sens du Vrai
Qu'est le Vrai (Rév d'Arès
xxxiv/1-4) ? C'est la Parole ou le Livre
qui parle quand parle le prophète (i/12,
xxxvi/11-14).
Le Vrai est l'écho infini de la Victoire
ou du Triomphe (Rév d'Arès 10/7-8) du Dessein
(28/27, 36/8) et de la Vie (24/5).
La loi des rats (Rév d'Arès xix/24), même la plus
consacrée, ne peut exprimer les Sainteté, Puissance et
Lumière (12/4) capables de créer mille nouveaux
soleils le jour où s'éteindra notre soleil
(xxii/12).
Le Vrai n'a que faire des minuties dont tissent leurs
toiles la religion, la politique et de multiples autres
organismes, qui épluchent, décortiquent, détaillent,
pointillent. Le péché, misérable réducteur de tête !
Le Vrai ne peut être que fondamental, sublime,
transcendant comme la Vie, qu'il faut retrouver
(Rév d'Arès 24/5).
Le reste n'est que livres d'homme (16/12, 35/12).
Le Point Visé (Paul Klee, 1922)
Le seul point visé par Dieu est la Victoire du Bien
La Révélation d'Arès n'a qu'un sens
aussi simple que suprême.
Elle dit qu'avant que le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2),
le Mal, institution humaine, n'atteigne son paroxysme et que ne
disparaisse l'humanité s'autodévorant, l'homme peut encore
réanimer en lui l'Image et Ressemblance du Créateur (Genèse
1/26), redevenir par la pénitence (30/11) aussi libre
(10/10) que Lui de son destin, retrouver la Vie,
faire du Souffle son propre souffle.
Retrouver la Vie n'est pas s'interdire de manger du
porc, de la viande non casher ou hillal, lapider celui
qui ramasse du bois le jour du Sabbat (Nombres 15/32-36), se
faire roi comme David ou Salomon, croire en des dogmes, prier de
telle manière mais pas d'une autre. Retrouver la Vie
n'est pas finir couché sur des coussins, des lits, servi par
des éphèbes et des houris aux yeux noirs (Coran 56/12-22).
Retrouver la Vie ou le Vrai, c'est maîtriser
totalement amour, pardon, paix, intelligence (32/5)
spirituelle libre (10/10) de préjugés, bref, c'est avoir
une âme née de la pénitence (30/11) dont les
effets rédempteurs persistent éternellement, parce qu'ils nous
unissent à l'Un avec Qui l'homme ne fait plus qu'un
en lui-même (xxiv/1).
Le Père est sensiblement embarrassé de ne pas avoir d'autre moyen
que de parler une langue humaine tarée (2/12),
qui a perdu sa transcendance. Par ailleurs, La Révélation
d'Arès cite des prophètes. Elle ne cite jamais
les livres qu'on leur attribue : Bible, Coran, etc, faussés par la
parole d'homme (16/12) ou les livres d'hommes
(35/12).
Ayant entendu le Messager (1974) puis le Père
(1977), puis comparé le Message d'Arès et les saintes Écritures
des religions, je compris que quand des hommes se croient
élus (Rév d'Arès 27/1), désignés pour filtrer la Parole de
Dieu, ils font de vétilles des lois, prétendent connaître les clés
absolues du salut ou de la damnation, le pur et l'impur, bref, ils
égarent.
La Révélation d'Arès, le très simple Vrai, nous
ramène sur les sentiers du Salut.
N'est image et ressemblance du Père que l'amour,
miroir de l'Amour, moteur de la Vie, dont le Bien
est déjà sur terre le reflet, l'amour qui se reconnaît à
ce qu'il s'attache non à des résultats, mais à l'absolu. L'amour
évangélique ne fait qu'un avec l'Amour (Rév d'Arès
32/3). L'absolu est potentiellement en chaque humain et se
redéveloppe chez le pénitent, parce que l'Absolu est en
Dieu, qui est Un. L'homme de bien ou son âme
est fragment divin indécollable de l'Un.
Sois un en toi ! (Rév d'Arès xxiv/1). Les Enfants
du Père (13/5) n'ont pas été créés sociétaux, mais libres
(10/10). C'est du péché que l'instinct sociétal
s'origine. La société comme machine humaine avec chefs
et lois — que méconnaît le Père (16/1, 3/4, 28/8,
xix/24) — est une invention d'Adam (2/1-5)
retombé dans l'animalité du lion et des boucs
(vii/7). Le bloc sociétal mécanique au sens rationaliste,
qui prédomine aujourd'hui, oublie que c'est chaque homme
individuellement qui répond du Bien ou du Mal, chaque
homme qui est responsable et cause de ses péchés ou de
sa pénitence. Chaque homme fait l'humanité ; ce n'est
pas l'humanité qui fait chaque homme. C'est pourquoi Dieu dit que
le monde changera (28/7) grâce à un petit reste
d'individus pénitents, parce que la masse ne peut être pénitente.
Dieu parle : "Pourquoi dites-vous : 'Les pères
mangent le raisin vert, mais c'est leurs fils qui ont les dents
agacées ?' Vous ne le direz plus, car chaque humain est en
Moi une personne pleine et entière (qui ne dépend pas
d'autres humains). Chaque humain qui pèche ne pèche que contre
lui-même (Ézéchiel 18/1-3).
C'est parce qu'il n'est plus qu'une petite masse de la grande
masse sociétale que le pécheur ne peut plus évoquer
la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15). Il n'est plus sur le
trajet de la Vie ; il est entré dans l'antichambre du
drame final, de la non-existence, dont la mort est déjà prémice.
L'homme ne descend pas du singe ; il descend au singe. Oh ! il est
libre de devenir singe si tel est son souhait, mais pourquoi ne
pas choisir de devenir Dieu (12/13) ? Dans
son infinie Bonté le Père propose pour cela une voie
praticable et simple : la pénitence, vivre en accomplissant
le Sermon sur la Montagne.
Un nombre non négligeable de personnes, qui ont
humblement lu La Révélation d'Arès sans préjugés, sans
sous-tension culturelle, ont éprouvé l'angoisse étouffante de ne
pas la comprendre. Voilà une des raisons pour lesquelles tant de
personnes lisent trois ou dix pages de La Révélation d'Arès
puis s'arrêtent. L’unique façon de La comprendre est de penser
comme pense Dieu, mais combien d'humain pensent-ils encore
naturellement comme Dieu ? Peu. On les appelle épis mûrs,
que nos moissonneurs recherchent inlassablement parmi
les herbes sauvages et les broussailles (Rév d'Arès 5/4).
À mes débuts prophétiques, je voulais qu'il suffît de lire deux ou
trois fois La Révélation d'Arès pour La comprendre. Peu
à peu je réaliserais qu'à peu d'hommes et femmes était donné de
faire le voyage vers l'Ailleurs, l'Autrement-dit, la Lumière
que l'immense commun ne perçoit plus, dont le sens est évident,
mais dont les humains, gâtés par la culture adamique, ne peuvent
plus discerner.
La lecture du Verbe d'Arès est un parcours à travers une
Merveille (Rév d'Arès 33/8) indiscernable par l'œil du pécheur.
Magrelli, poète italien peut-être quelque peu prophète lui
aussi, a chanté dans "Ora Serrata Retinæ" : "Pour parler, je
préfère venir du silence, préparer la parole avec soin pour
qu’elle aborde à sa rive en glissant, tout bas, comme une barque
cependant que le sillage de la pensée en dessine la courbe.
L’écriture est une mort sereine : le monde devenu lumineux se
dilate et brûle à jamais un de ses angles." C'est très subtil et
sans cette subtilité-là... et la plus grand humilité on ne peut
pas se fondre dans la Parole pure, dispensée d'ajouts par l'homme
(16/12, 35/12). J'ai annoté la Parole, parce que le prophète
a le charisme de L'expliquer, mais je n'ai rien ajouté ni changé à
la Parole elle-même et je n'ai jamais stigmatisé ceux qui L'ont
interprêtée autrement que moi et le petit reste qui a
adopté mon exégèse.
La langue du Père, même faite de mots français, n'est pas la
nôtre. Elle ne sera vraiment claire que quand nos âmes
courront entre les mondes sans heure, les galaxies sans
nombre (Rév d'Arès vi/1-4).
Ce petit commentaire était destiné a l’entré 198, je vous l’envoie tout de même.
Un jour, j'échangeai avec une jeune infermière aimante sur le thème de l'amour et je lui expliquai qu'il y a l'amour romantique, l'amour filial ou parental et l'amour-devoir, l'évangélique. Elle m'approuva et me demanda brûle-pourpoint : "Y a-t-il aussi amour camaraderie, amour copain, amour amitié ?" je lui suis répondue quelque chose comme "Peut être bien, et de toute façon l'amour évangélique doit ce retrouver dans l'amour romantique ou filial ou copain" !
Aimer éperdument ce monde comme une Mère, comme un Père (Rev. d'Arès 12/7), nous le pouvons, nous le devons, même ci cela est parfois difficile.
Que cette nouvelle année spirituelle 2018 - 2019 nous apporte une conscience toujours plus pointue de nos origines divines et de notre volonté d'accomplir la Parole (Rév d'Arès 35/6) libératrice à votre suite, et [de moissonner de ?] multiples épis mûrs gorgés de soleil, d'Eau, de Paix, de Pardon, de Bien.
Seigneur (je prends ici votre blog comme une ligne direct avec la Vie), Tu nous donnes la Force à tous pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rev d'Arès 28/25). C'est le devoir d'amour évangélique libérateur. Alléluia.
Alain M. nèpe (Rev d'Arès xii/1-6) de la plèbe (XXIII/14) d'Île de France.
Réponse :
Merci, mon frère Alan, pour ce commentaire. Merci pour vos vœux de bonne année spirituelle 2018-2019.
13aou18 199C2
Bien aimé prophète d'El Shaddaï [Genèse 17/1, etc.],
Ce que vous dites est beau ,simplement beau.
Après l'avoir lu à notre sœur Maryse, elle me dit en me regardant avec ses grands yeux lumineux : "En fait, il n'y a pas de mots".
Oui, après vous avoir lu, le Silence s'impose. Pas le silence vide de la mort, mais le Silence, long sillon profond de la Vie toujours allant, Qui vient à nous, nous porte et nous dépasse, nous invitant à La suivre.
"Chaque homme fait l'humanité, ce n'est pas l'humanité qui fait chaque homme." Oui à celui qui le veut le destin de l'humanité se fait par lui. Toute l'histoire humaine et son poids là dans nos mains !
Voilà où nous en sommes. Ce n'est guère brillant, mais voilà où je peux mener tout ce petit monde : "Vais-je descendre au singe ou me faire Dieu ?"
Je vais finir en citant les paroles d'une chanson que j'ai écrite et qui doit son inspiration à La Révélation d'Arès et à votre pensée, prophète ! Elle dit: "À quoi suis-je lié ? De quoi suis-je prisonnier ?"
- Suis-je lié à la chair, à l'esprit, à l'âme,
Aux Hauteurs Saintes ou à l'enfer ?
Ai-je la volonté de me recréer, ou vais-je me laisser aller par paresse, bêtise, au risque de ne rien trouver ?
(Refrain) Rien ne set de courir, il faut partir à point,
Rien ne sert de mourir quand on peut vivre sans fin.
Tu sais ce choix là on le fait au fond de soi, là où personne n'intervient,
Personne pour te forcer la main.
Tu sais ce choix-là, on n'le fait pas qu'une fois,
Faut le faire et le refaire pour qu'il te dresse et te tienne droit comme un Nerf."
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
13aou18 199C3
Alors là, c'est un beau morceau d'écriture spécifiquement Arésien. On vous sent vous détacher de plus en plus de l'élocution religieuse, vous devenez un prophète caractéristique, un grand visionnaire spirituel.
J'ai encore plus aimé votre traduction en anglais. Il y a quelques petites fautes mais dans l'ensemble c'est du très bon anglais pour quelque chose vraiment difficile à traduire. L'anglais est ma "mother tongue" ; vous avez très bien saisi son génie, rarement rendu par une main latine.
Vous avez toujours été hors des conventions théologiques. La Révélation d'Arès a créé en vous un idéalisme farouche. Mais maintenant vous êtes devenu la voix passionnée de Dieu, d'un Dieu qui n'est pas celui qu'on imagine culturellement. Vous allez rendre célèbre ce nouveau Dieu, sûrement le vrai, le Vrai, qui est "aussi bien en moi qu'au bout de l'univers", vous avez écrit quelque part. Tout cela vous rendra célèbre et vous fait sûrement haïr de quantité de croyants traditionnels, juifs, chrétiens ou musulmans, qui voient en vous Satan. C'est ce que m'ont envoyé à la figure quelques amis. J'en souffre.
Quelle belle envolée sur le thème de "On ne peut pas comprendre vraiment la Parole. Elle nous dépasse et pourtant elle donne la ressource simple de la rédemption de l’humain : le Vrai est dans l'Amour et l'homme sculpte l'amour en lui par le ciseau de la pénitence. J'ai envie d'apprendre par cœur certains passages pour porter témoignage, parce que là vous sortez du parler habituel des gens de foi, vous avez sûrement vous-même senti la nécessité d'effacer toute référence à la manière traditionnelle d'exprimer la transcendence.
Sylvester P.K. non localisé
Réponse :
Vous me faites des compliments immérités. Je parle avec mon cœur sincère, mais un cœur sincère ne mérite pas tant d'éloge. Si toutefois je vous ai quelque peu conduit vers la transcendance, j'en suis quand même heureux, parce que je n'écris pas pour moi, j'écris pour mes frères et sœurs humains avec lesquel je ne fais qu'un, un qui ne fait lui-même qu'un avec le Père. Cette unité Dieu-->hommes-->homme échappe aux religieux qui tous en général considèrent Dieu d'un côté et l'homme de l'autre sans voir ce qu'il y a d'étroitement commun entre eux deux.
Comme être je suis en Dieu et Dieu est en moi. Là est l'Être, je le sais mais Il m'échappe. C'est au-delà de toute différenciation. Je suis moi-même, mais ma chair et ma langue humaines ne me permettent pas de l'exprimer entièrement. Je voudrais me connaître moi-même à fond, mais c'est impossible dans mon état terrestre de pécheur, de terrien taré. Tout ce que je peux faire, c'est être un pénitent. C'est comme ça que je peux recréer (du moins un peu pour le moment) l'homme que je suis. Comme je dis: J'ai au moins les cheveux au Ciel, mais comme je perds mes cheveux, je dois redoubler de pénitence en vieillissant
J'ai conscience que je suis cause de moi-même selon mon Fond, qui est éternel et non selon le temps (Rév d'Arès 12/6) qui me fait temporel. C'est pourquoi tôt ou tard si l'homme se recrée bon, amour et libre, le Jour (24/5) viendra où la résurrection se fera. Cela ne pourra qu'arriver parce que je suis non-né, je suis déjà, de toute façon, au-delà de la mort. Élément de la Vie et du Vrai, j'ai été et je serai éternellement. Ma carcasse d'animal mourra et s'anéantira dans son aspect temporel, mais cette mort n'affectera pas ma naissance éternelle. Dieu, le Père, n'existerait pas si je n'existais pas.
Reste le mystère de ma carcasse animale. Pourquoi suis-je enfermé en elle ? Je ne sais rien de certain sur ce point, mais c'est comme ça. Je pense — ce n'est que ma pensée — qu'Adam fut, à sa création, un être transfiguré, probablement au sens charnel visible, solide, mais transcendant comme Jésus qui m'apparut en 1974, puis les os, la chair, le sang, les nerfs, se solidifièrent, s'alourdirent sur lui avec son mauvais choix, autrement dit il choisit (2/1-5) lui-même d'être (sans doute de redevenir) animal. Il nous faut reprendre le chemin inverse vers la transfiguration. Autrement dit, je suis moi-même créateur de mon animalité, de ma carcasse biologique lourde et fragile, et ma pénitence est le premier pas vers mon état édénique.
Merci, mon frère Sylvester, pour votre commentaire.
Je ne sais toujours pas qui vous êtes et où vous résidez... N'ayez pas peur de m'écrire !
13aou18 199C4
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour cette nouvelle entrée qui nous recadre dans notre véritable dimension à la fois matérielle et spirituelle, mais dont la pureté est si évidente par rapport à notre cheminement dans la pénitence qu'on croit déjà assez haute, mais qui, de toute façon, devra continuer d'étape en étape à se forger cette armure spirituelle de manière à résister à tous les coups qu'elle pourra subir (médiatiques, politiques, religieux etc...) et qui surtout devra briller comme la lampe sur le lampadaire (Luc 8/16-18) pour que nos frères humains se sentent attirés par cette brillance et qu'à leur tour, ils aillent vers d'autres frères en rayonnant de cette Lumière que le monde a perdue. Cette boussole salutaire qui nous remettra debout en ayant Dieu en nous par la vertu et la pénitence. Qui pourrait ne pas s'en apercevoir ?
Paul S. de Lorraine
Réponse :
Merci, mon frère Paul, pour ce commentaire.
15aou18 199C5
Pardonnez-moi, mais je fais ce commentaire de mon portable. Je n'ai pas accès aux italiques.
Merci, prophète du Père, merci pour cette rentrée. belle, lumineuse,simple.
Je la trouve personnellement d'une grande simplicité.
Mais le simple n'est pas toujours facile à accomplir ! Du moins en ce qui me concerne.
Aimer tous les hommes, pardonner, faire la paix est simplement, je le dis pour moi, une évidence. La seule voie qui changera le monde [Rév d'Arès 28/7].
Depuis trente ans, date de mon engagement dans la voie du Bien, mon ascension est lente, trés lente, mais, comme vous le dites dans l'entrée 198, l'homme dans lequel demeure un peu de bien est Un, Un entier parce que même un peu de bien garde le lien absolu avec le Bien. Un petit peu de vie spirituelle lie à la Vie (Rév d'Arès 24/5). Quelle espérance cela fait !
Cette entrée met encore en lumière que, si le Mal atteint son paroxysme, le péché des péchés surviendra. Je me pose simplement la question suivante : Comment peut-on lire ce blog, apprendre que notre humanité va à sa perte si nous ne faisons pas le choix raisonnable de l'amour, seule Voie qui nous mènera au Bonheur.
Je le dis avec mes mots trés modestes, mais le cœur rempli d'amour pour mes frères humains.
Toi, frère, qui lis ce blog, ne parle t-il pas à ton cœur ? Réfléchis ! Veux-tu pour tes enfants et petits enfants ce monde que nous construisons en toute connaissance de cause, cette société méchante, stupide, cruelle ? Non, je ne peux pas le croire.Tu sais, il n'est pas beaucoup plus difficile d'essayer d'aimer l'autre,de le considérer comme un autre soi-même, de faire cet effort.personnellement. Je m'attèle à cela, je n'y parviens pas aujourd'hui dans la constance, mais j'y travaille.
Frère, c'est possible, viens nous rejoindre dans la seule Voie qui changera le monde : la pénitence. Et en plus, cerise sur le gâteau, ce bien construit notre âme, qui assurera notre salut, autrement dit, sans elle ce sont les ténébres. Pas génial...
Moi, jai fait le choix d'être refaite un Dieu [Rév d'Arès 2/13]. Et toi ?.
Nicole L. d'Aquitaine
Réponse :
Voilà un commentaire très rare sous votre main, ma sœur Nicole.
J'ai été heureux de prier avec vous de temps en temps à Arès, quand vous pouviez y venir.
Que la Main du Père soit sur vous, sœur Nicole, vous qui êtes si souvent, si fidèlement de permanence à la mission de Bordeaux.
Merci de dire que mon entrée 199 est "simple" ; cette appréciation me réconforte, parce que ce n'est pas l'impression qu'éprouve tout le monde. J'ai eu hier un commentaire, que je n'affiche pas parce qu'il ne fait pas progresser la pensée ; il est plein de critiques méchantes, très certainement sincères, et sans doute méritées car mes entrées ne sont sûrement pas des chefs-d'œuvre de lumière (il me faudrait pour ça un talent d'écrivain, que je n'ai pas), mais il n'ajoute pas grand chose, puisqu'il considère mon entrée comme un "tortillage confus" auquel il "ne comprend rien". Alors, merci, ma sœur Nicole, de m'avoir trouvé "simple".
15aou18 199C6
Cher Mikal,
Vous dites : "La Révélation d'Arès n'a qu'un sens aussi simple que suprême."
En 2004, vous m’avez accueillit à Bordeaux et à cette occasion vous me disiez: "Lisez cette parole tous les jours, mon frère Abel. Lisez ne serait-ce que dix lignes !" Suivant votre conseil, cela fait quatorze ans que j’y découvre le sens du Vrai.
À l’occasion de ce pèlerinage [2018] — quel meilleur lieu pour relire la Parole là où elle est descendue ! —, je relis cette parole en français et conjointement en anglais avec vos annotations respectives.
Moi l’ex-scientifique, plus je me débarrasse des sciences vaniteuses, plus j’y discerne les Merveilles (Rév d'Arès 33/8). Pour les lecteurs de ce blog, je prend juste un fragment à titre d’exemple : L'eau va dans un pli d’argent (Rév d'Arès i/13) et je les invite à lire les annotations relatives à ce passage. Cette parole est un apex, une apothéose ! "Le jour ou ma dent sera réduite à un charbon (Rév d'Arès vi/6), le souffle ininterrompu de cette parole gonflera ma voile (si j’ai une âme) et avec les générations qui viennent (Rév d'Arès 24/2) on y puisera la force (Rév d'Arès vii/5) qui fera éclaté un orage de Vie."
Sinon, je voulais vous dire que j’adore votre punch-line: "L'homme ne descend pas du singe ; il descend au singe."
Nous sommes à la fin du pèlerinage de Feu. J’ai eu un grand bonheur de le vivre proche de vous, de mes frères et sœurs de foi, d’une grande amie de longue date venue à Arès pour la première fois et qui a pleuré devant le bâton de lumière, de mon cher frère de sang [Mathieu] revenu ici après trante ans ainsi que de mon épouse Caroline et de mes enfants Alan et Malik.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Je suis très ému en lisant ce commentaire, mon frère Abel. Merci pour lui.
J'ai été moi aussi très heureux de prier avec vous, avec Caroline et vos enfants, et votre frère Mathieu (ou Matthieu ?). Il ne manquait que vos chers parents, Didier et Françoise, mais vous les embrasserez pour moi à votre retour en Bretagne.
15aou18 199C7
Créez l’avenir ! nous crie l’Éternel. C’est Dieu qui nous donne ce pouvoir.
Notre vocation première est donc de devenir créateurs. Psaume 82/6 : J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, vous tous. Dieu est notre Père !
Jésus est venu pour remplacer la crainte les lois, les commandements de Moïse par l’amour. Au lieu d’avoir peur de ce Dieu terrible, l’homme peut l’aimer, il peut se blottir auprès de Lui comme auprès d’un père. Cet amour, cette tendresse pour le Seigneur comme pour un Père dont tous les êtres humains sont les fils et les filles, fils et filles du Père de l’Univers, [il faut] bien comprendre le sens.
Cela signifie que nous aussi, nous pouvons y être ; car là ou est le Père, le fils sera aussi un jour. Tout un espoir est caché dans ces Paroles, l’espoir d’un grand avenir. Dieu nous a créés à son image. Il est notre Père et nous sommes ses héritiers ; Il nous donnera des royaumes, des planètes à organiser. Il nous donnera tout. Pour que nous fassions Sa Volonté [Rév d'Arès 12/4].
En nous efforçant de travailler sur nos pensées, nos sentiments et nos actes d’après la Parole donnée à Arès, nous sommes capables de créer pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour toute l’humanité un avenir de paix, de lumière et de joie. Cessons de penser que c’est irréalisable, inapplicable ! C’est une entreprise de très longue haleine, mais elle n’est pas impossible. Il dépend [de nous] d’entrer dans un monde nouveau qui dépassera en beauté tout ce que nous avons vécu jusqu’à présent.
"Pourquoi les frères se censurent-ils ? Parce que la beauté leur manque. Tout discours de vous sans beauté ou toute censure c’est pour vous un échec idiot mais total" (Le Pèlerin d’Arès 1991-1992).
La Révélation d’Arès a éveillé ce qu’il y avait de meilleur en moi. Il nourrit toutes mes impulsions, en sagesse puisque je me lie aux forces divines, je les fais descendre jusqu’à moi, mais ce travail commence dans ma tête. Nous éprouvons le besoin d’étudier et de comprendre le monde qui nous entoure : Nul de Mes Fils seront pour toi des étrangers (Rév d'Arès 35/11).
Consciemment et inconsciemment c’est nous-mêmes que nous cherchons à étudier et à comprendre. Il existe un royaume de Dieu avec ses lois, son organisation, son harmonie…Nous ne pouvons même pas l’imaginer ! Pourtant le Royaume de Dieu peut s’installer sur la terre, car il existe tout un enseignement et des méthodes pour le faire venir. Il ne suffit pas de le demander. Depuis deux mille ans qu’on le demande, il ne vient pas, parce qu’on ne fait rien pour qu’il vienne.
Que la lumière et la paix soient avec nous ! Soyons Un comme le Père de l’Univers et Jésus sont Un. Alléluia! Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce très beau commentaire.
15aou18 199C8
Mais nous vivons une époque terrifiante !
Elle est d'autant plus terrifiante par la nonchalance du Mal qui prend la forme du Bien ; le Mal s'insinue partout et il est puissant lorsqu'il s'est installé dans une habitude, un train-train ou encore une certitude. Combien croit faire le Bien parce qu'ils sont "charitables" ? Combien pense être "justes" en s'extrayant ou croyant s'extraire du mode alimentaire, politique ou social du commun des mortels ? "C'est mieux que rien," disent-ils afin de ne pas reconnaître ce qu'ils ne font pas, c'est-à-dire aimer.et transmettre cet amour. D'ailleurs, l'amour fait sourire bêtement, car il est encore méconnu. Oui, nous sommes encore à la genèse des effets bénéfiques et réels de l'amour.
L'amour fait surtout grincer des dents lorsqu'il cible l'anéantissement conscient du Mal. Seuls les "artistes" obtiennent une tolérance, un passe-droit, par ceux qui trouvent un avantage à ce que le Mal persiste ; ils savent que ni les chansons, ni les films, ni la poésie ou les romans ne fonderont l'amour durable, le bêton armé du Vrai changement.
De toute l'histoire de l'humanité, l'époque ne fut jamais aussi terrifiante. Jamais. Car jamais les hommes ne se retrouvèrent à ce point dépendants du système ; ce système qui a su tisser sa toile et qui lancera son armée d'araignée dévorante contre les hommes éveillés. Nous serons persécutés.
Oui, faisons preuve d'humilité, car le Mal a su et sait prendre le Bien en étau de façon beaucoup plus efficace que celle des hommes de Bien. Et pourtant il y en eut et il y en a. Pourquoi le Mal est-il plus efficace ? Car il est plus énergique et surtout il ne s'encombre pas des traîne-savate. Mais le Mal a une nombreuse population hypnotisée à son écoute tandis que le Bien retrouve seulement maintenant un Oasis où s'abreuver : La Parole donnée à Arès ou le Vrai sens du Vrai. Je répète souvent que ce n'est pas l'union du suivisme qui fait la force mais l'union des qualités respectives mises au service de la complémentarité.
L'époque ne fut jamais aussi terrifiante, car l'homme a perdu ses racines, le lien avec la nature et les étoiles. Son arrogance face à ses avancées technologiques (pourtant fruits d'une petite poignée d'inventeurs et de chercheurs) lui a fait perdre ce que n'importe quel homme d'antan avait naturellement : Une relation avec les éléments.
L'homme d'aujourd'hui est fait d'un tronc, d'un bras qui pend (son sexe) et d'un appareil digestif. Je trouve mes "semblables" dangereux et effrayants car, dans leur perte du sens du Vrai, ils ne peuvent même plus ni supporter ni gérer ne serait-ce que la frustration.
L'amour est un don ou disons plutôt une donation, n'est-ce pas ? L'amour Vrai n'attend rien en retour ; il est prêt à ne rien recevoir. D'accord. Mais de nos jours la frustration et la peur de manquer ont pris une telle proportion que vous pouvez même être agressé en donnant ou en aidant. "Comment ça ?" diront ceux qui n'ont pas l'expérience du partage. "Ceci est fabulation ?" Je dis : "Non, c'est du vécu. Un vécu solide construit sur des expériences répétées ; en donnant ou en aidant, vous êtes susceptible de vous faire des ennemis. Et d'être même montré du doigt pour vous être fait des ennemis. Pourquoi ? Parce que le mutant actuel ne comprend pas que vous exercez votre liberté d'aimer suivant votre conscience. Dans un monde qui perd sa conscience, il veut que vous donniez ou l'aidiez comme lui l'entend. C'est-à-dire que vous soyez, en fait, le magicien qui du bout de sa baguette magique ne laissera aucune trace à sa frustration. "
La grande majorité des hommes est annihilée par le système ; ils n'ont même plus le sens du Faux.
Frédéric M. du Médoc
Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire monté des Fonds, ces profondeurs auxquelles ne descendent plus, en méditant, que quelques hommes de bien, peu nombreux, les épis mûrs qu'il nous faut trouver coûte que coûte.
Vous entrez, semble-t-il bien, dans une nouvelle période de votre vie. Vous cédez le pas au pénitent et, je l'espère, au moissonneur. À des niveaux divers nous en sommes tous là. Vous entrez — c'est toute l'apparence que cela a — dans la lumière avec toute la sincérité, la passion... la brutalité de votre nature. Chacun de nous est ce qu'il est et il devient pénitent avec son sang, ses nerfs, les courants électriques qui traversent son cerveau. Le Père ne nous demande pas d'être pénitents autrement. Mais c'est la bonne Voie, le bon sentier.
L'amour est le centre de gravité de la Parole du Père authentique. On vérifie l'authenticité de la Parole par l'Amour qui lui fonne Vie. Partant, l'amour est la centre de gravité des Évangiles, de La Révélation d'Arès, de toute Écriture authentique connue ou inconnue. Ainsi l'Amour est-il le centre de gravité de la Bible inconnue, du Coran inconnu. Quand, par exemple, au Pèlerinage je lis chaque soir quelques pages du Coran d'Uthman, celui qu'on connaît, je le lis avec vénération non pour l'imprimé que j'ai sous les yeux, mais parce que je sais qu'il recouvre le Coran inconnu, la vraie Parole transmise par Mouhamad dont n'apparaissent que des tronçons dans le livre oficiel. Je sais qu'il est impossible qu'une Parole dont chaque Sourate commence par Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux, dise : Au voleur et à la voleuse tranchez les mains..." (Sourate V/38 u 42 selon les versions) ou bien : Nous avons prescrit : Âme pour âme, œil pour œil, nez pour nez, les blessures tombent sous la loi du talion (Sourate V/45 ou 49 selon les versions) , car alors où est la Miséricorde ? Le Coran inconnu comme la Bible inconnue sont les livres avant que l'homme de pouvoir n'y introduise pernicieusement ses lois, ses idées.
Voilà pourquoi tout reste à commencer. Nous commençons. Merci d'être des nôtres dans cette entreprise.
15aou18 199C9
En ce jour de fermeture du Pèlerinage de Feu 2018, je vous souhaite, ainsi qu'à sœur Christiane tant dévouée, une belle année spirituelle : Que les frères, remplis de Force et de Faveur (Rév d'Arès xLi/9), poursuivent avec ardeur leur pénitence et leur moisson, annonçant le Vrai (xxxiv/1) chaque jour, inlassablement, le cou tendu (25/10), le regard tourné vers son prochain et l'aube (xxxv/7) du monde changé en Bien qui pointe à l'horizon !
Merci, frère Michel, pour votre éclairage et votre enseignement bienveillant dans toutes les circonstances variées qui jalonnent notre épopée arésienne.
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine, Présidente de l'Œuvre du Pèlerinage d'Arès
P.J. Un poème de Jean-Louis.
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Pour de Bon
À vrai dire, à dire vrai
Aussi vrai qu'Il est vrai
Je marche sur le sentier
Fait de cailloux et de joie.
Ainsi toute Sa Lumière perce
Mon cœur de Sa Forte Parole
Qui remplit de Vrai mon fond
Le Vrai est bien là en moi
Aussi sûr que le Beau Jour
Qui poussera au loin les nuits.
Mais quand cesse Son Chant
C'est ma tête qui Le coupe.
Alors je fais et prie le Vrai
Fusion de chair et de sang
A l'abri de ses ailes blanches
Aussi vrai et aussi puissant
Que tous les cris du faucon
Qui pour toujours sur la terre
Depuis son satellite Céleste
Tourne, tourne et donne le Vrai.
La voix du Salut à tous ceux
Qui trouvent dans l'espérance,
La Beauté qui donne la Mer.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine
Réponse :
Merci à tous les deux pour ce beau commentaire.
J'ai été heureux de prier avec vous. Je vous embrasse avec Myriam, Nicolas, Ismaël, et tous ceux que vous aimez.
16aou18 199C10
"Klee [le peintre dont une œuvre illustre l'entrée 199] est en Occident un de ces privilégiés qui ont su donner au monde de l'art la nouvelle orientation spirituelle qui manque aujourd'hui où les religions semblent faire faillite. On pourrait voir en lui le parfait représentant de ce que Mircea Eliade appelle l'unique création du monde moderne occidental."
(Extrait de histoire de Klee. Wikipedia).
Bonjour et merci frère Michel pour cette entrée sur le Vrai qui manque tant partout et que nous nous efforçons (hommes œuvrant pour le Bien) à réinjecter dans les consciences qui aspirent quoiqu'en diront certains, au spirituel car nourriture manquante indispensable pour vivre.
Merci pour votre bonjour [voir réponse 199C6] et recevez aussi le nôtre (je parle aussi du bonjour de Françoise qui n'est pas là mais vous le donne certes volontiers). Oui Matthieu est bien avec 2 t comme le marcheur de l' Évangile.
"Chaque homme fait l'humanité ; ce n'est pas l'humanité qui fait chaque homme" J'aime beaucoup cette phrase si forte de votre entrée. Elle me fait penser au fameux Colibri de l'écologie (noble) de Pierre Rabbi ici Colibri du Spirituel...
Bien à vous. Je vous embrasse avec tous vos proches
Didier B. de Penn Ar Bed
Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire qui me touche profondément.
16aou18 199C11
Tout à l’inverse des grandes envolées théâtrales, voici en passant, un raccourci.
1/ La Vie est Absolue. Il n’y a rien au-dessus. Sa Manifestation est absolue. Elle est dans tout ce qui existe. Même la pierre est vivante si on considère la vie comme un mouvement (mouvement des atomes dans l’infiniment petit).
2/ Le Vrai est Absolu. Il n’y a rien au-dessus. Il est quels que soient les contextes, les milieux, les environnements. Il élève l’homme au-dessus de son relatif d’homme, de son subjectif, de son temporel.
3/ La Parole est Absolue. Il n’y a rien au-dessus. Elle est pour tous les temps, pour tous les hommes. C’est le Rapport de l’Infini, de l’Illimité, de la Conscience du Père/Mère, de l’Un, du Créateur à Sa Créature. Elle lui apporte des informations dans une formulation pour tous les temps, pour toutes les compréhensions alors que le langage humain est relatif d’une époque, d’un lieu, d’une hauteur de vue. Elle est la Pensée du Créateur. Elle révèle Son Existence Absolue. Elle révèle Sa Nature Absolue d’Amour. Elle inspire l’amour.
4/ La Nature du Vrai est l’Amour Absolu, Amour quelles que soient les circonstances. L’amour humain ne peut venir que de l’Amour car le bien, le bon, le beau, le vrai, le juste, le faisant libre, ne peuvent venir que de l’Amour. L’amour humain est relatif, subjectif (on aime sa famille, ses proches, ses amis, ceux de son clan, on va très rarement plus loin). La pénitence produit l’amour absolu — Aime aussi ton ennemi (Sermon sur la Montagne Matthieu 5/44) —. C’est le reflet de l’Amour ou émergence de la Parole quand la place n’est pas occupée par le moi (n’être plus rien pour soi-même Rév d'Arès 40/6).
5/ La Vie, le Vrai, la Parole, l’Amour c’est pareil, c’est l’Un. Pour ne pas sous-vivre, pour vivre sa vraie dimension, pour se réaliser pleinement, pour s’épanouir, l’homme a besoin de rechercher cet Absolu et de vivre selon Lui. C’est un besoin inscrit au fond de lui, inscrit par l’Absolu.
6/ L’Absolu est, qu’on le sache ou pas. Dieu aime d’une façon absolue, Dieu pense d’une façon absolue, Dieu crée d’une façon absolue. Sa Pensée est absolument créatrice — Que ce soit ! [Genèse 1/3 etc.] et cela est ! —. Dieu libère d’une façon absolue en appelant à la Vie, à Lui, celui qu’Il a créé à Son Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27]. Son Appel est adapté au niveau de l’appelé. Son Appel est irrésistible pour celui qui a fait un premier pas. Dans ce monde relatif. Dieu existe pour qui Le cherche alors qu’en réalité (dans l’Absolu), c’est Lui qui nous cherche.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui tout en formant un "raccourci" ne manque pas de faire penser.
Est-ce en Dieu la "Pensée" qui est "absolument créatrice" ? Je dirais que c'est plus que la Pensée. Je dirais que c'est une Puissance qui se trouve dans tous Ses Actes, y compris dans ceux dont nous ne soupçonnons pas l'existence, vu que nos moyens d'humains pécheurs très limités ne nous permettent de concevoir le Père qu'à travers nos propres possibilités, mais je comprends ce que vous voulez dire, vous songez à Sa Volonté (Rév d'Arès 12/4) qui est cette tension qui, je suppose, est subjacente, latente, en tout ce qu'Il Vit Absolument, comme vous dites, puisqu'Il ne dort pas, n'a pas de dimension ou plutôt a la plasticité absolue, étant partout en même temps, étant multiconscient, une myriade de consciences en même temps comme il y a des myriades d'étoiles, y compris présent dans nos consciences humaines si nous prenons conscience au sens absolu du concept, notamment comme connaissance permanente, immédiate de tout partout à tout moment passé, présent et à venir, de sorte que nos meilleures conscience humaines, dans l'état actuel de l'homme taré (Rév d'Arès 2/12) ne sont guère plus que des consciences de sardines ou de poux virtuellement comparées à la Sienne. Tolstoï écrivit dans "Le Royaume de Dieu est en vous" quelque chose comme : "Pour réduire la contradiction entre la vie et la conscience on peut soit changer la vie, soit changer la conscience. L'homme peut ne plus faire ce qui est mauvais, mais il ne peut pas ne pas trouver mauvais ce qui est mauvais." Ici on perçoit le dépassement qui nous permet de sortir, tant bien que mal, de notre état de pécheur et de retrouver, dans la mesure de nos possibilités de perception, quelque chose de notre divinité primordiale.
16aou18 199C12
 chaque 15 Août, dernier jour du Pélerinage de Feu, celà me fend le cœur.
Mon cœur ❤️ pleure de l'intérieur parce que si Adam n'avait pas abandonné la pénitence du bien en lui, nous serions en permanence reliés à la Force créatrice divine. Nous serions Un en l'Éternel Créateur. Nous serions des Adames et des Hahouas [Adam et Ève] dans des corps, esprits et âmes transfigurés tels que Jésus. Nous serions Vie dans la Vie en permanence.
Alors oui, cette fermeture de La Maison de la Sainte Parole me touche et m'attriste chaque année 😢.
D'où l'importance de nos missions respectives.Puissent-t-elles toucher les cœurs des nouveaux épis mûrs.
Je vous souhaite une belle Année Spirituelle.
Je vous embrasse Frére Michel, bien fraternellement ainsi que Sœur Christiane et tous mes fréres et sœurs qui vont œuvrez sur le Champ que le Pére de l'Univers nous a confié pour le moissonner ✨
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Oui, nous avons tous un subit sentiment de vide le 15 août, quand ferme le Pèlerinage, après nous être blottis dans le Giron du Père pendant presque deux mois.
Mais le Pèlerinage ne cesse jamais, puisque nous ne cessons pas de prier chaque jour.
Merci pour votre beau commentaire, ma sœur Patricia.
16aou18 199C13
Bien aimé prophète,
Voici le premier commentaire que j'envoie à votre blog, bien que j'en sois une lectrice depuis quelques années déjà. Je vous remercie de tout cœur pour vos écrits toujours plus inspirants, qui agissent pour moi comme une véritable bouée de sauvetage au milieu d'un monde toujours plus troublé et perdu, dans lequel il est si facile de se noyer.
Cette angoisse de ne pas comprendre la Parole, nous la connaissons sûrement tous, qui voulons changer notre vie, et quelle angoisse ! J'en ai eu le ventre noué quand je vous ai lu. Même quand le sens des mots, déjà difficile à faire sien intellectuellement, nous parvient dans tout son bon sens et sa pure vérité, reste l'intelligence du cœur, qui endormie ou engourdie se fait toujours plus difficile à éveiller et mettre au service du Vrai, de la Vie derrière la syntaxe, de l'Action derrière la phrase.
Cela fait écho encore à toutes ces années que j'ai passées à blâmer inutilement le language humain pour son infinie inexactitude, son incapacité, et donc la mienne par extension, à réellement exprimer la Vérité dans toute sa pureté et son absolu, nous réduisant à constamment à nous éloigner de l'exact et du simple, cherchant dans une rhétorique plus compliqué et plus lointaine, sans succès souvent, des mots moins décevants, [moins] frustrants.
Vos écrits néanmoins sont un exemple et une magnifique preuve de la possibilité d'utiliser le language humain tel qu'il est aujourd'hui pour communiquer le Vrai et vraiment toucher au cœur son lecteur et son interlocuteur.
Merci donc infiniment, très cher frère Michel, pour tout l'espoir et la force que vous véhiculez et que vous me permettez d'avoir,
avec tout mon amour et ma gratitude,
Sarah R. d'Île de France.
Réponse :
Chère sœur Sarah, merci pour ce commentaire qui dit très bien la difficulté de tant et tant d'humains à bien comprendre La Révélation d'Arès.
Je suis très heureux de vous lire me disant : "Vos écrits sont un exemple et une magnifique preuve de la possibilité d'utiliser le language humain tel qu'il est aujourd'hui pour communiquer le Vrai et vraiment toucher au cœur son lecteur." Phrase que je ne prends pas du tout pour une flatterie qui m'enchanterait, charmerait mon orgueil — je n'ai pas d'orgueil ; c'est sans doute un des rares défauts que je n'ai pas ; j'ai plutôt tendance à me considérer comme nul — mais je prends cette phrase pour un cri du cœur signifiant : On comprend ce que vous écrivez. Ce n'est pas toujours ce que me disent certains qui se plaignent de lire mon "charabia" ou mon "tortillage" et de "n'y rien comprendre". Je pourrais me demander : Pourquoi me lisent-ils alors ? Mais non, je ne me demande même pas ça ; je suis désolé qu'ils s'obligent à me lire sans me comprendre, ce qui semble être une preuve de l'intérêt qu'ils me portent quand même. Ça me rend malheureux.
Parfois, à ceux qui protestent de ne rien comprendre à ce que j'écris, j'ai envie de dire : Mes textes vous semblent hermétiques ? Peut-être ne sont-ils qu'un obstacle auquel vous n'étiez pas habitué ? Si c'est le cas, installez cet obstacle devant vous et courez vers lui, vous sauterez plus haut.
Je m'efforce de redonner de la fierté au langage spirituel qui est soit de la théologie, laquelle ne parle qu'aux théologiens, que nous ne sommes pas, soit beaucoup plus souvent un objet de rire ou de haussement d'épaule.
La difficulté est dans la nécessité de sortir la pensée spirituelle du préjugé, de la culture, des idées toutes faites qui deviennent obscures au commun dès qu'elles ne sont plus toutes faites. Dire la vie spirituelle dans un monde qui a perdu sa spiritualité, c'est s'exposer à être incompris par les oreilles inattentives, par les yeux rassotés, par un cerveau qui n'enregistre que le rabâché.
Vos yeux à vous sont grand ouverts, votre intelligence capte, vous changez votre vie déjà en changeant de lecture, en passant à la plume du prophète d'Arès. Merci.
Emplissez-vous de ce que je vous enseigne et vous deviendrez un apôtre.
17aou18 199C14
Frère Michel,
Je suis venu à Arès pour la première fois le 10 août et j'ai pu découvrir La Révélation d'Arès.
Ce fut une grande joie de prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/7] et de pouvoir demeurer quelques temps dans la salle de prière.
J'avoue que vous voir à été un vrai bonheur.
Un chemin lumineux s'est ouvert.
Je vous embrasse de tout cœur.
Franck B. de Picardie
Réponse :
Bonjour, mon frère Franck, et je vous dis tout mon bonheur de voir un Picard venir pour la première fois sur le Lieu où le Père parla à l'humanité en 1977. J'espère que vous deviendrez un pénitent et un moissonneur, parce que ce monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et ne peut que changer par le changement personnel de l'humain.
J'aimerais vous connaître mieux. N'hésitez pas à m'écrire : Frère Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.
Ne vous connaissant pas, je n'ai pas pu vous distinguer parmi les pèlerins qui ont été nombreux cette année, mais puisque vous m'avez vu, c'est que nous avons prié ensemble, c.-à-d. ensemble nous avons prononcé la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Alléluia !
17aou18 199C15
"Le Vrai est l'écho infini de la Victoire ou du Triomphe (Rév.d'Arès 10/7-8) du Dessein (28/27,36/8) et de la Vie (24/5)".
Après avoir volontairement tourné le dos au Dessein du Créateur, Adam est "descendu au singe".
L'homme est la mort d'Adam (Rév d'Arès vii/13), mais il peut, s'il le veut, revenir au Dessein par la pénitence et la recherche de pénitents (Moisson). Quatre générations ne suffiront pas, nous dit le Père. Non pas un homme montre la Voie... (24/3), parce que l'homme est dans le temps (12/6), mais il lui suffit, pour se sauver, d'accomplir sa part d'action tournée vers le Vrai, pour qu'il crée son âme tel l'ouvrier de la onzième heure (Matthieu 20/9). C'est le génie de la Parole arésienne que d'avoir mis cela à la portée de l'homme, le tout avec une extrême simplicité. Mais Dieu ! Que c'est ardu à comprendre et à mettre en œuvre pour nos faibles lumignons !
Merci Mikal, l'ami (Rév d'Arès xxxix/16) pour cette entrée 199. Combien d'autres encore ? Vous avez déjà tant donné, une somme dans laquelle puiseront les générations repentantes à venir (24/5). Sous ta voix. Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés (23/5).
Dominique et Claudine F. de Catalogne Française
Réponse :
Merci, sœur Claudine et frère Dominique, pour ce beau commentaire. Je vous dis à nouveau combien j'ai été heureux de prier avec vous en juin à Arès.
Nous vivons dans un monde qui s'interroge sur les mystères du monde et sur les mystères de l'avenir, un monde qui, en fait, a plus ou moins peur de l'inconnu. Mais pourquoi ce monde tourne-t-il le dos à une Parole Qui donne la clé de tous les mystères et qui efface l'inconnu : la pénitence ? La pénitence, parce qu'en aimant, pardonnant, faisant la paix, retrouvant l'intelligence spirituelle libre de préjugés, nous retrouvons le Vrai, nous retrouvons nos racines divines en même temps que les sentiers qui nous conduisent vers les Hauteurs Saintes.
17aou18 199C16
La Révélation d'Arès est le plus précieux trésor qui existe sur terre, parce qu'elle pousse à la transformation de l'homme. Sa provenance est sûre !
Les alchimistes du Moyen-Âge parlaient de la transformation du plomb (metal vil et lourd) en or (métal inaltérable) qui conduisait à l'elixir de longue vie (l'eternité).
L'essentiel, c'est de se transformer, c'est le seul or véritable !
Guy B. de Belgique
Réponse :
Nous vivons sur une terre où tout disparaît, plus ou moins vite. Mais oui, tout disparaît. Un moustique ou un papillon disparaît au bout de quelques jours de vie. Nous disparaissons au bout de quelques décennies de vie — je ne cesse pas de me dire, à 89 ans : Qu'elle a été brève, ma pauvre vie ! — et même les montagnes disparaissent. Le métal or, n'en doutons pas, disparaîtra lui aussi. Mais la Vie, elle, ne disparaîtra jamais, parce qu'elle est Dieu, le Père, l'Éternel, El Shaddaï, Allah, Brahman (ब्रह्मन्) et ainsi de suite... la Création qui ne s'arrête jamais (Rév d'Arès xxii/12). Oui, "l'essentiel est de se transformer, c'est le seul or véritable !"
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire.
19aou18 199C17
Je viens de rentrer d'Arès ou j'ai effectué mon pélerinage.
Ce matin, je commence à ranger les bagages, mais je ne résiste pas à l'envie d'écrire un petit commentaire pour cette entrée sur le Vrai. Car le Vrai au fond, c'est aussi la Vie qui m'anime. Je me retrouve seul face à moi-même et ressens au fond de mon cœur un sentiment de solitude tout en étant rempli de tout ce que j'ai vécu pendant ce pélerinage.
Il n'y a pas les mots [que je voudrais] pour exprimer ce que je ressens, mais je vais essayer de le raconter quand même car je n'ai que les mots de ma langue pour le faire sur cette page blanche qui s'ouvre devant moi.
Ce fut pour moi un des plus beau pélerinage que j'ai vécu depuis 35 ans que j'y viens.
Il y avait la paix que je ressentais sur le lieu, ce silence rempli de quelque chose de subtil qui vous purifie de l'intérieur, vous remplit d'amour et vous allège. La Révélation d'Arès dit :
Je suis (ici).
Tu (y) viens, le(s) frère(s y) vien(nen)t.
La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle.
Le Feu entre dans l'homme. (xLi/1-5)
...
Les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (le long de) Mon Bras.
(Ici) la main d'homme prend Ma Main (xLi/10-13)
Cette année, j'ai été très touché par la belle lumière d'amour qui transpirait de mes frères et sœurs ; j'ai croisé pleins de regards lumineux comparable à un ciel étoilé qui brillent dans la nuit du monde. Des personnes qui étaient venues là accompagner leur femme ou leur mari ou des amis ont été touchées même sans aller sur le Lieu . C'est merveilleux que les pèlerins commencent à rayonner de ce Feu d'amour autour d'eux. Si je devais placer ce pèlerinage sous un signe , ce serait celui de l'Amour. Peut-être est-ce votre entrée précédente sur l'amour qui libère qui y a contribué. En ce qui me concerne je me suis efforcé d'aimer toujours plus et j'ai en effet constaté que l'amour libère non seulement celui qui le donne, mais aussi celui qui le reçoit. L'amour sans conditions, sans préjugés est le plus beau cadeau que l'on puisse offrir au monde comme Jésus l'a fait pour devenir Christ : Un espace plus long qu'un rayon de soleil va de Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s'en est jamais écarté, il s'est embrasé de Mon Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il s'est élevé vers Moi (Rév d'Arès 32/3).
À l'exemple de Jésus, répandons ce Feu de l'Amour pour embraser ce monde, car c'est en le répandant qu'on le ranime aussi en nous. Sinon, le Feu devient braise, puis cendre et il s'éteint. Ce pèlerinage présage d'une belle année spirituelle et d'une belle moisson.
Merci à vous et à tous les pèlerins qui ont contribué à cela.
Je vous embrasse ainsi que tous les lecteurs qui viennent se nourrir sur ce blog.
Que le cœur de chacun soit rempli d'amour et qu'il ait envie de le transmettre à son tour !
Denis K . de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui me touche.
Sans nul doute, il y avait cette année beaucoup d'amour à Arès. C'est très bien, mais à mes yeux ce n'est pas encore l'atmosphère accomplie que je serais si heureux d'y trouver. Outre l'amour, c'est un état de conscience plus complet que je souhaiterais y trouver avant que je meure.
Je souhaiterais que tous ceux qui pénètrent sur ce lieu aient conscience achevée, aboutie, absolue comme le Vrai, que non seulement tous ceux qui prient là s'aiment, mais qu'ils sachent qu'Élie, Isaïe, Jésus, Mouhamad, Michel ne sont pas les seuls pères de notre foi, mais que Lao Tseu, Bouddah, Shamkara, le Shinto et quantité d'autres beaucoup plus anciens qu'on ne nomme jamais, ou qu'on croit de niveau inférieur, ou qu'on ne connaît pas, qui vécurent partout dans le monde sans laisser de traces écrites dans les déserts, les forêts, les montagnes, sur les îles, depuis les temps lointains du Pléistocène, ont été des réveilleurs de la nature spirituelle des humains.
Je souhaiterais qu'on ait tous conscience que la Vie et le Vrai n'ont jamais cessé d'exister et qu'ils sont là, ces hommes dont les âmes courent dans les galaxies de l'infini, ceux qu'on ne peut nommer comme ceux qu'on peut nommer : Héraclite, Platon, Plotin, Basile, Pascal, Albert Schweitzer, pendant le Pèlerinage là où le Père de Tout — oui, de Tout... ça donne le vertige — a envoyé de ses atomes cinq fois en 1977 sur ce minuscule lieu, dont d'ailleurs on ne parle pas davantage dans le monde, comme si c'était une hutte fantomatique du Pléistocène, qui n'existe pas pour les hommes "rationnels" qui, l'été, passent devant la Maison de la Sainte Parole pour aller chercher du "solide", du "vrai" selon leur conception : du pain, la fraîcheur de la mer, les cartes de la belote, etc. ces "rationnels" qui croient vivre alors qu'ils ne sentent pas la moindre effluve de Vie venue des pèlerins qui à quelque pas d'eux prononcent la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Je souffre, moi assis sur mon siège à quelques mètres du Saint Espace où la Lumière me parla, je souffre de cet extraordinaire abîme entre la foi des pèlerins et pèlerines, mes compagnons et compagne, et le monde... la balène derrière les murs (Rév d'Arès xL/4).
Je souhaiterais Qu'il y ait plus que l'amour évangélique — oh là là, que je suis difficile ! — mais l'Amour. Plus que la vie, mais la Vie ! La Vie ne peut aller sans tous ceux qui La Vivent, qui baignent dans le Vrai. Je sais, je sais, je suis trop exigeant, je rêve, je m'imagine... Je souhaiterais qu'on sorte complètement du théâtre des idées, dont nos pauvres cerveaux sont les scènes. Je souhaiterais que nous ne soyons plus des invisibles pour le monde, de tout soit à Arès d'un même niveau : gens d'en haut comme gens d'en bas, gens hautement cultivés comme gens encore sans écrire — eh oui, ça existe dans la forêt amazonienne — tous les gens qui oublient que leur drame est d'être des locataires de Babel, de parler des langues différentes, d'avoir ce qu'on appelle des cultures... Au lieu d'étudier les cultures, je voudrais qu'on se décarcasse à les supprimer. Jésus parlait araméen, mais souffrait, j'en suis sûr, de ne pas parler un langage que le monde entier comprenne.
Je voudrais que nous redevenions un peuple racine, un peuple premier, un idéal absolu, priant à Arès non plus en prononçant la Parole pour l'accomplir, mais en La prononçant accomplie !
Alléluia !
19aou18 199C18
Prophète bien aimé,
Par tes mots, tu nous tires vers Là haut, qui est l'Immensité, le je sais si peu de Toi, qui es et nous révèle l'Amour offert de ta main, qui touche la Main du Très haut, de l'Innommable, le Saint Qui est, le Tout autre et la tension comme un arc ralenti nous propulse si lentement vers Lui, que je sais le Vrai, le Tout, le désir profond de l'homme à genoux levant les yeux vers le Ciel :
Où est le Vent, l'Amour ?
Et toi, homme, que fais tu de ta vie ? Où se cache l'amour ?
Non manifesté il n'est pas, il n'existe pas.
Homme, fais-le vivre !
Je regarde Mikal qui montre le chemin ou se montre le Vrai, le Jardin dans la tête, la Vie ...
Jules C. de Catalogne Française
Réponse :
Qu'ému je suis en lisant ces quelques lignes qui sont dépassement. Merci pour elles, frère Jules.
Nous savons qu'il nous faut nous construire autrement que nous sommes. Je crois que c'est l'intention — se reconstruire — de la plupart de ceux et celles venus au Pèlerinage d'Arès cet été. Nous sommes tous repartis du Pèlerinage avec des forces nouvelles de changement, de reconstruction. Cet été, le Père a balayé d'un Feu particulièrement ardent ce sol sur lequel se sont recueillis des centaines décidés à changer leur vie et à changer le monde. Nous repartons vers l'amont de nous-mêmes, nous repartons vers celui qui fut Adam avant Adam, l'homme avant l'homme, nous n'atteindrons certainement pas cet amont-là, parce que nos vies corporelles sont trop courtes, mais nous ferons quand même un bon petit bout de chemin pour que ce monde finisse par ne plus mourir, par vivre... Vivre... Vivre la Vie, le Vrai. Chacun revient à Arès pour y vivre son anamnèse... Et nous repartons d'Arès vers le monde pour retrouver les mystérieux canaux qui le ramène à l'anamnèse absolue : la mémoire de ce qu'il fut au temps d'Éden.
Merci, frère Jules, pour ce très beau commentaire.
19aou18 199C19
Tout d'abord, je souhaite partager avec vous ma grande joie d'avoir eu la chance de prier avec vous et sœur Christiane aux côtés de tous les frères et sœurs présents cette dernière semaine de Pèlerinage.
Ce fut pour moi une semaine très riche et intense spirituellement, un instant hors du temps. La prière sur le Saint Lieu et la vie (et Vie) partagée avec mes frères et sœurs ont attisé la flamme crépitant en moi pour y faire renaître un Feu (Rév d'Arès xLi/1-13) brûlant de foi.
Vous avez publié cette magnifique entrée pendant ce Pèlerinage d'août. Elle est arrivée comme la cerise sur le gâteau. Je sais que vous n'avais pas d'orgueil, et que vous vous trouvez souvent nul, mais, cher prophète, vous nous avez délivré ici une pépite d'intelligence et de finesse spirituelles. Vos entrées sont toujours d'une grande qualité et profondeur, et cette fois-ci, vous m'avez particulièrement touchée. Je ne dois certainement pas être la seule. J'en suis restée muette. Quand je lis ces lignes, je sens le Souffle du Créateur entrer en moi. C'est si simple et si subtil à la fois. Vous avez trouvé dans cette langue française tarée (Rév d'Arès 2/12) une remarquable façon de faire passer le Vrai, la transcendance.
Pendant ce Pèlerinage, j'ai compris plus que jamais la nécessité absolue de nous déculturer totalement, de nous débarrasser de tous nos préconçus et préjugés que nous traînons lourdement avec nous. Cette déculturation profonde ouvre tout grand la porte à l'amour et à la Vie retrouvée éternellement. Sans elle, pas de possibilité de faire de Sa (le Créateur) Parole ma parole — Ma Parole ta parole (Rév d'Arès 14/5).
Je me suis longtemps attelée à essayer de faire entrer la Parole, le Créateur dans ma vie sans réellement réaliser que j'étais encore très attachée à ma propre pensée, à ma personnalité et à mes habitudes confortables de pécheresse. Aujourd'hui, il est clair pour moi qu'il n'y a pas de détour possible. Pour laisser entrer le Père en soi, pour être Son Image et Ressemblance, il faut installer le silence en soi et laisser le Souffle (Rév d'Arès 33/8) prendre la place pour se fondre totalement en Lui (référence à 2/14). Le Créateur est sans équivoque: Tu n'es plus rien pour toi-même (40/6).
Acquérir l'humilité, garante de "l'amour miroir de l'Amour" (entrée 199), pour retrouver la Vie, sans quoi la pénitence reste superficielle, sans fondement solide comme une maison bâtie sur le sable (Matthieu 7). Tuer l'orgueil, le mensonge, la culture, les préjugés et les jugements, donc le péché, pour s'emplir du Vrai, "se fondre dans la Parole pure" (entrée 199) et nous unir à l'Un, voilà ce que le Père nous demande dans La Révélation d'Arès.
Merci encore et encore pour vos enseignements, votre patience exemplaire et votre amour.
Je vous embrasse bien fort ainsi que sœur Christiane.
Nejma H. d'Aquitaine.
Réponse :
Merci, pour ce commentaire qu'une puissante espérance dynamise, merci, ma sœur Nejma !
Il faut vouloir, s'enhardir, se lancer par la pénitence et la moisson à l'entreprise apparemment folle de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et vous, jeunesse, belle jeunesse de foi arésienne, vous le pouvez à la suite de vos parents et mieux encore que vos parents ne l'ont fait.
Il faut s'aventurer avec une volonté et une prescience inébranlables dans la mission qui est apparemment face à un mur de béton humain, mais sachant que derrière ce mur et même plus près que derrière le mur, dans les grains de ciment mêmes, il y a des vestiges de la Vie et du Vrai pas assez morts pour entendre. C'est une question de longueur d'onde... Nous n'avons pas encore trouvé la bonne longueur d'onde, mais à force de chercher nous la trouverons. Courage et obstination !
19aou18 199C20
Quelle densité ! Quelle synthèse ! Tout semble dit en chacune des phrases.
Quand je lis : "Retrouver la Vie ou le Vrai, c'est maîtriser totalement amour, pardon, paix, intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle libre (10/10) de préjugés, bref, c'est avoir une âme née de la pénitence (30/11), dont les effets rédempteurs persistent éternellement, parce qu'ils nous unissent à l'Un avec Qui l'homme ne fait plus qu'un en lui-même (xxiv/1).
J’ai l’impression de lire toute La Révélation d’Arès en une phrase. Mais je pourrais citer d’autres phrases de cette entrée qui me font cet effet-là. Il n’est pas nécessaire de créer une médecine, une alimentation, une monnaie parallèle ou une spiritualité nouvelle pour que le monde change. Cela des hommes ont cherché depuis longtemps à le faire, et bien que louable aux yeux des hommes, tout cela retombe toujours dans les arcanes du pouvoir ou de l’oubli. L’histoire le prouve et le monde conserve sa violence, sa cupidité, sa haine. Le monde ne change que si j’aime, je pardonne, je cherche inlassablement à faire la paix, à me libérer des préjugés. Nul besoin de grands projets sociétaux, de grands voyages et de vision globale du monde tant que l’amour n’habite pas mon cœur. Et si l’amour... et l'Amour... habitent mon cœur, alors tout le reste est donné, guidé par la Vie, pas après pas, dans la rencontre des femmes et des hommes que je croise sur mon chemin.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Ce commentaire, comme les autres commentaires, m'atteint, m'ébranle au fond de l'âme. Merci pour lui, mon frère Louis-Marie. Dans ce monde qui paraît encore bâti à partir de brutes préhistoriques. Aujourd'hui Erdogan de Turquie défie Trump des USA et j'ai eu l'impression de voir des rustauds des cavernes se menaçant de massues en papier-monnaie mâché. Ne voit-il pas Erdogan que si la Livre Turque — symbole local ₺ ( ) — a perdu 40 % de sa valeur en quelques jours, c'est qu'il y a vraiment peu de choses qui aient aussi peu de valeur que la monnaie et qu'il faut complètement avoir une autre vie... bref, changer le monde ?
Il existe encore au fond de l'homme une nature venue du fond des âges, de l'Éden même, qui le transcende. certes, cela demande qu'on efface le rideau épais des "acquis" matériels auxquels nous tenons tellement tous autant que nous sommes, et cela demande courage et conviction, mais cette actuelle impossibilité La Révélation d'Arès dit que c'est une possibilité, mais qu'évidemment il faut brûler le rideau qui la cache au feu... au Feu... de la pénitence. Ce Feu qu'on vient prendre à Arès.
Nos pensées vont et viennent — la vie est de plus en plus compliquée — et heureusement la Parole, redescendue vers l'homme à Arès,nous ramène à l'essentiel : l'Amour, la Vie, le Vrai, dont nos faibles amour, vie et vérité terrestres sont les petits miroirs. Nous vivons sur les bord d'une crise très grave qui menace l'humanité, dont l'apex pourrait être l'irréversible péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Fixons notre pensée sur la nécessité vitale de changer nos vies. Cela peut se faire sur place, pourvu que ce sur-place soit pénitent. Estragon dit : Allons-nous en ! Vladimir répond : On ne peut pas. Pourquoi ? demande Estragon. Vladimir dit: On attend Godot... ("En attendant Godot" Samuel Beckett) Qui c'est Godot ? C'est God, Dieu ? Non, c'est vous, frère Louis-Marie, c'est chacun de nous Pèlerins d'Arès, c'est moi. Il y a un formidable espoir pour ce tout petit, vraimet minuscule dans l'Univers, ce microscopique monde. Et cet espoir dépend de peu de chose : aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence libre de préjugés. Vous vous répétez, me disent les moqueurs. Je réponds : Non, c'est vous qui vous répétez, vos moqueries incessantes, et là pas depuis quarante-quatre ans, mais depuis des millénaires. Il faut rendre à la Terre sa nature sacrée, l'escabeau des Pieds de Dieu, comme dit le Psaume, c.-à-d. l'escabeau de nos pieds d'Enfants du Créateur.
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
19aou18 199C21
Salem Frèro !
Le Sens Vrai de la Parole de Dieu est trés important pour moi.
Avant La Révélation d'Arés, le Sens Vrai à travers le Coran était trés trés difficile à trouver. Quand je le lisais je ne comprenais pas quel sens, quel message Dieu voulait transmettre.
J'ai compris certes son existence indéniable, son unité, qu'il n'avait rien d'humain en lisant le Coran. Mais ce qu'Il voulait transmettre, le Sens Vrai de son Message fut éclairé avec une telle force, clairvoyance dans La Révélation d'Ares dés la premiére lecture de la Premiére Veillée il y a 23 ans.
Et je continue toujours d'apprendre à comprendre et à essayer de le transmettre de mon mieux.
Merci, Frèro, pour cette entrée qui m'a particuliérement interessée.
Malika B. de Lorraine
Réponse :
Oh, comme je suis heureux que vous ayez trouvé dan La Révélation d'Arès le sens du Vrai que vous ne trouviez pas dans le Coran tel qu'on l'édite, qui est le Coran d'Uthman, le Coran tel que les puissants de ce monde peuvent s'en servir pour asservir, mais non le vrai Coran libérateur de Mouhamad, qui s'y trouve quand même quand on sait le lire en sautant les livres d'hommes.
Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
19aou18 199C22
Bien aimé et cher prophète Mikal,
Lorsque j’aborde mon prochain en lui disant : "Le Créateur nous invite à reconstruire Éden dans le Bien, à aimer, pardonner, à être libres de préjugés, à retrouver l’intelligence du cœur. Dieu, qui est en eux [les passants abordés], les arrête un peu ou beaucoup, c’est selon, alors une étincelle de Feu peut redonner Vie (Rév d’Arès xvi/18 ).
Comment ne pas aimer les Merveilles du Verbe d’Arès, indiscernable par l’œil du pécheur, qu'est chacun de nous tous, mais Dieu en nous reconnaît ce langage indicible et tout notre être frémit à cette Beauté originelle afin que cela dure, dure encore, alors notre confiance est totale dans cette Parole et dans la parole de Mikal Ma Parole.( Rév d’Arès i/12 )
La bouche fait le bruit. Le bruit est à côté du Vrai. Le Vrai est un jardin dans la tête ( Rév Rév.d’Arès ii/8-9 )
C’est pourquoi il nous faut voir clair absolument avec le cœur en étant pénitents, repousser de plus en plus le péché qui nous détruit.
Le Créateur et le Vrai sont partout et l’homme ne se rend même plus compte que la Création est continue, travail effectif et permanent de Dieu.
Pour l’instant je suis comme la larve de l’abeille (Rév d’Arès 24/2 ) et comme la mouche qui boit avec délice la Parole (xix/18 ), je dois travailler la patience et ma pénitence pour avoir une âme forte, aimer mes frères et sœurs pécheurs comme moi et chercher les épis mûrs sans relâche, sans fléchir, pour que vienne le Jour (31/8).
Merci infiniment, frère Michel, de nous enseigner cette immense Parole du Père. Par sa simplicité et sa beauté elle nous donne courage, force et joie d’accomplir.
Très belle année spirituelle à tous.
Simone Le S. de Touraine.
Réponse :
Grand merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
En ce monde où le droit est un alibi que se donnent ceux qui nous gouvernent, nous taxent, nous mettent à l'amende, limitent vicieusement nos projets et nous jettent parfois en prison, nous sommes continuellement manipulés par les lois, les discours, les prescriptions administratives, les nouvelles, etc. Eh oui, ma sœur, quelle Merveille que de trouver cette Parole qui nous donne l'espèrance solide que l'avenir n'est pas fait des ordres que nous donnent les dominateurs.
Changer le monde, sauver les hommes de base des quelques hommes qui au sommet les mènent soi-disant démocratiquement (mon député n'a jamais répondu aux lettres que je lui ai adressées), voilà le maître-mot de la finalité que nous poursuivons. Oh, nous ne sommes pas des révolutionnaires. Au contraire, nous aimons tous les hommes, même nos ennemis. Notre arme est l'amour, le Vrai, la Vie. Nous vaincrons par là.
La norme de l'argent, de la loi, du "progrès", n'a jamais été, à aucun moment de l'Histoire, le chemin de l'équité.
La mission est un moment de libération, mais la pénitence ininterrompue est une continuité de libération pour qui la pratique en sachant qu'elle le ou la conduit à l'âme, puis de l'âme à l'infini Bien.
La loi des rats n'a jamais été justice ; elle n'a jamais été que le paravent d'une logique qui n'est pas celle que nous demande de suivre La Révélation d'Arès.
Notre colonne vertébrale, ce qui nous tient debout et droit, ce n'est pas le corset que nous mettent les dominateurs. Nos vertèbres sont faites de la Parole et nos jambes suivent les sentiers qu'Elle nous porte à prendre pour gagner les Hauteurs Saintes.
Le jour où je ne croirai plus en la Parole d'Arès et donc en moi, en cette force que le Père me donne, je deviendrai spectre, je ne serai plus âme. Vous non plus, sœur Simone. L'importance, la caractéristique de la Sagesse du Père, dans quoi le commun ne voit que fabulation, sont telles pour celui et celle qui les sent, vous et moi et tous nos frères et sœurs, que les générations après nous, celles dont nous commençons la tâche, ne pourront que vaincre ce monde fou et lui redonner raison et bonheur.
20aou18 199C23
J'ai lu dans ce blog où l'on trouve des choses intéressantes, que vous aviez eu en juillet une sévère crise de la maladie de Ménière et que vous en êtes sorti très fatigué (Ce n'est pas ce que je trouve intéressant, je le dis tout de suite en passant). Mon père avait la même maladie et subissait des crises terribles, heureusement très espacées, qui l'épuisaient. Il lui fallait parfois très longtemps, un mois ou plus, pour retrouver toute sa vigueur et comme vous avez de l'âge (89 ans, tout le monde ne vit pas jusque là et moins encore avec votre présence au travail), je suppose que vous avez moins de ressources de récupération. Je tiens à vous dire toute ma compassion et tous mes souhaits de bonne convalescence.
Je sais aussi que vous fêtez cette année vos noces d'or, vous et votre épouse, et je pense qu'une fois le Pèlerinage terminé vous vous accordez un petit temps de vacances pour commémorez votre mariage qui donc eut lieu en 1968. Mon épouse Barbe (mais oui, c'est son prénom) et moi nous vous adressons nos bons vœux d'années heureuses ; nos noces d'or seront fêtées dans vingt-deux ans, si nous vivons jusque là.
Je voulais vous poser une question. Elle concerne l'antisémitisme. Barbe et moi sommes racistes à l'égard des Juifs. Où est le Vrai dans ce dilemme, quand on éprouve face à un Juif la même antipathie qu'on éprouve face à certains humains difformes ou sales ? N'y a-t-il pas une alarme naturelle au fond de nous, quelque chose qui nous crie silencieusement : "Attention ! Gare à vous !" Puisque c'est naturel, n'y a -t-il quelque chose de fondé instinctivement, un peu comme le chien face au chat, dans cette semonce ? Nous n'avons, ni Barbe ni moi, été élevés dans des familles racistes, ce n'est pas culturel. C'est irraisonné, c'est réflexe. Et pourtant nous nous disons : Le Frère Michel prescrit l'amour qu'on doit avoir pour tous les hommes, de toutes races. Mais en même temps nous nous disons : Jésus était blond aux yeux bleus, il n'était donc pas juif de race ; il était seulement juif de religion, et donc ce n'était pas un vrai Juif comme il est prétendu.
Greg G. de Bourgogne
Réponse :
Si vous suivez l'enseignement de La Révélation d'Arès, vous devez aimer tous les hommes évangéliquement. L'amour évangélique n'est pas sentimental ; c'est un amour-devoir. Vous devez aimer même vos ennemis (Matthieu 5/38-48) ; à plus forte raison devez-vous aimez vos frères juifs, qui ne sont pas vos ennemis.
Où avez-vous lu ou entendu que "Jésus était blond aux yeux bleus" ? Le Jésus qui m'apparut et me révéla L'Évangile donné à Arès en 1974 avait au contraire la peau foncée, disons bistrée, les yeux et le poil (cheveux, barbe) noirs ; il avait le type moyen-oriental. Par ailleurs, il n'existe pas de race juive. Être juif, c'est avoir la religion juive qu'on appelle plus souvent le judaïsme. Or, le judaïsme est la religion la plus polymorphe que je connaisse, de sorte que quand quelqu'un me dit : "Je n'aime pas les Juifs", je réponds sans humour, je réponds en toute vérité : "Vous tombez mal, je suis juif." Pour moi un chrétien n'est autre qu'un juif d'un type particulier, un croyant qui lit l'ancien testament, fondement scripturaire du judaïsme, auquel il a ajouté le nouveau testament (les Évangiles) que les Juifs de rite ancien, ceux des synagogues, ne reconnaissent pas comme Écriture.
Le judaïsme est très variable. Il se définit lui-même simplement comme "un type de vie religieuse dont le trait essentiel est la croyance en un Être suprême, auteur de l'univers qu'il gouverne par sa providence." L'idée que Dieu gouverne par sa providence n'est pas présente dans La Révélation d'Arès, qui souligne au contraire la responsabilité de l'humain dans l'invention du Mal, le destin malheureux de l'humanité, etc., mais La Révélation d'Arès parle de prophètes : Abraham, Moïse, Isaïe, etc. communs à tous les lecteurs de la Bible, et du Coran. La sensibilité juive est très diffuse ; pour beaucoup de Juifs elle est agrémentée d'idées et de coutumes et émotions déjà diverses selon les lieux, les circonstances historiques, les maîtres spirituels, mais par surcroît certains n'ont plus ces pratiques venues de la vie du peuple d'Israël d'antan. Originellement, on retrouve chez beaucoup de nos frères juifs l’ensemble des traits caractérisant les habitants de l’antique terre d'Israël et de ceux qui les ont rejoints par la conversion, mais selon des coutumes locales diverses et des manière de voir la foi de façons parfois contradictoires.
Représenter la religion juive comme antithétique de la religion chrétienne est une erreur. Daniel Boyarin ou Bernard-Henri Lévy ont rappelé que la religion en tant que théologie édifiée par une croyance, des dogmes et une instance suprême, centrale et doctrinale est totalement étrangère à l’esprit du judaïsme. L'interprétation juive de la Bible n’a jamais été unique, ni unifiée ; elle a engendré diverses écoles de traditions et de pensées. C'est d'ailleurs cette diversité, qui à mon avis n'est propre à aucune autre religion, qui a permis aux Juifs de survivre à la dispersion géographique et aux persécutions. Le judaïsme a de nombreuses façons d'héberger Dieu et les coutumes d'antan.
Peut-être éprouvez-vous cette sorte d'antisémitisme bizarre, plutôt une interrogation sans fin face à la judaïté, que Primo Lévi, auteur de "Si c'est un homme", avait rencontré dans les années 30 chez un lycéen et dont il parlerait un demi-siècle plus tard à Giovanni Tesio peu avant son suicide (en 1987 ou 1988, je crois, en se jetant dans un escalier). Primo Levi disait qu'il y avait chez ce lycéen un curieux mélange de haine et d'amour, de curiosité irrésistible et de rejet. Je parlerais plutôt d'une rancuneuse fascination. La plupart des antisémtites que j'ai rencontrés montraient en effet ce sentiment contradictoire, étant tout à la fois repoussés et attirés. Mais j'ai connu des gens qui de la même façon n'aimaient pas les Marseillais, les Alsaciens, les Corses, les Chinois, tout en étant comme captés par eux. Bizarre ! N'y pensez plus. Maîtrisez vos impressions qui ne répondent à aucune réalité. C'est cela aussi prendre possession du Vrai.
Ceci dit, oui, la crise de Ménière qui m'a pris le 17 juillet à 5 h 00 du matin m'a laissé très fatigué. Comme on dit, elle m'a donné "un coup de vieux". J'ignore si je récupérerai complètement, mais du moment que j'ai toute ma tête et que je peux poursuivre l'essentiel de ma tâche prophétique, notamment mon courrier et mon blog, je suis heureux. J'ai des longues phases d'aphonie, une tendance à marcher en zig-zag et des raideurs, notamment des crampes, dans les jambes que je n'avais pas. Peut-être tout cela s'estompera-t-il. Merci pour vos bons vœux de santé.
Enfin, oui, ce sont les noces d'or de Christiane et Michel (moi) et pour cela nous avons loué une maison pour une semaine dans laquelle nous pouvons loger toute notre famille : nos enfants et leurs familles, et nous honorons ensemble cette faveur qui nous a été donnée d'avoir vécu dans le bonheur, malgré des épreuves et un gros travail, pendant cinquante années de mariage. Je tiens surtout à célébrer le remarquable dévouement de mon épouse Christiane, si aimante et travailleuse, sans laquelle il m'aurait été très difficile d'assumer la mission prophétique que j'ai accepté de remplir. Merci aussi pour vos bons vœux à cette occasion, ma sœur Barbe et mon frère Greg.
21aou18 199C24
Le 3 septembre 1974, saint Matthieu est intervenu dans l'une des séances de Leslie Walter Flint (grâce à un larynx artificiel formé à partir d'une substance faite d'énergie vitale provenant du médium) affirmant que même s'il n'y avait aucun moyen de le prouver matériellement, Jésus était un homme qu'il connaissait bien. Il a décrit Jésus comme un homme d'une grande simplicité, mais avec une puissance spirituelle, une force, une endurance, un courage, un charisme et une virilité invincibles. Jésus a été capable de réaliser ce qu'aucun homme n'a jamais été capable de réaliser avant ou depuis.
https://www.youtube.com/watch?v=rx6sn-J8tVw
Ci joint la transcription en anglais et ma traduction en Français (qui mérite d'être corrigée)
(texte anglais non affiché)
Traduction (par le commentateur) :
Dans cette séance, saint Matthieu a prononcé le message suivant:
Communicateur st. Matthieu : Christ était un homme que je connaissais bien. Vous pensez peut-être que cette déclaration ne peut pas être vérifiée. Je ne vais même pas essayer de vérifier cette affirmation, car ce serait, de votre point de vue sur le plan matériel, impossible. Si cela peut être prouvé, cela ne peut être que sur le plan de la conscience spirituelle et de la conscience de cette vérité dont je parle.
Jésus de Nazareth était un homme d'une grande simplicité; un homme comme vous de bien des manières. Il serait faux de dire qu'il n'a pas été soumis à la tentation, pas de la manière décrite dans votre Bible, car c'est l'interprétation par l'homme d'un concept matériel. Jésus était Esprit. Jésus avait le pouvoir de vaincre la chair. Jésus a pu accomplir ce que personne d'autre avant, autant que je sache ou depuis, n'a accompli grâce à son unité avec le pouvoir divin qui rend la vie possible. Nous sommes tous le même esprit. Nous ne sommes pas séparés. Seuls notre aspect physique et notre corps nous séparent.
La force d’automatisation de toute vie est l’esprit et personne ne sait comment exploiter ce pouvoir. Quand on sait l'utiliser pour le bien, pas seulement pour soi, car cela devrait toujours être la dernière pensée, mais pour les autres. Jésus n'est pas venu dans votre monde pour fonder une religion. L'homme a créé l'aspect religieux et construit autour de lui un édifice qui a obscurci la simplicité et la beauté et l'harmonie et l'amour de la réalité de l'esprit qui a animé Jésus. Jésus était ce que vous appelleriez un instrument, mais il a eu la réalisation de ces choses dont je parle et que je veux vous le transmettre afin que vous puissiez avoir cela en vous si clair et si sûr, si sûr, si réel que vous ne le percevrez pas à un niveau de conscience différent de celui que vous appelez spiritualisme !
Si j'ai l'air difficile, c'est parce qu'il y a eu des moments comme avec Jésus qui ont dû paraître durs. Jésus n'était pas ce que vous appelez une "lavette". Jésus était un homme d’une grande force, un grand courage, une grande virilité. C'était un homme, malgré ses réalisations spirituelles. Il était toujours en guerre avec lui-même. Cela vous semble très étrange, mais quand le pouvoir de l'esprit s'anime, il doit apprendre à le surmonter. Il doit surmonter le soi le plus faible, le matériel, le physique. Il doit maîtriser beaucoup de choses dans son soi physique ou matériel ou dans sa nature. Il y a eu beaucoup de combats qui ont eu lieu et je sais que Jésus a vaincu parce qu'il avait une mission divine à accomplir.
Jésus était victime, si vous voulez, des circonstances. Il était victime de son temps, victime des lois, des antécédents, des aspects religieux étroits dans sa limite ; il a souffert comme les hommes souffrent ; il se réjouissait aussi alors que les hommes se réjouissaient. Il n'était pas comme certaines personnes semblaient avoir assumé, Dieu incarné. Il n'a jamais prétendu cela. L'homme a depuis proclamé cela, parce que nous sommes tous des dieux. Ceci est une autre déclaration que certaines personnes peuvent ne pas être en mesure d'accepter : que chaque être humain en embryon est un dieu, parce qu'il fait partie de l'Esprit Universel, et cela dépendra de l'individu quant à la quantité de cet esprit qu'il sera capable d'utiliser et de démontrer, et de le réaliser dans un aspect matériel et dans des conditions de vie dans lesquelles il se trouve.
La mort d’un homme (mort matérielle d’un homme) n’est pas importante dans un sens. Il est humain et naturel sur terre, de souhaiter, le moment venu, que l'on soit libéré du corps physique calmement, tranquillement et pacifiquement, et que cela était effectivement prévu ou devrait être attendu. Mais l'homme a créé à travers des générations des conditions qui affecteront des vies individuelles. L'homme crée les circonstances dans lesquelles il découvre la maladie de diverses manières. L’homme crée les divisions où la guerre se produit. Un nombre incalculable de peuples, certains innocents, dans la mesure où ils n’ont jamais joué un rôle actif dans son développement, en souffrent. L'innocent souffre avec les coupables. Cela peut sembler illogique, désagréable, injuste, injuste et non spirituel, et pourtant, si vous pouvez voir cela comme je le souhaite, l'homme crée les conditions, l'homme sème les graines, pas seulement en une génération, mais en plusieurs générations.
On a dit que les péchés des pères tombent sur les enfants. Cela semble être illogique, injuste, mais ce n’est pas le cas, car vous faites partie, aujourd’hui comme il y a deux mille ans, des personnes qui ont autrefois habité votre terre comme celles qui vous entourent, dans vos maisons dans votre vie quotidienne. Quand l'homme peut percevoir la magnificence de la vie, alors il peut concevoir les réalités dont nous parlons et toute vie est une. Vous êtes séparés, si vraiment vous êtes séparés, vous êtes séparés par vos désirs matériels, vous êtes séparés par vos stupidités et votre folie, par votre égoïsme, par votre impatience, par votre intolérance, par votre malice, par votre haine.
Les nations ont été créées et elles ont créées en conséquence la fierté. Elles ont créé le patriotisme de l'esprit national, le nationalisme et les églises soutiennent et encouragent la mort, le désastre et la tragédie. Je n'ai pas de temps pour les religions. Je n'ai que du temps pour les gens. Je n'ai que le temps pour l'esprit, qui doit être libre de circuler, qui doit briser les barrières qui séparent l'homme des hommes, des personnes des gens, de la nation à la nation, jusqu'à ce que l'homme voie le véritable esprit qui l'anime comme partie du monde de l'esprit, indépendamment de la classe, de la couleur, de la croyance, de la nation ou de l'esprit, ou de l'attitude d'esprit, individuelle ou collective.
Vous vous réunissez pour chercher la vérité et la vérité telle que nous la connaissons, nous vous la communiquons. Vous devrez vous départir progressivement de choses que certains d’entre vous peuvent même chérir. Mais nous ne demandons jamais à personne de faire quoi que ce soit qui soit contraire à leur inclination naturelle. Nous venons pour que nous puissions vous apporter la paix intérieure. Christ encore une fois, n'a-t-il pas dit que la paix est à l'intérieur ? N'a-t-il pas dit aussi que Dieu est à l'intérieur ? Vous êtes des dieux. La paix est au plus profond de vous. Cela ne veut pas dire que vous devez fermer les yeux et les oreilles au monde de la chair.
Nous savons que vous devez suivre la voie normale, naturelle, telle que vous l'entendez, du matérialisme. Mais si vous pouvez la suivre en étant guidé par le pouvoir de l'esprit, les pièges ne vous affecteront pas. Lorsque vous apprenez à vous évaluer, lorsque vous apprenez à vous comprendre et à vous réaliser, alors vous pourrez vous voir comme une grande famille d’Esprit. L’homme qui vous est peut-être étranger, en raison de la couleur de sa peau ou des circonstances de sa naissance, ou de son passé, ou de son intérêt réel, sans éducation, plutôt stupide . Peut-être n'a-t-il aucune raison pour que vous ayez une inclination pour l'affection, le respect ou l'amour. Quand vous pouvez voir toutes les créatures de Dieu comme une seule même famille peut-être d'un niveau différent de conscience et de connaissance, chacun étant vital et important pour l'ensemble; quand vous pouvez nourrir les moins fortunés que vous dans les voies de l’amour et de la compréhension; Quand vous pouvez dire que celui-ci m'est cher comme mon plus proche, alors vous commencerez à vous ouvrir et à fleurir.
Il y a beaucoup [de gens] dans votre monde à qui nous voudrions transmettre le message de l'esprit. Nous savons que ce ne serait pas facile, et même s’ils reçoivent le message, nombreux sont ceux qui vont fermer les oreilles et qui ne voudront pas écouter parce qu’ils auront leurs propres raisons de ne pas changer. Ils sont pris d'habitude. Ils sont pris dans toutes les querelles. Ils sont pris dans de vieilles croyances religieuses et s’y accrochent comme une armure, et ils ne peuvent en être privés. Et certains d’entre eux donnent l’impression d’aller au combat, à la guerre parce qu’ils ne peuvent pas se défaire de cette façade, car ce n’est qu’une façade construite autour d’eux, parfois comme une protection, alors ils pensent contre les autres, et peut-être ne le réalisent-ils pas, contre eux-mêmes.
Je pense que vous êtes libres, au moins vous êtes sur la voie de cette liberté dont je parle, car vous arrivez a écarter les croyances et les dogmes périmés, les querelles et les stupidités, et ces choses qui ont traversé des siècles.
Christ et d'autres grands enseignants étaient des hommes d'une grande simplicité fondamentale. Oh, l'esprit est simple, la vérité fondamentale de l'esprit est simple, bien que difficile, peut-être, à comprendre alors qu'elle est encore enfermée dans la chair, à cause des limitations peut-être quelque peu exercées sur elle. Tous les grands enseignants — je prends Jésus comme exemple le plus élevé — connaissaient ces vérités et les miracles ainsi nommés, qu'il a accomplis et d'autres que vous ne connaissez pas, étaient des lois simples en une opération simple par le pouvoir de l’Esprit.
Lorsque vous réalisez que votre monde est une illusion, vous pouvez dire que c'est un monde très solide et réel pour nous. Bien sûr, c'est pendant que vous vous y exprimez, tout en en prenant part, mais néanmoins c'est un monde, en un sens une illusion, car l'homme l'a créé. L'homme a produit, au cours des siècles, ce dont vous souffrez. J'utilise le mot "souffrir". Il y a des bénédictions, bien sûr, il y a beaucoup de bénédictions. Mais vous avez créé un monde tellement plein de chaos, plein d’incertitude, de peur. Vous vous êtes trompés à travers les siècles, pensant que le monde matériel était le but ultime sans les grandes possibilités en tant que chose à venir après la mort physique.
Avec très peu de prise de conscience, divers groupes de peuples au fil des ans ont créé ces religions en se fondant sur l'idée de la prémisse qu'il y a quelque chose après la mort, à condition, bien sûr, dans la plupart des cas, sinon à tous qu'ils aient suivi la voie établie par cette organisation ou ce groupe particulier qui adhère à certains principes, certains étant bons. Je ne condamne pas en ce sens, car la vérité fondamentale qui sous-tend toutes les religions est la même. Seulement tout cela a été contrecarré par l'homme dans sa stupidité, sa sottise et son ignorance. Et au fil des siècles ils ont bien sûr construit de grands édifices, une grande puissance, une grande richesse — Tous matériels, rien à voir avec la réalité de l’esprit, rien à voir avec le grand Jésus, un grand homme humble et d'une grande simplicité et pourtant de grande force et un homme qui était et est comme vous-mêmes.
Voyez-vous comme vous êtes vraiment. Ne soyez pas déçus. Il est si facile de se duper. "Je veux bien," combien de fois avez-vous entendu les gens dire: "Je fais de mon mieux, j'essaie." Au moins, c'est un aveu que vous échouez dans une certaine mesure, mais cela ne suffit pas. Nous ne vous demandons pas, comme je l'ai déjà dit, que vous soyez des être parfait, car nous ne sommes pas parfaits. Mais nous vous demandons, puisque vos yeux ont été ouverts à la vérité de l'esprit, que vous le fassiez au mieux de vos capacités et que vous ne cherchiez que ce qui est véritablement de l'esprit et que vous ne soyez pas contents comme beaucoup le sont avec les choses de la pouponnière.
Les signes et les prodiges: ils sont importants, ils ont leur place et nous les exposerons, en quelque sorte, de la façon la plus appropriée. Mais ce ne sont pas les choses essentielles. Jésus les employait, tous les grands prophètes, tous les grands voyants, tous les grands enseignants, employaient de temps à autre les pouvoirs de l'esprit pour manifester leur conviction afin de les inspirer, les encourager. Mais ce ne sont que des choses qui vous sont données pour vous aider à surmonter les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez, que ce soit du deuil [etc.]. Quand je viens dans votre monde, je vois le malheur et la tristesse, en particulier ceux qui pensent à quelqu'un proche et cher, quelqu'un qu'ils ont nourri, quelqu'un qui leur est cher et qui est seul et triste, triste, incertain, déprimé, parfois même envisageant une issue dans l'espoir qu'ils rejoindraient la personne qui les a précédés.
Nous sommes toujours conscients de ces besoins. Nous sommes toujours conscients des désirs des êtres humains, où qu'ils soient et quels qu'ils soient. Mais essayez de le voir plus clairement. Dans vos vies matérielles, vous avez créé une autre vie et l'avez créée. Vous l'avez nourri, avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour aider cet esprit, puis soudain il s'est coupé de vous et personne ne ressent rien du tout. Mais vous ne pouvez pas tuer l'esprit, le corps, oui, la coquille, l'enveloppe extérieure, le véhicule d'expression, la maison, appelez ça comme vous voulez mais ce que vous avez travaillé en amour pour le faire naître, vit encore plus vital, plus vivant, plus beau que tout ce que vous auriez pu espérer ou rêver, près de vous, cherchant à vous atteindre, à vous impressionner, à vous inspirer, pour vous réconforter.
De temps en temps des âmes reviennent vers vous pour vous parler. Parfois, ils racontent des choses banales et essaient de prouver la réalité de leur existence. Parfois, ils échouent, parfois ils réussissent. Tout le monde doit avoir son propre niveau, je suppose, ce qui est pour lui, une preuve de survie. Mais essayez de voir cela sous un jour différent. Essayez de voir que vous nourrissez l'amour; non seulement que vous le faites naître, mais que vous nourrissez l'amour de toute l'humanité, que toute l'humanité fait partie de vous et que toutes les créatures de Dieu (soi-disant) partagent la même force d'animation qui vous a donné la vie. Tout ce qui est existe et l'enveloppe extérieure peut mourir et disparaître. Vous pouvez ouvrir la terre et mettre ce qui était autrefois cher et proche de vous et le couvrir. Vous pouvez soulever une pierre tombale, et vous pouvez pleurer au-dessus et placer vos fleurs de souvenir; mais il n'est pas là, l'esprit.
L'esprit est en vous et tout autour et au sujet de vous, et c'est cet amour divin qui rend toute vie possible et fait tout ce qui est. Et croyez-moi, mes amis qui se rassemblent aujourd'hui, (un début j'espère), et je prie, et au plus profond de moi-même, que ce soit l'ouverture qui est la porte entre le monde et l'esprit et vous. Soyez patients, ne vous attendez peut-être pas à trop très tôt, et quand j'aurai fini ce que j'ai à dire, prenez vos photos et dites adieu.
Que la paix et l'amour de l'esprit soient toujours avec vous, car je sais que cela anime chaque action, chaque pensée. Que la force et la réalité de ces choses ouvrent plus clairement le chemin, plus sûrement à ceux qui cherchent vraiment ces choses éternelles. Bonne réussite, mes enfants !
Traduit par Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci, mon frère Chistian, pour ce long commentaire, en fait la retransmission d'une séance de spiritisme au cours de laquelle un médium parlait au nom d'une entité se présentant comme l'apôtre et évangéliste Matthieu.
Je n'accrédite ni l'événement ni le message, dont je n'ai pas été témoin. Je constate seulement qu'on lit là certaines choses intéressantes concernant la personne de Jésus assez proches de l'idée qu'on peut se faire de lui d'après l'Événement Surnaturel d'Arès et L'Évangile Donné à Arès, première partie de La Révélation d'Arès.
Je n'affiche pas le texte anglais, que je n'ai pas le temps de lire, pour ne pas rendre ce texte trop long. J'affiche juste votre traduction en français. Encore merci.
21aou18 199C25
Je reste un inconditionnel [des magazines que vous éditiez de 1978 à 1988], "Le Pèlerin d'Arès" Trimestriel, parce que non seulement vous nous enseigniez mais aussi parce que vous parliez de la vie de la communauté des Pèlerins d'Arès en plein essor — prière, pèlerinage, moisson, vie d'assemblée.
Tout était à créer et vous ne cachiez rien des difficultés rencontrées, ce qui ne pouvait que renforcer l'intérêt pour sa lecture. Vous nous donniez des nouvelles du monde par le filtre de votre prophétisme. Il y avait quelque chose de la Vie, quelque chose de Vrai qui passait à travers ce trimestriel et qui donnait envie de vous rejoindre.
Votre honnêteté et votre humilité transpiraient de ce petit bulletin. Cela en faisait un argument de poids. Aujourd'hui, votre blog poursuit ce travail un peu dans la même veine mais il est moins question d'assemblée. Peut-être les assemblées auraient-elles à s'inspirer de ce que vous avez fait passer comme vie à cette époque.
De l'amour que nous nous portons chacun entre nous, dans le giron du Père, peut-être sommes-nous trop loin de la tragique destinée de la masse humaine ?
Je suis heureux du témoignage d'amour fraternel de mes frères et sœurs, c'est un réel progrès, seulement sommes-nous suffisamment près du souci des nations et des hommes pour nous faire bien entendre d'eux ?
"Du bruit nous aurons toujours besoin d'entendre les échos, parce que nous ne changerons pas le monde en ignorant ce qui s'y passe — et je n'ai pas d'âme si je ne change pas le monde," écriviez-vous dans l'article "Je m'espionne" ("Le Pèlerin d'Arès" 1991).
Après les luttes internes où l'âme se consolide vient le temps où celle-ci doit se confronter au bruit du monde et là, j'avoue que suis toujours profondément rassuré et heureux de lire votre positionnement sur les turpitudes du monde, le marasme dans lequel baigne ce monde. Votre clairvoyance témoigne de votre grande humilité. A quand notre tour ?
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Pascal.
Je sais que "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, que j'ai édité de 1978 à 1988, avait cette proximité particulière entre son rédacteur et ses lecteurs qu'on trouvait autrefois dans les bulletins paroissiaux. Je comprends que vous regrettiez "Le Pèlerin d'Arès" Trimestriel, mais, comme vous savez, l'écrire, le composer, l'éditer, l'expédier tous les trimestres était pour moi une tâche absorbante qui me prenait beaucoup de temps et m'empêchait d'accomplir d'autres tâches prophétiques nécessaires. Comme j'étais tenu à une régularité d'expédition que m'imposaient les règles de la commission paritaire des papiers de presse pour bénéficier de la gratuité postale, j'étais enchaîné à la contrainte du temps. Je dus changer cette formule que tout le monde appréciait, je sais, pour le livre annuel. Puis, maintenant, pour le blog. Ce blog présente un avantage considérable que n'avait pas "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel ou annuel : il peut être lu sur l'Internet dans le monde entier par n'importe qui souhaitant tant y jeter un simple coup d'œil que le lire attentivement. Le blog offre donc une perspective apostolique, une extensibilité par principe illimitée, que n'avaient pas le magazine ou le livre imprimé.
Par "Le Pèlerin d'Arès" imprimé comme par le blog j'ai toujours essayé de faire comprendre que si le Message d'Arès est simple, cette grande simplicité n'est pas facile à replacer dans des esprits qui, ballottés par mille complications et variétés en tous domaines, ne savent plus voir l'élémentaire qu'est la pénitence : aimer, pardonner, faire la paix, être libre de préjugés, laquelle suffit à refaire de cette Terre l'Éden qu'elle fut en des temps immémoriaux. Pour arriver à cette conclusion il faut emprunter tous les parcours possibles sur les innombrables sujets qui intéressent les milliards d'humains aujourd'hui. C'est ainsi que j'aboutis sans cesse au même Appel : Faites pénitence ! en partant de mille aspects différents de la vie, de l'Histoire, de la vie sociale, de la pensée et de l'espérance de l'humain, etc., en espérant à chaque fois toucher quelqu'un ou quelques uns que je n'avais pas pu toucher encore par d'autres chemins et couloirs.
Le Message est très simple, mais le faire entendre est très complexe. Vous, qui êtes missionnaire, le constatez continuellement. Les gens sont peu réfléchis ; ils ne sortent pas de leur état intellectuel ou de l'idée du moment, il faut donc que le hasard vous fasse tomber sur cet état intellectuel qui est terriblement variable et ambulatoire pour que ce que vous dites ait quelque chance de "faire tilt" sur l'instant. Autrement dit je publie, de quelle que façon que ce soit, non seulement pour mes frères mais aussi dans l'espérance de toucher d'autres humains. "Le Pèlerin d'Arès" était plutôt, quant à lui, un bulletin intérieur, quelque chose d'intime et par là ne répondait pas non plus vraiment aux impératifs de ma mission.
21aou18 199C26
"Nous vivons sur les bords d’une crise très grave qui menace l’humanité, [une crise] dont l’apex pourrait être irréversible : le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2)" dites vous dans le commentaire 199C20.
Notre planète est en fait une prison planétaire et sert d’établissement pénitentiaire où les prisonniers doivent atteindre un niveau de concision supérieur. Sans cette concision nous constatons un génocide humanitaire que prépare la race reptilienne ; le mal envers nous (le pacte reptilien vidéo); afin de dominer la planète terre et faire de nous les terriens des esclaves soumis. Leur rêve c’est nous détruire par toutes sortes de moyens, vaccins, médicaments, alimentations etc.
Mais Jésus en 1974 et Dieu en 1977 sont intervenus en Gironde en nous envoyant La Révélation d’Arès pour contrecarrer leur projet diaboliquement ethnocide et pervers envers les homos sapiens que nous sommes : La Révélation d’Arès au chapitre xL parle de la balène = guerre, bombardement, pilonnage surtout psychologique.
Ne désespérons pas ! Dis à Mon Peuple : Ne vous perdez pas, ne te lasse pas de lui parler, sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux, Dis-lui : Le tentateur rôde par la terre (Rév d’Arès 26/16).
La certitude de la protection de forces bénéfiques envers l’humain qui, ces nouveaux "Êtres de la Sphère" ont depuis non seulement créé un "blocus énergétique" autour de la Terre, mais ils l'ont fait aussi autour de notre système solaire tout entier. Des êtres de lumière non violents qui apportent leur aide principalement sous forme de messages. Gerbe et engrange ! Guide à l’Ascension ! J’ai parlé en paraboles pour affermir ta confiance, déposer en toi la Vérité sans détours, car le langage des sciences est comme l’obscurité et Je suis la Lumière, il est la mort et je suis la Vie.38/5 . Beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie (Rév d’Arès 24./3)
Mary de Bretagne-Sud.
Réponse :
Voilà un commentaire de ton apocalyptique, mais qui finit sur une vigoureuse note d'espérance. Merci pour lui, ma sœur Mary.
Mais oui, vous avez raison de rappeler que l'homme est le pire ennemi de l'homme et que si, pour l'heure, rien n'est trop immédiatement menaçant dans nos régions d'Europe, il n'en a pas toujours été ainsi et il n'y a pas si longtemps. Aragon, l'écrivain, qui était membre très actif du Parti Communiste, et que mon père connaissait assez bien, déclarait qu'il préférait Joseph Staline à Marcel Proust et écrivit un horrible poème chantant la "sainte Guépéou" — la Guépéou, la police soviétique de sinistre mémoire — où l'on pouvait lire :
- "Vive la Guépéou, véritable image de la grandeur matérialiste.
Il s'agit de préparer le procès monstre
d'un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d'ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J'appelle la Terreur du fond de mes poumon...
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l'heure qu'il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France"
21aou18 199C27
Et voilà que nous montons (Rév d'Arès 7/2), et que plus nous cheminons, plus nous voyons clair. Je devrais plutôt dire : Plus nous vivons clair. Il n'y a pas de sentier chevrier ailleurs que dans l'amour simple et dépouillé du Sermon sur la Montagne vécu (Matthieu chs.5 à 7) : Heureux les réconciliateurs, ils seront appelés fils de Dieu; Celui qui dira à son frère "imbécile" sera justiciable du Sanhédrin; quand on te gifle sur la joue droite, tends aussi l'autre joue; aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent; quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, quand tu pries entre dans ta chambre la plus retirée; quand tu jeunes, parfume toi la tête et lave toi le visage pour ne pas montrer aux hommes que jeunes;... et ton Père qui voit dans le secret te le rendras; ne t'inquiète pour ta vie de ce que tu mangeras, pour ton corps de quoi tu le vêtiras; ôtes d'abord la poutre de ton œil avant de regarder la paille dans l’œil de ton frère; ce que tu veux que les autres fassent pour toi, fais le toi-même pour eux, etc .
La Parole vécue donne la Vie, non la connaissance livresque de la Bible, du Coran, du Veda, etc... ni même de La Révélation d'Arès. Qu'est d'autre l'amour que l'incessant renouvellement de l'abandon au prochain ? Comme les vagues qui reviennent perpétuellement sur la plage, caressent ou claquent le sable qui dépend d'elles sans le savoir. Voilà le roc sur lequel nous bâtissons nos maisons (Matthieu 7), la baie dans laquelle nous palons nos îles (Rév d'Arès xLii/2).
Cet amour dissoudra le reste de religion qui nous encombre, par le simple et bel (Rév d'Arès 12/3) effort de générations repentantes (24/5). Nous commençons à sentir — en le vivant — dans quel Vent (25/7) l'assemblée puise sa Force (37/3) irrésistible autant qu'elle la produit.
Confiance ! De cette disposition (Rév d'Arès 25/9), toutes les diversités trouveront leur place.
Jeff P. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire pugnace.
Penser, c'est faire penser. Il nous faut absolument faire penser les hommes qui pensent de moins en moins, meublant leurs cervelles de ce qu'ils lisent dans la presse, dans les déclarations d'hommes en vue — qu'on appelle "People", je crois —, de ce qu'ils voient au cinéma, à la télévision, mais qui ne font plus le saut, tellement nécessaire cependant, depuis leur actuelle incapacité cérébrale vers la capacité d'anticiper le monde changé (Rév d'Arès 28/7), qui, s'ils ne change pas, finira dans le désastre du péché des péchés (38/2).
Le Vrai est aussi quelque chose que les hommes, même loin de Dieu, même non croyants, ont a leur portée, mais vers quoi ils ne tendent plus leur pensée et qu'ils ne peuvent plus saisir, engourdis qu'ils sont, sauf les quelques épis mûrs que nous recherchons sans arrêt. Alors là, oui, notre mission difficile est loin d'être finie !
Je me demande parfois pourquoi la France — pour ne parler que d'elle parce que le Père est revenu parler aux hommes depuis la France — a eu des philosophes comme Michel Foucault ou Jacques Darrida, le maître du déconstructionnisme, lesquels ont crié aux humains : "Réfléchissiez, pensez, allez au fond des vrais problèmes humains !" pour finir par n'intéresser qu'un petit nombre d'experts. Les maîtres à penser sont soigneusement et intentionnellement ignorés de la masse. Ces grands réfléchis n'ont servi à rien face à un peuple soigneusement abruti auquel ils voulaient rappeler qu'il faut penser, envisager, critiquer, déconstruire ce monde qu'on a fabriqué à ce peuple en l'abêtissant (quand je regarde les publicités et nombre d'émissions télévisées je suis stupéfait par leur pernicieuse sottise, quand j'écoute les hommes politiques je suis marri au son de leur petitesse). Alors, je me dis, il faut absolument retrouver l'intelligence (Rév d'Arès 32/5), le canal qui nous est laissé à nous Pèlerins d'Arès pour atteindre le monde. Faire penser — mais alors penser, pas seulement remuer des idées — est notre rôle. Qui peut vraiment entrer en pénitence sans penser pourquoi il le fait ? Il faut rappeler aux humains que le monde ne doit pas être pris pour tel, mais doit faire l'objet d'une critique interne sévère et profonde. Et cette critique, il faut rappeler aux humains qu'ils peuvent la faire pour prix d'un effort d'esprit pas si démesuré que ça.
J'ai visionné cet été un court métrage réalisé, dans un but apostolique, par notre frère Fabrice d'Île de France et j'ai été, je l'avoue tout à la fois heureux que quelqu'un fasse quelque chose pour attirer l'attention sur nous, et déçu qu'il ne portât pas les spectateurs à réfléchir majestueusement, superbement à leur destin d'homme, d'homme au sens le plus beau, d'homme comme co-créateur de ce monde, non comme homme remué par ses petits soucis du quotidien, du couple ou de la santé, seraient-ils ceux que peut causer une leucémie. Car ce sont les grandes causes créatrices et universelles qu'il nous faut faire ressurgir dans l'esprit. C'est au cerveau dans sa suprême et transcendante noblesse qu'il faut dire : Homme, attention, les sentiments entrent les êtres certes vont et viennent et sont parfois petits, mais la petite platitude n'est pas ton rayon, tu es créé pour la grandeur ; les scénètes d'échanges entre amis et dans le couple ne vont pas loin, ne soulèvent que de triviales petites questions de cœur, de contrariété, de blabla, qui animent le quotidien. Humains, cessez de tourner en rond, de réduire l'existence à des petits problèmes de chien et chat ou de santé qui certes existent, mais ne sont pas les sentiers que le Père nous montre pour gagner les Hauteurs. Ce qu'il faut c'est dire : "Prends ton bâton, mets-toi en marche, sors de là, tu n'es pas conçu pour la fadeur. Rappelle-toi de ce que tu es, homme : L'image et ressemblance de Dieu ! Te rends-tu compte que tu es une puissance de la pensée et que celle-ci est fondatrice, mille fois plus capable de repenser le monde et la société des Enfants du Père que de se reposer sur des petites scènes quotidiennes comme sur un canapé de salon ?!" Voilà où est le Vrai. L'amour, le pardon, la paix, la liberté évangéliques, c'est tout autre chose !
Je ne réponds pas vraiment à votre commentaire, frère Jeff, mais ce commentaire me donne l'occasion de dire ici quelque chose de très important... quelque chose de plus, puisque tout ce que je dis est important.
22aou18 199C28
Bien aimé prophète,
Si nous ne nous sentions pas habités d'une force qui nous dépasse, nous transcende, d'une étincelle de Vérité qui demeure au fond de chacun de nous, qui se lancerait dans une telle aventure à vos côtés avec l'espérance de réussir ?
Que serions-nous devenus sans vous, sans sœur Christiane, votre épouse, une femme aussi profonde qu'elle est discrète ? À vous deux, vous formez l'exemple de l'image Père-Mère du Créateur.
La technologie nous ruine et c'est paradoxalement cette merveilleuse technologie qu'est l'internet qui permet d'apporter, en un instant, le Souffle du Vrai, votre enseignement prophétique à travers le monde, au-delà des frontières.
Merci infiniment de nous souffler l'espérance et de nous éclairer sur l'homme devenu parfois si obscur.
Philippe et Arièle C.-C. des Hautes-Alpes.
PS: vous êtes en voyage alors un petit clin d'œil à vous et votre famille avec cette photo prise un jour sur une route en terre Malgache.
Réponse :
Merci, frère Philippe et sœur Arièle, pour ce commentaire tonique, revigorant !
Merci aussi pour l'image d'un vieux panneau routier en ciment à Madagascar. Il me rappelle ce que je disais souvent aux personnes que je rencontrais dans la rue au temps où j'y étais missionnaire : "Bonne journée... et revenez-nous bientôt !" Je regarde cette photo et j'y remarque des choses qui m'intriguent comme les deux feuilles d'arbre ou d'arbuste sur une tige tout en haut et le petit bonhomme qui me semble assis en bas à gauche. à moins qu'il s'agisse d'un nain en train de marcher...
"Bonne route !" Je vois notre mission comme jamais. Nous quêtons les épis mûrs et ça ne va pas de soi. Nous paraissons déplacés, périmés dans la rue, sur les places, dans les squares ; nous semblons faits des vieux os et des visages momifiés des apôtres d'antan, et vous, et moi, et les passants qui nous regardent parfois comme s'ils voyaient des fantômes, ni plus ni moins. Nous avons l'air de revenants plutôt que d'étrangers, de gens bizarres. Nous avons l'air illégal, inique, infondé. Nous sommes la Palestine des Évangiles oubliés — rabâchés mais oubliés... qui vit selon le Sermon sur la Montagne ? — bref, nous sommes en trop. Éloges et félicitations aux moissonneurs de La Révélation d'Arès. Raison de plus pour donner à nos propos la puissance qu'ils méritent puisqu'ils viennent aux oreilles des humains depuis la Puissance qui fait l'univers infini. À mes frères qui disent des choses molles ou pire des choses comme flasques, je demande : "Pourquoi ?" Ils me répondent : "Pour ne pas choquer." Je dis : "Vous suivent-ils si vous ne les choquez pas ?" Eux : "Non !" Moi : "Alors, choquez-les, car La Révélation d'Arès choque. Le Père ne parle pas pour dire : "Tout va bien, continuez comme ça !" Il parle pour dire : "Cette vie vous paraît banale, ordinaire, normale ? Erreur. Le mal va vous faire très mal. Ouvrez les yeux. Aimez même ceux qui ne vous plaisent pas, même vos ennemis ; pardonnez même à ceux qui vous semblent impardonnables ; faites la paix avec tous ; soyez libres de tous préjugés ! Voyez les humains comme jamais vous ne les avez vus, parce qu'ils souffrent comme vous, ils ont peur comme vous, ils sont inquiets comme vous ! Sinon, le volcan du mal va entrer dans une irruption qui va nous cuire et nous consumer tout vifs. La Révélation d'Arès appelle ce volcan le péché des péchés. Ceci dit, bonne route et revenez bientôt nous aider, nous les Pèlerins d'Arès, à dire au monde qu'il vaut mieux être activement bon, aimant, pardonnant et avoir quelque frivolité et faiblesse à côté que d'être quelqu'un qui prétend n'avoir très sérieusement, âprement, sèchement rien à se reprocher."
22aou18 199C29
Bien aimé Prophète en l’Amour du Très-Haut,
J’ai été très heureux de prier avec vous ainsi qu’avec mes frères et sœurs cet été durant le Pèlerinage.
Je profite de la réponse que vous faites à notre frère Jeff pour tout d’abord vous remercier de l’honneur que vous nous avez fait en ouvrant les portes de l'annexe pour le visionnage des scénettes que nous avons tournées cette année, ainsi que pour la mansuétude que vous avez eue à l’égard de ce que nous avons présenté.
J’aimerais toutefois dissiper une possible confusion sur le travail qui a été proposé et sur son intention.
Ce n’est pas un court-métrage à vocation apostolique que j’ai réalisé.
Je ne l’ai pas présenté comme tel à mes frères et sœurs. À la question qui m’a été posée de savoir si des assemblées pouvaient l’utiliser comme outil missionnaire, j’ai d’ailleurs clairement répondu non car ce n’est pas le but. Je suis arrivé conscient que ce que je proposais à mes frères n’était pas un outil missionnaire.
Ce projet est la suite du dossier de présentation que je vous ai adressé fin 2017 présentant un scénario de long métrage. Vous m’aviez donné quelques conseils sur le blog, j’ai décidé de faire lire le scénario à quelques frères et sœurs. Les retours étaient plutôt positifs, on m’a donné des conseils pour la prochaine version (V2) sur laquelle je travaille, mais une alerte légitime a souvent été posée: "Un bon scénario joué par des mauvais acteurs aura un effet évidemment néfaste." Pour répondre à cette crainte, parce que je souhaitais un noyau dur de comédiens pèlerins, il me fallait faire un casting et tester parmi eux leurs compétences dans un premier temps pour voir si cela était réalisable.
Ce que vous avez vu n’est pas un court-métrage, j’ai moi-même du mal à le définir, car ce sont des essais ou des répétitions mis bout à bout qui avaient pour but initial de familiariser des acteurs non aguerris afin de leur faire prendre conscience de l’environnement et de l’exigence de ce genre de travail tout en étudiant la faisabilité d’un projet plus conséquent.
Petit à petit, en multipliant des essais sur certaines scènes, est venu l’idée de faire une représentation de ce qu’on a été capable de faire sans moyens avec des comédiens amateurs en essayant de tracer de manière un peu grossière les grandes lignes du film mais sans avoir la prétention de représenter totalement ce qui se trouve dans le scénario.
Le but était donc de savoir si l’idée de faire un film autour de La Révélation d’Arès semblait bonne en présentant le début d’un travail, qui s’apparente plus à un brouillon qu’à l’œuvre aboutie, où trois "tons" seront présents.
Le premier est le blabla sans grand intérêt qui anime le quotidien du monde avant que La Révélation d’Arès n’apparaisse. Partie assez courte qui permet de poser les différentes personnalités et de mieux voir par la suite l’évolution des personnages par contraste avec l’apparition de la Parole, la deuxième très courte est le début du basculement vers une réalité plus spirituelle, et enfin la troisième qui occupera le plus de place est profondément spirituelle.
C’était un pari risqué et pas vraiment réussi puisque les séquences sur des choses futiles prennent plus de places que le fond spirituel dans ce que j’ai montré, mais il s’est passé des choses que je n’avais pas prévu qui m’ont donné une surcharge de travail monumentale et j’ai été dépassé par le temps. Il m’aurait fallu plus de moyens matériels et humains pour échapper à des contraintes longues à détailler ici pour pouvoir faire ce que je souhaitais.
J’aurais vraiment souhaité illustrer beaucoup plus le Vrai qui se trouve dans le scénario, car la liberté, l’amour, le pardon, je suis d’accord avec vous, c’est autre chose et tout cela, est présent dans le script même s’il mérite d’être encore amélioré. Je m’en excuse auprès de tous ceux qui auraient voulu plus, mais je n’ai pas pu le faire.
Le but de ce travail n’était pas apostolique. Le film le sera. C’est de cette manière que j’ai présenté ce montage avant le visionnage, et c’est peut-être la raison pour laquelle mes frères et sœurs ont fait preuve d’indulgence à notre égard tout en nous encourageant à continuer pour aller plus loin et plus haut.
Je comprends que vous soyez déçu et je regrette que les circonstances ont fait que je n’ai pas plus vous expliquer en amont les objectifs, la finalité et les problèmes que m’ont causé ces essais. J’étais aussi venu chercher la confiance de mes frères et sœurs avec ce que j’ai pu faire pour donner suite à cette amorce de travail précurseur d’un projet bien plus ambitieux qui va nous demander d’être de grands pénitents et de grands priants.
Nous savons que nous en sommes encore loin mais nous ne nous décourageons pas.
Dans la prière avec chaque jour, je vous embrasse fraternellement.
Fabrice C. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Fabrice, pour ce commentaire.
Je comprends et respecte les explications que vous donnez ici, mon frère, mais il est autre chose que je ne comprends plus, alors : Pourquoi m'avoir fait demander par frère Alain Le B. si je vous autorisais à présenter aux pèlerins, pendant le Pèlerinage, à ceux et celles que vous appelez avec justesse vos frères et sœurs, qui sont tous moissonneurs, donc apôtres (du moins sont-ils censés l'être), ce petit film, s'il n'a pas été conçu et réalisé dans un but apostolique ?
La question étant posée d'une représentation dans l'enceinte du Pèlerinage, j'ai alors tenu à visionner le film, ce que ma fille Nina, qui l'avait enregistré sur son ordinateur m'a permis de faire à Bordeaux, parce que je ne l'avais pas encore vu. Le film ne m'a pas enthousiasmé, m'a même plutôt déçu comme le dit ma réponse 199C27, mais je n'y ai rien vu qui s'opposât à la correction séant à l'atmosphère d'un Pèlerinage de foi où des missionnaires viennent prendre le Feu, même si rien dans ce film ne me semblait aider à communiquer le Feu tant aux moissonneurs présents à Arès qu'à le communiquer au monde qu'il faut changer, dans lequel nous cherchons les épis mûrs.
Je comprends moins encore pourquoi vous vouliez l'avis de vos frères et sœurs qui sont tous missionnaires. Ce n'était qu'une coïncidence, en fait.
Il ne s'agit donc, en somme, que du premer jet, du monstre comme on dit pour les brouillons de pièces théâtrales, d'un film d'auteur. Et là, mon frère Fabrice, je ne suis plus du tout compétent. Je suis même très mauvais public, m'ennuyant facilement au cinéma, étant très balourd, cruche, voire butor devant des films qui peuvent emballer beaucoup de cinéphiles, de spectateurs connaisseurs, mais qui me rasent. Autrement dit, je ne suis pas du tout un bon point de repère en matière d'art cinématographiques. J'en suis désolé et je me fais tout petit.
Veuillez bien, mon frère Fabrice, pardonner mon erreur d'avoir cru qu'il s'agissait d'un adjuvant ou catalyseur missionnaire, autrement dit d'une œuvre à intention apostolique.
Pour finir et vous dire combien je suis nul dans le domaine du cinéma comme art. Vous dites : "Une alerte légitime a souvent été posée : 'Un bon scénario joué par des mauvais acteurs aura un effet évidemment néfaste.' Pour répondre à cette crainte, parce que je souhaitais un noyau dur de comédiens pèlerins, il me fallait faire un casting et tester parmi eux leurs compétences dans un premier temps pour voir si cela était réalisable." J'aurais, voyant le film, pensé tout le contraire. Pour moi c'étaient de bons acteur jouant un mauvais scénario. Eh oui, et c'est assez montrer combien brèle je suis, j'ai trouvé que les frères et sœurs jouant dans le film s'en sortaient très bien mais qu'ils n'avaient pas grand chose à dire.
Pour moi, dont la fonction se réduit au très étroit message de La Révélation d'Arès dans un monde qui a tant de choses à raconter — encore que ce serait à voir : au cours d'une interview de Clint Eastwood, je l'ai entendu dire que quand il s'était lancé dans la réalisation de films, il s'était aperçu que tout avait déjà été dit et montré au cinéma —, pour moi donc, simple homme de Dieu, le cinéma, ou plutôt un film, reste une hypothèse de travail apostolique et cela seul. Un film sonore est vu. Selon moi voir et dire c'est utiliser les yeux et les oreilles pour faire passer un message très fort, très drect, celui lancé par Dieu à Arès. Tout est en réalité bien plus retors, évidemment. Il faut une histoire qui intéresse, retienne l'attention, c'est sans doute ce qu'il y a de plus difficile dans l'invention d'un script. Je ne crois pas qu'il faille partir de banales situations du monde, qui n'intéressent pas grand monde ; il faut une histoire originale, qui, si possible, passionne déjà par elle-même. Ensuite il faut recaler le Message d'Arès dans l'histoire et, à mon avis, il faut entrer ce Message tout de suite ou presque, même si c'est au départ dans une situation conflictuelle, du moins antagonique, ce qui ne disconvient pas, car La Révélation d'Arès n'est pas sans créer des oppositions. Mais là il faut du talent pour que ça coule jusqu'à l'évidence de l'incontournable Vérité : C'est que le monde doit changer (28/27) et il ne changera que si des hommes en bon nombre changent leur vie (30/11), tout cela, bien sûr, dans le fil de l'histoire. Or, les scénaristes inventifs et talentueux ne doivent pas courir les rue, puisque les sociétés de production en cherchent sans cesse. Je pense aux difficultés qu'on sentait bien dans l'écriture de Claude Lévi-Strauss quand il conçut "Tristes Tropiques" en révélant aux homme de science leurs erreurs totales concernant ceux qu'on appelait encore les sauvages. Sans son extraordinaire honnêteté doublée d'une grand talent il n'aurait pas provoqué par ce seul livre la révolution qu'il a soulevée dans le milieu scientifique ethnologique. Ce livre m'avait bouleversé à l'époque ; il soulignait que les sauvages ne sont pas du tout nos inférieurs, mais nos frères autres, voire bien supérieurs par bien des côtés (on sortait alors d'une guerre à la barbarie incroyable). Je lus "Tristes Tropiques" en 1957, j'étais alors jeune ingénieur à Lyon.
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"Notre colonne vertébrale, ce qui nous tient debout et droit, ce n'est pas le corset que nous mettent les dominateurs. Nos vertèbres sont faites de la Parole et nos jambes suivent les sentiers qu'Elle nous porte à prendre pour gagner les Hauteurs Saintes." (réponse 199C22)
Cette simple image, que vous donnez là, contient tout le dilemne dans lequel le monde se trouve :
Le corset que sont les lois dont les droits qui en découlent. Rares sont les hommes d'aujourd'hui qui pourraient admettre honnêtement pouvoir vivre sans ce corset. Et ceux qui le peuvent, ceux qui témoignent être capable ou vouloir s'en défaire, admettent aussi qu'ils craignent que leurs vétèbres ne puissent pas les soutenir bien longtemps ; ils ont peur de s'écrouler car ils n'ont pas encore compris (et nous avons la responsabilité de leur faire comprendre) qu'ils peuvent desserrer le corset, lacet après lacet, tout en consolidant leur colonne vertébrale, vertèbre après vertèbre.
D'où ma façon de comprendre l'enseignement de la Parole donnée à Arès : La larve en se hâtant n'atteint pas l'abeille (Rév d'Arès 24/2).
Désserrer le corset ne signifie pas seulement trouver la force de conviction, et la motivation qui en découle, de s'écarter du système qui emprisonne. C'est-à-dire devenir indépendant des maux anciens et nouveaux qu'inventent les dominateurs à travers l'histoire des hommes (ces dominateurs doués, experts pour nous faire croire que nous ne pouvons pas nous tenir correctement sans le soutien du corset). Non, se contenter de sortir du système, de ne plus en être ni attaché ni dépendant, est un acte que nous pouvons considérer comme étant révolutionnaire.
Je ne suis plus un révolutionaire. Je suis devenu un résistant, car afin de me libérer de la suffocation (parce que les dominateurs vont serrer de plus en plus les lacets du corset qui étouffent plûtot qu'ils ne soutiennent), j'ai le devoir d'être pénitent. Pé-ni-tent ! C'est-à-dire comprendre tout simplement que "les petits maux contiennent tous les grands maux du monde, et c'est en nous corrigeant de ces petits maux que nous guérirons les grands maux du monde" (Introduction du Pèlerin d'Arès 1989). Je me donne donc les moyens de résister au mal.
Et moissonneur. Mois-son-neur ! C'est-à-dire comprendre que "devenir pénitent ce n'est pas seulement devenir un juste parmi les injustes mais aussi faire des injustes des justes". Et pour cela, dit La Révélation d'Arès (35/1), tu apporteras Ma Parole dans leurs maisons. Ma maison est mon corps profane tandis que la Maison de la Sainte Parole est le Temple que je porte en moi. C'est-à-dire la part sacrée qui doit, coûte que coûte, s'installer dans le plus de maisons possibles.
Une fois débarrassé totalement du corset alors, pourrai-je me féliciter de ne plus "prononcer la Parole pour l'accomplir, mais la prononcer accomplie" (réponse 199C17) ? Car la Parole sera devenue ma colonne vertébrale reconstituée solidement, n'est-ce pas ? Autant dire que "ma maison sera construite sur le roc et non sur le sable" (Coran). Eh bien non, je ne le crois pas. Pourquoi ? Car je ne serais alors encore qu'un résistant.
Pour n'être plus qu'un résistant, il est indispensable que ma solide colonne vertébrale soit mise au service de mes jambes. Mais que puis-je faire de ces jambes que je pourrais utiliser à d'autres fins qu'à "suivre les"sentiers que la Parole nous porte à prendre pour gagner les Hauteurs Saintes" ? Et cela même si la Parole me prévient de ne pas en faire un autre usage : Qu'on ne fasse pas mauvais usage de l'Eau (Rév d'Arès 19/2). Nous sommes encore là confrontés à "cette terrible liberté" dont vous parlez à différents abords.
Vous dîtes : "Sans nul doute, il y avait cette année beaucoup d'amour à Arès. C'est très bien, mais à mes yeux ce n'est pas encore l'atmosphère accomplie que je serais si heureux d'y trouver. Outre l'amour, c'est un état de conscience plus complet que je souhaiterais y trouver avant que je meure" (réponse 199C17).
Alors, "outre l'amour" et au-delà de la résistance, que manque-t-il que "vous seriez si heureux de trouver" et qui permettrait aux jambes de vraiment prendre les sentiers qui mènent vers les Hauteurs Saintes ? Il nous manque la Conscience Collective dont vous avez fait un enseignement ("Le Pèlerin d'Arès" 1989, "Conscience Collective et Prophète"). Cette même conscience qui (par manque de fermeté ou par faiblesse ou par stratégie ou par capitulation) fut remplacée par le "concept des familles d'affinités" pour notre génération.
Cette conscience que j'exprime, pour ma part, en disant que "ce n'est pas l'union du suivisme qui fait la force mais l'union des qualités respectives mises au service de la complémentarité " (mon précédent commentaire 199C8). Les "qualités respectives" sont les sentiers au pluriel. Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie (Rév d'Arès 24/3).
Alors, à mes yeux, c'est seulement à ce stade que l'état de résistance deviendra obsolète et que nous pourrons être dans un accomplissement qui pourra nous permettre de dire : Nous sommes redevenus "un peuple racine, un peuple premier, un idéal absolu, priant à Arès non plus en prononçant la Parole pour l'accomplir, mais en La prononçant accomplie !" (réponse 199C17).
Puissions-nous vous rendre heureux, prophète, avant votre mort physique !
Mais ayons conscience que ce n'est plus un corset mais une camisole que les dominateurs tenteront d'enfiler sur ceux qui y parviendront. Car : Tu as Ma Parole. Ils ouvrent l(eur) loi devant toi ; ils (te) rasent la tête, le menton" (Rév d'Arès xi/1), mais... Ne crains pas ! Assois-toi (à) Ma Place ! (xi/2)
Frédéric M. du Médoc
Réponse :
Vous dites : "Autant dire que 'ma maison sera construite sur le roc et non sur le sable' (Coran)", et j'avoue mon ignorance : Je ne vois pas où se trouve cette phrase dans la Coran. Par contre, elle est bien connue dans le Sermon sur la Montagne : Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comme un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s’est abattue sur cette maison; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comme un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison; qui s’est écroulée complètement (Matthieu 7/21-29).
Ceci dit, merci, frère Frédéric, pour ce commentaire réfléchi, qui se suffit à lui-même, auquel je n'ai rien à répondre. Je peux seulement, en le relisant, penser qu'il est, ce commentaire, comme La Révélation d'Arès, comme ce que j'ai écrit et que j'écris encore moi-même, caractéristique de ce dont nous croyons et parlons tous, Pèlerins d'Arès, d'une vie et d'une espérance qui ont été oubliées quelque part dans le passé, descendues et abandonnées dans les caves du monde et qu'il faut commencer à remonter à la surface, peu à peu, fragment par fragment, bribe par bribe, pour les faire frémir puis exister sous le soleil.
Comme ces choses qui reprennent vie contrarient les dominateurs, ils nous mettront, comme vous dites, "une camisole", qui n'est d'ailleurs pas une camisole future ; elle existe déjà là sous la forme des portes médiatiques fermées à double tour devant nous. Mais nous arrivons à passer par les petits trous dans la toile, les boutonnières, de la camisole que sont les rues, par lesquelles nous soufflons comme nous pouvons le Vent. Il est toujours plus difficile d'honorer et faire vivre les choses depuis longtemps innommées que celles, volumineuses et innombrables, reconnues par tous les medias, tous les discours, toutes les académies.
Le Père donne et nous donnons aux choses depuis longtemps innommées des noms qui ressemblent à d'autres noms mais qui aujourd'hui recouvrent d'autres sens : pénitence, prière, Mère, baptême... Ce qui signifie que nous sommes dans un temps d'inévitable confusion, mais les choses du Vrai se décanteront et peu à peu le monde verra apparaître les choses du Faux, en éloignera son regard. Peu à peu nous honorerons la mémoire du Vrai, du Vrai sens, du Vrai comme déclencheur d'action créatrice du Bien, et la lumière se rallumera dans les cerveaux comme les étoiles peu à peu s'allument quand la nuit tombe et révèle l'Univers infini, la nuit qui n'est alors plus obscurité, mais qui est un autre monde. D'ailleurs, cela commence. Cette année 2018 nous avons vu au Pèlerinage quelques dizaines de nouveaux pèlerins ou Pèlerins, des étoiles encore palotes pour beaucoup mais qui font preuve que la bonne intelligence (Rév d'Arès 32/5), même lentement, discrètement, se fait jour.
Un jour, il doit y avoir vingt ans, un pèlerin inconnu m'aborde pendant le Pèlerinage et me dit : "Vous avez vu ? On a confirmation que le nom de famille de Jésus était Ben Daouid Bien Aimé. C'est Jésus dont vous parlez dans votre bouquin La Révélation d'Arès." Je réponds, ébaubi : "D'abord, La Révélation d'Arès n'est pas mon bouquin, et La Révélation d'Arès, qui est un Message de Dieu, parle de Jésus (32/1-3) ou de Yëchou (i/7, xiii/5-21, xxviii/2-9, etc.) tout court, sans patronyme. Au reste, "Bien Aimé" est le sens de l’hébreu דוד, Dawid (David) ; ce n'est pas un patronyme. De son temps, on appelait quelquefois Jésus fils de David, mais ce n'était pas un patronyme ; c'était une façon de dire : Tu es le messie, lequel selon une tradition juive aurait dû descendre de David. Jésus n'a pas besoin de patronyme, pas plus qu'Ulysse que chanta Homère, n'avait de patronyme. Comment vous appelez-vous ?" Il répond : "Benjamin." Moi : "Eh bien, Benjamin, je vous appelle Benjamin. Appelez-moi Michel. C'est tout. Nous vivons dans un monde qui a maintenant besoin de précisions telles qu'elles lui démontreraient (au monde) qu'un homme n'est plus un homme, un homme parmi ses frères humains, mais qu'il est un numéro unique, lequel n'est pas encore donné par des chiffres, mais par des prénoms, nom de famille, date de naissance, empreintes digitales, taille, etc. Voyez votre numéro de sécurité sociale ! Les chiffres viendront bientôt. Je serai 3.889.574.668 et vous serez 4.276.890.002. On est en passe d'oublier que l'humain n'est pas un individu, mais le frère ou la sœur d'une immense fratrie, un composant d'un Amour infini, qui lui même se soude aux autres composants par le miroir de cet Amour, l'amour évangélique."
Je raconte cette histoire, qui apparemment n'a pas de rapport avec votre commentaire, pour montrer que nous vivons dans un monde, qui plus encore que soumis aux dominateurs est un monde où l'homme perd le sens de ce qu'il est lui-même, de sorte que le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), qui est la fin de l'homme, menace. Notre mission est urgente. Elle a pour but non spécialement de délivrer l'humain des dominateurs et des camisoles qu'ils lui préparent, comme vous dites, mais surtout et par-dessus tout de délivrer l'humain de lui-même.
Je n'ai jamais revu le pèlerin rencontré ; il me quitta très songeur, silencieux, plutôt perdu, comme égaré par ce que je lui avais dit. Une preuve parmi des milliers d'autres que notre Message pour simple qu'il soit n'est pas facilement compris même quand on se donne la peine — qu'il faut se donner de toute façon — d'expliquer qu'il s'agit de changer la vie (Rév d'Arès 30/11) de l'humain pour, par addition de ces changements, parvenir à changer le monde (28/7). Expliquer que nous sommes certes des individus, responsables de leurs péchés personnels, mais les éléments d'un Tout qui est lui-même inséparable du Tout Autre c'est se mettre hors du courant des idées générales. C'est comme parler une langue inconnue, comme si nous venions d'une autre planète. Tout cela changera ; peu à peu nous deviendrons plus clairs pour le monde à force de lui parler.
24aou18 199C31
Frère Michel dans l'Amour du Père,
En relisant ce texte ce soir, j'y vois une beauté que je n'avais su voir auparavant.
Cela me touche profondément. Votre voix porte au delà des mots, comme le dit si bien le Psaume 2/7 extrait :
Le Seigneur m'a dit: "C'est toi qui es mon fils. À partir d'aujourd'hui, Je suis Ton Père." etc."
Ce lien fondamental entre le Père et sa créature qui enfin de compte ne font qu'Un (Rev Arès xxiv/1), c'est cela que je trouve en vous. Vous nous montrez que notre Père céleste est notre vrai Père, incroyablement Amour, et si nous voulons nous Le trouverons en nous, Il est Là en nous aussi simplement que ça. Soyons Dieu !
En prière avec vous.
Chantal M. de Maine et Loire
Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
Le Père me fait dire par les lèvres de Jésus en 1974 : Ne te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès 26/15). Et en suivant cette recommandation je me rends compte qu'elle est très sage. Il me faut répéter et répéter la même chose — cette entrée ne dit rien que je n'aie déjà dit — de mille façons pour trouver celle qui touche celui ou celle qui n'avait pas encore vraiment compris. Je ne sais pas s'il y a de la beauté dans mon entrée 199, mais je pense que vous entendez par là clarté, lumière, intelligibilité, transparence. Cette nitescence est pour vous. Et comme j'en suis heureux ! Un autre m'a au contraire écrit, comme vous l'avez lu dans mes réponses au début de cette page, que cette entrée 199 était "un tortillage confus auquel il ne comprenait rien." Ce qui est clair chez l'un est obscur chez l'autre.
Oh ! sortir du matériel — même l'abstrait de nos jours est atrocement matériel — pour parler spirituel. Tout dépend de ce qu'on entend par spirituel, c'est sûr. S'il s'agissait seulement de montrer des choses comme on expose des marchandises ou des mannequins dans une vitrine, ce ne serait pas trop difficile. Mais il s'agit d'exhumer des concepts morts et enterrés. Il s'agit de cette marche lente dans le cimetière (parabole que j'utilisais beaucoup dans les années 70 et 80) pour guetter les coups contre leur cercueil que donnent les rares morts vivants. Il s'agit de regarder ailleurs que dans la vitrine, de guetter la floraison des vérités en train de se reformer entre les pavés de la rue... le Vrai, qui est par terre, le Vrai que personne ou presque ne regarde plus. Il s'agit de critériologie, cette couche de la métaphysique qui exhume les critères de la vérité, les critères de la vraie connaissance. On est là dans un domaine perdu, non cartographié, pas même situé. Il ne s'agit plus d'écrire des mots, mais... comment dire ? de les faire danser. Vous avez vu la danse. Danse sacrée. Danse de la Vie. Comme je suis heureux, frère Chantal, que vous ayez "su voir" cela.
25aou18 199C32
Chaque pas accompli vers mon Dieu intérieur fait "écho" au Vrai.
Pénitent, je suis l’écho d’une autorévélation du Vrai en marche : Le Mont sur le Fond (se re)ferme (Rév d'Arès xLiv/01). Et je le serai plus encore uni à mes sœurs et frères par une même conscience de l’accomplissement. Tout pour la grande Cause, rien pour moi-même !
La Vérité absolue personne ne la détient. Pour le moment nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6). La Vérité ne sera que Vie retrouvée dans l’autre homme, le nouvel Adam, celui dont l’âme courra entre les mondes sans heure (Rév d'Arès vi/1-4), celui vers lequel nous tendons nos existences poussives, limitées, un homme affranchi du temps, donc du péché. Sans Triomphe de la Vie, sans Victoire sur le péché, la mort et sur la tyrannie de Béhémoth (Rév d'Arès 34/2), sans transfiguration de nous-mêmes et de notre descendance à l’horizon, comme idéal tangible, l’humain ne peut que réduire Dieu à la misère où il s’est lui-même réduit.
Alors, il [l'homme] anthropologise Dieu, il Le crée à son image et ressemblance à lui, locale, temporelle, culturelle, circonstancielle, langagière : c’est la religion. Et c’est la mort de Dieu.
La religion tueuse de Dieu ? Quel paradoxe aux yeux du monde ! Et pourtant... N’est-ce pas le piège (Rév d'Arès ix/8) par excellence (si tant est que l’on puisse parler d’excellence) à vouloir figer la Vérité, donc la Vie, donc Dieu par les mots ? Figer, fixer, rendre rigide, n’est-ce pas vouloir refuser le mouvement continu, joyeux, inventif de la Vie, la rendre cadavérique ? Les morts, leurs dents serrent (i/4).
Comment concevoir le Vrai comme un simple domaine de foi, domaine mental auquel il suffirait au croyant d’adhérer, mentalement donc, sous la vigilance jalouse de gardiens patentés du temple, sans se douter une seule seconde que la langue des hommes, depuis si longtemps polluée par le péché "coupeur de tête" est un outil faussé, perverti, un mensonge vivant, trop gauche et pataud pour dire la transcendance, le non encore advenu : bruit de la chair lourde (Rév d'Arès xxxii/09) ? Par quelle magie le Salut pourrait-il tenir à une formule rabâchée, à des interdits à respecter, à ces vétilles imposées aux mœurs que l’homme suit comme le cheval mange où son pied reste (xxxiii/12), dont il fait un camp retranché, reste insatisfait comme un âne assoiffé (30/2), mais continue sans désemparer de vociférer contre le crédo de l’autre, son frère ? Sans concevoir un seul instant que n’importe quel credo est impuissant à changer la vie, le monde, à avoir raison de la souffrance, l’injustice, la bêtise, l’arbitraire des rois, la mort, impuissant à intégrer l’infinie diversité des humains et de la Création qui continue autour de lui ? À tel point que le Vivant préfère l’homme qui change sa vie sans croire en Lui que celui qui Le vénère sans accomplir.
Comment ne pas mettre en relation Vérité et Bonheur ? Si l’un n’est pas là, l’autre est absent. Le pragmatisme est bon testeur de la vérité des croyances humaines. À son aune, la vérité de la pénitence est éclatante. Aussitôt pardonné-je que j’en ressens la libération pour l’offenseur comme pour l’offensé, moi-même. La pénitence ne récuse ni notre vie matérielle ni nos joies brèves (Rév d'Arès 26/4) et ses conséquences généralisées au monde sont porteuses d’un avenir radieux. C’est l’évidence même, et pourtant les moissonneurs peinent à la faire connaître, à accepter, à pénétrer l’illogisme, la mort, le dogmatisme mental généralisé ! Ce pourquoi ils ne cherchent que les esprits encore ouverts, peu nombreux. C’est connu, ce qui est le moins visible est ce qui crève les yeux. La meilleure cache est ce qui se montre ostensiblement. Dans la rue, la pénitence ramenée au kérygme paraît évidente à tous ou quasiment. Elle se tient là, simplissime simplicité, et, en même temps, tous vivent à son opposé sans le conscientiser pour eux-mêmes, dans la réalité de leur vie, personne ne vit dans cette sainte simplicité de l’amour à restaurer et de la Vie à retrouver. Pour que ce soit entendu tout de go, il faudrait... il faudrait une oreille comme un jardin sans le bruit (vii/4), un humain sans ego, non encore barricadé en lui, non solipse (cf. entrée 185 de ce blog) qui chercherait son bonheur avec l’innocence du bébé, une sorte de saint. Oui ? Mais alors il n’aurait pas besoin de notre mission !
Bien sûr, si je vois de plus en plus clair aujourd’hui, si je retrouve la limpidité de l’Eau, c’est parce que Dieu et son prophète m’ont ouvert les yeux : (Toi, tu seras) fort dans le Vrai (Rév d'Arès xxviii/21). Qu’aurais-je vu par moi-même ? Rien. Et encore ! Mer profonde (où) tu (ne) vois (pas plus loin que) ta main (xxi/11) ! Nous n’en sommes qu’au début. Que de lourdeurs, de rigidités, toujours dans notre fraternité, que d’entrelacs dans ma tête pour chercher au Fond, puiser au b’hêr du Vivant (xxvi/07). Que de mots dans ce commentaire pour tenter de définir "mon vrai", comme un instantané de cette étape du pèlerinage qu’est ma vie, comme un relevé de position sur mon sentier de GR où j’ai lu encore aujourd’hui le panneau "sens du Vrai", m’assurant que j’étais bien dans la bonne direction.
Je suis autre chose qu’un sac d’os entouré de chair, qu’un esprit rationaliste borné, qu’un désir sur pattes, que des besoins à satisfaire ! Consommateur, client, usager, contribuable, citoyen, patient, propriétaire, détenteur, acheteur, électeur, partisan, étudiant, professeur, conducteur, malade, bien portant, jeune, vieux, professionnel, amateur, artiste, toutes catégories confondues scotchées sur moi comme des identités pour me réduire... Allez vous faire f... ! Je suis Fils du Père de l’univers ! Voilà mon Ciel d’adoption, ma vérité. Voilà notre Vrai à tous, le Vrai que, à coups de rabots inlassables sur ma vie, mes pensées et mes petites œuvres a fait ressortir péniblement, après plus de trente ans, la Voix de Fer (Rév d'Arès iii/3). Un Vrai d’une imparable logique, aussi pur que le fil de l'épée de l’Amour, aussi transparent que l’Eau claire.
Merci prophète, merci pour tous !
"Père, c’est encore loin la Mer ? Tais-toi et marche !"
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Beau commentaire, que tout le monde ne comprendra pas d'emblée, que certains devront relire lentement avant d'en découvrir la richesse profonde. Merci pour lui, frère Claude.
"La Vérité absolue personne ne la détient", mais "chaque pas accompli vers mon Dieu intérieur fait "écho" au Vrai." Le Vrai, oui, c'est le meilleur moyen de se découvrir, parce qu'il fait sortir l'homme de lui-même, fait courir le pénitent après l'écho qu'il produit, courir après quelque chose qu'il ne voit ni ne sent mais qu'il sait vrai et même plus vrai que vrai, alors que le commun des mortels modernes — sauf peut-être quelques poètes — n'en soupçonne même pas la trace en ce monde terriblement matérialiste. Et encore ! Je dis "quelques poètes", mais la poésie elle-même a un minimum de règles, alors que le Vrai n'a rien de réglementaire, rien d'institutionnel. Le Vrai est simplement le Vrai comme la Vie est la Vie. Le Vrai entretient la vie profonde du pénitent dans l'union de son existence, son étant — étant, substantif disparu qui renaît —, avec tout ce qui existe, ce qui est, tout, vraiment tout. C'est pourquoi des gens très simples, ceux qu'on dit incultes, qui ne savent discourir, ne sauraient expliquer le Vrai mais ils savent ce qu'est le Vrai sans pouvoir le dire, comme ils savent ce qu'est la Vie sans pouvoir la dépeindre ni même parfois l'évoquer. Le Vrai n'est pas métaphysique, c'est autre chose : une forme muette de l'esprit et de l'âme ; il ne se discute pas. Bref, le Vrai est le Vrai comme la Vie est la Vie et Dieu est Dieu.
John Keats, très grand poète, dit tout l'ineffable, l'inexplicable du Vrai dans son "Ode on a Gracian urn" (ode à une urne grecque) : "Thou, silent form, dost tease us out of thought, As doth eternity (Toi, forme muette, tu dépasse notre pensée, comme fait l'éternité.) Pour savoir si l'on a acquis le Vrai, il suffit — énorme suffisance — d'avoir compris l'ineffable qui se trouve dans toute forme ou idée parfaite. C'est ce mystère que l'apôtre doit faire découvrir à l'humain de rencontre. Impossible, me crie-t-on ! Mais si, c'est possible, le Vrai est notamment dans la Beauté (Rév d'Arès 12/3). La Beauté exprime le sens éternel de la réalité réelle, pas de la réalité intellectuelle.
Le Vrai ne peut jamais être un accident. Il est ou il n'est pas. Il est éternel. Tout le reste n'est que brouillard, mais la Beauté comme le Vrai comme la Vie peut surgir du brouillard. C'est bien pourquoi le Père ne désespère pas que nous changions le monde. Ceux qui ne croient qu'aux principes rigides qu'enseignent les religions et les sectes pensent qu'un Vrai indéfinissable, muet, parce qu'il est au-delà des mots mais pas au-delà de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5), équivaut à rien, que c'est parler de néant. Mais on ne dompte pas l'Infini comme on dompte les lions, on émancipe la pensée du croyant par les outils de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, bref, par l'outil de la pénitence. C'est aussi impérieux qu'est impérieux le soleil qui se lève, que rien ne peut empêcher de se lever... Frères de l'Aube ! (xxxv/7)
Dans la religion tout est résolu par les dogmes, c'est d'une rigidité terrible et inutile. Le Vrai, lui, est fluide — l'Eau, la Mer, que vous évoquez, frère Claude, avec justesse —, le Vrai est Vivant. Le Vrai ne nous conduit pas vers une résolution définitive, parce qu'il ne cesse jamais de croître, de se créer comme la Vie. Le Vrai n'est pas enfermé dans les murs de la citadelle humaine, qui le limitent. Le Vrai est libre !
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Bonjour frère Michel,
Connaissez vous ce mouvement ?
https://europeanbalconyproject.eu/en/manifesto
Je viens de le découvrir et son projet à dimension européenne me parait intéressant. Il me rappelle votre projet de petites unités humaines organisées en réseaux ou confédérées.
À bientôt !
Yannig M. de Bretagne-Sud
Réponse :
Non, je ne connaissais pas ce mouvement. Je viens d'en faire la connaissance, à votre invitation.
Voilà le manifeste en question. Je l'affiche pour que chacun puisse le lire :
- MANIFESTE
Aujourd’hui, 10 novembre 2018 à 16 heures, 100 ans après la fin de la Première Guerre mondiale qui a dévasté la civilisation européenne pour des décennies, nous voulons non seulement commémorer l’histoire, mais aussi prendre en main notre avenir.
Il est temps de concrétiser la promesse européenne et de nous souvenir de l’idée fondatrice du projet d’unification européenne.
Nous déclarons citoyennes et citoyens de la République européenne toutes celles et ceux qui se trouvent actuellement sur l'Europe. Nous assumons notre responsabilité vis- à-vis du patrimoine commun de la Déclaration universelle des droits de l’homme et nous nous engageons à enfin l’appliquer.
Nous sommes conscients que la richesse de l’Europe repose sur des siècles d’exploitation d’autres continents et l’oppression d’autres cultures. C'est pourquoi nous voulons partager nos terres avec ceux que nous avons chassés des leurs. Quiconque le souhaite peut être européen. La République européenne est le premier pas sur la voie vers une démocratie mondiale.
L’Europe des États-nations a échoué.
Le projet d’unification européenne a été trahi.
Le marché unique et l’euro sont devenus les proies faciles d’un agenda néolibéral qui va à l’encontre de l’idée de justice sociale.
Par conséquent, il est nécessaire de se réapproprier le pouvoir dans les institutions européennes afin de façonner le marché commun et la monnaie commune dans une démocratie européenne commune.
Parce que l’Europe, c’est l’unification des peuples et non l’intégration des États.
La souveraineté des citoyennes et citoyens remplace la souveraineté des États. La République européenne est fondée sur le principe d’égalité politique universelle, indépendamment de la nationalité et de l’origine. Les piliers constitutifs de la République européenne sont les villes et les régions. Le jour est arrivé, la diversité culturelle de l’Europe peut enfin s’exprimer dans un cadre d’unité politique.
Le Conseil européen est démis de ses fonctions.
Le Parlement européen dispose de compétences législatives.
Il élit un gouvernement européen qui s’engage pour le bien-être de toutes les citoyennes et tous les citoyens de l’Europe.
Vive la République européenne !
Ulrike Guérot, Robert Menasse
Avec le soutien de Milo Rau
Je pense, toutefois, que vous déduisez de ce manifeste que toutes les petites unités humaines qui souhaitent devenir indépendantes et souveraines pourraient se voir reconnues par les électeurs européens s'exprimant un cours d'un scrutin organisé par "le Parlement européen disposant de compétences législatives" ? Cela non seulement ne me paraît pas exprimé dans le texte, mais la déclaration finale : "Vive la République européenne !" me semble au contraire envisager que le masse totale des Européens ne forment qu'une seule et même nation, ce qui va absolument à l'encontre de mes espérances.
Mais j'ai pu mal lire ce manifeste.
25aou18 199C34
Cher Mikal,
Après avoir lu attentivement les réponses à Jeff P. puis à Fabrice C. au sujet de son projet de film (199C27 et 199C29), je me sens un peu en devoir d’intervenir, ne serait-ce que par souci d’honnêteté.
Je m’excuse auprès des lecteurs de ce blog de sortir du cadre strict de l’entrée, mais ces précisions pourront intéresser un certain nombre. En effet, je fais partie des quelques frères qui ont été consultés début 2018 par Fabrice C. d'Île de France sur la version 1 du scénario de ce film. Quand j’ai lu ce scénario avec l’intégralité des dialogues, j’ai été remué et j’ai même pleuré plusieurs fois car je suis assez sensible. Mis à part des imperfections plus ou moins importantes, j’ai indiqué en retour à Fabrice que l’essentiel m’avait beaucoup plu. Je considérais que cette fiction, les personnages et la façon dont La Révélation d’Arès était amenée étaient selon moi une bonne tentative pour faire le lien avec le monde d’aujourd’hui tel qu’il est (le blabla, les histoires de chien et de chat) et le sublime de notre message.
Étant en contact régulier avec Fabrice C. et la plupart des comédiens, j’ai visionné "l’avant-projet vidéo" en juillet et j’ai de nouveau été remué et impressionné par le travail réalisé au regard du peu de moyens dont ils disposaient. Ainsi, par respect et gratitude pour ce travail au service de notre cause, je leur ai proposé mon aide. Nous avons donc organisé des projections, Alain L. et moi, en invitant une centaine de frères et sœurs le mardi 14 août dans l’annexe de la Maison de la Sainte Parole, ainsi que 25 plus jeunes dans une location à Arès la veille. En introduction, nous avons précisé le contexte du film et posé une question centrale au public qui reprenait celle de votre blog en résumant la réponse faite à Fabrice C. le 3 janvier 2018 (192C41) :
Vous devez donc faire de La Révélation d'Arès ce que son petit reste de Pèlerins d'Arès en font, avec la part de foi, qui est la part d'enchantement, que chacun d'eux ressent. L'histoire que raconte votre synopsis inspire-t-elle cet enchantement ?
Durant les temps d’échanges qui ont suivi les projections, bon nombre de nos frères et sœurs ont salué le travail réalisé et ont témoigné être émus par le souffle qu’ils avaient senti à travers ce petit montage de 37 min.
Une fois tout cela précisé, je m’écrase devant le juste prophète qui a la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/2 et 8) et qui dépasse la notion même d’importance (magnifique réponse à notre frère Remy O.,17 décembre 2017 191C97). Dans la continuité de la réponse faite à Denis (199C17), sans nul doute vous voulez nous mener ailleurs. C’est le nerf de poisson que je met dans ma bouche, la fouace reste (au pendu) ! (Rév d'Arès xxx/16).
Tout en me faisant petit et sans me décourager (Rév d'Arès 13/8), je ne peux que constater le décalage entre d’une part ma perception et celle d’un bon nombre de mes frères, et d’autre part celle de votre souffle qui nous exhorte à "amener à réfléchir majestueusement, superbement les hommes à leur destin d’homme."
Bref, je dis tout haut : Merci à toi Dieu de garder Mikal en Vie parmi nous, nous en avons tellement besoin !
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
J'affiche ce commentaire à l'attention de ceux et celles des lecteurs de ce modeste blog qui suivent de leur côté le travail de notre frère Fabrice C.
Votre commentaire ne me concerne pas. J'ai commis l'erreur, que m'a rappelée Fabrice C., et dont je me suis excusé, d'avoir cru qu'il s'agissait d'un bout d'essai en vue d'un film d'intention apostolique. Fabrice C. m'a affirmé qu'il ne s'agissait pas du tout de cela. Il s'agit donc de ce que j'appelle un film d'auteur — il y a peut-être un autre nom pour ce genre d'œuvre — et j'ai dit à Fabrice C. que je n'étais pas du tout compétent dans un autre domaine que celui, très étroit, qui est le mien. Merci de comprendre que, pour moi, le film de notre frère Fabrice C. n'entre pas dans mon domaine.
Cependant, le ton de votre commentaire me fait à nouveau penser qu'il s'agissait quand même peut-être bien d'un film à intention apostolique... Je préfère ne plus parler de cela. Je ne souhaite pas faire de peine à frère Fabrice C. ni à ceux des frères et sœurs qui le soutiennent.
26aou18 199C35
Bonjour frère Michel,
J’ai hésité à vous transmettre ce commentaire parce que je n’arrive pas à transcrire correctement mes ressentis dans un texte qui ne soit pas trop long. Pas facile de trouver les bons mots dans de bonnes phrases. Je compte sur votre indulgence, ainsi que sur celle de mes frères et sœurs.
Par une cousine catholique qui m’est très chère, j’ai été invité à participer à une semaine de vie au sein d’un monastère où elle va régulièrement, monastère tenu par des religieuses catholiques fortement influencées par l’église catholique d’Orient. Dans sa proposition il y avait une forme de don, une envie de partage. J’ai accepté en me disant que cette expérience serait certainement riche pour moi, elle me donnera l’occasion de vivre une expérience pratique de notre prière quotidienne "L’Hôte et le Pasteur" (Rév d'Arès 25/5-6).
Riche ce fut le cas ; riche, dense et paradoxal.
Afin de n’être pas trop long, je vous passe les détails de ce que j’ai vécu pour vous en donner les résultantes. Nous eûmes trois offices par jour dont trois messes en une semaine. J’y ai entendu adoration, supplication et contrition ; les prières étaient ficelées, cadenassées. Le priant n’est pas libre. J’ai senti du paganisme (ça n’a que la valeur de mon ressenti), surtout lors des trois messes, j’ai même senti de l’anthropophagie au moment de "buvez, ceci est mon sang, le sang du Christ – mangez, ceci est mon corps, le corps du Christ", j’en ai eu la nausée et je craignais la messe suivante. Mais en même temps, j’y ai vu de la ferveur, une grande foi dans les offices. Lors de l’eucharistie, j’ai vu aussi du partage entre tous les priants, une communion. D’une manière générale, dans le déroulement de la journée (les repas, la vaisselle, l‘épluchages des légumes pour les repas, etc., que nous partagions tous ensemble, religieuses et laïcs) j’ai vécu de leur part une foi forte, pieuse et sincère. Leur amour pour le Créateur est puissant, et leur cœur est ouvert à toutes personnes sans distinction venant sous leur toit, accueillies avec bonheur, amour et générosité. Qu’il est bon de partager cet amour, et avec des personnes de foi différente, il prend un relief particulier. À un tel point que j’ai eu grand plaisir de joindre ma prière à la leur, de les côtoyer.
Elles sont douze et pour les âges que je connais, une seule a moins de cinquante ans. La doyenne a 91 ans, une autre 81 et encore une autre 78 ans. Le prêtre a 93 ans. Leurs visages et leurs corps sont marqués par les années, et pourtant elles sont rayonnantes, et pas seulement par leurs sourires ni par l’éclat de leurs regards. Ce rayonnement semble venir du profond de leur être.
Étant Pèlerin d’Arès, les comparaisons entre nos pratiques et termes de foi ne manquaient pas d’occuper mon esprit et s’exprimaient par des contrastes. Peut-être l’impression la plus forte fut-elle la dimension où l’expression de nos fois respectives et leurs pratiques nous projettent. J’ai constaté un énorme décalage. La leur les contient à leurs rites, à n’être que des priantes, des communiantes. De plus elles sont protégées du monde en y étant recluses, ces prières et rites sont leur principale activité dans ce monastère. Tandis que pour nous, La Révélation d’Arès, elle, nous prend là où nous en sommes et nous projette dans [plutôt : nous propose de bâtir] un destin pour lequel nous ne sommes pas préparés, que nous apprenons sur le tas et qui nous dépasse [plutôt : et nous découvrons que nous en sommes capables] ; celui de devenir des apôtres et des prophètes à la suite du prophète et ce dans le monde [mais non dans l'isolement]. Aller dans les rues, là où règne la Balène (Rév d'Arès xL/4), pour accomplir un labeur où nous sommes bleuis de coups reçus (31/6-7) pour changer spirituellement nos personnes et le monde (6/1, 28/7).
Une autre forte impression : j’ai un peu senti pourquoi le Créateur, par la bouche de Jésus en 1974, considère Rome et Athènes comme sa plus belle récolte (Rév d'Arès 14/2-3). Plus personne ne sait où se trouve le Créateur (x/2-5), tout le monde Le cherche et tâtonne, elles comme nous. Et pourtant, par leur cœur (4/11) et deux mille ans d’expérience, j’ai senti qu’elles ont en elles une sensibilité de la Parole — une sensibilité ayant la qualité d’une intimité —, elles n’en sont pas loin, elles feraient de bons Pèlerins d’Arès, mais voilà, elles sont empêtrées dans le dogme de la trinité et la contrition.
J’ai eu un entretien avec l’une d’elle. Je n’ai pas parlé de La Révélation d’Arès car je craignais que son oreille se ferme. Je ne sais pas si j’ai eu raison de ne pas en faire mention, j’ai fait comme je le sentais sur le moment. Je me suis présenté comme un chrétien n’ayant pas de religion ni de dogme, attaché à rendre effectif mon image et ressemblance (Genèse 1/26-27) en m’attachant à la recommandation de faire émerger ma divinité (Lévitique 11/44-45), en suivant les deux plus grands commandements dictés par Jésus et qui reposent sur l’amour (Matthieu 22/34-40), et enfin l'application pratique, concrète, de tout le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). Cette présentation fût bien accueillie. Mais au bout d’une heure et demie d’entretien elle me demande : "Est-ce que ce n’est pas trop difficile pour toi de ne pas avoir de religion ?" Je lui ai répondu : "C’est d’en choisir une qui me poserait un problème. Laquelle choisir et en vertu de quoi ?... Je suis très attaché à ces deux plus grands commandements qui me poussent vers le Créateur et vers mon prochain que sont tout homme et toute femme que je côtoie. Ils sont tous mes frères et mes sœurs. C’est quoi cet amour que nous devons même à nos ennemis, même à celui qui nous torture (Matthieu 5/43-48) ? C’est quoi cet amour que tant d’hommes refusent de recevoir, cet amour qui rend même certains violents à notre égard ? C’est quoi cet amour et comment on aime son prochain dans ces conditions ? Comment aimer au point que le monde retrouve l’espérance qui est dans les Évangiles ?" Elle m’a répondu : "Je ne sais pas…" La qualité du silence qui s’installa alors me fit penser que nous sommes confrontés sensiblement aux mêmes interrogations. Je l’aurais embrassée devant tant d’honnêteté et d’humilité. Humilité parce que cette sœur est un esprit brillant, elle n’était pas sans réponse, elle a préféré laisser apparaître son embarras. Elle ajouta comme un aveu d’impuissance : "C’est le Christ qui agit à travers nous…"
Encore une autre forte impression. Lorsque nous aurons acquis suffisamment d’audience, c’est certain que la religion essayera de s’approprier La Révélation d’Arès (ix/5-6), question de survie pour elle. Elle sait comment faire pour modeler les choses à ses goûts. Je suis déjà trop long, je ne puis communiquer dans ce commentaire les différents changements de positions dans les dogmes que ce courant catholique sous influence de l’église d’Orient a entrepris. Juste un exemple pour en évaluer l’ampleur, la notion de péché est quasiment balayée. "Le péché n’existe pratiquement pas, de toute façon on ne peut pécher que contre Dieu," dit l’une. "Je ne vois qu’un seul péché, celui de l’orgueil car il fait croire à l’homme qu’il est indépendant de Dieu," dit une autre. Un prêtre hors de la communauté dit : "Au confessionnal je n’entends pas de péchés, [je n'entends] que des fautes ».
Mais peut-être ces femmes et bon nombre de chrétiens se tourneront-ils vers nous car ils cherchent le Vrai. Ils ont besoin de nous mais ils ne le savent pas encore. Leurs dogmes et rites semblent solides, ils sont en fait fragiles, ils sont construits sur du sable. Je suis convaincu que ce n’est pas par de l’argumentation ni même par exposition de termes de foi que nous pourront engranger cette plus belle récolte (Rév d'Arès 31/6-7). Intellectuellement je me suis senti bien nul par rapport à elles. Nous avons une foi de charbonnier, une foi qui semble primaire, et c’est parce qu’elle est ainsi qu’elle ne peut être détruite par la religion. Oh ! que votre conseil que nous nous en tenions aux fondamentaux en mission est judicieux et précieux ! Je suis certain que nous engrangerons cette plus belle récolte lorsqu’ils verront en nous l’effet de notre pénitence, cet effet là sera la preuve que le seul chemin à emprunter est la pénitence (30/10-13). Cet effet a un nom : la vertu. Je relus votre article "Vertu" dans le "Le Pèlerin d’Arès 1990 - Et ce que tu auras écrit". Limpide ! A la page 76 vous écrivez : "Être vertueux est vivre avec Dieu, avoir Dieu en soi." Le sens du Vrai dans cette histoire est certainement dans ce mot.
J’ai eu pour ces sœurs et ce frère une énorme bouffée d’amour. Elles ne me manquent pas, car je sais qu’elles sont là. Nos adieux furent poignants, leur cœur est grand. "Dominique, que vas-tu faire maintenant ?" me demande au moment de nous quitter une sœur de 81 ans avec qui j’ai eu des rapports si chaleureux. Je lui ai répondu : "Je retourne à mes activités, et ce n’est pas à toi que je vais apprendre que l’accomplissement de la foi demande beaucoup de temps." Leurs trois offices quotidiens se déroulent à peu près aux mêmes heures. Lorsque j’y pense, je joins ma prière à la leur.
Veuillez m’excuser d’avoir été si long.
J’ai été très heureux de prier à vos côtés en juin dans cet agrandissement de la maison de la Sainte Parole si réussi, ainsi qu’auprès de mes frères et sœurs. Je vous souhaite ainsi qu’à tous une belle et fructueuse nouvelle année spirituelle.
Merci pour tout ce que vous faites.
Dominique Bo. d’Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire que j'ai beaucoup aimé. Je me suis permis d'apporter quelques suggestions entre crochets de façon à préciser davantage la façon dont nous Pèlerins d'Arès vivons notre foi libre. Ceci dit, il est bon de confronter de temps en temps la vie spirituelle libre que nous accomplissons à la vie religieuse de frères et sœurs humains qu'ont rigidifiés les dogmes et les règles, car de façon directe ou indirecte nous venons tous de là. Vous avez fait là une expérience spirituelle riche, riche en cela que vous avez pu mesurer l'avance que vous avez prise sur d'autres, dont les convictions sont hautement respectables, mais qui ne voient pas qu'en se séparant du monde ils s'empêchent de le changer, car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et que le monde ne peut pas changer dans la rigidité religieuse, politique, philosophique. Tout changement vrai — Vrai — demande d'être libre comme le poulain de la parabole dans La Révélation d'Arès (10/10).
Le pivot autour de quoi votre réflexion se meut, à propos de ce séjour dans un monastère, me paraît être votre conversation avec la religieuse. Mais pourquoi, bigre ! ne lui avez-vous pas dit que vous étiez un Pèlerin d'Arès ? Il était si facile de lui dire quelque chose comme : "Ma sœur, vous êtes religieuse, vous êtes dans une religion donc, et moi je suis un fils de La Révélation d'Arès, qui ne fonde aucune religion, tout comme Le Sermon sur la Montagne n'en fonde aucune, mais qui fait de moi un pénitent, c-est à dire un humains qui s'efforce d'aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés et donc je n'ai à l'égard de votre religion, de votre monastère, aucun préjugé, je n'ai que de la joie d'être avec des croyants dans un monde tombé dans le matérialisme athée." Je suis certain que votre échange aurait alors été beaucoup plus fructueux. Croyez bien qu'elle vous aurait tout de suite situé dans dans les rangs des humains qui ont, comme vous dites, la foi du charbonnier, foi du charbonnier à laquelle nous tenons.
Toute conversation, même avec un religieux ou une religieuse, est un événement sociologique, qu'elle soit très privée et très humbles ou qu'elle soit collective et institutionnelle. Il est donc nécessaire de situer dès le départ la position des conversationnistes, brillants ou effacés, ou bien tout est faussé. On ne peut rien apprendre si l'on ne situe pas les propos des uns et des autres dans leurs contextes catégoriels, car nous hommes sommes descendus si bas que nous ne pouvons plus dans cette génération sortir de nos catégories, car même si nous étions, par exemple, des nihilistes, des gens considérant qu'il n'existe aucune vérité absolue en ce monde, nous appartiendrions non à une famille d'absolue liberté, mais à la catégorie nihiliste. La religieuse appartenait à la catégorie catholique (d'Orient ou non, le fond en est le même) et vous apparteniez à la catégorie pénitente arésienne et votre échange ne pouvait que s'enrichir de la compénétration de vos expériences respectives. Sinon, vous jouez au chat et à la souris. Je pense que la religieuse, qui à 81 ans a forcément une grande expérience (des athées, des protestants, des bouddhistes, des juifs, etc.), a compris cela, a respecté votre réserve, mais la conversation n'a pas baucoup fait avancer le Vrai. Je le regrette, car vous étiez là sur un terrain de choix pour porter témoignage.
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire, qui est aussi un aveu, qui va vous être fort utile, l'aveu que vous avez encore des progrès à faire, mais la pénitence n'est-elle pas une suite ininterrompue d'expériences ? Dans ce sens, votre séjour dans ce monastère a été très utile, j'en suis très heureux pour vous.
26aou18 199C36
Cher prophète du Très-Haut,
Avant tout, je souhaiterais vous témoigner ma gratitude pour tout l’enseignement que vous nous prodiguez, que ce soit à travers ce blog, ou les différents ouvrages que vous avez pu écrire. Je ne l’avais pas dit dans le courrier que je vous avais transmis et ça me tenais à cœur de vous l’exprimer.
Je souhaiterais aussi exprimer toute la joie que j’ai eu à venir pour la deuxième année au Pèlerinage d'Arès pour venir prier aux côtés de mes frères et sœurs. Je comprends à présent l’importance d’un tel Pèlerinage qui permet de faire le point sur sa pertinence, de partager avec ses frères et sœurs et d’avoir un minime aperçu de ce pourrait être l’Éden de demain.
Bien entendu, la route est encore très longue avant d’y arriver. Je rejoins aussi les remerciements de mon frère Fabrice, dans son commentaire, pour nous avoir permit de montrer à un certain nombre de nos frères et sœurs l’ébauche du projet de film. Je joue moi-même dans ce film où j’y interprète le rôle de Kamel. Lors de cette occasion, nous avons pu présenter le contexte du projet à une centaine de frères et sœurs qui ont pu à leur tour exprimer leur joie à l’égard du projet dans son ensemble et du montage qu’il avait vu, tout en ayant conscience qu’il ne reflétait pas le scénario final.
Je me permets de réagir à la réponse que vous faites à Fabrice car je vous trouve un peu dur. Vous dites d’abord : "Pour moi c'étaient de bons acteurs jouant un mauvais scénario", je vous remercie d’ailleurs pour le compliment à l’égard de notre jeu mais je tique un peu quand vous dites que nous jouions un mauvais scénario. Il va de soi que ce que vous avez vu ne reflète pas le scénario dans sa totalité, que vous faisiez référence à ce que vous aviez vu, en précisant que vous n’êtes pas un bon spectateur de cinéma.
Mais de tout de même je ne peux m’empêcher de souligner que dans le montage que vous avez vu, le fond spirituel qui permettrait de réellement aborder le thème de la transcendante est survolé, survolé par manque de temps, de moyen.
J’ai été, moi-même, très touché par l’ensemble du scénario écrit, touché non seulement au niveau des émotions qu’il créé mais touché aussi, car il fait réfléchir d’une certaine manière sur notre pénitence, quand celle-ci s’ancre dans tous les aspects de notre être, elle change notre rapport au monde et notre rapport aux autres et comment si elle est réalisée par tous nos frères humain, le monde changera. Le personnage d’Ali incarne cette pénitence, il vit tout d’abord sa vie de manière insouciante dans "les banalités du monde", puis il fait une rencontre qui va le marquer et rencontrer La Révélation d’Arès qui va lui insuffler la Volonté de se changer soi-même. Un changement qui ne va pas passer inaperçu, puisqu’il va susciter non seulement de l’intérêt mais une dynamique de changement dans son entourage.
Je me permets de reprendre un passage de l’article "Pénitence" et qui m’avais beaucoup marqué quand je l’avais lu, je vous cite donc :
"L’homme ne change pas, s’il ne peut pas se déterminer par rapport au monde, et le monde ne changera pas sans se déterminer par rapport à l’homme qui change. L’homme qui se crée sort de son inhibition millénaire et influence son milieu dès qu’il n’est plus dominé par celui-ci, puis le milieu change à son tour, rattrape et domine cet homme à nouveau, puis l’homme pousse plus loin son changement et influence à nouveau son milieu et ainsi de suite. Cet échange ou réaction réciproque entre l’homme qui a cessé de pécher (30/11) et le monde qui change (28/7) est le fruit lentement mûri de la pénitence."
Je fais donc un léger parallèle entre ce passage et l’évolution de notre personnage Ali, qui au début vit sa vie de manière insouciante et il est finalement dans cette inhibition millénaire, d’où il sort après cette rencontre qui lui permet de connaitre La Révélation d'Arès et d’entamer un processus de changement, et par la même occasion influencer son milieu/entourage. Je reviens donc sur ce que vous dîtes sur les banalités du monde car je suis sincèrement convaincue que ce film suit la bonne trajectoire en partant tout d’abord de ces "banalités". J’imagine aisément comment les téléspectateurs pourront s’identifier aux personnages, car ces banalités sont finalement une réalité dans notre monde. Mais j’imagine aussi que la transcendance m’y lumière [?] dans le scénario écrit à partir du moment où Ali vit la pénitence, pourra susciter chez les téléspectateurs un intérêt pour La Révélation d'Arès, mais aussi une envie de se transcender eux-mêmes. La Parole et votre enseignement sont inscrits dans les dialogues d’Ali.
Vous savez, je ne suis pas engagé depuis bien longtemps, je missionne depuis peu, mais je me rends compte de la difficulté de susciter un intérêt aux questions de l'existence spirituelle aux gens de la rue et surtout de l'urgence de nous changer pour changer ce monde. Alors, oui, nous devons aller beaucoup plus loin dans tout ce que nous entreprenons, mais je pense malgré tout que le film final à terme, s'il est diffusé, pourra susciter une envie de changement chez nos téléspectateurs. Bien entendu, la route est encore très longue jusque-là. Je me demande quand même, quel serait votre avis, en votre qualité de prophète, sur le véritable fond spirituel du film, et si la simplicité de Vie, l’Amour, le Vrai que nous transmet La Révélation d’Arès et bien présente dans le scénario écrit, car c’est cette vie-là qui touchera le grand public et les épis mûrs que nous recherchons inlassablement.
Je vous embrasse, vous ainsi que sœur Christiane, que j'ai pris plaisir à rencontrer à la msp [?].
Bien à vous
Dany Gb.
Réponse :
Mon frère Dany, vous êtes ce frère barbu, homme amène au doux regard, que j'ai reconnu comme l'un des acteurs du film de frère Fabrice C. et que j'ai eu la joie de rencontrer au Pèlerinage dans l'exèdre où il assurait le service. Merci pour ce commentaire qui, avec d'autres précédemment affichés, me parle du film qu'a réalisé notre frère Fabrice C.
Vous me dites : "Je me demande quand même, quel serait votre avis, en votre qualité de prophète, sur le véritable fond spirituel du film, et si la simplicité de Vie, l’Amour, le Vrai que nous transmet La Révélation d’Arès et bien présente dans le scénario écrit, car c’est cette vie-là qui touchera le grand public et les épis mûrs que nous recherchons inlassablement." Là, j'avoue que les bras m'en tombent ; je croyais avoir dit dans mes réponses précédentes ce que je pensais du film de frère Fabrice C. Mais j'ai aussi l'humble réalisme de ne jamais prétendre que ce que je dis est clair pour tous ou même raisonnable quand il s'agit de réalisations pratiques, ne serait-ce que parce que les sensibilités de mes frères et sœurs humains forment un très très grand éventail d'affectivités et de sentiments et que ce que je dis aux uns ne signifie pas forcément la même chose pour les autres. Je tiens aussi compte du fait que je suis un vieil homme et que vous êtes un jeune homme — certains appellent cela conflit des générations — et que nos perceptions diffèrent inévitablement sans que nous ayons un moyen sûr de savoir qui, en l'occurence, à tort et qui a raison.
Si je vous comprends bien, vous me demandez de dire si le vieil homme que je suis, qui a vécu ce qu'il a vécu, qui est le prophète mais qui est aussi un être humain, a bien distingué l'ici-bas perçu, "les banalités" dont parle votre commentaires, de l'au-delà représenté dans l'invisible arrière-plan de l'histoire racontée. Autrement dit, ai-je perçu la libération spirituelle par l'accomplissement de La Révélation d'Arès d'un homme jusque là prisonnier du traintrain du monde ? Si c'est cela que vous me demandez, je réponds nettement : Non !
Vous connaissez peut-être ce test classique pour évaluer la capacité psychologique de l'enfant : les billes dans la boîte à crayons de couleur ? Si vous ne le connaissez pas, le voilà : On met des billes dans une boîte à crayons de couleur vide, puis on demande à des gosses : "Le voisin va venir et chercher ce qu'il y a dans la boîte. Va-t-il y chercher des billes ou des crayons ?" Jusqu'à l'âge de 4-5 ans, l'enfant répondra :"Des billes puisqu'on y a mis des billes, je l'ai vu." À partir de 6 ans l'enfant répondra différemment : "J'ai vu moi aussi qu'on a mis dans billes dans la boîte, mais je pense que le voisin croira d'abord qu'il y a des crayons de couleur." Autrement dit, c'est quand le monde mental est suffisamment construit qu'on peut penser autrement. Mais les choses, si l'on pousse l'expérience, sont en fait beaucoup plus compliquées.
Comparons la boîte à crayons fermée, pleine de billes, à un film qui de même a l'apparence de la vie de tous les jours, mais qui cache autre chose. Dans le monde il y a des humains en masse, parmi eux des frères et sœurs Pèlerins d'Arès, qui n'ont pas 5 ans d'âge adulte (qu'on ne se vexe pas, ce n'est qu'un cas d'école) et d'autres, beaucoup plus rares, qui ont plus de 6 ans. Est-il suffisant que ce film soit fait, comme c'est à mon avis le cas, pour des moins de 5 ans, qui savent déjà que l'auteur a mis des billes dans son film, ou qui devinent quelle fut l'intention de l'auteur du film, puisqu'il est, cet auteur, un Pèlerin d'Arès lui-même ? Non, à mon avis, puisque ces moins de 5 ans ne sont qu'une petite minorité à laquelle, au reste, on n'apprend rien. Vaut-il mieux alors présenter le film à des plus de 6 ans qui pensent qu'on peut se poser des questions, mais qui sont sans réponse, parce qu'ignorants du contenu ? Non plus. On voit bien là que pour mettre des billes dans une boîte à crayons fermée et faire en sorte que des inconnus de l'extérieur devinent la signification d'un film il faut quelque chose de beaucoup, beaucoup, beaucoup plus élaboré.
Dieu, bien sûr, sait qu'il y a des billes dans la boîte à crayons de couleur comme il sait quelle intention l'auteur du film a mis dans son œuvre, mais Dieu ne saurait s'attarder à cette insignifiante réalité dont le dérisoire simplisme ne peut pas faire avancer Sa Pensée, laquelle est transcendante, dans les très exigus et encrassés cerveaux humains et donc ne peut pas faire d'humains tombés dans le matérialisme du temps, épais, engluant, rudimentaire et immanent, des co-auteurs renaissants de ce monde. Par là Dieu n'adresse pas un reproche à l'expérimentateur de la boîte à crayons pleine de billes, pas plus qu'à l'auteur d'un film plein d'intentions invisibles du dehors (du moins invisibles pour moi), car il sait combien difficile est le redéveloppement de la clairvoyance comme de la verve spirituelles, mais Il invite l'un et l'autre à rechercher et rechercher sans cesse l'expression du Vrai tel qu'il peut devenir perceptible, même partiellement.
Des imams disent : "Dieu ne veut pas voir les femmes autrement que voilées et se mélangeant aux hommes à la mosquée", ces imams ne font qu'attribuer à Dieu leurs propres opinions et habitudes de pensée ; ils font de Dieu une sorte de Superhumain Superchef Superjuge au lieu d'en faire simplement le Père, la Vie, tout autre chose que l'humain, mais hélas ils oublient que des croyants peuvent penser autrement qu'eux et qu'en fait le Vrai Coran, celui que le calife Uthman a caché, ne fait qu'appeller à la miséricorde, à l'amour, au respect de l'autre, au dépassement par le Bien, à la transfiguration. Le film de Fabrice C. semble n'avoir aucune ressemblance avec ce que je viens de dire ici, mais en fait il est structurellement dans le même cas. Il retombe dans les poncifs religieux pour ceux qui le comprennent et il ne retombe dans rien, il n'a pas de sens, pas de Vrai, pour ceux qui, n'étant sans doute pas très finauds n'y comprennent pas grand chose comme moi. Ce film me paraît dire en gros ceci : La réalité est le traintrain, l'insignifiance, la platitude, le blabla de la vie des couples et des amis entre eux mais tout cela peut changer si tout à coup, de façon fortuite (par exemple à l'hôpital) quelque chose venu du Ciel par la voix d'un vieux bonhomme surgit, La Révélation d'Arès en l'occurence. Mais cette situation est fausse. Moi, Jésus ne m'a pas changé du jour au lendemain ; il m'a fallu de longues, très longues années.
Car, et c'est essentiel, changer la vie est commencer de changer le monde, c'est une entreprise grandiose, sublime inévitablement très progressive, très difficile, très longue. Une vie suffit à peine. S'il faut changer, c'est changer en quoi et comment ? C'est changer par des étapes qui ne sont perçues que peu à peu, très lentement. Et changer sa vie pour changer le monde (inséparable relation !), par quelles relations avec les nécessaires lieux communs de la vie cela peut-il se faire ? Parce qu'un cordonnier reste cordonnier, un marin marin, un paysan paysan, rien n'arrive d'un coup ; la pénitence n'est que la continuité, la fluidification lente du stéréotype de la vie quotidienne... et cela, c'est complètement, totalement escamoté dans le film que j'ai vu ; la coupure qu'il montre entre l'avant et l'après est fausse ; rien ne se passe ainsi. C'est mon sentiment, je pensais avoir été clair dans mes réponses précédentes. S'il était seulement, ce film, invraisemblable comme l'Hamlet de Shakespeare avec le superbe panache de l'histoire racontée avec une poésie d'une force exceptionnelle, un magnifique sens du spectacle ! Mais ce n'est pas le cas. Ce que j'ai vu est tout petit, petit, insignifiant. Oui mais, me dit-on en somme, ce que vous avez vu n'est rien, ce n'est que la petite avant-scène, un rudimentaire résumé du formidable film en préparation. À cela je réponds: Peut-être, mais alors pourquoi me parler avec insistance de cette œuvre embryonnaire, indigente, comme si elle était d'importance ?
J'arrête. Je ne suis ni auteur ni réalisateur de film. Qu'on me laisse à mon prophétisme simplet mais très difficile. Fabrice C. m'a affirmé qu'apostolique ce film ne l'est pas, mais je vois venir à moi des soutiens insistants de mon frère Fabrice C. : Abel B., Dany Gb., qui finissent par me convaincre qu'apostolique ce film l'est bel et bien, puisqu'ils le voient ainsi à l'évidence, même sans prononcer le mot. Si ce film ou ce qu'il promet et prépare est plein de belles promesses, alors utilisez-le dans votre mission sans m'en parler, sans me donner le sentiment dérangeant que je ne suis qu'un empêcheur de danser en rond. C'est peut-être vrai. Si le film en vue a le succès que vous semblez lui voir, croyez-moi, je serai le premier à m'en réjouir, mais s'il vous plaît ne me parlez plus de cela.
27aou18 199C37
Vos réponses aux commentaires 199C28 (Philippe et Arielle C.-C. des Hautes-Alpes) et 199C29 (Fabrice C. d'Île de France) nous font décoller vers les Hauteurs Saintes, riches d’enseignement ainsi que tous vos autres enseignements.
Nous le savons, le Vrai est un jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9). Il y a Didier "je" le pécheur, le médiocre, l’infime poussière de l’Univers à moitié vraie et il y a Didier christ potentiel "Je" (Rév Arès 2/13-14) comme tous les pénitents vrais lorsqu’ils prononcent la Parole pour l’accomplir, la vraie piété (Rév Arès 35/6).
Dieu nous prend comme nous sommes. Mikal [frère Michel Potay] nous prend comme nous sommes et nous prenons les autres comme ils sont et les apôtres de l’idéal transmettent la Parole, la Pensée du Père, de Mikal.
Vous nous l’avez toujours dit : "Affirmez-vous d’autorité prophétique ! N’ayez pas peur de dire le Vrai à tous ceux que nous sommes amenés à rencontrer l’urgence d’entrer en pénitence, de se créer une âme (Rév Arès Veillées 4, 17, 18, xxxix) avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév Arès 38/1).
Lorsque, j’ai lu vos réponse 199C28 et 199C29 ma conscience c’est encore ouverte, la Lumière s’est faite en moi-même, mon regard sur le monde à encore changé, vous dites : "Donner à nos propos la puissance qu'ils méritent puisqu'ils viennent aux oreilles des humains depuis la Puissance qui fait l'univers infini." Cette puissance image et ressemblance (Genèse 1/26) est en nous, elle est notre salive (Rév d'Arès viii/11,xiii/9, xvi/18, xxx/8,xxxii/12), elle vient aux lèvres des pénitents qui laissent Dieu parler par leur bouches : Je suis Celui Qui a parlé par Adam (Rév Arès 2/1), et Je parle aussi par notre bouche, Adam c'est toute l'humanité l'Un. Il est bien évident que le Vrai, la Vérité, choque, perturbe, énerve, remet en question ceux que la reçoivent. La Révélation d’Arès est salutaire pour celle et ceux qui ont l’humilité de l’accepter, de plier le genou (Rév Arès 12/9), de faire confiance.
Vous avez raison, ce monde "ne pense plus", comme l’âne assoiffé il boit n’importe quoi qui apaise sa soif un instant (Rév Arès 30/1-4).
Concernant votre réponse à notre frère Fabrice, je trouve que ce frère à un très beau talent, je l’encourage à la réalisation d’un scénario existentiel suivant vos conseils qui pousse à faire réfléchir, penser, aller droit au but. Je vous rejoins pour la réalisation d’un film ou de courtes vidéos qui feraient réfléchir, penser le public sur la condition humaine, sur l’existentialisme, le Bien, le mal, la vie, la Vie, la mort, l’au-delà : Qu’est-ce que l’homme, sa destinée, vivre pourquoi et pour faire quoi ? Ainsi qu'à la moisson agora [?]. Je pense à votre article Beauté que j’aime beaucoup, vous êtes un beautifieur. Je conseille à nos sœurs et frères de relire Beauté, très grand enseignement ("Et ce que tu auras écrit (33/10)" Le Pèlerin d’Arès 1991-1992). Lorsque nous moissonnons, nous portons la Parole à nos lèvres afin de prononcer les mots qui touchent la conscience, de faire sentir le Souffle du Père :
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent.
Le frère ouvre l'oreille (au Vent), son poil est (comme) la terre pleine (de) l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent) (Rév d'Arès ii/5).
Nous avons le Souffle et comme le Bon (Jésus) ainsi que comme Mikal, nous avons le pouvoir de transmettre, de toucher les âmes. "Tu ne t'es pas illuminé toi-même. Tu t'étais réjoui tout ton saoul des joies de la terre. Longtemps le Maître de Tout t'avait recherché, tu lui avais échappé de nombreuses fois. Mais à présent tu es dans sa Paume, et Il t'y tient fortement. Tu as le pouvoir de transmettre (sa Parole)." (Extrait de "Notes et réflexions en présence de Dieu").
Je vous mets une vitrine que j’avais proposée, il y a quelques années et qui ne fut pas testée. C’est notre frère Éric.D qui la réalisée selon mes recommandations. Lorsque, je pris conseil [de mes frères parisiens ?], elle ne fut pas acceptée considérée comme trop forte, choquante.
Je vous assure Frère Michel, Sœur Christiane, de mes pensées fraternelles.
"Je vous le dis : il faut encore porter en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Deviens une étoile dansante" ("Ainsi parlait Zarathoustra" Frédéric Nietzsche).
Didier Br d'Île de France
Réponse :
Grand merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
Oui, frère Didier, souhaitables sont les pensées et les images dont la projection publique peut faire, comme vous dites, "penser le public sur la condition humaine, sur l’existentialisme, le Bien, le mal, la vie, la Vie, la mort, l’au-delà : Qu’est-ce que l’homme, sa destinée, vivre pourquoi et pour faire quoi ?" Mais en les réalisant, nous pouvons prendre garde à ne pas tomber dans le banal, qui nivelle tous les messages, les réduit à des redites devenues inexpressives, le banal social, religieux ou philosophique qui peut nous faire confondre avec les assez nombreux autres missionnaires et propagandistes de groupes religieux ou philosophiques autres que nous. Beaucoup de ces messages qu'envoient au monde les propagateurs de groupes divers sont sectaires, très sui generis, détachent l'homme de son humanité pour en faire une entité exclusive, "élue", mais ce n'est pas notre cas.
Notre Message, sans réduire l'homme au banal ou au rebattu, recentre au contraire l'homme sur l'essentiel de sa nature : son origine spirituelle, sa faculté de capter l'amour issu de l'Amour du Créateur, de se reconstruire sur ce schéma primordial, mais non de capter l'amour très réduit du roman-photo, de l'humanitaire ou de l'amour cacochyme, ratatiné, de la loi, des règles et prières imposées, voire de la souffrance. Ce que nous voulons faire de l'humain, c'est un magnifique arbre fruitier retrouvant sa floraison, un printemps éternel dans la Lumière, la Lumière du Vrai, du Père, de la Vie, de l'Un. Pour ne faire plus qu'Un avec Lui. Nous ne prêchons pas une religion, mais la Vie. Les sectes et les cénacles philosophiques "vendent" une prétendue supériorité sur les commun des mortels. Nous Pèlerins d'Arès ne voyons pas les choses ainsi. Pour nous comme pour Dieu tous les hommes sont supérieurs, aucun d'entre eux n'étant supérieur à d'autres. Il n'existe pas plus de primitifs et d'hautement civilisés ; il n'existe que des humains différents qui peuvent rester différents, mais faire un monde de bonheur s'ils deviennent pénitents, c.-à-d. aiment, pardonnent, font la paix, ont l'intelligence libre de tous préjugés. C'est très simple, mais sans doute pour la raison que c'est très simple, c'est curieusement très difficile à faire comprendre.
Vu sous cet angle, l'Appel au bonheur que lance La Révélation d'Arès est loin d'être nouveau. Jésus, bien sûr, en est le propagateur-modèle, le prophète, mais des chrétiens d'église ont eux aussi été les annonciateurs infatigables, je pense et repense à François d'Assise, le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), dont je parle si souvent, ou à d'autres dont l'amour et l'intelligence spirituelle n'ont hélas pas triomphé, comme Bartolomé de Las Casas qui fut un défenseur tenace de l'intelligence spirituelle des Indiens d'Amérique — Se rappeler la fameuse controverse de Valladolid en 1550 —. L'homme de la rue garde de par sa culture la conviction secrète, profondément ancrée, qu'il a quelque chose de supérieur à d'autres parce qu'il croit les idées générales dont il est l'héritier inconscient comme indépassables et tout le reste comme accessoire ou vain. Il n'est pas facile de passer cette muraille-là. Je ne reproche pas au petit film de frère Fabrice C. de n'y être pas parvenu, car c'est très difficile, mais je dis seulement : Il n'y est pas parvenu. Ce petit film et rien, c'est à peu-près la même chose et je ne mets aucun mépris, aucune inconsidération, dans mon propos, je ne fais que confirmer que c'est très difficile. Si nous ne cherchons pas patiemment le dépassement, nous n'arriverons à rien.
29aou18 199C38
Cher Prophète,
Votre article sur le Vrai, et les réponses récentes sur une " trans-mission" artistique, me font penser à un opéra que je viens de revoir, "Tannhaüser" (1845) de Richard Wagner, et qui transpire, de ce que j'ai pu ressentir d'une vérité, du Vrai dans le sens où l'homme (ici Tannhaüser, le personnage central) cherche son évolution spirituelle, dans l' amour sacré au profane tellement égarée qu'il ne le voit plus, ne l’engendre plus.
Dans l'histoire il est question d'un homme qui part pour un an dans le monde de Vénus (monde du plaisir de la chair) et qui ensuite revient non sans efforts personnels vers sa femme qu'il aime de tout son cœur et c'est réciproque. il a honte, mais il est appelé par un amour plus fort encore, plein d'humilité il va la retrouver mais voilà que quand il raconte son année passée par Vénus, il est banni. La femme est très amoureuse et on la voit déchirée prête à lui pardonner, elle reconnait cet homme profondément bon. Mais pour se repentir il doit aller à Rome, suivre nombre de pèlerins qui ont fauté et qui se rendent pour se faire absoudre, mais lui ne revient pas. Alors, découragée, elle se laisse mourir peu à peu à elle même, finit par s'anéantir d'impuissance face à l'amour, je dirais. Et finalement il revient mais pour aller rejoindre le groupe de Vénus, car il n'a pas obtenu le pardon mais la damnation de Rome. Il y a un conditionnement avec la religion qui est incroyable et que cet opéra retransmet très bien et pourtant c'est Tannhaüser dont on est le plus épris, devant tant de vide spirituel à son égard, je dirais.
Je me disais pourquoi ne pas imaginer la suite Tannhaüser ? Et le scénario avec un groupe de Pè(pè)lerins d'Arès plutôt que le groupe de Vénus et, donc, un homme damné part et dans son parcours découvre des Pèlerins d'Arès, la pénitence et ensuite va finalement transcender son pardon et allumer un feu de vérité et permettre aux autres hommes avec qui il fait des tournois de chants de le comprendre, en marche pour planter la paix dans l'homme peu à peu — Même si plusieurs générations ne suffiront pas! ; une jambe te suit — l'occasion d'assister à un haut niveau de conscience que l'homme seul peut développer à l'égard de son prochain et montrer l'insignifiance du coup d'une corporation religieuse, péage entre l'homme et Dieu?
Votre regard prophétique m’intéresserait vraiment beaucoup sur le Tannhaüser II, bien sûr ! J'ai lu que Richard Wagner à la fin de sa vie aurait voulu réaliser le Tannhaüser II.
En même temps, je me suis dit qu'un croyant catholique, qui voit cet opéra peut aussi consolider sa foi dans la religion et se dire que finalement il a un destin tragique comme il l'a mérité.
Des croyants libres qui espèrent plus, voient le véritable manque spirituel des hommes réduits au jugement et à la méchanceté du fait de leur conditionnement à la religion, et voient clairement que l'amour sacré est bien plus sacré que la religion et qu'Il vient du Fond des Fonds. C'est en cela que le Vrai m'a percutée !
Car pour vivre dans ce monde et avoir connu la déchirure [causée par] un être aimé, je vois que la confusion est immense, alors je cherche aussi :
La Lumière est prise pour un faisceau d'un jour et le voyage vers un Ailleurs fait peur, parait insensé !
En 1845, Wagner qui reprend ce texte d'un poète lyrique allemand, Tannhaüser de 1250, est bien lucide !
Comme vous dites, rendre cette longue évolution d'exode spirituel est très difficile [à exprimer] selon qui regarde la scène ! La compréhension peut être toute autre, le questionnement est peut-être l'issue la plus favorable.
Et il y a chez Wagner un véritable questionnement musical, je l'entends dans les diverses airs, passages d'émotions qu' il arrive à soutenir avec une belle ardeur. Magnifique réalisation.
Pauline S. d'Île de France
Réponse :
Tannhaüser ! C'est à rien moins qu'un succédané de cet opéra fantastique que vous pensez pour donner à ceux qui le voient le désir d'entrer en pènitence ! Sur cette idée comme sur toute idée il y a peut-être lieu de réfléchir, mais si le spectacle offert au public sur un Tannhaüser remanié, que vous appelez Tannhaüser II — Quand même une fantasmagorie ! Ce genre convient-il ? Je ne suis pas sûr — reste opératique dans une version remaniée pour devenir arésienne, il faudrait des dispositions vocales : ténor, soprano, mezzo, baryton, basse (je crois qu'il n'y a que la contralto qui manque dans cet opéra), que nous, pauvres Pè(pè)lerins d'Arès aux voix de casserole n'avons pas. Rien que l'énormité de la réalisation me laisse sceptique.
De plus, quelle musique mettre là-dessus ? Personne n'accepterait que fût profanée la célèbre musique que Richard Wagner consacra à jamais à l'histoire qu'il bâtit sur les légendes germaniques de la "Guerre des chanteurs au château de la Wartburg" et de "La Ballade de Tannhäuser" auxquelles était plus ou moins mêlée, je crois, l'hagiographie de sainte-Élisabeth de Hongrie.
Pour moi l'idée est comme toute idée à saluer, mais serait-elle à réaliser sous forme opératique, donc musicale et chantée, genre qui a des exigences très au-delà de nos faibles moyens ? Hum !
Pardonnez-moi aussi, ma sœur Pauline, de corriger votre possible erreur — possible parce que je ne suis pas sûr de bien comprendre votre commentaire sur ce point —, donc votre possible erreur concernant la finalité que poursuit La Révélation d'Arès. Le Parole d'Arès ne s'adresse pas à des "hommes damnés" cherchant à obtenir leur "pardon". Il ne s'agit pas de rédemption au sens dogmatique ecclésial dans La Révélation d'Arès, mais de fécondité, de recréation spirituelle de la créature par elle-même, de son efforts pour revenir à l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26). Le Père incite l'homme à changer sa vie, pas à demander pardon. Je ne pardonne pas le péché, dit-Il, Mon Salut n'est pas au bout du Pardon, mais au bout de la pénitence (30/10). C'est cela le Vrai, le "feu de vérité" que vous évoquez.
Je ne suis pas ennemi d'une parabole, d'une allégorie, peut-être nécessaire pour offrir au public matière à penser, à réviser leur façon de voir le bonheur, de passer de leur actuelle conception terrestre et brève du bonheur à la conception du bonheur tel qu'il n'est plus mesuré en années mais en éternité (Rév d'Arès 36/23), un bonheur tel qu'il dépasse de beaucoup l'actuel concept qu'en à l'humanité, l'humanité dont peu de membres sont capables de pareille projection sur l'avenir... L'allégorie, qui est un irréel, est peut-être nécessaire pour provoquer un dépassement des notions auxquelles se limité la pensée humaine actuelle concernant les pourquoi et les comment. Je n'ignore pas que c'est l'un des très gros problèmes que pose à la pensée La Révélation d'Arès, une des raisons qui la rendent incompréhensible à tant de monde. Mais faut-il partir d'une histoire comme celle de Tannhaüser ? Trop germanique, trop collée à la mentalité médiévale. Ne faudrait-il pas plutôt, par exemple, partir de l'histoire de François d'Assise, personne qui a existé presque à la même époque que Tannhaüser, et dont on sait beaucoup de choses rapportées par les "Fioretti" d'Ugolino Brunforte, une histoire qu'on pourrait transférer à notre époque sur un homme qui serait marié et père de famille ? On peut très bien introduire dans notre époque une histoire un très grand espace perspectif spirituel inspiré du jars (Rév d'Arès xxxvi:3) : Le jars fort et beau dans la cage. Qui voit la cage ? Il y aurait beaucoup à faire sur ce thème, car la cage existe toujours mais peu de gens la voit. À nous de la faire voir ! Ne peut-on faire là une image parmi les plus bouleversantes, image encore capable de bouleverser certains de nos frères humains contemporains ?
Comme vous voyez, ma sœur Pauline, votre commentaire me fait penser et pour cela je vous en remercie mille fois. J'ai été très heureux de prier avec vous à Arès cet été ; je tenais à vous le redire.
29aou18 199C39
Année après année, votre blog me fait penser à la mouche que ses tourbillons autour de la lampe rapprochent toujours du centre. Après cette entrée, je ne vois pas comment vous pourriez mieux synthétiser en Lumière le Fond du Message arésien.
Ajouter ma voix aux autres pour le dire ?
Ce qui m’y pousse, c’est le commentaire 199C35 de Dominique Bo., auquel votre réponse recoupe mon expérience personnelle. À plusieurs reprises mon fils jésuite m’a invité dans sa communauté, et ça a été pour moi l’occasion d’échanges analogues à celui dont parle Dominique Bo. Au début de ces rencontres, je me souviens qu’un jour à table, mon interlocuteur, trouvant mes questions très profondes, me demande comment je me situais. Je lui ai alors parlé d’Arès, ça s’est très bien passé, et lors de mon dernier séjour chez eux, j’ai encore parlé d’Arès à plusieurs. Deux d’entre eux m’ont témoigné une réaction probablement passagère, mais chaleureuse.
Je crois que les craintes de Dominique Bo. viennent d’un manque de confiance en lui et dans son interlocutrice. À ce niveau de pénitence, la sincérité des convictions crée la sympathie, et non le rejet intolérant qu’on pourrait craindre.
Simplement, on peut se sentir mal à l’aise de sa propre "foi du charbonnier" faisant face à une autre "foi du charbonnier". De fait, depuis des siècles, dans notre monde peuplé de mâles brutaux, ce face à face souvent intolérant dégénère en guerres politico-religieuses. Les penseurs de la "tolérance" l’avaient compris. C’est pourquoi l’expression "foi du charbonnier" ne me convient pas.
Pour parler de ma propre appartenance, je dis calmement qu’un idéal ne peut se concrétiser qu’avec d’autres, et que pour bâtir le merveilleux idéal spirituel que je propose, je n’ai jusqu’à présent pas trouvé de meilleur groupe humain que les Pèlerins d’Arès, mais que si l’on me propose mieux…
Depuis trente ans, personne ne m’a jamais proposé mieux. Je parle ainsi d’Arès sans adopter une posture de supériorité, qui pourrait me déconsidérer et qui, de toute façon, me mettrait mal à l’aise, et je peux ainsi parler de ma foi avec naturel.
Je conçois bien que cette "posture" ne soit adaptée ni pour vous, ni pour d’autres.
François D. d’Ile de France
Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire très intéressant, parce qu'il compare l'expérience relatée par notre frère Dominique Bo. (199C35) dans le monastère de nonnes avec vos expériences dans une maison (peut-être plusieurs maisons) de la Compagnie de Jésus. Je peux certifier, à titre personnel, donc discret, que des Jésuites à l'esprit ouvert forment les meilleures relations que j'ai gardées avec le clergé catholique.
Je peux même dire que c'est sous la plume d'un Jésuite qu'il y a, je pense, quelque trente ans, j'ai lu le mot "tendresse de Dieu" qualifiant La Révélation d'Arès qu'il venait de lire. Ce mot "tendresse" m'avait beaucoup touché. Vous avez raison de penser que notre frère Dominique Bo. omit de dire qu'il était un fils de La Révélation d'Arès, qui ne promeut pas de religion mais la recréation de soi et du monde par la pénitence, parce qu'il n'avait pas grande confiance en lui-même. Il y a eu aussi peut-être chez lui ce qu'on appelle le respect humain, la peur de paraître différent. Peut-être aussi la difficulté de voir en son interlocutrice, la religieuse, un autre lui-même, une sœur humaine, la reconnaissance immédiate d'une partie de lui-même.
Dans le "Ménon" de Platon on trouve la notion "d'anamnèsis", notion selon laquelle toute connaissance est en fait une reconnaissance. Frère Dominique Bo. n'a pas reconnu dans la nonne un autre soi-même, mais la pénitence est une action lente ; il y parviendra peu à peu. Aucun de nous n'est vraiment à la hauteur de ce que La Révélation d'Arès a fait de lui dans les innombrables confrontations à "l'étranger" auxquelles noussommes soumis.
29aou18 199C40
J'entends que "Nicolas Hulot, ministre français de la transition écologique et solidaire, a annoncé son départ du gouvernement sur France Inter mardi 28 août. Il dit : "Je prends la décision de quitter le gouvernement", a-t-il ajoutant : "Je ne veux plus me mentir." L'ancien ministre assure qu'il n'a pas fait part à Emmanuel Macron ni Edouard Philippe, de sa décision de quitter son poste, parce que ceux-ci auraient "tenté de le dissuader."
Voilà une actualité du monde qui démontre le sens du vrai, le Vrai qui se découvre en son cœur, en silence, et qui s’accomplit ensuite. Quitter ce qui nous oblige à se mentir est un acte de vérité.
Quand nous quitterons nos attaches pathogènes et/ou politiquement correcte, attaches de non-vérité, le monde changera. Tranche hardiment la corde qui t'attache au monde (Rév d'Arès 33/2) ! Alors, le Souffle dans le cœur guidera chacun vers le changement pour la Victoire du Bien, du Vrai.
Il m’a fallu du temps pour comprendre que cette Victoire du Bien ne peut pas passer par le politique ou autres institutions ou organisation humaine, c’est uniquement par le cœur que cela peut se faire, dans le cœur, allié à l’intelligence et au pardon. Nous pouvons ainsi tous être acteurs de ce changement dans le sens du Vrai, là où nous sommes.
Je reprends ce que vous écrivez : "Retrouver la Vie ou le Vrai, c'est maîtriser totalement amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés, bref, c'est avoir une âme née de la pénitence, dont les effets rédempteurs persistent éternellement, parce qu'ils nous unissent à l'Un avec Qui l'homme ne fait plus qu'un en lui-même (xxiv/1)."
J’écoute une vidéo de Gregg Braden — https://www.youtube.com/watch?v=GkcKhX1LxSE — qui nous dit que "la science quantique officielle a approuvé et confirmé depuis 1998, que le 'champ quantique' existe réellement. Autrement dit, que nous sommes tous Un ; la séparation n’étant qu’une illusion. Pourtant, après 20 ans, les étudiants à l’université n’apprennent pas cela ! On leurs apprend encore les choses de l‘ancien monde ; que tout est séparé." J'ajoute, après quarante ans les médias font toujours le silence total sur l’évènement surnaturel inouï, qui a eu lieu à Arès, en France. Alors ? Le changement dans le sens du Vrai, du bonheur réel, est lent, très lent.
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Mais oui, ma sœur Véronique, "le changement dans le sens du Vrai, du bonheur réel, est lent, très lent." La Révélation d'Arès nous prépare à cette lenteur : Quatre génération ne suffiront pas (24/2).
Nicolas Hulot m'avait déçu quand il accepta le poste de ministre qu'Emmanuel Macron lui offrait. Nicolas Hulot ne pouvait pas ignorer qu'en entrant en politique il allait devoir faire face à des réalités et à l'inévitable lenteur des changements que les écologistes forcenés comme lui ont toujours voulu ignorer. Je comprends donc l'embarras de cet homme au moment où il démissionne ; il doit se sentir plus ou moins tartufe... Passons !
Merci pour votre commentaire que j'aime beaucoup.
29aou18 199C41
L’humanité est prisonnière de la maladie de l’auto-ennemi, guerre du péché qui étant contre son prochain est en fait contre soi-même. Comment le mensonge à soi-même arrive-t-il à nous faire oublier cette réalité ?
L’orgueil est le masque que l’auto-ennemi créé pour paraître bon à son propre regard, d’où le remède humilité. Pourquoi le prochain ne nous parait-il pas comme faisant partie de nous-mêmes ? [Quand j'étais] enfant, la distance au prochain me semblait très faible voire parfois inexistante. La grosse difficulté, je trouve, c’est d’admettre qu’on arrive dans une histoire de l’humanité en cours. Et que cela nous concerne qu’on le veuille ou non. Si on arrivait à dédramatiser cette affaire à mieux situer la responsabilité de l’homme en équidistance de la dette de Dieu il me semble que cela irait mieux dans nos cœurs et cela faciliterait la décision de pénitence, nous ferait sortir de l’action-réaction par rapport à la religion.
Le Vrai donne-t-il toujours à l’homme la spiritualité d’innocence alors que le Faux [donne] le sentiment d’être coupable ? Malheureusement non, puisque l’homme moral éprouve l’innocence s’il suit sa morale. Ainsi, l’homme ne se sent pas coupable de la maladie de l’auto-ennemi alors qu’il se suicide tout seul pourtant et tue ses frères en même temps, parce que sa morale c’est d’être un individu qui gère sa vie et cela lui parait légitime. Ce qu’il faut devenir, c’est un individu qui gère l’humanité en étant pénitent, qui la recrée de manière vivante en permanence en fait. La politique et la religion créent une confusion énorme dans la perception responsable, la perception d’engagement, la perception de fusion individu<-->humanité.
Peut-être y a-t-il une porte de conscience ouvrable en passant par un autre biais, cela m’est apparu ce matin en mission. Chacun peut admettre que dans l’humanité il y a un problème d’ambiance générale. L’ambiance générale est de contrainte, d’insatisfaction, de peur, de paralysie. La politique nous fait croire que c’est en changeant de politique, en améliorant le système que l’ambiance générale s’améliorera alors que nous nous disons que c’est si un certain nombre d’individus sont pénitents en conscience de leur fusion individu-humanité que l’ambiance générale s’améliorera.
L’humanité a oublié que l’air intérieur d’ambiance générale qu’elle respire est le résultat des comportements des uns et des autres tout comme de soi-même. La moisson me donne toujours l’impression de respirer mieux de gonfler mon poumon d’humanité du bon air de liberté et d’amour, le vrai bien nous sauve mais donne aussi aux autres une autre ambiance intérieure à respirer, cela contribue à les entretenir dans la possibilité du salut, le vrai bien est universel.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Réponse :
"Ce qu’il faut devenir, c’est un individu qui gère l’humanité en étant pénitent, qui la recrée de manière vivante en permanence en fait," dites-vous et cela, mon frère Bernard, c'est très vrai, très fort. Merci pour ce commentaire.
Et oui, "le vrai bien est universel". Vous écrivez des idées... comment dire ? souveraines, frère Bernard.
Nous ne polémiquons pas avec le monde. Le Père parle... Comment discuter Ce Qu'Il dit ? Comment proposer des alternatives ? Impossible. Là aussi c'est une raison parmi les nombreuses raisons qui rendent notre mission difficile. Le vrai problème pratique vient de ce que la religion ou la secte dit : Voilà la vérité, et que nous disons : Voilà ce que le Créateur dit. Il ne peut pas y avoir de grandes constructions philosophiques ou théologiques autour de la Parole d'Arès. En entrant dans La Révélation nous entrons, en somme, dans ce qu'on pourrait appeler l'ultime construction de l'être avec l'Être, la fusion des deux. Ici la pensée n'est plus cogitation ; elle est la seule pensée possible. Comme prétentieux nous devons être aux yeux de milliards de béotiens, alors qu'en fait nous sommes seulement des êtres simplifiés, au meilleur sens du mot simplifiés. Je paraphrase Maurice Merleau-Ponty en osant dire : "Il n'est de bonne dialectique que celle qui se critique elle-même et qui se dépasse" simplement. Dans ce monde de chicanes et autres blablas, qui forme ce que vous appelez "l'ambiance générale", il n'est pas facile de se simplifier, de se réduire à l'état de pénitent qui aime, pardonne, fait la paix, a l'intelligence libre de préjugés, sans discuter.
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire que j'aime beaucoup.
Voilà ce que m'inspire votre commentaire.
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La plupart des humains du monde "moderne" aujourd'hui se cherchent un destin, une histoire, une construction idéologique, quelque chose qui cadre, de manière consciente ou inconsciente, avec le moule dans lequel on les a fait grandir. Impossible d'y échapper pratiquement.
Tout ce qui pourrait amener ne serait-ce qu'un peu de changement dans tout ça c'est de découvrir qu'une seule chose manque toujours et partout : la volonté de vaincre le Mal par le Bien, parce que c'est là que démarre la vraie question : On ne peur être heureux ni trouver le bonheur sous aucune forme tant qu'on a pas gagné sur le Mal, et ça seul le Bien peut le faire.
Tout homme qui fait le Bien le fait pour toute l'humanité et fait avancer le changement du monde.
Il y a donc un grand problème préhistorique à régler, à imprégner dans les cœurs, il faut remettre la question du Bien et du Mal sur la table, ne plus la laisser se faire étouffer par une sorte d'abandon au temps qui passe qui écrira bien sa petite histoire et nous emportera avec lui.
Si je choisis le bonheur [au sens de La Révélation d'Arès], alors je change ma vie, je ne l'accorde plus à un monde qui ne fait que brasser de l'air devant moi, qui ne fait que me rouler dans la farine. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas normal, tout le monde sait cela aujourd'hui, tout le monde sait, dans son for intérieur, que c'est le Mal qui le perturbe jour et nuit, qui l'enchaîne, qui le soumet, qui le torture, qui l'emporte.
De là l'idée de Dieu, quelque forme qu'Il prenne en nous, que la pénitence est Sa seule réponse.
Tout homme ayant expérimenté le Mal même sous sa pire forme finit par avoir une soif absolue du Bien tôt ou tard. Mais c'est maintenant qu'il faut briser cette malédiction q et le Mal nue nous nous sommes créée, une bonne fois pour toute. Il n'y a pas le Bien et le Mal, il y a le Bien'est que l'absence de Bien, en fait le Bien c'est tout ce que nous avons mis de côté pendant des millénaires, que nous avons enfoui sous la terre, que nous avons enterré au fond de nous, il est temps de faire revenir le Vrai.
Angel C.-D. de Genève, Suisse
Réponse :
Merci, mon frère Angel, pour ce commentaire.
Vous dites : "Le Mal n'est que l'absence de Bien." Ceci est vrai, mais ceci est aussi imprudent et marque l'insuffisance du langage humain face à des personnes qui le comprennent mal.
Oui, un humain qui n'accomplit jamais le Bien, qui n'aime pas, qui ne pardonne pas, qui ne fait pas le paix, qui a des préjugés, vit mal, même s'il ne vit pas mal volontairement en mentant, en volant, en tourmentant, en tuant. Il y a l'immense quantité de gens qui n'accomplissent rien, ni Mal ni Bien, qui disent : Je ne fais de mal à personne, je vis tout seul dans mon coin sans nuire, et qui par là ne font pas le Bien sans faire spécifiquement le Mal. C'est la zone intermédiaire de mort spirituelle, notre gros problème missionnaire. C'est pourquoi, pour ma part du moins, je préfère dire : Il y a le Mal (accompli) et il y a le Bien (accompli) mais tous les humains qui sont dans la zone intermédiaire sans accomplir ni Mal ni Bien forment en fait l'énorme problème face auquel nous sommes placés par La Révélation d'Arès. Ils sont spirituellement morts ou presque, c.-à-d. peu sensibles au Mal comme au Bien qu'ils ne distinguent plus très bien parce que la religion comme la politique ont substitué au Mal et au Bien la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Quand les humains ne reconnaissent pas la loi des rats, ils n'obéissent qu'à la morale ou à la culture. C'est parfois mieux, mais ce n'est pas encore l'idéal vers quoi nous envoie La Révélation d'Arès. Ils sont aujourd'hui majoritaires. C'est pourquoi, dans la premières années de l'ère arésienne, je parlais d'exode spirituel, c.-à-d. de déculturation, mais mes frères de foi ne me comprirent pas bien et se lancèrent dans une mission sociale qui était un retour à une certaine loi des rats appelée socialisme, communisme, etc. La route est longue jusqu'à la bonne compréhension.
Comme je le rappelle dans ma réponse au commentaire suivant : Il n'y a jamais de dernier mot. Les Chrétiens disent en pensant à la Bible : "La révélation est close" et les Musulmans disent la même chose en pensant au Coran: "La révélation est close", et ainsi de suite pour chaque religion dogmatique ou paradogmatique. Les religions, les politiques, les sectes, les idéologies, etc. sont ainsi faites qu'elles portent sur leur fronton : Ici est la lumière finale... la vérité ultime... la leçon définitive... Et vient La Révélation d'Arès qui raye ces prétentions et sous-entend d'un bout à l'autre : Vivez comme vous voulez, croyez ce que vous voulez, mais aimez, pardonnez, faites la paix, raisonnez avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés et le Jour viendra où la Vie règnera à nouveau.
Chez Giorgio Agamben, votre compatriote je pense (à amoins que vous soyez espagnol ou portugais), frère Angel, je me souvien avoir lu quelque chose comme : "Il faut penser l'avenir au-delà de l'économie, du social et de la gloire, et ce travail reste à venir..." Nous sommes des travailleurs de l'avenir. La pénitence érige chez chacun de nous l'atelier où il construit l'avenir. Il n'en est encore qu'à l'épure. Quand les ateliers seront nombreux et opérationnels ils constitueront l'usine de l'avenir, la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13). Il nous faut lire La Révélation d'Arès puis la vivre et l'élargir au-delà de ce livre. Nous sommes les co-créateurs de ce monde. Normal que quatre générations ne suffisent pas !
30aou18 199C43
Bien aimé frère Michel,
Nous espérons que vous vous portez bien après ce beau Pèlerinage ressourçant et si indispensable.
Nous allons bientôt être au salon du Bien Être à Toulouse et nous avons prévu deux affiches pour habiller le fond du stand qui sera plus grand cette année et en angle :
Une affiche de 3 m X 2 m derrière nous
Unne de 2 m X 2 m sur le côté.
Sans vouloir prendre trop de votre temps, que nous savons précieux, nous nous permettons de demander votre avis et votre conseil sur les textes des affiches, textes inspirés par des tracts de Tours et de Paris.
Nous profitons de ce courrier pour vous souhaiter ainsi qu'à sœur Christiane (avec un peu de retard) un bon anniversaire pour vos 50 ans de mariage, un bel exemple d'amour pour nous tous.
Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle
Rémy et Marie-Odile O. du Midi Toulousain
Réponse :
J'aime beaucoup la grande simplicité et les couleurs de ces deux affiches.
Les idées qui structurent l'affiche sont bien choisies.
Je suggère les rédactions suivantes, plus précises et plus prudentes à mes yeux, mais vous ferez comme vous voulez.
Pour l'affiche du haut :
- La Révélation d'Arès
La Vie, pas la religion (virgule entre les deux)
(ou peut-être mieux) Pas la religion, la Vie
La Vérité, qu'on la décèle dans le Véda, le Tao, la Bible,
l'Évangile, le Coran et dans mille traditions et intuitions,
ou qu'on la trouve intacte dans La Révélation d'Arès
libère, fait éclater toutes les structures rigides
Vivez comme vous voulez, croyez ce que vous voulez,
mais dans l'amour, le pardon, la paix, la franchise libres de tous préjugés.
D'humains bons reste un résidu, mais il en faut plus,
un petit reste suffisant d'hommes bons
pour que vienne le Jour de la Vie et du Bonheur.
Rejoignez-nous ! La Vie a besoin de vous.
- Ce livre contient un Message
authentiquement reçu du Père de l'Univers
en 1974 et 1977 à Arès en Gironde
Chaque homme peut porter en lui
le Bien et le Salut de toute l'humanité
Il n'y a jamais de dernier mot.
La Vérité ne sera close que
quand le monde aura changé
31aou18 199C44
Vous changez. J'accompagne votre blog tous les jours et je vois les fluctuations de votre pensée.
Le Fond reste toujours le même strictement, mais vous variez dans votre façon de le dire.
C'est frappant quand on lit vos suggestions de correction aux affiches de Rémy et Marie-Odile O. du Midi Toulousain dans votre réponse 199C43.
Par exemple : "La Vérité, qu'on la décèle dans le Véda, le Tao, la Bible, l'Évangile, le Coran et dans mille traditions et intuitions, ou qu'on la trouve intacte dans La Révélation d'Arès libère, fait éclater toutes les structures rigides." Apparition du verbe "déceler" qui veut dire découvrir au milieu d'un monceau d'autres choses, que vous opposez clairement à "trouver intact", qui veut dire trouver à l'état pur partout.
C'est un manière nouvelle de vous exprimer.
Il y a aussi la réapparition du mot "exode" (exode spirituel) dans votre réponse à Angel C.-D. de Genève.
Les mots justes nous rendent la Vérité et l'avenir plus visible et plus compréhensible. Ils assument un rôle primordial dans notre façon de comprendre. On sent que vous cherchez les mots justes qui sont aussi courts pour ne pas couvrir de texte les affiches et les tracts. Je commence à faire l'apôtre auprès de certaines personnes et votre façon de vous exprimer me donne une richesse de mots pour m'exprimer moi-même. Votre façon de parler sera notre prise de position dans l'apostolat. Tant un mot n'est vrai que tant qu'il est très juste.
Mais pourquoi venez-vous ou revenez-vous à des mots plus justes après une période où, il semble, vous avez été plus commun ou conventionnel. J'aime la réapparition du mot "exode" par exemple, et j'aime ce verbe "déceler".
Sylvester P.K. non localisé
Réponse :
Merci, mon frère Sylvester, pour ce commentaire qui semble aussi être un compliment. J'avoue ne pas dédaigner les compliments, parce que je doute assez souvent de bien formuler ce que j'enseigne et quand on me dit que ce que j'ai écrit est bien "visible", comme vous dites, je suis heureux, non parce que ça me flatte, mais parce que j'ai l'espoir d'être clair.
Il est vrai que mes propos furent, durant un temps, plus communs ou conventionnels. Mais c'est venu après cette sombre et stérile période d'une quinzaine d'années, qui a laissé en moi un souvenir douloureux, que j'appelle la "mission sociale", dans laquelle s'est complu une grande partie de nos frères et sœurs missionnaires. Dans les années 70 et 80, avant la "mission sociale", j'avais parlé de "changement de civilisation", de "l'exode spirituel qu'il fallait faire au lieu de l'exode géographique des Hébreux", etc., et puis le mission sociale vint. Je m'aperçus alors que ma façon de parler des années 70 et 80 n'avait pas été comprise, n'avait convaincu personne. Pour moi la "mission sociale" fut catastrophique, parce que faire de la "mission sociale", c'était renforcer les efforts de révolution sociale de gauche, c'était s'enfoncer dans cette civilisation du "social" venue après le Révolution Française au XIXe siècle, bref, c'était était tout le contraire d'un changement de civilisation et d'un exode spirituel, tout le contraire de La Révélation d'Arès qui nous emmenait ailleurs, qui nous invitait à passer dans un autre monde, un monde nouveau à faire complètement en changeant tout. Quand je disais cela à certains de mes frères, ils me regardaient avec des yeux ronds réprobateurs. Alors, quand l'échec de la "mission sociale" devint évident aux yeux de tous, quand donc je pus reprendre les rênes de notre brinquebalant chariot évangélique je me gardais d'utiliser des termes et de faire des comparaisons que mes frères et sœurs n'avaient pas compris.
Sinon, j'avais déjà utilisé avant les années 90 des termes comme "déceler la Vérité", c'est à dire la faire apparaître au milieu d'un chaos d'autres discours qu'on appelle Bible et Coran, ou comme exode.
Que voulons-nous montrer à ceux qui dans leurs cœurs sont déjà des épis mûrs mais qui ne le savent pas encore ? Avant tout les fissures et autres fragilités qui existent dans les murailles de la citadelle du monde organisé tel qu'il existe aujourd'hui et qu'on croit immuable. La puissance de la machine du monde n'est pas ce qu'on croit. Ce monde, ses pouvoirs, ses religions, ses médias nous bluffent. Le cinéma, la télé, la pub, la presse s'autoproclament voix de la vérité et, de ce fait, la vraie Voix de la Vérité, le Vrai, n'est ni encore visible ni encore audible. Toutefois ils ont peur de nous puisqu'ils nous empêchent de nous exprimer sur les grands media. Mais quelque chose de nous passe, passe quand même par les fissures, par la rue notamment qui est la fissure entre les maisons où sont enfermés ceux qu'on colle à leurs radios, leurs écrans, leurs journaux, pour qu'ils n'entendent ou ne lisent rien d'autre. Aussi avons-nous, nous missionnaires, très peu de temps pour parler ; de là la nécessité d'être courts, brefs, précis.
31aou18 199C45
Bien aimé frère Michel, prophète envoyé par le Très-Haut aux hommes de notre temps,
Merci pour toutes les réponses qui nous poussent vers le Haut, que vous faites aux différents commentaires. 199C27, 28, 29, 32, 37.
Je lis et relis encore cette entrée sur le Vrai et plus je la lis plus j'y découvre des pépites, des façons différentes de dire "l'Essence-Ciel". Cette entrée est une sorte de résumé de ce que dit au fond La Révélation d'Arès. Notamment ces deux phrases que je reprends ici :
"La Révélation d'Arès n'a qu'un sens aussi simple que suprême".
"Elle dit qu'avant que le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le Mal, institution humaine, n'atteigne son paroxysme et que ne disparaisse l'humanité s'autodévorant, l'homme peut encore réanimer en lui l'Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/26), redevenir par la pénitence (30/11) aussi libre (10/10) que Lui de son destin, retrouver la Vie, faire du Souffle son propre souffle. Retrouver la Vie ou le Vrai, c'est maîtriser totalement amour, pardon, paix, intelligence (32/5) spirituelle libre (10/10) de préjugés, bref, c'est avoir une âme née de la pénitence (30/11) dont les effets rédempteurs persistent éternellement, parce qu'ils nous unissent à l'Un avec Qui l'homme ne fait plus qu'un en lui-même (xxiv/1)."
Il y a des phrases que j'aimerais vous voir développer :
"Le Vrai n'a que faire des minuties dont tissent leurs toiles la religion, la politique et de multiples autres organismes, qui épluchent, décortiquent, détaillent, pointillent. Le péché, misérable réducteur de tête !"
"C'est parce qu'il n'est plus qu'une petite masse de la grande masse sociétale que le pécheur ne peut plus évoquer la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15). Il n'est plus sur le trajet de la Vie ; il est entré dans l'antichambre du drame final, de la non-existence, dont la mort est déjà prémice."
Concernant le film de Fabrice C., j'ai visionné le petit montage à Arès et j'ai également lu le scénario. J'ai trouvé le film intéressant dans le sens où il peut toucher des personnes et faire connaître La Révélation d'Arès auprès du grand public, mais je ne l'ai pas trouvé apostolique au sens que vous donnez à ce terme. La question est :
Pouvons-nous nous satisfaire d'un film d'auteur parlant de La Révélation d'Arès ou faut-il réaliser un film apostolique au sens fort du terme ?
J'ai visionné cette vidéo du chirurgien Belge, Thierry Janssen qui parle du spirituel à sa manière et je trouve que sur de nombreux points il rejoint le fond de notre espérance.
https://www.youtube.com/watch?v=bWqfd5Yz5k0
Merci de nous tirer toujours plus vers le Haut ! Je vous embrasse bien fraternellement.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse :
Pourquoi, frère Denis, me demandez-vous de développer des termes de mon entrée 199, "sens du Vrai", alors que cette entrée est, en fait le résumé, de l'immense développement que j'ai fait depuis 1974, pendant quarante-quatre ans ? J'avoue, mon frère, ne pas très bien comprendre ce que vous me demandez là.
Quant au film de notre frère Fabrice C., je crois avoir assez abondamment dit tant ce que je pouvais en dire que ce que je pouvais suggérer pour une œuvre ou d'autres œuvres futures au cas où des frères ou des sœurs aint des projets.
Merci de nous indiquer la vidéo du Dr Janssen, mais je n'ai que mon ordinateur de voyage dont le son ne marche plus. Je n'ai donc pas pu l'entendre. Par ailleurs, la vidéo dure 52 minutes et je ne dispose pas de ce temps en ce moment. Je laisse aux lecteurs du blog le loisir de se brancher eux-mêmes sur YouTube.
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Je me réjouis de vous revoir bientôt à Lorient.
01sep18 199C46
Bien cher Prophète du Très-Haut,
J'espère que vous avez pu prendre un peu de repos avec toute votre famille.
Je prie avec vous et vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine
Voici un autre poème de Jean-Louis.
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- TOUT EST VRAI
Retour de manivelle
Pour le Vrai Retour
Le grand reste est faux
Contorsionniste et jeux
Phénomène de foire
Alors où trouver le Vrai
Dans ce monde sourd ?
Je veux être un Charlot
Sans jeux de mots
Avec les Vrais Mots.
Je danse dans ce bruit
Farandole de poupées
Aux oreilles bouchées
Et aux yeux de nuit.
Marionnettistes politiques
Montreurs d'ours à poils
Plumés, à chair de poule
Voilà ce qu'il nous reste
Rien et n'être plus rien
Voilà ce qu'ils désirent
Nous rendre spectateurs
De notre pauvre misère
Filmés par nous-même.
L'asile n'a plus de murs
Point de barreaux à scier.
France, respire le Vrai !
Les vrais mots de l'Histoire
Les vrais mots des sages
Et par-dessus tout
Les Mots du porte Tout.
Alors je parle,
Tout ce que je cherche.
Réponse :
Merci, ma sœur Chantal et mon frère Jean-Louis, pour ce chaleureux commentaire et ce beau poème.
Nous sommes-nous vraiment reposé, sœur Christiane et moi ? Nous avons voulu fêter nos noces d'or, nos cinquante ans de mariage. Aussi avons-nous loué pour une semaine une grande maison avec un grand jardin et une piscine pour y accueillir notre famille, mais comme nous nous devions à nos hôtes, ce fut plutôt un grand moment de bonheur qu'un grand moment de repos. Mais bon ! le bonheur repose. Et puis j'ai pu nager un peu dans la piscine et ça m'a fait du bien.
Actuellement je suis encore loin de la Gironde, mais nous serons à la maison dans quelques jours.
À vrai dire, je n'ai jamais réellement de repos — ce qu'on peut appeler repos — parce que si, quelques jours durant, je laisse s'accumuler tous les appels, messages, commentaires, etc., toutes les questions qui me sont continuellement posées, tous les projets et travaux en cours, je me trouve débordé au point qu'à mon retour je ne sais plus où donner de la tête, je deviens inexistant pour tous ceux qui me sollicitent : Il faut donner vite, sinon l'on ne donne plus grand chose. Je dois donc toujours faire face au plus urgent même "en vacances".
Et puis, mon esprit s'est voué à Dieu, Qui m'a pris comme estafette, et il doit, mon pauvre esprit, galoper sans arrêt, avec ses sacoches pleines de mots, de pensées, d'idées, d'informations, sans oublier la prière qui lie tout cela comme des ficelles liaient les pensées de Pascal. Quand j'étais dans l'église j'étais dans un système et dans un système les réponses sont non seulement toute faites mais elles peuvent généralement attendre un peu. Mais Dieu m'a arraché au système ; plus rien n'est tout fait d'avance pour moi et, par conséquent, pour mes frères et sœurs.
Je repense au discours de Claude Bernard, le fondateur de la médecine expérimentale... discours qui ne fut peut-être qu'un écrit jamais lu à haute voix (je ne me souviens plus), mais dont le fond garde une permanente importance. Je l'ai redécouvert dernièrement un peu par hasard, je le cite librement : "Un des grands obstacles dans la marche générale et libre des connaissances est la tendance qu'elles ont à s'enfermer dans un système. Les systèmes asservissent l'esprit. Il faut briser les entraves des systèmes philosophiques, scientifiques, etc. La connaissance ne doit pas être systématique. Quand nous formulons une théorie générale, la seule chose dont nous soyons sûrs est que cette théorie est fausse en termes absolus. Elle n'est faite que de vérités partielles et provisoires qui nous sont nécessaires, à cause de nos petits esprits, comme des échelons sur l'échelle où nous montons pour avancer. Mettre une foi trop grande dans une théorie résulte en une fausse simplification et revient à ignorer les choses dont on parle." Claude Bernard, bien sûr, parlait de la science médicale, mais sa pensée s'applique à tout, et plus encore à ce qu'on sait de Dieu, de l'âme, du Bien et du Mal, du péché, du salut, que sais-je encore... Toute religion stoppe le processus de la connaissance, elle prétend avoir le savoir définitif, alors qu'elle n'est qu'une étape généralement primitive, rudimentaire, souvent même barbare, vers le Vrai.
Alors, comme vous l'imaginez, je ne dois jamais cesser de réfléchir, de devenir toujours plus humble face à l'immensité et à l'épaisseur géantes du Vrai absolu. La religion en général dit que c'est celui qui sait et fait tout ce que Dieu dit qui a le salut. Moi, je dis qu'il ne faut jamais cesser de chercher ce qui fait le salut, car ce que nous appelons le salut n'est lui-même que provisoire et très peu connu. À preuve, le Père parle comme finalité du Jour où les jours et les nuits s'arrêteront, où les os et les poussièrent frémiront sous la carasse des âmes (Rév d'Arès 31/8-11) et donc le temps que nous passerons entre notre mort et ce Jour-là n'est lui-même qu'un salut provisoire et incomplet.
Alors, oui, je ne cesse pas de réfléchir pour ne jamais me reposer sur un système.
01sep18 199C47
Il y a quelques jours je me suis rendu sur le campus d’HEC aux universités d’été du Medef, la grande fédération des entrepreneurs, du patronat. D’une part, je souhaitais y saluer Geoffroy Roux de Bezieux, le nouveau président, l’ayant connu quand nous étions étudiants. Il s’agissait aussi d’écouter le premier ministre sur sa vision de l’entreprise, mais là aucune attente particulière… En réalité, je voulais essentiellement me rendre à un des ateliers organisés, celui intitulé : "À quoi croira-t-on dans vingt ans ?" Le Medef se pose-t-il des questions sur tous les sujets ? Intéressant ! Et j’avais envie d’y présenter La Révélation d’Arès d’une façon qui puisse s’insérer dans le contexte.
Les intervenants invités ? Une femme rabbin du mouvement juif libéral, un clerc catholique, un artiste musulman et un représentant de la laïcité, ancien chef du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, Didier Leschi qui avait fait un travail assez remarquable pour défendre le respect des minorités de pensée devant la "représentation nationale" à son époque (2004-2008). Une rencontre animée par Guillaume Goubert, directeur du journal "La Croix", qui ne manqua pas d’appuyer ou paraphraser les vues du prêtre catholique qu’il semblait trouver un peu mou ou abscons.
Quelques belles envolées, quelques ponts interreligieux et émotions, mais pas de réponse à la question, certes difficile, posée. Plutôt un grand respect mutuel, un esprit de chapelle très diplomatiquement amené. Pas de surprise non plus. Chacun a assuré que dans vingt ans le ménage serait fait chez lui.
Il y avait pour les spectateurs possibilité de poser des questions par internet-mobile mais jamais elles ne furent prises en compte. Et aucune prise de parole pour la salle !
À la fin, voyant que l’animateur reprenait à son compte l’injonction d’un videur avec un gros talkie-walkie qui venait de lui faire signe d’indiquer à la centaine de participants qu’il fallait laisser la salle, j’ai énergiquement levé le doigt pour intervenir. Me trouvant tout proche du videur, je crois que l’animateur m’a vu ; il a hésité une seconde et a clos le colloque instantanément. Je souhaitais dire que sur 1 h 30 de monologues, une seule fois le mot amour avait été prononcé, c’était quand l’ecclésiastique catholique avait évoqué un ami athée qui "croyait en l’amour" ! Je voulais revenir sur ce point, évoquer l’amour des ennemis, le Sermon sur la Montagne et le rappel fort des Messages d'Arès de 1974 et 1977, pour que chacun dans la salle puisse en prendre connaissance ; pour inviter à construire l’avenir par l’amour inconditionnel et l’identité à l’autre et ainsi éloigner la menaçante désespérance des nouvelles générations exaspérées par les esprits de chapelles et les dogmatismes. L’amour, question de vie ou de mort, donc.
L’histoire laisse insatisfait. Aurais-je dû me lever et, sans micro et sans y avoir été invité, essayer d’en dire le plus possible ? Je me suis posé la question : prudence et réalisme ou respect humain ? Je fais référence au propos autour de notre frère Dominique Bo [199C35]. J’aime intervenir en public et pourtant j’ai fini en parlant longuement avec mon voisin, qui est parti tout ébouriffé ! Mais j’étais triste. Le Vrai n’a eu sa place qu’à la marge, et donc n’a pas eu sa place. Comme vous l’écrivez : "Le Vrai ne peut être que fondamental, sublime, transcendant comme la Vie, qu'il faut retrouver (Rév d'Arès 24/5). Le reste n'est que livres d'homme (16/12, 35/12)."
Olivier de L. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Olivier pour ce commentaire.
Ne vous reprochez pas trop d'avoir manqué à votre projet d'assister à ce colloque, qui ne fut en fait, comme toujours, qu'une suite de "monologues", comme vous dites, par des participants qui d'avance étaient désignés par l'organisateur pour avoir le droit de s'exprimer. Vous n'aviez aucune chance de vous exprimer.
Je connais bien ce genre de situation. Dans les années 70, 80 et 90 j'ai "participé" à des colloques semblables aménagés par des gens apparemment très ouverts et en fait très fermés, experts en verrouillage solide des tables-rondes qu'ils organisaient, et je n'ai jamais pu y témoigner des faits surnaturels et des Messages reçus qui motivaient ma présence dans ces prétendus colloques en fait. Depuis lors, je me garde, ne serait-ce que par dignité, d'assister à ce genre de forum ou de symposium en fait toujours conçu en faveur unique de ses organisateurs qui ne tiennent pas à laisser parler des dérangeurs ou importuns. Le temps est calculé pour que seuls les persona grata puissent s'exprimer, spécialistes du parler-pour-ne rien-dire, et pour vouer au silence public les autres. Quand aux questions que sont invités à poser par téléphone ou tout autre moyen les gens de l'extérieur, elles sont très soigneusement filtrées et ne passent, quand elles passent, que celles qui entrent dans le jeu de l'organisation ou du système à l'origine du forum.
On sort toujours de ces réunions-là dans un état de désarroi, d'insatisfaction quasi pathogène. Le cas de Dominique Bo. est tout à fait différent. Il faisait retraite dans un monastère et était reçu par une nonne en conversation privée. Il pouvait non seulement témoigner mais la nonne l'y invitait. Sa réserve n'est pas très compréhensible.
Je voudrais ici, avec mon expérience de quarante-quatre ans, interroger dans le monde — il doit quand même y avoir quelques personnes capables de répondre — sur les contradictions pernicieuses des organisateurs de consultations prétendûment ouvertes, lesquels sont en fait des personnes ou des sociétés conquérantes qui font semblant de donner la parole à d'autres, leurs conquis toujours empêchés de s'exprimer. Je rappelle au passage la réponse des juristes que j'ai concultés à propos de mon projet de parti politique : Fédération de France, les petites unités souveraines, etc. qui me disaient : "Vous ne pouvez vous présenter aux élections qu'en tant que vous respectez l'unité de la République, etc." Autrement dit, on peut tout dire, sauf le contraire de ce que disent les puissants et les lois qu'ils décrètent. Que ceux qui ont le courage et l'honnêteté de me répondre le fassent dans ce blog... Ce blog qu'ils lisent, je le sais, ne serait-ce que pour épier le mouvement de nos pensées et espérances.
Chaque homme, quel qu'il soit et bien qu'il soit l'un de l'Un, a son génie propre, son droit privé et public, et chaque homme libre au sens de libre dans La Révélation d'Arès (10/10), sait que les pouvoirs qui sont au-dessus de lui, censés agir dans son intérêt, sont les ennemis forcenés, quoiqu'habiles, de la coexistence des droits imprescriptibles de l'individu humain libre avec la loi de ses gouvernants. Chaque homme qui sait cela — généralement un Chrétien — sait aussi que l'idée de la liberté d'être individuelle est catégoriquement rejetée par la gauche à la mode, la gauche qui ne reconnaît que la liberté collective ou massive (une des contradictions dont les promoteurs de la "mission sociale" n'eurent pas conscience). Pour nous Pèlerins d'Arès tout homme libre est en fait un colonisé du système et beaucoup de ceux qui se reprochent d'avoir été colonisateurs en Afrique ou ailleurs et qui battent leur coulpe devraient d'abord comprendre qu'ils sont eux-mêmes pour la plupart des colonisés du système dont ils se croient les éléments actifs, quand ils n'en sont que les éléments passifs et craintifs. Notre mission a aussi pour rôle de changer cela. Ça prendre évidemment du temps (24/2). Croyez bien que ceux qui nous gouvernent savent si bien combien libératrice est La Révélation d'Arès qu'ils ont, pour le moment, de bonnes raisons de nous clouer sur la croix du silence médiatique.
02sep18 199C48
Bien aimé frère prophète du Très Haut (Rev. d'Arès xxx/10-12), là où la Mer dissout l'or et se mange comme le pain tendre [Rév d'Arès xxx/12].
L'amour évangélique est due a tous, donc a soi-même, ainsi il ne me semble pas incohérent de l'appeler pénitence, comme dit La Révélation d'Arès.
L'amour évangélique a-t-il à voir ou est-il quelque part ou en quelque sorte ou quelque façon l'amour fraternel ?
J'ai comme l'impression d'être presque niais en osant poser une telle question, mais ce n'est (peut être) qu'une impression !
Au sens du Vrai, l'amour fraternel libre (Rev d'Arès 10/10) à l'évidence n'a rien a voir avec la fraternité, l'égalité, la liberté de la république (dite) démocratique.
Je ne sais pas ci Démocrite (philosophe Grec: vers 460 - 370 av. J.C) a quelque chose a voir avec l'idée ou même le mot "démocratie". Je sais juste (ou je crois savoir) qu'il considérait la Nature ou l'Être (la Vie, ou la Raison puis-je dire a la suite spinoziste ? Entrée 194) en une infinité d'atomes, et prêchait la recherche du bonheur par la modération dans les désirs (source: Larousse), toutefois je doute très fortement qu'a l'époque ou vécu Démocrite nous connaissions l'atome !
Démocrite, peut être et après tout en conceptualisait-il une idée de toute façon spirituelle, peut être aussi que s'adaptant a l'époque les 'savants' qui écrivent les définitions des dictionnaires (aussi sur internet aujourd'hui), ont "synthétisé" la pensé de Démocrite en parlant d'atomes afin de le rendre compréhensible (solipse, ai-je envie d'écrire suite a l'ardue entrée 185) pour la multitude. Saperlipopette, que sais-je ?
Qui le premier a parlé de l'atome ? Peut être Mouhamad (Rev. d'Arès: i/6 - etc.) dans une sourate du Coran révélé, que sais-je ?
Peut être que le mot "démocratie" ou même sont idée, nous viens de l'homme politique grec Démosthène (384-322 av. J.C.), je ne le pense pas mais, encore une fois, que sais-je ?
Je me suis surpris a penser et même a dire aux oreilles d'un frère qui a bien voulue l'entendre que Jésus, le Bon, Yëchou [Jésus] (La Révélation D'Arès) devait maitriser sa vibration atomique (!) pour savoir vous toucher (deux fois, matériellement parlant) et savoir "pareillement, toutefois, merveilleusement", ensuite passer a travers le plafond (tout matériel) après chacune des 39 ou 40 Veillées (Nuit du 14-15 janvier au 13 avril 1974 à Arès).
Mikal annonce le Vrai... donne l'obole du Vrai ! (Rev d'Arès: xxxiv/1-4), (Toi, tu seras) fort dans le Vrai ; tu hérites le Jardin (xxviii/21).
Merci, frère Michel,pour votre amour, votre dévouement, dépassement (Rev d'Arès 40/6) ou transcendance, et pour vos enseignements (39/1) qui nous redonnent et (ou) nous rappellent le sens du Vrai, de l'Un ou du Tout, ou de la Vie ou de l'Eau ou du Sage ou du Saint : Sainteté Puissance et Lumiére (12/4), si je peux m'exprimer ainsi simplement à tous, atome co-créateur, infime partie du Grand Tout !
Je vous aime, frère Michel, je vous aime comme un (petit/grand) enfant aime, dit autrement : "I love you" ou (Rev d'Arès: xxx/24).
Oh ! les mots, les mots, les mots et les mots : bruit(s) de bouche, livre de(s) siècles (Rev. d'Arès ii/15); Ferme le livre de(s) siècles...(Fais taire) le(s) bruit(s) de bouche devant le livre ! Rectification possible pour la prochaine édition de La Révélation D'Arès : Ferme le livre de(s) siècles...(Fais taire) le(s) bruit(s) de bouche devant Le Livre ! C'est probablement déjà prévu, mais peut être que je me trompe, que sais-je ? [mots manquants] qui nous limite tant, mais les vôtres (mots ou écrits) nous transportent presque hors du temps et déjà hors des lois, dogmes et sciences vaniteuses (33/8-9), religieuses ou politiques ou autres dominateurs (28/21-22, 29/2-6 , etc.).
Vos mots libèrent la Lumière (Rev d'Arès: ix/8, i/12).
Oh ! comme je m’embrase a votre suite, je suis pourtant si peu brillant (faible lumigno Rev d'Arès 32/5).
Oh ! comme je vous embrasse avec sœur Christiane et ceux que vous aimez (tous).
Oh ! comme je vous aime, monde incrédule, indifférent, bornés inqualifiables.
Jérémie 4/22: Oui, Mon peuple est bête; ils ne Me connaissent pas.
Ce sont des enfants bornés; ils ne comprennent rien.
Ils sont habiles à faire le mal; et sont avares [d' Intelligence] à faire le Bien.
Alan M. ou Allan B. "drôle d'oiseau siffleur" de la plèbe d'île de France
Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire.
Bien sûr l'amour évangélique et l'amour fraternel ne font qu'un au sens que les Évangiles et La Révélation d'Arès donnent au qualificatif "fraternel" évidemmment.
Non, Démocrite est le nom d'un philosophe sans rapport avec ce qu'on appelle la Démocratie, même s'il est vrai qu'en grec Δημόκριτος = Dêmókritos signifie "élu par le peuple". Il n'eut pas la réputation d'être "spirituel" ; il était plutôt vu comme un matérialiste à tel point que certains le considèrent comme le créateur de la science au sens moderne. On a en effet traduit le mot de Démocrite ἂτομος par atome, mais c'est une erreur due au fait que ce mot signifiat en fait "non-sectionné", "non-coupé", "non-séparable". Les physiciens modernes ont appelé atome ce qu'ils croyaient par erreur insécable avant de s'apercevoir que sécable l'atome l'était (la bombe atomique). Notons qu'en grec moderne το άτομο = to atomo signifie communément "l'individu" ou "la personne".
Démosthène, Δημοσθένης = Dêmosthénês, était en effet un homme politique, connu pour son opposition à Philippe II de Mécadoine et surtout pour son bégaiement et sa façon particulière de vaincre celui-ci en s'entraînant à hurler face au fracas de la grosse mer après s'être mis des cailloux dans la bouche. Mais le nom de Démosthène n'a pas davantage inspiré le mot démocratie. Démocratie, δημοκρατία = dēmokratía, est un mot composé de δῆμος = dêmos signifiant d'abord territoire et par la suite ensemble de citoyens, et de kratos qui signifie pouvoir, autrement dit δημοκρατία = régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir, ce qui est évidemment faux, car en fait le pouvoir est exercé par la ou les personne(s) que le peuple a élue(s) souvent bêtement, dangereusement — Exemple: Adolf Hitler élu en 1933 en Allemagne.
Dans le reste de votre commentaire vous me faites des compliments qui me touchent. Merci pour eux.
02sep18 199C49
"Qu'est le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4) ? C'est la Parole ou le Livre qui parle quand parle le prophète (i/12, xxxvi/11-14)," écrivez vous pour nous enseigner par cette nouvelle entrée.
Nabi [Rév d'Arès xx/1-8], je lis dans vos réponses aux commentaires à cette derniere entrée et aux entrées antérieures votre souhait de voir la Parole commencée d'être accomplie plus qu'[elle n'est appelée] à accomplir [par elle-même].
Vous nous faites part aussi d'un fait exceptionel, qui prolonge [l'exode géographique des Hébreux par] l'exode spirituel duquel vous nous ouvrez les portes. Nous commençons a peine ce périple de redécouverte du divin en Soi, posture mentale aussi bien que d'action.
Tout reste a découvrir.
Appelle le frère, le frère, le frère! [Rév d'Arès xLviii/4]
De douze fois sept jours deux parts chaudes,
De douze fois sept jours une part froide [xLviii/10].
Nabi, sœurs et frères, pouvons-nous ouvrir le Pélerinage d'hiver ? Le Bien n'a-t-il pas besoin que nous lui ouvrions toujours plus grand les portes, pour noyer le Mal sous le poids de notre foi et notre amour ?
Le Fer, vous en êtes le fil [Rév d'Arès L/3].
Alleluia.
Balthazar E.
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Balthazar.
Le Pèlerinage d'hiver a déjà été ouvert deux fois, en 1980 et 1987. Ces deux années-là nous avons dû le fermer après quelques semaines, car les frères et sœurs nécessaires pour en assurer le fonctionnement, la permanence, l'entretien, la sécurité, etc. étaient toujours en trop petit nombre, étaient aussi souvent absents pour diverses raisons (travail, santé, famille, etc.) et nous nous aperçumes très vite qu'il fallait en fait un personnel permanent sur place et des remplaçants disponibles en nombre beaucoup plus grand que celui dont nous avons pu disposer jusqu'à présent. De surcroît la Maison de la Sainte Parole n'est pas chauffée et, certains jours, le froid rend parfois le Pèlerinage d'hiver éprouvant pour les rares pèlerins qui y viennent. Le Pèlerinage permanent se fera un jour, mais dans un avenir lointain.
N'oubliez pas que ce problème se retrouve même dans les très grands pèlerinages, gérés par des religions qui ont des moyens infiniment supérieurs à nos très faibles moyens, comme La Mecque (Islam) ou Lourdes (Église Catholique) qui ne sont pas ouverts en permanence.
Au reste, mon frère Balthazar, le Pèlerinage n'est une nécessité pour aucun pénitent. Par contre, pour celui ou celle qui s'engage dans la pénitence sont nécessaires en conscience la pénitence, le fait d'aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés, mais aussi la moisson, c'est-à-dire la mission ou l'apostolat. Alors, soyez en permanence un pénitent et un moissonneur ou un apôtre et vous ferez bien plus pour Dieu et pour vous-même qu'un Pèlerinage.
De très nombreux frères et sœurs ne peuvent pas venir en Pèlerinage même l'été, parce qu'ils n'en ont pas les moyens, parce qu'ils travaillent, parce qu'ils habitent très loin ou parce qu'ils en sont empêchés pour cent raisons, mais ils sont tous des pénitents et pénitentes et des moissonneurs et moissonneuses. Faites comme eux et il y aura beaucoup de Joie dans le Ciel.
03sep18 199C50
Lisant et relisant votre réponse à Denis K., je médite et repense au vécu de mon pèlerinage : "Outre l'amour, c'est un état de conscience plus complet que je souhaiterais y trouver avant que je meure" (199C17).
À mon petit niveau cet été, j'ai rencontré beaucoup de frères et sœurs pour essayer d'échanger sur la transcendance, tantôt clarifiant la notion de transcendance, tantôt soufflant sur de petites braises, voire réveillant en eux cette transcendance.
"Avant que le prophète meure" est aussi une phrase que j'ai dite cet été, plusieurs fois, appelant à vivre cette transcendance, appelant à vivre une autre conscience d'être, appelant à sortir de notre égocentrisme afin de courrir collectivement vers le prophète pour se nourrir de la Vie qu'il peut nous donner, afin d'installer quelques derricks pétroliers pour capter le "pétrole" prophétique et ainsi redonner au monde toute la Force et la richesse que le Créateur nous a donnés en nous donnant un prophète.
Comment faire sentir cette transcendance ? Tous ne la sentent pas. Pourtant, la plupart d'entre nous avons déjà senti, à la fin d'un contact missionnaire, un état d'être différent : "C'est bizarre, j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui ai parlé..." entend-on assez souvent. C'est un état de transcendance, mais ponctuel, l'Image du Créateur [Genèse 1/26] en nous qui pointe le bout de son nez. Comment passer de cet état "naturel" involontaire et rare à un état voulu, que ce soit dans la rue ou avec nos frères ? Comment "faire la fusion entre soi et Dieu, entre Dieu et l'homme, entre Dieu et la Vie ?" (193C2). Ce devrait être notre quotidien.
"Je voudrais que nous redevenions un peuple racine, un peuple premier, un idéal absolu, priant à Arès non plus en prononçant la Parole pour l'accomplir, mais en La prononçant accomplie !" (199C17). Quelle puissance d'évocation ! Je ne peux que me sentir petit, et en même temps, je pense que tout mon être est tendu vers ce but, que tous mes efforts concourent à cet objectif, je voudrais vous accompagner sur les sommets, où, comme l'aigle, nous nous ririons du vertige (Rév d'Arès 33/5).
Bernard L. d'Île de France
Réponse :
Je suis ému, mon frère Bernard, en lisant ces belles et profondes lignes. Nous sommes, vous Bernard et votre épouse Annie, de vieux compagnons maintenant, et ce commentaire venant de vous m'atteint au cœur avec bonheur.
Ce que j'aime en vous, Bernard, c'est un très raisonnable réalisme : On peut progresser vers la Vie et le Salut éternel des humains sans inventer des merveilles qui sont tellement inutiles qu'on n'y peut croire. Il y a quelques semaines, alors que Christiane s'était endormie après que nous eûmes à la télévision vu un film, je regardai le début du film suivat qui était "Les Dix Commandements" de Cecil Billet-de-Mille (comme nous l'appelions quand j'étais jeune). Quand je vis Charlton Heston étendre les bras et son gros bâton et la Mer Rouge se fendre en deux je me mis à rire devant cette scène ridicule. Je vis comme un gigantesque aquarium se briser en deux et la horde des Hébreux s'engager dans la cassure avec un mur d'eau à gauche et à droite comme des murs de gélatine et j'arrêtais la télévision, désolé qu'on pût croire depuis trois mille trois cents ans à une telle inutilité. Pourquoi le Père, s'il veut aider son Peuple à s'en sortir, ne suivrait-Il pas la physique dont il est le Créateur ? Pourquoi défieraiet-Il la pesanteur, les propriétés des liquides, qu'Il a Lui-même fixées comme si elles étaient des erreurs ? Je suis sûr que s'Il fit en sorte que les Hébreux commençassent l'Exode, Il ne pouvait que suivre les normes de sa propre Création et pour commencer l'inventivité, l'ingéniosité, la débrouillardise qu'il a données aux humains qui, en l'occurence, trouvèrent le moyen de passer dans le Sinaï par des voies normales bien que rusées et astucieuses. Moïse n'était autre qu'un très habile frère aînée (év d'Arès 16/1), en tout cas plus habile que moi qui ne parviens pas à ouvrir les portes des grands media pour que ceux-ci parlent de nous enfin. J'ai quand même réussi à donner à notre grande famille arésienne une réputation de belle honnêteté et de têtes solides, ce qui n'est pas le cas de tous les croyants.
Pour moi vous êtes, frère Bernard, de ces hommes sensés, posés, judicieux, certes d'une foi inflexible, mais que serions-nous sans une foi inflexible ? Chez d'autres croyants le goût du merveilleux est très fort, mais chez nous c'est la raison qui prend position, parce qu'elle suffit pour retrouver le Bien, la Vie, l'Un dont nous ne sommes que les composants. Pour cette seule raison notre progression est forcément lente dans ce monde farfelu et factice qui ne semble croire qu'aux mirages, qui apparaissent et qui passent, mais notre progression est sûre. L'une des plus belles Merveilles (Rév d'Arès 33/8) dont parle le Père est la raison. La raison totale, qui n'est pas que la raison matérielle, mathématique, du monde, mais la raison matérielle liée à la raison spirituelle, ce que La Révélation d'Arès appelle l'intelligence (32/5).
Cela suppose, bien sûr, que la relation de la raison à la foi, notre foi, soit tout autre chose qu'une relation de pur déchiffrement, de pure solution rationnelle. Cela suppose chez nous une double confiance, qui est en fait la confiance absolue, entre les deux facettes de l'humain : l'animal et le Dieu. La difficulté de notre foi est qu'elle doit retrouver la consistance totale par-delà les systèmes dans lesquels on nous impose de vivre. Pour nous la foi n'est pas une image dans le cerveau, une chaleur dans le cœur, c'est une totalité active de notre être. Notre foi n'a rien d'argumentatif, d'opposable à une foi religieuse, philosophique ou politique. Elle est, elle est notre entièreté humaine. La religion ou la politique essaie de faire rendre raison à ceux qui ne croient pas comme elle. Pas nous. On ne fait rendre raison qu'aux gens supposés égarés ou à ceux dont on se méfie. Pas nous. Nous aimons tous les hommes, nous ne jugeons personne, nous laissons chacun vivre comme il veut pourvu, oui, pourvu qu'il aime tous les hommes, pardonne toutes les offenses, fait la paix avec tous, travaille à acquérir l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. C'est le seul chemin vers cette transcendance que vous vous êtes efforcé, me dites-vous, de faire vivre, expérimenter, à des frères et des sœurs pendant le Pèlerinage.
Hier après-midi sœur Christiane me récitait à haute voix des passages de "Le Royaume des Cieux est en vous" de Léon Tolstoï, qu'elle est en train de lire en ce moment. J'y entendais, avec attention et bonheur, la même chose que ce que je viens de dire ici, avec d'autres mots, à travers une optique différente, mais combien lucide et raisonnable... Raison ! Gardez toujours raison, frère Bernard.
Il est difficile, voire impossible, de lire La Révélation d'Arès en y cherchant du merveileux. Déjà au cours des périodes où Jésus me donna L'Évangile Donné à Arès et le Père me donna Le Livre je fus frappé par le côté raisonnable de tout ce qui alors m'était dit. Aucune poésie de l'excès ! Aucune poésie même. Ce qu'on peut prendre pour de la poésie n'est autre qu'une manière de parler qui s'eforce, à travers un langage humain, langage de menteurs, de dire le Vrai le plus proche du réalisable humainement parlant. Jésus comme le Père parlaient en se méfiant de la puissance imaginative du langage humain dont les mots ne sont pas des choses comme des cailloux, du pain, du bois, du vin, un verre, une chaise, la mer, qui ne sont rien d'autre que ce qu'elles sont, mais des idées, lesquelles ne sont jamais ce qu'elles sont, qui sont des choses dangereuses parcequ'interprétables de façons très diverses.
Encore merci, frère Bernard, pour votre commentaire.
03sep18 199C51
Les enfants, quand ils jouent, disent parfois : "On va jouer pour de vrai."
Les enfants savent que leurs jouets ne sont pas des vraies choses, mais leur jeu lui, doit être vrai, et c’est même très sérieux.
Le Vrai est primordial pour élever "le débat", car comme vous dites dans cette entrée: "Le Vrai n'a que faire des minuties dont tissent leurs toiles la religion, la politique et de multiples autres organismes, qui épluchent, décortiquent, détaillent, pointillent."
Nos relations multiples à l’autre sont truquées, puisque nous suivons les lois, un amalgame de "vrai" et de faux, faux-semblant d’image et ressemblance d’idées reçues et de préjugés.
La Révélation d’Arès ouvre l’humain à une pénitence précise, pour trouver la Vie en Vrai. Ce qui est un véritable chemin d’éclaircissement ou la soi-disant "lumière" du système d’Adam est un brouillard de choses confuses qui simule un bien ambiant, un bien pensant.
La pénitence apporte le sens du Vrai que l’individu exprime avec sa manière de vivre la création (exemple flagrant dans votre blog) et fait entendre la Vie universelle que tout être humain peut ressentir.
Pas de magie pour l’apparition du Vrai dans ce monde, mais longue réflexion et observation pour débusquer son orgueil son jugement, qui est le langage actuel (et passé) de ce monde qu’il faut changer.
Sortir le Vrai qui sommeille dans "les valeurs vraies de ce monde", qui elles suivent le courant de pensées faussées. Être fort dans le Vrai (Rév d'Arès xxviii/21).
Henri S. de l'Yonne
Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire qui en dix-huit lignes formule le Vrai d'une façon particulièrement juste sur la fin.
Oui, quand j'étais enfants avec d'autres enfants nous disions parfois : "On va jouer... ou faire ceci... ou faire cela... pour de vrai," entendant généralement par là que quand, par exemple, nous nous donnions des coups de bâton, nous allions nous faire vraiment mal. Quand j'étais dans la Marine j'assurais souvent le quart de navigation avec un jeune officier qui quand nous nous faisions abondamment mouiller par une grosse et subite pluie à la passerelle disait : "C'est pas pour exercice... C'est pour de vrai." Le vrai était la nuance faite entre la pluie-pluie, normale, et une pluie-torrent, à pleins seaux, quand il fallait capeler les cirés en vitesse et qu'on ne voyait plus rien dans les jumelles. Le Vrai n'est pas ce genre de vrai-là.
Quand les enfants disent : "On va jouer pour de vrai", ils ne pensent pas que "leurs jouets ne sont pas des vraies choses", parce que ce sont de vraies choses, des choses pas sérieuses mais des choses quand même. Ils pensent qu'ils vont radicaliser leur façon de s'en servir. Nous sommes, au fond, un peu pareils dans notre état actuel de pénitence, parce que nous ne sommes pas toujours, nous sommes même parfois peu souvent des vrais pénitents. Pour posséder le Vrai il faut un état de radicalisation de l'effort pour vaincre le péché, pour aimer, pardonner, faire la paix, avoir de l'intelligence libre de préjugés. C'est difficile, parce qu'il nous faut tout à la fois vivre dans le monde et vivre pénitents et faire les deux en même temps dans cette génération, aïe, aïe... Nous radicalisons notre pénitence seulement quand nous pouvons. Autrement dit, nous ne sommes pas toujours forts dans le Vrai (Rév d'Arès xxviii/21), nous le sommes quand nous le pouvons. Mais c'est déjà bien comme ça.
06sep18 199C52
Je pense au Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4) que je retrouve chez vous Mikal, chez des sœurs et frères, ainsi que dans Le Sermon sur la Montagne, La Révélation d’Arès.
Jésus disait : Le Royaume de Dieu est en vous [Luc 17/21]. Le Royaume, l’image et ressemblance [Genèse 1/26-27] qui peut être active en nous-mêmes par nous-mêmes. Je me projette sur "Conscience collective et prophète" (Le Pèlerin d’Arès 1989) ; Mikal à la conscience du Vrai et cette conscience, il la partage avec nous afin que nous ayons aussi cette conscience, celle de L’Éternel qui s’exprime par Mikal ainsi que par la bouche des apôtres. Lorsque je clame le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7), La Révélation d’Arès, le Père nous dit ce que nous devons faire pour être vrais, pour nous transfigurer. Le lire et le dire est une chose, l’incarner, le vivre, le faire une autre chose. C’est à cela que la pénitence nous aide à accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Notre Frère Bernard L. d'Île de France (199C50) écrit : "Comment faire sentir cette transcendance ?"
Du lever au coucher du soleil, dès que mes yeux s’ouvrent, je suis en état de transmettre et dès qu’une occasion se présente, je n’hésite pas un instant à transmettre la Parole. Beaucoup de sœurs et frères se posent la question sur la transfiguration, l’état de transcendance, comment la faire sentir !? Selon ma réflexion, c’est simplement vivre la Parole, acquérir l’humilité, la vertu (Dieu en soi), se libérer de tous préjugés, agir avec l’intelligence (32/5) du cœur, aimer évangéliquement, accepter l’autre tel qu’il est et non comme l’on souhaiterait qu’il soit, exiger de soi-même ce que l’on pourrait exiger des autres, c’est la loi et les prophètes (Matthieu 7/12), bref, c'est être vrai.
L’état de transcendance ce n’est pas intellectuel, c’est en finir avec notre égo, c’est un état d’être, la connexion avec l’image et ressemblance en nous-mêmes par nous-mêmes et la connexion avec l’image et ressemblance avec qui nous parlons, la chair de notre chair.
Dans "Conscience collective et prophète" vous donnez une très belle image, celle des oies qui partent en migration, les fortes, les faibles, les râleuses, les malades, etc, ensemble naturellement selon la loi de leur espèce s’envolent en formant un V (Rév Arès 4/10-12). La conscience collective selon ma réflexion fera son apparition le jour où les sœurs et frères auront changé de regard, accepterons les autres tels qu’ils sont, mettant en valeur le meilleur des uns et des autres au service de la Parole, de la beauté servante du Bien (Rév Arès 12/3), accepter la différence.
Tous vos enseignements sont un langage de transcendance, vous portez le Verbe du Père en vous et le transmettez par écrit et lorsque vous parlez au monde.
Chaque apôtre exprime un langage spirituel selon sa personnalité, sa pénitence, cherche un langage transcendant, vrai, qui touche les âmes, leur faire sentir l’urgence d’entrer en pénitence, de se créer une âme et de nous rejoindre.
Dans votre vidéo [que vous fîtes pour votre mission] de Nice, vous parlez des quarante Veillées [de L'Évangile Donné à Arès] et du Livre. Lorsque je vous écoute, je sens le langage divin, la transfiguration, pas de blabla. Vous dites le vrai et la première fois que je l’ai visionnée, je me suis dit : "Voilà, Didier, un bon modèle pour à ton tour ainsi que d’autres de s’inspirer, dire le vrai comme Mikal le fait dans cette vidéo avec ma personnalité, ma pénitence, ma conscience là où elle en est actuellement et surtout être moi-même un avec le Père (Rév d'Arès xxiv/1-4) et mes sœurs et frères.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Didier, mon bon vieux fidèle, toujours là, même cet été 2018 alors que vous poursuiviez, m'a-t-on dit, votre travail de chauffeur de taxi, vous étiez tous les soirs à la prière, apportant votre contribution au service du Pèlerinage. J'étais tout à la fois heureux que vous ayez tout à le fois retrouvé assez de santé pour travailler et gardé votre fidélité active comme Pèlerin d'Arès, pénitent et moissonneur.
Nous sommes toujours heureux quand nous pouvons lier foi et possibilité de travail diligentes et ainsi être des apôtres et des ouvriers du monde. Je suis moi-même tellement heureux d'être toujours, à mon âge avancé de 89 ans, un apôtre et un ouvrier, de garder ma loyauté pieuse et active au Père, Qui m'appela il y a quarante-quatre ans, inclusive de ma faculté conservée d'aller, venir, écrire, inspirer, aider au sein de notre grande fraternité. C'est sans doute, pour l'heure, cela ma transcendance, cette transcendance dont votre votre commentaire. Oh, certes, je ne suis pas sans ressentir les difficultés de l'âge, mais je ne sais pas ce que vous dire "peiner", je lui préfère le verbe "surmonter". Comme je dis parfois à sœur Christiane : "Quand on est vieux, on peut faire à peu près tout ce que faisait étant jeune, sauf que c'est plus difficile. Difficulté n'est pas impossibilité. Les Romains disaient : "Ex ungue leonem," c.-à-d. : "C'est à sa griffe qu'on voit le lion," autrement dit, on reconnaît le lion à la profondeur des blessures faites par sa griffe puissante et, par extension, on reconnaît aux traces particulières qu'il laisse l'homme d'action, l'homme de foi, et, toujours par extension, on reconnaît un peuple, notamment le peuple de Dieu que sont tous les pénitents de la terre aux ruines qui lui ont survécu, car ce monde n'est plus que la ruine de ce que créa le Père et il faut tout réparer, tout changer, dit La Révélation d'Arès (28/7). Ex ungue leonem, c’est ce qu’on peut dire de chacune de mes sœurs et de mes frères de foi. De vous, donc, frère Didier. Le poing serré d'un seul vaut pour la ferveur apostolique de tous les Pèlerins d'Arès et vous, frère Didier, vous gardez le poing serré.
06sep18 199C53
Bonjour Frère Michel,
Dans l'amour du Père, avez-vous entendu le discours du pape dans l'avion qui le ramenait d'Irlande ?
Il soutenait, avec un visage compassé, que l'homosexualité devait être traitée par la psychiatrie.
Voilà tout le vrai que l'Église propose.
De plus en plus de Chrétiens écrivent à leur paroisse pour être rayés des registres de baptême, ils seraient des milliers chaque année.
Décidément, le changement pour le système religieux n'est pas pour demain.
Vous êtes seul à proposer de vivre avec le Créateur dans la Vérité.
Je vous embrasse ainsi que votre épouse et, je vous l'affirme, nous vous aimons !
Nous sommes appelés à être des aigles.
Pas des pigeons, ni des taupes !
Le monde doit accoucher de la vraie liberté.
C'est ce vers quoi nous pousse le Souffle de La Révélation d'Arès.
Marie-Paule G. de Lorraine
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Paule, pour ce commentaie qui me touche beaucoup.
Oui, je suis au courant de ce qu'a dit le pape François à propos de l'homosexualité qui, selon lui, ressortirait d'un état de maladie mentale.
On ne peut s'étonner que François soit aussi rétrograde. Il est à la tête d'une Église qui rétrograde l'est sur à peu près tous les points importants de la foi qu'elle défend et diffuse : la trinité (Dieu qui serait constitué de trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit), la rédemption de péchés qui aurait été effectuée par la croix, la grâce que procureraient les sacrements, etc.
Alors que Benoît XVI s'est défilé, a fui devant les réformes que sa charge à l'évidence lui imposait de faire, le pauvre François a été mis à la tête d'une religion catholique en pleine capilotade. Mais je crois que cet homme est bon. Je ne crois pas qu'il ferait de mal à un homosexuel ou une homosexuelle parce qu'il est ou qu'elle est homosexuel(le) et je pense même qu'il aime les homosexuels comme tous les humains du monde, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, d'amour évangélique
Cet homme-là, le pape François, a l'amour évangélique, cela se reconnaît à bien des signes. N'oubliez pas, ma sœur Marie-Paule, que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait de bon, qui sauve l'homme. Nous ne partageons pas la foi de François, pour nous il n'est qu'un humain parmi les autres, mais nous savons aussi que rien ne change rapidement. Nous-mêmes sommes des pénitents, des humains s'efforçant de sortir du péché, d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix avec tous, d'avoir l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés et nous savons que c'est une action difficile et lente.
Être Pèlerin d'Arès — ce que vous êtes, je pense, ma sœur Marie-Paule — n'est pas une position simpliste comme celle d'un fidèle de religion ou de secte (qui n'est guère qu'une petite religion). Nous voyons le tout qu'est l'humanité, qui est, quoiqu'elle l'ignore presque partout, comme une fraternité en concurrence, en conflit, en ignorance, en animalité matérialiste comme jamais elle ne l'a encore été, mais en fraternité quand même, en fraternité qui s'ignore... Quel humain aujourd'hui a conscience que le sang qui coule en lui est le sang même qui coule dans les corps des autres humains, et donc a conscience que l'humanité est une grande famille ? Redonner cette conscience aux humains n'est pas une mice affaire et vous le savez mieux que n'importe qui, si vous êtes missionnaire. Autrement dit, la Parole d'Arès nous rappelle qu'il faut reprendre conscience que chacun de nous est tout à la fois le Fond et l'un (Rév d'Arès xxiv/1) de ce Fond, qui lui-même est Fond des Fonds (xxxiv/6), c'est-à-dire lié à l'Infini, donc à Dieu. Nous sommes sortis des religions, nous retournons à la réalité absolue, même si elle est encore loin, encore difficile à nous représenter, nous avons pris le sentier qui y conduit.
Alors, ce que dit le pape... Si nous nous y arrêtons, nous retournons en arrière.
Il y a deux ans j'ai écrit au pape François. A-t-il reçu ma lettre ? Je l'ignore ; il paraît que toute lettre à lui adressée passe par des secrétariats qui filtrent et, hélas, excluent, écartent, éliminent. Je lui disais ceci : "Je comprend qu'il vous soit très difficile de dire tout de go au peuple catholique : Nous nous sommes trompés. Le credo n'est pas la Vérité. La Vérité est tout simplement la Parole de Jésus rapportée par Matthieu, Marc et Luc. Mais si vous ne pouvez pas abolir d'un coup le credo catholique sans provoquer une affreuse débandade chez vos fidèles qui ne peuvent pas changer directement et sans détour, vous pouvez au moins ajouter quelque chose à ce credo, seulement neuf mots. Cela donnera : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ, etc., etc., et je vivrai selon le Sermon sur la Montagne." Car si le credo est, comme le prétend votre foi, le "Symbole des Apôtres", c.-à-d. le résumé fidèle selon vous de la foi des apôtres, vous ne pouvez pas exclure le Sermon sur la Montagne, parce que c'est en le respectant qu'on trouve le salut, mais non en croyant ceci ou cela." Je n'ai jamais reçu de réponse, mais je serais tellement heureux que ma lettre lui ait inspiré quelque chose de nécessaire.
Oui, nous sommes appelés à devenir des aigles.
06sep18 199C54
Bien aimé prophète, cher envoyé du Père,
Il me fallait avoir vécu un moment de dépassement total, vrai (Rév d'Arès xxxiv/4), pour apporter comme une "obole" cet humble commentaire. Il me fallait ressentir cette assurance, ne pas dépasser Sa Parole (7/6).
Je sens cet Amour lorsque je La clame, lorsque je La vis, tout autant que celle de la parole du prophète qui annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1). Je ne veux pas enfreindre cette loi du Beau, du Vrai (28/7-8), car cette Parole est entendue par des hommes qui ont mené la vie dure, des athées qui ont recherché longtemps la Vérité, des hommes qui haïssaient Dieu (28/14).
Cette Eau Qui donne la Force et Qui rafraichit, cette Eau (vi/3 -4) nous abreuve comme une aumône (20/2) si nous la cherchons. Si cette recherche devient un devoir, ce travail mène à une lutte ardue difficile, mais cette lutte mène à la délivrance, laquelle mène à la Vie.
Cette Parole est devenu un révélateur qui imbibe l'être, et son histoire, et y révèle la Lumière.
Mes échanges missionnaires — encore hier sur le Champ — en sont le reflet. Nous sommes dans un virage difficile à prendre, la boue des temps remue et invite à plus de profondeur, mais nous savons que ces temps furent depuis très longtemps dissipés par la rencontre avec la vraie Vie.
Je pense à celle de ces sœurs, mais aussi à cet homme hier, ceux pour qui cette rencontre fut une Vraie Révélation: un instant Unique !
J'ai rencontré La Révélation d'Arès à un moment difficile de ma vie, quasiment identique à ce que je ressens du monde maintenant et ce fut la Lumière, la Vie, la vraie Vie, une Vie de joie(s) très légère(s) mais tellement juste et vraie(s) ; cette vie ardue (Rév d'Arès 36/22) mène au Bonheur (36/23), car elle devient Celle que l'homme choisit de vivre.
Je vous embrasse sœur Christiane et vous-même frère Michel, juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), aimé du Père. J'embrasse de mon âme fragile mais apaisée, attendrie, cette vie souvent indifférente pour que le Souffle reprenne Vie à nouveau. Il nous faut nous lever.
Vraiment, il nous est absolument nécessaire de nous aimer; nous le savons, Seul l'amour — notre amour à chacun(e) triomphera de l'indifférence qui nous étouffe ! (Rév d'Arès vi/6-7).
Danièle G. du Nord
Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, plein de force d'amour et d'espérance, et je vous en remercie du fond du cœur, ma sœur Danièle.
Je suis encore pour quelques jours loin de mon domicile. C'est la première fois que je prolonge, de façon imprévue, mes généralement très courts congés ; la première fois que je détraque mon horloge. Ce prolongement, qui me fait beaucoup de bien physiquement (j'étais très fatigué à l'issue du beau Pèlerinage 2018) se fait de façon modeste, mais au soleil. C'est un prolongement qui se fait après que nous eûmes fêté nos cinquante ans de mariage, sœur Christiane et moi, pendant une semaine dans une grande maison de location avec un jardin et une piscine (oui, oui, j'y ai nagé, quelle joie !), où nous avons pu loger toute notre famille avec nous.
Grand moment de bonheur, d'épilogue aussi si je peux dire, parce qu'il y a cinquante ans nous étions deux, Christiane et moi, et maintenant avec nos enfants et nos petites enfants nous sommes nombreux et nous avons donné naissance à beaucoup de foi, de foi qui activement, nous l'espérons, poursuivra quand je ne serai plus de ce monde l'engagement que j'ai pris devant Dieu et auquel j'ai pu me tenir grâce à l'amour si dévoué de mon épouse Christiane. Sans elle je n'aurais pas pu accomplir ce que j'ai accompli, même si c'est loin d'être aussi important que je l'aurais souhaité. Mais vous, nos frères et sœurs de foi, vous étiez là avec nous, invisibles mais spirituellement sensibles, car vous êtes aussi notre famille, notre grande famille spirituelle. Il ne s'est pas passé de jour que je n'aie prié avec vous, ma sœur Danièle, et avec tous et toutes.
Je me suis donc octroyé une semaine supplémentaire de vacances où j'ai comme l'impression de vivre au cœur d'un bouquet de fleurs parfumées, de pétales colorées, de calices et pistils. J'ai l'impression que ces fleurs me regardent. Derrière le bouquet les arbres sont beaux, pommelés, gonflés de vert somptueux. Ils sont là, ces arbres, comme une façon d'attendre Dieu, le retour de Dieu parmi ses créatures dont les images et ressemblances que nous sommes, nous humains. J'ai l'impression que quelque chose de merveilleux s'ouvre devant moi et la mer, la "mer toujours recommencée" de Valéry ou "la mer qui danse le long des golfes clairs" de Trenet, la mer qui ne cesse de me montrer son immense couvercle bleu, sous lequel grouille jusqu'à des profondeurs considérables la vie, à laquelle, par une Faveur insigne, le Père a communiqué la Vie pour en faire ces vie + Vie qui forment la marque extraordinaire de l'homme. L'espace pivote autour de moi, la nature explose en gerbes, puissantes (même le rocher gris est gai), données à l'homme pour qu'il y soit heureux. Voilà, je suis heureux ici avec mon épouse tant aimée.
Merci, ma sœur Danièle, pour votre beau commentaire qui ajoute sa fleur à mon bouquet.
06sep18 199C55
Bien aimé frère Michel, Prophète du Tout Autre,
Merci beaucoup pour votre proposition de textes concernant les affiches du salon à Toulouse que nous avons reçue sur votre blog avec joie.
Nous avons donc modifié ces affiches selon vos conseils. Les voici en pièces jointes.
Nous espérons que ce salon portera quelques fruits.
Nous vous embrassons de tout notre amour fraternel.
Marie Odile et Rémy O. du Midi Toulousain
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy, pour cette affiche que vous avez modifiée en vous inspirant de mes suggestions (199C43). J'espère de tout mon cœur qu'elle vous aidera à porter témoignage efficacement.
Je fus heureux, en septembre 2017, de contribuer à votre participation au Salon Bien-Être de Toulouse. Je ne peux malheureusement pas me rendre à Toulouse en 2018, mais mon cœur y sera avec vous.
Bonne mission ! Tenez-moi au courant des résultats.
06sep18 199C56
Cher frère Michel, juste prophète,
Dans ce grand Jardin (votre blog) dont votre gorge est la fontaine, coule la Parole du Père, elle nage (Rév d'Arès xLvii/9). Chacune de vos entrées est un Jardin, le Jardin du Père (ii/18).
Donnée par en haut (Rév d'Arès xxiii/9), cette entrée "Sens du Vrai" dit ce que Dieu vous envoie nous dire, [pour que nous le disions] au monde (xxxiii/10).
Chaque jour vous lire, lire de manière si diversifiée "le simple Vrai" déculture, rend libre, donne la Vie (xix/26), l'Amour !
Mon pèlerinage 2018 fut un pèlerinage de conscience qui m'a hissée au plus haut point de ce que je pouvais faire de moi-même, à ce jour.
"L'Amour et l'Angoisse du Créateur pour cette humanité et pour la créature que je suis, qui s'est arrêtée en chemin (Extrait de la prière d'arrivée sur le Saint Lieu d'Arès), ont fait descendre en moi avec vigueur et foi l'urgent besoin de changer ce monde (Rév d'Arès 28/7). Je ne dis rien de nouveau, mais la Force de conscience qui m'a habitée durant ce Pèlerinage s'est élargie et s'est étirée vers quelque chose d'infini, d'impersonnel, unie et fondue à un même Tout.
Vidée de soi, on se déploie dans un Tout fait de même chair.
Un début de conscience, de transcendance que je veux hisser "à un état de conscience plus complet que vous souhaiteriez trouver" chez vos sœurs et frères (voir 199C17). Très responsabilisée par ce que vous exprimez dans une volonté pieuse de voir accompli chez nous, je moule à ma pénitence votre souhait "que nous redevenions un peuple racine, un peuple premier, un idéal absolu, priant à Arès non plus en prononçant la Parole pour l'accomplir, mais en La prononçant accomplie !"
Je relisais récemment ces mots notés durant votre enseignement à Paris en 1996 :
"Dieu nous place par ce Livre aux portes d'une existence non développée en nous et que nous devons faire ensuite passer au monde. Ceci par la pénitence qui nous ouvre à cette puissance, à ce Royaume qui est en nous. Le Livre est une expression sacrée du Père jamais égalée. Son travers est qu'elle ne peut être saisie que vécue".
Aujourd'hui, ce passage, ce chemin resserré qui mène à la Vie (Matthieu 7) que vous ne cessez pas de nous montrer, de nous y conduire (Rév d'Arès 40/5) m'est perceptible.
Devant cette perception, je me fais toute petite, je n'ai pas de justes mots pour dire l'émotion que j'éprouve devant la terrible difficulté de votre mission prophétique depuis quarante-quatre ans... Parfois, je me rassure bêtement en me disant : "J'espère que le Père réconforte notre prophète !"
Le Dessein du Père n'a absolument rien à voir avec le fonctionnement du monde. Tout se situe sur un autre Plan.
Les béliers, les prêtres et les princes (Rév d'Arès 22/4) rassurent la masse et disent : "Tout va bien ; on gère," et nous disons : "Rien ne va, le monde va droit vers le péché des péchés (38/2)".
Rentrée sur Paris, c'est avec l'esprit de bâtisseur du monde changé que je pars au Champ moissonner. Chaque assemblée de Dieu (Rév d'Arès 16/4), qui se distingue par l'esprit religieux remplacé par l'esprit de pénitence, est un chantier du Bien.
Nous sommes les artisans de la renaissance des âmes ("Le Pèlerin d'Arès" 1996, Existentialisme).
Je vous embrasse et j'embrasse sœur Christiane de toute ma plus grande gratitude et de toute mon affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France
Réponse :
Oh ! que j'aime ce très beau commentaire, si bien écrit. Merci, ma très chère sœur Anne-Claire.
Notre foi innerve l'espace autour de nous ; les media nous boudent, nous refusent leurs voix, mais des sentiers invisibles sortent de nous, que nous proposons au monde pour monter vers les Hauteurs. Le monde ne les voit pas encore, mais il les verra tôt ou tard et sur ces sentiers un gros petit reste s'engagera qui sauvera la Terre. Même sur les lieux les plus athées, les plus matérialistes, les plus spirituellement desséchés, notre foi moissonneuse sera capable d'innerver l'espace, d'y tracer des sentiers dans les broussailles et les épines.
Oui, c'est vrai, ma "mission prophétique" a traversé de "terribles difficultés depuis quarante-quatre ans..." Mais vous avez raison de vous "rassurer en vous disant : J'espère que le Père réconforte notre prophète !" Je n'ai jamais manqué du réconfort du Père. Vous-même, ma sœur Anne-Claire, dans votre tâche d'accueillante, vous avez sûrement connu aussi des difficultés..." et vous n'avez pas manqué "d'être réconfortée". Après tout, il n'est pas si difficile de tracer le sentier vers les Hauteurs sous les regards des nouveaux, des discuteurs, des indécis, des versatiles. Il est parfois beaucoup plus difficile d'aider ceux qui après de longues années à nos côtés bifurquent tout à coup ou s'assoient, parce qu'il est normal que quantité de questions se posent à ceux qui pensent beaucoup, souvent beaucoup trop, et qui traversent ce que les Grecs appellent l'acedia (ἀϰήδεια), qui est un obstacle survenant sur le chemin de la foi, obstacle majeur dans le déploiement de l'action intérieure comme extérieure du croyant. Il paraît que le pape François mentionne souvent l'acédie comme étant une menace de stagnation, d'incertitude, pour la société en général. Autrement dit, en toutes circonstances, le croyant qui a compris que croire est aussi être apôtre a toujours des difficultés en toutes circonstances.
Eh bien, ces difficultés, nous les surmontons. Pas vrai ? Encore merci, ma sœur Anne-Claire.
06sep18 199C57
Il est toujours très difficile pour moi de faire un commentaire sur ce blog, car ayant toujours plusieurs choses à dire il faut faire un choix ne voulant pas vous infliger un texte trop long.
Comment dire ? Vous n'êtes pas le seull ! Il y a des tas de mouvements surtout actuellement, qui prônent ce que vous prônez, qui disent ce que vous dites ou à peu prés...
Vous vous étonnez que les médias vous boycottent mais ils ne savent pas par quel bout prendre les choses d'une part et d'autre part il y a ce coté subversif, anarchisant très marqué qui donne l'impression que Dieu est un soixante-huitard attardé.
D'ailleurs je me souviens, j'étais en mission dans le métro (très péniblement et laborieusement car par timidité il m'est difficile même d'aborder quelqu'un dans le métro) quand tout à coup survient un groupe de gendarmes qui m'interpellent et regardant mes tracts et à peine le lisant un des gendarmes me dit : C'est interdit c'est subversif. Seulement en regardant le tract une minute ! C'est incroyable comment en lisant ce tract une seconde il a pu savoir que c'est subversif ?
Je lui répondit : Jésus est subversif (j'aurais du lui dire je le regrette, Dieu est subversif ) il a souri mais m'a demandé quand même d'arrêter immédiatement ma mission.
La raison principale, peut-être la seule au fond, pour laquelle je suis un simple "sympathisant, mais non un pèlerin d'Arès tout court, c'est que je n'aime pas le texte de La Révélation d'Arès qui donne l'impression dés la première lecture, je dirais même dés l'ouverture du livre d'être anarchiste, libertaire...
Il y a un ton libertaire, anarchiste trop prononcé pour moi, je ne le supporte pas et pourtant je suis de gauche (la gauche de Michel Rocard et non pas celle de François Mitterrand et encore moins de François Hollande).
D'ailleurs on peut être de gauche et anti-immigration comme actuellement "Aufstehen", mouvement de gauche anti-immigration en Allemagne.
Yvan B. d'Île de France
Réponse :
Mon frère Yvan, je vous remercie d'adresser à ce blog un commentaire "très difficile pour vous de faire..." car vous avez " toujours plusieurs choses à dire" et vous devez "faire un choix ne voulant pas m'infliger un texte trop long." Merci pour tant de sollicitude, frère Yvan.
Mais vous n'avez aucune obligation de commenter. Si votre texte est trop vous ne me "l'infligez" pas ! Soyez rassuré. Je ne me sens aucune obligation de vous publier. Au reste, vous m'avez adressé toutes ces années un certain nombre de commentaires que je n'ai pas publiés. Tout simplement.
Oh, comme je suis heureux que vous me disiez que je ne suis "pas le seul" et qu'il y a "des tas de mouvements qui prônent ce que je prône..." Mais ce n'est pas moi qui prône. C'est Dieu. Alors, je ne peux que me réjouir d'apprendre que beaucoup d'autres de leur côté invitent le monde à entrer en pénitence, à aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Je ne m'attribue aucune exclusive ; je n'ai pas de goût particulier pour la renommée. Une seule chose compte : La Victoire du Très-Haut. Moi, je ne compte pas; je fais seulement ce que le Père m'a demandé de faire.
Votre commentaire m'apprend quelque chose qui, d'une part, me réjouit : vous assumez une mission dans le métro à Paris, et d'autre part me navre, puisqu'un gendarme vous a dit que ce que vous prêchez et qui est écrit sur vos tracts est "interdit" parce que "subversif". Mais qu'avez-vous écrit sur vos stracts, bigre ! mon frère Yvan ? Vous appelez à la révolution ?! Ce n'est pas du tout, je vous le rappelle, le thème de notre mission à nous Pèlerins d'Arès. Nous appelons au Bien, à l'amour, au pardon, etc. Jamais depuis quarante-quatre ans aucun policier ou gendarme n'a dit à nos missionnaires qu'ils se livraient à une mission "interdite" parce que "subversive".
Au reste, vous, mon frère Yvan, qui êtes juif d'origine et qui donc connaissez la Bible, vous savez aussi bien que moi que les diatribes qu'ont lancées les prophètes ont parfois été beaucoup plus révolutionnaires, perturbateurs, séditieux et factieux que nous. Élie ne fut-il pas le factieux par excellence ? Rien de bien nouveau là-dedans. La Révélation d'Arès n'apporte rien de plus que ce que plusieurs prophètes bibliques ont dit en leur temps. Je m'étonne que ce soit cela qui vous empêche de devenir un Pèlerin d'Arès à part entière.
07sep18 199C58
Il est vrai que notre foi est mouvante, comme un marteau doit s'éloigner avant de revenir frapper le "clou" qui s'enfonce, parfois lentement, parfois brutalement.
Depuis 23 ans que je viens au pèlerinage celui de cet été [2018] a généré pour moi un vide surprenant et angoissant (mais au "fond des fonds" je devine pourquoi). Je suis rentré chez moi comme un "sac", une outre que je me suis ensuite évertué à remplir de vin...
Je rebondis sur les commentaires de mes amis François D, Dominique B, Mikal : mon meilleur ami social, (italien), est un ancien Jésuite. Quand au concept de "reconnaissance" (Périclès), il a été pour moi le pivot de mon premier mémoire professionnel que j'aimerais tant voir s'appliquer davantage à ma vie sur les trottoirs : On se rencontre (par exemple en mission dans la rue), première façon de se connaître (un peu), et puis si possible on se revoit (pour se faire une bouffe "spirituelle") et peu à peu on se re-connait...
Mais vous avez raison, que de patience il faut pour atteindre la maturité !
André Breton écrivait : " Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de "surréalité" si l'on peut ainsi dire. C'est à sa conquête que je vais, certain de ne pas y parvenir (c'est moi qui souligne) mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supputer un peu les joies d'une telle possession".
Mon frère Gurwan me rappelle qu'on vit le Pèlerinage selon ce qu'on y a apporté (je suppose que c'est un peu comme la vie après la mort). Moi, j'y suis allé avec un fardeau d'environ 33 ans de vie qui s'appesantissait.
Tiens, 33 ans, cet âge me rappelle Yéshoua, Halleluia...
Laurent L'H. d'Île de France (ou de Bretagne ?)
Réponse :
Voilà un commentaire d'allure littéraire. Vous ne manquez pas de talent. Mais je note que revenu chez vous après être passé par Arès vous vous êtes "évertué à remplir de vin" le "sac ou l'outre" que votre présence au Pèlerinage avait fait de vous. J'en suis désolé. Je croyais — vous me l'aviez écrit — que vous vous étiez soumis à une cure de "désavination", si je peux dire. Alors donc, pour finir, êtes-vous toujours dans la région parisienne ou avez-vous rejoint votre épouse en Ille et Vilaine ?
Mon frère Laurent, vous avez de la valeur et je suis vraiment désolé de vous voir embu d'étourdissant liquide. Retrouvez la Vérité dans la sobriété ! La Vérité ne se trouve pas dans le vin, contrairement à ce que disait ce vieux Pline : In vino veritas — Ἐν οἴνῳ ἀλήθεια du poète grec Alcée ou נכנס יין יצא סוד (Le vin entre, le secret sort) du Talmud —, la Vérité sort de la Parole du Père et vous ne retransmettrez jamais mieux celle-ci qu'avec l'esprit clair et la voix ferme.
Yëchou (c'est ainsi que j'ai entendu prononcer Yéshoua = Jésus) avait, dit-on, 33 ans quand il fut crucifié. Je ne le crois pas. Le Jésus qui m'apparut était plutôt un homme ayant dépassé la quarantaine, mais il est vrai que celui qui m'a visité était sorti du temps et qu'il n'avait peut-être que l'âge de la perpétuité dans l'attente du Jour et de la résurrection (Rév d'Arès 31/11).
10sep18 199C59
Cher frère Michel,
J'espère que vous allez bien ainsi que toute la famille.
Dans le cadre de mon travail je viens d'enseigner à un égyptien Sherif l'existence de La Révélation d'Arès. Cet homme est manifestement très haut placé ; il loge dans un grand hôtel, il parle bien le français.
Nous avons parlé d'Anouar el-Sadate et d'Isaac Rabin. La pensée et les connaissances de ce frère égyptien sont très belles, une âme en recherche, j'en suis sûr. Je lui ai brièvement fait le kérygme et parlé de vous.
Je lui ai tapé votre blog sur son téléphone portable et lorsque je lui ai dit qu'il pouvait rentrer en contact avec vous via l'option commentaire et que vous avez 89 ans, que vous gérez totalement le blog sans filtres et répondez personnellement. Il m'a dit : "C'est un pur contact."
Il était intéressé. Je pense qu'il vous contactera, ce que j'espère de tout mon cœur.
Je vous embrasse très fort ainsi que sur Christiane et toute la famille. Je vous aime.
Votre serviteur, un frère d'Île de France
Réponse :
Si ce frère égyptien, qui est probablement musulman, mais qui peut être chrétien-copte, car il y a entre 8 millions et 12 millions de Coptes en Égypte, autrement dit environ 10 à 15 % de la population égyptienne. L'Église Copte constitue la plus importante minorité chrétienne dans le Proche-Orient arabe et elle est l'une des plus anciennes Églises chrétiennes au monde. Cependant, le prénom Chérif, prénom arabe signifiant noble ou illustre, est plutôt musulman, quoique je croie me rappeler que certains chrétiens coptes égyptiens le portent.
S'il m'adresse un commentaire, j'y prêterai attention se ce commentaire est en relation avec mon blog, bien sûr.s
10sep18 199C60
Au matin cet élan ! Je ne vous remercierai jamais assez de répéter sans cesse que ce ne sont pas nos croyances qui nous sauvent mais nos actes.
Le monde a grand besoin de légerté et d'ouverture sur les questions concernant les mystères de la Création et ce que nous appelons Dieu. Nous avons grand besoin d'intelligence [Rév d'Arès 32/5], d'humilité jusqu'à l'incertitude, d’immense ouverture...
Légèrté associée au sérieux pour poser les pas pour avancer.
Le Vrai nous touche parfois comme la rosée de feu nous transperçant en flèche à l'aube.
Le Vrai se développe à travers la lecture de la Parole et la recherche d'accomplissement [Rév d'Arès 35/6].
Mais tant que les cœurs ne se seront pas embrasés et que toutes nos cellules ne seront pas plongées dans la joie de ce rayonnement, transcendées par la Vie qui élève comme un soleil, le Vrai restera gouttes, parcellé ou dilué et peu saisissable longtemps. Des gouttes de toute beauté, mais seulement les prémices d'un océan du Vrai à venir.
Heureusement, une direction de certitude (au-delà même des mots) souffle dans les cœurs et nous pousse vers ce Vrai, la Vie. Cette Vie infinie que nous avons à faire croître encore et encore.
Merci
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
"Tant que nos cœurs ne seront pas embrasés... que nos cellules ne seront pas... transcendées par la Vie... le Vrai restera gouttes... prémices d'un océan du Vrai à venir." Comme c'est beau, ma sœur Rachel-Flora ! Vous avez un talent d'écriture au travers duquel perce votre très notable compréhension de la Parole d'Arès.
Jésus au Nom du Père puis le Père Lui-même se sont exprimés à Arès dans une langue humaine, langue de pécheurs, inévitablement insuffisante pour exprimer des forces et des sentiments qui ont lentement quitté le cœur humain depuis le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Mais le Très-Haut surmonte la difficulté de la langue en nous faisant lire La Révélation d'Arès comme un ensemble de répétitions toutes différentes en mots, en sujets et thèmes, qui redit, réverbère, répercute de cent façons différentes pour nous faire comprendre à peu près toujours le même chose, la grande affèterie des sentiers du Salut, des sentiers vers les Hauteurs, à savoir que ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait de bon, qui fabrique notre âme et nous conduit au salut, mais que l'itinéraire est différent d'un être à l'autre, parce que chacun est un (Rév d'Arès xxiv/1).
On ne fabrique pas une clarinette comme on commande un bateau sur la mer, Botticelli ne peignit pas "Le Printemps" comme on installe l'électricité dans une cuisine, on ne secourt pas des naufragés comme on enseigne les mathématiques, mais il y a entre ces tâches un point commun : Comment l'homme a-t-il atteint le savoir-faire, la connaissance nécessaires pour faire ce qu'il fait ? Autrement dit, comment s'est forgée la dialectique entre l'intention et le résultat et, concernant Dieu, entre le Dessein et la Création ? C'est là tout le mystère de ce qu'on appelle d'un mot si commun : le travail. Dans le travail il y a une grosse part de pensé mais aussi d'impensé. Tout ce qui nous traverse à l'intérieur ressort par la bouche, les mains... Ainsi vos mains sur le clavier pour rédiger votre beau et subtil commentaire, Rachel-Flora, et mes mains sur mon clavier pour vous répondre beaucoup plus grossièrement.
Jésus au Nom du Père nous parle des sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) au pluriel sans donner de nombre: peu de sentiers ou d'innombrables sentiers ? Je crois qu'ils sont par définition innombrables, à tel point que chaque homme a son sentier, son Vrai, son chemin vers la Vie. L'homme ne peut plus depuis longtemps aller tout droit sur les sentiers du savoir-faire. Son sentier zigzague, serpente, ondule, acceptant les obstacles, heurtant les racines, écorchant les pieds sur la rocaille. On ne peut qu'aller à travers le désordre du monde et l'emmêlement intérieur de chacun. Je me souviens que Merleau-Ponty disait : "Toute analyse qui prétend désemmêler rend inintelliglble." Le chantier de notre salut, ce travail particulier que le Père appelle pénitence, passe par des savoir-faire qui varient d'un humain à l'autre.
J'aime votre "travail" à vous, ma sœur Rachel-Flora. Venez nous aider à expliquer cela u monde, par la mission. Lyon est loin du Jura, je sais, mais vous pouvez donner à la missionde Lyon la richesse de votre personne si singulière.
10sep18 199C61
Adame, avait-il en lui l'avant (Rév d'Arès vii/1) ? Celui où il est l'homme qui couche sur l'ombre (vii/2). Celui où il n'est encore que terreau avant d'être image du Créateur (Genèse 1/26), fils de (la) buée (de) Sa Bouche (Rév d'Arès xxi/5). Si Adame n'avait pas la mémoire de sa "crise", comment aurait-il pu apprécier pleinement sa création ? Ne pas chuter dans l'ombre, sa crise ? Pourquoi Adame frappe-t-il l'arbre de (la) Parole (xiv/1) ? A-t-il acquis l'Arbre tout fait ou a-t-il dû patiemment en faire germer la graine ? Le Père trop aimant (12/7) ne l'a-t-il pas trop gâté ?
La création d'Adame n'est pas la Graine (13/6), c'est la germination qu'il va En tirer. de son terreau ; la germination de la graine dont il peut refuser la croissance (13/3). Donc, toute la question est de savoir si nous aurons la main verte. Et patiente (35/7, 39/3).
Les Pèlerins d'Arès sont en pleine création, une de ces Merveilles à discerner (Rév d'Arès 33/8). Et ils peuvent d'autant plus l'apprécier puisqu'ils ont pris, grâce à Mikal, conscience de leur "crise" [voir "La Pommeraie"]. La nôtre. Celle d'un singe savant qui doit librement laisser sa peau de bête (17/2) afin de revêtir un manteau neuf (1/1); cette tunique de la Vie qui devrait nous coller à la peau. Nous coller avec l'Eau qui n'est pas d'une nature connue de l'homme... ce n'est pas celle que l'homme boit à l'auberge, pas celle qui arrose les arbres...(20/4-5).
Donc, vois-là ! Nous ne nous croyons pas être la Graine (13/6) et nous ne sommes pas maîtres de l'Eau (20/1). Nous sommes maîtres de faire de nous de beaux arbres dont les branches se doivent de plier sous les fruits.
La préoccupation centrale du prophète est celle de résoudre la " crise". Et pas n'importe laquelle : La crise des crises : La rupture avec Dieu (Le Pèlerins d'Arès 1989 : "Conscience Collective & Prophète"). Nous ne pouvons pas restaurer le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17) sans arroser la Graine abondamment d'Eau ; sans Quoi l'arche la mieux construite ne prend pas Vie (18/5). Nos plantes (our crab forest : notre pommeraie) demandent beaucoup d'attentions et de soins. Mais à force de volonté, celle d'aimer, on parvient à broyer son orgueil (33/14), à faire taire le bruit (ii/15) et surtout à ouvrir la main (xxvi/6).
Alors, on finit par être préparé à partager une conscience de l'absolu, donc à vivre la conscience collective. On se sent prêt à créer. C'est quoi créer ? C'est être capable d'alchimie, c'est faire preuve que tout est possible, que rien n'est déterminé, que nous pouvons être des ponts entre ce qui est naturel vers ce qui devient existentiel. "Comme l'âme, le prophète est un produit existentiel de la foi... L'âme de l'assemblée" ("Conscience Collective & Prophète").
La Conscience Collective n'est pas d'une essence naturelle. Sa naissance sera existentielle — (Comme) le lait caille, tu chauffes (en toi) le Fond, (et) l'ha caille (Rév d'Arès xxxix/8). Alors (De) la boue coule la polone; la nuit (est alors) finie, le jour fraye ta lance (xxxix/12).
Je tend à la transcendance mais surtout à être. Être de cette "nouvelle race de frères objectifs, raisonnés, collectifs, forts et solides" ("Conscience Collective & Prophète"). Être un conquérant de moi-même au lieu d'en être l'esclave ; esclave de ses faiblesses. Être absolument un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13). Être un frère qui a sa face à Sa Face (vi/6).
Le prophète, qui n'est plus le frère Michel ni le frérot, est l'âme de l'assemblée, mais aussi le corps dans son entièreté — Ta parole est Mon Jardin (Rév d'Arès ii/18).
Disons que "ce qui sépare l'arbre de l'arbre, le fruit du fruit, est le sens qu'Adam donne à sa propre vie dans le jardin (Le Pèlerin d'Arès 1989, "La pommeraie"). De la même manière, ce qui sépare conscience de conscience, création de création, est le sens que nous donnons au prophète dans nos propres vies.
Nous savons aujourd'hui pourquoi et pourquoi faire nous avons un prophète et devons nous-mêmes devenir des prophètes. Alors nous sommes tous en droit de nous demander comment promouvoir le prophète ?! Les uns diront : Avec un portrait ! D'autres répondront : C'est par l'interview ! Puis certains souffleront juste que c'est avec la création : de l'ombre à la lumière. Du naturel à l'existentiel !
Nous ne serons jamais, de façon individuelle, le corps entier de l'assemblée, du peuple à venir, comme Mikal l'est — Prépuce Mi'âl (est) ton nom, (parce que) ta crache ne vient pas (par en-)bas, elle est (donnée par en-)haut (Rév d'Arès xxiii/9) —. Mais chacun est un organe du corps de l'assemblée, un organe qu'on se doit d'être capable de définir afin d'en reconnaître humblement sa fonction. un poumon ne fait pas ce dont est capable un rein, et le cœur bien qu'irriguant le cerveau, n'est qu'un pouls sans lui.
"Avant d'être tout est crise"... "Toute chose; toute vie passe par la crise"..."adossée à sa crise"... ("La Pommeraie"). Irons-nous de la crise à la création du vivant du prophète ? Allons-nous nous en donner les moyens ? Les moyens de vaincre le Mal en nous abandonnant dans la Paume de Celui Qui est.
Ce commentaire peut seoir à votre prochaine entrée.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
On ne peut pas écrire sans avoir lu. Beaucoup de commentaires citent La Révélation d'Arès, mais, je ne sais pourquoi, j'ai l'impression que votre commentaire la cite plus encore. Vous avez donc bien lu et vous lisez probablement sans cesse la Parole d'Arès. Merci pour ces lignes que vous m'adressez, frère Frédéric.
Un commentateur que je n'ai pas affiché m'écrivait cet été, entre autres lourdes et méchantes critiques sans intérêt, quelque chose comme : "Vous citez très souvent des écrivains et des penseurs. N'êtes-vous pas capable d'interpréter tout simplement vous-même La Révélation d'Arès ?" Et il ajoutait en substance : "Je doute fortement que Dieu ait appelé à le représenter un homme qui a besoin que d'autres aient pensé avant lui ce qu'il devait dire." Que lui aurais-je répondu si je l'avais affiché ? Ceci : "J'ai appris le français de la bouche de mes parents d'abord, des mes instituteurs ensuite, puis des auteurs qu'on m'a fait étudier au lycée et à l'université et enfin des livres que j'ai lus au cours de ma vie. Bref, le français et la pensée française ne sont pas de mon invention. Dieu le savait en m'appelant en 1974 et 1977 et, d'ailleurs, n'a-t-Il pas Lui-même parlé en français, langue humaine trop imparfaite pour qu'Il l'ait jamais créé, car s'Il avait exprimé sa Pensée à Sa Manière, j'aurais été dépassé et n'aurais rien compris."
Tout ce que nous transmettons est venu d'ailleurs et je souhaite, frère Frédéric, que vous repreniez la mission en apportant au monde une Révélation venue d'Ailleurs. Dans la Parole nage en tous sens comme un banc de sardines toute la Parole telle que l'homme L'a reçue depuis des temps immémoriaux, même s'il ne s'en souvient pas. Tout cela pour nous dire quoi ? Pour nous dire en résumé : Aimez, pardonnez, faites le paix, soyez intelligents comme les anges libres de tous préjugés ! Bref, soyez les images et ressemblances de votre Père !
Tout revient au Père, finalement, car avant Lui il n'y avait rien, après Lui il n'y aura ce qu'Il aura créé. Je ne dis pas que l'homme ne peut rien dire d'original par ses seuls moyens personnels. Il peut. Mais l'original a des limites en amont comme en aval. Les extraordinaires orages des cogitations intérieures chez James Joyce sont des choses qui, sans doute, avaient probablement existé sans être connues, mais leur rareté ne fait pas de Joyce une pensée unique, exclusive. Si je suis un (Rév d'Arès xxiv/1), ce n'est pas parce que je suis un tout seul au milieu d'un univers de particularités sans ressemblance entre elles, mais parce que je suis un comme Dieu est Un, dans Qui tout ce qui existe a depuis toujours existé. Personne ne fait de saut dans l'inconnu. Tout est déjà connu. On ne s'en souvient pas, c'est tout simplement ça. Comme missionnaires nous sommes des remémorateurs.
Merci, mon frère Frédéric, pour votre commentaire.
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Réponse :
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