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Commentaires Français #214
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15 Décembre 2019 (214) 
Colère de Dieu

Comme sur beaucoup d'autres sujets, je ne médite ici sur rien de capital. Savoir ce qu'est où ce que n'est pas la Colère de Dieu (Rév d'Arès 24/4, 30/6) ne joue aucun rôle dans l'économie de mon salut. Ma pénitence seule me sauvera. Mais me rappeler que je ne fais pas pénitence par peur de la Colère du Père, mais pour restaurer le règne de l'amour, n'est pas inutile.
Toute religion est une prison avec ses règlements irrécusables et ses geôliers théologiques. Le théologien est cérébral, par là trop loin de la sagesse et trop prêt à croire qu'énoncer et réglementer sauve. Il prie le Souffle de l'inspirer, par là il ignore les belles fleurs pollinisantes du silence et de la simplicité. Trop proche de l'homme, non seulement il donne à Dieu tous les défauts de l'humain, mais il les hypertrophie, considère Dieu comme vétilleux, jaloux et colérique autant que juste et clément sans voir que cette contradiction toute humaine déguise le Père en succédané du polythéisme antique qui faisait de l'Olympe la foire d'empoigne de la Terre et attribuait déjà tous les maux, malheurs, problèmes de l'homme aux colères des dieux.
Le terme Colère de Dieu a forcément pour nous un sens autre que théologique.
La Colère de Dieu a tout à voir avec l'Amour.

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Colère de Dieu par Le Dominiquin

Colère de Dieu vue par Le Dominiquin (vers 1623, Italie)
L'artiste voit la Colère de Dieu comme celle du patron, entouré
de son bureau d'angelots adulateurs, qu'irrite ses subalternes indociles
(ici Adam et Ève s'expliquant maladroitement) et qui les renvoie (Genèse 3/23).


Immensurable est l'importance de La Révélation d'Arès qui réduit l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme. Ainsi le terme Colère de Dieu, parmi d'autres, a-t-il reçu dans l'Écriture le sens humain de déchaî­nement soudain, d'extinction de l'Amour, de la Clémence, de la Paix, de l'Intelligence spirituelle, du respect de la liberté. La Révélation d'Arès, elle, porte à lire l'Écriture autrement.
La colère, qu'elle soit extinction de la raison humaine ou tempête planétaire, n'a rien à voir avec la Colère de Dieu. Dieu est l'immuable phare, qui jamais ne s'éteint, sur le remue-ménage des mondes libres, qu'ils soient matière ou vie. L'irritabilité jamais ne trouble ni ne rompt l'Amour et l'Équilibre de la Vie (autre Nom de Dieu, 24/5) qui s'étale (ii/4) de l'infini à nous , mais l'Amour, qui comme tout amour prend des risques, a créé libre (10/10) l'homme, Son Enfant (13/8) et libre la nature comme on le voit dans les volcans ou dans l'agitation stellaire.
Restons-en à l'homme ! À cause de sa complexité — chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) — qui a multiplié ses outils, l'homme s'est librement livré à tous les désirs et tous les travers, notamment à la colère qu'agite son  nerf (xviii/7, xxv/8, xxxiv/9) animal qui n'est pas le Nerf de Dieu (xxxix/3). Adame et Haoua (Adam et Ève) furent faits des mêmes fibres spirituelles que la Vie et reliés à Elle par le même Souffle (2/14-19, 4/10, 10/12, etc.), mais dans des corps animaux. La Colère du Père et la colère de l'Enfant n'ont de commun que le mot ; ce sont deux choses très différentes.
Ceux des Stoïciens de jadis qui n'avaient pas suivi les déviances du christianisme d'Occident, voyaient en Dieu un Être de Raison Pure, non irascible, éternel­lement paisible, mais sensible. Je les rejoins, parce que La Révélation d'Arès m'a appris que la Colère de Dieu n'est pas irritabilité, mais plaintes qu'arrachent à Dieu ou à la Vie les plaies ou blessures (30/4-7, 33/13, 35/9) que les pécheurs font à Sa Sensibilité. L'unité entre Dieu et homme n'est pas duale ; le mal perpétré par l'homme retombe tout à la fois sur lui-même et sur Dieu. Les Anciens appelaient apatheia une conjoncture proche de cet état. "Être apathès" signifiait s'être libéré des quatre passions du système stoïcien : la tristesse (lypè), l'envie (epithymia), la peur (phobos), la sensualité (èdonè). L'apatheia était la paix de l'esprit parvenu au détachement, même dans la souffrance. Chez Dieu la Paix est faite d'Amour ; une Paix ni impassible ni insensible, mais jamais punitive. Origène, antique père du christianisme, écrivit qu'il "ne faut voir dans la Colère que quelque chose digne de Dieu" et ce quelque chose est ce que La Révélation d'Arès appelle les Sarments blessés (31/2).

Dans le tonnerre conditionnel du grand légaliste et condamnateur on ne trouve qu'un Dieu inventé.
Les religions se débrouillent de ce Dieu anthropisé ; les incroyants ne s'y laissent plus prendre ; La Révélation d'Arès nous permet de refaire le pari de l'Amour inconditionnel, de trouver dans la pénitence le Salut.
Dans l'Amour inconditionnel on retrouve la Vie (Rév d'Arès 24/5), le vrai Dieu.
Mais l'indébrouillable Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), c'est que comme la girafe s'est allongé le cou pour brouter les arbres, l'homme s'est fait de la justice une idée tout autre que celle du
Père trop aimant (12/7) Qui, quitte à en souffrir, laisse l'homme libre d'être mauvais et impuni et Qui aime l'homme quand même. Nous avons la tâche thaumaturgique, dans un monde où tout a fini par se vendre et s'acheter, se gagner en faisant peur ou se régler par des lois, des récompenses et des punitions, de ressusciter l'intérêt pour l'Amour gratuit, le Bien gratuit, de changer l'air du temps avant que ne survienne le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).

La crainte (Rév d'Arès 17/6) de Dieu n'est pas la crainte de sa Colère comme punition, mais la crainte d'occasionner à Dieu ou à la Vie comme Mère de notre vie, indissolublement liées, une Peine qui, puisque Vie divine/vie humaine ne font qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) est immanquablement réverbérée en nous. La Colère de Dieu est un émoi qui traverse le Trop Aimant (12/7) et résonne à l'infini dans tout l'Univers, donc en nous. Si je porte au coquelicot une attention particulière, c'est parce que je vois dans son éphémérité la Malédiction que ne veut pas le Père et qui heureusement ne vient pas (36/11), mais qu'Il éprouve à l'évidence à cause de nos péchés, et je vois dans sa couleur rouge le sang des Plaies (8/7, 10/5, 36/16) de l'Amour blessé.
La question de la Colère du Créateur fut débattue  par beaucoup au début de l'ère chrétienne ; parmi les débatteurs passionnés : Marcion, Tertullien, Novatien, Lactance, etc.. Je ne me réfère pas à eux. Je me limite à ce qui pour moi est Source sûre, La Révélation d'Arès. Il n'y a pas d'alternative au fait que Dieu ne peut pas être à la fois bon et irritable.

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Commentaires
16déc19 214C1 
Cher prophète,
Pardonnez moi de vous avoir fait attendre, déjà deux frères ont eu la gentillesse de me signaler votre message #214C1 de ce matin, Marielle J. et Didier B.
Moi aussi je viens de faire une fausse manœuvre et j’ai perdu une partie de mon texte. Je suis parfois très gauche avec la technique, dès que cela dépasse la technologie du marteau je me sens en terra incognita, tout comme celui qui veut Vivre vraiment se trouve en terre inappropriée dans tout système hiérarchique ou autoritaire. Je le retrouve et je vous l’envoie.
Je viens donc de lire que vous avez effacé par erreur mon commentaire posté hier enfin de matinée ou début d’après-midi. Vous m’en demandez pardon. Tout d’abord vous êtes plus que pardonné, je ne sais pas si "plus que pardonné existe", mais c’est le plus proche de ce que je ressens. Vous vous dédiez à une tâche si dure mais si prenante, que je sais que c’est moi qui vous suis redevable et pas le contraire.
Alors, par ce contretemps, je suis tenté de rajouter quelques paragraphes à ce présent texte, mais j’y renonce car j’ai trop de matière. J’ai en effet quinze pages, de notes et de brouillons que j’ai écrit laborieusement, qui auraient une place dans votre entée précédente.
Je comprends l’entée 213 "mon Moi" comme un véritable tournant personnel au même titre que le jour ou je lisais sous votre écriture quelque chose comme  "Nous ne sommes pas là pour être aimés, mais pour aimer.".Aimer est en effet une part plus savoureuse, plus réelle de la Vie, que d’être aimé, lequel sentiment est légitime et si on est capable d’aimer et être aimé simultanément, en symbiose ou en synchronicité, je ne vois pas comment le monde ne voudrait pas changer (Rév d’Arès 28/7).
Ne pouvant ajouter ce que j’ai écrit, je voulais au moins vous ouvrir mon débarras des pensées qui s’enchevêtres et se dialectisent, ouvrant des perspectives, interrogeant la conscience et la Création, fermant les cul-de-sac de la pensée au service du médiocre et du pouvoir — ce n’est pas pareil — mais il y en a trop...
Tout se casse la gueule (dans l’Ain on prononce à peu près comme ceci : (gueeûûle) : je renonce, mais pas définitivement. Quand on parle de liberté, c’est vrai que l’on ne peut pas passer à coté de l’Unique et sa propriété de Johann Kaspar Schimt dit Stirner — en référence à son front large. Front assez large pour ressentir que derrière celui-ci fourmille impétueusement [le fait] que l’anarchie n’est pas encore assez grande, pas assez amoureuse, pas assez libre pour changer les âmes et le monde (Rév. d’Arès 28/7) ! Mais cet auteur à dit des choses essentielles. Stirner comme sobriquet donc, qu’importe, il en est bien qui se désigne comme "Pèlerin d’Arès". Il est fréquent que d’un sobriquet affublé par l’indistinct, le groupe, naisse en saine réaction et judicieuse appropriation, une fierté affichée, revendiquée, comme tout ce qui prend conscience de soi-même, de sa singularité et de son universalité — les deux ne sont pas antinomiques, au contraire — qui dansent au son d’un léger rabab. Léger mais quelle puissance évocatrice : Le pied (pris) dans le javeau est radice mort(e), la lèvre, le front (s’al)long(ent) vers le Four ; (comme du) léger rabab J’entends (leur chant). Et Mikal (quoique fragile comme) la soie, Mikal (dont) la gorge est la fontaine (où) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe, (Mikal devient) dur (comme) l’Eau (qui) pile sur la terre. Mais le frère vole (au-dessus) avec toi. Ton front (est) le marteau sur les nations. Je lave ton cœur. (xLvii/7-13).
Quand j’ai voulu relire quelques passages de l’Unique et sa propriété je me suis souvenu, avec un certain plaisir, que j’en avais donné à un homme que j’admire plus encore, mais différemment, que Stirner ou Kropotkine, parce qu’il ouvre des perspectives et des sentiments que mon Moi reconnaît intuitivement et spontanément. De plus j’avais un autre exemplaire de ce livre dans ma bibliothèque. C’est un livre libre, excessif aussi c’est pourquoi je ne le lis que rarement, car il vous met en décalage avec le monde mais vous recentre avec vous-même.
Il y a peu je conseillais la lecture au frère Dany [?] par l’entremise d’une sœur de l’Unique et sa propriété. Auparavant, lors du repas d’anniversaire d’Éric J. Je conseillais, toujours à Dany alors qu’il m’avait demandé quel livre anarchiste ou quel auteur anarchiste je lui conseillais, je feignais, l’air du gars profond et lui lançais, Jésus, les Évangiles. Nous nous en amusions tout en comprenant que ce n’était pas une plaisanterie infondée. En attendant si Jésus avait été écouté au lieu d’être trahis, ou mal compris, nous serions déjà dans une forme d’anarkhia qui aime et qui libère donc qui contribue à rendre le monde sa beauté originelle.Il y a quelques mois j’en — toujours le même livre — conseillais la lecture dans une vidéo à l’intention et avec des Gilets jaunes constituants.
        Aujourd’hui, ajouté à mon envoie d’hier le 16/12/09.

Je viens de voir que vous venez juste de changer d’entée au moment où je voulais poster le texte ci-dessous. J’hésite à vous l’envoyer, je le fais tout de même. Bonne journée.
        Hier, le 15/12/09.
"Plus on approche Dieu plus on est seul. C'est l'infini de la solitude," nous dit Léon Bloy. Bloy est un catholique fervent et considéré comme mystique, écrivain et pamphlétaire, il est bon et passionné, il est bien des choses sauf tiède. Homme sincère, donc seul, vous le citez fréquemment ces derniers temps. Sur les points de la solitude et de l’ardeur à penser il rejoint Friedrich Nietzsche et Max Stirner qui eux ont choisi l’autre versant de la même montagne/Montagne qu’est la vie/Vie. La vie/Vie est à hauteur de ce que l’on veut/peut arracher. Mais Vivre sera toujours cette question : Comment tirer de la Vie sa "substantifique moelle" ? Cette moelle dont nous parle François Rabelais dans Gargantua. Il faut viser ce qui est invisible et cependant indispensable à la vraie Vie. En effet on pour vivre avec les sens et par les sens (ouïe, odorat, toucher, vue, goût) mais le règne animal en fait autant. Les spécistes et les antispécistes choisiront leur camp et y camperont longtemps
Cependant les attributs de l’homme que sont amour, liberté, individualité, parole, créativité, c’est une autre paire de manche. Ces attributs sont lourds à porter puisqu’ils nous donnent une responsabilité face à la Vie. À contrario l’ouïe, l’odorat, la vue… ne nous font pas sortir de l’enclos animal, et même si les animaux font preuve de sentiments qu’ils ont joie et souffrance, ils n’atteignent pas à la responsabilité de changer le monde (Rév d’Arès 28/7). Ce n’est pas de leur responsabilité. En revanche la responsabilité de l’homme c’est se porter par l’amour et la raison garant de redevenir libre par l’amour et pour l’amour, c’est cela changer le monde, les Libres (10/10) comprennent bien cela, les autres aussi, je présume.

Je n’oppose pas aux cinq attributs animaliers avec ceux de la spécificité humaine, je veux plutôt en faire une synthèse, on en est là ! Bref retourner au temps anciens, dont sont héritiers, les premiers humains, les présocratiques, les traditions orientales, la Genèse nous parlent. Ésaïe/Isaïe (11/6) nous en parle aussi dans ces visions du rétablissement du bien, mais pour le futur. Ce futur n’est qu’un présent remis à plus tard par le péché des hommes de leurs civilisations, pouvoirs, lois, politiques, religion, j’en passe, pas celui des animaux. J’élimine par là le débat ouvert autour de l’écologie par le haut, en tant que l’homme n’a pas à se montrer dominateur avec la nature mais en symbiose. Les hommes ont aussi pour tâche de vivre en symbiose entre eux et comment sinon en laissant de côté toute notion de pouvoir — qui n’est que la mise en loi d’une barbarie bon teint — dans un monde fédéré autour de petites unités humains ? Bref… Par la dialectique entre la raison et l’amour pour tout se qui inspire respect du bien.

La question n’est pas de savoir si l’homme est un Dieu ou un animal mais comment, étant l’un et l’autre, il trouve la voie du bien sur toute les dimensions de ce qu’il peut dans son unicité faire sa propriété. Je n’ai pas dit propriété privée ou collective. Je dis Unique et sa propriété.

Ces quatre auteurs (Rabelais, Stirner, Nietzsche, Bloy) auxquels je me réfère ne se contentent pas de ses sens, ils vont au-delà, par des chemins qui leur sont propre, mais tous ont ce désir d’être des hommes élevés, les uns le font par l’athéisme les autres par la foi. Quelle différence au fond ? Puisque qu’il  importe peu de croire ou ne pas croire puisque nous savons si peu sur Dieu ? Ce que nous savons en revanche, c’est que Dieu a peu à voir avec les religions et beaucoup à partager avec les hommes libres qui aiment l’humanité. Un homme est un univers comme Dieu. La question est : S’interpénètrent-ils ou sont-ils indépendants ? De ces deux options laquelle pourra changer le monde (Rév d’Arès 28/7) ? Ou se changement naîtra-t-il de l’interaction de deux façons de voir mais articulé autour d’une seule notion : l’amour de l’individu. L’humanité n’étant jamais que composée d’un nombre incroyable d’individus que porte cette terre que l’on ne peut pas connaître pour les raisons évidentes de nombre et de temps.

Vie qu’il faut affronter plutôt en premier de cordée, plutôt que de rester dans la vallée grasse. Bloy que certains voient come un anarchiste de droite passe par le versant de la religion quant à Stirner et Nietzsche ils empruntent la voie de l’agnosticisme, voire l’athéisme.
Les deux philosophes allemands ont eux choisi de gravir la montagne par le versant sans Dieu, ils ont emprunté le versant homme, et dans leur ascension respective les trois connaissent la solitude. Ces auteurs ont une recherche singulière et sincère, en dernière instance ils n’appartiennent à rien sinon qu’à eux-mêmes, à ce qu’ils ont pu appréhender de l’existence. Ils sont devenus ce qu’ils ont cherché et découvert en eux, ils se sont approprié des idées, des sentiments, des expériences qui les forgent. Ils se sont grandis en se nourrissant à la Source volontairement ou inconsciemment selon moi. Ils ont la bonté de nous faire partager leur travail, ils enrichissent des générations de femmes et d’hommes qui veulent accéder à autre chose que les idées concoctées par le système qui fonctionne sur la religion de masse, la politique des clivages et la propagande incessante.
Je veux bien croire que celui qui réfléchit connaît une forme de solitude par rapport aux hommes, mais je suis aussi convaincu que même seul, quand on recherche dans une bonne voie, on accède à quelques richesses, on n’est pas si seul qu’on peut le croire.

La quête de Dieu et la quête de l’homme sont en apparence opposées. Il était important pour la culture de système de séparer le Créateur de la créature, c’est la loi du marché — sans doute la plus subtile des dictatures, la plus matérialiste, la plus belle contrefaçon de la matière que Dieu a mis à disposition de l’homme pour qu’il crée les conditions d’une belle existence, entière, pleine où le(s) Moi(s) hésiterai(ent) moins à devenir un Nous. Mais pour cela il faut redevenir des enfants. Comment pourrait-on mettre en esclavage, exterminer des indigènes mettre en camps de concentration, sur un champ de bataille des hommes si on leur reconnait leur filiation avec Dieu ? Comment paupériserait-on les peuples, les retraités si on leur reconnait leur caractère Unique ? Ce serait impossible alors il faut si l’on veut tuer l’homme en toute légalité commencer par tuer l’esprit de Dieu ou l’esprit de l’homme libre, d’abord dans le cœur et l’esprit des hommes au service, les hommes de systèmes. Le reste sera une peccadille dont le matérialisme le plus grossier se chargera. Le système s’affuble toujours de la raison et de la science, c’est d’ailleurs ce qui se passe autour de la manipulation de l’écologie actuellement.

En parlant de marcher je ne peux pas ne pas penser à Diogène de Sinope, encore un solitaire qui ne voulait pas rester seul, qui cherchait des hommes [avec une lanterne en plein jour] sur les places d’Athènes, mais je suis sûr qu’il cherchait plus que des hommes puisque la cité en était pleine.

Se rejoignent sur un point la solitude de ceux qui n’ont que faire de la pensée stagnante. La Vie n’est pas stagnante comment la reconnaitrions-nous par une pensée statique ? Comment y accéderions-nous par des dogmes ou des théories politiques ? Non, pour bien penser il faut marcher, comme le font les pèlerins. La Vie ne triche pas et on ne peut faire semblant avec elle.

Je mets Nietzsche et Stirner dans les philosophes qui ne savaient plus où était Dieu, pensant ne pas le trouver ils ont fait le choix de l’homme, le dernier endroit où ils pensent le trouver. Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres (Rév d’Arès 28/3).
Mais plus précisément, Stirner élude plus qu’il ne combat Dieu : "Dieu et l'humanité ne se préoccupent de rien, de rien que d'eux-mêmes. Laissez-moi donc, à mon tour, m'intéresser à moi-même, moi qui, comme Dieu, ne suis rien pour les autres, moi qui suis mon tout, moi qui suis l'unique."
Vous écrivez : "Je ne suis pas un inconditionnel de Max Stirner qui se moqua du croyant Georg Hegel." Mais il ne se moquait pas seulement de Hegel, mais aussi de Proudhon et de l’anarchie en général. Il ne mettait rien au-dessus de lui, pas même l’anarchie. Je ne développe pas ce point ici mais je partage ce point de vue. L’anarkhia à laquelle nous aspirons ne sera pas à brandir devant aucun frère pour qu’il plie le genou, le croyant libre et Dieu rehaussent les hommes, ils ne l’humilient pas. Nous l’avons dit, l’homme sincère n’est ni soumis ni dominateur. Je ne suis pas anarchiste encore moins libertaire — terme inventé à l’encontre de Proudhon par Joseph Déjacque en 1857 — mot qui passe pour synonyme d’anarchie aujourd’hui mais ne l’est pas à son origine, passons !

Quand à Nietzsche il écrit dans l’Antéchrist : "Le "péché", tout rapport de distance entre Dieu et l’homme est supprimé, — ceci précisément est le “joyeux message” — [la bonne nouvelle]. La félicité éternelle n’est point promise, elle n’est point liée à des conditions : elle est la seule réalité […]" Ne dit-il pas ailleurs de Jésus qu’il est le "seul vrai chrétien" ? Dans le domaine de l’athéisme on a vu plus laïcard.

Pour ma part, faible lumignon que je suis, mon Moi n’est pas d’ordre compréhensible intellectuellement, il tient plus d’une intuition, d’un sentiment, il n’est pas d’ordre poétique ou onirique, mais un fait individuel que j’aimerais voir se répandre dans une forme sociale comme par exemple, dans la famille pour commencer, une assemblée libre, une société libre... Libre de quoi au juste ? Libre des chefs qui ne peuvent jamais rien créer que ce que leur Moi recèle. Ils ne peuvent rien faire sinon mettre à leur niveau tous les autres, pour cela ils auront recours à la dérision ou à la moquerie, si cela ne suffit pas ils auront recours aux règlements aux lois une bureaucratie, j’ai défini ici la religion, la politique, le syndicalisme. À force de se préoccuper de la gestion du groupe le dominateur ne peut pas voir le Fond dont chacun a besoin comme boussole. Nous n’avons pas besoin pour vivre de recevoir ou de donner des ordres, source de bien des désordres, mais de vivre en toute harmonie avec la liberté qui est un don de Dieu, une des facettes de ce que nous partageons avec le Créateur.

Nous devons faire une société d’individus (ce qui est indivisible).Sur quel point commun les hommes peuvent s’organiser socialement ? Le roi, la démocratie, et même l’anarchie ne conviennent pas, puisqu’au-delà de la hiérarchie, chaque groupe d’homme propose un socle psychologique ou des crédos qui sont utilisés comme des moyens de contrôles d’autres membres. C’est l’esprit de lourdeur et d’échec. Même l’anarchie a un corpus idéologique, donc elle est vouée à l’échec. Nous reste l’assemblée. Voici ce que dit la Parole : La mesure et la douceur ont disposé les bans du grand conseil de Mes Assemblées ; Je l’attends sur Ma Montagne Sainte (Rév d’Arès 25/9). Le grand conseil des Assemblées de Dieu n’est pas une institution, mais un état d’esprit, d’amour, de liberté, d’individualité, de vérité... L’unicité dans la diversité ne peut se développer que dans l’amour.  Sois un dans toi ! (xxiv/1). Peut-on être plus clair que cela ?

Non sur un seul point : leur unicité qui est le seul point commun touche tous les hommes et est un espoir pour chacun autant dire pour tous en dehors de tout esprit de vengeance, tout esprit de corporatisme. Beaucoup trouveront ahurissante cette proposition, cependant tous ceux qui ont connu la solitude et ne cherchant pas à s’en détourner pourront être en accord avec celle-ci. Car elle exclut toutes les influences politiques religieuses culturelles qui semblent plus important que leur propre vie spirituelle. Qui sont Mes unis de la Parole ? Et ne sont-ils pas la preuve de la diversité qui n’est pas un obstacle à la diversité mais plutôt sa garantie. Mes unis roulent (les loupes coupées, comme) la graisse dans l’eau ; l’Eau bout. Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur (Rév d’Arès xLv/19-20).

L’intrication entre l’individu libre et l’assemblée libre est un débat ouvert à jamais. Autant nommer cette intrication subtile : salut ou intelligence.
Quand l’anarchiste connait bien son affaire, quand il maitrise son individualisme forcené —au fond il n’a pas le choix, il ne négocie pas ce point —, s’il se tait même longtemps alors qu’il se sent maltraité par un individu ou un groupe c’est qu’il patiente, il pardonne l’offense souvent — il ne peut se battre contre tous les autoritaires, tous ceux qui acceptent le système qui parce qu’ils subissent le système croient que faire subir les apaisera — et analyse l’offenseur qu’il voit d’abord comme un souffrant, un être qui ne se domine pas.

L’anarchiste, l’anarkhiste, n’est maître que de lui-même, ce qui peut déboucher sur une forme de communisme anarchiste, un communisme sans chef comme le sont tous les oiseaux qui volent. Il fait là la synthèse entre l’individu et le collectif, c’est une voie intéressante qui n’a pas de borne, c’est d’une véritable intelligence de vie. Bientôt il y aura outre les P(p)èlerins d’Arès des mouvements de pensée qui ne sentiront plus l’opposition artificielle entretenue de toute part et pendant des siècles entre l’homme libre et Dieu. Cette opposition est parfois sincère et légitime de part et d’autre, cependant du point de vue systémique c’est une stratégie pour diviser le peuple, générer de la division c’est créer du désordre et souvent une vengeance sans fin. (Rév d’Arès 27/9).
Les hommes aiment appartenir à un groupe, pourtant on n’appartient qu’à soi-même et on peut rentrer en association libre et égoïste que contractuellement et une association n’est viable que s’y on y est libre et au service de soi-même ainsi qu’à d’autres mais sans esprit de chef ou de subalterne.

L’anarchiste qui ne se complaît pas à appartenir à à un groupe, où avoir le confort de penser comme on pense dans son milieu, se questionne lui-même en profondeur jusqu’à saper ses propres bases s’il le faut. On ne sait jamais l’humilité de certains, parce que l’humilité ne se voit pas au premier regard. Je suis anarkhiste et je mettrai volontiers Stirner ou Nietzsche dans cette outre neuve où loge le fouillis de la nécessaire conscience, personne ne m’en voudra de tant de prétention à vouloir me fondre avec ces deux illustres prédécesseurs, j’espère.

Il y a plus d’un point commun entre l’increvable anarchie et l’Éternel, mais je ne retiens que celui-ci : Ni Dieu ni les vrais anarchistes, ni les anarkhistes, ni les Pèlerins d’Arès ne sont des autoritaires, ils ne font preuve d’aucune contrainte, à mon sens. Ils ont à se défendre mais ne contraignent jamais leurs semblables. Tout chef détruit le sens profond de l’individualité et aussi la conscience collective. Écoute, homme Michel, tu ne seras le chef de personne ; tu es seulement le premier, comme l’aîné est premier né de ses frères et sœurs, premier à avoir reçu l’Enseignement du Père (Rév d’Arès 16/1). Il faut bien que cela vienne du Ciel pour écrire une telle chose : Qui ambitionnerait de changer le monde (28/7) sans chef ni hiérarchie, si ce ne sont des fous  ? Des fous aux yeux du monde, des sages aux yeux de Dieu, tout est dans l’ordre harmonieux, le cosmos dont parlent les Anciens grecs. Il faut se prémunir contre toute velléité de chef dans nos rangs, car seule l’humilité nous élève, l’esprit de chef nous abaisse et détruit tout à commencer par celui qui endosserait ce rôle. C’est par le biais de la hiérarchie que l’on crée les religions — en dénaturant les prophètes —. L’esprit de système ne peut pas détruire un système, il peut le remplacer, pas l’abattre. Or il s’agit d’abattre le mal dans ses profondeurs, de déraciner l’injustice. Voilà nous sommes dans le radical — radice —, au-delà de la dette publique, de la finance qui détruit la nature, par-delà le mal, radical et toujours doux et moulé à la patience.
Si l’esprit athée et l’esprit croyant s’opposent c’est qu’ils n’ont pas cherché le fond et se sont fait instrumentalisé par ceux qui profitent continuellement de ce conflit, c’est une division orchestrée qui ne peut mener qu’à la vengeance sans fin. «  […] tu établiras la vraie piété de Mon Peuple, tu enseigneras la Vérité, tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur. Cela, Je l’ai crié sur les hauteurs : sous Mon Cri les eaux se sont soulevées devant Génésareth, mais la multitude qui M’écoutait est demeurée assise (Rév d’Arès 28/10-11).

Prophète, par cette entrée vous ouvrez une nouvelle voie : Ma Main, J(e L’)entre dans la faille, (elle) ne (se re)ferme pas, ton épaule va (Rév d’Arès xxxvi/1). Il faut s’y engouffrer avec un esprit pacificateur qui est la marque de quelque chose de bien plus grand qu’une révolution ou une contre-révolution.
Cette entrée est passionnante et je regrette de ne pouvoir vous proposer que ce texte.

Ginès P., cousin de Soupaloñón y Crutón, bientôt dans l'Ain.

P.s.: Je suis en train de déménager pour aller vivre dans ce que l’on peut appeler à juste titre un trou.

Réponse :
Sachez que du "trou" où vous allez habiter, dans le département de l'Ain, la mission de Genève n'est pas très loin. Il y a aussi la mission de Lyon.
Voilà un commentaire très long mais intéressant, dont je vous remercie, mon frère Ginès. Je n'ai malheureusement pas le temps d'y répondre aussi longuement. Que vous répondre, du reste ? Je n'ai pas grand chose à ajouter.
Je dirai seulement que vous parlez d'hommes, notamment Stirner, que nous citons, non parce qu'ils confirment que La Révélation d'Arès a raison — le Père n'a pas besoin de confirmation — mais parce que nous pouvons nous dire que le Ciel ne visite pas seulement par-ci par-là un prophète auquel Il fait vivre un Événement surnaturel extraordinaire et auquel Il parle directement, mais il visite aussi tous les jours quantité d'humains par l'intuition. Autrement dit, Dieu est toujours là et les hommes L'expérimentent tellement qu'ils finissent par ne plus le voir, ni l'entendre, ni le sentir. Cela, à mon sens, démontre que l'humain est virtuellement spirituel, c'est-à-dire fait pour la communication métaphysique continue, tellement qu'il ne s'en rend même plus compte. L'éclipse de la conscience spirituelle humaine est donc un état quasi général.
Actuellement et peut-être plus que jamais l'homme traverse une pause interminable de sa vie spirituelle. Stirn, tout en vivant au XIXe siècle où il y avait encore en Europe beaucoup de croyants, était de ceux, en nombre déjà croissant alors, n'avait pas besoin de parler de Dieu, de servir Dieu, puisqu'il était lui-même Dieu sans s'en apercevoir, frappé d'adiaphorie morale, c'est-à-dire incapable de comprendre qu'il avait un lien continu avec le Souffle de telle sorte que le Souffle pouvait de temps à autre passer par lui. Cet état peut donner des monstres, des êtres un pied dans le Bien, un pied dans le Mal, comme Staline, Hitler, etc. Stirner par bonheur n'était pas un monstre. Mais le problème dans le monde, c'est que dans l'homme l'animal aux dents de fer, comme dit le psaume, ne dort toujours que d'un œil et que l'œuvre humaine, d'où qu'elle sorte, n'est plus qu'un mélange stérile de bien et de mal, de vertu et de péché, d'intelligence et de bêtise. Alors, plus rien n'avance. Et nous, qui au départ ne valons guère mieux, nous sommes envoyés remettre le monde sur le sentier du Bien. "Qué corvée !" comme aurait soupiré ma grand-mère.

16déc19 214C2
Je suis un fidèle de votre blog. J'avoue que longtemps j'ai douté que vous soyez le voyant et l'auditeur de Jésus de Nazareth descendu du Ciel et de son Père, qui est aussi le nôtre, mais maintenant, et depuis un certain temps, je trouve impossible que vous ne les ayez pas vu et écouté.
Ce 214 est une sorte de chef d'œuvre. Vous protestez que vous n'êtes pas écrivain, mais vous avez une plume ! Peut-être pas celle d'un écrivain, mais celle celle d'un témoin de l'Autre. Je lis beaucoup. Je ne lis personne qui ait votre griffe. Et surtout personne qui soit le fondateur de quelque chose de nouveau. On croit que plus rien de neuf ne peut sortir de la pensée humaine, parce que tout aurait été dit. Non. Et particulièrement ce 214 m'a tout à coup appris quelque chose de neuf.
Métanoïa est le mot qui me vient à l'esprit. Ce n'est pas à l'ex-prêtre de l'Église Orthodoxe que je vais apprendre ce que ce mot veut dire. Il est traduit par "pénitence" ou "repentance" dans la Bible, mais son sens est plus profond. En grec, μετάνοια signifie "changement de vue", "renversement de la pensée" et quelquefois "conversion". Jung utilisait ce mot pour désigner une transformation complète de la personne. Ce 214 est capable de provoquer la métanoïa de certains dur-à-cuire.
Dans le mot "colère" il y a quelque chose de fondamental qui n'a pas été suivi dans le parler commun et qui a amené le français vernaculaire à dire "colère" au lieu de dire "ire", devenu obsolescent. À tort. On devrait toujours dire "ire" pour l'explosion d'irritabilité [agressive]. Colère, en ce qui le concerne, vient de χολή, grec pour "bile", employé pour dire "déception" ou "dégoût" rappelant la nausée qu'on éprouve quand on a des embarras digestifs. C'est donc ce sens lointain qui ressort dans le Message d'Arès. On trouve d'ailleurs le réapparition d'autres sens originaux dans Le Livre.
La Colère de Dieu n'est donc pas punitive. Elle est malaise.
Vous l'expliquez très bien. Merci.
PN [non localisé]

Réponse :
Je crois avoir déjà eu un commentaire de vous, PN, sans savoir qui vous êtes.
Pierre(tte), Philippe, Paul(e), Pascal(e)... N. ? Je ne vois pas. Merci pour le compliment que vous m'adressez. Je ne mérite pas de compliment ; je ne fais que transmettre ce que j'ai reçu et, si vous trouvez que j'ai "une plume", ce doit être celle d'Aghéla (Rév d'Arès xxxi/13).
Je n'avais pas remarqué le distinguo que vous faites entre "colère" et "ire". Merci de nous le rappeler. "Ira" en latin veut en effet dire "furie", "explosion violente". C'est bien le sens qu'on donne aujourd'hui à colère. Je pense que le mot "ire" a disparu parce que, si l'on dit : "Son ire fut terrible", on n'est pas sûr de bien entendre "ire" ; alors on dit à la place : "Sa colère fut terrible."
De toute façon, j'avais toujours compris que Colère dans La Révélation d'Arès ne signifiait pas colère méchante, vindicative, rancunière, mais protestation, aveu de souffrance. Pas plus que le Père trop aimant ne peut ordonner qu'on lapide à mort les adultères (Deutéronome 17/7) ou celui qui ramasse du bois un jour de Sabbat (Nombres 15/35), on ne doit voir dans la Colère un acte de condamnation.
Dans la Colère de Dieu s'entremêlent souffrance (Plaies) de Dieu et Volonté de sauver les pécheurs et le monde (Rév d'Arès 28/7). Il n'est pas possible que le monde change et que l'homme devienne explicite à lui-même — car vivre au sens humain est aussi se comprendre — si on le condamne ou l'exécute. Vouloir que l'homme change sa vie et enlever à l'homme sa vie — qui est chair, esprit et âme (17/7) — avant qu'il ne la change est un non-sens. Voilà pourquoi le mal ne peut disparaître par l'exécution du maléfique, mais il disparaîtra par la rééducation du maléfique.
Merci, frère ou sœur PN, pour ce commentaire.

16déc19 214C3
Une entrée toute aussi précieuse que la précédente, même si elle est beaucoup moins impliquante et universelle dans la réflexion qu’elle peut amener. Il existe en effet une très grande majorité d’êtres humains qui se "tapent" complètement de la Colère de Dieu, du moins en Occident chrétien où les athées sont aujourd’hui légion. Mais vous allez susciter probablement un immense soulagement et peut-être une vraie joie chez les chrétiens sincères qui se débattent avec le sens de la Colère divine, dont les interprétations religieuses ont engendré et nourri bien des peurs et des culpabilités, sources d’épuisement de la foi active et heureuse, transformatrice et créatrice.
Avant tout commentaire sur le fond, je souhaite vous dire combien je respire à l’air libre de votre pensée prophétique par la paix qu’elle apporte et la réconciliation qu’elle construit entre l’homme et Dieu, entrée après entrée. Réconciliation de l’homme à Dieu, par la possibilité donnée à l’homme d’assurer son propre salut par une pénitence libre, et de Dieu à l’homme par la description d’un Dieu ni jaloux, ni vengeur, ni colérique, mais attentif et trop aimant (Rév d’Arès 12/8).
Avant de vous suivre, je n’avais des prophètes qu’une image d’Épinal qui, pour enthousiasmante qu’elle était ne m’aidait pas vraiment dans ma démarche de foi. Je me trouvais tout en bas d’un immense escalier au sommet duquel se trouvait le prophète dans l’excellence de son accomplissement et l’extraordinarité de ses exploits. Au-dessus du prophète, les "Ciels" qui me séparaient irrémédiablement du Créateur, jusqu’au Jour du Jugement, si lointain qu’il finissait par n’être plus qu’une hypothèse. Sur les marches de cet escalier pavés de questions, d’incertitudes, de craintes, les textes ne laissaient que très peu de réponses, de conseils pratiques, de repères existentiels, sauf peut-être le Sermon sur la Montagne de Jésus, le prophète le plus proche de tous. C’était bien mal lire la Parole, j’en conviens, mais dans le fatras des interprétations doctorales et traditionnelles les clartés étaient rares.
Avec vous, c’est très différent. Sur chaque marche de l’escalier, le prophète est là, avec le Regard de Dieu dans son œil qui moud la lumière (Rév d’Arès vi/2). Il montre à quel point Dieu est proche, même si la rencontre avec Celui-ci se fait au sommet de l’escalier, au bout de la pénitence (30/10). C’est un peu comme si l’escalier donnait directement sur les mondes qui sort(ent) de Son Pouls (vi/4) et que la vie spirituelle se mêlait aux odeurs de cuisine, aux bruits du travail, aux éclats de rire ou d’impatience des relations d'usine, du commerce, de l’école, de la famille.
Tout devient tellement plus simple, plus vrai, plus humain et en même temps l’humain devient plus spirituel, reprend contact avec sa nature divine. Le Père et ses Enfants cheminent ensemble vers les retrouvailles, dans une proximité quasi familiale. Oui, si je devais qualifier votre enseignement par le ressenti que j’éprouve à la lecture de votre blog ces dernières années, je dirais qu’il est celui de la réconciliation filiale entre les hommes et Dieu et de la réunification entre la vie spirituelle et la vie existentielle, un mariage d’amour et de raison entre le terrestre et le céleste qui donne à chaque dimension sa complétude. Bref, le ciel est tangible et abordable, pour la bonne raison qu’il prend naissance sur terre, par la spiritualisation de l’homme et de l’humanité, non dans une mystique élitiste ou une religiosité solennelle, mais dans le réalisme simple, laborieux, mais efficace et confiant de la vie, du travail sur soi, de la prière et de l’apostolat quotidien de chaque pénitent.
Et la pénitence sur laquelle vous insistez sans cesse, quel mot lumineux, total, humain-divin ! La pénitence qui ne signifie pas moins que la reconquête par l’homme faible (Rév d’Arès 13/8) de sa liberté d’aimer Dieu comme un Père et les autres hommes comme des frères, et par là de retrouver la Vie. La pénitence que vous portez haut et clair, le bras en feu sur l'île (xvii/10) et que vous avez réussi à nous faire adopter définitivement. La pénitence, l’action spirituelle par excellence, l’action volontaire, persistante, de création et de recréation de soi qui part du simple mais difficile effort de ne plus mentir, par exemple, et qui, par résonance avec l’Étalé (ii/4), confine à la Vérité éternelle du Créateur et manifeste la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7)… jusqu’à devenir Éden.
Oui, c'est une entrée encore pleine de soulagement spirituel, d’apaisement du cœur et du corps et de réarmement de la foi devant la proximité aimante et l'Appel (Rév d’Arès 28/14) libérateur du Père-Mère, à travers l’œil et le cœur du Prophète dont la pensée suit un continuel chemin réconciliateur entre Dieu et les hommes. Une sorte de fenêtre ouverte sur le Ciel du Cœur de Dieu dont la Colère signifie en fait Peine occasionnée à Dieu par ses Enfants et réverbérée en eux en multiples souffrances. Ça, c’est du pur génie !
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Ainsi, vous "respirez à l’air libre de ma pensée prophétique par la paix qu’elle apporte et la réconciliation qu’elle construit entre l’homme et Dieu, entrée après entrée," mais j'ai toujours, depuis quarante-cinq ans, donné le sens de La Révélation d'Arès comme "réconciliation entre l’homme et Dieu" par la difficile mais simple pratique de la pénitence. Il est cependant possible — vous m'en donnez concience — que, depuis certaines contestations comme celle des "droits changeurs" et d'autres qui m'avertissaient que je n'avais sans doute pas été assez explicite, j'insiste plus fortement sur des points que je n'avais pas rendus assez clairs à tous.
Pourquoi n'avais-je pas assez insisté ? Parce que je pensais que tout cela était clair pour tout le monde et que je n'avais pas à rabâcher Ce Que le Père ou son Messager avaient déjà clairement dit. J'ai pris conscience de mes présomptions trop hardies au temps où je considérais comme bien acquis le sens profond de La Révélation d'Arès.
Ma prise de conscience remonte au temps où notre frère Nazih H. venait à Arès en Pèlerinage et demandait toujours à me parler, ce que je lui accordais volontiers. Il était (et il est toujours) un frère aimé, aimé avec toute sa famille. Il me parla d'un travail qu'accomplissait son frère Daoud pour expliquer le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès. Je l'écoutais, très heureux d'une telle initiative, mais n'ayant pas étudié ce travail et pour cause, il n'existait pas encore, je ne pouvais qu'écouter, observer, attendre, m'appliquer à des échanges bienséants. Vraisemblablement, un malentendu muet s'établit d'année en année entre nous. Nazih H. avait ses idées qu'il pensait que j'avais captées ou il se méprenait sur ma propre pensée ; il avait  — c'est clair aujourd'hui — un concept trop superficiel de mon enseignement ; il prenait mon silence ou ma retenue courtoise pour l'approbation de ses projets. À un moment donné, Nazih H. me dit qu'à son avis Daoud était le mahdi, (l'envoyé d'Allah attendu pour compléter l'œuvre de Mahomet, l'équivalent musulman du Messie juif) et, voyant ma prudente réserve, je le sentis commencer à douter que je l'eusse bien compris. Jusqu'au jour où je pus lire entièrement et attentivement le travail de Daoud et où, me sentant très circonspect quant à sa pertinence, je demandais à Daoud H., venu au Pèlerinage lui aussi, de refaire son travail sur d'autres bases. C'est probablement le moment où l'aura d'or que Nazih H. m'avait collée disparut à ses yeux ; il comprit qu'un gros quiproquo s'était établi entre nous depuis longtemps, que je ne collerais pas à son projet. La rupture  se fit sans explication ; je ne devais plus jamais le revoir et Daoud H. ne donnarait jamais suite à ma demande. Un peu plus tard, je découvris l'affaire des "libres changeurs" et, sans trop comprendre quand même, je constatai que nous avions les uns et les autres vogué sur une terrible méprise. De cette méprise je ne me sens pas responsable, mais navré, oui.
Voilà donc pourquoi, depuis lors, j'ai cessé de considérer La  Révélation d'Arès comme bien comprise par tous, j'ai décidé d'approfondir pour tout le monde, plus avant, son sens et j'ai pouruivi mon blog dans ce sens.
Mon effort d'explication de Ce Que le Père est venu nous dire à Arès pour corriger les livres d'hommes (16/12, 35/12) et les théologies religieuses, qui ont enthropisé la Parole ou l'ont réduite à des dimensions socio-humaines, a maintenant pour priorité de bien définir ce qu'est Dieu indissolublement uni à nous, ou si l'on préfère Un avec nous (xxiv/1), et ce que sont les rapports très simples, non duals, entre la divinité et l'humanité qui se font concurrence au Fond de nous. Il faut absolument comprendre que cette double nature intérieure à l'humain n'est pas conflictuelle : elle est indissoluble, uniforme, homogène ; la nature divine et la nature animale en l'homme forment un tout lisse, égal, appert. Quand un sceptique me demande, ironique : "Qui c'est Dieu ?" Je lui réponds sans hésiter : "C'est toi". Il ajoute alors quelque fois : "Alors, Dieu n'est pas ailleurs qu'en  moi ?" Je réponds : "Si, il est aussi ailleurs." Il goguenarde : "Alors, moi aussi je suis ailleurs qu'en moi ?" Moi : "Oui, aussi, et tu le verras quand tu seras mort et que tu courras dans les étoiles, à moins que tu sois un sale type et que tu finisses comme rien ; La Révélation d'Arès dit, comme un spectre."

16déc19 214C4
Très cher prophète,
Alors qu'en est-il de la Colère de Dieu dans le Déluge ?
Cédric P. d'Aquitaine

Réponse :
Très bonne question, mon frère Cédric. Sœur Christiane me posait la même question hier.
Noé bâtit un autel à Yahvé et prenant de tous les animaux purs et de tous les oiseaux purs, il offrit des holocaustes sur l'autel. Yahvé respira le parfum apaisant et Yahvé dit en son cœur : "Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l'homme, parce que ce que forme le cœur de l'homme est mauvais dès sa jeunesse, mais plus jamais je ne frapperai les vivants comme je l'ai fait. Tous les jours que durera le Terre, semailles et moissons, froids et chaleurs, été et hiver, jour et nuit point ne cesseront."  Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit : "Fructifiez, multipliez-vous et remplissez la Terre... (Genèse 8/20-9/1, traduction Osty).
Le Père décida donc, après que Noé fut hors de l'arche, de renouveler la Création de l'homme et de ne plus jamais détruire cette nouvelle Création. Cette destruction ne nous concerne plus. Ce qui est intéressant dans ce passage, c'est le fait évident que Dieu est lui aussi libre — nous sommes bien l'image et ressemblance de cette liberté —, notamment libre de punir ou de pardonner, de tuer ou d'épargner, mais qu'il décida alors d'épargner à jamais les humains, même les plus mauvais d'entre eux. La Colère de Dieu d'avant le déluge n'existe plus ; elle ne nous concerne plus depuis plusieurs millénaires.

16déc19 214C5 
Croyez-vous en la monade Frédéric, j'ai un doute qu'en pensez-vous ?
Frédric H. non localisé

Réponse :
Mon frère Frédéric, je ne sais plus où vous habitez. C'est pourquoi j'écris "non localisé".
Le mot monade nomme, depuis l'époque de Pythagore (six siècles avant Jésus Christ, ce n'est pas d'hier) un élément physique, psychique ou spirituel simple, indivisible. Leibniz disait qu'une monade était une substance simple, c'est-à-dire non faite de deux ou plusieurs composants. Ce sont, si l'on peut dire, des atomes de la nature. La monade est donc impénétrable à toute action extérieure. Chaque monade est différente des autres monades. Elles changent mais le changement vient de leurs propre fond.
Bref, je ne vois pas du tout en quoi vous, mon frère Frédric, vous seriez une monade. Vous êtes au contraire un homme complexe, qui a beaucoup lu, beaucoup réfléchi, qui est fait aujourd'hui d'une foultitudes d'éléments. Autrement dit, vous n'avez rien de simple. Vous êtes fait d'un grand nombre de monades.

16déc19 214C6 
Très belle affiche exposée dans le vitrine du local de la mission de Genève ce mois-ci.
Communiquée par notre sœur Nicole C. de Genève.
Affiche Genève Décembre 2019

17déc19 214C7
Cher prophète Mikal,
Non, Ma Colère ne s'est pas éteinte à jamais ! Ce sont les docteurs qui ont dit cela ; qu'ils finissent dans le feu ! Que de leur chair grillée leurs spectres soient précipités dans les vents glacés des abîmes (Rév d'Arès 30/9) ! Quelle force d'évocation ! Voilà une Parole qui peut sembler très dure, et qu'on peut associer à (33/23) : Mais Je répandrais sur l'adultère Ma Fureur. Et pourtant, comme vous dites : "L'irritabilité jamais ne trouble ni ne rompt l'Amour et l'Équilibre de la Vie (autre Nom de Dieu, 24/5) qui s'étale (ii/4) de l'infini à nous".
Pour comprendre, méditer sur le verset (12/7) peut aider : (...) ceux qui ne pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui leur furent faits (...) leurs adultères, sacrilèges car ils sont une tentative d'impudicité contre leur Dieu Lui-même, la multitude n'a pas engendré un seul pécheur pénitent, à moins que Je ne l'ai abattu de force dans la honte (...). Alors, Dieu serait-il Quelqu'un qui nous abattrait de force pour devenir pénitent ? Attention à la lecture limitée à quelques versets de la Parole. Le Livre nous dit par exemple : Je n’élève pas de force. Mon Bras attend au bout du bras d’homme ; il Le saisit s’il le veut (xxix/18). C'est bien ce que dit votre enseignement, dans l'édition 1995 de La Révélation d'Arès, en commentaire du verset 30/9 cité plus haut : "Cette Colère n'est plus qu'une immanence créée dans tout homme. C'est donc l'homme qui déclenche cette Colère contre lui-même; elle n'est autre que sa propre colère, généralement inconsciente". Cette colère est en somme l'usage que fait le pêcheur des Dons Divins qu'il a reçus.
La Colère en (30/9) est un aspect du respect absolu du Créateur envers ces Dons, y compris la liberté humaine. L'erreur des docteurs que souligne ce verset est très lourde de conséquences. Cette erreur ignore ces Dons et commet le pire scandale contre le faible (Rév d'Arès 30/15), ainsi que je comprends l'émotion palpable mise dans ce verset (30/9).
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui souligne la difficulté d'immédiatement rétablir mentalement le sens de mots que notre français courant moderne et notre culture comprennent autrement. C'est exactement l'application à des mots comme Colère, Fureur, etc. de ce que nous devons faire, et qui est maintenant à peu près fait dans notre Assemblée, pour des mots comme pénitence, rite, mère, prière, etc.
On peut se demander pourquoi le Père au lieu d'utiliser des mots comme pénitence, rite, Mère, Colère, etc. n'a pas utilisé d'autres mots. Mais c'est parce que ces autres mots n'existent pas. Si l'on demande à un dictionnaire l'antonyme de pénitence, par exemple, il vous est donné "impétinence", qui ne nous éclaire en rien sur le sens que Dieu donne à pénitence, ou "endurcissement", ce qui égare complètement. Si vous cherchez des synonymes de pénitence, vous trouvez : pensum, punition, réparation, satisfaction, raccommodage, etc. absolument rien qui vous mette sur la voie. Nul doute, le Père ou Son Messager n'avait aucune alternative de vocabulaire pour désigner ce qu'il voulait dire par là. Même chose pour Colère.
Voilà pourquoi le Père a besoin d'un prophète. Oh, je ne dis pas ça pour mettre en avant les mérites du pauvre homme auquel la tâche prophétique a échu. Je dis cela parce qu'un prophète n'est pas seulement fait pour entendre ce que dit le Père et le diffuser, pour être ce que notre frère Antoine B. appelle le "facteur (postal)". Je dis cela pour rappeler que le prophète reçoit en même temps que la Parole le charisme d'explication, d'enseignement : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12). La Parole de Dieu a besoin d'un traducteur ; le prophète est ce traducteur. C'est d'ailleurs pourquoi les livres des prophètes ne sont pas suffisants ; il ne suffit pas de lire le Livre d'Isaïe pour savoir ce qu'enseigna Isaïe, enseignement qui n'apparaît pas dans la Bible. De même l'enseignement de Muhammad ne saurait se limiter aux quelques hadiths connus dont un grand nombre est douteux. L'islam, en fait, ne possède plus que des bribes de cet enseignement. Il ignore, en fait, ce que fut l'enseignement de Mouhamad. C'est un énorme problème.
Thucydide, Θουκυδίδης, fut un politicien, un stratège et un historien athénien, mort assassiné vers 400 avant Jésus. Il écrivit un livre : "La Guerre du Péloponèse", l'histoire d'un conflit entre Athène et Sparte (431-404 avant Jésus ; eh oui, un guerre qui dura vingt-sept ans !), dans lequel il dit : "Au cours d'une guerre on change le sens des mots." C'est ainsi, entre autres circonstances, que le sens des mots change. C'est sans doute le cas pour le mot Colère, puisqu'il s'agit bien là d'un terme de haine guerrière. Et là encore Dieu ne trouve pas de mot de remplacement. Les antonymes de colère sont "calme", "douceur", "modération", mais là on s'égare complètement, ce n'est pas le sens que le Père donne à colère dans sa Parole. Ce sens est plutôt plainte, déception, tristesse, nausée... mais lequel de ces mots ? Aucun. Comme pénitence, Colère a un sens spécifique sans correspondance dans notre langage.

17déc19 214C8
Voilà un sujet qui n'est pas utile pour le salut, mais que vous méditez et que je médite donc aussi par voie de conséquence. Comme toujours je reçois vos mots comme étant du langage de ce monde et je sens que Ce qui les sous-tend n'est pas de ce monde, mais du temps qui vient, de son Futur pour ainsi dire.
Merci pour cette nouvelle entrée, bien-aimé prophète de la Vie : expression intelligible du Père pour nos faibles lumignons, qui nous parle aujourd'hui de la Colère de Dieu.
Sujet difficile, car je crois que le monde de Dieu est le Bien à l'endroit et que nous nous débattons dans un monde de "bien" à l'envers. C'est pour dire : stop ! que vous nous éclairez sur cette Colère qui est l'inverse de la colère des hommes qui, dans un trop-plein de désordre, devient  une énergie de feu explosive et souvent destructrice. La Colère de Dieu, à l'inverse, ne serait-elle pas une expression de sa Noblesse Paternelle, de Ses Bonté et Beauté Maternelles ?
Sauf en ce qui concerne le déluge — et encore, s'agissait-il vraiment de Colère, me demandė-je ? —. En lisant cette histoire rapportée [par la Bible, était-elle] plutôt de Tristesse [Divine] empreinte de gravité devant le degré d'abomination et de perdition dans lequel était perdu puis fût noyė le Bien originel, la Raison d'être même de la Création ? Bien, qui nous laisse libres depuis, mais ne nous a jamais abandonné pour autant dans son Appel à la pénitence et la moisson.
Comme un Cri qui est un rappel de Son Dessein, la Révélation d'Arès me fait penser å cette expression de la Colère de Dieu, qui au lieu de détruire, comme le serait le trop-plein d'une intensité explosive,  serait pour dire : Non !, serait transformée par l'Intelligence de son Amour Patient pour l'humanitė, en un Feu Créateur pour que l'homme recrée la bonté sur terre et retrouve l'arbre de la Vie Éternelle. Ainsi la Colère de Dieu devient aussi un Enseignement pour m'apprendre l'insurgeance pacifique et créatrice.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire qui se termine par une très belle phrase : "Ainsi la Colère de Dieu devient aussi un Enseignement pour m'apprendre l'insurgeance pacifique et créatrice." Oui, c'est cela, mon frère. Le Père dicte La Révélation d'Arès non pour exprimer une colère au sens humain de méchant courroux rancunier, mais pour appeler l'homme  la pénitence, c.-à-d. à l'amour, au pardon, à la paix, et par conséquent le terme Colère de Dieu ne peut avoir le sens de furie punitive. Ce terme a forcément un autre sens, que j'explique ici avec les pauvres moyens de ma langue humaine.

17déc19 214C9
Merci, frère Michel, pour cette entrée.
Elle m'est très utile.
Je viens de lire Jérémie [Bible] et je comprend mieux la Colère de Dieu grâce à vous.
Cela va dans mon sens.
Portez-vous bien !
Ghislaine V. de Loire Atlantique

Réponse :
Je suis très heureux que mon entrée 214 vous permette de mieux filtrer dans votre cœur le sens de la Colère dans la Bible.
Merci, ma sœur Ghislaine, pour ce commentaire.
Je vous ai écrit pas plus tard que dimanche.

