Commentaires Français de #205 |
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12 février 2019 (205) Gilets Jaunes |
![]() Réseaux Hertziens de France. YouGov, société internationale d'étude de marché basée sur Internet, donne comme résultats de ses sondages en France : Le 30 novembre 2018 83 % des Français et le 11 janvier 2019 74% des Francais trouvaient justifiés le mouvement des Gilets Jaunes. Il y a donc beaucoup de sympathisants des Gilets Jaunes. C'est un courant de mécontentement à revendications multiples ; dans ce courant il me semble opportun de lancer nos radeaux. Les
Gilets Jaunes en général demandent un meilleur sort matériel,
rejettent les politiciens incapables de le donner, de sorte
que leurs revendications restent politiques, limitées. Nous ne
leur reprochons pas, mais nous regrettons l'insuffisance de
leur vision, le fait qu'ils ne rejettent pas la civilisation
des systèmes, qu'ils ne cherchent pas à changer de vie
(Rév d'Arès 30/11), à élever l'homme au-dessus du
matérialisme et de la loi du talion, lui redonner sa liberté,
son génie. Voilà le dilemme pour des Pèlerins d'Arès
apolitiques et à l'écoute du Sermon sur la Montagne : On ne peut servir la Vie (Dieu) et
le Matérialisme (Mammon)... La
Vie est plus que la nourriture...
(Matthieu 6/24-25). Depuis le XIXème siècle les théories évolutionnistes situent tous les peuples du monde sur une unique ligne de développement allant de l'individualisme à l'étatisme, c.-à-d. à la nation-masse obéissante sous une seule autorité politique et sa loi, une uniformisation considérée comme inévitablement planétaire des institutions politiques, du légalisme, des infrastructures économiques et des lignes philosophiques. On a cru et déclaré que c'était le seul schéma général capable de donner la paix et le bonheur. Erreur ! On découvre que les hommes sont restés très divers. On voit rejaillir inconscient un besoin de dignité, d'individualité, de liberté, un besoin certes instinctif, non formulé, n'osant trop sortir des idées à la mode, qui s'habille d'un gilet jaune et qui, parti d'une protestation contre la surtaxation des carburants, se montre maintenant très diversement moral, philosophique. Pas plus qu'autrefois il ne fut humain de "civiliser les colonisés à coups de fusil" (Camille Pelletan, député de 1881 à 1912), il n'est humain de faire marcher et contrôler de nos jours un peuple à coups de lois appliquées à tout le monde "en bloc", comme dit notre frère Éric D. sur une affiche. ![]() Panneau préparé par frère Thierry M. Il n'est pas plausible que la parole libérée
des Gilets Jaunes soit bientôt entendue par des élus aux projets
jacobins, centralisateurs, légalistes. Les Gilets Jaunes peuvent
vite obtenir quelques miettes pour grossir leur pain quotidien,
c'est bien, mais ils s'en fatigueront sans tarder, parce que rien
de fondamentalement humain ne peut renaître d'un mouvement social
qui d'épisodique et limité ne deviendrait pas durable et extensif.
Un échange de vues constructif n'a pas de sens entre une humanité
"réflexive sur soi-même", disait Fénelon, et un pouvoir inflexible
par nature, serait-il révolutionnaire, s'il ne fait pas lentement
peau neuve et n'assouplit pas peu à peu une pensée depuis
longtemps durcie comme cuir. Le "je pense, donc je suis" cartésien
n'a de sens que si la pensée est souple, vivante, créatrice. |
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Commentaires : |
12fev19 205C1
Voici des photos de notre participation, dans l’amour et la fraternité, à la manifestation des Gilets Jaunes, le samedi 9 février à Limoges. Notre présence a été plutôt bien acceptée, plusieurs personnes — dont un journaliste de FR3 — nous ont questionnés après avoir lu nos pancartes. Celles-ci ont été photographiées et notamment par deux journalistes locaux qui nous ont eux aussi posé des questions. Nous avons pu nous présenter et expliquer le Message de La Révélation d’Arès. Nous ignorons si ces médias — FR3 Limousin, Radio Bleu Limoges et l'Écho (journal régional) — diffuseront ces échanges. Votre enseignement venu du Père nous a portés pendant cette rencontre. Œuvrons dans l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur libre de tous préjugés et des peurs, en somme la pénitence, pour que la société se spiritualise et que le monde change un Jour ! Vive la pénitence, vive l'amour ! Nous vous embrassons fraternellement et chaleureusement ainsi que sœur Christiane. Des frères et sœurs Pèlerins d’Arès de Limoges. ![]() ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Merci, mon frère Louis, pour ces images de votre participation au défilé des Gilets Jaunes samedi 9 février. |
12fev19 205C2 Bonjour frère Michel, En cet acte XIII [9 février 2019], c’est la première fois que nous participons collectivement, à Paris, aux manifestations Gilets Jaunes. Nous fûmes vingt frères et sœurs répartis sur deux manifestations : L’une dès 10h30 aux Champs Elysée avec un départ du cortège à 12h00 pour un long parcours, l’autre pour un rassemblement statique dès 14h00 à République. ■ Impressions de Dominique Bo présent aux Champs Elysée : Nous fûmes extrêmement surpris du chaleureux accueil dont nous avons bénéficiés. Sur nos gilets il y avait comme inscriptions : "La Vérité c’est que le monde doit changer", "Les hommes deviennent les frères", "Nous voulons redonner à la France figure humaine !", "Les hommes deviennent les frères et le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent", "Les héros quittent la fête des morts", "Libre comme un poulain agile" ; sur les panneaux "Mon peuple s’éloignera-t’il des puissant que le menacent de malheur s’il se rebelle", les hommes deviennent les frères, les nations s’embrassent", "Car la Vérité c’est que le monde doit changer", "Amour, Honneur, Beauté", "Couper la tête d’un roi est plus facile que de couper le roi de sa tête", avec à chaque fois le nom de La Révélation d’Arès et ses références. Nous avons été énormément photographiés, encore plus que des vedettes de "Paris Match", filmé aussi avec quelques interviews que certains d’entre nous ont accordées. Au passage que faut-il dire à ces journalistes ? Nous avons été filmés par des chaines de télévisions étrangères : Italienne, de Doubaï et américaine. Un journaliste me prend en photo avec mon panneau éLes hommes deviennent…é, je retourne et lui montre la citation "Mon peuple s’éloignera-t’il des puissants…", il me dit : "Là, non !" Pose son appareil photo professionnel, prend sont téléphone portable personnel et prend la citation en photo. Un autre en me prenant en photo avec mon panneau me dit : "Vous, vous avez tout compris !" Beaucoup nous ont demandés qu’est-ce que La Révélation d’Arès. Nous avons expliqué et tous, sauf deux personnes qui ont mal réagies au Nom de Dieu, ont répondus : "Ça m’intéresse, je vais voir sur le net." Nous avons beaucoup parlé en missionnaires. J’ai distribué quelques tracts avec mon tel [?] et j’ai obtenu les coordonnées d’un chrétien très intéressé par notre démarche bien qu’il soit lui-même très impliqué dans la sienne. Sous ce magnifique soleil et cette douce température ambiante, j’ai senti la Présence du Père à travers Sa Parole ainsi affichée, allant vers les cœurs des humains que venaient vers nous, émerveillés qu’ils étaient par ces citations qu’ils ressentaient comme des propos vrais et leurs offrant des perspectives dont leurs vies intérieures semblaient se soulager. Après nous avoir pris en photo, nous avons eu beaucoup de "Merci". Nous étions au milieu d’un peuple, au sein d’un cœur où il y avait une soif d’une autre humanité. À l’heure où j’écris ces quelques lignes, je suis encore sur un petit nuage de cette très belle journée où je fus heureux d’être au milieu de mes frères humains, heureux de porter la Parole, heureux de voir mes frères et sœurs heureux. Moi qui ai participé individuellement aux actes VIII et XI des Gilets Jaunes, j’ai vécu samedi 9 février lors de l’acte XIII quelque chose de tout à fait particulier. ■ Impressions de Christine M. et Jeff P. présents à la place de la République : Journée Chargée à République, beaucoup de belles rencontres, beaucoup de photos prises de nos panneaux, dans le même état d'esprit que nos frères presents sur les Champs-Elysées. Bel échange avec Ingrid Levavasseur, candidate aux Européennes, qui lut les panneaux de nos sœurs Andrea et Christine avec émotion avant de nous confier : "Vous avez raison d'appeler au Bien et à l'amour ! J'en parle au sein des Gilets Jaunes, mais on me répond systématiquement que je suis naīve !". Nous avons pu lui expliquer dans les grandes lignes ce qu'était La Révélation d'Arès et notre espérance. Elle était visiblement touchée, est partie éprès avoir noté sur un papier le titre du Livre et nous demandant si elle pouvait nous embrasser, une personne très humaine, très touchée par nos phrases sur la fraternité, beau regard d'enfant qui écoute vraiment. Nous pensons que la qualité dont nous avons essayé de faire preuve lors de ces deux participations vous doivent beaucoup, et le blog a nourri nos pénitences individuelles, ainsi que les trois réunions que nous avons organisés sur Paris et enfin à la participation des anges et du Très Haut. Voici une vidéo, réalisée par notre frère Vincent L. d’Ile de France, constituée de photos faites sur les deux lieux, agrémentée de musique par le groupe "Piou Gens" (Frères Daniel C. et Charles P. d’Ile de France) d’une de leurs compositions. Merci pour tout ce que vous faites Jeff P. et Dominique Bo. D’Île de France |
Réponse : Ce que vous m'adressez là est si beau à voir et à entendre, j'en suis sans voix. Merci au Saint Nom du Père pour le très beau témoignage que vous avez rendu ce samedi 9 février |
13fev19 205C3 Bordeaux, acte XIII [9 février 2019] des Gilets Jaunes et Apôtres d'un idéal : Nous avons évité toutes les violences. Nous, principalement Éric D. et moi-même, nous nous sommes faufilés hors de toutes agressivités, tel le troisième œil du sphinx, loin des mauvaises ondes. Nous nous sentons bien. Ce qui, lors du XIIème acte des GJ, n'avait pas été le cas pour moi. Pour cause : La B.A.C. (Brigade Anti Criminalité). Ces gens d'armes, munis des armes du système (uniforme, insigne, bombes et flingues), agissent en des lieux vierges de toutes criminalités. Ces "garants de la loi" travestissent celle-ci à tout va, au gré et selon l'humeur du jour (aucun procès verbal n'est dressé, humiliations et bousculades à répétition, blessures graves, profondes meurtrissures, etc). Ces hors-la-loi de la loi prouvent, par leurs agissements, que ce sont des sans lois. Comme nous, les apôtres de Mikal (Rév d'Arès i/12 + maintes références), ces "criminels anti-criminalité" semblent ne pas vouloir de lois. Mais, tandis que nous, Ppèlerins d'Arès, peuple des Gilets Jaunes ou pas, nous nous efforçons de respecter leur lois, eux, au nom de la loi, ils ne la respectent pas. Ils sont de l'autre côté du miroir. Du côté obscur de la Force (Rév d'Arès xviii/5) semble-t-il, n'est-ce pas !? Au service de qui sont-ils ? La B.A.C. des Gilets Jaunes c'est la "Brigade Anti Corruption". Oui, aussi déplacé que cela puisse paraître, dans un monde où pratiquement tout est corrompu, les Gilets Jaunes se soulèvent, aveuglement et, pour la plupart, inconsciemment, contre la corruption. Contrairement à ces "forces de l'ordre" qui agissent en désordre pour l'ordre de ceux qui les dominent (Rév d'Arès 27/8), contrairement aux gardiens des lois illusoires (Rév d'Arès 7/4) qui s'activent sur un terrain qui n'est pas le leur (on n'utilise pas les moyens contre une taupe qui sont adaptées à la chasse aux prédateurs), les Gilets Jaunes sont sur le terrain qui est le leur : Celui de dire stop à la corruption. Saurons-nous reconnaître les nôtres ? Nos corruptions intérieures et quotidiennes. En attendant des jours meilleurs, que nous, "gens de cœur", allons devoir mettre en relief avec les jours des "gens de compte" (Rév d'Arès ii/14), les Gilets Jaunes, eux (même s'ils comptent encore eux aussi), s'attaquent sans le savoir vraiment à un problème réel : La corruption. Il y a, dans cette grande masse inconsciente de ses désirs, une attirance instinctive vers la droiture. On sent, comme une force invisible, que les hommes ont un penchant naturel pour le bien. Mais, comme une bête, une pieuvre tentaculaire, le mal étouffe toutes leurs inspirations au bien. J'ai décidé, ce samedi 9 février 2019, de me moquer de la pieuvre, de la regarder telle une marionnette démantibulée. Et le bien est né. La bonté "insurgeante", celle-ci. La peau du serpent adamique en moi a mué. Puis, après avoir fêté nos actions au nom de la liberté, après s'être adressé et dressé en public, interpellé les "porte-flingues" au nom de l'amour, dans un rade punk de Bordeaux, nous avons fini. Et là, dans toute la moiteur de cette humanité, je me suis dit, en pensant à vous, prophète : "Mais Michou, t'étais où ?" Et c'est là que la lumière jaillit, tandis que mon frère ornithorynque se bousculait avec d'autres animaux dans la cave aux fauves sur une musique endiablée, je sus que nous étions des rock & roller de la Parole. Rien ne pourra y faire. Veuillez nous accepter tel que nous sommes : Deux "Madal mentaux". Oui, la terre roule (Rév d'Arès iv/3) sous notre pied et nous avançons à son rythme ; ni à rebrousse-poil ni à contre-courant, nous sommes bien décidés à suivre le tempo de la musique du monde en y mettant le son des Cors Célestes, les accents harmonieux des Messagers (Rév d'Arès 3/8). Nous étions là dans la rue quand une bourrasque de vent nous a soufflés, soulevés, emportés avec mes trois pancartes. Éric et moi, nous nous sommes regardés avec le même sentiment de certitude : Les Messagers sont là pour nous superviser. Que supervisaient-ils donc à ce moment-là ? Nous étions en train de remettre en question la surveillance qu'exerce sur vous votre épouse (réponse 204C41) ; on dirait bien que la Bonne Raison soit en accord avec notre sœur Christiane. Qu'elle veuille bien nous pardonner d'avoir mis en doute la place protectrice qu'elle exerce auprès de vous ; ce coup de vent qui nous a coupé le sifflet nous a rappelé que l'épouse du prophète est aussi la mère des croyants. J'ignore où le Père vous avait envoyé lors de mes pensées, de nos échanges et actions avec Eric D., mais je sais que vous étiez sur notre terrain. J'ai d'ailleurs brandi votre nom très haut en espérant que ce soit vous qui le portiez. Mais peut-être étais-je, à cet instant, votre bras !? J'accompagne ce message, porté par mon ange, de quelques photos d’Eric D. pour vous mettre dans l'ambiance. J'espère que chez vous tout va bien. Frédéric M. d'Aquitaine ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Merci, frères Frédéric et Éric, pour ce commentaire et pour les images. |
13fev19 205C4 Bien cher prophète, Je vous fais suivre à la demande de notre sœur Simone qui n'arrive pas à vous l'envoyer, son texte avec les photos. une petite anecdote vécue lors de la manifestation à Tours: Nous étions arrêtés devant la préfecture et un jeune passait derrière moi avec son mégaphone et ô surprise d'entendre crier et amplifier " La Vérité c'est que le monde doit changer !" Moment de joie ! Claude B. de Touraine Bien aimé frère Michel, prophète du Créateur, Un petit commentaire pour vous donner un aperçu de l’ambiance de ce samedi 9 février à Tours avec les Gilets Jaune. Avec Claude B. nous avons défilé ; c’était ma première manifestation. Ce fut une expérience intéressante avec tous ces participants Gilets Jaunes et sympathisants. Cette manifestation c’est passée calmement dans la musique et des slogans contre le président Macron et sa politique. Sur les pancartes et sur les gilets nous avons pu lire aussi : trop d’impôts, trop d’avantages pour les riches, d’autres textes aussi sur le brexit, l’Europe, manque d’humanisme, pas de justice sociale, pacifiste, paix, amour…Toute sortes de gens dans ce défilé, mais beaucoup de jeunes et quelques exaltés. Des gens normaux quoi ! Nous avons défilé deux heures trente dans les rues principales de Tours : Béranger, Nationale, les Halles, le vieux Tours, nous étions moins de 500 personnes environ, ce que nous avons évalué avec Claude. Frères et sœurs de tous les hommes, nous avions notre place dans ce défilé pour transmettre, quand cela était possible, le Message du Père. Avec toutes cette diversité, la solution de gestion de la vie ensemble ce sont vraiment les petites unités comme vous le proposez. Trois jeunes sans gilets jaune ont lu le panneau et nous avons parlé de La Révélation d’Arès, que l’homme se change intérieurement en bonté, équité, bien, amour, sans chef [Rév d'Arès 16/1]… aimer, pardonner, être en paix, se libérer des préjugés avec intelligence du coeur et le monde changera. "Alors vous êtes des anarchistes ?" nous a dit un des jeunes. "Oui, anarchistes du Bien," avons-nous répondu. Sur le retour du cortège place Jean-Jaurès, quatre autres jeunes se sont intéressés à la pancarte de Claude, puis au texte de mon gilet. Je leur ai demandé pourquoi ils manifestaient, ils nous ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec tous ce qui ce passe actuellement. Nous avons eu un bel échange également. Nous leurs avons donné des tracts. Nous avons semés quelques petits cailloux du Petit Poucet pour maintenant et pour les générations futures (Rév d’Arès 2/12, 13/7, 24/2, 30/6, 31/1, 34/8, 39/10) sur le chemin qui même vers les Hauteurs Saintes pour changer le monde (28/7). C’est une autre forme de moisson à renouveler pour parler du Message d’Arès. Merci frère Michel de votre enseignement et bon courage à tous. Fraternellement. Simone Le. de Touraine. ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Bravo les Tourangeaux ! Je suis heureux que vous ayez vous aussi témoigné à Tours ! Merci au Saint Nom du Père. |
