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22 février 2020 (216) dormition du Bien |
La mesure et la douceur ont disposé les
bans du grand conseil de Mes Assemblées ; Depuis le jour où, en 1975, muni de tracts
ronéotypés, je fus le premier à aller par les rues annoncer La
Révélation d'Arès, notre mission n'a pas cessé d'appeler
l'homme et le monde à changer (28/7, 30/11). Mais nous ne sommes pas inécoutés. Or, le Bien n'est pas impotentiel ; il dort ; c'est le Message de La Révélation d'Arès. La dormition du Bien fera-t-elle de
la Parole d'Arès comme elle l'a fait de l'Évangile Palestinien une
parenthèse ? Nous avons accepté la folle tâche de répondre : Non !
Si la Vie nous a donné La Révélation d'Arès,
c'est parce que n'est pas fatale, la perspective de l'Enfant
(Rév d'Arès 13/8) du Père, déjà tombé en braise, de devenir
cendre dans le péché des péchés. À peine commencée,
l'évangélisation du monde sera longue, mais n'est pas impossible ;
c'est la Vie même Qui le dit.
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Commentaires |
22fev20 216C1 Bonjour frère Michel, bonjour à tous. Je ne sais pas pour combien de temps ce film sera encore visible en replay, ce film qui dans une situation inextricable où règnent tant de malheurs, le vrai et la vie semblent si simples, si fragiles, ayant tant de bon sens, aussi bien dans son projet global que par de nombreux petits moments fugaces. Dans ce film, nous voyons qu’il est rendu possible par les sœurs de l’humanité, les femmes. Bon visionnage. https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/les-guerrieres-de-la-paix-85087 Merci pour tout ce que vous faites. Dominique Bo. d’Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire et pour la vidéo. |
22fev20 216C2 La tornade médiatique ne cesse sa course folle de par le monde, dispersant les esprits. D'un coup de projecteur sur un mal particulier ou sur un autre, elle emporte les hommes d'une émotion à une autre, les empêchant de s'interroger sur le Mal général qu'ils produisent tous en permanence. Notre monde passe médiocrement de "morales provisoires" en "nouvelles morales provisoires" pour reprendre deux titres du philosophe Raphaël Enthoven ("Le Livre de Poche") pour s'en repaître avec gloutonnerie. Un jour récent, ce sont les violences faites aux femmes, la pédophilie, l'islam insulté ou l’exhibition intime d'un politique, etc. Chaque affaire engendrent des clans qui se défient avec passion, laissent des victimes lynchées sur le terrain. Le producteur Harvey Weinstein, une force de la nature, est devenu un vieillard en moins de trois ans, abattu par le mouvement Me Too. L'écrivain Gabriel Matzneff est désespérément seul suite au roman "Le consentement" de Vanessa Springora, une de ses victimes. Mila une adolescente dont les propos injurieux contre l'islam sur son compte Instagram tournent à l'affaire d'Etat. Benjamin Griveaux qui renonce à la mairie de Paris, on sait pourquoi (215C87), etc. La multitude servile et sotte crie : "Bien fait pour eux !" totalement inconsciente qu'elle renforce le système qui l'asservit chaque jour. L'État dit : "Ma loi va arranger tout ça !" Et la loi ne règle jamais rien, complique au contraire davantage et entame plus encore les libertés déjà chiches. Dans ce monde qui voudrait faire croire à la transparence en s'éclaboussant d'immondices, en se montrant du doigt, en exécutant les moutons noirs ou les brebis galeuses ; les "autorités" sont dépassées, crient à l'intolérable, recourent à leur justice, à leur morale, invoquent sans rire leur "liberté d’expression" truquée, un "droit au blasphème" biseauté, une "sainte laïcité" à la mesure d'une démocratie des apparences qu'ils malmènent et dégradent à chaque fois un peu plus. Le bras du roi noir devient comme la langue du pendu (xLiii/13). L'actualité serait comme une grippe récurrente, non saisonnière, bien pire que le coronavirus dont on nous rebat les oreilles. Comme pour une maladie on parle de "phénomène viral" : il y a les symptômes, la montée de fièvre, l'éruption, le retour au "calme". Au calme apparent en réalité, qui n'est jamais que la préparation de la prochaine crise, la politique n'étant que "la continuation de la guerre par d'autres moyens" (Clausewitz). L'après-crise est un retour à une normale un peu plus dégradée. Le grand corps malade de l'humanité se gratte ici ou là, tousse, monte en température, trouve quelques remèdes, fait appel à ses exutoires ordinaires, mais ne s'attaque jamais à la cause profonde qui ronge le corps tout entier depuis des millénaires et qui pourrait bien désormais conduire à une mort définitive : le péché. Le péché culturellement reconduit par l'homme depuis Adam et qui peut finir dans l'apothéose mortifère du péché des péchés. La nature elle-même, le climat réagissent brutalement. Mais qui ose parler de péché ? "Un truc inventé par la religion pour assurer son emprise sur les esprits," dénoncent "les gens qui pensent". Et la raison raisonnante de la loi de surenchérir en codifiant certain mal en délits ou crimes, passibles de sa justice, tout le reste étant du ressort privé, ne lésant personne, ne regardant donc personne. C'est évidemment totalement ignorer que l'état de décrépitude ou de dépravations de l'humain individuel, en privé ou en public, absous par le légal, entretient et renforce l'agonie de toute l'humanité, et plus encore, ouvre des Plaies dans l'Univers. Le peuple rassuré paye aux prêtres politiques le salaire de leur leçon (Rév d'Arès 23/3) et poursuit sa route dans l'ici et maintenant de ses certitudes qui l'enfonce un peu plus dans l'eau noire (xxxii/1) de la désespérance. L'homme, tel qu'il s'est fait, sonne comme la casse, il répète mécaniquement ce qu'il entend, parce que sa tête a le plomb (xviii/6) des idées reçues, de la culture et des mœurs du moment où il évolue ; il est moulé au temps, dans l'ignorance profonde qu'il est lui-même Dieu, bien au-dessus des croyances spatio-temporelles. C'est ainsi que le noir chante (au son de) la casse (et du) plomb. Les penseurs eux-mêmes sont largués car ils ne pensent que depuis la raison du péché, avec le bruit d'homme, ils réfléchissent sur quelques démons du Mal en ignorant le Dieu du Bien, en eux ! C'est à qui interroge gravement l'Histoire cherchant des similitudes avec l'époque actuelle, qui invoque avec nostalgie les lumières, qui au contraire prend le contrepied de la modernité. Ainsi le philosophe allemand Sloterdijke dans son essai "Après nous le déluge" (Payot-Rivages) s'insurge contre "l'ici-et-maintenantisme" du monde actuel qui ne voit ni assez loin ni d'assez haut. Il a raison, mais en revenir aux anciens, interroger les mythes, l'Histoire, questionner même le christianisme (d'église) en balayant le "péché originel" ne lui permet pas pour autant de trouver la porte étroite de la pénitence, on se perd si facilement dans les strates épaisses du passé et de la pensée accumulée des hommes. Si Dieu n'était pas descendu à Arès, l'aurions-nous nous-mêmes trouvée ? Certes non. L'horizon de l'homme est désespérément borné par la trop courte perspective que lui offre la durée de sa vie biologique. En fait tous, médias, "autorités", politiques, penseurs, foule ignorante et ricaneuse, marais des réseaux sociaux... tous ne font qu'alimenter la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) par habitude séculaire, comme une tare transmise, par laquelle ils creusent leur propre perte en écervelés, totalement inconscients de la Grandeur endormie qui les habitent et les rendraient heureux s'ils La réveillaient. En même temps, la lassitude qu'engendre à terme l'actualité virale, la langue de flûte des rois, l'impasse des docteurs-penseurs démontrent le pipeau d'un monde bidon arrivé au terme de sa représentation : lumière de terre dans la peau de pendus (xxxi /03). La focalisation sur tel ou tel aspect du Mal, sacrifiant ses boucs-émissaires à l'hypocrisie générale, est un des effets de l'échec patent du christianisme du Sermon sur la montagne au profit du christianisme-système des églises. Elle blanchit et conforte tous les non-coupables selon la loi des rats dans leur normalité conformiste de bien-pensants. Normalité qui entretient en toute bonne conscience le Mal général ou péché dans une collaboration de bon aloi où l'on se braque sur telle ou telle poussée de fièvre sans soupçonner qu'on en est soi-même co-producteur en étant "normal". Nous sommes tous responsables de l'état spirituel du monde : voilà ce qui semble si difficile à faire entendre aux consciences individuées, imbues d'elles-mêmes, en réalité clonées, confortées dans une pensée citoyenne de pacotille, alors qu'il semble si facile de les culpabiliser quasiment toutes sur le climat. Ce monde est bidon ? Nous en sommes tous les co-créateurs ! N'en soyez plus des collabos ! Il faudrait s'attaquer à tous les fronts sans en perdre un seul de vue. Or comment s'attaquer à tous les fronts du Mal sinon en s'en prenant prioritairement à sa source, en lui coupant les c... ? Par conséquent, en commençant d'abord par soi ? Et voilà la pénitence démontrée. Nous sommes tous, humains, ici et maintenant les Sources du monde, parce que chacun(e) est comme Dieu, créateur de monde. Par nos bouches et nos actes, ferons-nous couler l'Eau blanche qui purifie ou la vase ordinaire qui s'accumule en pollution ? Que proposent les P(p)èlerins d'Arès ? Rien d'autre que de substituer l'ici et maintenant de la pénitence, qui s'ancre dans l'éternité, à l'ici et maintenant du mythe rationaliste, animaliste et matérialiste ancré depuis Néro contre le Vent fort (Rév d'Arès xxii/01). Oui mais voilà, l'ici et maintenant de la pénitence, de croissance microscopique sur un atome d'humain, est invisible pour l'homme à l'œil crevé (xxx/22) qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et qui ne se voit pas davantage à l'échelle publique, qui n'aura des effets socialement visibles que beaucoup plus tard. Mourir sans avoir vu le Royaume accompli de son vivant (Luc 21/32) n'est pas grave, ce qui est fondamental c'est de l'avoir vu par l'Imagination en tant que Puissance créatrice hors du temps, d'avoir apporté sa pierre à l'édifice, à la Maison du Père (Rév d'Arès xxviii/27). Et c'est toute la difficulté de notre moisson que d'enjamber la mort pour chacun(e), butée absolue de l'animal pensant, pour faire écho aux constellations hors du temps, ce pourquoi notre appel ne peut être entendu que par des esprits préparés, dont les grains de pénitence ont germé et se sont élevés timidement au-dessus des mauvaises herbes semées par les docteurs, malgré les coulées de pierrailles stériles et les déprédations des princes (14/1). Non seulement il faut que le(la) missionné(e) ait l'oreille pour entendre (Marc 4/23, Isaïe 6/9) mais que le missionnaire sache lui parler selon les mille façons dont il a pu pousser. Tâche redoutablement difficile. Parce que La Révélation d'Arès apporte la simplification extrême de tous nos maux, ramenant toute lutte hors de soi à la priorité de la lutte en soi contre son péché, elle ne parle pas à l'humain qui pense prioritairement à sa retraite, pour qui le statut de pensionné comblé en fin d’existence est la récompense suprême d'une vie d'esclave docile. L'éternité ? vous pensez ! Vous n'êtes qu'un rêveur, un idéalistes, tandis que les réalistes comme nous s'inquiètent de ce que le système voudra bien mettre dans votre écuelle pour vos vieux jours ! La pénitence remet en marche l'homme d'avant l'histoire, Adam, le Point de départ, le Centre en nous : redresse l'ha [l'âme]. Le temps ne fut qu'un choix existentiel. Pénitents conscients et apôtres, je suis, tu es, nous sommes des points de départ pour le nouveau monde, celui de la Vie perpétuelle, nous construisons nos vaisseaux, alignons nos caravelles, gonflons leurs voiles du Vent qui les portera en Terra Incognita, au-delà des étoiles, vers le Jardin où la Lumière couvrira tout sans cesse, où le temps refermera sa parenthèse. Ceux-là ont une carte sûre : La Révélation d'Arès, qui dit juste ce qu'il faut pour faire le long voyage, ils ont un capitaine qui n'est pas leur chef, mais qui tient habilement le sextant : le prophète. C'est pour le moment un tout petit reste du petit reste du reste qui n'accomplit encore pas (Rév d'Arès 24/1). Gare à ce qu'ils ne retombent pas dans les facilités de la religion, l'attachement futile et tatillon aux mots, et connaissent à nouveau les affres stériles des théologiens. Car attention, même une "religion de la pénitence", pourrait voir le jour, "pénitence" en tant que mot consacré pour la postérité mais réalité ratée, or c'est la Réalité changée en Bien qui importe, en commençant par soi, la Vie qui jaillit ici et maintenant, et à jamais, quelle que soit la façon dont on l'appelle, même si le mot pénitence est, en même temps irremplaçable, étant le seul de la langue française qui traduise par un mot un processus complexe et multiforme par lequel l'homme change sa vie, déplace son être, en recréant Dieu en soi. Petite contribution à un tract (qui peut être largement réduite) : L'unique révolution qui changera le monde : l'homme transfiguré ! Restaurer Dieu en soi par la pénitence* est le plan de Salut que propose La Révélation d'Arès pour tous. Faire sa part c'est, ici et maintenant, œuvrer dans l'Eternité et la faire entrer dans le monde ! Sa mort personnelle n'est plus qu'un accident de parcours. Claude M. d'Île de France Note * : pénitence, vie joyeuse par laquelle l'humain accomplit le Bien (universel), autant qu'il le peut, selon sa propre mesure, à rebours des réflexes conditionnés ordinaires, tout en étant bon vivant : Aimer, pardonner, répandre la Paix, chercher sans cesse la Vérité et la Liberté qui restaurent l'intelligence du cœur, n'exercer ou ne reconnaître aucun pouvoir, partager... Regroupés en petites unités humaines, assemblées souveraines d'elles-mêmes, les pénitents sont sans chefs, sans loi, démarrent ici et maintenant la fraternité vivante fondée sur la conscience libre (Rév d'Arès 10/10) de chacun(e) qui prépare dans la patience la relève du système des idiots et changera vraiment ce monde. |
Réponse : Merci, frère Claude, pour ce commentaire. Vous destiniez ce commentaire à l'Entrée 215, mais il m'est parvenu trop tard pour que je l'affiche sur la page des commentaires d'Ici et Maintenant. Il m'a paru tout aussi bien convenir à cette entrée 216, dont le sujet n'est pas éloigné du sujet de la 215, puisqu'il s'agit toujours du Bien, vu cette fois sous l'angle potentiel, pas très différent. Le Bien qu'il faut accomplir, donc réveiller... Sujet immense ! Vous y apportez votre contribution. Merci. |
23fev20 216C3 Le verset 28 du chapitre 1 de Genèse est un appel à croître et multiplier sur le plan spirituel d'abord. Comme disait Jésus (Évangile Palestinien), [c'est un appel] à être maître de soi et être au service des autres, à grandir dans l'amour pour son prochain, le pardon des offenses, la paix en toutes circonstances en soi et autour de soi, dans la réflexion libre de préjugés avec l'Intelligence du cœur et à inspirer cet effort au plus grand nombre, à entrer en pénitence et à rechercher des pénitents, (mission privée et publique #Coran), ce que rappelle, en substance La Révélation d'Arès par l'intermédiaire de son prophète Michel Potay. Tout reste à faire 😇 Maxime W. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Maxime, pour ce commentaire et le dessin de presse. Le problème du dessin est toujours le même ! On peut y représenter tout ce qui est matériellement visible, comme ici la décharge publique que la Terre serait devenue, mais on ne peut que très difficilement et très partiellement représenter ce qui est spirituellement ou moralement intérieur à l'humain et négatif. Pour cela il y a le recours à la bulle qui contient le dire, le parler, et encore ! Avec mon épouse nous parcourons la France en tous sens et sommes sans cesse émerveillés, à la belle saisons surtout, par les magnifiques étendues qui défilent sous nos yeux : champs, prairies, bois, forêts, villages, les arbres depuis quelques années sont même particulièrement beaux, branchus, feuillus, verts, et nous hoquetons, aporétiques, embarrassés vis-à-vis de ceux qui font religion de la croisade contre le prétendu pourrissement de la planète, parce que ce que nous voyons est largement beau, ne paraît pas sous les ordures souillé au point que les alarmistes essaient de démontrer. Par contre, nos échanges avec le tout-venant primesautier que nous rencontrons dans le monde, nous laissent sidérés devant le vide spirituel ou métaphysique et le matérialisme sceptique de l'immense majorité des humains rencontrés en France. Et cela, c'est certainement très difficile à montrer en dessin, même avec des bulles. C'est dans ce vide spirituel ou métaphysique que dort le Bien. Oh ! il fait même plus que dormir et c'est pourquoi je dis dormition plutôt que sommeil ; il est devenu invisible. Il y a certes encore de la charité en ce monde, mais la charité n'est que la charité, le Bien est le Bien ! Le Grand Robert donne de dormition cette définition : "Sommeil, inertie". Décevant ! J'aime mieux la définition que donne le grand Merriam Webster : "Death resembling falling asleep" (la mort ressemblant à un endormissement). Il y a en effet mystérieusement des deux dans la dormition: Mort et sommeil, disparition et vie étouffée. Le français, langue trop rationnelle, ne peut pas dire cela. Le Bien n'existe pas pour de nombreuses raisons, la principale me semblant être la raison politique et/ou la raison religieuse qui n'aiment pas qu'autre chose qu'elles domine en ce monde. Le Bien me paraît bien en dormition, comme mort, parfois même suicidaire quand dans l'Histoire il resurgit, parce qu'il resurgit violent et que le Bien ne peut être violent. J'ai lu, la nuit dernière, "La Guerre des Pauvres" d'Éric Vuillard, livre vite lu, très bien écrit et je pensais à cette entrée 216 de mon blog, que je venais d'afficher sur l'Internet. "La Guerre des Pauvres" est une brève histoire de Thomas Müntzer. Ce prêtre allemand devenu pasteur, prêcha au XVIe siècle la révolte des gueux, des paysans et des ouvriers, en Saxe et en Thuringe notamment. Müntzer chercha à rétablir l'Église apostolique et le règne du Christ par la violence si nécessaire, projet belliqueux qui ne fit pas vraiment de lui un homme de Bien, même s'il nourrissait un idéal sous-jacent de Bien malgré tout. La Révélation d'Arès parle aussi parfois de violence : Ne pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là (Rév d'Arès 28/8-9), mais dans son ensemble elle ne la préconise jamais. Elle est un Appel à la paix, à l'amour, qui est partout souterrain dans cette Parole quoique peu dit nommément (7/5, 25/7). C'est certainement la violence qui a fait échouer — sauf chez quelques trop rares doux comme le jars (François d'Assise, xxxvi/3) — toutes les tentatives de rétablissement du Bien. Les hommes croient toujours que seule la force des muscles ou des armes peut faire triompher les plus beaux idéaux, mais c'est faux, totalement contraire à la conduite que nous recommande la Vie. Les missionnaires évangélistes qui en ville, dans les années 70 et 80, m'attrapaient par le colback, me secouaient et me conspuaient criant : "Satan !" étaient des violents et tuaient la Parole de Jésus par leur comportement même. Nous devrons triompher par la douceur, l'amour, la paix. |
24fev20 216C4 Bien aimé prophète, bien-aimé(e)s sœurs et frères, Je viens de visionner la vidéo parue en 216C1. J'ai été très ému. Je veux aimer comme ça. Je vous embrasse. Salvator B. d'Île de France |
Réponse : Oui, cette vidéo est émouvante. Elle confirme qu'espérer que l'amour revienne en ce monde n'est pas une folie. Merci pour votre commentaire, mon frère Salvator. |
24fev20 216C5 Salem Frèro. Le Bien décrit dans La Révélation d'Arès m'a convaincu que ce Message vient de Dieu il y a 25 ans aujourd'hui, la première fois que je l'ai lu. Quand je parle du Message, j'essaie d'expliquer pourquoi j'y crois, pourquoi je suis sûr que ce Message est transmis par Dieu. Et là je me rend compte que tu as raison, mon frère : la spiritualité, le sens que les personnes ont du Bien sont vraiment en profond sommeil chez eux. Continuons à transmettre ce Message, un Jour le Bien sera une Évidence pour le monde. Prends soin de toi et passe le bonjour à toute ta famille ! Ta petite sœur Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, pour ce beau commentaire. Oui, "la spiritualité, le sens que les personnes ont du Bien sont vraiment en profond sommeil chez eux." Sommeil si profond qu'il ressemble à la mort ou qui est une mort qui ressemble au sommeil. Il y a donc plus qu'un réveil à opérer, mais une sorte de résurrection. Je rencontre tellement de personnes dont la vie spirituelle est éteinte à tel point que je me demande si leur spiritualité, donc leur potentialité de Bien, n'est pas plus passive encore que l'inconscient au fond d'eux, l'inconscient qui est quand même la potentialité de la conscience. C'est assez désespérant, je dois l'avouer, parce que l'épi mûr garde encore quelques braises, quelques cendres chaudes de vie spirituelle, mais le déspiritualisé très souvent ne montre même pas de cendre, il paraît nettoyé complètement de tout ce qui put être un feu, même faible, chez ses ascendants. Si ce n'était pas le Ciel Lui-même qui nous encourageait à croire à la résurrection possible du feu spirituel, nous pourrions être complètement incrédules quand aux possibilités du changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par le changement de l'homme (30/11). Nous en resterions au niveau de la religion qui pense qu'il y a ceux qui vont au paradis et ceux qui vont en enfer, contraste abrupt qui disparaît à la lecture de La Révélation d'Arès, qui rintroduit dans la Parole la nuance que les religions simplificatrice ont fait disparaître et qui permet de penser que le destin post-mortem n'est pas aussi simplement heurté que la religion le laisse entendre. L'observation de la vie spirituelle, si tant est qu'elle soit obsersable, est à l'état grossier où la voit l'homme moyen, solidaire de nombreux préjugés qui, en général, la voient du côté de la conscience. Or, une telle observation grossière est en rupture avec la singularité pleine de mystères de l'existence terrestre. C'est pourquoi il y a lieu de croire que cette vie spirituelle, cette capacité de Bien, pour morte qu'elle semble, est dans le fond moins morte qu'elle paraît. Si l'espérance que laisse poindre La Révélation d'Arès est digne de notre foi, et je crois qu'elle l'est, je pense qu'il y a plutôt, à peu près chez tous les humains, un for intérieur qu'ignore complètement celui ou celle qui le porte en soi. Ce for intérieur est chez l'homme ou la femme apparemment totalement déspiritualisé une sorte d'alter ego, un étranger, qu'il ou elle ignore et qu'il ou elle a à découvrir. Autrement dit, on est en fait dans le noir et La Révélation d'Arès y fait entrer un rayon de lumière qui traverse ce noir, mais qui peut être si léger à certains regards qu'il faudra du temps pour qu'un assez grand nombre le remarquent. L'humanité est dans un état d'intériorisation si profonde de ses ressources spirituelles que celles-ci sont encore, dans l'immensité des cas, inaccessibles au intéressés eux-mêmes. Les premiers éléments de réponse nous seront donnés quand des humains en nombre sensible commenceront à avoir une expérience, même fruste, de leur état de conscience intérieur. Il y en a déjà quelque uns parmi nous, mais ce nombre augmentera. Ce sera comme le passage du rêve à la perception d'abord, puis à une réalisation sauvage ou lourdaude ensuite avant d'arriver, dans x générations, à une réalisation consciente et maîtrisée. Voilà bien pourquoi le Père nous dit : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà aussi pourquoi le changement du monde est possible, nonobstant le temps nécessaire, parce qu'il se produira à un moment ou à un autre une accélération. La vie spirituelle, autrement dit le Bien accompli, deviendra le foyer d'une vie nouvelle, remarquable et remarqué — je dis parfois une civilisation nouvelle — une perspective modifiable au gré de la prise de conscience que la vie vient de la Vie et doit retouner à la Vie. Pour cela il faudra faire fondre le rêve de la réalité matérielle sur quoi repose le monde adamique actuel, et pour cela il faut allumer le feu... le Feu qu'on vient prendre à Arès (xLi/1-7) et donc faire du profil et du revers, ou du recto et du verso, ou de la vie et de la Vie, l'allumette et le frottoir, qui pour l'heure ont disparu. Un jour ou, l'autre, l'homme comprendra qu'il ne sert à rien de se crever à faire des calculs complexes, à construire des fusées et des robots difficiles à mettre au point pour aller protographier sur Mars quoi ? Des cailloux ! — mais des cailloux il y en a plein la Terre — alors que l'homme pourrait y aller par les seuls moyens de l'image et ressemblance de la Force Qui est en lui. Vous êtes, ma sœur Malika, une des premières apôtres de ce changement qui ne fait que commencer, qui est encore comme imperceptible. |
25fev20 216C6 "Ici, partout, maintenant, et toujours" [voir entrée 215 "Ici et Maintenant]. C’est mots m’ont interpellée. Ils constituent une sorte de clé qui ouvre vers un ailleurs qui me dépasse complètement, déjà là. Cet ailleurs n’est autre qu'Éden déjà reconstruit ! Vous en avez déjà parlé à d’autres moments, il me semble. Cela m’éveille à cet autre réalité. La dernière phrase de la prière Père de L’univers [Rév d'Arès 12/4], évoque cet Éden reconstruit : Pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance, Ta Lumière. J’ajoute alors après ces mots : "Ici, partout, maintenant et toujours." Au moment où je prononce "partout", je le pressens déjà là, le temps d’un instant de recueillement, dans l’espace de ce monde et de l’univers. Le mot "toujours", c’est-à-dire aussi au-delà de la mort, est déjà là dans la plénitude et la Puissance de l’amour Un. La mort et le temps étant abolis. Mon petit "je", l’intellect du quotidien comprend très bien "ici et maintenant". Le "toujours" et "à jamais" entrebâillent un autre possible, qui est une aspiration puissante, en germinations dans le cœur. Nous sommes tous, si nous le voulons, les artisans de ce monde changé [Rév d'Arès 28/7], mais nous ne sommes pas le Vent qui nous porte et nous emporte. Tu sues à tournette, mais c’est le Vent qui la vire, les anges sont avec toi, cata [xxxvi/9]. La citation plus bas exprime aussi cet essentiel. Elle rejoint le rite central auquel vous revenez sans cesse avec détermination, et dont Dominique C. 20fev20 215C100 , écrit si bien : "C'est très clair : Les rites physiques et matériels, on peut s'en passer. En revanche, on ne peut pas se passer du rite métaphysique qu'est la pénitence, (absence de préjugé, aimer, pardonner, faire la paix). Il n'y a plus de discussion possible ; c'est votre décision définitive. Je l'approuve. Ce rite est scellé aux Cieux définitivement. Veillée 20, verset 9 : Tu établiras ce rite comme les autres rites : Mon Souffle descendra et sèchera pour toujours l'encre de tes ordonnances." Quel que soit la tradition spirituelle vivante, de chez nous ou d’ailleurs, on retrouve toujours ce rite qui consiste à apprendre à aimer au-dessus de tout, comme le chante Chandidasha : "Personne ne voit Celui qui habite le vaste univers, à moins de connaitre le déploiement de l’amour (Chants d’amour de Chandidasha.) Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire adressé à la page de commentaires 215 "Ici et maintenant", mais qui ne dépareille pas cette présente entrée 216 "Dormition du Bien", puisqu'il s'agit d'amour, l'amour qui est le socle du Bien. Quand je pleure sur la dormition du Bien, je dors sur la dormition de l'amour, cela va sans dire. Je ne connais pas Chandidasha et ses chants d'amour. Ce matin, j'ai fait une petite recherche sur l'Internet sans rien trouver ou plutôt j'ai trouvé plusieurs choses mais aucune ne semble correspondre à votre citation. "Personne ne voit Celui qui habite le vaste univers, à moins de connaitre le déploiement de l’amour (Chants d’amour de Chandidasha)" est très beau. Si vous en avez le temps, donnez-moi plus de précisions sur l'auteur de ce chant. Merci. |
25fev20 216C7 Très cher frère Michel tant aimé, Je croyais que vous aviez enfin compris qu'il fallait changer de topique pour avoir une mission vraiment féconde, mais apparemment ce n'est pas le cas. Votre mission et celle de vos sœurs et frères va encore stagner longtemps, très longtemps ! Philippe R. de Strasbourg, Alsace |
Réponse : Mais qu'attendez-vous, frère Philippe, pour lancer une "mission vraiment féconde" à Strasbourg, puisqu'il semble que vous connaissiez la manière congruente de faire venir à vous une affluence d'humains assoiffés des raisons fondamentales et irrésistibles de changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7), comme y appelle La Révélation d'Arès ? Vous êtes un assidu du Village des Pruniers, aux mérites louables sans nul doute, qui est un centre de méditation et monastère bouddhiste dans le sud-ouest de la France, proche de Duras, mais je n'ai pas connaissance que le monde s'y presse. Si vous pensez au bouddhisme, spiritualité parallèle à la nôtre, pour laquelle nous avons du respect, comme voie idéale vers un monde différent de celui-ci, vous vous heurtez à la même indifférence de la masse pour l'édification personnelle de l'être. Le mur qui barre la route de la pénitence est celui du matérialisme universellement né de la vaste déception de l'humanité abusée par les faux prophètes, devenue prudente (Rév d'Arès 28/5) jusqu'à être réfractaire à tous les appels à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Ce mur bâti du roc matérialiste et du ciment de son rejeton philosophique : la rationnalisme, est épais et solidement fondé sur une argumentation aux effets immédiats qui séduisent des humains qui ont perdu la patience, le sens de la relativité du temps et surtout l'amour. Autrement dit, nous sommes sous la Lumière de La Révélation d'Arès devenus très vite, presque instantanément, dissemblables à l'humanité d'aujourd'hui. Comme Bouddha il y a 2.500 ans ou Jésus il y a 2.000 ans changèrent soudainement de nature, de cerveau, de cœur et d'optique, sous l'Illumination, et proposèrent tout à coup un autre monde, nous Pèlerins d'Arès avons très vite changé de souffle et de regard sous la Lumière de la Parole revenue à Arès. Nos souffle et regard ne sont même pas proches de ceux du monde. Nous nous sommes subitement déplacés de milliers d'années-lumière, devenus trop vite autres pour être compris, ni même vus. La vraie raison des ratés de la mission est là. Le monde ne peut pas suivre aussi vite. Réveiller le Bien entré en dormition, c'est renverser la culture et même davantage, changer de civilisation, changer de monde ; ce n'est pas une mince affaire. Notre mission est inévitablement ardue et lente. Je comprends que vous rêviez, mon frère Philippe, mais c'est sans effet pratique face à l'épaisseur du temps. Rejoignez notre mission, qui "stagne" — nous ne le nions pas — mais qui pour l'heure ne peut pas faire autrement parce qu'il faut construire très lentement et patiemment le bulldozer qui enfoncera le mur matérialiste. Ce n'est pas une tâche facile. |
25fev20 216C8 L'ambition, l'avidité et la satisfaction personnelle sont considérées comme un comportement normal. Toutefois, je pense qu' Il y à une évolution progressive vers l'amour fraternel, l'humanité ayant développé sa capacité de solidarité par la mise a disposition d’hôpitaux, de sociétés protectrices de l'enfance, de mouvements pour les droit de l'homme et bien d'autres institutions vouées à l'amélioration de la condition humaine. Cette impulsion vient sans doute des Évangiles. Ça m'a toujours taraudé ce manque d'amour fraternel chez certains Juifs, que les prophètes, pendant des générations, avaient exhortés à aimer leurs prochains comme eux-mêmes [Lévitique 19/34]. Ils auraient pu me semble-t-il, nos frères Juifs, être un exemple, un phare pour toutes les nations étant donné tous les prophètes exceptionnels venus prophétiser sur la terre d’Israël. Dans ma mission dernièrement, j'ai croisé et discuté dans ma ville avec deux jeunes Juifs d’Israël, croyants bien entendu à l’Éternel Dieu. Ils sont repartis avec La Révélation d'Arès. L'autre jour, c'était un Iranien, puis un Musulman qui m'a offert un café dans un bar, le dernier était un africain de la cucuballe [Rév d'Arès xx/19]. Je leur fais la bise à tous en les quittant ; ils apprécient ce moment chaleureux, fraternel sans religion, sans division, dans une compréhension clairement universelle. J'ai toujours une Révélation d'Arès sur moi prête à quitter la France pour un autre pays. Apportons l’illumination au monde en général afin de permettre à l’humanité de construire un nouvel état de conscience au cours des prochains millénaires. Maryvonne C. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire. Je ne pense pas qu'il y ait "une évolution progressive vers l'amour fraternel". Je pense que l'amour fraternel est depuis toujours en dormition au fond de beaucoup d'humains, mais qu'il se réveille et même se manifeste de temps en temps avant de se rendormir. Ce réveil de l'amour peut se produire aussi bien chez des Juifs, des Musulmans, des Hindous, des Taoistes, etc. que chez des Chrétiens qui, pour l'heure, ne sont en général que des Chrétiens d'Églises Il ne faut cependant pas confondre l'amour du prochain au sens que Jésus donnait à ce mot avec ce que vous appelez ici "l'amour fraternel" en citant les hôpitaux, l'assistance publique, les droits de l'homme, etc. et qui est en fait non l'amour mais l'humanité, c.-à-d le sentiment de bienveillance ou de pitié envers d'autres humains, la compassion pour les malheurs d'autrui, les simples bonté, charité, compassion et sensibilité. L'amour du prochain au sens que Jésus donnait à ce terme et tel que nous l'entendons, va beaucoup plus loin, puisqu'il inclut le pardon de toutes les offenses, l'amour même pour des humains hostiles, dangereux, détestables, etc. l'intelligence du cœur qui doit en toutes circonstances contrebalancer l'intelligence intellectuelle, et le respect total de la liberté de chacun. Oui, "apportons l’illumination au monde en général afin de permettre à l’humanité de construire un nouvel état de conscience au cours des prochains millénaires," comme vous le dites. |
25fev20 216C9 Il suffirait de se poser les questions : "Qui vit en moi ?" "Qui parle en moi ?" "Qui souffre en moi ?" pour commencer à descendre dans ses propres profondeurs. Est-ce "moi" issu de ma nature animale, instinctive, égoïste ? Est-ce "moi" issu de ma nature cérébrale, culturée, conditionnée par les systèmes en place ? Est-ce "moi" issu de ma nature émotionnelle, revêtue de crainte, de colère, de chagrin, de culpabilité ? Est-ce "moi" issu de ma sensibilité, des mes particularités affectives, de mon imaginaire ? Est-ce de ce mélange tourbillonnant, confus et obsédant que sortent mes pensées, que je considère comme justes, vraies, parfois même indépassables ? Et face à ces pensées, simultanément, se répand le ressenti d’un "moi" prisonnier de lui-même, condamné à vivre sous influence, sous emprise, sous tyrannie même. Le premier pas est posé. Le mal est dans l’homme. Le deuxième pas suivra. En regardant mon chaos intérieur, je me suis déplacé intérieurement sans le savoir, car on n’est pas ce qu’on regarde. Je ne suis donc pas seulement ce prisonnier de lui-même, je suis l’observateur de cela et c’est à partir de cette position que je vais tenter de me libérer — "Je m’espionne", article dans "Le Pèlerin d’Arès". C’est parce que j’ai besoin de chercher et trouver un Libérateur face à ce petit "moi" mental qui s’auto-emprisonne sans cesse, que je vais grandir en conscience. Nous voilà au coeur du sujet. Le Bien dort au fond de moi. Quand j’ai conscience de cette Présence, cette Présence vit en moi. Je sais que l’esprit inconscient de cette Présence Divine en lui, erre — l’esprit qui veut posséder le Ciel et dominer la terre à Ma Place (Rév d'Arès 33/31) —. Que j’active donc ce Bien Absolu qui gît comme un aigle blessé (28/6). Alors je me dis : Que ta Volonté soit faite par mes pensées, mes paroles, mes actions, pour que nous fassions Ta Volonté (12/4). Le Bien c’est l’Absolu Amour. Je sais que c’est cela le Bien, car le Divin en moi bénit ma bonne action, mon utilité à faire évoluer l’humanité, en me faisant ressentir une paix profonde. Mettre l’amour avant tout, avant toute pensée, toute croyance, toute idée, toute parole, toute action, me créer cette habitude de vie, car on est toujours dans le relatif, dans des demi-vérités, donc des demi-mensonges. Qui ne prend pas parfois le mal pour un bien ? Ainsi, c’est en apprenant, en faisant, en dépassant ses réactions premières que peu à peu, s’installera en chacun, un état d’esprit paisible, aimant, confiant, sur lequel se construiront de nouvelles générations. Charlie F. du Nord |
Réponse : Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire. "Quand j’ai conscience de cette Présence Comme notre sœur Maryvonne en 216C8 vous parlez de conscience. Ce mot, tout le monde l'a sûrement remarqué, est totalement absent de La Révélation d'Arès. Je ne me permettrais pas de demander à l'Auteur de La Révélation d'Arès pourquoi il n'a pas utilisé le mot conscience. Sa Parole lui appartient et je n'ai pas d'autre mission que de la transmettre aux hommes. Néanmoins, j'ai toujours remarqué cette absence : Pourquoi a-t-Il omis ce mot qui a tant d'importance dans la pensée des hommes auxquels Il s'adresse ? Je ne peux pas ne pas faire le rapprochement avec l'absence du mot conscience en grec ancien... Oui, oui, le grec d'Euripide, de Platon, d'Aristote, quoique là non plus on ne puisse s'expliquer cette absence. Cependant le Père use d'un mot proche : conscit (Rév d'Arès xxii/14)... Mais pourquoi prend-Il soin de ne pas dire conscient, mot dont nous ne pouvons pas nous passer ? Je ne sais pas. J'ai encore besoin d'y réfléchir et ma vie terrestre n'y suffira probablement pas. |
25fev20 216C10
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Réponse : J'aime particulièrement ce poème. Merci pour lui, frère Jean-Louis. Je ne sais pas pourquoi la poésie est aussi peu prisée en France ? Parce que notre langue ne serait pas propice à la poésie ? C'est faux. Pourtant il y a peu de poètes en France et ces poètes ne peuvent pas vivre de leur art. Comme si la poésie n'était pas une autre façon d'exprimer en profondeur ce que la prose ne peut pas exprimer aussi subtilement et métaphysiquement. Avec la rareté des poètes, du moins ceux édités, l'œuvre poétique en général a terriblement reculé en France. La poésie devient une sorte de non-dit sans texte. Il y a quelques jours je reçus un livre que notre sœur Marie-Reine J. du Limousin m'adressa de la part d'une amie à elle, poétesse, Anne Goyen, qui me l'avait dédicacé. Et j'ai été charmé par la lecture de ces "Paroles données" écrites en poèmes très courts à la manière d'Émily Dickinson. Mais, après tout, l'aède Homère lui-même, prince des poètes, disparut des bibliotèques françaises pendant des siècles, sans doute parce que le grec ancien était pratiquement ignoré en France, dont la culture latine dominait tout. L'occultation de la poésie n'est donc pas tout à fait nouvelle chez nous. Il fallut, je crois, à la cour d'Henri II Plantagenêt dont l'épouse était Aliénor d'Aquitaine qu'un poète français, Benoît de Sainte Maure, écrivant en vers octosyllabiques "mit en romanz" les courts récits latins de la prise de Troie et la ressuscita, en somme. Ceci dit, le pauvre Homère, connu de tout le monde, est vraiment très peu lu en grec, en fait — difficile à lire, il faut bien reconnaître —. Pourtant, en son temps, l'œuvre immense d'Homère eut d'énorme échos dans l'Histoire. Aujourd'hui certains doutent qu'il ait existé — mais le doute, nous en savons quelque chose, est à la mode, ça fait paraître intelligent — au prétexte qu'une œuvre aussi énorme ne peut être née d'un seul homme. Homère n'est-il qu'un mythe ? Il demeure que l'Iliade et l'Odyssée existent. Il demeure que tout ce que vous écrivez, frère Jean-Louis, existe. Merci pour ça. |
26fev20 216C11 C'est sûrement difficile à lire et un peu confus, voire décousu. Que ceux que je lasse à lire évitent mon commentaire sans hésiter. Je me souviens d’avoir lu de vous que le Bien sort toujours d’un dépassement et que le Bien sort toujours du Sermon sur la Montagne accompli. Je continue toujours ma réflexion sur le libre-arbitre, bien que cela se tarisse en ce moment ; ce sera sans doute bientôt l’heure d’un bilan. J’ai toutefois ré-investi mes réflexions dans ce brouillon de tract ou de texte joint à ce message. Je suis arrivé à la conclusion que seule la foi créatrice harmonisait liberté et amour et que de parler seulement d’amour tendait à créer un enfermement trompeur, qui réduisait notre message, à quelque chose de déjà connu, pour lequel, cela ne valait pas le coup de se mobiliser. Or, c’est bien à problème de mobilisation qu’on est confronté aujourd’hui. Le problème de ne parler que d’amour, c’est toujours le même problème, c’est que tout d’un coup on veut déterminer l’homme et donc le réduire, d’un infini en faire un fini, tuer la liberté qui ne peut-être qu’une indétermination et par là on enterre le Bien ; tout cela, parce que le mal nous dépasse et qu’on a l’impression qu’on va lui faire la peau, par notre volonté déterminée. Or, par là on se réduit soi-même et nous quittons notre nature infinie donc notre possibilité de Bien. Notre volonté, elle aussi, doit acquérir une qualité d’indétermination. Je ne ne crois pas qu’on s’en sortira en ne parlant que d’amour fidélité à l’humanité qui se réduit, dans les têtes conditionnées aux lois, à une morale. La difficulté c’est de faire avec la liberté de chacun qui lance l’homme dans une indétermination tous azimuts qui peut tous nous donner une impression de dépassement incontrôlable. On peut être tenté de réduire cette indétermination et de la faire passer en détermination. Or, ce n’est pas en réduisant cette indétermination que l’homme s’en sortira mais en comprenant que par l’amour, bien compris, on laisse à l’autre toute sa liberté, toujours, et que le prochain est pour nous l’indétermination vivante, on lui laisse son infini. Une liberté qui marche bien, c’est une liberté qui sait maintenir vivante et faire prospérer l’indétermination. Chaque homme est un inconnu indéterminé, parce qu’il a à voir avec l’infni de Dieu. Seule la foi, qui a aussi à voir avec l’inconnu, est à la dimension de cet infini. Au final, je crois que seule la foi créatrice harmonise liberté et amour, qu’elle est l’expression de la non-dualité vivante sur terre, pour l’homme, dès que l’homme l’active, il est participant de Dieu et non une partie de Lui. Si Dieu nous prévient que le langage des sciences est comme l’obscurité (Rév d'Arès 38/5), c’est que les scientifiques veulent toujours déterminer l’homme, faire de l’homme un fini, à expérimentation qu’on peut répéter. Vouloir définir est en soi-même un piège puisque cela tend à vouloir déterminer l’infini, non enfermable par nature. La foi créatrice ne peut vivre que par le libre-arbitre de chacun pouvant engendrer une vie infinie nouvelle, adaptée au bonheur des hommes présents. Ceux qui cherchent l’infini très loin n’ont pas compris qu’en réalité on ne connaissait que cela. On a une impression de fini mais on n’en a qu’une impression. La difficulté, c’est d’être dans la non-dualité vivante qui est en réalité tout ce qui existe et rien d’autre et comme l’infini s’y confond c’est toujours ouvert d’inconnu. Je pense aujourd’hui qu’il n’y a pas de conscience absolue — c’est à dire de conscience toute seule — parce que ce serait une disparition. La conscience est forcément duelle. Alors qu’être conscit (Rév d'Arès xxii/14), c’est être participant de Dieu et non être une partie de Lui, c’est être la non-dualité vivante en action. En réalité, rien n’est partiel, c’est juste qu’on ne sait pas suivre les chemins de continuité hyper-complexes entre physique et spirituel qui utilisent peut-être une continuité avec un ensemble d’une autre nature. J’aime étudier les couleurs et avec les couleurs on peut passer d’une réalité à une autre par un cycle de continuité intermédiaires de nature différentes, par exemple par des continuités de contrastes. J’ai l’impression qu’il y a une maladie dans notre cerveau qui veut toujours tout opposer au lieu de chercher à harmoniser et qu’on est vite repris par ce réflexe contaminant. Bernard de la F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Voilà, mon frère Bernard, un commentaire est un tract ou une affiche qui sont des écrits très intéressants s'étendant sur une question métaphysique difficile : Quel lien entre amour et liberté ? Vont-ils ensemble, inséparablement comme votre commentaire semble le dire ? Vont-ils séparément ou parallèlement avec des moments de communauté ? Il n'y a pas, à mon humble avis, de réponse à ces questions, si l'on ne détermine pas d'abord ce qu'on entend par amour d'une part et par liberté d'autre part. Et ça, c'est le cœur même du problème. Votre commentaire, frère Bernard, m'a tout de suite paru très intéressant, mais je n'ai malheureusement pas le temps d'y réfléchir. Vous pouvez me dire comme le dit votre commentaire : Mais c'est un problème fondamental, existentiel, et il faudrait donner au public notre position sur ce point. Je réponds que je ne suis pas du tout sûr que le public, même le public cultivé, s'arrête sur la question : Est-ce que je comprends mieux l'amour et sa nécessité si je le lie indissolublement à la question de liberté tout aussi nécessaire ? Cette question ne se pose pas, à mon sens, parce que l'on fait ou l'on ne fait pas ; on aime son prochain, quel qu'il soit, ami ou ennemi, beau ou repoussant, ou on ne l'aime pas ; on n'a que la liberté d'aimer sans condition ou de ne pas aimer. Mais l'exercice de cette liberté est très difficile ; il n'est pas à la portée du premier venu. C'est une autre façon d'expliquer l'extrême difficulté de notre mission. Adam, mon ancêtre, avait la liberté d'être autre que ce que le Père avait prévu (Rév d'Arès 2/1-5) et j'ai la liberté d'être le contraire. Le seul problème qui se pose alors à moi — problème de taille ! — est celui des conséquences pratiques immédiates de ma liberté si je la porte à son maximum ; c'est le problème de la peur notamment. Je crois que l'immense majorité des humains n'agit pas librement par peur des contrecoups. Rares sont ceux qui n'ont pas peur, que La Révélation d'Arès appelle héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Je dis dans un commentaire précédent que j'ai lu, voilà peu, la vie de Thomas Müntzer dans un livre "La Guerre des Pauvres", et je constate que Thomas Müntzer n'eut pas peur de prêcher la révolte des gueux, des paysans et des ouvriers, sachant ce qui l'attendait s'il échouait : torture et décapitation. Cet homme usa pleinement de sa liberté tant qu'il en eut la possibilité jusqu'au moment où on le captura et l'enchaîna à l'issue de la bataille de Frankenhausen. Nous savons ce qu'est l'amour évangélique dès lors que nous précisons, comme je n'ai jamais cessé de le préciser, que ce n'est ni l'amour sentimental, ni l'amour né d'attirances, ni l'amour romantique, ni l'amour parental ou filial, mais l'amour-devoir tel qu'il ressort du Sermon sur la Montagne et tel que La Révélation d'Arès le confirme : Le frère baise Ma Lèvre quand il baise la lèvre de l'homme, la lèvre d'où sort le pus ou le ver comme la lèvre qui cache l'hameçon, le frère la baise, parce que le fumier, c'est de lui que sort le jardin (Rév d'Arès xxii/8-9). Pour moi le problème que pose le couple amour/liberté dans l'immédiat est celui-là. Je dois aimer sans condition, mais si j'ai peur des conséquences, je renonce à ma liberté d'aimer. Mais pourquoi ne pas essayer votre façon de présenter les choses ? Pourquoi n'essayez-vous pas votre tract ? C'est peut-être parce que je suis nul en psychologie que je n'emploie pas ce type de texte, mais il a le mérite d'exister et vous avez eu le courage de l'écrire. Ça compte beaucoup à mes yeux. Peut-être que ma crainte que des textes trop longs et trop profonds ne soient pas lus par ceux et celles auxquels on les donne est seulement due à un autre fait, que je perçois peut-être très mal, au fait qu'on n'a peut-être jusqu'à présent donné que des textes qui n'intéressent pas. Peut-être que le vôtre intéressera. Je ne dis pas ça pour me débarrasser du problème que vous posez, mais par respect de ce que mes frères pensent et proposent, autrement dit, parce que ça m'intéresse. |
26fev20 216C12 Très cher Frère Michel, J'espère que vous publierez cette rectification comme vous avez publié dernièrement plusieurs rectifications de Pèlerins d'Arès. Ou alors vous faites des tris "à la tête du client". J'attesterai jusqu'à mon dernier souffle que votre parole est la Parole de Dieu sur le Fond ! Mais quand on ne connaît pas un sujet, je crois qu'il est sage de se taire ! Vous dîtes qu'au Village des Pruniers "le monde ne s'y presse pas" : mais arrêtez d'affirmer des choses dont vous ne savez rien. Au Village de Pruniers l'été pendant 1 mois : chaque semaine 1500 personnes. En hiver pour la retraite d'hiver 500. Pour la retraite francophone qui aura lieu dans peu de temps : 500 personnes. Pour la retraite de printemps qui dure 3 semaines : 1500 personnes. Pour la retraite du groupe "Wake Up" - réservé aux jeunes de 18 à 30 ans auquel mon fils Matthieu l'an dernier à participé et qui dure 1 semaine - : 600 jeunes qui missionnent dans la rue de toutes les grandes capitales du monde avec ardeur ! Quand je vais dans les deux grandes Librairies de Strasbourg — et j'y vais très souvent — au rayon Bouddhisme ça se bouscule pour acheter des livres. Par contre La Révélation d'Arès personne ne s'y intéresse. Il y a une soif spirituelle en France dont vous n'avez aucune idée parce la mission des Pèlerins d'Arès est une catastrophe ! Par exemple, mon fils Matthieu fait parti d'un groupe Spirituel à Strasbourg dont le but n'est en rien différent de celui visé par La Révélation D'Arès. Toute les semaines ils organisent une conférence public sur différents sujets spirituels : résultat : chaque semaine 30 à 40 personnes ! Alors votre mûr épais que La Révélation d'Arès n'arrive pas à percer, le Bouddhisme et d'autres groupes spirituels le défonce ! Savez-vous que la France est le Pays où il y a le plus de centre Bouddhiste d'Europe : plus de 300 : et ça se bouscule de partout pour avoir une place pour un temps de retraite. Mais j'ai l'habitude de votre ignorance sur certains sujets : comme quand vous avez dit à mon propos : "Je respecte un frère qui cherche à faire son salut personnel sans se soucier du salut des autres" : alors que pendant plus de vingt-cinq ans j'ai missionné en tant que Pèlerins d'Arès cinq à six fois par semaine. Combien sont les Pèlerins d'Arès qui depuis vingt-cinq ans missionnent cinq à six fois par semaine avec des fruits nombreux ? Je vous le demande ! C'est ce propos de votre part et d'autres facteurs — dont la triste réalité du groupe de Strasbourg — qui m'a fait quitter l'Assemblée ! Je vous embrasse tendrement, je vous serre contre mon coeur. Et pour information cet été je ne vais pas au Village des pruniers mais à Arès au Pèlerinage si j'y reste aussi longtemps que j'y pourrais car un frère engagé m'a dit textuellement qu'il voulait me défoncer la gueule sans jamais me dire pourquoi : et pourtant je ne lui ai rien fait : au contraire avec Bettina mon ex-épouse on l'a énormément aidé. Dans le moindre des cas, il m'a dit qu'il ne m'adresserait pas la parole, comme il n'adresse pas la parole à d'autres de ses sœurs et frères. Mais comment un frère qui se réclame de l'amour, de la bonté, de la douceur s'il suit votre enseignement peut-il tenir de tels propos ? Philippe.R de Strasbourg (Alsace). P.S : J'espère que vous publierez ce commentaire au moins pour informer vos troupes et que vous ne le passerez pas à la trappe, parce qu'il contredit sur des preuves formelles ce que vous affirmez par ignorance. Si vous ne le publiez pas ce n'est qu'un histoire d'orgueil bien ancré en vous pour ne pas perdre la face devant vos sœurs et frères. |
Réponse : Voilà. Votre réponse est publiée. |
26fev20 216C13 "Dormition", encore un mot que je ne connaissais pas. En agriculture, ce fut mon métier, on emploie le mot dormance. Une graine peut rester en dormance pendant de nombreuses années et germer dès qu'elle trouve les conditions favorables: eau, chaleur, lumière. Le pouvoir germinatif des graines varie selon les espèces: seulement quatre ans pour le melon. Certaines espèces que l'on appelle "macrobiontiques" ont un pouvoir germinatif très important. Le champion en la matière serait un palmier dattier dont les graines ont pu germer après plus de deux milles ans de silence. Par La Révélation d'Arès nous apportons au monde la Lumière Qui lèvera la dormition chez l'homme. Voici pour finir un petit poème :