17déc19 214C10 
"Je pense donc je suis," dit l'homme (Descartes).
Je suis Celui Qui Suis, dit Dieu [Exode 3/14].
"Les hommes ne sont pas ce qu'ils pensent qu'ils sont en quelque sorte", m'avez-vous dit un jour. Alors oui, la Colère de Dieu, son Émoi est surtout tourné vers ceux qui ont dévoyé Sa Parole, et qui emplissent de vent les têtes faibles de Son Peuple: D'un mot de Moi, ils ont écrit des livres (Rév d'Arès 23/7).
Aussi, Dieu vous met-Il en garde contre la tentation de l'intellectualisme: Souvent, un baiser de toi fera mieux qu'un discours (Rév d'Arès 23/6).
C'est bien pourquoi, comme vous l'écrivez, ce sujet "Colère de Dieu" sur lequel vous nous portez à méditer, n'a rien de capital, car "savoir ce qu'est ou ce que n'est pas la Colère de Dieu (24/4, 30/6) ne joue aucun rôle dans l'économie de notre salut."
Je vous embrasse, frère Michel, ainsi que sœur Christiane.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
En effet, "ce sujet "Colère de Dieu" sur lequel" je vous "porte à méditer, n'a rien de capital, car 'savoir ce qu'est ou ce que n'est pas la Colère de Dieu (24/4, 30/6) ne joue aucun rôle dans l'économie de notre salut.' " Il nous rappelle cependant que "nous ne faisons pas pénitence par peur de la Colère du Père, mais pour restaurer le règne de l'amour," et il nous rappelle aussi autre chose d'important, à savoir qu'il faut absolument comprendre que le Père utilise notre langage pour communiquer avec nous — comment pourrait-il autrement ? — mais qu'il ne faut pas réagir à ce langage comme le commun des mortels qui croient que leur parler n'a qu'un sens, celui de leur culture et de leurs émotions telles que les conditionne cette culture, mais qu'il faut savoir découvrir la relativité du langage, son extrême pauvreté, le besoin nécessaire de sortir des mots pour entrer dans le silence de la Vie et de l'Amour, tellement plus éloquent.
Du blablabla tout ça ! pensent probablement les rationalistes qui me lisent. Je leur répond : Oh que non ! Tenez, je vous présente un exemple emprunté à un film que la plupart d'entre vous ont probablement vu : "Le Nom de la Rose," film inspiré d'un roman d'Umberto Eco, un savant et un écrivain qui a beaucoup travaillé sur la sémiotique (théorie générale des signes), l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie.
Une scène du film se passe dans le scriptorium du monastère. Un moine copiste au travail sur son pupitre voit passer une souris, prend peur, pousse un cri ridicule et se réfugie sur son tabouret. Son effroi comique amuse aussitôt les autres moines au travail dans la salle, très vite toute la salle rit bruyamment, sauf un vieux moine, le père Jorge, religieux d'humeur sombre qui connaît la règle, se met en colère, tonne de sa voix grave pour rappeler que le rire est condamné. Survient alors une discussion entre frère Guillaume de Baskerville, moine de passage joué par Sean Connery et le vieux père Jorge de Burgos joué par Fiodor Chaliapine Jr. Pour le père Jorge rire est un très grave péché, pas pour le frère Guillaume, un franciscain qui ne voit nul péché dans la gaîté, bien au contraire. Ce qui nous intéresse ici, c'est l'opposition brutale entre deux façons totalement opposées de comprendre une même situation et cela ne peut que nous rappeler les façons très différentes qu'on peut avoir en lisant un même livre; La Révélation d'Arès. Ce qui a un sens pour l'un a un sens opposé pour l'autre. Ainsi en est-il de Colère. Mais La Révélation d'Arès a la chance d'avoir un témoin, un prophète vivant pour en expliquer le sens.
À bientôt dans votre ville, mon frère.

18déc19 214C11
Éradiquons de nos esprits les images d’un Dieu tout puissant de magnificence, de splendeur et de pouvoir illimité, qui récompense les vertueux et punit les méchants !
Certaines croyances nous consolent, mais elles sont complètement fausses :
Pour affermir leur puissance, ils firent venir de nuit leurs faussaires (Rév d’Arès 22/5).
Dans ses écrits [?] Jésus contredisait en tous points l’enseignement judaïque prônant les châtiments [opérés par] un Jéhovah vengeur ; il [Jésus] finit par être crucifié.
Se détacher peu à peu de nos illusions qui nous aveuglent. Suivre la voix spirituelle telle qu’elle est exposée dans La Révélation d’Arès est un travail de chaque instant. Elle nous assure d’être libérée de l’anxiété et de la sensation de manque [?]. Jésus a toujours enseigné un Dieu d’amour qui n’avait pas besoin de sacrifices, il a enseigné aux gens que le pardon est nécessaire pour mener une vie heureuse et saine, alors que les Juifs enseignaient œil pour œil [loi du talion], que leur Dieu les envoyait mener des guerres saintes contre les païens. Le vieux dogme chrétien qui, soyons logiques, ne détient pas une once de vérité attestée pour s’imposer ainsi à notre raison. Le premier commandement : Le Seigneur ton Dieu tu adoreras, est un concept païen. Toutes ces règles appartiennent à l’égo. Elles ne s’appliquent pas au royaume spiritue de l’âme. L’âme ne connaît rien de telles impulsions humaines.
Il est grand temps de reprendre notre destin en main par une reprogrammation mentale complète de la conscience universelle. Quand Jésus disait : Le Royaume de Dieu est en nous, il voulait dire que la Vie est la source de tout ce que nous pourrions jamais désirer, à condition que nous lui permettions de travailler en nous. Qu’on balaie tout doute ! Croyions qu’elle nous amènera prospérité, joie, épanouissement. Il ne semble pas
être en nous, ce Royaume, parce qu’il est caché sous les innombrables structures mentales, croyances et opinions que nos ancêtres et leurs ancêtres avant eux ont créés et nous ont transmises.
Il est temps que Je libère les nations (Rév d’Arès 28/20). Déracinons nos mythes, déracinons nos spectres [?], craintes, désespoirs, frustrations, angoisses et réveillons-nous! Levons-nous et prenons conscience qu’ils sont tous dans notre esprit, nés de notre propre conditionnement mental et débarrassons-nous en. Ta lanterne droite est la tour du renouveau. Yërouch’lim [Jésusalem] debout. Ton frère chante sous la lanterne (Rév d’Arès xvi/19-20).
Pour nous délivrer de la condition humaine qui nous empêche de réaliser pleinement la Vérité Universelle et de comprendre la vraie nature de la condition humaine spirituelle, que j’ai appelée le Royaume de Dieu, il nous faut renoncer aux vieux dogmes du salut par le sang, de l’agneau, de la trinité et autres croyances. Nous accéderons à la Vérité Existentielle, si nous montrons un esprit réceptif et ouvert. Je me remémore un autre passage de Jésus qui dit ceci : "Je demandai jusqu’à quel point mes disciples avaient vraiment compris ce que je leur disais de leur Père Céleste et de Son amour pour toute l’humanité [?]. Comment pouvaient-ils prendre plaisir à évoquer des anges en train de tuer les premiers nés des Égyptiens, alors que je leur avais clairement dit que Dieu était amour ? [?]" Mais les Juifs avaient toujours été obnubilés par le sacrifice par le sang pour expier leurs péchés. Même Abraham, le fondateur de la nation israélite, avait été convaincu qu’il devait emmener son fils unique dans le désert, le tuer et l’offrir en sacrifice à Dieu. Une pensée païenne révoltante ! Je pensais aux sacrifices d’animaux dans le temple. "Aimant toutes les créatures sauvages comme je les aimais dit le Christ, cette pratique m’était une abomination et maintenant j’allais être mis à mort parce que j’avais osé prononcer ces paroles de vérité" [?]
Etc.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Ma sœur Marie, vous faites dire à Jésus des choses que vous avez puisées je ne sais où ; pas dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, en tout cas. Mais vos citations de textes, que je ne connais pas, reflètent plus ou moins bien l'enseignement de Jésus. Alors, je me dis que ce sont des citations libres d'une pensée évangélique non scripturaire, peut-être apocryphe, mais vraisemblable. C'est la foi passionnée que vous mettez dans La Révélation d'Arès qui vous fait écrire ça en toute sincérité.
Nous avons une connaissance forte et irrécusable de ce que vous dites dans ce commentaire, ma sœur Mary, à savoir que l'Amour du Père — Sa Colère même est un mal d'Amour, une plainte du Très Haut — est une donnée constitutive essentielle de La Révélation d'Arès. Je vais jusqu'à dire que l'Amour du Père, même quand Il souffre et se plaint (Rév d'Arès 30/7-16, 31/2), est évident pour ceux assez heureux pour avoir des yeux pour voir (Matthieu 13/16), pour voir le volume et le chant de Son Amour éclatant dans la nature et dans la magnifique Univers, cet Amour qui envahit l'espace, toutes les structures de la Création visibles ou invisibles, tangibles ou intangibles, et qui est une donnée immédiatement saisie pour quiconque a le cœur et/ou une conscience vraiment évangélique. L'Amour dont mon amour est le reflet est cet état psychique dynamique, ce mouvement de la Vie et de son reflet : ma vie, chargé d'images, de sensation, de projets, ce véhicule spirituel parti d'une source obscure au fond de moi et qui m'emporte vers l'Objet de mon amour, l'Objet qui est le Tout, la Totalité de ce qui existe, charnel, spirituel, naturel, spatial, stellaire, bref, Tout. Dieu et moi sommes noués l'Un à l'autre, Nœud unique, Nœud qui est Un.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Mary.

18déc19 214C12 
J’aime beaucoup votre article "Colère de Dieu", enseignement si précieux, lorsque je pense à vos enseignements qu’à votre suite nous transmettons à ceux qui viennent vers nous, afin qu’à notre tour nous puissions répondre à leurs innombrables questions, je pense à la Veillée 39 particulièrement ce verset :
Tu Me verras demain encore
et puis tu ne Me verras plus,
mais tu sentiras comme un air léger Mon Haleine quand Je te parlerai
encore plus tard,
car tu n'as pas idée des questions innombrables qu'on te posera, des
enseignements que tu devras répandre (Rév d'Arès 39/2).

Infiniment merci à notre frère Ginès, que je reconnais bien dans son commentaire, pour ses précieuses lumières et son incontestable amour du prochain, sa patience.  J’ai récemment interprété un sketch co-écrit avec notre jeune sœur Colette, la fameuse parabole de Marie-Madeleine et de Jésus, je l’ai fait à la façon Bigard en utilisant des mots vulgaires tout en y mettant du spirituel, le message est passé dans le public majorité de banlieusards, que ce soit les comédiens présents ou quelques lambdas.
Arc en ciel, Didier Br.Tous les textes interprétés sur ce lieu ont été bien reçus et générés des rires, j’ai eu de bons retours. Je fais court. Lors de mon dernier passage, la responsable du lieu, une artiste médiatisée, m’a gentiment demandé de ne plus venir jouer, en précisant : "On a très bien compris ton message." Elle et son entourage ont bien compris l’impact sur le public, les artistes présents m’apprécient, mais, ce monde du showbizness filtre et ne veut pas de spirituel. C’était à prévoir. Qu’importe ! Une porte se ferme, d’autres s’ouvriront. Il y a un public en demande de spirituel, c’est évident dans ce monde ou la vraie crise est celle de l’homme. La majorité des artistes sont en quelque sorte les pantins, les bouffons du roi qui, tant que cela ne dérange pas les assises du système établi laissent faire. Coluche était allé très loin, sa disparition reste un mystère : Assassinat ou simple accident ? Peu importe, la vie et la Vie continuent ; rien ne peut les arrêter. Je précise que je regrette la façon dont j’ai interprété ce sketch, un mal pour un bien, cela m’a permis d’entrer plus en moi-même et de le refaire d’un façon moins vulgaire.
Colère des hommes, je pense à la colère de Jésus, lorsqu’il entra dans le Temple (Mattieu 21/12-13). De mémoire, vous avez dit qu’il commit une erreur : En son temps cela fut très mal pris par le système établi. Bien qu’il ait commis ce genre d’erreur, il fut ressuscité, c’est dire que sa pénitence, son amour pour l’homme son frère étaient très grands. Nous sommes tous pécheurs et [tous faisons] le mal ; des erreurs, nous en faisons tous, la pénitence en synergie avec la Moisson des âmes, la prière d’accomplissement, l’humilité mère de la lucidité nous remettent en question afin de ne pas reproduire [nos erreurs] et si nous [les] reproduisons, nous recommençons jusqu’à ce que nous en finissions avec le mal que nous faisons.
Je vous assure, Frère Michel, de mes pensées fraternelles les plus respectueuses. Je vous souhaite ainsi qu’à Sœur Christiane, votre famille, de très belles fêtes de fin d’année. Que chacun de nous fasse pétiller son cœur de lumière d’amour pour son prochain.
Photo [prise du boulevard] périphérique à Paris, Arc en Ciel, Alliance de Dieu, Noé et toutes créatures (Genèse 9/8-13).
Didier Br. d'Île de France. 

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Ainsi, le sketch que vous avez joué à Paris (vous ne nous dites pas où dans Paris) a été bien reçu par le public, mais, si j'ai bien compris, l'artiste responsable a considéré que c'était du prêchi-prêcha, "vulgaire" de surcroît, et vous a demandé de ne pas revenir. C'est dommage. Vous dites : "C'était à prévoir". Peut-être que oui, peut-être que non. Je pense qu'on n'a jamais tort de mieux préparer ce genre de saynète, surtout quand on a la chance de disposer d'une scène et d'un public, et notamment de demander quelques conseils préalables. Peut-être que si vous aviez joué ce sketch devant un petit panel des nôtres et demandé leur avis avant d'aller devant le public, vous auriez pu corriger certaines erreurs ou certains excès et vous seriez toujours reçu dans ce lieu de spectacle. Même les grands acteurs ont appris leur métier, ont notamment appris à se maîtriser, se limiter. Il faut être prudent, comme le recommande La Révélation d'Arès (35/10). Ce que nous ressentons intérieurement n'est pas toujours bien reçu par ceux qui nous regardent et nous écoutent et qui ne sont jamais sans préjugés. Il faut y aller progressivement, tenir compte des préjugés de la foule, des habitudes qui courent, etc. Se faire chasser d'un lieu public résulte peut-être d'une sincérité exhibitionniste sans faille, mais ce n'est pas toujours de cette façon que nous nous pouvons faire faire à notre Message son chemin.
Mais je sais que vous êtes un frère irrésistiblement spontané, bien difficile à conseiller.

19déc19 214C13
La colère, décharge incontrôlée d’énergie destructrice, considérée comme un poison par le bouddhisme, n’appartient qu’au monde humain, pas au monde divin, pas au monde de l’Amour Absolu.
Pour être si affirmatif, peut-être m’a -t-il fallu vivre au plus profond, les effets de ma propre colère !
Peut-être m’a-t-il fallu sentir profondément l’épine dans ma chair aimante pour m’éloigner à jamais de l’état d’esprit colérique !
Quand cet humain donc, en tant qu’animal pensant, voit son propre fils bien aimé, se perdre, ne pas pouvoir l’arrêter, sa réaction n’est pas dans la patience infinie du Père. La perte de contrôle a des conséquences malheureuses pour les deux protagonistes, à savoir des lendemains de colère pour le fils qui s’éloignera du père durant des années et le père qui souffrira du manque de relation. Ainsi un bref moment de colère s’est transformé en souffrance longue durée, qui elle-même, on ne sait pas pourquoi ni comment, s’est vue transformer peu à peu, en amour plus mature. On aime peut-être plus et mieux après avoir traversé des épreuves.
Notre monde humain est dur, agressif,  violent, cruel, incitant à des réactions brutales. Mon Royaume n’est pas de ce monde, disait Jésus, voulant dire : Le Royaume d’Amour est au-delà de ce monde, nous délivrant un sens spirituel au-delà du sens intellectuel de la logique humaine.
Mais l’ego humain, fier de son intellect ne l’entend pas. Devenu un système de défense, armé d’arguments, de savoirs, de rigidités,  comment pourrait-il accepter  l’Amour, cette force sans arme et sans cuirasse, qui apaise, élève les pensées et transforme, on ne sait ni pourquoi ni comment, les consciences à long terme ? L’Amour ne peut pas être colère destructrice.
Si  le Père était "colère" dans le sens humain du terme, comment aurions-nous envie de rencontrer "Quelqu’un ou Quelque chose" que l’on redoute ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire-confession, que je comprends parce que je le partage.
Moi aussi j'ai été coléreux autrefois, pas à tout bout de champ comme certains colériques maladifs, mais je me souviens de quelques colères et j'en suis honteux encore aujourd'hui quand j'y repense. Rien, pas même la pire contrariété, ne justifie le colère et le mal qu'elle fait à ceux qui la subissent. C'est dans la pénitence que j'ai trouvé le moyen de surmonter ce laisser-aller, que je croyais noble ou honorable et qui n'était qu'odieux et misérable. La colère ne répare rien ; l'amour répare au contraire.
Le piège de la colère est que dans l'homme en colère siège l'idée plus qu'erronée, tragique, qu'il est moral, qu'il monte à l'apex de la justice, de la vérité, voire même de la raison. C'est là qu'il frise la folie, parce qu'il n'existe pas plus fou que celui qui se croit parfaitement moral et vrai dans un monde où personne, absolument personne n'est moral et vrai de la tête aux pieds, tout le temps, un monde où personne ne peut se croire un justicier, un juge suprême en colère. À plus forte raison, personne ne peut se croire nanti d'une seconde nature "divine" qui lui permettrait de voir la situation avec un regard de surhomme. Bref, personne ne saurait être jugé moral et vrai dans la colère. Au contraire, parce que la colère coupe la réflexion.
L'homme en colère n'est plus que l'ombre de la vie ; il ne serait prétendre atteindre à la Vie.
Votre commentaire, frère Charlie, explique très bien cela.

19déc19 214C14
Mikal, permettez-moi un peu de lyrisme.
Je crois que j'ai cessé de chercher à l'extérieur, pour me tourner, me retourner en mon intérieur.
Le Royaume, le mien en moi, mon individualité uni-vers au Tout, au Un. Je plonge au cœur de mon réseau d'ADN à travers les grands espaces où tournent les cellules rayonnantes, chacune de son soleil intérieur.
Mon éden, mon jardin, mes fleurs, mon fumier. Je vois les cohortes des armées des envoyés du Ciel au-dessus des Cieux passer les portes des soleils innombrables, des flots de sons et de lumières indescriptibles. Le Noir, mon propre Noir ne désir qu'une chose : éteindre les soleils pour que meurt la Vie. Il est vrai que je ne suis pas en colère envers le Noir. Cependant, c'est bien une bataille de titans qui se déroule, d'une intensité indescriptible. Le Noir que je ressens — comme le Père — n'a rien d'humain ; je me demande s'il est possible que je le pardonne ? Cette bataille devra finir par la victoire du Blanc sur le Noir. Il y a-t-il lieu de pardonner ?
Vous avez le Blanc frère Mikal [Rév d'Arès xLv/25].
À nous maintenant de sonner le Retour [Rév d'Arès xLv/25] de la Lumière sur les hommes.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce commentaire, mon frère Tony. Ma réponse est, de ce fait, peut-être à côté de ce que vous voulez dire ici.
Vous me demandez : "Le Noir que je ressens — comme le Père — n'a rien d'humain ; je me demande s'il est possible que je le pardonne ?" Je vous rappelle que le Noir en vous est vous-même — d'ailleurs, vous le dites : "Le Noir, mon propre Noir" — et que vous n'avez pas à vous "pardonner" vous-même d'avoir, comme tout humain, votre côté Mal. Chaque homme a un côté Bien et un côté Mal. Vous devez par la pénitence éliminer votre côté Mal.
Merci de sonner le Retour de la Lumière, c.-à-d. de La Révélation d'Arès.
Merci pour votre commentaire, frère Tony, je vous souhaire un bon Noël en famille !

19déc19 214C15 
Vous me citez à nouveau de manière erronée en R214C7 comme parlant du "facteur" Michel Potay. Vous aviez déjà allégué en R213C36 qu’Antoine "construit des barrages en amont du torrent d’Arès" ? Je demande donc un droit de réponse pour réparer cette inégalité d’énoncé qui sévit sur votre blog et nuit à l’objectivité de vos fidèles lecteurs.
Frère aîné, je ne parle pas de facteur, je m’en tiens à la Parole qui conclut celle de 1974 par : Désormais tu es mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même [Rév d'Arès 40/6]. De même, elle parle de Mouhamad comme Messager (2/9 et 32/1), ce que vous traduisez dans votre intertitre par prophète. Je ne vais pas entrer dans de longs développements pour expliquer que Messager et prophète ne peuvent être confondus comme Michel et Mikal ne peuvent l’être, car le Père a soigneusement choisi Ses mots et Ses versets et ils doivent être respectés.
Pour tous ceux qui connaissent la Parole, donc vous et moi, Il définit la pénitence en 30/12 : se convertir à Ma Parole, ne plus pêcher. Vous en donnez une autre définition, plus compliquée et moins englobante. Je ne la suis pas, je reste fidèle à la Parole, celle que nous devons accomplir, celle que Je te livre (24/1), Ce que Je te dicte (29/6). Elle vous appelle à devenir un prophète nommé Mikal. Elle nous appelle tous à devenir d’autres prophètes (28/5), soit comme porteurs de la Parole, soit en suivant le Guide qui souffle en silence dans leur poitrine. Le prophète Mikal guide le peuple du Bon, le peuple bas (xiii/14), les frères de Yëchou [Jésus] qui entrent dans ta tête (17/15) [?][peut-être ii/9 ou xvii/15], les oisons [oisillons, xLv/14 ?] appelés à se joindre à la pieuse gente (xLv/13). Et le prophète Mikal doit aussi enseigner que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant (32/8). L’homme Michel est le premier concerné, puisque ni toi ni aucun homme n’a le pouvoir de dépasser Ma Parole (7/6).
Je ne doute pas que pour être entendu et compris par vous, le Parlant, le Donneur de Parole, ait dû utiliser un double canal de communication, via les oreilles et via le cœur ou les entrailles d’un témoin dont l’esprit se crispait face à cette Parole dont il ne voulait pas. Mais cela ne saurait être interprété comme vous donnant un "charisme" d’interprétation. La Voix livre un langage qui nous donnera l’intelligence (Rév d'Arès 23/4). Le verset : Parole de Mikal Ma Parole [ii/12, xxxi:10], comme celui-ci : Nabi tu écris, coupe ton ongle, écris le vrai [x/1] est une définition de ce qu’est Mikal ou le nabi que l’homme Michel n’est pas s’il revient en arrière ou mélange la bave et l’Eau. Mikal aura le Blanc quand l’Eau de la Parole aura eu raison de la boue de la tête et du cal de la langue de l’homme Michel. À mon humble avis, nous n’y sommes pas encore. Le barrage en amont, ne sont-ce pas vos ajouts à la Parole dans votre produit éditorial appelé La Révélation d’Arès ? Quand vous décidâtes de l’ajout de parenthèses, ce pied lourd (xxiii/1) qui écrase la Lèvre, Dieu vous fit subir peu après la danse d’insecte ecclésiastique. Difficile de nier le lien ! C’est bien ce bruit de bouche (ii/15) devant le Livre que vous devez faire taire.
Tout cela ne retire rien à l’intérêt de vous écouter en 2019 exprimer votre pensée dans votre blog entrée 214. La pensée des autres frères enrichit la mienne, surtout si elle se focalise sur un mot de la Parole, la Colère de Dieu, qui peut être mal compris à cause de notre filtre culturel. Mais seule la Parole pure de toute glose est et restera ma référence.
Frère aîné, si le faucon dort, le frère est vigile. Entrer en pénitence, c’est se convertir à la Parole et pour vous spécifiquement c’est aussi suivre la feuille de route que vous donne le Père, en particulier faire le travail de fermer dans le Livre les siècles, demandé en 1974 et rappelé en 1977 (Rév d'Arès i/6). Vous avez commencé cette tâche inspirée en publiant le début de l’évangile Israélien et vous l’avez abandonnée ! Pour ce travail, Dieu vous donne un charisme que personne d’autre n’a. Il est donc vital de le mener à bien de votre vivant. Ne vous laissez pas disperser par le grouillis des cajoleurs et discoureurs du blog !
Fraternellement, sans cajolerie mais en compagnon sévère mangeant avec vous le Pain descendu du Ciel.
Antoine B., fidèle à la Parole

Réponse :
Vous m'attristez.
Je ne vais pas chercher la référence au "facteur" dans vos lettres ou commentaires. Je n'en ai pas le temps. Ce mot revient sans cesse dans les écrits et commentaires de mes frères et je ne peux pas penser que vous ne l'ayez pas dit ou écrit pour me désigner dans ce blog ou me désigner à d'autres de mes frères et sœurs. Mais si je me trompe, si nous nous trompons tous, si vous ne m'avez pas désigné par "le facteur", alors alléluia ! Je suis le premier à me réjouir de mon erreur, de notre erreur.
Mais ça ne change pas grand chose. Quels que soient les mots et les tournures que vous avez employés, je me souviens très bien des pensées que vous avez livrées sur ce blog et par d'autres voies, qui déclarent que je suis, certes, l'auditeur, le récepteur et le diffuseur du Message d'Arès, mais que son interprétation n'est pas de mon ressort et que d'autres, dont vous êtes, sont compétents pour en donner le sens et que je ne serai le prophète que le jour où je ferai miennes leurs interprétations. C'est d'ailleurs le sens génétal de votre présent commentaire.
Mais avez-vous seulement une idée du nombre d'interprétations très diverses et différentes de la mienne, qui ont, depuis quarante-cinq ans, été données de La Révélation d'Arès ? Si je fais silence sur elles, c'est parce que mon temps est mesuré et que j'ai autre chose à faire qu'à batailler sur des points de sens. Si je vous cite exceptionnellement, vous Antoine et Al Abdal à quoi vous affirmez ne pas être lié, mais dont vous partagez largement et indéniablement la pensée, c'est seulement parce que nous avons, autrefois, ensemble, partagé mes espérances prophétiques. Du moins l'ai-je cru. J'ai même été jusqu'à croire que vous étiez plus que mon frère de foi, mon ami ! C'est parce que vous avez partagé cette place dans mon cœur que j'affiche encore vos commentaires, même si c'est de moins en moins souvent. C'est même peut-être la dernière fois. Et j'en pleure.
Je suis le prophète désigné par La Révélation d'Arès. Je ne suis le chef de personne ; je n'ai aucun pouvoir, même pas le pouvoir de déléguer à quelqu'un d'autres le soin de remplir ma tâche, qui est très difficile.
J'avance, porté par ma conscience, aidé par "le grouillis des cajoleurs et discoureurs" comme vous dites. J'enseigne comme me l'a demandé le Père. Vous n'êtes pas obligé de suivre mon enseignement. Vos idées ont beaucoup changé, j'en suis stupéfait, mais on ne fait pas son salut et on ne changera pas le monde à partir d'idées et ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus vous concernant. Soyez pénitent, vivez comme le Sermon sur la Montagne, que prononça Jésus il y a 2.000 ans, le même qui m'a apparu et qui m'a parlé en 1974 ! Cela seul vous sauvera. Cela seul changera et sauvera le monde.

21déc19 214C16
La Colère et l'amer

La Colère de Dieu
Est le Cri de Dieu.
Tout est dans le Cri
Tout est dans l'Amour
Tout est Cri d'Amour.

La Colère de Dieu
Est dans mon coeur
Tout est en moi
Et moi dans son Cri
Au bout de son Nerf.

La Colère de Dieu
Est le baiser de Dieu.
Tout donne la Gifle
À lui et à nous tous
Car il est notre Père.

La Colère de Dieu
Libère les siècles
Grâce au frère aîné
Qui porte La Colère
De l'amer à la Mer
Au confluent Céleste.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

21déc19 214C17
Bien que le sujet ne soit pas central dans La Révélation d’Arès, cette entrée 214 me fait bien sentir que des mémoires religieuses persistent en moi, notamment celle d’un Dieu juge.
Or, Dieu ne juge pas. Il laisse à l’homme le choix de se perdre ou de se sauver, de se créer une âme par le Bien accompli. Et même si La Révélation d’Arès le souligne d’un bout à l’autre et même si je la lis depuis des années, à la lecture de cette entrée, je vois que des mémoires subsistent encore, mémoires qu’il est bon de mettre en lumière pour mieux les nettoyer.
La colère humaine, l’irritabilité, est un sujet que j’ai pu travailler dans plusieurs formations. Ce que j’en retiens, c’est que la colère est d’abord, avant son expression destructrice, une énergie de changement : "Il faut que cela change !" Elle cache souvent une impuissance à ce changement : " ... Et je me sens dépassé." Cette énergie n’est pas négative, ce sont les conséquences, les actes qui en découlent qui génèrent la souffrance.
Pour ma part, le problème vient du fait que le temps qui s’écoule entre la montée de cette énergie de changement et l’acte destructeur est extrêmement court. Alors que faire contre cette bête qui sommeille en moi et qui est prête à bondir dès que la moindre contrariété m’arrive ?
La Parole nous enseigne une solution possible, que j’ai très souvent expérimentée et qui fonctionne très bien pour moi : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle ! (Rév. d’Arès 39/2). Concrètement, lorsqu’une situation provoque en moi une énergie de colère, je mets d’abord un stop à toute réaction immédiate conscient que rien ne peut sortir d’intéressant. Ensuite, je reviens à la Parole avec la volonté de l’accomplir dans cette situation précise. Je suis souvent très surpris de la voie inattendue qui s’ouvre alors devant moi comme une évidence. L’énergie de colère, de changement, peut alors se mettre au service de la Vie.
Finalement, ce qui manque peut-être à la colère humaine pour revenir à l’image de la Colère de Dieu, c’est peut-être la patience, la mesure et la piété ? Cela rejoint bien le fait que la pénitence permet la maîtrise de la colère humaine pour que l’énergie de changement soit utilisée dans un acte créateur.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire qui évoque la capacité particulière de la colère humaine de passer de ce qui généralement en elle dégrade et d'obscurit à l'état d'adjuvant du bien. Ce n'est pas, loin de là, une façon coutumière d'évoquer la colère. Vous écrivez : "Concrètement, lorsqu’une situation provoque en moi une énergie de colère, je mets d’abord un stop à toute réaction immédiate conscient que rien ne peut sortir d’intéressant. Ensuite, je reviens à la Parole avec la volonté de l’accomplir dans cette situation précise." Je trouve merveilleux que vous puissiez vous maîtriser ainsi. Au temps où la colère me prenait, rien ne me permettait de maîtriser ainsi mon état ; ma colère était une passion négative irrésistible. Certes, je regrettais toujours plus tard ce moment et j'en demandais toujours pardon à la personne ou aux personnes que ma colère avait visée(s), mais c'était plus tard, quand le mal avait été fait.
Quand j'étais en colère je me prenais pour un très rigoureux formaliste, un donneur de leçons supérieur, abstrait parce que ma colère rendait incompréhensible pour autrui sa cause ; j'étais fermé sur moi-même. Je me laissais aller aux mésaventures de cette perte de raison qu'est la colère, jamais je ne pouvais maîtriser mon esprit sur le moment de l'emportement. C'était chez moi un tropisme intellectualiste contre lequel je ne pouvais rien, car au cours de ma colère je "raisonnais", je me sentais triomphalement juste... Pauvre de moi ! Je peux dire en tout cas qu'il ne reste rien de mes colères, sinon le souvenir d'instants malheureux ; aucune de mes colères n'a jamais arrangé le problème du moment. Rien n'est plus inutile que la colère, comme rien n'est plus inutile que la guerre.

21déc19 214C18
La Révélation d'Arès risque bien d'attiser toutes les colères des hommes enfermés dans leurs "tubes de fer" [voir entrée 213 "mon Moi"] religieux, politiques, idéologiques, historiques, sociologiques, identitaires ; une Parole qui tombe comme un fouet sur les nations à un moment inattendu, par des événements inattendus, dans un lieu inattendu à un personnage inattendu qui, plus est, a été tiré au sort dans un Grand Chapeau...
La moquerie, le scepticisme et l'indifférence dans un premier temps pourraient bien laisser place à plus ou moins long terme à cette foire d'empoigne où les dieux mythologiques que nous nous sommes créés (argent, État, armée, roi blanc, roi noir, etc.) vont se mesurer à l'homme en tant qu'élément de masse dans un total imbroglio, ce qui est d'ailleurs déjà le cas, et dans un deuxième temps, nous, Pèlerins d'Arès, [pouvons] passer pour la souris qui a surgit dans le magasin de porcelaine où précisément se trouve l'éléphant...  Ce qui ne serait sans doute pas si faux.
Dans l'attente, faisons de notre colère de ce monde absurde et injuste le lierre (qui) odore, l(a) bras(sée de) la récolte  (Rév d'Arès xix/23) ; que nos doigts (s'é)tendent (comme) le bois (d)e thuma (qui) monte (par) le nez (de) l'homme ; pour que (l'homme s'a)dou(cisse) et que s(es) côte(s) s'ouvre(nt) (Rév d'Arès xix/19).
Angel C.-D. de Suisse

Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce commentaire.
Sur la quatrième de couverture de "L'Ère du Soupçon" (paru en 1956) de Nathalie Sarraute il y avait ceci d'imprimé : "Un soupçon pèse sur les personnages de roman. Le lecteur et l'auteur en sont arrivés à éprouver une méfiance mutuelle. Depuis Proust, Joyce et Freud le lecteur en sait trop long sur la vie psychologique. Il a tendance à croire qu'elle ne peut plus être révélée, comme au temps de Balzac, par les personnages que lui propose l'imagination de l'auteur. Il leur préfère le "fait vrai". Le romancier, en revanche, est persuadé qu'un penchant naturel pousse le lecteur à trouver, dans un roman, des "types", des caractères, au lieu de s'intéresser surtout à cette matière psychologique anonyme sur laquelle se concentrent aujourd'hui les recherches de l'auteur. Aussi celui-ci s'acharne-t-il à supprimer les points de repère, à "dépersonnaliser" ses héros."
Je trouve, même si je n'ignore pas qu'on va trouver ma comparaison curieuse, voire foutraque, que ces lignes, qui concernent ce qu'on a appelé le "nouveau roman" dans les années de l'après-Deuxième Guerre-Monsiale s'appliquent assez bien à La Révélation d'Arès, car, même s'il ne s'agit pas d'un roman, même s'il s'agit d'un Message dicté du Père en 1974-1977, c'est un texte écrit, édité, donc d'une certaine façon littéraire. Nathalie Sarraute voyait dans le projet de Sartre le mérite de dépouiller l'humain des artifices du monde social pour la hausser aux "généralités" ; Sartre de son côté voyait en Sarraute l'auteur d'un écrit capable de "réfléchir sur lui-même", l'auteur d'un "anti-roman". Ainsi La Révélation d'Arès dans son genre dépouille-t-elle aussi "l'humain des artifices du monde" — mais alors là complètement ! Voyez comme cette Révélation me traite dès la première veillée, et voyez comme cette Parole porte chaque destin à "réfléchir sur lui-même" !
Je ne suis donc que l'éditeur et le propagateur d'une façon de parler de Dieu aux humains sans les enfermer dans des catégories rigides : les bons et les mauvais par exemple, car il ressort bien dans la Parole d'Arès que tous les hommes, quels qu'ils soient, ont du bon et du mauvais, et que la solution des problèmes humains est dans la dissolution très simple de cet imbroglio ; il ne faut plus viser que le Bien. Tout le reste, notamment les fausses "lois" de Dieu, n'est que blablabla religieux. La Révélation d'Arès est le nouveau spirituel ou la renaissance du spirituel. La religion, quelle qu'elle soit, est l'ancien "spirituel". Voilà sans doute pourquoi, comme vous le rappelez, Dieu m'a tiré au sort de tous les noms des vivants sur Terre en se disant probablement : "Tous les hommes se valent. Aucun n'est supérieur à un autre. Tirons un petit papier au hasard... Tiens, voilà mon n'importe qui : c'est un certain Michel Potay." Même, comme je suppose, si le Père a tiré mon nom d'un Grand Chapeau avant que je n'entre dans le ventre maternel (Rév d'Arès 4/3), je ne vois pas ce qui aurait fait de moi un être meilleur qu'un autre. Sarraute disait que le monde était "une immense masse fluctuante qui ne se laissera plus enfermer" et c'est ce que dit en substance la Parole d'Arès : Ne vous laissez pas enfermer dans les religions, les idéologies, les politiques, etc. Optez pour le Bien point final ! C'est une situation simple et salutaire dans laquelle la colère n'a aucun rôle à jouer, la Colère de Dieu ou notre petite colère humaine.

21déc19 214C19 
J'apporte ma contribution à cette entrée avec cette citation de Victor Hugo :
"Avez vous remarqué cela ? Rien n'a l'air plus méchant qu'une tourterelle en colère."
Fraternellement,
Vianney L. d'Auxerre dans l'Yonne. 

Réponse :
Merci, mon frère Vianney, pour ce commentaire.
Je ne connaissais pas cette citation de Victor Hugo, mais elle signifie bien ce que nous savons tous, à savoir que la colère rend méchant n'importe quel humain ou n'importe quel animal. La tourterelle, qui est symbole d'harmonie, de simplicité, d'espoir, de douceur, d'innocence, de renouveau, de paix et de sérénité, peut — s'il est vrai qu'une tourterelle puisse se mettre en colère — devenir terrible.
L'humain en colère est le plus terrible, cependant. Il cherche à réduire et détrôner celui ou celle contre qui il lâche son courroux. Il n'est plus que son propre "moi".
Il est dramatique, tragique, que les aspirations les plus légitime de n'importe qui soient soumises à l'esclavage de la colère de quelqu'un d'autre.

23déc19 214C20
Je trouve que l'œuvre musicale,  l'oratorio "Le Sermon sur la Montagne", composée par notre frère José O. est merveilleuse de Beauté servante du Bien (Rév d'Arés 12/3).
Je me la passe en continue dans la voiture 🚗 et je m'émerveille de cette œuvre.
Oui, il serait bon de pouvoir venir la présenter au public des villes oú se tient une Assemblée Spirituelle d'Apôtres de La Révélation d'Arès.
Merci aux interprètes que sont Olivier R., Salvator B., Claude M., Karima C. et José O.
C'est vraiment Magnifique ✨💕🌈
Le "Sermon sur la Montagne" présenté et composé par notre frére José Ogab  est  une suite d’extraits des Évangiles Palestiniens et Arèsiens récités sur de la musique de style classique. Il dure environ 40 minutes🎶
C’est une façon de toucher un public sensible à la Parole du prophète Jésus, en lui faisant découvrir ses derniers mots adressés au monde en 1974.
Bien souvent Noël 🎄efface les colères 😡 des hommes et des femmes. La bonté transparaît à nouveau le temps de la trêve de 🎄 Noël,qui bien qu'étant la fête 🎉 du Solstice d'hiver,est aussi une belle fête 🎉 de famille. "Le Sermon sur la Montagne" présenté sous forme d'Oratorio est une mélodie de l'Amour de Dieu qui nous invite à la pénitence [génératrice] du Bien 😊
La pénitence [génératrice] du Bien que nous installons dans nos cœurs permettra d'effacer nos colères, nos jugements, nos contrariétés, notre manque d'amour envers notre prochain.
La pénitence [génératrice] du Bien 😊 nous conduira vers le Jardin d'un nouvel Éden oú Notre Créateur de l'Univers ne vivra plus cette "Colère".
Elle n'aura plus de raison d'exister, puisque l'Amour sera existentiel dans les cœurs de la nouvelle humanité reliée à la Vie, l'Oasis (Rév d'Arés 24/3).
Je vous souhaite de vivre de belles fêtes 🎉 de cette fin d'année 2019 🎄 en famille .
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que notre sœur bien aimée Christiane 💕✨🌈
Patricia C. des Hautes-Alpes
sermonsurlamontagne@gmail.com

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire, qui évoque l'Oratorio de José O., notre frère. Je n'ai pas encore pu écouter tranquillement et sans interruptions cet oratorio en m'abandonnant à lui. J'ai essayé de l'écouter dans ma voiture, mais je n'ai pas pu trouver comment faire pour l'entendre. J'ai une Peugeot 3008, qui me permet certes de rouler n'importe où en France en toutes saisons dans de bonnes conditions de sécurité, mais qui est bourrée d'électronique, qui trouble et embarrasse le vieil homme que je suis plus qu'elle ne l'aide ; je me sens aussi bête qu'une poule devant un ordinateur. Frère José m'a envoyé, il y a quelques jours seulement, un enregistrement "pro" de cet oratorio.
J'étais hier à Perpignan au milieu de nos sœurs et frères de la plaine du Roussillon, en Catalogne Française, grand moment de bonheur fraternel, et c'était mon dernier voyage dans les missions pour 2019, année très chargée de travail. Je vais prendre quelques jours de repos et je vais en profiter pour écouter cette œuvre de frère José. Le CD est là à côté de moi ; je vois la belle icône de Jésus sous le titre "Oratorio Sermon sur la Montagne" ; l'enveloppe est encore dans sa gaine de cellophane, que j'ouvrirai très bientôt.
Quand nous appelons les humains, nos sœurs et frères, à calquer leur comportement sur le Sermon sur la Montagne nous ne voyons pas seulement cet enseignement célèbre de Jésus dans son accomplissement concret : tendre la joue, donner son manteau en plus de sa tunique, aimer son ennemi, ne pas juger, etc., nous vivons dans l'invisible partie de nous — car tout humain a une part d'invisible — sa métaphysique enrichissante, créatrice ; derrière les actes nous vivons son abstrait en somme.
Or, cet abstrait ne peut être rendu par la musique seule. La musique, du moins pour moi, est une architecture concrète de sons, donc de choses ; elle ne peut être que l'accompagnement, le muscle-chose mis sur la pensée invisible qui est, elle, notre force créatrice. Je suis heureux que des frères et sœurs aient concouru par leurs chants et, bien plus encore, par leur cœur — non celui de chair mais l'invisible cœur de l'amour — à l'œuvre musicale. Je suis ému par le fait que frère José ait ainsi doté son œuvre musicale du trait d'union avec la Vie qu'est l'humain, la vie humaine. Je sais que cet abstrait que seul l'homme peut ajouter à la chose qu'est la musique n'est ni vu ni compris facilement par ceux qui regardent la vie spirituelle comme si elle leur était extérieure, étrangère. Mais j'espère que l'œuvre dans son ensemble percera la gaîne d'épis mûrs. Cet oratorio, quelle que soit sa valeur musicale que je n'ai pas encore testée comme vous l'avez fait, sœur Patricia, est par le seul fait qu'il existe maintenant un horizon ontologique où il faut se placer pour voir, comprendre et vivre de la foi que nous communique La Révélation d'Arès.
Encore merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.

23déc19 214C21
Témoignage : dans une Paix intérieure totale, mon Feu et mon amour pour tous les êtres est si intense que je crois que je vais allumer une Lumière énorme pour ce monde.
Je suis Tous les êtres, Non-dualité absolue : je partage leurs souffrances comme leurs joies !
Je brûle ! Alléluia !
Philippe R. de Strasbourg en Alsace

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire écrit, je pense, pour qu'on s'y perde un peu, parce qu'il est très clair que la Lumière dont vous parlez ne peut être la vôtre. Elle est celle de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), du Père de l'Univers (12/4), c'est la Lumière que nous essayons tous d'être les miroirs pour que ses reflets viennent sur le monde. Nous savons que toutes nos tentatives pour surmonter la discordance entre la masse écrasante des idées qui courent sur la terre et la légèreté de la pénitence de quelques uns ou, si l'on préfère, entre l'humanisme et l'amour, est trop à contre-courant des façons de vivre et penser de notre temps, et que dans le registre rare de la non-dualité vous êtes un excessif, mais je crois que, dans ce temps de Noël, votre excès est bienvenu. Il en faut. Merci pour ce commentaire, frère Philippe.

23déc19 214C22 
Salem, Frèro !
Cette entrée m'a fait réfléchir sur le fait qu'il fallait bien comprendre ce que Dieu veut nous transmettre, où Il veut en venir. Quel est Son But ? À travers Son Message, Il décrit ce qu'il est et surtout pourquoi le monde ne va pas. Car les hommes ne s'aiment toujours pas. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre certaines choses et il me faudra beaucoup de temps pour comprendre d'autres et de les faire vivre en moi.
Grâce à toi, mon frère, j'ai compris qu'il fallait être pènitente et que c'est un travail indispensable à faire et que si certaines choses sont encore obscures pour moi ce n'est pas important. Dieu nous demande avant toutes choses de comprendre d'être quelqu'un de bien par le moyen de la pènitence et de le faire transmettre aux autres, pour un monde meilleur [Rév d'Arès 28/7].
Prends soin de toi. Je t'embrasse et passe le bonjour à sœur Christiane !
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci du fond du cœur, sœur Malika, pour ce très simple mais très beau, et surtout très éloquent commentaire, car l'éloquence n'est pas pour moi l'éclat verbal du discours, mais sa clarté. La clarté de votre commentaire est éclatante dans sa simplicité. La religion a confisqué, pour se l'approprier — La Révélation d'Arès dit "se l'emparer" (1/7) — l'expression la plus pure du cœur de l'Enfant, quand il réalise qu'il est l'Enfant du Père (Rév d'Arès 13/5), c.-a-d. son image et ressemblance (Genèse 1/26), et elle lui a substitué la récitation de dogmes, de lois, de règles, etc. Ce que vous avez compris, c'est que c'est la Vie qu'il faut retrouver (24/5), et que pour ça il n'y a qu'une direction, celle de la pénitence.
La religion a perverti la langue spirituelle en la privant de sa nature aérienne, volatile, libre (10/10), parce que nous sommes faits pour voler dans les étoiles, et a créé un langage à elle dominé par l'idée du pseudo-héroïsme de la militance religieuse, elle a comme empaillé, "naturalisé" disent les taxidermistes, la Parole qui ne fixe aucune loi et qui n'appelle qu'à l'amour, pour à l'inverse mettre hors de portée de toute critique les agissements religieux. L'homme a cessé de parler la langue de la Parole pour être "parlé" par la langue de la religion et vous avez réussi à vous évader de cette forteresse ou citadelle et vous avez, ma sœur Malika, retrouvé la Lumière et la Vie dont Elle émane. Encore merci.

23déc19 214C23 
Ne dit-on pas : "Jamais deux sans trois" ?
Après le deuxième épisode de Madal et Keudal, "M&K à Babel-Oued" (212C11) réalisé avec mon "égérique" compagnon Frédéric M., épisode que vous avez salué d'un "génial !" et que vous vous êtes approprié pour tester une mission "déreligiosée" (un mot de votre invention) dans les villes de Bordeaux, Nice, Genève, Limoges,.. sans que nous en ayons eu mot à ce jour hormis le mince filet délicat déposé en réponse à un commentaire de notre amie Marie-Reine de Limoges sur votre blog. Nous avons Frédéric et moi, entrepris de plonger au cœur de cette Babel que représente pour nous la ville d’Athènes, carrefour des nations où se mêlent toutes les langues de la terre occis-dentale, mère de ce logos semblable à votre expression où nous avons puisé ce mot "métanoïa" que vous avez lâché dans votre réponse à mon précédent commentaire, pour poursuivre le fil de notre quête aventureuse hors les mots, comme vous me l'avez suggéré un été récent à Arès : "Il va falloir prendre des risques !", sur le terrain des réalités et prendre le parti des opprimés où nous appelle l’Évangile de toujours, celui de Yéchoua le fer de feu : charpentier de Nazareth devenu flamme... Braises ! Nos forces souterraines ! Yououououououou [Rév d'Arès xxx/24]... J'ai cru ne jamais ouvrir les portes de cette épopée que je m'en viens vous narrer de voix vive au son de mon clavier de retour d'un long voyage.
Ce nouvel épisode de Madal et Keudal que je vous présente aujourd'hui s'est naturellement déclenché après notre visite au local de "l'Eau Forte" à Bordeaux le samedi 5 octobre 2019. Venus spontanément nous proposer de réaliser la version de 5 minutes que vous souhaitiez et profiter de cette visite déclaré (nous nous sommes annoncés dès la veille auprès de votre entourage bordelais) enthousiasmés à l'idée qu'enfin nous avions trouvé un terrain sur lequel nous pouvions "nous capter" après maints exploits tout au long de l'année à relever les défis lancés à nous par la Parole face à l'Histoire en train de se faire (Gilets jaunes) pour provoquer une rencontre et recueillir quelques conseils de votre bouche et votre enseignement de prophète, quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons appris quelques jours plus tard sur votre blog, que vous y aviez présenté une version remaniée de notre travail auprès de missionnés, pendant que nous sirotions patiemment un café en compagnie de Gérard M. et de Philippe L. de l'assemblée de Bordeaux, assis à la terrasse d'un café mitoyen du local de "l'Eau Forte".
Repartis dans notre campagne profonde après deux heures de conversation avec pour seule consolation "une tranche de cake" diligemment offerte par Gérard M., votre gendre, nous nous sommes sentis quelque peu décontenancés. Je ne m'en plains pas, d'autant plus que je fus honoré, contrairement à mon compagnon, d'une part ornée de deux moitié de cerises. Ah le souvenir de ces deux yeux rouges pointés dans mon regard qui me disaient "Mange moi !" Frappés par l'évidence et la conjoncture des événements, nous avons pris le parti de prendre au mot la situation que nous avons vécu là : Nous sommes donc allés nous faire voir chez les Grecs !
Cela ne pouvait pas mieux tomber. Bien qu'ayant cessé de participer au mouvement des Gilets Jaunes, nous restons attachés à l'état d'esprit qui s'en dégage. Cet attachement nous pousse à mieux comprendre les élans d'indépendance aux pouvoirs qui plombent le dynamisme émanant de la Vie et plongent l'homme dans le désespoir. Ces élans surgissent depuis toujours dans différents endroits du globe et au sein de cultures diverses et variées car une certaine race d'hommes (que ces hommes en ressentent la Source (24/4) ou non) se veut rester fidèle à la grandeur de ce que l'être humain peut être : Beau – La beauté étant servante du Bien (Rév. d'Arès 12/3).
Comme nous l'avions partagé sur ce blog, le documentaire de Yannis Youlountas (vidéo 209C41) nous a interpellé et nous avions décidé d'approfondir son thème afin de voir si un lien pouvait être établi entre les émeutes en Grèce (2008/09) et les soulèvements en France (2018/19), d'autant plus qu'à la même époque, le cri des spartiates (« Ahou ! », lancé par le film « 300 » de Zack Snyder qui relate le combat des spartiates aux thermophiles), fut adopté par les Gilets Jaunes en signe de ralliement alors que vous choisissiez d'intituler l'entrée 203 de votre blog, "le blog de Léonidas". Ce cri venu de la rue vous avait-il percuté lors de vos écritures au point qu'il fît (peut-être inconsciemment) son trajet jusqu'à votre blog ?
C'est la mort d'un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, tué par balle par un agent de police dans le quartier d'Exarcheia à Athènes, qui déclencha les émeutes de 2008 en Grèce. Mais ce sont les revendications qui s'ensuivirent autour de plusieurs scandales (détournements de fonds publics, réduction des aides sociales prévues, mais aides aux grandes banques...) qui envenima la situation.
Nous cherchons à savoir comment nous pourrions nous trouver dans une bonne posture (pour une transmission d'ordre spirituel) lorsque les pays dit "développés" seront mis à sac par les hommes rudes montés de la steppe, et dont les grondements commencent très distinctement à se faire entendre. Comment propager dans les cœurs la saveur de l'Idéal (entrée 142) anarkiste qui est le nôtre ?! Comment redonner espoir en un monde meilleur et durable en misant sur l'homme et sa capacité de transformation plutôt que son obsession de l'organisation?! Nous avons pleinement conscience aujourd'hui que ce n'est pas le sens perverti que les pouvoirs ont voulu donner à l'anarchie qui effacera le fait, devenu une évidence, que ce sont eux-mêmes, en grande partie, les instigateurs du chaos, les promoteurs des injustice et de la misère humaine, mère des colères qui engendrent la violence sans fin.
Mais regarder un film, un documentaire ou une vidéo, "surfer" sur l'internet (sans jamais en être rassasié), n'est ni voir la réalité de l'instant en face ni pouvoir ressentir les hommes qui la font ; ces médias nous réduisent à ne se faire qu'une petite idée sur le sujet. Une idée souvent fausse ou, du moins, tronquée tant elle est, la plupart du temps, aseptisée.
Le Père de l'Univers (12/4) ne nous invite pas à vivre à travers des idées et des mots mais à travers des actes. Des actes ?! Alors nous sommes partis en Grèce afin de nous rendre compte par nous-mêmes de l'approximative exactitude des faits relatés dans le documentaire "L'amour et la révolution" et tenter dans le même temps un retour aux sources. "Arès" qui a donné son nom à la Révélation que vous avez transmise au monde, n'est-il pas un Dieu grec ? Et cette Raison platonicienne que vous louez si souvent, n'est-elle pas née à Athènes ?
Nous n'y sommes pas allés pour prendre la température de l'eau bleue des îles où le touriste vient se tremper sans se rendre compte des souffrances et injustices qui l'environnent, mais pour nous retrouver sur l'îlot d'Exarcheia. Ou du moins ce qu'il en reste : une sorte de ghetto dans la ville d'Athènes, encerclé par quelques bataillons de la "milice d'état" mais dans lequel ces "forces aux ordres" ne mettent pas les pieds sauf en ordre serré pour y déloger, surarmés, quelques squatteurs retranchés dans des bâtisses délabrées et fortifiées.
Dans ce "ghetto" que les "services publics" ont déserté et où il est risqué de dégainer son appareil photo tant la suspicion y règne, les "business" remis sur pieds (après le vandalisme d'État), les squats de toutes les origines ethniques, les anars "rouges et noirs ou noirs" et autres anti-autoritarismes (qui ne communiquent pas entre eux pour des désaccords verbeux), les trafiquants de toutes sortes, les marchands-errants qui tentent d'exercer tous les petits métiers (vendeurs de mouchoir papier, de cigarettes, de bâtons d'encens, de petites bouteilles d'eau - vide-ordures humains, rouleurs de charges et de décharges papiers/cartons/plastiques, etc) pour survivre, se partagent le quartier d'Exarcheia, véritable concentré de ce qu'offre à voir Athènes, à l'échelle d'une ville entière qui est une déchetterie à ciel découpé par le sommet des buildings délabrés.
Les villes (et ce n'est pas rien de le dire) sont vraiment contre-nature ! Les rares bâtiments entretenus (c'est-à-dire dont on peut apprécier les moyens financiers) sont les églises orthodoxes ; hors du quartier "anarchiste", le poids de la religion et de la superstition (21/1), sa sœur jumelle, se fait très présent.
Les désaccords intérieurs au "ghetto", sont-ils arbitrés par les plus rudes, les plus anciens ou les plus investis d'entre les habitants ? L'anarchie revendiquée ici se fait plutôt sombre dans la gestion des conflits. L'obscurité se niche dans tous les recoins. 500 ans de dictature ottomane et la proximité avec les anciens pays de l'Est ont aguerri les esprits marqués par la teinte rouge sombre que propage l'idéologie. Le partage lui-même, cette entraide et autogestion que nous sommes allés vérifier, dont ce quartier se veut être le fleuron et le porte-parole en Europe, est, en fait, politisé (à part quelques rares exceptions qui s'expriment, individuellement, par l'altruisme) ; les "anarcho-gauchos" substituent une idéologie à une autre, comme les révolutions remplacent un pouvoir par un autre.
Au lieu d'œuvrer à préparer une société nouvelle, comme le ferait un "anarkiste" (nom découlant d'Anarkia – entrée 207), ils ne se rendent pas compte qu'ils ne sont que les fruits du système, leur rejeton noir en quelque sorte, le résultat d'un effet miroir des pouvoirs qu'ils subissent autant sinon plus que les autres, car à leur refus radical du système, le système leur oppose la brutalité des armes, bras armé de la Loi. Les pouvoirs, détenteurs de l'exercice de la violence légale, justifient leur rôle en invoquant l'ordre et la sécurité, ont besoin de bouc-émissaires comme de refouloirs où parquer les extrêmes pour mieux les noyauter. Conditionnés, les "anarchos" ne savent pas qu'il est vain de remplacer un système par un autre système, même s'il s'avérait être plus humain. Comme le souligne ce nouvel épisode de "M&K" : "L'idéologie se veut imposer son sens de la liberté aux autres, tandis que l'Idéal n'impose rien à personne". Et, comme le souligne Frédéric M. dans un de ces commentaires, "tout système, quel qu'il soit, en impose et s'impose".
Contre toute attente, nous avons pu ressentir là-bas beaucoup de dignité malgré la précarité (le contraste avec le Français qui se plaint au moindre petit bobo est flagrant) ; nous avons pu croiser des personnes capables de rester droites dans tout ce qui va de travers. Les Grecs portent une force en eux, pas de doute là-dessus ; ils ne donnent pas le sentiment de rester prostrés dans une "zombitude" (zombie attitude) comme la population de différentes régions de l'Est qui, au fond, vit très mal le fait de ne pas être considérée économiquement par l'Occident et qui ne s'est toujours pas relevé de l'effondrement de la Russie soviétique. Toujours le matérialisme épais !
En ayant vécu cette proximité avec un déclin flagrant de l'homme dit "civilisé", nous en sommes arrivés à nous regarder, Frédéric M. et moi-même, se faisant la réflexion : Pourvu que le "frère en l'Amour du Père", en usage chez les Pèlerins d'Arès, servant à nous identifier en tant qu'Enfants de l'Univers, affilié à l'indescriptible Infini, ne devienne pas aussi creux que le "camarade" politique pétaradant dans les oreilles comme un "au-garde-à-vous". L'idéologie vous fait bien sentir que, si vous n'en êtes pas, la "camaraderie" sera difficile. Partout les mots d'appartenance ne sont que les paravents pour désigner l’obéissance muette attendue de ceux qui en sont ou veulent en être. Partout l'obédience appelle l’assujettissement au maître parfois jusqu'à l’obséquiosité dégoulinante de ceux qui lèchent le pied du maître comme celui d'un roi blanc.
Nous avons longuement arpenté les lieux avec Maria (un pseudo), la mama de la "coquille" (presque vide d'amour) d'Exarcheia, qui nous pris sous son aile après que nous lui ayons acheté des denrées alimentaires de "seconde main" (provenant de ses collectes avec lesquelles elle aide les plus démunis). Faire le tour du quartier avec notre dame de cœur, qui doit possiblement vivre aussi des informations qu'elle glane (et qu'elle peut refourguer aux uns comme aux autres), fut un véritable dépassement : Maria, en plus d'être incollable sur son sujet, la rue, était infatigablement motivée à tout nous montrer des heures durant arpentant avec nous de nuit après sa journée de glanage, les rues d'Exarcheia en quête de signes et des traces de son histoire tourmentée.
Dans cette "aire", où veut se jouer le sort de l'anarchie communautaire (international solidarity ! adage qu'elle déclame à chaque pas qu'elle scande des noms des combattants venus de toutes parts qui ont donné leur vie pour Exarcheia), Maria est la mémoire d'Exarcheia. Seul le musée archéologique surplombe massivement les lieux de son passé institutionnel. L'école polytechnique, elle, poursuit sa lutte étudiante face aux abus du système en place (les jeunes y sont très investis politiquement). D'ailleurs, nous y étions présents le 19 octobre lors du concert de Grup Yorum (organisé en faveur de deux membres du groupe qui ont entamé une grève de la faim pour clamer leurs droits).
Sur les six jours pleins passés à Athènes, nous n'avons vraiment pas perdu notre temps. Nous avons bien sûr grimpé la pente vers les hauteurs sur lesquelles l'Acropole est perchée. Mais nous nous sommes refusés de payer la somme demandée pour la vue de près de la caillasse bien lustrée pour le touriste ; à Athènes, seul ce site semble encore attirer les convois d'étrangers aisés, fourgons à bestiaux. Les étrangers "pazaisés", eux, vivent dans la rue (ou dans des squats) et visitent les poubelles. De leurs rencontres sont nés nos souvenirs les plus poignants.
Au cours de nos déambulations dans la ville d'Athènes, porte d'entrée de l'Europe face à l'Orient (qui est et restera l'Orient de l'Occident, Derrida je crois), nous avons été très impressionnés par un indien (peut-être pakistanais) installé à flanc de poteau sur un trottoir, alors qu'il ne faisait que plier sa couverture et ranger ses cartons qui devaient lui servir de couche pour dormir ; sa présence dégageait une telle paix et son allure une impressionnante (re)tenue. Son hygiène était impeccable, il était particulièrement lumineux. Avec lui, il n'était pas nécessaire de "blatérer" (comme un chameau), un regard a suffi ; la Vie s'y trouvait.
Alors notre présence avec La Révélation d'Arès dans les rues d'Athènes qui se voulait être juste symbolique s'est montré là-bas sous une autre figure. Le film que nous en avons rapporté est depuis dimanche 22 décembre en ligne sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=G2yxu7osxC4). Outre le fait que ce film comporte des images pouvant heurter la sensibilité d'un public mal préparé (je l'ai interdit aux moins de 18 ans sur Youtube), vous comprendrez aisément les raisons qui me poussent à vous dire aujourd’hui que nous nous réservons la primeur de sa diffusion. C'est par acquis de conscience, puisque La Révélation d'Arès figure en bonne place dans mes images, que je vous communique ce M&K003 qui s'adresse en priorité à nos amis grecs.
Éric D. "on the road"