13fev19 205C5 Extrait de l'Intranet de la Mission Lyonnaise : Un rapide retour sur notre mission du 9 février après midi sur la place Bellecour avec nos panneaux (fabriqués par Thierry et Ythier) et gilets jaunes ou nous avons prit position au bord d'une allée transversale entre la grande roue et la statue de Louis XIV ou s'étaient posté tranquillement un petit groupe de la CGT. Les photos ne reflètent pas le flot ininterrompus de gens qui sont passés nous ont prit en photos, salués ou se sont arrêtés. Notre sœur Rachel a prit ces photos à un moment ou personne ne s'étaient arrêté. D'abord Simon un jeune traversé par des courants contraires: une envie de rejoindre les siens dans le cortège de l'autre coté du Rhône (Gilets Jaunes) ou la manif se trouvaient, mais en même temps ressentant la lassitude du gazage policier depuis plusieurs semaines, et assoiffé d'autre chose aussi. Nous, avec ces mots du Père sur nos panneaux, étions comme allumés par un brasero céleste nourrissant le chaland avec un pot invisible sur la brande d'un moment suspendu... Simon nous confiant son émotion devant la figure de sainte Faustine (je gogglerais pour savoir à quoi il faisait référence, ci-dessous) c'était touchant cet échange. Et puis Toto de la Croix Rousse et son comparse éméché au Viognier, mais encore assez lucide pour crier son envie de dignité et de liberté, Toto un ancien des Brigades Rouges que Mitterand avait épargné et confessant sa reconnaissance à l'ancien président et son autocritique repentante d'avoir participé à une lutte armée inutile et fratricide. Engoncé dans un corset qui le maintenait avec ses 3 cotes cassés (Je retraduis ces mots sans l'accent italien), et puis un couple de jeunes étudiants peut-être à Science Po, peut être macronistes, nous demandant ce que nous représentions et revendiquions auquel s'est suivi d'un échange plutôt une confrontation courtoise et argumentée sur les petites unités et la pénitence qui accouche d'une autre dimension et conscience que le rationaliste seul ne peut entrevoir d'un coté et la vision jacobiniste, centralisée et élitiste de l'autre. La jeune fille m'a remercié et semblait sensible, lui plus formaté a quand même compris que nous étions bien au-delà de la revendication politique. Et Joséphine parlant avec notre frère Ythier dont j'ai senti la joie qu'elle avait eu de partagé une discussion avec Ythier et Rachel, et tant d'autres qui ont parlé avec nous et notre frère Thierry dont ce frère de Genève et un journaliste de France Inter. Enfin il y eut cette pauvre femme à la fin au moment ou nous allions partir qui étaient hystériquement remontée contre les gilets jaunes et dont soudain nous avons senti que nous cristallisions, les peur, colère et désarroi, car cause du blocage du pays depuis plus de deux mois et dont rien n'était clair et défini. Une pauvre maman dont le fils avait été empêché de recevoir des soins (je cite de mémoire défaillante) qui blanchissait sous son fond de teint et que nous ne parvînmes que très partiellement à calmer même si nous lui souhaitâmes une bonne soirée quand elle nous quitta. Car elle nous fit peine. Et la troupe de jeunes marchant au pas cadencé que nous croisâmes dans la rue en face de la place Bellecour, étaient-ce des membres de la BAC (Brigade anti-criminalité) ou des autonomes remontés et prêts à en découdre ? Ils n'étaient pas à priori animé par la paix. Enfin Rachel eut du mal à nous quitter pour aller reprendre son train, taraudée par sa raison et son coeur de moissonneuse qui s'ouvrit aujourd’hui comme un grand ciel bleu. Ythier et Thierry de Lyon complèteront. Jean-Claude D. du Rhône ![]() |
Réponse : Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce commentaire et pour l'image où l'on voit frère Ythier et frère Thierry. Quelle joie de revoir la place Bellecour dans cette ville où j'ai habité treize ans, où j'ai connu mon épouse Christiane (qui était de Bourges et juste de passage en 1966), pas très loin de laquelle la Présidente du Pèlerinage, notre sœur Chantal, est née et a passé sa jeunesse. Mais cette grande roue, bizarre ! Je vous y reverrai le mois prochain. En attendant bravo pour votre participation au mouvement des Gilets Jaunes. |
13fev19 205C6 L’aurait-on oublié ? C’est la même chose pour tous, qui que l’on soit, ministre, businessman, bourgeois, ouvrier, chômeur, clochard, chacun cherche à "être bien", seulement à chacun son contexte et son conditionnement. L’économie conditionne les affairistes, la politique les citoyens, les médias les classes moyennes, les syndicats les ouvriers et les convictions. Les rigidités se construisent peu à peu, s’opposent, détruisent le lien social, jouent de la domination, diminuent les uns et empêchent l’élévation des consciences. Ainsi parce que les trains des différents conditionnements sont en marche, qu’on ne peut pas les arrêter, parfois parce qu’ils se rencontrent dans des catastrophes guerrières, surtout qu’on constate que ça ne marche pas pour donner du bonheur, tout ce qu’on peut faire, c’est sauter du train. Même si je sais que ma recherche du bonheur est déjà pipée, trafiquée par tout ce que j’ai déjà avalé depuis que je suis sur cette terre, elle me met dans une recherche et c’est cela l’important. Parce que je suis aussi de la bidoche, je ne peux "être bien" que s’il n’y a pas la faim, la fatigue et le froid comme dit le poète, c’est-à-dire que je sois dans des conditions de vie matérielle dignes. Pas suffisant, car en plus de la bidoche, il y a aussi la tête, il y a aussi les conditions de vie intérieure. J’arrive peu à peu à intégrer le fait qu’un bonheur absolu, c’est-à-dire quelles que soient les circonstances, ne peut se trouver que dans l’amour absolu, quelles que soient les circonstances et non pas dans l’avoir qu’il soit d’objets, de compensations, de vacances, de savoirs, de connaissances — tout ce qu’on fait avec amour c’est du bonheur —, mais aussi dans le fait d’être libre d’une façon absolue, par rapport aux libertés des autres — la diversité est une loi de la vie, rien n’est pareil —, même par rapport à leurs actions négatives, qui de toute façon remonteront dans ma conscience personnelle, donc à être libre par rapport à celle-ci, c’est-à-dire à ce que produit ma structure conditionnée "égoïque". Ma singularité, je l’interroge et la passe à la moulinette de la Parole (dans le sens où c’est Celle-ci qui mouline et non pas mon ego). Peut-être n’ai-je pas été très clair ! Et puis qu’on le veuille ou non, chacun dépendant du collectif, un bonheur pour un homme conscient ne pourra jamais être égoïste, d’où cette idée "inspirée" de petites souverainetés confédérées dans lesquelles peut vraiment s’activer la pénitence et se rendre réelle, pour qu’elle ne reste pas une vague idée intéressante. Pour quelqu’un qui baigne dans La Révélation d’Arès depuis un certain temps [trente-quatre ans ?], la pénitence est la seule force, la seule force qui peut et va résoudre les problèmes sociaux ou d’organisation collective, qui va aussi permettre d’intégrer et de comprendre qu’on est beaucoup plus que ce qu’on croit être. Sans parler d’âme collective [polone Rév d'Arès xxxix/12-13], commençant à peine à éclore, avec le petit reste d’aujourd’hui à peine pénitent, il est indéniable, car chacun y travaille à sa façon, que le petit reste de demain le sera davantage. Dans les circonstances actuelles, mon petit panneau "Un monde meilleur est possible si on apprend à s’aimer les uns les autres, à se pardonner, à faire la paix, à se libérer intérieurement" me permet immédiatement d’évoquer le kérygme et La Révélation d’Arès. Samedi [16 février] il est prévu pour certains d’entre nous, de manifester avec les Gilets jaunes par effet de stimulation. Merci aux autres groupes et aussi pour les idées qu’ils nous fournissent. Charlie F. du Nord |
Réponse : Merci, frère Charlie, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous envisagiez de vous joindre aux Gilets Jaunes de Lille samedi. L'idée de ressusciter le monde tel qu'il fut prévu par le Créateur en des temps immémoriaux vient à tout humain qui veut bien se donner la peine de lire La Révélation d'Arès ou d'écouter les Pèlerins d'Arès. Que les croyants des vieilles religions le veillent ou non, La Révélation d'Arès entre dans le cycle de la Parole. Elle a, dans ce cycle, l'énorme avantage d'être pure, transmise telle qu'elle a été reçue contrairement aux vieilles Écritures chargées de parole d'homme (Rév d'Arès 16/12). En vous joignant aux Gilets Jaunes vous aurez l'occasion, comme nos frères de Bordeaux, Paris, Tours, Lyon, de le faire savoir. La race (xii/5) des Enfants (13/5) du Père n'est pas près de finir. Oui, ainsi avons recommencer à consommer l'amour de notre vie, pas seulement notre compagne, nos enfants, mais aussi tous leurs frères et sœurs, les humains. La Révélation d'Arès au déclin de ces temps obscurs, obscurs malgré leur technologie ou peut-être même àcause d'elle, vient forcer notre mémoire ; elle fait ressurgir la Lumière. Non que nous ignorions les vieilles Écritures, nous les lisons même dans le Bible et le Coran notamment, mais là nous retrouvons la fraîcheur ; la Parole renaît comme un superbe écho du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et vous pouvez en promener les échos de l'Écho sur vos panneaux à Lille. Nous avons toutes les raisons de ne pas parler avec légèreté d'une Parole immortelle qui depuis la nuit des temps appelle et appelle à l'amour, au pardon, à la paix, à la liberté dans l'intelligence du cœur. C'est le cœur de l'Univers que vous allez promener au-dessus des têtes à Lille. |
13fev19 205C7 Cher prophète, J'aimerais vous posez une question concernant les petites unités humaines : La semaine passée j'en ai discuté avec une amie d'enfance, en lui posant cette question (avec des mots différents) : "Que penserais-tu d'un plan sociétal qui permettrait à la France de se diviser ou d'éclater en régions indépendantes, dont chacune gérerait à sa façon son économie, son système d'impôt, et où les élus locaux seraient choisis par les membres de ces régions et révocables si insatisfaisants ? Si le système de gouvernance politique centraliste était dissolu, et si donc tout était ramené au peuple ? Un detail de sa reponse m'a saisi tout particulierement. Je le copie ci dessous : "De là à découper la France comme l'Allemagne je doute que ce soit la meilleur solution, déjà parce que certaines régions sont défavorisées par rapport à d'autres. Le clivage des régions ne fera qu'en rendre certaines plus attractives que d'autres créant ainsi des déséquilibres démographiques." Outre la confusion que s'est faite, mon amie entre notre projet de petites unites humaines qui colle plus a l'image des confederations Suisses qu'à un État fédéral comme l'Allemagne (donc un pouvoir politique qui garde le dernier mot). Je me questionne sur la possibilité de milliers de citoyens d'émigrer s'ils le veulent, vers une région plutot qu'un autre, et à vouloir en masse se ruer sur une région plutôt que sur une autre. Les gens pourraient-ils etre mentalement arrêtés au point de vouloir poursuivre dans leurs têtes les clivages qu'a entretenu jusque là le système, à savoir l'inégalite des régions et de ce fait quelle réaction serait celle des responsables d'une région si, du jour au lendemain, des vagues de masse venaient tous pour s'enregistrer dans cette region ? Ne me répondez pas, si ça n'en vaut pas la peine, prophete ! Léon Amos O. de Leeds, Grande-Bretagne |
Réponse : Votre amie semble ignorer qu'en Suisse le système de cantons, qui sont des unités souveraines avec chacune son système sociétal, fiscal, etc., tout va très bien en dépit des différences géographiques, économiques, très grandes entre elles. Uri, par exemple, est un très petit canton (33.000 habitants) de montagne, en fait une vallée, où les ressources naturelles sont pauvres, mais les Uranais vivent aussi bien que les habitants du riche canton de Zürich. Il ne faut pas oublier que les vingt-six cantons suisses sont confédérés et que cette Confédération est faite de telle manière qu'aucun canton ne manque de tout ce qui procure une vie moderne. Dans le petit canton de Nidwald (tout près d'Uri, d'ailleurs) j'ai eu la stupéfaction de trouver une industrie aéronautique Pilatus-Aircraft ! Que croit votre amie ? Croit-elle qu'en France on vit aussi bien en Lozère ou dans le Cantal qu'à Paris ou à Lyon ? Pas du tout, et une confédération bien faite serait bienvenue pour ces régions oubliées. Sait-elle, votre amie, que quand des Lavalais, des Ponotes (Puy en Velay, oui, oui, ça existe !), des Mendois paient leurs impôts, c'est pour améliorer le R.E.R. Parisien, ce n'est pas pour améliorer le réseau ferroviaire de leurs coins perdus où les transports sont problématiques ? Et pourtant les gens de ces régions aiment le pays où ils sont nés. En tout cas, je crois qu'une confédération bien organisée ne pourrait qu'améliorer le sort des habitants de régions isolées et pauvres. Je suis désolé de ne pas disposer du temps de développer ce très important aspect des choses. |
13fev19 205C8 Frère Michel dans la Paix et l’Amour du Père Je voudrais vous faire partager plusieurs informations : Mercredi 13 février 2019 à 20h50 sur France 5 une émission qui s’intitule "la grande librairie" aura lieu sur le thème de "La Commune", qui pourrait intéresser certaines personnes. Il y quelques années, dix à quinze ans, avec Danny G. de Belgique nous avions rencontré le fils de Peter Watkins qui a réalisé le film "La Commune" après plusieurs années de recherche de documents. Ce film qui est maintenant visible sur internet démontre à quel point il y a des similitudes avec les Gilets Jaunes. C’est impressionnant! Le passage de La Révélation d'Arès 28/3-5 : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle traces son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avaient façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres, et qui finit par : L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux-mêmes que je fais des prophètes. Une autre information : Suite aux violences et mutilations faites aux Gilets Jaunes et à la perquisition non aboutie à Médiapart suite à l’affaire Bénalla et surtout suite à la nouvelle loi qui doit être votée cette semaine où le préfet pourra décider d'autoriser un homme ou une femme de manifester... Dans quel pays sommes-nous ? Il y a un homme disparu depuis quelques années qui interpelle son peuple pour ne pas le nommer : "Israël", sur la violence faite aux Palestiniens. Cet homme que j’aime beaucoup qui a semé aussi des cailloux comme vous, cher prophète, il s’appelle Leibovitz. Ci joint 1 vidéo de 10 mn environ qui doit nous interpeler, qui nous dit ce qu’est qu’un état fasciste. Le film la commune 3h33 https://archive.org/details/Commune_Paris1871_PeterWATKINS Leibovitz : https://www.youtube.com/watch?v=wA9gfGvyijs Bonne mission à nos sœurs et frères de France qui propagent l'idée des petites unités. Chantal M. d'Angers, Maine et Loire |
Réponse : Mon frère Chantal, je connais très bien et beaucoup d'entre nous connaissent Yeshayahou Leibowitz, philosophe et médecin, dont les positions anticonformistes, le franc-parler sur le judaïsme et particulièrement sur l'armée et la politique d'Israël, sont bien connus. Mais, mon frère Chantal, Yeshayahou Leibowitz est mort en 1994, il y a vingt-cinq ans, à l'âge de 91 ans. Ce sont surtout ses positions politiques qui le rendirent célèbre et plutôt impopulaire en Israël : il fut un ardent critique de la politique israélienne, tant dans le système de gouvernement (coalitions de partis) que dans l'occupations de territoires arabes de Palestine. Il disait que "l'occupation détruit la moralité du conquérant." Il soutenait les objecteurs de conscience refusant de servir dans les territoires arabes : Gaza, etc. occupés par Israël. Quant à "La Commune" de Peter Watkins, non, je n'ai jamais vu ce film. Je ne sais pas si je pourrai le voir ce soir. J'ai beaucoup entendu parler du film. Quand j'étais au lycée Hoche pendant l'occupation je me souviens que notre professeur d'allemand nous avait emmenés un jeudi au mur des fédérés au cimetière du Père Lachaise. Mon père étant communiste parlait souvent de la commune ; il faut dire que l'événement historique n'était pas si vieux à l'époque ; il n'avait alors qu'un peu moins de soixante-dix ans. On rencontrait encore à Paris, alors, des vieilles personnes qui avaient connu cette époque et qui en parlaient dans les conversations de famille tantôt en bien, tantôt en mal. Je connais un peu le script de "La Commune", film dans lequel Peter Watkins s’insurge, dérange, bouscule. On dit qu'il a produit là une œuvre cinématographique hors norme. Peut-être aurai-je un jour le temps de voir ce film, qui, dit-on et confirmez-vous, s’appuie sur une recherche documentaire approfondie et permet une réflexion sur le présent et mener une critique frontale de médias. Sûrement très intéressant. Merci, mon frère Chantal, pour ces informations. |
13fev19 205C9 Je passe par l'Email car je n'ai pas pu envoyer par votre formulaire qui me demande de me connecter à Google pour envoyer un message. Bizarre ? Très cher frère et prophète du Très Haut, Qui aurai pu imaginer qu’un soulèvement populaire comme celui des Gilets Jaunes allait survenir en cet automne 2018. Autosatisfait et certain de sa force, le pouvoir politique comptai faire passer ces nouvelles taxes sans réaction du peuple en prétextant l’écologie et il se permettait même des petites phrases moqueuses et méprisantes. Ce soulèvement survient comme une bouffée d’air frais, un vent de libération desserre l’étau légaliste et fiscal, un vent de liberté souffle sur toute la France métropolitaine et outre mer. Les manifestants ne demandent aucune autorisation au pouvoir et ne se préoccupent même pas de déclarer leur manifestation et leur parcours : un comble pour l’administration ! Entre autre action symboliques, l’ouverture des barrières de péage, la destruction des radars, des perceptions murées (exemple : à Audenge sur le Bassin d’Arcachon), des préfectures prisent d’assaut même dans de tout petits bourgs. À Bordeaux cela fait deux mois que tous les samedis la mairie est cernée par des milliers de manifestants. Le 17 novembre CNN annonçait 2 millions de manifestants... Ce soulèvement agit comme un révélateur extraordinaire de l’état de la France et de son pouvoir. Pour ceux qui connaissent La Révélation d’Arès c’est une demi-surprise car cela est annoncé : Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes (politiques et religieux) et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu leurs chaînes (Rév d'Arès 28/20). J’ai appris beaucoup de chose en regardant et en participant à ces mobilisations. Une des choses les plus caricaturales et le traitement de cet événement par les grands médias, tous aux ordres du pouvoir (sauf Russia Today France, la télé de Mr Poutine. S’informer sur un média Russe un comble !). Nous savions que les médias Français étaient verrouillés, mais de là à produire une "vérité alternative" à la réalité ! (Comme celle du président Trump dont les journaliste français se moquent …). Au 20h de France 3 on n’hésite pas à retoucher une affiche de manifestant pour faire disparaître le mot démission. Au 20h de France 2 samedi dernier, encore plus simple, on n'en parle plus. On se croirai revenu au temps de la censure en ex-URSS. La répression est violente et sans retenue. En 1995 lors des révoltes en banlieue, consigne avait été donné pour des raisons politiques de ne pas répliquer. Résultat : aucun blessé côté manifestants de quartier, alors que les policiers recevaient des tirs à balles réelles (80policiers blessés) de la part des manifestants. Mais là, le ministre Mr Castaner leur dit : "Vous avez carte blanche. Dégagez la rue de ces factieux ! (source syndicat de police)". Résultat : "Un carnage, des