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19 juillet 2017 (0187)
L'apôtre sur l'orange pourrissante

Quand Jésus en 1974 puis le Père en 1977 parlèrent au monde à Arès, qui parmi nous imaginait qu'un jour il ou elle serait apôtre ?
Personne.

Vie et Mort
Vie ou mort, il faudra choisir !

Or, apôtres nous sommes maintenant, cherchant les humains capables de pénitence, de réparer l'erreur d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion. Elle relance la vie apostolique. Les apôtres ont disparu, parce qu'ils ou elles s'adaptent à la vie avec ses hauts, ses bas, ses péripéties, alors que la religion statufie, rigidifie, momifie (Rév d'Arès xLix/7).
Qui ouvre tout grand l'esprit au monde des brochures touristiques réalise qu'il n'est qu'un trompe-l'œil, un arbre à moitié vivant et à moitié mort ou une grosse orange encore belle au dehors, mais corrompue en dedans.
Sur l'orange pourrissante du monde s'est refermée la main de l'homme, devenu son rusé (Rév d'Arès 15/1), ladre, irritable, mais libre (10/10) maître (18/1) à la place du génésiaque et prodigue Maître (18/3), dont la Main ne fait plus que l'effleurer. Le Pèlerin d'Arès, trop rare encore, s'efforce de pénétrer entre les doigts serrés des pécheurs pour sauver l'orange par l'intérieur.
L'apôtre est l'ouvrier du salut, il ou elle ouvre la porte de la Vie (24/5).

Terre-Orange pourrissanteLe monde est une orange pourrissante.
Sur sa peau, belle encore, rampent en tous sens les escargots dorés nacrés de la religion et de la politique, dans le sillage baveux de leurs prédécesseurs. Ils donnent à leur bave le nom d'Ordre, qui n'est que désordre, puisque, si j'en crois les discours, l'ordre doit toujours être rétabli et donc n'existe jamais.
Nous sommes des apôtres dans la rue. Comment attirer l'attention d'oreilles gâtées, de cerveaux sans jus de Vie ? Les humains survivent plus qu'ils ne vivent et ne s'en rendent pas compte. Fiers de leurs créations, ils ne voient pas que Paris, New York ou Tokyo dans leur illusoire splendeur sont pauvres, tristes, fragiles comparés au bonheur (Rév d'Arès 36/23, xxvi/12) constant et perpétuel auquel il faudrait viser. Les plus belles villes, les plus beaux musées (Rév d'Arès xxxvi/23) sous le plus beau soleil, qu'ils croient resplendissants, sont des poussières sales, dans l'Univers, des ruines latentes (Coran "L'Araignée" 29/35).
Ouvrez grand les yeux ! Vous n'êtes que les piètres restes d'un dépassement oublié. Les chasseurs de grandiose ne voient pas que rien ne réveillera la sublime créature humaine aussi longtemps que la Terre ne sera qu'un cimetière, un sol qui engloutit de la chair morte, des générations qui vivent quelques décennies tout au plus comme les moucherons vivent quelques heures. Comment l'humain comprendrait-il, si le Père ne le lui rappelait, qu'une vie qu'a raccourcie le péché ne lui laisse pas le temps de retrouver la Vie (Rev d'Arès 24/5) naturellement, que ce monde n'est plus que l'ombre de ce que le Père avait sorti du chaos (Genèse 1/2) et qu'il lui faut forcer le temps par la pénitence ?

L'orange du monde pourrit.
Les siècles n'ont pas mordu sur l'Univers qui continue sa ronde, mais ils ont asséché Éden. Seul l'apôtre, tracts à la main, sur un trottoir sale, sait cela. Il a l’insignifiance de l’endroit, mais il a la connaissance du Bonheur oublié.
Comment dire aux hommes leur malheur ? Comment dire aux vers leur misère ? Ils rient dans l'orange pourrissante qu'ils croient être paradis. Ce ne sont ni les jardiniers, ni les écologistes qui redonneront à la Terre son cachet perdu, effacé depuis que le péché pourrit tout. Plus rien de sublime dans la chair qui s'altère ; très peu d'anges s'aventurent encore entre les fibres ou pépins et Dieu. "Dieu est mort", disait Nietzsche, qui ne faisait qu'honnêtement parler de ce qu'il ne voyait plus. Il ne voyait que le monde où nous vieillissons, souffrons et mourons, tués par l'âge, par la maladie ou par l'homme. Que l'homme nous tue à la guerre, sur la route ou que l'âge nous tue plus tard, c'est la même chose. Même la Beauté (Rév d'Arès 12/3) a fui avec Adame et Haouha (Ève). On peut certes encore voir la Beauté dans le Bien, mais qui fait le Bien ? Le Bien est aujourd'hui confondu avec l'humanitaire, l'aide sociale, c.-à-d. la solidarité, tout autre chose comme le contrepoids compense le poids. Le Bien, lui, est sublîme, il est dépassement, transfiguration, mais ce qui est bien plus encore, c'est qu'il est à la portée de tout homme. Hélas l'humanité ne le sait pas.
La science et la technologie font croire à l'homme qu'il vainc le mal, comme le miroir fait croire aux alouettes que le piège est l'Éden. Les barbares sont toujours là, cependant. Il y a seulement soixante-quinze ans les nazis massacraient les juifs, les tsiganes, les Polonais, les Russes, par millions. On croit que c'est fini ? Non. Le massacre se fait maintenant en douceur, mais il peut redevenir spectaculaire demain.
L'apôtre rappelle aux hommes la possibilité d'un vrai bonheur pour la peine d'une pénitence (Rév d'Arès 28/25). Certes, il faudra plus de quatre générations (24/2) de pénitents pour changer le monde (28/7). Combien de générations en plus ? Dix, vingt ou trente générations sont peu après des millénaires de mal, mais les humains sont trop pressés ; ils veulent tout très vite comme les chiens frémissants, balançant la queue, dressant les oreilles, au pied de la table où ils attendent des miettes.
N'allez pas imaginer, frères humains, que notre apostolat n'est plus qu'une pratique arriérée ! Abraham, Isaïe, Bouddha, Jésus, Mouhamad, c'était hier. Leur message n'est même pas encore accompli, de sorte que la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) n'existe pas encore et qu'entre temps l'orange de la terre pourrit entre les mains de l'homme. Si le Père est revenu en 1974-1977 appeler l'homme à Arès, c'est parce que le pourrissement gagne et que le péché des péchés (38/2) laisse apercevoir sa perspective noire.

L'apostolat, c'est la pénitence plus la moisson de pénitents, c'est le seul moyen de s'en sortir.Terre-Orange 2
Pourquoi l'orange du monde est-elle gatée par des vers humains non idiots, loin de là, mais faits comme des Ferrari puissantes et très technologiques pour aller très vite, pas pour aller loin. Seulement voilà, c'est de loin qu'il faut revenir et c'est loin qu'il faut aller.
Nous ne jugeons pas les vers humains qui gâtent l'orange — tu ne jugeras personne (Rev d'Arès 36/16) —, mais nous ne comprenons pas pourquoi ils ne voient pas que la politique n'a jamais satisfait

le besoin de vaincre le mal (23/1), le malheur (2/18), la détresse (23/3) et d'accomplir (35/6) le Bien (12/3, xxxiii/11),
le besoin d'amour (7/5) qui écrase la méchanceté et la cupidité,
le besoin de pardon (12/4) qui écrase le barbare esprit de vengeance,
le besoin de paix (28/15), qui écrase la violence,
le besoin d'intelligence (32/5) spirituelle qui écrase les dommages de l'intelligence intellectuelle,
le besoin d'être libre (10/10), qui écrase la contrainte et l'idiotisation ?

et pourquoi ils ne voient pas que seule la vie spirituelle, que La Révélation d'Arès appelle pénitence, même si elle ne peut revenir et agir que très lentement (24/2), remplira ces besoins.

Qu'on ne nous croie pas impitoyables envers les vers humains ! Puissent-il comprendre, cependant, que c'est l'orange qui les portent qu'ils détruisent, comme des vaisseaux boiraient la Mer Qui les porte. Toutes choses que refouillent à qui mieux mieux romans, cinéma, théâtre. Tragique cette passivité de l'humain face au Mal, dont il pleure sur l'instant, oh oui, mais qu'il oublie vite ! Dès 1950 on ne parlait déjà plus des 50 millions de morts de 1939-1945. Le sort du monde est surtout un grand drame de l'aveuglement, parce qu'Adam rejeta consciemment le Dessein du Père mais que personne ne s'en soucie plus consciemment aujourd'hui ? Le péché a gardé à l'homme intelligence intellectuelle et ruse, mais en a fait un ver aveugle (Rév d'Arès 16/15) à la Lumière comme les spectres que j'ai vus défiler, qui se cramponnaient les uns aux autres comme des aveugles, le 27 novembre 1977 entre ma maison et la chapelle où Dieu m'attendait. Le ver humain sans nul doute reste incomparablement supérieur à l'immense gente animale, mais il lui manque tous les moyens d'être le Dieu (2/13) de la terre qu'il ambitionne d'être. À nous apôtres de les lui donner, s'il les veut bien évidemment ! Le péché des péchés (38/2) menace ; jamais l'apostolat n'a été plus urgent qu'à présent.
Nous ne disposons pas des technologies médiatiques. On nous en refuse l'accès, et comme Sénèque disait qu'être "pauvre parmi les riches est la pire pauvreté", être démuni de media dans un monde suréquipé de media est désolant. Mais cela nous apporterait-il vraiment quelque chose ? Apôtres, nous manquons de moyens, si nous nous comparons aux religions, à la politique, à l'industrie, au commerce, mais nous avons le puissant vouloir de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et nous savons que le Bien se construit par la volonté, pas par les caméras, ni par les journaux, ni par les tables de mixage.

La Mer sur les Hauteurs est déjà notre élément autant que notre but. Elle chatoie sous les yeux de l'âme. Dans quelque rue que je marche j'en vois les "reflets d'argent", que chantait Trenet, et l'ange qui m'accompagne est la palpitation particulière de mon cœur battant à l'unisson du Cœur Paternel. L'une de nos singularités est notre hostilité au Mal. C'est une singularité rare et bizarre dans ce monde qui ne voit plus dans le Mal qu'un problème non encore résolu mais qui, selon lui, devrait toujours l'être sous peu, comme le répètent les sermons religieux et politiques. Ce n’est pas à nous qu’il faut vanter les "miracles" de la technologie. On m'a opéré à cœur ouvert, mais qu'a-t-on fait de plus que reculer de quelques années mon inévitable mort ? On va sur Mars ? Belle affaire ! Combien de souffrants que martyrise le Mal sur Terre pendant ce temps ? Des milliards, renouvelés par des myriades de naissances ininterrompues, naissance de futurs malheureux et souffrants.
La technologie, nous l'utiliserions si nous l'avions, mais nous arrivons à faire sans. Après tout, la science est utile, mais aussi notre ennemie, parce qu’elle a apporté aux hommes d'innombrables prédateurs. Notamment, la mort, prédatrice par excellence. Je vais mourir, vieux bonhomme, et qu'ai-je fait dans ma vie ? Tout à la fois pas grand chose et beaucoup. Beaucoup parce que je rouvre le sentier du Bien absolu : l'âme, mais ma vie trop courte, le temps manquant, réduit à pas grand chose mon action personnelle. Seulement voilà, je prépare les générations qui viennent à l'apostolat très long qu'il leur faudra assumer.
Les hommes trouvent la mort naturelle, alors qu'elle est un non-sens après une vie de chair passée comme un soupir, mais avec un esprit capable de se porter des millénaires en arrière ou en avant. Atroce contradiction qui prouve l'inanité de la mort. C'est l'âme qui permet de jeter un pont sur ce tragique hiatus. Nous apôtres allons à l'encontre de ce contre quoi s'esclaffent les hommes narquoisement, eux qui vont s'éteindre demain. Quand tournerons-nous le dos à la mort ? Il n'est pas confortable de dire à l'homme rencontré dans la rue : "Rappelez-vous ! La pénitence seule vous prolongera dans la Lumière."
Peu de gens nous écoutent, quelques esprits encore animés d'espérance, les épis mûrs. Combien tendent une demi-oreille puis se sauvent en courant pour se réfugier dans un isolement illusoire, là où la souffrance et la mort iront les chercher !
Nous suivent des sages, fort peu nombreux dans ce monde sans sagesse, des hommes et des femmes qui se moquent d’être moqués, qui préfèrent la contemplation de la Lumière à la distraction de la télévision, des balladeurs. Quand comprendront-ils, comme Baudelaire, qu’il n’y a rien de plus ennuyeux que de s’amuser ?
Amer le jus de l'orange pourrissante qu'est le monde que ses pouvoirs tiennent dans leurs mains.
Oui, amer ! Et la plupart pensent qu'une orange pourrie ne se régénère pas, qu'elle poursuit son pourrissement inéluctablement. Mais il n'y a pas entre les mains de l'homme une orange, mais l'orange, l'orange qui renaît sans cesse dans le bourgeon, dans la fleur, dans la sève de l'arbre. L'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) qu'est le pénitent ne meurt jamais, il contient son fruit en puissance, toujours.

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Commentaires :
19jul17 187C1 
Je guette les apparitions de vos articles et les vacances me donnent plus de temps pour ça et pour réagir.
Je viens de lire votre entrée 187 "L'apôtre sur l'orange pourrissante"; Débile !
Votre entreprise totalement farfelue ne peut qu'échouer. Comment pouvez-vous embarquer des esprits faibles dans une pareille mésaventure ?!
J'ai aussi lu en long et en large votre Révélation d'Arès et j'ai trouvé que vous appeliez des héros [Rév d'Arès xxxv/4-12] les pauvres gens que vous envoyez se ridiculiser dans la rue en abordant les passants avec des propos sans vérité ni rigueur. Ils se font évidemment envoyer promener. Chaque fois que dans des rues de Paris je me fais aborder par un de vos disciples je l'envoie sur les roses. Quelle connerie ! Pauvres héros !
Vous portez une lourde responsabilité en faisant de vos adeptes des apôtres abêtis. Remarquez, ce n'était pas mieux au temps de Jésus !
Le fameux événement d'Arès n'a jamais eu lieu, sauf dans votre imagination.
L'État a bien raison de vous barrer la route des medias. Il est heureux que l'État et ses administrations aient encore sur les média une influence prépondérante et fasse fermer devant vous toutes les portes des studios et des salles de rédaction. Étant moi-même pigiste, je ne crois pas que vous trouverez jamais un journaliste assez con pour sacrifier sa carrière en prenant le défense de votre mouvement religieux.
Jean-Michel P. d'Île de France

Réponse :
Vous me prenez pour un idéaliste aveugle, mais je ne suis que le témoin d'un Événement Surnaturel qui eut bien lieu à Arès : Jésus il y a quarante-trois ans puis le Père en personne il y aura quarante ans à l'automne, et je crois avoir compris ce qu'il entend par héros (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Les héros sont des inconnus ouvriers, employés, paysans, artisans, enseignants, femmes au foyer, étudiants, etc. engagés dans la pénitence et dans la moisson de pénitents. Ils espèrent que la francophonie, puisqu'il faut bien commencer par elle — La Révélation d'Arès a été donnée en français — deviendra une start-up "terre de pénitence". Dire que le monde n'a pas besoin d'un mouvement de pénitence serait le comble de la désespérance. Vous êtes donc à mes yeux, frère Jean-Michel, un désespéré. Ceci dit sans vouloir vous offenser.
Je crois, puisque le Père y croit, que nombreux sont les humains qui attendant modestement, silencieusement, et pour l'heure inconsciemment, que le monde change (Rév d'Arès 28/7) et que soient honorés et soutenus ceux qui, par leur bonté et leur honnêteté, veulent que renaisse et s'impose ce qu'il y a de meilleur dans l'humanité, dans quelque domaine que ce soit, du plus innovant au plus habituel. Aussi simple que cela est le sens de La Révélation d'Arès : L'humanité peut retrouver Éden par un très simple mouvement d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et de liberté absolue qui commence par se rendre libre de tous préjugés. Ce n'est pas parce que vous n'y croyez pas vous-même que n'existent pas les disciples de La Révélation d'Arès, pour la plupart encore inconscients qu'ils sont des recréateurs du monde, ceux que nous appelons les épis mûrs ou mûris (Rév d'Arès 5/2, 6/4).
Vous êtes du côté du pouvoir. L'exercice du pouvoir consiste à prétendre faire le bonheur des citoyens malgré eux. La Révélation d'Arès redonne aux humains le pouvoir de faire leur bonheur eux-mêmes sans pouvoirs, sans religion, sans politique. Le défi est immense, j'en ai bien conscience, mais nos talents et notre courage valent de réussir au bout de quelques générations (Rév d'Arès 24/2).
Nous savons que la machine à écraser ceux et celles qui redressent la tête peut se mettre en marche à tout moment. Les vexations administratives et les humiliations de toutes sortes ne nous ont pas manqué depuis quarante-trois ans et ne nous manqueront pas longtemps encore. Les media ne font rien pour nous soutenir, parce qu'ils sont aux ordres des "écraseurs de têtes qui se redressent". Pour l'heure nous ne sommes que paralysés par un cynisme apparemment débonnaire, le besoin routinier (que vous avez vous-même) d'aligner les valeurs humaines vers le bas. Alors que l'État et les institutions (les media en sont) devraient se réjouir qu'il existe des citoyens défendant l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix entre tous, l'intelligence du cœur, le fait pacifiant d'être libre de tous préjugés, la conspiration du silence dont ils sont les fomenteurs montre qu'à l'occasion ils s'acharneront sur toutes ces vertus, parce qu'elles n'hésitent pas à dire ce qu'elles pensent du Mal qu'ont fait la religion, la politique, l'État, les législateurs, les penseurs agréés, etc.
Mais, bien que mal-aimés par les inspecteurs, ostracisés par les religions, décriés par les politiques et leurs penseurs officiels, nous ne perdrons jamais courage. Nous savons qu'ils ne nous donneront jamais d'eux-mêmes, aussi longtemps que nous serons encore peu nombreux face à la masse rendue apathique par la peur de la loi et les media, les moyens de nous exprimer par des moyens puissants comme la télévision, la radio (France Culture nous ignore comme si nous n'étions pas un élément de la culture depuis quarante-trois ans et, en quarante-trois ans, jamais nous n'avons reçu la visite d'un chercheur du CNRS), parce que ce serait un précédent sur lequel il leur serait difficile de revenir.
Oui, la francophonie européenne comporte déjà en son sein de nombreux héros. Ils sont ouvriers, employés, petits patrons, artisans, enseignants, militaires, fonctionnaires, etc. Tous sont remplis de sentiments nobles et beaux et ils auraient besoin que les pouvoirs publics les aident, les soutiennent, les mettent en valeur. Cela se fera un jour mais après un long travail cohérent de mission. Pour l'heure, les pouvoirs publics savent que nous, héros, avons bien compris qu'ils ont pris depuis très longtemps le contrôle de pans entiers de l'existence humaine, et ils ne veulent pas que nous fassions prendre conscience aux humains que le Mal prospère à souhait dans la masse et dans la peur de la loi et qu'il faut faire éclater masse et loi pour permettre à la diversité de vivre et s'exprimer et provoquer la fédéralisation de petites unités souveraines, où se trouve la potentialité maximale de vivre dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté et que c'est dans cette diversité libérée que se trouvent les conditions du développement humain dans le Bien.

19jul17 187C2 
Je connais Jean-Michel P (c'est un pseudonyme). Nous avons préparé le même master de journalisme et nous travaillons maintenant comme pigistes dans la même agence de presse.
Nous avons lu ensemble, ce matin, #187 "l'apôtre dans l'orange pourrissante" dans votre blog.
Je ne suis pas d'accord avec Jean-Michel, je veux le dire, parce qu'il me semble que les approbateurs de votre courant spirituel ne sont pas très nombreux et qu'ils vous manquent.
Cependant, j'avoue que je ne prendrais pas le risque de publier un article de défense à votre propos, parce que vous faites partie des sujets tabous, dans lesquels entre une grande quantité d'autres personnes, organisations, situations, sujets, etc. Comme vous l'avez sûrement remarqué, il est des gens et des choses que presse comme édition n'abordent jamais. Je n'ai pas le poids pour proposer un article qui vous soit favorable. Il faut passer par le rédacteur en chef ou par l'éditeur et les rédacteurs en chef, qu'il s'agisse de quotidiens papier ou de journaux télévisés/radiodiffusés ne sont pas choisis pour leurs talents rédactionnels, mais pour leur strict respect de la ligne éditoriale de l'organe d'information.
Vous ne vous trouvez pas sur cette ligne éditoriale et je pense que c'est encore pour longtemps, aussi longtemps, comme vous avez répondu à Jean-Michel, que votre mouvement ne prendra pas un poids qu'il devient impossible d'ignorer. Vous avez donc adopté la seule stratégie possible : La mission pour accroître la notoriété de votre mouvement.
J'ai beaucoup aimé votre #187. Vous manifestez un esprit réaliste, de ton un peu morose, mais qui ne peut être autre. Vous ne rêvez pas. Vous avez compris, depuis longtemps je pense, qu'il faudra du temps pour élargir votre marge de manœuvre, encore très étroite, et asseoir votre mouvement. Mais vous commencez d'être observé de divers côtés. L'axe de perpétuation semble bien établi ; il s'agit de l'allonger et de l'élargir. Il me paraît quand même incroyable qu'après quarante-trois ans d'existence votre mission n'ait pas reçu la visite d'un chercheur du CNRS. Cela doit faire encore partie de la politique de l'étouffoir.
Mais nous ne pouvons pas rester indéfiniment comme des rats dans le même fromage. Vous proposez de devenir des abeilles butinant sur toutes les fleurs de la Création et, même si c'est utopiste, je ne peux pas vous désapprouver.
Enzo (pseudonyme) d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Enzo. Il y a déjà longtemps qie je connais la position des gens de presse vis-à-vis du mouvement des Pèlerins d'Arès. À l'époque, dans les années 70 et 80, quand j'étais et quand les Pèlerins d'Arès étaient inconnus, les journalistes venaient à nous, généralement l'été, pour boucher un trou dans une période d'indigence en information en parlant d'un courant "religieux" à leurs yeux sans lendemain. J'ai eu alors affaire à quelques uns d'entre eux. Ils m'ont tous terriblement déçu. J'ai découvert que ces gens nous abordent avec le sourire, des propos sympathiques, l'apparence de personnes sincèrement intéressées et bien intentionnées, mais qu'ensuite leurs articles montrent qu'ils nous méprisent, nous traitent comme les "chiens écrasés" et qu'ils nous ridiculisent plus ou moins méchamment. Depuis lors, je me méfie d'eux au plus haut point.
Les journalistes, pour moi, sont des coquins. Les rares qui ne le sont pas s'abstiennent de parler de moi et de mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès, parce que tout comme vous ils "ne prennent pas le risque de publier un article de défense à notre propos." Nous formons un "sujet tabou", je le sais.
Merci pour votre commentaire sympathique, mais que vous ne prenez même pas le risque de signer de votre nom.

20jul17 187C3
Tiens ! Puisque les commentaires de cette entrée se sont ouverts par deux de mes confrères, je vais prendre leur suite.
Depuis plus de six mois je travaille régulièrement en rédaction comme pigiste. C'est un travail duquel je rentre toujours éreintée, vidée.
Vous avez raison, frère Michel, les journalistes sont des coquins.
Nous n'entrons pas dans ce monde. D'ailleurs il me semble que peu de Pèlerins d'Arès, pèlerins d'Arès ou même sympathisants appartiennent à ce milieu (mais je me trompe peut-être).
Néanmoins, le ô combien touchant dernier verset du Livre nous rappelle : Tu ouvres les portes du monde comme la pierre de feu (Rév d'Arès L/6). Notre mission se doit d'être aussi inéluctable que la lave [xxxiii/3] en fusion qui coule le long des versants du volcan [xvi/7]. Par moments, nous prendrons d'autres chemins, mais nous finirons par réussir.
Une fois qu'on a réalisé cela, on comprend autre chose. Le ou la journaliste qui acceptera de nous recevoir, de nous entendre et surtout de vous entendre, frère Michel, rentrera dans l'Histoire. Tous les journalistes jubileraient à l'idée d'interviewer Mohammed, Moïse ou Jésus. Celui ou celle qui vous laissera vous exprimer à une heure de grande écoute deviendra historiquement la première personne du monde à laisser une si grande liberté de parole à un prophète vivant. Flinguera-t-il sa carrière ? Peut-être. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Particulièrement après mes journées de "journalisme", j'aime aller missionner. Parce que mes collègues [dans le journalisme] aiment évoquer, avec des trémolos dans la voix, le caractère "indispensable" de leur métier, un métier "primordial", sans lequel nous tomberions "dans les affres de la censure et de la propagande". Ce à quoi j'ai toujours envie de répondre : "Mouais".
Outre le fait que le métier de journaliste est devenu profondément médiocre — où sont les Zola aujourd'hui ? où sont ceux et celles qui publieraient à nouveau le manifeste des 343 salopes ? —  les journalistes nous taisent aujourd'hui l'information la plus primordiale de la fin du XXe siècle : Dieu est revenu parler. Tout le monde mérite d'être au courant, ne serait-ce que pour être libre.
Journalistes, pigistes, nous sommes tous dans le même sac (et moi aussi). Nous abreuvons le monde de bêtises et de contenu réchauffé de marronniers au lieu de lui dire en face que Dieu est revenu parler à Arès et qu'il est temps de changer nos vies [Rév d'Arès 30/11]. Nous devrions avoir honte.
J'ai honte, mais je ne désespère pas de parvenir un jour à faire à La Révélation d'Arès et à son prophète la place qu'ils méritent en ce monde.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Eh oui, pour ne pas "tomber dans les affres de la censure et de la propagande" les journalistes se censurent eux-mêmes et font leur propre propagande. C'est le serpent qui se mort la queue ; ainsi tournent-ils en rond en s'enfermant dans un cycle dont ils ne peuvent sortir. Et, n'en sortant pas, ils ne voient toujours que les mêmes choses et ne peuvent pas nous trouver !
Vous avez raison : Il y a eu seulement deux journalistes parmi nous, qui tous deux étaient des Bretons qui travaillaient à "Ouest-France" à la fin des années 70 et au début des années 80. L'un tomba malade et décéda et l'autre disparut. Mais c'est tout. Le journalisme est une profession dont quelques membres nous ont approchés à titre strictement privé et guère plus que sympathisant, mais jamais à titre professionnel. Une autre profession est dans la même cas, celle des avocats, des notaires, des magistrats. Notre sœur Lucette P., aujourd'hui défunte, fut la seule avocate professionnelle qui fut membre de notre assemblée de Marseille, quoiqu'elle ne participât jamais à la mission.
Un journaliste en fin de carrière, membre du directoire du groupe "Express" m'écrivit dans les années 80 en substance ceci : "Il y a des personnalités dont ne peut jamais dire du mal : le Pape, le Dalaï-Lama, etc., et des personnalités dont on ne peut jamais dire du bien : Michel Potay par exemple. Le mieux que puisse faire un journaliste qui vous estime est de se taire." Je considère donc que le silence de la presse à mon égard est plutôt un signe de sympathie. Mon casier judiciaire est vierge, je n'ai même jamais fait l'objet d'une enquête, je paie mes impôts et l'on on n'a jamais pu me reprendre dans ce domaine, personne n'a jamais déposé une plainte contre moi, alors les journalistes, qui savent que j'ai maintenant 88 ans et que le mouvement issu de La Révélation d'Arès aura 44 ans en janvier, ne savent que dire à mon propos. Même chose concernant notre grande famille de Pèlerins d'Arès : Il n'y a là que des honnêtes gens. J'ai stoppé dans l'œuf les rares tentatives de prévarication ou d'abus qui ont pu se présenter dans notre assemblée. Empêchés de dire du bien de nous et n'ayant pas de mal à dire de nous, les journalistes sont voués au silence. C'est l'auto-censure que j'évoque au début de ma réponse.
J'ai assez souvent formé une idée de ce que pourrait dire un journaliste à notre propos, s'il s'en tenait à l'information pure et simple. Par exemple ce petit article très court et strictement informatif :
"Michel Potay, ex-ingénieur et ex-ecclésiastique, affirme avoir reçu les visites de Jésus comme Messager du Créateur en 1974 puis du Créateur Lui-même en 1977. Il a consigné les messages qu'ils lui auraient laissés dans un ouvrage, "La Révélation d'Arès" (Arès est la localité de Gironde où eut lieu le Surnaturel), aujourd'hui tiré à quelque 350.000 explaires.
"La Révélation d'Arès" ne fonde pas de religion, mais relance un mouvement de libération spirituelle d'esprit similaire au "Sermon sur la Montagne" de Jésus. Les membres de ce mouvement sont appelés Pèlerins d'Arès.
"Depuis quarante-trois ans ils sont apôtres de rue. Leur message est très simple : "Homme, sache que ce n'est pas ta religion ni ta prière qui te sauveront, mais le Bien que tu feras. Ce Bien est appelé pénitence : amour, pardon, paix, intelligence et liberté spirituelles, dans "La Révélation d'Arès". Autrement dit, le mal ne sera pas vaincu par la religion, la morale, la loi, les tribunaux, etc. mais simplement dans ton cœur !"
Pourquoi aucun journaliste n'a été capable de faire passer un petit article aussi simple ? C'est quand même une question légitime, une question qui peut intriguer. Eh bien ! je crois que c'est parce que les journalistes ne se contentent jamais d'énoncer l'information. Ils pensent, ils interpètent et veulent que leur pensée et interprétation soient connues. Penser à leur yeux est se fixer un ou des projet(s), dire ce qui traverse l’esprit. La pensée chez le journaliste fait de lui autre chose qu'un informateur. Il veut participer aux lois de l’univers, participer à la politique, au monde des pensées, donner un sens au moment, à la technique, à l'Histoire, à notre présence dans le monde.
Ce travail de la pensée le journaliste ne le voit pas seulement comme une affaire informative. Pour lui c'est aussi une affaire interprétative. Il veut montrer qu'il a une capacité de déduction. Pour lui changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est d’abord le comprendre et il considère que le simple énoncé des faits ne permet pas de comprendre. Il veut comprendre le sens de ce qui est. Alors il donne une opinion et cette opinion concernant l'Événément Surnaturel d'Arès est d'abord et toujours un doute. Il dira qu'il doute, parce que le doute est dans l'air à notre époque, mais il considère que, s'il dit qu'il doute, beaucoup de lecteurs douteront à leur tour et que ce serait peut-être dommage, etc. De là une contradiction génératrice d'une certaine impuissance du journalisme à traiter ce genre de sujet.
Quelles conditions doivent être réunies pour qu'un journaliste se limite aux faits, de manière adéquate ? Je ne sais pas, mais je sais que cela va plus loin que l'idée que je me fais d'un journalisme pur, qui au fond n'existe pas, parce que La Révélation d'Arès, elle, questionne le lecteur sur l’être, le fait d'être, la raison d'être, bref, l'homme dans toutes ses profondeurs et que le journaliste veut y mettre son petit grain de sel.
La Révélation d'Arès in fine soulève une question de vie ou de mort, d'existence ou d'inexistence de l'âme, et dans ce domaine ce n'est probablement plus le rôle de la presse que de penser, mais celui d'un théologien, d'un métaphysicien, d'un philosophe. Le journaliste se pose alors la question de son rôle comme journaliste ; il en perçoit alors les limites, mais ça l'agace, il essaie de repousser ses limites. Tout le monde n'a pas l'extraordinaire talent d'un Jack London ou d'un Joseph Kessel pour présenter les choses comme il faudrait, c.-à-d. tout en restant journaliste en invitant le lecteur lui-même à se poser des questions métaphysiques. Le journaliste a ainsi peur de rester lui-même impensé, si je peux dire. Il résulte de cela que, pour nous Pèlerins d'Arès, le bon interlocuteur n'est peut-être pas un journaliste, mais par exemple un philosophe, un essayiste, peut-être un historien... un philosophe, un essayiste ou un historien avec un grand auditoire il va sans dire.
Le rôle de l’historien des idées, par exemple, serait d’examiner les idées contenues dans La Révélation d'Arès et dans la pensée du témoin, du prophète, d’en comprendre la signification, d’en évaluer la cohérence et la portée, d’en exposer la généalogie, d’en repérer les filiations.
Mais les journalistes que je reçus dans les années 80 perçurent vite que j'étais un homme sans le moindre souci de lui-même et ça leur posa un tel problème, ça les déconcerta de sorte qu'ils se dirent finalement : "Ce type, il n'y a qu'à l'écraser, puisqu'il a si peu souci de sa propre personne." En effet, et c'est un handicap à notre époque je le sais, je n'ai pas le moindre souci d'entrer dans l'Histoire, ni d'avoir un renom quelconque. Je souhaite seulement, car c'est le rôle que m'a donné le Père, trouver un grand nombre de pénitents, d'épis mûrs ou mûris, et c'est le journaliste qui me paraît quand même le plus apte à toucher du monde à travers la presse. Mais pour moi personnellement je me fiche bien d'être enterré anonymement dans une fosse commune au fond d'un cimetière. Après que ma grand-mère, la maman de ma mère, fut morte à Arès, car elle était devenue elle aussi pèlerin d'Arès, nous allèrent à Toulouse la faire incinérer (il n'y avait pas encore de crématorium à Bordeaux en 1982 ou 1983) et tandis qu'elle flambait dans le four j'allai me promener dans le cimetière autour et je me trouvai dans la quartier des morts inconnus : Un petit monticule de terre et une planchette avec un numéro: "867" ou "B148". Je me dis: "Voilà ce que je souhaite", être inhumé anonymement — Je n'ose pas dire comme Calvin ou Mozart, car on penserait que je me compare à ces génies, moi qui ne suis qu'un nul, mais j'ose dire comme... disons... un trappiste, car je crois que les trappistes n'ont pas de noms sur leur sépulture. C'est très bien comme ça, parce que l'âme, si l'on en a une, ne porte pas de nom et si l'on n'est qu'un spectre, il ne porte pas non plus de nom ; ce ne sont que des entités innommées de lumière ou de ténèbre selon le cas. Moi, je ne sais pas si j'ai mérité une âme, je l'espère sans plus.
Après tout, combien de journalistes ont-ils apporté leur contribution à l’histoire de la pensée et des idées? Très peu. Quelques éditorialistes sans doute, comme Charles Péguy, Albert Camus, Raymond Aron, et quelques autres. Oui, très peu de journalistes ont dessiné de fécondes grilles d’interprétation des événements, des façons de voir le monde qui puissent le faire avancer. Alors pourquoi n'agissent-ils pas en humbles informateurs ? Ne peut-on pas trouver tout simplement un journaliste qui se limite à l'information, comme celle que je propose ci-dessus ? On ne demande pas au journaliste de penser la nature de l’homme, l’origine de la société, une nouvelle théorie de la valeur, l’essence du capitalisme, du communisme, du christianisme, de l'islam, la vie après la mort, etc. On ne demande pas à un journaliste de jeter les bases d’une psychologie des profondeurs.
Péguy, je crois, fit un peu de journalisme et comme il serait intéressant de savoir ce que Charles Péguy penserait de "La Révélation d'Arès", mais c'était un autre temps. Un temps où, comme vous dites, il y avait un Zola pour écrire "J'accuse". Ce pauvre Péguy a été déchiqueté par un obus allemand ou troué de balles, je ne sais plus, pendant la guerre de 1914-1918. Dérision de militaires abrutis qui croient que détruire une grande pensée c'est défendre le droit. Pauvre monde !
C'est l'amour ou la haine, la générosité ou l'égoïsme, la vérité ou le mensonge, qui mènent le monde. La vieille question de savoir si les idées mènent le monde n’a jamais reçu de réponse quant à elle et surtout pas dans le domaine du journalisme. Les journalistes n'ont jamais constitué des forces capables de sous-tendre l’Histoire, de changer la volonté des hommes, de définir les déterminations morales, les interactions sociales, les innovations débouchant sur le bonheur. Voyez, après soixante-quinze ans de propagande journalistique soviétique et de martelage d'idées marxistes radiophoniques ou télévisées en URSS, que reste-t-il aujourd'hui ? Rien. Cela devrait inciter les journalistes à n'être que de stricts informateurs, mais non ! ils veulent passer pour des penseurs. C'est le problème.
Ils devraient bien savoir, mieux savoir que n'importe qui, les journalistes, que les intellectuels (ceux qui pensent) ont mauvaise presse dans bien des milieux, sont perçus comme des jongleurs d'idées, des gens étrangers à la réalité, car les faits ne sont plus réalité dès lors qu'on en donne une interprétation, qu'on pérore sur eux. Il y a eu la pensée antique, la pensée scolastique, la révolution cartésienne, la révolution kantienne, les historicismes modernes et il y aura un jour ou l'autre la pensée arésienne, dont je serai le minuscule et piètre initiateur en espérant que d'autres meilleurs que moi s'exprimeront de façon plus sublime, plus spirituelle, plus céleste, plus décisive pour faire de ce monde un monde d'hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et liberté du cœur. Nous Pèlerins d'Arès sommes très loin des révolutions bruyantes, des grandes explosions humaines, que les journalistes aiment tant, parce que ça leur donne des scoops, de l'avancement, de l'augmentation de salaire, mais ces grands éclats sont pour ainsi dire restés sans lendemain. Nous, nous aurons un lendemain et qui, en fait, est capable de parler de demain ? Les journalistes ?
"La Révélation d'Arès" fournit à l'humain une pensée susceptible de comprendre le moment historique que l’humanité vit actuellement et d'en changer le cours qui la mène au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Peut-être le journaliste pourrait-il ajouter cela à mon petit article qu'on trouve plus haut ?

