Commentaires Français de #200 |
Retour au Blog |
11 septembre 2018 (200) Ce Blog et Antigone |
Nous voilà parvenus à l'entrée 200 de
michelpotayblog.net. qui s'est d'abord appelé freesoulblog.net. Christiane,
mon épouse qui me vit me morfondre pendant les longues années
où mes frères et sœurs de foi me tinrent à l'écart, me
dit parfois : "Votre idée de créer un blog vous a sauvé de
l'isolement. Le blog permet aux pénitents et moissonneurs
et à d'autres de comprendre La Révélation d'Arès comme
il faut la comprendre." ![]() Antigone surprise à enterrer dignement
son frère Polynice. Il n'existe pas une seule chose sur terre qui
plaise à tous les hommes. Il y a aussi des choses qui, quoique
capitales, vitales même — à l'aune du temps (Rév d'Arès 12/6)
le péché des péchés (38/2) pourrait être une atroce fin des
hommes —, ne restent connues que d'un très petit nombre. C'est le
cas de ce blog. |
Envoyez commentaire seul Envoyez commentaire + pièce(s) jointe(s) |
Commentaires : |
11sep18 200C1
Vous êtes donc revenu de vacances. Vous êtes maintenant chez vous à Bordeaux (ou à Arès, je n'ai pas très bien compris où vous résidez) et vous installez sur l'Internet votre entrée #200. la transcendence. J'espère que tout mon cœur que vous vous êtes bien reposé et que vous allez commencer une année spirituelle 2018-2019 énergique avec le très fort professionnalisme prophétique que vous avez acquis pendant quarante-quatre ans. En lisant votre nouvelle entrée je vois que vous n'êtes pas très satisfait des résultats de votre blog. Ce blog n'a pas le succès étendu que vous auriez espéré. Il est remarquablement bien fait néanmoins. Soyez patient. Je ne dis pas cela par compliment, mais parce que je sais de quoi je parle. Je peux vous dire d'avance que vous n'aurez jamais avec WordPress, que vous citez et que je connais très bien, la qualité et l'originalité praxiques que vous avez créées avec ce blog original en tous points. Vous avez réalisé avec des moyens très simples, une source HTML de base, qui occupe au plus une page A4, quelques CSS et quelques couleurs, quelque chose de clair et d'attrayant. Vous êtes déjà copié, même si vous ne le savez pas. Surtout ne croyez pas que l'HTML pourrait disparaître ; c'est un langage en constante évolution et qui a été tellement utilisé depuis qu'il existe (vers 1990) que les navigateurs, des plus connus aux plus modestes, ne sont pas près de cesser de le lire. Du reste, PHP a besoin de HTML. La grande ombre du HTML n'est pas à la veille de ne plus s'étendre sur la plaine infinie de l'Internet. Celui qu'on attend, le vrai Dieu qui a parlé à Arès, viendra. Il reviendra sur le Terre d'où les humains L'ont chassé. Il viendra par les sources que vous avez percées et qui jaillissent déjà : les éditions papier de La Révélation d'Arès, les quelques livres qui contiennent vos premiers écrits ("Le Pèlerin d'Arès") et ce blog, dont la sincérité et la clarté sont telles qu'ils prennent rang sur les rayonnages de la grande bibliothèque du monde. Sylvester P.K. non localisé |
Réponse : Vous revoilà, frère Sylvester ! Depuis deux ou trois mois je vous vois parmi les premiers commentateurs de mes entrées. Mais je ne sais toujours pas où vous situer. Vos commentaires sont toujours pleins d'encouragements, mais vous ne vous laissez même pas entrevoir. Non, je ne suis pas encore revenu de vacances. Je ne rentrerai à Bordeaux que demain 12 septembre, Bordeaux où m'attend un gros courrier (et d'autres paperasses moins intéressantes) qu'il va me falloir lire et auquel je vais devoir répondre ces jours prochains. Mais alors, va-t-on me dire, c'est en vacances que vous avez répondu aux commentaires de l'entrée 199, écrit et installé sur l'Internet cette nouvelle entrée 200 et peut-être travaillé sur d'autres choses ? Je réponds : Eh oui ! En fait, je triche un peu ; ces vacances ne sont pas tout à fait des vacances ; je ne cesse pas vraiment de travailler comme je ne cesse pas de prier, mais chaque jour sœur Christiane m'habille d'un bermuda, d'un tee-shirt, d'un chapeau (pour le soleil) et me tire au dehors quelques heures pour profiter de l'air, du ciel bleu, de la nature. Merci, frère Sylvester, pour votre bon commentaire, qui me touche. |
13sep18 200C2 Bonjour Frère Michel, Je crois qu'à la mesure du temps spirituel de l'humanité, nous ne sommes quasiment qu'au début d'une nouvelle ère. Les ères géologiques ont passé, les ères biologiques ont passé, mais l'ère spirituelle, l'impérieuse nécessité d'atteindre une nouvelle ère Édénique n'en est qu' à ses balbutiements. Dominer sur une masse n'a pas permis d'élever la conscience du petit nombre nécessaire pour que le monde progresse. Nous ne sommes qu'au début de nous mêmes, je ne suis qu'au début de moi même. Si je donne une échelle sur cent, je dirais que nous sommes à trois ans de l'âge de l'humanité sur le plan spirituel. Je me souviens particulièrement de Chloé , ma deuxième fille et de ses trois ans: À toute question ou proposition la réponse était: Non! Dans la rue [où se dévouent les missionnaires], les choses ne sont pas aussi claires, mais je devine que c'est ce que se disent intérieurement les gens quand ils devinent ce qu'on souhaite leur présenter : une autre manière d'envisager leurs pensées et la vie: Non ! L'amélioration est notable car il y a peu de temps encore certains pensaient : Il faut tuer ces gens là, ils sont fous et peut être dangereux. L'Histoire n'a pas été féconde, nous recommençons pratiquement à zéro Est-ce une raison pour se décourager ? Non plus, car la masse a engendré une telle lourdeur et une telle force du mal que l'humanité aura du mal à réagir sans être au pied de la citadelle du péché. Je crois que c'est l'humoriste Coluche qui disait : "C'est au pied du mur… qu'on voit le mur !" C'est au pied des conséquences du péché que l'on voit l'énormité du péché. En théorie peut être, car le péché a tellement obscurci notre regard que l'on ne le voit même plus et que surtout l'homme ne sait plus comment s'en sortir. Monter sur le parvis du Bien lui parait simplissime. Oui, "Patience et longueur de temps feront plus que force et que rage." Merci pour votre patience et constance Jean-Hubert G. de Bretagne |
Réponse : J'ai lu avec émotion votre commentaire. Oui, vous avez raison, frère Jean-Hubert, les missionnaires de La Révélation d'Arès, d'une façn générale, notent ce que vous appelez une "amélioration notable" dans les réactions des persones rencontrées. Cela vient comme un démenti de plus à l'affirmation obstinée des matérialistes qui affirment que l'homme est aussi immuable que le silex ou le granit et que rêver de changement ne peut être que rêve fou. Oui, vous avez raison, l'homme peut changer et, d'ailleurs, change. Hérodote disait : "Le caractère de l'homme est son destin." Donc, si le caractère change, le destin change... Je suis convaincu que notre mission têtue, à tout le moins persévérante, a changé quelque chose dans la pensée des gens de rencontre et que les circonstances qu'offre en ce moment un monde de plus en plus inquiétant aident, bien sûr, à ce changement. C'est évidemment lent, mais c'est sensible après près de quarante ans de mission. Des Musulmans rencontrés cette année me disaient : "L'homme est un roc inaltérable. Le Coran est inaltérable. La rencontre des deux donne un résultat inaltérable. Soyez des soumis de Dieu, adossez-vous aux cinq Piliers de l'Islam et vous restez impérissables." J'ai répondu : "Mais avant que ne vinssent Mouhamad et le Coran, les hommes n'étaient-ils pas différents ? Si ! Ils étaient païens et terriblement arriérés. L'homme n'était donc pas un impérissable païen, puisqu'il devint Musulman. De même il peut relire attentivement le Coran et comprendre qu'il faut en résoudre tôt ou tard les contradictions et pour cela se référer à une Parole pure : La Révélation d'Arès." Ils m'ont répondu : "Non ! La Parole pure est le Coran !" Comme quoi, la route sera longue avant nos frères de l'Islam comprennent que La Révélation d'Arès est la référence. |
13sep18 200C3 Bonjour, frère Michel, Si, votre blog est plus connu que vous ne le croyez. Mais pas assez en effet. Malgré tout, il est lu par ceux qui se cachent, non de vous, mais de leurs alliés, proches et amis et ennemis, et donc, de vous en conséquence. Vos idées et convictions font réfléchir et émeuvent. Mais chut ! Le temps n'est pas venu, mais il viendra sans doute un jour, quand la peur d'un lendemain que l'on scrute en ouvrant sa fenêtre pour voir, par la vitre, quel temps il fera (Le Pèlerin d'Arès 1982 – n° 4 : "La foi comme explosion"), sera plus forte que la peur d'avouer ses convictions cachées. Quand il sera temps de prendre sérieusement les armes de la pénitence pour défendre le peu qu'il restera à défendre, pour ne pas sombrer complètement tous ensembles. Cette jeunesse que Dieu et votre pénitence ont préservée en vous pour parler et parler encore, nous fera un jour sortir de nos cachettes pour monter en ligne, ce que j'espère depuis longtemps et que j'attends. Même nous, Pèlerins d'Arès, avons aussi des cachettes, malgré notre courage et nos actions dans la rue et autrement. Le temps des cachettes va bientôt être révolu. Celui de la mobilisation est proche, à mon sens. C'est pourquoi vous aurez de plus en plus de petits encouragements des plus cachés d'entre nous. Ceux qui ont plus peur des hommes (avec une certaine raison, je suis obligée de le reconnaître), que de Dieu. Patience ! Nonobstant, Dieu prépare son armée grâce à vous, votre blog et vos écrits. Il nous faut plus de force et de compréhension qu'avant pour que nous soyons prêts et que le tonnerre des chevaux lancés à l'assaut du monde se fasse entendre. Tous les cachés sortiront, surpris, de leurs grottes en entendant hennir de joie le poulain agile (Rév d'Arès 10/10) qui s'élancera devant la horde des cavaliers (28/20-21) encouragés par les trompettes des anges. À leur suite, ils se lanceront avec ferveur. Certains, surpris, se demanderont s'il faut prendre les armes contre ces fous, d'autres, furieux, ameuteront leurs troupes. Après l'instant d'étonnement et de questions viendra celui d'une rude bataille. Ce n'est pas la mort de nos corps qu'il faudra craindre, mais sans aller jusqu'à s'offrir en sacrifice, qui serait péché à mon sens, c'est de la mort de nos âmes qu'il faudra se garder. Pas le plus petit compromis, pas de peur et de désespérance vaines ; confiance en la Parole, en Dieu et en la force qui nous habite, vigilance et amour qu'il nous faudra sans lâcher le manteau de la femme élevée au dessus de l'Orient (Rév d'Arès 33/13-16). Car au bout du combat, le Jour merveilleux poindra (31/8-13). Cette espérance habite déjà nos cœurs. Elle nous prépare à donner l'assaut. C'est pourquoi vous n'avez pas besoin de ressembler à Antigone et de vous jeter sous les coups de l'ennemi. C'est de prières que le frère d'Antigone avait besoin, pas que l'on s'occupe de sa pauvre enveloppe (Rév d'Arès 33/26-32). Mais Antigone ne le savait pas. C'est de vous, armé de votre pénitence, de votre blog et de vos écrits que les pauvres morts spirituel et que ceux qui s'éveillent aujourd'hui (pèlerins d'Arès et autres) avons besoin. Hauts les cœur ! Le jour va bientôt se lever où l'on n'aura pas à se poser la question : "De quoi demain sera-t-il fait ?" (Le Pèlerin d'Arès 1982 n° 4) Ghislaine V. de Nantes |
Réponse : Merci, ma sœur Ghislaine, pour ce commentaire. Jamais les hommes n'ont vécu aussi isolés les uns des autres. Jamais il n'y a eu aussi peu de cohésion entre eux. Les conflits sont continuels entre des hommes pourtant d'accord sur le principe de l'Europe par exemple, mais sans cesse en désaccord sur mille points. C'est un fait éprouvé et même souligné que les hommes peuvent se rencontrer et se parler presque indéfiniment sans trouver entre eux des points d'accord. De là la très dangereuse et constante tentation de procéder par lois. Les lois semblent résoudre les problèmes entre humains, mais en fait elles exaspèrent ceux dont elles contrarient les points de vue et qui un jour ou l'autre explosent ou sont écrasés. C'est ce qui arriva à Antigone. Ce qui me frappe dans la légende d'Antigone, c'est la confrontation brutale entre le désir d'Antigone de voir le cadavre de son frère traité avec dignité et la loi édictée par le roi Créon qui veut voir ce cadavre pourrir dans l'indignité, autrement dit, une confrontation pour quelque chose somme toute de négligeable ou d'accessoire, puisqu'il s'agit d'un mort, Polynice, qui a de toute façon perdu la vie. Qu'on ne s'attarde pas au sort du cadavre, dit Jésus avec sagesse, mais au salut (Rév d'Arès 33/29). Pour revenir à Antigone, la seule différence, le seul petit problème qui demeure se situe entre deux options de pure forme : enterrer le mort ou le laisser dévorer par les bêtes et pourrir. Aucune des deux options ne ressuscitera Polynice ! Antigone tient à traiter le corps de Polynice avec dignité : linceul et tombe, tandis que Créon veut que Polynice ne soit plus qu'un bout de viande avariée pourrissant à la vue de tous. C'est ce dérisoire, ce très relatif, qui aujourd'hui fait que les hommes se confrontent et c'est là à mes yeux toute la leçon à tirer de la légende d'Antigone et de Créon : Les hommes s'affrontent, se mentent, se battent, se condamnent pour des riens. C'est peut-être leur plus grand péché, la source de la haine, de guerres ou d'erreurs judiciaires navrantes, puisque pour finir Antigone sera condamnée à mort. Mise à mort pour quelque chose de minime. Toute la souffrance des hommes est basée sur du minime, aujourd'hui encore. Mais ces riens, pour l'heure, ont aux yeux des humains, abrutis par le péché, d'immenses importances. Notre mission doit les aider à ouvrir les yeux, à voir clair, à comprendre qu'ils se font de problèmes de choses qui ne méritent pas tant d'égards, parce que le Bonheur, la Vie sont au bout d'ascensions, non de descentes. Quand je dis que "Mon blog est mon Antigone" je ne parle évidemment pas d'absolu, car dans l'absolu, quand nous y serons, nous ne serons même plus au niveau des Paroles auxquelles nous donnons tant d'importance et vénération comme les Vedas, la Bible, le Coran, etc., qui ne sont, de toute façon, que des compromis avec ce que l'humain peut encore comprendre dans son état actuel de pécheur obtus. Mon blog est provisoire comme Antigone fut provisoire. Nous dépasserons tout cela. Une petite histoire comme celle d'Antigone et un petit blog comme celui-ci ne seront que des petits points sur une longue ligne de lumière qui se fondra dans la Lumière infinie du Père. |
14sep18 200C4 Bonjour, Commentaire en deux parties, la première pour les questions techniques, la seconde en réponse à votre billet. ---- Ne vous inquiétez pas au sujet de votre site. Le HTML, c’est le langage de balisage du texte actuellement utilisé par tous les navigateurs. Le HTML ne va pas disparaître, il n’y a tout simplement rien aujourd’hui pour le remplacer. Il existe, en généralisant outrancièrement, deux manières de concevoir des sites web: une manière statique, une manière dynamique. Vous, vous avez créé un site statique qui se contente de diffuser des fichiers HTML, CSS et des images. C’est la manière la plus basique de concevoir un site web. Et c’est aussi la plus robuste, la moins susceptible d’avoir des pannes. Concevoir un site web dynamique consiste à générer à chaque visite du site les pages web demandées les utilisateurs. Les pages n’ont pas d’existence intrinsèque, elles sont générées à la volée par un langage de programmation (comme PHP, Python, JavaScript) en fonction de paramètres divers (comme le langage du navigateur) à partir des données fournées par une base de données (comme MySQL, PostgreSQL, MariaDB). Les sites web dynamiques permettent aussi d’avoir une interaction avec eux (comme poster directement des commentaires qui seront enregistrées dans la base de données et visibles automatiquement pour les internautes). Quel que soit le choix technique pour générer des pages web dynamiques, au final, votre site va générer du HTML avec du CSS. Si vous utilisiez du PHP et MySQL, vous créeriez du HTML et du CSS. Donc, non, le HTML ne va certainement pas disparaître. En tout cas, pas avant qu’une solution de rechange soit prévue, et pour l’instant ce qui est prévu c’est l’amélioration du HTML, pas son remplacement. Par ailleurs, la solution PHP+MySQL, c’était plutôt à la mode il y a dix ou quinze ans. Aujourd’hui, de plus en plus de sites dynamiques sont faits avec d’autres solutions (d’autres langages que PHP, d’autres bases de données que MySQL). Et rien, absolument rien, ne peut égaler la robustesse d’un site statique, même si c’est moins pratique pour publier les commentaires comme vous le faites (en modifiant vous-même la page web). Bref, inutile de vous inquiéter pour votre site. Il n’y a aucune honte à faire un site web statique. Et il ne va pas disparaître. La simplicité technique, c’est même le meilleur moyen de faire un site aussi pérenne que possible, même si ce n’est pas la mode (il y a beaucoup de modes en informatique, aussi surprenant que ça puisse paraître). Soit vous avez mal compris ce que vous a dit votre «informaticien alarmiste», soit ce n’est qu’un amateur qui s’y connaît peut-être plus que la moyenne mais pas un expert. ----- En ce qui concerne Antigone, je ne suis pas d’accord avec vous. Antigone est une figure de rébellion contre l’autorité arbitraire et abusive, mais elle n’est certainement pas une figure de rébellion contre la loi et les dogmes. Au contraire, dans son pays, l’usage veut qu’on enterre les morts, et elle s’indigne que son frère ne reçoive pas les rites prescrits par l’usage. C’est par conformisme à ces usages qu’Antigone se rebelle contre son oncle Créon, parce qu’il refuse une sépulture décente à son frère. Antigone pourrait se contenter d’aimer son frère mort, et se dire qu’être mangé par des charognards n’est pas plus indigne qu’être mangé par des vers de terre. Mais ce n’est pas ce qu’elle croit. Elle croit aux usages. Dans le fond, Antigone et Créon croient la même chose, qu’être sans sépulture est indigne. C’est pourquoi Créon punit post-mortem un homme, se figurant se venger de lui en le privant de sépulture, et Antigone y croit aussi. Comme si la présence ou l’absence de sépulture changeait quoi que ce soit à l’affaire. Si ces personnages étaient déculturés, comme vous le préconisez, ils verraient l’absurdité totale de cette situation. Antigone, c’est une mort absurde par rébellion contre une décision qui n’a qu’une portée symbolique, c’est une rébellion conformiste contre l’arbitraire tyrannique d’un roi. Et la portée symbolique de cet acte (le refus de sépulture) n’existe que parce qu’il y a une culture qui pense qu’il est indigne de ne pas enterrer un mort. Pourtant, dans d’autres cultures, les morts on les brûle. En Chine et d’autres régions du monde, on pratique aussi "l’inhumation céleste", c’est-à-dire qu’on offre les corps à manger aux vautours et aux aigles. Ce n’est pas considéré comme indigne. Le roi Créon est ici, finalement, un tout petit peu moins conformiste qu’Antigone puisqu’il transgresse l’usage. À vrai dire, le fait que vous ayez choisi Antigone comme personnage pour illustrer votre situation est assez symptomatique de votre mouvement à mon avis. Quelqu’un de déculturé dirait: “Qu’importe d’être enterré, brûlé, oublié dans l’océan ou mangé par les charognards?” Si j’ai bonne mémoire, c’est d’ailleurs ce que vous dit Jésus: qu’importe ce qui advient au corps, il ne faut pas s’en soucier. Si je dis cela, c’est parce, à mes yeux, vous prêchez une déculturation, mais vous ne me semblez pas toujours capable de la mettre en œuvre, comme en témoignent parfois vos commentaires, parfois porteurs de jugements à l’importe-pièce, allant à l’encontre de vos textes (en général bien mieux pensés). Cordialement, Olivier (informaticien anonyme qui vous lit depuis 2006, non pèlerin) |
Réponse : Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire. Ne vous formalisez pas si je vous appelle "frère", quoique vous ne soyez pas pèlerin d'Arès. J'appelle "frère" ou "sœur" tout humain, même mon ennemi, que vous n'êtes pas et je m'en réjouis. Vous m'apportez même un avis technique amical, qui me rassure et me réjouit, confirmant de façon plus élaborée ce que me dit déjà Sylvester P.K. (200C1) sur mon mode de facture du présent blog. Je vous sais gré, frère Olivier, d'apaiser l'inquiétude qu'avait soulevée chez moi, cet été, une personne dont le métier est l'informatique, qui sans hésiter me dit sur un ton alarmiste, à tout le moins tranchant, en gros ceci : "Votre blog est très bien fait, mais vous n'en avez plus pour longtemps. L'HTML va disparaître. L'avenir est à WordPress, etc." Son avertissement m'avait rendu très soucieux. Vous me rendez la sérénité. Concernant Antigone, votre commentaire est intéressant. Je l'ai lu avec intérêt. Non seulement je ne le conteste pas, mais il me donne l'occasion de préciser un point — point très important — concernant le personnage d'Antigone et l'histoire ou plutôt les histoires dont elle est l'héroïne malheureuse. Voici ce point à mes yeux si importanti : Antigone est une légende, un personnage mythique, la fille d'Œdipe et qui a pour mère sa grand-mère en fait, puisque la légende dit qu'Œdipe, lui même légendaire et mythique, mit sa propre mère enceinte. Antigone deviendra le guide de son père quand celui-ci se sera crevé les yeux. Passons ! Antigone n'ayant aucune historicité, personnage d'affabulation pure, totalement imaginaire, a été mise à diverses sauces dans les plats théâtraux, poétiques, etc. servis par une quantité d'auteurs, dont on peut citer Eschyle, le premier je crois (Vème siècle avant J.C.), Sophocle, Sénèque, Robert Garnier (vers 1580), Friedrich (1922), Salvador Espriu (193_), Jean Anouilh (1943), Bertolt Brecht (1947), Marguerite Yourcenar (1959), María Zambrano (1967), Henry Bauchau (1997), Yvonne Besson (1998), Jean-Louis Sagot-Duvauroux (1998), Femi Osofisan (2000), Seamus Heaney, Irlandais et prix Nobel (2004) et j'en passe, car Antigone a inspiré un nombre considérable d'auteurs, de poètes, de dramaturges, avec des variantes infinies de vision et de récit. Même Dante Alghieri dans sa "Divine Comédie" parle d'Antigone (dans "Le Purgatoire", si ma mémoire ne défaille pas trop). Il y a donc des manières très variées de présenter ce personnage et je m'en rends tellement compte aujourd'hui que je ne suis pas très sûr d'avoir bien fait de dire que "mon blog est mon Antigone". Quelle Antigone ? est-on en droit de me demander. Ceci dit, quand vous dites que nous ne sommes "pas toujours capable de mettre en œuvre la déculturation" à laquelle La Révélation d'Arès nous invite, vous ne pouvez pas être plus vrai. Quatre générations ne suffiront pas, dit la Parole d'Arès (24/2). Comme il va sans dire que le Message d'Arès ne parle pas des générations administratives de 25 ans, de groupes de personnes d'une même classe d'âge, mais qu'elle parle de générations au sens ancien : tous ceux vivant encore, nous ne sommes guère que la première génération, c'est-à-dire l'ensemble des vivants actuels : Moi le plus ancien, les frères et sœurs qui m'ont rejoint depuis 1974, nos enfants, nos petits enfants et les enfants des petits enfants qui ne vont pas tarder. Tout cela à nos yeux forme une seule génération, la première. De plus, le verset de La Révélation d'Arès dit : ...ne suffiront pas. Donc quatre générations plus un nombre indéfini de générations. Nous voilà très loin d'être déculturés. Le terme génération est purement nominal dans La Révélation d'Arès. Ainsi, la différence entre votre façon de voir ma situation ou celle des Pèlerins d'Arès et ma façon de la voir provient-elle inévitablement de ce flou créé par toutes les manières de voir Antigone qu'ont eues ceux qui ont écrit en la prenant comme héroïne. Et c'est très intéressant, parce que c'est justement le flou qui est à la base de tous les conflits du monde et notamment les conflits qui existent entre les religions et entre les factions à l'intérieur de chaque religion. Innombrables sont les façons de sentir, de voir, de réfléchir, etc. à l'origine de toutes les directions qui prévalent entre les hommes dans ce monde. Si on lit attentivement La Révélation d'Arès, c'est une vérité qui est le fond même du grand problème des incompréhensions, heurts, tiraillement, méfiances entre les humains. C'est la raison fondamentale de la préconisation de faire éclater les grandes masses pour refaire la société en petites unités humaines. Rétablir la communion entre les hommes est un terrible problème. Voilà bien pourquoi le Sermon sur la Montagne est l'action de base nécessaire: amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. On imagine aussi facilement pourquoi un tel changement demandera des générations et des générations. Mais au fond, à l'échelle de la cosmologie, le temps demandé, aussi grand paraisse-t-il, est petit et même très petit. Encore un grand merci, frère Olivier, pour votre commentaire. |