milliers de blessés dont des dizaines mutilés à vie ! Beaucoup de questions se posent pour nous. Ce mouvement hétéroclite n’a pas de direction et se cherche. Quelle est notre place ? Prenons-nous le risque d’être considéré comme connoté politiquement par des médias qui pourraient s’empresser de nous caricaturer. Pour ma part, j’ai considéré dès le 17 novembre que je ne pouvais pas ne pas y participer, ne serait-ce que pour y faire entendre notre appel au changement du monde par la voie spirituelle de la transformation intérieure. La pénitence est aussi insurgence constructive. En me basant sur votre article "Liberté entre hier et demain" paru dans "Le Pèlerin d’Arès", j’ai fait un tract pour essayer de faire comprendre notre direction sans donner l’impression que je voulais récupérer l’événement comme beaucoup d’opposants de gauche et de droite cherchent à le faire. Les Gilets Jaunes sont des Français de bases de tous milieux et dans leur grande majorité ils veulent simplement retrouver un espace de liberté, vivre dignement de leur travail, et décider de leur destin. Des assemblées populaires locales se sont créées comme à Commercy dans la Meuse dans le but de reprendre leur destin en main. Pour moi elles préfigurent peut être des petites entités autogérées. Par là de nombreux Gilets jaunes nous rejoignent sur certains aspects de notre message. Je vous embrasse fraternellement. Daniel C. d'Arès en Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire. Google, comme vous savez sans doute, est une entreprise américaine de services technologiques, notamment informatiques, fondée en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie. Le moteur de recherche Google est fameux ; pour ma part je m'en sers souvent. J'utilise actuellement son service Drive pour le formulaire de commentaire, parce que c'est un service gratuit. Auparavant j'utilisais des logiciels comme Formoïd, etc. qui certes fonctionnaient très bien, mais qui me coûtaient cher et je ne suis pas très riche... Mais si vous refusez d'adhérer à Google (c'est gratuit), j'essaierai de ne pas rater vos commentaires sur ma messagerie eMail, mais c'est plus risqué pour vous, car certains jours j'ai tellement d'eMails que je dois en négliger un certain nombre. Je vous remercie de me faire part des observations que vous avez faites lors de vos participations au mouvement des Gilets Jaunes. J'ai déjà observé moi-même beaucoup des choses que vous décrivez ici. Je ne crois pas que l'actuel mouvement des Gilets Jaunes puisse aller très loin en profondeur et très longtemps dans son action, mais je crois qu'il démarre un courant de protestation qui, lui, durera dans un demi-silence, et qui peu à peu trouvera son efficacité. Pour l'heure, étant donné les énormes moyens dont dispose l'État et l'absence quasi totale de moyens dont disposent les Gilets Jaunes, ma raison me dit que le mouvement dans sa forme actuelle ne peut pas faire autre chose que ce qu'il fait : défiler en gilets jaunes, casser un peu par-ci par-là, et de cela il se fatiguera tôt ou tard. Mais pour nous Pèlerins d'Arès c'est une bonne occasion de montrer que nous aussi sommes des oubliés et surtout que nous sommes les hérauts d'une solution, celle de l'amour et de l'intelligence, aussi simple qu'irrésistible si elle commence à se répandre. |
13fev19 205C10 Cher Frère Michel, bien aimé en l’Amour du Père, Vous me suggériez le 6 février 2019 (204C49) de réaliser un tract. Ce que j’ai fait, mais je suis en retard car vous êtes passé à l’entrée 205 qui est un hymne à la Liberté existentielle. J’ai mis en recto — pour ceux qui auraient moins d’empathie — la partie d’une phrase entendue dans "Wonder", film avec Julia Roberts, sur la vie d’un enfant atteint du syndrome de Treacher Collin, qui déforme le visage, ce qui demande multiples opérations afin de redonner humanité à son apparence. Vous y verrez les mêmes horaires, pardon, mais cela va changer très vite, Nicole a ouvert sur notre intranet une réflexion sur ces plages horaires plus importantes. Nous allons nous organiser en ce sens. Michel J., région de la Bresse (Rhône, Alpes, Auvergne) ![]() |
Réponse : Merci, mon frère Michel, pour ce commentaire et le tract. Le tract est bien, mais le vert employé n'est pas une couleur qui interpelle. Je trouve trop pâles, pas assez saisissants les mots "Dieu c'est toi !" — "Eh bien non" ne me paraît pas nécessaire. Ce qu'il faut faire comprendre à l'homme, c'est qu'il peut retrouver sa grandeur et sa liberté en sachant qu'il peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) s'il se redonne les qualités primes de Dieu que sont l'amour, la liberté, l'intelligence spirituelle. Question d'affinité entre Créateur et créature. C'est la réalisation d'un pacte secret inscrit au fond de tout être. Ce que l'homme doit chercher en ce Dieu auquel il ne croit plus c'est la réalisation de soi. |
14fev19 205C11 Extrait de l'Intranet de la Mission Lyonnaise : Mes chers frères et sœurs, voilà, en complément du compte rendu déjà publié par Jean Claude [voir 205C5], mon résumé personnel et quelques réflexions en partage. Que les frères et sœurs présents n’hésitent pas à rectifier mon propos si je commet des erreurs ou oublis importants. Samedi 9 février s’est donc déroulé à Lyon l’Acte XIII de la mobilisation des Gilets jaunes (entre 4000 et 8000 selon les sources). Nous sommes arrivés sur la place Bellecour entre 14h30 et 15h, alors que le cortège devait démarrer vers 14h. La mission de matin qui s’est terminé vers 13h et qui a été suivi par un repas fraternel ne nous a pas permis d’arriver plus tôt. Nous avions en outre des informations contradictoires et floues sur les horaires et le parcours. Lorsque nous sommes arrivés place Bellecour le cortège était parti depuis une demi-heure environ. Nous avons tenté de le rejoindre mais en nous rapprochant de la manifestation sur le quai Jules Courmont au niveau du pont Wilson nous avons constaté une situation très confuse avec un cortège morcelé, des fumigènes et des gazes lacrymogènes et surtout l’impossibilité de vraiment savoir qu’elle était la situation… Nous avons été séparés. Ythier et Rachel sont retournés en direction de la Place Bellecour alors que je passais le pont en compagnie d’un Gilet Jaune qui me posait des questions sur le sens de mon panneau. Arrivé au bout du pont Wilson, sur le quai Augagneur, j’ai constaté qu’une partie du cortège descendait le quai vers le sud en direction du pont de la Guillotière, alors que d’autres étaient parti vers la préfecture et le cours Lafayette… J’ai appris plus tard, après la manif, que des affrontements violents s’étaient produit quasiment en début de manif entre "Black Block" et "Groupe Identitaire", c’est à dire entre radicaux autonomes (extrême gauche et anarchistes) et ultra-nationalistes (extrême droite identitaire et mouvance royaliste), d’où la dislocation de la manifestation. Le groupe d’autonomes que nous avons croisé avec Rachel, Ythier et Jean-claude, faisaient vraisemblablement parti du lot. Je suis resté dans le morceau de cortège qui remontait par la place Gabriel Peri vers Saxe-Gambetta. Les lacrymogènes étaient de plus en plus irritants et des gens couraient dans tous les sens… Il y avait un blessé au sol soutenu par une équipe "médic". Je me suis dit que rien de constructif ne pouvait plus se produire dans un tel contexte de confusion et de tension et qu’il était temps de rejoindre mes frères place Bellecour ! C’est à ce moment qu’un jeune homme qui avait remarqué la citation de La Révélation d’Arès est venu me parler : Antonin de Suisse, un sympathisant qui connaît le groupe des Pèlerins d'Arès de Genève et qui était heureux et étonné de me retrouver dans le cortège. Nous avons échangé un certain temps dans le brouhaha général puis nous nous sommes séparés (il m’a dit qu’il passerait au local de la Rue d’Algérie lors de sa prochaine venue à Lyon). J’ai perdu beaucoup de temps en essayant de retourner sur la Presqu’île totalement bouclée par les forces de l’ordre qui contenaient les manifestants à l'est du Rhône. Alors que j’essayais de franchir le pont de la Guillotière, j’ai été interpellé par des CRS quelque peu tendus (j’ai appris que ça avait bardé au niveau de la Fosse aux Ours, ce qui explique la tension). Il y a eu un moment assez étonnant lorsque celui qui semblait être le chef, intrigué par mon panneau (qu’il semblait décidé à confisquer), m’a demandé de quoi il s’agissait. "Mais c’est la Parole de Dieu !" lui ais je répondu. J’ai alors vu dans son regard qu’il était en train de "beuguer" comme disent mes enfants, que le drôle de Gilet Jaune que j’étais n’entrait dans aucune de ses catégories et que c’était un peu comme si je venais de lui avouer que j’étais venu manifester depuis la planète Mars. Bref, j’ai été relâché sans encombre, avec mes pancartes et j’ai pu rejoindre mes frères place Bellecour. Ouf ! A partir de ce moment mon récit rejoint celui de Jean Claude. Quelques remarques : 1/ Je regrette de ne pas avoir été plus vigilant au niveau de la montre et que nous soyons arrivés en retard. Sous un autre angle notre arrivée en retard nous a finalement épargné de nous retrouver pris dans les affrontements entre extrémistes du début de manif, ce qui n’est pas plus mal... Merci à notre bonne étoile ou merci aux anges ! 2/ Je regrette aussi de m’être séparé de Rachel et Ythier sans concertation et je pense qu’il vaut mieux rester ensemble. Je me suis un peu laissé entraîner par la discussion avec le Gilet Jaune et je n’ai pas vraiment réfléchi à mon choix. De plus, comme je portais deux panneaux à ce moment j’ai privé mes frères d’une pancarte qui aurait pu leur être utile place Bellecour. Je m’en excuse. Sous un autre angle, si je n’étais pas resté dans la manif, je n’aurai pas rencontré Antonin… Notre échange a été très fraternel et j’espère qu’il passera au local de mission, rue d'Algérie à Lyon, car il vient régulièrement à Lyon (je lui ai donné, avec une certaine fierté, le flyer avec la devanture du local flambant neuve (merci les frères et sœurs bosseurs!) 3/ Après trois manifs et en prenant en compte de nombreux témoignages qui vont dans ce sens, je constate que la "sociologie" des cortèges change (on ne voit pratiquement plus les familles, plus de personnes agées, il y a beaucoup moins de femmes alors qu’elles étaient très nombreuses initialement.) De plus en plus de Gilets Jaunes ont peur de venir aux rassemblements car ils craignent la violence, avant tout celle des forces de l’ordre, mais aussi celle des excités dans leurs rangs. Le fait que la manif lyonnaise soit devenu le terrain de jeu des ultras de gauche et de droite n’est pas bon signe. Avec le temps, ne vont venir aux manifestation que les plus motivés qui sont souvent des militants idéologisés. Si l’on rajoute à cela la lassitude de la population (cf l’anecdote rapportée par Jean-Claude), il est probable que le mouvement s’essouffle assez rapidement, en tout cas sous sa forme "manifestante". 4/ Les contacts sur la place Bellecour en marge de la manif ont finalement été plus riches et diversifiés. Le contexte, plus calme que dans le cortège, était favorable à de vrais échanges. Ce fut un trés bon moment de mission partagée dans la fraternité et l'enthousiasme. Merci à tous. Thierry M. de la Drôme des Collines, rallié à la mission de Lyon Merci, Jean-Claude et Thierry, pour vos résumés qui racontent justement cet après-midi Gilet Jaune qui fût un bon moment de mission. L'important pour nous c'est d'être au contact et nous n'en avons pas manqué tout au long, tout en évitant gaz, grenades et compagnie, mais pas les contrôles ou chaque coin de rue est un passage filtré ou les gilets portés ne passent pas. Heureusement que Jean-Claude nous a rejoint avec quelques tracts, j'étais parti sans. D'accord avec lui pour saluer les premiers pas de Rachel dans cette mission, où son "coeur de moissonneuse" ne demande qu'à battre et s'aguerrir, première expérience Gilets Jaunes pour nous aussi (Thierry excepté). J'ai eu quelques bons échanges tout en portant mon panneau à bout de bras pendant près de trois heures et la surprise à la fin de n'en sentir aucune fatigue. Je retiens celui avec Joséphine 70/75 qu'on reverra, j'espère. Ancien prof. elle se sentait solidaire pour ses deux fils qui ont des difficultés et qu'elle peut aider. Elle parle bien avec douceur et courage, allant même jusqu'à reprendre deux jeunes musulmans provoquant sur: "Jésus n'est pas Dieu" en défendant une foi chrétienne qui ne semblait pas être la sienne sans savoir encore qu'elle n'était pas tout à fait la nôtre. Je l'ai invitée chaleureusement, tract à l'appui, à venir voir une vidéo sur les évènements d'Arès et son témoin, à notre local. Je retiens de cette mission qu'il est bon d'innover et d'être en phase avec une réalité profonde, même en ayant manqué de réactivité. Ythier de la G. du Rhône ![]() ![]() CRS fermant le Pont de la Guillotière à
Lyon le 9 février 2019, |
Réponse : Merci, mes frères Thierry et Ythier, pour les précisions que vous apportez ici sur votre participation au mouvement Gilets Jaunes à Lyon le 9 février passé. Je suis heureux de voir notre sœur Rachel-Flora du Jura, quoique vue de dos, avec comme elle dit son "cœur de moissonneuse". |
14fev19 205C12 Vous étendez votre mission au mouvement des Gilets Jaunes et, quoique vous dites, elle est religieuse. La religion n'a rien à voir dans le mouvement citoyen des Gilets Jaunes. Il y en a qui disent que vous n'êtes pas une religion, mais une secte et c'est encore pire. Luc Ferry, un philosophe que vous devez connaître, demande ce que peuvent apporter des références religieuses et superstieuses en matière de politique dans un monde dominé aujourd'hui par l'argent, les sciences et l'innovation sociale ? Wauquiez, chef du Parti des Républicains, a nommé François-Xavier Bellamy, un Catholique engagé, tête de liste aux européennes ! C'est le retour de la calotte. Les réactions d'hostilité qu'il subit étaient inévitables. Ça lui fait plus de tort que de bien. Pour vous c'est la même chose : Vous mêler à un mouvement politique ne peut que vous faire du tort. Vous allez devenir la cible des détesteurs de religion et ce ne sera que justice. Qu'est-ce qu'un chrétien ou un musulman (on ne sait pas trop ce que vous êtes) peut apporter aujourd'hui aux problèmes sociaux et économiques ? Une majorité de Français ne veulent plus entendre parler de croyance, de Jésus, de la Bible, du Coran. Vous ne pourrez pas cacher longtemps la question que pose votre façon de voir la vie. Au mieux c'est poétique et ça ne sert qu'à endormir, au pire c'est le retour de la croisade. Justin N. d'Île de France |
Réponse : Non, mon frère Justin — tous les hommes sont frères ; souffrez que je vous appelle frère ! — vous vous trompez. Nous Pèlerins d'Arès sommes en général des croyants, quoiqu'il y ait aussi des agnostiques et des incroyants parmi nous, mais nous ne sommes absolument pas une religion, moins encore une secte. La religion, quelle qu'elle soit, est doctrinaire et réglementaire parce qu'elle croit que c'est la foi dans sa doctrine et l'obéissance à ses règlements qui constituent le chemin du salut. La secte, quelle qu'elle soit, est la même chose en plus petit. Nous Pèlerins d'Arès n'avons ni doctrine ni règlement ; nous considérons que ce monde est de Mal, donc (pour résumer) de souffrance et de mort, et qu'il faut le changer en monde (Rév d'Arès 28/7) de Bien, c'est-à-dire un monde d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence du cœur libre de tous préjugés, ensemble de vertus qui mènent au bonheur (36/23, 37/9) et que nous appelons pénitence (30/11), mot qui pour nous n'a pas du tout le sens que la religion ou la mécréance lui attribuent. Je ne crois pas qu'il existe un seul Gilet Jaune qui, au fond de lui, n'ait pas l'espérance du bonheur, de la fin des conflits humains, de l'amour entre les humains. Autrement dit, nous aspirons à la même espérance que les Gilets Jaunes, mais nous ne croyons pas que la politique puisse jamais la satisfaire. Nous proposons une autre voie, par l'effort personnel de chacun de se libérer de la politique et de ses lois par l'amour. Utopie, pensez-vous ? Songez que l'espérance mise dans la politique est tout aussi utopique, puisque la politique s'impose depuis des millénaires, mais n'a encore jamais installé le bonheur sur terre. Je suis frappé par le prénom que vous portez : Justin. Justin de Naplouse fut au 2ème siècle un philosophe qui devint chrétien, mais plus ou moins chrétien au sens où nous Pèlerins d'Arès sommes chrétiens. Dans le Dialogue avec Tryphon, il évoque son cheminement à travers les faiblesses du stoïcisme, l'âpreté au gain de l'aristotélisme, les prétentions encyclopédiques du pythagorisme. Il dit que c'est dans le platonisme (du philosophe Platon) qu'il a accédé à la vision de Dieu, car, disait-il, "telle est le but de la philosophie de Platon." C'est par ce parcours varié et parce qu'il fut impressionné par le courage des chrétiens devant la mort qu'il en arriva au christianisme un peu après la révolte de Bar Kokhba en Palestine. Eusèbe de Césarée dit que Justin se serait converti vers l'an 150, conversion qui lui inspira le "Dialogue avec Tryphon" (en fait, le rabbin Tarfon). Après sa conversion, il ne cessera d'affirmer que ce sont les philosophes grecs qui l'ont conduit au Christ. Comme vous voyez, même si c'est La Révélation d'Arès venue du Ciel qui est notre livre de base, nous n'accédons pas à l'espérance chrétienne du Sermon sur la Montagne (lisez Matthieu chapitres 5 à 7) par des voies superstitieuses, mais par la raison. Non, nous ne sommes pas du tout la religion ou la secte que vous prétendez que nous serions ! À Rome Justin entretint des controverses publiques qui attirèrent la malveillance des autorités qui l'accusèrent de propagation de "doctrines déviantes". Il refusa, par surcroît, de se soumettre aux "Ordonnances impies de l’idolâtrie" qui rendaient obligatoire de sacrifier aux dieux, car ça c'était la religion dans une de ses pires représentations, celle qu'on a vu tout récemment ressurgir avec DAECH au Moyen Orient. Refusant de céder à ces obligations, Justin fut mis en accusation devant les autorités, condamné, flagellé et décapité. Nous n'avons rien à voir avec cette religion-là. Justin de Naplouse clama l'innocence des chrétiens et plaida la cause de ces "hommes de toute race, injustement haïs et persécutés". Vous n'allez pas être, frère Justin d'Île de France, un homme qui à son tour nous persécute ? Que faisons-nous de mal parmi les Gilets Jaunes ? Nous leur montrons notre amour et notre compréhension, voire même notre partage de leurs aspirations profondes. Justin de Naplouse ancra sa foi chrétienne dans la perspective platonicienne de la vérité, considérant le christianisme comme l'aboutissement de la connaissance de