20jul17 187C4
Cette entrée 187 est magnifique. Je n'ai pas tout lu de vous, mais j'en ai lu beaucoup et je dirais que, même si vous avez toujours plus ou moins perdu votre innocence, même si vous n'avez jamais écrit en lynx illuminé, en méditatif dangereux, vous avez rarement atteint ce degré de perte de d'innocence. Là vous choisissez carrément le repli, semble-t-il, si vous me permettez d'appeler repli votre réalisme cru.
Vous consommez ici la rupture avec les formes habituelle de la foi illuminée, avec les fables des religions. Vous appelez un chat un chat, si je peux dire. Certes, à la fin de l'entrée vous exprimez votre espérance, votre foi en la réussite de l'action qu'enclenche La Révélation d'Arès, mais quel réalisme ! Je dirais même quel naturalisme ! dans le corps de cette entrée qui est si bien écrite.
L'homme est une créature vivante condamnée au pourrissement ou au sublime. Il n'y a pas de situation intermédiaire à vos yeux. Ce sera la Ciel revenu sur terre ou le gouffre du péché des péchés !
Vous n'êtes pas comme les gens de religion qui, pour éviter l'écueil de la réalité crue, disent que la vie est courte mais qu'une éternité paradisiaque attend le fidèle qui obéit aveuglément à sa religion. Vous, vous ne dites pas mais vous laissez clairement entendre que notre sol est la Terre et soit qu'elle pourrira si nous ne la sauvons pas par la pénitence et ce seront les ténèbres de la pourriture, soit que nous lui redonnerons la Lumière et la Beauté d'Éden.
Même radicalisme, mais tout à fait différent de celui de la religion. Je pense que d'autres que moi ont perçu cela à travers votre enseignement. Ce qui est né à Arès n'a rien à voir avec aucune doctrine religieuse.
Vous rejetez à distances toutes les passion humaines, sources de mal, les habitudes acquises, les idées rationalisantes, vous dites : Tout ça, ça pourrit ! Et vous créez un espace immense, illimité, par la métamorphose globale dont la pénitence est capable.
Jusqu'où allez-vous faire monter la pression comme ça ?
Tanguy L. de Bretagne-Centre

Réponse :
Merci, frère Tanguy, frère très rare, pour ce commentaire. Mais pourquoi, bigre, ne rejoignez-vous pas notre mission de Lorient ? Vous n'en êtes pas très proche, c'est vrai, mais je vous encourage à adresser un petit mot à notre frère Patrick L. de Lorient pour lui demander de vous inviter au local de la rue du Port à Lorient le samedi 23 septembre (je vous adresse ses noms et adresse complets par eMail séparé).
Oui, il nous faut donner aux hommes une nouvelle structure spirituelle. C'est d'ailleurs celle que voulait donner aux homme Jésus, mais cela ne s'est pas encore produit.
La vie éthique telle que La Révélation d'Arès la recommande pour changer le monde est réformatrice. C'est le bouleversement même que Jésus enseignait par son Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), mais, comme je le fais souvent remarquer, le crédo "chrétien" parle de trinité, de rédemption des péchés par la croix, etc., mais ne prescrit pas la vie selon le Sermon sur la Montagne. Alors, l'orange de la terre pourrit, pourrit...
Nous avons besoin d'apôtres pour annoncer cela au monde. Venez à nous !

20jul17 187C5 
Bien aimé prophète Mikal,
Je suis tres touchée par cette belle entrée 187 "L'apôtre sur l'orange pourrissante".
Elle fait écho a ma penitence par les sentiers chevriers (Rév d'Arès 20/4, 25/5) où il aura fallu une étape de dix ans pour me débarrasser de ce qui pesait encore sur le conformisme de ma vie et les conséquences des epreuves qui l'ont jalonnée.
J'ai pourtant recu de mes parents de vrais valeurs et un amour inconditionnel, mais cela ne m'a pas évité les circonstances où il a fallu que je lutte de toute mes volonté et force contre les pièges sur mon chemin.
Et voilà ! C'est de loin qu'il faut revenir et c'est loin qu'il faut aller plus determiné que jamais dans cet apostolat
des géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6].
Merci du fond du cœur, frere ainé, de nous guider vers les Hauteurs Saintes par votre exemple et votre amour.
Katia R.-R. des Pyrénées Atlantiques

Réponse :
Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire.
"Plus nombreux sont les problèmes auxquels on réfléchit, plus on risque de n'en comprendre aucun," disait Johann Amos Comenius, et j'ajoute : Plus on risque de s'égarer. Il me semble que vous avez cherché trop de choses et trop loin, jusqu'à vous égarer dans la jungle des supranormaux, au point de commettre des choses dépassant la nécessaire et simple probité pour atteindre ce qui brille mais qui n'existe pas. Vous voilà de retour sur la sentier de la simple vie spirituelle et je vous souhaite de le suivre, de tout mon cœur je vous le souhaite, car si ce sentier demande seulement qu'on vaque à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence du cœur et à se rendre libre de tous préjugés, et cela est déjà immense et prend toute la vie.

21jul17 187C6
Ceux qui nous rejettent, qui nous isolent, qui nous empêchent, n’ont-ils pas le désir du bien ?
Les besoins de bien, de beau, de bon, de juste, de vrai, de libre sont inscrits en chacun, au fond des consciences. Ces besoins, la plupart du temps sont tirés vers le bas par le niveau de conscience narcissique qui se manifeste d’une façon extrêmement visible par exemple chez l’adolescente "fashion victim", chez l’homme d’argent qui ne se préoccupe que du business qui lui rapporte, ou plus ou moins dissimulés dans l’innombrable variété des comportements. Ces besoins fondamentalement humains, l’homme s’en fiche, d’autant plus qu’il ne s’inquiète que de lui-même, qu’il ne se pense qu’en premier, dit plus simplement qu’il ne pense qu’à lui, tel un arbre, qu’il multiplie et enfonce ses racines de plus en plus dans la matière pour y puiser ce qui peut le satisfaire.
Que ce soit le journaliste, le politicien, le religieux, le scientifique, il faut imaginer la quantité d’efforts qu’ils se sont donnés pour atteindre leur objectif. Croyons-nous qu’ils vont se suicider professionnellement ? Croyons-nous qu’ils vont lâcher leur point de vue vis-à-vis du mouvement d’Arès ? Mais La Révélation d’Arès ne leur demande pas de lâcher, mais d’être honnêtes avec eux-mêmes. Honnête, le grand mot ! Au lieu que l’arbre (symboliquement parlant) enfonce et multiplie de plus en plus ses racines vers le bas, pour y trouver ce qui lui convient (désirs éphémères, suivis de la problématique des satisfactions éphémères), La Révélation d’Arès l’invite à élever et multiplier ses branches vers le haut, ce que fait d’ailleurs, naturellement tout arbre matière, car quand la vie est là, ça pousse, ça grandit, ça s’élève.
Ça veut dire que l’honnêteté intellectuelle et même spirituelle, c’est la dignité de tout humain.
C’est être honnête avec soi-même, c’est se regarder sans complaisance, se penser, se repenser, se rectifier.
Être digne, c’est d’abord être cohérent avec soi : "Ce qui est dit, ce qui sort de ma bouche doit correspondre à ce que je suis," ou : "Si j’appelle au changement en bien, être digne c’est ne pas avoir au fond de soi, l’inverse, le chaos, le ressentiment."
C’est aussi être capable de se voir au milieu d’un tout sur lequel on a une possibilité d’agir au lieu de "subir et d’être le prisonnier d’un système."
C’est enfin ne plus se penser en tant qu’existant séparé d’un tout existant, mais plus encore se savoir irrémédiablement lié en pensées, en conscience, même si en matière, la distinction est flagrante. C’est passer d’une conscience spontanément centrée sur soi, celle qui apparaît en premier (je fais mon existence, mon existentialisme pour qui cherche à se construire, mon sauvetage pour qui est croyant) à une conscience d’ensemble non refermée uniquement sur soi. C’est la volonté première d’aller au-delà de ses pensées immédiates auxquelles on donne trop d’importance (don’t believe what you are thinking about*). C’est parfois penser contre soi. Et cela ne se fera pas malgré soi.
Je peux toujours accuser, dénigrer, chercher un confort intérieur dans l’isolement ou autre chose, cette inconscience me rattrapera toujours, tant que je ne plonge pas, que je ne m’immerge pas dans une conscience élargie à du "plus que moi", à "les autres à considérer autant que moi", à "le groupe où il n’y a plus d’individus qui pensent les uns à côté des autres mais une matière collective pensante."
Évidemment, la condition de cette réalisation ne peut être que des petites unités, des petits groupes. Déjà dans les groupes arésiens disséminés en France et ailleurs, c’est cette façon d’exister ensemble qui doit primer, Sinon, comme le disait dans l’entrée précédente le dernier commentaire, une façon d’être pèlerin d’Arès (la bonne façon bien sûr) s’imposera au détriment de toutes les autres et une nouvelle religion apparaîtra.
Si, pour faire dans l’extrême condensé, le dépassement conduit au Bien, on peut ajouter que le mal c’est la déconsidération.
Charlie F. du Nord

* Traduction par le blogger : Ne crois pas ce à quoi tu pense !

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire qui portera chaque lecteur à méditer votre pensée.
Je ne sais pas exactement ce que vous entendez par : "Si, pour faire dans l’extrême condensé, le dépassement conduit au Bien, on peut ajouter que le mal c’est la déconsidération." J'ai l'impression qu'il manque quelque chose, mais j'ai le sentiment que vous avez été amené à ces mots-là, même dans une phrase probablement incomplète, par une sorte de génie. Vous parviendrez à compléter totalement votre pensée, un jour, et je m'en réjouis.
La notion de Royaume — Royaume = vie spirituelle idéale dans la bouche de Jésus — n'est jamais loin d'être ressaisie par le religieux, qui se reforme vite sur toute Parole neuve, neuve comme La Révélation d'Arès, et c'est bien pourquoi il est si important "d’aller au-delà de ses pensées immédiates auxquelles on donne trop d’importance (don’t believe what you are thinking about*) ; c’est" même "parfois penser contre soi. Et cela ne se fera pas malgré soi." La religion profite toujours de l'incompréhension qui vicie si souvent la temporalité de la foi, Autrement dit, la religion tranquillise les esprits, qui sont paresseux hélas, qui se réjouissent qu'une organisation — la religion est toujours une organisation, ce n'est pas la vie spirituelle dans sa sublime variété ou diversité — qui homogéinise l'idée qu'on peut se faire du Créateur, du salut, de l'âme, etc.
Notre tâche difficile est d'hétérogénéiser la foi en lui donnant toutes les couleurs, toutes les formes qu'elle souhaite avoir, car le bonheur ne sort jamais d'un stéréotype, mais il sort toujours d'une exception. Nous devons faire de ce monde un monde de milliards d'exceptions. C'est du moins ainsi — à moins que je vous aie mal compris, mon frère — que je conçois la nécessité de "passer d’une conscience spontanément centrée sur soi... à une conscience d’ensemble non refermée uniquement sur soi."
L'athéisme vient de ce que la religion a changé la figure de l'espérance en figure de cauchemar en tétanisant toute pensée. Les athées sont en somme des humains qui ont compris que la vie étant diversité infinie, la vraie foi constructrice ne peut être elle-même que diversité infinie. Quand je pense à Dieu, et j'y pense plusieurs fois par jour, je ne pense plus Dieu en image cérébralisée. J'y pense sans image, j'y pense comme une diversité telle que je comprends mieux pourquoi l'Univers est si varié, car même ses lois physiques ne sont pas les mêmes d'un point à un autre de l'horizon. C'est le génie d'Einstein qui nous a permis de comprendre que tout est relatif, rien n'a de forme absolue hormis l'Amour avaec un grand A, celui dont nous n'avons qu'une faible idée puisque nous ne comprenons même pas pourquoi ni comment peut nous aimer ce Père à la face Duquel l'homme ne cesse de cracher !

21jul17 187C7
Je souhaiterais dire à Jean-Michel P. d'Ile de France (187C1) que les Apôtres que nous sommes sont habités du devoir de l'apostolat et s'en font une joie.
Ce n'est pas le prophète qui nous oblige à effectuer cet apostolat, car Mikal n'est le chef de personne [Rév d'Arès 16/1], mais c'est notre liberté de conscience, face à notre engagement envers Dieu, qui nous invite à aller dans la rue pour chercher et trouver des femmes et des hommes intérieurement prêts, des épis mûrs qui seront touchés dans leur cœur par le Message de La Révélation d'Arès et qui viendront grandir et renforcer les nouvelles assemblées libres et souveraines d'elles mêmes.
La Révélation d'Arès
est le Message que Le Créateur à donné à Frère Michel à Arès par Jésus de Janvier à Avril en 1974 ainsi que directement par les Théophanies d' Octobre à Novembre 1977 à Arès.
Aller dans la rue n'est pas toujours évident au départ.
Mais une fois que vous êtes dans la rue, vous devenez au fil des rencontres léger en vous.
La timidité et l'appréhension du départ disparaissent peu à peu. Et là, vous sentez ,comme le dit si bien Frère Michel, que l'ange est là qui vous accompagne au cours de cette mission, votre cœur bat à l'unisson du cœur Paternel. Vous êtes habité du Père. Vous avez comme le Feu de Dieu en vous, le Feu de la Mission en Dieu, l'Eau de Dieu qui alors coule dans nos veines, pour sauver l'humanité du péché des péchés, afin qu'elle retrouve la Vie Spirituelle par la pénitence qui seule nous prolongera dans la Lumière.
La mission de rue devient un état de Grâce pour nous, apôtres de Dieu, dont Frère Michel est le prophète, notre prophète en qui nous mettons toute notre confiance.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
Oui, vous l'avez bien vu. Il est évident que la manière dont se développe l'apostolat promu par La Révélation d'Arès repose — comme vous le dites — sur la conscience de l'apôtre, mais non sur les ordres d'un chef.
Apôtre est un mot inconnu dans la Parole d'Arès, qui lui préfère moissonneur, probablement parce qu'inverse de l'absolutisation de l'idée (donc de la doctrine) elle liquide la religion et ses caractéristiques qui sont toutes faites d'idéologie : credo, dogme, interprétation figée, standardisée. La façon de procéder que suscite La Révélation d'Arès concerne évidemment tout l'avenir de la vie spirituelle telle que le Père à Arès nous demande de la promouvoir dans le monde, vivante, fluctuante, mobile, adaptable, personnalisée, mais non plus enrégimentée comme dans la religion..
De cela la foi ne périt pas, bien au contraire. Mais la foi change de nature. Nous simplifions à l'extrême le kérygme, qui peut être formulé de cent façons, dont par exemple celle-ci : "Ô homme, ni la religion, ni la prière ne te sauve et n'apportera le bonheur. C'est être pénitent, reconstruire le Bien qui te sauve ; c'est amener le Bien à la permamence, dans ta vie, des actions ininterrompues que sont l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix générale, l'intelligence du cœur, le fait d'être libre et d'abord libre de tous préjugés." Alors on hausse l'humain à l'âge de l'authenticité, de la vérité, de la vertu élémentaire absolue comme parangon du Bien, donc de l'humain. C'est un idéal sublime et accessible à n'importe qui. C'est lui seul qui apportera à l'humanité les progrès réels qu'elle attend depuis des millénaires.
Si La Révélation d'Arès devient le fil conducteur de l'humanité, l'Histoire s'arrête. Autre chose commence ou plutôt recommence :  Les temps génésiaques, leur retour sur Terre.
Max Gallo, qui vient de mourir, disait : "Il y a du divin chez tout homme." C'est ce divin que tout homme ou toute femme peut faire rejaillir de lui ou d'elle, de la façon qui convient à sa personne.
La religion est en complète désintégration. C'est manifeste dans le christianisme et dans l'islam ; quant au judaïsme il y a longtemps qu'il est désintégré : Ne suffit-il pas de lire le Talmud pour s'en convaincre ? Nous avons à refaçonner complètement l'homme croyant, l'homme co-recréateur du monde.

21jul17 187C8
Pourquoi le gouvernement politique ne s'intéresse-t-il pas aux Pélerins d'Arès ?!
Je m'interroge en tant que futur politicien (41 ans), ancien pompier de Paris puis ancien pompier sur Paris. Oui, je m'interroge : Pourquoi le gouvernement ne s'interresse-t-il pas aux Pélerins d'Arès ?!
Quelle socièté ce gouvernement veut-il faire naitre ?
Je ne comprends pas son enseignement au gouvernement !
Je m'explique: Avant 1974 et 1977, années de l'apparition de cet Événement d'Arès (350 000 exemplaires), l'homme est un âne assoiffé [Rév d'Arès 30/2].
Après cet Évènement, l'homme se remet en question, se remet en cause, dans sa manière profonde de vivre. Que fait il ainsi ?  il commence simplement à se responsabiliser.
Quelle est donc la crainte qu'a un gouvernement devant un tel mouvement d'émancipation spirituelle "distingué" par une responsabilité individuelle ?
Un bon docteur n'est il pas celui qui s'est soigné lui même, puis qui a connaissance des autres potentialités ?
Hypothèse : les politiciens, intellectuels caractérisés, pensent que nous devons passer par eux seuls... Quel changement ont ils effectué sur eux mêmes pour gérer ensuite un pays ?
C'est un peu comme un psychologue qui étudie sans appliquer à lui-même l'objet de ses études.
Que cherchent ils donc ces politiciens ?! Le gouvernement de l'homme par l'homme : "Obéissez ! Je m'occupe de tout." Je vous le donne en mille, c'est l'esclavage en douceur. À quand le clônage ? Je plaisante.
La prochaine fois, je tenterai d'expliquer les causes d'une telle attitude des politiciens.
N'oubliez pas, Madame, Monsieur, votre responsabilité vis à vis de la création ! Vous pourriez me répondre que je n'ai pas désiré venir sur terre !
Un citoyen de l'Univers 

Réponse :
La réponse à votre question est très simple, mon frère citoyen de l'Univers. "Le gouvernement politique ne s'intéresse pas aux Pélerins d'Arès," parce que les Pèlerins d'Arès sont des hommes qui ont compris que le Père leur donnait les moyens de se gérer et d'être heureux tout seuls sans gouvernement politique. Les Pèlerins d'Arès n'ont pas davantage besoin de religion pour trouver la Vie spirituelle et pour cette simple raison la religion ne s'intéresse pas non plus à eux, considérés comme hérétiques, voire blasphémateurs, par les autorités religieuses, quelles qu'elles soient.

21jul17 187C9
"Seulement voilà, je prépare les générations qui viennent à l’apostolat très long qu’il leur faudra assumer," dites-vous en parlant de nous les missionnaires.
Ne nous décourageons pas de nos peines. Oui la richesse d’un spiritualiste se trouve en lui et dans la conscience qu’il en a.
Écoutons des vérités célestes qui nous permettront de nous libérer du mal et de faire quelque chose d’héroïque pour le monde entier. La première génération se cherchera dans la direction de certitude, mais elle sera quand même réelle. Pour s’investir vers le haut = Soyons attentifs, conscients, vigilants, lucides, sages ! Dynamisme, courage, enthousiasme, travail de l’esprit, de la pensée pour tout purifier, harmoniser, illuminer, converger vers la source divine !
Chacun doit être mobilisé, engagé, dans l’Exode Arésien. L’Éternel ne tolère pas les créatures qui ne font rien.
Je fais un travail par la pensée et l’action missionnaire pour envoyer la vie, l’amour, la lumière partout dans l’Univers et je trouve enfin le sens de mon existence.
Retrouver notre visage originel sous-entend se livrer à des activités d’une nature particulière ; c’est l’activité d’un être libre, noble, grandiose. Seuls ceux qui ont compris recherchent l’infini, l’illimité, l’éternité. Fortifions notre esprit, aimons travailler !
L’âme n’est pas donnée à l’homme gratuitement. C’est le fruit d’un travail sur soi pour en chasser le mal et y installer le bien. Le vrai corps que l’homme bâtit comme un vaisseau pour prendre le large, s’élever vers les Hauteurs Saintes et rejoindre la Flotte Céleste (Rév d’Arès 17/4).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne crois pas que "l'Éternel ne tolère pas les créatures qui ne font rien." Si son Amour ne l'amène pas à tolérer tous ceux qui ne font rien actuellement pour ramener l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté sur Terre, mais qui subsistera ? Presque personne !
Je ne crois pas que le Père soit venu donner La Révélation d'Arès pour quelques uns seulement, pour les rares qui ont bien compris sa Parole et qui s'en font les apôtres. Si Jésus nous demande d'aimer même notre ennemi (Matthieu 5/44), à plus forte raison le Père aime "ceux qui ne font rien", mais qui, un jour, plus tard, se mettront à faire en sorte que le monde change (Rév d'Arès 28/7).
Ceci dit, vous avez raison de rappeler que "l’âme n’est pas donnée à l’homme gratuitement" et qu'elle est "le fruit d’un travail sur soi pour en chasser le mal et y installer le bien."
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.

21jul17 187C10 
"Ils [les vers que sont les hommes dans leur misère] rient dans l'orange pourrissante qu'ils croient être paradis."
Et beaucoup ont l’indifférence polie des gens sérieux, sclérosés par le temps, désenchantés et qui ignorent la mort dans laquelle ils déambulent comme dans le film "Les autres" sortis en 2001 ou Nicole Kidman est l'actrice principale dont l'histoire se passe en 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey ou vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés.
Les acteurs sont tous des fantômes vivant dans un rêve, une parfaite illusion de la vie passée.
Combien de fois ai je eu cette impression fantomatique en circulant dans ce monde ?
Avec la faux du moissonneur en main, on se sent déja revivre un chouïa [= un peu], avec des yeux qui clignotent vers la lumière et comme si un baiser vers l'autre, à qui l'on essaie de faire sentir et comprendre l'essence de la vie, celle qu'exhale l'auteur des mots transmis à Arès souvent perçu comme un cri retenu, l'échange avec l'autre est comme un bouche à bouche pour réanimer ce qui est encore ré- allumable.
C'est sur ce terrain que je réalise que le jus qui même rare coule par mes lèvres frippées, et apaise aussi un instant la soif de l'homme croisé dans les rues, qui sont comme un désert,
Cet homme même derrière sa façade d'être blasé, lassé, fatigué, tend sa langue vers le jus qui coule vers lui à travers mon appel. Mes mots et la tension que j'y mets, mon regard et mon amour forment comme une sève, mon témoignage dont l'homme me remercie parfois. Et c'est bien autre chose que ce qu'il croit être en première impression en l'assimilant à un appel à l'adhésion à une organisation, des idées, une idéologie ou une religion et qui est l'extrême opposé, quand j'arrive à lui faire découvrir ce qu'est la Liberté de tout recréer et de la noble et sublime place et responsabilité de co-créateur qu'il a, même comme poussière dans l'univers.
C'est pour revivifier les tissus intérieurs des profondeurs de mon être et la main qui a encore envie de se tendre vers mon alter ego, que je reviendrai bientôt à Arès pour le pèlerinage, sans lequel je me dessècherais probablement complètement dans ce monde pourri qui est aussi le fumier [Rév d'Arès xxii/9, xxix/11] du monde de demain et de l'homme du temps qui vient.
Je vous embrasse.
Jean-Claude D. d'Île de France (bientôt dans le Rhône)

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce beau commentaire.
Oui, "ils rient", ils dressent les drapeaux noirs des combattants et des terroristes de toutes formes et en tous domaies sur la terre entière, car le terrorisme ne se manifeste pas seulement à coups de mitraillettes et de bombes ; il se manifeste aussi à coups de lois iniques, de mise en esclavage du travail, de chimie empoisonnant l'atmosphère, etc. Oui, nous avons, nous apôtres, la lourde tâche de "revivifier les tissus intérieurs des profondeurs", nos propres profondeurs comme les profondeurs de tous les hommes. Oui chacun de nous, apôtres, doit avoir une "main qui a encore envie de se tendre vers son alter ego." La technique donne l'illusion que le monde a évolué, mais rien n'est moins sûr concernant l'individu humain. L'humain, même en possession d'un bel ordinateur perfectionné et d'un téléphone portable qui le fait, en une seonde, communiquer avec Pékin, est toujours l'antique être mal évolué, qui se réfugie dans la politique, la religion, l'idéologie, parce qu'il est encore incapable de s'évader du jus pourrissant de l'orange gâtée qu'est le monde. L'homme se réfugie encore dans des idées simplistes. Même les croyants se font de Dieu une idée simpliste, alors que le Père, le Créateur, est au-delà de toute description (Coran "Les Troupeaux" 6/100) et que cela même fut déjà affirmé par les fondateurs de religion comme Augustin d'Hippone qui disait : "Cherchez Dieu pour le trouver et cherchez-Le encore même après l'avoir trouvé. Pour le trouver il faut le chercher... Même après l'avoir trouvé il faut le chercher encore, car il est immense" (Augustin, Traité sur l'Évangile de Jean). Il nous faut faire faire à l'humain un bond de plusieurs millénaires, le sortir de la religion enfantine et superstitieuse, et cela nous, pécheurs et faibles humains, pouvons le faire si nous sommes pénitents.
Vous vous préparez, j'imagine, à déménager à Lyon. Si ce n'est déjà fait, je ne sais pas. Cette ville a besoin d'apôtres et vous et votre épouse Nicole allez apporter à la mission du Rhône votre contribution apostolique. Combien heureux je suis !

22jul17 187C11
Inspirations après ma prière du cœur
Didier Br. d'Ile de France



Réponse :
Merci, frère Didier pour ces images. J'aime autant la première avec son texte plus simple.
Il y a des fautes d'orthographe : "La politique, la religion... ne sauverons..." il faut un t à la place du s dans "sauverons" : sauveront (futur, troisième personne du pluriel). "C'est vous libre... qui faites..." il faut un s à "libre": libres, car vous est pluriel. Pourquoi n'écrivez-vous pas LA REVELATION D'ARES avec des accents ? LA RÉVÉLATION D'ARÈS. C'est quand même mieux, non ?
Vous m'avez aussi adressé une troisième image, dérivée de celle-ci, qui est animée, mais les phrases se succèdent toute vitesse et je ne suis pas sûr que cette curieuse accélération rende le texte plus lisible. De toute façon, je n'ai pas pu charger cette image fonctionnant en HTML. Il me faudrait la convertir en video, mais je n'ai pas le temps.

27jul17 187C12
"L’apôtre sur l'orange pourrissante", ça pourrait faire le titre d'un film, un film où les acteurs principaux seraient des héros, des hommes et des femmes moissonneurs n'hésitant pas à nager à contre-courant des idées du monde, de ce monde pourrissant qui pourrait aller, sans le savoir, jusqu'au péché des péchés (38/2).
L'apostolat, ça ne s'apprend pas. Je veux dire, ça ne s'apprend pas comme on apprend à faire du cheval ou du ski. Ce n'est pas par envie qu'on devient moissonneur, on le devient parce qu'on en ressent la nécessité absolue, c'est un mouvement profond de la conscience qui s'impose à soi, irrésistiblement !
Puis, comme pour toute chose, le temps, la pratique régulière, la constance permettent plus d'aisance, de créativité. C'est donc sur le "terrain", sur les places et les trottoirs des villes, que nous allons à la rencontre de nos frères humains pour un face-à-face, "les yeux dans les yeux", selon votre expression.
Et d'ailleurs, n'allez-vous pas vous aussi , cher prophète, à la rencontre de vos frères, en vous rendant aux quatre cotés du Champ (Rév d'Arès 35/1) de mission que le Père vous assigne.
L'enseignement que vous dispensez en tant que prophète, vous seul pouvez le dispenser, car il est de nature à libérer les hommes. Ainsi, à votre suite, les moissonneurs deviennent également des libérateurs spirituels, petits pour l'heure. C'est cette tâche immense qu'il nous incombe de réussir avec l'aide du Très-Haut.
Je souhaiterais avoir votre avis sur ce que certains nomment "la mission par les réseaux sociaux".
N'ayant aucune expérience sur le sujet, je peux me tromper, mais j'ai le sentiment que communiquer par les réseaux sociaux, c'est comme parler devant un mur d'écho où celui qui écrit ne ferait que s'entendre parler. Mais bon, je suis vieux jeu, je n'ai même pas de téléphone portable et c'est Claudine qui tape mes commentaires... c'est dire!
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Est-ce que "l'enseignement que je dispense en tant que prophète, moi  seul peut le dispenser" ? Je réponds non, parce qu'à quoi serviraient les missionnaires, les apôtres de La Révélation d'Arès s'ils n'étaient pas les prolongations du prophète dans toutes les directions ?
Si je donnai le nom de "Maison des Faucons" (faucons au pluriel) à l'organisme que je voulus créer en 1986 pour que mes frères et sœurs de foi y vinssent tant parler avec moi de leurs propres ressentis au contact de La Révélation d'Arès qu'étudier avec moi toutes les formes possibles de moisson, c'est parce que je ne voyais pas le faucon en ma seule personne, mais en tout humain se lançant dans la mission. Le prophète, c'est certes le frère aîné, le premier (Rév d'Arès 16/1), mais aussi tous les frères et sœurs à la suite. C'est tous ensemble que nous formons le prophétisme. De là la très haute idée de soi comme apôtre que doit avoir chacun de nous ; de là le soin que chacun doit donner à sa mission comme je le donne à la mienne.
L'apostolat est une combinaison de la production de l'Esprit du Créateur exprimé par la Parole et de la production de l'esprit humain. Le Créateur qui a donné son Image et Ressemblance spirituelle (Genèse 1/26-27) à l'homme, mais qui, n'ayant pas de chair, n'est pas homme, n'a pas notre côté animal, a besoin de l'homme de chair pour refaire de celui-ci l'Adam d'avant le chute, l'Adam d'avant les versets 1 à 5 du de la seconde Veillée de La Révélation d'Arès, l'Adam en qui la Voix de Dieu entra, l'Adam qui tèta la force dans la Force de Dieu (Rév d'Arès vii/5). C'est donc une très mystérieuse combinaison, car on peut se demander pourquoi le Créateur, le Père, eut ce désir ou ce besoin de se créer un Enfant dans une combinaison de chair animale et de Vie spirituelle. Je n'ai pas de réponse à ce mystère de l'existence humaine, mais je sais quelle combinaison est l'apostolat, puisque c'est un couloir dans lequel se remélange la chair et la Vie, mélange qui prend le nom d'âme, et couloir au bout duquel on retrouve l'Adam première manière et l'Éden.
Mais cette combinaison, nous avons besoin de la reconstruire. Cette reconstruction est un acte hautement pensé. C'est peut-être parce qu'ils ne pensent plus assez intensément que les humains haussent les épaules et nous tournent le dos. Pourtant, la combinaison de la chair et de la Vie, du cerveau et de l'Esprit, qui peut être contre ? Pour être pour ne suffit-il pas de comprendre que la combinaison insuffisante de l'esprit humain : le travail du cerveau en somme, et de la chair donne, par exemple, la shoah et le goulag, guère plus que le massacre totalement inutile, stupide, monstrueux, de millions de nos frères humains dans les chambres à gaz ou dans les bagnes ? Pour l'heure notre matière, la chair, ne fait pas plus qu'une poule qui pond un œuf, elle donne la vie dans le ventre d'une femme, puis l'éduque pour en faire un bon citoyen, un bon soldat, un bon ouvrier, un bon docteur, etc. Bref, l'homme ne bondit pas plus loin que ne lui permet l'animal pensant et il le fait avec un aberrant, parfaitement idiot plongeon dans la mare aus carnards de l'imagination, qui ne fait de lui qu'un animal supérieur. Les athées rationalistes ont raison de prétendre que l'homme n'est guère plus que cela. Mais pourquoi ne songent-ils pas que l'homme peut être bien davantage ? Il peut être l'image et ressemblance du Créateur. Peu d'humains ont gardé cette vérité à l'esprit ; on les appelle épis mûrs ou mûris.
L'apostolat est une combinaison de la chair et de l'esprit qui s'attache à la chair et de l'Esprit de Dieu ou Vie. Il faut en somme faire de l'homme un matériel immatériel. Il le peut dès qu'il comprend qu'il est autre chose qu'un animal pensant comme la fleur des champs comprendrait qu'elle peut donner la vie à l'étendue d'herbe, de luzerne et de pissenlits tout autour d'elle. Nous apôtres sommes les fleurs des immenses prairies d'herbe du monde. Il nous faut pouvoir être communiqués, essaimés, pollénisés. C'est une question d'existence, d'Être, de Vie.
Au contraire de la pratique matérialiste qui peut, certes, donner naissance à des idéaux, dont on a vu les extrêmes faiblesses : les dogmes religieux, le capitalisme, communisme, etc., la vie spirituelle telle que La Révélation d'Arès nous en parle, peut conduire à la Vie, nous réunir au Tout qui répand dans l'univers sa Force de Création. Nous apôtres faisons plus qu'émettre de la pensée, émanation de la chair-esprit, nous émettons de la Vie. Tout le problème est de trouver dans la fourmillière du monde ceux  qui comprennent cela et qui peuvent générer un monde changé et pour cela nous avons un outil puissant : la pénitence.