15sep18 200C5 Mon grand-père jouait Créon et ma grand-mère Antigone. "Je te déteste et tu me détestes !" criaient-ils en public devant les parterres de fleurs qui entouraient la scène improvisée en pleine nature que les "Comédiens routiers" inauguraient dans les années 30 sous la direction de Léon Chancerel, le disciple favori de Jacques Copeau. Et oui, ils se sont connus en jouant Antigone de Sophocle. Finalement ils eurent cinq enfants et dix petits enfants. Le roi Créon aujourd’hui c’est celui de la justice humaine qui fait emprisonner des "innocents". Dans les prisons, même nos contradicteurs ont pourtant le droit d’être entendus et défendus contre cette justice qui "ne reviens pas sur sa première opinion", quand elle croit trouver un coupable. C’est le cas des condamnés "préjugés innocents" qui font des mois de prisons préventives sur la parole de quelques "victimes" ou semblants de preuves et subissent la peine avant même d’avoir été jugés et défendus par un avocat. Voici la justice de ce monde : Perte de la santé ! Claustration ! Mort civile et pourtant innocents. Un reportage en a fait état cette semaine à la Télévision. Votre blog que je suis depuis 2006 à démarré avec la fin de votre participation active au bulletin trimestriel "Frères de l’Aube" auquel nous étions quelques uns à participer. Depuis ce temps vous en êtes devenu le maître en profusion et clarté d’enseignement pour des générations. Qu’Antigone vous inspire encore ! José O. d'Île de France |
Réponse : Je vous ai souvent dit combien j'aimais comme acteur votre grand père Bernard Lajarrige, dont Michel Galabru dit : "Bernard Lajarrige est de cette espèce si précieuse, faite d'indulgence, d'humanité et d'amitié. Et qui ne semble avoir été créée que pour donner de la joie, du plaisir et du bonheur aux autres, aux siens, à son public!" Une opinion que je partage complètement. Mais bon ! Nos jeunes et même beaucoup de moins jeunes ne l'ont jamais vraiment connu. J'ignorais qu'il avait joué dans la troupe des "Comédiens Routiers" avant la deuxième guerre mondiale. Mais comment votre grand-père fit-il, si jeune, pour jouer Créon, un roi d'âge mûr ? Passons ! Je ne me suis pas inspiré totalement de la pièce de Sophocle pour dire que "mon blog est mon Antigone", parce que Sophocle fait mourir Antigone par le suicide. Anouilh aussi la fait mourir par suicde, d'ailleurs. Au reste, "Antigone" de Sophocle n'est qu'une suite de drames sanglants, également repris par Jean Anouilh. Dans Sophocle Antigone affirme l'illégitimité de l'édit royal et se réclame des lois divines, non-écrites et éternelles, tandis que le roi Créon déclame de son côté que les lois humaines ne peuvent être enfreintes pour des convictions personnelles (rien n'a changé aujourd'hui dans la politique : la loi de la masse, en fait édictée par un ou quelques uns, est imposée à tous). Créon par surcroît prétend que Polynice était un vaurien, le complice des ennemis de la cité. Antigone affirme qu'elle lutte par l'amour fraternel — "Je ne suis pas faite pour vivre avec ta haine, mais pour être avec ceux que j'aime" —, Créon tempête et déclare : "Ce n'est pas une femme qui fera la loi" et fait enfermer Antigone et sa sœur Ismène. Mais Hémon, fils de Créon est fiancé de la condamnée, sa cousine. Il accuse son père Créon de commettre un abus de pouvoir, une injustice, et de rester sourd au peuple qui demandee qu'on épargne Antigone. Bref, ça va très mal entre le père et le fils et, par-dessus le marché, Tirésias, un devin, prophétise au roi que les dieux n'approuvent pas son action et que les choses vont mal tourner si Antigone n'est pas libérée et Polynice dignement enterré. Créon accuse ignoblement Tirésias d'être vendu aux comploteurs, etc., mais pour finir Créon se ravise et ordonne finalement qu'on fasse de belles funérailles à Polynice. Il veut délivrer Antigone de la grotte où elle a été emmurée vivante, mais c'est trop tard, Antigone s'est pendue à l'aide de ses vêtements. Hémon se plonge sa propre épée dans le corps pour mourir auprès de sa bien-aimée. Et voilà pas qu'Eurydice, femme de Créon, vient elle aussi de se tuer en apprenant le suicide de son fils Hémon. C'est une vraie boucherie, cet "Antigone" de Sophocle. Bref ! C'est en jouant ce drame que Bernard a connu son épouse, votre grand-mère! C'est beau. Merci, mon frère José, pour votre commentaire et l'encouragement à poursuivre que vous me prodiguez. Je suis heureux que les quelque 199 entrée de mon blog vous aient apporté toutes les raisons de croire et d'être épôtre. |
15sep18 200C6 Bien cher Prophète du Très-Haut, Heureuse que vous ayez pu prendre quelques jours de détente en famille, même si, depuis que le Ciel a surgi dans votre vie en 1974, vous n'êtes jamais vraiment en vacances, toujours au labeur pour le Père qui vous donne toute Sa Tendresse, encouragé par notre merveilleuse sœur Christiane qui, de sa tendresse d'épouse dévouée, vous réconforte 24 heures sur 24. De la part de Jean-Louis, je vous envoie ce poème qui m'émeut beaucoup par certains passages. Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane, Bonne rentrée, si je peux dire ! Chantal C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, ma sœur Chantal, pour ce commentaire affectueux. De poème il n'y a point, mais bon ! c'est une erreur de manipulation. Vous me l'enverrez plus tard. Oui, c'est vrai, je n'ai pas vraiment de vacances et quand j'en prends un peu, comme c'est le cas en 2018 parce que j'étais vraiment sur les genoux le 15 aoûts, je trouve tellement de travail à faire à mon retour que j'y perds toutes les forces que j'avais reconstituées en me reposant un peu. Alors, en fait, je ne prends jamais de vrais vacances. Notamment, je ne pars jamais sans mon ordinateur de voyage. C'est comme ça. Je ne suis pas à plaindre. |
16sep18 200C7 Cher Frère Michel, Notre Frère Jeanick vient de me transmettre cette vidéo, je la partage. Ce frère indien [dont il est question dans la vidéo] est la preuve que Mohamad est le messager le plus écouté (Rév Arès 2/9) peut-être pas par tous, mais par ce frère oui et cela quel que soit le statut social, riche ou pauvre, l'humilité est la porte à la lucidité, à la vertu Dieu en soi [?]. Didier Br. d'Ile de France |
Réponse : Je n'ai pas pu charger la vidéo. Quand je la télécharge j'ai une fenêtre qui dit : Mais ce que raconte la vidéo est simple : Un Saoudien, après avoir prié dans la Mosquée sacrée à La Mecque, fait une aumone à un balayeur de la mosquée. Le balayeur lui répond en gros : "Merci, frère, mais garde ton argent. Je n'en ai pas besoin. J'ai plus d'argent qu'il ne me faut. Je suis propriétaire d'une chaîne d'hôtels en Inde. Je suis ici parce que je me fais régulièrement embaucher pour une durée de six mois comme ouvrier d'entretien à la Mosquée de La Mecque pour servir Allah avec le plus d'humilité possible." Merci, frère Didier, pour ce commentaire. |
16sep18 200C8 Le mot Antigone me rappelle le jour où je suis arrivé à Montpellier sans argent, sans logement et sans travail. Je ne connaissais pas La Révélation d’Arès à l’époque et ce blog n’existait pas encore. C’est ma grand-mère qui m’hébergea. Elle habitait dans les quartiers d’Antigone place du Nombre d’Or. C’était en 2001, un dimanche. Je lui avais passé un coup de téléphone pour lui expliquer ma situation et demander si je pouvais venir. Le temps d’arriver de Perpignan à Montpellier, elle m’avait trouvé un travail dans le journal et après m’avoir envoyé frapper au domicile même de l’employeur, qu’elle avait appelé sans me dire, pour réserver la place à son petit-fils qu’elle avait couvert d’éloge, je fus embauché et je commençai à travailler le lendemain à 7h 30. Le jour ne s’était pas encore levé, ma grand-mère habitait un troisième étage et sa fenêtre était juste au centre de ce beau quartier d’Antigone en forme d’arc. Je n’avais pas fait 50 mètres que j’entendis ma grand-mère m’appeler en criant ! Son appel retentit si fort que même les gens aux alentour se sont retournés. Eh oui ! c’est çà une grand-mère pied noir qui aime et veut protèger son petit fils. Il faut dire que le quartier d’Antigone où elle se trouvait est non seulement en forme d’arc mais la place entière forme un cercle et on avait une acoustique naturelle et claironnante, surtout de bon matin…Que pouvais-je faire ? Revenir sur mes pas en courant pour éviter la honte et me mettre en retard pour mon premier jour d’embauche ou bien rester là et lui faire un petit coucou pour confirmer que je l’avait bien entendu ? Et mémé me cria encore plus fort : "T’as mis l'bonnet ?!" Les éboueurs qui cherchaient dans la trajectoire du cri de mémé pour savoir qui était l’heureux élu, attendaient la suite du spectacle. Alors, foutu pour foutu, en arborant un grand sourire j’enlevai le bonnet et le lui montrai avec de grands signes de gauche à droite et je lui criai presque aussi fort qu’elle : "J’ai le bonnet méméééé ! Toooout vaaa bieeeen !" C’était une sacrée grand-mère quand même ! C’est quatre ans plus tard en 2005 que j’ai entendu parler de La Révélation d’Arès pour la première fois grâce à Jean-Michel J. Avant que ma grand mère quittât ce monde, j’avais écrit en gros la prière du Père de l’Univers sur une feuille et l'avais affichée sur le mur de sa chambre pour qu’elle pense à la dire tous les soirs. Mémé, c’était plutôt avec Marie qu’elle avait des atomes crochus — elle s’appellait d’ailleurs Marie-Louise —, mais la prière du Père venait de son petit fils et donc elle l’avait accueillie et la disait le soir avant de fermer les yeux. Et puis, un jour, elle les a fermés pour la dernière fois… Je ne connaissais pas l’histoire d’Antigone et d’où venait le nom du quartier de ma grand-mère. C’est grâce à vous que que l’ai apprise et je vous en remercie. Pour moi vous utilisez tout ce que vous pouvez pour rappeler la Vérité (Rév d’Arès 28/7) comme vous insufflez ici la Vie aux vieux tableaux du monde pour faire passer un Message hors du temps (12 /6). Ce blog, cet humble forme de pont entre le Ciel et la terre est vivant, bien aimé frère Michel, il conduit ceux qui le veulent vers les rivages de la Mer (Rév d'Arès 20/4). Comment faire comprendre qu’il fait passer plus que des mots : le Souffle, la Vie — Des rémiges sont tes mains (xLiv/3) —. Puisse-t-il, ce blog, être suivi par beaucoup pour l’accomplir, car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ! Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Combien je suis touché, frère Guy, par cette belle histoire de votre vie, que vous nous racontez. Je ne suis jamais allé dans le quartier d'Antigone à Montpellier, ville que je connais très peu, du reste. Mais je me souviens de ce qu'on voyait dans les journaux quand quand Ricardo Bofill conçut ce quartier à la demande de Georges Frêche, homme politique connu à l'époque. Ce n'est pas si vieux, puisque le quartier fut bâti dans les années 80. Bofill s'inspira de l'architecture grecque antique. La photo que vous joignez à votre commentaire montre un bâtiment d'une forme cruciforme typique dont j'ai oublié le nom en architecture, que je me souviens avoir vue comme ouverture dans de vieilles églises. Je ne sais pas pourquoi le nom d'Antigone a été donné à ce quartier, qui, je crois, fut construit à la place d'un champ de tir militaire qui n'avait pas porté ce nom. Mais ce qui me touche, c'est l'histoire, si bien racontée, de vos débuts à Montpellier où vous fûtes hébergé par votre grande-mère Marie-Louise, à laquelle vous feriez un peu plus pard réciter Père de l'Univers chaque soir. Vous dites : "Mémé, c’était plutôt avec Marie qu’elle avait des atomes crochus." À cela je réponds : "Qu'importe ! Qui prie vers Marie prie inévitablement vers le Créateur, car il n'existe qu'une seule Sainteté, Lumière et Puissance créatrice dans l'Univers, qu'on L'appelle Dieu, Allah, Père, Très-Haut, Mazda, Brahma, Vie, Souffle, ou Marie, Mère, etc., car le Créateur n'a pas de sexe et dans nos langues humaines, avec notre culture encombrée de concepts masculins et féminins, de "il" et de "elle", de pénis ou de vulves, de papas et de mamans, nous ne pouvons pas exprimer l'Existence d'une Puissance qui, Elle, peut tout à la fois s'exprimer dans une langue humaine et être totalement étrangère à notre animalité sexuée, un Tout Qui est donc d'une Nature pour nous aussi inconnue qu'invisible. Quand on me dit : "Vous, frère Michel, qui avez rencontré Dieu, vous savez maintenant qui Il est," je réponds : "Justement non ! Depuis que Dieu me parla en 1977 je ne sais du tout Ce Qu'il est ni Qui Il est." Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire. |
17sep18 200C9 Merci à sœur Christiane "de vous habiller d'un bermuda, d'un tee-shirt, et d'un chapeau (pour le soleil)" et peut-être de vous servir à boire (Rév d'Arès 38/6). "Beaucoup lisent ce blog parce qu'il dit vrai mais se garde d'en parler et de dire qu'ils le croient au fond, voire même au Fond" (Rév d'Arès xxxvi/6). Oh que oui! Ce blog dit vrai, il dit même beaucoup de choses qu'un moissonneur aguerri peut utiliser à la mission. Entrée après entrée, ce blog représente une source intarissable, une nourriture vivifiante pour l'âme qui redonne de la grandeur à l'homme que le péché a rapetissé, et que j'ai la joie d'aller partager dans la rue, à la rencontre de mes frères humains. Bien sûr, il y a l'évènement hautement historique La Révélation d'Arès, le kérygme : Jésus en 1974 et Dieu en 1977 ont parlé là, et cet homme représenté sur la couverture du livre qui est le témoin, un homme honnête et sensé qui a vu et entendu ce qu'il transmet en tous points au monde. C'est bien le prophète, l'égal de Jésus, l'égal de Mouhamad, il est donc raisonnable de croire ce qu'il dit et de suivre son enseignement prophétique... Écoutez comment parle Dieu dans les Théophanies ! Là, j'ouvre au hasard et je leur lis quelques lignes du Livre. Si certains passants se fichent de ce que je voudrais partager avec eux, sans même savoir de quoi il retourne (une minorité à vrai dire), il m'arrive de vivre avec d'autres un moment intense, si particulier et si profond, que je voudrais qu'il s'éternise. N'est-ce pas ça la transcendance ? Chapeau bas, Mikal ! Soyez béni ! Merci de me permettre de m'exprimer, "moi l'infime, l'injuste", sur ce blog prestigieux. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Je suis très ému en lisant votre commentaire, mon frère Dominique. Voilà bien des compliments à l'adresse d'un Mikal pas toujours sûr de faire ce qu'il lui faut faire. Vos compliments sont donc des encouragements à poursuivre ma mission de la façon même dont je l'assume et qui vous semble être la bonne. L'été court vers sa fin, mais l'air est encore très tiède, le ciel qui était d'azur sur ma tête à Bordeaux tôt ce matin se couvre un peu mais l'Atlantique et son humidité sont là, tout proches. Les arbres sont encore très verts... juste quelques feuilles commencent à roussir. Les oiseaux exultent encore ; ils suffiraient à réjouir mon cœur. Dans votre commentaire certains mots m'ont frappé plus que d'autres, par exemple : "...certains passants se fichent de ce que je voudrais partager avec eux... (une minorité, à vrai dire)," et je suis interloqué avec bonheur, car cela signifie que la majorité vous écoute. Merci, frère Dominique, pour ce bon et beau commentaire |
17sep18 200C10 Tout d'abord je vous souhaite une superbe année de bonheur, de santé, de profonde piété, de pénitence et de moisson, de réussite ainsi qu'à Sœur Christiane et à toute votre grande famille. Parmi les raisons de résistance à notre Appel d'Arès, comme la peur de l'opinion de l'autre sur soi quand on est à contre sens du monde, le respect humain, il y a une autre raison vachement coriace, en tout cas me semble-t-il, c'est que d'une part l'homme ne prend pas conscience de la gravité du péché des péchés, et que d'autre part, chacun pense son salut personnel indépendamment du salut collectif et est convaincu qu'il est dans le bon camp, et qu'il sera sauvé. Le chiite pensera être sauvé parce qu'il est chiite, le sunnite parce qu’il est sunnite, le juif parce qu'il est juif, le catholique parce qu’il est catholique, l'évangéliste parce qu'il est évangéliste, le témoin de Jéhovah parce qu’il est témoin de Jéhovah, etc. Même l'athée, en tout cas celui qui pense encore, peut se dire : si Dieu existe, il me sauvera. Comment pourrait-Il me réduire à un spectre lamentable ? (Rév d'Arès 16/7) De plus, l'homme ne sachant plus où est le Bien et où est le Mal, voit très souvent l'injuste, le salaud dans l'autre, pas dans soi, chacun convaincu d'être du coté du Bien, et que "Dieu reconnaitra les siens." Alors pour fissurer cette résistance, je me dis qu'il faut inciter à lire La Révélation d'Arès, la parole de Mikal puisque parole de Mikal est Parole de Dieu (Rév d'Arès i/12), et bien sûr inciter à la pénitence. C’est alors doucement que l'homme comprendra. Mais que me recommandez-vous d'améliorer, de faire, pour inciter à cela ? Xavier H de Nice |
Réponse : Que vous "recommander pour inciter à" devenir pénitent et à assumer le changement du monde en Bien par le changement personnel ? Je ne peux que vous recommander ce que je ne cesse pas de recommander par ce blog : Être pénitent, c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés et continuer de chercher dans la masse humaine les épis mûrs dont le petit reste a beoin pour grandir et remplir sa mission. Parbleu ! frère Xavier, vous le faites déjà avec constance, il me semble. Alors, continuez ! Merci pour ce beau commentaire, mon bien aimé frère. Je vous redis ici toute la joie que j'ai eue de prier avec vous si souvent cet été à Arès. |
17sep18 200C11 Mon bien aimé frère Michel, Je voulais juste vous dire (comme le Père vous dit : Tu es Mon Honneur, Rév d'Arès xxxvi/16) que vous êtes mon honneur. Aucun prophète avant vous n'aura laissé un enseignement d'une si grande puissance libératrice et créatrice, simplement parce que leurs enseignements ont été perdus. Je pense à des articles comme "Vertu", "La Pommeraie", "Beauté" etc... : Merveille des merveilles ! Éveil à la splendeur ! Sans parler de votre enseignement à Paris qui à l'époque [1996] (nous étions présents aux quatre dernières réunions avec Bettina) m'a transfiguré sur place, à mon petit niveau d'ascension. Depuis mon arrêt cardiaque où j'étais à deux doigts de la mort, j'ai vraiment mis "un sacré coup de collier" à ma pénitence et à ma moisson. Quand on a 48 ans on croit toujours qu'on a encore pas mal de temps pour vraiment changer, mais la mort peut vous frapper à n'importe quel moment ! Je finirais par vous dire, frère Michel : Je suis vous. Il n'y a plus aucune dualité entre un "moi" et un "vous". Avec La Révélation d'Arès je vis une véritable idylle, mais comme vous m'appelez "l'éclectique" c'est vrai que je m'inspire d'autres voies spirituelles. Cela fait plus de quinze ans que j'ai lu quatre-vingt livres sur le Bouddha-Dharma (Dharma signifiant entre autre" la Loi Cosmique") — je n'aime pas le mot bouddhisme, car tout "isme" est tombé dans la division avec les autres "ismes", chacun croyant à tord détenir la vérité ; [cela] crée une véritable division entre les homme : la division est quelque chose de terrible ! Je me suis d'abord intéressé au Bouddha-Dharma parce que dans les quatre Nobles Vérités (le premier enseignement du Bouddha au parc des Gazelles) le Bouddha dit : "Je n'enseigne qu'une chose : la souffrance et le sentier (octuple) pour sortir de la souffrance". En tant que psychothérapeute cela, bien sûr, m'intéressa au plus haut point. Et puis j'ai découvert, comme vous le dites vous-même, "un enseignement d'une grande subtilité dans l'enseignement du Bouddha." Mais je suis surtout tombé amoureux de la Non-Dualité (L'Advaita-Vedanta). Ça ne va quand même pas jusqu'à l'idylle comme avec La Révélation d'Arès. J'ai lu plus de soixante livres sur cette voie spirituelle depuis au moins dix ans. Depuis je peux passer dix à quinze minutes sans qu'aucune pensée ne traverse ma conscience — La graisse et le vinaigre tuent l'homme. Le bruit dans la tête le tue ! —. Mais je peux aussi être l'autre quand je moissonne par exemple. Je dit "être l'autre" ou "je suis ma soeur, mon frère humain", "je suis un avec lui" parce que quand on dit : "J'ai de l'amour et de la bonté pour tous les autres hommes," il y a encore un "moi" d'un côté et un "autre" de l'autre côté. Il y a encore une distance. Or ce que nous devons vivre c'est une communion, une union, une fusion totale avec tous les êtres ! Et celà c'est grâce à l'Advaita-vedanta que j'ai pu le Vivre ! Mais jusqu'à mon dernier souffle je ne servirai que La Révélation d'Arès et le prophète Mikal, car sans un petit reste prophétique [Rév d'Arès 24/1], jamais le reste [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"] ne pourra changer le monde à lui seul. Sur ces quelques mots, je vous serre contre mon cœur et je vous embrasse de toute mon immense tendresse pour vous. À bientôt. Je ne devrais même pas dire "à bientôt" car vous êtes toujours en "moi". Philippe R. de Strasbourg en Alsace |
