Réponse :
Qui êtes vous, mon frère Werner, que je ne connais pas ?
"Plutôt triste la couleur de mon entrée 202" ? Mais c'est
une couleur d'automne.
Merci pour vos bonnes paroles.
|
Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour cet émouvant commentaire, que
je trouve sur mon écran tôt ce matin.
Il n'y a rien là de nouveau, ni en moi, ni en vous, nous
savons depuis que mes oreilles ont entendu le Message
à Arès et que vos yeux se sont posé sur lui, oui, nous
savons que ce que nous apporte La Révélation d'Arès
n'est pas une religion, mais la Vie, même si dans
nos catégories cérébrales, au début, nous tendions à la
recevoir religieusement, par habitude d'attitude face à Ce
Qui vient du Ciel. Si nous avions daigné apporter aux
Évangiles Palestiniens la moindre attention personnelle,
c'est-à-dire autre chose que la culture, nous aurions déjà
bien vu, depuis longtemps, que Jésus n'apporta pas de
religion. À nous Pèlerins d'Arès, pénitents et
apôtres, de dire au monde de comprendre la Parole d'Arès
comme il faut La comprendre.
Merci du fond du cœur et de l'âme pour ces belles
lignes que vous m'avez adressées et que je viens de lire. |
Réponse :
Pardonnez-moi, mon frère Joseph, si je publie sur mon blog
ce très important eMail que je trouve ce matin 18 novembre
sur mon ordinateur. Vous ne m'adressez pas cet eMail comme
commentaire, mais je crois que cette communication est
importante pour tous. Aucun de nous n'a cessé d'aimer comme
un frère très proche notre frère Nazih H, que certains
d'entre nous connaissent bien, et d'aimer son frère de sang
Daoud H., que nous connaissons beaucoup moins bien, l'ayant
peu ou pas rencontré.
La publication de votre eMail ne peut pas mieux tomber que
dans cette entrée de mon blog : "Pas la religion, la Vie",
parce que, pour résumer la situation, nous voyons pas que
Nazih et Daoud ont leur religion, l'Islam, et que nous
Pèlerins d'Arès du petit reste avons ou nous
efforçons d'avoir la Vie.
Il s'agit d'une situation très fréquente, je dirais même la
plus fréquente, dans l'ensemble des frères et sœurs du reste,
c.-à-d. de ceux qui se tiennent à une certaine distance de
moi, qui naviguent dans nos parages en saluant de loin,
comme les capitaines d'autrefois, le cap que représente le petit
reste rangé derrière moi (Rév d'Arès 24/1),
mais en se gardant d'approcher de trop près la côte et
ses difficultés de navigation. Ces difficultés nous les
connaissons, car aucun de nous, petit reste, ne
peut prétendre être devenu un pénitent et un
moissonneur parfait. Ces frères et ces sœurs plus
lointains naviguent cependant sur la Mer de Dieu
et c'est toujours avec joie et sans la moindre animosité que
nous les saluons au passage même s'ils ne participent pas à
l'étroite union de foi et d'action qui caractérise le petit
reste.
Je précise, à ce propos, que pour ma part je n'ai
jamais considéré le frère Nazih comme un membre du petit
reste, sachant bien — nous avions eu lui et moi
plusieurs entretiens — qu'il n'était pas du tout
missionnaire et qu'il se gardait de se déclarer
pénitent, deux points qui clairement gênaient le
Musulman qu'il était. Mais je considérais Nazih et son frère
Daoud, comme deux frères extrêmement intéressants et chers à
nos cœurs en ceci qu'ils reconnaissaient La Révélation
d'Arès comme un Message authentiquement venu du
Créateur et qu'ils avaient entamé une réflexion très
sérieuse pour lier les Messages, assez différents sur le
fond traditionnel, de Jésus et de Mouhamad.
Le fossé existant entre christianisme, auquel se rattache La
Révélation d'Arès annoncée en 1974 par Jésus (non par
Mouhamad) et l'Islam préoccupait Nazih et Daoud, comme il
nous préoccupe, quoique nous lisions (non sans réserves) le
Coran, et ils cherchaient comment le combler. C'était plus
que louable, souhaitable et en même temps ça promettait un
travail inévitablement très long, très patient, mais cela
pouvait augurer d'une apothéose fantastique : l'union intelligente
(Rév d'Arès 32/5) des Messages de Jésus et de
Mouhamad.
Le problème qui s'avéra subitement aussi épineux
qu'impromptu en août 2017 entre les deux frères Nazih et
Daoud et moi, c'est d'une part qu'ils avaient clairement
interrompu ce travail (je ne m'y attendais pas du tout) sans
renier La Révélation d'Arès mais d'une manière
aussi imprévue que déroutante puisqu'ils avaient, d'autre
part, décidé unilatéralement de considérer Le Livre
comme attestant la supériorité du Coran sur toute autre
Écriture et de l'Islam sur toute autre conviction — leur
interprétation des droits changeurs (i/6), etc.—.
Cela produisit entre nous une désunion inévitable, même si
je souhaite qu'elle connaisse une de ces jours une
réparation. Ça ne semble pas en prendre le chemin
d'après ce que vous me dites, mais le temps (12/6)
qu'elle peut prendre est très peu de chose face à la Vérité
éternelle.
Ceci dit, je vous fais mes compliments, à vous, frère
Joseph, et au frère Français S., pour ce courrier juste et
aimant que vous avez adressé à notre frère Nazih. Comme
vous l'avez précisé dans la lettre que vous lui avez adressé
: L'important n'est pas ce qu'il croit, mais ce qu'il fait
en tant que pénitent, c'est-à-dire en tant
qu'homme qui aime, pardonne, fait la paix, s'efforce
d'avoir l'intelligence du cœur libre de
préjugés. S'il est ainsi il a entendu le Fond de La
Révélation d'Arès et nous nous en réjouissons.
|
Réponse :
Mais face à la Vérité qui est toujours très simple, très
évidente, vous êtes toujours une gamine, ma sœur Madeleine.
Je suis moi-même toujours un gamin face au Créateur et à sa
Vérité. Laissez venir à moi les petits enfants, car le
Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent
(Matthieu 19/14), disait Jésus. Nous sommes des petits
enfants.
Merci pour ce commentaire qui m'émeut profondément,
merci, ma sœur Madeleine. |
Réponse :
Bonjour, frère Franck. Je ne vous connais pas
personnellement mais mon cœur fraternel vous accueille avec
joie et espérance. Merci pour ce beau commentaire.
Je n'ai pas reçu votre mail. Certaines de mes adresses de
messagerie sont aujourd'hui périmées et les mails qui m'y
sont adressés se perdent. J'en suis désolé. J'ai cru bon de
simplifier, il y a quelques années, les accès entre moi et
mes frères et sœurs, mais je crains fort d'avoir ainsi coupé
le contact avec beaucoup. Je vous en demande pardon.
De toutes les erreurs qui nous ont tous égarés et qui
égarent encore l'immense majorité de l'humanité ce sont nos
ratages, nos défaillances, nos égarement en matière morale
et sociale , qu'il s'agisse de morale et socialité laïques
ou religieuses. Comme les hommes sont en général plutôt
fiers d'eux-mêmes, ils en parlent très peu. Mais les erreurs
sont toujours là. Alors, je suis heureux qu'elles vous aient
troublé assez pour qu'en lisant La Révélation d'Arès
l'été dernier vous ayez convenu avec vous-même qu'il fallait
changer de direction, aller vers la Vérité très simple: "Le
monde changera si chacun d'entre nous change.
C'est simple, clair et sans ambiguïté", comme vous dites.
Je suis vraiment heureux de vous accueillir parmi nous comme
pénitent et moissonneur. |
Réponse :
Merci, frère Philippe, de nous transmettre cette belle
citation de Krishnamurti.
Voici une autre citation de Jessu Krishnamurti : "Savez-vous
ce que signifie aimer quelqu'un ? Savez-vous ce
que signifie aimer un arbre, un oiseau, ou un
animal de compagnie, de sorte que vous vous en occupez, vous
le nourrissez, vous le chérissez, bien qu'il ne vous donne
peut-être rien en échange, qu'il ne vous offre pas son
ombre, qu'il ne vous suive pas, qu'il ne dépende pas de vous
? La plupart d'entre nous n'aiment pas de cette
manière. Nous ignorons tout de cette forme d'amour
car notre amour est toujours assailli d'angoisse, de
jalousie, de peur, ce qui sous-entend que nous dépendons
intérieurement d'autrui, que nous voulons être aimés, que
nous ne nous contentons pas d'aimer tout simplement : nous
demandons quelque chose en retour, et cette attente même
nous rend dépendants." Ces paroles rejoingnent ce que disait
notre sœur Solène G. sur la page de commentaires de l'entrée
201, en substance ceci : Les gens qui vont voir Amma
cherchent quelque chose à recevoir, mais ils ne donnent
rien." Autrement dit, ils sont "dépendants" ; ils ne
connaissent pas l'amour qui donne sans rien
attendre en retour et qui, par là, rend libre (Rév
d'Arès 10/10) l'aimant ou l'aimante ! |
Réponse :
Merci, André D., pour ces informations. Je suis sensible à
la sympathie que vous avez pour moi et mon blog. Je vous en
sais gré.
En effet, j'ai dit à maintes reprises et écrit en plusieurs
endroits que la Parole du Livre me parvenait simultanément
par le son et par infiltration dans ma pensée (j'ai
effectivement utilisé le mot cœur à la place du mot pensée,
c'était une expérience indescriptible) et le fait que j'ai
fait quelque peu varier selon les éditions quelques termes
qui m'ont été communiqués par infiltration dans ma pensée,
variations d'ailleurs légalement couvertes par des dépôts
successifs, ne modifie pas le sens du Fond. Je
sais que le fait que ces paroles viennent de Dieu ou
qu'elles viennent de mon seul cerveau et qu'elles soient
partiellement entre parenthèses ne change en rien la valeur
du copyright sur la totalité de cette "œuvre de l'esprit"
(terme du Droit).
Le président d'ADIRA, Dominique M., et moi avons déjà
conféré sur le problème soulevé par l'édition du Livre
sur l'Internet par "Abdal". Ce blog n'est pas le lieu pour
parler de ces choses-là.
Je vois que vous résidez à Zürich ou dans la Canton de
Zürich. Nous avons dans ce Canton des Pèlerins d'Arès. Si
vous le souhaitez, donnez-moi votre adresse et je leur
demanderai d'entrer en contact avec vous. Vous n'avez pas
accompagné votre commentaire d'une adresse de messagerie ;
je ne sais pas où vous contacter. |
Réponse :
Merci, ma sœur Chantal et mon frère Jean-Louis, pour ce beau
poème. Quand y aura-t-il une petite unité indépendante et
souveraine dont les habitants seront tous poètes ? Je ne
sais pas, mais en puissance, cela existe déjà. À preuve :
Jean-Louis ! |
Réponse :
L'anarchie serait-elle "le malheur" ? C'est ce que pense
aussi Monsieur Edouard Philippe qui vient de déclarer à la
télévision à propos des "Gilets Jaunes" : "La France, ce
n'est pas l'anarchie... Je comprends la colère, mais je
maintiens le cap !" Autrement dit, M. Philippe comprend que
les Français soient fatigués de payer impôts et taxes, mais
il dit que de toute façon ils devront plier, parce que c'est
"pour leur bien". C'est le discours de tous les pouvoirs :
"Sans moi, qui suis le pouvoir, vous êtes perdus !" C'est
aussi ce que disent les autorités religieuses qui, nanties
ou non de pouvoirs divins selon la dénomination, dirigent
les croyants. Ceux des fidèles qui ne se plient pas à la
vision réglementaire sont déclarés hérétiques ici, infidèles
là, qui étaient condamnés au bûcher il n'y a pas si
longtemps, ou qui sont égorgés ou décapités aujourd'hui
encore.
Alors, vous ne voulez pas de la Vie, à laquelle
vous préférez la religion et sa "discipline" ?
Eh bien, non ! Attenter à la Vie, ou à Dieu,
que les dominateurs, les princes du
culte ont fait disparaître — disparition évidente,
puisqu'il s'agit de la retrouver (Rév d'Arès 24/5) —
disparaître donc sous la religion (ou la politique, gérée
comme une religion), ses lois, sa "discipline", c'est au
contraire, pour nous Pèlerins d'Arès, commettre une faute
grave parce que c'est sacrifier la foi libre et
naturelle de l'homme en lui-même aux dieux du monde que sont
l'ordre, le classement, l'efficacité, l'exécution
obéissante. Les gens de pouvoir veulent toujours quelque
chose d'institutionnalisable et de contrôlable. Jusqu'ici
ils ont réussi à rassurer ainsi les faibles, les craintifs.
Ils n'ont pas tort au plan pratique dans cette humanité
ramollie, comme éteinte ou sénile. De ce fait, La
Révélation d'Arès réussira-t-elle à changer
cette situation (28/7) pour redonner au monde des
terriens libres (10/10) et forts (38/1) ?
Je ne sais pas, mais c'est en tout cas la mission que le
Père nous fixe.
Dostoïevski dans "Les Frères Karamazov" présente, dans une
parabole fameuse, la religion sous la forme du Grand
Inquisiteur. Le Grand Inquisiteur sait que la religion a
fait que, depuis des siècles, les fidèles ne voient plus
Jésus Christ comme le grand libérateur spirituel ; ils le
voient au contraire comme le grand ordonnateur de la
religion et de l'ordre social. Le Grand Inquisiteur dira
ainsi à Jésus, qui revient sur terre, que les hommes ne
veulent plus de la liberté qu'il était venu leur donner, que
les hommes ont pris goût à la servitude et aiment être
déchargés du choix de leur vie. Mais c'est évidemment faux
et ce combat pour la liberté et la force qu'il faut
retrouver n'est pas fini, nous le reprenons ou le
poursuivons.
La pénitence libère, elle est l'ouverture sur la Vie
en commençant en ce monde la vraie vie spirituelle. |
Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
Nous n'avons pas beaucoup de devanciers qui nous ont frayé
la voie vers la vie spirituelle libre générant
ensuite une vie sociale libre, bref, un monde
changé (Rév d'Arès 30/11, 28/7) tel que La
Révélation d'Arès le croque à grands traits, laissant
aux Pèlerins d'Arès et singulièrement à leur frère
aîné, Mikal, le soin de tracer la voie pratique selon
les réalités du moment.
Alors, je dis : Aucune idéologie ne peut réaliser cela ; il
faudra longtemps improviser. Nous voyons bien que ce monde
commence à se chercher ; on croyait tout bien établi selon
des règles socio-quelque chose enseignées à l"ENA qui
forment l'encadrement public, et hop... arrivent les "gilets
jaunes" qui sortent de nulle part et qui pragmatisent. La
première chose qui me paraît depuis longtemps s'imposer, tôt
ou tard, c'est l'éclatement des grandes masses en petites
unités souveraines, en "cantons" en quelque sorte pour user
de la terminologie helvétique. Le milieu social propice à
l'évolution du bonheur dans l'amour, le
pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle libre dé préjugés me paraît seulement
possible dans un petit nombre. Tous les devanciers à ce
projets ont disparau très vite, ce sont en général les prophètes.
Oui, nous sommes, pas vous seulement mais nous tous, "seuls
responsables de nos actes et de leurs conséquences...
agissant en fonction de la seule exigence que nos
consciences nous dictent." Ce qui fait que nous
qui détestons la politique allons peut-être devoir faire
quelque chose de politique pour finir par éliminer les princes
du culte politique...
La question ne va pas être de savoir ce que la science
dite historique ou sociologique nous enseigne pour guider
nos pas, mais de savoir ce que nous avons trouvé dans La
Révélation d'Arès et dans la pratique de la pénitence
qui guide nos pas... et alors, là, tout à fait d'accord avec
vous, "c'est tout à la fois prodigieux et vertigineux !" |
Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Quelles que soient nos religions ou nos absences de
religions — il y a plusieurs façon de vivre areligieux —
nous avons, nous humains, aujourd'hui et depuis l'irruption
sur terre de La Révélation d'Arès tous en commun
de chercher une Puissance capable de remplacer les
puissances qui nous gouvernent et nous mènent par le bout du
nez. En manière de Puissance nous proposons la Vie
telle qu'en parle La Révélation d'Arès. La Vie
pour remplacer les religions qui toutes sont des
échecs évidents. La tâche première et dernière est de
comprendre ce qu'est la Vie. C'est la Vie
telle qu'elle n'a jamais commencé et ne finira jamais, Vie
dont nous sommes un épisode animal, corporel, mystérieux,
puisque nous ne savons pas pourquoi le Père a eu le projet
de crééer l'homme comme tabernacle de ses attributs divins :
parole, amour, individualité, réativité et liberté, dans un
corps de grand singe, alors que par ailleurs il avait créé
l'ange sans corps toujours dans la cadre de la Vie.
