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11 Juillet 2018 (198)
Libérateurs, vous vaincrez par l'amour

En apparence le joyau de la Création, l'homme spirituel, a presque disparu.
Mais au Fond, non, il n'a pas disparu. Il est partout peu visible, endormi, pour vivant qu'il puisse paraître.
Sous les broussailles et les épines le sol du Champ n'est pas encore complètement stérile.
L'essence spirituelle de l'humain reste un
(Rév d'Arès xxiv/1), un aussi bien en moi qui en suis conscient qu'en la masse humaine qui en est inconsciente.
Un n'est pas divisible. Un est un, même inconscient.
Quand un ne sera plus, il disparaîtra d'un seul coup, quand le péché des péchés (
Rév d'Arès 38/2) aura définitivement retranché les Enfants (13/5) du Père de l'Univers qu'Il a créé. Mais pour l'heure, l'homme dans lequel demeure un peu de bien est un, un entier, parce que même peu de bien garde le lien absolu avec le Bien ; un petit peu de vie spirituelle lie à la Vie (24/5). Voilà pourquoi un petit reste (24/1, 26/1) de pénitents peut sauver toute l'humanité, parce qu'il la contient et qu'elle le contient.
L'homme coucha sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) avant d'être créé spirituel. Depuis
Adam (2/1-5, vii/8-11) le péché l'a replongé dans l'ombre, mais l'ombre n'est pas la nuit noire. Pour sauver et redévelopper le spirituel qui reste le Père par La Révélation d'Arès engage ceux de Ses Enfants (13/5) que le hasard génétique a gardés conscients de leurs racines surnaturelles, dans une action de libération du monde.
Tel est l'enjeu.

humain-dieu (type femelle)

Un dieu humain (ici le type femelle).
Le Père, sur Qui l'on a tellement menti qu'on ne sait plus rien
de Lui,  est maintenant vu comme la marchandise évanescente
des boutiques religieuses : églises,  synagogues, mosquées.
Ailleurs, Dieu, la Vie, l'Amour, le Souffle, a disparu.
Nous devons travailler dur notre pénitence
pour rendre le Père à nouveau perceptible par l'amour, le vrai,
la liberté, la vraie, et l'humilité qui donne lucidité.

L'enfant chéri de la grosse Bête (Rév d'Arès 22/14), la bête humaine (xxxiii/6), ayant toujours besoin d'un dieu, il se fait un dieu de lui-même. Ce dieu-bête ne s'est jamais autant affiché qu'aujourd'hui. À preuve, les media ne parlent que de lui.
La bête humaine voit Dieu comme un concept tout à la fois risiblement irrationnel, parce qu'Il respecte la liberté de Le haïr ou de Le railler, et impossible, parce qu'Il occuperait, invisible et improuvé, le ciel infini autant que l'infime espace d'un atome.
La bête humaine, elle, sait se faire respecter et se montrer, faire taire le haïsseur, le méprisant ou le railleur, trôner bien en vue comme chef ou propriétaire là où elle règne.
Ainsi Dieu — le Vrai, l'Amour, la Vie — a-t-il pratiquement disparu et le peu qui en reste évoqué est maintenant presque toujours antagoniste de la bête humaine, qui le tolère encore un peu sous les formes affabulées de la religion.

Pour comble de dérision, les pénitents aiment les faibles, les nuls, les pauvres, les laissés pour compte, bref, tout ce que le monde compte de plus inutile et improductif. Les pénitents pour libérer le monde du mal aux dents de fer (Psaumes) n'ont, à l'instar du Père humble et trop aimant (12/7), d'autres armes que l'humilité (27/8) et l'amour (7/5, 25/7), deux misères auxquelles seuls des débiles peuvent se fier.
La religion, qui même sincère est habile combineuse, a très tôt compris que ces misères ne pouvaient que lui faire tort, et a inventé le "jugement" ou "tribunal" de Dieu, l'enfer où les superbes, les mal-enrichis et les méchants sont supposés condamnés à se consumer dans d'atroces éternelles souffrances. La Révélation d'Arès reprend le mot Tribunal inventé par la religion dans un sens comique pour le vider, parce qu'elle affronte le futur ; elle ne fonde pas de religion ; elle refonde la Vérité : le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). L'homme ne finit ni au paradis ni en enfer. Il finit comme spectre, c.-à-d. comme rien, ou comme âme, c.-à-d. comme promesse de l'homme revenu en Éden le Jour (24/5) où la pénitence aboutit et le péché disparaît. Mais faire entendre cela au monde abusé et surabusé sera long. Pour l'heure nous sommes comme Dieu étouffés, malléés, vilipendés.
L'autosatisfaite bête humaine, actuel maître du monde, changera si nous persistons dans notre mission de libération, car l'Appel lancé d'Arès a pour Dessein de libérer l'homme du mal.
À nous sans armes ni outils religieux ou politiques, aussi faibles que des tarrières pour percer une montagne, le Père assigne un labeur pour géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Sans les moyens que nomment moyens les actuels gagnants de ce monde, nous devons devenir les guides de nos frères humains. Pénitents, nous devons émerger dans le monde comme de leurs fourreaux les épées de l'amour au bout du Bras de Dieu (35/14). L'amour... ça fait rire nos adversaires. "L'amour fut l'arme de Jésus, de Gandhi, de Luther King, et ils en moururent," disent en pouffant les "réalistes". "Mais, répondons-nous, les nazis, "réalistes" et anti-amour s'il en fut, moururent aussi. Les princes et les dominateurs ne mènent pas au score."
Libérer le monde de ses illusions sera long (Rév d'Arès 24/2), mais possible. Les princes malgré leur pouvoir n'en sont pas insoucieux, puisqu'ils nous interdisent tous les grands média, sauf la rue, et encore !
Toute grande entreprise terrestre est dirigée par des maîtres (Rév d'Arès 18/1) soit ambitieux et pugnaces, soit riches de connaissances soigneusement sélectionnées pour être celles de l'élite dirigeante. La religion, la politique, l'industrie, l'armée, la loi, etc. toutes rivales du Créateur, sont régies par des élites ambitieuses et/ou savantes en leurs domaines, des pouvoirs qu'on n'atteint qu'après de longues et fiévreuses activités de convoitise ou d'apprentissage pour devenir les chefs que le Père nous dissuade d'être (Rév d'Arès 16/1). C'est la perpétuelle compétition entre les vies terrestres apparemment dominantes et triomphantes mises au point par Adam (Rév d'Arès 2/1-5), et la Vie (24/5) qui est tout le contraire : nivelante, unifiante, égalisante, lissante.

Dieu n'en démord pas, Il a la Volonté (Rév d'Arès 12/4) de nous ré-incorporer à Lui, de nous faire passer d'Image et Ressemblance latentes à Image et Ressemblance Vivantes. De là vient que Dieu et la Vie (24/5) sont Un dans La Révélation d'Arès et que tout ce qu'elle suggère à l'homme de faire pour changer le monde (28/7) en changeant sa vie personnelle (30/11) est affranchissement et libération, n'est jamais contrainte comme dans la religion.

Pour l'heure, les humbles clairvoyants sont inentendus. Impolitiques, ils ne sont pas qualifiés pour se présenter aux élections. Les constitutions démocratiques leur permettent d'exprimer une opinion, mais les politiciens s'efforcent de rendre leurs idées indistinctes. Ainsi n'avons-nous eu jusqu'à présent que rarement et indirectement quelque influence sur le cours du destin sociétal.
Depuis des millénaires, le monde se prive des humains qui auraient pu être leur providence. Qui n'admet que le va-nu-pied Socrate, le pauvre moinillon François d'Assise ou le typographe Pierre-Joseph Proudhon n'aurait fait l'un un bon réformateur de la république athénienne, l'autre le meilleur frère aîné de la chrétienté et le troisième un très bon coordinateur de la société ?

La Révélation d'Arès était très lue dans les années 70 et 80 ; elle est très peu lue aujourd'hui. La popularité d'un livre spirituel doit beaucoup au bouche à oreille, à l'incitation à "boire" des uns aux autres — "Il faut d'abord avoir soif," disait Catherine de Sienne — , mais la désastreuse "mission sociale" des années 90 a stoppé la soif sacrée. Il est très difficile de la réveiller malgré les efforts de l'Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) pour la diffuser. Le lectorat français n'a jamais été grand demandeur de Vérité profonde, qui le rase ou l'agace. Les Écritures traditionnelles : Bible, Coran, etc., déformées par les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui les noyautent par dedans, n'inspirent guère à leurs lecteurs d'entrer dans le Souffle d'Arès. Les croyants n'ont d'accès facile qu'aux décryptages officiels de l'Écriture effectué par les autorités ordonnatrices chaudement emmitouflées dans leur manteau (Rév d'Arès 1/1) religieux : le train-train. Les docteurs des pouvoirs religieux, politiques, scientifiques, financiers, ont toujours écarté comme des ignares ou des poètes, ou comme des ratés ou des filous, tous ceux qui déboutonnent ce vieux manteau pour faire voir l'affligeante cachexie qu'il cache. Or, seule vaut d'être entendue la très basale Parole du Père : "La Vie (24/5) vient de l'amour. Lui seul vaincra le Mal et restaurera le Bien naturel et le bonheur d'Éden." Cela seul doit redonner vaillance aux épis mûrs, c.-à-d. à tous ceux et celles qui comprennent que l'amour peut et doit remplacer la loi des rats (xix/24) comme fondement spirituel de la vie terrestre et faire avancer l'humain vers la Lumière et la Vie éternelle.
Les gens que rencontrent nos missionnaires — même des épis mûrs quand sur l'instant ils ne réfléchissent pas — pensent que refonder la société sur l'amour, non sur les lois et la sanction, est un rêve, un projet romantique impraticable. Ils liquident le problème dans leur tête avant même d'y travailler ; ils passent leur chemin. Aussi ne devons-nous jamais nous décourager dans la mission. La plupart des gens ne croient plus au triomphe du Bien. "Si le Bien pouvait régner, marmonnent-il, que pourrait-il bien être  ?" Nous répondons : "L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés, rien d'autre, et il n'est pas nécessaire de croire en Dieu, parce que de toute façon Il existe, et croire en Lui ne Le fait pas exister. Ayez la volonté — qui est Sa propre Volonté (Rév d'Arès 12/4) — d'être toujours bon et Dieu reviendra en vous tout naturellement. Mais aimer son prochain n'est pas aussi facile qu'en parler ; nous avons besoin de vous pour avec nous aimer le monde et l'appeler à l'amour. Ça s'appelle l'évangélisation, abandonnée depuis presque 2.000 ans."

Telle est la situation où nous sommes.

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Commentaires :
11jul18 198C1
Bon anniversaire ! Vous avez 89 ans aujourd'hui. Autrement dit vous entrez dans votre 90ème année.
Comment faites-vous pour tenir ?
Même si vous êtes doté d'une santé solide, il vous fait quand même faire beaucoup d'efforts à cet âge-là, car vous n'avez plus l'âge de la vigueur. Personne ne l'a à cette période de sa vie.
Est-ce vraiment vous qui rédigez les entrées du blog et qui publiez les commentaires et les réponses ? Je ne le crois pas... enfin, je ne le crois qu'à moitié. Quelqu'un vous aide, c'est évident. La perte du tonus musculaire avec l’âge est un processus normal et inévitable, même s'il ne s'accentue pas comme chez beaucoup. Statistiquement, entre 20 et 80 ans l'homme perd la moitié de sa force musculaire. Entre 80 et 90 ans la perte du tonus musculaire s'accélère, la perte de force peut être en moyenne de 70 % de ce qu'elle fut à 20 ans.
Il y a toujours de la sarcopénie chez un homme, même plein de volonté comme vous, C'est la science physiologique qui le dit.
Avez-vous rédigé tout seul cette très belle entrée ? Si c'est vraiment vous, elle montre que vous gardez intact le souci de la mission prophétique et apostolique qui est la vôtre. C'est la lettre aux hommes qu'il guide d'un sage spirituel qui reste envers et contre tout soucieux de la mission qu'il a reçue de Dieu.
Sylvester P. K. (non localisé)

Réponse :
Merci pour vos vœux d'anniversaire.
Oui, c'est moi tout seul qui rédige toutes mes entrées de blog, qui publie les commentaires (qu'il me faut souvent corriger pour les rendre publiables) et qui écris naturellement les réponses. Personne ne m'aide pour ce travail-là. Mes difficultés dans ce domaine proviennent surtout de ma vue qui a sérieusement baissé... outre que je ne vois plus que d'un œil depuis 2015. À la maison j'ai maintenant un écran de 27", je peux grossir l'image, mais en voyage je n'ai que mon ordinateur portable... L'écran est petit, c'est souvent un peu juste. Les lecteurs doivent trouver des erreurs de frappe par-ci par-là.
Quant à la perte de tonus musculaire, il est sûr que cela devient un problème. Quand je voyage j'ai beaucoup de difficultés maintenant pour porter les bagages et comme il n'y a plus de porteurs dans les gares ni dans la plupart des hôtels, où il faut parfois montrer deux étages avec les valises, c'est assez difficule, en effet. Mais bon, c'est comme ça. Quand je ne pourrai plus du tout, je ne voyagerai plus du tout
J'aimerais en savoir plus sur vous, mon frère Sylvester. N'hésitez pas à m'écrire à Frère Michel Potay, BP 16, 33740 Arès.
12jul18 198C2
Les Pèlerins d'Arès, leurs individualités et leurs groupes, parlent beaucoup d'amour.
Dans l'intérêt de leur apostolat, il serait bon qu'ils s'observent avec lucidité et humilité et se demandent quelle Vie ils donnent à ce mot dans leur quotidien.
Antoine B. un chemineau aquitain

Réponse :
Mais oui, mon frère Antoine, nous ne somme pas encore des humains d'amour comme il faudrait l'être. Moi le premier je m'accuse sans fausse humilité, je m'accuse très sincèrement de ne pas avoir assez d'amour pour mon prochain ; je suis même probablement le moins aimant de tous, et cela pourrait bien, quand mon cœur s'arrêtera, me rejeter dans la grisaille du rien, le magma incolore, ombreux, marionnettique, des spectres comme ceux, les pauvres misérables pantins gris, qui me barraient le passage entre ma maison et la chapelle quand je m'y rendis pour la cinquième Théophanies le 22 novembre 1977 (voir La Révélation d'Arès édition 1995 page 428).
Je vous en demande pardon. Mes frères et sœurs pour la pupart sont comme moi, ils cherchent l'issue vers la Lumière de l'Amour, mais ont tellement de mal à la trouver. Ils savent, toutefois, comme je sais moi-même, qu'ils commencent par leur pénitence, évidemment insuffisante dans cette génération, un très long, très long, processus de pénitence qui ne fera que s'améliorer de génération en génération (Rév d'Arès 24/2) et qui aboutira un jour, dans un avenir que je ne saurais désigner, à une force spirituelle telle qu'elle suffira à un petit reste, qui s'élargira sans cesse d'ici là, pour sauver le monde entier.
Les recommandations du Sermon sur la Montagne et celles de La Révélation d'Arès ne sont pas applicables en une seule vie d'homme, beaucoup trop courte — J'ai 89 ans et je me demande ce que j'ai fait de bon dans ma petite vie... pour ainsi dire rien ! — Elles le sont cependant sur une longue chaîne de générations, dont nous sommes déjà solidaires. C'est ce que ne voit pas la religion, qui ramène ses promesses à une vie d'homme alors qu'elle devrait les considérer sur une longue lignée de pénitents. Cela, du reste et d'une certaine façon, rend intelligible la croyance en la réincarnation, dont vous me parliez beaucoup dans les années 80, me reprochant alors de ne pas y croire. Je n'y crois toujours pas dans le schéma que fait le réincarnationnisme grossier, mais qui a certainement un sens dans le schéma d'une succession de chairs pénitentes s'emboitant pour former un long train d'amour derrière la locomotive qu'est le Père.
Je crois que nos frères et sœurs pèlerins d'Arès ou Pèlerins d'Arès savent cela et c'est en trouvant notion de cette vérité-là qu'ils espèrent que leurs efforts, certes très insuffisants dans cette première génération, sont les premiers chaînons d'une longue chaîne ou les premiers torons de "la longue lourde amarre qui nous relie au Fond" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", La Révélation d'Arès éd. 1995, page 722).
Si vous êtes en mesure de recommander aux croyants, Pèlerins d'Arès et autres — notamment musulmans, puisque vous êtes devenu musulman, ce que personne ne saurait vous reprocher — de "s'observer avec lucidité et humilité et se demander quelle Vie ils donnent à ce mot dans leur quotidien," c'est que vous avez peut-être atteint un niveau de pénitence très supérieur au nôtre, à nous pauvres pécheurs, et j'en suis très heureux. Je vous aime mon frère, enfin... je vous aime dans la piètre mesure d'amour qui est la mienne.
Merci pour ce commentaire et votre recommandation aux Pèlerins insuffisants que nous sommes. Nous n'avons jamais trop de conseils à entendre et à écouter.

12jul18 198C3
Mon plus grand amour, mon plus grand émerveillement, ma plus grande joie est La Révélation d'Arès.
Mais j'ai encore deux autres "amours", moi l'éclectique, comme vous m'avez un jour appellé dans un de vos courriez : Le Bouddha-Dharma (Dharma =  La Loi cosmique) (je n'aime pas dire : "Le Bouddhisme" car tous les "ismes" ont fini en religions organisées) et l'Advaita-Vedanta (la non-dualité).
Alors voici un extrait d'une enseignantes de la non-dualité que j'aime beaucoup et qui parle comme cette entrée de blog de Un et d'amour : "Cela est si libre quand vous vous oubliez. Un scientifique a démontré qu'une zone dans le cerveau grandit sans cesse par les pensées qui n'arrêtent pas de tournoyer dans notre tête et que la mort n'existait pas avant que cette zone se soit développée."
Après la chute, le bruit entre dans la tête d'Adame [Rév d'Arès vii/8]. La graisse et le vinaigre tuent l'homme [vii/14]. Le bruit le tue ! Et vous avez dit lors de votre enseignement à Paris [en1996] "qu'en Éden tout se passait dans le rensenti. L'intellect n'est venu qu'après la chute".
Je continue avec la citation de l'enseignante de l'Advaita (non-deux) : "La non-dualité est être Un avec tout et tous ! Avec des "idées" on se coince, se contracte, on devient limité, on est comme dans une camisole de force comme dans le temps en hopital psychyatrique. Alors ça devient une douleur dans le cul de prêcher l'amour pour tous les êtres ! (comme pour nous Pèlerin d'Arès la mission est difficile parce qu'elle rencontre de milliers de gens à ses enseignements) Vous êtes la Vie ! L'ego a besoin d'être arraché ! Vous êtes le monde. Vous êtes toutes choses ! Après mon Éveil  tout ce qui restait était l'amour. Mon égo a disparu, il est mort. Tout est dans l'amour. Je ne parle pas d'un amour-sentiment mais d'une intimité très profonde avec tous les êtres et toutes choses".
Voilà ! N'est-ce pas beau ?
Soyons humbles, nous pèlerins d'Arès; car j'ai rencontré plusieurs enseignants de le non-dualité : la Lumière et l'amour rayonnent d'eux et pénètre votre corps et vos cellules. Pareils avec certains "bouddhistes" que j'ai rencontrés. Un autre trait commun à tous aussi est qu'ils sont remplis d'une telle Joie : la Joie fend l'escape, l'oeil qui brille de joie(fend l'escape [Rév d'Arès xxiii/4-5].
Mais ce que j'ai décidé, moi l'éclectique, c'est de servir et missionner uniquement La Révélation d'Arès. Elle est au-dessus de tout : une Parole du Père totalement pure. Jamais aussi grande Lumière n'a été donnée aux hommes.
Vous avez même dit, Frère Michel, qu'il y a dans le monde des êtres qui ont beaucoup plus d'amour que vous.
À bientôt au Pèlerinage en août où je viens avec mon fils. Il n' a que 17 ans et c'est déjà son 3ème pèlerinage. Il a déja une connaissance incroyable de La Révélation d'Arès et de votre enseignement. Je suis si fier de lui !
Je vous embrasse, Frère Michel, et toutes mes sœurs et frères d'un amour incommensurable. Je vous serre contre mon cœur toutes et tous.
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire. Je vous souhaite, à vous et à votre fils, un très bon Pèlerinage au mois d'août.

12jul18 198C4
Très heureux anniversaire à vous, ô prophète du Très-Haut !
Cette entrée est magnifique !
Vous avez l'art de la concision pour faire jaillir le sang [Rév d'Arès 23/5] dans nos faibles lumignons [32/5] ; nous expliquer dans la simplicité les subtilités puissantes de la Vie, qui ne peuvent qu'engager à suivre les sentiers chevriers [25/5] pour se changer et changer le monde en Bien.
En prière avec vous,
Que ce pèlerinage resplendisse en Beauté et en Force.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Je suis ému de lire ce commentaire de votre main, ma sœur Danny, car vous étiez totalement silencieuse toutes ces années dernières et je me demandais ce que vous étiez devenue.
Nous sommes de très vieux compagnons de foi ! Je vous vois encore — c'était en automne — sonnant à ma porte avec votre petit bonnet de laine, votre culotte de scout, et vos gros croquenots de chemineau-campeur. Je me souviens d'Alain qui vous attendait un peu plus loin en gardant vos sacs à dos. Tout cela reste vivant dans ma tête.
Je constate avec joie que vous êtes toujours des nôtres, toujours lectrice de mon blog. Alléluia !
J'espère que vos deux fils vont bien et que vous avez de bonnes nouvelles d'Alain, leur papa.

12jul18 198C5 
J'ai une pensée aujourd'hui pour tous ceux qui ont vécu en juin et qui vivront en juillet et août leur premier Pèlerinage à Arès.
Le mien a été la concrétisation d’une décision importante pour moi ; celle de mettre mes pas dans ceux du Père [Rév d'Arès 2/12], d'accepter et d'accueillir cette Parole dont je connaissais secrètement les bienfaits en observant l’évolution de mes parents.
Lors de mon premier Pèlerinage à Arès je suis arrivée dans la cour et je me suis mise à pleurer à chaudes larmes ! Je pleurais, d’une part, parce que j'étais une femme très émotive et, d’autre part, parce que je lâchais prise ; je lâchais mon égo qui avait empêché ma mère de me parler librement de La Révélation d’Arès. Jeune ado arrogante et bretonne je lui répondais "Amen bigouden !" en levant les yeux… à chaque tentative de sa part.
Étant baignée dans La Révélation d’Arès depuis mon berceau, faire le choix de devenir une femme pénitente n’était pas innée. Les gens rencontrés lors de la mission de rue pensent que puisque nos parents sont Pèlerins d'Arès, nous les avons suivis par tradition, mais La Révélation d'Arès nous appelle à devenir pénitents avec conscience et choix délibéré.
Devenir pénitente, moissonneuse de pénitents et m’unir à l’assemblée de Paris n'était pas quelque chose de simple, c'était une décision joyeuse, mais qui m'a fait passer par beaucoup de doutes et de tourments jusqu'au jour (c’est-à-dire qautre ans après) où j'ai arrêté de douter et d'avoir peur, où j'ai réussi à lâcher prise et avoir confiance en la Parole et au Père/Mère aimant de l'univers.
Lors de mon premier Pèlerinage — c’était vous frère Michel, en 2011 je crois, qui m’aviez accueilli —. J'étais dans un tel état émotionnel que je vous avoue aujourd’hui que je ne comprenais pas du tout ce que vous me disiez. Je me rappelle d’une question que vous m’avez posé : "Pourquoi croyez-vous en Dieu ?" Je vous ai répondu : "Bah ! en observant la nature, les fleurs…" un truc de ce genre. Ha, ha ! vous m’aviez posé une sacrée colle ce jour-là. Aujourd’hui je répondrais différemment. Je crois en Dieu parce que je l’expérimente en moi. La nature est incroyablement bien faite mais ce potentiel d’évolution et de Vie qui traverse chaque être humain est encore plus incroyable.
Voici maintenant six ans que je viens tous les étés au Pèlerinage d’Arès. Je le vis chaque année complètement différemment. Le Pèlerinage pour moi comme pour beaucoup est un bilan de mon année et me permet de prendre du recul par rapport à ma vie, de me recentrer pleinement sur la Parole et sur mon accomplissement.
C’est aussi un moment où l'on rencontre d’autres frères et sœurs avec qui on se nourrit. Quand je me remémore les étapes qui m'ont construite je trouve incroyable la façon dont ma vie s'est créée depuis mon engagement vers la pénitence, la décision de puiser dans La Révélation d’Arès et de créer avec l’Assemblée. Chaque Pèlerinage a été la fin et le début d’une nouvelle ère dans ma vie !
Un frère m'a dit : "Les gens disent que de vieillir c'est triste, mais moi quand je regarde en arrière je ne voudrais pas redevenir l'homme que j'étais." C’est vrai, le monde est nostalgique de vieillir, mais lorsque nous évoluons dans notre pénitence nous sommes heureux de nous voir aujourd'hui et d’imaginer ce que nous pourrions être demain.
Je suis tellement heureuse d’être un Pèlerin (une Pèlerine) d’Arès, de vivre cette Vie avec tous mes frères et sœurs que je rencontre et mes frères et sœurs de l’Assemblée. Dans nos Assemblées nous construisons et moissonnons avec des personnes avec qui nous n’aurions peut-être j’aimais gardé contact en temps normal et avec qui nous construisons une belle fraternité remplie d’amour, car La Révélation d’Arès nous lie. Elle est un lien fort. J'ai conscience qu'il nous faudra beaucoup de courage pour changer ce monde, mais nous pouvons y arriver.
Bon pèlerinage à tous !
Johanna L. d’Île de France

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, qui m'a beaucoup ému, ma sœur Johanna.
Ce commentaire était destiné à l'entrée précédente, la 197, mais je l'ai trouvé si vivant et émouvant que je ne peux m'empêcher de l'afficher ici.
Tout projet de pénitence est le reflet de l'identité spirituelle, du Feu profond, qui anime le for intérieur d'un être, ce Feu que vous venez raviver chaque année au Pèlerinage depuis six ans.
La foi constructrice, créatrice, ne peut se construire sur le nombre. Elle ne peut prospérer que dans un être, qui tout en étant certes membre de la chair et de l'esprit globaux de l'humanité, est seul à la pénitence, seul à recréer sa personne et le monde dont il est la reproduction en petit et cependant totalement. Tant que la religion ne comprendra pas cela et n'y reviendra pas, tant qu'elle continuera à "gérer" le nombre, elle ne remplira la mission que Dieu a confié à l'homme. C'est ce que vous avez très bien compris, c'est ce que vous devez transmettre tout en enseignant qu'il faut fuir l'individualité, ennemie de l'amour, mais travailler à réunir les humains par l'amour, qui est leur vrai lien, celui par lequel ils ne sont qu'un ensemble et Un avec Dieu.
Les humains souffrent sans le savoir de leur haine d'eux-mêmes, nous savons mieux que personne qu'il faut réveiller l'amour dont seul l'humain est capable.
Merci encore pour ce beau commentaire.

13jul18 198C6
Peut-on plus simple, plus concis, plus percutant que le message de notre frère Jésus : "La Paternité Céleste et la fraternité humaine" ?
Et pourtant, l’intellect humain, ce merveilleux outil, l’a déformé, restreint, rapetissé en le noyant dans un océan d’ajouts, de méthodes, de rites, de dogmes, jusqu’à lui faire prendre une place minime dans l’existence.
Sans recherche spirituelle, le croyant reste dans les habitudes de sa tradition.
Beaucoup de ménage à faire, chez l’adepte assujetti à une religion !
Encore faut-il avoir conscience que le péché dans l’esprit est séparation mentale (en effet,  le mot religion induit le fait de se relier, en conscience,  à tout  !)
L’incroyant se dispense de toute forme religieuse appelée comme telle. Ce n’est pas pour autant qu’il est libre, car tout humain vit dans sa pensée.
Dans le meilleur des cas, il s’observera avec lucidité et humilité (pour reprendre le commentaire d’Antoine). En réalité, chacun d’entre nous s’observe, mais dans la couleur ou par le filtre de son propre mental conditionné. En réalité encore, on croit s’observer avec  lucidité et humilité. En réalité, c’est le relatif ou le subjectif qui fait office d’unité de mesure.
Bien heureusement, existe un régulateur de pensées au-delà d’une adhésion religieuse ou pas : très simple, si je suis habité par des pensées sans amour, je souffre, c’est-à-dire des pensées d’opposition, des pensées de compétition, des pensées d’inquiétude. L’amour est l’inverse de ces trois colorateurs de pensées.
En amour, quel couple n’a jamais vécu, même très passagèrement, cette fusion de deux êtres, de deux chairs, de deux sentiments, de deux conditionnements, de deux pensées, de deux cultures ?
Tout ceci est à la fois très simple sur le papier et très compliqué à vivre.
En guise de conclusion, juste pour jouer un peu avec les mots, "l’amour, c'est ce  qui fait l’un possible, c'est le lien qui libère."
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie,pour ce beau commentaire.
Merci pour cette belle phrase, entre autres phrases : "L’amour, c'est ce qui fait l’un possible, c'est le lien qui libère." Mais oui, mon frère l'amour libère. Il libère parce que pour aimer vraiment il faut être libre de tous préjugés, parce que quand on n'a plus aucun préjugés on voit l'autre comme le très jeune enfant sans préjugés voit les gens qui l'entourent ; on est libéré de toute envie ou de toute manie de juger, on a un cœur pur.
Voilà bien pourquoi tout se tient : amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de préjugés ne font qu'un !
Dans cette génération c'est quasi impossible, sauf chez des êtres d'exception et des êtres d'exception je n'en vois pas chez nous. Nous peinons tellement pour parvenir à un niveau de pénitence acceptable mais ô combien inférieur à ce que le Père espère que l'homme parviendra un jour... un Jour !

13jul18 198C7
Fossoyeurs paumés sur manches de pelles

Il est dans l'arène des rois blancs et noirs
Comme le prophète Daniel aux lions
Il est dans la fosse et semble dérisoire
Face aux peuples remplis d'illusions.

Sur leurs trônes ils se prélassent
En effet, comme César pouce en bas
Que le petit homme passe à trépas
Parce que trop soucieux de disgrâce.

Alors ils cousent la médiatique camisole
Espérant au fond que peu s'en désolent
Malgré tout se lèvent mille tournesols
Qui étoufferont toutes ces lois folles.

Oh certes, il ne jettera pas le Bâton
Aux pieds de porc, il y a mal-donne
Il L'offre en pleine lumière au monde
Avec courage pour tous il L'abandonne

Sur les murs des cités., Elle patiente
Car il donne par Mots dits son Amour
Oui dans les cités bâties avec science
Grâce au Porte-Plume au grand jour.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci pour ce poème, mon frère Jean-Louis.

13jul18 198C8
Cher frère Michel,
Un grand merci pour ce que vous avez écrit.
Bon anniversaire et que Dieu vous tienne toujours dans sa main et ne vous lâche jamais !
Il vous connaît comme il nous connaît et sait que si nous ne nous décourageons jamais nous réussirons.
Pour Lui le temps ne compte pas [Rév d'Arès 12/6], seuls les résultats l'intéressent. Alors, nous savons qu'un jour nos efforts seront récompensés
L'amour comme vous le soulignez avec justesse rend possible l'impossible, l'amour que Dieu redéfinit dans La Révélation d'Arès est le vrai au sens universel.
Comme il n'y a de Dieu que Dieu, il n'y a d'amour que dans la pénitence et la moisson.
Soyons patients et aimants et avec le temps les montagnes se déplaceront (Luc 20) et Éden redeviendra visible.
Merci encore et encore pour ce que vous avez écrit, un article qui va en secouer plus d'un, car la foule des hommes sans le savoir se nourrira de vos paroles (Rév d'Arès 13/1), mais cette nourriture ne la sauvera pas malgré elle.
Dieu nous réveille. À nous de nous relever ! Le long sommeil a assez duré.
Paul et Marie-Josèphe D. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul et sœur Marie-Josèphe, pour ce commentaire.
Je ne sais pas si cette entrée "va en secouer plus d'un", mais de toute façon La Révélation d'Arès nous secoue tous les jours. Chaque fois que j'ouvre La Révélation d'Arès — tous les jours — je sens le lasso du Père tomber sur moi, se resserrer sur moi, me tenir comme un veau qu'Il va marquer... Oui, chaque jour, quand j'ouvre la Parole d'Arès, Elle me ligote et me marque au fer rouge. Chaque jour le sceau de Dieu pénètre en moi mais cette brûlure est celle de l'Amour. C'est celle de la "chesed", ce mot de la Bible hébraïque considéré intraduisible... Que dire : l'Amour de Dieu pour ses enfants d'Israël ? L'amour de charité des enfants d'Israël entre eux ? Je t'aime d'un Amour éternel, c'est pourquoi Je t'attire avec chesed (Jérémie 31/3). Osty a traduit : De loin Yahwé lui est apparu (à son peuple) : D'un amour éternel Je t'ai aimée ; aussi t'ai-Je attirée avec fidélité.
Ne me remerciez pas pour ce que j'ai écrit. Je n'ai écrit que ce que le Père a dit.
Merci pour votre commentaire.

