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Le Pèlerinage 2018 (197) 6 juin 2018 |
Cette année, une nouvelle salle de prière a été bâtie au sud du narthex. Elle prolonge la Maison de la Sainte Parole historique ; la surface d'accueil a pratiquement doublé. Un nouveau clocher latéral double l'ancien dont le poids et le balancement des cloches ont ébranlé le mur nord qui devra être consolidé. Les travaux, du fait d'intempéries et de divers retards des entreprises, sont achevés in extremis au moment où va s'ouvrir le Pèlerinage 2018. Nous prions les pèlerins qui seront à Arès le 21 juin d'être indulgents pour les manques possibles de finition. ____________________________________
Chaque année, le frère Michel fait le
Pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont il fut
témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu à sa pénitence
et à son prophétisme. Ses frères et sœurs qui ont foi dans La
Révélation d'Arès l'y accompagnent pour les mêmes raisons,
car ils sont témoins et prophètes à sa suite. Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?
Qui peut être pèlerin ?
Qui vous accueille ?
Où êtes-vous reçu ?
Quels livres sont-ils mis à votre disposition ?
Prière libre ; aucune cérémonie ou rituel.
Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?
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Commentaires : |
07jun18 197C1 Merci, cher prophète, d'être entier sur les sentiers (Rév d'Arès 7/1, etc...) Laurent L'H. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Laurent, pour ce commentaire. Oui, oui, je suis bien entier ; pas encore dans la boîte envoyée au barbecue. |
07jun18 197C2 Heureusement une loi est à l'étude pour interdire les "fakenews" [fausses nouvelles] et envoyer au pénitencier (ça vous conviendra, vous qui êtes soi-disant pénitent) les propageurs de mensonges. C'est Monsieur Macron (enfin un homme intelligent !) qui a demandé au Parlement de voter une loi pour interdire les bobards de toutes sortes, d'abord ceux propagés par les journalistes, bien sûr, mais aussi (j'espère bien) ceux propagés par les beaux parleurs et bonisseurs de toutes catégories comme vous avec vos impostures et faussetés à propos des apparitions et des messages du ciel — ah ! ah ! ah! oh ! oh! oh ! mais de la gueule de qui on se fout ! — que vous prétendez avoir eus et qui réduisent à l'état de mollassons soumis des armées de naïfs dont vous faites ce que vous voulez. On sait que cette escroquerie a fait votre fortune et que vous vous la coulez douce dans des palaces espagnols. Évidemment vous consacrez quelques kopeks à des petits travaux qui ne vous coûtent pas cher à Arès et vous venez vous faire photographier (je vous ai reconnu sur la photo) près des nouvelles cloches de votre baraque de foire d'Arès avant de retourner en Espagne (on m'a dit aussi au Maroc) vous dorer au soleil. Mystificateur ! Vous ne risquez rien : Dieu, le paradis, l'enfer, les anges et les diables n'existant pas, vous partirez les pieds devant, fortune faite, en laissant un bel héritage à la famille, et peut-être même qu'on vous considèrera comme un saint personnage. Vous allez vous faire soigneusement embaumer pour qu'on vous retrouve intact dans cent ans et qu'on crie au miracle. Mais c'est pas possible, c'est pas possible ! Vous allez entrer dans l'histoire des grands imposteurs : Moïse, Jésus, Vercingétorix, Mahomet, Jeanne d'Arc, Jean-Paul II, qui n'ont pas eu des vies de pères et mères tranquilles, mais qui ont fait leur beurre. Les gens s'imaginent que ces ostrogoths ont redonné aux hommes leur dignité ou ont fait leur salut éternel... en éternelles poussières. C'est depuis des siècles une maline procédure sociale pour donner aux peuples des sujets d'adoration. Ces mirages sur le désert qu'est la mort rallument quelques espoirs, on ne peut pas nier ça, mais c'est quand même honteux de faire croire à l'éternité angélique à partir de légendes et autres fables. On dit que les enfants ont besoin d'images de héros pour devenir des adultes valables, mais moi je crois qu'ils ont surtout besoin de vérité : l'homme sort de l'œuf, vit et meurt comme la fourmi remplacée par d'autres fourmis indéfiniment. Vous allez être rangé parmi ces héros... Franchement, ça ne vous dérange pas ?! Maurice N. (Union des athées et des agnostiques rationalistes) |
Réponse : Je crois me souvenir de vous, Maurice N. Vous veniez au Pèlerinage dans les années 80 ou 90, je ne me souviens plus très bien. Je n'ai jamais eu d'étroits contacts avec vous, de toute façon. Je constate que vous êtes maintenant tombé non seulement dans l'incroyance absolue, mais encore dans la lutte que mène les athées rationalistes contre les gens de foi. Je rectifie simplement tout ce que vous dites ici, dépourvu que vous êtes de la moindre raison de le dire : J'ai vraiment en 1974 et 1977 été témoin des événements surnaturels et de leurs Messages tels qu'ils ont été rapportés dans La Révélation d'Arès, mais bon ! vous avez le droit d'en douter comme j'ai le droit d'insister sur des faits qui ont marqué et bouleversé ma vie. Il est faux que je me "la coule douce dans des palaces espagnols" ; j'habite à Bordeaux, d'où je vais régulièrement à Arès (notamment tous les jours pendant le Pèlerinage) ; à 89 ans (le mois prochain) je travaille tous les jours, dimanche compris, à ma mission difficile et chronophage ; je ne consacre pas "quelques kopeks à des petits travaux qui ne me coûtent pas cher à Arès", j'économise pour pouvoir agrandir, entretenir, assurer le fonctionnement du Pèlerinage, mais aussi des missions en France quand je le peux. Enfin, je suis en effet venu à Arès le 5 juin me faire soigner une dent chez mon dentiste et j'en ai profité pour aller voir les nouvelles cloches. Mon épouse Christiane m'a photographié près du clocher. Je ne "retourne" pas "en Espagne" après ce passage à Arès et je n'ai pas remis les pieds au "Maroc" depuis mon temps militaire dans la Marine Nationale (il y a 67 ans) où j'étais passé, je crois, par Casablanca. Vérifiez vos informations si vous y croyez vraiment ! Elles sont toutes fausses. Concernant les "fake news", je suis au courant. Mais s'il faut selon vous m'interdire de témoigner des événements surnaturels que j'ai vécus à Arès en 1974 et 1977 et de leurs Messages, il faut interdire la Bible, le Coran, le Véda + quantité d'autres sources spirituelles et envoyer au tribunal tous ceux qui y croient. Voilà qui va faire beaucoup de monde ! Les députés ont commencé de débattre sur un texte très controversé, qui vise à interdire "la manipulation de l’information en période électorale". Il est prévu qu’un juge des référés puisse prononcer le retrait ou le blocage d’un "contenu illicite" (?) sur un site de l'Internet. Certains avertissent déjà que cette loi, si elle est votée, sera liberticide. Je le crois, car la liberté de dire la vérité ne peut que s'intégrer à la liberté de s'exprimer et donc, aussi regrettable que ce soit, à la liberté de dire des chose plus ou moins fausses. La fausseté volontaire est impossible à prouver. Je maintiens qu'il faut préserver la liberté d’expression, qui est un fil rouge gagné de haute lutte et qu'il serait catastrophique de remettre en question. Le nouveau juge des référés n’interviendrait, dit-on, qu'à des conditions très précises. Il ne pourrait être saisi qu’en période électorale et seulement "dans le cadre d’une diffusion massive et artificielle" (?), qui serait faite par exemple par des "contenus sponsorisés" (?) ou par des "robots" (?). Il ne s'intéressarait qu'aux fausses informations délibérées, c’est-à-dire celles publiées avec une pleine conscience de leur caractère fallacieux et avec une claire intention de nuire — Ainsi si je me présente aux élections en disant : "Dieu a parlé aux homme en 1974 et 1977 et je me propose de défendre Sa Parole au Parlement", je serais poursuivi pour "fake news" ? —. Le juge ne s'intéresserait qu’aux "fausses informations de nature à altérer le scrutin" (?). "Les journalistes ne seraient pas menacés par ce mécanisme car ils ne diffusent pas délibérément de fausses informations (on nage en pleine illusion !) et quand cela arrive, ce sont des erreurs" (les journalistes seraient-ils des saints ?). Donc si je me présente comme Témoin du Créateur, je ne risque rien si je passe par un journaliste au lieu de m'exprimer directement ? Absurde, inapplicable ! Une telle loi serait liberticide, même si la définition retenue de la "fausse nouvelle" — "toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable" —, est de "retenir l’attention malveillante de tromper, de manipuler", parce qu'on peut en toute occasion accuser n'importe qui de cette "attention malveillante" et ainsi écarter tout gêneur qui dit la vérité. Un juge même très honnête laissé face à lui-même avec l’obligation de décider dans l’urgence ne pourra en aucun cas statuer ou le fera de façon parfaitement injuste. L’intervention d’un juge des référés chargé de dire en quelques heures ce qui est faux et ce qui est vrai est une folie. Je ne suis pas spécialiste du droit, mais il me semble, de surcroît, qu'un tel juge court-circuiterait la juridiction habituellement compétente en matière de litiges de droit de la presse. Jusqu’où peut-on aller dans ce domaine sans heurter les valeurs démocratiques ? Si une telle loi est mise en œuvre, les cas jugés feront immanquablement l’objet d’appels, de pourvois en cassation, voire même remonteront jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme. En résumé, je soupçonne là une tentative de contrôle des idées, pensées, convictions qui ne conviennent pas au pouvoir. On a vu ça au temps des Nazis, au temps du Soviétisme pur et dur, etc. Je vous plains, Maurice N., de vous réclamer de cette loi des "fake news" avant même qu'elle existe, mais que vous espérez comme un outil juridique conçu pour que des idéologues politiques agréés, religieux agréés, rationalistes agréés comme vous soient un jour pourvus d'un prétexte expéditif et facile pour éliminer tous ceux qu'ils combattent comme moi au motif que je serais un "escroc", moi qui m'évertue simplement à crier au monde : Attention ! Ni la politique, ni la religion, ni les idées, ni la science ne vaincront le mal, mais le Bien seul, le Bien réalisé par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Sous le prétexte d'une idéologie philosophique rationaliste vous êtes en fait une sorte de petit dictateur. |
08jun18 197C3 Dis, frère Michel, dessine-moi le bâton de Lumière que tu as vu cinq fois ! Dis, frère Michel, pourquoi le Monsieur Maurice [197C2] il est si méchant ? Je pourrais lui donner la sucette que tu m'as donnée ; elle a plusieurs couleurs ; elle ne s'use pas ; elle brille pour moi : elle a la couleur de la Vie :
Bon ! mais peut-être préfère-t-il aller... Le Père saura mieux que le petit prince. Maurice, dis-moi, le Bien il est quoi ? Le petit prince |
Réponse : Je suis profondément touché par les paroles simples sorties de ton cœur pur, petit prince ! Te dessiner "le bâton de Lumière que j'ai vue cinq fois" ? Je ne sais plus dessiner, malheureusement, et puis je n'ai plus beaucoup de temps pour ça, mon petit frère petit prince, et de toute façon c'est très simple : Tu connais sûrement la salle de prière où les pèlerins prient aujourd'hui, petit prince. les sièges sont aujourd'hui disposés le long des murs tout autour, le long des murs. Eh bien ! à l'époque des manifestations du Père de l'Univers ces mêmes sièges étaient disposés en rangs (trois ou quatre rangs, je ne me souviens plus) face au mur ouest, celui contre lequel je m'assois pendant les Pèlerinages. Le bâton, qui n'était en fait qu'un trait de Lumière vertical de l'épaisseur et de la hauteur d'une canne, peut-être sensiblement plus épais et plus haut qu'une canne, se dressa devant moi juste devant le premier rang de sièges. Ce trait de Lumière vertical était d'une force lumineuse plus forte que la lumière ambiante (toute la salle était éclairée et ceux qui représentent le bâton de lumière sur fond sombre se trompent), mais soutenable, alors que de sa partie supérieure (ce qui aurait été le pommeau de la canne) rayonnait en tous sens une Lumière quasi insoutenable. Toutes les lumières étaient blanches, y compris elles des murs. Seules leurs forces lumineuses variaient. Le long des murs coulait comme une lave blanche, la moins intense, qu'on peut aussi décrire comme les verres d'une énorme lanterne à l'envers, j'entends par là une énorme lanterne de la dimension de la chapelle à l'intérieur de laquelle j'étais et qui aurait reçu du dehors une lumière... comment dire ? ondoyante. Merci, petit prince, pour ton commentaire qui m'émeut. J'espère qu'il émouvra "Monsieur Maurice". |
08jun18 197C4 Je suis certainement à la limite de date de publication. De plus, ai-je de l'intérêt pour mes frères qui missionnent et prient ? Je me sens toutefois un des membres occulte de cette assemblée arésienne.... Je vous entends déjà rétorquer : "Membre occulte, ça n'existe pas prenez donc un rendez-vous avec une de nos sœurs de l'accueil !" C'est ce que j'ai entendu comme réponse à notre bon frère Éric D, le précieux : Vous n'êtes ni Octave Mirbeau ni Charlemagne, pour prendre sous votre aile un olibrius idiosyncratique de mon espèce. Vous m'avez aussi spécifié, que nous partagions pas exactement les mêmes points de vue, le 25 avril lors de mon anniversaire, mais cela n'était pas un problème fondamental, si toutefois on pouvait encore partager le même kérygme de l'amour. Bref la réponse que vous faites à Laurent.T du Nord me fait sortir du bois. Je n'ai pas envie que l'on sacrifie les constatations faites lors de ces expériences en [mot manquant] comme celles de Milgram. Je pense qu'il faut vraiment prendre la mesure de celles-ci, au même titre que l'on se soucie des avancées du transhumanisme et de leurs nuisances. Il y a tout un processus qui s'est enclenché depuis que Gustave Lebon a écrit la psychologie des foules en 1895. Il y a dans ce processus ceux qui publient des résultats d'expériences comme celle de Milgram, et ceux qui les appliquent à tout l'ensemble de la société y comprit nous. Se défaire de ces chausse-trappes, et pour moi et certainement aussi pour Laurent T un acte de pénitence. Je sais que, quotidiennement, on nous replonge dans les paradigmes de la pensée binaire... qui nous fait accepté ceci : Se différencier de la masse, de l'autorité est une action mauvaise. Vous savez pour revenir au sujet qui nous occupe, le naturel de l'homme et d'être grégaire, il a un besoin incommensurable, moi y compris, d'être reconnu par ses pairs. Se refuser cette reconnaissance pour suivre la voie du kérygme est concentration d'efforts pour alimenter son voulu quotidien. On le sait tous, ce que les gens savent, ce dont les gens ont conscience, n'est la problématique fondamentale. Ils savent aussi que la mer est froide et que la traversée de celle-ci est infinie. Alors qui est prêt à rejoindre la flotte du roi ? Pourquoi suivre cet homme dans des escalades éprouvantes que l'on peut collaborer [auxquelles on peut collaborer ?] en perdant un petit peu son identité mais en conservant beaucoup de confort. Il faut avoir une très forte aspiration au bonheur pour ne pas se contenter de ce petit confort, empli de petits savoirs... Et les missionaires entendent tous les jours cette réponse de [mot manquant] : "Mais tout cela on le sait... On le sait qu'il faut changer ce monde en bien... mais il faut comprendre que ça c'est pas pour nous. nous on est des gens simples, on fait ce qu'on nous demande." Moi je me dis en attendant aujourd'hui on en est là. Entendu, c'est très bien, mais maintenant passons à une autre étape. Allez, les amis ! Faisons ensemble un petits pas de plus, un tout petit pas ! Pour une meilleure vie... N'acceptons pas... Ne nous résignons pas... N'abandonnons pas notre force de co- création, après avoir dit que ta volonté soit faite Jésus-Christ a sur la croix crié : "Seigneur pourquoi m'as-tu abandonné ?" Ce n'est pas parce que ce que l'on a perdu est irrécupérable, que l'on doit baisser les bras. Il faut toujours aller puiser la force qui est en nous pour nous re-hisser vers Dieu. Vers notre vraie nature.... Frédéric H. de Charente Maritime |
Réponse : J'avoue ne pas très bien saisir ce que vous voulez dire par ce commentaire qui répète en maints endroits des choses avec lesquelles nous sommes bien d'accord, mais que vous nous lancez comme si nous les ignorions. Mais j'admets que je n'ai pas tout bien compris dans ce commentaire, mon frère Frédéric. Pardonnez-moi. Ma réponse passe peut-être à côté de votre intention. De toute façon, frère Frédéric, ce ne sont pas des considérations autour des expériences de type Milgram qui nous mènent au salut. Ce sont l'amour, le pardon, la paix, la réflexion spirituelle libre de tous préjugés. Ce monde, qui n'est pas fait que d'erreurs et de tragédies, mais où les erreurs et les tragédies tiennent une grande place, hélas, a seulement besoin de faits de bonté très simples. Toute le reste existe, sans nul doute, mais n'est pas d'une grande utilité et je m'accuse de succomber trop souvent à des démonstrations par trop intellectuelles. Je suis un bavard comme nous sommes très nombreux à l'être. |
08jun18 197C5 Frère Michel, quel bonheur de vous voir debout à coté du nouveau clocher de La Maison de la Sainte Parole, sur cette belle photo que votre épouse, sœur Christiane, à si bien prise de vous. Bonheur de découvrir prochainement la salle des Théophanie qui aura doublée de surface afin d'y accueillir les pèlerins qui viennent de plus en plus nombreux chaque année à Arès afin de proclamer la Parole du Créateur de l'Univers (Rev.d'Arès 35/4) sur ce Saint Lieu pour trouver, prendre où reprendre la Force de L'accomplir en chacun de nous-mêmes, de porter témoignage, grâce à notre mission quotidienne, de l'évènement ainsi que de cette Parole pure de toute glose donnée par Jésus en 1974 et par Dieu en 1977 à vous, notre prophète. (Rév d'Arès chapitre ii) J'ai.Je suis. Je descends,Je suis (en -) haut ; Je vais (à) droite,Je suis (au) milieu. (Je suis l')Étalé. Le Bon est (Mon) Vent, Mikal est (Mon) Vent. Mon Pas,Ma tête ne (le) voit pas. Mon épaule ne voit pas Mon (autre) Épaule. (De) Ma Main à Ma Main Je cours mille ans d'homme. (xxii/10) Mon Œil ne voit pas Mon Pied ; (de) Ma Main à Ma Main Je cours ; le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore; J'(em)porte Mikal. Message donné par le Créateur de l'Univers à Son Prophète Mikal, notre prophète, Frère Michel. Ces Paroles viennent bien de notre Père de l'Univers, quoi qu'en dise notre frère Maurice N. [196C2] qui semble être lui même venu en pèlerinage pour prendre le Feu voilà quelques années. Maurice N , vous avez votre liberté de ne pas croire à cet évènement spirituel. Nous avons nous Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès non seulement notre liberté d'y croire mais aussi celle de notre engagement spirituel de suivre notre prophète, frère Michel, le prophète actuel de Dieu. Nous sommes tout un peuple qui œuvrons dans les Pas de Dieu, afin de ne faire plus qu'un avec Lui/Elle. Yououou (Rév d'Arès xxx/24) en nous. Car le Créateur est si proche de nous que nous pouvons ne pas Le voir, mais que nous sommes moulé à Yououou comme l'arbre poussé contre le mur du temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche (1/11) Retrouver la Vie. Recréer au fil des générations un nouvel Éden d'amour, de fraternité, de paix, de liberté, de Bonheur grâce à la création de petites confraternités d'affinités et d'économie spirituelles. Le monde changera en Bien, nous les marmots de Mikal (Rév d'Arès xxx/13-15) nous y croyons fermement. C'est pourquoi nous viendrons prendre le Feu dans La Maison de la Sainte Parole à Arès dès le 21 Juin jusqu'au 15 Aout 2018. Patricia C. des Hautes-Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire. |
08jun18 197C6 Si Dieu m'habite tous les jours, et plus particulièrement dans mes temps de Moisson, j'ai hâte de Le retrouver encore plus proche dans cette période bénie du Pèlerinage sur le Lieu saint. Une pensée souriante me traverse : Ce qui était vu comme un gadget ou une lubie de notre part (nous : mon épouse et moi-même) par des parents ou amis va se révéler au fil du temps comme l'événement le plus important du millénaire, celui qui bouleversera ce monde de fond en comble. Un bouleversement qui se produit, se poursuit et se conduit par la pénitence, sans bruit, dans le cœur du frère conscit (Rév d'Arès xxii/14) Bon pèlerinage à tous mes sœurs et frères conscients de conduire intérieurement leur changement et de travailler à sa manifestation dans le monde avec courage et détermination. Lâchons prise au péché en ne lâchant pas la Lèvre du Père (Rév d'Arès xxii/16) ! Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire et pour vos vœux de bon Pèlerinage. |
08jun18 197C7 Ci-joint "Le Livre En Face". Je te le donne dans un esprit de fraternité. J’espère qu’il te sera utile. Tu es libre d’en faire ce que tu veux. Il est à toi. Les motifs de ce travail Plusieurs raisons m’ont poussé à réaliser ce travail. Tu connaitras ces raisons si tu le veux, le moment venu. La raison la plus importante est que j’ai eu la certitude profonde de sa nécessité, et que je suis le seul en ce moment qui puisse le faire compte tenu de ma position dans l’échiquier circonstanciel. En effet, le frère de l’Aube, ayant fait émerger, à la lumière du Bon Livre : 1, Le Fer ou l’outil qui permet de piler sur les nœuds de la Parole du Coran, que nous appellerons le "Fer du Coran" : Mouhamad lance le Fer (Rév d'Arès xiv/6), il fallait que le "Fer du Bon Livre" révélé à Mikal, le soit aussi. Compte tenu de ma connaissance du "Fer du Coran", j’étais le seul à pouvoir réaliser ce travail sur les mêmes principes utilisés pour le Coran. Je n’en dirai pas plus sur ce sujet pour le moment. Tu auras plus de détails si tu adhères à cette compréhension profonde du Livre en Face. 2, Nos chemins se croiseront certainement. De quoi s’agit-il ? Nous savons [qui sait cela ?] que la Parole possède une interprétation apparente et une compréhension profonde ou cachée [?]. Le Fer est l’outil de référence qui permet de dévoiler le caché de la Parole : Ma Voix étalée, la laine file sans nœuds (Rév d'Arès xlii/13). Le Livre en Face a pour rôle de piler sur les noeuds du Livre, qui est la deuxième partie du Bon Livre, pour accéder à sa compréhension profonde, conformément aux versets suivants : Le juste frère reste droit sur ta hanche [la hanche du prophète Mikal]. Le Livre s'ouvre en face des frères. Dans tes côtes respirent Mouhamad, Yèchou [Jésus], quatre bras étalés comme Ma Voix étalée, la Laine que Je file sans nœuds. Le Livre de la Voix ; Iyèchayè [Isaïe] pile sur les nœuds (Rév d'Arès xLii/11-14) [Texte rectifié par le webmaster du blog]. Il est, en quelque sorte, le premier niveau de profondeur dans la compréhension du Fond de la Parole du Livre. L’intérêt de ce travail : L’intérêt de ce travail est primordial comme tu le constateras par toi-même en lisant le Livre en Face. Il va de soi que la pénitence mène au salut de l’âme. Mais est-ce là le véritable but du Dessein de Dieu pour nous ? Je ne le crois pas. En effet, Le bon change du Coran [? le Coran n'est pas nommé dans Le Livre, note du webmaster du blog], apporté par les droits changeurs sur la base du Fer du Coran [?], et Le Livre en face qui est Le Livre dénoué par le Fer [?] nous exhortent à nous impliquer individuellement dans l’évolution spirituelle, dont le but ultime est de nous ramener à l’Image de Dieu Le Salut de l’âme est essentiel, mais il n’est que la première étape obligatoire à franchir dans le chemin du retour vers Dieu. Complémentarité du Bon Livre et du Coran Comme le Livre le précise bien, le Jour de Mikal [?] ne volera que si la complémentarité du Bon Livre dénoué et du Coran [? le Coran n'est pas nommé dans La Révélation d'Arès] dénoué, devient effective : Des rémiges sont tes mains [les mains du prophète Mikal]... Quand Mikal volera, il sera comme le le Vent Chaud. Ta bouche étale la braise de Yèchou ; ton bras a la lance de Mouhamad (xLiv/3-7) [citation rectifiées par le webmaster du blog]. La complémentarité de ces deux révélations est parfaite [?], surtout dans la compréhension profonde de la Parole. Nous trouvons dans le Coran dénoué des informations qui n’existent pas dans le Bon Livre dénoué [et pour cause, le Bon Livre remplace le Coran d'Uthman ibn Affan] et vice versa. Sans les informations trouvées dans l’un des deux Livres, les informations de l’autre Livre n’auraient pas été découvertes et comprises. La complémentarité est parfaite dans le Fond [?]. Quelques notions fondamentales à savoir, apportées par le bon change ou Coran dénoué, avant de lire le Livre en Face : Pour des explications un peu plus élaborées, réfère-toi à la chaîne YouTube d’Al Abdal et à son site web : https://www.alabdal-droitchangeur.com L’évolution spirituelle de l’homme vers le Divin se fait en sept étapes ou jours spirituels. Les six premiers jours entrent dans la première Création ou première genèse [?], et le septième jour correspond à la deuxième et dernière Création ou deuxième genèse. Les prophètes solaires [?] représentant les Sept Jours spirituels sont Adame, Noé, Abraham, Moïse, Jesus, 6. Mouhamad, Mikal. La première Création ou première genèse qui va d’Adame à Mouhamad correspond à l’enfance et à l’adolescence spirituelles. La dernière Création ou dernière genèse [?] qui est le jour de Mikal [?], correspond au stade de maturité spirituelle de l’humanité, co-créatrice et responsable. La première genèse se base surtout sur l’apparent de la Parole et sur un enseignement spirituel truffé d’observances, de lois et directives, de menaces et d’intimidations apparentes. Les messagers et les prophéties distribuent l’aliment spirituel apporté par la Parole. La dernière genèse [?] se base sur la compréhension du Fond de la Parole, sans intermédiaires entre l’homme spirituellement adulte et Dieu. Il n’y a plus d’obligations, ni d’observances, ni rituels, ni maîtres. L’aliment spirituel n’est plus distribué par les messagers et prophètes, il est le fruit d’un effort personnel et du partage, axé sur l’étude et la méditation du Fond de la Parole. Chacun des jours spirituels est une mise à jour du jour spirituel précédent [?]. La mise à jour prime sur l’ancienne révélation qui devient obsolète et inadaptée. Le septième jour est le trône des messages. C’est l’ultime conseil du Père à son fils adulte avant son envol. À la lecture du Livre en Face, tu constateras que ce dernier complète et affine ces notions en apportant de nouvelles précisions importantes concernant ce plan d’évolution spirituelle, en sept étapes, déterminé par le Créateur [?]. Par exemple, tu sauras que le septième jour, jour de Mikal, est précédé par une période de transition d’une quarantaine d’années [?]. Tu es la vapeur avant l’Aurore (Rév d'Arès xix/18) ; quarante pas nouent Ma force et Ma faveur... (xLi/9) ; Un pont dans le froid de toi à Ma Main (xLiii/9) [?]. Quelques clés utiles pour dénouer le bon livre, apportées par le Fer du Coran [?]. Le ciel ou les ciels = Les messages révélés [?] La terre = La nation spirituelle en rapport avec le ciel correspondant. (Exemple : les chrétiens pour l’Évangile, les juifs pour la Torah, les musulmans pour le Coran) [?] Le soleil = Le prophète et/ou sa prophétie [?] La lune = Vitalité de la prophétie [?] Le Vent = L’effet de l’enseignement spirituel du message sur les gens [?] L’Eau = L’Enseignement spirituel fondamental de la Parole [?] La Vie = Vie spirituelle [? La Vie est bien plus que la vie spirituelle, c'est la Puissance créatrice à son sommet) La mort = Mort spirituelle [? la mort est la mort du corps charnel, la libération de l'âme] Le Jour = L’étape Spirituelle en cours [? Le Jour est le Jour de la Résurrection, du retour à la Vie et à l'éternité] La nuit = Nuit spirituelle ou étape spirituelle révolue ou périmée [? La nuit est l'inverse de la Lumière] Les étoiles = Les soleils ou prophètes des anciens jours, plongés dans la nuit spirituelle [?] La Main de Dieu = Un Jour Spirituel en cours de validité [? La Main de Dieu est le rapport direct du Créateur à la Création matérielle] Le Livre en face apporte une multitude de Clés supplémentaires que tu découvriras en le parcourant. À savoir que la signification profonde de chacune de ces clés prime sur sa signification apparente [? Il n'existe pas de signification apparente et de signation cachée ; il n'y a qu'une signification qu'exprime l'enseignement du prophète]. Les postulats à connaître avant de lire le Livre en Face : Dieu, qui a créé l’Univers dans ses plus infimes détails ne peut être que très précis dans la Parole qu’Il révèle. Chacun des mots utilisés est à sa place et a son importance. Aucun autre mot ne peut le remplacer. La Parole est tellement précise et pure qu’Elle ne peut être entachée de mots ou de gloses d’origine humaine. Le Bon Livre est La Révélation d’Arès sans les ajouts entre parenthèses [? La Révélation d'Arès est telle que le témoin de Dieu et prophète de Sa Parole la présente à l'humanité, avec des parenthèses s'il les estime nécessaires : Ta parole est Ma Parole, ii/12, xxxi/10]. À savoir que la division en chapitres, en versets, et les ponctuations faites, n’ont pas été dictées par le Créateur [?]. Ce sont des initiatives du prophète pour faciliter la lecture. D’ailleurs, les ponctuations et les termes entre parenthèses présentent des variations significatives selon les éditions de La Révélation d’Arès. La Parole est universelle et intemporelle. Étant destinée à de nombreuses générations à venir, nul ne peut prétendre Lui donner une compréhension définitive et figée. La compréhension de la Parole est fonction de l’évolution intellectuelle et spirituelle de l’humanité. Seule la Parole Pure est capable d’accompagner cette évolution. La compréhension principale et profonde est de dimension spirituelle. La compréhension basée sur l’apparent, le temporel et le matériel est secondaire et superficielle. La compréhension évolue comme la Vie, elle est toujours celle qui sera en harmonie constante avec l’évolution de la maturité spirituelle humaine. La compréhension profonde et spirituelle de la Parole est à dénouer et à méditer.. Dieu est hors du temps [Rév d'Arès 12/6). Cette notion est importante à concevoir. Par exemple, quand Dieu dit que Mouhamad est le plus sage et le plus écouté de Ses Messagers (2/9) [Mouhamad, mais pas le Coran d'Uthman ibn Affan ; si le Coran était la pure Parole du Père, Il ne serait pas descendu donner La Révélation d'Arès au monde].] Étant hors du temps, Dieu inclut ainsi tous Ses Messagers avant et après Mouhamad. Etc. etc. Frère Suzane |
Réponse : Ce message n'est pas un commentaire. C'est un eMail que j'ai trouvé dans ma boîte de messagerie le matin du 8 juin. Il est accompagné d'un long texte au format .pdf, "Le Livre en Face" dont le frère Suzane est l'auteur. Je ne sais pas qui est le frère Suzane, mais comme le site "Al Abdal" est nommé dans le texte de présentation je suppose qu'il s'agit du site dont il fut question, je ne sais plus dans quel(s) commentaire(s) sur la page des commentaire de l'entrée188 du mois d'Août 2017. "Le Livre en Face" est un fait Le Livre, Message des Théophanies de 1977 dont je fus le témoin, seconde partie de La Révélation d'Arès que le frère Suzane reprend à sa façon en supprimant toutes les parenthèses et surtout en réécrivant les annotations telles qu'il les pense convenables. Depuis 1977, depuis quarante ans donc, ce n'est pas la première fois que ce genre de "réédition corrigée" est faite par des personnes, sans nul doute croyantes et bien intentionnées, mais qui estiment que la Parole et le sens du Livre sont différents de ceux que le prophète a publiés dans La Révélation d'Arès. Notamment, notre sœur Lucette P. de Marseille, sœur très dévouée à notre cause s'il en fut, avait publié de son côté Le Livre sans parenthèses ni ponctuation et avec des annotations "rectifiées" au début des années 90. Cet ouvrage n'intéressa personne et elle revint à ma version, ayant enfin compris pourquoi j'avais typographié le texte avec parenthèses et ponctuation : Les parenthèses pour permettre de distinguer les sons de la Parole entendue du sens que le Père faisait simultanément entrer dans mon cœur. La ponctuation pour rendre le mieux possible les intonations et les arrêts de la Voix du Père. Je me suis permis — c'est un devoir qui m'est confié expressément : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès ii/12, xxxi/10) — de rectifier dans son commentaire les citations faites par frère Suzane et de rendre ainsi à la Parole de 1977 le sens réel qu'elle a, nonobstant le désagrément que cela peut causer au frère Suzane, qui n'est pas le prophète chargé de transmettre le Message d'Arès au monde. Bien entendu, j'ai placé des points d'interrogation [?] partout où le sens que le frère Suzane donne à la Parole Théophanique ne correspond pas à la réalité, qui est beaucoup plus simple que son concept de "sens apparents" et de "sens caché". Quant aux annotations que le frère Suzane a écrites, je les refuse et déboute à peu près toutes. Ce genre de document m'attriste profondément. Qui que soit frère Suzanne, je l'aime, je le pardonne, je me garde de le juger, je le crois sincère, mais évidemment je le considère comme un écueil bien inutile sur la Mer Qui nous conduit, avec tant de difficultés, vers les Hauteurs Saintes. Il demeure que s'il est pénitent, ce qu'il croit ou ne croit pas n'est pas ce qui fera son salut ; il fera son salut par son amour, son pardon, sa paix, son intelligence spirituelle libre de préjugés. Je rappelle à nouveau que La Révélation d'Arès cite Mouhamad, comme elle cite Abrahm, Moïse, Jésus, mais qu'elle ne cite nulle part le Coran, pas plus que la Bible, le Véda, les sutras bouddhiques, etc. Ces prophètes ont existé, sont attestés, et notamment les frères de Mouhamad sont appelés droits changeurs (c'est-à-dire croyants sans dogmes, sans clergé, sans autorité humaine centrale, sans sacrements, etc., qui au temps de Mouhamad reçurent la Parole tout droit, s'efforcèrent d'aller au Bien tout droit), mais la Parole qu'ils ont apportée est perdue ou sujette à caution, raison pour laquelle elle est remplacée par La Révélation d'Arès. Je nie absolument que le Père ait ordonné (que ce soit dans le Coran ou dans la Bible) qu'on coupe la main du voleur, qu'on lapide la femme adultère, qu'on tue les infidèles, qu'on ne mange pas de porc, etc., car le problème du Mal ne peut être résolu par une main amputée, une femme infidèle tuée à coups de pierres, par la consommation d'un animal qui est aussi un membre de la Création, etc. Il sera résolu par l'extinction du mensonge, de la cupidité, de la perfidie, de l'injustice, de la violence, etc. |
