Arès ouvre une porte étroite mais libératrice par laquelle votre enseignement, qui est libérateur aussi, nous accompagne. Il faut en faire l'expérience, plonger dans l'Eau et l'eau avec au pied le boulet de son péché pour découvrir que malgré cela, on ne coule pas à pic, on flotte, et il ne nous reste plus qu'à apprendre à nager par nous-mêmes. Plus je suis votre enseignement et plus je me libère. Madal, Keudal & Co ne l'ont probablement jamais vraiment fait au point de réaliser cela. Ils sont restés à la porte, et comme vous le dites, n'ont peut-être "jamais encore été des nôtres", parce qu'ils n'ont jamais fait l'expérience de la confiance et donc de la foi mise dans l'enseignement du prophète (et donc dans la Parole du Père qui parle bien à votre propos du "Messager Vrai").
La seconde fois que nous nous étions rencontrés à Arès en 1989, vous m'aviez dit : "Le problème de l'homme avec Dieu est le même que celui d'un père qui demanderait à son enfant d'aller cherche de l'eau au puits, et l'enfant dit oui, mais en chemin, il réfléchit et doute : y aura-t-il de l'eau dans le puits quand j'arriverai ? La corde qui retient le seau ne va-t-elle pas rompre ? Aurai-je la force ensuite de ramener le seau ?... Et pour finir, il n'y va pas!". Madal, Keudal & Co voudraient que les quatre générations [Rév d'Arès 24/2] au moins que nous annonce la Parole n'existe pas et que le monde soit déjà changé.
Dans ce mauvais procès d'accusation à votre encontre, je tiens enfin à dire que la seule place à laquelle je considère pouvoir m’asseoir sans me trahir est au côté de l'accusé (et à côté de tous ceux qui comme moi n'envisageraient pas d'autres places... Il va quand même falloir un grand banc !). Je me sens pleinement responsable de la situation dans laquelle j'ai contribué à vous laisser comme membre de l'assemblée, pleinement conscient de ce que j'ai fait, et surtout de ce que je n'ai pas fait depuis 32 ans (découverte de La Révélation d'Arès en janvier 1988).
Jean-François (Jeff) P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
En écrivant : "Je souhaite que Madal et Keudal aient raison de me considérer comme un crétin menteur..." je galégeai, vaï, comme aurait dit Pagnol. Frère Jeff, ne vous cassez pas le tête et ne perdez pas votre temps à défendre ma sincérité. Je ne suis pas un homme qu'on peut évaluer en son temps. L'Évangile de Jésus ne commença à être considéré comme digne d'étude qu'environ un siècle et demi (grosso modo l'époque d'Irénée de Lyon) après ses crucifixion et résurrection, et il est encore aujourd'hui très contesté ou désapprouvé. En son temps, le bonhomme que je suis n'est reconnu sincère, voire de première importance, que par une toute petite minorité d'humains, dont vous êtes. Face à cette poussière humaine porteuse de Lumière il y a l'énorme masse, les millions, les milliards même, qui me considèrent ou qui sont prêts à me considérer comme un menteur ou un illuminé. Ce ne sont pas deux ou trois de plus (Patrick B. semble se rallier à cette inimitié) qui vont changer la situation. Leur hostilité ou leur colère (toute colère rend hostile), je ne sais pas, n'ajoutera pas grand chose à l'inconsidération ou au dédain amusé ou irrité dont je suis massivement l'objet. Bouddha lui-même n'a pas laissé de trace visible en Inde, son pays, encore noyé sous l'hindouisme. C'est désespérant, me direz-vous ! Je ne vois pas, pour ma part, cela sous l'angle du désespoir ou de l'impossible, mais sous l'angle d'un réalisme qui n'a pas encore été trouvé et qu'il nous reviendra peut-être, à nous Pèlerins d'Arès, de trouver.
Bornons-nous à chercher les épis mûrs ouverts à l'idée de la pénitence comme sentier vers les Hauteurs.

22avr20 217C123
Les propos gouvernementaux d'apparence idiote me font penser à un déroutage voulu du public pour le pousser à une obéissance calculée par des dissonances cognitives.
Est-ce que ce qui se passe pourrait être ceci :
https://www.bitchute.com/video/fAPRXZ876ETz/ (10 min) [pour les lecteurs "fluent", ayant une bonne maîtrise de l'anglais].
Avec un plan detaillé du World Economic Forum (WEF) exposé par cette femme chrétienne :
https://www.youtube.com/watch?v=3RL9j-hSsFY (30 min)
qui constituerait une sinistre prise de pouvoir mondiale ?
Ce serait une hypothèse pourquoi "plus rien ne sera comme avant", qui ma fait autant tiquer, on l'a entendu très tôt par des politiques allemands aussi.
Comment se comporter dans des temps comme ça ?
Dans le confinement, n'oublions pourtant pas la gymnastique:
https://www.youtube.com/watch?v=t4UI8uVtKC0 (3,5 min)
J'aime beaucoup ce danseur, cette fluidité d'enchaîner des mouvements imprévisibles entre robotisation et suavité, un peu comme une sorte de mue dans les limites de ce qu'un homme est capable de faire. Cette danse me rappelle toujours la créativité humaine et donc la liberté nécessaire au changement du monde.
Peer J. Schleswig-Holstein, Allemagne

Réponse :
Merci, mon frère Peer, pour ce commentaire.
La reprise de la vie sociale et économique sera-t-elle difficile ? Je ne le crois pas. Le train-train après le confinement sera-t-il différent du train-train avant le confinement ? Forcément un peu différent parce que nous sommes dans l'Histoire et que dans l'Histoire tout change toujours un peu après certains événements. Les renouvellements apportent toujours de légères différences selon les étages vers le haut ou vers le bas où s'oriente la vie socio-économique. Mais les impératifs de la vie reprennent toujours le dessus et pour nous la mission continue.

22avr20 217C124
Quel homme n’a de volonté d’être, si ce n’est par soif de vivre ?
Vivre !
La Vie est ce futur sans horizon rendu solide, ici, dans cet espace appelé instant.
Vivre !
L’homme, fils de la Vie, réduit toute distance entre futur et présent. Ici est sa création.
Vivre !
C’est libérer tout acte par la brûlure du cœur.
Vivre !
Liberté, tu n’existes que dans ce feu.
Alors !
Homme, choisis la Vie [infinie]!
Ta vie [telle qu'elle est] n’est que mort.
Homme, choisis la Vie !
La mort n’existe pas.

Merci, Frère Michel.
Dans l’amour avec vous.
Philippe G. de Toulouse, Haute Garonne

Réponse :
Très belle évocation, frère Philippe, que j'affiche avec joie !
Merci pour cet appel, mon frère.

22avr20 217C125 
Le coronavirus actuel a un fonctionnement très particulier, différent de celui du SRAS ou des grippes habituelles, mais certaines choses s'éclairent avec le recul du temps. Les dégâts d'un virus dépendent de deux facteurs : le taux de contagiosité et le taux de mortalité des personnes atteintes.
Sur la contagiosité les USA ont testé 4 millions de personnes et trouvé 20% de cas, un taux très élevé comparé à l'Europe, 13% en Italie et 9% en Allemagne, les deux pays qui ont testé plus d'un million de personnes, et surtout à l'Asie. En France, nous sommes à 30%, mais avec seulement 470 000 tests, ce n'est pas significatif car toutes les malades symptomatiques ont sûrement été testées [en même temps].
Par contre, le taux de mortalité est très élevé en Italie et en France : 13%, en Espagne 10% par rapport aux 5% de la Suisse ou aux 3,5% de l'Allemagne, pays non confinés. Sans ces manigances autour de la chloroquine, le taux de mortalité en France aurait du être d'environ 5%. Cela fait beaucoup de victimes innocentes !
Le Japon, très inquiet avec la première vague du virus en raison de son faible taux d'équipement en matériel de ventilation et de sa population âgée, a rapidement identifié les principaux facteurs de risque de propagation: les "3C" : Confinement, Cluster [foyer d'essaimage], Closeness [proximité] et alerté immédiatement sa population très disciplinée sur l'importance d'éviter les situations d'espaces confinés, de regroupements, et de proximité, avec l'hypothèse que le virus se transmet essentiellement par des gouttelettes infectées émanant de malades, et avec d'excellents résultats. Dans ce sens, ce que disait le ministre de la santé n'était pas faux mais ridiculisait de fait le confinement imposé en France, car il accélère le taux de confinement dans les immeubles et collectivités.
J'ai été contrôlé à plusieurs reprises par divers uniformes, alors que je faisais du vélo sans personne autour et j'ai résisté à l'envie de les provoquer en les remerciant de me protéger du coronavirus des sables et de celui des bois [sourire], car un diktat de la verticale du pouvoir, en l'occurrence la préfète de région a interdit tout circulation dans les forêts et les plages où il n'y a aucun confinement et très peu de monde en cette saison. Absurde, évidemment !
Le taux de contagion très élevé aux USA s'explique par les habitudes sociales des américains, ces grands regroupements où ils sont très proches les uns des autres dans les stades, les megamalls, les méga églises, les meetings politiques... En Europe, les foyers de contamination identifiés étaient liés à ce type d'événements, nous savons donc ce qu'il faut éviter dans les mois qui viennent !
Pour le taux de mortalité, je suis totalement en phase avec le Dr Bellaton, le commentateur 217C119 qui sait de quoi il parle, et je suis scandalisé par toutes ces morts inutiles, parce qu'on a empêché d'en haut les médecins [de famille, de quartier, de campagne], à qui nous faisons confiance, de faire leur travail de terrain.
J'ai vu se reproduire le même scénario que dans ma jeunesse où mon père, le Dr Bastien, qui était comme le Dr Bellaton (et comme le webmaster) un travailleur acharné, un simple généraliste dans un trou vosgien, et avait trouvé par intuition le bon traitement pour soigner les intoxications par les amanites phalloïdes, cause de mortalité récurrente dans beaucoup de pays et qu'on sait maintenant soigner partout dans le monde. Mon père était un peu le Dr House du coin, il avait une extraordinaire intuition thérapeutique et les médecins et hopitaux de la région lui envoyaient les cas désespérés. Il a pu sauver beaucoup de vies. Il n'y avait aucun traitement d'attaque à l'époque contre les amanites, on tentait une greffe de foie dans les cas désespérés, et il a traité cet empoisonnement comme un choléra avec vitamine C et deux antibiotiques intestinaux très courants et cela a toujours marché avec ses patients. Las de ne pas être écouté par les sommités médicales, il s'est intoxiqué lui même devant des journalistes et a attendu les premiers symptômes pour se soigner. Les centres anti-poison de France ont fait de la résistance, mais quand son protocole a été publié par "The Lancet" [fameuse revue médicale britannique], publication de référence dans le domaine médical, les centres de Pologne, d'Allemagne et de Suisse s'y sont mis, et les pontes français se sont inclinés, mais en rajoutant une poudre de perlin-pinpin de leur cru au protocole de mon père pour arguer que c'était autre chose et que la découverte était la leur.
Nous avons donc le même scénario, des médicaments éprouvés et sans danger ne rapportant rien ou presque aux laboratoires et un protocole simple, sans avoir besoin des équipements sophistiqués de diagnostic et de traitement des hôpitaux. Mon père a eu le grand prix de la recherche décernés par les associations de malades, mais silence total du côté des pontes de la médecine.
Heureusement, cette fois-ci, nous avons le courageux Dr Raoult qui est à la fois un professeur et chercheur réputé et en première ligne pour soigner dans un grand hôpital, et les résistances du système seront plus rapidement balayées.
Et pour éviter que les dégâts du système pyramidal français ne se reproduisent et sauver des vies plus tard, le lancement d'une procédure judiciaire contre divers responsables me parait être la bonne stratégie, afin que la peur se situe du côté des décideurs et non des victimes, et qu'ils se posent des questions sur leur incurie et leur impéritie.
Antoine B., confiné provisoirement en Aquitaine

Réponse :
J'ai lu votre commentaire avec émotion, mon frère Antoine, car je me souviens encore de votre père, le Dr Bastien, venu déjeuner chez moi à Arès, en 1987 je pense. Nous avons mangé sur la terrasse ;  il faisait beau. L'après-midi il était allé voir ma fille Anne à la Clinique Mutualiste de Talence, où elle venait d'être opérée du genou. Merci pour votre commentaire.
D'après le Dr Raoult le taux de mortalité par le Covid-19 est de 0,5% des contaminés, qui serait inférieur selon lui au taux de moralité de la grippe dite saisonnière. Vous avez raison, le confinement total auquel on nous soumet en France n'était pas nécessaire. On pouvait très bien faire comme en Allemagne, en Suisse, en Hollande, en Suède, etc. Il faut dire que le sous-équipement français est ahurissant... Notre pharmacien n'a toujours pas reçu de masques et ne peut délivrer le peu de masques qu'il a encore dans ses réserves qu'aux professions médicales ou sur ordonnance. Nous avons acheté des masques à une couturière qui en fabrique dans des draps, des coupons de tissu. Ainsi ai-je un masque rouge avec des fleurs... C'est joli. Pourvu que la police ne le juge pas "pas réglementaire" et ne me flanque une amende.
Merci, frère Antoine, pour votre commentaire.