l'être divin en précisant que cette connaissance ne découle pas d'une contemplation passive, mais de la pratique de la justice, non de la loi, mais de ce qui est juste. Justin dit que la justice propre au christianisme se manifeste par l'amour des ennemis, la patience, la pureté de mœurs (qui s'appelait alors la chasteté), le respect de la vérité et le courage face à la mort. Le caractère indissoluble qui rattache l'expérience vécue de l'amour à la connaissance du divin constituait pour Justin la marque essentielle de sa foi. Même chose pour nous Pèlerins d'Arès. Qu'auriez-vous contre ça, frère Justin d'Île de France ? Pour Justin de Naplouse Platon représentait ce qu'il appelait le "pont spirituel" pour passer de l'intelligence intellectuelle à l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle des prophètes. Il voyait en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherche en termes de logos, de raison si vous préférez. Toute l'histoire de l'esprit trouvait déjà ainsi sa finalité dans l'enseignement de Jésus comme logos pour éclairer la conscience de l'homme. Pour Justin, comme pour nous, Jésus et à sa suite tout homme d'amour absolument libre (10/10) est lui-même le logos ou raison divine, dont la Création jaillit, logos qui passe par l'apôtre — n'importe quel homme de Bien qui a le courage de parler — pour enseigner la Vérité aux hommes. C'est ce que nous faisons dans les cortèges de Gilets Jaunes. Voilà ce que criait Justin de Naplouse à ses adversaires : "Ne vous laissez pas intimider par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne jugez pas poussés par une hâte déraisonnable et née de vieilles méchantes calomnies ! Vous pouvez nous tuer, vous ne pouvez pas nous faire de tort." Vous allez me demander, frère Justin d'Île de France, "Qu'a à voir avec nous ce bonhomme Justin qui vécut il y a quelque mille neuf cents ans ?!" Je réponds : "Pensez-vous que ce serait si vieux ? Je vais avoir quatre-vingt-dix ans dans moins de cinq mois. 1900 : 90 = 21 vies comme la mienne... Oui, seulement 21 vies comme la mienne ! Ce n'est rien. C'était hier, oui. À l'échelle géologique c'était même il y a tout juste une heure... ou cinq minutes. Qui, ayant lu Proust, ne se souvient des derniers mots de "Du côté de chez Swann" ? "Le souvenir d'une image n'est que le regret d'un certain instant." L'image de Justin de Naplouse est là, juste derrière la porte. N'allez pas imaginer que notre histoire de Pèlerins d'Arès n'est pas celle de Justin de Naplouse. Rien de tout cela n'a changé assez pour changer complètement. Nous sommes encore dans l'immuable, cet immuable que nous Pèlerins d'Arès essayons de faire enfin muer. Depuis Adam l'homme pécheur, l'homme capable de Mal, ou l'homme capable de Bien, est toujours le même. Vous trouvez inconvenant que nous nous mêlions aux cortèges de Gilets Jaunes comme les Romains du 2ème siècle trouvaient que Justin devait être rayé de l'ordre humain. À l'époque on coupait la tête, parce que la vie d'un homme n'avait pas beaucoup de prix, et aujourd'hui vous nous faites comprendre — comme les Gilets Jaunes cégétistes de Lorient l'ont fait comprendre à nos frères de Lorient — que nous devrions ne pas mêler notre "religion" aux revendications considérées comme sérieuses des Gilets Jaunes, faute de quoi nous pourrions nous en mordre les doigts... Vous ne le dites pas mais vous le pensez. C'est implicite dans votre commentaire, frère Justin d'Île de France. Nous sommes vos frères, Justin d'Île de France, oui, nous le sommes et nous l'assumons. |
14fev19 205C13 Ceci n'est pas un commentaire, mais je l'affiche, parce que la leçon a en tirer ma paraît valable pour tout le monde : Bien aimé frère Michel, Si je vous écrit ici ce n'est pas pour me plaindre, mais vous confier ma déception et vous dire combien ma famille est blessée aujourd'hui. Le Comité de Gestion [de la Mission de Paris 32 rue Raymond Losserand, Paris 14e] s'est réuni mardi soir et a procédé à un vote pour proposer un nouveau président des Ouvriers de la Moisson en Île de France. Vincent m'a raconté comment les choses se sont passées. Bernard et Vincent étaient candidats. Frère Vincent L. a alors proposé à Frère Bernard L. de se partager les fonctions : Vincent serait président des ODLM et Bernard porte-parole auprès du prophète et vice-président. Bernard a refusé, il voulait cumuler les deux fonctions. Il considéra que ce serait trop compliqué pour le prophète. N'arrivant pas à trouver un compromis, ils ont procédé à un vote pour choisir le président de l'association. Frère Randy C. a voté pour frère Bernard. Notre sœur Wardia P. a voté pour frère Vincent. Notre frère Alain Le B. ne sachant pas pour qui voter a utilisé le pile ou face pour départager nos deux frères. La face qui est tombée a été en faveur de frère Bernard [C'est donc Bernard L. qui est élu]. Permettez-moi de trouver ce procédé assez cavalier et un peu léger. En effet, nos frères ne pouvaient-ils pas prouver un peu de maturité spirituelle en choissisant en conscience et naturellement un frère investi dans le service de l'assemblée parisienne depuis tant d'années, cela ne devait-il pas être pris en compte ? Vous allez me dire que je suis l'épouse de Vincent et que je me laisse prendre par les sentiments. Mais cela aurait été un autre frère ou une autre sœur avec le même investissement évident et connu de tous, j'aurai trouvé tout autant naturel que cette fonction lui soit attribuée et non pas à un frère, Bernard, qui a toujours été en marge de l'assemblée (même si récemment avec son épouse ils ont fait le choix d'habiter prés du local, ce qui est une bonne chose). Mon époux est un frère discret, qui ne s'est jamais mis en avant ni auprès de vous (ce qu'il aurait peut-être dû faire ?), ni auprès de ses frères, mais avec un grand esprit de service et d'esprit consensuel. À l'époque du démarrage de notre vie de couple, nous avions l'intention d'acheter un appartement en banlieue. Mais finalement nous y avons renoncé pour que nous soyons plus proche du local. Nous sommes donc depuis en location très près de Paris. C'est un sacrifice consenti pour la Mission. Vincent n'a jamais compté son temps pour mettre en place des outils de communication pour tous les frères et sœurs de Paris ("L'Abeille", l'organisation et l'animation de nombreuses réunions d'information, la plateforme Ouvriers de la Moisson en Île de France qu'il administre au quotidien pour que chacun puisse travailler efficacement, son investissement au comité de gestion depuis tant d'années). Tout cela est balayé d'un revers de mains (excepté sœur Wardia) par ceux qui ont rejoint le comité de gestion depuis à peine plus d'un an et qui choisissent Bernard qui ne s'était jusqu'ici jamais distingué en se mettant au service de ses frères à Paris. Non, vraiment, je vis tout cela comme une injustice, frère Michel, je ne crois pas que Vincent mérite ce manque de reconnaissance. C'est le seul qui reste de l'ancien comité de gestion (sœur Nicole ayant déménagé à Lyon et frère Patrick ayant démissionné), cette mise au placard en quelque sorte, ne me semble pas très évangélique, et m'évoque : "Poussez-vous que je m'y mette". Une réunion d'Assemblée Générale de l'association est prévue le dimanche 14 avril, les membres actifs y seront invités, vous aussi. Les frères et sœurs seront donc un peu plus nombreux à voter. Nous verrons bien à l'issue de cela ce qui en ressortira. Pardonnez-moi, cher prophète, de vous avoir pris de votre temps pour certainement quelque chose qui vu du Ciel n'a pas grande importance, mais je tenais quand même à vous exprimer ma pensée. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle. Je prie avec vous. Marie-Christine L. d'Île de France |
Réponse : Je vous avoue, ma sœur Marie-Christine, mon étonnement devant cet eMail que j'ai trouvé ce matin sur ma messagerie et je me permets aussitôt de l'afficher sur mon blog afin que pareille manière de considérer le choix qu'a fait de son président le Comité de gestion des Ouvriers de la Moisson en Île de France ne se retrouve pas parmi nous où que ce soit et à n'importe quelle époque. Être président des Ouvriers de la Moisson en Île de France (où n'importe où ailleurs) n'est pas un honneur, pas un privilège, pas la récompense d'un mérite, mais un travail, une tâche. C'est tout. Ni Bernard, ni Vincent, ni moi ne compte en tant que personne. Bernard va se mettre au travail sur élection du comité de gestion comme je me suis mis en travail sur élection du Père. C'est, du reste, le rôle du Comité de Gestion, de nommer son président et non le rôle de l'assemblée des frères et sœurs. L'assemblée que vous annoncez pour le 14 avril n'a pas son mot à dire là-dedans simplement parce que nous n'avons pas de chef (Rév d'Arès 16/1)? Cela en respect du fonctionnement minimum que nous nous efforçons de donner à cette association depuis son origine, et uniquement parce que l'administration française a besoin d'une signature pour les actes juridiquement importants d'une association Loi 1901. S'il ne s'agissait que de nous, nous n'aurions pas de président du tout ! Moi-même je ne suis le chef de personne (16/1) et je peux vous assurer que si ce soir ou demain le Père me parle et me dit : "Je te remplace, je prends un autre prophète," je sauterai de joie d'être délivré de la tâche très difficile qu'est la mienne... Votre eMail d'aujourd'hui en fait preuve ! J'aime tous mes frères et toutes mes sœurs. J'aime donc Vincent comme j'aime Bernard. Je connais assez peu Vincent, frère très discret avec lequel j'ai eu peu d'occasions de conférer, et je connais très bien Bernard qui a travaillé avec moi à Arès et partagé ma vie de famille pendant des mois. Si, comme vous dites, Bernard "a toujours été en marge de l'assemblée", il y a une raison aussi simple que forte : Il voyait Patrick B. comme un frère manquant souvent de cohésion avec la pensée du prophète, que lui Bernard connaissait bien. Il ne se sentait pas en harmonie avec Patrick et il préférait rester à l'écart et éventuellement (je le pense, je n'en sais rien) exprimer tout haut sa façon de penser, de croire, d'espérer. Il apportait ainsi une précieuse objection, car il est toujours nécessaire qu'il y en ait une. Bernard, qui peut être un frère aussi discret que l'est votre mari ne me l'a jamais dit, mais je l'ai toujours conjecturé aisément car ce n'est pas d'hier que j'ai discerné chez Patrick des écarts d'accord avec ma façon de voir. Mais bon ! Patrick était votre président, pas le mien, et j'ai toujours respecté ça et toujours eu grand estime pour ce frère très dévoué. Je l'aimais et l'aime toujours autant que n'importe quel autre frère. Ce n'est pas moi qui l'ai "démissionné" ; je ne sais d'ailleurs pas ce qui lui a passé par la tête quand il s'est retiré. Vincent m'a dit le 21 janvier : "Patrick vous reprochait de lui avoir menti et il avait perdu confiance en vous." De quel mensonge peut-il s'agir ? Je n'en sais rien. Pourquoi Patrick B. ne me l'a-t-il jamais dit ? Allez savoir, mais pour ma part je regrette son silence qui n'était pas très fraternel ; maronner dans son coin n'est jamais bon. Je ne mens jamais sciemment, il va sans dire, mais il peut m'arriver de me tromper sur des questions pratiques ou d'évoquer un souvenir pas très clair dans mon esprit, etc. C'est généralement secondaire, jamais sur le Fond. Bernard ne m'a jamais tenu de propos critiques à l'égard de qui que ce soit à Paris ; je me permets de penser que vous avez maintenant un président qui n'oublie pas son devoir d'amour. Je ne veux pas dire ici que Bernard fera un meilleur président que Vincent, je dis: Pourquoi pas Bernard ? Bernard est président, alléluia ! J'aurais dit aussi bien : Vincent est président, alléluia ! Bernard est président, il en faut un, mais je suis sûr que Vincent continuera d'être un membre actif et précieux du Comité de Gestion et je profite de cette réponse pour dire à Vincent combien je suis heureux du dévouement qu'il a toujours montré à notre assemblée. Allez, ma sœur Marie-Christine, soyez dans la joie de voir que personne n'est irremplaçable, ni Patrick B., ni votre époux Vincent L., ni Bernard L. un jour fatalemnt, et soyez heureuse que la mission continue ! Comment pouvez-vous accorder plus d'importance à Vincent qu'à la mission ?! Je vous embrasse moi aussi de toute mon affection fraternelle, vous, Vincent et Natan. |
15fev19 205C14 Les Gilets Jaunes sont accusés, pas à tort, de casser et de piller. Ce sont les députés aux ordres d'Emmanuel Macron qui accusent. Mais ont-ils tort ? Ce n'est pas sûr. La souillure de la devanture de votre mission de Bretagne avec un pot de peinture par les "gilets jaunes lorientais" le prouve. Mais ce ne sont pas des fascistes qui ont fait ça ! Le fascisme d'extrême droite se cache sûrement sous les gilets fuorescents mais il y a aussi la gauche. Le problème, c'est qu'en vous mêlant aux gilets jaunes, vous vous mêler à des violents et des méchants. Oh ! pour sûr, on rend les gilets jaunes responsables de tout, y compris de la crise économique et de la délinquance: c'est ce que le discours officiel tente de faire passer par ses medias dans l'opinion, et il ne le fait pas sans succès. François Berléand ("Mon idole", "Marche à l'ombre", etc), macroniste pur et dur, est applaudi par les anti-gilets jaunes pour avoir dit samedi 9 février : "Moi, depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes." Pourtant 64 % des sondés approuvent encore les gilets jaunes en dépit des insupportables violences des manifestants chaque samedi. Oh ! je sais que cette France en colère, qui casse et insulte, n'est pas née avec les gilets jaunes ; je sais qu'ils sont les victimes d'une politique qui a accouché de révoltés dangereux. Le problème pour vous, c'est que vous vous mêlez à eux, alors que vous n'êtes pas violents et que vous parlez même d'amour. Il y a aussi des petits nazis nostalgiques du 3e Reich. Ce sont eux qui ont tracé une croix gammée sur un visage dessiné de Simone Veil et qui ont tagué "Juden" (Juifs en allemand) sur un restaurant juif. Ça s'est fait au passage d'un cortège de gilets jaunes ! Ce sont les fameux black blocs et les antifas, mouvements anarchistes et anticapitalistes, qui cherchent à décrédibiliser les gilets jaunes et leur lutte pour une France humaine (Je ne doute pas que vous luttez pour une France humaine, mais je doute que vous réalisiez que c'est dangereux). Les black blocs s'en sont pris aux grilles de l'Assemblée nationale et à une librairie. Ils ont incendié une voiture de l'opération antiterroriste "Sentinelle". Le leader gilet jaune, Jérôme Rodrigues, qui a perdu un œil, avait dû être protégé des antifas. C'est au cœur de cette extrême gauche que s'épanouit la haine du juif. Réalisez bien à qui vous avez affaire ! Ce ne sont pas les vrais gilets jaunes qui taguent, cassent, pillent et brûlent. Avez-vous remarqué que l'Église catholique et les Églises chrétiennes en général détiennent le record des atteintes aux lieux de culte: 878, deux profanations par jour ! Ça veut dire quoi ? Que les gilets jaunes paient leur manque d'organisation, de programme, de leaders. Ils se font confisquer leur révolution autant par la gauche que par le pouvoir. Vous témoignez dans le vide ! Il y a déjà quelques semaines que les gilets jaunes sympas du début ont fait place à un mouvement qui est bien structuré, syndicalisé, politisé. C'est un militant de la CGT qui a enfoncé la porte du bâtiment gouvernemental avec un transpalette, le 5 janvier 2019. L'extrême gauche est bien reconnaissable dans les défilés, avec ses drapeaux, son savoir-faire, ses slogans de type "Lutte des classes". Emmanuel Macron de son côté a réussi à s'approprier une partie de la révolte, en transformant en long monologue politique le besoin d'expression de la société oubliée, dont vous êtes d'ailleurs, vous Pèlerins d'Arès qui resterez des oubliés. Le pouvoir cache à peine son sentiment de victoire. Vous Pèlerins d'Arès êtes des types sympas, on ne peut pas vous craindre, ni vous haïr, alors faites attention à ce que vous faites. Jean-Robert W. du Centre |
Réponse : Je ne sais pas si tout ce que vous dites ici est vérifié, mon frère Jean-Robert, mais je ne suis pas sans ignorer que dès qu'on participe à un mouvement massif de mécontentement populaire on court toujours des risques. Je ne suis pas non plus sans ignorer que notre mission, quand elle est bien sage, réservée, mesurée, bref, pépère, est très difficile dans une population qui a appris à se méfier de tous les bobards qui courent — "Pourquoi, se disent-ils, ces Pèlerins d'Arès ne seraient-ils pas des bobardiers ?" —. Être en mission dans la rue par temps calme demande du courage, mais les gens de rencontre ne le savent pas ; ils passent leur chemin en se disant qu'ils n'ont affaire qu'à des distributeurs de prospectus ou des petits propagandistes mous. Par contre, quand notre mission se mêle au mouvement des Gilets Jaunes, les gens de rencontre se disent : "Il faut du courage pour être là avec des gilets jaunes et des pancartes. Il y a des risques. Écoutons un peu ce que disent ces gens-là !" Dans ma réponse à Justin N. (205C12) je rappelais que le philosophe Justin de Naplouse vers 150 après Jésus-Christ avait admiré le courage des chrétiens face aux persécutions et s'était fait chrétien lui-même. Il va sans dire que le courage face aux risques décuple les effets du témoignage. Il nous est bénéfique de nous mêler aux Gilets Jaunes. Il nous est d'autant plus bénéfique de nous mêler aux Gilets Jaunes que nous avons de la sympathie pour ces frères humains-là et même beaucoup d'entre nous, moi le premier, partagent leurs revendications. Nous n'ignorons pas que des éléments moins sympathiques : extrême gauche, syndicats, fascistes, et., que les Gilets Jaunes originaux se mêlent à eux. C'est inévitable ; ça a toujours existé dans les soulèvements de masse à toutes époques. Mais c'est un risque que nous courons volontiers, parce que le Père nous envoie à tous les humains quels qu'ils soient. Ceux-là aussi doivent entendre ce que le Père et, à sa suite, ses apôtres que nous sommes ont à dire au monde. Il y a des grands fleuves dont les sources ne sont pas localisables, des sources où tout se mêle, où l'eau s'infiltre de partout à travers des marécages inaccessibles. Le mouvement actuel ressemble à l'une de ces sources où de multiples courants se mêlent. Il n'empêche qu'un beau fleuve humain en découlera peut-être et coulera dans le monde. Il y a des riques, j'en suis conscient, mais "qui ne risque rien n'a rien", dit le dicton. |
15fev19 205C15 Voici un autre essai de tract inspiré du premier réalisé à Lyon, qui peut probablement encore être amélioré. J'ai cherché à ajouter la pénitence aux petites unités humaines, comme les deux sont indissociables pour aller dans le sens d'une réelle évolution (abordées ici autrement que par l'aspect de la loi qui me parle peu). Il a été réalisé avec l'aide ou les encouragements de notre frère Éric D. de Paris — L'essai de petit bateau autour du logo est de moi, lui aussi pourrait être amélioré. Après avoir croisé ce samedi une personne qui ne semblait pas vouloir entendre que nous ne faisions pas de politique, mais voulions en sortir, il me semble d'autant plus sage de faire comprendre rapidement que nous ne poussons pas à la révolution mais à l'évolution, aussi sur les tracts. J'aurais aimé ajouter un passage sur les moyens d'action, sur la violence qui peut être évitée, en allant vers le partage et des prises de conscience sur l'évidence de la nécessité de changement. Ou une phrase comme "une organisation à taille humaine pour une société plus humaine", mais ça faisait trop d'info. Et aussi, autre chose qui me semble important : Ces petites unités humaines ne pourront pas être fermées sur elles-mêmes mais tournées vers l'ouverture. Essayer de se créer un petit paradis pour soi n'a jamais fonctionné (ce serait recréer les mêmes déformations sous une autre forme), ça demandera de procéder à une grande ouverture et de passer dans l'amour fraternel, un grand dépassement. Concernant la mission nous avons eu beaucoup de beaux échanges fraternels. PS : Sur la photo figurant l'entrée et la suivante, le panneau a été réalisé par notre frère Thierry M. de la Drôme, je l'ai seulement porté. Bien fraternellement, Rachel-Flora G. du Jura ![]() |
Réponse : Votre PS est précieux ; il me permet de corriger tout de suite la légende de la photo figurant dans mon entrée #205. Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire et pour l'image du tract que vous avez conçu. Je le trouve bien, ce tract. Peut-il être amélioré ? Sûrement. Mais tout peut toujours être amélioré. Je ne doute pas que des frères vous feront des suggestions, mais tel qu'il est, ce tract est parfaitement utilisable. Je fais une seule suggestion : Foncer la bande bleue au bas du tract pour que "Pas la politique, pas la religion, la Vie" soit plus lisible. Vous avez "eu beaucoup d'échanges fraternels" au cours de ce samedi 9 février, me confirmez-vous. J'en suis très heureux. Oui, je suis heureux qu'enfin nous ayons l'occasion de profiter d'un booster ou, si l'on préfère, d'un amplificateur, d'un survolteur, avec ce mouvement des Gilets Jaunes. Il y a longtemps que j'ai recommandé à nos frères et sœurs de profiter de mouvements de protestation pour amplifier le bruit, hélas trop faible aux jours ordinaires, de notre grand Message au monde. Je me souviens, à l'époque de mon enseignement à L'Espace des Peupliers à Paris de 1995 à 1997, avoir déclaré aux frères et sœurs venus m'écouter combien je regrettais que nos missionnaires parisiens n'aient rien préparé pour se mêler à des mouvements de revendication comme certains qui s'étaient produit alors sous la gouvernance de M. Edouard Balladur. Je leur disais : "Ayez des dossiers préparés pour amplifier votre Message en vue de telles manifestations, avec des tracts tout prêts, des plan ou des stratégies de mission, etc." Cela n'a jamais été fait jusqu'au mouvement des Gilets Jaunes. Ce qui permet à mes frères de profiter du mouvement des Gilets Jaunes, c'est sa durée. Commencé en novembre 2018 il dure encore. Ce long temps a permis à nos frères et sœurs de se rendre compte qu'ils pouvaient s'y mêler, de préparer des panneaux, de participer aux manifs. Ah oui, vraiment, j'en suis heureux. |
15fev19 205C16 Je vous fais relation le plus brièvement possible de quelques éléments de notre participation locale de pèlerins d'Arès au mouvement des gilets jaunes: À Brest le 7 février, pressions sur la ville pour que la salle n'accueille pas Etienne, cela peut venir des extrêmes politiques mais aussi du pouvoir qui, ayant les infos sur l'insurgeante que représente Etienne, s'arrange pour qu'il ne passe pas, ils se sont retrouvés à 26 dans un bar À Lorient le lendemain, les Gilets Jaunes ayant été expulsés de la salle syndicale de la CGT qu'ils occupaient depuis le 21 décembre, les rencontres (ateliers constituants et conférence débat) ont eu lieu dans un gymnase à 70 au lieu des 200 possibles. Denis K. qui y a participé avec Marie-Elise nous en a fait un rapport: "Nous avons pu parler du problème de la représentativité et évoquer le modèle Suisse confédéré et les petites unités humaines, des limites de la démocratie dans un grand pays de 67 millions d'habitants, des lois imposées à tous uniformément sans tenir des spécificités locales, de la nécessité de revenir à des plus petites unités humaines citant en exemple la Suisse". Étienne Chouard a répondu qu'il fallait déjà commencer par créer des ateliers constituant au niveau des communes. Que la commune était une bonne dimension pour exercer son rôle de citoyen constituant et de participer aux décisions. Le soir à côté de Ploermel où la salle n'était pas assez grande, Étienne Chouard s'est retrouvé sur scène avec le député Paul Molac et leur hôte Cédric co-animateur et co-fondateur de la Monnaie Locale "le Galais" face à une salle de plus de 250 personnes certaines venues d'en dehors de Bretagne. Isabelle P et Bernard L y participaient. Controverse ouverte, respectueuse, constructive entre le "représentant du peuple dépendant de l'oligarchie gouvernementale" défendant sa position de faiseurs d'amendements qui ne passent pas, mais il l'espère toujours à la Chambre des Députés et le professeur de Droit et d'Économie, écoutant, répondant, toujours en paix, que le peuple doit se réapproprier sa propre gouvernance. Nous ne pouvions poser des questions aux conférenciers que par écrit sur des petits papiers remis à François. Quand après un premier lot de questions diverses et techniques, dans un deuxième lot de questions François lut la nôtre: "Avez-vous jamais conçu que pour que le peuple reprenne sa souveraineté il doit préalablement se fractionner en petites unités humaines, au lieu du bloc de 67 millions d’habitants, pour créer ainsi un cadre où le dialogue et la vote d’un referendum deviennent pratiques ?" Étienne Chouard prenait des notes. Très simplement et directement, il commença sa prise de parole pour répondre à notre question, en gros ceci : "Je vois aussi les choses ainsi, ce n'est pas au sein d'un bloc de 67 millions d'habitants que nous pourrons le mieux utiliser le referendum. Comme je le dis depuis le début de ce mouvement, les Gilets Jaunes ont cela de bien qu'ils sortent de chez eux, qu'ils vont à la rencontre les uns des autres, sur des ronds-points, des péages, dans des salles publiques, ils font société. Je dis que c'est à la base et par la base que nous ferons la démocratie réelle. De communes en communes, de villages en villages, de région en region. Comme l'avait préconisé Condorcet notamment par la pratique des cercles concentriques. Et en tenant compte d'un temps nécessaire d'éclairage, de dialogue et de réflexion entre le temps de l'initiative d'un référendum et sa mise à exécution, temps pouvant aller de plusieurs semaines, à plusieurs mois, voire plusieurs années selon les cas. Dans le cas d'une commune où les Gilets Jaunes sont minoritaires, ils vont voir les autres citoyens et leur parlent pour les amener au dialogue, pour en faire d'autres Gilets Jaunes. C'est à la base que les choses se feront, par les hommes eux mêmes, libres des pouvoirs." À la fin de la rencontre, Isabelle et moi sommes allés faire dédicacer le dernier livre d'Étienne Chouard: "Notre cause commune, instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque, citoyens constituants". J'ai remis à Étienne Chouard une brochure que j'ai réalisée à partir du lien que nous avait donné Yannig M. en 204C35 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-imposture-republicaine-en-france-212052 "L’imposture républicaine en France, le pragmatisme démocratique en Suisse". Étienne Chouard m'a demandé d'y mettre mon téléphone, et je lui ai remis la copie des textes des mails que nous lui avions adressés depuis décembre, Frère Louis-Marie de Belgique et moi à propos de notre mouvement, de votre blog et de la relation que nous y faisions de son travail en appui de notre espérance. Samedi dernier nous avons été dix, en deux groupes, à participer à la manifestation lorientaise "Rassemblement régional" de Gilets Jaunes, avec sur les gilets des écrits : mentions relatives aux petites unités humaines confédérées et une pancarte que j'avais déjà portée dans une manifestation étudiante, ouvrière et syndicale en mars 2009 (voir photo). Le mouvement s'essouffle, s'interroge sur lui-même, ou se radicalise selon les personnes concernées, mais notre présence y est bonne pour éclairer, écouter, répondre, dynamiser spirituellement tant que faire se peut. D'ailleurs assez souvent nous avons eu affaire à des personnes curieuses de notre mouvement et de notre Message, certains étant heureux de nous voir ainsi participer à la manifestation. Demain samedi 16, au maximum dix d'entre nous encore seront au Rassemblement Régional de Pontivy. Avec vous dans la prière pour accomplir, bien aimé frère Michel, Je vous aime, Bernard L. de Bretagne-Sud ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Merci, mon frère Bernard, pour ce compte-rendu de votre mission à Lorient dans le cadre des Gilets Jaunes. Merci ausi pour les images. Je suis particulièrement attentif à la relation de votre rencontre avec Étienne Chouard, qui fait partie de ceux qui ont très bien compris que l'éclatement de la France en petites unités humaines est souhaitable pour que soit réhumanisée la vie sociale et économique du pays. De tout cela je suis très heureux. Pour que le miel coule dans le frère et que soit (re)faite la race (Rév d'Arès xii/5), pour que cette race humaine retrouve le sentier de sa divinité, il faut sortir de notre masse de 67 millions d'habitants qu'un gouvernement de quelques personnes : un président, quelques ministres, veut mettre au pas et à la gabelle sous la musique de ses réglements et de ses lois. Rien ne sera fait en un jour, le processus de changement sera long, mais quelque chose d'un commencement semble se faire jour. On a quand même localisé la nappe profonde d'où pourra sourdre la source de nos espérances. Un travail obscur se fait au dedans des humains qui pour l'heure ont revêtu un gilet jaune, mais, en dépit des à-coups, le processus pourrait bien avoir démarré. Une lumière nouvelle va sortir, sûrement plutôt tard que tôt mais qu'importe, de ce fonds. Nous ne pouvons pas indéfiniment restés crucifiés au bois de la vie socio-économique que nous ont préprée les bureaucrates. Nous vivons l'histoire de nos commencements. Que la Main sur Père soit sur nous ! |
16fev19 205C17 Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d'Allah pour en tirer un vil profit ! — malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent ! فَوَيْلٌۭ لِّلَّذِينَ يَكْتُبُونَ ٱلْكِتَٰبَ بِأَيْدِيهِمْ ثُمَّ يَقُولُونَ هَٰذَا مِنْ عِندِ ٱللَّهِ لِيَشْتَرُوا۟ بِهِۦ ثَمَنًۭا قَلِيلًۭا ۖ فَوَيْلٌۭ لَّهُم مِّمَّا كَتَبَتْ أَيْدِيهِمْ وَوَيْلٌۭ لَّهُم مِّمَّا يَكْسِبُونَ " (verset 79 dans la sourate 2 La Vache / Al Baqara) Carokhan Benoni (non localisé) |
Réponse : Mon frère Carokhan, je lis le Coran tous les jours comme je lis la Bible et La Révélation d'Arès. N'oubliez pas, mon frère Carokhan, que La Révélation d'Arès a fait plus pour faire accepter Mouhamad comme prophète en France que les missionnaires de l'Islam. Il y avait trois traductions du Coran en langue française dans les librairies en 1974 : les Traductions de Kasimirski, de Régis Blachère et de Si Hamza Boubakeur. Aujourd'hui en 2019 j'ai quelque vingt-cinq traductions françaises du Coran dans ma bibliothèque. Béni soyez-vous ! Avez-vous lu La Révélation d'Arès, frère Carokhan ? Si vous l'avez lue vous savez ou si vous la lisez vous saurez dans quelles circonstances surnaturelles j'ai reçu cette Parole du Père par son Messager en 1974 et par Lui-même en 1977. Oui, j'ai écrit de mes mains cette Parole, mais sous la dictée ; je ne l'ai pas inventée, si par écrire le Coran entend inventer. J'ai aussi composé, annoté et même intitulé l'écriture que j'ai reçue du Ciel à Arès en 1974 et 1977, mais je l'ai fait en toute vérité et sincérité par la charisme que le Créateur a fait entrer en moi. Il est extrêmement difficile de parler de ces choses qui ne sont pas descriptibles. |
16fev19 205C18 Le 24 octobre 2010, vous aviez fait une entrée (112), traitant les gens qui manifestaient de "braillards". Ils demandaient un meilleur partage des richesses car réformer les retraites (ou autre chose) est toujours ôter un manque à gagner aux plus faibles. C'est toujours dans la poche des petits et moyens que le gouvernement pique. Cela vous ne l'aviez pas compris. C'était votre période de mépris. Aujourd'hui grâce aux gilets jaunes vous avez compris le potentiel que le peuple amène et vous pouvez vous servir d'eux. Mais attention de ne pas, par la suite, affirmer catégoriquement, que c'est grâce à La Révélation d’Ares que tout arrive ou bien grâce à vous. Non sinon vous mentiriez et ne tiendrez pas compte de ce qui est écrit : Ev. ch28, versets 5-6 Évangile [Donné à Arès] 28/5-6 : L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est deux-mêmes que Je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité, et ils ont libéré leurs pères et leurs frères ; et Je Me cache encore d’eux parce qu’on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine. N'oubliez pas cela car il ne faut pas occulter ces passages et d'autres explicitant que des gens sont pénitents sans la connaissance de La Révélation d'Arès. Se servir des gens pour vous faire connaître c'est bien, mais à condition que vous, de votre côté, n'oubliez pas que c'est grâce à ces gens, qui n'auront pour la plupart rien à faire de La Révélation d'Arès, que vous serez de plus en plus connu. Si D.ieu a choisi la France ce n'est pas pour rien. De plus, D.ieu dit très clairement où Il est, de quel côté il est : [Révélation d'Arès] 28/3-5 : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres. 04 - Je les ai suscités. Ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom, ils n’écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés. 05 - L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est deux-mêmes que Je fais des prophètes. Montons toujours plus haut ! Simon |
Réponse : J'ai lu attentivement ce commentaire, mon frère Simon, qui reste un grand inconnu. Par peur ? Passons ! Je n'ai pas changé, mon frère. Je déplore qu'il y ait encore quelques braillards parmi les Gilets Jaunes et ces braillements enlèvent de la force et de la dignité à ce que ces manifestants revendiquent et qui, vu ce qu'est l'information aujourd'hui, est bien connu des pouvoirs comme des passants sur les trottoirs et des gens à leurs fenêtres. Actuellement le braillement "Macron démission !" ne sert à rien ; il donne une note enfantine (les enfants braillent) et réductrice, car ce que nous espérons pour l'homme de base est d'une autre profondeur. Tout le monde sait et tout particulièrement les politiques savent ce que les Gilets Jaunes demandent et ce que les hommes de Bien, quels qu'ils soient, espèrent. Demander la démission des politiques incapables d'installer la justice et le bonheur va sans dire et, par surcroît, s'il s'agit de remplacer les politiques du moment par d'autres, rien ne changera vraiment, parce qu'il faut passer à un autre mode de fonctionnement de la société. Ceci dit, je n'ai jamais dit que c'était "grâce à La Révélation d'Arès et grâce à moi" qu'existe le mouvement des Gilets Jaunes. Vous dites une fois de plus quelque chose d'impropre. Oui, frère Simon, "montons toujours plus haut !" |
16fev19 205C19 J'observe votre blog depuis un bon bout de temps et je suis consterné en voyant que vous croyez vraiment à ce que vous dites. Vous êtes comme un bébé, mais attention de ne pas vous trouver bouffé par l'ours (voir la vidéo). Ouais, vous croyez à ce que vous racontez, mais vous êtes fatalement rongé par le doute et l'ignorance par dedans. Floran G. (non localisé) |
Réponse : Dans les "Pensées" de Blaise Pascal on trouve ces lignes, que je recopie ici : Preuves par discours II - Fragment n° 1 / 7 (le papier original est perdu). Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n°33 p.209 à 217/C2 : p.419 à 429. Éditions de Port-Royal : Chap. I - Contre l’Indifférence des Athées : 1669 et janvier 1670 p.1 à 18 /1678, n° 1 p.1 à 17 :
Oui, on est dans l'ignorance de beaucoup de points de la vie (je vais avoir 90 ans et nombreux sont les points de ma vie qui me posent question et sont sans réponse : notamment pourquoi suis-je le destinataire des deux Messages de Dieu en 1974 et 1977 ?), l'ignorance de ce que sont la psyché, l'âme, la conscience de soi, la pensée pour ne parler que d'elles. Quand vais-je mourir ? Je l'ignore. Que sera après la mort ma conscience qui actuellement passe par mon cerveau, mais qui passera par quoi quand mon cerveau partira en pourriture ? Je l'ignore. À tout cela la science n'a pas de réponse ; notamment les théories des philosophes, des psychologues, etc., sur la conscience sont tellement variées qu'elles équivalent à une nuit où l'on ne voit goutte. Je ne me suis pas fait moi-même. J'ai été fait en autrui et par autrui et... par Dieu. Je ne peux accéder à une compréhension de moi-même en dehors de ce dont je me rappelle de mon histoire personnelle. Je suis encore, pour une bonne part en tout cas, une sorte d'inconnu pour moi-même, en somme. J'ai la chance d'avoir une ligne directrice qui ma été dictée par la Parole que j'ai reçue en 1974 et 1977, mais autrement, que serais-je? Une sorte d'ingénieur à la retraite. Pour Simone Weil, philosophe et prof de philo qui fit de la philosophie non un moyen d'acquérir des connaissances, mais le moyen d'être dans la vérité, juive devenue chrétienne sans adhérer à aucune religion, "le doute est une vertu de l'intelligence" ("First and last notebook"). Elle, qui était douteuse, fut reconnue et se considéra elle-même comme une mystique chrétienne. Je ne suis pas un mystique chrétien, mais je suis aussi un douteur. Forcément, puisque j'ai l'ignorance de beaucoup de choses et que si j'avance, c'est poussé par les coups de pied au cul que me donne chaque matin pour me sortir du lit le charisme que le Père a donné à son prophète. Je suis une sorte de robot et qu'y a-t-il de plus ignorant qu'un robot ? Si je n'avais pas ce charisme, je ne serais probablement pas plus malin que l'ours grotesque de votre vidéo. Disons qu'au mieux, et parce que je suis dans la Main du Père, je souffre d'une sorte de doute vertueux. Je ne suis qu'un homme, vous savez ! Les politiques et les membres des clergés, eux, ont toujours peur d'être pris pour des zozos s'ils avouent qu'ils ont des doutes. Pas moi, je n'ai pas peur de reconnaître mes faiblesses. Mais j'ajoute que le doute n'est pas seulement une "vertu de l"intelligence", comme disait Simone Weil, c'est une nécessité. C'est parce qu'il doutait de la vérité absolue de la mécanique newtonienne que l'idée de la relativité, qui est la vérité, vint à l'esprit d'Albert Einstein. |
18fev19 205C20 Cher frère Michel, Sous un beau soleil toulousain, nous étions présents ce samedi 16 février pour la 4ème fois au sein de la manifestation des Gilets Jaunes, cinq frères et sœurs étaient là et nous avons eu la belle surprise de voir notre frère Balthazar arriver avec son grand panneau. Comme à chaque fois nous avons fait de belles rencontres et reçus beaucoup de témoignage de sympathie face à nos textes citant la Parole du Père. Beaucoup de photos ont été prises et une radio "Canal sud Toulouse" est venue nous interviewer. Cette manifestation dans laquelle il y avait une grande diversité venue de toute la région a été très paisible jusqu’en fin d’après midi où des échanges avec la police ont été un peu chaud. Pas de casse dans la ville cette fois. Rémy et moi ayant quitté la manifestation avant les affrontements avec la police, pour retourner au local avec nos gilets jaunes sur le dos et nos panneaux à la main, dans une rue près du Capitole nous étions comme deux extra terrestres, (les gens avaient l’air de se demander ce que nous faisions là), deux femmes qui trouvaient beaux nos textes que nous avions sur le dos sont venues nous parler et une particulièrement très intéressée par l’Appel du Père. Une anecdote : la semaine dernière la place du Capitole ayant été gazée les gens ont fuit dans les petites rues autour qui elles aussi étaient devenues irrespirables dont la rue des Pénitents gris et nous avons invité plusieurs personnes à venir se réfugier dans notre local ce qui a été une très belle occasion de mission là aussi. Même si quelques-uns comme cet anarchiste la semaine dernière qui m’a dit que nous faisions du prosélytisme, mais qui n’a pas insisté, nous regarde un peu de travers, nous sommes bien perçus dans l’ensemble. Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle avec sœur Christiane. Marie-Odile et Rémy O. de Toulouse en Midi-Toulousain ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Bravo, les Toulousains ! Merci pour ce compte-rendu et pour les images ! |
18fev19 205C21 Bonjour Nabi, De la grande diversité humaine qui compose les gilets jaunes, durant la manifestation de ce samedi 16 février à Toulouse, je n'ai croisé, mis a part le désintérêt de certains, qu'une personne belliqueuse envers mon écriteau. J'étais en train de marcher parmis la foule, non loin de nos frères et sœurs missionnaires de Toulouse (rencontrés la semaine dernière), parlant avec Francois et Éric, sympathisants. Un homme en noir entouré d'autres, visage encapuché et foulardé arrivant par l'arrière me lance : "Hey ! Tu crois vraiment a toute les conneries sur ta pancarte? " accompagné d un regard noir de défi.Moi : " Pourquoi ? Pas toi ? Un homme n'a pas peur de montrer son visage" accompagné d'un regard franc et d'un léger sourire. Un blanc ! Ils passent leur route. Je décris cette scène parce que ma réponse fut tellement spontanée qu'elle me perturba autant que lui. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur, d'une part grâce a Sa Main et à Son Souffle, d'autre part, parce que cet aparté fut balancé avant lui et par la suite [j'étais réconforté] par les multiples rencontres et échanges que j'ai pu avoir ce samedi au sujet de la vie spirituelle, de la Parole, et de nos vies en société. Fraternellement. Balthazar E. ![]() ![]() |
Réponse : Un seul "belliqueux" dans la foule et pendant je ne sais combien de temps. C'est très encourageant. En encore, il n'a été "belliqueux" qu'en parole ! Je suis heureux, frère Balthazar, que vous soyez venu prêter main forte à nos frères et sœurs de Toulouse. |
18fev19 205C22 L'amour, c'est le thème que Bernard L. [nouveau président de la mission de Paris] m'a demandé de travailler pour la vitrine de Paris ce mois-ci (voir photos jointes) dans le but de faire revenir le Fond (Révé d'Arès xxxiv/7) dans un moment où notre mission se lance sur le terrain sociétal. L'amour, force (xxxiv/6) spirituelle et sociale, source de l’intelligence (32/5) spirituelle à retrouver, est mère de patience et d'humilité. De cette patience (Rév d'Arès 35/7) dont a besoin de s'armer le peuple des Gilets Jaunes pour faire aboutir son combat, comme de cette humilité (18/4) qu'auraient grand besoin les puissants d'embrasser. Pour accompagner l'affiche, Bernard a extrait deux citations de votre entrée que nous avons imprimées et j'envisage à terme de faire de même avec des citations de La Révélation d’Arès. But : Montrer que la Parole et votre enseignement sont en prise avec les réalités du monde et nos vies et peuvent les transformer par la pénitence (30/10). L’affichette sur les Petites Unités Humaines, qui vient compléter le dispositif en vis-à-vis des différentes éditions de La Révélation d’Arès (française, anglaise et allemande), signe notre ancrage dans le temps. Pas d'écran pour le moment. Nous ferons évoluer cette mise en place au vue des réactions que nous observerons depuis la rue et à l'intérieur de nos rangs. Au milieu des Gilets Jaunes je n'ai jamais autant compris que la Mission était affaire de terrain et devait sans cesse se remettre en question. D'une semaine à l'autre les mots fusent, les sens virent, les regards changent. Certains appels que je sentais monter en moi, comme une trombe hier, se répandent aujourd'hui comme bousculés, chahutés, incongrus presque. Changement de public ? Changement de décor ou d'humeur ? Je crois que la foule des manifestants oscille, se cherche encore. Le serpent mute. La mer des "gens de cœur" comme les appelle Frédéric M. représente un socle d’opposition au système en place et probablement à l'esprit de système lui-même, forte qu'elle est de son attachement au sol qu'elle occupe fièrement, contrairement aux gens de pouvoir, "gens de compte" (Rév d'Arès ii/7) déconnectés des réalités qui se croient forts, parce qu'assis sur le firmament. Mais cette foule manque d’un point de visée comme d’une idée-force qui pourrait la soulever et lui donner un second souffle, la porter unifiée, la faire décoller comme un tronc de ses revendications matérielles immédiates, pour élever sa frondaison vers l'avenir et la porter vers un bonheur (36/23) qui la dépasse et lui donnerait envie de dépasser jusqu'à sa propre vie, de voir et se voir vivre au delà de sa propre mort, en bref, de s'inscrire dans le hors-temps d'un Idéal. Le projet d’éclatement de la France en une Confédération de petites souverainetés peut-il enthousiasmer et rassembler ? Il m’apparaît suffisamment concret pour intéresser et être débattu en public, surtout en Province ou la tutelle parisienne jacobine est de plus en plus contestée et bien dans l’axe de reconquête de dignité et de représentativité incarné par les Gilets jaunes pour que certains s'en emparent. C'est aussi une idée anti-constitutionnelle qui aurait bien du mal à passer en d'autres circonstances. Cela peut ouvrir une brèche et devenir motif de revendication pour ceux qui en manquent. C'est aussi une idée qui porte en germe son propre agent de fédération des contraires et qui peut libérer en mille endroits des foyers de résistance à l'ordre usé, sans perdre de vue le besoin d'une unité à retrouver sur d'autres bases que celle d'un Pouvoir Central. J’ai moi-même défilé à Bordeaux lors de l'acte XIII avec un panneau portant en lettres capitales "Abandon du pouvoir central = Libération des énergies créatrices" et suscité autant de réactions spontanées très positives que des regards perplexes. Les Gilets Jaunes crient leur colère en cœur contre le roi [noir ou blanc], et l'on voit là en creux, ce qui unit le peuple français à la racine : son attachement à Un Seul. En dépit de tout ce que l'on peut dire et faire dire à l'histoire de ce pays, ce peuple reste monarchiste dans l'âme. Et à le voir et le sentir au corps à corps et au cœur à cœur depuis des semaines, à battre le pavé avec lui et à boire ses jus de treille, je me dis au fond, que ce peuple mêlé de tout, attend. Oui, il attend et il m'est d'avis qu'il ne serait pas fâché de voir revenir et de se réconcilier avec la figure d'un Jésus, en grand gaillard bien bâti qui marche sur ses deux pieds pour porter l’Évangile de l'Amour (32/3) et du bon sens, jusque dans les chaumières, " comme on bon vieux temps où l'on devait prendre sa brouette pour aller en pèlerinage à Arès, à cause que l'essence, on était tous en rade, mazette !" Au risque de paraître complètement à coté de la plaque en ces temps de bouleversements politiques et sociétaux, je me dis qu'en ces temps où tous reconnaissent en cœur que cette expérience Gilets jaunes leur aura redonner le goût de se retrouver ensemble, qu'une campagne de ré-évangélisation assumée jusqu'au fond des rades les plus reculés (là où les prêtres ne sont jamais allés), serait vraiment la bienvenue. J'ai découvert également que le caractère prosaïque et bien trempé du Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès], qui jusque là était hermétique, s'adapte lui aussi merveilleusement bien à certaines situations nouvelles. Ce verbe court et taillé de mains ferme cogne sur les cœurs comme il ne l'a jamais fait auparavant. Aussi sens-je [et non pas senté-je, disait Malherbe : "Sur la langue françoise"] pour La Révélation d'Arès, comme un nouvel Appel à se faire connaître et reconnaître, à franchir le mur des apparences multiples pour plonger de plein pied dans le cœur à cœur sur la terre ferme. J'ai compris en marchant au milieu de ce peuple de scandalisés (28/3) pour la plupart, et dont je suis issu, que j'avais rejoint les rangs des Pèlerins d'Arès parce que j'avais reconnu dans La Révélation d'Arès un Retour de l'Universel Généreux et Ouvert, un espace démultiplié à l'infini qui ne m'enfermait pas mais qui me libérait de tout carcan, de toute contrainte, et qui ré-ouvrait grand les portes d'un monde à changer (Rév d'Arès 28/7). C'est ce que je veux m'attacher à vivre et partager désormais, convaincu aujourd'hui plus que jamais, que d'autres hommes attendent, s'ils n'entendent pas déjà au fond d'eux même, cet Appel. Éric D. d'Île de France ![]() ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Qu'il est beau ce commentaire, mon frère Éric ! Merci pour lui du fond du cœur. Voilà une belle vitrine rue Raymond Losserand ! |
18fev19 205C23 Juste pour vous tenir au courant de notre première manifestation "Gilets Jaunes" à Lille. Notre invisibilité habituelle est passée aux oubliettes pendant quatre heures. On nous a beaucoup tirés en photos, nous avons eu des contacts et la joie de rencontrer un frère belge, Fabian, qui fidèle de votre blog était sûr de nous trouver parmi les manifestants. Personne ne nous a embêtés, pas d’encombre hormis Joseph qui a été pris dans un nuage de gaz lacrymogène. Expérience à renouveler samedi prochain. Charlie F. du Nord ![]() ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Je suis heureux que vous vous y soyez mis à votre tour, les Lillois ! Bravo. |
18fev19 205C24 Bien aimé prophète Mikal, Sous le soleil printanier nous avons défilé avec les Gilets Jaunes ce samedi 16 février dans les rues de Tours presque deux heures. L’ambiance était à la fête sans violence, quelques fumigènes, quelques pétards, difficile à évaluer le nombre. Claude me disait : moins de participants que la semaine passée. Le cortège s’est étiré au long des rues, très peu de pancartes, beaucoup d’inscriptions sur les gilets, toujours en rapport avec la politique du président Macron. D’un autre côté, c’était bien pour nous, car nous avions écrit beaucoup à lire sur les panneaux. Ça a intéressé deux des médias : Radio Bleue et Média d’Internet de Tours, ils nous ont interviewés, nous avons pu parler de La Révélation d’Arès qui propose un changement radical de société par le Bien en petites unités. Ceci entre autres échanges, en parleront-ils ? Nous avons parlé également avec un observateur des mouvements populaires, il connaissait La Révélation d’Arès. Pendant toute notre conversation avec Claude, son leitmotiv, c’est de repérer les brebis galeuses dans nos rangs et les exclure, selon lui, ils nous portent préjudice. Tous ces gens qui lisent La Révélation d’Arès et qui l’interprètent veulent uniformiser et réglementer à tout prix comme le système; même s’il savent que nous fonctionnons sans chef, dans la liberté de conscience avec amour. Avant le départ du défilé, nous avons eu des échanges avec les Gilets Jaunes, et les gens qui regardent les panneaux nous ont dit : c’est vrai tout cela! Beaucoup étaient sensibles aux textes écrits. Nous sommes les bienvenus en faisant émerger aux fonds d’eux de belles choses à exprimer. Ils prenaient des photos, ou filmaient. Sur l’ensemble de l’après midi nous avons défilé près ou éloignés l’un de l’autre, j’ai donné une dizaines de tracts après des échanges partagés, s’ils voulaient plus d’informations. Quelques photos de cette journée de moisson. Merci à tous ! Bien fraternellement à tous et à samedi prochain. Simone Le. de Touraine ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Vous voilà pour la deuxième fois dans la rue à Tours avec les Gilets Jaunes. C'est très bien, je vous félicite. |
18fev19 205C25 Bonjour frère Michel, Voici trois photos qui illustrent très imparfaitement la mobilisation de frères et sœurs de l’assemblée parisienne sur le rassemblement statique de la place République le samedi 16 février et le défilé le lendemain, dimanche 17 février, au départ de l’arc de triomphe. Nous fûmes au total vingt-sept sur les deux manifestations. Comme pour la semaine dernière, nous avons beaucoup porté témoignage, beaucoup fait d'apostolat, les gens interpellés par les citations que nous affichions sur des pancartes et sur nos gilets venaient à nous. Nous avons accordés cinq interviews pour des chaines TV de France (dont LCI), une belge et une autre de Dubaï. J’ai revu une femme que j’avais rencontrée la semaine dernière qui a une révulsion au mot "Dieu" et pourtant qui résonne tant à nos citations. Nous avons revu aussi Ingrid Levavasseur qui n’a pas oublié les visages et les conversations qu’elle a eues avec des frères la semaine dernière et sa résonance vis-à-vis de La Révélation d’Arès. Un chemin est en train de se parcourir. Merci à vous [frère Michel] pour tout ce que vous faites. Dominique Bo. d’Île de France ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Je vois même notre sœur Marielle dans sa chaise roulante ! Merci pour ce commentaire, merci pour les images, merci pour votre participation-mission aux Gilets Jaunes ! Je suis profondément heureux de tout ça. Je voudrais tant être parmi vous. |
19fev19 205C26 Je suis captivée par la révolte des gilets jaunes en France et je suis tombée sur votre blog qui était signalé par un chien fureteur (vous dites aussi limier) dans l'Internet. Que sont les Pèlerins d'Arès ? J'aime les photos des processions des habillés de gilets jaunes dans votre blog et surtout j'aime ce qui est écrit sur les écriteaux et sur les vestes jaunes. J'ai parcouru votre blog un peu et je pense que vous êtes des croyants à la manière idéaliste de Tolstoï. Mon français est un peu fautif, mais je pense que je le manipule de façon intelligible. D'après des informations vous êtes des croyants classés nihilistes mais non dogmatiques, non doctorals comme était Tolstoï (Лев Никола́евич Толсто́й, vous connaissez certainement) qui était un évangélique pur. Il adorait le Sermon sur la Montagne que je vois recommandé par vous et le mélange de votre pieux espoir et de votre action sociale correspond à ce que beaucoup de Russes. Comme beaucoup de Russes et Tolstoï je suis de curiosité insatisfaite, parce que la religion et la politique nous empêchent de voir. Je suis nihiliste. Je ne suis pas nihiliste de la branche grise et pessimiste, je suis nihiliste de la vision éclairante de Heidegger, qui écrivit que le nihilisme est "fonction et conséquence de la pensée métaphysique qu'on observe de Platon à Nietzsche, qui appuie sur l'idée de l'oubli de l'être comme destin typique de l'Histoire européenne. Une bonne définition du nihilisme moderne, comme on le voit dans la philosophie technologique, est "Tout est nul, n'importe comment" (encore Heidegger). Bouddah était nihiliste, il dit : "La forme est le vide et le vide est la forme." Pour vous la possession matérielle est nécessaire au minimum mais elle n'est pas le but. Le but, je vous ai lu, est le retour à la Vie. Souvent vous donnez un repère de la Vie : 24/5. Je pense que c'est un repère dans La Révélation d'Arès. Je vais essayer de trouver ce livre. Je peux vous écrire en russe ? Youlia Z. Sébastopol Crimée [Russie] |
Réponse : Ma sœur Youlia, c'est la première fois, je crois, que je reçois un commentaire venu de la lointaine Russie. Je me suis permis de rectifier le français de certains passages de votre commentaire pour qu'il puisse être clairement lu par les lecteurs français de mon modeste blog. Votre écriture comporte un certain nombre de russismes. Je peux reconnaître des russismes, du moins certains, mais je ne suis plus capable de parler ou de correspondre en russe, langue que je ne possédais déjà pas très bien quand je l'utilisais avec vos concitoyens à mon époque orthodoxe. Je suis devenu depuis quantante-cinq ans incapable de pratiquer votre très belle langue qui fut, en effet, celle de Léon Tolstoï sans oublier Dostoïevski, etc. Pouvez-vous me donner la référence de ce que vous appelez "chien fureteur (...limier)" qui donne mon blog comme référence à la "révolte des gilets jaunes" ? Je vous envoie l'adresse de Messagerie d'Adira à Genèse où vous pouvez acheter La Révélation d'Arès. Si vous n'avez pas les moyens d'achter ce livre, je vous offrirai un exemplaire de l'édition 2009. Ayez le bonté de me faire connaître votre adresse postale à Sébastopol à mon adresse personnelle de messagerie. Vous êtes nihiliste... Voilà tout un programme, qu'il est impossible d'aborder dans une brève réponse de blog. Mais il est vrai que, par certains côtés, il y a dans ma pensée, telle que je la crois moulée au Fond des Fonds de La Révélation d'Arès (xxxiv/6), un fond de nihilisme, mais comme vous dites, un nihilisme vu de la "vision éclairante". On dit, non sans raison, que Gorgias de Leontinos (Γοργίας ὁ Λεοντίνος) (le Gorgias que Platon met en scène dans son livre du même nom) est le plus ancien nihiliste connu. Gorgias disait : "1. Rien n'existe. 2. Si quelque chose existe, cela ne pourrait être compris et encore moins connu par l'homme. 3. Même s'il l'était, sa compréhension ne serait pas formulable ou intelligible." Je dirais cela moins radicalement : 1. Rien n'existe comme on le décrit, notre vie charnelle est tout à la fois un mystère et seulement une étincelle de la Lumière (Rév d'Arès 12/4). 2. La langue humains n'a pas les mots pour décrire ce qui existe. 3. Au reste, il ne servirait pas à grand chose de le décrire si c'était descriptible, car notre vie de péché est très brève (quelques décennies tout au plus) et nous sommes destinés à rejoindre la Vie qui elle n'a jamais commencé et ne finira jamais. Pour Nietzsche, que vous citez, le nihilisme revêt deux formes qu'il est intéressant de citer, l'une passive et l'autre active. Forme passive : "Nihiliste est celui qui voit bien que le monde tel qu'il est ne devrait pas être et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. On voit bien que la vie terrestre n’a pas grand sens" Forme active du nihilisme : "Les croyances s'effondreront parce qu'elles sont dépassées. Ce nihilisme est comme une mue, on passe de valeurs abandonnées et d'autres, nouvelles." La volonté du fort n'est pas abattue par l'absurde de ce monde, mais invente de nouvelles valeurs à sa mesure, ce qui est chez beaucoup de Gilets Jaunes de partout l'espérance non dite. Ce nihilisme mènera au surhomme, à l'homme du monde à venir (Rév d'Arès 28/7). Cette forme active du nihilisme est celle des hommes libres (10/10), la négation absolue de l'être tel qu'on le voit aujourd'hui pour accéder à la manière divine de penser. Cette pensée-là ne traite pas de la vérité telle qu'on la voit actuellement. Les pensées actuelles telles qu'on les enseigne et les diffuse sont nécessairement fausses. Il n'est pas impossible que j'interprète un peu Nietzsche (je ne suis pas nietzschéen en tout, loin de là), mais on trouve chez Nietzsche des clés qui ouvrent plusieurs portes. J'ouvre les miennes. Quant à Léon Tolstoï, il ne fut pas vraiment nihiliste, puisqu'il écrivit : "Je suis passé du nihilisme à la foi" après la grande crise morale qui bouleversa sa vie, mais ses conceptions sur la religion, la morale et la société, sa critique radicale de l'État et de l'Église, sa dénonciation de l'oisiveté des riches et de la misère des pauvres, sa condamnation absolue de la guerre et de la violence (qui inspira Gandhi, du reste) ont quelque chose du nihilisme dans sa "vision éclairante" comme vous dites. On est là dans un registre de la pensée qui est tout à la fois immense et radicalement hostile à ce monde tel qu'il est. Telle est sans nul doute la position des Pèlerins d'Arès telle que La Révélation d'Arès, dont on peut percevoir un côté nihiliste, nihiliste au bon sens du mot, la leur inspire. Les "écriteaux" que brandissent nos frères et sœurs dans les cortèges de Gilets Jaunes portent des Parole prononcées par le Messager de Dieu et Dieu Lui-même qui appellent à un changement radical du monde considéré par eux comme rien, rien de transcendant. Le dépassement auquel nous appelons est fondé sur la conviction que le monde actuel n'est rien, rien par rapport à ce dont l'homme est capable. Oui, il y a une démarche nihiliste dans notre vision de la lutte spirituelle qu'il faut mener pour vaincre les idées et la théâtralité tristement nulles de ce que la culture actuelle présente comme "l'idéal" de la belle vie. La "belle vie" actuelle s'arrête au cimetière et nous Pèlerins d'Arès nous disons que les cimetières ne continennent rien que les boîte pourrissantes dans lequelles nos vies ont séjourné brièvement, nos vie qui doivent par la pénitence accéder à la Vie par excellence. |
19fev19 205C27 Bien aimé frère Michel, inspiré du Très Haut, Samedi 16 février, nous étions onze frères et soeurs : Odile, Eric, Patrick et Denis dans une voiture puis Yannick, Hélène, Bernard L. et Colin dans l'autre à partir de Lorient pour la manifestation des Gilets Jaunes de Pontivy . Caroline et Abel de Brest et Bernard de la F. de Ploërmel nous ont rejoints. Durant la semaine, nous avons préparé 10 affiches sur les PUHC (Petites Unités Humaines Confédérées), collées sur des pancartes. Ceci afin d'avoir un message ciblé et cohérent , faire passer parmi les Gilets Jaunes, l'idées des PUHC (Voir photos ci-joint). Avant d'arriver à Pontivy, nous avons été arrêtés par un barrage filtrant de police. Ils nous ont demandé où nous allions. Éric qui conduisait leur a répondu à la manif des Gilets Jaunes, du coup il nous ont demandé de nous arrêter plus loin et là un policier a demandé les papiers à Éric et fait ouvrir le coffre pour fouiller le véhicule comme c'était le cas pour d'autres devant nous. Heureusement ça n'a pas été très long et nous avons pu repartir assez vite rejoindre les autres. La voiture que conduisait Yannick n'a pas été arrêtée. Heureusement, car il avait les pancartes. Nous nous sommes répartis en groupe de 4 avec deux pancartes recto verso dans chaque groupe. Contrairement à Lorient la semaine dernière, le parcours de la manif avait été déclaré et les organisateurs avaient instauré un service d'ordre avec des Gilets Orange pour encadrer et diriger le cortège. Les organisateurs souhaitaient une manif pacifique et éviter les casseurs. Au départ, le cortège a mis du temps à démarrer, pour emprunter le parcours prévu. Certains s'impatientaient croyant que les CRS bloquaient la manif. Mais, en fait, un Gilet Orange, nous a informé qu'il mettait en place le tracteur décoré en tête . À Pontivy, une manif sans tracteur ce n'est pas une vraie manif ! Puis le cortège a démarré, il y avait également deux voitures avec des remorques derrière décorées de pancartes et transportant des cercueils symbolisant la mort de la démocratie. Certains avaient apporté des sonos sur roulettes et passaient de la musique bretonne. Il y avait quelques pétards par-ci par-là, mais rien comparé à Lorient. nous sommes partis avec un temps brumeux et puis le soleil a fait son apparition. Nous avons commencé la marche de 6km dans Pontivy dans une ambiance festive. Nous nous sommes répartis dans la manif avec nos pancartes. Nous avions également dans nos poches quelques flyers que nous donnions aux personnes intéressées par nos revendications. Plusieurs personnes sont venues vers nous pour demander ce que signifiait les PUHC. Patrick et Hélène ont été abordés par un journaliste d'une radio libre de Paris qui les a interviewés sur les PUHC. Tous nous avons eu des contacts durant la manif . Les occasions de témoigner ne manquaient pas. Vers 16h, quelques Gilets Jaunes tentaient de franchir un pont en provoquant les policiers qui leur barraient le passage. Voyant cela un cordon de CRS s'est interposé . Les Gilets Oranges sont intervenus pour demander aux manifestants de poursuivre la marche sur le parcours prévu. La manif s'est terminé sans incident vers 17h. Nous nous sommes retrouvés ensuite dans un bar à Baud pour prendre un pot et parlé de ce nous avions vécu. Nous avons tous apprécié cette manifestation en musique et sans trop de pétards, de fumigène et de gaz lacrymo. Il y avait même des enfants avec leurs parents et deux personnes en fauteuil roulant. Cela nous a donné envie de recommencer. À quand la prochaine ? Samedi prochain à Rennes ! Denis K. de Bretagne Sud ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Pontivy ! C'est là que naquit mon grand-père Mathurin vers 1840, je pense. Peut-être est-il descendu de ses étoiles pour vous accompagner dans les rues de cette ville du Morbihan. Je suis heureux que tout se soit bien passé. C'était une très bonne idée que de mettre en avant ce que vous appelez les PUHC. Les puhck ! Je suis heureux que le mission de Lorient participe avec détermination à ces manifestations. Merci, frère Denis, pour ce commentaire, les images et la vidéo ! |
19fev19 205C28 J’ai été samedi à Pontivy au rassemblement régional Gilet Jaune. Il y a je trouve une immense bonne volonté, mais aussi un grand manque d’idée générale. On sent que beaucoup sauterait sur une bonne idée si elle arrivait. Dans nos revendications il manque la prise en compte, je trouve, de l’immédiat. Il y a des gens qui en manquent vraiment ; il faut à mon avis les prendre en compte de manière flagrante dans nos revendications. Je vous propose deux revendications possibles pour l’immédiat qui vont dans le sens des Gilets Jaunes je trouve. Je les présente dans la hiérarchie des revendications qui m’apparaît pour cette action : Pour un avenir très lointain : L’humanité sans politique et avec l’amour. Pour un avenir lointain mais à revendiquer immédiatement les petites unités humaines confédérées qui rendent l’amour possible Pour un avenir immédiat : L’impôt libre destination : obtenir qu’une part importante de nos impôts voir tout à terme aille là où nous voulons qu’il aille . Par exemple : Je ne veux pas payer les armements ni investir dans la bureaucratie Mais je veux que mon argent aille aux plus pauvres, à l’éducation... Gestion rigoureuse avec citoyens participatifs… C’est dans le même esprit que le RIC [Référendum d'Initiative Citoyenne], mais en direct si on peut dire dans un registre précis. La création d’une zone marchande libre de taxe ou zone d’achat libre de taxe pour tous les produits de première nécessité. Ce qui serait un premier pas vers la gratuité de ces produits. Et qui serait une réponse immédiate aux plus pauvres = 10 à 20% de leur budget à payer en moins sur la nourriture. Le frère ne vend pas le pain et la laine [Rév d'Arès xix/22]. Ça ouvrirait une case mentale dans le sens de ce que demande La Révélation d’Arès. On n’a pas à faire d’argent sur ce qui est vital à tous, à commencer par l’état. Qu’en pensez-vous ? Peut-être ces idées ne sont-elles pas adaptées mais je trouve qu’il faudrait arriver à se mettre d’accord d’une revendication pour l’immédiat. Cela nous rendrait beaucoup plus crédible. Bernard de la F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Je suis heureux, frère Bernard, que vous ayez participé à la manifestation des Gilets Jaunes à Pontivy. Merci pour ce commentaire. Ce que j'en pense ? J'en pense, d'un point de vue idéal, exactement ce que vous en pensez, mais d'un point de vue pratique je ne crois pas qu'on puisse de but en blanc placer l'humanité globale des Gilets Jaunes devant ce qui ne peut être que le résultat d'une lente évolution : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). C'est pourquoi je pense qu'il faut suivre l'évolution que présente La Révélation d'Arès elle-même, à savoir que pour arriver à une société fonctionnant comme vous l'espérez, et comme nous l'espérons tous, il faut d'abord passer par la pénitence et donc par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Pour cette raison les pancartes de nos frères et sœurs réveillant la nécessité et la possibilité de l'amour me paraissent le premier échelon nécessaire sur l'échelle qui conduira à un monde qui, même d'un point de vue pratique, devra passer de son fonctionnement sur l'argent seul (commerce, travail, taxes, impôts, tout évalué en valeurs monétaire) à un fonctionnement dicté par le cœur, autrement dit, quand on cessera de dire : Comment financer l'aide apporté aux démunis ? pour dire : Comment aider les démunis seulement et essentiellement par l'amour ? Dès qu'on parle de finance on parle d'impôts et de taxes, donc d'argent, lequel forme la base même de l'injustice parce qu'à toutes époques il a été très léger pour les riches de payer et pour les pauvres de recevoir dès qu'il s'agit de monnaie, parce que cela impose des lois, des règles, des contrôles, des surveillances, etc. Je crois que ce dont rêvent les Gilets Jaunes sans le formuler, parce qu'il le croient impossible, c'est de l'insupportable des lois et contrôles nécessaire dès qu'il s'agit d'argent. Il faut sortir du monde de l'argent, de la monnaie, oui, sortir carrément du monde de la finance pour atteindre l'idéal de ce que vous préconisez, il faut que la société fonctionne tout autrement. Cela n'exige pas que la principe de l'amour, parce que l'amour s'applique ! Cela exige aussi une réflexion profonde sur le fonctionnement sociétal, une réflexion qui n'a pas vraiment commencé, qui a été préconisée certes, mais de façon idéale, très peu, trop peu de façon pratique. Tout ce à quoi aspire l'homme moderne est coûteux, exige l'argent : les voyages, l'habillement, la propriété, la technologie, etc. L'homme devra apprendre à remplacer tout cela pour passer au vrai bonheur. |
19fev19 205C29 "L'Etat c'est nous" qu'ils disent [les Gilets Jaunes ?]. Mais sans hommes vertueux c'est un mensonge. Or, si l'homme devient vertueux, il sert Dieu, l'amour, la Vie et il abandonne de fait l'État : On ne peut pas servir deux maîtres (Luc 16/13). Avec le mouvement des Gilets Jaunes, l'État lui-même émerge comme un des plus gros obstacles à la pleine liberté de l’homme. Ce n’est pas nouveau. C’est plus manifeste ! L’immense majorité des Gilets Jaunes n’en a pas fondamentalement conscience quand elle continue de revendiquer auprès du prince, ou de vouloir sa démission, ce qui est une façon de le reconnaître. Couper la tête d’un roi ne change rien, il repousse cent autres têtes telle l’hydre de l’Herne, en revanche couper le roi dans sa tête change tout, car c’est s’affranchir de l’esclavage du moi comme de la soi-disant nécessité du chef (16/1). C’est recréer sa dignité totale d’homme, autonome et libre, et ce miracle n’est possible que par la pratique de l’amour universel ou évangélique qui, seul, peut aplanir dans l’équité les disparités de conditions sociales, résoudre avec intelligence et paix les conflits, harmoniser toutes différences en les rendant complémentaires. Oui, mais voilà, c’est du très long terme et l’homme est impatient dans le malheur (Le Coran). Sans conscience de n’être qu’une première étape du dénouement de l’ancestrale crise de l’homme, le mouvement des Gilets jaunes brandit des revendications qui soit répondent à l’urgence matérielle immédiate, ok, soit ressortent de la seule cuisine politique, même avec le RIC [Référendum d'Initiative Citoyenne]. Certains ont appelé à la grève générale parce qu’elle existe dans les mémoires ouvrières comme arme absolue contre l'État mais ce n’est là que préjugé, irréflexion, c’est oublier la désindustrialisation quasi-totale de la France qui n’est plus qu’un pays de services, de plus ce serait s’handicaper soi-même matériellement et, cerise sur le gâteau, se rendre impopulaire. Et puis, une grève générale, pour demander quoi ? Car il s’agit toujours de demander. Or, la revendication profonde, la vraie, celle qui pousse le Gilet Jaune dans la rue tient plus aux retrouvailles fraternelles avec d’autres laissés-pour-compte comme lui qu’à l’exonération des taxes et autres avantages matériels. Pourquoi les défilés continuent-ils ? Pour se retrouver d'abord ! Ensemble, au coude-à-coude, et malgré les violences et les inévitables cris de haine, tous subodorent qu’ils pourraient faire société de façon plus simple et intelligente que sous la main de fer de l'arbitraire étatique. L’humain pressent en lui le bonheur simple d’exister que le système entrave, ne veut surtout pas. Faute d’en être clairement conscient, et de savoir l’exprimer, le Gilet Jaune lambda retombe dans le marécage des "solutions" politiques toutes faites qui l’amèneront inéluctablement à la même déception. C’est là où les Pèlerins d'Arès peuvent lui ouvrir un horizon borné par des millénaires de "servitude volontaire", lui donner envie de sortir des vies médiocres et routinières, terre-à-terre, de quitter ses tunnels pour suivre les cris de l’Aigle (Rév d'Arès 23/2). Ah ! Balayer la mesquinerie de la loi des rats (xix/24), s’ouvrir à la Générosité de la Vie, pour la transcendance des espaces infinis, le voisinage des étoiles et des anges ! Que ce soit par la dette colossale contractée par insouciance démagogique des dirigeants depuis quarante ans, que ce soit par la soi-disant redistribution de "justice sociale" qui n’est autre que la verroterie des politiciens envers les indigènes que nous sommes pour se faire élire, ou que ce soit par le chômage dont il est sans doute la première cause, l’État est le problème n°1, outre le péché. L’ancre dans le Vent fort, la grue à trois pattes qui dort chez Nero (Rév d'Arès xxii/1) a assez nui aux humains. Encore quelques princes à Rome... (28/8). Aujourd’hui il apparaît de plus en plus comme une sorte d'usine à fabriquer des lois qui prennent les hommes pour des cons incapables de se diriger eux-mêmes. Non seulement ces lois mesquines, iniques, ne résolvent strictement rien, mais elles compliquent tout et sont toutes d’essence liberticides. L’État poursuit avec application son œuvre de mort spirituelle. Comme le roi blanc (la religion) avant lui, le roi noir [la politique, la finance, etC.] produit du vent qui traverse ses fidèles de part en part (xxix/4). Cette monstrueuse escroquerie est tellement énorme que plus personne ne la voit. Or son existence ne se légitime que par la croyance de millions d’humains conditionnés par son absolue nécessité. Sur la base de cette croyance les politiciens construisent leur carrière dans l’État comme les prêtres construisent la leur dans la religion. Ils flattent leur égo croyant leur intelligence indispensable au pauvre peuple (26/5) et vivent grassement à ses dépens. Pathétique ! Vu de la Vie infinie, vu depuis les spectres qui grouillent c'est pathétique et minable mais c'est ce que nous avons fait de nous-mêmes. L'État c'est en quelque sorte l’égrégore qui concentre tous les petits moi dispersés par le péché en un super-totem auquel chacun doit rendre obligatoirement un culte, chez nous le culte républicain. Quand il se dit démocratique, ce n’est jamais que le balancement sans fin d’une tendance égotique particulière prenant un moment le dessus sur celle des autres. Tout ça passait encore tant que les assiettes restaient pleines, mais quand il se transforme en ogre qui bouffe ses propres ouailles, son imposture est clairement révélée (Rév d'Arès 22/12). Par son entremise, les hommes deviennent leur propre vache à lait, ce que Dieu, dès 1977 résumait — entre autre — par l'homme est la vache qui de sa gueule trait son sein (vii/14). L’État c’est nous ? Oui, puisque c’est notre propre croyance érigée en idole et en maître ! Puisque par lui, nous nous bouffons nous-mêmes ! De l'intérieur, d’abord spirituellement. Bref, nous vivons sous la religion de l’État. Osera-t-on enfin le révéler ? Comment s’en libérer ? En fouillant notre désert intérieur comme une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). En étant pénitents. Certes, mais peu peuvent l’entendre aujourd’hui parmi les Gilets jaunes. Le Pèlerin d'Arès infuse en douceur. En revanche, beaucoup peuvent entendre déjà qu’ils peuvent juguler l’État central en reprenant un certain pouvoir au niveau local. Dès lors, une perspective concrète se profile dans le temps long pour ce mouvement qui commence à s’essouffler. Sur place, là où ils sont, les réseaux formés peuvent se solidifier, se donner un avenir comme des sortes de "comités de vigilance et de bonne volonté" locaux, même informels, qui animeront la vie locale, assistant les élus, résistant le cas échéant à l’État et ses lois, récusant, abrogeant, mais aussi instituant, décidant, apportant des réponses concrètes, positives et intelligentes pour mieux gérer la chose publique. Comme un RIC décentralisé mais actif, vivant. L'investissement civique était en déshérence ? Ressuscitons-le à notre façon. Si cela rentre dans les mœurs, dans un esprit de confiance, entre personnes qui se connaissent, une certaine souveraineté locale et une vraie démocratie peuvent être peu à peu regagnées. L'idée que c'est seulement dans de petites unités humaines que la vraie démocratie comme la vraie fraternité peuvent exister fera inéluctablement son chemin. Nul doute que les hommes découvriront alors l’incontournable nécessité de la vertu pour dépasser les divisions, les inimitiés et contradictions internes. Nul doute qu’ils comprendront de façon plus évidente et concrète l'impérieuse nécessité de la pénitence. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci pour ce commentaire "musclé", mon frère Claude. L'État n'a jamais donné la parole aux oubliés. Les oubliés ont toujours dû prendre la parole eux-mêmes et on a appelé ça jacqueries, rebellions, soulèvements, émeutes, protestations, et quand l'une d'elle a réussi on l'a appelée révolution, qui partout et toujours a été sanglante. Gardons-nous de la révolution ! La base des sans-parole a toujours été un mouvement centriguge, toujours hostile au mouvement centripète de la politique ou de sa mère,la religion. Pour l'heure les Gilets Jaunes ne font que secouer un peu la tutelle des plus forts qui constituent l'État. Assumer une légitime revendication de justice est une chose, mais s'en servir comme d'un instrument de vengeance en est une autre. C'est pourquoi nous déapprouvons les casseurs, les revanchards, mais nous n'avons pas de difficulté à nous joindre aux oubliés, dont nous sommes, nous Pèlerins d'Arès. La première chose est d'arrêter l'escalade des lois et des privilèges qui, quoique veillant à ne pas se nommer ainsi, sont évidents. Nous sommes face à la religion et à la politique, point final. Ce sont elles qui disparaîtront ou ce sera nous. Des prophètes et en tête d'eux Jésus disparurent, mais la lutte a été reprise. Par nous notamment. C'est bien dans cet esprit que nous participons aux Gilets Jaunes et pour cela nous n'emploierons jamais la violence, mais la persuasion, comme Jésus et tous les prophètes. De là nos pancartes à Paris, Pontivy, Lyon, Tours, Lille, etc., pancartes qui ne sont qu'un tout petit début, mais une étape nécessaire. Si notre descendance n'arrive pas à faire disparaître religion et politique, ce sera le péché des péchés (38/2). Si elle arrive à la faire disparaître, nous avons de fortes chances de commencer un processus qui à terme amènera le monde jusqu'au Jour du Père. Les choses de la religion et de la politique sont simples mais très coercitives : Toi "citoyen" ou toi "fidèle" tu m'obéis ou tu pâtis ! Mais en fait la religion-politique est une puissance qui s'exerce dans un clair-obscur très fluide, très habile. De là la nécessité du jeu de chat et souris. Vous avez raison, frère Claude, nous sommes dans "la religion de l'État." Cette religion est celle d'un Janus aux deux faces, qui mord d'un côté ou qui pleure de l'autre, mais qui finit toujours par gagner parce qu'il a la force, l'argent, les moyens quoi ! Il faut donc pour le vaincre amener la base à des convictions extrêmement puissantes sur la nécessité de la pénitence. Ce n'est pas gagné, mais nous démarrons le processus. Je suis heureux que mes frères et sœurs prennent conscience du rôle très difficile, mais extrêmement idéal, qu'ils ont accepté de remplir. |
19fev19 205C30 Prophète, cher à notre cœur et à notre réflexion, voici un petit compte rendu de l'acte XIV des Gilets Jaunes et Apôtres d'un idéal de ce samedi 16 février à Bordeaux. Je pense, grâce aussi à votre interactivité avec les commentaires et témoignages des uns et des autres sur ce blog, que nous devons passer à une autre vitesse. Ou disons plutôt à un changement de décor. Oui, je crois qu'il est nécessaire de calmer la prévention et les mises en garde annoncées par La Révélation d'Arès (dont la présentation passe bien auprès du public) afin d'amener plus en avant votre nom à travers vos propositions et pensées concrètes. La semaine dernière, j'ai fait une petite tentative au ton subversif : "Les risques de la liberté sont moins grands que les risques de l'ordre public. Michel Potay (Le blog d'une âme libre)". Je n'avais obtenu que des interrogations autour de ma personne ; à savoir si c'était moi Michel Potay (bien sûr accompagné du témoignage que j'ai pu faire autour de ce que vous représentez). Alors que, cette fois-ci, je me suis permis une phrase de mon cru sur une face de la pancarte : "La République "une et indivisible" ne représente pas la diversité d'un peuple. Elle justifie un pouvoir central et son monopole sur la créativité des hommes." Et sur l'autre pancarte : "Préparons l'éclatement des grandes masses nationales et politisées en confédération de petites souverainetés autogérées. Michel Potay (Le blog d'une âme libre)" Ça a eu un sacré effet ! Même auprès de certains "responsables" de la manif. Le recto et le verso ont été photographié et filmé à tout va ; même devant certains établissements publics (avec ma tronche de viking). Je ne serais pas étonné de voir apparaître cette présentation sur les réseaux sociaux (en espérant que la tournure vous convienne par sa cohérence. Sinon je peux toujours la changer d'ici samedi prochain). Bon, je ne cache pas que, vu la désespérance actuelle chez les hommes, cette vision de l'avenir passe pour impossible à réaliser. Ou, du moins, pour totalement utopiste pour un état tel que celui de la France. De toute façon, ce petit coup de pouce des Gilets Jaunes est fondamental pour nous permettre enfin d'amener notre conception d'une société plus équilibrée. Puis l'image des cantons suisses évoque quelque chose de possible. Mais quel exode ce sera ! Pour ma part, "j'exode" déjà de toutes les manières en mon for intérieur et mon corps défendant. En évoquant les réseaux sociaux, je voudrais souligné que deux pancartes s'y trouvent depuis l'acte XIII de Bordeaux signées de la Révélation d'Arès : " Les hommes deviennent les frères etc..." et "Le singe mange des deux mains etc..." (voir 204C10). Sinon je tiens à être clair avec tous ceux qui chercheraient à vous accuser de récupération du mouvement des Gilets Jaunes ou de pousser vos frères à s'y mêler par un intérêt déplacé : Moi, Frédéric M., je suis un apôtre du mouvement des Ppèlerins d'Arès par foi et conviction profonde. Et aussi un authentique Gilet Jaune par les contraintes injustifiées et machiavéliques dont les « élus » acculent les travailleurs pour les réduire à la servitude et à cause des injustices continuelles que ce système inique fait subir aux hommes de bonne volonté. Nous avons la responsabilité d'anéantir leurs prérogatives mensongères et trompeuses. Je suis un résistant à ce système totalitaire par sa bureaucratie dont le plan diabolique est de nous traire jusqu'à plus soif. À bon entendeur. Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire que je peux qualifié de "musclé" comme j'ai qualifié celui de notre frère Claude M. (205C29). À mon âge on ne risque plus grand chose, sinon se faire tabasser ou mettre à mal dans la rue par des gens que contrarie fortement ma vision de la route à prendre pour avancer. Comme je suis seul dans mon coin, il m'est par le passé arrivé d'être pris à partie dans la rue par des gens qui me reconnaissaient. Quand j'étais accompagné de mon épouse ils n'osaient pas, mais quand j'étais seul, ça pouvait arriver. J'avais alors des poings pour me défendre ; ma pugnacité les surprenait ; ils s'éloignaient après quelques invectives. Aujourd'hui j'ai perdu beaucoup de vigueur, je ne sais comment je m'en sortirais. Même s'il m'arrive quelque chose de fâcheux ou de très fâcheux, cela ne fera pas de publicité pour notre mouvement, de toute façon. Que M. Finkelkraut soit insulté, on en fait tout un fromage dans la presse, à la télévision, etc., mais comme disait ma belle-mère : "Un philosophe... ça ne mange pas de pain. Le défendre ne compromet personne, on peut y aller." Mais moi je suis quelqu'un qui ne se contente pas de faire penser, quelqu'un qui peut faire bouger la société, l'éloigner de ses grands prêtres, alors ce sera le silence des "enfants de chœur". Les media ne prendront pas ma défense. Ils parleront d'un "illuminé" victime de mécontents. Allez-y ! Citez-moi ! Pas trop quand même, car si je suis un homme qui ne se cache pas, je ne cherche ni la renommée chez les uns, ni la vindicte chez les autres. Très floues, troubles, voire indistinctes sont les colonne du panthéon imaginaire où se distribuent le Bien et le Mal. On peut donc douter fortement de l'effet que peut faire sur le tout-venant des Gilets Jaunes les pancartes que vous brandissez dans la foule. Mais après tout vous avez raison, il faut bien commencer à appeler un chat un chat. Si je suis le chat, alors, va pour la chat ! Les choses ont grandement évolué. Le Dieu, qu'il fût antique ou qu'il soit moderne, à la fois cannibale et tutélaire, le Dieu que le Coran appelle le Miséricordieux et qui ordonne de tuer les infidèles, ce Dieu contradictoire, le Dieu jaloux et vengeur des Hébreux, le mélange de Dyonisos et d'Apollon, de Vénus et du Minotaure des Grecs antiques, ce Dieu est en voie de disparition, ce n'est pas notre Dieu, qui est la Vie, qui est tout autre chose. Même si ces Dieux qui ne sont plus le nôtre, ils ont conduit au nôtre, parce que tout est lent, très lent en ce monde très lent à tout comprendre à notre échelle du temps, mais la lenteur là encore est toute relative... une seconde à l'échelle du Père hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Qu'ai-je à craindre dabs ce monde relatif ? |
19fev19 205C31 Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui... avant qu’il ne soit trop tard (Rév d'Arès 28/24). Tout point d’inflation positif (cela n’a rien de positif au sens fraternel) chaque année appauvrit les pauvres et enrichit les riches. Les personnes (Monsieur et Madame tout le monde en plus des politiques) qui fixent le prix de quelque bien ou service accroissent l’inflation, si elles cherchent à s’enrichir par des plus-values. Cette fameuse inflation savamment entretenue agit comme une gangrène et explose exponentiellement les écarts entre ceux qui vivent dans l’opulence et ceux qui ne s’en sortent plus... D’où les Gilets Jaunes ! Les jeux d’argent sont un truc de riches pour ponctionner les pauvres qui aspirent à mieux vivre. Les quartiers les plus pauvres ont un bistrot équipé avec le PMU et la Française des jeux. Une sorte de système de cotisation de pauvres pour faire un trop riche. Pire qu’un mauvais patron. Le système capitaliste basé sur l’offre et la demande utilise la liberté très mal employée pour faire grimper les prix toujours plus. Les lobbyings perçus comme de la corruption sévère il n’y a pas si longtemps, deviennent un sport où tout est permis, y compris de mettre sur le marché des CMR. (Cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques) pires que la drogue qui laisse à longueur d’année des tares dans les chaines de la filiation humaine, dans ce cas c’est géré par des bien-pensants et non par les bandits des filières de stupéfiants. Je sais que j’enfonce des portes ouvertes, mais combien de personnes pas si méchantes, donnent dans ces manœuvres pernicieuses. Que sont ces maux à côté des souffrances des quantités de gens qui n’ont pas de toilette à proximité et pas d’eau potable dans un rayon accessible ? Il est évident que la charité utile des ONG et autres organisations ne suffit pas. La Révélation d’Arès nous demande de revenir aux fondamentaux, dont l’humain n’aurait jamais dû s’éloigner. Par ses critiques, ses conseils et son prophète, elle nous montre des solutions que nous devons mettre en œuvre au plus vite, car la quantité d’humains sur la planète rend les problèmes si urgents que sans la fraternité, nous risquons de broyer celui que le Père trop aimant a créé. Soutien et Amour à Mikal ! Christian M. des Bouches du Rhône. |
Réponse : Merci, mon frère Christian, pour ce commentaire qui invoque plus la justice sociale que la vie spirituelle, mais qui ne conviendrait qu'elles vont ensemble ? Giuseppe Verdi disait : "Tournons-nous vers l'antique, ce sera un progrès" et nous Pèlerins d'Arès disons : Tournons-nous vers beaucoup plus loin que l'antique, ce sera plus qu'un progrès, un retour au Bonheur. Tournons-nous vers les temps idéaux qui furent à l'origine, que la Genèse évoque de façon très schématique et quasi enfantine, mais qui furent merveilleux, La Révélation d'Arès l'atteste en parlant des jours heureux où la Voix n'était pas le bruit, où l'oreille qui l'entendait était un jardin sans le bruit, où l'homme tétait sa force directement dans la Force du Père (Rév d'Arès vii/4-5). N'ayons pas peur de nous tourner vers les anges, car ils existent ; je les ai vus et l'un d'eux m'a parlé sur la plage d'Arès. Oui, frère Christian, nous n'aurions jamais dû "nous éloigner des fondamentaux". Maintenant le monde a très sérieusement pourri. Le travail pour le ramener en arrière va être gigantesque, mais bon ! gigantesque à l'échelle de l'homme, mais très bref à l'échelle de la Vie éternelle. |
19fev19 205C32 Merci à Jean-Luc pour sa finesse et sa bonté, dont j'ai profité sur la place dite de la Bourse ce samedi 16 février dans un admirable soleil d'hiver. Pierre mort de froid (non localisé) |
Réponse : Je pense, frère Jean-Luc C. qu'il s'agit de vous, parce que je pense que la place de la Bourse évoquée est celle de Bordeaux. Soyez heureux, cher frère, qu'un humain vous remercie pour vos "finesse et bonté". Nous témoignons autant par notre amour que par nos pancartes. |
19fev19 205C33 Samedi 16 février 2019 les Gilets Jaunes Pèlerins d'Arès de Bordeaux et de Gironde étaient présents. Frédéric M. en tète de cortège, Jean-Luc C., Chantal C., Yasmine avec sa canne, Philippe R., et puis Florian, Morgane et j’en oublie. Nos pancartes bien hautes ! On nous prend en photos, on parle on échange Toute cela dans la paix, la bonne humeur On remet ça samedi prochain Bien fraternellement vôtre [Autre message, le même jour] : Pas certain que toutes les photos soient passées lors de mon premier envoi. Philippe L. de Bordeaux en Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Philippe, pour votre commentaire et les images, mais celles-ci ne se sont pas ouvertes. À la place de chaque photo (cinq dans votre premier envoi, deux dans le second) j'ai eu un message disant : "404. Il s'agit d'une erreur. L'URL demandée est introuvable sur ce serveur. C'est tout ce que nous savons." Je ne sais pas pourquoi vos photos ne sont pas passées dans le formulaire des commentaires. Peut-être parce qu'elles avaient un format inconnu de Google Drive ? Essayez de les renvoyer en jpg ou png. Merci. Je suis heureux que les frères et sœurs de Bordeaux aient participé au défilé des Gilets Jaunes le 16 février. |
19fev19 205C34 LE TEMPS EST VENU... Oh! rois qu'avez vous fait de moi? J'espérais toujours tout de la vie. Je vous croyais sur La Montagne En chemin vous m'avez perdu Car je l'espérais tellement réelle Mais les ombres me la cachaient Comme un ciel de ténèbres Alors misérable j'ai perdu de vue La Beauté qui touchait Le Ciel. Oh! roi blanc tu as enfermé La Vie Mais elle ne s'arrête pas en chemin Elle est juste Redonnée depuis peu En son cœur bat l'Amour Éternel Qui parle aux chaires poussières Chaînes invisibles aux mains liées. Oh! Vous deviez tous nous relier À La Parole tissée de Fil d'Or Blanc Comme jadis La Main tendue à Noé. Oh ! Roi blanc tu te voyais beau Dans tes longues parures esthétiques Nous enivrant de fumée d'encens. Oh! roi noir tout est long et passé Dépassé par la Puissante Parole Qui Jaillit du Ciel sur la terre noire Où coule sur nous la Lave Blanche Qui rouvre nos cœurs du début Pour le bonheur à renaître enfin Car Il a fermement de son poing Frappé toute la terre de son Coin Pour la meurtrir, l'ouvrir et l'offrir À la proche moisson bienvenue Nous donnant le temps de Vivre Avant que tout se referme en fin. Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème. |
19fev19 205C35 Voilà quelques photos prises lors de la manifestation des Gilets Jaunes à Marseille le 9 février. Pour vous montrer que dans le sud aussi les Pèlerins d'Arès participent au mouvement et brandissent la Parole sur des pancartes ! Malgré la forte presence de la CGT cela ne nous a pas empêché d'avoir entièrement notre place dans le cortège. Nos panneaux ont suscité la curiosité et nous ont permis d'avoir de beaux échanges et d'être interviewé par la presse locale. Nous ne sommes pas allé manifester le 16 février mais nous y retournerons samedi prochain ! Sara O. des Bouches du Rhône ![]() ![]() ![]() |
Réponse : Merci, ma sœur Sara, pour ce commentaire et pour les images. Je suis heureux que nos frères et sœurs marseillais aient également participé au mouvement des Gilets Jaunes dans ce grand port de la Méditerrannée. Je vous fais tous mes compliments. |
20fev19 205C36 Bonjour Frère Michel, Dans le cadre de mon travail je viens de transporter des dames. Je mets l'ambiance dans mon véhicule. Elles me disent : "Vous avez une belle veste qui brille !" À quoi je réponds : "C'est la veste qui brille et c'est nous qui devons briller de l'intérieur en faisant le Bien." L'une d'elles me dit : "Est-ce que vous pouvez faire une vidéo pour mes collègues de la CGT ?" À quoi j'ai répondu : "Non, parce que je ne cautionne pas les syndicats, parce que les syndicats sont au service du gouvernement. Dès qu'il y a un problème le gouvernement appelle les syndicats. Ils négocient avec les têtes des syndicats et ainsi disent règler les problèmes, mais en fait il ne règlent rien du tout. Et puis les syndicats sont compromis, ils vivent des cotisations des syndiqués et des subventions que leur donne l'État." Nous avons parlé des Gilets Jaunes et lorsqu'elles sont descendu de la voiture je leur ai montré mon gilet. Elle m'a demandé si elle pouvait me filmer. Que ne m'a-t-elle pas demandé ! Voici la petite vidéo en espérant que vous pourrez la voir. Comme disait ma grand-mère : "Tu n'en loupes pas une !" Dès que j'ai une occasion, je suis missionnaire. Oh bien sûr ! Je n'ai monté que quelques marches du Parvis [Rév d'Arès 2/16], je n'ai pas atteint le sommet des marches, je suis bien conscient que je ne suis pas à 100% dans la moisson. La larve que je suis se transforme petit à petit. Je vous aime et vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane. Didier Br. Île-de-France. |