09jun18 197C8 Comme on dit, il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans ce bouquin "Le Livre en Face" de frère Suzane. Je trouve que vous lui répondez avec trop de rudesse. Je suis surpris par votre manque d'intelligence (Rév d'Arès 32/5), auquel vous ne nous avez pas habitués. Le travail de frère Suzane vient simplement compléter le vôtre. On ne peut se formaliser du riche apport que fait l'un de nos frères ou l'une de nos sœurs à une œuvre commune. Je vous envoie ce commentaire, que vous n'afficherez peut-être pas, pour avertir mes frères et sœurs de l'Assemblée Arésienne qu'il ne doivent pas se fabriquer une mauvaise opinion de frère Suzane, parce que depuis des siècles les foules ou les peuples baignent dans les mauvaises opinions et qu'il faut que ça cesse. Nous ne sommes pas chargés d'établir le culte du prophète d'Arès, ni le culte de la Parole sacrée d'Arès à laquelle il ne faudrait jamais changer un mot de ce qui a été édité, qui serait à jamais gravé dans le marbre ou dans le bronze. Vous êtes certainement un homme vénérable et un très honnête héraut de Dieu, de ce cela je ne doute pas, mais vous n'êtes pas la statue immuable de la Vérité. Dans "Mein Kampf" Adolf Hitler a écrit que la raison ne suffit pas et qu'il faut s'adresser à l'instinct. Frère Suzane a l'instinct de ce que signifie Le Livre dans La Révélation d'Arès, tandis que vous vous contentez de transmettre raisonnablement (avec raison) ce que vous avez entendu et de ce que vous croyez être votre mission. Personne ne doute de votre droiture sur ce plan, mais tout est susceptible de dépassement. Le travail de frère Suzane est un dépassement, qui sera d'ailleurs lui-même dépassé un jour, n'en doutons pas. Vous, frère Michel, vous tendez à émouvoir. Frère Suzanne tend à développer le sens critique et à faire comprendre auc lecteurs de La Révélation d'Arès que Dieu ne leur interdit pas le sens critique. Il n'y a aucune explication rationnelle de La Révélation d'Arès. Elle est et elle est comme chacun peut la voir. Oswald |
Réponse : Oswald est-il votre nom, auquel cas je ne vous connais pas, ou est-ce un pseudonyme ? Passons ! Mon frère, il y a plusieurs sentiers possibles, puisque la Parole d'Arès met ce mot au pluriel, mais tous les sentiers convergent dans une même et très simple direction. Montrer la bonne direction incombe au prophète. Sinon, on ne sait plus où l'on va. Je laisse à chacun le droit de dire ce qu'il veut à propos de La Révélation d'Arès, mais quand il y a aberration ou danger, je me dois d'intervenir. Il vous échappe, mon frère, que si faire pénitence, moissonner des pénitents et changer le monde en Bien est en effet ce que vous appelez "une œuvre commune", transmettre La Révélation d'Arès est l'œuvre prophétique centrale réservée au prophète d'Arès, tout simplement parce que le Père n'a pas envoyé Jésus apparaître et parler à une communauté et n'est pas venu Lui-même se manifester et parler à une communauté, mais à moi seul. À moi seul Il a donné le charisme prophétique propre à La Révélation d'Arès. De ce fait, "le travail de frère Suzane" ne vient pas "simplement compléter" le mien. Il le conteste. La tristesse que je ressens face au frère Suzane — pseudonyme qui cache quelqu'un que je connais probablement, mais que je n'identifie pas — a trois causes. Première cause de ma tristesse : Il s'agit probablement de quelqu'un que je croyais des nôtres, mais qui ne l'était pas, quelqu'un venu à La Révélation d'Arès peut-être au départ en pleine adhésion, mais qui a fini par l'interpréter à sa façon de façon plus pernicieuse qu'il ne paraît (je reviens plus loin sur cette perniciosité). Après tout, ce n'est pas nouveau, en quarante-quatre ans nombreux ont été ceux ou celles qui, de manières très diverses, ont compris et/ou interprété La Révélation d'Arès autrement que ne le fait le Témoin du Père à Arès. Autrement dit, La Révélation d'Arès est, comme vous dites, "comme chacun peut la voir." Seconde cause de ma tristesse, c'est que ce frère Suzane, plus qu'un contestataire, pourrait bien être une sorte de prébendier puisant dans nos ressources humaines pour se faire une audience, usant de notre réservoir d'adresses. En effet, un certain nombre de mes frères et sœurs m'ont déjà signalé qu'ils ont reçu de leur côté le même message de frère Suzane que celui qui m'était adressé. Les Pèlerins d'Arès constitués en quarante ans de mission difficile ne sont pas notre propriété ; notamment, je me suis gardé pour ma part d'adresser des courriers électroniques de masse à mes frères et sœurs, que je laisse libres de consulter s'ils le souhaitent mon blog. Frère Suzanne est en quelque sorte ce que le Père en 1977 appelait un coucou (i/10), qui vient pondre dans les nids des autres. Troisième cause, probablement la plus poignante, de ma tristesse : la perniciosité de l'auteur du "Livre en Face" qui équivaut en fait à une négation du Livre édité depuis 1982 par le prophète d'Arès. Ce que dit le frère Suzane avec beaucoup d'ambages polis dans l'introduction à ce qu'il appelle "Le Livre en Face", revient en fait à dire que le Coran tel qu'édité ne serait pas seulement le Coran d'Uthman ibn Affan ou du recensement des mémoires fait par ce calife, mais il serait l'expression parfaite et absolue de Dieu, dont il n'y aurait qu'à chercher "le sens caché", alors que La Révélation d'Arès telle qu'éditée, notamment Le Livre, ne serait pas l'expression pure de Dieu et le frère Suzane serait habilité à corriger les erreurs de Mikal, le prophète d'Arès. Je prétends évidemment le contraire. L'œuvre de frère Suzanne est bien implicitement la négation absolue du prophétisme de Mikal. Je suis un pécheur qui ne cherche pas à défendre sa personne, mais comme Témoin du Père en 1977 je défends le Saint Dépôt qui a été fait entre mes mains. L'homme ou la femme qui se cache sous le pseudonyme du frère Suzane s'oppose à moi de façon absolue et je doute qu'il ait pu agir ainsi inconsciemment. |
09jun18 197C9 Les pèlerins d’Arès, c’est une catégorie de gens qui provoquent les choses Cela signifie que nous devons créer et poursuivre tout ce qui est requis par notre courant spirituel prophétique de vie, l’accent mis sur le salut collectif dans la direction de certitude pour être admis dans le petit reste (29/2 ), grand hall de l’ascension dans cette exceptionnelle fenêtre d’opportunité qui s’est présenté à l’aube du XXème siècle [non ! au crépuscule] à Michel Potay, prophète, faucon de La Révélation d’Arès (xvi/14-15, xix/24, xLv/14-26). Comme l’aigle Mikal voit, il mange dans Ma Main ; son frère est large et haut comme l’aigle (xxviii/11), dit Dieu. Autrement dit, nous n’y arriverons pas, dans une seule génération tout simplement pas lors de ce cycle. Mais cela ne se produira pas par simple association, mais par nos efforts constants et notre détermination. Nous devons nous en tenir à un processus de transmutation et de purification que Jésus appelle pénitence (Rév d'Arès 30/16) ; jusqu’à ce que les changements surviennent littéralement. Peu importe ce que nous devons subir par moment pour équilibrer tous nos péchés envers la vie, si les feux de nos cœurs brûlent suffisamment forts, cet amour est prêt à nous seconder dans toutes les successions de situations différentes, heureuses ou malheureuses. Même si quatre générations missionnaires n’y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) nous avons commencé le voyage de la grande Ascension planétaire, planifié afin d’effectuer une Ascension sur un plan conscient. Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser la sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la vie (24/5). Le début d’un cycle de transcendance pour notre planète Terre. Ceux qui tardent, risquent de ne pas remplir les conditions à temps et seront sûrement pleins de regrets. Avalée la cendre, le cri est tout ce qui reste à l’homme perdu ; le cri court sous la terre (Rév d'Arès xL/10). Tu es le maître des héros tu (les) appelles (Rév d'Arès xxxv/4) Maryvonne C. de Bretagne-Sud. |
Réponse : Il est toujours bon de tracer et retracer notre objectif, comme vous le faites ici, ma sœur Maryvonne, et je vous remercie de votre commentaire. Oui, "nous avons commencé le voyage de la grande Ascension planétaire, planifié afin d’effectuer une Ascension sur un plan conscient." Les bonnes conditions pour effectuer ce grand voyage ne tiennent pas qu'au fait que nous devions aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir et parler avec l'intelligence du cœur libre de préjugés, nous devons aussi nous libérer de nos peurs et tout particulièrement de nos peurs des lois humaines, des habitudes humaines, des jugements humains. Lois des hommes, vous endolorissez mon âme ! Lois humaines, jusqu'où réduiirez-vous vos limites ? Crierez-vous qu'il y a de plus en plus de choses défendues ? Lois humaines, vous entourez de murailles la seule Eau à laquelle l'homme puisse boire, celle de la liberté d'abord. Homme, je voudrais enflammer tes lèvres d'une soif oubliée, la soif de la liberté, car sans liberté absolue tu ne seras pas capable d'amour absolu, de pardon absolu, de paix absolue, d'intelligence absolue. Homme, la Parole de Dieu est pour toi source d'une inépuisable provision de force et de vie ; la Parole de Dieu fait sauter les verrous des réservoir d'Eau cachés, et tu auras plus de sources pour boire que ta soif ne pourra en contenir ! |
09jun18 197C10 Non, "les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire", et même c'est avec bonheur et honneur qu'ils versent leur écot, écot laissé à la libre conscience de chacun, lequel contribue, entre autre, à l'embellissement et à l'agrandissement du Saint Lieu. Les Pèlerins d'Arès représentent une sorte de trésor national, acceptent librement la très noble vocation de changer le monde, sont pour l'heure ignorés par le monde, et même moqués par certains, mais le temps, c'est sûr, leur donnera raison. Merci, cher prophète, pour cette nouvelle entrée qui, comme à l'accoutumée, trace une ligne claire, une Voie que chacun peut emprunter s'il y met sa totale confiance. Alléluia ! Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Je suis heureux que vous nous rappeliez ici que nous sommes des croyants libres, librement engagés dans la mission intérieur de se parfaire par la pénitence et dans la mission extérieure de moissonner d'autres pénitents. Nous nous efforçons chaque jour de garder toute lucidité — de ne pas changer notre foi en rêves — dans t,ous les domaines de notre engagement, de ne jamais être des faiseurs d'illuminations. Ça, bien sûr, ça rend la mission plus difficile ; nous ne faisons pas rêver ceux que nous rencontrons, nous leurs dison : "Il faut changer le monde en se changeant soi-même ; ce n'est pas facile et justement parce que ce n'est pas facile, nous avons besoin de vous. Et quand nous disons "nous", nous disons Dieu parce que l'image et ressemblance de Dieu gît au fond de chacun de nous." Plusieurs fois par jour nous avons des prises de conscience, parce qu'il nous faut courir sans cesse après des réalités que nous pensions être chimères, mais qui sont, nous le savons maintenant, les vrais réalités. On me demande quelque fois : "À votre âge, vous n'êtes pas retraité ?!" Moi : "Non, parce que si mon premier souci était la retraite, celle-ci de toute façon ne durerait que quelque années avant qu'on me cloue (ou me visse) dans une boîte en sapin. Mon souci, c'est mon salut, parce que lui va durer très longtemps. "La vie est courte, la mort est longue," premiers mots du "Christ Ressuscité" de Nikos Kazantsakis. Je préfère me réveiller chaque matin seul face à mon propre avenir que seul face à une journée où je vais m'ennuyer. Je ne vais pas au Pèlerinage par ennui comme un retraité, mais pour prendre le Feu de la Vie !" Chez nous, Christiane et moi, nous n'avons pas de miroir... Enfin, très peu. Un dans la salle de bain pour me raser sans avoir trop l'air d'un homme des bois ou d'un troglodyte comme j'en avais l'air dans les années 80, un autre, petit, où l'on ne se voit qu'en petits morceaux, dans le couloir d'entrée pour vérifier qu'on n'a pas mis sa culotte à l'envers en sortant. Ce qui nous intéresse, ce sont les rides de l'âme, pas celles sur le visage. Ne me dites pas "merci pour cette entrée". Cette entrée découle de la Parole. Dites merci au Père. |
09jun18 197C11 J’ai — pour le moment rapidement — feuilleté "Le Livre En Face". J’ai immédiatement plusieurs remarques à faire, constituées pour certaines de redites de précédentes réponses qui avaient été affichées sur le blog. 1° Tout d’abord, je redis la même chose que lors de la découverte de la version "piratée" de La Révélation d’Arès, que j’avais modestement contribué à faire connaître au frère Michel (Entrée 67) : je suis extrêmement étonné que quelqu’un, affirmant sa démarche comme honnête, puisse reprendre intégralement le texte du Livre sans avoir visiblement jamais pris contact avec le frère Michel pour que ce dernier lui dise ce qu’il en pensait. Ce fait même doit soulever chez nous des doutes sur la démarche. La Parole de Dieu n’est certes en rien la propriété du frère Michel, mais c’est tout de même par lui qu’elle a été transmise, et c’est évidemment lui le mieux à même pour en éclairer le sens. 2° Comme je l’avais dit lors de surgissement en août dernier de l’affaire des "Droits changeurs" [voir page de commentaires de l'entrée 186], dont "Le Livre En Face" n’est que la continuation, tout cela sent fortement l’initiation, les phrases obscures, le mystère. La première phrase du "Livre En Face" (Préambule) est d’ailleurs : "Plusieurs raisons m’ont poussé à réaliser ce travail. Tu connaitras ces raisons si tu le veux, le moment venu," [autrement dit :] Voilons tout cela d’un pieux Mystère ! Quand comprendrons-nous que la Parole de Dieu est l’anti-initiation, puisqu’elle s’adresse à tous les hommes, et que l’initiation, c’est précisément créer une séparation entre ceux qui soit-disant savent et ceux qui soit-disant ne savent pas, doublé de l’idée de supériorité des uns sur les autres. 3° Comme toujours avec ce mouvement de "Droits changeurs", on vante les Messages de Dieu, mais ils sont… choisis. La Bible ? Elle est plutôt passée sous silence, divisée d’ailleurs en Torah et Évangile (une annotation du "Livre En Face" indique même pour le début du Livre : "Insistance du Créateur pour fermer la Bible, quatre fois rappelé dans ce premier chapitre", ou un peu plus bas : "Ferme les Livres de la première genèse sauf le livre de Mouhamad, qui doit donc rester ouvert (sauf = à l’exclusion de, hormis, excepté), car ses frères, qui sont des droits changeurs apporteront le Bon Change ou la bonne compréhension du livre de Mouhamad, à la lumière du Bon Livre auquel ils sont fidèles." Quant à L’Évangile donné à Arès et les apparitions de Jésus en 1974 ? Il faut les chercher (sous la mention "Parole du Bon", ce qui prête à confusion avec le "Bon Livre", qui est censé être le Livre). Le terme Évangile semble gêner. Et il est évidemment plus facile de faire dire ce que l’on veut à des paroles divines lapidaires, celles du Livre, subtiles et remplies de sens variés, que celles, précises, de Jésus à Arès. 4° Pour répondre à notre frère Oswald, le frère Suzane ne fait pas œuvre de réflexion autour de la Parole, il fait œuvre de réécriture. De la réécriture à la falsification, il n’y a qu’un pas. Il faudrait donc réécrire ce que le frère Michel a rédigé ? Outre que cela sous-entend qu’on ne lui fait pas confiance (alors que Dieu, a priori, lui fait justement confiance), comment ne pas voir que c’est justement parce que le frère Michel nous a transmis cette Parole que nous la connaissons ? Frère Suzane a-t-il vécu ce face à face avec le bâton de lumière en 1977 pour se permettre de gommer les parenthèses du texte édité par Mikal ? Car c’est alors objectiver, réduire, quelque chose qui devrait justement rester ample, vaste, un mot contenant presque l’infini des sens. C’est donc effectuer un contresens sur la Parole. Pour ma part, je suis ravi d’avoir ces parenthèses, pour pouvoir prier, certaines fois, avec uniquement les mots de Dieu, en ne prononçant pas les termes entre parenthèses, et en allant à cet essentiel que le retrait des parenthèses gomme. Bref : à quoi cela sert-il de réécrire ce que le frère Michel a mis des années à mûrir, sauf à sous-entendre qu’il a tort — alors que c’est lui qui a reçu cette parole — et à créer une sorte de vision parallèle issue de La Révélation d’Arès, mais arrimée au Coran ? Il y a ici quelque chose qui me semble malhonnête. Denis H. d'Angers, Maine et Loire |
Réponse : Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire qui vient à l'appui de mes réponses 197C7 et 197C8. Le cause, il me semble, est entendue. Le Fond est fermement rappelé à frère Suzane. Il connaît ma pensée, il va probablement connaître directement les pensées de certains de mes frères et sœurs, puisqu'il leur donne sans doute comme il me l'a donnée avec "Le Livre en Face" une adresse eMail : <freresuzane@hotmail.com>. Peut-être, d'ailleurs, ne cherche-t-il pas à convertir à ses idées les Pèlerins d'Arès, mais plutôt à amener ses frères Musulmans à La Révélation d'Arès, mais alors je pense qu'il se fourvoie complètement. Comment éveiller l'attention des Musulmans à la Parole d'Arès en modifiant celle-ci, c.-à-d. en mettant en doute ce que son Témoin, frère Michel, a publié. "Comment ne pas voir que c’est justement parce que le frère Michel a transmis cette Parole que nous la connaissons ?" "Le Livre en Face" est un déni de La Révélation d'Arès. Point final. Aussi vais-je ici montrer le frère Suzane sous l'angle de quelque qui a cru dans La Révélation d'Arès selon le sens que lui a doné son Témoin et qui s'est ensuite ravisé, rattrapé par les bonnes vieilles raisons pratiques qui mènent le monde. En l'an 700 les Frisons, Germains du rameau linguistique westique (région côtière belge et hollandaise), qui étaient païens se convertissent au christianisme. Leur roi, Radbod, se prépare à recevoir le baptême. Il se déshabille et, nu, descend dans les fonts, mais avant d'entrer dans l'eau et de baisser la tête en signe de soumission à l'Église, une pensée le traverse. Il regarde le prêtre qui va le baptiser et lui demande : "Où sont les miens, mes ancêtres ?" Le prêtre se tait. Radbod répète : "Où est la plus grande partie des miens morts ?" Le prêtre reste silencieux. Radbod se met en colère et crie : "Où mes aïeux se trouvent-ils aujourd'hui ? En enfer ? Au paradis ?" Le prêtre lui répond enfin : "En enfer." Alors Radbod sort de la cuve, se rhabille, va vers ses chevaliers à quelques pas de là et leur dit : "C'est un acte beaucoup plus saint de suivre le nombre que de suivre la minorité." Puis il sort de l'église. Ainsi le frère Suzane est-il peut-être lui aussi venu chez nous avec l'intention d'être des nôtres puis s'est ravisé ; il a trouvé plus approprié de suivre le nombre musulman auquel il appartenait probablement que le petit groupe de purs chrétiens — les purs chrétiens du Sermon sur la Montagne — que nous sommes. Vieille histoire répétée. |
09jun18 197C12 Cher Prophète, Je suis souvent étonné du niveau de bêtises et de surdité chez l’homme. Ô, je sais bien que j’ai aussi un cerveau malade, qu’il me faut du temps pour comprendre et du temps pour accomplir, mais quand même. Quand je lis des posts comme celui de Maurice 197C2 qui a l’air d’apprécier l’idée d’une "démocratie fasciste", je me dis qu’il a bien le droit mais pourquoi dire de telles sottises sur votre train de vie ? Je trouve cela bête et méchant. Bête parce que toute personne honnête intellectuellement peut comprendre qu'un homme qui donne sa propre maison pour en faire un lieu de Pèlerinage n’agit pas selon son intérêt financier. Méchant aussi, car quand on dit ou répète des mensonges sans savoir, juste pour nuire (Maisons de vacances à l’étranger…) cela devient n’importe quoi. Personnellement, quand je viens au pèlerinage, je vous y vois tous les jours, mais vous devez sûrement avoir un jet privé qui vous fait faire des allers-retours ... Je tenais à vous dire ma fierté de voir ce Saint Lieu à Arès agrandi aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir entrepris ces travaux, un merci qui vient du fond du cœur. Cela aussi, vous le faîtes pour la mission, vos frères et vos sœurs. Pour le monde. Je tenais aussi à vous dire mon soutien par rapport à cette affaire du "Livre en Face". Encore quelque chose qui m’échappe. Comment peut-on s’entêter à ce point dans l’erreur même sincèrement ? Penser de travers, ça arrive et vous êtes là pour nous ramener sur la Voie Droite, vous nous parlez continuellement dans l’amour et le non jugement pour que nous rectifions nos pensées et comportements. Pourquoi restent-ils sourds à ce point-là ? Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès ii/12, xxxi/10). Si Mouhamad leur apparaissait pour leur dire la même chose que vous, s’opposeraient-ils aussi à lui de la même manière ? Mais l’homme est fou, il lit deux livres pour un livre. C’est fatigant que cette histoire-là revienne sur le tapis encore une fois ! Mais bon, nous resterons vigilants et je ne pense pas que ça aille très loin, mais c’est triste et je partage votre tristesse. Je n’ai jamais été contacté par les "droits changeurs", mais je trouve qu’il y a quelque chose d’illogique, car ils vont très loin en réécrivant carrément la Parole. Mais c’est signé sous un pseudo ! Comment assumer de réécrire ou de valider la réécriture de la Parole, les annotations du prophète sans assumer son identité ? Je vous souhaite un bon Pèlerinage où j’aurais la joie de prier à vos côtés avec toute la famille durant cet été. Fabrice C. d’Ile de France. |
Réponse : Merci, mon frère Fabrice, pour ce beau commentaire. Comme je suis heureux devant votre "fierté de de voir ce Saint Lieu agrandi aujourd'hui." Nous partageons tous votre fierté. Aujourd'hui je suis seul à la maison à Bordeaux, avec beaucoup de travail, il est vrai, mais Christiane est à Arès pour le grand ménage après des travaux qui ont fait énormément de poussière. Nina, son époux Gérard, plusieurs frères et sœurs sont à Arès pour laver les sols, dépoussiérer tout, installer les sièges que notre frère Yannick C. a fabriqués à l'identique de ceux de la partie historique, les coussins, les tapis, etc., afin que tout soit prêt pour le 21. Nous ne sommes pas sûr que les nouvelles cloches sonneront le 21, car l'installateur a oublié des pièces mécaniques essentielles... mais bon ! ce n'est pas grave. Nous attendons la Commission de Sécurité (pompiers, gendarmes, mairie, préfecture, etc.) car c'est un lieu public soumis à contrôle. Je voulais travailler là-bas avec l'équipe de ménage, mais Christiane me l'a interdit très fermement ! Il paraît que je suis trop vieux pour astiquer les vitres, laver par terre, etc. Ils me prennent pour un déchet. J'atteste sur ce blog que je suis encore parfaitement capable de tenir un balai, une crapounette, un chiffon, etc., et je demande à tous les lecteurs du blog de me rendre justice. Vieillir c'est terrible, non parce qu'on vieillit, mais parce qu'on vous prend pour une demi-portion, un avorton, un vieux débris. Bon ! Passons ! Merci, mon frère, pour votre beau commentaire. |
10jun18 197C13 Bref commentaire sans rapport avec l’entrée. Hier soir, dans les transports j’ai pu lire sur mon smartphone que vous vous interrogiez sur le frère Suzane qui m’a également envoyé jeudi soir le fichier qui contient ce qu’il appelle ” Le livre en face “. Je comptais vous en informer non sans avoir cherché auparavant à savoir qui est ce frère et comment a-t-il eu mon mail ? C’est en effet notre semaine de mission. Aussi étais-je occupé à la moisson, mais j’ai fait quand même part dès vendredi matin de ce mail que j’ai reçu aux frères et sœurs de mon groupe. Personne ne put me renseigner, aussi ai-je appelé notre frère Antoine B. vendredi après-midi. Ce dernier put enfin m’informer que frère Suzane n’est autre que frère Nazih H. Par contre il ne put m’expliquer comment celui-ci a obtenu mon adresse eMail, car enfin je ne connais pas le frère Nazih, je ne l’ai même jamais rencontré de ma vie. Pour l’heure j’ai juste parcouru le travail de Nazih, il a supprimé les ajouts entre parenthèses et réécrit vos annotations des théophanies. L’énorme énergie dépensée à faire ce qu’il a fait montre qu’il ne peut se contenter d’être un simple apôtre pénitent et moissonneur, car il pense qu’être prophète relève du métier de technicien. Il veut donc être aux manettes. C’est un peu certainement ce qu’on dû entendre beaucoup de prophètes avant vous : ”Pousse-toi de là que je m’y mette ! Toi t’as pas compris comme moi j’ai compris (sous entendu mieux). Moi je sais mieux que toi ; non t’as mal entendu. Attends que je t’explique…“. Je dis cela pour le frère Nazih gravement et respectueusement sans m'en amuser. La tête est un pot où la pavot bout (Rév. d’Arès xvi/16). Heureux pèlerinage à tous et à toutes. Salah B. d’Île-de-France. |
Réponse : Merci, frère Salah, pour ce commentaire. Il se trouve que, depuis hier, je reçois un certain nombre d'eMails de nos frères et sœurs qui m'informent qu'il ont reçu eux aussi l'envoi effectué par celui que maintenant nous connaissons comme notre frère Nazih H. Plusieurs s'étonnent de ce que Nazih connaisse leur adresse eMail. L'un d'eux, notre frère Bernard L. d'Île de France, qui est un informaticien de haut niveau, a pu détecter l'origine géographique de l'envoi par Nazih. Voilà le court message qu'il m'a adressé :
Mais ce qui m'inquiète le plus dans tout cela, ce n'est pas par lui-même l'envoi massif qu'a effectué Nazih H., car ça, c'est la liberté d'expression. Ce qui m'inquiète, c'est le fait évident que Nazih connaît les adresses Email de bon nombre de frères et sœurs destinataires. Plusieurs Pèlerins d'Arès, qui ont reçu "Le Livre en Face" m'informent qu'ils ne connaissent pas Nazih H. et ne lui ont jamais communiqué leur adresse Email. Donc, ou bien il y a parmi nous un frère ou une sœur qui informe Nazih, ou bien un carnet d'adresses Email (peut-être le mien) a été piraté. Étant donné l'ampleur que Nazih H. donne à son envoi en masse, je pense qu'il y a lieu de s'inquiéter de l'origine des informations qu'il a. |
11jun18 197C14 Bien aimé frère Michel, dans l'Amour du Créateur, Merci pour cette entrée très explicite sur le pélerinage qui commence hélas par des commentaires de critiques. D'abord le frère Maurice, qui approuve le projet de loi sur les fakenews alors qu'il en serait la première victime au vu des faussetés qu'il raconte sur vous sans vérification (197C2) : "On sait que cette escroquerie a fait votre fortune et que vous vous la coulez douce dans des palaces espagnols. Évidemment vous consacrez quelques kopeks à des petits travaux qui ne vous coûtent pas cher à Arès et vous venez vous faire photographier (je vous ai reconnu sur la photo) près des nouvelles cloches de votre baraque de foire d'Arès avant de retourner en Espagne (on m'a dit aussi au Maroc) vous dorer au soleil. Mystificateur !" Comme quoi la parabole de la paille et de la poutre est toujours d'actualité. Deuxième histoire, celle du frère Suzane qui s'obstine à mettre La Révélation d'Arès à la sauce coranique (197C7), alors que c'est l'inverse qu'il faudrait faire : Lire le Coran qui ne contient pas les paroles exactes de Mouhammad — parce que le Coran a été mis par écrit après la mort du prophète — à la lumière de La Révélation d'Arès et de l'enseignement du prophète Mikal auquel le Créateur a donné le charisme de vérité : Ta parole, Ma parole (i/12, xxxi/10) et de nombreuses autres références dans La Révélation d'Arès. Ce sera une grande joie de retourner au Pélerinage d'Arès en août renouveler mon Feu sacré pour devenir toujours meilleur pénitent et moissonneur de pénitents et de retrouver mes frères et sœurs de partout. J'avais écris un commentaire pour l'entrée précédente [196] mais entre temps vous avez écrit cette nouvelle entrée. Je vous remets mon commentaire pour #196 ci-dessous au cas où vous jugiez utile d'y répondre. Je vous comprends quand, parfois, vous préfèreriez passer le balai avec ceux qui nettoient les Saints lieux pour le Pélerinage (merci à eux) plutôt que de rester écrire devant votre ordinateur. Je vous embrasse de tout mon amour fraternel. [Commentaire pour l'entrée 196] Merci pour les belles réponses que vous faites aux différents commentateurs. J'ai apprécié celle que vous avez faite à notre frère Alain Le B. Comme vous j'ai été étonné qu'il parle du larcin de ses élèves à sa hiérarchie au lieu de s'arranger avec eux, mais suite à votre réponse, Alain a réussi à arranger les choses. Bravo à lui pour son courage. Vous écrivez en réponse à notre frère Eric D. au 196C83 : "Plus que jamais je vois La Révélation d'Arès comme la seule Lumière salvatrice sur ce monde. J'aime évangéliquement tous ces gens, Kim Jong Un et Mélanchon et mille autres compris, mais je n'en espère rien dans le ténébreux couloir prophétique où le Père m'a propulsé." Je ne saisis pas pourquoi vous parlez de ténébreux couloir prophétique j'aurais plutôt écrit "dans le lumineux couloir prophétique où le Père m'a propulsé» (à moins que vous ne vouliez dire que ce couloir est ténébreux aux yeux des pouvoirs), car pour moi ce sont eux les dirigeants qui sont dans l'obscurité (comme des taupes dans leurs tunnels qui refusent la Lumière) [manque un partie de la phrase ...] Révélation d'Arès (23/5) et dirigent ce monde vers des temps difficiles. Concernant le voulu et le naturel, je constate que la plupart du temps c'est le voulu qui me fait avancer. Mais quand j'avance en accomplissant la Parole, en étant toujours plus pénitent, j'en ressens aussi les bienfaits et cela me motive pour continuer l'ascension vers les Hauteurs. Cher prophète, merci mille fois pour tout l'enseignement que vous nous livrez dans ce blog, pour la patience et le travail que vous mettez à répondre de la façon la plus claire et aimante possible à chaque commentateur. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Avec joie je lis ce que vous m'écrivez : "Ce sera une grande joie de retourner au Pélerinage d'Arès en août renouveler mon Feu sacré pour devenir toujours meilleur pénitent et moissonneur de pénitents et de retrouver mes frères et sœurs de partout... Je vous comprends quand, parfois, vous préfèreriez passer le balai avec ceux qui nettoient les Saints lieux pour le Pélerinage (merci à eux) plutôt que de rester écrire devant votre ordinateur." Mais oui, ils me manquent, ah oui, ils me manquent les travaux manuels pour la si noble cause de nos changement de vie (Rév d'Arès 30/11) et de notre travail au changement du monde (28/7). Autrefois j'avais l'imprimerie et aussi quantité d'incessants bricolages à faire à Arès (électricité en panne, toiture qui fuyait, cheneaux à déboucher, Pèlerinage à préparer, etc.), j'étais comme le bénédictin partagé entre la prière, les grimoires et les champs, mais maintenant je suis vissé aux écritures comme un clerc de notaire. C'est sœur Christiane qui a la partie belle : la cuisine, le ménage, la lessive, le repassage, la couture, mais moi, le plumitif... ou plutôt le claviétiste, las ! Mais j'ai eu, il y a peu, quelques heures de bonheur. Il y a un mois et demi, un dimanche (quelle veine ! jour de repos pour les plombiers) toutes les évacuation bouchées dans la cuisine ! Christiane est stoppée net face à son évier empli d'eau sale inévacuée; bloquée tout autant est l'évacuation du lave-vaisselle (qui ne sert à rien de toute façon, parce que Christiane lave à la main la vaisselle avant de la mettre dans la machine... "pour ne pas boucher les filtres" et "ne pas trop l'user"). Christiane a versé dans la bonde du "Destop"... en vain. Bénédiction ! Christiane entre dans mon bureau, le visage défait : "Tout est bouché dans la cuisine." Enfin ! elle en appelle à mon intelligence et à mes biscoteaux. Comme Belmondo dans "Cent mille dollars au soleil", elle qui m'avait épousé parce que j'étais beau, découvrait que j'en avais dans le crâne. Un ange venait de passer par là. Il avait soigneusement tassé une grosse crasse quelque part dans les tuyaux pour que je brise mon pensum de rond-de-cuir. Des heures de bonheur s'ouvraient à moi ! Je sortit la boîte à outils, lourde, qui faisait cling-cling. Pâmante musique ! Je démontai toute la tuyauterie sous le double évier (oui, double ! une chance ! ça complique un peu), pas de bouchon ! Moment d'ivresse, je dus aller plus loin dans le tuyau de descente. Christiane devant mon regard stupéfait sortit de je ne sais où un "déboucheur", sorte de tire-bouchon au bout d'un long câble intordable avec une manivelle à l'autre bout, dont j'ignorais qu'elle l'eût acheté quelque jour lointain (Dieu sait quand... Tu me diras ça, ô Père, quand je serai près de Toi !). Cinq mètres de "déboucheur", rien. J'entrai dans le tuyau aussi facilement qu'une patinette sur les Champs Élysées ! Le bouchon, c'est évident, se trouvait dans la descente, la chute dans les mystères des "colonnes" qui s'enfoncent dans la terre, les bas-fonds mystérieux... Vraiment, l'ange m'avait gâté. Hélas, le déboucheur de Christiane n'était pas assez long pour aller jusqu'au tampon coupable, il fallut le lendemain le déboucheur du pombier, plus long, mais j'avais eu, ce dimanche heureux, plusieurs heures sans qu'on me lance ce vilain prétexte : "Ce n'est pas à vous de faire ça !", dans l'énorme joie de retrouver l'effort physique, qui me sauvait de mon inertie de cafard bouffeur de pixels. Oui, nous allons avec joie nous retrouver tous, priant sur le sol de la Maison de la Sainte Parole du 21 juin au 15 août, lisant la Bible et le Coran parce que de larges parties de ces livres sont irremplaçables, non parce qu'ils ne diraient que le Vrai, mais irremplaçables parce que s'ils n'existaient pas, il n'y aurait rien. Là nous avons quand même une mémoire imparfaite mais nécessaire du grand contentieux entre Créateur et créature pécheresse. La Bible et le Coran sont des nuages, parfois très noirs, dans le ciel, mais mieux vaut le ciel nuageux que pas de ciel du tout. Être là, à Arès, n'est pas plus obligatoire que ne fut obligatoire la pierre de Béthel, là où Jacob reçut le nom d'Israël ; il serait devenu Israël n'importe où, mais pourquoi par là où le Père a parlé plutôt qu'ailleurs ? La pierre de Béthel ou le carrelage de grès d'Arès ou n'importe où sur terre où l'humain se souvient qu'il est image et ressemblance du Père. La Maison de la Sainte Parole est le Temple, indestructible (Rév d'Arès 1/12) où qu'il se dresse sur le sol des hommes, mais plus qu'ailleurs dans le cœur du pénitent. Le Temple est simplement le lieu, n'importe où où l'homme se souvient qu'il doit accomplir la Parole du Père (35/6). Le Temple est partout où l'accomplissement du Bien centre l'espace infini. Dès que Dieu est là rien n'est fini, jamais, tout est infini. C'est l'accomplissement qui fixe un nouveau centre, là où réside éternellement le secret de l'Être, l'Être dont nous sommes. |