23avr20 217C126
Bonjour mon cher frère aîné,
Je ne peux pas vous laisser dire : "Je souhaite que Madal et Keudal aient raison de me considérer comme un crétin menteur", mais je comprend ce que vous voulez dire.
Macron est un criminel (à collet blanc, comme on dit), mais j’affirme ça, car je sais sans doute que sa décision a déjà tué, provoqué des drames terribles.
Pardon si j’évoque encore Keudal et Madal, mais j’ai parcouru leurs proses et je me suis dis: "Quel gachis ! Autant de talent, de spiritualité dévoyée dans les deux sens du terme !"
Quel dommage d’employer autant de verve rutilante pour vous salir. S’ils veulent se défouler et/ou en imposer, pourquoi ne s’attaquent-ils pas au véritable adversaire : le mensonge crétin ? Par exemple de Macron... et tant d’autres... sans s’oublier, bien sûr ?
Si vous aimez la poése, je vous joins l’une des plus belles chansons de Souchon (à ma connaissance), sur Théodore Monod* pour qui j’ai toujours quelque amité, peut-être pour mon goût passé des déserts, ceux du Maghreb, de Syrie, du Neguev, du SinaÏ, de la Palestine, de l’Égypte et des "Terre Saintes", mais réjouissons-nous si Jérusalem, son change est donné pour Arès (la nouvelle Jérusalem, en somme). Et que nous trouvions nos "petits gobelets d’aluminium."
Ô vous, la Vie
Vous êtes nourricielle,
Nutri-étalée !
La plus grande lumière jamais reçue peut-être des hommes depuis qu’ils ont renoncé à la fraternité.
Que les "sans ombres" nous rejoignent !
Je les attends aussi les deux gugusses Fred & Éric (Ces deux-là se sont envasés dans un effet-miroir si subtil (sauf pour quelques personnes qui, comme moi, les aime et comprend un peu ce qu’ils sont, des croyants à leurs heures, [alors] précieux, mais tombés dans la chausse-trappe qu’ils se creusent eux mêmes).
Lolote de Bretagne Orientale

* Note du blogmaster : Théodore Monod, bien connu pour son amour du désert, né en 1902 à Rouen et mort en 2000 à Versailles, était un scientifique naturaliste biologiste, explorateur, érudit et humaniste français.

Réponse :
Je laisse, mon frère, le rigolo surnom dont vous signez ce commentaire, sachant qu'il vous faut vous protéger.
Merci pour votre commentaire et pour la chanson.

23avr20 217C127
Bien aimé prophète,
Ô combien votre blog m’apporte, c’est du  nourricier pur !
Non, Jeff ne s’est pas trop "pris la tête (éponse 217C168)" car il donne des éclairages qui peuvent énormément servir à mieux comprendre tous les couacs de la communication entre des P(p)èlerins d’Arès et vous-même. Qu’il en soit remercié !
Anecdote : Je partage avec lui une admiration pour Keudal et Madal et son point de vue et le vôtre me sont très clairs sur cette question. Ce sont peut-être des détails, mais vous-même nous avez enseigné que les détails pouvaient se révéler parfois très déterminants.
Merci à Peer, je savais qu’un jour ou l’autre on en viendrait à danser ainsi [vidéo 217C123].
Et comme je ne veux pas rester en reste, je réitère ma petite contribution pour faire entendre cette chanson de Souchon que j’aime énormément, sans doute à cause de mes nombreuses petites virées dans des déserts.
Laurent L'H. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Laurent.
Pourquoi dites-vous que vous "partagez avec Jeff une admiration pour Keudal et Madal" ? Je n'ai pas compris dans le dernier commentaire de Jeff qu'il leur portait une "admiration" ? C'est sans importance, de toute façon.

23avr20 217C128
Bien aimé prophète du Très-Haut,
Hier, nous avons eu la joie d'installer dans la vitrine principale du local parisien une grande affiche (format 170/129 cm) de l'image de notre frère Thierry [portant la pancarte "Et le virus du manque d'amour..."] (photo jointe).
Elle est déjà très remarquée et photographiée !
Nous vous embrassons.
Annie et Bernard L. d' Paris

Vitrine Paris 23-04-2020

Réponse :
Bravo ! Je suis heureux que vous ayez pu agrandir cette image de frère Thierry portant la pancarte "Et le virus du manque d'amour... on le guérit quand ?" Je ne doute pas que beaucoup de gens s'arrêtent pour la regarder et la photographie. C'est beaucoup mieux que la même en petit format que vous aviez affichée sur la porte.

23avr20 217C129
Bonjour Frère Michel,
J'espère que vous allez bien ainsi que sœur Christiane et la famille.
Vous le savez peut-être : Les lieux de culte pourrait être ouvert mi-juin.
Si c'est le cas, alleluia !
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
En fait, on ne sait pas. Il y a tellement de bobards, de mensonges ou de propos incohérents ou énigmatiques qui courent qu'on ne sait toujours rien d'officiel. D'après les informations qui me parviennent et que je classe dans les "à peu près sérieuses" l'ouverture des lieux de culte ne serait autorisée qu'à la mi-Juillet. Ma prévision pour un Pèlerinage limité au 2 Août-15 Août me paraît toujours vraisemblable. Mais pas plus que vraisemblable. Peut-être faudra-t-il renoncer  complètement au Pèlerinage cette année.
Croyez-moi ! Dès que j'aurai des informations officielles j'afficherai quelque chose dans mon blog.

23avr20 217C130 
Frère Michel,
Voici ma réponse à la dernière video d'Éric D. et Frédéric M. [qui se nomment eux-mêmes Keudal et Madal] où j'apparais personnellement. J'ignore si cette réponse a sa place dans votre blog. J'ignore si elle est appropriée, constructive ou si c'est une maladresse de ma part qui ne ferait qu'empirer les choses. Il y a dans cette situation conflictuelle avec mes deux frère quelque chose qui m'échappe. À vous de voir si une telle publication sur votre blog a du sens. Je vous embrasse fraternellement.
Après que l'on m'en ait signalé l'existence, j’ai vu le dernier montage video de nos frères Éric D. et Frédéric M. [Keudal et Madal], qui se paient ma tête (ainsi que les têtes de nos frères Jean-Claude et Didier) : Un extrait de ma toute première video est montré où je suis désigné comme "adepte de l’Église du temps qui vient", puis caricaturé comme dépressif notoire — enfin il me semble — et montré de nouveau avec mon panneau sur le virus du manque d’amour, accompagné de l’intitulé "Serviteur déclaré de Monseigneur Potay."
J’ai regardé cette video avec un mélange d’amusement et d’incompréhension.
Amusement parce que je trouve leur caricature de ma personne amusante — et finalement pas trop méchante —. En effet, l’on peut me voir comme comme Madal et Keudal me voient. Ils  n‘ont pas complètement tort en me dépeignant  sous les traits d’un homme triste — ce qui semble être de leur point de vue un signe de non-authenticité flagrante, parce ce que j’ai été longtemps un homme triste —, triste de la souffrance de l’humanité, triste du mal que l’homme inflige à son frère et à toute la Création, triste de l’énorme gâchis du potentiel humain merveilleux, et je ne doute pas qu’il reste en moi quelque chose de cette tristesse, même si je pense l’avoir en grande partie surmontée.
Cette tristesse, Madal et Keudal la tourne en dérision, sans connaître mon combat intérieur et le dépassement qui a été le mien pour surmonter mon désespoir. Mais c’est peut-être la bonne façon de voir les choses, sous l’angle de l’humour, donc de la distance.
Et puis lorsque l’on se risque à montrer sa trombine de façon publique, il faut s’attendre à être caricaturé ou défiguré. Cela ne me pose aucun problème, ma trombine n’a pas d’importance, pas plus que ma personne sociale, car je ne m’identifie pas à elles. Ce que je suis au plus profond de moi est au-delà des compliments ou des flétrissures. Je suis l’Enfant [Rév d'Arès 13/8] du Père comme le sont Éric et Frédéric.
Incompréhension aussi parce que je ne reconnais pas les personnes que j’ai connues dans le passé, parce que je garde un très bon souvenir d’Éric et Frédéric, et que je me demande ce qui a pu se produire en eux pour que tout soit ainsi balayé dans une bourrasque de sarcasmes vengeurs.
J’ai à peine connu Éric, mais je me souviens avoir eu quelque échanges positifs et chaleureux avec lui. Je me souviens avoir été accueilli à Paris par lui et hébergé pour la nuit dans son atelier video, alors que je m’étais rendu dans la capitale pour une rencontre entre frères sur la vigilance historique. C’est cet accueil et ces échanges chaleureux que je garde en moi. Peut importe si Éric me considère aujourd’hui comme son ennemi en tant que serviteur zélé du "faux prophète d’Arès". Je ne le considère pas de mon côté comme ennemi et j’espère que nous nous reverrons un beau jour, la tempête apaisée, pour rire ensemble de tout cela.
J’ai mieux connu Frédéric, dont j’ai apprécié l’énergie créatrice et l’audace. Je garde le souvenir de bons moments de convivialité et de fraternité, de repas excellents — Fred est un très bon cuistot ! — après des missions de rue partagées. C’est cela que je veux garder de lui, même s’il ne me voit plus que comme un sous-fifre de " Monseigneur Potay" et un adepte affligeant de l’Église que serait devenu selon lui le mouvement des "péperins" d’Arès. Je le vois de mon côté comme un frère avec qui je partage de bons souvenirs, dans l’espérance que ces bons souvenirs ne resteront pas enfermés dans le passé et resurgiront un jour dans une relation nouvelle, lorsque ce tournera la page de la colère et du ressentiment.
Je veux dire à mes deux frères — puisqu’ils épluchent ce blog et me liront donc selon toute vraisemblance — que je ne leur tiens aucune rigueur de leur moment de rigolade avec ma tronche et que je souhaite de tout cœur les revoir, autour d’une bonne bière, pour parler en vis-à-vis, parce que rien ne remplace le contacte directe entre hommes.
J’aimerais sincèrement comprendre ce qu’ils vivent intérieurement, parce que je ne parviens pas à saisir ce qui a pu les ulcérer à ce point et provoquer chez eux une telle amertume et une telle vindicte. Qu’ils aient mal vécus certains faits, qu’ils se soient sentis floués ou blessés, je peux le comprendre, parce que je sais que nous sommes encore loin de l’idéal et que les relations humaine resteront encore longtemps, même chez des pénitents, compliquées, décevantes, parasitées par les malentendus et le heurt des subjectivités et des sensibilités. Qu’ils en aient "gros sur la patate", je peux le comprendre et je leur demande pardon si j’ai pu moi-même contribuer à cela d’une façon ou d’une autre , mais que cela se transforme en campagne systématique contre le mouvement arèsien et le témoin de La Révélation d’Arès, cela me dépasse.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Décidément, mon frère Thierry, on parle beaucoup de vous en ce moment, mais dès qu'on se manifeste publiquement, ce qui est le cas de tous les missionnaires, on devient très, vite une sorte de "guignol de l'info".
Vous êtes, frère Thierry, un "guignol de l'info", frère Michel est un "guignol de l'info", nos frères et sœurs sont des "guignols de l'info". C'est, je crois, un bon vieux défouloir français depuis Rabelais, passant par Alfred Jarry, le professeur Choron, Pierre Dac, etc., etc., etc.
Comme vous j'ignore complètement pourquoi Éric et Fred, alias Keudal et Madal, se sont, du jour au lendemain, mis à me mettre en boîte et même, d'après ce que je comprends, à mettre en boîte tous leurs anciens compagnons Pèlerins d'Arès. Qu'ils me mettent en boîte, moi, c'est sans importance aucune, parce que mon appel à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence du cœur libre de préjugés vole très loin au-dessus de ma propre personne, et parce que je ne connais pas de prophète qui n'ait été attaqué, traîné dans la boue, voire massacré (Jésus, Gandhi, etc.), mais qu'ils s'attaquent à ceux qui m'ont fait confiance et qui me suivent dans la voie de l'amour, ça me dépasse quand même. Comme vous je ne comprends pas, à moins que ce soit la conséquence d'autre chose que nous ignorons.
J'affiche dans mon blog votre réponse à la mise en boîte dont vous êtes victime, parce que vous semblez le souhaiter, mais cette raillerie me paraît plus vous honorer que vous réduire, mon frère. Rappelez-vous des Béatitudes : Heureux serez-vous quand on vous insultera, vous persécutera, et qu'on dira mensongèrement contre vous toute sorte de mal à cause de moi, parce que votre salaire est grand dans les Cieux, et c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes avant vous (Matthieu 5/11, traduction Osty).
Je me souviens que Roland Barthes, qui avait été un grand observateur et analyste de la psychologie langagière, disait, je ne sais plus dans quel ouvrage (j'ai encore quelques livres de lui mais je n'ai pas le temps de chercher) quelque chose comme : "Il y a des façons de s'exprimer sans nuances et sans explications... Il y a des façons de parler sans autre référent que leur profération, ce sont des propos performatifs." Je classe pour l'heure les "démonstrations" théâtralisées de Madal et Keudal dans ce genre de manière performative. Je crois que pour Madal et Keudal la manière de mettre en boîte a plus d'importance que la mise en boîte elle-même, ce sont des sortes de metteurs en scène plus attachés aux effets qu'au fond. Ils semblent s'attacher plutôt aux émotions qu'ils peuvent provoquer. En fait, ce sont sans doute de grands émotifs qui semblent effectuer une recherche dans les effets, pas vraiment dans les raisons. Je ne sais à quoi comparer leurs railleries, mais je repense au tiruel d'humiliation utilisé au XIVe siècle dans l'épisode historique bien connu des six bourgeois de Calais lors de la reddition de leur ville aux Anglais. Madal et Keudal me semblent mus par le même désir d'humilier qui anima Edouard III, le roi anglais, en exigeant que les notables viennent à lui en chemise, pieds nus et la corde au cou. C'était gratuit. Ça n'avait aucun intérêt politique, ni même social. C'était pour humilier. Voilà, ils nous présentent à eux et au monde en chemise, pieds nus et la corde au cou.
N'y pensez plus ! On n'empêche pas les rigolos d'exister ni le monde de rigoler. Rappelez-vous qu'on a accusait Jésus d'être un glouton et un ivrogne ; nous on nous accuse d'être des menteurs ou des bénêts. C'est pareil. Si nous ne vivions pas dans un monde bête et méchant, pourquoi le Père serait-Il revenu nous appeler au Bien ?