Je pense que si nos descendants prient beaucoup,
oublient les sciences vaniteuses, savent vraiment
entrer en eux-même, ils découvriront pourquoi cette humanité
existe. Pour l'heure, il faut déjà rejeter de nous la
religion, les systèmes, les dogmes, les lois "sacrées", et
prendre le chemin de la Vie en adoptant une vie
spirituelle pénitente très simple. C'est ce que
vous faites et je vous en félicite. |
Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire, qu'il m'a fallu
relire quelques fois pour le bien saisir.
Ne vous inquiétez pas, mon frère, je ne vois pas de
reproches dans ce que vous me dites ici. Vous avez seulement
votre façon personnelle d'ordonner la pensée qui ne m'est
pas habituelle et, si je suis capable de bien vous répondre
(ce qui n'est pas certain), il faut d'abord que je vous
comprenne. Et puis, soit dit en passant, même si vous me
faisiez des reproches, ceux-ci seraient bien reçus.
Oui, la conscience nous rapproche du Créateur plus que l'âme,
simplement parce que l'âme n'est autre que le
produit de la conscience pénitentielle. Ma
conscience est créatrice, donc parente du Créateur, dans mon
existence terrestre. Mon âme n'est pas créatrice.
Mon âme est cependant d'une importance
fondamentale ; mon âme (si j'en ai une, ce que
j'espère mais ignore, alors que je sais que j'ai une
conscience) est est le fragment de l'Être, de l'Un,
Auquel je me relie ; on peut dire aussi que l'âme
est le véhicule qui ramène l'homme mourant à son Créateur.
Mon âme sera ma force ascensionnelle, ma force de
survie, quand ma chair mourra, mais mon âme
pour l'heure n'est pas active ou créatrice par elle-même,
elle est créée par mon accomplissement (Rév d'Arès
35/6), autrement dit par le bien actif
qu'engendre ma conscience pénitentielle. Dieu est
Créateur, Il ne cesse de créer : Le jour où le
soleil est dispersé... Je cours... Je fais mille nouveaux
soleils (xxii/12), et ma conscience elle aussi ne
cesse (toutes proportions gardées) de créer, de créer ma
pensée, des idées, des objets, des actions, ma pénitence,
etc. D'où parenté de la conscience active et de Dieu,
l'Actif par excellence. La parenté existe aussi, c'est
évident, entre l'âme et Dieu, mais non comme
moteur de création, elle existe seulement comme virtualité
ou potentialité de mon retour à la Vie ou à Dieu.
Aussi longtemps que je vis charnellement, mon âme,
en somme, n'est qu'une promesse, l'ambryon, la blastula de
mon éternité, le véhicule qui me reliera à la Vie
quand je mourrai. Mon âme ne sera active qu'à ma
mort. Pour l'heure, dans ma vie corporelle, seule ma
conscience est active, créatrice, parente de la Création
permanente. Est-ce clair ?
Je peux dire ces choses autrement. Tout comme ma conscience
peut préparer mon entrée dans la Vie en créant le
véhicule qu'il me faudra pour ça : ma vie terrestre est la
préparation de mon voyage vers la Vie absolue. Je
me préparerai, jusqu'à mon dernier souffle, à retrouver
la Vie (Rév d'Arès 24/5) en me créant une âme
qui, prisonnière de mon cœur tandis que ma conscience est
libre (10/10) et active dans mon cerveau, ne se
libérera et ne s'envolera vers la Vie que quand
mon cœur s'arrêtera. De sorte que la Vie n'est que
virtuelle ou Dieu n'est que virtuel, un idéal cérébralement
concevable mais inatteignable dans ma vie terrestre. Ma vie
terrestre est donc vie de ma conscience, que je maîtrise
comme Dieu maîtrise sa Capacité de Création. La Vie
absolue, qui est Dieu en entièreté, le pécheur que
je suis ne peut L'atteindre ; pécheur, je ne peux
pas envoyer et piloter jusqu'à la Vie mon âme,
mon âme fruit pour l'heure inconsommable de ma
conscience pénitentielle. Ma conscience a quand même quelque
chose de la Vie, en L'imaginant, tandis que mon âme,
qui n'a même pas d'imagination, prisonnière de mon corps,
ne peut atteindre la Vie, parce que le péché
placardise, anesthésie mon âme en moi aussi
longtemps que le péché aura raccourci mon bras et
m'empêchera de la réveiller et de la délivrer. Ce péché
n'est pas que le mien ; il est aussi celui de toute
l'humanité ou du monde ; de là l'importance capitale du changement
du monde (28/7), qui commence, comme chacun sait, par
le changement individuel.
Ceci étant dit, qui, j'espère, vous apportera quelque
lumière, je n'ai pas compris votre question : "La conscience
c'est l'esprit qui se sait esprit ?" ou plutôt je peux
la comprendre de plusieurs manières, ce qui ne félicite pas
la réponse. Je pense que ce que je dis dans les paragraphes
ci-dessus suffira pour éclairer ce qui vous semblait obscur.
De toute façon, mon frère Denis, la seule chose qui compte
vraiment dans notre vie humaine n'est pas de comprendre,
mais d'être pénitent. N'oubliez pas qu'être pénitent
suppose aussi d'être apôtre ou moissonneur. Pourquoi
ne participeriez-vous pas activement à la mission de
Toulouse ? Ou de Perpignan ? Ce n'est pas facile, je sais,
mais le contact du public, des humains en somme, aide à
mieux s'imprégner du nécessaire.
|
Réponse :
Je vous remercie, Marie-Josèphe et Paul, pour ce beau
commentaire.
Mais oui, "il est évident qu'ils (les rois qui tiennent
les barbes d'Untel et d'Untel) auraient pu constituer
la plus belle récolte d'âmes (Rév d'Arès 14/3) si
au lieu de s'entêter dans leurs dogmes et leurs
superstitions ils avaient ouvert leurs cœurs et surtout
leurs vies aux messages de Dieu qu'ils étaient censés
représenter. Mais c'est la même chose pour les princes
du culte politique, du culte financier,
etc., car de la politique nous voyons aujourd'hui les
naufrages. Pas besoin de gilets jaunes pour nous les
montrer. Il nous faut reprendre les sentiers vers les
Hauteurs maintenant que nous voyons les dévalées vers
la vallée grasse, qui d'ailleurs, si nous
comprenons bien, ne restera même pas grasse
indéfiniment. Cela signifie que notre mission doit se mettre
à l'œuvre avec courage. Il faut vraiment redonner aux
humains le sens de la vie en profondeur, les remettre en
quête de ce qui en eux n'a pas tant besoin d'argent que
d'âme, d'amour, d'intelligence spirituelle.
"The time is out of joints !" (le temps est sorti de ses
gonds !), s'écrie Hamlet qui vient de rencontrer le fantôme
de son père... Nous, nous avons rencontré Dieu, c'est encore
mieux ! Le passé et le présent arrivent à leur fin. Dieu ne
revient pas en vain sur Terre à notre époque. Une
opportunité va se présenter. Il faut se tenir prêt, il faut
préparer les gens à reconsidérer leurs propres natures, à
comprendre qu'ils ne sont pas des animaux savants
n'attendant qu'une bonne tanière et la nourriture en
abondance du zoo religio-politique, mais des Enfants
de Dieu, des parents des anges ! "Pas facile à
dire aux gens qui ne nous écoutent déjà pas ; ça va être
pire !" me disait dernièrement un frère. Je lui ai répondu :
"Peut-il être pire que de ne pas être écouté quand on n'est
déjà pas écouté ? Peut-on être plus mort que mort ? Mais non
! Plus difficile que n'est déjà votre mission n'est pas
possible. Qu'avez-vous à perdre à dire aux hommes : Ce n'est
ni la religion ni la politique qui vont assurer l'avenir de
vos enfants, mais votre conscience qu'il faut aimer,
pardonner, faire la paix, cesser de discuter sans fin
et sans résultats, changer vos vies, vous voir
vous-mêmes et voir les autres avec d'autres yeux !"
Pas la religion, pas la politique, la Vie !
|
Réponse :
Vous dites, mon frère Jean-Claude : "C’est bien une ou des
voies vers la transition post-politique que les Français
cherchent dans leurs profondeurs à exprimer à travers les
manifestations des gilets jaunes..." Mais oui, mon frère.
Seulement voilà, ces gilets jaunes et derrière eux la foule
qu'ils représentent, qui ne met pas de gilets mais qui, pour
beaucoup en tout cas, n'en pensent pas moins, ces gilets
jaunes et derrière eux la foule ne savent pas quelque chose
de capital : C'est qu'il n'y a pas de solution politique à
leurs jérémiades sempiternelles. La politique politise, donc
organise, donc catégorise, de la sorte qu'avec la politique
il y aura toujours des pauvres et des riches, des gauches et
des droites, des pour et des contre, etc. Sinon, comment
sans confrontation, sans classe à défendre contre une autre,
sans ennemis, sans s'affirmer protectrice contre ceci ou
cela, donc comment la politique pourrait-elle exister ? Les
hommes ont totalement perdu la mémoire des heureux temps
lointains, quand les relations humaines n'étaient pas
réglées par ce que les politiques appellent la "justice",
qui consiste toujours à venger sans fin (Rév d'Arès
27/9) les uns des "fautes et des crimes" des autres
et les autres, à leur tour, à venger sans fin les
"fautes et les crimes" des uns ? Les hommes modernes doivent
réapprendre que le bonheur et l'équité (28/10) ne
peuvent naître que de l'amour, du pardon,
de la paix, de l'intelligence du cœur libre
de tous préjugés. Et cela, c'est à nous, Pèlerins d'Arès de
leur (ré-)apprendre ou de leur rappeler. Nous devons
redevenir un peuple-racine les pieds bien plantés dans le Bien.
Et pour cela il faudra des générations (24/2) de
missionnaires, d'apôtres, de moissonneurs.
Oui, et j'en suis le premier heureux, le local de la
mission de Lyon s'appelle "Pas la religion, la Vie",
mais en fait, si ce n'était trop long et trop abscons pour
les passants, il aurait fallu : "Pas la religion ni la
politique, mais la Vie," parce que religion et
politique sont sœurs ou mère et fille. Nous sommes encore,
hélas, dans un monde où gilets jaunes ou anti-gilets jaunes
préfèrent chanter à l'unisson les vertus de la politique,
qu'elle soit celle-ci ou celle-là. La politique est devenue
les nouvelles Tables de la Loi. Nous ne voulons pas de loi,
mais des hommes aimants, généreux. Autrement dit, il faut
une transhumance vers le spirituel, le vrai. Adieu donc aux
barbaries et à leurs horizons étriqués, dont la politique
fait partie.
Seulement voilà, le grand changement que le Père
préconique est un grand dérangement. Il faut renouer avec le
Bien originel. N'est-ce pas, d'ailleurs, avec ce Bien
originel que les écologistes veulent renouer ? Mais
bon ! les écologistes sont des politiques, donc des
menteurs, comme les autres. Nous savons que le discours
dominant n'est pas tendre à l'égard de ceux qui comme nous
résistent aux "bienfaits" de la politique et affirment qu'il
faut autre chose, même si cet "autre chose" demande
beaucoup de temps pour s'installer. Il nous faut
absolument chevaucher le Vent ! Oui, il nous faut
vraiment changer de vie ; cela n'a jamais été
aussi clair. Et d'abord nous devons accepter les soucis qui
accompagnent toute fidélité à l'amour dans un
monde sans amour.
Je l'ai toujours dit : La foi arésienne est une foi
d'effort.
Un grand merci, frère Jean-Claude, pour ce commentaire.
|
Réponse :
Quelle joie, ma sœur Hakima, de vous retrouver sur mon blog
après un long silence. Que de bonheur pour moi que ces
belles lignes : "Les peuples le savent, mais ils sont
laminés par la pluie battante de l’absurdité et du cynisme.
Il n’y pas une seule femme ou un seul homme dans ce monde
qui ne sente pas que l’humanité est vouée a sa perte, si le
changement ne devient pas une urgence."
Vous dites "pas une seule femme, pas un seul homme..." mais
je dis : "Non, soyons réalistes ! Il y a encore beaucoup de
femmes, beaucoup d'hommes qui ne se rendent pas compte que
l'humanité est vouée à sa perte, et parmi ceux qui s'en
rendent compte nombreux sont hélas ceux qui s'en fichent en
disant : Je serai mort quand la fin surviendra," mais je
sais pourquoi vous idéalisez votre espérance, c'est parce
que l'absence de Vérité et de foi recréatrice en
ce monde est telle qu'il faut amplifier, majorer,
superlativer notre espoir que la conscience soit bientôt
prête d'ouvrir la porte du changement. La
conscience n'est pas prête ; de là la nécessité de la
mission. Apportez-vous quelque aide à la mission de notre
sœur Yaël ? Si ce n'est pas le cas aujourd'hui, que ce soit
le cas demain !
Je vous embrasse, Hakima, avec Pascal votre époux
et vos enfants ! |
Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce beau commentaire et pour la
petite vidéo.
L'histoire que vous nous relatez est assez commune dans la
saga de nos missions depuis 1975. Voilà qui nous réveille à
la réalité des milliers d'écoutants mais hésitants, que
croise notre apostolat, et qui finalement s'avèrent n'être
que des fantômes un temps attentifs, mais qui plus ou moins
vite s'évanouissent dans l'éther ! Vous nous parlez de
Sébastien, infirmier, que vous pensiez être un possible épi
mûr, et qui soudain avoue qu'il préfère rester dans
le système en entrant dans la franc-maçonnerie, laquelle,
quelle que loge qu'elle soit, est toujours un thuriféraire
du système. Eh oui ! nombreux sont les humains épris d'un
bel idéal, mais qui préfèrent se rallier au "sérieux", à
"l'institué", au "reconnu" comme la franc-maçonnerie plutôt
qu'à un regroupement de pénitents ou d'âmes —
les pénitents et les âmes n'ont pas
d'institution où s'organiser et avoir l'air conforme aux
idées générales —. Nous sommes ce genre de regroupement
plutôt anarchisant et insurgeant, pas franchement louche,
mais franchement sorti des idées qui courent et donc
embarrassant. Je ne sais pas ce que Sébastien, qui,
disait-il, voulait éviter toute organisation de type
religieux, va penser quand il va comme l'un de nos frères
très proches d'Arès découvrir que le fonctionnement
intérieur et les rites de la franc-maçonnerie sont ceux
d'une religion, tout compte fait. Sébastien est une sorte de
pharisien... Les pharisiens étaient avides de l'enseignement
de Jésus ; on les trouvait sans cesse dans son entourage,
posant des tas de questions, attirés mais paralysés par leur
statut de gens "sérieux" — l'un d'eux a même donné son
tombeau à Jésus —, mais qui finalement n'ont jamais été
chrétiens au sens des Actes des Apôtres.
Il se trouve que ce matin même j'ai donné quelques conseils
à l'une de nos missione qui se pose des questions à propos
d'une personne qui, comme les pharisiens, est là sans être
là, reste hésitante, étant, tout compte fait, une des ces
personnes perpétuellement irrésolue parce que, je suppose,
pas assez courageuse pour sauter le pas. Je vous copie ici
mes conseils à cette mission (ça peut toujours servir) :
- Je connais très mal [la personne] et il m'est
difficile d'assurer que le conseil que je vous donne ici
est le meilleur, mais mon sentiments après avoir lu les
remarques faites par [la personne], notamment sur
l'éclairage tardif du local de mission, c'est qu'il faut
la laisser en paix et totalement libre d'elle-même ; je
veux dire : cesser tout contact et la laisser venir à
vous d'elle-même si elle le souhaite, car l'intérêt que
vous lui montrez de diverses façons sera probablement, à
ses yeux très critiques, l'équivalent prosélytique de
l'éclairage électrique de la mission qu'elle juge
intempestif, "commercial". Elle me semble plus en état
de penser que vous voulez la convertir qu'en état de se
penser elle-même appelée à la pénitence et à
la moisson.
Est-elle douée pour l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence du cœur libre
de préjugés comme actions intérieures très simple et
primordiales ? Si elle n'est pas de cette catégorie,
elle n'est pas perdue ; elle est peut-être même
meilleure que nous et plus justifiée que nous, mais elle
ne semble pas entrer dans notre catégorie de pénitents
conscient qu'ils faut d'abord la pénitence et
que la pénitence ne va pas sans labeur à la moisson.
Elle s'attarde à des détails sans doute pratiquement
améliorables (nous ne sommes pas parfaits, loin de
là ; nous avons seulement pris la direction de vie
simpliste mais très claire de l'Enfant : Laissez
venir à moi les enfants... (Matthieu 19/14). Elle
s'attarde à des choses somme toute très secondaires.
Apparemment, elle critique sans paraître spirituellement
préoccupée par le besoin de retrouver la Vie (Rév
d'Arès 24/5), de retrouver l'innocence heureuse
et vaillante de l'Enfant qui revoit la Lumière
et qui veut la montrer à ses prochains avec
émerveillement, désireuse de se rallier à l'équipe
d'hommes et femmes de Bien qui cherchent
chaque jour le prochain qui, en entendant
l'Appel, se découvre lui aussi avoir le Feu
(xLi/1-7) du changement
intérieur par quoi le monde commence à changer
(28/7). Elle ne semble même pas ressentir
l'émerveillement devant un Événement Surnaturel
remarquable: Dieu parlant au monde. J'abrège.