11jun18 197C15 Joie, bonheur ! La Maison de La Sainte Parole s'agrandit. Elle ouvre le ciel de ses deux clochers tel un priant tendant vers lui ses deux mains. Que viennent nombreux les pèlerins, grands P, petits p, prendre le Feu du perpétuel renouveau, de la Vie infinie ! Durant la période du Pèlerinage et encore plus intensément dans la Maison de La Sainte Parole, les autres, le monde, le prophète Mikal, tous les prophètes, le Père, la Vie et soi-même ne sont et ne font qu'Un ! De Pèlerinage en pèlerinage, mon cœur s'agrandit lui aussi. Moi aussi, comme vous j'aimerais tant astiquer, lessiver, dépoussiérer la Maison du Père de l'Univers. Je n'habite pas tout près, mais je me sens toute proche de la belle et joyeuse équipe qui s'y active autour de notre bien aimée sœur Christiane. Dans le Lieu Saint, où le Père s'est manifesté à vous seul, durant les cinq lumineuses Théophanies, chacun [des Pèlerins], seul tel un tout petit tète la Force de la Vie pour ne jamais cesser, comme le Père, de se renouveler simplement par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre et équilibrée. La vie terrestre passe très vite, comme vous et sœur Christiane. Mes rides m'importent peu, je m'attriste seulement, sans me décourager, de ne jamais assez aimer, pardonner, faire la paix, me libérer de mes peurs et préjugés. Je quitterai un jour ce monde sans avoir atteint la pénitence parfaite, mais je continuerai ma quête de Lumière dans l'Immense Ailleurs où je mets déjà un pied, chaque année, au Pèlerinage. Merci Père ! Annie L.-J. d'Île de France |
Réponse : Ah ! ma bien aimée sœur Annie ! Merveilleuse sœur étourdie comme je n'en avais pas connu, épouse aimée et aimante de notre frère Bernard L., maman d'Aïcha, née à Arès, de Job et de Rachel nés ailleurs. Étourdie, oh oui ! Je me souviens du jour où je vous envoyai à la poste d'Arès poster mon courrier. Vous revintes à la Maison de la Révélation avec la moitié du courrier non postée. "Pourquoi, Annie, me ramenez-vous ces enveloppes ?" Et votre regard de Fée Clochette perdue dans les nuages me répondit sans mots nécessaire : "Eh bien, j'ai oublié." Et je vis dans vos yeux qu'après que vous eussier glissé dans la boîte la moitié des enveloppes une mouche était passée par là qui soudain vous emporta dans son royaume des mouches et l'autre moitié du courrier resta dans le sac. Ah ! oui, nous avons passé de ces moments où plus rien n'existait que la vie, que nous aspirions à pleins poumons, et nous avons avancé, parce que la vie, même dans les nuages, conduit de toute façon à la Vie quand on suit la Parole.. Je sais que si vous habitiez à proximité d'Arès vous viendriez nous aider au ménage. Faire le ménage, ça fait partie des gestes du sacré. Balai, chiffon, éponge ne sont qu'outils, mais les gestes qui les manient sont comme les gestes de la prière, qui attirent l'attention sur le mystère de ce qui de la Parole entre dans la tête pour être accompli tout le temps. L'acte spirituel, c'est de faire de son souffle le Souffle de Dieu. Là est le vraie racine de la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). À bientôt à Arès, ma sœur Annie. Merci pour votre commentaire. |
11jun18 197C16 Cher frère Michel, Je constate avec étonnement que je suis parmi les destinataires de "Le Livre En Face". Étonnement, parce que l’adresse eMail n’est plus celle que j’utilise depuis Mars 2015. Donc ce frère ne me connait pas ; autrement il connaitrait mon adresse mail actuelle. Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane Évy R. des Alpes Maritimes |
Réponse : Bonjour, ma sœur Évy, merci pour son commentaire à la très discrète sœur que vous êtes habituellement. J'ai reçu des frères et sœurs destinataires du livre de Nazih H. "Le Livre en Face" et d'un certain nombre qui, eux, ne l'ont pas reçu, assez d'Emails pour me permettre maintenant de comprendre comment Nazih a pu se procurer des adresses électroniques. Comme un certain nombre de ces Emails sont des adresses électroniques obsolètes que ces frères et sœurs comme vous, sœur Évy, n'utilisent plus depuis 2015, 2016, 2017 et 2018, j'ai compris que tout venait de mon envoi en masse de vœux de Nouvel An du 28 ou du 29 décembre 2014 depuis l'hôpital où j'étais encore après une chirurgie à cœur ouvert pour changer ma valve aortique. Un décompte, dans lequel je reconnais les absences nombreuses des frères et sœurs dont je n'avais pas les adresses Email et qui n'ont pas reçu l'envoi de frère Nazih, ainsi inversement que ceux et celles pour lesquels j'avais deux adresses (et qui ont reçus deux envois de frère Nazih) m'a fait comprendre que je suis moi-même la source à laquelle a puisé frère Nazih. Il ne s'agit donc pas d'une indiscrétion d'un des nôtres ou d'un listing piraté. Voilà un souci de moins. C'est ce que me confirmait ce matin au téléphone notre frère Dominique M. de Genève, président d'Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès), avec qui je parlais, entre autres sujets, d'aspects pratiques divers de cette affaire des "droits changeurs". Encore merci, ma sœur Évy. Embrassez pour moi votre époux Bernard et vos enfants David et Rébecca. |
11jun18 197C17 Nabi, vous êtes Mikal, l'Ami [Rév d'Arès xxxix/16]. Le Père vous considère comme Son Ami, donc dans cette particulière intimité que chaque humain peut connaitre, moment ou la parole et l'écoute sont d'une réciprocitė remarquable et ou enfin l'Être peut s'exprimer librement. Cette notion d'amitié est pour moi essentielle. C est pourquoi, sûrement, le Père vous fait l'égal de Sa Parole (Rév d'Arès ii/12, xxxi/10). Arjuna et Krishna, dans la Baghavad Gita, sont amis avant que la bataille ne se prépare. Ensuite Arjuna se fait serviteur de Krishna, car il comprend sagement qu'il ne peut connaître sans servir. Tu n'es plus rien pour toi-même [Rév d'Arès 40/6]. Ce qui est précisé aussi dans les Vedas, et qui est d'une importance capitale, c'est que le Père trop aimant préfère être au service de Sa Créature que l'inverse. C'est pour cela que dans La Rėvélation d'Arès Dieu est décrit comme l'élėphant de cirque que l'homme plein d'orgueil promène pour faire rire et perdre les pauvres d'esprit. J'éprouve de la douleur en compassion pour notre Créateur, Qui nous attend patiemment Là-Haut sur la Montagne [Sainte, Rév d'Arès 25/9], et c'est cette même empathie qui me fait aimer tous les hommes. Forme de trilogie, qui n'en est pas une, pour moi au pèlerinage c'est ce que j'ai reçu et qui a fait basculer toutes mes anciennes conceptions. Le Feu que le Pere m'a transmis est celui de l'Amitié, car je Le sens m'écouter et apprendre de moi. C'est aussi le Feu des demandes qu'il me fait, car je n'oublie pas que je ne suis qu'une parcelle de Lui-même, et de ce fait, humblement subordonné à un certain travail, qui commence avec la pénitence, puis la Moisson. Enfin c'est le Feu de son Amour pour moi, pour nous. Un, Il se fait serviteur de ma réalisation entière, Il me relève quand je chute, il me panse quand blessé je suis,, me caresse de Son Souffle comme une Mère, dans la tendresse absolue, lorsque seul et perdu je me sens, il éclaire le sentier de sa douce Lumière... Il fait apparaitre le Jardin. Unis ! Balthazar E. |
Réponse : Quand je lis votre commentaire, je me dis : "Balthazar, voilà un vrai spirituel ! Il lui manque peut-être sa participation à l'apostolat. Mais peut-être me trompé-je ?! Peut-être êtes-vous, frère Balthazar, déjà engagé dans la mission." La mission est nécessaire ; nous devons agrandir le petit reste ! Vous pouvez nous être — et vous êtes peut-être déjà — d'une aide précieuse dans notre apostolat, parce que je crois que vous savez trouver les mots qu'il faut pour réveiller au fond de l'humain de rencontre l'image et ressemblance du Père. Puisque vous connaissez bien la spiritualité de l'Inde, vous connaissez très certainement ces mots de Ramakrishna : "Vous pouvez visiter tous les pays de la Terre vous ne trouverez nulle part la vraie religion, parce qu'elle n'existe pas. La vraie religion n'existe en fait que dans votre cœur. Celui qui n'a pas la vraie religion au fond de lui ne la trouvera jamais nulle part autour de lui." Il ajoutait aussi, si ma mémoire n'est pas trop mauvaise, quelques mots à propos de l'eau du Gange, fleuve considéré religieusement sacré. Il disait quelque chose comme : "Le soleil ne peut pas se refléter dans de l'eau boueuse. L'âme ne peut naître en nous tant que demeure le voile de l'illusion." La religion est illusion. La vie spirituelle conduit à la Vie. Merci, mon frère Balthazar, pour votre commentaire. |
11jun18 197C18 Bonjour Frère Michel, Puissent frère Nazih avec d'autres frères et sœurs, qui n'ont pas accepté vos messages et conseils donnés à leur encontre concernant l'affaire des "Droits changeurs" élucidée dans votre Blog d'août 2017, ne pas devenir des haineux qui vous frappent dans le dos (Rév d'Arès viii/9) comme l’annonce notre Créateur ! Frère Nazih, vous n'êtes pas le prophète Michel ou Mikal, à qui le Créateur par Jésus puis par Lui-même s'est adressé directement en 1974 et en 1977. Seul frère Michel peut mettre des annotations à la Parole qui lui a été donnée de Source Divine. Seul Frère Michel est habité par cette lucidité Divine pour avoir effectué ce travail. Tout comme des haineux ont cherché à transformer la Parole que le prophète Mouhamad de son vivant recevait de l'Ange Gabriel, ont attenté à sa vie, [ont] détourné quelques uns de ses proches apôtres du vrai enseignement que leur prodiguait leur prophète Mouhamad, vous [Nazih] cherchez à détourner certains de nos sœurs et frères de la Voie Droite dans laquelle ils/elles se sont engagés aux cotés de leur prophète Mikal. Vous n'en avez pas le droit, c'est une grave erreur que vous commettez là ! Frère Michel, malgré son âge, a gardé toute sa lucidité Divine de prophète du Créateur. Il est relié au Père/Mère, il est relié à Élie, à Jésus, à Muhamed en Dieu. Il est doué de la même clairvoyance Divine dont ces prophètes étaient imprégnés. Alors acceptez s'il vous plait avec humilité de prendre le genou du prophète Mikal [Rév d'Arès xxxiii/5] ! Acceptez ses conseils, arrêtez de vous prendre pour un coq [Rév d'Arès xvi/15]. Ne dérangez plus nos sœurs et frères de la grande assemblée de Pélerins d'Arès qui ont foi pleinement en celui dont la parole est la Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10] en cherchant à les récupèrer et à les détourner de leur prophète. Frère Nazih, je n'ai pas reçu votre message, ce qui me rend bien heureuse de ne pas figurer sur votre liste d'adresses Email de ceux que vous souhaitez convertir à votre cause des "droits dhangeurs". Je vous embrasse, frère Michel ainsi que sœur Christiane, de toute ma force fraternelle et spirituelle en Dieu en espérant que cette nouvelle affaire de détournement va bientôt prendre fin. Notre mission à besoin d’oxygène, de pureté Divine, de paix pour évoluer avec vous, afin de faire grandir nos assemblées d’âmes propres [Rév d'Arès 26/12]. Bientôt le Pèlerinage de Feu ! Espérons qu'on vous laissera en Paix, frère Michel. Soyez prudent [Rév d'Arès 35/10] ! Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Votre commentaire est une exortation lancée vers frère Nazih. L'entendra-t-il ? Je ne sais pas. Je l'espère, en tout cas. Il parle de "sens apparent" et de "sens caché" des Écritures et s'il veut dire par là que la Parole est, dans ses passages exacts — La Révélation d'Arès est exacte partout, ne sont pas partout exacts Bible et Coran —, un lieu que rencontrent nos sentiments et qui, selon l'humeur du moment, peut être perçu de façons plus ou moins diverses et intenses, allant de la froideur de l'athée au Feu du pénitent, quelque chose souvent difficile à définir, Nazih n'a pas tort, mais ne nous apprend rien. Tout humain qui interroge sa propre réalité métaphysique sait cela, parce que nous sommes des nerveux, des méfiants, des inconstants, parce que nous avons été terriblement trompés des millénaires durant. Mais s'il veut dire qu'il y a un sens que tout le monde croit percevoir dans des mots clairs, mais qui n'a que l'apparence de quelque chose de clair et qu'en fait il y a un sens que seuls quelques esprits sensibles ou "initiés" peuvent discerner, il se trompe. Il se trompe simplement parce que le Créateur appelle toutes les créatures, les faibles comme les fortes, et que Sa Parole est faite pour être comprise par tous, par tous tout simplement. Si le Père soi-disant disait : "Tuez les infidèles", Il dirait : "Tuez les infidèles", point final, et il serait vain de prétendre que "Tuez les infidèles" aurait un autre sens que ce sens brutal, un sens qui serait caché. Dieu ne parle pas par énigmes. Pourquoi, de surcroît, tuer des infidèles plutôt que leur laisser le temps de se convertir au bien ? Appeler les hommes au bien et les laisser s'y convertir ou mieux, se souvenir qu'ils ont été créés pour le bien accompli, c'est le Fond même de la Parole. Il est pour moi évidemment faux, archi faux, que le Père de la Vie ait demandé à ses fidèles de tuer les infidèles. Je ne fais ici que survoler ; je peux appliquer ce même principe à plusieurs passages du Coran sur d'autres sujets. Le Coran doit être et sera, un jour, corrigé. Il n'y a pas de sens caché dans la Parole. De plus, corriger le texte tel que je l'ai écrit pour être publié, c'est tout bonnement contester La Révélation d'Arès. Que veut nous faire croire Nazih H. ? Qu'il aurait découvert en quelques mois ce que je n'aurais pas été foutu de trouver en quarante ans ? Merci, ma sœur Patricia, pour votre commentaire. |
11jun18 197C19 Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Voilà un beau coquelicot, tel que j'aime cette fleur, au milieu d'un champ face à cette petite montagne que j'imagine cévenole, cette simplicité dans le coquelicot, les herbes autour, la petite montagne au loin. Merci pour cette image, frère Guy. Vous venez de perdre votre compagne Florence, qui a tellemennt souffert qu'elle a pratiquement pour elle-même fait sa propre mortification et qu'elle est, je le sens, partie directement dans la Lumière, portée par une foi immense, et je me sens en deuil avec vous et en même temps dans l'exaltation du Salut avec elle. Nous aimions beaucoup Florence, Christiane et moi, nous l'avions tant appréciée, écoutée, lors de son dernier Pèlerinage à Arès. Déjà profondément minée par le mal qui devait l'emporter, quelle magnifique foi était la sienne ! J'ai l'impression que je n'ai pas le tiers de son espérance. Pas d'idole dans son esprit, tout était âme en elle. Permettez-moi, frère Guy, de raconter ici son dernier instant de souffle terrestre, tel que vous me l'avez raconté après qu'elle se fut laissé emporter par le Souffle du Père. Je n'ai qu'à faire un copier-coller de ce que vous m'avez écrit dans un bref eMail. C'est tellement émouvant que j'enai les larmes aux yeux : "Florence nous a quitté hier à 22h. Son dernier gémissement s'est apaisé tandis que je l'embrassais en lui disant que j'étais avec elle et que je l'aimais. Sa paupière droite s'est alors légèrement entrouverte et j'ai senti un sourire dans son œil qui brillait. Et elle était enfin délivrée de ses souffrances, elle est partie." Elle est partie comme part un coquelicot avec la même simplicité et la même munificence. Alléluia ! |
12jun18 197C20 [J'ai reu :] De
: Al Abdal <saminbour@gmail.com>
Envoyé : jeudi 7 juin 2018 18:50 À : annepotay@xxxxxxxxxx Objet : Chère soeur Anne Ci joint « Le Livre En Face » Je te le donne dans un esprit de fraternité. J’espère qu’il te sera utile. Tu es libre d’en faire ce que tu veux. Il est à toi.
Frère Suzane. Très cher Papa et prophète Je suis très surprise que ce frère ait eu mon adresse. Il l'a très certainement eue lorsque tu as envoyé des mails automatiques. Visiblement le mouvement des droits changeurs cherche à réinterprété ton souffle prophétique.... Je t'embrasse ainsi que maman et je prie avec vous Nanou Anne Potay |
Réponse : Ma bien aimée fille Anne, merci pour cet envoi. Tu sais, je n'ai rien contre Nazih. Je l'aime et lui pardonne. Je regrette seulement qu'il ne soit pas des nôtres comme j'avais cru qu'il l'était, et qu'il vienne pondre comme le coucou dans notre nid, adressant à nos frères et sœurs ses propos sans doute sincères, mais qui viennent comme une caresse hélas aussi dure qu'un bec (Rév d'Arès i/10). Nazih n'était pas un épi assez mûr pour être un Pèlerin d'Arès, mais il peut toujours le devenir. Je note quand même qu'il respecte la Parole d'Arès en tant que communication du Père, même s'il l'entend autrement que je l'ai entendue — il n'est pas le premier dans ce cas depuis quarante-quatre ans —. Nazih cède peut-être aussi à quoi avait cédé en l'an 700 le roi frison Radbod, comme je l'ai raconté à Denis H. d'Angers (197C11). Il pense que "la sainteté est du côté du nombre et non de la minorité", autrement dit, le Coran, livre saint des Musulmans, quelque 1.700.000.000, est ntouchable comparé à La Révélation d'Arès, dont les disciples ne sont encore qu'un groupuscule. De plus, Nazih sait que frère Michel est un pécheur qui s'efforce quand même d'avoir amour et paix, quelqu'un dont il ne risque rien. Je ne manque poutant pas d'entendre les frères ou sœurs qui me crient : "Attention, Nazih déforme le texte édité, etc. Cela ressort du plagiat. Vous avez, comme ayant droit du copyright, des recours juridiques." À cela je réponds que de tous temps la Parole de Dieu a été déformée par l'homme, qu'elle est pleine de livres d'hommes (16/12, 35/12) et qu'il n'y a rien de particulièrement inouî au fait que Nazih soit de ces hommes-là en croyant probablement faire œuvre utile. Mais cela n'empêchera pas La Révélation d'Arès de triompher un jour. Si nous ne croyions pas à cette Victoire (Rév d'Arès 10/7), pourquoi serions-nous apôtres ou missionnaires de la Parole d'Arès ? Innombrables sont les exemples de paroles justes, de faits bienfaiteurs, d'entités primordiales qui n'ont pas été reconnues d'abord. Quand Ulysse, vieilli, sale, nippé comme un clochard, débarque dans son île, Ithaque, après son long périple, un seul être le reconnaît ; c'est Argos, son chien. Ce n'est qu'un poème d'Homère, me dira-t-on ! Mais non ! De même quand Dieu revient chez les hommes et leur parle, seuls quelques chiens d'hommes reconnaissent sa voix ; ce sont les Pèlerins d'Arès, inconnus qui font autant qu'un vieux chien puceux le fait hausser les épaules. Ce ne sont pas les autorités de l'Islam à La Mecque, au Caire, ni les autorités orthodoxes à Constantinople, catholiques à Rome, protestantes partout, ni les autorités juives à Jérusalem, etc. Comme quoi le Signe (Rév d'Arès 28/20, xLiv/5) qui prévaut sur la pensée et qui fait éclore l'âme n'est pas Celui qu'on croit. Ce n'est pas le discours que Nazih tient sur Le Livre — Message des Théophanies d'Arès en 1977 — qui fera avancer la Vérité et changer le monde (28/7), comme quoi le Père a raison de dire : Un baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6) ; un bec (i/10) n'embrasse pas, il pique et picore. L'humanité est encore une espèce animale pensante qui préfère la néosis (tout ce qui passe par la tête) à l'agnorisis (le fait de reconnaître), comme disaient les Grecs. Nazih n'en est pas à reconnaître La Révélation d'Arès, telle que donnée au monde parson prophète, comme Parole de Dieu, mais comme boîte à outil de son Coran conjectural. Il en est à chercher dans le Coran un sens caché qui n'existe pas, ne serait-ce que parce que dix mille Musulmans comme lui peuvent trouver dix mille sens cachés différents. Le seul sens qu'on puisse trouver dans La Révélation d'Arès à propos de l'Islam est que Mouhamad est bien un prophète, il fut même le plus écouté, le plus sage (Rév d'Arès 2/9), ses frères furent — Le Livre, c'est sa synthaxe, parle au présent, mais ni au passé, ni au futur, c'est au prophète de préciser le temps verbal — des droits changeurs, mais la Parole apportée par Mouhamad est perdue comme celle apportée par Moïse ou Jésus dans la Bible, il n'en reste que ce qu'on appelle le Coran et la Bible, des livres d'hommes, de Pierre, de Paul (christianisme), d'at-Tabari (Islam) et des rabbin (judaïsme). C'est La Révélation d'Arès à travers son prophète qui apporte la correction nécessaire. Les hirondelles, dit-on, reviennent où elles sont nées. La Révélation d'Arès d'Arès est une hirondelle, la Parole de Dieu revenant où elle naquit autrefois. La Bible et le Coran, eux, sont les nids d'hirondelles de jadis, nids délabrés, cassés. L'hirondelle de La Révélation d'Arès revient de très lointaines régions ensoleillées le réparer; y pondre à nouveau, générer de nouveaux oisillons. Ce n'est pas La Révélation d'Arès qu'il faut réparer, mais le Coran et, bien sûr, la Bible, mais là c'est un travail si énorme qu'il vaudrait peut-être mieux réparer le Coran, moins abîmé, mais abîmé quand même. Dire du Coran qu'il a un sens caché c'est comme dire d'une vieille cocotte : "Elle a de beaux restes." Le maquillage et le beau vêtement n'ajoutent rien aux dégâts de l'âge. Il faut avec courage laisser mourir la vieille cocotte pour la faire renaître, ressusciter, et cela La Révélation d'Arès peut le faire. Non, ce n'est pas l'inverse qui donnera des résultats. |
12jun18 197C21 Concernant les "fakes news" (197C2), il y a quelques semaines, je vous parlais du robot Sofia — voir entrée n°193, Vie versus vie, commentaire n°45 —. J’ai rencontré dans le cadre de ma nouvelle activité, il y a deux jours, un spécialiste informatique de très haut niveau, qui m’a dit que ce n’était pas une intelligence artificielle, c’est simplement une marionnette actionnée par des humains : https://www.youtube.com/watch?v=W0_DPi0PmF0) Concernant l’envoie en masse de mails du "Livre en face", bien que connaissant le frère Nazih, je n’ai pas reçus de mail. Pourtant, nous avions par le passé échangé. Quoi, qu’il en soit, Mikal est le prophète envoyé à l’humanité des XXème et XXIème siècles. On y croit ou on n'y croit pas, on rejoint le petit reste ou pas (Rév Arès 26/1), de toute façon ce qui sauve, ce n’est pas croire mais faire le Bien, aimer, pardonner, se rendre libre de tous préjugés et agir avec intelligence du cœur, intelligence spirituelle. Jésus disait déjà dans le Sermon sur la Montagne : Heureux ceux qui font œuvre de paix, ils seront appellés fils de Dieu (Matthieu 5/1-7). Concernant Mikal et son prophétisme pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus, lisez dans "Savoir" le commentaire du 11 août 2012 133C29 : "Un prophète pourquoi et pour faire quoi ?... etc." Je suis très heureux d’apprendre la future ouverture de l’agrandissement des Saints Lieux, qui correspond à votre cinquantième anniversaire de Mariage, Frère Michel et Sœur Christiane, et je serai heureux de prier avec vous et mes sœurs et frères. Je souhaite à tous un très grand Pèlerinage de Feu, qu’il soit à Arès ou Pèlerinage du cœur. Je vous embrasse et vous aime. Notre frère Nazih me fait penser à Iznogoud qui veut être calife à la place du calife. Un peu d'humour dans ce monde ça fait tellement de bien ! Je souhaite de tout mon cœur de toute ma force de toute mon âme que notre frère Nazih se reprenne. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire. Oui, c'est vrai, l'agrandissement de la salle de prière de La Maison de la Sainte Parole à Arès, "correspond à notre cinquantième anniversaire de Mariage, frère Michel et sœur Christiane", mais je prie chacun de noter que ce n'est qu'une coïncidence. Je n'avais jamais envisagé de faire cet agrandissement, prévu depuis longtemps, pour célébrer nos noces d'Or. Je ne pense pas que Nazih veuille devenir "calife à la place du calife" comme Iznogoud, mais je pense qu'ila assez d'humour pour ne pas se formaliser de ce dessin amusant. |
12jun18 197C22 Cher Frère Michel, Un grand merci pour cette nouvelle entrée qui nous rappelle que le Pèlerinage d'Arès tant du côté merveilleux que du côté vivant, et c'est là toute son originalité, ne quitte jamais le pèlerin puisqu'il vient sur ce lieu pour ranimer le Feu sacré de l'image et ressemblance du Père qui brûle en lui de manière à renforcer sa pénitence pour affronter la rue, véritable église de Jésus, par la mission qui fera qu'un jour la Lumière de Dieu couvrira tout sans cesse [Rév d'Arès 31/8]. Quel magnifique idéal, sinon le plus sublime ! Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine |
Réponse : Je suis très touché, mon frère Paul et ma sœur Marie-Josèphe, par ce commentaire. Le temps du Pèlerinage revient. Il revient si vite que parfois l'on ne se rend pas compte qu'il s'est passé dix mois sans Pèlerinage à Arès depuis le 15 août de l'année précédente. C'est qu'en fait pour un Pèlerin d'Arès le Pèlerinage ne cesse jamais. Le Pèlerinage à Arès du 21 juin au 15 août n'est qu'un phase particulière de notre Pèlerinage incessant sur terre. Mais il est vrai que l'approche de ce retour à Arès provoque des phénomènes singuliers qui, peut-être, sont moins remarqués en d'autres périodes. Ainsi, par exemple, Christiane et moi en passant devant la boutique d'un fleuriste il y a treize jours avons été charmés par des fleurs qu'on voit rarement chez un fleuriste : des campanules. Celles-là n'avaient pas le calice à cinq dents habituel, mais le calice en forme de cloche et elles n'étaient pas bleues mais roses... elles le sont toujours ! Christiane les a mises devant sa fenêtre de cuisine et en les regardant ce matin, mangeant ma soupe — la soupe c'est très bien, ça fait grandir les gosses et conserve les vieux — lors du petit déjeuner, je dis à Christiane: "Extraordinaire ! Ces campanules semblent toujours aussi fraîches que quand nous les avons achetées... C'est l'approche du Pèlerinage, qu'elles fêtent par leur vivacité." Je ne sais pas si elles embaument... Je n'ai pas de nez, mais le soleil n'éclaire-t-il pas sans que j'aie des yeux capables de le fixer ? Elles sont là, ces campanules, imperceptible comme les gestes que nous faisons sans nous en rendre compte (sauf chez les rhumatisants), bien vivantes. Elles sont là comme attendant le Pèlerinage elles aussi, comme se préparant pour y aller prier, persistantes comme le rêve au fond de la pensée au réveil, le matin. Le Pèlerinage, c'est toujours notre matin ! Beaucoup de pèlerinages sont de l'ordre de la réminiscence. Pas le Pèlerinage d'Arès qui est de l'ordre de la Vie. À Arès nous ne rêvons pas, nous vivons ! Merci pour votre commentaire simple et beau comme nos campanules. |
12jun18 197C23 De retour d’un mois de cure de santé sans accès à Internet, je ne peux rattraper mon retard de lecture attentive face à la prolixité de ce blog, démesuré et au contenu trop hétérogène pour mon cerveau vieillissant. Par contre, étant personnellement cité de manière inopportune et hors sujet dans le 197C13, je dois commenter. 1.— l’identité de frère Suzane Je n’ai pas "informé" le commentateur qu’il s’agissait de Nazih, j’ai simplement repris lors de notre conversation orale improvisée l’hypothèse faite sur ce blog par Claude M. dans son commentaire peu avenant sur les "droits changeurs". Elle m’avait paru vraisemblable à l’époque mais l’identité des commentateurs m’importe moins que ce qu’ils disent. Je déplore que mes propos oraux improvisés atterrissent sur ce blog public, d’autant plus que l’initiative du commentaire vient d’un apôtre que je respecte, un des rares à ne pas m’avoir accablé lors de la chasse aux sorcières de l’entrée 188. Dorénavant et par prudence, face aux Pèlerins, je m’efforcerai de garder le silence sauf rares exceptions utiles à notre mission commune. 2. — La diffusion des mails La réponse au 197C13 cite un mail de Bernard L. et publie ainsi plusieurs adresses mails dont la mienne. Vous venez de retrouver l’explication de la liste de diffusion de frère Suzanne — et je déplore son choix d’arrosage par mails non sollicités qui ne correspond pas à mon éthique personnelle —, mais je trouve beaucoup plus indélicat le comportement de Bernard L. qui s’était procuré je ne sais comment un mail privé jamais retransmis que j’avais reçu de Nazih et dont la publication hors contexte en 188C46 ajouta à la confusion de l’époque. Le commentaire de Bernard selon lequel les réflexions de Nazih "éclairaient" mes propres objectifs dans mon modeste travail de constitution d’un groupe de réflexion et de propositions pour la mission vers le monde musulman était erroné, injuste et trompeur. 3. — Mon opinion sur les travaux de frère Suzane Quel qu’il soit, il a le droit de réfléchir et de partager ses réflexions avec qui le souhaite sur les textes des Livres placés sur le lieu du Pèlerinage. Bienheureux les réfléchis ! Il me faudra du temps pour lire et réfléchir au texte qu’il vient d’envoyer mais je suppose après un zapping rapide qu’il se greffe sur les travaux de Nazih sur les sens possibles des mots du Livre et leur séquence (analyse communiquée au prophète [?]). Ces réflexions m’intéressent et peuvent m’ouvrir des pistes d’enrichissement de lecture de la Parole grâce aux liens établis avec le Coran par une analyse très précise des textes dans leur langue originale ce que je ne peux faire, ne connaissant ni l’hébreu ni l’arabe. Je n’ai pas la même perspective d’analyse et reste concentré sur mon travail d’apôtre de l’idéal (entrée 142) dans une génération et un terrain occidental chrétien très ignorant des textes sacrés et beaucoup moins assidu à la lecture et à l’étude des textes sacrés que certains de nos frères juifs et musulmans. Je n’ai jamais eu l’intention d’être un expert en herméneutique mais je lutte contre mon ignorance. Je déplore cependant que frère Suzane présente ses hypothèses actuelles de lecture comme un système de pensée quasiment abouti et les oppose aux annotations du prophète qui sont évolutives, ouvertes et centrées sur le Fond. À propos des parenthèses et annotations, comme certains priants, je psalmodie La Révélation d’Arès telle qu’elle a été entendue par le témoin et donc sans les parenthèses, et j’utilise le texte annoté par vos soins pour cadrer ma réflexion. Je ne vois pas de problème à réfléchir en sus avec d’autres annotations. Par contre le texte lui-même que vous avez publié dans les dernières éditions a été -marginalement- modifié par rapport à l’édition de 1984, ce que frère Suzane a méticuleusement relevé. J’avais déjà relevé cette difficulté car j’ai beaucoup travaillé sur cette édition. Mon modeste avis est qu’il faudrait dans la prochaine édition respecter la Parole telle qu’elle a été entendue par le témoin même si cela crée des difficultés de compréhension. Les mots et leur séquence dans La Révélation d'Arès ont été soigneusement choisis par le Tout Autre et cette difficulté doit être clarifiée du vivant du témoin pour ne pas donner prise à des contestations ultérieures sur le respect de la Parole telle qu’entendue. 4. — Quelques réflexions pour la suite Le bruit d’homme : yhoudi, mousselmi, christane (Rév d’Arès, xxxii/8). Notre environnement mondial est dans une crispation identitaire et une ignorance mutuelle qui accentue le clivage entre les 2,2 milliards de nos frères du monde chrétien et les 1,6 milliard de nos frères du monde musulman. Les lecteurs attentifs de culture musulmane risquent de voir dans l’évolution récente du blog une stagnation voire une régression vers le christianisme historique et ses "prosélytes" (entrée 196) : la distinction entre christianisme d’église et christianisme originel est peu pertinente pour eux comme pour les athées. De plus, ce blog est devenu très hétérogène et parfois contradictoire, comme la réponse 197C7 où le webmaster écrit que la Parole reçue au temps de Mouhamad est "remplacée" par La Révélation d’Arès, suivie de peu par la réponse 197C14 disant que de larges parties de la Bible et du Coran sont "irremplaçables." Comment les missionnés de premier contact à qui nous conseillons la lecture du blog peuvent-ils s’y retrouver ? Pour alléger le blog, il faut peut-être le recentrer sur une mission par le juste prophète d’imprégnation à distance des lecteurs débutant dans la découverte de la Parole et le compléter par une plateforme interne d’échange entre apôtres aux pieds cornés [Rév d'Arès xLvi/3] pour qui le jargon arésien n’est pas un obstacle, plateforme plus opérationnelle et modérée par le guide du petit reste. Actuellement, l’architecte de la passerelle évoquée dans l’entrée 158 continue son travail de reprendre le texte coranique intégral dans sa langue originale pour le réexaminer à la Lumière de La Révélation d’Arès. Je crains que l’initiative sincère mais mal ciblée du frère Suzane n’ajoute à la confusion dans l’esprit des Pèlerins sur ces sujets et donc à la bonne réception des travaux de passerelle. Pour reprendre les termes du webmaster "le temps n’est pas venu de mêler ces deux Paroles" (La Révélation d’Arès et le Coran), mais il viendra. Travaillons et patientons. Antoine B. d’Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire. J'ignorais que vous clamiez la Parole du Livre sans les parenthèses. Faites-vous cela depuis longtemps ? Depuis trente-deux ans ? Si oui, vous avez dès le début réfuté ou du moins ignoré mon témoignage. J'ai toujours dit qu'en 1977 la Parole de Dieu m'arrivait de deux façons simultanées : Par les sons que mon oreille captait et par une infusion ni sonore, ni visible, ni palpable, qui m'arrivait "dans le cœur", qui entrait en moi, et qui complétait synchroniquement les sons. Ce n'était pas comme un homme parlant à un autre homme et dont les mots prononcés sont les seuls signes notables. C'était comme le Père de l'Univers parlant à son Enfant. Vous ne pouvez pas séparer les mots entre parenthèses des mots sans parenthèses. Tout cela je l'ai écrit de diverses façons dans des écrits divers de ma main. Rien de nouveau. Quant à ce que vous appelez "les dernières éditions a été marginalement modifiées par rapport à l’édition de 1984", elles ne manifestent que mon souci de toujours améliorer la clarté d'un Livre qui, par lui-même, est déjà difficile à lire. Pour moi, la dernière édition de 2009 est meilleure que celle de 1984. Le frère Suzane au lieu de "méticuleusement relever" les différences aurait mieux fait de m'en parler d'abord. Le fait qu'un frère apporte de lui-mêmes des modifications à ce que j'ai publié sans même m'en parler, sans même chercher à savoir pourquoi j'ai procédé à des améliorations (jamais à des modifications) d'édition en édition me paraît regrettable et significatif d'une méfiance à mon égard, dont je laisse la liberté au méfiant, mais dont j'ai le droit raisonnable de penser que ce n'est peut-être pas dénué d'arrière-pensées peu conformes à l'esprit que je souhaite voir régner dans le petit reste. Ceci dit, mon frère, je comprends que vous trouviez ce blog "trop hétérogène", mais ce blog n'est pas le blog officiel des Pèlerins d'Arès. C'est simplement mon blog personnel (je crois le préciser... peut-être pas assez... dans la page index). S'il vous contrarie, j'en suis désolé. Alors, ne le lisez pas ! Il n'y a nulle obligation à cela. Je ne laisse des citations qui vous nomment que parce que je les crois de bon aloi, je pense que tout le monde vous aime, que personne ne vous cherche noise. Quand des propos désobligeants à votre égard surviennent, je ne les publie jamais. Mais si vous le souhaitez, je peux exclure tout commentaire, toute réponse qui vous cite. Vous disparaissez de ce blog. Frère Salah m'a probablement dit les choses comme il vous a compris au téléphone, c'est tout. Il ne pensait pas à mal ; cet homme est bon. Nous avons seulement essayé d'y voir clair dans un événement inattendu, l'irruption de l'ouvrage de Nazih : "Le Livre en Face". Oui, ce blog est hétérogène et comme je pense que l'homme l'est, hétérogène, divers, changeant, nerveux, toujours en recherche, je crois ainsi faire de mon blog quelque chose de plus vivant, plus avéré, plus réel. Je n'empêche personne de créer, à côté du mien, un blog officiel très sérieux, linéaire, affiné dans la stricte rigidité des esprits qui croient que dire des choses diligentes, graves, linéaires, est plus capable de faire un monde pénitent que ne l'est mon propos et celui des commentateurs désaxé que je publie, qui parfois désorientent, mais c'est le monde qui est ainsi. Comment changerai-je le monde sans le prendre tel qu'il est ? Je me demande toujours pourquoi le Père est venu chercher un bonhomme comme moi qui à certains semble Le trahir. Vous récitez le Livre autrement que je dis que le Père me l'a dit, vous me contestez donc. Pour moi c'est sans importance si vous êtes pénitents, vous et Nazih — vous le critiquez un peu, mais en gros vous prenez son parti —, car moi je ne suis qu'un pécheur et vous n'aurez pas de mal à voir la Lumière avant moi si vous aimez, pardonnez, faites la paix, êtes libre de préjugés. Si j'en crois votre façon, à vous et à Nazih, de voir les choses, façon que je respecte, il faut ramener la Parole d'Arès à celle du Coran. Seule la pénitence nous sauve. Personnellement, je pense que c'est l'inverse, mais bon ! ça ne me sauvera pas si je ne suis pas pénitent. |