23avr20 217C131
Mikael Jackson une si belle et juste chanson.
Guérir le monde par l'amour sous titré en Français.
https://youtu.be/bfBBNn5XYbQ
Didier Br; d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour  cette jolie chanson que je peux écouter tandis que je travaille.

23avr20 217C132
Comme beaucoup de ses confrères en France, l'abbé Philippe de Maistre, curé de la paroisse Saint-André-de-l'Europe, à Paris (VIIIe), diffuse sur les réseaux sociaux la messe dominicale qu'il célèbre avec quelques concélébrants, confiné dans son église, pour ses paroissiens privés de messes publiques depuis le début du confinement. Mais dimanche dernier, 19 avril, alors en pleine célébration, le curé a vu avec surprise des policiers faire irruption dans son église pour le sommer d'arrêter la messe.
"Nous étions sept personnes : moi-même, un servant, un chantre, un organiste, et trois paroissiens pour donner la réplique et faire les lectures. Au milieu de la messe, trois policiers armés ont pénétré dans l’église, raconte le père Philippe de Maistre, encore choqué. Or, l’autorité de police dans une église, c’est le curé ! À part les pompiers, la police ne peut entrer, tant qu'elle n'est pas appelée par le curé."
Le curé a également alerté l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, qui a fermement dénoncé l'incident ce mercredi sur Radio Notre-Dame : "Les policiers sont entrés en arme dans l'église, or il y a interdiction formelle aux policiers d'entrer en arme dans une église. Il n'y avait pas de terroristes ! Il faut garder la tête froide et arrêter ce cirque. Sinon on va prendre la parole et aboyer très fort !"
Depuis les lois de laïcité de 1905 et de 1907, qui garantissent la liberté de culte, l'affectataire d'un lieu de culte bénéficie de pouvoirs souvent très larges. Ainsi, le prêtre est le seul en charge de la police intérieure de son église, aussi longtemps qu'il s'agit de préserver l'exercice du culte.
La police ne peut intervenir dans un sanctuaire qu'à la demande expresse du desservant [ministre du culte], à une exception près : si l'ordre public est menacé ; ce peut être un grave problème de sécurité, de tranquillité ou de salubrité, comme précisé dans un arrêt du Conseil d'État daté de 1993. La jurisprudence précise encore que les policiers doivent permettre aux personnes intéressées d'évacuer librement l'édifice, avant de faire usage de la force. Or, une messe confinée, avec moins de dix personnes, constitue-t-elle un "trouble à l'ordre public" ?
Un voisin aurait alerté la police
Que s'est-il passé à l'église Saint-André-de-l'Europe ? le prêtre dit : "J'ai fait le choix de continuer la messe, mais la police nous ordonnait d'arrêter. La chef des policiers a exigé qu'ils 'verbalisent le monsieur', c'est-à-dire moi, et a laissé ses deux adjoints procéder. Mon servant d'autel, lui-même policier, a pu descendre pour dialoguer avec eux. Mais ils sont repartis au bout de vingt minutes après avoir exigé que les trois paroissiens sortent."
Selon le curé de Saint-André-de-l'Europe, l'incident a pu être provoqué par un voisin qui aurait alerté la police après avoir entendu l'orgue. Le prêtre dit : "J'ai trouvé sur ma boite vocale un message d'une personne qui criait : Messe clandestine à Saint-André ! On avait pourtant fermé les portes de l'église. Or, cela se retourne contre nous, car les gens ont le sentiment qu'on fait quelque chose de caché ! On profite de cette crise pour remettre en question la liberté de culte."
De plus, l'encadrement juridique est flou. L'état d'urgence sanitaire n'a pas imposé la fermeture des lieux de cultes pour la prière individuelle des fidèles. Le site du gouvernement, dans sa foire aux questions, indique ainsi qu'on peut se rendre dans son lieu de culte mais que celui-ci "ne peut pas accueillir de réunions de fidèles." Il ajoute que "seule la célébration d'obsèques peut donner lieu à l'accueil de la famille proche, dans la limite de 20 personnes et ce dans le respect des gestes et distance barrières."
Le décret n°2020-293 du 23 mars 2020 reste flou sur la possibilité de poursuivre les messes dans les églises. Dans son article 8-IV, il précise que "Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes."
Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France (CEF), indique "qu'aucune messe avec une assemblée, de quelque taille qu'elle soit, ne doit être célébrée", c’est-à-dire, aucune messe publique. Pour autant, "les messes (privées, NDLR) ne sont pas interdites", précise le diocèse de Paris. Mais "elles doivent être célébrées à huis clos, sans la présence de fidèles et en respectant les gestes barrières." Quid, alors, des messes célébrées dans une église fermée, avec un curé et quelques concélébrants, diffusée sur les réseaux sociaux ? Une messe peut avoir lieu à huis clos.
L'ambiguïté demeure donc sur la présence de quelques fidèles, comme ces trois paroissiens présents en l'église Saint-André-de-l'Europe, mais également lors de nombreuses autres messes en France diffusées sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Intérieur apporte cette précision : À l'intérieur du lieu de culte "il ne doit y avoir aucun regroupement fortuit ni rassemblement organisé. Une cérémonie cultuelle s'apparente à un rassemblement organisé." Qi quelques personnes sont présentes, elles doivent être porteurs de l'attestation dérogatoire sur laquelle la case "déplacements professionnels" (1° du I de l'article 3) doit être cochée."
Reste que ces tensions, à Paris ou ailleurs, sont révélatrices d'une certaine impatience de la part des fidèles comme des desservants, avant de pouvoir reprendre les prières publiques habituelles. Le Président Emmanuel Macron envisagerait d'ailleurs une reprise des cultes dès la mi-juin, avec la présence limitée des fidèles.
Anonyme

Réponse :
Merci, Anonyme. Ce commentaire ne m'apporte rien que je ne sache déjà. Tout reste dans le flou, l'incertitude, on ne sait pas vraiment ce qu'on peut faire ou ne pas faire. Il faut attendre des précisions. Attendons !

23avr20 217C133 
Bonjour à tous,
Le sujet des petites unités humaines confédérées revient régulièrement dans le blog,avec comme référence la Suisse.
A l'inverse,la France ne fonctionne pas bien, car l'État est partout. La décentralisation que les politiques ont tant vanté à une époque, n'est, en fait qu'un déconcentration des services de l'Etat. Les communes, communautés, départements et régions sont bien contrôlés par l'Etat qui s'était empressé de créer des postes de sous-préfets à la Ville dans les départements et des postes de préfets de région (fort bien rémunérés d'ailleurs).
En Allemagne, les compétences des régions (les Länder) sont importantes : l'éducation, l'environnement, la culture, la police... Si il y a un changement de majorité, l'assemblée régionale nouvellement élue réalisera le programme de travaux décidé par l'assemblée précédente. Elle étudiera et votera le programme de travaux suivant. La grande force des Allemands est la réflexion préalable, la recherche du consensus,et la planification.
En France,nous sommes dans une "logique" d'irréflexion, d'affrontement et de court terme.
En Grande Bretagne les élus de quartiers forment le conseil municipal, ce qui permet une meilleure représentation de la population. Le maire de la ville est élu pour un an. Il porte un beau collier avec une médaille, car il n'a qu'un rôle de représentation de la ville dans les réceptions. Le conseil municipal est constitué de groupes (travaillistes, conservateurs, libéraux). C'est le groupe majoritaire qui porte la responsabilité de la gestion de la cité.
En France, c'est un scrutin par liste. Les candidats doivent habiter la ville, mais les quartiers sensibles se trouvent sous-représentés, voire même pas représentés. Les citoyens issus de la diversité sont également sous-représentés dans les listes et de plus figurent en bas de liste. Très peu sont élus. Mais les choses vont peut-être évoluer avec les élections en cours...
Enfin, les Britanniques sont très surpris du cumul des mandats en France. Quand on leur parle de Député-Maire ou de Sénateur-Maire, ils ne comprennent pas.
Enfin, mon espoir est que cette crise sanitaire provoquée une prise de conscience du mal français : un pays suradministré,mais sousorganisé !
Il nous faudra favoriser ce réveil des consciences.
Jacques C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour cet exposé des problèmes de gestion de la communauté, parfois très graves, que notre système sclérosé impose en France et qui, quand des questions très difficiles comme une épidémie surviennent, empêchent les bonnes solutions et tout simplement la raison de dominer. Nous savons tous cela.
Le problème majeur est que ce mauvais système se maintient entre condisciples du pouvoir par cooptation ou, plutôt, par une collégialité non inscrite dans la constitution, mais tenacement latente, parce que les tenants de ce mauvais système vivent sans faille au coude à coude et empêchent toute infiltration du système par la raison que pourraient apporter des gens réfléchis extérieur au cénacle "sacrosaint" des tenants. En fait, notre système est une soviétisation de la société : la parti, rien que le parti ! Le parti en France n'est pas idéologique, c'est celui du sérail, des gens en place qui se reconnaissent bien entre eux, qui détestent tout état d'esprit leur paraissant étranger, ces gens de gauche, de droite ou du centre, mais mus par la même ambition.
Pour casser cet agglomérat de compères qui ne lâchent pas les manettes, il faudra un effondrement radical du type ce celui qui a soudain mis fin à l'URSS. Autrement, je vois mal comment faire passer démocratiquement une idée comme celle d'une France Confédérée dans un pays où tous les moyens et tous les médias sont concentrés entre quelques mains, dont les différences et rivalités ne sont pas aussi diversifiées qu'elles semblent, ne sont en fait qu'apparentes.
Mais vous avez raison, il faut y penser et guetter le bon moment. Il n'est peut-être pas si éloigné que ça.