13jul18 198C9
Mais c’est qu’il a raison notre frère Antoine [198C2], nous parlons beaucoup d’amour, parce que c’est le sujet central de La Révélation d’Arès, mais qu’en est-il de ce dont nous avons accouché jusqu’à présent ?
Je ne sais pas pour mes frères, mais en ce qui me concerne, il est indiscutable que je ne suis qu’une quiche, un rigolo de l’amour et de la pénitence.
Ma compagne me dit parfois : "Mais tes frères savent-ils que tu n’es pas un Pèlerin d’Arès ?!" Je lui réponds que je me doute bien qu’ils le savent, mais ils ont la délicatesse de ne pas me le faire remarquer.
Normalement, si j’avais été vraiment réaliste, j’aurais dû dire à mes frères depuis longtemps : "Écoutez, je suis trop nul, je ne suis qu’un bonimenteur, incapable de devenir Pèlerin d’Arès. Alors, je vais vous quitter et vous laisser à cette difficile mission, mais sachez que mes meilleures pensées vous accompagnent."
Ah ben ! C’est pas l’envie qui m’en a manqué [de dire ça], mais une petite voix sortie de je ne sais où m’a souvent répété ! "Ah ah ! frère Patrick, tu ne t’en sortiras pas comme ça ! C’est un peu facile ! Alors, ça va être long, difficile, tu vas accepter de n’être que ce que tu es, mais tu vas t’accrocher, et puis c’est tout !"
Et cette voix me parle avec un non-jugement et une tendresse qui me fait penser qu’elle vient de très très loin. Elle me réchauffe, alors tant bien que mal, je me botte et je me dis : "Avance, charogne !"
En fait, ce qu’il y a de bien, c’est que je suis tellement nul, que mes frères n’ont pas de difficulté à me montrer plus de lumière que je n’ai et je les remercie de m’aider à de pas tomber, sans parvenir à me relever.
Il n’y a pas grand chose que je sache, si ce n’est que le Père ne me demande qu’une chose : Ne pas lâcher !
Le Pèlerin d’Arès est celui qui ne lâche pas.
Au stade où nous en sommes, c’est finalement sa quasi seule caractéristique indiscutable. Merci à frère Antoine pour ses encouragements !
Je vous embrasse et je prie avec vous.
Patrick (non localisé)

Réponse :
Je ne saurais dire si vous méritez d'être appelé "bonimenteur incapable de devenir Pèlerin d'Arès", parce que je connais bon nombre de Patrick et je ne vous localise pas. Mais sans être des "bonimenteurs", la plupart d'entre nous, moi le premier, ont beaucoup de difficultés à être les hommes d'amour que nous voudrions être pour être des pénitents à la hauteur de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés que le Père espère que nous devenions. Pour l'heure c'est un idéal qui est pour nous ce que le soleil est au marin ; le marin se dirige sur lui, mais ne l'atteint pas. Pour l'heure nous voyons l'amour guère mieux que le marin ne voie le soleil dans la lunette de son sextant, mais nous sommes déjà, comme lui, le marin, dans la bonne direction. Les générations qui nous suivront atteindront un jour l'idéal soleil de l'amour. Nous commençons et ceux qui nous suivront seront meilleurs que nous.
Oui, nous pouvons remercier Antoine de nous reprocher notre manque d'amour.
Blaise Pascal disait que "Dieu seul parle bien de Dieu" et pour le moment nous pouvons dire que l'amour seul parle bien de l'amour. Mais si d'un bout à l'autre d'une vie humaine, si courte, l'homme actuel n'arrive pas à développer l'amour du prochain aussi bien qu'il le voudrait, nous sommes en droit d'espérer qie les efforts se faisant de plus en plus grands de génération en génération, l'amour arrivera à être à la hauteur de ce que frère Antoine espère d'un bout à l'autre de la succession de générations que la Sagesse du Père voit comme nécessaire pour aboutir au résultat qu'Il espère.
Tout ce que nous espérons voir se développer dans les générations de pénitents pour aboutir à l'amour idéal, celui qui causera l'avènement du Jour, se résume dans ce que dit le Père de Lui-même à Moïse sur le Mont Horeb : Je suis Celui Qui suis (ou Celui Qui est). C'est l'affirmation de l'Être. Comment pourrions-nous atteindre ce nouveau en une seule génération ? L'amour, ce n'est pas le Livre de Dieu, ce n'est même pas le témoignage de Dieu sur Lui-Même, C'est Dieu. Dieu est en chacun de nous sous forme d'image et ressemblance, mais l'amour est plus que l'image et ressemblance de l'Amour. L'Amour est l'Amour.
Nous y parviendrons, mais pas du jour au lendemain.
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire.

13jul18 198C10 
Merci, frère Michel, pour cette nouvelle entrée qui comme toujours donne courage et cœur à l'ouvrage.
En la lisant j'entend le cri de l'Aigle qui se rit du vertige [Rév d'Arès 33/5].
Je suis un pécheur qui peine dans sa pénitence, mais j'aime à penser qu'au bout des générations notre amour vaincra et libérera le monde ! Alléluia !
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Vous venez de perdre votre compagne, notre sœur Florence, partie vers les étoiles après une longue souffrance, et je tiens avant tout à vous redire que je partage fraternellement votre peine, mon frère Guy. La foi assume l'espérance, mais la chair assume les larmes.
Ceci dit, merci de me dire qu'en lisant cette entrée 198 vous "entendiez le cri de l'Aigle qui se rit du vertige [Rév d'Arès 33/5]." L'Aigle qui se rit du vertiga est le Père et je ne fais dans cette entrée que présenter Sa Pensée au monde.
Comme vous, je ne doute pas que nous commençons un processus d'évangélisation du monde qui ne finira pas, qui ne finira pas aussi longtemps que, de génération en génération, les disciples de La Révélation d'Arès, qu'on les appelle Pèlerins d'Arès ou autrement, provoqueront l'avènement du Jour de Dieu.
Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire.

16jul18 198C11
Il y a peu, le mot "disponible" m'est venu à l'esprit, en même temps et naturellement suivi du mot amour.
Pour cette première génération de pénitents, les signes tangibles de notre foi créatrice sont encore peu visibles. Se rendre disponible à l'autre pourrait être un des signes précurseurs tangible, mesurable de l'expression de notre amour pour le prochain, telle la mère qui par amour pour sa progéniture, donne sans compter et passe au second plan.
"Devenons les mères du monde à venir," avez-vous écrit quelque part (cité de mémoire).
Disponibles et aimants sont nos sœurs et frères qui assurent accueil, service, entretien et gardiennage des Lieux du Pèlerinage. Au passage, je leur dis tous mes remerciements.
Le prophète lui-même, modèle s'il en est, d'une totale disponibilité à la cause du Père, ne montre-t-il pas son amour pour les hommes, ses frères ?
Alors je m'interroge et je me dis : "Et toi, petit bonhomme, à quel niveau se situe l'amour que tu portes aux hommes, c'est-à-dire, jusqu'à quel point te rends-tu disponible pour leur montrer que tu les aimes ?"
Voilà ce que m'inspire votre entrée 198 que je trouve à la fois chaude et pragmatique et où vous semblez dire:"Le monde en est là, les choses sont ce qu'elles sont, nous devons faire avec."
Merci pour ette entrée, cher prophète.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Je comprends que vous méditiez sur la disponibilité que nous devrions avoir pour les hommes. Vous soulevez ici un gros problème dont l'ombre épaisse recouvre tout le Sermon sur la Montagne. Chez l'homme moderne le sentiment de disponibilité tarit ; il disparaît chez lui sans qu'il sans s'en rende compte. L'humain moderne a de plus en plus de mal à le retrouver.
La disponibilité a été malmenée par les contraintes de la loi qui interdit de très nombreux rapports ou échanges humains sous prétexte de protéger les plus faibles d'entre eux des initiatives "incontrôlées" ou "suspectes" des autres. La loi étrangle les élans du cœur. Le contrôle étatique et administratif des rapports humains a éreinté la générosité de l'homme en général, même quand il s'agit de simple disponibilité, laquelle tout comme la charité, si elle n'est pas contrôlée par "qui de droit", passe pour un "abus de faiblesse".
Je pourrais citer plusieurs exemples d'initiatives entreprises par quelques uns des nôtres en France et stoppées par l'administration. Je n'en rappelle qu'une seule : À la fin des années 80 des frères et des sœurs de la région parisienne avaient remarqué que dans certains coins de banlieues beaucoup de vieilles personnes vivant seules avaient des difficultés à faire leurs courses ou à se déplacer. Ils décidèrent de se rendre disponibles pour ces vieilles personnes. Mus par l'amour du prochain et par lui seul, ils passèrent chez les vieux pour proposer leurs services et bientôt ils commencèrent à faire des courses pour les personnes âgées, à les voiturer, etc., mais très vite ils furent appréhendés par les services sociaux municipaux aidés des polices municipales pour "abus de faiblesse" ou soupçon "d'abus de faiblesse" (ou un autre mot, que j'ai oublié) et ils apprirent ainsi que ce genre de service ne pouvait être rendu que par une association reconnue d'utilité publique, placée sous contrôle administratif, exigeant des compétences particulières démontrées, etc. quelque chose de plutôt lourd et compliqué à mettre au point. Bref, ils apprirent avec stupeur que la disponibilité par amour du prochain n'était en aucun cas un terme d'autorisation. Autrement dit, ce que vous appelez "le mot disponible en même temps et naturellement suivi du mot amour" tombait sous le coup de la loi, sauf autorisations dûment inspectées.
Écrasés sous le poids légaliste et administratif, l'homme a perdu son sens de la disponibilité comme il a perdu le sens de la charité au sens large.
Mais vous avez raiosn, il faut le réveiller, le réveiller entre nous au moins.
Merci pour votre commentaire, frère Dominique.

16jul18 198C12
Ah! "La bête humaine", l’animal pensant, l’idole qui se met en image partout, que l’on nomme roi noir ou roi blanc. Voici une nouvelle désignation que vous faites du système.
Moi, je ne crois qu’à ce qui évolue, à ce qui réfléchit et à ce qui crée : le libérateur. Il serait heureux que de belles œuvres apostoliques nous fassent reconnaître comme des croyants libres d’un tout autre ordre que religieux. Je parle de mission par le biais de l’art.
Les plus grands sages sont pour moi les inventeurs et créateurs en tous domaines au service du bien de tous. Les footballers de la coupe du monde ne laisseront que des étoiles sur les maillots, mais les Pèlerins d’Arès, eux, laisseront les assemblées du petit reste. Ils en auront bien payé le prix... et avec joie encore !
Les chefs statiques du pouvoir ne créent pas, ils répètent leurs sermons et font appliquer leurs lois aux autres, leurs subordonnés.
Le grain de sel ou de poivre (selon) que représente aujourd’hui le Pèlerin d’Arès dans la multitude n’est pas à négliger. Qui comme eux a encore la conscience et la volonté de faire la paix a tout prix et de pardonner les fautes et vexations du prochain souvent bêtes et involontaires ?
En mon bastion corrézien pour les vacances je suis l’un des rare avec mon épouse à n’être en froid avec personne. Nos voisins ont tous un grief contre un autre. Évidemment, nous n’y vivons pas toute l’année, mais nous sommes une force reunificatrice et neutre. Quant à mon fils, équipé comme un supporteur professionnel, il met de l’ambiance à coups de sifflet et de ballon dans la pâture.
Oui, il faut reprendre comme vous dites "l’évangélisation abandonnée depuis presque 2000 ans."
Bon pèlerinage à tous !
José O. d'Ile de France, actuellement en Corrèze.

Réponse :
Merci, mon frère José, pour ce beau commentaire.
Les inimitiés, ressentiments, animosités des gens entre eux font bien ressortir le fond animal de l'homme quand il a oublié qu'il hébergeait aussi l'amour qui lui vient du Créateur. Nous vivons au milieu de bêtes humaines, ce n'est pas là qu'un triste constat, c'est un redoutable problème, car cet antagonisme ou cette allergie des autres qui se généralisent refondent la société sur des bases légalistes, donc conflictuelles, qui ira en s'aggravant. C'est vrai, on est en plein gonflage du ballon de l'anti-amour et ce n'est pas le gonflage du ballon de football qui y changera grand chose.
Oui, vous avez raison, frère José : "Le grain de sel que représente aujourd’hui le Pèlerin d’Arès dans la multitude n’est pas à négliger." Jésus disait : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux" (Matthieu 5/13-16).

16jul18 198C13
Libérateurs, vous vaincrez par l'Amour !
"Quand un ne sera plus,il disparaîtra d'un seul coup,quand Le péché des péchés (Rév d'Arés 38/2) aura définitivement retranché les Enfants (13/5) du Pére de l'Univers qu'IL a créé"
Je dois dire qu'en lisant ce passage, dans votre Nouvelle entrée 198, j'ai eu des sueurs froides. J'espére vraiment de tout mon cœur que jamais notre humanité n'arrivera à ce point de non retour de un dans Un.
Sois un dans toi ! (Rév d'Arés xxiv/1) vous dit Le Créateur.
Pélerins d'Arés, ne sommes-nous pas des "médecins de l'âme" ou des petits "créateurs d'âmes", qui clamons aux femmes ainsi qu'aux hommes que nous rencontrons dans la mission : "La Vérité c'est que le monde doit changer (Rev. d'Arés 38/7) en bien." Mon cœur, votre cœur doit installer l'amour du prochain en elle ou en lui.
L'âme des peuples n'est pas dans un ballon de football qui n'aura jamais d'âme.
L'âme des peuples est construit de l'âme que nous nous serons construite individuellement par la pénitence [et donc par] l'amour évangélique que nous aurons installé en chacun de nous.
Parfois je me surprends de ne plus ressentir de sentiments de sensiblerie humaine.
Mais l'amour que je développe trés doucement dans mon jardin intérieur est d'une nouvelle nature.
Il devient un dans Un.
C'est une sensation plutôt étrange.

Je suis bienheureuse d'avoir pu prier avec vous, Frére Michel, ainsi qu'avec tous mes sœurs et fréres venus prendre le Feu du Créateur de l'Univers durant cette premiére période de Pélerinage de Juin/Juillet.
Je me suis vraiment sentie en Paix dans la Maison de la Sainte Parole si simplement agrandie .
Je vous renouvelle tous mes vœux de bonheur familial et spirituel pour ce saut qui vous plonge dans votre quatre-vingt-dixième année qui fait de vous un jeune homme dont le cœur est lavé de la Force Divine  qui vous habite chaque jour daventage.
Bonheur de partager avec vous cette grâce qui nous conduira vers les Hauteurs Saintes.
Je vous embrasse ainsi que votre tendre et chére épouse,sœur Christiane.
Patricia C. des Hautes Alpes 

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
Moi aussi j'ai été heureux de prier avec vous, ma sœur, en juin.
En dehors de Dieu, Qui est la Vie, aucune vie n'est possible, pas plus la vie d'un simple coquelicot que la vie d'un être humain. Seulement, le coquelicot garde sa pureté au prix de son éphémérité, mais nous nous la perdons par le péché, de sorte que beaucoup d'humains sont moins que des coquelicots.
Oh non, en effet, "l'âme... n'est pas dans un ballon de football qui n'aura jamais d'âme". Hier, sœur Christiane et moi étions stupéfaits devant la liesse (plutôt avinée ou alcoolisée de diverses façons) des gens dans la rue. Qui ne pensait au "Panem et circenses !" (du pain et des jeux !) des empereurs romains organisant la distribution de pain et des jeux de cirque pour flatter le peuple et s'attirer la bienveillance de l'opinion populaire (politique d'évergétisme), cette expression tirée de la Satire du poète latin Juvénal, qui donnait à ces mots un sens satirique et péjoratif, qui demeure aujourd'hui.

16jul18 198C14 
Bien aimé Prophète du Père,
Je suis culturellement issu d'une génération que le rock a fait vibrer et du haut des scènes parfois un rappel du Message du Père de toutes vies nous parvient voici une parole de Bono chanteur du groupe U2::
"Alors la prochaine étape sur la longue voie de l'égalité
C'est d'en arriver au stade où on aura pas le droit de faire le tri parmi ses voisins.
Dans le Village Global ,qu'il soit géographiquement proche ou éloigné
ton prochain est ton prochain.
"Aime ton prochain", ce n'est pas un conseil, mais un commandement.
(Bono chanteur de U2)
Et La Révélation d'Arès que vous nous avez fidèlement transmise nous rappelle que ce n'est pas un commandement tombé des Ciels comme un ordre de Yahvé que des esclaves humains devraient accomplir sous peine du courroux divin; mais un commandement qu'en priant le croyant se lance à soi-même : "voilà ce que je veux être, voilà ce que je veux faire"
Prier c'est prononcer Ma Parole pour l'accomplir.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Je ne connaissais ni le groupe U2 ni son chanteur Bono. Merci de nous faire connaître cette chanson qui rappelle à ceux qui l'écoutent qu'ils devraient toujours aimer leur prochain.
Je me rappelle de vous avec votre guitare qui, lors d'épousailles à Arès, chantait pour les convives.
J'espère que vous n'avez perdu ni l'art de jouer de la guitare ni la bonne façon de chanter.
Merci pour votre commentaire, mon frère Philippe.

20jul18 198C15 
Merci, bien aimé frère Aîné, pour cette nouvelle entrée. J'en profite pour vous souhaiter tardivement un joyeux anniversaire et encore de nombreuses et belles années auprès de sœur Christiane.
Notre frère Antoine en jetant un pavé dans la mare s'est-il apperçu qu'il s'éclaboussait aussi ?
Je fais mienne cette phrase que vous citez à Patrick [198C9] : "Seul l'amour parle bien d'amour." J'ai eu du mal à comprendre que je ne pouvais pas exiger des autres ce que je ne pouvais pas accomplir moi-même, combien-même le pourrais-je ? Qu'est ce qui m'autorise une telle exigence, encore plus envers mes frères et sœurs qui ont le très grand mérite d'avoir choisi cette voie ?
D'ailleurs, le Père l'est-il [est-il exigeant ?] avec nous ?
Oui, nous sommes bien en deçà de l'amour que nous prônons, comment pourrait-il en être autrement ?
Car si cet amour-là existait, serions nous obligé d'en parler ?
C'est précisément parce qu'il n'existe pas encore que le Père nous demande d'y travailler. Alors ne nous décourageons pas !
Je crois que l'exigence est un travers de la culture et le pardon comme l'indulgence vue comme une faiblesse.
Si pour le moment aimer est difficile, on peut facilement faire preuve d'indulgence.
Car être indulgent(e) c'est déjà commencer à aimer.
Je me permet de vous envoyer une carte postale missionnaire à l'attention de mes frères et sœurs qui souhaiteraient l'utiliser. Elle permet d'être distribuée sans trop développer, de plus une carte postale finit plus difficilement à la corbeille.
Bon PèlerinageAmerico à tous
L. d'Île de France
Carte Postale juillet 2018 - 1
Carte Postale Juillet 2018 - 2

Réponse :
Vous dites, frère Americo : "Je crois que l'exigence est un travers de la culture et le pardon comme l'indulgence vue comme une faiblesse." Oui, nous vivons depuis des siècles et des siècles dans la perpétuation ou continuité de la loi du talion — œil pour œil, dent pour dent  (Exode 21/23-25) — qui ne saurait en aucun cas être une loi dictée par Celui Qui est Vie et Amour, Miséricorde et Compassion, et qui patiente en attendant que le mauvais devienne ou redevienne bon. La loi du talion est du reste bien antérieure aux livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui encombrent la Bible, livres d'hommes qui l'ont peut-être empruntée au Code d'Hammourabi (daté de 1730 ans avant Jésus Christ), encore que cette loi barbare ait sans nul doute été plus généralement répandue qu'elle ne l'avait été chez les Babyloniens. Eschyle, dramaturge au VIème siècle avant J.C. : "Qu’un coup meurtrier soit puni d’un coup meurtrier ; au coupable le châtiment !". Platon, oui, même Platon lui-même, le noble et sublime Platon, a écrit dans "Les Lois" ceci : "Voila la doctrine dont l’exposé précis remonte aux prêtres de l’Antiquité. La justice, nous est-il enseigné, est vengeresse et toujours en éveil du sang familial... Elle a établi la nécessité, pour qui a commis quelque forfait de ce genre, de subir à son tour le forfait même qu’il a commis : a-t-on tué son père ? un jour viendra où soi-même on devra se résigner à subir par violence un sort identique de la part de ses enfants. A-t-on tué sa mère ? il est fatal qu’on renaisse soi-même en participant à la forme féminine et que, cela fait, on quitte la vie en un temps ultérieur sous les coups de ceux que l’on a mis au monde ; c’est que, de la souillure qui a contaminé le sang commun aux uns et aux autres, il n’y a point d’autre purification…" Certains disent qu'on n'est pas sûr que par ces mots Platon ait approuvé la loi du talion, mais un doute demeure. Ce qui demeure, de toute façon, c'est qu'aujourd'hui encore on punit de peines très sévères : la prison à vie pour la folie meurtrière d'un instant sans chercher à pardonner et rééduquer en bien le coupable. Nous vivons encore dans le règne de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), laquelle envahit tellement la culture que "le pardon comme l'indulgence sont vuee comme une faiblesse," en effet.
Il y a beaucoup, beaucoup à faire, avnt de changer le monde, mais nous nous attaquons bravement à cette gageure.
Merci pour votre commentaire et votre carte postale que j'ai pu afficher au bas de votre commentaire, le temps que je "vole" à sœur Christiane pour m'évader de mon lit où m'a cloué dans la nuit de mardi à mercredi (17-18 juillet) une crise subite et inopinée de la maladie de Ménière, crise carabinée qui m'a laissé 48 heures dans les vertiges, les nausées (je ne pouvais même pas garder un verre d'eau) et dont je me relève lentement (si je ne remue pas la tête, la gardant fixe comme un buste de bronze face à l'écran, ça va à peu près, les vertiges ne m'empêchent pas de penser). Je profite que mon épouse ne me surveille pas de trop près pour m'évader du lit vers mon ordinateur où je retourne illico.

21jul18 198C16
Amour ! Que les mots sont faibles à te dire :
Ah, comme ces trucs sont rigides et bornés ;
Il fallait donc cette chute pour bâtir des empires ?
Ce désir de noce hors de Toi pour s'enterrer ?

Homme ! qu’as-tu fait de la Voix ?
Le bruit a tout envahi comme une ronce fertile,
Il n’y a plus que haies d’épines, sable et pierrailles stériles.
Qu’as-tu fait de la Foi ? Du Fond ? De Soi ?

Amour, tu n’as pas de barrières, pas de frontières ;
Quelles étranges inventions pour des bêtes mises en nations !
Pour défendre quoi ? Quand tout l’univers est ouvert ?
Préserver quoi ? Soi ? Quelle dérision ! Ah, petit homme pervers...

Amour sur les Hauteurs tu nous attends comme une Mer
De larmes salées, grosse de tristesse et de pitié, Mère inconnue,
Ignorée, blessée par le pied lourd des hommes et leurs guerres.
Tu attends ton enfant, ô Mer ! d’une Nature qui ne nous est plus connue.

Amour ! Que les mots sont faibles à te dire...
Au demeurant, faut-il te dire ? Te chanter ? T’exprimer ?
S’extasier ? T’éprouver ? Se pâmer ? Te ressentir ?
Ou n’être plus qu’Un avec toi ? Avec tous. Ne plus rien dire, et juste Aimer.

Claude M. d'Île de France

Réponse :
J'Ignorais, frère Claude, que vous fussiez poète !
J'affiche avec joie ce beau poème, que je lis avec émotion. Il est là devant ma pauvre tête fixe, que je ne peux tourner sans causer des vertiges devenus plus supportables, ne causant plus de nausées irrésistibles, mais toujours là — une crise de la maladie de Ménière (presque votre nom...) m'a terrassé à 5 h du matin mercredi matin 18 juillet —. Si je ne tourne pas la tête, si je la garde fixe face à l'écran de l'ordinateur, ça va, et comme j'ai de surcroît le plaisir de vous lire, ça va encore mieux. Mes jambes flageolent encore et j'avance un peu comme la grue à trois pattes (un peu seulement, je ne suis pas la péché incarné) en m'appuyant contre les murs, mais j'avance. À moins qu'un mieux radical se manifeste dans la journée, j'aurai le chagrin de ne pas pouvoir, ce soir encore, vous rejoindre à la prière à Arès. Mais j'ai le grand bonheur de vous lire. Merci encore pour ce poème.

21jul18 198C17
Vous savez, frère Michel, on n'est jamais aussi vulnérable que quand, intérieurement, on a refusé tout pouvoir sur nous-mêmes et en même temps on est emportés dans le jeu social qui vous découpe en petites rondelles au fur et à mesure que vous cherchez à lui échapper.
Et ainsi de suite on va faire de vous exactement ce que vous ne vouliez pas : de mouton noir que vous étiez, on va vous lessiver à tel point que vous allez finir par regretter de l'avoir été.
Vous ne cherchiez que la Vie, le Bonheur, l'Amour, la Vérité, la Liberté, et voilà qu'on vous a rendus aussi malléables qu'une feuille de papier.
Feuille de papier, parlons-en ! C'est la grande arme utilisée par le système : l'administration. Nous ne sommes plus que des formats A4 qui se promènent de bureaux en bureaux, et plus vous cherchez à en sortir et plus ils se multiplient,. Vous-même ne pouvez plus vous justifiez que par eux et si on jette un regard sur vous c'est pour avoir la preuve que vous calquez bien sur ce que le papier veut faire entendre de vous.
Même celui qui se croit à l'abris de tout conditionnement ne sait plus qu'il est devenu lui-même outil du dominateur pour dominer celui qui ne veux pas être dominé.
Ainsi, comme vous dites, frère Michel, les humbles clairvoyants sont inentendus, stérilisés, administrés et jetés comme composte à la grande machine qui fait tourner le monde.
La Révélation d'Arès est si belle qu'elle semble une fleur jaillie de nulle part, encore si fragile, et pourtant si forte dans cette citadelle aux murs épais. Le soleil a de la peine à arriver à l'atteindre, elle semble presque invisible, mais quelle force dans ses racines, parce que son langage est l'Amour, la Vie, il nous faut nous-mêmes l'arroser pour qu'elle grandisse avec nous, mais que de batailles ils nous reste encore à engager, que d'Amour à donner, à réveiller, à partager pour amorcer cette grande libération !
Angel C.-D. de Genève (Suisse)

Réponse :
Que voilà une grande belle diatribe contre ce monde qui nous a "rendus aussi malléables qu'une feuille de papier." Oui, nous sommes en partie "des formats A4 qui se promènent de bureaux en bureaux, et plus vous cherchez à en sortir et plus ils se multiplient." En partie seulement, car au fond de nous il y a un trésor, une caverne d'Ali Baba que le Père est descendu creuser. Le monde passe devant sans même en voir la porte et, du reste, la verrait-il, qu'il lui faudrait connaître le "Sésame, ouvre-toi !" que donne la pénitence, la pénitence qui est justement faite de ces "Vie, Bonheur, Amour, Vérité et Liberté" que vous citez. Ce n'est pas un trésor d'or, de joyaux, d'argent, mais un trésor spirituel autrement plus riche et puissant.
Poursuivez la mission avec nous ! Vous commencez là à forger l'avenir d'un monde qui devra changer (Rév d'Arès 28/7).
Merci pour votre commentaire, frère Angel.

21jul18 198C18
Notre pénitence continue et [elle est rendue] évolutive par l'approfondissement de l'amour du Père dans notre cœur, entre autres choses par l'approfondissement de son message récent ou continu depuis les temps lointains, nous donnant la force d'évangéliser la terre.
Vivant dans une banlieue [parisienne] multiculturelle en transformation constante pour cause de repeuplement intensif, l'homme du sentier, du riz, du tubra, monte... il est ton frère [Rév d'Arès xxvii/6-8] ; je me réjouis de cette multiculturalité. Je me suis habitué au concert de tous ces langages différents et il finissent par rentrer dans mon cœur comme le chant nouveau de la terre où j'ai grandi et où mon frère aîné m'a fait connaître La Révélation d'Arès à seize ans
Beaucoup de différences d'origine nous font voir l'homme dans toute sa diversité malgré les facéties que l'on peut éprouver en tant qu'autochtones depuis de longues années. Beaucoup de souvenirs plus personnels d'attachement à une révélation majeure et récente, et de nombreuses déviances loin de la Parole. Mais enfin il faut de tout pour faire une vie...
Depuis que j'ai fait quelques longues marches en Hollande, dans les Pays-Bas où j'ai de la famille, marches pendant lesquelles j'ai senti vivre la Parole en moi comme quand je marchais en banlieue parisienne après la découverte de La Révélation d'Arès, je comprends mieux le sens de la Parole du Père : où la Parole nage [Rév d'Arès xLvii/9]. Elle peut vivre dans l'âme, le cœur, le cerveau, les yeux, la langue et les pas — les pieds cornés [xLvi/3]) —. La Parole du Père me creuse le cœur si bien que j'aime les pires ennemis de trente ans et qu'il me vient pour eux de douces paroles du royaume, des magnificences infinies, des oiseaux qui virent et piaillent inutilement, etc.
La religion à fait échouer l'homme loin des beautés du royaume, appréhensibles [?] dès ce monde ainsi que des beautés de ce monde, par ignorance et tentation de domination. Nous pouvons rendre à l'homme les beautés de son âme par l'amour fraternel, l'enseignement spontané, le désir de nous respiritualiser ensemble, sortant, un instant fugace, des dogmes de clocher hérités des siècles et des recettes mystiques superstitieuses, juste en laissant la place à la joie, au plaisir de parler et d'être ensemble, de transcender les peurs.
Le monde deviendra un peu plus froid sans notre présence aimante et rassurante face à tous les tourments de ce siècle : Un pont dans le froid de toi à Ma Main [Rév d'Arès xLiii/9]
Fabrice P. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Fabrice.
Vous parlez ici de "transformation constante pour cause de repeuplement intensif..." de "multiculturalité", de "concert de tous ces langages différents... chant nouveau de la terre," de "beaucoup de différences d'origine" faisant "voir l'homme dans toute sa diversité malgré les facéties que l'on peut éprouver en tant qu'autochtones depuis de longues années," etc. et vous me faites penser à un homme oublié, ou plutôt peu connu, qui vécut en France il n'y a pas si longtemps, au XIXème siècle, Louis Ménard, qui fut un ami de Beaudelaire et de Proudhon autrement plus connus. Louis Ménard était certes chimiste, le découvreur du collodion, mais je le cite parce qu'il était surtout à mes yeux un grand helléniste, un compatriote de Périclès par l'esprit. Ménard était païen, polythéiste et bien sûr polythéiste grec, vénérant Zeus, Apollon, Vénus, Dyonisos, Arès et j'en passe... mais pas un polythéiste primaire. Il ne voyait pas les dieux grecs comme séparés, mais ensemble comme les expressions diverses d'un unité créatrice unique, le Dieu unique de Zoroastre, le Dieu de Noé et d'Abraham.
De même vous voyez l'extrême diversité humaine comme formant une unité. Louis Ménard voyait en fait ces dieux grecs comme des fables, mais comme un groupe d'entités formant un ordre absolu, un équilibre, une lumière uniques dans leur diversité. Et vous, vous voyez la diversité humaine de votre banlieue comme un concert de cultures, de langages, de manières d'être formant aussi une lumière humaine unique. C'est du moins ainsi que je vous comprends.
Je dis souvent que depuis les Théophanies, dont je fus témoin en 1977, je ne sais plus ce qu'est Dieu, je sais seulement ce qu'Il m'a dit. J'avais compris que quand il parlait de Lui-même à Arès sous la forme de la Mère, de Marie, et parfois sous la forme de Jésus, Son Messager qui m'avait parlé quarante-quatre mois plus tôt, il y avait quelque chose de l'Un, de la Vie, en nous tous et que Dieu, c'était tout à la fois Lui et nous, c'était tout à la fois le Père et la Mère, Lui et l'image et ressemblance de Lui (Genèse 1/26) au fond de chaque humain, blanc, noir, jaune, basané, parlant mille langues dont aucune, absolument aucune n'est assez parfaite ou complète pour exprimer la Vérité transcendante.