12jun18 197C24 Douce sera ta voix, sobres tes paroles, souvent un baiser de toi fera mieux qu'un discours (Rév d'Arès 23/6); D'un Mot du Père, les docteurs ont écrit des livres, décidé de Sa Pitié, ont fait des discours interminables, façonné un dieu énigmatique-surtout- pour faire trembler le Peuple sous leurs oracles (23/7). Le monde ne sait plus où est le Vrai, le juste, le Beau... Le juste, le Beau sont enfouis sous la tare des siècles... De plus en plus clairement vient en moi le besoin d'humilité et d'amour face à la méchanceté, comme vous bien aimé prophète; parce que cela m'est arrivé face à un sujet brûlant. La Parole dit : Le mousse frappe le (Rév d'Arès xxiii/6), mais aussitôt elle enchaîne : Tu parles, tu ris, ta crache (est la plus) fort(e) (xxiii/7). Cette frustration, ce fumier devenant jardin (xxii/9), nous le rencontrons sur le Champ chez de bonnes personnes journellement; ces personnes expriment un mécontentement de fond muet mais rapidement exprimable dans et par l'amour qui veut se relier au Tout Autre en synergie. Derrière un clavier — alors que la main fragile semble libérer le pied — les yeux, le regard, les expressions, la couleur de la peau qui s'apaise ne sont pas là, en vis à vis; nous ne sentons pas le cœur battre, nous ne sentons pas la Vie reprendre son cours; mais le pied peut entrer dans la terre (sa) griffe est sûre (Rév d'Arès xxvi/9-10). Cependant cette injonction du Père Qui dit bien : Écris car ta génération connait les calamités, elle saura leur faire face mais les générations à venir oublieront, écris pour les enfants de tes enfants (Rév d'Arès 22/13)... ils oublieront peut -être que l'homme est né libre et qu'il a le choix de vivre face à ceux et celles qui souhaitent voler le Peuple ou le tromper (21/4). C'est la raison pour laquelle je suis heureuse de pouvoir l'écrire ici, parce que nous sommes tous Ses Messagers (21/8), la buée de Sa Bouche (xxi/5). De même qu'il nous est donné chaque jour de prononcer la Parole afin de l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), il nous est donné de puiser la Force, le Feu à Arès afin d'accomplir notre engagement. Aussi, c'est une grande joie de pouvoir unir à celle de votre couple, avec mes sœurs et frères sur ce Lieu de Vie de paix et d'amour. Je vous souhaite un pèlerinage de paix et d'amour. De tout cœur avec vous qui nous mâchez la poussière (Rév d'Arès xii/5). Danièle G. du Nord |
Réponse : Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire. Dans quelques jours je vous verrai à Arès où vous assurerez l'accueil le premier jour avec notre frère Claude de Tours, je crois. Je viens de répondre à notre frère Antoine (197C23) et j'ai l'esprit encore tout endolori par le vide que les nombreuses questions sans réponse que son commentaire a soulevées en moi a laissé dans ma pauvre cervelle. Lui, frère Antoine, se plaint d'être vieillissant, mais moi je ne me plains pas de cela, je crois que j'ai toujours été insuffisant, à vingt ans comme à quatre-vingt-neuf ans, nigaud devant les traits de pensées qui me dépassent. J'aime Antoine, j'aime ce frère tout particulièrement, mais je le sens aujourd'hui plein d'idées qui ne sont pas les miennes. Oh ! certes, ce ne sont pas les idées qui nous sauvent, mais le pénitence. Toutefois, des idées nous en avons quand même, malgré nous, et nous sommes bien malheureux de ne pas les accorder. Heureusement, j'ai appris par tout ce qu'on m'oppose, souvent très intelligemment, que je suis peu de chose et souvent incapable de comprendre les mécaniques intellectuelles qui nous amènent les une et les autres à des expression si diverses, antagoniques. En fait, nous sommes tous en recherche. Antoine à la recherchede la Vérité. Moi, qui ai reçu la Vérité, laquelle est inévitablement relative puisqu'inaccessible à l'homme de ce temps, à la recherche de l'amour. Nous cherchons tous quelque chose. J'ai reçu il y a quelques jours un long message de sœur Soria du Nord, qui pleure sur l'incapacité de la mission de Lille de faire ce qu'elle devrait pouvoir faire, et je retrouve en elle un autre problème. Je ne sais si vous avez, comme je l'avais conseillé à Soria, participé à sa réflexion sur l'apostolat lillois, mais je ne le pense pas. Je ne le reproche pas à Soria. Je ne vous le reproche pas à vous Danièle. Pourquoi, cependant, cet individualisme qui fait toujours tout éclater ou qui empêche tout de se souder ? Il m'arrive de reprocher au Père — eh oui, il m'arrive de Lui faire des remontrances — d'avoir choisi un incapable comme moi pour conduire le mouvement prophétique qu'Il a initié en 1974 et 1977, et de lui dire : "As-Tu bien vu comme est l'humain, dépaysant, égarant, trompeur (et d'abord trompeur de lui-même), parce qu'affreusement isolé ? Chaque humain est enfermé en lui-même comme dans un gros tuyau d'orgue dans d'immenses orgues dont chaque tuyau émet un son différent. As-tu bien compris que l'humanité que Tu as générée n'est plus qu'un amas d'esprits en désordre ? Le péché a créé ce désordre. Est-ce vraiment réparable ?" Et la réponse est toujours la même : Pensez ce que vous voulez mais soyez pénitents ! Ce n'est pas l'esprit qui sauve ; c'est l'âme, fruit du bien accompli. Il me semble que tout le monde dans notre assemblée a compris ça ; n'est-ce pas ce que prêche la mission de Lille ? Où donc alors est la difficulté que voit Soria, qui s'est donné beaucoup de mal pour comprendre.? C'est tellement simple : Aimez, pardonnez, faites la paix, ayez l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Le faim et le besoin de sexe sont les principaux problèmes de la chair, nous dit-on. J'ajoute : la quête de l'amour, parce que sans amour pas de lumière. La faim d'amour étend son règne dans l'espace infini. Cette faim d'amour peut en effet passer par la faim de manger et la faim de caresses, mais ce ne sont que des étapes qui ne sont que des formes grossières d'autre chose que le cœur idéalise... en secret. Si c'était ça le "sens secret" que frère Nazih prête à la Parole, je serais tout ouïe. Mais non, hélas, pour lui le "sens secret" c'est celui qu'il donne en réécrivant les annotations du prophète. S'il savait combien d'annotations comme ça on m'a adressées, toutes différentes, en quarante ans ! S'il s'avait qu'il ne fait qu'ajouter un tuyau à l'orgue. L'homme n'a de vision juste que s'il est très simple. C'est ce qu'a démontré le jars, François d'Assise. L'extrême simplicité donne la lucidité et, par moments, vous l'avez, ma sœur Danièle — c'est ce que ne comprennent pas toujours vos frères de Lille —. C'est cette vision très simple : ciel bleu, temps aoristique qui n'indique rien de précis, mais sans nuages, que je cherche, que chacun de nous cherche. À bientôt, ma sœur Danièle. |
12jun18 197C25 Les portes du Pèlerinage d'Arès vont bientôt s’ouvrir et cette année encore Peter et moi le ferons seulement par le cœur, faute de mieux. Mais nous prierons avec vous tous avec ferveur et nous en ressentirons l’intensité brûlante de Vie et d’amour même jusqu’ici, en Australie. Alors, bon pèlerinage à tous! Que vous soyez présents à Arès ou non. Pour répondre à votre question (195C31), bien aimé frère Michel, cette grande statue de Jésus que Peter a réalisée en tôle ondulée (matériau iconique ici) plane maintenant au-dessus d’une colline qui domine la ferme Lavandula à Shepherds Flat, tout près de Daylesford. Lavandula est une ferme ancienne, de style européen car construite par des pionniers suisses italiens et maintenant ouverte au public. Comme son nom l’indique on y cultive de la lavande mais surtout du tourisme. Ceci en faisant une attraction importante pour le pays. Il y a quatre ans, quand nous avons du quitter Yandoit nous avons été invités à séjourner dans cette ferme pendant neuf mois en tant qu’artistes en résidence. Peter y a installé sa forge où il travaillait à l’ancienne devant le public tandis que je dessinais des portraits, filais la laine et faisais la traite des chèvres en invitant les enfants à s’y essayer. Ensuite, quand il fut temps de quitter la ferme, nous avons décidé d’acheter un terrain et de louer des ateliers tout proche de ce bel endroit. Quand Peter eut fini sa sculpture [le Jésus en tôle ondulée], il a demandé à Carol, la propriétaire de Lavandula s’il pouvait l’installer dans sa ferme. Elle a accepté le projet avec enthousiasme, y voyant une référence à toutes ces statues de Jésus que l’on peut voir au sommet de beaucoup de villes et villages d’Europe. Mais pour Peter, c’est un témoignage de sa foi dans le Message d’Arès et aussi un outil de mission. Les visiteurs se posent des questions et comme nous ne sommes pas souvent là pour y répondre, nos tracts sont présentés à l’accueil et dans le café de la ferme. Voici une traduction de la troisième édition du texte que vous pouvez lire en anglais sur nos tracts, merci de nous dire ce que vous en pensez frère Michel car nous devons en imprimer de nouveaux.
“On dirait un pèlerinage!” me dit une amie… Cela nous a fait plaisir de voir l’attirance qu’une statue de Jésus inspirée par les événements surnaturels d’Arès peut avoir sur une foule mais nous savons bien que ce n’est qu’un outil et qu’il nous faut être en mission sur les lieux pour vraiment toucher les gens et pour qu’ils comprennent l’importance du Message. C’est la même chose en ce qui concerne le stand que nous louons depuis novembre dernier au Mill Markets, un marché d’objets et vêtements de seconde main, de décoration, livres anciens et antiquités. Toutes nos œuvres inspirées par La Révélation d’Arès y sont présentées, nos tracts et trois exemplaires de la version bilingue de La Révélation d’Arès dont une est à consulter sur place. Nous y vendons aussi des objets de décoration, des plantes et des livres de toutes sortes pour payer une partie du loyer. Nous voudrions aussi y présenter des exemplaires de La Révélations d’Arès d’occasion. En ce moment nous sommes une fois de plus en plein déménagement, mais heureusement le rapatriement de nos ateliers chez nous. Chez nous, c’est un terrain au milieu de la forêt, à seulement cinq minutes de Lavandula et dix minutes de Daylesford. Nous vivons là dans une yourte et nous élevons une vingtaine de chèvres. Avec leur lait nous faisons un petit fromage au lait cru, tout juste comme le Picodon qui se fait dans la Drôme. Dans notre pays, le lait cru et le fromage au lait cru sont interdits à la vente (sauf rares exceptions) et de toute façon, comme en France, il nous faudrait construire un laboratoire pour pouvoir vendre le fromage fait avec le lait de nos chèvres. Alors nous présentons nos picodons comme des œuvres d’art, des sculptures vivantes… Et nous les offrons en échange d’une donation car la chèvre n’exige pas un prix de son lait. (Rev d’Arès 28/26). Souvent on nous donne plus que la valeur d’un petit picodon et avec un grand sourire ! Il nous faudra encore du temps pour pouvoir vivre uniquement grace à la production de nos amies chèvres et nous devrons encore faire du nettoyage pendant quelques temps pour survivre dans le système, mais maintenant que nous n’aurons plus de loyer à payer pour nos ateliers, nous pouvons réduire ce boulot de nettoyage de moitié et nous concentrer à notre art, notre stand et notre lieux de vie où il y a tant à faire. Cela fait maintenant vingt ans que nous connaissons La Révélation d’Arès et notre vision de la Vie est devenue infiniment plus positive et plus que jamais nous nous efforçons d’encourager le monde à changer et à nous suivre dans la voie du Bien. Nous ne pouvons que vous remercier encore et toujours, bien aimé frère Michel, de vous vouer totalement à diffuser et à expliquer La Révélation d’Arès, et pour l’inspiration au Bien qui en résulte. Peter et moi vous embrassons de tout notre cœur, ainsi que nos bien aimées sœur Christiane et sœur Nina. Rosie et Peter en Australie PS: Si cela vous intéresse, voici un lien conduisant à une vidéo réalisée à la suite d’une interview où je parle de ma vie et de ma vision du développement durable, une vidéo faite à l’époque où nous vivions à Lavandula: https://vimeo.com/82846816 |
Réponse : Merci, ma sœur Rosie et mon frère Peter, pour ce commentaire qui nous raconte votre vie d'artistes et d'apôtres en Australie et nous adresse des image : en haut votre stand au Mill Market, en bas la statue de fer de Jésus réalisée par Peter. Je sais que vous n'avez pas les moyens de venir en Pèlerinage à Arès, car les voyages coûtent cher depuis les antipodes, mais nous prierons ensemble de loin, et de toute façon prier c'est prononcer la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et là bas, de l'autre côté du monde, vous accomplissez. Alleluia ! J'ai trouvé très bien votre texte. Il ne faut pas trop compliquer les explications ; c'est ce que vous avez fait. Je suggère que mettiez "préjugé" (prejudice en anglais) à la place de "jugement" ou bien les deux : "libre de tout jugement et de tout préjugé" (free from every judgment or prejudice). J'ai repéré Daylesford sur la carte d'Australie dans mon Britannica Atlas (édition arrêtée... je garde mon exemplaire de ce formidable atlas précieusement) par 37° 21' Sud et 144° 09' Est. C'est en pleine nature, en effet ! Je vous souhaite de toute mon âme beaucoup de bonheur ! |
13jun18 197C26 Cher prophète, Une photo de coquelicots, encore ! Que j'ai prise la semaine dernière dans les Hautes-Alpes. Fleurs éphémères au milieu de la nature mais qui la rendent tellement belle et lumineuse. Lumineux comme le Pèlerinage d'Arès, qui revient chaque année, et qui nous invitent tous, les pénitents du monde, c'est-à-dire tous ceux qui veulent faire l'effort de se changer en bien, à venir puiser à la source originelle, le Feu (Rév d'Arès xLi/3), l'Eau du Père (ii/5). Votre entrée de blog est simple, belle, profonde, lumineuse et pourtant elle peut être perçue négativement par certains ! Mais l'homme ne perçoit-il pas le monde à l'image de l'amour qu'il porte dans son cœur ? La pluie incessante de mai et juin fait quelques dégâts sur la France. Une femme rencontrée dans un salon du "Bien-Être" nous disait que l'abondance de pluie "c'était la nature qui pleurait sur l'état du monde !", mais jamais la nature n'a été aussi belle, aussi verte, et le vert, c'est la couleur de l'espoir ! Cette année, nous viendrons nous ressourcer — avec Marie-Pascale et Dominique de l'assemblée de Nice — sur ce lieu, si discret, si méconnu mais porteur d'une si belle espérance pour le monde, que nous éprouvons le besoin d'y revenir chaque année. Philippe et Arièle C.-C. des Hautes-Alpes. |
Réponse : Merci, frère Philippe, pour cette très belle image. Frère Guy I. m'a envoyé l'image d'un seul coquelicot, et vous vous m'envoyez un océan... enfin, un lac... de coquelicots. Il nous arrive, à Christiane et moi, de rester bouche bée devant des mers de coquelicats. Étant nul en botanique, je ne sais pas pourquoi d'un côté on voit un unique coquelicot au milieu d'un champs et d'un autre côté une amazone, un fleuve, une fourmilière de coquelicots. Question d'ensoleillement, de sol, de vent qui a porté les graines plutôt ici que là ? Je ne sais pas, mais cette fleur éphémère qui met la nature en feu, c'est magnifique ! Je vais avoir la joie de vous voir tous les deux, Arièle et Philippe, à Arès avec frère Dominique et sœur Marie-Anne de Nice. Je vais être heureux de prier avec tous cet été comme chaque été. |
13jun18 197C27 Bien aimé prophète du Père, Je me rappelle d'un passage du Yi-King (livre de sagesse chinoise) disant ;"Honorer le prophète c'est honorer Dieu " .Ceci en réponse à tous ceux qui ne comprennent pas que, tout simplement, vous êtes "le prophète du Tout Autre (ou Quel que soit le Nom qu'on Lui donne) et que ceci est une évidence pour qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, C'est aussi réel que le ciel au-dessus de nos têtes. C'est quand même étonnant cette petite voix au fond de nos cœurs qui voudrait nous persuader d'être calife à la place du calife ! Maryse et moi ne pourront pas aller au Pélerinage physiquement cette année mais nous le ferons dans notre cœur et notre âme. Pour conclure vous nous apprenez la force de l'amour évangélique. J'aime tous les hommes, mais la Vérité je veux la rappeler avec force ce qui est aussi un acte d'Amour. Ceci dit, l'usine m'appelle. Il est temps pour moi de me mettre en route et de réveiller Maryse qui va conduire son boulanger de fils à son fournil. Nous vous embrassons tous. Philippe et Maryse N. de la Drôme Rhodanienne |
Réponse : Merci, frère Philippe et sœur Maryse, pour ce commentaire. Beaucoup comme vous, certaines années pour certains, jamais pour d'autres, ne peuvent pas venir à Arès en Pèlerinage, mais comme je le dis à sœur Rosie et frère Peter d'Australie, "de toute façon prier c'est prononcer la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et là bas, de l'autre côté du monde, vous accomplissez. Alleluia !" Vous n'êtes pas aux antipodes, mais dès qu'on ne peut se rencontrer physiquement on est loin, quelle que soit la distance ! Mais nos cœurs et nos âmes sont toujours ensemble. Vous me dites ! "C'est quand même étonnant cette petite voix au fond de nos cœurs qui voudrait nous persuader d'être calife à la place du calife !" Cette petite voix, c'est le daïmôn de Socrate ! Socrate, un jour, alla faire son pèlerinage à Delphe au temple d'Apollon (une manière comme une autre pour nos ancêtres d'appeler Dieu, auquel ils donnaient de multiples noms) et là Dieu lui dit qu'il devrait confronter les diverses formes du discours (logos) humain pour les tourner vers le soleil de la vérité. Désormais Socrate chercha, trouva et inaugura une nouvelle manière de confronter les "logoi" (pluriel de logos). Il le fit, d'une part, dans les rues, dans les boutiques, les gymnases, les jardins, sur les quais du port, et, d'autre part, dans le dialogos que l'âme (au sens d'alors, plutôt l'esprit pour nous) entretient avec la mystérieuse voix intérieure de l'humain quand il se parle à lui-même, la voix qui devient comme un ange privé logé au fond de chaque être. À cette voix intérieure Socrate donnait le nom de daïmôn. Quand il comparut devant le tribunal d'Athène, Socrate écouta les accusateurs et ne répondit pas. Il ne se défendit pas. Quand on lui demanda pourquoi il ne s'était pas défendu, il haussa les épaules et répondit qu'il avait bien songé à faire son ἀπολογία (présenter sa défense) mais que son daïmon lui avait dit de n'en rien faire. Ainsi Socrate dut-il boire la cigüe. Il avala la coupe, s'étendit sur le dos, voila son visage, sentit le froid monter en lui, eut une convulsion et son daïmon partit vers les étoiles. Tout être humain, contrairement aux animaux, est double. Oui, c'est compliqué, un homme ! Il y a ce qu'il dit, épousant les habitudes de parler, les convenances, ou obéissant à sa nature extérieure, mais il a toujours une voix intérieure qui lui parle et qui lui dit parfois le contraire de ce qu'il prononce par les lèvres. Raison de plus pours pardonner, aimer tous les hommes, car ils ont à se combattre eux-mêmes. |
13jun18 197C28 Réflexion : Le 21 juin à Genève le Pape est invité pour une messe ; il y aura 40.000 personnes pour l`écouter. Son arrivée bouscule la population, rues barrées,emboutaillage monstre, policiers partout. Tout ça pour un prêche creux, répétitif, vide. Le 21 juin à Arès, ouverture du Pèlerinage de Feu dans un endroit inconnu du monde, dans la tranquillité, sans bruit, dans la Maison de la Sainte Parole où se concentra l`Univers dans sa beauté incommensurable, cette Force qui a une Conscience, Qui parle, qui est aussi Matière, puisqu'elle peut créer d`innombrables soleils (Rév d'Arès 1/10, 2/14, xxii/12, xxxviii/12), cette Force donc, Dieu, est a- dessus et à l`intérieur de cette Maison toute simple, grâce à un homme, prophète complètement inconnu aussi et encore vivant. Merci, Frère Michel, qui nous à ouvert notre cœur pour faire le Bien par la pénitence, non la "pénitence" religieuse, mais avec des Paroles simples. Bernard K. de Genève, Suisse |
Réponse : Merci, frère Bernard, pour ce commentaire qui m'apprend que le pape François sera à Genève le 21 juin, ce que j'ignorais, mais que j'aurais probablement dût savoir si je lisais bien les journaux. Pourquoi dites-vous que le pape donnera "un prêche creux, répétitif, vide" ? Il arrive quand même au pape, comme à tout chrétien sur terre, de n'importe quelle église, de se dispenser d'exposer les fariboles théologiques : Jésus qui serait Dieu, qui serait mort non ignoblement assassiné mais "pour la rédemption des péchés". Il arrive à un chrétien de citer le Sermon sur la Montagne. Dans un monde qui ne croit plus à grand chose de transcendant, il n'est pas négatif de voir un croyant, même pape, parler aux hommes. Ceci dit, je comprends qu'on rejette tout le tralala autour, comme si c'était Zeus ou Jupiter en personne qui descendait du ciel avec des éclairs d'orage dans les mains. Merci de faire de notre très simple Pèlerinage d'Arès, "endroit inconnu du monde" comme vous dites, un tableau sacré de grande simplicité, car la Vérité est très simple : Faites le Bien et vous serez sauvé, contentez-vous d'aimer, pardonner, faire la paix, être intelligent et libre de tous préjugés. Ce n'est pas ce que vous croyez, ni les personnages que vous vénérez qui vous sauvent, mais votre amour ! Merci pour ce très beau tableau de notre foi simple, frère Bernard. Je ne sais pas si vous viendrez au Pèlerinage d'Arès cette année, mais je prierai avec vous de toute façon, où que vous soyez ! |
13jun18 197C29 Bien aimé prophète, J'ai écrit ce commentaire le lundi 11 juin, et j'ai pour habitude de laisser passer une journée puis de me relire avant de vous l'envoyer. Et aujourd'hui, lisant votre blog, je vois que vous répondez déjà en expliquant, en plus détaillé, ce que je disais dans mon commentaire. Je vous l'envoie quand même tel quel. J'entends à nouveau parler des "droits changeurs" et il me semble qu'il y a une chose qu'ils ont très vite oubliée. Ils jouent avec la compréhension des mots sans réaliser qu'une compréhension transcendante vous a été donnée. Vous n'avez pas eu que des mots, vous avez eu la Vie des mots, la compréhension immédiate de ces Mots. Et comme si ça ne suffisait pas, vous avez voyagé. Vous avez voyagé en bas dans le séjour des spectres (Rév d'Arès 17/1) pour insister sur l'importance de faire son Salut non par des mots, mais par le Bien vécu, Vous avez voyagé en Haut, où tu ne bois plus l'air avec la Force qui entre en vous (vi/1-8). Ces deux faits qui ont imprimé en vous l'importance de l'hâ (ou âme) et l'absolue nécessité, non de réécrire et d'ajouter des mots et des idées, mais d'accomplir le Bien. Les "droits changeurs" manquent d'une vision transcendante, ils ne perçoivent pas la sainte simplicité du prophète et de cette Parole révélée au grand jour. Pour revenir à l'entrée, cette année encore, mon Pèlerinage se fera, et se fera avec encore plus de force et d'envie de cette Vie, non de mots. Et à la mi-août je repartirai d'Arès avec encore plus d'amour pour cette humanité. Je m'embraserai un peu plus de l'Amour du Créateur pour sa créature (Rév d'Arès 32/3) et je repartirai au Champ pour chercher des épis mûrs. Bernard L. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire. Il nous faut décrotter la spiritualité, du moins ce qu'il en reste, des lourds oripeaux dorés, cérémoniels, symphoniques, plaintifs ou glorifiants, dont elle s'est encombrée au cours des siècles, oubliant que le centre de l'Évangile est le Sermon sur la Montagne : l'amour, le pardon, l'évacuation des préjugés. Il faut, comme vous dites, "encore plus de force et d'envie de la Vie", mais non se gargariser de "mots". Les grands maux de ce monde, ceux qui perdent le monde, ce sont le mensonge, l'intolérance, l'injustice, la malhonnêteté, la violence, etc., etc. Il faut se débarrasser de ça et la cure de pureté que nous offre le Pèlerinage est une bénédiction. Nous vivons dans un monde où les pouvoirs s'efforcent depuis des millénaires de couler l'homme dans un moule pour mieux le dominer et "pour son bien" comme ils disent et de cela aussi nous venons nous débarrasser à Arès. Les mots peuvent être des portes de prison ou des clés pour ouvrir la porte de la liberté spirituelle. Les mots de nos prières, celles de notre vraie piété (Rév d'Arès 35/6) libre (10/10), sont ces clés. La clé que donna déjà Jésus il y a deux mille ans et que nous devons retrouver, c'est l'amour. Évidemment. Rien n'est dans le cérémoniel ou les lois de prière. Tout est dans l'intention qu'on met dans la vie spirituelle. Il y a une très vieille histoire qui se raconte encore ici et là dans les synagogues et chez nos frères juifs. La voilà : Moïse passe quelques jours avec un berger, qu'il aide à soigner ses bêtes. La nuit tombée, il voit le berger poser une jatte de lait de brebis sur le sol à quelques pas de l'endroit où ils vont dormir. "Pourquoi ?" lui demande Moïse. "Pour Dieu," répond le berger. "Et Dieu boit ce lait ?" ironise Moïse. "Oui," répond le berger. "Mais Dieu ne mange pas, ne boit pas. Cache-toi derrière un buisson et regarde qui boit ce lait," lui conseille Moïse. Le berger se cache et guette. Arrive un renard qui lape la jatte puis s'éclipse. À l'aube, le berger tout triste dit à Moïse : "Tu disais vrai. Dieu ne boit pas. C'est un renard qui vide ma jatte." Le voyant tout déconfit, Moïse lui dit : "Ne sois pas triste! Tu en sais maintenant sur Dieu plus que tu n'en savais." Le berger toujours affligé réplique : "Mais donner mon lait était la seule chose que je pouvais faire pour dire à Dieu que je l'aime ! Que puis-je faire maintenant ?" Moïse ne sait quoi répondre. Un peu plus tard Dieu se manifeste à Moïse et lui parle : "Tu raisonnes trop, Moïse ! Moi, Je ne bois pas, mais il me plaisait que le berger m'offrît une jatte de lait, que Je donnais au renard, qui aime ça. C'est l'intention que le berger mettait dans son offrande qui Me ravissait." Même chose pour nous. Ce qui compte, c'est l'intention très simple d'aimer, de faire tout ce qu'il faut pour aimer, et donc pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence libre de préjugés, ne pas mentir, ne pas violenter, ne pas voler, bref, ne pas pécher, que nous mettons dans Pèlerinage. |
14jun18 197C30 Merci, très cher prophète Michel, de sans cesse nous tenir ou plutôt nous tirer par la main. Cela fait vraiment longtemps que je n'ai pas lu le blog. Mais au lieu de culpabiliser, je décide de "me remettre au travail", celui de toute une vie , celui de mon changement [de vie, Rév d'Arès 30/11] intérieur. Et cette entrée sur le Pèlerinage me redonne l’élan que j'avais perdu depuis plusieurs mois, mais dont j'avais tellement besoin. En effet, cette entrée décrit très bien et simplement le Pèlerinage d'Arès et, dans mon cas, rappelle aussi ce pourquoi j'y retourne cette année en juillet, trois ans après y être venue la dernière fois. Tout comme lorsqu'on fait le plein d'une voiture pour rouler, je viens prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/3-7] à Arès afin de mieux avancer dans ma pénitence jusqu'à l'année prochaine. Faire preuve de compassion et d'amour, lorsque je serai tentée de faire parler la colère; retrouver cet amour inconditionnel de mon prochain, quel qu'il soit, pardonner et faire la paix au lieu de faire pousser la rancœur et le jugement en moi. Finalement, on se sent tellement plus léger lorsqu'on choisit le Bien qu'il est bien dommage de s'en priver, et d'en priver les autres. Les conflits... mais quelle perte de temps et d'énergie ! Allez hop ! je me remets en route sur les sentier chevriers [Rév d'Arès 25/5], et sans regarder en arrière ! Au pire, si je tombe, mon grand frère m'aide à me relever, et hop ! on repart. Mon "petit bout" [bébé ?] se réveille alors j’arrête là. Je souhaite un merveilleux Pèlerinage à tous mes frères et sœurs de foi ainsi qu'à vous, Grand Frère, et votre famille. Lucile P. de Toulouse |
Réponse : Merci, ma sœur Lucile, pour ce commentaire, qui est votre baillement de réveil. Tout à coup, vous sortez du sommeil spirituel, vous réalisez que vous vivez une époque comme il y en a eu très peu dans l'Histoire humaine, une époque où le Père revient vers les humains pour les appeler. Vous avez eu un trou de mémoire, vous aviez oublié que La Révélation d'Arès, le Pèlerinage sur le lieu où elle a été donnée à l'humanité et mon blog existaient et vous avez même oublié quelque peu la pénitence et la mission, puisque vous vous "remettez au travail, celui de toute une vie..." Mais moi aussi j'ai un trou de mémoire, car je me souviens à peine de vous. Je crois vous avoir rencontrée avec votre mari ou votre compagnon (irlandais et maçon ? c'est ça ?) à la mission de Toulouse, rue des Pénitents Gris, il y a quelques années, mais j'avoue que c'est assez vague dans mon esprit. Nous avons très peu communiqué. Nous allons nous y mettre ! J'aurai donc la joie de prier avec vous en juillet. À bientôt donc. Embrassez pour moi le "petit bout" ! |
14jun18 197C31 Bien cher frère Michel, Nous vous remercions pour cette belle entrée 197 qui marque la nouvelle année spirituelle qui va s'ouvrir le 21 juin 2018. Malgré le tort que fait à notre mouvement cette affaire des "droits changeurs" et la peine qu'elle vous (et nous) procure, espérons que notre pardon fertilisera la tête des auteurs de cette grave erreur et leur fera plier le genou devant le prophète, témoin vivant du Très Haut. Ah s'ils pouvaient avoir la sagesse de frère Daoud ! Nous vous embrassons bien affectueusement avec soeur Christiane. Voici un poème de Jean-Louis :
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Réponse : Je suis très touché par votre commentaire-poème, ma chère sœur Chantal et mon cher frère Jean-Louis. Je serai demain matin à Arès. Ayant un rendez-vous chez mon dentiste, je ne serai pas à la Maison de la Sainte Parole avant la fin de matinée. Si vous y êtes, nous nous verrons (n'oubliez pas de m'expliquer les manipulations de ce nouveau programmateur des cloches, qui ne fonctionnait pas vendredi dernier). Merci pour le travail que vous avez accompli tous les deux (sans oublier notre frère Yannick qui a fabriqué les sièges à l'identique de ceux de la partie historique) autour des entrepreneurs de maçonnerie, charpente, électricité, menuiserie, etc., pour ce chantier d'élargissement de la salle de prière qui a été plein de vicissitudes et autres mésaventures mais qui finalement est à peu près entièrement achevé. Alleluia ! |