26avr20 217C134

Réponse :
Que retiendra-t-on dans les manuels scolaires de mars 2020 ? Pour Jean-Michel Quatrepoint, cette crise restera dans l'Histoire comme l'expression de la déroute française et la faillite de sa bureaucratie.
Jean-Michel Quatrepoint est un journaliste économique très connu qui travailla pour "Le Monde" de 1973 à 1984, puis dirigea les rédactions de l’Agefi, de "La Tribune et du Nouvel Économiste" avant d’animer, quinze années durant, "La Lettre A" (Journal numérique consacré aux actualités politique, économique et médiatique en France. Publiée à Paris par le groupe de presse Indigo Publications, elle se donne pour objectif de décrypter les réseaux de pouvoir et d'en dévoiler les coulisses). Il a publié un livre qui annonçait en 2008 la crise économique globale. Il a depuis publié un autre livre en 2011 "Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale." En 2017, il cosigna dans "Le Figaro" un appel intitulé "Europe : la supranationalité a échoué, faisons confiance aux nations." Son point de vue se rapproche du mien : L'éclatement des grandes masses pour une fédération de petites unités.

26avr20 217C135
Bonjour Frère Michel,
Pourquoi perdre votre temps avec cette charge contre le pape François ?
Avec son intervention, le pape s’inscrit dans la compassion. Il prêche pour sa paroisse. Cela me parait normal. Les rites marquent le temps d’une église forgée par les pères de l’église. La bonne foi était réelle mais l’analyse trop circulaire, pas assez universelle, pas du tout quantique.
Finalement ce qui compte, ce n’est pas le rite lui même, mais ce qu’il engendre en termes de vibration, de réveil spirituel, d’éveil de la conscience, du prendre soin de soi, du prendre soin des autres.
Dans cette multitude de "cathos", la moisson sera abondante. Le petit reste aura du mal à plier les gerbes. Il y a aussi lieu de considérer d’une part l’Église comme institution et l’Église faite de gens engagés dans les œuvres, au nom de leur foi.
Vous, comme prophète, comme l’ont été d’autres, Jésus, Mohammad, notamment, votre vocation est de conduire des humains vers un éveil de la conscience. Un éveil de la conscience focalisé sur des fondamentaux communs à tous les hommes et toutes les femmes de cette terre : L’amour, le pardon, l’attention à l’autre, le partage, la simplicité, la vérité, la bonté, l’humilité, le libre arbitre.
Après, que dans certaines religions viennent à absoudre (Urbi...) les fidèles, pourquoi pas ?
Si cette façon de faire donne à celui qui la reçoit une importance non pas dans le geste lui-même, mais dans la mise en vibration de la partie divine qui sommeille en lui, alors là c’est le plus important. C’est la visée le plus important à mon sens. Faire rencontrer la part animale (humain) avec sa part divine (Unité).
Rechercher ce qui nous unit plus que ce qui nous différencie est en soi un acte d’amour, un chemin de résilience, le salut en tant que tel, la ‘voie’ du Père.
Olivier de Lille, Nord

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire, qui me montre une fois de plus à mon grand âge qu'on peut être lu d'une façon ou de son contraire.
Je n'ai nullement eu l'intention d'écrire une "charge contre le pape François."
Au contraire. Mon intention était de dire à François, qui est à Rome, qu'en dehors des sacrements qu'il défend et qui pour nous sont des superstitions (Rév d'Arès 21/1), nous Pèlerins d'Arès avons bien compris ce par quoi vous terminez votre commentaire, à savoir que nous avons conscience de "ce qui nous unit plus que ce qui nous différencie" et que ce qui nous unit et que nous pouvons mettre en commun est le Fond de l'Évangile, le Sermon sur la Montagne. Ces paroles fameuses de Jésus nous n'avons pas à les "rechercher", elles nous sont communes.
Autrement dit, nous nous sentons bien fraternellement sliés avec ce que vous appelez "l’Église faite de gens engagés dans les œuvres, au nom de leur foi."

26avr20 217C136
La notion de peur, en ce moment, revient souvent dans les paroles d’hommes. Mais Dieu lui même dans La Révélation d’Arès en parle, précisément, et on comprend que la peur est une mauvaise conseillère.
La Révélation d’Arès xxiv/3-4 dit : (Si) ton ventre creuse sous la peur, tu es dix ! Sois un !
Nous voilà prévenus ! Alors comment faire ? Dire que j’ai, suite à cette Parole, tout résolu, serait mentir, car la prière me le rappelle chaque jour. C’est donc une pénitence de chaque instant pour espérer créer un monde nouveau [Rév d'Arès 28/7], où la peur ne serait plus la matière d’un cheval de bataille, qui révèle de la haine, une idée politique ou un semblant de "vie sociale", mais plutôt, une recherche du regard de l’autre comme étant soi, et où commence à s’ouvrir une fenêtre, sans peur justement, nous éloignant ainsi de la peur. Ce serait un comportement d’hommes et de femmes qui avancerait vers le soleil en quittant un état d’ombre, simplement.
Alors, vu la situation actuelle de confinement, peut-être se dire que le président de la république est représentant d’un système dangereux, donc prudence !
Mais si je pense que je ne suis pas coresponsable de cette situation, de ce manque de fraternité, d’humanité spirituelle, alors j’ai de quoi avoir peur, si je sais que j'ai moi aussi ce mal alors, peut-être ai-je moins peur. Et je peux me dire que le virus du Bien vaincra.
Alors, voir le mal sans fin réveille la peur, celle qui cherche un responsable, celle qui juge — vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9) —, peut-être que simplement on n'a pas encore conscience de la force du Bien qui dort, mais qui est tout de même potentiellement là et qu'il suffit de le ressentir un peu en soi en attendant des jours meilleurs.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Oui, frère Henri, comme c'est bien dit : "Si je pense que je ne suis pas coresponsable de cette situation, de ce manque de fraternité, d’humanité spirituelle, alors j’ai de quoi avoir peur, si je sais que j'ai moi aussi ce mal alors, peut-être ai-je moins peur. Et je peux me dire que le virus du Bien vaincra."
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire.

26avr20 217C137 

Blog 174C35 "de la vie à la Vie", votre réponse :
C'est un petit matin et je me partage entre vraie piété et réflexion : deux versets de la Parole, une pensée, trois versets de la Parole, une pensée, une gorgée de café noir sans sucre, deux versets de la Parole, une pensée, et ainsi de suite. Petit matin très matériel au dehors, mais je ne veux pas laisser les bruits faire preuve de la matérialité de la vie contre la Vérité, contre la Vie. Ma tête se bat contre l'agitation matinale du monde.
Je crois que les hommes fabriquent leurs mythes par ennui ou noyés dans la routine. Moi, je n'ai pas de mythe, parce que je n'ai pas de routine, pas d'ennui. Même les moments de gris, comme ce matin, me trouvent malheureux d'être si peu employé, mais prêt. Ce qui est surestimable, comme la vie de l'âme qui conduit à la Vie, que le Père tient déjà dans Ses Mains, mais nous ne voyons pas les Mains. Ces Mains tiennent le monde changé, mais il est, encore si loin, une utopie. L'utopie, c'est ce qui existe dans Tes Mains, Père, pas dans mes mains. Je parle à Celui dont les bras sont interminablement longs, longs, longs entre les Mains et la l'Esprit, la Tête Qui souffle, et je lui dis : "Qu'espères-Tu de ce monde bruissant et inutile où seuls quelques uns tentent de s'approcher de Toi en tendant vers Toi leurs pensées. Si seulement un nombre d'humains assez grand se tournaient vers Toi ce matin, le monde changerait, mais ils ne sont que des petits cailloux dans un désert de rocaille. Or, qu'y a-t-il ce matin sous le plomb du ciel, derrière ma fenêtre ? Un monde de brefs vivants qui seront bientôt dans les cimetières qui sont la vraie population terrestre. Cette terre est faite de débris d'os Les matérialistes tromphants crient : C'est ça la vie, humaine ou autre ; il n'y a pas de survie !
Pas de survie ? Mais alors pourquoi y a-t-il derrière ces nuages de plomb un univers infini et, surtout, pourquoi le sais-je ? Les zèbres, les crocodiles, les baleines, les sardines, les scarabées, les chiens le savent-ils ? Je le sais, parce que c'est ma vraie patrie, parce que l'univers, dont Tu es le Père, est mon vrai logis. Je suis une âme prisonnière d'une boîte de chair, d'os et de sang, mais ce n'est pas mon corps qui tuera mon âme, c'est mon âme qui transfigurera mon corps, l'animal que je suis, comme elle a transfiguré le corps de Jésus qui m'apparut, qui me parle et m'instruisit.
Car nous sommes d'hier et nous ne le savons pas,
comme une ombre sont nos jours sur la terre.
N'est-ce pas eux qui t'instruiront, qui te parleront
et de leur cœur tireront des paroles ?
Le papyrus pousse-t-il hors des marais ?
Le jonc pousse-t-il sans eau ?
Tendre encore et sans qu'on l'ait cueilli,
avant toute herbe il sèche.
Tel est le sort de ceux qui oublient Dieu,
ainsi périt l'espoir de l'impie.
Son assurance n'est qu'un fil,
et sa confiance une toile d'araignée.
S'appuie-t-il sur sa maison, elle ne tient pas,
s'y cramponne-t-il, elle ne résiste pas.
(Job 8/8-15, traduction d'Émile Osty)