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Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire. Vos commentaires sont courts mais toujours abondants en trouvailles. Je les aime beaucoup. Vous m'apprenez aujourd'hui quelque chose que j'ignorais à propos de ce palmier dattier dont la graine a pu germer et faire un arbre après deux mille ans. J'avais lu, il y a très longtemps, que des graines trouvées dans un amphore grecque vieille de plus de 2.500 ans avaient pu être cultivées et avaient donné une plante... Bêtement, je ne me souviens plus de laquelle ; je crois sans en être sûr que c'était une vigne. Notre frère Jean-Hubert (qui sera bientôt à la retraite comme vous l'êtes) nous avait fait visiter à Menton ou dans les environs une olivaie dans laquelle se trouvaient des oliviers très vieux qui avaient à peu près le même âge, > 2.000 ans, et je songeais, éberlué, que cet arbre aurait pu être planté par Platon que j'imaginais faisant un tour jusqu'à Menton depuis Tarente (Táras en grec ancien) où il séjourna chez Euritos, un pythagoricien, avant de fonder à Athène son académie. Tous les hommes du sol, et tout particulièrement les agriculteurs, savent réveiller la titanesque puissance des éléments de la terre. Merci, merci du gamin de la ville que je suis, qui au mieux, avait une petite idée des plantes par les pots de fleurs sur les bords des fenêtres ou les buissons et arbres du Bois de Boulogne qui se trouvait à quelques centaines de mètres de chez moi : il n'y avait que le pont de Suresnes à traverser. Le poème est beau. Je l'aime aussi. |
27fev20 216C14 Mon frère bien-aimé Philippe R. de Strasbourg [voir 216C7 et 216C12], Nous avons la chance nous autres humains de l'époque présente d'avoir parmi nous un éclaireur comme Bouddha, bien vivant, il s'appelle Michel Potay. Savourez votre chance ! Savourons notre chance, qui n'arrive qu'une fois tous les mille ans ! Je ne demande qu'à connaître le Village [des Pruniers] près de Duras dont il est question, où probablement des personnes bienvaillantes agissent et communiquent dans l'esprit de Bouddha, à défaut d'agir et communiquer au contact-même de Bouddha lui-même. Nous autres humains du XXe siècle avons cette chance de pouvoir approcher, interroger et être enseignés directement par le prophète. J'ajoute que selon moi, peu importe le chemin — bouddhisme, christianisme, islam, etc. —, pourvu qu'il mène au monde voulu pour nous par i et son Créateur, un monde de bonheur universel et d'éblouissantes créations par tous et pour tous, dans l'amour évangélique, la paix, la liberté et la joie ! Je vous aime, mon frère Philippe. Je vous aime mon bien cher frère Michel. Prenez soin de vous, chérissez ceux que vous aimez, choyez vos épouses. Philippe R. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire. "Un éclaireur comme Bouddha" ? Je ne me compare pas à Bouddha. L'enseignement de Siddhartha Gautama, le Bouddha ou l"Éveillé, fut un monument d'intelligence et de fond métaphysiques que je ne saurais prétendre égaler ; néanmoins Bouddha, ne l'oublions pas, a échoué : Son pays, l'Inde, n'est pas bouddhiste et les bouddhismes institués dans les pays d'alentour comme la Birmanie, le Tibet, ne sont au bouddhisme que ce que les Églises sont au christianisme de Jésus, de plus ou moins lointaines copies adaptées aux délires et vices humains. Je veux dire que la Vérité comme directive donnée à Bouddha, comme à Élie, Isaïe, Jésus, Mouhamad ne put être autre que celle qui m'a été donnée : C'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), mais aucune des lumières prophétiques apportées par ces Messagers n'a changé le monde. Le principe pour laquelle le Père est revenu parler au monde à Arès n'est autre que celui-là : l'échec de changement. Réussirons-nous là où ces illustres prophètes ont échoué, dans un monde de plus en plus nombreux et dont les produits techniques ont apporté de plus en plus de tentations d'être déspiritualisés ? J'avoue que, si ce n'était pas parce que le Père de l'Univers me l'a fait dire par Jésus transfiguré pour l'éternité (L'Évangile Donné à Arès) ou me l'a dit Lui-même (Le Livre), j'en douterais très fortement. Le béton bien ferraillé de ma conviction que cette tâche est encore possible et qu'il faut s'y lancer, avec sagesse et patience, est l'événement surnaturel lui-même. |
27fev20 216C15 Cher frère Michel en l’Amour du Père, Suite à votre réponse de mon commentaire [216C6] dont je vous remercie, voici ce que je sais [de Chandidsha]. C’est dans un beau livre (Lien ci-dessous) que j’ai lu la citation : "Personne ne voit Celui qui habite le vaste univers, à moins de connaitre le déploiement de l’amour’ : Dans ce livre je vois la référence : Chants d’amour de Chandidasa. Mais je vois maintenant que c’est Chandidasa et non Chandidasha. Et, en faisant une recherche sur internet, je lis Chandidas ! Et là il y a quelque chose qui semble correspondre : La tradition des bauls, chants religieux du Bengale; sorte de troubadours qui chantent l’amour. Avec vous dans la prière pour accomplir la Parole, Véronique C. de Belgique Couverture du livre ‘mandalas’ : Avec les peintures de Sayed Haider Raza associé à des citations spirituelles : https://www.google.com/search?q=S.H.Raza+Mandalas+albin+michel&rlz=1C1VSNG_enBE692BE698& tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=liOf8RVq7p7zJM%253A%252C7Xi9CEwuvi-jcM%252C_&vet=1&usg=AI4_- kSNXFwoNL5tA6sHJ1xN959-qDBFQA&sa=X& ved=2ahUKEwjAgNGs8e7nAhVKNOwKHRHfCxMQ9QEwAXoECAgQBQ#imgrc=liOf8RVq7p7zJM: tem : Poèmes de Chandidas, FaceBook_01: https://archives.crem-cnrs.fr/archives/items/CNRSMH_E_1969_018_009_001_05/ |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique pour ces précisions que j'affiche pour tous ceux des lecteurs du blog dont l'attention a été attirée par votre commentaire 216C6. Alors oui, je vois maintenant qui est le Chandidasha dont vous parliez. Il s'agit en fait de Chandidas ou Baru Chandidas, poète bengali du XVe siècle, dont l'ouvrage "Srikrishna Kirtan" a été retrouvé à Bankura et publié au XXe siècle, je crois. Je n'ai pas pensé à Chandidas en faisant une recherche trop précipitée sur l'Internet. J'ignorais que ce poète fût cité dans des livres en français ; je n'en avais rencontré le nom que dans des ouvrages anglais. J'ignorais que Sayed Haider Raza, peintre d'origine indienne dont j'ai déjà vu quelques travaux, avait édité un livre de ses œuvres associé à des œuvres spirituelles, dont celle de Chandidas. La patrimoine littéraire de l'Inde est immense. Chandidas, d'après ce que j'ai pu lire à son propos, avait surtout raconté l'histoire des amours de Krishna et de sa compagne Radha. Il est vrai que cette histoire mythique rencontre par endroits la transcendance éternelle, celle que nous allons retrouver, et dont nous avons à peine idée ici-bas, après que notre cœur de chair se sera arrêté. |
27fev20 216C16 Frère Michel, Merci beaucoup pour cette nouvelle entrée qui nous parle de [la possible] résurrection du Bien [après, sa dormition] et nous pousse à ressusciter et a propager le désir de résurrection ! Le Souffle qui passe à travers vous rafraîchit sans cesse nos pensées et nos cœurs. La beauté de votre enseignement est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3-4) . J’ai écris deux commentaires. L’un en lien avec votre réponse à Maxime [216C3], dans un premier temps, et l’autre en lien avec votre réponse à Charlie [216C9], dans un second temps. Il me semble que le deuxième est plus intéressant pour votre blog, d’autant que le premier renvoie à un de mes commentaires passés et est peut-être redondant et inutile. Dans le doute, je vous fais parvenir les deux. Libre à vous de choisir le plus intéressant de deux — Ou même peut-être aucun des deux. Au sujet de votre réponse faite à Maxime (23fev20 216C3) : Il y a encore quelques temps de cela, vous me faisiez tomber de ma chaise lorsque je lisais vos propos sur l’écologie. Je ne tombe plus de ma chaise, car je remet en question ma grande — certainement trop grande — sensibilité à ce sujet, mais aussi parce que ma confiance en vous ne cesse de grandir et de se renforcer. Sans plus me faire tomber de ma chaise, j’avoue que vous me déstabilisez encore par moment lorsque vous abordez ce sujet [l'écologie]. En lisant votre réponse à Maxime, il m’a fallu quand même me tenir un peu à la table, je l’avoue. Vous avez le grand privilège, et moi avec vous, de vivre dans un pays où les effets de la pollution et de l’accumulation de déchets imputrescibles et toxiques sont encore modérés, ce qui vous permet de parcourir la France avec sœur Christiane en vous émerveillant de la riante campagne française, relativement préservée — Il ne faut cependant pas y regarder de trop près, car lorsque l’on commence à analyser les sols et compter les insectes ou les oiseaux, il y a déjà beaucoup moins de raisons de se réjouir. Mais cela ne se voit pas au premier coup d’œil je vous le concède —. Mais si vous viviez dans un pays moins privilégié que la France, laquelle a encore les moyens de collecter, traiter ses déchets et d’en recycler une (petite) partie, vous trouveriez en de nombreux endroits de la planète des campagnes, des fleuves et des mers beaucoup moins riantes. Cela parce que beaucoup de nos frères humains n’ont pas la chance de bénéficier comme nous de la collecte des déchets et de l’épuration des eaux usées. Mais si ces frères humains vivent parfois sur des tas d’immondices, boivent et respirent des poisons divers, c’est aussi parce que la France et d’autres pays privilégiés et nantis y ont consciencieusement expédiés par porte-conteneurs leurs déchets toxiques et non-recyclables durant des décennies — Je ne parle pas des déchets radioactifs ou chimiques produit par l’extraction minière et autres industries à haut risque que nous ne tolérerions pas devant nos portes, mais que nous n’hésitons pas a installer chez nos voisins asiatiques, africains ou autres —. Cela commence à changer, parce que beaucoup de pays destinataires de nos ordures se mettent à refuser nos poubelles et à nous les réexpédier. Ce dont je me réjouis personnellement parce qu‘il n’y a pas, apparemment, d’autre moyens de réaliser la non durabilité de notre mode de vie, que d’en subir directement les conséquences (au lieu de les faire subir aux autres). Je comprends — et partage de façon croissante — votre volonté de démythifier la religion écologiste montante, parce qu’elle nous détourne de l’urgence fondamentale pour nous faire focaliser sur des détails secondaires ou même parfois carrément douteux. Je suis totalement en accord avec vous : Pendant que nous nous alarmons de la pollution matérielle, nous négligeons les caillots invisibles qui tombent du ciel comme une pluie de pierres, l’afar du péché qui recouvre la terre lorsque le Vent du Bien et du Vrai est couché (Rév d'Arès xxxii/10-11). Cette poussière non détectable, dont personne ne se préoccupe, détruit l’humanité bien plus massivement que la chimie délétère ou les particules de plastique microscopiques que l’on retrouve en quantité non négligeable, paraît-il, au fond de nos estomacs et de nos poumons. Le cynisme, le mensonge, l’égoïsme et l’indifférence au prochain, le refus du pardon, etc. sont banalisés mais font certainement beaucoup plus de victimes que le Covid-19 dont on nous rebat les oreilles, non pas tant parce qu’il fait beaucoup de morts en Chine que parce qu’il perturbe le business. Oui, la pollution du mal nous assassine quotidiennement et menace la survie même de l’espèce en étouffant peu à peu toute mémoire de la Sainteté, de la Lumière et de la Puissance qui sont en nous, images de la Sainteté, de la Lumière et de la Puissance du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Oui, "le vide spirituel ou métaphysique et le matérialisme sceptique" nous aspire plus certainement et rapidement vers le néant que l’accumulation des déchets ou l’effondrement de la biodiversité due à la destructions des milieux naturels. Cela je le clame à votre suite dans la rue, lorsque je rencontre des écolos au Champ du Père. N’en doutez pas. Mais l’argument de votre réponse à Maxime me laisse dubitatif. Il donne l’impression d’émaner de quelqu’un qui vit dans sa bulle de privilège, ce qui est l’opposé exacte de ce que vous êtes, vous, frère Michel, certainement l’un des hommes les moins solipses (entrée 185) de l’humanité contemporaine. Au sujet de votre réponse faite à Charlie (25fev20 216C9) : Comme vous j’ai été interpellé par l’absence du mot conscience dans La Révélation d'Arès. Il est possible que ce mot, comme tant de bruits d’homme (Rév d'Arès ii/20, xxxii/8), soit devenu tellement polysémiques et confus, qu’il en est presque devenu impraticable. De quoi parle t’on lorsque l’on parle de conscience ? De la conscience en soi ou de la conscience de ceci ou cela ? De la conscience morale en l’absence de laquelle "la science ne serait que ruine de l’âme" selon Rabelais ? De la conscience selon la psychologie cognitive ou selon la psychanalyse. Et alors est-ce celle de Freud, de Jung, de Lacan, toutes différentes ? Est ce la conscience bio-chimique du cerveau recherchée au scanner par les scientifiques ou celle, métaphysique et transcendante, explorée par un Shankaracharya [Adi Shankara] en son fort intérieur (votre entrée 171) ? etc. Plus je m’imprègne de La Révélation d’Arès et plus j’ai l’impression que, si le mot conscience est absent, la conscience, elle, est comme vous le dite de l’amour "partout souterraine dans cette Parole quoique peu dite nommément". Vous citez pour l’amour les références 7/5, 25/7 — auquel je me permet de rajouter l’Amour de Dieu pour l’homme dont s’est embrasé Jésus (32/3) —, ce qui est en effet très peu pour une notion aussi décisive puisqu’elle est la clé de la pénitence. On pourrait dire de même du mot liberté, que le Père n’utilise pas. Il utilise cependant le verbe libérer (Rév d'Arès 21/2 , 28/6, 28/20-21, 33/13, ix/8) l'adjectif libre (10/10, 28/13, 33/23), l’adverbe librement (19/2). Ainsi le Père, comme vous le signalez, n’utilise pas le mot conscience, mais le mot proche de conscit (Rév d'Arès xxii/14) qui nous dit que la Main de Dieu couvre le frère (qui) va conscit. Et que ce frère conscit pousse le soleil, les feux, (comme) l(a) bras(ée) d’épines pousse l’âne. Conscit est un hapax dans la Parole, inventé par le Père, qui pourrait passer inaperçu mais qui ouvre sur de grandioses perspectives ! La conscience me semble liée à la connaissance spirituelle de soi, au Fond divin de l’homme qui rejoint le Mont (Rév d'Arès xLiv/1) ou dit autrement, à ce qu’il y a de plus profond et qui débouche sur le plus élevé : l’image et ressemblance (Genèse 1/26), indicible qui ne peut être connu qu’en la vivant. Les grecs antiques ne parlaient pas de conscience, certes, mais ils avaient inscrit sur le temple de Delphes "Connais-toi toi-même et tu connaîtras le Cosmos et les dieux". Phrase reprise et placée par Socrate au cœur de son enseignement, si l’on en croit Platon, et qui nous parle bel et bien de conscience à son point culminant. N’est ce pas cette conscience, image et ressemblance de la Conscience, braise presque éteinte sous la cendre — pour reprendre votre magnifique réponse à Malika (24fev20 216C5) —, que le Feu de l’Amour ravive chez le frère qui s’embrase (Rév d'Arès 32/3) ? Nous sommes là très au-delà de ce que les mots peuvent dire. Thierry M de la Drôme des collines |
Réponse : Je n'ai pas dit que "les grecs antiques ne parlaient pas de conscience", mais qu'ils n'avaient pas de mot pour dire conscience au sens que nous donnons à ce mot aujourd'hui. Je ne savais pas que sur le fronton du Temple de Delphes était gravé "Connais-toi toi-même et tu connaîtras le Cosmos et les dieux". J'ai appris autrefois, quand je fis du grec qu'y était simplement gravé Γνῶθι σεαυτόν (Gnỗthi seautόn) : "Connais-toi toi-même" tout court. C’était, d'après "Le Charmide" de Platon, le plus ancien des trois préceptes gravés sur la façade du temple de Delphes. Mais il est vrai que je ne me souviens pas des deux autres — Je n'ai pas le temps de chercher. De toute façon, comme vous le dites pour clore votre beau commentaire : "Nous sommes là très au-delà de ce que les mots peuvent dire." Il y a quelque chose qui trotte dans mes pensées et que je n'ai pas dit à propos de la dogmatique écologique, c'est qu'elle oublie l'extraordinaire capacité d'adaptation de l'homme à son environnement. Surtout tenez-vous bien sur votre chaise, ne frémissez pas d'indignation ! On ne peut oublier que l'un des nombreux virus qui causent ce qu'on appelle un rhume: enflure des muqueuses nasales, morve, migraines, huit jours d'indiposition, qui existait déjà au temps de l'envahissement de l'Amérique par les Européens, empoisonnait immédiatement et tuait les Amérindiens qui se sont depuis lors adapté et qui aujourd'hui s'enrhument comme tout le monde sans gros problèmes. Par ailleurs, je suis à peu près sûr qu'un homme du Haut Moyen Âge, habitué à la puanteur suffocante des fumiers et lisiers et de la crasse en général, qu'on amènerait aujourd'hui dans une rue empuentie par les vapeurs d'échappement automobile en mourrait sur place. Je ne serais pas étonné qu'un jour l'homme soit tué par l'oxygène et vive à pleins poumons d'un délicieux CO². Je ne crois pas beaucoup à cette histoire de dinosaures tués par la poussière répandue par la chute d'une météorite sur Terre, mais je crois plutôt à leur empoisonnement par je ne sais quoi de pourri ou tout simplement parce que les choses ont toutes une fin et se transforment, même les étoiles, et que l'approche de la création de l'homme a fait que la Vie, qui avait Son Dessein, dit un jour : "Basta pour ces grosses bêbêtes encombrantes et inutiles, faisons de la place pour Mon Enfant." Lequel Enfant, s'il reste aussi barbare et cupide qu'il l'est, périra par le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). |
28fev20 216C17 Lorsque je suis en mission, je dis parfois à l’oreille qui s’entrouvre et m’accorde quelques secondes d’attention : "Pour le Créateur, peu importe ce que vous croyez, l’important est ce que vous faites. Les religions ont été créées par les hommes, probablement justement parce qu’ils se sont heurtés à la difficulté de revenir à la Vie à laquelle les prophètes les appelaient (à cela diverses raisons sur laquelle on ne peut s’étendre au coin de la rue dont certainement l’impatience — vouloir tout tout de suite — et le découragement — parce que je n’ai pas tout, tout de suite, je ne l’aurai jamais. Donc, je dois trouver des substituts à cette Vie. À partir du moment où vous revenez à la Vie, à l’existence, à l’être qui s’efforce de vivre ce qu’il a décidé de vivre dans le sens du bien et n’en reste donc pas à l’intention — et je précise éventuellement par un ou deux exemples : Aimer plutôt que haïr, même son ennemi ! Pardonner tout, plutôt que se venger ou même demander "réparation". Faire la paix, encore et encore, plutôt que d’entrer en conflit ! Accepter ce qui nous dérange chez l’autre plutôt que le rejeter, donc dépasser ses préjugés, etc. Alors, cet être bascule de la croyance à la Vie. Dans un certain sens, il n’a plus besoin de croire puisqu’il est [mot manquant], par le simple fait de dépasser ses limites. La pénitence à laquelle appelle La Révélation d’Arès n’est rien d’autre que cette réalisation effective du bien. Dans cette perspective du Bien réalisé, quelle utilité y a-t-il à lire La Révélation d’Arès que je viens de vous présenter ? Je vais prendre une image : Si vous avez conscience d’avoir les moyens d’une fourmi — conscience du brave citoyen — vous ferez le bien d’une fourmi, en gros la charité, ne pas faire de mal autour de vous, etc. Mais si vous avez conscience que vos capacités ne sont pas celles d’une fourmi mais celle d’une girafe alors vous allez pouvoir envisager le Bien à l’échelle de la girafe, avec une tout autre ambition et portée. Lire La Révélation d’Arès vous permet de retrouver une meilleure conscience de ce que vous êtes en capacité de faire. Ensuite, c’est à vous de faire, et particulièrement à vous de faire le Bien. Et vous vous direz qu’agir dans le sens du Bien (à l’échelle de la girafe) ne saurait se limiter à la charité et au secours mais doit tout autant consister à créer un monde dans lequel la charité et le secours ne seront plus nécessaires. Et là, on ne peut plus agir seul. On a besoin des autres, qu’on soit juif, chrétien, musulman, bouddhiste, athées...Non ?" 216C80 et 216C82 [?] vont me permettre de compléter ce développement — un parmi d’autres — et cette nouvelle entrée aussi qui m’a tout particulièrement touché, tant par l’évocation — pas si fréquente dans votre enseignement — de 25/9 (D’ailleurs, mon très faible laminions n’a toujours pas bien saisi ce que représente les bans du grand conseil de Mes Assemblées ; peut-être pourrez vous en dire quelques mots de plus) et de cette « clôture » de la Genèse terrestre pour en faire le critérium du Bien... à la force d’évocation qui m’a bouleversé dès la première lecture, car ces quelques mots posés sur le papier, m’ont projeté hors du temps, des Origines à la Finalité. Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Ban (rien à voir avec le latin bannus, bannum, qui a donné bannir, bannissement) est un très vieux mot français issu du francique (dialecte allemand) des temps carolingiens. Ce mot n'est plus guère utilisé que pour désigner les bans publiés avant un mariage, sans rapport avec le sens qu'il eut au Moyen Âge et jusqu'au XVIIe siècle : Voltaire : "Louis XIV fut conseillé de faire marcher le ban et l'arrière-ban" ; c'est ce vieux sens moyen-âgeux que l'on retrouve dans La Révélation d'Arès. Le mot ban dans le verset (Rév d'Arès 25/8) : les bans du grand conseil de Mes Assemblées, garde donc ce vieux sens qui, du reste, n'a pas d'équivalent dans la Frace moderne qui liste par avance ceux autorisés à discuter entre eux : les ministres et leurs administrations avec les syndicats par exemple. Autrefois on étendait la consultation sur des sujets graves à tous les groupes, officiels ou non, reconnus ou non, concernés par un sujet vital pour tous les vivants. Les bans dans La Révélation d'Arès sont donc, par analogie à ce qu'étaient "les bans et arrière-bans" au Moyen Âge, les groupes distingués entre eux par des bannières (mot dérivé de ban) appelés à se réunir pour débattre entre eux de questions de toute première importante. Les bans comportent, par exemple, nos missions qui sont distinguées entre elles par des noms différents comme par autant de bannières : "L"Eau Bleue" (Paris), "L'Eau Forte" (Bordeaux), "Les hommes deviennent les frères" (Nice), "Les Ouvriers de la moisson (ici et là)" (partout), etc., mais aussi d'autres groupes de pénitents qui ne se sont pas encore nommés (qui n'ont pas encore de bannières, nous n'en sommes qu'à nos débuts) et qui font et surtout feront partie de ceux dont vous dites vous-même dans ce commentaires qu'ils sont "les autres" dont "on a besoin", qu’ils soient "juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, athées." Ban, mot qui sur l'instant m'a surpris, est un mot qui très vite m'a paru bien choisi par le Messager pour désigner de façon globale, quasi universelle, quelque chose qui n'existe plus de nos jours : tous les groupes d'humains qui, pour très divers qu'ils soient ou seraient, agissent dans le même sens, le sens de l'action que fixe La Révélation d'Arès : changer le monde (Rév d'Arès 28/7) par le changement de vie (30/11) de chaque individu et non par des lois, des décisions politiques, des dogmes religieuses, etc. Ceci dit, bien aimé frère Jeff, ce que vous dites à "l'oreille qui s’entrouvre et vous accorde quelques secondes d’attention" prend, à mon avis, plus de quelque secondes pour être dit et surtout compris, car c'est assez complexe. Mais bon ! Chaque apôtre a sa manière de parler. Merci, frère Jeff, de nous faire part de votre propre expérience. Petite remarque : Il n'existe pas de commentaires 216C80 et 216C82 ; nous n'en sommes qu'au commentaire 216C17. |
28fev20 216C18 Hier après-midi j'ai trouvé un oiseau par terre. il ne semblait pas blessé mais il était inerte, encore tout chaud. Je l'ai enroulé dans un papier je l'ai mis dans ma poche pensant qu'il était dans une sorte de choc, de léthargie pour je ne sais quelle raison. Je l'ai laissé toute la nuit près d'un radiateur en espérant qu'il allait se réveiller. Mais ce matin il était toujours inanimé. Je ne croyais pas à sa mort, le souvenir et l'espérance de la Résurrection sans doute... Je pensais qu'il allait se réveiller. Il était si beau et dans cette beauté si gracieux ; c'était un peu la Belle au bois dormant du conte de Charles Perrault. Peut-être est-ce cette nouvelle entrée intitulé "dormition du Bien" qui m'a influencé positivement en évoquant une forme de sommeil empreint toutefois de l'espérance d'une forme d'activité minime à l'état de braise qui peux redevenir le Foyer de la Vie. J'ai donc pris ma pioche, j'ai été enterrer ce petit serin dans le jardin et là pour la première fois je découvrais que les pâquerettes, qui était bien ouverte hier après-midi était fermée ce matin... Tiens les pâquerettes dorment-elles aussi la nuit en attendant le lever du jour souriais-je ? Merci pour cette nouvelle entrée, bien-aimé frère Michel, prophète du Père de l'Univers. Le Père de l'Univers entier, le Crėateur : ce n'est quand même pas rien ! Mikal est Mon Fils, nous dit le Père, il germe les fils de l'Eau [Rév d'Arès xi/13]. Il donne la Vie. C'est dans ce courant d'Eau Vive, de force transfigurante que nous apprenons à mettre nos pas pour retrouver le Bien. Bien qui dort au fond du monde dont nous sommes, au Fond de la Création, de la Vie nouvelle... Nous le reveillerons ! Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Nous sommes tous émus devant un petit oiseau mort, un petit chat mort, un bébé mort, parce que c'est comme l'innocence qui meurt et cela nous émeut. Cela montre qu'au fond de nous vit en permanence un rêve de pureté éternelle. Eh oui, vous avez raison, le dormition du Bien est comme ce petit oiseau mort que vous avez ramassé. Nous voulons ressusciter ce petit oiseau, ou plutôt faire en sorte qu'il ne meure jamais, comme ressusciter le Bien dans le monde, ou plutôt faire en sorte qu'il ressuscite pour le plus grand bien de la Terre et de l'Univers. Le très petit oiseau d'un côté, l'immense Bien de l'autre côté, mais nous réalisons qu'il n'est plus question de dimension, mais qu'il n'est question que de qualité, qualité de vie, qui est sans dimension. Ce désir de changer le monde, de faire des oiseaux qui ne meurent plus, un Bien qui vainc le mal, est devenu comme une faim chez moi, chez vous Guy, chez chacun d'entre nous Pèlerins d'Arès. Cette faim me creuse le ventre, mais me rend patient comme le chasseur qui affûte son gibier : le mal, pour le dévorer. Tout mon corps est celui d'un chasseur de mal qui a pour arc et flèches l'amour, le pardon, la paix, la liberté, et c'est pourquoi l'âme peut y revenir, s'y loger, attendre son heure de repartir vers les étoiles. Quand vous avez ramassé l'oiseau et l'avez mis dans votre poche, vous étiez comme le chasseur qui mettait non l'oiseau, déjà envolé vers l'infini, mais le mal, en l'occurence la mort, dans sa gibecière. Merci, frère Guy, pour votre beau commentaire. |
28fev20 216C19 Cher frère Michel, bien-aimé en l'amour du prochain, Vous parlez du mot "conscience" qui n'est pas cité dans La Révélation d'Arès (216C9). Voilà ma réflexion : L'œil (du) dedans (Rév d'Arès ii/10) Annotation : "La pure conscience spirituelle". La conscience c'est l'œil. L'œil est cité quatre-vingt fois dans Le Livre, message théophanique de La Révélation d'Arès : Écris le Livre, l'œil ouvert ! (v/10) ton œil (se) tend, (il) bute (Ch. II - v. 2) (Le haineux,) il crève ton œil, (iii/5) il ferme l'œil dans le ravin noir (iv/9) (L')homme, son œil saute ; (v/8) Ton œil moud la lumière, (vi/2) Le roi blanc a l'homme (qui) n'a pas l'œil (ix/7) son œil (ne) voit (que) la nuit (x/3) (il) regarde (mais) son œil (est) l'oeuf mort (xiii/11) L'œil de Mouhamad (est) plein d'Eau (Céleste) (xiii/16) (tu laisses) le roi blanc voi(r) ton œil (xiii/23) L'île, Mon Œil tourne autour (xiv/11) Sous le pouce (repasse) l'œil de Yëchou ; Mouhamad (a) l'œil plein d'Eau (xiv12) Ton œil (a) le Feu ; (xiv/13) (Re)pose ton pied, pose ton œil (sur le) loin(tain) (xvii/3) les chiens sans œil (af)filent le(ur)s dents, (xvii/7) Mon Doigt (s'al)long(e) dans l'œil de Noir ; sa fiente cure l'œil (du noir) (xviii/10) Le(s) femme(s), l(eur)œil (par le) lustre tombe (xviii/13) (Que) ton cil ne cache pas ton œil ! (xix/1) Parle (de des)sous l'œil ; ne parle pas (de des)sus l'œil (xix/7) L'œil de(s) roi(s) ne (la) voit pas (xix/18) (tu es) la lèvre, l'œil, l'oreille, (xix/25) Ton œil voit bas (Ch. XX - v. 9) Ton œil (se pose) sur le(s) frère(s...) (xx/11) Je lave la tache dans l'œil, (xxi/7) (pour que) l(eur)œil n'arrête pas la Lumière (xxi/10) Les frères de Mikal tournent dans Mon Œil ;...la Lumière de Mon Œil (xxii/7) Mon Œil ne voit pas Mon Pied (xxii/10) L'escape (comme) la mâchoire (s'a)bat (sur) ton oreille (et) ton œil (xxiii/4) l'œil (qui) brille (de joie) brûle (l'escape) ; (xxiii/5) (il) écrit (dans) son œil, (il) rase son rire (xxiv/8) ! J('em)porte ton œil (où) guerr(oient) le(s) poil(s) épais (xxv/1) l'œil voit l'œil, (chacun se croit) dans Mon Eau (xxv/3) (il re)tient sa part derrière l'œil, la bouche (xxvi/3) sa gorge parle, l'œil ferme l'œil. (xxvii/14) L'homme (qui se croit) fort, son œil (est) mou (xxviii/20) (Mais si) tu tires la barbe devant l'œil, (xxviii/ 23) (Mets) ton œil devant l'étoile ; (xxviii/24) l'œil (s')ouvre, tu es (le) vigile de(s) frère(s) (xxviii/27) l'homme (à) l'œil crevé prend la force ; (xxx/22) Mon Œil (où) les soleils tournent (xxxi/9) ton œil court autour (xxxi/11) J'ouvre ton œil (comme) l'aurore, (xxxi/16) (De ton) œil chasse la mouche ! (xxxii/5) Ton œil va dans la Lumière, (xxxiii/9) Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds (xxxiv/6) Ton œil cherche le Fond, (xxxiv/7) ton œil mange ta cervelle, ton œil (al)long(e) le nerf, (xxxiv/9) (Dans) Mon Œil les soleils (seront-ils) éteints (xxxiv/10) Mon Œil voit l'ongle (xxxiv/11) L'œil du roi blanc (en)lace le jars (xxxvi/3) (Tu es) l'uni, l'œil (qui) s'ouvre (et) l'œil (qui) ferme, (xxxvi/12) Mon Œil (s')ouvre (xxxvii/7) Ton œil voit dans la nuit. (xxxviii/4) Pourquoi Mon Œil voit(-il) ton œil ? (xxxix/2) (Ici prend son) essor ta parole(, elle ira) où mille œils voient (xL/5) L'œil d'homme pleure (des) grêlons. (CxL/9) (Mais si) l'œil (se) lève (pour Me défier), (xL11) la mort boit l'eau dans l'œil (xL/14) "Où (est) l'œil, où (est) la lèvre, où (est) la main ?" Vide (xL/15) l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'œil (xLi/16) où l'œil pleure (comme) ton œil pleure, (xLi/9) Mon Œil (se) ferme sur Mikal. (xLii/23) (Comme) la chaux (la Moelle réduit) l'œil (xLiii/12) (mais) la barbe pousse (sur) son œil (xLv/3) (mais) le râle (ne) voit (que) son poil dans l'œil, (xLv/4) L'œil (du râle) tourne, l'œil (du râle) guette l'œil (de l'homme) (xLv/6) (mais) l'œil (du râle) ne voit pas Mikal dans Ma Main. (xLv/7) le(s) guetteur(s) (dont) l'œil (ri)boule, (xLv/10) Le(s) chef(s ont) le ver dans l'œil, (xLv/11) l'huile blanc(he) entre dans l'œil du frère. (xLviii/7) Le frère parle : "L'œil a l'Eau claire, la langue (est) rouge ; entre !" (xLix/6) Mon "œil" se fera une joie de lire votre réponse. Fraternellement et affectueusement, Dominique C. (de Nice) |
Réponse : Quel travail pour réunir toutes ces citations dans lequelles le mot œil ou Œil se trouve, en effet ! Le mot œil dans La Révélation d'Arès signifie très souvent conscience, conscience dans un sens très général qui est celui de perception, connaissance, présence dans l'esprit ou dans un sens très particulier qui est par exemple celui de sens du bien et du mal. Ceci est un blog ; ce n'est pas une exégèse fouilllée. Je ne peux ici que rendre hommage à votre conscience que le mot œil dans La Révélation d'Arès a souvent le sens de conscience, qui est lui-même un mot aux multiples sens. Merci à vous, frère Dominique, d'avoir eu la bonne idée d'attirer l'attention des lecteurs de ce blog sur la polysémie étendue du mot œil. |
28fev20 216C20 Cher Mikal, Mardi soir il y avait un reportage de la chaine Arte sur le massacre de Katyn. En 1940, aux heures les plus sombres du XXème siècle en Europe, le gouvernement de Staline assisté par son tristement célèbre NKVD a ordonné de manière méthodique la liquidation de plus de 20 000 officiers Polonais par une balle dans la nuque … Des frères humains assassinés en masse par le monstre de l’idéologie politique qui a soigneusement veillé à ce que le sang de ce crime atroce ne lui retombe pas sur les mains (Rév d'Arès 22/7-9). Quelques jours avant, après avoir lu votre entrée je faisais un songe (prémonitoire ? je sais pas, c'est dur à dire) ou je pensais à ce massacre. Je me rappelai que le 10 avril 2010, j’avais appris à la radio que l’avion qui transportait le président polonais Lech Kaczyński venu commémorer cet événement s’était écrasé ne laissant aucun survivant parmi les 96 personnes à bord. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais j’ai senti que quelque chose dans l’invisible a précipité cette deuxième tragédie, comme un écho du malheur… Katyn, Auschwitz, Hiroshima, Rwanda … Rouges ! Le sang gicle sur la cuisse et … les coquelicots. Mais il peut redevenir blanc, car Je (le Père) suis blanc comme l’eau (Rév d'Arès xiv/1-3) Ces monstres de l’Histoire coulent (comme le noir) dans nos ventres (Rév d'Arès xxi/1) comme une sorte de création à l’envers. Pourtant, tout cela me fait sentir quelque chose de réversible, la possibilité d’autre chose. C’est je crois cette foi inébranlable et inexpliquée qui caractérise le P(p)èlerin d’Arès et l’épi mûr que nous cherchons. En effet, contrairement à ce que ce décrète le monde moderne réduit à son rationalisme — c’est-à-dire pratiquement à rien —, celui qui a le regard du dedans (Rév d'Arès ii/10) voit ce bien en dormition qui n’attend que l’accomplissement. L’homme changé voit ce potentiel qui va éclore tôt ou tard quand nous poserons nos faux pour nous désaltérer, c’est notre gloire (Rév d'Arès 37/9). Ainsi, j’en parle au présent même si tout reste à réaliser, je sens déjà virtuellement le noir qui tourne vers la lumière (Rév d'Arès xxviii/12), Le regard creux et vides des spectres qui implorent (Rév d'Arès 31/12), les fleuves qui de nouveau s’écoulent en Assour et non plus dans les failles de la terre (Rév d'Arès 35/3) qui cesse d’engloutir la chair, l’autel étincelant qui se redresse (Rév d'Arès 10/1-3)… Mais, en 2020 déjà ici-bas, comment réacouplé le Cro-Magnon avec son image et ressemblance ? Cet humain abâtardi avec celui a "tête de dogue" (article "La Pommeraie", "Le Pèlerin d'Arès 1889") et vivant sous les décombres ataviques de son histoire dont parfois il n’a même plus conscience, [quand] son histoire oscille dans son état critique. Comment va-t-il réveiller en lui se Bien en dormition ? N’oublions pas que le Père vous a parlé par le film "Blindless" (entrée blog n°168 "le bien pour le bien"). Nous savons maintenant que longtemps le Bien ne sera guère plus qu’un coup de poing dans la gueule du mal, mais un jour il prévaudra sur lui en étant autre chose : le bien pour le bien. On peut tout de même sentir cette mémoire adamique par exemple dans les Fioretti du jars (François d'Assise, xxxvi/3), ou dans le film des délices de Tokyo que nous avons regardé l’autre jour avec ma femme Caroline, dans votre regard juste prophète comme dans celui du pénitent : des restes d’une grandeur adamique. Dès lors, nous entrons dans un abîme quasi indicible, le temps s’efface, vous dites : "Nos souffles et regards ne sont même pas proches de ceux du monde. Nous nous sommes subitement déplacés de milliers d'années-lumière, devenus trop vite autres pour être compris, ni même vus." Vertige de l’incommunicabilité ! Mon prochain que je croise dans la rue et ou dans mon travail, c’est mon frère mais il ne le sait pas encore. Nos destins sont liés comme le frère qui gît dans une fosse empilé sur d’autres cadavres dans les fosses commune de Katyn. Dans l’immédiat, surtout ne pas s’évader dans le rêve. Je ne dois pas simuler mon amour, ainsi je me greffe à mon prochain : voici l’arbre de la floraison de l’arbre de la vérité revenu (intro de La Révélation d'Arès bilingue) Nous sommes bien en route vers un autre destin, l’exode, le vrai. Oui notre mission est civilisationnelle, nous sommes bien un seule racine, alléluia ! Abel B. de Bretagne-Ouest Ps : j’invite les lecteurs de ce blog à relire cet extrait qui complète bien votre réponse très profonde qui nourrit les moissonneurs "Notre mission porte le sceau de l'universalité, du Tout qui va de la poussière à l'infini, par-delà les haies d'épines et les coulées de pierrailles stériles des religions, des philosophies, des dogmes, des sciences, des synagogues, des églises, des mosquées, des prières, des théories de toutes sortes, etc. Notre mission est simple. C'est la mission de l'immortalité innommée et unanime de l'Être, du Bien, faible braise, insoupçonnée sous la cendre au fond de n'importe quel humain, qui peut en réveiller le Feu (Rév d'Arès xLi/3-10) par la pénitence, c.-à-d. en aimant, pardonnant, faisant la paix, se forgeant une intelligence spirituelle libre de tous préjugés, autrement dit en vivant selon le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7)." |
Réponse : Mon frère Abel, ce commentaire me touche profondément. Ma première idée est de le laisser tel quel, parce qu'il diffuse votre pensée en plénitude et ne demande pas de réponse. Mais ce que j'ai soudain envie d'écrire n'est pas une réponse, mais... comment dire ?.. plutôt une suite. Si tant est que je puisse donner une suite à ce que j'ai déjà dit et écrit en abondance depuis quarante-six ans. Toutefois, comme on ne cessera de voler d'étoile en étoile, peut-on cesser d'exprimer l'espérance qui est la nôtre ? Homère dans "l'Iliade" a écrit : "Un chemin c'est tout simplement une branche de tamaris qu'on casse." Il montrait par là son matérialisme foncier, quand bien même il était le prince des poètes. Il parlait en homme de la terre. Je ne crois pas que le chemin soit une branche qu'on casse, simplement parce que ce qui est cassé dans l'arbre est cassé ; on attend que ça repousse, mais ça ne se répare pas, et ce qui repousse est toujours autre chose, parce que ça n'a jamais la même forme, la même dimension. À l'inverse, ce que nous nous proposons de faire ré-exister sera ce que la Vie, le Père, le Tout Autre, l'Éternel aura voulu au départ, sera le Dessein tel qu'il fut formé à l'origine. Le Signe quand il sera donné (Rév d'Arès xLiv/5) sera le signal qui nous dira : Voilà la Création du Père, qui ne sera pas pas la création d'Adam (2/1-5), mais qui sera l'Éternité heureuse qui certes ne sera pas immobile, car tout bouge, même la Vie, mais ce n'est pas un vaine agitation, c'est qui sera ce pour quoi Dieu a eu Volonté (12/4). Pour l'heure nous sommes dans une quête errante et aléatoire. Aléatoire est le chemin de l'homme déspiritualisé qui fait des projets grandioses que tout à coup un imperceptible être, un virus, sorti d'on ne sait où, qu'on nomme coronavirus menace. Je m'amuse beaucoup en écoutant la radio ou la télévision qui, en ce moment, consacre 75% de son temps à flanquer la pétoche à l'humanité, qui découvre qu'elle n'est rien, et je me dis : Quoi ? Quoi ? Ces savants qui concoctent des robots pour aller chercher sur Pluton un caillou ou sur Saturne dix centimètres cubes d'un gaz constitué de 93,20 % d'hydrogène, 6,7 % d'hélium avec qualques traces de méthane CH4, d'éthane C2H6, d'ammoniac NH3, d'acétylène C2H2 et de phosphine PH3, comme si on ne trouvait pas déjà tout ça sur terre ! Comment ?! De tels savants n'ont-ils pas trouvé le moyen d'occire ce coronavirus ? N'est-ce pas là qu'on découvre les sommes énormes d'argent (des contribables, de vous, de moi) dépensées pour rien ? Je crois que jamais l'homme n'a vécu si inutilement. Le premier Bien est sûrement de nous sortir de cette inutilité, du vain exercice de guérir le bubon et de monter sur la nuage (xxxiv/17) pour découvrir autre chose, qui ne coute rien : le bonheur ! Nous sommes en fait les domestiqués et même les esclaves de ce matérialisme qui nous avons érigé en religion... Oui, mais nous, nous sommes de ceux qui veulent en sortir. |
29fev20 216C21 Frère Michel, Ce petit mot rapide n’est pas destiné à la publication. Je voulais juste vous dire que votre réponse à mon propos sur l’écologie [216C16], non seulement ne m’a pas "fait tomber de ma chaise ni frémir d’indignation", mais m’a encore aidé à avancer vers une compréhension plus claire de votre enseignement. Ce que vous dites de l'extraordinaire capacité d'adaptation de l'homme à son environnement, m’a touché positivement. Je crois que je néglige encore le potentiel évolutif de l’homme que je perçois encore trop sous l’angle de l’aurochs, du mammifère plaqué à sa biologie, et pas encore assez sous l’angle de la vie infinie, qu’il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large (Rév d'Arès 17/2). Merci du fond du cœur pour votre patience envers moi, frère Michel. Je m’efforce de me rapprocher de vous toujours davantage. Ce matin dans ma prière, je psalmodiais la veillée 11 de l'Évangile arèsien et je me suis senti comme la servante malade du verset 14, mais plus déterminé que jamais a retenir ma vomissure, a ravaler mon défi, a broyer son orgueil et contenir mon rire. Merci. Thierry M. de la Drôme des collines |
Réponse : Je sais que ces lignes que vous venez de m'adresser ne sont pas "pas destinées à la publication", mais je ne peux m'empêcher de les afficher, car elles montrent, et j'en suis très heureux, votre propre adaptabilité à un monde extrêmement complexe dont il nous est toujours difficile de concevoir toutes les intrications. C'est exactement la même chose pour nous P(p)èlerins d'Arès qui sommes aussi médiocres et fragiles que le reste des mortels, nos frères et sœurs du monde. Merci pour ces lignes "pas destinées à la publication", mais que je publie. Il y a peu, une de nos sœurs me disait à propos de frères qui nous ont quittés avec fracas dernièrement comme Éric D. et Frédéric M. quelque chose comme : "Ils sont partis et ils vous "autopsient" sur YouTube comme s'ils souhaitaient que vous soyez mort, vous devriez les corriger sur votre blog, ne pas les laisser empoisonner ceux des nôtres encore trop faibles, etc." Je l'ai coupée et lui ai dit : "Part-on jamais ? Je crois plutôt que l'esprit et le cœur n'arrêtent pas d'entrer et sortir, un pas dedans, un pas dehors. Qui n'a pas ses moments de faiblesse (Rév d'Arès 36/5) plus ou moins longs, plus ou moins profonds, devant l'Œuvre gigantesque à laquelle La Révélation d'Arès nous attelle ? Qui est à l'abri d'une erreur, d'un emportement ? Si demain Éric et Frédéric disent : 'On revient', ils reprendront leur place parmi nous et nous continuerons de les aimer comme nous n'avons jamais cessé de le faire. Si nous qui sommes défaillants nous n'aimions pas ceux qui parmi nous défaillent un peu plus que nous, quels genres de pénitents serions-nous ? Ne venons-nous pas tous d'ailleurs, d'un ailleurs qui peut toujours nous ré-absorber par-ci par-là ?" Vous aussi, frère Thierry, vous avez eu votre temps de crise, mais vous êtes revenu et, étant revenu, vous revenez à la nécessaire candeur face aux problèmes difficiles qu'affronte l'humain. La Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4) dont peu à peu nous nous ré-approprions des petits (oh ! tout petits) morceaux tient à l'horizontalité que nous essayons de retrouver pour quitter la ligne brisée qu'est devenu tout humain. |
29fev20 216C22 Le Bien Est par Lui-même, fonde tout l'Univers ; c'est l'Être, Dieu, la Vie oubliée qui dort au fond de l'humain. Appelez Ça comme vous voulez ! Que fait le(la) pénitent(e) ? Il réveille cette Vie et La rend active parmi les hommes. Dans l'océan du Mal ordinaire, l'action pénitente ne représente qu'une goutte infime de Bien, reste pour le moment invisible aux yeux de la multitude, pourtant elle porte déjà "toute" l'Éternité et c'est là la singularité de son colossal Potentiel ! Le Bien absolu, donc universel, n'est pas une notion définie par une morale particulière, laquelle est toujours arbitraire, créant une aire de jugement d'où certains ressortent comme les "bons" et d'autres comme les "mauvais". Ce qui permet aux uns (les "bons") de condamner les autres (les "mauvais"), voire de les éliminer. La loi humaine d'un temps et d'un lieu donné ne fait qu'apposer son cachet légal à la morale arbitraire qui a cours dans les esprits, qu'elle entérine avec un système de coercition pour l'appliquer à tous : tribunal, police, armée... que se fera un devoir de commander un ego particulier, élu parmi des millions d'autres pourtant théoriquement égaux à lui, ego particulier dont l'orgueil est par là démesurément flatté. Ainsi, quel que soit le régime de gouvernance, chaque époque établit la dictature d'une loi, donc d'un "bien" particulier, issu d'une famille de pensée humaine particulière, incarnée par un roi, qui s'impose par le clonage massique d'une multitude de rois potentiels ! La démocratie actuelle n'étant que le trucage moderne où cette loi s'établit, du moins en théorie, au nom de la majorité de la masse, ce qui, sur le Fond, ne change rien à la dictature de la loi et du roi qui l'impose. C'est le système des idiots où nous sommes depuis Adam. La loi humaine, de fait, occulte et s'oppose au Bien, elle ne veut surtout pas de l'amour universel. Sans en être forcément totalement conscients, les tenanciers de la loi [Rév d'Arès 28/8, xix/24], princes et prêtres du système, veulent que le Bien reste en dormition car son réveil signerait leur disparition définitive. Le monde depuis la chute d'Adam a toujours fonctionné ainsi, selon un arbitraire moral particulier, se privant de la ressource des déviants, fous, contestataires, objecteurs, artistes, révoltés, saints, mystiques... de tous bords, de tous ceux qui sont mal à l'aise avec lui, dont l'existence même lui posent une question métaphysique centrale, sur l'Être et la raison même de l'homme sur terre. Le "bien" particulier institué du moment se défend de ses contestataires, justifie sa répression, au nom de l'apparence de paix stable qu'il représente (jusqu'au jour où il déclare la guerre), mais il n'est en fait qu'une pacification provisoire et apparente du Mal par la terreur de sa contrainte uniformisatrice. Il n'est en fait jamais qu'un camp retranché particulier de la grande ligne de front de la guerre cosmique déclarée par l'homme-Dieu à sa propre Nature, au Bien, guerre qui tisse le temps humain. Le problème est que les rebelles en question ne sont en général pas plus conscients du Bien Universel gisant dans tous que l'ordre en place ne l'est et qu'ils ne préconisent qu'un remplacement des uns par les autres (eux). Et plus personne ici-bas n'en saurait rien si Dieu Lui-même ne prenait pas la peine d'en avertir ses Enfants, de tomber depuis les Ciels à la face d'un homme pris comme représentant de tous les autres : le prophète (Rév d'Arès xxxii/13). Le juge, le compte coule (de lui) (Rév d'Arès xi/3) : Du jugement des hommes en fonction d'une morale particulière, donc d'une idée du bien non universelle, ramenée à des intérêts particuliers, à un peuple ou à une classe sociale particulière, ressort un ordre arbitraire, ce que Dieu désigne par le compte. Le compte [en fait : le bruit] tourne les meules (Rév d'Arès ii/13), disperse nos esprits jouant de la si courte vie humaine : c'est là toute notre histoire, autrement dit la perpétuation du péché, du même, prenant des apparences changeantes mais ne changeant pas la vie ; l'homme pécheur se prolonge et se perpétue dans les images mouvantes de son rêve, rassuré par sa religion, son idéologie, le menteur (iv/6). L’homme compte, l’homme compte ; le rêve cache la nuit (Rév d'Arès ii/14) Activer le Bien consciemment, autant que faire se peut pour chacun(e) par : amour, paix, douceur et mesure, autrement dit être pénitent est la seule manière de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) pour de vrai comme disent les enfants, ou pour de Bon, au sens propre. Sinon on perpétue l'Histoire, c'est-à-dire l'humain tournant en rond dans la cage invisible qu'il s'est lui-même créée, et qu'il ne cesse d'entretenir par ses croyances, son péché et son ignorance Qu'il est lui-même Dieu, cage bien réelle dont il souffre, où il finira par étouffer et risquer de disparaître à jamais — Péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Sauf s'il sort de la cage ! Et sortir de la cage c'est vouloir se refaire Dieu, se transfigurer, c'est tout simplement individuellement entrer en pénitence et collectivement en faire un Projet social transcendant l'histoire et le temps. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire qui aborde la question du Bien absolu face au bien que le système d'Adam a établi sur terre (Rév d'Arès 2/1-5) et que les pilotes de ce système, le roi blanc et le roi noir (xxxvii/14), ceux qui dominent le monde depuis quelques millénaires, appellent la loi qui est (Rév d'Arès 28/8) ou la loi des rats (xix/24), bref, la loi sous laquelle nous passons tous nos quelques décennies de charnalité, cette charnalité qui se débat sous le poids des lois faites soi-disant pour protéger et moraliser et qui, en fait, ne font que poser de plus en plus lourd d'année en année. Ce qui m'amuse, si tant est que ce soit amusant, c'est que l'État et ses séides ne savent même plus "mettre en loi" des questions d'une complication telle qu'elles dépassent les possibilités humaines. Or, mes grands-parents, grands-oncles, grand-tantes, etc. (ce n'est pas si vieux), sauf les rares militaires ou fonctionnaires parmi eux, n'avaient pas de retraite. Ils ont quand même vécu et ne s'en sont pas plaint. Ma grand-mère maternelle, Dèle ou Delle (eh oui, c'était un prénom), morte à Arès en 1984, très âgée, n'avait jamais eu de retraite et vivait prise en charge par la famille. Voilà qu'en quelque trente-six ans on a compliqué le problème des retraites au point que plus personnes ne sait comment en sortir par une loi (quelque 42.000 amendements) que de toute façon personne ne sait comment rédiger. La raison en est simple : Il n'existe pas de république contrairement à ce qu'on nous serine, mais un agglomérat structuralisé d'égoïsmes et de corporatisme qui fait que jamais les hommes de ce pays n'ont été aussi divisés par leurs intérêts particuliers, leurs idées politiques, leurs choix, etc. Jamais chaque humain de ce pays n'a été aussi clos dans son tube. Chacun, comme on dit, "se défend". Aucune loi, c'en est la démonstration, ne peut résoudre ce problème. Seul le Bien le pourrait, parce que lui seul saurait remplacer les textes, de plus en plus embrouillés jusqu'à être illisibles, par l'amour absolu qui seul pourrait engendrer ce qu'on appelle justice. Ne commençons-nous pas à comprendre que le Père a bien choisi le temps de son intervention : 1974-1977 ? Je ne peux m'empêcher de me réciter les premières lignes de "L'Éloge de la folie" d'Érasme : "Les gens tiennent sur moi [la folie] bien des propos et je sais tout le mal qu'on entend dire de la folie, même chez les fous..." (traduction de Pierre de Nolhac). C'est bien à une toute autre civilisation que nous devrons, nous et les nombreuses générations qui vont nous suivre, mener le monde. Il nous faut bien comprendre qu'il ne peut pas s'agir simplement de remplacer la loi par le Bien. Ça, c'est le résultat lointain. D'ici là il y aura à changer beaucoup de choses dans des manies humaines terriblement incrustées. Il va y avoir tôt ou tard un sentier très difficile à suivre; un temps où notre sentier traversera des champs d'épines. Un soir il y a longtemps, chez moi à Arès, frère Claude, vous dîniez à notre table et vous m'avez dit en gros : "Ne pensez-vous pas, frère Michel, vous lancer en politique ?" J'ai répondu : "Non," pour ne pas entrer dans un échange très prématuré avec vous, alors Pèlerin d'Arès récent, pour m'éviter de pénétrer sur un terrain très accidenté, dangereux, que, de toute façon, je savais qu'il faudrait prendre tôt ou tard, mais pas sans y avoir beaucoup réfléchi et surtout sans avoir vaincu toute ambition personnelle, toute tentation de se faire valoir, chez les Pèlerins d'Arès qui devront alors donner l'exemple de ce que j'appelle parfois "l'effacement créateur". Je ne me compare pas à Socrate, je ne suis rien à côté de cet homme-là, mais c'est un peu ce que Socrate présenta en son temps, un curieux mélange de soumission à la loi des hommes (comment faire autrement de toute façon ?) et d'aversion pour le débat public, qui n'a jamais mené qu'à des imbroglios, des demi-mesures sans lendemain, la continuité de ce que vous appelez dans votre commentaire "le monde des idiots", qui me fait penser à Bertrand Russell : "Les idiots sont sûr d'eux et les réfléchis pleins de doutes" (de mémoire). Il faudra d'abord comme le fit Socrate, provoquer chez les hommes autre chose que la manie de parler, de discuter, d'agiter les opinions, provoquer la très bonne habitude de la réflexion intelligente, laquelle peut être lente. L'intelligence spirituelle sera probablement quelque chose de plus long à acquérir que l'amour. Il va nous falloir défendre le principe de l'éclatement des grandes masses nationales en petites unités humaines, parce que ce n'est que dans une petite unité humaine que l'homme prendra conscience de son Être et donc, par voie de conséquence, du Bien, comme vous l'évoquez, avec d'autre mots, au début de votre commentaire. |