27jul17 187C13
"Abraham, Isaïe, Bouddha, Jésus, Mouhamad, c'était hier. Leur message n'est même pas encore accompli," dites-vous. Si je prends l'exemple de Jésus, je pense surtout que son message a été trahi, car c’est tout l’inverse de ce qu’il a prêché qui est advenu.
À mes yeux, la chrétienté est probablement la civilisation la plus violente que la terre ait portée. Et en son sein, c'est l'Église qui s'est surpassée dans l’ignominie et le scandale(*) par ses mensonges, manipulation, corruption, inquisition, colonisation, complicités de guerres et génocides innombrables… au nom de Dieu !
Les conséquences, nous les voyons bien aujourd’hui : un monde dominé par les valeurs occidentales, donc chrétiennes, qui continue partout d’imposer son règne par la violence et l’aveuglement, un monde essentiellement "chrétien" et maintenant "athéiforme". Pourtant, certains parmi les plus aveuglés déclarent encore : "Tout a été accompli ! Dieu en envoyant son fils unique subir un supplice effrayant a racheté le monde de ses péchés." On reste sans voix.
Pour faire court, la mission de Jésus est donc un cuisant échec et c'est bien à cause de cela qu'existe La Révélation d'Arès.
Alors oui, comme vous l'écrivez : "Comment dire aux hommes leur malheur ? Comment dire aux vers leur misère ? Ils rient dans l'orange pourrissante qu'ils croient être paradis." La Parole d’Arès n’est miraculeuse que pour celui qui veut devenir l’auteur de son propre miracle. Pour le commun, elle reste une sorte de message religieux, codé, impénétrable et sans intérêt. Il y en a pourtant qui lèvent le sourcil quand on s’adresse à eux pour leur dire que nous ne sommes pas faits pour le règne de la chair pensante soumise aux dominateurs qui nous font une vie misérable, mais que nous sommes faits pour la lumière, le règne de la conscience, du Bien, le nuage d’or où les nations s’embrassent (Rév d’Arès xix/22). Comment le leur dire ? Comment le leur faire comprendre car c’est bien là, à mon avis, le problème le plus préoccupant : nous entrons dans une ère où même ceux épris de justice semblent parfois ne plus avoir les capacités cognitives pour discerner et assimiler cette prodigieuse Parole d’Arès. Alors aujourd’hui, nous ne pouvons plus être simplement des apôtres qui annoncent ce Message et ses fabuleuses perspectives ; il nous faut être les accompagnateurs patients et aimants d’aveugles dont certains finiront par voir, et finalement se lèveront (Rév d’Arès 28/12).
Oui, il nous faut travailler sur cela, je crois, et s’armer de force de lucidité avec ce verset : Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév. d’Arès 24/5).

(*) Je profite de ce commentaire pour conseiller chaleureusement le visionnage sur Youtube des causeries d’un grand sage du XXème siècle, Henri Guillemin, qui éclaire notre histoire comme peu et dont la vidéo sur la vie de Jeanne d’Arc, par exemple, est éblouissante et illustre très bien l'un des mille aspects du scandale de l’Église. Cet érudit humaniste croyant fut un temps le secrétaire particulier de Marc Sangnier dont vous avez parlé sur ce blog.

Patrick B. d'Île de France

Réponse :
Merci de tout mon cœur, frère Patrick, pour ce commentaire.
Je connais mal Henri Guillemin, mais je vous remercie de le recommander. Je ne sais si j'aurai le temps de l'écouter. J'ignorais qu'il avait été secrétaire de Marc Sangnier ; je savais seulement qu'il l'avait connu. Je crois me souvenir, cependant, qu'il avait épousé une fille du président du "Sillon", fondé par Marc Sangnier. Par contre, je sais qu'il eut une longue amitié avec Jean-Paul Sartre. Il avait la réputation d'un historien et penseur inclassable et puisque nous sommes nous-mêmes inclassables, il doit y avoir des points de résonance entre lui et nous.

27jul17 187C14
Cher frère Michel, un grand merci pour ce sujet vital qu'est le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, qui sans s'en rendre compte continue sa course folle à travers tous les appétits que la matière a cristallisé dans l'homme, même quand il se dit spirituel, puisque les faux prophètes ont pris le relai de ceux qui parlaient au nom du Créateur pour mieux assouvir et corrompre l'humanité qui, déboussolée a besoin de chefs, de lois, de systèmes politiques et religieux.
La multitude est devenue moutonnière et dans le troupeau, il y a les bons et les mauvais, les chèvres et les brebis. À nous de trouver ceux qui referont le monde pour qu'enfin Éden revienne sur la terre, joyau de l'univers et redevienne tel que le Père l'avait prévu à l'origine mais que l'homme par son insatiable appétit de domination a détruit à travers l'ancêtre Adam.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Grand merci, frère Paul (et sûrement derrière vos épaules sœur Marie-Josèphe), pour ce beau commentaire.
Qui avait regardé la multitude (Rév d'Arès 12/7-9, 26/1) avant que ne survienne La Révélation d'Arès ? Ne reconnaît-on pas Dieu à ce qu'il nous intéresse à ce qui ne nous intéressait plus ?
Il y a une contamination de la Création, et cela nous l'avions oublié. Nous sommes co-créateurs, puisque nous sommes images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26). Tout à coup nous nous apercevons que le monde est fait de sept milliards d'humains... une multitude, et nous lui sommes envoyés comme apôtres et comme apôtres nous nous apercevons que sous la peau du monde, sous la peau de l'orange, la pourriture est bien avancée.
Oui, un grand merci pour ce commentaire, mon frère Paul.

27jul17 187C15
"... la religion stratifie, rigidifie, momifie (Rèv. d'Arès xLix/7)" écrivez-vous frère Michel en introduction de cette entrée.
Certes, toutes les religions momifient l'homme en l'enfermant dans les carcans de leurs dogmes et de leurs institutions; mais elles font bien pire. En refusant de reconnaître les évènements surnaturels dont vous avez été témoin à Arès en 1974 et 1977, elles figent la dynamique de Dieu, Le reléguant à de l'histoire ancienne qu'elles réécrivent suivant leurs besoins ; elles nient Sa puissance infinie à créer et recréer la Vie, et Son immense Amour pour Sa créature au point de Se réduire à la dimension d'un clou [Rév d'Arès ii/21] pour venir lui reparler.
Combien d'hommes et de femmes dans notre société acceptent-ils d'entendre que Dieu est venu en France à la fin du vingtième siècle pour rappeler Son Dessein [Rév d'Arès 28/27, 36/8] pour l'homme, qu'Il a créé à son image et ressemblance (Genèse 1/26), alors qu'ils disent avoir foi en la toute puissance de Dieu? Combien de dignitaires religieux ont-ils l'humilité de reconnaître en Michel Potay un nouveau prophète [xxxvii/2], à qui le Créateur a demandé de rappeler au monde la quintessence de sa Parole, car les religions qu'ils représentent s'en sont détournées pour mieux asseoir leur pouvoir sur les hommes ?
Le judaïsme s'est enfermé dans un communautarisme de "peuple élu" excluant les autres peuples, alors que sa fonction de "peuple élu" était d'apporter le Message divin à l'humanité. Il a échoué dans sa mission. Combien de Chrétiens peuvent-ils admettre que Dieu a envoyé Jésus parler à un nouveau prophète à Arès en 1974, pour réitérer le message qu'il avait transmis il y a deux mille ans en Palestine ?
Dieu revient nous parler parce que la chrétienté n'a pas appliqué la Parole transmise par Jésus dans le Sermon sur la Montagne : Vous avez appris qu'il a été dit : " Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi." Et moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes (Matthieu 5/43-45). Le Coran, qui rappelle la lignée des prophètes, d'Adam à Jésus en passant par Moïse, stipule : Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous, mais il est l'Envoyé de Dieu et le sceau des prophètes" (Coran 33/40). À ce titre les Musulmans voient en Mahomet le dernier des prophètes. Il est possible de voir dans le sceau ce qui vient clôturer une lignée de prophètes, mais aussi authentifier, confirmer les prophéties antérieures. Le sceau scelle l'alliance entre Dieu et ses prophètes, et l'alliance entre Dieu et les hommes. Par ce sceau l'alliance est réitérée pour être conduite à son terme, à savoir pour retrouver Éden sur terre.
Mais se pose la question de savoir si l'islam a rempli sa mission : C'est nous qui avons fait descendre le Rappel, certes, c'est nous qui en sommes les gardiens (Coran 3/104). L'islam, d'une portée universelle, a-t-il apporté paix et amour au monde ?
Dieu est revenu à Arès pour un nouveau Rappel. Il indique la voie à emprunter pour faire reculer le Mal en quoi s'est changé ce qu'Il a créé. Il appelle chacun d'entre nous à devenir apôtre de Sa Parole, pour que l'homme retrouve sa liberté spirituelle : Ma Parole, comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char (Rèv d'Arès 10/10).
Non, Dieu ne s'est pas mis à la retraite en déléguant définitivement Ses pouvoirs aux princes des différents cultes, voire aux politiques et aux intellectuels. Il est bien Vivant, et a reparlé à l'homme récemment : Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient. (Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux. (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix. Sois un ! (Rèv d'Arès xxiv/1-4)
Héliette P. d'Île de France

Réponse :
Très bonne façon de voir les choses, ma sœur Héliette : "L'islam a -t-il repli sa mission ? Le Christianisme a-t-il rempli sa mission ? Le judaïsme a-t-il repli sa mission ?" La réponse est claire et nette : Non ! Alors, dans ces conditions, il est évident que le Père aimant doit reprendre la Parole, rappeler la Vérité, appeler à son accomplissement. La religion, quelle qu'elle soit, a fait de la Parole un accordéon... fermé. Le soufflet est comprimé, le crochet qui l'empêche de s'ouvrir est mis, l'accordéon est accroché dans son placard. Ce n'est plus qu'un accordéon muet. Oui, la Parole est un accordéon et il est normal que le Grand Compositeur ouvre le plcard, décroche l'accordéon, lève le crochet, passe les bretelles et se remette à jouer.

27jul17 187C16
J'habite une terre (l'orange) dans laquelle je dois payer pour exister,
je dois même payer mon identité.
Entre autres :
je dois payer pour me déplacer,
je dois payer pour parler,
je dois payer pour dormir,
je dois payer pour manger,
je dois payer pour apprendre,
je dois payer pour travailler,
je dois payer pour voir,
je dois payer pour m'habiller,
je dois payer pour partager,
je dois payer pour aimer.
Il y a donc un pouvoir qui s'approprie tout et qui me fait croire que je lui dois constamment des comptes, parce que je suis un être biologique et psychologique en devenir et donc incapable de fonctionner de par moi-même.
Mais tout cela est faux, parce que je ne suis pas seulement un être biologique et psychologique, je suis avant tout un être spirituel. La spiritualité est mon essence profonde et celle-ci ne peut être appropriée puisqu'elle est reliée à Dieu qui m'a créé libre [Rév d'Arès 10/10] sur toute la terre et à son image et ressemblance [Genèse 1/26].
Le risque, c'est d'en perdre conscience et pour cela seuls la pénitence et l'apostolat me permettent d'activer cette dynamique de l'image et ressemblance de Dieu et de vivre cette liberté, ne serait-ce que dans mon cœur.
Je ne sais plus si c'est vous frère Michel qui avez dit que "le mal triomphe par l'inaction du bien."
Angel C.-D. de Genèse en Suisse

Réponse :
Vous dites, frère Angel : "Il y a donc un pouvoir qui s'approprie tout et qui me fait croire que je lui dois constamment des comptes..." Mais oui, les pouvoirs ont ceci de particulier qu'ils veulent à tout prix avoir l'air plus malin que n'importe qui et même de leurs propres discours. Les pouvoirs aiment les sous-entendus par lesquels ils laissent l'auditoire penser qu'ils ne disent pas tout par modestie, mais qu'ils sont géniaux et savent ou comprennent des choses que le reste du monde ignore.
Ici, je prends le contrepied de cette attitude propre à la politique. Je ne prends pas les lecteurs de mon blog pour des marionnettes ; je ne me donne pas non plus une posture de naïveté. Je dis ici ce qui est et vous aussi vous dites ce qui est : "Je dois payer pour me déplacer, je dois payer pour parler... pour dormir... pour manger, etc." Nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de donner la force d'exister à ce que nous disons au lieu de donner des illusions comme font les pouvoirs, ceux qui nous font payer les choses qui nous sont le plus légitimement dues.
Nous sommes des missionnaires, des apôtres, et il s'agit pour nous de supprimer la distance entre ce que nous disons et sa description. Nous ne désignons pas, nous faisons vivre ; nous ne décrivons pas, nous montrons l'être, tel qu'il est. L'apôtre n'est ni un conteur ni un vendeur de rêve, c'est quelqu'un qui entre dans l'autre pour que sa voix et sa pensées deviennent celles de l'autre.

27jul17 187C17
Salem, mon Frère,
Sublime cette entrée !
Surtout ce passage :
"Le besoin de vaincre le mal (23/1), le malheur (2/18), la détresse (23/3) et d'accomplir (35/6) le Bien (12/3, xxxiii/11),
le besoin d'amour (7/5) qui écrase la méchanceté et la cupidité,
le besoin de pardon (12/4) qui écrase le barbare esprit de vengeance,
le besoin de paix (28/15), qui écrase la violence,
le besoin d'intelligence (32/5) spirituelle qui écrase les dommages de l'intelligence intellectuelle,
le besoin d'être libre (10/10), qui écrase la contrainte et l'idiotisation."
Cela exprime exactement ce que j'essaie de faire comprendre aux personnes que je rencontre.
Je ne sais pas pourquoi La Révélation d'Arés m'a tout de suite parlé, m'a immédiatement après lecture, il y a environ 23 ans maintenant, convaincue que c'était la Vérité, et que d'autres ne l'étaient pas.
Ne nous lassons pas de leur parler, ils comprendront un jour.
Je t'embrasse, frèro.
Fraternellement
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour votre compliment, mais je ne trouve pas mon entrée 187 "sublime", je la trouve seulement réaliste. Et c'est le même réalisme que vous vous efforcez de réveiller chez "les personnes de rencontre."
Merci aussi de m'appeler "fréro".

27jul17 187C18 
Quelqu'un que vous auriez pu ou dû connaître vient de disparaître : Anne Dufourmantelle.
Elle avait été gauchiste comme vous, puisque, tout comme vous, elle avait écrit des articles dans "Libération".
Elle avait une philosophie dans laquelle elle défendait, contradictoirement, le risque et la douceur : Tu éloigneras de Mes Assemblée avec douceur les pécheurs publics [Rév d'Arès 27/4], Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours [23/6]. C'est exactement votre position. Vous ne rendrez pas la fraîcheur de sa pulpe à l'orange pourrissante du monde sans risque d'un côté (éloigner les pécheurs publics est toujours risqué) et sans douceur de l'autre.
C'est quand je vois des êtres comme vous : Anne Dufourmantelle et vous Michel Potay que je reprends l'espoir qu'un jour le monde changera vraiment [Rév d'Arès 28/7].
On ne risque rien de divulgurer un secret professionnel (pardonnez si je divulgue ici votre secret professionnel de prophète), car il manque toujours le moyen de s'en servir, disait Jean Cocteau. Tous les conseils de la terre ne servent absolument à rien si l'on n'a pas le don et le talent. Vous, Michel Potay, vous avez les deux : le don de la Parole que vous a donnée Dieu et le talent de la divulguer. Anne Dufourmantelle était tout pareille.
Maintenant que son âme vogue sur les eaux comme l'esprit de Dieu sur la chaos dans la Genèse, elle vient vous visiter et vous apportera sûrement une aide appréciable et appréciée dans votre mission très difficile dans un monde pourrissant qui se fout complètement de ce que vous lui faites connaître.
Maximilienne G. d'Auvergne

Réponse :
Oui, sœur Maximilienne, Anne Dufourmantelle vient de nous quitter. C'était une personne d'une grande intelligence éminemment aimable et aimée. Son cœur s'arrêta le 21 juillet tant fut grand l'effort qu'elle fit dans une mer démontée pour sauver un petit garçon, le fils d'une amie. Cela peut arriver à tout humain qui a, par exemple, ce qu'on appelle un souffle au cœur : Avant que je sois opéré à cœur ouvert en décembre 2014 pour qu'on remplace ma valve aortique très calcifiée, les médecins me disaient : "Vous avez un fort souffle au cœur et le passage du sang n'est plus que 0,6 cm². Le risque de mort subite est grand. Un effort exceptionnel à votre âge : changer une roue crevée de votre voiture en voyage par exemple, et hop ! c'est la mort." Je pense qu'Anne Dufourmantelle savait qu'elle avait au cœur un problème qui pouvait la tuer et qu'elle devait faire appel à la chirurgie cardiaque." Nous humains sommes tout à la fois forts et fragiles et nous pouvons tant résister à des conditions et des privations extrêmes que mourir subitement.
Ceci dit, non, je n'ai jamais collaboré à la rédaction de "Libération", je n'ai jamais écrit d'article pour ce journal. Où êtes-vous allée chercher cette information erronée ?
Anne Dufourmantelle était une farouche ennemie de ce qu'elle appelait la dictature de la transparence, elle s’insurgait contre les atteintes à l’intimité dans la société post-moderne dans "Défense du secret". Dans "Éloge du risque" elle cita ces mots de Friedrich Hölderlin : “Là où s'étend le péril s'étend ce qui sauve.” Elle démontra que prendre des risques était le contraire d'être névrosé, qu'un risque est un moment où l'on se libère de toute dépendance. Je viens de lire qu'elle avait récemment été invitée sur "France Culture" à une discussion avec l’historienne Annette Wieviorka sur le thème : “Pour qui, pour quoi risquer sa vie aujourd’hui ?“. Elle y aurait déclaré ceci : "Tout dépend de la manière dont le sujet se détermine dans une situation : c’est-à-dire par quoi il est porté et comment sa lutte, son but, ses valeurs, ne se limitent pas à sa seule survie. Or aujourd’hui, on est quand même dans une idéologie sécuritaire qui, je trouve, a une toxicité phénoménale car elle ramène la vie et le vivant au seul sujet et à sa survie individuelle, au fond. […] Un des lieux qui est le plus attaqué c’est le rapport à l’autre.” En exergue à "Éloge du risque" Anne Dufourmantelle avait rappelé Platon qui a écrit : “Le risque est beau”.
C'était une philosophe très influencée par Spinoza. Elle s'était toujours interrogée sur la relation existant entre la fatalité et la liberté. Dans un autre livre "Puissance de la douceur", elle cita des figures littéraires comme Bartleby the Scrivener d’Herman Melville qui incarnait la “résistance passive” et le prince Lev Nikolaevich Michkine, personnage principal de "L’Idiot" de Dostoïevski. Anne Dufourmantelle pensait que “la douceur peut être une force majeure de résistance à l’oppression, politique ou psychique,” et par là elle rejoignait Gandhi et tous les non-violents." Oui, souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6).
Qu'un seul humain veille et le monde est sans repos, est libre à nouveau, comme si ni l'histoire ni la mémoire n'avaient tracé les signes, multiples et réitérés au long des siècles, de nos questions devant l'énigme de l'être. La philosophie s'est de temps immémoriaux érigée contre la superstition et l'opinion, faisait-elle remarqué. Elle a fait œuvre de discernement à propos de l'existence, du monde, du sujet. Elle disait que la philosophie avait une vocation prophétique au sens de prémonitoire. Elle était de ces penseurs qui ont anticipé notre présente détresse, disant sans crainte que la détresse n'est en elle-même qu'un état transitoire dont il ne faut pas s'affliger ; on peut finir par vaincre le mal. Les penseurs prophétiques tracent un chemin de veille, non pour perpétuer une trace ou donner un enseignement, mais pour risquer plus loin la question de l'humanité de l'homme.

28jul17 187C19 
Ce double commentaire a été fait sur le site Vimeo à propos de l'interview de Michel Potay par Jacques Chancel :

Il [le frère Michel Michel Potay] avait oublié cette interview [par Jacques Chancel] dans ses tiroirs depuis 2010 !
Dernièrement, sa fille Nina a eu l'idée d'utiliser cette vidéo "Interview de Michel Potay par Jacques Chancel", dont Michel avait oublié jusqu'à l'existence !
Décidement, Michel Potay n'a pas le sens de la publicité ou bien il a la mémoire sélective, [car] il n'a pas oublié son existence : En 2013 il écrivait : Citation : 10mar13  141C14 ; "J'ai eu en 2009 et 2010 des contacts avec Jacques Chancel, qui m'a interviewé, et avec qui j'ai eu trois conversations en dehors de l'interview. Jacques Chancel m'a dit qu'à la radio et à la télévision tous les gens auxquels il parlait de moi n'avaient jamais entendu parler ni de La Révélation d'Arès ni de ma personne. Son ami intime Luc Ferry, qui avait été Ministre de l'Éducation Nationale, n'avait jamais entendu parler de La Révélation d'Arès ni de moi chez les politiques. Autrement dit, d'après ce que j'ai pu constater, personne ni dans les media ni dans la politique ne sait rien de nous, de notre foi, de nos sources. J'ai préféré que mon interview d'une heure par Jacques Chancel ne soit pas diffusée, parce qu'il s'arrangea — c'est un grand professionnel — pour lui donner un tour badin, se refusa à parler des Théophanies, se cantonna sur les apparitions de Jésus (étonnant ! j'aurais plutôt cru que le surnaturel lui aurait paru farfelu et inintéressant) et se garda d'aborder en profondeur le sens du Message de 1974. Cet interview me donnait certes une allure sympathique, mais sa superficialité pouvait beaucoup plus nous nuire que nous servir, à mon sens. Bref, je crois personnellement que le silence dont nous sommes victimes a d'autres raisons que celles que vous évoquez. Non seulement les media ne savent rien de La Révélation d'Arès et de nous, mais ils ne veulent rien en savoir.  Je crois que c'est un phénomène qui a pour cause réelle l'atmosphère générale de matérialisme, de rationalisme et de technologisme, de désintérêt profond pour le spirituel, qui règne dans notre société. Je dirais que pour les politiques et les media nous ne sommes pas utopiques, nous sommes complètement arriérés, rétrogrades, attachés à des valeurs dépassées, inintéressantes au point qu'ils ne se donnent même pas la peine de s'informer. Certes, il nous manque un bureau de presse, un comité de relations publiques, qui pourrait informer et s'inquiéter des désinformations éventuelles nous concernant, mais cela je l'ai suggéré plusieurs fois pendant vingt-cinq ans et rien n'est jamais venu au sein de notre Assemblée. Alors, je n'en parle plus. On m'a laissé tout seul dans mon coin en Gironde et je suis débordé de travail, je ne peux pas m'occuper de cela tout seul. Je suis le témoin digne et aussi profond que possible de La Révélation d'Arès, l'homme du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), l'Honneur de Dieu (xxxvi/16), je ne suis pas le Chargé du Service Relations ou du Service Presse, qui demande une certaine mondanité.

Michel dit : "Bref, je crois personnellement que le silence dont nous sommes victimes a d'autres raisons que celles que vous évoquez. Non seulement les media ne savent rien de La Révélation d'Arès et de nous, mais ils ne veulent rien en savoir. Je crois que c'est un phénomène qui a pour cause réelle l'atmosphère générale de matérialisme, de rationalisme et de technologisme, de désintérêt profond pour le spirituel, qui règne dans notre société." (voir plus haut)
Non la cause n'est pas celle-ci. Le monde s'intéresse au spirituel et non au religieux. L'attitude de Michel, sa pensée, sont religieuses. Exemple ici 19 juillet 2017 (0187) L'apôtre sur l'orange pourrissante : http://michelpotayblog.net/187.html/187Apotresurorangepourrissante-comments-french.html où il écrit : "Nous ne jugeons pas les vers humains qui gâtent l'orange — tu ne jugeras personne (Rev d'Arès 36/16)." "Qu'on ne nous croie pas impitoyables envers les vers humains ! Puissent-il comprendre, cependant, que c'est l'orange qui les portent qu'ils détruisent, comme des vaisseaux boiraient la Mer Qui les porte."
Lui [Michel Potay] est parfait, les gens sont des "vers humains", des "cafards rampants 25Jan16 171C78" etc.. Mais où est l'amour là-dedans ? Où est cette fameuse pénitence ? Avec de tels propos il est logique que les personnes, méprisées, infériorisées, ne se tournent nullement vers des religieux suffisants et vaniteux ! C'est sa vision du monde — qui est le reflet de ce qu'il est lui-même — qui fait que ce mouvement secto-religieux n'avance pas. La façon dont Michel voit le monde est ce qu'il est profondément au fond de lui.
Beaucoup de chemin reste à parcourir encore !!!
Visit your video:
https://vimeo.com/208292194#comment_15915231
Visit your video:
https://vimeo.com/208292194#comment_15914078
Didier G.

Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, Didier G., probablement un pseudonyme. Je regrette que vous ne voyiez pas très loin, je regrette votre myopie. Vous êtes un esprit critique, ce qui est votre libre droit, mais un vrai et profond critique ne cherche-t-il pas en profondeur. Vous, vous restez en surface, peut-être parce que vous voulez être critique, vous aimez cela et vous en restez là.
Oui, les hommes sont les "vers humains" qui mangent l'orange par l'intérieur et la pourrissent. Oui, les humains sont des "cafards rampants" qui vont viennent et se cachent de la lumière comme tous les cafards. Mais pourquoi dites-vous, avec hauteur, "Mais où est l'amour là-dedans ?" Je vous réponds : Il est tout simplement dans l'amour que nous avons pour les vers humains et les cafards rampants. Car, enfin, à quoi sert l'amour s'il n'est pas destiné aux pécheurs, aux insuffisants, aux malfaisants ? Jésus ne disait-il pas : Vous aimerez même votre ennemi ? (Matthieu 5/43).
Vous ajoutez : "Où est cette fameuse pénitence ?" Je vous réponds : Elle est dans le fait que nous sommes nous aussi des vers humains, des cafards rampants, et que c'est par la pénitence que nous — dans cette génération et dans les suivantes —  parviendrons peu à peu, lentement, péniblement de cette pénible condition de vers humains, de cafards rampants, car nous ne sommes pas des pénitents bien doués. Nous commençons d'être une nouvelle humanité, nous nous efforçons de nous améliorer, de nous donner la force du Bien. Dans cette générations nous n'allons pas très loin, contrairement sans doute à vous, qui écrivez comme si vous vous considériez comme "parfait" contrairement à moi, qui, vous avez parfaitement raison, n'est pas du tout "parfait". Quatre générations de pénitents, ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Il en faudra beaucoup plus. Alors, si vous estimez que nous devrions dès cette génération devenir d'impeccables gens de Bien, vous vous trompez, nous ne le pouvons pas.
Ceci dit, vous mettez peut-être dans votre critique le regret de ce que vous souhaiteriez être vous-même et que vous n'arrivez pas à être. Mais alors, pourquoi ne pas le dire ? Ce n'est pas honteux, c'est simplement réaliste. Vous n'êtes pas libre de préjugés. Qui l'est vraiment dans cette génération ? Moi-même, malgré mes efforts, je ne le suis jamais totalement. C'est, je crois, Simone de Beauvoir qui disait : "Il y a beaucoup de pervers dans les associations de vertu" et je crois que ce reproche s'applique à moi, sans nul doute, mais il s'applique à vous plus encore. Mais bon ! Avant d'être pénitent on ne l'est pas — c'est peut-être votre cas — et quand on le devient, on ne le devient jamais complètement, surtout dans la présente génération. Pourquoi voir les choses dans l'absolu ? Pourquoi parler de pénitence nous concernant comme si la pénitence pouvait être rapidement accomplie ? Elle ne peut pas l'être.
Mais peut-être n'avez-vous écrit cela que dans un mouvement de mauvaise humeur. J'ai dans l'idée que vous n'êtes pas aussi extérieur à la pénitence que vous semblez l'être dans vos phrases.
Peut-être aussi ai-je simplement mal écrit mon entrée... Voilà une critique qui m'amène à examiner mes propres fautes et en cela je vous remercie pour elle. Je ne suis qu'un homme.

29jul17 187C20
Bonjour frère Michel, bonjour à tous,
Je lis votre entrée avec un sentiment très particulier. Je ne saurais le décrire avec des mots. J'en frissonne même. Je vois ici l'urgence apostolique, le besoin crucial de moisson et de pénitence. Le temps file, il n'attend personne. Pour ma part, je ressens très fort son accélération qui peut parfois me faire peur sans pour autant me faire perdre espoir. Jamais. C'est pour cela que j'accorde une importance toute particulière au Pèlerinage d'Arès auquel j'ai la chance de pouvoir participer cette année.
En juillet, j'ai également eu la chance de vous écouter parler et enseigner dans le déchaussoir de la Maison de la Sainte Parole. J'ai ressenti la liberté dont parle La Révélation D'Arès. Il n'y avait rien de dogmatique ou de sectaire dans ces moments de partage avec vous et les frères et sœurs présents. Rires aux éclats et plaisanteries étaient de la partie, pas besoin d'une mine grave et de visages fermés pour parler de pénitence, de mission ou Dieu. Merci encore de nous montrer qu'il est possible d'être totalement libre.
Lorsque je prie dans la Maison de la Sainte Parole, j'ai l'impression que le temps est suspendu, qu'il s'arrête un instant pour nous laisser prendre le Feu brûlant qui nous réchauffe pour toute une année. Prier, rire, discuter dans la Joie avec mes frères et sœurs jeunes et moins jeunes est un réel bonheur. Pendant le Pèlerinage de juillet, j'ai ressenti de réels moments d'union qui étaient possibles grâce au même but qui nous réuni tous : accomplir la Parole, créer le Monde de demain et rechercher d'autres hommes et femmes qui feront de même.
Je crois qu'il est plus nécessaire que jamais de mettre de côté nos différents, nos différences, nos nuances de compréhension, nos préférences et surtout nos préjugés et jugements. Il est absolument primordial qu'au sein de nos assemblés de pénitents nous soyons capables de recréer la Vie pour donner envie à tous les Hommes de nous rejoindre et de rester parmi nous. Cette Vie passe par l'amour inconditionnel qui n'est possible que sans préjugés et jugements.
Je veux tous vous aimer, mes frères et sœurs, et je vais m'atteler très particulièrement à retrouver cette intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5] si essentielle à notre mission et sans laquelle nous ne pouvons être créatifs.
Je vous remercie, cher prophète, pour cette entrée qui traduit avec réalisme la situation dans laquelle nous nous trouvons. Vous avez réussi à transmettre l'urgence d'agir et de nous changer en Bien pour changer ce monde en Bien.
Nejma H. d'Aquitaine

Réponse :
"Le sot projet que Montaigne eut de se peindre," écrivit Blaise Pascal, un peu bête pour une fois, parce que je pense que personne ne poursuit un "sot projet" s'il ou elle "se peint" tel qu'il est. À preuve, je me peins apôtre, je peins tous les frères et sœurs apôtres, je peins apôtres par avance tous ceux qui deviendront (ou redeviendront) mes frères et sœurs du petit reste, et vous jetez sur votre clavier d'ordinateur ce commentaire qui est celui d'une personne soudainement étonnée.
Votre propre personne, qui se considérait comme un pèlerin d'Arès, tout à coup se réveille changée en Pèlerin d'Arès accompli. Vous semblez bien avoir avoir tout à coup compris quelque chose que vous n'aviez pas encore totalement intégré en vous. Votre personne était jusqu'à présent un paravent derrière lequel se cachait un futur Pèlerin d'Arès. Vous voilà, semble-t-il, une humaine prenant possession de ce qu'il y a tout à la fois de plus sacré et de plus caché au fond de soi, voire de plus scabreux en nos temps d'athéisme et de rationalisme triomphants, nos temps où se dresse devant nous une citadelle aux murs hauts et épais dans lesquels nous arrivons à pénétrer parfois et difficilement par des fissures étroites. Et qu'emportons-nous avec nous en rampant à travers ces fissures ? La Vie, comme vous le dites. Enfin, un peu de la Vie !
Nous sommes certes des apôtres encore un peu barbares. Dame ! Nous sommes nous aussi des vers participant au pourrissement de l'orange du monde, mais enfin nous nous efforçons de nous transfigurer un peu, de muter, de nous faires des âmes, de devenir autre chose. Certes, nous n'avançons pas dans les rues sans prudence, sans patelinage, sans cuisiner quelque peu nos mots en nous imaginant que nous serons mieux compris en nous mettant au goût des gens de rencontre, alors que c'est l'inverse qu'il faut faire.
Je compte sur vous, ma sœur Nejma, pour devenir à Bordeaux une missionnaire, une apôtre, efficace.

29jul17 187C21
Cher Mikal,
Je suis de retour du Pèlerinage de Juillet, où j'ai pris le feu à vos cotés avec le bonheur d'être entouré de ma femme Caroline et de mes deux enfants Alan et Malik. Être un meilleur pénitent/apôtre puisqu'il y va de la vie où de la mort sur l'orange pourrissante. J'ai senti ce feu aujourd'hui à la mission quand je parlais avec deux épis rencontrés le matin et l'après midi, c'était au delà des mots.
Hier, porté par le souffle de cette dernière entrée, j'appelle un frère que je connais bien pour lui proposer de nous rejoindre à la moisson en Bretagne. Je lui dis : "Ce monde a besoin d'apôtres, donc on a besoin toi. Veux-tu venir ? OK, tu as des difficultés, certains doutes, etc., mais qui n'en n'a pas ? Viens, on trouvera bien quelque chose à faire ensemble !"
Il me répond : "C'est un peu dingue ! Je sors d'une grosse journée de merde au travail et toi tu m'appelles pour me dire : Viens faut qu'on sauve le monde !" On a ri un bon coup ensemble. Dans la suite de l'échange ce frère (qui sortait lui aussi du Pèlerinage) à très bien compris la gravité et l'importance d'aller au devant du monde pour lui montrer la lumière revenue il y a quarante ans.
Du fond du cœur, j'appelle tous les apôtres hésitants ou en devenir, qui aimeraient nous rejoindre, de pouvoir le faire cette année. Nous avons besoin de vous !
Je me réjouis de vous revoir en août pour la fin du Pélerinage et à Lorient à la rentrée.
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire qui montre que, quand on va droit au point fondamental de notre mission : trouver des humains prêts à être pénitents et à se faire apôtres de La Révélation d'Arès, on obtient parfois des acquiescements qu'on ne croyait pas possibles d'une façon aussi directe. Cela démonre qu'ils ont tort ceux qui estiment invraisemblable que Jésus, un jour, passât sur les rives du Lac de Génésareth, vît Pierre, André, Jean et Jacques, leur dît : "Laissez là vos filets, suivez-moi ! Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes," et qu'ils le suivissent.
Je suis heureux de vous avoir vus, vous Abel, votre épouse Caroline et vos deux enfants Alan et Malik, au Pèlerinage et d'avoir pu chaque jour en juillet prier avec vous quatre.
29jul17 187C22 
Vivre en régime totalitaire :
"Facebook m'a tué !"
ou "Pourquoi Facebook a-t-il supprimé mon compte ?"