14jun18 197C32 Hier matin, notre sœur Rachel G., qui commente sur ce blog de temps en temps, me demandait si je n'étais pas trop chamboulé par les échanges récents sur votre blog suite à l'affaire des "droits changeurs". Je lui répondis ceci : "Non, cela ne m'a pas chamboulé. Nous aurons dans l'avenir bien des soucis à gérer." Le petit reste ne va pas avancer en terrain facile entre rois noirs et rois blancs de toutes sortes qui tenteront d'écraser, de récupérer, de faire dévier la direction de certitude qui sous-tend notre espérance, en bref d'empêcher le Vent Fou levé d'Arès de traverser la terre éperdument (Rév d'Arès 25/7). Et puis, je me suis dit : "Jeff, n'est-ce pas une réponse un peu simpliste que tu fais là à notre sœur ? As-tu pris le temps de réfléchir en profondeur aux conséquences possibles, et à ce qu'il convient de faire en pareille circonstance pour une fraternité sans chef [Rév d'Arès 16/1], sans structure, sans hiérarchie mais pas sans ambition, et quelle ambition : changer le monde ! [28/7]." Et puis, je suis tombé sur le début de votre réponse à notre sœur Danièle G. du nord (197C24) : "L'homme n'a de vision juste que s'il est très simple. C'est ce qu'a démontré le jars, François d'Assise. L'extrême simplicité donne la lucidité…" Vous précisez que l'extrême simplicité amène aujourd'hui l'homme à aimer, pardonner, faire la paix et se libérer de tout préjugé, encore et encore, et j'ajoute : Tant que nous ne sommes pas assez unis (Rév d'Arès xLv/19) pour vous faire un rempart contre le monde (24/1, 29/2), il faudra revenir encore et encore à cette extrême simplicité, qui est celle de la pénitence, et qui est donc celle de notre vie collective, puisque pour aimer, pardonner, faire la paix, etc. j'ai besoin de ma sœur, de mon frère. Je ne me libérerai du tuyau d'orgue dans lequel je suis bien enfermé qu'en m'ouvrant et me fondant aux autres tuyaux d'orgues qui m'entourent. Urgente nécessité d'évolution personnelle dont l'assemblée ne saurait se passer pour faire face à l'avenir à ces questions innombrables que lui posera l'adversité. C'est ainsi que récemment, j'échangeai avec mon frère Éric D. à propos d'une question sur laquelle il travaille et réfléchit depuis des années, et sur laquelle l'assemblée devra tôt ou tard se pencher : la gestion de ses "archives". Au-delà de l'héritage direct et riche des écrits du prophète, quelle mémoire les contemporains du prophète vivant laisseront-ils à leur descendance ? Frère Éric m'apprit notamment que tous les pouvoirs exploitent à un moment ou à un autre la mémoire des peuples qu'ils dominent (Veillée 22). Vaste sujet sur lequel j'essaierai de lui apporter mon très modeste soutien, moi qui n'ai ni bac, ni étude supérieure, ni bagage intellectuel contrairement à lui. Notre pénitence toujours évolutive reste le roc, se libérer du tuyau d'orgue un pré-requis, mais il y a une maison à construire. Elle sera nécessaire pour faire face aux futurs "droits changeurs" qui ne manqueront pas de se dresser sur la route de l'avenir. Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Merci beaucoup, frère Jeff, pour ce commentaire. Tout ce que vous dites ici, mon frère, va de soi, je n'ai rien à ajouter, rien à répondre sur les questions que vous évoquez. Vous dites très bien tout ce qu'il faut dire. Je vais donc dire encore quelques mots sur la simplicité dont je parle à sœur Danièle G. du Nord et que vous citez. Oui, "l'homme n'a de vision juste que s'il est très simple ; c'est ce qu'a démontré le jars, François d'Assise ; l'extrême simplicité donne la lucidité…" Ce qui manque à l'analyse que fait frère Suzane, autrement dit Nazih H., c'est la simplicité de l'authentique lucidité. Il s'est visiblement livré à une analyse, non lucide mais intellectuelle, dérivant d'un postulat, qui lui est propre, selon lequel le Coran, tel qu'on le connaît, est supérieur à toute autre Écriture et donc supérieur à l'Écriture telle que je l'ai fixée dans La Révélation d'Arès qu'on connaît. C'est là qu'est, évidemment, le point conflictuel irréductible que Nazih H. a soulevé. De ce fait, je ne sais ce qu'il y a d'ironique, de naïf ou de simplement poli, dans les première phrases du message par lequel il m'adresse "Le Livre en Face" (voir 197C7) : "Je te le donne ["Le Livre en Face"] dans un esprit de fraternité. J’espère qu’il te sera utile. Tu es libre d’en faire ce que tu veux. Il est à toi." Pour bien s'imprégner de la signification de Fond de La Révélation d'Arès il faut porter attention à la profondeur très simple avec laquelle elle expose les rapports de valeur autant que de réalisation entre l'humain et son Créateur. Dès le départ, dès la première Veillée prononcée par Jésus la nuit du 14 au 15 janvier 1974 le Père fixe Ses Rapports très simples avec la créature humaine ; Il nous dit par les lèvres du Messager : Tout homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole... même celui qui M'a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9). Ce verset (1/9) signifie que la lucidité humaine, qui monte des confins obscurs de l'humain où gît — "gît" ne signifie pas "n'existe pas" ou "n'existe plus" — l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) est ce qu'il faut pour y voir clair en Dieu. Les mots eux-mêmes d'un langage humain pauvre et insuffisant ne sont pas nécessaires et peuvent même être trompeurs, puisque même celui qui n'a jamais reçu la Parole voit clair. Cela signifie qu'il ne faut pas s'appuyer sur les mots mais sur la très humble lucidité que les mots (simples sons) ne font qu'éveiller et donc, pour en venir à la question précise que soulève Nazih H : Les droits changeurs, qui désignent les compagnons de Mouhamad (Rév d'Arès i/6) au temps où il donnait la vraie Parole reçue par lui dans la grotte de Hîra' (en arabe : ḡār ḥirāʾ, غار حراء), vraie Parole qui ne sera que partiellement restituée dans le Coran d'Uthman ibn Affan, représentent des figures humaines idéales qui n'existent plus comme chair, esprit et âme (17/7), mais qui existent virtuellement en tous ceux qui retrouveront par la lucidité la Vérité. Autrement dit, les droits changeurs ne sont pas les Musulmans au sens religieux donné à ce terme aujourd'hui, mais ils existent virtuellement en tout homme qui voit clair, tout homme qui ne peut pas voir clair intellectuellement, il ne peut voir clair que comme âme lucide, que comme humain plein d'amour. Il y a une grande différence entre profondeur et intellectualité. C'est ce que le Père souligne quand il nous dit que l'intelligence (spirituelle Rév d'Arès 32/5) n'est plus qu'un faible lumignon sous-entendant que l'intelligence intellectuelle a tout envahi, l'intelligence intellectuelle qui est l'obscurité quand il n'y a plus qu'elle, obscurité qui n'est plus que blafardement éclairée par le faible lumignon spirituel, la lucidité. Mais si cette lucidité s'en va, il ne nous reste rien ! Or, la lucidité ne peut venir que de la simplicité. |
14jun18 197C33 Bonjour frère Michel, Dans votre réponse au commentaire 197C29 vous parlez longuement de "l’intention" et de la complexité humaine. Ce n’est pas nouveau, lors de votre enseignement [à l'Espace des Peupliers, Paris] que vous nous avez dispensé dans les années 1995–1997, vous aviez insisté sur l’intérêt de comprendre les intentions. Effectivement, dans La Révélation d'Arès, au verset 27/6 Jésus vous dit : Tu déchiffreras leur cœur avant de peser leurs fautes, car leurs intentions sont variées comme les reflets des roches, aussi nombreuses que les étoiles. Je vous entretiens de cela, car je n’arrive pas à percevoir les intentions de notre frère Suzanne/Nazih et de ses prosélytes, le sens de toutes les circonvolutions dans son mail que vous avez publié, et, pour obtenir quoi ? Dans La Révélation d'Arès (i/10) Dieu vous dit : Écris le Livre, l’œil ouvert ! Couvre ta main, (car) le coucou, sa caresse a le bec ! Sa faim est la mer sans rive, (où) tu ne pêches pas. C’est quoi, cette faim qui anime les droits changeurs ? Comprendre les intentions nous permettra de comprendre bon nombres de nos ennemis et pouvoir leur offrir les réponses qu’ils attendent, les tourmentent peut être. À mon avis, dans la majorité des cas, ne peut être notre ennemi que celui dont notre espérance et nos actions résonnent négativement en lui et le trouble. Je me souviens lors d’une allocution de clôture du pèlerinage de je ne sais plus quelle année, vous disiez : "On vous mettra à l’épreuve, même nos ennemis ont besoin que vous soyez à la hauteur de vos espérances." Est-ce que ce besoin fait parti des intentions ? Je serai au pèlerinage en juin, j’ai hâte d’y être. J’aurai la joie de découvrir les nouveaux aménagements ainsi que de prier à vos côtés et de ceux des frères et sœurs de notre grande assemblée. Merci pour tout ce que vous faite Dominique Bo. d’Ile de France |
Réponse : Vous demandez : "C’est quoi, cette faim qui anime les droits changeurs ?" Il me semble que ces versets sont clairs et qu'il n'y a pas de confusion entre eux. D'abord, la faim dont il s'agit ne concerne pas les droits changeurs, dont il est question plus haut au verset i/6 ! Ensuite, c'est la faim de l'imposteur déjà citée en (Rév d'Arès 26/10), c'est la faim du coucou dont la caresse a le bec, sa faim insatiable, sans limite (la mer sans rive est une mer sans limites), bref, la faim jamais apaisée du Mal dans le monde. Vous n'arrivez pas, dites-vous, "à percevoir les intentions de notre frère Suzanne/Nazih", mais il me paraît clair qu'il s'agit pour lui de démontrer que le Coran, tel qu'on le connaît, est confirmé par La Révélation d'Arès, quitte pour lui à réécrire Le Livre d'une façon différente de la mienne. Il supprime parenthèses et ponctuation. Il ne laisse plus qu'un squelette après avoir enlevé les muscles, le cœur, les poumons, les nerfs de la Parole. Mais il ne faut jamais désespérer. Nazih reviendra, je l'espère, sur son erreur. Puisse ce qui est écrit sur la présente page lui servir de base de méditation ! À bientôt au Pèlerinage, mon frère Dominique. |
14jun18 197C34 Chère Prophète du Très-Haut en Amour du Bien, Quand j'ai lu vos réponses aux commentairxe 197C12 et 197C14 j'ai éclaté de rire jusqu'aux larmes. Vive l'humour, un don du Ciel parmi temps d'autres ! Frérot, je souhaite vous rendre justice, parce qu'on ne vous laisse pas astiquer, balayer, chiffonner, débarrasser, du fait de vos 89 balais — Ils auraient servi vos 89 balais, hihihihihi ! —. Un grand merci au bouchon [la tuyauterie bouchée] qui vous a donné la possibilité d'utiliser vos biscoteaux et ainsi d'être pénitent a 100% ! Il manquerait plus que ça (cci : mancherebbe en italien) que le nabi |prophète] du Pére/Mère (La Révélation d'Ares) ne puisse pas utiliser ses 89 balais. Je compatis avec toi,. Je comprends. Vois-tu ! J'ai 57 balais et pour le système je suis déjà un vieux crouton. En ce moment je fait un stage d'aide-magasinier chez "Caritas", j'en vois des vertes et des pas mûres, où mon travail et systématiquement dénigré du fait d'un pouvoir sur les autres (C'est pas grave, je les aime et je leur pardonne de toute façon). Au sujet du frère Nazih : Tout d'abord je ne lui pardonn(ais) pas ce qu'il a fait, mais lui oui |maintenant ?] je lui pardonne.Avant de le connaitre je l'aimais, je [re]connais [que] je l'aime et je l'aimerai toujours. J'ai aussi reçu son Email du "Livre en face". Je m'excuse de pas avoir lu. J'ai envie de lui dire ainsi qu'a tous mes frères de l'islam : "Eh, mec ! Tu crois encore que le Très-Haut, le Miséricordieux, l'Omniscient, l'Invisible Inattendu, serait jaloux de sa créature, de son être privilégié et que Haouha [Ève] pleure deux fois, tu plaisante et puis quoi encore ?! (Blasphème). Que doit penser Muhamad le Sage de tout 4a) [?] Réfléchis un peu, pas avec ta tête mais avec ton cœur au plus profond de toi, frère bien aimé du Ciel, privilège du Père/Mère. Puis-tu retrouver ta raison ! Issa [Jésus] le Bon dans une parabole dit aux apôtres ceci. : Vous voulez savoir qui aura la plus belle place dans le Royaume, [mais vous n'y serez pas] si vous n'êtes pas doux comme l'enfant. Il va de soi, très cher frérot, que je te laisse la décision d'afficher mon commentaire. Dans l'intervalle je vous souhaite un joli Pèlerinage d'Ares ainsi qu'à toutes mes sœurs et frères dans la joie et la bonne humeur 😊. Tout particulièrement à une nouvelle sœur de l'assemblée de Genève qui fera son premier Pèlerinage de Feu. Elle se reconnaîttra. Alleluia ! Je vous embrasse, grand frérot, ainsi que sœur Christiane dévouée auprès de vous en amour du Maître du Tout trop Aimant. Daniele A. de Genève en Suisse P.S. Cela ne m'a pas créé de difficultés à passer par le blog. Au contraire ! Pour vous, [vous n'] aviez pas a vous excuser, mais à moi de réfléchir et de comprendre la situation et me mettre a votre place. Bien a vous grand frère du temps qui vient. Alleluia Amen. |
Réponse : Corriger les fautes de votre commentaire à l'état brut, sonder le sens de ce que vous voulez dire pour le restituer aussi bien que possible, voilà pour moi un gros pensum sur lequel je viens de transpirer, mais je ne m'en plains pas. D'une part, ça me fait faire un exercice d'orthographe, de grammaire, etc. et d'autre part cela me donne la joie de rendre clair un commentaire vivant, joyeux, enthousiaste même. Merci, frèrot Daniele, pour ce commentaire si sympathique. |
14jun18 197C35 Je rentre de Russie où, la semaine dernière, le pays était en plein dans la préparation de la coupe du monde de football. Une vraie frénésie... On dirait que le football est comme l'alcool, un truc pour oublier. On fêtait aussi Pouchkine, considére par certains comme le Victor Hugo russe, le plus grand écrivain de langue russe, un poète aussi. Qu'est-ce que vous en pensez ? Je suis allé dans des églises russes où les cérémonies sont nombreuses et les fidèles confits en dévotion. Surprenant après soixante-douze ans de communisme athée. Je crois que vous avez été dans la même église un pope à l'époque communiste.. Je rentre en France où je découvre que les grèves de la SNCF et d'Air France continuent et là je ne comprends plus. Mais qu'est que cherchent les personnels des chemins de fer et du transport aérien ? Il va y avoir des grèves du rail même pendant les épreuves du baccalauréat ! Ces gens sont fous. Qu'est-ce que vous pensez de ces grèves ? Vous allez me dire : C'est de la politique, je m'en fiche. Mais quand même, la vie sociale ne peut pas nous laisser indifférents, puisque c'est dans la société que nous sommes apôtres. Je suis dérouté devant ce monde en pleine agitation. Par moement j'ai envie de disparaître. À d'autres mement je me dis que sans une solide réflexion sur l'état de l'humanité nous n'avancerons pas dans la mission. Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus dans les têtes tout comme dans la société et tant que nous ne trouverons pas ce qui ne va pas, ce que nous disons aux gens dans le rue tombera à plat. Il faut engrener sur les réalités et nous n'avons encore trouvé la bonne manette ou la bonne pédale pour mettre la mission en marche. Qu'est-ce qui manque ? L'huile ? Où est la burette, où est le graisseur ? Il y a des points de repère qu'on n'a pas encore bien vus ! Je serai au Pèlerinage en août. J'ai pris mes vacances en juin, mais en août l'administration me laissera prendre quelques jours. Hervé Le T. d'Île de France |
Réponse : Je croyais que vous n'aviez pas encore rejoint la Moisson, mais aujourd'hui vous parlez d'apostolat, de chercher "la bonne manette ou la bonne pédale pour mettre la mission en marche". J'en suis très heureux. Votre maman était russe et je sais que vous vous défendez assez bien en russe qu'elle vous parlait quand vous étiez enfant. Vous êtes sans doute allé rendre visite à votre famille maternelle. Vous me parlez de plusieurs choses. Alexandre Pouchkine ! Vous me demandez ce que j'en pense. Un poète prodigieux, sans doute un des plus fins poètes du monde et de tous les temps. En juin, oui, un grand nombre de Russes commémorent la naissance de Pouckine, notamment à Mikhaïlovskoïe, une campagne russe où Pouchkine est enterré (au monastère local de Sviatogorskiet) où, dit-on, on l'entend dans le vent souffler sa poésie deux cents ans après qu'il fut tué en duel d'une balle dans le ventre. Les Russes disent que Pouchkine est beaucoup plus qu’un poète et écrivain de génie ; il est "l'âme russe." Je sais que cette année à Mikhaïlovskoïe a eu lieu un spectacle musical : Сказка о мёртвой царевне и о семи богатырях (Le Conte de la Princesse Morte et des sept Chevaliers), conte merveilleux en vers que Pouchkine écrivit vers 1830. Tous les Russes apprennent les poèmes de Pouchkine à l’école ; des générations entières les récitent par cœur. Malheureusement ces poèmes sont quasiment intraduisibles ; il est impossible d'en rendre la légèreté et le rythme très particuliers. Le duel fatal d'Alexandre Pouchkine contre un officier français, Georges d'Anthès, qui courait après sa femme, la belle Natalia, a fini de transformer le poète et écrivain en légende. Ce que je pense des grèves de la SNCF et d'Air France ? Je pense que c'est la dernière tentative de survie du corporatisme le plus poussé, peut-être le plus délirant qui soit à notre époque : La corporation des gens du rail et la corporation des gens de l'air se considèrent encore comme des humanités professionnelles à part, des sortes d'états dans l'État, des guildes sacrées et adversaires du néo-esclavagisme que devient l'industrie en général. Leur obstination a quelque chose de sympathique, mais me paraît totalement anachronique. Les impératifs économiques de notre époque ne peuvent que les faire peu à peu disparaître et les faire devenir des sociétés industrielles comme les autres. Je déplore qu'ils fassent grève au moment des épreuves du baccalauréat, mais cette décision apparemment inhumaine montre assez le désarroi des travalleurs du rail et de l'air. Venons-en à la mission ! Quand vous dites : "Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus dans les têtes [des gens que rencontrent les missionnaires] tout comme dans la société et tant que nous ne trouverons pas ce qui ne va pas, ce que nous disons aux gens dans le rue tombera à plat. Il faut engrener sur les réalités et nous n'avons encore trouvé la bonne manette ou la bonne pédale pour mettre la mission en marche", vous dites quelque chose que tous nos frères et sœurs engagés dans l'apostolat savent bien. Il y a plusieurs causes au fait évident que nous ne comprenons pas encore pourquoi nous n'entrons pas en phase avec la société que nous rencontrons dans la rue, mais je pense que l'une de nos difficulté, sans doute la principale, tient au fait que nous-mêmes nous ne nous laissons pas suffisamment emporter par le Souffle Qui anime La Révélation d'Arès. Nous progressons, mais lentement. Voyez l'exemple du "Livre en Face" de frère Suzane, en fait frère Nazih H ! Ce frère, homme intelligent, déraille parce qu'il n'a lui-même pas encore bien compris dans quelle direction souffle l'Esprit du Père qui s'est exprimé à Arès. Nous intellectualisons encore trop. Nous n'avons pas encore effectué le transfert psychologique nécessaire pour nous convertir totalement, pour nous imprégner de La Révélation d'Arès comme l'enfant s'imprègne de la langue qu'il apprend de ses parents, de ses maîtres à l'école, etc. Je m'efforce dans ce blog d'exprimer le mieux possible l'Esprit de La Révélation d'Arès. Il y a quelque chose à déconstruire au fond de nous. Mais n'oublions pas que déconstruire c'est construire d'une certaine façon. Je serai heureux de prier avec vous en août, mon frère Hervé. |
18jun18 197C36 Cher prophète, Merci pour cette nouvelle entrée 197 concernant le pèlerinage 2018 et cette bonne nouvelle de la finition à temps de l'agrandissement de la salle de prière. Bien que je ne puisse m'y rendre depuis huit années déjà, j'éprouve durant cette période, des sensations très particulières. Le Pèlerinage du cœur est bien une réalité. Bien sûr, je me sens éloigné du prophète et des frères et sœurs qui physiquement sont à Arès, mais avec je me sens avec Dieu. La distance n'existe pas. Dans cette période, mon cœur est au pèlerinage, mes pensées sont plus fréquentes, plus intenses, plus proches du Créateur. Oui. de loin, je vous serre tous sur mon cœur, je prie avec vous, ma grande famille Arésienne. Plus que jamais, unis autour de notre prophète dont l'énorme travail, pour nous guider, depuis 1974 force l'admiration. À ce propos, je suis triste de savoir que de temps à autre, des frères contestent votre charisme. Ils n'ont pas pris conscience que s'opposer à la parole de Mikal est s'opposer à la Parole de Dieu. Je prie pour que notre sublime mission progresse sans cesse. Notre monde malade a tellement besoin d'amour et de lumière pour retrouver la Vie ! Je vous embrasse chaleureusement cher frère Michel ainsi que sœur Christiane. Didier L. de Haute Savoie |
Réponse : Frère Didier, vieux compagnon, ainsi que votre épouse Josiane, je suis très ému en recevant ce commentaire. Je sais que la santé défaillante de ma sœur Josiane vous empêche de faire le déplacement de Haute Savoie en Gironde, à Arès. Nous sommes, vous deux et nous deux, Christiane et moi, de vieux missionnaires de La Révélation d'Arès. Je ne peux pas aller à Tours sans que quelque chose m'étreigne au fond de moi au souvenir des moments d'émotion et de bonheur spirituels que nous avons passés ensemble dans cette ville il y a maintenant près de quarante ans. Vous ne pouvez pas venir à Arès, mais je ne peux pas ne pas vous faire profiter d'images qui ont été prises par sœur Christiane samedi 16 juin, jour de la mise en place des tapis après le grand ménage qui avait été fait quelques jours auparavant. Je n'ai pas pu me rendre à Arès avec elle pour aider au nettoyage des tapis et à leur mise en place ; j'étais retenu chez moi par le travail. La photo que voici a été prise à l'intérieur : L'image est prise depuis la partie agrandie en 2018, qui est la réplique, au sud, de la salle de prière historique. Au fond on voit la partie historique où les pèlerins prient depuis 1978, avec l'emplacement qui fut celui du bâton de Lumière en 1977 marqué par une cage voilée en blanc. La cage et son voile sont enlevés du 21 juin au 15 août chaque année. Entre les arcades se trouve le narthex ou hall de circulation des pèlerins, qui entrent dans les salles de prière depuis la gauche où se trouvent le déchaussoir et l'exèdre inchangés. Voici une vue extérieur prise également par sœur Christiane le 16 juin 2018 : L'ancien clocher existe toujours, mais on le voit pas sur cette image, parce qu'il est caché par le nouveau clocher au milieu de l'image. On voit l'horrible coffret que l'installateur a fixé sur la jambe ouest du clocher de façon imprévue, parce que ce coffret devait normalement être fixé dans l'armoire électrique à l'intérieur. Ce coffret devra être déplacé à l'intérieur ou dans un lieu discret (sous un avant-toit, etc.), car il est là comme une verrue sur le nez, placé sans le moindre souci d'esthétique et même de bon sens, puisqu'il est par surcroît exposé aux intempéries. On est stupéfait par le manque de bon goût et de compétence de l'installateur. Mais bon ! Dans l'ensemble, je crois que l'agrandissement qui ne dépare pas le bâtiment historique est assez réussi. Nous allons y unir nos prières, les vôtres, Didier et Josiane, et les nôtres, du 21 juin au 15 août. |
18jun18 197C37 Bonjour frère Michel, Des raisons familiales indépendantes de ma volonté (santé déclinante de ma mère), font que j'écourterai probablement mon séjour à Arès pour le Pèlérinage. J'en partirai avant la date du 30 juin initialement prévue. J'espère y avoir l'occasion de vous serrer la main. Laurent T. du Nord |
Réponse : Mon frère Laurent, le Pèlerinage est libre. Vous y venez et vous en repartez quand vous voulez sans avoir à vous justifier. Je ne serre la main à personne, je ne vous serrerai pas davantage la main. Mais je vous salue fraternellement de loin et je suis heureux de prier avec vous bientôt sur nos saints lieux. |
18jun18 197C38 Voilà ma proposition d'adaptation de cette très vieille histoire juive, que vous citez en 197C29 en disant aussi : "Il nous faut décrotter la spiritualité." (Reprise du texte original :) Moïse passe quelques jours avec un berger, qu'il aide à soigner ses bêtes. La nuit tombée, il voit le berger poser une jatte de lait de brebis sur le sol à quelques pas de l'endroit où ils vont dormir. "Pourquoi ?" lui demande Moïse. "Pour Dieu," répond le berger. "Et Dieu boit ce lait ?" ironise Moïse. "Oui," répond le berger. "Mais Dieu ne mange pas, ne boit pas. Cache-toi derrière un buisson et regarde qui boit ce lait," lui conseille Moïse. Le berger se cache et guette. Arrive un renard qui lape la jatte puis s'éclipse. À l'aube, le berger tout triste dit à Moïse : "Tu disais vrai. Dieu ne boit pas. C'est un renard qui vide ma jatte." Le voyant tout déconfit, Moïse lui dit : "Ne sois pas triste! Tu en sais maintenant sur Dieu plus que tu n'en savais." Le berger toujours affligé réplique : "Mais donner mon lait était la seule chose que je pouvais faire pour dire à Dieu que je l'aime ! Que puis-je faire maintenant ?" Moïse ne sait quoi répondre. (texte modifié de l'histoire :) Un peu plus tard Dieu se manifeste à Moïse et lui parle : "Tu raisonnes trop, Moïse ! Moi, Je ne bois pas, mais il me plaisait que le berger m'offrît une jatte de lait, que Je donnais au renard, qui aime ça. C'est l'accomplissement que le berger mettait dans son offrande, en donnant son précieux lait, qui Me ravissait. Ce ravissement faisait un bosquet fruitier dans sa longue ascension vers les Hauteurs. Et toi qui veut lui enseigner ce qu'est Dieu, peux-tu Me dire s'il sera maintenant plus prêt à aller vers Moi, ou si cela le découragera de tout effort ? T'es-tu même posé la question ? Tu aurais pu simplement lui donner ton enseignement. Tu aurais pu parier sur sa capacité à observer un prophète venu partagé sa vie quelques jours. Tu l'aurais alors laisser suivre son chemin, et peut-être décider seul de veiller la nuit derrière un buisson. Tu aurais laissé à Moi seul la faculté de le tenter. Aujourd'hui que tu lui as ouvert les yeux de force, ne crois pas l'avoir sauvé par la preuve que tu lui as assénée. Ta "preuve" exigera peut-être l'intervention de Ma Miséricorde envers ce pauvre pécheur qui se demande : Que puis-je faire maintenant ?" Voici un bout d'enfance chanté par Camille, comme un Éden à retrouver : https://www.youtube.com/watch?v=gFn1QiMzJQI Bon pélerinage à tous ! Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui propose une nouvelle version de l'histoire juive que j'ai racontée en 197C29. Votre chute, plus longue que celle de l'histoire juive classique, que personnellement je préfère, donne un sens différent à celle-ci. Merci pour vos vœux de bon pèlerinage. |
18jun18 197C39 Aux yeux du monde, l’agrandissement de la Maison de la Sainte Parole est insignifiant et n’a couté que "quelques kopeks" (197C2). Pour le monde, ce qui est l’avenir, c’est de célébrer le génie humain et de défier comme au temps de Babel (Genèse 11/1) les lois de l’univers comme dans cette courte vidéo qui montre la construction d’un building de 30 étages en 15 jours : https://www.youtube.com/watch?v=6wg6SYjTG6A. En fait, rien à changer. Des hommes cherchent à se faire une gloire aux yeux des hommes. Croyant maitriser le temps, ils n’ont jamais été autant rivés au temps. Que d’énergie et de souffrance pour une gloire éphémère. Que restera-t-il de ce building dans 50 ans ou 100 ans ? Cela ne fait même pas quatre générations. Ce qui se passe à Arès, est vraiment d’un autre ordre : la possibilité pour l’homme de sortir du système d’Adam par la pénitence, c’est-à-dire par le choix d’engager résolument sa vie pour accomplir le Bien et d’appeler les hommes qui peuvent l’entendre à en faire autant. L’homme dans sa chair a besoin de concret pour sentir que sa main peut saisir s’il le veut la Main du Père, que ses lèvres peuvent prendre le Feu. Où mieux qu’à Arès peut-il le faire s’il a la possibilité de faire le voyage ? Arès, c’est partout là où l’homme entreprend librement l’ascension sur le sentier vers les Hauteurs Saintes. Arès, nous relie ainsi à tous ceux qui font l’ascension, présent de chair ou de cœur. C’est lent, très lent mais c’est immense. Cela conduit l’humanité à sortir du temps. C’est bien entendu incompréhensible pour un esprit rationaliste. La compréhension vient de l’accomplissement non de la cogitation sans fin : La tête (est) un pot (où) le pavot bout. (Rév d’Arès xvi/16). Il faut commencer par accomplir la Parole, la compréhension de ce qui est nécessaire viendra d’elle-même ensuite. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire. Oui, "l’homme dans sa chair a besoin de concret pour sentir que sa main peut saisir, s’il le veut, la Main du Père, que ses lèvres peuvent prendre le Feu." Oui, on ne peut pas "mieux qu’à Arès" trouver "la possibilité de faire le voyage." Tout cela est très bien dit, mon frère Louis-Marie. Je dis cela autrement, mais c'est peut-être comme vous le dites qu'il faut le dire. Comment dis-je cela ? Je dis que l'humain dans sa chair, autrement dit l'humain dans ce monde, ne fait généralement que se répéter soi-même. Les hommes que nous rencontrons dans la rue nous repoussent ou nous trouvent étrangers à eux parce qu'il ne peuvent pas s'évader de ce qu'ils sont et de ce qu'ils font alors que nous Pèlerins d'Arès essayons de nous en évader par la pénitence. Dans l'exercice permanent de la répétition de soi-même l'humain du monde recherche en tous domaines, y compris métaphysiques, les sensations nerveuses, musculaires, tactiles, qui sont les siennes et s'il ne les sent pas, il a l'impression qu'il rêve, qu'il est dans un état d'inexistence. De là ce "besoin de concret" que vous évoquez avec justesse. Or, ce "concret" est tout autre dans le domaine spirituel, mais pour entrer dans ce domaine il faut un don, lequel est devenu rarissime (c'est celui des épis mûrs), et/ou il faut faire de très gros efforts intelligents (au sens de Rév d'Arès 32/5). Vous êtes là, frère Louis-Marie, au cœur du problème complexe qui forme l'éceuil entre nous et nos frères humains. Sans nul doute, pour atteindre les zones de la Vérité ou du moins celles proches de la Vérité, pour s'évader de l'obstinée conservation corporelle de tout, y compris du métaphysique que l'humain assimile encore au tout psycho-matériel, il faut pour s'évader vers... disons... le céleste un training. Le Pèlerinage est une forme simple, mais puissante, de ce training : Viens prendre le Feu, dit Dieu en 1977, autrement dit, il dit : "Sors de tes routines, dépasse le feu de ta température corporelle et introduis en toi le Feu de la Vie ! L'autre Feu, c'est comme l'autre Main." L'identité personnelle en ce monde, vue dans l'étroitesse de la vie humaine : une photo, un nom, un prénom, une date de naissance sur une carte, un formulaire, un registre, ne donne pas d'indice du dépassement auquel l'homme est appelé, le dépassement qui le projette vers la Vie éternelle, la Vie qui peut commencer ici bas, oui. Ce n'est pas de la poésie, c'est aussi du concret, mais dans un autre ordre physique, hélas devenu aussi imperceptible à l'humain commun que les ultrasons lui sont imperceptibles — les ultrasons ne sont restés perceptibles qu'aux animaux comme le chien —. Le soi est devenu un orage perpétuel qui éclate sous forme de répétitions de soi-même dans la boîte cranienne de l'humain commun qui tourne en rond sur soi-même, et le tonnerre de cet orage est bruyant au point de rendre cet humain incompréhensif, sourd à ce que nous lui disons. De là nos erreurs, très préjudiciables, quand nous essayons de banaliser ce que nous disons, quand nous tentons de rendre acceptable notre propos, que de toute façon l'humain repousse, parce que même sous une forme que nous croyons acceptable, il sent que nous souhaitons qu'il s'arrache au vécu commun de la courte existence humaine pour chevaucher l'infinie existence spirituelle, la vraie. Hélas donc, l'humain commun, lui, ne veut pas du tout saisir la Main du Père, mais vous avez raison, frère Louis-Marie, certains de nos frères n'ont pas toujours atteint le niveau d'évolution qui leur permette de ne pas rechercher la sensation tactile de saisir une Main dans l'espace. Seulement, ces frères ont accepté d'entrer sur la bonne Voie ; ils se forment, ils évolueront. Comme quoi l'acceptation est une nécessaire condition de départ ; la Volonté de Dieu ne peut être abordée que par le frêle esquif de la petite volonté humaine. Mourez quand vous avez seulement germé (Rév d'Arès iv/5) cette toute petite volonté et vous serez, comme l'ouvrier de la onzième heure, sauvé ! Mais tant qu'on reste identique à soi comme on a été fait par le monde, sa culture, son moule, rien ne peut avancer, le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) est impossible, la tempête orageuse dans la cervelle continue de vous étourdir. Alors, le seul fait d'entrer sur le saint lieu du Pèlerinage est un première démarche d'importance considérable sur le sentier du changement. Ce n'est évidemment pas pour le seul geste, pour un cérémonial, pour la beauté de la chose, que le Père appelle à venir à Arès prendre le Feu. C'est parce que c'est un mouvement de l'être qui le sort — même si c'est un tout tout petit petit peu au début — de son soi mondain, social et culturel au sens étroit. Merci, frère Luois-Marie, pour ce commentaire qui a été pour moi très inspirant. |
18jun18 197C40 Cher Frère Michel, Ce blog, qui se veut avant tout spirituel, mais qui en même temps ne peut échapper à l’actualité de tous les jours, puisque nous vivons dans le monde et avec le monde contient des commentaires qui abordent fatalement des sujets terre à terre comme les grèves (voir 197 C 35). Dans son commentaire, Hervé Le T nous dit : "La vie sociale ne peut pas nous laisser indifférents, puisque c'est dans la société que nous sommes apôtres". Alors je voudrais tenter d’apporter quelques éléments de réflexion, ayant quand même bossé quelques 35 années au sein de la SNCF sur des interrogations légitimes des lecteurs de ce blog qui comme la plupart des gens, n’ont que ce que disent les médias pour se faire une opinion. Je ne tiens pas à faire l’apologie des luttes sociales, ni des syndicats, quoique ayant été un petit militant syndical durant mon activité professionnelle, ce qui m’a valu parfois de me faire chambrer de la part de certains de mes frères et sœurs de Bordeaux qui n’ont pas manqué de me considérer comme l'indécrottable prisonnier d’une culture de gauche, voire parfois comme gauchiste, ce qui est très exagéré, même si je dois concéder que mes sympathies ont longtemps été effectivement plutôt à gauche durant une bonne partie de ma vie . Aujourd’hui, je m’efforce simplement d’être pénitent, avec beaucoup plus de voulu que de naturel. Forcément, je nourris une grande défiance par rapport à tout ce qui peut se dire de l’actualité politique et sociale à travers les médias. Un jour plus ou moins lointain, ça sera peut-être au tour des Pèlerins d’Arès d’être à la une, le coté positif étant la notoriété que nous aurons acquise en ce temps là. Alors, pour en revenir aux grèves, je vous cite : "Ce que je pense des grèves de la SNCF et d'Air France ? Je pense que c'est la dernière tentative de survie du corporatisme le plus poussé, peut-être le plus délirant qui soit à notre époque : La corporation des gens du rail et la corporation des gens de l'air se considèrent encore comme des humanités professionnelles à part, des sortes d'états dans l'État, des guildes sacrées et adversaires du néo-esclavagisme que devient l'industrie en général. Leur obstination a quelque chose de sympathique, mais me paraît totalement anachronique. Les impératifs économiques de notre époque ne peuvent que les faire peu à peu disparaître et les faire devenir des sociétés industrielles comme les autres." Moi, je n’ai pas la vision du prophète. Je ne peux simplement que déplorer une chose, le dialogue social n’existe plus depuis déjà de nombreuses années à la SNCF. Vous avez d’un coté des syndicats qui s’arc-bouttent effectivement afin de ne pas sombrer dans des conditions de travail de plus en plus oppressantes, mais qui n’y arrivent pas de toutes façons, car pour l’avoir vécu moi-même ces dernières années, la pression se fait de plus en plus forte à tous les niveaux, et le discours ne varie pas : Si l’on veut survivre, il faut être de plus en plus productif et de plus en plus compétitif, ce qui occasionne au passage quelques dégâts humains. En face, vous avez une direction complètement inféodée aux pouvoirs en place dont la campagne monumentale de dénigrement des derniers dinosaures grévistes réussit enfin à porter ses fruits. Alors, je vous l’accorde, dans une logique purement économique, les grandes entreprises publiques dont les personnels bénéficient encore d’un statut un peu plus protecteur que dans la plupart des entreprises industrielles (mais à peine plus aujourd’hui) sont vouées à disparaitre au bénéfice de sociétés avec du personnel beaucoup plus malléable et corvéable (néo-esclavagisme, avez-vous dit ?), un monde du travail du "marche ou crève". Sincèrement, je ne crois pas que la disparition du statut des cheminots améliorera le service public car le problème des disfonctionnements de la SNCF aujourd’hui est d’un autre ordre, à savoir la diminution progressive des financements nécessaires au maintien de l’entretien de l’infrastructure et des moyens humains et matériels qui permettent de faire rouler les trains. Allez, j’arrête là ! Car on est loin des belles réflexions spirituelles que je peux lire de part et d’autre dans ce blog. Je ne suis qu’un petit pénitent qui a bien du mal à discerner la vérité dans un monde de plus en plus compliqué. Je prie tous les jours pour essayer d’y voir un peu plus clair et pour m’imprégner de l’amour de Père qui ne fait aucune distinction entre les hommes. Au plaisir de vous voir au prochain pèlerinage. Richard L d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Richard, pour ce commentaire. Je ne vois pas en quoi vous "n'avez pas la vision du prophète", mon frère, car mon point de vue, bien qu'il ne puisse être en tous points le vôtre, puisque je n'ai jamais travaillé à la SNCF, vous rejoint tout à fait quand vous dites qu'il "n'y a plus de dialogue social". J'en suis convaincu. N'ai-je pas parlé de néoesclavagisme qui sous-entend, bien sûr, qu'il n'y a jamais eu de dialogue social entre esclaves et maîtres ? J'ai eu dans ma famille plusieurs parents qui étaient cheminots : mécaniciens de locomotive, ouvriers des ateliers ou ingénieurs et je connais bien le très bel esprit qui était le leur. Mais il y avait sans aucun doute une fierté corporatiste en eux et je trouvais ça, comme je le dis encore, "sympathique." Ça les aidait à accepter des conditions de rémunération et parfois de dureté du travail qui auraient dû être meilleures. Non, je ne crois pas que ma vision soit aussi différente de la vôtre que vous le pensez. De même, je ne pense pas que le passage de la SNCF de son statut actuel à un statut industriel améliore le fonctionnement du rail. La SNCF sauva en son temps les faillites des compagnies de chemin de fer privées ou non. J'en entendais beaucoup parler chez moi quand j'étais jeune, car mon père et de nombreux membres de ma famille avaient vécu ce passage du PLM, de la Compagnies du Nord, du Paris-Orléans, du Midi, de l'Est, des Chemins de fer d'Alsace-Lorraine, etc. Il est inévitable que le Chemin de Fer comme service public soit toujours déficitaire, car faire rouler des trains coûte cher, et que l'État doive soutenir l'entreprise. Je ne crois pas que la direction dela SNCF soit à plat-ventre devant les pouvoirs, je crois qu'elle ne peut pas faire autrement parce qu'elle a toujours besoin de l'argent public. Je crois personnellement que le gros problème des chemins de fer est le progrès technologique qu'on a voulu leur appliquer : TGV, etc., alors que si l'on s'en était tenu à des ambitions raisonnables on pouvait garder le vieux réseau en en assurant l'entretien et l'améliorer peu à peu. Est-on vraiment à une heure près entre Bordeaux et Paris par exemple ? Je proclame : Non ! J'ai pris pour la première fois le nouveau TGV Bordeaux-Paris en janvier 2018. J'ai regardé par ma fenêtre les travaux et ouvrages qu'une telle ligne à grande vitesse a exigés... Ancien ingénieur, j'ai quand même une certaine idée de ce que tout cela pu coûter. Pour gagner quoi ? En gros une heure entre Bordeaux et Paris ? Mais c'est totalement déraisonnable dans la perspective de ce que ça a coûté. Les chemin de fer "industriels" qui vont remplacer la SNCF auront les mêmes problèmes. Ces problèmes viennent de la politique, non des cheminots, quels que patrons qu'ils aient ! Mais contre ça les syndicats ne peuvent rien. Voyez : le Parlement : députés et sénateurs ont voté la réforme de la SNCF. La folie des hommes (l'extrême vitesse sur rail est folie) va conduire ce monde au point où les hommes se réveilleront et auront besoin de nous. Poursuivez votre mission, frère Richard. Je suis plus proche de vous que vous croyez. |