Réponse :
J'ai rougi de honte, je me suis senti profondément contrit en lisant les premières lignes de ce commentaire :
"Après le deuxième épisode de Madal et Keudal, "M&K à Babel-Oued" (212C11) réalisé avec mon "égérique" compagnon Frédéric M., épisode que vous avez salué d'un "génial !" et que vous vous êtes approprié pour tester une mission "déreligiosée" (un mot de votre invention) dans les villes de Bordeaux, Nice, Genève, Limoges,.. sans que nous en ayons eu mot à ce jour hormis le mince filet délicat déposé en réponse à un commentaire de notre amie Marie-Reine de Limoges sur votre blog."
Je ne me suis rien "approprié" du tout, je vous l'affirme. Je n'ai pas non plus testé votre vidéo, je vous l'affirme aussi. Je m'en suis seulement servi, en toute innocence, pour commencer une allocution que, le 5 octobre dernier en effet, j'adressais à un groupe d'une quinzaine de nouveaux à la mission de Bordeaux. Pour ne pas trop effaroucher ces nouveaux j'ai demandé à ma fille Nina de raccourcir l'original. Après que j'eus commencé mon allocution par votre vidéo et devant le regard surpris ou ahuri, auquel je m'attendais un peu, des nouveaux présents, je leur ai dit en substance ceci : "Vous avez vu là une vidéo faite par deux frères qui vivent leur foi d'une façon très différent de la nôtre en général, une vidéo qui vous paraît foldingue, loufoque, toquée, probablement incompréhensible, et qui pourtant est une expression respectable et juste du Fond de ce que nous espérons. Elle vous montre que nous ne sommes pas des formalistes arrêtés à un style figé, et moins encore sectaire, mais des apôtres ouverts à toutes les formes que peuvent prendre le témoignage et la pénitence, la pénitence dont je vais vous parler."  Voilà, c'est tout et pour moi il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Au reste, comment avez-vous su qu'il y avait cette réunion ce jour-là avec des nouveaux à Bordeaux, dans le cadre du suivi missionnaire ? C'était le train-train, rien d'officiel, rien d'extraordinaire. C'était privé. Aucune invitation n'avait été adressée à personne, parce que ça ne concernait que quelques sympathisants curieux de m'entendre sur ce qui fait notre espérance. Que faisiez-vous à ce moment-là à cet endroit ? Coïncidence, sans doute. Je ne vous ai pas vus. Quant à l'utilisation de cette vidéo "à Nice, à Genève, à Limoges", je n'en ai jamais entendu parler... Pour moi il y a bien des points mystérieux dans cette affaire.
Vous me reprochez de m'être "approprié" votre video. Je vous avoue que c'est la première fois en quarante-cinq ans qu'un frère de notre assemblée de P(p)èlerins d'Arès me communique un texte, un tract, une affiche, une image, une video, en se considérant comme son seul propriétaire et en implicitant que la publication de son œuvre était soumise à son autorisation. Pourquoi ne pas me l'avoir précisé dans votre commentaire 211C85 ? Quoi qu'il en soit, je suis absolument confus d'avoir pris l'habirude de penser que tout ce que nous produisions était pour la mission, donc à la disposition de tous les missionnaires. Mais il n'est jamais trop tard pour réaliser qu'on a pris de mauvaises habitudes et je viens à l'instant de supprimer votre commentaire 211C85 et la vidéo dont vous l'accompagniez, dont j'ignorais que vous vous réserviez l'usage.
Je vous présente toutes mes excuses pour avoir fait usage de la vidéo que vous m'aviez adressée. Je n'en ai pas fait un usage public, de toute façon.
Vous savez que si vous mettez vos vidéos sur YouTube, vous vous exposez à les voir utiliser par tout un chacun. En tous cas, j'adresse un avertissement à nos frères et sœurs missionnaires de ne pas en faire usage sans votre autorisation.
Le reste de votre commentaire sur la Grèce, sur ce qui s'y passe et qui est désolant — mais la même chose, aussi désolante, se passe, dans de très nombreux pays du monde, vous savez ! — n'intéresse pas ma mission. Pour l'heure, le Père a envoyé son Messager et est venu Lui-même en France et c'est ici que se passe ma mission. Aussi désolante soit la situation en Grèce, elle n'est pas de mon ressort pour l'heure et ne le sera pas avant que je parte dans les étoiles, ce qui ne saurait tarder à mon âge.
Comme vous le savez probablement, votre "égérique compagnon" Frédéric M. m'a dit adieu. Je suppose que vous partagez cet adieu. Je n'aurai donc plus affaire à vous, très probablement. Je vous souhaite à tous les deux bon succès dans vos entreprises, ainsi que bonheur, santé en 2020.

24déc19 214C24 
Cher Frère Michel,
Merci, grand merci de ces quatre heures passées en votre compagnie et celle de sœur Christiane, hier [dimanche 22 décembre] au local de Perpignan à écouter et vivre votre bonne humeur, votre amour, votre humour, votre enseignement et ce souffle qui passe de votre intelligence baignée de celle du Père aux nôtres encore en gestation, mais attentives à se nourrir du miel que vous livrez.
Hier, dimanche 22 décembre, c’était le jour anniversaire de nos trente cinq ans de mariage à Yveline et moi. On ne pouvait rêver plus beau cadeau de fête que quatre heures de rencontre inspirantes en présence du couple prophétique de Mikal et Christiane.
Tout ce que vous nous avez transmis nous porte à réfléchir et à transmettre à notre tour : Le frère (est) parleur (Rév d’Arès xLix/4). Déjà des contacts pour réfléchir ensemble sont pris. Et ce matin, où je repensais à l’élan spirituel que vous nous avez donné et où je me mettais dans la situation de le retransmettre au monde, un texte qui en résume, selon moi, les aspects principaux m’est venu.
Je vous le livre comme je l’ai écrit, spontanément, avec peu de retouches (excepté quelques corrections de détail et les références), en intégrant le fond à cette période de Noël, pour en faire un post sur ma page Facebook (mais il pourrait l’être à d’autres périodes).
J’ai tenté de faire un lien avec votre entrée, "Colère de Dieu", mais j’y ait renoncé devant la complexité ou la longueur de ce lien. De fait, je comprendrais très bien que vous ne passiez pas mon commentaire, bien qu’il rejoigne sur le fond celui "inspiré" de notre sœur Malika. Voici ce texte :
L'homme :
Depuis l'Antiquité, rien n'a changé : l'homme est passé des idoles de bois aux idoles de l'esprit (Révélation d'Arès 23/8) ; les dieux de l'Olympe ou du Valhalla ont été remplacés par les dieux du profit ou du climat, et l'amour, le pardon, la paix ne sont toujours pas devenus des idéaux accomplis par et pour les hommes.
Dieu :
Depuis l'Antiquité (et bien avant), rien n'a changé du projet de Bonheur offert à l'homme : Dieu est toujours Un, Unique, Créateur, Libre, Aimant l'homme et Parlant à l'homme, Il appelle encore et encore l'homme à retrouver librement et consciemment sa vraie nature, sa nature spirituelle qui sublime sa nature animale et le fait à l'Image et Ressemblance de Dieu.
Dieu et l'homme sont Un dans l'Amour, la Création et la Liberté réciproques. Mais cela n'est toujours pas réalisé par les hommes qui restent assis avec leurs chefs et leurs prêtres (Révélation d'Arès 28/12), laissant les enfants mourir de faim matérielle et spirituelle.
Les religions monothéistes, judaïsme, christianisme, islam ? Elles ont enfermé les messages de Dieu dans des rituels et des dogmes sans amour. D'un mot lumineux de Dieu, elles ont écrit des livres énigmatiques et stériles (Rév d'Arès 23/7, 14/1). En résumé, rien n'a été accompli des messages des prophètes et le peu qui a été fait menace de se défaire.
Il nous faut tout commencer ! Partir du cœur de la Parole pour accomplir le cœur de la Parole : aimer, pardonner, faire la paix, rencontrer son prochain sans préjugés ni craintes ni pouvoir, construire l'intelligence du cœur, et cela tant individuellement que socialement, afin de retrouver la Vie (Révélation d'Arès 24/3-5), l'Unité avec le prochain, l’Unité avec Créateur de l'Univers.
Comment ? Par la pénitence, qui n’est ni contrition ni regret mais qui est éminemment constructive : le simple et constant développement d'efforts pour aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, devenir sans préjugés, sans crainte et sans pouvoir, réfléchir avec l'intelligence spirituelle, partager autant que possible, etc.
Ce commencement est plus que nécessaire, il est urgent ! Alors, en cette période de Noël, symbolique de la venue d'un Sauveur, commençons ! Tout de suite ! Et chacun de nous pourra devenir peu à peu et de génération en génération le cocréateur d'une nouvelle humanité, une humanité sauvée, une humanité de retour dans la Vie !
Ce texte est trop long pour figurer sur un tract ou même une affiche, mais il recèle peut-être des matériaux utiles que d’autres frères et sœurs plus pertinents utiliseront mieux que moi, après l’examen que vous en aurez fait. Merci d’avance.
Didier D. de Catalogne française.

Réponse :
Je peux vous assurer que nous aussi, sœur Christiane et moi, avons été très heureux d'être parmi vous dimanche. Il y avait longtemps que je n'avais pas rendu visite à votre mission perpignanaise.
J'ai lu votre texte. Le découpage est intéressant : l'homme, Dieu, les religions, il faut tout commencer ! Mais je ne l'écrirais pas comme ça ; il ne va pas assez loin. Par ailleurs, il est trop long, en effet, et de ce fait vous ne pourrez pas en faire grand chose.
Je crois qu'il est fondamental de toujours se souvenir que les textes ne changent pas grand chose dans la masse humaine. Ils peuvent changer les opinions d'écrivains, de'philosophes et métaphysiciens et de milieux réduits qui déjà se promènent dans les jardins — comme ce présent blog — où tels ou tels textes cultivent leurs fleurs spécifiques.
Prenons un exemple typique, quasi caricatural, le "1984" de George Orwell. Ce livre, mondialement connu, paraît en 1947, je crois. Il rencontre aussitôt ce qu'on appelle un "succès" formidable auprès des esprits particulièrement évolués qui réfléchissent aux rapports très difficiles ou impossibles entre la liberté humaine et le pouvoir politique autoritaire. Il est traduit dans un très grand nombre de langues.y compris l'arabe, le chinois, etc. Ce livre a atteint un tirage qui, au plan mondial, est énorme. Pourtant, après sa parution et sa diffusion, il n'a empêché aucun régime autoritaire d'exister après sa diffusion : Staline, Pinochet, les régimes des généraux en Argentine, Brésil, etc. en passant par le roi d'Arabie, Saddam Hussein en Irak, Kadhafi en Lybie, Erdogan en Turquie, Loukachenko en Biélorussie, plusieurs chefs d'État en Afrique, etc., etc. Je cite cet exemple parmi d'autres que je n'ai pas le temps d'évoquer pour montrer que, de façon manifeste, les textes sont porteurs d'idées qui sont très loin d'avoir l'effet qu'on pourrait attendre sur les masses.
Dans le domaine des textes impuissants par eux-mêmes on pourrait, du reste, ne citer que les Évangiles Palestiniens, l'Enseignement de Jésus, qui n'a jamais pris son essor universel par l'effet qu'il escomptait avoir, en tant qu'expression d'un vécu à accomplir, sur ses lecteurs ou auditeurs, mais par un système : l'Église, branche religieuse de la politique. L'Église déforma l'esprit de l'enseignement de Jésus, donna une direction péremptoire à un texte qui était au contraire libérateur, se garda de mettre en avant le Sermon sur la Montagne, conçut des dogmes, des lois, des règles, des obligations dont les contrevenants seraient punis sévèrement. Pareil pour l'Islam, c'est quand la prédication de Mouhamad, complexe et antinomique — Au Nom d'Allah le Clément le Miséricordieux... Tuez les infidèles où que vous les rencontriez ! — et qui par là aurait dû déclencher une réflexion inverse de celle qui a été, une réflexion tant sur la responsabilité et la liberté humaine que sur la valeur du rencensement textuel qui fut ordonné par Uthman ibn Affân, devint le socle de la charia et d'une religion extrêmement formaliste, parfois fanatique, punissant elle aussi très sévèrement ses contrevenants. Si l'on lit La Révélation d'Arès, on trouve là aussi des points problématiques qui ne sont, en fait, que la traduction de l'impossibilité qu'a le langage humain de montrer la Lumière, le Bonheur, la Grandeur, le Dépassement.
Voilà pourquoi des hérauts qui n'ont rien écrit comme Jésus, François d'Assise — le jars (Rév d'Arès xxxvi/3) — et d'autres, mais qui ont vécu ce à quoi ils croyaient et qu'ils devaient répandre ont fait plus par une geste, un exemple concret, que par des écrits. Voilà pourquoi ce que m'a dit frère Eugénio, dimanche, m'a semblé être le fond même de notre problème apostolique : Quoi faire ? Faire est beaucoup plus que croire ou raconter. La pénitence est fait, action sur soi, elle n'est pas bonne intention. Voilà pourquoi je lui ai suggéré, et que j'ai aussi suggéré à Dominique qui a peut-être plus de temps pour ça, de fonder "L'Association du Pardon", une association dont le but sera de répandre par des actions l'idée que le pardon est de très très loin supérieur à la condamnation.
Je vous ai tous encouragés à réfléchir à cela, dimanche. Je me suis peut-être mal exprimé et je m'en excuse. Vous me donnez l'occasion de le rappeler ici. Prenez votre temps !
Je n'ai pas le temps en ce moment de reprendre votre texte et de lui donner la tournure que je lui donnerais et qui ne sera pas forcément la bonne ; je ne suis pas un écrivain. Je ne me vois pas comme une plume qui vaille la lecture et moins encore l'admiration, je ne suis qu'un cœur sincère, ce qui ne pèse pas très lourd en ce monde. Je serais un peu (sans le fantastique ni la noirceur) comme Edgar Poe qui choisit comme exécuteur testamentaire son ennemi, l'homme qui allait s'employer à le démolir, le Révérend Rufus Griswold. Je ne le ferai pas, parce que je suis l'Honneur de Dieu (Rév d'Arès xxxvi/16), mais si ce n'était pas cela, je serais personnellement indifférent au fait d'être contredit ou nié ; il y a des gens qui ont besoin de contredire et nier pour être heureux ; l'amour que je leur dois me ferait facilement leur donner la joie de me rejeter. Donc, je vais penser à écrire une version un peu différente de la vôtre, quand j'aurai le temps. Je reste envers et contre tout le serviteur inflexible du Père Qui m'a appelé, le sens de mon devoir dépassant l'indifférence que j'ai de ma propre personne.
Pourquoi faut-il prendre garde à ce qu'on dit et plus encore à ce qu'on écrit quand on veut non servir sa propre personne, mais servir la Vie derrière Laquelle on disparaît ? Parce que dans ce monde le doute, la suspicion, le soupçon ne cessent de progresser. L'attitude générale est celle du scepticisme. Tout le monde se garde de tout le monde. Quand vous arrêtez quelqu'un dans la rue, vous vous adressez à un "juge" au sens de critique invéré de ce qu'il entend ou de victime d'un système honni sous toutes ses formes. On ne fait partout que croire détecter des pièges, des conflits d'intérêts, des magouilles, des illusions, des sujets de méfiance, des folies. On n'a plus d'oreille que pour les lanceurs d'alertes, même si les lanceurs d'alerte ne construisent rien, ne font que "remuer la m..." comme dit vulgairement. Bref, le scepticisme mine les relations humaines ; seul se rencontre encore une certaine confiance mise dans la science, mais Dieu sait si nous P(p)èlerins d'Arès ne sommes pas classés science ! Les Musulmans sont assez écoutés non pour leur foi, mais pour leur poids politique, parce qu'ils font peur. Nous, nous ne faisons pas peur. Le pape François qui place l'Évangile avant le dogme n'est pas écouté ; il passe pour un brave type, sans plus. Et nous, nous sommes dans la pire position pour répandre cette Parole descendue à Arès, parce que, comme demandait Eugénio, que faisons-nous pour changer ce qui ne va pas en ce monde ? Mais nous faisons ce qu'il faut : Nous encourageons les hommes à entrer en pénitence. Mais cela ne dit rien à personne : "Alors, c'est à moi de faire? Vous n'engagez aucune action pour abattre, sans que je m'en mêle, l'injustice du monde ?" Ce n'est pas aujourd'hui que je rappelle cette réalité, mais les années passent et nous n'avons pas encore assez réfléchi à ça. Nous n'avons pas encore assez vu que les réseaux dits sociaux ne sont en fait fréquentés que par des individualistes, chacun bien dans son petit coin. Je le vois bien sur ma page facebook où, seuls, quelques frères et sœurs disent ce qu'il faut dire... tout en se doutant bien que l'ensemble des "amis" est bien planqué et n'est pas prêt à accomplir. Pour autant, certes, il ne faut pas renoncer à dire, mais comment le dire ? Tout est là. Je vous comprends, mais je vous demande de réfléchir avec courage, ténacité, intelligence, à l'énorme problème de communication que nous avons à résoudre.
Bon ! Je dois cesser de répondre. On me rappelle impérieusement que le docteur m'a ordonné une heure de promenade chaque jour. Je serais bien curieux de savoir si, lui, le docteur, marche une heure par jour... Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! Ouais. Je quitte donc mon clavier pour la promenade obligatoire. Au revoir, frère Didier et sœur Yveline. Je vous souhaite un heureux Noël !

24déc19 214C25
Sur le commentaire 214C23, en effet, on peut dire qu'il n'y a "pas de quoi fouetter une chat" [voir réponse 214C23]. Du reste pourquoi s'en prendre à ces pauvres bêtes qui ne se mêlent jamais de nos affaires ?
Toutefois, je parle de temps en temps avec mon copain Éric D., j'essaye d'agir en temporiseur, mais si pour moi il y a un point d'ombre dans le problème rencontré, je ne fais pas fi de l'ignorer.
Je prends en considération votre réponse avec beaucoup d'estime. Et je me dis qu'entre gens honnêtes qui veulent vivre dans la Justice et le Royaume des Évangiles, s'il y a de la confusion sur les bases, on finira par en sortir grandi.
On peut dire qu'au départ, des précisions sur l'utilisation de l'œuvre de Madal et Keudal, auraient pu être exprimées par leurs auteurs, Mais au même titre, des questions sur l'utilisation de cette œuvre auraient pu être aussi posées par les utilisateurs.
Je m'exprime sur ce sujet malgré ma position éloignée, qui ne fais pas moi un indifférent.
Je ne me sens simplement pas en cohésion avec le fonctionnement, et je suis un peu irrité par la fausse simplicité des paradigmes du changement en bien, tel que cela est présenté dans le blog. (la contrainte provient de faire simple, provient peut-être du format blog)
Mais au sujet des paradigmes, Je me dis que si c'était aussi simple, cela produirait des miracles. Amener du divin dans une terre exsangue de spiritualité sera toujours un miracle.
Dieu nous délègue cette possibilité, il nous suffit d'être puissants et efficaces.
Didier Br. (214C12)  ferait des miracles sur scène, s'il était puissant et efficace. De mon côté, idem !
Les paradigmes pour remplir une vraie Vie spirituelle sont emprunts de bien plus de complexité.
Le nombre de cas de figures, qui nous demandent d'être spirituellement créateurs sont légions. Aucune formule toute faite ne peut nous dicter la voie à prendre
À ce sujet, j'aime écouter Sadhguru, car avec des images saisissantes, des paraboles, des plaisanteries, avec des mot très simples, il est pénétrant, il rentre bien dans les cas de figures,de la condition humaine. (Je conseille à Didier Br. de s'inspirer des blagues de Sadhguru)
Pour avoir un peu côtoyé Éric, j'ai pu mieux comprendre sa démarche qui est celle d'un grammairien de l'image. Dans ce monde ingrat de l'audiovisuel, il est quand même un minimum reconnu pour ses capacités. Vous aussi vous lui reconnaissez cette compétence. Et vous reconnaissez aussi sa collaboration à la mission par ses créations. Tout cela peut sembler être parfait, quoiqu'apparaissent des couacs relationnels.
Sur ce, on pourrait vite conclure que mon frère aimé est invivable. Mais avant que de telles conclusion se fassent, je me permettrais à mon tour d'interroger le fonctionnement de la fraternité arésienne.
Maintenant, je n'ai pas encore dit dans ces lignes que j'ai un grand respect pour votre probité et aussi pour votre énergie forcenée à remplir votre mission. Je n'ai de cesse d'essayer de vous comprendre, vous êtes bien moins rêveur que je ne le suis, beaucoup plus prosaïque, vous êtes dans l'ici et maintenant, certainement bien plus que l'on ne le croît, puisque on dit qu'un prophète prophétise. Vous, vous serez plus proche de "chaque jour suffit à sa peine", et la peine ne manque pas pour ce qui vous concerne.
Je voudrais interroger les différend entendement que vous donnez au mot collaboration, puisque c'est sur les aspect collaboratifs que pèse les différents avec Madal est Keudal.
Combien de formes peut prendre la collaboration ?
De mon côtés j'en vois au minimum deux : La collaboration à sens unique et la collaboration à double sens.
Pour les décrire, je dirais que la première ressemble à un legs que l'on ferais à la communauté, on lègue, par exemple, une œuvre audio-visuelle au service de la mission.
Pour la deuxième forme de collaboration, c'est celle qui fonctionne à double-sens, chacun apporte sa part l'un apporte sa vidéo, l'autre apporte son expérience missionnaire et chacun enrichit l'autre.
Évidemment, vous me direz, à moins que je me trompe, que le second entendement de la collaboration est beaucoup moins terre-à-terre, cela forme des contrats d'ententes plus nébuleux, et qu'en plus cela cache des jeux égotiques, nuisibles à l'efficacité.
Par contre, j'affirmes, que le premier entendement de la collaboration est beaucoup plus mortifère, on bénéficie du patrimoine de celui qui offre, mais la vie est enfermée dans ce patrimoine. Le donateur est dépossédé de celle-ci.
Peu importe que celui qui fait le legs soit mort ou vif, cela ne change rien au don.
Pour conclure, je dirais soit la vie circule dans tout les sens, comme le fait le vent, soit on retourne dans les  mausolées du système.
Si cet aspect pourrait être méditer au sein des assemblées, je pense que le résultat serait d'éviter un certain nombre d'anicroches.
Je vous transmets mon questionnement, car la réponse que vous avez faite à Éric. D (214C23), m'a fait pressentir que vous y serez sensible.
Bien à vous.
Frédéric H. (résidant à L'Île-d'Elle, Vendée, sur la gauche de la voie de l'androgénie [androgenèse])

Réponse :
Longtemps notre frère Éric D., très bon professionnel, se chargea au sein de l'assemblée parisienne, à laquelle il appartenait comme membre éminent du petit reste, de la création et/ou de la réalisation graphique et vidéotique des supports papier (tracts, affiches, photos, etc.) et filmés dont avait besoin la mission. Et puis un jour, pour des raisons que j'ignore, quelque chose se détraqua entre lui et le président des ODLMIF (Ouvriers de la Moisson en Île de France) d'alors, frère Patrick B. Je pense, mais je n'en ai jamais été sûr — je n'ai jamais été foutu de savoir ce qui se passait exactement —, qu'il commença de s'éloigner du petit reste, c.-à-d. de ceux et celles travaillant avec moi la main dans la main, à ce moment-là. Mais cela n'a jamais été clair.
Pour moi jusqu'à présent Éric était un de mes frères très proches et parmi les plus appréciés, ce que vous appelez ici un collaborateur, quoiqu'il y eût un peu de cafouillis à la fin, ce que je mettais sur le compte de la bohême qui nimbe toujours plus ou moins les artistes. Maintenant, je veux dire depuis le 22 décembre, depuis son commentaire que vous citez, le 214C23, je sais qu'il n'en est rien ; il a totalement repris sa liberté vis-à-vis de moi, il est retombé dans la foule des pèlerins d'Arès petit p.
Je ne le reproche pas à Éric. Il est un homme libre et je respecte cela. Je veux seulement dire que cela ne m'était pas évident jusqu'à présent. Je peux dire que s'il y avait quelqu'un dont je n'attendais pas, alors là vraiment pas, à ce qu'il m'adresse le 2 octobre une vidéo que je ne lui demandais pas, que j'ai d'ailleurs bien aimée, et qu'il me reproche le 22 décembre de m'en être servi — oh ! si peu, une seule fois pour une petite réunion privée avec des nouveaux, de toute façon — c'était bien mon frère Éric D.
Maintenant les choses sont claires, mais elles viennent seulement de l'être. Il m'a adressé une autre vidéo le 22 décembre. Je ne l'ai pas regardée ; je l'ai encore moins chargée sur mon ordinateur. Je me garderai bien d'oser y jeter un œil. J'ai compris que toute collaboration était finie entre lui et moi. Je ne dis pas que je n'en suis pas triste ; triste je le suis, mais qu'y puis-je ?

24déc19 214C26 
Cher Frère Michel,
Encore merci pour nous rappeler que Dieu est le vrai Dieu. Son Amour absolu pour l'homme l'a conditionné à nous voir comme des Enfants ballotés par le bien et le mal.
De notre humanité soumise à tous les systèmes l'Enfant, "fer de lance de l'avenir", est souvent  confronté soit à la morale soit à la violence, c'est-à-dire au mal en général.
Comme remède on lui propose soit la prison soit de bien rentrer dans le système de là sa colère explose et elle retombe sur toute l'humanité.
Dans sa liberté absolue Dieu a décidé de ne plus frapper l'humanité par le déluge mais au final pourrait-Il changer d'avis. Bon Noël à tous et que 2020 nous apporte de la satisfaction, notre mission s'avère plus que nécessaire.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce commentaire qui confirme votre volonté d'aller plus avant dans la mission, "qui s'avère plus que nécessaire". Oui, il faut que le mission soit plus vaillante que jamais, par une recherche approfondie des bonnes façons de faire, que nous n'avons pas encore trouvées, certainement parce que le pénitence ne nous a pas suffisamment changés encore.
Je vous souhaite à tous les deux et à maman Pierrette un très beau Noël !

25déc19 214C27 
Mission à Liège : Danny G."La Colère de Dieu a tout à voir avec l'Amour," nous dites vous, et je le perçois bien.
Peu avant que vous n'écriviez votre superbe entrée de blog,  dans ma prière de nuit, je lisais le passage d'El Chaddaï  racontant les plaies qu'Il infligea alors en Egypte, un aveu d'Amour du Père souffrant de Ses Plaies pour ses Enfants, ce Père trop aimant qui fit ployer le roi noir afin de libérer son peuple sous la conduite de Moïse.
La colère telle que décrite dans le Déluge, Il ne l'exerce plus, ainsi que vous nous l'enseignez : "Le Père décida donc, après que Noé fut hors de l'arche, de renouveler la Création de l'homme et de ne plus jamais détruire cette nouvelle Création. Cette destruction ne nous concerne plus. Ce qui est intéressant dans ce passage, c'est le fait évident que Dieu est lui aussi libre — nous sommes bien l'image et ressemblance de cette liberté —, notamment libre de punir ou de pardonner, de tuer ou d'épargner, mais qu'il décida alors d'épargner à jamais les humains, même les plus mauvais d'entre eux. La Colère de Dieu d'avant le déluge n'existe plus ; elle ne nous concerne plus depuis plusieurs millénaires." (réponse 214C4).
Cette liberté humaine qui nous fait parfois "ployer" sous la colère tel un coup de sang déraisonné contre lequel nous luttons en nous auto-surveillant pour sortir cette prison de la colère qui nous éclate en petits morceaux qu'il faut rassembler pour retrouver notre intégrité d'image et ressemblance de la Vie par le seul moyen à notre disposition : la pénitence. En développant coûte que coûte l'Amour au travers de "la volonté de répandre la paix plutôt que courroux, la volonté d'aimer plutôt que d'exécrer, la volonté d'être patient (votre blog 190C80)."
C'est très important car nous ne pouvons porter le Vrai que par la vie : Je Suis ce Que Je Suis, dit le Père à Moïse, sans quoi nous sonnons faux comme des calebasses trouées ! On ne peut parler à nos frères humains de l'amour si on n'est pas Soi dans le "vivre cet amour" concrètement ; cela me parait flagrant quand on est à la moisson, les gens captent très bien si on est en harmonie avec le Fond ; c'est une moisson de pénitent-moissonneur que ressentira l'épis mûr. — C'est du moins ce qui m'a marquée à Liège autour du thème "l'Urgence du Bien" écrit sur des coeurs-tableaux montés sur un caddy, avec mon frère Louis-Marie J.
C'est ce que à quoi vous nous rappelez, Nabi : "Faire est beaucoup plus que croire ou raconter. La pénitence est fait, action sur soi, elle n'est pas bonne intention» (votre blog 214C24)". Nous devons engager le monde à entrer pareillement en pénitence pour le changer réellement : "Vivez Mon Plan, donnez-Moi au monde comme Je me suis donné à vous, au prix d'un effort meurtrissant, mais créateur," (l'ange qui vous apparut sur la plage en 1985, cité de mémoire).
Toutes les publications faites sur la modeste page facebook “L'art d'aimer pour changer le monde“ (je réfléchis à changer l'appellation pour mieux coller à ce qu'elle représente, je mentionne sur votre suggestion "la Révélation d'Arès et les pèlerins d'Arès changent le monde", afin d'être mieux identifié). De ce qui y a été réalisé, vous avez bien entendu le libre usage ; c'est au service du Bien que je me donne, n'étant "plus rien" pour moi-même et tout pour l'a-venir d'une nouvelle civilisation, au mieux que je peux.

Si vous désirez une publication spécifique, que vous pensez que je puisse faire, je le ferai avec grande joie, en étant à l'écoute de vos conseils et suggestions car j'ai une confiance indéfectible en vous qui êtes "l'homme du Dessein" choisi par le Créateur de l'Univers. Il est évident que c'est  sous la conduite de Mikal que le peuple gravit avec réalisme les hauteurs du changement individuel et collectif vers Éden, pour le bonheur planétaire. Alléluia !
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle et vous serre fort sur mon coeur, je vous souhaite ainsi qu'à tous mes frères et sœurs de la libre humanité, un merveilleux Noël, une sublime fête de la Vie, une merveilleuse année 2020 de succès spirituels, la santé, la félicité et l'amour.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Bravo pour ce beau commentaire qui m'arrive le jour de Noël 2019 et que je ne peux pas moins faire que d'afficher sur mon blog. Merci aussi pour ces deux images  Vous Danny et notre frère Louis-Marie. Je suis ému en plaçant votre beau message illustré sur cette page.
Dans ce monde disparaissent peu à peu les grandes familles sociales, c'est-à-dire, ce qui a longtemps créé les liens entre les hommes, ce qui a au cours des siècles rythmé la vie quotidienne : religions, partis politiques, corporations, familles de sang, voisinages. Ils sont pour l'heure de plus en plus remplacés par les media. Il suffit d'entrer dans une grande librairie de gare et d'y voir les étalages pharamineux de journaux, magazines, ouvrages de tous genres, pour voir combien toute cette "littérature" illustrée compte aujourd'hui pour les humains. Cette information qui nous inonde sur tous les sujets possibles, c'est le contre-pouvoir. Les politiques sont même les bons derniers parmi les sujets d'intérêt ; ils sont la source la plus abondante du pessimisme.
Mais ne nous y trompons pas ! Si vous êtes tous les deux, Danny et Louis-Marie, dans les rues de Liège en Belgique avec votre petit caddy : "Urgence du Bien", c'est parce que les media se gardent bien de parler de nous ou de nous laisser une place, même une brève et petite place, dans leurs colonnes, dans leurs micros, dans leurs caméras. Nous n'avons pour le moment que la rue. Ce monde qui a l'air de s'élargir à toutes les expressions est trompeur ; il reste, en fait, réduit à ce que les fabricants du penser et du dire corrects veulent comme cadre précis, pour eux indépassable. Les pauvres... Ils se trompent ! Nous les dépasserons un jour, mais ce n'est pas encore l'heure.
Heureusement, par la Grâce du Père, des hommes ont été assez inspiré pour créer et faire fonctionner l'Internet. Cela me permet d'avoir ce blog ; j'y laisse une trace indélébile, comme vous laissez dans les rues de Liège une trace, encore quasi invisible, mais indélébile. L'existence de l'Internet fait preuve qu'en réalité règne un pessimisme sur l'avenir et que des gens comme nous envoyés pour proposer une autre manière de vivre, qui aboutisse au Salut, envoyés aux hommes retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), commencent à reprendre le problème par le Fond. Le Fond des Fonds, c'est l'Amour, dont notre amour du prochain n'est pour l'heure qu'un tout petit et pâle miroir, qui est loin, très loin d'être encore le guide de toute l'humanité. Mais ça viendra. Vous n'avez pas idée de la taille gigantesque que votre petit caddy "Urgence du Bien" atteindra un jour, certes lointains, après que les générations de mission se seront succédées sur le Terre. Il fallait commencer. C'est fait, vous avez commencé.
Le mouvement des Gilets Jaunes est, comme l'Internet, le signe que quelque chose remonte des Fonds ! Les pouvoirs ont montré leur incapacité à protéger l'homme de ce qui est évident : la perte de leur humanité profonde, cette humanité profonde, dont le moteur est l'amour, que les puissants s'efforcent en vain à réduire à un système qui ne serait plus qu'organisation. Rien nest plus résistant à l'organisation que l'humain qui en est pourtant l'inventeur. Jamais l'humain n'a plus agi contre lui-même. Mais peut-être jamais ne s'est-il à ce point rendu compte qu'il était victime de ses propres idées et inventions. C'est la base de l'imbroglio dans lequel nous sommes.
Autrement dit, jamais la confiance n'a été si piètre, si pauvre, si rikiki. C'est à nous de redonner à l'homme confiance en lui-même en lui criant : "Homme retrouve-toi dans la pénitence ! La plus belle chose que tu puisses produire est l'amour. Aime, pardonne, partage ! bref, tends tes bras : Le monde tombera dedans !"
Je vous embrasse, Danny ma sœur, et j'embrasse Louis-Marie avec qui vous allez à la Moisson. Je vous souhaite à tous les deux un joyeux Noël. Oui, un Saveur est né : le Sauveur, c'est vous, c'est chacun de nous, c'est évidemment Celui Qui nous envoie !

26déc19 214C28 
Vous dites : "Dans ce monde disparaissent peu à peu les grandes familles sociales, c'est-à-dire, ce qui a longtemps créé les liens entre les hommes, ce qui a au cours des siècles rythmé la vie quotidienne : religions, partis politiques, corporations, familles de sang, voisinages." Bizarre pour quelqu'un qui critique les religions, la politique, etc !
Les gens ne veulent plus de ces "grandes familles sociales" qui abêtissent et dégradent l'humain et surtout se mêlent de leur vie intime. L'humain est un être autonome qui participe à l'ensemble, mais sans se départir de son entièreté. Il n'a pas à être fondu dans la masse ni à être contraint. Pour exemple, ce que vous êtes, tous devons penser et parler comme vous sinon nous redevenons des "petits p".
Tiens ! Le fait de faire revenir Roger C. vous a permis de faire supprimer le site de Al Abdals [?]. Est-ce le hasard ou la colère du grand (?) Michel Potay défendant que les gens réfléchissent par eux-mêmes ?
C'est quand même aberrant quand on sait que vous-même puisez les idées du monde pour parler métaphysique, idée que vous réfutiez il y a à peine trois ans (revoyez vos écrits je les ai tous). Ne créez pas une communauté là où il faut des assemblées. Acceptez et respectez la spiritualité qui existe dans le monde, en France notamment, et qui ne rejoindra jamais le mouvement arésien !
Pierre PT (non localisé)

Réponse :
Je connais un certain nombre de Pierre, mais je vous situe d'autant moins que je ne comprends pas très bien ce que vous me dites et me reprochez ici.
Pourquoi trouvez-vous "bizarre" que je rappelle que "disparaissent peu à peu les grandes familles sociales" ? C'est un fait sur lequel il faudrait de plus en plus réfléchir. Je ne suis d'ailleurs pas seul à le constater. Un récent sondage effectué par Harris Interactive (institut de sondage connu) pour le compte de RTL, LCI, etc. a relevé les valeurs suivantes : Les Français ne font pas confiance aux intellectuels (41 %), à la religion (47 %), aux militants associatifs (48 %), aux journalistes (59 %), aux politiques (79 %) et à quantité d'autres métiers, corporations, associations, etc. Ils ne font vraiment confiance au'aux pompiers (91 %), aux infirmiers (88 %), aux militaires (76 %), aux agriculteurs (74 %), aux enseignants (74 %). Ces statistiques ne parlent pas de la famille, il est vrai, mais la multiplication lente mais bien visible des divorces, des familles recomposées, montre que du côté familial aussi la confiance se dégrade. Le Père m'envoie au devant des hommes ; j'essaie autant qu'il m'est possible dans mon isolement de savoir ce que deviennent les hommes. Rien de "bizarre" à cela.
Je ne vois pas du tout le rapport entre Roger C. et Al Abdal.
Suis-je le "grand" Michel Potay, seul dans son petit coin ? Je ne le crois pas. Vous semblez considérer que je vous réduis à pèlerin d'Arès "petit p". Être un pèlerin d'Arès "petit p" n'a rien de péjoratif. Mon frère Pierre, si vous avez bien lu mes "écrits que vous avez tous", vous savez que je n'ai jamais considéré les Pèlerins d'Arès grand P comme supérieurs aux autre humains, qui peuvent être des pénitents plus vaillants et purs qu'eux, mais seulement comme des frères et sœurs qui ont choisi de vivre leur pénitence et leur mission comme je vis la mienne. Ce n'est pas le signe d'une supériorité mais d'un dévouement particulier, d'une expérience parmi d'autres, celle du petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1).
J'ai peur que vous disiez un peu n'importe quoi, frère Pierre.

26déc19 214C29 
Bonsoir Frère MIchel,
Depuis que j'ai lu avant-hier au soir sur le blog le commentaire d'Éric D, je reste profondément peinée, profondément choquée que l'on puisse mettre en doute votre droiture et votre honnêteté.
En copiant sur internet (nous les Limousins) la vidéo "les chameaux", et en les diffusant à une assistante privée lors de votre visite à Limoges, de notre propre initiative, vous demandant ne nous laisser passer cette vidéo, nous n'avions pas eu l'idée de demander à Éric D. et à Frédéric M. leur accord pour la diffusion. Nous avons pensé que les "chameaux" avaient été fait pour la Mission Arésienne.
Personnellement, ayant aimé les deux vidéos, celle pour vos 90 ans (?) et "Les chameaux", j'avais appelé au téléphone Éric D pour les féliciter, lui et  Frédéric M., car je n'ai pas de contact avec ce dernier, mais je dis merci aussi régulièrement à mes frères et sœurs qui créent soit une affiche, soit une vidéo, etc., qui peuvent aider notre difficile moisson.
Que serions nous sans vous, frère ainé [Rév d'Arès 16/1], sans votre enseignement, sans votre courage malgré votre âge, sans votre exemple qui nous donne la bonne direction pour que le monde puisse un jour changer en bien [28/7].
Merci pour votre entrée sur la Colère de Dieu, et sur vos réponses aux commentaires, tout cela nous éclaire encore sur le Père et sur cette pénitence qui nous fait aimer même nos ennemis coléreux.
Je vous souhaite de passer des moments de joie avec sœur Christiaine et votre famille réunie.
Je prie avec vous et vous embrasse.
Marie-Reine J. de Limoges en Limousin

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Reine, pour votre commentaire et merci pour vos souhaits de "moments de joie avec sœur Christiane et ma famille réunie." Je suis encore en voyage, mais nous rentrerons bientôt à Bordeaux où nous fêterons le Nouvel An civil en famille. Nous aurons la joie de revoir nos petits enfants avant qu'ils ne repartent dans leurs Grandes Écoles respectives, Samson à l'École des Mines à Paris et Agar dans une autre région.
Je comprends à la lecture du commentaire d'Éric D. votre peine qu'égale la mienne. Tout le monde est très surpris de l'attitude subite d'Éric D. et Frédéric M., mais qu'y pouvons-nous, sinon nous dispenser désormais d'utiliser leurs vidéos ou autre supports artistiques ? Nos missions de France, de Suisse et de Belgique sont toutes libres ; elles ne dépendent d'aucune autorité centrale qui pourrait éventuellement demander aux auteurs leur autorisation pour l'ensemble de l'apostolat arésien. Chaque mission devra donc indépendamment demander à Éric D. et Frédéric M. l'autorisation de projeter leurs vidéos devant un public, serait-il très modeste, et certaines oublieront de le faire, parce que nous n'avons jamais procédé ainsi. Il faudra peut-être alors s'attendre à des problèmes. Il me semble en conséquence que le mieux est que les productions de nos frères Éric D. et Frédéric M. soient systématiquement exclues de nos supports missionnaires.
C'est une page qui se ferme après quarante-cinq ans de mission dans la fraternité, le partage et la liberté. J'en suis le premier attristé, mais que voulez-vous ? C'est la vie de notre époque. Nous savons que le monde sera difficile à changer (Rév d'Arès 28/7). Je pense que c'est un type de situation de ce genre qui amena Leibniz, le philosophe, à essayer de régler la question de l'opposition entre l'idéal dont nous sommes et le pratique dont Éric et Frédéric semblent être maintenant ; Leibniz eut alors l'idée de la monade pour concilier les deux. Pour Leibniz la monade était comme une unité de perception ou de perspectives communes permettant à deux ou plusieurs domaines d'idées décrochés l'un de l'autre ou les uns des autres de garder une unité relative. Y a-t-il monade entre Éric D.-Frédéric M. et nous ? Oui, mais au prix d'autorisations... Ce n'est pas notre concept de la fraternité. Notre mission n'a pas atteint un niveau d'importance tel que nous ayons besoin de négocier des accords autour de produits artistiques comme "Les chameaux." Nous pouvons sans difficulté faire sans.
Je vous souhaite, ma sœur Marie-Reine, une heureuse période de fêtes et une belle année 2020.

27déc19 214C30
Michel Potay, vous manquez de ressort ! Pourquoi des politesses et de belles phrases pour répondre à ces deux qui se donnent des noms d'artiste : Madal et Kedal [Frédéric M. et Éric D.] et qui vous reprochent de vous être "approprié" leur film dégueu que Marie-Reine appelle "Les Chameaux" ?!
J'ai regardé une nouvelle fois ce film ce soir... Mais son script est entièrement fait de La Révélation d'Arès ! et de vos idées à vous ! Est-ce qu'ils vous ont demandé, à vous, la permission de faire un film qui emprunte son thème et ses paroles à la Parole d'Arès et à son prophète ?!!!!!
Je suis sûr que non !
Vous allez me répondre que La Révélation d'Arès est Parole de Dieu, donc à tout le monde et que votre enseignement est à tout le monde idem, mais que par contre vous, Michel Potay, vous vous êtes "approprié" leur façon "artistique" de les présenter. Mais leur video n'est faite à peu près entièrement que de bouts de films n'est qu'un patchwork d'images et de musique ultra-connues,
Non, ça ne tient pas.
Vous avez trouvé ce film "génial"... je ne comprends pas. Ce n'est qu'une grosse rigolade !
Chris G. (non localisé)

Réponse :
Il y a très longtemps que je n'ai pas entendu parler de vous, Chris, si vous êtes celui que je pense. Autrefois vous étiez francilien ; peut-être l'êtes-vous toujours. Je profite de l'occasion pour vous souhaiter de bonnes fêtes et une heureuse année 2020.
Il va sans dire que je sais pertinemment que la vidéo M&K002 "Les dromadaires" d'Éric D. et Frédéric M. est basée sur La Révélation d'Arès et l'enseignement prophétique. Votre commentaire dit très bien pourquoi je n'ai pas relevé ce point : La Vérité qu'apporte la vidéo en question est bien à tout le monde. Je ne touche aucuns droits d'auteur sur La Révélation d'Arès, dont les bénéfices vont uniquement à la réédition et à la mission. Je n'en suis que le locum tenens pour veiller à ce qu'elle ne soit pas réécrite autrement comme la Bible et le Coran l'ont été. Pour moi la vidéo M&K002 "Les dromadaires" est une sotie ou, si vous préférez, une farce, qui pousse les murs, qui montre que même dans le domaine de la facétie deux rigolos peuvent trouver à la vie le sens global très simple que lui donne la Parole d'Arès, sens très différent du sens componctueux que lui attribue la religion. C'est vue sous ce jour-là que j'ai trouvé cette vidéo "géniale" en partant du principe que la vie peut être très variée, ultra sérieuse ici, pas du tout sérieuse là comme cette vidéo qui, comme vous dites, est "une rigolade", mais qu'il n'y a qu'une direction à donner au Vrai.
Mais il va sans dire qu'on peut très bien se passer de cette vidéo dans la mission. M&K002 n'est qu'une petite touche en passant que j'ai montrée à un groupe de nouveaux à Bordeaux le 5 octobre pour leur montrer que nous n'étions pas des croyants prudes et étroits et que, même si le pénitence est faite d'amour, de pardon, de paix, elle est aussi faite d'intelligence du cœur libre de tous préjugés.

27déc19 214C31
Merci de nous laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4) et de nous donner la Parole du Père éévélée à Arès dont vous êtes le témoin et prophète.
La colère est vue sous un angle divin, ce qui, en prière, nous pouvions ressentir, en nous doutant bien que Dieu n’avait pas la haine pour ses Enfants [Rév d'Arès 13/5]. Mais discerner ces deux colères : celle des hommes et celle de Dieu interpelle.
L’homme qui ressent le mal au fond de soi et autour de soi, mais en ignorant la pénitence, a peut-être par reflèxe fait le choix de se mettre en colère.
Dois-je me mettre en colère, ainsi finir par faire la guerre non au péché mais à l’homme en me flagellant moi-même et en enfermant l’autre, qui est un autre que moi-même ?
Peu savent que la guerre n’est pas la bonne voie. N'est pas non plus la bonne voie le fait de se servir de la matière, pour devenir armes de guerre, pour accomplir sa colère !
Heureusement, certains ressentent la colère comme divine (celle de Dieu), car effectivement Dieu ne marche pas dans les combines, de faire croire que nous sommes perdus et que Lui nous sauvera de nos péchés si on croit en Lui ! Le monde se perd dans ses illusions : Son illusion adoucit sa détresse (Rév d'Arès 23/3).
L’homme peut changer, Dieu nous le dit.
Ces hommes, conscients de la Colère de Dieu, attendent, espèrent un monde meilleur par une voie, celle de la pénitence qu’ils ne connaissent pas encore, mais qui fera se lever le Jour de Dieu, voyant bien que la colère des hommes assombrit le fond de l’homme..
La mission ne doit-elle pas chercher ses frères, au cœur ouvert, disponibles et blessés ?.
On connaissait dans le langage courant "Bonté divine !" comme expression : "Oh ! Ciel !" qui louange un dieu pour nous sauver. Sans penser une seconde que la Bonté divine dort au fond de nous et qu’elle devrait se vivre, s’accomplir,  remplaçant ainsi la bonté du système.
Maintenant, il y aura colère divine dans le langage populaire, à sentir en nous, comme quoi Dieu ne veut pas le péché sur terre mais le bonheur fait par le frère, qui gît en l’homme, il ne s’y résoudra pas, notre destin est divin humain, Dieu le sait, et nous les hommes on l’oublie, la colère divine s’efface petit à petit de nos consciences.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire. Je ne l'ai pas trouvé très cohérent à l'état brut et je me suis permis de reformer certaines passages pas très clairs, mais j'espère ne pas avoir déformé votre pensée.
Je ne sais pas si les Chrétiens, quand ils prient, ont une vraie notion de la Colère de Dieu telle que j'en précise le sens, celui de Plainte, dans mon entrée 214. Quand j'étais dans l'Église, je n'ai jamais rencontré de fidèles me parlant de la Colère de Dieu, quelque sens ils donnaient à ces mots.
Le terme Colère de Dieu ne doit jamais être entendu dans un sens positiviste ; autrement dit, la Colère de Dieu ne peut jamais se réclamer d'un fait. Il s'agit d'une longue, très longue Plainte métaphysique, celle que lui arrache Ses Sarments blessés (Rév d'Arès 30/7-16), blessés par la rudesse de nos péchés qui sont autant de coups donnés à l'Amour. Mais il s'agit de coups métempiriques, transcendentaux, inénarrables... Nos langages humains manquent terriblement de mots pour décrire cette violence, que l'homme peut parfois ressentir sans pouvoir la décrire quand il est sous le coup d'une particulièrement grande émotion. Les universitaires rationalistes disent que ces remous métaphysiques peuvent être expliqués en recourant à "une perception éclairée" (ce qui ne veut rien dire), une "science puissante" (ce qui ne veut rien dire non plus), une "logique quintessenciée" (qu'est-ce que c'est ?), un "langage purifié du sens commun" (mais alors ce n'est plus un langage mais un vécu comme l'amour). Personne, à ma connaissance, n'a réussi à entrer dans l'indicible, l'ineffable de cette région du ressenti, même les tentatives de penseurs pourtant très fins comme Emmanuel Kant dans ses "Prolégomènes à toute métaphysique future". Nous entrons ici dans une sphère où n'entre aucun langage humain, où le vécu de l'homme ou le Vécu du Père échappe au parler.

27déc19 214C32 
[La commentatrice]... fait partie de la foule des pélerins petit p..!
Nous avons des fréres audacieux... et cette audace-là, cela n'est pas donnée à tous... [Nous] pouvons L'entendre à travers Eu...
Leurs Sentiers sont buissonniers
et
leurs sentiers sont aussi Besogneux...
..........Leurs créations, à leur image, interrogent, provoquent...
telles que souvent  sont  celles  qui affirment, créent, osent, apportent de leurs talents...
avec gratitude pour leur capacité à œuvrer
avec bienveillance, si nous tendions l'oreille    
avec respect pour leur ouvrage... si nous ouvrions les yeux.
Lux est lumiére d'espoir,
elle apparait à notre insu sur la Montée, parcequ'elle est Force de Vie.
Aurions-nous tant de certitudes, fréres de Chemin, enfermés dans nos paresses, négligences, rivalités, séductions  pour négliger d'écouter, voir, entendre  ce qui vient de l'autre ?

 ...2020 ! Fraternellement en Chemin
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je me suis efforcé de retypographier sans trop de redondance votre beau et poétique commentaire.
Pourquoi dites-vous, ma sœur Brigitte, que vous "faites partie des pèlerins petit p" ? Je dirais que vous ne vous comportez pas comme l'ensemble de vos frères et sœurs bretons, mais vous êtes ici leur barde, leur poète, et je vous imagine très bien, votre cithare ou lyre dans les bras, leur chantant leur geste apostolique.
Je crois qu'il y a toujours un bon moment pour chanter ; c'est comme le bon moment pour mourir qui est le moment d'entrer dans la Lumière, car le chant apporte une sorte de mort qui est vie, puisqu'il arrête la vie banale, le tous-les-jours, le sentiment d'insolite, pour ouvrir la porte sur la Lumière. Votre présence ici dans ce blog, comme aussi j'espère là-bas à Lorient, peut être vue comme une sorte de consolation. Vous chantez ici la belle geste de nos missionnaires bretons ; par votre art vous donnez à vos frère et sœurs "Besogneux" missionnaires le moment insolite de penser à eux-mêmes et de chérir leur tâche de prophètes. Les poètes apprennent aux hommes à se connaître et s'apprécier eux-mêmes. Il y a toujours du non-dit dans le cœur de l'apôtre et vous combler ce vide. Merci, ma sœur Brigitte, pour ce beau commentaire qui tombe si bien dans cette période de fête.
Je vous souhaite en retour un beau 2020... "en Chemin" comme vous dites ! Merci pour ce beau commentaire.