29fev20 216C23 Cher prophète Mikal, Dans l'enseignement spirituel, il est parfois nécessaire d'osciller entre le dualisme Bien/Mal et le non-dualisme du Bien pour le Bien — non-dualisme qui est le Vrai. Vivre Dieu, vivre le Bien, vivre la Vie, c'est pareil. Le Bien seul existe, pour toujours. Le Mal n'est que l'imperfection dans la réalisation du Bien. Ici, en parlant dans votre entrée du sommeil du Bien et du réveil spirituel à entreprendre, nous revenons un peu au dualisme pour mieux se faire comprendre. Prenant différents thèmes spirituels, vous ne vous lassez pas d'appeler le monde à l'ascension vers les Hauteurs Saintes. Je suis heureux de constater, comme vous, que "l'imperméabilité du monde à la Parole d'Arès n'est pas aussi définitive que les sceptiques et les incroyants le pensent et le déclarent". Oui, soyons patients ! En 216C14, vous répondez à Philippe R. d'Aquitaine : "Je ne me compare pas à Bouddha. L'enseignement de Siddhartha Gautama, le Bouddha ou l"Éveillé, fut un monument d'intelligence et de fond métaphysiques", puis : "réussirons-nous là où ces illustres prophètes ont échoué, dans un monde de plus en plus nombreux et dont les produits techniques ont apporté de plus en plus de tentations d'être déspiritualisés ?" et enfin "le béton bien ferraillé de ma conviction que cette tâche est encore possible et qu'il faut s'y lancer, avec sagesse et patience, est l'événement surnaturel lui-même". Et bien, je parlais la semaine dernière avec un frère des différents prophètes et nous nous disions en substance : Certes, Jésus est un Christ, exemple parfait du pénitent qui a parcouru la distance infinie qui sépare la terre du Ciel (Rév. d'Arès 32/3), mais le plus sage des prophètes est un Arabe qui est mort pécheur, Mouhamad. J'ajoute que, certes, Bouddha a délivré un monument de métaphysique, mais rien ne nous dit dans la Parole ce que pense le Père de l'Univers de son impact spirituel sur l'humanité. Alors, vous, êtes-vous un idéal spirituel comme Jésus, un exemple de réussite prophétique comme Mouhamad, un exemple d'enseignement métaphysique comme Bouddha, ou les trois ? À mes yeux, très humbles devant cette vaste question, vous êtes le prophète qui reprend la leçon de Mouhamad de ne pas faire ployer son peuple sous les observances (Rév. d'Arès 2/9). Vous êtes aussi le prophète des scandalisés contre les puissants et les riches (Rév. d'Arès 28/3), et qui vivent avec Dieu sans le savoir (Rév. d'Arès 28/6). Musulmans et scandalisés sont les grands groupes humains actuels que le Père marque de Son Appui particulier dans la Parole d'Arès. Prophète de la pénitence, parler de vous comme exemple de réussite prophétique serait prématuré, car cela ne pourra se voir qu'au fil des générations futures. Vous êtes un pénitent qui peut être un exemple pour beaucoup, sans être encore le Christ que je vous souhaite de devenir comme je le souhaite à chaque humain. Enfin, par ce blog entre autres, vous êtes déjà un monument d'intelligence, peut-être pas métaphysique comme Bouddha, mais de l'intelligence d'un grand enseignement écrit que nul prophète avant vous n'avait pu laisser au monde. Je pense en particulier à l'intelligence de votre adaptation à chaque interlocuteur, sans jamais oublier le Fond. Franchement, cela fait déjà beaucoup, beaucoup... Je ne peux que me joindre à Philippe R. qui écrit : "Savourons notre chance (de vous avoir), qui n'arrive qu'une fois tous les mille ans !". Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire. Ce commentaire pose en substance la question : Quel genre de prophète est Michel Potay, l'homme Michel comme dit L'Évangile Donné à Arès (1974), Mikal comme dit le Père (1977) ? Je ne me pose pas de question de ce genre. Ma propre personne ne m'intéresse pas assez pour que je cherche à la situer. Je sais seulement qu'aucun prophète n'a ressemblé à un autre parce qu'aucun n'a apparu dans les mêmes circonstances qu'un autre, à une même époque, dans un même cadre de culture, avec la même descendance spirituelle, etc. Concernant ce que vous appelez ma "réussite prophétique", je ne crois pas que cette réussite dépende de moi. Elle dépend des générations qui vont me suivre (Rév d'Arès, 24/2) et de la façon qu'ils auront de comprendre et de suivre mon enseignement, lequel ne fait que reprendre l'enseignement de mes prédécesseurs enrichi par La Révélation d'Arès. Vous parlez par exemple du Christ, de Jésus, mais pour l'heure son prophétisme reste un échec : jamais le Sermon sur la Montagne, cœur de son enseignement n'a été mis en application sociétalement parlant par aucune Église. Le bouddhisme est un échec sociétal, le christianisme est un échec sociétal, etc. Disons, pour simplifier, que le prophétisme est une longue ligne d'intention active du Père qui n'a encore jamais donné le résultat escompté. Je serais bien prétentieux si je prétendais que je suis sûr de la faire aboutir et, du reste, cet aboutissement ne dépendrait pas de moi, mais de Celui Qui a inspiré depuis la nuit des temps la ligne d'intention active, le Dessein, la Vie, le Père, l'Un. |
29fev20 216C24 Merci, Frère Michel, pour cette nouvelle entrée pleine de bons sens pour rappeler au monde que le Bien endormi en nous peut se réveiller par la pénitence seule. Nous sommes des Christs endormis car nous savons que Jésus comme quelques-uns dans l'histoire, ont trouvé la solution au mal qui ronge l'humanité. Une vie de bien implique un changement en soi par des actes quotidiens, des actes qui paraissent tellement anodins que les systèmes, les pouvoirs, les médias ont banalisés : l'amour, la sexualité, le mensonge, la violence et la mort puisque chaque nation a sa propre armée, prête à en découdre, alors que Jésus disait il y a deux mille ans au militaire : "Contente-toi de toucher ta solde en faisant le Bien". Ainsi le Bien ne sera jamais moraliste ; il sera action sur soi et, par conséquent, le levier du mal basculera lentement mais sûrement vers le Bien. Un grand merci du fond du cœur pour cet article choc. Marie-Jo et Paul S. de Lorraine |
Réponse : Merci, sœur Marie-Josèphe et frère Paul, pour ce commentaire. "Le Bien ne sera jamais moraliste," dites-vous et vous avez raison. La morale est pure convention ; la preuve en est qu'il existe autant de morales que de cultures et qu'elles ont, de surcroît, varié selon les époques. Quand on me parle de morale je demande : "De quelle morale me parlez-vous ? De la morale papoue, de la morale thrace paléolithique, de la morale mandchoue, de la morale yagane ?" Et j'ajoute : "Le Bien, lui, est absolu, c.-à-d. qu'il est universellement unique." Les anthropologues et autre ethnologues disent qu'un bien unique est impossible entre les hommes beaucoup trop divers pour concevoir le bien d'une seule façon. Ils ont raison. Mais l'homme retrouvant son lien avec la Vie, Qui est Une, se voit infusé le Bien Qui caractérise la Vie et qui est Un. C'est pourquoi le Bien ne peut pas exister sur la base du matérialisme, dont la caractéristique première est une extrême diversité de natures, formes et vertus matérielles. Il faut que l'homme fasse l'effort de rejoindre l'équilibre universel qui est le nom qu'un matérialiste obstiné peut, à la rigueur, donner à Dieu. Dieu, ou le Père, ou la Vie, ou Allah, ou l'Éternel, etc., a pour caractéristique de s'être toujours présenté à son Enfant (Rév d'Arès 13/8), l'homme, quelles que soient la culture, la langue ou la superstition sous-jacente à sa présentation, y compris dans le polythéisme aux multiples ombres, comme la Volonté de s'affranchir de toute particulariré, toute personnalité, pour accéder à l'infinie universalité du Bien. Dieu ou la Vie est bien plus qu'un personnage étalé (Rév d'Arès ii/4) sur l'infini ; Il est la tension vers le Bien, l'équilibre majeur, tout autre chose que la forme humaine qu'on lui donne comme roi, juge, etc. Il s'ensuit qu'on ne sait pas ce qu'est Dieu sinon cette aspiration au bonheur, au désir fou de L'attirer au fond de soi ou de se réfugier en Lui que, par instants dans sa vie, l'humain ressent. C'est pourquoi le terme de Vie, qu'il emploie pour s'autonommer, est bon. C'est pourquoi après avoir rencontré le Père en 1977 j'ai toujours dit : Dieu ? Je L'ai rencontré et, depuis lors, je n'ai plus de mots pour dire ce que c'est ni qui c'est ; je ne sais plus s'Il est en moi ou si je suis en Lui et je n'ai aucun langage pour exprimer ça. La Révélation d'Arès, c'est l'avenir qui se développe soudain après une rencontre avec Lui, c'est la confrontation prolifique de deux moteurs de la Création : Lui Créateur et nous, humains, co-créateurs ; c'est le révélation que tout peut encore se créer, s'inventer. Rien n'est fini en ce monde ; tout ne fait même que commencer ; comme je le dis dans mon entrée : À nous de parachever le monde. Comment déployer l'impressionnante pluralité à l'Œuvre dans les Larmes de L'Œil Qui s'est ouvert sur moi en 1974-1977 ? Nous devons avec patience attendre de le comprendre et pour nous y préparer, soyons pénitents. |
01mar20 216C25 Bonjour, frère Michel, Je me permet ici de vous faire parvenir cette illustration de Hamidreza Bidaghi de Téhéran, Iran, intitulée "Neither I, nor you ; We", qui veux dire je crois : "Ni moi, ni toi ; Nous". Elle me fait penser au prophète avec à sa suite les frères qui viennent faire corps en se rejoignant petit à petit, les uns après les autres, pour donner forme à ce très belle oiseau qui ressemble à une certaine espèce d'oiseau de paradis. Bien sûr, le nombre ici y est restreint mais c'est symbolique. Quoi de plus révélateur pour réveiller cette dormition du Bien que la pénitence quand elle s'harmonise à la Beauté [Rév d'Arès 12/3] et à la Moisson [4/12, 38/2] ? (Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le Vent chaud. Ta bouche étale la braise de Yëchou ; ton bras a la lance de Mouhamad. (Par)tout la glace est ( maîtresse de ) l'Eau. La tête du frère a l'Eau. Tu voles, (alors) Mouhamad, son cheval vient sous toi ; son crin vole à (ta) droite. (À) ta gauche le Bon tourne autour (de la terre). Mikal vole. (Révélation d'Arès xLiv 6/12) Meilleurs salutations, frère Michel. Angel C.-D. de Genève, Suisse |
Réponse : Beau commentaire, superbe image ! Merci pour l'un et l'autre, mon frère Angel. Pour l'heure, le Bien étant en dormition, ce bel oiseau composé de multiples beaux oiseaux n'est encore qu'un rêve, même plein de Beauté et de couleur, mais que peut-on rendre réel un jour si l'on n'y a pas rêvé auparavant ? Ce bel oiseau comme Dieu, composite puisqu'Il est en moi comme dans l'infinitude de l'Univers, est fait de tous les yeux de ses composants volants... Avoir autant d'yeux c'est pouvoir ouvrir le sentier des secrets, celui qui conduit aux Hauteurs Saintes, celles plus haut desquelles on ne peut être. L'oiseau fait d'oiseaux s'envole et ce peut être la mort, qui pour des juges matérialistes est châtiment, mais qui pour ceux qui savent ce qu'est le Bien, qui encouragent à le chercher, est élection. Nier que l'homme peut être fait un Dieu (2/13), s'il est pénitent, s'il ne cultive que beauté, amour, intelligence, c'est ne pas beaucoup se regarder, c'est être aveugle de l'esprit, ce qui est pire que d'être aveugle des yeux, c'est passer à côté du vrai, ne pas être témoin de soi-même. Les Grecs antiques appelaient cela "l'autopsie" ou "la vision de soi-même". Il faut être réllement inspiré et cet artiste, Hamidreza (pas plutôt Hamid Réza ?) Bidaghi de Téhéran, que je ne connais pas et que je ne trouve pas sur l'Internet, l'est sans nul doute. Encore merci, frère Angel. |
02mar20 216C26 Votre nouvelle entrée "dormition du bien"(entrée 216) est un appel au réveil du Bien 🤗 grâce à la pénitence que vous, Frère Michel, entouré de vos apôtres de La Révèlation d'Àrès, claironnez depuis une quarantaine d'années sur le Champ de la Moisson. Voilà qu'un virus, prenant la dimension des plaies que Dieu avait envoyé à l'Égypte du temps de Moïse, vient paralyser notre humanité. Les bourses financières plongent, l'or atteint des valeurs insensées, les frontières se ferment. La panique envahit, semble-t-il, nos systèmes économiques. Pendant ce temps là, la guerre fait rage dans certains pays qui bordent la Mer Méditerranée. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, proches de nous vivent un génocide sans que le monde ne s'en inquiète. Notre mission n'a que plus de sens aujourd'hui en cette période d'incertitude. [Il faut] provoquer le réveil du Bien, laver le cœur [Rév d'Arès L/1] comme "Le Créateur de l'Univers, Dieu, a lavé votre cœur, comme vous lavez notre coeur. Car le Fer, vous en êtes le fil [Rév d'Arès L/3]. Le Père a soufflé sur votre cheveu, il est tombé de votre tête comme la pierre de feu coule, il couvre la terre, il ouvre les portes du monde comme la pierre de feu ouvre le volcan, porte de la terre (L/4-6). Moïse-Mikal, l'Exode reprend vie car, comme Moïse, vous avez mangé dans la Main de Dieu. Vos missions sont semblables. Conduire l'humanité vers la Terre Promise du Bien, pour retrouver la Vie. Je vous embrasse ainsi que votre tendre épouse, sœur Christiane. Patricia C. des Hautes-Alpes |
Réponse : Voilà un remarquable et fort commentaire dont je vous remercie du fond du cœur, ma sœur Patricia. Oui, un tout petit tout petit virus apparaît, dans le monde quelques milliers de malades dont certains meurent et c'est la peur, comme si maladie et mort étaient des choses nouvelles, jamais vues, et hop ! tout commence à se disloquer un peu dans le système ; on en réalise la grande fragilité... la folie ! Du coup, je relis en le savourant "l'Éloge de la Folie" d'Érasme, dans lequel n'y a qu'a changer quelques mots pour actualiser la situation (je fais sun copié-collé) :
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02mar20 216C27 L'homme peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) c'est-à-dire "en tant que Dieu" vivant, agissant comme Lui. Mais il est important de souligner que Dieu reste toujours Dieu, la Source de tout Vie que personne ne remplacera. Les hommes et les femmes se conformant à son image et ressemblance ou à son Reflet [?] restent malgré tout chacun Uniques avec leur propre individualité. Quand j'entends : "Dieu est en nous", oui certes ! Mais il faut expliquer aux gens que c'est tout le potentiel divin mis en nous (Jérémie 31/33) que l'on vit, qui nous fait devenir Image et Ressemblance [?] qui nous fait devenir des dieux chacun(e). Mais Dieu reste l'Unique, la seule Source Divine. C'est pas très bien expliqué tout ça sur votre blog et il y a pas mal d'incompréhension parmi certain(e)s ! Stéphanie S. non localisée |
Réponse : Merci pour votre commentaire. Je ne vois pas qui vous êtes, sœur Stéphanie, quoique je doive comprendre que vous êtes l'une des nôtres, puisque vous me dites qu'il y a "mal d'incompréhension parmi certain(e)s" dans la mission, je suppose. Ce n'est pas par curiosité que je regrette de ne pas voir qui vous êtes, mais seulement parce qu'ignorant depuis combien de temps vous êtes des nôtres et quels sont, parmi les nôtres, les "certain(e)s" qui ont du mal à comprendre ce qui n'est "pas très bien expliqué" sur mon blog, je regrette de pas pouvoir mieux cibler ma réponse. Je vous fais donc une réponse globale, qui vaut en tous points, de toute façon. Je pense que vous m'avez mal lu ou insuffisamment lu parce que je crois avoir abondamment expliqué et depuis longtemps comment je vois Dieu, d'une part, et sur quels points je ne sais pas ce qu'il est en réalité, d'autre part. Dès les années 78 et 79, qui suivirent l'année des Théophanies, j'ai dit : "Avant je croyais savoir Qui était Dieu. Depuis que je L'ai rencontré à Arès, je ne sais plus." Donc, je pense que si "tout ça n'est pas très bien expliqué sur mon bog," c'est simplement parce que je ne dis pas ce que je ne sais pas. Je me suis toujours imposé d'être honnête dans le témoignage ; j'ai toujours dit à mes frères missionnaires : "Attention à ne pas être comme les théologiens ! Ne dites pas ce que vous pensez, mais ce que vous savez. Quand vous ne savez pas, dites simplement : Je ne sais pas." Vous dites : "Les hommes et les femmes se conformant à son image et ressemblance ou à son Reflet," et vous parlez aussi de "tout le potentiel divin mis en nous (Jérémie 31/33) que l'on vit, qui nous fait devenir Image et Ressemblance qui nous fait devenir des dieux chacun(e)." Cela, ma sœur Stéphanie, c'est ce que vous pensez et croyez, ce n'est pas ce que l'on peut savoir. Jérémie 31/33 dit : Voici l'alliance que je conclurai avec la maison d'Israël, après ces jours-là (les jours où ils ont rompu l'Alliance précédente, v.32) : Je mettrai Ma Loi en eux et Je l'écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu et ils seront Mon Peuple. Or, la lecture de La Révélation d'Arès dit clairement que ce jour-là n'est pas encore arrivé, puisque le Père déplore toujours que Sa Loi — qui n'est pas la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), la loi de la justice humaine — n'est pas encore établie : Car la Vérité est que le monde doit changer, Je n'ai rien dit d'autre à mes Témoins (dont Jérémie, bien sûr), Ma Parole est la Loi Qui vient... Elle est la Loi Qui sera (28/8). Autrement dit, la Loi n'est pas encore venue, nous sommes encore dans les temps de la création du monde dont nous sommes les co-créateurs, le Bien n'y est pas encore établi. Rien ne "nous fait devenir Image et Ressemblance" du Créateur, parce que tout humain est déjà, du seul fait qu'il est humain, image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Même le pire des pécheurs est image et ressemblance, même lui a Dieu en lui, même lui est son Enfant (Rév d'Arès 13/8). Par contre, il est vrai que c'est en "devenant" pénitent, en accomplissant le Bien que l'homme "se conforme à l'image et ressemblance" du Père. C'est le Bien accompli et rien d'autre que le Bien accompli (la pénitence) qui fait un Dieu de l'homme (Rév d'Arès 2/13). Pour le reste, s'il reste des zones d'ombre, des flous dans ce que je dis des rapports entre Dieu et l'homme, de ce qui en l'homme est Dieu et de ce qui en Dieu est l'homme, c'est parce que lors des Théophanies j'ai senti et même plus que senti, vécu, l'extraordinaire intelligence, collusion, affinité, parenté (appelez ça comme vous voudrez) entre Celui Qui me parlait et moi et que je me garde bien d'oser analyser l'inanalysable communauté entre Créateur et créature. Autrement dit, je me garde de dire ce que je ne sais pas. Voilà pourquoi quand un athée me dit : "C'est l'homme qui a inventé Dieu," je lui réponds : "Vous ne savez pas si bien dire." Tout cela me conduit à ce qui est fondamental dans la foi d'un Pèlerin d'Arès : Ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait de bien qui sauve et qui sauvera le monde. Alors, ma sœur Stéphanie, croyez ce que vous voulez, mais soyez pénitente, totalement pénitente, et vous serez plus justifiée que moi qui ne suis qu'un pécheur. |
02mar20 216C28 Cher frère aîné, La "dormition du Bien"... Je reconnais que votre entrée est bien nommée, car le Bien n'est pas à degré néant en tout un chacun. Il peut être à l'état résiduel ou embryonnaire, donc endormi. Il est à faire grandir. Comment ? Par la pénitence pardi ! Votre entrée m'a stimulé à rechercher dans Le Livre des phrases qui sortirent du bâton de Lumière qui vous fit face en 1977. Des propos du Créateur de l'Univers, certes lapidaires dans ce que vous nommez "le langage primordial", mais dont la Force d'évocation a ébranlé la "dormition du Bien" en moi, il y a de cela 29 ans. Ainsi est le thème de ce "PunchLine du Livre" (voir la vidéo) : de fulgurants éclairs d’ADN — donc de Vie — pour figurer l’incommensurable Puissance Créatrice du Père de l'Univers. Une vidéo de vitrine qui sera livrée pour avril prochain. J'espère qu'elle plaira à mes sœurs et frères des groupes missionnaires avec lesquels est expérimenté depuis quelques mois des "gyrophares vidéographiques" en vitrines pour capter la curiosité du quidam de rue, lui donner envie de "pousser la porte du local pour en savoir plus." Je prie avec vous, Biz Frat. La vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=YT4qyfVzafA Frère aîné, Après que j'eus pris les avis de frères, voici le PunchLivre dernière version en fonte Ariel Bold, c'est plus lisible. Le lien : https://www.youtube.com/watch?v=RTiocvb5-4I&feature=youtu.be |
Réponse : Merci, mon frère Roger, pour le commentaire et pour les vidéos. Personnellement, je préfère la version en caractère normal (la première), que je trouve plus élégante, mais j'admets que la version en caractère gras est plus lisible et sûrement plus facilement lue par ceux qui passent devant la vitrine et qui n'ont pas très bonne vue. |
02mar20 216C29 Une cérémonie des César sous le feu des critiques. La grande messe annuelle du cinéma français, qui a eu lieu vendredi 28 février à la Salle Pleyel à Paris, a provoqué l'indignation d'une partie de l'opinion publique après la récompense attribuée à Roman Polanski, visé par plusieurs accusations de viol. [Le César qu'il a reçu a] provoqué colère et écœurement chez certains artistes présents sur place. L'actrice Adèle Haenel, devenue égérie de #MeToo en France, a même [mots manquants]. Fanny Ardant a pris la défense de Roman Polanski ; “Quand j’aime quelqu’un, je l’aime passionnément. Je suivrais quelqu'un jusqu'à la guillotine. Je n'aime pas la condamnation. Il faut comprendre que tout le monde n’est pas d’accord, mais vive la liberté”, a-t-elle dit. En qualité de Pèlerins d'Arès moi non plus je n'aime pas la condamnation. Qui suis-je pour juger, critiquer ? J'incline plus à guérir l'humanité endormie, certes pécheresse, qu'à la condamner dans ses travers. La crainte de moi-même devant l’Éternel m'amène à me constituer une solide compréhension de la Conscience divine universellement présente. N'oublions pas le principe fondamental de l'existence : Nous créons nous-mêmes nos lendemains. La seule sécurité dans ma vie est celle que nous apporte la conscience divine. Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire. Je vais vous conter une anecdote personnelle. Étant jeune homme j'ai eu comme petite amie une danseuse classique, de cinq ans mon aînée qui était déjà une étoile et deviendrait plus tard célèbre. Cette liaison, pour des raisons de carrière presque diamétralement opposées, ne pouvait aboutir à un mariage. J'eus cependant au cours de cette période l'occasion de rencontrer des gens en vue. Au cours d'une soirée entre artistes où, quoiqu'invité, je n'étais pas du tout artiste et je me faisais tout petit dans un coin, je vis s'isoler dans mon coin une Suédo-Américaine qui cherchait à être oubliée ou à ne pas être reconnue. Ma petite amie me dit plus tard qui elle était, une artiste de cinéma encore auréolée d'un prestige extraordinaire alors : Greta Garbo. Elle devait avoir dans les 47-50 ans. Cette femme qui, même le soir et sous la lumière électrique portait des lunettes noires, me parut plutôt taciturne, à tout le moins discrète et réservée. Elle s'assit près de moi ; nous parlâmes en anglais. Je ne sais comment la question du viol arriva, mais je me souviens qu'elle me dit ceci : "J'ai été très convoitée, dans ma jeunesse surtout et même violée par des hommes fous de moi. C'est pénible. Je vais vous dire ce qu'est le vrai problème du viol : C'est qu'on n'est jamais violé par ceux qu'on voudrait comme violeurs." J'ai lu que Catherine Deneuve avait dit récemment quelque chose de similaire : "La main aux fesses ? Ce n'est malheureusement pas ceux qu'on voudrait qui vous la mettent. Mais quelle femme peut avoir une vie amoureuse, si elle rejette avec indignations toutes les hardiesses masculines ?" Ceci dit, rassurez-vous, ma sœur Mary, je n'encourage pas "les hardiesses masculines". Je pense cependant qu'il y a des fauteurs de mal pires que les messieurs trop entreprenants comme Roman Polansky, je pense aux responsables de l'exode de millions d'homme, femmes et enfants aux maisons détruites, actuellement jetés sur les routes par la guerre au Moyen Orient... Voilà ce qui me déchire ! J'ai vécu l'exode en 1940. Nous étions réfugiés, mes parents, ma sœur Cécile et moi dans une ferme des Marais Poitevins. Passons ! |
04mar20 216C30 En réponse à Mary B. de Bretagne [216C29], vous semblez banaliser le viol, avec Polansky, le nier. De plus ce que vous dit Garbo me semble bien douteux : Une femme violée ne va pas dire "C'est qu'on n'est jamais violé par ceux qu'on voudrait comme violeurs". Soit cela dénote un grave problème psy en elle, soit vous êtes un sacré mytho pervers ce qui est tout à fait probable ; enfin passons ! Mais ne prenons pas les femmes pour des abruties non plus. L'affaire publique de Polansky vous fait carrément oublier, occulter comme beaucoup de mes frères et sœurs de l'assemblée ce qui est écrit dans La Révélation d'Arès 27/3 : La honte est salutaire. Leur honte, expose-la sur les places et dans les conseils, mais ne juge pas, ne dis pas : Celui-ci est perdu ! Dis : Quel frère s’attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? Sauve ! Ne juge pas ! Polanski est pour moi un grand réalisateur mais je suis d'accord avec certain(e)s pour le mettre à l'écart. Pourquoi ? Cela veut dire que sa parole, du moins sa présence, est moins importante [?] que la parole des femmes qui, elles, ces femmes dignes, demandent à être écoutées. La parole des femmes est passée en premier par rapport aux actes pervers d'un homme. Je crois que cela vous insupporte quelque part. Mon frère est policier et il voit ces dossiers de viols ou d'agressions sexuelles classés sans suite et les drames psychologiques que cela encourt et le nombre d'agressions et viols est effarent. Que son histoire soit publique va faire éviter à Polansky de violer de nouveau. Ce n'est pas une simple et banale main aux fesses dont il est accusé, pourquoi banalisez-vous la souffrance des femmes ? De ce côté, on se rend compte que vous restez évêque, que vous n'avez pas dépassé l'esprit religieux. De plus, notre rôle à nous est certes de ne pas le juger mais notamment s'il le fallait de l'aider, pas de banaliser ni encourager ses méfaits, mais de lui apporter une lumière. En banalisant ce qu'il a fait (vous niez carrément les viols) vous banalisez les souffrances des femmes. Ne tombez pas non plus dans une forme de perversion, ou plutôt éloignez-vous en car ce fut votre nature encouragée ou créée par la religion qui a tout perverti jusqu'à l'image de la femme. En tant que prophète, vos propos sont minables ! Gilles F. et quelques frères |
Réponse : Gilles F ? Êtes-vous l'ancien collègue de Sauveur P. à Air-France ? Si oui, je suis heureux de vous retrouver sur ce blog ; je vous salue fraternellement. Je ne vous en veux guère de penser que je suis un "prophète aux propos minables", car ça, je le sais et depuis quarante-six ans je ne cesse pas de me demander pourquoi le Père est venu chercher un minable comme moi pour diffuser Sa Parole sur terre. Vous avez une grande approbatrice, voire même laudatrice, en la personne de mon épouse Christiane ! Hier, nous étions elle et moi en déplacement et tandis que déjeunions dans un restaurant, je lui racontai mon échange avec Mary de Bretagne-Sud 216C29, qu'elle n'avait pas encore eu le temps de lire, et votre réaction indignée que j'avais déjà lue tôt le matin sur mon ordinateur. Mon épouse a totalement approuvé votre objurgation, non parce que comme vous elle verrait encore en moi un "mytho-pervers" ou un "évêque" — elle sait mieux que personne que je ne suis ni l'un ni l'autre —, mais parce qu'elle estime que ma réponse à Mary de Bretagne-Sud était irrévérencieuse. "Je n'ai jamais été violée, mais je conçois d'instinct qu'une femme violée soit profondément meurtrie," m'a-t-elle répété sur un ton d'indignation, me reprochant de n'avoir cité que les propos atypiques de Greta Garbo, alors qu'elle sait que dans ma vie ecclésiastique comme par la suite j'ai reçu les confidences et/ou les appels au secours de nombreuses femmes ayant subi le viol ou l'inceste. Le viol et l'inceste sont, en effet, deux questions que je connais, parce que j'en ai beaucoup entendu parler par leurs victimes mêmes. Il va sans dire que je n'ai jamais traité cette question à la légère, que j'ai en ai bien vu les conséquences psychiques parfois graves, plus rarement les conséquences physiologiques. Comme le dit votre frère qui est policier "leur nombre est effarant," et encore ! Lui n'a vu que les femmes qui viennent s'en plaindre. Moi j'ai vu le nombre ahurissant de femmes on ne peut plus discrètes sur le mal subi. Mais quel a toujours été mon rôle comme confident de ces personnes violentées ? Les aider à ne pas rester sur le choc ou les chocs, les aider à oublier, à faire le passage. Quand j'étais ecclésiastique je ne cessais de leur dire : "Le passé est le passé. Si vous restez sur le passé, vous restez sur l'amertume, le désir de voir puni l'agresseur, ce qui n'effacera jamais le mal fait. La vie appartient à ceux qui construisent, pas à ceux qui regardent les fissures ou les ruines et pleurent sur elles. Hier était hier, aussi désolant qu'il ait été, il est mort. La vie c'est l'avenir, voilà sur quoi vous allez bâtir votre existence. Oubliez, allez de l'avant !" À quoi j'ajoute aujourd'hui : "Faites tout ce qu'il est possible de faire pour éviter que ça recommence, mais pardonnez ! Pardonnez ! La clé qui ouvre la porte du Bien est l'amour du prochain. Le violeur est aussi le prochain. Si vous demandez vengeance — la punition est vengeance — pour ce qu'il a fait, vous reprenez l'interminable train de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Contre cela le Maître du Bien, la Vie même, nous met en garde. Elle nous dit de cent façons que si nous voulons vaincre le mal il faut paradoxalement ne pas incliner le mal à se venger de la punition qu'il peut subir." Le pardon n'est pas une vertu morale, c'est une sagesse pratique de première importance. Le viol est une folie, parce qu'il vient d'un instinct bestial totalement irréfléchi aussi impérieux que la soif et la faim. Ce qu'il faut faire pour vaincre cette bestialité en l'homme est une autre affaire que celle de la justice humaine. C'est une affaire d'éducation, donc sociale et mieux encore sociétale, non juridique, dès l'enfance de génération en génération, car rien ne change vite. C'est dans ce sens que les Pèlerins d'Arès s'attachent à changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Si j'ai cité seulement le propos philosophique de Greta Garbo, authentique, ce n'est pas du tout parce que je "banalise le viol". Je n'ai jamais banalisé le mal, quel qu'il soit. C'est parce que la philosophie de Mlle Garbo m'a paru plus efficace pour elle-même que des cris indignés comme ceux poussés par quanté de femmes qui depuis des temps immémoriaux crient vengeance, rejettent de ce monde les violeurs qui, pour l'heure, sont légions, comme dit l'Évangile Palestinien. Ce n'est pas comme ça qu'on fera reculer le fléau, puisque les cris des femmes indignées, aussi compréhensible soit leur indignation, n'ont jamais guéri ce mal. Je crois que le remède au mal, dans sa généralité, sous ses innombrables formes, est l'amour du prochain. Ceux qui auraient voulu que Roman Polansky — merci quand même d'y voir un cinéaste talentueux, même si comme vous je déplore ses vices — ne reçoive pas un prix ou des prix lors de la cérémonie des César, voudraient peut-être aussi qu'on retire, par exemple, de tous les musées où l'on peut les admirer les peintures du Caravage ! Le Caravage était pire qu'un violeur, un assassin, un condamné à mort en fuite. Et je ne cite pas tous les autres grands artistes nombreux comme Praxitèle, contemporain de Platon, le sculpteur grec fameux de l'Aphrodite Braschi qu'on voit à Münich et de je ne sais combien de chefs d'œuvre, qui, ai-je lu, violait ses modèles. Le viol est, je dirais, comme une institution humaine, dont, croyez-moi, je ne suis pas du tout fier. C'est une de ces multiples calamités dont le Mal est fait. En citant Mlle Garbo je n'ai pas du tout "banalisé le viol" et je n'ai pas du tout imité l'ironie d'un humour plutôt rustique à la manière d'Alain Finkielkraut, l'académicien, le 13 novembre dernier, répondit à une féministe : "Je viole ma femme tous les soirs." Je n'ai jamais violé ma femme, et je trouve déplacé cette anasodiaphorie du paillard qui ne voit dans son attitude qu'une grossière gauloiserie. Mais je sais qu'il existe chez le hommes différentes visions du monde et qu'on peut vivre dans la même pays, aller et venir sur les mêmes trottoirs, acheter son pain chez le même boulanger, mais voir les choses de la vie de façons très diverses et opposées. Je n'accepte pas cet exil les uns loin des autres, parce que s'il persiste on parlera encore du viol des mêmes façons fort variées dans mille ou deux mille ans, si le péché des péché (Rév d'Arès 38/2) n'a pas fait d'ici là disparaître l'humain. J'invite sans relâche le monde à la pénitence et je suis désolé que vous ne le voyiez pas dans ce blog que vous semblez lire régulièrement. |
04mar20 216C31 Je vous salue, frère Michel en l'amour du prochain, Voilà ce que je dis dans la mission lorsque je prends contact avec un musulman qui me répond : "Mouhamad est le dernier prophète." "Mon frère, vous avez à moitié raison et à moitié tort. Si c'était le dernier, nous serions en paix dans le monde. Nous serions tout près d'Éden. Mais ce n'est pas le cas. Le prophète Mouhamad a réussi mais sa descendance a échoué. Le prophète Yëchou [Jésus] a réussi mais sa descendance a échoué. Mais si sa descendance avait réussi, Dieu n'aurait pas eu besoin d'envoyer Mouhamad et Mikal." Vous, frère Michel, vous transmettez le message comme le prophète précédent. Idem pour vous : c'est la descendance qui décidera du succès. La Révélation d'Arès (22/13-14) : Écris pour les enfants de tes enfants... Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs. Est-il possible ou non de faire une entrée spéciale sur et pour la descendance ciblée sur les enfants de tes enfants ? C'est là où se gagne ou se perd la partie, pour éviter la dormition du Bien à la descendance. Mon œil du dedans se fera une joie de lire votre réponse. Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel, sans oublier soeur Christiane. Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Voilà une bonne réponse faire au frère musulman qui vous dit que : Mouhamad est le dernier prophète [Coran, Sourate XXXIII "Les Factions", verset 40 : Mohamed n'est le père d'aucun mâle parmi vous ; il est l'apôtre d'Allah et le sceau des prophètes]. Ce verset ne désigne pas le prophète en tant qu'individu vivant à telle ou telle époque (Moïse, Jésus, Mohamed, etc.), mais le prophète perpétuel, qui donne la Parole au monde jusqu'à ce qu'elle soit délivrée des livres d'hommes (16/12, 35/12) et enfin accomplie (35/6). Je ne comprends pas très bien ce que vous demandez par "une entrée spéciale sur et pour la descendance ciblée sur les enfants de tes enfants ?" Nous avons commencé une mission prophétique qui durera des générations (plus de quatre, Rév d'Arès 24/2), et donc les enfants de nos enfants sont concernés par ce fait même. Je ne vois pas ce qu'ajouterait à cette évidence une entrée spéciale, qui dirait : Ce qui est prescrit dans ce blog vaut évidemment pour toutes les générations à venir. |
06mar20 216C32 Tiens donc, encore une fois, ce sont des hommes (Gilles F. et quelques frères, 216C30) qui s'expriment à la place des femmes violées, et qui nous disent ce que les femmes doivent ressentir. Les anglophones appellent ça mansplaining, [mot fabriqué de la] contraction de man (homme) et explaining (expliquer). C'est une attitude que je vois régulièrement dans la mission, d'ailleurs. Des hommes qui m'expliquent ce que je "ressens vraiment", selon eux. Parce que la vérité c'est qu'un certain nombre d'hommes, encore aujourd'hui, dépassent difficilement leurs préjugés quand une jeune fille de 1m50 (trois centimètres de plus qu'Edith Piaf, comme j'aime à le noter) leur parle du bien, de Dieu et de pénitence. Ceci étant dit, je retrouve aussi cette attitude chez des femmes plus âgées que moi. C'est bien un problème de préjugés et non pas de genre. Penser que vous banalisez le viol, c'est — selon moi — n'avoir que peu compris ou peu lu La Révélation d'Arès et votre enseignement. Bien sûr, je suis personnellement très attristée de voir que des êtres humains continuent à se violer, à se mentir, à s'entretuer, bref, à ne pas s'aimer. Car la solution du viol, c'est bien l'amour évangélique. Il n'y a que l'amour évangélique qui puisse nous pousser à prêter réellement attention aux désirs et au consentement de l'autre. Mais je dois être honnête. Dans le viol, je plains bien sûr les victimes, mais je plains encore plus le violeur. J'ai parfois une pensée pour ces hommes et ces femmes (il y en a peu, mais il y en a quand même), je me dis qu'il faut vraiment être malheureux pour sauter sur un autre être humain et lui faire un tas de choses qu'il ou elle ne désire pas. Vous n'avez jamais banalisé le viol, ni toute autre forme de mal. Aucune ligne de votre enseignement n'est en contradiction avec la Parole. J'ai fréquenté quelques associations féministes, et j'assure à quiconque lit ce blog et s'interroge sur la place des femmes dans notre Assemblée que jamais je n'ai été aussi pleinement considérée pour ce que je suis, et non pour mon genre, qu'au milieu de mes frères et sœurs [de foi]. Le commentaire de Gilles F. dit entre autres que la religion a perverti l'image de la femme. Alors déjà, "la femme" c'est un peu vague. Quelle femme ? Parce que si on pense à Marie, je ne suis pas sûre que la religion l'ait tant pervertie que ça, bien qu'elle en ait fait une icône religieuse figée. Et, en tant que femme, je ne pense pas que la religion soit le réel problème. On trouve les mêmes préjugés et propos dégradants chez les athées, peut-être même plus que chez les religieux. Non, le problème est celui du péché, qui envenime toutes nos relations humaines. D'ailleurs, tous les humains souffrent du sexisme (comme du mensonge, de la haine, de la violence), indépendamment de leur genre : une femme qui s'épuise avec les activités ménagères sans que son époux pense à participer, un petit garçon à qui on demande d'être viril et de ne pas pleurer, un homme violé qui peine à faire comprendre sa douleur et son désarroi... Le péché n'a pas de chef suprême : nous portons tous la responsabilité du mal sur Terre et nous en souffrons tous. Merci, frère Michel, pour cette magnifique entrée et votre enseignement, qui remplit chaque jour un peu plus mon cœur de frère à cinelle (xLvi/1). Alexandra P. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire. Le viol n'est qu'une des innombrables formes du mal et chaque forme du mal est, selon les circonstances et le tempérament de la victime, l'occasion de remarques aporétiques ou, si l'on préfère, d'évaluations en tous sens. Je me souviens des cris du cœur d'une femme, victime d'un cambriolage qui l'avait dépouillée de ses bijoux entre autres valeurs, qui me dit avec pétulance en gros ceci : "J'aurais préféré être violée que volée. Le viol, c'est comme le dentiste, un sale moment à passer, mais quand c'est fini, c'est fini ; on reste entière. Tandis que ce que j'ai perdu là est irremplaçable. C'est comme si on m'avait coupée en deux." Comme quoi, il y a une hiérarchie du mal, ainsi que chacun sait, et cette hiérarchie varie énormément selon l'air du temps, le Zeitgeist d'Hegel, l'émotivité de chacun, les idées du moment, etc. Les sensations au mal varient énormément selon les natures et les circonstances, de sorte qu'il est tout aussi possible et respectable d'être indigné comme l'a été Adèle Haenel lors de la cérémonie des Césars 2020 ou d'être philosophe comme la Greta Garbo qui me parla un soir de ma jeunesse. Les sensations à un même mal sont très fragmentées selon les circonstances. Un homme de mon âge a pris bien des coups au cours de sa vie, mais selon les conjonctures et l'environnement il les a ressentis de façons très variées. C'est le mal, le mal en général, qu'il faut vaincre. C'est ce que vous voyez et j'en suis heureux, ma sœur Alexandra. Et nous savons que le mal n'est pas une matière fixe opposée à des humains divers, mais quelque chose de beaucoup plus compliqué : une matière très diverse opposée à des humains très divers. Le seul aspect unitaire du mal est son universalité terrestre, mais il n'existe pas de système culturel unique capable de décrire le mal de façon unitaire, ne serait-ce que parce que les émotivités et les ressentis diffèrent et fluctuent sans cesse. Nous ne sommes pas là pour ouvrir des chemins nouveaux à la pensée, nous ne sommes pas des philosophes, nous sommes radicalement des adversaires du mal. Plus de mal, point final ! Et pour cela seul le Bien fondé sur l'amour peut l'obtenir au bout du temps. Merci de le comprendre, ma sœur Alexandra. |
06mar20 216C33 Frère Michel, Suite à votre réponse 216C30 je vous laisse lire ce courrier que j'ai copié-collé. [C'est une déclartion] de Samantha [victime en 1977 d'un viol par Roman Polanski] que j'ai trouvée sur l'Internet, qui rejoint vos allégations sur le viol. Le passé est le passé dit-elle. De Samantha Geimer devant un tribunal de Los Angeles, le 9 juin 2017 : Violée par le réalisateur Polanski à l'âge de 13 ans, elle répond sur Slate à Peggy Sastre, co-autrice de la tribune sur "la liberté d'importuner", signée par Catherine Deneuve. L'affaire Polanski n'a pas fini de faire parler d'elle. À quelques heures de la 45e cérémonie des César où le réalisateur — nommé douze fois pour son film "J'Accuse" — a décidé de ne pas se rendre en vue de l'accueil peu chaleureux que lui réservent les associations féministe. Samantha Geimer veut "remettre les pendules à l'heure". Dans un entretien accordé sur Slate à Peggy Sastre, co-autrice de la tribune sur "la liberté d'importuner", signée par Catherine Deneuve, la victime de Roman Polanski martèle qu'elle veut tourner la page. Elle se dit en total désaccord avec Adèle Haenel selon qui "distinguer Polanski, c'est cracher au visage de toutes les victimes". Samantha Geimer réplique : "Demander à toutes les femmes de supporter le poids de leur agression, mais aussi de l'indignation de tout le monde pour l'éternité, c'est cracher au visage de toutes celles qui se sont rétablies et qui sont passées à autre chose. Lorsque vous refusez qu'une victime pardonne et tourne la page pour satisfaire un besoin égoïste de haine et de punition, vous ne faites que la blesser plus profondément. Une victime a le droit de laisser le passé derrière elle et un agresseur a aussi le droit de se réhabiliter et de se racheter, surtout quand il a admis ses torts et s'est excusé," complète-t-elle. Affaire Polanski : Samantha Geimer se dit "fatiguée" que l'on "exploite" son histoire. Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Mary, pour cette communication. Je savais déjà depuis longtemps que Madame Samantha Geimer (nom de jeune fille Gailey) avait, comme vous dites, "tourné le page". Mme Geimer aujourd'hui doit avoir quelque 56 ou 57 ans et je sais depuis des années qu'elle considère comme une injure faite à celles qui ont "tourné la page" l'accusation "d'irresponsabilité" ou même parfois de "libertinage" lancée par certaines féministes contre celles qui ont pardonné le viol subi. Je connais un certain nombre de femmes qui comme elles ont "tourné la page" et ne se sont pas attardées à des ressassages inutiles. Je suis vraiment peiné qu'on turlupine encore Mme Samantha Geimer à propos de sa rencontre avec Roman Polansky quand elle vait 13 ans. Cela ne signifie pas que je ne comprenne pas les préoccupations des membres de "Balance ton porc" ou "#MeToo" mais que je crois possible de voir les choses autrement et recommandé de ne pas faire de sa vie un moulin d'amertume après avoir été violentée. Je peux aussi rappeler les viols subis par des hommes en prison, sodomisés de force par d'autres détenus, ce qui est plus pénible encore, et qui ont oublié. J'ai toujours conseillé à tous les humains victimes de maux divers d'éviter le repli sur soi, même si je n'ignore pas que c'est parfois difficile, parce que c'est dépenser de la pensée ou, si vous préférez, ruminer sans trouver la lumière. Dans un effort constant pour créer la détente entre les humains, provoquer des occasions de bonnes relations, calmes, intelligentes, entre hommes et femmes, il faut sans cesse déployer des passerelles, des couloirs, des points de repère aussi peu divis que possible entre eux ; c'est probablement ce qui manque le plus. Les hommes et les femmes occupent des champs de savoir différents en tous domaines, même en amour. J'ai autant appris de mon épouse qu'elle a appris de moi. Le décloisonnement entre ces ressentis et ces savoirs est certes nécessaire, mais n'est pas chose facile et, à mon avis, est inévitablement limité. Voir l'homme et la femme identiques au lieu de les voir complémentaires comme autrefois n'arrange pas les choses. |
06mar20 216C34 Cher frère Michel, Concernant Polansky c'est quand même une affaire de 1977 et il y a eu réconciliation et pardon de Samantha Geimer. Spinoza (Éthique) : Mais il faut de l'art et de la vigilance. Les hommes sont en effet divers (puisqu'ils sont rares ceux qui vivent selon la prescriptions de la Raison) et pourtant ils sont envieux pour la plupart et plus enclins à la vengeance qu'a la Miséricorde. Pour les accepter tous avec leurs constitutions propres et s'abstenir d'imiter leurs affects, une singulière puissance d'âme est nécessaire. Mais ceux qui, au contraire, s'entendent à critiquer les hommes et se plaisent plus à réprouver les vices qu'a enseigner la vertu, à briser les âmes qu'a les fortifier, sont un fardeau et pour eux même et pour les autres. Vous avez bien raison dans vos réponses, qui sont loin d'être "minables". Ce monde devrait vous dérouler le tapis rouge pour vôtre hauteur de vue ! Je vous embrasse. Laurent L. de Haute Savoie |
Réponse : Je suis heureux de vous lire, mon frère Laurent, rare commentateur. Merci pour ce commentaire. Nous, Pèlerins d'Arès, croyons à la possibilité de l'homme de s'affranchir des idées et réflexes communs pour accéder à l'universalité de la Raison que vous citez. Je suis heureux que, depuis votre adolescence — je vous ai connu adolescent — vous ayez suivi cette voie, qui est aussi celle de votre famille, de vos chers parents. Quelqu'un a écrit : "Pour consentir, il faut être d'égal à égal." C'est aussi vrai en affaires que c'est vrai en amour. C'est pourquoi l'équilibre et l'amour règnent toujours entre mon épouse et moi depuis très bientôt cinquante-deux ans, quoique nous soyons très différents, Christiane étant très féminine et moi toujours très masculin, mais égaux dans le force de nos natures réciproques. Christiane trouve même que nous nous aimons plus aujourd'hui qu'au début de notre mariage. C'est vrai. Je pense qu'il y a chez le violeur une ignorance totale de ce principe, un envie folle de passer outre le manque de désir de la femme dans le moment où lui est excité, dégoût féminin qu'il ne comprend pas parce qu'ilk oublie qu'elle est femme et qu'il est homme, rejet féminin qui l'exaspère, qu'il ne peut pas maîtriser, et délire à l'idée d'être le plus fort, bref, une bestialité qui tient globalement en grande partie à une absence d'éducation. L'école ne passe pas assez de temps à enseigner aux garçons le respect dû aux filles. Encore merci, mon frère Laurent. |
06mar20 216C35 Le mot Bien n’est pas beaucoup plus facile à faire sentir que le mot pénitence dans la tête de ceux que je croise. Oh ! je les comprends. Lorsque je découvris La Révélation d’Arès, je fus d’emblée touché par la Parole mais je suis resté plusieurs années à me demander ce que je pouvais bien en faire concrètement. Qu’est-ce que je devais faire pour faire le Bien ? C’est quoi faire le Bien ? Faire plaisir, être gentil ou encore aller à la rencontre des plus démunis pour les aider ? Cela raisonnait un peu comme faire sa b.a. (bonne action) du jour comme on l’apprenait chez les scouts. Bref; comme de la charité condescendante. Il me faudra plusieurs années de réflexion, de lecture de vos écrits pour sentir que le Bien n’est pas une liste de chose à faire comme on fait ses courses au supermarché du coin. Et pour cause, je n’avais pas la moindre idée qu’une autre manière d’engager sa vie était possible. Le Bien était bien en profonde dormition en moi. Ce fut seulement à force de relecture quotidienne de la Parole et de vos écrits que je commencerais à comprendre qu’il ne s’agissait pas de se soumettre à une casuistique qui ne serait encore qu’une forme de la loi des rats. C’est dans une de vos lettres que je découvris le mot "casuistique". Je ne connaissais pas ce mot et j’ai dû aller sur internet pour en comprendre le sens. Accomplir le Bien, s’est œuvrer avec humilité, courage et lucidité à se changer soi-même et [ipso facto] à changer le monde. C’est un engagement non pas signé une fois dans un grand livre, mais quotidiennement réitéré dans ma prière, nourri par la Parole qui me sert de boussole dans chaque décision du quotidien avec tous ceux que je croise. Dans ce mouvement, il y a bien une perception, certes lente, d’ascension par une plus grande clarté, une plus grande détermination, une plus grande stabilité intérieure, une plus grande libération. Mais comment faire sentir cela à mon frère de la rue en quelques secondes alors qu’il m’a fallu tant d’années pour commencer à le percevoir moi-même ? Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : "Comment faire sentir cela [le Bien par la pénitence] à mon frère de la rue en quelques secondes alors qu’il m’a fallu tant d’années pour commencer à le percevoir moi-même ?" demandez-vous, mon frère Louis-Marie. "En quelques secondes" ? C'est impossible. C'est pourquoi le Père ne nous envoie pas convertir les hommes, mais moissonner, c.-à-d. chercher parmi les hommes les épis mûrs, autrement dit ceux et celles qui sentent cela d'instinct, parce qu'ils gardent ou qu'elles gardent au fond d'eux ou d'elles des restes de l'image et ressemblance (Genèse 1/26) que le missionnaire réveille là, tout au fond, où elles étaient en dormition. Mais ce que vous dites aux autres, à ceux et celles auxquels il est impossible de réagir positivement au moment où vous leur parlez, n'est pas perdu. Certains peuvent lentement se mettre à réfléchir, comme vous l'avez fait, mon frère Louis-Marie, et venir à la Parole d'Arès lentement. De ce fait, votre mission sous des apparences assez désespérantes est nécessaire. Même très difficile, décourageante, la mission reste de l'émotion pure. Elle a par là une parenté perpétuelle avec la Vie. Même sans savoir qui l'on va rencontrer, qui l'on va convaincre de suivre la Parole du Père, il y a quelque chose d'extatique dans le fait d'être porteur d'un Appel venu du Ciel, dont on est le relais. Même sans résultat immédiat, la Victoire finale, celle qui viendra, même longtemps après sa mort, accompagne l'apôtre ; il porte la Victoire à la boutonnière. Courage et enthousiasme, frère Louis-Marie ! Vous verrez arriver des résultats et vous chanterez alléluia, alléluia ! Surtout n'essayez pas de trop enseigner au début. Quantité de nos frères et sœurs n'avaient au début que des idées assez vagues du sens de La Révélation d'Arès ; ils ont fait comme vous, ils ont compris graduellement ce que le Père attendait d'eux. |
08mar20 216C36 Des hauts, des bas, on en a, on en aura et en auront pendant des générations ceux qui travailleront à fouiller le désert pour retrouver la Vie. Tamiser un désert ? (Rév d'Arès 24/4). Franchement, il en faut du temps ! Vous êtes en train de réaliser, en tant que prophète, un seul homme, un travail exceptionnellement remarquable de rassemblement du petit reste, en enseignant à vos marmots (Rév d'Arès xxx/13) qui tentent tant bien que mal de réveiller le Bien endormi. Dieu lui-même le dit : Mon Pacte n’est pas déçu (xxxi/14). Vous êtes un très grand prophète, et pour cela je vous remercie. Et ça, plus d’un le sait ! Que l’Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! Qu’Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! (Rév d'Arès 23/2) crient les docteurs. Ils s'illusionnent sur le reste de pouvoir qui leur est encore accordé ; ils n’ont plus beaucoup de temps. Nous ne sommes sur cette Terre que l’espace d’une fraction de seconde à l’échelle de l’éternité, mais combien est-il difficile, durant ces quelques années de vivant, de mourir à soi-même, d’aimer inconditionnellement sans n’y opposer jamais aucune résistance ? De faire deux mille pas avec notre prochain quand il nous oblige à en faire mille, de laisser son manteau à celui qui nous réclame notre chemise… (Matthieu 5/41) Il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir le vertige de me rendre compte combien me coûterait l’effort d’abandon à l’autre. Et pourtant, j’ai soif, j’ai soif de Bien, de Beau et de Bonté avec mon prochain ! Je prononce la Parole pour L’accomplir (Rév d'Arès 35/6) afin d’émerger un peu de ma dormition, je m’y astreins quotidiennement pour me rappeler le Bien à réveiller au fond de moi, Il n’attend que ça, et ça ne dépend que de moi. Il me semble que je somnole plus que je suis en dormition, lorsque je prie, ou lorsque je fais pénitence, c’est-à-dire lorsque je fais l’effort de ne pas juger, de pardonner, de répandre la paix, de me rendre libre de mes peurs et préjugés ; les premiers efforts vers le réveil Vrai et durable, que je ne connaîtrai peut-être pas. Mais qu’importe, car je suis un Pèlerin d’Arès ici et maintenant et (l’) homme gagne maintenant (Rév d'Arès v/6). Alors je m’astreins dans cette dormition ; parfois j’arrive à ouvrir les yeux, parfois je me réveille complètement et m’émerveille, parfois je ne fais que rêver sans pouvoir me réveiller. Ainsi va l’inconstance humaine ; inconstance qui reste sans grande importance si nous ne perdons ni notre paix, ni notre courage (Rév d'Arès 13/8) pour la Cause du Très-Haut ! Aurore B. d'Île de France |