Il est bien possible que [la personne] ne soit pas un épi
mûr, mais plutôt une personne qui a l'impression
qu'on veut la convertir, ce que ne cherche pas notre
mission, éminemment respectueuse des convictions de
chacun et qui ne dit pas comme les religions ou les
sectes : "Venez chez nous vous serez sauvé... sauvée...
sauvés !" car Qui peut savoir qui est sauvé et qui
n'est pas sauvé ? (11/3). La Révélation d'Arès
appelle des pénitents et des moissonneurs
pour se joindre à ceux et celles, dont font partie les
Pèlerins d'Arès, qui déjà s'efforcent de réveiller le
monde au souvenir de la pénitence, déjà
prêchée par Jésus (Sermon sur la Montagne).
Elle ne sent pas l'urgence du retour aux racines du Bonheur
génésique, de ce qui permettra de retrouver la Vie
(24/5) et donc l'urgence de se joindre à ceux et
celles de la mission de montrer la Lumière au
monde qui préfère la pénombre [où l'on se cache mieux].
C'est mon impression, qui peut être erronée, parce que
je ne connais pas [la personne] comme vous la
connaissez.
Bref, ne cherchez pas à la convertir, laissez-la venir.
Si c'est elle qui critique la première, dites-lui :
"Nous ne sommes pas parfaits, nous sommes de pécheurs,
nous commettons sûrement des erreurs, mais nous avons vu
la Lumière. Si vous l'avez vue aussi, alors
quel bonheur ce sera si vous nous rejoignez
pour La montrer au monde, qu'il faut changer,
c'est l'Appel central de La Révélation
d'Arès (28/7). Les choses sur le Fond
sont aussi simples que ça."
|
Réponse :
Ma sœur Marie-Paule, je suis profondément touché par votre
commentaire.
Quel considérable progrès spirituel a fait celle qui dit
aujourd'hui tout naturellement, avec une lucide et lumineuse
humilité : "Qu'il a été dur le chemin pour nous supporter
les uns les autres ! Que de récriminations et rancunes il
nous a fallu surmonter, mais le résultat est presque atteint
d'une entente plus que cordiale, je dirais même un amour
fraternel !" Cet aveu m'atteint en profondeur et fait
naître en moi l'espérance que votre mission de Metz va
nécessairement évoluer vers le succès.
Il s'agit d'un progrès spirituel, nécessairement dû au
travail de la pénitence, d'une importance
capitale. On peut le définir comme étant l'assimilation par
vous tous, frères et sœurs messins, du sens profond de La
Révélation d'Arès et de la formation d'un collectif
spirituel qui est un vrai et actif foyer de Vie.
Vous avez bien recueilli l'héritage de Jésus, Messager
(Rév d'Arès 32/2) de Dieu, et non l'héritage de la
religion. |
Réponse :
Votre commentaire, que j'ai lu avant de déjeuner, m'a
beaucoup fait réfléchir pendant mon repas, mais la seule
réponse que je peux faire est que vous avez une façon...
comment dirais-je ? différentielle de voir les chose qui me
fait mieux comprendre l'incompréhension que vous pouvez
rencontrer dans votre mission. Ceci est un blog, je ne peux
pas entrer dans des considérations abstruses qui
échapperaient à la grande majorité des lecteurs, qui sont
nos frères et nos sœurs, au niveau desquels nous devons
rester.
Notre message au monde est simple et cela vous l'avez bien
saisi, mais vous avez une façon très personnelle de la
présenter. Ce monde, vous le savez, vous l'évoquez ici, est
maintenant très éloigné de la bonne manière de voir
l'humain, son destin, ses possibilités et donc les
perspectives qui devraient être les siennes, mais qui sont
de l'autre côté d'un fossé... que dis-je ? un abîme, que
l'esprit géométrique a creusé et élargi. La peur de
retraverser ce fossé en arrière, d'oublier les chiffres et
les formes pour retrouver la nature édénique tapie dans nos
fins fonds, habite évidemment l'humain du XXIème siècle.
C'est cette peur de revenir en arrière qui habite les gens
que nous rencontrons. Cette peur est hélas le produit d'une
très longue Histoire avec ses drames, ses larmes, ses
souffrances, ses impasses. L'exode en arrière ne s'est pas
fait après Jésus. Il ne s'est pas fait après Mouhamad. Se
fera-t-il après nous ? Nous l'espérons et c'est bien
pourquoi nous sommes pénitents et moissonneurs,
mais nous savons, et nous savons de mieux en mieux, que ça
va être très difficile. Il va donc falloir beaucoup de
prudence et d'amour, de mesure,
patience et piété (Rév d'Arès 39/3).
Votre carte de visite, ma sœur Danièle, porte : "Le Vrai
est un jardin dans la tête (Révélation d'Arès ii/9)
par nos efforts de Bien. Pardonnons et luttons
librement afin de garder au Fond de notre Être,
l'Amour qui, mère de l'Intelligence,
vaincra le Mal. Mon cœur dit merci à cette Merveille
qu'est la Vie rendue à l'humanité en 1974 et 1977
par ce Message d'Amour." C'est très spirituel,
très élevé, bien marqué par le Souffle même de La
Révélation d'Arès, mais qui dans la rue comprendra
cette carte de visite ? Le lac d'espoir où s'abreuve
notre foi et notre vaillance apostolique. Qu'est-ce qui dans
ces mots, pour beaux qu'ils soient, dissipera la peur des
gens que nous rencontrons ? Je me pose la question... Je n'y
réponds pas. Je suis hanté par le souci de parler au monde
un langage clair... clair pour le monde, s'entend.
Pendant mon déjeuner, je pensais au journaliste Jean-Paul
Kaufmann enlevé à Beyrouth en 1985. Il a raconté l'épreuve,
le traumatisme de son épreuve d'otage, emporté en plusieurs
occasions par ses ravisseurs et geoliers enroulé dans un
tapis d'Orient où l'asphyxie l'amenait jusqu'à perdre
connaissance. Il écrivit : "Je ne connais pas l'historicité
de ce prophète Jésus Christ qui a soulevé les
foules pendant quelque temps [Kaufmann dit bien prophète...].
Il demeure qu'il a prononcé des paroles sur l'amour
ou la richesse que je trouve indépassables. Son message est
même plus que jamais d'actualité. Cela résonne très
fortement en moi. Non seulement, dit-il, vous devez pardonner
à vos ennemis, mais vous devez aussi les aimer."
Voilà un Jean-Paul Kaufmann, qui vit ajourd'hui je ne sais
où, retraité, qui ferait un très bon Pèlerin d'Arès. J'ai
essayé de trouver son adresse et je lui ai écrit. Il n'a pas
répondu. Peut-être n'ai-je pas trouvé la bonne adresse. Il a
aussi parlé de "l'enchantement d'être vivant". Je pense
évidemment à l'enchantement d'être Vivant de la Vie
qu'il faut retrouver (Rév d'Arès 24/5). Je pense
qu'il faut aujourd'hui s'inspirer d'événements comme
celui-là, voire même les citer, pour étoffer notre langage
missionnaire. Il faut que l'homme de la rue réalise non
seulement ce que vous êtes, vous Danièle, mais surtout ce
qu'il peut être lui. Il faut qu'il réalise qu'il vit, lui
l'homme banal, enroulé dans le tapis du rationalisme de ce
monde, le tapis de la peur de perdre son emploi, sa santé,
sa retraite, et de comprendre qu'un homme Jésus a "prononcé
il y a deux mille ans des paroles indépassables sur
l'amour..." et que si nous n'allons pas dans cette
direction, nous allons vers de grands malheurs. Il y a une
apothéose, une magnifique transcendance, c'est vrai, dans la
foi arésienne, mais il y a aussi le force nécessaire pour
dissiper la peur d'être une zone suspecte de "folie" en nous
rejoignant dans notre magnifique quête.
Parlez-en avec nos frères et sœurs de Lille. Rendez vivante
votre mission, mettez-y la Vie ! Nous sommes des
cœurs simples parlant à des cœurs simples. Soria m'a adressé
un plan de mission pour Lille. Elle a eu le mérite d'y
travailler ; je l'ai relu pour la quatrième fois
dernièrement.. Mais ce n'est qu'un plan. Un plan est quelque
chose de systématique, sinon même systémique. Y a-t-il un
plan dans La Révélation d'Arès ? Non ! C'est le
Cri sublime de l'infini Cœur de Dieu et c'est ce Cri que
nous devons répercuter, chacun avec sa personnalité créée,
mais sans peur (comment dissiper la peur du monde si nous
avons peur nous-mêmes d'avoir l'air excentrique,
funambulesque), sans essayer de rationaliser, un cri quasi
sauvage d'amour, de pardon pour les
fautes des hommes, de paix avec tous, de réveil de
cette intelligence spirituelle que nous avons
perdue, et de nous rendre totalement libres de
préjugés, quels qu'ils soient. Ce n'est pas compliqué, mais
il faut un cœur d'Enfant. Ayez un cœur d'Enfant,
ma sœur Danièle, d'Enfant ami... voire même cousin
des Anges.
|
Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire.
Je ne comprends pas la dernière ligne. En lisant "el haque"
est-ce que je lis al-haqq (arabe : حقّ ḥaqq): la
vérité ? Et macache : macanch : "il n'y a pas" ? Il n'y
a pas de vérité ? Je ne sais pas.
Pour le reste vous avez raison, mon frère Youssef, le Mal
sévit partout dans le monde. Nous le savons.
Si "Les gens que nous rencontrons dans la rue nous
regardent, nous écoutent, peut être enregistrent, nous
remercient, et s'en vont, c'est triste" en effet, mais je
pense que les gens ont conscience que le Mal est partout.
Seulement, ils pensent, contrairement à nous, qu'il n'y a
rien à faire pour le déloger ; ils pensent que le Mal fait
partie du paysage. Nous pouvons répondre :
- "Le Mal fait partie du paysage, mais nous humains,
enfants de Dieu, pouvons l'en extirper, si nous
abandonnons notre égoïsme qui attend toujours tout tout
de suite ou très vite et si nous voulons bien travailler
à le vaincre sur plusieurs générations, sachant que pour
chaque homme qui aura travaillé à cette Victoire
du Bien sur le Mal, la mort sera douce,
l'au-delà sera endurable en attendant le Jour
du Créateur, le retour dans nos corps
transfigurés comme était transfiguré Jésus qui se montra
et parla à frère Michel à Arès en 1974. Je devine que
des mots comme "nous humains enfants de Dieu" ou "le Jour
du Créateur" ou "Jésus qui se montra" vous font penser
que nous sommes une religion. Mais non ! Nous ne sommes
pas une religion. Vous pouvez garder votre religion
comme vous pouvez garder vos meubles. Nous sommes
seulement dans la réalité. Nous sommes seulement des
gens d'amour et d'espérance, des hérauts (ou
des héros) de la Vie."
C'est un peu long à dire, mais ce qu'on dit actuellement
plus court et plus "rationnel" ne portant pas de fruit, que
risquons-nous de tenter une formule plus longue ? Nous
risquons de ne pas être écoutés ? Mais sommes-nous bien
écoutés aujourd'hui ? Non. |
Réponse :
Vous, dites, mon frère Charlie : "Le Créateur s’est adressé
en termes religieux à un religieux." Mais non ! J'étais
certes membre du clergé de la religion chrétienne orthodoxe,
mais je peux vous assurer que les termes dans lesquels Jésus
s'adressa à moi en 1974 à Arès me surprirent pour plusieurs
raisons, mais me déconcertèrent notamment en ceci qu'ils
n'avaient pas du tout la griffe du parler religieux typique.
Jésus ne me parla pas en termes "religieux" comme vous
dites. Bien sûr, il parla du "Temple" dans les Veillée 1,
"d'Adam, Noé, Abraham, Moïse, Élie, Mouhamad, Jésus" dans la
Veillée 2, etc., mais il évoquait là des noms qu'évoquent
les religions juive, chrétienne, musulmane, des noms
irremplaçables quelqu'intention on y mette, mais on ne
trouve nulle part, par exemple, les termes de paradis et
d'enfer, de messe, de sacrement et beaucoup d'autres du
registre religieux. De même pour le style. Certains disent
qu'ils croient lire la Bible ; c'est qu'ils n'ont pas
beaucoup lu la Bible ! Ceci dit, il suffit, il est
vrai, qu'on parle de Dieu pour que tout de suite les gens
disent : Religion ! sans réfléchir que Dieu existe
réellement ou en rêve, selon qu'on y croit ou n'y croit pas,
en dehors de toute religion.
Ceci dit, frère Charlie, votre commentaire me paraît
captivant en ceci qu'il montre que nous pouvons exprimer un
fond de pensée et de conscience identique, en tout cas
similaire, en des termes très différents et donc, au plan
pratique, compris différemment par les uns et les autres, du
dedans ou du dehors. C'est à coup sûr un grand problème dans
la mission. Les Pèlerins d'Arès ne sont pas des "petits
soldats" soumis aveuglément à une doctrine qu'ils répètent
au mot à mot comme les phonographes des religions et des
sectes, mais des croyants libres qui d'une côté agissent
ensemble parce qu'ils croient à la même chose : "Un Message
est parvenu en 1974-1977 à un humain nommé Michel Potay
venant de 'Quelque chose de plus grand que lui' et disant
que seul le Bien vaincra le mal, que seule la Vie
vaincra la souffrance et la mort et que l'unique sentier
vers ce but est la pénitence ou l'amour," mais
qui expriment cette Vérité de Fond de
façons très différentes. De là un embrouillement dans les
oreilles du public qui ne voit peut-être pas clairement ce
qu'est votre projet. C'est un problème qu'il faut résoudre à
Lille de façon fraternelle. Quand je lis le commentaire de
Danièle G. (202C18) et quand je lis votre commentaire ici,
je vois le galandage entre vous, qu'il faudrait changer en
voile transparent. Je ne comprends pas très bien la
situation, je l'admets, mais il y a un problème, c'est sûr.
J'en souffre. J'ai en projet de monter à Lille parler de
cela avec vous, mes frères et sœurs de là-bas, tous aimés,
mais je suis chargé de travail et je n'ai pas, allant sur
mes 90 ans, la vivacité d'autrefois ; je ne peux pas encore
fixer la date de mon voyage.
Il y a dans notre propos missionnaire quelque chose
d'irréalisant, donc plus ou moins néantisant (qu'on me
pardonne ces qualificatifs, difficiles à remplacer), quelque
chose qu'on peut aussi appeler imaginaire, qui forme une
difficulté immédiate dans le cerveau de celui auquel on
s'adresse. Je connais cela depuis longtemps, depuis le temps
lointain des années 70, quand je commençai à aller en
mission dans les rues de Bordeaux, avec mes tracts
ronéotypés. Autrement dit, nous posons presque toujours un
problème subit, inattendu, totalement impromptu, à la
conscience de l'interlocuteur. De là les innombrables échecs
immédiat du contact, de là le besoin d'être très clair, très
simple, pour permettre une suite peut-être heureuse. Quelle
suite : la réflexion.
Je m'explique : Si nous avons des discours trop différents,
trop compliqués, c'est l'échec à 100 % pendant le contact
comme à sa suite. Si je produis en moi une image différente
de l'image que produit en lui mon frère ou que produit en
elle ma sœur, j'ai non seulement une foi décalée par rapport
à sa foi, mais je donne l'impression que quelque chose
divague dans notre propos commun ; je pose une question sans
réponse, une facétie ou un vide. Aussi, même l'épi mûr
qui devrait me comprendre et se dire sur le champ : "Mais
oui, bien sûr, voilà une espérance parente de la mienne..."
n'arrive pas à se dire cela. Comme je n'oublie pas que
l'image que j'ai dans mon esprit n'est qu'une image et que
ce n'est pas en la faisant passer par mes lèvres ou mon
tract que je la fais apparaître, je sais qu'il faut plus
pour qu'elle apparaisse au regard cérébral de
l'interlocuteur, il faut qu'il réfléchisse. Porter l'autre à
réfléchir, ne serait-ce qu'un peu, voilà la difficulté, et
si l'on varie en discours dans le même lieu on ne fait
qu'accroître la difficulté. Pourtant nous sommes des
croyants libres, libres de nos propos notamment,
et cette indépendance nous ne devons pas plus la changer que
nous ne pouvons changer notre pénitence.
Indépendance<--->pénitence = contraste, comme la Lumière
n'apparaît que par contraste avec l'ombre. Mais nous pouvons
améliorer, agencer ça, je pense, de la bonne façon. Ce n'est
pas facile, je suis moi-même en butte à ce problème, mais le
moteur de cette amélioration est bien ce que vous dites
vous-même, frère Charlie, c'est l'amour ! |
Réponse :
Ma bien chère sœur Danièle, où allez-vous chercher l'idée
que vous ne "pourriez plus m'envoyer de mail" ?