Réponse : Le monde est devenu une masse humaine en majorité tantôt fidèle à des superstitions, tantôt fidèle au refus d'autre chose que de l'animalité réduite à la mécréance. Dans ce monde où les religions, les politiques et les medias pensent pour tous les humains seul domine l'abalourdissement ou l'hébètement dans l'avoir et le croire uniquement consacrés à ce qu'on appelle la "science" et à côté d'elle quelques maîtres de pensée rationaliste qu'on appelle "bon sens". Le résultat est l'attachement des uns à des idées ou des occupations qu'on peut qualifier aujourd'hui de mésologiques qu'ils se gardent de dépasser sans se poser les questions fondamentales sur la vie, sa raison d'être, ses perspectives au-delà de l'immédiat et l'attachement des autres à des poncifs politiques, religieux, fictionnels, qui ne vont généralement pas très loin. Ces deux attachements sont des alternatives pauvres. Le nivellement ontologique que l'humain s'impose en général de nos jours est de niveau vraiment très bas. Alors, bien sûr, dès qu'on aborde d'un peu haut le quidam-type de la rue, il ne peut généralement pas lever les yeux ou ne peut que les lever un bref instant. Ses paupières sont ou retombent comme du plomb. Les hommes ne voient plus ce qu'il y a d'existentiel derrière la porte fermée de leurs idées claquemurées ; ils ne voient plus qu'ils peuvent reprendre en main leur destin, se construire une nouvelle existence. Notre mission consiste en somme à aider l'humain à échapper au piège où on les a enfermés. Nous nous efforçons de rechercher ceux et celles au fond desquels le questionnement spirituel n'est pas complètement éteint, que nous appelons les épis mûrs. Les systèmes de domination, religieux, politiques, commerciaux, scientifiques, etc., emploient des narcotiques puissants et disposent, pour les administrer au monde, des meilleurs systèmes d'application. La libération spirituelle n'a rien à voir avec les "libération" religieuses, politiques, idéologiques, consumérites, etc. C'est, au fond, ce que vous avez aimé dans les livres de sagesse extrême orientale que vous avez lus. La libération spirituelle se détache des contraintes affectives — de là vient que je dis : l'amour évangélique est un amour-devoir, pas un amour sentimental — alors que les "libérations" autres que spirituelles utilisent au contraire ces contraintes affectives. Autrement dit, nous mettons en garde l'humain contre le relatif ou le passif et nous l'armons de l'absolu et de l'actif, nous lui rappelons qu'il est créateur et qu'au lieu de subir l'aliénation du monde par les systèmes et les pouvoirs nous lui permettons, au Nom du Créateur, de retrouver les sentiers de la réappropriation de soi, donc de sa nature divine et, partant de là, du Bien au sens absolu. Il ne s'agit pas pour nous d'ouvrir une discussion, un débat, entre les hommes et de considérer comme vrai l'idée consensuelle, car il ne peut exister de bon consensus entre des humains égarés, mais il s'agit de retresser ensemble le tissu spirituel dont la Puissance créatrice habilla l'homme à l'origine, car ce tissu est unique, il ne peut être choisi — choisir c'est choisir comme Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5), c.-à-d. n'importe quoi, mais ce n'est pas ça la liberté ! —, il est ce qu'il est et qui se retrouve dans les actes sans défaillance que sont aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés. Là est cette Non-Dualité que vous évoquez. Merci, frère Philippe, pour votre commentaire. Je vous redis ici ma joie d'avoir prié tous les jours avec vous au Pèlerinage cet été. |
17sep18 200C12 Vous dites à votre interlocuteur anonyme : "Mais je n'enterre pas l'homme spirituel ; je le ressuscite au contraire." Cette affirmation pourrait paraître bien prétentieuse à certains. C’est pourquoi je souhaite vous rendre hommage également : Je suis un miraculé ! Oui je l’affirme, vous m’avez ressuscité par votre enseignement ! Votre enseignement est mon deuxième moteur de vie après la Parole, de toute façon inséparables l’un de l’autre. J’étais un être plus que médiocre et je suis encore aujourd’hui bien en dessous de ce que je devrais être, ce qui me vaut parfois des moments de "fatigue". En général c’est en replongeant dans votre enseignement — les annotations, "Le Pèlerin d’Arès", le blog, vos lettres, et tout ce que vous avez pu nous enseigner verbalement — que je ressuscite ma foi et mon espérance, que je relance le moteur de mon action. Dommage que des personnes qui auraient certainement les moyens intellectuels, financiers, etc. de nous aider dans notre difficile mission ne trouvent pas le courage de s’affirmer et d’apporter leur soutien si nécessaire à la Parole du Bien et à la mission qui en découle. Pourquoi ne pas se faire connaître ? Ils me font penser au Parole de Jésus : Celui qui a honte de moi dans ce monde... [Luc 9/26]. Et puis le danger* que vous nous rappelez et qui me glace le sang n’est-il pas suffisant pour trouver le courage de monter sur le parvis de Dieu ? J’ai envie de dire à votre interlocuteur : "N’ayez pas peur, engager-vous pour ce combat de Lumière ! Qu’avez-vous à perdre ?! Voulez-vous vous aussi porter la responsabilité de laisser sombrer ce monde dans le péché des péchés sans retour. Ce combat à besoin de tous ceux qui en comprennent l’enjeu." Mais peut être cette personne a-t-elle de très bonnes raisons pour cela, je ne la juge pas, alors qu’elle trouve d’autres moyens de nous aider. Grand merci à vous très cher envoyé du Père et père spirituel [Rév d'Arès xxxiii/14], votre enseignement circule dans mes veines comme la Vie renaissante. * "...Je préfèrerais mourir que de laisser déchiqueter et pourrir le monde, auquel j'appartiens, et où je pourrais revenir, une fois relevé des morts (Rév d'Arès 31/11), le Jour (31/8) où les humains auront vaincu le mal. Je lutte pour que ce monde déjà spirituellement mourant, peut-être bientôt mort, ne disparaisse dans le péché des péchés (38/2), pour que je ne reste pas indéfiniment une âme — si ma piètre pénitence me vaut une âme — courant entre les étoiles (vi/1-7), mais pour que je sois un vrai co-créateur du monde, un co-créateur entier, chair, esprit et âme (17/7), pour que je sois Un (xxiv/1) dans l’Un." Daniel C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour ce beau commentaire. Vous me parlez d'un "interlocuteur anonyme" et je pense que vous citez Olivier qui commente en 200C4. Je n'en vois pas d'autre sur cette page, à moins que vous fassiez référence à un autre anonyme dans una eutre page de commentaires. Ce frère Olivier, qui n'est pas pèlerin d'Arès selon son propre aveu, est quand même lecteur de mon blog et se donne la peine de me dire que ce blog, que je continue de tenir en langage HTML, est très bien comme il est et que l'HTML n'est pas un système de balisage près de disparaître. Je ne connais pas ce commentateur, mais je lui suis reconnaissant de m'apporter des lumières. Vous lui auriez répondu autrement que je ne l'ai fait, mais de toute façon lui et moi ou lui et vous, nous ne sommes pas aux mêmes altitudes, nous ne recevons pas les mêmes lumières, lui se réfère à la lumière du monde, vous et moi nous référons à la Lumière d'En-Haut, en tout cas nous essayons. Merci encore, frère Daniel. |
17sep18 200C13
|
Réponse : Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème.. |
17sep18 200C14 Nabi bien aimé, Mon père me disait souvent : "Francis que tu sois Einstein ou le simplet du village le dénominateur commun, chez l'homme, c'est qu'il sent bien lorsqu'il se brûle !" Alors, aujourd'hui, l'homme comprend qu'il "se brûle" à la politique et à la religion. Quatre génération ne suffiront pas ..[Rév d'Arès 24/2], mais l'homme sent déjà "la brûlure" et l'homme (après ces quatre générations) passera sur un "mode nouveau" et le message divin reçu à Arès "brûlera" de toute Sa divine puissance ! Bien fraternellement Nabi. Francis C. d'Aquitaine |
Réponse : Frère Francis, votre père était un sage. Mais oui, le dénominateur commun c'est la souffrance — la brûlure en est une parmi mille autres — que ressent tout homme à tout âge, alors que la joie tous les hommes ne la ressentent pas forcément. Je n'ai pas connu d'humains qui n'aient pas souffert, mais j'en ai connu qui semblaient n'avoir jamais eu une gaieté quelle qu'elle fût. Avant que le souffrance ne passe, nous n'avons aucune difficulté à convenir qu'un long temps — plus de quatre générations, donc quatre générations + X générations — passera avant que l'absence de souffrance devienne une réalité. Merci, mon frère Francis, pour ce commentaire. |
17sep18 200C15 Bien cher prophète de notre Créateur, frére Michel, J'espère du plus profond de mon coeur ❤️ que le péché des péchés (Rév d'Arés 38/2) n'adviendra jamais. Si c'était le cas, alors c'est que votre mission, qui est aussi notre mission de transmettre la Parole que le Créateur vous a donnée par Jésus, quand il s'est montré quarante fois à vous en 1974 et par les cinq théophanies en 1977, aurait échoué. Il y a, sur le Champ que Le Pére nous a donné de moissonner, des fréres et sœurs qui attendent de rencontrer nos missionnaires. Ce sont des épis mûrs qui n'ont pas conscience encore de votre existence. C'est pourquoi votre blog ainsi que votre nouvelle entrée et toutes celles qui viendront montrent votre existence de prophète de Dieu. Votre blog est une mine d'or spirituelle. Qui mieux que vous, le prophète de Dieu, est à même de transmettre Son Enseignement par votre blog qui doit être trés lu, même par les puissants de ce monde 🌎,mais aussi par nous qui ne sommes encore qu'un petit peuple de vos fidéles compagnons de la premiére génération de pénitents d'Arés. Puisse notre mission ne pas échouer ! C'est un risque. Puissions-nous être vus et entendus ! Puissions-nous être remplis d'amour fraternel déjà entre nous dans nos assemblées que ceux qui nous regardent vivre et nous écoutent parler de cet amour ❤️ trouvent l'éveil, le besoin vital de faire l'ascension avec nous vers Les Hauteurs Saintes. Ce nouvel Exode que Le Créateur nous invite à effectuer grâce à vous, frére Michel, ainsi qu'à votre épouse, sœur Christiane, qui depuis les visites de Jésus vous a soutenu de toute la force de son amour. Ce nouvel Exode va sauver notre humanité du péché des péchés (Rev.d'Ares 38/2). Je le souhaite du plus profond de mon cœur 💝 . Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire qui, comme tous vos commentaires, m'arrive comme un réconfort et une forte stimulation. Vous me dites que mon "blog est une mine d'or spirituelle". Je vois bien là l'amour fraternel que vous me portez et pourtant je me dis sans cesse que tous autant que nous sommes devrions faire mieux, toujours mieux. Pourquoi ne mettons-nous pas plus d'application à notre prophétisme ? Le temps nous manque et ce monde qui sans arrêt revient sur nous comme un gros animal gluant qui nous colle à la peau, exige sans cesse de nous que nous nous occuptions de lui, le monde. "Nous ne sommes pas doués", me disent parfois des frères ou des sœurs, mais je leur réponds : "Doués nous le sommes beaucoup plus que nous le coyons. C'est l'application qui nous manque. L'insuffisance d'application provient souvent d'un doute qu'on a de sa propre importance. Nous corrigeons ce défaut chaque jour un peu, mais nous n'allons pas assez vite. Cependant, des progrès se font. Il y a eu au Pèlerinage, cet été 2018, des nouveaux exceptionnellement nombreux. C'est la preuve que la mission se fait plus efficace. Mais il faut poursuivre, il faut augmenter l'efficacité, mettre de plus en plus d'application à notre prophétisme. Je ne doute pas que vous ne cessiez vous-même de vous remettre en question, de vous "fertiliser", de vous compléter, d'embellir votre propos missionnaire. |
17sep18 200C16 Dieu manifesté à Arès nous guide de toute Sa Magnificence, de toute Sa Splendeur. Tu vois le Retour, dit La Révélation d’Arès (i/1). Changeons donc notre façon de voir les choses ! Sortons des régions basses, de la vallée grasse (Rév ’Arès 26/4). La Parole de Dieu nous apprend à nous élever très haut au-dessus de notre personnalité inférieure, là où l’on ne dépend plus de rien ni de personne, où l’on est inattaquable ! Mais oui, il faut monter plus haut, toujours plus haut. Dis leur : Le-Dos-Porte-la Mer est en Haut (Rév d'Arès xxx/13). [Il faut] s’approcher du Seigneur, s’approcher tellement qu’on arrive à Le placer au-dedans de soi, à Le rendre si proche, si intérieur à soi-même que l’on est tout le temps baigné par Sa Présence — Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir (Rév d’Arès 1/11). La Divinité est en nous et nous devons la rejoindre. Imaginons cet Être sublime, le Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4), qui habite en nous, qui cherche à se Manifester à travers nous. Tout cet amour en nous irrésistible qui ne demande qu’à aller vers que ce qui est noble. [Chacun doit] s’enfoncer profondément ses racines dans le monde Divin. Il t’emmènera très haut vers le septième pilier gloire et sommet. Maintenant ça va, tu es sur le bon chemin. Sans Dieu nous prenons le risque de nous égarer dans les régions obscures et dangereuses car le langage des sciences est comme l’obscurité et je suis la Lumière, IL est comme la mort et Je suis la Vie (Rév d'Arès 38/5). Ne retourne pas sur tes pas ! Fais comme Jésus, il a mis ses pas dans les Pas de Dieu, il ne s’en ait jamais écarté, il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme son frère et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi (12/3). Que tu sois athée ou croyant la purification est la même elle commence par le cœur. Dieu seul sait que le petit reste (Rév d'Arès 26/1) Lui répondra. Alors la chance des autres ? Elle sera paradoxalement dans la violence qui les surprendra, montée de la steppe (28/20-21). Maryvonne C. de Bretagne sud. |
Réponse : Voilà un commentaire, une exaltation de foi de haut niveau, quasi mystique, un bouillonnement ! Vous bramez vers le Ciel comme le cerf au fond des forêtes, mais ce brame n'est plus celui de l'animal humain. C'est celui recréé de la créature de Dieu, de la soif de communion avec l'Amour et la Lumière du Très-Haut. Le monde n'est plus habitué, dans nos régions occidentales, à ces envolées ferventes. Je ne sais si vous utilisez cette façon de vous exprimer dans votre mission, mais il est possible qu'en Bretagne, terre encore imprégnée de Vie, vous éveilliez quelques épis mûrs que cachent les épines et broussailles épaisses autour de nous. Nous cherchons parfois trop à être de notre époque, de "moderniser" notre propos missionnaire, croyant être mieux entendus, mais récoltons-nous ainsi plus d'épis mûrs ? Non. Ne cherchons pas à être "de notre époque", mais de déborder notre époque. Et là nous sommes contraints d'admettre que nous ne disposons, de toute façon, que de la langue qui est la nôtre et déborder l'époque, c'est souvent simplement retrouver le Feu des exaltations anciennes. Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire. |
17sep18 200C17 J'ai appris le départ de notre sœur Danielle, épouse de notre frère Thierry A. de Bretagne-Nord. De grosses larmes d'émotions ! L'une des nôtre a quitté sa chair, mais nous savons que la vie continue. Notre sœur Danielle était pieuse, une femme forte, aimante et malgré sa cécité toujours une grande missionnaire. Je la vois encore cet été en prière écoutant la Parole enregistrée et la voyant aussi réciter par cœur la prière du prophète ou assise a l'entrée de la Maison de la Révélation ou sœurs et frères allaient la saluer. Je vous mets en lien une photographie. C'était par une belle journée ensoleillée en Bretagne ou avec Danielle et Thierry nous avions missionnés ensemble. Je ne doute pas un instant que notre sœur Danielle, une belle âme rejoigne la Flotte Céleste (Rév d'Arès, Veillée17 et 18). Mes pensées s'envolent vers notre frère Thierry que j'embrasse affectueusement et serre contre mon cœur. Didier Br d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour cette image. Je n'avais jamais eu de photos de Danielle et Thierry en mission ni même dans d'autres circonstances. J'ai appris le départ de ce monde de notre sœur Danielle quelques heures après que son cœur s'arrêtât de battre. Je savais qu'elle était en mauvaise santé, mais rien ne laissait prévoir son départ. Elle a, comme vous le rappelez, fait un très pieux Pèlerinage cet été à Arès où elle est restée longtemps avec son époux Thierry. Danielle est partie comme nous partirons tous et toujours plus tôt que nous le pensons, car la vie humaine est courte, elle dure tout juste quelques décennies. Danielle était une sœur déjà ancienne. Je la revois quand elle venait seule au Pèlerinage avec son petit garçon Kévine, qui dormait sur son siège. Elle venait d'Ille et Vilaine, où elle résidait alors, restait très longtemps dans la salle de prière dans les années 80. Elle semblait dans une pieuse contention, parlant peu, donnant l'impression qu'elle sortait d'épreuves douloureuses. Au fond, je la connaissais peu. Elle m'écrivit aussi longtemps que ses yeux le lui permirent. |
17sep18 200C18 Je me suis demandé pourquoi Antigone... si peu la connaissent. Il m’a fallu me creuser un peu pour voir que ce blog est destiné aussi à un futur dans lequel des "post-universitaires" puiseront matière à penser. La comparaison avec l’actuel et le constant état de la société des hommes est probablement plus juste que je ne le pensais. Antigone dont l’étymologie est anti-descendance, représenterait-elle la sortie de cet état de dépendance du pouvoir et de ses lois, jusqu’à mourir pour l’amour ? Déjà avec le fait qu’Œdipe, le père d’Antigone (dont la psychologie n’a retenu qu’un aspect, celui qu’elle a érigé en "complexe d’Œdipe" et qui l’a rendu ainsi accessible aux gens ordinaires) ait tué son propre père, épousé sa propre mère Jocaste, se soit crevé les yeux pour ne plus voir, est-il possible de dire que tout ceci manifeste aussi ce rejet d’un arbitraire érigé en absolu pouvoir ? Chacun le recevra à ce qu’il croit. Et là apparaît le problème de la croyance. La loi des rats [Rév d'Arès xix/24] n’est pas indépendante du conditionnement qui la produit, conditionnement qui abrutit dans tous les sens du terme (autant Œdipe que Créon, l’oncle d’Antigone). Seulement (pour rester dans l’analogie que vous avez voulue), en tant que "descendant" d’Œdipe, on ne le voit pas. Alors on erre de croyances en croyances face à l’évidence. Et pourtant qui ne sait que les croyances ne changent rien à la réalité de la Vie, et même plus terre à terre, à la réalité de la vie. La vie qui nous habite tous, est une, il n’y a pas deux vies, la mienne et la vôtre. Cela devrait suffire à nous faire prendre conscience que la "non-séparation" est le principe fondamental, le carburant pour nous animer, pour nous a(n)imer. Sois un [Rév d'Arès xxiv/1] tous les plans ! Au niveau de moi-même, si déjà je suis divisé, au lieu de m’unifier, d’unir mes pensées, mes paroles, mes actions à mes besoins profonds de bien, de beau, de bon, de juste, de vrai, de libre, si je ne suis plus un, je ressens du mal-être. Au niveau relationnel, si je me sépare dans ma conscience, de l’autre, quel qu’il soit, déjà vont apparaître les premiers ferments même imperceptibles qui vont transformer ma pensée en désaccords, oppositions, conflits même secrets mais perceptibles, car rien n’est séparé dans la réalité. Au niveau métaphysique, si je peux dire, si j’oublie que je n’existe que parce que la vie est en moi, que cette vie est plus grande que ce que je peux en penser ou ressentir ou exprimer, en somme, si je me sens seul, indépendant, bien vite, viendront des crises intérieures. Et c’est dans ces failles que les croyances, toutes sortes de croyances, pénètrent mais aussi la Vie. Les croyances sont censées panser ces crises ; elles ne le font pas, car elles divisent (il suffit de regarder le monde des croyances), pire elles accentuent le problème. Le remède est dans l'Un ou [dans] l’amour ou [dans] la conscience que tout communique avec tout. On va nous rétorquer que croire à La Révélation d’Arès est une nouvelle croyance, mais La Révélation d’Arès nous dit qu’on n’a plus besoin de croyance, qu’il suffit d’aller au-delà des croyances pour s’aimer. Ce temps encore trop soumis aux influences artificielles n’est pas encore prêt à recevoir ce genre de discours, mais, n’en doutons pas, viendra un autre temps. Charlie F. du Nord |
Réponse : Quoique je ne sois pas un helléniste — j'en suis loin — je ne dirais pas qu'Antigone sognifiât "anti-descendance". Je crois plutôt que le sens est anti (αντι) "à l'encontre de", et "goné" (γονη) = semence ou origine, en gros "qui s'oppose à l'origine" et par extension "sans origine" ou "sans famille". Mais bon ! Ce n'est pas important et je me trompe peut-être. À l'origine de cette entrée il y eut deux entrées. Une entrée avait pour objet mon blog, simplement mon blog, son origine, son but, sa valeur présumée dans la suite de mon enseignement. L'autre entrée avait pour objet Antigone comme sujet fondamental de l'opposition entre la valeur métaphysique constante et immortelle de réalités proches du mystère profond de la Vie et la loi des rats qu'est la loi humaine incapable de descendre aux sous-sols de la métaphysique ou vérité intense, insondable et immuable. C'est cette vérité métaphysique que défend Antigone contre le grossier roi Créon. En travaillant sur les deux je me rendis compte que dans les profondeurs, les abysses, de l'âme il y avait fusion entre le blog comme miroir du Vrai contre la science qui émeut (Rév d'Arès 26/3) et Antigone, personnage mythique mais héroïne d'une légende d'une rare profondeur métempirique, qui échappe aux codes habituels de la raison raisonneuse. Dans un sens La Révélation d'Arès est une sorte d'Antigone, sauf qu'Antigone disparaît, perpétuelle proie de l'imbécillité animale du pouvoir et que je suis chargé au contraire de faire vivre la Parole d'Arès et plus que vivre, je suis chargé de préparer le terrain métaphysique qui la fera triompher. Il m'arrive de repenser à mes années de potache au lycée, quand, pendant la Seconde Guerre Mondiale nous devions travailler l'allemand et qu'on nous faisait apprendre et réciter avec l'emphase adéquate le "Roi des Aulnes", der Erlkönig de Göthe. C'était la guerre, les nuits dans les abris sous les bombardements — et nous entonnions: "Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ? Es ist der Vater mit seinem Kind. Er hat den Knaben wohl in dem Arm, Er fasst ihn sicher, er hält ihn warm. "Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?" "Siehst Vater, du den Erlkönig nicht! Den Erlenkönig mit Kron' und Schweif?" "Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif." Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant. Il porte le garçon dans ses bras. Il le tient ferme bien au chaud. "Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher le visage ?" "Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes, le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux ?" "Mon fils, ce n'est qu'un brouillard qui traîne." Etc. Et je pensais aux humains que nous étions si souvent transis de peur comme l'enfant. Et aujourd'hui je pense aux humains que nous rencontrons dans la rue ; ce n'est plus la guerre, mais les hommes ont tout aussi peur des réalités métaphysiques que nous étalons devant eux que nous avions peur des bombes. La Révélation d'Arès, Antigone, Le Roi des Aulnes, les bombes qui tombent, tout cela est du même ordre entre fantomal et fantastique, en tout cas inquiétant. J'ai alors eu l'idée de mêler mon blog, miroir de La Révélation d'Arès, et Antigone, sans trop pousser sur l'inquiétude et l'effroi du cauchemar. J'ai en fait atténué le tourment, le malaise, afin d'écrire une entrée abordable par tout le monde et je crois avoir réussi, puisqu'Olivier, l'anonyme commentateur (200C4) qui n'est pas pèlerin d'Arès l'a lue et a trouvé une réponse qui a un faciès humain, tout juste un peu "impatient". Ne pas être d'accord tout à fait avec moi décrispe l'inquiétude, ouvre un dialogue. J'espère que j'ai visé juste, que mon dosage est bon. Je retrouve dans les sermons de Maître Eckhart : "Un homme bon ne peut pas être celui qui refuse de faire ce que Dieu lui demande de faire, tout simplement parce que Dieu ne veut que le bien et que refuser la Parole de Dieu est refuser le bien. Sénèque, qui était païen, demandait : Quelle est la meilleure consolation dans la souffrance et le malheur ? Il répondait : Que l'on accepte tout comme si on l'avait voulu," parce que c'est là que le mal rejoint le bien. C'est exactement le position d'Antigone, même si au premier coup d'œil on ne voit pas les choses ainsi. Elle accepte les conséquences de son défi à la loi, même si au départ elle était loin d'imaginer que Créon la condamnerait à l'emmurement. |