Chèr(e) ami(e),
Un eMail pour vous prévenir que mon compte Facebook Daniel C., a été désactivé par Facebook.
Les messages que je postais sur facebook n'avait rien d'agressif ni de purement militant, je faisais simplement le lien entre des événements du monde, ma sensibilité et La Révélation d'Arès.
(http://www.michelpotay.info/ et http://michelpotayblog.net/ éditeur http://adira.net/ ).
Je ne crois pas avoir enfreint la charte de Facebook. La suppression de mon compte a une autre explication : Facebook n'a vraisemblablement pas apprécié mon activité de témoignage qui était devenue plus intense ces dernières semaines.
La Révélation d'Arès subit la censure de la presse et des grands médias depuis 1974 parce qu'elle remet en cause l'ordre établi bien plus profondément que ne le ferait n'importe quel parti politique. Elle appelle l'homme à se libérer de la ténèbre intérieure par la réactivation du Bien en soi-même comme de la ténèbre extérieure par une action sur le monde.
La vraie pénitence n'est pas religieuse (remords ou autofrustration), mais c'est un puissant processus d'élévation spirituelle.
Cette vision spirituelle de l'homme et de l'avenir de l'humanité s'oppose totalement à la vision transhumaniste des Google, Facebook, GAFA et autres promoteurs de l'intelligence artificielle qui essaie de faire croire à l'homme que l'humanité évoluera et sera sauvée par la technologie.
Ces entreprises ne sont pas neutres idéologiquement parlant, elles ont un projet politique totalitaire appelé le transhumanisme contre lequel des grands penseurs comme Stephen_Hawking on mit en garde :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hawking.
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/pour-le-physicien-stephen-hawking-l-intelligence-artificielle-est-dangereuse_1536029.html
Je vivais dans le monde des bizounours. Je croyais que Facebook était le monde merveilleux de la liberté d'expression et de conscience mais voilà la réalité : Sous des apparences de liberté Facebook est en réalité un régime totalitaire qui ne dit pas son nom.
Un premier message est apparu disant "ce compte doit être vérifié" et ensuite "ce compte a été désactivé".
Tel une bonne dictature Facebook m'a "exécuté" sans autre forme de procès, de publicité ou de préavis !
Dans le monde, Facebook [ne donne] pas d'explication, [ne donne] pas de droit de réponse ; [il n'y a] pas de défenseur des droits de l'homme, pas de recours !
Facebook vous élimine purement et simplement ! Plus d'amis, plus d'historique de compte, plus de liens, plus de page publique ni de groupe de travail on vous fait disparaître purement et simplement.
Je doit tout reconstruire en sachant que je suis a la merci de la dictature Facebook.
Vous aussi vous devez savoir que facebook peut vous éliminer quand il veut et que vous n'avez aucun droit.
Voilà le monde que nous prépare les Facebook et autres GAFA.
Donc, je vais me refaire un compte en tirant les leçons de cette mésaventure. J'en conclu aussi et sans faire de parano que Facebook ou l’État français surveille votre activité et vous censure, si vous dérangez certaines personnes qui ont décidé que l'on ne devait pas parler de La Révélation d'Arès, de l'humanité spirituelle, d'un monde changé en bien par la transformation de soi.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, répercuter cet email.
Merci de faire savoir aux utilisateurs de Facebook ce qu'il en coûte de déranger la pensée unique de Facebook.
Salutations Fraternelles
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis désolé, mon frère Daniel, en apprenant que votre compte Fecbook a été désactivé.
Mais je ne suis pas sûr que Facebook vous ait désactivé pour des raisons idéologiques ou autocratiques.
J'ai moi-même un compte "Michel Potay" où il se dit tout ce que vous disiez probablement sur votre page Facebook (que je ne connaissais pas) avec deux pages connexes : "Révélation d'Arès" et "Pèlerinage d'Arès". Pourquoi ne me désactivent-ils pas puisque je suis non seulement un défenseur de La Révélation d'Arès, mais j'en suis aussi tout à la fois l'origine et le cœur ? Ils ne radient pas tout simplement parce que j'ai ouvert ces comptes selon la procédure qu'ils imposent. J'y reviens ci-dessous.
Il existe sur Facebook des comptes politiques, religieux, philosophiques et même terroristes qui ne sont pas fermés d'autorité tant qu'ils fonctionnent selon la procédure imposée par l'hôte.
Certes, Facebook est une entreprise privée qui peut, comme toute personne privée, vous fermer sa porte. C'est sa liberté et nous ne pouvons pas nous formaliser de la liberté des autres si nous voulons qu'ils ne se formalisent pas de notre liberté. Certes, également, Facebook a un personnel important parmi lequel certains peuvent commettre des erreurs. Certes, enfin, l'informatique n'est pas un système de communication exempt d'erreur et de dysfonctionnement dans ses automatismes. Mais Facebook n'est pas connu pour défendre des positions idéologiques ou partisanes. Il se peut qu'il y ait une autre raison à votre désactivation.
J'avais un compte Facebook "La Révélation d'Arès" que Facebook a désactivé d'office il y a un peu moins de deux ans. Je n'ai d'abord pas compris pourquoi, puis une frère de Paris instruit en informatique m'a donné la raison pour laquelle ma page Facebook avait été désactivée. La voici : Je n'avais pas, plusieurs années plus tôt, ouvert ce compte régulièrement. Quand j'avais ouvert le compte "La Révélation d'Arès," j'ignorais (je suis nul en informatique) qu'il existait chez Facebook une procédure prévue pour les groupes, les sigles, etc. Ouvrant ce compte comme un particulier, Facebook me demandait obstinément "Prénom : (?), Nom : (?). Or, La Révélation d'Arès n'a évidemment ni prénom ni nom, puisque c'est un titre de livre, mais je contournais la difficulté tout bêtement, sans malice, en mettant Prénom : "La" et Nom : "Révélation d'Arès". La page fonctionna ainsi quelques années jusqu'au jour où Facebook s'aperçut que "La" n'était pas un prénom mais un vulgaire article défini grammatical et que "Révélation d'Arès" n'était pas un nom de famille. Il me radia aussitôt sans explication, comme il l'a fait pour vous. Depuis lors, j'ai ouvert, en respectant la procédure imposée, deux pages annexes "Révélation d'Arès" et "Pèlerinage d'Arès" à mon compte "Michel Potay".
J'ignore évidemment si vous vous trouvez dans un cas similaire : Ouverture de compte ou fonctionnement faits sans respecter la procédure imposée, mais je pense qu'il a pu y avoir dans votre cas quelque chose d'irrégulier.
De toute façon, frère Daniel, l'adversité ou l'opposition existe, vous avez raison de le rappeler. Mais avançons sans nous scandaliser de cette opposition qui se manifeste de tous côtés, en commençant par celle des personnes que nous rencontrons dans la rue, sur les places. Ce monde croit sincèrement devoir nous rejeter. Il m'arrive, à moi aussi, de me fâcher contre les pouvoirs publics qui nous ferment les portes des média, qui sans être leurs propriétés sont leurs esclaves, les portes des radios et des télévisions qu'ils contrôlent, alors que je leur paie mes impôts, que je les nourris, mais contre les particuliers (Facebook n'est qu'un particulier, énorme, mais particulier) qui ne nous vouent pas leur amitié ou leur attachement, non, je ne me fâche pas. Mais bon ! même contre les pouvoirs publics je ne devrais pas m'insurger, car, comme disait Montesquieu dans "Les Lettres Persanes" : "La plupart des politiques ont été des hommes bornés  que le hasard a mis à la tête des autres et qui n'ont presque consulté que leurs préjugés et leurs fantaisies." Nous avons affaire, en fait, à un monde qui ne réfléchit pas, qui n'a pas l'intelligence spirituelle. Quel travail que le nôtre !

30jul17 187C23
Merci cher prophète pour cette entrée #187 très intéressante.
Vous écrivez:"l'apostolat, c'est la pénitence plus la moisson de Pénitents, c'est le seul moyen de s'en sortir."
Et je me permets d'ajouter: C'est le seul moyen de se sentir en harmonie avec le Père. Quand on a pris conscience de l'importance de l'apostolat, on ne peut plus revenir en arrière.
C'est, de plus, un bonheur immense de participer à la Moisson.
Pour répondre à Jean Michel P (187C1) je ne me sens pas du tout comme un apôtre abêti. Bien au contraire, je suis parfaitement heureux et serein.
D'ailleurs Jésus qui a parlé à Arès en 1974 avait, si je puis dire, annoncé la couleur : Ai-je fixé un prix à mon salut ? Ne l'ai-je pas livré à tous pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes mieux, qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Ares 28/25).
On ne peut pas mieux dire !
Didier L de Haute Savoie

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Vous êtes maintenant retraités dans les Alpes mais, vous et votre épouse Josiane, vous comptez parmi les plus anciens Pèlerins d'Arès. La mission de Tours que vous avez tous les deux fondée au début des années 80 est toujours là. Elle a depuis de nombreuses années un local rue d'Entraigues, qui vient d'être rénové. J'y serai en septembre pour participer à une mission et ça ne se fera pas sans que j'aie pour vous deux une pensées affectueuse très particulière. Votre fils Laurent était en Pèlerinage à Arès il y a deux semaines.
Alors, vous savez mieux que quiconque quel "bonheur immense est de participer à la Moisson". Moisson à laquelle vous participez toujours à Genève en cherchant parmi la foule les épis qui  ont mûri sous le soleil du Père, soleil qui brille peu, apparaissant par les rares trous dans les épais et sombres nuages qui couvrent maintenant le monde et y faisant passer quelque chose de la Vie, la Vie oubliée... qu'il nous faut retrouver (Rév d'Arès 24/5). La Vie n'est pas le critère à partir duquel l'homme voit son destin. L'homme voit son destin à partir de ses propres idées ; les idées venues du Ciel lui semblent une fable farfelue. Pour l'homme moderne le destin naît et fleurit de la matière et de ses lois physico-chimiques, raison pour laquelle dans les supermarchés les rayons de chimie : lessive, savon, parfums, crèmes, engrais, alcool, plastiques, peinture, acryliques, etc. sont si larges et la place de la Parole dans le rayon librairie si petite, minuscule, pour ainsi dire microscopique... quand on y trouve la Parole !
Et pourtant ce qui me donne la nécessaire force d'entretenir ce blog, d'y écrire des entrées, d'y afficher les commentaires et d'y répondre, c'est beaucoup moins la matière (mon taptap sur le clavier) que la Vie. La Parole me dit que mon effort vaut de s'accomplir parce qu'il faut remettre le monde en marche vers le Bien, là-haut, sur les Hauteurs Saintes, partant du fond de la vallée grasse du Mal (Rév d'Arès 26/4). Le Bien est l'ascension (Rév d'Arès 7/2, 36/14) vers la Vie. Le Bien pour s'accomplir s'inspire de la Vie qui vient. Ce qui est étrange, c'est que l'humain rationaliste qui ne croit pas en la Vie croit en l'inspiration qui est cependant tout aussi invisible. Pourquoi les hommes, sauf quelques rares (les épis mûris) ne font-ils pas le rapprochement ? À cause de l'idéologie matérialiste qui court, absolument stupide, puisque la pensée elle-même, qui s'active dans le cerveau 24h sur 24h (même dans le rêve), est invisible, impondérable, inapparente sous le microscope.
La Vie est une puissante immatérialité qui ne prend pas naissance dans la matière, mais qui y entre. La Vie ne se voit pas, ne s'écrit pas. Si je présente la Vie à un éditeur, il la refuse, parce qu'il ne La voit pas — de là les quarante-sept refus de quarante-sept éditeurs qui ont rejeté La Révélation d'Arès en 1975 et 1976. Les hommes rationalistes — les innombrables "à qui on ne la fait pas" — croient que c'est la matière qui porte la Vie. Mais non. Il y a la vie sortant de l'œuf, une vague ressemblance avec la Vie, le mouvement visible de la chair d'une girafe, de l'élytre d'un hanneton, des doigts et machoires d'un humain, et il y a la Vie qui a quasiment disparu et qui, quand elle revient un peu, est de toute façon invisible. Invisible comme Dieu et tellement vraie cependant pour celui qui a le regard (Rév d'Arès 33/4, 33/22) qu'il faut.

30jul17 187C24 
Je vole à la vie quelques vacances. En ce moment je suis dans une île et je ne peux m'empêcher de songer à vos côtes, frère Michel, votre poitrine dans laquelle l'homme pale son espérance [xLii/1-2]. Mon île palée est à l'abri de la raie dont la gueule parle en-dessous, la gueule qui bouffe tout ce qui passe à sa portée
Alors, en vacances, c.-à-d. en fait loin des occupations bassement matérielles qui sont mon quotidien qui m'assure un salaire qui me permet de manger, loger au chaud, vieillir sans trop souffrir quoiqu'au bord de l'épuisement parfois. Alors, en vacances, je me consacre à mon salut. Chaque jour je parle à ma logeuse, qui m'a loué une partie de sa maison, de La Révélation d'Arès. Je crois que je lui saute littéralement à la figure. Le matin, elle m'évite, c'est évident, mais dès que je la chope et que je lui récite Père de l'Univers, les paumes des mains vers le ciel... Ciel... elle s'arrête et là je lui vole quelques instants d'attention. C'est par là que je dis que je vole quelques vacances.
Peu à peu (je suis ici depuis le 1er juillet) elle est comme un jambon que je sale. J'y injecte le sel de la vie. Elle est mûre pour la foi, le vraie, parce qu'elle m'a demandé hier où elle pourrait acheter La Révélation d'Arès. Je me suis alors précipité dans le logis qu'elle me loue pour y prendre l'édition bilingue, que je lis tous les jours. Je la lui ai donnée. Il y a plein de notes et soulignements au crayon, mais ça ne la gênera pas pour lire. Je lui ai dit : "Attention ! Ça ne se lit pas comme un livre de cuisine. Ça ne se lit pas comme un journal et moins encore comme un roman. C'est un grand monologue de Dieu apporté par l'un de ses Messagers, Jésus  — Jésus n'est pas Dieu. C'est peut-être un ange, lui ai-je dit en aparté — dont vous allez éprouver la réalité par des sensations, des perceptions tout intérieures. Ce livre est un poème en prose, un hommage à la Vie [Rév d'Arès 24/5]. Ne pas lire en intellectuel (par chance, intellectuelle elle ne l'est pas). C'est la Parole de Dieu et il vous faut réveiller en vous la langue du Ciel pour bien La comprendre. Et cependant vous allez découvrir que tout en réveillant en vous le sensualité spirituelle, vous allez reprendre contact avec toutes les réalités de votre nature divine cachée, cachée là (je me suis permis de lui appuyer sur l'estomac)."
Voilà ! Demain 31 juillet je repars, j'entre dans l'épaisseur du temps, mais j'ai connu sur l'île le moment de bonheur ineffable qu'un apôtre peut ressentir quand il ressuscite le coquillage endormi d'un âme morte.
Clarence P. d'Île de France

Réponse :
Je sais qui vous êtes, commentateur ! Notamment, je sais que vous ne vous appelez pas Clarence. Mais pourquoi pas Clarence comme Maxence ou Térence ? Vous ne voulez pas être reconnu et je respecte votre désir de discrétion tout en vous rappelant que nous avons à Paris rue Raymond Losserand, au 32, une mission ayant pour enseigne "L'Eau Bleue". Je crois me souvenir que vous m'avez dit y être passé mais que vous avez été plutôt déçu. Repassez-y ! Notre famille apostolique est nombreuse en ce lieu et vous avez pu tomber sur quelqu'un qui convient mieux à d'autres qu'à vous. Vous tomberez peut-être sur quelqu'un qui pourra mieux faire luire sous vos yeux la Lumière.
Je sais que le problème est pour vous la mission. Vous ne voulez pas aller par les rues y chercher les épis mûrs par peur de tomber sur des élèves, des collègues de l'enseignement. Mais pourquoi ne céderiez-vous pas enfin au courage d'être l'apôtre que le Père attend que vous soyez ? Serez-vous révoqué si l'on sait que vous êtes apôtre de rue ? Cela m'étonnerait, car vous êtes en fin de carrière et vous avez un nom qu'on peut lire sur les couvertures de livres dont deux au moins ont été traduits dans plusieurs langues. On n'oserait pas. Justement, on n'oserait pas ! Vous êtes de ces rares qui peuvent sans choc en retour affirmer leur foi dans le Vrai.
Je me souviens aussi que vous m'avez dit que vous craigniez la "cruelle ânerie des petits mauvais coucheurs" qui de temps en temps adressent à ce blog des commentaires narquois, malveillants, voire injurieux, "trop heureux de cacher leur insignifiance sous des injures ou des moqueries adressées à quelqu'un de connu." Mais, mon frère, je ne suis jamais assez sot pour afficher de tels commentaires flétrissants. Je n'ai jamais exposé mes frères et sœurs à la méchante gouaille. La niaiserie méchante est le délassement des petits esprits, que Dieu appelle aussi, mais j'évite de les laisser dresser leurs barricades sur le sentier de la Lumière.
Je ne pouvais pas ne pas afficher ce commentaire dont l'écriture est si belle. Merci pour lui, oui, merci mille fois pour lui. Votre voix, que je crois ré-entendre dans l'écrit, n'est jamais neutre, jamais molle, jamais lourde. C'est toujours un plaisir de vous lire. Les commentaires sont, scripturairement parlant, de niveaux très différents, mais chacun d'eux a sa place dans le concert de la foi. Justement, la foi est ce qui les unit, la foi en La Révélation d'Arès est leur point commun. On voit le mieux quand on lit ce qu'il y a de meilleur, c.-à-d. tout ce qui se rapporte à la foi qu'on a dans la pénitence qui apporte le Bien qui viendra le Mal. C'est, je l'espère, ce que comprendra votre logeuse dans l'île où vous venez de passer juillet.

31jul17 187C25
L’humanitaire, l’aide sociale, la solidarité, l’écologie arrivent une fois le mal fait, c’est-à-dire trop tard.
C’est dans le cœur de l’homme que nait le mal (Rév. d’Arès 23/1), c’est dans le cœur de l’homme qu’il doit être vaincu. Aucune loi ne peut faire ce travail (Rév d’Arès xix/24).
Il faut l’engagement résolu de chaque homme de faire le travail [de vaincre le mal] en lui-même. Personne ne peut le faire pour son voisin. Il s’agit d’un saut quantique, d’un changement d’état entre deux voies possibles (Rév d'Arès xxx/16) car il n’y a pas d’intermédiaire entre la vallée grasse et les sentiers vers les Hauteurs Saintes. Je dis oui ou je dis non (Matthieu 5/37) comme la pièce tombe pile ou face, comme j’essaye de réduire mon ombre en marchant dessus sans fin ou en me tournant résolument vers la lumière.
De même pour la mission, je peux réécrire cent fois mes tracts, changer cent fois mon message d’accueil, chercher le meilleur lieu et la meilleure heure, c’est lorsque mes lèvres s’ouvrent pour appeler l’homme de la rue à la pénitence que je deviens le Jardin du Père (Rév d'Arès ii/18). Ensuite, parce que je ne suis encore qu’un vers humain sur cette orange pourrissante, j’ai besoin de me reposer (Rév d'Arès 7/2, 35/8) et de gérer le quotidien avant de repartir avec mes frères comme les vagues attaquant la falaise (28/12).
Le paysage qui s’ouvrira au prochain tournant du sentier n’est pas connu (Rév d'Arès 20/4), nous n’avons même pas les mots pour le décrire (23/4) ; alors, le Père nous invite à lui faire confiance comme un petit enfant (33/9) : à avancer en tenant Sa Main (xxx/6-7), en nous accrochant à Sa Lèvre (xxii/16) et à celles de son témoin (20/4). Il s’agit bien d’un basculement de l’ancien qui tourne en rond sans fin (xiii/1) vers le monde changé qui est déjà là dès qu’on s’y engage (xiv/13).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie,pour ce beau commentaire aux accents lyriques, bien fouillé quant aux références faites à La Révélation d'Arès. Il est bon de se référer à la Parole d'Arès, puisque c'est elle que nous servons.
Il est arrivé que des détracteurs fissent des commentaires où ils objectaient, du genre : "Vos commentateurs se réfèrent sans cesse à La Révélation d'Arès. Ils n'ont donc pas d'idées personnelle ? C'est triste," commentaires que je n'ai pas affichés parce qu'ils étaient évidemment hors de propos. Le propos ici, c'est La Révélation d'Arès. Je trouve au contraire du plus haut intérêt de trouver des frères et sœurs commentateurs qui montrent que la Parole du Père peut leur inspirer des pensées intelligentes et des propos souvent inattendus et riches. Il ne faut pas confondre pensée et idée. Les "idées personnelles" nous les avions avant de connaître La Révélation d'Arès. Après, chacun de nous se réduit aux idées de La Révélation d'Arès. Pourquoi sortir du cadre sublime de la Parole que le Père donne aux humains qui L'écoutent, qui fait d'eux des aigles, des faucons ?
Le plaisir que vous avez pris à écrire ce commentaire se sent. De là notre plaisir, du moins mon plaisir, à le lire. Oui, merci pour lui.

31jul17 187C26 
Devenir apôtre ? Voilà une belle aventure, pleine de vie, d'imprévus et de rebondissements, colorée par sa diversité, rayonnante par sa joie qui s'en dégage. Tout le contraire de ce que nous offre la société.
Apôtres, nous sommes tous appelés [à l'être], puisque l'apôtre est celui qui s'engage dans la pratique du Bien sans jamais se décourager devant ses propres faiblesses et qui appelle, appelle, encore et encore, avec persévérance, d'autres hommes à faire de même.
Une des grosses difficultés à laquelle nous sommes confrontés — et à laquelle sont confrontés aujourd'hui tous les mouvements associatifs — c'est bien l'engagement dans la durée. Nous voulons rester libres, mais nous ne faisons rien pour cela. Les conséquences sont inquiétantes, nous perdons la lucidité du danger qui nous menace. Tout homme a bien quelques flashs de lucidité et voudrait bien que ça change, mais nous sommes devenus mous, faibles et lâches car nous manquons d'amour — je dis "nous" car nous sommes liés à l'humanité et nous avons, nous aussi, nos propres faiblesses [Rév d'Arès 36/5] —. Il suffit de voir nos contradictions qui s'étalent à longueur de journée sans que nous en prenions toujours conscience. Nos esprits flottent entre l'imaginaire et le réel.
Nous comprenons mieux pourquoi le Père nous envoie un prophète. Le prophète n'est pas seulement celui à qui Dieu a parlé. Le prophète est celui qui parle au nom de Dieu, celui qui met ses pas dans les Pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12]. Dieu se révèle par l'enseignement que donne le prophète. Événement très rare, au point qu'il serait facile à un petit enfant de les compter nous dit La Révélation d'Arès (12/6). Dès la Veillée 2, le Père nomme ces grands prophètes qui ont marqué l'humanité : Je suis Celui Qui a parlé par Adam (…), Je suis Celui Qui a parlé par Noé(…) , Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse (…), Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad (…), Je suis Celui Qui a parlé par Élie (…), Je suis Celui Qui a parlé par Jésus (…) et nous Pèlerins d'Arès, nous disons : Il est Celui Qui parle par Mikal (14/5, 23/5, ii/18, x/9, xxxi/10, xl/5).
Comme tout prophète, vous dérangez les pouvoirs, mais par votre exemple et votre enseignement vous faites déjà partie de ces êtres rares, hors normes, qui recréent une synergie entre le Ciel et la terre. L'humanité semble avoir perdu conscience des vraies valeurs, mais pas totalement puisque le Père vous demande de rassembler le petit reste pour accomplir la Parole qu'Il vous livre (Rév. d'Arès. 24/1).
Nos assemblées de pénitents sont encore faibles en effectifs, mais si nous regardons le nombre d'exemplaires édités de La Révélation d'Arès : plus de 350.000 exemplaires, et si nous ajoutons à leurs lecteurs tous ceux qui, quoiqu'ils n'aient pas lu La Révélation d'Arès, vous suivent sur votre blog, nous avons une armée de pénitents potentiels. (D')oreilles (pour M'entendre) et (de) mains (pour Me servir, tu as une)armée devant toi, assis(e) sur le fer (Rév. d'Arès. xxxvii/12).
Plus nombreux qu'on ne le pense sont ceux qui éprouvent de l'intérêt pour les évènements d'Arès. Cela en fait une utopie tout à fait réalisable.
Reste le problème de l'engagement !
Cette semaine était diffusée sur une chaîne de télévision le film du reporter de guerre Paul Moreira, "Syrie : La révolution confisquée." Ce reporter a retrouvé en 2017 des combattants de l’Armée Syrienne Libre (ASL) qu'il avait rencontrés en 2011. Un film très instructif qui montre comment ces hommes sincères, épris de liberté, se sont fait voler leur révolution par les puissances étrangères. En 2011, tous les espoirs étaient permis mais ils se sont retrouvés coincés entre la dictature du régime de Bachar et l'endoctrinement de la population rurale par al-Qaida (qui deviendra Daesh). Ces hommes de l'Armée Syrienne Libre sont aujourd'hui pour la plupart réfugiés en Turquie. Cette tragédie met en lumière qu'il ne suffit pas de demander l'aide de Dieu, de vouloir le bien et la liberté pour être entendu et accepter.
Nous comprenons la nécessité de s'attacher aux pas du prophète, si nous voulons réussir.
Ceux qui disent : "On n'a pas besoin d'un livre et/ou d'un prophète pour comprendre cela", oublient que ce sont des grands mouvements prophétiques, hélas trop rares, qui ont amenés les plus profondes et les plus belles transformations et évolutions sociales. Malheureusement, avec le temps, cette dynamique perd de sa puissance et se fait récupérer par des hommes assoiffés de pouvoir qui imposent leur loi, leur religion.
Pour recréer une nouvelle terre, basée sur l'amour évangélique et la liberté absolue, les pèlerins que nous sommes devront vraisemblablement toujours garder un esprit anarkhia [anarchie] dans la pénitence (blog177) et ne jamais lâcher la moisson, car [l'esprit de] la Moisson élève la conscience du moissonneur et du moissonné, c'est un très bon outil pour avancer dans la bonne direction et se libérer de tout endoctrinement.
En puisant dans la Parole et vos écrits — nous pensons en particulier à vos entrées de blog, ils sont hors du temps et se lisent de façon circulaire, sans début ni fin — nous disposons de la pierre angulaire sur laquelle devra reposer toute réflexion en profondeur.
Nous pourrions dire, en relisant le verset 2/16 de La Révélation d'Arès, qu'apôtre est celui qui renonce au mal, celui qui s'engage dans la voie du bien, celui qui ne se dérobe pas, celui qui ne craint pas de sortir du monde, de se distinguer du monde, de monter sur le Parvis pour annoncer la Parole donnée à Arès par la voix de son prophète. Apôtre est celui qui appelle d'autres humains à devenir apôtres à leur tour pour former tous ensemble un formidable élan de vie spirituelle qui se poursuivra de génération en génération.
Arièle et Philippe C.-C., Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Réponse :
Voilà bien, mon frère Philippe et ma sœur Arièle, un commentaire important sur le thème de l'engagement apostolique, qui est une composante de ce que La Révélation d'Arès appelle globalement la pénitence : Le pénitent non seulement aime, pardonne, pacifie, parle et œuvre avec intelligence spirituelle, libre de tous préjugés, mais, de même que personne ne se sauve sans chercher à sauver d'autres humains, le pénitent n'est pas pénitent s'il ne cherche pas à élargie sans cesse l'assemblée des pénitents.
Vous dites avec justesse : "Ceux qui disent : 'On n'a pas besoin d'un livre et/ou d'un prophète pour comprendre cela', oublient que ce sont des grands mouvements prophétiques, hélas trop rares, qui ont amenés les plus profondes et les plus belles transformations et évolutions sociales", mais j'ajoute : La question n'est d'ailleurs pas de comprendre, mais d'accomplir (Rév d'Arès 35/6). C'est si vrai que bien des personnes qui ont du cœur et qui sans bien savoir pourquoi aiment leurs semblables, leur pardonnent leurs fautes, font la paix avec eux, leur parle avec l'intelligence du cœur, sont libres de tous préjugés à l'égard de tous les humains, ces personnes-là accomplissent, sans bien comprendre pourquoi elles accomplissent, et par là libèrent et font rejaillir dans le monde cette impulsion de Bien qui est dans tous les êtres humains, tout comme en tout être humain se trouve l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26).
Beaucoup d'humains sont égotistes et — ce qui se marie bien avec l'égotisme — orgueilleux. Pourtant au fond d'eux il y a aussi le Bien, mais il n'arrive pas à se dégager et s'exprimer par la conscience. Celle-ci est bloquée. Alors, ils se donnent un fond doctrinaire, auquel ils s'autosoumettent, si je peux dire, lequel fond n'est pas vraiment leur nature, mais par lui ils se justifient. Ils sont émetteurs d'invocations, souvent inconscientes, à la continuité de leur égo, de leurs idées et opinions propres, et pensent que nos idées et opinions à nous Pèlerins d'Arès sont les nôtres, comme leurs idées et opinions sont les leurs, et ils engagent un débat d'idées sans réaliser que nous avons renoncé à nos propres idées depuis que nous avons adopté celles du Père. C'est une catégorie humaine que nous rencontrons tout le temps, partout, mais avec laquelle nous ne pouvons rien faire.
Mais il y a autre chose que l'égotisme et l'orgueil qui étouffe la conscience, donc qui tue l'instinct d'apostolat (que je crois présent en tout humain à sa naissance), c'est la perte du sens du sacré. Il existait par le passé des égotistes et orgueilleux qui avaient quand même le sens du sacré, qui leur permettait de jeter un point entre le monde et le Ciel. Ils ont disparu.
Qu'est le sacré ? Je ne parle pas du sacré officiel, convenu, comme le culte religieux ou de l'état (le salut au sabre des gardes républicains est un geste sacré, hiératique, par excellence), l'institution, la morale, etc. On peut définir le sacré dont je parle ici de plusieurs façons, mais disons que c'est, pour simplifier, ce mélange de crainte et d'attirance que provoque quelque chose de tout à la fois merveilleux et dangereux, provoquant l'intérêt autant que l'envie d'être ailleurs, l'acceptation autant que le refus de l'intelligence. Dieu ou le Bien est dans ce sens le sacré par excellence, puisqu'on ne Le voit pas, puisqu'on peut Le nier apparemment sans problème autant que L'admettre apparemment sans récompense. Ici, point d'échelle de valeurs ; on a ou on n'a pas le sens du sacré. C'est tout ou rien. Mais quand cette perte du sens du sacré est devenue générale, qu'il n'y a plus que quelques rescapés qui ont gardé le sens du sacré, l'apôtre se trouve face à un très difficile problème : Où trouver ses compagnons d'apostolat ? Comment agrandir le petit reste ?
Ce n'est pas la quadrature du cercle, mais c'est un problème difficile auquel nous n'avons peut-être pas assez réfléchi. Nous procédons à une lente, très lente, information par notre mission, mais comment reconnaître les épis mûrs ou mûris qui y ont réagi favorablement, même faiblement ? C'est peut-être là que nous manquons d'audace. Quand l'audace est là on est surpris des découvertes qu'elle peut permettre : Voyez par exemple le commentaire d'Abel B. 187C21 qui raconte que, rentrant du Pèlerinage, il téléphone à un homme qu'il ne croyait pas apte à le suivre, dont il découvre avec bonheur (mais aussi grand étonnement) qu'il n'est pas défavorable à l'idée de devenir apôtre.
Votre commentaire est beau et instructif. J'espère que beaucoup le liront et y trouveront des raisons d'accroître la force de leur apostolat. Merci, sœur Arièle et frère Philippe.

02aou17 187C27
À mon yeux votre mouvement, un non-sens au vu de l'attitude des participants, est une secte.
Sébastien C. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Sébastien, je ne comprends pas. Nous nous avons fraternellement accueilli au Pèlerinage cette année comme chaque année, sauf il y a trois ans quand vous jetiez les poubelles de la rue par-dessus le mur dans la cour de la Maison de la Sainte Parole pour marquer votre hostilité ouverte. Nous avons été très patients vis à vis de vous et nous avons voulu oublier que vous étiez hostile, ou par ailleurs très inconvenant dans votre comportement vis-à-vis de certaines sœurs, voire grossier. Nous ne vous avons jamais pour autant banni du Pèlerinage.
Alors, je ne comprends pas que vous nous traitiez de secte. Vous savez fort bien que nous n'en sommes pas une. Chez nous, contrairement à ce qui se passe dans une secte, rien n'est obligatoire, le Pèlerinage lui-même n'est pas une obligation. Vous y venez si vous voulez et quand vous voulez. Le dernier jour de votre Pèlerinage à Arès cet été 2017 vous n'avez pas voulu mettre de tunique. La tunique étant revêtue par tout le monde mais n'étant pas obligatoire, vous êtes entré dan la salle des Théophanies dans vos vêtemnts de ville et personne ne vous en a empêché. Ce que racontez-vous sur nous en prétendant que nous sommes une secte est faux.
Toutefois, vous avez joint à votre très bref mais très significatif commentaire une vidéo intitulée "Laisse parler les gens", que j'affiche ici, et je crois comprendre que vous voulez par là me faire comprendre que quelqu'un, au cours du Pèlerinage, s'est montré incompréhensif à votre égard et vous a empêché de lui parler ou de parler à quelqu'un d'autre ? Ce que vous dites et la façon dont vous le dites ne sont pas toujours faciles à accepter, mais je vous présente des excuses en son nom.
Je ne crois pas que dans une secte vous auriez reçu des excuses.

02aou17187C28
Question posée sur YouTube à propos des vidéos de l'interviex de Michel Potay par Jacques Chancel :
https://www.youtube.com/watch?v=rHuavBn2KSw&lc=z12xdh3qewrgxfnu423fsnwgsznrhlef3&feature=em-comments

Pourquoi y a-t-il seulement 769 vues sur cette vidéo Michel Potay alors que Michel Potay est quand même quelqu'un qui a vu Dieu ?
Yves B. d'Île de France

Réponse :
Réponse faite à Yves B. d'Île de France par Michel Potay sur YouTube :
Pourquoi ? Parce que Dieu Qui à Arès m'a adressé son Messager en 1974 et Qui m'a parlé en 1977 n'est ni l'innommé Ywh des synagogues, ni le Notre Père Tout Puissant des églises, ni l'Allah des mosquées, mais le vrai Créateur ignoré de tous parce qu'il n'est pas le Prétexte de la religion, mais le vrai Père Trop Aimant dont chacun de nous est une part et Qui n'a jamais fondé de religion. Il est en somme le très simple Dieu inconnu... encore inconnu.
02aou17 187C29 
Bonjour frère Michel,
Aujourd'hui, le 2 août, nous [tous les hommes de la Terre] avons épuisé ce que produit la planète en cette année 2017. Non seulement l'orange pourrit mais elle est de plus en plus épuisée.
Si l'homme ne guérit pas (Révélation d'Arès 30/4), si nous, apôtres, ne sommes pas entendus, que va devenir l'humanité ?
Grand merci à vous pour tout ce que vous nous apportez.
Dominique B. d'Île de France

Réponse :
Je crois, frère Dominique, que cette histoire "d'épuisement au 2 août de ce que produit la planète" fait une de ces grandes manchettes, qui font vendre les journaux, que savent fabriquer les journalistes, car il ne faut pas oublier que la presse est une industrie et une commerce : il faut vendre. L'information n'est pas, contrairement à une idée assez souvent et bizarrement rencontrée, une institution idéale et pure, mais c'est une marchandise.
Or, à ma connaissance, nous allons continuer de manger après le 2 août, nos voitures vont continuer de circuler; nos lampes et appareils électriques vont continuer de fonctionner ce soir, nous allons continuer de nous vêtir en laine, en coton, etc. Il y a dans le monde d'énormes surface de terres arables en friche qui pourraient être cultivées, les réserves de pétrole, d'uranium, etc. ne sont pas prêtes de s'épuiser, je pense, et quand elles seront épuisées, d'autres sources d'énergie seront utilisables : hydrogène, soleil, vent, marées, etc. Autrefois l'été, quand les nouvelles étaient rares, on nous sortait le monstre du Loch Ness ; aujourd'hui c'est l'épuisemnt de la planète. Je ne me laisse pas impressionner par les politiques et leurs media qui font leur gagne-pain des pénuries à venir.
Plus encore, pour moi ce qui est épuisé, ce n'est pas que que "produit la planète", mais la vie spirituelle sur terre. Voilà bien pourquoi notre mission est nécessaire, car c'est l'homme spirituel, aujourd'hui quasiment mort, qu'il faut ressusciter. Mais quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour faire renaître la vie spirituelle et faire changer le monde (28/7). Alors commençons et en commençant faison en sorte que les générations qui nous suivent poursuivent notre mission.
La religion promet à son fidèle le salut dans sa seule vie. La Révélation d'Arès ne promet le salut de la planète que dans des générations et des générations. Nous nous fixons sur une tout autre perspective.