21jul18 198C19
Il est 21h. Mardi 17 juillet. Je suis dans mon lit avec des frissons qui parcourent mon corps épuisé après les évènements qui viennent de se dérouler sur lesquels je reviendrai dans la suite.
Avant de m'allonger je viens de lire cette dernière entrée de blog et les commentaires qui s'y rattachent. Bien que mon corps soit fatigué et frissonnant, mon âme est brûlante de joie et remplie d'amour. Aussi je décide d'écrire la Vie qui me traverse, car demain j'aurai peut-être oublié.
Vendredi 13 juillet, ma fille Ève et son fiancé Alex se sont mariés civilement à la mairie de Languidic. Il faut bien remplir les formalités imposées par le système pour se faciliter la vie. Le samedi 14, ils ont organisé une cérémonie au bord de la Ria d'Étel dans un cadre idyllique.
Beaucoup de leurs amis et de leur famille respective  ont contribué à la préparation de ce mariage. Et ce n'était pas de tout repos. Ils ont préparé une cérémonie laïque pour célébrer leur union et partager avec tous leurs proches, leur amour et leur bonheur.
C'est la première fois que j'assistai à une cérémonie laïque qui était animée par [ma fille] Rachel, sœur de la mariée et un ami du couple : Pierre. Les témoignages des proches et celui des époux étaient profonds et émouvants. Ève et Alex ont tenu à partager leur idéal avec tous leurs proches et faire passer un message d'amour entre tous, la famille, les amis et quelques Pélerins d'Arès.
Ce fut un moment magique et plusieurs ont versé des larmes. J'avoue que le petit poème de ma fille a rendu mes yeux humides. Le temps aussi était de la partie, il faisait un soleil radieux et la cérémonie se déroulait à l'ombre d'un grand chêne du parc. On ne parlait pas forcément de sujets spirituels mais l'amour étaient mis en application et ressenti par tous. J'avais le sentiment de vivre un moment en Éden et je n'étais pas le seul à ressentir cela.
Merci pour cette entrée magnifique sur l'amour qui libère, nous l'avons bien ressenti pendant ces deux jours de fête. Des familles qui ne se voyaient plus ont renoué des liens. Merci à Ève et Alex d'avoir partagé leur amour pour nous faire vivre ce beau moment de bonheur hors du temps .
Il y a dans cette entrée, une phrase qui a retenu mon attention tant elle sonne vraie : "La plupart des gens ne croient plus au triomphe du Bien. "Si le Bien pouvait régner, marmonnent-ils, que pourrait-il bien être  ?" Nous répondons : "L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés, rien d'autre, et il n'est pas nécessaire de croire en Dieu, parce que de toute façon Il existe, et croire en Lui ne Le fait pas exister. Ayez la volonté — qui est Sa propre Volonté (Rév d'Arès 12/4) — d'être toujours bon et Dieu reviendra en vous tout naturellement. Mais aimer son prochain n'est pas aussi facile qu'en parler ; nous avons besoin de vous pour avec nous, aimer le monde et l'appeler à l'amour."s
Deux commentaires m'ont particulièrement touchés, d'abord celui de Johanna 198C5 dont voici un extrait :
"Étant baignée dans La Révélation d’Arès depuis mon berceau, faire le choix de devenir une femme pénitente n’était pas innée. Les gens rencontrés lors de la mission de rue pensent que puisque nos parents sont Pèlerins d'Arès, nous les avons suivis par tradition, mais La Révélation d'Arès nous appelle à devenir pénitents avec conscience et choix délibéré. Devenir pénitente, moissonneuse de pénitents et m’unir à l’assemblée de Paris n'était pas quelque chose de simple, c'était une décision joyeuse, mais qui m'a fait passer par beaucoup de doutes et de tourments jusqu'au jour où j'ai arrêté de douter et d'avoir peur, où j'ai réussi à lâcher prise et avoir confiance en la Parole et au Père/Mère aimant de l'univers. Johanna L."
Puis le suivant 198C6 de Charlie F. en particulier quand il écrit :
"L’incroyant se dispense de toute forme religieuse appelée comme telle. Ce n’est pas pour autant qu’il est libre, car tout humain vit dans sa pensée.
"Dans le meilleur des cas, il s’observera avec lucidité et humilité. En réalité, chacun d’entre nous s’observe, mais dans la couleur ou par le filtre de son propre mental conditionné. En réalité encore, on croit s’observer avec  lucidité et humilité. En réalité, c’est le relatif ou le subjectif qui fait office d’unité de mesure.
"Bien heureusement, existe un régulateur de pensées au-delà d’une adhésion religieuse ou pas : très simple, si je suis habité par des pensées sans amour, je souffre, c’est-à-dire des pensées d’opposition, des pensées de compétition, des pensées d’inquiétude. L’amour est l’inverse de ces trois colorateurs de pensées."
D'où sortez-vous cette force  pour écrire cette entrée ?!
De quelle humilité vous faites preuve ici ! Vous êtes un exemple pour nous tous.
Il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher à mes frères leur manque d'amour, car j'ai déjà ressenti l'Amour de Dieu et je suis très très loin de le vivre. Il me reste la pénitence quotidienne, la persévérance et la patience.
Merci pour tout ce que vous nous enseignez sans relâche.
Je viendrai au pélerinage à Arès au mois d'août avec mon épouse Marie-Elise, nos filles Ève et Rachel prendre le Feu de l'Amour du Père trop aimant qui libère.
En attendant l'immense joie de prier sur le Lieu Sacré, de vous revoir avec votre épouse sœur christiane et de revoir nos frères et sœurs, je vous embrasse avec sœur Christiane de toute mon affection fraternelle. Je vous aime.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Comment pourrais-je exprimer mon émotion en lisant ce très beau commentaire, mon frère Denis ? Il m'est impossible de dire mon émotion, ma joie, en lisant tout ce que vous me dites des noces d'Ève et d'Alex. Il y a comme ça des journées enchanteresses, presque thaumaturgiques, qui nous font mettre le bout du pied dans le Bonheur qui, je l'espère pour nous tous, bien que nul ne sache qui est sauvé et qui ne l'est pas (Rév d'Arès 11/3), attend les pénitents de cette première génération.
Votre commentaire est d'une beauté qui ne demande aucune réponse. Il y a comme ça des paragraphes coulés dnas le bronze, qu'on ne saurait refondre.
Disons seulement qu'outre un mariage d'amour, celui dont le Père dit : J'ai vu les épousailles dans le cœur des jeunes gens quand ils se sont aimés... (Rév d'Arès 33/21), il y avait quand même épousailles puisqu'il y avait dans la noce des Pèlerins d'Arès, ne serait-ce que vous deux, Denis et Marie-Élise, qui pouvaient prier sur eux et qui l'ont sûrement fait, en leur for intérieur à tout le moins. Alléluia !
Et puis dans la Bretagne des pluies vous avez eu un soleil magnifique. C'est le Père qui vous l'a envoyé.
Nous mangeons du spirituel et le spirituel nous fait manger. Nous sommes à la table du Père !
Encore merci, frère Denis, pour ce beau commentaire que beaucoup liront avec joie.
Je suis heureux de vous revoir bientôt à Arès, Marie-Élise, Denis, Rachel, Ève...

21jul18 198C20 
Salem Fréro !
Cette entrée m'a rappelé pourquoi je crois en La Révélation d'Arès : l'amour évangélique enfin mis en avant et non les rites ; le Message du Créateur transmis fidèlement par toi, Frèro.
Et pour ça, un énorme merci !
Le passage que je préfère dans cette entrée est le suivant : "Dieu n'en démord pas, Il a la Volonté (Rév d'Arès 12/4) de nous ré-incorporer à Lui, de nous faire passer d'Image et Ressemblance latentes à Image et Ressemblance Vivantes. De là vient que Dieu et la Vie (24/5) sont Un dans La Révélation d'Arès et que tout ce qu'elle suggère à l'homme de faire pour changer le monde (28/7) en changeant sa vie personnelle (30/11) est affranchissement et libération, n'est jamais contrainte comme dans la religion."
Le Créateur nous dit de nous aimer, de nous entendre à tout prix, pour que nous vivions en paix.
Choisissons d'être pénitents et cela deviendra réalité.
Je souhaite un Bon Pèlerinage à tous ceux qui ont la chance de le faire et à ceux qui le font de loin.
Je t'embrasse, Fréro, avec toi et prés de toi en prière et en mission.
Malika B. ta petite sœur de Lorraine

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, ma "petite sœur" Malika. Merci pour lui.
Nous sortons du pot-au-feu qu'est la religion, le train-train à l'église, à la synagogue, au temple, à la mosquée et à la machine politique qui fait encore marcher tout ça sous sa surveillance. Nous reprenons la peau de l'être dynamique, créateur d'un monde tombé dans un immense fatras, pas même pittoresque, de paparasses. Comme le dit frère Angel (198C17), ce monde fait de nous des "formats A4" où que ce soit sur cette planète engluée dans la colle des lois, des règlements, des statistiques, des jugements, etc.; bref, de tout ce qui n'installe nulle part l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, mais au contraire son contrôle, ses sanctions,ses grognements. De cela aussi il nous faut faire pénitence, car nous ne manquons pas nous-mêmes d'être impressionnés par ce monde et de la suivre, parce qu'il faut vivre...
Nous partons quand même, même discrètement,vaincre l'armée sinistre des éteignoirs qui, sur tous les continents, veut éteindre non les incendies spirituels, ceux du vrai spirituel, car des incendies il n'y en a plus, mais éteindre toute étincelle, toute petite flamme d'allumette qui se montre. Oui, nous sommes une flamme d'allumette, mais nous ne nous laisserons pas éteindre. Nous redeviendrons un incendie spirituel et nous embraserons le monde.
Salem, p'tiote Malika ! Je sais que vous ne pourrez pas cette annnée faire le Pèlerinage d'Arès, mais vous priez avec nous, vous êtes des nôtres, une active missionnaire. Vous travaillez avec nous à esquiver les rondes de nuit du système qui veille à assurer l'étanchéité des murs de la citadelle. Nous faisons ainsi notre travail de sape (nos pelles sont toutes petites et il faudra du temps pour faire le trou, mais nous y arriverons, le temps ne nous fait pas peur), nous sapons par-dessous le mur, nous passerons un de ces jours de l'autre côté faire un superbe incendie de toute cette cité de papier.

25jul18 198C21
Prophète, j ai besoin de toi. Je suis le plus grand bien à l'amour même, mais j'ai fait trop de choses impies. Dieu ne peut pas me pardonner. Tu es le plus grand bien a l humanité et je veux te rencontrer. Je suis allé au pelerinage a Arès et j'ai trouver une chose sainte. Merci.
J'ai vu une étoile bleue et elle est l'Amour même. Elle m'a dit : Je suis le don de Dieu à la liberté des hommes. L'amour est la liberté des hommes. Je dois trouver la porte claire. Je suis l'ange du Christ interdit aux hommes de pouvoir. Je vois l'interdiction se lever en moi-même. Je suis profondément touché par l'effort profond de l'amour Christ en Jésus. Il y a eu un pouvoir puissant et délicat que les hommes ont perdu, mais il revient toujours dans la main des hommes qui ont l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5]. Quoi qu'il advienne, l'Amour est là ; il est permanent et vainqueur. Il réalise l'individu.
L'amour est là avec la femme et dans l'homme. Dieu est en Amour permanent. L'Amour peut tout ; il est impuissant à faire le mal.
Je suis l'Amour même et je suis Sage et Puissant. Je suis une pure Lumière. Il faut aimer l'Amour ; pour Le trouver il est là où l'on le cherche.
Il y a un péché en amour, c'est la trahison, mais l'Amour ne peut pas se perdre et pardonne tout mal. Il devient tres puissant lorsqu'on le partage. Il apporte le pardon, l'espoir et tire des ténèbres ceux qui ont foi en Lui. Je suis dans le cœur des hommes bons et sincères. C'est un bâton d'argent pur, étincelant.
L'Amour est une chose Sainte. Il s'étend à la surface des mondes et nourrit ceux qui le trouvent de Lumiere et d'Espoir. L'Amour n'est pas un mensonge.
J'ai trouvé l'Amour même et nous nous sommes inclus l'un dans l'autre.
Voici le message que j'ai recu donner tel que je m'en souviens. Si vous voulez trouver l'Amour, il est en dedans de vous, vous devez vous voiler le cœur. Il est inconditionnel.
Lény C. de Toulouse

Réponse :
Il m'a fallu beaucoup corriger ce jet du cœur, que vous m'adressez comme commentaire, écrit sans accent, sans apostrophes ni autre ponctuation, avec des majusciles jetées au hasard, mais après avoir redonné à ce texte l'orthographe, la syntaxe et la cohérence cachée, j'ai cru bon de l'afficher ici, car nous autres hommes du siècle raisonnons trop, nous manquons de cette folie nécessaire qui explose dans vos lignes.
Il y a là un éloge de l'amour-Amour... L'amour de l'homme pour son frère humain ou sa sœur humaine, miroir de l'Amour de Dieu, du Père, de la Vie, qui me rappelle quelque chose de "L'Éloge de la Folie", cette "declamatio" écrite en latin en 1509 par Érasme de Rotterdam. Érasme en avait conçu les grandes lignes, en notes spontanées un peu à la manière des "Pensées" de Pascal, au cours de voyages en Italie et en Allemagne. Puis il reprit ces notes et rédigea "L'Éloge de la Folie" en une semaine pendant un séjour qu'il fit en Angleterre chez Thomas More — l’auteur de "Utopia" —. Beaucoup voient "L'Éloge de la Folie" comme l'une des œuvres qui ont eu le plus d'influence sur la littérature du monde occidental et qui a été un des catalyseurs de la Réforme Protestante. D'ailleurs, "L'Éloge de la Folie" sera interdit de publication par l'Église en 1557 lors de la Contre-Réforme.
"L'Éloge de la Folie" est évidemment un livre écrit avec art, tandis que votre commentaire est un bref jet, une note scribouillée, un cri. Mais cette virtuosité dans le délire de "L'Éloge de la Folie" est d'une certaine façon retrouvée dans votre bref texte qui fait l'éloge de l'Amour. Sujets différents, mais même élan du cœur et de l'âme. Le propos original de votre commentaire paraît en effet plutôt fou à première vue. On ne trouve pas dans votre petit texte les passages où "L'Éloge de la Folie" devient plus sombre en faisant l'éloge de l'aveuglement et de la démence, mais on retrouve des accents semblables sur la fin, quand la folie prend la propre voix d'Érasme. "L'Éloge de la Folie" se termine en décrivant de façon sincère et émouvante les véritables idéaux chrétiens. Chez vous, c'est simple, l'idéal chrétien qui est l'idéal tout court de tout croyant, quelqu'il soit, est l'amour-Amour, les miroirs vis à vis. Vous, frère Lény, procédez différemment et infiniment plus brièvement qu'Érasme, mais si l'on remplace la folie par l'amour, et surtour l'Amour, on retrouve chez vous le même souffle.
L'Amour rend heureux. C'est l'Amour qui permet de distinguer le vrai bonheur du faux. Ce n'est pas le "sens" de la Parole qui le permet, et moins encore la théologie qui prétend capter ce sens, lequel évidemment diffère d'une religion à l'autre. Au reste, ce n'est pas le sens de la Parole qui nous sauve, mais le Bien qu'on fait, c'est-à-dire l'amour qu'on met dans tous ses actes, dans sa vie, Je commence de préparer ma prochaine entrée de blog qui s'appellera sans doute "Relativité du sens" pour bien montrer qu'on peut donner à la Parole des sens divers. Voyez les différentes éditions de La Révélation d'Arès, je n'ai jamais hésité à présenter la Parole de façons différentes. On dit les choses différemment selon qu'on se focalise sur un point ou un mot, l'impression qu'il vous font, la culture du moment, etc., mais une chose sublime demeure au-dessus de tout, c'est l'Amour de Dieu et son miroir, l'amour du prochain. C'est la clé et la constante. Mettez un peu d'amour dans votre vie et elle se vivifie, mais persévérez dans cette direction et vous trouverez le Bonheur éternel.
Vous voulez me rencontrer ? Mais des milliers veulent me rencontrer. Je ne peux malheureusement pas rencontrer tout le monde. Et puis vous serez déçu, je ne suis qu'un homme ordinaire, sans rien de particulier, sauf le Message de Dieu, mais il n'est pas le mien, il est le Message de Dieu et vous l'avez dans La Révélation d'Arès et par-ci par-là dans ce blog, si vous le lisez attentivement. Si vous me rencontrez je ne vous dirai rien d'autre que ce que je vous écris ici.

25jul18 198C22
Bonjour cher frère Michel,
J'apprends que vous souffrez de vertiges depuis quelques jours.
Avez-vous consulté
Il existe un traitement qui soigne bien ces désagréments de la maladie dont vous souffrez.
N' hésitez plus. Prompt rétablissement à vous , de tout coeur avec vous..
Farida

Réponse :
Je souffre de la maladie de Ménière depuis 1992 ; j'avais 63 ans alors. Comme vous pouvez l'imaginer, pendant ces vingt-six années, j'ai consulté maintes fois. La maladie de Ménière, qui siège dans l'oreille interne (chez moi l'oreille droite), cause des crises de vertige épouvantables mais personne n'en meurt ; dans mon cas , la crise passée, je reprends ma vie normale pendant des mois. C'est la première fois que j'ai une crise pendant le Pèlerinage. Le seul remède radical est la chirurgie, labyrinthectomie, sectionner le nerf vestibulaire (neurotomie vestibulaire), mais c'est une chirurgie délicate et pas sans risque. Je sais comment procéder quand la crise survient comme toujours sans prévenir, mais on ne peut éviter l'immobilisation ni le repos nécessaire, car c'est épuisant. La médecine ne connaît pas encore la cause véitable du mal. Je préfère ça à un cancer ou à toutes sortes de longues maladies graves.
Merci, ma sœur Farida, pour votre sollicitude.

25jul18 198C23
Juste un peu d'humour :
Quoi ? Vous, Frère Michel, "la bibliothèque" comme vous appelle Nina, votre fille, ne connait pas U2 et Bono ? Mais U2 c'est l'équivalant des Pink Floyd (que vous connaissez, je le sais). U2 c'est  plus de 40 ans de carrières, des dizaines d'albums, meilleurs les uns que les autres. Ce sont comme les Floyd des travailleurs infatigables.
Mais le plus intéressant est que 3 d'entre eux sur 4 sont des chrétiens convaincus et convaincans. Ils ont déjà donné des millions de dollars pour diffférentes œuvres. D'ou le message d'amour que cite notre frère Philippe N. J'étais au concert des Pink Floyd et de U2 avec notre frère Laurent B. À chaque fois plus de 50.000 personnes et encore parce le stade était trop petit pour en accueillir plus. Sinon à d'autres endroits de notre planète c'est 100.000 Personnes qui viennent les écouter.
Je me rappelle une soirée entre sœurs et frères de Strasbourg où il y avait aussi notre frère Robert de Bretagne : un petit génie à la guitare. Et avec Laurent pour qui les Pink Floyd sont le groupe préféré. Ils nous ont tout deux joué en duo des morceaux des Pink Floyd ou d'autres. C'était une super soirée : La joie fend l'escape,...la rondelle la bas des pieds [Rév d'Arès xxiii/5]. Quand on était au concert de U2 la tournée s'appellait "Zoo TV" et Bono, le chanteur avait une énorme télécommande à la main et des écrans énormes étaient derrière la scène où passaient différentes émissions de télévisions et Bono n'arrétés pas de "zapé" sur différentes émissions ou autres et les commentez. Ils disaient en gros : "Regardez bien comme tous ces politiciens nous m'anipule, et la plublicité qui fait de nous de gentils esclaves, des consomateurs invététés par la publicité et de tous les pouvoirs....". La foule hurlait... Et personnellement je trouve que "The Edge", le guitariste de U2 est un des meilleurs guitaristes au monde. Quand il joue on sait tout de suite qui joue.
Il y a plein de chansons de U2 ou ils rapellent au public qu'ils nous faut aimer tous les hommes. Bono quand il prononce "Jésus" dans une chanson il se passe quelque chose en lui ; on le voit dans ses yeux. Et "The Edge" et Bono sont très proches. Ils s'embrassent pendant qu'ils jouent et chantent.
Si vous désirez voir un jour un concert de U2 sur Youtube, tapez "concert live U2 à New castel" U2 est un groupe Australien", au lieu de regarder un film pourri avec sœur Christiane et éteindre la télé au bout de 10 minutes comme vous nous l'avez déjà dit sur votre blog.
Voilà pour le petit clein d'œil du jour.
Philippe R. de Strasbourg.

Réponse :
Eh oui, mon frère Philippe, je ne connais ni U2 ni Bono, et je ne connais les Pink Floyd qu'en surface, un peu, et j'avais pris quelques mesures de la musique des Pink Floyd pour sonoriser des passages de la vidéo que j'avais conçue pour la mission de Nice, mais figurez-vous que ce sont des jeunes, oui des jeunes, qui ont protesté, qui m'ont dit : "Non, pas cette musique ! Prenez autre chose !" Alors, allez savoir ce qu'il faut faire, ce à quoi il faut s'intéresser pour entrer dans le souffle de ce vingt-et-unième siècle.
J'ai bien conscience que mon manque d'appétence pour ces groupes musicaux me prive d'une connaissance de la psychologie jeune, mais je ne suis qu'un vieil être humain avec ses imperfections, ses insuffisances, ses carences. J'écoute Mozart et c'est évidemment très différent et ce n'est peut-être pas celui qu'il me faudrait écouter. De plus, je travaille encore, bien qu'étant entré dans ma quatre-vingt-dixième année, quelque treize et quatorze heures par jour. Je pourrais évidemment raccourcir un peu ce temps, par exmeple ne pas afficher votre présent commentaire en me disant : "C'est hors sujet, hop, à la poubelle !" Mais non, je ne me dis pas ça. Le Père m'envoie au devant des hommes et j'essaie de considérer tout ce que représentent les hommes, mais c'est aujourd'hui d'une telle diversité que je ne sais plus où me tourner.
Je crois que ces groupes modernes, dont vous nous entretenez ici, contre les pensées de l'absurde, du dramatique, de la détresse, dont les média nous assomment à longueur de journée, se donnent pour tâche de construire le bonheur. Ne croyez pas que je sois sourd à cela. Seulement, ils ne résonnent pas au fond de moi, leur musique me fait l'effet d'un tintamarre, je n'y peux rien. Alors, elle ne m'attire pas, je ne sais pas comment l'utiliser ; j'en suis malheureux, mais comme être humain j'ai mes limites. Il y a sûrement une visée existentielle, une contribution à une vie harmonieuse, dans l'œuvre musicale d'U2 et de son chanteur Bono, mais je ne les perçois pas. Je serais toutefois heureux que des frères reprennent le thème de la pénitence, source de bonheur, de joie et de fête (Rév d'Arès 30/11), sur ces accords modernes, mais personne ne semble le proposer.
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire, qui n'est sûrement pas hors de propos, puisque la joie et le bonheur sont les accompagnements de l'amour que je recommande aux libérateur d'appliquer.

25jul18 198C24 
Certains n’ont pas peur des diables mais de la Lumière.
Certains chassent la Lumière, parce qu’ils ont peur de l’Esprit en eux.
Souvent, je l’ai remarqué, on n’a pas peur de l’enfer, des diables, des souffrances, du désordre et de tout ce qui est inférieur, mais de l’Esprit et des états de consciences sublimes, on a la plus grande crainte.
Peut-être la peur de ne pas pouvoir supporter cette vie nouvelle, cet élargissement de la conscience.
Moi c’est le contraire je préfère abandonner les vieilles habitudes. En réalité, il n’y a rien de plus beau que de pouvoir saisir les courants spirituels : cette Lumière, cette Force, cette joie qui viennent à nous chaque jour.
Cet amour qui traverse les âmes à chaque instant. Si nous arrêtons ces courants par nos faiblesses, par nos pensées et nos sentiments négatifs, c’est que nos outres ne sont pas prêtes à recevoir le vin nouveau.
Ce sont de vieilles outres et nous devons les changer. Les outres neuves forment une parabole écrite dans l'Évangile selon Matthieu 9/17. Cette métaphore fait allusion aux nouvelles écritures données par Jésus-Christ, et ce dans le Nouveau Testament.
Mary de Bretagne-Sud…

Réponse :
Voilà un beau commentaire que j'ai plaisir à afficher. Il est aussi plein de sagesse, car, en effet, beaucoup de gens ont peur du Bien et semblent préférer certaines formes du mal, sans doute parce qu'elles les déçoivent moins et parce qu'ils ne croient pas au Bien.
Nous vivons dans un monde qui ne donne plus de consignes explicites pour trouver le bonheur ou plutôt ce que j'appellerais le bonheurisme. Ce monde nous donne des lois, nous contrôle, nous surveille, nous prend plus d'argent qu'il n'en faut pour assumer le bon fonctionnement des choses publiques : les routes, les écoles, les hôpitaux, etc., nous juge quand nous enfreignons ses lois, mais pour la part heureuse de l'existence il ne se mouille pas, comme on dit, il se contente de dire à l'homme : "Homme, c'est à toi de trouver ton propre chemin, son propre destin," ce qui n'est pas faux, mais qui est très insuffisant... Et tout ça pour ne pas dire à l'homme quelque chose qui étrangement leur blesse la bouche : "Homme, sois amour, pardon, paix, et peu à peu ce monde deviendra vivable pour tous." C'est ce que nous disons, nous Pèlerins d'Arès, comme le disait à sa manière le Sermon sur la Montagne, et pour cela le monde se méfie de nous, nous tient à l'écart, voire même ne nous aime pas du tout. Là vous avez raison. Il y a une contradiction douloureuse dans ce rejet que nous subissons de la part du monde, alors qu'il devrait se réjouir que nous soyions aimants, miséricordieux, pacifistes.
Mais pourquoi nous repoussent-ils ces gens du monde qui ne nous aiment pas ? Peut-être simplement parce que nous croyons qu'il faut une anarchie radicale de l'existence comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Cela ne fait pas l'affaire des pouvoirs qui se donnent des apparences patriarcales mais resserrent sans cesse les chaînes.
Merci, sœur Mary, pour ce commentaire. C'est de nous que le bonheur du monde dépend et de nous seuls. Nous ne devons jamais perdre cela de vue. Si nous savons nous y prendre, le bonheur du monde sera très long à venir, mais il viendra. Par l'amour et par l'amour seul, sans nul doute. La Révélation d'Arès fait de nous les maîtres de la situation. Le bonheur est une œuvre, le bonheur n'existe que si l'homme le veut — Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4).

27jul18 198C25
Où dois-je mettre mon adresse e-mail si je ne veut pas qu'elle soit visible par tous ?
Yvan B. d'Île de France

Réponse :
Vous le mettez sur le formulaire à l'endroit où il vous est demandé, si possible, de l'ajouter, c'est-à-dire comme réponse à la question :
"Vos nom-prénom ou signature *
Ajoutez si possible votre adresse eMail, merci !"
Personne d'autre que moi ne voit votre formulaire, de toute façon.

27jul18 198C26
Quand les signes s’en mêlent…
Peut-on vivre notre pénitence sans signe où bien le signe s’invite-t-il malgré nous ? (À part l’évènement surnaturel d’Arès, bien sûr, qui est le Signe fort et indiscutable).
Étant donné le caractère toujours très suggestif d’un évènement, même extraordinaire, que doit-on penser de tous ces signes qui inondent la terre ? Sont-ils les retombées de la pénitence ? De l’intérêt que porte le Ciel à notre égard ? Car des signes ne sont pas forcément de bons indicateurs et peuvent même perturber l’homme dans son ascension.
Je traîne encore un vieil atavisme superstitieux qui chahute mon existence surtout actuellement où me voilà contraint à des choix importants.
Un choix se fait souvent seul. D'où le besoin inconscient de se sentir accompagné.
Seulement, à ce petit jeu-là, tout mini-évènement — surtout celui contrariant notre engagement, mais aussi l’impression que le tapis rouge nous est exclusivement réservé — peut devenir prétexte à interprétation. Situation délicate où le risque me fragilise et me fait douter, de là sans doute ce recours inconscient aux signes dont je me passerais bien.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
La vie quotidienne est pleine d'événements, les uns banaux et sans importance particulière, les autres saillants, insolites, apparemment exceptionnels et importants, qu'on peut appeler signes, encore qu'il puissent ne paraître ainsi que par notre imagination ou notre superstition alors qu'ils sont seulement moins banaux, plus inhabituels.
Cela m'amène à me demander ce que vous appelez signes. Vous n'en décrivez aucun.
Vous dites seulement: "Que doit-on penser de tous ces signes qui inondent la terre ? Sont-ils les retombées de la pénitence ? De l’intérêt que porte le Ciel à notre égard ?" Mais qu'appelez-vous signes ? Pour ma part je ne vois comme toujours que luttes d'intérêts, bisbilles, conflits, sottises (qu'elles viennent du haut ou du bas), matoiseries commerciales : L'affaire Benalla qui est le monstre du Loch Ness de l'été ; ça fait vendre les journaux, car la presse n'est pas une institution altruiste et noble, mais seulement une industrie qui doit faire ses affaires. Etc. Je ne vois d'autre signes que ceux de l'habituelle méchanceté, médiocrité ou avidité humaine.
Mais il se peut que vous voyiez, vous, des signes.
Dans la Bible ce qu'on appelle un signe est toujours un miracle, parce qu'il est toujours mis en rapport avec une intervention surnaturelle : Miséricorde du Père, secours ou avertissement venu des anges, etc. Il y a des personnes qui voient des miracles partout et en tout ; il y en a d'autres qui n'en voient jamais aucun. Alors, comment faire la distinction entre signes naturels et signes surnaturels ? C'est une question insoluble sauf dans les cas extrêmement caractéristiques comme Celui que vous citez : l'Événément surnaturel d'Arès.
Ne soyez ni fragilisé ni dans le doute, frère Pascal. Poursuivez votre pénitence et dtes-vous que la condition humaine est toujours pleine d'aléas sans remèdes, de questions sans réponses, d'imprévus sans explications et qu'un jour nous finirons dans la mort, tous autant que nous sommes, et que la mort elle-même est le signe suprême du péché. Il n'y a pas longtemps quelqu'un, sur un ton très solennel (un peu pompeux), abîmé en lui-même, me demanda en fermant les yeux comme s'il allait découvrir la quadrature du cercle : "Qu'est-ce que c'est que la mort ?" J'étais perdu dans d'autres pensées plus urgentes et sages que les siennes du moment et j'ai répondu : "C'est con." Ce quelqu'un prit alors un air offensé, qui sembla trahir sa pensée qui pouvait être que j'étais vraiment un pauvre type, un taré, un débile, et s'en retourna avec une dignité qui signifiait peut-être qu'il remerciait le Ciel d'être, lui, aussi digne et intelligent. Il avait probablement pris ma réponse pour un signe, un signe de mon esprit retardé, de mon crétinisme, peut-être même un signe ou signal d'alarme selon laquelle il serait temps que je m'en allasse et que je fusse remplacé. On n'en finit pas de voir partout des signes.
Allez ! Soyez bon enfant ! Ne vous cassez pas trop la tête avec les signes.