Les mots des frères humains morts depuis très longtemps reviennent sans cesse vivre parmi nous comme ces mots de l'immortel Livre de Job. Ils ne disparaîtront jamais. À travers ces mots l'odeur de la chair morte ne nous est par inconnue, mais la chair morte, ce n'est rien. Jésus que j'ai vu et entendu, et qui m'a touché, était une chair morte mais transfigurée. Si je l'avais blessée d'une lame de couteau, elle n'aurait peut-être pas saigné. Il était autre que cette chair qu'il a revêtue pour se montrer à moi, mais dont il n'a, je m'en doute, pas besoin dans l'univers où il réside.
Le temps a passé depuis que j'ai commencé cette réponse. Le soleil a monté et le plomb du ciel est gris clair.
Suis-je "auteur ou poète" ? Ni l'un ni l'autre. Un auteur est la cause première d'une œuvre, quelqu'un à l'origine d'une création, d'un principe nouveau. Je ne suis rien de cela. Je ne suis qu'un penseur spirituel, témoin d'un Événément surnaturel dix fois quadriennal, chargé de mission, qui met sa pensée dans un blog, et donc je ne suis pas un poète qui maquille sa pensée (s'il en a) ou son idée d'un fard de mots charmants. Si me pensée est une contre-culture, je n'y suis pour rien. C'est la pensée de Dieu, auquel vous ne croyez pas.
Dieu est l'Auteur de La Révélation d'Arès qui m'est venu pour moitié par un Messager, Jésus entré dans l'éternité, et pour moitié par Lui-même. C'est un Message qui réussit à affronter le Mal, ce qui, il faut le dire, n'est pas ressenti par tout le monde, mais qui me paraît de plus en plus vrai et magnifique. Grâce à cette Voix, venue du plus lointain, Qui n'est pas morte sur le papier d'un livre, mais qui tinte toujours en moi, je combats le Mal chaque jour. Il n'y aura pas un homme réveillé, que le train-train terrestre n'a pas anesthésié, un homme sur le qui-vivre, qui ne trouvera dans ce Message des raisons de lutter pour changer le monde en changeant sa propre vie. Changez votre vie ! Cela peut se faire dans le Luberon comme n'importe où. Ce Message rend incontestable le contestable, évident le douteux, il donne vie à l'imperceptible. Autrement dit, sa signification est inépuisable. Ce n'est pas un mensonge qui dit la vérité. C'est la Vérité.
Ceci dit, il vous sort, ce grande Message d'Arès, de votre train-train. Je suppose que vous avez dans le Luberon un train-train de retraité plutôt agréable. En sortir de doit pas être facile. Nous avons une mission à Marseille, une autre à Lyon. Rendez-leur visite ! Si vous mourez — pardonnez, mais c'est vous qui parlez de finir bientôt — sans avoir rien fait pour être autre chose qu'un retraité dans sa douillette retraite, vous allez finir dans le néant, ce que La Révélatio d'Arès appelle le spectre. Après tout, ne pas devenir, ne plus être rien, pourquoi pas ? Mais c'est cela choisir son destin, c'est se dire : Je vivrai et j'aurai pour moi tout l'univers parce que c'est l'aire infinie de mon Père. Devenez un héros, comme dit Dieu à Arès, et ce mot héros nous dépasse, nous fait trembler, mais Romain Rollant laissait entendre que le héros c'est tout simplement celui qui fait ce qu'il peut, les autres ne faisant rien. Je suis d'accord avec lui. Pourquoi ne faire rien, ne rien devenir, quand on peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) ?
J’ai remis ce magnifique texte, il est tellement beau.
Votre vraie piété, votre très grande foi, votre réflexion d’un petit matin de la vie nous illumine d’une Clarté Céleste.
Je cite ce passage car il m’a profondément émue. Un constat lumineux, bien réel de notre vie ici bas.
En ce moment, je lis la biographie de Jean Ferrat, homme remarquable. Il aimait la vie simple, l’amour vrai, la fraternité, ses chansons sont toutes le reflet de notre monde politique à l’échelle planétaire et toujours d’actualité.
Plus de cent chansons  ! Quelques phrases de ses chansons  : Nous n’aurions d’autres choix pour vivre que dans la jungle ou dans le zoo.
Garde ton âme indomptable et révolté.
L’hymne à la création  : la montagne
Tu peut m’ouvrir cent fois les bras c’est toujours la première fois.
Il s’est entouré de parolier de talent comme Aragon. Les compositeurs réfléchissent et ont une certaine prémonition pour le futur.
Le péché des péchés n’est pas loin (Rév. d’Arès 38/2 ).
En parlant de Paris, il dit : ce ne sont pas les monuments qu’il faut rénover, c’est le tissu social des quartiers, les artisans, les petits métiers… Paris a perdu ce qui faisait sa couleur, sa substances, sa beauté intérieure disparaît.
Jean Ferrat restait un homme aux aguets, à vif et donc souvent en colère, un humaniste forcené. Un passionné de la justice, toute sa vie il s’est engagé en chansons à démontrer l’injustice, mais aussi dans la vie afin de faire vivre la politique communiste idéale
Sa femme Christine Sèvres est décédée à 50 ans. Les créateurs que nous sommes tous, certain artistes ont une sensibilité extrême à fleur de peau. Ils pensent et croient qu’ils sont peuvent vivre leurs passions totalement mais c’est au-delà de leurs forces.
Ils n’arrivent pas à surmonter leur déception, la dépression comme Christine Sèvres, ou la maladie, le suicide… Leurs utopies non réalisées les détruisent jusqu’à ne plus avoir envie de vivre.
Nous mêmes, les P(p)èlerins d’Arès, nous sommes des utopistes, mais nous avons les pieds bien sur la terre, et la tête dans le Jardin du Père, nous sommes incertains de notre réussite, nous la voulons absolument car elle est à notre portée.
Elle nous habite constamment dans l’accomplissement de la Parole du Père.
La prière est l’expression de la force  de notre foi pour vivre l’Utopie du Créateur qui veut retrouver tous Ses Enfants comme co-créateur avec Lui (Rév d’Arès Veillée 12).
Merci, cher prophète, de nous faire partager la Beauté de la Parole, de l’âme (Rév d’Arès 4/5-8, xxxix/5-11) de la Vie (24/3-5 ).
Je vous embrasse affectueusement ainsi que toute notre famille arésienne.
(Pouvons-nous vous adresser la demi-dîme ? J’ai entendu que la poste fonctionner normalement)
Simone Le S. de Touraine, bientôt déconfinée, Ouf !
En guise de mesure pour éviter les proximités, mangeons de l’ail et des flageolets ( et des racines de pissenlit, merci Yvon )
Jean-Pierre.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre, pour ce commentaire. Vous citez une de mes réponses dans ce blog, la 174C34 et cela m'émeut. Oui, c'est vrai, maintenant que vous me la faites relire, je trouve qu'elle n'était pas trop mal écrite. Il m'est arrivé, comme ça, par fulgurations, d'avoir une plume claire ou un clavier chantant, je ne sais pas trop comment dire. Sur le moment, je ne me rends pas très bien compte de ce que j'écris. Ceux et celles qui me lisent le voient mieux.
Quand j'entrai au Lycée Hoche j'avais 12 ans. Je venais d'avoir mon Certificat d'Études (qui n'existe plus ; on entrait au lycée dès la 6ème et on attaquait tout de suite le latin). Nous étions sous l'occupation allemande depuis un ans ; je commençai l'étude de l'allemand avec le Père Renard couvert d'un beau chapeau melon noir (nous l'appelions Herr ou Alter Fuchs, prononcé alteur fouxe) et je me souviens encore que mon premier manuel d'allemand parlait de la mythologie germanique, du Walhalla, le paradis des valeureux guerriers défunts amenés là par les Walkiries. Au Walhalla, chaque jour, les guerriers combattent les uns contre les autres, s'entretuent sans crainte, car le lendemain à l'heure du petit déjeuner tous ressuscitent pour un banquet au cours duquel ils sont servis par les Walkyries (je résume). Ainsi aimé-je moi-même chaquse matin, où je ressuscite, et le petit déjeuner, parce que la veille j'ai combattu moi aussi. Oh ! pas dans une tuerie générale, mais je dois beaucoup travailler, combattre des tas de problèmes. Alors, l'heure de la prière et du café est un délice. Nous y ajoutons la soupe, un plat de consistance, un formage, une dessert, car nous ne dînons pas le soir, sœur Christiane et moi.
Merci pour ce moment de souvenirs joyeux que vous me rappelez.

26avr20 217C138
Inscription : "Ça fait du bien la vie", trouvée sur la face d’une petite cabane à Arès (On voit des tags ou graffitis sur une autre face). Photo prise à Arès, sur le Bassin d’Arcachon, lieu des manifestations de Jésus en 1974 et du Créateur en 1977 où j’effectue le gardiennage des Saints Lieux jusqu’à dimanche avec mon fils Antoine (voir commentaire 217C98).
La Révélation d’Arès, que vous nous avez transmise — béni soit le Père et merci prophète — me dit que "travailler à retrouver la Vie (Rév d’Arès 24/5), faire le bien, être pénitent, c’est-à-dire aimer, pardonner, réfléchir avec le cœur libre de préjugés, pour équilibrer l’intelligence intellectuelle, ça fait du bien pour soi-même, mais aussi pour toute l’humanité, même si cela doit demander plus de quatre générations (24/2).
Louis F. de Corrèze, mission du Limousin
"Ça fait du bien la Vie" Arès

Réponse :
Merci, frère Louis, pour cette photo que vous avez prise à Arès. Je ne vois pas où dans Arès cette image a été prise, mais c'est une très bonne initiative. Encore merci d'avoir assuré le gardiennage de la Maison de la Sainte Parole pendant deux semaines. Que le Père étende sa Main sur vous et sur votre fils Antoine !

26avr20 217C139 
C'est couillon finalement, car à cause du confinement il va y avoir plus de morts causés par la famine à travers le monde que du Covid-19 lui même ! Ce confinement décrété par les Pouvoirs est vraiment une belle connerie ! En effet, tout d'abord, comment est-il possible d'avoir pu (sou)mettre à l'arrêt plus de 3 milliards d'êtres humains pour, seulement quelques dizaines de milliers de morts dans le monde ? Tout ça pour un virus !
En conclusion, la crise sanitaire (Covid-19) va se transformer en crise sociale incommensurable (violence, dépression, mal-être, troubles du comportement, chômage, faillites, isolement, stress, obésité exponentielle, maltraitance, malnutrition, divorces, etc.) créant beaucoup plus de victimes que le Covid-19 lui même.
Aberrant !
Et les soignants qui se font passer pour des héros et qu'on applaudit chaque soir à 20h ! Ça en devient pathétique. J'ai honte d'être un soignant. En effet, dans tous les hôpitaux de France on ne passe pas notre temps à courir comme des héros de films dramatiques que nous balancent les médias et reportages. Et là où je travaille comme ailleurs nous avons encore et toujours des lits inoccupés toujours en attente des contaminés du Covid-19 ! À voir les infos on croirait que c'est sur tout le territoire que les services sont débordés ! Foutage de gueule envers le peuple qu'on force à rester bouclé à double tour comme des animaux !
Lorsque je croise des personnes qui me félicitent d'être un soignant, c'est bizarre mais j'ai l'impression que quelque chose cloche et que je ne mérite pas cette reconnaissance. C'est bizarre, mais j'ai l'impression que le système nous a créé artificiellement ce "nouveau statut de héros" et que beaucoup de soignants en profitent opportunément et à tort..
David B. du Limousin

Réponse :
Rien d'étonnant dans ce que vous nous dites, frère David. Pour ma part, je sais que le Covid-19 n'a pas du tout fait une hécatombe de malades à hospitaliser d'urgence. Je suis en contact avec un très nombre de frères et de sœurs depuis le 17 mars et je compte un grippé Covid-19 à Genèse, notre frère Frédéric, et un autre tout récemment dans la région parisienne, dont je ne donne pas le nom, parce qu'il ne l'a pas souhaité. Un de nos frères a un associé qui s'occupe de cliniques privées, qui a eu deux (ou trois ?) cliniques réquisitionnées pour recevoir des malade du Convid-19. Ces cliniques viennent d'être rendues à leurs propriétaires parce qu'en quarante jours les lits préparés pour les grippés du coronavirus sont restés totalement vides...Une de nos sœurs qui est interne dans un hôpital parisien dit la même chose : Des lits préparés, mais pas de malades à mettre dedans. De tous côtés je reçois les mêmes témoignages.
Il y a eu certes des victimes du Covid-19, mais où est donc la si redoutable épidémie attendue ? Où donc ont été tournés les reportages anxiogènes au ton dramatique que nous avons entendus chaque soir à 20 heures ? Ça me rappelle la propagande allemande pendant l'Occupation : Chaque jour à la TSF elle annonçait les tonnages fantastiques coulés depuis la veille par les sous-marins allemands de sorte que des additions de ces hécatombes de navires alliés faites après la guerre il est ressorti que la marine allemande aurait coulé deux fois toutes les flottes de commerce et de guerre de tous les pays du monde.
Une sorte d'angoisse me prend à la gorge. Non parce que je crains une hécatombe de malades, mais parce que je m'aperçois qu'il n'ont pas disparu ces pouvoirs dont on découvre les énormes faiblesses, qui se fondent sur les approximations et des exagérations que leur suggèrent leurs flatteurs irresponsables.

26avr20 217C140

Réponse :
J'ai vu aussi la vidéo (je ne peux pas montrer toutes les vidéos qu'on m'adresse) d'une rue du 18e arrondissement, hier 25 avril, à Paris où les gens dansaient sur le trottoir au son d'une musique venant d'un étage d'immeuble. C'était gai, c'était réconfortant. Personne n'avait de masque, c'était une belle journée dansante de printemps. La vidéo se termine sur l'arrivée de la police..; Mais il y avait tellement de monde dans la rue que les policiers sortaient très lentement de leur fourgon, l'air plus embarrassé qu'agressif.

27avr20 217C141
Question de civilisation, bienvenue aux jeunes !
Laurent L'H. dit Lolotte, Bretagne-Est

Réponse :
Absolument charmant ! Voici les paroles en anglais pour ceux qui écoutent les Bee Gees illustrés par Peanuts.
I know your eyes in the morning sun
I feel you touch me in the pouring rain
And the moment that you wander far from me
I want to feel you in my arms again
And you come to me on a summer breeze
Keep me warm in your love, then you softly leave
And it's me you need to show
How deep is your love, how deep is your love
How deep is your love?
I really mean to learn
'Cause we're living in a world of fools
Breaking us down when they all should let us be
We belong to you and me
I believe in you
You know the door to my very soul
You're the light in my deepest, darkest hour
You're my savior when I fall
And you may not think I care for you
When you know down inside that I really do
And it's me you need to show
How deep is your love, how deep is your love
How deep is your…

27avr20 217C142
Bonjour frère Michel,
Je crains malheureusement que cette pseudo-pandémie ne soit qu'un prétexte pour nous contrôler plus et tester notre degré d'obéissance.
Le virus existe certes, il peut être dangereux certes, mais pas plus que d'autres virus grippaux déjà connus.
En effet, j'ai épluché les données officielles sur les différentes années en Europe concernant les décès imputés à des virus saisonniers, et le fait est qu'il n' y a pas plus de morts que les dernières années..!
Plus inquiétant, la surmortalité constatée dans quelques pays correspond exactement à la période du début du confinement total...
Cette surmortalité touche essentiellement les personnes âgées, principalement celles placées en Epahd.
Cette surmortalité est aussi due aux diverses pathologies qui n'ont pas pu être prises en charge de manière habituelle à cause justement du confinement (manque de soins et de médicaments).
Il faut savoir aussi que les personnes décédées simplement porteuses du coronavirus sont comptabilisées mortes à cause du coronavirus... [ce qui, est souvent faux] plusieurs témoignages de médecins révoltés en attestent !
On veut nous entretenir dans une peur sur un ennemi invisible, que l'on ne pourra de toute manière jamais vaincre !
On ne vainc pas un virus, on s'immunise et on s'y adapte...
Ajouter à tout cela les différents témoignages qui montrent que les urgences dues au Covid-19 ne sont pas surchargées dans la majorité des hôpitaux, bien loin de l'image de pandémie catastrophique véhiculée dans les médias.
Il semble en fait que diffuser cette peur pour nous soumettre et nous rendre docile, cela est tout bénéfice pour instaurer un gouvernement mondial totalitaire, peut-être le plus insidieux que l'on ait connu depuis longtemps.
Et que si une guerre est déclarée, c'est celle contre la liberté...
Il y a un site où l'on peut voir tous les graphiques et courbes de ces dernières années, semaine par semaine, jusqu'à aujourd'hui.
https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps
Fraternellement.
Olivier G. du Rhône.

Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire qui nous parle de choses que la plupart d'entre nous connaissent déjà.
De ce fait, je pourrais ne pas afficher votre commentaire, mais je l'affiche parce qu'il me donne l'occasion de vous inciter à rejoindre notre mission de Lyon. Je n'entends jamais nos frères et sœurs missionnaires de Lyon parler de vous qui, je crois me souvenir, habitez à Villeubanne, banlieue de Lyon. Or, vous savez que nous avons besoin du plus grand nombre possible de pèlerins d'Arès pour répandre notre Appel à la pénitence. Comme vous ne l'ignorez sûrement pas, nous ne sommes pas une religion, mais un courant spirituel fondé sur l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix et l'intelligence du cœur libre de tous les préjugés possibles.
Comme je serais heureux de vous compter parmi nos frères et sœurs actifs dans l'apostolat.

27avr20 217C143
Ce commentaire, sûrement écrit maladroitement,  sera t-il encore de circonstance ? J’ai hésité à vous l’envoyer, bien aimé Prophète, le dimanche 12 avril, ne voulant pas me mettre en avant.
Le jour de Pâques pour moi, cette année, clôturait plusieurs jours de gardiennage des Saints Lieux, en compagnie d'une sœur de Bordeaux.
Vivre le confinement imposé par le gouvernement, dans la Maison de La Révélation où Jésus le Ressuscité parla quarante fois  en 1974 pour donner un message profondément libérateur, pour tous les hommes, m’a laissé un sentiment particulier. J’ai ressenti de façon plus aiguë l’espèce d’éteignoir (ou comme une couverture qu’on jette sur un feu pour l’éteindre) que le pouvoir politique a mis sur la foi, notamment en interdisant l’ouverture des églises pour y célébrer Pâques.
Ce dimanche matin, un silence lourd pesait sur Arès, seulement égayé par les chants d’oiseaux nombreux qui s’ébattaient comme à chaque printemps (et ils aiment particulièrement les toits de la Maison de La Sainte Parole).  
Pas la moindre petite cloche ne tinta, pas le moindre chant ne s’éleva, pas le moindre écho d’une prière. Sur ce val béni (Rév d'Arès xLvii/6), c’était impossible de rester muet. J’ai ressenti une envie irrésistible de sonner les cloches, ce que, avec votre accord, j’ai fait, la joie au cœur, en pensant à tous mes frères et sœurs au loin qui célébraient Pâques dans leur cœur : "Alleluia ! Oui Il est ressuscité et Il est revenu dans cette maison, il y a quarante-six ans, presque jour pour jour."
Anecdote : Seule la marchande d’huîtres m’a souhaité gentiment : "Bonnes Pâques !" Peut-être que l'Appel des  cloches aura ravivé quelque chose dans la conscience de quelques Arésien(nes)s ?
Oui, quel dommage que toutes les cloches n’aient pas  sonné partout, en ville comme à la campagne, au moins les cloches à défaut de prières, pour rappeler à tous l’espérance de la Résurrection pour tout croyant.
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane.
Chantal C. d’Aquitaine

Réponse :
Je sais avec quel courage, accompagnée de notre sœur Anne-Claire, vous avez assuré le gardiennage à Arès, parce que nos frères et sœurs, dont c'était le tour, n'ont pas pu faire le voyage d'Arès, obligés de se confiner chez eux. Encore merci, ma sœur Chantal, pour votre dévouement. Je ne sais pas si Nina vous l'a dit, mais sœur Christiane et moi étions également prêts à aller à Arès assurer le gardiennage si nécessaire, quittes à payer deux amendes de 135 € (chacun la sienne) si nous étions pris sur la route voyageant "de façon non justifiée".
Oui, je suis absolument d'accord avec vous. Pourquoi les clergés n'ont-ils pas fait sonner à pleine volée les cloches de leurs églises à défaut d'être autorisés à célébrer publiquement la Résurrection ? J'ai moi aussi remarqué cet incroyable silence à Bordeaux. Je me demande si, à l'instar du gouvernement athée, les Églises n'ont pas elles aussi perdu la foi ; leur foi s'est en tout cas terriblement attiédie. Je vous félicite pour avoir sonné les cloches de la Maison de la Sainte Parole à Arès.
Le déconfinement va donc avoir lieu dans deux semaines. Dans quelle conditions ? Nous ne le savons pas encore. Les informations non vérifiées que je glane par-ci par-là disent que les réunions de prière, les pèlerinage, etc. ne seront pas autorisés avnt la mi-juillet. Comme je l'ai déjà dit dans ce blog, nous ne pourrons donc ouvrir le Pèlerinage que du 2 au 15 août. Mais attendons ! Nous aurons peut-être une bonne surprise.