17sep18 200C19 Cher Frère Michel, Quel travail ! Quelle constance dans ce blog ! Nous sommes toujours derrière vous à vous suivre, du mieux qu'on peut du moins. Nous l'espérons. Grâce à ce blog vous maintenez le monde sur la voie droite dans le vrai, contre vents et marées et dans ce tumulte, notre pénitence pointe déjà le bout de son nez. Elle apporte la solution à ceux qui se plaignent toujours de leurs problèmes mais qui évitent de voir la solution qui est en eux, car cela ne leur est pas encore perceptible. Le navire prend l'eau et nous sommes là pour colmater les brèches avec pour capitaine le prophète du vingt et unième siècle. Merci encore pour cette nouvelle entrée très vivifiante. Paul S. de Lorraine |
Réponse : Merci, frère Paul, pour ce commentaire qui m'encourage. En paraphrasant l'adage protestant qui dit : "Il est difficile d'être riche et de garder un cœur de pauvre," je dis qu'il est difficile d'être croyant et de conserver un cœur de pénitent. C'est pourquoi, comme vous le dites, même "le navire de la religion prend l'eau et nous sommes là pour colmater les brèches." C'est pourquoi la fréquentation des croyants du judaïsme, de la chrétienté ou de l'islam qui font sans cesse étalage de leurs certitudes, qui évidemment ne se ressemblent pas, m'ennuie teriblement, parce que je flaire dans toutes ces convictions une violence qui pourrait à tous moments remonter à la surface. C'est pourquoi je ne cesse pas de donner l'alerte : "Aimez, pardonnez, faites la paix, délivrez-vous des préjugés, et vous sauverez le monde du pire péché, lequel est d'être convaincu que seules les idées, les codes, les lois sauvent. C'est faux. L'amour seul sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6). Dire au monde que le Créateur Lui-même se fiche complètement de ce que vous croyez et n'espère qu'une chose, que votre amour rejoigne Son Amour, est incroyablement difficile. Jamais je ne me serais imaginé que le monde fût si rétif à un principe aussi simple que celui de l'amour. |
18sep18 200C20 Frère Michel, Dans votre dernière réponse (200C19) vous écrivez "L'amour seul sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6)." Je vous propose de visionner deux vidéos concernant votre propos ci-dessus. La première est "The River of Love (2) - Mooji", que vous pouvez aussi regarder Frère Michel car cette vidéo ne dure que 9 minutes maximum. Elle illustre très bien le verset que vous citez concernant l'amour qui seule sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6). La deuxième vidéos ce sont des bhajans (chant indien). Il vous suffit de taper "18.03.2017 Bhajans - Mooji". Cette vidéo est plus longue (45 minutes), alors je ne sais pas si vous aurez le temps de la visionner, Frère Michel, mais les sœurs et frères le pourront. Cette vidéo renvoie au versets : L'œil qui brille de joie fend l'escape. La joie fend l'escape. La rondelle (la danse) la bat des pieds [Rév d'Arès xxiii/5], et aussi le pénitent...chantant aux sons des flûtes et des trompettes [30/11]. Voilà ! J'espère, Frère Michel, que vous afficherez ce commentaire car celà vaut vraiment, vraiment la peine de regarder ces vidéos, surtout la première de 9 minutes à peine. Un frère de Paris m'a dit hier au téléphone qu'il y avait une assemblée où les sœurs et frères n'arrivaient même plus à s'embrasser quand ils se rencontraient tellement il y avait de discordes. Qu'ils regardent la première vidéo : cela les fécondera, je l'espère ! Je vous embrasse toutes et tous de mon immense tendresse. Philippe R. de Strasbourg en Alsace |
Réponse : Merci pour ce commentaire, mon frère Philippe. Je suis désolé de l'afficher pour expliquer que les vidéos que vous nous proposer de visionner — je n'ai pas vu la seconde, mais j'ai vu la première, celle de 8 minutes 29 secondes — sont exactement celles qui ne nous apprennent rien, des vidéos qui ne correspondent pas à l'amour que le Sermon sur la Montagne nous demande d'atteindre et de pratiquer, qui est tout sauf embrassades, effusions par trop démonstratives ou expansives pour ne pas paraître quelque peu théâtrale. Ce n'est pas la vie. La vie, c'est : Aimez vos ennemis (qui sont nombreux) et priez pour ceux qui vous persécutent... car votre Père fait lever le soleil sur les bons comme sur les méchants et pleuvoir sur les justes comme sur les injustes (Matthieu 5/44-45). La Révélation d'Arès (25/2) dit : Partout les pères aiment leurs enfants, les prêtres aiment leurs fidèles. Où est leur mérite ? Ce que l'amour évangélique nous demande fondamentalement, c'est d'aimer ceux qui nous nous aiment pas, qui ne répondent pas à notre amour, qui ne nous sourient pas, qui nous persécutent même. À ceux-là, qui ne nous sourient jamais, qui ne nous prennent jamais dans leurs bras, il faut non seulement donner de l'amour évidemment très discret pour ne pas prendre plus de coups qu'on n'en reçoit déjà, car l'amour exaspère ces gens-là et les rend plus méchants encore, mais à ceux-là il faut pardonner, avec ceux-là il faut faire la paix, contre ceux il faut être libre de préjugés, car ces gens-là, qui sont légions, nous détestent et nous prennent pour des rigolos, des charlots, des comiques. Bref, nous ne sommes pas du tout dans l'exhibitionnisme de la vidéo que j'ai vue. L'amour que nous demande d'avoir la Parole est très difficile. Vous me dites qu'un "frère de Paris vous a dit hier au téléphone qu'il y avait une assemblée (de Pèlerins d'Arès, je suppose), où les sœurs et frères n'arrivaient même plus à s'embrasser quand ils se rencontraient tellement il y avait de discordes." Mais pourquoi ne dites-vous pas de quelle assemblée il s'agit. Quand on parle de choses comme ça sans les nommer, ça me fait l'horrible effet d'entendre un racontar, un cancan, un propos perfide. Qu'on vous dise à vous, Philippe, mais qu'on ne le dise pas à moi, le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) de tous, le prophète qui aime tous ses frères et s'efforce de faire régner entre eux la concorde, me paraît vraiment très triste ou très faux. Je ne vois pas de quelle assemblée il peut s'agir, mais même si cette assemblée existe, si la discorde et la méfiance entre eux sont tombées si bas, je ne crois pas que "regarder la première vidéo les fécondera." Il faut tout autre chose. Un missionnaire de notre cause ne peut être que réaliste. Soyez réaliste, frère Philippe. Je vous embrasse moi aussi. |
18sep18 200C21 Vous avez raison. Il y en a marre de la politique ! Trump est un fou qui mène les USA à la ruine ou à la guerre. Macron est un polichinelle qui a promis beaucoup pour être élu et qui aujourd'hui blesse et même tue la république en édictant des lois qui sont des folies. Votre blog, qui est un des deux personnages de votre entrée, dit régulièrement qu'il faut revenir à la démocratie, à la liberté des populations. Antigone incarne la révolte contre les Trump et les Macron de son temps. Oui, Antigone et votre blog dont une même et seule chose. Vous ne suivez pas les logiques explicatives à la mode et vous êtes laissé à l'écart de ce fait et comme vous parlez de Dieu (le pape a oublié d'être con, il parle du Christ, le Christ est un mec) et pire vous parlez au Nom de Dieu, d'un ectoplasme sans existence, il faut éviter de parler des feux follets. Ça fait marrer. Moi, je sais que Dieu existe, mais ça, c'est comme le masque de fer : Qui c'est ? Gérard D. d'Auvergne |
Réponse : Votre nom évoque quelqu'un que j'ai connu, il y a longtemps, je ne vois pas qui. Quoi qu'il en soit, je reçois assez souvent des commentaires comme le vôtre, que je n'affiche pas parce qu'ils enclenchent sur des discussions sans le moindre intérêt sur le Fond spirituel que je défends et qu'ils sont généralement méchants tout à fait gratuitement. Mais votre commentaire je l'affiche et j'y réponds, parce qu'il prétend que mon "blog dit régulièrement qu'il faut revenir à la démocratie, à la liberté des populations." C'est faux. Je ne dis pas ça. Je dis que les grandes masses humaines placées chacune sous un pouvoir et une loi uniques sont des illusions d'unité nationale, n'étant en réaliré que les collages ou les soudages politiques de collectivités aux aspirations différentes, qui passent de réalités intéressantes, créatrices, heureuses, à des calamités qui peuvent être des grands drames historiques : crises sociales et économiques, révolutions, guerres, injustices sans nombre, etc. Je dis qu'il faut laisser ces grandes masses éclater en petites unités humaines souveraines libres de choisir leur mode d'existence collective, pas forcément démocratique pourvu que le régime choisi par la collectivité favorise la pénitence, c.-à-d. l'amour, le pardon, la paix, la libre absence de préjugés, l'intelligence spirituelle, la pénitence qui est la seule condition d'une vie collective heureuse, loyale, libre, susceptible de provoquer l'avènement du Jour (Rév d'Arès 31/8). Je ne suis pas contre la démocratie, si elle est vraiment démocratie, ce qui ne peut exister qu'au sein d'une petite collectivité. La démocratie est certainement une bonne forme d'organisation sociétale si elle se réduit à l'élection par un petit peuple de gérants révocables au lieu de politiques irrévocables jusqu'au terme de leurs mandats, auxquels on donne par-dessus le marché des droits quasiment absolus. A-t-on bien vu les lois que votent nos députés élus ? La plupart de ces lois sont désolantes, voire funestes et empêchent simplement la nation de fonctionner correctement. Les démocraties dont on parle aujourd'hui comme la Chine, les USA, la Russie, l'Allemagne, la France, etc., sont des farces grotesques, la remise de pouvoirs exorbitants à des gens guère plus capables que leurs électeurs de diriger des nations gigantesques. Je tremble... Tout peut arriver. Il y a, par surcroît, des côtés très problématiques à cette situation. Au sein des soi-disant démocraties actuelles ce qui me fait pleurer, c'est le spectacle affligeant des élites qui ne cessent de prôner la démocracie tout en flagellant et anathématisant les pouvoirs démocratiquement élus quand ceux-ci ne sont pas ceux qui leur plaisent. C'est exactement ce qui se passe à l'égard de M. Trump ou de M. Macron, pourtant démocratiquement élus. Chaque jour je vois avec consternation "Le Figaro" assommer M. Macron sous ses critiques. J'ai beau ne pas être macroniste, je ne suis pa dupe de la perfidie journalistique et je la déplore. La lutte à mort engagée contre Donald Trump ou Emmanuel Macron par les médias américains ou français traduit le refus des élites de se ranger derrière la volonté des peuples qui ont élu ces messieurs-là. Les démocrates anti-démocrates... Quelle tristesse ! Mais tout tout ça, au fond, rien de bien nouveau. A-t-on observé, ces temps derniers, les propos d'un très haut responsable de la Maison Blanche qui a dit anonymememnt à un grand journal US, "New York Times", que Trump était un fou dangereux. Des journalistes prétendument démocratiques voient ce faux jeton anonyme comme un "héros", un "bienfaiteur de l'Amérique et de l'humanité." Ce type "qui veut sauver la démocratie" (où allons-nous ?!) dénonce dans le président américain "un psychopathe à enfermer d'urgence", mais il conserve l'anonymat pour, prétend-il, rester en place afin de "limiter les dégâts pour le pays et pour le monde". Il n'y a pas si longtemps on aurait appelé cet homme-là un traître, une "taupe", puisqu'il ne respecte pas la légitimité d'un président démocratiquement élu. Que devient le peuple dans tout ça ? Eh bien, c'est la preuve que le peuple n'existe pas en réalité ; le peuple est une masse qu'on manipule puis qu'on envoie aux isoloirs et aux urnes pour dégager une "élite" politique qui fait ses choux gras de toutes situations. La politique "démocratique", ça sert seulement à une clique idéologique d'ambitieux à prendre tous les pouvoirs à Washington, à Moscou, à Paris, à Berlin, etc. Comme Trump est l'inattendu que les politiques ne veulent pas dans leur famille très fermée on n'a pas hésité à le traiter d'espion à la solde de Poutine et, comme ça n'a pas marché, on le taxe maintenant de folie. Le monde entier est le champ de bataille politique à la barbe des peuples qui lisent ce que veulent bien leur écrire les journaux toujours à la solde des puissants, écoutent ce qu'on veut bien leur dire à la télévision et n'en peuvent mais. Non, frère Gérard, il est faux que j'aie jamais été un défenseur de la démocracie telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui et ce qui se passe aujourd'hui dans les démocraties me semble prouver que j'ai raison. |
18sep18 200C22 J'ai lu "Antigone" de Jean Anouilh lorsque j'étais au Lycée. Je me souviens encore de la forte impression que cette pièce m'avait laissée. Il y avait quelque chose de touchant chez Antigone, qui dépasse sa cause perdue. C'est son côté rebelle et transcendant contre un système inhumain et en cela votre blog l'est aussi sauf que vous, vous le faites pour la bonne cause et que vous triompherez au bout du temps. Que les héros se lèvent [et se mettent en marche derrière] La Révélation d'Arès (35/12) et vous aident à faire triompher la Cause du Père pour le bonheur sur terre ! Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que votre très précieuse épouse Christiane. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Un grand merci, frère Denis, pour ce commentaire. Dans son "Antigone" Jean Anouilh a repris le déroulement de la légende, mais a changé nombre de caractères et de rapports autant que l'atmosphère. Dans la pièce de Sophocle le personnage tragique n'est pas Antigone, mais Créon. Successeur d'Œdipe, Créon se considère comme un roi heureux, de sorte qu'il fait facilement preuve de démesure ou d'orgueil (ubris ou hubris en grec) mais pour cela il va être puni par les dieux. C'est Antigone "l'instrument punisseur des dieux", Hémon est le moyen, Créon est la victime, car lui seul est puni en fin de compte. La mort d'Antigone, chez Sophocle, n'est en rien une punition, puisqu'elle n'a commis aucune faute, au regard de la loi divine. La tragédie est donc celle de Créon qui avait cru à son bonheur et que les dieux ramènent aux réalités terrestres. Dans la pièce d'Anouilh Créon est le représentant d'une politique sans morale et Antigone est une anarchiste (une "terroriste", disait-on à l'époque) que ses valeurs vues comme erronées conduisent à un sacrifice inutile, et qui sème le désordre autour d'elle. Anouilh rend émouvant, mais ne magnifie pas le personnage. N'oublions pas davantage que le pièce fut journée à Paris pendant l'occupation alemande, en pleine guerre — Ma sœur Cécile avait assisté à une des représentations —. Beaucoup donc entendirent dans les désaccords irréconciliables entre Antigone et Créon le dialogue impossible de la Résistance et de la Collaboration, la première parlant morale et l'autre parlant d'intérêts matériels. En fait, l'obsession du sacrifice et l'exigence de pureté d'Antigone plurent beaucoup aux jeunes. Les costumiers par ailleurs avaient donné aux gardes des imperméables de cuir qui ressemblaient à ceux de la Gestapo et ils aidèrent à la confusion à la barbe des Allemands (peut-être pas si dupes, au fond). Pourtant, même sur ces exécutants brutaux Anouilh ne porte pas de jugement : "Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l'heure. Ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d'eux-mêmes de la justice." Bigre ! On comprend que la pièce, à l'époque — j'habitais la banlieue parisienne, Suresnes, et on parlait beaucoup de "l'Antigone" d'Anouilh —, parût très ambiguë. Certains trouvèrent la pièce de mauvais goût un an après la fameuse rafle du Vel'd'Hiv, mais d'autres y virent inversement une particulière hauteur de vue. La pièce connut des interprétations très diverses vu qu'on était en pleine guerre. Mais quand on sait qui était Anouilh et ce qu'était son théâtre plein de personnages cyniques et désabusés, on peut plutôt situer son "Antigone" dans la cadre d'un classicisme ironique, une réflexion sur les abominations nées de l'absence de concessions, que ce soit au nom de la loi (Créon) ou au nom du devoir intérieur (Antigone). "Antigone" d'Anouilh, c'est tout autre chose que la pièce de Sophocle, c'est le drame de l'impossible voie moyenne entre deux exigences aussi défendables et aussi mortelles, dans leur obstination, l'une que l'autre. "Antigone" d'Anouilh est au fond une histoire cynique autant qu'équivoque. Ce n'est pas à l'Antigone d'Anouilh que je pense quand je parle d'Antigone dans mon entrée 200. Mais, frère Denis, je ne vous reproche nullement de citer la pièce de Jean Anouilh. L'histoire ou plutôt la légende d'Antigone est tout à fait susceptible d'interprétations très diverses. C'est bien là le problème que soulève le personnage, qui est en fait le perpétuel problème du monde où il y a toujours, à tout moment, quelque part un Créon et une Antigone. Oui, la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). |
19sep18 200C23 Bonjour frère Michel. Je réagis au commentaire du 17sep18 200C17 : Tout d'abord en informant celles et ceux qui ne savent pas encore que mon épouse Danielle est morte dans mes bras vendredi 14 septembre à 07:10 d'un arrêt cardiaque alors que je m'apprêtais à partir au travail. Depuis quelques jours seulement, elle ne pouvait presque plus marcher. Elle allait du lit à son fauteuil. J'ai très rapidement commencé un massage cardiaque durant 10 minutes, les pompiers ont pris le relais puis le médecin du SAMU avec l'aide d'un infirmier. Son cœur a redémarré trois fois mais, d'après le médecin, le cœur était trop fatigué pour continuer à battre. Au bout d'une heure, ils ont arrêté les électrochocs et la respiration artificielle. D'après notre frère Eugénio C. [qui est médecin], elle a fait un "infarctus massif", c’est-à-dire que des gros vaisseaux sanguins se sont bouchés et n'ont donc plus irrigué le cœur. Le corps de Danielle a été placé chez nous, dans l'intimité de notre foyer. Lundi matin, avant que son corps ne parte pour le crématorium, mon frère Bernlouby de Lorient, venu m'aider dimanche et qui était resté dormir chez nous, m'a aidé à coudre la nappe blanche (Rév d'Arès 33/27) qu'on utilisait sur la table d'accueil au local tous les samedis matins pour accueillir les visiteurs. À 13 h 30 je suis allé chercher les cendres et à partir de 14:30, dans notre jardin, j'ai expliqué ce qui était arrivé à Danielle, notre foi, les promesses et les fins du Créateur (33/36), etc. Puis j'ai dispersé les cendres devant les frères et sœurs bretons ainsi que devant les familles et quelques autres proches. Je tiens ici à remercier infiniment les frères et sœurs bretons pour leur grand dévouement et leur intelligence du cœur qu'ils ont mis à l'accueil fraternel et aimant des familles, des voisins et collègues de travail. Je tiens aussi à remercier tous les frères et sœurs qui m'ont envoyé des témoignages de sympathie, des pensées fraternelles de France et d'ailleurs. Ensuite, j'aimerais préciser quelques éléments pour vous éclairer sur sa vie, notre vie : Danielle a fait son premier pèlerinage durant l'été 1990 avec une amie. Ensuite, nous nous sommes connus courant juin 1991. je revenais de Paris et je devais passer à Laval dans une galerie d'art, où j'avais fait une exposition précédemment, voir Victoria la galeriste qui insistait pour que je rencontre un peintre allemand qui y exposait après moi. Amie, elle aussi de Victoria, j'ai rencontré Danielle, avec son regard lumineux. J'ai tout de suite aimé comment elle parlait à son enfant, Kévin : trois ans et demi. Notre histoire a commencé. J'enseignais à mi-temps à Vitré et je vivais dans mon atelier près de Rennes à 50 kilomètres. Habituée à héberger du monde chez elle, elle me proposa une chambre/galerie pour m'éviter de faire la route tous les jours. Elle n'avait rien, mais pourtant elle me donnait tout. Elle plaçait partout dans sa maison La Révélation d'Arès : dans les toilettes, dans toutes les pièces pour que je lise ce livre. J'avais déjà vu ce livre sans jamais le lire grâce à un camarade peintre comme moi et grâce à Didier et Françoise B. parents d'Abel. Elle avait beaucoup souffert dans son enfance de sévices en tous genres. Tout ce qu'elle me disait me fascinait, moi qui était à la recherche d'un absolu dans l'art et très influencé, à l'époque par un artiste allemand : Joseph Beuys. Son slogan était : "Chaque homme est un artiste !" Je finis par commencer à lire La Révélation d'Arès. J'étais un rebelle, elle l'était encore plus que moi. Elle n'avait jamais aimé l'école, ni l'hôpital, ni aucune institution y compris religieuse. Elle ne supportait pas l'injustice. Ma conversion commençait. Athée mais en recherche, je devais aller à Rome durant l'été et elle à Arès, en définitive nous atterrîmes à San Damiano, un petit sanctuaire catholique italien où je fus confronté à toutes sortes de phénomènes métaphysiques qui finirent par me convaincre de l'Existence du Créateur de la Vie. J'étais mort mais elle me fit revivre. Elle m'incita à détruire quinze années de peintures, sculptures et installations, ce que je fis parce que je m'étais revêtu d'un manteau neuf (Rév d'Arès 16/10). Le choc fut tellement fort suite à toutes sortes de circonstances que je pris un congé sans solde dans mon travail, il me fallait repartir de zéro. Puis durant l'été 1992, nous allâmes à Arès avec Kévin après toutes sortes de péripéties, sans argent mais avec enfin la foi. Je vous vis avec une grande Lumière, je pleurai, je sus que le petit homme qui était devant moi était un grand prophète. Pour Danielle, par son intuition de femme, c'était évident depuis le commencement : Elle disait toujours qu'elle avait lu La Révélation d'Arès en une seule nuit et que pour elle c'était vrai. Ce fut une époque formidable, nous vivions avec rien et pourtant nous avions tout. Chez elle, c'était l'auberge espagnole, nous emmenâmes beaucoup de monde à Arès à cette époque mais peu restèrent, sauf Fabrice C. maintenant à Strasbourg. Ensuite, elle fit une fausse couche, je compris que son corps était fragile... Je fis une première mission à Rennes avec le frère Jacques C., je trouvais ça super. Danielle me voyant heureux fît de même. Et à partir de 1995, selon votre conseil, je repris un travail à plein temps en Côtes d'Armor où nous commençâmes à nous donner les moyens de notre mission : moisson régulière, librairies, puis en 2011, la résidence, le local et son système d'autofinancement, ensuite, la petite unité humaine potentielle, ses villas et sa noria bretonne. Nous nous mariâmes un samedi matin devant deux témoins pèlerins d'Arès (Nadine et Jean-François) et Kévin dans un village puis le samedi après-midi, nous étions en mission. En 1996, je devins le papa officiel de Kévin, selon sa volonté. Et la suite, tout le monde la connaît. Danielle tomba aveugle en 2015 suite à une intervention chirurgicale ratée, ce fut la partie de sa vie la plus cruelle. Elle ne s'y habitua jamais, mais continua la moisson et son apostolat avec moi jusqu'à la fin. La sœur Christiane, votre épouse, presque chaque jour de la période d'août du pèlerinage 2018 venait voir Danielle. Je ressentais depuis longtemps une grande complicité entre elles qui, là aussi, passait par l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5]. Elle avait dit à Danielle, il y a trois ans : "Vous verrez autrement". Pour finir, je suis vraiment ébranlé de nous voir, Danielle et moi, sur le blog du prophète pour la postérité. C'est vraiment une belle photo… Je suis ému aux larmes. Merci infiniment à mon bien aimé frère Didier de Paris ainsi qu'à vous, Michel, pour avoir intégré la photo à votre blog. Cette femme rebelle, mon épouse aimante, ma sœur intransigeante, m'a fait renaître à la vraie Vie et je l'ai vue mourir dans mes bras… Elle est mon Antigone à moi. Son slogan était : "Dieu d'abord !" Mikal, Christiane, tous mes frères et sœurs, je vous serre fort sur mon cœur. Thierry A. de Bretagne-Nord. |