27jul18 198C27 
Récemment dans les commentaires de cette entrée vous avez appelé à fuir l’individualité, ennemi de l’amour,  pour l’amour (198C5 : "il faut fuir l'individualité, ennemie de l'amour, mais travailler à réunir les humains par l'amour, qui est leur vrai lien, celui par lequel ils ne sont qu'un ensemble et Un avec Dieu."). Aussi me suis--je dit que je pouvais transmettre ce projet auquel je réfléchis depuis 2015-2016. Peut-être trouvera-t-il un écho positif ? J’ai fait plus qu’y réfléchir, car je l’ai testé chez moi, à Ploërmel,  en faisant un tout petit essai,  par deux ou trois fois en me disant : "On verra s’il mourra ou s’il vivra," et trois ans après, il vit encore, avec deux des personnes avec qui je l’ai testé. Je pense que cela a vraiment amélioré quelque chose dans mes rapports avec ces personnes et en moi une sympathie.
Je propose d’adopter une nouvelle façon de dire bonjour qui pose la base relationnelle de la pénitence :  "Mon vrai moi  c’est mon prochain" (Le Pèlerin d’Arès 1993-1996 p. 64) et je suis le vrai moi de mon prochain.
Donc il est logique que j’appelle l’autre par mon prénom  et qu’en retour il m’appelle par le sien. Par exemple, je propose que vous appeliez sœur Christiane Michel et que sœur Christiane vous appelle Christiane.
Cela permet de faire la rencontre relationnelle qui permet la pénitence et l’amour fraternel.
Cela devient très intéressant d’un point de vue de la conscience quand on est en groupe, car on se fait appeler simultanément de plusieurs prénoms différents. Notre société à cristallisé le moi comme s’il était séparé des autres et notre prénom, si nous n’y prenons pas garde, nous fait croire que nous sommes une réalité séparée. En jouant sur ce registre on peut rappeler à chacun sa dimension humaine étalée et la vraie base relationnelle humaine.
Cela se transmet dans une ambiance bon enfant et plutôt rigolote. Cela amuse beaucoup ceux qui le font. La difficulté est donc de transmettre le Fond de la pénitence par cet intermédiaire. De montrer la profondeur et la conscience prophétique qui sous-tend cette façon de faire.
Une autre difficulté est de garder à cette façon de faire son sens, de le protéger. Peut-être en y ajoutant cette petite phrase : "Parce que tu es moi et que je suis toi."
Les hommes motivés par l’amour et [donc] la pénitence pourront se reconnaître entre eux par cette nouvelle façon de se dire bonjour.
Il faudrait trouver à cette façon de dire bonjour un nom. Peut-être  "La belle aurore de l’amour" (Ça me fait  penser à un nom de bateau).
J’improvise ce texte de tract qui pourrait être :
"La belle aurore de l’amour :
Les pèlerins d’Arès vous proposent d’adopter une nouvelle façon de dire bonjour qui se nomme "La belle aurore de l’amour", qui consiste à ne plus appeler l’autre par son prénom mais à l’appeler par le vôtre et que l’autre, lui, vous appelle par le sien parce que votre vrai moi c’est l’autre et que vous êtes le vrai moi de l’autre.
Vous et votre prochain  êtes faits pour des relations d’amour, de paix, de pardon, d’intelligence des cœurs libres de tous préjugés et de toutes peurs parce que vous êtes la même réalité, la même humanité faite pour changer le monde ensemble en revalorisant vos relations humainement et spirituellement.
Les Pèlerins d’Arès appellent pénitence cette joyeuse et festive (Révélation d'Arès 30/11) revalorisation humaine et spirituelle. "La belle aurore de l’amour" permet de se rappeler cette mission de revalorisation pénitente de l’humanité, elle est une des manières possible des pénitents de se dire bonjour.
Pour en protéger la conscience vous pouvez rajouter cette petite phrase en disant bonjour : "Parce que tu es moi et que je suis toi."
Adoptez-la ! Mettez-vous à aimer tous les hommes.
Lecteur je te souhaite une "belle aurore de l’amour" !
J’espère ne pas avoir été trop confus mais c’est en le faisant qu’on peut se rendre compte de la portée. Cela s’affinera dans la présentation mais je pense avoir donné là tous les ingrédients.
Peut-être un jour on entendra : "Ils sont fadas ces Pèlerins d’Arès" à s’appeler comme ça. C'est comme dans une BD célèbres quand on disait : "Ils sont fous ces Gaulois," mais les rires et la bonne humeur finiront par l'emporter.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Non, non frère Bernard, vous n'êtes pas "trop confus". Votre texte est clair et je me suis même permis de faire deux ou trois améliorations de syntaxe pour le rendre plus clair encore.
Je trouve que c'est une bonne idée pour amener nos interlocuteurs à réfléchir à quelque chose de primordial, de pourtant très largement oublié,  qu'il faut absolument mettre en application : l'amour du prochain.
C'est tout vous, frère Michel (c'est vous) et je suis heureux, moi Bernard, d'appliquer ici même dans ce petit paragraphe cette "Belle Aurore de l'Amour".
Seulement voilà — eh oui, je suis toujours un peu pisse-vinaigre — ce n'est pas quelque chose de facile à mettre en application sans créer quelques difficultés , dans les petits moments — ceux du Bonjour-Bonsoir — ou c'est appliqué.
Au reste, si ma mémoire ne me fait pas défaut, votre idée n'est pas vraiment nouvelle. Au temps de l'utopie communautaire hippie, dans les années 1965-1975, des tentatives d'échanges de prénoms furent faites, mais toutes se heurtèrent très vite à divers problème, dont celui-ci : Que faire quand on est réunis à plus de deux, par exemple dans une conversation à trois, quatre, six, dix, etc. frères et sœurs ? Qui appelle qui et comment ? Si, par une belle nuit d'été, je suis en conversation fraternelle avec cinq frères et sœurs, assis en rond avec moi autour d'un bon feu aux éclats roux miroitant sur nos visages heureux sous un ciel que la flambée rend outremer foncé, je dois dans ce moment euphorique, selon votre principe, appeler chacun des cinq de mon prénom, mais au bout d'un temps très court plus personne ne sait à qui me m'adresse, puisqu'ils s'appellent alors tous Michel. Il me faut alors bien veiller à regarder dans les yeux celui ou celle à qui je m'adresse, mais assez vite la spontanéité disparaît parce qu'il me faut bien veiller à fixer celui ou celle à qui je m'adresse... Bref, ça devient très difficile et l'on découvre vite que les capacités relationnelles humaines sont limitées..
Mais c'est vrai, nous rêvons tous de vivre avec les hommes et femmes nos frères et sœurs des moments d'échange profond, ce que sont les échanges d'identité par excellence. Les échanges d'identité, ne serait-ce que l'identité prénomique, peuvent en effet constituer un bon exercice de permutation entre les êtres, mais cela me paraît très difficile, voire impossible au-delà de deux et c'est dommage, parce que la fraternité n'est pas duelle, elle est non-dualité, elle s'étend à l'infini entre vivants et même sans doute entre ceux qui ont vécu avant nous et ceux qui vivront après nous. La Vie est Un entre tout ce qui vit. Le noyau n'est pas deux êtres, le noyau est la Vie, tout ce que le Vivant par excellence, le Créateur, a fait vivre. On est là au-delà des mots, au-delà des prénoms donc.
Où fixer l'ancrage social de la fraternité profonde ? Vous y réfléchissez et c'est très bien. J'y réfléchis sans cesse  moi-même depuis des décennies, depuis que frère Jésus est descendu me parler et plus encore depuis que... si j'ose dire... Frère Créateur est Lui-même descendu vers moi pour me parler à moi, avec qui Il partage mystérieusement quelque chose de commun, qui est sublime. La Révélation d'Arès est en fait la signature du Père en bas de l'Histoire humaine qu'elle clôt.
La Révélation d'Arès montre l'évidence d'une aspiration partagée à la Vie, à l'Amour, à la nécessité, qui crève les yeux, de changer ce monde d'Adam sombre, mauvais, cruel, où sévissent tempêtes, éruptions, guerres, mensonges, tyrannies, lois, tribunaux, barbaries, etc. pour nous unir Père et Enfants dans le Bonheur. La Vie préexistait à la souffrance que nous nous sommes donnée ; la Vie est là, nous La sentons bien, quoiqu'invisible et insonore, autour de nous. Ne suffit-il pas de regarder un iris, une pâquerette, pour comprendre que le Création est une merveille, qui n'apparaît que pour disparaître quelques jours plus tard, parce que nous sommes devenus incapables de faire durer le Bien ? Il nous faut absolument arriver un Jour à vivre en commun une Vie complètement différente de celle que l'humain déchu s'est donnée en croyant qu'elle est imperfectible, inchangeable, aussi lourdement limitée que l'est le minéral. La France de Pépin le Bref, de Louis XIV ou de Macron est toujours aussi morose, bête et coincée ; elle ne peut en aucun cas être considérée comme définitive, indépassable.
C'est bien ça, finalement que La Révélation d'Arès vient nous rappeler. Quand le christianisme d'Église, le Judaïsme de synagogue, l'Islam des mosquées étroites et de toutes les splendeurs ratatinées, enfermées dans la pierre, obscurcies par des vitraux, auront compris qu'ils ont réduit à des théologies aussi bornées qu'intolérantes et des règles aussi limitées qu'intransigeantes et sans vie et feront passer sur leurs édifices et leurs bibliothèques des bulldozers libérateurs, l'amour aura une chance de triompher et la Vie de revenir.

27jul18 198C28
Des libérateurs, si on regarde de plus près, par-delà les apparences des mass-médias "à pensée unique", il y en a en de plus en plus, dans tous les domaines de la vie : médecine, économie, social, environnement, alimentation, éthique, spiritualité etc... Il y a aussi celles et ceux qui cherchent la Vérité, le bon sens,  au milieu du chaos et du  mensonge ambiant. On ne les voit pas, ils sont peu visibles, peu nombreux, pourtant, des réseaux en tous sens se créent, un peu comme les Pèlerins d’Arès !
Dernièrement, une connaissance me dit joyeusement : "Ah ! j’ai découvert un marché bio près de chez moi," et de m’expliquer où il se trouve, car cette sorte de marché est souvent au fond d’une impasse. J’y suis allée un jour, et je vois là une belle énergie, de la simplicité, beaucoup de monde un Dimanche !  Ainsi, je vois de nombreuses émergences qui proposent "autre chose."  Autre chose qui est plus près de la fraternité, de la simplicité, de l’humanité. C’est très bien. J’aime. Mais là n’est pas encore la libération ultime à laquelle nous appelle La Révélation d’Arès. 
Nous sommes contraints à faire des choix matériels tous les jours, car nous sommes des êtres humains matériels, avec des besoins de base tel que manger, se loger, se chauffer, se nourrir.  Nous pouvons choisir ceci ou cela, avec conscience en tant que pèlerins d’Amour. Si  seulement ces émergences connaissaient La Révélation d’Arès, s’ils prenaient le temps de la lire et la relire, la comprendre, ils découvriraient un outil de taille pour élever leurs consciences et leurs projets à un autre niveau, celui d’une connexion directe au Créateur de l’Univers, qui n’est pas un barbu autoritaire, tel que l’église nous l’a fait percevoir (et imposer) depuis des millénaires. L’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ; Il conduit les pécheurs qui s’engagent  dans les sentiers chevriers, II les nourrit sur les rocailles... tous Il les fortifie dans leur ascension. (Rév. d’Arès 25-5).
"Il" est l'Amour en action, invisible, mais bien réel.  Le Réel bien présent là où l’amour fleurit, où le regard s’adoucit. Tous ces gens qui cherchent  "autre chose" ont une braise incandescente dans leur poitrine. Mais ne manque-t-il pas une direction de certitude pour vaincre l’asservissement implacable de notre monde ? Un phare pour éclairer le cœur ? Ma Sagesse se suffit à Elle-même; Mon Souffle rafraîchit les intelligences (Rév. d'Arès 10-12)..
La lecture de ce livre, ouvre notre conscience au Tout Autre qui nous habite, au-delà des frontières religieuses et idéologiques. Le Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) y écrit : Je tombe (depuis) les Ciels à ta face (xxxii/13).
C’est bien pour cela que ce livre est mis sous silence par les médias, le système et l'autosatisfaite bête humaine, actuel maître du monde. La Parole du Créateur, inimitable, puissante, parle directement en nous, sans dogme, sans chef.  Elle  se présente comme une Main qui conduit l’homme, un Appel, une Direction, une Voix qui Souffle à son oreille, une Parole, s’il accepte d’écouter.  
La Révélation d’Arès me semble de plus en plus un livre incontournable afin de me (nous) libérer peu à peu de l’inutile, des pouvoirs extérieurs obsolètes, voire, nuisibles. Retrouver peu à peu notre guidance intérieure, Divine, Amour en action. Se libérer peu à peu de cette prison vide, sans barreaux, dans laquelle nous vivotons tant bien que mal :  Mais qui  voit la cage ? (Rév. d’Arès xxxvi/3).
Quand l’Amour manque dans le cœur, immanquablement, je me sens comme dans une cage. À ce moment, la vie a-t-elle encore un sens ? Seul l’Amour peut me (nous) libérer du mal et de la souffrance profonde, physique, émotionnelle, mentale, psychologique, héréditaire, qui me (nous) tenaille. Seul l’Amour pourra me (nous) libérer définitivement, Un Jour [Rév d'Arès 31/8], pour toujours, nous dit le Créateur....Si .... Seulement si .... si nous cultivons au jour le jour cette perle invisible, transfrontalière, qui transparait parfois, dans nos pensées et dans nos actes, qui palpite dans nos cœurs.  Merci de nous rappeler dans votre entrée, la force libératrice de l’amour. Mikal annonce le vrai [xxxiv/1].
Vous écrivez en réponse à Patrick (non localisé) le 13jul18 198C9 : L'amour, ce n'est pas le Livre de Dieu, ce n'est même pas le témoignage de Dieu sur Lui-Même, C'est Dieu.  Dieu est en chacun de nous sous forme d'image et ressemblance, mais l'amour est plus que l'image et ressemblance de l'Amour. L'Amour  est l'Amour."  Voilà de quoi se nourrir, jour et nuit, du pur amour qui palpite dans nos cœurs !
Il existe une sagesse hawaienne qui propose une pratique ancestrale appelée ‘Ho'oponopono’, pour  faire grandir l’amour en soi, pour résoudre à la racine, nos confits relationnels intérieurs et extérieurs. Cette pratique se résume en quatre mots : "Je t’aime, pardonne-moi, je suis désolé, merci," ou "Je suis désolé, pardonne-moi s’il te plaît, je te remercie, je t’aime." Pour plus d’infos voir la vidéo de 6 minutes. : "Ho'oponopono" : https://www.youtube.com/watch?v=dtXOzUZS3aY
Véronique C. de Belgique


Réponse :
Voilà un beau et intéressant commentaire auquel je ne peux pas ajouter grand chose. Il est très bien écrit. Merci pour lui, ma sœur Véronique.
La Révélation d'Arès n'a pas d'autre but que de proposer aux hommes les sentiers par lesquels ils peuvent atteindre le bonheur pour lequel ils furent créés à l'origine, retrouver la Vie (24/5). Ce sont les sentiers de la pénitence, que le Père appelle chevriers (25/5) pour bien montrer qu'ils ne sont pas si faciles, mais qu'il sont praticables aux pécheurs que nous sommes. Je pense, au reste, que toutes les religions visent au même but, même par des chemins souvent très durs, tortueux et oublieux de l'amour. L'Amour-amour est primordial, mais n,'est pas une motion de principe, c'est une activité et même une activité difficile, une activité plus importante que son contenu théorique, tellement plus importante qu'elle peut être réalisée par des incroyants, des gens de religions fort différentes. Cette activité n'a rien à voir avec des dogmes. Il faut aimer, pardonner, faire la paix, avoir une intelligence libre de préjugés même si l'on n'a pas de sentiments naturels pour suivre cette voie. L'amour évangélique n'est pas sentimental ; il faut s'y contraindre et pardonner quand on n'en a pas envie est souvent une action très difficile. Il faut enfoncer ce clou et cela ne facilite pas notre travail missionnaire. Le bonheur n'est pas réalisé, reçu, octroyé, dispensé par la foi, les dogmes, la prière, le pèlerinage, les sermons, le raisonnement, mais il l'est par l'effort constant de surmonter ce qu'on n'a plus depuis longtemps envie de faire. La seule action logique est bien de prononcer la Parole pour L'accomplir... L'accomplir... L'accomplir (35/6).

27jul18 198C29
Amours portant le Fuit de la Vigne

J'aime beaucoup votre article "Libérateurs, vous vaincrez par l'amour !"
il s'agit bien sûr de l'amour évangélique qui comme vous nous l'enseignez n'est pas un amour sentimental, c'est un amour que l'apôtre tout comme le prophète s'oblige à aimer tous homme bons ou mauvais.
C'est changer de regard, un regard qui aime, pardonne fait la paix agit avec l'intelligence du cœur. Un amour qui prononce la Parole pour accomplir la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). La Parole qui est l'Amour du Père qui coule de nos lèvres. Tous les jours de ma vie je m'applique à aimer évangeliquement à m'identifier à l'image et ressemblance du Père qui est Amour permanent, à être un exemple, à pousser toujours plus loin ma pénitence.
La vigne bleue monte (jusqu'à)sa tête.
Le Jus, le peuple (y) donne sa langue.
Les héros attendent. (Rév d'Arès xxxv/9).

Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous tous, mes sœurs et frères, ainsi que Frère Michel et Sœur Christiane.
Didier Br. Île de France.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire et pour l'image.

27jul18 198C30
Récemment une étudiante suédoise a bloqué le décollage d'un avion pour sauver un Afghan de 52 ans d'une expulsion vers son pays d'origine où apparemment sa vie est en danger.
Elle a incité d'autres personnes à se lever également avec elle et ça a marché.
N'est-ce pas là le signe de l'amour libérateur lorsqu'il va au bout de sa logique?
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà quelqu'un qui, sans être Pèlerin d'Arès, a réalisé factuellement, réellement, concrètement, quelque chose de grand et même plus que grand : Défier ce devant quoi tout le monde tremble : l'ordre établi, l'usage, la coutume, l'habitude (quand un avion part, il part, quel morpion ou microbe d'homme l'en empêcherait ?), l'horaire, le mécanisme du voyage sont inentravables, les moteurs vrombissent, on ne s'oppose pas à l'irrésistible protocole du départ établi par des gens importants qui sont hautement à craindre.
Eh bien, oui, cette dame l'a fait. Elle a osé et elle a montré qu'en osant on peut dépasser l'inconcevable.
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire et pour le document.

27jul18 198C31 
Cher Frère Michel dans l'Amour de Dieu,
Vous avez dit dans un commentaire récent que vous ne connaissez pas assez la théologie musulmane.
Peut-être ces deux livres (PDFs joint) pourront vous être utile à ce titre:
Tim Winter (Ed.): "The Campbridge Companion to Classical Islamic Theology", Cambridge University Press, 2008.
Downloaded from: https://archive.org/stream/islamicbooksgalerikitabkuning/booki
Jonathan Berkey: "The Formation of Islam", Cambridge University Press, 2003.
Downloaded from: https://archive.org/stream/islamicbooksgalerikitabkuning/book5
Sinon, qu'est-ce que vous souhaiteriez connaître plus précisément ?
J'ai trouvé que le soufisme se rapproche le plus de l'amour et de la pénitence telle que nous la comprenons.
Mais là comme pour d'autres sujets dans l'Islam, les choses sont bien complexes. Les transmissions et évolutions ne se faisaient pas linéairement, mais plutôt dans des réseaux de savants ou de pieux interconnectés et géographiquement très étendus.
Parfois le regard occidental y projette ses propres manières de voir et de penser, pour ensuite les déconstruire (ce qui peut prendre de nombreuses décennies) et s'approcher de plus près de la réalité que ses préjugés. Mais il fallait peut-être passer par là, car il y a un début à tout, et le regard des sciences islamiques (occidentales) me semble aujourd'hui, malgré ses défauts, précieux et même indispensable. Il pose des bases sur lesquelles nous pouvons nous informer plus clairement qu'avec le seul regard apologétique.
Je trouve qu'aussi bien les exposés apologétiques (de l'intérieur de l'islam) que les analyses du style académique occidental (quoiqu'honnêtes) passent beaucoup à côté d'un regard tel qu'un Pèlerin d'Arès le poserait sur la matière. Cela rend les recherches dans les textes fondateurs de cette religion et de ses branches "juridiques" (ce qui signifie en fait : pratiques) et theologiques (aqida) particulièrement intéressants, voire passionnants, pour un pèlerin d'Arès, car où qu'on regarde, on apprend tellement de choses sur l'islam et la vie sous l'islam (et aussi : menacé par l'islam), et on se rend compte à tout bout de champ de la pertinence de La Révélation d'Arès et de votre enseignement pour éclairer quantité de questions.
C'est aussi la raison pourquoi j'ai aussi trouvé qu'il est important de lire soi-même les sources.
Non forcément en arabe, bien que cela aide, parfois même beaucoup, et donne un regard bien plus profond sur l'islam ou sur ses textes, cela va sans dire, mais il y a aussi beaucoup de traductions en anglais et français ou allemand, qui tiennent assez bien la route.
Il faut parfois faire abstraction de mots. Par exemple, j'ai trouvé que "gnose" dans certains textes soufiques ne veut rien dire d'autre que "savoir comment se sauver", à savoir qu'il faut faire pénitence, aimer, à tout prix. Par rapport à l'orthodoxie, ça peut en effet paraître un savoir spécial ou d'initié, mais vu avec notre regard, rien de plus naturel. Ce mot "gnose" (vu dans certaines traductions occidentales) se réfère tout simplement à la racine du verbe "savoir" ('ain-ra-fa). Si l'on a vu aussi que certains "ésotéristes" occidentaux du début du siècle dernier se retrouvaient à Istanbul ou avaient d'autres contacts dans l'islam, cela explique peut-être l'origine de ces traductions dans nos traductions.
Voilà donc un example pourquoi la connaissance de l'arabe peut aider, pour plus facilement détecter et résoudre ce genre de mécompréhensions.
La soi-disant rivalité entre soufisme et orthodoxie est en fait une fausse idée, comme les orientalistes viennent maintenant de le comprendre. Il y a bien des soufis chez des orthodoxes qu'on qualifierait d'extrémiste, donc c'est bien plus imbriqué qu'un certain regard binaire le suggérait encore récemment. Mais tout cela se résout probablement relativement vite une fois qu'on lit les manuels de hadiths et les textes fondateurs des madhahib (écoles "juridiques"), etc.
Par exemple, il y a depuis 2014 une bonne traduction anglaise de la "Muwatta" de Malik bin Anas, de Aisha Bewley, en paperback avec l'arabe et l'anglais. Cela donne une vue sur un des juristes les plus proche de Mouhamad. Et nous y voyans vite de quoi il en retourne.
Peer J. d'Allemagne

Réponse :
Merci, mon frère Peer, pour ces informations.
Il est vrai que j'ai dit que je connaissais mal la théologie islamique, mais je ne l'ai pas dit pour en savoir plus sur cette théologie-là. J'en sais assez pour avoir compris qu'entre le Coran et la théologie musulmane il existait plus de tentatives infructeuses de donner de la Lumière que de donner réellement de la Lumière à des passages du Coran soit obscurs, soit (comme dans la Bible) clairement des livres d'homme (Rév d'Arès 35/12) ajoutés aux mémorisations recensées par Uthman ibn Affan. Comme dans la Bible on ne me fera jamais croire que le fait de manger du porc puisse fermer au mangeur les portes du Salut et de lapider la femme adultère ou couper la main du voleur soient des solutions aux dégâts spirituels que font l'infidélité et le vol. Par ailleurs, le nombre assez considérables de mots arabes devenus incompréhensibles ou douteux dans le Coran reste à peu près le même malgré les efforts des exégètes et des théologiens et les parties clairement enfantines, telles les descriptions du Paradis et de l'Enfer et bien d'autres choses encore, ne retrouvent pas leurs accents sublimes et profonds d'origine à jamais disparus. Cela ne me gêne guère et simplement me porte à lire dans le Coran les passages merveilleux, certaiens même très supérieurs à la Bible, qu'il contient ainsi qu'à ne pas chercher dans la théologie des réponses aux mille questions que pose le saint livre de l'Islam.
Pour moi les problèmes que pose le Coran sont résolus par La Révélation d'Arès, mais pas dans un sens théologique traditionnel. Au reste, ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait de bien qui sauve.

31jul18 198C32
Faire comprendre que l’amour est l’arme absolue contre le mal voilà bien un défi de taille !
L’amour fait rire, car il évoque une forme dénaturée, bien éloignée de l'amour auquel nous invite le Père.
Il n’y a rien de niais ou d’infantile dans la puissance de l’amour dont parle le Père. Il libère l’homme de millénaires de violence et de vengeance qui lui collent à la peau comme une seconde nature.
Lorsque j’aime, je deviens l’Un visible sur terre. Je ne me préoccupe plus de moi-même, de mes petites misères, de mes peurs, je deviens le regard, la main du Père. Les frontières disparaissent et la Vie circule à nouveau. Je suis libre de moi-même, large et haut comme l’aigle qui se rit du vertige.
Pour en saisir la force, j’ai besoin de l’expérimenter au quotidien, c’est la pénitence.
J’expérimente notamment la pénitence, quand je sens monter en moi une attente sur l’autre qui peut vite devenir un reproche ou une critique contre l’autre. Toute critique que j’ai à faire à l’autre est, de ma part, le signe d’un manque d’amour. En prenant un temps, notamment par la prière, je peux élever mon regard pour me rapprocher du Regard (Rév d'Arès 11/1) du Père et voir finalement les choses avec le regard de l’amour. Je me libère ainsi du vieil homme qui m’habite.
Cette expérience m’apporte aussi la compréhension et les mots qui me permettent d’aller vers l’homme de la rue pour l’appeler au nom du Père comme le Père m’appelle. Il n’y a rien là de supérieur à l’autre, il n’y a que la fraternité retrouvée.
Le premier libéré par l’amour, c’est celui qui le donne. Si l’amour que je donne ne me libère pas, c’est que ce n’est pas encore l’amour auquel m’appelle le Père.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire. J'étais plusieurs jours sans aucun commentaire et puis, soudainement, ce matin, j'en trouve bon nombre sur mon ordinateur, tous arrivés en même temps où tous débloqués ce matin... Mais alors, débloqués de quoi ?
J'ai également eu deux autres bonnes surprises sur mon ordinateur avant-hier : le retour des notes de mon agenda qui s'était vidé voilà plusieurs semaines, qui n'était plus qu'un ensemble de cases vides, et le retour de ma page "Michel Potay" sur Facebook, lequel depuis quelque deux ou trois mois me répondait quand je voulais l'ouvrir quelque chose comme : "Michel Potay inconnu" — Ho ho ! Ha ha ! Michel Potay inconnu sur sa page Facebook, quelque chose commence à dérailler sur cette merveille qu'est le web —. J'ai vu soudain apparaître avant-hier une petite fenêtre, survenue comme la colombe vers Noé avec un rameau d'olivier tout frais dans son bec (Genèse 8), disant : "Vous avez de nouvelles notifications, Facebook" et hop ! je découvris que je pouvais de nouveau entrer sur ma page.
Bon ! Je raconte tout ça pour me plaindre un peu que l'Internet c'est formidable, mais qu'il y a des plages de déluge où je vogue sur les eaux du vide, parfois très prolongées, sur certains sites. Un frère ou une sœur à qui j'ai raconté ces désagréments m'a dit : "Quelqu'un vous espionne et peut-être vous pille. Il faut revoir votre sécurité." J'ai pourtant tout ce que je crois être sécurité : Mac Afee, Malware Antimalware, etc., mais si c'est un cador, un mafioso chef, un pavillon noir de haut vol qui m'épie et me pille (je me demande de quoi, car j'ai une vie très simple et fort peu de choses à cacher), peut-être n'est-ce pas suffisant ? Je suis seul dans mon coin, je ne suis pas informaticien, et j'ai toujours plus à faire que je n'en ai le temps, alors je pare, chaque jour, au plus pressé ; il ne m'arrive jamais d'être les bras ballants, oisif, devant mon ordinateur qui me permet toujours de faire un petit quelque chose, bref, je n'ai jamais le temps de m'occuper de ma sécurité.
Voyons quelque chose de plus sérieux, dont vous parlez ici de très belle manière : l'amour ! Il y a deux jours — il arrive que le dimanche soir on "s'offre une toile" à la télé avec ma chère épouse — nous avons vu un film intitulé : "Love is all you need" (l'amour est tout ce dont vous avez besoin) et nous, naïfs, croyions qu'il s'agissait d'amour au sens noble et divin. Déception, c'était une ébouriffante histoire de noce à laquelle le père de la mariée arrive avec sa maîtresse de vingt-cinq ou trente ans plus jeune, sa femme arrivant seule et perruquée suite à une chimiothérapie, le marié se découvrant homosexuel et annulant la mariage après s'être embrassé à bouche que veux-tu avec un invité ou un employé (je n'ai pas très bien saisi la fonction du gars), la belle-sœur du père du marié (un grognon) convaincue que celui-là l'aime alors qu'il l'a déteste, bref, rien qui ressemblât à ce que nous appelons amour, même s'agissant seulement d'amour romantique entre humains, car enfin, je ne cache pas que je vis une grande et magnifique histoire avec mon épouse Christiane depuis cinquante ans (Eh oui ! ce sont nos noces d'or cette année) et que cette admirable femme, incapable de mentir et de dissimuler, m'a considérablement aidé à remplir, depuis 1974, une mission qu'il m'aurait été bien difficile, voire impossible, de remplir seul.
Comme quoi l'amour romantique, l'amour du prochain, et l'amour pour Dieu peuvent parfois ne former qu'une seule force... Force extraordinaire. Le grec ancien avait plusieurs mots : agapé, philia, charis, éros, etc. comme le latin : amor, caritas, cupido, libido, voluptas, etc. pour jouer les gammes de l'amour, mais en français un seul mot pour tout dire : amour, qui peut être celui de la prostituée gouaillant au passant : "Tu viens, chéri, on va faire l'amour" ou celui de la grande Catherine de Sienne chantant : "L'âme ne peut vivre sans amour, il lui faut toujours quelque chose à aimer puisque c'est par Amour que Dieu l'a créée," admirable phrase dans laquelle on découvre, sachant maintenant ce que nous enseigne La Révélation d'Arès, que la pénitence est l'outil qui forge l'âme, mais que celle-ci, à la demande muette et inconsciente de la pénitence, est finalement créée par le seul Créateur de tout, de tout, de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) comme de l'âme à laquelle la pénitence a donné son passeport.
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.

31jul18 198C33
Cher frère Michel, merci du fond du cœur pour cette très belle entrée, profonde autant que galvanisante.
Et merci d’avoir été là, lors de la période de Pèlerinage de juin. Nous avons, Yveline et moi, eu ainsi le bonheur de pouvoir prier en votre présence, présence toujours apaisante et encourageante.
Je vous adresse ici une (trop) longue réponse que j’ai faite à une "amie" âgée, sur ma page Facebook, sous un partage de post de notre frère Philippe Michel de Toulouse concernant un extrait de la présente entrée.
Cette amie est un peu particulière, parce qu’elle s’oppose à La Révélation d’Arès, mais pourtant s’est attachée à moi. Atteinte d’une maladie mortelle, elle m’a demandé de l’accompagner à distance. Elle habite dans la région parisienne. J’ai accepté par amour fraternel et nous avons, depuis un an environ, régulièrement par SMS, téléphone et internet des échanges sur divers sujets.
Je vous livre cette réponse en deux parties qui datent du 21 et du 25 juillet. À la relecture, je n’en suis pas satisfait. Je l’ai écrite d’un seul jet (pour la première partie) sur mon téléphone portable et j’aurais aimé y mettre plus d’amour de chaleur, de Vie. Mais je crois qu’il me restait une certaine impatience devant les arguments récurrents de cette sœur à votre encontre et à notre encontre, nous vos compagnons. Et puis, à la relire, elle est trop compliquée ! Je souhaiterais, si ce n’est pas trop prendre de votre temps, que vous me corrigiez en me faisant quelques remarques sur des points à améliorer, à moins qu'il faille tout jeter...
Je précise que cette sœur est docteur en théologie et considère que vous n’avez pas reçu La Révélation d'Arès, mais que vous en êtes l’auteur.
Nous avons eu à ce sujet eu quelques échanges toniques, mais dans l’amour fraternel, et il semble qu’elle fasse doucement marche-arrière dans sa conviction que les Pèlerins d’Arès sont une secte. J'ai anonymé son identité par discrétion pour elle.

« Didier Doré a partagé une publication.
16 juillet, 00:23 ·
"Dieu n'en démord pas, Il a la Volonté (Rév d'Arès 12/4) de nous ré-incorporer à Lui, de nous faire passer d'Image et Ressemblance latentes à Image et Ressemblance Vivantes. De là vient que Dieu et la Vie (24/5) sont Un dans La Révélation d'Arès et que tout ce qu'elle suggère à l'homme de faire pour changer le monde (28/7) en changeant sa vie personnelle (30/11) est affranchissement et libération, n'est jamais contrainte comme dans la religion."

"M. C. [qui est sans doute l'amie en question] : Je trouve que le frère Michel a une vision ancienne des religions et qu'il ne prend pas en compte que toutes ne fonctionnent pas de la même façon. Je pense que le jour où il arrivera à pardonner à celle qui l'a autrefois nourri, il pourra découvrir que certaines religions ont évolué, difficilement est vrai, mais s'efforcent tout de même, comme lui-même, de mieux découvrir l'amour de Dieu et de le répandre dans le monde des humains ainsi divinisé."
"Didier Doré : Je crois que tant que tu n'auras pas lu La Révélation d'Arès qui signe la fin des religions et de la politique, tu ne comprendras pas grand-chose à la "psychologie" du frère Michel Potay, M. Tu rapetisses un prophète à la dimension des analyses sociologiques, qui peuvent avoir de la pertinence certes, mais qui s'avèrent impuissantes à saisir un phénomène qui les dépasse : le prophétisme et sa puissance d'insurgence perpétuelle vers une dimension divine qui nous appelle à nous extraire du péché où règnent justement ces disciplines infirmes quand il s’agit de la Vie spirituelle. Je pense que tu auras fait un grand pas de compréhension des Pèlerins d'Arès quand tu admettras que le Frère Michel n'as pas pu écrire ce Livre et que, ce Livre venant de Dieu, toutes les analyses et interprétations psychologiques et autres fondées sur la vie du frère Michel sont nécessairement erronées...

"Didier Doré : Il est vrai que toute religion évolue, comme toute chose sur terre et comme tout phénomène humain, de la naissance à la mort. Mais cette évolution n'est pas un constant progrès vers le meilleur, loin de là. C'est naturellement, comme le corps humain ou l'organisation des sociétés, une croissance vers une apogée de ses tendances, puis une décroissance vers sa disparition par dispersion de ses forces et de son intelligence, parce que, malheureusement c'est cela, la dynamique morbide et mortifère du péché.

"Toute religion n'est que la confiscation de la Parole de Dieu au profit d'un groupe humain, plus ou moins important, qui établit sur l'élan absolument libre d'amour, d'intelligence et de bonté du Souffle et de l'Eau de Dieu des écluses et un moulin qui servent les intérêts de quelques-uns, alors que la Puissance du Père a été donnée généreusement à tous pour libérer l'homme de la souffrance et de l’esclavage.

"Didier Doré : Nous ne souhaitons pas que les religions, en tant que systèmes évoluent, nous souhaitons, comme Dieu le veut, tout simplement qu'elles disparaissent, car elles ont apporté globalement bien plus de malheurs que de bonté, d'intelligence et d'amour. Bref, elles ont fait leur temps. Nous n'avons, ni le frère Michel, rien à leur pardonner, elles n'existent pas en tant qu’êtres vivants, nous avons juste à réveiller l'intelligence, l'amour et la liberté des hommes pour qu'ils s'en détournent et retrouvent leur divinité enfouie sous le péché, pour redevenir les « poulains agiles » du Créateur.

"Didier Doré : Ainsi, quand tu écris : "Certaines religions ont évolué, difficilement il est vrai, mais s'efforcent tout de même de mieux découvrir l'amour de Dieu et de le répandre dans le monde des humains ainsi divinisés", tu exprimes vraiment le savoir du docteur en théologie que tu es. Et tu te trompes sur deux points : d'abord tu confonds l'évolution des religions et l'évolution des croyants qui sont deux choses différentes.
"Oui, les croyants peuvent évoluer, parce qu'ils ont en eux l'Image et Ressemblance du Créateur qui souffle en silence dans leur poitrine et cette évolution n'est jamais le fait des autorités de l'église, mais de l'Église en tant qu'assemblée de croyants. Les autorités, elles, conservent et n'évoluent que sous la pression des peuples. Le croyant, quand il comprend qu'il est librement fils du Père n'a plus besoin d'un prêtre ou d'un docteur pour écouter et comprendre Dieu, il tend l'oreille et le cœur, et cela suffit.

"Didier Doré : Ta deuxième erreur est de croire que les religions "divinisent les humains". C'est exactement le contraire, les religions aliènent et enferment les humains dans l'animalité la plus radicale, celle qui consiste à s'approprier Dieu et, par cet acte déicide, à en faire une idole. Toutes les religions en tant que système sont païennes, même les religions monothéistes, parce qu'elles traitent Dieu comme les religions polythéistes traitent leurs idoles. Elles se l'approprient à leur profit et au lieu de Lui ouvrir toutes grandes les portes de l'humanité et de s'avancer vers leur frère avec Dieu comme offrande, elles s'avancent avec Dieu comme leçon et comme bâton, si cela ne suffit pas. Quelle incompréhension totale ! Non, décidément, nous n'avons pas besoin de l'évolution des religions ou des politiques, nous avons besoin de leur disparition !

"Mais nous ne sommes pas des révolutionnaires et des chirurgiens qui allons amputer l'humanité de ses religions. Nous sommes des hommes d'amour et de patience qui allons réveiller la liberté spirituelle dans le cœur des hommes pour qu'ils cessent d'être pêcheurs par volonté autonome de devenir bons et pour que les religions disparaissent d'elles-mêmes au fur et à mesure de la disparition du péché, comme les symptômes d'une maladie disparaissent au fur et à mesure de la guérison."

"M.C. Merci Didier pour la clarté de ton commentaire. Je suis un peu suffoquée car mon expérience personnelle de croyante me fait dire que sans ma religion je n'aurais jamais entendu parler de Dieu. Et cela m'ennuierait beaucoup de vivre sans Lui. Je trouve injuste ton regard en leur endroit car je pense qu'elles n'ont pas apporté que du mal à l'humanité, même si leurs fonctionnements ont pu caricaturer l'image de Dieu. Tu as raison ce ne sont pas les religions qui divinisent les humains. Dieu seul peut le faire ! Mais restons-en là, en respectant chacun nos libertés."

"Didier Doré : Désolé, M., de te répondre si tardivement ; je suis sur-occupé en ce moment.
"Je crois que tu ne me comprends pas bien, parce que tu confonds la religion-système et la religion-foi. La première est une organisation humaine classique avec son principe et son fonctionnement dominants-dominés et ses hiérarchies par définition non-fraternelles parce qu'aliénantes, la seconde est un mouvement, un élan vers le Père de l'Univers et Ses Enfants humains avec ses aspirations spirituelles et ses potentialités d'accomplissement mises en œuvre dans la pénitence constructive.
Les Pèlerins d'Arès à la suite de Dieu réprouvent la religion-système et ses hiérarchies qui sont inutiles et nuisibles à la foi, mais évidemment reconnaissent parfaitement les bienfaits de la religion-foi, à condition que cette foi ne reste pas qu'un vœu et une espérance inertes, dénués d'accomplissement."

"Et ce n'est pas la religion système qui t'a fait découvrir Dieu, c'est la religion foi, celle des assemblées de Dieu composées de simples croyants, même soumis à leur hiérarchie, qui reconnaissent le Père dans leur cœur et l'écoutent. Cette distinction est certainement difficile à opérer pour toi qui est un docteur en théologie, pourtant elle est très importante, car Dieu dit dans la Révélation d'Arès (7/4) :
"Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes,
de leurs prêtres et de leurs docteurs,
que Je n'ai pas établis sur elles,
les laver des enseignements trompeurs
et des pouvoirs illusoires
que Je n'ai livrés en aucune main,
car Ma Parole seule sauve,
Mon Bras seul donne force,
Mon Pardon seul absout."


"Didier Doré : Quant au fait que "ce ne sont pas les religions qui divinisent les humains, car Dieu seul peut le faire !", je partage ton avis sur le fait que Dieu divinise l'homme, mais l'homme y a aussi sa part. Certes, disons que Dieu a divinisé l'homme-animal en lui communiquant des dons divers qui font de l'homme l'image et ressemblance de Dieu. En quelque sorte, après lui avoir donné la vie biologique par l'évolution de la Création, Il lui a donné la vie spirituelle par la Volonté d'en faire Son Fils. C'est la Vie qu'Il a "donnée une fois, l'Oasis" (Révélation d'Arès 24/3). Par le péché, l'homme a perdu cette Vie, et Dieu l'appelle à la retrouver en réactivant en Bien l'Image et ressemblance, en cessant de pécher et en faisant pénitence : amour, pardon, paix, non-jugement, intelligence du cœur..."

"Dans ce sens, avec l'alliance et le soutien de Dieu, l'homme a la faculté de se rediviniser par le choix libre et existentiellement accompli du Bien. Ce chemin vers l'état originel d'homme divin se parcoure à deux, le Bras de Dieu au bout du bras d'homme. L’alliance est toujours là, mais elle n’est pas imposée, elle est proposée, offerte." :
"Je n('é)lève pas (de force). Mon Bras (attend) au bout du bras d'homme ; (il Le saisit s'il veut). » " (Révélation d'Arès xxx/6).
Ainsi Dieu divinise toujours l’homme par la Vie qui est le Fond de la vie de l’Homme et par l’Alliance qu’Il lui offre dans sa quête spirituelle à la recherche de la Vie. Et l’homme divinise aussi l’homme, par ses propres efforts à "mettre ses pas dans les Pas Dieu."
Bises M. J'espère que tu vas bien..."

Merci d’avance de votre réponse frère Michel, en m’excusant pour cette longue transcription. Je vous embrasse de tout mon cœur fraternel.
Didier D. de la Catalogne française

Réponse :
Vous dites, frère Didier : "Nous ne souhaitons pas que les religions, en tant que systèmes évoluent, nous souhaitons, comme Dieu le veut, tout simplement qu'elles disparaissent." Pour ma part je ne souhaite pas que les religions disparaissent, car une importante question se pose : "Les religions disparaîtraient pour laisser place à quoi ?" Si c'est pour laisser place au vide, mieux vaut la religion que le vide... quand même ! Non, non, ce n'est pas sous forme de cette sorte de souhait que je lis La Révélation d'Arès. J'y lis que les religions disparaîtront d'elles-mêmes peu à peu au fur et à mesure que la vie spirituelle renaîtra sous la forme qui apparaît dans La Révélation d'Arès : la Victoire du Bien, de l'amour, bref, de la pénitence, le fait absoument fondamental que ce n'est pas ce qu'on croit, mais le bien qu'on fait qui sauve, autrement dit que ce n'est pas la foi mais les actes, qui sauvent, car c'est bien là tout ce qui nous sépare de la religion.
Cette personne, M.C., est docteur en théologie, mais de quelle religion ? Juive, catholique, orthodoxe, protestante (et là de quelle obédience ? il y en a tant et tant !), musulmane, etc ? Et de toute façon nous ne faisons pas de théologie. Notre foi est celle du charbonnier, mais du charbonnier qui pense qu'aimer, pardonner, faire la paix, s'efforcer d'avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés — car les préjugés sont pires que les pouvoir et les ennemis — est ce qui conduit au Salut.
Notre théologie, si nous en avons une, est simplement celle du "Sermon sur la Montagne" et, bien sûr, de La Révélation d'Arès. Sinon, la théologie au sens large remplit des salles immenses de bibliothèques et n'a servi à rien pour faire de ce monde un monde meilleur, un monde revenant vers Éden.
Je crains, mon frère Didier, que vous aimiez perdre votre temps. Cet échange avec une théologienne qui ne croit pas que La Révélation d'Arès vienne de Dieu, mais qui croit que j'en suis l'auteur (les gens qui me considèrent comme un imposteur sont millions et millions en ce monde), ne m'intéresse pas du tout. Je ne vois pas où il vous mène et je pense que vous seriez mieux inspirés si vous alliez par les rue de Perpignan chercher ceux qui répondent à l'Appel d'Arès plutôt que d'échanger par courrier, SMS, etc., avec quelqu'un qui comme tous les théologiens ne fait qu'argumenter et ergoter sur des bases rabâchées, redites, ressassées, qui sont toutes plus faussées et contradictoires et donc problèmatiques les unes que les autres. Vous tournez en rond avec eux... Fuyez, fuyez !
J'ai quand même affiché votre commentaire pour ceux que cela pourrait intéresser, car il n'y a pas que des Pèlerins d'Arès qui lisent ce modeste blog.

31jul18 198C34
"Tantôt, dominant Vertu et Ignorance, la Passion l'emporte; et tantôt, c'est la Vertu qui vainc Passion et Ignorance. D'autres fois encore, l'Ignorance, à son tour, renverse Vertu et Passion. Jamais entre les gunas ne cesse la lutte pour régner." (Bhagavad.Gita 14/10).
Aimer au sens large me libére de l'emprise de ces trois conditions (gunas) de la vie. En aimant du cœur et des mains notre prochain et tous les autres, disparaît le compte, plus de lutte intérieure.
Mon intelligence, rafraichie par l'Amour du Créateur, étant pour un temps libérée, je peux alors diffuser un peu de cette libération, devenir co-créateur d'une perception et d'un monde changé.
L'amour est image et ressemblance de l'Amour comme vous nous le rappelez si bien.
Dieu dépasse les conditions de la vie matérielle aussi bien qu'Il en est le Créateur.
Aimer comme entrer en pénitence, c'est Lui permettre [au Créateur ?] d'agir parmi nous pour vaincre l'immobilisme d'esprit dans lequel le système d Adam nous a enjôlés.
Pour la Vie.
Balthazar

Réponse :
Dans la traduction de la Bhagavad Gîta d'Émile-Louis Burnouf, qui est celle de ma bibliothèque, le passage que vous citez est différent, mais grosso modo le sens est le même. Merci, frère Balthazar, pour ce commentaire.
Je profite de votre commentaire pour apporter aux lecteurs de mon blog quelque informations concernant la Bhagavad Gîta, qui est citée de-ci de-là, mais qui est rarement lue et méditée complètement.
La Bhagavas Gîta est en fait un dialogue entre un chef de guerre, du nom d'Arjuna, à la tête d'une armée qui va engager une bataille contre les armées de ses ennemis et Krishna, qui est Dieu qui pour l'occasion s'est incarné, revêtant la peau et l'aspect de cocher qui conduit le char de guerre du dit Arjuna. Ainsi Dieu déguisé en aurige et Arjuna, qui sont côte à côte sur la plateforme du char, discutent. Mais cette discussion, en langue sanscrite, est d'une superbe beauté poétique et revêt un sens d'une grande profondeur.
La Bhagavad Gîta n'appartient pas à la catégorie, qu'on appelle shruti, des livres révélés comme le Véda, mais à la tradition, appelée smriti, découlant de ces livres révélés. Ainsi la Bhagavad Gîta est un des dix grands poèmes sanscrits qu'on appelle globalement Mahabharata, qui raconte la guerre entre deux familles apparentées du royaume antique de Bharata, qui est un empereur légendaire de l'Inde antique, l'ancêtre éponyme de la nation indienne auquel se réfèrent les mythologies hindoue et jaïn (par exemple, Gandhi était jaïn, pas hindou). Sa capitale était Hastinapur, on ne sait pas vraiment où elle se situait, dans le Nord de l'Inde apparemment.
Revenons à la Bhagavad Gîta. Le poème commence au moment où une bataille féroce va être livrée. Le poème, la conversation entre Arjuna et son aurige ou cocher, en fait Dieu déguisé en homme. résout l'horrible dilemme auquel est confronté Arjuna. Les ennemis étant des parents d'Arjuna, il s'agit d'une guerre fratricide, et la question est : Arjuna doit-il engager la bataille ou y renoncer afin de ne pas perturber l'ordre naturel du monde ? C'est évidemment un thème perpétuel sur cette terre. Faut-il renoncer à vaincre ou tuer l'adversaire au nom de la non-violence ? Krishna, Dieu déguisé en aurige, apprend à Arjuna que l'action humaine n'est qu'illusion et qu'autre chose est le véritable acteur de toute entreprise, bonne ou mauvaise. Krishna révèle à Arjuna que l'âme individuelle est une, individible, éternelle, indestructible. L'âme ne peut tuer ni être tuée, sa nature dérive de la Puissance absolue (brahman) qui est au fondement de tout ce qui se passe dans l'Univers.
La Bhagavad-Gîta a été interprétée un nombre incalculable de fois et de façons diverses et contradictoires, mais elle contient en elle-même une force métaphysique exceptionnelle.
Merci, frère Balthazar, de nous citer ce livre qui n'offre pas vraiment au monde la solution du Mal qui y sévit, parce que sa traduction n'est pas chose aisée et que demeurent des passages à jamais obscurs, mais qui est un des fleurons de la littérature spirituelle universelle.

31jul18 198C35
Merci, cher prophète Mikal, pour cette belle entrée qui nous prend par la main et nous conduit au fil de vos interrogations sur la meilleure façon de changer ce monde si malade. Vous écrivez : "La Révélation d'Arès était très lue dans les années 70 et 80 ; elle est très peu lue aujourd'hui (...) la désastreuse "mission sociale" des années 90 a stoppé la soif sacrée. Il est très difficile de la réveiller (...)". Cela me fait réfléchir.
En relisant la Parole : Je t'ai dit : "Le Semeur est passé.". Je ne t'envoie pas aux semailles mais à la moisson. Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe, à battre la gerbe, à étaler son grain, à l'étaler dans la grange, mais tu n'as pas idée du labeur, des peines et des larmes, soixante-dix fois sept fois plus dures que les tiens, qu'il a fallu au grain pour mourir en terre, germer, échapper aux vers et aux oiseaux, élever sa tige au-dessus de lui et la mûrir. Cela Je l'ai fait pour toi. (Rév. d'Arès 6/2).
490 fois plus dur ! Ce calcul est le seul moment de la Parole d'Arès où un chiffre aussi précis est donné. C'est de plus sous la forme d'une opération de multiplication, ce qui peut sous-entendre le décompte de catégories diverses de peines et de larmes par lesquelles passe l'épi mûr avant d'adhérer à la Parole d'Arès. Alors, le Semeur est passé ? Mais où donc ? Certes, ce verbe au présent est à prendre comme au-delà du Temps — et donc encore plus vrai pour les générations qui viennent — mais pour notre génération, qu'en est-il ? Que s'est-il passé de profond dans le corps social depuis 50 ans ? Pour l'historien des sciences Jean-Pierre Le Goff — entendu sur France Culture, et que je résume de mémoire — l'apport essentiel de Mai 68 a été de dire "la liberté n'est pas l'affaire de l'État. Libère-toi toi-même !"
Mais cela s'est fait dans une incohérence des concepts et des valeurs qu'on avait jamais vue dans l'Histoire. La révolte adolescente est devenue une norme sociale depuis 50 ans : une utopie de société horizontale sans autorité, sans verticalité, qui pour Jean-Pierre Le Goff — contrairement à notre espérance arésienne — ne marchera jamais et qui est l'opposé de la démocratie. La véritable jeunesse de 2018 n'existe plus dans cette utopie, car elle vote Front National (quand elle vote). La gauche politique a abandonné le peuple et construit une gauche culturelle "hors sol". C'est par exemple "Nuit Debout" en 2016.
Selon Jean-Pierre Le Goff toujours, chaque "jeune" vit ainsi comme dans une ville en ruine de concepts et d'utopies ; il trouve une pierre bleue qu'il prend, une pierre jaune qu'il prend et met sur la pierre bleue, pour construire ainsi peu à peu la colonne vertébrale de sa vie... C'est ici le "dieu humain" montré sur l'image de votre entrée, mais c'est aussi peut-être le grain qui meurt en terre, germe, échappe aux vers et aux oiseaux, élève sa tige au-dessus de lui et la mûrit.
Dans votre article "Barbarie" du Pèlerin d'Arès 1989, vous avez parlé de barbarie sauvage et de barbarie planifiée, celle de notre monde "civilisé" depuis longtemps. Nous voyons peut-être émerger maintenant une barbarie dé-planifiée, comme troisième catégorie qui fonctionne par récupération et recyclage des éléments, dans une immense décharge à Ciel ouvert.
Alors, vous avez raison de nous le rappeler : "Nous devons travailler dur notre pénitence pour rendre le Père à nouveau perceptible par l'amour, le vrai, la liberté, la vraie, et l'humilité qui donne lucidité." Le Père perçu dans La Révélation d'Arès... c'est ce que sent un épi mûr, même si le Père et le Bien perçus hors de La Révélation d'Arès sont déjà de belles voies spirituelles. Aider à "rendre le Père perceptible" dans La Révélation d'Arès — voilà un beau défi pour notre mission, sur lequel je travaille —... plus "la liberté, la vraie," dans l'Assemblée... seront les deux lumières les plus visibles aux épis mûrs, me semble-t-il. Elles jailliront irrésistiblement si nous savons "travailler dur notre amour, le vrai, et notre humilité, la vraie". Ces deux feux du Père perceptible et de la liberté devront longtemps couver sous la décharge à Ciel ouvert, mais ils attireront les épis mûrs de plus en plus fort !
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Vous demandez : " Alors, le Semeur est passé ? Mais où donc ?" Mais, mon frère Patrick, par l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) dont nous portons le gène au fond de nous !
Vous parlez de la jeunesse et c'est là un problème énorme qu'il est évidemment impossible de développer ici. Mais j'en profite pour signaler que nous avons une belle jeunesse parmi nos frères et sœurs et que, s'ils ne sont pas encore très nombreux, ils ont une très belle qualité spirituelle dont je me réjouis particulièrement au Pèlerinage où je vois tous ces jeunes gens et ces jeunes filles ou jeunes femmes que j'ai connus bébés et qui maintenant entrent dans la vie et s'y font missionnaires de la pénitence.
Je connais un peu Jean-Pierre Le Goff. Sa prospective l'oblige a faire passer sa philosophie par la politique et j'avoue que la politique m'intéresse de moins en moins. J'ai tellement la conviction qu'en dépit de son énorme poids, la politique n'apportera pas de solution au problème du changement du monde, que je m'en détourne de plus en plus. C'est vers Dieu que je me tourne, vers mon Père dont le poids est de plus en plus grand sur ma vie au fur et à mesure que je réalise que la vie humaine est courte, très courte même. J'ai l'impression de n'avoir rien fait, d'être, en tout cas, très en deçà de mes objectifs. Je ne suis plus qu'une volonté qui tient à bout de bras le destin de l'homme comme Enfant du Père. L'idée du Père, de la relation qu'on a avec l'Un, le Tout Autre, Celui dont nous sommes l'image et ressemblance, domine tellement en moi que par moments j'ai presque hâte que mon cœur cesse de battre et que je puisse entrer, si je les ai gagnés par ma pénitence bien sûr, dans la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4). Mais bon ! Je suis toujours là et plutôt vaillant encore, alors je me dis que le Père me veut encore ici pour un certain temps. Alors, je m'arc-boute, j'ahane, je continue de remplir ma tâche, bref, à rester jeune, car après tout la jeunesse ce n'est pas l'âge, c'est une qualité intérieure.
Merci, frère Patrick, pour votre commentaire.

31jul18 198C36
Nous avons encore des griffes qui blessent et des dents qui mordent le prochain.
Invitation du Père au chapitre xxiv/2 à mordre Sa Lèvre (Rév d'Arès), image un peu brutale pour faire comprendre, aux barbares que nous sommes encore, que c’est dans la direction de la Vérité qu’Il rappelle sans cesse que nos efforts doivent tendre et s'y tenir fermement pour être consciemment un avec Dieu, pour libérer l’énergie spirituelle enfouie en nous, l’Eau des Fleuves de l’amour et de la vérité, Fleuves qui couleront dans nos cœurs adoucis, où Éden pourra refleurir.
Même dans l’au-delà le frère mange sur Ma Dent » (xLvi/4), car Je suis sa nourriture, l’Eau, la Vie.
L’agrandissement des Saints Lieux est vraiment réussi.
Bon pèlerinage d’août à vous bien aimé frère Michel que j’espère remis et que j’embrasse ainsi que sœur Christiane et tous nos sœurs et frères.
Marie-Hélène F. du Limousin

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce beau commentaire, que j'ai lu avec émotion.
Dieu, qui est le Créateur de milliards d'humains, morts, vivants ou pas encore nés, devrait être connu de tous. Eh bien non ! Ce n'est pas le cas. C'est si peu le cas que j'ai parfois l'impression que Dieu est ma vision unique en ce monde, que plus personne que moi, à qui Il a parlé en 1977, n'a de Dieu une idée proche, même si cette proximité a en fait généré en moi un mystère : Qu'est-Il ? Il parle, certes, mais Lui, qu'est-Il ? Invisible, tout à la fois infini, étalé jusqu'aux illimités confins de l'Univers et réduit à un petit bâton de lumière entre les quatre murs d'une petite chapelle sans le moindre intérêt, qu'est-Il donc, cet Être plastique au point d'être tout à la fois un microbe et l'infini. C'est devenu pour moi inconcevable et cependant j'ai la certitude de Le connaître mieux que n'importe qui et n'importe quoi.
Alors, si, en plus, je peux mordre Sa Lèvre, le mystère s'épaissit encore...
Mais en fait, Il est simplement la Vie, et la vie qu'est-ce que c'est ? Je suis fait de carbone, d'oxygène, d'hydrogène (je suis 75 % d'eau...), etc., et si je mets dans un vase toutes ces matières dans les proportions exactes qui sont les miennes, que je touille bien tout ça, que j'y fasse passer un courant électrique, il ne se passera rien, je ne donnerai pas vie à ce mélange. Qu'est-ce que la vie alors, sinon la Vie ? Les savants de ce monde me font rire.

31jul18 198C37
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Notre  mission n'est pas facile, tant il est ardu de trouver les épis mûrs.
Mais parfois elle nous fait vivre des moments de vie magique.
Par exemple, samedi dernier, j'étais à la moisson et à environ cinq mètres de moi, une petite fille d'environ deux ans et demi, s'est assise par terre en pleurant,
elle ne voulait plus avancer. Le papa essayait bien de la consoler mais en vain. Puis c'est la maman qui a pris le relais en la prenant dans ses bras, mais elle continua de pleurer. Elle a voulu la mettre dans sa poussette mais c'était pire encore. Le couple était très proche de moi, à environ deux mètres, j'ai regardé la petite fille dans les yeux, elle se trouvait à ce moment-là dans les bras de sa maman et quand elle a croisé mon regard, elle s'est arrêtée net de pleurer.
La maman  a voulu la remettre dans sa poussette et lui donner un jouet pour la consoler, elle a recommencé .
Elle l'a reprise dans ses bras et je l'ai regardée à nouveau dans les yeux, elle a stoppé ses pleurs. Elle se tournait dans les bras de sa maman pour me regarder. Puis elle m'a fait un petit signe de la main auquel j'ai répondu puis un bisou de loin en portant  la main sur ses lèvres, auquel j'ai répondu aussi.
Et elle s'est arrêtée définitivement de pleurer. La maman la remise dans sa poussette et là elle n'a rien dit mais elle se retournait de temps en temps pour me lancer des regards complices. Les parents l'ont sanglée et m'ont remercié. Du coup je leur ai proposé un tract qu'ils ont accepté avec joie.
Ce fut un beau moment de vie que je voulais vous partager. En attendant le plaisir de vous revoir début août à Arès au Pèlerinage, je vous embrasse bien affectueusement ainsi que ma soeur Christiane.
Denis K . de Bretagne-Sud

Réponse :
Mon frère Denis, merci. J'aime beaucoup l'histoire très simple de cette petite fille qui a cessé de pleurer en vous regardant. Comme quoi ! les enfants sont dans un autre monde, pas encore le nôtre si mauvais, et perçoivent les choses très différemment de nous. Sœur Christiane a comme vous un don particulier pour attirer l'attention des petits enfants et les faire se calmer et s'intéresser à elle. Cela m'arrive aussi, mais je crois toujours que c'est parce que ma barbe les intrigue. Peut-être est-ce quand même, de temps en temps, mon regard.
À bientôt, frère Denis, la joie de prier avec vous et Marie-Élise à Arès.

31jul18 198C38
Libérateur, je suis dans l'âme ; oui, je vaincrai par l'amour.
Je vaincrai d'abord mes faiblesses grâce à l'amour. Surtout la faiblesse quotidienne d'échoir dans l'abîme de la mort que l'influence du monde dépose tous les jours sur le seuil de ma porte. La mort insiste, elle va jusqu'à frapper au volet de mon havre de tranquilité. Elle ne veut pas me laisser en paix ; je dois lui ouvrir et trouver la force de lui parler avec amour. Mais je me dois de la repousser de toute ma force, ne pas la laisser entrer chez moi. Pour cela je me dois de rester en vie. Et seul l'amour est la vie.
Alors, "Écoute, toi qui résiste à l'amour,. L'amour seul est éternel, l'amour est Un. Tu aimeras l'Amour de toutes tes forces."
J'ai encore un peu de temps devant moi pour ancrer l'amour en moi, car je sens qu'un jour viendra où la mort ne me donnera plus le choix ; elle fracassera la porte de ma maison et cherchera à envahir mon espace.
Alors que les pensées vaines de la mort enferme et me réduisent à passer ma vie dans l'Alcatraz du système, l'amour me libère totalement, il me fait l'Univers. Il est braise tandis que la mort est charbon.
L'amour vainc parce que l'amour n'est pas une vaine action.  C'est dans un esprit de conquête que je m'efforce d'aimer à chaque instant un peu plus. C'est pour empêcher le nuage noir qui recouvre la terre que je vais lancer les éclairs blancs de l'amour.
L'amour, c'est donner la vie. Mais c'est aussi repousser la mort. C'est une richesse plus rare que le cancer qui ronge les coeurs pris en otage par la peur ; le compte qui ne se fatigue pas de se répéter que ce qu'il offre ne sera pas gratuit. Toutes les abbérations de ne pas avoir à aimer se justifient par des raisons plus farfelues les unes que les autres. Mais, en fait, le monde ne se laisse pas imprégner par l'amour d'abord parce qu'il leur est étranger. Ensuite parce que ce n'est pas facile d'aimer, surtout l'adversité.  Mais l'adversité n'est là que pour mettre l'amour à l'épreuve ; quel mérite aurais-je à n'aimer que l'amour ? J'apprend à aimer l'adversité. Je dois trouver la force d'accueillir la mort et de la remplir de la lumière de l'amour. Je dois resusciter la mort ; la transformer en Vivant.
Pour l'instant, la mort commémore la mort. Il y a des monuments en son nom. Libérateur, toi, fête la Vie ! Me dis-je. Crée des monuments qui lui rend hommage ! Lace ton poignet à l'amour car, en fait, il est le synonyme de la liberté absolue. Cette liberté que tu veux gagner afin de faire le Bien comme tu l'entends et non pas comme l'entend la mort.
Ne te laisse pas envahir par la mort. La mort qui te présente partout la mort : au carrefour des chemins, un bonhomme crucifié par la mort est l'emblême des morts. Ce bonhomme est pourtant la Vie. Il est le Vent Fou levé de Nazareth.
Frédéric M.  du médoc.

Réponse :
"Un jour viendra où la mort ne me donnera plus le choix ; elle fracassera la porte de ma maison et cherchera à envahir mon espace," dites-vous, frère Frédéric. Mais la mort de viendra pas vous "envahir" ; elle viendra vous libérer, mon frère Frédéric. Elle viendra tous nous libérer. La vie est courte, très courte même, et quand vous aurez mon âge, vous vous en rendrez compte, vous vous direz : Qu'ai-je fait ? Et vous verrez que vous n'aurez pas fait grand chose en quelques décennies. Et puis quand nos âmes, forgées par la pénitence, s'envoleront, aidées par la mortification (Rév d'Arès 33-32-34) de ceux des nôtres restés ramper sur terre, et que nous courrons entre les étoiles comme je courus quand le Père me donna, la nuit du 2 octobre 1977, un aperçu de ce que serait ma mort (Rév d'Arès ch.vi), nous nous sentirons libérés. Certes, pas libérés comme nous le serons le Jour de la résurrection (24/5), quand nous aurons réintégrés nos chairs devenues imputrescibles, mais quand même déchargés du péché et des vilenies du monde.
J'ai interrompu la rédaction de cette réponse sous les appels répétés de mon épouse : "Le déjeuner est prêt !". Pendant le déjeuner nous avons regardé sur la chaîne Sundance Channel, un documentaire sur Gore Vidal, un écrivain et penseur américain dont j'ai lu autrefois quelques ouvrages, une plume et une intelligence que j'ai aimées, un de ces esprits supérieurs dont on voudrait tant qu'ils aient eu un rôle social plus important que ne l'ont les politiques, en général médiocres, et je regardais cet homme estimé filmé et parlant en 2006 à 81 ans, impotent, très éprouvé par l'âge, et je disais à mon épouse : "Ce n'est pas juste. Moi à 89 ans je suis encore vaillant et lui, un grand esprit, maintenant cacochyme, égrotant, à 81 ans ! (il est mort en 2012) C'est moi qui devrais avoir un pied dans la tombe et lui qui devrait être resté en bonne forme et brillant, car le monde a besoin de grandes pensées comme la sienne." Et mon épouse m'a repris, elle m'a repris de très haut, quasi sévèrement, me disant : "Vous devriez vous taire. Vous devriez avoir honte de toujours trouver les autres meilleurs que vous et méritant mieux que vous. Vous rendez-vous compte de la confaince que Dieu a mise en vous ?..." Elle m'a dit cela avec rigueur, intransigeance, et j'en suis resté comme deux ronds de flan.
"La confiance que Dieu a mise" en moi... Je ne peux nier cela. Je ne peux pas non plus dire que je ne fais pas tout ce que je peux pour être digne de cette confiance, mais je suis incapable de comprendre pourquoi le Père m'a appelé, incapable de me sentir homme d'un notable éclat spirituel par lui-même, et j'en suis encore non à craindre que "la mort m'envahisse" comme vous dites, mais à me dire que le jour où la mort me libérera sera un beau jour. Coimme vous voyez, nous considérons le seuil de la vie de deux façons plus différentes.
Après tout, c'est sans doute que nous avons nos souffrances, fort différentes, chacun la sienne, mais douleurs quand même. Parfois je me regarde regardant, regardant mon existence, qui a été brève (j'ai l'impression qu'hier j'avais encore vingt ans), au cours de laquelle je n'ai pas fait ce que j'aurais dû faire : Réussir la mission que Dieu m'a confiée. Oh ! Tout n'est pas nul, la mission existe et s'améliore sans cesse, la notion de ce que La Révélation d'Arès signifie s'affine, les choses deviennent plus claires, nous sommes sans nul doute plus solides dans la foi et l'apostolat que nous ne l'étions à la fin des années 70, mais enfin, il faut le dire, nous n'avons pas tellement avancé. Sans doute ne pouvions-nous pas faire mieux. Mais est-ce sûr ? Je n'en sais rien. Même en fermant les yeux pour ne pas nous faire peur, nous devons bien dire qu'il reste pour ainsi dire tout à faire.
Mais peut-être cette sorte de miracle qu'est ma santé encore assez robuste tandis que j'entre dans ma quatre-vingt-dixième année, n'est qu'illusion. Peut-être vais-je m'effondrer ce soir, demain, après-demain, sous le coup fatal d'un infarctus du myocarde ou me trouver comme un légume après un accident vasculaire cérébral. Pourquoi me dis-je que le Père n'a pas fini de créer le monde et que celui-ci est encore en train de se faire et que nous sommes encore dans la Genèse, que Noé et Abraham, c'était hier, que notre erreur est de croire que beaucoup de temps s'est écoulé depuis la création mais qu'en fait c'est très peu. Si c'est le cas, alors tout va de soi. Nous avons peut-être encore tout à apprendre, le monde est à changer parce qu'il n'est pas fini, tout ne fait que commencer encore.

31jul18 198C39
Il y a des moments, mes pensées s'envolent et je me mets à pleurer pleurer pleurer de cet Amour que je reçois du Père, dont l'image et ressemblance se réanime — réhânime — en moi. Et aussi l'amour que je reçois de sœurs et  frères.
Je pense au poulain agile libre du harnais courant vers son but (Rév Arès 10/10). L'amour nous rend libres. Je pense à notre sœur Nina, à frère Gérard, tous deux spirituel dont l'intelligence du cœur me touche. Voilà deux magnifiques papillons qui répandent la vie spirituelle, des pénitents. J'ai senti l'amour évangélique qui rayonne d'eux.
Je sens aussi l'amour chez nos jeunes sœurs et frères avec qui j'aime échanger. Je sens la vie qui rayonne d'eux, le frère Colin qui m'en apprend beaucoup de l'amour évangélique. L'amour est un fait social, l'amour rayonne, c'est un état. Je pense aux sœurs aux frères, d'autres poulains et papillons, qui ont déjà le Feu, le bouillon dans leur cœur le tison de la Parole (Rév d'Arès xxx/20), qui se libèrent par la pénitence (30/11).
Je dédie à toutes mes sœurs et mes frères ce magnifique clip de Vangelis chariots de feu qui me fait couler des larmes, ses poulains me font penser à vous tous, apôtres de l'idéal.
Que votre cœur lance le Feu ! Que votre amour soit fertile, fécond, que votre hâ [âme] soit créatrice (Rév d'Arès ch.xxxix).
https://youtu.be/eHjyhgXdjTU
Didier Br. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Oui, il y a une coulée continue, bouleversante, d'amour venu de tous les cœurs dans l'assemblée. Il est bon que vous la sentiez chez tous les frères et sœurs. C'est évidemment plus sensible pendant le Pèlerinage qui réunit pendant presque deux mois des centaines de Pèlerins à Arès.
Nous nous sentons presque en stupéfaction d'exister là, ensemble, pendant l'été, pas tous en même temps heureusement (sinon il ne faudrait pas un agrandisement de la salle de prière initiale, mais dix agrandissements), mais tous ensemble en prière que ce soit à Arès ou n'importe dans le monde. Quand je prie à ma place habituelle dans la Maison de la Sainte Parole, face aux murs blancs, dans cette boîte immaculée qu'est le lieu où vint le Père il y aura quarante-et-un ans cet automne,  j'ai l'impression déconcertante mais douce que j'existe, que je suis au sens fort du verbe être, alors qu'avant je vivais, certes, coiffé, chaussé, pantalonné, bref habillé, lavé, marchant, parlant, pensant, mais je n'étais pas, je n'existais pas. C'est peut-être cela que vous ressentez, outre l'amour de vos frères et sœurs, le fait d'exister. C'est la présence de soi à soi qui s'impose parce qu'on a découvert qu'il y a présence de soi au Créateur de soi. On sent alors fragile... mais fragile... le monde, la balène (Rév d'Arès xL/4), au-dehors. La balène est la ballustre, la catapulte, mais elle ne tient pas debout, elle n'est qu'une illusion. Quelques bombes atomiques et il n'y a plus rien.
Je repense à l'Inès dans "La Reine Morte" de Montherland qui parle de la "fabrication de chaque instant, matérielle et immatérielle, qui fait vivre dans la sensation d'un miracle permanent." C'est ce miracle permanent que nous sentons à Arès, miracle de l'amour, même si ce n'est pas vraiment celui auquel pense Inès.

31jul18 198C40
Merci pour ce beau sujet d'entrée.
Libérateurs, vous vaincrez par l'amour !
Par l'amour pur, dépouillé et lucide !
L'amour et liberté !
Je vous transmets quelques photos de fleurs d'arbre que j'adore, les fleurs de cerisier et autres, les toutes petites et délicates ou celles plus fortes du magnolia (même si ce n'est plus la saison je viens de plonger dans les images d'internet pour me perdre encore dans ces fleurs). Enfin je ne vais pas avoir la place de tout envoyer...
Les fleurs comme manifestation de l'amour.
Créateur qui éclaire ce monde à travers les cœurs bourgeonnant.
Printemps fraternel,
Rachel-Flora G. du Jura
Floraison d'Arbres par Rachel Griot

Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ces très belles images de floraisons d'arbres fruitiers.
Comment pourrais-je ne pas les afficher ?
La sœur Christiane, mon épouse, qui comme vous aime beaucoup photographier les fleurs, va être heureuse en regardant ces belles images.

31jul18 198C41 
Panneau de Guy IacanoLe bien existe ! Le Bien est plus fort que le Mal, ai-je rappelé à ce jeune garçon ! [sur la photo du bas]
"Je sais que tu le sais déjà et je te le rappelle ! C'est lui qui développera ton âme ! C'est plus important que croire au bien !"
"Avoir la foi dans le bien, c'est bien !! Mais faire le bien c'est mieux," a-t-il répondu en souriant.
"Et plus tu le développera plus le Vent de Dieu soufflera sur ta voile et te rafraîchira !"
Ce soir je vous partage le chant du Champ, bien-aimé frère Michel :
Phare paternelle de la Vie éternelle,
Fraternel rayon de lumière transperçant les vapeurs de la pollution et canicule qui empêche les gens de respirer.
Mais l'air du Vent de Dieu et aussi Vivifiant que rafraîchissant.
C'est aussi le chant du Chant donné il y a 44 ans à Arès, danse de l'Espérance sur l'écume de la vague qui bave ( Rév d'Arès xLii/3)
Hymne à l'amour perdu, difficile à croire et pourtant simple à accomplir. Il suffit de faire l'effort d'aimer, d'aimer l'autre, son frère, dans un monde qui agonise de son absence. L'oubli passe, s'en passe même, d'aimer assez pour lui rappeler que la vie a un sens : celui de la Vie à recréer sur cette terre : ce que La Révélation d'Arès appelle le Bien qui changera tout entre tous.
Comment peut-on vivre sans air et sans eau au milieu du bruit, du fracas des cités (Rév d'Arès 33/11) ?
De même, c'est la fraîcheur de l'Eau Vive qui vaincra le Mal, vive par la pénitence et vive son rappel jusqu'à l'accomplissement !
Telles des perles vivifiantes au fil des générations sur le continuum de la pénitence, la moisson, elles se recréront et se succèderont pour former le collier de la Vie ornant  le Jour où la Lumière du Père couvrira tout !
Quelqu'un d'autre arrive... J'y vais !
Avec vous pour la Vie !
Guy I. de l'Hérault
Image Guy Iacono juillet 2018

Réponse :
Belle image, que je me réjouis d'afficher. J'ai découpé le texte du panneau mais, même sans le grossir, il est plutôt flou. Tant pis, on peut lire quand même quelques belles phrases.
Merci, mon frère Guy, pour cette scène de mission. Nul doute que Florence était là invisiblement.

01aou18 198C42
En Paradis (Talissieu, Ain)Cher prophète,
Chers prophètes et prophétesses,
Je pense ce texte depuis En Paradis [Talissieu, Ain], mais je vous l’envoie depuis Paris.
La Parole libère ; l’ami libère ; l’intelligence et l’humilité libèrent ; les lectures d’auteurs généreux et qui basent toutes leurs pensées et énergies sur le Bien individuel et commun libèrent ; la patience libère ; l’absence de jugement et le non-dualisme libèrent toutes les parties duelles — Aime ton ennemi jusqu’à ce qu’il ne te reconnaisse plus comme adversaire, car il ne semble pas savoir que la lutte est en dedans de lui-même et pas à l’extérieur ! — La douceur libère — [Toi,] libère la mesure et la douceur qui sont force ! —. L’amour libère, l’athée qui aime la vie et les hommes libère ; un frère bienveillant libère ; une mauvaise habitude que l’on remplace par une bonne libère ; un baiser peut embraser et libérer ; l’imagination libère si son but est noble et unificateur — mais pas uniformisateur — dans la diversité qui est richesse ; la miséricorde que l’on porte au monde libère le monde (Rèv D’Arès 28/7). Libérer du mensonge et de la suspicion qui font un mauvais couple. Les bonnes intentions, les bonnes pensées, les bonnes actions libèrent d’autant que leur vocation est de devenir réelles. Ne pas se décourager malgré les obstacles qui se dressent devant chacun de nous libère définitivement.
Changer le monde (Rèv D’Arès 28/7) par la pénitence est la seule arme. Armer les opprimés contre les oppresseurs ne se fait pas avec des fusils mais surtout et absolument avec la Raison et la Force qui viennent du Père. Ce n’est pas pour rien que Jésus s’adresse aux plus humbles et aime les parias, ce n’est pas pour rien que le fondateur du sikhisme, Nanak rejette radicalement les castes, aime les parias et reconnaît fondamentalement l’unicité de Dieu. Gurû Nanak créa des réfectoires accolés aux temples sikhs (gurdwara). On pouvait nourrir son âme et restaurer son corps, tous les disciples et humains présents étaient égaux en attention bienveillantes. Cette pratique de partage et de respect est de vigueur partout où les sikhs ouvrent un temple. Au demeurant les sikhs par ce type d’actions renversent le sens de l’économie : produire, partager, offrir, quêter le bien-être et le bonheur. C’est un bon commencement pour une libération de l’humanité.
L’opprimé, comme Dieu, est humble, ou du moins le premier sait que l’humilité est le sentier chevrier qui mène à la Libération. Dieu est, Il est. Il est, nous devenons. L’homme de peu est humilié par ses frères les hommes, mais c’est l’humilité qui fait sa force et sa grandeur — l’image et ressemblance est aussi là. L’homme de peu ne peut que s’élever et il le fait parfois, c’est bien. L’homme de beaucoup quand il rabaisse son semblable se rabaisse surtout lui-même. Dieu, parce qu’Il accepte l’homme dans son éloignement, se réjouira de son retour, c’est affaire de héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Dieu accepte par amour pour Sa Créature — Je serre, je serre comme le clou (ii/21). Dieu sait comment et l’homme qui L’écoute sait que la pénitence est sa planche de salut. Il est bien placé pour cela ; des millénaires de joug (28/25) donnent la patience et l’intelligence. Il doit se montrer noble pour cela, doit prouver que l’amour existe malgré les oppositions qui lui sont faites. L’opprimé ne peut désarmer son oppresseur que par la bonté qui imprègne toutes ses actions. Mais que l’équité (28/10) soit un des buts recherchés par le petit reste (24/1), et que la mesure soit en ceci : Chaque homme, femme, vieillard et enfant a le droit d’avoir à manger, boire, être abrité par un toit, vêtu correctement et instruit selon ses capacités morales, intellectuelles ou imaginatives et avoir pour horizon la paix. Avec cela nous sommes sûrs d’aller à l’encontre de tout système et de tout pouvoir, mais n’est-ce pas ce que libérateur veut dire et Dieu veut ?
Il est du devoir des hommes forts de se préoccuper de leurs frères moins forts ; [leur devoir n'est] pas de les commander — d’ailleurs un homme qui se comporte en chef (Rév d'Arès 16/1) ne comprend pas les clés de la libération —, mais de les aider — en les aimant. La pénitence dit tout aux esprits honnêtes et tout homme qui remplace sa culture par la Beauté-Bonté des choses sait cela ; il n’a pas besoin de religion, mais de Parole libérée, pas besoin de politique, mais de forts et de sages au service des faibles et des petits (26/9) — des gestionnaires soucieux du bien général. Dieu a donné à tous. Ainsi Matthieu nous dit-il dans l’Évangile qu’on lui prête (Matthieu 6/26) : Considérez les oiseaux du ciel ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’assemblent dans des greniers, et cependant votre Père céleste les nourrit ; n’êtes-vous pas beaucoup plus excellents qu’eux ?
Il ne s’agit pas de libérer les hommes de la dureté de la vie physique, nous ne sommes pas des cathares, mais [il s'agit de les libérer] du poids du péché et de les libérer intégralement et pour cela l’individu doit passer immanquablement par la pénitence. La liberté ne se fait qu’en son for intérieur, mais de for intérieur en for intérieur naît un peuple indomptable, hors du temps, hors des passions personnelles, c’est un Vent fou levé devant Génésareth et jamais totalement tombé. Les hommes tombent toujours, les idées libres et vraies jamais ! Les libérateurs prennent conscience et travaillent leur individualité mais pour  la reverser intégralement dans le cosmos qui danse. Deux étoiles, c’est trop peu pour leurs yeux émus. Les libérateurs sont de partout de tout temps, ils s’assoient et mangent avec leurs prophètes, ils œuvrent ensemble, ils sont comme des féeries de poissons dans l’eau, comme sont comme les merles moqueurs, ils se rient de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).

J’étais assoupi dans un jardin et j’alléguais ce texte trop long. Les feuilles tombaient au sol en grand nombre. L’Aigle (Rév d'Arès 23/2) se tenait là quiet, plus loin un faucon (xLv/20), quelques oisillons (xLv/14), pas de coucou (i/10, xxi/1). Près de l’Aigle un merle et une colombe. Une cerise au bec pour l’un, un rameau d’olivier au bec pour l’autre, ce sont eux deux qui m’ont transmit dans un songe cette phrase que je transmets : "La liberté absolue ne souffle qu’a la lumière de la vérité et à qu’à l’ombre de pensées rafraichies par l’intelligence (32/5). Milles vertus vous attendent, frères pénitents et patients, la grâce et la Libération sont à portée de cœur à portée de pèlerinage. 46 avenue de la Libération, Arès." Ont-ils précisé. Un signe peut-être.
Je vous embrasse.

Ginès P. d'Île de France

P.S. : Un frère et ami — un drôle d’oiseau aussi — avec qui j’étais en délicatesse m’a appelé depuis Arès pour se réconcilier avec moi. C'est tout à son honneur ; il était au Pèlerinage. Au fond, je n’étais pas fâché avec lui mais j’avais besoin de marquer de silence notre relation, afin que chacun pense librement de son côté, ainsi pas de mots et pensées qui nous rabaisseraient. Nous avons tous d’autres choses à faire qu’à nous répandre en petitesses, d’une certaine façon nous devons penser comme en Éden. Je présente mes excuses à ceux que j’offense par ma présence.
Entre Paradis, commune de Talissieu dans l’Ain et Paris, par la voie du milieu, boulevard des amoureux de l’Absolu.

Réponse :
Voilà un très beau texte, qui ne manque pas d'être poétique par endroits. Texte "pensé sur le lieu dit En Paradis, commune Talissieu (Ain)" mais rédigé à Paris. Je connaissais Talissieu au temps lointain (de 1955 à 1968, treize ans) où j'habitais Lyon. J'avais un ami lyonnais qui avais un maison par là, à Cerveyrieu je crois. En ce temps-là Talissieu n'était vraiment qu'un trou !
Oui, nous vivons dans l'inquiétude, parfois l'effroi, que nous cause un monde refroidi où ce que les hommes croient être la seule réalité intéressante s'éloigne de plus en plus des notions que vous citez en abondance dans votre commentaire, parmi lesquels je retiens par-dessus tout l'amour, puisqu'il est l'objet de mon entrée 198. Il y a comme une abstraction entre l'amour évangélique, que nous cherchons à réveiller, et les concepts de l'amour moderne, qui est tout autre chose.
Beaucoup des lecteurs de ce blog savent ce que La Révélation d'Arès pense et donc ce que je pense de cette problématique. La "raison" moderne situe l'amour évangélique dans l'abstrait, comme quelque chose de métaphysique au sens mauvais de ce qualificatif, quelque chose sans existence réelle possible et donc sans la moindre utilité. Cela dénote dans le monde quelque chose que je crois horrible : la perte de la sagesse !
Il y a pourtant tellement de cas où l'on pourrait se réjouir de l'autonomie et de la vie réelle de l'amour du prochain, parce qu'il génère le pardon et la paix inconditionnels au lieu des calculs (au reste, toujours faux) qui aujourd'hui sont à la base des relations humaines... de celles dont on parle tout du moins. Et quelle économie cela occasionnerait... de temps, d'argent, et par-dessus tout d'intelligence. Je suis stupéfait et terriblement inquiet quand je vois l'affaire Benalla : L'incroyable mobilisation d'hommes, de temps, d'argent, de matière grise, qu'un affaire où il n'y a pas de quoi fouetter un chat provoque. Le désir le plus malsain qui soit d'écraser ce pauvre type comme une puce qu'on décèle derrière tout ça. Je n'en ris pas ; j'en suis effrayé, je l'avoue... Je me demande où nous allons dans ce monde de plus ne plus froid et imbécile.
Contrairement à ce qu'on croit, ce n'est pas la science qui s'intéresse à la nature des choses et des hommes, car la science ignore prestement et même avec bruit ce qu'elle veut ignorer : Par exemple, j'ai vu et entendu Jésus et le Père des mondes à Arès, mais pfoui ! ce sont des balivernes, la science ne saurait s'attarder à ce genre de racontar. La science avec préjugés saurait-elle être la science ? Non, elle vole son nom. Mon racontar est, je l'affirme, le récit d'une Vérité d'importance immense, car elle rappelle que c'est en fait l'amour et l'intelligence libre qui peuvent s'intéresser à la nature des choses et des hommes.
On est vraiment face à un choix fondamental entre raison scientifique et Raison de la Vie. C'est l'amour évangélique qui est le clé permettant de passer de l'une à l'autre, car l'amour à des rouages intérieurs d'une puissance inégalée que les idées générale — que Paul Veyne, grande pensée, a très justement déclarées "creuses" — s'efforcent de cacher. Mais sert-il vraiment à quelque chose de cacher l'évidence ? Dieu est là, l'Amour est là, la Vie est là, mais la science a décidé qu'elle ne les voit pas ; elle les cache sous un épais carter de bronze. N'existe officiellement que ce dont les pouvoirs rampants, méchants, médiocres, de ce pauvre monde ont décidé l'existence. Vous avez raison, frère Ginès, d'insister sur la liberté, car la science, la connaissance, est la chose la moins libre du monde. La liberté — être libre (Rév d'Arès 10/10) — comme l'amour est l'abîme qui sépare la réalité que s'est donné le monde et la Réalité absolue devant laquelle la Parole d'Arès a ouvert la porte. Cette réalité donne le vertige, tant elle est grande, et c'est bien là une des raisons, entre autres raisons, des difficultés énormes de notre mission.

01aou18 198C43
Libérateurs nous vaincrons par l’amour, dîtes-vous, frère-aîné dans votre nouvelle entrée.
C’est sur le Champ (Rév d'Arès 13/7, 37/8) que nous pouvons être libérateurs. De la pénitence intérieure extérieure découle l’amour et les actes de Bien, à la suite du prophète Mikal.
Nous avons fait le choix de prendre le sentier encore accessible (Rév d’Arès 7/1 ).
Nous avions aussi le choix d’abandonner ce chemin, ou ne pas le prendre comme le font beaucoup. Le nerf dans l’oreille, l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès xvii/7)
L’homme qui réfléchit, qui médite sur l’état de notre monde fait ce bon choix, c’est la liberté et la volonté du petit reste de pénitents (Rév d’Arès 24/1-26/1).
Comme aucune religion n’a accompli sa mission, ni aucun pouvoir ne gère équitablement, seul le Bien peut nous transcender après plusieurs générations, et par la multitude du petit reste nous ferons refleurir le Jour (Rév d’Arès 31/8).
L’esprit de l’amour, ("Je m’espionne", Le Pèlerin d’Arès 1990), j’y réfléchis pour me comprendre moi-même et comprendre tous les autres. Car la vérité de la pensée doit rester vivante, active et évolutive, les intentions n’ont d’effets que suivis par des actes.
La faiblesse est péché, alors que la Force revient en l’homme par la pénitence s’il est vigilant.
C’est une adaptation permanente, sans changer de direction de certitude (Rév d’Arès xvii/1-4 et notes).
Parce que nous pouvons très bien aimer mal, ou hors de mesure, il y a beaucoup de subtilité, de nuances afin de bien aimer.
Dans l’amour évangélique nous avons forcément un sentiment vers l’autre, bon ou mauvais ; il ne faut pas en tenir compte, c’est une manière  d’éviter les préjugés. Dans la moisson, lors du premier contact on a tendance inconsciemment à vouloir coller une étiquette [à la personne rencontrée], ce qu’il faut absolument éviter pour ne pas tomber dans les excès, ni la compassion mal placée, pour ne voir en lui ou elle que l’image et ressemblance du Père (Genèse 1/27).
Toutes ces subtilités, nous devons les ressentir, en métabolisant la prière et votre enseignement, frère Michel afin de retrouver notre divinité.

Bon pèlerinage aux pèlerins du mois d’aout, et à tous les autres également, pour que l’amour progresse dans le monde.
Merci frère Michel pour l’enseignement inestimable du Fond des Fonds (Rév D’Arès xxxiv/6) descendu des Hauteurs sacrées que vous nous transmettez.
Je vous aime.
Simone L.  de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Je me souviens d'une dame que je rencontrai dans la rue, au temps où j'étais apôtre en ville, qui me dit quelque chose comme : "Mais si l'amour du prochain ne me rend pas heureuse, à quoi bon l'amour du prochain ?" Et je lui répondis quelque chose comme : "Mais si vous aimez, vous donnez ! Vous vous donnez à l'autre... L'amour n'est pas quelque chose qu'on reçoit pour être heureux, mais qu'on donne et c'est en le donnant qu'on peut, pas toujours mais quand même assez souvent, recevoir en retour du bonheur. La dynamique de l'amour, c'est de toute façon, toujours, d'aller de l'aimant à l'aimé. L'amour va vers l'autre et c'est parce que l'Amour de Dieu va vers nous, qu'il patiente encore ! (Rév d'Arès 28/21)." Cette dame devint un Pèlerin d'Arès.
L'amour donne la possibilité d'une transformation, d'un changement dit La Révélation d'Arès, d'une transfomation de l'autre et c'est pourquoi l'amour est la base de toute action pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Il n'y a que la pénitence qui donne à soi-même la possibilité de changer en Bien. Mais la pénitence génère une capacité voulue de se donner à l'autre qu'on appellle l'amour. Si l'amour n'était pas fait pour changer la vie des autres  — alors que notre pénitence est faite pour changer notre propre vie — l'amour ne vaudrait cinq minutes de la peine d'aimer. Nous sommes les co-créateur de la Création ! Nous donnons comme Dieu, le Créateur, donne.
Il y a des choses, par exemple la piètre, insignifiante, absolument négligrables affaire Bénalla, feuilleton de l'été 2018, qui nécessite des quantités énorme d'efforts, d'argent, des heures et des heures de peines pour examiner le moindre poil de barbe de ce pauvre homme, et qui n'ont pas la moindre utilité, alors que les "juges" de Monsieur Alexandre Bénalla feraient mieux de mettre tous leurs efforts à l'aimer, le pardonner, l'oublier, le renvoyer à sa petite paperasse de bureau et à ses allées et venues de valet de l'Élysée. Ah ! Si l'on mettait pour aimer tous les efforts que mettent aujourd'hui les écraseurs de la puce élyséenne ! Le monde, oui, le monde changerait vite.

01aou18 198C44 
Il y a de sublimes Paroles dans La Révélation d'Arès sur l’amour attribué à Jésus.
Paroles qui montrent aussi que c’est par l’Amour divin qu’il a su activer en lui [mots manquants] qu’il est allé si loin : Dans la Veillée 32 versets 3 à 5 : Un espace plus long qu’un rayon de soleil va de Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l’a parcourue, parce qu’il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s’en est jamais écarté, il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère, et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi ; il a accompli en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles.Je l’ai fondu en Moi ; J’en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi.
Et dans la Veillée 2  versets.11 à 14 :   
Je suis Celui Qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié, a renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre, et qui fut plus glorifié encore. Celui que J’ai oint Moi même. Celui dont J’ai effacé la tare à cause de ses exploits pour mettre ses pas dans Mes Pas, pour aimer Mon Peuple, en effaçant des registres de César son nom, et le nom de sa mère des registres du temple, pour qu’il n’ait plus de génération, pour que sa mère restât une jeune fille, qu’aucune inscription de fiançailles ne demeurât, pour l’enlever à tout ascendant et le faire entrer dans Ma Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l’argent s’allie à l’or pour former un miroir, qui serait plus éblouissant que mille soleils si Je n’y faisais passer Mon Souffle pour en ternir l’éclat et le rendre supportable aux anges et aux élus, Mon Souffle Que J’exhale pour Me rendre visible.
Et aussi  dans la sublime Veillée 25 que vous avez appelée la Veillée de l’Amour. A chaque fois que je lis ou que je pris dans ces versets qui expriment aussi la non-dualité j’en reste encouragé, émerveillé et stimulé à pousser plus mes efforts de transformation.
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Vous avez raison, frère Daniel, si les mots amour et aimer sont peu usités dans La Révélation d'Arès, l'Amour sous-tend maints de ses passages, tellement qu'il sous-tend toute cette Parole.
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire.
La trinité, base de la théologie des églises chrétiennes, est une expression creuse, sans fondement, ce n'est que le dieu à trois têtes pour étonner les faibles, les faire trembler sous l'oracle de la religion (Rév d'Arès 23/7). Mais il peut exister une autre trinité, qui serait par exemple : 1. L'humain cherche le bonheur 2. Or, l'amour permet de trouver le bonheur 3. Donc l'humain a besoin d'amour.
L'amour
est la clé du bonheur. Mais pas n'importe quel amour. Il s'agit de l'amour évangélique. L'amour évangélique qu'a prêché Jésus est seul en mesure de répondre positivement au changement du monde en Bien (Rév d'Arès 28/7). Apex de notre prêche public : Ce que le monde veut, seul l'amour évangélique peut le donner. Du jour où j'ai compris cela je me suis toujours demandé comment j'avais pu idiotement être communiste et croire que le bonheur pouvait exister à partir d'une révolution et de lois. Confondant religion et amour le communisme marxiste-léniniste a commis une erreur gigantesque. Oui, la religion peut être "l'opium du peuple", mais pas l'amour. Non, non, en aucun cas.
Partant, je n'arrive qu'à très difficilement comprendre pourquoi les humains se refusent à entendre le Sermon sur la Montagne qui donne indiscutablement la clé de la Vie, le force Vitale pour obtenir à coup sûr le bonheur qu'ils recherchent. Cette erreur, qui est (ce qui est grave) une sottise voulue, officielle, est l'écueil fondamental au milieu de la tempête sur laquelle notre mission navigue avec tant de difficultés.

07aou18 198C45
J'espère que tout va bien, car cela fait déjà cinq jours que vous n'affichez rien sur le blog.
Puissiez-vous bien profiter du Pélerinage !
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Oui, tout va bien, mon frère. Merci de vous inquiéter pour moi.
Il m'a fallu remplacer mon ordinateur principal, mais l'achat puis la mise en route d'un ordinateur neuf demande du temps. C'est un travail qui me rase, me barbifie, m'escagasse, tellement aujourd'hui l'informatique et l'internet nous font buter sans cesse sur malfonctionnements, anomalies et autres bogues. C'est lourd et ça ralentit.
Aujourd'hui je reprends le fil du blog.

07aou18 198C46
Bonjour frère aîné,
Je suis lecteur assidu de votre blog, mais, je l'avoue fort modestement, un piètre moissonneur.
Je souhaitais vous faire part de mon étonnement face à la réponse que vous adressez à notre frère Patrick Th. 198c35, où vous dites souhaiter mourir pour pouvoir rejoindre la flotte céleste, étant conscient d'être en-dessous de vos objectifs missionnaires.
Cela me peine, car pour ma part la vie et la Vie, et votre vie aussi bien entendu, plutôt que l'état de mort physique, m'émerveillent chaque jour que Dieu fait.
Cela me peine, car même si vous avez l'impression de n'avoir pas fait assez, vous faites, mon bien-aimé frère. Vous faites chaque jour. Vous faites, avec votre foi immense, votre force prophétique exceptionnelle, rarissimes, extrêmement précieuses et formatrices pour nous tous dans chacune de vos réponses. Vous êtes immensément dans le faire, dans l'être, dans l'avoir.
Certes Tout est dans la Parole qui vous a été donnée à Arès, mais vous, vous savez nous rendre ce Tout intelligible, sensible, à nous tous, à moi, pauvre âme rudimentaire qui comprend peu, mal, lentement ce que Jésus puis le Père vous ont dit, et à travers vous ont dit à notre attention.
Cela me peine, car je vous aime, mon cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1] en cette vie terrestre — J'ignore presque tout de la vie qui m'attend après cette vie terrestre —. J'aime par dessus tout en vous votre immense, inégalable honnêteté d'avoir retranscrit la Parole sans y avoir rajouté la moindre glose. Vos ajouts et commentaires sont identifiés clairement pour que nous puiisions lire par nous-mêmes la Parole pure.
Merci infiniment ; ceci donne à votre prophétisme son côté unique dans l'histoire spirituelle humaine sur cette terre. Cea me peine, car je ressens que les joies et délices et merveilles qu'il nous est donné de connaître en cette vie terrestre n'attendent que d'être infiniment démultipliées, en cette vie terrestre sublimée et transfigurée, par le souffle spirituel  que nous pouvons apporter à nos semblables, en commençant par nous-mêmes bien entendu : Souffle d'amour, de paix, de pardon, de liberté intellectuelle et spirituelle.
Je vous aime tendrement, mon cher frère aîné. J'ai trouvé votre réponse à notre frère Didier D. de Perpignan un peu dure, mais très juste. Face aux docteurs en théologie le combat épuise ; les réponses et remarques que fait Didier à cette personne me semblent toutefois exprimer un chemin spirituel avancé. Puisse le Créateur vous accompagner et vous maintenir toujours fort et rapide, vous-même, votre épouse Christiane et vos proches.
Philippe R. de Saint-Médard-en-Jalles en Aquitaine

Réponse :
L'autre jour au Pèlerinage, je passais dans l'exèdre quand quelqu'un que, sur l'instant, je ne reconnaissais pas m'a dit bonjour. Je lui ai répondu comme à un pèlerin que je n'avais jamais rencontré. Ce n'est qu'une fois parvenu dans la cour que je me suis dit : "Mais c'est frère Philippe, l'architecte, que je connais depuis les années 80." Du moins, je pense que c'était vous. Vous m'avez écrit, il n'y a pas si longtemps, que vous n'habitiez plus l'Hérault et que vous viviez en Gironde à présent. Pardonnez-moi de vous avoir salué comme un pèlerin de passage inconnu.
Je comprends que vous ayez trouvé mélancholique ma réponse à notre frère Patrick Th. d'Île de France, mais ce n'était pas un propos triste. Je ne vois pas la mort comme une circonstance attristante, mais comme un passage vers la Lumière que par moments, quand me pèsent les reproches (justifiés à mes yeux) que je me fais, je souhaiterais voir survenir. Je ne vois pas de mal dans le fait de souhaiter le repos dans l'attente du Jour (Rév d'Arès 31/8), de la résurrection dans un monde enfin changé (28/7), mais vous avez raison, je mets peut-être dans ce souhait un peu de lâcheté. Vous n'employez pas ce mot par déférence, mais vous l'avez peut-être pensé avec justesse. Dans ce cas, je ne suis heureusement lâche qu'en paroles, car je poursuis sans répit le travail que je me suis engagé à faire pour le Père.
Je flaire que la vie du monde aujourd'hui se tasse comme tout ce qui vit, s'use, se défait, s'imbécillise comme l'accumulation des lois en nombre phénoménal qui, toutes, restreignent la liberté de plus en plus, infantilisent la population, de sorte que dès qu'on entreprend quelque chose on ne se demande plus : "Qu'est-ce qui m'est interdit ?" mais : "Qu'est-ce que j'ai le droit de faire ?".
Et encore, j'ai parfois l'impression que je suis loin du compte. Ce que les gens — sauf ceux, dont je ne fais pas partie, qui profitent à plein du système, mais s'interdisent ainsi de vivre au sens noble et sublime que je donne à ce mot — voient comme enchanteresses des choses comme : justice, sécurité sociale, subventions, allocations, etc., ne comprennent pas que tout ce qu'elles pourraient offrir de mieux serait le plaisir de les quitter pour retrouver la pleine puissance créatrice de leur liberté absolue.
Je crois d'ailleurs qu'une des difficultés, parmi de nombreuses autres, de notre mission tient à ce que cet ensemble d'avantages n'est qu'un ensemble de pièges qui caressent les piégés et les empêchent d'en sortir sauf une très petite minorité — de là l'évocation de petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1) — et leur font ressentir ce système comme une religion. Comment voulez-vous que j'aime ce monde au point de vouloir à tout prix y rester comme le chien auquel on caresse le ventre reste les quatre pattes en l'air ? Je ne me permets pas de juger que vous avez tort, mon frère Philippe, mais je regrette, si c'est le cas, que vous voyiez dans "la vie plutôt que l'état de mort physique' quelque chose qui vous "émerveille chaque jour que Dieu fait", mais peut-être touchons-nous là à ce qui fait de vous "un piètre moissonneur", ce qui s'explique si vous ne voyez pas encore très bien dans la foi et la pénitence autre chose que des activités morales ou religieuses et si ainsi vous manquez ou échouez à faire jaillir sous les yeux des personnes rencontrées quelque chose de si laidement concret, quelque chose du monde qu'elles ne soupçonnent plus du tout, son fond répulsif, son système d'asservissement par le clientélisme, son étouffement de tout ce que l'homme a en soi de beau, de grand, de magnifique... d'éternel et transfigurant : l'image et ressemblance d'une Puissance Créatrice quasi morte aujourd'hui, mais récupérable par la renaissance au fond de soi de la vie spirituelle, qui seule peut conduire à la Vie (24/5), par le sentier de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, de tout ce qui refaist de l'homme un dieu (2/13).
Mais beaucoup de choses m'émeuvent dans votre commentaire et je vous en remercie, frère Philippe.

07aou18 198C47
Bonjour cher prophète,
J’espère que vous êtes remis de votre crise de Ménière et que vous avez pu vous rendre avec sœur Christiane à la prière le 2 août pour l’ouverture de la troisième période de pèlerinage 2018.
Je lis vos entrées et commentaires avec toujours beaucoup d’intérêt ainsi que les lettres que vous nous envoyez après chaque demi-dîme que nous vous adressons
Dans la dernière lettre du 15 juillet vous terminer votre lettre par "mon cœur vous accueille". Cela m’a beaucoup touchée et m’a fait réfléchir à mon accueil pour mes frères et sœurs dans mon cœur, à l’accueil que je réserve au quidam qui rentre au local et à celui que je rencontre à la mission, à mon voisin que je rencontre en bas de mon immeuble, etc. Merci pour ça et pour tout le reste !
Oui j’en suis convaincue : Libérateurs nous vaincrons pas l’amour.
Je vous embrasse avec sœur Christiane, je vous souhaite un bon pèlerinage ainsi qu'à tout mes frères et sœurs et pour ceux qui le ferons chez eux comme  mon époux moi et un bon pèlerinage de l’âme.
Marielle J. d’Île de France

Réponse :
Non seulement j'ai pu me rendre à la prière avec sœur Christiane le 2 août, mais j'ai pu reprendre mon Pèlerinage dè le 22 juillet... avec une canne (ma tête était encore dans le vertige et mes jambes flageolaient un peu), mais les jours suivants sans canne. D'ailleurs, je ne sais pas marcher avec une canne et par moments je me demande si c'est elle qui me porte ou si c'est moi qui la porte.
Oui, "mon cœur vous accueille", mais il vous accueille tout le temps. Ce n'est pas nouveau.
Je vous dis toute majoie d'avoir votre commentaire, ma sœur Marielle et mon frère Éric.

07aou18 198C48
Ah que j’aime cette entrée : "Libérateur vous vaincrez par l’amour" !
L’amour et l’humilité comme seules armes pour vaincre le mal. Lorsque Jésus prêchait en Galilée, il n’avait, en effet, pas d’autres armes que celles-là. Reprenons-les à sa suite !
Jésus ne développait pas de  grandes  théories intellectuelles, juste des paraboles qui, partant du quotidien, incitaient à remettre de l’amour dans la vie. Suite au commentaire de Daniel C. (198C44), j’ai vraiment envie d’approfondir ce thème de l’amour libérateur, car comme vous le dites si bien : "Ce que le monde veut, seul l’amour évangélique peut le donner", pas la religion, mais l’amour en acte, celui du Sermon sur la Montagne."
On dit que "l’humain cherche le bonheur, or l’amour permet de trouver le bonheur, donc l’humain a besoin d’amour" ;  je crois qu’ il faut préciser que le besoin d’amour est vital chez l’être humain. Aussi, pour la première fois j’avoue ne pas être tout à fait d’accord avec vous, car je pense que l’amour n’est certes pas "l’opium du peuple", mais est véritablement une drogue dure : la plus grande drogue naturelle qui soit. Si on prend la définition d’une drogue, c’est une substance psychotrope naturelle ou synthétique qui induit une dépendance. Il me semble que l’amour est une substance psychotrope ou du moins qu’il crée des substances psychotropes induisant une dépendance extrêmement   forte quand même. Le Créateur a bien fait les choses.
Un nourrisson est entièrement tourné vers sa mère pour sa survie : les yeux, la peau et le cœur grand ouverts à tout ce qu’elle va émettre en sa direction : le toucher est essentiel.  Je ne sais plus quels noms portent les substances qui sont alors sécrétées : l’ocytocine, ou hormone de l’amour , je crois. Sans ces signes d’amour , cette  nourriture psychique que lui envoie sa mère, il ne survivrait pas.
Il suffit de voir également les changements qui s’opèrent dans notre cerveau et dans notre corps quand on vient de découvrir l’amour de notre vie, c’est du dur. On peut s’arrêter de manger quelques jours, on atout ce qui faut en nous à ce moment-là. Tout cela pour dire qu’à mon avis toutes les drogues ou dérivatifs que les hommes cherchent pour combler ce manque d’amour ne sont justement que la conséquence  de cette béance insupportable dans l’être. Des substitutions à la seule drogue qui vaille : l’Amour. Il parait qu’une femme a besoin d’être prise dans les bras au moins une fois par jour pour sa santé et pour l’homme pas d’études : bizarre ! À voir l’effet parfois d’un simple sourire, d’une accolade, d’un regard ou d’une attention sincère, que de petits gestes qui montrent à quel point les hommes sont assoiffés de cet amour qui leur est trop rarement donné. Oui, dans ce monde, les hommes et les femmes manquent d’amour et ils en crèvent en s’adonnant à toutes les autres drogues. Ils ne voient pas qu’il ne manque que l’amour dans leur vie et c’est dramatique.
"Le Sermon sur la Montagne donne indiscutablement la clé de la Vie, la force Vitale pour obtenir à coup sûr le bonheur". Le monde actuel refuse encore de l’accepter, les hommes refusent encore de se donner, c’est comme vous dites l’écueil où notre mission s’échoue encore, mais ils finiront bien par voir l’évidence du Bien et de l’Amour en acte et ils donneront eux aussi de leur amour au monde.
Bon pèlerinage à tous.
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire.
Ceci dit, je ne vois pas du tout l'amour comme une drogue et moins encore comme "une drogue dure". Au reste, la plupart des drogues dures sont "naturelles", issues du pavot : morphine, héroïne... J'ai des difficultés à vous suivre. En tout cas, je vois l'amour comme tout le contraire d'une drogue. Une drogue est une substance stupéfiante, qui intoxique l'esprit, le met dans un état second artificiellement heureux, alors que l'amour remet l'esprit d'aplomb. L'amour est le fil à plomb dans la tempe (Rév d'Arès xx/10) que remet chez son prochain le frère qui a le bras fort. L'homme ayant été créé pour l'amour garde de cela une muette nostalgie, mais il ne fait au mieux que rencontrer dans ce monde de l'aide, de la charité, alors que l'amour évangélique, lui, est autre chose, la substance du Fond des Fonds, de la Vie.
Mais il y a, il me semble, un peu de confusion dans ce que vous dites, à moins que ce soit moi qui, définissant l'amour autrement que vous le définissez, ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. C'est possible, je ne suis pas toujours très malin.
Vous dites aussi : "Il suffit de voir également les changements qui s’opèrent dans notre cerveau et dans notre corps quand on vient de découvrir l’amour de notre vie, c’est du dur." Il s'agit là d'amour romantique, qui est l'amour dont parle La Révélation d'Arès 33/21 : J'ai vu les époussailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés... Mon entrée parle essentiellement de l'amour évangélique, qui est autre chose. Je rappelle que je distingue trois sortes d'amour : l'amour évangélique qui est amour voulu, volontaire, non sentimental, civilisateur, l'amour romantique qui est sentimental, l'irrésistible attirance de deux êtres, et l'amour parental et filial qui est amour d'instinct. Je ne peux pas ici, malheureusement, développer à nouveau ce que j'ai déjà abondamment dit et écrit sur ce sijet. Je rappelle aussi que le "simple sourire, l'accolade, le regard ou l'attention sincère" ne sont pas forcément par eux-mêmes de l'amour évangélique, mais le plus souvent de la sympathie, de l'amitié, qui peuvent annoncer un jour la venue de l'amour évangélique chez les souriants, les sympathisants, les attentionnés. L'amour évangélique est tout autre chose que ces signes de douceur, de gentillesse, il a la force de l'amour donné à l'ennemi, à l'homme redouté ou détesté, il est le moteur du pardon donné à des êtres considérés comme cruels, monstrueux, abominables, etc. L'amour évangélique est le facteur n°1 du changement radical de civilisation.

07aou18 198C49
Très cher et bien aimé prophète du Très Haut,
Vous écrivez : "Un n'est pas divisible. Un est un, même inconscient."
Même inconsciemment, mais bien vivant, l'amour est une Puissance de construction sociale considérable, elle est reliée au "Sublime Divin", pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière…pour que nous fassions ta volonté "( 12/4), c'est la Grande Bienveillance du Créateur, qui nous invite à Vivre, nous pouvons faire Un avec Elle !
Cette force relie les hommes entre eux, si seulement ils le souhaitent et le mettent en pratique.
Les mots pour le décrire sont faibles et insuffisants, sauf à décrire les actes qui en découlent, visibles, palpables, factuels… Mais l'essentiel est invisible à l'œil animal, il est visible par l'œil du dedans [Rév d'Arès ii/10],  il est un état d'être qui habite celui qui, à force de volonté, de pénitence, le construit dans sont être entier. Ses actes l'expriment, l'amour se sent plus qu'il ne s'identifie par des mots.
D'ailleurs, votre entrée ne le décrit pas, elle nous incite à aimer.
Celui qui aime utilise des mots, des attitudes pour construire, il est mesuré et sent la limite à ne pas dépasser pour toujours être audible. L'aimant a une très grande capacité d'adaptation, de liberté, qui lui permet de ne jamais juger, d'être en paix… car il y a tellement de situations où cet amour peut s'exprimer qu'il est impossible en dix lignes d'en exposer l'étendue. Vous disiez : "Un livre n'y suffirait pas…!"
Mais il y a, également, l'amour du couple, qui a une grande importance sociale. La fidélité à  l'engagement pris, être vertueux et tout pour l'autre par amour. Aimer, c'est aimer l'autre tel qu'il est et non pas comme nous voudrions qu'il soit… c'est n'être plus rien pour soi même [Rév d'Arès 40/6].
 Il y a des similitudes, car l'amour du couple, l'amour romantique, qui n'est pas de choix, prend sa source dans cette même Mer sur les Hauteurs, il est dans l'Arbre de la Parole… et surtout il a un rôle sociétal, il n'est pas qu'un acte privé. Cet amour là contient l'amour du prochain, les deux se combinent…"Un n'est pas divisible…"
Nous avons un peu de chance tous les deux avec mon épouse Jeanine, voila 53 ans que nous sommes mariés. La Parole a complètement transformé notre amour, il a pris une autre dimension qui n'est pas qualifiable !
Mais aimer ce n'est pas si facile… au détour d'une contrariété…d'une envie, d'une jalousie etc. l'amour est mis à rude épreuve par l'énervement, voire plus. Transformer son être est un travail, la pénitence est un travail quotidien, mais il nous faut, sans relâche, volonté et vigilance pour ne pas choir…! J'en sais quelque chose puisque je suis un pécheur !
La racine de l'amour est celle qui crée Puissance et Bonheur, ce pour quoi nous a créés le Père de l'Univers.
Convaincre le monde qu'il doit changer par le don de cet amour, car l'amour ne prend pas, il donne sans compter et il est infini, il ne se divise jamais… alors pas de jalousie, pas d'envieux, c'est inutile et destructeur.
Merci, très cher prophète du Très-Haut pour votre enseignement et tout ce que vous faites pour cette humanité. Sœur Christiane a raison, vous êtes plus important que tous ces intellectuels qui, si brillants qu'ils soient, n'ont pas reçu la Parole du Père.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Merci, frère Francis, pour ce très beau et profond commentaire. Je ne vois pas très bien ce que je peux répondre. Ce commentaire est tout un... indivisible et incritiquable.
Vous dites ceci qui est si important : "D'ailleurs, votre entrée ne le décrit pas (l'amour), elle nous incite à aimer." Voilà ! Pas plus que Dieu n'est descriptible l'amour ne l'est. Il est vie ---> Vie, il n'est pas mots. L'amour romantique peut être mots, mais l'amour évangélique, lui, est comme Dieu au dessus de toute description (le Coran, "Les Troupeaux" 6/100).
Ce qui dans l'amour évangélique est, pour l'homme, plus "palpable" que Dieu Lui-même qui est transcendant, c'est qu'il est un Trésor dont l'humain peut et doit s'emparer. Objet de tous les fantasmes théologiques ou poétiques, aussi bien d'ailleurs chez ses détracteurs (il y en a), des dizaines de milliers d'ouvrages ont été consacrés à l'amour. Et cependant l'amour n'est pas descriptible, il est aussi indépassable que la Vie. L'amour évangélique est certainement l'un des plus grands mystères de la culture de l'introspection.

07aou18 198C50 
Ce qui  m’a plu, dans cette entrée, frère Michel, c’est notamment votre conclusion, centrée sur l’essentiel : Oui, à mes yeux comme aux vôtres, il est possible, "le triomphe du Bien  (…) l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés, rien d'autre — Mais aimer son prochain n'est pas aussi facile qu'en parler ; nous avons besoin de vous (N.B. les lecteurs de ce blog) — pour avec nous aimer le monde et l'appeler à l'amour. Ça s'appelle l'évangélisation, abandonnée depuis presque 2.000 ans."
Pour moi, que l’amour englobe le pardon et la paix, ça va sans dire, et aussi que pour aimer il faille "l'intelligence du cœur libre de préjugés », mais ça ne va pas forcément de soi pour tout le monde, d’où l’utilité d’y revenir dans la rue et ailleurs.
Et puis "aimer son prochain n’est pas facile", à cause bien sûr de nos faiblesses héritées, mais aussi à cause de l’extrême diversité du monde, ces prochain(s) aux mille formes et croyances (24/6) [? 24/6 n'existe pas].
Je prends un exemple.
Dans la rue, fin mai, j’aborde un grand gars. Je lui parle d’Arès, il m’écoute, puis il me parle des apparitions de Dozulé dans le Calvados. En juin, il adresse un courrier à notre local parisien, s’excusant de ne pouvoir venir voir notre vidéo le samedi proposé, mais annonçant qu’il passera la voir un autre samedi, à une date qu’il précise. Il me joint une lettre personnelle de six pages manuscrites pour m’aider à me rendre au pèlerinage de Dozulé. Je lui réponds rapidement que nous ne passons pas la vidéo le samedi où il s’annonce, mais que pour le reste, j’échangerais volontiers avec lui. À mon retour d’Arès, on me remet avec un bon mois de retard une nouvelle lettre de lui. Trois pages seulement. Il me dit comment le joindre  —  il n’a pas d’ordinateur —, il résume ses indications sur le pèlerinage de Dozulé, et me joint une brochure racontant l’histoire des apparitions concernées.
Je lui ai répondu que ce qui m’intéresse, ce n’est pas de me rendre à Dozulé, mais d’échanger avec lui sur les divers témoignages "d’apparitions" avec leurs "convergences et divergences".
De fait, rares sont ceux qui  jettent sur ce genre  d’événements l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10), se contentant comme les bègues (xii/3) de leur œil du dehors, en badauds, en psys… Nous en savons quelque chose.
Je pense qu’il me répondra et je répugnerais, peut-être à tort, à laisser tomber ce type comme épi immature.
Car j’ai lu les vingt premières pages de sa brochure sur Dozulé, et ça a remué un vieux souvenir qui nous est commun, frère Michel, à vous et à moi, et dont je reparlerai.
Mais votre entrée et ma foi évolutive me conduisent maintenant à me poser la question des apparitions multiples sous une forme radicale : Comment aimer tout frère, toute sœur de l’espèce prophète et/ou voyant, dont vous-même êtes  à mes yeux le représentant le plus éminent ? Comment aimer leur dérangeante diversité ?
Vous me direz peut-être que vous n’avez pas de réponse… et les réponses, je crois, viendront en leur temps.
Pour le moment, voici.
À Arès, nos lecteurs savent plus ou moins ce qui s’est passé.
À Dozulé, des pèlerins se rendent sur les lieux où une femme du peuple, Madeleine Aumont, a témoigné de dizaines d’apparitions de Jésus l’invitant à faire édifier sur place une croix d’une hauteur de 793m, correspondant à l’altitude de Jérusalem.
Ce qui m’a remué, en lisant l’histoire de Madeleine Aumont, décédée il y a quelques années, ce sont deux choses : d’abord l’épreuve qu’a représenté, pour elle comme pour vous, pour Muhammad, pour Jérémie, pour Jonas… le sentiment d’être appelé à proclamer l’urgence de la pénitence afin d’éviter aux hommes le pire, mais ce qui m’a remué aussi, ce sont, entre les deux messages en question, des convergences et des divergences : divergences sur les rôles du clergé et  de la croix, autour de laquelle à Dozulé tous les chrétiens sont invités à se retrouver, et dont au ch. XXXI le Livre déplore à l’inverse qu’elle soit devenue piège et objet de commerce chez un clergé qui en "vend les mains et les pieds".
Mais en même temps, au-delà de ces divergences, au-delà même du commun  urgent appel à la pénitence, au-delà du destin propre à tout prophète d’être mécru et rejeté, j’ai trouvé dans l’histoire de Madeleine encore autre chose qui rappelle votre propre expérience : la patience... "divine" ?.. à livrer dans le temps un message pédagogiquement étalé à travers des visites répétées. Chez vous, avant les cinq théophanies de 1977,  ce furent quarante apparitions de l’homme Jésus ressuscité, du 15 janvier au 13 avril 1974. Chez Madeleine ( à la même époque ! ) quarante-neuf apparitions du Christ du 28 mars 1972 au 6 octobre 1978.
Ce qui choque la raison, ce sont les divergences. On peut penser que ce n’est pas réellement le Christ qui est apparu à Madeleine, mais une autre "entité", par exemple un décédé prenant son visage. On peut aussi penser que vu nos différents niveaux de déculturation, Dieu fait "descendre" sur divers envoyés différents messages adaptés aux différents niveaux de déculturation ou de "maturité" : pour ceux qui sont prêts simplement à retrouver l’unité des chrétiens, des messages comme Dozulé ou Vassula… et pour ceux qui sont prêts à retrouver l’unité de tous les fils d’Abraham, y compris avec les scandalisés (Rév d'Arès 28/3), le message d’Arès, volant plus haut, comme l’aigle (xxviii/11), et un  jour lointain peut-être, pour une humanité assez spirituelle et déculturée, un message abandonnant la vision essentiellement masculine d’un Dieu dont vous même dites que sur Lui vous n’en avez "jamais aussi peu su".
En attendant, il faut bien cheminer quelque part et avec d’autres. On ne peut être partout à la fois. Le chemin d’Arès me paraît pour notre maintenant et notre ici judéo-chrétien le moyen privilégié de booster spirituellement notre humanité par l’amour pénitent et par la Moisson, non le seul moyen, mais le plus équilibré entre une culture encore étriquée et la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), âme Une où nous sommes appelés.

La dernière nuit où il vous apparaît, Jésus le dit avec ses mots :
(Révélation d'Arès)40/3. ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle,
40/4. Mais je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom
Pour accomplir Ma Parole
Depuis toujours
Et jusqu’à Mon Jour.
40/5. Va, homme Michel, chausse-toi !
Conduis Mon Peuple sur mes hauteurs saintes
Où je t’attends !
40/6. Désormais tu es Mon Messager,
tu n’es plus rien pour toi-même. »


Ce qui me frappe, en général, dans toutes les messages surnaturels, c’est ce silence autour des autres voyants contemporains - déjà sous Sédécias Jérémie et Ezechiel semblent s’ignorer mutuellement - , comme si toute la responsabilité du salut reposait sur les épaules de l’appelé. C’est net à Dozulé. Le message d’Arès, tout en semblant suivre la même voie et en appelant vigoureusement le prophète à l’action, notamment aux ch. VIII à X du Livre, suggère dans cette veillée 40 que le prophète n’est qu’une « aide », non exclusive des multiples assemblées d’amour : en clair nous ne sommes pas une religion, pas l’assemblée obligée du salut.
Je me retrouve également dans votre annotation de l’édition 1989 : « Heureux  celui que ses faiblesses pour l’étrange, le miracle et l’apparition aideront à croire au message divin d’Arès. » Ca me renvoie  à mon missionné.

C’est dans cette optique, et en songeant à ceux réunis au Nom de Jésus où que ce soit pour accomplir la Parole, qu’il y a vingt-cinq ans j’avais envoyé à Lucie de Fatima, à Vassula, à Madeleine de Dozulé, aux voyants de Medjugorje, à une sœur belge et à vous-même un courrier invitant à se réunir pour un échange d’expérience spirituelle. À Fatima et Medjugorje, les gardiens du sanctuaire avaient sans doute intercepté ma lettre. À Vassula, l’éditeur ne la lui avait pas transmise. La sœur belge m’ avait répondu qu’une telle rencontre n’était pas forcément utile. Avec Madeleine de Dozulé nous avions une amie commune qui m’a rapporté sa réponse : elle avait fait ce que Jésus lui avait demandé, et ne se sentait pas le devoir d’aller au-delà. Quant à vous, frère Michel, ce projet ne vous avait pas non plus enchanté, mais au bout de quelques semaines, vous m’aviez spontanément relancé, voulant savoir où il en était pour vous préparer. Je vous ai alors répondu que vous étiez le seul à envisager une telle rencontre, et dans l’hésitation où j’étais alors sur la valeur comparée des divers événements surnaturels de notre époque, j’en ai alors conclu qu’apparemment vous étiez le plus honnête.
Aujourd’hui, en lisant le témoignage de Madeleine Aumont, je la crois tout aussi honnête, mais la différence de "hauteur" entre son message et le vôtre, celui de l’aigle, est frappante.
Dans quelle mesure mon missionné me suivra-t-il ? À voir !
Dans quelle mesure notre mission peut-elle fouiller (24/5) ce champ des adeptes d’apparitions, et même des gens persuadés d’avoir été eux-mêmes appelés ?  Peut-être ma subjectivité accorde-t-elle trop d’importance à ce bon public… qu’il m’est plus facile que d’autres d’aimer comme moi-même.
François D. d’Île de France

Réponse :
Comme vous dites, frère François, je n'ai pas de réponse aux questions que posent les apparitions que vous citez. Mais je peux faire quelques remarques, qui ne valent peut-être pas cher, mais ce sont les idées qui me sautent à l'esprit.
Je suis toujours méfiant quand je vois apparaître dans ce qu'on prétend être la Parole reçue par le témoin un précision d'ordre chiffré. La Parole de Dieu est idéale au sens suprême d'idéal ; elle est au-delà des dimensions humaines ; elle ne s'arrête pas aux chiffres, qu'ils soient chiffres de notaire, comme je dis en parlant des parts laissées à tel ou tel d'un héritage comme dans le Coran, ou qu'ils soient des chiffres d'architecte, d'ingénieur ou de géomètre comme la croix de Dozulé : 793 mètres. Pour moi la Parole de Dieu est toujours au-delà, elle est transcendante, sublime et métempirique, elle n'a pas de précision pratique. Invraisemblable est une précision comme la prétendue interdiction de manger du cochon, comme si le Père rejetait comme impur (et impur de quoi, en quoi ?) le cochon sa propre créature, mais ne reniait pas la grenouille dont on peut faire griller les cuisse avec sa Bénédiction.
Je ne savais pas ou je n'avais pas fait attention au fait que 793 mètres correspondait grosso modo à l'altitude de Jérusalem. En effet. Jérusalem est une ville très accidentée dont l'altitude, entre creux et bosses, varie d'un peu plus de 500 mètres à un peu plus que 800 mètres (je ne me souviens plus des chiffres exacts). Dans ce cas, il n'est pas impossible que l'entité qui a parlé à la voyante de Dozulé ait fait allusion à Jérusalem comme La Révélation d'Arès y fait allusion : Tant que Jérusalem n'aura pas regagné l'aire céleste (27/8) ou Yërouchlim (Jérusalem) ne tient pas dans Ma Main... (xLvii/2), faisant entre Jérusalem simplement désignée par son altitude et la croix un rapport dont le sens profond a échappé à la voyante ou à ceux qui ont interprêté ses propos, mais qui est historiquement vrai : La croix sur quoi mourut Jésus est en effet le symbole d'une féroce injustice, la barbare exécution d'un innocent héraut de Dieu, qu'il est urgent à l'humanité de réparer en cessant de grossir la loi des rats (xix/24) qui ne cesse de condamner, qui ne pardonne jamais, qui atteint sans arrêt à la liberté de l'humain. En dehors de cela, personne ne voit ce que l'érection d'une croix en béton de 793 mètres changerait quelque chose au désastreux système de ce monde tel qu'il a été choisi par Adam (2/1-5).
Merci, frère François, pour ce commentaire qui pose une question pertinente mais sans réponse : Comment considérer "toutes ces apparitions et révélations", lesquelles, il faut bien noter, sont catholiques dans les milieux catholiques, orthodoxes dans les millieux orthodoxes, bouddhistes dans les milieux bouddhistes, musulmanes dans les milieux musulmans, etc. et qui généralement n'abordent pas le Fond. La Révélation d'Arès est à ma connaissance la seule qui aborde le Fond.
La croix de 793 mètres dont il est question a Dozulé, si l'on ne veut y voir qu'un édifice matériel et non un symbole, pose à l'ingénieur que je fus un rude problème de polygone de sustentation, le très épineux et quasi impossible problème de la surface sur laquelle la projection orthogonale du centre de gravité d'une croix de pareille hauteur sur le sol doit se trouver pour garantir l'équilibre. À moins de partir d'une base très large, se réduisant progressivement vers le sommet comme les gratte-ciels new-yorkais, et alors ce n'est plus une croix de 793 m mais une énorme base pyramidale ou un empilage d'étages se réduisant en surface avec simplement une petite croix raisonnable au sommet.

08aou18 198C51 
J'ai arpenté les sentiers montagneux rocailleux du Vercors en compagnie de ma femme et de ma fille, les pensées plongées dans le souvenir de cette résistance armée qui défia l'occupant nazi et qui finit broyée par la machine de guerre allemande en dépit de la foi et de l'ardeur de ses combattants, avec en tête cette entrée "Libérateurs, vous vaincrez par l'Amour", conscient que c'est peut être ma vidéo noiraude publiée en 197C50 qui a en suscité la parution.

"T'as provoqué le prophète avec ta vidéo bas-relief tonitruante et son article a répondu à ta question-défi. Tu lui as déversé ta bile comme une gargouille et il t'a répondu du haut de la tour [Rév d'Arès 33/4]. Le moins que tu puisses faire, c'est de relever le niveau," me suis-je dit. "Et pour commencer, honore sa crache [xxiii/7-9] car elle vient d'en haut, mec ! Dire ce qui est : tu fais le fier, mais tout ce que tu sais, tout ce que t'as appris, compris, vécu, traversé et intériorisé d'intense et pénétrant ces 28 dernières années, tu le dois à cet homme qui t'as ouvert les portes de la Parole que tu as tant aimée, devant laquelle tu as pleuré et t'es agenouillé en larmes après que tu eus compris que tu avais découvert, enfin découvert ! la vérité qui gisait comme un aigle blessé dans ton cœur et le cœur de tes pères et frères qui ont ployé sous le joug pendant les siècles et les siècles (28/6). Tu ne serais rien sans le choix de cet homme de porter la Parole, de l'expliquer et de la faire connaître, sans son choix d'accepter le rôle de prophète (xxxvii/2). Alors au boulot et cette fois pas de noiraud, Coco !"

Marron, penaud et pas fier j'étais après mon coup de gong, il est vrai. Je me suis revu à mon tour comme vous, nu devant le Père et devant Jésus, croyant que l'invective maladive qui m'habite et colore mes mots depuis l'adolescence donnait de la force à mes propos, croyant que la vigueur de mon attitude impressionnait les autres et faisait de moi un Vivant, croyant que la vitupérance de mes traits réveillaient les âmes endormies... Croyant, croyant, croyant que la violence en somme était solution pour me faire entendre, pour percer le mur de la surdité et de l'aveuglement, atteindre et embraser les braises qui couvent sous la cendre. Croyant, croyant, croyant... mais oubliant que c'est de la bouche des doux et des petits que partiront les flammes qui consumeront les faux, les méchants et les cupides (Rév d'Arès 33/9). Voilà pour mon mea culpa.
Dire qu'adoucir ma verve est difficile est peu dire tellement ma pensée, mes mots, mes gestes ont été moulés par ces excès de rage que j'ai inconsciemment considéré comme salvateurs pendant des années. Difficile mais pas impossible. Je sais aujourd’hui que se transfigurer est possible et je reprends mon parcours à zéro nourri par tout ce que j'ai traversé depuis cet hiver dont la vidéo publiée en 197C50 n'est qu'un envers.

C'est pétri par toutes ces pensées que j'ai arpenté le Vercors et visité le site de Valchevrière où je m'étais rendu trois ans auparavant. J'avais gardé le souvenir de cette petite chapelle en pierre, seul vestige d'un village de résistants rasé par la fureur et la rage revancharde d'un commando nazi en juillet 44, au sein de laquelle j'avais prié seul et tourné vers le Père mon espérance d'un monde meilleur, voyant dans cette chapelle rescapée un miracle, le signe que l'espérance jamais ne meurt quand à la flamme de l'Un les cœurs se réchauffent en prière. J'y ai prié à nouveau cette année mes pensées tournées vers Arès méditant plus intensément encore sur le recours aux armes même en temps de guerre. Le Nazisme a été vaincu en 1945 mais le ventre de l'immonde Bête [Rév d'Arès 22/14] est resté fécond (Freud) et la prison dans laquelle l'homme a été enfermé depuis, prison de lois et de culture uniformisatrice, s'est avéré plus subtile et plus pernicieuse que le joug de la violence brute car elle ferre ses chaînes dans les têtes et les cœurs, rendant plus indiscernables encore les sentiers d'évasion vers la Vie (24/5) aux yeux des hommes, auxquels il ne reste quand ils sont mus par la volonté d'agir, que la rage des mots et des armes pour crier leur désarroi et leur impuissance à vivre libres (10/10). Rage impuissante qui se mue chez la plupart en désespérance et silence aujourd'hui, faute d'une voie claire et forte à suivre.

J'ai laissé trace de mon passage dans le Livre d'Or de cette chapelle dont les pages s’égrènent été après été de commentaires et de témoignages émouvants laissés par une foule de voyageurs émus par l'histoire de ce village et de cette chapelle devenu symbole d'espoir et autours de laquelle s'entretient et se nourrit désormais la flamme des "maquisards", mais dans laquelle j'ai vu se dresser face à l'avenir, une halte vers le phare de l'Ouest qui éclairera demain les luttes et les résistances qui changeront résolument le monde, luttes et résistances que La Révélation d'Arès rassemble en un seul mot : pénitence ! (Rév d'Arès 30/11).

"Résistance aujourd'hui = pénitence (Rév d'Arès 30/11)," ai-je écrit dans le Livre d'Or de cette chapelle, rappelant au passage ce qu'est la pénitence et que Liberté sans Amour ne peut pas vaincre le Mal, que la seule manière aujourd'hui d'honorer la mémoire de ces hommes tombés au combat, était de s'engager dans la voie relancée à Arès. Arès, la lanterne droite tour du renouveau au ras de la mer, au ras de l'horizon duquel je vois déjà se lever comme la brume d'une aurore légère, l'annonce des vagues qui se soulèveront demain pour abattre l'abomination haute comme une falaise (Rév. D'Arès 28/12) et reprendre aux voleurs leur héritage (28/20), leur image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26) enfoui en eux et la Terre.

Mais parler d'Amour, de liberté, de Bien à accomplir, de pénitence suffit-il, me demandais-je sur le chemin du retour ? Convaincus de la nécessité du Bien les hommes le sont tous et y aspirent secrètement. Se changer soi-même est un leitmotiv qui revient même sous la plume de certains écrivaillons, preuve s'il en est que la mission arésienne n'est pas sans effets sur le monde. Mais qu'est ce qui retient vraiment les hommes de chercher et d'activer en eux ces forces vives ? Quelle force, quel élan leur manquent-ils pour se lancer dans cette aventure que d'aucuns jugent folle et [pour] la poursuivre ? Quelle foi, quel Idéal en somme nous manque t-il pour porter notre regard au delà de nos propres limites et nous inspirer un dépassement, un effort capable de nous pousser au delà des formes et forces sociales communément admises. Les résistants du Vercors se sont battus "pour la Liberté", d'autres "contre la Barbarie", mais tous in fine sont morts "pour la France", "pour la République", "pour la Pâtrieeu" ! Et l'on voit aujourd’hui ce que la France, la République et  la Patrie ont fait de leur sacrifice. Une prison politique à ciel ouvert dans lequel l'homme croupit comme un chien tenu en laisse par des lois iniques et une administration de fer "à casquette de plomb" [Rimbaud]. Pauvres Français, pauvre monde dit "libre" !

C'est d'avoir oublié la transcendance, d'avoir oublié qu'avant de germer en homme, le Fils fut conçu par le Père-Mère de l'Univers d'une Nature spirituelle pour être Image de Dieu sur Terre — Avant que de ton père tu n'entres dans le ventre maternel, je t'avais élu (Rév d'Arès 4/3) — que l'homme souffre le plus aujourd'hui.
Où est le Saint, le Vent ? Ruines le Saint ! s'exclame l'homme en recherche. Il dit vrai : Ruines le Saint ! Pâquis, chasse, bouc et chien. Voila à quoi l'homme L'a réduit (x/4-5) poursuit le Père. Face à cette misère qui déteint sur toute le reste, je me dis que c'est peut-être de rappel de cette vérité première, fondamentale, que l'homme est fils du Ciel, fils de la Lumière, que notre Occident rationaliste et matérialiste en proie au gouffre a le plus besoin aujourd'hui pour se tourner à nouveau vers l'Infini et redéployer ses ailes.

Rappeler que cet Amour se puise à la Force de l'Un, nous vient de très très Haut et peut nous y faire revenir, pour ne jamais être tenté de rabaisser notre espérance et notre action à un simple humanisme bon teint, à la recherche d'une "sobriété heureuse" ou d'un quelconque "bien-être" qui passe par le "lâcher-prise", le "déconnectez-vous !" ou autre mot d'ordre inventé par des marketeurs habiles à circonvenir et exploiter à des fins mercantiles les élans les plus sublimes et dans lesquels je vois ramper le spectre de la petitesse de l'homme et de ses espérances moribondes et leur dissolution à venir parce que sans Sel ni véritable Lumière (Matthieu 5/13-14) à offrir. Parler d'amour oui, mais pas sans dire que cet Amour nous vient de Dieu et nous relie à une Force [Rév d'Arès '/9, 7/6... vii/3] qui nous dépasse et nous contient tous, une Force qui nous rassemblera tous un Jour, en une Unité Une, par delà nos différences et nos croyances.

J'ai conscience, ce faisant, de mettre quelque peu votre parole en balance et la Parole elle même quand Dieu dit par la bouche de Jésus : Mieux vaut que Ma Parole s'accomplisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur (Rév. d'Arès 28/11). Mais dans un monde qui s'enfonce de plus en plus dans l'incroyance et la mécréance en Occident, où l'idée de Dieu elle même subit des assauts continuels et répétés et où ceux qui parlent et agissent au Nom [xviii/2-4] de Dieu ont fait régner et continuent de faire régner ce qu'Il a en horreur, je me vois de plus en plus comme ces Afghans du Livre (Rév d'Arès ch. xv), pauvres de tout sauf de leur foi, contraint de lutter avec des moyens dérisoires pour rappeler et faire vivre l'existence de Celui que j'ai choisi de servir et que je ne reconnais pas plus aujourd'hui qu'hier, dans les masques que les hommes ont façonné de Lui. Et c'est à Le montrer autre, Tout Autre que je veux m'employer.

Je me vis de plus en plus comme messager avec pour mission de rappeler d'abord l'existence de Dieu et son Retour [Rév d'Arès i/1, viii/6, xLv/25] sur Terre à Arès pour sortir l'homme du temps, de l'Histoire et de tout ce qui l'emprisonne et le réduit à sa condition d'animal servile. Parce que sans cap sur l’éternité (36/23), sans ouverture sur le Ciel (30/16), il ne peut pas y avoir de sortie salutaire de ce monde-ci. Et si moi, ancien athée haïssant Dieu, qui a reconnu le Créateur dans La Révélation d'Arès, je ne L'annonce pas (xxxvi/5), je ne lève pas mon bras pour Le montrer (xxxv/11), qui le fera ?

Si je dois d'abord parler d'Amour, de Bien et de pénitence, alors je dois avant tout le faire en Son Nom (Rév d'Arès 2/16), et les présenter comme la seule voie d'accès au Bonheur qui puise sa force à cet Infini qu'on appelle Dieu, Allah, Jehova, Seigneur, Nirvana, Délivrance,... que pour ma part j'appelle l'Un. Et pour convaincre cette humanité de plus en plus paralysée par ses propres contradictions et désillusions, je songe de plus en plus à présenter ces Amour, pénitence et Bien comme un pari pascalien. Un pari exigeant mais sûr. Pascal, haute figure de la Pensée qui a donné sa voix à la résistance de son temps en des jours sombres qui pourraient bien revenir et nous inspirer les mêmes force et hauteur de résistance face aux épreuves à venir.

"Résistance, Pénitence, Transcendance." Retour (Rév d'Arès i/1) de Dieu, retour d'un peuple de foi, de foi créatrice et civilisatrice, et de prière. Telle était mon schéma de pensée, le fil que je voulais suivre pour vous écrire de retour dans la plaine, attablé à mon clavier. Je voulais dans la foulée vous parler plus amplement de l'Amour-Fer (xLix/4) qui transfigure et de ce Feu que l'on vient chercher à Arès pour ranimer sa flamme, de ces appels gaillards à lancer à la face du monde pour faire revivre dans les têtes et les cœurs le souvenir de l'Un, je voulais vous entretenir de ces routes qui s'étendront à l'avenir vers Arès où afflueront des milliards de pèlerins mus irrésistiblement par le désir secret de répondre à l'Appel du Père qui souffle en silence dans les poitrines [4/11] et de ces haltes qui s'ouvriront, de ces lieux aujourd’hui déserts qui se réveilleront, de ces maisons de l'Un qui s'élèveront et qui abriteront et réchaufferont peu à peu l'Espérance, la mission, la prière. Viens ! Viens prendre le Feu ! (xLi/7). Le Feu de la pénitence, le Feu de la transcendance ! Je peaufinais mon travail en pensée quand je suis tombé sur votre réponse à Frédéric M. d'Aquitaine (198C38), frappé par cette annonce prophétique : "Je n'ai pas fait ce que j'aurais dû faire : Réussir la mission que Dieu m'a confiée."

Qu'est ce qui vous fait dire cela alors que votre vie n'est pas achevée ? Est-ce de ne pas avoir pu ou su vous escorter auprès des princes du culte et des chefs des nations comme vous l'ordonne Jésus dès la Veillée 4 ? Est-ce de constater, comme je l'ai constaté moi-même à Paris, la persistance d'un rationalisme rampant et le manque de Feu patent d'une partie des hommes engagés à vos cotés sous le dénominateur "Pèlerins d'Arès" ? De constater une fois de plus que vous êtes seul sur le pont et à la barre pour répondre au coucou qui vous a envoyé son "Livre en face" et aux innombrables correspondants dont vous ne parlez pas ? De notre incapacité à vous sortir de votre solitude, de vous donner les moyens d'amplifier l'Appel que vous avez reçu, de faire de vous le faucon de Dieu plutôt que le petit vieux sympa, le VRP de la Révélation d'Arès qui à 89 ans est obligé de parcourir la France en tous sens pour maintenir vaille que vaille la mission, réduit à vivre dans un deux-pièces malade d'écrivasserie et de troglodytisme comme vous l'écrivez dans un Pèlerin d'Arès ?

Je pourrais égrener nos faiblesses sans fin et me ranger à ce verdict sans appel en me battant la coulpe jusqu'à la nausée car j'ai senti ces mots peser de tout leur poids sur mes reins et ma conscience de frère engrossé par votre enseignement depuis près de 28 ans. Qu'as tu fais, Éric, pour aider le prophète à réussir sa mission ? Où étais-tu ces trente dernières années ? Car une chose est sûre : si vous avez échoué, c'est nous tous qui avons échoué. " Les Pèlerins d'Arès ont le prophète qu'ils méritent," vous avait dit Dieu au tournant de la mission sociale des années 90. Il ne démentirait pas aujourd’hui je crois ces propos cinglants qui fouettent ma conscience d'une honte salutaire.

C'est pourquoi j'envisage de tout reprendre à zéro à l'aune de ce que j'ai découvert depuis cet hiver, de relire toute la Parole et tout votre enseignement depuis le début comme on réapprend à lire et à écrire. "Tout ne fait que commencer encore," écrivez-vous. Puisse Dieu vous prêter longue vie et Force pour nous guider dans la relance de notre apostolat, dans cette nouvelle Évangélisation que vous appelez de vos vœux.

Vous voyez la mort comme une délivrance et comme vous je la vois ainsi. Combien de fois ai-je voulu mourir (ou me faire mourir) pour échapper à cet enfer sur terre ? Mais je n'ai aucune certitude de finir au Ciel ou dans les espaces libres, les mondes sans heure (Rév d'Arès vi/3) ou je pourrais nager sans heurts. Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé (11/3) ? Que tous me craignent tant qu'ils n'ont pas achevé leur tâche (37/10) est le leitmotiv qui me tance à chaque faux pas ou tentation de me reposer sur mes lauriers. Aussi je vis chaque instant de ma vie comme Frédéric M. d'Aquitaine qui a sa manière et ses mots à lui pour vous dire qu'il n'a que cette vie là pour gagner la Vie avant de mourir, et de tout y faire pour que Dieu revienne dans nos vies. Car tout l'enjeu est là n'est-ce pas ? Vivre avec Lui ici-bas et dans tout l'Univers !

En pièce jointe, une photo du site de Valchevrière en Vercors, ruines du village rasé par des nazis et petite chapelle rescapée devenu lieu de mémoire.

Éric D. d'Île de France
Chapelle de Valchevrière

Réponse :
Un beau morceau de littérature. Très éloquent plaidoyer, frère Éric, discours bien écrit, bien senti, qui est aussi, par endroits, diatribe.
Quel talent et quelle belle connaissance de La Révélation d'Arès vous avez, mon frère. Mais pourquoi ne mettez-vous pas très humblement et avec constance ces brillantes pépites en vous au service de vos frères et sœurs "engagés à mes cotés sous le dénominateur Pèlerins d'Arès" à Paris ? Pourquoi avez-vous, à Paris, cessé de créer de belle affiches et autres représentations artistiques, que vous savez si bien composer, élaborer, styler de belle manière ?
Vous me demandez en quoi je considère que j'ai raté ma mission ? Mais je l'ai ratée de cent façons, dont vous êtes un exemple, parce qu'il est clair que je n'ai pas réussi à vous stabiliser dans votre foi, à vous sortir de votre esprit critique, de vos blâmes et vents d'indépendance quand ils surgissent. La mission n'est certes pas d'une excellence angélique, mais elle est et dans l'état de cette première génération elle ne peut peut pas être autrement qu'elle n'est. Vous n'êtes pas le seul dans ce cas : nombreux sont ceux qui ne se plient pas à ce que demande l'amour : accepter les autres comme ils sont, les aider tels qu'ils sont, comprendre qu'ils ne peuvent pas être autrement mais qu'ils avancent sans en avoir l'air, acquérir l'humilité patiente et constructive, s'efforcer de faire avancer ceux qui traînent et s'attardent plutôt que les abandonner.
Cela je m'efforce de le faire et c'est peut-être à peu près la seule chose que j'ai réussi à faire : Accepter et aimer mes frères et sœurs comme ils sont, parce que ce ne sont pas les matamores talentueux de l'assemblée comme vous, comme Frédéric M., Gilbert B., Antoine B. et d'autres, que j'aime mais dont je regrette l'indépendance, qui font avancer les choses. Ceux qui font avancer les choses, ce sont ces "frères et sœurs engagés à mes cotés sous le dénominateur Pèlerins d'Arès", pas très malins, pas très doués, ni des aigles ni des phœnix, qui ont, par exemple, permis qu'une trentaine de nouveaux pèlerins soient venus à Arès cette année.
Frère Éric, je vous aime, j'admire votre verve et votre talent, mais j'aimerais tellement que vous quittiez l'esprit de la magnifique diatribe-apologie que vous venez d'écrire là pour entrer très modestement et très efficacement dans la rang, pour vous ranger comme je me range du côté des obscurs, des fidèles muets ou "bêtement extasiés", comme me disait voilà quelques jours à Arès un pèlerin de passage parmi les grands esprits qui ne se mélangent pas au menu fretin et qui me font pleurer.
Frère Éric, achetez de la constance et de la modestie et vous deviendrez un trésor pour nous tous, car de votre talent, de votre intelligence, de votre remarquable connaissance de La Révélation d'Arès nous avons besoin, mais nous n'en avons pas besoin par à-coups ou impulsions, nous en avons besoin dans la permanence, la persévérance, l'humilité, bref, l'intelligence spirituelle. Tant que vous n'aurez pas acquis l'humilité votre pénitence ne restera qu'une tentative de pénitence.
Mais la dernière partie de votre commentaire me fait espérer que vous prenez de bonnes décisions dans le bon sens. Je m'en réjouis. Nul doute, les vrais apôtres sont sans nul doute moins enchanteurs, plus bornés, décevants ; ils ne sont pas les empoignantes créatures que la légende dorée met en scène, et parfois leurs erreurs paralysent l'imagination. Ils manquent souvent de caractère et leurs manières d'apostolat paraissent souvent plates, voire rebutantes, mais c'est grâce à leur fidélité que nous sommes parvenus à ce que nous sommes après quarante-quatre ans, même si nous ne sommes pas ce que j'aurais souhaité que nous fussions déjà.
Après que j'eus lu (en 2014, je crois) "Le Royaume" j'écrivis à Emmanuel Carrère pour lui dire que son exagèse de Paul de Tarse était plausible et que je l'avais aimée mais aussi pour lui reprocher d'avoir écrit sur les Pèlerins d'Arès ce qu'il avait écrit et je lui expliquai ce que nous étions et pourquoi nous l'étions. En général quand j'écris à un auteur il ne me répond pas (peut-être les éditeurs ne font-ils pas suivre le courrier), mais Emmanuel Carrère me répondit à peu près ceci : "Je me suis fondé sur l'impression négative que m'avait fait un missionnaire de votre courant spirituel rencontré place st-Michel à Paris. Ce que vous me dites m'apporte une toute autre lumière, que je regrette de ne pas avoir eue." Je lui répondis en le remerciant mais en précisant : "Oui, mais ce sont ces apôtres peu talentueux, parfois désappointants, qui font avancer la Vérité... avec des béquilles, mais elle avance !"
Je sais que les Pèlerins d'Arès n'ont pas toujours bonne presse. Mais je sais aussi l'aisante et tenace foi avec laquelle ils s'abstraient de ce monde pour être eux-mêmes, pour être les hérauts, peu brillants au sens d'élaboration, mais hérauts quand même, de la Parole que sont venus à Arès donner le Messager de Dieu et Dieu Lui-même. Je pense que tôt ou tard le monde sera intéressé par leur défaut de toute religion, leur foi sans dogmes ni rites ni lois. Je pense qu'il vaut mieux comme eux s'en tenir à ces formes assez basses de la foi, enfin réduite à la pénitence après deux millénaires, que les bonnes et belles façons bimillénaires de penser et de s'exprimer. J'espère qu'un jour le monde verra que ces piètres apôtres, toute le contraire de la séduisante légende, font apparître un nouveau "quid divinum", c.-à-d. qu'ils montrent que Dieu, en somme, c'est l'homme aussi et que la substance de la Vie est l'amour !

09aou18 198C52
Ce qu'on va lire ne m'a pas été adressé par Yaël P. d'Alsace comme commentaire, mais comme information. Plusieurs frères et sœurs m'ayant simultanément questionné sur l'appel de fonds de François S., qui accompagne en pièce jointe  le message de Yaël P.,  je pense qu'y répondre dans mon blog me permet d'y répondre à tous en une seule fois.
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Bonjour chers frères Joseph et François,
À mon tour je suis sur les Saints Lieux et je pense bien à vous. Je prie, j'espère et j'accomplis avec vous !
J’ai lu avec attention la demande de François [voir ci-après] et je me suis dit que puisque vous sollicitiez vos freres et sœurs de l’assemblée dont je fais partie et que la mission nous concerne tous, vous aviez certainement pensé à en parler à Frère Michel.
Je me permets donc de faire suivre ma réponse ainsi que le courrier de François à notre prophète, car je serai heureuse de pouvoir bénéficier de ses conseils sur un sujet qui  requiert réflexion et sollicite notre engagement sur des terrains encore mal connus de nous et complexes.
Je ne comprends pas bien ton courrier, François. Pourrais tu m’éclaircir sur certains points ?
En effet, vous faites un Salon au Liban et tel que tu présentes les choses dans ton courrier ci dessous il me semble que tu passes à côté de la spécificité de notre mission qui est bien sûr d’accomplissement, de pénitence, mais qui est surtout celle de trouver les héros qui attendent [Rév d'Arès xxxv/4-12], un petit reste d’hommes et de femmes qui suivront la Parole du Père donnée à Ares à son prophète Mikal. Et non de travailler sur déreligioser ou rappeler l’amour évangélique... N’y a-t-’il pas confusion avec un rôle plus large du reste [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", annexe de La Révélation d'Arès édition 1995] ?
Il me paraît important de rappeler qu'un Salon du Livre n’est pas un lieu de mission mais de diffusion, ce qui est très différent, même si la vente du livre reste une grande et précieuse mission !
En outre, je m’interroge sur les conséquences d’une mission qui n’a pas de suivi sur place car comme nous l’avons vu avec Daoud, compte tenu du contexte spécifique, cette dernière peut s’avérer plus que problématique.
Tout cela m’interroge.
Loin de moi l’idee de te où vous décourager mais simplement j’en appelle a une réflexion plus approfondie. Je ne suis pas du tout compétente sur le sujet du Liban, mais la confusion qu’il me semble sourdre de ton courrier (mission/diffusion et réconciliation libération des peuples/moisson des épis murs) m’interroge.
Je te retrouverai avec joie à mon retour et sans doute pourrons nous en parler de vive voix .
Je t'embrasse François,
Je t’embrasse Joseph
Yaël  P.  d'Alsace

Pièce jointe :
De : Joseph S. du Nord
Envoyé : lundi 6 août 2018
Objet : Mission Liban - transfèert du courrier de François Studer

Concerne : Appel de fonds pour la Mission au Liban (François Studer)

Message de François S. d'Alsace :

Un peu d’histoire :
Le Liban moderne était un pays chrétien lors de sa création en 1920, mais il incluait déjà des Musulmans sunnites et chiites. Aujourd’hui, les mouvements de populations et la démographie ont fait de ce pays un pays chrétien à majorité musulmane. Le système politique est calqué sur la composition religieuse au moment de sa création. Donc, avec une série de quota en fonction des religions chrétiennes qui n’a plus aucun rapport avec la réalité d’aujourd’hui.
Tour à tour le Liban a été occupé, dirigé par différents peuples, arabes, turcs, français.
Lors de sa création sous domination française, un lien très fort s’est établi entre les Chrétiens libanais et les Français catholiques pour la plupart. Le français est devenu une langue très importante au Liban. Cette influence francophone est bien sûr beaucoup moins importante aujourd’hui, mais on peut voir des écoles chrétiennes francophones avec une grande majorité d’enfants musulmans.
La guerre civile de 1975 à 1990 durera quinze ans et a laissé un lourd traumatisme dans la population libanaise. Dans leur majorité, l’importante communauté arménienne issu de l’exode du génocide arménien, a refusé de prendre les armes et a constitué un pôle de la paix qui a fait date dans l’histoire récente libanaise.
Le mot qui définit le mieux le Liban est patchwork, tellement il y a combinaison de différentes ethnies et religions. Le fameux vivre-ensemble a été soumis à rude épreuve mais a persisté et il fait très bon vivre parmi les différentes ethnies au Liban.

La mission arésienne :
C’est notre frère Antoine B. qui a lancé cette mission, il y a une quinzaine d’année, notamment dans librairie Antoine qui, par hasard, porte son nom et qui nous accueille chaque année au moment du Salon du Livre Francophone. Notre frère Joseph, d'origine germano-libanaise, s’est naturellement greffé à cette mission pour en devenir le pilier. Il tâche de faire venir d’autres frères ou sœurs à l’occasion du Salon du Livre Francophone qui dure une semaine. Frère Antoine B. pour des raisons de santé ne s’occupe plus de la mission libanaise. Je suis, personnellement allé une fois au Salon l’année dernière pendant une semaine.
Les gens lisent de moins en moins et l’influence française a tendance à diminuer, mais le Salon du Livre Francophone à Beyrouth est un moment culturel important de l’année. Le public est composé de gens instruits et cultivés parlant parfaitement le français. C’est une mission de choix.
 
Je suis venu pour accomplir :
Compte tenu de la situation politique instable et de l’omniprésence de la religion ainsi que du respect de la religion et de sa tradition, les Libanais sont croyants mais ils craignent l’extrémisme religieux. Ils s’accom­modent de la religion mais voient bien ses limites. D’un côté il faudrait faire évoluer tout cela, d’un autre côté leur essence même est une résistance basée sur la religion. Les Chrétiens résistent depuis quatorze siècles à la présence musulmane, les Chrétiens ont leurs obédiences et sont qui Druze, qui Maronite, qui Chrétien orthodoxe etc. Compte tenu de la présence musulmane, les chrétiens libanais sont restés fervents. La résistance musulmane est elle aussi basée sur la religion. La religion est encore très forte et omniprésente, aussi bien dans le peuple que dans les structures de pouvoir. On peut voir des prêtres et des sœurs en habits religieux dans le Salon du Livre.
 
Présenter La Révélation d'Arès en disant qu’elle est antireligieuse, que la religion doit disparaitre et va disparaître ne passe pas. Vous êtes face au mur de l’incompréhension, "on ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain". L’approche que nous avons choisie, que le terrain nous a dictée est l’approche de Jésus dans le Sermon sur la Montagne : Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir chaque lettre de la loi (Matthieu 5/17-20).
La démarche de La Révélation d’Arès est d’accomplissement. Les contacts sont tous très intéressants. Il y a de tout. Majoritairement des Chrétiens, mais aussi des Musulmans, des Musulmanes, voilées ou pas, jeunes et moins jeunes.
Une jeune musulmane m’a dit que "chez eux à la maison, ils lisaient le Coran, bien sûr mais aussi l’Évangile". Le message arésien correspond complètement à ce à quoi l’immense majorité des Libanais aspirent. Tout le monde vit ensemble, se côtoie etc. et de tous bords, ils craignent l’extrémisme religieux, mais sont viscéralement attachés à leur religion.

Bilan du Liban :
La mission arésienne par la librairie Antoine et par le Salon du Livre est bien implantée. Les résultats d’années de présence annuelle ont porté leurs fruits et, selon le dernier débriefing du printemps qu’a eu Joseph avec Malaké, la responsable francophonie de la librairie Antoine, La Révélation d’Arès est devenue un classique, un livre régulièrement demandé. Une trentaine d’exemplaires sont vendus à chaque Salon du Livre. L’année dernière aussi, malgré une forte baisse de fréquentation à cause du problème du premier ministre libanais quasi séquestré en Arabie saoudite pendant une semaine. Cette semaine correspondait, par malheur, exactement à la semaine du Salon. Cette situation a déclenché une grande peur dans la population de voir la guerre civile redémarrer, compte tenu des tensions politiques extrêmes. Nous avons tout de même vendu aussi une trentaine de livres, grâce à une présence quotidienne de Joseph et moi.
 
Quel avenir ?
La situation de guerre de la Syrie voisine a, bien sûr, un énorme impact sur le Liban qui est un tout petit pays. Les réfugiés syriens constituent aujourd’hui 1/5 de la population (env. 1,2 million de personnes). Cela perturbe beaucoup le fragile équilibre démographique. Beaucoup se souviennent de l’arrivée massive de Palestiniens et du conflit que cela a indirectement engendré. De plus, il y a DAECH, donc l’extrémisme religieux musulman qui sévit. En terme de politique interne, au dernières élections, l’allié du Hezbollah a remporté le scrutin. A priori, la minorité musulmane sunnite a voté massivement pour les chiites. C’est une première. Peut-être par réaction à l’extrémisme religieux sunnite ? Cela montre aussi que les choses bougent. Les gens cherchent. Les Libanais sont très intelligents et cultivés. La diaspora libanaise dans le monde compte environ 14 millions de personnes.
Aujourd’hui, avec l’arrivée des Russes qui ont sauvé Bachar El Assad et son administration, nous sommes face à un changement complet de l’équilibre des forces dans la région. La densité militaire dans cette région constitue une situation sans précédent. Toutes les parties sont plus armées qu’avant la guerre de Syrie. Aucun conflit n’est résolu, aucun pardon et aucune réconciliation n’est en marche. Mais l’équilibre des forces a changé. Israël n’est plus la surpuissance régionale absolue, alliée aux occidentaux. Les Russes et leur armement ultra-moderne constitue un contrepoids militaire également sans précédent. Le Hezbollah sort renforcé des sept années de guerre. Il a le soutien de la Syrie et de l’Iran, il est aussi le vainqueur des dernières élections (qui n’avaient plus eu lieu depuis 9 ans). Mais sa stratégie de confrontation introduit la notion de "grande guerre" ou "guerre immense" (harb el koubra) dans les discours de son leader. Nous, Français, connaissons bien cette notion de "Grande Guerre" et savons pertinemment que la seule chose qui est grande, c’est le nombre de victimes. Le mouvement de résistance libanaise est né en 1982, justement suite à l’occupation israélienne du Liban. Depuis, il n’a cessé de monter en puissance militairement. Idéologiquement, il est nationaliste religieux, précisément comme son ennemi sioniste. Jusque-là les gens voient bien le bienfait de la résistance qui résiste et se fait respecter par la force militaire (en 2000 retrait unilatéral de Tsahal, en 2006 blocage de l’offensive militaire terrestre israélienne vers le Liban). Mais dans le même temps, il n’y a aucune perspective de paix, de vraie paix à long terme. Nous sommes là en présence de rois blancs et noirs [Rév d'Arès ch xxix, ch. xxxi, etc.] par excellence. La grille de lecture de la veillée 22 fonctionne parfaitement : Les béliers sont sortis de profondeurs, ils ont encorné les loups. Le peuple change de chaînes mais pas de destinée. À moins qu’il n’entende l’Appel lancé à Arès…
 
Appel de fonds pour le prochain voyage :
Notre mission d’une semaine au Salon du Livre Francophone de Beyrouth aura lieu début novembre 2018. Frère Joseph [du Nord] a de la famille sur place et se rendra sur place par ses propres moyens, en combinant des visites familiales avec le Salon.
Personnellement, je suis à la recherche de sponsors, de frères et sœurs qui seraient d’accord pour me soutenir financièrement. Grâce à mon travail de traducteur, je peux travailler à distance le matin et être sur place au salon de 12:00 à 20:00 du samedi au vendredi tous les jours (mission intense et ô combien enrichissante, merci au Père de l’Univers). J’ai juste un problème de financement pour trouver les 700 € nécessaires à ce voyage (350 € le vol, et 350 € la location de la chambre en RBNB). L’année dernière, notre frère Antoine B. a financé mon voyage et séjour. Il m’a demandé cette année de pouvoir se retirer et m’a encouragé à commencer à trouver par moi-même un financement participatif qui pourrait aider aussi un troisième apôtre qui nous rejoindrait si nous en trouvons un : Trois à se relayer sur le Salon, ce ne serait pas du luxe.
Je vous propose donc par des dons de faire un financement collectif, de constituer un groupe de soutien pour la mission arésienne au Liban. Vous pouvez donner ce que vous pouvez pour financer le voyage d’une personne, mais et surtout, vous connaissez peut-être des frères et sœurs que ce projet intéresse, que vous pouvez contacter. Ce serait un bon exemple de travail collectif, d’une cohésion à l’intérieur de notre Assemblée. De notre côté, cela nous permettrait de faire connaître cette mission en vous envoyant un bilan rédigé de notre mission, de nos rencontres avec des photos.
700 €, c’est 7 frères et sœurs donnant chacun 100 € ou 70 frères et sœurs donnant chacun 10 €.
Frère Joseph m’a dit qu’il fallait prendre les billets avant la fin août, c’est un peu court, mais en même temps cela pourrait suffire.
Maintenant, au-delà du soutien matériel nécessaire pour me rendre à Beyrouth, votre participation à au financement de ce voyage c’est surtout un message crédible de votre part que je peux adresser aux Libanais que je rencontrerai au salon du livre francophone. Je pourrai leur dire : "Oui, il y a en France, un groupe de croyants libres, petit par le nombre, mais grand par le cœur. La qualité, la profondeur de l’âme et qui a bien compris, grâce au message délivré à Arès par le Créateur Lui-même que la situation au Moyen Orient est le résultat de l’existence des rois blancs et noirs. L’adhésion traditionnelle ou forcée des peuples à leurs rois blancs et noirs les fait se battre les uns contre les autres. C’est se libérer des pouvoirs qu’il faut, voilà ce que nous leur disons. Pour que le Liban s’élève vers le bonheur et la paix. Mais pour cela, il faut accomplir une élévation spirituelle, en faisant son salut par la pénitence. Cela est valable pour tous les courants religieux, israéliens compris. Il nous faut accomplir la religion qui n’a pas encore accompli, la transformer en force d’amour spirituel, en accomplissant le message d’amour et de pénitence qu’elle contient, voilà le message que je viens vous apporter de la France. Cette France qui elle aussi est écrasée par les rois blancs et noirs et qui a en plus totalement perdu la foi. Sachez que ce sont des petites gens, des gens simples comme vous et moi qui se sont cotisés pour payer mon billet d’avions pour venir ici vous apporter ce message de Dieu."
À vous tous mes frères et sœurs engagés dans la mission arésienne, c’est ce soutien-là que vous me donnez si vous nous soutenez, qui va bien au-delà des quelques euros qu’il me faut encore trouver pour ce voyage.
Dans l’attente de vos réponses, je vous embrasse fraternellement
François S. d'Alsace


Réponse :
Je viens de lire attentivement votre message, ma sœur Yaël, et le long message du frère François S. d'Alsace. Je n'ai pas personnellement reçu le message de François S. et, ce qui est beaucoup plus étonnant, ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) ne l'a pas reçu non plus; alors que c'est cette association qui fournit les livres à la Librairie Antoine de Beyrouth. Il s'agit donc d'un message privé que Frère François S. a fait adresser par frère Joseph S. du Nord à un certain nombre de Pèlerins d'Arès (j'ignore combien et j'ignore qui).
Comme je ne suis le chef de personne, je ne suis rien d'autre que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) des Pèlerins d'Arès et plus particulièrement du petit reste (24/1, 26/1) des pénitents moissonneurs qui ont choisi de se conformer à mon enseignement et à mes conseils, je connais peu François S. et je ne saurais atteindre à sa liberté de demander à qui il veut ce qu'il souhaite avoir. Voilà donc, tout simplement, les remarques, qui comme toutes remarques ne sont pas indiscutables, que m'inspire sa lettre.
Le monde entier, pas seulement le Liban, a besoin d'entendre la pure Parole d'Arès. J'ai moi-même pensé à tort de la fin des années 80 à la fin des années 90, que l'Amérique du Nord représentaient un point très important d'atterrissage ou d'approche préférentiels de La Révélation d'Arès du fait de son énorme influence culturelle dans le mode, surtout aux USA, terrain de grande tolérance spirituelle où il me semblait que non seulement pouvait mieux qu'ailleurs fleurir le jardin de La Révélation d'Arès mais d'où elle pouvait ensuite mieux ensemencer le monde. Des années durant, lors de mes nombreux séjours aux USA, l'observation du terrain et les difficultés inattendues (notamment l'esprit protestant certes non malveillant, mais radicalisé) que j'y ai rencontrées, m'ont appris qu'en fait le monde entier était prisonnier d'un béton d'idées reçues et d'habitudes dures et solides et je compris que si la France avait été choisie par le Père, c'est que tout devait commencer là, en France
L'Alsace est en France. Alors, combien je serais heureux que François S. mette sa verve missionnaire, s'il en a une comme il semble, au seul service de la France et particulièrement de l'Alsace plutôt que d'étendre son apostolat au Liban... au reste, tout juste quelque sept jours par an, ce qui n'est quasiment rien, compte tenu qu'il n'existe aucune mission permanente au Liban et que cela ne peut que nous faire courir le risque de trouver des adeptes autonomes qui sur place développeront des idées mal ou même très mal adaptée au sens véritable de La Révélation d'Arès. Nous en avons fait la douloureuse expérience avec nos frères Nazih et Daoud H., qui justement sont des Musulmans libanais, qui tout en étant devenus des pèlerins d'Arès ont des difficultés à marier Coran et Révélarion d'Arès, mais que nous aimons et que nous espérons voir évoluer avec le temps. La Révélation d'Arès déjà n'est ni parfaitement ni assez largement comprise en France même où je peux enseigner.
Strasbourg où siège le Parlement Européen, manque douloureusement, et tristement, d'une mission bien opérante et bien pourvue en pénitents engagés dans un petit reste activement apostolique, bien organisé. L'actuelle mission sporadique et inévitablement maigre et pauvre, qu'organise avec courage ma sœur Yaël, n'existe actuellement que sous la forme d'un très petit groupe, dont certains sont encore inconstants par surcroît. Je ne saurais trop conseiller à François S. d'être apôtre en Alsace et seulement en Alsace.
Au reste, François S. n'est pas encore au faîte de la bonne connaissance de La Révélation d'Arès. Ce n'est pas un reproche, il faut le temps d'apprendre mais justement François S. ne peut pas mieux apprendre qu'en étant missionnaire en France, il me semble. Son message n'est pas sans contradictions. Il dit par exemple : "Une jeune musulmane m’a dit que chez eux à la maison, ils lisaient le Coran, bien sûr mais aussi l’Évangile. Le message arésien correspond complètement à ce à quoi l’immense majorité des Libanais aspirent. Tout le monde vit ensemble, se côtoie etc. et de tous bords, ils craignent l’extrémisme religieux, mais sont viscéralement attachés à leur religion." Je me demande si La Révélation d'Arès qui ne promeut pas de religion, quelle qu'elle soit, peut satisfaire l'aspiration de Libanais "viscéralement attachés à leur religion"... Mais il peut s'agir d'une simple maladresse d'écriture de la part de François S.
Par ailleurs, François S. dit : "Présenter La Révélation d'Arès en disant qu’elle est antireligieuse, que la religion doit disparaitre et va disparaître ne passe pas," et ici je suis plus ou moins alarmé. Je rappelle que La Révélation d'Arès n'est pas antireligieuse au sens de ce qualificatif qui est d'agressivité ou d'adversité. Les Pèlerins d'Arès ne combattent pas les religions, ne sont pas des adversaires de la religion. Ils sont radicalement hors de toute religion et, ce qui est plus, hors de tout esprit de religion ; la foi arésienne n'est pas du tout une religion au sens définitif et inévolutif, dogmatique, réglementaire, impérieux d'une religion. "Ne pas être" ou "Sortir de" ne signifie pas "Être contre", car si nous étions contre quelque chose nous serions plus encore contre l'athéisme. Or, ce n'est même pas le cas. Les versets 28/2-6 de La Révélation d'Arès disent au contraire que le Père comprend les athées, parce qu'ils ont été scandalisés. Notre mission n'est pas agressive, elle est au contraire d'amour, et si je donne comme base à notre pénitence le Sermon sur la Montagne, ce n'est pas par prudence ou par stratégie dans une guerre difficile, car il n'y a pas de guerre. Le Sermon sur la Montagne est tout bonnement un des sentiers excellents vers les Hauteurs Saintes.
Je ne vois pas de "mission arésienne... bien implantée" au Liban, contrairement à ce que dit François S. La France elle-même n'a pas encore de mission vraiment bien implantée... Qu'irions-nous nous disperser au Liban ? Moi-même je fais toutes les économies que je peux pour permettre aux missionnaires parisiens, qui sont beaucoup trop nombreux pour l'étroit local de la rue Raymond Losserand, d'acheter un second local au Nord de la Seine à Paris pour développer une mission et établir un lieu de prière dans cette partie très peuplée de la capitale. Il s'agit bien sûr d'un achat dont le prix très élevé serait sans commune mesure avec les modestes 700 € que demande François S. Mais je ne donnerai quand même pas 700 € à François S. pour son voyage au Liban, parce que je crois qu'il y a beaucoup plus proche de nous des choses infiniment plus nécessaires.
Voilà ce que je pense. Comme il s'agit d'une problème missionnaire pratique, non d'un problème prophétique de Fond, d'autres frères et sœurs peuvent penser différemment, c'est sûr.

09aou18 198C53 
Bonjour frère Michel,
Ce mail n'est pas en lien direct avec cette entrée, bien qu'elle me nourrisse profondément bien sûr, ainsi que tout ce que vous écrivez par ailleurs.
Que rajouter ou commenter ? Il ne reste que faire place à la réflexion et à l'action.
Vous trouverez ci-joint la traduction en breton de La Révélation d'Arès à laquelle je me suis attelée depuis deux ou trois ans, ainsi qu'une partie de vos annotations.
Après relecture et corrections éventuelles, aurai-je votre aval, dans le cadre de la mission évidemment, pour la diffuser dans les milieux qui utilisent et promeuvent la langue bretonne ?
De tout cœur avec vous
Yannig M. de Bretagne-Sud

Lien 1 : La Révélation d'Arès en breton : Diskuliadur Ares, traduit par Yannig Madec (texte PDF)
Lien 2 : La Révélation d'Arès en breton : Diskuliadur Ares, traduit par Yannig Madec (texte OpenOffice)

Réponse :
Merci, mon frère Yannig, pour cette traduction de La Révélation d'Arès en breton.
Comme je vous l'ai dit l'année dernière à Lorient : "Le Messager de Dieu Jésus et Dieu Lui-même ont parlé en français. Or, les Bretons parlent français. Quel texte plus parfait que le texte original en français peut avoir un Breton ?"
Mais bon ! Vous l'avez fait. C'est que votre cœur, où siège aussi la foi, l'a senti de cette façon. Voilà donc La Révélation d'Arès en breton pour ceux que cela inétresse et surtout permet d'évoluer dans le bon sens.
Vous me demandez mon aval, frère Yannig, mais je ne sais pas lire le breton. Il m'est impossible de vous dire si la traduction est bonne ou mauvaise. Je pense qu'il faudrait mieux demander leur avis à des frères et sœurs qui parlent breton comme Yvon G. de Brest, Anne Le B. du Morbihan, d'autres probablement.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.