18jun18 197C41 Tu ne tueras pas, dit la Bible Matthieu 21/26 [?][en fait Exode 20/13]. Pourquoi toutes ces guerres barbares racontées dans la Bible ? Elles m’écrasent, m’anéantissent, m’insupportent désagréablement lors de ma lecture de la Bible, tellement que je n’aie plus envie de la lire joyeusement. Toutes ces luttes armées m’alourdissent l’esprit gravement. Si ces guerres ne viennent pas de Dieu comme je le pense vraiment et comme vous le dites vous- même, elles n’ont pas leur place dans la Bible. Ainsi que la lapidation. La loi du talion, couper la main du voleur, tuer les infidèles. Dieu a ordonné dans les écritures d’appliquer ce commandement : Tu ne tueras pas. Dieu ne peut donc pas être en contradiction avec Lui-même, notre Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4]. Très embrouillée, incompréhensible cette Bible ainsi que le Coran d’ailleurs. Donc le retrait, la disparition de toute violence, de tous déchainements agressifs dans la Bible et dans le Coran me donnerait la joie de les lire avec gourmandise. Mais pour le moment j’ai une arête de poisson coincée à travers la gorge… Tu ne tueras point. Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Je suis surpris que vous ne vous soyez pas rendu compte avant aujourd'hui que la Bible est une histoire de guerres, de massacres, de vols, de mensonges, de coucheries, de "lois" ineptes ou idiotes, etc., au milieu desquels on trouve, en cherchant bien, quelques morceaux de l'authentique Parole du Père. C'est la même chose dans le Coran mais dans de moindres proportions quand même. Voilà pourquoi La Révélation d'Arès est un incomparable don du Père ! Cependant, nous sommes issus de ces livres que sont la Bible et le Coran et ces livres sont sacrés en cela qu'ils ont été, malgré leurs imperfections et les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui les encombrent, les seuls repères spirituels que des générations d'homme ont eu pour connaître Dieu, pour espérer, pour être meilleurs, pour hésiter parfois devant la barbarie qui les tentait. Ne serait-ce que pour ces raisons-là, nous lisons ces Livre, non certes avec "gourmandise" comme vous dites, mais pour garder à l'esprit le chemin difficile que l'humanité, quoiqu'elle ait été sans cesse freinée, déroutée par les pouvoirs religieux et politiques, a suivi jusqu'à La Révélation d'Arès. Nous ne pouvons pas plus renier ces Livres que nous ne pouvons renier nos parents, père et/ou mère (Exode 20/12), même si nous ne nous entendons pas avec ceux-ci. Comme la Vie, que nous avons à retrouver (Rév d'Arès 24/5), est continue, les oscillations de l'Histoire humaine entre mal et bien forment une ligne certes accidentée, dodelinante, vacillante, mais continue qui va s'aplatir, devenir régulière avec la Parole d'Arès. C'est notre travail que de réguler cette ligne. Nous ne pouvons changer ce monde (28/7) si nous ignorons les erreurs, les vicissitudes, les sauvageries, par laquelles nos ancêtres sont passés. Cette Histoire féroce, mais qui est aussi l'Histoire des espoirs, ce sont la Bible et le Coran qui nous les donnent, cette Histoire que nous avons besoin de garder à l'esprit pour maintenir la Bête agonisante derrière l'horizon jusqu'à ce qu'elle meure (22/14). |
18jun18 197C42 Bien-aimé prophète, Je prierai avec tous les frères et sœurs pendant le Pèlerinage, quoique je sois très loin aux Philippines. Je vis dans une petite ville sur l'île de Cebu. À part quelques occidentaux, je n'ai rencontré personne qui ait un niveau d'anglais suffisant pour comprendre La Révélation d'Arès bilingue. Il y a un Danois qui pourrait être un épi mûr... à voir ! Comme je ne peux pas pratiquer l'apostolat, parce qu'ils ne parlent pas assez bien l'anglais, je me mets à la disposition des pauvres pour soulager gratuitement leurs douleurs, grâce à mon don de magnétisme. J'ai commencé à laisser mes coordonées en plusieurs endroits et apres avoir soulagé les gens, je conseillerai de lire le Sermon sur la Montagne à ceux qui possèdent une Bible en visaya (langue locale) et, bien sûr, d'aimer, de pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés, si quelqu'un peut leur traduire ces mots ou si leur compréhension de l'anglais est suffisant. Je remercie le Pere de me donner la possibilite de soulager. C'est tellement gratifiant et cela me fait moi-même beaucoup de bien. Cela m'aide beaucoup pour mon ascension. Autre chose : J'espère n'avoir froissé personne en disant que vous étiez un pauvre type quand Jésus vous a parlé. J'écris que vous étiez (à l'imparfait), mais je n'écris pas que vous êtes un pauvre type. Le pauvre type Michel Potay, je ne l'ai jamais rencontré. J'ai rencontré le frère Michel, homme en grand effort de pénitence, un héros, et je suis d'autant plus admiratif de votre personne, car vous n'étiez pas superman avant d'entrer en pénitence. Avec vous et tous les humains, je vous embrasse bien fort. Cédric P. des Philippines |
Réponse : Merci, mon bien aimé frère Cédric, merci pour ce commentaire. Vous revoilà donc aux Philippines où vous vous êtes lancé dans la profession de magnétiseur ou guérisseur tout en poursuivant votre activité missionnaire. J'imagine que dans une société où la médecine est très loin d'être aussi développée qu'elle l'est en Europe, soulager les humains par votre magnétisme est une bonne chose. Nous prierons à Arès avec vous au loin, vous qui faites votre Pèlerinage du cœur. Avoir dit dans un précédent commentaire que nous étions, vous et moi, deux "pauvres types" n'a rien qui n'ait, à ma connaissance, "froissé" quelqu'un parmi nous. Je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais en ce qui me concerne j'étais un pauvre type quand Jésus vint m'appeler au Nom du Père en 1974, mais je ne crois pas que je sois aujourd'hui beaucoup moins "pauvre type" qu'à cette époque. Peut-être un petit peu moins "pauvre", admettons ! Que signifie "pauvre" dans les termes de "pauvre mec", "pauvre con", "pauvre hère", "pauvre type" ? Ça signifie : Qui fait pitié. Je me fais toujours pitié. Je me considère toujours comme un pénitent insuffisant, un piètre moissonneur, un prophète insuffisant, bref, un type au-dessous de ce que le Père pouvait attendre d'un humain pour remplir la mission de faire connaître La Révélation d'Arès et de lancer le mouvement des pénitents et moissonneurs. On va dire que j'exagère, que je ne suis pas aussi minable que je me vois être, mais ceux qui disent cela n'ont pas conscience du calibre extraordinaire, fantastique, de la vastitude que le Père nous demande de conquérir. Ils n'ont pas idée de la fuite prodigieuse vers l'infini que le Père nous demande de prendre, car la Vie est infinie sans dimensions ni limites. Cette fuite vers l'infini que nous demande de prendre le Père qui parle à Arès est proprement sidérale. Pour l'heure, du moins, elle dépasse les limites de notre imagination tellement qu'il est aisé aux gens de se moquer de nous, de nous traiter d'illuminés. Si l'on a conscience de ce que le Père demande aux Pèlerins d'Arès, alors on se sent vraiment aussi inférieur à ce qu'il faudrait faire qu'un pou se sent inférieur au géant dans la chevelure duquel il se cache. Je me sens aussi petit et impuissant qu'un pou sur la tête du Père. Mais je me suis soumis à Lui. J'ai accepté, contre toute raison humaine, de me lancer dans cette extraordinaire entreprise, qui commence tout petitement et pauvrement comme je me sens petit et pauvre, mais que je crois, si les générations qui suivent ne se découragent jamais, capable de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) un jour... qui sera le Jour du Père (31/8). Voilà pourquoi j'ai besoin comme tout le monde de prendre le Feu à Arès. |
20jun18 197C43 Je vous envoie ce commentaire, que vous n'afficherez peut-être pas. Laissez-moi vous dire que votre mission est vouée à l'échec. J'y ai cru un moment mais... Si La Révélation d'Arès c'est Dieu sans la religion, je pense que des Juifs se débarrassant du judaïsme (et aussi des Musulmans se débarrassant de leur Islam) changeront plus facilement le Monde que des Chrétiens se débarrassant du Christianisme d'église. Vos, Pèlerins d'Arès et vous Michel Potay aussi, restez trop fortement marqués par le milieu culturel catholique (ou protestant) dont vous êtes issus... même si vous pensez en être libérés ou en voie de l'être. Votre mentalité chrétienne est trop prégnante, toujours cette modestie exagérée, cette humilité, vraie ou fausse (voir 18jun18 197C42 ou vous vous traitez vous même de pauvre type ce que vous n'êtes évidemment pas) et toujours avec cette pointe d'anti-judaïsme et puis beaucoup trop d'égo en dessous. Vous êtes trop "catho" de mentalité vous n'avez pas réussi à vous déculturer. De plus, vous ne serez jamais assez nombreux ni assez "pénitents" comme vous dites pour changer les choses. Pour plusieurs raisons que je développerais une autre fois, d'abord vous n'avez peut-être pas choisi la bonne façon de communiquer . Prenons Antoine B. d’Aquitaine (par exemple 12jun18 197C23 ) qui est un frère libanais, chrétien peut-être mais libanais donc pas la même culture que les chrétiens de France) lié, je crois, à Nazih, à frère Suzane lié aux "droits changeurs", trouble mouvement dissident des Pèlerins d'Arès. Bon eh bien ! peut importe ; je ne vais pas chez eux, mais il serait tellement plus efficace pour l'objectif des Pèlerins d'Arès que le frére Michel... Bon evidemment je ne vais pas mettre au même niveau spirituel le frère Michel et Antoine B. mais ... Anonyme Bar d'Ile de France |
Réponse : Quand David Livingstone partit à la découverte des sources du Zambèze, il connaissait bien son projet, son but, mais ignorait complètement s'il réussirait. Notre Zambèze à nous, les Pèlerins d'Arès, c'est le projet de changement du monde que La Révélation d'Arès nous demande de tenter (28/7) en commençant par devenir des pénitents (30/11). Il n'est pas impossible que nous soyons "voués à l'échec", comme vous dites. Nous ne l'ignorons pas. Les Pèlerin d'Arès sont de gens de raison autant que de foi ; aucun d'entre eux ne se formalise de votre pessimisme ni ne vous le reproche ; ce n'est vraiment pas la peine de signer "Anonyme Bar" (pourquoi Bar... le bistrot, le poisson, l'unité de pression ?) pour nous dire ça. Nous, nous ne sommes pas pessimistes comme vous. Nous nous attaquons avec optimisme à un travail gigantesque, peut-être impossible : changer l'homme et, partant, changer le monde, mais nous sommes des gens raisonnables : L'échec est croyable. La réussite aussi. Comme la Parole d'Arès lance un mouvement de reconquète de la planète par le Bien, qui durera des générations (Rév d'Arès 24/2), il est bien difficile de l'affirmer. Nous sommes prophètes, pas fakirs. En nos temps de raison, il est évident qu'y croire est le fait d'un "pauvre type" (= un type qui fait pitié), ce que je suis à l'évidence contrairement à ce que vous me dites avec gentillesse, mais êtes-vous vous-même un type brillant en me disant cela ? Chi lo sa ? Vous n'envisagez quand même pas complètement l'échec, puisque vous semblez connaître la raison de mes difficultés : Je n'aurais, selon vous, "peut-être pas choisi la bonne façon de communiquer." Il me suffirait donc de connaître "la bonne façon de communiquer" pour relancer notre mission vers le succès. Je me permets de vous rappeler que pour communiquer il faut des moyens de communication. Moi et mes compagnons de mission, les pénitents et moissonneurs, nous en avons très peu. Nous avons La Révélation d'Arès sous forme de livre que nous nous efforçons de diffuser en librairie, nous avons la rue, et quand nous avons quelques petits moyens, nous louons par ci par là une salle de conférence. Le reste nous est fermé hermétiquement pour l'heure : Presse, journaux, télévision, radio, bref, tous les moyens de communication modernes nous sont refusés, parce que nous gênons manifestement. Le fait que nous gênions est bon signe. Si notre Message au monde était une absolue loufoquerie, on nous ouvrirait assez facilement les portes des grands médias, ne serait-ce que pour rigoler et faire rigoler; nous serions le "Schpountz". J'attends donc avec impatience que vous me donniez une recette que nous n'ayons pas encore essayée. Quant à Antoine B. je vois que vous ne le connaissez absolument pas. Notre frère Antoine B. n'est pas libanais. C'est un Français d'Épinal, de vieille souche, bien de chez nous. |
20jun18 197C44 Lorsque j'ai découvert la photo de l’intérieur de la Maison de la Sainte Parole — votre réponse au commentaire 197C36 —, j'ai immédiatement vu une enfilade de salles de prière, identiques à la salle de prière historique, des extensions multiples. C'est comme si je sortais du temps et des limites mêmes spatiales, au temps où par mille et mille (Rév d'Arès xLv/14) les fronts viendront frapper ce sol (xxviii/16), non par soumission mais par volonté de faire grandir sa part spirituelle, par volonté de ne vouloir faire Vivre que cette image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) Volonté de faire refleurir Éden sur cette terre. Une tension indéfectible d'y arriver. Des cous tendus, chacun debout, la Parole liée à son poignet. Le Jour alors est proche. Nous sommes encore peu nombreux, maladroits, comme un enfant au premier temps de sa marche, vacillants, tanguants, mais néanmoins déterminés à nous redresser, à pousser notre pénitence plus avant. [Chacun] déterminé à aimer chacun, déterminé à pardonner tout... [Je suis] déterminée à être une femme de paix en n'importe quelle circonstance, déterminée à me libérer des peurs qui m'encombrent, à devenir libre du péché, à vouloir Vivre. Où pourrais-je renforcer ce Fond sinon au fond de moi-même, à la Source ? L'Eau, elle sourd à Arès. Nicole D. du Rhône |
Réponse : Ma bien aimée sœur Nicole, il n'y a pas encore "une enfilade de salles de prière identiques à la salle de prière historique". Il n'y a pour l'heure de la salle de prière historique qu'une seule réplique au sud. Mais vous précédez ici ma pensée. Je me dis depuis assez longtemps que les frères du petit reste futur, qui continueront d'assurer le Pèlerinage, pourront quand le monde entier viendra à Arès sur le Saint Lieu où le Père a parlé en 1977 construire une enfilade de salles communicantes de 8 x 8 mètres jusqu'à la mer (le Bassin)... Cette enfilade peut-être en créneaux pour montrer que la rigidité rectiligne n'est pas celle de la Grande Pensée qui 'est exprimée par La Révélation d'Arès. Chaque salle aura son clocher et quand toutes les cloches sonneront en même temps, mettons quelque soixante cloches ou plus, cela fera jusqu'aux Cieux un superbe carillon. Plutôt qu'un bâtiment monumental, genre cathédrale (quelle horreur !), cette enfilade de petites salles de prière gardera une dimension humaine. Ceci dit, oui, "où pourrait-on renforcer ce Fond sinon au fond de soi-même, à la Source ?" C'est pourquoi je dis volontiers que le Pèlerinage n'est jamais fini, il se prolonge dans le cœur et dans l'âme de janvier à décembre et, qui sait ?, peut-être dans l'au-delà quand nous voguons dans l'espace d'étoile en étoile (Rév d'Arès vi/1-4) tout comme sur terre on pourra aller de salle de prière en salle de prière, car la liberté absolue est possible si l'on sait la parceller, la virtualiser. Elle n'est impossible que si on l'uniformise, la collectivise. La liberté du poulain agile libre du harnais (Rév d'Arès 10/10), liberté absolue, vie sans contraintes sauf celles que chacun s'impose par amour et par raison. Cette vraie liberté commence donc par le respect de la liberté des autres, mais c'est plus compliqué que ça. La liberté absolue qui consiste à faire tout ce qui plaît, c.-à-d. n'importe quoi, n'est pas une liberté euphorique. Platon dans "La République" dit bien que l'excès de liberté risque de devenir stupide et nuisible à force d'être totale. La liberté que l'individu ne contrôle pas brouille toutes les intentions, confond tout, est plus source de désordre que de bonheur. Le poulain agile qui se libère du harnais des docteurs est le poulain pénitent, qui se contrôle par la vertu qu'il s'impose. C"est une autre liberté que le liberté qu'on imagine d'abord sans réfléchir ; c'est la liberté certes sans lois nécessaires, mais autocontrôlée. Voilà pourquoi la pénitence est l'exigence de Fond du bonheur absolu. De là l'énorme importance de commencer notre mission en appelant les consciences à l'exigence de la pénitence, qui donne les forces personnelle de la résistance. Platon laisse bien entendre dans "La République" que chaque régime politique engendre le type d'humain qui lui correspond. Toute le monde le constate encore aujourd'hui, 2.500 ans après. On ne peut donc pas être pénitent et soumis à la politique, comme on ne peut pas être un croyant éclairé et soumis à la religion, de sorte que si la soumission existe en apparence, parce qu'on cède à la force, elle n'existe pas dans l'âme. C'est un préalable très important, nécessaire. Je rêve d'un Pèlerinage qui permette à chaque pèlerin de bien comprendre cette liberté de l'âme et pour cela de parcelliser le fait d'être libre. Dans le monde actuel les structures du désir et les structures sociales sont liées. Dans le monde changé, elles ne le seront plus, mais au fond de soi, cela peut commencer dès maintenant. Si nous ne nous libérons pas par l'âme, laquelle ne peut naître que de la pénitence, la décomposition moderne évidente de ce qu'on appelle la démocratie qui fait monter un désir général d'ordre, de lois, etc., fera naître de nouvelles tyrannies, et ces tyrannies mèneront le monde au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Sans trop le savoir, parce qu'on entre là dans des cases très particulières de la métaphysique, les pouvoirs qui nous interdisent l'accès aux medias, à la communication comme dit Anonyme Bar (197C43), devinent que nous engendrons un état d'esprit libérateur — au bon sens du mot, pas au sens politique — et ils nous tiennent soigneusement à l'écart. Mais notre obstination dépassera de très loin la leur. |
23jun18 197C45 Bien aimé frère Michel, juste prophète du Très Haut, Merci, frère Michel, pour ces rappels sur le pélerinage : J'ai relevé dans vos réponses aux commentaires deux passages concernant la moisson que je trouve très simples et très justes. Réponse à Dominique F. 197C10 :
Et justement le Pélerinage permet de rallumer en nous ce Feu, ce Souffle qui nous manque encore dans notre moisson. Quand je reviens du Pélerinage, si j'ai vraiment bien prier sur le Lieu Sacré, je sens au fond de moi comme un Feu intérieur que j'ai envie de transmettre. Bon Pèlerinage de Feu à tous ! Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire. Je suis toujours heureux quand mes frères et sœurs de la Moisson notent mes conseils dans ce blog. La Moisson, que nous appelons aussi mission, est si difficile. La vie dans ce monde est devenue très difficile, même si l'habitude aide les humains à ne plus apparemment réfléchir aux embarras complications, empêchements, dangers, incidents et contretemps continuels, la réalité est que l'homme moderne vit dans un monde qui, comparé par exemple en France au monde sous Charles X, ou même plus près sous le Président Sadi Carnot, est maintenant connecté et numérisé de tous côtés : radio, télévision, téléphone, internet, etc., ubérisé, légiféré, surveillé comme jamais il ne l'a été, angoissé par mille soucis qu'il n'avait pas, préoccupé par le réchauffement climatique, la pollution, les intempéries, la nourriture industrielle, les migrants, le chômage, le terrorisme. Ce monde est maintenant terriblement contrasté, compliqué, réglé par l'horloge, le calendrier, divisé en strates sociales plus étanches entre elles qu'elles n'étaient quand il n'y avait que des riches et des pauvres. Les gens ne cessent pas d'essayer de comprendre ce qu'ils ne peuvent plus comprendre, parce qu'il y a trop de problèmes, même si la plupart des gens ne les énumèrent pas, ne les voient pas, ils emplissent leur inconscient et leur subconscient. Leur tête est pleine d'idées qui, même pas très définies, tournent en rond ; leur tête est bloquée par le fait évident que tout est trop compliqué pour qu'elle puisse tout comprendre et analyser. Et nous, nous les abordons dans la rue avec un message qu'ils prennent d'abord pour une complication de plus sans voir que ce message leur apporte une formidable simplification de tout ce micmac, une évasion d'un système qui les réduit et les broie. Peu d'homme sont prêts à tenter une confrontation directe au système très sompliqué, qui les enchaîne, en décidant qu'ils vivraient tout autrement, désenchaînés, libérés par quelque chose qu'ils ne voient pas comme capable de les désenchaîner : la pénitence ou, si l'on préfère, l'amour comme axe de toute action. En fait, nous qui avons commencé au fond de nous cette action purificatrice, libératrice, de la pénitence, nous formons déjà un monde différent, même s'il est pour l'heure invisible. Nous sommes des sortes de Socrates parcourant les rue en affirmant qu'en fait nous ne suivons aucune des -logies et -ismes, dont on nous assomme, et que nous partons vers une autre domaine de la connaissance, par la pénitence. Bouddha en son temps avait aussi dit cela avec d'autres mots qui sans doute étaient compréhensibles à son époque mais qui ont disparu parce que devenus incompréhensibles à des hommes qui ont perdu leur subtilité. Nous sommes devenus, sous les apparences de gens comme les autres, des humains devenus étrangers au quotidien de la masse. Comment voudrions-nous, dans ces conditions, que l'homme de la rue réagisse positivement tout de suite à notre appel ? Pour l'heure nous ne courons qu'après l'épi mûr, rare comme nous sommes nous-mêmes rares. La Voix de Dieu nous parle directement et nous la transmettons directement à l'homme de la rue, mais la plupart ny comprennent plus rien. Changer de vie (Rév d'Arès 30/11) est une expression très vague. Changer quoi ? Changer comment ? pense l'homme de la rue, qui n'y comprend rien. Il n'est pas facile d'expliquer ce que Dieu veut dire et ce que nous voulons dire à Sa Suite, sinon par les termes d'amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés, tout ce que les gens prennent pour un conte de fée, incapables de discerner ce qu'est leur vie actuelle où l'amour est comme ils l'imaginent (roman photo, cinéma, humanitaire, émotion, sensiblerie, cadeaux, etc.) de ce qu'est notre vie à nous où l'amour est tout autre chose, un moteur puissant du changement profond de l'être. On ne peut même pas dire, en termes modernes, que la pénitence est ce qui convient le mieux au statut humain, parce que le statut humain est tout autre pour l'homme de la rue. Bref, l'homme de la rue n'est pas l'homme qu'est chacun de nous, Pèlerins d'Arès. Alors, nous avons tendance à penser que notre mission est une chimère, qu'elle ne sert à rien. Nous sommes en droit de nous demander si la pénitence n'a plus rien à faire en ce monde, que ce n'est plus qu'une pratique personnelle pour ceux à qui ça plaît, que nous ne sommes qu'une confrérie fermée et nécessairement très limitée, une sorte de franc-maçonnerie qui ne peut s'ouvrir qu'à quelques humains de valeur. C'est pour l'heure l'apparence que nous donnons, un club de vertueux, de maniaques de l'amour du prochain, du pardon des offenses, sympas mais pas à rejoindre. Bref, pour le monde nous sommes des rêveurs debout. Il nous faut évidemment chercher commenr nous pouvons le mieux faire comprendre que nous avons une tout autre ambition : changer le monde en changeant l'homme individuellement, non pas des lois. Nous y arriverons. Merci, frère Denis, d'appartenir à cette mission, consciente qu'elle commence dans des conditions très difficiles, mais que viendra un moment où elle construira en ce monde une humanité, un petit reste vaste, capable d'entraîner les plus rétifs dans un tourbillon d'amour, de pardon, de paix, de liberté, bref, de bonheur. C'était l'ambition de Jésus, c'est toujours la nôtre. |
23jun18 197C46 Cher prophète du Très Haut, Nos valises sont bouclées. Demain c’est le départ pour la Terre Sainte, comme je suis heureuse de venir avec mon époux prendre le Feu Rév d’Arès (Rév d'Arès xLi/1) si nécessaire à ma moisson (Rév d’Arès 38/2). Je dis merci, merci au Père de L’Univers ! (Rév d’Arès 12/4) Puisse cette agrandissement de la maison de la Sainte Parole être le départ d’une grande avancée spirituelle du petit reste (Rév d’Arès 24/1, 26/1) pour entraîner l'humanité vers un irrésistible changement du monde par l’homme (28/7). Je vous embrasse avec sœur Christiane. Marielle J. d’Ile de France |
Réponse : C'est avec grande joie, ma sœur Marielle, que nous vous verrons à Arès bientôt. Pour l'heure la Maison de la Sainte Parole, agrandie ou pas, est un lieu où viennent prier, méditer, prendre le Feu, régénérer leurs forces spirituelles, des humains auxquels le monde du dehors ne comprend rien. Les gens ne comprennent rien aux perspectives de notre foi active. De ce fait, il nous semble que nous ne sommes pas encore d'un grand secours, de la moindre utilité, à ce monde. Nous somme de ces êtres que l'homme du dehors voit comme intéressant les archéologues mais non les sociologues. Nous faisons partie des ruines évanouies, des songes d'antan, bref, nous ne sommes pas encore grand chose. Pour le moment. Les gens, les vélos, les voitures passent devant un lieu où s'est produit un événement aussi important que le buisson ardent devant Moïse, mais comme ils ne croient pas davantage à ce buisson ardent et comme les quelques uns qui y croient ne croient qu'à lui et le prétendent irrépététitif, nous sommes encore comme un mirage dans le désert. Alors, ma sœur Marielle et mon frère Éric, bon Pèlerinage au Mirage, devant lequel le monde passe en disant : "Illusion!" (quand ils disent quelque chose), mais un jour ils verront qu'ils se trompent et que c'est en fait une Oasis (Rév d'Arès 24/3). |
24jun18 197C47 Frère Michel, d'abord un immense merci pour l'harmonie naturelle de l'agrandissement de la Maison de la Sainte Parole ! Vraiment dès l'entrée l'unité est spontanée et on ne pense pas ancienne et nouvelle salle. La lumière et l'architecture sont une ! Alors je comprends que la métaphore des salles de prière ainsi en enfilade, jusqu'au bassin et alentour, vous amène à en faire une image de la liberté absolue dans votre réponse au commentaire 197C44. Mais pouvez-vous expliciter un peu ces expressions "parceller, parcelliser" que vous employez là et que je ne comprends qu'intellectuellement et pas du tout appliquées au concept de liberté ? Nous sommes dans une génération encore si lestée de tares que l'image de ces multiples salles, chacune avec son clocher, pourrait aussi tourner au retour de l'esprit de clocher. Moi je pourrais être une très bonne concierge de la salle n°18 ! Si, si! Bon j'espère que ma bêtise ne vous attristera pas trop, mais aidez moi à comprendre "parcelliser la Liberté.". Mon pèlerinage sera peut être alors le premier, comme je me dis parfois que ça pourrait être le dernier ce serait temps. Encore merci pour les travaux de cette Belle Maison Pascale B. de Rhône-Alpes |
Réponse : Voici une image que je trouve ce matin dans ma borbelle à courrier sur une très belle carte de notre sœur Danièle C. de Gap : une île. C'est l'image même des versets de la Parole : Michel dans tes côtes J'ouvre une baie. Le frère y pale son île, un lieu sûr (Rév d'Arès xLii/1-2) : L'île est par excellence terre parcellisée et l'île est, parce qu'il est impossible à l'humanité pécheresse de connaître la Vérité et la Liberté absolues au sens universel; le seul endroit où l'homme puisse être libre d'une façon relative. L'île est prémices de l'absolu. La Liberté absolue au sens universel ne sera accessible qu'au Jour de Dieu, qui n'est pas près d'arriver, mais il y a possibilité sur cette terre de pécheurs de jouir d'une liberté relative, avec moins de restrictions qu'ailleurs, dans un lieu indépendant petit, donc parcellisé. De là la "Liberté parcellisée". Dans un lieu où vit la masse et où règne la politique il est impossible qu'une liberté même relative existe. Là où vit une masse humaine la liberté est très restreinte, des lois y règnent, qui réduisent la liberté plus ou moins selon le régime politique ; on y trouve plutôt un ensemble d'autorisations que de vraies libertés. Avant-hier mon frère Jean-Hubert de Quimper me disait qu'il y a tellement de lois en France, donc tant d'interdits, que les légistes eux-mêmes ne peuvent pas les connaître toutes et sont continuellement contraints de chercher dans les codes, les archives, les décrets, etc. C'est pourquoi, entre autres raisons, je recommande l'éclatement ou la parcellisation des grandes nations en petites unités humaines à l'instar des cantons historiques suisses. L'idée d'une chaîne de salles de prières de 8 mètres x 8 mètres depuis le Lieu des Théophanies jusqu'à la mer est l'idée d'un archipel d'îles, de ces îles dont parle La Révélation d'Arès. Pour moi les lieux de Pèlerinage ou de piété où l'on enferme des grandes foules (immenses cathédrales ou basiliques, La Mecque, etc.) sont des prisons, de vastes harnais (Rév d'Arès 10/10) massiques, où la religion contrôle mieux les comportements et tue l'individualité, laquelle est remarquablement remise en valeur par La Révélation d'Arès. |
25jun18 197C48 Cher frère Michel, Merci pour l'agrandissement de la maison de la Sainte Parole ainsi qu'à toute les sœurs et tous les frères qui ont participé financièrement, alléluia ! Je me souviens pendant votre enseignement vous nous aviez dit : "Quand je suis pas là, asseyez-vous à ma place !" Je l'ai fait une seule fois, du temps de Marie et Sauveur P. Je vécus alors un moment très particulier. Le jour de l'ouverture je m'étais assis à gauche à côté de votre place, ma prière était intense, mon regard s'est alors posé dans tout l'espace de la Maison de La Sainte Parole et vers la nouvelle salle j'avais l'impression d'être dans l'espace, je me sentais léger, j'ai senti une autre dimension, hors du temps. Hier j'ai prié dans la nouvelle salle et je me suis senti léger, dans la paix et la sérénité. Le jour de l'ouverture le 21 juin j'étais fasciné par le son des cloches. Je souhaite à tous mes frère et mes sœur un très grand Pèlerinage de Feu pour ceux qui viennent à Arès et un très grand Pèlerinage du cœur pour ceux qui sont loin de nous. Je vous embrasse ainsi que sur Christiane. Didier Br d'Île-de-France |
Réponse : Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour la photo. "Le jour de l'ouverture le 21 juin" vous étiez "fasciné par le son des cloches" ? J'en suis très heureux. Moi, j'étais épouvanté. Je n'avais pas encore entendu les nouvelles cloches, étant absent le jour où l'installateur les a essayées. J'ai trouvé que c'était un tintamarre de casseroles avec des a-coups désagréables d'origine indéterminée et j'ai fait couper le courant du programmateur en attendant que l'installateur revienne pour procéder aux réglages évidemment nécessaires. On arrivera bien à rendre supportable le son de ces cloches. Tout aussi grave est le fait que nous ne puissions pas les régler nous-mêmes, l'installateur n'ayant pas donné de notice d'emploi du programmateur Belltron, ce qui est tout à fait anormal. Les cloches sont à l'évidence le seul élément vraiment pas réussi de l'agrandissement. Merci de prendre part, cette année comme les années précédentes, au service d'accueil des pèlerins. Je prie avec vous. |