Réponse : Je suis très ému, mon frère Thierry, en lisant ce très beau commentaire et je suis très touché par le récit de votre vie à Danielle et vous, vie que je ne connaissais pas. De toute façon Danielle vit, nul doute, et j'ai commencé pour elle une mortification, au reste inutile, car je crois qu'elle est montée presque tout droit dans la Lumière, mais c'est pour moi une manière de l'accompagner, de poursuivre le lien qui s'est tissé entre nous depuis 1990, me dites-vous. Je voyais cela un peu plus tôt, à la fin des années 80, mais ma mémoire n'est pas toujours au top. Je connaissais peu Danielle. Nous sommes tous plus ou moins des frères et des sœurs flottants, qui se rencontrent puis disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre, parce que nous sommes tellement alourdis par le péché et les poids du monde que nous vivons... comment dire ? par éclipses. Nous sommes des humains sans vraie racine, car la racine à besoin d'un sol pour s'enfoncer, mais ce sol, qui est le Créateur, Sa Puissance, Sa Lumière et Sa Sainteté, se dérobe sous nos pieds sans arrêt. Nous préférons chanter nos errements, notre instabilité, pour nous donner l'illusion que nous sommes tous ensemble en voyage sur un navire trop grand pour que nous nous rencontrions souvent, mais en fait chacun de nous est trop petit, trop isolé, réduit à son insignifiance qu'honore le Père en nous parlant, à nous qui le méritons si peu. Nous vivons dans le global. L'informatique, le numérique, nous donne l'illusion d'être ensemble, mais nous flottons dans une sorte d'immatériel. En fait notre horizon, le vrai, le solide, est minuscule, nos frères et sœurs toujours ailleurs. Le seul ou la seule proche est le conjoint. Pour vous Danielle. Pour moi Christiane. Oui, mais nous résistons à cet état, nous savons, et cela remonte dans nos nerfs comme un inépuisable et puissant torrent, que nous pouvons changer cet état de choses, changer le monde, c.-à-d. entre autres le rendre accessible à tous pour tous, de sorte que je sente vivre contre moi, me parler tous en même temps, me serrer de toutes leurs mains, sept milliards d'humains, mes frères et sœurs. Sept milliards sommes-nous ? J'ai l'impression que la Terre se dépeuple au contraire, comme nos campagnes. Des hommes qui s'ignorent à ce point, sauf par les livres ou la télévision, ne peuvent pas être sept milliards. Tout nous invite à la défiance à l'égard des idées qu'a le monde sur lui-même. Ce monde n'existe plus qu'à peine, oui à peine, et qui ne comprend que le péché des péchés, le gouffre final, n'est pas loin ? Mais nous pouvons encore l'en sauver. Ainsi, Danielle vous a tenu de monde pendant vingt-sept ans... Déjà ! Christiane m'a tenu de monde depuis cinquante ans — nous avons fêté nos noces d'or cet été —. Je refuse de renoncer aux innombrables points de rattachement (comme disent les hommes de loi), je suis chargé par le Père de rétablir tous les points de rattachement, points de Vie. Les nôtres, pour l'heure, sont rares et lointains encore, mais à travers votre premier point de rattachement: vous Danielle (elle n'est partie qu'en apparence ; elle est toujours là), moi Christiane, Yvon Madeleine, Denis Marie-Élise, Bernard Annie, Didier Josiane, etc vous êtes déjà, même sans y penser, avec les Eskimos, les Tibétains, les Toungouzes, les Pigmées, etc. Nous nous retrouvrons tous, par-delà les distances qui nous séparent nous serons ensemble : "Ta poitrine sur ma poitrine/Hein ? nous irons/Ayant de l’air plein la narine/Aux frais rayons... Le soir ?/ … /Nous reprendrons la route/Blanche qui court/Flânant, comme un troupeau qui broute/Tout à l’entour/Les bons vergers à l’herbe bleue/Aux pommiers tors !/Comme on les sent tout une lieue/Leurs parfums forts !/Nous regagnerons le village/Au ciel mi-noir/Et ça sentira le laitage/Dans l’air du soir... (Arthur Rimbaud, "Les Réparties de Nina"). Nous regagnerons le village où nous vivrons tous ensemble, où nous dînerons coude à coude autour de la grande table de Dieu. Changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est redonner à l'humanité un enracinement et pour l'heure c'est seulement en nos très proches que plongent nos racines, mais le Bien est un sol illimité en surface comme en profondeur et le Bien attend que nous replongions en lui. Nous nous y sommes déjà plantés... un peu, mais nous nous y planterons plus profondément et c'est pourquoi la mort n'a pas de sens. Elle est la vie qui continue ailleurs, en bas, en haut, partout. Danielle demeure votre refuge et votre port d'attache. Je vous embrasse de tout mon cœur, mon frère. |
19sep18 200C24 "Il n’existe pas une seule chose sur terre qui plaise à tous les hommes," dîtes-vous, cher prophète, dans votre entrée 200. C’est pourquoi nous devons accepter les autres tels qu’ils sont, qu’ils soient bons, mauvais ou encore nos ennemis, nous devons tous nous aimer. C’est le mot clé : “être“ comme être pénitents. Le Bien en soi et vers les autres se construit jour après jour dans l’amour. Le frère répand son sang, mais sous sa peau Ma Salive coule (Rév d’Arès xxx/8 + notes) Nous mettons le monde sur la bonne voie avec La Révélation d’Arès. Mais le frère a déjà le Feu quand il a le bouillon dans son coeur, le tison de la Parole dans sa moelle (Rév d’Arès xxx/20 + notes). Pour nous, les membres du petit reste, les Enfants et héros du Père (Rév d’Arès 13/5) sommes sortis comme tout homme d’une humanité pleine de malignité et de mensonge. Mais nous avons ouvert les yeux et les oreilles, et agissons, comme chacun peut le faire pour sortir du Mal, ce n’est pas au dessus de nos forces, et nous faisons vivre la Parole d’Arès, la pure conscience spirituelle, l’Œil du dedans (xL/3 ). Par notre moisson nous enrichissons le monde du trésor de la Parole d’Arès (blog 191c24 ) Si les humains admettent en leur conscience que seul le Bien va changer le monde (Rév D’Arès 28/7 ), alors notre moisson d’apôtres du Bien fait son chemin. Pourquoi compliquer la vie, pourquoi s’acharner à défendre le péché (exemple : le non pardon, les préjugés, etc.) Il faut par-dessus tout s’ouvrir complètement à la Vie, franchir toutes les barrières imposées, réfléchir et faire juste ce qu’il faut par obligation pour pouvoir vivre avec tous dans la loi des rats. Mais dans notre vie intérieure nous avons déjà fait le transfert pour le Beau Dessein du Très-Haut. Merci, frère Michel, pour votre enseignement sur votre blog. Il est indispensable. Merci à notre sœur Christiane qui vous donne de si bons conseils et merci à tous nos frères et sœurs de transmettre la Parole du Créateur par la Vie. Alléluia ! Simone L. de Touraine. |
Réponse : À l'époque où j'éditais "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, le petit magazine, je crois y avoir, un jour, écrit un article sur la barbarie. "La barbarie existe toujours" ou "Nous sommes tous des barbares" était le titre, ou quelque chose d'approchant. Comme des barbares qui n'ont d'autre ligne de conduite que celle de leurs désirs brutaux, qui se contredisent, se télescopent, les hommes forment un chaos de réactions à tout dont le résultat est le monde tel qu'il est, tel que le Père nous demande de le changer (Rév d'Arès 28/7). Alors oui, "c’est pourquoi nous devons accepter les autres tels qu’ils sont, qu’ils soient bons, mauvais ou encore nos ennemis, nous devons tous nous [ou les ?] aimer. C’est le mot clé : “être“ comme être pénitents. Le Bien en soi et vers les autres se construit jour après jour dans l’amour." L'amour réparera le mal que le péché à fait dans l'humanité. Le tropisme de barbarie est sur terre partout. L'humanité danse sur un volcan et ne le sait pas. Oui, nous dansons, même si nous ne sommes personnellement ni menteurs ni gâtés par la malignité, sur le volcan du mensonge et de la malignité. Même si nous avons "ouvert les yeux" le mensonge et la malignité nous ont pris dans leurs bras et nous entraînent sur leur piste comme des tangoteurs malgré eux. Nous avons beau avoir acquis un esprit de résistance nous sommes dans le mouvement. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour renverser le mouvement, mais nous le renverserons. Si je me prétends pur et le proclame, c'est comme si je disais expressément que le mauvais, c'est l'autre. Je deviendrais un accusateur. Le Père ne fait pas de nous des accusateurs, mais des co-créateurs du monde. Pas de co-création sans le moteur de l'amour. Nous ne portons pas en nous une force d'extermination des mauvais, mais une force de changement des mauvais. Merci, ma sœur Simone, pour votre commentaire, qui me porte une fois de plus, à réfléchir, à doser avec sagesse l'opposition Bien et Mal. Oui, nous devons "par-dessus tout nous ouvrir complètement à la Vie, franchir toutes les barrières imposées." Nous nous reverrons le mois prochain en Touraine pour une mission, qui, je l'espère, sera efficace. |
19sep18 200C25 Très cher Michel, Ceci n'est pas un commentaire pour votre entrée 200, mais un mail personnel, car je ne trouve plus votre adresse e-mail. Je viens de recevoir votre lettre censée répondre à ma lettre de quatre pages recto-verso où je vous parle à quel point, et souvent, Yaël a cassé ses sœurs et frères de Strasbourg. Et elle continue. Mais pas une seule réponse de votre part sur tout ce que je vous dit sur Yaël. répondez-moiau moins ! 1) [Dites-moi] si vous avez dit à Yaël il y a un an qu'elle ne faisait pas partie du petit reste et qu'elle n'est pas une Pèlerin d'Arès. 2) [Dites-moi] si vous l'avez à présent réabilité dans l'assemblée. J'ai vraiment, vraiment, mais vraiment besoin de votre réponse. Sinon, c'est moi qui quitterai le groupe de Strasbourg, car je ne peux pas accepter qu'une sœur, dont je me sens la propre chair et que j'aime inconditionnellement fasse autant de dégât et soit aussi destructrice. Je vous en prie, du plus profond de mon être : Répondez-moi juste à ces deux questions : Ça ne vous prendra même pas cinq minutes pour répondre à un problème aussi grave. Relisez ma lettre de 4 pages si vous ne vous rappelez pas ce que Yaël est. Merci, merci, merci, merci d'avance. Vous me dites dans votre lettre où vous ne répondez pas du tout à tout ce que je vous dit sur Yaël : "Je vous aime, frère Philippe. Puisse chaque jour le Créateur garder Sa Main sur vous !" Alors si vous m'aimez, répondez à mes deux questions ci-dessus. Et si vous espérez que chaque jour le Créateur garde Sa Main sur moi, gardez, vous aussi, votre main sur moi en répondant en moins de cinq minutes à mes deux questions ci-dessus. Votre Frère Philippe qui vous aime d'un amour incommensurable et qui remercie tous les jours le Père de nous avoir donné un prophète de Lumière comme vous. Philippe R. de Strasbourg en Alsace |
Réponse : Mon frère Philippe, votre message ci-dessus "n'est pas un commentaire pour votre entrée 200, mais un mail personnel, car vous ne trouvez plus mon adresse e-mail." Il n'est pas difficile d'avoir mon adresse eMail. À peu près tout le monde la possède ; vous auriez pu la demander à Yaël, qui vous l'aurait sûrement donnée, ou à Fabrice son compagnon ou à Christian S. ou à François S., etc. Vous ne fréquentez vraiment pas beaucoup de monde dans notre assemblée. Puisque votre message tombe parmi les commentaires adressés à mon blog, je vous réponds sur mon blog, ce qui de toute façon n'est pas inutile, car la mission de Strasbourg est un souci pour moi comme pour vous, qui en aviez disparu plusieurs années durant après ma visite à Strasbourg en 2009, il y a neuf ans. Pendant que vous disparaissiez pendant des années pour des raisons de santé ou pour d'autres raisons, qui donc à Strasbourg a tant bien que mal mais avec une indéfectible constance maintenu la mission ? Notre sœur Yaël. Si Yaël n'avait pas été là, le mission alsacienne disparaissait totalement. Yaël comme moi, comme vous, comme chacun de nous, n'est pas parfaite, mais elle a le mérite de la ténacité de foi. Ce n'est pas rien. Je n'ai pas répondu à votre longue lettre de "quatre pages recto-verso", parce que son ton était de blâme, de censure, de condamnation et que je reste sur mes gardes devant ce genre d'inquisition tout en ressentant de la clémence pour l'inquisiteur et que la conjugaison de ces deux sentiments discordants m'amène à la sagesse du silence autant qu'à la sagesse de la réflexion. Toute réflexion, la mienne du moins, prend du temps. Alors, je réponds ici à vos deux questions inutiles, parce qu'elles sortent ou de votre imagination ou de quelque bobard qui court : 1) Non, je n'ai jamais, jamais dit à notre sœur Yaël "qu'elle ne faisait pas partie du petit reste et qu'elle n'était pas un Pèlerin d'Arès." Où donc êtes-vous allé chercher ça ? 2) De ce fait, je n'ai jamais eu à réhabiliter Yaël. Elle n'a jamais cessé d'être des nôtres, elle a maintenu avec moi sans défaillir depuis 2009 une correspondance certes plutôt espacée, mais fidèle. La mission de Strasbourg est un gros problème qui me préoccupe et je ne crois pas que vous puissiez le résoudre, mon frère Philippe, avec l'état d'esprit qui domine dans votre "lettre de quatre pages recto-verso" . La solution ne peut être que l'affaire de tous ceux, fort peu nombreux hélas, qui restent fidèles à La Révélation d'Arès dans cette ville et sa région. Si vous pensez que vous devez "quitter le groupe de Strasbourg, car vous ne pouvez pas accepter qu'une sœur, dont ous vous sentez la propre chair et que vous aimez inconditionnellement fasse autant de dégât et soit aussi destructrice," alors quittez-le. Je trouverai quand même cela très triste. Vous avez par ailleurs réagi à ma réponse 200C20, qui n'approuvait pas votre commentaire, en me rappelant qu'il y a des années j'avais encouragé mes frères et sœurs à s'embrasser, à "s'étreindre" quand ils se rencontraient. Mais, frère Philippe, s'il est bon, en effet, que ceux qui s'aiment s'embrassent et s'étreignent où est leur mérite (Rév d'Arès 25/2) et qu'apportent-ils de plus par des effusions en fait très naturelles dans un monde qui trouve banal qu'une maman cajole son enfant, que des époux se promènent la main dans la main, que des amis s'embrassent ? Il est très clair que l'amour ne prend toute son importance évangélique que quand il s'adresse à ceux, particulièrement les ennemis, avec lesquels il est quasiment impossible d'échanger des embrassades ! Si vous n'avez pas compris cela, j'ai bien peur que vous confondiez la forme et le fond. |
20sep18 200C27 Ah ! Antigone ? Cher prophète, après avoir lu La Révélation d'Arès en quelques jours en 1991, je suis venu tout de suite à Arès sous la pression de cette question énorme : Cela vient-il de Dieu ou ce Michel Potay est-il un affabulateur plus ou moins sincère ? Venu hors d'une période de pélerinage, j'ai trouvé porte close, mais depuis la rue ce que j'ai vu de la Maison de la Sainte Parole m'a suffit... J'ai trouvé un hôtel en face, et expliqué à l'hotellière ce que je venais faire à Arès. Elle m'a prété votre livre "Pèlerin d'Arès 1990". Votre entrée sur Antigone me rappelle l'impression forte que m'a laissé alors, au coeur de la nuit, à 500 m du Saint lieu, la lecture de votre article "Option Solitude". Avec une grande humilité, cet article, de multiples façons, part du Fond pour réfléchir à votre rôle prophétique et à votre relation avec l'Assemblée des pèlerins d'Arès. Pendant cette nuit-là à Arès, au fond de mon lit, cela m'a aidé à fermement répondre à ma "question énorme", à confirmer au plan intellectuel ce que j'avais perçu au-delà de l'intellect quelques heures plus tôt. Dans cet article, vous vous présentez un peu "emmuré", comme Antigone. Je suis totalement ignare en matière de mythologie ancienne, mais je remercie le Père de l'Univers de vous avoir choisi comme prophète. Vous vous attachez à assumer votre rôle d'enseignement dans l'amour, sans transiger sur le Fond. Cela vous a conduit à créer ce blog comme étant tout à la fois un appel au monde entier et un enseignement au petit reste, sorte d'hybride à la fois solitaire et à l'écoute de tous, tout à fait dans l'esprit d'un prophète qui se méfie des solutions collectives toutes faites, de l'hypocrisie religieuse ou politique de celui qui prétend devant la masse être ce qu'il n'est pas, et qui doit trouver la bonne distance avec une Assemblée de croyants sincères mais bien faibles spirituellement, un blog qui est aussi une sorte d'hybride dans la recherche d'une langue assez claire pour parler de spirituel et assez ambigüe pour faire réagir quelqu'un comme Olivier (200C4), sorte d'hybride aussi pour faire sentir que l'amour du prochain est la seule force d'unification de l'humanité tout en rappellant que tout pénitent est une sorte d'Antigone à la fois devant son Créon-péché et devant le Créon-péché de son prochain, fût-il un frère ou sœur du petit reste, sorte d'hybride enfin pour dire que l'action missionnaire est affaire de compromis sans compromis, de Feu et d'Eau se mêlant à la matière, au temps, au social et à la technologie. Vous faites bien de rappeller en 200C20 : "Un missionnaire de notre cause ne peut être que réaliste". Voici un extrait de votre entrée 100 - autre "anniversaire" - qui est intitulée "Faisons le point !". Elle explique très bien la sorte de "réalisme" que vous enseignez :
Votre blog tout entier est ainsi une leçon vivante de réalisme spirituel. C'est aussi vrai par la façon dont l'Assemblée s'est regroupée lentement depuis 2006 autour de ce blog. Cela n'a pu se faire que par un certain "retour du Fond" chez le lecteur et le commentateur. Ce retour n'est qu'un tout petit début; il devra bien sûr se poursuivre dans les années et générations qui viennent pour enfin accomplir Éden ! Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : J'ai un peu tremblé d'émotion en vous lisant, mon frère Patrick, parce que vous dites et rappelez des choses du Fond, de ce Fond si difficile à dire, parce qu'il est très simple dans un monde très compliqué et qu'il paraît tellement rétrograde de simplifier ainsi, alors que les gens à la page, "ceux à qui on ne la fait pas", pensent et donc "savent" — ah ! ce verbe savoir — que, comme les mathématiques, tout doit "s'enrichir" sans cesse, se gonfler, s'alambiquer, se quintessencier. Nous passons pour des gogos qu'un rien éblouit, des qui espèrent convaincre le monde de leurs idées naïves (il suffirait d'aimer, ah, ah, ah !), alors que les grands intellectuels aux crânes bourrés de savoir savent que tout est est très très complexe ; à preuve, il faut des politiques, des énarques des khâgneux, des militaires, des théologiens, des économistes, des gens qui "savent", pour diriger les pauvres gobe-mouches (pauvre de nous !) qui croient qu'aimer suffit... Ah non ! Ces gens que nous sommes sans diplômes de philosophie, de psychologie, de sociologie, qui prétendent connaître l'amour. Quand il s'agit de salut, nous disons : Simple, ce n'est pas ce que vous croyez, mais ce que vous faites dans le cadre de l'amour (partage, pardon, paix, liberté) qui vous sauve. Alors, une gêne envahit l'autre. Comment, pense-t-il, pardonner à l'illégal, au voleur, à l'assassin ?! Mais où irait ce pauvre monde que vous préconisez ?! Etes-vous fou ?! Et je me dis : Dieu est-il fou ?! Comme il est par définition impossible qu'Il soit fou, alors c'est moi qui suis fou. Pourtant, quand je vois ce monde fonctionner, des colères exploseraient en moi si je n'avais pas appris, moi qui fus coléreux autrefois, à les contenir, à garder ma paix, ma lucidité. Je me range à ces défiances à l'égard des complications et de ces complexes de puissance qui se vendent trop bien, qu'on exprimées et colportées d'âge en âge les sages d'Abraham (et sûrement de bien d'autres avant lui), de Socrate à Gandhi, à King, qand nous regardons la télévision, mon épouse et moi, nous ne savons plus, certains soirs, quoi regarder : Zap ! Un bonhomme poignardé sur lequel des policiers à l'air profondément (et même exceptionnellement) intelligent se penchent avec en arrière-plan les flics en uniforme, les voitures à girophares. Zap ! Un type égorgé qu'on autopsie avec à côté du toubib (un sadique qui demande : "Vous voulez savoir ce qu'il a mangé ?") le flic superfuté qui examine les ongles de l'égorgé en grommelant d'un air entendu : "Il se fait manucurer" (pour savoir l'importance qu'a ce fait rendez-vous à la fin du film). Zap ! Un compte-goutte au bout d'un main gantée de caoutchouc fait tomber le poison dans un verre de champagne (jamais de gros rouge !). Zap ! Un colosse au regard fou étrangle une pauvre femme dont la tête retombe comme celle d'un poule occise. Zap ! Des soldats portant des mitrailleuses plus lourdes qu'eux traversent en courant comme des olympiens un enfer de balles traçantes. Zap ! etc., etc. Mon épouse Christiane : "N'y a-t-il donc rien de romantique ?!" Oui, oui, il y a mais sur fond de haine contenue, de jalousie, de gens qui parlent à toute vitesse par cris rauques auxquels je ne comprends rien ; je demande à Christiane : "Ils parlent français ?" Comment voulez-vous, mon frère Patrick, que ce monde plein de ces images négatives soit prêt à nous entendre quand nous lui parlons dans la rue ? Vous savez cela aussi bien que moi, et je me demande ce que ce monde remodelé par la violence et les cris qui surmontent tout peut comprendre aux belles phrases de mon entrée 100 que vous citez. Je les relis et me dis : Tout ça pour le monde, c'est du pipeau. Nous n'avons plus aucun rapport avec notre monde commun. Déjà Jésus, comme quelques prophètes avant lui, n'avait plus de rapport avec le monde commun. D'où la croix ! Nous sonnons l'alerte. Nous ne manquons pas une occasion de le faire. Nous ne faisons, ce faisant, que mesurer l'abrutissement du monde et nous nous murmurons : Dieu est venu parler à Arès, cela ne fait aucun doute, mais Dieu a-t-Il seulement une idée réaliste de ce qui se passe ? Ne sommes-nous pas aussi naïfs que cette bestiole de "l'Âge de Glace" qui, subitement saisi d'instincts maternels, prend naïvement en charge des bébés-tyrannosaures qui le mordillent : "On ne mord pas maman !" dit la bestiole sur un ton réprobateur sans voir que ces petits sont d'irrémédiables sauvages carnassiers. "Si vous voulez un ami, prenez un chien," dit le cynique héros d'un film qui, je crois, se passe à la Bourse de New York où règne le fric. Voilà notre monde. Et c'est lui qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7). Nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Nous ne sommes pas sortis de l'auberge et pourtant il faut non seulement s'y mettre mais poursuivre notre action durant des générations et des générations (Rév d'Arès 24/2), sans défaillir. Je paraphrase Simonin dans son bouquin "Touchez pas au grisbi" : "Je deviens nerveux, faut que je surveille ça. Si le traczin me prend maintenant rien qu'à évoquer ce monde effrayant, je suis pas sorti de l'auberge ! Il me reste plus qu'à aller bosser au charbon. " Alors, au charbon, nous y voilà, et je ne suis pas pessimiste. Et je suis heureux de voir que vous ne l'êtes pas, frère Patrick, et je suis sûr que mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès ne le sont pas. La corrélation entre tant de difficultés devant nous, hautes comme les muraills de la citadelle, et notre foi joyeuse de pénitents et moissonneurs, est d'autant plus influente pour nous Pèlerins d'Arès lancés dans une entreprise très difficile : changer nos vies et changer le monde, que c'est dans le contraste entre ce monde et nous que nous puisons justement notre force et même, si j'ose dire, notre puissance. Dieu attend de nous un miracle. Ce miracle ce n'est pas Lui Qui le fera, mais nous. Dieu Lui-même sait que ce sera nous. Alors, nous comprenons que nous sommes bien les co-créateurs de l'Univers. Merci, frère Patrick, pour votre beau commentaire. |