Réponse : Je suis ému à un point que vous ne pouvez imaginer en lisant ce commentaire, ma sœur Aurore, grande espérance parmi nous Pèlerins d'Arès, digne fille de son père, notre frère Patrick, et de sa maman, notre sœur Anne-Claire qui vient de s'installer à Bordeaux. Vous allez être un très bon et, j'espère, brillant médecin, ce qui se saurait plus tarder maintenant, car, si je ne me trompe, vous allez terminer votre année d'internat. Ce que j'aime surtout dans votre commentaire, c'est sa pieuse noblesse. Les erreurs, les découragements, les abandons humains, qui ne les connaît, qui ne les a vécus ? Mais le dépassement de soi, la foi dans le fait que l'humain peut faire plus que ce dont il se croit capable, c'est le résultat d'une volonté tendue ; pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). C'est là que l'humanité a besoin qu'on lui montre le dépassement. Chacun et chacune de nous s'est senti nabot ou nabote, faible, incapable, du jour où il ou elle a posé sur ses épaules la très lourde Révélation d'Arès. Quel Pèlerin d'Arès n'émet des réserves sur soi ? Quel croyant, un jour ou l'autre, n'émet même des réserves sur Dieu : Qu'entend-on par là ? Qui est-ce ? Mais quelle lecture approfondie, répétée, inlassable, de la Parole d'Arès ne finit-elle pas par obliger le lecteur à dire : Seul un Génie a pu écrire cela... Seul Dieu peut en être l'Auteur, Dieu quelque Nom on lui donne ! Je ne peux pas, quant à moi, m'habituer au Génie. Il renaît chaque matin dans mon âme mise au monde par la pénitence. Je vois que c'est la même chose pour vous, sœur Aurore, qui m'écrit ici : "Il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir le vertige de me rendre compte combien me coûterait l’effort d’abandon à l’autre. Et pourtant, j’ai soif, j’ai soif de Bien, de Beau et de Bonté avec mon prochain !" Toute votre vie vous passerez par des hauts et des bas,, des moment de foi enthousiaste et des moments de doutes terribles. Parce que Dieu nous ne le voyons pas... Moi je l'ai expérimenté en 1977, quand Il me parla, mais depuis je tempête certains jours quand j'essaie de Lui parler et qu'Il me laisse sans réponse... Enfin, sans réponse sur l'instant, car une réponse arrive toujours un jour ou l'autre, souvent quand je ne l'attend plus. Normal, Il est hors du temps et moi je suis dans le temps (Rév d'Arès 12/6), toujours pressé. Ne soyez jamais pressée. Vous êtes de ceux et celles qui longtemps après moi poursuivrez notre difficile mission et qui formerez ceux et celles qui après vous la poursuivrons, et ainsi de suite, tandis que nous volerons dans les étoiles. Chaque génération qui va venir — quatre générations ne suffiront pas (24/2) — croira et aura raison de croire que Dieu a envoyé pour elle La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès, si personne n'y apporte des modifications, si aucun livre d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12) ne s'y introduit pour l'altérer, gardera sa force d'expression. Les Védas, livre très ancien, ont perdu leur force d'expression parce que les modes de langage l'ont altéré, les copistes n'y ayant pas été étrangers. Mais les Védas dans leur pureté originale à jamais perdue ne parlaient probablement pas autrement que ne parle La Révélation d'Arès. Dès qu'une Parole de Dieu devient trop longue, c'est que l'homme y a mis son grain de sel. Il n'est pas un homme de bonté et de bon sens qui ne trouve déjà La Révélation d'Arès partout dans ses pensées. Il ne l'y trouve pas tout de suite, mais une fois enlevées les scories de sa culture et des idées reçues, il retrouve le Vrai évident dans les pages du Verbe d'Arès. Il y a aussi l'enseignement que le Père à Arès demande au prophète de répandre. Cet enseignement ficelle plus solidement la Parole d'Arès sans l'altérer. Dans notre époque peut-être plus bouleversée qu'aucune autre par des idéologies et des théories renversantes et souvent contradictoires La Révélation d'Arès fait sonner fortement la grosse cloche de la crise humaine. Ta voix sonne à la cloche (Rév d'Arès xxxvii/1). Ce sera votre voix, comme c'est la mienne, ma sœur Aurore. La Révélation d'Arès si on ne l'altère jamais, n'est et ne sera pas comme le Véda, la Bible, le Coran, le Livre d'une seule époque, mais le Livre de toutes. Encore merci, ma sœur Aurore, pour ce commentaire qui m'arrive comme un renfort. |
08mar20 216C37 Dès l'enfance, j'ai été infecté par un virus qui se transmet par le bruit de la bouche des hommes (Rév d'Arès ii/8), à moins que j'en fus un porteur saint que le bruit vint réveiller, un mal en dormition. J'ai grandi avec lui. Il est devenu mon symbiote de compagnie, quand je fus capable de produire mon propre bruit. Sa présence, je la ressentais à la disparition de ma propre lumière au fur et à mesure qu'il se fondait en moi dans le fond de mon être, un processus contre lequel je ne pouvais presque rien en dehors des éclats de joie qui pouvaient l'ébranler un instant. Son comportement est étrange et osé. Le sans-vie cherche son moyen de subsistance en s'infiltrant dans une créature co-créatrice de la Création. Il se nourrit du bruit des hommes mis dans la terre et dans le ventre (Rév d'Arès vii/9) ; il en devient la buée de plomb (xviii/12). Il se multiplie en voyageant sur l'onde crée par le bruit, que ce bruit vienne du ventre ou de la pensée. Il se délecte des crimes faits contre les peuples, contre la Vie (22/8). Il fonctionne dans un esprit de ruche. Son but est de détruire l'humanité sans qu'elle puisse voir d'où vient l'attaque ; l'ennemi vient de l'intérieur. Les millénaires l'on rendu fort habile dans l'exercice à pousser son hôte comme la brassée d'épine pousse l'âne (xxii/14), à aller contre la beauté servante du Bien (12/3), à dévorer et courir à gauche et à droite (39/7), à faire croire qu'il peut se passer du Créateur. Il met le Bien en dormition. La pénitence ? Il [le virus ?] n'aime pas ça ! La joie qui fend l'escape (Rév d'Arès xiii/5) ? Il l'a en horreur ! La pénitence me ramène de l'extérieur à l'intérieur là où je peux le débusquer. il se réduit telle une peau de chagrin, commence à s'affamer, son œil cligne sous la lumière qu'il laisse passer en se rétractant. Nous nous observons : qui le premier va parler ou frapper (26/16) ? "Je te vois, tu me vois, on ne ne se voit plus... c'est le jeu auquel je jouais dans ma petite enfance. J'ai grandi. J'ai appris une nouvelle langue paternelle où tout ce qui est pensé et prononcé est amour et bienveillance. Je suis maintenant vêtu d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1), un manteau que tu n'a jamais su tisser, il est aux couleurs de la vertu que j'y mets personnellement. Oh ! je ne suis pas devenu un adulte, mais un enfant de la Vie. Disparaîs maintenant d'ici car l'Aurore arrive (xix/18) ! Je ne voudrais pas te faire du mal. Je te remercie de m'avoir conduit à la Vie sans que tu t'en sois aperçu." Tony L. de Touraine |
Réponse : Un commentaire si bien écrit ! J'en suis tout à la fois très touché et réjoui. Merci, frère Tony. Il y a des passages où je vois mal qui se cache derrière les pronoms personnels mais dans l'ensemble tout cela chante, est beau. Quel bonheur pour moi de voir surgir de cette page de commentaires un frère qui se sait "maintenant vêtu d'un manteau neuf" et qui a "appris une nouvelle langue paternelle." J'ai renoncé à mon voyage à Tours fin mars ou début avril, parce que sœur Christiane a fulminé, grondé, me disant avec véhémence : "Prévoir une réunion publique dans un local étroit en pleine épidémie de coronavirus, c'est de la folie", et je me suis rendu à sa raison, mais je regrette vraiment de devoir reporter à plus tard, à des temps dénués de risques, mon voyage et le moment où je vous reverrai. Devenez, quoi qu'il en soit, un missionnaire fidèle, dévoué, qui me semble apte à comprendre les doutes et les hésitations du tout-venant. Merci, frère Tony, pour ce beau commentaire. |
08mar20 216C38 Bien aimé prophète, Quand viendra le Jour où ce sera l'amour vécu qui reliera les hommes, le mal aura quitté cette terre. Pour l'heure, c'est un virus, minuscule, invisible, incontrôlable qui montre aux hommes que nous sommes tous reliés. Les conséquences sont moins drôles. Il nous est conseillé de se tenir à distance les uns des autres -pas de poignée de mains, pas d'embrassade, et demain la méfiance règnera parmi nous. Les pouvoirs politiques deviennent déjà autoritaires et le deviendront encore plus, limitant nos déplacements, nos libertés, toujours au nom de notre sacro-sainte sécurité. Nous sommes stupéfaits de voir comment le pouvoir chinois arrive à mettre au pas une population de 1,4 milliards d'individus alors qu'en France le pays est ingouvernable avec seulement 65 millions de personnes. Tout cela ne va pas faciliter notre mission dans un espace déjà très réduit. Sans compter que la population devient dans ces circonstances moins réceptive, moins encline à échanger, à partager. Nous commençons déjà à l'observer. Nous voyons bien de jour en jour l'évolution du monde, d'une crise sanitaire naîtra une crise économique puis demain une crise sociale. D'un autre côté, nous y voyons aussi un signe d'espoir, car tout changement profond naît toujours d'une crise profonde. Dieu merci, nous vous avons toujours parmi nous pour nous éclairer dans cet épais brouillard qu'est devenu le monde. Vous avez déjà clarifié beaucoup de points restés obscurs pendant des millénaires et comme vous le soulignez dans votre entrée "des mots et des concepts typiques de La Révélation d'Arès ont très clairement apparu dans des discours politiques, des homélies religieuses, des essais philosophiques, des éditoriaux et dans les conversations." Nous-mêmes nous nous sommes accaparés votre langage et le reproduisons parfois comme s'il venait de nous. Comme l'astre guida les mages venus d'Orient, votre blog nous guide. À travers lui la Vie coule dans nos veines, vos écrits sont un enseignement pour nous et pour les générations à venir. Les commentaires des frères et sœurs deviennent de plus en plus beaux, de plus en plus riches et nous sommes arrivés au stade où nous mesurons l'importance de la descendance du prophète dans la réussite de la mission que le Père vous a confiée. Comme vous l'enseignez, nous cherchons à provoquer une prise de conscience dans l'homme [parce] que le Bien doit redevenir une force active. Cette prise de conscience, qui naît avec la pénitence, commence à nous habiter progressivement, mais le monde n'est pas encore prêt pour sortir des idées reçues, des habitudes, du découragement ou bien tout simplement de sa peur ! Ah ! comme nous voudrions vous garder vivant éternellement sur cette terre car un prophète est toujours un homme d'exception, un homme hors norme. Mais qui le voit de son vivant ? Qui l'accepte ? Pour l'heure, seulement quelques êtres ordinaires, à peine plus visible qu'un virus… Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes PS : Un projet d'affiche |
Réponse : Quelle belle idée, ce livre de Dieu dont les pages prennent leur envol comme des grands oiseaux ! Très intéressant commentaire et très intéressante image. Merci pour l'un et l'autre, frère Philippe et sœur Arièle. Vous me dites : "Nous-mêmes nous nous sommes accaparés votre langage et le reproduisons parfois comme s'il venait de nous." Je ne peux pas protester contre ce compliment, parce que, même avec modestie, celui qui enseigne ne peut ni se détacher de ce qu'il enseigne ni se sentir au-dessous des enseignés, mais je peux dire que le Contenu comme le Mérite de ce que j'enseigne reviennent en fait, à Celui Qui m'a appelé à Arès. Ceux qui suivirent vraiment Jésus — par exemple le jars, François d'Assise — parlèrent évidement comme Jésus avait parlé, mais Jésus lui-même n'avait parlé que comme lui avait parlé Celui Qui l'avait appelé. C'est le cycle du Vrai qui ne cesse jamais. Nous Pèlerins d'Arès sommes revenus dans ce cycle. |
08mar20 216C39 Bien aimé prophète du Très Haut. J’aime votre entrée 216 "Dormition du Bien". Pour moi le Bien je le réveille chaque matin et même la nuit lorsque je suis réveillée, je pense au Bien à tous ceux qui souffrent pour que cela change, à tous ces humains qui ne sont pas en paix, mesure et douceur comme le décrit si bien votre entrée. Le système de pouvoir crée des êtres faibles, des peureux, manipulables à l’extreme, même s’il faut surprotéger un temps les faibles, les fragiles,et les souffrants, ce ne sont quand même pas des marionnettes. Il faut réfléchir que nous sommes des Dieux en devenir [Rév d'Arès 2/13], et que nous devons relativiser fortement tout ce que dit le système, basé sur le mensonge. Ouvrons grands les yeux les oreilles, réfléchissons, soyons patients et œuvrons dans le Bien. Chacun a ses faiblesses par moments, cela ne dure pas. La Parole du Père redonnée à Arès nous éloigne progressivement de la peur, tout en étant conscients et prudents dans nos vies pour les changer. Avec la volonté, le courage, l’humilité, l’amour, la pénitence et la moisson, nous construisons jour après jour une autre vie, la Vie avec le Père bien aimé, et avec tous les humains (Rév. d’Arès 24/5). Nous devons mettre le Bien, bien réveillé dans chacune de nos pensées, chacun de nos actes et ne jamais le laisser se rendormir, jamais, jamais ! Nous laisserons à vos descendants une grande Force d’amour, ils reprendront le flambeau avec le courage nécessaire pour continuer jusqu’au Jour du Père (Rév d’Arès 31/8). Ne nous décourageons jamais. Courage, sœurs et frères, hommes et femmes de Bien, ne fuyons pas devant le mal, nous arriverons à le rendre inopérant. Je vous embrasse avec sœur Christiane. Simone Le C. de Touraine |
Réponse : Merci, ma sœur Simone, pour ce commentaire. Le mal, c'est ce que toutes les institutions, y compris la presse bien entendu, combattent. Les écologistes combattent le CO², les syndicalistes combattent la cupidité des patrons, la médecine combat les microbes, les Syriens démocrates combattent Bachar el Assad et Bachar el Assad combat les Syriens qui ne se soumettent pas à lui, la police combat la vitesse sur la route, etc., etc. Mais en réalité l'homme doit comprendre que rien ne pose plus de problèmes que lui-même : l'homme, qu'il soit pauvre ou riche, petit ou grand, ici ou là. La Révélation d'Arès ne fait rien d'autre que montrer à l'homme qu'il n'est pas étranger au mal, parce que le mal n'est pas une calamité venue d'ailleurs ; le mal, c'est toi, homme ! Et donc, homme, le remède du mal, c'est tout bonnement toi-même. Voilà pourquoi ta pénitence est le seul chemin possible vers le Bien. C'est parce que tu as oublié ça que le Bien est en dormition. "Ah non, me crient certains ! Quand Monsanto fabrique et commercialise des poisons, où est le mal ? Chez Monsanto ! Nous, on n'y est pour rien." À quoi l'on peut répondre : "Alors, pourquoi toi, homme, travailles-tu chez Monsanto ? Pourquoi les laborantins qui voient dans leurs éprouvettes et sous leurs microscopes ces poisons chez Monsanto même ne s'en vont-ils pas, indignés, en criant : "Quoi ? Fabriquer de tels poisons ? Jamais ! Nous démissionnons" ? "C'est parce qu'ils doivent gagner leur vie," me répond-t-on. Je réplique : "Mais si Mr Monsanto fabrique des poisons, c'est parce qu'il a lui aussi besoin de gagner de l'argent et d'être utile à ceux qui utilisent ces poisons, qui donc seraient eux aussi des assassins." Etc., etc. On n'en finit pas. Résumons ! Il faut, nous démontre La Révélation d'Arès, que tous les hommes comprennent qu'ils sont, quels que soient leurs niveaux, pauvres ou riches, jeunes ou vieux, solidaires les uns des autres. Cette solidarité ne peut naître que d'une action : la pénitence. Tous les hommes, du balayeur au directeur, ont leur utilité dans une entreprise appelée l'humanité qui ne peut fonctionner avec bonheur que dans l'amour du prochain. Sinon, même le CO² vaincu, même les poisons Monsanto éliminés, même Bachar el Assad jeté en prison, même les retraites recalculées avec justesse, tant que le péché durera toute solution au mal qui ne serait pas spirituelle ne sera jamais qu'un masque sur le malheur comme le masque sur le nez du carnavalier à Venise. Si La Révélation d'Arès insiste, c'est parce que le péché ou le malheur ou tout simplement le mal persiste. La Révélation d'Arès est de tous les temps ; elle est particulièrement du nôtre agité et parfois tempêtueux. Au roi Lear William Shakespeare, qui par moments est prophétique, fait crier : "C'est un malheur du temps que les fous guident les aveugles." C'est contre ce malheur que La Révélation d'Arès tonne pour réveiller le Bien qui seul est le remède du Mal. L'amour ouvre les yeux, contrairement à ce que beaucoup pensent. |
09mar20 216C40 Frère Michel, bonjour, En se réveillant, l'autre matin, Mary[vonne C.] c’est souvenue d'un fait étrange. Elle s’est vue en compagnie de mon épouse Françoise Sériano dans la nuit du 6 Mars 2020, partager, dans une autre fréquence ,un moment chaleureux de fraternité et de paix, avec elle. Un instant momentané, Ensemble toutes les deux, dans un apaisement harmonieux de douceur. La projection éthérique de la présence de Françoise, qui s’est présentée à Mary[vonne C.], était absolument et physiquement à l' identique m’a-t-elle dit : La même personne qu’elle avait côtoyée durant quelques années, lors de notre mission arésienne dans notre ville en Bretagne. Mon épouse Françoise, comme vous le savez déjà, est décédée au mois de février 2020. Je vous transmets ce témoignage qui me va droit au cœur et me donne du courage et de l’énergie après une tristesse qui m’emprisonnait totalement sur moi-même. Confiance, espoir ! Vivre dans l'espérance ! L'espérance d'un bel avenir. Vertu surnaturelle par laquelle les croyants attendent de Dieu, avec confiance, sa grâce en ce monde et la gloire éternelle dans l'autre. Claude D. de Bretagne-Sud. |
Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire, qui est plutôt une nouvelle. Ainsi notre sœur Maryvonne C. a perçu un signe de notre sœur Françoise qui a quitté ce monde le mois dernier. Ces choses-là arrivent. Je suis heureux que vous en ayez reçu un grand réconfort. Alléluia ! |
10mar20 216C41 Bien aimé prophète, chers sœurs et frères, Plus encore que l’image de l’envolée d’oiseaux en forme d’oiseau du paradis, de notre frère Angel en 216 C25, c’est votre réponse qui me fait voler par-dessus les crêtes de la pensée, dans l’espace du silence infini — par quoi peut-être on sort de soi, alors que les mots nous claquemurent — où prennent naissance les multiples sentiers des secrets des hommes. Ce commentaire obéit sans doute à un besoin de formuler ce que j’ai ressenti dans cette entrée pour vérifier si j’ai perçu ce que vous voulez dire. Mais à le relire je me dis qu’il est peut-être très intellectuel et compliqué. La Raison dont nous avons hérité de notre Père de Tout, fait que tout homme cherche un sens aux choses. Sans Vie spirituelle, cette recherche dérive en bruits divers (Rév d'Arès ii/8). Nous ne pouvons pas exister sans perpétuellement justifier nos choix, chercher constamment de nouvelles (bonnes) raisons de bonne conscience, quitte à adopter celles concoctées par les idéologues pour que les fidèles du système ne se posent plus de questions sur le sens du monde et de la vie et qu’ils retournent se coucher (26/3-6) dans le conformisme. Pourtant, "nous devons mettre la société en état de résister à l'exorbitance technique, économique, matérialiste qui va la chosifier", et pour ce faire "lancer et installer les idées générales qui permettront au reste très divers de se trouver un point commun, de définir une cause commune" (26sep18 200C29). Dans notre aire culturelle, cette recherche de sens passe par les mots. Mais les mots ont la limite de leurs définitions. Ils enferment la pensée dans un carcan jamais neutre, puisqu’il obéit à un ordre mental, linguistique, sémantique, historique, etc. Si je cherche à définir le Bien, ce qui peut être nécessaire, par exemple dans la mission — le frère est parleur (xLix/5) — je reste dans le domaine du connu, de l’habituel, du culturel puisque je charge le mot de transmette le Message. Je fais l’expérience de la limite des mots. Ils ne suffisent pas à changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Le parleur doit se charger d’autre chose que de sens [?]. De quoi ? De Bien, de Beauté, d’amour. D’une Vie qui dépasse les mots, car aucun mot ne peut contenir la Vie. Seul le silence peut être assez large pour La laisser se développer. C’est là je crois où s’ouvrent les chemins des secrets. Les miens d’abord : Qu’est-ce que je fais sur terre ? Pourquoi vivais-je ? Quels sens donné-je à mon existence ? Qu’est-ce que je veux être ? Qu’est-ce que je trouve fondamental ? Où est Dieu en moi ? etc. Je vois la pénitence comme l’échelle qui permet de descendre dans ces zones métaphysiques ; descendre profond, profond (Rév d'Arès xxvi/7) et entrer dans l’ineffable réalité de l’Être puis revenir à la surface du monde. Ce mouvement actionne la pompe qui va faire surgir l’Eau. Alors, mes mots hanimés deviennent secondaires. Ce sont les véhicules de Beauté spirituelle, de Bien. Ce serait dans ces zones de profondeur que le Bien est en dormition. Quand je parviens à réveiller le Bien en moi, le monde ouvre un œil. Si je deviens un éveillé (ce que je ne suis pas), si j’ai vraiment réveillé le Bien en moi, je deviens un prophète et je peux donner envie à mes frères humains de réveiller à leur tour le Bien en dormition en eux. La Vie me semble un perpétuel mouvement de dialectique métaphysique. Ce mouvement perpétuel serait la clé de la porte du laboratoire qu’est l’Assemblée. Comment entrer dans les secrets de mes frères humains, si je ne fréquente pas les miens et que je les laisse en dormition ? Et comment construire une Assemblée d’amour et de raison, si je ne suis pas familier des secrets des hommes ? Merci d’avoir ouvert devant moi votre propre sentier d’indulgence et d’humilité. Je ne suis qu’à l’orée du mien mais j’y discerne déjà une Lumière nouvelle qui réchauffe et rend serein. Salvator B. d’Île-de-France |
Réponse : "La Vie me semble un perpétuel mouvement de dialectique métaphysique," me dites-vous, mon frère Salvator. La Vie ne me semble pas du tout être engagée dans une dialectique. La dialectique c'est ce qu'on voit sur cette photo du Della Robbia Museum à Florence : Platon et Aristote en pleine dialectique. La dialectique est du domaine des idées, lesquelles se contredisent souvent et donnent lieu à des discussions, une dialectique donc, une suite de questions et réponses. La Vie n'est absolument pas du domaine des idées qui se confrontent contrairement à la vie humaine qui elle n'est finalement que ça. Ceci dit, la Vie peut-elle être définie comme métaphysique ? Nous n'en savons rien, puisqu'il nous est impossible, à nous humains compliqués, d'avoir une idée de l'absolu, mais sans doute la Vie s'approche-t-elle de la définition d'Henri Bergson que cite Dom Pierre Miquel dans "Mystique et Discernement": "S'il existe un moyen de posséder une réalité absolument au lieu de la connaître relativement comme fait la science, de se placer en elle au lieu d'adopter des points de vue sur elle, d'en avoir l'intuition au lieu d'en faire l'analyse, la métaphysique est cela même." Il n'y a pas d'approche de la Vie qui soit d'ordre mental. La Vie est paix absolue, sans pensée au sens cérébral parce que la pensée agite, alors que la Vie est sérénité totale, idéale, dont ne ne peut avoir sur terre qu'une idée approchée de très loin. Nous ne pourrons comprendre cela, si tant est que comprendre soit encore un acte concevable dans l'au-delà, qu'après notre mort physique, quand comprendre sera remplacé par autre chose, un autre moyen de ressentir, dont nous n'avons pas le concept ici-bas. Il n'y aura pas de niveaux de compréhensions, comme il y en a sur terre — d'où la dialectique seulement terrestre — mais il y aura une façon de vivre tout autre, tout autre à l'approche du Tout Autre. Il nous faut réintroduire dans l'esprit humain une humilité absolue dans cette manie humaine de vouloir tout expliquer et ce n'est pas pour le missionnaire la tâche la plus aidée, oh non ! Le Bien tel qu'on peut le concevoir sur terre est seulement amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Cela et seulement cela dans sa désarmante extrême simplicité. La Vie est absolue et universelle, mais quel charnel a-t-il le sens exact et complet de l'universel ? Aucun. L'universel est aussi une notion qu'on ne peut qu'approcher de très loin et dans la simplicité totale des amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Il faut changer le prisme du télémètre, ne plus entrer dans ces notions par la pensée cérébrale, parce que la pensée cérébrale ne s'opère qu'avec agitation, laquelle exclut la Vie qui est calme ou paix absolu ; ce qui ne peut pas se rencontrer, ce que ne peuvent pas vie et Vie, s'exclut par la force des choses. |
10mar20 216C42 Pour se réveiller les uns les autres d’un profond sommeil. Fabriquons un réveil pour y faire sonner le "la" de la Vie ! Le "la" de la voix de fer (Rév d’Arès iii/3). Espérer que le Son soit perçu au milieu de ce bruit d’homme (ii/20) que nous sommes ! Eh oui, il faut sonner juste avant d’espérer que la Vie entre dans le frère ! Quitter la vue de dessus de l’œil et ses multiples préjugés qui ferment toute espérance de Vie. Comme si le dessus de l’œil pouvait voir comme le dessous : Parle (de des)sous l'œil ; ne parle pas (de des)sus l'œil (Rév d'Arès xix/7). Mais évidement cela ne se fait pas d'un simple clic. La pénitence y participe avec délicatesse et permet de voir une Mer immense en un clin d’œil et se dire "Ouh-là ! il y a un trésor là-dessous, sauf que cela est d’un autre monde qui n’ai pas saisissable avec le regard d’autrui ! (Rév d’Arés 26/10) le porc y grogne, s'y repaît, sa faim ne fléchit jamais. Ayons : L'œil (du) dedans (Rév d'Arès ii/10) Si le spirituel est une chose à trouver chez l’autre pour ainsi croire avoir fait le chemin ! Alors la religion est pas loin, mais si le spirituel chez l’autre sonne comme une alerte que la vie est en soi et que chacun comme cet autre à commencer à la chercher en la recréant. Alors on peut se dire que le sommeil du Bien s’est allégé dans sa chambre "mortuaire" qui à été creusée par l’intériorisation de l’humanité (24fev20 216C5 Réponse : "L'humanité est dans un état d'intériorisation si profonde de ses ressources spirituelles que celles-ci sont encore, dans l'immensité des cas, inaccessibles au intéressés eux-mêmes.") Oui à la libération du Bien ! Henri S. d'Auxerre, Yonne |
Réponse : Votre commentaire, frère Henri, contient des maladresses, mais je les y laisse, parce que vous commencez l'approche de l'indicible, vous commencez de comprendre que si nous voulons changer le monde (Rév d'Arès 28/7), il faut le sortir de sa manière de penser les choses de la vie humaine et de la Terre, il faut lui redonner des ailes d'ange, il faut commencer de le sortir de la notion de conscience au sens rationaliste étroit et lui permettre de commencer — oh ! seulement commencer — de percevoir quelque chose du diapason de la Vie, ce que vous appelez le "la". C'est un peu ce qu'essaie de son côté frère Salvator (216C41). Je suis heureux que mon entrée 216 inspire ce début d'éloignement de la grossièreté terrestre qu'on appelle "science". Nos premiers balbutiements dans la quête de l'éon, de la Puissance éternelle du Père ou de la Vie par laquelle Il exerce son action sur le monde, est forcément maladroite ; nous sommes comme des chimpanzés cherchant un langage. Ce que vous approchez, même de très loin, c'est la Vie qu'il nous faut retrouver (Rév d'Arès 24/5). Certes nous saurons ce qu'est la Vie quand nous serons morts, mais le mort n'est pas un vivant, il n'est qu'une âme qui erre dans l'espace... Or, tout le problème est bien là : Comment parvenir à faire connaître à relier le mort au vivant, à faire connaître à l'humain charnel, car la finalité de l'homme est d'être chair, esprit et âme (17/7), ce que sait le mort ? C'est, au fond, tout le problème de la mission. Autrement dit, comment vivre de sorte que la vie retrouve la Vie ? L'homme vit dans un état de rupture anthropologique ; il n'est sur terre qu'un morceau de lui-même. Mort, il sera un autre morceau. Nous avons pour tâche de relier les deux. Le réveil du Bien endormi, c'est — pour parler grossièrement — la colle qu'on fait chauffer pour recoller les morceaux d'un humain brisé en deux par le mal même dont il est l'inventeur. |
12mar20 216C43 Votre histoire de Dieu, d'âmes, d'au-delà, d'amour... ne m'intéresse pas. C'est patauger dans l'absurde. L'homme n'est qu'un cafard supérieur qui bouffe la planète comme le cafard bouffe le garde-manger et pour moi qui ne suis pas très loin de votre âge il n'y a rien, absolument rien après la mort, pas plus qu'il n'y avait quelque chose avant que je naisse. L'homme, c'est de la chair qui fonctionne comme le courant passe par les fils de votre maison. Si on vous coupe le compteur EDF, c'est la nuit. Nous serions, vous dites, des êtres spirituels, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Rien. Ce qui m'intéresse, c'est votre exceptionnelle intelligence et c'est pourquoi je lis votre blog qu'un ancien collègue m'a indiqué en me disant : "Si tu ne veux pas répondre des conneries aux questions qu'on te pose, réponds comme ce type-là (c'est vous) répond à ses correspondants." Je vous lis depuis six ans. Par contre, je suis d'accord avec vous sur les restrictions que s'impose le regard scientifique. La science en s'imposant de ne pas explorer le domaine religieux se prive d'une expérience que beaucoup d'humains sont forcés de faire tôt ou tard. Moi aussi j'ai vu ma grand-mère, qui était morte depuis un peu plus plus de vingt ans, au pied de mon lit la nuit. Je n'ai pas eu la berlue. Nous vivons, dit-on, une ère scientifique. Non ! Nous vivons une certaine façon d'appeler science la science. Les maisons hantées existent mais la science qui est une religion qui, comme toutes les religions, déteste les autres religions, se refuse à y aller voir de près ; elle laisse le terrain à la superstition. Or, le moins qu'on puisse dire est que superstittieux vous ne l'êtes pas. Vous semblez voir ce à quoi vous croyez comme quelque chose de scientifique au sens où on y regarde de plus près. Votre façon d'expliquer Dieu par exemple m'ébranle un peu. Alors, votre façon d'expliquer le coronavirus dont on parle actuellement de façon religieuse, comme si c'était Satan prenant possession des humains, et qui fait penser à l'exorcisme comme remède ? Qu'en pensez-vous ? La vraie science est neutre à l'égard de ses conséquences, ce qui signifie qu'elle ne se préoccupe de l'usage qu'on fait d'elle. Voyez-vous le coronavirus-satan comme neutre par rapport à la mort ? Je veux dire : Dit-il qu'il vit et veut vivre sans se préoccuper de savoir s'il peuple les cimetières ? Édith Y. de l'Aisne |
Réponse : Tiens ! Quelqu'un de l'Aisne ! Vous devez être la première. Votre façon d'étendre le mot science à l'observation de tous les phénomènes possibles et pas seulement de ceux qu'elle considère comme immanquablement reproductibles n'est pas nouvelle. Ce furent les façons de Gustave Le Bon, Gérard Encausse, Jacques Bergier, Louis Powels, etc, etc. De nombreux scientifiques ont observé les expériences spiritualistes, et ont tenté d'ouvrir des territoires nouveaux de connaissance : Camille Flammarion, Pierre et Marie Curie, Paul Langevin, Charles Richet, Édouard Branly, Arago de l'Académie des sciences. Je ne vais pas dans cette direction, parce que je ne vois pas ce que la science fondamentale peut vraiment faire dans ce domaine où, même avec les idées larges, les blocages rationalistes ne font que reculer mais resurgissent à un moment où à un autre. La connaissance du Vrai ou de la Vérité passe par les prophètes. Depuis quarante-six ans, respectable laps de temps, aucun, absolument aucun scientifique n'a tenté d'entrer en contact avec moi, qui suis le témoin de La Révélation d'Arès. Je parle de scientifique au sens radical du terme, de chercheur ; je ne parle pas de personnes de formation scientifique comme des médecins, des ingénieurs, etc. Je souris à votre évocation d'un "caronavirus-satan", car c'est à peu près de cette façon qu'on finit par traiter ce virus dans les journaux papier, radio, télé, et les déclarations politiques ; j'ai l'impression de nager en pleine superstition. Je comprends qu'on prenne la chose au sérieux ; j'imagine qu'on pense à la grippe espagnole qui fit quelque vingt millions de morts dans le monde à le fin de la guerre de 1914-1918. Mais il y a dans ce monde tellement de façons d'être malade et/ou de mourir, je ne vois pas que ce coronavirus ajoute de vraiment remarquable à cette intermiable liste de tueurs, à commencer par le péché qui, lui, tue tout le monde. Les hommes qui se donnent toutes les excuses pour être méchants, mentir, haïr, faire souffrir, exploiter, voler, etc., ne veulent pas voir que ces maux tuent, oui, tuent les bons comme les mauvais. Ces maux sont les pires virus qui soient. La mortalité dans le monde correspond à 1,81 décès chaque seconde sur Terre, soit 109 par minute et environ 157.000 décès par jour, soit près de 57,3 millions chaque année. C'est beaucoup, mais inférieur au nombre de naissances. Le coronavirus est très loin d'avoir fait un nombre de victimes qui puisse influencer de façon notable cette statistique. Je pense qu'il y a là un affolement (peut-être voulu pour noyer le poisson malade de la politique) très exagéré. Je me permets d'afficher ici la dernière vidéo de Natacha Polony parue sur son site d'internet. |
12mar20 216C44 Mikal, l'ami, Du début de la Création à la création d’Adam, la Bible le traduit en Genèse 1/1-25 : Une page dans la TOB. Puis en Genèse 1/26 Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Depuis Genèse 3/9 le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : "Où es-tu ?", "Où es-tu ?" Le grand-père Adam (156C39) est sorti du Projet Initial et avec sa descendance ils ont compliqué beaucoup de choses en déchirant l’homme, lui donnant une vie courte d’un coté de la déchirure et la Vie de l’autre côté (216C42) ainsi le nombre de pages des Prophètes de la Bible, du Coran et de La Révélation d'Arès est assez élevé malgré qu'il ne s'est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur père, Mon Premier Fils (Rév d'Arès 1/10). Toutes ces pages, car la Vie — Son Talon est lourd (Rév d'Arès xxiii/2) — fait et refait des essais qu'Elle (ou Il) demande à l’homme de transformer, comme au rugby. Pour cela la Vie appelle un Prophète à telle ou telle époque, lequel, "boîte à outils (Rév d'Arès édition 2009 p124)", va permettre de changer les pièces défectueuses : religions, idoles de l’esprit, la grossièreté terrestre qu'on appelle "science" (216c42) en pièces spirituelles : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Le fait est que jusqu’à présent la gouée (s'est) glacée, le fer en frutte (Rév d'Arès xLiii/6) : l’homme est retourné au système du grand-père Adam. Par contre aujourd’hui, après tant et tant de déboires, les ois(ill)ons (Rév d'Arès xLv/14), large (et) haut (comme) l'aigle (xLv/14) ont le moyen de passer définitivement du projet du grand-père au Projet du Père de l’Univers ; autrement dit de réécrire Genèse 3/9 : Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : "Où es-tu ?" Il répondit : 'Me voici Père", et il courut se jeter à son cou et le couvrit de baiser (Luc 15/20)." Cordialement Yves D. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Un grand merci, mon frère Yves, pour ce commentaire qui fait passer la triste histoire d'Adam qui, ayant abandonné le Dessein du Père, se cache (Genèse 3/10), à celle de l'enfant prodigue revenant vers son Père (Luc 15/20). C'est ce que nous Pèlerins d'Arès devons réaliser. La science, dont parle la sœur Édith au commentatrice précédent (216C43), devrait féliciter notre objectivité à nous Pèlerins d'Arès qui noue efforçons de passer du Mal au Bien, puisqu'elle est sans cesse en train de vanter sa propre objectivité. Nous devrions être vus comme des modèles d'humains objectifs délivrés de tout péjugé religieux, politique, philosophique, etc. Encore merci, frère Yves ! Tiens, à propos d'Yves... Quand mon père, tout de suite après ma naissance, dut aller me déclarer à la mairie de Suresnes il dit à ma mère : "Je vais l'appeler Yves," et ma mère demanda : "Pourquoi Yves ?" Mon père lui répondit : "Je veux qu'il soit marin." Aussitôt ma mère, fille de paysans, terrienne au possible,explosa : "Non ! Je ne veux pas qu'il soit marin." Alors, ils convinrent de m'appeler comme mon père, Michel. Ainsi je devins le petit Michel pour me distinguer de Michel tout court qui était mon père, mais je serais marin quand même ! Encore merci, frère Yves ! |
12mar20 216C45 Bonjour, frère Michel, Vous avez une grande force évocatrice dans vos écrits qui nous libère et nous amène très loin. Est-ce, parce que la certitude d'un avenir difficile à affronter est devant nous ? Vous simplifiez à l'extrême le lien à Dieu, à la Vertu, à l'Amour, à la Vie, dans votre réponse en 216C41 ; c'est d'une grande Beauté ! En utilisant des mots modernes, simples, vous rendez accessible à tous et démystifiez Dieu en soi. Cela a pour effet d'enlever toutes possibilités d'ascendants, d'autorités, entre l'homme et Dieu, il n'y a plus de place, c'est la fin des clergés de toutes sortes. Il y a un mot en indien pour décrire votre réponse en 216C41, mot mystifié à l'extrême par beaucoup d'autorités pour en tirer jouissance et/ou pouvoir : Samadhi. Merci frère Michel, dans l'amour avec vous. Voici un texte de Rabindranath Tagore décrivant : Samadhi. "Notre moi en effet doit parvenir à sa signification dernière, qui est l'âme, non par la coercition de la puissance de Dieu, mais par l'amour, et ainsi ne faire qu'un avec Dieu dans la liberté.../...Mais quel est cet état ? Il est comme une matinée de printemps, varié dans sa vie et sa beauté, pourtant un et entier. Lorsque la vie d'un homme, sauvée de toutes les distractions, trouve son unité dans l'âme, la conscience de l'infini lui devient aussitôt directe et naturelle, comme la lumière à la flamme. Tous les conflits et toutes les contradictions de la vie sont résolus ; la connaissance, l'amour et l'action ne font plus qu'une vaste harmonie, plaisir et souffrance sont un dans la beauté, jouissance et renoncement sont un dans la bonté, l’abîme entre le fini et l'infini s'emplit d'amour à déborder, chaque instant apporte un message de l’Éternel, le Sans-Forme nous apparaît dans la forme de la fleur et du fruit, le Sans-Borne nous prend dans ses bras comme ferait un père et marche à nos cotés comme un ami." Philippe G. de Toulouse, Midi-Pyrénées |
Réponse : Merci, frère Philippe, pour ce commentaire, et votre citation de Rabindranath Tagore à propos du mot samadhi. D'abord, je rappelle pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler que Rabindranath Thakur dit Tagore, parfois surnommé Gurudev est un artiste très complet (musique, peinture), écrivain et philosophe indien dont l'œuvre a eu une profonde influence sur la littérature et l'art du Bengale au début du XXᵉ siècle. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1913. Ensuite, je dis quelques mots sur samadhi. C'est un mot utilisé dans la philosophie hindouiste et bouddhiste. Son usage généralisé a entraîné un important élargissement de son sens. Ce mot signifie "union", "totalité", "achèvement", "mise en ordre intellectuel". Dans l'hindouisme, samadhi est la dernière étape de l'astanga-yoga exposée dans les Yoga Sūtra, durant laquelle l’esprit du yogi réalise la "réalité ultime". Dans l'interprétation védantique du yoga il désigne un état d'union avec le "Dieu" intérieur (âtman) ou d'absorption dans l'absolu (brahman). Dans le bouddhisme, ce terme a deux sens, celui de concentration et celui d'installation dans l'éveil. Les Indiens ont souvent eu la sagesse d'avouer l'énorme difficulté à distinguer la vie humaine et la Vie Divine. |
13mar20 216C46 Bien aimé prophète du Père, Sœurs Rachel K., Katia K.-R., Béatrice B. et moi-même Annie L. à la demande du Comité de Foi et de Piété des ODLM [Ouvriers de la Moisson] d'Île de France travaillons à la conception d'affiches du local parisien "L'Eau Bleue" [rue Raymond Losserand, Paris 14]. Nous vous présentons en pièce jointe notre première réalisation avant affichage en espérant que vous l'apprécierez. Le graphisme a été fait par notre soeur Rachel K. Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle Les 4 sœurs, en Île de France |
Réponse : Je suis très heureux de voir cette affiche créée par quatre de nos sœurs parisiennes. Je l'aime beaucoup et je trouve le texte tout à fait opportun. J'aurais pour ma part gardé la même disposition, mais changé les proportions : le personnage (tête et mains) plus petit et plus grands le cercle noir et son contenu : le texte, ce qui permettrait en même temps de donner un peu plus de vie à la main droite du personnage, par exemple tenant le cercle en haut, l'index levé (le doigt levé de l'enseignante). Mais bon ! Je suis nul en cette matière. Mes suggestions ne servent peut-être à rien. Encore tous mes compliments. |
13mar20 216C47 Oyez ! Oyez ! Nimporte quoi l'allocution de Macron... L’épidémie de coronavirus "qui affecte tous les continents et frappe tous les pays européens est la plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle", a affirmé le chef de l’Etat. Il a félicité tout d’abord les personnels des hôpitaux, "engagés avec dévouement et efficacité", qualifiés de "héros en blouse blanche" en lutte contre la maladie (...) Des épidémies, il y a en a eu dans l'histoire bien plus dangereuses, tueuses, par exemple la grippe espagnole, cette pandémie a fait 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale. Le cancer : 8 millions de décès annuels, 12 millions de nouveaux cas. Le virus du sida : 35 millions de malades, 3 millions de morts annuels. Martin Caparros, auteur du livre "La faim", en 2015, 25.000 personnes meurent chaque jour de faim quelque part dans le monde soit 9,1 millions de décès par an dus à la faim. Près de 800.000 personnes meurent en se suicidant chaque année dans le monde. Accidents de la route : 3.700 personnes meurent chaque jour dans le monde. Autour de 1350, l'épidémie de peste noire fait environ 50 millions de morts, dont 25 sur le continent européen, soit la moitié de la population de l'époque. Et comme vous le dites : 1,81 décès chaque seconde sur Terre, soit 109 par minute et environ 157.000 décès par jour, soit près de 57,3 millions chaque année. Il y a d'autres virus : virusdu-non-amourfraternel, bétisevirus, spoliationvirus, hainevirus, indiff"renciavirus, intellectualiavirus, dominatinalivirus, menteuravirus, impudicitavirus, médiocritévirus, lamanipulationvirus, la républiquevirus, la dictaturevirus, l'idéologievirus, la politiquevirus, la religionvirus, le judiciairevirus, l'économievirus, etc. Les hommes et le système mondial génèrent un virus, le pire tueur et dévastateur de toute l'histoire de l'humanité depuis la chute d'Adam (Rév Arès 2/1-5), qui provoque dérèglement climatique, accidents, maladies, vieillesse, mort charnelle. Ce virus c'est le Mal que chacun de nous fait quotidiennement. Nous avons tous en nous, l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26). Un seul remède : la pénitence pour en finir avec le Mal. Et que soit abattu le malin (Rév d'Arès 30/11, 12/4), c'est à dire renoncer au mal et faire le Bien. Pénitence qui par notre amour évangélique, le pardon, la libération de tous préjugés et de tous pouvoirs en agissant avec l'intelligence du coeur fait de nous des christs dont le modèle par excellence est Jésus qui s'est embrasé d'amour pour l'homme son frère. Aimons-nous les uns les autres, faisons briller notre lumière, le Bien, œuvrons à la restauration d'Éden et le virus du Mal disparaîtra. Didier Br. en Île de France. |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire, éloquent en soi et qui ne demande pas de réponse. |
13mar20 216C48 Il est intolérable que vous envisagiez la menace du coronavirus avec autant d'inconscience. Une iconscience que comme tous les irresponsables vous abandonnerez pour crier au génocide, quand il y aura 100 millions de morts sur la planète. Avez-vous entendu le Président Macron à la télévision ? Ce qu'il dit des dangers encourus est des plus exacts, si nous nous prenons pas les précautions qu'il prend pour nous. Il est le père de la nation : il a le devoir de prendre soin de ses enfants. Je m'élève contre votre arrogance et l'arrogance de Didier Br. (qu'est-ce que c'est Br. ? Brother ?). J'espère que vous ne bénéficierez d'aucune reconnaissance de la part des gens que vous abusez et que vous appelez les Pèlerins d'Arès. J. M. |
Réponse : J. M ? Encore un anonyme ! Didier Br. ne signifie pas Didier Brother mais Didier + les deux premières lettres de son patronyme, parce qu'il y a un certain nombre de Didier parmi nous, dont quelques Didier B. Ce Didier-là donne les deux premières lettres de son nom de famille pour ne pas être confondu avec les autres. Comme je me doutais bien que M. Emmanuel Macron parlerait de l'épidémie ou de la pandémie de corinavirus je ne l'ai pas écouté. Depuis le début de cette épidémie je n'ai entendu que des politiques parler du coronavirus. Alors, inévitablement, la prudence me saisit. Je me dis : Qu'est-ce qu'un politique connaît d'une affaire qui est médicale à 100 % ? Rien. Pourquoi la politique ne laisse-t-elle pas les experts s'adresser au public, alors ? La coronavirologie est une question de haut niveau professionnel, une question d'épidémiologie et virologie notamment. Un vieux bonhomme de 90 ans, qui a pendant soixante-dix et quelques années beaucoup vu et entendu les politiciens, sait bien que quand un politicien se garde de laisser parler ceux qui savent, les médecins virologues en l'occurence, c'est qu'il a un profit politique à tirer de les faire taire. C'est l'attitude habituelle d'un habile politique, qui se méfie de gens moins affirmatifs que lui sur une affaire incertaine, où l'optimisme n'est pas vraiment déraisonnable. Ce qu'il veut, le politicien, c'est qu'au bout du compte ce soit lui, le politique, qui soit reconnu comme le sauveur des hommes, si, comme il est à prévoir, le coronavirus ne déclenche pas l'apocalypse, mais "aurait pu la déclencher sans sa vigilance politicienne". Quel politique ne se présente pas comme sauveur ? Je n'en ai encore jamais rencontré. J'ai même vu beaucoup de défonceurs de portes ouvertes parmi eux. Peut-être suis-je trop vieux et ai-je trop entendu mentir les politiciens ? Possible. En tout cas, je ne suis pas exagérément pessimiste dans la situation actuelle. Je trouve totalement irresponsable d'avoir laissé sombrer l'économie et l'activité comme le politique les laisse sombrer actuellement. Qu'un virus rende certains malades ou même tue, personne n'en doute, mais quand il y a un malade ou même un mourant dans la famille, la famille ne s'arrête pas de travailler. Empêcher l'humanité d'aller de l'avant, faire peur aux hommes sous prétexte qu'il y aura quelques victimes, qu'y a-t-il de pire ? Des victimes, il y en a toujours et quant à mourir, nous mourrons tous, oui tous. C'est le péché qu'il faut vaincre. |
14mar20 216C49 Bien aimé prophète en l’Amour du Père, C’est avec immense gratitude au Père, que je vous écris aujourd’hui. [Je vous sais gré] de m’avoir permis de découvrir et d’accepter de grand cœur La Révélation d’Arès. Un grand merci à vous, Frère Michel, d’avoir accepté cette difficile et longue mission, qui vous a été "imposée par Le Père de L’Univers". Merci de tout mon cœur. C’est formidable de pouvoir parler en direct avec le prophète, le Messager du Père, qui nous attend avec patience sur les Hauteurs Saints. Il y a beaucoup d’idées qui me trottent dans la tête et dont j’aimerais vous parler ces prochains temps. J’ai lu La Révélation d’Ares 2009, 2007, 1995, 1989 et en dernier le premier de 1984, ainsi que le tout premier L'Évangile donné à Arès de 1974, une petite merveille ! J’ai également lu les quatre Pèlerin d’Arès 1989 a 1996, qui à plusieurs endroits m’ont presque fait pleurer, vu l’inconscience de vos frères au sujet de la conscience collective, de la Maison des Faucons, votre offre de leurs apprendre à prier, ou lors des épousailles la réponse de la quasi-totalité de quarante frères présents, dont un seul vous versait la demi dime… Les autres ne voyant pas plus loin que leur nez, quelle souffrance pour vous. Merci de votre pardon. Ce dont j’aimerais vous parler ce matin, c’est au sujet de la prochaine réédition de La Révélation d’Arès, pour remplacer celle de 2009, ayant appris de Dominique M. [de Genève, Président d'ADIRA] que le stock est presque épuisé. En prenant mon propre vécu, il y a dix mois seulement, j’aimerais suggérer de rééditer à nouveau une version complète comme en 1995, en supprimant le texte Anglais, ce qui fera environ la moitié du volume, tout en gardant les annotations longues de 1995. Ou autrement dit les versions de 1984 et 1989, complétées par "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas." Ce sera le livre de chevet pour les hommes du temps qui vient. Tantôt se lira la préface des Théophanies, les liminaires de L’Évangile donné à Arès ou des extraits de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" complétés par les prières du Livre ou de L’Évangile donné à Arès. Comme les épis murs sont actuellement toujours une grande rareté, quand un personne achètera la nouvelle version de La Révélation d’Arès, elle aura une œuvre complète, que répondra déjà au plus grand nombre des questions qui surgiront tôt ou tard. Nous n'avons qu’une chance de convaincre le réveillé, alors autant mettre les chances de succès de notre côte. L’édition de 2009, préparé par vous pour satisfaire la demande de certains Pèlerins d’un livre pratique pour la voyage ou la plage et servant essentiellement de livre de prière, mais qui se prête moins bien à familiariser le novice à la Parole, donnée à l’état brute, sans emballage de fête. Les circonstances, votre vécu et ressenti, ceci étant doublement plus important pour le Livre que pour L’Évangile, donc le tout étant de grande valeur pour plonger l’intéressé dans cette fabuleuse expérience. Cher prophète, cher frère ainé [Rév d'Arès 16/1], merci de m’avoir permis de m’exprimer en direct. C’est très précieux et cela me remplit de joie. Je vous embrasse de toute mon affectation fraternelle. Embrasser également sœur Christiane de ma part, elle vous est d’un soutien inestimable. Ernest K. de Haute-Savoie et de Suisse |
Réponse : Ma "difficile et longue mission" ne m'a pas "été imposée par le Père de L’Univers". Je l'ai acceptée en 1974. J'aurais pu la refuser, ne pas monter sur le Parvis du Père comme d'autres avant moi (Rév d'Arès 2/16). Merci, mon frère Ernest, pour ce beau commentaire. Éditer la version française de La Révélation d'Arès de l'édition de 1995 (appelée la "bilingue"), oui, nous y pensons, mais c'est une réalisation beaucoup plus coûteuse que la mince édition 2009 et nous ne sommes pas riches. Une telle édition représente une mise de fonds importante dont l'écoulement commercial est très lent ensuite et je ne crois pas que nous ayons les moyens de l'assumer actuellement. L'édition de 1995 que j'avais moi-même réalisée à l'époque en râclant les fonds de tiroir et en empruntant, ce que je pouvais encore faire (je n'avais que 66 ans et ma Banque "Le Crédit Maritime", aujourd'hui disparue, était prêteuse) n'est pas encore épuisée vingt-cinq ans après. Mais j'imagine qu'après ma mort, qui normalement ne saurait tarder (je vais avoir 91 ans, l'âge de quitter ce monde), les frères et sœurs du petit reste pourront réunir les fonds nécessaires pour réaliser cette édition après avoir effectué, je pense, une réécriture et une mise à jour de certaines annotations qui doivent commencer à dater. On n'a pas idée de la vitesse à laquelle se démodent les manières d'éveiller la compréhension, l'intérêt, etc. |