27avr20 217C144
Quelle que soit l’époque et le lieu où il naît, l’être divin qui s’incarne en humain est pris par l’existence comme une mouche dans la toile d’araignée du temps. Là, l’arachnide qui couche en lui tissent une sorte de tube, un cocon protecteur : le Moi, où peut se réfugier l’Enfant du Père contre les agressions du monde avant que l’aragne ne finisse par le sucer (Rév d'Arès xL/14).
Sur terre, l’homme se demande comment vivre au mieux ; il cherche naturellement le bonheur ; l’œuvre civilisatrice en résulte. S’il trouve le malheur il devrait lui être évident qu’il vient de lui-même, mais, pris dans le temps, englué dans le "phénomène humain", saisi par une culture qui devient sa vérité, sa mémoire desséchée sous le péché (Rév d'Arès 30/2), il n’est pas à même de remonter très loin la filière d’où il vient. Et il oublierait complètement ses origines spirituelles succombant aux charmes et tentations des nourritures terrestres, si le Père de l’Univers [12/4] ne prenait la peine de lui rappeler de loin en loin, par un de ses contemporains, choisi comme prophète, comme vous frère Michel, qu’il est de Parenté divine. Dieu ne La [la parenté] lui rappelle pas juste pour qu’il le sache, pour qu'il croie en Son Existence, pour qu’il en fasse un domaine de foi, une religion, mais pour qu’il se mette à (re)conquérir volontairement cette ressemblance divine [Genèse 1/26], dont il s’est lui-même librement détourné, par l’unique moyen dont chaque humain reste équipé en permanence, sans le recours d’aucune technologie, organisation, méthode instituée ou autre subterfuge : la pénitence.
Il y a évidemment un lien direct entre religion et civilisation, entre croyance, représentation de soi et histoire. Victor Riqueti de Mirabeau, le père du révolutionnaire, semble avoir été le premier utilisateur du mot "civilisation" dans son acception moderne. Dans son traité "L’Ami des Hommes", il écrit que "la religion est sans contredit le premier et le plus utile frein de l'humanité : c’est le premier ressort de la civilisation." Un frein utile ! Utile par le rappel de la filiation au divin, frein par la manière mensongère dont c’est rappelé. Plusieurs milliers d’années d’histoire ont en effet montré que la foi seule, sans les œuvres, enfermée dans le mental, tributaires des idées-doctrines, peut s’illusionner sur le très simple objectif d’accomplissement de Soi par des détournements symboliques divers : cultes, fêtes, cérémonies, magies sacramentelles et magies divinatoires, exercices spirituels variés, fausse piété d’aumône et de louange… Ils ont montré que l’amour évangélique sublime peut être ramené aux bonnes œuvres de la charité, aux soins aux plus démunis, que la justice se réclamant du Droit naturel, oubliant le Devoir (notamment le Devoir d’être) n’est autre que l’antique loi du Talion déguisée, "civilisée", sans remise en cause de l’ordre social des lois, des chefs, des prêtres, puisqu’elle en assure le fondement.
Pour moi, Pèlerin d'Arès, ce qu’on appelle de nos jours "civilisation" est le reflet d’un humain pendu par le roi blanc, qui a raccroché l’Idéal de la Vie aux crocs de son péché, dont le propre scandale a tué le Père dans son cœur (Rév d'Arès 28/19). Un humain sous la patte du roi noir qui poursuit avec obstination l’œuvre déicide du roi blanc. Liberté, justice, fraternité, démocratie, valeurs hybrides héritées de l’Évangile et de la rébellion des steppes en France, ne sont plus que des fossiles, des pièces de musée qu’on arbore avec déférence mais que plus personne ne vit, comme on le voit dans cette période de confinement où l’idéal des Droits de l’Homme est allègrement bazardé pour "sauver" la chair de l’animal pensant, au nom d’une santé qui deviendrait la valeur suprême, effaçant toutes les autres. Mais la santé physique pourquoi faire sinon pour jouir de la liberté et de l’amour ?
La crise du Corona virus révèle de façon magistrale le degré zéro de la politique où nous étions déjà de façon latente, toutes tendances partisanes confondues, très proche de la dictature qui n’est en fait que la nature profonde de n’importe quel pouvoir. Nous allons sans sourciller vers une soviétisation de l’État, en particulier en France où celui-ci veut se mêler de tout, où la bureaucratie liée au modèle centralisateur jacobin vient une nouvelle fois de montrer son incapacité face à "la guerre". Se dessine une idolâtrie envers une "pan-médecine" par laquelle dit le philosophe André Compte-Sponville "le bonheur n'est plus qu'un moyen au service de cette fin suprême que serait la santé", ce qui est non seulement un renversement complet par rapport à des siècles de civilisation, mais révèle dans toute sa crudité que l’humain ne se voit plus que comme chair pensante, une chair qu’il faudrait à tout prix sauver dans l’immédiat du temps en dépit du fait bien connu qu’elle disparaîtra tôt ou tard. Lisez littéralement "à tout prix" en prenant pour remède le confinement général, ce couteau qui va l’égorger sur le long terme par le sabordage de l’économie. Allez y comprendre quelque chose, mais il reste que je n’ai pas le choix, que je suis soumis à cette stupidité instituée, obligé de suivre le "troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger" (Alexis de Tocqueville). Voilà la misère qu’on appelle civilisation !
Cette crise révèle donc dans toute sa splendide noirceur la barbarie dont le mot civilisation n’était qu’un vernis, alors même que celle-ci se croit le plus haut sommet que l’homme ait jamais pu atteindre ! Sous les discours lénifiants de circonstances des grands prêtres du système, qui descendent comme des oracles sur les pauvres hères que nous sommes, c’est le fond animal de l’homme, matérialiste, cruel et cynique, qui transparaît, les crudes qui mangent la crème de la terre et attellent (le peuple comme) les chiens (Rév d'Arès xxxii/14), c’est le ver gras dans la boue dure (xxvi/11), le roi fort qui vient (x/10). Oui, Bonheur pour l’homme qui griffe la boue, qui mange le ver (xxvi/12).
Cette crise est un tournant. C’est patent avec la crise du pouvoir, les princes devenus amateurs, bricolos, plus médiocres que ceux qu’ils dominent, patent avec celle du savoir, des grands prêtres de la science -— ici la médecine — empêtrés dans un académisme auto-satisfait, qui répètent les certitudes de la raison du temps, mais qui s’avèrent incapables de création et de bon sens devant un risque nouveau où il faut décider vite et bien à l’opposé de quelques rares "purs" praticiens comme Didier Raoult. C’est patent avec la soumission servile, docile, d’une multitude peureuse qui croit à ce que lui disent ses chefs en dépit de leur incompétence flagrante. L’animal pensant a fait le tour de lui-même. Soit il implose, disparaît et la bruine du péché des péchés se change en averse où il s’anéantira, soit il se reprend, entend l’appel de la Vie et entre en pénitence.
La civilisation de l’homme sous le péché est restée toute relative, elle n’a jamais été qu’une domestication des uns, les peuples, par une poignée des autres plus ambitieux, les princes, grâce au mensonge de l’autre poignée des autres, prêtres et docteurs de la loi. Sans idéal, sans espérance, elle est plate comme la terre moyenâgeuse et creuse comme des celle des nazis. Sans intelligence, elle ne cherche qu’à se continuer comme un chancre sur le support nourricier de la terre, pas plus vivante qu’un morceau de tissu dans une boîte de Pétri [?] sur son lit de gélose. Le seul progrès attendu est celui de la science, mais, ironie de la Vie, celle-ci vient de prendre un sérieux coup de modestie après l’attaque intergalactique de la forme la plus archaïque du vivant : un virus !
Au-delà de toutes les solutions technologiques que l’homme inventera encore, le problème humain émerge doucement, fondamentalement, comme purement spirituel. Le problème c’est l’homme lui-même. Le vrai problème de santé est celui de la santé spirituelle car dans l’humain, c'est la santé de l'âme qui soutient toutes les autres : santé du corps bien sûr, physique et psychologique, mais surtout santé du Cœur qui a pour conséquence directe la santé sociale et économique de toute la race. Pour paraphraser Pascal : "Le Cœur a des Raisons que la chair sans âme ne connaît plus", des raisons qui conditionnent toutes les autres. Parce que tout le monde souhaite naturellement en sortir, ce moment de confinement des chairs s’avère peut être privilégié pour faire entrevoir le confinement millénaires des esprits sous le péché dont il n’est qu’un épiphénomène, parce que tout le monde souhaite aussi inconsciemment sortir du chaos qui se profile.
L’étoile, le noir lui dit : "Yëchou" [Rév d'Arès xviii/3] : c’est notre civilisation chrétienne issue du judaïsme, accouchant de la lune grasse, (à laquelle le noir dit) : "La-cane-sa-cuisse-pond-l’or (xviii/3) : la société marchande, folle, où l’argent tient lieu de relation humaine. Il est donc remarquable que ce même Yëchou [Jésus] vous soit apparu quarante fois en 1974 pour vous montrer le visage de la non-barbarie (Le Pèlerin d'Arès 1989, "Barbarie" p.32). "Voilà ce que l’homme peut être," vient-Il nous montrer, "voilà le salaire du pénitent, le Salut, la fin de tous les problèmes du pécheur.
Sans un nouvel Appel de Dieu anticipant l’effondrement de la civilisation, sans son prophète Mikal, nous errerions sans repère sur la mer sans rive (Rév d'Arès i/10), voués à disparaître, pire à nous anéantir lamentablement. Le Père aimant qui s’angoisse pour Sa Créature, intervient toujours à point nommé pour montrer le bon cap, ce qui fait les grands tournants de civilisation.
Nous amorçons un très grand virage où il s’agit de passer de la civilisation à… la Civilisation, la vraie : la Non- barbarie. Enfin ! Alors que je restai mitigé sur son choix quand elle est sortie il y a un mois, je le trouve de plus en plus justifié pour cette entrée 217, et comme la religion a toujours été associée à l’idée de civilisation, il est logique que le prophète du cap vers la non-barbarie fasse signe à un grand chef religieux installé, ayant pignon sur rue, mais épuisé, issu d’une plus ancienne mais commune espérance ayant mal tourné. Que vous soyez un personnage encore insignifiant aux yeux de la masse aveugle importe peu, vous êtes certainement beaucoup plus lu et influent auprès de ceux qui scrutent le Ciel et (re)mâchent le Nom (Rév d'Arès xviii/3).
Comme vous l’indiquez depuis quelques années, il faudra passer par l’étape des petites unités de population, petites nations nouvelles qui reviendront vers Dieu (Rév d'Arès 28/21), se substituant aux trop grandes masses des États-nations actuels, dont la France est un représentant particulièrement lourd et obtus. La crise du Corona va, elle aussi, après les Gilets Jaunes, contribuer à cette prise de conscience. Alors, le goût de la vertu revenant, l’envie de pénitence se généralisant, le désir fou de sortir du Confinement millénaire du péché l’emportera, balayera la terre comme une Trombe. L’Être divin né de l’homme sortira l’humain du temps, quittera son cocon-Moi en rentrant l’étoile dans la Main du Père (xxiv/9), vaincra l’aragne pour, enfin, Être et Avoir. Être pleinement l’Enfant [13/8] recouvrant la pleine Santé de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière [12/4] trop longtemps perdues, dont aucun virus ne pourra avoir raison.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce long commentaire. C'est un long développement de votre vision de la civilisation, qui répond naturellement au titre de mon entrée "Question  de civilisation".
Le mot civilisation est un mot à tiroirs. Il fut un temps, pas du tout lointain, voire même pas du tout passé, où chaque peuple appelait civilisation la sienne à l'exclusion des autres. Il existe quantité de civilisations dans le monde dit civilisé, y compris la civilisation papoue qu'on a cependant pas l'habitude de ranger dans ce monde civilisé. La civilisation dans laquelle nous sommes n'est évidemment pas la bonne pour les Pèlerins d'Arès que nous sommes. Dans les premières années de notre mission, les années qui ont suivi les Événéments Surnaturels de 1974 et 1977 à Arès, j'utilisais souvent ce mot pour dire que La Révélation d'Arès était un appel à changer de civilisation, puis j'ai cessé de m'exprimer ainsi, m'étant aperçu que le mot civilisation semblait suspect à quantité de monde qui ne voyait pas de rapport entre la Bible, les prophètes, Jésus, La Révélation d'Arès et la civilisation, alors que pour moi ce rapport était direct ; c'était même la question prime ! J'ai alors remplacé civilisation par exode, mais une incompréhension similaire rendait méfiants ceux qui ne voyaient de rapport entre l'Exode et les humains qu'à travers l'histoire de Moïse et des Juifs au sens très étroit considérée comme n'intéressant pas la commun de l'humanité, etc.
Aujourd'hui, dans cette entrée j'ai repris le mot civilisation. Je vous sais gré d'avoir été frappé par ce fait.
Ma civilisation à moi est celle de l'homme révolté, autrement dit celle de l'homme libre, ce que n'est jamais aucun animal, oiseau, insecte, microbe, virus et ce que ne sont pas les hommes dans leur majorité, parce qu'ils suivent comme des moutons la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) que leur imposent les pouvoirs et qu'ils se rangent ainsi dans le monde animal, même s'il s'agit d'animalité pensante. L'homme est le seul être qui soit tout à la fois victime de ses erreurs et capable de révolte ; à cela je reconnais que je suis un homme — La Révélation d'Arès est à sa façon un appel à la révolte —. L'homme est donc ainsi le seul vivant pour qui il n'y a ni vrai ni faux, parce que ce qui est vrai pour les uns (par exemple les homosexuels devaient être éradiqués selon les Nazis et doivent toujours l'être selon les homophobes virulents encore nombreux) est faux pour les autres (les homosexuels sont des humains à part entière et doivent être protégés aux yeux des autres). Tant que dureront ces tensions redoutables entre vrai et faux, il n'y aura que des civilisations antagonistes, une sorte d'universalité de l'erreur. Pour moi ce ne sont pas vraiment des civilisations.
Nous Pèlerins d'Arès rêvons d'une civilisation tout autre, qui ne peut se former qu'au prix d'efforts spirituels considérables ; d'où le fait que mon regard se tourne vers ceux de mes frères humains apparemment les moins inaptes à résoudre le problème de la globalité de l'erreur. Il me semble que l'Église de François qui est à Rome est de ceux-là. Ce qui ne veut pas dire que je pense que cela puisse se faire rapidement. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Je pense d'abord à la civilisation intermédiaire dans laquelle nous Pèlerins d'Arès somme entrés : La civilisation de la pénitence. Ce n'est pas une notion nouvelle dans son principe global. Cette notion est nouvelle, ou plutôt un renouveau, dans son extrême simplicité et sa sagesse qui refuse de lier la pénitence à des croyances inutiles comme la réincarnation à laquelle nous ne croyons pas au sens étroit du terme. Bien sûr, quelque part je suis la réincarnation de mon ancêtre Adam, tant l'Adam avant la chute que l'Adam après la chute ; je suis le même que tous mes ascendants. La pénitence n'est pas nouvelle en cela que son but est le retour vers l'Unsois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) — ou vers la Vie (24/3-4) par l'amour. Elle est, entre autres, proche de la moshka indienne (= "libération") qui désigne la libération finale de l'âme individuelle de ce que les Indiens appellent le cycle des renaissances et que j'appelle la malédiction, le péché de l'ascendance. Je ne crois pas que les Catholiques soient incapables de concevoir cet effort libérateur sur eux-mêmes, car cet effort est celui-là même qui nous est commun : L'effort pour accomplir le Sermon sur la Montagne. Il faut revenir au christianisme des premiers temps qui avait compris que l'homme vivait dans une ignorance méprisante et présomptueuse et une très dommageable étroitesse d'esprit et que l'Évangile était venu pour l'en libérer. Cela je le compris dès 1974, raison pour laquelle je n'hésitai pas longtemps à appeler "Évangile Donné à Arès" le Message de Jésus.  L'amour déchire le voile de l'aveuglement qu'est l'erreur. Paul de Tarse avait très bien compris que l'aveuglement de l'erreur fait que sur terre, à  moins de revenir à l'amour inconditionnel, "il n'existe pas un seul juste" (Romains 3/10).
Il faut opérer un retournement conscient des faits de l'existence terrestre actuelle. Nous vivons actuellement un de ces faits : Trois milliards et demi d'humains sont mis au chômage et emprisonnés pour... leur, sauver la vie ! Absurdité, car de toute façon ils mourront tôt ou tard. Donner à des pécheurs cette illusion de l'éternité et pour cela leur confisquer leur bien le plus précieux : la liberté, est criminel et on ne peut plus vicieux. Mais ces criminels et vicieux croient sincèrement leur comportement on ne peut plus humain. Sortir de ce genre de mensonge est une Œuvre gigantesque.