02aou17 187C30 
L’époque prend des allures de fins des temps, qui ne le sent ?
Ça ne va pas pouvoir durer comme ça indéfiniment.
La question est : Quel dénouement à l’aventure du péché ?
L’eschatologie religieuse (monothéiste) annonce une fin du monde déjà écrite, gravée dans le marbre (les marbrures de l’orange pourrissante sans doute), comme si Dieu, lassé d’avoir laissé jouer suffisamment longtemps ses enfants, sifflait la fin de la "récré" — pour autant que l’Histoire ait été une récréation — puis relevait les copies et faisait le tri entre ceux qui auront cru en Lui et ceux qui n’Y auront pas cru. Qui aujourd’hui peut croire encore à un épilogue aussi simpliste, mécanique, qui met en œuvre un Créateur démiurge, quelque peu sadique, et un homme marionnette ?
Comme les humains ont à peu près tout essayé, ils ne font que se répéter en changeant le décor. À force de tourner en rond, comment certains ne subodorent-ils pas plus de nos jours que l’Homme est le déterminant suprême de la fin de l’histoire et qu’il est tout à la fois son propre problème et sa solution ? N’est-ce pas ce que clament les apôtres de La Révélation d’Arès en proposant une solution lente mais positive, où chacun est appelé à jouer un premier rôle dans une sortie de l’Histoire par le Haut : la pénitence ?
La religion est muette (Rév d'Arès i/3) parce qu’elle a momifié un Dieu suprême, extérieur à l’humain, un démiurge conçu à "l’image et ressemblance" de l’homme pécheur, du bon vouloir duquel tout dépendrait — toutefois en passant par son entremise — et auquel il suffirait de croire. L’athéisme est une réaction salutaire à la momification [Rév d'Arès xLix/7] religieuse mais qui reste prisonnière de la même problématique faussée par l’impératif de la croyance. Il substitue la non-croyance (qui est aussi une croyance) à la croyance, l’homme à Dieu, la politique à la religion, la science à la foi doctrinale et rien ne change vraiment. L’athée passe à côté d’une hypothèse bien plus subtile, bien plus conforme au merveilleux de la nature, de l’univers, à l’intelligence créative du vivant et dont il aurait pu se douter : chercher Dieu dans l’homme.
Alors, promu par le Père Lui-même à Arès, l’apôtre surgit du ronronnement de l’Histoire comme un petit diable de la boîte des siècles. Il surprend et fait peur, c’est une phase à passer, le monde s’y fera. De façon plus ordinaire et populaire, l’apôtre apparaît comme l’inspecteur Bourrel (émission TV des années 60-70 : "Les cinq dernières minutes") à la fin d’une enquête : "Mais ça, mais c’est bon sang, mais c’est bien sûr, l’assassin de la Vie est au fond de l’homme lui-même !" De vous ! De nous tous ! Tous coupables ! Tous parricides (8/5) ! Là aussi il faudra laisser passer le temps du coup de théâtre, de la révélation au sens propre et total. Ne cherchez plus Dieu, le Bonheur, la Vérité, la Justice, l’Amour... en dehors de vous, dans votre tête, dans l’imbroglio insoluble des idées personnelles, des opinions, des goûts et des penchants, mais cherchez-Le dans votre relation à l'autre humain, votre semblable, votre sœur, votre frère, qui est Dieu autant que vous. Ne Le cherchez plus comme une question philosophique, un commentaire de commentaire de commentaire pareil à une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), qui enroule ses arguments sans fin comme un serpent sur lui-même, l’hudra (xix/10), cherchez-Le par vos actes, dans votre capacité infinie à transmuter vos préjugés existentiels hérités dans l’Or du Bien absolu et universel. Pécheur, c’est vous le préjugé incarné ! Bref, changez votre vie, faites entrez la Vie !
Ceci dit, la question du dénouement demeure : l’orange va-t-elle pourrir totalement ou va-t-elle se régénérer ? Fin triste ou happy end ? Quel feuilleton haletant, si nous n’en étions pas les protagonistes ! En enracinant Dieu, autrement dit le Bien dans cette génération (Rév d'Arès 31/1), l’apôtre met un frein au péché ainsi qu’au mouvement circulaire de l’intellect livré à lui-même qui ressasse les sempiternelles mêmes questions ré-habillées avec les circonstances. Du même coup il freine l’orange, qui tourne sur elle-même comme autour du soleil dont la lumière centrale figure la Lumière hors de portée mais bienfaisante et nécessaire à la vie. Ainsi l’apôtre freinera-t-il l’orange et son pourrissement jusqu’au Jour où, Dieu ressuscité dans l’homme, arrêtera l’astre d’un geste sous nos pieds (Rév d'Arès 31/8). L’astre solaire sera-t-il alors encore nécessaire, quelle conversion vivra-t-il puisque Ma Lumière couvrira tout sans cesse (31/8) ?
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.
Actuellement, je relis "L'Antéchrist" de Frédéric Nietzsche. C'est l'ouvrage épouvantable d'un homme en colère, dans une colère noire ; c'est la méchante gueule du crotale jetant son venin, hélas un peu au hasard parce qu'il a oublié que le rejet du Dieu de la religion et la quête du vrai Dieu avait donné au monde des hommes admirables comme le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, et un certain nombre d'autres comme Bouddha, Shamkara dont j'ai parlé dans ce blog (voir "non-dualité") ou comme Jésus, le vrai Jésus, non le Jésus des théologiens (je reviens sur ce mot "théologien").
Cet affreux livre de Nietzsche, je le lis froidement, lentement, pour percevoir toutes les raisons qu'à son auteur d'être en colère. "L'Antéchrist" n'est pas le livre d'un athée, car le lyrisme exaxerbé de l'œuvre fait de celui-ci, en réalité, un ouvrage que je ne classe pas parmi les libelles athées rationalistes dit "scientifiques" à la Richard Dawkins ou dit "philosophiques" à la Michel Onfray, mais l'ouvrage d'un homme qui a compris que le Dieu de la religion était un scandale d'inopportunité, d'impossibilité, d'affabulation, et qui s'est mis dans une colère tempétueuse contre l'abus de confiance commis par les religions sur les foules, les peuples.
Mais Nietzsche s'est arrêté en chemin et n'a pas cherché, hélas, si derrière le scandaleux faux Dieu il n'y avait pas quelque part un vrai Père, un Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) dont personne ne parle.
Oui, comme vous le dites ici, le scandale — par exemple celui que dénonce Nietzsche dont je parle ici — a causé parmi les hommes lassés d'avoir été abusés la substitution de "la non-croyance à la coyance, de la politique à la religion, de la science à la foi doctrinale, mais en même temps rien ne change vraiment," parce que "l’athée passe à côté d’une hypothèse bien plus subtile, bien plus conforme au merveilleux de la nature, de l’univers, à l’intelligence créative du vivant et dont il aurait pu se douter : chercher Dieu dans l’homme." À cette recherche-là Nietzsche n'a malheureusement pas procédé : "La recherche de Dieu en l'homme," comme vous dites. Nietzsche est devenu fou et est mort trop tôt, hélas.
Nietzsche écrit : "C'est à l'instinct théologien que je fais la guerre : Partout j'ai retrouvé ses traces. Quiconque a dans le corps du sang théologien, d'emblée, face à toute chose, est dans une situation boiteuse et malhonnête. Le pathos qui en découle se donne le nom de foi." Nietzsche fit donc la guerre à l'instinct théologien, mais pas à la Vérité, même s'il ne cherche pas vraiment celle-ci, faute de temps sans doute.
Dans les moments où j'oriente plus particulièrement ma prière vers la mortification pour les défunts, je pense à Nietzsche, je pense au courage qu'il a eu de condamner la religion condamnable et au regret que j'ai qu'il n'ait pas pu chercher plus loin. Mais après tout, c'est peut-être bien ainsi, car s'il avait trouvé le vrai Dieu, on aurait fait passer dans les oubliettes toute son œuvre, alors que là on a son œuvre de condamnation de ce qui est condamnable et qu'ainsi le Père a pu revenir soixante-quatorze ans après la mort de Nietzsche en 1900 — 74 ans à l'échelle historique, c'est très court — et poser devant le regard du monde la Vérité telle qu'il faut la voir.

03aou17 187C31
Après quinze jours à Arès fin juillet, où l’on m’a encouragé à écrire sur ce blog, je prends le temps de lire cette nouvelle entrée "l’apôtre sur l’orange pourrissante". La pourriture, soit dit en passant, n’est pas mauvaise en soi car du fumier sort le jardin (Rév d'Arès xxii/9,  femier dans le texte). Mais c’est le péché qui lui a permis à la fois de tuer l’homme et d’en faire un producteur d’ordures, fumier stérile. Après la phase en cours du "recyclage" revivifiant l’ordure, il faudra beaucoup d’hommes se succédant au tombeau (Rév d'Arès 24/3) pour que le corps humain échappe au "fumier" de la mort.
Frère Michel, nous nous connaissons assez pour que je vous confie qu’au-delà de choses que je ne dirais pas comme vous, votre témoignage et sa puissante lucidité nourrissent sans cesse ma vie "d’apôtre".
Ce que je ne dirais pas comme vous ? L’expression "nous apôtres"; non qu’elle soit fausse, mais elle donne l’impression d’identifier complètement "apôtre" et "pèlerin d’Arès". Je ne sais si je donne au mot apôtre le même sens que vous. Mais pour moi si tout pèlerin d’Arès est un apôtre, la réciproque n’est pas juste. De fait, pour obéir à ma conscience me demandant d’être apôtre sans exclure la rue, si j’ai choisi de le faire à votre suite, c’est parce que les apôtres non arésiens de ma connaissance ont une spiritualité trop étriquée (Témoins de Jéhovah par ex.), ou, chez les apôtres religieux, trop partiale, trop dogmatique, trop hiérarchisée, trop défaitiste : voir en 187 c15 la très synthétique contribution de notre soeur Héliette P.
Sur ce rôle des apôtres d’Arès dans l’ensemble plus vaste des apôtres, j’aime me référer à la veillée 40, où, pour sa dernière visite, Jésus vous dit : Ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle [Rév d'Arès 40/3]. Ce vôtre [?] témoignage personnel s’élargit de fait à tout notre mouvement (début de votre réponse à 187c12) et encore au-delà, si je comprends bien Révélation d'Arès 40/4 : Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom. À mon sens, dans ce monde pourrissant, nous ne sommes donc pas les seuls "apôtres ", mais à mon avis les plus cohérents, ceux qui ont le plus d’avenir.
Revenons à la "pourriture". Non seulement j’apprécie la force de votre constat sur la prétention humaine à l’oublier voire la nier, mais, curieuse coïncidence, depuis quelques semaines justement, mon esprit est occupé par l’évidence suivante (celle aussi découverte par le jeune Bouddha, par Job et par la philosophie de l’absurde) : la souffrance et la mort sont révoltantes, et néanmoins s’imposent sans remède apparent. Pourquoi chez moi ce regain de conscience maintenant ? Chez moi comme Job, à un moindre degré, le même bobo, de fortes démangeaisons.
Même dans nos pays riches, il faut être naïf pour attendre de la médecine qu’elle nous permette d’échapper à la fosse et à ces plaies de Job, même sous la forme minimale des "petits bobos". Oui, comment échapper à la fosse [Rév d'Arès 2/10] et aux plaies de Job [2/1] ? Dans les dix dernières lignes de votre réponse à 187C3, vous évoquez, derrière la prétention des journalistes, la réflexion plus sérieuse des philosophes, dont la succession historique me rappelle Rév d'Arès 24/3 : non pas un homme montre la Voie (…) mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie. En ce sens et en référence à l’histoire de la philosophie, vous écrivez : "Il y a eu la pensée antique, la pensée scolastique, la révolution cartésienne, la révolution kantienne, les historicismes modernes et il y aura un jour ou l'autre la pensée arésienne."
Face à ce scandale de la souffrance et de la mort, cette voie philosophique, je l’ai intimement parcourue. À vingt ans, j’ai été séduit par la "pensée antique" d’Épicure, qui appelait les hommes à faire usage de leur sagesse pour trouver bonheur et santé dans la modération… et puis sa façon matérialiste de dire qu’à la mort la conscience disparaît m’a fait préférer "la révolution cartésienne". Descartes lui aussi a combattu de toute ses forces intellectuelles contre ce scandale de la souffrance et de la mort et, on l’oublie trop, il a agi ainsi dans l’optique évangélique d’une mise en œuvre des "talents", ce talent, trop négligé par la religion, de la "raison" au service de l’humanité sur cette terre. Mais j’ai vite compris les limites de l’espérance cartésienne prétendant régler par la "physique" les défis "de la médecine et de la morale" : énorme flop au 20ème siècle. Descartes, homme de bien, manquait d’intelligence spirituelle en sous-estimant, dans la marche du monde vers le bonheur, la part de ceux auxquels Dieu, dit-il, "a donné assez de grâce et de zèle pour être prophètes". Connaissait-il même la simplicité fulgurante de Jérémie 6/16 : Où est la route du bonheur ? Alors suivez-la !
Le grand progrès de la "révolution kantienne", c’est d’avoir compris, comme déjà Pascal, que, face aux problèmes du bonheur, du malheur et de la mort, la science avait ses limites et qu’en "pratique" la "raison" était amenée à "laisser place à la foi" dans les domaines qui la dépassent. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi l’Église refusait la philosophie de Kant, et pourquoi après lui Hegel et Nietzsche se sont évertués à le dépasser dans des systèmes dont les horreurs du 20ème siècle ont montré l’ambiguïté.
Ceci dit, Kant n’a pas encore trouvé la Voie : car appeler l’homme à suivre sa conscience, ressentie comme un "impératif catégorique", c’était, certes, exprimer cet engagement intérieur vers le bien sans lequel il n’y a pas de pénitence, mais en même temps c’était manquer encore d’intelligence spirituelle; on sait par exemple que Bormann, conseiller de Hitler, expliquait à son fils qu’il était kantien, obéissait à sa conscience, et que sa conscience lui dictait d’obéir à son chef.
Le juif Zamenhof pour qui j’ai une affection particulière avait bien perçu le problème quand il énonçait sa double règle : agir envers autrui comme on voudrait qu’il agisse envers soi-même et obéir à sa conscience en la cultivant par le dialogue avec des gens variés. Cette ossature de la pénitence n’a cessé de me plaire, mais là encore, aimer son prochain comme soi-même demande de l’intelligence spirituelle… comme ces autres ossatures de la pénitence que sont les mots "shalom" et "islam".
S’agissant des plaies de Job et de la fosse (2/1), l’évolution de la philosophie conduira bien, je crois, à la "pensée arésienne" où trouveraient place avec Job divers prophètes… dont le ver infime Élie, qui préféra comme vous "être inhumé anonymement" (réponse à 187C3, l. 42), moins soucieux de sa tombe que simplement d’être, ver infime réchauffé par l’Éclat de la Gloire, avec des yeux (…) tout autour de la tête pour ne pas quitter (Dieu) du regard (Rév d'Arès 36/2).
François D. d’Ile de France

Réponse :
Vous dites, mon frère François : "L’expression 'nous apôtres', non qu’elle soit fausse, donne l’impression d’identifier complètement 'apôtre' et 'pèlerin d’Arès'." Vous avez raison : c'est en effet inexact sans être vraiment "faux", car il doit bien exister quelques pèlerins d'Arès (petit p) qui sont aussi des apôtres. Par contre, l'identification du mot apôtre avec le terme Pèlerin d'Arès (grand P = petit reste, Rév d'Arès 24/1) est exacte. Un Pèlerin d'Arès comme membre du petit reste doit être tout à la fois un pénitent et un apôtre, lequel nous appelons aussi moissonneur ou missionnaire.
Ceci étant, j'ai beaucoup aimé votre commentaire, mon frère François. J'espère que beaucoup le liront.

03aou17 187C32
7 juillet dernier, dernier jour d’école ! Mon esprit est déjà parti vers la rive d’Arès (Rév.d’Arès xLvii/4) où je partirai deux jours plus tard planter mon pied (xL/1) pour aller prendre ce Feu (xLi/7) que le Père de l’Univers (12/4) a promis.
Une dernière réunion [à l'école] avant de se quitter pour deux mois, le thème est : "Conduite à tenir face aux risques d’attentat dans les collèges."
Un de mes collègues [professeurs] anime la réunion après avoir été lui-même formé par la grue (Rév. d’Arès xxii/1), les autorités officielles.
Un rappel fut fait qu’il fallait surveiller son téléphone portable au cas où un SMS "alerte attentat" soit envoyé. Je signale que je n’ai pas mon téléphone portable en cours, comme je l’avais déjà dit lors d’une précédente réunion. Mes élèves ont pris l’habitude de déposer leur portable dans une boîte en début de cours. (Ce qu’ils acceptent très bien… après quelques tentatives de négociation. C’est normal, un adolescent négocie toujours…) Je fais de même. Le silence se fait autour de moi.
Un rappel fut fait également à propos de la porte que nous avons pour consigne de fermer à clé… sauf que l’on a retiré la serrure de ma porte de classe pour raison de sécurité incendie parce qu’elle donne sur l’atelier cuisine. Je rappelle cela aussi sur un ton humoristique.
Malgré tout, si un terroriste arrive à rentrer dans la classe, mon collègue nous annonce très sérieusement que l’enseignant doit le déstabiliser en attrapant le fût de sa kalachnikov. Je prends la parole et précise que si le terroriste s’en est servi juste avant ça risque de brûler… J’avais vraiment l’esprit taquin ce jour-là. Le silence se fait toujours autour de moi.
Puis mon collègue nous dit avec une grande conviction qu’il fallait faire respecter le silence absolu et que si un élève se met à crier… il fallait l’assommer !
J’étais le seul à rire à pleins poumons tant je trouvais cela énorme à la limite du canular, alors que mes collègues étaient tous empreints d’une grande attention et d’une grande gravité.
J’ai recherché dans les textes officiels les traces de ces directives. Cela n’est pas écrit bien sûr d’une manière aussi explicite : "Faire respecter le silence absolu", mais j’ai compris qu’oralement il était facile de traduire ainsi.
Cet épisode a été vite enfoui au fond mon cerveau, les préparatifs de mon voyage en Terre Sainte me préoccupaient plus. Et puis, après quelques prières sur le Saint Lieu et la nouvelle entrée de votre blog, je comprends que j’ai bien eu tort de rire ce 7 juillet et de me délecter de ce jus d’orange pourri.
Vu d’extérieur cet épisode paraît bien drôle en effet. Sauf qu’il s’agit d’une réalité. La peur, comme un ver (Rév. d’Arès xxi/2) décervelle l’homme qui devient ce nain (xi/4) qui arrive à ne plus penser.
"On en rit alors qu’on devrait en pleurait," disait Molière.
Puisse le Feu (Rév. d’Arès xLi/7) que je prends ici à Arès me donner la Force (Rév. d’Arès xLi/9) de faire comprendre à mes collègues que la résistance aux réglementations idiotes est salutaire, que le jus pressé de notre Terre est bien meilleur quand il est sucré et dépourvu de vers et qu’il est possible de le boire ainsi.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Ah ah ! Oui, les directives impossibles, vaseuses, contradictoires, etc. C'est l'histoire du "fût du canon" que racontait Fernand Raynaud : Un caporal-chef de carrière s'occupe de la formation de jeunes conscrits. Il y a là des polytechnicines, de centraliens, des doctorants en physique, chimie, etc., et le caporal-chef de carrière pose une question : "Quand le canon a tiré, combien de temps faut-il au fût du canon pour se refroidir ?" Les réponses fusent : "Cinq minutes !" — "Non !" — "Trois minutes !" — "Non !" —"Trente secondes !" — "Non !" —"Un quart d'heure — "Non !" —, etc. etc. Personne ne donne la bonne réponse. Le caporal-chef de carrière brandit alors un manuel du parfait artilleur : "C'est marqué là, vous êtes tous les ignares !" Il ouvre le manuel et lit : "Quand le canon a tiré, le fût du canon pour se refroidir met... un certain temps !" C'est le fût de la kalachnikov qu'il faut saisir qui me rappelle cette histoire.
Quand j'étais sur la "Jeanne d'Arc", un jour je tombe sur le rapport de nuit d'un second-maître qui s'appelait Fer (oui, oui, comme le métal) : "Ai découvert sur le spardeck une flaque d'eau sentant fortement l'urine." Ce n'est pas pareil que l'irruption d'un terroristes, la bave à la bouche, les yeux en feu, brandissant sa kalachnikov, par une porte sans serrure qu'il faut fermer à clé, mais ça fait partie des gaîtés de l'escadron que vous avez vécues au collège.
Ce monde est plein de réglementations idiotes. Quand j'ai entendu une vieille députée à l'Assemblée Nationale déplorant l'inexpérience des nombreux jeunes élus de la France en Marche (j'espère que c'est bien le nom du parti en question) et s'écriant d'une voix de scandalisée : "Ils ne savent pas comment se fabrique une loi. C'est une très grave carence." J'ai ri aux éclats, car la plupart des lois sont idiotes comme les réglementations qu'on vous a lues au collège.
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui va en amuser plus d'un. Rire ou pleurer de la tristesse du monde, c'est la même chose, c'est le chien de Pavlov : Rires ou pleurs sont des réflexes conditionnels qui décrivent bien toute réaction de façon instinctive à une situation, plutôt que l'utilisation de son esprit critique. Le conditionnement pavlovien a été un thème important dans les romans dystopiques comme le "1984" d'Orwell ou "Le Meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley.

03aou17 187C33 
Mikal, l'ami.
Je voudrai attirer votre attention sur les réponses à michelpotayblog.net 177c80, où vous écrivez :
"Pour répondre à votre question sur le troisième livre d'Isaïe (chapitre 56 à chapitre 66), je ne crois pas que cette finale d'Isaïe soit de lui. Je pense soit qu'il était déjà mort, soit qu'il avait cessé d'écrire, et que cette partie est de son école ou d'une autre main. Je ne la lis que très rarement. J'ai même des doute quant à l'authenticité du second livre. Le pur et suffisant Isaïe, c'est chapitre 1 à chapitre 39."
D'une part.
D'autre part à michelpotayblog.net 138c75, plus détaillée,  où vous écrivez :
"Il y a d'une part le nom d'Isaïe et d'autre part le livre de ce nom. Mais les exégètes ont très bien vu, en comparant les chapitres 36 à 39 d'Isaïe avec Rois-2 18/13 à 20/19, qu'il ne s'agit pas de paroles d'Isaïe mais de son histoire reproduite d'après les sources historiques. Les exégètes ont également vu que les chapitres 40 à 66 d'Isaïe dataient nettement des dernières années de la captivité des Juifs à Babylone et des premières qui suivirent leur retour. Les chapitres 13 et 14, 24 à 27 et 33 à 35 ont été reconnus comme apocalyptiques et d'une époque bien postérieure à celle d'Isaïe.
Bref, la constatation qu'il y a plusieurs auteurs dans le Livre d'Isaïe, étalés sur une période de temps longue, a troublé beaucoup d'esprits, parce que livre perd beaucoup de son autorité si on le considère dans son ensemble.
C'est si l'on exclut les chapitres que je viens d'énumérer, qui ne peuvent pas être de la main d'Isaïe, qu'on trouve une unité d'une force d'évocation singulière, pleine d'une originalité et d'une dignité qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans toute la Bible. C'est toujours à cet Isaïe-là que je me réfère."
Ne serait-il pas intéressant de faire un complément d'information ? ou un renvoi de l'un à l'autre avec quelques mots ? ...
Cordialement
Yves D. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Yves, pour ce commentaire.
Le "complément d'information" à propos d'Isaïe, dont vous parlez, je pense l'avoir exprimé dans mes réponses que vous reproduisez ici.
Vous savez, mon frère Yves, Isaïe est depuis longtemps un grand problème dans les livres prophétiques, car il est évident qu'il n'a pas écrit lui-même la totalité du Livre d'Isaïe, comme je l'ai précisé. Les raisons de cela sont multiples. Même dans la partie qui lui est généralement attribuée directement, les chapitres 1 à 39, ce qu'on y lit est d'une complexité telle qu'il est clair qu'Isaïe n'a même pas tout écrit lui-même dans ces chapitres-là. On y trouve des pièces datant du sixième et même du cinquième siècle avant J.-C. alors qu'Isaïe vécut beaucoup plus tôt, au huitième siècle avant J.-C. On n'est vraiment (à peu près) sûr de parties du Livre écrites de la main d'Isaïe que pour les chapitres 1 à 11 et les chapitres 14, 18, 23, 24, 28 à 32, et encore ! On est contraint d'envisager que certains petits passages de ces chapitres-là ont été écrits par d'autres à d'autres moments. Tout le reste, à partir du chapitre 40, a de façon historiquement évidente été écrit par d'autres personnes. Certains spécialistes affirment même que seuls les chapitres 1 à 3 sont authentiquement de sa main. Beaucoup de critiques rejettent comme inauthentiques les chapitres 4 et 5 au motif qu'ils ont pour objet principal le salut du Peuple de Dieu et la destructions de ses ennemis, qui sont des thèmes nettement post-exiliques d'une époque où Isaïe était mort depuis longtemps ; ces chapitres seraient du prophète Michée. Comme vous voyez, l'authenticité d'une grande partie du Livre d'Isaïe est contestée par des experts renommés.
Mais, alors que les anachronismes montrent que le Livre d'Isaïe a été rédigé sur deux ou trois siècles, pourquoi a-t-on attribué l'ensemble à un seul homme, le prophète Isaïe ? Je pense que c'est là le centre de votre question. La raison en est qu'il existe certaines constantes d'un bout à l'autre du Livre d'Isaïe : Une sensibilité spirituelle particulière, de sorte qu'on a pu parler d'une "école d'Isaïe" ou d'un "parti d'Isaïe" dont il aurait été le fondateur et qui aurait été poursuivi sur plusieurs générations par ses disciples, la  façon constante de nommer Dieu le Saint d'Israël, de souligner la transcendance de Dieu, etc.
Rien n'est sûr concernant l'authenticité du Livre d'Isaïe. Seul est sûr l'esprit rédactionnel qui, en dépit des anachronismes historiques, se retrouve d'un bout à l'autre.
Mais notre base scripturaire n'est pas Isaïe, mais La Révélation d'Arès, de toute façon.

04aou17 187C34
Bonjour frère Michel,
Comme je viens de vous l'indiquer dans mon courrier [postal], vous trouverez en pièce jointe les photos de nos deux dernières vitrines à Lille (Vitrine du haut réalisée par Joseph et Vitrine du bas par Soria)
Bien fraternellement
Jean-Luc M. du Nord
Vitrine à Lille par Joseph S.
Vitrine à Lille par Soria

Réponse :
Merci, frère Jean-Luc, pour ces deux images qui nous montrent votre nouveau local à Lille, qui est pourvu d'une très belle vitrine.
C'est l'occasion de rappeler que ce local, rue de Paris à Lille, est d'acquisition récente et que vous y avez beaucoup travaillé pour le transformer, le rénover et en faire le magnifique outil moderne de mission que voici.

04aou17 187C35 
Qu’est-ce que l’homme sur l’orange pourrissante ?!
C’est l’homme qui pourrit la terre, la nature en faisant naître des vers du Mal. C’est chacun de nous héritiers de millénaires d’atavisme résultant du mauvais choix d’Adam.
L’homme, le frère, l’apôtre en puissance a oublié qu’il est fils de la Buée de la Bouche de l’Éternel,  créé à son image et ressemblance (Rév d'Arès xxi/5, Genèse 1/26). Adam en faisant le mauvais choix (2/1-5) laisse s’installer en lui le ver du Mal, lequel est émulé en légions de vers religieux, politiques, économiques, sociaux, judiciaires, médiatiques, orgueilleux, vaniteux, spoliateurs, assassins, barbares, tueurs, etc
Dès cette génération le Père et Mikal par son enseignement nous rappellent que l’homme est plus qu’un animal. Ce n’est pas la matière qui dans l’homme est l’image du Créateur (Genèse 1/26), ce qui donne à l’humain l’image divine, la perpétuité, c’est l’ha, l’âme (Rév Arès 4/5-8, 17/4, xxxix/5-11, etc).  C’est  Dieu en puissance en nous.
L’homme a oublié qu’il y a en lui la larve Adamique [Rév d'Arès 24/2] qui ne demande qu’à se transfigurer, se métamorphoser en Christ : Le clone ne sait pas la mère (qu'il a) (Veillées 17 & 18, Chapitre vii, 2/13-14, xxxiv/5). L’homme peut être un apôtre sous le Souffle de La Parole, de la voix de fer (iii/3) ; alors, il sait que lui aussi est une voix de fer en puissance et que ,par son choix de vie existentielle au service de la beauté servante du Bien (12/3), il œuvre pour son salut et celui de l’humanité, la création de son âme  par sa pénitence, le Bien accompli (Veillée 4, xxxix, 30/11, 35/5-6), par la Moisson, d’autres âmes, pénitents (4/12).
L’âme est plus forte que les vers du mal qui grouillent dans l’homme, il sait, le frère apôtre, que c’est de ses vers du mal, du fumier, que sortira le Jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xxii/9, xvi/17). Il sait qu’il est pécheur parmi les pécheurs, mais qu’il peut récréer l'Adam [d'avant la chute], se régénérer, se métamorphoser de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d’année en d’année et s’il est mesuré, lucide, patient, constant et à l’écoute du Père accroché à Sa Lèvre (Veillée 17 & 18, xxii/16, xxiv/2), il se transforme sans cesse, conscient que quatre générations ne suffiront pas (Rév Arès 24/2) pour changer le monde (28/7)
Alors le frère apôtre se souvient ce que disait Jésus : Soyez comme les enfants car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent (Matthieu 19/14).
Je vous aime et je souhaite un très grand Pèlerinage de Feu à ceux [qui font le Pèlerinage] à Arès et à ceux [qui font le Pèlerinage] par le cœur.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce très beau commentaire.
L'orange de la terre pourrit depuis des siècles. On pourrait en trouver les preuves depuis la plus haute antiquité.
Même sans aller jusque là, il suffit de rappeler, par exemple, quelques tristes événements bien connus : Jésus bien sûr envoyé sur la croix en quelques heures, bien que Pilate à un certain moment exprimât ses doutes : Je ne trouve aucun motif pour condamner cet homme (Luc 23/4) ou Jeanne d'Arc et le sort innommable qu'on lui fit. Rappelons que des hommes d'église la firent abjurer la mission surnaturelle dont elle avait été chargée. Elle riait, rappelèrent des témoins, tandis qu'on la faisait abjurer : "Vrai, je croy bien que mes voix m'ont déçue [trompée]." Ce genre de mascarade, qui donne une apparence de "justice" aux abus du pouvoir, est répété, répété, répété, et forme une chaîne jusqu'à présent ininterrompue.
La grande Thérèse d'Avila, catholique, quoique devenue une âme capable de dépasser dogmes et rites, s'était résignée à ce que ce monde ne fût qu'un passage éprouvant pour les humains épris de Bien, contraints de ramper à la surface de la peau d'orange. Elle disait stoïquement : "Ou souffrir ou mourir," parce qu'il n'y avait pas à son époque de moyen évident de changer l'avenir du monde. Elle ne pouvait que se changer elle-même ; ce qu'elle fit. Elle doit aujourd'hui courir comme une comète de Feu entre les galaxies sur les espaces infinis, devenue une des myriades de gloires du Père. Mais nous, Pèlerins d'Arès, savons qu'en changeant nos vies nous pouvons aussi changer le monde, parce que nous appartenons à cette humanité rare qui, tous les mille ou deux mille ans, reçoit un Message du Créateur Qui leur dit : Vous allez sauver la planète, vous allez sauver vos frères humains, vous allez guérir de son pourrissement l'orange gâtée qu'est devenue la Terre.
"À quoi bon ?" dit l'incroyant ou le croyant résigné, qui ,écoute notre apôtre puis passe son chemin. Mais nous, nous ne devons pas rester des croyants doués de plus de courage que de jugement. Nous devons avancer avec intelligence (Rév d'Arès 32/5). Il nous faut être, oui, des pénitents réfléchis autant que missionnaires. Cela, je sais, rend très difficile notre tâche. Nous avons à recréer une Terre très différente de la nôtre. La force apostolique n'est pas un mystère soluble aux seuls initiés, mais soluble à tout homme qui veut faire beaucoup plus que la religion n'a voulu (et pas même obtenu) que fassent ses fidèles. Il faut comprendre quel acte héroïque (Rév d'Arès xxxv/4-12) est de pénétrer dans la peau et de descendre dans la pulpe de l'orange jusqu'à ses zones pourrissantes. Qui n'a pas désespéré de lui-même ne sera jamais un héros, car l'héroïsme, c'est ça, c'est être plus fort que ce qu'on ne croyait pouvoir être.

07aou17 187C36
Nietzsche a tué le Dieu des chrétiens et l'idée d'un Dieu en général en dénonçant les constructions mensongères et abracadabrantes des théologiens et leurs influences désastreuses sur les esprits mais l'aurait-il tué s'il avait lu le Sermon sur la Montagne ou simplement lu les Évangiles de Mathieu, Marc et Luc ?
Les a-t-il lus ou bien les aurait-il lus, malgré lui, sous le filtre des doctes mensonges sans voir la Vérité ?
Le bouddhisme trouvait écho en son cœur — il n'était donc pas insensible au Bien à faire.
Alors, quelle différence entre Jésus et Bouddha ? S'il avait vu en Jésus non le Dieu incarné des menteurs mais le salut du pénitent et sa force 37/2, il aurait su que le Père Créateur auquel Jésus se référait souvent n'allait pas dans le sens de la faiblesse des hommes, mais leur montrait la voie par la pénitence.
Nietzsche écrit : "Dieu est mort", mais il prépare sans le savoir le Retour de Celui qui est [Exode 3/14]. Les Pèlerins d'Arès sauront-ils rendre à Dieu sa place dans la Création et la cité des hommes : rentrer l'étoile dans Sa Main (Rév d'Arès xxiv/9) ?
Je le veux du plus profond de mon être mais je sais que la tâche sera ardue, périlleuse et l'ascension longue. Heureusement vos écrits resteront comme une lumière pour nous et pour tous ceux qui cherchent la Vie.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire.
Vous posez une question : "..., mais aurait-il (Nietzsche) tué [Dieu] s'il avait lu le Sermon sur la Montagne ou simplement lu les Évangiles de Mathieu, Marc et Luc ? Les a-t-il lus ou bien les aurait-il lus, malgré lui, sous le filtre des doctes mensonges sans voir la Vérité ?"
Je connais assez mal la biographie de Frédéric Nietzsche, je connais surtout ses livres les plus célèbres. J'ignore s'il a lu — je veux dire : vraiment lu, pas seulement parcouru — les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc, mais je suppose quand même que oui, parce que ces Évangiles ne sont pas longs à lire. Mais, vous savez, mon frère, on lit, même attentivement, presque toujours avec les lunettes d'un filtre, du filtre des idées et préjugés qu'on s'est faits. Donc, la bonne question serait : Nietzsche a-t-il lu les Évangiles de Jésus avant de lire les dogmes de la religion dite "chrétienne" ou les a-t-il lus après ? Les a-t-il lus après qu'il fît entré en lutte ouverte contre la religion ? Cela, je ne le sais pas, mais c'est une question intéressante et si j'ai le temps un de ces jours, j'essaierai de trouver une réponse chez des biographes.
En tous cas, quand il disait "Dieu est mort", il parlait selon toute évidence du Dieu de la religion. Pour nous aussi ce Dieu-là est mort.

07aou17 187C37
Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1). "Ardu est le Vrai" (entrée de blog #116 ) nécessaire à l’évolution libre de l’homme pénitent conscient du Bien.
Belle parabole de l’orange pour décrire l’homme en décomposition spirituelle par le péché. Votre enseignement dans le blog nous dit autrement les choses sans jamais nous lasser, il nous force à réfléchir et dire les choses aussi autrement dans la moisson, il renforce notre âme, car nous évoluons tous en pénitence, on le constate dans votre blog.
Je t’ai saisi et déposé à la lisière de Mon Champ ; il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé, avant que ne pleuve le péché des péchés. (Rév d’Arès 38/2 ) Nous sommes tous concernés et devons tous travailler au Champ.
Par leur mauvais choix de vie Adam et Ève ont tout perverti. La pomme s’est pourrie et la discorde entre humains n’a jamais cessé.
Dans notre génération et j’espère jusqu’au Jour de Dieu, nous replantons les pommiers de la pénitence (entrée de blog #160 ).
Beaucoup de versets de La Révélation d’Arès décrivent le Mal fait par l’homme (comme) le Bien à l’envers.
La Révélation d’Arès décrit aussi le remède : Travailler sur soi en étant pénitent et en étant l’apôtre de l’Idéal (entrée de blog #142 ), ne jamais faiblir à la moisson de pénitents.
Parce que le Père vous a choisi, frère aîné (Rév.d’Arès 4/3), pour inciter Son Peuple à revenir dans Ses Pas, et boive le bon jus de la Vie.
Le Jus, le peuple y donne sa langue (Rév d’Arès xxxv/9 ).
Par toi (homme Michel) Je viens renvoyer l’Eau Vive. Combien de fois devrais-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma Parole ? [Rév d'Arès 30/3].
Nous ne sommes pas seuls pour ce changement : Lesquels de tes mérites seraient assez grands pour fournir seulement une goutte de sueur à une tâche aussi démesurée pour l’homme ? Mon Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole (Rév d’Arès 14/4-5 ), nous dit Dieu.
Ces efforts que nous demande le Père bien aimé, ne sont pas plus lourds que le souci de l’usurier ( Rév.d’Arès 28/25). Depuis que Ma part manque à l’homme qui la refuse, ta main lui manque auss (Rév.d’Arès xxvi/5). Sans vivre la vie spirituelle, l’homme est plus inquiet dans les temps d’incertitude, de crise. Comment avoir un travail, emprunter pour survivre, s’il est conscient qu’il n’est pas qu’un animal pensant !
Je lis un livre sur la psychologie par Michel Odoul : "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi." Il parle de la médecine orientale basée sur le taoîsme, l’énergie de vie que nous recevons entre le Ciel et la Terre, Ying et Yang. Les précurseurs en sont Lao-Tseu et Confucius qui professaient une philosophie de vie spirituelle sans religion. La maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation du Chemin de Vie, il décrit que les parties du corps sont reliées entre elles par les méridiens qui envoient l’énergie. Cette énergie peut être coupée par les mauvaises actions, d’où les tensions, traumatismes, maladies.
Il parle aussi de l’effet miroir où on devrait voir une part de nous-mêmes dans l’autre. Tout cela, la science moderne le sépare et segmente, en soignant l’effet et non la cause. Alors que les deux sont compatibles. Nous constatons qu’il y a, de par le monde, beaucoup de peuples qui se soignent par diverses techniques pour sortir du Mal.
Tout homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M’a rejeté avant de Me connaître, sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d’Arès 1/9). Parce que l’homme est un chercheur pour le bien-être, il (l’homme) le sait, mais ne veut pas reconnaître que Dieu en lui, lui donne la possibilité de comprendre, découvrir, évoluer, construire, discerner, se contrôler, maitriser.
Tout ceci pour nous, est le travail de la pénitence, que vous avez maintes fois décrit, que ce soit dans l’infiniment petit (le quantique) comme dans l’infiniment grand. Chacun de nous est Un dans le Tout, et cet être a perdu la connaissance, et peut la retrouver en mettant ses pas dans les Pas du Créateur, l’amour, le pardon la paix, la justice. La Vie spirituelle est belle avec tous et notre Père Céleste.
Toute autre approche de vie est intéressante lorsqu’elle peut faire changer l’être en un être divinisé.
Merci, cher prophète Mikal, et merci à tous les pénitents et moissonneurs qui aident au changement du monde.
Simone. Le S. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce commentaire.

07aou17 187C38
Qu'est-ce que vous êtes ? Un Pèlerin d'Arès ou un Catho qui bée devant "la grande Thérèse d'Avila... contrainte de ramper à la surface de la peau d'orange et qui disait stoïquement : "Ou souffrir ou mourir" ? De plus, vous supposez qu'elle court "comme une comète de Feu entre les galaxies sur les espaces infinis, devenue une des myriades de gloires du Père." Une des myriades de gloires du Père ?  Qu'est-ce que c'est que cette subite admiration pour une grande bigote, une bonne sœur confite en dévotion et en hypocrisie qui peut être montrée comme modèle de la tartuferie ?
J'ai déjà du mal à digérer La Révélation d'Arès et à devenir (peut-être) un de vos suppôts, mais là je fais trois pas en arrière, parce que je vomis l'Église Catholique et tous les bondieusards faux-jetons en robes noires, violettes ou rouges... ou blanche à Rome et je ne veux pas y retourner. Ah non !
Je résiste à fond, à bloc, contre la religion et particulièrement l'Église Catho, que je déteste, mais vous vous attendrissez devant "la grande Therèse d'Avila". Mais pour qui prenez-vous vos frères ?
Que faites-vous de la résistance que représente la foi mise dans La Révélation d'Arès ?
Pierric Le G. de Bretagne-Est

Réponse :
Mais, frère Pierric, se libérer des religions et devenir apôtre du Bien qui chassera le Mal ne signifie pas "détester" nos frères humains de la religion, qu'ils soient de la religion juive, de la religion chrétienne, de la religion musulmane ou de toute autre religion. Comme pénitents et apôtres du Bien nous devons aimer notre prochain, c.-à-d. tout humain y compris le croyant adepte d'une dogmatique, d'une pratique de piété, d'une espérance spécifique qui en général exclut ou relativise les autres espérances, et nous devons prendre des leçons des grands résistants qui nous ont précédé et qui ont résisté comme ils ont pu dans le couloir étroit des passages obligés de leurs temps. Thérèse d'Avila est de ceux-là ; c'est du moins ainsi que je vois sa vie.
Lisez son témoignage de ce qu'on appelle la transverbération, je vous l'affiche ci-dessous :
"Je vis un ange proche de moi du côté gauche. Pas grand, plutôt petit, très beau, avec un visage si empourpré, qu'il ressemblait à ces anges aux couleurs si vives qu'ils paraissent s'enflammer. Je voyais dans ses mains une lame d'or, et au bout, il semblait y avoir une flamme. Il l'enfonça plusieurs fois dans mon cœur et atteingnit mes entrailles : lorsqu'il le retirait, il me semblait les emporter [les entrailles] avec lui, et me laissait tout embrasée d'un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu'elle m'arrachait des soupirs, et la suavité que me donnait cette très grande douleur, était si excessive qu'on ne pouvait que désirer qu'elle se poursuive, et que l'âme ne se contente de moins que Dieu. Ce n'est pas une douleur corporelle, mais spirituelle, même si le corps y participe un peu, et même très fort. C'est un échange d'amour si suave qui se passe entre l'âme et Dieu, que moi je supplie sa bonté de le révéler à ceux qui penseraient que je mens. Les jours où je vivais cela, j'allais comme abasourdie, je souhaitais ni voir ni parler avec personne, mais m'embraser dans ma peine, qui pour moi était une des plus grandes gloires, de celles qu'ont connues ses serviteurs."
Si vous riez de cela, alors il faut rire de ce qui m'arriva en présence de Jésus du 15 janvier au 13 aveil 1973 et du Père du 2 octobre au 22 novembre 1977. Mais surtout, remarquez bien qu'elle n'établit nulle part une relation avec l'Église Catholique. Quand elle dit qu'elle est "embrasée d'un grande amour de Dieu", elle ne dit pas : embrasée d'un grand amour pour l'Église. Et n'oubliez pas qu'elle subit une série très pénible de persécutions. En 1576 une série de persécutions fut lancée par les carmélites de l'ancienne observance contre elle, réformatrice du Carmel, et contre les sœurs ralliées à elle. Le père Valdemoro venu superviser le chapitre des Carmélites Déchaussées en octobre 1577 interdit formellement aux sœurs de voter pour Thérèse, sous peine d'excommunication. Le nonce du pape fut instruit à charge contre Thérèse. Il avait des idées hostiles à la réforme qu'elle avait mise en pratique pour purifier la vie spirituelle des Carmes. Le Père Gratien, son protecteur, fut démis de ses fonctions et un certain Père Ange Salazar nommé à sa place. Médisances et calomnies circulèrent  longtemps à son sujet. C'est néanmoins à cette période qu'elle rédigea son grand livre "Le château intérieur."
Thérèse d'Avila eut aussi des problèmes avec l'Inquisition espagnole, qui bloqua un temps ses actions réformatrices. Comme Thérèse avait diffusé dans ses couvents son ouvrage "Le Livre de la Vie" pour instruire ses carmélites, l'Inquisition fit effectuer en juillet 1575 une étude de l'ouvrage, qui heureusement reçut un avis favorable. Mais une seconde dénonciation en 1576 entraîna la saisie de tous les livres (l'original et toutes les copies) par l'Inquisition et Thérèse fut assignée à résidence dans un couvent de Castille. Les principaux chefs d'accusation de l'Inquisition concernaient sa pratique de l'oraison mentale (et non vocale) propice à la vie spirituelle intérieure qu'elle enseignait, dénoncée comme signe de possession démoniaque par des moines dominicains. Heureusement, l'Inquisition la déclara finalement innocente mais le livre devait rester sous séquestre jusqu'à la mort de Thérèse, à son grand désespoir. Ce n'est qu'après sa mort que l'ouvrage sera autorisé. Mais ce qu'on peut retenir de toutes ces vilenies et autres basses attaques qu'elle subt, c'est que l'Église Catholique doutait, au fond et non sans raison, que Thérèse d'Avrila fût une vraie Catholique. En effet, Thérèse avait trouvé dans sa réforme des Carmes le moyen de résister à la dogmatique et à la domination religieuse de l'Église Catholique et à chercher au fond d'elle-même la force du Bien. François d'Assise avait trouvé, quatre siècles plus tôt, une autre manière de manifester contre la dictature de l'Église.
Tous les chercheurs de la simplicité spirituelle pure ont connu des adversités de la religion : Sarsouchtratame (Zarathoustra, Rév d'Arès xviii/3), Siddhartha Gautama le Bouddha et Shamkara en butte aux brahmanes, etc. Il a toujours été difficile et prérilleux de lutter contre la religion.
Lisez La Révélation d'Arès avec confiance et devenez sans hésitation un pénitent et un moissonneur ou apôtre de cette grande Parole du Père.
Il faut absolument dépasser toutes les basses passions antireligieuses. La Révélation d'Arès nous recommande de quitter définitivement les princes du culte religieux, quels qu'ils soient (rabbins, prêtres, évêques, ayatollahs, devins, mages, etc.). Il nous faut abandonner nos exécrations ou admirations pendulaires du "tout pour" au "tout contre". Avec finesse, et surtout avec amour, pardon, paix, intelligence du cœur, esprit libre, il faut se dire que la lutte contre toutes les idéologies (les religions sont des idéologies aussi), il faut partir du principe de résister à tout ce qui impose une conduite fixe et exclusive contre les hommes qu'il nous faut tous aimer et dont nous savons qu'ils ne changeront pas du jour au lendemain et qu'ils resteront très différents les uns des autres, n'ayant au fond d'eux qu'un seul point commun : l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27).
Nous avons à nous réinventer et à redresser la tête comme Enfants du Père, non comme enfants des religions. Il ne peut y avoir qu'une grande diversité de résistance à l'idéologie, quelle qu'elle soit, car les hommes sont variés, mais les réunir sous une même loi est les abrutir, les abêtir, les humilier. On ne peut empêcher la subjectivité individuelle. Les résistants sont inévitablement hétérogènes et le petit reste n'est qu'un type parmi les hétérogènes. Il peut y en avoir et il y en aura d'autres, certainement pas issus d’un seul et même moule humain, seulement issus spirituellement d'une même Parole, celle donnée à Arès.
Nous sommes une armée des ombres (Bouddha, Jésus, François, Thérèse, etc furent de ces ombres), ombres qui ont pris chair, sans jamais qu’en soient supprimées les luttes internes, elles-mêmes héritées de l’Histoire, des atavismes très divers dont nous sommes issus. Il n'y a qu'une résistance sous mille formes et le moment est venu de s’en emparer et de la mener, durant des générations, jusqu'au Jour du Père.

07aou17 187C39
Bien aimé prophète, un grand merci pour cette importante entrée de blog, car je vois que je vis avec vous et mes frères humains une difficulté que sûrement beaucoup n'imaginent pas. Nous sommes encore trop éloignés — par le manque d'amour — les uns des autres; mais cette période particulièrement féconde qu'est le Pèlerinage d'Arès, me redonne la Force pour mon apostolat.
Pardon si ce texte n'est pas bien étayé, je le rédige dans des conditions approximatives, mais je pense qu'il conviendra pour son Fond tiré d'un vécu personnel.
Vous écrivez dans l'entrée 187 : "Ils donnent à leur bave le nom d'Ordre, qui n'est que désordre, puisque, si j'en crois les discours, l'ordre doit toujours être rétabli et donc n'existe jamais,"
mais aussi on peut lire dans La Révélation d'Arès :
Douce sera ta voix, sobre tes paroles, souvent un baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6).

Oui, la douceur est une puissance. L'apaisement d'une voix douce détend l'agressif (parfois tardivement), apaise la Bête en l'homme, montre l'inutilité de son discours péremptoire puisque c'est la paix donnée par l'amour que l'humanité recherche depuis l'aube des temps, celle d'une bête qui cherche à apaiser sa soif de Vérité; cette bête s'apaisera pour sortir d'elle même, se libérera de ses réflexes archaïques, de sa peur; peu à peu elle accouchera de son humanité en se donnant telle une servante, à la Vérité, à la Lumière.
Pour le moment la Bête [Rév d'Arès 22/14], c'est ce pouvoir qui veut étendre ses griffes sur notre humanité sous prétexte de libération. Elle donne d'une main et reprend d'une autre ce qu'elle a donné en annihilant son semblable par ses humiliations incessantes.
Un pouvoir ridicule que dénoncent très bien certains films de Ken Loach
Le serpent des champs me maudirait-il de l'avoir fait libre comme les animaux de son espèce (Rév d'Arès 28/13) ? nous dit le Créateur — un Père ne sait-Il pas ce qui est bon pour son Enfant ?
Si nous souffrons, ce Père [souffre] aussi en même temps que nous.,
"Moi Daniel Blake" est un film réalisé par Ken Loach qui démontre cela — Voir ce lien sur You tube :
https://youtu.be/EcKQeeIY3ok
Ce que vit cet homme, Daniel Blake, est le lot de la plupart des hommes depuis des ans et des ans; celui de l'homme assujetti à l'humiliation par ses chefs ou conventions troubles, ou ses lois parait à ce stade de sa vie être une fatalité.
Son épouse venant de mourir, et venant lui-même de tomber malade (maladie cardio vasculaire grave) cet homme se remet debout et veut travailler. On voit l'absurdité du fonctionnaire dans son fauteuil (article barbarie) qui attend le moment propice pour sauter sur sa proie; par une conduite absurde, une communication fermée, il humilie la femme, puis l'homme; homme qui se redresse après un deuil et la maladie...
Ce pouvoir, c'est la taupe (23/2) qui refuse la Vie, qui au moindre éclat de Lumière de l'Autre s'acharne à vouloir engloutir ce qu'elle croit être de petites larves (24/2) qu'elle veut piéger dans les galeries où elle souhaite les faire évoluer : II mange ta moelle avec Mon Sel, croyant étouffer ton poumon, mais tu ne siffles pas, tu as la voix de fer [Rév d'Arès ix/6].
Mais d'absurdité Daniel Blake ne veut pas, la seule chose pour laquelle il se bat, c'est le Vrai, le Beau ; il en mourra en héros, mais il vivra.
Comme beaucoup de nos frères et sœurs en humanité, nous verrons la Lumière un Jour, je n'en doute pas. Ce combat se termine tristement, mais le combat d'un innocent sur cette pauvre terre, par la Vérité clamée, écrase toutes les humiliations que l'homme de renommée fait subir à ses semblables (même très discrètement), même si ceux-ci et celles-ci demeurent vivants, même écrasé. Un temps viendra, peut être plus proche que nous ne le croyons, je le souhaite, car le Père — cessons de nous mentir mes frères ! — [mot manquant] du courage face à l'œuvre qu'il nous est donnée de réaliser.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Voilà un commentaire complexe, certainement riche, qui mériterait une étude et une réponse appropriée, mais je n'en ai pas le temps en cette période de Pèlerinage et je le regrette. Je pense que les lecteurs du blog trouveront ici de quoi méditer.
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire.

07aou17 187C40
Bien aimé frère Michel en l'Amour du Père.,
Voici le texte de notre sœur Marie-Hélène F. m'a dicté par le téléphone et qu'elle m'a demandé de vous envoyer par email.
Je vous embrasse.
Louis F. de Corrèze

Bien cher frère ainé,
Voici un passage du récit intitulé "D’un désert à l’autre" de Serge Lazarévic qui fut otage au Mali de 2011 à 2014 et soumis à de cruels sévices. Il écrit :
"La douleur physique affronte la douleur morale comme dans une joute épique. Mon corps m’empêche de ruminer, parce qu’il requiert encore de combattre.
"Ce matin justement, j’ai le sentiment de dominer ma tête. Elle et moi allons fédérer nos efforts pour contrôler un point douloureux qui me pince le flan. Pour mieux me concentrer, je ferme les yeux et me contraint à une vrai respiration abdominale. Les effets sont si immédiats qu’ils me surprennent. Lorsque je rouvre mes paupières, je me trouve baigné d’une lumière singulière, doucement nacrée. Dieu se tient là, juste à ma droite, oui, Dieu. Il est là, en personne, assis comme moi. Autour de lui, un halo. Il ne m’éblouit pas, mais m’empêche de voir son visage.
"J’ignore quelle confession revendique ce dieu, mais je sais qu’il vient pour moi. Il m’assure de sa protection et de sa bienveillance. Je ne rêve pas. Je suis quelque part entre ciel et terre. C’est un état. Une émotion...
"Il n’a pas d’égards particuliers pour moi mais son message est limpide. Je ne lui parle pas. La parole est inutile. Je sais que plus rien ne sera jamais pareil. J’ai vu Dieu et je sais lui devoir ma survie. Force ou illusion, cette apparition m’a tiré vers le haut, protégé et me tourne vers l’altruisme et l’amour."
Sur cette orange pourrissante, des signes se manifestent, interprétés diversement, mais qu’importe du moment qu’ils éclairent le chemin qui ramène à la Vie, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3).
Bon pèlerinage à tous.
Marie-Hélène F. du Limousin

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire par lequel vous me faites connaître Serge Lazarévic, dont je n'avais jamais entendu parler ou dont j'avais entendu parler sans retenir son nom, et ce très beau passage de son lvre "D'un désert à l'autre." Merci donc d'avoir lu pour moi et pour les lecteurs du blog ce livre où se trouve le très beau et empressionnant témoignage par lequel il relate sa rencontre avec ce qu'il appelle Dieu, mais qui n'est Dieu qu'indirectement, car Dieu n'a ni forme, qu'elle soit debout, couchée ou assise, ni visibilité. Je peux en attester car Dieu m'a visité en 1977.
Dieu Lui-même n'a pas pu apparaître à Serge Lazarévic, puisqu'il n'est pas visible à l'homme, mais Serge a pu voir un envoyé de Dieu, comme je vis Jésus en 1974, Jésus messager de Dieu, Jésus qui me transmit un message de Dieu. Je dis Jésus, mais Dieu put très bien lui adresser un autre messager ou un ange, qui a toutes les apparences d'un homme comme celui que je vis sur la plage d'Arès à l'époque des Théophanies. Qu'importe l'identité de l'apparu, qu'importe que son visage fût caché par un halo. J'ai eu, depuis quarante-trois ans, un certain nombre de témoignages de ce genre et je me suis toujours réjoui que le Père ranimât la foi et l'espérance d'un homme ou d'une femme par l'envoi d'un messager, que d'aucuns prennent parfois pour une messagère qu'on nomme selon la religion du lieu : Marie dans les régions chrétiennes, Fatima — Fatima Zahra (fātima, فاطمة1; zahra ou az-zahraʾa, الزهراء, la resplendissante), fille de Muhammad — dans les régions musulmanes, etc. L'identité du messager est sans importance. L'important est ce qu'apporte le Ciel à un homme dans la peine, dans la souffrance, ou tout simplement, comme cela m'arriva en 1974 et 1977, à un homme qui n'attendait rien, qui ne demandait rien, qui était très satisfait de ce qu'il avait cru jusque là.

07aou17 187C41
Bien aimé frère Michel pour l'amour du monde,
"Mémoires d’espoir" :
Sur l’orange pourrissant par le péché, dans ce petit pays qui parle le français et où nous ne nous comprenons pas assez par les mots, je vois de grandes personnes.
Je cite "le dernier des chefs" (c’est moi qui le dit), autrement nommé Général De Gaulle dont je lis les "Mémoires d’espoir" après avoir lu "Au fil de l’épée," écrit en 1932 et qui fait une revue de l’histoire de l’armée en rapport avec l’Histoire de France.
Les "Mémoires d’espoir" [éd. 1970] expliquent comment le chef d’un pays dont il incarne "l’État" va le propulser dans l’avenir en le faisant sortir, la tête haute et l’âme droite, de son Histoire et de sa position colonisatrice, il fait cela en tant que chef (mot toujours associé à pouvoir nuisible des hommes sur les hommes dans La Révélation d’Arès) et l’explique très bien, clairement, hautement. Notamment pour son retour au pouvoir suite au "problème algérien" en 1958 :
"Cette œuvre capitale, le destin veut qu’il m’incombe de la diriger. Comme il est advenu au long de notre Histoire à ceux qui eurent, eux aussi, à imposer l’intérêt suprême, comme cela m’est arrivé à moi-même en d’autres temps, il me faut, pour y réussir, contraindre, parfois châtier, d’autres Français qui s’y opposent mais dont le premier mouvement a pu être de bonne foi. Il me faut surmonter le déchirement qui m’étreint, tandis que je mets délibérément fin à une domination coloniale, jadis glorieuse, mais qui serait désormais ruineuse. Il me faut, à grand peine, porter ailleurs l’ambition nationale. Cette tâche, je sens que la France m’appelle à l’accomplir. Je crois que le peuple m’écoute. Au jour voulu, je lui demanderai s’il me donne raison ou tort. Alors, pour moi, sa voix sera la voix de Dieu."
À un autre moment de son parcours au pouvoir cet homme est resté fidèle à son engagement devant le peuple (et comme il le dit ici " devant Dieu") : lors du referendum sur la participation et la régionalisation en 1969, désavoué par le peuple, il s’en va comme promis dans ce cas. Quel autre chef a fait cela ?
Je ne peux m’empêcher de voir en lisant tout cela à une autre grande personne parlant notre langue qui ne peut s’attribuer le qualificatif de chef (Rév d’Arès 16/1) et qui représente un "recours" pour cette nation (bien plus pour le monde au delà de toutes les nations) comme le précédent personnage le fut en 1940 puis en 1958 : vous, le prophète Mikal, Michel Potay.
Quand De Gaulle est mort en cours d’écriture de ces "Mémoires d’Espoir" (tome 2 en 1970), La Révélation d’Arès n’allait survenir que quatre ans plus tard… L’homme du 18 juin, se doutait-il au moment de partir dans l’autre monde vers quel avenir il voulait propulser "sa nation" ?
Entre l’homme du 18 juin et celui de La Révélation d’Arès, il n’y a que deux petites différences : la taille physique et le parcours social, mais la droiture et la profondeur de la recherche les rapprochent à mon sens, ainsi que leurs places respectives toutes proches dans l’espace et dans le temps, dans l’Histoire d’un pays de la planète, ainsi que dans la portée de leurs vues sur le monde, à deux stades de l’évolution de notre peuple.
Parmi les êtres humains qui, dans leur ensemble dans l’ère du péché, sont prétentieux, paranoïaques, égocentriques, sur leur planète et au sein d’un univers dont ils veulent se faire les conquérants, les Français sont des modèles de prétention : savoir tout mieux que les autres, posséder les meilleurs droits et le meilleur système. Et au sein de tous ces envahisseurs et rivaux qui pourrissent la pulpe de l’orange en perdant leur âme [ou en omettant de la créer tout simplement], notre société fait opposition depuis quarante-trois ans à l’Appel du Créateur et à son Messager Mikal, alors que bien mieux encore pour tout le monde, vous êtes le recours, le Retour [Rév d'Arès i/1] du spirituel, la chance de sortir de l’ornière du péché [39/6].
Montons sur le Parvis [Rév d'Arès 2/16], par tous les moyens du Bien !
J’envoie ce message aujourd’hui sur votre blog, bien aimé frère Michel, tout en partageant le contenu dans mes relations, dans ma mission au jour le jour.
Ce matin, je reçois la visite d’un père et de ses trois enfants dont le dernier a 9 ans. Je leur fais partager mon projet de "jeu de cartes sur la Parole" (choisir une citation parmi les 64 cartes puis deviner par quel prophète elle nous est parvenue). À "Je ne veux pas la mort de celui qui meurt. Revenez donc à Ma Parole et vivez !" (Ezéchiel 18/32, 33/11), il me dit : "Tu pousses un peu loin le bouchon." Son père s’étonne des mots de son fils. 9 ans et déjà ce langage évolué mais restrictif ! Nous avons échangé sur notre façon de voir "pousser le bouchon" plus loin que d’aller sur Mars avec Curiosity ou que discourir sur l’action du gouvernement, etc.
Sauver l'orange par l'intérieur, en "entrant en soi-même" (ainsi que Socrate interpellait le monde) et en disant au Père d’entrer en moi (Rév d’Arès xxxiv/12), c’est la solution par "en haut", par le Fond, au lieu d’être la solution par la surface (règlementations, obligations, sélections, tri, recylage, alternatives sociales, énergétiques, etc.).
Homme inverti, peureux de la douceur, de la pureté, de ta force intérieure, ébloui par la force extérieure, ce qui brille comme nos cités qui ne sont que poussière, homme qui ne voit plus l’amour dans ton cœur ou dans le cœur de ton prochain pour éclairer ce monde d’une lumière bien plus durable et bien plus profonde que celle de nos piles atomiques !
Hommes esclaves de leur chair, de leur cerveau, de leurs comptes, lois, sciences, toute chose que nous croyons époustouflante devant les fourmis, mais dérisoire pour faire une seule fourmi qui vive comme une vraie fourmi dont nous ignorons en fait le fond, comme nous ignorons notre propre fond !
Homme, écoute le Père qui te parle au fond de ta poitrine ou par l’apôtre qui t’interpelle au coin de la rue à Genève, à Lille, à Marseille, à Bruxelles, que sais-je ? Homme, dans ta famille, à ton travail, n’importe où à la surface de l’orange pourrissante de ce monde, apôtre que tu évites, ou encore que tu approuves, mais dont tu ne suis pas la recommandation, entre en pénitence (ne cesse jamais de te transformer en Bien, en acteur d’amour et de Vie) et aide-moi à chercher des pénitents pour sauver l’orange et lui redonner son Jus pour l’amour de la Vie et l’amour du monde !
Il nous faut concrétiser nos relations avec l’homme mûr spirituellement, l’accompagner, nouer une relation nouvelle. C’est toute une aventure de découverte de soi et de l’autre — Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18) —, de la capacité humaine à dépasser l’Histoire, les chefs, les lois et à entrer dans le Fond, à rouvrir Éden.
Je vais une semaine encore prendre le Feu sur le Saint Lieu d’Arès cette semaine qui vient, je vous souhaite ainsi qu’à toutes et tous un très grand Pèlerinage pour reconquérir la Vie spirituelle à l’intérieur de nous-mêmes et en être le fruit régénéré sans cesse pour nos frères humains.
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà un éclatant, presque fastueux commentaire, qui parle de plusieurs choses importantes que je ne peux citer toutes et qui, en y voyant clair, fait ses demandes et ses réponses et montrent qu'il y a eu en vous une évolution spirituelle heureuse et féconde toutes ces années. Je pense que la plupart des lecteurs de ce blog auront plaisir à le lire et je n'ai pas grand chose à dire pour vous répondre.
Pas grand chose, mais quand même ma surprise quand vous me comparez à Charles De Gaulle en me disant: "Entre l’homme du 18 juin [De Gaulle] et celui de La Révélation d’Arès [Michel Potay], il n’y a que deux petites différences : la taille physique et le parcours social, mais la droiture et la profondeur de la recherche les rapprochent à mon sens, ainsi que leurs places respectives toutes proches dans l’espace et dans le temps..." Certes, je suis plutôt de petite taille à côté du Grand Charles et mon parcours social est extrêmement différent du sien, mais il y a aussi d'autres différences. Je ne saurais les citer toutes, mais disons par exemple : Il était un homme d'ordre et de loi que je ne suis absolument pas au sens qu'il pouvait donner à ces mots. Il était un homme politique, que je ne suis absolument pas. Il était franchouillard dans l'acception la plus étroite, défenseur des frontières, de la langue, des traditions, des fromages, des binious et des vielles, du pinard et du saucisson, mais moi, tout en aimant ce qui fait le pays où je suis né dont je parle langue, je ne me sens pas du tout d'une nationalité ou d'une tradition particulières, j'aime tous les hommes et toutes les langues et voudrais que La Révélation d'Arès fût traduite en toutes, je suis un citoyen du monde, je me sens bien partout, partout où un cœur humain bat dans une poitrine aux poils blonds, bruns, noirs, roux, etc., à la peau blanche, marron, jaune, etc. Je rêve de l'éclatement des frontières et du morcellement des masses en petites unités humaines non unifiées par des races, des mœurs, des langues précises, mais chacune unifiée par une façon de vivre la pénitence qui peut se rencontrer chez des gens de tous les acabits possibles et imaginables.

07aou17 187C42
Bonjour frère Michel
Cette dernière entrée, tout comme les précédentes d'ailleurs, est magnifique de concision ainsi que de sens conscit (Rév d'Arès xxii/14) et sonne particulièrement juste. Elle me fait penser aux versets du début de la cinquième Théophanie:
Ta voix sonne (à) la cloche. Pure, (ta voix) sonne. Juste prophète, (va) les mains devant !
(Re)jette l'encens(! Il)brûle. (Un) chant sur ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle!Tu parles aux frères, Tu parles au Saint ; ta voix (est) étalée. L'air vole (comme) une vague (jusqu'à Moi) ; Mon Œil (s')ouvre.
L'air, ta voix (en) est le maître ; l'air porte ta voix au(x) frère(s).
Le(s) frère(s) prenn(nent) ta voix ; le Bon (t')écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée" [Rév d'Arès xxxvii/1-9].

Dans cettre entrée 187 vous utilisez plusieurs fois le terme "humain" pour désigner l'homme, l'humanité donc, ainsi qu'un de ses dérivés que l'on trouve dans le mot "humanitaire" très utilisé actuellement pour des actions d'ordre sociale et les confusions de sens qu'il entraine effectivement avec le Bien (12/3, xxxiii/11), faire le bien.
"Humain" est un un mot qui a encore du sens, du contenu pour la masse des hommes, qui ne réveille pas en eux le scandale que provoquent les mots religion et justice ou la méfiance envers des mots tels que amour, spirituel.
Lorsque l'on dit de quelqu'un ou d'un système qu'il a perdu toute humanité, cela signifie bien pour tous qu'il est devenu insensible au Bien, dépourvu des valeurs du cœur. Tout le monde souhaite être Humain, avec les valeurs qui y sont rattachées. Après, l'on peut amener la personne à réfléchir sur l'origine de ce souffle intérieur du bien que nous avons tous en nous, car ils n'ont pas péché par envie, leur coeur est resté généreux (Rév d'Arès 28/17).
De plus en plus fréquemment j'utilise ce mot "humain" comme entrée en matière dans la mission et lors d'un témoignage de foi et d'espérance en général. Particulièrement lorsque j'échange avec des personnes qui s'annoncent athées tout en ayant bien souvent gardé un cœur généreux. Et il me semble qu'elles n'y sont pas insensibes, voir parfois un peu destabilisées dans leur certitude.
De tout coeur avec vous
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Actuellement, je tends non à négliger mon blog — oh non, je ne le néglige guère ! — mais à devoir renoncer à répondre à tous, parce que le temps me manque. C'est le Pèlerinage, qui me prend grosso modo quatre heures par jour et quatre heures par jour, c'est énorme sur quarante-deux jours (168 heures.... on n'a pas idée de ce qu'on peut faire en 168 heures !) quand on porte sur ses épaules la tâche que j'ai acceptée du Père. Mais je tiens absolument à faire mon Pèlerinage, j'en ai besoin plus qu'aucun de mes frères n'en a besoin, j'ai besoin plus que personne de prendre (et reprendre et rereprendre) le Feu sur le lieu même de l'extraordinaire événement théophanique de 1977. Nous humains sommes continuellement en perte de forces spirituelles. C'est mon cas, en tous cas. Je me demande tout le temps pourquoi le Père est venu chercher une nullité comme moi pour transmettre sa Parole. Sans doute parce que je suis tellement bête qu'Il s'est dit : "Celui-là, si peu futé, le crâne creux, le bénêt, il n'aura pas l'idée de me falsifier."
Mais quand je reçois des commentaires riches — c'est le cas de celui- ci entre autres — je me dis : Il me faudrait répondre, avoir l'air un peu malin, pas trop bêbête, mais j'aperçois de si grands vides dans mes pensées (vous savez, comme ces vieux placards dégarnis et poussiéreux) que j'hésite devant le travail.
Ici, vous vous arrêtez au mot "humain", et c'est un arrêt plein de signification. Il me faudrait dire quelque chose. Humain est aussi bien le pauvre zek abruti par le froid et la travail forcé dans un goulag, l'homme ramené à l'âne de bât, que le swami en contemplentation au sommet d'une montagne où, comme une sorte d'ange, il touche au ciel. Humain est cet arc-en-ciel qui va d'un horizon à l'autre les jours d'orage.
Quand un chimpanzé épluche et mange sa banane des gens attendris disent en soupirant d'intelligence : "Ce qu'il est humain !" Quand Descartes écrit : "Je pense, donc je suis" des esprits supérieurs murmurent : "Quoi de plus humain que la pensées ?!' De sorte qu'il manque évidemment mille mots pour dire "humain" dans mille circonstances. Mais ici vous avez saisi ce que j'entends par "humain", vous avez mis le doigt sur l'un des mille mots et je me dis : Yannig a raison, être humain c'est ça et rien d'autre.
Le véritable humain est presque impénétrable. Comme Descartes et d'autres, quand même assez rares. Peu d'hommes ont brillé d'autant d'intelligence, de sorte que je pense que quand on dit : "C'est cartésien," on veut dire : C'est intelligent, mais attention, intelligent dans le sens que redonne à ce mot La Révélation d'Arès : l'intelligence rallumée (32/5). L'humain est en somme la Lumière revenue par le dedans de l'homme, c'est ce qui nous éclaire le cœur. Oui, La Révélation d'Arès nous redonne notre humanité. Nul autre que l'humain n'aura pensé aussi proche de soi-même... Le Coran a bien raison de rappeler à l'humain que le Créateur est plus près de lui que sa veine jugulaire (Coran 50/16).

07aou17 187C43 

ILS NE VOLERONT PAS L'ORANGE DU PROPHÈTE
Il y a ceux qui imaginent un autre monde
Et ceux qui rêvent de jours impossibles
Il y a ceux qui retrouvent le Chemin
Et ceux qui resteront assis malgré tout
Il y en a beaucoup qui espèrent au fond
Et d'autres peu qui trouvent vraiment
Il y a ceux qui marchent pour rien
Et ceux qui se perdent sans se trouver
Il y a ceux qui respirent dans le Plein
Et ceux qui se noient dans le vide.
Il y en a qui s'agitent dans le bruit
Et ceux nombreux qui restent de marbre
Il y a les corps au froid que l'on range
A la queue- leu -leu dans les tiroirs
Et tout autour la vie qui se dérobe
Tant de larmes qui ne changent rien.

De quel côté du balancier sommes-nous !

Sur la médiane de l'Orange du Prophète
Comme des Pinocchios de bois , désarticulés
En panique de voir approcher la nuit noire
Et sur le point de tomber du haut de l'arbre
Espérant être sauvés au dernier moment
Par les hommes rois qui vomissent les lois
Ou par des liens invisibles de leurs saints !

Ou, alors...

Ceux qui les yeux ouverts choisiront Le Saut
De la Grande Aventure de la Foi et du Bien
Et décideront une bonne fois pour toutes
De plonger dans la Vie de l'Orange Éternelle

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

08aou17 187C44
Ce matin, le 8 août 2017, le Tribunal d'Aix en Provence a condamné Cédric Herrou, un agriculteur, à quatre mois de prison avec sursis pour avoir porté secours, abrité, nourri, des migrants venus d'Italie.
Je plains les juges qui prononcent une telle sentence au lieu de se déclarer incompétents.
Il y a des moments où l'on se sent encore plus honteux d'être français. Comment ce qu'on appelle la justice peut-elle en France (comme ailleurs, du reste) condamner un homme pour son amour et sa charité envers des frères humains ? Cela est, je sais, mais continue de me paraître inimaginable.
Nous n'ignorons pas que l'immigration est un problème car, comme disait Pierre Rocard, "nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde," hélas. Mais de là à condamner un homme pour avoir montré amour et compassion pour des émigrants ! Non !
Je suis citoyen français, parce que les circonstances historiques ne me permettent d'être simplement citoyen de l'humanité, mais je ne peux que m'ériger contre une loi aussi barbare.
Ces humains, que Cédric Herrou, a abrités et nourris, étaient-ils des malfaiteurs, des voleurs, des agresseurs ? Non, ils n'avaient commis que le crime d'être des humains, des humains à la recherche d'une vie plus heureuse que celle qu'ils ont quittée pour partir à la recherche d'un pays imaginaire qu'on dit abonder en argent, en bien et en bien-être, cette sorte de séjour de Candide, héros de Voltaire, au pays de l'Eldorado.
Les pauvres émigrants ignoraient que dans nos pays existent aussi la détresse, la pauvreté, la souffrance, mais ils y croyaient et que peut-on faire sans croire ? Que puis-je faire moi-même sans croire en un Père du Ciel qui nous encourage à la pénitence, à voir la vie tout autrement que la politique, la loi, les media, etc. nous les font voir ?Cédric Herrou
Qu'importe que Cédric Herrou ait été condamné à quatre mois de prison avec sursis ; s'il recommence — et il recommencera sûrement, si son cœur est plus fort que la peur — il devra subir cette peine physiquement plus la peine supplémentaire qui lui sera alors infligée.
Cédric Herrou a  été condamné pour quoi en fait ? Pour avoir montré à ces émigrants que les miracles surviennent parfois et qu'ils ont eu raison au fond, ces Africains, ces Arabes, ces Afghans, de croire qu'ils trouveraient de l'amour et de la compassion là où ils allaient, au moins l'amour et la compassion de notre frère humain Cédric Herrou,
Cédric Herrou est la preuve qu'il existe dans ce pays et partout dans le monde des hommes capables d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Je ne vous connais, frère Cédric, et vous n'êtes pas un pèlerin d'Arès, du moins pas à ma connaissance, mais je vous salue comme je saluerais un oriflamme, l'oriflamme de l'espérance et du salut. C'est tout ce nous prêchons, nous Pèlerins d'Arès.

Michel Potay, frère Michel

08aou17 187C45
Bravo, bravo, et rebravo, frère Michel, pour votre message à propos de l'action juste et humaine de Cédric Herrou condamné par nos "juges" (187C44)
Et merci pour votre réponse très complémentaire et juste à mon commentaire 187C41.
Toujours et toujours à vos côté de tout cœur dans l'amour, l'amour tout simplement à conquérir au Nom du Père, je vous embrasse
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Ne me remerciez pas, frère Bernard, pour avoir déploré la condamnation de Cédric Herrou par des "juges" d'Aix en Provence. Ma déploration tombe tellement sous le sens pour des pénitents comme nous sommes, même très imparfaits.
Pourquoi appelle-ton "juges" des fonctionnaires de la loi, qui ne sont pas des hommes de cœur, à l'évidence?
Cette seule particularité de l'administration de la société montre bien, parmi mille autres particularités, combien piètre devient l'humanité quand elle fait appel à des textes froids en oubliant son Fond d'humanité simple et pure.

08aou17 187C46
Oui, c’est sûr qu’en 1987-année où notre frère Philippe N m’a parlé de La Révélation d’Arès, année où j’ai été dans les rues de Menton avant même d’avoir achevé la lecture du livre, j’étais loin, très loin de penser que je serais apôtre, comme André, Simon, Jacques, Jean, les premiers appelés à la moisson par Jésus.
J'étais d’une timidité extrême — Je craignais même, ce jour-là, que quelqu’un me demandât pourquoi je donnais mes tracts —. Oui, donner simplement des tracts, c’est ainsi que j’ai commencé.
Aujourd’hui je me sens vraiment comme ces premiers apôtres, les 2000 ans qui nous séparent n’existent pas quand je suis à la Moisson, ils sont avec moi, en moi, je suis eux, je suis le prolongement de leurs pas, de leur buée comme les apôtres de demain seront le mien.
Comme eux je n’ai pas suivi de formation, ne suis détentrice d’aucun diplôme d’apôtre, mais animée par une confiance totale, la même qui me poussât dans les rues de Menton il y a 30 ans. Si ma confiance peut dire aujourd'hui plus clairement sur quoi elle repose, qu’elle s’est notamment enrichie consciemment de l’amour pour celui à qui je vais parler — qu’il m’écoute ou qu'il m’envoie balader ou ne sache pas ce qui le retienne de me mettre une claque comme un parisien, peut-être Jean-Michel P. (cf 187C1) me l’a dit il y a quelques mois — elle est le nerf qui me tient debout et qui me fait me donner à l’autre.
Jean-Michel P. expose la Moisson selon son regard extérieur, l’œil qui compte les fleurs , mais quelquechose me dit que son œil a dû voir un jour les fleurs lors de ses lectures "en large et en travers de La Révélation d’Arès". Il pense que "nous nous faisons envoyer promener" et que les gens nous "ridiculisent". Il ne sait pas que, n’étant plus craintifs, ne nous taisant pas 2/16-17 à l’inverse de tous ceux qui n’osent plus parler d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence de cœur, de devenir libre du péché , bref la majorité de ceux qui savent bien que ce monde n’est pas normal et qui pourtant grossissent le "gâchis des prophètes peureux ou baillonnés," dites vous en annotation de Rév d'Arès 2/16, plutôt que venir grossir les rangs des apôtres. Il ne repense pas, lui Jean Michel, à Frédérique, Céline, Isham, François, Maurice, Martin, Julie, Marie, et tous ceux rencontrés lors de ma dernière semaine de moisson dont les yeux ont brillé, la chair a vibré, leur visage et leur large sourire, plus de barrière entre nous sur sur ce bout de trottoir, les acquiescements : "Bravo !", "Ça fait du bien d’entendre ce que vous dites", "Vous avez semé une canne de Lumière," les pouces levés, des gestes, tout ce qui fait que ce reste de vie trouvé dans le désert du monde ne mourra peut être pas, n'étouffera pas comme les mauvaises herbes privées de lumière, aura ainsi une chance de refleurir et refleurir le monde :
Craintifs, un grand nombre de prophètes et donc d’apôtres n’ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde, monter sur les parvis …craignant les incrédules et les moqueurs, les princes du cultes... les chefs des nations et leur justice, les discuteurs de toutes sortes … n’ont pas livré La parole du Créateur, taisant ce qui déplaît au monde .
Et le malheur est venu sur eux et sur le monde ,
car quand Mon Souffle cesse,
comme le vent tombe, laissant choir dans la mer la graine qu’il transportait, la pluie qu’il poussait devant lui,
le désert reste désert,
et ce qui y restait de vie meurt [Rév d'Arès 2/19].

Je ne veux plus être complice de cette mort, de ce pourrissement : je suis pénitente et apôtre, par Raison, par Amour.
Nicole D. encore en Île de France, bientôt dans le Rhône

Réponse :
Magnifique commentaire... J'ai tremblé en le lisant, tant j'ai senti dans la main qui tapait ces lignes sur un clavier le force de la foi apostolique à l'autre bout de la main. Que le Père vous bénisse, ma sœur Nicole. J'ai rarement lu un aussi beau témoignage.
Lisant vos premiers émois à la mission dans la rue, à Menton — "j'étais d'une timidité extrême" — j'ai l'impression de revivre mes premiers émois dans les rues de Bordeaux en 1975. C'étaient des moments superbes où je tremblais tout à la fois de foi et de peur, mais ont-ils vraiment disparu ces premiers émois ? Pas chez moi, en tout cas ; ils sont autres, ils sont conquérants, mais ils restent des émois. Il y a quelques années que je n'ai plus repris des tracts pour annoncer dans les rues et sur les places la bonne nouvelle du retour du Père, J'ai arrêté parce qu'à Bordeaux les Évangélistes, qui m'avaient repéré, m'agressèrent trois ou quatre fois, me criant : "Satan ! Arrière Satan ! Ne l'écoutez pas; vous les passants ; c'est un suppôt de l'enfer, etc !" Comme ils m'alpaguaient par les revers de ma veste et comme je ne voulais pas leur répondre en leur mettant mon poing dans la figure (l'envie, je l'avoue, ne m'en manquarit pas), je m'étais résolu à cesser ma mission
Mais je me souviens que, même lors de mes dernière années apostoliques, je visais au fond de moi la même émotion, faite tout à la fois d'une joie intense et d'une sorte de répulsion face à un monde refroidi, pétrifié, comme mort, cette même répulsion que je ressens dans certains cimetières. Et j'avais alors le sentiment que je circulais parmi des tombes et que je devrais guetter le râle d'un mourant enfermé vivant dans sa boîte pour courir le déterrer.
Un jour, un missionnaire de je ne sait quel groupe de croyants, un baptiste peut-être, que je croisais, moi mes tracts à la main et lui portant des brochures, rue Victor Hugo à Lyon, dans les années 80 ou 90, je ne sais plus très bien, s'approcha de moi et me dit sur un ton de confidence : "Une force au-dessus de moi, me terrasse, me tape sur la tête et m'aplatit sur le trottoir, c'est Dieu. Et vous ?" Je lui répondis : "Non, moi c'est le contraire. Heureusement que j'ai Dieu avec moi. Il est au contraire la Force Qui me soutient, qui muscle mon cœur, qui tisse mon âme, qui me donne la carrure de l'apôtre. J'ai comme vous des émotions qui tendraient à m'affaiblir, à me faire fuir, mais la Force du Père est là, elle me donne la puissance apostolique." Il devint tout pâle et s'éclipsa.

08aou17 187C47
La Révélation d'Arès est un Message qui cherche a donner à l'homme une structure spirituelle.
Un squelette droit et beau !
Autour du squelette -liberté totale suivant les goûts.
L’exigence du Père, c'est le squelette!!
Notre mission, c'est de faire de beaux squelettes, bien équilibrés!
Les veillées 17 et18 parlent d'échafaudage !
Guy B. de Belgique

Réponse :
Vous comparez à des squelettes les échafaudages, dont parlent les Veillées 17 et 18 dans La Révélation d'Arès.
Cette comparaison m'a d'abord paru curieuse, mais après tout, ce peut être vrai. Après tout, par quoi tenons-nous debout sinon par le squelette ? Grâce à quoi construisons-nous le vaisseau qui nous emportera sur la Mer du Père ? Grâce à l'échafaudage, c'est lui qui met le vaisseau debout.
Le squelette n'est pas une mauvaise métaphore. Le squelette, c'est la mort. Or, la mort c'est très souvent la fin d'une souffrance ; la mort est la souffrance ultime d'un pécheur dont l'ancêtre Adam avait été créé pour être heureux et perpétuel. Longtemps les grands spirituels avaient sur leur table de travail un crâne. Je me souviens notamment de tableaux représentant Jérôme, le traducteur de la Vulgate, avec un crâne sur sa table de travail. Le crâne, c'est le haut, l'apex, du squelette. Souffrance et mort. La souffrance révèle l'homme à lui-même bien plus que ne le fait la pensée laquelle mijote dans le crâne comme un bouillon de bœuf. La souffrance devrait nous aider à nous libérer des puissances obscures qui nous réduisent à des animaux pensants. Châteaubriand n 'a-t-il pas écrit dans "La Vie de Rancé" qu'Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, précurseur de l'ordre cisterciens de la stricte observance, mort en 1700 à l'abbaye de La Trappe, aurait dû être chassé de l'espèce humaine s'il ne s'était pas imposé à lui-même les terribles rigueurs qu'il imposait aux autres ? Je ne suis pas du tout partisan des méthodes de Rancé, oh non ! mais je me dis que ce moine apparemment sinistre, qui s'imposa de mourir vivant avant de mourir dans la tombe, pensait d'abord à son squelette.
Alors, "squelette comme exigence du Père" ? Je ne crois pas qu'on oublie son squelette dans les doux bras de son épouse et le moelleux de son lit plus qu'un trappiste ne l'oublie dans sa solitude ascétique et sur son grabat, mais pour ceux qui choisissent cette vie-là plutôt qu'une autre, pourquoi pas ? Chacun conçoit sa vie pécheresse et envisage sa fin à sa façon.

08aou17 187C48 
Bonjour Frère Michel,
Petit clin d'œil depuis la Belgique où nous sommes en tournée du Livre (dans les librairies belges) avec Dominique.
Temps pluvieux et froid du nord mais grand éclat de rire dans une librairie.
Le libraire avec qui nous parlions de ce monde et donc de l'incontournable politique et de ses lois nous a appris qu'en Belgique il est interdit de ne pas aller voter.
Son frère qui ne voulait pas voter n'y est pas allé. Il a été mis à l'amende (ça, on connaît) mais comme il y a eu récidive, il a été interdit de vote pendant 10 ans !
L'absurdité des lois n'ayant pas de frontières, j'attends avec impatience la même loi, mais fiscale: "Interdite d'impôts pendant 10 ans pour ne pas les avoir payés"
Ah voilà un petit rayon de soleil, j'espère que vous avez le beau temps en Aquitaine.
Très bon Pèlerinage!
Nous vous embrassons très fort ainsi que sœur Christianne.
Nicole C. de Genève en Suisse

Réponse :
Alors ça, comme on dit, "c'est la meilleure !" Je savais que voter était obligatoire en Belgique, mais je ne savais pas que ceux qui voulaient être soulagés de cette corvée qu'ils estiment inutile, puisqu'on élit sans cesse des politiciens et que rien ne change, ni chômage, ni impôts, ni contraventions routières, ni pauvreté, ni rien, quoi !, n'avaient qu'à récidiver et ainsi étaient dispensés de voter pendant dix ans. Épatant !
En tous cas, merci d'être au travail dans l'apostolat qui consiste à placer La Révélation d'Arès dans les librairies. Que le Père vous bénisse et lubrifie et astique nickel le moteur de votre bagnole pour que vous puissiez aller loin dans les fins fonds de la Wallonie et des Flandres.
Oui, aujourd'hui le temps est encore beau en Aquitaine, mais pour demain sont annoncés nuage et pluie. Cela ne me dérange pas personnellement pour le Pèlerinage, plus pénible par temps de canicule que par temps frais, mais je pense à nos frères et sœurs dans les campings, pour qui le mauvais temps peut être éprouvant.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Nicole.

09aou17 187C49
L'histoire de l'humanité est une longue litanie de désastres et la responsabilité de l'homme ne fait pas débat.
Mais, pour être tout à fait complet sur le sujet, il faut s'interroger sur la responsabilité du Père dans cette affaire.
Certes Il nous a fait parvenir la Bible et le Coran, mais force est de constater que la pédagogie de ces Livres est douteuse dans la mesure où aucun des enseignés n'a compris ce qu'on lui demandait ! Dieu a donné carte blanche à Adam de faire tout ce qu'il veut  sur terre, tout et n'importe quoi. C'est ce qu'il a fait, surtout n'importe quoi, conformément à la liberté invraisemblable qui lui était accordée.
Alors, Dieu est-il fou ou malade mental ? On parle souvent de l'image et ressemblance de l'homme avec Dieu, mais cela ne tient pas compte du différentiel de conscience qui existe entre quelqu'un qui est hors du temps et quelqu"un qui est dans le temps [Rév d'Arès 12/6].
Pour être plus clair, je vais vous relater un fait divers qui s'est passé la semaine passée :
Un homme a été assassiné parce qu'il avait insulté un SDF qui urinait au pied d'une église. La justice des hommes est intervenue et tout est entré dans l'ordre.
Si l'on se réfère à la Justice de Dieu, il aurait fallu laisser partir l'assassin pour qu'il accomplisse son temps de liberté sur terre. Alors, hors du temps, il aurait été jugé en toute équité et invité à réparer les dommages causés à la Création. Mais voilà, la conscience humaine n'est plus en état d'accepter cela, c'est pourquoi les humains plébiscitent leur propre justice, reléguant Dieu comme un vieillard incompétent, qui a établi des Lois sans établir des juges pour Les faire appliquer, ce qui laisse penser que les assassins et les terroristes peuvent donner libre cours à leur délire. C'est là le prix de la liberté, car le soleil se lève pour l'innocent comme pour le meurtrier [pour les bons comme pour les méchants, Matthieu 5/45]. En accordant la liberté à l'homme, Dieu a créé les conditions de l'enfer sur terre. Dieu a prévenu : Il sera Bon, mais seulement au bout de la pénitence [Rév d'Arès 16/17, 30/10]. D'ici là Il n'a pas l'intention de faire de cadeau. Il faut admettre que l'homme ne lui en fait pas beaucoup non plus, ne serait-ce que par le sort qu'on réserve aux prophètes aujourd'hui encore !
La spiritualité n'a aucun sens si on considère le temps humain limité au temps terrestre, même si rien n'est démontré dans ce domaine. Considérons avec humilité que la spiritualité est une vérité possible qui donne tout son sens à la Parole.
Cette entrée qui pourrait apparaitre déprimante devient jubilatoire car au bout des efforts considérables demandés aux hommes, notamment pour ouvrir leur conscience, il y a la promesse d'une éternité de gloire.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Oui, "l'histoire de l'humanité est une longue litanie de désastres", mais si "la responsabilité de l'homme ne fait pas débat," c'est parce qu'il n'y a de débat dans une société qu'à propos de ce que celle-ci trouve anormal. Or, l'humanité issue d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) juge normal que l'histoire humaine soit une "longue litanie de désastres", pourquoi donc en débattrait-elle ?
Mais il ne s'agit, selon ce que vous dites, que du débat entre humains. Et le débat entre l'humain et Dieu ?
On est ici face à deux concepts du normal et de l'anormal. La Révélation d'Arès vient en 1974 et 1977 redire à l'homme ce que le Père dans l'exercice de sa Liberté trouve normal et qu'il est bien dommage que l'homme qui, parce qu'il est Enfant du Père (Rév d'Arès 13/5], a hérité la Liberté divine, mais lui a librement donné un autre exercice, ait un autre concept de cette Liberté. Entre le Père et l'Enfant le heurt ou choc de deux exercices et concepts de la Liberté reste interminable, et se terminera mal : par le péché des péchés (38/2), aussi longtemps que le Bien ne reviendra pas.
Dans l'actuelle situation générale où le Bien ne règne pas, l'un de nous deux, frère Jacques, exprime un sophisme. Lequel ? Vous ? Moi ? Impossible à dire. Face à deux vérités qui existent, quoiqu'incomparables si l'on les voit sous les conditions très différentes de leurs profondeurs, j'ai choisi comme vérité ce que je viens de dire. Vous avez, semble-t-il, choisi une autre vérité que la mienne. C'est, à défaut de "débat" sur "la responsabilité de l'homme" dans une Histoire de "désastres", le débat plus que jamais féroce entre deux rivaux sur Terre : Dieu et l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) : l'homme créé par la capacité spirituelle que lui a donnée la Création.
Mais tout à fait vain est ce genre de débat, parce que le Père nous dit par La Révélation d'Arès : Faites pénitence, c'est tout ! Devenez bon, c'est tout, quelle que soit la vérité à laquelle vous vous ralliez. Il n'est pas dit dans La Révélation d'Arès que le débat d'idées prendra fin avec le Jour, mais que ce Jour-là le Bien aura triomphé et qu'il nous paraît, à nous Pèlerins d'Arès, tout simplement inutile de viser à autre chose.

09aou17 187C50
Merci de ne pas tenir compte de mon écrit, il est maladroit et faux par endroit [à cause de ma] lecture précipitée de "L'Antéchrist"."
Quand j'écris que Nietzsche portait le bouddhisme dans son coeur, j'exagère beaucoup, il mettait le christianisme et le bouddhisme dans le même sac mais considérait le bouddhisme plus froid, plus véridique, plus objectif, plus cohérent.
Quand j'écris que Nietzsche n'a pas lu les Évangiles, j'aurai du dire : Pourquoi en lisant les Évangiles n'a-t-il pas vu la Vérité par sa recherche de Vérité ? Sa haine contre le mensonge des prêtres et des théologiens l'ont-il rendu complètement aveugle ?
Voilà pour moi encore une leçon contre toutes précipitations. Veuillez m'en excuser.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne vous reproche pas votre "lecture précipitée de "L'Antéchrist".
Nietzsche est une sorte de philosophe-poète qui jetait sur le papier les strophes d'un long poème antireligieux qui le hantait. On n'est pas non plus sans sentir plus ou moins une certaine schizophrénie dans cet écrit, par endroits assez contradictoire. On peut relire vingt fois "L'Antéchrist" et concevoir de vingt façons différentes l'attaque que Nietzsche lance contre la religion.
L'intérêt à mes yeux de ce livre, ce long délire antireligieux, par endroits lyrisme, par d'autres endroits carnet de note ou penser-tout-haut, c'est qu'il exprime assez bien ce qui se passe plus grossièrement dans les têtes des humains aujourd'hui antireligieux de même.
Les humains que nous rencontrons dans la rue ou ailleurs sont pour beaucoup des sortes de petits Nietzsche beaucoup moins complets, mais nietzschéen quand même. Nous avons toutes les difficultés du monde à expliquer que nous ne sommes pas une religion et que nous reprenons le sentier de la Vie tout simplement par la quête du Bien. Les gens très globalement et très approximativement intéressés quand ils le sont, ne sentent ce que nous leur disons que comme des bribes de délirium, c'est-à-dire dans un état de perte plus ou moins grand du rapport normal au réel, parce que nous avons affaire à un monde intoxiqué par les idées rationalistes qui courent, un monde malade. Nietzsche était cette sorte de malade, seulement magnifique, pas banal, génial même.

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Ce Lundi, Frère Michel, c'était jour de foire à Gap (Hautes Alpes).
Notre chére soeur et maman Daniéle qui est le phare de notre petite assemblée familiale était présente au stand.
Elle fut ma première moissonnée en 1988. Dés que je découvris La Révélation d'Arés, je lui présentai l'événement spirituel que vous aviez vécu par votre rencontre avec Jésus, puis avec le Créateur. Elle eut foi en ce que je lui racontais et s'engagea corps et âme dans la mission. Depuis vingt-sept années,elle présente un stand avec La Révélation d'Arés sur le marché de Gap.
Elle a gardé cette fidélité constante qui a touchée le cœur de bien des Gapençais. Maintenant nous nous relayons à cette mission sur le marché qui nous tient vraiment à coeur ❤️
[Nous ne cessons pas de] chercher et trouver de nouveaux apôtres de La Révélation d'Arés, afin que l'orange retrouve sa belle couleur comme du temps d'Éden.
Je prie avec vous ainsi qu'avec tous mes frères et soeurs des assemblées nouvelles.
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que sœur Christiane et votre dévouée fille Nina.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Danièle C. marché de Gap 7 août 2017

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour cette image de votre stand sur le marché de Gap prise le lundi 7 août 2017.
Je suis heureux de voir ici votre maman, sœur Danièle,
J'aime beaucoup ce stand très coloré !

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Un grand merci, frère Michel, pour votre réaction tant appréciée au jugement du tribunal d'Aix contre Pierre Herrou le matin  du 8 août 2017 (187C44).
Je me permets simplement une suggestion, quand vous dites :"les circonstances historiques ne me permettent pas d'être simplement citoyen de l'humanité"
Ce n'est pas tout à fait juste. J'ai toujours ma carte de "citoyen du monde" mouvement lancé par l'abbé Pierre et Garry Davis au début des années 50 et ayant réussi à faire élire une "assemblée des peuples", certes, sans efficacité mais au moins symbolique d'une espérance.
François D. d'Ile de France.

Réponse :
Mais oui, c'est vrai, mon frère François, il y a eu la création du mouvement des Citoyens du Monde par Gary Davis en 1948, je m'en souviens encore (j'avais 19 ans à l'époque), et je trouve ici une bonne occasion de rappeler quel était, et est toujours, le drapeau de ce mouvement. Le voici :
Citoyens du Monde (Drapeau)
Mais vous m'apprenez quelque chose qui ne m'étonne guère, mais que j'ignorais. C'est qu'Henri Grouès, dit l'Abbé Pierre; avait été membre de ce mouvement des Citoyens du Monde. Moi, à l'époque, j'étais communiste et je ne m'intéressai que de loin à cet événement.
Ceci dit, pour en venir à Cédric Herrou, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir dit à des migrants, venus de loin, quelque chose comme : "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître" (Rév d'Arès 25/4). Comment des "juges" ont-ils pu condamner un homme pour avoir montré compassion à des humains dans la détresse, les avoir nourris et abrités.
Voilà qui me fait une nouvelle fois méditer sur le convenance d'appeler "juges" des gens qui ne sont pas appelés à juger, mais seulement appelés à appliquer la loi, des fonctionnaires de la loi, rien de plus. Le vrai juge n'est-il pas le juge qui mange sa langue, qui ouvre sa porte devant l'innocent (Rév d'Arès xi/7), le juge qui pèse le pour et le contre en homme de cœur ? Où ce juge-là existe-t-il dans le monde ? Apparemment nulle part.

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Extraordinairement profonde et riche de signification votre réponse à Pascal L. de Bretagne-Sud [187C50].
Vous dites : "Les humains que nous rencontrons dans la rue ou ailleurs sont pour beaucoup des sortes de petits Nietzsche beaucoup moins complets, mais nietzschéen quand même. Nous avons toutes les difficultés du monde à expliquer que nous ne sommes pas une religion et que nous reprenons le sentier de la Vie tout simplement par la quête du Bien. Les gens très globalement et très approximativement intéressés quand ils le sont, ne sentent ce que nous leur disons que comme des bribes de délirium..." Et c'est, je le confirme, extraordinaire de vérité, parce que j'ai été pèlerin d'Arès deux ans au début des années 90 (j'étais à Paris à l'époque) et j'ai tâté de la mission dans la rue et je m'en suis retiré après avoir compris que le monde était devenu tout différent de ce que le Créateur avait voulu et que c'était foutu, foutu, que le Père, s'il a véritablement parlé à Arès en 1974 et 1977, se trompait lourdement : le monde est tombé dans le mal de façon irrécupérable.
De toute façon, Nietzsche n'est pas complètement anti-spirituel, oh non, parce que dans "L'Antéchrist" il parle par exemple du Livre de Manou, qui est un livre religieux, et il en vante les grands mérites. D'ailleurs, je crois personnellement que l'hindouisme est beaucoup plus vrai que le christianisme et, sans être devenu réellement un hindouiste, je crois que la vérité nage encore dans ces eaux extrême-orientales.
Sylvestre Y. des Alpes Maritimes

Réponse :
Vous n'êtes pas le premier, frère Sylvestre (je crois me souvenir vaguement de vous), qui a quitté la communauté des pèlerins d'Arès et la mission, parce que le difficulté de l'apostolat sur cette orange pourrissante qu'est devenu le monde vous avait convaincu que "c'était foutu, foutu" et "que le Père, s'il a véritablement parlé à Arès en 1974 et 1977, se trompait lourdement."
Si c'était "foutu, foutu", comme vous dites, le Père ne nous aurait pas adressé La Révélation d'Arès. Vous devriez reconsidérer votre position et faire un tour à Nice, rue Biscarra,à notre local de mission, où nos frères et sœurs de la ville auraient bien besoin de vous.
Vous me parlez du "Livre de Manou", dont Nietzsche parle en effet dans "L'Antéchrist". Il en vante, c'est vrai, ce que vous appelez "les grands mérites", mais à mes yeux sa citation du Livre de Manou est une preuve parmi d'autres de la très mauvaise foi de Nietzsche, car ce livre, dont le vrai titre a été traduit par "Lois de Manou" (Mānava Dharmaśāstra) n'est guère qu'un traité de lois religieuses, qui règle notamment les attributions et façons de faire des brahmanes, qui sont les prêtres hindouistes, prêtres que Nietzsche condamne par ailleurs dans le christianisme. Je ne sais pas si vous connaissez bien ce texte hindouiste sanscrit, dont on trouve des traductions en anglais (en français je ne sais pas), mais vous si vous l'aviez vraiment lu, vous douteriez fortement du bon équilibre moral et du bon jugement métaphysique de Frédéric Nietzsche.
Mais ici nous pouvons confirmer que "les humains que nous rencontrons dans la rue ou ailleurs sont pour beaucoup des sortes de petits Nietzsche," car la plupart des gens restent à la surface des réalités et flottent sur des radeaux de préjugés comme Nietzsche ; ils vivent selon un doux "délirium" et manquent d'équilibre moral et de bon jugement métaphysique. C'est évidemment le très gros problème auquel nous devons faire face.