20sep18 200C27 Antigone ! Mais l'histoire d'Antigone est l'histoire même du mal et du bien qui s'empoignent en ce monde et qui ne cesseront jamais de s'empoigner. Ne vous faites aucune illusion ! Vous et vos partisans, que vous appelez les Pèlerins d'Arès, n'arriverez jamais dans cette génération ou dans une autre génération lointaine à vaincre le Mal et à installer le Bien seul. D'ailleurs, La Révélation d'Arès elle-même — un livre trop beau pour que vous en soyez l'auteur, c'est évident — ne dit-elle pas que la Bête, le Mal, restera derrière l'horizon ? Vous êtes pourtant un homme manifestement intelligent. De là le plaisir qu'on a à vous lire. Mais vous êtes devenu aveugle, vraiment aveugle. ou plutôt amaurotique, amblyope, sans que votre œil souffre d'une lésion, vous ne voyez plus clair. Le Mal est là et ne partira jamais. Le Docteur Freud insistait bien sur ce point : le Mal est immanent à l'humain, d'une nature "indestructible". Votre choix d'Antigone pour comparer l'infatigable injustice de la vie humaine est bon, mais restez-en là. Loanne O. un médecn qui suit votre blog |
Réponse : Loanne, prénom rare, est je crois féminin. Je vous appelle donc ma sœur. Merci, ma sœur Loanne, pour ce commentaire. Mais non, je ne suis pas "aveugle", même sous forme d'amblyopie. Je n'ignore pas que ce que vous dites de l'indestructibilité du Mal est la thèse officielle en ce monde. Je n'ignore pas que même les métaphysiques et les religions les plus optimistes nous invitent à ne jamais externaliser le Mal. Je n'ignore pas que, dans l'état actuel des choses, le Mal est impossible à éradiquer de l'histoire humaine, qu'elle soit individuelle ou collective, et c'est certainement ce que voulait dire Freud. Mais je crois, parce que le Père en a fait naître l'espérance au fond de moi, qu'au bout du temps, après une longue lutte des pénitents — quatre générations ne suffiront pas — le Bien peut triompher du Mal et Éden renaître sur la Terre. Pour l'heure, je sais que nous avons tous partie liée avec le Mal, quoique nous fassions, nous ne pouvons obtenir sur lui dans nos courtes vies que des victoires courtes et provisoires. Du reste, nous mourons tous, autrement dit nous passons tous par le mal extrême. Nous savons que nous pénitents, qui nous efforçons d'être innocents du Mal, de délivrer nos actes du péché qui les vicie, sommes souvent aussi punis que les mauvais, les violents, les menteurs, les voleurs, par la maladie, le malheur, les épreuves, la mort pour finir. Autrement dit, même si nous éloignons par l'effort de pénitence les pulsions inavouables, celles qui agitent les vies du commun des mortels glissent d'eux à nous, nous habitent même si nous les refusons, nous punissent en fin de compte. Dire cela n'est pas pessimiste, c'est le réalisme que nous devons avoir face au temps dont nous sommes dépendants, mais nous avons conscience que nous sommes les Mains de la Puissance Créatrice sur Terre et que dès cette généation nous pouvons apporter... comment dire ? cryptiquement... quelques protections ou soulagements par la seule force du Bien, lesquels protections et soulagements se multiplieront peu à peu avec le temps. Pour le bouddhisme cinq poisons intoxiquent l'homme : l'avidité, la colère, l'ignorance, la jalousie, l'orgueil ; la "voie de la libération" bouddhique consiste à éliminer ces cinq poisons pour provoquer "l'éveil". C'est ce que nous Pèlerins d'Arès appelons la pénitence. Le christianisme qu'on peut appeler mortificateur à cause de sa croyance au péché originel heureusement disparaît. La plupart des croyants modernes ne croient plus à ce lugubre concept augustinien. Comment prétendre qu'un nouveau-né est coupable du péché génésiaque ?! Ma sœur Loanne, sortez de votre rationalisme outrancier — nous aussi sommes rationnels, mais pas à outrance — qui croit le Mal indéracinable et convenez que même si c'est difficile nous pouvons, si nous changeons individuellement nos vies en bien, vaincre le Mal. Si l'homme ne se suppose pas le vainqueur du Mal dont il est l'inventeur et si, par désespérance, il se laisse aller à ce Mal en essayant juste de le limiter, il s'achemine vers ce que La Révélation d'Arès appelle le péché des péchés, la fin de l'humanité elle-même. |
23sep18 200C28 Votre réponse 200C18 explicite la réflexion qui vous a conduit à rédiger votre entrée [#200] dont un thème était ce blog, qualifié à juste titre de "bulletin paroissial". Un regard lucide et objectif doit être porté sur cet important sujet : est-ce un enseignement prophétique ou un media interne hétéroclite ? Faut-il en modifier le contenu ? Rapprochons-le du Pèlerin d’Arès périodique qui fut entre 1978 et 1988 à la fois un bulletin paroissial et le support de l’enseignement du prophète, alternant articles de fond et nouvelles anecdotiques de la communauté de vos fidèles. La nécessité de sortir chaque trimestre un livret de qualité encombrait tellement votre programme de travail que vous avez décidé de le suspendre et d’en faire un ouvrage quasi-annuel entre 89 et 93-96. La plupart de vos fidèles se référent maintenant aux ouvrages annuels pour s’imprégner de la pensée prophétique car vous avez pu les écrire et réécrire dans une réflexion sereine ce qui n’est pas le contexte du blog à part ses entrées. Certains commentaires comme le 200C23 vous permettent d'écrire des lignes sublimes, hautement prophétiques, mais d'autres vous entraînent parfois très loin du Fond et des priorités missionnaires, surtout quand des commentateurs improvisés ou intellectuels se bousculent pour être lus ou bien vus, espérant un qualificatif "beau commentaire". Dans un mouvement arésien qui commence à se structurer en super p, grands P et petits p, en anciens et nouveaux, en bavards et en discrets, la concertation en toute égalité devient difficile et ce blog rend certains Pèlerins plus visibles que d'autres. Comme vous l’a dit la voix du Père-Mère, "vos frères ont le prophète qu’ils méritent". Vous encourager est bien, car vous vous dévouez avec un courage admirable à cette tâche accablante de prophète que vous n’avez pas choisie, mais en vous inondant de courriers personnels et de commentaires verbeux, en appelant votre patronage, vos fidèles vous noient dans des détails, il serait temps qu’ils en prennent conscience. La Parole appelle une pieuse gente d’oisillons qui par mille et mille battent la terre et s'abattent comme des haches (Rév d'Arès xlv/13-14), mais n'y a-t-il pas autour de vous trop de marmots ? Vous enseignez que le prophète est le produit de la conscience collective. Les Pèlerins sont-ils vraiment déculturés ou sont-ils des moutons qui lèchent le citron chrétien et mangent votre pied gras comme la bette (Rév d'Arès xvii/1) ? Or depuis votre entrée 106 de mars 2010 se dessine une stagnation du blog au stade du bélier alors que la Parole vous appelle à devenir le faucon Mikal qui vole comme le Vent chaud et étale la braise de Yëchou et dont le bras a la lance de Mouhamad (xliv/6-7). Aussi, dans mes côtes où (je l’espère) respirent Mouhamad, Yëchou (Rév d'Arès xlii/13), mes poumons commencent à manquer d’air dans ce blog, alors même que votre entrée 158 augurait d’une belle espérance : celle du constructeur de passerelle, "pris dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes (Coran, Al Fatiha)", qui a entrepris avec courage (Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5) d'expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès. Pour des raisons que je ne m’explique pas, alors que le travail du constructeur [?] vous permet maintenant de lire un Coran lumineux, le témoin reste du côté chrétien tel qu’il se décrivait lui-même en août 2014 : "Je m’arrête ; chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus passer… de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la Montagne au Coran." Jusques à quand ? Antoine B., apôtre itinérant porteur de la Parole, la Laine que Je file sans nœuds |
Réponse : Je suis en Bretagne, sous un ciel breton très couvert, dans un air pluvieux et frais, et j'ai rencontré hier matin la mission de Nantes, hier après-midi un certain nombre de personnes intéressées par La Révélation d'Arès et néophytes en phase d'engagement. Aujoud'hui dimanche je vais avoir l'immense joie de me retrouver au milieu de la vaillante et active mission morbihanaise, quelques quarante frères et sœurs auxquels se joindront quelques uns d'autres régions bretonnes. Mes ancêtres Potay reposent pas très loin d'ici du côté de Pontivy, Auray, ste-Anne d'Auray et peut-être leurs âmes interrompront-ells leur course entre les étoiles pour nous rejoindre. Ensemble, tout différents que nous soyons les uns des autres, nous proclamerons notre espérance que nous changerons assez nos vies pour commencer à changer le monde. Je ne suis pas du tout d'accord avec vous ; mon blog — oui, mon bulletin paroissial... que suis-je pour faire mieux que ça ? — a permis des progrès considérables dans le sens que j'ai pensé le moins imparfait dans ce monde confus, inachevé, boiteux et tellement divers, et si certains frères, une minorité, je vous l'accorde, commentent plus souvent que d'autres qui commentent rarement ou restent silencieux, c'est parce qu'ils savent exprimer ce qu'ils pensent ou ressentent, alors que les autres ne le savent pas. Mon frère Antoine, je vous aime, vous êtes mon frère et mon ami. Du moins me vois-je comme votre ami, même si les terribles questions qui encombrent les pauvres cerveaux des pécheurs que nous sommes font depuis quelques temps cloper sur l'os chacun de nous deux de son côté. Votre commentaire m'arrive avec une belle écriture qui me paraît cacher le barrissement sourd et lointain d'un éléphant rogue, mais je respecte cela, même si je ne le comprends pas. Baste ! Ce n'est pas grave. Je vous ai toujours connu comme un homme en recherche — Comment ne pas l'être dans ce monde embrouillé ? —. Je vous sens toujours en recherche, ailleurs et ici en même temps. Restez toujours un pénitent, c'est là l'essentiel, la clé du salut. Le reste est secondaire.Votre quasi-disparition me peine, mais je la respecte. Au reste, vous signez "un itinérant"... Vous êtes loin, mais vus repasserez devant chez moi un de ces jours. |
26sep18 200C29 J’ai beaucoup aimé votre réponse au commentaire de Loanne O. en 20sep18 200C27. Son commentaire est d’une clarté que le commun admet facilement. Et vous, vous nous apportez une autre note de musique, quand vous écrivez : "Mais je crois, parce que le Père en a fait naître l'espérance au fond de moi, qu'au bout du temps, après une longue lutte des pénitents — quatre générations ne suffiront pas — le Bien peut triompher du Mal et Éden renaître sur la Terre." Cette espérance secrète qui se loge dans votre cœur, dans le nôtre, (le mien en tout cas), contraste avec le matérialisme ambiant, superficiel, qui cache sa déprime dans des loisirs sans avenir. Cette espérance profonde a toujours été en moi, quelque part, comme une braise incandescente. Sans cela quel sens aurait ma vie ? Si de plus en plus de gens s’éveillent à cette espérance, et travaillent dans cette direction, le Père nous dit qu’il nous aidera et nous portera sur Ses Ailes invisibles. Il souffle sur nous pour en disperser la vermine, Il nous bénit pour que nous portions davantage de fruits (Rév d’Arès 30/7). Alors le monde ne pourra que changer en Bien. Il est évident que personne ne peut faire cela de lui-même et seul. Je suis bien d’accord avec Loanne. Pourtant il faut bien commencer par quelques personnes, par un petit mouvement collectif qui semble rien du tout. Un mouvement de conscience et de cœur, de justesse et de patience. Dans l’édition 1995, il est écrit dans les notes : "D’Arès Dieu appelle toute l’humanité à l’exode. L’homme doit se libérer des structures mentales et sociales figées et partir à la conquête de la véritable terre promise qui est spirituelle, qui est toute la terre. Reconquérir, c’est-à-dire, recréer la terre. Restaurer Éden ; le règne de la Vérité, de l’amour, de la justice (au sens Biblique, en conformité avec la Parole de Dieu), et du bonheur." (Notes Rév. d’Arès en 33-5) Cela demandera confiance, courage et persévérance. Comme la vigne, Je M’enracine dans ta génération ; déjà de bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes, où l’on ne prononce pas Mon Nom. (Rév. d'Arès 31/1)... Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité (28 /10). Le petit reste n’est pas "seul" pour le changement du monde. Il est appelé à donner la main au reste, en union intérieure avec nos frères et sœurs inconnus, qui ont chacun leurs défauts, leurs manques, mais aussi leurs qualités, leurs actions. Tous ceux qui travaillent pour le Bien dans l’espérance d’un monde changé. Et Antigone ? Pour moi, ce mythe marque une douloureuse cassure entre la pensée unilatérale matérialiste et égocentrique, personnalisée par Créon, et tous ceux qui cherchent à en sortir, à s’en libérer, même tragiquement, comme Antigone. Il est très décevant de constater qu’il y a toujours de nos jours, un mur de silence et de censure, vis-à-vis de tous ceux qui ne s’ajustent pas à la pensée unique, dominante, technologique, anonyme. Décevant de voir de nouvelles lois non équitables, décrétées sans concertation aucune avec nous, le peuple, les concernés. Il y a aussi comme vous dites, "la loi des habitudes, qui sont toujours celles du roi Créon." Il y a un mur de glace à dégeler. Et au milieu de tout cela, il y a cet Appel du Ciel, énigmatique, inimaginable, qui résonne dans les cœurs et dans les steppes, qui nous appelle à changer, à rechercher Éden, au-delà de cette cassure. Éden ; au-delà de la vallée grasse, des conflits idéologiques. Éden ; au-delà de ce que ‘je sais,’ ce que ‘je crois savoir’. "Éden" qui résonne peut-être encore dans les cœurs meurtris et endurcit. Pas simple. Sortir du connu. Naître à la Vie. Marcher pour fertiliser notre création désertique. Pour aller vers autre chose, vers l’autre, vers le Tout Autre. Pour voir dans les yeux des autres le scintillement des étoiles, le bleu du ciel, le Souffle de la Vie. Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Véronique, pour ce commentaire que je trouve à mon retour de Bretagne. Je crois plutôt que c'est le reste qui "est appelé à donner la main au" petit reste, lequel restera jusqu'au Jour où le Bien s'installera sur Terre pour toujours le moteur spirituel central du changement, mais vous avez peut-être pensé au fait évident que dans l'action le reste sera infiniment plus nombreux, pèsera sociétalement beaucoup plus lourd que le petit reste. Le problème du reste, parmi d'autres problèmes, sera sans doute que son immense diversité (croyants, incroyants, idéologues et philosophes divers et contradictoires, moralistes, etc.) l'obligera pour trouver la force commune du changement de rassembler son action sous un slogan simple, ce que Deleuze et Guatteri appelaient une ritournelle, qu'on peut aussi appeler un slogan ou une devise, la "machine de production de différences", dont le principal moteur est d'accorder entre elles les composantes et les modulations. Cette machine n’est pas faite d'objets mais elle est faite de la régularité et du rythme qui composent leurs moyens et leurs codes. Deleuze et Guattari n'entendaient pas ritournelle au sens musical mais utilisaient le mot pour mettre en relief le mécanisme d’intermodulation entre le changement encore non formé et les fragments de changement formé. C'est un peu compliqué, mais c'est une image qui me paraît intéressante, parce que nous savons qu'outre trouver des épis mûrs, des vrais Pèlerins d'Arès pour animer le petit reste il nous faudra lancer et installer les idées générales qui permettront au reste très divers de se trouver un point commun, de définir une cause commune. Ce sera une tâche d'autant plus difficile que notre société moderne tombée sous la coupe des marchands de plaisirs, de bonheur, de réussite, devient de plus en plus frivole et insignifiante. Autrement dit, l'homme de Bien quand il existe encore se défait, se liquéfie, à l'accéléré. L'homme quitte de plus en plus le monde des idées nobles. Lequel de nos missionnaires ne s'en rend pas compte face à l'apathie des gens de la rue ? Au milieu de cette masse frivole, insignifiante, en tout cas non-pensante, il nous faut construire (ou sauver) une humanité partielle capable d'habiter la vertu à quoi elle croit encore comme forteresse contre le Mal. Ce monde médiocrisé se croit très intellectuel, mais ne l'est pas ; il ne l'est pas, parce que l'intelligence intellectuelle sans l'intelligence spirituelle, qu'il faut rénover (Rév d'Arès 32/5), ne peut plus fonctionner. Elle n'est bientôt plus qu'un cerveau anatomiquement bien constitué, qui peut calculer comme une machine, mais qui ne pense plus, qui ne se projette plus dans le monde métaphysique qui est ou devrait être aussi le sien. Autrement dit, nous devons mettre la société en état de résister à l'exorbitance technique, économique, matérialiste qui va la chosifier ; l'homme qui se croit devenu surpuissant sans voir qu'il s'est déséquilibré est séparé de sa propre réalité, devient une sorte de robot incapable de croire à des réalités évidentes mais qu'il ne voit plus : le Créateur, l'infini au milieu duquel il est si fragile, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Puissance de Vie au fond de lui. L'humain devient son propre roman d'anticipation, de rêve irréalisable, de vivant réifié, et fonce tête baissée, sans s'en rendre compte, vers le péché des péchés (38/2) qui est l'antivie de l'AntiVie. Antigone, au fond, se suicide dans la caverne où Créon l'a fait emmurer, pour retourner chez elle, pour retourner à la Vie, échapper à l'Antivie qu'est Créon. Bref, nous avons pour tâche d'arrêter la fuite en avant qui va détruire l'humanité. Max Weber, protestant fils d'un politicien protestant et d'une huguenote et auteur de "L'Éthique Protestante et l'Esprit du Capitalisme" (que j'ai lu et relu), qui donc ne partageait pas du tout les perspectives spirituelles qu'enseigne La Révélation d'Arès, ne cessait de fustiger la soif d'acquérir, la quête du profit, qu'il prenait pour la maladie mentale d'un monde et ne voyait dans cette convoistise permanente qu'une vice qui n'était pas le fond du capitalisme initial. Max Weber est mort depuis longtemps, mais il fait par son œuvre partie du reste, et comment ! Sa foi était autre que la nôtre, mais nous allons dans la même direction. Il faut sauver nos frères passés dans la démesure économique et rationaliste en constante augmentation, la calamité que tisse l'homme et qui va le détruire, ce qu'on peut appeler la mystique de la croissance, parce que c'est une fausse croyance en un dieu qui va dévorer l'humain. La Révélation d'Arès fait de nous l'avant-garde des résistants à l'abîme, de ceux qui peuvent changer le monde (Rév d'Arès 28/7). La religion se trompe, ce n'est pas croire dans les fariboles ou la fausse justice — les livres d'hommes — que l'humain a introduit dans la Parole qui sauve, mais le Bien actif et effectif que produit la pénitence. Nous lisons la Bible et le Coran, parce que la Parole de Dieu s'y trouve, mais ces livres en leur entier ne sont pas la Parole de Dieu et pour cette raison ne sont pas cités dans La Révélation d'Arès. Ce n'est pas ce que nous croyons, mais le Bien que nous faisons, qui nous sauve et qui sauvera le monde. C'est ce que je lis en filigrane dans votre commentaire, ma sœur Véronique. Merci pour lui. |