27avr20 217C145 
Après votre chaleureuse réponse 217C116, puis-je, bien cher Mikal, vous poser les question qui me viennent  maintenant à l’esprit ?
D’abord sur les "Piliers de la Pénitence", vous m’avez donné l’idée de chercher vos précédentes interventions sur le blog. J’en ai retenu que vous aviez été amené à freiner l’enthousiasme contagieux pour ce texte,  qui du coup chez ses admirateurs marginalisait l’importance essentielle de La Révélation d’Arès. Mais faut-il aller jusqu’à emporter dans la tombe le secret de la quatrième partie, que je sollicite. Peut-être ai-je tort de repenser au verset i/17 ? il vous invite à ne pas refuser les témoignages demandés, sous peine  de voir le demandeur, avide du fruit que vous tenez, vouloir le saisir avec sa serpe et vous couper le bras par mégarde : Ton bras coupé n’a pas de cure [de remède].
Autre question : À ma demande concernant un possible dialogue entre vous et les prophètes de Révélation d'Arès 28/5, ces hommes rudes, scandalisés, auxquels je tends à m’identifier, vous répondez par la parabole des oisillons, dont vous êtes le faucon (Rév d'Arès xLv/14) et auxquels je m’identifie aussi, d’où le père que je vois en vous (xxxiii/14) et qui s’évertue à rassembler ses enfants, son petit reste (24/1). Mais quid de mes autres pères ? Et d’abord le Père de l’Univers (12/4), et aussi mon père biologique, et les six hommes de mon chemin qui m’ont marqué et dont vous êtes, comme prophète, le plus éminent, mais pas le seul. Je ne détaille pas ici. Je renvoie simplement à Luc 2/49 où à 12 ans Jésus rappelle à ses parents la priorité sur tout autre père du Père de l’Univers. Avez-vous là quelque chose à ajouter ?
Et puis vous écrivez : "Pourquoi, Père, nous as-Tu créés si différents ?" demandez-vous, mon frère François, mon ami, mais le Père ne nous a pas créés différents. C'est nous qui sommes devenus différents (Rév d'Arès 2/1-5)." Est-ce si simple ? Mâle et femelle il les créa, et avec des couleurs de peau différentes (xx/17, xxxvi/12). Comment donc voyez vous tout  ça ?
Dernière question, liée à la précédente, nos deux regards "métaphysiques" sur l’insoluble question de la philosophie musulmane, et de toute philosophie déiste : comment harmoniser la liberté d’un Dieu Puissance et Lumière  [et Sainteté] avec la liberté humaine ? En gros, votre réponse c’est Sartre, la mienne c’est Leibniz. J’ai admiré Leibniz dès mes 17 ans, et en 1962 à l’écrit de mon bac mention bien, j’avais même truffé son éloge d’une citation  d’Isabelle Rivière qui vous horripilerait : "Il n’y a pas de mal, il n’y a que des choses que nous ne comprenons pas." À mon âge, je serais moins provocateur pour dire cet amour maternel de Dieu, évoqué, vous le dites, dans la Parole par le  mot Marie, mais je perçois toujours dans mon quotidien depuis longtemps mêlé de souffrance et d’émerveillement, avec des yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2), les origines de mon penchant philosophique pour "l’optimisme" de Leibnitz, penchant bien antérieur à ma découverte de La Révélation d’Arès. Celle-ci  l’a complété en ouvrant mon espérance  à la liberté humaine.
Ma question, c’est donc la suivante : votre admiration pour Sartre, comme la mienne pour Leibnitz, est-elle antérieure à La Révélation que vous avez reçue (1974 et 1977) ou en est-elle l’effet ? Et donc dans quelle mesure la philosophie "existentialiste" est-elle personnelle au prophète, dans ce "tube" où vous souffrez d’être enfermé (213C82), et quels passages de La Révélation d'Arès y conduiraient le plus explicitement ?
Nous avons chacun nos passages préférés dans la Parole. Pourquoi, Père de l’Univers? Ma liberté ? Bof ! Franchement je préfère pas à pas, à tâtons, découvrir la Tienne en moi.
Pour finir rigolons un peu. Grâce à Madal et Keudal accueillis sur ce blog, on peut voir que nous acceptons Charlie Hebdo et le "blasphème", encore un point qui nous distingue des religions. Et vivement qu’un jour vienne nous dérider un caricaturiste de Mikal plus subtil, comme le Plantu du journal le Monde. Un bon "fou du roi", ça ne servirait pas notre notoriété ?
Votre frère un peu "fou du roi"
François D. d’Île de France

Réponse :
Mon "admiration pour Sartre, comme la vôtre pour Leibnitz, est-elle antérieure à La Révélation d'Arès... ou en est-elle l’effet ? Et donc dans quelle mesure la philosophie "existentialiste" est-elle personnelle au prophète, dans ce "tube" où il souffre d’être enfermé (213C82), et quels passages de La Révélation d'Arès y conduiraient le plus explicitement ?" Mon frère François, je n'ai pas "d'admiration" pour Sartre ; le mot admiration est beaucoup trop fort. Je n'approuve pas Sartre en tout ce qu'il a dit, mais j'ai une très grande estime pour l'intelligence et le courage avec lesquels il a repris le thème de l'existentialisme dans les années d'après guerre, car beaucoup étant à refaire après cette horrible guerre 1939-1945 il y avait vraiment un problème existentiel. J'ai écrit un article "Existentialisme" dans "Et Ce Que tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996.
Pour dire vrai, c'est surtout après que j'eus reçu des lèvres de Jésus Ressuscité L'Évangile Donné à Arès que j'ai lu Sartre ; j'avais déjà lu des textes de Sartre auparavant, mais ce n'est qu'après 1974 que je l'ai relu et lu plus largement et surtout plus attentivement et que j'ai trouvé dans sa littérature des citations utiles.
Je n'étais pas existentialiste avant le 15 janvier 1974, mais au fur et à mesure que Jésus me dicta son Message il devenait très clair pour moi qu'au plan philosophique L'Évangile Donné à Arès était un appel foncièrement existentialiste, autrement dit je comprenais ce qui est et sera toujours évident à sa lecture, à savoir que le destin de l'homme ne dépend pas de son Créateur, mais de lui-même, l'homme libre (Rév d'Arès 10/10), parce qu'il est totalement libre de vivre comme il le veut, bien entendu à ses risques et périls ! C'est une perspective totalement existentialiste. Il me fallut donc, dès le printemps 1974, prendre connaissance de quelques existentialistes : Sartre, mais aussi Gabriel Marcel, Marleau-Ponty encore que celui-ci fût surtout phénoménologue, et d'autres. Heidegger fut peut-être plus important pour moi, mais c'est un penseur beaucoup plus difficile à citer, parce que le gros de nos frères et sœurs ne lit pas facilement les philosophes. Heidegger vivait encore quand je reçus L'Évangile Donné à Arès (il avait 84 ans) et je lui écrivis, mais il ne me répondit jamais. Peut-être ne reçut-il jamais ma lettre. Il mourut en 1976. De même Kierkegard n'était pas facile à citer, ayant une écriture assez obscure.
Il est clair que La Révélation d'Arès affirme du commencement à la fin — il n'y  pas de passage plus spécifique qu'un autre ; il faut considérer le sens général — que l'homme forme l'essence de sa vie par ses propres décisions et actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des dogmes théologiques, philosophiques ou moraux. C'est l'existentialisme et dans ce domaine Sartre a toujours été pour moi le plus facile à citer, quoiqu'à certains moments Sartre ne me paraît pas toujours existentialiste quand il verse trop dans la politique comme cela lui arrive. Avant janvier 1974 je n'étais plus un communiste actif, puisque j'étais entré dans l'église, mais j'avais grosso modo gardé la façon de penser du communisme. Avant 1974, comme tous les marxistes je reprochais à Sartre sa philosophie plus défensive que constructive, trop descriptive. Avant 1974, je voyais l’existentialisme comme la déclation par l'homme qu'il lui est impossible de se définir avant son existence, cela me paraisait générer un spleen... Bref, je ne vais pas m'étendre là-dessus. Ce que je peux dire c'est que c'est La Révélation d'Arès et non Sartre qui m'a fait découvrir l'exitentialisme comme vérité constructive et non comme une vue de l'esprit. Notons que la théorie existentialiste s’oppose à la théorie déterministe qui fait précéder l'essence à l'existence.
Mais je n'ai rien contre Leibniz, parce qu'il est, comme Descartes ou Spinoza, un grand rationaliste au sens croyant. Le rationalisme ne s'oppose pas à l'existentialisme. L'Œuvre de Leibniz est énorme : Au principe de non-contradiction Leibniz ajouta trois autres principes : la raison suffisante, l'identité des indiscernables, la continuité. En métaphysique, il émit l'idée de monade. En théologie, il proposa deux preuves de l'existence de Dieu, les "preuves ontologique et cosmologique". À l'inverse de Spinoza, qui vit Dieu comme immanent, Leibniz le vit transcendant, ce qui est la façon commune des croyants monothéistes. Je passe sur son concept de "meilleur des mondes"... Il s'est parfois égaré comme tous les penseurs, mais il a toujours une grande influence sur la logique moderne. Il est vrai qu'il y a chez Leibniz un "optimisme" qu'on ne trouve pas chez Sartre, mais qu'on trouve dans La Révélation d'Arès.
À vos première questions je ne réponds pas, parce que je crois vous avoir déjà répondu.

28avr20 217C146 
Ce commentaire n'est pas spirituel et n'a qu'un lointain rapport avec votre magnifique entrée et toute la leçon d'amour que vous nous apportez. Merci pour elle, prophète du Très Haut.
Je tiens à m'en excuser.
Je peux apporter un petit témoignage qui confirme ce que vous dites et qui peut-être intéressera les lecteurs de votre blog. Je tiens à préciser que ce n’est qu’un témoignage qui n’a pas pour vocation d’apporter la vérité sur toute ce marasme. Je m’appuie sur des faits vécus qui peut-être, après tout, ont autant de valeur que les discours officiels des politiciens et des médias.

J’ai attrapé le Covid19 et par deux fois. J’ai dû aller aux urgences suite à des détresses respiratoires. Il y a 25 ans, suite à une grippe, j’ai eu une pneumonie et une embolie pulmonaire et depuis j’ai une insuffisance respiratoire. (Tiens il y a 25 ans, une grippe pouvait aussi apporter des complications sévères ?)
Il n’y avait personne aux urgences ces deux fois. Aussi bien en arrivant qu’en repartant. L’infirmier m’a confirmé que c’était très calme depuis plusieurs semaines. 
Ma fille qui travaille comme infirmière de ce même hôpital dans un service de Covid19 me l’a confirmé aussi. Un service complet (30 lits) a fermé. Dans son service il y a des chambres de libres. (Je pense que l’on dit plutôt ça pour un hôtel, mais bon !)
Ma fille a attrapé également le virus (elle a été malade pendant cinq jours). Son test s’est révélé négatif. 40 % des tests ne semblent pas fiables. Je n’ai pas été testé parce que le médecin m’a dit qu’il était certain que je l’avais et que ce n’était pas la peine de me tester. Alors dans les chiffres que l’on nous donne, comment sommes-nous comptabilisés ?
Idem pour le nombre de décès. Ma fille s’est garée au parking du personnel quand nous sommes allés aux urgences et nous sommes passés devant la morgue où il y a un camion frigorifique pour accueillir les personnes décédés, la morgue étant pleine. J’ai regardé en passant, la porte du camion était ouverte. ( Je voulais quand même savoir où on allait me mettre ! Il faut bien rire un peu) : Le camion était vide.
Malgré une ordonnance les deux pharmacies où je suis allé m’ont dit qu’ils ne vendaient pas de masques aux particuliers. Dans quelques jours Il devrait y avoir plusieurs millions de masques à la vente…
La gestion dans les hôpitaux semble problématique également. Dans le service de pneumologie de ma fille, au début de la crise il y avait à la fois des malades du covid-19 et du cancer. Et ce, pendant deux semaines. Comme il n’y a passez de tenues [équipements de soignants] jetables, on a demandé au personnel de ne changer de tenues que deux fois par jour. Les soignants se retrouvaient dans le même poste de soin [avec les mêmes tenues]. Qui dit qu’ils n’ont pas transmis le virus à des malades du cancer ?
Il n’y a plus de dépistage du cancer, ni de contrôles de malades en rémission depuis le début de toute cette affaire. Il y aura certainement un certain nombre de personnes qui mourront d’un cancer dépisté trop tard.
Une petite note d’humour pour terminer. Une usine de fromages qui est actuellement  fermée comme hélas, combien d’autres entreprises, a fait don de tenues jetables à l’hôpital. Les patients vont donc être soignés par des infirmières avec le logo "Caprice des dieux". C’est assez amusant, même si ce n’est peut-être pas très rassurant!
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce témoignage qui rejoint les témoignages que je reçois par ailleurs de ceux de nos frères et sœurs qui travaillent, dans les hôpitaux, notamment en ce qui concerne les lits vides, les tests très peu fiables, l'abandon des autres malades. Nous avons des frères et sœurs en attente de chirurgies urgentes qui vont de plus en plus mal, parce que ces opérations ne peuvent pas être effectuées. Je préfère ne pas parler de tout ce désordre qui empêcje d'y voir clair, évidemment.
Où est la vérité concernant le Covid-19 ? La vérité qu'on attribue à ce tout petit virus, chacun la réinvente à sa manière : le pouvoir a son idée, l'administration a la sienne, les administrés en ont des tas de vérités selon leurs ressentis, car du vraiment vrai, du vraiment scientifique (pour reprendre un épithète que les rationalistes adorent), personne n'en a. Tous les jours dans les journaux quelqu'un met son nouveau grain de sel. La sagesse voulait donc qu'on n'essaie pas de combattre l'inconnu virus et qu'au moins on sauve l'économie c'est-à-dire le travail, la liberté, l'espérance, parce que des malades et des morts il y en a et il y en aura tout le temps. Tandis que là on a tout bousillé d'un coup : le bons sens, l'intelligence, le travail, le courage, etc.
Que celui qui sait du Covid-19 tout à coup sûr s'avance ! Personne ne bouge.
Tant qu'on ne saura pas tout, absolument tout, sur le Covid-19, certains ne demeureront pas en paix. Moi, je m'en fiche, je vaque à Ce à Quoi le Père m'a demandé de vaquer !
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Signature.

Réponse :
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