28déc19 214C33
Bien aimé Frère Michel en Son Amour,
J'ai eu du mal à créer une adresse @gmail, mais mes affiches dernièrement utilisées pour la Moisson de fin d'année auront, il me semble, la chance de vous être transmises.
Aussi est-ce avec joie que je poste ce petit communiqué, et surtout la joie d'avoir pu réaliser une belle mission plusieurs fois (malgré la grève des transports), où nous étions à trois : Stéphane, Charlie et moi- même.
Je rencontre bien souvent des jeunes qui m'épatent. Le terme "pénitence" ne dérange pas dès lors qu'il est expliqué. Ce qui inquiète est d'avoir à maintenir en soi la Vie, l'Amour de s'en porter garant — a dit dernièrement par une jeune fille en très peu de mots — Une  Belle promesse !
Dieu est Amour! Nous sommes Ses Enfants. Nous portons cet amour et retrouverons la Vie [Rév d'Arès 24/5] au travers des sentiers rocailleux, des broussailles, des épines.
Nous vous aimons et vous souhaitons ainsi qu'à Sœur Christiane, vos enfants et petits enfants une très chaleureuse fête de fin d'année.
Danièle G. du Nord
La Vie, Danièle du NordArbre par Danièle du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire qui réveille notre espérance et pour les images de votre affichage à Lille.
Ce monde — voyez les grèves, la hargne, la frigidité ou le mordant qui les provoquent ! — est irréconcilié avec beaucoup d'éléments de la vie. On croit se monde de ressentiment ; je ne suis pas sûr que ce soit ça. C'est un monde en conflit avec lui-même et qui ne sait plus calmer le jeu, un monde qui n'a rien contre l'autre, parce qu'il ne voit plus l'autre, mais qui s'emporte contre on ne sait trop quoi ; le monde c'est chacun, ce qui le met en contradiction continuelle avec lui-même et avec les autres. Chaque humain me fait l'effet de se regarder lui-même par-dessus son épaule, de guetter qui le juge, parce qu'il a trop d'orgueil pour voir qu'il se juge lui-même.
Comment expliquer ça aux humains de rencontre ? Quand quelqu'un me demande : "Dieu ? Qu'est-ce que c'est Dieu ?" Je lui réponds : "C'est toi, mon frère." Et l'autre reste muet, parce que soudain j'ouvre devant lui une perspective qu'il n'avait pas vue, et il passe.
Il faudra bien tôt ou tard que nous expliquions ça au monde... Mais est-il prêt ?

28déc19 214C34
Mikal, son frère est haut et large comme l'aigle (Rév d'Arès xxviii/11), merci de nous précéder et de nous accompagner dans cette aventure hors du commun qui nous fait passer du lézard à l'aigle. Le frère vole au-dessus avec toi (xLvii/11).
Bonnes fêtes de fin d'année à toute la famille arésienne !
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, frère Tobie, pour ce souhait de "bonnes fêtes de fin d'année à toute la famille arésienne !"
Nous appartenons à une génération qui a hérité beaucoup d'enfantillages et qui a cru qu'ils étaient une fin en eux-mêmes et puis La Révélation d'Arès nous a mis subitement du plomb dans la tête (Rév d'Arès xx/10) et les bonnes fêtes que nous espérons sont celles du monde qui se réveille, qui réalise que le Bonheur n'est pas dans la matière et les plaisirs, mais dans la pénitence.

28déc19 214C35
Michel Mikal,
Merci de nous aider à  réfléchir sur la colère facette de l’Amour. Mais c’est quoi, l’Amour ? Comme j’ai aimé ces lignes de vous en réponse à 214C11 :
"L'Amour dont mon amour est le reflet est cet état psychique dynamique, ce mouvement de la Vie et de son reflet : ma vie, chargé d'images, de sensations, de projets, ce véhicule spirituel parti d'une source obscure au fond de moi et qui m'emporte vers l'Objet de mon amour, l'Objet qui est le Tout." Ce Tout qui nous aime en nous donnant tout (Rév d'Arès 26/8-10, 28/25-26), il est en même temps Lumière et Puissance (12/4), par exemple orage (vi/6, etc.), trombe (25/7, etc.), volcan (L/6), aspects visibles de ce Tout bouleversant où vous avez été projeté le 2 octobre 1977 (vi/1-5), à la fois émerveillant — le feu est bleu [vi/1] — et si effrayant que l’homme fou fuit, mais l’asile fuit devant lui [vi/6].
C’est un peu sous cette face que je vois la Colère de Dieu, simple explosion naturelle réagissant, pour recréer l’équilibre toujours fragile de l’harmonie aimante, à un trop de péché comme le trop d’électricité crée l’orage, colère sans danger pour l’homme docile à ce mouvement de la Vie qui l’emporte, car les mondes ne touchent pas ta barbe (Rév d'Arès vi/4). Ce qui est mauvais, à mon sens, ce n’est pas la Colère du Tout, non aveugle puisque Jésus apaise la tempête, mais la dysharmonie du péché qui ne sait plus trouver sa place heureuse dans l’harmonie de cet univers éblouissant que Leibnitz, que vous citez souvent, appelait "le meilleur des mondes possible".
Et moi l’autre jour, moi, image de Dieu, je me suis brièvement mis en colère contre ma femme, qui en m’excédant avait produit ce trop plein d’électricité qui dans la nature déclenche l’orage. Juste après, je lisais votre entrée. J’ai voulu attirer l’attention de ma femme sur le lien entre les deux, mais elle avait déjà compris mon éclat, et ma colère n’avait pour ainsi dire pas touché sa barbe…  
Outre cette entrée, je veux vous remercier, même si d’autres expriment une sensibilité inverse, de donner périodiquement la parole à ceux que j’appelle nos "grandes gueules" avec leurs colères, Frédéric M., Éric D., et dans cette entrée Antoine B., qui a depuis longtemps lancé une réflexion sur le prophétisme dont portent la trace vos réponses à 214C1 et 214C7. Dans votre réponse à Ginès (214C1), J’ai apprécié  la phrase qui suit : "le Ciel ne visite pas seulement par-ci par-là un prophète auquel Il fait vivre un Événement surnaturel extraordinaire et auquel Il parle directement, mais il visite aussi tous les jours quantité d'humains par l'intuition", et j’avoue me demander souvent dans quelle mesure ces "grandes gueules" ou d’autres sont des prophètes, et dans quelle mesure je le suis moi-même, et quelle est ma spécificité de prophète.
Dans votre réponse à 214C7 vous revenez sur ce que j’appellerais "la différence entre Coran et Hadith" en écrivant, avant de citer Muhamad : "un prophète n'est pas seulement fait pour entendre ce que dit le Père et le diffuser, pour être ce que notre frère Antoine B. appelle le "facteur (postal)". Je dis cela pour rappeler que le prophète reçoit en même temps que la Parole le charisme d'explication, d'enseignement : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12). La Parole de Dieu a besoin d'un traducteur ; le prophète est ce traducteur. C'est d'ailleurs pourquoi les livres des prophètes ne sont pas suffisants ; il ne suffit pas de lire le Livre d'Isaïe pour savoir ce qu'enseigna Isaïe, enseignement qui n'apparaît pas dans la Bible."
Tout en déplorant chez Antoine comme chez d’autres quelques excès de langage, comme son impératif : "Ne vous laissez pas disperser !" en 214C15, l.-3, je lui sais gré d’avoi nourri ma relecture de la Parole. En tombant récemment sur Rév d'Arès xxxiv/12 : (Même) Mikal ne cherche pas le Fond , je me suis dit : Tiens, ici (et ailleurs ?) Mikal ne désigne pas l’idéal prophète à venir comme le soutient Antoine, mais bien, comme l’expression "homme Michel", l’homme actuel avec ses limites. Cette découverte m’a conduit à remettre en cause la distinction radicale qu’Antoine opère entre les deux termes, clé de voûte de ses exhortations pressantes. Je le redirai peut-être à Antoine par courrier privé.
Mais je lui sais gré d’attirer notre attention sur la distinction que vous refaites ici entre Parole et enseignement prophétique. Depuis que je relis les prophètes bibliques, il y a des années qu’en bien des passages je me pose cette question : "Cet extrait, est-ce la retranscription de ce que le prophète a entendu, ou est-ce son enseignement personnel ?" Parfois la mention "oracle du Seigneur" ou une autre mention explicite (Isaïe 7/10 etc.) permet de trancher. Parfois aussi le "je" désigne évidemment le prophète (Isaïe 6/1 etc.), ou  évidemment l’Autre que lui. Dans chaque livre prophétique, je réfléchis sur  la répartition la plus probable entre  Parole,  enseignement du prophète,  et ajouts ultérieurs. Dans ma tête, donc, je tente de « réécrire la Parole ». Valable aussi pour le Coran. Et pour l’Evangile palestinien la question se pose un peu autrement vu que la Parole de Jésus n’est guère qu’enseignement. Et pour la Parole d’Arès, ma question récurrente, c’est « dans quelle mesure ces lignes, adressées à l’homme MIkal avec ce qu’il est  pour l’humanité moyenne du champ concerné, te concernent-elles, toi François ?». Mes réponses  varient selon les passages.
Ah ! je ne m’ennuie pas, dans cette vie spirituelle évolutive portée à la fois par mon « intuition », par la Parole et par votre enseignement et les échanges qu’il suscite.
François D. d’Ile de France


Réponse :
Vous vous demandez : "Cet extrait [d'un Livre de prophète biblique], est-ce la retranscription de ce que le prophète a entendu, ou est-ce son enseignement personnel ?" Comme la Vérité telle qu'elle parvient aux pécheurs durs d'oreille n'est plus depuis longtemps accessible aux humains spirituellement tombés bas (voir mon introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"), L'Évangile Donné à Arès, première partie de La Révélation d'Arès, est bipolaire :Par moments c'est Dieu qui parle et à d'autre moments c'est Jésus qui parle. La logique de la Vérité Absolue, Celle de la Vie, n'est pas la misérable logique de la raison humaine pécheresse, ébaubie, qui a besoin de certitudes et qui se les fabrique partout où elle souffre devant des contradictions. Ce matin même, à la lettre d'un frère du Nord qui me reprochait des contradictions j'ai répondu ceci (copié-collé, la lettre n'étant pas partie, je l'ai sous la main)  :
"Les contradictions que vous relevez dans mes écrits ou mes réponses du blog ne sont pas des contradictions ; elles forment la base antinomique du Vrai. On est là ailleurs que dans la logique du monde qui a fait de l’Invisible et du Sublime quelque chose des pécheurs. C’est le Fond même de mon entrée 214 Colère de Dieu. La logique humaine s’arrête aux portes du Ciel. Les démons n’existent pas, mais il est aussi vrai que je peux être victime de démons... parce que c’est moi qui les fabrique. Quand, à l’époque des christophanies en 1974, je fus levé au profond puis jeté au sol par un démon, c’était moi qui luttait contre moi-même, mais cela je ne devrais le comprendre que plus tard, quand je m’extirperais de la gangue culturelle. Être Pèlerin d’Arès c’est être ailleurs que dans cette logique à laquelle l’homme croit discerner la vérité. Je l’ai écrit dans l’introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" : La Vérité n’est plus accessible à l’homme depuis longtemps. De toute façon, c’est sans importance, parce que l’homme ne se sauve pas en croyant ou en ne croyant pas que les démons existent ou en croyant que la vérité sur les démons est autre ou en trouvant ceci ou cela logique, mais uniquement en étant pénitent. Si certains sont choqués par mes contradictions, c’est qu’ils ne sont pas prêts à être des épis mûrs ; alors, nous passons notre chemin, nous ne sommes pas envoyés convertir et nous mettre en accord avec la pensée du monde, mais trouver ceux et celles qui sont ailleurs. Nous sommes en possession non des lumières de la raison, mais de la Lumière du Père."
De ce fait, il est toujours très difficile — quand je dis "très difficile" j'édulcore ; je devrais dire : impossible — de dire, à la lecture des prophètes bibliques, ce qu'il y a de la Parole du Père ou de l'enseignement du prophète. Le Père ne peut pas parler aux hommes sans passer par un homme comme je ne pourrais pas parler aux Papous sans passer par un papou bilingue. Il arrive, quand parle sur l'écran de la télévision un anglophone dont la parole est audible sous celle du traducteur, qu'on s'aperçoive que ce que dit ce dernier n'est pas toujours exactement ce que le personnage traduit a dit devant la caméra, ou, plus exactement, il arrive que celui ou celle qui entend l'anglophone ne traduirait pas quant à lui comme le traducteur de la télévision le fait. Traduire, c'est toujours être à côté, dans l'a-peu-près ou carrément ailleurs. Nous ne sortirons pas de ce problème tant qu'un petit reste de pénitents, dont nous sommes les ancêtres, n'auront pas changé, outre leur façon de vivre socialement et sociablement, leur cerveau, leur esprit et leur âme.

28déc19 214C36
Je me risque à un deuxième commentaire à propos de la Colère de Yahvé, Yahvé que je comprends comme étant le logos planétaire qui fait l'expérience de la Vie, et non le Père de l'Univers en tant qu'Être et Possesseur absolu (?).
Au temps de l’Éden, la progéniture de Yahvé vivait le Bonheur sans connaître le malheur jusqu'à que soit planté au milieu du jardin l'arbre de la connaissance venu d'un commun accord entre Yahvé et je ne sais qui. Nous savons qu'avec l'arbre est venu le libre arbitre, le choix de vivre d'une manière positive ou de vivre d'une manière négative. Je crois que pour Yahvé il n'était pas pensable que sa progéniture puisse lui désobéir en allant goûter de cet arbre puis le rejeter, lui le Créateur de la vie sur terre. Elle l'a fait et de là est venu le Yahvé-dieu jaloux, le Yahvé-dieu colérique, colère qui a été entendue par le Père de l'univers et Qui est venue jusqu'à vous pour annoncer le Retour et la Moisson des has.
Et puis, il y a nous, les logoi, qui taillent chacun son arbre de la connaissance. Certains d'entre-nous en font un arbre de la pénitence, d'autres très rares un arbre de la non-pénitence, et beaucoup les tièdes un mix des deux. Les logoi mes frères, moi un logos humain en amour pour mon Père et mes frères porteur de la Vie vêtue d'un costume de chair humaine.
Chacun d'entre-nous doit continuellement faire des choix créatifs dans un sens ou dans l'autre (quelle branche vais-je tailler ?) Je vois, je ressens la Vie en chacun de nous ; peu m'importe ce que fait mon frère, de bien de mal, de positif de négatif, il est fait de la même Lumière que moi. Ce qui m'importe, c'est les yeux dans les yeux de partager la Vie, d'encourager mon frère-tiède à devenir le tailleur pénitent, voie plus facile que celle du tailleur non-pénitent.
Finalement, c'est peut-être grâce à Éve que nous devons notre Salut (?).
Tony L. de Touraine

Réponse :
Il n'y a pas, frère Tony, de différence de Fond entre "Yahvé, Yahvé... comme étant le logos planétaire qui fait l'expérience de la Vie" et "le Père de l'Univers en tant qu'Être et Possesseur absolu." Je ne comprends pas le distinguo que vous faites ici.
Je ne comprends pas non plus ce que vous voulez dire par : "Certains d'entre-nous en font [du fatal arbre d'Éden dont Éve puis Adam mangèrent la pomme] un arbre de la pénitence, d'autres très rares un arbre de la non-pénitence, et beaucoup les tièdes un mix des deux."
Je ne comprends pas votre commentaire et, de ce fait, je n'y peux pas répondre, mais d'autres que moi vous comprendront peut-être... Alors, je vous affiche.

28déc19 214C37 
Colère.
Ivre Infini, Merveilles du temps,
Aux armes pénitents, l'Œil ouvert !
Aux souffrances humaines,
celles de Grèce et d ailleurs
mon Moi mêlé de moi
dévoile colère et Plainte,
mais aussi Joie !
De chair, mais d'âme
doublé
en lien l'esprit
Unité d'amour
Amour !
La fête du Jour
Toujours !
Homme frère
Homme sœur
Frères femme
Sœurs femme
Tournez éternité
père, Mère
Pelle melle
Lumière.

Bonne Fête à tous !
Balthazar E. à dos de chameau [donc, supposons, en Mongolie ou en Afrique]

Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour ce poème écrit "à dos de chameau".

29déc19 214C38 
Image trouvée sur la page facebook de Claude René Minière
Image sur page facebook C. R. Minière
Des jeunes Pèlerins d'Arès de Paris

Réponse :
Magnifique ! Cette image simple me paraît plus qu'évocatrice... Un Appel au secours !

29déc19 214C39 
Droit de réponse Eric Desneux 1Droit de réponse Eric Desneux 2Droit de réponse Eric Desneux 3Droit de réponse Eric Desneux 4
Éric D. "on the road"

Réponse :
Je ne sais pas comment convertir un PDF en HTML5.
J'ai donc publié votre démenti en images .png, de telle sorte que votre démenti soit affiché comme vous le souhaitez.
Je le fais, parce que je vous connais depuis longtemps et je vous ai toujours beaucoup et particulièrement apprécié.
Je n'ai rien publié précédemment vous concernant pour vous blesser ou pour mentir.
Je vous aime comme j'aime tous mes frères.
Je ne vois pas en quoi je mérite un démenti. Je n'ai donc pas lu ce papier. Si je devais publier les reproches ou apostrophes de tous ceux et celles qui en ce monde ne m'aiment pas ou me rejettent, qui sont des milliers et des milliers, je n'en finirais pas.
Je suis moi aussi "on the road" en mission et je ne rentrerai à Bordeaux que pour le 1er de l'An 2020. Je profite de cette occasion pour vous adresser, de tout mon cœur, mes vœux fraternels de vie spirituelle riche et heureuse, de santé, de bonheur, de réussite dans vos projets, pour vous, votre épouse, vos enfants.

30déc19 214C40
Il manque quelque chose dans cette entrée qui coïncide avec les fêtes de fin de cette année civile…
Haaa… J’ai trouvé ! Une chorale géante d’enfants, ça vous dirait ?
Celle-ci nous vient du Québec. Je l’ai visionnée plusieurs fois, tellement je suis scotché. C’est aux antipodes de l’esprit colérique qui anime tant d’inter-actions humaines en ce monde.
Même si cette performance est issue du terreau catholique en la "belle province" de ce peuple si attachant qu’est le Québec et le reste du Canada anglophone, pour reprendre le refrain de ces enfants, oui, "c’est Beau !" Oui, il faut aller "« "un peu plus Haut, un peu plus loin". Et pour nous, apôtres de La Révélation d’Arès, par le pénitence et la hardiesse missionnaire.
Bonne fêtes de fin d’année à toutes et tous.
vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=G5pIu468E_I

Roger C. d'Île de France

Réponse :
Il est 6 heures 30. Je vais reprendre la route tout à l'heure, mais comme vous dites en parlant de ce chœur québécois: "C'est Beau " et je ne résiste pas à la joie de l'afficher.
Merci pour vos bons vœux de fin d'année. Je vous adresse mes plus les plus chaleureux en retour.

30déc19 214C41
Comme vos filles étaient des "fans" de Madonna quand elles étaient jeunes, je viens de regarder le dernier concert de Madonna "Rebeal Tour" et au trois-quart du concert elle dit cela en anglais que je traduis : "Toute ma carrière a été un dévouement pour que le monde change ! N'attendez surtout pas de la politique et de la religion que le monde change ! Le monde ne changera que par l'amour inconditionnel les uns pour les autres !"
C'est du mot à mot !
Elle a tout compris ! et après elle demande une minute de silence pour que  200.000 personnes venues à son concert pensent  bien à ce qu'elle vient de dire. Et après cette minute de silence elle se met à pleurer parce que
200.000 personnes l'applaudissent pour ce qu'elle vient de dire !
Et je sais de source sûre que Madonna n'a pas lu La Révélation d'Arès, mais c'est une inconditionnelle "fan" des Évangiles Palestiniens ! D'ailleurs lors d'un de ses concerts plus anciens ont la voit sur une croix avec une couronne d'épine où coule le sang et elle dit : "On a tué l'homme de l'amour et de la liberté".
Et vous savez quoi ? Elle a eu un procès pour oser avoir fait et dit cela !
Quel triste monde ! Puisse tous les êtres humains de Bien comme Madonna transmettre ce Fond ! Alléluia !
J'espère que cette fois ci, vous allez publier ce commentaire pour encourager vos soeurs et frères missionnaires et leur montrer qu'il y a des personnes - comme Madonna par exemple - qui sont missionnaires d'un seul coup devant 200.000 personnes lors de dix concerts de suite, ce qui fait deux millions de personnes !
Alléluia !
Philippe R. de Strasbourg (Alsace).

P.S.Le dernier concert de Madonna dont je vous parle s'appelle mot pour mot "The Rebel Heart Tour" [La Tournée du Cœur Insurgé ou Rebelle"] : rien que le titre est "tout un programme" !

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Mes filles n'étaient pas toutes des "fans" de Madonna. Un seule l'était : Sara, la plus jeune, qui était aussi une fan de Bob Marley.
Merci de me tenir au courant du beau message d'amour que Madonna s'efforce de faire passer. J'en avais déjà entendu parler. Elle n'est pas la seule dans le monde, très heureusement.

30déc19 214C42 
Que de belles choses dans cette nouvelle entrée comme le souligne PN dans son beau commentaire 214C2. J'ai également  apprécié le commentaire de Didier D. 214C3 et votre réponse.
En effet, ne croyez pas que nous avons tous bien compris le sens profond de La Révélation d'Arès qui remet en question beaucoup de croyances religieuses ancrées au fond de nous, inconscientes pour la plupart, mais dont on prend conscience au fur et à mesure de vos entrées.
Une autre difficulté se présente c'est que nous lisons tous avec nos préjugés et nos filtres et nous ne comprenons pas toujours votre pensée. Quand nous lisons, notre avons tendance à ressortir souvent ce qui nous arrange et pas ce qui nous dérange. Nous filtrons sans cesse, à moins que nous fassions preuve  d'une très grande humilité.
Il est clair que comme nous ne comprenons pas tous la Parole de la même manière il en est de même de votre enseignement. D'où parfois des difficultés d'entente sur la manière de vivre et de fonctionner ensemble dans nos assemblées. Seule la pénitence, et en particulier l'intelligence spirituelle, peut nous aider à dépasser nos  différents points de vue.

Dans votre réponse à Dominique F. : 214C10, vous écrivez :
"Il [l'article 214] nous rappelle cependant que "nous ne faisons pas pénitence par peur de la Colère du Père, mais pour restaurer le règne de l'amour," et il nous rappelle aussi autre chose d'important, à savoir qu'il faut absolument comprendre que le Père utilise notre langage pour communiquer avec nous — comment pourrait-il autrement ? —, mais qu'il ne faut pas réagir à ce langage comme le commun des mortels qui croient que leur parler n'a qu'un sens, celui de leur culture et de leurs émotions telles que les conditionne cette culture, mais qu'il faut savoir découvrir la relativité du langage, son extrême pauvreté, le besoin nécessaire de sortir des mots pour entrer dans le silence de la Vie et de l'Amour, tellement plus éloquent.

Bravo pour cette phrase qui demande à être méditée et vécue ainsi d'ailleurs que toute cette entrée qui enlève encore un pan de la culture religieuse qui, même si nous l'avons rejetée, reste collée comme le citron à la dent (Rév d'Arès xxiii/17) .
Je ressens encore que c'est une des difficultés que rencontre notre mission, notre non-déculturation et bien sûr aussi celle du monde que nous rencontrons. Les mots qui pour nous ont des sens différents du quidam que nous croisons dans la rue, notre frère.

Il est important de comprendre notre rapport à Dieu car il conditionne nos rapports à nos frères humains. En effet si nous pensons que Dieu se met en colère, est sévère , nous allons l'imiter, c'est d'ailleurs ce que font les religions dans leur ensemble et même les pouvoirs politiques qui les imitent. L'image que l'on se fait de notre rapport à Dieu ou au prophète, nous avons tendance à la reproduire avec nos frères humains.
Si nous pensons que notre amour doit être inconditionnel, nous garderons notre paix en toute occasion et notre colère ne sera plus que l'expression de la souffrance de notre amour fraternel blessé. Nos rapports à nos frères vont changer.
Au passage, très beau commentaire de Charlie 214C13 (sur la colère). En effet, en toute occasion garder sa paix. Cela demande beaucoup d'amour et en particulier de se libérer de nos préjugés.
Merci encore pour votre constance à nous enseigner. Je vous souhaite ainsi qu'à sœur Christiane une très belle année 2020 avec une belle récolte d'épis mûrs.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Je reprends la route tout à l'heure et je suis heureux que vous nous adressiez un commentaire qui ne demande pas de réponse, réponse que je n'aurais pas le temps de faire.
Merci pour vos vœux, qui nous touchent beaucoup. Je vous adresse les nôtres, aussi chaleureux, en retour, pour vous Denis, pour Marie-Élise, pour vos enfants et pour tous ceux que vous aimez.

30déc19 214C43 
La réponse au commentaire 214c35 dans laquelle vous dites que les démons n’existent pas me surprend beaucoup ! Pourtant, il y a des références dans la Bible et dans le Coran sourate vii/11-20. Iblis le démon, c'est son nom.                                                                          
Je relève ces lignes de votre réponse : "Quand, à l’époque des christophanies en 1974, je fus levé au plafond puis, jeté au sol par un démon, c’était moi qui luttait contre moi-même, mais cela je ne devrais le comprendre que plus tard, quand je m’extirperais de la gangue culturelle." On ne peut pas ce soulevez soi-même à hauteur d’un plafond, tel que, celui de votre cabinet de travail à Arès à cette époque là ? Ce n’est pas possible ça ?!
Pourriezè-vous nous apporter une explication plus développée sur cette révélation que les démons n’existent pas et que ce serais nous-mêmes qui les fabriquons ! Ça, c’est fort de café hein !
Merci, mon frère, pour une explication plus claire et pour développer sur cette notion précise.
Philippe D.  Bretagne sud

Réponse :
Je viens de rentrer à Bordeaux, ce soir, de retour d'un assez long déplacement.
Vous me lisez peu ou vous me lisez mal, mon frère Philippe. Il y a très longtemps — une quarantaine d'années —, que je rappelle à mes frères que les démons n'ont pas d'existence propre, c.-à-d. indépendante de nous, hommes. Combien de fois ai-je cité Léon Bloy, qui disait que le démon était le produit du propre cœur de l'homme ?! Quand j'étais dans l'Église et que je lisais Bloy j'explosais d'indignation, comme vous faites dans votre commentaire, quand il affirmait que les démons étaient des produits de l'humain mauvais. Puis se fit dans ma vie l'avènement de La Révélation d'Arès et je compris que Bloy avait compris et qu'il avait raison. Quand on lit la Veillée 26 ou les passages du Livre qui parlent du Noir on est frappé par les tournures telles qu'il est quasi impossible, de distinguer entre le démon et l'homme. Dans le cadre des notes, page 229 (veillée 26), de l'édition bilingue de La Révélation d'Arès, j'ai écrit : "Dans la Parole il n'y a pas de théorie abstraite, morale ou philosophique du mal ; le mal y est souvent nommé le démon ou tentateur. Mais le tentateur n'est pas souvent une créature invisible étrangère à l'homme ; l'homme est presque toujours son propre tentateur, sinon il ne serait pas pécheur mais victime, et sa pénitence serait sans effet sur lui-même. C'est pourquoi changer le monde est possible." À cette époque j'écrivis "pas souvent une créature... étrangère à l'homme" ou "presque toujours son propre tentateur" pour ne pas brutaliser d'un coup ce que croient les protestants américains auxquel ce livre était destiné, puisque, de toute façon, c'est la pénitence qui sauve, ce n'est pas la croyance ou l'incroyance dans les démons. Mais je traçais, à grands pas, pour eux le sentier de la vérité pure, qui est que ni Satan ni les démons n'existent par eux-mêmes, mais qu'ils sont le produit du mal, dont l'homme est le créateur. Si je fais le mal je mets au monde un démon. Quand en 1974 je doutais, au début, de la réalité que m'apportait Jésus qui m'apparaissait, le mal que je produisais était particulièrement violent. Ce n'est pas moi-même qui me soulevait jusqu'au plafond, bien sûr, mais c'était l'invisible démon que le mal que j'avais produit avait mis au monde, le démon que plus tard ma foi mise dans la Parole que m'apportait Jésus tua et fit disparaître.
Je m'étonne que vous découvriez aujourd'hui seulement mon enseignement sur les démons qui n'a pas varié. Les grands peintres du XVe au XVIIe siècle représentaient souvent les démons sous les traits d'humains mauvais, cruels, vicieux, comme les trois bourreaux de la "Flagellation" par Le Caravage, mais c'était parce qu'ils ne pouvait laisser des vides pour les invisibles, ce qui n'aurait rien signifié ; les peintres devaient les représenter. Le mal peut toujours s'agiter autour du Vrai qui lui échappe, il ne parvient jamais à supprimer la vie, miroir de la Vie. Il ne faut surtout jamais s'imaginer qu'on ne donne pas naissance à un démon quand on se laisse aller au mal : mensonge, méchanceté, coup, calomnie, tentation, spoliation, etc. Il faut aussi, pour cette raison, éviter de fréquenter trop longuement des gens mauvais, parce qu'une sorte de double démoniaque invisible les accompagne et peut faire du mal.
Mais, de toute façon, mon frère Philippe, je répète que tout cela est sans importance de Fond, parce que ce n'est pas de croire ou ne pas croire aux démons qu'on trouve le salut, mais c'est uniquement de la pénitence. Ne vous cassez pas la tête à comparer à La Révélation d'Arès "la Bible et le Coran" qui sont, de toute façonj, des Paroles que les religions ont remplies de livres d'hommes (Rév d'Arès 1/12, 35/12) pour "matérialiser toutes les opérations de l'âme", comme disait Rousseau, et pour rendre cette Parole-là terrorisante ! La Révélations d'Arès n'est pas terrorisante.

31déc19 214C44 
Colère de Dieu,
Merci pour ce cadeau de fin d’année, traité de main de maître, si j’ose dire, comme toutes vos entrées (pardon pour le compliment), merci à tous les intervenants très pertinents et riches, qui aident aussi très bien à assimiler la chose…  Intéressant sujet à méditer, si l’on en a le courage. Un peu rebutant au départ, mais sans lâcher la volonté de comprendre et de s’enrichir, les jours passant, on finit par apprivoiser son importance, et absorber quelque chose, peut-être un peu de l’alchimie Divine.
Si, bien sûr, l’effet miroir de l’appréciation du thème ne nous entraîne pas dans l’abîme de la fuite… Car on réalise qu’en fait, il n’y a de colère qu’humaine.
La Colère de Dieu n’est pas "colère", mais il n’existe pas d’autre mot pour le dire ; elle est blessure, meurtrissure, écœurement, peine et à la fois rien de tout cela, comme vous l’expliquez.
Je dirais, le Sacrifice [Rév d'Arès 29/3] du Père trop aimant [12/7] qui ne souhaite plus le déluge depuis le déluge, alors qu’Il a le pouvoir de nettoyer tout cela, par un mot ou une phrase, mais qu’Il ne le fait pas, et Il est donc obligé de nous supporter. On pourrait se demander effectivement, comme l’un de vos commentateurs le fait remarquer, si le Père n’aurait pas la légitimité de briser cet accord avec Lui-même, et de finalement, nous effacer, ou plus exactement, de nous laisser nous effacer nous-mêmes…
Nous pourrions être tentés de fuir les deux directions de réflexion que vous proposez, car elles sont quelque peu inconfortables, voir désagréables, elles ne soulèvent pas le plus beau de l’homme et de la Vie, excepté cette "Puissance immuablement équilibrée et indéfectible", quoi qu’il advienne de nous, à la fin.
Vous dites : "Dieu est l’immuable phare, qui jamais ne s’éteint, sur le remue-ménage des mondes libres, qu’Il soit matière ou vie. L’irritabilité jamais ne trouble ni ne rompt l’Amour et l’Equilibre de la Vie…"
Et vous différenciez "la Colère du Père" et la "colère de l’Enfant".
Pour la première, vous retenez la vision Stoïcienne, comme la plus proche de votre ressenti, Dieu, un Être de Raison pure, non irascible, éternellement paisible, mais sensible, et "La Révélation d’Arès vous a appris que la Colère de Dieu n’est pas irritabilité, mais plaintes qu’arrachent à Dieu ou à la Vie, les plaies ou blessures que les pêcheurs font à sa sensibilité".
Pour la deuxième, vous expliquez que la colère humaine est un désir ou un travers, dû à la complexité de l’homme, et qu’elle se manifeste, soit par une perte de la raison, soit par des tempêtes planétaires.
Si je médite sur "la longue plainte du Père, résonnant du fond de l’Univers", je pleure, je pleure de comprendre, même de façon infime (il est plus facile d’anthropiser Dieu, que de se "déifier" en tant qu’homme, c’est sûr), je pleure à cause de Sa Souffrance, de voir son Enfant [Rév d'Arès 13/5] se détruire et se perdre dans la barbarie la plus absurde qui soit, Ses Sarments [30/7-16] inlassablement blessés par notre comportement, par notre "inchangement". Mais je comprends que l’expression d’une colère brutale et violente n’est pas de son Sceau, mais du sceau de l’homme. Je pleure et j’ai peur, que nous ne parvenions pas à cesser de rouvrir Ses Plaies, j’ai peur de Sa "non-colère", qui n’est pas éteinte à jamais, et que nous finissions tous dans le feu (30/9).
Je ne veux pas blesser la Sensibilité de mon Père, je ne veux pas Le peiner en choisissant de ne pas revenir vers Lui, ou, en ne choisissant pas de revenir vers Lui. Mais je ne peux agir sous l’effet de la peur, pour rester dans l’Amour.
Le souci, et j’en viens à l’homme, c’est que nous sommes programmés par la peur, c’est presque notre meilleur moteur pour agir, si la colère n’est pas toujours colère, la peur reste toujours la peur. Peur de la haine, de l’insécurité, de la maladie, de la mort, peur qui nous a été infusée depuis que le monde est monde (en gros).
Et là, il y a un nœud important de la difficulté de communication entre Le Créateur et la créature, je pense.
Comment pouvons-nous trouver notre Amour en étant continuellement dans la peur ? Le Père comprend-t-Il cela ? Voilà la sape [Rév d'Arès 17/4] de notre adversaire.
Il nous faut transférer cette peur sur le vrai danger, à savoir notre disparition de l’Univers, mais là, il nous faut dépasser l’individualisme, individuellement et collectivement, ainsi que l’ignorance. Le Père nous demande en quelque sorte, de transférer notre corps émotionnel à la Vérité, ce qui n’annihile pas la Vérité. Il n’y a pas d’autre issue que d’assumer la Vérité [Rév d'Arès 28/7], et, c’est très difficile, déjà pour ceux qui acceptent la démarche, alors je conçois que, pour les autres, cela soit quasi impossible, pour l’instant.
Peut-être allez-vous me rétorquer que non, nous ne sommes pas tous dans la peur, et j’aurai du mal à le croire.  
Certes, la vrai sécurité est auprès de Dieu, Il nous le prouve si nous franchissons le pas de la foi, pourtant, il y a toujours cette peur, c’est le contraire de l'Amour tant que nous ne sortons pas de cet imbroglio, notre action a peu d’effet. Peur de changer, peur d’aimer, peur de partager, de manquer, de finir clochard, peur de ne pas exister, peur de souffrir, peur de la guerre, qu’elle soit civile ou militaire etc., etc.
La colère de l’homme a pour but la peur de l’autre pour parvenir à ses fins, par peur de perdre ce qu’il a. L’autorité [la domination], la vengeance, c’est son mode d’expression, il croit qu’il est un animal qui ne peut survivre qu’au détriment des autres et de la Vie, il n’a pas de problème de conscience avec ça, et il a plein d’échappatoires pour ne pas trop y penser.
Le prophète Jésus a voulu, je pense, palier à cette difficulté et nous libérer de la peur, c’est ce qui a fait son malheur. Il a voulu montrer que tout pouvait se régler par l’Amour et il a tellement bien réussi, qu’aujourd’hui, c’est la prudence qui est de mise, quel est le moteur de la prudence ? C’est la peur, on n’en sort pas…
Nous avons fabriqué des mécanismes internes de défense contre la peur, comme l’illusion ou le déni, la désinvolture, ou la rigolade (là, je parle pour moi, il est vrai que j’ai parfois du mal avec la gravité, alors que je sais, au fond de moi, que je respecte Dieu, la Vie). La mise à l’épreuve réveille en moi l’autorité trop subie des hommes, dès que je suis surveillée, j’ai tendance à tout rater, alors que j’ai l’impression d’être plus adroite lorsque je n’ai pas de surveillant, peut-être me trompé-je ? Et que je suis maladroite tout le temps ?
Il me semble inévitable que  "Colère de Dieu" me renvoie à ma propre peur, même si elle n’est que Plainte, et je me plains parfois de ne pas parvenir à comprendre ce qu’Il attend de moi, comme je peux me plaindre de ne pas être comprise de Lui. Pourtant, Il ne nous demande rien qui ne soit à notre portée, pour éviter le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2], pour éviter de rompre le fil qui nous relie à Lui, qui tient la Terre et les Cieux en un bloc uni. Si le fil venait à rompre, il en serait fini de l’homme, voulons- nous cela ? Non ? Alors tissons notre propre fil, car il en faudra beaucoup pour ressouder Sa Création, mais ce sont des fils plus gros et plus longs à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce sont des fils fantastiques ! Ce sont les fils de Dieu ! Les pénitents !
Affectueusement
PS : Je me risque à une petite interprétation de la pensée de Tony L (214C36), d’après mon ressenti. Je crois que ce frère cherche avant tout à positiver l’Histoire, et à démythifier Dieu. Il nous compare à des arbres dont nous taillons les branches pour retrouver l’arbre de Vie, le Jardin d’Éden. Et il remercie Ève, car sans elle, vous ne seriez pas ici. (Je pense que vous auriez sans doute préféré cela…) Pour Ève, je dis cela sans parti pris, aucun, je ne suis qu’un fil !
Affectueusement, fraternellement
Christelle A. de Touraine

Réponse :
Vous me trouvez, en ce dernier jour de l'année 2019, ce dernier jour de ma quatre-vingt-dixième année de vie sur Terre, particulièrement ému par ce très beau, très sensible commentaire, ma sœur Christelle, un commentaire d'une rare intelligibilité pour un sujet difficile à mettre en écriture. Du fond du cœur merci pour lui.
"Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font" (Luc 23/34), cria Jésus alors qu'ils le crucifiaient. Quant au monde, ce monde qui aime tant et réclame tant la "justice" de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), de quel côté est-il ? Du côté de Jésus ou du côté des bourreaux ? Où est la Colère de Dieu dans ce moment de cruauté ? Elle est évidemment dans la Plainte qu'Il ressent, Lui le Père, quand après y avoir cloué le prophète les légionnaires redressent la croix ou le supplicié va mourir d'asphyxie lente.
C'est le mal que nous faisons qui blesse Dieu, qui provoque Sa Souffrance — Sa Colère — et la question demeure, suspendue sur le monde : Quand l'homme réalisera-t-il qu'il se tue par le péché, s'expose à la souffrance et expose à la souffrance tout ce qui vit... et Qui Vit ! Quand l'homme entrera-t-il en pénitence ? Nous sommes envoyés au monde pour répondre à cette terrible question-là. Cette question-là se rue sur nous comme la tragédie de la vie. Tragédie, parce que nous sommes en même temps les fauteurs du mal et les victimes du mal. Oui, vous avez raison, nous vivons dans la peur, mais c'est avant tout la peur de l'inconnu, la subite prise de conscience que nous ne savons rien. Chacun de nous est assis sur un tout petit et étroit tabouret de solitude et d'ignorance ; le péché a fait de nous très peu de chose face aux immense et lourds mystères, face à ce que nous cache notre condition humaine pécheresse. La terreur qui envahissait le condamné à mort qu'on amenait à la guillotine n'était rien d'autre que la terreur de ne rien savoir. Où est la peur en nous ? C'est une douleur insituable ; nous ne pouvons même pas nous approcher de ses sources et cette incapabilité s'appelle panique. Certaines personnes en ce monde vivent même dans une perpétuelle panique.
La Révélation d'Arès ouvre nos yeux sur cela même qui nous échappe. Nos yeux s'ouvrent et nous "venons en être" dit Pascal. Pascal dit en substance que la grande plainte est ce qui caractérise les hommes, est ce qui témoigne de leur impuissance à parvenir au bonheur par leurs efforts. Le présent ne les satisfaisant pas, ils sont voués à une successions d'attentes — et j'ajoute : d'attentes entrecoupées de peur —, sans cesse tendus vers le plus grand bien qu'ils n’atteignent jamais, parce que le désir les pousse vers quelque chose qui n’est pas de ce monde. Il est donc inévitable que nous ayons peur de l'avenir, des autres, de mille choses inconnues, sans renoncer pour autant à l'espérance. Une empreinte enfouie dans les couches profondes de notre être nous donne le sentiment obscur que le Bien pourra un jour — un Jour (Rév d'Arès 35/8) — être atteint. C’est pourquoi le désir de bien faire ne finit jamais et pourquoi il ressurgira tant que nous n’aurons pas atteint le Bien suprême. Aussi longtemps que ce Bien ne sera pas pleinement obtenu, toute notre agitation est condamnée à la vanité et à la peur. La pénitence est notre seul remède contre les Érynies qui nous hantent. Dans la mythologie grecque, les Érinyes étaient des puissances persécutrices, que les Romains appelaient Furies. La seule différence est que nous savons maintenant qu'elles ne sont pas extérieures à nous, mais intérieures à nous, la peur est comme Mégère, une Érynie. Quand je prie, c'est-à-dire, grosso modo, à peu près tout le temps comme ne ce moment même où je tape cette réponse, je dis au Père, tout en sachant s'Il n'a pas à m'entendre, Il le sait, je dis : "Je ne suis rien, rien que le fil conducteur de Ta Parole, et je me sens horriblement fragile au milieu de ce monde qui broie et pourtant Tu me fais la faveur d'y survivre et d'envoyer la Lumière même à ceux qui n'ont plus d'yeux pour la voir sur l'instant, mais qui la verront un jour."
Au reste, le mal lui-même souffre ; il souffre sans cesses puisqu'il cherche sans cesse à se débarrasser de ce qui le hante ; les travailleurs du mal que sont les humains en majorité souffrent, même quand leur mal n'est que le vide (les athées, etc.), sous le fouet de la malfaisance qui les emploie. Travaillons, travaillons à retrouver le Royaume, travaillons par la pénitence à refaire de ce monde un lieu de Bonheur.

01jan20 214C45 
Bonjour bien-aimé frère Michel,
Le singe, (de ses) deux mains (il) mange. L'homme (a) une main (qui) mange, une main (qui) donne. Mes (deux) Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18).
Être image et ressemblance de Dieu c'est donner l'amour au prochain sans cesse.
Dieu ne peut se mettre en colère puisqu'Il donne sans relâche, mais j'imagine qu'Il est colère contre Lui-même de ne pas nous aider parce qu'on ne Lui tend pas les bras. Il a de la peine devant la perte de Ses Enfants qu'Il a fait libres [Rév d'Arès 10/10].
(Si) la main laisse Ma Main, (l'homme tombe) plus mort (que) la mort (Rév d'Arès xL/11).
Mon Bras (attend) au bout du bras d'homme ; (il Le saisit s'il veut)." (Rév d'Arès xxx/6).
(mais c'est) Ma Main (qui) tient la main (de l'homme souffrant, comme) la mère mouille (s)a gorge (de larmes)." (Rév d'Arès xvi/9).
L'homme fort a quatre côtés de fer, (mais) il rouille sous Ma Larme (Rév d'Arès xxviii/17).

Il est vital pour le petit reste d'amener l'humanité à réfléchir sur elle-même à cesser d'être des singes.
Bonne Année 2020 dans le changement du monde [Rév d'Arès 28/7] avec le nouveau spirituel et la nouvelle pénitence arésienne.
Très affectueusement,
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire et pour vos bons vœux pour 2020.
Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux de riche vie spirituelle, apostoliquement réussie, de santé, de bonheur, de réussite dans vos projets.
Vous êtes mon seul commentaire aujourd'hui et à travers lui je devine tous ceux qui me veulent du Bien et tous ceux qui me jettent à la face leurs ressentiments. Je n'ai, pour ma part, jamais de vacances, jamais de vrais jours de repos. Je suis ce matin du Premier Janvier déjà au travail sur mon courrier à 7 h 30 ; il y a là des lettres qui m'encouragent à aimer plus encore que je ne les aime déjà ses auteurs, d'autres lettres qui voudraient me décourager d'aimer leurs auteurs, inamicaux, aigres, parfois hostiles et fielleux, mais qui ne m'empêchent guère de les aimer, parce que je comprend que dans ce monde compliqué, mensonger, mesquin, il est bien difficile de réaliser que je ne suis ni compliqué, ni mensonger, ni mesquin. Je suis simplement à la tâche et je ne m'en fais pas gloire.
J'essaie de travailler pour tous, comme je peux. Il eût sûrement fallu que le Père trouve quelqu'un d'autres pour accomplir une mission prophétique de cette ampleur universelle et je ne saurai probablement jamais pourquoi c'est moi, un rien-du-tout, qu'Il a choisi. Mais avec l'âge mon angoisse face à une tâche aussi difficile finit par s'alléger, elle se déleste des chaînes lourdes qu'elle m'a imposées. Je vois vraiment l'espérance flotter autour de moi, alors qu'avant je l'imaginais seulement, par devoir, par volonté de l'imaginer flottant dans le brouillard autour de moi. Je perçois les anges volant dans la grisaille de ce  sombre matin de la st-Sylvestre. Sylvestre était le pape de Rome au temps où l'empereur Constantin fit du christianisme une religion officielle égale au paganisme. Sylvestre fut quand même une homme intéressant pour nous, puisqu'il n'assista ni au concile d'Arles (314), ni au concile de Nicée (325), à mon avis mettant fortement et judicieusement en doute la dogmatique autoritaire qui allait sortir de ces conciles-là. Il encouragea aussi l'autonomie des assemblées chrétiennes alors appelées églises. C'est sous son pontificat que furent édifiées la basilique st-Jean de Latran, celle de ste-Croix de Jérusalem, celle de st-Paul hors les Murs. On sait peu de choses de lui, sinon les panégyriques que le christianisme d'église allait concocter plus tard à son propos, mais pour ma part je crois que si le christianisme avait suivi ce Sylvestre, l'Église ne serait jamais devenue ce qu'elle est devenue, une organisation politico-religieuse dogmatique et juridique.
Nous Pèlerins d'Arè ne sommes encore qu'un très petit nombre, mais nous commençons à sortir des ombres de l'Histoire. J'ai l'immense espoir que nous délivrerons ce monde des doutes et des chagrins dans lesquels la religion et la politique, sa fille, l'ont plongé. Nous allons redonner transparence aux hommes, nos frères. Je n'ai pas comme l'apôtre Thomas plongé mes doigts au fond des trous dans les bras et dans la jambe de Jésus en 1974, mais j'ai mieux compris au prix de quelle souffrance la libération des Enfants du Père devrait se faire. Que tous ceux qui peinent à la pénitence et à la moisson trouvent l'espérance et la joie dans leur très difficile tâche.
Un impératif : Ne jamais être impatient.
Encore merci, frère Dominique !

02jan20 214C46
Par les Ailes de la Vie, un Jour nous referons de cette terre un Jardin...
Il n'y aura plus de matière à colère ni Colère.
Et nous voleront tous Très-Haut. c'est mon Espérance et mon vœux
Belle et Heureuse Année à tous  dans la Lumière.
Guy I. de l'Hérault
Les Ailes de la Vie de Guy Iacono

Réponse :
Merci, frère Guy, pour vos vœux qu'accompagne une très belle image.
Je vous adresse mes vœux en retour, mes vœux dans tous les domaines : Spiritualité, santé, bo,heur, réussite.

02jan20 214C47
Bien cher Frère Michel,
Nous vous présentons à vous, notre prophète, ainsi qu'à votre épouse sœur Christiane, nos plus beaux vœux d'espérance spirituelle, de bonheur, de paix, de pénitence accomplie pour faire vivre en chacun de nous cette nouvelle Année 2020 🌈
Nous prions chaque jour avec vous en ayant conscience que notre mission/Moisson d'épis mûrs est vraiment vitale pour restaurer à nouveau une humanité d'amour reliée à la Vie.
Nous vous embrassons bien affectueusement de toute la chaleur de notre Amour fraternel.
Danièle et ✨Patricia C.-C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, mes sœurs Danièle et Patricia, pour ces vœux qui me vont droit au cœur.
Vos vœux me touchent profondément, parce que ma mission difficile a besoin de l’espérance créatrice de mes frères et sœurs ; je reçois avec bonheur les vœux sincères qui ont la force de l’amour.

02jan20 214C48
Bien Aimé Frère Michel,
l'aîné des frères et sœurs, l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d'Arès16/1, xvi/13),
C'est d'Arès qu'avec le frère Jeannick, cameraman en herbe, nous vous adressons nos Bons Vœux d'Année 2020 par cette courte vidéo.
Nous vous embrassons ainsi que Sœur Christiane et toutes nos sœurs et frères.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mes frères Didier et Jeannick, pour cette vidéo de vœux.
Que mes vœux en retour viennent sur vous deux. Je ne peux pas comme vous filmer mes vœux, mais ils s'envolent vers vous comme souhaits fraternels et chaleureux de belle vie spirituelle, de santé, de bonheur et de réussite dans vos projets pour l'année 2020 qui s'ouvre.

02jan20 214C49
C'est à ce que son pardon et sa tunique feront sourire le monde ou le fâcheront, qu'il reconnaîtra qu'il est séparé du monde selon Ma Volonté (Rév d'Arès 10/14).
Par toi Je leur ferai entendre Ma Parole tant qu'ils seront vivants sur la terre, (et) proclamer la Parole afin de L'accomplir (Rév d'Arès 35/6).

Je ressens cela très fortement et je suis heureuse que vous puissiez voir les anges : Les anges sont avec toi cata... Quand tu parles le Livre parle (Rév d'Arès xxxvi/9). Tu es Mon Honneur, le mauvais rit... Mange ton pain en paix... Ta pante coûte plus que les musées (xxxvi/23).
Dans le Plan du Créateur, il n'y a pas de compte alors pour 2020 ou après
Bénie soit cette Parole qui nous sort du désert spirituel avec vous bien choisi comme comme frère aîné (16/1) et  ceux qui s'y relient de près comme de loin.
Merci à vous qui nous aidez à sortir avec grand peine de ce désert spirituel dans lequel nous avons été projetés sans le vouloir.
À la fin de la deuxième guerre mondiale, et sans tout comprendre (au tout début ), nous avons commencé notre vie vers la Vie. Je vous souhaite le meilleur pour cette année spirtuelle.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Vos vœux me touchent et je vous en remercie du fond du cœur.
Hier je faisais du courrier et je répondais entre autres lettres à un courrier de vœux de notre frère Jean-Jacques de votre mission lilloise qui formulait le vœu si légitime que la mission du Nord avance plus vite et aille mieux. Qui ne formulerait les mêmes vœux pour cette mission... à Lille et partout ailleurs. Ce que les hommes modernes appellent une belle vie : un bon travail, une bonne couverture médicale, une bonne retraite, un bon conjoint, de bons enfants, n'est pas la vie spirituelle et n'en provient pas. Ce n'est qu'idéologie et bonheur animal, autrement dit, tout en étant légitimes, ces bons côtés de l'existence terrestre sont induits par l'ordre établi. On les respire autant qu'on peut parce qu'ils sont l'air du temps.
La Vie, elle, qui commence au fond de nous s'explique par le vécu silencieux d'une tout autre expérience : le réveil de la vie spirituelle qui doit naître de la vie animale que nous avons sur Terre, mais qui doit tôt ou tard la dépasser. Quand la dépendance aux sens s'éloigne, les plaisirs du quotidien restent légitimes, mais perdent leur poids. Rien de ce qu'on apprend de la vie matérielle ne peut remplacer l'apprentissage de la vie spirituelle par la pénitence ;  les deux doivent aller de pair. Ça, c'est très difficile à faire comprendre et surtout à faire partager, mais c'est notre mission de me faire comprendre. La mission ne repose pas sur des idées, mais sur la métaphysique profonde à réveiller au fond de l'être. La Parole, en fait, ne nous apprend rien qui ne soit déjà connu de l'humain. Le Décalogue est dans la Bible, mais qui ne sait que depuis des millénaires déjà, bien avant que la Bible ne fût écrite, il fallait respecter ses parents, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas tuer, etc. L'homme savait déjà tout cela, parce qu'il est au fond de lui l'image et ressemblance du Père. C'est à ce titre que l'homme doit redevenir spirituel. Une idéologie est toujours matérialiste et à ce titre ne convainc que les convaincus ; la vie spirituelle nous fait échapper à ce lien grossier et nous ramène à la Vie.

02jan20 214C50
Deux cents-vingt voitures ont été brûlées la nuit de la st-Sylvestre !
La nuit de la st-Sylvestre a encore été agitée pour les forces de l’ordre à Strasbourg. Cette année, ce sont deux fois plus de véhicules qui ont été incendiés comparé à 2019. Davantage de personnes ont été interpellées et le nombre de fonctionnaires blessés est lui aussi en hausse pour ce début de 2020.
Ça, c'est les goys !
Cela dit Je vous souhaite ainsi qu’à votre épouse, votre famille, de très belles fêtes de fin d’année. Et surtout une belle santé.
Yvan B. d'Île de france

Réponse :
Merci, frère Yvan, pour ces bons vœux. Je vous adresse les miens, fraternels et chaleureux, en retour.
Moi, je suis un goy parmi les innombrables goyim, puisque je ne prends pas part au culte judaïque, mais je ne brûle par les voitures.

02jan20 214C51
Le monde, le peuple, semble en colère, car il ne se sent pas reconnu. Comme le Père de l'Univers, l'homme souffre d'un manque de reconnaissance. La différence c'est que le Créateur est à la fois  hors du temps [Rév d'Arès 12/6] — J'ai, Je suis" (ii/1) — et en nous et nous sommes moulés à Lui (1/11). C'est donc l'homme qui ne Le reconnait pas ou ne Le reconnait plus. Ou plus grave encore, c'est l'homme qui, délibérément, ne veut plus Le reconnaître, se coupant ainsi de la vraie Vie.
Combien de colère naissent d'un manque de reconnaissance ? Or, nous savons que la colère est mauvaise conseillère ! Combien de mots malheureux, destructeurs, dit sous la colère, dépassent notre pensée sans apporter de solution ?
Le besoin de se sentir aimé, le besoin d'aimer, nous le portons tous en nous. L'homme qui souffre d'un manque de reconnaissance est un homme qui a besoin de se sentir aimé. Alors posons-nous la question : "Savons-nous aimer ? Car l'amour, c'est la Vie et la Vie c'est aimer sans conditions, sans rien attendre en retour.
Dieu dit à Arès : "Je suis la Vie" (38/5), Il s'est manifesté pour redonner au monde la vraie Vie et nous montrer la clé, que le Père appelle pénitence. Un long voyage, pas toujours facile, parfois éprouvant, décourageant même pour certains, mais pour Arièle et moi, tellement vivifiant.
En ce premier janvier 2020, nous souhaitons une très belle Vie spirituelle et beaucoup d'amour à tous les lecteurs de ce blog.
Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes

Ci-joint une photo d'un salon du Bien-être sur "l'âme", thème qui aura marqué l'année 2019 et dont la réussite nous a surpris nous-même !
L'âme, par Philippe et Arièle

Réponse :
Merci, Philippe et Arièle, pour ce beau commentaire et la belle image qui l'accompagne.
Merci pour vos bons vœux pour 2020.
C'est sur le Souffle qui nous porte, qui n'est pas idéologique — "Une idéologie, me disait un jour un vieil ami communiste repenti, est un mensonge politiquement utile" —, que nous portons vers les monde l'Appel que le Père adresse à Ses Enfants. C'est sur ce même Souffle que je vous adresse, à tous deux, mes vœux fraternels et chaleureux de vie spirituelle sans cesse plus épanouie, de santé et bonheur toujours toujours meilleurs, de réussite dans tous vos projets.