14mar20 216C50 Information parue sur l'intranet de la mission lyonnaise aujourd'hui. Merci à notre sœur Pascale B. du Rhône qui a eu la bonne idée de la publier : Information d'un chercheur collaborant avec le groupe de travail qui lutte contre l'épidémie de coronavirus: Nous transmettons ici à tous des informations claires, simples et accessibles, qui décrivent exactement ce qu'est le virus Covid-19 (Coronavirus), comment il se transmet d'une personne à l'autre et comment il peut être neutralisé dans la vie de tous les jours. L'infection par le virus ne provoque pas un rhume avec écoulement nasal ou une toux grasse, mais une toux sèche, c'est la chose la plus facile à reconnaître. Le virus ne résiste pas à la chaleur et meurt s'il est exposé à des températures de 26-27 degrés : il faut donc souvent consommer des boissons chaudes comme du thé, de la tisane ou de la soupe pendant la journée, ou simplement de l'eau chaude : les liquides chauds neutralisent le virus, donc évitez de boire de l'eau glacée. Et pour ceux qui peuvent le faire, exposez-vous au soleil ! 1. La taille du virus est assez grande (diamètre d'environ 400-500 nanomètres), donc n'importe quel type de masque peut l'arrêter : dans la vie normale, les masques spéciaux ne sont pas nécessaires, des masques simples suffisent. En revanche, la situation est différente pour les médecins et les professionnels de santé qui sont exposés à de fortes charges virales et doivent utiliser des équipements spéciaux. 2. Lorsque le virus se trouve sur des surfaces métalliques, il survit pendant environ 12 heures. Ainsi, lorsque vous touchez des surfaces métalliques telles que des poignées de portes, des appareils électroménagers, des barres de tramways, etc., lavez-vous bien les mains et désinfectez-les soigneusement. 3. Le virus peut vivre niché dans les vêtements et les tissus pendant environ 6/12 heures : les détergents normaux peuvent le tuer. Pour les vêtements qui ne peuvent pas être lavés tous les jours, vous pouvez les exposer au soleil de façon prolongée, le Covid 19 ne résistera pas. Comment le Covid 19 se manifeste : 1. Le virus s'installe d'abord dans la gorge, provoquant une inflammation et une sensation de gorge sèche : ce symptôme peut durer 3/4 jours. 2. le virus voyage ensuite à travers l'humidité présente dans les voies respiratoires, descend dans la trachée, puis s'installe dans les poumons, provoquant une pneumonie. Cette étape dure environ 5/6 jours. 3. La pneumonie se produit par une forte fièvre et des difficultés à respirer, mais elle n'est pas accompagnée des frissonnements classiques. Si vous avez la sensation de vous étouffer, contactez immédiatement votre médecin. Comment pouvez-vous l'éviter ? 1. La transmission du virus se fait surtout par contact direct, en touchant des tissus ou des matériaux sur lesquels le virus est présent : il est essentiel de se laver les mains fréquemment. Le virus ne survit sur vos mains que pendant une dizaine de minutes, mais en dix minutes, beaucoup de choses peuvent arriver : se frotter les yeux ou se gratter le nez par exemple, et ainsi laissez le virus entrer dans votre gorge... Alors, pour votre propre bien et pour celui des autres, lavez-vous les mains très souvent et désinfectez-les ! 2. Vous pouvez vous gargariser avec une solution désinfectante qui élimine ou minimise la quantité de virus qui pourrait entrer dans votre gorge, ainsi vous l'éliminez avant qu'il ne descende dans la trachée puis dans les poumons. 3. désinfecter le clavier des ordinateurs et des téléphones portables. De plus, le Covid19 peut ne pas présenter de signes d'infection pendant de nombreux jours, pendant lesquels on ne peut pas savoir si une personne est infectée ou pas. Mais lorsque vous avez de la fièvre et/ou que vous toussez, vos poumons sont généralement déjà pris à 50 %. Les experts suggèrent donc de faire une simple vérification que l'on peut faire soi-même tous les matins : Prenez une grande respiration et retenez votre souffle pendant plus de 10 secondes. Si vous y parvenez sans tousser, sans sentiment d'oppression, etc., cela montre qu'il n'y a pas de fibrose dans les poumons, ce qui indique essentiellement l'absence d'infection. Dans des moments aussi critiques, faites cette vérification chaque matin dans un environnement d'air propre. Ce sont là des informations et des conseils simples de médecins qui traitent les cas de Covid-19. Autre conseil simple, on doit s'assurer de garder la gorge humide, au moins la moins sèche possible. Buvez quelques gorgées d'eau au moins toutes les 15 à 20 minutes. Pourquoi ? Même si le virus pénètre dans votre bouche... l'eau ou d'autres liquides l'emporteront par l'œsophage et dans l'estomac. Une fois dans l'estomac, l'acide gastrique va tuer le virus. Si vous ne buvez pas assez d'eau régulièrement, le virus pourra ainsi pénétrer plus facilement dans vos poumons. Partagez cette information avec votre famille, vos amis et vos connaissances, la solidarité compte |
Réponse : Merci, ma sœur Pascale, pour ces recommandations utiles. Mon optimisme concernant l'épidémie de coronavirus ne m'empêche pas de recommander à chacun de prendre certaines précautions élémentaires. |
14mar20 216C51 Je suis absolument d'accord avec J.M. [216C48]. Vous êtes, Michel Potay, un homme dangereux, sans doute inconscient de l'être. La mort rode dans le monde, sa faux est portée par un démon qu'on appelle le Covid-19, qui est un coronavirus, et vous prenez cette faucheuse à la légère. Savez-vous que demain des villes entières peuvent en France être ravagées par ce germe catastrophique comme Marseille fut ravagée par la peste en 1720 : 40.000 morts, la moitié de la population de l'époque ? Ou vous êtes complètement gâteux ou vous êtes un insensé. On peut croire en Dieu, mais pas au point de croire qu'on est immortel. Je sais que vous ne posterez pas ce commentaire sur votre blog, parce que vous êtes bien trop attaché à l'importance dont vous voulez vous couronner, à bon escient certes, mais je vous dis ce que j'en pense. Représenter "l'optimisme" (c'est votre mot) au lieu de mettre en garde vos disciples contre un mal mortel est folie. Confondre le courage (vous avez peut-être du courage, après tout, mais à quoi sert-il de mourir quand on peut vivre ?) avec la réalité quand celle-ci est inévitablement sombre, c'est tourner la page avec insouciance quand le monde a beoin de tout le monde pour évoluer. Je connais La Révélation d'Arès et je ne crois pas qu'elle recommande l'indifférence au mal. Elle encourage à la vigilance, au contraire. Je ne doute pas que le Covid-19 soit du vomi de Satan, un produit du péché et ne pas éviter le Covid-19 c'est faire peu de cas de Satan et du péché. Ne succombez pas à la tentation de l'illuminisme qui gangrène tout. Michel G. du Calvados |
Réponse : Je ne vois pas pourquoi je ne posterais pas votre commentaire, mon frère Michel. Permettez-moi de vous faire remarquer que ce blog est mon blog, où je me montre comme je suis, où je dis ce que je pense. Je n'oblige personne à me suivre ; ce blog n'est pas une instruction d'état-major, aucun commandement n'émane de ces pages. Du reste, frère Michel, vous ne me suivez pas et je ne vous le reproche pas. Ce blog n'est pas davantage un blog officiel de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès qui y édicteraient leur dogmatique et y règleraient la bonne façon d'être. Il n'existe d'ailleurs pas de blog officiel des Pèlerins d'Arès qui n'ont pas de dogmes et qui ne donnent pas d'ordres. Je ne suis ni médecin, ni biologiste, ni pharmacien, lesquels je n'entends d'ailleurs pas à la télévision. Je me fais une opinion selon ce que je crois être le bon sens. Ce matin, de très bonne heure, j'ai quand même et enfin vu et entendu à la télévision un médecin, chef de service dans un hôpital, qui disait : "Il ne s'agit que d'une grosse grippe, pas plus mortelle que les grippes habituelles, avec la seule différence qu'elle n'a pas encore de vaccin. C'est une différence de poids, mais ce n'est guère plus. J'ai commandé des masques pour mon service : infirmières, médecins, etc., et je n'en ai pas encore reçus ; j'ai aussi commandé de la solution hydroalcoolique et je n'en pas pas reçu... Que faire pour se protéger, alors ? Pas grand chose. Du reste, cette grippe-là guérit dans 98 ou 99 % des cas et ceux qui meurent ne sont pas plus nombreux que dans les cas d'autres grippes." J'ai été heureux d'entendre un médecin ni optimiste ni pessimiste, simplement objectif, ce que j'essaie d'être moi-même. Je n'ai écrit ni dit nulle part qu'il était inutile de prendre certaines précautions. Ceci dit, je ne me claquemure pas ; si je dois sortir, je sors. J'ai quand même cédé à l'inquiétude de mon épouse, la sœur Christiane, en annulant mon déplacement à la mission de Tours à la fin de ce mois. Je ne suis pas insensé, mais je ne m'exagère pas le danger. Je n'approuve pas les précautions que j'estime exagérées de fermer les écoles et d'autres lieux nécessaires à l'éducation, au travail, aux déplacements nécessaires, etc. Le gouvernement provoque ainsi une névrose dissimulée sous les parures d'une tragédie quasi théâtralisée. Natacha Polony me semble aujourd'hui approuver les directives sanitaires annoncées par M. Macron, directives sur lesquelles je suis plus réservé qu'elle, mais elle dit certaines chose sur l'Europe qui sont absolument patentes. Voici sa dernière vidéo que j'ai copiée ce matin : |
15mar20 216C52 À voir : Cette vidéo récente (un mois) d'Étienne Chouard qui va dans le sens de votre enseignement, d'actualité, car elle parle d'élections, et qui peut nous donner des pistes praticables pour construire une nouvelle société (Je ne dis pas "Nouvelle civilisation" car le mot "civilisation" a une connotation policée). Durée : 3h30 sur Youtube. "Etienne Chouard : Monnaie, Union Européenne et Démocratie - 4 " sur Youtube. Bien fraternellement. Jean-Luc Q. des Landes |
Réponse : Merci, frère Jean-Luc, pour ce commentaire et la vidéo d'Étienne Chouard. Aujourd'hui dimanche j'ai beaucoup de courrier à faire et je nai pas le temps de regarder une vidéo de trois heures et trente minutes, mais des frères et des sœur pourront la regarder. Je l'affiche. |
15mar20 216C53 Message du blogger : On vient de me signaler l'existence en Inde d'une ville privée, c'est-à-dire une ville qui appartient à ses habitants, qui s'y organisent comme bon leur semble. Je reçois cette nouvelle avec intérêt, car je me demande si ce n'est pas la bonne façon de commencer des petites unités humaines qu'on ne nous permettraient pas politiquement de créer en France. Il y a peut-être là une idée à creuser. |
16mar20 216C54 Deux eMails : Bien aimé prophète, le comité s'interroge sur l'obligation que nous avons de fermer le local suite au coronavirus. Pensez-vous que nous pouvons ouvrir malgré l'interdiction ? Est-ce que cela a un sens ? Je prie avec vous et vous embrasse, Bernard L. d'Île de France Cher frère Michel, Le samedi 14 mars 2020, le Premier ministre a décidé, à la suite du passage en stade 3 du plan de lutte contre l’épidémie et jusqu’à nouvel ordre, de fermer tous les lieux recevant du public qui ne sont pas indispensables à la vie du pays. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, cinémas, discothèques. Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés. Il s’agit également de tous les commerces à l’exception des commerces essentiels. Resteront notamment ouvert les pharmacies, les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations essence, les banques et les bureaux de tabac et de presse, ainsi que les services publics essentiels. L’objectif est d’éviter de se rassembler, limiter les réunions amicales et familiales, n'utiliser les transports en commun que pour aller au travail et seulement si la présence physique au travail est indispensable. Compte tenu des restrictions imposées et que nous recevons du public, je me demande si nous ne devrions pas également fermer notre local de mission aux permanences d'accueil dans cette période très particulière, mais je préfère vous demander conseil cher prophète à ce sujet. Je vous embrasse bien fraternellement Patrick Le B. de Bretagne-Sud |
Réponse : Mes chers frères Bernard et Patrick, comme je me doute que d'autres eMails similaires vont me parvenir de Nice, de Metz, de Lyon, etc., je vous réponds ici même. En fait, je réponds au Président de la République :
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16mar20 216C55 Bonjou,r frère Michel, Florence et moi avons réalisé ce flyer à partir des suggestions que vous avez faites. Estimez-vous qu’il est trop long ? Merci de votre réponse. Florence et Tobie de M. de Genève |
Réponse : Oui, j'aime beaucoup ce flyer, mais je fais une suggesion : Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui le commun des mortels donne un sens au mot éternité. À la place je mettrais :
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16mar20 216C56 Frère Michel, bonsoir ; On vient de me transmettre via MSN ce message: pour info ! Un décret de confinement total sera publié mardi au journal officiel pour application des mercredi et police et armée mobilisées. Couvre-feu tous les jours à 18h. Info sénat. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Désolante folie ! Ça, c'est se couper la tête sous prétexte qu'on a la migraine. |
16mar20 216C57 Je suis en peine de ne pas voir La Révélation d'Arès dans la vitrine du local de ma ville [Lorient], Parole Vivante et Noble de notre Créateur. La vitrine est un phare missionnaire pour les gens de l’extérieur, l'Honneur de Dieu. Pourquoi ne pas la sortir des placards La Révélation d'Arès et la mettre en brillance dans toute sa splendeur sur le présentoir, visible pour tous. Justement, lors de mon passage au local, un certain jour, Louise et moi l'avions exposée, La Révélation d'Arès, à la vue des passants, et soudainement un monsieur vient frapper à la porte de l’accueil et nous dit textuellement : "C'est quoi ce bouquin ?" Je lui explique d'emblée : l'histoire surnaturelle de 1974 -1977. "Ça m’intéresse. Où puis-je me la procurer ? Je suis dans le restaurant d'en face,et je n'ai même pas fini de manger, poussé impulsivement par l'éclairage de votre vitrine, je viens m'informer," nous dit-il. Certains frères ne veulent rien mettre dans la vitrine, le vide absolu. Je les comprends aussi puisque chaque esprit est différend dans notre assemblée, d'ou le respect que je leur dois. Si le Message n'avait pas été mis en exergue derrière la vitre ce jour là j'aurais raté ce jeune blé mûr, qui nous venait d'ailleurs, du sud de la France, je crois. Pas simple la collectivité ! Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Ceux qui "ne veulent rien mettre dans la vitrine, [qui veulent] le vide absolu" oublient La Révélation d'Arès elle-même, qui dit : Ce Que tu as vu et entendu publie-Le sur les toits... (37/4). La seule chose qui est discutable, c'est de mettre en vitrine, côte à côte, La Révélation d'Arès, la Bible et le Coran. Nous lisons La Révélation d'Arès, la Bible et le Coran, mais ces trois livres ne sont pas équivalents. La Bible et le Coran contiennent la Parole de Dieu, mais pas que la Parole de Dieu ; ils sont alourdis de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui réduisent ou faussent plus ou moins le sens, tandis que La Révélation d'Arès est la Parole pure que le prophète a reçue. Je préconise toujours qu'on n'expose en vitrine que La Révélation d'Arès seule. Mais qu'on l'expose, oui, j'en suis bien d'accord. Le seul problème est qu'on voudrait toujours éviter que les libraires qui acceptent d'avoir ce saint livre dans leurs rayons en prennent ombrage et pensent que nous leur faisons concurrence, mais j'ignore si un libraire de Lorient a La Révélation d'Arès dans ses rayons. |
16mar20 216C58 Je viens de relire votre entrée pour la 3ème ou 4ème fois. Je la trouve très puissante. Certaines phrases sont marquantes. Même si vous l'avez déjà dit, la manière dont vous le rappelez ici sonne encore différemment dans ma conscience. J'ai relevé trois idées fondamentales que je résumerais ainsi : 1.- L'homme n'est pas sur terre pour croire à ceci ou cela ou ne pas faire ceci ou cela, mais pour poursuivre le Dessein du Créateur dont il est l'Enfant et le continuateur, si je puis dire, comme nos enfants sont aussi nos continuateurs pour installer Éden ou le Bien sur Terre. "L'homme a été fait cocréateur terminateur d'une Terre qui attend toujours qu'il en parachève la création (Genèse 1/28-29)... Mon Dessein a pris tant de retard que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour parachever la Genèse terrestre, mais c'est encore possible." 2.- L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés pour l'heure ne se pratiquent que dans des petits groupes. Les Pèlerins d'Arès en forment un parmi d'autres connus ou inconnus. 3.- Ce monde ne croit pas au Vrai ou au Bien que rappelle La Révélation d'Arès. Dans ce monde le Vrai ou Bien est remplacé par la loi, mais il n'est pas mort ; le Bien dort. La base référentielle de la Parole est décomposée (Rév d'Arès 16/12, 35/12), tarée (2/12). La Révélation d'Arès et l'enseignement de son témoin reconstituent cette base qui donne le bon cap pour réveiller le Bien et changer le monde enfin. J'aime beaucoup le style de cette phrase : "Le Bien absolu est jugé non-viable et aurait pour cette raison disparu. Disparition et inviabilité sont fondus dans le bronze de la statue du Rêve, seule imaginaire déesse acceptée, pour nulle autre raison qu'esthétique, au centre de la citadelle du monde (Rév d'Arès 13/7-8)." Je relève ici votre réponse à Salvator ( 216C41) sur la Vie : "Il n'y a pas d'approche de la Vie qui soit d'ordre mental. La Vie est paix absolue, sans pensée au sens cérébral, parce que la pensée agite, alors que la Vie est sérénité totale, idéale, dont ne ne peut avoir sur terre qu'une idée approchée de très loin. "Il faut changer le prisme du télémètre, ne plus entrer dans ces notions par la pensée cérébrale, parce que la pensée cérébrale ne s'opère qu'avec agitation, laquelle exclut la Vie qui est calme ou paix absolu ; ce qui ne peut pas se rencontrer, ce que ne peuvent pas vie et Vie, s'exclut par la force des choses." Cette phrase m'a fait penser à une question que je me posais l'autre jour au cours d'une discussion avec mon fils Natan. Je lui disais que je ressentais l'état intérieur des personnes proches (leurs peurs, leurs angoisses, leurs agitations, leurs colères, les mauvais sentiments qui les animent et que cela m'affectait, cela provoquait dans mon corps des sensations désagréables. Je m'efforçais par ma volonté de garder ma paix, mon amour et de ne pas laisser mon mental se faire des idées ou juger mes frères humains. Mon fils me répondit que si j'en étais affecté dans mon corps, c'est que je n'avais pas résolu en moi certains problèmes et que si j'étais vraiment en paix je ne serais pas troublé et resterait paisible. La question que je me pose pour être plus précis, est : Est-ce que ce que génère mon frère humain me perturbe directement dans ma chair ou est-ce parce que mon mental interprète ou juge son attitude que j'en suis affecté dans ma chair ? Autrement dit, la perturbation passe-t-elle d'abord par mon mental avant d'atteindre ma chair ? Quand vous dites que la Vie est paix absolue, je pense que je n'en suis pas là. Je dois faire sans cesse des efforts dans les situations perturbantes pour garder ma paix. Concernant le sujet le plus médiatisé en ce moment : le coronavirus: ce qui est surprenant, c'est que le gouvernement ferme les écoles, interdit les rassemblements de plus de cents participants, les activités sportives, etc... Les cinémas et les salles de spectacles sont fermées, mais pas les bureaux de vote. Les élections érigées en dogme par la politique , on n'y touche pas, c'est sacré ! Si les médias pouvaient parler autant d'amour, de paix, de pardon que du coronavirus, le monde changerait plus rapidement. Merci de garder votre paix et votre lucidité dans ce monde qui perd les pédales juste pour un petit virus guère plus mortel qu'une grippe hivernale. Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que sœur Christiane. Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire et pour les compliments que vous m'en faites. Cela me touche. Votre sentiment n'est pas totalement partagé par tous, du moins pas pour le moment, car il y a le sentiment immédiat culturel, caractériel, etc. à la lecture, mais un autre sentiment naît après la réflexion. Rien ne s'apprend rapidement ; il faut attendre que l'esprit ait travaillé. Il faut bien un jour déchirer le voile de la culture et/ou le voile des impressions, rompre avec elles et retrouver l'intelligence spirituelle qui, pour l'heure, n'est qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Ainsi Natan, votre fils, pense que vous "n'avez pas résolu en vous certains problèmes et que si vous étiez vraiment en paix vous ne seriez pas troublé et resteriez paisible." Il est jeune ; soit il croit encore que l'amour, le pardon, la paix (intérieure comme extérieure), l'intelligence libre de préjugés sont acquis facilement ou naturellement, soit il croit qu'on ne peut appeler homme de foi et apôtre qu'un homme pour qui tout cela est naturel. Il ne voit pas encore que, la plupart du temps, la vie ne suffit pas pour avoir la sagesse, le silence, la paix de Socrate face aux 501 juges d'Athènes dont 280 vont voter sa mort. C'est bien parce que l'acquisition de l'amour et de la sérénité est lente et difficile que le Père préconise la pénitence, c'est-à-dire l'effort lent et permanent effectué sur soi pour s'imposer d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir et se rendre libre de préjugés. La pénitence est nécessaire justement parce que l'homme, même l'homme de grande foi comme vous, frère Denis, a toute sa vie à lutter contre lui-même. Moi aussi je dois sans cesse lutter contre moi-même. Pourquoi parlé-je toujours d'amour-devoir et non d'amour naturel ? Parce que l'amour du prochain naturel est rarissime, voire même n'existe plus en fait chez les hommes depuis la faute d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Avant de devenir le grand François d'Assise, le jars (xxxvi/3), fut un arrogant jeune homme, un "je-sais-tout", avant de devenir un exemplaire disciple de Jésus, digne et humble. Natan est un gentil garçon, mais, pour l'heure, n'est encore qu'un "blanc-bec qui dégoise" comme disait Rimbaud. Il changera et vous l'y aiderez. Pendant quatre décennies j'ai été une sorte d'homme mort, mort à son humanité, j'entends. Ce n'est qu'après l'apparition et le message de Jésus, en 1974, que j'ai commencé à devenir un vivant, un homme renaissant à la Vie. Par la pénitence. Comme je dis en souriant : "J'ai eu deux vies. Quarante-cinq ans de rien suivis de quarante-cinq ans de tout, mais alors d'un tout si gros, si grand, qu'il est très difficile à avaler. Ma gorge est encore trop petite. Je me sens comme ces oiseaux marins dont le cou joue de l'accordéon pour déglutir un gros poisson péniblement ; tout ce que j'ai à acquérir pour être un pénitent à peu près présentable." En fait, l'impénitence fut longtemps mon identité. Comme vous voyez, frère Denis, nous nous ressemblons. |
16mar20 216C59 Quelle belle lettre que vous avez écrit là au président de la république M. Macron ! (réponse au commentaire 216C54). Ça donne envie de l'imprimer en grand et de la mettre dans notre vitrine ! Qu'en pensez-vous ? Daniel R. de Bretagne-Sud |
Réponse : Mais oui, mon frère Daniel. Non seulement je suis d'accord pour que cette lettre soit imprimée très lisiblement et scotchée sur la porte de votre local, mais aussi je l'ai écrite dans cette intention. |
16mar20 216C60 Cher frère Michel bien aimé, Depuis que j’ai découvert La Révélation d’Arès, je bois les paroles du Père, je m’efforce de les appliquer et je bois vos paroles de prophète que je trouve très riches et qui nous conduisent vers les Hauteurs Saintes comme tous vos apôtres. Concernant votre position sur le Covid-19, je ne comprends pas tout. La mort n’est qu’un passage, mais pourquoi la chercher si des mesures drastiques jusqu’à l’été permettent de limiter les dégâts ? De même que l’on ne se précipite pas sous un bus pourquoi ignorer que cette pandémie risque de dépasser les possibilités hospitalières puisqu’il n’existe pas encore de vaccin. La seule façon de guérir les cas graves est la réanimation assez longue pour régénérer les poumons. (Respirateur sous comas) Submerger les hôpitaux c’est faire souffrir des gens aussi bien côté patients que côté soignants. Il est vrai que beaucoup se chargent de faire souffrir et même moi-même parfois, il est vrai que la France est un fabriquant d’armes de premier plan mais pourquoi rajouterions-nous encore des souffrances ? N’est-ce pas fraternel de prendre soin pour ne pas contaminer sa sœur ou son frère ou ne pas être un vecteur même sain ? N’est-ce pas du bon sens que de se mettre en veilleuse un temps pour vivre plus fort nos missions après ? Cela n’empêche pas les interventions individuelles de fraternité en prenant des soins. Prenez soin de vous, nous avons besoin de vous. Christian M. des Bouches-du-Rhône. |
Réponse : Je viens de vous lire avec beaucoup d'attention. Merci, mon frère Christiane, de nous donner votre point de vue, qui sans nul doute est aussi respectable que le mien. Mais ce n'est pas le mien. Je ne fais que choisir entre deux mots le moindre. Rien de plus. "Des mesures drastiques jusqu’à l’été" ? Vous n'y pensez pas ! L'été, c'est dans plus de trois mois ! Vous voulez arrêter l'économie: fermer les usines jusque là ? Mais de quoi vont vivre les familles des travailleurs ? Du chômage ? Mais le chômage est payé par les cotisations chômage des entreprises et de leurs personnels et si les entreprises sont à l'arrêt, il n'y a plus d'argent pour payer les chômeurs... Alors, l'État peut emprunter ? Oui, mais la France a déjà 2.400 milliards d'Euros de dettes... Et la Sécurité Sociale comment va-t-elle fonctionner sans que les entreprises règlent leurs charges prélevées sur les salaires, si elles ne paient plus de salaires ? Et je ne fais que citer deux aspects problématiques d'une pareille situation, il y en a beaucoup d'autres. J'abrège. Je connais un peu cette question. Quand j'étais ingénieur je fus nommé à la direction d'une filiale du très gros groupe industriel qui m'employait. Oh ! ce n'était ni Renault, ni Berliet, ni Alstom, simplement une petite entreprise de quelque 250 ouvriers et employés (peut-être un moins même, je ne me souviens plus très bien), mais spécialisée dans l'étude et la fabrication de gros matériel de transfert thermique très pointu pour l'industrie chimique et pétrolière (condenseurs, évoporateurs, colonnes à plateaus, réchauffeurs, refroidisseurs, fours, etc.), mais j'ai connu des moments, notamment de très longues grèves, où l'on était sur le point de faillir et disparaîre (les automobiles Simca et Manufrance, très grosses entreprises, ont ainsi disparu) avec des conséquences économiques et humaines dont vous n'avez pas idée. Il y a des malheurs et des problèmes pires que la mort de quelques centaines de plus. Arrêter une économie, c'est prendre des risques énormes. La France a déjà perdu le plus gros de son industrie, je crains que ce soit pire. J'avoue n'éprouver aucune admiration pour ceux qui nous dirigent et je suis fort inquiet. Je soupçonne les Chinois non de nous avons envoyé le virus, car lui est vrai, mais d'avoir usé d'une manière politico-économique de diffuser la panique et de mettre la pagaille dans l'industrie du monde pour en tirer profit le moment venu. Ces gens sont habiles. Tous les coups sont permis en matière économique. Mais peut-être m'inquiété-je inutilement. Peut-être avez-vous raison. Je ne mets aucune fierté personnelle à avoir raison. Si j'ai tort, tant mieux pour l'humanité. Encore merci pour le dévouement que vous mettez à animer la mission dans votre région. |
16mar20 216C61 Bien aimé frère Michel, Je prépare actuellement l'affiche avec votre lettre ouverte au président que nous allons apposer sur la vitrine de notre local de Toulouse. Vous écrivez au sujet du virus " il n'est pas égoïste, il n'a pas de pouvoir, pas de loi, pas d'armée, il peut tuer certes (mais ne mourrons-nous pas tous ?), il n'est ni politique ni religieux, il n'a pas d'idéologie, il ne ment pas (le mensonge : mal n°1), il ne vole pas, il aime tous les humains, il est provisoire, etc " Je peine a comprendre "il aime tous les humains" et j'aurai envie de ne pas intégrer ce passage dans votre message au président, mais j'ai des scrupules à vous censurer, il y a peut-être quelque chose d'important que je n'ai pas compris dans cette phrase, et j'attends votre avis avant de finaliser cette affiche. Bien humblement avec vous dans cette lutte contre le péché et la folie de nos politiques. Je vous envoie tous mon amour fraternel ainsi qu'à sœur Christiane. Rémy O. de Toulouse, Haute-Garonne |
Réponse : "Il (le virus) aime tous les humains" est en effet une façon humoristique de dire qu'il s'installe avec plaisir chez tout le monde sans distinction. Cela risque peut-être d'être mal compris, mal interprêté. Supprimez-le. Je ne suis pas toujours très finaud. Aucune assemblée n'est obligée d'afficher ce texte sur son local en ville et pour celles qui l'affiche, il va sans dire qu'ils peuvent en supprimer ce qu'ils veulent. Je n'ai pas d'amour-propre d'auteur ; je n'impose rien à personne ; je respecte la liberté de tous. Comme toujours je ne fais que proposer. Merci, mon frère Rémy, pour ce commentaire. |
17mar20 216C62 Des vrais chiffres totalement en décalage avec la phobie généralisée. https://www.youtube.com/watch?v=K7g4WKoS_6U Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Merci, mon frère Frédéric, pour cette vidéo. Je connais déjà le Professeur Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection, qui depuis deux semaines au moins préconise la chloroquine pour guérir la grippe due au Covid-19. La chloroquine est un antipaludique qui avec la quinine est le traitement qui a été le plus employé en préventif comme en curatif contre le paludisme. Didier Raoult fait partie des très nombreux médecins qui trouvent très exagérées les mesures prises (non démocratiquement) par le seul Président de la République. M. Macron a décidé en souverain absolu le confinement auquel le peuple français est soumis depuis aujourd'hui. M. Macron et certains ministres disent qu'ils ont consulté "les scientifiques". Mais je demande : Quels scientifiques ? Pourquoi ne nous donne-t-on pas leur nom, pourquoi ne les entendons-nous pas à la télévision ? Le Pr Didier Raoult, on l'entend... J'ai autre chose à faire que d'être pendu à la télévision pour entendre des avis, mais dimanche soir j'ai entendu un Docteur Hamon, chef de service dans un hôpital dont je n'ai pas entendu le nom, l'ayant perçu en passant, qui disait en gros : "Il s'agit seulement d'une grosse grippe, pas plus mortelle qu'une autre, et dans mon service nous n'avons pas de masques, introuvables, alors que dans les bureaux de vote j'ai vu des employés municipaux avec des masques ; la politique est mieux servie que la médecine." |
18mar20 216C63 Merci, cher prophète, pour cette très belle entrée ainsi que pour votre lettre au Président, lettre qui nous montre la Voie du courage et de la force. Dans notre monde qui entretient la lâcheté et l’irresponsabilité votre cri dans cette lettre fait un bien fou. La mémoire des hommes est sous le péché comme sous la sécheresse une vallée fertile, tout y dépérit, l’eau vive s’évapore, l’esprit de l’homme hume l’air comme un âne assoiffé… par toi Je viens renvoyer l’Eau Vive. (Rév d'Arès 30/2-3). Nous avons perdu la Mémoire, oublié le Père, le Bien qui dort au fond de nous mais il ne s’est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur père, mon premier Fils, qu’ils n’aient gardé par la Puissance du Souffle Que J’exhale sur eux, souvenir de Moi (2/10-11). Réveil qui sera très long mais possible comme vous le dites dans votre très belle réponse à Malika (216C5). La situation actuelle est folie, on prend certes des précautions face à ce coronavirus, mais je pense que la crise économique qui s’annonce et les difficultés de beaucoup à la suite des mesures gouvernementales irréalistes soient bien pires que le virus. Ce que convenait avec moi une dame ce soir en prenant l’ascenseur. Nous mettons, nous aussi, l’entreprise à l’arrêt. Pour combien de temps ? Je trouve intéressant que vous parliez de superstitions dans votre réponse 216C43, je ne sais pas si le sens est le même mais en priant dans la Veillée 21 aujourd’hui elle m’est apparue très actuelle : Tu aboliras toutes les superstitions surtout celle venues de la malice des princes du culte, de leurs docteurs et de leurs prêtres pour donner à leurs gestes et à leurs paroles une puissance illusoire dont ils tirent domination et profit (Rév d'Arès 21/1). La ville est quasi déserte, les rues vides, c’est étrange ! Mais un petit clin d’œil au local toulousain cet après-midi, premier jour de confinement. Nous avons fermé le local mais j’y suis allée vers 16h cet après-midi pour poser avec mon frère Philippe l’affiche : "votre lettre au président de la République" sur la vitrine et sur la porte et y rester un peu. Quelle surprise de voir un homme qui passait seul dans la rue, s’approcher de la vitrine alors que j’étais dehors. Nous avons engagé la conversation : Il est scandalisé par les mesures du gouvernement et par la folie du monde. Il sent qu’on nous manipule. Je l’ai invité à rentrer dans le local, nous avons pu échanger un petit moment et je lui ai laissé votre texte que j'avais aussi imprimé en A4 ainsi que des informations sur La Révélation d’Arès. Pendant ce temps notre frère Jean-François est passé, petit moment de vie au local qui donne de la joie et du courage. Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que notre sœur Christiane. Marie-Odile O. de Toulouse, Midi-Pyrénées |
Réponse : Merci, merci, merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce commentaire. Ce brave homme que vous avez accueilli, qui "sent qu'on nous manipule", va se multiplier à grande vitesse ce jours prochains, car nous n'en sommes qu'au tout début du "confinement"... Savez-vous que j'essaie de trouver un texte qui me dise si j'ai ou si je n'ai pas le droit d'aller à la poste et je n'en trouve pas. Grave question ! Ai-je ou n'ai-je pas le droit d'aller à la poste ? J'ai lu qu'on a le droit de promener son chien et même de l'emmener chez le vétérinaire s'il ne va pas bien, mais la poste... Rien, je n'ai encore rien trouvé sur mon droit... Mon droit ? Que dis-je? Mon autorisation de me mouvoir (mettre un pied devant l'autre et recommencer) entre chez moi et la poste, même muni d'une "Attestation de déplacement dérogatoire", car je ne sais où classer la poste dans les attendus marqués d'une case à cocher. Est-ce un "déplacement entre mon domicile et le lieu d'exercice de mon activité professionnelle" ? La police va me rétorquer que je ne suis pas postier... Oui, mais je suis client... Un postier a-t-il une utilité sans client ? Très grave problème d'éthique créatrice : La poste engendre-t-elle la clientèle ou fonctionne-t-elle intra muros, à huis clos dans les circonstances de coronavirus Covid-19 (j'espère que ce sera différent quand nous en serons au Covid-20) ? Acheter des timbres, poster une lettre, est-ce un acte "de première nécessité" ? Peut-être puis-je jouer sur le "déplacement pour motif familial impérieux" si j'écris aux miens que je les aime et les embrasse ? Horreur ! Embrasser ? Ai-je le droit d'ambrasser par poste interposée ? Non, je vais y aller en douce sous le prétexte sous prétexte d'un "déplacement bref lié à l'activité physique individuelle" sans trop me presser afin que la police n'imagine pas que c'est une "pratique sportive". Que de problèmes ! Que de problèmes... En même temps, j'apprends ce matin par le Figaro (journal sérieux quand même) qu'en fait "9 Chinois sur 10 ont été infectés par le coronavirus", mais que c'est passé inaperçu. Tiens ! c'est nouveau. Je calcule : 1.441.800.000 habitants/10)x9 = 1.297.620.000 habitants infectés sans que ça se voit... pas mal ! Et ils n'ont eu que 2.158 morts (chiffre officiel ce matin) en Chine. Je calcule encore (je suis vicieux, vraiment vicieux, toujours à chercher la petite bête...), ça fait 0,000015 % de la population chinoise. Et encore ! Est-on sûr qu'ils soient morts du coronavirus ou le coronavirus n'a-t-il été que l'accélérateur d'un autre mal mortel ? Bloquer l'économie entière d'une nation pour ça, je comprendrais à la rigueur si nous étions des immortels pour lesquels la mort n'est qu'un accident scandaleux à éviter à tout prix, mais ce décret de confinement est-il vraiment raisonnable ? |
18mar20 216C64 Dixit Macron : "Nous sommes en guerre..." Ah bon ???!!! Les poilus de 14-18 qui crevaient et pourrissaient par centaines de milliers dans les tranchées doivent se retourner dans leur tombe ! De même, les millions de civils hachés et broyés sous les bombes tout comme les millions de victimes des camps de concentration victimes de l'innommable durant la guerre de 39-45 doivent également se retourner dans leur tombe... Enfin, si nous sommes réellement en guerre alors combien de millions de veuves et d'orphelins allons nous voir à travers le pays; si nous sommes vraiment en guerre comme l'a martelé six fois Macron au cours de son allocution du lundi 16 mars à 20h à la téloche... Là, faudrait peut être que l'on se calme un peu, hein !? Faudrait qu'on fasse tomber la fièvre hystérique collective ! En effet, par exemple, je pense à des familles de réfugiés syriens et autres, venus en France car ayant vécu une situation de vraie guerre dans leur propre pays, ces personnes là doivent justement se dire : "Ah bon ?! Vous êtes en guerre aussi ! Vous ? En France ?! Pourtant, si vous saviez ce que nous (Syriens) avons vécu dans notre propre pays en guerre, où tout n'est que ruines et désolation... Alors, si vous aussi en France vous vous considérez en guerre, franchement, désolé de le dire, mais votre président Macron et sa situation de guerre en France, c'est un drôle de tocard..." C'est une dramatisation à outrance pour une petite grippette, qui lui permet de se refaire la fraise en instrumentalisant une crise sanitaire pour retrouver un semblant de stature présidentielle après la crise des gilets jaunes et la contestation de sa politique de réforme des retraites. Faire passer sa politique sanitaire pour une éclatante victoire militaire, c'est comme faire croire qu'il a vaincu l'Éverest alors qu'il a gravi la colline des Buttes Chaumont ! Cette petite grippette est bien utile dans sa stratégie de communication, et est très habilement dramatisée ! "Nous sommes en guerre"... 😶😨😩 ah bon ?! 😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂 Il est 23h00, je rentre du travail [infirmier]... Sur la route en rentrant je n'ai croisé aucune voiture ! J'ai bien sûr un document officiel de mon travail qui m'autorise à circuler et ce pour satisfaire les forces de l'ordre... Mais au travail (car les langues se délient sans complexe...) on trouve que c'est un peu trop tout ce "branle-bas de combat" avec tous les nouveaux chamboulements qu'on nous impose sur le plan sanitaire. D'autant plus que nous avons déjà des tonnes de contraintes au quotidien. Mais on est obligé de se plier à toutes ces nouvelles exigences qui perturbent tout le fonctionnement habituel et je ne parle même pas des patients qui en subissent aussi des conséquences et n'hésitent pas à nous le dire. Bref, même nos cadres sont assez dubitatifs devant tout ce cirque... Enfin, je réalise que je suis avec des collègues de travail intelligent(e)s !... 😀 David B. du Limousin |
Réponse : Je ris... Horreur ! Je ne devrais pas. La sœur Christiane d'ailleurs me le dit : "Vous n'êtes pas sérieux !" Je me reprends, je me rengonce dans ma gorge, je redonne à mes traits une tension sérieuse, je fronce les sourcils en disant... non... en grondant : "Comment, frère David, pouvez-vous plaisanter comme ça ?" Mais je lis ce matin que Carla Bruni (l'épouse de l'ex-président de la République, oui, oui) a rencontré des Autraliens officiels, des diplomates, je ne sais, et leur a dit en rigolant (quelle honte) : "Faisons-nous la bise !" La bise : Le baiser de la mort ! Heureusement, elle s'est excusée, elle a dit ensuite : "J'ai fait une plaisanterie déplacée." Ouf ! Les Australiens sont sauvés. Vous dites, frère David : "Dixit Macron : "Nous sommes en guerre..." Ah bon ???!!!" C'est tout à fait impertinent. Qui mieux que M. Emmanuel Macron (notez que j'écris "M." et "Emmanuel", je m'impose d'être déférent, soumis, respectueux). Mais quoi ? Enfin... je ne peux pas mentir, j'avoue ma stupide impertinence à moi aussi, moi un vieux prophète de 90 ans, quand j'ai entendu lundi soir 16 mars le très sérieux M. Emmanuel Macron avec ses gros yeux sévères de professeur de morale, parler, cela a été plus fort que moi... J'ai souri, oui je l'avoue, j'ai souri malicieusement (horrible que je suis) et j'ai osé dire : "Mais c'est Ubu qui parle !" Heureusement, la sévère Christiane m'a rattrapé au moment où j'allais passer du rire à la bronca (je me sentais comme dix, cent, qui protestaient) et elle a boudé toute la soirée le sans-gêne, l'inconvenant que j'étais. Elle ne m'a pas confié sa main pour que je lui masse ses doigts arthritiques qui la font tant souffrir. Elle a un courage formidable ! J'ai eu honte de paraître si badin et inconséquent dans un moment où elle tremblait pour ma vie. Je suis vraiment un inconscient. Sachant qu'un vieux qui attrape le Covid-19 a de grandes chances d'y passer, je devrais trembler, me dire : J'ai 90 ans, si j'attrape ce virus, hop... ad patres, mon bonhomme ! Eh bien non, je ne tremble pas, je me dis que j'ai le bon âge pour partir dans les étoiles. Et j'ose dire que si je m'en sors, ce n'est pas à M. Emmanuel Macron que je le devrais, mais à la vie et à la Vie tout simplement. "Le Monde" (journal) : "Coronavirus : des modélisations montrent que l’endiguement du virus prendra plusieurs mois. Le renforcement des mesures de distanciation en France et au Royaume-Uni a été décidé notamment sur la base des projections d’une équipe de scientifiques britanniques." Et pendant "plusieurs mois", de quoi vont vivre les pauvres humains traqués par le virus ? Et pourquoi des "scientifiques britanniques" ? Nous n'avons pas de scientifiques en France ? Au reste, qui sont-ils ? Nous n'entendons que les politiques en difficulté, que ce Covid-19 arrange bien (dans les tiroirs la retraite à points universelle, les gilets jaunes, le brexit, etc !) et moi j'aimerais bien les entendre ces scientifiques. |
18mar20 216C65 La Vie… Le sens de la vie… Le coronavirus … La Vie : "Nous saurons ce qu'est la Vie quand nous serons morts" (réponse 216C42). "La Vie est paix absolue, sans pensée au sens cérébral parce que la pensée agite, alors que la Vie est sérénité totale, idéale" (réponse 216C41). Vous mettez là, et je vous en remercie, des mots sur cet état que je ressens souvent, moi, ver infime réchauffé par l’éclat de (la) Gloire (Rév d'Arès 2/10) et que Tagore (Réponse 216C45) et les Hindous expriment à leur façon. Et puis, le coronavirus m’a poussé à envisager en face la mort à court terme. Après quelques jours difficiles, j’ai vu que j’étais prêt, que finalement passer de la vie à la Vie, plus on vieillit et plus c’est un cadeau, et j’ai été envahi de cette indicible paix et "sérénité". Et puis, hier soir j’ai lu le blog. Et là quelle désillusion ! Vous savez à quoi j’ai pensé ? Dans la Bible, au Livre de Samuel 28/15. Le prophète du même nom est mort. Aidé d’une nécromancienne, le roi Saül le consulte. Réaction de Samuel : "Pourquoi m’as-tu dérangé en me faisant monter ?" Monter ? Hé oui ! de la Vie tombale au fumier d’où sort le jardin (Rév d'Arès xxii/9) ! Et moi aussi, déjà "parti" en quelque sorte, je me vois "dérangé" dans ma paix, ma Vie ! : "La Vie n'est absolument pas du domaine des idées qui se confrontent contrairement à la vie humaine qui elle n'est finalement que ça" (Réponse 216 C41). En milieu de nuit, moment où circulent les démons comme des loups (Rév d'Arès 12/5), j’étais franchement mal. J’ai l’habitude. En ces instants où l’œil pleure... (ma) main tient (Sa) main, et l’Eau reste dans l’œil (xL/16). Je sais alors qu’au réveil tout s’éclaircira. Ça n’a pas manqué. Au réveil je me suis dit : "Si Dieu te laisse encore un cerveau, c’est pour faire au mieux avec. Comme dans le Baghavad Gita, François, accepte ce combat des "idées qui se confrontent", y compris avec ton frère aîné à l’expérience prophétique hors du commun… et que, à son âge, tu te le dis souvent, tu devrais laisser mourir en paix !" J’ai, de fait, réagi au quart de tour à trois idées : D’abord le procès d’intention (compréhensible) que vous faites à Macron, mais sans même l’avoir écouté à la télé. Et quand vous on vous fait un procès d’intention sans vous lire ? Je réagis notamment au reproche adressé à cet homme en réoinse 216C60 d’ignorer le poids des dangers économiques liés à l’arrêt de notre activité, alors qu’il ne cesse d’annoncer des moyens pour contrer cet effet pervers. Du coup je crains bien moins les faillites d’entreprises que, comme vous, l’augmentation de notre dette ("2.400 milliards d'Euros"), du reste avouée et assumée par le gouvernement, et dont je prévois les suites : La planche à billets, le retour de l’inflation avec dévaluation de l’épargne et donc vol des épargnants. Mais ça, Jésus nous avait déjà prévenu : Amassez-vous des trésors dans le Ciel (Matthieu 6/19-20), c’est bien plus sûr. Enfin, moi; qui n’ai pas la télé mais écoute beaucoup la radio, qui ai une sœur médecin, et qui avec mes proches et avec l’internet tâche de me documenter au mieux, je vous trouve léger de considérer comme "objectif" (Réponse 216C51, § 2) le témoignage d’un médecin unique, que du reste vous me semblez avoir mal compris. Parler "d’une grosse grippe, pas plus mortelle que les grippes habituelles", ca se défend si on parle en nombre prévisible de morts, mais pas si l’on regarde le pourcentage des morts pas rapport aux malades. Entre une grippe habituelle qui entraîne en gros un peu moins d’un décès sur mille et le coronavirus, qui selon les avis médicaux convergents en provoque un à deux pour cent, (beaucoup plus chez les vieux), au final le résultat ne changera guère, parce que la grippe ordinaire, on la laisse se répandre, tandis que le coronavirus, on en freine sec la contagion… Alors comparons ce qui est comparable ! Reste la question de fond : Privilégier l’économie en acceptant de laisser mourir une bonne quantité de vieux comme vous et moi, appelés à se sacrifier pour la nation ? Ou privilégier une politique maternante protégeant la santé des plus faibles au prix d’une discipline lourde pour les libertés et pour l’économie ? Les deux sont envisageables, et ma femme pencherait comme vous pour la non intervention. Mais notre monde est si habitué au confort médical qui prolonge la vie un matin après le matin de mort (xxxiv/18) qu’il est quasi impossible politiquement de laisser mourir quelques centaines de milliers de gens dans chaque pays. D’où les législations contraignantes adoptées tôt ou tard dans tous les pays où sévit l’épidémie. Une seule exception encore, mais pour combien de temps ? La Grande Bretagne, peu atteinte, et où Johnson prône l’inaction pour laisser l’épidémie vacciner naturellement toute la population, en prévision du retour de l’épidémie l’an prochain. Pas idiot, mais… Vous reconnaissez bien volontiers, me semble-t-il, que de tels sujets n’engagent que vous-même et non votre prophétisme, et vous nous faites part de votre effort pour tenter d’être "objectif"(Réponse 216C51) et "être un pénitent à peu près présentable (Réponse 216C58, dernières lignes), soucis que je partage pour moi-même. Je vous en remercie, et c’est ce qui m’autorise, pour la quatrième fois de ma vie au moins — et à chaque fois je souffre un peu plus — à vous faire part de mon malaise devant l’ impression, retombant sur notre mission, d’un homme qui parle avec assurance sans savoir. Il y a là, je crois, un problème de fond, auquel je réfléchis beaucoup, et pas seul, mais ce n’est sans doute pas "ici et maintenant", le lieu d’en dire plus. Votre frère François, passionné de la communication entre les "tubes" qui nous enferment, moi comme vous. François D. d’Île de France |
Réponse : Mon frère François, nous ne sommes pas d'accord sur tout et nos désaccords sont nécessaires, car ils démontrent que la vérité en ce monde est un énorme et insoluble problème et que la seule issue est l'amour, car lui seul nous redonnera la Vie, à quoi notre pénitence nous conduit. Je vous aime, mon frère François, et je vous remercie pour ce commentaire. Ce commentaire m'a rappelé un petit événement de mon enfance. L'étoile jaune juive n'a été vraiment rendue obligatoire en France par les Nazis qu'en 1942 (septembre, je crois) après la mort de mon père (mars 1942) et nous n'étions pas, avant sa mort, habitués à voir nos concitoyens juifs avec cette étoile cousue sur leurs vêtements. Mais certains juifs la portaient déjà après que Reinhard Heydrich, SS-Obergruppenführer (équivalent de général), eut commencé de la faire porter par nos frères et sœurs israëlites. Un jour de l'hiver 1941-1942, j'étais avec mon père à Paris dans une rue populeuse et nous croisâmes une jeune femme portant cette étoile jaune. Mon père s'arrêta, interloqué, plutôt choqué, et demanda à la personne : "Pourquoi portez-vous cette étoile ?" Elle lui répondit grosso modo : "J'étais employée à l'Ambassade de France à Varsovie. Je viens de rentrer à Paris, mais là-bas c'est obligatoire." Mon père, qui savait que le jaune était traditionnellement une couleur d'infamie, était communiste mais très respectueux de tous les humains. Il lui répondit, très ému : "Mais être juif est aussi respectable qu'être catholique ou athée..." Elle lui sourit et passa son chemin, mais le souvenir de cet instant m'est resté gravé dans le cœur. Pourquoi vous raconté-je ce souvenir ? Parce que vous me faites penser à mon père et je me sens porter une étoile jaune avec "fMP" (frère Michel Potay) dessus au lieu de "Juif" et pourtant nous nous aimons et nous allons dans la même direction. La découverte du courage d'être n'est pas d'aujourd'hui ; elle est très ancienne et quantité d'homme et femmes célèbres ont eu ce courage d'être. Mais qu'est le courage d'être ? C'est le courage d'être ce qu'on croit devoir être quand on a entendu la Vie nous parler. Chacun ne peut pas entendre la Vie de la même façon ; chacun a donc son courage d'être. Thomas More eut le sien en écrivant son "Utopie", publiée en 1516, et ce n'était pas le courage d'être d'Érasme, qui pourtant écrivit chez Thomas More son "Éloge de la Folie". Ils s'aimaient ; ils allaient quand même dans la même direction. Presbytériens, Unitairiens, Méthodistes, Anglicans, Hussites, Amishs, Athées,etc., voyaient différemment le chemin spirituel, mais ils ont tous ensemble bâti les USA, qui ne sont certes pas le modèle de pénitence très simple que nous préconisons, mais qui d'une certaine façon s'en rapprochent par leur tolérance mutuelle. Le pseudo-Isaïe crie : Retirez-vous, sortez de là et ne touchez pas à la chose immonde ! (Isaïe 52/11, repris plus tard par Paul de Tarse). Nous n'y touchons pas, ni vous ni moi, ni aucun de nos frères et sœurs. Nous prenons possession de la Terre au Nom du Père, de la Vie, de l'Un, du Tout Autre. Nous avons la nostalgie d'Éden, et à cause de cela la mort nous paraît un moindre mal, voire même un bien pour le juste, et la souffrance économique à laquelle M. Emmanuel Macron, jeune homme sans expérience, nous contraint, nous paraît intolérable parce que quand il faut vivre, il faut vivre et donc aussi bien vivre que possible, alors que pour M. Emmanuel Macron c'est l'inverse : la mort est pour lui intolérable mais la souffrance économique un mal supportable. Je suis métaphysiquement à l'opposé de cet homme. C'est mon courage d'être à moi. À moins, bien sûr, que M. Emmanuel Macron soit une de ces politiques de la pire espèce, ceux pour qui la politique passe avant tout et à laquelle ils réduisent leur humanisme. Ce que je n'ose quand même pas supposer, parce que je jugerais alors. |