Je n'ai pas de "doute sur vous" ; je connais le Feu
de votre foi. Comme je connais le Feu de la foi de
Charlie à qui je réponds en 202C20.
Non, non, je ne souhaite pas du tout une rupture de contact.
Bien au contraire.
Je crois seulement qu'il y a à Lille un gros problème de
mode de mission partagé et que cela explique probablement la
difficulté particulière de la mission lilloise.
Soyez en paix ! Nous résoudrons ce problème. Ce sont
seulement le distance et le temps qui me manque qui
retardent la recherche commune d'une solution.
Je prie avec vous, avec tous à Lille, et je vous embrasse,
ma sœur Danièle ainsi que tous dans le Nord. |
Réponse :
Voilà un commentaire profond et intéressant, mais là encore
(je pense au commentaire de notre sœur Danièle G. du Nord
202C18) je crains que ce texte ne puisse pas être compris
par tout le monde.
Vous dites : "Les missionnés qu’on rencontre sont empreints
de peurs fabriquées par les pouvoirs," et c'est vrai, puis
vous poursuivez : "Le moindre mot de travers et les voilà
qui nous casent dans la rubrique "Dangereuse secte
uniformisante" ou "Fous marginaux sans avenir," et c'est le
cas très fréquent ; ensuite vous proposez : "Je crois que
nous pourrions actuellement nous présenter comme des hommes
réintégrant le grand Tout, Dieu, l’humanité et la nature
grâce à l’effort de pénitence dans les joie
et fête [Rév d'Arès 30/11]," et poser notre destin
comme réintégrande du grand Tout.. ou de la Vie...
ou du Bien... à étudier. Puis vous continuez par :
"Il nous faudra sûrement réapprendre dans nos groupes l’art
de la diversification, dès qu’apparaitra le spectre de
l’uniformité, et l’art de l’unification par l’amour,
dès que se multiplieront les solitaires," et l'on entre là
dans les grands dilemmes que l'humanité n'a pas encore
résolus, car il faut entre ces dissonances : art de la
diversification et art de l'unification, un dosage subtil
que seul l'amour pourra résoudre, en effet. Vous
concluez donc par : "Diversifier se fera sans heurts si le
fond commun de pénitence est conservé. Unifier se
fera dans l’amour et sans heurts si le libre
arbitre n’est pas nié."
Vous posez, en somme, le problème posé depuis l'aube des
temps adamiques à tous les débats et il ne fait aucun doute
qu'il ne peut trouver de solution heureuse que dans l'amour.
Comme disait Sartre : "L'intention quand elle est pure est
l'alliance de termes contradictoires." Voilà bien pourquoi
j'affirme nécessaire que l'éclatement des grandes masses en
petites unités souveraines se fasse, car l'amour
ne peut vraiment s'épanouir en actions actives propices que
dans des sociétés peu nombreuses. Car il est fondamental que
l'amour, le vrai, ne puisse pas être qu'intention,
mais soit acte ; l'amour ne doit pas être concu
comme réalité intuitive, ainsi qu'il l'est hélas trop
souvent, mais comme réalité créatrice. Vous avez raison de
souligner ce point avec vos mots à vous, mais je saisis bien
le contrepoint, qui nous est commun.
Je crains que tout cela, pour le moment, passe un peu
au-dessus de nos têtes. Nous sommes confrontés à des
exigences plus immédiates. Peut-être aussi vous faites-vous
des humains qui nous entourent, ceux et celles que nous
rencontrons dans la rue, une idée trop riche, trop subtile.
Nous vivons, je le crains, dans un monde devenu grossier,
intellectuellement et spirituellement très pauvre et, quand
il ne l'est pas, un monde déjà casé ailleurs. Nous sommes
bien dans un désert. Oh! ce que vous dites ici
m'intéresse et va nourrir ma réflexion, qui ne cesse pas, à
propos de notre communication avec le monde, mais pour
l'heure je range toutes les idées de mes frères et sœurs
dans les placards de mon cerveau ; je les sors régulièrement
et les pose sur la table et mon regard se promène sur toute
leur enfilade.
Un grand merci, frère Bernard, pour ce commentaire.
|
Réponse :
Vous dites : "Nous ne voulons pas être une étoile du show
business du système d'Adam," mais vous vous photographiez
devant une étoile de show. C'est plutôt déroutant et même
contradictoire.
Mais il est probable que j'ai mal compris le sens de la
photo, que j'affiche malgré tout, parce que d'autres que moi
comprendront peut-être mieux..
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire. |
Réponse :
C'est pour moi une heureuse surprise que de vous trouver sur
cette page de commentaires, mon frère Vincent, avec qui j'ai
très peu de contacts aujourd'hui.
Vous avez été un Sébastien comme l'infirmier dont nous parle
frère Guy I. Les Sébastien sont nombreux, en effet. Je suis
heureux que vous ayez rencontré notre frère Rémy à Toulouse.
Tout au début du nouveau destin que j'avais accepté de
Jésus, mais sans enthousiasme, je ne le cache pas, dans les
années qui suivirent 1974 je portais en moi le secret de ce
que j'avais vécu en sa présence, du 15 janvier au 13 avril
1974, secret d'autant plus oppressant qu'il était vite
devenu indicible. Indicible, parce que mes amis m'avaient
regardé comme on regarde avec crainte un fou et s'étaient,
les uns après les autres, enfui après qu'ils m'eurent
demandé : "Que deviens-tu, on n'entend plus parler de toi ?"
et que j'eus répondu : "J'ai vu Jésus. Il m'a parlé. Il a
bouleversé ma vie." Je fus seul alors, n'ayant comme
réconfort auprès de moi que ma chère épouse Christiane et
mes enfants, dont l'amour et la confiance furent ma Lumière.
Au cours de cette période je fus aussi une sorte de
Sébastien. Je veux dire que souvent j'étais pris d'angoisse,
me disant: "Que vais-je devenir, moi qu'on prend pour un
illuminé, un dérangé mental ?" et j'étais tenté de revenir à
l'Église, de revenir au "sérieux". Assez longtemps je
garderais, jusqu'au début des années 80, une sorte
d'angoisse poignante, qui me prenait surtout la nuit.
Merci, frère Marc, pour ce commentaire qui est aussi un
témoignage. |
Réponse :
Vous évoquez le Corps (Rév d'Arès 8/2, 8/6), qui
en fait est le Corps et le Sang, mais La
Révélation d'Arès ne dit pas qu'ils sont ceux "du
Christ" comme vous l'écrivez au risque de faire penser qu'il
s'agit d'eucharistie. Il s'agit du Corps et du Sang
de Dieu (Jésus à Arès prête sa voix à Dieu), purement
symboliques ou anagogiques. Une manière de langage pour
rappeler qu'il y a parenté entre le Créateur et sa créature
humaine comme Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26).
Par ailleurs, vous demandez : "Alors n'est-il pas venu
le temps de vivre en accord avec l'Appel ?"
Mais, mon frère Frédéric, je ne sais pas en ce qui vous
concerne, mais en ce qui concerne le petit reste,
je pense que nous faisons depuis quelques décennies ce que
nous pouvons dans le sens de l'Appel. Mais, bien
sûr, nous avançons lentement et c'est grâce à cette prudence
que nous progressons sans dégâts. Les pouvoirs n'ont pas pu
nous nuire autant qu'ils l'auraient voulu ; tout ce qu'ils
peuvent faire pour l'heure, c'est cadenasser devant nous
kles portes des media. Ta force sera dans ta patience
et les conseils que tu prendras (Rév d'Arès 35/7).
Ceci dit, ce commentaire est remarquable et je pense
que chacun le lira avec intérêt. Vous montrez par surcroît
une très bonne connaissance de La Révélation d'Arès.
C'est avec joie que je l'affiche. Il est très long, je
pourrais y apporter quelques remarques, mais rien n'est
parfait, il faut laisser s'afficher ce qui va dans le bon
sens.
La Révélation d'Arès est déjà un Cri du Créateur
très agressif à l'égard des princes et des dominateurs
de toutes sortes. Si nous y ajoutons trop vite de l'action —
ce que vous entendez par votre évocation de l'épée (Rév
d'Arès 35/14) —, ils nous pulvérisent, car nous
sommes faibles et ils sont forts. Notre singulier mais
considérable avantage, c'est que la rationalisme officiel se
devant de considérer La Révélation d'Arès comme
une sotie, une fumisterie, une œuvre illusoire, ils ne
pourraient attaquer trop fortement ce livre sans se
ridiculiser et/ou contrevenir à la Constituion et doivent,
en vertur de la liberté de conscience, nous laisser vivre
notre foi comme celle de doux rêveurs. Cela nous laisse du Champ.
Il y a de l'emphase dans votre commentaire ; cela
répond à votre nature, mais vous avez veillé ici à ne pas
trop accentuer le pathos, le lyrisme batailleur, et cette mesure
est bien dans la ligne de la Parole d'Arès. Il nous faut
parler, non hurler. C'est bien. Le commentaire est très long
; cette longueur répond à ce qui court dans votre pensée
comme dans votre cœur, mais je ne l'ai pas coupé. J'ai même
réécrit quelque peu deux ou trois phrases pour qu'elles
expriment mieux encore ce que vous voulez dire ici. De toute
façon, votre long commentaire est partout traversé par la
question : Quoi faire ? que nous pose sans cesse le besoin
pressant de dire au monde ce que le Père lui dit. Mais il y
a encore un décalage très marqué entre notre conviction
brûlante et les haussements d'épaule de la foule. Il ne faut
pas aller trop vite. Ce qui vous frappe dans La
Révélation d'Arès est qui est notre Feu à
tous ne frappe pas du tout l'ensemble de nos frères humains,
tout au plus intéressés (quand ils le sont) comme le sont
des apathiques. Le temps seul — ce temps que
vous évoquez beaucoup — donnera à notre travail
force de conviction. À un moment ou à une autre se produira
une rupture dans l'apathie méfiante du public ; ils
réaliseront, en nombre suffisant du moins, que la religion
comme la politique leur ont fait une vie plate alors qu'ils
sont faits pour être, comme vous dites, "des aventuriers du
temps qui vient". L'épée alors se montrera dans nos
mains et tranchera la fausse bonne conscience de l'homme...
Au reste, on croyait cet homme satisfait, mais les gilets
jaunes montrent que ce n'est pas le cas. Dommage que,
contrairement à mon sempiternel conseil, nos missions
n'aient pas établi un dossier, un plan, pour agir dans ce
cas-là, pour profiter d'une grogne populaire pour parler aux
grogneurs. J'ai cessé de me plaindre de ce que mes frères ne
suivent pas mes conseils ; cela aussi viendra en son temps.
Concernant Alain Le B., oui, il est le "premier
serviteur du Pèlerinage", mais ce n'est pas un grade ou un
titre, c'est tout simplement l'ordre chronologique. Alain
est le premier qui accepta d'être fidèlement à mes côtés
chaque jour de chaque Pèlerinage depuis le temps, déjà
lointain, où l'exèdre était une petite pièce de quelques
mètres carrés formant antichambre de la salle de prière, la
salle historique des Théophanies, où l'on entrait par une
porte aujourd'hui disparue, qui se trouvait à hauteur de
l'arcade centrale du narthex.
Merci, frère Frédéric, pour votre très beau et intéressant
commentaire.
|
Réponse :
Non, ce commentaire ne correspond pas au fond de l'entrée
"Pas la religion, la Vie", mais je l'affiche quand même
parce que je partage aussi.
Toutefois, je mets un bémol à l'appel intelligent et
légitime de Laurent Louis, député belge. S'attaquer
directement aux politiques, c'est constitutionnellement
s'attaquer aux institutions élues de nos "démocraties",
c'est donc s'exposer à des représailles policières,
judiciaires, voire même militaires. Je ne sais pas si c'est
le cas en Belgique, mais c'est le cas en France. S'attaquer
aux politiques, aux députés, au gouvernement, c'est la
révolution ! Le gouvernement a alors la possibilité de
répliquer par la violence. C'est, je pense, ce que veulent
éviter les gilets jaunes. Certes, Laurent Louis a raison,
les gilets jaunes ne s'attaquent pas aux bonnes cible et
même ils rendraient plutôt service aux politiques, qui pour
cette raison les laissent faire, mais ils forment malgré
tout une expression, certes maladroite mais sincère, d'un
ras-le-bol largement partagé. C'est déjà ça. Les impôts sont
très lourds et des impôts nouveaux (des taxe, c'est la même
chose) vont entrer en vigueur. Par-dessus le marché, la
France est surendettée. C'est vraiment à se demander où va
tout cet argent que nous payons. Il y a quarante ou
cinquante ans (quand nous nous sommes mariés, Christiane et
moi) la France fonctionnait bien, elle n'était pas endettée,
les impôts étaient acceptable. Plus personne ne comprend et
il devient évident que ceux qui comprennent sont ceux qui
exploitent la manne fiscale. |
Réponse :
En lisant votre commentaire, frère Pascal, je vois que les
gens en ont assez d'être méprisés pour leur vertu
et transformés en planches à billet pour une collectivité
qui redistribue l'argent à ceux que Jacques Chirac appelait
"les copains et les coquins". Nous Pèlerins d'Arès payons
taxes et impôts, mais quand nous voudrions quand même
profiter un peu du réseau médiatique formidable que les
impôts et taxes que nous payons ont permis de
construire : radio, télévision, etc., nous sommes
considérés comme indésirables.
Notre Message est pourtant noble et haut en vertu : "Vous
voulez changer la France, M. Macron, mais peut-on changer
le monde sans croire aux pouvoirs absolus de l'amour
et de la mesure ? M. Macron, il n'y a pas d'amour
dans vos décisions et vous avez surdépassé la mesure
déjà dépassée par vos prédécesseurs. Ne peut-on empêcher
l'homme de désespérer de lui-même et de ses semblables, car
c'est ce qui se passe avec les gilets jaunes : un début de
désespoir ?"
La raison du pouvoir, sous prétexte qu'il est élu et que
cela lui donne pour quelques années le pouvoir d'un roi
noir ou blanc, est-elle en droit de
dépasser la raison tout court ? Non, et il arrive un moment
où même les petits, les sans-grade les plus soumis,
découvrent que la raison gouvernante ne peut pas dépasser
certaines limites. Votre raison d'État devient une raison
surfaite et dérisoire. Sans doute, l'action collective des
gilets jaunes peut réussir et peut échouer. Mais elle
échouera pour revenir plus tard et pire... Même si les
gilets jaunes rentrent chez eux, vous allez maintenant
naviguer dans le brouillard et réflechir par approximations.
Il serait temps que le pouvoir de ce pays, ce pays où sont
venus le Messager de Dieu en 1974 et Dieu Lui-même en 1977,
réalise qu'il faut complètement changer de vision. Et nous
nous apercevons que le plan de pénitence que nous
propose La Révélation est fondé sur une raison
solide.
Non, pas la religion, qui est folie, parfois-même folie
meurtrière, mais la Vie, qui est raison.
Merci, frère Pascal, pour votre commentaire. |
Réponse :
Je suis surpris par un mot dans votre commentaire :
"pléonasme". Ce n'est pas un mot courant. Oui, en effet,
"prison et système" forment un pléonasme comme le jour
d'aujourd'hui ou la panacée universelle. Votre esprit est
plus fin que vous le laissez paraître. Ce seul mot, qui
m'apparaît comme une petite lumière, m'incite à vous
répondre exceptionnllement.
Vous m'adressez depuis des années de nombreux commentaires,
que je ne publie pas, parce que vous êtes un trublion. Nous
vous avons toujours bien accueilli au Pèlerinage, mais vous
finissez par vous y montrer insupportable, allant jusqu'à
jeter des ordures depuis la rue par-dessus le mur dans la
cour de l'enceinte sacrée et parce que vous importunez
certaines de nos sœurs. Vous nous mettez ainsi dans
l'obligation de nous garder de vous comme d'un perturbateur.
Mais je publie ce commentaire₋ci pour vous montrer que vous
n'êtes pas oublié. Vous priez sûrement de votre côté et nous
prions avec vous de loin.
Vous "cherchez Belle" et vous demandez : "Laquelle choisir ?
Comment procéder ?"
Il n'y a pas de procédé.
Ce qui fait qu'un homme et une femme se rapprochent, c'est
l'amour romantique, l'amour qu'ils ressentent par hasard, un
beau jour, naturellement et en même temps l'un pour l'autre.