26sep18 200C30 [Le 25 septembre] à midi, je me suis rendue à ma permanence, un fait s'est produit... L'article que j'ai lu et copié ci-dessous, m'a aidée à surmonter ce fait, nous devons sortir des carcans. Les faits qui ont provoqué ma douleur m'ont montré que je n'étais pas totalement exclue de mon travail. À mon retour, j'ai entendu des femmes prisonnières des mêmes carcans intellectuels autour d'elles dans leurs actions et travaux. J'ai choisi d'élargir, d'oublier en pensant à toutes ces femmes y compris celles derrière le voile, pensant surtout et réfléchissant à l'avenir de nos jeunes que je rencontre, aux jeunes femmes dans leurs rapport à l'homme, et inversement . Notre lutte contre la précarité est essentillement spirituelle, le reste viendra par surcroit. J'écris comme le Père l'exprime : Ta côte est comme le pierre noire, Un baiser, la Pierre est comme le doigt de la jeune fille tremblante. Un coup, la Pierre monte, (c'est) la bâcle( une barrière comme) un pic... tu as encore l'os. L'os écrit. (Rév d'Arès iii/4-5) J'appose, si vous jugez utile de le publier, cet article venant du site d'Amnesty Internationnal, pour ceux nos sœurs et frères qui le souhaitent; car je sais que d'anciens militants lisent ce blog. Je fais abstraction d'ajouter le chapitre spécifique concernant les devoirs de tout homme envers la femme, sa sœur, ne voulant pas rendre trop spécifique la condition des femmes, bien qu'elle le soit étant donné qu'elle participe largement à la fécondité de la Vie par des actes sensibles et invisibles au même titre que le prophète, elles "tremblent et (peuvent encore) avoir des larmes" (Rév d'Arès 9/4 et notes dans l'édition bilingue xxviii/1-2 ). (cf. la requète d''Antigone auprès de Créon) L'homme qui agit dans sa vie comme un stratège — par le compte et le bruit (ii/12-14) — continue d'alimenter la tragédie des temps passés. Notre amour, s'il est vécu, parce que chacun en accepte son sel et sa lumière (Matthieu 5/13-14: "Vous êtes le sel de la terre... on ne peut laisser la Lumière sous le boisseau..." apportera la perception à notre vie sera sensible, auprès de ceux et celles qui l'accueilleront; l'amour deviendra l'antidote de toute forme d'exclusion, car il finira par donner à l'homme la force de bannir ce réflexe en lui, d''éviter cela envers quiconque. Lorsqu'il donnera des deux mains (Rév d'Arès xxviii/18) et deviendra l'homme du tubra (xxvii/6), ses actes réfléchis seront nobles et généreux. Nul prochain, qu'il soit homme ou femme, ne sera écarté; aucune minorité quelle qu'elle soit ne sera écartée — À tout débat, à toute réunion ou concertation seront ouvertes (à tous et toutes.) Nous cesserons de diviser la Vie en tranches et en étages, puis en lois; nous parviendrons enfin, à sortir de cette barbarie qu'est l'abstraction, car l'homme aura cessé de rationaliser, de disséquer notre amour, notre Vie. L'humain pénitent est la chair de son frère et de sa sœur et sait que l'amour se se comptabilise pas. L'amour permet ; il donne et ne pousse pas son frère ou sa sœur jusqu'à la douleur. Il accepte toute participation ou vision complémentaire née de la Vie qui participe à sauver notre monde du pire. Avec l'œil du Bien (Rév d'Arès ii/10) qui demande de s'abstenir de toute hâte (24/2), il est impossible d'enfreindre la Loi Qui sera (28/8). Humains, nous sommes fruits de l'amour de deux êtres, nous avons chacun'e) notre originalité laquelle permet de sentir, d'exprimer ce que nous concevons de la liberté qui vit ou gît, cela, librement (sans dogme) et de le partager ensuite. Conçu(e)s par la chair, mais embrassé(e)s dans et par l'amour nous concevons notre vie, fécondant ce monde de liberté auquel nous aspirons tous depuis des générations (Rév d'Arès 28/6). Ayant accédé au langage par l'amour, pouvant exprimer ses idées et ses choix, l'humain acquiert la liberté d'agir et ne peux être empêché de contribuer à la Vie, puisque ses dons de Vie transmis par ses géniteurs, sont ceux qui lui ont permis de contribuer à l'élaboration d'un monde meilleur. Son amour, s'il est cultivé avec patience, et persévérance n'est ni privé, ni personnel, il est celui d'un fruit délicat, qui contribue à l'existence; Son amour devient Un, état qui fleurit de son Être et ne peut être ni bafoué, ni ligoté, ni détruit d'aucune façon. Tous ont le choix d'un même cheminement vers le Bien ! Un jour, l'être humain, image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) n'aura plus nécessairement besoin de revendiquer de droit (de chasser en quelque sorte!), puisque le partage se fera naturellement par l'Être, la Vie, mettant l'autre, son frère ou sa sœur dans les dispositions de vie-Vie qui lui sont nécessaires et de pouvoir en disposer, mais aucune concertation ne peut se faire sans un dialogue. Hommes et femmes libres au sens évangélique (Rév d'Arès 10/10), libres des harnais des docteurs et donc libres d'aimer, devenant des libérateurs à leur tour, perdront peu à peu les réflexes barbares d'asservissement de l'autre pour exister; ils perdront leur archaïsme et libéreront d'autres qui en feront autant. Je suis avec vous. Danièle G. du Nord
|
Réponse : Votre commentaire, assez difficile à lire comme il vous arrive d'en écrire, est profond, et j'espère qu'il sera relu par tous ceux de nos frères et sœurs qu'il devrait intéresser. Soit dit en passant, je pense que cette façon très particulière que vous avez de vous exprimer est unes cause, peut-être parmi d'autres, de vos difficultés à être comprise par nos frères et sœurs de Lille. Vous écrivez : "Ayant accédé au langage par l'amour, pouvant exprimer ses idées et ses choix, l'humain acquiert la liberté d'agir et ne peux être empêché de contribuer à la Vie, puisque ses dons de Vie transmis par ses géniteurs, sont ceux qui lui ont permis de contribuer à l'élaboration d'un monde meilleur. Son amour, s'il est cultivé avec patience, et persévérance n'est ni privé, ni personnel, il est celui d'un fruit délicat, qui contribue à l'existence; Son amour devient Un, état qui fleurit de son Être et ne peut être ni bafoué, ni ligoté, ni détruit d'aucune façon. Tous ont le choix d'un même cheminement vers le Bien !" Oui, ma sœur Danièle, mais ce choix, qui reste choix, donc inscrit dans une alternative, n'est qu'assumé de plus en plus rarement. Jamais peut-être le refus d'évoluer sur le sentier du Bien n'a été plus volontaire, jamais le refus de procéder par amour, par pardon, par paix, par refus de devenir libre de tous préjugés, n'a été aussi fort. Comment l'humain en est-il arrivé là ? À vouloir absolument se soumettre au concept de justice par l'œil pour œil et la dent pour dent (Exode 21/23-25, Lévitique 24/17-22), la loi du talion qui ne peut pas avoir été dictée par le Père du Bien, de la Vie, l'homme s'est complètement faussé. Il dit : Tu as fait ceci que la loi interdit, tu es puni par telle sanction, etc, sans voir qu'il déclenche une vengeance sans fin, qu'il alimente le Mal par réciprocité. C'est tragique. Tous les conflits humains ont pour origine l'erreur fondamentale de voir dans le mal pour le mal quelque chose de logique, alors que c'est un total manque de sagesse et, partant, manque d'amour, donc complètement illogique. De plus, très peu d'humains perçoivent encore que le risque de pardonner suppose la capacité de rendre ce monde heureux. L'homme ne vit plus, c'est évident, dans le moi conscient. Il est dans un moi inconscient et c'est ça l'ego au sens exécrable du mot. Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire qui fait méditer... en tout cas qui me fait méditer. |
26sep18 200C31 Je suis toujours triste de voir un frère quitter la voie de certitude pour les chimères de l'errance ! Guy B. de Belgique |
Réponse : Je pense, frère Guy, qu'en écrivant ce commentaire vous pensez à Antoine B. (200C28). Mon épouse Christiane et ma fille Nina vont peut-être encore tiquer ou sourciller, se demander si j'ai tort ou raison, en me voyant dire que frère Antoine ne nous quitte pas, mais qu'il est en recherche, signant un "itinérant" (une autre fois il a signé un "chemineau"). Je dis ici ma pensée sincère : Je ne crois pas qu'Antoine "quitte la voie de certitude pour les chimères de l'errance." Je vois en lui un frère qui cherche. Je l'ai toujours connu cherchant. Il est venu à La Révélation d'Arès en cherchant. Il a quitté le bouddhisme, pour notre foi arésienne, puis récemment pour l'islam comme propulsé par un irrésistible élan de recherche et chercher, c'est toujours être méandreux, quitter un sentier pour une autre, tout aussi rocailleux, qu'on monte péniblement et ainsi de suite, mais ce peut aussi être revenir sur des sentiers passés, tourner un peu en rond. Après tout, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès en nous faisant sortir des croyances qui étaient les nôtres auparavant (athéisme compris, car croire qu'une Force supérieure à la nature n'existe pas, n'est que néant, est encore croire, donc croyance) nous propulse dans un mouvement ininterrompu d'investigation en nous-mêmes par la pénitence en cherchant le péché, en l'estourbissant, en cherchant ce qu'est l'amour, puis le trouvant en cherchant comment l'employer, puis l'employant en se demandant si c'est assez, s'il ne faut pas plus ou faire autrement, bref, en cherchant le long, long chemin de la Vie. Parce qu'il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et ça ne se trouve pas au bout du bras, mais seulement au bout d'une longue marche, au bout de la pénitence (16/17, 30/10). Je crois que ce qui est vraiment "triste", c'est de ne pas bouger, de rester où l'on est même après avoir entendu La Révélation d'Arès. Ce n'est pas le cas de notre frère Antoine. Bien sûr, nous préfèrerions entrer dans le petit reste et fraternellement, humblement participer à toutes ses activités, mais ce n'est pas toujours possible. Ça n'est pas possible à Antoine, pas pour le moment du moins. Il fait comme il peut, mais il est des nôtres, je n'en doute pas. |
26sep18 200C32 À vos côtés, emmurés comme Antigone mais contrairement à elle, nous n’allons pas nous mettre la corde au cou, car le Père nous appelle à ne jamais nous décourager et de garder sans cesse paix et courage (Rév d'Arès 13/7). Nous ignorons si et quand le Créon d’aujourd’hui va venir briser le mur du silence qu’il a construit autour de nous. En attendant nous ne restons pas passif face à ce monde qui s’enlise dans le péché et nous continuons notre moisson (38/2). Tu tombes ? Non, combats ! (x/14) Nous continuons donc à inlassablement monter à l’assaut du mur de la citadelle qui s’est fermé au Bon pour reconquérir ce monde, pour que l'amour et la liberté absolus s’y frayent un chemin et s’y installent pour le plus grand épanouissement de la vraie Vie de l’homme. Trouver d’autre angles d’attaque, la faille dans le mur nous la cherchons et l’énergie jaillissante de votre présence parmi nous ces deux jours à Lorient fouette notre volonté d’y arriver. Ce matin j’ai écrit ce que notre échange sur la moisson tous ensemble dimanche à Lorient a suscité en moi. Vous avez eu des propos qui appellent à sortir de la fausse ressemblance avec la religion, ressemblance qui crée une confusion chez l’homme qu’on approche, claquemuré derrière les préjugés et les peurs que cette confusion provoque . Vous proposez aussi d’appeler les hommes à "achever ce monde". Comment parler de Dieu, du surnaturel, de la transcendance sans passer pour religieux, question qui se pose sans cesse dans notre mission. Ce matin j’essaie de rédiger un tract, un pense-bête pour ma mission. Je n’en suis pas satisfait, car j’appelle à la connaissance de La Révélation d’Arès, alors que nous vivons dans un monde qui ne sait plus lire -— et encore moins lire d’une traite, sans décortiquer —. La Révélation d’Arès se vend mais n’est pas missionnaire, nous le savons, beaucoup de gens ouvrent ce livre mais s’arrêtent vite en lecture, le referme et passent à autre chose. Mais nous ne pouvons pas ne pas en faire référence. Peut être devons-nous aller simplement réciter la Parole à haute voix dans nos rues… À côté de cet immense et simple message arésien devenu si impénétrable pour le quidam, ce tract ne peut être qu’incomplet, maladroit, peut être même à jeter… Je le livre ici tout de même pour faire avancer notre réflexion. J’ai été très heureux de partager ce moment dimanche tous ensemble réunis autour de vous et de votre épouse, recevez-en toute ma gratitude. Essai de tract :
|
Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire qui me touche profondément. Moi aussi je suis très heureux d'avoir passé avec vous tous la journée de dimanche à Lorient. Votre tract est très bien. À "Resté en chantier, ce monde est à achever" j'ajouterais : "Pour cela nous avons besoin de vous." À la place de "Il faut sauver ce monde du chaos irréversible qui menace" je mettrais seulement: "Il faut sauver ce monde du Mal." À la place de "La Révélation d'Arès nous en éclaire les moyens", je mettrais : "La Révélation d'Arès nous dit comment faire. C'est très simple." Vivre comme nous vivons est prendre un risque inconsidéré, parce que nous ne nous rendons pas assez compte de la brièveté de la vie, des faibles moyens que nous avons de vaincre le Mal en quelques décennies : le mensonge, la méchanceté, la violence, l'égoïsme, etc. Nous mourons avant d'avoir acquis la sagesse et les conditions de la nécessité de revenir en Éden et nos enfants recommencent tout à zéro, ou presque. Cette tâche sans cesse recommencée avec chaque humain qui naît peut ne jamais s'accomplir et même les choses nous semblent empirer. Les raisons de notre impuissance à changer ce monde restent inquestionnées. Merci au Père de nous rappeler qu'ils faut que nous reprenions conscience de notre rôle de co-créateurs (Genèse 1/26-27) et de nous rappeler qu'il nous suffirait d'être pénitents pour remplir ce rôle. Ce n'est pas le Bien, mais le Mal qui ouvre sans cesse devant nous un espace inconnu. Sans discontinuer nous restons attelés à cette locomotive du Mal, au point que ça devient folie. Au bout des rails de cette folie, le buttoir sera le péché des péchés. Nous pouvons nous rendre libres de cette fatalité, que nous voyons déjà poindre. Voilà notre combat, à nous Pèlerins d'Arès. |
26sep18 200C33 Merci aux phrases de votre épouse dans cette entrée [quand elle dit que vous permettez aux lecteurs] "de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre," mots qui précisent bien la spécificité de ce blog. Comme un maître d’apprentissage qui précise et reprécise le bon geste pour toujours mieux se faire comprendre (Rév d'Arès iv/11), n’étant pas maître de l’Eau (Rév d'Arès 20/1-2). Tu montreras Mes Sentiers vers les Hauteurs Saintes. (36/19). Ainsi, animé par la pénitence, on peut saisir toujours mieux la dynamique de la réalité quotidienne, dans le but d’accomplir. Je sais que la prière entretient et éveille chaque jour le Feu, elle est importante du fait que le monde où nous sommes est "animé" par un autre esprit que Dieu [mots manquants] qui affaiblissent les bonnes pensées et surtout la Vie. Le blog vient répondre aux questions du moment et en quelque sorte nous actualisent, mettent à jour nos réflexions et les stimulent vers le Bien. Alors, à notre tour, nous précisons au monde des choses avec la nouvelle Vie du jour que nous créons. Comme par exemple votre réponse 20sep18 200C27 : "Ma sœur Loanne, sortez de votre rationalisme outrancier," terme et sujet quotidien qui comme un mur se présente à nous et qui donc nous demande de chercher encore un passage pour fendre ce rationalisme, où la Vie est emprisonnée. Cette histoire d'Antigone montre tout de même la barbarie de nos chers et tendres systèmes de croyance ! : Emmurer vivante Antigone ! Le monde ne doit-il pas changer ? Et ne change t-il pas déjà puisque certaines personnes renoncent à ce monde qui compte [Rév d'Arès ii/10-19, iv/9-11, v/1-7, xxvi/2, xxvii/4], qui punit ses frères, qui se punit lui même, qui punit la Vie Universelle possible. Alors que le vivant est justement dans la recherche de Vie [à quoi se livre] l’homme pécheur qu'est chacun de nous. Mon fils hier me disait : "Ce blog, il parle vrai." Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Alors, votre fils a déjà atteint l'âge de dire : "Ce blog dit vrai" et donc l'âge de lire et comprendre ce blog. Que nous émerveille la Lumière qui entre dans l'homme ! Oui, vous le dites avec justesse, frère Henri, ce monde ne cesse pas "d'emmurer vivante Antigone". L'homme moderne croit avoir atteint l'intelligence à son apex, à son point extrême, parce qu'il confond la raison d'être avec la raison mathématique, alors qu'il n'a fait que régresser jusqu'à l'intelligence du poupon... À preuve, on n'a jamais autant parlé d'insécurité, de peur, de protection, de principe de précaution, on n'a jamais régressé autant... jusqu'à redevenir aussi fragile que le poupon, oui. C'est Créon le poupon, hélas nanti des féroces moyens de la loi et du pouvoir et c'est Antigone qui a gardé la hauteur et l'intelligence spirituelles, le sens de l'invisible nécessaire que la brutalité du roi juge superflu. Antigone ne veut pas honorer la dépouille de son frères par superstition ou piteux respect des coutumes ; elle le veut selon moi, parce qu'elle proclame l'impossibilité de juger un homme et de le déclarer bon à jeter aux chiens, elle voit dans l'honneur à faire à Polynice mort non une superstition, parce qu'elle sait que cela ne le ressuscitera pas, mais l'impossibilité de dire : Polynice était mauvais et Entéocle était bon. Par là Antigone est dans la transcendance, le dépassement, elle sait que l'amour est la clé de l'égalité. |
26sep18 200C34 Salem Fréro ! Le blog que tu as conçu en 2006 fut et est pour moi un lien trés précieux avec toi et les fréres et sœurs à travers leurs commentaires. Je ne fais pas de commentaires à chaque fois mais je ne rate jamais de lire une entrée et les commentaires qui s'y rattachent. Le blog m'a permis de réfléchir plus profondémenté sur la Parole de Dieu, sur la pénitence, et de suivre l'avis des autres sur divers entrées. Et pour ça un grand merci, Fréro ! Concernant Antigone, inconnue au bataillon — je n'ai pas une grande culture littéraire —, mais il est toujours interessant de connaitre d'autres horizons d'autres point de vue en comparaison à la Parole de Dieu. En priére et en mission à tes côtés jusqu'au bout. Je t'embrasse, Fréro, et toutes ta famille ainsi que tous les fréres et sœurs. Malika B. ta sœur de Lorraine |
Réponse : Comme toujours, ma sœur Malika, je suis touché par votre commentaire. Merci pour lui. Je suis heureux de savoir que depuis 2006 le blog est pour vous "un lien trés précieux avec moi et les fréres et sœurs à travers leurs commentaires." Beaucoup, lors du Pèlerinage, me disent bonjour et ajoutent aussitôt, comme s'ils devaient s'en excuser : "Je n'envoie pas de commentaires sur votre blog, parce que je ne sais pas comment dire ce que je voudrais dire, mais je le lis avec grand intérêt." Vous, sœur Malika, vous m'envoyez de temps en temps un commentaire et je m'en réjouis. Lancer mon blog en 2006 me fit l'impression de lancer quelque chose en l'air, comme une pièce tournoyant sur le vide, en attendant de voir si ç'allait être pile ou face. Au début, mes entrées furent brèves, un peu creuses, et les commentaires rares, souvent rudimentaires. Tout était très léger ; je retenais mon souffle ; l'activité du blog était piètre, et j'étais là en suspens au-dessus de la question : Ce blog était-il souhaitable ? A-t-il un avenir ? J'ai tenu bon et aujourd'hui, douze ans plus tard, ce blog est riche. Ce qui est là, c'est la force de notre foi, de la mienne évidemment mais tout autant celle de mes frères et sœurs. Ce blog s'offre à nous comme une mine d'informations, de pensées, d'actions, dans la présence des choses de la pénitence et de la mission. C'est une sorte de livre en équilibre au-dessus du vide du monde, car l'Internet me fait sans cesse l'effet d'un vide.. comme le monde. J'ai conscience qu'à tous moments cet équilibre peut se rompre comme celui d'un fil-de-fériste, mais il finit par montrer sa stabilité. Le balancier est bon. Comme sur ce blog je ne polémique pas, les polémistes s'y essaient mais s'en détournent vite. Il leur faut de la bagarre. Les gens qui pardonnent et ne rendent pas les coups ne les intéressent pas. Il n'y a pas de marionnettes sur ce blog. Simplement, il avance en pensée et alors il force l'entendement, je veux dire qu'il oblige chacun, le blogueur comme les lecteurs, à penser plus, toujours plus. Et pas d'imaginaire, non, pas d'imaginaire dans ce blog. C'est très bien, parce que l'imaginaire éveille toujours le méfiance, mais là, non, pas de méfiance et cette confiance fait que des non-Pèlerins d'Arès le lisent, parfois même y commentent. Ce blog n'est pas un mirage et je vous sais gré, ma sœur Malika, de l'avoir constaté. |
26sep18 200C35
|
Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème. Votre épouse Chantal m'a dit un jour que les poèmes vous sortait de la main qui écrit aussi facilement qu'on pique sa fourchette dans la salade. Vous êtes donc un poète né. J'admire cela. La poésie sort de vous comme une volute de fumée de la cheminée dès qu'on allume les brindilles pour enflammer les bûches ou comme une diversion chez le boxeur. On se croit réduit à des actes de fendeur de bois ou d'enfileur de gants de boxe et l'on est en réalité le porteur d'une pensée artistique, qui danse. Pour moi, qui ne suis ni un artiste ni un poète, qui sais à peine écrire correctement ce que j'ai à dire en prose, vous dites les choses comme les étourneaux volent, en nuages élégants, sans jamais se heurter, et qui m'émerveillent. Encore merci. |
26sep18 200C36 Merci pour cette entrée avec pour thème Antigone qui nous ouvre une porte qui tourne (Rév d'Arès xiii/1) entre l’absolu et le relatif. En tout cas c’est ainsi que je la vois. Antigone défend ce qu’elle croit juste (une sépulture décente pour son frère). Cette conviction, elle est le fruit de son éducation, de la culture ambiante et aussi de son expérience. N’est-ce pas le cas des convictions pour des milliards d’individus qui peuplent cette planète ? Mais ce qu’elle exprime à travers cette culture, s’apparente à un mouvement éternel : le refus qu’une autorité extérieure bafoue ce qu’une personne considère "en son âme et conscience" comme sacré. Olivier, en 200C4, qui trouve stérile la démarche d’Antigone au nom de sa conception absolue (perdre sa vie pour une question de sépulture est absurde), réagit de manière plus relative qu’il ne croit parce qu’il ne comprend pas le sens sacré qu’Antigone donne à son geste. A-t-on raison de s’attarder à faire des commentaires sur une histoire qui n’a même pas existé ? Je crois que oui pour une raison : Si nous nous contentions de parler du Vivant nous serions muets, dépassés parce que nos existences quotidiennes ont rarement cette Hauteur sublime (quatre générations ne suffiront pas, Rév d'Arès 24/2) et aussi parce que l’intérêt pour des choses terre à terre est ce qui fait l’histoire des hommes. J’y puise une nouvelle matière de conscience, moi qui ai tant de mal avec la fluidité : Ce que je considère absolu ne doit pas être figé, immobile. Si mon absolu est vivant, je sors du péremptoire, je vais faire l’effort de comprendre, l’absolu de l’autre, d’entrer en lui pour l’aimer — étrangers je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/4) —. Mon absolu va s’enrichir de cet amour, ce qui ne m’empêchera pas de continuer à penser que perdre la vie pour une sépulture est absurde (par exemple). Je grandirai parce que je serai entré dans le fouillis des problématiques humaines qui ressemble en majorité à ce conflit et à ses commentaires. Des problèmes aussi accessoires que la qualité d’une sépulture encombrent la psyché des individus. Les hommes de notre temps vivent comme si les considérations du présent avaient toujours été d’actualité et qu’elles le seront toujours. La mémoire de ce qu’on a été individuellement et collectivement s’efface, et sous l’invasion des média le passé devient une force occulte. L’avenir — ce que nous voulons être, le choix de notre destin -— est colonisé par les questions de confort, qualité de l’air, pouvoir d’achat, répartition des pouvoirs, une sorte de dilution du présent qui se profilerait pour l’éternité. Terrible expropriation de nos vies qui rend notre situation pire que celle de Polynice. Nous sommes en pleine tragédie, mais il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre mais du destin des vivants. Ce qui manque à Antigone, à Créon, à l’auteur de cette tragédie, aux illustres qui s’en sont inspirés et à beaucoup d’entre nous, c’est le Souffle de l’espérance qui permet de dépasser le tragique. L’humain est marqué du sceau de la tragédie depuis qu’il a rejeté le vrai Dieu, qu’il a relativisé l’absolu en lui pour des questions de sépulture, de pouvoir d’achat de droit de ceci ou de cela, de tracé de frontière qu’il érige en absolu et pour lesquels il peut tuer ou se tuer. Qui ouvrira la cage à l’esprit emprisonné ? Celui qui accepte de chevaucher le Vent chaud (Rév d'Arès xi/8). Salvator B. d'Île de France |