02jan20 214C52
À l’aube de cette nouvelle année 2020 et gardant nos chèvres dans la forêt qui, Dieu merci ne brûle pas dans les environs, nous nous sentons particulièrement proches de nos frères et sœurs. À sœur Christiane, à frère Michel et à tous, mon époux Peter et moi souhaitons une année riche en pénitence des plus heureuses pour œuvrer à recréer le monde selon le Dessein du Père. Qu’Il vous inspire amour et patience, confiance et paix pour toujours résister à la colère !
La colère qui, comme le tentateur ne fait que détruire. Nous vous souhaitons aussi beaucoup de créativité et d’humour, pour atténuer un peu la peine que l’on peut ressentir en vous face à l’absurdité du monde. Nous avons été tenus éloignés du Père par la religion et la politique, mais maintenant nous nous en libérons et reprenons conscience de Sa Nature et de Sa Présence, même sans pouvoir l’exprimer. C’est en lisant La Révélation d’Arès et l’enseignement de frère Michel que nous comprenons que Sa Colère. Le Créateur La contient par Amour pour la Création. L’homme, le frère qui tent à devenir un dieu doit faire de même, car son seul et unique devoir c’est l’amour.
Voici une photo, jusqu’ici inédite — je suis désolée pour sa piètre qualité — d’une grande toile que j’ai peinte en Nouvelle Zélande pour illustrer un texte dont je ne connais plus la provenance mais qui m’a inspiré la peinture d’une femme, les pieds bien encrés dans la Terre, mais la tête dans les étoiles, le cou tendu vers Le Ciel (Rev d’Arès 25/10).
Et voici une traduction du texte de la photo: "Il y a longtemps, la terre était si proche du ciel qu’il suffisait de tendre la main et de couper un morceau de firmament pour s’en nourrir." Cette toile se trouve maintenant chez notre sœur Elisabeth R. avec qui j’eu hier une longue conversation téléphonique. Cette sœur extraordinaire — qui ne se sert pas de l’Internet —, nous l’ avons rencontrée grâce à une émission diffusée sur la radio nationale de Nouvelle Zélande (RNZ en 2009 https://www.rnz.co.nz/audio/player?audio_id=1862406 ). À l’époque nous essayions d’arrêter les empoisonnements délibérés de la faune et la flore sauvage, mais aussi des habitants de Nouvelle Zélande au profit des intérêts financiers et des pouvoirs administratifs). Pendant cette émission, nous avons eu l’occasion d’expliquer notre manière de vivre et heureusement, juste avant la fin du show, nous avons pu parler brièvement de l’Inspiration qui nous vient de La Révélation d’Arès. Elisabeth et son époux aujourd’hui décédé, furent touchés par cette transmission au point de traverser l’île dans l’espoir de nous rencontrer. C’est lors de notre première rencontre que nous avons pu leur donner le Message d’Arès. Hier, notre sœur Elisabeth m’a demandé expressément que je vous communique, frère Michel, ses vœux les plus sincères et aussi de vous dire qu’elle est tous les jours à vos côtés en prière et en pénitence, sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5). Ayant été complètement immobilisée pendant quatre ans, elle a récemment vacu l’expérience d’une guérison miraculeuse !  Sans voiture, mais maintenant solide sur ses jambes, elle vit dans un bled de montagne. Alors pour œuvrer à la mission, elle demande au Père de lui envoyer des gens en souffrance pour qu’elle puisse à son tour les aider à guérir et à devenir pénitents. Sa mission l’occupe pleinement nous a-t-elle dit. Alléluia !
Se nourrit-elle de morceaux de firmament ?
Rosie L. d’Australie
Toile par Rosie L.

Réponse :
C'est avec des larmes dans les yeux que j'ai lu et relu votre commentaire, ma sœur Rosie.
Je suis très profondément touché par ces vœux qui m'arrivent de l'autre bout du monde, qui m'arrivent de vous Rosie, de Peter votre époux et d'Elisabeth, la miraculée, qui est devenure un apôtre de la Parole revenue aux hommes de partout pour qu'ils retrouvent le sentier très simple de la pénitence.
Que mes vœux s'envolent vers vous, là-bas en Australie, pour que vous ayiez, tous deux Rosie et Peter, et Elisabeth, une vie spirituelle de plus en plus riche, une santé toujours meilleure, du bonheur plein le cœur et la réussite dans toutes vos œuvres en 2020 !
Nous vivons des temps où le scepticisme est tel que nous pouvons envoyer au diable tous les grands de ce monde : pape, dalaï lama, présidents, politiciens, religieux, patrons, etc. et nous abaudir, chacun de nous, dans cette solitude de pensée qui porte tout être humain à croire que lui seul est dans le vrai. C'est ce qui rend notre mission si difficile. L'intervalle bouffi qui séparait autrefois les petits des grands a fondu. Comme il ne vient plus de haut, le discours le plus sublime a perdu toute sa transcendance, il n'est plus que bavardage. Ainsi La Révélation d'Arès, d'aussi haut qu'elle nous vienne, n'est plus qu'un bouquin comme un autre. Tout en somme est désenchanté et il nous faut ré-enchanter la Parole du Père. Vous vous y employez. Allesluia !

02jan20 214C53 
Mon vieil ami, je ne sais pas si vous vous souviendrez de moi. Ce n''est pas le souvenir qui importe ; c'est l'avenir. C'est à un maintenant très vieil homme — vous avez 92 ou 93 ans si je ne me trompe — que j'adresse mes vœux amicaux, quand même fervents car je vous suis depuis une dizaine d'années grâce à votre blog, de succès apostolique, sans oublier la santé, le bien-être, la paix, ainsi qu'à votre femme que j'ai connue jeune, frêle et très discrète, enceinte de votre premier enfant, une fille, je crois savoir.
J'ai pour ma part 84 ans et j'ai depuis quelques temps cessé de courir d'église en église et d'atelier d'icônes en atelier d'icônes. Je reste attaché à la foi orthodoxe, à sa liturgie, à ses coutumes, mais je suis habité par une énergie fureteuse qui m'a fait m'en évader pour me rapprocher de cette Vérité très simple à laquelle vous avez abouti : C'est l'amour qui sauve. C'est sur cette terre-là que vous labourez et vous avez raison, il est évident que c'est là le fond du Discours christique.
Savez-vous que votre blog, quoique je le parcourre plus que je l'étudie, a éclairé mon déchiffrement, qui fut parfois brumeux, de l'existence. Il y a des passages qui sont des bijoux, des prodiges d'intelligence spirituelle, qui sans aucun doute laisseront des traces profondes. Grâce à vous je comprends mieux les Évangiles et je relis autrement celui que vous tenez à l'écart, celui de Jean. J'en décèle en même temps les côtés ésotériques et les trésors cachés. Jean ? La caverne d'Ali Baba ! Mais vous n'en avez pas besoin. Vous l'avez dépassé. C'est d'ailleurs probablement à cause de cela qu'on s'applique à vous ignorer. Dernièrement j'ai rencontré un ami commun, que vous connaissez bien, devenu évêque et je lui parlais de vous. Il fit semblant de ne pas se souvenir, mais je sentais bien son ignorance feinte, son agacement intérieur, et je lui dis : "Je suis sûr, Monseigneur, que vous le lisez." Il ne dit pas non. Il répondit seulement : "Il y a des lumières qui pour l'heure paraissent éteintes et qui ne sortiront de desous le boisseau que dans un avenir indéterminé. Laissons ces flammes brûler sous leur capuchon. Nous seront mort quand elles jailliront." Je lui répondis : "Il y a un temps pour tout sous le soleil."
Je voulais, pour conclure, vous dire que je viens de lire le "démenti" du commentateur Éric D. [214C39] et que je prie pour que son auteur ne poursuive pas les sentiers pentus de son égarement. Comment imaginer qu'un tel homme ait oublié la pénitence, telle que vous la concevez et l'enseignez, s'il a été pénitent, et en soit réduit à écrire d'aussi méchantes bêtises [...]
Anthime M. des Causses

Réponse :
Non, mon frère, je ne me souviens pas de vous. Anthime est un nom porté par certains personnages historiques,  mais qui ne me dit rien en notre temps... ou qui ne me dit plus rien. À moins que vous ayez porté un autre nom au temps où nous étions amis et qu'Anthime soit le nom que vous auriez ultérieurement pris si vous êtes devenu moine.
Je n'ai ni 92 ni 93 ans; j'ai seulement 90 ans. J'aurai 91 ans en juillet 2020, si le Père me prête vie jusque là.
Je suis ému en apprenant que vous lisez mon blog depuis une dizaine d'années et plus ému encore en apprenant qu'il a aidé votre vie spirituelle à évoluer. Vous vivez dans les Causses ? Ceux de l'Aveyron ou ceux de l'Hérault ? Peut-être êtes-vous au Monastère st-Nicolas, dont l'higoumène, Benoît, fut mon ami autrefois ?
Merci, frére Anthime, pour vos vœux qui me touchent. Je vous adresse les miens pour que la quiétude spirituelle poursuive en vous son chemin.
J'ai interrompu votre commentaire par trois points entre crochets [...], parce que je ne veux pas fâcher plus qu'ils ne sont déjà fâchés — pour des raisons qui franchement m'échappent — ces deux frères, Frédéric et Éric, Madal et Keudal, dont j'ignore pour finir s'ils ont été pénitents, c'est-à-dire tout simplement P(p)èlerins d'Arès, car cela, c'est affaire de conscience et nul ne se substitue à la conscience d'un autre. Éric a été longtemps des nôtres et, artiste de talent, a réalisé un certain nombre d'affiches ou de tracts pour notre mission à laquelle il fut longtemps et librement dévoué. Frédéric, Madal, lui, a toujours été plus indépendant, plus franc-tireur. Mais je les ai aimés tous les deux, et je les aime toujours. Souvent des hommes se jettent dans des illusions sauvages mais sincères contraires à leurs précédentes convictions et il est très difficile, voire impossible, de comprendre pourquoi. Ils deviennent alors ce que Lacan appelait des "fauves du réel". Merci de prier pour eux, mais quant à moi je ne crois pas que prier pour quelqu'un change quoi que ce soit en lui. Je crois à la liberté de l'homme, évidemment tributaire de sa fragilité, et je me contente d'espérer qu'il revienne, sachant qu'entre temps il ne sert à rien d'essayer d'expliquer. Les choses vont, viennent... C'est comme ça.

03jan20 214C54
En lisant votre réponse 214C35 à François, je me suis souvenu d’un enseignement que vous aviez donné au sujet de la soi-disant Colère de Dieu, alors que vous évoquiez les Plaies d’Égypte bibliques. Je pense que c’était dans les année 1990 mais je ne me souviens plus des circonstances précises ni du lieu. Je ne peux pas garantir le mot à mot, mais dans les grandes lignes vous disiez cela :
"La Colère de Dieu s’abattant sur les égyptiens à travers ce qu’on appelle les plaies, en punition du refus d’écouter Moïse, est une compréhension païenne de la Colère de Dieu, totalement dépassée pour nous P(p)èlerins d’Arès. Il est absolument impossible que le Père de l’Univers se laisse aller à une telle colère destructrice et punitive, il est impossible qu’Il ait voulu et provoqué ces catastrophes, sans parler de la mort des premiers nés, une horreur inconcevable de la part du Père aimant [Rév d'Arès 12/7] ! Ce que la Bible appelle "Colère de Dieu" dans ce passage et dans d’autres (Déluge ?) n’est que la colère de l’homme qui se répercute sur lui-même, une colère immanente à l’homme qui se rejette et se détruit lui-même de façon inconsciente, pourquoi pas en générant des phénomènes naturels — la terre n’est elle pas la sujette de l’homme (Rév d'Arès 2/4) ? De la même manière qu’il n’y a pas de Jugement de Dieu et que l’homme est pour lui-même son propre juge, ce n’est pas Dieu qui produit la catastrophe, mais l’homme lui-même par le mal qu’il commet — et refuse tout à la fois —. Le Père de l’univers n’y est pour rien. Les Plaies d’Égypte rapportent, d’une façon très primaire et romancée, les effets de la guerre que l’homme se livre à lui-même — notamment en refusant la lumière prophétique de façon obstinée —, la crise interne à l’homme lorsque l’image et ressemblance [Genèse 1/26] entre en contradiction explosive avec elle-même. Ne vous a t-il pas frappé que l’Evangile d’Arès place le Vent de la Colère de Dieu [Rév d'Arès 24/4] parmi les calamités engendrées par le mal humain : guerre, religion, prostitution, cupidité ?"

Cette façon de dire les choses rejoint, il me semble, votre propos à François : "Les contradictions que vous relevez dans mes écrits ou mes réponses du blog ne sont pas des contradictions ; elles forment la base antinomique du Vrai. On est là ailleurs que dans la logique du monde qui a fait de l’Invisible et du Sublime quelque chose des pécheurs. C’est le Fond même de mon entrée 214 Colère de Dieu. La logique humaine s’arrête aux portes du Ciel. Les démons n’existent pas, mais il est aussi vrai que je peux être victime de démons... parce que c’est moi qui les fabrique."

Comme d’autres lecteurs, votre entrée sur la Colère de Dieu me renvoi à ma propre colère. J’ai eu la colère pour compagne de route depuis la sortie de l’enfance. Une colère intérieure, sourde, sans objet précis au départ. Un refus instinctif du monde qui m’entourait, devenant durant l’adolescence une sorte de "non" camusien devant l’absurdité du monde et les souffrances de la condition humaine. Cette colère ne s’extériorisait pratiquement jamais mais n’en pesait pas moins sur ma vie. La chance ou la grâce ont fait que cette colère ne s’enflamma pas au contact d’une idéologie ou d’une cause légitimante, car alors elle serait certainement passé du statut de colère rentrée à celui de colère destructrice. Comme disait Gandhi la "Grande Âme", le passage à l’acte n’est souvent qu’une question de circonstances et l’on ne peut que se sentir frère de tous les meurtriers" — Il témoignait du fait qu’il aurait bien pu commettre un crime passionnel dans sa jeunesse, tant il était jaloux.
Avec le recul je pense que ma colère n’a pas été inutile, elle a apporté un contrepoids d’énergie vitale au désespoir qui me lestait et m’a aidé à me tenir debout, relativement, en attendant que la vie spirituelle ne prenne le relais et ne m’appelle à mettre debout, absolument (Rév d'Arès 1/1).
Le fumier (Rév d'Arès xxii/9), pour libérer son potentiel nutritif, doit être mêlé à l’Eau qui, par son pouvoir dissolvant, le rend accessible aux racines et assimilable par le végétal. Ma colère est progressivement absorbée par ma volonté de changer ma vie et le monde (Rév d'Arès 28/7, 30/11). Elle s'éloigne petit à petit comme un mauvais souvenir. Mauvais souvenir mais leçon précieuse.
Je sais d’expérience que toute colère est obscurcissante, même une colère rentrée et jugulée. Même une colère suscitée par le rejet du Mal. La colère a cet inconvénient majeur de réduire considérablement notre perception et notre compréhension du réel. La colère étroitise tout, sur-simplifie tout, bref nous imbécilise, et nous fait croire paradoxalement que nous savons et que nous comprenons. La colère est ennemie de la lucidité, donc ennemie de l’humilité, donc ennemie de la pénitence. Même lorsqu'elle ne s’en prend pas au prochain directement, par la violence verbale au physique, elle empêche ou gène considérablement la croissance du Bien.
Aujourd’hui, la colère n’a pas disparu chez moi mais elle a beaucoup baissé d’intensité. Elle est là, je la sens me grattouiller par moment et dans certaines circonstance — l’épisode Gilet Jaune a été une période éprouvante de bras de fer avec ma colère —, mais elle n’exerce plus sur moi de fascination. Je ne rentre plus dans ses combines. Son petit jeu qui ne va nulle part ne m’intéresse plus. Elle m’apparaît comme une persistance du passé, une tendance dont se souvient encore mon corps et mon psychisme, mais qui a de moins en moins d’emprise sur mon existence. Je ne déclare pas victoire loin de là. Sans naïveté, je resterai vigilant jusqu’au bout, car je sais trop qu’une tendance affaiblie, endormie, devenue silencieuse au point qu’on la croit éteinte, peut se réveiller subitement si les circonstances sont favorables et qu’il faut parfois beaucoup de temps pour que la Bête meurt derrière l’horizon (Rév d'Arès 22/14). En réalité, quatre générations ne suffirons pas (24/2).
Dans ce monde si triste, je vous adresse tous mes vœux de joie, de cette joie qui fend l’escape comme le coin (Rév d'Arès xxii/5), de cette joie que la terre n’étouffe pas (viii/8).

Thierry M. de la Drôme des collines.

Réponse :
Quel beau commentaire, si bien rédigé, mon frère Thierry. Je vous en remercie et je ne sais vraiment pas quoi y ajouter. Merci pour vos "vœux de joie, de cette joie qui fend l’escape comme le coin (Rév d'Arès xxii/5), de cette joie que la terre n’étouffe pas (viii/8)." Je vous adresse mes vœux vibrants de très belle année 2020 pour vous, votre épouse, vos enfants, dans tous les domaines où vous pouvez trouver l'intelligence du cœur, la santé du corps et de l'esprit, le bonheur, la justice, la liberté, la réussite de vos projets.
Vous évoquez le "non" camusien. Pour ma part, je n'ai pas trouvé qu'un seul "non" chez Camus. Dans ce que vous appelez "ce monde si triste" on peut rejeter quantité de choses, que Camus rejetait. Je ne parle pas du non à la "réforme des retraites" par M. Martinez à la moustache stalinienne ou par Laurent Berger qui refuse l'âge de départ à 64 ans en rêvant que les cotisations ne sortent pas du travail, mais tombent du ciel, qui font que légalement 300.000 syndiqués peuvent serrer le kiki à 66 millions de Français, qui veulent des lois y compris les lois qui donnent puissance aux syndicats — Mais qu'attend-on pour faire un référendum, puisque ça concerne tout le monde ? — Je parle du "non" à ce que vous appelez "ce monde si triste". Dans "Le Mythe de Sisyphe" Camus définit la création absurde comme une transfiguration. L’œuvre absurde, telle que Camus la conçoit, est à la lisière du réel ; c'est notre monde absurde, dangereux, injuste comme le Père, venu parler aux hommes en 1974-1977, a fini par penser qu'il n'était pas possible d'être injuste. Ce monde n'est plus qu'une gigantesque contrefaçon de la Création. La magnificence des mots choisis n'y change rien. La tristesse ou l'absurdité, ici synonymes, du monde n'a plus aucun filtre ; la sottise en uniforme, godillots, complet-cravate, pull-over rouge, ne se cache plus derrière une grille ; elle est là bien matérielle et visible à l'écran de télé... Et les gens regardent ça comme si c'était normal ou presque normal. J'entends peu de murmures. La sottise au pouvoir invite à la contemplation directe du citoyen, sans artifice ni parure... On peut à peine imaginer une réforme aussi bâclée, mal étudiée, si seulement étudiée elle fût. Retraite à points et plus du tout, mais alors plus du tout de régimes spéciaux, simplification extrême, comme si les humaisn étaient des guignols auxquels une scénète griffonnée en trois minutes donnait vie dans le castelet du pays... ou du monde. La condition humaine se dénude sous nos regards en dansant grotesquement, spectacle de difformités.
Camus était grand, à mes yeux du moins, en cela qu'il ne créait pas un système d’explication, mais qu'il posait les questions fondamentales de notre condition humaine. Camus explorait le champ des possibilités humaines, tout ce que l’homme peut devenir, tout ce dont il est capable, existentiellement capable. Il n'a pmas vraiment donné de réponse ; son "non" n'est pas vraiment un non. Son exploration ontologique est accompagnée d'une quête morale. Je ne sais plus où il a écrit quelque chose comme "Seule chose intéressante : savoir comment il faut se conduire quand on ne croit ni en Dieu ni en la raison." À cela nous répondons : La Parole ne nous demande ni de croire en Dieu ni de croire en la raison, mais seulement de croire en l'amour.
Nous, nous disons qu'il n'y a qu'une seule voie possible : la pénitence. Tout le reste n'est que pensée qui zigzague, qui louvoie, qui comme le plongeon (l'oiseau) vole, amerrit, plonge, bouffe son goujon, réapparaît, revole, ré-amerrit, re-plonge, etc., bref qui va du pour au contre ; seul l'amour engendre quelque chose d'heureux, stable, vivable, solide, éternel... L’expérience de l’absurde, dont parle Albert Camus dans "Le Mythe de Sisyphe", c'est l’étrangeté idiote qui pèse sur l’ordinaire ; ainsi la fameuse réforme de la retraite. Mais quand donc l'homme se déliera-t-il des ligotes du quotidien, dont il a fait tout ce qui à ses yeux mérite quelque intérêt ? Quand donc l'homme se fondra-t-il dans la conscience intelligente de sa propre condition ? Ce à quoi nous assistons, pour l'heure impuissants, c'est au divorce entre l’homme et sa vocation, comme le divorce de l’acteur et de la pièce qu'il est sensé jouer. Ce monde est proprement absurde... ou triste, comme vous dites ("absurde" est plus camusien). À nous de faire cheminer la conscience, de la faire sortir de la fameuse caverne de Platon, vers la lumière, puis la Lumière (Rév d'Arès 12/4).
L’âme
a disparu. Ce côté ultra-léger, élémentaire et définitif de l’aventure humaine fait paraître absurde ou triste notre actuelle condition purement charnelle, matérielle, sentimentale. L'amour n'est pas sentimental, mais créateur. Sous cet éclairage l’inutilité apparaît, atroce. Aucune idéologie, aucune grève ne sont justifiables pour seulement permettre à des humains fragiles de vivre quelques années, assommés par des médicaments, branlants comme des vieux arbres, avant de mourir, avant l'absurde arithmétiques qui ordonne notre condition humaine. Sommes-nous voués à la décrépitude ou à l'éternité lumineuse ? L’absurde ou la tristesse doivent avoir au moins une utilité, un sens, nous révolter contre ce monde matérialiste pour retrouver l'espérance de l'âme éternelle par la pénitence.

03jan20 214C55
Je lis un livre remarquable de Tidiane N’Diaye sur l’esclavage arabo-musulman. Treize siècles de traite et de trafics humains (17 millions estimés) et de malheurs qui finalement sont presque peu de chose par rapport à l’esclavage côté Occidental mais qui dans l’absolu ont valeur égale. L’un, l’Occident, s’est repenti et a aboli l’esclavage, l’autre reste voilé, tomberait presque dans l’oubli, s’il n’y avait quelques hommes courageux pour le rappeler, l’analyser. Je ne pensais pas que les marchands avaient été à l’origine de tant de malheurs d’où la plainte de Dieu à propos des caravanes des marchands mais aussi sous une multitude de causes de malheurs : le piétinement des batailles, les processions des prêtres, les reins des prostituées, le Vent de la Colère de Dieu [Rév d'Arès 24/4].
Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5). Tamiser le sable est-ce autant chercher les indices de crimes que de se débarrasser des impuretés entravant notre pénitence mais que faire d’un non-dit ?
Comment enclencher la pénitence salutaire, si les faits ne sont pas relayés, étayés, de sorte que les hommes au-dessus des pouvoirs souvent participant du mal, puissent se rencontrer, se connaître et pour finir effacer comme un nuage les turpitudes d’un temps ou l’homme était dominé par le mal ?
Le ressentiment douloureux traverse les générations et l’enquête historique de Tidiane N’Diaye met en lumière tout un pan de l’histoire d’Afrique passé à peu près inaperçu, car de nos jours une majeure partie de l’Afrique est devenue musulmane, d’où une forme de fraternité religieuse entre le côté "blanc" et le côté "noir" du continent, et une volonté commune de "voiler" ce génocide.
Éteindre la Colère de Dieu, c’est entrer en pénitence. Le pouvoir d’autodestruction chez l’homme peut atteindre des sommets dans la connerie, comme son pouvoir de rédemption le rapprocher du Père et de Son Jour, quelque chose de grandiose, tellement invraisemblable pour le quidam aujourd’hui qu’il lui faudra du temps pour l’intégrer à son parcours de vie.
Meilleurs vœux à vous frère Michel pour cette année 2020, éternellement vivant parmi nous par vos écrits, comme l’arbre à la pointe toujours verte.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour vos vœux, qui me touchent comme tous les vœux, que je reçois en grand nombre actuellement. Je vous adresse à vous, Pascal, à Françoise votre épouse, à  vos enfants, à tous ceux que vous aimez mes vœux affectueux de grande vie spirituelle, de santé, de bonheur et de réussite en 2020.
La condition des esclaves africains, arrachés à leur terre, à leurs familles, à leurs amours, à leurs espérances, pour peiner dans les champs de coton américains était affreuse, mais ne croyez pas que la condition d'un ouvrier, d'un domestique, d'un mineur, d'un pêcheur en France, en Angleterre, en Espagne, etc., à la même époque était tellement meilleure. Le travailleur à cette époque était partout astreint aux caprices et aux ordres des patrons, des maîtres, des dominateurs de toutes sortes, dont ils étaient pour ainsi dire les prisonniers. L'esclavage exporté des noirs emportés de force aux Amériques n'était qu'une forme plus radicale de la soumission en ce temps-là, et il en suivait les règles rigides et sans pitié. Dieu était totalement absent du mone en ce temps-là. Où sont les protestations de l'église contre l'esclavage ? Je n'en connais pas. D'ailleurs était absent partout, dans tous les milieux, et tellement absent qu'il fallait des peintres pour représenter les scènes bibliques et des théologiens pour parler de foi. Et je ne suis pas sûr du tout que la condition du travailleur aujourd'hui soit, quoique matériellement très différente, bien meilleure humainement parlant.

03jan20 214C56 
Bien aimé frère aîné Michel,
Vous vous activez sans arrêt à  nous rappeler le Chemin qui mène à  la Vie: pénitence et moisson.
Remarquables sont votre humilité et l'amour qui se dégage de vous, de vos écrits.
C'est nous qui nous infligeons souffrances, maladies, mort.
La Colère de Dieu c'est l'Amour du Pere que nous crucifions chaque fois que nous agissons mal envers nos frères humains.
Ma colère est un poison, un péché parmi d'autres qui brise l'image et ressemblance divine.
Quand je travaille a me changer moi-même...
Ma colère, mes critiques, mon impatience envers mes frères se dissolvent peu à peu...
Oui pas à pas j'apprends à aimer, je renais à la Vie !
Je vous aime.
Patrick G. Québec, Canada

Réponse :
Merci pour ce commentaire, qui m'émeut. Merci, mon frère Patrick.
Vous prenez pour thème de ce beau message l'amour. Mot simple, trop simple, l'amour est inévitablement contradictoire dans le langage quotidien, parce qu'il désigne quantité d'aspirations différentes. De ce fait, le mot amour ne donne jamais pleinement satisfaction. L'expérience de l'amour reste à définir pour l'homme de la rue, parce que l'apôtre lui parle d'un certain amour et l'autre pense, à peu près immanquablement, à une autre sorte d'amour. De là l'idée très répandue que l'amour est un échec dans ce monde, une irréalité, une impossibilité, un idéal dont on ne peut que parler, mais qu'on ne peut pas vivre. À nous de la faire vivre !
Vous qui êtes missionnaire au Canada ne vous lassez jamais de parler de l'amour nécessaire.

04jan20 214C57
Vos entrées — c'est un truisme et j'ai déjà dû vous le dire — sont tellement riches de la substance de la Vie, de la Lumière, que j'éprouve le besoin d'en relire certaines. Récemment "Ce que je crois" et aussi "Quand nous aurons tué le sphinx"...
Je réussis à prendre moins de notes et je me recentre depuis une semaine sur des compositions-textes chantés à la guitare — quatre, voire cinq chansons — en y travaillant tous les jours. Je pense être en mesure dans le ou les mois qui viennent de les tester auprès d'auditeurs. J'espère "oser" vous les faire découvrir — Vous m'y aviez déjà invité il y a quelques années.
Je vous souhaite ainsi qu'à votre famille de Belles Fêtes de la Lumière qui enrobe tous les Sauveurs ainsi qu'une année 2020 pleine de Forces et Plénitude Prophétique.
Robert B. de Lorraine

Réponse :
Merci, mon frère Robert, pour vos vœux qui me touchent beaucoup. Je vous envoie mes vœux en retour, en vous souhaitant tout le Bien possible dans tous les domaines : Vie spirituelle, santé, bonheur, réussite.
Merci pour les compliments que vous faites à mon blog. Vous me l'aviez déjà dit, mais je reste étonné que vous trouviez mes entrées chantables. Ce n'est que de la prose, avec des phrases parfois très longues (on me reproche assez souvent ces longueurs), et vous arrivez à la chanter accompagné d'une guitare ? Cela donne quoi en définitive ? Une sorte de rap ? Si j'ai un peu de temps, l'été prochain, je vous demanderai de m'en faire entendre quelques mesures. Il y a peut-être là quelque chose qui peut servir notre mission.
Au piano en 1937J'aime la musique, mais j'ai rarement le temps de l'écouter. J'entends seulement dans mon bureau ce qui me parvient jusque là de la petite radio (souvent réglée sur radio "Classique") qu'a sœur Christiane dans sa cuisine, de l'autre côté de l'appartement. Enfant, j'ai commencé l'étude du piano vers 7 ans (voir image : moi et ma sœur Cécile, prise par mon père en 1937, je pense ; je devais avoir 8 ans) et j'en ai joué une bonne dizaine d'années jusqu'à ce qu'ayant entendu pour la première fois un grand concertiste aux Concerts Pasdeloup (je crois) j'ai compris que cet instrument merveilleux qu'est le piano ne souffrait ni la petitesse ni la platitude d'un jeu de bon élève sans plus et j'ai, avec sagesse, fermé mon piano. Quand des gens sans oreille me demandaient : "Pourquoi ne jouez-vous plus ?", je répondais à peu près : "Jouer note et métronome ne suffit pas... C'est juste la cognée d'un bon bucheron. Il faut prendre le vent... Il faut une brise ou une tempête que je n'ai pas. Je préfère écouter un grand pianiste." J'aime par-dessus tout Mozart ; sa modernité... ou son éternité ? me stupéfie encore aujourd'hui. Mais Beethoven, c'est pas mal non plus... Le rap ? Oui, j'écoute parfois, par curiosité, mais ce n'est pas ce que j'appelle de la musique. C'est de la récitation chantonnante, mais bon ! C'est peut-être ce genre de mélopée qu'il faut de nos jours.
Encore merci, mon frère Robert.  Embrassez pour moi votre maman et notre sœur Anni, dont vous vous occupez bien et cela me touche beaucoup.

04jan20 214C58
Cher frère Michel
Je vous adresse avant tout mes meilleurs vœux de santé et de force ainsi qu’à vos proches pour cette nouvelle année qui sera importante comme l’ont été les précédentes pour l’évolution de nos assemblées (gilets jaunes, missions par groupes d’affinités etc.)
Je lis de très beaux commentaires sur le thème de la Colère de Dieu, qui nourrissent ma réflexion et ma créativité. Merci pour ce blog qui nous réunit par la pensée et l’espérance autour de vous.
Je regrette cependant la tournure qu’ont prises les relations entre certains frères anciens (Éric D., Patrick B., etc.) et certains autres frères de l’assemblée dont vous-même. Nous avons besoin de créateurs et d’innovateurs variés et divers au sein de nos rangs et des oppositions naissent et semblent sans retour. Je veux bien croire que les torts sont partagés et que nul n’est parfait.
Je pense que vous avez pu trouver le temps d’écouter mon dernier travail musical — Oratorio "Sermon sur la Montagne") destiné à la mission. C’est une nouvelle expérience qui en appellera d’autre, j’espère. Je compte l’améliorer et l’enrichir en vue de réaliser un événement plus visible dans la société du divertissement (car c’en est un) et toucher des épis éloignés de nos faux [Rév d'Arès 14/2, 38/4, xx/10] mais peut-être sensibles à l’art et la beauté.
Je n’ai pas eu d’engouement général chez nos frères parisiens pour le moment. Les frères de province ont été plus enthousiastes à me commander le CD. Peut-être qu’un avis de votre part les aideraient à se faire un avis sur ce projet.
Je vous embrasse fraternellement et me tiens à votre écoute. Je prie avec vous.
José O. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère José, pour vos bons vœux. J'en ai besoin pour poursuivre ma tâche, car je crois à la force concrète des vœux sincères, mus par l'amour fraternel. Je vous adresse avec le même amour fraternel mes vœux de bonne année en tous domaines, pour vous José, votre épouse, votre fils : vie spirituelle, santé, bonheur, réussite.
Oui, nous avons écouté une bonne dizaine de fois, mon épouse et moi, votre oratorio "Sermon sur la Montagne" pendant cette période de fêtes. Nous l'avons aimé, tout en comprenant bien que vous avez réalisé votre CD avec les moyens du bord, les frères et sœurs de l'assemblée qui s'en sont faits les interprètes et les moyens musicaux pauvres faute de l'orchestration qui en aurait musicalement enrichi les thèmes. Notre époque hautement technique, en musique comme pour tout, a habitué le public à des réalisations musicalement très riches et j'ai peur que l'utilisation de ce CD tel qu'il est ne produise pas, missionnairement parlant, l'effet espéré, car dans un public spirituellement sourd, voire mort, il faut des effets sonores assez grandioses pour provoquer un éveil ou un réveil de la foi. Mais je sais qu'engager des interprètes professionnels, un arrangeur de talent, une formation musicale pro, coûte très cher et nous manquons de moyens. Peut-être une interprétation purement chorale ?
Faible est la propension des frères et sœurs franciliens à participater aux œuvres de communauté. Cela, je le vois bien à mon blog. Si je n'avais pas les frères de province dont les missions sont beaucoup moins nombreuses que celle de Paris, la page de commentaire ne serait pas aussi remplie. Je le vois bien aussi à mon courrier ; les lettres des Franciliens sont beaucoup plus rares que celles de provinciaux. Je ne sais pas d'où cela provient. Peut-être nos frères et sœurs franciliens sont-ils plus occupés, plus distraits par d'autres activités que l'activité spirituelle. Je ne sais pas. Je ne crois pas qu'en incitant les Franciliens à s'intéresser à votre oratorio j'obtiendrais qu'ils en deviennent plus sincèrement curieux. Comment les aider à comprendre que c'est un gros travail et une œuvre de foi ? Comment les porter à l'écouter, à vous aider à le réaliser mieux. Comment les convaincre qu'un auditoire élargi ne peut qu'apporter enrichissement à l'œuvre ? Je ne vous crois pas fermé aux suggestions qu'ils pourraient faire. Il faut aussi des oreilles pour écouter. Ont-ils des oreilles ? N'ont-ils pas des a priori un peu butés qui les rendent insensibles à une œuvre qui ne vient pas que de l'inspiration "solfégique", mais qui sort aussi de l'âme ? Peut-être sont-ils, Parisiens gâtés, accoutumés à entendre des musiques si merveilleusement composées et interprétées qu'ils estiment, avant même de l'avoir écouté, que votre oratorio n'est qu'un petit boulot d'amateur qui ne vaut pas l'écoute ? Allez savoir ! Mais il faut un temps pour tout sous le soleil, comme disait Qohélet. Cela viendra.
En tout cas, j'aime votre oratorio et sœur Christiane l'aime tout autant. Nous avons une grande considération pour le travail et la foi que sa composition a demandés.

04jan20 214C59
Votre entrée participe grandement de cette réécriture des textes sacrés, que vous effectuez à votre façon, car en vous suivant comme beaucoup ici de vos lecteurs le font, on est amené à les relire avec un regard neuf, déculturé, apaisé ! À pouvoir mieux nous rapprocher de l’Image et Ressemblance que nous sommes invités à réincarner.  
Dans Genèse 18/22 à 18/33, Abraham intercède pour Sodome (titre de la Bible version TOB ). Dieu est présenté comme une sorte de colosse colérique qui va tout casser et Abraham comme le sage qui lui fait prendre conscience de l’importance du discernement et de l’équanimité — Mais s’il s’y trouve vingt justes, tu ne vas pas tout détruire ?! — C’en est vraiment gênant.
Mon épouse à propos de cette description me disait qu’elle lui suggérait à la lumière de La Révélation d’Arès une allusion au petit reste [Rév d'Arès 24/1, 26/1] dans sa dimension minoritaire mais salvatrice.
Avec votre explication de Sa Colère-Amour-Emoi on est amené à penser que ce dialogue concocté par l’écrivain biblique est "humain, trop humain" (Nietzsche): Le propos semble traduire ses préjugés sur Dieu, à moins que ce ne soit le regard d’Abraham sur le Créateur, via son "tube de fer" (213) qui y est présenté, et non la réalité objective, l’objectivité du Père de toutes choses. Ainsi il est bien indiqué plus haut dans le texte que Dieu veut  descendre pour voir, mais Abraham semble persuadé qu’il veut faire irruption et détruire Sodome. Comme Dieu ne la conteste pas (ce que vous-mêmes faites si souvent, par amour-devoir pour vos détracteurs et contempteurs), le lecteur complaisant se laisse facilement convaincre que Dieu est un violent paradoxal assez primaire… ce qui pouvait le (nous) conforter dans l’inchangement : "Hé hé hé ! Si Dieu se met en pétard pour un oui pour un non, pourquoi pas moi ?!"

Merci de nettoyer la Source de l’Image et Ressemblance, si malmenée par les scribes et les pharisiens… Merci de durer encore et toujours malgré les épreuves et tristesses (213c53, 214c15, 214c23, 214c39) qui jalonnent votre parcours sur cette terre coléreuse, laborieuse et belle au Retour (Rév d'Arés i/1) et à l'ascension, rapide à la rechute. Nous prions avec vous.
Que 2020 nous apporte les beaux fruits de la constance.
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Oui, je suis ému en recevant vos vœux que 2020 "m'apporte les beaux fruits de la constance." Merci, frère Olivier. Je vous envoie, en retour, les mêmes vœux de persistance et de fermeté dans la foi et la mission et aussi de santé, bonheur, réussite pour vous, Françoise, tous ceux que vous aimez.
Le passage si fameux que vous citez : Vas-Tu faire vraiment périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante juste dans la ville ?.. Peut-être s'y en trouvera-t-il quarante ?.. Vingt ? (Genèse 18/23-32), ce passage a fait couler des tonnes d'encre, mais disons, en gros, que votre commentaire de ce passage biblique célèbre n'est jamais celui des interprètes religieux. L'interprétation la plus fréquente en religion est que Sodome et Gomorrhe sont des lieux de vice tellement ignobles que ces deux villes doivent absolument être détruites et leurs habitants mis à mort et que Yawhé a plus que raison de les vouloir faire disparaître, mais que Yahwé est si Bon qu'Il ne veut pas faire de peine à l'ami Abraham qui supplie tout à fait déraisonnablement et inconsciemment, mais dont la gentille nunucherie ne doit pas être brusquée. Les plus futés commentateurs disent qu'ici Dieu est carrément et gratuitement faux-jeton, mais enfin... brave Zigue qui évite d'affaroucher Abraham, encore pas assez converti, trop chochotte pour comprendre qu'il faut exterminer les vicieux. Adonaï ou Yawhé sait très bien qu'il n'y a pas vingt justes dans ces villes de stupre et que donc Il ne ment pas en disant qu'Il les épargnera s'il y a seulement vingt justes, puisque de toute façon il n'y a pas vingt justes et Il réduira ces villes en poussière et zigouillera Sodomites et Gomorrhites.
Votre interprétation, frère Olivier, est bonne en ceci qu'elle montre à quel point le yawhisme (au temps d'Abraham le judaïsme tel que nous le connaissons, celui fixé par Esdras, n'existait pas) avait humanisé ou anthropisé Dieu. Anthropisation qui demeure de nos jours. On était au temps d'Abraham très très loin de la Vie, mais on avait déjà notion de l'image et ressemblance, mais à l'envers. À l'envers, parce quon pensait et qu'on pense encore que Dieu ressemblait plus à l'homme avec tous ses défauts que l'homme n'était appelé à ressembler à Dieu avec toutes Ses Qualités.
Autrement dit, La Révélation d'Arès nous fait sortit de la fiction, car la religion est fiction. Cette fiction fait penser que Dieu entre en Colère comme on se met "en pétard" comme vous dites. La Parole d'Arès déterre une vérité enfouie sous la théâtre religieux depuis des millénaires, à savoir que la Colère est seulement plainte, souffrance. La Révélation d'Arès a changé tous les tuyaux, tous les registres de l'orgue de la foi. Jouer de cet orgue-là n'est pas une mince tâche pour notre mission dans le public.

04jan20 214C60 
"Le pape présente ses excuses après avoir "perdu patience" auprès d'une fidèle. Le pape a prononcé un mea culpa, mercredi 1er janvier, lors de sa première prise de parole de l'année. Il a présenté ses excuses après avoir "perdu patience" la veille, alors qu'une fidèle lui tirait la main.
Le pape serait-il défectueux devant l'appel  du Sermon sur la Montagne ? Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre! Le pape François s'excuse d'avoir donné le "mauvais exemple" après avoir giflé le bras d'une fidèle" (Le Figaro).

"Le pape François s'est mis en colère, mardi soir, à l'encontre d'une femme qui lui a agrippé la main, lors d'une promenade sur la place Saint-Pierre. Il s'est excusé à l'issue de son homélie de la nouvelle année qui dénonçait les violences faites aux femmes comme une profanation de Dieu" (Ouest France).
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, de nous donner ici des extraits de journaux nous informant que François à Rome a présente ses excuses à la fidèle qu'il avait repoussée. Cet homme est un chrétien qui connaît la Voie de l'amour et qui sait qu'elle est la seule capable de pacifier ce monde, d'y ré-installer le Vrai.
Mais pourquoi la télévision, qui n'a pas manqué de montrer le geste d'impatience du pape François, n'a-t-elle pas fait part des excuses qu'il a présentées à cette femme le 1er janvier ? Cette faute par omission de la presses me rappelle une remarque qu'avait faite Poivre d'Arvor, quand il était encore présentateur du journal de 20 heures, grosso modo ceci : "Nous journalistes ne retrouveront la considération que quand nous aurons cessé de montrer les gens quand on les met en prison pour les montrer un peu plus tard quand, reconnus innocents, on les voit sortir de prison."

04jan20 214C61
Corrigez ce message. Je suis italien. Mon français est très faux.
J'étais dans une église quand le Xrist de l'icône que voici est sorti de l'icône et est venu vers moi.
Il m'a pris la main et m'a dit : "Envoie un message où je suis apparu à Michel en France : Nous sous le ciel pur italien allons nous mettre en pénitence."
Voilà.
Primo M.
Icône Castaglione, Sicile

Réponse :
J'ai corrigé les fautes orthographiques, grammaticales et syntaxiques de votre commentaire, frère Primo. J'espère n'avoir rien déformé de votre pensée.
Quelque chose d'important retient mon attention dans l'image qui accompagne votre commentaire. C'est la semblance, le cousinage de Jésus dont vous me dites qu'il est sorti de l'icône pour venir vers vous, avec le Jésus qui me visita en 1974. On ne peut pas parler de ressemblance à proprement parler parce que cette icône montre un visage très simplifié, croqué à gros traits, mais disons l'effet général. Cela m'impressionne. J'ai eu envie de dire en voyant l'image : "J'ai déjà vu cette tête-là quelque part."
Par le moteur de recherche Google j'ai vu qu'il y avait plusieurs Castaglione en Italie. Laquelle est celle où se trouve cette icône apparemment de facture moderne ?
Merci, frère Primo. Devenez un pénitent, c.-à-d. aimez, pardonnez, faites la paix, ayez l'intelligence du cœur et soyez libre de tous préjugés.
Je vous souhaite une belle année 2020 riche en vie spirituelle

05jan20 214C62 
En 214C61, l'icône est en provenance de Caltagirone, Sicile, et non de Castaglione.
C'est écrit en tout petit.
Ce n'est pas très important, mais bon ! qu'elle est belle cette image de Jésus, notre frère, avec cet agneau !
Mes bons vœux de bonheur et santé au berger que vous êtes pour tous, Nabi.
Balthazar E. au Québec, Canada

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, que je peux enfin localiser au Québec, Canada, merci de rectifier mon erreur.
J'ai très mauvaise vue à présent, mais en relisant avec une loupe ce qui est écrit sur l'image, je constate qu'en effet il s'agit de Caltagirone, donc en Sicile, et non de Gastaglione. Je demande pardon pour mon erreur à notre frère Primo, qui est donc de Sicile ou qui était en Sicile qu'en se produisit le miracle de Jésus sorti de l'icône.
Oui, il s'agit en effet de Jésus représenté en "Bon Berger". Cette désignation de Jésus comme le bon berger ou le bon pasteur est uniquement trouvée dans l'évangile de Jean (Jean 10/1-42) et comme le Père m'a recommandé d'écarter ce livre d'homme (Rév d'Arès 16/12), je ne l'ai pas cité en 214C61. Mais je n'ai rien contre cette appellation du prophète. Tout apôtre de la Vérité est bon pasteur.

06jan20 214C63
Bien aimé prophète de la Vie,
Comme elle est belle cette image de Yëchou transmise par notre frère Primo M.
Lisant votre réponse à notre frère Balthazar (214C62) : "Oui, il s'agit en effet de Jésus représenté en "Bon Berger"»,  la Parole d'Arès a résonné en moi : Berger, tu as Mon Bras". (xiii/2).
Tu voles ; Mouhamad, son cheval vient sous toi ; son crin vole à (ta) droite.  (A) ta gauche le Bon tourne autour (de la terre). Mikal vole." (Rév d'Arès xLiv/10-12)
"Mahomed fait une escorte d'honneur au prophète d'Arès en volant à sa droite pour l'assister dans sa mission… Jésus assiste le prophète dans sa mission" (note dans la Révélation d'Arès, édition de 1989).
Que cette année soit celle d'un envol prophétique significatif sous la conduite du prophète Mikal (xLviii/10), notre berger pour que le monde trouve le Bonheur par le Bien accompli, c'est-à-dire une pénitence d'amour, de paix et de liberté.
Le Père de l'Univers nous a donné l'incomparable joie d'avoir un grand prophète vivant, fait rarissime dans l'Histoire. C'est un moment décisif pour l'avenir de l'humanité.
Excellente année à vous, Nabi [Rév d'Arès xx/1-8], ainsi qu'à tous les frères et sœurs.
Je vous embrasse du fond du cœur,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Danny. Je vous adresse les miens, chaleureux, pleins d'espérance, pour vous, vos enfants, tous ceux que vous aimez, en tous domaines : vie spirituelle, santé, bonheur, réussite.
Oui, en effet, le Père m'appelle berger dans La Révélation d'Arès. Mais tout apôtre est berger.

06jan20 214C64
Mikal, c'est dans le doute que j'ai écrit le commentaire 214C36. Je demande pardon pour avoir répandu le doute, l'incompréhension. Ce qui me fait changer d'état intérieur est cette Parole du Père dans L’Évangile donné à Arès : Tu pourras dire : "J’ai vu Dieu, le Dieu de mon salut. Maintenant j’ai confiance, car j’ai vu le Salut du pénitent et sa Force ! (37/3)," parce que j'ai confiance en vous, Dieu que vous avez vu, est aussi mon salut et ma force.
Méprise les richesses qu’on t’offrira pour te taire, pour publier que tu as fait un songe, pour racheter tes livres, les jeter au bûcher, car on te soumettra à des séductions et à des tentations très grandes. Que ton esprit les frôle, Je t’anéantis ! Prends garde au tentateur ! Je  te donne la force pour le vaincre, mais il redoublera de ruse et d’efforts. Ève y a succombé, mais Marie a triomphé de lui. Fais-toi d’elle une compagne de route ! Ne lâche pas les pans de son manteau ! À sa vue le serpent s’enfuit en sifflant (37/5-6). Je prends garde au tentateur qui instille le doute en moi, il ne faut pas que je lâche les pans du manteau de Marie, je ne veux pas finir anéanti, avoir la force de m'agripper à la Sa Lèvre telle la véprelle (xxii/16), arracher de mon cœur les doutes (12/12).
Quant aux hommes qui t’attaqueront, Je [le Père] l’ai dit : une légion de saints toute équipée t’en défendra ; d’un Souffle Je t’élèverai au-dessus d’eux. Ma Protection s’étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au Champ ; eux aussi subiront les méchants et les ruses du tentateur (Rév d'Arès 37/7-8). Je n'ai rien à craindre avec mes frères au Champ.
Le traître parmi eux, celui qui entre en doute, éloigne-les tout de suite ! La gloire couronnera pénitents et moissonneurs. Mais ceux qui goûteront jusqu’au bout du bonheur à leur peine, dont l’ardeur et la piété ne failliront pas, J’en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (Rév d'Arès 37/9). Je ne veux pas devenir un traître de plus de la beaucoup trop longue liste depuis Adam, j'en ai peur, peur de ne pas rejoindre les Hauteurs Sacrées.
Mais que tous Me craignent tant qu’ils n’ont pas achevé leur tâche. Qu’ils observent la Parole que Je te livre et Celle Que J’ai livrée à Mes Prophètes et à Mes Témoins avant toi (37/10). Il est possible que je craigne autant le Père que je l'aime et, il en est de même que vous, je vous crains et je vous aime.
Que pour cette année 2020 règnent sur vous avec force Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce commentaire. Merci pour vos vœux. Je vous adresse en retour les miens affectueux de belle vie spirituelle, santé, bonheur et réussite, à vous comme aux vôtres, en 2020.
Ne vous inquiétez pas trop pour "le doute" dans lequel vous avez "écrit le commentaire 214C36." Le doute est inséparable de la foi, parce qu'avoir la foi est croire en des choses improuvées invisibles, intangibles. Le doute saisit tout le monde, même moi, car j'ai beau avoir vu et entendu Jésus en 1974 et entendu le Père en 1977, je ne suis pas toujours sûr d'avoir parfaitement compris ce qu'ils m'ont dit. En effet, quand l'intellect, c.-à-d. le cerveau, reprend le dessus en moi, il m'arrive de douter que j'enseigne bien ce qu'il faut, mais quand le charisme reprend le dessus, je sais que je dis Ce Qu'il faut dire. De même qu'il arrive que certains se séparent de quelqu'un qu'ils aiment pour aller vers quelqu'un d'autre qu'ils aiment aussi, la vie humaine est faite d'une succession de séparations. Mais même partis, un doute subsiste toujours en eux à propos de celle, de celui ou de ceux qu'ils ont quittés. Ce doute est inévitable chez le pécheur. Et le doute est inséparable de la douleur qu'il cause. Tout cela vient de ce que le cœur de l'homme peut contenir beaucoup, mais son cerveau contient peu. La lutte entre cœur et cerveau ne cesse jamais. C'est le sort du pécheur. Or, nul humain ne peut vivre sans pécher.
C'est l'heur paradoxal d'Eurydice (voir l'histoire d'Orphée). Il ne faut pas se retourner, parce que revenir est comme mourir à soi-même. Il faut renouveler l'avenir, mais pas le passé. Ici on est en plein dans le bipolaire de l'humain. Nous avons tous en nous un rêve initial confus après lequel nous courons. Rares sont ceux qui réalisent ce rêve. Soyez en paix, frère Tony ! C'est votre humanité qui s'agite.

06jan20 214C65
Comme je ne supporte pas de répéter comme un perroquet l'enseignement de qui que ce soit...
Témoignage : Je suis littéralement envahi par un amour incommensurable pour tous les êtres.
Philippe R. s'embrasse pour l'homme, son frère et reste "cloué sur place" et/ou "est en mouvement perpétuel" : compénétration des antagonismes !
Très très belle année 2020 de Prophétisme fécond pour vous Frère Michel et Tout ce que vous aimez !
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Philippe. Je vous adresse les miens, vibrants, de santé, de joie, de réussite, de vie spirituelle évidemment.
Pour ce qui est de la "compénétration des antagonismes" je ne peux que vous inviter à lire ma réponse à notre frère Tony de Touraine (214C64). Revenir en arrière est toujours un antagonisme ; je ne sais vers où vous revenez, mais vous sembles sans cesse en recherche de quelque chose que vous ne retrouvez qu'à travers votre pensée. La pensée est le seul chemin qui permet de revenir sur ses pas, mais ce n'est que pensée, car charnellement, matériellement, on ne revient jamais sur ce qui a été franchi. Alors, on cherche dans l'éther. Pour ma part, je ne cherche pas dans l'éther, parce que l'Éther avec un grand É est venu à moi pour tous, mais je n'oublie jamais ce que j'ai été auparavant. On ignore autant qu'on vit et c'est cette ignorance que beaucoup quêtent sans cesse. Sans la trouver, bien sûr, puisque malgré soi on avance, on ne recule jamais. C'est cette vie misérable que nous devons au péché que veulent oublier les humains et qui les a conduit au matérialisme épais et à la barbarie qui glaise ce monde. Voyez le président US ! Ce barbare vient de faire disparaître un autre barbare, un général iranien, bel assassin lui aussi, et toute la barbarie humaine s'esclaffe en maudissant ou en louant selon son clan et il ne nous resterait que les yeux pour pleurer si nous n'avons pas la volonté de crier au monde : Assez !

06jan20 214C66
Suite au commentaire de notre Sœur Mary de Bretagne-Sud et votre réponse 214C60, voici sur YouTube les  excuses du Pape François transmises par C New https://youtu.be/FfbNpWsGf20.
Concernant votre réponse à notre frère Philippe 214C43 (...) : "Ce n'est pas moi-même qui me soulevait jusqu'au plafond, bien sûr, mais c'était l'invisible démon que le mal que j'avais produit avait mis au monde, le démon que plus tard ma foi mise dans la Parole que m'apportait Jésus tua et fit disparaître (...)" L'enseignement sur les démons, oui vous nous l'avez transmis, mais là, vous l'expliquez d'une façon saisissante à tel point que j'ai des prises de conscience, ma vision du mal que je fais ou peut faire est désormais tout autre.
Vous nous faites évoluer, faire des bonds de plusieurs siècles, vous ré-Ha-nimez [ha = âme Rév d'Arès xxxix/5-11] en nous la nostalgie des temps anciens. Je cherche les mots pour exprimer ma pensée, ce que je ressens : Image et ressemblance de l'Éternel, co-créateur, nous avons le libre choix de donner Vie à Dieu en nous-même par la pénitence qui est création, création de l'âme en synergie avec la Grande Âme Dieu (la Vie) ou rejeter Dieu en créant le mal, un démon ou des légions de démons par la non-pénitence image négative de l'image et ressemblance.
Je clame avec vous et vous embrasse fraternellement ainssi que sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France. 

Réponse :
Merci, frère Didier, pour vos bons vœux. Recevez les miens, vœux tout aussi emplis d'amour que les vôtres, vœux de santé, de réussite, de bonheur et évidemment de vie spirituelle plus riche encore en 2020 qu'elle n'a jamais été jusqu'à présent.
Merci pour la vidéo dans  laquelle on voit François, pape des Catholiques, demander pardon pour le moment d'impatience qu'il eut quand une femme le tira vers elle par le bras. J'espère que cette femme aussi s'est excusée.

06jan20 214C67
En fait c'est La chiesa della via Caltagirone [Sicile], on la trouve en direct avec Google.
Fraternellement.
Henri R. de la Bourgogne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Henri. J'ai trouvé sur l'Internet.
J'en profite pour montrer dans cette église de Caltagirone l'icône de Marie de même facture que le "Bon Berger" dont parle Primo M. (214C61).
Madonna della Via, Caltagirone

06jan20 214C68
Bonsoir mon frère,
Je m’excuse par avance, de vous relancer à la  suite de la réponse que vous nous avez offerte, à mon commentaire 214C43 concernant les démons ou force du mal.
Mes questions sont  les suivantes : Lorsque le Créateur Père de L’Univers (12/4) ou le Dieu Sabaoth, ou le Sage S’est manifesté physiquement devant vous cinq fois en 1977, vous avez écrit et décrit une bataille dont vous entendiez les cliquetis et les bruits d’épées contre des boucliers qui vous on fait penser à une armée. Je pense à des anges contre les forces du mal de la terre.
Si les démons n’ont pas d’existence propre indépendante des hommes (comme vous l’avez écrit) alors, d’où viennent ceux qui affrontaient l’armé de Dieu lors des cinq théophanies ?
Dans votre réponse, vous m’invitez également à prendre connaissance de Léon Bloy dont je vous remercie, mais que je ne connais pas ! Pensiez vous aux titres : "Le désespéré", "Le salut par les juifs", "Le sang du pauvre" ou un autre titre ?
Je vous embrasse fraternellement et profite de ce commentaire pour vous souhaiter tous mes vœux de bonne et longue santé et de réussite spirituelle pour 2020 à vous, à sœur Christiane, à Nina et à toute votre famille.
Philippe D. de Bretagne Sud

Réponse :
Quels démons pouvaient bien être en lutte dans l'air ou dans le ciel contre les forces angéliques les nuits où je fus appelé dans la Maison de la Sainte Parole lors des Théophanies de l'automne 1977 ?
Mais je vous l'ai dit : Ces démons, c'est nous, nous les hommes, nous les pécheurs.
Combien de fois dois-je me répéter, mon frère Philippe ?
Que croyez-vous qu'il se passe dans l'invisible quand Mr Trump fait envoyer sur le général iranien Qassem Soleimani, lequel avait été l'éxécuteur de nombreuses autres victimes ? Que croyez-vous qu'il se passe quand la guerre, la haine, le mensonge, la méchanceté, le meurtre, le vol, etc. se déchaînent ? Les hommes fabriquent là des quantités, des armées de démons. D'où vient le mal sinon des cœurs humains refroidis et criminalisés par la malveillance, le ressentiment, l'hostilité ?
Merci, mon frère Philippe, pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, ardents et enthousiastes, pour que vous ayez en 2020 une belle année de lumière, de vie spirituelle riche, de réussite dans vos projets et, bien sûr, de bonne santé pour vous qui êtes si éprouvé et si courageux, mon frère.
N'oubliez pas la canne !

06jan20 214C69
La Révélation d’Arès est un Cri du Cœur de Dieu, une longue plainte du Père Aimant face à Ses Enfants en mal d’amour. Dieu et l’homme souffrent d’être éloignés. La Souffrance du Tout-Autre est Colère noble, faite d’Amour et de Patience. La souffrance humaine est colère nerveuse, destructrice qui, même écartée par la pénitence, reste tapie prête à rejaillir. La pénitence, jusqu’au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) devra patiemment contenir les effets mauvais de la souffrance et de la déception humaines. Le prophète de La Révélation d’Arès, indispensable Guide, libère la Parole du sens étroit et dualiste que l’esprit humain façonné par la culture appose automatiquement aux mots. Il nous apprend à relativiser le langage humain, à ne plus être des croqueurs de mots mais des assoiffés de Vie, d’Amour absolu.
Faire mal à l’autre est faire mal à la Vie. Ma pénitence, mes inlassables efforts à m’embraser d’amour pour mon prochain pansent les Plaies du Père et les miennes. Oui, il est bon pour moi de "me rappeler que je ne fais pas pénitence par peur de la Colère du Père, mais pour restaurer le règne de l'amour".
Mon espérance pour l’année 2020 est que nous P(p)èlerins d’Arès parvenions à mieux faire comprendre au monde l’urgence de la pénitence pour que les cœurs s’apaisent et que la colère des hommes ne soient plus effrayante et meurtrière.
Annie L. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà un beau et touchant commentaire. J'en suis ému. Merci, ma sœur Annie.
"Faire mal à l'autre est faire mal à la Vie." Absolument ! Tout ce qui blesse l'amour blesse l'Amour, parce que l'A(a)mour est Un (Rév d'Arès xxiv/1). L'homme pécheur qui s'est toujours bien douté que l'amour des humains pour les humains cachait l'Amour de Dieu pour les humains, mais qui s'est fabriqué l'orgueil pour se cacher de cette grande Idée, a dans son orgueil inouï de pécheur qui aime se justifier imaginé des rituels pour (pensait-il) se protéger de cette effraction. D'où les rituels d'interdits, de condamnations et d'exécutions qu'on trouve dans la Bible et retrouvés dans le Coran sous Uthman ibn Affân ou un peu plus tard. Il n'y a pas forcément falsification, additifs humains conscients, mais une culture qui courait dans tout l'Orient depuis longtemps et qui, au temps où la connaissance de la Parole reposait uniquement sur la mémoire humaine, avait bien du mal à séparer le Vrai du vrai. La Vérité absolue n'est pas accessible à l'humain dans son état actuel comme l'Amour absolu ne lui est pas accessible sous l'empire du péché. L'homme le plus pieux ne dispose encore que d'une vérité et d'un amour relatifs. La Révélation d'Arès arrive à l'évidence pour nous sortir de cette pénombre et cette sortie demandera du temps, beaucoup de temps, quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Nous sommes maintenant dans des temps où, la connaissance humaine étant lente à progresser, nous ne sommes encore qu'à nous y apprivoiser dans le long couloir du temps. Nous distinguons la Lumière au bout du couloir, mais nos descendants seulement L'atteindront. Alors, ce sera le Jour (Rév d'Arès 31/8). Mais ce Cri de Dieu, dont parle votre commentaire, ma sœur Annie, nous a atteints. C'est bien le Cri du Cœur Divin.

06jan20 214C70 
Après relecture de votre réponse à mon écrit 214C55, je me rends compte que ma formulation était mauvaise et sujet à mauvaise interprétation.
Quand j’ai écrit : "Treize siècles de traite et de trafics humains (17 millions estimés) et de malheurs qui finalement sont presque peu de chose par rapport à l’esclavage côté Occidental, mais qui dans l’absolu ont valeur égale", ce n’est pas la traite arabo musulmane qui est un moindre mal mais la traite occidentale qui elle n’aura duré que quatre siècles (quand même quatre siècles) et aura bénéficié de tout un réseau et de gangs de prédateurs déjà existants.
Maladresse de ma part, veuillez m'en excuser. De toute manière votre réponse éclaire et nous aide à nous resituer dans le contexte d’une époque : "Le travailleur à cette époque était partout astreint aux caprices et aux ordres des patrons, des maîtres, des dominateurs de toutes sortes, dont ils étaient pour ainsi dire les prisonniers. L'esclavage exporté des noirs emportés de force aux Amériques n'était qu'une forme plus radicale de la soumission en ce temps-là, et il en suivait les règles rigides et sans pitié. Dieu était totalement absent du monde en ce temps-là."
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :Il n'est pas nécessaire de vous excuser, frère Pascal. L'esclavage n'a pour ainsi dire jamais cessé. Il était coutumier partout dans l'Antiquité jusque dans l'Antiquité tardive des Mérovingiens et Carolingiens, mais aussi par la suite et partout dans le monde. Pourquoi ne cite-t-on pas les serfs au Moyen Âge comme étant tout bonnement des esclaves ?
Tolstoï-au-Labour.png

Léon Tolstoï au labour avec ses payans à Iasnaïa Poliana.

N'oublions pas cette déclaration de l'ONU intitulée : "Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage, ONU, 7 septembre 1956" : "[L'esclavage est] la condition de quiconque est tenu par la loi, la coutume ou un accord, de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette autre personne, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés, sans pouvoir changer sa condition."
Si Tolstoï construisit une école pour donner à ses moujiks l'éducation dont ils étaient privés et s'il entretint avec eux des relations exceptionnelles alors en Russie, qui n'étaient plus celles d'un maître tout puissant dominant ses serfs, c'est bien parce que, malgré l'abolition de l'esclavage en 1861 par le tsar Alexandre II, les paysans russes étaient encore des esclaves quasiment. Il y a encore de part le monde des ouvriers et des paysans qui vivent dans des conditions de pauvreté et de dépendance telles qu'ils sont pour ainsi dire esclaves.
La dépendance des travailleurs est encore très grande partout dans le monde. Quand actuellement à l'étranger les journaux relatent la grève actuelle en France en disant que c'est par "haine du travail" que les Français refusent la réforme du régime de retraite et notamment l'âge-pivot, ils se trompent. Les Français, à mon avis, ne protestent pas contre le travail, mais contre la dépendance à laquelle les soumet le travail. Ils sont pour la plupart prêts à travailler plus tard qu'à l'âge que la loi prévoit, mais ils veulent que ce choix vienne d'eux au lieu de leur être imposé par une loi. À mes yeux, le gouvernement ne voit pas où est la vérité dans ce domaine, il ne voit pas que l'idée de liberté a connu une très large évolution.

07jan20 214C71
Bien aimé frère Michel,
Belle et bonne année à vous et vos proches. Nous avons un grand prophète. Alleluia !
Une humble mais joyeuse (la joie ne fend-elle pas l'escape ? Rév d'Arès xxiii/4-5) contribution aux échanges de cette entrée, à propos de la colère de l'homme.
Deux recommandations que j'entendis de votre bouche et qu'on retrouve à bien des endroits de votre enseignement.
La première : "On n'est jamais assez grand pour se mettre en colère".
La seconde : "Ne soyez jamais les auteurs de la colère".
Ces deux conseils ne m'ont jamais quitté. Ils m'ont bien souvent aidé à contenir le chaos intérieur et la perte de contrôle que génère toute colère non maîtrisée et tout autant à agir en me demandant comment ne pas générer chez mon prochain ce moment de perte de contrôle intérieur, me demandant lorsque je n'y étais pas parvenu : "Comment faire la prochaine fois pour ne pas être l'auteur de la colère de mon prochain ?". Travaillant sur cette recommandation, j'ai aussi réfléchi sous l'angle positif : "Comment puis-je contribuer à générer chez mon prochain la paix, la sérénité, la force, la confiance... bref, un environnement favorable à l'épanouissement de la pénitence, un épanouissement favorable à l'expression de l'amour, de la paix, du pardon, de la libération des préjugés, de l'intelligence ?"
Oh ! cela ne signifie pas que j'y sois bien parvenu ; d'abord parce que je suis spirituellement très limité, mais aussi parce que dans ce domaine, passé le devoir (celui de l'amour-devoir) que s'impose le pénitent, il faut tout de même un minimum d'interaction, de réciprocité. Ainsi, me répondiez-vous à une question concernant un homme qui rencontrait des difficultés à me pardonner : "Vous avez demandé pardon. Il ne vous a pas pardonné. Ce n'est plus votre problème mais le sien."
Je profite de ce commentaire pour donner mon avis sur la faible contribution à ce blog des sœurs et frères de l'assemblée francilienne. Selon moi, la vie parisienne n'est pas facile. Il règne dans cette capitale de l'avis de beaucoup une lourdeur qu'on ne retrouve pas ailleurs. Paris n'a pas le dynamisme de Londres, de Berlin ou de New-York par exemple. Il y a un problème d'urbanisme, Paris conjuguant les inconvénients des grandes cités sans beaucoup de contreparties (faible ensoleillement, peu d'espaces verts, forte densité de population, déspiritualisation, etc.) qui font de cette capitale une ville globalement fatiguée. C'est ainsi que je le ressens pour ma part, mais peut-être mes sœurs et frères parisiens ne ressentent pas les choses ainsi et c'est simplement moi qui suis fatigué... Ha ! Ha !
Notre assemblée est nombreuse, et nombreux sont de ce fait les problèmes que lui posent les limites de la pénitence. Et nous sommes moins doués pour cela que d'autres comme nos frères bretons, par exemple.
Pendant longtemps, il y a eu à Paris ce poison de la critique des dires et agir du prochain. Un frère m'a dit un jour : "Jeff, je ne t'ai jamais entendu critiquer tes frères". Cela m'arrive bien sûr comme tout le monde, mais ce frère n'ayant pas lésiné sur des critiques justifiées à mon égard par ailleurs, je me suis dit qu'il n'avait peut-être pas tout à fait tort, que la libération passe par la traversée du désert de la critique — Ôte d'abord la poutre dans ton œil avant de regarder la paille dans l'œil de l'autre —. Critiques donc, au lieu de se donner corps et âme à la réalisation d'un projet qui n'est pas le sien, à donner v(V)ie (24/5) à ce projet, même et surtout s'il ne correspond pas à sa sensibilité, à ses idées personnelles, à sa culture... pour la simple joie (Rév d'Arès 30/11) de se mettre au service de son frère, d'avoir la possibilité de n'être plus rien pour soi-même (40/6) — et laisser de côté son avis personnel sur le projet du frère — et tout pour son frère (et la vision de son projet) dans le prolongement naturel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) vécu. D'autant que notre assemblée n'étouffe pas sous les projets (notamment les grands). Il y a peut-être aussi la crainte de l'uniformisation, car la capacité de se donner à son prochain n'est pas équivalente chez chacun d'entre nous, aussi l'unité ne se fait-elle pas toujours dans les deux sens avec une force équivalente, de celui qui peut s'abandonner au projet de l'autre vers celui qui a plus de difficulté à s'abandonner à un projet qui n'est pas le sien. Et tout le monde n'a pas la même capacité à proposer un projet. La difficulté est qu'il n'y a pas de résolution intellectuelle à cela. Cela ne sert peut-être même à rien d’en parler. L'amour seul est la solution. On voit bien que ce qui est vrai pour le monde l'est aussi et d'abord pour l'assemblée : la seule et unique solution, le prérequis c'est la pénitence. La Sagesse consiste alors à trouver la bonne mesure entre ce que le niveau de pénitence permet et le projet réalisé qui nourrira lui-même par son accomplissement le niveau de pénitence, permettant alors d’envisager un autre projet.
À cela mes sœurs et frères parisiens travaillent — comme partout ailleurs —. On aimerait parfois que ces fruits soient plus visibles (par exemple en rassemblant de nouveaux épis murs et/ou en rajeunissant notre moyenne d'âge), le roc (Matthieu 7/24-27) de nos fondations spirituelles se constitue. J'en veux pour preuve la mission remarquablement dynamique des 5x6 (l'un des groupes de notre assemblée) autour de notre sœur Héliette P., le vent de fraîcheur du groupe des jeunes bien actif depuis des années, la constance des autres groupes. J’en veux encore pour preuve le départ de notre frère Patrick B. qui n'a finalement eu aucune conséquence sur notre dynamique missionnaire et l'arrivée d'un nouveau comité multiforme (directeur-de coordination-de gestion) — merci à notre sœur Wardia P., nos frères Alain L., Bernard L., Randy C. et Vincent L. — qui a organisé notre si belle rencontre du 10 novembre 2019, jour béni pour notre assemblée parisienne ! prolongeant pour moi la Pâque, autre jour béni, que vous aviez organisé sur Paris au début des années 1990.
Nous évoluons et nous évoluerons dans le bon sens tant que nous remettrons encore et toujours la pénitence et le Sermon sur la Montagne vécus sur le haut de la pile de nos préoccupations. Comme je l'évoquais dans mon commentaire 213C80, il est inévitable qu'entre dans l'assemblée avec chacun d'entre nous les vieux manteaux (Rév d'Arès 1/1) de la religion [et de la culture] sous toutes ses formes. De cela, nous n'avons ni à être surpris, ni à avoir peur. À chacun sans exception de balayer devant sa porte et de chasser de soi le religieux [et les préjugés] qui s'y cachent en aimant, pardonnant, faisant la paix, de ses peurs. Inlassablement, comme les vagues de la mer qui se ruent contre le roc et nous vaincrons le péché, l'abomination haute comme une falaise (28/12).
Je joins à ce mail ma carte de vœux missionnaire, réalisée avec le regard et les suggestions bienveillantes de quelques-uns de mes sœurs et frères proches. Merci à eux !
Jeff P. de Paris, Île de France
Vœux 2020 de Jeff P.

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce beau commentaire et cette carte de vœux.
Je vous adresse en retour mes vœux affectueux de belles mlission et vie spirituelles, de santé, de bonheur et de réussite dans vos projets pour l'année 2020, pour vous Jeff, Wardia votre épouse et vos deux enfants.
Vous écrivez ces mots qui sont notre leitmotiv du 1er janvier au 31 décembre : "L'amour seul est la solution. On voit bien que ce qui est vrai pour le monde l'est aussi et d'abord pour l'assemblée : la seule et unique solution, le prérequis c'est la pénitence."  Je les recopie ici avec joie et conviction sans avoir la moindre impression de rabâcher, comme chaque jour je respire, je mange, je dors, je prie, bref, je vis. Je me rappelle chaque matin que je dois être pénitent, que je dois aimer, pardonner, rendre libre, réfléchir avec intelligence, parce que ce sont des actes aussi vitaux pour moi que sont les actes banaux de la vie. Notre vie n'est faite que de répétitions, chaque jour nous faisons la même chose, même en voyage, même en vacances. Søren Kierkegard considérait la répétition d'un concept vital comme une inévitable condition de l'existence. Se rappeler chaque jour qu'on est l'image et ressemblance de la Vie conditionne notre vie dans ce qu'elle a de plus nécessaire. Car, oui, je ne vois notre vie nécessaire que dans un seul but : Retrouver le sentier des Hauteurs Saintes, sinon notre vie n'est qu'une vie de cochon habillé, de hamster mangeant avec une fourchette, de girafe usant ses sabots sur la terre, de bonobo réfléchissant sur la bonne façon d'ouvrir une fourmilière. Les athées disent que l'homme n'est qu'un animal plus doué que les autres. Ils n'ont pas raison ; ils n'ont pas tort non plus. S'il existe, comme le rappelle La Révélation d'Arès, un sentier meilleur que les autres pour gagner les Hauteurs, c'est qu'il existe aussi un sentier qui éloigne des Hauteurs, et donc je tends à penser que l'homme-Dieu n'existe comme tel que s'il le veut. Question de direction à prendre. Nous voulons la prendre !
C'est le Moi trop gros qui bouche et maintient fermé le couloir de l'avenir. Aimer, c'est s'oublier pour exister et avancer vraiment, réellement... divinement. La Révélation d'Arès met en scène celui de ses lecteurs qui veut devenir un héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) en accomplissant (35/6) le destin qu'elle lui propose, redevenir l'Enfant du Père, un Dieu en somme. Elle ouvre une Voie qui n'a aucun équivalent, qui n'a rien de semblable.

07jan20 214C72
L'âne et la carotteFrère Michel, quand, je lis votre réponse 214C70 : "La dépendance des travailleurs est encore très grande partout dans le monde." je rajoute ceci : On nous prend pour des ânes que les maîtres font avancer en suspendant une carotte devant leur nez.
Quels que soient les domaines professionnels, sportifs, etc, tout est fait sur la base du conditionnement et de l'exploitation de l'homme par l'homme, des honneurs, des succès, des récompenses de toutes sortes. En voici un exemple concret, il s'agit d'une courte vidéo 6.21mn très bien réalisée par Arte, qui montre comment Uber via son application chauffeur les manipule en stimulant les effets de la dopamine et travaillant avec. Je confirme que ce qui y est dit est vrai.
Dopamine ! Pour ceux qui connaissent pas, la dopamine est l'une des nombreuses substances chimiques qui sert de neurotransmetteur dans le cerveau. D'après le CNRS, la dopamine est impliquée dans "le contrôle moteur, l'attention, le plaisir et la motivation, le sommeil, la mémoire et la cognition." Aussi appelée "molécule du plaisir", la dopamine joue un rôle dans les comportements.
https://youtu.be/4JpFLXXONEE
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire qui — c'est le cas de le dire — se passe de commentaire.

07jan20 214C73 
Vous écrivez : "Voyez le président US ! Ce barbare vient de faire disparaître un autre barbare, un général iranien, bel assassin lui aussi, et toute la barbarie humaine s'esclaffe en maudissant ou en louant selon son clan et il ne nous resterait que les yeux pour pleurer si nous n'avons pas la volonté de crier au monde : Assez !" (214c65).
Le président US a l’attitude et le langage d’un barbare mais cela tient de la comédie. D’ailleurs est-on sûr que ce général a été véritablement assassiné ? Plusieurs web journaux s’accordent à dire que le président US est plus en guerre avec un hydre intérieur, un État profond : les USA, qu’avec les nations. D’ailleurs son souhait, c’est de ramener ses troupes à la maison. Étant boudé, quasiment haï et moqué des médias, il fait le matamore pour attirer leur attention sur des faits entourant le Moyen Orient qui pourraient bien conduire non pas une troisième guerre mondiale mais à une paix durable : la réconciliation de l’Iran avec les US.
Je vous invite à découvrir le web-journal intéressant d’Alexis Cossette Radio Québec qui explique toute la stratégie du président US. Même s’il pèche un peu par excès de prétention par moment, ce Québécois fait apparemment du bon boulot. Toutes ses analyses et prévisions se sont avérées justes. Mais je ne suis pas journaliste, je laisse à mes frères journalistes le soin de le découvrir.
https://www.youtube.com/watch?v=TdpaeRQID3g
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne connaissais pas cette chaîne canadienne. Je n'ai pas écouté en entier, faute de temps (environ 50 minutes) cette vidéo, mais j'ai compris qu'elle ajoute une analyse et une opinion, qui valent ce qu'elles valent — elles ne m'ont pas vraiment convaincu, mais je suis prudent, je dis "peut-être" — aux analyses et opinions diverses qui occupent déjà la presse un peu partout dans le monde.
Il y a en effet quelque chose d'incompréhensible dans l'ordre inattendu qu'a donné Trump à l'aviation américaine de lancer une rocket mortelle sur la voiture du Général Qassem Soleimani. Comment pouvaient-ils savoir quand et où se trouverait exactement le général à l'heure fatale, sinon par les services iraniens eux-mêmes ?
J'ai dernièrement lu dans un journal anglais une analyse proche de celle de la vidéo. Selon ce journal, le gouvernement iranien des mollahs aurait voulu se débarrasser du général en question, devenu très gênant, peut-être préparant un coup d'état, et se serait entendu avec le gouvernement US pour l'éliminer sous le maquillage d'un acte de vengeance. Les Américains disposent de moyens militaires qui leur permettent d'effectuer très facilement une telle exécution, beaucoup plus difficile à réaliser du côté iranien. Une thèse qui, si elle est exacte, rejoindrait celle que vous proposez. En effet, on n'a pas connaissance que les Américains renforcent de façon conséquente leurs dispositifs militaires dans la région. Les intentions agressives de Washington ne semblent pas plus vraisemblables que l'ordre d'élimination du général iranien par Washington ne semble vraiment compréhensible. Si l'on va, en raison de cet acte bizarre, vers la paix, tant mieux.
De toute façon, cela ne change rien à ce que je disais, à savoir que, dans le cas de telle thèse comme dans le cas de son contraire, on a seulement affaire à des barbares des deux côtés. Les barbares ont cela de caractéristique qu'ils s'entendent, quand ils s'entendent, comme larrons en foire, c.-à-d toujours un "bien" avec des arrière-pensées de mal. Leurs alliances ne sont jamais que des manœuvres en vue d'un affrontement futur. Toujours l'histoire d'Ôtetoidlakejmymet' et de Çavamalhoulla dans les albums des Pieds Nickelés.
Notre tâche pour porter les humains à s'aimer, se pardonner, etc., est en effet un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Nous en sommes conscients et nous nous armons d'immense patience.

08jan20 214C74 
Cette entrée sur le thème de la colère a remué beaucoup de choses en moi.
Puis, en fait, plus je m’attèle à cette noble œuvre, ce Message, son prophète témoignant sans relâche et enseignant inlassablement, plus mon "esprit colérique" s’atténue et plus ma joie de travailler avec d’autres frères, grandit.

C’est dans ce pensif contexte que se matérialise une nouvelle vidéo pour vitrines et stands de salons. Un Factuel 2020 se voulant suggestif pour donner envie au passant de rue de "poussez la porte pour en savoir plus".

Le cahier des charges de ce projet était en substance celui-ci : Éviter les mots et formules pouvant être ressentis comme religieux, idem pour les iconographies, ne pas être explicite et en dire trop pour piquer la curiosité du passant qui se dirait : "Mais que s'est-il passé exactement à Arès ? Qu'est-ce La Révélation d’Arès? Etc." Innover en essayant d’être plus attractif.

Je fais un grand merci à la team : Jeff P., Arnaud Z., Tonio P. Grâce à eux l’ensemble de ce support semble avoir trouvé une certaine cohérence.

Je reste ouvert à des suggestions, si vous en avez.
Ce support de mission est désormais disponible pour celles et ceux intéressés. Le cas échéant, en faire la demande à :
mail.amstudio@gmail.com 


Les envois seront fait via la service des fichiers lourds Wetransfer. Il s’agit d’un fichier en conteneur .mp4 de compression H264, d’un poids de 74mo et d’une durée de 2mn. La version d’exemple ici sur Youtube est doublée pour simuler la façon dont cette vidéo se bouclera en vitrine, si le mode boucle (ou Loop) est activé.

Meilleurs vœux à tous !
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Ce matin, 8 janvier 2020, notre sœur Denise G. de Lyon s'est éteinte. La chair assumant les larmes, j'éprouve de la peine pour chacun de nous qui passe la porte des ténèbres (33/32). Mais pour Denise, j'ai aussi une sentiment d'allégresse parce que, m'étant fait tenir au courant de son lent départ de ce monde par notre sœur Nicole D. de Lyon qui lui a rendu visite chaque jour à l'hôpital, je sais quelle grâce elle a eue, malgré son immense fatigue, de tous les jours prier avec Nicole et l'entendre lui lire La Révélation d'Arès. Je ne sais, puisqu'à mon grand âge le moment de partir ne tardera probablement plus pour moi, si j'aurai cette grâce mais je sais gré à la Vie de l'avoir donnée à Denise. Voilà ce que j'ai adressé tout à l'heure à l'assemblée de Lyon :
"Quelqu'un fera-t-il mortification pour notre sœur Denise ? Tenez-moi au courant, si vous les savez, bien sûr, des dispositions prévues pour ses funérailles par sa famille.
La mort n'existe pas. C'est un passage, avec une problème : le passage de la conscience liée au cerveau à une autre conscience que ne gouvernent plus les sens, ce qui donc est le véritable mystère de la mort. Le cœur charnel de Denise a cessé de battre, mais son cœur spirituel, son âme, est éternel.
Elle va entrer dans la Lumière — l'ange porteur de luminaires (33/32) — jusqu'au Jour du Père.
Alléluia ! Soyons dans la joie de savoir l'une des nôtres, qui fut une pénitente, arrivée au bout du sentier vers les Hauteurs."
Cette réponse n'a, semble-t-il, pas de rapport avec votre commentaire. En réalité, elle a un rapport et même un rapport important, parce que nous allons tous mourir, ce n'est qu'une question de temps. Or, le drame fondamental de l'homme, dont la vie est très raccourcie par le Mal, est de toujours mourir avant d'avoir accompli ce qu'il a à faire de Bien dans l'ordre général de l'Univers, c.-à-d. de la Création. C'est à cause de cette vie trop courte que l'homme manque du temps de progresser et que le monde est encore, après des milénaires, ce monde d'enfants menteurs, méchants, violents.
Il faut donc apprendre à parler de notre destin inévitable de mortels sans être lugubres. Il faut changer ce destin. Oui, notre mission consiste aussi à dire au monde que nous avons un message pour tous, tous dont le destin est de vivre ailleurs après seulement quelques courtes décennies dans la chair. C'est bien pourquoi, entre autres raisons, notre message va bien au-delà du social. La Révélation d'Arès parle de la disparition qui concerne tout le monde : La pénitence nous prépare à disparaître, car l'homme qui ne sert pas le Bien n'aboutit qu'au spectre, c.-à-d. à quasi-rien et n'être rien c'est comme souffrir au delà autant qu'ici.
Certes, nous ne sommes pas une religion et nous n'avons pas de message religieux à diffuser, mais nous sommes tous mortels et nous mourons tous plus vite qu'il ne faudrait avant d'avoir achevé une œuvre humaine de grandeur et de noblesses de l'âme, une œuvre qui grandisse l'homme et le promette à autre chose de salutaire... et salutaire pour l'Univers. La bonne et unique voie est celle de l'amour.
Votre commentaire, frère Roger, m'arrive le jour même du départ de notre sœur Denise G. Je ne pense pas que ce soit pour rien. Une bonne occasion de tordre le cou au respect humain !
Merci pour votre message, frère Roger. Merci pour vos vœux. Recevez les miens en retour, de belle vie spirituelle, de santé, de bonheur, de réussite dans tous vos projets.

09jan20 214C75
Concernant Uber [voir 214C72] : l'homme se trompe en payant le tribu à l'homme. Il faut renoncer à payer tribut à l'homme (Rév d'Arès 2/10)  [?], c'est-à-dire refuser de vivre différemment de ce que pourquoi Dieu nous a créés : pour le bonheur, pas en se tuant à la tâche soixante-dix heures par semaine avec un salaire de misère. Cela ne peut engendrer que souffrance, violence et dépression.
Concernant la mort, vous dites "notre mission consiste aussi à dire au monde que nous avons un message pour tous, tous dont le destin est de vivre ailleurs après seulement quelques courtes décennies dans la chair." Ne prenez-vous pas le problème à l'envers ? C'est  justement en accomplissant la Parole (aussi imparfaitement voire difficilement que cela soit) par notre changement intérieur que l'on fait reculer la mort ou pour vous paraphraser que l'on allonge nos jours dans la chair. Dieu l'affirme dans le Livre [Rév d'Arès xxii/16] : (mais si comme) la véprelle il tient (à) Ma Lèvre, (il devient) le frère, (il) boit l’Eau Grasse — Elle (Qui) ne sèche pas —, (il sur)vole haut la fosse.
L'humain vole haut la fosse. Ce n'est pas seulement dans l'au-delà, lorsque nous aurons quitté notre corps ce sera avant tout, ici, sur terre grâce à notre changement (pénitence), cela rallongera nos jours. C'est également dit dans la notion de tribut (Rév d'Arès 2/10) : Je suis Celui Qui a parlé par Élie, le premier échappé au vœu d’Adam, son père, de M’attendre en terre, renonçant à l’héritage de la terre, renonçant à M’en payer tribut, échappant à la fosse. C'est ainsi que je parle au gens.
Bien sûr, tout le monde sait que l'on mourra plus vite que prévu. Mais d'annoncer que la pénitence rallonge nos jours, ça c'est important et Vital [au sens de Vie, Rév d'Arès 24/3-5] et ça change la donne. Dieu veut que l'homme vive, se reconnecte à sa grandeur divine en lui, pas qu'il meure, c'est explicite : (Ézéchiel 18/23) Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ?, ainsi que : (Ézéchiel 18/32) Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l'Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez."
Il nous faut vivre, pas mourir !
Tiphanie S. d'Île de France

Réponse :
J'ai lu et relu avec attention votre commentaire, ma sœur Tiphanie. Puis j'ai relu avec attention ma réponse à Roger C. (214C74) en me disant que j'avais dû mal m'expliquer.
Mais je ne trouve que que je me sois mal expliqué. J'ai bien écrit : "La mort n'existe pas. C'est un passage." J'aurais peut-être dû préciser immédiatement : "La mort n'existe pas. C'est un passage pour les humains de Bien, pour ceux ceux qui, consciemment ou non, ont fait pénitence, la pénitence dont ce blog parle sans cesse depuis quatorze ans." Plus loin, je précise bien : "Il faut donc apprendre à parler de notre destin inévitable de mortels sans être lugubres. Il faut changer ce destin. Oui, notre mission consiste aussi à dire au monde que nous avons un message pour tous, tous dont le destin est de vivre (je dis bien vivre) ailleurs après seulement quelques courtes décennies dans la chair. C'est bien pourquoi, entre autres raisons, notre message va bien au-delà du social. La Révélation d'Arès parle de la disparition qui concerne tout le monde : La pénitence nous prépare à disparaître, car l'homme qui ne sert pas le Bien n'aboutit qu'au spectre, c.-à-d. à quasi-rien et n'être rien c'est comme souffrir au delà autant qu'ici."
J'ignore si notre mission réussira à voir se lever le Jour du Père (Rév d'Arès 31/8) après que des générations et des générations d'apôtres du petit reste se seront consacrées à évangéliser ce monde et donc j'ignore si le péché des péchés (38/2) ne finira pas par gâter à jamais l'humanité et ne la replongera pas totalement dans l'animalité pensante déspiritualisée définitive, animalité au bout de laquelle elle disparaîtra comme disparurent autrefois les dinosaures. Oui, j'ignore si nous réussirons ce que nous ne faisons pour l'heure que commencer, mais en attendant nous savons que pour les humains de Bien, les pénitents, ceux qui aiment, pardonnent, font la paix, ont l'intelligene du cœur libre de tous préjugés la mort charnelle existe, mais la mort spirituelle ou absolue n'existe pas ; elle n'est que passage, retour à la Vie.
Ce qui m'inquiète, ma sœur Tiphanie, c'est que vous racontiez aux personnes que vous rencontrez dans la mission que "la pénitence rallonge nos jours", que "ça c'est important et Vital [au sens de Vie, Rév d'Arès 24/3-5]" et que "ça change la donne." C'est faux. La pénitence n'est pas une recette de longue vie charnelle, mais de longue vie spirituelle, celle de l'âme, la longue vie dont parle Ézéchiel que vous citez. Il n'est dit nulle part dans la Parole que, dans l'état actuel des choses, la pénitence rallonge la vie charnelle. Bien des Pèlerins d'Arès, qui étaient des pénitents, nous ont déjà quittés depuis quarante-six ans et la plupart sont morts de maladie encore jeunes ou relativement jeunes. Notre sœur Denise G., pénitente et missionnaire, qui nous a quittés hier à Lyon n'avait pas l'âge de la mort naturelle. Et moi je survis uniquement parce que la médecine a pu m'opérer à cœur ouvert et échanger ma valve aortique contre une prothèse. Sinon, je serais déjà charnellement mort.
Je ne vous reproche pas cette erreur. Il faut apprendre à tout âge. Partout dans sa Parole le Père emploie le mot vie pour désigner la vie spirituelle qui a été donnée l'animal pensant, alors déjà existant, qu'on appelle Adam et qui fut avec Ève (Haoua) installé en Éden avant de choisir une autre vie (Rév d'Arès 2/1-5). Cela, je l'ai expliqué maintes fois. La vie dont parle Dieu et ses prophètes est celle créée par la Vie et en lien avec Celle-ci. Il y aura bien sûr, au Jour de Dieu, une résurrection de la chair dans laquelle se réinstallera l'âme ou ha (Rév d'Arès xxxix/5-11). Mais nous ignorons la nature exacte de cette chair ressuscitée, qui est celle transfigurée qui habillait Jésus quand il m'apparut et me parle en 1974.
La mort absolue, c.-à-d. celle d'un humain qui n'est que chair et esprit, qui n'a pas d'âme — laquelle est créée par l'humain lui-même par le Bien qu'il accomplit (35/6), par sa pénitence (30/11) — aboutit au spectre, c'est-à-dire à quasi-rien. Jésus m'a montré le séjour des spectres (17/1) et qu'ai-je vu ? Une grisaille où clapotait vaguemment quelque chose comme l'eau dans un marécage. Mes faibles moyens humains de discernement ne me permettent pas de dire autre chose que spectre = rien. Ça, c'est la mort absolue. Échapper à cette mort-là est en effet, comme vous dites, "très important, Vital", et c'est la pénitence qui nous le permet.

09jan20 214C76
Je me permets de faire un copié/collé de la [mot manquant] dans votre réponse à Roger C. d'île de France
Frère Michel, vous annoncez le décès de notre sœur Denise de Lyon.
Notre petite Assemblée familiale des "Torrents des Alpes" l'a connaissait depuis au moins une trentaine d'années.
Elle est venue quelquefois nous soutenir dans nos missions organisées dans les Hautes Alpes.
Nous avons aussi effectué quelques Pèlerinages à Arès avec elle.
Nous avons partagé avec elle la location d'un Mobil home au camping "Le Pasteur" à Arès ces dernières années .
Nous étions assez proches, ce qui fait que l'annonce de son envolée me touche et touche notre famille spirituelle de Gap.
Nous avons une douce pensée pour notre sœur Denise ainsi que pour son cher époux Patrick.
Je souhaite faire mortification pour ma sœur Denise.
Oui, notre vie sur terre 🌏 est courte.
C'est pourquoi l'amour entre nos sœurs et nos fréres déjà dans nos Assemblées respectives est vraiment une nécessité pour le Bonheur et la Paix.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Patricia C. pour "Les Torrents des Alpes "✨💕🕊🙏

Réponse :
J'ignorais que vous connaissiez bien notre sœur Denise G. et que vous partagiez avec elle un mobil-home à Arès pendant le Pèlerinage. Je comprends que vous soyez particulièrement touchée par son "envolée"... J'aime ce mot. Oui, elle n'a pu que s'envoler, c.-à-d. abandonner sa pesanteur charnelle terrestre et commencer son ascension vers les Hauteurs Saintes de la Vie, ascension à laquelle votre mortification va apporter son concours. Denise G., femme discrète et délicate, part au grand regret de toute l'assemblée de Lyon et de toute l'Assemblée universelle des Pèlerins d'Arès. Pour moi elle appartient incontestablement à ces pénitents peu bruyants, bons, discrets, qui façonnent de leur quiétude et de leur simplicité le changement du monde (28/7). Denise G. qui se voulait d'abord servante, repousserait probablement le bien que je dis d'elle ici. Je crois que son exemple débordera de beaucoup la petite république des Pèlerins d'Arès de Lyon et montrera qu'il suffit parfois de simple bonté et de beaucoup de prudence pour faire un gros trou, certes encore invisible mais réel, dans la lourde masse du Mal. Saluons-la comme une sœur remarquable dans la foi.
Justement, sa grande discrétion sera âprement discutée. Mais c'est typique de cette vie terrestre où les grandes gueules croient exister en se faisant entendre, mais généralement ne laissent pas grand chose derrière elles.

09jan20 214C77
Oh ! quelle surprise ! Je dois dire que j'ai été un peu submergé par l'émotion de voir sur votre blog un passage de mon dernier courrier [214C57], qui ne lui était pas destiné. Mais puisque vous avez estimé utile de l'y faire figurer, tant mieux, et je vous en remercie.
Mes propos vous ont laissé penser que "je trouvais vos entrées chantables''. Je vous prie de m'en excuser, mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Vos entrées me nourrissent... mais maintenant, je les relirai ''en quête'' de cette possibilité (?) ou tout du moins d'une compilation de certains passages (?) Le Père ne dit-Il pas : Mon chant est à ta barbe (Rév d'Arès x/8) ?
Les chansons en questions ne sont pas "rappées" non plus, encore que pour une,  à laquelle je pense et dont je vous donne un aperçu, "ça pourré l' fer'' com disent des ''djeuns''.
P.S  (j 'aurais voulu écrire en italique, les parties chantées ou ''rappées'' ? mais j'ai pas trouvé ''l'application '' sur cette page, je mettrai donc des guillemets pour les textes mis en musique.
Voici celle à laquelle je pense :
"Enfants de siècles perfectionnant les fers... nos chaînes sont plus subtiles, maillons d'illusions... mais personne ne naît pour baigner dans les pauvres (ou tristes) lumières d'un monde orchestré par les mensonges et les dominations... Tu es fait pour autre chose... (pour la suite les suggestions seront les bien venues) qu'un con-citoyen dévié de sa raison d'être sur terre, ou encore : que le sujet d'un ordre faux, contraire à la vocation humaine, ou encore : qu'un balloté dans les courants superficiels d'un monde aveuglé, ou encore : qu'une exitence au destin préfabriqué (j'ai d'autres propositions )... Tu es fait pour la grandeur libre... lâcher les valeurs qui mentent, pour celles qui cimentent (tiré d'un commentaire, je crois)
Refrain = Tu es fait pour aimer...  Prolongeons le Cœur Aimant de l'Univers... pour retrouver sa vraie destinée, par une évolution vitale... Oui, la Vérité c'est que le monde doit changer."
J'ai mis aussi en musique (avec un bel enchainement d'accords) le passage de la Parole 4/10 ainsi :
"Il a envoyé Son Souffle sur toute la terre, par Lui, toute vie, dès la graine, dès l'oeuf, reconnait sa nourriture et les lois de son espèce... (et sur une variation ) par Lui, tout homme reconnaît sa Voix."
Puis, avec un accord plus dissonnant :
"Mais, si à un Message Divin, la tête reste insoumise, remplie d'orgueil, le coeur est empli de son Dieu." (cette dernière phrase, portée par un super accord ouvert).
Bon ! Suivent d'autres variations musicales... pour embrayer sur de nouveaux accords avec un ryhtme ''rock, qui peut aussi se fondre dans un style gospel ''pour introduire et chanter :
"Il s'extrait des masques qu'on lui avait façonnés,.. pour tomber à la face d'un homme bouleversé... à toutes nos illusions (ou croyances ). Il fait un pied de nez, mais reste le Pére Aimant qui nous a créés libres comme le poulain agile... Oui,  Il est (re)venu à Arés, nous appeler à reconquérir (ou récupérer) cette Liberté...
Refrain = Retrouvons, le bon sens, bon sang, c'est urgent, c'est urgent... Le mal n'est pas vaincu de l'extérieur... mais dans ton cœur...
Il est la Lumière et la Vie... déplorant nos frontières et tous nos a priori... Son Cri nous appelle à la raison d'aimer, pour vaincre nos misères, dépasser nos divisions et tout ce qui  meurtrit...  Oui ! c'est par Amour, que le Père de l'Univers a ressurgi du fond de l'infini... Refrain..."
J'ai aussi quelques musiques (compositions) sans paroles, anciennes, récentes et sans doute, d'autres à venir.
J'avais suspendu ces ''créations" pendant quelques années, trouvant les mots un peu redondants... ou prêchi-prêcha et, l'année dernière, notre frère Rémy (pas Nougaro, mais Rémy O.) à qui j'avais récité quelques passages, (mais sans la guitare ) trouvait que ça faisait un peu boy scout... Sans doute...
Pour celle qui vient (toute récente) cette fois sur un début de ''slow'' — je crois entendre la voix surround de  l'émission "Danse avec les stars'' que j'ai peut être regardée deux fois et encore ! Pas entièrement, préférant les danses dites orientales, et aussi ''classiques'' moins saccadées, plus gracieuses —  je disais donc, j'ai pensé récemment à ces paroles chantées :
"Nous sommes les enfants du Cœur de l'Univers... mais rendus amnésiques sous les pressions (ou sous les coups) d'une histoire chaotique  (ou d'une histoire de maitres/esclaves)... On ne voit plus le Vrai...  mais la force disponible du Bien, à reconstruire, est au fond de chacun."
et sur une musique entrainante, (populaire) :
"Retrouve en toi cette vie... plus forte que tous les rêves... les œuvres des maitres...  qui ne seraient rien... sans l'amour et son génie...
Refrain : On est fait pour s'aimer... Prenons de nouveaux sentiers... Et tous les diviseurs et leurs cortéges de malheurs n'auront plus de prise sur des hommes qui se libérent (ou sur les générations qui viennent)... la la la la...
Suite d'accords, partie musicale assez longue.
Zut ! Je n'ai pas donné celle que je préfére pour son rythme (aussi)... et je repense à une ancienne sur un rythme de ryhtme and blues :
"On a besoin de Bien... de Liberté... de créativité (peu de paroles )... Une aventure à relancer pour une cure de Beauté Vérité... Elle ne pourra jamais être légiférée [par] la vie totale — corps esprit et âme — et la crise... vit de rêves qui cachent notre nuit... On a besoin de Bien..."
Je m'arrête donc ici
Te souviens-tu, Madeleine (et non pas : Rappelle-toi Barbara !), quand nous voulions, à quelques uns faire une chorale (à Lorient, il y a plus de dix ans ) croyant qu'il suffisait d'aimer chanter, pour que "ce ne soit pas râpé".  Ton idée initiale était d'accompagner nos missions, sorties avec nos beaux panneaux à Nantes, à Rennes, où nous nous égarions, même gaiement, puisque loin de tout local ! Au cours d'une répétition, tu nous a dit : ''Vous ne  trouvez pas qu'on fait vieux?!''. J'ai acquiescé, et nous n'avons pas nourri cet embryon de chorale religio-arésienne — en tout cas perçue comme telle — et ressentant que de toute façon ça n'aurait pas été... du Tonnerre... Je t'imagine sourire, ma sœur.
Eh bien ! pour en avoir parlé au prophète, il n'y a pas trés longtemps, Mikal m'a dit que nous aurions "dû tenter l'expérience."
 
Pour ce qui concerne cette entrée "Colère de Dieu", je dois dire que des déceptions, tristesses, voire dégoût du Ciel (sauf interprétation "distortionnée" de ma part) se manifestent parfois, quels que soient les intermédiaires ou supports mobilisés.
Ainsi, j'ai vécu ce que j'appellerai un petit coup de semonce, à propos de ces compositions accompagnées à la guitare, ''laissées en souffrances".
Ce fut une interpellation qui, aussi fugace soit elle , ne vous laisse aucun doute sur ce qui a été envoyé, perçu et imprime sa trace. Je ne rentrerai pas dans le détail.
Depuis, je me suis ré-attelé à la tâche, en mettant un sérieux bémol à mes habitudes de jouer (pour moi) avec la satisfaction de trouver toujours de nouveaux plans musicaux.
Je me réaccorde donc à cette fibre musicale que je veux honorer en voulant "aboutir", la testant, quel qu'en soit la ''destinée".
Merci, bien aimé prophète du Père (aussi) de l'harmonie de m'avoir joint, avec tous les instrumentistes qui y collaborent, à cette grande symphonie pasteur-ale que compose votre blog et qui a et aura, comme Mozart, son timbre, ses accents, et surtout sa portée d'immortalité, pour tous les hommes en quête du Bien, mélomanes ou non, pour les siècles des siècles.
Belle et bonne année spirituelle, de forces et de joies d'accomplissement à tous .
Robert B. de Metz, Lorraine

Réponse :
J'ai pris la peine, mais j'ai pris le temps nécessaire, de mettre en ordre votre commentaire émaillé de points de suspension, de parenthèses de capitales placées un peu à tort et à travers et autres accidents de parcours pour le rendre facilement lisible à tout le monde, y compris et surtout à tous les lecteurs à l'étranger qui n'ont du français qu'une connaissance scolaire. J'espère ne pas avoir trahi ce que vous vouliez dire tout en conservant quand même le ton enjoué que vous vouliez y mettre.
La mise en musique de la Parole d'Arès pose évidemment un problème comme, depuis toujours, la musique spirituelle. Il y a, bien sûr, la musique dite religieuse, la musique dévotionnelle et la musique dite "sacrée" des religions, notamment des Églises. On trouve partout une propension à réciter la Parole de façon autre que le parler commun, de sorte que même si certaines formes religieuses (islam, bouddhisme, etc.) n'ont pas un goût particulier pour la mise en musique de la Parole, il existe quand même partout dans le monde un vaste répertoire de musiques que j'appelle tout bonnement mystiques. C'est évidemment surtout la musique des cultes chrétien, hindou ou sikh qui est à proprement parler religieuse.
Ce n'est pas, et vous l'avez bien compris, ce que nous recherchons et c'est pourquoi j'aime particulièrement les recherches comme la vôtre, celle de notre frère Randy et quelques autres. Il y a une trentaine d'année j'ai composé une musique chorale à trois voix, faciles à apprendre pour des chanteurs amateurs, pour Père de l'Univers, inspirée d'un Notre Père russe (Отче наш, сущий на небесах...) magnifique à trois voix, mais j'ai renoncé à constituer un chœur pour le chanter, parce que dès lors qu'on spécialise quelques uns à chanter d'une certaine façon on crée un spectacle et je crains qu'on commence à enlever à la prière son indispensable liberté. Chanter la Parole reste donc une affaire qui ne peut être de groupe que très occasionnellement et qui doit rester individuelle de façon générale. Je parle de chanter, parce que dans l'Église Orthodoxe qui fut la mienne autrefois il n'y a pas de musique "sacrée" instrumentale. Comme disait Mgr Ivan Kovalevsky qui m'ordonna : "Ce n'est pas le phonographe (il voulait dire l'orgue) qui chante la foi, mais la voix humaine."
Au reste, si l'on cherche dans l'Histoire du Christianisme quand apparut la musique religieuse on ne trouve rien de bien précis. En tout cas, concernant le Christianisme primitif, on ne trouve rien. Les Actes des Apôtres ne parlent nulle part de réunions où l'on chanta. Les rares documents concernant les premières réunions pieuses des Chrétiens jusqu'au 2ème siècle ne citent pas de musique chorale ou instrumentale. On a supposé que la liturgie citée par la Didaché étant probablement chantée pu psalmodiée :
L'officiant : Que la grâce vienne et que périsse le monde !
Les fidèles : Hosannah au fils de David (probablement entonné)
L'officiant : Si quelqu'un est saint, qu'il s'approche ! S'il ne l'est pas, qu'il fasse pénitence ! Maranatha ! (= reviens Seigneur) (peut-être chanté ou psalmodié)
Les fidèles : Amen ! (peut-être chanté).
En fait, les rares documents de cette époque très reculée du Christianisme montrent que les façons de prier ensemble était très variées et qu'il n'y avait pas de règle. L'Église moderne avec ses rituels figés a terriblement reculé par rapport à la liberté des premiers Chrétiens.
Il n'existe donc pas de structure musicale que la Vie aurait plus particulièrement inspirée.
Alors, pourquoi pas en "rock" ?

09jan20 214C78
2019 s'est achevée, et 2020 commence.
Nous ne vivons pas un temps de croissance et de joie comme il y a cent ans, mais ce sont peut-être bien nos dernières années de joie matérielle avant que les effets de la crise ne se fassent encore plus sentir. À Paris, l'atmosphère est lourde. J'ai de moins en moins l'impression de vivre dans un pays développé. Plus de transports en commun, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, faut le faire !
Quand je vivais en Chine, j'avais des amis qui vivaient dans des situations très précaires, mais les métros tournaient, les bus aussi ! Irréprochable, même, le service des transports en commun.
Depuis plus d'un mois, les quelques métros (quelques lignes tournent entre 7h30 et 9h30 puis entre 17h30 et 19h30) et bus parisiens sont bondés, les rues sont noires de monde. Les commerces peinent, les clients ne se déplacent plus. Cyclistes, motards et voitures se partagent la chaussée tant bien que mal. Jamais Paris ne m'a paru aussi petit, étriqué et lourd à la fois. J'avais eu une sensation de la sorte en rentrant de Chine. Après cinq mois dans une ville deux fois plus grande que Paris, où les rues sont larges, les immeubles hauts et l'espace globalement moins restreint qu'en France, c'était un choc de revenir à Paris. Plus que jamais nous ressentons les problèmes que nous pose notre démographie galopante, et surtout l'absence des petites unités.
Je travaille dans la communication. Il m'est difficile de développer une carrière digne de ce nom en-dehors de Paris. Alors qu'avec une confédération de petites unités, plusieurs agences, même de grande envergure, pourraient éclore partout en France ! J'ai cherché des solutions de covoiturage pour se déplacer à Paris malgré les grèves. Impossible, les applications de VTC (Uber, Kapten, Taxi, etc.) tiennent la quasi totalité de l'offre. C'est dommage.
Du coup, je pense inclure de manière plus soutenue dans ma mission la question des petites unités. À Paris, nous vivons en ce moment un exemple probant de l'échec de la massification. Avec un tout petit peu moins de lois et de massification, nous pourrions mieux nous connaître, développer des solutions de déplacement pour faire face aux grèves, aux pannes (déjà nombreuses sur le réseau parisien, vieux réseau s'il en est), développer des solutions qui auraient permis à des familles de se retrouver pour Noël, développer des solutions de garde pour les enfants — eh oui ! de nombreux parents font face à la grève des transports et des enseignants ! — Et c'est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît. Petit exemple intéressant. Je vis dans un petit immeuble du XIVe arrondissement. Nous sommes à peu près huit occupants. Nous avons très facilement réussi à établir des liens, à être proches, à récupérer nos colis, même en cas de problème (très rare, du coup) de voisinage, nous trouvons très vite des solutions pour nous entendre. Beaucoup plus difficile à faire dans un immeuble où on est vingt, trente ou même cent ! Les petites unités humaines confédérées, une évidence !
Je vous souhaite, ainsi qu'à soeur Christiane, une très belle année 2020. Puissent ces nouvelles "années folles" devenir les années de la pénitence et de sa fête !
Alexandra P. de Paris, Île de France

Réponse :
Ne parlons pas de la Chine.
Ce que vous dites de Paris pendant ces temps de grèves correspond en tous points à ce que me disent d'autres Parisiens. Mais ce n'est pas d'hier... Si Louis XIV quitte le Louvre et s'installe à Versailles le 6 mai 1682, c'est pour les raisons mêmes qui font actuellement de Paris (où son grand-père Henri IV avait été assassiné en 1610) une ville grouillante, vite désorganisée, invivable. Les récits des révolutions de 1789, 1830, 1848, le Front Populaire de 1936 dont je me souviens encore, bien que je n'eusse alors que sept ans, ont montré que Paris a été régulièrement cette marmelade ou gadoue séditieuse, troublée, populeuse, que vous décrivez. Mais c'est ça, Paris. Si vous viviez à Aurillac, à Mende ou au Puy-en-Velay, il n'en serait pas de même.
Certes, une mission axée sur les "petites unités humaines" ne serait pas inappropriée, mais ce n'est pas l'apostolat premier que nous fixe le Père, qui porte sur l'urgence de la pénitence.
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, en retour, de belle vie spirituelle, de santé, de bonheur et de réussite dans tous vos projets.

09jan20 214C79
Le silence de la nuit

Jaillissent, parfois dans mes mots,
Des moments de ma courte vie
Qui à la surface remontent
Comme pour respirer l'air
Que séparent deux mondes.

Onze ans et au ventre
Une peur bleue, noire.
Je me revois dans la nuit
Tremblant et en sueur
Où lentement tout bascule
Sous mes pas, sur un vide.

J'arrivais tant bien que mal
Et enfin, au pied du grand lit
De mes parents endormis.
Angoissé je secouais ma mère.
Surprise elle criait brusquement :
Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Tout allait très vite dans ma tête.
Après la mort il y a quoi, maman?
J'ai peur du grand trou noir.
J'attendais, retenant ma respiration,
L'explication au pied du lit,
Et la réponse fut : chut on dort.
Va te recoucher, tout va bien.

Retour à la case départ dans le noir
Brève de vie, brève de nuit lourde.
C'est cette nuit-là, au fond de moi
Que l'aventure de ma vie commença.
A onze ans, comme trois pommes
Je partais en quête de la réponse
Qui pour moi devenait indispensable.

Aujourd'hui, je ne vois plus la mort
Comme un vide dans fond, sans vie
Mais comme un passage de relais
À soi-même pour continuer la vie.
Toujours, trois pommes mais conscient
Comme ma très chère sœur Denise.
Je lui tends mon cœur qui bat pour elle.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème que vous dédiez à notre sœur Denise, partie vers les étoiles hier matin 8 janvier.

09jan20 214C80 
Depuis que ce blog existe, aucune entrée ne m'a laissé indifférente.
Chaque entrée m'a enseigné quelque chose. Je dirais que certaines, comme les entrées : "le Noir," "le Bien pour le Bien" ont marqué à jamais mon cheminement spirituel.
 Ce qui est étonnant, c'est que beaucoup de sujets de vos entrées ont déjà été enseigné par vous, soit par écrit —  et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10) —, soit oralement !
 C'est le cas de cette entrée : "Colère  de Dieu."
Sauf que vous éclairez le sujet avec un projecteur puissant, qui tout d'un coup nous fait voir des recoins que nous n'avions  pas bien vus auparavant ! À moins que notre regard soit plus aiguisé
Du coup, ce projecteur va éclairer peu à peu d'autres zones qui restent chez moi encore dans la pénombre. Comme  ces versets de La Révélation d'Arès 26/16 et la suite : Dis-lui : "Le tentateur rôde par la terre, toujours affamé." Son regard rouge qui cligne sous la Lumière, il le tourne vers le Père : "Avance Ton Bras, frappe !" implore-t-il.
Ou 33/23 : Mais je répandrai sur l'adultère Ma Fureur.
Alors,  je pose une question au prophète Jésus à travers ce blog, puisuisqu'il est vivant et continue sa mission :
Pourquoi, mon frère Jésus, avez-vous utilisé ce langage qui a provoqué tant de méprises à travers les siècles et à ce jour et qui oblige votre "confrère" Mikal à s'égosiller depuis tant d'année ?
Heureusement que le Père à rajouté des jours à ses jours.
À vous, prophète de l'Aimant, à tous les lecteurs de ce blog je souhaite une année riche de joie spirituelle et de Vie. 
Algia C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne crois pas pécher par présomption en répondant à la place de Jésus, qui s'en est retourné là-haut dans l'Univers infini, dans l'espace sans fin, et qu'on ne reverra que si le Père décide de le renvoyer pour lancer un nouvel Appel aux humains, si celui qu'il a donné à Arès en 1974 échoue. Je suis habilité à répondre à sa place, ayant reçu le charisme du prophétisme en 1974-1977.
Ce n'est pas Jésus qui a "utilisé ce langage" qui, si je comprends bien le reproche que vous lui faites, aurait égaré les croyants selon vous. C'est la religion et ses théologiens qui ont déformé le langage de Jésus. Jésus ne disposa que du langage araméen qui était le sien, comme Dieu ne disposa jamais que des langages sémitiques (on ne sait lesquels) qu'Il dut utiliser pour parler tour à tour à Noé, à Abraham, à Moïse, je ne dispose moi-même que du langage français que Jésus puis le Père utilisèrent à Arès, avec leur pauvreté de mots, leur incapacité à exprimer Ce Que le Créateur seul conçoit. Il n'est pas si difficile de provoquer le glissement de sens des mots. Quand La Révélation d'Arès me demande d'écarter les livres d'homme (16/12, 35/12), elle ne parle pas que des passages que l'homme a ajouté dans l'Écriture, elle entend aussi par là les gloses, les théologies, les doctrines et dogmes que les religieux ont répandu et qui ont faussé le sens de la Parole.
Ce n'est pas moi qui "m'égosille" pour rétablir le bon sens à donner à la Parole du Père. C'est le Père Qui, se refusant d'enlever à l'homme la liberté qu'Il lui a donnée, s'égosille pour bien faire comprendre le sens si simple de Sa Parole de toujours.
Merci, ma sœur Algia, de nous " souhaiter une année riche de joie spirituelle et de Vie". Je vous adresse à vous, Algia, à Jacques votre époux, à vos deux fils, mes propres vœux de grande joie spirituelle, d'enthousiasme et de prospérité apostoliques, de conscience toujours plus grande qu'il faut s'intégrer toujours plus profondément dans la réalisation du Dessein Divin de Salut, ainsi que de santé, bonheur et réussite de vos autres projets.

09jan81 214C81 
Cher prophète Mikal,
Je souhaite porter à votre connaissance cet e-mail tombé ce matin dans ma boite mail.
Je ne sais pas pourquoi j'ai reçu cet e-mail, je ne suis pas en relation avec Éric D. ni avec Frédéric M. Je ne suis pas la seule à avoir reçu ce message accompagné de cette vidéo, il y a notamment notre sœur Marie-Christine L.
Je suis peinée par le contenu de cette vidéo qui a pour but de vous salir vous ainsi que les Pèlerins d'Arès.
Je voudrais aussi vous souhaiter tous mes bons vœux pour cette année 2020 à vous ainsi qu'a sœur Christiane et votre famille. Je vous souhaite du fond du cœur une année de bonne santé, de force spirituelles et de pénitence toujours plus belle et forte. Éric, mon cher époux, se joint à moi pour vous souhaiter nos vœux.
Frère Michel, cher prophète, nous réitérons toute notre confiance absolue envers vous Mikal prophète du Très Haut.
À vos côtés nous sommes pour que revienne le Jour et que la Vie sera.
Nous vous embrassons, mon époux et moi-même. Nous vous aimons.
Marielle J.

Réponse :
Chers Marielle et Éric, je vous remercie du fond du cœur pour vos "vœux de bonne santé, de force spirituelles et de pénitence toujours plus belle et forte." J'ai besoin des vœux de mes sœurs et frères aimants pour poursuivre ma mission et je crois à la force concrètes de l'amour. Je vous retourne mes vœux de riche vie spirituelle, d'apostolat fécond, de santé, bonheur et réussite de vos projets tout au long de l'année 2020.
Concernant Éric D. et Frédéric M. que vous dire ? Je suis évidemment consterné qu'un assaut d'hostilité vienne de deux de nos frères, dont l'un, Éric D. a été longtemps très proche, très engagé, plutôt qu'il ne vienne d'étrangers, mais il est des moments où la raison se renverse, où l'on brûle soudain ce qu'on a aimé hier. L'homme est devenu si fragile que ces retours peuvent toujours arriver, aussi désolants soient-ils. Je suis devenu le solipse et mes frères fidèles sont devenus les solipses de nos frères Éric D. et Frédéric M. Ce mot solipse — du latin "soli ipsi", qui n'agit que pour lui-même — vient des attaques qu'au 17ème siècle un ancien jésuite : Jules-Clément Scotti lança contre ses frères jésuites. Shakespeare disait : "De même que le plus grand des philosophes ne peut ignorer ses maux de dents ou que Bouddha ne put pas éviter le mal de ventre dont il mourut à Pava chez le forgeron Cunda, je ne peux, moi pécheur, ignorer que je suis un solipse et que ma vie sera trop courte pour que je puisse me délivrer de cette tare."
Il est de toute façon tellement plus facile de détruire que de construire et de sombrer dans cette facilité.
Je guide mes frères et sœurs P(p)èlerins d'Arès depuis quarante-six ans, presque un demi-siècle. Ce n'est pas à moi, de toute façon, qu'on apprendra combien fragile est la foi, parce que ce n'est pas la première fois et ce n'est sûrement pas la dernière fois que des frères perdant la foi lancent une attaque contre moi. Ces frères démontrent simplement qu'ils n'ont jamais été des Pèlerins d'Arès, qu'ils n'ont peut-être jamais rien compris à La Révélation d'Arès, parce que les Pèlerins d'Arès se caractérisent fondamentalement par la pénitence : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. Éric et Frédéric ne pourraient pas perdre aussi facilement et aussi vite le contrôle de leur pénitence s'ils s'étaient appliqués à la développer en eux.
Personnellement, je ne perds pas le contrôle de ma pénitence et j'aime et pardonne Éric D. et Frédéric M., je ne cherche pas à leur nuire, je les vois avec ce que j'ai pu faire renaître en moi d'intelligence du cœur et je n'ai contre eux aucun préjugé. Je les respecte comme frères humains. Faites comme moi à défaut de pouvoir faire autre chose puisque, de toute façon, ils ont choisi de ne plus être des apôtres de notre cause.
Leurs vidéos ne m'intéressent pas, qu'il y en ait une ou qu'il y en ait onze. Le nombre ne change pas grand chose à l'intention. Je ne les ai pas vues et ne les verrai pas. Je ne vais pas ajouter des visions au nombre de visions qu'il doit déjà y avoir.
Il ne faut jamais fermer la porte ; elle reste ouverte. Ils peuvent toujours changer de nouveau et redevenir des nôtres. Soyez en paix comme je suis en paix.

10jan20 214C82
Un de vos adeptes de Paris, vieil ami à moi, m'a transféré le présent message :
M&K CHANNEL <---NEW--->  A VOIR :
AUTOPSIE D'UN PROPHèTE DE SON VIVANT !
par MADAL et KEUDAL
PREMIER éPISODE / A VOIR EN EXCLUSIVITé (...)
"Ce document fut adressé comme un droit de réponse à Michel Potay, témoin de la Révélation d'Arès et "prophète", le 31 décembre 2019, pour qu'il figure sur son blog (michelpotayblog.net), en réponse aux allégations tenues par lui en 213c84 (article 213 intitulé "Mon Moi", commentaire 84), qui traite "d'ennemi" une personne qui a voué 20 ans de sa vie à transmettre son message. Alors qu'un ennemi est quelqu'un qui mène une action contre ce message.
Michel Potay ayant refusé de publier ce commentaire sur son blog, leurs auteurs ont décidé de diffuser cette vidéo sur youtube pour que soit entendu leur point de vue et révélé ce qu'ils ont découvert de mensonges et manipulations concomitants à ces allégations.
Eric D. et Frédéric M. dit "Madal & Keudal"
BON VISIONNAGE... "parce qu'il vaut mieux en rire qu'en mourir" !
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For more info visit www.bullguard.com
J'ai visionné quelques instants, mais basta cosi ! ce n'est pas une réponse, ça n'a ni queue ni tête. C'est une caricature animée dans le style du film retiré de votre blog, que dans votre réponse [213C42] vous avez étrangement qualifié de "génial", mais que j'ai trouvé plutôt "foldingue, loufoque, toquée, probablement incompréhensible" [214C23].
La question que je pose dans ce commentaire n'est pas là. Ce film est un "droit de réponse" disent "Eric D. et Frédéric M. dit "Madal & Keudal", mais une réponse à quoi ? J'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose. J'ai passé en revue (rapidement, je l'avoue) les pages de commentaires #213 et #214 de votre blog, mais je n'ai rien trouvé dans ce que vous avez répondu à ces deux drôles ou que vous avez dit à d'autres à leur sujet qui attende une réponse qui lave leur honneur. Vous avez cité [réponse à Annie L. 213C42] le passage célèbre du Sermon sur la Montagne : Vous avez entendu dire "Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi", mais moi je vous dis : "Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs" [Matthieu 5/43-44], mais là le mot ennemi n'est pas pris dans un sens déshonorant.
Il doit y avoir quelque chose entre vous qui n'a pas paru dans le blog. Qu'est-ce que c'est ?
Madal et Keudal vous considèrent comme facteur de "mensonges et manipulations" mais je ne détecte rien de tel dans vos écrits à l'évidence spontanés où apparaissent parfois quelques hiatus et discordances inévitables chez quelqu'un qui travaille seul directement sans relecteurs avec sûrement beaucoup de fatigue.
Ne me répondez pas, si cette question vous semble inutile. Je ne suis pas pèlerin d'Arès. Je m'intéresse à votre mouvement qui me paraît représenter un courant métaphysique qui renverse beaucoup d'idées, beaucoup plus subversif qu'il n'y paraît au premier coup d'œil et qui va faire son chemin. Large ou étroit chemin ? Je ne sais pas. À notre époque de science hyperpositive c'est difficile à dire ; ce ne sera peut-être qu'un sillon comme celui du bouddisme quasi-pur (theravāda) resté rare, mais qui en aura l'interminabilité. Un long chemin, c'est sûr. Ce que vous appelez un sentier. Vous faites naître ou renaître une spiritualité supérieure qui ne pourra jamais devenir populaire, selon moi, mais vous laissez loin derrière vous les mouvements similaires, assez nombreux, qu'on appelle "sectes", que j'étudie aussi, dont certaines vous lisent et commencent à s'inspirer de votre style notable, d'ailleurs. Je crois que Jésus en son temps attira aussi par la finesse et la supériorité de son génie un certain nombre de sectes qui vivotaient en Palestine et tout autour de la Méditerranée. Ceux qui prêchent la fin de la métaphysique se trompent lourdement ou ils ne vous connaissent pas encore.
Eogan T. dans la Celtitude

Réponse :
Bonjour, Eogan (Eugène en irlandais, je crois ? Peut-être en breton aussi), je suis heureux de faire votre connaissance. Merci pour ce commentaire.
Je ne réponds pas à votre question, non parce que je ne veux pas y répondre, mais parce qu'il n'y a pas de réponse. Tout ce qui s'est échangé entre Éric D., vieux frère, Frédéric M., moins vieux frère et caractère plus indépendant, se trouve dans ce blog.
Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais écrit par erreur quelque chose de méchant et d'injuste à leur égard. Éric D. m'a déjà demandé de publier un "droit de réponse" ou "démenti", que j'ai publié dans ce blog sur cette page même (214C39). Je n'ai certes pas lu ce long texte car j'avais déjà passé beaucoup de temps à lire leurs précédents commentaires et à y répondre d'une façon à mes yeux complète, et je ne vois pas en quoi il avait besoin d'un deuxième droit de réponse.
Éric D. et son ami Frédéric M. ont réalisé un long film, que je ne leur ai pas demandé de produire, qu'ils considèrent aujourd'hui comme un "droit de réponse", mais qui, vu sa longueur d'après ce qu'on me dit (je n'ai pas personnellement visionné ce film), me semble bien avoir été commencé avant que ne survienne ce qu'ils considèrent comme une injustice, voire une insulte. Ils soulèvent le mot ennemi que j'ai repris tel quel de Matthieu 5/43-44, mot qui, comme je vous remercie de le souligner, n'avait rien de déflorateur ou déshonorant à l'égard de Frédéric M. qui venait de me dire adieu (213C61). Quand on dit "adieu" à un homme dans ma position métaphysique on se place forcément dans l'adversité à cet homme-là. Je rappelle que j'obéis au Sermon sur la Montagne et continue d'aimer cet ennemi-là.
Au reste, voilà qu'à présent Madal et Keudal me voient comme l'auteur de "mensonges et manipulations" comme je le lis dans votre commentaire. Ils ne sont ni les premiers ni les derniers à me voir ainsi. S'ils ne croient plus en moi, il me paraît normal, inévitable, qu'ils considèrent mon témoignage et ma mission depuis quarante-six ans comme "mensonges et manipulations". Dans l'Histoire des hommes, personne, absolument personne remplissant l'ingrate tâche qu'est le prophétisme n'a échappé à cette accusation. Si je m'y arrêtais, je perdrais le temps précieux que je dois consacrer, dans ma vie qui me paraît si courte, à la partie positive de mon état : l'enseignement de Ce Que j'ai reçu du Ciel.
Mais pour moi la cause de l'hostilité de Madal et Keudal est ailleurs ; elle est une fatalité sur le chemin de leur recherche de l'idéal qu'ils n'ont clairement pas encore trouvé et qu'ils ne trouveront peut-être jamais. Je m'explique : Je crois qu'ils ont très sincèrement adhéré à un certain nombre d'idées apportées par La Révélation d'Arès, notamment à son Fond éminemment libérateur, émancipateur, clairement extrapolateur, mais La Révélation d'Arès n'est pas un recueil d'idées. Ce Message façonne ; il est le mentor ou le pygmalion d'un homme nouveau (Rév d'Arès 1/1), de l'homme du tubra (xxvii/6), du pénitent (30/11, 35/2, 37/3). Or, Éric et Frédéric ont probablement peu été, voire peut-être jamais vraiment été des pénitents. La pénitence c'est comme la musculation, on ne peut la pratiquer sans y prendre les formes qui lui correspondent : l'amour, la pénitence, la paix et l'intelligence du cœur libre de tous préjugés sont les muscles, les biceps et les quadriceps spirituels, de l'homme. Si on arrête la musculation les biceps et les quadriceps demeurent longtemps puissants avant de s'étioler. Eux, Éric et Frédéric, n'ont pris que très peu de muscle, s'ils en ont pris. À preuve, ils sont retombés presque aussitôt dans la façon d'être du siècle. C'est une évidence, qui d'ailleurs me stupéfie, dans leur message que me communique votre commentaire, frère Eogan.
Je suis foncièrement désolé, pour eux désolé de voir qu'ils ont fait ce détour, plus long détour en ce qui concerne Éric, par La Révélation d'Arès sans en avoir tiré le minimum de profit qu'ils pouvaient en tirer, à savoir de l'amour, de la force de pardon, de la réflexion (intelligence du cœur). Oui, ce qui me désole, ce n'est pas leur départ, leur hostilité (j'y suis habitué), mais l'absence en eux des changements dont on aurait pu espérer qu'ils bénéficieraient. Ils forment pour moi une preuve de plus, pas des moins douloureuses, que notre mission sera très, très longue.

10jan20 214C83
Bonjour grand frère nabi !
Je fait suite à votre réponse au commentaire 214C74.
En lisant/relisant les commentaires et vos réponses quotidiennement: J’apprend le décès de sœur Denise. Je suis touché. Je ne la connaissait point. Je n’ai pas de disposition pour assister à ses funérailles.
C’est pourquoi je souhaite vous présenter ma mortification pour soeur Ginette [?], je me priverai d’un plaisir pendant une période déterminé selon La Révélation d'Arès. On ne meurt jamais il reste l’esprit, l’âme/ha, son cœur[, ils sont éternels.
Puisse-t-elle rejoindre la Flotte [Céleste, Rév d'Arès 17/4] sur le sentier des Hauteurs Sainte (25/4-5).
Ps: je suis entrain de rédiger un commentaire avec deux photo prise avec mon natel. Je vous le ferai parvenir dans un bref délais.
Je dois m’adapter, car je n’ai pas à disposition un ordinateur ou un portable.
De plus je vous ferai parvenir par voie postale ma demi-dîme. Pardon pour le retard.
La liberté c’est d’arriver en retard.
Dans l’intervalle je vous embrasse ainsi que ma sœur Christiane, vos filles, beau-fils, petits fils ainsi que toute les sœur et frères de l’assemblée libre de toute la terre, vous souhaite une belle nouvelle année de pénitence, de grande santé, de joie, sérénité, humilité et de réussite sur le chemin de la vie. Alléluia !
(Lucide artisane et grande force de l’avenir: la femme. Jésus aima l’humanité, il en refusa les lois, écrit en gras dans La Révélation d'Arès)
Daniel A. Genève, Suisse, un peu moins outrancier chaque [fois].

Réponse :
Voilà une mortification de plus pour notre sœur Denise ! Alleluia !
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire. Je ne vois pas très bien le rapport avec le commentaire 214C74 de frère Louis F. de Limoges
Vous faites dans ce commentaire une proclamation magnifique. Quand vous aurez, comme notre sœur Denise, passé la porte des ténèbres, et qu'on dressera sur les Champs Élysées, voire même sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile à la place du Soldat Inconnu (voilà cent ans qu'il est là : il peut laisser sa place à quelqu'un d'autre) une statue de vous, on gravera dans le marbre du socle :
Enfin le voilà au Ciel,
où il était tant attendu,
Daniel qui proclama en parvenant là-haut :
"La liberté c'est d'arriver en retard".
Si je suis à l'époque président de la république, je vous promets de faire en sorte que cela soit fait.
Pardonnez ma gaîté, frère Daniel ! Moi aussi j'aime bien rire comme Éric et Frédéric.
Merci pour vos bons vœux, je vous adresse en retour mes vœux affectueux de riche vie spirituelle, santé, bonheur et réussite pour 2020.

10jan20 214C84
Vous disiez lors de votre enseignement (Rév d’Arès 39/1) sur la prière (Rév d’Arès 35/4) au Pèlerinage 2009, mais à d’autres occasions également, que certains hommes athées se mettaient en colère quand on leur parlait de Dieu, parce qu’ils sentaient au fond d’eux cette Image et Ressemblance sans pouvoir y mettre de mots et que cela créait une faille en eux.
Je me demande également si la colère des hommes les uns contre les autres n’a pas cette même raison.
La créature du Père est tellement déchue. Peu se souviennent de cette vie heureuse avant la chute. Pourtant l’Image et Ressemblance, les cinq Dons que le Père de l’Univers (Rév d’Arès 12/4) a choisi de partager avec l’homme : l’amour, l’individualité, la parole, la créativité, la liberté, sont bien là, même pour celui qui n’en a pas conscience, même pour celui qui Les nie.
Nous avons créé un monde différent de celui que le Père choisit pour nous et nous en subissons les conséquences. Nous vivons dans un monde de péché (Rév d’Arès 4/3-4, 8/7 et nombreuses références), de nuit  (ii/7-13 et nombreuses références), un monde de nervosité où tout va vite, trop vite. Le fils de l’homme n’a pas où poser sa tête (Matthieu 8/20).
Plus de temps pour réfléchir. Le temps est devenu un piège que l’homme ne peut plus maîtriser. Partout la hâte (Rév d’Arès 24/2, 33/38, 39/3). La créature du Père cherche le bonheur dans le matériel, mais le bonheur est furtif et la mort gave la terre (Rév d’Arès xxxi/5).
L’homme est dominé par ses peurs, ses préjugés, son instinct de domination, son manque d’amour.
Sans pouvoir y mettre de mots, l’homme sent en lui, en l’autre cette Image et Ressemblance. Mais que voit-il? Des êtres déchus. Lui, l’autre dont il est la chair de la chair. Il en souffre, parce qu’il aimerait y voir de la beauté (Rév d’Arès 12/3). Mais la réalité est tout autre.
Quand il se met en colère contre son frère, l’homme ne se met-il pas en colère contre lui-même, contre sa déchéance, contre son propre péché ?
Quand comprendra-t-il que la seule solution est dans la lutte (Luc 13/24) contre ses propres ténèbres, qui n’est autre que la peine d’une pénitence (Rév d’Arès 28/25), dans cette quête des retrouvailles avec la Vie (Rév d’Arès xix/26).
Je tiens à vous remercier, bien aimé prophète du Très Haut, pour tout votre travail sans relâche, afin de nous conduire vers les Hauteurs (Rév d’Arès 40/5) et d'éviter que le monde ne sombre dans le péché des péchés (38/2). Je vous souhaite une très belle année 2020, joie, santé, ascension toujours plus belle pour vous, sœur Christiane, vos proches, pour tous ceux qui lisent votre blog et pour tous ceux qui ne le lisent pas.
Alain Le B. d'Île de France)

Réponse :
Ce commentaire est un beau résumé du Dessein pour lequel le Père a monté en chacun de nous les rouages. Ces rouages fonctionnent bien en vous, Alain, et je m'en réjouis.
Merci du fond du cœur, frère Alain pour vos vœux qui me font vibrer d'espérance, parce que rien de ce que je fais dans ma petite vie n'est fait pour moi, tout est fait pour mes compagnons de la Terre et j'ai besoin de leurs espoirs, de leurs voeux. Oui, tous mes frères humains, et particulièrement vous, Alain, qui m'êtes si cher depuis les jours déjà lointains où nous étions trois, sœur Christiane, vous Alain et moi dans la toute petite antichambre de 15 m² où se trouvait l'entrée de la salle sacrée, la salle de prière où le Père s'était manifesté, avait parlé en 1977, seulement trois pour coordonner les entrées. Savez-vous que j'ai gardé la nostalgie de ces temps déjà lointains, presque antiques ? Aujourd'hui le Saint Lieu des Théophanies me paraît trop grand, presque immense ; j'y trouve comme un gâchis de place ! On se réchauffe moins les uns les autres.
Je vous adresse mes vœux affectueux, à vous, votre épouse, votre fille, de vie spirituelle sublime, de mission fertile, de bonheur, de santé et de réussite pour 2020.
Toute l'éthique très particulière et riche de La Révélation d'Arès est ancrée dans les fonds de ce Saint Lieu où vous venez servir chaque été avec une exemplaire fidélité. Puissiez-vous servir longtemps encore ce sublime endroit.

10jan20 214C85
Vous avez mal compris ce que je disais [214C75] ou bien c'est moi qui me suis mal exprimée.
Je voulais dire que notre grand changement intérieur spiritualisera notre corps, le rendra lumineux et et nous permettra de vivre plus longtemps encore que prévu : Minimum 150 ans, pourquoi pas ? Ou bien comme Mathusalem !
La spiritualité a ça de merveilleux qu'elle réveille notre lumière intérieure et rejaillit en nous et autour de nous. Notre âme (bien avant de quitter notre corps) nous fera devenir Beaux [Rév d'Arès 12/3] et elle sera un merveilleux vaisseau le jour où nous quitterons ce monde.
Bien que l'on meure un jour ou l'autre, il est important de dire aux gens qu'on peut reculer le jour fatidique et pour cela tout dépendra de nos choix de vie. C'est cela voler haut la fosse !
Tiphanie S. d'Île de France

Réponse :
Oui, j'ai compris autrement votre commentaire 214C75 et je vous en demande pardon.
Je suis heureux d'afficher ici votre rectificatif.

10jan20 214C86
Bonsoir, Frère Michel, merci pour cette entrée 214 sur la colère de Dieu qui m’inspire.
Concernant la Colère de Dieu il me vient des questions :
Est-ce que tout au long de l’ancien Testament les différentes Colères de Dieu, sont authentiques ?
Si oui, laquelle, ou lesquelles ? Ou bien sont-elles toutes des interprétations historiques rajoutées par les religieux pour faire trembler et affaiblir les hommes, afin de les dominer ? — D’un Mot de Moi ils ont écrit des livres (Rév d’Arès 23/7).
Concernant la lutte de Jacob avec l’ange raconté dans la (Bible Osty, Genèse 32/25-33) et rappelée dans Osée 12/4-5, où il est précisé que Jacob l’emporta contre l’ange, pourquoi Dieu à t-il laissé cela ce produire ? Est-ce un encouragement pour Jacob de la part de Dieu ? Ou y a-t-il une autre explication que vous pourriez nous apportez en la développant ? Merci !
Je voulais indiquer dans ce commentaire qu’il y a aussi des passages positifs qui me touche dans Osée comme  11/8-9 et 14/4-5 que je souhaite mettre en lumière, mais je me demande, s'ils sont paroles de Dieu ?
Qu’en pensez-vous ?
Je profite de ce commentaire pour vous souhaitez à vous frère Michel ainsi qu’a sœur Christiane et votre fille Nina, tout mes vœux de bonne santé et d’enthousiasme missionnaire pour cette bonne année 2020.
Julien P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour votre commentaire, frère Julien. Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens en retour, de belle vie spirituelle, de mission féconde, de santé, de bonheur, de réussite dans tous vos projets.
Aucune Colère de Dieu n'est autre qu'une Plainte ou une Souffrance du Père où que ce soit dans toute l'Écriture.
Sauf lors du Déluge, bien sûr, comme je l'ai déjà spécifié dans le blog (Genèse 6/13 et suite), mais après le Déluge le Père dit en son cœur : "Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l'homme, car ce que forme le cœur de l'homme est mauvais dès sa jeunesse, et jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme Je l'ai fait. Tous les jours que durera la Terre, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit point ne cesseront." (Genèse 8/21/22). À ce moment là a lieu une recréation du monde : Dieu bénit Noé et ses filds et leur dit : "Fructifiez et multipliez-vous, et remplissez la Terre. Vous serez un objet de crainte et d'effroi pour toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, etc. (Genèse 9/1-2 et suite).
Si l'on relit attentivement le récit de la lutte entre Jacob et l'homme (Genèse 32/25-33) on note que nulle part il est dit qu'il s'agît d'un ange. Même la version massorétique en hébreu de l'Ancien Testament dit un homme, pas un ange. C'est Osée qui parle d'un ange ou de Dieu (Osée 12/4-5). Qui est cet homme ? La Genèse ne le dit pas. Osée vécut quelque 700 ans avant J.-C. mais Jacob vécut quelque 1.100 ans (peut-être davantage) avant Osée ; les hommes avaient largement eu le temps, un millénaire, pour embellir l'histoire avant que ne vive Osée. Pour moi l'homme contre lequel lutta Jacob, ce fut tout simplement lui-même. La foi demande souvent qu'on lutte contre soi-même pour aboutir ; j'ai connu cela pendant les quarante-quatre mois qui séparèrent à Arès la fin des Christophanies (13 avril 1974) et le début des Théophanies (2 octobre 1977). Je me disais : "Jésus m'est apparu et m'a parlé, nul doute, mais d'une part était-ce bien lui ? D'autre part, comment interpréter tout ce qu'il m'a dit ?" Oui, j'ai lutté contre moi-même et c'était la lutte, parfois pugnace, entre l'homme de raison raisonnante et l'homme de foi.
Ce que je pens d'Osée ? C'est ce que je pense de toute la Bible : Un livre auquel le main de l'homme imaginatif n'a pas manqué d'apporter des modifications et des embellissements.

10jan20 214C87
Cher Frère Michel, indéniable prophète de la Vie infinie,
Vous dites en 214C74 :
"Or, le drame fondamental de l'homme, dont la vie est très raccourcie par le Mal, est de toujours mourir avant d'avoir accompli ce qu'il a à faire de Bien dans l'ordre général de l'Univers, c.-à-d. de la Création…"
Ce que se fait l’homme de Mal (raccourcir sa vie et celle des autres), peut-il le défaire par la pénitence en devenant l’homme de Bien ? Oui, nous le savons puisque c’est ce à quoi nous appelle l’Amour, Origine de tout, et ce depuis la nuit des temps : Si Ma Main et sa main (l’homme) tiennent ensemble la houe, l’homme a mille ans et mord encore (Rév d'Arès xxx/7). Même si cette sublime réalité n'adviendra qu’une fois le Jour de Dieu apparu (l’Amour absolu dans le cœur de nombreux hommes) n’est-il pas possible que se rapprocher de Dieu en soi, dès cette génération ait une action sur notre métabolisme ? Même si ce n'est pas le but ?
Le fait n’est pas de "vendre" la pénitence comme un élixir de longévité, mais je crois comme Tiphanie (214C75) que la tension permanente de vertu en soi, de Dieu en soi peut rallonger nos jours.
Suis l’Eau, ta jambe aura quatre âges ! (Rév d'Arès xxxi/18), nous dit la Voix de la Vie Elle-même et : Celui qui restituera à Mon Peuple, qui ses biens, qui sa piété s’éteindra heureux au milieu des siens ! (28/12), nous dit la même Voix par Jésus, lui-même passé à cette Vie infinie, lui, l'archétype idéalisé mais un jour réalisable de ce qu’est un Fils de l’Univers accompli. N’est-il pas possible que l’approche de la vraie Vie en notre for intérieur (ce bher [ce puits]) ait une conséquence heureuse sur notre vie physique, ou bien Vie spirituelle et vie biologique sont-elles définitivement sans relation l’Une avec l’autre ?
Lorsque je sors de l’ombre et me mets dans la lumière du soleil, tout mon être physique sent la différence entre l’avant et l’après. Il en est de même de mon rapport au Bien. Lorsque je suis vraiment intérieurement dans Sa Lumière, tout le stress d’être vivant s’évapore et mon être, dans sa réalité complète, s’extirpe du temps. Et là, je me sens vivre à jamais. Cela n’aide t-il pas notre organisme à vivre mieux, donc un peu plus longtemps ? Peut-être que non. Je ne sais plus, juste prophète, je suis peut-être dans le rêve ou l’illusion !
Je vous réitère mes vœux de santé accompagnant votre Lumière de Guide pour l’humanité. De même pour sœur Christiane, votre merveilleuse épouse.
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Je ne nie pas que la vertu, que façonne la pénitence, puisse devenir un facteur de longévité. Pour l'heure, je ne peux pas ignorer que, depuis quarante-six ans, plusieurs de nos sœurs et frères, pénitents confirmés et pleins de vertu, partis dans l'au-delà étaient encore jeunes au moment de leur mort. Alors, je ne suis pas sûr que, pour le moment, la pénitence et la vertu prolongent obligatoirement la vie terrestre. Il y a peut-être à cela une raison : Mourir dix ou vingt ans plus tôt ou dix ou vingt ans plus tard est-ce important dans la cadre d'une vie humaine de toute façon courte, oui, de toute façon trop courte pour permettre à un homme d'accomplir tout ce qu'il peut potentiellement accomplir ?
Ah, si l'on pouvait vivre aussi longtemps que les patriarches, dont Mathusalem, mort à 969 ans, a été, comme chacun sait, le fleuron. Peut-être la pénitence permettra-t-elle aux pénitents à venir d'allonger leur vie active et créative de façon vraiment significative.
Votre commentaire me donne l'occasion de vous dire que je ne vous oublie pas, mais qu'il est question d'entreprendre quelques modifications aux derniers travaux entrepris à la Maison de la Ste-Parole à Arès et que nous ne pourrons reprendre nos relations concernant la décoration du mur extérieur qu'une fois ces travaux achevés. Ces travaux ne sont encore qu'en projet. J'ai justement rendez-vous, la semaine prochaine, avec un ingénieur béton sur place.
Merci pour vos bons vœux. Recevez en retour, frère Morya, mes vœux chaleureux de vie spirituelle enrichie, de mission plus féconde, de santé, de bonheur et de réussite de vos projets personnels en 2020.

10jan20 214C88 
Depuis cette mi-décembre, je surfe, nage, bois la tasse de temps à autres sur la vague méditative de la Colère de Dieu et de la colère de l'homme avec vous et les nombreux lecteurs de votre blog.
Ce sujet, quoiqu'à priori non capital dans l'économie de mon/notre salut comme vous le rappelez dès les premières lignes de cette entrée, ne cesse pourtant pas de me ramener, au contraire, à l'économie de mon salut, d'une façon qui n'est peut-être pas capitale mais qui d'une irremplaçable utilité.
Ce n'est pas seulement parce que vous nous ramenez naturellement à l'essentialité à travers les réponses que vous faites aux commentaires, c'est aussi parce que s'ouvre devant moi un grand vide — qui n'est peut-être pas sans parenté avec Socrate qui disait à la fin de sa vie qu'au fond la seule chose dont il était sûr, c'est qu'il ne savait rien —, celui de l'ignorance quasi totale de ce qu'est en réalité le Créateur. Il est la Vie certes, mais la Vie perdue, la Vie à retrouver (Rév d'Arès 24/5).
Car, comme l'on dit les autres commentateurs, ce que nous (re)découvrons ici, à travers la différence entre la Colère de Dieu et la colère de l'homme vaut aussi pour d'autres notions telles que par exemple la Dette de Dieu (Rév d'Arès 12/7) et la dette de l'homme, les Mystères (33/19) de Dieu et les mystères de l'homme, etc.
Mais ce n'est pas tout. L'ignorance de Dieu est une chose, il y a aussi l'ignorance du prochain. Comment puis-je savoir vraiment ce qu'est la colère (ou la peine, la joie, les larmes, etc.) de mon prochain ? Je ne peux que les constater, tendre à m'identifier à ces colères, joies, peines, etc., avec l'humilité, la vigilance et la volonté d'être du pénitent ("Le Pèlerin d'Arès" 1993-1996, article "Pénitence"), mais avant longtemps et sauf rares exceptions, nous n'aurons pas les moyens de pousser assez loin l'identification pour nous fondre dans notre prochain (comme l'argent s'allie à l'or, Rév d'Arès 2/14, car peut-on se fondre en Lui sans se fondre en l'autre ?). À partir de ce moment-là, nous plongeons dans une relativité — sauf la relativité de l'amour du prochain à la Lumière de la pénitence (33/11) ou du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), amour qui prend vie par l'accomplissement autant si ce n'est plus que par la pensée ou le ressenti - sur laquelle nous pourrons flotter tant que nous resterons en ascension et en dépassement personnel.
Cela a peut-être à voir avec le flou que vous évoquiez le 14 août après la prière, ce jour où vous vous êtes adressés aux Pèlerins présents avec vous au Pèlerinage. Ainsi, relativité et flou deviennent gage de clairvoyance et lucidité pour l'avenir, composant de la porte étroite qui mène à la Vie (Matthieu 7/14).
Voilà qui ouvre de vastes perspectives. Je me dis que si René Gosciny (scénariste de nombreuses bandes dessinées à succès, dont le célèbre "Astérix le Gaulois")  me dessinait à l'heure qu'il est, il mettrait la tête d'un Centurion romain dépassant de la palissade en bois de l'Assemblée, dans l'expectative après m'avoir entendu, et lâchant dépité : "Ils sont vraiment fous ces P(p)èlerins !
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire qui ouvre une immense chapitre dans lequel peuvent s'engouffrer quantité de nos idées et réflexions et qui peuvent engendrer des échanges quelque peu byzantins.
Dès qu'on tente de comparer l'incomprable, comme la Colère de Dieu et la colère de l'homme, la Dette due par Dieu aux créatures (Rév d'Arès 12/7) et la dette due par les hommes aux hommes ou à Dieu, il ne faut plus chercher à parler par la raison, mais il faut parler avec la foi. La raison appliquée à l'incomparable tue ou dissout la foi. Il faudrait donc beaucoup de place et des précautions infinies de langage pour aborder ici, dans un blog, les sujets que vous esquissez dans votre commentaire. Un blog n'est pas vraiment le lieu pour ça.
Je pourrais être tenté de construire le propos sur des paradoxes mais cela ne nous conduirair pas très bien, puisque, de toute façon et comme vous le notez, ce n'est pas le genre de sujet qui conduit au salut. Seule la pénitence conduit au salut. De toute façon l'Amour, même l'amour de l'homme, réinvente sans cesse l'Univers, le crée et le recrée. C'est là le miracle... et on ne va pas se lancer à parler de miracle, mais on peut dire que l'amour est in éblouissement que les mots ne suffisent pas à décrire.
Je suis désolé d'être assez sage pour ne pas me lancer dans ce que vous appelez ces "vastes perspectives", mais je n'ai pas manqué de lire avec plaisir votre commentaire, encore merci pour lui.

11jan20 214C89 
J'avais l'intention d'un commentaire sur le même thème que celui de Thierry M (214C54), remarquablement rédigé, qui m'a un peu pris au dépourvu. Je fus, comme vous, colérique au plus haut point sans doute parce que mon père l'était, pour des raisons qui, enfant, le plus souvent, m'échappaient mais qui retombaient bel et bien en coups "sonnants et trébuchants" sur moi ou mon frère (et parfois sur sa femme, ma mère). Je me souviens des yeux exorbités de mon père dans un visage déformé par la rage, une grimace démoniaque incompréhensible sortie de nulle part, que je défiais de mon regard résolu d'enfant rebelle au cœur (encore) pur, ce qui avait le don de l’exaspérer davantage. "Quel con !" pensais-je intérieurement à chaque fois. Devenu adulte, ça ne m'a pas empêché de faire hélas pareil à mon tour, les psy appellent ça la reproduction. Maîtriser ma colère et ma violence : ce fut un des premiers objectifs du pénitent athée que je devenais, totalement inconscient de la Vie où il avançait un doigt de pied.
Le métier d'acteur me servit d’exutoire, je pus montrer quelques furies mémorables en étant admiré pour elles ! Je jouissais de leur contrôle secret et de la stupéfaction corrélative produite sur le public pour qui elle devait produire quelque catharsis. Je n'étais plus emporté, j'emportais ! La mémoire émotionnelle de mes cellules nerveuses faisaient le travail. Ce dont je ressentais après coup un réel soulagement : quelque chose d'enfermé dans mon corps, de noué dans ma chair, qui aurait peut-être pu produire des pathologies, se libérait en "s’exprimant".
Certains psy parlent du rôle libérateur de la colère exprimée plutôt que refoulée. Vous ne semblez même pas accorder ce crédit à l'emportement. Il est vrai que, non jouée, l’explosion de la colère est une véritable "extinction de la raison". Et la perte totale de maîtrise de soi peut conduire aux pires extrémités comme le meurtre ou la guerre. Il y a évidemment anéantissement de toute pénitence, trou noir [qui avale] l'image et ressemblance, qui n'est plus que fureur, haine, aveuglement, totalement agi par le démon de sa propre souffrance, manifestation de l'impuissance et de l'ignorance sans issue. Le Moi livré à lui-même, ne pouvant s'anéantir, aveugle, ne pouvant pas davantage se comprendre et se remettre en cause de but en blanc, s'il n'y a pas eu l'entraînement long de la pénitence, son implosion muette ne peut qu'exploser sur un dehors improvisé comme cause contrariante, jugée coupable. N'y a-t-il pas, derrière la colère, l’expression – parfois nécessaire, en tous cas inévitable, venue du fond des nerfs - d'une profonde détresse existentielle ?
"Dieu est l'immuable phare, qui jamais ne s'éteint, sur le remue-ménage des mondes libres, qu'ils soient matière ou vie," dites-vous (entrée 214) : C'est magnifique et très vrai, je découvre de plus en plus par contraste ma nature charnelle et versatile. Certaines approches spirituelles arguent de l'Immuable pour appeler à une paix en soi du même ordre, en acceptant tout ce qui est, parce que "tout aurait sa raison d'être". Dès lors toute volonté réformatrice du monde devient vaine. À quoi bon vouloir changer un rêve ?
"La paix est l'absence de toute réaction vis-à-vis du rêve, car tout est perfection pour chacun d'entre nous... il n'y a rien à juger ni à défendre car tout est juste en chaque instant pour l'ensemble de l'humanité," dit Pascal L. l'un de ces "maîtres" spirituels. "La seule façon de rendre le monde meilleur est de trouver la paix en soi, ce qui exclut toute rancœur, toute vision de ce qui pourrait apparaître comme juste ou injuste, tout point de vue personnel de bien et de mal qui s'appuie sur l'illusion de ce monde," ajoute-t-il. Ce genre d’argument a le don de "m'énerver" (très relativement) parce que j'y vois en même temps un appel à la paix que je cautionne et la sape corrélative de cet appel dans le renoncement à toute lutte en soi contre son péché, ignoré. C'est : Laissons tout tomber, détachons-nous totalement du monde qui n'est qu'illusion, acceptons tout, tout est bien dans le meilleur des mondes. Je me demande comment ceux-là peuvent parvenir à leur idéal quand on voit l'adversité que déclenche l'appel à l'Amour du prophète, y compris parmi ses anciens compagnons quand ils se sentent dupés. Mais dupés par qui sinon eux-mêmes ? La colère n'est-elle pas toujours, au fond, un retour de Moi, contre Soi ?
Si Dieu reste l'Immuable, la paix ultime qui fait référence, l'Étalé très au-dessus des contingences humaines et de la liberté des mondes qui tournent, Il n'est pas pour autant totalement imperturbable. Pour parler de Ses Plaies, vous faites dans les annotations quelque distinction entre son côté Créateur (/destructeur quand il éteint les soleils) et son côté Père (30/6-9) qui fait ressortir toute la complexité de notre image et ressemblance avec Lui. Dieu dans l'humain s'est considérablement écarté de la paix par le choix du péché en se barricadant dans la bastille du Moi, se coupant de l'Immuable. La colère ne vient-elle pas de cette rupture ontologique qui, une fois faite, échappe à l'entendement et rend impuissant à y revenir ? Du moins impuissant à y revenir dans l'immédiateté du vouloir être, qui resterait caprice sans le long travail de recréation de soi que suppose la pénitence. Vous faites une distinction nette entre le nerf animal et le Nerf divin, mais Dieu nous signale aussi un lien de l'un à l'autre : le fil jaune (Rév d'Arès xxxix/3). Au passage, que peut bien signifier fil jaune ? Pourquoi jaune ? En cas de besoin de se défendre, Son Bras ne donne-t-Il pas la furie, n'affile-t-il pas la lame tout en couvrant l'enfant (xv/3) ? Par le péché, l'humain a ouvert la porte au chaos et quelque chose d'anormal s'est solidifié. La colère est-elle autre chose qu'une sorte de paradoxe ontologique : l'abandon extrême et subit de la maîtrise de soi, de son nerf, mais comme pour vouloir exulter Soi sans le pouvoir ? La colère chez l'humain, toute animale qu'elle soit, est-elle autre chose qu'une expression du désespoir extrême de n'être plus Dieu immuable, du moins une chair pacifiée qui vivrait dans l'équilibre fluide retrouvé avec la Vie ?
Si ma vie spirituelle a aujourd'hui étouffé ma colère d'antan, du moins je le pense (mais gare aux circonstances), bizarrement une sorte d'agacement récurrent en a pris la place. Paradoxe ? La matière par exemple, la matière pourtant neutre, m'agace souvent, surtout quand je bricole, je vois dans son inertie, sa lourdeur, sa dureté,... et sans doute corrélativement par ma maladresse croissant avec l'âge, la perte de mes forces, de ma souplesse... une forme d'agression. Corrélativement, plus ce monde m'apparaît absurde et profondément stupide, plus il me gonfle, plus j'ai tendance à ironiser à son sujet. Sans doute est-ce dû à une tension existentielle entre le fait que j'y échappe de plus en plus intérieurement, que ma lucidité voit partout l'ignorance, l'abêtissement, la connerie à l'œuvre mais que je suis bien obligé d'en être quand même ? J'y vois une faiblesse de ma pénitence. Ah ! vivement la mort, aurais-je tendance à dire, s'il ne me fallait pas faire le job de prophète auquel j'ai dit oui.
L'actuelle réforme des retraites par exemple, dont il résulte les désagréments bien réels des blocages de transport, et quantité d'énervements et d'irritations, possède ce don de me taper sur les nerfs quand je n'entends que chicanes de points et d'âge pivot, traités à longueur de palabres doctes ou passionnés, où chacun y va de ses savants calculs, de ses supputations sur l'avenir, comme si c'était d'une importance cruciale pour l'humanité, comme si toute une vie d'homme n'avait plus pour seul horizon que cet aboutissement-là, la retraite, sublime acquis de l'homme, moderne animalisé à l’extrême ! Le mot "retraite" sonne pourtant comme celle de Russie, ne nous prévient-il pas du reflux, de la perte de la bataille de la Vie ? Les hommes autour de moi, mes sœurs et frères, n'auraient-ils donc plus que cet idéal d'une vieillesse paresseuse et confortable dans une chair percluse de rhumatismes, du cancer et des problèmes cardiaques maîtrisés, de croisières sans intérêts pour vieux argentés... ignorants extrêmes de la vie infinie où ils peuvent s'engendrer (Rév d'Arès 17/3) ? Ah oui, il y aurait vraiment de quoi me mettre en rogne contre ces têtes obtuses, aveugles, sourdes — mes frères —, ces cœurs fermés, ces airs auto-satisfaits, ces corps sans âme qui veulent généraliser leur handicap spirituel à tous, moi compris. Mais ce serait céder à une raison raisonnante, telle le citron à ma dent (xxxiii /17), ce serait céder à l'impatience animale, alors que ma foi de pénitent est tout autre, réussit le miracle d'en être et d'en être pas, de changer l'eau en vin, ou le vin en Eau. Alors je me dis : "Fais gaffe, Claude, à ne pas devenir un vieux con qui maugréerait contre tout ce qui ne va pas... D'autant plus que rien ne va !"
Heureusement il y a la joie de la vraie piété [Rév d'Arès 35/6] qui fait antidote, qui allège le fardeau d'être un existant lucide, réaliste qui peut voir le désastre sans en être bouleversé. Adossé à l'Absolu, le pénitent relativise tout pour un projet constructif, sans s'abstraire du monde. Il y a la joie et son expression : l'humour, le rire. À commencer par rire de soi. Par le fil jaune de Son Nerf, Dieu a pensé à tout.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Voilà un commentaire, frère Claude, jailli de vos tripes, qui a la brutale franchise de dire à l'homme : Regarde-toi, homme, regarde l'autre, regarde les autres, qu'est-ce que la colère, celle que tu as subie, celle que tu fais subir, celle que subit le monde ? C'est un effet de ton abyssalement secrète déception face à un monde aussi absurde que méchant, que tu reconnais déjà chez les petits enfants et qui te poursuit toute ta vie.
On a beaucoup parlé des discours qu'aboyait Adolf Hitlerà ses milices nazies dans les années 30 et qui n'était que d'énormes tonitruants, incroyablement claironnants, tapageurs, hurlants cris de colère d'un homme qui avait réussi à concentrer en lui-même toutes les déceptions, les injustices qui avaient jetés à plat ventre le peuple allemand après la terrible défaite de 1918 et le terrible traité de Versailles. Hitler ? C'était la colère personnifiée, quasi déifiée. Il y avait de cela, quoique plus sourdement et plus "intelligemment" manifesté, chez Staline. Chez d'autres aussi. La raison ? Simple et bien expliquée par La Révélation d'Arès : la vengance sans fin (27/8), le moteur millénaire de la loi du talion : Œil pour œil, dent pour dent (Exode 21/23-25), qui ne peut pas venir de Dieu, Qui est Amour, mais que l'homme aveuglé par sa peur et sa colère a rajouté à la Parole de Dieu en croyant bien faire : "Il est impossible que Yahwé ne soit d'accord avec œil pour œil, dent pour dent, rectifions Son Oubli en complétant Sa Parole de ce qui est évident." Même quand votre père coléreux se jetait sur vous, enfants (mon père aussi, pourtant ingénieur raisonnable, était très dur avec moi), il était sans le savoir propulsé par un très vieux, très ancien millénaire besoin de se venger de l'absurdité, de l'iniquité et de la scélératesse de ce monde qu'il pensait voir renaître en vous et votre frère.
Vous parlez de la "réforme des retraites". Ah, la "belle" occasion de colère !
Première anomalie... de taille ! M. Macron, aux derniers sondages, est seulement approuvé par 24% des Français. Cet homme qui, en fait, ne représente plus qu'un Français sur quatre se lance dans une réforme des retraites qu'il qualifie mensongèrement d'universelle, censée intéresser dix Français sur dix.
Seconde anomalie, également de taille : Le nombre réel de salariés français syndiqués n'est même pas de 11 %, comme prétend le gouvernement, mais seulement de 8 % (chiffre du CNRS). Nous nous trouvons — ah ! pauvre de nous ! — devant une affaire qui n'est traitée que par les représentants de 8 % de 25,4 millions de salariés français, soit 2 millions (face à une population de 66 millions d'habitants) discutant avec le gouvernement approuvé par 66/4= 16 millions d'habitants.
Les 50 millions de Français restants sont réduits à l'état de spectateurs impuissants, qu'on ne consulte pas et qui n'en peuvent mais. Ils sont non seulement les otages des syndicats en colère et d'un gouvernement incapable (la fameuse réforme n'a pas étét étudiée sérieusement) et impuissant, mais les dindons de la farce, car comme le disait voilà quelque jour un député LR dont j'ai oublié le nom, "Tout cela va, de toute façon, se terminer en waterloo financier !". Ce genre de situation a le terrible inconvénient de préparer une lente colère populaire qui tôt ou tard se manifestera sous des formes encore inconnues. Nous nous trouvons donc dans une situation sociale d'irritation sourde qui ne pourra qu'exploser un jour ou l'autre et nous, Pèlerins d'Arès, allons vers ces hommes-là en disant : Aimez, pardonnez, soyez en paix, etc. Pour l'heure, ils ont surtout envie de passer leur chemin. Nous prenons conscience, chaque jour d'avantage, de l'énorme difficulté et donc de l'inévitable lenteur de la tâche (Rév d'Arès 24/2) tout en comprenant de mieux en mieux pourquoi le Père est venu parler au monde en 1974-1977. Autrement dit, nous commençons à prendre une certaine dimension historique.
La colère, c'est la violence. Ce ne peut en aucun cas être la position du Créateur ou de la Vie. Mais c'est en permanence la position de l'humanité moderne et pour un bon bout de temps encore. Cela va même empirer. Pourquoi empirer ? Parce qu'il fut un temps où les hommes déjà souffraient sous la domination des puissants, mais c'était, pour ainsi dire, normal, les soumis ahanaient sous le joug des puissants. "Malheur aux vaincus !" cria le chef gaulois Brennus vers 390 avant Jésus C. Malheur aux vaincus signifait aussi : Malheurs aux petits, aux faibles, aux soumis et tout le monde pestait, mais personne ne se révoltait vraiment contre cette fatalité. Mais aujour'hui on a tellement bourré les crânes des petits, des faibles, des soumis, de ceux qui n'ont qu'à la boucler, en disant: "Fini l'injustice, fini les avantages seulement donnés aux grandes gueules, aux sans-scrupule, fini la domination des patrons, des politiques, la démocratie va triompher, la justice va régner, le temps des cerises va revenir, etc." que la fatalité à laquelle se soumettaient les anciens fait place à une terrible déception. La déception est source de violence. Mais la violence n'est pas qu'affaire de coups, de sang qui coule, de meurtre, la violence c'est aussi la violence psychologique.
La violence a de multiples aspects auprès desquelles les rossées que nous donnaient nos pères n'étaient pas si terribles. On peut par exemple soumettre les violentés à des tracasseries administratives indéfinies, qui d'ailleurs commencent dans le sens de fonctionnaires ---> administrés, mais qui peuvent se renverser.  On n'a pas idée de ce que la violence peut inventer. Il suffit de soumettre des humains à des règles insupportables. L'état de nature est celui dont parlait Rousseau, mais tous les théoriciens du contrat social savent que l'état de violence sociale, qui est l'inverse de l'état de nature, peut être une véritable mise en cage des hommes soumis là à un dompteur, par exemple la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) sous son pire aspect, celui des rats qui mordent, transmettent des maladies, etc. Autrement dit, je suis chaque jour un peu plus conscient qu'il nous faut préparer nos enfants à de grandes épreuves dans leur mission de sauvetage du monde. Oui, plus que jamais nous voyons bien que le verset 28/7 de La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer, est l'axe de notre action. Il sera toujours plus difficile de prêcher l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés,
Je ne veux pas ici démoraliser mes frères et sœurs de foi. Au contraire, je leur parle ainsi pour galvaniser, renforcer leur volonté d'être. Nous allons vers des temps qui vont nous demander de grandes forces spirituelles en même temps qu'une grande maîtrise de soi. Un honneur sans pareil nous est fait par Dieu. Soyons à la hauteur de cet honneur. Quand Dieu me dit : Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16), il le dit à chacun de mes frères et sœurs.

12jan20 214C90 
Cher Frère Michel,
Mon  propos ne répond pas à l'entrée 214 en cours mais revient sur le commentaire incident  214C61, les deux seuls qui l'ont suivi, 214C62 et 214C67, ne parlant que du lieu, Caltagirone et non pas Castiglione, sans aborder le fond du sujet.
Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu plus de réactions. Nous ne connaissons pas ce frère Primo de Sicile, mais dans un premier mouvement je suis porté à le croire sincère. D'ailleurs, qu'elle preuve pourrions-nous lui demander ? Ce qu'il nous rapporte est proprement stupéfiant, c'est un prodige, il y a cent ans ou plus on aurait même parlé de miracle. Comment ne pas y voir une sorte de revalidation de ce qui s'est passé sous vos yeux en 1974 et 1977 et de ce que vous en avez fait ? On peut aussi y voir comme la première pierre de la mission arésienne en Italie. Toutefois, j'ignore totalement s'il y a déjà eu des tentatives individuelles par le passé et surtout si La Révélation d'Arès a été traduite en italien. Peut-être que je m'enthousiasme un peu vite, mais je préfère passer pour le "ravi de la crèche" plutôt que pour un indifférent.
À propos de l'image de Jésus, qui est plus une mosaïque qu'une icône, j'ai eu la curiosité de glaner sur internet quelques informations sur son auteur. C'est Marko Ivan Rupnik, un jésuite d'origine slovène assez connu dans son domaine artistique et qui a déjà produit beaucoup d'œuvres similaires, en particulier pour la basilique inférieure de Lourdes.
J'aimerais en savoir un peu plus sur la manière dont vous considérer cet évènement, même s'il ne change rien à ce que chacun de nous a à faire en tant que P/pèlerin d'Arès français.
Je vous souhaite à nouveau, ainsi qu'à tous les lecteurs de ce blog, une heureuse année 2020.
Henri R. de Bourgogne-Sud

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Henri, vœux dont j'ai grand besoin. Ceux qui me connaissent depuis assez longtemps savent que je donne un grand prix aux vœux sincères, parce que je crois à leur force concrète dans la vie. Je vous retourne mes vœux tout aussi chaleureux que les vôtres, à vous Henri, à ma sœur Joëlle,  à tous ceux et celles que vous aimez, de belle vie spirituelle, santé, bonheur et réussite de vos projets en 2020.
Vous me demandez ce que je pense de ce que me raconte Primo M. (214C61) ?
Rien.
Je ne peux rien penser, parce qu'il m'est impossible de savoir s'il dit vrai, s'il ment, s'il est un halluciné ou s'il veut aimablement me faire plaisir. Je ne le connais pas. Je ne connais même pas la Sicile où je n'ai jamais mis les pieds. Le seul souvenir que j'ai de cette île italienne remonte au temps lointain où je revenais d'Indochine à bord du paquebot "Pasteur" ; nous passâmes le Détroit de Messine de nuit, je flanais sur le pont, je vis la grande lueur rouge d'un volcan actif, et cela m'impressionna. L'Etna ? Le Stromboli ? Je ne sais ; la nuit était noire, très noire, et je n'avais qu'une idée vague de ces parages nautiques.
Si je ne pense rien, c'est parce que, quand des personnes — il y en a eu beaucoup en quarante-six ans — me parlent d'apparitions surnaturelles, je me demande toujours pourquoi j'ai vu et écouté Jésus en 1974 pendant près de trois mois et connu la Présence et le Message du Père à l'automne 1977 de certaines façons, que j'ai décrites, et pourquoi d'autres les ont reçus ou ont reçu d'autres personnages célestes de façons très différentes, diverses et généralement fugitives sans que ces apparitions leur disent grand chose au fond. La diversité de ces phénomènes surnaturels et plus encore la diversité de leurs messages, quand messages il y a, m'a toujours interpellé. Pourquoi ces expériences sont-elles si différentes de la mienne ? Aussi ai-je tendance à rationaliser et à penser soit qu'ils mentent, soit qu'ils ont eu une ou des hallucination(s). Or, je suis vraiment très mal placé pour affirmer que ces rencontres entre le mortel et l'immortel sont des balivernes ou des phantasmes. Alors, je m'interdis de juger, je me neutralise, j'éteins mon cerveau, ma pensée, bref, je m'efforce d'écouter ou de lire sans rien en déduire. Que pourrais-je déduire, notamment, des propos surnaturels catholiques quand le voyant est catholique, musulman quand le voyant est musulman, bouddhiste quand le voyant est bouddhiste, shinto quand le voyant est shinto, etc., quand moi, pauvre bougre, j'ai reçu un message religieusement inclassable, excentré, en gros contraire à toutes les idées que les messagers surnaturels font courir et, de surcroît, plutôt long ?
Je dois toutefois reconnaître que Primo M. est le premier à me faire part d'un Message qui revient à approuver ouvertement La Révélation d'Arès. Il demeure que je respecte le message de Primo M. de Caltagirone sans  rien en penser.
Y a-t-il des traductions italiennes de La Révélation d'Arès ? Oui, deux ou trois. Mais aucune n'est éditée. Jésus qui serait sorti de la mosaïque d'une église sicilienne pour dire quelques mots à Primo M. eût été bien inspiré en lui disant : "Édite La Révélation d'Arès en italien !" Mais je sais maintenant pourquoi il ne pouvait pas lui dire cela. C'est parce que, vu la variété des interprétations de la Parole d'Arès, il est imprudent de l'éditer sans éditer mon enseignement, qui en est la clé. Cette précaution complique les choses. Pour finir, si tout en m'interdisant de penser je devais noter vaguement Primo M., qui peut-être me lit en français, je dirais : Voilà un impensé plutôt probable qu'improbable.

12jan20 214C91 
Ce monde que nous nous sommes créé de toute pièce, que la Vie nous exhorte à changer de fond en comble, est de part en part absurde.
D'un côté, théâtre politique : costard-cravate, brushing, sourire devant la camera, blabla par çi, promesse par là, commémoration à gauche, décoration à droite.
D'un autre côté, la religion avec son invention du Dieu anthropologique et du ciel matérialiste à l’image de la terre, à fait des scandalisés ou de fidèles, des "oies réclamant la pâté" de Dieu, comme disait Charles Péguy.
Les médias, les pubs, l'école, avec leur idéologie complétement matérialiste, abrutissent à longueur de journée le peuple, le convainquant qu'il n'est rien de plus qu'un animal pensant, et encore ! il y'en a qui protestent et qui disent que l'animal vaut mieux que l'homme.
Sans compter le dieu argent, la robotisation, la technologie, qui sans spiritualité va nous nuire plutôt que nous servir.
Entouré de tout ça, l'homme ne pense et ne se pense plus, ne se pose plus de questions métaphysiques, existentielles, des question qui sont le propre de l'homme.
Vous nous avez dit à Nice :
"Le monde n'a pas évolué, il ne faut pas être leurré par la technologie.
"La métaphysique, c'est l'avant-poste de l'éternité dans le monde, et c'est un gros problème car cet avant-oste est de moins en moins perçu.
"Il faut qu'on sorte de notre conception religieuse de Dieu. Sur terre il y a un petit bonhomme qui marche, qui s'appelle l'homme, qui n'est pas grand chose, il meurt au bout de quelques dizaines d'années, il est malade, il subit des souffrances, il faut bien qu'il y est quelqu'un qui le secourt. Et la-haut il y a un grand patron [qu'on croit assis] sur un trône, il est [vu comme] roi, seigneur, juge, et celui là, il faut bien qu'il vienne à notre secours, en plus il est juge, quand on meurt il nous juge avec son grand bouquin [où seraient décrites nos vies], il y a tout ce qu'on a fait de mauvais et tout ce qu'on a fait de bien pour chacun de nous."
Vous avez dit aussi : "Le Dieu de la religion n'existe pas." Alors, j'ai fait un petit tract pour présenter notre appel de façon déreligiosée, que je trouve un peu long mais je n'ai pas  encore trouvé comment raccourcir :
Recto :
Le Dieu de la religion n'existe pas
Mais la Vie, Elle, existe
La Vie a parlé en France, à Arès
C'est La Révélation d'Arès

La Vie est aussi en vous. Elle vous parle dans votre cœur,
Elle vous demande d'être pénitent, d'aimer même ceux que vous n'aimez pas [ou plutôt même ceux qui ne vous aiment pas]
et d''y appeler vos frères humains.

Entendez-vous la Vie ?
Si oui, répandez Son Appel !

Verso :
La Vie, que vous l'appelliez Créateur, Dieu, Allah, l'Éternel, El Shaddaï, a toujours parlé ou soufflé en silence dans des poitrines d'hommes de Bien.
Des prophètes, des philosophes, des humanistes, des croyants... En Chine, en Afrique, en Occident...

La Vie a parlé en 1974 et 1977
à Michel Potay (le témoin de La Révélation d'Arès), un pécheur comme un autre, mais qui depuis a choisi d'être  pénitent
et d'appeler le monde à  la pénitence,
seul remède contre le Mal

Ce n'est pas dans la Religion mais dans l'Amour inconditionnel
qu'on retrouve la Vie (Rév d'Arès 24/5), le vrai Dieu.
Recevez, Frère Michel et Sœur Christiane, tous mes vœux de bonheur, de santé, de longévité, d’espérance, de joie, de toujours plus grande pénitence et moisson, de réussite dans vos projets et de suffisance matérielle.
Et je nous souhaite à nous tous dans nos assemblées une grande et belle année de pénitence et moisson. Je nous souhaite de toujours proglaresser dans la déculturation, de comprendre [mot manquant : le Bien, la Voie Droite; etc?] de mieux en mieux à travers nos langages, de toujours plus nous aimer et cesser de nous juger les uns les autres, de grandir en confiance mutuelle. Je vous souhaite beaucoup de joie et fête [Rév d'Arès 30/11], l’espérance, la persévérance, la transparence, bref une année d'Unité :  Dieu <=> prophète<=> assemblée.
Et pour paraphraser les mousquetaires : disons : un pour tous et tous pour Un
Xavier H. de Nice

Réponse :
Merci, mon frère Xavier, pour votre commentaire et pour vos vœux, que je reçois comme une aide, une assistance, une espérance car je crois aux effets concrets des vœux sincères. Recevez en retour mes vœux chaleureux de vie spirituelle enrichie, de mission fructueuse, de santé, vonheur et réussite de vos projets en 2020 !
Le thème que vous vous proposez de diffuser par le tract cité dans votre commentaire est bon, mais attention à ne pas choquer inutilement. Polissez votre verbe ! Il y a des vérités qui ne sont pas celles qui conduisent au salut et qu'il n'est pas nécessaire d'asséner brutalement sur la tête des gens de rencontre qui ne peuvent pas changer sur l'instant et qui, blessés dans leurs convictions, tendent plutôt à s'enfuir quand on leur dit certaines choses. N'oubliez jamais que ce n'est pas ce que croit l'homme qui assure son salut, mais que c'est le Bien qu'il fait, réalisé par la pénitenceamour, pardon, paix, intelligence libre de préjugés —. C'est sur ce point : la pénitence, qu'il faut toujours insister. Évitez d'entrer brutalement en matière par des mots comme : "Le Dieu de la religion n'existe pas," parce qu'un pénitent peut croire dans le Dieu qu'il veut : L'Éternel, Yawhé, Allah, Jésus Christ, Vishnou, Krishna, le Grand Esprit, etc., il prend le sentier du Bien et gagne les Hauteurs Saintes s'il est pénitent.
Le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, croyait au Dieu de sa religion, Roi, Juge, etc., mais était un pénitent exemplaire, et le Père le donne en exemple dans Le Livre. Si quelqu'un vous suit pour devenir pénitent, chantez : Alleluia ! Il sera toujours temps pour lui ou pour elle d'apprendre, plus tard, quand il ou elle sera prêt(e) pour ça, que le Dieu de la religion n'est pas celui en quoi nous croyons et que nous croyons dans la Vie. Qohélet, le sage, nous apprend qu'il y a un temps pour tout sous le soleil. Donc, il y a un temps pour apprendre et par conséquent respecter un ordre d'importance. Soyez bon, doux, patient. Je n'ai pas le temps de corriger votre tract, mais s'il est vrai qu'il faut être ferme sur le Vrai Qui sauve : le Bien accompli, il faut savoir attendre pour la Vérité d'ordre secondaire, celle qu'il n'est pas nécessaire de croire pour changer le monde (28/7) et changer la vie (30/11) quotidienne. Il y a, au reste, peu de choses à rectifier dans ce sens dans votre tract  et tâchez de le raccourcir. Par ailleurs, n'oubliez jamais que vous n'êtes pas envoyé convertir, mais trouver les épis mûrs, rares. Je sais que cela ne facilite pas la mission, mais c'est ainsi qu'il faut procéder.
Oui, ce monde est "de part en part absurde", vous avez raison, mais vous ne le changerez pas d'un coup.

13jan20 214C92
Je suis Marie, Reine des cieux et de la Terre.
Enfants bien-aimés, que la Paix et la Joie accompagnent chacun de vous, en écoutant ou en lisant mes mots. J’interviens parmi vous quelques jours avant le 15 août [?]. Vous le savez, cela vous a été énoncé par le Commandeur des Anciens [?] et je viens aujourd’hui vous le confirmer, alors que partout, sous vos yeux comme en vous, se déroule la scène finale de l’illusion de ce monde, aboutissant à son terme qui est ce que je nommerais la conflagration finale de la résistance et de l’opposition à la Lumière, au sein de ce que les prophètes ont annoncé voilà fort longtemps comme tout récemment., dont Mikal.

Ainsi donc les évènements du monde seront à leur apogée extrêmement rapidement maintenant, vous amenant à vous positionner, si je peux dire, dans la Joie ou la douleur. Rappelez-vous que cette Joie-là ne dépend d’aucune circonstance extérieure car tant que votre joie est conditionnée, que cela soit par votre santé, votre niveau d’énergie, ou par quelque évènement que ce soit, alors ce n’est pas la vraie Joie.

La Théophanie perpétuelle à vivre, les Théophanies d'Arès ou d'ailleurs peu importe, que nous avons installée et instaurée ensemble permet à chacun de vous, même n’ayant rien fait, rien vécu, d’avoir le choix, en chaque occasion, de se mettre en son éternité ou de réagir au sein de l’éphémère, et ce quels que soient les évènements que chacun d’entre vous a à vivre en cette période résolutoire. Vous savez d’ailleurs que tout comme vous, nous attendons la visibilité en vos cieux du signe céleste qui accompagnera mon Appel. Ainsi que nous vous l’avions toujours dit, plus il y aurait latence avant l’apparition du Grand Jour, plus il y aurait de frères et de sœurs  qui seraient prêts et disposés à vivre leur éternité.

Ainsi donc je vous l’annonce en ce jour, et dès le 15 août jusqu’à la fin de votre mois d’août, il est de votre responsabilité, à chacun de vous, face à quelque circonstance de vos vies individuelles ou collectives, de vous en remettre définitivement à votre cœur, en votre cœur, en votre éternité, et non pas au sein du jeu de l’Illusion. Quelle que soit la souffrance ou quelle que soit la joie vécue au sein de l’éphémère, elles n’ont aucune importance en regard de la Joie éternelle qui, elle, ne dépend d’aucune circonstance ni d’aucun bien-être.

Vous observez d’ailleurs, chacun de vous, qu’il n’est plus possible en aucune manière de vous mentir à vous-mêmes ou de mentir à quiconque, parce qu’il y a soit la Joie, soit la souffrance. Cette Joie ne dépend ni de vos circonstances, je viens de l’exprimer, ni même de vos souhaits ou de vos désirs. Cette Joie ne peut découler, en définitive, que d’un abandon sincère au jeu de l’éphémère afin de vivre ce qu’il reste d’éphémère au sein de votre cœur, remplis de Grâce et de Joie, remplis d’évidence, ou alors débordant de conflits – et cela ne tient qu’à vous. Il n’existe, je vous le rappelle, aucune circonstance de votre vie ou de votre éphémère qui ne peut solutionner la présence de la Joie ou son absence ; il n’y a que vous et vous seuls, et chaque jour qui va passer va vous le confirmer, va vous le démontrer. En effet, il n’y a que vous qui pouvez accepter de lâcher, de ne plus résister, de ne plus nourrir et entretenir ce qui définitivement est en train de disparaître ou de vous lâcher.

Soyez assurés que chacune de vos circonstances individuelles, comme au niveau de la conflagration planétaire qui est imminente, ne peut empêcher la vérité de votre cœur d’éclater à la surface de ce monde. Et si la vérité de votre cœur n’éclate pas, si la Joie n’est pas permanente, alors c’est que vous êtes encore quelque part inscrits dans l’éphémère de votre personne, c’est-à-dire dans ce que vous avez nommé la dualité, l’opposition entre le bien et le mal. Toutefois chacun de vous, selon ce qu’il peut soupeser et supporter, est amené à vivre des moments plus ou moins intenses, plus ou moins prolongés, de cette Joie sans objet qui ravit votre cœur en l’extase de la Vérité et en l’extase de la vraie Vie.
Alors je ne vous cache pas – et cela vous est apparent où que vous tourniez vos regards à la surface de ce monde – que la conflagration finale, au niveau de l’humanité, a réellement démarré en ce mois d’août, même si là où vous êtes, vous n’en voyez nulle conséquence. Ces conséquences ne tarderont pas à apparaître, que cela soit à l’intérieur de vous comme sur l’écran de votre vie. Et c’est en cela qu’il vous appartient, en toute autonomie, en toute liberté, grâce à la Voie de l’Enfance et de l’Innocence, de retrouver définitivement la vérité de votre coeur et de sourire à la Vie, à la Vie éternelle comme à la vie éphémère qui se désagrège et disparaîtra sous peu de vos sens, et même de votre conscience.
Là où vous portez votre regard, que cela soit à l’extérieur ou à l’intérieur de vous, cela est de plus en plus tranché entre ce qu’il reste de personne, entre ce qu’il reste d’illusion à ce monde et en son devenir, et la Vérité éternelle que vous êtes, individuellement et collectivement. Ces circonstances et ces occasions devenant de plus en plus tranchées, de plus en plus visibles, il vous sera, malgré la complexité parfois de certaines situations et de certains vécus, plus aisé encore dans ces cas-là de vous tourner vers la Vérité et de la vivre sans entrave, dès l’instant où vous ne résistez plus, dès l’instant où vous ne luttez plus, non pas pour vous effacer de ce monde mais bien plus pour y apparaître en la totalité de votre être, en la totalité de la Joie, et ce quel que soit l’état de votre corps, l’état de votre personne, et d’autant plus selon l’état du monde, où que vous soyez à sa surface.

Comme vous le savez, l’ensemble de la Confédération Intergalactique [?] des Mondes Libres est maintenant positionnée au-dessus de certains lieux de cette planète, dont Arès en Gironde, au dessus de certaines grandes villes, de manière visible comme invisible. Nous sommes tous à vos côtés et autour de vous, non pas pour vous sauver, car il n’y a que vous qui pouvez le faire, nous vous l’avons suffisamment expliqué et suffisamment dit.
L’équation est aujourd’hui fort simple pour chacun de vous, quel que soit votre état, d’Éveil, de Liberté ou d’endormissement. Les circonstances de chacune de vos vies sont très exactement celles qui vous conviennent pour découvrir la Vérité, votre vérité éternelle et la vérité sur l’illusion de ce monde, sur ce spectacle qui ne rime à rien et qui ne vous emmène nulle part, si ce n’est à vivre toujours plus de privations, de souffrances, alors que l’abondance de la Paix du cœur et l’abondance de la Grâce ne demandent qu’une chose, c’est à apparaître au-delà de tous les conflits, de toutes les résistances et de toutes les oppositions à la Joie, dès l’instant où vous acceptez en vérité de lâcher ce à quoi vous pouvez encore tenir.
Et où que vous soyez sur le plan de votre état vibratoire aujourd’hui...
(...)
Marie, Reine des cieux et de la Terre d'Île de France

Réponse :
Je me suis permis de couper votre commentaire qui est très long, mais je n'ai pas voulu laisser sans trace ce texte qui, quoiqu'anachronique (le 15 août passé ou à venir est loin) et clairement mystique, est un acte de foi qui mérite respect.
On a, dans ce monde, beaucoup trop ridiculisé les spirituels exaltés comme vous, pour que nous Pèlerins d'Arès, même sans partager votre façon de dire, nous partagions le ricanement du monde. Nous aimons tous les humains et pourquoi n'aimerions-nous pas particulièrement un ou une enthousiaste comme vous ? Dans votre style emphatique — emphase, signe de passion, mais l'emphase crée quand même un espace dans ce monde vide —, vous avez votre vision du lien irréductible de l'humain à la Vie, vision plus exaltée et hyperbolique que la nôtre, mais il y a dans ce que vous nous dites ici un fond d'amour constant et respectable, qui me touche. Qui que vous soyez, je vous serre sur mon cœur.
Ce que vous nous dites ici n'exprime pas, dans les termes, notre foi de Pèlerins d'Arès qui est beaucoup plus simple et prosaïque, mais justement, comme nous n'avons ni doctrine, ni dogmes, ni exaltation, et n'espérons pas d'avantage notre salut par la foi, mais seulement par la pénitence, nous ne pouvons que sourire avec bonheur à quelqu'un d'aussi étranger à l'apolcalypse que vous, Marie, Reine des cieux et de la Terre d'Île de France. La "Terre d'Île de France" ? C'est vraiment petit ; vous avez beaucoup de modestie.
Vous n'ignorez pas que dans La Révélation d'Arès on ne trouve à peu près rien de toutes les choses abstraites ou concrètes dont vous nous parlez. Vous n'ignorez pas davantage que pour nous Marie ou la Mère n'est que la face féminine du Créateur dont le Père est la face masculine, parce que le Tout-Autre est sans sexe et qu'il n'existe pas dans nos langues humaines, occidentales du moins, aucun genre grammatical qui Lui soit réservé. Nous ne connaissons pas davantage de "Confédération Intergalactique des Mondes Libres", mais, après tout, ce peut être une façon de désigner les mille soleils réduits en boue et les mille nouveaux soleils créés par le Père/Mère à tous bouts de champ, même si c'est ces soleils ne sont pas des "mondes libres", car seul l'homme paraît libre (Rév d'Arès 10/10) dans cet Univers.
Nous Pèlerins d'Arès nous méfions un peu du mot croyance, parce que si je crois, c'est moi qui crois, ma croyance, c'est moi. Pourquoi moi ? Mais parce que... quoi croire de précis ? Tout du Ciel est tellement incertain. Nous ignorons jusqu'au vécu dans l'au-delà. Nous savons juste qu'il y a un vécu ; c'est très peu. La religion a beau avoir fixé la croyance qu'elle veut pour ses fidèles dans des textes précis : les credos, elle n'empêche jamais chacun de ses fidèles d'avoir sa façon personnelle de se représenter le credo. Nous avons la foi, quand même, à côté de notre pénitence, mais comme nous ne voulons pas écarter de la foi l'intelligence comme le fait la religion, nous n'insistons jamais beaucoup sur ce point. Vous semblez, quant à vous, attacher une grande importance aux mots, mais vous ne nous en voudrez pas de ne pas nous attacher aux termes cataphatiques ou assertifs de votre commentaire, mais d'en rester à notre foi apophatique, interrogative ou dubitative, sauf en ce qui concerne l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés.
Merci, Marie, Reine des cieux et de la Terre d'Île de France, frère ou sœur (je ne sais), pour votre commentaire.
Si vous passez par le Pèlerinage d'Arès et que vous me voyez, venez vers moi en me disant : "Je suis Marie, Reine des Cieux", je comprendrai tout de suite qui vous  êtes et je serai heureux d'échanger un peu avec vous.

13jan20 214C93
Bien aimé Prophète Mikal,
Vous avez dit en 1996 à l’enseignement [à l'Espace des Peuliers, Paris] : "Tout pécheur est un homme mort, la mort physique n’est qu’un épisode spécifique et final de toute une série de morts dans la vie de l’homme."
Aussi, si la Colère de Dieu, qui est un bienfait pour l’humanité, car comme on frappe de poing sur une table pour réveiller l’intelligence endormie, est un acte d’amour, c’est une colère, un émoi, pour une renaissance possible de l’humanité.
Le Dieu de chaque homme peut aussi lutter pour cette renaissance, collective et individuelle, c’est la pénitence. Provoquer la colère d’un homme est Parricide. On fait du mal au Créateur de cet homme. La colère humaine est dévastatrice pour l’autre et pour soi, c’est un suicide spirituel. Je l’ai sentie en moi, je peux réagir à une situation, mais je ne me mets plus en colère, car j’ai senti physiquement que je perdais de la vie par la colère et cette sensation de mort d’une partie de moi est un véritable tremblement de mon terreau, difficile à rétablir, à ressusciter.
Merci, frère Michel pour cette entrée, j’en profite pour vous souhaiter ainsi qu’à sœur Christiane une très Belle et Bonne année 2020. Je vous embrasse affectueusement et vous serre tous deux sur mon cœur.
Christine M. de Paris

Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Christine, pour vos vœux, que je reçois comme un don, une main qui me tient debout quand je vascille, et je vous adresse les miens aussi affectueux de féconde année spirituelle, de santé, bonheur et réussite pour vous, Claude votre époux et Chloé votre fille.
Merci pour ce beau commentaire.
Oui, la Colère de Dieu est un bienfait pour l’humanité.
Il n'y a pas très longtemps, pas même une dizaine d'années, je pense, la presse indienne parla de deux scientifiques, chercheurs de haut niveau, qui venaient d'abandonner la science et une vie confortable pour devenir des sortes de sacristains du plus bas niveau dans un temple hindouiste : nettoyage, balayage, salaire très bas, logement minimum, sommeil sur le sol. Leur motif ? Tout simplement le renoncement pour le salut des autres. L'un d'eux dit qu'il voulait seulement être lui-même en attendant la mort. Je crois que Dieu en Colère est dans la même situation : Se réduire à une Plaie, a une Plainte parfois amère pour le Salut de ses Enfants, être Lui-même, c'est-à-dire le Père.

13jan20 214C94 
En tant qu’Image et Ressemblance du Créateur de la Vie, ne suis-je pas aussi image de sa Colère ? Non comme le soldat qui tue tous ceux qui ne se soumettent pas à la croyance des idéologues qui ont armé son bras ou comme l’évangéliste moderne qui apostrophe dans les transports publics des voyageurs lassés par sa morale sèche. Votre entrée nous l’indique, le Père ne se retrouve pas dans cette violence.
Je crois bien ressentir cette Colère, qui n’est pas violence. Particulièrement dans ces temps de grève où des troupeaux résignés de voyageurs massés sur des quais bondés, ou devant des arrêts de bus trop petits, oublient la moindre considération de leurs frères et se précipitent pour entrer dans ce transport qu’ils attendent avec impatience, se demandant si c’est le bon ou s’il faudra attendre le prochain. Peuple résigné à cette colère (syndicale) des hommes, maquillée en raison économique et politique ; peuple si longtemps habitué à ce que les rapports de force règlent leur sort : "Père, que sommes-nous devenus ?!"
Elle se manifeste en moi aussi quand je pense à des milliards d’enfants, des femmes, des hommes privés du minimum, du pain, de la laine (Rév d'Arès xix/22), de la moindre sécurité ; l’affliction d’un tel sort voile leur regard, pèse sur leurs épaules, tandis que, de l’autre côté de la planète des sociétés sombrent lentement dans l’indifférence et l’idolâtrie de la matière.  
Je la vis également quand je sens le manque de fraternité, le quant à soi de femmes et d’hommes et même de frères, plus affairés à gérer leurs petites émotions ou leur image que de porter attention aux vies qui les entourent.
Et comment ne pas nommer aussi une grande cause de cette Colère ? Mon propre manque d’amour, d’intérêt aux vies qui m’entourent, cet effort qu’il faut faire pour sortir de son propre confort mental.
Cette entrée 214 m’a fait identifier cette tristesse ressentie à la Colère de Dieu. Je crois qu’il existe une attente du Père envers l’homme (Rév d'Arès 40/5, 25/9). Mais la Force de son Amour ne transforme pas cette attente déçue en violence. Il serait logique que cette Attente de Dieu soit ressentie par le fils. Mais, nous, fils du Divin, nous ne savons pas résister aux sirènes de la déception… sauf quand la pénitence commence à donner force au divin et fait muter cette énergie en insurgeance.
Si elle est vraiment fille de la nostalgie que j'ai d’Éden, ma tristesse, est quand même plus facile à transmuer que si elle n’est simplement que le fruit d’une banale déception.  
Mais peut-être ce commentaire n’est-il qu’un songe, une manière de fuir la réalité ?
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Votre commentaire, frère Salvator, "n’est-il qu’un songe, une manière de fuir la réalité ?" Non. Il traduit à sa façon une question qui hante tout croyant : Pourquoi crois-je ? Pourquoi suis-je pénitent ? Nous croyons à quelque chose d'invisible, de muet, bref, d'inexistant sauf exception : les visites de Jésus en 1974, les Théophanies en 1977, et encore ! avec le temps ces événements s'éloignent de la mémoire humaine. Il m'arrive de penser que pour Dieu, c'est la même chose à l'envers ; c'est-à-dire qu'il finit par se demander si l'homme qu'Il a créé n'est pas devenu invisible, muet, bref, inexistant, tant la spiritualité de la Terre est éloignée de la Sienne. Dieu et l'homme se cherchent, leurs bras tendus, tâtant l'espace pour se trouver et cette recherche ne peut pas être sereine, elle irrite Dieu et l'homme... de là la Colère de l'Un, la colère de l'autre... des souffrances, quoi ! Quand deux êtres se cherchent sans se trouver, il y a comme du rêve dans leurs mains fouillant le vide. Mais pour l'heure nous n'avons pas mieux. Si nous acceptons cette situation, nous l'acceptons dans l'espoir que l'homme retrouvera Dieu et que Dieu retrouvera l'homme.

14jan20 214C95 
Je ne peux pas rester silencieux alors que vous demandez des vœux sincères dont vous avez grand besoin dites-vous, bien aimé frère aîné [Rév d'Arès 16/1].
Alors je vous souhaite une belle année 2020 joyeuse et espérante,
Je vous souhaite d’être encore meilleur que le bon mari, père et grand père que vous êtes,
Je vous souhaite d’être encore meilleur apôtre et que votre influence si bénéfique pour ce monde rayonne dans multitude de foyers, dans multitude de coeurs,
Je vous souhaite que vous, prophète du Père aimant, vous nous éleviez encore plus haut, que grâce à votre enseignement nous soyons de meilleurs exemple pour ce monde, de meilleurs messagers,
Je vous souhaite d’être encore mieux entouré que vous l’êtes, par vos frères et sœurs proches de vous géographiquement, l’assemblée de Bordeaux, et de trouver encore cette force miraculeuse qui vous porte à 90 ans à des centaines de kilomètres en auto pour aller voir vos frères et sœurs aux quatre coins de notre mission.
Je souhaite que la paix et le pardon que vous portez dans votre humble cœur ouvre les yeux à vos détracteurs virulents, et je pense particulièrement à ceux qui nous ont été proches, et qu’à votre suite ils se mettent à travailler en eux et deviennent pénitents.
Je vous souhaite que votre frère qui vous écrit ici soit meilleur, réussisse à éteindre à tout jamais la moindre colère et le moindre ressentiment dans son cœur.
Je vous souhaite de vivre encore longtemps et vaillant, je souhaite que la régénérescence du bien en vous grâce à votre vaillante pénitence régénère encore mieux les cellules de votre chair, de vos yeux fatigués,
Je vous souhaite de plus en plus de bonheur sur cette terre parmi ceux que vous aimez tout en continuant à vous forger une belle âme pour l'éternité,
Et je vous souhaite la résurrection et alors de traverser les États Unis au guidon d’une superbe Harley Davidson — avec soeur Christiane derrière bien sûr.
Je vous aime.
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Comment ne serais-je pas ému en lisant ces vœux fervents qui me font vibrer et me réchauffent, qui ne peuvent que faire ronfler de plus belle le brasier de notre foi et de notre espérance ?
Merci pour eux, mon frère Daniel.
Comment avec autant d'espérance manquerions-nous de la force et de l'inspiration nécessaires pour faire avancer notre pénitence et notre moisson ? Et accessoirement pour faire avancer nos vies quotidiennes, avoir plus de vraie piété (Rév d'Arès 35/6), plus de courage, plus de bonheur, plus d'idées, de santé, de réussite dans nos projets ?
Voilà ! Tout ce que vous me souhaitez je vous le retourne avec joie. Soyez pieux, apostoliques et heureux, Daniel, Guermia, les enfants !
Vœux pieux, mais vides, soupirent les rationalistes, parce que nous vieillissons tous, nous mourons tous. Bien sûr, puisque nous refusons la Bénédiction qui pourrait maintenir dans un autre état de nature nos carcasses aussi fragiles que des fruits dans un compotier, qui se gâtent, pourrissent puis disparaissent. Nous sommes sots mais ce qui nous sauve du désespoir d'être bêtes c'est que nous nous croyons intelligents. Les rationalistes en particulier se croient super-intelligents. Bref, le plus gros mal que fait le péché n'est pas dans le mépris, la torture, le vol, le meurtre, c'est dans le fait qu'il a causé une rupture entre la Vie et la vie. Adam a créé sa propre vie (Rév d'Arès 2/1-5) et la croit très maline. Alors la Vie a cessé d'alimenter en énergie la vie si sûre d'elle, l'autre vie qui dans son orgueil inouï (Rév d'Arès 14/2) se croit assez forte pour vivre toute seule.
La Vie déclenche l'étincelle qui nous fait naître et puis ce feu après une illusion de vive mais rapide flambée : la jeunesse, se met à baisser, baisser, finit par s'éteindre en quelques décennies. Chacune de nos vies n'est qu'un feu de paille. Que nous propose de réaliser La Révélation d'Arès ? De réparer la rupture que l'orgueil humain a causé entre la Vie et la vie, de réconcilier la raison d'espérer et la raison raisonnante, de prolonger le feu, le changer en Feu, en ce Feu (Rév d'Arès xLi/1-10) que le pèlerin vient prendre à Arès mais qui, en fait, reprend chaque jour par la pénitence comme sous un soufflet. Pourquoi alors, me demandera-t-on, les pénitents ne retrouvent-ils pas une vie éternelle, celle de Jésus qui apparut à Arès en 1974, et les rationalistes ne meurent-ils pas tout seuls dans leur coin ? Parce que l'humanité, c'est l'homme, parce que toi tu es moi et moi je suis toi, parce que nous sommes tous solidaires les uns des autres, nous ne sommes qu'un. Entre votre cœur, Daniel, Guermia, et le mien quelle différence ? Aucune. Le cœur de notre sœur Denise de Lyon s'est arrêté, elle sera incinérée tout à l'heure, ce 14 janvier ; mon cœur s'arrêtera sans doute bientôt ; vos cœurs s'arrêteront de battre à leur tour plus tard, et ainsi de suite. C'est cela que nous voulons faire cesser, c'est d'arrêter de nous tuer les uns les autres.

15jan20 214C96
Un très bon anniversaire à sœur Christiane, votre fidèle épouse !
Merci à elle pour tout ce qu'elle apporte à notre mission par sa douce (Rév d'Arès 23/6) et constante présence à vos côtés, et plus encore : son travail à votre service et au service de notre Pèlerinage, qui ne se voit peut-être pas, participe pour moi de votre prophétisme.
Oui, vous formez à vous deux un couple prophétique toujours aussi jeunes (33/21) qu'aux premiers jours, embellissant (12/3) avec le temps, une source d'inspiration pour mon propre couple qui a la grâce de conserver toute sa fraîcheur avec le temps et les efforts.
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà qui va beaucoup toucher sœur Christiane quand elle lira mon blog sur sa tablette ou sur son ordinateur, car elle fait aussi, outre les travaux que vous citez, notre comptabilité et une part de la comptabilité de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, dont elle est trésorière adjointe outre la femme de ménage en chef... Ah ah ah !
Sœur Christiane travaille beaucoup... comme toute la famille d'ailleurs.
Oui, sœur Christiane a 75 ans aujourd'hui. Nous entrons dans notre 52ème année de mariage. Nous avons fait face ensemble aux nombreuses difficultés et problèmes que nous avons rencontrés à partir de janvier 1974 et je rends grâce à la Vie, Qui m'a donné une épouse (38/6) tellement digne de la place qu'elle a dû assumer après l'événement surnaturel d'Arès, dont j'avais été le témoin, et qui est la Source de La Révélation d'Arès. Sœur Christiane est aussi la maman de nos trois filles, Nina (50 ans), Anne (49 ans), Sara (44 ans).
Alléluia !
Mais aujourd'hui est aussi le 46ème anniversaire de la première visite que me rendit Jésus en 1974. C'est dans la nuit du 14 au 15 janvier 1974 que Jésus entra dans ma maison, m'appela depuis l'endroit où il se tenait et devait se tenir trente-neuf ou quarante fois jusqu'au 13 avril, et me parla m'écrasant sous une terrible semonce, ou réprimande, ou objurgation (Rév d'Arès 1/1-12) qui, au matin du 15 janvier me laissait pantois, tourmenté, presque terrifié et me portait à penser à autre chose qu'à souhaiter bon anniversaire à mon épouse, qui, du coup, me bouda. Bien sûr, au cours de la matinée je me rendis compte de mon inattention à elle et je lui en demandai pardon...
Bon ! il est tôt et sœur Christiane m'appelle depuis la cuisine pour le petit déjeuner qui est pour nous un vrai repas (nous ne dînons, nous avons reporté le repas du soir au matin) et je cours là-bas pour qu'on ne me boude pas une fois de plus. Gloire au Père Qui nous a donné des épouses qui nous rappellent le savoir-vivre.

15jan20 214C97
Dans votre réponse à mon commentaire 214C3, vous écrivez : "J'ai toujours, depuis quarante-cinq ans, donné le sens de La Révélation d'Arès comme "réconciliation entre l’homme et Dieu" par la difficile mais simple pratique de la pénitence."
Je le sais bien, frère Michel et j’ai toujours senti dans ce sens la dynamique générale de votre enseignement. Mais je me suis permis de souligner explicitement ce sentiment et ce mot à l’occasion de cette entrée 214, parce que celle-ci, pour moi, repousse la limite ultime de cette réconciliation humain-divin : la Colère de Dieu (Rév d'Arès 24/4, 30/6, mais aussi 30/9).
C’est cette Colère et la crainte qu’elle suscite qui me semblait encore un obstacle possible à la réconciliation entre l’homme et Dieu. Je ne parle pas de cet obstacle à titre personnel, car je ne me souviens pas avoir craint le Créateur d’une quelconque façon (ce qui ne fut pas toujours une bonne chose), mais à titre général pour les hommes de ce temps qui refusent de plus en plus toute autorité spirituelle ou même morale, alors qu’ils se soumettent très volontiers à l’autorité légale (même si cette coutume connait un début d'essoufflement).
Je m’aperçois ainsi que, bien que lisant et relisant La Révélation d’Arès, priant dans ce Message pur et puisant à votre enseignement, je n’avais pas intégré le sens que vous donnez de la Colère de Dieu dans votre entrée et que vous avez déjà transmis en certaines occasions non précisées mais évoquées par notre frère Thierry (commentaire 214C54). Le sens religieux, comme un écho des habitudes mentales de la masses des pendus (Rév d'Arès xxix/8), continuait d’agir en moi, malgré mon engagement et ma prière. Le plus beau est que vous avez donné ce sens dès la première édition de La Révélation d’Arès. Voilà ce que vous écrivez en note des versets 30/8-10 et particulièrement du verset 30/9 :
"30/8-10. Dieu ne frappe pas les pécheurs (n. 6-7) ; l'homme trouve le salut (17/6) ou la perdition dans ses propres actes. Depuis le Déluge (la Trombe) la Colère de Dieu n'agît plus directement dans l'histoire humaine. Cette Colère n'est plus qu'une immanence créée dans tout homme. C'est donc l'homme qui déclenche cette Colère contre lui-même ; elle n'est autre que sa propre colère, généralement inconsciente…"
Il y avait là, déjà, tout le contenu de sens, le Fond (Rév d'Arès xxxix/6, xLiii/14) le Vrai (xx/2, xxviii/21, xxxiv/1) qu’il faut comprendre et vivre. Votre entrée, ainsi que vos réponses ne permettent plus aujourd’hui à quiconque d’ignorer ce sens métaphysique et spirituel de la Colère de Dieu qui est "l'émoi qui traverse le Trop Aimant (12/7) et résonne à l'infini dans tout l'Univers…" ou comme le rapporte notre frère Thierry, "qui n’est que la colère de l’homme qui se répercute sur lui-même, une colère immanente à l’homme qui se rejette et se détruit lui-même de façon inconsciente, pourquoi pas en générant des phénomènes naturels." Ce sens n’apparait pas dans la dernière édition de La Révélation d'Arès, ce qui me semble bien dommage.
Ainsi, tout mal subit par l’homme, vient de l’homme, soit directement par l’offense faite par un homme à un autre, soit indirectement par l’immanence en l’homme de la souffrance de Dieu blessé par les péchés de l’humanité.
Pour en revenir à la réconciliation, il me semble ainsi bien plus facile de se réconcilier avec un Dieu qui n’a pas la moindre intention de se montrer irascible et encore moins d’agir en mal contre son fils, mais qui reste envers et contre toute offense le Père indéfectiblement aimant et bon, ouvert au retour de son enfant, comme l’enseignait déjà Jésus dans la parabole du fils prodigue (Luc 15/11-32).
Mais il est surtout évident que la réconciliation n’a qu’un sens : celle qui va de l’homme à Dieu, car Dieu n’a jamais rompu le lien ou l’artère spirituelle qui nourrit l’homme. Bien au contraire, il a proposé et reproposé maintes fois l’alliance, en maintenant de manière continue le flux de la Vie (Rév d'Arès 24/5) ouvert sur l’homme : Mon Bras (s'é)tend. J'ouvre Ma Veine sur toi, tu bois l'Eau, la force (entre en toi) (vi/5).
C’est l’homme qui s’est dérobé. C’est donc à l’homme d’ouvrir les bras et surtout le cœur au Créateur, en laissant l’Intelligence de la Parole le pénétrer : (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12)
C’est ce que vous dites de façon tellement simple, vivante et forte dans votre réponse au commentaire 214C95, après avoir décrit le mécanisme lui aussi tellement simple mais tellement mortel de la rupture initiale. Cette "réconciliation" à accomplir par l’homme, vous la décrivez ainsi sans lui donner ce nom :
"Que nous propose de réaliser La Révélation d'Arès ? De réparer la rupture que l'orgueil humain a causé entre la Vie et la vie, de réconcilier la raison d'espérer et la raison raisonnante, de prolonger le feu, le changer en Feu, en ce Feu (Rév d'Arès xLi/1-10) que le pèlerin vient prendre à Arès mais qui, en fait, reprend chaque jour par la pénitence comme sous un soufflet."
Il vous est pourtant arrivé d’utiliser le mot "réconciliation" ou "réconcilier" dans ce sens à quelques reprises dans le blog (cinq ou six fois sur 214 entrées, mais jamais dans vos notes en marge de la Parole donnée à Arès). J’ai relevé tous les passages de vos réponses qui en parlent et je ne peux résister à la joie spirituelle d’en citer un particulièrement explicite (dans votre réponse au commentaire 173C22, entrée n°173, "Vraie piété" du 14 mars 2016) :
"Oui, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès "propose... la réconciliation de l’homme avec son Créateur," c'est-à-dire le renoncement du descendant d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) à la liberté systémique prise voilà des millénaires, dans laquelle nous vivons encore, pour revenir au Dessein du Père. Cette réconciliation, toutefois, passe par la pénitence qui — notons-le bien ! — n'est pas un comportement envers le Créateur, mais un comportement envers la créature, l'homme, qu'il faut aimer, pardonner, pacifier, traiter avec intelligence et en se rendant libre de tous préjugés. Ce que La Révélation d'Arès a donc de particulier, tout comme l'Évangile Palestinien, c'est d'appeler à traiter le prochain, le frère humain, comme la plupart des religions traitent Dieu. Autrement dit, le Père ne demande rien pour Lui-même mais demande tout pour le frère humain, le prochain, et c'est en traitant le frère, le prochain, avec amour, justice, liberté, qu'on se réconcilie avec son Créateur… On peut dire, pour conclure, que Dieu dit : "Soyez bons avec votre frère humain et vous serez bons avec Moi, parce que tous ensemble nous sommes images et ressemblances les uns des autres, nous ne sommes qu'Un."
Quel bel écho à votre réponse au commentaire 214C95 qui se termine par ces mots : "Parce que l'humanité, c'est l'homme, parce que toi tu es moi et moi je suis toi, parce que nous sommes tous solidaires les uns des autres, nous ne sommes qu'un. Entre votre cœur et le mien quelle différence ? Aucune. Le cœur de notre sœur Denise de Lyon s'est arrêté… mon cœur s'arrêtera sans doute bientôt ; vos cœurs s'arrêteront de battre à leur tour plus tard, et ainsi de suite. C'est cela que nous voulons faire cesser, c'est d'arrêter de nous tuer les uns les autres."
Si d’aucuns peuvent relever dans vos écrits des "contradictions", qui en fait "forment la base antinomique du Vrai" (votre réponse au commentaire 214C35), j’y observe plutôt une remarquable cohérence.
Au bout de ce commentaire, je me demande si l’on ne pourrait pas travailler sur ce thème de la réconciliation de l’homme à Dieu en corrélation avec le fait que "tout est à commencer !" et que justement, la réconciliation avec Dieu est avant tout une réconciliation individuelle et collective entre les hommes eux-mêmes, parce que la Colère de Dieu telle que la conçoit la religion n’existe pas, mais désigne les effets mortels de la perte de la Vie spirituelle sur l’humanité. Le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] n’est que l’extrême conséquence, absolument terrible, de cette Colère divine exercée contre elle-même par l’humanité volontairement coupée de sa Source de Vie.
Or, de cela, oui, j’ai vraiment une profonde crainte spirituelle !

Permettez-moi de vous réitérer mes vœux pour l’année civile 2020 : que celle-ci soit une année de grande vie spirituelle, source de tous les bonheurs terrestres et célestes, pour vous et votre famille. Et pour les contingences de la vie quotidienne que ce monde nous réserve. Je vous souhaite de subir le moins possible les assauts de la maladie et de la vieillesse, ceux de la précarité matérielle et de l’aliénation des pouvoirs et ceux si douloureux des agressions humaines. Bref, que votre marche ascensionnelle soit protégée des envies ou des haines que votre mission vous attire et facilitée par l’amour que vous portent vos frères, afin que votre cœur et votre joie soient soutenus tous les jours.
Je vous embrasse fraternellement
Didier D. de Catalogne Française

Réponse :
Grand merci, frère Didier, pour ce commentaire qui permet à tous nos lecteurs du blog, qui n'ont pas votre patience de chercheur, de passer en revue et de comparer tout ce que je dis depuis longtemps sur la Colère de Dieu et sur l'Appel à la réconciliation entre la Vie génératrice et la vie humaine que lance La Révélation d'Arès.
Devenir un croyant fécond de lui-même, c'est-à-dire un croyant dans la sursimpliication à laquelle doit parvenir un Pèlerin d'Arès, un croyant qui se redécouvre comme humain est très difficile ou est très facile.
Ici j'ouvre une parenthèse pour dire que ce je vois du comportement humain dans cette affaire des retraites tant dans l'incompétence et la paresse incroyable côté gouvernement qui a lancé une "réforme" sans l'avoir étudiée (c'est manifeste), étude qui aurait demandé des années apolitiques, car là il s'agit de comptes et d'humanité et non de politique, et dans les grèves et protestations plus ou moins barbares et corporatistes, donc égoïstes, qui répondent à cette incomprétence, ce que je vois équivaut à un vide, ce vide effrayant qu'il n'y a pas besoin d'aller chercher dans les espaces infinis comme Pascal, mais qui montre combien loin, mais loin, très loin... que dis‑je ? plus loin encore, est l'humain de la moindre réflexion sur ce qu'il est, qui l'assimile au chien, au chat, au bonobo du zoo, au cheval de course dans son paddock... J'ai envie de hurler.
Passons !
Je disais donc : Pour le croyant se redécouvrir comme humain est soit très difficile, soit très facile. Exemple de méthode que je n'ai jamais suivi : Il y a quelque vingt ans ou plus je fus en correspondance avec une personne, très grande dame, que La Révélation d'Arès attirait mais qui me reprochait de ne pas croire en la réincarnation qui, pour elle, était la clé de la découverte de soi. C'était le reproche que m'avait déjà fait, d'abondance, notre frère Antoine B. quand il avait vécu chez moi dans les années 1987-88. Cette dame, donc, allait régulièrement en Californie pour suivre des enseignements new-age ou gouroutiques, faire des "rebirths" (renaître), subir des "régressions sous hypnose", qu'elle m'invitait prestement à partager pour revoir mes "très nombreuses vies antérieures" afin qu'avant de clore ce cycle en me fondant dans le nirvāṇa (extinction en pali), je m'explique "pleinement" ce qui m'était arrivé à Arès en 1974-1977, la prédestination qui, comme la couleur de mes cheveux, serait selon elle née avec moi, moi qui ne pouvais que devenir prophète, revêtir la peau de Moïse, de Zoroastre, de Bouddha, d'Ézéchiel, d'Élie, de Jésus, de Mahomet et j'en passe. Autrement dit, j'étais du prophétisme comme la Colère était de Dieu. Chacun de nous, disait-elle est le même qui revient depuis des millénaires. Un jour de Pèlerinage, cette dame se jeta à mes pieds et les embrassa. Bref, j'étais Dieu pour elle...
Autrement dit, j'étais pour cette dame l'inverse absolu de ce que sont les grévistes de la SNCF, RATP, des raffineries, des ports, des écoles... Et, bien sûr, je n'appartiens pas plus à une catégorie qu'à l'autre... Alors, que suis-je ? Qu'êtes-vous? Qu'est l'homme, du moins l'homme qui se découvre soi-même ?
Je suis ce que j'ai expliqué que j'étais à cette dame. Pas un réincarné portant en lui la puissance prophétique accumulée au cours de mille vies antérieures, mais simplement un ordinaire humain né d'un spermatozoïde introduit par mon père, dans l'extatique jouissance d'un instant, dans le corps de ma mère, développé dans son utérus, venu au jour le 11 juillet 1929, appelé Michel, patronyme Potay, nom breton de mes ancêtres que le Très Haut a inscrit sur un papier plié en quatre dans un immense chapeau contenant tous les noms (aussi pliés en quatre) des humains pas encore morts. Dieu m'a tiré au sort, parce qu'aucun homme n'étant meilleur qu'un autre il lui fallait un pécheur. Au hasard. Pour moi c'est tout. Vraiment, mais vraiment, je ne vois pas en quoi je suis au-dessus de mes milliards de prochains. Quand j'ai dit ça à la dame, elle m'a fixé d'un œil épouvanté et s'est enfuie. Je ne l'ai jamais revue. Si quelqu'un n'était pas encore parti à la recherche de soi, c'était elle sans nul doute.
Ceci dit, que suis-je encore ? Je ne suis quand même pas n'importe qui, je suis l'éditeur de La Révélation d'Arès, Parole dont je suis le témoin. J'ai beau n'être rien, je suis quand même ça. Je suis quand même ça sur le fond antinomique du Vrai, comme je l'ai écrit et comme vous l'avez noté. La Colère de Dieu est donc aussi ma colère contre moi-même, interminable, et beaucoup d'autres choses encore, puisque je suis un tout petit morceau, morceau quand même, de la Vie. Je suis l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) de la Vie ou, si l'on préfère, je suis en tout petit ce que la Vie est en tout grand, une sorte de minuscule champlevé de l'immense Stature du Père. Et chacun de mes frères et chacune de mes sœurs l'est de même. L'écrivain japonais Yukio Mishima (nom de plume de Kimitake Hiraoka) qui s'est suicidé par hara-kiri en 1970, a écrit un chef d'œuvre, "La Mer de la Fertilité" où il dit que l'humanité est faite de minces tranches de temps en nombre incalculable. "Le monde naît et meurt à chaque instant et en chaque coupe transversale apparaissent trois formes de naissance et de mort sans fin : la semence dont va naître le monde présent, le monde présent lui-même et la semences produisant la semence." Ce que les réincarnationnistes appellent réincarnation est en fait continuité. Seule le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) peut y mettre fin, ajouté-je au passage. Et j'ajoute encore, pour ma part, que cette continuité a pour origine la Vie et que la Vie Elle-même nous demande de retourner à Elle. C'est un peu ce que dit Mishima même s'il voit les choses autrement en disant que "la semence de la conscience éternelle Alaya fait naître une gigantesque fleur d'illusion qu'on appelle monde, qui tout à la fois s'épanouit en tous points du temps et l'abandonne simultanément." Ainsi, avec des mots, des mots toujours insuffisants, Mishima donne de la vie de ce monde dans une constance sans changement depuis l'origine une explication qu'avec une certain effort de réflexion nous entrevoyons dans le tréfonds de nos pensées.
Qu'on est loin de la réforme des retraites et des grèves protestataires ! Ici comme dans la Colère de Dieu on est ailleurs, loin, très loin ailleurs.

15jan20 214C98 
Bonjour cher Mikal,
Rien de capital, dites-vous, [dans le fait] de savoir ce qu'est la colère divine, pour être pénitent. Et bien peut-être, mais pour moi, figurer Sa Colère comme vous l'avais fait m'apprends beaucoup de chose, je vous en remercie et je remercie tous les auteurs de commentaires qui abordent consciemment ou pas ce sujet, Christine, Salvator, Frédérique [ou Frédéric ?], Éric (dont j'ai reçu aussi une vidéo), Marie (qui paraît si "vierge de colère"), etc.
Serait-il juste de dire qu'Elle (la Colère) est comme un "gémissement sublimé", par exemple ?
Ne sont-ce pas Sa cause et Sa manière d'être qui rendent la Colère de Dieu digne d'être ressentie, manifeste, digérée (au sens de comprise) ?
Je me rappelle que la question de la Colère de Dieu avait été abordée avec vous lors d'une réunion pour le magazine "Frère de l'Aube" (j'avais commis l'erreur d'y inviter deux frères aussi "grandes gueules" que profondément alors engagés dans le mouvement). Il y a eu un "clash" dont je comprends la raison avec le recul.
Je ressens mieux cette suggestion bouddhiste selon laquelle on ne peux avancer sur une bonne voie, si on n'a pas pris la mesure de l'immense Souffrance qui envahit l'univers : celle des hommes, du monde, et celle de Dieu (si on y croit). Cette souffrance dont je parle serait peut-être mieux décrite comme celle d'un vide, d'un abîme :
Révélation d'Arès 32/8 : Or, tu enseigneras, homme Michel, que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et
ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l’abîme.

Je crains que l'homme n'aime trop à s'abîmer... Le bon alcoolique est celui qui ne boit pas sans savoir.
C'est un point de détail, mais la loi du talion (Coran, sourate V/45, par exemple) n'a t'elle pas été prescrite comme un adoucissement dans des cultures de clans ou un affront individuel était parfois vengé contre tout le clan opposé ? Je pense à la "vendetta" albanaise par exemple, qui, sauf erreur, préconisait cette forme de vengeance sans fin. Dans l'article "Nous croyons, nous ne croyons pas", vous dites que certaines prescriptions violentes n'étaient adaptées qu'à des temps et des circonstances spécifiques. Mais bon ! je crois que je discutaille.
Enfin, je voulais témoigner du fait que le commentaire de Primo était entré en résonance avec une petite voix intérieure que j'entends souvent en moi, avec mon attachement pour cette seconde patrie (l'Italie), où j'ai un peu vécu. Que le message d'Arès soit un jour où l'autre édité en Italien, qu'il le faudra bien, est un sujet qui me taraude. J'aimerais lire les versions et travailler avec les frères et sœurs concernés par ce projet...
Je ne suis pas superstitieux, mais en voyant la mosaïque, j'ai bien senti qu'un christ, assez simplement, pouvait bien être "sorti" pour donner un petit message. S'il s'agit d'une vérité — que le peuple italien entre bientôt en pénitence, se serait super —, mais si c'est douteux, parceque ça prétendrait peut-être maintenir une illusion (faire de la loi qui sera, la loi qui est), qu'en faire ? Moi, ça me rend plutôt songeur, pensif, justement... Je crois qu'avec le peuple italien, il faut marcher sur des coquilles et à pas mesurés.
Laurent L'H. de Bretagne-Est

PS : Si sœur Christiane et vous suivez la suggestion de Daniel R. de traverser les USA en Harley-Davidson, pourriez-vous nous envoyez-nous un petit selfy svp ?

Réponse :
Oui, je veux bien vous envoyer un selfy de Christiane et moi sur la Harley Davidson, mais je pense que Daniel R. pensait que nous ferions cela après notre mort corporelle. Il nous voit comme deux âmes sur un fantôme de motocyclette. Il faudrait donc que l'appareil photo soit équipé d'une cellule capable de voir l'invisible... Je vais me renseigner, je vais aller chez Samsung leur dire : "J'ai en projet de me photographier après ma mort, auriez-vous le téléphone adapté ?"
J'ignorais que vous étiez un amoureux de l'Italie, comme je le serais sans doute si je connaissais bien ce pays où je n'ai fait que passer, parfois très rapidement, regrettant de ne pas parler cette langue superbe.
Merci, mon frère Laurent, pour votre commentaire et tout ce qu'il nous dit ici.

15jan20 214C99
Je me dis, ce matin, que la lecture de la Parole donnée à Arès peut, effectivement, se lire de plusieurs façons. Mais si on sort, comme vous dites,  "de la raison raisonnante et qu'on la lit dans la foi" — votre réponse à Julien P. 214C86 : "Oui, j'ai lutté contre moi-même et c'était la lutte, parfois pugnace, entre l'homme de raison raisonnante et l'homme de foi" —, alors on entre dans une profondeur.
On sent que cette Parole véhicule quelque chose d’infini. Les propos du Prophète et son Enseignement ici dans ce blog sont du même ordre je pense.  On peut lire cela en voyant des idées, c'est vrai qu'il y en a, mais ce que véhicule l'enseignement est toute autre, c'est la recherche constante de la Vie sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) : l'ascencion, que notre intellect ne perçoit pas forcément. Seule,  je pense,  la confiance du petit enfant la lui fait lire dans sa justesse. Il lit cette Parole sans soupçonner qu' une énorme puissance s'en dégage doucement et que son enseignement servira les générations futures qui y liront des choses qu'aujourd’hui nous ne pouvons pas voir.
La parole du prophète  est dans se sens Parole de Dieu [Rév d'Arès i/12].
De temps en temps; je relis et je perçois un tout petit peu tout un monde de Vie en dedans de cet enseignement. Mais, pour s’en nourrir, c'est la pénitence qui créera un espace en dedans de nous et nous permettra d'y voir un peu plus clair. Car demain la Parole et l'enseignement du prophète seront les mêmes mots écrits aujourd’hui, mais vécus bien autrement.
Ainsi, la colère des hommes, que véhicule-t-elle ? La vie bof ! Plutôt "l’expression" de l'orgueil, la méchanceté, l'impatience etc. Mais je comprends que l'on puisse la suivre car, sinon, il nous faut voir que nous devons y renoncer en nous, et pour cela faire l'effort d'installer le Bien et s’échapper de la colère et autre discours illusoire qui prétendent véhiculer la vie spirituelle mais qui maintiennent une manière de faire croire !
Comme continuent de le le faire le roi noir et le roi blanc qui raisonnent encore en dedans de nous ! Faire croire que l’homme ne peut pas changer et doit donc suivre les idées des gens qui ont la vie spirituelle tellement haute que personne ne pourrait l’atteindre ! Ainsi vouloir éteindre toute pénitence en chacun de nous, une désespérance en l’homme divin et donc en Dieu !
Henri S. d'Auxerre, Yonne

Réponse :
Oui, frère Henri, pour bien — non comprendre, parce que les vérités spirituelles se sentent, échappent aux mots — voir par le cœur, non par les yeux, la Lumière qui nous enveloppe, il faut en effet comme vous dites "entrer dans une profondeur, sentir que cette Parole véhicule quelque chose d’infini." Ce sont des paroles qui évoquent notre impossibilité d'exprimer par la langue, mais notre possibilité de ressentir par les antennes de la vie spirituelle des choses indicibles. C'est dans le silence qu'on perçoit mieux l'insonore chant des anges, la muette Voix du Père, les innombrables vibrations de l'Univers. C'est ce qu'ont perçu les grands spirituels et que nous percevons à notre tour.
Dans la vie spirituelle seule surnage la conscience.
Merci, frère Henri, pour ce très beau commentaire.

15jan20 214C100 
Aujourd'hui 15 janvier 2020, quarante-six ans que notre Frère Jésus vous a livré L'Évangile Donné à Arès.
Infiniment merci, Frère Michel, Sœur Christiane pour votre dévouement à la Sainte Parole, longue vie à vous deux.
Je renouvelle mes vœux avec ferveur pour 2020 avec des pensées très particulières pour nos sœurs et frères qui nous ont quittés. Je vous souhaite une santé si précieuse, la prospérité, réalisation de tous vos projets. Un amour évangélique, une pénitence, une âme créatrice, le rayonnement de l'image et ressemblance et le retour des brebis égarées (Luc 15/3-7), pour la restauration d'Éden à la suite de Mikal pour la Vie infinie et éternelle. Didier Br. d'Île de France
Didier Bretonès, Jésus janvier 2020

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ces vœux réitérés.
Pourquoi y a-t-il autour de nous une vie déjà éternelle plutôt que la vie courte des choses mortelles ? Tout dépend du regard, frère Didier. Vous avez ce regard.
Merci aussi pour l'icône.
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Signature.

Réponse :
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