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Belle image que celle de l'orange pourrissante symbolisant l'état du monde. Elle donne un bel aspect extérieur mais à l'intérieur elle est en train de se gâter.
Cette entrée va bien dans la suite logique de celle sur le Pèlerinage. Car pourquoi aller en pèlerinage sinon pour prendre la force nécessaire à notre changement ou pénitence et à la moisson de pénitents pour régénérer l'orange avant qu'elle ne soit entièrement pourrie ?
Vous écrivez : "Les humains que nous rencontrons dans la rue ou ailleurs sont pour beaucoup des sortes de petits Nietzsche, car la plupart des gens restent à la surface des réalités et flottent sur des radeaux de préjugés comme Nietzsche."
Et j'en ai la confirmation chaque fois que je vais à la moisson. Voici pour illustrer ce propos le compte rendu de ma dernière semaine de moisson :
Mardi 25 juillet, j'ai rencontré une femme demeurant à Lanester avec qui j'ai eu un échange prolongé. Elle était tout à fait en accord avec le Kérygme et la pénitence?.Elle s'efforce de la vivre dans son quotidien. Elle travaille dans le social. Dans le passé, elle a été Témoin de Jéhova (T.J). Elle m'a demandé la différence entre notre mouvement et les T.J. Je lui ai répondu que nous sommes libres, nous n'avons ni chefs , ni dogmes , chacun forge ses obligations selon sa conscience. Cela semblait l'intéresser et elle va s'informer.
Mercredi 26 juillet, j'ai légèrement changé ma façon d'aborder les gens. Je dis en leur tendant le tract : "Bonjour, j'ai une bonne nouvelle (c'est le sens du mot évangile) . Le Créateur est venu parlé en France et nous appelle à changer le monde par la pénitence. La pénitence c'est : aimer, pardonner , faire la paix, se libérer des préjugés et agir avec l'intelligence du coeur." Ceux qui sont OK prennent le tract ou s'arrêtent pour échanger. La plupart sourient et passent leur chemin. Certains me disent que cela ne les intéresse pas, je leur souhaite une bonne journée quand même.
Une jeune fille passe près de moi. Je lance le Kérygme et elle me répond en poursuivant son chemin, qu'elle s'efforce de changer le monde et qu'elle est en création. Je lui réplique qu'on ne peut pas changer le monde si on reste chacun dans son coin, il faut s'entraide. Du coup, elle ralentit le pas et revient vers moi. Je lui demande ce qu'elle entend par création pour changer le monde. Elle a des projets dans l'éducation des enfants, elle remet en question le système que la société nous impose et dans lequel elle ne trouve pas sa place et veut créer autre chose. Nous avons eu un bel échange et elle m'a avoué qu'au départ elle pensait que c'était une religion. Quand je lui ai dit qu'il fallait s'entraider pour changer le monde, cela l'a touché car ce n'était pas dans ses principes de fuir les autres au contraire elle avait pour principe d'être ouverte et d'échanger. À la fin de l'échange elle m'a demandé un prospectus et pour me remercier de l'échange elle m'a embrassé. Ce fut un beau moment de magie. Elle m'a dit qu'elle aimerait bien rencontrer Michel Potay. Je lui ai laissé mes coordonnées et le lien vers michelpotayblog.net. J'espère qu'elle donnera suite à cet échange.
Jeudi 27 juillet, une femme, la cinquantaine s'arrête avec un sourire dubitatif. Elle entame la conversation malgré tout, peut-être avait-elle envie de parler. Nous avons parlé de la vie après la mort et cela l'a beaucoup touché quand je lui ai dit que la vie après la mort n'était pas de tout repos. Je lui ai cité ce passage de La Révélation d'Arès qui dit : La vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité, chacun a juste le temps du repentir car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments, écoutez-la Parole que j'ai reçue et sauvez-vous (Rév d'Arès 36/ 23). Elle rêve souvent de ses parents décédés et ils lui parlent dans ses rêves. Surtout son père qui avait été méchant et elle avait du mal à lui pardonner. Le jour où elle lui a pardonné, elle a senti comme une libération chez son père. Elle se demandait si elle rêvait ou si la vie après la mort existait bel et bien. Au fond de son cœur elle a ressenti une forte émotion et des larmes ont mouillés ses yeux. Ensuite elle m'a parlé de sa fille unique qui est partie à Paris poursuivre ses études et c'était un peu douloureux pour elle. À la fin, elle a pris un propectus. Je l'ai invitée à passer à "L'Eau Bleue" (rue du Port, Lorient). J'espère la revoir.
Vendredi 28 juillet. L'après midi, avec Julien, nous avons parlé avec un jeune militaire. Ce que nous lui avons dit l'a profondément touché. Car au fond de lui il croyait en Dieu et avait lu la Bible. Il s'est confié à nous de cœur à cœur et nous a avoué que pour l'instant il était dans le mal bien qu'il était persuadé que Dieu existe et l'aide. Il a eu un enfant après l'avoir demandé à Dieu dans son cœur. Il disait ne pas mériter le bonheur qu'il avait, car actuellement il ne vivait pas en accord avec le Bien. Il expérimentait plutôt le mal pour mieux le connaître. Il avait tendance à boire trop par exemple et à manger n'importe quoi. Il nous dit qu'il habite Lorient et passera au local avec un ami à lui avec qui il parle de Dieu.
Puis un homme est venu vers moi et m'a demandé ce qu'avait vu Michel Potay. Il m'a dit qu'il a déjà parlé avec d'autres Pèlerins d'Arès et qu'il ne comprenait pas. Quand je lui ai expliqué que Michel Potay a vu Jésus comme je le vois, il m'a dit qu'il fallait arrêter de vouloir endocriner les gens et qu'il était un ennemi. Je me suis dit dans ma tête : "Garde ta paix, je t'aime quand même," et j'ai continué de lui parler mais du coup il a vu d'autres pèlerins et est parti vers eux. Je voyais bien qu'il avait un petit coup dans l'aile. Cela m'a fait penser à ce passage de la Parole : (Révélation d'Arès XXII/8- 9) .Le frère (qui veut) baise(r) Ma Lèvre (doit) baise(r )la lèvre de l'homme, la lèvre (d'où) sort le pus (et) le ver, (comme) la lèvre (qui) cache l'hameçon ; le frère (les) baise. (Parce que ) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin. Et cet autre passage du Coran (Sourate 41 "Elles ont été rendues intelligibles") 34. La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse la mauvaise action par une action meilleure. Alors celui dont tu es séparé par une inimitié deviendra pour toi un ami chaleureux. 35. Mais une telle grandeur d'âme est le privilège de ceux qui patientent. Elle est le privilège exclusif de celui qui a une chance énorme.
Samedi 30 juillet avec Marie-Élise [mon épouse], nous parlons avec une dame catholique. Elle nous évoque des propos du pape sur le pardon , elle dit que le pardon c'est continuel, car parfois on croit avoir pardonné et on se surprend à avoir encore du ressentiment pour la personne. Quand tout à coup, deux dames ont déboulé et ont demandé un tract à Marie-Élise. Au début on pensait qu'elle étaient intéressées par notre message, mais finalement c'étaient des évangélistes et elles essayaient de nous dire que nous nous trompions, que Jésus ne pouvait pas être revenu. Les arguments classiques des évangélistes. La Bible rien que la Bible, la foi en Jésus crucifié sauve (Paul) , les miracles  etc... Du coup la dame catholique est partie. Dommage, car l'échange était profond et intéressant. Face à ses deux dames endoctrinées, il fallait garder sa paix. Encore une épreuve pour notre pénitence.
C'est bien beau de parler de pénitence dans la rue, mais face à nos ennemis, à ceux qui ont le pus et le ver à la lèvre, savons-nous notre paix garder ?
L'après midi, début de moisson laborieux, que des refus. J'ai quand même insisté jusqu'à 17 h 45 à tel point que j'ai fini par arrêter un jeune homme, car je lui trouvais une allure sympatique bien qu'il avait déjà refusé de s'arrêrer une première fois. Il m'a lancé : "Mais je vous ai déjà dit non." Je lui ai répliqué : "Savez-vous de quoi je veux vous parler ?" Il m'a répondu : "Non." "Eh bien, je vais vous le dire." Du coup cela l'a intéressé et il m'a dit qu'il se posait des questions sur l'humanité et lisait en ce moment le livre "Anitispéciste" de Aymeric Caron. Nous avons eu un échange intéressant sur la place de l'homme dans la Création. Il m'a dit qu'il était en vacances en Bretagne et demeurait près de Paris à Marne-la-Vallée plus précisément. Je lui ai laissé ma carte de visite avec le lien du blog. Ce fut une rencontre agréable pour terminer cette semaine de moisson.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, la moisson c'est excitant et plein de belles surprises. Bien sûr on prend comme je dis parfois de nombreux rateaux (nombreux refus) mais pour cueillir une rose il faut ausi éviter de nombreuses épines.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci infiniment, frère Denis, pour ce commentaire qui m'a vivement intéressé et plus encore ému. Il est très rare, tout à fait exceptionnel qu'un frère ou une sœur me relate par le détail sa mission dans la rue. La relation que je trouve ici est très vivante, passionnante.
Ce que j'aime le plus dans cette relation que vous faites ici, c'est la douceur que vous vous imposez face à l'agressivité de certaines personnes de rencontre, notamment les missionnaires évangélistes. Je sais que cette retenue, l'effort de s'imposer la douceur face à la violence des mots, n'est pas toujours facile. J'eus assez souvent affaire à Bordeaux à ce genre d'agression, qui allait parfois très loin en ce qui me concernait, car les évangélistes qui m'avaient repéré dans les rues de Bordeaux m'agressaient verbalement et physiquement. Ils me prenaient par les revers de ma veste et me secouaient, me crachaient au visage, me criaient sous le nez. L'un d'eux me prit même par le cou pour m'étrangler. Il me fallait, évidemment, dans de tels cas, me défendre aussi physiquement. Il était clair que ces agresseurs étaient surtout des provocateurs qui espéraient que je déclencherait une bagarre et serais emmené au poste de police. Je me suis bien gardé de laisser s'exprimer mon tempérament encore assez bagarreur dans les années 70 et 80, mais face aux provocations physiques, je dus cesser ma mission dans les rues de Bordeaux. Mes frères et sœurs heureusement n'ont jamais été agressés à  Bordeaux de cette façon-là.
Un grand écrivain et poète allemand, considéré comme une grande figure de l'expressionnisme et l’un des plus grands auteurs germanophones de sa génération comme Thomas Mann, Robert Musil, Ernst Jünger ou Bertolt Brecht, quoique beaucoup moins connu qu'eux, je parle de Gottfried Benn, qui était par surcroît médecin, écrivit vers la fin de sa vie (il mourut en 1956) : "Je me suis toujours demandé, sans jamais trouver de réponse, d'où venaient la douceur et la bonté. Encore aujourd'hui je ne le sais pas." S'il avait été croyant, il aurait certainement perçu la réponse : Douceur et bonté viennent de Dieu et entrent inévitablement dans quiconque s'efforce, par la pénitence et la recherche du Bien, à retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). C'est la preuve, parmi d'autres, que si nous parvenons à répandre la pratique de la pénitence et de la quête du Bien, le monde peut changer, devenir un lieu de bonheur.

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Avec mon épouse Évelyne et ma fille Fanny, nous [étions] au Pèlerinage d’Arès, jusqu’à samedi 12 août.
Né à Alger, âgé de 3 ans à l’époque, j’ai fait parti de l’Exode des familles Pieds-Noirs d’Algérie vers la France en 1962. Environ un million de Français d’Algérie sont arrivés en France, entre 1962 et 1965. Guerre d’Algérie, … Une guerre parmi les innombrables guerres qui se perpétuent sans fin (Révélation d’Arès : la vengeance sans fin 27/9), depuis des millénaires dans le monde, depuis qu’Adam a choisi de tourner le dos à Dieu, et que ses descendants ont choisi d’asservir l’homme, parfois même de le tuer, au lieu de l’aimer (Lévitique 19/18, Matthieu 5/44, Rév d’Arès 32/3).
À l’époque, chaque famille de rapatrié devait s’installer en France, y trouver un logement, du travail. Ça n’a pas été toujours facile, à la fois pour les accueillants et les accueillis, mais l’intégration s’est faite tant bien que mal. (Rév d’Arès 25/4-5).
Oui, mes frères, mes sœurs, nous sommes dans le barbarisme des lois et des tribunaux, Cédric Herrou a porté secours, abrité, nourri, des migrants venus d'Italie (commentaire 187C44). Il a été condamné par des fonctionnaires de la loi (réponse 187c52) pour cela !
En somme, des fonctionnaires, qui sont nos frères et nos sœurs, appliquant aveuglement la loi de notre pays, nous ordonnent de suivre leur loi inhumaine, d’être aveugles comme eux à la détresse de personnes humaines qui ne sont pas des habitants de la France, de les laisser mourir de faim dehors, dans la précarité : Ils ont mis en loi leur rapines, leurs injustices et toutes leurs abominations (Rév d’Arès 27/8). Ils nous demandent de nous opposer au Bien, sous peine de condamnation.
C’est un point de vue ennemi du Dessein de Dieu, car la Parole dit : Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez recueilli ; nu et vous m’avez vêtu; malade et vous m’avez visité ; en prison et vous êtes venu à moi» (Matthieu 25/35-36). Elle dit aussi : Étrangers, je vous aime avant de vous connaître (Rév d’Arès 25/4) ; et puis : Nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (35/11).
Nous sommes sur une orange pourrissante.
Il nous faut être insurgeants face à la barbarie qui pourrit l’orange. Que ça soit à Arès au pèlerinage sur le Lieu où le Père-Mère… encore inconnu (réponse à Yves.B , 187C28 ) est apparu à l’homme, ou sur tout endroit de la Terre ; comme Sara, répondons oui chaque jour pour accomplir son Dessein (article "Beauté" du Pèlerin d’Arès 1991-1992), incarner la pénitence et l’apporter par notre mission au monde librement et, si possible, nécessai­rement, avec de la joie. Car c’est cela la beauté servante du Bien. (Rév d’Arès 12/3)
Transformons l’orange pourrissante, le femier, (Rév d’Arès xxii/9) en nous et autour de nous en orange saine, pleine de bon jus, remplie de vitamine C, pour la gloire de l’humanité.
Bon pèlerinage à tous ceux qui font le Pèlerinage de Feu à Arès et à ceux qui, chez eux, font le Pèlerinage par le cœur.
Louis F. de Corrèze (mission de Limoges).

Réponse :
Très beau commentaire, frère Louis, qui me touche beaucoup. Merci pour lui.
Oui, "Il nous faut être insurgeants face à la barbarie qui pourrit l’orange," comme vous dites, mon frère. J'ai eu pendant ce Pèlerinage trois conversations avec des pèlerins à ce sujet, et ces trois pèlerins m'ont avoué qu'ils étaient angoissés à l'idée de s'attaquer publiquement verbatim, c.-à-d. sans détours ni ambages, à toute question contraire à la loi française. "Les gens m'ont-ils dit, sont très attachés à leur sécurité et ils répondront que nourrir et héberger des émigrants clandestins, c'est accueillir des terroristes." Je leur ai répondu par le vieil adage : "Chien qu'on veut abattre on l'accuse de rage." Et j'ai précisé ma pensée : "Combien y -t-il de terroristes parmi les milliers qui passent la frontière ? Pratiquement aucun. Les actes de terrorisme sont généralement commis par des hommes nés et vivant en France. De plus, je pense que le terroriste qui est envoyé en France par un organisme comme Al Qaida ou Daech ne passe pas clandestinement la frontière, mais est acheminé par ses subventionnaires de façon plus "normale", comme touriste par exemple. De toute façon, celui qu'on aide et secourt comme frère humain, on ne lui demande pas s'il a l'intention de faire le mal, on l'aide et secourt, point final. On lui donne ainsi peut-être une accasion de revenir sur ses projets de violence ou de meurtre, alors que si l'on était hostile, raciste, inhospitalier, on ne ferait sûrement que le confirmer dans son idée que le peuple qu'il vient "terroriser" est décidément mauvais."
Mais bon ! Je sais que la peur et l'angoisse sont des maux qui assaillent facilement les hommes et femmes de notre temps, rendus lâches par un conditionnement social généralisé. Søren Kierkegard écrivait : "Comment l'esprit se rapporte-t-il à lui-même et à sa condition ? Il s'y rapporte comme angoisse... L'homme ne peut pas fuir l'angoisse parce qu'il l'aime et il ne peut pas l'aimer, à vrai dire, puisqu'il la fuit. Ce n'est pas une question de bien et de mal, mais toute la réalité du savoir se projette dans l'angoisse comme le rien monstrueux de l'ignorance," (extrait de "Le Concept d'Angoisse"). Ici Kierkegard décrit bien l'incertitude dans laquelle tout humain qui a peur se trouve devenu incapable de réfléchir.
Eh bien ! Disons que l'un des qualités que doit acquérir le pénitent, c'est la courage. Je ne cite pas le courage dans la liste des qualités qui façonnent la pénitence : amour, pardon, paix, etc., parce que j'évite de compliquer les choses et pense que le courage découle de l'amour.
Merci, frère Louis, d'avoir ce courage.

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Bonjour, Frère Michel, bonjour aussi à vos lecteurs.
J'aime ce titre d'orange pourrissante parce qu'il rejoint l'opinion politique que j'ai depuis longtemps de la nécessité pour nous humains de renoncer à la croissance économique infinie pour pouvoir envisager le long terme sur cette terre pour notre espèce. Que faire alors si nous n'avons plus à soutenir l'économie par un travail absorbant ou motivant ou épuisant selon les points de vue ? Et bien ! vous le dites vous même à qui veut l'entendre depuis 44 ans : entrer en pénitence pour corriger radicalement ce qui fait de notre monde une "orange pourrissante".
Vous évoquez Frédéric Nietzche que j'ai abondamment lu quand j'étais étudiant. Il m'a accompagné dès le début dans la longue dépression déclenchée par l'abus de pouvoir d'un policier envers ma personne. Je m'intéressais plus à sa critique de l'état et de la culture de son époque comme ennemis de l'individu cherchant son épanouissement (cf Ainsi parlait Zarathoustra : "les 3 métamorphoses" et "de la nouvelle idole") : il était proche de l'auteur de "la psychologie des foules" lorsque il écrivait : "Chez les individus la folie est l'exception alors que pour les masses elle est courante" (souvenir approximatif et non littéral).
Par ailleurs une amie qui étudie la philosophie me dit qu'elle préfère de loin les conférences de ses débuts comme professeur que ses écrits postérieurs publiés alors qu'il était souffrant et déchargé de ses fonctions professorales : "L'antéchrist" est presque le dernier de ces écrits avant qu'il ne sombre dans la folie signalée par ses dernières correspondances (billets de la folie).
Laurent T. du Nord

Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, mon frère Laurent. Je vous souhaite un très bon pèlerinage, je suis heureux de priera vec vous à Arès.
Il est vrai que "L'Antéchrist" écrit en 1888 a été pulié en 1894, six ans seulement avant la mort de Frédéric Nietzsche en 1900. Je crois que la même année 1888 il écrivit "Ecce Homo". Dès 1889, Nietzsche commença de sombrer dans la démence ; il devait passer les dix dernières années de sa vie dans un état mental quasi végétatif. Il faut aussi noter qu'après sa mort l'interprétation de son œuvre fut défigurée par l'image de sa folie, que ses textes furent maintes fois falsifiés et que la propagande nazie, qui l'utilisa, lui fit grand tort. Il n'est pas toujours facile d'y voir clair en Nietzsche, comme je l'ai dit à propos du "Livre de Manou" dans une de mes réponses. Je n'oublie pas qu'en 1889 Nietzsche à Turin se jeta au cou d'un cheval que son cocher battait à grand coups de fouet.et éclata en sanglots. L'amour qui lui avait tant manqué reprenait possession de lui. Toutes les espérances sont permises... toujours.

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Répondant à une invitation que j’avais lancée à la ronde lors d’un Pèlerinage à Arès, notre soeur Marie-Hélène de Toulouse est arrivée à Melbourne la semaine passée. Quelle joie de se retrouver! Et [quelle joie] de l’écouter quand elle nous donne des nouvelles des frères et sœurs qui nous manquent beaucoup, quand elle nous transmet l’enseignement de frère Michel et quand elle nous donne son avis quand nous travaillons ensemble sur nos nouveaux projets de mission.
Quelle belle apôtre assidue et expérimentée que voilà et qui nous fait le grand honneur de partager pendant deux mois notre vie d’artistes chevriers, notre travail quotidien peu gratifiant (pour payer loyer et factures, Peter et moi nous sommes résignés à faire du nettoyage dans les maisons d’hôtes de notre petite ville d’eaux). Elle m’assiste aussi dans les cours de français et de dessin que je donne avec bonheur depuis plus de quatre ans, mais surtout, elle nous aide à redémarrer notre mission de rue que nous avons délaissée pour une mission de proximité, d’atelier et d’exposition qui ne nous donne pas encore satisfaction (après notre mort peut-être!). Nous apprécions la douceur, la paix et la mesure de notre chère sœur, qualités qui parfois nous manquent.
Quant à l’orange, j’espère surtout que ses graines sont saines et bien vivantes et qu’elles feront renaître l’arbre de Vérité ou l’arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d’Arès xvi/13).
Alors je me dit que c’est bien, quelque part [= d'une certaine façon] qu’elle pourrisse l’orange !  Pourvu que ses graines trouvent un terrain propice. Les temps sont durs, mais nos frères et sœurs apôtres ne perdent jamais courage, ils sont les héros du Père qui veille inlassablement sur chacun de ses enfants et sur notre belle terre, à mes yeux tous les jours plus extraordinaire…
Surtout depuis que je ne la voit plus du tout [la Terre] de la forme d’une orange ! Vous souriez c’est normal, nous sommes tellement formatés par notre éducation. Mais j’encourage tout le monde à faire ses propres recherches, même si pour faire le bien ce n’est pas d’une prime importance, mon nouveau savoir me rapproche du Père et me réjouit bien plus que de croire en ce que les autorités nous forcent à apprendre.
Passons et excusez-moi pour cette aparté, c’est bientôt la fin du Pèlerinage de Feu que Peter et moi faisons ici en Australie, de tout notre cœur faute de mieux. Mais un Pèlerin d’Arès finit-il jamais le Pèlerinage ? Je ne le crois pas.
Voici en pièce jointe une photo de notre toute première mission de rue à Nelson en Nouvelle-Zélande. En 2006 nous avions quitté la France, vendu notre ferme de la Drôme pour vivre comme des enfants faute de pouvoir en avoir nous-même; mais ce fut aussi pour nous une manière d’acquérir le détachement nécessaire aux apôtres que nous voulions devenir. Ce dessin à la chaux et au pastel fut entouré par un extrait issu du petit texte de dédicace de frère Michel que l’on trouve au tout début de la version bilingue de La Révélation d’Arès [1995]:
"(…) Voici réapparue la floraison de l’arbre de Vérité, qui nous invite à nous greffer à lui et à faire des fruits. Personne n’est exclu. La rudesse de l’écorce, par endroit, n’est que celle de l’Amour qui se protège. (…) Et j’ai ajouté: “Soyons heureux, soyons bons et recréons le monde.”
Alors, que cette nouvelle année apostolique qui va bientôt commencer embrase tous les pénitents, les apôtres et les moissonneurs du Feu de l’Amour infini du Créateur et que Sa Parole lave notre cœur (Rév d'Arès xLvii/13, L/1) pour en éliminer les pourritures.
Rosie L. d'Australie
Œuvre de Rosie sur trottoir en Nouvelle Zélande

Réponse :
Je crois me souvenir que Marie-Hélène de Toulouse m'écrivit qu'elle partait en Australie mais je ne savais pas qu'elle allait chez vous à Yandoit en Australie, dans l'état de Victoria. Je suis heureux que grâce à elle vous ayez reçu un vent frais de France.
Merci, ma sœur Rosie, pour ce commentaire et merci pour cette très belle œuvre faite par vous sur le trottoir de Nelson où vous habitiez en Nouvelle Zélande. Vous êtes vraiment une artiste de grande valeur. Quel dommage que vous deviez faire des ménages, vous et Peter, pour survivre !
Alain écrivit que "l'œuvre comme la tragédie purifie les passions parce quelle les sépare des spectateurs" (dit de mémoire). C'est peut-être ce qui est arrivé à ce dessin de trottoir, que j'aime et que je trouve très beau et très signifiant, mais dont le sens put échapper aux personnes qui s'arrêtèrent pour la contempler. La foi active est une passion... Faut-il la "purifier" ? Trop purifier n'est-ce pas risquer d'effacer ?
Pour vous Rosie et Peter il y avait là un sens irrévocable et passionnel, l'amour plongeant ses racines dans le sol, mais comment les spectateurs pouvaient-ils l'incorporer à leur existence ? Oh ! je ne vous fais pas de reproche — comment pourrais-je reprocher la beauté à une artiste ? — mais je me place devant la nécessité, prouvée par quarante ans d'apostolat, de tout simplifier pour l'homme de la rue dont les soucis quotidiens sont déjà si éloignés de ceux soulevés par La Révélation d'Arès. Le dessin le plus beau, le mieux colorié, ne va pas sans difficulté aves les sentiments de l'homme qui passe et qui ne peut pas entendre facilement la Parole Qui passe par là également !
Mais tout cela est beau, ma sœur Rosie, encore merci. Embrassez pour moi Peter comme je vous embrasse.

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Pris dans le monde notre apostolat paraît fou, farfelu, timbré.
Après dix jours de Pèlerinage à Arès je vois plus que tout que ce monde est un monde de non-sens.
Le décalage est immense !
Un grand fossé entre notre espérance et la passivité des hommes face à l'orange pourissante.
Passivité que je comprends, car sans raison et sans confiance envers la Voie que nous propose le Père, je repasse vite de l'autre côté du fossé.
Alors je m'efforce d'aimer tout homme en lui faisant connaître cet Appel donné à Arès qui nous fera sortir du monde pourrissant.
Je vous embrasse fraternellement!
Sara O. de Marseille

Réponse :
J'ai été très heureux de priera avec vous chaque jour, ma sœur Sara, et votre époux Matthieu, au cours de cette dernière quinzaine de Pèlerinage.
Et quelle joie de lire ce commentaire. Merci pour lui !
Marseille a besoin d'une mission forte. Vous êtes, vous et Matthieu, des missionnaires fidèles dans la cité phocéenne. Merci pour tout.

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C'est le Bien que l'apôtre cherche à faire renaître dans les cœurs des femmes et des hommes qu'il croise dans la cité, qui sont comme des jambes qui se serrent (Rév d'Arès i/12) nous dsait le Créateur à Arès le 22 octobre 1977, il y aura bientôt quarante ans jour pour jour.
Ce Bien, l'apôtre sait qu'il doit d'abord le faire renaître en lui, que c'est à partir de cette force qu'il sera convaincant, par sa Vie plus que par ses mots. C'est pourquoi les Pèlerins d'Arès sont en recherche du Bien qui seul vaincra le Mal. Et nous, puisque j'en suis, savons que ce Bien ne se définit pas rapport au Mal, mais par rapport au Bien : c'est le Bien pour le Bien qu'un de mes frères bretons me rappelait hier soir (voir entrée 168 du même blog). Extrait :
"Le Bien n’est pas une arme contre le Mal, mais un état en soi, qu'il faut généraliser, un état au-dessus de l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais. La généralisation se fera à partir des Pèlerins d'Arès puis de petites unités humaines".
Le Bien est un état en soi !..
Il faut vouloir n'être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6) et tout pour ses frères et sœurs humains. Le voulons-nous vraiment ?
Il faut vouloir étrangler le mauvais en soi maintenant (Rév d'Arès v/4). Le voulons-nous vraiment ?
Il faut vouloir être le dernier, car les derniers seront les premiers, rappelait Jésus il y a 2000 ans [Matthieu 20/16]. Le voulons-nous vraiment ?
Il faut vouloir ôter la poutre de son œil longtemps avant de chercher à ôter la paille de l'œil de son frère [Luc 6/41], perpétuellement faire aux autres ce que l'on voudrait qu'ils nous fassent (Matthieu 7/12, Luc 6/31). Le voulons-nous vraiment ?
L'avenir heureux du monde passe par cet abandon à l'autre qui demande une grande confiance, en soi, en l'autre, et dans la voie dans laquelle le Créateur invite l'homme à s'engager depuis Moïse : Tu aimeras ton prochain comme toi-même [Lévitique 19/18] et sur lequel Jésus insista tant il y a 2000 ans — aimer jusqu'à aimer ses ennemis ! — avec le fameux Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7).
Les Chrétiens ont depuis longtemps renoncé à vivre selon ces préceptes. Il va nous falloir, Pèlerins d'Arès, l'héroïsme de les ressusciter, de les rendre socialement visibles aux yeux d'un monde qui ne croit plus que ce qu'il voit, tant abusé qu'il fut par les faux prophètes (Rév d'Arès 28/6).
Jean-François P. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Jeff.
Le christianisme n'est pas mis en pratique par l'Église et ne l'a jamais été sauf chez quelques rares vrais chrétiens. Il faut que le christianisme commence enfin ! C'est l'Appel à ce commencement du christianisme que lance La Révélation d'Arès.
Oui, le pure christianisme — celui du jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assises, entre autres rares vrais chrétiens — a été rare et l'est plus encore aujourd'hui. Il est rare est dure peu, puisqu'il ne dure que le temps d'une vie ou plutôt d'une partie de vie humaine. Pourtant, sans sa valeur absolue, le vrai christianisme n'est jamais court, puisqu'il vaut par lui-même, sans durée, mais il y a les obstacles des paresses, des doutes, des faiblesses humaines qui elles restent interminables. De là ce paradoxe : Quand on dit aux passants : "Il faut installer le Bien en soi, lui seul vaincra le Mal," ils acquièscent, puis ils s'en vont et se gardent de faire le Bien. En général, ils se contentent de ne pas faire le mal et pensent qu'ainsi ils font le Bien. Mais vous le rappelez avec justesse : "le Bien est un état en soit !"
Or, le Bien, c'est le fond de la vraie vie humaine, c'est le vrai chemin vers la Vie éternelle, pourquoi est-il à ce point ignoré par la masse ? Parce qu'on parle d'éternité et que ça fait rire grossièrement les idiots qui par millions portent une montre au bras croyant y voir la preuve que le temps ne sera jamais vaincu et que tout a un commencement et une fin ? Tant que ce Bien n'existera pas comme véritable et entier cadre de vie, l'homme ne pourra jamais prétendre maîtriser le progrès. Il continuera de confondre perfectionnement technique ou technologique et progrès humain. L'homme restera le dupe de l'imagination errante ; il continuera de s'occuper de projets provisoirement brillants mais à la longue inconsistants. Notre monde avec ses téléphones portables, ses ordinateurs, ses robots sur Mars, s'enfonce dans une impasse.
Au bout de l'impasse est le mur du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) ; il s'y écrasera. Ne doutons pas que pour une tâche aussi gigantesque nous avons l'appui d'une invisible mais réelle légion d'anges (Rév d'Arès 31/6).

14aou17 187C60 
Ce qui vient de se passer aux USA est horrible et devrait être dénoncé à grands cris, mais la presse aujourd'hui est quasiment silencieuse : Aux nouvelles à midi à la télévision on nous ne montrait que des vacancières en maillot de bain. C'est honteux ! Pourquoi n'en donnez-vous pas publicité vous-même ?
Des suprémacistes blancs et des néonazis viennent de semer la mort et le chaos, vingt-quatre heures durant — oui, vingt-quatre heures durant ! — à Charlottesville, à 180 km au sud-ouest de Washington. De violentes bagarres ont opposé plusieurs centaines de militants de l'ultra-droite casqués et encagoulés, pour certains armés de fusils d'assaut, à des contre-manifestants. Les suprémacistes arboraient des drapeaux à croix gammée et hurlaient des chants antisémites et antinoirs. Ils obéissaient à un exalté local virginien, Jason Kessler. Pourquoi ? Parce qu'ils protestaient contre le démontage annoncé de la statue du général confédéré Robert E. Lee, légende du vieux "Sud" esclavagiste, général en chef des Sudistes durant la guerre de Sécession (1861-1865).
Le bilan est lourd. Un exalté sudiste du nom de James Alex Fields a foncé dans la foule à Charlottesville au croisement de Water Street et de la 4ème Rue, à proximité de la statue du général Lee controversée, projetant plusieurs personnes dans les airs. Il a fait précipitamment marche arrière et écrasé une jeune femme de 32 ans, Heather Heyer, tuée sur le coup. Cinq blessés se trouvent dimanche dans un état critique.
Présent dans la foule samedi 12 août, l'ancien grand sorcier du Ku Klux Klan, David Duke, a assuré que les manifestants de l'ultra-droite étaient venus faire "ce que Donald Trump avait promis durant sa campagne": "Reprendre le contrôle du pays." Donald Trump a condamné de façon très molle ces excès.
Il faut que les Pèlerins d'Arès, en pareilles circonstances, proclament leur indignation, puisque personne ne le fait en France, semble-t-il.
Ronan Le R. de Bretagne

Réponse :
Je ne vous connais pas, frère Ronan, mais je comprends votre indignation. Je ne crains pas d'afficher votre commentaire sur ces actes d'une violence haineuse à Charlottesville en Virginie qui, hélas, ne sont pas spécifiquement nord-américaine. Qui dans la presse actuellement condamne les morts nombreux qu'a causées la situation au Vénézuela ? Qui condamne les victimes en tous genres de situations conflictuelles partout dans le monde tous les jours ? Vous avez raison : Quasiment personne. Certes, les journaus en parlent, mais ça ne fait pas la une.
De même qu'un homme, quel qu'il soit, ne pense jamais qu'à partir des pensées d'autres — raison pour laquelle je ne vois pas comment on peut écrire si l'on ne lit pas aussi — les hommes ne s'entretuent qu'à partir des tueries qui ont lieu ailleurs. Le meurtre n'est jamais singulier, il n'est qu'une perpétuation d'un bout à l'autre de la Terre. Depuis des millénaires on décapite, crucifie, pend, écartèle des meurtriers mais rien n'a jamais arrêté le meurtre, pas plus que rien n'a jamais arrêté le mensonge, le vol, l'égoïsme, le vice, etc. Tout le Mal est perpétuation et c'est, bien sûr, ce qui peut faire penser que l'Appel d'Arès s'en ira en eau de boudin comme les sutras de Bouddah, l'Évangile de Jésus, etc. Mais, si l'on réfléchit bien, c'est quand même aux pouvoirs, qui ne concernent qu'un petit nombre, qu'on doit que le Mal persiste, parce que la politique s'affirme depuis des millénaires comme le rempart contre le Mal, qu'elle veille à laisser se perpétuer afin de donner un motif à l'existence de la politique ou de la religion, ce qui est à peu près la même chose.
Je ne vous connais pas, Renan, mais vous semblez bien nous connaître. En tout cas, vous lisez mon blog. Si vous n'habitez pas loin de Lorient, passez un de ces jours au local de notre mission "L'Eau Bleue" rue du Port à Lorient. Nous avons besoin de frères et de sœurs apôtres pour changer le cours des choses, pour changer le monde.

16aou17 187C61
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année spirituelle 2017-2018, 43éme année de l'ère Arésienne.
Je ne suis pas une lumière, mais vaincre le péché, le compte, le bruit (Rév d'Arés vii/10, etc.), l'esclavagisme des pouvoirs (roi noir et blanc x/6), je ne vois pas en quoi cela est sectaire ! Ceux qui nous crois sectaires ou qui nous traitent de secte sont très mal informés.
Un jour, à une heure de grande écoute, un imposant média dans son journal télé nous saignera a blanc avec sa vision creuse (31/12), nous serons alors sûrement devenue incontournables, indissimulables, incontrôlables, incamouflables et les petites unités (sociétés) seront alors peut être frémissantes, frémissement qui précède l'ébullition, l'effervescence !
Le cœur de l'orange est le cœur (Rév d'Arès xLiii/7-9 + annotation) de chacun qui change (28/7) l'orange par l'intérieur.
Le cœur (dans lequel la Moelle coule (xLiii/10-11 + annotation), pulse le sang qui coule dans nos veines, comme le volcan en éruption, par pulsion répand la pierre de feu qui coule et couvre la terre (L/1-6), l'orange.
La pierre n'est pas le fils de feu ; la lave (l'est) (xxiii/3 + annotation).
Par volonté obstinée (28/12), pénitence et apostolat sur l'orange pourrissante, peu à peu (Rév d'Arès 24/2) tout brillera et tout changera, les planchers de Mes Granges gémiront sous leur poids (31/7) et le Jour viendra où peut être l'on tutoiera les anges venue en nombre chantant le Céleste, alors le gout de nos journées sera doux et parfumé de Paix, d'Éternité, a l’unisson d'une joyeuse louange ; nous poserons nos faux (35/2) à l'heure où l'univers tremblera de plaisir et criera sa liesse (31/9) a n'en plus finir.
Comment peut-on encore croire que le changement (Rév d'Arès 28/7) viendra par des cagouilles (escargot) baveux. Le changement vient de la Vie pénitente de croyants libres (10/10) et de philosophe de l'existentialisme du Bien, qu'elle bon chemin, qu'elle beaux sentiers (7/1-2).
Je nous souhaite une mission féconde, une Moisson (13/7) gorgée d'épis mûrs ou mûris pour cette nouvelle année 43 de notre ère arésienne.
Alain M. de la plèbe d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce très beau commentaire.
Je sais que vous n'avez pas pu faire votre Pèlerinage à Arès cette année, mais j'ai prié avec vous de loin.
Merci pour vos bons "vœux pour cette nouvelle année spirituelle 2017-2018", laquelle est en effet "la 43ème année de l'ère Arésienne." Ceux qui nous "traitent de secte" ignorent tout simplement que le seul but que nous poursuivons est celui que nous assigne La Révélation d'Arès : le bonheur des hommes. La poursuite du bonheur est vieille comme le monde et, étrangement, elle n'a jamais été suivie par la religion ou la politique. La pourquite du bonheur est pourtant très ancienne : Socrate parlait fréquemment du bonheur, rappelant que l'homme injuste ne peut pas être heureux. Aristote, il y a vingt-cinq siècles déjà, soulignait que la plaisir ne pouvait pas à lui seul être un chemin vers le bonheur ; il disait que seule la contemplation du Vrai par l'âme constituait un bien durable. Encore faut-il avoir une âme et pour en avoir une La Révélation d'Arès donne la recette : la pénitence. En effet, il n'y a rien ici de sectaire.

16aou17 187C62 
Je me désole depuis longtemps sur ma piètre mission.
Je viens — enfin ! — de comprendre les raisons de la médiocrité de ma moisson, grâce à mes anges, et au Père miséricordieux.
Mes deux ennemis se sont ligués pour qu’elle piétine, et ne porte pas de fruit : ce sont orgueil et paresse !
Mon orgueil et Ma paresse… Là où d’autres réfléchissent à leur mission sans relâche (dont Claude, mon époux), je m’étais persuadée que je connaissais la Parole dans ses moindres détails et je me dispensais donc de réfléchir à une stratégie.
Je vais donc pouvoir enfin, me mettre au travail et réfléchir, afin de partager avec mes frères, le Bonheur d'une Belle et abondante Moisson.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Il se trouve que je parlais de vous, pas plus tard qu'hier, avec notre frère Patrick Le B. à Arès. Il me disait que vous étiez d'une nature très dévouée pour la mission. Je suis donc assez surpris de la contrition qu'exprime ce commentaire. Je ne crois pas que vous soyez plus qu'un(e) autre de nos missionnaires affligée "d'orgueil et de paresse". Mais, comme chacun de nous, vous vous dites qu'il faudrait toujours plus d'humilité et de courage.
Je me le dis moi-même tous les jours. Chaque matin quand je me réveille je tends parfois à me dire, sur un ton aussi idiot que conventionnel : "À 88 ans tu as bien le droit de traîner un peu au lit." C'est horrible ! Heureusement, je me reprends assez vite, je me crie dans ma tête : "Allez, lève-toi, feignant ! La journée de travail va être longue." Et hop, je me mets sur pieds, je chausse mes lunettes et me voilà parti.
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XXxxxXX 187CXX
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Signature.

Réponse :
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