18mar20 216C66 C’est du jamais vu en France depuis les heures sombres de la guerre : Le gouvernement décide de placer une population entière en confinement ! Traduction : Vous n’avez plus le droit de sortir de chez vous à moins de satisfaire à des dérogations bien spécifiques. En cause, un virus qui provoque quelques centaines de décès dans le monde. La chine qui a été la première touchée a très vite pris des mesures autoritaires de cet ordre, mesures qui ne nous ont pas surpris venant d’un pays totalitaire qui n’a jamais hésité a bafouer les libertés pour régler ses problèmes. Le virus ayant touché l’Europe, certains pays comme l’Italie, l’Espagne et la France, décident d’appliquer les mêmes méthodes. Mesures de "salut public" nous font-ils comprendre, matraquage médiatique à l’appui. Et en apparence, tout le corps politique ou médical s’accorde sur ces mesures et il devient politiquement très incorrect de se poser des questions sur le coté démesuré d’un principe de précaution poussé à l’extrême sans risquer le lynchage public. En clair, les quelques personnes un peu influentes qui seraient tentées de mettre en cause la parole de ces grands sages sont obligées de fermer leur gueules. Alors, la question qui se pose est de savoir comment on en est arrivé là et surtout, comment un virus certes contagieux, mais qui, comme vous l’avez dit, n’est finalement pas plus mortel que la grippe saisonnière peut nous valoir la loi martiale. J’ai tendance à penser que c’est la suite logique d’un processus de dérapage vers un régime de plus en plus autoritaire de nos politiques depuis plusieurs années. François Hollande avait déjà parlé "d’état de guerre" pour quelques attentats isolés, ce qui avait permis de décréter un "état d’urgence" permettant entre autres aux forces de police une investigation beaucoup plus poussée dans la vie privée de tous les citoyens. Emmanuel Macron reprend le terme de guerre, mais contre un virus cette fois. Et demain alors, contre quoi ? Un nouveau virus, car il y en aura n’en doutons pas, une invasion de frelons asiatiques, la pollution des villes…Un pas de plus et pas le moindre est franchi aujourd’hui. La justification principale : il faut soulager les hôpitaux et les médecins. Mais bien sur qu’il faut les soulager ! Ça fait des années qu’on leur supprime des moyens humains et matériels et qu’ils peinent aujourd’hui à faire face à une situation normale. Alors, avec le coronavirus, pensez ! D’autres théories circulent, comme par exemple prendre prétexte de cette pandémie pour disculper les puissances internationales d’un prochain effondrement économique inéluctable et avoir ainsi le soutien des peuples à la mise en place de régimes autoritaires. Je n’ose pas imaginer, même si le doute subsiste qu’un pouvoir politique en soit arrivé à vouloir accélérer un tel processus par des mesures qui vont dans les prochains mois nous mettre de toutes façons, dans une situation catastrophique. Notre mission de rue va être bien compliquée dans les prochains jours. Après la fermeture de nos locaux, comment allons-nous tenter d’approcher des gens sans déjà leur faire peur sur le plan sanitaire, et surtout, par notre simple présence dans la rue, risquer une forte amende ? Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je pense que nous devrions peut être attendre que tout cela soit passé. Prenez bien soin de vous Frère Michel, mais je pense qu’à votre bel âge, c’est-ce que vous faites déjà. Richard L. d'Aquitaine |
Réponse : Un grand merci, frère Richard, pour ce commentaire si bien écrit, si bien exprimé. Vous dites : "Prendre prétexte de cette pandémie pour disculper les puissances internationales d’un prochain effondrement économique inéluctable et avoir ainsi le soutien des peuples à la mise en place de régimes autoritaires. Je n’ose pas imaginer, même si le doute subsiste qu’un pouvoir politique en soit arrivé à vouloir accélérer un tel processus par des mesures qui vont dans les prochains mois nous mettre de toutes façons, dans une situation catastrophique." Eh nien ! mon frère Richard, nous y pensons. Tout à l'heure, en déjeunant, je regardais la télévision et je notais que les montages télévisés parlant de l'épidémie ne montraient aucune personne apparemment interviewée "par hasard" dans la rue ou dans les supermarchés disant : "Ce confinement est intolérable et va contre le bon sens," ou "Cette affaire est politique et ne m'intéresse pas," ou "Le virus ? Je m'en fous", etc., comme s'il n'y avait que nous, Pèlerins d'Arès, qui considérions cette nouvelle loi de confinement comme sujette à caution ou, du moins, tout à fait discutable. Le spectre que votre commentaire trace en filigrane, n'est ni plus ni moins que celui de Big Brother (relire Orwell). Nous n'avons pas de preuve que nous en soyons là, mais par souci d'humanité notre inquiétude nous contraint d'y penser quand même. La planète Terre a été conçue par le Père fondateur comme un cercle magique dont il a fait le berceau de son Enfant, l'homme. L'homme conçu à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26), c.-à-d. nanti de ses Attributs : Parole, Individualité, Amour, Créativité et Liberté. Liberté ! C'est donc librement que l'homme a créé le Mal. Ce Mal continue et après qu'on l'eut pensé démasqué et réduit après des époques historiques horribles — le XXème siècle notamment : le nazisme, la "solution finale", les goulags, mon siècle — voilà que peut-être, oui, seulement peut-être mais ce peut-être réveille notre vigilance (vigilance visant la Bête, Rév d'Arès 22/14), nous voilà dans la crainte légitime de voir une majorité d'hommes, peureux, accepter le pire : la perte totale de la liberté. Nous voilà contraints à nous méfier d'une loi absurde mais utile au pouvoir (loi sur la retraite contestée, gilets jaunes, bide des élus LREM aux municipales), et à nous préparer à être séparés de la majorité des sourds et des lâches. Allons-nous être, nous et quelques autres humains lucides et courageux, réduits à nous soumettre ou à disparaître ? Les pouvoirs athées — ils disent laïcs — qui nous gouvernent reconstruisent actuellement l'humanité sur le plan d'une nation mythique, considérée par eux comme pure, c.-à-d. du pur mythe qui est le leur. Nous, nous leur opposons la pureté des Origines, auxquelles nous voulons revenir sur le pivot de l'Amour, non sur celui de la loi impérieuse. Nous voulons vivre à même l'Invisible pour qu'il redevienne le Visible, qui fait tant rire les rationalistes, à même la Vie si l'on veut parler comme Dieu dans La Révélation d'Arès, et nous savons que la mort, inévitable dans les conditions de péché, n'est qu'une étape vers la Vie. Autrement dit, nous voilà au cœur d'un problème fondamental ! Merci, frère Richard, pour le courage de vos propos. Ils nous font entrer dans une profonde réflexion et nous pensons que ceux qui dirigent la France se rendront bientôt compte qu'en croyant unir ce peuple par la peur commune d'un virus, ils ne font que le diviser davantage. |
18mar20 216C67 Frère Michel, Votre lettre à Macron m’est venue comme une bouffée d’oxygène ! Merci pour votre humour au second degré qui soulage dans cette période où l’homme rase son rire (Rév d'Arès xxiv/8 ) vis à vis de tous les sujets considérés comme sérieux — et donc interdit d’humour — par la pression du politiquement correcte ambiant. Mon épouse, qui est agnostique mais ouverte à votre vision du monde et à qui je lis régulièrement des extraits de votre blog, a bien ri à l’audition de votre lettre : 'Il cogne fort, mais comme il a raison !" J’ai trouvé le discours prononcé hier soir par le président de la République particulièrement inquiétant. Il a utilisé cinq ou six fois l’expression ; "Nous sommes en guerre." Cette expression belliciste me renvois à l’atmosphère du roman 1984 de George Orwel. L’État totalitaire imaginé par Orwel crée délibérément un climat anxiogène permanent en intégrant à sa propagande un rappel incessant de la menace de guerre qui plane sur les habitants. Pour rappel le monde de "1984" est divisé en trois "blocs" : l’Oceania, l’Eurasia et l’Estasia en guerre perpétuelle les uns contre les autres. Au-delà de la phraséologie qui les distingue, ces trois blocs ont quasiment le même régime politique et s’appuie sur une guerre perpétuellement entretenue pour tenir en laisse leur populations respectives. Ajouté à la guerre permanente contre les ennemis extérieurs, l’ennemi intérieur est lui aussi savamment orchestré en tant qu’indispensable bouc-émissaire et sert de point focal à des séances d’hystéries haineuses régulières obligatoires. Dire que nous vivons en dictature et qu’Emmanuel Macron est notre Big Brother serait évidemment exagéré. Nous n’en sommes pas (encore) là. Mais il me semble de plus en plus évident que les mesures de restriction de la liberté prises par les gouvernements successifs, au nom de la lutte contre tout ce qui menace notre bien-être et notre sécurité - du terrorisme au CO² – creuse le lit de la venue d’un futur roi fort (Rév d'Arès x/10). Le climat de peur instillé insidieusement dans les esprits par les rois et leur relais, les princes du culte médiatique, prépare les populations à se rassembler inconditionnellement et aveuglément derrière le pouvoir incarnant l’ultime bouclier contre les menaces. La façon dont le coronavirus est aujourd’hui instrumentalisé politiquement pour souder la population derrière son gouvernement et laminer tout esprit critique ou pensée divergente — systématiquement qualifiée de "complotiste" selon la novlangue officielle — doit nous alerter ! Le fait que la Chine soit présentée comme modèle de lutte contre le virus et ses résultats vantés sur quasiment tous les media est également signifiant. Que l’efficacité d’un état totalitaire soit en passe de devenir le parangon de la guerre contre le virus pose question. Jusqu’où sommes nous prêts à renoncer à notre liberté en échange de la sécurité et du confort ? Car telle est bien l’enjeu : l’intolérance aux risque inhérents à la condition humaine, qui grandit dans notre civilisation vieillissante et peureuse nous pousse vers une abdication toujours plus grande de notre souveraineté personnelle et collective. La peur de vieillir, de tomber malade et de mourir ou de perdre les acquis du bien-être moderne — face à la mort et à la faim l’homme son menton tremble (Rév d'Arès xxii15) — nous livre pieds et point liés aux "petits pères du peuple" et autre protecteurs et sauveurs perpétuellement en quête de nouvelles légitimités pour justifier leurs trônes et leurs lois asphyxiantes. De plus en plus de nos concitoyens, despiritualisés et médiatiquement conditionnés à réagir de façon pavlovienne et unanime, deviennent très vulnérables vis à vis des pires manipulations politiciennes. Petit à petit nous ferons comprendre à nos frères humains qu’il vaut mieux mourir debout (Rév d'Arès 1/1) du coronavirus (ou du terrorisme ou du CO² ou de l’invasion migratoire selon les craintes du moment), que de vivre couché, abrité dans le lit de la pensée conforme, dans la paix illusoire de la nuit politique et religieuse (1/8) et intoxiqué par le rêve qui la cache (ii/14). Oui, nous leur ferons comprendre qu’il vaut mieux prendre des risques en mettant nos pas dans Ceux du Créateur (2/12), c’est à dire en donnant la priorité à l’amour sur toute autre considération, que marcher comme un seul homme vers la fosse (iv/5) à l’appel de nos protecteurs et sauveurs politiques et religieux. Rappelons nous les paroles du prophète Jésus : Cherchez premièrement le royaume (la vie spirituelle) et la justice de Dieu (la vie juste); et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même (Matthieu 6/33-34)... Qui veut sauver sa vie la perdra (Matthieu 16/25) ou dit autrement, qui est obnubilé pas le désir de sauver sa peau perdra la Vie ! Thierry M. de la Drôme de collines. PS trouvez ci joint une photo de votre serviteur prise par notre sœur Maryse à la mission valentinoise de samedi dernier. |
Réponse : Bravo pour l'image, la belle photo "Et le virus du manque d'amour... On le guérit quand ?" ! Je prends cette image comme un magnifique témoignage de notre foi ! Je pense que plusieurs missions en feront une affiche à placer dans leurs vitrines. Affiche très opportune. Merci pour ce beau commentaire, qui m'a beaucoup touché, comme tous les précédents, d'ailleurs. Je pense que beaucoup de nos frères et sœurs et même beaucoup de nos concitoyens, quelles que soient leurs convictions, ont pensé à Big Brother (que j'évoque aussi dans une de mes précédentes réponses) en entendant M. Emmanuel Macron, qui probablement ne savait pas trop quelle attitude prendre en prononçant son allocution pathétique au soir du lundi 17 mars, et qui aboutit, en voulant se donner une allure pathétique, à prendre le déguisement d'un Big-Brother qui, je l'espère de tout mon cœur, ne correspond pas à sa nature. Moi, sur le moment, je l'ai plutôt pris pour "Ubu", mais bon, je ne suis pas non plus très respectueux envers ce frère de France élu président et qui semble se débattre au milieu de problèmes qui sans nul doute remettent en question sa réélection... Nous ne pouvons qu'espérer de tout notre cœur qu'il ait manqué d'imagination en prenant la Chine dictatoriale pour modèle de lutte contre le coronavirus et qu'il va bientôt se rendre compte qu'il a pris un chemin très dangereux. Mais nous restons vigilants, car nous n'ignorons pas que, pour l'heure, le monde est très loin de changer au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès, et que les politiciens justifient toujours leur existence en fonction de la catégorie professinnelle à laquelle ils appartiennent et ne font encore qu'imiter les gestes de leurs ancêtres fondateurs de la politique. Toutes les dérives restent en germe dans toutes les décisions autoritaires. Pour l'heure, la société n'est encore faite que de petits carreaux de mosaïque composant toujours la même image... Nous restons très réalistes, aux aguets de ces tristes dérives dont l'Histoire est pleine. Un seule réflexe nous semble encore possible pour l'ensemble des humains : se mirer dans la lac traditionnel, dans les eaux du mythe de fondation. Nous ne pouvons pas encore rendre sur les eaux notre propre reflet évident. Le schéma d'organisation du monde reste bien dessiné sur le papier des cerveaux et il nous faudra des générations pour l'effacer, nous ne l'ignorons pas. L'éveil du libre arbitre est pour le moment impossible dans cette société encore majoritairement traditionnelle, celle qui porte l'individu à confondre la loi et le pouvoir avec la nécessité basique et l'amour. Nous sommes très en avance sur le temps. L'oublier et accélérer peut nous être fatal. Disons ce que nous avons à dire, comme vous le dites sur ce panneau de la photo, mais restons prudents. |
19mar20 216C68 Bien aimé frère Michel, Je me permets de partager ici l'essentiel du rapide échange que nous avons eu hier [17 mars], pensant que cela intéressera les lecteurs de ce blog. Comme vous me le disiez, "Vous espérez que les semaines qui viennent verront ceux qui nous gouvernent comprendre qu'ils vont trop loin. Nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas les seuls à penser que ce gouvernement engage le pays dans une récession économique qu'il ne peut pas se permettre. On nous fait entrer dans une économie de guerre. Ces gens sont trop jeunes, devraient consulter des gens qui en ont vu d'autres et comprendre que de deux maux, il faut choisir le moindre". J'ai évoqué le cas de l'Angleterre par rapport au reste de l'Europe et vous m'avez précisé que vous n'étiez "pas sûr que l'Allemagne ne prenne pas une autre direction que d'autres pays européens. Les Allemands avouent 5.000 cas de grippe coronavirale mais 12 morts seulement. Interrogés sur ce faible taux de décès, ils disent : Nous ne notons que les morts dont il est certain qu'ils soient tués par le virus. À côté de ces cas-là, il y a des morts qui étaient en attente d'une autre mort en raison de maladies graves et dont le virus n'a fait qu'accélérer le départ. Cette grippe ne tue pas autant qu'on croit, et puis une crise économique tue aussi...". J'ai lu que le gouvernement envisageait de mobiliser 300 milliards d'euros (Mais où vont-ils aller les chercher et qui sera assez fou pour prêter une telle somme que nous n'avons pas ?!). Voilà qui risque en effet de nous précipiter plus vite encore que nous l'aurions prévu dans une crise dramatique, celle de l'homme qui aura fondé tant d'espérances dans le matérialisme et la science, leur aura donné sa vie, et se retrouvera de plus en plus face à un grand vide, intérieur comme extérieur. Ce vide qu'il faudra combler par la pénitence, pénitence que nous, P(p)èlerins d'Arès, aurons suffisamment commencé à vivre pour pouvoir l'enseigner sans reformer une nouvelle religion, à la lumière de la Parole révélée à Arès et de votre enseignement vivant (l'arbre à la pointe toujours verte, Rév d'Arès xvi/13). Cette situation particulière, qui arrive peu après les événements des Gilets Jaunes, n'est-elle pas aussi pour notre jeune Assemblée l'occasion de renforcer — au-delà des affinités ou des zones géographiques — ses liens ? N'y a-t-il pas là l'occasion de réfléchir ensemble, et avec vous, aux moyens de spiritualiser cette crise qui n'est pas que sanitaire (un peu comme nous avons essayé de le faire avec les Gilets Jaunes, mais de façon trop précipitée) ? En profiter ensemble pour donner à voir au monde ce que ses rois, blancs comme noirs [Rév d'Arès xxxvii/14] lui cachent depuis quarante-six ans : le Retour du Père [Rév d'Arès i/1, viii/6, xLv/25] et le r(Appel) a la seule et unique voie de salut pour l'homme et la planète : l'addition des bonifications individuelles par la pénitence (30/11) qui redonnera à chacun sa dignité, même celles de ces hommes de pouvoirs aujourd'hui irresponsables redevenant des gestionnaires compétents au service de l'intérêt général. Oui, La Révélation d'Arès fait de nous des libérateurs de tous les hommes sans exception. Bien que vous ne soyez le chef de personne [Rév d'Arès 16/1], pensez-vous, frère Michel, que ce soit une bonne idée pour notre fraternité d'essayer d'aller de l'avant dans cette direction plus collective, pourvu bien sûr que la souveraineté de chaque assemblée d'une part et la spécificité des terrains missionnaires locaux soient bien sûr respectés ? Ou bien peut-être est-ce encore prématuré ? J'ai pris le temps de mettre en forme votre réponse à Emmanuel Macron, Président de la République. Je tiens à disposition de qui le souhaiterai le fichier source de cette composition que j'ai volontairement faite aux couleurs de votre blog. Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Vous me demandez, frère Jeff, ceci : "Pensez-vous, frère Michel, que ce soit une bonne idée pour notre fraternité d'essayer d'aller de l'avant dans cette direction plus collective, pourvu bien sûr que la souveraineté de chaque assemblée d'une part et la spécificité des terrains missionnaires locaux soient bien sûr respectés ?" De quelle "direction" parlez-vous ? De ce que vous dites : "L'occasion de réfléchir ensemble, et avec vous, aux moyens de spiritualiser cette crise qui n'est pas que sanitaire..? En profiter ensemble pour donner à voir au monde ce que ses rois, blancs comme noirs [Rév d'Arès xxxvii/14] lui cachent depuis quarante-six ans : le Retour du Père [Rév d'Arès i/1, viii/6, xLv/25] et le r(Appel) a la seule et unique voie de salut pour l'homme et la planète : l'addition des bonifications individuelles par la pénitence (30/11)" ? Mais, frère Jeff, n'est-ce pas ce que fait déjà depuis plus de quarante ans notre mission ? Si vous comprenez autrement la "direction" dans laquelle vous proposez d'aller, précisez-la ! Pour ma part et en réfléchissant, je ne vois pas ce que nous pouvons faire de plus que ce que nous faisons déjà. On ne peut construire quoi que ce soit avant d'en avoir les outils ! Ces outils, nous nous, efforçons de les trouver, autrement dit, de rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents net de moissonneurs. Il me semble que c'est ce que nous nous efforçons de faire. Ceci dit, en vous lisant, j'ai l'impression que vous pensez à autre chose que vous ne dites pas, à moins que vous n'exprimiez le vigoureux élan de votre cœur, l'immense espérance de la Victoire (10/7, 26/8, etc.) que nous partageons tous, parfois avec impatience, mais que nous savons lointaine. Cependant, nous ne sommes pas sans prendre les leçons de l'Histoire telle qu'elle se déroule sous nos yeux et ces leçons forment une expérience que nous transmettons à ceux et celles qui nous suivent. Merci, frère Jeff, pour ce commentaire. |
19mar20 216C69 Ceci est une intervention de l'auteur, Claude M. d'Île de France, sur la page facebook "Michel Potay". Le blogmaster l'affiche ici, en espérant que Claude M. ne s'en formalisera pas, parce que c'est une très bonne réflexion sur la situation actuelle : Coronavirus ou quand la réflexion individuelle s'impose parce que la réflexion publique divague : Ce que beaucoup ne voient pas parce qu'ils sont pris par "l'événement" et sa dramatisation gouvernementale excessive (dont celui-ci espère profiter), c'est que la décision de confinement de toute la population est à la fois le résultat d'un manque d'anticipation, de prudence, de moyens en matière de santé publique et d'une précipitation désormais chronique où l'on traite les problèmes dans l'urgence immédiate, quand ils sont là, sans en voir la portée suffisamment à l'avance. Cette incurie des gouvernants est constante et résulte d'un manque d'intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5] aujourd'hui hélas généralisé à toute la population. Parce que l'intelligence spirituelle (et non juste rationnelle et scientifique) aurait anticipé, préparé et prévenu la crise sanitaire un peu à la manière dont l'a fait la Corée du Sud qui a endigué l'épidémie sans confinement. Pour ce pays ce n'est pas tant l'intelligence spirituelle qui prévaut que la prévoyance (qui en fait partie) et l'alerte prise très au sérieux avec le SRAS [autre coronavirus appelé SRAS-CoV, agent infectieux à l'origine d'une épidémie apparue en Chine en 2002 et 2003]. Chez nous, l'ex-ministre de la santé, Mme Buzin (je ne lui en veux pas, c'aurait été un(e) autre c'aurait été pareil), annonçait en janvier — il y a seulement 2 mois ! — que nous n'avions rien à craindre de ce qui se passait en Chine (sic) au lieu de préparer la population et les services hospitaliers en les organisant en vue de l'épidémie, en les dotant au minimum de masques et de gel hydro-alcoolique. Aujourd'hui elle confesse dans le journal "Le Monde" qu'elle savait que ce serait grave, que les élections seraient vraisemblablement annulées, on se demande alors pourquoi elle a choisi de se présenter à la mairie de Paris plutôt que de rester le capitaine dans la tempête qui s'annonçait ? Double inconséquence. C'est l'ignorance, la vanité, l'aveuglement, la hâte, la peur, le mensonge, le manque de prévoyance... Bref, l'incurie et l'impéritie de nos gouvernants qui amènent au confinement (par peur) et non sa nécessité absolue "pour sauver des vies". D'autant que le mal en question n'est pas si mortel, une grippe plus agressive que les autres... et encore ! Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faudrait pas respecter un minimum de précautions individuelles. On vous parle d'irrespect de la vie des autres, on vous culpabilise si vous sortez, on fait appel à votre civisme, à vos bons sentiments, etc. on vous sort les sempiternelles sirènes des violons des bons sentiments, de la solidarité, alors même qu'en temps ordinaire règne l'indifférence générale vis-à-vis des milliers de morts de la grippe classique ou pour d'autres raisons tout autant problématiques. Pourtant un mort est un mort, peu importe de quoi. Mais ce qui est vraiment irrespectueux envers les hommes, et ce, depuis des millénaires, c'est de leur jouer toujours la même comédie, de les infantiliser, de les traiter comme des petits soldats, de parler de "guerre" pour une grosse grippe, c'est de leur faire avaler toujours la même pilule de la peur, de la menace et de l'obéissance sans condition. Obéissance à qui ? Mais à des hommes qui ne sont ni plus malins ni surtout meilleurs que les autres, mais qui sont érigés en chefs (Rév d'Arès 16/1) ou en rois (xxxvii/14) par la faiblesse de tous. Des hommes qui, le cas échéant, pour préserver leur pouvoir ou leurs intérêts, n'hésitent pas une seconde à engager une guerre, une vraie celle-là, sans aucun scrupule, où les morts se compteraient par millions, en invoquant le bien de la nation, le salut du peuple (22/6) comme ce fut le cas avec les guerres mondiales [1914-1918, 1939-1945], comme on peut en voir le désastre en Syrie actuellement. Mais, cerise sur le gâteau de la crétinerie générale, c'est que le confinement total va s'avérer sans doute plus mortel dans le long terme que le mal lui-même. C'est se couper le bras sous prétexte qu'on a un gros furoncle sur la main. La pythie va sous la tête, (elle) cite le ver, (elle) crie : "Je coupe la tête, (je) coupe le ver." (Mais toi,) tu vas haut, bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/1-2). Annotations du prophète Michel Potay : "La pythie = ensemble des gens qui croient tout savoir... et exercent un pouvoir obscur, superstitieux, occulte sur l'homme qui les consulte en cas de problème. Cette pythie tue l'esprit pour le délivrer d'un rien." C'est là qu'il faut penser "petites unités humaines" et non une loi stupide qui s'impose à 67 millions de personnes et leur "coupe la tête". Mais, il peut y avoir un bien pour ce mal, profiter intelligemment de son temps, lire La Révélation d'Arès, répandre la contagion de sa lecture, et ensuite, propager le Bien comme un virus ! Un virus qui aura raison, à terme, de l'imbécillité que Dieu nomme délicatement faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Claude M. d'Île de France |
Réponse : Mon frère Claude, ce texte est juste et très bien rédigé. Je l'ai lu avec grand intérêt et j'espère que vous ne m'en voudrez pas de le publier dans mon blog, parce que tous les lecteurs de ce blog sont très loin de lire ma page facebook. Il faut donner de l'espace à la bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/2). Hier soir vers 18 heures, faisant notre marche hygiénique quotidienne, nous remontions, sœur Christiane et moi, le cours Alsace-Lorraine à Bordeaux, artère habituellement grouillante de passants mais presque vide dans la soirée d'hier, et deux motards de la police descendaient la rue et ralentirent à notre hauteur (il paraît qu'il y a un couvre-feu à 18 h, mais ce n'est pas indiqué sur "Attestation de Déplacement Dérogatoire"), ils allaient nous demander nos papiers et ça m'a immédiatement rappelé les motards des occupants allemands à Paris, en 1940-1944, qui contrôlaient les papiers : "Papier, papier (prononcé comme partir ou pâtir) !" Et puis voyant le vieux birbe que je suis avec sa barbe blanche et la respectable dame qu'est sœur Christiane, ils ont remis les gaz. Ça a remué en moi la soupe d'horribles souvenirs... Et tout ça pour un virus qu'il sera de toute façon impossible d'éviter, car ceux qui ont décrété le confinement ont peut-être pensé au cancre que de mon temps on envoyait "au coin" mais ont oublié l'incroyable inévitable enchevêtrement des relations et activités humaines, les millions de raisons qu'ont 67 millions de Français de reprendre leur liberté, ne serait-ce que pour se dégourdir les jambes. C'est ce qu'ont très bien compris les Coréens. Les humains ne sont pas des hamsters qu'on met en cage. Pourquoi les gens qui ont pondu le décret de confinement n'ont-ils pas compris qu'en théorie c'était idéal, mais qu'en pratique c'était inapplicable et qu'ils allaient se confronter à une réalité humaine d'une complexité qui leur échappe ? Ils se sont inventé une humanité comme Jonathan Swift s'inventa Lilliput, ils baignent en plein conte de fée. J'ai besoin d'aller chez mon coiffeur et s'imaginent-ils, mes dominateurs (Rév d'Arès 27/9, 28/21, 29/2), que je vais attendre deux ou quatre semaines qu'il soit autorisé à réouvrir son salon pour y aller ? Non. Je vais lui téléphoner que je peux passer par le couloir de derrière et il va évidemment me répondre oui et me recevoir dans sa cuisine... Comme la Résistance pendant l'Occupation quand les Allemands s'imaginaient qu'il leur suffisait de policer à l'extrême et de fusiller des otages pour que la France n'existât plus ? Hier soir je regardais à la télévision "Rome, Ville Ouverte" de Roberto Rossellini, que je n'avais pas revu depuis quelque soixante ans et probablement davantage, et je me disais : "Rien, ni la torture, ni le poteau d'exécution, ne contraint l'humanité quand elle sait où est la vérité et veut aller dans une autre direction." Merci, mon frère Claude. |
19mar20 216C70 Très cher Frère Michel, Tout peut arriver dans la vie. Ce matin en allant à la boulangerie, comme je suis quelqu'un qui parle très facilement à tout le monde même dans mon village, devant la boulangerie je commence à parler avec un monsieur du coronavirus et de mon avis sur la chose qui rejoint évidemment votre avis. Et savez vous ce que ce frère humain que j'aime me dit : "Je ne suis pas d'accord avec vous. Je travaille dans le domaine médical — sans me préciser si dans le domaine médical il faisait le ménage, etc. ou était médecin —. Et voilà sa certitude absolue, que je trouve délirante ! Il me dit : "En 2004 l'Institut Pasteur avait déjà la souche du coronavirus et a attendu le bon moment pour "l'envoyer dans le monde". Comme quoi toutes les opinions sont possibles dans notre monde même les plus absurdes. Voilà : si vous ne postez pas ce commentaire ça n'a pas d'importance mais comme je vous aime beaucoup je voulais quand même vous transmette cette sacrée expérience (grand éclat de rire !). Et une autre "expérience" : À nouveau devant la boulangerie, je croise une dame assez âgée qui me dit : "Toute cette affaire c'est une connerie. En fait ce problème qu'on nous présente comme une nouvelle peste qui va tuer tout le monde, n'est pas plus dangereuse qu'une autre grippe." Comme quoi, il y a des gens simples qui ont encore "la tête sur les épaules. Alléluia ! J'espère juste que notre cher frère, Mr Macron, ne va pas "bloquer" la France jusqu'à fin-août, parce qu'il envisage peut être de prolonger "l'état d'alerte" jusqu'à fin juin : ce qui m'empêcherait de venir à Arès en Juin faire mon Pèlerinage et s'il "prolonge" jusqu'à fin août aucun Pèlerin, même pas vous, ne pourra faire son Pèlerinage 2020. Mais bon n'étant pas d'une nature pessimiste du tout, j'espère que mon frère, Mr Macron, va retrouver la raison et qu'on pourra évidemment être heureux de toutes et tous ce croiser et s'aimer toujours d'avantage pour notre Pèlerinage 2020 ! Je vous embrasse de toute mon immense tendresse pour vous ! Philippe R. de Strasbourg (Alsace) |
Réponse : Je ne suis pas biologiste et je ne connais pas grand chose au coronavirus, mais je me permets de penser que votre interlocuteur de la boulangerie, qui prétend que l'Institut Pasteur connaît le coronavirus depuis 2004, se trompe, comme vous l'avez bien compris. L'Institut Pasteur le connaît depuis longtemps, parce que ce virus a été identifié il y a quelque soixante ans, je crois. Pour ma part, j'ai dû en être infecté plusieurs fois. En effet, pendant environ trente-cinq ans j'embrassais tout le monde au Pèlerinage et, comme il y avait à l'époque des pèlerins venant d'un peu partout dans le monde, je souffrais toujours de deux ou trois bons rhumes (certains carabinés) pendant la durée du Pèlerinage. Le coronavirus est une grande famille de virus. Sept types de coronavirus infectent très fréquemment l'homme chez qui il cause des maux sans gravité ou plus préoccupants. Il serait notamment la cause de quelque 20 à 30 % des rhumes. |
19mar20 216C71 Cher frère Michel, Votre souhait a été exhaussé. Jean-François Delfraissy, médecin immunologiste qui préside le Conseil scientifique a été longuement interviewé ce soir 18/03/2020 au 20h d'Antenne 2. En gros il tient le même discours que M. Emmanuel Macron avec des termes plus médicaux. Confinement à priori au moins un mois. En sortie de confinement dépistage en masse en fonction de critères à définir. C'est à 7 minutes 10 sur le replay de France2: https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-18-mars-2020_3843217.html Un peu ayant 20h, ayant lu le blog et que vous reposiez la question, j'ai été recherché sur internet ce qu'était ce conseil scientifique. Voici ce que j'ai trouvé publié le 17/03/2020 sur Ouest-France : "Depuis la semaine dernière, un Conseil scientifique installé à la demande d’Emmanuel Macron doit fournir au gouvernement les éléments sur l’évolution de la situation sanitaire afin d’éclairer la gestion de la crise du coronavirus. Huit médecins, un mathématicien, un sociologue, une chercheuse. Le Conseil est présidé par Jean-François Delfraissy, médecin immunologiste et président du Comité consultatif national d’éthique. Dix autres experts constituent le groupe. Parmi eux, on compte trois infectiologues : Yazdan Yazdanpanah (hôpital Bichat, Paris), Denis Malvy (groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux), Didier Raoult (CHU de la Timone, Marseille). Lila Bouadma (hôpital Bichat) est réanimatrice, Bruno Lina (Hospices civils de Lyon), professeur en virologie, Pierre-Louis Druais, médecin généraliste et membre de la Haute autorité de santé, et Arnaud Fontanet (Institut Pasteur), épidémiologiste, spécialiste des maladies émergentes. Seuls trois membres ne sont pas médecins : le mathématicien Simon Cauchemez (Institut Pasteur), spécialiste des modélisations des épidémies, Daniel Benamouzig (Institut de santé publique), sociologue, et Laëtitia Atlani-Duault (Institut de recherche pour le développement), qui coordonne le programme scientifique « Changements globaux et risques infectieux émergents »." Lien vers article complet: https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-qui-sont-les-experts-du-conseil-scientifique-mis-en-place-par-emmanuel-macron-6783182 Sinon de mon côté, ma boite, comme Peugeot, Renault etc., ferme pour l'instant jusqu'au 31 mars en assurant un service dit "critique." Pendant ce temps tous les bureaux seront décontaminés. Ça fait du boulot ! C'est curieux tout cela. C'est comme s'il nous manquait une information. La dormition du Bien implique entre autre la perte du bon sens, la soumission aux calculs politiques. Mon épouse Marielle faisant partie des personnes à risque comme sœur Christiane je veille, mais Marielle, parfois, dit aussi comme vous, à cause de l'évolution de son handicap et de ses contraintes, qu'elle aimerait partir plus tôt dans les étoiles. Éric J. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire et toutes les informations qu'il nous apporte. Je pensais que le panel de scientifiques qui ont apporté au Président Emmanuel Macron leurs conseils était beaucoup, beaucoup plus large que celui que vous décrivez. Quand il s'agit de stopper l'économie ou simplement la vie relationnelle d'une nation de 67 millions d'habitants, il faut écouter un plus grand nombre d'avis, ne serait-ce que parce que les scientifiques pressentis étant pour la plupart des gens tenant leurs postes de l'Administration (Ministère de la Santé notamment), ils ouvrent évidemment et d'instinct le parapluie pour conserver leurs positions professionnelles. Il faut donc noyer la peur des consultants sous le nombre et les faire voter anonymement. J'aurais pensé qu'au moins une cinquantaine ou mieux encore une centaine avaient été pressentis et totalement mis à l'abri des pressions politiques. Je commence à mieux comprendre certains cafouillages. Quant aux décisions administratives, je ne sais qui les a rédigées, mais c'est la gabegie, oui je mesure mon mot, la gabegie : Figurez-vous que les postes d'Arès et d'Andernos sont fermées, qu'elles ne répondent même plus au téléphone, et que je ne peux pas récupérer mon courrier qui arrive là en boîte postale. Mais si le confinement dure deux semaine ou, pire, un mois, ma boîte postale va déborder et du courrier, important ou non, va se perdre. Hier j'avais rendez-vous à notre banque à Arès avec son directeur et elle m'a téléphoné qu'elle était fermée et que le rendez-vous était annulé... J'avais cru lire que les banques étaient ouvertes... Mais où allons-nous ?! Et puis, vous avez dit dans votre commentaire ce qui est le nœud de ce problème de confinement :"Jean-François Delfraissy, médecin immunologiste qui préside le Conseil scientifique a été longuement interviewé ce soir... il tient le même discours que M. Emmanuel Macron avec des termes plus médicaux. Confinement à priori au moins un mois. En sortie de confinement dépistage en masse en fonction de critères à définir." Ah oui ? Et comment va se faire le dépistage de 67 millions d'habitants, alors que les hôpitaux ne peuvent même pas assurer les soins des quelques centaines de cas graves avérés ? On est en plein désordre. Hier j'entendais un spécialiste agricole poussant des cris d'alarme en disant : "Les vaches doivent être traites tous les jours, mais les usines de traitement du lait sont fermées ! Que faire de tout ce lait ? Le jeter à la rivière ? Et qui va payer les paysans pour leur lait ?" J'espère que tout cela va être corrigé rapidement. M. Macron, qui vient de déclarer inconsciemment : "J'encourage la poursuite des activités partout..." (Sœur Christiane vient de me montrer cette déclaration sur sa tablette) a-t-il seulement une idée de l'extrême complexité d'un pays comme la France ? Vraiment, je suis très inquiet. Ces gouvernants comprendront-ils vite que de deux maux il faut toujours choisir le moindre ? |
19mar20 216C72 Je viens d’aller faire quelques courses au "Leclerc" qui se situe à 300 m de chez nous, c’est notre épicerie du coin. Pas de problèmes d’approvisionnement ; après avoir été pillés lundi, les rayons sont à nouveau pleins. Mais le chaland est rarissime, le parking quasi-vide et des policiers filtrent l’entrée ! J’ai eu soudain un flash, comme la matérialisation du désert spirituel de ce monde, de l’immense et profonde dormition du Bien : il y a vraiment peu de vivants. Je caricature évidemment, car ceux qui restent chez eux ne sont pas forcément spirituellement morts tout comme ceux qui circulent ne sont nécessairement spirituellement vivants. Mais enfin, il y a dans cette obéissance en deux jours aux injonctions du roi noir, prises depuis son trône au mépris de toute démocratie, comme un arrière-goût amer de petits soldats tous au garde-à-vous. Les mêmes sans doute qui partaient en 1914 la fleur au fusil pour une croisade qui devait durer quelques semaines. Non que je croie nécessaire de manifester ostensiblement une attitude désinvolte par rapport au confinement, mais ça ne me déplairait pas non plus qu’il y ait quelques désobéissances en la matière tout en respectant les règles de base de sécurité sanitaires. Ce que beaucoup de nos contemporains ne voient pas, parce qu'ils sont pris par l'événement et sa dramatisation gouvernementale excessive, c'est que la décision de confiner toute la population est une réponse en urgence à une crise qui, pourtant, s’annonçait depuis plusieurs mois. Comment se fait-il que l’ex-ministre de la santé, Mme Agnès Buzin, déclarait le 20 janvier dernier : "Le risque d’importation (de la maladie) depuis Wuhan est quasi-nul" ? Comment pouvait-elle, un peu plus tard, être si rassurante devant les médias sur les réserves de masques, alors que les soignants en manquent cruellement aujourd’hui ? Pourquoi n’a-t-elle pas pris la peine d’organiser les services sanitaires, en particulier hospitaliers, dont on sait déjà la vétusté et le manque criant de moyens, de manière à ce qu’ils puissent s’organiser, s’équiper, s’atteler à un dépistage-traitement systématique, et la remontée des filières de contamination, comme l’a fait la Corée du Nord (qui a connu le SRAS en 2002-2003), suivant en cela les recommandations du professeur Didier Raoult (216C62) ? Comment se fait-il qu’elle confesse maintenant dans le journal "Le Monde" qu'elle savait que ce serait grave, qu’elle en avait informé le premier ministre dès janvier et le président (elle nous mentait donc !), et que les municipales seraient vraisemblablement annulées, alors même qu’elle a accepté de représenter le parti gouvernemental à la mairie de Paris plutôt que de rester le capitaine du navire amiral de la santé publique française devant la tempête qui s'annonçait ? Double, triple, quadruple inconséquence ? Et ce, peut-être d’autant plus que son mari, Yves Lévy, directeur de l’INSERM a collaboré avec les laboratoires de pointe de Wuhan. Évidemment je ne jette pas la pierre à cette dame, mais celle qui semble si appréciée de ses collègues pour sa rigueur et son travail me paraît fournir un cas d’espèce patent de l’incurie et de l’impéritie qui sont la marque de tout pouvoir et de ce pouvoir-ci en particulier. N’est-ce pas, là aussi, du côté des soi-disant responsables, voir le vide spirituel abyssal dans l’intelligence des choses de la vie, dans le dénuement quasi-total de sagesse ? L’État, par ses représentants, a démontré une irresponsabilité criante par ce manque d’anticipation et de prévoyance face à cette crise sanitaire. Il a beau jeu aujourd’hui de culpabiliser tous les Français qui sont sortis dimanche dernier, parce qu’il faisait beau temps, jour du premier tour des élections qui, de plus, avaient été "autorisées". Et alors ? La vie ne commande-t-elle pas de sortir, se promener, de jouir librement du soleil, de ce que le Père a créé pour la joie de Ses Enfants ? Il y a un risque aujourd’hui ? Oui, et alors ? Qu’avez-vous fait, vous qui savez tout, pour l’anticiper et le conjurer ? D'autant que le mal en question n'est pas si mortel, une grippe plus agressive que les autres. Mais il s’agit surtout de garder les rênes du pouvoir, n’est-ce pas ? On nous parle maintenant sans vergogne d'irrespect de la vie des autres, on fait appel à notre civisme, on nous sort les sempiternels violons des bons sentiments, de la solidarité, de la responsabilité, alors même qu'en temps ordinaire règne l'indifférence générale vis-à-vis des milliers de morts de la grippe classique ou de toutes les autres raisons qui sont tout autant problématiques que le Covid-19. Un mort est un mort, peu importe de quoi. L’homme d’aujourd’hui regarderait-il en face, en temps normal, l’anomalie de la mort ? Non, il la cache comme quelque chose d’honteux. Par cette crise, se dévoile le mensonge que l’homme moderne se fait à lui-même, quand il devient soudain odieux de mourir et qu’il faut à tout prix "sauver des vies" alors même que "le père de la nation" n’hésiterait pas une seconde à en envoyer des millions au front, se faire assassiner pour sauver ses privilèges, son pouvoir, sans aucun scrupule, si le système installé [de spoliation politique] était menacé, comme ce fut le cas avec les guerres mondiales, comme c’est encore le cas dans bien des régions du monde, à l’image de la Syrie dévastée. Oui ? Mais attention, il le ferait en invoquant le bien de la nation, le fameux salut du peuple (Rév d'Arès 22/6), comme il le fait aujourd’hui. Ce qui est vraiment irrespectueux envers les hommes, et ce, depuis des millénaires, c'est de leur jouer la même comédie usée, de les infantiliser, de les traiter comme des petits soldats, de parler de "guerre" pour une grosse grippe, c'est de leur faire avaler toujours la même pilule de la peur, de la menace et de l'obéissance sans condition. Obéissance à qui ? Mais à des hommes qui ne sont ni plus malins, ni plus sages, ni surtout meilleurs que les autres, tout en vantant fièrement les grands principes de liberté, égalité, fraternité, ce que le mouvement des Gilets jaunes a révélé entre autres. Grands principes qui sont, en réalité, tous les jours bafoués de la même manière que l’Évangile le fut par le roi blanc. Tous ces hommes érigés en chefs (16/1) ou en roi, ici noir (Rév d'Arès xxxvii/14 + nombreuses références) par la faiblesse de tous, mais qui sont tout aussi couillons spirituellement que les autres et dont il ne faut plus attendre, de grâce, un quelconque salut. Je pleure quand je vois des humains, mes sœurs, mes frères, obligés de sortir un misérable papier intitulé "autorisation de déplacement dérogatoire" qu’ils ont eux-mêmes rempli ! Et s’ils ne l’ont pas, ils sont passibles d’une amende ! On croit rêver, alors que cette autorisation ils se la sont délivrée eux-mêmes ? Oui, mais il faut le papier qui est bien plus vrai que la déclaration orale qu’ils pourraient faire ! Écartées d’un revers toutes les objections écologiques — salut du peuple ! — sur l’usage abusif du papier. Le papier ! La bureaucratie ! Y’a que ça de vrai pour les pouvoirs aveugles. Vous n’existez pas par vous-même, vous n’êtes qu’un citoyen-électeur-consommateur fantôme, tandis que le papier que vous arborez lui, c’est le réel même ! Vous ? un matricule de sécu, de compte en banque, de livret militaire, de mutuelle, de…, en vérité, vous n’êtes pas humain, vous n’êtes ni de chair ni de sang ni d’émotions ni de sentiments, voilà pourquoi désormais vous pouvez rester confinés dans vos logements au mépris de la Vie. N’y-a-t-il pas là une métaphore de l’antichambre du tombeau spirituel où le système voudrait reclure l’homme, et ce, bien entendu, au nom de la vie ? Et les flics en face de vous, comme je les ai vus au magasin "Leclerc" sans même porter de masque, sans respecter la fameuse distance d’un mètre (forcément puisqu’ils vous demandent votre papier) seraient-ils mieux protégés du virus du fait de leur uniforme ? Le transmettraient-il moins parce qu’ils incarnent l’autorité publique ? On nage en pleine imbécillité. De grâce, homme, mon frère, dois-tu te rendre complice d’une telle absurdité sans rechigner ? Sans résister ? Il faudrait lancer un mouvement de désobéissance civile à remplir ce papier. Cerise sur le gâteau de la crétinerie générale, le confinement total risque de s'avérer sans doute plus mortel dans le long terme que le mal lui-même. C'est se couper le bras sous prétexte qu'on a un gros furoncle sur la main. La pythie va sous la tête, (elle) cite le ver, (elle) crie : "Je coupe la tête, (je) coupe le ver" (Rév d'Arès xxxviii/1): on est en plein dedans ! La pythie, mettiez-vous en annotation de l’édition 2009, c’est "l’ensemble des gens qui croient tout savoir..." et dans l’édition de 1987 ceux "qui exercent un pouvoir obscur, superstitieux, occulte sur l'homme qui les consulte en cas de problème. Ignorance et vanité, cette pythie tue l'esprit pour le délivrer d'un rien" (coupe la tête pour le délivrer d’un simple ver). Un ver qui prend la forme d’un virus de nos jours. Juste après, Dieu dit : (Mais toi,) tu vas haut, bonne pensée (xxxviii/2). Oui, mais qui écoute le prophète de Dieu en ces jours obscurs ? Au fait, le Covid-19, d’où vient-il ? Il semble être une variété de Coronavirus ayant subi des manipulations génétiques sur la base du SRAS, peut-être dans l’intention de fournir des armes bactériologiques, et, comme par hasard, le seul labo chinois est à Wuhan. Alors négligence ? imprudence ? Ou volonté délibérée de nuire ? Je ne trancherai pas, n’étant pas partisan de la théorie du complot, en revanche le seul fait de se livrer à des manipulations génétiques dans l’intention d’un "armement virologique" est en soi criminel. Une criminalité que conduisent en sourdine tous les gouvernements "responsables" côté pile et qui voudraient montrer côté face combien ils prennent si soin de notre santé. L’existence de telles recherches et des risques inconsidérés qu’elles nous font courir, sont encore un effet de l’absence quasi-totale d’intelligence spirituelle, qui est l'intelligence du cœur, par laquelle l’autre est comme nous-mêmes, tandis que la seule intelligence rationnelle et scientifique se plie à tous les calculs émanant du péché, et en particulier du péché institué. Ces recherches mortifères ont commencé en 1987, l’année même où je me rendais à Arès, seul, appelé par Mon Père, touché par la vérité d’une Parole qui parlait — enfin — sans détour (Rév d'Arès 34/9), sans arrière-pensée, qui ramenait tout à moi, humain, image de Dieu, créateur de monde, serviteur de l’avenir sur cette terre, moi d’où tout part, le Bien comme le Mal et toi, mon frère, semblable à moi, co-créateurs ensemble. Faisons pleuvoir la bruine du Bien avant que ne survienne la pluie du péché des péchés ! (38/2) Mais voyons les choses avec optimisme, le confinement peut être un mal pour un bien. Il ouvre une brèche dans le temps de la hâte, du stress, il permet d’arrêter la course sans fin qui empêche de penser, de se poser et réfléchir comme dans le film "l’An 1". Nous sommes tous confinés parce que nous étions déjà cons-finis. Alors admettons d’être des cons au lieu de se croire haut, de croire l’orage sous son genou (Rév d'Arès xvi/7). Ne sommes-nous pas bousculés par un minuscule virus, nous, bourrés de technologies, de science, un virus pas si virulent qu’on le prétend, bien moins que la peste ou le choléra qu’ont connu nos pères ? Se voir faibles tels qu’on est, chétifs, insensés (23/2) c’est le début de l’intelligence, ce que Dieu nomme assez délicatement par égard pour nous faible lumignon (32/5), c’est la porte ouverte à la pénitence qui ramènera cette intelligence du cœur qui manque tant. Pour ceux des lecteurs de ce blog qui ne connaîtraient pas La Révélation d’Arès, voilà bien le moment de la découvrir. Claude M. d'Île de France |
Réponse : La vie de relations et de travail, fondamentale dans la société humaine, est soudain asséchée et remplacée par une nouvelle réalité totalement utopique, l'idée que pour "sauver des vies", il faut arrêter la vie. Depuis la fenêtre de notre cuisine, ce matin, nous regardions, Christina et moi, une femme qui d'abord nous parut être debout, immobile, sur son toit. En fait, c'était plus de la moitié supérieure de son corps qu'elle avait sortie par un vasistas de toit soit pour prendre l'air, soit pour fumer peut-être. Elle devait être montée sur un escabeau ou un meuble plutôt haut pour mettre à l'air cette grande partie d'elle-même. Cela faisait soudain jaillir l'évidence de misérables vies autour de nous, confinées dans des chambres minuscules dans les combles. L'enrichissez-vous devenu le moteur de la société moderne n'est pas le moteur de tout le monde. Adam Smith, un Êcossais père des sciences économiques modernes, auteur de "La Richesse des nations", disait que c'est "l'intérêt général de toute la communauté humaine qui doit être la base de toute politique économique." C'est exactement le contraire que M. Emmanuel Macron, jeune homme décidément très inexpérimenté, vient de décider. Pour lui l'intérêt général est l'arrêt économique de la France, qui ne pouvait que tout arrêter même l'alimentaire ; les deux boulangeries voisines de notre domicile ferment ce soir... droit de retrait du personnel. Où trouver le pain maintenant ? Mystère. M. Macron n'avait pas pensé à l'inévitable conséquence d'une loi qui donne le droit de retrait à tout travailleur en lui garantissant le chômage si on lui donne une magnifique occasion de se rendre oisif. Les pouvoirs qui décident ces choses-là rêvent... et l'on est en droit de douter de leur bien-fondé à décider d'arrêter subitement toute activité, même vitale, même élémentaire, pour "sauver des vies" humaines. Je l'ai dit et je le redis : De deux maux il fallait choisir le moindre et le moindre, c'était le coronavirus. Mais maintenant ils ont tellement installé la peur, bientôt la panique, que s'ils décident demain de délégiférer, on se demande ce qui se passera. Et ça ne fait que commencer. Je viens de lire qu'à Rome les Italiens ont tellement assez du confinement qu'ils sortent et se fichent des amendes qui pleuvent et qu'ils ne paieront évidemment pas. Alors les pouvoirs menacent maintenant de prison les réfractaires à la loi de confinement. De prison ! Encore faudrait-il qu'il y ait assez de prisons et que celles-ci ne deviennent pas, vu l'entassement prévisible d'innombrables détenus, des foyers privilégiés de contamination. Hier nous avons pu sortir, sœur Christiane et moi, pour nous dégourdir les jambes — mon heure quotidienne de marche sur ordonnance médicale — et nous avons trouvé sur les quais de la Garonne quantité de gens courant, faisant du patin à roulettes, du skateboard, du vélo ou se promenant... Du coup, les autorités ont fermé les quais aujourd'hui. Alors nous avons décidé d'aller nous promener au cimetière de la Chartreuse (idée géniale de Christiane), très grand cimetière avec des tas de tombes curieuses ou rigolotes, mais déception : les grilles sont fermées, ils ont aussi interdit le cimetière. Alors, la rue, à nos risques et périls, parce que j'avais bien mon "Attestation de Déplacement Dérogatoire" mais c'était celle d'hier d'une part et d'autre part j'avais oublié mon portefeuille et ma carte d'identité. Comme je ne fais pas mon âge, j'aurais eu beau crier que j'allais sur mes 91 ans, j'étais bon pour qu'on me réponde "À d'autres !" et pour être emmené au poste comme terroriste. Heureusement nous avons croisé trois policiers cyclistes très pressés qui ne nous ont même pas vus. Ouf ! Oui, M. Macron à raison : "Nous sommes en guerre" Je me crois ramené au temps de mon adolescence et des contrôles de la Gestapo, des SS ou de la Whermacht. Merci, frère Claude, pour ce commentaire. |
20mar20 216C73 Je trouve ce matin les journaux d'hier soir 19 mars : Le blogmaster |
Réponse : Les Français semblent approuver le confinement à 96 % (après deux jours... on verra après un mois) et M. Cédric Villani dit qu'il ne faut pas mélanger le scientifique avec le politique. Cela correspond à peu près exactement à ce que nous constatons dans la mission de premier contact : environ 96 % des personnes rencontrées ne nous écoutent pas et la politique ne veut en aucun cas être remplacée par le spirituel. Je trouve intéressanti de constater que dans deux domaines apparemment fort différents : Le coronavirus et l'Appel d'Arès à la pénitence, je retrouve à peu près la même difficulté de relation ou, si l'on préfère, la barrière au même endroit. Je ne tire pas de cela des conclusions hâtives, bien sûr. J'ai grande besoin de réfléchir et d'en savoir plus. Mais je trouve ces coïncidences, qui n'en sont peut-être pas, curieuses a priori. Mon épouse, sœur Christiane, qui tremble beaucoup pour moi en ce moment (et je lui en suis si reconnaissant) trouve des informations oartout où elle peut et me les communique. C'est aussi très intéressant. Il paraît (à moins qu'il s'agisse d'une fake news), m'a-t-elle dit ce matin, que quand on doit faire une marche on ne doit pas s'éloigner de plus de 100 mètres de chez soi. Je calcule : Je dois marcher une heure par jour et je marche à environ 4 Km/heure, soit 4000/100=40 fois 100 mètres. Je dois donc faire en une heure 40 aller et retour de 100 mètres sur mon trottoir. C'est à peu près, j'imagine, la promenade d'un détenu dans son pénitentier. |
20mar20 216C74 Le blogmaster |
Réponse : (image publiée par "Les Echos") Le policier en position de combat face à la Promenade des Anglais vide à Nice. Mais le plus rigolo (ou mystérieux), ce sont les militaires qui patrouillent la mitraillette à la main. Pour mitrailler qui, quoi ? Le virus ou les malheureux Niçois qui s'aventureraient sur la promenade. Scène de guerre. Nul doute. Sans commentaire. |
20mar20 216C75 Il semblerait que le négatif (confinement, voire parfois répression) que nous vivons aujourd'hui, fasse sortir, par une prise de conscience, le bien et le bon qui dort dans le cœur de l'homme. À en juger la lettre de ce vénitien confiné, (ci-dessous) on peut espérer que cela se passe un peu partout. La folie du monde qui veut toujours plus, plus, plus, est en train de perdre du terrain et de l'attrait. La beauté de la vie et surtout, des liens fraternels et solidaires entre les êtres humains, reprend du vent dans ses ailes. Je l'observe en moi et autour de moi aussi. Lettre d'un confiné de Venise :
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Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire charmant. De toute façon, quand on a le cœur bien à sa place, on ne peut voir les choses autrement. Ce qui est intéressant, c'est que les Vénitiens ont des rues très étoites et peuvent sans problème se parler d'une fenêtre à l'autre à travers la rue. Ici à Bordeaux ce serait beaucoup plus difficile, à moins d'avoir des voix très fortes. |
20mar20 216C76 Bien aimé frère aîné, Pour éclairer les raisons du confinement de la population en France, avec Bernard W. d'Île de France nous avons repéré une tribune intéressante de Jean-Loup Bonnamy (spécialiste de philosophie politique) dans le Figaro. Nous vous en donnons des extraits significatifs. La Tribune se trouve en https://www.lefigaro.fr/vox/politique/coronavirus-la-pandemie-est-revelatrice-du-declin-francais-20200319?fbclid=IwAR34OAgF73IH4i9xFMgRziBN_58Rc1HevnfCCn74FTvsTNWgG7vtLRP3rSk "La stratégie gagnante de la Corée du Sud face au Coronavirus (mais aussi du Japon, de Taïwan, etc.) qui a refusé le confinement et n’a pris aucune mesure contraignante (même les restaurants sont ouverts), passe avant tout par des tests massifs: Dépister le maximum de personnes infectées, les soigner, les isoler. En Corée du Sud, vous serez testé même si vous ne présentez aucun symptôme. En France, au contraire, même si vous présentez tous les symptômes du coronavirus, il sera très dur d’être testé, car les moyens de dépistage sont insuffisants. Si les Français sont aujourd’hui confinés chez eux, ce n’est pas à cause de l’épidémie en elle-même, dont le taux de mortalité est très faible. Mais c’est parce que notre système de santé est à bout et n’a pas les capacités d’accueil suffisantes pour gérer l’afflux des nouveaux malades. "La crise sanitaire en cours révèle les fragilités stratégiques françaises," plaide le spécialiste de philosophie politique Jean-Loup Bonnamy. Figaro/tribune du 19/3/2020 avec vous et tous nos sœurs et frères, en prière pour nourrir notre changement de vie, Bernard L. un de Lorient, Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Bernard, pour ce commentaire et les informations. Aujourd'hui tout le monde en France sait que les Coréens du Sud n'avaient pas subi de loi de confinement, de fermeture des magasins, des usines, etc., parce que tous les citoyens pouvaient être testés. Très rapidement la Corée a pu séparer les positifs des négatifs. C'est impossible en France en raison de la pauvreté de nos installations : Bien que "la capacité de tests quotidiens soit passée de 2.000 à 2.500, nos moyens sont manifestement insuffisants par rapport à la demande" (Direction générale de la Santé). C'est d'ailleurs ce que dit le Professeur Didier Raoult : "Le problème c'est le diagnostic", parce que diagnostiquer nécessire une analyse, un test. Dans ces conditions, il fallait choisir entre la calamité de l'arrêt économique du pays et l'épeuve d'un virus qui tue quand même très faiblement. Moi, on le sait, j'aurais opté pour l'épreuve du virus afin de laisser le pays fonctionner normalement, car pour moi les dégâts d'un arrêt économique seront pires. De plus, se pose quand même un problème de liberté. A-t-on laissé les citoyens se prononcer librement sur cette question très grave ? Non. Un seul a décidé pour 67 millions. Thomas Jefferson en 1775 (il sera président des USA de 1801 à 1809) déclare : "Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes... Tous les hommes ont été doués par leur Créateur de droits inaliénables." Cette notion du droit transcendant est précisément celle dont parle le verset 10/10 de La Révélation d'Arès : comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais... Chaque humain dspose personnellement et librement de la vie dans laquelle il a été créé. C'est certes une notion qu'aucun protagoniste des lois — loi des rats (Rév d'Arès xix/24) — ne peut agréer. Cet antagonisme est un point important sur notre ligne de foi et de mission. Cette déclaration de Jefferson a été reprise par la France qui l'énonce dans le cadre de la "Déclaration des Droits de l'Homme". Hélas, nous ne le savons que trop, les déclarations politiques correspondent rarement à cette espérance et ce sera ainsi tant que les grandes masses n'auront pas éclaté en petites unités humaines où l'exercice de la liberté se fait plus facilement. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, bien trop rares et dispersés encore pour nous dresser en bloc du refus. Mais le temps viendra où ce sera possible. J'écris cela pour ceux qui nous suivront. Au reste, quand j'entendis M. Macron déclarer je ne sais combien de fois d'un ton pathétique : "Nous sommes en guerre..." je murmurai : "Justement, M. Macron, la guerre c'est justement le moment où les hommes sont forts et n'ont pas peur de mourir, ce qui n'est que passer de l'autre côté." Je n'ai pas le temps de regarder la tribune dont vous nous donnez l'URL, mais d'autres le feront. |
20mar20 216C77 TRÈS IMPORTANT : Michel Potay en Aquitaine |
20mar20 216C78 Face au Coranavirus la poste est fermée pour un temps ? Comment faire pour vous envoyer une offrande maintenant, si le courrier est bloqué ? Un chanteur DG [?] s'exprimait sur la situation actuelle à la télé et disait ceci : "Pas prendre les gens pour des cons. Qu'ils nous disent la vérité ! Si les gilets jaunes sont de couleur jaune, celle-ci peut virer vers une autre couleur, à méditer ? Jacques Attali en 2009 : "Une pandémie permettra d’instaurer un gouvernement mondial." Le pire est encore à venir ; le pire ne sera pas punition (le Créateur ne punit personne), mais effet naturel du mal (Rév d'Arès 38/2). La vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Nous nous enfonçons dans l'inconnu et au bout il y aura une catastrophe (184/12). La Révélation d'Arès a atterri en France afin d'y apporter du sang neuf (147/47). Dans l'entrée 165/50, vous dites : "Nous Pélerins d'Arès semblons perdre la bataille de la rue où nos missionnaires se dévouent et doivent toujours plus se dévouer. Mais en fait nous ne faisons ce qui va être une autre guerre mondiale entre mal et bien. Quelles sont les forces immenses, mais je peux vous dire qu'il y aura des forces immenses qui n'ont pas encore donné et qui viendront épauler notre action pour faire entrer les hommes en pénitence. Que feront-elles ? Elles redonneront à l'homme sa liberté, sa liberté au sens absolu de La Révélation d'Arès. Pas de découragement, mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, j'en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (Rév d'Arès 37/9). C'est cela l'espérance. Yvonne de Bretagne |
Réponse : Pour tout autre envoi que de simples lettres, comme un envoi de colis, de fleurs, d'offrande, etc. il faut, comme je l'indique en 216C77 demander par eMail comment procéder à ninamazeau@hotmail.fr |
20mar20 216C79 Cher frère Michel, Moi aussi, je suis très inquiet par la situation actuelle. Et pas tant par le coronavirus, même si je ne le mésestime pas et fais évidemment attention, que par la manière dont les choses sont gérées — dont notre vie est gérée. Au début, j’étais plutôt partant pour les messages demandant de faire attention, incitatifs. Et puis, le confinement, très vite, est arrivé, la police qui contrôle, peut-être bientôt l’armée (même si on s’en défend, mais je ne peux pas penser que la société française puisse tenir ainsi des semaines sans que des mouvement surgissent, qu’il faudra encore plus contenir). Ça, non, ce n’est pas possible. Je me disais ces jours-ci, et vous le confirmez : Eh bien, les gens qui ont connu la dernière guerre, ça doit leur rappeler de drôles de souvenirs. Comment a-t-on pu en arriver là ? Entre autre, par une incurie de la gestion de nos ressources. Mon épouse avec justesse me disait que le confinement pouvait aussi être vu comme une sorte de contrepartie à l’impossibilité du système de santé de faire face, à la suite de décennies de décélération. Quand on côtoie un médecin généraliste, il semble être déconnecté du système, il n’est pas mis au courant de ce qui se passe ou va se passer ; a priori, c’est pourtant lui qui va tenir dans quelque temps, quand l’hôpital ne pourra plus le faire. Le système ne fonctionne plus en confiance et depuis longtemps. On en est aussi arrivés là par la perte de notre autonomie dans des domaines qui doivent rester souverains, comme la santé : Les médicaments dont plus de la moitié sur la planète sont désormais fabriqués en Chine et en Inde. Même le paracétamol, dont on a besoin pour la fièvre, vient de cette région d’Asie. Comment a-t-on pu, pour de simples raisons budgétaires, perdre notre autonomie à ce point ? Notre frère Claude M (réponse 216C69) a raison : On ne réfléchit plus dans notre monde que par chiffres, par "science", mais le spirituel, autre pan essentiel de notre humanité, nous manque. Et nous en constatons le résultat, bien que peu encore veuillent l’admettre (le spirituel, quoi ? C’est l’obscurité des temps anciens, c’est dépassé). Mais la situation actuelle pose aussi la question de notre société, qui se croit si forte et qui est en fait si fragile dès que l’inconnu lui tombe dessus. Car, même si le Président Macron avait refusé le confinement (votre demande dans votre lettre), je crains que de toute façon, la pression sociale le lui aurait imposé. La veille de la fermeture des écoles, on n’entendait plus de la part de la plupart des parents que l’interrogation : "Mais qu’attendons-nous ?" Quand, de tous côté, chaque pays qui nous entoure prend ces mesures, comment dire : "Nous serons seuls contre tous" ? Le problème s’avère global, car notre société est globale, interdépendante. On le voit bien : les routiers, qui assurent les transports de toutes ces marchandises dont on nous dit qu’il n’y aura pas pénurie, vont s’arrêter les uns après les autres : ils n’ont plus accès sur les routes à aucun sanitaire digne de ce nom ou douche, sans parler des boulangeries de villages où l’on se montre réticent à leur fournir à manger pour conserver la nourriture pour les locaux. Confiner certains pour faire travailler d’autres, c’est au final confiner tout le monde. Nous allons donc finir vivants, mais… ruinés ! Quelle sera donc notre vie ensuite ? Très différente, comme le dit M. Macron ? Oui, mais dans quel sens ? Les millards sortent comme par magie du chapeau des dirigeants, de la Banque Centrale Européenne maintenant. Mais de quel chapeau ? De celui de nos descendants, qui devront payer la note, tôt ou tard, et sans doute de plus en plus tôt au vu des trous qui se creusent. L’autre niveau qui m’angoisse (je dors très mal) est le niveau scolaire des petits français (que l’on peut étendre au monde). Je cumule actuellement : garderie de mes enfants (seul, mon épouse doit travailler) + cours à la maison + travail normal en télétravail pour mon employeur [le commentateur est enseignant]. Gestion hyper compliquée. Mais j’y arrive. En revanche, combien de familles ne vont arriver à presque rien faire faire à leurs enfants, soit parce qu’elles s’en fichent, soit parce qu’elles ne peuvent ou ne savent pas faire ? Combien de mois d’apprentissage allons-nous perdre ? Quel niveau auront les élèves, de la maternelle à l’université, à la rentrée prochaine, pour commencer leur nouvelle année ? Ça, ça m’angoisse presque encore plus que le reste. Je disais au moment de l’annonce du confinement à mon épouse rentrant du travail : "Ça dérape, ils deviennent ivres de leur pouvoir." Et j’ajoutai plus tard : "Je ne serais pas étonné que dans ces mesures, très restrictives et d’ailleurs pas encore complètes, il y ait une revanche consciente ou inconsciente sur le mouvement des gilets jaunes. Une manière de montrer "qui est le patron", de remettre les gens au pas. Et l’on voit bien comment les régimes autocratiques se sont, de tout temps, installés (et c’est assez instructif pour moi qui n’ai pas connu de période de conflit ou autoritaires en France) : Progressivement, petit à petit, en ajoutant une mesure sur une mesure. Ainsi, le confinement est annoncé pour quinze jours pour ne pas effrayer, mais tout le monde un peu informé sait en off que 45 jours sont envisagés. En espérant que ce ne soit pas plus. Alors, je ne dis pas que l’autocratie va venir, je ne l’espère absolument pas, et je ne vois pas M. Macron nécessairement comme cela, mais les mécanismes sont là et, franchement, on aurait pu — on aurait dû — s’en passer si l’on s’estime encore comme une démocratie. Ce qui m’amuse est de voir M. Mélanchon, soit-disant insoumis, être l’un des plus fervents défenseurs de la situation actuelle. Le politique qui prime tout, on l’a vu ce dimanche de vote, où l’on devait déjà rester chez soi, mais où il fallait aller voter. Injonctions paradoxales qui signifiaient en filigrane : la politique est plus importante que tout. Denis H. des Pays de la Loire |
Réponse : Merci, mon frère Denis, pour ce beau, lucide et émouvant commentaire. Nous entrons, par l'irréflexion des pouvoirs qui nous jettent en prison — le confinement est un emprisonnement — dans une période dangereuse d'exploitation abusive de l'obéissance civique. Les risques de mutinerie, qui évidemment ne se produira pas au début du confinement, vont être grands. Dans quel sens et sous quelles formes va-t-elle se manifester ? Nous n'en savons rien et nous ne la souhaitons pas, parce que toute mutinerie confine à la violence, aux débordements, aux dérèglements, etc. Mieux vaut être "ruinés", comme vous dites, que de vivre dans la division qui engendre la haine. L'économie a toujours fonctionné comme une mathématique des besoins et quand on la stoppe, la mathématique s'enraye, la barbarie revient. C'est ce que n'ont pas vu les pouvoirs qui nous gouvernent, parce qu'ils ne savent pas gouverner. Leurs discours politiques ont le ton qu'il faut pour sembler dominer les problèmes, mais derrière le bruit c'est creux. Or, c'est aujourd'hui ce qu'il y a derrière qui m'inquiète et j'ai bien peur que ce soit l'inconnue et, franchement, j'ai beaucoup plus peur de ça que d'un coronavirus. Ce qui réfléchit pour nous et prétend y voir plus clair que nous, ce n'est pas la science, mais un scientisme, parce que la science, si elle est honnête, est un ensemble de connaissances trop limitées mais avérées, tandis que le scientisme est une philosophie discutable, et ce n'est pas la nôtre. Quand la science est invoquée pour déguiser une philosophie politique qui se présente aux citoyens considérés comme ignorants, sous le masque de la science triomphante, alors on peut se demander où elle nous conduit. Nous risquons de nous briser contre des décisions qui se croient sensées et qui ne sont qu'erreurs. Embrassez pour moi vos garçons et leur maman ! |
20mar20 216C80 Ce midi j’ai sortir mon Paddle Surf: grosse planche de surf ou l’on rame debout avec une pagaie. En effet, j’avais envi de prendre l’air après avoir fait la classe à la maison des enfants puis mon télétravail de prof. Gérer à distance sept classes (environ 175 élèves) sur plusieurs niveaux… Ce n’est pas facile ! Juste après avoir enfilé ma combinaison, une voiture de gendarme s’est collée à la mienne et des hommes en armes m’on demandé avec autorité mon autorisation écrite de sortie comme si j’ étais un truand. La plage, une petite crique charmante du nord Finistère était quasi déserte mais selon eux j’avais failli à mon obligation de confinement. Ainsi, ils voulaient mon nom pour m’infliger une amende de132 €. J’ai refuser de le donner, car j'ai expliqué que je faisais un sport individuel au grand air à 5 minutes de chez moi sans aucun contact avec qui que ce soit. On m’a dit répondu qu’on ne me demandait pas de réfléchir. Comble du hasard, un des gendarmes m’avait déjà réprimandé hier dans mon lotissement car je jouais avec mon fils au basket devant ma maison à qualque 2 ou 3 mètres de mon portail . "Rentrez chez vous !" m’a t il morigéné. Après avoir menacé de me traîner au poste pour plusieurs heures, j’ ai continuer de refuser. Finalement, ils ont fini par vite trouver mon nom grâce à ma plaque d’immatriculation. Ils sont repartis en m’indiquant que je recevrai un courrier amende d’ici une semaine par la poste. J’ai pris une grande inspiration pour me calmer et puis… je suis aller à l’ eau ! "Homme libre tu chériras la mer" (Baudelaire). En plus, il y a avait deux témoins subjugués par la scène et je refuse de ramper. La mer était magnifique, en ramant et glissant sur les vagues je me suis mis a méditer sur notre humanité. C’est un hasard mais depuis un mois, je lis "1984" d'Orwell. Ô combien je comprend ce que nous dis mon frère Thierry (216C67). Lundi soir, j’étais vraiment halluciné de voir le président parler ainsi et de voir qu’une partie de la réalité rejoignais la fiction de mon livre de chevet. J’invite les lecteurs de ce blog à relire ce que vous dis votre intuition au printemps 2017 lors l’ élection présidentielle, notamment : 184C37 : "Je n'ai pas confiance en cet homme-là. Je me trompe peut-être, les signaux d'alarme que j'entends au fond de moi ne sont peut-être que des idées fausses, mais je suis un humain…" Eh bien ! pour moi vous êtes aussi le prophète de Dieu ! Et puis, à la fin de ma session, j’ai repensé comme jamais à votre réponse à mon commentaire du 20 février, la première qui évoquait le coronavirus : "Je crois que jamais l'homme n'a vécu si inutilement. Le premier Bien est sûrement de nous sortir de cette inutilité, du vain exercice de guérir le bubon et de monter sur la nuage (Rév d'Arès xxxiv/17) pour découvrir autre chose, qui ne coûte rien : le bonheur ! Nous sommes en fait les domestiqués et même les esclaves de ce matérialisme qui nous avons érigé en religion... Oui, mais nous, nous sommes de ceux qui veulent en sortir." Avec mesure, certes, car nous n’avons que notre prudence, je me dis : "Nous peuple racine, nous sommes de ceux qui veulent en sortir. Nous, certes trop faibles pour te faire un rempart (Rèv D’Arès 29/2) contre les dominateurs, mais plus tard notre moisson d’âmes, nos enfants et petits enfants spirituels, nous nous levons comme les vagues de la mer (Rèv. D’Arès 28/12). Celle que j' ai en ce moment sous les pieds, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une formidable sensation d’énergie. Comme les vagues qui se ruent contre le roc — de cette histoire qui est appelé à se défaire —, qui nous barre le cours du retour vers la Vie, le bonheur, nous abattrons le péché ! Hallelujah ! Abel B. de Brest. PS : Une photo de moi au parking. Vous pouvez l’afficher. J’envoie ce sourire iodé à tous les confinés de la terre. Le frère qui voit clair sort de sa tête, monte dans ma main (Rèv. d’Arès xvi/18) |
Réponse : Savez-vous qu'en vous lisant j'ai eu des larmes aux yeux, des larmes de bonheur. Bonheur de voir mes frères manifester l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) autant que l'intelligence intellectuelle et ainsi porter témoignage de ce que l'homme aura toujours de plus fort que la loi ; la raison. Quand notre raison rejoint la grande Raison de la Vie, quelle merveille ! Vous dites à ces gendarmes : "Je fais un sport individuel au grand air à cinq minutes de chez moi sans aucun contact avec qui que ce soit," ce qui est le bon sens même et ils vous répondent: "On ne vous demande pas de réfléchir." Tout est là : Ne pas réfléchir... Obéir. La Révélation d'Arès, elle, n'interdit à personne de réfléchir et même les y encourage dans tout son contexte. Pauvres gendarmes ! Nous nous mettons à leur place, mais c'est vraiment un métier que nous aurions bien du mal à exercer en toutes circonstances. Mais je crois que cette brave maréchaussée n'a pas fini de trouver quantité d'Abels Libres d'ici la fin du confinement. Au fond, cette loi de confinement nous donne une bonne occasion de bâtir une solide métaphysique sur ce qui est notre foi, c'est-à-dire d'ajouter au mouvement du cœur et de l'âme une raison d'être solides sur nos pieds, car cette raison d'être sur terre est prémisses de la raison d'être ailleurs... dans les étoiles, un jour, et sur terre à nouveau, un Jour (Rév d'Arès 31/8) plus lointain. Nous réfléchissons sur les données que nous donne l'existence terrestre et ces données s'enrichissent actuellement de façon accélérée. Encore merci, frère Abel, pour ce commentaire et pour l'image. Embrassez pour moi Caroline et les garçons ! |
20mar20 216C81 19 h 45 : Grande nouvelle, qui vient de me parvenir de nos frères et sœurs de Suisse : La Suisse vient de lever la loi de confinement. Les Suisses redeviennent libres et responsable ; on ne les prend plus pour des enfants. Alleluia ! 19 h 52 Des précisions viennent de m'être apportées : En fait, la Suisse n'avait pas de loi de confinement. Le gouvernement fédéral vient de décréter qu'on ne peit pas l'imposer comme le faisait par exemple le Canton de Genève. Frère Michel |
21mar20 216C82 Cher Frère Michel, J’espère que vous allez bien ainsi que Christiane. Nous pensons beaucoup à vous et tout particulièrement dans la situation actuelle. De notre côté, nous attendions aujourd’hui l’allocution du Conseil Fédéral qui annonçait des mesures à l’ensemble du pays. Je vous cite la plus réjouissante et son argumentaire : Le Conseil Fédéral a refusé de soumettre la population à un confinement général, comme dans certains pays voisins. "Ce que nous faisons actuellement est très proche", a souligné le Ministre de la Santé, mais "nous ne faisons pas de politique spectacle. Ce qui compte, ce ne sont pas les quinze secondes de l'annonce, mais l'adhésion de la population dans les semaines à venir." Or, la population n'adhère pas à des mesures trop dures. "Ce n'est pas le meilleur moyen," a encore assuré Alain Berset ; "ce n'est pas le confinement qui nous protège, mais notre comportement." Le confinement n'est-il pas nécessaire ? "Interdire les rassemblements de moins [ou de plus ?] de cinq personnes, c'est une restriction extrêmement forte à la liberté individuelle," insiste Alain Berset, l'un des sept Conseillers Fédéraux. "Je ne peux pas vous dire ce qu'il va se passer, mais c'est le comportement qui fera la différence, pas des décisions politiques," répète-t-il. Ce n'est pas l'État qui doit dicter comment on doit se comporter en privé, répond Alain Berset à une question sur les déplacements en voitures. C'est vrai : On a appelé au co-voiturage, mais si vous avez une petite voiture et que vous accueillez quelqu'un qui tousse, ce n'est peut-être pas une bonne solution. Il faut faire appel au bon sens de chacun ! Le bon sens helvétique qui, je l’espère, tiendra bon ! Nous vous embrassons avec Dominique et embrassez bien Christiane pour nous. Nicole C. de Genève, Suisse |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Nicole, pour ce commentaire qui nous apporte des précisions sur ce que vient de décider le Conseil Fédéral de Suisse, qui traite les citoyens suisses en gens intelligents. Vivement que le gouvernement de la France comprenne que le coronavirus est un mal moins conséquent que l'effondrement économique et l'emprisonnement chez soi et cesse de traiter ses administrés comme des insensés et réalise que personne n'a envie de tomber malade ou de contaminer ses concitoyens et donc que l'autoprotection est à 90 % automatique et que ceux qui ne la respectent pas naturellement ne la respectent pas davantage sous la contrainte. Je reçois les récréminations, que je ne peux pas afficher parce que trop nombreuses, de frères et sœurs ou de sympathisant(e)s qui ont en trois jours été mis à l'amende (135 € ! c'est beaucoup pour une petite bourse). M. Castaner, Ministre de l'Intérieur déclare : "Il ne s'agit pas de sanctionner, mais de protéger." Tu parles, Charles ! |
21mar20 216C83 Bien aimé prophète, Je vous rejoins dans vos analyses, ainsi que celles de mes frères et sœurs, avec toutes ces mesures d'arrêt de la vie qui se prennent en divers pays où le roi noir sous la cape d'un Big brother ubuesque est capable d'imposer par la force ses décisions, obnubilé qu'il est de mettre la "reine à neuf" en se faisant passer pour le sauveur face à un bubon [Rév d'Arès xxxiv/17] qui bouscule tout : Un virus peut-être concocté malignement ou une maladie de l'écosystème (définition du virus selon le Pr Raoult). Qu'importe ! Il risque de plonger le monde dans la précarité et la récession économique et d'un grave crack boursier ! Pour "maintenir la stabilité en Europe" au même moment, pure coïncidence dans le planning, l'armée se déploie (37.000 militaires dont 20.000 américains, plus tout le matériel de guerre) en de nombreux pays, pour mai et juin, pour un gros exercice de manœuvre de l'Otan, [le premier] depuis 25 ans. (L’objectif est de "démontrer la capacité de l’armée américaine à déployer rapidement une force importante pour soutenir l’Otan et à répondre à n’importe quelle crise" ("Ouest-France", journal français) laissant flairer la Bête à l'horizon (22/14). La raie (dont) la gueule parle (en-)dessous, la raie (vient avec) la vague (qui) bave (xLii/3). La raie est la puissance du mal, du mensonge — annotation de La Révélation d'Arès — est dans la patelle du roi blanc et du roi noir [xL/6] unis corne et dents pour dominer et spolier les peuples mais, dans la foulée du confinement imposé, certains prennent le temps de réfléchir sur le sens de la vie, redécouvrent des valeurs oubliées, le Bien en dormition, se mettent à imaginer d'autres possibles qu'ouvriront tôt ou tard de petites unités humaines libres autogérées ; temps ou les épis dressent leur tiges à chercher le soleil hors de l'emmurement dans le tube de fer claquemuré ! "De deux maux il faut choisir le moindre," ne cessez-vous de dire Frère Michel. En Corée ils ont eu l'intelligence de choisir l'efficacité pour contenir le coronavirus sans confinement ! Cela va un peu dans le sens du Professeur Didier Raoult qui dit de diagnostiquer les porteurs puis de traiter les personnes atteintes avec le traitement qu'il préconise à base de chloroquine (cela m'a remémoré que lors de nos pérégrinations en sac à dos avec mon bien aimé Alain alors que nous cheminions vers le Val Hanouka où le Créateur s'est manifesté en donnant par amour pour l'humanité en 1974 et 1977 un Message de libération primordial et un prophète qui l'adapte aux circonstances, une composition de tisane faite par un pharmacien dans laquelle il y avait de la quinine pour divers rhumes et, cela marchait super bien. Effectivement, en Corée, ils ont "utilisé tous les moyens technologiques à leur disposition pour repérer les gens au stade précoce de la maladie. Ainsi, plus de 250.000 tests ont été réalisés sur les personnes qui présentaient de potentiels symptômes de la maladie. Au total, la Corée du Sud a déclaré près de 8000 cas, et seulement 67 décès consécutifs... "Le pays et les villes les plus touchées comme Daegu, épicentre de l’épidémie, n’ont jamais dû se confiner pour contenir la propagation du virus" (Huffington Psost 19/03/2020) Est-il encore possible d'envisager les choses sous cet angle, qui serait sans doute une meilleure gestion de cette crise sanitaire révélatrice d'une crise plus profonde : celle de l'homme, celle du manque de vie spirituelle pour retrouver la Vie ? Comme vous, je suis très inquiète. La route que je vous montre, suivez-là ! (Rév d'Arès xxxix/8), recommande le Père. Il est temps que le prophète soit écouté. Je vous embrasse du fond du cœur ainsi que sœur Christiane. Danny G. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Danny, pour ce bel oiseau et pour le commentaire qu'il vient illustrer. Vous citez La Révélation d'Arès : "La route que je vous montre, suivez-là ! (xxxix/8), recommande le Père" et vous ajoutez : "Il est temps que le prophète soit écouté." Eh bien, comme le confirme le commentaire suivant, malheureusement anonyme, il peut arriver qu'il le soit. |
21mar20 216C84 L'un des Conseillers Fédéraux vous lit depuis assez longtemps. "C'est un sage," dit-il en vous citant. Anonyme, Suisse |
Réponse : Pourquoi "Anonyme" ? Pourquoi cette peur de dire qui l'on est ? Quoi qu'il en soit, merci, Anonyme, mais dites à ce Conseiller Fédéral que ce n'est pas moi le "sage". Le Sage est la Vie Qui est derrière moi, qui ne suis que son obligé. |
21mar20 216C85 Les Coquelicots sont de retour bien-aimé prophète de l'Éternel. Vive la simplicité et la beauté du printemps ! Que l'amour de la Vie change et libère le monde ! Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Merci du fond du cœur, frère Guy, pour ces belles images de coquelicots. Pourquoi aimé-je cette idée un peu folle des coquelicots ? Parce qu'ils sont rouges comme le sang, la vie charnelle à laquelle nous sommes voués, qu'ils poussent n'importe où comme nous, qu'ils sont simples comme la Vie et qu'il sont fragiles comme les pécheurs que nous sommes ! Nos verbiages humains excèdent la vie, les jettent dans l'enfer des idées qui tournent dans les têtes humaines, alors que nous ne voudrions appartenir qu'à la Vie pure, Une et indimensionnelle. Alors, mon cœur s'élance toujours vers les coquelicots ! |
21mar20 216C86 Bien aimé frère Michel, Face à cette épidémie du Covid-19, nos gouvernants ont décidé de mettre la France à l’arrêt par décisions politiques auxquelles se rajoutent un matraquage médiatique et une réglementation drastique qui ne font qu’entretenir la peur chez les hommes. Nous reconnaissons bien là leurs soucis de garder le pouvoir plus que le souci de leurs semblables et de la bonne gestion de la cité. Cette manière de procéder nous démontre une fois de plus l’incompétence du pouvoir face à une crise dans laquelle nous plongeons à grande vitesse. Vos préconisations à l’éclatement de la France en petites unités autogérées prennent tous leurs sens et se confirment une fois de plus. Nous voilà au début du confinement avec des recommandations de limiter nos déplacements, de travailler chez soi en télétravail lorsque cela est possible, mais que les entreprises de l’agriculture, de l’artisanat et de services, etc., ne peuvent pas toutes se plier à ces règles brutales sans conséquences dramatiques sur le plan économique dans les semaines et mois qui viennent. Des voix s’élèvent peu à peu, le préfet du Morbihan a rédigé la présente lettre le 18 mars parue dans la presse quotidienne du "Télégramme" et "Ouest-France" en pièce jointe, où il recommande aux entreprises de reprendre leurs activités avec les précautions nécessaires. Il demande à ne pas oublier les réalités économiques dans la situation actuelle, faisant apparaître que les consignes ont été surinterprétées, il appelle fortement à un retour au travail. Nous sommes au commencement de cette crise, dont nous ignorons l’issue, en espérant que par la suite le message libérateur de La Révélation d’Arès interpellera davantage les hommes après toutes les déceptions cumulées des idéologies qui n’ont ni vaincu le mal, ni installé le Bien pour lequel l’homme a été créé ; le Dessein que ne cesse de nous rappeler le Père de l’Univers dans l’Histoire de l’humanité à travers ses prophètes. Je vous embrasse bien fraternellement. Patrick Le B. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire et la lettre du Préfet du Morbihan. Cette lettre est du 18 mars, témoignant de l'inquiétude du préfet de votre département devant l'effondrement économique. Ce n'est pas partout pareil. Hier 20 mars, ma fille Nina a fait le trajet routier de Bordeaux à Andernos rencontrer le responsable de la poste de cette ville pour voir comment s'organiser pour recevoir mon courrier à Andernos, à défaut. Le responsable d'Andernos (dont dépend la poste d'Arès, qui est fermée) lui a répondu qu'il ne pouvait rien faire, que le courrier serait bloqué tout le temps du confinement. À son retour elle a été arrêtée sur la route par des motards de la Gironde qui lui ont demandé ses papiers, son attestation de déplacement dérogatoire, et qui lui ont dit : "Aller chercher du courrier ?! Mais c'est n'importe quoi !" Ils lui ont sévèrement interdit de revenir à Andernos ou ailleurs chercher du courrier. Je ne me souviens plus des mots exacts. Sœur Christiane et moi étions effondrés en l'écoutant. On nage en pleine sottise. Comment une activité, à laquelle le Président nous encourage, peut-elle être poursuivie sans courrier, quelle que soit l'activité ? J'espère que les postes morbihanaises fonctionnent. Vous semblez avoir un bon préfet. Encore merci, mon frère Patrick. |
21mar20 216C87 Cher Frère Michel, Ce matin sur France Info, il était question de 2 km autour de chez soi et non de 100 m. J’ai appris aussi avec effarement que les plages et forêts (lieu de surpopulation bien connu) étaient maintenant interdits — Bon courage pour surveiller les forêts ! En revanche, je constate que les marchands de cigarettes (électroniques ou non) et les cavistes restent ouverts. J’en suis heureuse pour eux, mais je me demande si c’est en restant enfermé chez soi sur un canapé à boire et à fumer qu’on développe la santé nécessaire pour lutter contre le virus… La logique semble ne plus avoir court. Tout est fait pour culpabiliser ceux qui restent trop longtemps dehors et la plupart des media font chorus. Tout à l’heure, j’ai croisé un vieil homme avec un masque qui vitupérait contre ceux qui faisaient semblant de faire des courses pour rester longtemps dehors. Faut-il en rire ou en pleurer ? J’ai moi-même hier été voir mon médecin à 1h15 de marche de chez moi, avec, à tout hasard, deux dérogations sur moi : activité physique et raisons de santé. En avais-je le droit ? J’ai même aggravé mon cas en faisant des courses sur le chemin… Chez moi, les policiers passent en voiture mais ne s’arrêtent pas. Sans doute ont-ils peur aussi d’attraper le virus. Vu la psychose ambiante, on les comprend. J’ai une pensée pour les personnes seules qui se retrouvent encore plus isolées, les personnes dépressives ou claustrophobes, les personnes qui vivent dans de petits appartements, parfois avec un enfant, un parent ou un conjoint violent ou abusif, les alcooliques ou toxicos qui cherchent l’abstinence et pour qui le soutien des autres est vital pour ne pas mourir… Je me demande si les suicides ne vont pas augmenter et si ce ne sont pas les hôpitaux psychiatriques qui risquent de se trouver au final submergés… Je pense aussi, bien sûr, aux migrants qui préféreraient sûrement cent fois affronter le risque de coronavirus plutôt que la guerre, la torture, le rejet, des conditions de vie indigne ou le froid et la faim. S’ils n’avaient le cœur à ça, je pense qu’ils se moqueraient bien de nous. Je n’ai jamais autant senti l’urgence de retrouver l’amour et l’intelligence, à commencer par moi. Je vous embrasse, ainsi que votre famille. Christelle L. d'Île-de-France |
Réponse : Merci, ma sœur Christelle, pour ce commentaire. Je vais aller habiter chez vous, puisque vous pouvez faire deux kilomètres à pied depuis votre domicile, alors que moi, semble-t-il, je ne peux faire que cent mètres. Laquelle est la fake news ? Allez savoir ! Si j'ai bon souvenir, vous êtes ingénieur chimiste, mais je vous suppose au chômage... Pire que les dégâts du coronavirus, la recession économique va faire de gros dommages. Tous les spécialistes de l'économie que je peux lire l'attestent. Une sévère récession va frapper l'économie mondiale. Son ampleur risque d'être inédite depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Reste à en déterminer l'ampleur, bien sûr. Exercice difficile tant la situation évolue de jour en jour. Cette dernière semaine, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, n'était guère optimiste. Chaque mois de confinement devrait réduire la croissance européenne de 2,1 point. Selon la durée des blocages, elle pourrait donc amputer l'économie européenne de 5 points de croissance, voire pire. Les gens peuvent craindre de mourir du Covid-19 tout comme on peut mourir de mille autres façons à cause desquelles on ne nous empêche pas de travailler, mais je crains que la récession économique apporte quelque chose de plus douloureux que la mort : le déclin et pour certains le malheur. Très franchement, je souhaite me tromper ; j'ai quand même peur de ne pas me tromper. Mais peut-être un sursaut de raison va-t-il abréger l'épreuve de cette mesure strictement hygiénique et sanitaire, qui ne serait raisonnable que si la manne nous tombait encore du Ciel, pour éviter que ne survienne l'épreuve plus difficile encore des dégâts faits au travail et à la marche normale de la société qui ne tire ses moyens — y compris les moyens des hôpitaux — que du labeur très complexe (que complique la concurrence) de l'homme moderne. |
21mar20 216C88 "Ma vie n'est rien. Ce qui compte, ce sont les raisons de ma vie. Je ne suis pas un chien" (Albert Camus). Katia Killa d'Île de France |
Réponse : Je suis ému en recevant, de vous, ma sœur Katia, cette citation d'Albert Camus. Elle est tirée de "L'État de Siège" roman ou pièce de théâtre d'Albert Camus, je ne me souviens plus très bien. Merci, ma sœur Katia. Je dis dans mes réponses précédentes que de deux maux il faut choisir le moindre et que pour moi le moindre mal est le coronavirus, mais je pourrais aussi dire que de deux raisons de vivre il faut choisir la meilleure et pour moi la bonne raison de vivre est une économie saine, parce que je ne crois pas à la vertu des problèmes sociaux et des soucis matériels, que peut provoquer la récession économique, pour changer l'homme et changer le monde (Rév d'Arès 30/11, 28/7). Les Russes n'ont pas gagné en vertu dans une URSS famélique, où tout manquait. Je pourrais m'étendre sur ce sujet très important et (je le reconnais) très discutable, mais je n'en ai pas le temps ici. Je voulais juste vous dire que si je dois attraper le Covid-19 et s'il doit me tuer, c'est à mes yeux moins grave que si la France devait retomber dans des problèmes matériels de bas-étage. Ces quelques mots de Camus réveillent un problème métaphysique fondamental à l'échelle de l'humanité tout entière vue comme famille, Enfants, de la Vie. |
21mar20 216C89 Merci, cher prophète, pour votre enseignement ! J'entends peu d'amour dans les propos politiques actuels, peu de profondeur et de paix, d'appel à la réconciliation . "Nous sommes en guerre," a dit Monsieur Macron. Que voulons nous pour ce monde ? Comment créer ce bonheur ? L'homme n'aspire t-il pas à la pureté, à la beauté ? [Il faut] Trouver la paix au fond de soi, avoir la foi, développer la bonté, la joie envers soi et les autres. Sans cesse j'essaie de me rappeler, en toute humilité, que je veux être un homme de bien, un être inspirant et aimant, éviter de succomber à mes pulsions, mes émotions, mes réactions compulsives, être pénitent. Je souhaite à tous et toutes d'être en paix , de beaux moments chaleureux de partage, de joie et d'amour fraternel. Thomas D. de Loire-Atlantique |
Réponse : Je suis très touché par ce commentaire, mon frère Thomas. Merci pour lui. Merci de vous ranger à mes côtés. Ça me réconforte ; je ne reçois pas que des commentaires qui approuvent ma propre vision du problème actuellement posé à la France, qui est notre premier terrain de mission puisque le Père l'a choisi pour S'exprimer à tous les hommes. Certains commentateurs, parfois nos frères et nos sœurs, me trouvent inconscient, voire insensé, de ne pas approuver la loi de confinement tombée sur nous comme une chape de plomb. Je respecte leurs options, je me garde bien de les juger, mais je ne les affiche pas, parce qu'il me faudrait polémiquer et je n'en ai pas envie. De toute façon, les événements vont dans leur sens ; je suis moi-même contraint au confinement, parce que défier la police ou la gendarmerie ne me conduira nulle part sinon à des complications inutiles de ma vie prophétique déjà assez difficile comme ça. Je vise plus haut. J'espère être du panel obscur des "sages", de ceux dont on ne parle jamais mais dont l'opinion reste écoutée, que malgré tout le pouvoir consulte peut-être par ce blog ou ma page facebook. L'un de mes contradicteurs, que je n'affiche pas, me reproche de n'avoir qu'une "vérité sélective". Je ne sais s'il existe, en dehors de vérités simples et indiscutables comme "le bois est tiré de l'arbre", des vérités non sélectives. Je pense que quand Adam, libre (Rév d'Arès 10/10), opta pour le péché (2/1-5), vérité sélective s'il en est, il eut un parti pris et s'y tint. Et je sais que le Père a respecté cette vérité sélective de l'humain libre au point de lui laisser, aujourd'hui encore, le choix de l'abandonner ou de la conserver serait-ce au risque du péché des péchés (38/2). Au reste, ceux qui nous placent face au miroir de nos vérités nous font une faveur sans le savoir, parce qu'ils détendent les ressorts des légendes dans lesquelles nous serions pris comme dans des pièges. Toute foi, quelle qu'elle soit, contient une part de légende et il nous est impossible de savoir quelle part, parce que la vie de pécheur a barbouillé nos cerveaux et même les plus intelligents ou intelligents (32/5) d'entre nous ont du mal à y voir clair à travers les taches d'encre. Il nous reste l'authenticité et sa candeur pour nous en sortir avec honneur. J'affirme que je suis authentique. Mais vous, frère Thomas, je n'ai pas besoin de vous en convaincre ; c'est ça qui est bon, reposant, quand je réponds à un frère comme vous. |
21mar20 216C90 Le texte qui suit est la transcription d'un pastiche ou d'une contrefaçon humoristique audio effectué par Frédéric M. et/ou Éric D. de ma lettre au Président de la République (216C69) :
(…)
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Réponse : Ce pastiche ou cette contrefaçon humoristique de ma lettre au Président de la République (216C54) m'a été transmis(e) hier par une de nos sœurs qui reçoit régulièrement des "informations" de Frédéric M. et d'Éric D. qui sont les auteurs de ce faux. C'est un faux, puisqu'ils disent à la fin de ce document video ou audio : "Voilà, c’était le témoignage d’un grand prophète sur potinblog. À la prochaine ! Merci de votre écoute. Potinblog, le blog d’un grand prophète," ce qui n'est évidemment pas vrai. M'a-t-on jamais vu ou entendu porter "témoignage" de cette façon-là ? Bien sûr, aucun de nos frères et sœurs ne se laisse prendre à ces grossiers pastichages. Ceux qui m'en parlent avec une certaine gêne, parce qu'ils pensent qu'elles m'attristent ou me blessent, doivent être tranquilles ; elles ne me traumatisent pas, j'en ai entendu et lu d'autres bien plus méchantes. Quant aux inconnus, ceux qui ne me connaissent, qui lisent ou entendent ce genre de grossière facétie, il est impossible de les connaître et de les rassurer. Mais surtout je veux dire ici que ce genre de rosserie ou vilenie surréaliste est une très bonne occasion d'éprouver notre amour du prochain. Je n'ai pas encore compris pourquoi Frédéric M. et Éric D. nous ont subitement quittés et ont versé dans l'adversité presque du jour au lendemain, après avoir été des frères de foi pendant de longues années, mais je n'ai pas, cessé de les aimer et d'espérer leur retour un de ces jours. Pourquoi sont-ils devenus ces farceurs amers ? Je ne sais pas. Quelque chose de moi les a choqués ; je ne sais pas quoi. Je crois surtout que nous nous connaissions mal les uns et les autres. Mais avant d'être pénitents, nous étions autre chose. Je pense qu'ils sont encore cet autre chose. Ils cherchent à me nuire, à me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je le leur pardonne. Je ne leur souhaite aucun mal, et je leur souhaite d'autant moins de mal que je me demande s'ils sont vraiment heureux d'être devenus ce qu'ils sont devenus. |
21mar20 216C91 Frère Michel, Un commentaire pour rigoler un peu, espérant qu'on survive à l’apocalypse annoncée par les pères de la nation, qui veulent nous protéger du virus Satan. La promenade des anglais est désormais interdite pour cause de décision du maire. Ça fait mal ! À Nice c'est le principal lieu, me semble-t-il, d'activité physique. C'est aussi une ballade agréable pour des personnes qui ont besoin de retrouver le moral. Désormais elle est interdite jusqu'à nouvel ordre. J'y suis aller pour voir, et j'ai vu huit militaires patrouiller. On est en droit de se demander contre quel terroriste ? À moins qu'ils tombent sur un terroriste qui à l'intention de se faire exploser au milieu de personne, puisque la promenade est interdite. Ce genre de terroriste mériterait quand même une mention spéciale ; ce serait un terrorisme pratiquant une sorte d'amour du prochain, puisqu'il ne voudrait faire de mal à personne. Concernant la vie en France, il y a confinement et interdictions de vivre librement pour cause de décision politique. L'officiel pointe du doigt le Coronavirus Satan D'après mes observations, j'en conclus que ce doit être un virus de la pire espèce, des plus dangereux et quasiment indétectable, car je travaille toute la journée, je vais dehors, j'interviens chez des gens, je fais mes courses en grande surface, et je ne vois pas de différences physiques par rapport à d'habitude, je ne remarque aucun signe particulier, je ne vois pas de gens fiévreux ou qui toussent ; à vrai dire, je trouve même que les gens sont en bonne santé. Mais c'est là, j'en conclus, que doit être toute la malignité : Le virus ne donne pas de signe extérieur de maladie, mais tout se passe à l’intérieur, car à y regarder de plus prêt il y a en effet des symptômes qu'on peut remarquer : la peur, la méfiance, la démoralisation … C'est cela toute la dangerosité, un virus de la pire espèce, alors pour dédramatiser et redonner le moral , j'ai envie de chanter, en changeant quelques mots, de la chanson d'Henri Salvador : Nos ancetrrreu, les rois gaulois, nous transmirent la frousse du corona Nos ancetrrreu les rois gaulois, inventères le 49-3 (Refrain) Faut rigoléééé-er, faut rigoléééé-er, avant que l'ciel nous tombe sur la tête Faut rigoléééé-er, faut rigolééé-er, pour empêcher le ciel de tomber..... Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes |
Réponse : Bien d'accord, mon frère Xavier. On se demande ce que font sur la Promenade des Anglais vide ces militaires armés de mitraillettes ou fusils d'assaut. Ils sont sans doute là pour impressionner les habitants des immeubles de la Promenade. Quant aux personnes de rencontre qui semblent en bonne santé, oui, j'ai remarqué ça, mais quand je le dis on me fixe d'un regard de dégoût qui signifie : "Bien sûr, bougre d'âne; les malades sont dans leurs lits, râlant comme des agonisants ; tu ne risques pas de les rencontrer au dehors." Merci pour les paroles revues à la sauce coronavirus de la chanson d'Henri Salvador. |
22mar20 216C92 Frère Michel, Bonjour ! Voilà le témoignage très pertinent d'un médecin libre que l'on vous à peut être déjà transmis. https://youtu.be/C1dnrWeyQtw Fidèle à vos enseignements à votre suite sous votre guidance prophétique pour la Vie éternelle et infinie. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France. |
Réponse : Merci, frère Didier, pour cette information. Non, je ne connais pas ce médecin, le Docteur Trotta, et je n'ai jamais vu sa vidéo. Je viens de la visionner et j'exprime mon bonheur de voir un médecin confirmer le scandale d'une loi privant les citoyens de leur liberté et les punissant s'ils reprennent leur liberté pour une grippe qui semble moins ou guère plus mortelle que les grippes classiques. Mais bon ! Je crois qu'une part de la population sait tout ça et certaines personnes commencent à s'interroger sur les raisons inavouées de la politique gouvernementale. Nous avons quand même depuis quelques jours la démonstration du manque total de liberté d'expression de la presse papier, radio ou télévision, la preuve qu'elle obéit à des consignes occultes. Cela me rappelle de manière très vive la lettre de ce membre du comité directeur du groupe "Express" qui, dans les années 80, m'écrivait qu'il y avait des choses dont un journaliste ne pouvait pas parler en bien ou d'autres dont il ne pouvait pas parler en mal sans se suicider professionnellement. Cela je le savais déjà depuis les années 1975-1976, quand 47 (quarante-spet) éditeurs approchés pour publier "L'Évangile Donné à Arès" avaient refusé ou étaient restés silencieux, même ceux travaillant à compte d'auteur. J'avais compris qu'il existait en France une censure occulte, une organisation spontanée ou structurée (je ne sais pas) de l'opinion. Peut-être les gouvernements ont-ils simplement trouvé — ou provoqué — une occasion de tester le pouvoir qu'ils détiennent sur l'information et découvert eux-mêmes la facilité avec laquelle ils peuvent répandre la peur et dominer des centaines de millions d'humains, mais à force de crier au loup sans loup... ils ne savent plus très bien comment se sortir dignement de cette situation. Que de questions ce genre d'affaire pose ! Ne serait-ce que sur une question aussi fondamentale que simple à mes yeux : Pourquoi ne voit-on ou n'entend-t-on pas de débats contradictoires sur la question ? |
22mar20 216C93 À propos du commentaire 216C90. On peut ne plus croire en vous, se désolidariser de votre mouvement et s’en aller de manière élégante. Mais là, c’est tomber vraiment bas ! Soit vous les avez offensés gravement, mais pour suivre votre blog, je ne vois pas comment : Vous avez toujours répondu à la controverse parfois de manière sèche mais toujours avec beaucoup de tact, Soit c’est l’expression d’un orgueil blessé inouï qui les faits réagir comme ça. Je ne les connaissais que par leurs témoignages sur votre blog (ne les ayant rencontré qu’une fois ou deux) et je trouvais qu’ils avaient une démarche insurgeante audacieuse et originale (originalité dont je suis malheureusement dépourvu). Mais là, leur pamphlet, ça ressemble un peu à de la m… Allez ! J’arrête là car je vais tomber dans le jugement… Ils vont me trouver hypocrite après avoir dit ce que je pense, mais je les aime quand même. Richard L. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Richard, pour ce commentaire. J'ignore complètement, vraiment complètement, pourquoi ils s'en prennent à moi de cette façon. J'en suis comme vous réduit à des questions sans réponse. Il y a, néanmoins, une hypothèse qui me paraît plus plausible que d'autres, mais ce n'est qu'une hypothèse : Ces deux frères, qui sont des artistes, des créateurs, cherchent un public et pensent le trouver chez les innombrables négateurs de La Révélation d'Arès plutôt que chez les rares approbateurs. Leur raisonnement est statistiquement valable. Sinon, je ne vois pas ce qui les fait "tomber vraiment bas", comme vous dites. Je ne leur ai jamais fait de tort ; j'ai même plutôt pris leur défense face à des frères et des sœurs qu'ils insupportaient. |
22mar20 216C94 Voici les commentaires que j’ai fait sur notre plateforme de Lyon dans le contexte du confinement imposé et suite à la publication par un frère d’un texte de Catherine Testa — Voir ci-dessous. Ces commentaires furent diversement appréciés, mais pourraient trouver leur place dans la réflexion présente de votre entrée et dont vous aurez certainement d’autres commentaires à apporter.
Je trouve que cette prose est un beau discours sentimalo-poétique qui endore [ou endort ?] et qui est complètement irréaliste ! Je vais surement te décevoir ou te choquer, mon frère. Mais Je ne lis rien de tel dans La Révélation d’Arès face au mensonge que nous racontent les puissants de ce monde notamment quand ils entrent dans une phase de mensonge du mensonge exacerbé, discours de coqs absurdes et méthode qui nie totalement la liberté. Nous sommes ou devons devenir le Poing du Père, nul doute que l’amour doit être notre Four qui cuit l’épée [Rév d'Arès xLix/1] des ennemis du Bien. Mais pas jusqu’à aller faire l’autruche et de l’aplaventrisme. Car pour qui roule l’optimisme aveugle de Catherine Testa ? Un positivisme qui ignore ou feint d’ignorer le mal qu’engendre le système ? Je ne suis pas de ce bord ! Pardonne-moi, [mais] j’aimerais aussi me ranger derrière des slogans simplistes comme "Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" et "On ira tous au paradis", que semble distiller sa philosophie gentillette, franchement ce serait plus cool mais ce n’est ni ce que La Révélation d’Arès me clame ni au vu de ce que les conditions coercitives du gouvernement Macron nous imposent la sagesse que nous devons adopter. Je t’embrasse Jean-Claude Groupe lyonnais Second commentaire pour préciser ma pensée : Pendant la seconde guerre mondiale un chanteur fameux, Charles Trenet, berçait les français sous l'occupation nazie avec de jolies chansonnettes printanière : "Bonjour bonjour les hirondelles, y'a de la joie, partout y'a de la joie." Ça devait faire écho a une autre chanson de la même époque "Mais a part ça Madame la marquise, mais à part ça tout va très bien". C'est un peu a ça que me fait penser la prose de C. Testa , elle est certainement sincère dans sa quête d'optimisme et de volonté de répandre cet optimisme. Mais dans le contexte du confinement nous n'avons même plus droit d'aller voir nos amis et notre famille. Rester chez soi et ne se déplacer que sur de courts trajets avec une attestation en poche signée et datée justifiant la raison de son déplacement. Je n'ai pas connu l'occupation mais c'est a ça que ça me fait penser, c'est ainsi que je le vis. Je ne peux donc pas partager les rêves beats, enjôleur que diffusent toutes les sirènes médiatiques pas plus que les discours autoritaires de gens comme Mr Castaner qui n'a cure de l'éradication du virus mais plutôt de nous mettre au pas de sa loi qui en la circonstance mérite bien son nom de loi des rats [Rév d'Arès xix/24]. Je ne suis pas certain non plus que ces conditions de cloitrement poussent les gens à aller davantage s'intéresser aux autres. Je ne crois pas que la prison soit un cadeau qui provoque le changement intérieur vers le bien comme un déclic automatique. Il faut une impulsion, une soif, une quête, une volonté. Même si l'invisible peut aussi intervenir, mais même là ce n’est pas pour autant gagné. Combien ont vu des signes dans le ciel et sur terre et a combien cela a-t-il profiter ? Aujourd'hui ou hier. Oui il faut réfléchir mais de quelle réflexion parle Catherine Testa ? Et pour aller ou et pour faire quoi ? Je ne suis pas certain que cette personne appréciée des salons mondains et médiatiques apporte réellement un souffle de grande portée libératrice, je crois, au peu que j'en ai lu, sûrement insuffisant, qu'elle reste moulée aux idées convenues de la brave et sympathique bonne femme, pardonnez-moi l'expression. Bref c'est le cadre actuel psychologique sur lequel l'immense majorité se cale sans voir l'avenir, le pillage en règle qu'opèrent la politique et les sombres jours de la crise qui se profilent. Il faudra être fort ai-je lu dans le blog du prophète, je crains que ce ne soit pas de cette force que Catherine Testa soit vecteur. Mais peut être que je me trompe ? Je rajoute que le concept de bons sentiments qui se veut collectif et qu’on retrouve en filigrane dans le texte de Catherine Testa lequel aujourd’hui semble prendre le pas et s’imposer sous couverts d’anti-égoïsme et d’anti pulsions individualistes, que c’est le contraire que le système "bien pensant" génère. On peut le vérifier sur les évènements actuels de peur de manquer et les réflexes que cela à induit dans les supermarchés. On peut aussi faire le rapprochement avec le système social en apparence généreux mais qui, non librement consenti, encadré, réglementé, dans une responsabilité diluée dans la masse, administré par des gestionnaires impersonnel, membres d’une administration "à tête [en fait : "à caquette"] de plomb" comme dirait Rimbaud, ce système conduit à la déresponsabilisation et l’horreur du risque donc la peur. Peut être n’est-ce pas très bien formulé, ou tout cela nécessiterait plus de détail et précisions, veuillez m’en excuser. Mais j’espère que vous en aurez capté l’esprit. Je vous embrasse Jean-Claude D du Rhône |
Réponse : Je ne me souviens pas avoir entendu "Charles Trenet bercer les français sous l'occupation nazie avec de jolies chansonnettes printanière comme "Y'a de la joie." Il avait chanté "Y'a d'la joie" bien avant l'occupation allemande, vers 1933-36, je pense. Je crois qu'il avait composé cette chanson-là pendant son service militaire (il était classe 1933) en balayant la cour de la caserne. Pendant l'occupation il chanta des chansons plus mûres comme "Douce France", etc. Bon ! Ce ne sont que détails et je peux me tromper. De même on ne chantait pas "Tout va très bien, Madame la Marquise" pendant l'Occupation, parce que cette chanson était du répertoire de Ray Ventura, qui, étant juif, avait dû fuir la France ; les autorités avaient interdit son très populaire orchestre à sketches, qu'on avant beaucoup entendu à la TSF (on ne disait pas radio à l'époque des postes à lampes) avant l'arrivée des Allemands. Ceci dit, merci, mon frère Jean-Claude, pour ce commentaire. Je ne connais pas du tout Catherine Testa. Merci de me la faire un peu connaître. J'ai jeté un coup d'œil sur l'Internet et j'ai vu qu'elle avait écrit un livre "Oser l'optimisme" et faisait profession d'encourager l'euphorie. Je pense que son "beau discours sentimalo-poétique qui endore [ou endort ?] et qui est complètement irréaliste", que vous citez, est partagé par beaucoup de gens dans cette première semaine de confinement. Le confinement chez beaucoup est senti comme des vacances tout comme nos frères Frédéric M. et Éric D. sentent comme un bon public, celui dont ils peuvent être écoutés, l'immense terrain humain des non-croyants, des ceux-à-qui-on-ne-la-fait-pas, des aveugles heureux d'être libres d'être aveugles, etc. Moi, je ne sens pas du tout ainsi ce qui se passe, mais je suis sans illusion : Je sais que la grande majorité de la population n'a pas mon ressenti et partage encore moins avec moi La Révélation d'Arès. Il va falloir beaucoup de patience, parce que les choses changeront, mais lentement. Je ne cache pas que personnellement je vis le confinement comme une impossibilité d'exister, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, loin s'en faut. Derrière mes vitres ce matin je vois le ciel resplendissant de soleil et je sais que, déjà, certains qui cette semaine étaient heureux d'être chez eux vont commencer à se demander si leur interdire la rue, les parcs et jardins publics, les quais de la Garonne, bref, la promenade, le jogging, le skateboard, le patin à roulettes, la patinette, le vélo, etc., n'est quand même pas quelque peu abusif, voire stupide. Mais leurs questions vont lontemps rester secrètes au fond de leur cœur. Que deviennent les cœurs face à la décision d'Ubu, docteur en pataphysique et grand maître de l’ordre de la Gidouille ? Ils sont tout au plus dans le trouble pour l'heure. Catherine Testa a sa clientèle ! On n'y peut rien ; c'est comme ça. Nous savons que notre heure n'est pas arrivée. Les intelligents pour le moment ne trouvent la porte de la Lumière que quand le quotidien leur devient vraiment inhabitable ; les autres forment l'immensité des faibles lumignons (Rév d'Arès 32/5). Quatre générations ne suffiront pas (24/2) pour qu'un nombre conséquent de lucides voient clair et entrent à leur tour en pénitence. En attendant, le monde vit, en fait dans une sorte de torpeur. Oui, comme vous dites, frère Jean-Claude, "le cadre actuel psychologique sur lequel l'immense majorité se cale sans voir l'avenir," est "le pillage en règle qu'opèrent la politique et les sombres jours de la crise qui se profilent. Il faudra être fort ai-je lu dans le blog du prophète, je crains que ce ne soit pas de cette force que Catherine Testa soit vecteur." Et vous vous posez cette question : "Mais peut être que je me trompe ?" Non, vous ne vous trompez pas. Vous avez tout à fait raison et il demeure que nous devons aimer ce monde tel qu'il est et être très, très, très patients. |
22mar20 216C95 Bonjour Frère Michel. Affectueusement. https://www.washingtonpost.com/graphics/2020/health/corona-simulator-french/ Michel M. d'Île de France |
Réponse : Je viens de lire ce long et passionnant article du Washington Post. Merci, frère Micjel, de me le communiquer. Mais c'est un article très scientifique ou très technique et je crains que le plupart des lecteurs de ce blog n'y comprennent pas grand chose. Cet article est cependant bien fait pour montrer qu'il y a plusieurs décisions possibles à prendre face au Covid-19 et que le gouvernement français en a pris une qui, à mon avis personnel, n'est pas la bonne, parce que pour moi le mal du coronavirus est moin préoccupant que le mal d'une vie de travail, de société et de liberté qu'on stoppe tout d'un coup. Elle est celle pour laquelle une option était possible quoique très loin d'être la plus lucide. Voilà bien, comme je l'ai déjà dit dans une réponse ou deux, je suis stupéfait qu'on n'est pas ouvert un débat public autour de cette grave question. Je montre juste ici le début de ce long article en français : https://www.washingtonpost.com/graphics/2020/health/corona-simulator-french/ |
22mar20 216C96 Les mitraillettes en bandoulière sont là pour nous impressionner non seulement vis-à-vis du virus mais aussi pour les événements sociaux à venir. C’est un peu mes craintes. Est-ce là un test ? Comme les caméras de surveillance, on nous dira que la présence armée dans nos existences sera nécessaire à notre sécurité et qu’il faudra compter avec désormais. Certes le confinement augmentera le sentiment d’impuissance et de soumission mais je suis convaincu que pour beaucoup de gens ce sera un accélérateur de prise de conscience salutaire. En tout cas, l’incompréhension risque d’être grande entre nous les Français. Comme beaucoup d’indépendant, je suis à l’arrêt. On me dit que je peux continuer à travailler mais plus aucun flux n’existe dans ma partie qui n’est pas essentielle à la survie. Alors, j’aime, je pardonne, je fais la paix en toutes circonstances et je me libère des préjugés dans le huis-clos familial. C'est déjà pas si mal ! Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Pascal, pour ce commentaire. Comme la plupart des artisans, entreprises, usines, etc. vous êtes encouragé à poursuivre votre activité, mais comme "aucun flux n'existe plus dans votre partie", vous ne pouvez rien faire. |
22mar20 216C97 Actualité oblige, les commentaires se sont éloignés du thème de l’entrée, quoique pas vraiment. Le "Bien en dormition" ne signifie pas que le mal soit statique, bien au contraire, il progresse. Le tentateur (Rév d'Arès 26/2-17) s’insinue dans les cerveaux plus insidieusement qu’on l’imagine, à l’instar de cette parodie de votre lettre au Président de la République. Je m’interroge : Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours des Judas, qui après avoir mangé à Ma (votre) Table, se retournent contre Celui qui leur a servi les Plats ? La crainte d’être un Judas m’a parfois effleuré, celle d’être un Paul, pas vraiment, par insuffisance, car pas assez érudit ni stratège. Tu trembles, tu es Béni (Rév d’Arès iv/10). En terre d’inconscience, le tentateur terrestre répond aux appels des déchirés intérieurs, à leurs frustrations, monte en puissance pour se répandre en ivresse. L’Amour à son apogée y répond dans ces circonstances et conséquences douloureuses, comme la main qui libère la patte du renard prise dans le piège se fait mordre brutalement. Evidemment, aux yeux des détracteurs, le Judas n’est pas celui qu’on pense. Charlie F. du Nord |
Réponse : Il y a dans votre commentaire un fond de tristesse qui m'émeut beaucoup, mon frère Charlie. Merci pour ce message. Oh ! des Judas, il y en aura toujours ; ils sont les enfants de la faiblesse humaine. Nous vivons actuellement les maux que nous crée le Judas du Bien. Le Bien est trahi sans cesse par quantité de gens qui comme Judas ont toujours de bonnes raisons de trahir. Le Bien a deux fondements : l'amour sans condition et la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) et l'amour comme la liberté exigent de ceux qui les respectent la confiance dans les hommes. Ce qui est peut-être le plus affreux dans la décision de confiner le peuple qu'a prise le gouvernement, c'est dans ce gouvernement sa totale absence de confiance dans les Français qu'il mène à la trique. Aussi le discours de M. Macron fut-il des plus hypocrites possibles. Si, le soir du 17 mars, il avait dit : "Vous Français, je n'ai aucune confiance en vous ; je vous impose de rester chez vous et j'ordonne de très sévères sanctions pour ceux qui ne le font pas. Je n'admets aucune discussion, aucun avis contraire au mien, je ne supporterai pas d'avis contraires, seraient-ils fondés, mon point de vue est seul souverain, etc," j'aurais presque eu plus de respect pour lui comme dictateur que je ne pouvais en avoir pour lui comme tartufe. "Nous sommes en guerre," disait-il et moi, chez moi tout seul, vieux bonhomme sur sa chaise devant l'écran, je lui lançai : "Justement, quand on envoie le peuple à la guerre, on l'encourage à ne pas craindre la mort, à montrer de l'héroïsme. C'est tout le contraire que tu fais et tu entres ainsi dans un mode discordant dont je ne sais ce qu'il va générer." Oui, je crains bien qu'au-delà de l'affaire du coronavirus, tout cela finisse mal, un jour. On peut défier le Bien, le bafouer, mais entrer dans un mode de penser en demi-teinte, mitigé de tout et de rien, c'est l'indication que les repères moraux élémentaires sont perdus chez le chef, qu'il ne sait plus où il va, sur quelles bases on pourrait encore ouvrir le dialogue avec lui. Quand on ne fait plus marcher les hommes qu'au fouet, c'est qu'on ne sait plus penser, c'est qu'on est tombé dans la faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5). Bref, j'ai mieux compris encore ce 17 mars 2020 pourquoi le Père m'avait envoyé Jésus en 1974 et était venu Lui-même confirmer le Message de Jésus en 1977. Je crois qu'un des résultats de la pénitence sera de refaire des cœurs forts, des hommes de volonté — pourque nous fassions Ta Volonté (12/4). Je souhaite à M. Macron de devenir pénitent. |
22mar20 216C98 Salem Frèro. J'espère que tu vas bien ainsi que ta famille. Confinement, pas confinement ? Conséquences économiques, sociales, santé, sanitaires ? Que faire en cas de crises diverses ? À grande échelle ou à petite échelle ? Tant de préoccupations ? Moi, mes préoccupations ce sont mes deux enfants. Pas d'école ! J'essaie de faire de mon mieux. Dieu nous dit que la pénitence est la solution pour résoudre les problèmes divers. Elle calme le cœur et apaise la tête. On réfléchis mieux. On trouve avec l'aide de Dieu les réponses à nos questions. Quoi qu'il se passe, soyons toujours pénitents. Grâce à ton enseignement, je comprends la Parole de Dieu. Prends soin de toi, mon frère. Ta sœur. Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire qui me va droit au cœur. Je suis touché par votre humilité, qui est une des conditions de l'intelligence spiritelle. Je souhaite que vos deux enfants aient, grâce à nos pénitences à nous, leurs parents et grands parents, un avenir où commencera à entrer la Lumière. Je leur souhaite de devenir à leur tour des pénitents et de répandre autour d'eux la pénitence. Oui, vous l'avez dit très simplement et très justement : "La pénitence est la solution pour résoudre les problèmes." On ne trouve le Bien pour tous qu'en entrant le bien en soi par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés. Embrassez pour moi les enfants ! |
23mar20 216C99 Bien aimé Frère Michel, Dans l'épreuve que nous traversons qui forge(ra) "l'endurance de notre foi" (Épitre de Jacques) car la force spirituelle est indéniable, le Ciel tel des baisers envoie poétiquement des signes. Voici une composition de manifestations en divers lieux que des gens ont prises en photo (16/03/2020). A l'évidence, nous ne sommes pas seuls dans l'Univers ainsi que le prouve l'Evénement et le Message donné à Arès dont la Vie vous a fait le témoin et prophète en ce siècle. Le pastichage de votre lettre (216C69), lettre d'un Sage qui en appelle au bon sens du choix de vivre en optant pour le meilleur, signe peut-être ce que j'ai constaté chez quelques artistes, ce besoin de reconnaissance et de public. [Ses auteurs] cherchent à récupérer l'écho de votre prophétisme à leur profit ; ils doivent être bien malheureux pour en être arrivés là et nous ne pouvons que leur manifester notre amour du prochain, puissent-ils trouver la force de changer leur vie en Bien. Je vous embrasse chaleureusement, Danny G. de Belgique |
Réponse : Que d'anges, que d'anges ! Merci, ma sœur Danny. J'ai vu des anges et j'en ai même entendu un qui me parla sur la plage à l'automne 1977, mais je n'en ai jamais vu avec des ailes. Je suppose qu'ils prennent figure humaine pour ne pas effrayer les humains auxquels ils se rendent visibles et que l'art figuratif leur colle traditionnellement des ailes parce qu'ils n'obéissent pas aux lois de la pesanteur et passent dans l'air comme des oiseaux. |
23mar20 216C100 Une très récente étude de la Faculté de Médecine Nivernaise montre, d'une façon plus qu'incertaine, que Covid-19 ne résiste pas aux sucs du pissenlit ! Forts de cette étude, nous avons donc entrepris un programme intensif de soins (voir photos)! Finalement une autre façon, plus sûre, de s'en sortir, serait de se changer.... mais qui en a envie? Belles pensées. Yvon C. du Nivernais |
Réponse : Quelle joie de vous voir dans votre jardin. Magnifiques ces pissenlits ! Merci, frère Yvon. Alors, le suc de pissenlit tue le Covid-19 ! J'ai entendu des journalistes ou des présentateurs de télévision ou de radio dire qu'il n'existait aucun remède contre le Covid-19. À l'inverse, le Professeur Didier Raoult, infectiologue, professeur de microbiologie français spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille, prétend que la chloroquine guérit le grippé du Covid-19... Mais personne ne le prend au sérieux. En fait, c'est le suc de pissenlit ! Ça, c'est sérieux. On a donc le choix entre trois choses : Aucun remède, Chloroquine et Pissenlit (suc de...). La preuve, d'ailleurs... il suffit de voir les photos : Vous au milieu de votre laboratoire photographié par votre assistante (sans doute Thérèse). Vous pétez la santé tous les deux. Refuser le suc de pissenlit, c'est une des nombreuses illustrations du refus de penser. Dès que je sentirai les symptômes, hop, je penserai au suc de pissenlit. Je suppose qu'il suffit d'y penser (ou de regarder les photos, qui incitent à penser) pour guérir aussitôt. Et si je meurs quand même, j'emporterai avec mon âme les parfums irradiants de toute cette verdure et j'espère que le Père ne me renverra pas sur terre lui chercher de quoi se faire une bonne salade. Savez-vous que pendant la guerre, quand on claquait du bec à Paris, ma mère m'envoyait au Bois de Boulogne, qui se trouvait à quelques centaines de mètres de chez moi (juste le pont de Suresnes à traverser) cueillir... cueillit quoi ? Des pissenlits ! Surtout au printemps, quand ils sont encore tendres. C'est sûrement pour ça que j'arrive à mon âge avec toute ma tête. Non seulement le pissenlit guérit le Covid-19, mais il rend intelligent. |
23mar20 216C101 J'habite à la campagne, je ne me sens pas trop confiné mais je pense aux personnes dans les villes, cloisonnées dans leurs petits appartements, dans leurs immeubles. Si le confinement dure trop longtemps, ils vont "péter un cable" et il risque d'y avoir des réactions violentes et incontrôlées, d'autant plus que l'arrêt de l'économie risque aussi de créer de graves problèmes, plus graves encore que ceux du Covid 19. Je pense que ce qui fait agir nos gouvernants, c'est avant tout la peur et non la réflexion et la sagesse. Peut-être aussi certains intérêts cachés. C'est pourquoi ils transmettent leur peur à la population via les médias. Comme vous dites, puissent-ils devenir pénitents, se libérer de leurs peurs et acquérir la réflexion et la sagesse nécessaire dans ce genre de situation ! Je pense aussi à ceux qui ne vous font pas confiance, en tant que prophète. Il est clair que votre point de vue est le plus sage et je suis heureux que le gouvernement de Suisse en ait tenu compte. Je suis peiné que le gouvernement français n'en fasse rien . Pour moi vous êtes la référence en terme de sagesse car le Créateur vous a doté du charisme de la vérité. Je pense à ce passage de la Parole qui dit : Quand l'écorce mange l'arbre, quand l'herbe devient noire, quand les coqs tuent les poules pour de la mousse le faucon tue les coqs , il vit [Rév d'Arès xvi/15]. Annotations : "Le monde devient aberrant, il se perd par l'absurde, la mission du faucon (le prophète) est plus que jamais nécessaire." Le soleil suffit à cuire l'argile, il est dur, l'huile brûle les bras [Rév d'Arès xvi/16]. Le bon sens du faucon fera plus que la sueur et la science des experts. Je viens de constater que les propos du Professeur Raout commencent à être relayés par les médias qui au départ le critiquaient. Alors, ne désespérons pas ! Peut-être que vos appels seront aussi entendus par nos dirigeants et que certains deviendront pénitents, comme ce fut le cas pour Jonas qui alla prêcher à Ninive et fut écouter par les responsables de la ville. Je pense bien à vous et à sœur Christiane et vous soutient et vous embrasse de tout mon amour fraternel. Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui honore l'espérance. Nous sommes dans la situation typique des situations qui exigent un débat, car la solution pratique ne peut être qu'un compromis et il n'est de bon compromis que celui qui sort d'un débat calme de gens dépassionnés. Je ne comprends absolument pas, mais alors absolument pas pourquoi l'Assemblée Nationale et le Sénat ne sont pas depuis dix jours en train de débattre. Ça, vraiment, ça me paraît très suspect. Ce petit virus aurait tué la démocratie ? En sommes-nous là ? Sommes-nous devenus si fragiles ? Le compromis est nécessaire quand plusieurs points de vue, philosophies, moyens de justification sont entrés en conflit. C'est le cas. M. Macron et ses ministres n'ont entendu qu'un seul son de cloche, le leur. Or, ils devraient entendre d'autres cloches. Mais comme vous dites, frère Denis : "Peut-être aussi certains intérêts cachés ?" |
23mar20 216C102 Bien Aimé Frère Michel, Je vous espère plein de forces spirituelles et la santé ainsi que sœurs Christiane et Nina, Gérard, Agar, Samson, Anne, tous vos proches, toutes assemblées [de Pèlerins d'Arès]. J'ai soumis hier cette idée à l'assemblée de Paris, envoyé aussi aux sœurs Marie-Odile et Nicole (Suisse), frère Patrick Le B. (Bretagne). D'après les dernières info reçus, le gouvernement envisagerait trois mois de confinement. Si c'est vrai, c'est hallucinant. J'élève mes mains vers l'Éternel avec toutes mes sœurs et frères. Idée soumise aux sœurs et frères : Suggestion idée débat live réseaux sociaux. Je vois sur Facebook des directs ou un public peut intervenir. Suite a la réponse de Mikal 216C95 Voilà bien, comme je l'ai déjà dit dans une réponse ou deux, je suis stupéfait qu'on n'est pas ouvert un débat public autour de cette grave question. Ne pourrions-nous pas via Facebook ouvrir un direct sur un débat public où le Frère Michel pourrait participer ? Des frères comme Vincent ou Jeff savent sûrement utiliser cet outil.😇 Fraternellement Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci de nous "espérer pleins de forces spirituelles et la santé", mon frère Didier. Oui, nous allons tous très bien. Nous ne voyons pas non plus de malades autour de nous. À ma connaissance, un seul frère jusqu'à présent a été atteint du coronavirus, frère Frédéric D. de Genève, mais il reprend son travail aujourd'hui, guéri. Je crois qu'il existe déjà d'assez nombreux "directs" ou "débats publics" sur la question des mesures à prendre face à l'épidémie de coronavirus. Vous n'avez qu'à les trouver et y participer ! "Trois mois de confinement" ? Cela nous obligerait à fermer le Pèlerinage en juin ! Je ne peux pas imaginer pareille folie qui serait pour l'économie du pays une catastrophe ! |
23mar20 216C103 Quelque bribes d'info : "La limitation de la casse économique ne doit pas prévaloir sur la limitation de la casse sanitaire." https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/20/la-limitation-de-la-casse-economique-ne-doit-pas-prevaloir-sur-la-limitation-de-la-casse-sanitaire_6033868_3232. (...) Peer L. de Hamburg, Allemagne Journal "Le Monde" du 20 mars 2020 : |
Réponse : Merci, mon frère Peer, pour toutes les informations que vous nous donnez aujourd'hui et merci pour vos commentaires de ces jours derniers, que je n'ai pas pu afficher. Ma boîte de messages déborde et je suis seul à gérer ce blog. J'avoue que c'est un peu au hasard que j'affiche les commentaires. Je ne suis pas d'accord avec cet article parue dans la Tribune du journal "Le Monde", mais c'est bien là la preuve qu'il faut absolument ouvrir un débat. Les partisans du confinement sont libres de leur opinion, mais les détracteurs sont libres du leur aussi. Il faut leur permettre de débattre. Je ne suis pas abonné au "Monde", je ne peux donc lire et afficher que le début de l'article. |
23mar20 216C104 Très cher prophète, Votre nouvelle entrée sur le Bien en dormition me fait avancer sur la voie de la pénitence avec plus de lumière et d’acuité. Nous sommes en mission pour réveiller le Bien en nous et montrer le chemin pour que l’autre, mon prochain, le réveille en lui. Lui prouver par ma présence devant elle ou lui, que l’utopie de ce jour sera la vérité de demain qui fera se lever une humanité de plus en plus heureuse et de plus en plus libre. Effectivement, ce Bien potentiel en chacun est le seul remède aux maux profonds de ce monde, il est le médicament absolu contre le mal qui se manifeste sous différentes formes : la méchanceté, l’égoïsme, le mensonge, la cupidité, etc. Je dois encore et jusqu’à mon dernier souffle faire cailler en moi le Fond pour cela. Le mal est multiforme et se manifeste en ce moment par une manipulation mentale dans le but de nous effrayer et nous dicter de quoi nous devons avoir peur ! Notre Président [de la République] ne comprendrait sans doute même pas que je lui dise que je n’ai pas peur de mourir mais que la seule chose que je crains c’est de mourir sans une belle âme et pour aussi avoir plus de temps pour transmettre le Formidable Message de Dieu. Notre roi noir est sans doute sincère, quand il veut éviter la propagation du coronamachin mais son espace mental est tellement limité, qu’il ne voit que ce bubon [Rév d'Arès xxxiv/17], car sa vision est très courte et son espoir pour l’humanité, une fois cette crise passée, ne va pas plus loin que de replonger nos existences de cafards soumis et inféodés à cette république une et indivisible pour, après cette crise, passer en sauveur de l’humanité alors que c’est l’attitude de chacun qui peut ralentir l’épidémie. Pour l’anecdote, le samedi 7 mars j’étais en mission à "Edgar Quinet" [station de métro à Paris] et j’ai rencontré et parlé à la Ministre des Transports, Madame Borne. Elle était accompagnée d’une autre dame. J’ai eu un quart de seconde d’hésitation (quand à son identité) et elle a compris sans que je lui dise que je l’avais reconnue. Je lui ai donné l’invitation (de mémoire) en lui disant qu’il y a un événement en France qui est passé sous silence et que j’espère que cette censure soit levée. J’ai dit que nous agissions pour ce monde, en rajoutant : "Comme vous le faites," (pardonnez-moi mon hypocrisie) pour lui faire voir que je l’avais reconnue. Je lui ai proposé de lui donner La Révélation d’Arès que j’avais sur moi. Elle a refusé mais en me disant qu’elle allait regarder de quoi il s’agissait. Échange court mais cordial. J’ai une frayeur d’un coup… Je viens de me rendre compte qu’on était à moins d’un mètre de distance [la Ministre et moi] Ouf ! Ça va, puisque c’était bien avant la promulgation de cette recommandation et je ne risquais donc rien à cette date. J’avoue quand même que j’écoutais les actualités quand on annonçait tel ou tel ministre atteint… Hi ! hi ! Si Je respecte peu ou prou les autorisations de sorties ce n’est pas à cause de la peur du gendarme, mais simplement pour ne pas participer à la propagation sur des personnes fragiles Par ailleurs, je travaille à La Poste et j’ai donc la chance de pouvoir aller travailler. Sur Paris, la semaine dernière il y avait peu de bureaux de poste ouverts et la Direction dit que d’autres bureaux vont ouvrir (de 10h00 à 16h00) la semaine qui vient. Je travaille dans un centre de distribution, c’est le site principal duquel partent les facteurs pour la distribution du courrier. Il y a beaucoup d’absents (gardes d’enfants notamment) mais nous essayons d’assurer au moins la distribution du courrier un jour sur deux. Je participe donc au tri (je suis cadre) avec les agents encore présents et l’ambiance est bonne malgré l’obligation générale d’avoir peur. Le volume à traiter devrait beaucoup baisser puisque beaucoup d’entreprises et magasins sont fermés. Je comprends que cela vous ennuie de ne pas pouvoir récupérer votre courrier. Si des personnes sont absentes pour garde d’enfants il y a évidemment un problème de continuité de service à régler. En général cela peut être en déployant le personnel d’un bureau sur un autre Dans une petite localité c’est moins facile, mais j’espère que cela pourra se faire prochainement à Arès. En même temps, j’espère que cette crise sanitaire qui d’après les médias est digne des scénarii de film catastrophe, au-delà de la peur, de l’angoisse de tomber malade, ouvrira un peu plus les consciences humaines sur notre présence dans la création, permettra aux humains-cafards de rentrer en réflexion métaphysique. Puisse le Créateur vous garder parmi nous longtemps encore pour nous apporter ce puissant éclairage sur la direction à suivre ! Je vous embrasse chaleureusement vous et votre épouse Jean-Marc C. d’Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Jean-Marc pour ce très bon commentaire. Oui, je savais déjà que les employés des postes qui s'absentent de leur travail le font, pour la plupart, parce que la fermeture des écoles les contraint à garder leurs enfants à la maison. Cela fait partie des situations dilemmatiques auxquelles le confinement accule beaucoup de personnes. Je suis heureux qu'une des personnes que, comme missionnaire, vous avez pu arrêter dans la rue, ait été Madame le Ministre des Transports. Cela lui permettra, à elle aussi, de "rentrer en réflexion métaphysique", je l'espère. Puisque vous êtes cadre des postes, mon frère, je peux vous montrer ici une information reçue ce matin de la Poste Principale de Bordeaux. Nous, ma fille Nina qui est ma secrétaire et moi, nous n'y comprenons rien. Je me demande qui rédige ce genre de papelard. Je suis, bien sûr, très heureux d'être classé parmi les "clients importants", mais la procédure indiquée pour la remise des "objets contre signature" est des plus obscures : |
23mar20 216C105 Désobéissance et prise de ses responsabilités ! Enfin. Que ce soit aussi contagieux de le covid 19! Le cancer de la politique se généralise et est en capacité de confiner plus d'un milliard de leurs con-citoyens, con-tribuables, con-sommateurs, qu'elle con-sidère comme con-entousgenres. À nous de répandre le bon traitement pour une nouvelle et vraie civilisation, celle de l'amour par la pénitence. Celle de la domination est révolue. La politique en est incapable comme en matière sanitaire. Des chercheurs prennent les devants laissant de fait la politique au placard de l'Histoire. Pénitence et "insurgeance" sont à expérimenter pragmatiquement au même titre que le traitement suggéré pour le Covid-19 par ceux qui veulent s'épargner le pire, le pire des virus planétaire : le péché des péchés [Rév. d'Arès 38/2]. S'épargner le pire pour le meilleur. Meilleur à conquérir mais pour lequel nous sommes tous faits. J.-F d'Île de france Journal "Nice-Matin" : |
Réponse : Merci pour cette information, mais je la connaissais déjà, parce que M. Christian Estrosi, député-maire de Nice a eu le coronavirus et a été soigné à la chloroquine. Il est maintenant guéri. Il y a quelques semaines déjà que le Professeur Didier Raoult clame que la chloroquine est le remède du Covid-19. L'information du Pr Raoult n'est pas acceptée par tout le monde... Sans doute parce qu'un (ou des) petit(s) copain(s) prépare(nt) dare-dare un (des) nouveau(x) médicament(s) et que la chloroquine, vieux remède dont le prix est très faible de surcroît, risque fort de lui (leur) damer le pion. Par ailleurs, des médecins n'ont pas besoin de "se rebeller" pour appliquer la chloroquine à leurs patients. Les médecins sont en droit d'appliquer les remèdes qu'ils estiment efficaces et appropriés. |
23mar20 216C106 Voici quelques paragraphes d'un très long article paru sur Agora-Vox. AgoraVox est un site web de journalisme citoyen alimenté par des rédacteurs volontaires non professionnels proposant des articles à rédacteurs uniques ou multiples. AgoraVox s'inscrit dans la lignée des journaux participatifs avec un contenu généré par les utilisateurs comme "L'Écho du village" (1998), "Indymedia" (1999) ou "OhMyNews" (2000). Selon le Reuters Institute for the Study of Journalism de l'université d'Oxford, AgoraVox est un des plus importants exemples en Europe en ce qui concerne les sites web dédiés au journalisme citoyen. Le site appartient à la Fondation Agoravox (siren 794 709 8214).
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Réponse : Je n'avais jamais lu AgoraVox, organe de presse dont je ne connaissais même pas le nom. Les coïncidences qu'on peut trouver entre ce texte et ma propre opinion, exprimée dans les réponses aux commentaires de cette page, sont purement accidentelles. J'ai bien l'impression qu'un nombre intéressant de détracteurs de la loi de confinement, dont je suis, commence à s'exprimer. J'ose espérer qu'ils seront entendus et que le confinement ne dépassera pas deux semaines comme l'a annoncé M. Macron le 17 mars dernier. |
24mar20 216C107 1. Pensées fraternelles s'envolent vers vous ! 2.http://www.profession-gendarme.com/coronavirus-incroyable-les-policiers-recoivent-lordre-de-retirer-leur-masque-sur-le-terrain/ Incroyable, voici se que j'ai répondu au gendarme qui m'a transmis cette info [voir URL ci-dessus]. Bonjour, je suis sensible aux messages de votre collègue qui a eu le coronavirus. C'est quand même incroyable que l'on vous ai interdit de porter des masques ! Mais pourquoi avez-vous écouté un ordre si stupide ? Vous êtes libres, mes frères, libres de votre conscience pas de celle d'un homme qui prétend diriger tout le monde. Je sais pas où vous habitez mais le remède existe je vous transmets tout de suite toutes les infos nécessaires afin que votre collègue sa famille se soignent très rapidement. Je sais pas si vous êtes informé mais il y a des compagnies complète de policiers qui sont en quarantaine à cause du coronavirus. J'espère qu'il en est pas de même pour vous, compagnies de CRS ou de gendarmes. Ne vous laissez pas dominer par le pouvoir politique. Vous êtes des hommes libres, vous avez une conscience, écoutez la ! Vous pouvez choisir. Choisissez le bien pour le bien. Je vous assure de mes très respectueuse pensée. Nous avons besoin de vous. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : J'ignorais que les policiers et gendarmes ne portaient pas de masque de protection parce que cela leur était interdit par leurs commandements ! Oui, vous avez raison, c'est "incroyable". Par ailleurs, je pensais que l'interdiction faite aux hôpitaux d'utiliser la chloroquine contre le Covid-19 n'avait pas de réalité concrète, que ce n'était qu'une sorte de catachrèse, de façon de parler, rien de plus qu'un véhément conseil du Ministre de la Santé. Mais non ! Je viens de tomber sur deux articles qui confirment qu'il a bien été officiellement et administrativement interdit aux hôpitaux publics d'administrer de la chloroquine aux malades du Covid-19 jusqu'à la conclusion de recherches faites sous contrôle gouvernemental. Je comprends maintenant pourquoi M. Christian Estrosi brave cet interdit politico-scientifique en recommandant aux hôpitaux de Nice d'utiliser ce remède qu'il a lui-même reçu la semaine dernière quand il a été infecté. On n'a pas de preuve, mais il est difficile de ne pas penser que se prépare peut-être par derrière une affaire de laboratoire-ami préparant un autre médicament, pas encore au point, sur lequel la très bon marché chloroquine peut l'emporter. Car enfin, en attendant, quel risque court-on à utiliser la chloroquine contre une grippe qui rarement mais enfin très réellement, comme d'autres grippes, peut menacer la vie ? |
24mar20 216C108 Le Bien ne dort pas pareillement partout. [Le Bien ne semble pas dormir aussi profondément en] Suisse qui semble avoir plus de logique basée sur la raison que les Français. J'ose encore parler de raison dans un monde irrationnel. Relire Spinoza ne fait pas de mal. Par exemple, pourquoi interdire de faire un tour en plein air à une distance minimale de 3 m des autres personnes (comme Abel) ? La police pourrait faire une remarque voire effectivement un peu plus aux personnes qui ne respectent pas cette consigne ? Imposer aveuglément une chose qui ne s'appuie pas sur quelque chose de raisonnable, vérifiable et simple est extrêmement dangereux. Nous sommes bien en démocrature* comme le souligne Nicolas Baverez, journaliste à "Ouest France", qui a écrit un ouvrage que je trouve intéressant sur Alexis de Tocqueville. La Révélation d'Arès dit simplement qu'il faut mettre les forts et les sages au service des faibles et des petits [26/9]. En ce moment nous mettons les forts, mais où sont les sages ? Même dans les petites unités, si les forts prennent le pouvoir, ils font beaucoup de dégâts s'ils n'ont pas la sagesse. Les systèmes démocratiques existent pourtant, puisque des groupes monastiques ne donnaient le pouvoir à quelqu'un que par un système de vote (les Suisses diraient votation) qui attribue un pourcentage de vote au votant en raison de ses qualités humaines objectivées par le groupe: probité, droiture, cohérence, humilité, etc. Était ensuite choisi par le groupe celui qui représentait le mieux ces qualités. La personne choisie ne se présentait pas, elle était simplement cooptée pour cette fonction, bien qu'elle pût refuser. Nous élisons des gens qui recherchent le pouvoir, comment s'étonner qu'ils nous emmènent dans des extrémités qui ne nous plaisent pas ? Je crois encore à l'aboutissement du Bien par la raison, mais je crois que nous ne sommes pas nombreux puisque, dans le moment de l'infection virale qui nous occupe, 96% des Français sont d'accord avec un confinement par la force aveugle. Heureusement le printemps est là, les forces de la vie se contrefichent de nos bêtises, mais après cinq mois de pluie en Bretagne tout le monde n'en profite pas. Bises fraternelles... avec le moins de virus possible ! Et j'espère bien que le pèlerinage se fera. J.-H. de Bretagne-Sud Note du blogger * : L'oxymore démocrature est un mot à la mode dans le discours politique, un mot-valise composé de démocratie et de dictature. Il a un sens critique en désignant une démocratie n'est pas une vraie démocratie. |
Réponse : Merci, mon frère J.-H., pour ce commentaire. Oui, comme vous dites, "Nous élisons des gens qui recherchent le pouvoir, comment s'étonner qu'ils nous emmènent dans des extrémités qui ne nous plaisent pas ?" La France subit actuellement le contre-coup particulièrement brutal de ce qu'a imposé à notre peuple le petit nombre de ceux qui ont concocté la constitution. Car la constitution, qui est la loi n°1 dans ce pays, n'a été pensée et écrite que par le petit nombre qui toujours, depuis toujours et partout dans le monde a ici et là les moyens de se faire entendre et tient les manettes. La Constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Ve République, a certes été adoptée par référendum le 28 septembre 1958, mais tout le monde en avait assez de l'affreuse gabegie précédente et, de plus, qui pouvait évaluer un pareil texte, y apporter correction ? Personne. On pouvait tout au plus ne pas voter et c'est ce que je fis ; je m'abstins. C'est un sujet complexe autant que vaste sans solution dans une population nombreuse. C'est une des raisons qui me font prescrire l'éclatement en petites unités. Comme vous le faites remarquer, "même dans les petites unités, si les forts prennent le pouvoir, ils font beaucoup de dégâts s'ils n'ont pas la sagesse," mais ces forts ont beaucoup moins de chances d'être élus, s'ils sont suspects, étant beaucoup mieux connus des électeurs dans une petite unités. Dans une petite unité humaine il y a peu de probabilités que des "puissants" accidentels et inconnus de type Emmanuel Macron soient élus. Je n'ai rien contre l'homme, mais je pleure sur le hiatus entre ses faibles possibilités et les erreurs qu'il peut commettre. Notez bien que je ne perçois pas la petite unité comme gouvernée par des élus, car un éloquent hypocrite ou un flamboyant incapable peut toujours réussir à tromper et à se faire élire (exemple-roi : Adolf Hitler), mais fonctionnant comme une entreprise et n'employant que des gestionnaires révocables. Au passage, je rappelle que la principale raison de ma préférence pour les petites unités humaines vient de ce qu'il est plus facile d'y être pénitent, d'y pratiquer l'amour du prochain, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés. |
24mar20 216C109 Il y a la charité à laquelle nous nous devons tous absolument, beaucoup de mouvements de charité dans le monde et peu communiquant entre eux encore (trop spécialisés), mais il s'agit déjà de sauver la vie. Après la guerre [de 1939-1945 sans doute], le partage était revenu peu à peu naturel, il n'était pas limité par des lois, chacun se préoccupant du devenir de son semblable, avait souci aussi de lui rendre sa dignité, de le réhabiliter dans sa vie. Il y a peu, j'avais remarqué qu'un mouvement de conscience avait repris dans ce sens, que certains se relevaient parce qu'ils étaient accompagnés recevaient du réconfort. Nous savons que le partage nous vient de l'amour, de cet effort d'aller au-delà de la peur, du préjugé. La Parole révélée à Arès nous appelle à retrouver l'Image et la Ressemblance de notre Créateur Qui se présente Lui-même comme étant trop aimant [ = aimant beaucoup plus qu'un homme peut aimer, aimant d'un amour extrême Rév d'Arès 12/7). Cet amour qui invite à la transcendance invite chacun a être tendu à se tendre vers son proche dans un élan, une altérité non sentimentale qui libère l'autre en étant soi-même pénitent. Quelques uns vous lisent et vous comprennent sûrement, et font en sorte d'avancer pour que [mot ou mots manquant] nous éviter, des hommes et femmes du reste (les résistants étaient peu nombreux : 3% je crois) — La mesure (Veillée 7), réduit cet écartèlement, nul ne mérite cet acharnement [?]. Heureux les doux, ils auront la terre en partage (Matthieu 5/4). Dans mon cœur, mon esprit ma conscience il est un dialogue continuel de compréhension et d'évaluation, il y a un travail où il n'est qu’intention récurrente: recherche de la Vie afin de donner, afin de créer la Vie dans le partage et la mesure. La Parole ne dit-elle pas : Sauve ! Ne juge pas! (Rév d'Arès 27/3) ? Je souhaite que nous avancions que nous préparions avec ceux et celles qui le décident un monde plus simple, plus respectueux de la Vie, où rien n'est figé. (Entrée 190 : "Libre") Dieu fait mille nouveau soleils ; Mon bras s'étend J'ouvre Ma Vie sur toi, tu bois l'Eau la Force entre en toi (Rév d'Arès vi/3 à 6) ; Il nous a créés libres (10/10), libres de construire un autre monde (28/7), un monde de joie et de Vie. La Parole dit au prophète Mikal et à nous qui sommes ses marmots : (Con)jure le(s) mauvais sans peur. Ma Main (est) ta main... Ils nouent le collier à ton cou, mais Ma Main fait du collier le lierre qui odore, la brassée de la récolte... Toi tu es déjà sous la paille Mon Eau [Rév d'Arès xix/23]. Ce monde doit vivre en petites unités ! Voir l'exemple de la Suisse ! Les hommes deviendront frères (le monde devient le nuages d'or où les nations s'embrassent, (où ) le frère ne vend pas le pain et la laine. (Gard(i)e(n) de l'Eau, tu es le lieu haut, l'angle à quatre renforts... la lèvre, l’œil, la main fermée sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie" (Rév d'Arès xix/22-26) Merci, prophète du Vrai ! Avec vous dans la paix, l'amour qui donne la Vie. Danièle G. du Nord https://youtu.be/UahZv6F8igY Raphaël Pitti : |
Réponse : Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire écrit, comme cela vous arrive souvent, dans une envolée de pieux lyrisme, que je comprends mais qu'il m'arrive de réduire un peu par endroits pour en faciliter la lecture à certains visiteurs de ce blog peu habitués à l'exaltation. Ici vous exaltez l'amour ! Exaltant l'amour, vous parlez de charité, qui n'est pas forcément de l'amour et qui parfois n'est qu'humanité. L'amour évangélique va au-delà de la charité, parce qu'il est fusion entre les êtres, il est identification à l'autre. Une identification par toujours facile à réaliser. Par exemple, actuellement, je fais des reproches à M. Emmanuel Macron dans le cadre étroit de l'action qu'il a entreprise dans cette affaire de coronavirus, et dans ce cadre étroit je ne m'identifie pas à lui. Mais je m'identifie à lui dans le cadre très large de notre humanité commune, je m'identifie à lui comme humain sujet à l'erreur. Errare humanum est = Se tromper est humain. Je préfère les mots de Ciceron : Cuiusvis hominis est errare: nullius nisi insipientis perseverare in errore = C'est le propre de l'humain de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur. Il y a en effet une différence entre l'erreur qui, vue dans une très vaste perspective, est propre à tous les humains et l'insensé qui persiste dans l'erreur et qui par là la réduit à une très étroite perspective. Vous allez me dire qu'il peut arriver à tout humain d'être insensé. C'est vrai, mais c'est là qu'on perçoit l'extrême difficulté de s'identifier à l'autre. Il m'arrive souvent de réfléchir à l'amour et à la diffidulté, voire l'impossibilité, de le définir par des mots du langage humain. Je pense que cette difficulté vient de ce que l'identification — être totalement la chair de la chair de l'autre — est imposible dans l'état actuel de l'humanité pécheresse, parce qu'il il y a toujour un insoluble rédidu : la réciprocité. Cette réciprocité fait que, même dans une très étroite limite, on se paie de mots en parlant d'amour et des idéalistes comme nous, Pèlerins d'Arès, souffrent de cette inévitable hypocrisie, même petite, réduite. Il y a une irréductibe asymétrie, comme disait Paul Ricœur (qui aurait été, dit-on, le mentor d'Emmanuel Macron jeune), entre l'amour que nous rêvons de pratiquer et la réalité maximale d'amour dont nous sommes capables — J'aime beaucoup Ricœur ; il m'arrive d'être hébergé en Suisse par un couple des nôtres et de trouver dans la chambre que j'occupe des livres passionnants, dont un de Ricœur... Alors, je lis jusqu'à une heure avancée. Paul Ricœur appelle, je crois me souvenir, insubstituabilité le fait, irréductible sur Terre, qu'aucun humain ne peut se mettre entièrement à la place des autres. C'est ce que, dans mon jargon, j'appelle le tube de fer dans lequel chaque humain est enfermé et qui rend la fusion impossible. Ce problème est d'asymétrie et il sévit partout sur terre ; c'est notamment le problème qui persiste, quoiqu'on fasse, entre le juge et l'accusé, entre le gendarme et le citoyen. Tenez, pas plus tard que tout à l'heure ma fille Nina m'a raconté la toute récente et triste histoire d'une dame sortant de faire ses courses, apppréhendée par deux agents de l'ordre (policier ou gendarme, je ne sais) qui lui demandent son "Attestation de déplacement dérogatoire" (quel nom !) ; ils regardent dans son sac et voient une bouteille de Coca-Cola. L'un des agents; soudain soupçoneux; lui demande sévèrement : "Est-ce une denrée alimentaire de stricte nécessité, ça ?" Et la pauvre dame est choquée. Totale asymétrie. Comment l'amour du prochain peut-il se manifester en plénitude dans un cas pareil, aussi insignifiant paraisse-t-il ? C'est bien pourquoi j'ajoute toujours l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) comme nécessaire à l'accomplissement de la pénitence. Oh ! je sais que l'amour implique l'intelligence et qu'on devrait se passer de la citer, mais ce n'est pas évident au premier coup d'œil. |
24mar20 216C110 Bien aimé frère Michel, Merci au Père de vous avoir donné la longévité qui nous permet d'aller de l'avant à la lumière directe de votre éclairage prophétique en ces temps de troubles coronaviriens. Notre fraternité et au-delà peut vous lire avec la certitude de ne pas tomber dans le premier trou venu comme dans la parabole des deux aveugles (Matthieu 15:14). Nous comprenons mieux que jamais combien La Révélation d'Arès et notre mission de rassemblement du petit reste d'épis mur et de diffusion de l'esprit de pénitence dans le monde vont devenir vitaux, peut-être plus tôt que nous ne l'aurions pensé. En attendant de vous envoyer un commentaire qui prolongera 216C68, je me suis détendu un peu* en travaillant — avec l'aide précieuse des sœurs et frères de mon groupe de mission (sur Paris nous sommes plusieurs groupes à nous relayer pour assurer la permanence et la mission semaine après semaine) et quelques-uns d'autres groupes missionnaires — sur une affiche vitrine inspirée par le panneau de notre frère Thierry (216C67). Ce dernier, consulté aussi pour l'occasion m'a suggéré de faire référence au binôme peur/courage et d'intégrer la notion de liberté qui ne figuraient pas sur son panneau original, mais qui prennent tout leur sens dans cette période de confinement triomphant : "Restez chez vous !" J'ajoute à ma proposition deux autres réalisations inspirées de ce panneau : la première arrivée sur What's-Up vient de frères de Bordeaux qui ont utilisé la fenêtre de leur appartement comme panneau d'affichage (malin!) et la seconde vient de Bretagne (vue sur le profil Facebook de notre frère Bernard L.). Il y en a certainement d'autres que je ne connais pas. Que leurs auteurs me pardonnent. Jeff P. d'Île de France Nota * Ces derniers jours ont été bien occupés à faire des prévisions avec notre expert-comptable pour savoir combien de mois pourrait tenir notre TPE dans ce contexte de blocage économique. Ce dernier nous disait que sur le gros de sa clientèle (TPE/PME), la plupart n'avaient pas plus d'un mois d'avance de trésorerie, et que les problèmes allaient très vite survenir pour certains. Le chômage technique et/ou partiel et les aides du gouvernement ne palliant pas à l'arrêt brutal de l'activité, déjà visible et inévitable, je le vois dans les équipes de mes propres clients, confinées, et qui ne continueront pas de travailler comme si de rien n'était en télétravail. Sans compter le temps qu'il va falloir avant que la machine redémarre... Bref, pendant que je gardais un œil sur les mails et joyeuses décisions à prendre à court terme, je posais l'autre sur cette affiche qui prenait peu à peu forme, nourrie des retours de mes frères et sœurs. Et à travers ce lien, c'était le lien avec le Père, son Messager, le petit reste, le reste... et invisible mais si présente, cette Grâce qui nous a toujours accompagnés et soutenus. |
Réponse : Je m'inquiète beaucoup, mon frère Jeff, pour tous ceux et celles de mes frères et sœurs qui sont soient chefs d'entreprise soit auto-entrepreneurs. Je sais que la plupart d'entre eux n'ont que des trésoreries minuscules, risquent même la faillite pour certains et je souhaite de tout mon cœur que la raison revienne à nos dirigeants et les porte à rapporter sans délais leur loi de confinement. Pour l'affiche dont vous me parlez, je pensais que suffisait, telle qu'elle est en 216C67, l'image de notre frère Thierry M. et de sa pancarte "Et le virus du manque d'amour, on le guérit quand ?" Pourquoi ajouter autre chose ? Je trouve que l'image du commentaire 216C67 se suffit. J'aime son côté improvisé, la pancarte sur le carton, le beau sourire de Thierry... Je trouve ça très fort et très significatif dans sa simplicité. Mais bon ! Je ne suis qu'un ignare dans ce domaine. Vous les Parisiens voyez sûrement plus clair. Quant au gouvernement je ne le vois pas fléchir... Au contraire ! Je n'ai pas écouté le laÏus de M. Philippe, premier ministre, hier soir 23 mars, mais je vois dans le journal ce matin que loin de faire marche arrière le gouvernement durcit encore sa loi de confinement : |
24mar20 216C111 |
Réponse : Le Professeur Didier Raoult. Sans commentaire ! |
24mar20 216C112 Vous traitez Emmanuel Macron de jeune politique incompétent en trahissant une sympathie pour lui et ensuite vous dites que vous avez tressailli à sa vue lors de son élection. Cet homme est une marionnette à Bildeberg et Cie, de la finance. La finance voulait vraiment régner et la voilà au pouvoir. Ces présidents sont des marionnettes et complices (ils savent très bien ce qu'ils font) de ces pouvoirs sataniques. De plus, on sait que leur "ami" Sanofi étant en difficulté financière, c'est ce groupe qui planche sur un vaccin, ce qui explique que Macron et Cie refusent la Chloriquine. Ces cols blancs sont psychopathes et n'aiment absolument pas les humains, les peuples. Il faut être ainsi pour régner de façon autoritaire ! Serge F. non localisé |
Réponse : Ne confondez pas, mon frère Serge, "sympathie" et amour du prochain. Le pénitent que je suis a l'amour du prochain pour Emmanuel Macron, mais il n'a pas de sympathie pour cet homme-là. Concernant Sanofi, il se peut que vous ayez raison. Beaucoup de personne sont intriguées par le refus gouvernemental de la chloroquine et pensent qu'il y a peut-être derrière ce refus l'idée de donner à un laboratoire pharmaceutique ami le temps de sortir un remède ou un vaccin. D'ailleurs, le Professeur Didier Raout vient de claquer la porte du Conseil Scientifique consulté par M. Macron et Jean-Français Delfaissy qui en était président est éloigné et remplacé par Françoise Barré-Sinoussi. On se demande ce qui motive ces changements, mais pour le moment nous ne pouvons que faire des hypothèses. |
24mar20 216C113 Franchement, Frère Michel, je trouve que ce confinement est un enfermement total, comme une punition, une atteinte à la liberté. Même pendant la guerre de 1939-1945, que comme vous j’ai vécue dans la banlieue de Paris, nous n’avons jamais été autant confinés. Alors,parler de guerre,c’est excessif. Il ne faut pas exagérer. La docilité due à ce confinement pousse à la bêtise. Confiner un peuple,c’est l’isoler, l’enfermer. Ce n’est pas bon pour l’homme, voire même dangereux. Cela peut donner lieu à des représailles de la part du peuple de France. Les gilets jaunes ont été matraqués, le monde 🌍 paysan disparaît, les banquiers s’enrichissent sur le dos des petits... 👷♀️ Mais où va donc notre pays de liberté, égalité, fraternité ? Nous sommes dans un système politique surchargé d’idées et de lois humaines (bruit), parfois criminelles (sang), qui en font des systèmes et non des sources de vie spirituelle (Annotations dans La Révélation d’Arès xxxii/8-10) Nous endoctriner dans ce confinement, c’est nous faire la leçon pour nous convaincre, nous faire adhérer au point de vue de M. Macron et de quelques scientifiques dont il s’est entouré. Nous ne sommes pas des moutons, ni un troupeau d’oies qui va à la becquée. Malgré mon âge de 86 ans, je n’approuve absolument pas ce confinement, cet enfermement qu’à décidé M. Macron. Ce qu’il nous impose là ressemble à l’afar, c’est-à-dire à ce qui est sans valeur, inutile, incompréhensible, malsain, mais qui retombe partout, recouvre tout, empoisonne et étouffe toute vie (Annotations de La Révélation d’Arès (édition bilingue) xxxii/9-10) Tout cela peut dégénérer en tragédies, en décadence qui ne feront qu’accroître l’afar. Quand l’homme viole la Vérité, la Parole de Dieu — le Vent 💨 on le couche — il s’expose à tous les périls. C’est pourquoi nous, Pélerins d’Arès, nous devons œuvrer et garder l’espérance malgré toute cette agitation médiatique et politique. Je vous serre très fort sur mon coeur, cher prophète, Frère Michel, ainsi que votre épouse sœur Christiane et notre sœur Nina.💫 Danièle C. des Hautes Alpes aidée et soutenue par Patricia C. |
Réponse : Quelle joie de lire ce commentaire de vous, ma sœur Danièle, c'est comme si j'entendais soudain votre voix. Oui, comme vous je ressens ce confinement comme un emprisonnement, une inadmissible atteinte à notre liberté, et aussi quelque chose de blessant, d'outrageant à notre encontre comme si nous étions incapables de prendre les précautions qu'il faut contre un virus qui traîne. La France retombe dans l'erreur fondamentale qui fut celle du communisme politique des pays de l'Est de 1918 à 1990 pour l'URSS et de 1945 à 1990 pour les satellites de l'URSS, à savoir le marxisme-léninisme comme une prétendue politique "scientifique". Voilà que M. Macron semble reprendre l'idée sous forme d'un macronisme "scientifique". C'est au nom de cette vision "scientifique" qu'on nous confine et qu'on met la met la police et la gendarmerie à nos trousses si nous désobéissons. Il y avait aussi une idée de "rigueur scientifique" dans le nazisme et son antisémitisme outrancier. Je pensais tout cela abandonné à jamais dans les placards de l'Histoire... Ce sont peut-être les procédés autoritaires à prétention d'infaillibilité de la Chine Communiste qui ont fait renaître cette idée. Le 17 mars M. Macron a dit à la télévisio : "Plus rien ne sera après comme avant le coronavirus." J'ai tiqué en entendant cela. Je suis sûr qu'une personne d'expérience comme vous, ma sœur Danièle, a ressenti une telle phrase comme moi et que vous avez peut-être murmuré comme moi : "Ça ne va quand même pas recommencer, Non ?!" Peut-être aurai-je la joie de vous revoir à Arès cet été ? Je vous embrasse. |
25mar20 216C114 Ce matin je trouve une invitation à regarder et écouter l'orchestre d'André Rieu enregistré hier 24 mars 2020 dans une ville (Maastricht, je crois) de Hollande ou Pays Bas. L'orchestre joue une fantaisie inspirée d'une musique originaire d'une des anciennes colonies hollandaises. Le blogmaster, Michel Potay |
Réponse : Quelle horreur ! Des criminels... Peut-être des ignares, qui ne savent pas que le Covid-19 est une affreuse épidémie pestilentielle qui tue... Et ils font de la musique, ils chantent, et toute cette gaîté sadique à Maastricht, tout à côté de chez nous : 230 Km de Lille. Des fripouilles. J'affiche ce scandale pour que les lecteurs de ce blog partisans du confinement jettent l'opprobe sur ces bouchers, ces homicides, ces bourreaux abjects. Du coup, tiens ! aujourd'hui je m'arrête de m'occuper de mon blog... Il me faut quand même bien penser à mon entrée 217, la rédiger, la traduire. J'ai du travail. Qu'on ne s'inquiète pas pour moi ; je vais bien. Mais attention ! Il y a une nouvelle "Attestation de Déplacement Dérogatoire" sur laquelle il faut maintenant inscrire votre heure de déplacement : Vous avez droit à une heure et un kilomètre ! C'est que chez nous on est sérieux, on n'est pas comme en cette Hollande inconsciente et massacreuse, on flanque une amende à quiconque s'aventure inconsidérément dans les rues sans noter l'heure à laquelle il sort et s'il oublie... Ah ! le salopard, le brigand, le scélérat qui ose sortir sans dire quand il sort (ça me rappelle quelque chose comme "Le Procès" de Kafka dont Orson Wells a fit un film) ! C'est une amende de 135 € (pas rien quand même !) qui peut aller jusqu'à 1.500 € et plus en cas de récidive. De quoi redresser l'économie qui s'effondre. Bon, faut bien rire un peu. |
24mar20 216C115 Bonsoir Frère Michel, Vendredi dernier je vous ai adressé un courriel qui n’a pas été publié. Est-ce à cause de l’afflux d’un trop grand nombre de ces courriels où est-ce parce que j’argumentais une autre manière de voir que celle qui prévaut en ce moment sur votre blog ? Au fond peu importe… c’est ainsi. Je reviens aujourd’hui pour m’étonner du contenu global que prend le blog. Tout le monde semble d’accord pour condamner les initiatives en cours, mais personne ne sait vraiment ce qu'il faudrait faire. Qu’a t-on de mieux à proposer qui soit médicalement acceptable ? Est-on si certain que le confinement ne va pas jouer son rôle de régulateur de l’épidémie en l’étalant suffisamment afin de ne pas engorger les services de réanimation ? Est-on certain que la Chine joue un jeu machiavélique ? Est-on certain que nos gouvernants ne prennent pas leurs décisions en s’appuyant sur le corps médical qui d’après ce que je lis, voudrait un confinement encore plus drastique. Est-on certain que la chloroquine a fait l’objet d’une réelle évaluation sur le corona (quelques malades dont nous ne savons pas s’ils n’auraient pas guéris comme les 80 % qui guérissent sans médicament) et que l’emballement ne va pas détourner des recherches en cours sur d’autres molécules ? De nombreuses personnes prétendent le contraire de tout ce que je viens d’énumérer. Certes, on a le droit d’émettre toute opinion que nous voulons. Mais qu’a t-on à gagner, spirituellement à nous engager dans une polémique purement sociale dont nous ne connaissons pas l’issue ? Plus étonnant encore l’évocation de la théorie du complot ou ces comparaisons avec le nazisme. Enfin… Je suis désorienté et triste par la tournure que prend votre blog dont l’allure s’apparente à un réquisitoire à charge. Bien fraternellement Patrick M. de st-Malo, Bretagne-Nord-Est |
Réponse : Frère Patrick, je dois arrêter mon blog aujourd'hui pour trouver le temps de faire d'autres choses importantes, car je ne suis pas retraité et j'ai énormement de travail. Néanmoins, en vous lisant ce matin je me dis qu'il me faut quand même avoir une petite pensée pour ce frère de saint-Malo que j'aime comme tous mes frères et sœurs. Oui, j'ai bien reçu votre précédent commentaire, frère Patrick, mais j'ai reçu, en fait, quelque 400 ou 500 commentaires (grossière approximation, je ne les ai pas comptés, faute de temps) qui dans leur immense majorité venaient de frères et sœurs et allaient dans le sens de ma position face à cette affaire de coronavirus. Vous ne vous rangez pas à ma façon de voir et je respecte absolument ça, mais ce n'est pas du tout pour cette raison que je n'ai pas affiché votre précédent commentaire. Je sais qu'une immense majorité de Français n'est pas de mon avis et trouve la loi de confinement nécessaire ; je ne doute pas qu'ils aient pour défendre le confinement, l'arrêt de l'économie, la mise en panne du pays, des arguments, que d'ailleurs je connais ; les media en sont pleins. Mais que croyez-vous ? Que la vie spirituelle telle que j'en suis le messager, basée sur la pénitence, trouve l'approbation d'une majorité de Français ? Non ! Mon blog depuis son origine ne fait que prêcher une façon de vivre, de penser, d'espérer, que quelque 90 % de Français (et probablement davantage) réprouvent ou trouvent stupide et vous n'y trouvez pas à redire... Alors, pourquoi pensez-vous aujourd'hui que sur la question du Covid-19 mon "blog s'apparente à un réquisioire à charge", alors qu'il a toujours été un "réquisitoire à charge" contre le système matérialiste — matérialiste en tous domaines, pas seulement dans celui du coronavirus — contre lequel nous envoie La Révélation d'Arès ? Pourquoi suis-je contre la façon apeurante, panique, spirituellement affaiblissante, donc affligeante à mes yeux de héros (Rév d'Arès xxxv/4-12), dont le gouvernement français gère cette affaire de grippe, dont on peut certes mourir ? C'est parce que je reste fidèle à l'Évangile de Jésus : Ne vous faites pas des trésors sur terre où mites et vers [et coronavirus] anéantissent et où les brigands percent et volent [et tuent], mais amassez-vous des trésors dans le Ciel... Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur (Matthieu 6/19-21). Ces mots fameux sont dans le Sermon sur la Montagne, que je ne cesse pas de mettre en avant. Autrement dit, l'important est d'être pénitent, de se faire une âme, ce n'est pas de protéger à tout prix sa vie contre un coronavirus. Encourager la peur en disant aux gens quelque chose comme : "Si vous ne restez pas confinés chez vous, vous risquez de tomber malade et mourir, alors que votre seul bien sur terre est votre vie," est une action matérialiste, animale, absolument contraire au but que le Père m'a demandé de poursuivre. Le but que nous poursuivons, nous Pèlerins d'Arès, est de changer le monde, de le respiritualiser, de lui remettre dans l'esprit cette Vérité que la vie charnelle terrestre est très courte, terriblement fragilisée par le péché, et que la mort est loin d'être la pire des choses qui peuvent nous arriver, parce que c'est le passage vers la Vie, vers l'éternité. "La vie est courte, la mort est longue" se trouvent tout au début du "Christ Recrucifié" de Nikos Kazantzakis et combien c'est vrai ! Mais pour faire admettre ça, ce qui est très difficile, j'ai besoin que mes frères humains aient des cerveaux qui fonctionnent normalement, des cerveaux où, à défaut de lueurs de foi (90 % de nos concitoyens sont athées ou sont au mieux agnostiques), dansent encore quelques étincelles d'espérance et l'espérance c'est l'activité qui la maintient. Confiner l'humain c'est fausser le fonctionnement de son cerveau, c'est provoquer des dérèglements dont nous commençons à voir les premiers effets néfastes. Voilà pourquoi je pense que l'économie, qui est en fait le travail, la vie de société, a besoin de bien fonctionner. Je ne dis pas que le Covid-19 ne peut pas nous tuer ; il le peut sans aucun doute. Je dis seulement que de deux maux il faut choisir le moindre et que pour moi le coronavirus est le moindre. Ce qui ne signifie pas que Covid-19 n'est pas un mal, mais que c'est un mal moindre que l'arrêt brutal de la vie quotidienne, du travail, de la société, etc. Ça pour moi c'est la folie, c'est coller dans la tête l'idée fixe de l'hôpital, de l'entubage, de la réanimation, voire de la mort (la télévision ne parle que de ça... quelle bêtise !). J'ai pour tâche prophétique de relancer la vie spirituelle, la vie qui va vers la Vie (Rév d'Arès, 24/5), donc de relativiser la mort. Je vais avoir 91 ans dans moins de quatre mois et je suis plus que d'autres fragile devant ce virus ; je peux l'attraper et en mourir, en fait aller vivre ailleurs, dans les étoiles. Où est le malheur ? Pour moi il n'y a pas d'arrêt à l'existence, à l'être... à l'Être au sens universel. La mort n'est qu'un passage vers la Vie, c'est un malheur bien moindre que l'angoisse d'un père, d'une mère qui se retrouve au chômage, sans le sou, d'un chef d'entreprise qui perd son entreprise et doit licencier son personnel, etc. Nous voyons les choses très différemment vous et moi, frère Patrick. Mais vous êtes un homme libre dont je respecte totalement la liberté, laquelle est un don du Père, un de Ses Attributs qu'Il nous a donnés. Ne croyez pas que je ne puisse pas comprendre votre point de vue. Je le peux très bien. Le problème qu'a soudain soulevé le gouvernement français en croyant trouver dans la confinement une solution éthiquement bonne soulève, en fait, une énorme lame de fond métaphysique ou spirituelle, si vous préférez. De quoi l'homme est-il capable, qu'est-il, en fait ? Là est la question. Soudain un problème de grosse grippe, certes dangereuse mais qui ne met pas en danger l'espèce humaine, fait jaillir des questions de fond : Qu'est-ce que l'homme ? Un individu ? Une existence universelle ? Un chien savant ? L'Image et Ressemblance de Dieu ? Que sont la justice, l'éthique, la foi, la politique, dans la Cité Humaine ? Quel est le sens de cette guerre dont parle Emmanuel Macron ? L'humain est-il une parcelle de Dieu ou n'est-il qu'une forme bioéthique ? Il n'y a pas sur cette Terre, on ne trouve dans aucun langage humain, de réponse claire à tous ces aspects de la question. Votre réponse vaut la mienne, mais moi, je suis chargé de défendre la Vie. Ce qui, je le reconnais, ne veut pas dire grand chose au commun des mortels. À preuve, vous croyez dans La Révélation d'Arès, mais vous ne voyez pas pourquoi je vais dans un sens quand le monde va dans un autre sens. Rien n'est facile, oh non ! |
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