25jun18 197C49 Bien aimé Prophète Mikal, Que de bonheur nous avons eu Katia et moi même d'avoir pu prier sur le Saint Lieu qu'est la maison de La Sainte Parole et le tout en votre compagnie et celle des frères et sœurs venus de tous horizons. Nous ne sortons jamais les mêmes après la prière de ce Lieu Saint, remplis du Feu de Dieu que nous sommes venus chercher. Cette Force qui nous porte dans la moisson et qui nous permet de rester vigilants pour que la bête ne revienne pas dans notre vie et que nous puissions trouver la Vie. Merci, cher prophète, d'être si présent dans nos cœurs et d'être un si beau prophète. Merci à sœur Christiane d'être si présente pour vous mais aussi pour nous. Nous vous aimons, Mikal, et votre exemple nous fait grandir chaque fois que nous appliquons les conseils que vous nous donnez. Thierry B. du Pays Basque |
Réponse : Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous-mêmes, Katia, les sœurs venues avec vous du Pays Basque vous ayez pu faire un très bon Pèlerinage de Feu à Arès. Je prie avec vous tous les jours. |
27jun18 197C50 Juste une tit vidéo pour vous dire que... J'ai bien de beaux diplomes et des connaissances comme dit le Jean-Francois en 197C32, mais c'est pas chez les singes de la haute que j'ai choppé le virus de la liberté ; c'est chez les bouseux ou je suis né et les petites gens avec lesquels j'ai grandi qui s'embarrassent pas de belles manières pour dire "Je t'ai dans la peau" et qui ont au moins cette qualité : La qualité de faire face avec générosité et courage quand survient l'adversité et non de faire semblant. Mon honneur, je ne le mets pas dans les formes, je le mets dans mon cœur. Éric D. |
Réponse : Mon frère Éric, ce matin j'ai trouvé votre commentaire et votre vidéo. Je l'ai regardée plusieur fois. Il se trouve que ma fille Nina et mon épouse Christiane sont entrées dans mon bureau tandis que je visionnais cette vidéo pour la troisième fois. Elles l'ont regardée, elles aussi, par-dessus mon épaule (mon bureau contrairement à l'usage tourne le dos à la porte). J'avais été, pour ma part, profondément interpellé, voire même par moments géhenné, mais intéressé par ce témoignage vivant, mais elles ont été chagrinée, peut-être un peu inquiétées, par le visage défiant, le ton ombrageux, le cri de l'homme libre qui parle. La liberté ! C'est l'état de celui qui fait ce qu'il veut et non ce que veut un autre que lui, l'absence de contrainte étrangère. Sur cette définition tout le monde est d'accord, mais à partir de là, vous savez aussi bien que moi que la façon de considérer et plus encore de pratiquer la liberté a pris des orientations fort diverses. Je ne vais donc pas ici reprendre ce thème foisonnant de considérations différentes ; ce n'est pas un blog qu'il me faudrait alors, mais une bibliothèque. Je vais seulement considérer la liberté sous l'angle de ce que je comprends de La Révélation d'Arès et là c'est très simple : Je suis libre absolument dans la mesure où j'aime. Autrement dit, ma liberté a un modérateur : l'amour. Du 2 octobre au 22 novembre 1977, période des Théophanies, j'étais réveillé le nuit et je me rendais à la chapelle ou maison de prière où Dieu me parlerait et qui deviendrait plus tard la Maison de la Sainte Parole. Ce que je n'ai pas écrit dans les "Récits, notes et réflexions du Témoins" c'est qu'en me rendant à la chapelle lors de la quatrième théophanie, le 9 novembre 1977, j'étais resté tel qu'endormi cette nuit-là, quasiment nu, portant juste un tricot de corps. Pour des raisons que j'ai oubliées (peut-être assommé de fatigue, cela m'arrivait à l'époque) c'est dénudé du nombril aux pieds, que je me suis assis face au bâton de lumière. Les autres fois j'étais plutôt très habillé, portant même ma tunique, mais cette nuit-là j'entrais dans la maison de prière dans ce débraillement impudent, inconscient d'être indécent jusqu'à ce que la Voix du Père me remît les idées en place, me fit reprendre conscience de mon apparence, mais il était trop tard pour retourner chez moi et habiller ma nudité. De toute façon et c'est l'important, Celui Qui venait me parler ne semblait pas du tout incommodé par mon négligé ; preuve que ce qu'Il voyait en moi n'était pas ce que voient les humains, qu'ils l'apprécient ou qu'ils le rejettent, mais ma réalité profonde, vivante et invisible, mon humanité métempirique. Alors, vous avez raison, si vous êtes seul devant Dieu, et vous l'êtes sous votre douche, ou quand vous et votre épouse faites l'amour, ou quand vous faites pipi, caca, et vous l'êtes même on ne peut plus intimement puisque Dieu, dont vous êtes l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27), réside aussi en vous, vous pouvez comme vous dites éprouver Dieu "par le derrière" (vous aviez, c'est clair, envie de dire "par le cul"). Mais notre liberté a, pour l'heure, un modérateur : l'amour. À cause de l'amour notre liberté s'arrête quand elle gêne la liberté des autres. Dans l'état actuel du monde pécheur on ne peut pas faire mieux ; cela changera mais nous n'en sommes pas là : Dieu est hors du temps, nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), le temps de la liberté totale qui, quelle qu'elle soit, ne gênera personne n'est pas encore venu. Voyez : Le Père dans sa grande Sagesse, quoique sans obliger personne, a prévu pour le pèlerin la tunique (Rév d'Arès 10/13/14) et les pieds nus (Exode 3/5), qui déjà le détachent du monde, mais cela seul montre que le Père a souci d'éviter que ses Enfants s'observent trop les uns les autres parce que très peu d'entre eux sont déjà capables d'observer sans réagir par les habitudes culturelles, beaucoup d'entre eux peuvent déjà lire mais très peu d'entre peuvent vivre "L'Éloge de la Folie" (Μωρίας ἐγκώμιον) d'Érasme sans être troublés, dérangés, perturbés, sans être distraits du Fond essentiel. Les niveau de conscience spirituelle des hommes sont très différents et par amour pour ceux qui ne sont pas capables de comprendre toutes les formes possible de la "folie" de la liberté spirituelle, nous devons nous dispenser de l'exprimer. La modération de l'attitude est preuve qu'on aime les autres et que donc on les considère. Que diraient mes frères et sœurs pèlerins si j'allais moi-même nu du nombril aux pieds m'asseoir sur mon siège ou me vautrer par terre en mon temps de prière quotidienne ? Le frère du service du Pèlerinage qui est venu vous demander de vous asseoir ou de prendre des attitudes moins exhibitoires a eu raison. La seule chose qui me semble étrange est sa réponse à votre question "Pourquoi ?". Il vous a répondu, dites-vous : Salut du peuple, ce qui est un cri de pillard assassin (Rév d'Arès 22/6-8). Ce n'est pas la bonne réponse. La bonne réponse était : "Faites ce que je vous demande par amour pour nos frères et sœurs qui ne peuvent pas comprendre votre piété profonde." Au reste, mon frère Éric, le Pèlerinage d'Arès n'est pas obligatoire ; rien n'est obligatoire dans La Révélation d'Arès, parce que le Père n'ordonne pas, il vous laisse totale liberté de votre façon de vivre, et c'est alors votre conscience qui vous ordonne. Vous pouvez très bien chez vous pratiquer la vraie piété comme vous l'entendez, en présentant votre derrière à Dieu si vous le voulez, encore que ça ne serve à rien, car Il ne voit pas en vous de devant et de derrière. Il ne voit que votre humanité métempirique, métaphysique, la vie qui n'est ni verticale, ni horizontale, ni assise, mais qui est ce qui vous relie à la Vie. Priez seul comme vous le voulez, pourvu que votre prière vous permette d'être un toujours meilleur pénitent et moissonneur de pénitents. Je suis très heureux de vous voir au Pèlerinage, de prier avec vous à Arès, même si je ne vous vois pas prier, parce que nous unissons et nous unissons avec tous les autres pèlerins nos consciences de pénitents et moissonneurs de pénitents et que nous formons ainsi une force plus grande pour affronter la citadelle de péché qu'est ce monde. Mais dès que nous sommes environnés d'autres humains, notre liberté a pour limite l'amour, la liberté des autres. Platon écrivit déjà plusieurs siècles avant notre ère que l'absence de contrainte est une grande joie, une "pure félicité" fit-il dire à Socrate dans "La République", mais Platon savait aussi déjà que la liberté en tous sens, sans limites, produit une existence qui, dans ce monde bloqué par sa lutte entre bien et mal, devient invivable et crée plus de problèmes que de solutions à cause des différences de concepts de la liberté qu'ont les hommes tellement hétérogènes sous cet angle-là. Il faut toujours éviter de choquer, car en choquant on ne fait jamais rien avancer. Je vous aime, frère Éric ! Mais n'en faites pas trop quand même. |
30jun18 197C51 Voici de nouveau le Pèlerinage qui s’offre à nous, alors de quel Feu sera-t-il vraiment [fait] ? Ça, qui peut le dire ? Celui qui le Vivra ! On peut avoir le souhait d’un Feu (Rév d'Arès xLi /5) qui brûle les quelques restes de gènes, d’épines et enflamme une sérénité, une foi avec les pieds dans la terre et la tête remplie de son Dieu. Pour confirmer et aider à ancrer, enraciner, dans ce monde la Vie dans les innombrables personnes que chacun côtoie. Espérant pour cela qu’ils sentent que quelque chose, qui n’est pas de notre personne propre mais d’un "nous" (réponse 09jun18 197C10) qui relie l’Univers. Ainsi voudront t-ils changer à leur tour, pour y participer ? Quelque chose qui arrive suffisamment à être accompli pour que cela se ressente d’un point de vue vital ? Pour l’homme de la rue. À un moment donné, le contact humain devrait permettre de faire sentir la différence (avec le monde des hommes), même si ces personnes, semble-t-il, coupent la possibilité de recevoir d’autres choses, [mots manquants] qu’une espèce de faux-semblant. Ainsi, en fusion avec le tentateur qui leur a dit : "La paix, la sérénité, c’est en prenant une pause avec une cigarette et un verre d’alcool," comme cela s’entend souvent ! Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Merci, frère Henri, pour ce commentaire. Vous avez raison d'insister sur la nature de Feu que le Père donna au Pèlerinage dans ses Paroles fondatrices qu'on lit et relit dans le chapitre xLi de La Révélation d'Arès. C'est déjà le Feu qu'on trouve au centre du courant de foi lancé par Sarsouchtratame (Zarathoutra ou Zoroastre, Rév d'Arès xviii/3) "plus de deux mille ou six mille ans avant l'ère chrétienne ; on ne trouve jamais d'accord sur cette datation" (Ardaman Amir-Aslani, "De la Perse à l'Iran"). Si Zoroastre a vécu 6.000 ans avant Jésus, il est le plus ancien des prophètes connus et on peut très bien comprendre pourquoi le Père le mentionne et ainsi l'honore dans La Révélation d'Arès. Je crois utile de rappeler ici quelques points concernant le zoroastrisme. Le zoroastrisme est la première religion monothéiste connue. Elle appelait Dieu Ahura Mazdâ (Ohrmazd en langue pehlevi ou moyen-perse), qui en partant du chaos d'origine fut le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est en fat une réforme du mazdéisme qui existait déjà, cette réforme fut prophétisée par Zarathoustra (Ζωροάστρης, Zōroastrēs en grec). Cette réforme fonda la religion officielle des Perses, surtout à l'époque sassanide (de 224 avant Jésus à 651 après Jésus Christ), jusqu'à ce que l'islam arrive. Les Zoroastriens font du Feu le symbole divin. Zoroastre, insistant sur le conflit entre Bien et Mal, prêchait qu'il existait un esprit saint (Spenta Mainyu), fils de Ahura Mazdā, et un esprit mauvais (Angra Mainyu) (Ahriman en péhlévi), opposés et représentant le jour et la nuit, la vie et la mort et cœxistants dans tout être vivant. La comparaison du zoroastrisme avec la religion indienne permet de mieux comprendre sa genèse. Ces deux religions avaient un dieu nommé Mitra par les Indiens et Mithra par les Iraniens (th prononcé comme en anglais), un Dieu solaire. L'idée que les humains de cette lointaine époque s'en firent évolua de manière divergente. En Perse ou Iran Mithra annexa certaines fonctions attribuées jusque là par des dieux éliminés du panthéon païen. En Inde Mitra dégénra en polythéisme ou paganisme, fut scindé en trois dieux, Mitra, Aryaman et Varuna. Cette théorie fait l'objet d'intenses controverses... Passons !. Une religion en Perse (Iran) avait précédé le zoroastrisme : le zervanisme, qui laissa des traces dans l'enseignement de Zarathushtra lui-même, dans la mesure où il affirmait que le Bon et le Mauvais Esprits étaient jumeaux. Les uns pensaient que le Père de ces jumeaux était l'Espace (Thwasha en avestique), les autres que c'était le Temps (Zrvan ou Zurvan). Cette dernière seconde opinion prévalut. Zurvan était plus un concept que Dieu, il était avant tout un principe indéterminé, quelque chose d'assez proche à l'impression qu'a laissé sur mon, frère Michel, les Théophanies de 1977. Zurvan pour les Perses possèdait deux fonctions, la première infinie, la seconde finie et génératrice du temps. Notons que les zervanistes avaient une conception pessimiste du monde et, au contraire de Zarathushtra, attribuaient une mauvaise nature aux femmes. Notons aussi que Cyrus le Grand comme la majorité des souverains de la Perse antique n'imposèrent pas le zoroastrisme pu d'autres religions perses aux peuples qu'ils conquéraient. Ils laissaient à ces peuples le libre choix de leur foi. On a trouvé de Cyrus le Grand ce décret : "Je n'ai autorisé personne à malmener le peuple et détruire la ville. J'ai ordonné que toute maison reste indemne, que les biens de personne ne soient pillés. J'ai ordonné que quiconque reste libre dans l'adoration de ses dieux. J'ai ordonné que chacun soit libre dans sa pensée, son lieu de résidence, sa religion et ses déplacements, que personne ne doit persécuter autrui." Comme quoi on n'a rien inventé en matière de droits de l'homme. Comme quoi, surtout, le zurvanisme et le zoroastrisme prêchaient déjà une foi généreuse. C'est Alexandre le Grand, après la défaite des Perses, qui ordonna d'incendier les bibliothèques de la Perse, pensant ainsi détruire la pensée zoroastrienne. Mais soucieux de faire profiter les Grecs de la science et de la philosophie des Iraniens, il ordonna de traduire, avant de les faire détruire, un nombre important de traités se trouvant dans les bibliothèques. Ce sont ces traités qui constituent une bonne partie des fondements de la science et de la philosophie occidentale ; ce fait est hélas soigneusement caché par les discours où émergent sans cesse le christianisme comme doctrine créatrice du Bien, ce qui est faux ; le christianisme, son Appel à l'amour, n'a fait que rappeler la Parole du Père depuis longtemps connue. Mais revenons au zoroastrisme : Avec l'avènement de la dynastie des Sassanides en Perse, en 224 avant Jésus Christ, débuta la période de gloire du zoroastrisme. Les prêtres de rang supérieur étaient alors nommés des mōbadh. La Perse était divisée en districts ecclésiastiques confiés à des mōbadh, tous placés sous l'autorité du mōbadhān mōbadh, qui était l'équivalent exact du shahanshah dans le domaine laïc, c'est-à-dire du "roi des rois", l'empereur des Perses. À un rang inférieur, se trouvaient les mōgh, terme qui est devenu magus chez les auteurs gréco-latins, puis mage en français, et qui a servi à désigner l'ensemble des prêtres iraniens. Les mōghān mōgh étaient des préposés des grands temples. On considère que le zoroastrisme joua en Perse un rôle beaucoup plus important que le catholicisme dans l'Europe du Moyen Âge tant la religion imprégnait la vie des gens. Les conquérants arabes, au milieu du VIIe siècle, causa la défaite des Sassanides. L'islam considère les Zoroastriens comme gens du Livre, tout comme les juifs et les chrétiens, cependant pour imposer l'islam, ils ont ordonné, partout où ils pouvaient trouver un traité ou un écrit, de le détruire par le feu ou par l'eau. Par conséquent, il y eut une progressive diminution en importance de la culture zoroastrienne perse, cette dernière ne formant plus qu'une des multiples facettes de l'immense empire islamique, qui s'étendait des Pyrénées à l'Indus. Aujourd'hui il n'y a plus, à peu près, que 200.000 Zoroastriens dans le monde, principalement en Inde (les Pârsî), en Iran et dans les diasporas aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Le zoroastrisme reste, cependant, un élément important de la civilisation iranienne. Le calendrier iranien a des origines zoroastriennes. Des éléments de cette religion survivent dans le parsisme, un développement autonome du zoroastrisme dans le monde, qui se situe actuellement en Inde. L'Avesta réunissait l'ensemble des textes sacrés zoroastriens. Hélas, du texte d'origine, seul le quart est parvenu jusqu'à nous. Les manuscrits ont été perdus ou détruits une première fois lors de l'invasion d'Alexandre le Grand et une seconde fois lors de l'invasion arabe au VIIe siècle. Malgré tout, environ un millier de pages sont parvenues jusqu'à notre époque. Les textes les plus sacrés sont dix-sept Gathas ou "hymnes sacrés" reconnus comme écrits de la main de Zoroastre lui-même, et témoignant de sa personnalité. Ils sont rédigés dans la langue la plus ancienne et la plus difficile et complexe à interpréter. Notons que Zoroastre ne prétendit pas être prophète, alors qu'il l'était comme le confirme La Révélation d'Arès (xviii/3). Homme très humble, il se contenta de donner des directions de recherche spirituelle. Pour les Zoroastriens Dieu n'a pas besoin d'adoration, pas besoin d'intermédiaires, Il ne menace personne de l'enfer et ne joue pas de l'ignorance des peuples. Dans la doctrine de Zoroastre, chaque personne répond de ses actes. Sa doctrine se résume en une maxime : Humata, Hukhta, Huvarshta : "Bonnes Pensées, Bons Mots, Bonnes Actions", en somme ce qui appelons la pénitence. Zoroastre fit disparaître les rites et les sacrifices païens offerts aux dieux par les Perses, mais il garda la tradition du culte du Feu. Il fonda sa doctrine sur la "bonne pensée", la "bonne parole" et la "bonne action". Il disait que "si les gens s'adonnaient à la bonté ils ne récolteraient que la bonté et s'ils se livraient à la méchanceté, ils seraient envahis par le mal." Nous n'avons pas d'autre principe et nous comprenons pourquoi le Père cite Zoroastre (Sarsouchtratam). |
30jun18 197C52 Bien aimé prophète, C’est avec une grandes joie et fierté que je vois apparaître sur votre blog la nouvelle Maison de la Sainte Parole, là ou le Créateur vous rejoignit pendant cinq Théophanies en 1977. Cette agrandissement physique des Lieux est un échos à l’agrandissement de l’assemblée de l’homme du temps qui vient. (Rév d'Arès 30/13) Assemblée qui grandit lentement, difficilement, avec parfois des grincements et des discordances, un peu a l’image des nouvelles cloches et comme elles nous avons besoins que l’artisan de ce nouvel Exode, le prophète, vienne régulièrement nous régler, pour qu’avec le temps après d’infinie patiences nous puissions enfin sonner à l’unissons de la Parole du Père et que ce faisant l’air vibrant de notre pénitence et la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) se répandra sur l’Univers qui criera sa liesse (31/9) et les cieux s’ouvrirons enfin pour accueillir au Jour la nouvelle Jérusalem céleste. Mais là s’arrête la comparaison, car contrairement à l’artisan "clochetier" le Père et son prophète ne sont pas avares de leur Plan ni du mode d’emplois : la pénitence ! Nul besoin d’études, de méditations, d’introspection ou de retraite en de mystiques lieux, juste la simple Parole remâchée pour que chaque jour soit fait de pardon, de non-jugement, d’absence de préjugés, d’amour du prochain. Comme vous nous le rappelez, l’amour du prochain transforme toute notre vision et nous rend totalement libres (Rév d'Arès 10/10). C’est sûrement parce qu’il aimait profondément l’autre qu’un homme comme Nelson Mandela vécut libre dans une prison de quelques mètres carrés pendant des années sans devenir fou ou haineux, il ne pouvait pas faire courir son corps ni même le faire marcher ou il voulait. Pouvait il seulement s’allonger à son aise ? Mais parce qu’il aimait l’autre, sa liberté était tout autre que celle dont on se réclames si souvent et si impulsivement. Adolescent, je restais souvent en méditation devant cette phrase "La liberté des uns commence (ou s’arrête) là ou commence (ou s’arrête) celle de l’autre." Comment résoudre cette terrible antinomie si je suis libre, vraiment libre, alors je n’ai pas de limites quelle quelles soient, mais si je vis dans l’univers ne serait-ce qu’avec un seul autre être alors celui ci par sa propre liberté sans limites me donne des limites ! Dilemme insoluble, je me perdis dans la lecture de science fiction pour y trouver une réponse, dans la religion longuement, je finis par déclarer cela comme un mystère dont j’aurais la solution de l’autre cote. Puis petit a petit, grâce a mes voyages a travers le monde aussi, où je me sentais toujours bien même loin de "chez moi", je réalisais que la liberté que tout homme recherche, parce qu’il est Image et Ressemblance aux Créateur est de toute autre Nature que celle que la loi des rats nous fait miroiter (Rév d'Arès xix/24), j’ai la liberté de par la loi d’aller et venir en France ou en Europe ou ailleurs, de m’asseoir sur un banc, si il y a de la place, mais ma liberté, celle que m’a donné le Tout Autre est toute autre. C’est cette liberté Toute Autre qu’il nous faut rechercher, car la liberté que la loi donne a mon corps animal sera toujours une illusion ou au mieux limitée. Cette liberté Toute Autre est vivante elle est Moi et en Moi, qu’importe que la femme que je croise dans la rue a côte de chez moi soi en minijupes ou en burka, que l’on parle telle ou telle langue, qu’importe que je prie de telle ou telle manière, qu’importe que l’on m’octroie un nombre de m² précis pour ma prière et même si on empêche mon corps de prier en le jetant dans une geôle et même sous les coups, les brimades ou plus doux sous les conventions les us et coutumes des gens de mon époque et du lieu ou je vis et ou je prie. Les limites n’existent pas, si j’ai recherché et trouver la liberté de l'Image et Ressemblance que je suis du Créateur. Car ma Liberté, celle du Père que je retrouve par la pénitence en aimant mon prochain, fait que je ne vois plus les limites ni de mon corps ni de l’autre, je ne vois que des sœurs et des frères présent ou en devenir. Alors je peux être heureux partout et la question de la liberté n’est plus conçue comme une limite que me donne les autres mais belle et bien la limite que je donne à ma pénitence. Encore merci pour cette nouvelle salle de Prière où prononcer la Parole pour l’accomplir dans le monde est source de joie pour mon âme et un apaisement pour mon corps, car la beauté des Lieux est servante de ma Prière. Je viendrai prier avec vous, sœur Christiane et tous mes sœurs et frères, a partir du 12 Juillet. Philippe P. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire. Oui, notre liberté est absolue mais a un modérateur qui est l'amour, comme je le rappelle à frère Éric (197C50). C'est sous l'angle de l'amour que je vois que ma liberté ansolue s'arrête où commence la liberté absolue de mon prochain et ainsi de suite d'humaine en humain sur toute la chaîne humaine. Depuis la nuit de temps de l'humain hériter d'Adam et de donc héritier de son indépandance, indépendance illusoire en fait, l'homme a une réaction standard, toujours la même face à l'incertitude du lendemain comme de l'incertitude des intentions de l'étranger, c'est la défense. Toutes les cultures depuis le paléolithique sont défensives. Mais cette méfiance de l'homma vis à vis de l'étranger, du voisin, de la sauvagerie des animaux, va plus loin, elle a dégénéré en méfiance vis-à-vis de l'innovation, de sorte que l'homme transmet sans cesse aux générations suivantes sa méfiance vis-à-vis des idées nouvelles, même des idées dont l'intérêt fondamental paraît prouvé. Il s'ensuit qu'en réalité l'homme qui croit avoir évolué n'a pas évolué. Ce sont les techniques, les savoir-faire, les concepts scientifiques qui ont évolué, mais l'homme, lui, non, il n'a pas évolué. Les gens de Daech, par exemple, usaient de véhicules automobiles très perfectionnés, d'armes automatiques dernier cri, d'explosifs ultrapuissants, de radios, téléphones, internet, etc. des plus performants, mais au nom d'une culture inchangée depuis les temps péléolitiques, une culture qui ordonne qu'on détruise celui qui pense autrement, celui dont on a peur : l'autre. C'est avec Daech de façon plus spectaculaire qu'avec d'autres qu'on a vu que la barbarie était toujours active, que la néophobie était toujours rivée à la nature humaine. Et nous voilà, nous néophiles, ayant compris qu'il existe une vérité de base claire, simple, génératrice de Bien, qu'il nous faut consommer et par laquelle il nous faut remplacer nos vieilles habitudes afin d'évoluer vers un monde changé, heureux, nous voilà donc opposés à la masse évolutivement inerte des animaux pensants que nous rencontrons. En fait, nous nous heurtons à la citadelle de la pensée unique, des idées reçues, mais nous devons sans jamais arrêter lui donner l'assaut avec courage. Déjà nous avons fissuré son haut mur quelque part. J'espère que ce Pèlerinage que vous allez faire en 2018 va renforcer en vous la force d'être un assaillant plus vigoureux que jamais du Mal qui ronge le cœur de notre prochain. |
30jun18 197C53 Pourquoi, moi qui n’aime pas les rites, depuis vingt ans je reviens chaque année une semaine au Pèlerinage d’Arès? À l’adolescence, les rites de ma religion catholique m’ont paru souvent ridicules, déphasés par rapport à mon vécu. Jésus ne priait-il pas librement, la nuit sur la montagne ? Et maintenant encore, mon temple préféré, c’est la grande nature, la pureté verte de ses fleurs et du bleu, son silence aux cris d’oiseaux, son ombre et la caresse tiède et parfumée de l’air lumineux… Il y a trente ans, venant de découvrir le Message d’Arès, à mon père catholique j’écrivais ceci : "Ce qui me plaît dans ce livre, c’est qu’il nous débarrasse des rites." Et mon père, lecteur plus attentif que moi-même, me cita la phrase : Tu établiras ce rite comme les autres rites (Rév d'Arès 20/9). Maintenant vieux, je suis sensible à l’extraordinaire équilibre du message arésien, qui nous appelle à la liberté totale pour nous dépasser, mais dans la mesure (veillé 7),là où nous en sommes. Or dans nos pays, notre « aire » (veillée 5), beaucoup de « pénitents », de gens cherchant le bien, sont liés comme je l’étais à une religion et à ses rites, dont ils ne perçoivent pas les faiblesses. Pour les apprivoiser, le message d’Arès reprend là le meilleur, mais tout en en montrant les écueils et limites. De ce point de vue, le Pèlerinage me paraît un modèle. Le rite s’y limite à ce qui peut réunir pour un temps de recueillement des hommes en ascension, dans le plus grand respect de leur liberté, qu’ils prient ou méditent debout, assis, en tailleur, avec leurs lèvres ou en silence, avec les livres de leur choix… sur le lieu où a surgi cet appel à la piété libre. C’est ce même équilibre dans l’appel à changer en assumant ce passé chrétien qui m’a poussé à préparer l’an prochain pour mes 75 ans une fête où je m’autoadministrerai le baptême arésien, rite (20/9) visant purement et simplement à témoigner de sa foi active dans le Créateur Amour. François D. d’Ile de France |
Réponse : Eh oui, le Père par La Révélation d'Arès dit : Tu établiras ce rite comme les autres rites (20/9), mais c'était parce que le Père ne disposait pour nous parler que de notre langue humaine pauvre, insuffisante. La grande Catherine de Sienne disait avec justesse : "Il faut d'abord avoir soif," et votre père n'avait pas soif. C'est tout. S'il avait eu soif, il se serait dit : "Mais quel mot pouvait-il, le Père qui s'exprima à Arès, utiliser à la place de rite ? Tout comme il ne pouvait utiliser que pénitence à la place de pénitence..." Certes le Père aurait pu dire : Tu établieras ce rite à la place des rites des princes du culte, etc., mais le Père a une façon de parler directe qui n'est pas discursive comme la nôtre, laquelle aime manipuler les mots sans voir qu'elle ne fait que remplacer des mots par les mêmes mots avec des sens différents et qu'elle n'est finalement qu'une source de confusions sans fin. Confusion pour confusion, puisque la confusion est inévitable, le Père préfère la plus simple. Il espère seulement que ses lecteurs auront soif... Je suis heureux à l'idée que je vais prier avec vous, frère François, cette année comme les autres années. Merci, mon frère, pour ce beau commentaire. |
30jun18 197C54 Bien-aimé frère Michel, bonjour. J'ai lu le commentaire de notre frère Éric 197C50 et visionné sa vidéo je dois bien avouer que cela me fait beaucoup de peine que mon frère Éric soit dans cet état de souffrance et de crise. C'est moi qui ai demandé au frère qui s'était allongé de bien vouloir s'asseoir ; il ne s'agit donc pas du frère Éric. d'autre part je n'ai jamais dit à ce frère "Salut du peuple." C'est notre frère Éric qui interprète, je lui ai simplement demandé de s'assoir comme les autres. Alors que nous dînions un soir en présence de notre sœur Ghyslaine et notre sœur Danielle en plein restaurant, lorsque j'ai dit {que j'avais] parlé de ce frère qui c'était allongé Éric est monté en colère, se donnant en spectacle dans le restaurant. Bonjour l'exemple ! Danièle, Guylaine et moi avons essayé de lui expliquer. Je lui ai demandé de bien vouloir se calmer. Le lendemain j'ai envoyé un texto à notre frère Éric en lui demandant d'installer la paix en lui. Au restaurant avant l'arrivée de nos sœurs Ghyslaine et Danielle, je lui ai dit que le pardon était très important et qu'il pardonne aux frères avec qui il est en conflit, comme disait ma grand-mère : "Même si tu as raison tu dis oui," et j'ai rajouté quelle importance de savoir si j'ai raison ou si c'est l'autre qui a raison, les deux ont tort et pardonner c'est la clé. J'aime notre frère Éric et j'espère de tout mon cœur, de toute ma force, de toute mon âme, qu'il installe la paix en lui. Didier Br. d'Ile de France. |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ces belles images que vous avez prises depuis le Sud, du côté de l'agrandissement construit cette année 2018. Concernant frère Éric, nous l'aimons tous, nous souhaitons qu'il sorte de la période critique qu'il traverse et je suis convaincu qu'il le fera. |
30jun18 197C55 Bonjour, frère Michel, Ce message me renvoie a mon vécu. J'ai moi aussi eté temoin de la réalité surnaturelle, à la suite de quoi mes parents mon placé dans un hôpital psychiatrique. Depuis cinq ans je prends des medicaments qui m'empêchent de voir toutes ces choses que je suis obligé d'avaler pour éviter la camisole... Mais qui (ou quoi) m'empêchera de faire le bien ? Que penser d'une autorité médicale qui se permet de juger la spiritualitée des gens ? Qui se permet de qualifier de délirant celui qui dit : "Ceci est saint" ?! Que Dieu écarte le malin de notre chemin ! Merci de tout cœur. Je suis sauvé ! Cabrol L. |
Réponse : L'autorité médicale qui "se permet de juger votre spiritualité" a défini un type "d'homme normal" et a arbitrairement décidé que celui qui ne répond pas à cette description est malade, doit être soigné et écarté du monde où il est un perturbateur. Vous devez être qualifié médicalement de "délirant mystique", je devine. Je prie avec vous pendant ce Pèlerinage, mon frère Cabrol. |