L'amour romantique ne se commande pas, il n'existe aucun
procédé pour le provoquer, il naît du hasard et souvent ce
hasard-là ne traverse pas notre vie. Regardez autour de vous
et vous verrez quantité de personnes seules cherchant une
compagne ou un compagnon et ne la trouvant jamais ; vous
verrez aussi quantité de divorces qui montrent que même ceux
qui se rencontrent ne s'aiment pas assez pour vivre ensemble
longtemps. Autrement dit, l'amour romantique vrai et solide
est plutôt exceptionnel. Ô combien nous serions tous heureux
de vous voir rencontrer la femme qui vous aime ! Cela
viendra peut-être. Le hasard ne se provoque pas ; il faut le
laisser se produire tout seul et quand il ne se produit pas,
il faut savoir avec dignité passer son chemin.
Soyez un homme digne ! |
Réponse :
"Comment se procurer des gilets jaunes ?" Si vous avez une
voiture, vous êtes obligé d'y avoir un gilet jaune,
endossez-le et rejoignez la manifestation. Je voujs rappelle
la "Direction de l'information légale et administrative
(Premier Ministre): Pour circuler en France avec une voiture
particulière, il est nécessaire de posséder certains
équipements nécessaires à la sécurité des passagers ou des
autres usagers de la route. L'absence de ces équipements
constitue une infraction et entraîne une contravention plus
ou moins importante." C'est la loi. Vous pouvez, si vous
n'avez pas de voiture et si vous avez une voiture non
conforme à la loi, acheter un gilet jaune dans n'importe
quelle station service ou magasin d'équipement pour
automobilistes.
Ceci dit, non, je ne rejoindrai pas les gilets jaunes
aujourd'hui samedi 24 novembre, parce que je suis un homme
débordé de travail et que j'ai beaucoup de choses à faire
aujourd'hui et demain : courrier, paperasse administrative,
préparation de mon voyage à Paris la semaine prochaine, etc.
Je n'ai pas de repos et pratiquement pas de vacances. Je
vais avoir 90 ans, j'ai été communiste une bonne partie de
ma vie en des temps où les Communistes étaient les premiers
à manifester. J'ai manifesté. Je sais que ça ne sert
généralement à rien. Je dis "généralement", parce qu'il peut
y avoir de de rares exceptions : Certaines manifestations de
masse ont tout à fait exceptionnellement servi à quelque
chose et je ne citerai que le Front Populaire. J'avais 7
ans, mais je m'en souviens très bien. Mon père, qui était
communiste, m'emmenait tous les jours voir les défilés du
Front Popu en 1936, et il y en avait beaucoup dans ma
commune de Suresnes et dans mon quartier qui était très
usinier : Farman, Saurer, Unic, Simca, Latil, Blériot, etc.,
étaient tous en grève totale. Plus tard, jeune homme ou
ingénieur, j'ai participé à de nombreuses manifestations,
j'ai connu les coups de baton de la police, des CRS, des
gardes mobiles (la "Jaune"). En général, je le redis, ça ne
sert pas à grand chose. Tous les gouvernements savent faire
le dos rond dans ces moments-là et ils finissent par avoir
le dernier mot, simplement parce qu'ils doivent faire face à
des dépenses considérables, des obligations nationales et
internationales de toutes sortes souvent contradictoires.
Pourquoi à votre avis sommes-nous affligés de lourdes taxes,
pour mettre des sous dans les poches de nos gouvernants ?
Non. Mais parce que de tous côtés il doit payer. Cela
existera et empirera aussi longtemps que les nations seront
de grandes masses. Seules des petites nations souveraines,
ce que j'appelle des petites unités humains, éventuellement
confédérées, peuvent calculer leurs dépenses de plus façon
plus pointue et plus économique, mais les grandes masses ne
le peuvent pas. Voilà pourquoi, si vous lisez un peu ce
blog, je préconise depuis longtemps le changement
de la France en Confédération Française de petites unités ;
voilà pourquoi j'ai voulu créer un parti de la Confédération
Française mais que les juristes m'ont dit : Ce n'est pas
légal, parce que vous pouvez vous présenter aux élections
que dans la Cadre de la Constitution qui déclare que la
France est Une et Indivisible. Me croyez-vous inerte devant
les problèmes sociaux ? Non, mais je ne vois pas grande
utilité à ce mouvement des Gilets Jaunes. Je ne crois pas
non plus que le "mariage pour tous" soit une urgence dans ce
pays qui a vécu quelque treize siècles, depuis les Temps
Mérovingiens, sans "mariage pour tous". Au reste, je trouve
très bien que le Pacs existe, parce qu'il offre plus de
justice en matière de séparation et de succession pour les
couples qui vivaient jusqu'alors en concubinage, le Pacs
dont les formalités comme la dissolution sont en outre
fortement simplifiées. En outre, le mariage pour tous est
également une loi. Figurez-vous que comme personnalité
spirituelle j'ai été consulté par le Gouvernement à l'époque
sur l'opportunité du Pacs et j'ai dit mon approbation avec
enthousiasme.
Ceci dit, toujours si vous lisez mon blog, vous avez pu voir
que je suis sympatisant du mouvement des gilets jaunes ; je
comprends très bien le mécontentement, voire la souffrance,
de ceux qui ont tant de mal à boucler leurs fins de mois,
même si je pense que ce mouvement ne sert pas à grand chose,
parce que je crois que le gouvernement a grand besoin de
l'argent qu'il prélève et je pense que si les gilets jaunes
obtiennent que la surtaxe sur les carburants soit annulée,
le gouvernement devra créer d'autres taxes dans d'autres
secteurs pour compenser cette perte. La France vit au-dessus
de ses moyens, cela ne fait aucun doute.
Je ne vois qu'une solution aux problèmes humains de plus en
plus grands qu'il faut résoudre, la solution préconisée par
La Révélation d'Arès : la pénitence et la
moisson des pénitents et je ne pense pas que vous
ayez, mon frère Michel, de leçons à me donner quant aux
encouragements continuels que j'adresse à nos missions.
N'êtes-vous pas missionnaire vous-même ? Si vous ne l'êtes
pas, devenez-le et, croyez-moi, vous ferez quelque chose
d'infiniment plus utile que de revêtir un gilet jaune. La
différence est que les gilets jaunes espèrent des résultats
immédiats tandis que notre mission sait que plus de
quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)
pour changer le monde. Il n'existe pas de changement
en profondeur qui soit rapide. Il n'y a de rapide que le bruit
(ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.). Relisez
attentivement La Révélation d'Arès.
|
Réponse :
Merci de nous apporter un grand souffle de votre Vent
missionnaire, ma sœur Simone. Vous allez en mission avec le
tract proposé par frère Bernard de la F.que je rappelle ici
:
- RECTO :
Placez au premier plan
dans la vie
l'essentielle simplicité
Humaine :
l'amour de tous les hommes,
la paix,
le pardon,
l'intelligence du cœur libre des préjugés,
et vous ferez prendre au monde les rails d'un monde
spirituellement élevé, un monde vraiment changé qui se
libérera petit à petit des guerres, inégalités et autres
méchancetés. Des hommes qui s’aiment respecteront au
plus haut point l’environnement de tous.
Cette essentielle simplicité c'est l'Art consommé de
vivre en harmonie, sur cette terre, avec l’univers
entier. C’est Là où le spirituel Humain rejoint le
spirituel Divin, noyau de Vie absolue.
rater sa vie ne sera plus !
VERSO :
Il y a 2000 ans, dans le "Sermon sur la Montagne", Jésus
a donné cette essentielle simplicité mais elle a été
mise au second plan par les religions derrière des
dogmes et des crédos.
Gandhi, à la suite de Tolstoï, s'enthousiasmait pour ce
sermon. Tolstoï voulant vraiment le vivre en a été
excommunié.
En 1974, à Arès en Gironde Jésus réapparaît à
l'homme Michel, puis en 1977, le Créateur lui-même (le
Co-créateur en fait, Dieu et l’homme sont Un) se
manifeste pour que soit remis au premier plan cet
enseignement de la positive et simple pénitence et que
soient reléguées au détail les appartenances diverses,
c'est « La Révélation d'Arès » :
Croyez ce que vous voulez ou ne croyez pas, vivez
comme vous voulez mais ne négligez surtout plus
l'essentielle simplicité : aimez, pardonnez, faites
la paix, soyez intelligent du cœur
libre des préjugés vraiment, Car la vérité,
c’est que le monde doit changer. Cette
essentielle simplicité peut fusionner avec tous les
aspects de votre vie et devenir constante, c'est la
non-dualité mise en pratique, partageable par tous,
c'est un tissu vivant à recréer. Il faut achever ce
monde, dépasser les formes infantiles de la liberté,
affirmer son rôle de co-créateur positif.
Fin du tract
Je trouve que c'est une très bonne idée. Mais pourquoi "le
modifier pour le rendre plus abordable" ? Il est bien comme
il est. La plupart du temps, quand on veut rendre les choses
"plus abordables" en pensant que les gens accepteront mieux
ce qu'on leur donne à lire, on se trompe. Les gens de la rue
n'acceptent pas mieux nos tracts quand nous nous imagininons
les rendre plus aptes à leurs moyens d'assimilation. Mieux
vaut dire carrément les choses comme elles sont dites par le
Vrai dont nous avons été les réceptacles. Les épis
mûrs (on ne cherche pas à convertir mais on cherche
les épis mûrs) reconnaissent généralement le Fond
sans qu'on ait rendu le texte plus enfantin ou plus banal.
Actuellement on est dans l'épisode des gilets jaunes. C'est
une révolte douce. Je repense à "L'Homme Révolté" d'Albert
Camus, une de ses œuvres importantes. Je l'ai lu il y a
longtemps, mais je crois me souvenir que Camus pensait que
l'esclave qui se révolte dit en même temps non et oui. Il
accepte de mourir si nécessaire pour sa liberté, mais cette
mort est par elle-même un esclavage ; il a quelque chose à
affirmer qui dépasse son propre destin, quelque chose de
commun à tous les hommes de ce monde, que nous Pèlerins
d'Arès pouvons qualifier d'adamique (Rév d'Arès 2/1-5).
En fait la révolte ne se fait pas seulement face aux
contraintes, mais elle se fait face au mensonge, mensonge de
la religion, de la politique, des économistes, etc. En cela,
Camus pensait que la révolte était moins dictée par la
rancune et l'esprit vengeur que par le sursaut de l'homme
qui veut être traité en homme. C'est notre sentiment,
entendant (en ce qui nous concerne) par homme l'homme digne,
l'homme Enfant de Dieu, l'homme co-créateur du
monde. La révolte va donc, consciemment ou non, dans le sens
de la valeur humaine ou de l'humanité comme valeur qu'il
faut régénérer plus que dans le sens d'action grossière de
chasser une contrainte, parce que de contraintes tout homme,
le riche comme le pauvre, le puissant comme le faible, peut
être accablé. Il nous faudrait nous appeler révoltés plutôt
qu'insurgeants, mais ces mots sont tous ambigus ; ces
nuances sont seulement subjectives en nous mais non
comprises au dehors où l'on continue de confondre
révolutionnaire et révolté. Dans la révolte le révolté dit
non et oui, il dit non par la violence, il dit oui par
solidarité avec les autres révoltés, laquelle solidarité
devient une contrainte... et l'on n'en sort pas. "Je me
révolte, donc nous sommes," écrivit Albert Camus et cette
phrase, aujourd'hui fameuse, montre que l'amour —
en nous justifions le pronom "nous" mais je ne crois pas que
Camus pensa à cela — peut être le moteur d'une révolte.
Est-il le moteur de la révolte des gilets jaunes ? Je ne
crois pas et je pense qu'il n'y a pas eu dans l'Histoire de
révoltes, sinon peut-être et par exemple celle des apôtres
de Jésus ou celle de François d'Assise, mais plutôt des
révolutions, c'est-à-dire des grosses agitations pour
retomber dans le même problème religieux ou politique que la
révolution a cru chasser. Nous, nous devons orienter notre
révolte contre ce monde par l'insistance sur le beoin absolu
d'amour, parce que cet amour n'existe pas
sur terre et c'est bien là notre souci n°1. Nous allons dans
un sens très différent de celui que les ressentiments
immédiats peuvent provoquer et c'est très difficile à
exprimer et c'est pourquoi quatre générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Merci, ma sœur Simone, pour votre courage et votre
constance à la mission.
|
Réponse :
Merci, mes frères Gurvan et Didier, pour cette brève vidéo. |
Réponse :
Merci, mon frère Morya, pour ce travail très intéressant que
vous avez fait là.
Il s'agit d'un film d'une heure et vingt minutes, que je
n'ai pas le temps de voir en entier ces jours-ci, parce que
je prépare mon voyage à Paris pour l'Assemblée Générale de
"L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès" et que j'ai beaucoup de
travail à achever avant ce déplacement. J'ai quand même vu
une partie de ce film qui, je pense, peut intéresser de
nombreux lecteurs de ce blog.
Je souhaite beau succès à ce documentaire très intéressant. |
Réponse :
Mon premier conseil, frère Jacques, c'est celui de la
patience !
J'ai connu ce "regard sauvage" quand j'allais au début en
mission à Bordeaux dans les années 70. On n'a pas idée de la
profondeur d'incrustation des habitudes, habitudes d'idées,
de langage, etc., chez les êtres. On n'a pas idée de
l'étanchéité des stéréotypes dans lesquels s'enferment nos
contemporains ; le nouveau ou le renouveau n'y pénètre pas
tout de suite. Il faut du temps. De là la tentation, pour
raccourcir ce temps, d'édulcorer le Message et de lui donner
un style qui le rapproche de ces stéréotypes, pour avoir
l'air moins étranger, moins allogène, mots traduits dans
l'esprit des gens de rencontre par "bizarre". Mais cela
c'est une erreur, car dès lors qu'on veut se mettre au
diapason du monde, on joue la même musique que le monde, on
trahit la Parole d'Arès, on lui enlève ce qui en fait un
nouveau baptême, une résurrection. Il faut donc de la
patience. Vous verrez que les gens, du moins certains
d'entre eux, s'habitueront à votre enseignement de
rue et finiront par y prêter leur oreille.
Vous avez l'impression d'être "un baragouineur avec des
cornes d'escargot et des yeux de poisson" (vous m'avez bien
fait rire) et vous me faites penser à une histoire, dont je
n'entends plus parler depuis longtemps, écrite par Albert
Camus : "L'Hôte". On va me dire : Encore Camus, la barbe !
Je réponds : Oui, mais Camus a toujours écrit avec son cœur.
Dans cette histoire un gendarme confie un prisonnier à la
garde d'un certain Daru, un instituteur qui vit dans un coin
isolé d'Algérie. Le prisonnier est un autochtone meurtrier
qui ne connaît pas un mot de français, un homme d'allure
très pauvre et très farouche, et Daru, lui, ne connaît que
quelques mots d'arabe. Entre eux c'est le dialogue de
sourds. Daru, profondément humain, n'a pas l'intention de
livrer cet humain à la police comme une marchandise et il le
traite avec dignité, mais entre eux c'est, comment dire,
l'excommunion totale. Ce sont deux êtres tombés de planètes
différentes. L'homme de rencontre, c'est lui qui vient d'une
planète différente, c'est lui "l'escargot cornu". À la fin
de l'histoire Daru mène l'homme farouche à un carrefour et
lui dit en substance : Dans cette direction, la police, la
justice, la guillotine. Dans cette autre direction la
liberté, des tribus rebelles qui t'accueilleront." Il lui
laisse le choix. Il a en fait un homme libre.
Soyez patient, frère Jacques. Vous n'êtes pas tout
seul. Des saints vous guident. Patience ! |
Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire et pour la
vidéo.
Cette vidéo, qui dure huit minutes et demie, que je viens de
regarder, est présentée comme si le mal, la pollution, la
guerre, etc., formaient une fatalité que nous risquons de ne
plus pouvoir empêcher et qui peut nous détruire. Je suis
inquiet, moi aussi, de l'abus que l'homme fait des moyens du
mal, ne serait-ce que parce que ce que nous appeleons le Mal
n'est pas exactement ce que le monde appelle le mal, mais je
ne suis pas aussi catastrophiste que la voie off qui
présente les images. Je ne le suis pas, parce que si le Mal
est là, je crois que le Père nous offre un moyens simple
d'éviter le péché des péchés : la pénitence. Et je
crois que nous pouvons réunir un petit reste
suffisant pour empêcher le pire.
Certes, la fatalité est un élément important des données du
problème brûlant de la liberté. Mais c'est justement parce
que nous sommes libres que nous pourrons empêcher
les catastrophes d'arriver. Je dirais même que, d'une
certaine façon, La Révélation d'Arès désamorce la
fatalité.
Nous vaincrons. Pas dans cette génération. Nous vaincrons
dans X générations, mais nous vaincrons. |
Réponse :
Oui, mon frère Xavier, je connais Alexandre Jollien comme à
peu près tout le monde le connaît, surtout depuis qu'il a
formé un trio avec Matthieu Ricard (moine bouddhiste) et
Christophe André (médecin psychiatre), qu'on a vu à la
télévisio, trio qui est le triple auteur d'un livre qui
s'est bien vendu "Trois Amis en Quête de Sagesse".
Je n'ai pas lu ce livre, faute de temps pour tout lire, mais
j'ai entendu Alexandre Jollien quelquefois à la télévision.
Vous avez bien fait de lui écrire. Je ne sais pas s'il vous
répondra, mais qui sait ?
Alexandre Jollien est suisse, je crois, en tout cas il a
beaucoup vécu en Suisse et a même épousé une Suissesse. À
cause d'un étranglement par cordon ombilical à sa naissance,
il est né infirme moteur cérébral et aujourd'hui encore ne
peut parler que très lentement. C'est un homme très
attachant. Je doute qu'il soit autodidacte. À ma
connaissance, il a une licence de Lettres et une maîtrise en
Philosophie de l'Université de Fribourg en Suisse... mais je
peux me tromper. |
Réponse :
Il y a un petit moment que ce message venant de vous, ma
sœur Patricia, est tombé dans ma boîte de commentaires. Je
vous en remercie beaucoup. J'ai attendu, pour l'afficher,
d'avoir le temps de le relire, d'y réfléchir, de réécrire
quelques mots par-ci par-là parce que vous écrivez emportée
par la passion de la foi et, comme vous vous parlez à
vous-même comme tout cœur passionné, votre écriture n'est
pas toujours claire pour tout le monde. Mais j'ai voulu y
toucher le moins possible. Peut-être suis-je affecté du mal
de l'exagération, mais pourquoi ressenté-je dans ces lignes
simples quelque chose d'aussi grand que ce : "Je ne meurs
pas. J'entre dans la Vie" d'une célèbre
spirituelle ? Vous avez une foi exaltée que j'aime, ma sœur
Patricia, mais je sais combien cela passe souvent pour de
l'extravagance de nos jours.
Le foi, je crois, quand elle est aussi grande que la vôtre,
Patricia, tend à être aujourd'hui un objet de
phénoménologie, être intellectualiée en somme, et même
beaucoup tendent à en faire un dérèglement. Mais la vraie
question, la question hors culture, est : L'extravagance de
la grande foi est-elle dans l'absolu une faiblesses ou une
force, la force de la Vie déjà ressentie sur Terre
? Elle est une force, mais pour l'heure elle a la force de
l'orage, très brève, non captée, non maîtrisée, dispersée.
Nous produisons l'espace d'un éclair une différence de
potentiel qui parfois est énorme, mais presque toujours trop
brève, inquiétante ou effrayante, qui ne profite pas ou pas
encore assez. Nous ne savons pas encore être récupérables.
Nous passons comme ces éclair et tonnerre et la pluie qui va
avec, c'est tout. Mais un jour, j'en suis sûr, nous serons
captés.
La très grande foi n'est pas un délire. Elle est un orage,
une passion dans laquelle l'humain retrouve quelque chose de
sa pureté édénique génésiaque. La très grande foi est
précieuse et inaltérable comme l'or, elle n'est pas
démesure, ni névrose. La névrose est intellectualisée,
cérébralisée : Relisez les ouvrages de Lénine et vous en
aurez une idée. Parfois on me demande quelle différence je
vois entre la foi telle que La Révélation d'Arès
me la donne et la foi telle que je l'avais au temps où
j'étais communiste. Je réponds : "J'ai maintenant vécu
moitié communiste, moitié Pèlerins d'Arès, puisque j'avais
44 ans quand Jésus me visita et j'ai aujourd'hui un peu plus
du double : 89 ans. Eh bien, ma réponse est simple : Lénine
et La Révélation d'Arès, c'est la nuit et le jour,
le soir et l'aube (Rév d'Arès xxxv/7). Les
antipodes de ma personne, quoi ! J'ai par là la preuve qu'un
homme peut changer du tout au tout." La très grande foi,
c'est l'humain qui change ou l'humain changé.
Le rationalisme d'aujourd'hui, c'est le froid sur terre ; de
là notre mission souvent froide pour parler à un monde
froid. La grande foi, elle, n'est plus qu'un vent de chaleur
qui parcourt la terre sur un étroit et même très étroit
couloir. Vous êtes dans ce vent, ma sœur Patricia, de sorte
que vous avez compris la Parole d'Arès non avec votre seul
cerveau comme beaucoup, mais avec votre cœur aussi, votre
vie. Votre maman Danièle, une âme s'il en est, est
évidemment la source de cette grande foi. Vous avez de la
Parole de Dieu une notion qui n'est plus le fruit de
l'assimilation générale. Pour cette raison vous n'êtes
évidemment pas très bien comprise par tous. Cela ne veut pas
dire que ceux qui suivent La Révélation d'Arès
plus cérébralement ou plutôt anagogiquement ne puissent pas
faire de bons Pèlerins d'Arès, mais il faudrait en somme
deux mission, une faite par la foi passionnée, une autre
faite par la foi raisonnée. Nous n'avons pas le temps d'y
réfléchir pour l'heure et nous ne sommes sans doute pas
assez nombreux. Cela viendra quand le nombre du petit
reste aura grandi.
Autrefois les fous de cour, les bouffons officiels, avaient
le privilège de ne pas avoir à s'adapter aux bonne manières,
au penser "correct". Ils disaient ce qui leur passait par la
tête, on les laissait dire et ils étaient beaucoup plus
proches de la vérité que de la politique du roi et de ses
ministres. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, des sortes de
fous de cour, nous disons la Vérité et la foule nous entend
comme le roi autrefois entendait son fou, mais elle ne nous
écoute pas plus que le roi d'autrefois n'écoutait son fou.
Nos missionnaires sont des fous de cour, la foule est le roi
et ses ministres, et vous, ma sœur Patricia, vous êtes parmi
les plus fous des fous et cela met mon cœur en fête.
L'écoute viendra ! Vous avez du courage et vous saurez
attendre, je n'en doute pas. |
Réponse :
Oui, frère Philippe, nombreux sont ceux qui ont observé que
le verset 35/11 de La Révélation d'Arès
ne cite pas les Églises Chrétiennes, mais il ne cite pas non
plus d'autres courants religieux ou philosophiques :
bouddhisme, etc. De cela on peut aussi déduire que c'est
parce que le judaïsme et l'islam ne feraient pas partie des
la plus belle Récolte du Père (14/3), cette plus
belle Récolte à laquelle la Parole d'Arès nous
rattache. Ce n'est évidemment pas très obligeant ou
bienveillant à l'égard de nos frères juifs et musulmans,
mais c'est une déduction possible.
Pour en venir au sujet principal de votre commentaire, dont
je vous remercie, frère Philippe, je redis ici ce que j'ai
déjà dit de diverses manières dans mes réponses sur des
pages de commentaires passées : Oui, sans nul doute,
beaucoup de sermons ou de textes religieux, notamment
catholiques, démontrent que, selon toute vraisemblance, La
Révélation d'Arès elle-même et mon enseignement
sur La Révélation d'Arès sont lus dans l'Église
Catholique, à Rome et ailleurs, mais aussi dans d'autres
Églises, et inspirent, parfois presque au mot à mot, un
certain nombre de textes diffusés par elles. Nous ne pouvons
que nous en réjouir, mais il faudra bien entendu, surtout
après ma disparition, veiller à ce qu'elles ne récupèrent
pas La Révélation d'Arès en la cuisinant
théologiquement selon leurs propres critères.
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire. |
Réponse :
La manifestation des gilets jaunes contre les taxes sur le
carburant et d'autres taxes rassemble une bonne partie de la
classe moyenne, mais aussi beaucoup d'autres strates de la
population de France qui protestent contre l'indifférence du
pouvoir aux aspirations profondes de la population, pas
seulement les impôts mais aussi le centralisme et, pour tout
résumer, l'absence de démocratie. Il y a un pouvoir qui
semble — c'est manifeste — tout à fait coupé de la masse
citoyenne, il y a une opposition manifeste entre ceux qui se
sont fait élire sur des promesses qui n'ont rien à voir avec
les réalités qui suivent et leurs électeurs. C'est le déni
absolu de la démocratie.
Il y aura un moment où les gilets jaunes ne sauront plus que
faire. Pour poursuivre il leur faudra, à contre-cœur sans
nul doute, mais il leur faudra se politiser ou, ce qui est
plus probable, abandonner. Il s'apercevront alors que rien
dans un pays de masse ne peut fonctionner sans politique, à
la grande satisfaction des politiciens. Pour échapper à cela
il faut des petites unités humaines confédérées, mais bon !
Passons !
Cette révolution en marche bénéficie de la sympathie
populaire. Malgré leur amateurisme les oubliés changent
quelque chose profondément dans ce pays ; les milieux
politiques sont ébranlés par cette dynamique venue des zones
rurales et périurbaines délaissées. Une majorité évidente de
Français ne réclame pas seulement la suppression de la
fiscalité sur les carburants ; ils veulent retrouver leur
place comme citoyens seulement représentés par leurs élus,
mais non dominés par leurs élus, bref, leur place
d'hommes. Certains ministres et domestiqus du pouvoir les
traitent de voyous, de fascistes, etc., mais là ils
s'égarent complètement ; ils profèrent des insultes.
La classe politique, les syndicats, les soi-disant
partenaires sociaux, etc., n'aiment pas cette France-là, qui
s'avère soudain trop attachée à sa nature profonde, trop
franchouillarde, mais hélas très facile à piéger. Le moindre
propos d'ivrogne ou d'imbécile filmé par un smartphone est
vite posté sur les réseaux sociaux pour discréditer les
gilets jaunes, mais samedi et dimanche nous avons vu de près
ces gilets jaunes à Bordeaux, sœur Christiane et moi, et
nous les avons trouvés bien sympathiques, de bien braves
gens pour la plupart. Ils ne sont pas une "lèpre brune qui
monte", mots honteux qui auraient été prononcés par le Chef
de l'État pour alerter sur une supposée montée du fascisme.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a parlé de "dérives
homophobes et racistes", cet homme-là n'est pas dans son
assiette ! Laurent Berger de la CFDT parle même d'une "forme
de totalitarisme" La CGT voit en eux des "xénophobes,
racistes, homophobes". Un comble ! La CGT se caricature dans
son incompréhension de l'évidente ubérisation de la
contestation. Bref, le gouvernement sait que les gilets
jaunes n'ont pas de lendemain, parce que rien de ce genre ne
peut réussir dans un pays de 66 millions d'habitants s'il
n'est pas politisé. Mais, les gilets jaunes rentrés chez
eux, l'atmosphère restera profondément empoisonnée. Cela ne
présage rien de très bon. En tout cas, rien ne sera comme
avant. Nous pouvons tirer au Nom du Père parti de cette
situation, j'y reviens.
Les "gilets jaunes" sont comme des colonisés en rébellion.
Ils protestent ontre le compresseur colonisateur. Mais ces
braves gens, qui vont rentrer chez eux, resteront-ils y
moisir dans la rancœur ? Va-t-il se dresser une sorte de
Spartacus nouveau ? J'ai remarqué que les femmes sont en
première ligne chez les gilets jaunes. Par contre, je n'y ai
pas vu de noirs, d'émigrés. La diversité ethnique n'est sans
doute pas absente mais les Français non de souche y semblent
très rares ; l'immense majorité est "bien de chez nous". On
voit que la politique de la Ville a fait bénéficier la
"nouvelle France" de ses largesses financières, au détriment
du reste du territoire, et que c'est ce reste du territoire
qui a dans son immense majorité revêtu le gilet jaune.
La popularité des gilets jaunes, c'est la sympathie
naturellement éprouvée pour une révolte d'anciens timides
qui ont soudainement du toupet. L'overdose fiscale risque
d'amener des mouvements plus complexes à entrer dans la
danse. La France est le pays le plus fiscalisé au monde !
Une femme gilet jaune, Jacqueline Mouraud, crie dans une
vidéo : "Vous faites quoi de notre pognon ?" Elle pose très
crûment mais très simplement le problème de fond. Pourquoi
les Français, qui payent de plus en plus d'impôts et de
taxes, ont-ils des services publics de plus en plus mauvais
? Les gilets jaunes déclarent leur méfiance d'un État
centralisateur et normatif dont le fonctionnement interne
est trop obscur. Bref, les gilets jaunes réveillent tout à
coup la France silencieuse.
La rigidité du gouvernement prétrifié derrière M. Macron qui
semble refuser de revoir sa politique fiscale sur les
carburants est tenable, politiquement parlant. Le pouvoir le
sait et, à mon avis, il va rester coûte que coûte sur ses
positions. Mais en changeant l'atmosphère du pays quelque
chose va se modifier dans la population et surtout — c'est
là que je réponds à votre question — peut-être libérer une
part du commun des citoyens des questions, des doutes, des
rêves refoulés, qui les placent muets devant notre
proposition de rejoindre notre pieux et pacifique mouvement
de pénitence. Cela peut les ouvrir à notre propos.
Nous ne promettons pas aux Français que nous allons réduire
leurs impôts, améliorer le service public, donner du bonheur
tout de suite, mais nous leur promettons qu'ils peuvent
amplifier leurs espérances soudainement libérées et devenir
un peuple "d'insurgeants" pénitents, et qu'il faut
pour cela qu'ils retrouvent en eux-mêmes les forces
spirituelles que le rationalisme officiel leur a
enlevées. Oh ! Ce ne sera pas un accueil triomphant que nous
allons rencontrer tout à coup, mais vous verrez que quelque
chose va commencer à se libérer dans les esprits fermés. Il
va y avoir un changement de voie. Nous ne sommes pas en
mission pour bourrer la population d'illusions métaphysiques
ou théologiques, mais nous y sommes pour lui faire prendre
conscience que les humains ont en eux-mêmes des forces
qu'ils ignorent. Le mouvement des gilets jaunes leur a fait
voir que quelque chose de timidement caché peut soudain
surgir de gens dont on n'attendait rien que quelques
protestations et beaucoup de soumission. Les hommes ont en
eux-mêmes une réserve de forces spirituelles qui peuvent,
s'ils les déploient intelligemment par la pénitence,
triompher de pouvoirs qu'ils croyaient imbattables. Oui, la
vertu est une force, et il faut le montrer.
Un nouveau monde de questionnements s'ouvre. Entrons-y !
|
Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette vidéo.
(Luc 11/45) Jésus dit : "Malheur à vous aussi, qui
faites les lois, parce que vous chargez les hommes de
fardeaux très lourds alors que vous-mêmes vous ne touchez
pas ces charges d'un seul de vos doigts..."
Comme quoi, en ce qui concerne le sort des grands comparé au
sort des petits, rien n'a changé en ce monde depuis Jésus de
Nazareth.
Jésus aurait sans nul doute porté un gilet jaune. |
Réponse :
Merci, frère Éric, pour ces deux affiches que je trouve
pertinentes, bien à-propos, judicieuses mêmes, et aussi
réussies et que j'affiche aussi largement que je peux pour
que celles de nos missions qui souhaiteraient les placer
dans leurs vitries les copient. Merci aussi pour votre
commentaire très agréable à lire, bien pensé, bien écrit.
J'affiche tout cela avec beaucoup de joie.
Nous arrivons à un moment où nous voyons à travers ces
braves gens, bien de chez nous, que sont les gilets jaunes,
que l'accumulation des lois, le collectage des impôts, les
subventions, les décisions socio-politiques, l'écologie, la
lutte contre le réchauffement climatique (qui à mons avis a
commencé après la dernière glaciation maxi il y a 22.000 ans
et se réduisant depuis 10.000 ans et continuant de se
réduire), la tire-lire que remplissent les automobilistes et
autres punis d'amendes, etc., ne font pas le bonheur.
Les gens découvrent que le bonheur auquel ils aspirent est
ailleurs. Et si c'était le commencement des retrouvailles
avec la Vie (Rév d'Arès 24/5) ?
Dans une sagesse bien terrienne, que vous évoquez dans la
"bonhommie des visages", dans le cœur profond : la vie,
que ni la religion, ni la politique, ni la science ne
peuvent donner, ni empêcher de finir, ni faire vibrer comme
le fait la main de l'aimée ou de l'aimé dans notre main...
De quelle façon l'homme bon, l'homme appelé à
la pénitence mais qui ne le sait pas encore, l'homme
de cette sagesse nommée bon sens, l'homme qu'on a englué
dans la ratio mais qui va redécouvrir, grâce à nous, que la
vie spirituelle va jaillir des oubliettes, libérer ses
merveilles parentes des Merveilles d'En-Haut (Rév
d'Arès 33/8), oui donc, de quelle façon cet homme se
sent-il au fond de lui, dans ses myriades d'atomes
invisibles, lié au bonheur... au vrai ? Cette question
a-t-elle jamais été posée par les hommes de loi et y ont-ils
jamais répondu ? Non. Il reste un abîme infranchissable
entre ceux qui prétendent œuvrer pour le bonheur du peuple
et la Vie à quoi le peuple va aspirer, si nous
sommes d'intelligents (32/5) missionnaires.
D'ailleurs, savons-nous quelle part de dynamique le
mouvement de libération qui s'amorce doit à notre mission
depuis quarante ans ?
L'amour incarne l'humanité accomplie ; il
est la réalisation ultime des capacités humaines. L'amour
seul peut surmonter les variations d'humeur, de déception ou
de satisfaction (toujours brève). L'amour n'est
jamais un naufrage. La religion ou la politique finit
toujours par l'être. C'est pourquoi les Gilets Jaunes, comme
vous dites avec des majuscules, ne veulent ni religion, ni
politique, ni système d'aucune sorte. Ils savent cela
d'instinct. Ils redécouvrent que si l'on songe au bonheur,
ce n'est pas l'image de la religion ou de la politique qui
l'évoque, c'est l'image d'autre chose, à quoi l'on ne
devrait jamais donner de Nom, ou qu'on devrait
appeler seulement le Nom (Rév d'Arès xv/5, xviii/2-4).
Le bonheur a besoin d'équilibre, de mesure
(7/6, etc.) et, hélas, nous vivons dans un monde de
plus en plus déséquilibré, un monde en démesure : des impôts
et une dette qui augmentent sans cesse et une contrepartie
qui se réduit sans cesse. Alors, l'inquiétude, l'angoisse
saisissent les gens. Jusqu'ici il n'était pas totalement
faux de dire que les gens n'étaient pas malheureux ;
maintenant il est sûr qu'ils se sentent glisser vers le
malheur, que la pauvreté incarne plus que tout. À la
télévision nous avons écouté une vieille dame en gilet
jaune, ex-infirmière qui perçoit 970 euros nets de retraite
et son mari aussi en gilet jaune, ancien employé municipal,
qui perçoit 1.010 euros nets, et qui se voient ponctionner
de la CSG non sur leurs revenus personnels en limite du
seuil de la pauvreté, mais sur leur revenu commun considéré
comme copieux ! Ce système est pervers ! Nous sommes en
train d'engendrer une nouvelle lignée de pauvres considérés
comme bien rémunérés par une arithmétique vicieuse. Les
Gilets Jaunes veulent sortir de cette politique-là.
Ce monde qui n'était déjà plus logique devient de plus en
plus illogique et cela effrontément. Les nouvelles taxes sur
les carburants (comme si les anciennenes ne suffisaient pas)
poussent à l'apex un malaise social en fait accumulé depuis
des années. Elles causent une nouvelle baisse du pouvoir
d'achat pour les retraités, un sentiment insupportable de
régression sociale et chez certains la peur légitime du
déclassement. L'allégement des cotisations sociales sur la
feuille de salaire, la suppression de la taxe d'habitation
pour les faibles revenus et les chèques compensatoires
élaborés dans l'urgence n'y font rien. C'est une cause
infiniment plus globale qui provoque la rébellion. L'idée
même de progrès social disparaît. Les arguments écologiques
ont bon dos ; ils ne sont qu'un prétexte. Quel poids de
pollution dans l'air représentent les automobiles dans le
salissement atmosphérique et le réchauffement climatique du
monde comparées à l'ensemble des transports routiers,
aériens et maritimes ? Peu. Ceux qui prêchent
l'écologie prennent l'avion pour passer des vacances au
loin. Quelle hypocrisie. On fait papelardement payer au
citoyen lambda le prix d'une bonne conscience écologique et
politique dans le cadre d'un libre-échange mondial qui, lui,
ne s'embarrasse pas des problèmes écologiques. La taxe
carbone est une obligation injuste et ne sert à rien. Tout
le monde s'en rend compte ; de là les Gilets jaunes.
Les Gilets Jaunes ? Il est clair que ceux qui s'en habillent
ne se sentent pas écoutés depuis trop longtemps. Ils se
sentent abandonnés par des pouvoirs installés dans des
grandes métropoles mondialisées, enfermés dans la sphère
médiatico-politique. Nous le voyons bien, nous payeurs
d'impôts et "inconnus" des média ! Nous aussi, Pèlerins
d'Arès, pouvons être traités de "ringards" comme les Gilets
Jaunes, être largement ignorés depuis quarante ans et plus
par les pouvoirs en place au profit de classes dites
"branchées".
Les Gilets Jaunes semblent écoutés, mais leurs
revendications ne seront pas satisfaites, je pense. Ils sont
écoutés, c'est déjà ça. Certains groupes minoritaires se
posent la question : "Pourquoi eux et pas nous ?" Nous, nous
nous considérons comme solidaires des Gilets Jaunes dans la
mesure où nous demandons que la Constitution Française qui
prévoit l'égalité des citoyens devant le pouvoir
démocratique soit respectée, et en particulier quand nous
demandons que les portes de médias, dont les installations,
les relais, etc. sont payés par nos impôts, ne soient pas
hermétiquement fermées devant nous. Les responsables
politiques et leurs medias soumis sont largement causes de
cet accaparement par un lobby de "l'information" des énormes
moyens de communication en France.
Emmanuel Macron n'a pas créé cette situation et il n'est pas
le premier à tenir des propos à l'emporte-pièce, il est
vrai. Il faudrait qu'au moins cessent toutes ces
affirmations "républicaines" lancées dans l'espace publique
sans souci de rigueur intellectuelle et d'unité. Nous sommes
en droit de trouver aussi insupportable qu'injuste que le
responsable n°1 d'un pays, la France où a eu lieu
l'Événément Surnaturel d'Arès, visite des usines, des
écoles, des nécropoles militaires sur le front de 1914 et
des Ehpads, fasse des discours partout, y compris un
discours solennel à l'O.N.U. ou sous l'Arc de Triomphe
devant un parterre de chefs d'État, anime un Forum sur la
paix, sans jamais évoquer, ne serait-ce qu'un instant et en
mots laïcs — nous sommes laïcs, cela ne nous gêne pas —
l'Événément qui fait de la France le nouveau point de départ
d'un Exode cette fois-ci spirituel. C'est un
minimum que nous serions en droit d'attendre d'un président
qui joue tous les rôles et occupe tous les plans. Dans son
interview sur un porte-avions, le président a reconnu qu'il
n'avait pas réussi à réconcilier les Français avec leurs
dirigeants et qu'il allait s'atteler à la tâche, mais
pourquoi pas quelques mots sur une vocation spirituelle de
la France ? La recherche continuelle d'un "penser et parler
correct" dans la logique communicationnelle et médiatique
n'est pas normale de la part d'un président qui se dit
président de tous les Français, donc y compris de nous
Pèlerins d'Arès.
Nous prétendons que l'Événement d'Arès en 19974-1977 fait
partie aujourd'hui de la colonne vertébrale culturelle et
historique structurante de notre pays. Le pays est
désorienté ? Nous pouvons contribuer à le réorienter. Nous
sommes capables de lier le pratique au spirituel. Nous
prétendons que, dans un management logique dans la cadre
d'une entreprise de redressement, le réhabilitation de la vertu,
de l'amour du prochain — la vertu, pas
la morale ! — n'est pas du tout déplacée. Le premier
ministre déclare qu'il s'agit de "mieux expliquer" et de
"redonner du sens" à la vie sociale, eh bien ! nous sommes
prêts à y contribuer. Nous Pèlerins d'Arès, même apolitiques
comme nous sommes, prétendons que nous sommes prêts à
affronter la question du ras-le-bol, qu'expriment les Gilets
Jaunes, devant la multiplication des "chantiers de la
réforme" qui s'accumulent dans la confusion, impliquent des
remises en cause, des efforts et des sacrifices sans qu'on
en voie le bout. Ces sacrifices ne peuvent pas se faire en
l'absence de vie spirituelle; C'est vital et le gouvernement
doit en prendre conscience. Peut-on prétendre gouverner des
humains avec justice et les guider vers un nouveau monde
dans des conditions purement matérialistes ? C'est
suicidaire. La question des finalités est loin d'être
résolue. Nous ne sommes ni de "gauche", ni de "droite", ni
du "centre", ni des "progressistes", ni des "conservateurs",
ni des "nationalistes", nous ne parlons pas de "repli
identitaire" et de bien d'autres choses. Nous nous
contentons d'aimer les hommes, de leur apprendre à
pardonner, faire la paix, être libres de
tous préjugés ; nous avons le souci de ressusciter ce qu'ils
ont de meilleur en eux, l'image et ressemblance (Genèse
1/26) de la Force Créatrice, quelle qu'elle
soit, quelque nom on lui donne. J'ai l'intuition que la
situation historique n'est plus la même avec l'apparition
des Gilets Jaunes. Nous voulons seulement redonner à la
France figure humaine.
|
Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Une personne du nom de Patricia Reinig participe à ma page
facebook et y a posté ce message hier soir :
- "La France est un épiphénomène de ce qui se passe dans
la conscience collective, un sentiment d'urgence
absolue, mais je doute que les gilets jaunes soient
prêts à entendre La Révélation d'Arès comme la
vraie réponse à leurs problèmes... peut être que je me
trompe et de toute mon âme je souhaite me tromper. "<
Voilà ce que je lui ai répondu ce matin :
- "Oh, certes, Patricia Reinig, les gilets jaunes ne
sont pas prêts à entendre La Révélation d'Arès.
Qui est vraiment prêt, d'ailleurs ? Pas même moi. Je
suis hors du temps, dit Dieu, mais toi tu es
dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Pour ma part je
fais pénitence et je m'efforce de moissonner
des pénitents ; c'est une action difficile et
lente et ma vie ne suffira pas à parfaire ces actions.
Mais d'autres générations vont venir qui poursuivront ce
que j'ai commencé. Il faut donc parler, annoncer,
appeler dès maintenant pour une action qui prendra des
générations.
"La préparation à entendre la Parole d'Arès au sens que
vous donnez à entendre comme synonyme de réussir, est
très lente. Quatre générations ne suffiront pas,
dit le Père (Rév d'Arès 24/2). Les gilets
jaunes pour l'heure ne sont pas prêts à être autre chose
que d'être des gilets jaunes, car ils savent ce qu'ils
ne veulent plus en gros, mais ont-ils un concessus
précis sur ce qu'ils veulent ? Le bonheur.
"Le bonheur perdu depuis des siècles ne se (re)construit
pas en un jour. C'est sur cette difficulté non à
percevoir mais à concevoir et à réaliser que le pouvoir
va triompher des gilets jaunes aujourd'hui. Mais à la
longue, si nous changeons chez nos frères
humains la notion du temps, si nous leur faisons
comprendre que la mort n'est qu'un passage, pas une fin,
et qu'il ne faut pas entreprendre pour cette seule vie
terrestre, mais pour refaire une Création qui, du reste,
n'a jamais cessé de se faire. Si nous leur faisons
comprendre que la générosité va au-delà de la mort,
comme Pasteur est mort mais ses découvertes sont
perpétuelle et font vivre Pasteur en nous, alors quelque
chose va changer en profondeur."
Cela ne répond pas exactement à votre commentaire, mais y
ajoute quelque chose de primordial, c'est qu'il faut changer
dans la public la notion de temps. C'est dit de
façon expresse dans La Révélation d'Arès : Je suis hors
du temps, mais toi qui es dans le temps... (Rév d'Arès
12/6). Des humains rendus profondément matérialistes
et qui ne voient plus que des résultats immédiats, rapides,
ne peuvent pas être sur l'instant changés en immortels anges
créateurs, c'est certain, mais on peut leur rappeler que la
mort n'est pas une fin, mais un passage, et que ce qu'ils
font dans leur vie terrestre immédiate est un élément de l'échafaudage
(17/2, 18/1) qui permettra à toute l'humanité, eux
compris, de revenir au bonheur perdu par Adam (2/1-5).
L'intérêt que présentent les gilets jaunes n'est pas
d'offrir un terrain de succès immédiat, mais un terrain
fertile à une culture dont il faut s'occuper dès maintenant,
parce qu'ils sont semés (5/1) comme tous les
humains, mais nous pouvons y faire germer et
pousser la future forêt humaine.
Oh ! j'ai bien conscience que notre mission n'est pas
facile, car elle est un Rappel que rien de ce qui
se passe dans le monde ne corresponds aux réalités profondes
du temps de changement de vie
individuelle et du monde.
|
Réponse :
Merci pour votre commentaire.
Bien sûr, je veux "le moins possible de lois". Aussi
je me réjouis quand une loi est une disposition
administrative qui apporte un peu de justice ; c'est le cas
du Pacs. Je suis évidemment contre la plupart des lois qui
hélas limitent la liberté et prétend régler la vie
morale de la nation. |
Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour ce commentaire.
Pourquoi dites-vous que "nous allons maintenant devoir mener
une guerre spirituelle contre le mal et la gagner" ? Il
y aura bientôt quarante-cinq ans que nous n'avons pas cessé
de "mener une guerre spirituelle contre le mal ! Mais bon !
Il n'est jamais trop tard pour se réveiller.
Vous vous réveillez et je m'en réjouis.
À votre place je réduirais mon propos missionnaire (et mon
tract) à ceci :
"Homme (ou femme selon l'interlocuteur) qui n'est ni de bien
ni de mal, deviens un homme (ou femme) de Bien
actif, créateur !
Deviens l'homme (ou la femme) de paix, d'amour et de
pardon, d'intelligence spirituelle. Sois libre
de tous préjugés, même envers ceux qui veulent te rendre
insignifiant(e) ou pire encore.
Que ton courage ne faiblisse pas, car seul le Bien
vaincra le Mal."
Tony L. de Touraine |
Réponse :
Voilà deux messages : 202C112 et 202C113 que je reçois qui
nomment un frère, à mes yeux pas des moindres, parce qu'il a
depuis longtemps montré un dévouement particulièrement zélé
à la coordination de son assemblée. C'est bien Patrick B.,
président de l'association missionnaire d'Île de France,
dont j'ai découvert vendredi 30 novembre sans qu'il eût à me
le dire, dans le dédale pénible d'un dialogue de sourds,
qu'il ne suivait plus le fil de ma pensée depuis longtemps
peut-être.
Ce vendredi soir à Paris je pris la parole devant le comité
de gestion de l'association. Après environ une demi-heure
frère Patrick B., que j'exaspérais peut-être — je n'ai rien
contre ça, je comprends que je puisse exaspérer ceux qui me
perçoivent comme déraisonnable — me coupa la parole, avec
véhémence, me disant quelque chose comme : "Vous dites qu'il
faut écouter. Alors, écoutez-moi !" Il parla, soulignant que
nous passions pour religieux et j'ouvris la bouche non pour
lui river son clou, mais pour lui épargner de s'engager dans
un dialogue de sourds, de redire ce que je disais moi-même,
mais véhément il haussa le ton. Il parla encore sans changer
de sujet et une seconde fois j'essayai de lui épargner de
redire ce que l'entrée 202 de mon blog disait déjà, mais il
me fit taire encore et entreprit de m'apprendre ce que j'enseignais
moi-même depuis longtemps. Alors... c'est alors que je
compris que Patrick ne lisait pas mon blog ; je compris que
le président de l'association qui compte en son sein le petit
reste de l'Île de France, petit reste
caractérisé par la vocation à suivre la pensée prophétique,
ne me suivait pas du tout. J'avais été jusqu'à ce moment à
mille lieues d'imaginer pareille situation, d'imaginer que
nous ne pourrions plus faire grand chose en commun.
Patrick essaya plus tard ce soir-là de se reprendre, mais il
avait cassé quelque chose en moi, quelque chose que j'avais
cru être des rares choses solides au milieu des mille choses
fragiles et autres difficultés de ma mission. Pire, un homme
que j'aimais beaucoup me lâchait. Je ne dormis pas cette
nuit-là. Sur mon oreiller je priais, je pardonnai, bien sûr,
étant bien incapable de ne plus aimer, d'en vouloir à qui
que ce soit, totalement dépourvu de la solide assise de la
superbe, de l'auto-satisfaction. Je me laissai aller à la
lumière de l'humilité : Je ne valais pas grand chose,
mes propos étaient respectés, mais écoutés sans conviction
par beaucoup peut-être ; j'étais trop vieux, un vieux
radoteur qui devrait laisser tomber son blog manifestement
non lu par celui (peut-être par ceux) qui devrai(en)t le
lire plus attentivement, et plus encore, il serait peut-être
temps que je passe la main. Mais passer la main à qui ? Le
Père me le permettrait-Il ? Je savais bien que non. Le
Père ne donne plus la Vie ; Il l'a donnée une fois l'Oasis
(Rév d'Arès 24/3). Le Père ne revient pas sur ce
qu'Il a fait. Moi, je ne suis qu'un petit homme sans
ambition, sans prétention, qui s'efforce d'accomplir
sa mission face à l'immense muraille d'un monde terrible.
L'Idée profonde qui de La Révélation d'Arès suinte
de toutes parts est : La seule activité salvatrice de
l'humain est la pénitence, le fait d'aimer,
pardonner, faire la paix, retrouver l'intelligence
du cœur et se rendre libre de tous préjugés pour
repartir d'une pensée pure sans préconçus, sans jugements.
Cette idée est tout le contraire de l'idée sur laquelle le
monde moderne fonctionne. Je crois que frère Patrick B.
partage la perspective que dessine devant nous la Parole
d'Arès. Mais ici la question n'est pas celle de la
conviction profonde ; c'est celle des moyens de parvenir à
en réaliser le Dessein. Frère Patrick P. était, me
semblait-il, de ceux capables de donner à mon épée
un poids et un tranchant de plus pour que le Bras
de Dieu soulève quelque chose d'aussi efficace que possible
contre le péché du siècle, qui est un monstre
énorme. Il m'importait peu que frère Patrick eût son
caractère, parfois difficile, qui en fait un homme très
différent de moi, ce que je n'étais pas sans ignorer, mais
il me semblait toujours aller avec énergie, bon sens et
constance, comme nous tous péniblement mais aller de l'avant
dans les très vastes marécages où nous pataugeons.
Maintenant je me dis : Une erreur de boussole, je ne sais
où, nous a déroutés l'un de l'autre. Qui va dans la bonne
direction ? Lui ou moi ? J'ai atteint les très basses
couches de la modestie au point que je ne suis pas sûr du
tout que ce soit moi. Je ne me fais pas de ma personne une
haute idée. Je ne sais plus. J'ai besoin de réfléchir. Voilà
qui exige que je m'arrête un temps à cette question
difficile. Tous ceux qui ici m'encouragent à poursuivre mon
blog m'apportent des arguments qui m'aident à penser. Merci
à eux tous. |
Réponse :
Voilà une puissante formulation du problème fondamental
auquel notre mission fait face depuis quarante-quatre ans.
Je ne peux résister à la nécessité de l'afficher parce que
c'est le problème même auquel j'ai demandé à notre mission
parisienne de réfléchir le soir du 30 novembre.
Nous ne sommes ni religieux, ni athées, ni humanistes, nous
sommes autre chose. Mais clairement quoi ?
Je comprends votre monachisme, qui est celui de tout moissonneur
que suscite le Père : "Monos", racine grecque de monachisme,
signifie "seul" ; chacun est dans son tube, comme je dis
souvent, métaphoriquement. Par contre, notre mission
est-elle une maïeutique ? Non, mais chacun et chacune
de nous a en son for intérieur une terrible maïeutique:
Comment accoucher clairement de ce que La Révélation
d'Arès fait de lui ou d'elle, de ce qu'il est ou de
ce qu'elle est ? La réponse n'est pas dans les mots... mais
dans notre substance ontologique. Nous sommes à la recherche
de ce noyau.
Merci pour ce commentaire, frère Laurent, très important à
mes yeux. |
Réponse :
Pourrais-je écrire moi-même un si beau commentaire ? J'en
doute. Je prononce tout à la fois mon admiration pour ces
lignes belles et justes et ma contrition pour une faute que
j'ai commise contre vous, frère Éric. Je me jette à vos
pieds et, les lèvres tremblantes, je vous demande pardon.
Le soir du 30 novembre, j'ai dit du mal de vous, frère Éric.
J'ai dit que vous étiez tout à la fois un grand croyant et
un malade mental, parce que je vous avais parfois vu
tellement insupportable que je m'étais demandé si vous étiez
bien normal. J'avais oublié que la passion fait sortir
l'homme des comportements standards et qu'échapper aux
convenances et mesures de la vie sociale courante est passé
pour fol.
Vous avez en Bernard L. de Paris un défenseur des plus
fraternels. Il a vu en vous plus juste que je n'avais vu
moi-même.
Mais, je vous en supplie, ne vous lancez pas devant nos
frères dans des exposés longs au point de passer tantôt pour
invivable, robespierrien, tantôt pour insupportable. La
mission est difficile, il faut éviter de la compliquer par
des diatribes sans fin. Soyez bref. Nous avons besoin de
vous et je serais tellement triste que vous vous rendiez
insupportable. Je vous embrasse. |
Réponse :
Mon frère Patrick, je vous aime. Pardonné vous l'étiez à
l'instant même où vous éleviez la voix avec véhémence le
soir du 30 novembre. J'étais surpris mais pas offensé, parce
que je ne ressens plus les offenses depuis longtemps ; elles
me font seulement regretter la difficulté que nous avons à
avancer, à faire l'ascension. Il n'empêche que
vous me demandez pardon et que j'en suis touché. Je sais
combien sincère est l'homme que vous êtes.
J'aurais certes préféré que les choses se passent autrement,
mais j'ai compris sur l'instant que vous étiez sur un autre
sentier que le mien, et comment pourrais-je vous en
vouloir quand le Père Lui-même, par la voix de Son
Messager, parle de sentiers chevriers (donc
difficiles) au pluriel (Rév d'Arès 25/5) ?
La question à laquelle je réfléchis n'est pas là. Elle
est ce blog. Est-il vraiment utile ? Il l'a été. L'est-il
encore ? S'il faut en changer la forme, c'est le
censurer, mais que suis-je pour censurer ? La censure, les
césures, les sélections peuvent escamoter des pensées, des
remarques, des critiques très importantes. Etc. Vous n'avez
pas idée des questions variées que je me pose.
Je lis avec attention les encouragements à le poursuivre que
je reçois, encouragements plus diversifiés sur le Fond
qu'on pourrait le croire en lisant trop vite. Il y a huit
jours aujourd'hui que j'ai posté mon commentaire 202C44. Je
n'ai pas reçu beaucoup d'encouragements. Reprenant la
manière de raisonner de Jean-Pierre N. (202C149) j'ai reçu à
ce jour quelque 207 - 44 = 163 "protestations de fidélité au
blog. C'est très peu," comme il dit. Et vous-même ne
m'encouragez pas à poursuivre. Vous me demandez pardon, ce
que j'apprécie, mais qui est autre chose. Vous parlez de mon
enseignement, mais ce blog est-il enseignement
pour vous ? Admettons que oui. Alors j'ai reçu 208 - 44 =
164 "protestations de fidélité". Ce petit nombre pourrait
bien me cacher non de réels rejets de mon blog, mais un
nombre plus grand, peut-être beaucoup plus grand, de
réserves, qu'on n'ose pas me présenter parce qu'on devine
bien ce que déjà ce blog me donne de travail. Nous vivons
dans un monde très exigeant et très compliqué, même chez
nous. Voir clair n'est pas facile quand les millions de
soleils humains qui m'entourent m'obligent à porter des
lunettes très sombres. Mais ceux qui m'écrivent sur ce blog
m'apportent des lumières qui traversent l'ombre autour de
moi.
Je poursuis ma réflexion.
Encore merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui m'a
ému. |
Réponse :
Patrick inconnu, je vous lis. Je connais un certain nombre
de Patrick... Lequel êtes-vous ?
Concernant la vidéo, je ne la connaissais pas, en effet. Je
vous remercie de la poster avec votre commentaire.
Votre commentaire me touche, mais il me peine tout à la
fois, parce qu'il fait réapparaître, bien vifs, deux soucis,
qui me trottent dans la tête depuis longtemps comme des rats
dans un placard, mais que je croyais vieillissants et
assoupis :
Le souci que me cause l'instinct des vieux conflits
hiérarchiques, que je vois encore planer de temps en temps,
plus ou moins vaguement, sur nos groupes locaux, esprit qui,
je l'espère, disparaîtra totalement.
Le souci de l'erreur.
Vous faites erreur, frère Patrick inconnu, car je n'ai
jamais dit que Patrick B. de Paris faisait autre chose que
ce que je lui suggérais de faire, mais j'ai seulement dit
que je m'étais rendu compte qu'il ne lisait pas mon blog. De
cette attitude il est libre, mais elle soucie le
vieux bonhomme que je suis, qui ne peut rencontrer qu'assez
rarement ses frères et sœurs coordinateurs de mission et qui
pensait que son blog permettait de dégrossir ou préparer le
terrain afin de faire gagner du temps lors des rencontres. À
la suite de notre rencontre, dont une petite partie fut
assez orageuse à cause d'un de ces dialogues de sourds que
je croyais disparus chez nous, je me suis trouvé bouleversé,
très soucieux, non parce que la rencontre s'était mal
terminée — pour finir Patrick B. et sa petite équipe ont
très bien accepté la réflexion à laquelle je leur ai suggéré
de procéder —, mais parce que je me suis dit que j'avais
commis une erreur de taille en m'imaginant que mon blog
faisait évoluer mes lecteurs en même temps que j'évoluais
moi-même.
Quand quelqu'un de la carrure de Patrick B. ne me lit plus,
je suis dans l'obligation de me demander combien de mes
frères et sœurs ne me lisent plus. Je ne dis pas "n'ouvrent
plus mon blog", mais je dis "ne me lisent plus" au sens de
"ne m'étudient plus" dans l'idée d'accomplir (Rév
d'Arès 35/6), puisque si la parole de Mikal est
la Parole du Père (i/12, xxi/10), je suis
théoriquement une incontournable base de l'accomplissement.
Je reviens plus loin sur ce point pour vous enlever de
l'idée que cet accomplissement ne peut avoir chez
tous et toutes qu'une manière unique de se faire. Non !
C'est là tout le problème.
C'est donc mon problème qui me fait actuellement
prendre du recul pour réfléchir. Sans garantie,
certes, que cette réflexion me donne plus de Lumière
que mon pauvre vieil œil ne peut voir, mais enfin, il me
faut bien essayer d'y avoir plus clair.
Il est vrai par surcroît — cela, je pense, s'est bien
senti dans mon commentaire 202C44 — que j'ai éprouvé une
certaine peine personnelle due aux propos d'argoulet que
Patrick B., un frère très aimé, m'avait tenu le 30 novembre
et qui m'avaient affligé, parce que je ne suis pas de bois,
j'ai aussi la faiblesse de tous le hommes : un cœur, mais ce
n'est pas ce qui motive mon actuelle réflexion. Mon actuelle
réflexion porte sur deux faits, dont j'ai déjà parlé dans
mes lignes sur cette page :
D'une part, "Patrick... avait cassé quelque chose en
moi, quelque chose que j'avais cru être des rares choses
solides au milieu des mille choses fragiles et autres
difficultés de ma mission. Un homme que j'aimais beaucoup me
lâchait," mais je n'ai pas dit par là que c'était un crime
de lèse-prophète. J'ai dit par là que je n'avais pas
envisagé cette situation et que je devrais réfléchir à m'y
prendre autrement pour faire passer ma pensée, laquelle doit
tenir compte des pensées de mes frères et sœurs qui peuvent
largement varier.
Dautre part, j'ai répondu à Patrick B. que "la question à
laquelle je réfléchis n'est pas là (c'est-à-dire n'est pas
lui, sa personne), mais ce blog. Est-il vraiment utile ? Il
l'a été. L'est-il encore ? S'il faut en changer la forme,
c'est le censurer, mais que suis-je pour censurer ? La
censure, les césures, les sélections peuvent escamoter des
pensées, des remarques, des critiques très importantes." et
j'ai ajouté : "Vous n'avez pas idée des questions variées
que je me pose."
Beaucoup pensent que je me fais tout un problème auquel je
ne devrais pas m'arrêter ; il pensent que je n'ai qu'à
continuer et tant pis pour ceux qui ne me lisent pas. Je
pense que c'est plus compliqué. Je pense qu'après
quarante-cinq ans de rapports fraternels parfois très
difficiles et qu'avec l'expérience que cela m'a donnée, je
dois m'interroger une fois de plus sur les contradictions
répétitives des rapports humains et réfléchir sur la
(relativement) meilleure façon d'avancer actuellement avec
ces contradictions. Je repense à tous ceux qui, dans des
circonstances diverses, ont été confrontés à ce problème
fondamental des relations humaines comme y pensa par exemple
un homme à peu près totalement oublié : Giambattista Vico,
jamais cité, et qui pourtant fournit à ses frères humains
une pensée riche dans ce domaine autour de 1700. Vico et son
fameux "verum esse ipsum factum" : "le vrai est le faire
même", critiqua vivement le développement du rationalisme
moderne, déjà à l'époque, et rappela la grandeur des pensées
antiques, qu'il m'arrive de citer ici et là. Vico est un
fondateur de ce qu'on appelle "la pensée complexe" opposée à
Descarte et à d'autres formes de réductionnisme. Mais Vico
n'est pas unique.
On est obligé, face aux inévitables zigzags de la pensée
humainne, dont les modernes croient faire une ligne droite
en imposant un faux, appelé penser correct qui écarte toutes
les autres façons de penser, de revenir à l'idée qui
s'impose — on voit très bien cela avec les gilets jaunes — à
savoir qu'il nous faut par l'amour rendre vivable
une société où l'on pense de façons variées, voire
contradictoires. Il me semble que c'était le Fond
de l'enseignement de Jésus notamment (et aussi
sûrement des autres prophètes dont Mouhamad) et par là, une
réalité qui met en doute beaucoup de passages du Coran comme
de la Bible là où ces Livres semblent imposer une conduite
unique. En fait, chaque homme a son génie propre et le Père
ayant créé l'homme ainsi, nous devons revenir à cette
réalité pour que des hommes apparemment peu faits pour
fonctionner ensemble fonctionnent ensemble.
Je ne vois pas du tout dans La Révélation d'Arès
une Parole qui impose une pensée unique, une attitude unique
de vie spirituelle. Elle suggère seulement une façon unique
de retrouver Éden : la pénitence. Quand vous citez
Patrick B. comme "remplaçable" et Antoine B. comme œuvrant à
l'inverse de votre logique hiérarchique, vous oubliez qu'ils
sont nos frères, que leurs pensées sont respectables, que
leurs ascensions sont pénibles, peut-être
douloureuses, et que dans l'état actuel nous serions mieux
inspirés de nous regrouper autour d'un manifeste unique,
mais vous oubliez la réalité de l'humain. Nous ne sommes pas
envoyés pour paralyser cette réalité même un moment, mais
pour essayer d'élargir le pont par lequel les hommes
marchent en zigzag vers la Vérité qui est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7). Nous avons une très
grand, très noble mission, par là très difficile. Je ne
perds jamais cela de vue.
Le Peuple de Dieu n'est pas un Peuple de
comportement uniforme.
|
Réponse :
Ma sœur Sylviane, que je suis ému en recevant cette petite
lettre d'une sœur que je ne connais pas, "isolée dans sa
campagne". Je ne réponds pas à tous les commentaires que je
reçois en ce moment, mais pour vous je fais une exception,
tant je suis touché, remué (comment dire ?) par cette petite
feuille quadrillée de carnet ou de bloc-note portant votre
écriture venue d'un lieu perdu, pas même un village, un
hameau (d'après ce que je viens de lire). Mais comment
recevez-vous mon blog dans ce trou ? Peut-être par des
imprimés que vous font passer des frères de Normandie comme
cela se fait un peu partout. Et même dans ce trou vous avez
un tract ? Vous vous dévouez à la mission ? Je me sens
honteux de disposer de tellement plus de moyens que vous et
de ne pas opérer la percée que je devrais opérer dans le
public.
Ma sœur Sylviane, je ne suis ni plus grand ni plus important
que vous. Certes, le Père dit que je suis le frère
aîné, mais du côté du cœur, de la vie spirituelle, de
l'âme que crée la pénitence, je
suis (je le sens) bien très au-dessous de vous.
À tout le moins, vous avez dans le tâche de recréation du
monde que nous confie le Père autant d'importance que moi ;
vous y êtes tout aussi nécessaire. La Parole d'Arès dit que
je suis le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2),
que ma parole est Parole du Père (i/12, xxi/10),
et je me demande si ce n'est pas qu'analogique.
Intuitivement, je me sens aussi isolé que vous dans un
humble hameau au milieu de l'humanité comme l'île dans
la baie, dont parle Le Livre, je n'y suis
pas mieux abrité que vous contre la raie, le péché,
contre quoi je lutte sans cesse (xLii/3-21).
Cette situation de lutte est notre spécificité
primitive. Primitive parce qu'il nous faut revenir à l'idéal
de la Création et que ce retour est bougrement ardu et ne
peut qu'être très long. Eh oui... Que demandons-nous au
public de faire ? Un effort colossal de pénitence.
Rien d'étonnant qu'il ne nous entende pas encore !
Pourtant, vous êtes là souriante — eh oui, votre petit mot
est comme un sourire — face à la tâche de géants (31/6)
à laquelle nous essayons de participer, nous demandant si
elle est encore possible dans ce monde méchant et sans doute
proche (38/2) de la perdition sans retour.
Vous êtes la femme qui parle à l'herbe, à la haie, au
pommier, à la pluie normande, aux quelques vieux murs de
votre hameau, et c'est dans la modestie extrême de cette
nature que vous trouvez la Puissance. Il est ainsi
manifeste que la Puissance est partout ! Vous êtes
là comme le chasseur qui de ses sens très aigus perçoit les
irradiations de ce qui vit, ce que d'aucuns appellent les
"neurones miroirs", parce que comme Dieu vous entendez
les pierres (xxiv/6), les pierres
des chemins, des vieilles batisses en ruine, où dort la Vie.
Pour vous tout vit, je présume. Et donc tout peut
ressusciter !
Merci, ma sœur Sylviane. |
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |
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