Réponse : Peut-on "s’attarder à faire des commentaires sur une histoire qui n’a même pas existé ?" Comme vous, frère Salvator, "je crois que oui." Antigone n'est pas, loin de là, le seul personnage mythique qui apprend aux vivants, donc aux non-mythiques quelque chose de grand et profond, qui permettra aux générations futures d'échapper à leur animalité et de prendre conscience de ce qui en eux touche à l'infini et à l'immortalité. Vous savez, on n'est pas sûr du tout qu'Abrahm ait jamais existé. Beaucoup d'exégètes de la Bible pensent qu'Abraham est un personnage mythique, l'incarnation littéraire de plusieurs vrais personnages, dont les noms sont perdus, qui réunit en sa seule biographie plusieurs autres vraies histoires humaines. Ainsi Abraham fonde-t-il une métaphysique indispensable, avec pour Fond l'Alliance, pour donner un sens aussi capital qu'existentiel à la suite de la Bible, particulièrement en la personne de Jacob, qui prit le nom d'Israël, puis plus tard en Moïse et plus tard encore en Esdras qui sera le fondateur du judaïsme tel que nous le connaissons, et enfin de Jésus. Antigone comme Abraham et d'autres donne un forme à une pure particularité, à cela près que cette particularité n'advient qu'une fois. Par là, chacun d'eux est une sorte de commencement et de fin en soi. Chacun forme la source d'une période hors pair de l'humanité ; c'est pourquoi on les prend sans cesse comme fondateurs et donc héros d'histoires édifiantes sans concurrence. C'est pourquoi aussi ils sont irremplaçables. Merci, mon frère Salvator, pour ce beau commentaire. |
26sep18 200C37 Ce blog n’est pas un forum. Mais je voudrais apporter ce commentaire au regard de la réponse [ou du commentaire ?] de notre frère Antoine B. (200C28) et peut-être à nos frères et sœurs qui portent les mêmes avis. — Lorsque Dieu indique au frère Michel que nous avons "le prophète que nous méritons", il dit en effet que les frères du prophète le cantonnent trop souvent à des tâches ou à des réflexions trop basses. Il ne dit pas en revanche que son enseignement est faux à cause de cela, plutôt que cela le ralentit ou parfois le paralyse. Je ne pense donc pas que l’on puisse en déduire que l’orientation de la pensée du frère Michel concernant les écritures antérieures doive être déclarée erronée. — Si Dieu a demandé au frère Michel d’épurer les écritures antérieures, il ne lui a pas spécifiquement demandé de les réécrire. En fait, et on le voit bien dans l’approfondissement de la pensée du frère Michel, toute écriture ancienne (j’ajouterais : spirituelle ou non) est à relire sous le prisme de La Révélation d’Arès ainsi que de l’enseignement de Mikal. Exit depuis longtemps la réécriture de "L’Évangile Israélien" ; la question de celle du Coran pose autant de problème, on le voit bien. En tant qu’universitaire, je suis très attaché à la source et à sa précision : les Évangiles nous ont été légués ainsi, le Coran également, ce sont à la fois des écrits spirituels mais aussi circonstanciels, adaptés à leur époque. Le frère Michel redit bien que certaines directives inscrites dans ce Coran sont de facto caduques : il paraît évidemment impossible de nos jours, si l’on aime vraiment son frère humain, de continuer à couper la main aux voleurs ou à piller les tribus vaincues. Je ne pense donc pas qu’il faille réécrire ces livres : pourquoi s’arrimer au passé alors qu’il faut avancer et que nous avons une parole renouvelée et adaptée à notre époque avec La Révélation d’Arès ? Conservons cette mémoire du passé spirituel de l’homme, mais en avançant. Sinon, pourquoi Jésus et Dieu auraient-ils à nouveau parlé à Arès ? — Lorsque le frère Michel parle du Sermon sur la Montagne auquel il faudrait revenir, il ne parle pas des Évangiles dans leur ensemble, mais bien du passage essentiel, contenant le Fond de la Parole, universelle et intemporelle. Il relie cela au fait, impossible à nier, que c’est Jésus qui lui est apparu pour lui parler, non Muhammad. — Le Livre nous rappelle que l’alliance avec les soumis de Dieu se fera "à la sexte", c’est-à-dire non immédiatement. Cela, c’est bien dans la Parole, pourquoi donc hâter les choses en les forçant ? Attention — c’est cela, l’esprit de religion — à l'habitude de ne prendre que ce qui nous arrange dans la Parole. Elle est Une, tout en paraissant souvent contradictoire à notre faible lumignon, qui catalogue plus qu’il ne comprend. — Les entrées de ce blog, je les trouve au contraire de plus en plus sublimes, universelles, atteignant justement le Fond dégagé du circonstanciel, qui était beaucoup plus présent dans les premières années. Chaque entrée est un diamant que l’on peut lire et relire en en découvrant de nouveaux reflets. — Enfin (que mon frère Antoine B. me pardonne !), je ne perçois pas d’humilité dans ses réponses, celle-ci et d’autres. Elle est pourtant l’un des trois leviers de la pénitence (avec la volonté d’être et la vigilance, cf. article « Pénitence », dernier Pèlerin d’Arès annuel). Je ne l’entends pas nous dire qu’il se met avec les frères qui ne méritent pas leur prophète, les marmots. Je peux affirmer de mon côté, avec grande douleur, que je suis très en-dessous de ce que me demande le Père, que ce soit au niveau de la moisson ou de la pénitence. Denis H. du Maine et Loire |
Réponse : Ce commentaire s'adresse en fait à notre frère Antoine, je ne me sens pas habilité à lui donner une réponse. Ce que vous dites ici, mon frère Denis, est bien connu de tous ceux qui ont réfléchi. Merci. Je ne perçois pas de manque "d'humilité" dans le commentaire 200C28 d'Antoine. Ce commentaire dit d'Antoine ce qu'il pense mais me semble respectueux. Nulle part il ne parle du Fond, il ne met pas en doute le Fond tel que je l'expose, en tout cas pas ouvertement ; il dit surtout que les formes le dérangent : le blog ; sa désapprobation de mon blog est manifeste, mais qu'y puis-je ? C'est sa légitime liberté, comme il en est de la liberté de chaque Pèlerin d'Arès de ne plus être un Pèlerin d'Arès au sens fort, définitivement ou momentanément, mais je ne trouve rien de vraiment affirmatif dans ce sens dans le commentaire d'Antoine. Certes, je préfèrerais qu'il soit carrément un Pèlerin d'Arès à mes côtés, ce qu'il n'est malheureusement pas et cela depuis assez longtemps déjà. Cela ne m'empêche pas d'aimer Antoine, de m'efforcer de le comprendre. Cela ne m'empêche pas non plus d'aimer votre commentaire et votre personne, frère Denis. La Révélation d'Arès est une Parole d'une Puissance énorme qu'il n'est pas facile à tous de voir en son ensemble avec joie et paix. J'essaie de comprendre Antoine, malheureux que je suis de ne pas pouvoir l'aider. Il ne demande pas d'aide, de toute façon. Merci encore, frère Denis, pour votre commentaire. |
27sep18 200C38 Il y a un moment que j'observe le commentateur Antoine B. d'Aquitaine. Il communique avec l'amertume caractéristique de ceux qui ont connu leur heure de bonheur auprès de vous et qui ensuite se sont mis dans l'ombre. Cet homme vous aime, vous respecte comme vous dites à Denis H. (200C37) mais ça reste personnel. De façon périphrasée, détournée, ses circonlocutions disent qu'il ne marche plus avec vous sous la Lumière de La Révélation d'Arès telle que vous la projetez sur le monde. Autrement dit, je ne saurais mieux vous décourager de le défendre, car vous avez là un ennemi. Puisque vous parlez d'Antigone, l'un de vous est Étéocle et l'autre est Polynice, deux "frères", et un jour ou l'autre vous allez combattre. Veillez bien à ce que vous ne mouriez pas tous les deux comme ces deux-là. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès au sens engagé que vous donnez à ce titre mais je me place clairement dans la camp de La Révélation d'Arès, parce que comme vous je pense que le Coran contient la Parole de Dieu, mais est comme livre écrit sur des feuilles reliées encombré de livres d'hommes, de superstitions quasi risibles autant que d'appels au meurtre, comme si l'Islam avait mission d'égorger et pouvait égorger les milliards d'humains qui non seulement ne sont pas musulmans, mais sont des ennemis déclarés de l'islam. C'est de l'absurde achevé et criminel. Mais c'est sûrement au cours de l'échange, que je qualifie de dramatique, celui de la page de commentaires 188 de votre blog en 2017 que j'ai compris qu'Antoine était "sorti de votre orbite", comme vous disiez, devenu un Musulman certainement croyant dans l'origine divine de La Révélation d'Arès, mais plaçant le Coran au-dessus. J'ai ouvert le site "Al Abdal" créé et entretenu par je ne sais pas qui et j'ai clairement remarqué que, pour ce ou ces contrefacteur(s), La Révélation d'Arès n'expliquait pas le Coran et, en conséquence, n'éliminait pas du Coran tout ce que la Parole d'Arès contredit, mais que c'était selon eux le contraire : C'est le Coran qui explique La Révélation d'Arès et qui seul permet de comprendre la Parole d'Arès. C'est une manœuvre de retournement ou de récupération qu'on peut trouver dans toute l'histoire de la littérature religieuse, mais dans "Al Abdal" c'est franchement grossier. Je crois que dans l'ombre des austères études théologiques juives, catholiques, protestantes, orthodoxes, sunnites, chiites, etc. on prépare des plans de récupération de La Révélation d'Arès, mais de façons beaucoup plus subtiles et ingénieuses. "Al Abdal" annonce le ressurgissement d'un Islam éclairé par l'Événement Surnaturel d'Arès et préconise une foi en rupture avec les valeurs usées de la tradition musulmane, dont il critique non directement, mais par l'exposé d'un autre éclairage, le déclinisme, voire l'aveuglement. "Al Abdal" joue probablement sur le fait que vous prêchez l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés et que par là vous vous désarmez, vous vous jetez pieds et poings liés sous son couteau en victime expiatoire, si je peux dire, mais j'espère bien que vous réagirez et que vous réfléchissez à la façon la plus appropriée d'écarter le danger. Je sais que vous croyez beaucoup plus aux possibilités de la base humaine de créer de bons liens sociaux comme spirituels et un monde heureux qu'aux affirmations dogmatiques des annotations établies par je ne sais qui (ce n'est pas le courage de se montrer qui étouffe les promoteurs de "Al Abdal") en exergue du texte sacré de La Révélation d'Arès... ainsi déjà infecté, voire même profané. Dans les années où le prophète d'Arès est encore vivant quelqu'un, l'annotateur que cache "Al Abdal", est assez orgueilleux pour s'écouter plutôt que d'écouter le prophète d'Arès. Je trouve ça effarant. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès et je ne suis probablement pas le mieux placé pour vous dire tout cela, mais je n'ai trouvé personne, aucune commentateur, dans ce blog pour vous dire carrément ce que je vous dis là, qui ne me paraît pas issu d'une pensée tordue, mais simplement du bon sens. Vous prêchez l'amour, mais l'amour impose-t-il à l'aimant de se laisser crucifier par on ne sait même pas qui, mais un "on ne sait même pas qui" qui a pour associé avoué un "membre du mouvement des droits changeurs", c.-à-d. Antoine B. (188C17). Je n'ai pas étudié "Al Abdal" directement, car je sais par expérience qu'il faut ne pas paraître sur des sites dont l'origine se dissimule avec précaution. Je l'ai étudié par les copies d'écran d'un ami qui s'est donné un mal fou pour mettre tout ça sur papier. Je souhaite bonne réussite à votre très difficile mission, que vous voulez aussi fraternelle que possible, mais que vous devez aussi défendre contre les contempteurs et les détourneurs. Je vous confirme toute l'estime que j'ai pour vous, frère Michel, homme patient et sage s'il en est. Alex J. |
Réponse : Mon frère Alex, merci pour ce long commentaire qui est en effet le premier de ce genre dans mon blog, mais je n'ignore aucune des choses que vous me dites ici, et par surcroît je sais aussi d'autres choses que vous ne citez pas. C'est une affaire qui a déjà fait l'objet de maintes conversations et autres types de communication entre mes frères, mes sœurs et moi. Merci de voir en moi quelqu'un de "patient et sage", mais je ne suis pas sûr de répondre comme il faudrait à ces qualificatifs. Il peut m'arriver d'être ou de paraître soudain impatient et audacieux. Je m'efforce cependant de réfléchir, de m'informer, ce qui n'est pas toujours facile et qui demande souvent du temps. J'ai un jour adressé à "Al Abdal" un message par le canal de son bouton "Contact", mais je n'ai jamais reçu de réponse. Dès lors qu'un éditeur de site invite au contact mais ne répond pas aux contacts, c'est qu'il entend faire toutes choses à sens unique et la prudence s'impose au nigaud qui comme moi a pensé qu'il suffisait de frapper à la porte pour qu'on lui ouvrît. Les gens qui édictent une doctrine, par surcroît en violant le copyright d'un ouvrage comme La Révélation d'Arès, sans accepter de dialogue, sont toujours dangereux. Ne pensez pas que je sois dupe de cela. Mais enfin, tous les hommes sont frères, même ceux qui se cachent sous des noms comme "Al Abdal", ce sont des êtres chargés de leurs corps, de leurs vies, de leurs destins comme je le suis moi-même, leurs problèmes ne sont pas simples non plus; et le Sermon sur la Montagne me demande d'aimer ceux-là aussi (Matthieu 5/44). Aimer l'opposant n'est pas se livrer à lui, ni tomber sous ses coups, et de ce fait l'affaire qui oppose à lui demande à être bien réfléchie. Cette réflexion est en cours. Ce blog, qui est le demi-sujet de la présente entrée 200, s'efforce de donner à ses lecteurs à comprendre La Révélation d'Arès qui, par la Sagesse du Créateur, est relativiste. Relativiste à l'évidence et de sorte qu'on ne peut fonder aucun dogme, aucune idéologie sur son contenu. Le Créateur voit tous les hommes comme ses Enfants, ne se préoccupe pas de ce qu'ils croient, de la façon dont ils prient, de ce qu'ils mangent ou s'interdisent de manger, etc., mais Il cherche comme un Père cherche, à ce que ses Enfants (en simplifiant) reviennent à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) , c.-à-d. reviennent à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence libre de préjugés, car ce sont là les moteurs qui Lui ont procuré sa Puissance créatrice, sa Lumière et sa Sainteté, qu'il veut partager avec nous. Pourquoi veut-Il ainsi honorer des êtres qui, à bien y regarder, ne valent pas chipette, Lui crachent même à la Face ? Pardi, par Amour ! Je ne peux pas moins faire moi-même que de considérer toute affaire contrariante autrement qu'avec amour. Je ne peux pas glisser d'un état prophétique au sens le plus noble et universel du terme à un état prophétique au sens religieux étroit et ainsi mettre en danger les âmes mêmes que j'ai aidé à naître en les parquant dans un enclos idéologique, radicalisé. Je crois que Mouhamad a été un prophète lui aussi au sens noble et universel et je suis sûr que c'est parce que le Coran n'en fait plus qu'un prophète au sens religieux du terme que le Coran, pas plus que la Bible, n'est cité dans La Révélation d'Arès. La Bible et le Coran sont des produits humains, même si ici et là ils contiennent la Parole du Très-Haut. La Révélation d'Arès est un pur produit divin, je l'atteste. On se trouve donc là dans une situation de dépassement qui invite à une réflexion dépassante. Ce n'est pas quelque chose de facile, croyez-moi ! Il convient que la vérité éclate toujours. Comme la vérité vraie ne peut être qu'habillée d'amour, elle est décuirassée, désarmée. Notre monde n'est pas du tout, mais alors pas du tout, habitué à cette "nouveauté". Vous me flattez en me trouvant "prudent et sage", mais à défaut de l'être, je me dois de ressembler le plus possible à quelqu'un de prudent et sage. Alors, je réfléchis. Merci de tout mon cœur pour votre commentaire, frère Alex. C'est vous qui me paraissez "prudent et sage" en n'étudiant pas "Al Abdal" directement sur le site, de peur sans doute de voir votre Internet Protocol Address ou adresse IP connue du propriétaire d'"Al Abdal". Je n'aurais, pour ma part, jamais pensé à ça. Homme droit, franc, loyal, je suis naïf, et vous avez peut-être raison de me pousser à un minimum d'astuce et de pugnacité. |
28sep18 200C39 Mon frère Michel, Faites bien attention à ce que vous dit Alex [200C38] ! C'est parfois difficile de vous prévenir de problèmes, car vous parlez toujours de pardon et d'amour! Les choses dans ce cas ne sont pas vites résolues et les mauvaises plantes peuvent pousser et prendre racine. Quand de mauvaises plantes arrivent à la vue, il vaut mieux les retirer tout de suite, pour qu'elles ne perturbent pas leur environnement. La pelle est préférable à la pioche! Guy B. de Belgique |
Réponse : Merci, mon frère Gy, pour votre sollicitude. Je "parle toujours de pardon et d'amour", parce que je ne peux pas prôner le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7) comme base d'accomplissement de la pénitence et ignorer, quand ça m'arrange, l'amour et le pardon qui imprègnent cette prédiction célèbre que fit Jésus au Saint Nom du Père, Lui-même le Miséricordieux, le Clément. Gandhi pratiquait la non-violence, qui était sa manière d'accomplir l'amour et le pardon, et je sais très bien qu'aimer et pardonner est toujours un risque. Ce risque Jésus l'a couru jusqu'à la croix. Il n'eut pas tort d'aimer et pardonner jusqu'à la croix ; il eut seulement tort d'aller à Jérusalem parce que c'était une imprudence vraiment déraisonnable et que par là il manqua probablement à sa mission qui n'était pas d'excuter les rites juifs, en l'occurence la célébration de Pâques à Jérusalem, mais d'appeler à l'amour et au pardon un monde rétif à ces notions et qui préférait toujours donner le premier coup plutôt que d'avoir à pardonner le coup qu'il pouvait recevoir: Si tu veux la paix, prépare la guerre, etc. Alors, suis-je allé imprudemment à Jérusalem en ne chassant pas de notre assemblée Antoine B. tout de suite après ce qu'Alex appelle "l'échange dramatique" de la page 188 de ce présent blog en 2017 ? Non. Je n'ai pas commis d'imprudence fatale ; l'imprudence fatale aurait été là de tout casser. Je n'ai pas chassé d'entre nous Antoine B., Nazih et Douad H. Ils ne sont pas à mes yeux ce que la Parole d'Arès appelle des traitres (Rév d'Arès 37/9, xL/2). Ils cherchent et cherchant se demandent sincèrement si je ne me trompe pas. Tous peuvent venir au Pèlerinage quand ils veulent, demander à me parler quand ils veulent, je les accueillerai avec joie. Je crois absolument que l'amour est sagesse, car il évite de fermer des portes plus tard trop difficles ou impossibles à rouvrir. Je pouvais certes me formaliser de ce qu'ils avaient, Nazih, Daoud, Antoine et consorts, organisé leur "mouvement des droits changeurs" sans m'en informer, mais enfin, si le fait de ne pas comprendre qu'il vaut mieux suivre ce que dit un prophète vivant et d'interpréter la Parole à sa façon était un péché impardonnable et sanctionnable, ne retomberions-nous pas justement dans ce que La Révélation d'Arès déplore et invalide, la religion obtuse ou dogmatique ? Nous stopperions notre travail de récupération de l'intelligence spirituelle (32/5). Soyez rassuré, frère Guy. Je cours un risque — mais la foi est toujours un risque puisqu'elle demande de croire sans preuve — mais c'est un risque prophétique. |
28sep18 200C40 À propos du commentaire 200C28. Je ne sais pas bien exprimer ce que je pense ou ce que je ressens, mais c'est comme une force irrésistible qui me pousse parfois à vous adresser un commentaire, la conviction profonde depuis la création de ce blog que j'appartiens à un mouvement prophétique, le besoin de partager mes pensées, réflexions, de vous permettre par ces échanges de nous donner votre crache (Rév d'Arès xxiii/7/9), de nous nourrir ô combien ! Écrire c'est un peu se mettre à nu devant ses frères, comme en moisson en binôme. La pieuse gente resserre ses liens en se connaissant intimement, spirituellement, au sens biblique ; elle peut mieux choir [Rév d'Arès xLv/13], unie, forte de ses liens. Ce blog y aide, j'en suis convaincue. Un chantier que j'ai commencé, mais auquel je ne puis donner la priorité actuellement, serait de faire ressortir toutes les phrases "pépites" ou "choc" de ce blog — il y a là des raccourcis extraordinaires — et d'en faire un petit ouvrage, un peu à la manière de certains livres de pensées, qui ont l'avantage de se lire facilement, ou comme Jacques Chancel l'a présenté dans " N'oublie pas de vivre", de courts extraits qui tiennent en haleine le lecteur. Je pense que ce serait une manière de vous faire connaitre dans le monde et de donner envie d'en savoir plus, de lire la Parole qui vous habite depuis 1974 et 1977, et qui habite maintenant dans vos disciples et apôtres. Je vous embrasse de tout mon cœur. Nicole D. du Rhône |
Réponse : Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire qui est le contre-pied de ce qu'Antoine B. dit en 200C28. Antoine a une opinion plutôt négative de mon blog et je le crois sincère. Il oublie sûrement qu'un blog n'est pas un traité, un ouvrage pensé, mais un lieu d'échanges entre des humains de niveaux très divers, échanges souvent un peu brindezingue autour d'un thème — En l'occurence La Révélation d'Arès. C'est ainsi que je conçois mon blog, ni comme une dissertation ni comme une disputation, mais comme un lieu d'échanges légers sans être pour autant un forum comme je le précise à la page index (ou d'accueil). Partant de là on y trouve un peu de tout, du médiocre comme ce que vous appelez des "raccourcis extraordinaires." Un jour, quelqu'un, vous, un autre, une autre ou d'autres élaborera un recueil de ce qui mérite peut-être d'être conservé pour la postérité. Je ne suis pas écrivain et j'ai même souvent des difficultés à exprimer ma pensée — Ohé ! La-haut ! Pourquoi es-Tu descendu chercher le minable que je suis ?! — mais enfin je m'efforce d'y mettre toute ma conscience et d'y remplir le rôle que le Père m'a confié. Les gens qui me désapprouvent sont des millions. Il n'y a pas seulement Antoine, et encore ! j'aime Antoine, il est mon frère quelque peu gourmé, froid, improbatif par moments, mais bon ! c'est son caractère et je le crois un homme bon. Je ne peux malheureusement pas le suivre sur beaucoup de points ; j'en suis peiné. Je vous souhaite une heureuse mission à Lyon. |
28sep18 200C41 Il fut un temps où, à Paris, il courrait un bruit : "Il ne faut pas mettre le blog du Frère Michel sur nos tracts (à l'époque freesoulblog.net). Le Frère Michel a beaucoup de travail, ça va le fatiguer, etc." Je n'ai jamais écouté. Merci, frère Michel, pour votre blog très précieux pour nous, toute l'humanité et pour les générations à venir qui y puiseront l'Eau Grasse. Elle (Qui) ne sèche pas (Rév d'Arès xxii/16). Je vous mets en lien la courte vidéo que j'ai faite le 15 aout 2018 à Arès à la fin du Pèlerinage de Feu qui m'apporte beaucoup de forces spirituelles. Je cite aussi les versets suivant du Livre qui pour moi correspondent à votre prophétisme et celui de tous nos sœurs et frères, de tout apôtre de l'idéal qui est un maillon de la longue chaîne prophétique depuis la chute d'Adam (Rév Arès 2/15, vii/8-13). Ta voix sonne (à) la cloche. Pure, (ta voix) sonne. Juste prophète, (va) les mains devant ! (Tes mains) donnent, (mais l')argoule prend. (Re)jette l'encens(! Il) brûle. (Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle! Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix (est) étalée. L'air vole (comme) une vague (jusqu'à Moi); Mon Œil (s')ouvre. L'air, ta voix (en) est le maître; l'air porte ta voix au(x) frère(s). Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée.(Rév d'Arès xxxvii/1-9). Didier Br. d'Île de France PS: Pour info : Quand on tape "Michel Potay" sur le moteur de recherche Google, c'est votre Blog qui apparaît en premier ! |