02jul18 197C56 Bien aimé frère Michel en l’amour du Père, "Je suis libre absolument dans la mesure où j'aime. Autrement dit, ma liberté a un modérateur : l'amour" (197C50). C’est fondamental. Je suis venu sur l’Oasis du pèlerinage au milieu de l’indifférence et de l’incompréhension du monde (références aux réponses 197C45 et 46 d’une grande clarté). Ce monde compliqué broie notre image et ressemblance de Dieu (parole, amour, créativité, individualité, liberté) dans une illusion de bonheur matériel, social, légal ou purement virtuel. Dans ma prière et ma réflexion je loue la consistance de la nature du prophète, venue de la Parole, du vécu, de sa propre transformation, la pénitence. Dans le "brouillard" (référence à votre entrée précédente 196), si c’est le naturel qui l’emporte, je m’arrête parce que cela me surprend et que je n’y vois rien, mais si je veux avancer et que j’écarquille les yeux, je peux m’habituer de mieux en mieux et, prenant des repères, appréciant les distances, l’épaisseur variable du "brouillard", dosant la vitesse de ma progression, je me remets à voir suffisamment pour avancer et aller vers le but. Naturellement si je suis assis, je reste assis, mais pour voir plus loin et avancer, je me lève. Naturellement, je peux me laisser aller aux chefs, aux prêtres et aux docteurs qui me dominent (ou prétendent tout savoir mieux que moi) et me laisser embarquer avec le troupeau, mais avec le voulu que me rappelle le Créateur, je peux me relever, me redresser, et avec ce voulu je change ma nature d’animal ou d’esclave, je redeviens progressivement l’enfant que ce Créateur a voulu, je me nourris de Sa Parole, je reviens à Son Image et Ressemblance [Genève 1/26]. Le voulu change ma nature grâce à Dieu. Je ne vois plus de sens au vote pour aucun sénat [Rév d'Arès xxxv/1-3], mais dans l’urne qui pue [xix/15], je vote quand même pour notre frère Tolstoï ! Dans "Le Royaume des Cieux est en vous !" paru quatre-vingt-un ans avant la venue de Jésus à Arès, il crie tout au long des lignes que le message du prophète Jésus est totalement contredit par toutes les institutions et comportements sociaux des pays qui se prétendent chrétiens et qu’il est temps de nous mettre à accomplir clairement son enseignement libérateur et bon. Il prédit l’échec grave de toutes les révolutions violentes à venir, et l’aggravation des conflits par la soumission des peuples à la hiérarchie et aux lois qui les enchaînent. Vive La Révélation d’Arès qui porte nos consciences à la pénitence et à l’apostolat, à les accomplir avec détermination pour changer le monde ! Tout ce qui est dit sur l'agrandissement de la salle de prière est bon. Cette Maison est très bonne, simple, belle, lumineuse, et ainsi agrandie comme si ça avait toujours été comme ça : Effectivement, en vous suivant ainsi, je vois que ça peut se poursuivre… jusqu’à la Mer sur les Hauteurs, vous nous ouvrez des espaces dans l’œil et dans l’avenir. Belle année de lumière et de simplicité accrues entre nous et entre nous et le monde, sur le chemin de l’ascension avec toujours un peu plus de la Hauteur du Père. Je vous embrasse fraternellement ainsi que votre famille et toute l’équipe qui accueille sur le Saint Lieu. Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : La Maison de la Sainte Parole est "agrandie comme si ça avait toujours été comme ça", me dites-vous, frère Bernard, et c'est sans doute le plus beau compliment qui ait pu être fait à tous ceux qui ont contribué à réaliser cet agrandissement, car agrandir "comme si ça avait toujours été comme ça" était bien l'idée centrale du projet d'agrandissement. Je suis heureux que cet agrandissement ait été considéré comme réussi par beaucoup de ceux venus prier là depuis le 21 juin 2018. Peut-être certains ne l'ont-ils pas aimé, mais ils ne l'ont pas dit ; comme il en existe sûrement, car on ne peut jamais rien faire sans trouver des critiques, je leur demande pardon pour le ratage. De toute façon, il fallait agrandir ; l'exiguïté du saint lieu historique commençait à poser des problèmes insolubles. Merci de citer Tolstoï. Avant les apparitions de Jésus en 1974 j'étais dans l'église orthodoxe dont Léon ou Lev Tolstoï avait été excommunié et je connaissait peu ce penseur, sauf par ses romans de renommée internationale comme "Anna Karénine" ou "Guerre et Paix". Je savais aussi qu'il était soucieux du sort des moujiks russes. Mais j'étais ignorant de sa pensée profonde concernant Jésus et son enseignement des Évangiles. C'est en somme La Révélation d'Arès qui m'a fait découvrir la pensée spirituelle de Lev Tolstoï et m'émerveiller de ce que cet homme-là avait été de ceux qui en avaient précédé le Souffle. Combien de fois je me suis tourné vers le Père en m'accusant moi-même d'être indigne de la mission prophétique qu'Il me confiait, parce que des hommes qui m'avaient précédé étaient préparés à ce retour à la très simple Vérité, alors que je ne l'étais pas du tout. Tolstoï annonça sa critique de la religion chrétienne d'église dans "Ma Confession", la préface de sa critique de la théologie dogmatique: "Le mensonge comme la vérité sont transmis par ce qu'on appelle l'Église. Les deux sont contenus dans la tradition, dans ce qu'on appelle l'Histoire Sainte et les Écritures". Tolstoï pensait que la foi du charbonnier qui se ramène aux dogmes de l'église conviennent à l'homme simple et arriéré, mais que ce n'est plus possible pour un humain cultivé qui sait que "l'humanité n'est pas issue d'Adam et Ève, mais du développement de la vie animale", parce qu'on ne peut pas avoir une foi équilibrée si l'on se réduit aux dogmes en oubliant que "la foi embrasse tous les éléments de notre connaissance." Tolstoï, comme le Tchèque Petr Chelčický avant lui, pensait que le christianisme était corrompu par son association avec le pouvoir temporel depuis l'époque de l'empereur Constantin. Il disait que l'Église avait inventé un pseudo-christianisme qui permettait aux ecclésiastiques d'obtenir des avantages matériels en contrepartie du soutien aux représentants des autorités civiles pour continuer leur ancienne vie. En fait, rappelait Tolstoï, l'approbation par les autorités religieuses d'un État basé sur la violence (police, armée, guerre, peine capitale, condamnation judiciaire, châtiment, etc.) est une négation directe de l'enseignement de Jésus, sans compter que la doctrine chrétienne interdit le statut de maître. Tolstoï disait que l'Église — qu'elle soit orthodoxe, grecque, catholique, protestante, luthérienne, etc. —- se veut seule dépositaire de la vérité avec ses conciles, ses dogmes, son intolérance, ses excommunications, mais qu'en fait elle n'est qu'une institution civile tyrannique et qu'il en est de même des milliers de sectes ennemies les unes des autres et de toutes les autres religions qui ont eu la même histoire. Tolstaï affirmait, à juste titre, que seul un christianisme que ne contrôle ou ne gêne aucune institution civile est indépendant et vrai. Tolstoï a écrit : "L'objet de toute la théologie est d'empêcher les gens de comprendre... Les dogmes sont difficiles ou impossibles à comprendre et leurs fruits sont mauvais : division, envie, haine, exécutions, bannissements, meurtre des femmes et des enfants, bûcher et tortures... Ainsi toute personne prétendant croire à la doctrine chrétienne doit choisir ou le Credo ou le Sermon sur la Montagne." Merci pour votre commentaire, frère Bernard. |
02jul18 197C57 Cher prophète du Très Haut, Nous sommes au Pèlerinage mon époux et moi depuis le 23 juin. J'ai la joie de découvrir l'agrandissement de la Maison de la Sainte Parole. Sur ce Lieu tout est soigneusement bien réalisé, réfléchi pour que chacun puisse prier, méditer, lire sans être géné, dans la paix. Un soir, avant la prière Sœur Christiane, votre épouse est venue vers nous pour nous proposer d'essayer deux endroits dans la Maison de la Sainte Parole qui pourraient être réservés aux pèlerins se déplaçant en fauteuil roulant pour la bonne fluidité du déplacement sur le lieu des Théophanies. Après avoir fait mon "salut à Dieu" je me dirigeai, accompagnée par sœur Christiane, près de la porte par où vous rentriez lorsque Dieu vous parla en 1977 pour voir si mon fauteuil roulant passait, ce qui fut le cas. Mais nous n'avons pas tous des fauteuils roulants de même largeur[ ; il faut donc penser aux autres]. Je me dirigea ensuite vers l'autre place à gauche du cadre en bois qui délimite l'endroit où s'était dressé le bâton de Lumière au moment des Théophanies. Je pris place à gauche de ce cercle, ne sachant pas dans quel sens je devais me mettre pour prier parce qu'il ne m'est pas venu à l'idée de me positionner face à l'endroit où le bâton de Lumière se dressa. Sœur Christiane a bien essayé de m'y inviter mais étant malentendante j'ai beaucoup de mal a comprendre les chuchotements et je n'ai pas osé faire répéter sœur Christiane. C'est notre frère Bernard L. qui m'y a invité après vous avoir vu me faire le geste de tourner alors que je me suis mit face à vous, ayant réfléchis que Dieu devait être sur ma gauche (Rév d'Arès 38/4). Marielle tu es vraiment lente à la comprenette ! Il ne m'a pas été facile, les trois premiers jours de prier à cet endroit. Au milieu de tous je me trouvais trop visible, j'avais envie de me mettre dans un trou de souris. J'avais des difficultés à me concentrer. Puis, je me suis dis : "Marielle, patience, confiance !" Ensuite j'ai pris mes marques. Aux frères et sœurs qui me demandent pourquoi je me trouve à prier là ? Je ne sais pas trop quoi leur dire mais il y a trois raisons qui me viennent en tête : d'abord le pragmatisme, ensuite le fait que les personnes souffrantes méritent d'être près de Dieu (propos que vous avez tenu aux frères et sœurs de service), enfin le fait qu'en plaçant à cet endroit les personnes en fauteuil roulant vous souhaitez rappeler que nous sommes dans un monde de péché et que seule la pénitence de chacun d'entre nous changera ce monde pour le sauver et ainsi les maux du monde disparaîtront. Le pèlerin peut peut-être plus facilement en prendre conscience en nous voyant prier à côté du bâton de Lumière ? Merci de m'éclairer sur ce point. Merci pour tout ce que vous faites pour nous et pour cette belle Maison de la Sainte Parole qui grâce aux soins de ceux qui l'entretiennent nous permet de prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7) en toute sérénité. Je souhaite à tous mes frères et sœurs ainsi qu'a vous-même et sœur Christiane un très bon Pèlerinage ! Marielle J. d'île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Marielle, pour ce commentaire, par lequel vous exposez votre embarras concernant la position que j'ai suggérée voilà quelques jours pour mes frères et sœurs handicapés en fauteuil roulant dans la salle des Théophanies. Avant l'agrandissement qui a été réalisé cette année après un chantier d'environ six mois la salle de prière était exiguë et chacun se plaçait comme il pouvait face au Saint Lieu où parla le Père en 1977 et alors tant pis si la vue du Saint Lieu était cachée à ceux qui priaient dans le narthex. Après l'agrandissement je souhaite que le narthex (l'espace entre les deux rangées d'arcades) soit dégagé, devienne simplement un lieu de circulation, et que plus personne ne bouche la vue dans l'encadrement des arcades afin que ceux qui prient au fond de la nouvelle salle aient une vue pas trop masquée de la salle historique. Or, c'est toujours plus ou moins dans l'encadrement des arcades que peuvent se tenir nos frères et sœurs en chaise roulante qui, étant statiques et figés sur leurs chaises comme des statues sur leurs piédestals, bouchent particulièrement la vue (les pauvres, ce n'est pas de leur faute). J'ai donc cherché pour eux un endroit où ils encombrent moins sans être pour autant eux-mêmes trop à l'étroit. Sœur Christiane a eu l'idée de placer les pèlerins en chaise roulante soit à la place de la table sur laquelle se trouvent des livres dans le coin sud-est de la salle historique, soit en face dans l'espace entre la grille de la "porte de l'homme" (par où j'entrais dans la salle à l'époque des Théophanies) et la dernier siège dans le coin sud-ouest. Je n'étais pas favorable à cette solution en raison de l'étroitesse de ces lieux et de la difficulté d'y parvenir quand il y a affluence, mais j'ai laissé sœur Christiane essayer, ce qu'elle a donc fait d'après votre commentaire. Pour moi l'endroit le moins gênant tant pour les handicapés que pour les autres pèlerins étaient l'emplacement de la table placée au nord du cadre de bois. J'ai fait enlever cette table et c'est ainsi que vous vous êtes trouvée là, visiblement intimidée parce que vous aviez l'impression d'être trop mise en évidence, devenue le point de mire de tout le monde, mais en fait quand les pèlerins prient et/ou lisent la Parole ils ne font pas attention à qui est là ou ailleurs. Il était normal qu'étant à cet endroit vous honoriez l'endroit où s'était dressé le bâton de Lumière en lui faisant face au lieu de le bouder en vous mettant de côté. Comme vous voyez la raison de vous mettre là plutôt qu'ailleurs est d'ordre purement "pragmatique" comme vous dites, dison d'ordre purement pratique. Ceci dit, il est exact qu'ayant parlé à je ne sais plus qui de l'endroit que je proposais de réserver aux handicapés et voyant le regard interrogateur ou sceptique de ce je ne sais plus qui (franchement j'ai complètement oublié de qui il s'agit), j'ai ajouté pour couper court au débat que je sentais s'amorcer dans sa tête : "Et, d'ailleurs, ne nous faut-il honorer particulièrement ceux d'entre nous qui souffrent d'un handicap ?" Ce qui sans être faux reste quand même secondaire, car il n'y a pas que ceux en chaise roulante qui souffrent. Je suis très heureux d'avoir prié avec vous, sœur Marielle, et frère Éric pendant cette première quinzaine de Pèlerinage. |
02jul18 197C58 Cher frére Michel, Je veux profiter de cette entrée pour vous poser une question d'une grande importance sur ce que vous entendez, ce qu'on entends généralement par "le Salut". C'est l'occasion ou jamais.... Je n'ai jamais compris. Vous dites: "De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin orthographie avec un grand P — et tous les autres, le grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et les autres étant de toute façon des pénitents, le salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3)." Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les seuls définissables, parce qu'ils comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme le prophète aussi strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses. Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont radicalement différents des croyants traditionnels, qui cherchent leur salut dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion " Le salut, c'est quoi ? Vous voulez dire l'enfer ou le paradis ? Si les hommes font pénitence ils iront au paradis dans le cas contraire c'est l'enfer ? Dans ce cas pourquoi ne pas le dire ? De plus on peut très bien comprendre La Révélation d'Arès, faire pénitence, et ne pas croire que La Révélation d'Arès vient de Dieu. Dans ce cas, où va t'on ? Yvan B. d'Ile de France |
Réponse : Les bras m'en tombent ! Mon frère Yvan, vous veniez à mon enseignement à "L'Espace des Peupliers" en 1996 et vous avez depuis 2006 suivi mon blog, soit depuis douze ans, et vous ne savez pas encore ce qu'est le salut au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès ? Vous me dites ici : "Le salut, c'est quoi ? Vous voulez dire l'enfer ou le paradis ? Si les hommes font pénitence ils iront au paradis dans le cas contraire c'est l'enfer ? Dans ce cas pourquoi ne pas le dire ?" et en disant cela vous montrez que vous ne lisez pas La Révélation d'Arès, puisque ni le "paradis" ni "l'enfer" comme récompenses du comportement sur terre ne sont cités dans la Parole d'Arès. Je ne parle pas de "paradis" et "d'enfer" simplement parce que La Révélation d'Arès n'en parle pas. Vous avez au moins compris qu'il y a une relation entre le salut et la mort, autrement dit entre le salut et l'au-delà. J'enseigne depuis toujours qu'on ne fait qu'emporter dans l'au-delà ce qu'on a été dans cette vie terrestre. Si votre vie terrestre est spirituellement totalement vide, votre au-delà sera totalement vide, vous ne serez qu'un spectre dans les ténèbres glacées, c'est-à-dire pratiquement rien, vous serez une sorte de néant mort comme un chien, un rat, un ornithorynque, ou à peu près. J'ai parlé plusieurs fois de l'expérience de l'au-delà que Jésus me fit vivre en 1974. Que vis-je alors dans le séjour des spectres ? (Rév d'Arès 17/1) Une grisaille faiblement bougeante, pratiquement rien. Mais l'homme qui a été bon retrouve dans l'au-delà cette bonté, qu'il ait été pèlerin d'Arès, Pèlerin d'Arès, catholique, juif, musulman, pigmée animiste, pauvre paysan bouddhiste, athée, papou avec ses amulettes, trappiste, rabbin, bref, n'importe quoi sur terre. |
02jul18 197C59 Presque tous les jours je lis votre blog, puis je vais sur facebook et, en ce moment, je vois souvent des articles sur les pervers narcissiques comme : "Sachez reconnaitre un pervers narcissique". Donc un pervers narcissique serait un manipulateur — qui n'a jamais de sa vie manipulé quelqu'un? — totalement de nue d'empathie [?]. Je veux bien croire que ces gens existent mais les articles sous-entendent que le monde en serait rempli ! J'ai rencontre pas mal de monde grâce la Mission, je ne crois pas avoir rencontré une seule personne avec un vide empathique. Ces psychiatres sont pour moi des docteurs délirants au language d'ivrogne [Rév d'Arès 32/9] ; ils peuvent certes déceler des maladies psychiatriques et soulager un peu ces malades et je leur en suis reconnaissant, étant moi-même affecté, mais ils catégorisent trop. Se rendent-ils compte qu'en sous-entendant qu'il y a plein de pervers narcissiques, ils font des dégats ? J'en étais venu moi-même à supposer que mon ex-femme souffrait de cela (et en le pensant j'ai rouvert une plaie en moi, la plaie de l'abandon et cette plaie rouverte a répandu en moi une haine glacée comme les ténèbres envers mon ex-femme et cela pourrait être le cas de beaucoup de personnes dans mon cas). Donc, avec ce genre d'affirmation, qui pour moi est un préjugé, les psychiatres font des dégâts effrayants. Autre exemple, sur facebook un psychiatre dit que M Macron est un psychopathe, car sa femme de 39 ans a l'epoque l'aurait violé a l'age de 15 ans et brisé le tabou de la pedophilie, donc depuis il n'aurait plus de limites, mais que sait cet homme sur M. Macron pour affirmer de telles choses ? Ne sont-ils pas tombés amoureux l'un de l'autre tout simplement ? Là je réalise combien l'intelligence intellectuelle sans intelligence spirituelle peut mener a des raisonnements glacés comme les ténèbres glacées et tres dangereux. Je suis hors sujet, donc je comprendrai si vous ne me publiez pas sur votre blog. Je vous embrasse bien fort Cédric P. des Philippines |
Réponse : Oui, frère Cédric, vous êtes hors sujet, mais étant donnée votre solitude à l'autre bout du monde, j'essaie de ne pas vous laisser mijoter dans vos idées sombres, puisque vous éprouvez "une haine glacée comme les ténèbres envers votre ex-femme" et que, face à l'effrayante situation morale où vous vous mettez ainsi, mon devoir est de vous rappeler que vous devez pardonner et vous interdire à vous-même d'éprouver de la haine pour votre ex-épouse. Un Pèlerin d'Arès ne peut être qu'amour, pardon, paix, libre de tous préjugés. J'ignorais que des psychiatres faisaient sur facebook des commentaires sur l'état de santé de M. Macron et de son épouse Brfigitte, mais ces gens, tout médecins qu'ils soient, sont aussi mauvaise langue et bêtes que les autres. Je vous encourage à ne pas lire ces sornettes. Prêchez l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le liberté de l'esprit et oubliez tout ce que vous me racontez ici. |
02jul18 197C60 Suite aux élections présidentielles qui ont eu lieu en France [2017], Emmanuel Macron est désormais le Président de la France. En tant que président français, il sera également Prince d’Andorre, un titre qu’il partagera avec l’Evêque espagnol d’Urgell. Cette situation est le fruit d’un différend datant de 1278, entre l’Evêque d’Urgell et son voisin, le Comte de Foix qui contrôlait alors une terre maintenant connue sous le nom d’Andorre. Un compromis fut trouvé à l’époque: le Comte et l’Evêque s’engagèrent à partager la souveraineté d’Andorre, en tant que Co-Princes. Par la suite, les terres de Foix sont devenues propriétés du roi de France, et à la Révolution française en 1789, celles du Chef d’Etat français. Bien que le président français dispose de certains pouvoirs constitutionnels en Andorre grâce à son titre de Prince d’Andorre, il n’a aucune possibilité d’agir de la façon indépendante. Toutefois, en accord avec le co-Prince, le président français peut dissoudre l’Assemblée Andorrane et promulguer de nouvelles lois – ce pouvoir est une relique intéressante de la résolution amiable d’un différend datant de plus de 700 ans. J’apprends maintenant par les infos qu’ Emmanuel Macron accepte le titre de chanoine du Latran Le président français a écrit au chapitre de la basilique romaine du Latran pour accepter le titre honorifique qui revient de droit aux chefs d’État français depuis Henri IV et laisse entendre qu’il viendra en prendre possession. Dans une lettre au chapitre de la basilique Saint-Jean-de-Latran, le président de la République française Emmanuel Macron a officiellement accepté son titre de "premier et unique chanoine honoraire" de cette basilique romaine, la cathédrale du pape. Cette tradition remonte à Louis XI, en 1482, et avait été renouvelée en 1604 par Henri IV : après avoir renoncé au protestantisme, celui-ci décida en effet de faire don au Latran, la cathédrale du pape, de l’abbaye bénédictine de Clairac (Lot-et-Garonne), ainsi que de ses revenus. Pour le remercier, le chapitre du Latran attribua ce titre canonial et s’engagea à célébrer chaque année la date anniversaire de sa naissance, le 13 décembre. Lors de cette messe de la Sainte-Lucie, l’ambassadeur de France près le Saint-Siège y est encensé et reçoit les honneurs liturgiques, en lieu et place du président de la République. Le roi noir, le roi blanc même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14). La loi concernant la séparation des Églises et de l’État est une loi adoptée le 9 décembre 1905. Ou est le respect de cette loi par l’état…serait-elle lugubrement bafouée par cette dernière ? Mary C. de Bretagne-Sud |
Réponse : Oh, vous savez, ma sœur Mary, que M. Macron soit prince d'Andorre, ou prince des poètes, ou prince du bric-à-brac comme disait Balzac, ou bien qu'il soit chanoine honoraire de Latran ou capotal honoraire de la 193e brigade de pompiers du Cantal, cela, je vous l'assure, me laisse totalement indifférent. Dormez en paix ! |
03jul18 197C61 Cher frère Michel, Je viens de passer trois jours au Pèlerinage d'Arès toute seule, profitant d'une fenêtre de disponibilité dans mon emploi du temps et avant de revenir en famille pour la quinzaine d'août. J'étais vraiment curieuse de voir l'agrandissement de la maison de la Parole, et je joins mes compliments à ceux déjà exprimés sur le blog : c'est très réussi. Tout comme mon frère Bernard L de Lorient, j'ai eu le sentiment en entrant la première fois que "ça avait toujours été comme ça". Pour l’anecdote, c'est tout de même assez cocasse, lorsque l'on arrive du bourg d'Arès, de tomber sur ce grand panneau très visible, planté pile devant le portail d'entrée des pèlerins et dans les mêmes tons de peinture, qui dit "Travaux réalisés par le département" ! (Aïe, voilà qui va donner du grain à moudre à vos détracteurs qui diront que vous détournez l'argent public... En réalité on comprend assez vite que le panneau fait référence au trottoir et au rond-point nouvellement aménagés à cet endroit). Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane. Caroline B. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Merci, ma sœur Caroline, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous ayez aimé l'agrandissement vers le Sud de la salle de prière historique de la Maison de la Sainte Parole ou plutôt de l'adjonction vers le Sud, au-delà du narthex, d'une réplique de la salle de prière historique. On m'a déjà fait la même remarque que la vôtre à propos du grand (pourquoi si grand ?) panneau placé devant notre mur de l'avenue de la Libération à Arès pour signaler le travail de fermeture de la rue Jean Lebas en vue de placer un abribus ou une aubette avant le rond-point pour remplacer l'arrêt des cars actuellement placé après le rond-point. Ainsi la portion de la rue Jean Lebas qui longe la Maison de la Sainte Parole devient une impasse. Cela nous isole avec bonheur, car il n'y a plus de voitures passant devant la salle de prière du Pèlerinage, donc plus de bruit. Je souhaite que ce Pèlerinage vous ait permis de reprendre le Feu ! |
03jul18 197C62 Figurez-vous qu'aujourd'hui un homme, qui était devenu un ami pour moi et avec qui j'échangeais sur La Révélation d'Arès, quelqu'un avec qui on avait pas mal de points communs, m'a fait part d'une vision qu'il a eu sur moi. Dans sa vision il me voyait sur un cheval, casqué, habillé en guerrier, épée à la main. Eh bien, cette vision lui a fait peur et il a aussitôt récité une Sourate du Coran me figeant sur place en statue de pierre, mais bon heureusement c'est seulement dans sa vision ! Le fait est qu'à partir de là, il croit que je l'endoctrine et il s'en tient à tout ce qui est bien accroché dans ce monde. Je ne crois pas avoir jamais voulu l'endoctriner, peut-être ai-je parlé de La Révélation d'Arès avec trop de passion, c'est un peu mon point faible, mais bon malgré ça, il dit rester mon ami, il m'a même demandé pardon s'il m'avait blessé. Je lui ai répondu que non, mais que dorénavant j'éviterai de parler avec lui de La Révélation d'Arès. C'est vrai que je n'ai pratiquement que ça en tête, comme quoi je peut donner l'impression d'être un endoctrineur, c'est pas toujours facile de trouver le juste équilibre, de faire la part des choses, de sortir d'un monde figé sur lequel je me suis calqué toute ma vie de manière inconsciente, mais nous sommes tous comme ça ; nous avons plus de prisons dans la tête que dans la vie vécue. Je souhaite un très bon Pèlerinage à tous mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès et surtout beaucoup de force, de lucidité, d'intelligence, de réflexion, de mesure, de patience, de volonté, de tout ce qui va de pair avec notre image de Dieu. Angel C.-D. de Genève (Suisse) |
Réponse : Il n'est pas du tout rare, mon frère Angel, que des Musulmans de connaissance auxquels nous parlons en toute sérénité et confiance de La Révélation d'Arès trouvent subitement un prétexte pour cesser d'aborder ce sujet avec nous ou même pour rompre avec nous. J'ai pu découvrir, dans divers cas, que ces revirements venaient de mises en garde que leur faisaient tantôt leur entourage familial, tantôt leur entourage religieuc, tantôt l'imam de leur mosquée, etc., contre La Révélation d'Arès et donc contre nous Pèlerins d'Arès. Ils oublient, ces frères Musulmans, que La Révélation d'Arès depuis 1974, une époque où les relations entre christianisme et islam étaient quasi inexistantes, a fait énormément pour ouvrir les yeux des Chrétiens sur l'authenticité prophétique de Mahomet, appelé Mouhamad dans la Paroler d'Arès. Je me souviens qu'en 1974, cherchant un Coran français en librairie, je n'en trouvais que deux : La traduction de Kazimirski et la traduction de Si Hamza Boubakeur. C'est d'ailleurs dans cette dernière que j'ai découvert moi-même le Coran. Depuis lors, en quarante quatre ans, les traductions en français se sont multipliées puisque j'en ai quelque vingt-cinq dans ma bibliothèque. Oui, les Musulmans oublient que La Révélation d'Arès a tracé un fort trait d'union entre Jésus et Mouhamad. Il est également assez fréquent que des Musulmans séduits par La Révélation d'Arès le soient beaucoup moins par mon interprétation de cette Sainte Parole. Ils désapprouvent, notamment, la place relative que je donne au Coran, comme je le fais pour la Bible, dans la grande chaîne prophétique. Je rappelle que les prophètes : Sarsouchtratam (Zoroastre), Noé, Abraham, Élie, Isaïe, Jésus, Mouhamad sont bien reconnus par La Révélation d'Arès, mais que Celle-ci se garde de nommer et citer la Bible ou le Coran pour la simple raison que ces livres ne contiennent pas la stricte vérité qu'enseignèrent ces prophètes. Je dis que La Révélation d'Arès donne le vrai sens du Coran et permet d'y déceler les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui y furent introduits pour diverses raisons (mauvaise mémoire, confusion, erreur, malignité, politique, etc.), alors que ces Musulmans-là voient plutôt le contraire ; selon eux c'est le Coran qui donne du sens à La Révélation d'Arès. Cette crispation sur la tradition culturelle se retrouve notamment dans le petit mouvement des droits changeurs qui s'est amorcé chez nous et dont on peut prendre connaissance dans le site "Al Abdal" sur l'Internet. Je n'ai rien, quant à moi, contre ce mouvement-là dans la mesure où ces droits changeurs deviennent des pénitents, des hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de préjugés, qui est la seule pratique qui mène au Salut, cer il est très clair que La Révélation d'Arès enseigne comme fondamental que ce n'est ni ce que l'homme croit, ni comment il prie, ni la religion qu'il pratique qui le sauve, mais que c'est uniquement la vie de Bien qu'il mène qui le sauve. Si votre ami musulman ne veut plus parler de La Révélation d'Arès avec vous, qu'importe s'il est un pénitent ! |
03jul18 197C63 Je ne viens pas au Pèlerinage d’Arès par religiosité, ni pour soigner mes bobos, ni en attente de miracle, ni pour obtenir les bonnes grâces du Seigneur, ni par obligation, ni pour Le louanger, ni même pour L’honorer car c’est Lui qui m’honore par la Présence particulière qu’Il a laissée là : Viens prendre le Feu ! (Rév d'Arès xLi/7), me dit-Il. Je viens, Père, je viens. Je viens pour ce à quoi l’homme moderne ordinaire n’a plus le temps, ni de penser, ni de faire, remettant toujours à demain de renoncer aux vanités (Rév d'Arès 13/4). Je viens pour l'essentiel que j’irai ensuite lui rappeler le reste de l’année par ma mission de rue en cherchant parmi sa multitude grouillante les épis plus ou moins mûris, ceux qui ont encore un petit quelque chose de cette priorité-là. Car la vie est courte pour chacun, elle passe comme un rêve, assez souvent cauchemar, puis sans crier gare la vie a passé et l’homme passe la porte des ténèbres (Rév d'Arès 33/32), se retrouve sans chair, devient spectre. Trop tard pour se faire une âme ! Or, l’homme se fait une âme quand, dans sa chair, il entre en pénitence (Rév d'Arès 8/6), consciemment ou non, insiste Dieu dans La Révélation d’Arès : (L’)homme gagne maintenant. Il (n’)a (qu’)une vie au soleil (v/6). Prôner la pénitence c’est ramener toutes les complications humaines de plus en plus prégnantes, injonctions de toutes sortes, contraintes, pubs, séductions, surveillances, agressions, peurs, contrôles, contrôle du contrôle, mesquins calculs politiques, connexions à tout va... bref les mille soucis qui tournent en rond dans les têtes à une unique préoccupation prioritaire, primordiale et existentielle : changer son cœur, aimer. Je vais donc au Pèlerinage d’Arès pour mieux aimer, réduire ma séparation avec le Créateur, séparation ou péché envers le Créateur, entretenue par notre espèce depuis des millénaires par transmission culturelle. J’y vais pour réduire la distance entre Lui et moi, qui, dans ce lieu vibrant et quelque peu hors du temps [Rév d'Arès 12/6] prend les allures d’un feu follet dansant entre moi et Moi. J’y vais pour le Fond des Fonds (xxxiv/06), parce que j’ai compris que la Vie était au-dessus ou au-delà de n’importe quelle différence religieuse, culturelle ou politique. J’y vais pour l’Un, pour la Vie [24/5], pour faire mon plein d’Essence-Ciel. Simplifions encore : la pénitence n’est au fond, rien d’autre qu’apprendre à aimer. Aimer de la manière dont le Tout nous aime et aime Sa Création, cet infini inconcevable qui donne encore le vertige, un vertige de plus en plus attirant, délicieux, maîtrisé, au ver infime [Rév d'Arès 2/10] et infirme que je suis. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Claude, pour ce très beau commentaire. Merci de souligner ici, pour nous tous avec nos cerveaux mal dégagés de la culture qui les encroûtent, que La Révélation d'Arès ne fait pas de nous des mécaniques à raisonner comme les religions font de leurs théologiens, mais des "cœurs pour aimer". Le théologien découpe les idées sur l'étal pour son plat (Rév d'Arès viii/11), décortique les phrases, épluche et décérèbre les mots et les phrases, embobeline, détourne, mais nous, nous venons à Arès simplement pour prendre le Feu ! Un Feu qui n'est pas fait pour cuire nos frères humains comme des biftecks, mais qui est fait pour les rendre beaux, légers comme la porcelaine, car un pénitent est une porcelaine légère dans un vaisselier plein de vieux ustensiles en fer, en cuivre, qui brisent. Mais ils ne briseront pas indéfiniment ; cela nous le savons. Ce qui chez nous définit l'Idée n'est pas le raisonnement intellectuel, mais, comme vous le dites, frère Claude, le cœur qui bat, l'âme que nous faisons naître par notre pénitence. Nous sommes le Souffle, le Vent qui disperse les mirages. Ce n'est pas ce que nous pensons être la pure clarté de la raison raisonnante qui nous conduit à Arès, mais l'amour. La preuve, dès qu'on entre dans cette salle où en 1977 les Théophanies surgirent on n'a plus tellement envie de parler, on est là coi ! C'est du moins ce que je ressens. Je me force à amener sur mes lèvres, à prononcer la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) dans ma vie de chaque jour jusqu'au Pèlerinage suivant et ainsi de suite sans discontinuer jusqu'à l'éternité. |
03jul18 197C64 Chaque année le pèlerinage est différent, mais cette année je souhaite qu’il soit un grand plus, une volonté indicible de me coller plus fortement à la Volonté du Père [Rév d'Arès 12/4] pour que Sa Sainteté déchire en moi tout ce qui m’empêche d’exister, une brûlure qui libère enfin mon poulain agile [10/10]. Je me vois enfiler ma tunique, ranger mes chaussures, prendre mes livres, suivre mes frères et sœurs m’arrêter devant le texte d’arrivée du pèlerin : "Me voilà Seigneur, je ne suis pas venue de moi-même, il a fallu que tu m’appelles (…)", mais je ne peux pas Lui dire : "Je n’ai pas crié vers toi," parce que si, j’ai crié vers Lui à une époque où je sentais que l’humanité allait se perdre et je L’engueulais avec l’énergie de quelqu’un qui croit que Dieu est si loin qu’il peut bien tout lui dire et n’importe quoi. Depuis trente ans, je n’ai pas réussi à sentir Dieu comme un Père aimant [Rév d'Arès 12/7], je veux me débarrasser absolument de l’image religieuse que je sens avoir encore en moi. C’est un obstacle dans ma relation avec Lui. Je lui demande de me faire sentir son amour comme un fiancé amoureux qui m’attend pour qu’enfin j’aie la plus grande confiance dans son amour fort et constructif et donc en moi. Et en lisant les "Gathas" de Zarathoustra, je tombe sur ce passage : "J’avance vers Toi : Regarde moi bien et donne moi l’amour qu’un amoureux dans le rayonnement de la Justesse, offre à sa bien aimée et enrichis moi de la Pensée Juste." Ça m’a fait un bien fou de lire ces mots de Zarathoustra, même d’ailleurs s’ils ne sont pas de lui. Il n’y a donc pas que moi qui ai besoin de réclamer l’amour divin de cette façon. Je suis en train de relire avec une attention soutenue votre texte "Amour" parue dans le Pèlerin 1993-1996, cet amour qui me manque tant et que je souhaite développer fortement tant je veux l’acquérir. Extraits :
Que cet amour me brûle au point de m’embraser pour être une chair dont le cœur rougi me pousse à me dépasser vraiment pour n’être plus rien pour moi-même et tout pour cet Amour gigantesque que le péché abîme. Que nos pénitences soient toujours plus vigoureuses pour que l’outil Amour reconstruise une terre de bonheur avec des hommes devenus bons, pacifiques, généreux et, bien sûr, aimants. Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2], je sais, parce que la patience fait partie de l’Amour à développer, mais cette année j’ai besoin de sauter le pas. Je ne veux pas mourir avant d'avoir fait le maximum de ce que je peux. Très bon pèlerinage à vous, cher prophète Mikal, notre frère aîné, à votre épouse Christiane et à tous mes frères et sœurs, ceux qui pourront venir à Arès comme à ceux qui ne peuvent pas s’y rendre et qui le font par leur âme. Andréa J. d'Île de France |
Réponse : J'ai l'œil humide en vous lisant, ma sœur Andréa. Quel émouvant commentaire que le vôtre ici ! Comme vous le rappelez en citant mon article "Amour" dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", qui le dit avec d'autres mots, inouïe est la diversité des causes qui poussent jusqu'au Pèlerinage d'Arès beaucoup de pèlerins chaque année. Il n'existe pas une seule raison de vouloir prendre le Feu à Arès, mais, dans ce monde encore très encombrés d'idées en tous sens, petites ou grandes, des quantiés de raisons. Toutefois, vous avez raison, la plus belle raison d'aller à Arès est d'y trouver l'Amour de Celui venu parler aux hommes sur ce Saint lieu en 1977 comme y rallumer chaque année l'amour que l'homme doit avoir pour son prochain, relier cet Amour à cet amour. Prier à Arès — c'est du moins ce que je ressens moi-même —, c'est permettre à la Pensée très simple mais aussi très subtile du Père trop aimant, à Sa Pensée escarpée difficile à gravir jusqu'aux Hauteurs Saintes, de paraître accessible à nos pauvres cerveaux d'animaux qui, comme le bon chien essaie de comprendre son maître, s'efforcent de retrouver toute la Lumière qu'ils abritèrent au temps heureux d'Éden. Au fond, chacun de nous de sa vie connaît bien peu de choses. C'est l'amour qui dans cette vie apporte le flambeau qui éclaire le mieux. Aussi, si nous ignorons en détail ce que nous sommes, la Lumière d'Arès nous permet de dessiner de nous une silhouette dans le brouillard. Arès, c'est comme le coup de foudre. On ne sait pas pourquoi celui ou celle qu'on se met soudain à aimer nous plaît tant, on l'aime, c'est tout. Le cours de notre existence se fixe sur cette Voix Qui a parlé sur ce Saint lieu en 1977. Alléluia ! |
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00xxx00 197CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |