Un proverbe bantu dit : "Mon ami
n'est pas mort, puisque je suis vivant," et je peux dire
similairement : "Mes ancêtres, mes frères et sœurs
humains ne sont pas morts, puisque je fais
pénitence pour avoir une âme, pour
être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) et, si je
ranime mon âme = mon image et
ressemblance du Créateur, je les sauverai, je
sauverai le monde (28/7)."
Les rationalistes nomment indifféremment l'intellect âme
ou esprit, pour eux une seule et même fonction
cérébrale. L'esprit certes participe de l'intellect ; il
est un invisible outil de la chair comme
l'onde électromagnétique est un invisible outil de la
radio, mais l'âme, elle, participe de la Vie
absolue (Rév d'Arès 24/5), dont elle
est prémisse dès ce monde.
Il se trouve qu'en ce moment je fais
mortification (Rév d'Arès 33/34) pour trois défunts
récents : mon neveu Philippe, notre sœur Andrée Le S.,
notre sœur Chantal B., mais d'autres nous rejoignent en
nombre la nuit, quand je prie avec eux, car l'espace
compte infiniment plus de désincarnés que d'incarnés, et
encore je ne compte pas les anges. Je ne vois ni ne sens
les âmes, qui sont dans l'apesanteur,
immensurables, intangibles, invisibles, inaudibles,
abstraites. Énergies ? Consciences ? Pures et
simples qualités ? Probablement les trois. Aussi
mystérieuses, vraies et présentes que le Tout Autre, que
la vie, assurément. Comme Lui, comme elle, elles sont
partout, là-bas dans l'infini ou contre mon épaule.
Autrement dit je ne sais presque rien sur elles.
Dans l'humain, aussi longtemps que son cœur bat, l'âme
existe chez celui ou celle qui se l'est créée (Rév
d'Arès 17/3) comme existe l'art chez l'artiste. En
le croisant dans la rue, vous ne distinguez pas plus l'homme
clair et blanc (xvii/12) qui a une âme
que l'artiste qui a l'art. Cependant, l'âme naît
toujours du Bien qui divinise et éternise la
créature, tandis qu'une œuvre artistique naît de l'esprit,
même géniale elle est au mieux heureuse et parfois même
génère le mal. Le Bien n'est pas nécessairement
le but que poursuit l'esprit. C'est d'oublier
cette distinction fondamentale que vient la confusion
entre l'âme et l'esprit.
Il faut des âmes pour faire la Vie comme
il faut des artistes au travail pour faire l'Art.
L'âme, aussi invisible mais aussi réelle que la
force ou la gravitation, résulte du travail du Bien
ou le Bien accompli.
Il est, parmi d'autres, un point particulièrement
remarquable par lequel La Révélation d'Arès
nous éloigne de la religion et nous renvoie à la vie
spirituelle génétique, qui nous fait seulement et
suffisamment reprocéder de la Vie. Ce point est
l'âme, mais il faut la vouloir, la faire naître
et la développer ; le travail sur soi qui crée l'âme
a pour nom pénitence dans La Révélation
d'Arès.
Comme le sait tout Pèlerin d'Arès et comme le présume tout
épi mûr ou Pèlerin d'Arès potentiel, être pénitent
est vivre en aimant, en pardonnant, en
faisant la paix, en raisonnant avec intelligence
spirituelle et libre de toute peur et de tout
préjugé.
Être pénitent,
c'est se créer une âme et par là non seulement
trouver le salut à sa mort, mais aussi
redevenir co-créateur avec le Créateur.
Oui, nous pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Jésus appelle l'âme l'âme en 1974. Le Père
l'appelle l'ha en 1977. Le h de ha
n'est pas prononcé ; je l'ai ajouté pour éviter au lecteur
de confondre ha avec a (troisième personne du
présent d'avoir) ou avec à (préposition).
Mon âme sera, à ma mort, la voile
grâce à quoi je rejoindrai la Flotte Céleste (Rév
d'Arès 17/4). Si je n'ai pas été un homme de
Bien ou pénitent et si, de ce fait, je
n'ai pas d'âme, je ne serai qu'un spectre
errant par les ténèbres glacées, plus malheureux que les
vers aveugles et nus dans les profondeurs des nécropoles
(Rév d'Arès 16/15, 4/7), c.-à-d. rien qu'un corps
pourrissant au cimetière. Mais si j'ai une âme,
elle survivra et je deviendrai une parcelle des
universelles Sainteté, Puissance et Lumière (Rév
d'Arès 12/4), un élément de la Force
Créatrice.
Qu'est la substance de l'âme ? Je ne le sais pas
plus que je ne sais de quelle substance est fait Dieu.
Mais aussi vrai que Dieu existe, elle existe. Mon âme
est ma réciprocité dans le Bien comme je suis la
réciprocité du Créateur dans le monde — Genèse
1/26-27 dit que je suis l'image et
ressemblance du Créateur.
Le peu que je sais de mon âme je le sais
seulement par La Révélationd'Arès : Mon
âme n'est pas née du ventre de ma mère (Rév d'Arès 17/3)
; elle est le produit du Bien que j'accomplis
(31/6) par la pénitence (30/11).
La Bible n'a pas de mot pour âme. On traduit par
âme l'hébreu nefeš (= gorge), qui en fait désigne le
souffle, la force vitale, la vie (de l'homme ou de
l'animal), l'être vivant, parfois même la personne. Lié au
pronom personnel nefeš signifie je, tu, il, etc. Nefeš est
un élément vital, mais non un élément immortel. Dans
l'Évangile nefeš est traduit par le grec ψυχή (psyché)
soit avec le sens de vie biologique, soit le sens de vie
survivant à la mort pouvant être récompensée ou punie. Le
concept d'âme immortelle est très fruste dans la
Bible.
Le Coran de son côté parle de trois sortes d'âme : L'âme
instigatrice du mal (ammâra), l'âme qui ne cesse de se
faire des reproches (lawwâma), l'âme apaisée et retournée
à Dieu, satisfaite et agrée (Mutma'inna, Sourate "L'Aube"
89/27-28). On s'approche du sens qu'a l'âme ou l'ha
dans La Révélation d'Arès, mais on n'y est pas
encore.
Je passe sur les sens dans d'autres religions, notamment
en Extrême Orient.
Et voilà ! j'ai dit tout ce que je sais de l'âme.
C'est peu, mais c'est sûre vérité parce que je le tiens du
Père. Tel n'est pas le cas des livres qui parlent de
l'âme. Je viens de lire "De l'âme" de François Cheng. J'ai
pris grand plaisir à ce livre, si bien écrit. Mais que
m'a-t-il appris de neuf ? Rien. Il dit, avec une très
talentueuse culture, ce qu'ont dit de l'âme les
penseurs depuis l'antiquité : Leozi (Lao Tseu), le Tao,
Bouddha Shakamyuni, Platon, Aristote, Maïmonide, Pascal,
les religions, Simone Weil parmi beaucoup d'autres. J'ai
pu constater, comme je l'avais déjà constaté, qu'aucun
penseur ni aucune religion n'a vu l'âme comme un
produit du Bien accompli par l'humain qui la
possède. Seule La Révélation d'Arès rappelle
cette notion fondamentale.
Le monde entier a fini par oublier ce qu'est l'âme,
une entité qu'ajoute, consciemment ou inconsciemment, l'homme
qui cesse de pécher (Rév d'Arès 30/11) à ses
entités natives que sont la chair et l'esprit.
Ainsi l'homme partiel devient-il entier (chair, esprit
et âme 17/7).
Il est à noter que même les mécréants sont hantés par les
tourments d'un remords. Chaque jour les journaux disent
que les athées eux-mêmes ressassent les abominations
passées de l'espèce humaine : guerres, persécutions,
esclavage, colonialisme, impérialisme, fascisme,
communisme, injustice, exploitation de l'homme par
l'homme, destruction de la nature, terrorisme. Ils voient
clairement, parallèlement aux bienfaits, une continuité
d'horreurs. Les mécréants entretiennent autant leur propre
remords que les procédures d'urgence contre le mal quand
il vient d'ailleurs comme jadis les gardiens du feu
gardaient le feu qui pouvait aussi bien cuire les aliments
et chauffer la maison que causer des désastres
incendiaires. Pourquoi les mécréants oublient-ils le très
simple fait qu'il suffirait d'éduquer spécifiquement les
enfants contre le mal pour recréer le monde dans l'amour,
la paix, la liberté, l'intelligence du
cœur, autrement dit, pour faire renaître beaucoup d'âmes
? Pourquoi oublient-ils que, si les hommes ont
enfanté des barbares, des monstres et, pour finir, des spectres
errant par les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15),
ils ont aussi gardé au fond d'eux les moyens de changer
la vie en félicité ?
Il est étrange que nous vivions aujourd'hui une situation
de repentir à sens unique, celui exigé par le camp
rationaliste, le camp de ceux qui se drapent dans la
raison pour mieux nous accuser d'être des illuminés, des
rêveurs, nous qui poursuivons le même but qu'eux : vaincre
le Mal, seulement par d'autres moyens, non par des lois
mais par l'effort personnel d'être bon, autrement dit par
l'âme que chacun et chacune se crée par la pénitence
? De ce fait, l'âme n'est pas le moindre
enjeu d'une tragique contradiction. Les mécréants rient
parce que l'âme n'est pas visible sous le
microscope? Mais l'esprit, le remords,
le mensonge ou l'amour l'est-il ? Non.
Le remords (Rév d'Arès 8/5), par exemple, n'est
rien d'autre que le triomphe de l'esprit de reddition face
à l'Histoire que les mécrants croient fatale. Nous, nous
leur crions : Non ! Fatale l'Histoire ne l'est pas, il
faut la vaincre et repartir d'un autre mode d'existence.
Les Pèlerins d'Arès et avec eux tous les hommes de
bien, les hommes du temps qui vient (30/13)
ne sont pas des repentants, ce sont des pénitents,
des humains avec une âme, la meilleure arme
contre le mal et la mort.
Le Bien peut triompher du Mal et c'est
dans l'âme ou l'ha qu'il trouve sa Puissance.
Quand sont combinés la Parole accomplie (Rév d'Arès
35/6) — que règne sur nous Ta Sainteté ! (12/4) —
et la Volonté de pénitence — pour
que nous fassions Ta Volonté (12/4) —, l'âme
ou l'ha naît, s'ajoute à la force qui se
constitue pour former un jour la myriade d'âmes
ou has qui enverront la Bête du Mal
agoniser derrière l'horizon (22/14). La
religion n'a rien à voir à cela. Vivez selon le Sermon
sur la Montagne, qui ne fonde aucune religion, et
vous réveillerez un volcan (L/6)
de Bien triomphant. Éden n'est pas un Jardin
(xxviii/21) de terre, d'arbres de bois, de fleurs
de chair, mais la Vie qui conquerra l'Univers,
l'épanouissement du Tout heureux.
Que voit-on en l'homme moderne ? Généralement l'animal
pensant initial, celui qui couchait sur l'ombre (Rév
d'Arès vii/2). Mais gardons à l'esprit qu'il est
fils d'Adam, la progéniture d'une race
(25/4, xii/5) déifiée par la Création.
Par quoi le Créateur changea-t-Il cet animal en lampe
(Matthieu 5/15, 6/22) capable de d'émettre Sa Lumière
(12/4), d'être Son Image et Ressemblance(Genèse
1/26) ? Par l'âme pardi ! L'âme
est Dieu en l'homme. Dieu nous demande de ranimer l'âme
en nous, parce que nous détenons une part de Lui-même,
parce qu'en nous reconstituant, nous partageons avec Lui
la Vie qu'Il nous a prodiguée, qui n'est plus
aujourd'hui que vie dans une chair mortelle,
rien que l'ombre portée de la Vie. Alors, un Bonheur
infini s'ensuit, le Bonheur du Père et le nôtre,
qui ne font qu'Un (xxiv/1). La Veillée 17 de La
Révélation d'Arès est, sur ce point, radicale.
L'homme en masse est blé vide (xxvi/8). Les bons
blés (xx/19) sont devenus rares, ce sont les
épis mûrs, ceux capable d'avoir une âme.
Mais une âme est plus forte que mille esprits
et chairs sans âmes. Notre mission
s'évertue à trouver ces pénitents qui sauveront
le monde.
21avr17 184C1
Bien aimé Prophète du très Haut.
Je lis votre nouvelle entrée, levé tôt du fait d'une
migraine tenace que je dois juguler avant d'aller
travailler. Peut-être que tout le bruit des discours
actuellement lancés des tribunes n'y-est pas étranger ?
Votre parole ne nous vend pas du vent ,elle nous apporte le
Vent du Père de toute vie.
Vous n'inventez pas, vous ne faites pas un conte de l'âme,
non, vous-vous en tenez à ce que Dieu nous en dit en y
apportant un je ne sais quoi, non en mots, mais en Vie. En fait, je comprends que vous nous la faites ressentir
du fait de votre âme, que vous vous êtes
recréée.
C'est cela la mission ! Réveiller en l'épis mûr la
Vie par la Vie, que nous portons
nous-mêmes, sinon cela ne reste que propagande.
Merci de nous faire comprendre cela. Je voulais à la base
vous envoyer un extrait d'une chanson qui se nomme "Écoutons
les Prophètes," qui reflétait ce contraste entre
les bruits du monde et votre entrée. Le voici :
Un seul regard lucide sur le fond de nos cœurs
Nous rend moins satisfait, et l'on voit d'heure en heure
Nos frères descendre en terre pleins de vide et de
bruit.
L'on se fait silencieux, ferme ton oreille au bruit
Pour l'ouvrir à la Voix, Qui claire descend des Ciels
À la face des Prophètes.
Écoutons le Prophète."
Merci.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Réponse :
Mon vieux compagnon de foi, frère Philippe, merci pour ce
beau commentaire.
J'espère que votre "migraine tenace" a cédé et qu'elle est
jugulée à chaque fois qu'elle revient.
Non, c'est vrai, je ne fais pas de l'âme un "conte
de fée", j'en dis ce que je peux en dire, c'est-à-dire pas
grand chose pour finir, mais suffisament, après tout.
Je savais que vous aviez beaucoup composé de musique et
écrit beaucoup de lyrics pour les chanter partout où vous
pouviez vous faire entendre, mais je connais très peu votre
production artistique. Je crois me souvenir qu'à l'époque où
nous organisions des pique-nique pendant le Pèlerinage de
l'été, vous chantiez pour nos frères et sœurs en vous
accompagnant de votre guitare, mais, toujours appelé chez
moi par le travail, je vous ai peu écouté, faute de temps.
Je l'ai toujours regretté. Ici vous nous faites goûter à
quelques lignes de vos lyrics et j'en suis heureux. Merci,
mon frère Philippe.
21avr17 184C2
Cher Frère Michel,
C’est peu dire la force nourrissante de ce blog, par la
profondeur et aussi la simplicité avec laquelle vous
dispenser votre enseignement.
Cette entrée sur l’ha m’a attrapé par le col dès
les premières lignes en faisant le parallèle entre l’artiste
et le pénitent.
J’ai la chance de pouvoir m’exprimer artistiquement à haut
niveau dans plusieurs disciplines, mais je peux aussi
témoigner de la limite d’une expression artistique comparée
à la découverte et la fragile et incertaine construction de
l’âme (lien à l’entrée précédente 183 "certitude de
l'incertitude" !).
Un concert peut donner une impression de communion avec le
public, mais, même si l’on s’est attaché à partager le
meilleur beau que l’on est capable d’exprimer, cela reste
une simple émotion plus ou moins éphémère.
Je me sens personnellement plus à l’atelier de l’ha
dans le travail avec mes partenaires, qu’ils soient
musiciens, techniciens ou membres de l’encadrement par la
recherche de qualité avec laquelle faire naître un moment de
bonheur, construit avec musique pour vecteur, mais tissant
tout un lien de confiance, de reconnaissance et de qualité
de partage. En cela rien de différent de quelque autre
situation que ce soit : il faut proposer le bien, pardonner
et porter avec soit l’espérance si ce n’est l’assurance que
le monde changé viendra des doux et des
aimants.
Un immense merci !
David W. d'Auvergne
Réponse :
Quelle joie de vous lire, frère David, vous vieux compagnon
de foi, fidèle... et toujours très discret.
Les notes de musique, dont vous êtes artisan, comme d'autres
sont ébénistes artisans du bois ou sculpteurs artisans de la
pierre, ont apparemment cettte fragilité qui fait qu'une
fois entendues elles disparaissent. Mais c'est la même chose
pour les âmes. Quiconque a plusieurs fois fait
mortification pour les défunts sait cela.
Un coup il a conscience de la proximité des âmes ; un
coup elles disparaissent à sa conscience. Mais la Vérité
fondamentale se prolonge indéfiniment : elles existent. Les
notes de musiques ne sont pas que des sons, elles existent
pour ainsi dire éternellement, ce sont des qualités du cœur.
Il m'arrive de passer, dans la rue, devant un pauvre vieux
spectre humain qui joue du violon pour se faire donner
quelques Euros par les passant. Il joue horriblement mal.
C'est un crincrin. On reconnaît à peine l'air joué. Son
archet se traîne et crisse sur les cordes du violon, dont la
décrépitude rejoint celle du pauvre violoniste. Quand on
aime la musique, ces sons grinçants sont d'une horreur
insurmontable. On se dit d'abord : "Pourquoi cet instrument
et son "artiste" ne sont-ils pas morts tous les deux ? Ce
serait pour leur bien, car après tout le violoniste est
peut-être un homme bon, qui a une âme, qui ne
pourra trouver dans la mort que du bonheur, et son
instrument est une sorte d'abomination de bois qui ne pourra
trouver sous le marteau qui le détruira qu'un sort heureux
pour tous ceux dont il a fait souffrir les oreilles." Et
puis, je m'arrête et je pense : "Mais ce que je dis est
abominable, car l'instrument — qui sait ? — est peut-être un
Stradivarius qu'il a trouvé dans son grenier (en tout cas
c'en est peut-être un pour lui) et s'il en joue si mal,
c'est peut-être parce qu'il est perclus de rhumatismes
paralysants après avoir été, dans son jeunesse, un
concertiste qui fit courir les foules (et même s'il ne l'a
pas été, il a peut-être rêvé d'en être un ; ça n'a pas de
prix)." Dur chemin pour ma pensée. Je ne peux que conclure:
"Dieu te dit: Ne juge pas !" Ma présomption comme ça souvent
me blesse, me jette sur un mauvais sentier. Alors,
je reviens en arrière et je donne au violoniste un billet de
5 €. D'un regard pleureur pitoyable le vieil homme me
remercie, tirant sur son archet. Je me dis : "Non,
décidément, cet homme n'a jamais été violoniste ; il tient
son son archet comme on se sert d'un presse-purée."
Mais là encore je me fais des reproches : "Tu manques de
charité, vieux Michel. Et que fais-tu toi-même avec ton
blog, ton courrier, tu fais de la purée. Rien de plus." Je
me dis : "Ce vieil homme devrait appeler la mort, qui pour
lui vaudrait mieux que sa misère. Mais point du tout, car
même si la vie quotidienne est atroce pour lui à tel point
qu'il lui faille mendier quelques Euros en faisant
crin-crin, il repousse la mort. Mais qui ne la repousse pas
? Pourquoi tenir tant à la vie dans une chair aussi
souffrante, alors que l'âme légère serait
l'exquise libération ?!" Pour conclure, je me dis : "Mais
cette musique horrible pour moi est peut-être magnifique
pour lui !" L'art, c'est l'artiste ! C'est lui l'art,
ce n'est pas moi, ce n'est pas une règle, pas une loi, pas
une façon de faire imposée. L'art, c'est ce qu'on lui
donne." L'âme, c'est pareil, elle est ce qu'on lui
donne pour exister. Qu'elle existe, voilà bien l'essentiel.
Votre papa, frère David, était (et est peut-être toujours)
pasteur, je pense qu'il ne me contrarierait pas sur ce
point.
Vous, frère David, avez la chance d'être un grand artiste,
de jouer dans de grands orchestres ou de grands quatuors et
aussi d'enseigner. Vous m'avez donné des CD de vos
interprétations qu'il m'arrive régulièrement de jouer sur
mon ordinateur tandis que je travaille et la qualité de
votre basson me pouse à atteindre la qualité de ce que je
veux dire. Encore merci pour tout.
21avr17 184C3
C'est la "saint"-Anselme, le jour ou l"Église Catholique
fête mon "saint" patron, Anselme de Cantorbery, qu'on
appelle aussi Anselme d'Aoste à cause de la vallée des Alpes
où il naquit, et aussi Anselme du Bec parce qu'il fut moine
à l'abbaye bénédictine du Bec en Normandie.
Anselme fut le meilleur développeur de ce qu'Emmanuel Kant
appellerait 700 ans plus tard l'argument ontologique,
l'argument qui vise à prouver l'existence de Dieu, qu'on
qualifie d'ontologique parce qu'il appuie sa preuve sur la
définition de ce qu'est l'Étre (ontos en grec) de Dieu: "Il
est dans l'être de Dieu d'exister." Boèce (au VIème siècle),
auteur de la fameuse "Consolation de Philosophie" avait déjà
proposé un argument de ce genre, mais sa formulation par
Anselme de Cantorbéry devait rendre l'argument célèbre.
"Saint" Anselme est un écrivain majeur de l'Occident
médiéval ; certains le voient même comme le fondateur de la
théologie scolastique. Il inaugure dans l'Église un effort
de conciliation entre la foi en Dieu et la raison humaine,
une quête qui aboutira au thomisme [Thomas d'Aquin]. Anselme
élabora le dogme de la circumincession,qui jette les bases
de la théorie de la satisfaction dont parlera Thomas d'Aquin
et que Calvin utilisera dans un sens propitiatoire pour
fonder sa théologie de la grâce.
Mais, hélas, en tant qu'archevêque de Cantorbéry, Anselme
impose la réforme grégorienne [celle du Pape Grégoire VII],
transfère tout pouvoir d'investiture à Rome et fait de
l'Église d'Angleterre la sujette esclave de Rome, l'Église
qui sera celle de Thomas Beckett et dont sortira le roi Heny
VIII. Anselme est le fayot, le sauteur à la corde, de la
papauté. Il ne comprit jamais que l'enseignement
de Jésus était libérateur. Ce que La Révélation d'Arès
a magistralement rappelé.
Aujourd'hui je ne suis pas encore ce que vous appelez un
Pèlerin d'Arès, mais je souhaite le devenir. Je sais que ça
n'engage à rien sur terre. Ça n'engage que la conscience de
l'engagé, il n'y a ni serment d'obéissance, ni inscription
sur un registre, ni dogmes ou chef à respecter, mais malgré
cette grande simplicité, une simplicité que rend
parfaitement cet article "L'âme ou l'ha"
écrit avec une honnêteté qui me confond, je n'arrive pas à
faire le pas. Cela prouve que, contrairement à ce qu'on
croit, la liberté est plus difficile à accepter et à assumer
que les règles d'engagement dabs des systèmes rigides et
inflexibles. Et puis que penserait ma famille ? Elle
est très catho du genre Opus Dei, j'avais même un grand-père
Chevalier de Malte, c'est dire ! Se libérer de tout ça,
c'est justement ce que ne parvint pas à accomplit mon
"saint" patron Anselme.
Anselme de T.
Réponse :
Ancien clerc de l'Église Orthodoxe, je connais mal Anselme
de Cantorbery sans l'ignorer, car c'est un grand nom de la
théologie d'église. Je connais beaucoup mieux Basile de
Césarée, Grégoire de Naziance, etc., mais cela ne m'avance
pas davantage. Je ne reproche pas à ces hommes d'avoir égaré
les fidèles. Je reproche aux fidèles de n'avoir pas su se
libérer d'eux. Après tout, les églises se sont faites en
vase clos, la base n'a eu qu'à suivre.le vase, à boire aux
gouttes de théologie qui en tombaient. Ainsi le foi a-t-elle
stagné, elle n'a pas avancé.
Pour se libérer, il faut, frère Anselme, de l'impertinence !
Vous n'en avez pas, pas assez en tout cas. J'en avais peu
quand je quittai le communisme pour la foi dans les années
60, mais La Révélation d'Arès m'en a donné.
Beaucoup. Elle ne pourra pas vous en donner aussi longtemps
que vous ne l'aurez pas lue. Oh ! je ne parle pas de
déchiffrer les mots, les phrases dans le livre. Cela, vous
l'avez fait, plusieurs fois peut-être. Je parle de la lire
au sens où vous vous laisserez pénétrer par sa semence comme
une femme laisse l'amant ou l'epoux éjaculer au fond d'elle,
qui lui fera un enfant. Laissez La Révélation d'Arès
vous faire un enfant. Il sera magnifique, cet enfant-là. Ne
vous laissez pas exaspérer par l'impertinence de La
Révélation d'Arès. Elle a l'impertinence de Jésus
qui, du reste, fut crucifié pour son impertinence.
Vous lisez La Révélation d'Arès, mais d'elle vous
retranchez, ajoutez (votre propre vérité), retouchez ou
corrompez (ce qui vous fait peur), vous paraphrasez, bref,
vous composer une autre Révélation d'Arès en lisant La
Révélation d'Arès pure et vraie. Regardez-la bien en
face. Dites-lui : "Entre en moi, entre telle que tu es !"
Osez ! Osez ! Osez ! Vous avez des dispositions pour devenir
un Pèlerin d'Arès, à preuve vous rêvez d'en devenir un. Elle
installera en vous l'espoir et l'esprit de résurrection.
Faites chanter La Révélation d'Arès en vous et
rejoignez-nous !
21avr17 184C4
Bonjour frère Michel, j'ai une question à propos de votre
dernière réponse à Eric : 20avr17 183C98
Vous dites : "Quand j'écoute, en passant devant la
télévision (...) les candidats à la présidentielle, je sens
la vacuité de leurs propos. Rien en profondeur (.... Pas la
moindre parcelle de philosophie, et bien sûr rien,
absolument rien de spirituel..."
Pendant cette campagne présidentielle j'ai découvert Jean
Lassalle et j'entends de la profondeur dans les propos de
cet homme, il a le sens des petites unités humaines et parle
de l'homme dans un sens fraternel. Il parle de paix et de
dialogue.
Je crois même que je l'ai entendu prononcé les mots amour,
bonheur, dans un sens vrai. Il parle du fait aussi des lois
excessives à cause de notre peur des autres...bref il dit
plein de choses profondes je trouve (pour un homme
politique). Et puisque nous avons le pouvoirs que l'on
mérite, je me disais que si un homme comme lui un jour est
élu, c'est que peut-être la France commence à se
spiritualiser ?
Voilà c'est juste une réflexion sur ce sujet.
Stéphanie M. en Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire qui me fait
part de la profondeur humaine qu'on peut trouver en Jean
Lassalle, que je ne connais pour ainsi dire pas. J'en suis
très heureux pour lui.
J'ai dit : "Quand je passe devant la télévision," pour que
chacun comprenne que j'y passe par hasard. Je ne l'écoute
pas systématiquement, n'ayant pas le temps pour cela. Le
hasard a voulu que je ne me trouve pour ainsi dire jamais à
un moment où Jean Lassalle parlait. D'après ce que vous me
dites, cet homme m'aurait probablement plu. Merci de me dire
tant de bonnes choses à son propos.
Je ne donne pas de consigne de vote, mais chacun votant
librement pour qui lui paraît être le président qu'il
souhaite, peut-être que certains d'entre nous voteront pour
lui.
21avr17 184C5
L’eau ne peut connaitre l’eau disait je ne sais plus qui.
C’est au contact de l’air qu’elle [l'eau] prend tout son
sens et rend compte de sa nature ajoutais-je.
En voyage pour des soins à ma douce compagne qui n’est pas
encore sortie des affres de sa grave maladie, au cours d’une
pose je marchais hier dans une petite prairie au centre de
laquelle se trouvait une statut en pierre, celle de Marie
écrasant le serpent sur la terre et dont les quatre points
cardinaux représentaient un lion, un aigle, un ange et un
taureau. Je regardais cette couverture sculptée certes, mais
aussi comme déposée sur le dos de Marie par le ciseau
délicat de l’artiste. Transporté d’admiration, cette simple
couverture devient un noble drapé lorsqu’elle ouvre les
mains, les bras et le regard sous la voûte étoilée
pensais-je. Sans doute était-ce la force d’âme du
tailleur de pierre qui a su traduire par son rayonnement, la
force de simplicité, droiture, tendresse et courage.
Je ne suis pourtant pas un homme qui est attaché à Marie et
sa noble histoire, la mère de Jésus, mais ce jour là, ce
qu’il me semblait percevoir c’est aussi la force d’âme
de cette femme, qu’aucune noblesse ne pouvait et pourra sans
doute égaler dans les siècles.
Au milieu des pâquerettes qui ornaient joyeusement cette
tendre et délicate verdure illuminée, que caressait la
brise légère, je demandais soudain comme un enfant intimidé
comme si j'étais vraiment devant elle : Pourquoi l’homme
est-il encore aussi perdu ? Il me vint aussitôt que c’est
parce qu’il n’en fait qu’à sa tête au lieu de suivre son
cœur. Suivre son cœur ? Mais n‘est ce pas là ce que beaucoup
font déjà et qui cause tant de blessure d’amour propre,
voire de division et même de guerre ? Que veut dire suivre
son cœur ? Aimer. répondis je ou répondit peut
être Marie qui sait ?
On en revient toujours à la même chose depuis 2.000 ans. Tel
était le sens au-delà des apparences. Âme. Amour.
Aimer. Et tout sera juste. Tout sera Bien.
Mieux encore : est déjà l'aube du Bien. C’est la
promesse de la Vie qui vient au monde comme
l’enfant par la future mère. Le Bien en marche qui
ne s’installe nulle part. Toujours tendu vers l’avant dans
une succession de relais visible et invisibles infinis,
ouvrant vers l’inconnu. À l’image de cette jeune pousse
vulnérable qui revient, promise aux fruits de la force
ascensionnelle. Étrange mélange de vulnérabilité et
puissance, qui s’offre au regard, chaque printemps : un
appel à la fraîcheur de la vie nouvelle et ses parfums.
Vois, tout le monde est au travail, nous dit la Vie !
Les étoiles et les planètes se maintiennent en place depuis
des millénaires dans leurs rondes. La nature et les saisons
s’enroulent encore et toujours depuis si longtemps pour que
l’humanité crée son âme : lumière du monde à venir, fruit du
labeur des peines et des larmes (Rév d'Arès 6/4).
Il y a pourtant encore des matins où je n’aime pas. Je
n’aime même pas ce que je vois dans le miroir. Je marque
alors un temps d’arrêt prenant un air grave que je ne me
connais pas. Sans y penser le reste du temps, je me levais
pourtant une nuit et écrivit onze pages à ce sujet. Ces onze
pages disaient en résumé que je devais aimer ce qui en
moi-même, n’aime pas ce que je vois. Car il est l’indice du
travail qui reste à faire, à accomplir.
Voilà peut être le sens de la vraie beauté (Rév. d’Arès
12/3) qui est sans doute aussi la Vérité et la
création du chemin de son propre destin. Il y a eu une sorte
de subtile unification en moi (Rév d'Arès xxiv/1). Comme une
fusion des opposés et réconciliation en profondeur. Au
matin, je n’aimais toujours pas ce que je voyais dans le
miroir, mais je me mis aussi à percevoir ce qui en moi
n’aimait pas et à sourire. Du même coup dans le courant de
la journée, je me trouvais à faire la même chose avec mon
prochain et peut être enfin à l’aimer comme moi même. Alors
je dirais aujourd'hui pour participer à votre nouvelle
entrée, l’âme, la vraie beauté et l’ha,
la force d’aimer au-delà des apparences jusqu’à ce que le Bien
triomphe, c’est un peu l’image de la rose que contraste
encore la noirceur du cambouis sur laquelle on la
déposerait. Ou bien l’image d’une percée de la grisaille par
le faisceau de rayon d’or du soleil, car il me semble
percevoir à certains moments l’âme de certaine(s)
personne(s), sans être encore certain d’en avoir une
moi-même assez forte pour résister au soleil, le jour où
sera venu le moment de mettre à la voile (19/2).
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Ce commentaire est comme toujours, frère Guy, plein de votre
sensibilité.
Vous lavez des carreaux et il faut des hommes pour faire
cela. Je suis heureux que vous le fassiez. Mais vous étiez,
c'est sûr, né pour être artiste. L'artiste comprend plus
facilement que d'autres ce qu'est l'âme.
Si la façon de voir l'âme est d'un rabbin, les
Chrétiens et les Musulmans feront la grimace et se
détourneront. Si elle st d'un théologien romain, les Juifs
passeront leur chemin et les Musulmans hausseront les
épaules. Si elle est d'un pasteur protestant, les
Catholiques l'éviteront et réciproquement, si elle est d'un
laïc les religieux en souriront, etc. La question de l'âme
est ainsi sans fin. Il n'y a même pas à parier, il y a à
être certain que ce qu'un Pèlerin d'Arès comme moi dit de l'âme
fera que tout le monde en rira ou en sera choqué.
Pourtant, l'âme, c'est capital, central. C'est
elle qui survivra à nos chairs. C'est la "vraie
beauté" de l'âme. Ainsi est-elle "aussi la Vérité
et la création du chemin de son propre destin," comme vous
dites.
Merci pour ce commentaire, frère Guy. Je vous embrasse avec
Florence. Dites-lui que je pense bien à elle.
22avr17 184C6
Vous parlez d'âme et vous dites : "Je ne sais presque rien
sur elles." Cette humilité, sans doute fausse comme l'est
presque toujours l'humilité, est tout à votre honneur, mais
alors n'écrivez pas d'article sur l'âme.
En effet, vous ne connaissez rien à l'âme.
Mais il y a des sources innombrables pour nous dire ce
qu'est l'âme. Comment pouvez-vous les ignorer? Et d'ailleurs
La Révélation d'Arès elle-même vous donne des
indications que vous ignorez ou feignez d'ignorer, je ne
sais pas. Dans la culture égyptienne antique il existait un
nombre respectable de termes pour désigner ce que vous
appelez la chair, l'esprit et l'âme en vous
référant à 17/7 dans La Révélation d'Arès : Le
corps est djet, qui est l'image matérielle du grand corps
céleste. L'âme peut être appelée ka, qui est la force
créatrice, ou ba, qui est ce que vous appelez l'âme, qui
permet d'incarner le divin dès la vie sur cette terre et il
me paraît évident que ce que Dieu appelle ha dans Le
Livre est en fait ba. L'esprit est akh ou ab, la
conscience, etc.
Dans l'hindouisme, dérivé du védisme, l'âme est appelée
atma, jivatma, anu-atma ou vijnanam brahman. L'âme, logée
dans le cœur où réside aussi la conscience, l'âme est une
infime parcelle d'énergie, partie intégrante du purusha ou
du Jiva (de la racine jīv qui veut dire vivre, signifie vie
ou âme individuelle ou même être vivant. L'âme atma est
distincte du Brahman ou de l'Âtman et ne l'égale jamais,
elle est délivrance de la souffrance. Le bouddhisme est le
plus proche de votre notion très floue et quasi simplifiée
de l'âme ; il appelle citta quelque chose difficile à
distinguer de l'esprit, quelque chose qui recouvre les
aspects du mental au sens général (nāma), du mental propre à
l'espèce humaine : manas, de la conscience humaine :
vijgnana), ou même du subconscient : bhavaṅga srota,
alayavijgnana. La différence essentielle avec les religions
est que l'âme bouddhiste est de nature différente du corps
et des objets matériels, immanente selon l'enseignement
bouddhique de l'impersonnalité et de la vacuité des
phénomènes. Sans consistance propre, elle change sans arrêt,
soumise aux lois de la causalité, ce qui la rapproche de
votre notion d'âme née de la pénitence
dans la chair, mais avec la différence
fondamentale qu'elle ne survit pas à la mort. La
réincarnation dans le bouddhisme n'implique pas une âme
immortelle. Le bouddhisme enseigne l'impermanence (très
proche de votre incertitude dans l'entrée 183) : tout
phénomène conditionné est éphémère : anicca. La bouddhisme
n'a pas de concept de l'atman donc. Pour lui chaque chose
est "sans soi" (anatta). La transmigration se fait en
quelque sorte sans rien de concret qui transmigre. La
renaissance : punabbhava, est un processus difficile à
expliquer, c'est la perpétuation d'une fonction, pas d'une
entité comme l'âme. Rien ne renaît en fait, il y a seulement
répercussion d'actes, de paroles et de pensées qui modifient
les paramètres de cette onde qu'est la conscience. À mon
avis, si j'ai bien compris le fond de votre enseignement,
c'est cette sorte de "flou" (votre propre mot) qui prévaut
dans le bouddhisme. En fait il y a âme sans âme, sans rien,
puisque vous dites : "Je ne vois ni ne sens les âmes, qui
sont dans l'apesanteur, immensurables, intangibles,
invisibles, inaudibles, abstraites. Énergies ?
Consciences ? Pures et simples qualités ?
Probablement les trois. Aussi mystérieuses, vraies et
présentes que le Tout Autre, que la vie, assurément. Comme
Lui, comme elle, elles sont partout, là-bas dans l'infini ou
contre mon épaule. Autrement dit je ne sais presque rien sur
elles." C'est quelque chose de proche de ce que La
Révélation d'Arès appelle la Vie.
Vous voyez qu'on peut quand même en dire sur l'âme un peu
plus que vous n'en dites.
Ceci dit, je suis plus qu'intéressé, passionné par La
Révélation d'Arès.
Jessie Faxian G. provisoirement en France
Réponse :
Vous me reprochez de ne pas en dire assez sur l'âme, de
faire preuve d'une "humilité, sans doute fausse comme l'est
presque toujours l'humilité" tout en reconnaissant que cela
est "tout à mon honneur", quoique — et c'est contradictoire
— il vous semblerait meilleur que je n'écrive "pas d'article
sur l'âme.", parce que "En effet, vous ne connaissez rien à
l'âme," précisez-vous.
Oui, je le dis, je le répète ici, honnêtement parlant (mais
non culturellement parlant) je sais très peu sur l'âme
et je prétends que tout ce que vous nous dites, par exemple,
sur l'âme selon les Égyptiens antiques et selon les Hindous,
me paraît très aléatoire, ne correspond à rien de
véritablement exact. Ce ne sont que des approximations dont
l'imagination humaine a rempli les nombreux et profonds
vides, simplement parce que tant qu'on n'est pas mort on ne
sait pas ce qu'est la survie de l'âme. Avec
Sagesse La Révélation d'Arès ne nous dit pour
ainsi dire rien sur les vraies nature et substance de l'âme.
Je le répète, pas plus que nous sommes capables de dire ce
qu'est Dieu, nous ne pouvons dire ce qu'est l'âme, parce
que le péché a confiné nos esprit et chair
dans une prison ; nous ne voyons qu'un tout petit bout de
ciel par une lucarne à gros barreaux. Pas plus que je ne
peux savoir si j'ai une âme, pouvant seulement
supposer que j'en ai une, parce que je suis pénitent,
du moins je suppose que j'en suis un bon, je ne peux savoir
ce qu'est Dieu, bien qu'Il me parlât en 1977, je ne peux pas
vraiment savoir ce qu'est la mort tant que je ne suis pas
mort. Je n'ai pas manqué de lire beaucoup de choses sur l'âme
et je sais grosso modo tout ce que vous me dites ici, et
même plus.
En m'interrogeant sur ce qu'est l'âme et en
prêchant à mes frères et sœurs la prudence concernant l'âme,
afin de ne pas inventer sur ce sujet qui se prête si
facilement à l'invention, je ne mets cependant pas du tout
en doute l'existence de l'âme, puisque le Père
Lui-même m'en a parlé par la voix de Jésus ou Lui-Même. Je
ne peux pas davantage nier la souffrance de ceux qui ont
peur de la mort et qui se demandent avec angoisse ce qui les
attend de l'autre côté, auxquels je réponds que pour ma part
je n'ai pas peur de la mort et que ce que je peux faire, ils
peuvent le faire. Qu'ils fassent pénitence comme
je le fais et cela suffira. À partir de considérations, dont
la plupart sont imaginatives, qu'elles soient religieuses,
théologiques, superstitieuses, philosophiques, spirites,
thérapeutiques, etc., on ne peut que conclure que, dans
presque tous les cas, l'idée qu'on donne de l'âme
est fausse ou, au mieux, très approximative, parce que l'âme,
pas plus que Dieu, n'est observable par l'homme appesanti et
aveuglé par le péché.
22avr17 184C7
Si le sens est inaccessible à qui n’a aucune notion
spirituelle, faut-il pour autant n’en pas parler ou comment
faut-il en parler ? La distinction que vous faites entre l’esprit
et l’âme va éclaircir les esprits de ceux,
nombreux, qui confondent l’âme et la psyché par
exemple. Votre façon de formuler va rendre très accessible
cette notion floue. "Le Bien n’est pas
nécessairement le but que poursuit l’esprit", façon à la
négative de dire ce qu’est l’âme, comme on peut
dire "le mal n’existe que par l’absence de bien".
J’essaie de dire la même chose, mais autrement, uniquement
dans le but d’éclairer davantage. Je fais une tentative
d’explication peut –être maladroite à vos yeux.
Le "vouloir humain" [petit v] vit dans l’esprit,
en surface, en rapport avec le vécu, avec ce qui a été
conditionné, refoulé, limité, en rapport avec le
conditionnement culturel, identitaire, religieux, moral ou
même immoral, ce qui n’empêche pas qu’on soit forcément
mauvais, qu’on peut aimer (trop souvent comme un animal qui
aime les siens, ses ressemblants), ce qui n’empêche pas
qu’on peut se dépasser et aimer au-delà : ça c’est le
vouloir humain, tout simplement l’esprit, je crois que tout
le monde peut s’y reconnaître.
Le "Vouloir divin" [grand V] vit dans l’âme, dans
le fond, pas en surface ou esprit qui
n’est souvent que réactivité, mémoire, volonté personnelle,
etc. Ainsi il est probable que l’athée et même le croyant
qui met son dogme, ses rites, ses codes normatifs avant Dieu
ou Sa Volonté (c’est la même chose) ne puisse Y accéder.
Quoique je n’en sache rien ! De plus essayez de définir l’esprit,
l’âme ! Personne ne sait le faire d’une façon totale,
incertitude (entrée précédente), mais il y a quand même une
certitude.
Une chose est sûre. Si j’aime Dieu de tout mon cœur, de
toute mon intelligence, de toute ma force
(j’ai remplacé volontairement âme par intelligence,
pour être dans la configuration de cette entrée et pour être
dans une plus grande justesse, on retrouve ici l’intelligence
du cœur qui se tourne aussi vers le Père), je Le fais
exister en moi, comme l’amoureux(se) qui aime intensément
l’aimé(e), le (la) fait exister en lui (elle) durant son
absence). Si j’aime Dieu intensément, en Le faisant exister
en moi, j’obtiens alors un état d’être pour aimer et
réfléchir Autrement qu’avec l’esprit humain,
angoissé, intellectuel, religieux, qui veut ceci ou cela,
parce que coincé dans une façon de faire qui lui correspond.
Je deviens peu à peu sensible à une écoute intérieure, je me
détends, je perçois Ses Signes, Appels,
Rectifications, car le Père est actif en chacun. Je me sens
passé d’un état à un autre, si je peux le dire ainsi.
Dans mon existence quotidienne, comment faire ?
Avant de faire un choix, une action dont seul moi-même suis
responsable, prendre un délai même très bref — Ne
réponds rien de toi-même, demande un délai (Rév d'Arès
39/2 — je me pose ces trois questions : Est-ce que je
fais ma volonté, est-ce que je fais la volonté de l’autre,
de ma femme, de mon chef, de mon frère qui veut ceci ou
cela, ou est-ce que je fais la Volonté du Père (12/4)
?
La réponse est en moi. Il n’y a que moi qui sais.
Le Père est Absolu : nulle différence entre Sa Volonté,
Sa Puissance, Son Amour, Son Nom, Ses Attributs. En
faisant Sa Volonté, même avec ma petitesse, de toute façon,
mon regard, mon action seront plus justes, plus en harmonie.
Un peu de Bien pénétrera mon cœur et le monde.
C’est assez curieux d’ailleurs, car je ne me préoccupe pas
si j’ai une âme ou pas, je fais, parce que
l’expérience m’a montré que seule l’action (le travail)
porte des fruits.
Charlie F. du Nord
Réponse :
J'ai beaucoup souri en lisant votre commentaire, que j'aime,
mon frère Charlie, parce qu'il montre assez la difficulté
qu'a tout honnête homme pour parler de l'âme.
Dernièrement j'ai relu rapidement "L'Antéchrist" de
Nietzsche aux cabinets. Je trouve que ce livre a vraiment sa
place aux goguenots ; je me sens très bien, assis sur la
cuvette "l'Antéchrist" sur les genoux, et je me disais que
ce pauvre Frédéric Nietzsche s'était vraiment donné beaucoup
de mal pour expliquer l'inexplicable, démonterr
l'indémontrable. J'ai lu de cet auteur des choses plus
élevées que ce livre-là qui, comme on dit, "vole bas". Mais
pourquoi parlé-je de "L'Antéchrist", bouquin qui n'a
sûrement rien apporté à la cause des athées, c'est parce
qu'avec humilité je me dis que nous, dès que nous sommes
honnêtes, il nous est aussi difficile de démontrer en relief
ce que Nietzsche "démontre" en creux. Autrement dit, il y a
vraiment des sujets à l'exposé desquels le langage ne suffit
pas. C'est bien ce que me reproche le commentateur ou la
commentatrice Jessie Faxian 184C6.
Dans son prologue de "l'Antéchrist", Nietzsche écrit : "Pour
me comprendre... il faut une rectitude dans les choses de
l'esprit parvenant à la dureté, et pour ne supporter que ma
passion, mon sérieux. Il faut être exercé à vivre sur les
montagnes, à voir au-dessous de soi la pitoyable actualité
jacassante de la politique et de la rage égocentrique des
peuples... Une prédilection de la force pour les questions
dont aujourd'hui personne n'a le courage." Ces mots
s'adaptent exactement à notre cas, à nous Pèlerins d'Arès,
parce que si Nietzsche était dans son athéisme percutant
d'une honnêteté absolue, nous sommes nous, dans le combat
opposé, notre Appel au Tout Autre, d'une honnêteté
absolue dans l'expression de notre foi, de notre espérance,
de notre mission, de notre pénitence. Ce que je
dis ici est très important, car nous y constatons que, quel
que sujet qu'on aborde, négatif ou positif, le même langage
convient. Preuve que le langage est quelque chose de
totalement insuffisant, puisque selon l'intention mise
derrière lui il dit noir ou il dit blanc. Comment
voulez-vous que, dans ces conditions, les gens que nous
rencontrons dans la rue saisissent bien ce qu'on leur dit en
quelques instants ? Votre commentaire, que j'aime, que
je comprends, en est une démonstration. Je sais bien que
vous ne parlez pas ainsi aux gens de la rue, mais même dans
ce que nous disons de beaucoup plus simple aux passants, par
exemple le mot âme tout seul, dénué du plus infime
développement, celui qui nous écoute ne sait pas comment
nous interpréter. Je médite souvent sur ce problème du
langage qui est, à n'en pas douter, un des gros problèmes de
l'apostolat.
N'allez pas croire pour autant que je n'apprécie pas votre
commentaire; Je l'apprécie ô combien, mais vous ne
l'affichez pas ici pour moi, mais pour tous ceux qui lisent
ce blog, et je me demande comment chaque lecteur le
comprend.
Et Nietzsche termine son prologue ainsi : "... la liberté
absolue avec soi-même. Eh bien, ce sont là [les hommes
libres] mes seuls lecteurs, mes vrais lecteurs mes lecteurs
prédestinés : Qu'importe le reste ? [l'italique
est de Nietzsche lui-même]. Le reste n'est que l'humanité.
Il faut être supérieur à l'humanité par la force, par
l'attitude de l'âme..." Extraordinaire ! Il emploie même le
mot d'âme, oui, lui qui n'y croit pas, et il parle de son reste
comme nous du petit reste. Incroyable. Nous
pourrions, à peu de choses près, utiliser les mêmes mots et
phrases pour notre mission. Nous pouvons dire blanc ce qu'il
dit noir presque exactement, pour ainsi dire de la même
façon.
Oui, vraiment, il est très difficile de dire ce que nous
avons à dire, parce qu'on ne sait pas comment le quidam
interpellé interprétera notre discours.
Merci, frère Charlie, pour votre commentaire.
22avr17 184C8
Cher Frère Michel,
Ah, je ris de bonheur en lisant cette longue et si belle
entrée vivifiante.
Enfin j'ai choisi !
Je vote pour le Bien Présidentiel
Qui procurera l'ha pour tous
au prix de quelques efforts sur soi (pénitence
sans barreaux), corps en état de marche et esprit en
éveil, pour entrainer d'autres prétendants...
salaire garanti (certitude de l'incertitude) jusqu'à la
retraite finale à ''pas d'âge'' pour mieux préparer le Beau
voyage offert sur la Mer des Hauteurs, y
retrouver tous les autres, dans l'espace infini de l'Univers
du Tout Autre, le nôtre !
Merci, Merci.
Élisabeth L. du Razès
Réponse :
Oui, oui, je veux moi aussi voter pour Le Bien
(j'ai oublié son prénom, zut), mais je ne l'ai pas vu à la
télé ! Il était le douzième invisible le soir où l'on vit
onze candidats sur l'écran. Je n'ai pas assisté à ce
spectacle télévisé, parce que je suis émotif et que je
déteste les films d'horreur, mais j'ai vu une photo... Le
douzième et son pupitre étaient cachés. L'objectif de la
caméra ne voyait pas assez large pour le montrer;. ou bien
c'était le Petit Poucet qui semait ses petits cailloux
blancs à l'arrière de la file, trop attardé pour être vu.
Je viens de regarder les bulletins de vote que j'ai reçus
comme tout un chacun et il n'y est pas non plus. Pourtant
son discours devrait être bien connu, c'était celui de son
parti : "Le Sermon sur la Montagne". Ne juge pas pour
ne pas être jugé... Tends l'autre joue quand on t'a
giflé... Aime ton ennemi, etc. Air connu, archi
connu. C'est peut-être pour ça qu'il ne s'est pas donné la
peine de se faire entendre. Alors, faut-il que je mette dans
l'urne un papier avec dessus écrit gros, gros, gros : Le
Bien ? Sera-t-il considéré comme "bulletin nul" ? En
tout cas, il aura deux voix, même nulles, la vôtre, sœur
Élisabeth, et la mienne, mais sœur Christiane fera sans
doute de même, encore qu'elle hésite entre "Le Bien" et
"L'Amour"... Les dames, c'est compliqué !
Merci, sœur Élisabeth, pour ce commentaire. Vous militez
pour le Bien, pardi !
24avr17 184C9
Ah ! ah ! ah! Macron a été élu et Fillon balayé.
Vous avez raté votre prédiction. Vous n'avez pas plus de
prophétisme en vous que de sainteté, de puissance et de
lumière, comme dit votre larmoyante prière Père de
l'Univers [Rév d'Arès 12/4].
Hier soir j'exultais, j'ai pu dire à la femme : Ton frère
Michel est un filou ! Il a prédit l'accession de Fillon et
il s'est mis le doigt dans l'œil jusqu'au coude ; ce
sont Macron et Le Pen qui sont en tête, qui vont se
disputer l'Élysée ! Ah ! ah ! ah !
Alors, votre histoire d'âme... Parlons-en ! L'âme, ça
n'existe pas. L'âme c'est tout simplement notre faculté
intellectuelle. Quand je pense que des centaines, peut-être
des milliers, de pauvres gens, homme, femmes et même
enfants, sont morts dans des conditions atroces en
s'imaginant sauver leur âme dans les arènes romaines ou
barbares ou dans d'autres lieux en Chine, au Japon, en Inde,
partout où des illuminés des soi-disant "martyrs", se sont
exportés pour porter "la bonne parole" qui pour eux était le
nirvana, le paradis, et ils sont partis en pourriture comme
des chiens, des serpents, des girafes, les coléoptères qui
s'écrasent sur les pare-brise.
On vit, on meurt, c'est tout. La vie dure quelques dizaine
d'années et on ne subsiste que dans sa descendance, par le
sperme.
Quand donc les gens vont-ils comprendre que leur imagination
les égare ?
Arrêtez ! Arrêtez ! On n'en peut plus. Que des gens comme le
pape racontent des sottises, c'est leur boutique, leur
métier, leur source de revenus, mais vous, quand même, vous
étiez ingénieur autrefois, vous aviez un bon moyen de vivre,
d'être tranquillement à la retraite et vous êtes encore, à
88 ans, à raconter des bêtises à des pauvres bénêts qui
croient dur comme fer qu'ils vont changer le monde et vivre
après l'arrêt du cœur ? Lamentable !
Georges-Étienne J. de Côte d'Or.
Réponse :
Vous êtes le mari de Béatrice J. de Côte d'Or, je pense.
Vous n'êtes ni le premier ni le dernier mari d'une de nos
sœur de foi qui s'efforce de lui faire quitter sa foi
pour... Oui, pour quoi, au fait ? Pour attendre
"tranquillement à la retraite" la mort comme "un chien, un
serpent, une girafe" comme vous le faites, mon frère
Georges-Étienne ?
Qui peut vous blamer de ne pas croire ce qui est invisible
et impalpable ? Vous êtes des milliards sur terre réduits à
ne se croire rien d'autre que des poussières mouvantes
venues d'un coït canin, chevalin ou girafin ? Pour
comprendre qu'il y a autre chose qu'une matière qui bouge et
pense, il faut sentir la force de Vie, mais le
rationalisme étouffe et brise cette sensibilité-là. Qui
pourrait vous en vouloir ? Qui peut reprocher à un aveugle
d'être aveugle? Sûrement pas moi, car je fus moi aussi athée
et je peux comprendre qu'on peut vivre sans la moindre
inquiétude métaphysique, encore que, contrairement à vous,
je ne mettais pas en garde les gens contre "leur imagination
qui les égare." Je n'avais pas l'expérience des capacités
qui permettent à la foi de naître, mais je ne décourageais
aucun humain de la mettre au monde, s'il le pouvait. Ces
questions ne me préoccupaient pas au temps de mon athéisme ;
j'avais sans doute l'intuition que tout était possible après
tout et que deux vies ne pouvaient pas être identiques,
parce qu'il y avait un mystère que même un scientifique
pouvait concevoir sans renier sa science, c'était le mystère
de la vie.
Mettez dans une grosse éprouvette tous les éléments
chimiques qui constituent le corps humain, secouez bien, et
secouez, secouez encore pour bien mélanger, chauffez
rigoureusement entre entre 36,1 °C et 37,8 °C, faites
passer un courant électrique dans la mélange, soufflez-y de
l'oxygène, etc., eh bien, ça ne vit pas ! Ça ne vivra
jamais. La vie, sans aucun doute, vient d'autre chose que
d'un conditionnement physico-chimique.
Il y a des personnes, comme votre épouse Béatrice, qui ont
compris que la vie vient d'autre part que d'un
conditionnement physico-chimique. Ne lui en veuillez pas de
voir les choses autrement que vous, mon frère. Ne prenez pas
ça pour une offense. Ne croyez surtout pas que "des
centaines, peut-être des milliers, de pauvres gens, homme,
femmes et même enfants, sont morts dans des conditions
atroces en s'imaginant sauver leur âme dans les
arènes romaines ou barbares ou dans d'autres lieux en Chine,
au Japon, en Inde, partout où des illuminés se sont exportés
pour porter "la bonne parole". Ces martyrs, comme on les
appelle en effet, ont compris que leur vie n'était pas que
celle de leur chair mouvante, pensante et souffrante, mais
qu'elle résultait d'autre chose, qui allait se prolonger, ne
serait-ce, pensait Albert Einstein (qui n'était pas
croyant), que "parce qu'elles sont des énergies qui ne
meurent pas." Nous, nous y ajoutons que cette vie ne trouve
son milieu métabolique que dans le Bien ou dans la
Vie universelle comme le poisson le trouve dans
l'eau. Sans doute la raison pour laquelle l'Eau et
la Mer sont des paraboles dans La Révélation
d'Arès. Tout humain de Bien, qu'il soit en non
croyant, accepte de mourir pour que vivent ceux qu'il aime,
y compris lui-même, car dans tout être humain il y a le moi
et il y a l'autre. On lui donne le nom de héros,
que La Révélation d'Arès lui donne aussi. Cet
engagement moral et spirituel n'est pas une illusion, comme
vous le laissez entendre. La peine, la souffrance ou la mort
du héros est, si je peux, dire une nomination à un
ordre supérieur de l'existence, c'est là que le héros
au sommet que la Genèse 1/26 appelle l'image
et ressemblance du Créateur. Niez le Créateur, vous
n'empêchez pas que vous en ayez un, de toute façon.
Les croyants primitifs pensent qu'ils offrent ainsi leur vie
à Dieu ; c'est ce que pensent les terroristes dont on parle
tant et je crois que si on les voyait sous ce jour on
trouverait une solution, parce qu'un dialogue métaphysique
pourrait s'ouvrir, alors que dans l'état actuel des choses,
il n'y a que le heurt brutal de deux points de vue
totalement antagonistes. Les croyants évolués pensent qu'ils
participent de la Vie et que, quoi qu'il arrive,
ils ne quittent pas celle-ci. La mort est toujours une mort
consacrée si le mourant sait qu'il va se prolonger
autrement. Oui, il y a vie après la mort. Vous le verrez
bien vous-même, parce que je pense que, malgré tout, vous
n'êtes pas un mauvais bougre, vous êtes un homme de Bien
qui s'ignore, parce que je suis à peu près sûr que si vous
dites non à la foi, par ignorance de ce qu'est la foi, vous
dites non à l"injustice, non à la violence, non à la
méchanceté (votre commentaire n'est pas méchant), non au
mensonge, etc., et vous êtes sans le savoir le héros
d'une autre façon de vivre. C'est du moins ce que je peux
déduire de ce que votre épouse m'a dit de vous, vous qu'elle
aime et estime profondément. L'âme, c'est justement ce qui, bien que vous ne la
sentiez pas, vous lie à la Vie, quoique vous
niiez celle-ci, parce que les rationalistes vous ont dit que
vous n'étiez qu'un cancrelat pensant et perfectionné. De
toute manière, ce n'est pas ce que vous croyez de religieux
ou de rationaliste qui vous sauve, mais le Bien
que vous faites, mon frère Georges-Étienne.
24avr17 184C10
Merci, bien aimé prophète, de prendre autant de
peine, peine que je souhaite honorer et relayer par ma Moisson
intérieure et extérieure mais si difficile, qu'aujourd'hui
plus encore à la veille d'une élection pour laquelle
j'aspire à un résultat de sagesse pour les générations qui
viennent. Sachant que nous ne sauverons pas notre vie par
ces turbulence permanent de plus en plus dénudées de sens et
de Vérité .
Chaque jour, je me sens attirée vers plus de
clarté,d'authenticité, ma voix muette face au Père
inaccessible pose régulièrement cette question: Suis-je
suffisamment dans l'effort demandé ? Aimer pardonner en
toute circonstance resté libre de toute peur de tout préjugé
...
Suis-je dans tes Pas pour transmettre cette Lumière
au monde ?
Face à ceux et celles qui ne veulent pas de quelqu'un qui
exprime sa foi libre et qui préfèrent taire
(Rév d'Arès 2/17-18) l'Auteur de cette Parole
et Son témoin plutôt que les mettre à la Lumière
?
Le Père invite l'homme à aimer notre Seigneur et prochain de
tout son cœur de toute son âme, de tout son esprit
(Matthieu 22/37-39, Deut 6/5, Lev 19/18) librement,
sans voile sans apprêt, sans apparat non plus, de façon pure
et honnête depuis Adam, Abraham et tous les prophètes
connus d'un bons nombre de croyants. Je croise de bonnes
personnes.
Car, par Sa Parole, je n'ai jamais manqué, jamais eu peur,
si je Le sers (Rév d'Arès 12/3) par Sa Parole, si je mets
mes pas dans Ses Pas [2/12], je vis et aucun doute ne
m'effleure concernant Sa Vérité.
Alors, je dis : Le monde a peur par endroits, mais l'âme
du peuple peut naître des efforts pénitents de
tous hommes ou femmes qui œuvrent à Sa Vérité. Dernièrement
sur le Champ [de la Moisson], sur une
quinzaine, de rencontres, peut-être trois ont accueilli
cette Parole ouvertement avec sens, amour et
honnêteté. L'un pressé disant que c'était sa Vie
quotidienne, l'autre — un musulman très vif et occupé aussi
— disait que c'était pour lui une évidence de vivre en
servant Dieu, de l'honorer d'actes bons; et le troisième —
musulman également — faisait un constat : celui de la
démission des hommes face à leur engagement de respect et
d'amour, face à la peur qui était faiblesse;
Nombreux sont celles et ceux qui se cachent, mais savent, au
fond, que sans âme nous mourrons. D'ailleurs,
certains de nos politiques dans le passé en avaient
conscience.
Pour cela, je sais et ressens qu'il nous est nécessaire
d'être clair comme l'Eau (Rév d'Arès xLix/6)
sinon le front a un trou, le bras tourne en dedans (xLix/7),
mais nul n'est maître que de lui-même : Un seul tire le Bras de Dieu (Rév d'Arès xxxi/15),
lorsque nous suivons l'Eau de la Vie, de la vérité,
le bonheur s'installe dans la douceur et nous
pouvons ressentir cette infinie réalité vers les âges qui
précèdent et ceux qui suivent (xxxi/18)
Nous nous sentons vivre sur les épines, comme l'Eau
sur le roncier (Rév d'Arès xix/24), mais nous
sommes dans le Souffle de la Vie, de Sa
Volonté, de Sa Puissance, Sa Lumière
(12/4), même actifs dans le monde, mariés et pères ou
mères de famille.
Mais la sagesse nous recommande de ne pas perdre notre
courage ni de nous croire la graine (Rév d'Arès 13/6),
le Souffle assiste toujours dans les moments
difficiles (13/9).
Danièle G. du Nord
Réponse :
Je suis en voyage avec peu de commodités pour répondre aux
commentaires comme je le voudrais.
Peugeot m'a enfin livré une voiture, plus belle que celle
que j'escomptais avoir, et j'essaie de rattraper le temps
perdu, immobilisé chez moi pendant trois mois depuis
janvier. Ces véhicules ultramodernes bourrés d'électronique
ne sont que source de soucis. L'ordinateur de bord tout neuf
est déjà tombé en panne, mais heureusement je sais compter
les kilomètres sur la carte et, privé de jauge et de
quantité d'autres mesures, avoir une idée de ce qui me reste
comme carburant, je suis comme dans une Serpolet à vapeur
modèle 1885 ou une De Dion Bouton à pétrole modèle 1899 sans
le moindre tableau de bord, mais bon, le moteur tourne, les
roues tournent, ça va, j'avance. Sœurs Christiane et moi
n'avons plus d'ordinateur, mais nous avons deux cerveaux.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, ma sœur Danièle.
24avr17 184C11
On peut faire ce que l’on veut avec soi-même, on peut se
détruire ou s’améliorer. Il n’est donc pas vrai que comme
l’ont prétendu certains théologiens chrétiens, certaines
personnes soient prédestinées à être damnées pour l’éternité
et d’autres prédestinées à être sauvées.
En réalité, d’après La Révélation d’Arès, ce sont
les humains qui, par leur façon de vivre, choisissent s’ils
veulent être sauvés ou damnés. Ainsi l’homme est de
chair, d’esprit et d’âme ; les trois seront réunis en Mon
Jour ; mais jusque là l’esprit sera le linceul glacé des
maudits (Rév d’Arès 17/7).
S’il ne s’est pas [mots manquants], durant une période
pendant laquelle il a commencé son activité de se créer l’âme
afin qu’elle grandisse par la pénitence, l’homme
ne peut rien produire de divin.
Maîtrisons notre vie intérieure, il faut être toujours
éveillé et vigilant dans nos pensées pour nous rendre compte
qu’il existe des courants, des éléments impurs et nocifs, et
les éviter. [Celui] qui ne veille pas est exposé à tous les
dangers. Veillons ! (Marc 13/33-37).
Mary de Bretagne-Sud.
Réponse :
Je n'ai pas très bien saisi tout de votre commentaire, ma
sœur Mary, mais je l'affiche pour sa foi.
Merci pour ce commentaire !
24avr17 184C12
Il y a en effet des similitudes dans le phrasé de Nietzsche
("L'Antechrist", que vous citez) et de certains passages de
L'Évangile Donné à Arès, voir du Livre,
comme il y en a avec le Coran. Lorsque je lus pour la toute
première fois en 1989, dans la librairie Joseph Gilbert à
Paris la veillée 28 que je connais aujourd'hui presque par
cœur, je me suis dit aussitôt : "Mais c'est du Nietzsche par
la bouche de Jésus !" : La Vérité c'est que le monde doit changer... (Rév d'Arès
28/7)
Même Pierre ne l'a pas accompli...
Encore quelques princes à Rome... (Rév d'Arès 28/8).
J'ai aussitôt acheté le livre car, pour moi, il ne renvoyait
pas à la religion mais au contraire à l'existentialisme. Les
ancêtres de l'existentialisme sont tout de même Schopenhauer
et quelques autres, comme Kierkegaard et Nietzsche ainsi que
leurs descendants illustres Heidegger et Sartre.
Le retour de Nietzsche était en plein boum dans les années
1970, période choisie par Dieu pour livrer son message au
monde capable de l'entendre, avec les universités et
enseignements philosophiques des nouveaux philosophes
Foucault, Levy, Deleuze, Lyotard etc. qui renvoient chacun à
la tradition existentialiste.
Or comme vous le dites justement, l'esprit de ces
philosophies peut servir l'athéisme le plus complet et le
plus atroce du nazisme que le monde a cru ou avec le même
langage, la liberté absolue du Bien que vous
enseignez. Il n'y a que les actes qui différencient les uns
des autres. J'ai choisi les actes du Bien, la
prière et la moisson des âmes, même si je n'en
vois pas le bout au fond de mon tunnel d'incertitudes.
Parler à des gens dans la rue de "liberté absolue" c'est
comme parler à des zombies intelligents. Ils peuvent
comprendre et ne s'offusquent pas, mais ne suivent que leur
petite philosophie et retournent dans leurs crédos avec
certitude.
José O. d'Île de France
Réponse :
Ce monde qu'on croit moderne n'a, tout compte fait, toujours
pas trouvé la voie du Bien depuis que des hommes
éminents l'enseignent, depuis quelque quatre
millénaires si l'on veut partir d'Abraham en passant par Sarsouchtratame
(Zoroastre), Socrate, Platon, etc. La poursuite du Bien,
dont naît l'âme, est pour l'heure la seule
garantie de survie dans un monde qui reste, peut-on dire,
inconnu, parce que le mal y rode partout, tout peut y
devenir mortel au sens où tout peut être anéantissement.
La poursuite du Bien, c.à-d. de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
spirituelle et libre de tous préjugés ne peut se
faire qu'au prix d'une vie pas folichonne, dirait-on, à
moins d'avoir la foi et d'en comprendre l'intérêt
existentiellement supérieur. Ce monde reste dangereux parce
que le langage peut y donner le bien comme le mal avec les
mêmes mots ! Il règne toujours un déterminisme à double
sens, bénéfique ou maléfique, une sorte de chaos, et nous en
avons eu un bel exemple par les élections présidentielles où
aucun candidat n'a pu dire franchement s'il apportait le
bien ou le mal. Tout restait entre deux eaux, dans une
savante pénombre politique.
À l'hôtel, sœur Christiane hier soir me disait sa déception
que Fillon ne fût pas parmi les deux challengers et je lui
répondis : "De toute façon, si Fillon était celui dont je ne
croyais pas qu'il fût nocif pour notre mission, je n'ai
jamais dit qu'il pourrait sortir notre société française de
la bouilllasse dans laquelle elle piétine, parce qu'à mon
avis, aucun ne le pourra ; nous nous enfonçons dans
l'inconnu et au bout il y aura une catastrophe. Quand ?
C'est la seule question." Aucun des onze candidats n'a
abordé les seuls sujets-clés qu'il aurait fallu aborder. Si
l'un d'eux avait eu le courage de Churchill en 1940 disant
qu'il ne pouvait offrir "nothing but blood, toil, tears and
sweat = rien d'autre que du sang, de la peine, des larmes et
de la sueur", il aurait eu toutes les chances d'avoir moins
d'électeurs encore que n'en aurait Chaminade (0,2 %). Tout
cela pour dire qu'il est très difficile d'avancer avec des
paroles de vérité. Nietzsche voulait que son livre
"L'Antéchrist" se vendre, alors il a écrit le prologue que
j'ai rappelé, ce genre d'assaisonnement de mots qui peut
faire une salade-poison autant qu'une salade-délice. On peut
dire tout et le contraire de tout avec les mêmes mots, aucun
doute.
24avr17 184C13 Car l'âme peut être souffrante: Je la guéris,
mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour.
L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du
spectre; par elle Je peux
le réchauffer de l'éclat de Ma Gloire, Je peux le conduire
vers les
magnificences infinies, Je peux entendre sa louange et sa
conversation,
Je peux le nourrir à jamais.
Sans l'âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé,
par les galeries
sombres creusées par les vers et par les enfers glacés,
qui le font de givre; alors il effraie les humains.
(Rév d'Arès 4/5-7)
(De) la boue coule la polone.
(Rév d'Arès xxxix/12)
Le premier passage évoque l'âme individuelle et
l'importance qu'il y a de se la créer de son vivant pour
celui qui a entendu la Parole du Père et n'est pas scandalisé
(Rév d'Arès 30/12). Mais ce salut post-mortem n'est
pas pour une finalité. Tout juste un point de départ, car
l'envie du Salut est bonne (33/15). Éden recréé sur
terre en est l'aboutissement ultime, quand les
moissonneurs poseront leur faux (35/2). Entre les
deux un objectif alloué à l'humanité et qu'évoque ce second
passage : la polone, c'est-à-dire l'âme dans sa
dimension "sociale" si l'on peut dire, la fusion des âmes
individuelles dans une tout préparant la fusion au Tout
Autre qui arrivera avec le Jour (31/8). La polone, produit
collectif des âmes individuelles apparaît
progressivement au fur et à mesure que naissent et
grandissent les âmes individuelles. Elle
s'élève(ra) de l'Assemblée et retombe(ra) en
innombrables "flocons" (pollen) sur toutes les assemblées
humaines pour contribuer à y faire renaître la Vie
et les âmes par la pénitence enfin bien
comprise.
Dans ce jeu de l'oie qui nous conduit à Éden, les cases ne
sont pas figées mais s'entremêlent en permanence pour
s'auto-alimenter les unes les autres : mon âme que
je m'efforce de faire naître et grandir a besoin de
s'assembler à celles de mes frères et sœurs, à commencer par
les pénitents, pour poursuivre son ascension,
l'accélérer si je peux dire et qu'ainsi, à mon niveau je
contribue comme chacun de mes frères et sœurs à la
pollinisation générale. Je vais du fond de moi au fond de
mon prochain en passant par le fond de mes frères, et
partout je sais que git (Rév d'Arès 8/5)le
Fond, l(e Père de l')Univers. Mon véhicule est la
Parole et son accomplissement qu'éclaire et relaie l'enseignement
quotidien de son prophète. Ainsi je le vis, et
sûrement d'autres le vivent tout autrement et nous nous
complétons. Mais comment expliquer ce qui ne se décrit pas
avec des mots à celui qui ne le vit pas ?
Lorsque j'arrive, généralement sur mon vélo, sur le lieu de
nos missions et m'apprête à parler aux hommes que ce monde a
conditionné à ne plus voir que chair et cerveau,
matérialisme et science... même chez ceux qui se disent
croyant, je comprends que le premier problème de l'homme,
c'est d'avoir perdu la foi en lui-même (et en l'autre, son
prochain). Même le croyant, dans l'immense majorité des cas,
ne croit plus que l'idéal humain à quoi le renvoie la Bible
s'il est juif ou chrétien, ou le Coran s'il est musulman,
est une perspective réaliste
et accessible, autant que nécessaire.
Au mieux pense-t-il qu'on peut limiter les effets désastreux
du mal par la charité ou l'humanitaire et l'effort
individuel minimum. L'humilité mal placée justifiant de ne
pas espérer grand fruit ou impact de son petit travail.
L'exemple ultime : L'ambition impériale du Sermon sur
la Montagne (Matthieu 5 à 7), réduit à de belles
idées, mais utopiques, inaccessibles en ce monde. Il faut
dire que l'organisation sociale de nos sociétés modernes a
tant et tant centralisée qu'aujourd'hui, sauf le mendiant,
la main qui donne est coupée de celle qui reçoit : tout
passe par l'impôt et la redistribution. Et quand ce n'est
pas l'espace de cette redistribution qui manque, c'est le
temps. Il n'est qu'à voir le regard de celui que vous
croisez et qui répond au missionnaire : "Je n'ai pas le
temps !" qui n'est pas qu'une façon de se débarrasser de lui
si l'on considère le temps libre en terme de disponibilité :
toujours un soucis, une paperasse, une tracasserie, des
formalités, et maintenant un mail, une notification, un
message, un appel reçu sur son smartphone, etc. Comment,
dans ce méli-mélo de vaines agitations, l'homme "moderne"
que croise chaque jour notre mission pourrait-il envisager
posément sa vie autrement ?
C'est pourquoi le monde, comme cadre dans lequel agit et
évolue l'homme de sa naissance à sa mort, doit changer
(Rév d'Arès 28/7, 30/11). Tout est intimement lié : l'homme,
l'âme, le monde, la polone, le Père, Éden... Mieux
je comprend cela et plus je trouve de motivation à créer et
développer mon âme par ma pénitence,
point de départ de toute contribution positive à l'Œuvre
générale.
Jean-François P. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire.
J'aime cette façon de voir l'homme de la rue : "Lorsque
j'arrive, généralement sur mon vélo, sur le lieu de nos
missions et m'apprête à parler aux hommes que ce monde a
conditionné à ne plus voir que chair et cerveau
(...) je comprends que le premier problème de l'homme, c'est
d'avoir perdu la foi en lui-même et en l'autre, son
prochain." Qui ne connaît ce travers de l'humain moderne qui
ne sait d'où il vient, ce qu'il est et où il va ? Tout est
là. Les mots que nous prononçons devant lui n'ont pas du
tout le même sens pour lui et pour nous.
Je reviens beaucoup en ce moment sur la campagne
présidentielle, non pour la politique que je honnis, mais
pour son incroyable pauvreté ontologique. Pas un seul des
candidats n'a abordé le problème de l'homme sur le fond :
Aucun n'a dit — même ceux qui n'ayant aucune chance d'être
élus pouvaient se permettre de dire les choses sur le fond —
que le plus gros problème de la nation, c'est le problème
fondamental du citoyen vu comme humain, non comme bulletin
dans l'urne ou comme travailleur ou comme contribuable, mais
comme être humain. Les exemples ne nous manquent pourtant
pas. Un bon exemple où ils auraient pu puiser ? Une femme,
Simone Weil ! Pacifiste, communiste et syndiquée,
antistalinienne, mais n'ayant jamais adhéré à un parti et
aussi mystique, parce que consciente de son rattachement à
la Vie, oui, Simone Weil est un exemple que tout
candidat pourrait suivre sans perdre sa dignité. Bien au
contraire ! Elle disait que "tout parti politique est
totalitaire, en germe et en aspiration." Il n'est que
d'écouter Marine Le Pen pour en être convaincu en cinq
minutes. Quant à Emmanuel Macron, je l'ai entendu tout dire
et je l'ai entendu penser tout le contraire et je ne sais
franchement pas où cet homme intelligent, mais ambitieux,
peut nous mener. Puisse le Père l'inspirer ! Il a quelque
chose de très nouveau à notre époque et qui, peut-être, le
situe à part, c'est qu'il n'appartient à aucun parti, ce qui
n'est pas un mal, les partis étant fort clairement la
malédiction de la démocratie moderne. Peut-être Emmanuel
Macron a-t-il lu les "Notes sur la suppression générale des
partis politiques" de Simone Weil.
Tous les gens que nous rencontrons dans la rue sont
conditionnés par la vie sociale, ses horaires, ses idées,
ses obligations et ses "droits", etc. et il est difficile de
les en libérer. Ils voudraient que les heures de pénitence
soient définies, mais il est difficile de leur faire
comprendre que c'est tout le temps. Ils vous répondent,
affolés ou méprisants : "Mais on ne mange pas à toute heure,
on travaille de telle à telle heure, on regarde la télé de
telle à telle huere, on ne peut rien faire pendant les
congés payés, etc." Ils découpent leur vie en rondelles de
saucisson, ils ne comprennent qu'ils vivent sans
interruption, même quand ils dorment.
Simone a dit une très belle chose à propos de la politique :
"Les partis sont des organismes publiquement et
officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le
sens de la vérité et de la justice." Dans les âmes...
24avr17 184C14 L’âme, la voile, n’est elle pas symbolisée par la
légèreté ?!
Depuis 10.000 ans, à quelques mille ans près, l’homme a
choisi la vie sédentaire. Ne serait ce pas là le début d'une
difficulté supplémentaire pour se réaliser
? En se sédentarisant, l'homme rencontre une matérialité pas
facile à gérer. Il s'enracine sur un lieu bien précis qui
est le sien à lui uniquement. Il doit l’entrenir,
l'améliorer, le protéger le défendre sans cesse car ce bien
matériel est toujours plus tentant pour ceux qui ont peu ou
rien. Certains plus malins se servent des moins ambitieux
pour se protéger ou les servir. Certains encore plus malins
ont constitué des pays entiers pour assouvir leur soif
d’avoir et de puissance.
N'ayant pas fait le tour et l'acquisition de l’amour
universel la matérialité l’absorbe presque totalement notre
triste histoire d’homme, puis d’Adame et redevenu
homme. Notons qu’aujourd'hui un simple téléphone portable,
une tablette ou une télé peuvent encombrer toute notre vie.
Ressentir ce qui se joue dans mon jardin intérieur, mon
cœur, peut-être mon âme me demande de m’alléger de
mon péché, mais aussi d’une partie de la lourdeur
matérielle qui occupe une trop grande place dans mon
quotidien.
Je ne prêche pas ici l’acétisme, mais une juste part entre
le physique le psychique et le spirituel.
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce commentaire qui, en somme, fait
le procès de la propriété comme étant le lieu où,
"sédentarisé" comme vous dites, l'homme se prend les pieds
dans la boue du péché d'égoïsme et de lucre et
n'en bouge plus qu'avec difficultés. C'est apparemment très
juste. Ce sont des bédouins, des gens mouvants, non
propriétaires de leurs terrains, sinon propriétaires de
leurs tentes, de faible valeur, que Mouhamad joignit à lui
avant de convaincre, beaucoup plus tard, les citadins de La
Mecque. Les débuts du monothéisme chez Abraham, Isaac,
Jacob, s'étaient fait deux mille ans plus tôt chez des
bédouins de même. Vous avez raison de noter que, selon les
apparences, c'est en "se sédentarisant que l'homme rencontre
une matérialité pas facile à gérer."
"Ressentir ce qui se joue dans mon jardin intérieur, mon
cœur, peut-être mon âme, me demande de m’alléger
de mon péché, mais aussi d’une partie de la
lourdeur matérielle qui occupe une trop grande place dans
mon quotidien." Oui, c'est vrai pour la plupart d'entre
nous, mon frère Rémy. Mais notre société est ainsi faite
qu'elle s'enracine. Il n'y a plus de nomades... Les nomades
? Ce sont presque tous des clochards aujourd'hui. Mais ces
clochards sont quand même des gens intéressants à observer
en ce sens qu'ils ne sont jamais ceux qui deviennent
disciples de La Révélation d'Arès. Nous avons
depuis quarante ans prêché à quantité de clochards et autres
s.d.f. Leur nomadisme ne les dispose pas à la foi, il faut
bien le constater. Mais ce sont pour la plupart des
paresseux, c'est vrai, alors que paresseux les nomades ne le
sont pas, ils bougent parce qu'ils cherchent des paturages
pour leur bétail. En somme, les choses sont plus compliquées
qu'il ne paraît, puisque de tous les humains que je connais,
ceux dont je présume qu'ils ont une âme, parce
qu'ils me paraissent être de bons pénitents, sont
pratiquement tous sédentarisés. Votre observation, tout en
restant importante, mérite quand même une réflexion plus
approfondie.
24avr17 184C15
L'HA DU FOND
Les entrées se succèdent
Comme des Lames de Fond
Qui charrient sur les rivages
Les hommes et les femmes
Perfusés au goutte à goutte
Meurtris et en quête de Vie
Les Entrées nous enchaînent
Et nous tirent vers le Ciel
Par Le Lien tressé d'or et d'argent
Soudé par les âmes en évolution
Appelant ceux qui désespèrent
Qui tournent, tournent et errent.
Les Entrées sont des Hauts Fourneaux
D'où jaillit, se forge et se transforme
La pénitence indispensable matrice
Car le travail est Bon à l'humanité
Par les mains d'or au grand cœur
Les Entrées lumineuses nous invitent
A jaillir des graines sèches de la terre
Que du Ciel, l'Eau et l'Engrais d'Arès
Secouent et réveillent au printemps espéré
Sous l'aube fraîche étincelante de rosée
Les Entrées sont Pures Beautés
Qui accueillent au Jardin des âmes
Nobles, belles, bonnes et sans peine
Qui chassent la mort et le jugement
Fortifiant les frémissements d'âmes
Encore prisonnières de lave refroidie.
Les Entrées sont ointes de parfums Célestes
Effluves des fleurs géantes de la pommeraie
Aux mots d'Eau et de Vie, Haut en
Couleur
Sans vague à l'âme, sans ironie et sans peur
En pleine conscience de La Voix de Feu
Qui traverse d'un trait de Lumière
L'infini indescriptible mais écrit
Par ses mots de fer qui osent.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.
25avr17 184C16
Merci, cher prophète, pour cette entrée si pure
sur l'âme ou ha, dont la simplicité
balaie bien des préjugés.
Au tout début de L'Évangile Donné à Arès, il est
dit : L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac
du spectre; par elle, Je peux le réchauffer de l'éclat de
Ma Gloire, Je peux le conduire vers les Magnificences
infinies, Je peux entrendre sa louange et sa conversation,
Je peux le nourrir à jamais. (Rév. d'Arès 6/4).
Je trouve très parlant ce lien entre l'âme et le
spectre.
L'âme existe ainsi chez celui ou celle qui se l'est créée,
comme le dit la veillée 17.
Après vient la Veillée 28, la Grande Veillée qui est, comme
vous dites dans l'édition 2009, est "comme une Révélation
dans la Révélation".
Cette veillée ne parle pas de l'âme, mais de
manière indirecte, elle nous en apprend beaucoup.
Elle commence ainsi : Tu chancelles, homme Michel, tu
pleures. Qui sera sauvé, Me demandes-tu ? (Rév. d'Arès
28/1) Ici, difficile de séparer la question du salut de la
question de l'âme.
Et cette veillée répond de manière concrète, sans notions
transcendantes, nous disant : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à
nouveau sur les steppes, Elle trace son cours sur les
terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des
hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu'on
M'avait façonnés. (Rév d'Arès 28/3). Ces hommes
rudes sont décrits sans circonvolutions inutiles, en
annonçant le futur : Mon appel est enfin entendu par
des hommes qui Me haïssent. (28/14), car l'important est
leur engagement à changer le monde (28/7) : Tu aimeras
particulièrement Mes Heureux car ils accomplissent Ma
Parole (28/16).
Voilà une voie toute simple de construction de l'âme,
pour les croyants et les incroyants.
Nous sommes assez loin des traditions religieuses sur la
soi-disant sainteté humaine par la foi et l'amour de Dieu
(même si cette voie-là n'est pas exclue).
En ces temps d'élection présidentielle, cette veillée nous
fait aussi comprendre que notre devise "liberté, égalité,
fraternité" n'est pas réalisée, alors que le Créateur fait libres
et égaux des animaux tels que le serpent, auquel
n'est pas ici associé le qualificatif de frère
réservé aux hommes : Car le serpent des champs Me glorifierait-il de l'avoir
fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et
la nourriture en abondance, de l'avoir fait l'égal des
serpents de son espèce, et des hommes Me maudiraient-ils
encore de les avoir laissé fléchir sous la tyrannie de
l'étranger, leur frère, de les avoir laisser déshériter
par les riches, leurs frères, de les avoir laisser tromper
par les prêtres ? (Rév d'Arès 28/13)
Notre sacro-sainte liberté républicaine n'est qu'une liberté
de "serpents pensants", et pourtant, même celle-là n'est pas
réalisée entre les hommes... Sous-entendu : faute de vrais
frères ayant des âmes.
Par cette veillée 28, l'enjeu de la création de l'âme
est placé au cœur de la réalité sociale la plus concrète.
Patrick Th. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui porte à
réfléchir sur l'âme.
Vous rappelez, à très juste titre, ces mots de La
Révélation d'Arès 6/4 : L'âme est le regard, la main, la
gorge, l'estomac du spectre, des termes très
intéressants, parce qu'ils contredisent les significations
de ces mêmes termes dits de façons isolées ailleurs dans La
Révélation d'Arès. Ainsi dans La Révélation
d'Arès 17/1, Jésus me dit : Tes dents claquent
claquent, homme Michel. L'effroi a bandé tes nerfs, parce
que, l'instant d'un regard, je t'ai montré le séjour des
spectres, c'est-à-dire des défunts sans âme,
réduits à n'être que des ombres, si même ils sont des
ombres, ce dont je ne suis pas certain, car j'eus plutôt
l'impression qu'ils n'étaient rien. Dans la Veillée 17 il y
a apparemment claire opposition entre l'âme que le
Roi gardera au défunt pour voile [de vaisseau
rejoignant la Flotte Céleste] (17/4) et les spectres
(17/1). Et, cependant, dans La Révélation
d'Arès 6/4 : L'âme est le regard, la main, la gorge,
l'estomac du spectre. Voilà bien une de ces
incertitudes dont je parlais dans mon entrée 183. Je ne
crois pas que la Parole de Dieu se contredise. Elle ne peut
totalement s'exprimer en raison de l'insuffisance du langage
humain : Pour nous si une âme se montre à des
vivants, c'est une apparition fantomatique ou spectrale,
pour nous un spectre, c'est toujours un défunt dans
l'au-delà, sauvé ou non, et nous n'avons aucun moyen pour
savoir s'il est sauvé ou non : Qui sait qui est sauvé
et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Nous
sommes humblement réduits à notre petit cerveau et à ses
étroites limites et le Père, dans Sa Sagesse, ne
peut pas aller au-delà de ce que nous pouvons comprendre.
Dans les années qui suivirent les apparitions de Jésus je me
tracassais pour ces choses-là, mais maintenant je ne me
casse plus la tête pour comprendre l'incompréhensible. Je me
dis : "Je ne serai pas perdu parce que je saurais pas ce qui
relie ou ce qui oppose l'âme et le spectre,
mais je serai sauvé si je suis pénitent. Cela me
suffit. Alléluia !
25avr17 184C17
Mon amie, ma sœur Isabelle de Mulhouse, qui fut le premier
maillon spirituel fort des années 80 de notre assemblée
des Hautes-Alpes est venue respirer, ces jours-ci, l'air de
nos montagnes. Elle était alors habitée par le Feu
de Dieu en elle. Elle était en mission seule dans les rues
de notre ville des Hautes-Alpes et attirait beaucoup d'épis
en recherche spirituelle. Quel bonheur de l'avoir eue un peu
parmi nous. Elle est venue partager un repas avec notre assemblée.
Nous avons pu proclamer ensemble la prière Père de
l'Univers, qui est la prière des pécheurs comme Je
l'ai livrée à Mes Témoins mais qu'ils n'ont pas pu livrer au
monde (Rév d'Arès 12/4-5) :
Père de l'Univers,
Toi seul est Saint.
Que règne sur nous Ta Sainteté
pour que nous fassions Ta Volonté,
pour que nous recevions notre nourriture,
pour que nous puissions pardonner
et recevoir pardon,
pour que nous résistions aux tentaions
et que soit abattu le malin,
pour que règne à jamais sur nous
Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière !
Trois fois le jour ,une fois la nuit,car le pécheur
doit bien à son salut l'instant d'une prière dans les
ténèbres où circulent les démons comme les loups,le
pécheur priera comme Je le prescris.
Isabelle est venue visiter notre stand de mission, ce
Samedi,sur le marché. puis elle est repartie vers Mulhouse
dans l'espoir de revenir habiter dans les Hautes Alpes,
quand aura sonné l'heure de sa retraite sociale.
La vie sur Terre et la Vie absolue (Rév
d'Arès 24/5, 38/5) sont pleine d'incertitude, sinon
ce ne serait pas la Vie. Ce qui est stoppé meurt.
Ce qui continue par les sentiers vers les Hauteurs
est Vie, et, je me plais à penser que les Hauteurs
Saintes ne seront jamais atteintes, parce qu'elles
obligent ainsi à monter, monter sans cesse, donc à
découvrir, retrouver dit La Révélation
d'Arès, sans cesse. Elles obligent à être toujours
incertain de ce qu'on trouvera. Comme l'Univers
est sans fin, notre ascension vers les Hauteurs
sera sans fin. Qui a des oreilles pour entendre peut
entendre (Frère Michel " Certitude de l'incertitude"
183C78)
Votre réponse est si belle et si vraie, Frère Michel, que
des larmes intérieures de bonheur nous inondent.
L'incertitude est un mouvement perpétuel en chacun de nous,
tout comme l'eau d'une source se renouvelle perpétuellement.
Les Pèlerins d'Arès ont choisis d'installer la pénitence
en eux et de moissonner des épis mûrs, afin de
construire leur âme ou leur ha, qui sera
pour chacun(e) la Voile du Vaisseau qui les
mènera vers les Hauteurs Saintes grâce à cette
incertitude, à la certitude que leurs âmes ne
peuvent grandir que grâce à cette pénitence
constante, redevenir comme les anges qui portent
des yeux tout autour de la tête pour ne pas quitter Dieu
du regard (Rév d'Arès 36/2)
Patricia C. des "Torrents des Alpes"
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Isabelle ? Je me souviens d'elle. C'est quelqu'un dont je
n'entends plus parler depuis très longtemps. Je suis heureux
qu'elle se souvienne de vous.
25avr17 184C18
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour cet enseignement sur l'âme
ou l'ha qui devrait nous porter à réfléchir.
De l'animal pensant le créateur a tiré un être sublime, qui
est chair esprit âme [Rév d'Arès 17/7], pour le
bonheur éternel d'Adam, dont nous referons la race [Rév
d'Arès xii/5] si nous sommes de vrais pénitents
par la constance à se briser chaque jour un peu plus dans
nos faiblesses et par l'ardeur à la mission pour
rappeler au monde que le bonheur est universel à condition
que chacun y mette du sien, pour créer son âme,
que l'ancêtre adamique a perdue pour avoir dominé la terre
et les nations, fait de la femme son esclave, méprisé les
autres pour se prouver qu'il est le meilleur, le plus fort.
Le machisme [prononcé matchisme, du mexicain machismo] est
une des raisons de la perte de l'âme. "Il revient
à l'animal pensant pour assouvir ses passions physiques et
intellectuelles" car la tête ne suit plus le cœur par ses
extravagances et le monde tourne en rond comme un bateau
sans boussole. L'équilibre : Sois un dans toi [Rév
d'Arès xxiv:1], nous rappelle Dieu pour que nous
retrouvions le chemin d'Éden, dépend de la naissance de l'âme
par la pénitence qui est la direction de
certitude.
Ce qui compte aux yeux de Dieu c'est notre volonté d'y
arriver. Il n'y aura de certitude que le jour où nous ferons
le passage, aidés par la mortification, car pour l'instant
la mort seule est une certitude.
Marie-Josèphe S. de Lorraine
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe, pour ce commentaire.
Oui, "le monde tourne en rond comme un bateau sans boussole"
Ce qui manque à l'humanité, c'est un grand mouvement du cœur
! Je n'arrête pas de déplorer qu'aucun des onze candidats à
l'élection présidentielle n'ait dit : "Ce qui manque à
l'homme, c'est l'amour. Non l'amour romantique, mais l'amour
ontologique, universel, l'amour du prochain, du prochain
sous toutes ses formes. Les Français, et après les Français
les hommes du monde, ne retrouveront de cohésion, de
bonheur, d'esprit de progrès au sens noble qu'en oubliant
leurs différences, leurs jalousies, leurs luttes, leurs
inégalités."
Nous avons un projet, un projet immensément généreux, le Dessein
du Créateur, et chacun de nous Pèlerins d'Arès est homme de
ce Dessein (Rév d'Arès 28/27). Mais il y a moyen
de faire partager cette vue à tout un chacun sans citer Dieu
ni les sublimes Merveilles de la Création qui ne
demandent qu'à se réveiller sous notre pénitence.
Le commun des mortels ne veut plus entendre parler de Dieu,
de Création que la religion a vendus à l'encan, de sorte
plus personne ne veut de cette camelote-là. Nous, nous
sommes à nouveau en possession du vrai Père, de la vraie
Création, mais il nous faudra la patience d'en convaincre
les hommes. Il faut que les humains comprennent qu'ils sont
autre chose que des chiens espérant une bonne niche, une
bonne gamelle, un collier pas trop douloureux et une
retraite au coin du feu avant d'aller servir d'engrais aux
pissenlits. Les hommes sont des Dieux qui ont perdu
conscience de leur divinité. Continuez de rechercher les épis
mûrs, ceux qui ont gardé au fond d'eux notion de leur
nature de co-créateurs du monde.
Quelle belle mission que la nôtre !
25avr17 184C19
Je connais et je lis ce blog depuis peu de temps, quelques
semaines. Je suis revenu en arrière et j'ai lu un certain
nombre d'entrées, jusqu'à 154 "Le monde est dépassé, il doit
changer." Je ne suis pas d'accord avec vous sur tous les
sujets, mais, comme vous dites, dans deux ou trois de vos
réponses que j'ai toutes lues (certaines sont étonnamment
notables et émérites), deux êtres humains ne peuvent pas
être entièrement d'accord sur tous les sujets. Mais ce n'est
pas ce que je voulais dire dans ces quelques lignes.
Je voulais dire ici deux choses :
— Vous êtes indiscutablement un grand croyant, mais que vous
êtes le premier que je lis qui n'est pas religieux, mais
alors, pas du tout. Vous présentez les choses avec une
singulière idiosyncrasie qui, si l'on observe bien, est chez
vous tout à fait particulière. La présente entrée 184 sur l'âme
en est un modèle. Je ne suis pas étonné que vous ayez autant
de difficultés à être compris. La masse des gens croit
chercher l'originalité, mais est terriblement enfermée dans
les idées reçues. Si vous en sortez, vous êtes incompris ou
vous êtes suspect. Suspect de quoi ? Les gens n'en savent
rien, mais, dans le doute, ils s'abstiennent. Il faut une intelligence
exceptionnelle (sans doute celle que vous notez 32/5) et un
courage bien développé pour vous suivre.
— Le premier tour des élections présidentielles vient
d'avoir lieu. Vous avez voté pour François Fillon, comme
vous l'avez dit, mais il n'est pas au second tour. C'est
Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pour lequel allez-vous
voter ? Je vis au Canada, dont je suis citoyen, mais tout ce
qui touche la France m'intéresse au plus haut point.
Aquilée S. de Montréal (Canada)
rès
Réponse :
J'ignore si Aquilée est un prénom féminin ou masculin au
Canada. Je sais qu'il y a à Aquilée en Italie une basilique
patriarcale remarquable, mais je ne sais pas si votre prénom
a un rapport avec cette ville. Je vous dis de toute façon,
ma sœur ou mon frère, merci pour ce commentaire.
Ce n'est pas a moi qu'il faut attribuer "une singulière
idiosyncrasie", mais à la Parole que le Père a donnée au
monde à Arès en France, que vous n'avez probablement pas
lue, puisque vous avez noté que je référais l'intelligence
spirituelle à 32/5, qui est un numéros de Veillée 32, verset
5 de La Révélation d'Arès, mais sans citer
Celle-ci. Vous devriez lire cette Parole qui, je l'affirme,
vient du Ciel. Vous pouvez vous la procurer dans certaines
librairies de Montréal ou auprès d'Adira (Association pour
la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) que
vous trouvez sur le web à http://www.adira.net.
Aucun des onze candidats à l'élection présidentielle ne
présentait un programme qui me convenait en tous points et
j'ai voté pour François Fillon, parce que, préférant tenir
que courir, je savais jusqu'à quelles limites ce politicien
pouvait aller pour nuire, s'il voulait leur nuire, aux
Pèlerins d'Arès. Mais au-delà de cette caractéristique je
n'ai pas la conviction qu'un des onze candidats fût capable
d'enlever à la France les terribles épines qu'elle a dans
les pieds : Dette énorme, fracture sociale dramatique,
industrie dévastée, etc. J'ai relevé une grande absente dans
les discours des candidats : l'homme, l'humanité en tant que
profond souci ontologique et donc, en tant que souci n°1 :
l'éducation de l'enfance et de la jeunesse pour faire des
citoyens sans préjugés d'aucune sorte, des citoyens vraiment
libres et ayant le respect total de tous les êtres humains
autour d'eux. On peut dire cela autrement : Il y avait un
grand absent dans les discours : le Bien. Le Bien
: amour, pardon, paix, intelligence du cœur, liberté,
même déclinés de façons diverses selon les candidats, est ce
que les Français doivent partager, afin non seulement d'y
trouver la force des sacrifices à consentir pour redresser
la société et la rendre vivable pour tous, mais pour former
un exemple pour le monde entier. Les électeurs sont, tout au
contraire, portés à voir les élections comme une partie de
canasta où chaque joueur cherche le meilleur pour soi et
rien d'autre. C’est une élection marquée par
l’individualisme, par une dramatique absence de réflexion
collective sur les conditions de l’unité humaine, donc de
bonheur.
Qui parmi les candidats a parlé de la dignité de la
personne, du respect de la singularité de chacun dans le
bonheur de tous ? Aucun. Quel candidat a souligné que nous
devons mettre en commun nos différences et non les opposer ?
Pour ma part, je ne voterai probablement pas dans deux
semaines. Comme j'ai entendu ce matin Michel Onfray le dire
à la télévision, je ne crois pas que se dispenser de voter
soit un manque d'intérêt, ou d'amour en ce qui me concerne,
pour la communauté des humains dans laquelle je vis. C'est
en l'occurence une façon pour moi de dire que la façon dont
je vois l'homme et son avenir n'est représentée ni par
Macron ni par Le Pen. Où serait mon "devoir" de voter pour
deux personnes qui, à mon avis, ne peuvent qu'aggraver la
situation et ne peuvent rien pour le bonheur des humains ?
Si je m'abstiens, je ne me déleste pas de ma responsabilité
sociale, bien au contraire, dans les circonstances actuelles
je l'exprime. J'ai compris mieux que je ne l'ai jamais
compris jusqu'alors que les gens que je pourrais élire
pourraient faire ce qu'il faut faire à ma place. Je
n'attends rien de celui ou celle qui sera élu. Je crois que
ce sera pour moi et mes frères le moment d'aller et
d'encourager les gens à aller dans une autre direction.
Ceci dit, je n’interfère pas dans le processus électoral, je
ne donne pas de consigne de vote ; j'ai un respect profond
pour mes frères libres, libres, libres (Rév d'Arès
10/10). Les discours et les consignes politique n'ont
jamais fait et ne feront jamais s'exprimer la raison, l'intelligence
(32/5). Que veulent dire les politiques en évoquant
les "forces de progrès" ? Rien. Je leur oppose quelque
chose dont plus personne ne parle, sinon Abraham, encore
Abraham, Bouddah, encore Bouddah, Jésus, encore Jésus, etc.,
ce sont les forces d'amour, de pardon,
de paix, de liberté et de respect de la
liberté. On m'a récemment reproché de "donner ainsi la
liberté aux terroristes d'assassiner". J'ai répondu : "Ce
que vous dites n'a aucun sens. Croyez-vous que les
terroristes aient jamais attendu qu'on leur donne la liberté
de terroriser pour commettre des attentats ? Je crois que
les terroristes, quand ils ne sont pas des souffrants
mentaux, sont des humains qui se croient détestés, oubliés,
laissés pour compte et qui s'en vengent par le terrorisme ;
s'ils se savaient aimés, ils ne tueraient pas ; ils
chercheraient le dialogue. Les terroristes sont des humains
auxquels on refuse le dialogue, alors ils ont pris
l'habitude de soliloquer, de n'entendre qu'une parole, la
leur et celle des coquins qui les approuvent."
25avr17 184C20
Qu’est-ce que l’âme ? Comme vous le soulignez, La
Révélation d’Arès n’en dit pas grand chose et, en
même temps, elle fait à son sujet une révélation d’une
importance capitale : L’âme naît chez l’homme du Bien
qu’il pratique. Aucune trace de cette notion-là n’est restée
telle qu’elle dans la culture religieuse que cite
abondamment 184C6, et pas davantage sous d’autres angles
psychologique, philosophique, thérapeutique, littéraire,
poétique,... qui en font état, mais qui divaguent tout aussi
allègrement à son sujet, inévitable dérive de l’imagination.
Ce qui me laisse à penser que depuis très longtemps déjà,
l’homme a perdu prise avec sa Nature spirituelle et s’est
accommodé de sa seule dimension animale, esprit et
chair, au point d’en faire la nature humaine par
excellence et définitive. Que de méprises, de confusions, de
délires en ont résulté ! Qu’est d’autre la religion sinon du
divin sous l’emprise de la Bête [Rév d'Arès 22/14] ?
Et c’est à nous de faire de l'âme l’objectif n°1
pour cette humanité — c’est peut-être ça qu’il faut mettre
sur nos tracts : Urgence : se faire une âme ! ?
— Seuls quelques signaux, sensation, intuition,
bizarreries, apparitions, miracles, phénomènes étranges,....
comme des appels au secours du Ciel, parviennent encore à
ceux qui peuvent les voir, les sentir ou les entendre. Mon
frisson (voir plus loin) est de ces signes-là.
Dans La Révélation d’Arès, l’âme est comparée à
une fumée pure (17/3). Une fumée, ce
n’est pas grand chose, mais pure, tout est là.
Bon, c’est une image, pour nous faire saisir, ou sentir,
mais on n’en sait pas plus. J’avais fait une image du même
genre dans un slam de 2013 — Oui, il m’arrive d’écrire des
"poèmes", comme nos frères Roger et Jean-Louis que je salue,
car qu’est-ce qu’un slam sinon une forme de poésie
contemporaine ? — J’avais comparé le rappel du divin dans
l’homme sans âme ou doté d’un moignon d’âme,
à un frisson. Je me suis souvenu de ces grands frissons qui
me saisissaient sans raison dans certaines circonstances ou
à la lecture de textes spirituels avant que je ne devienne
Pèlerin d'Arès et qui me traversent parfois encore, par
exemple après une prière fervente. Comme des "ondes de Grandeur"
qui tomberaient depuis les Ciels à ma face (Rév d'Arès
xxxii/13). De fait, un rien auquel j’aurais pu ne
pas prêter attention, que j’ai identifié par la suite à un
avertisseur, comme si cette Autre Nature ensevelie en moi
m’envoyait un SOS : "Dieu en perdition !" me criait-elle de
toute la force de son ondulation. Ce frisson, je le vois
rétrospectivement comme un signal sur cette possibilité
d’être, de redevenir Dieu, capable de s’actualiser dans ma
vie, donc de me faire une âme, ce que j’aurais
bien été incapable de soupçonner, et encore moins l’immense
potentialité qu'elle ouvre dans l'homme, sans La
Révélation d’Arès, votre enseignement et ma
pénitence.
Je laisse le texte tel quel, sans retouche, quoique de nos
jours, je le dirais un peu autrement. Que voulez-vous, on
évolue ! ah ah :
J’ai cru à mon frisson
Caresse fugitive d’un rêve d’éternité
En lisant des choses sublimes
Sur l’homme sur Dieu sur le monde
Des choses anciennes, vertigineuses
Qu’on avait travesties, cachées, déformées, rendues
ennuyeuses
Compliquées pour de mauvaises raisons
Pour sauver le péché et la domination.
J’ai cru à mon frisson
Parce que l’Amour est simple comme la rosée
Du matin, beau comme l’or du soir
Et gratuit, offert comme un printemps de toute éternité
: Eau du Ciel qui réanime même le mort
Qui redressera un Jour mes os et ceux des
anciens
J’ai cru à mon frisson
En découvrant le Livre des livres
La Parole à l’état pur comme un joyau,
Et dans ma langue maternelle en plus !
Intacte, immaculée, l’anti-théologie
Et qui ne demandait qu’à prendre vie,
Qu’à prendre corps en moi, devenir âme,
J’ai cru à mon frisson
Car j’ai cru en mes pleurs, la nostalgie
De mes origines profondes et divines
En l’Appel inlassable répété sur les siècles
De mille en mille années comme un seul jour d’hiver
J’ai compris les prophètes et leur mission amère
La persécution du Vrai dans le cloaque immonde
J’ai vu ma bêtise, mon ignorance,
Mais j’ai vu aussi l’espérance et la belle Onde
J’ai cru à mon frisson
Et j’ai changé ma vie, je suis entré en pénitence
Et mon choix d’être bon se confirme chaque jour
J’aime tous les humains sans aucune exception,
les salauds les méchants les tarés et les bons
Je vis le pardon sans condition, avec constance
J‘ai vu l’homme absolument libre sans autre Loi que l’Amour,
Avec un grand A, sans préjugés et sans
peurs,
parce que nous nous serons refaits patiemment sur des
générations
parce que j’ai commencé ce grand labeur
Je crois à la conscience et à l’âme comme solutions
J’ai cru à mon frisson
Comme on croit à l’Amour
En reconnaissant le Dieu Très Haut si proche, accessible
Qui m’attendait depuis si longtemps humble et patient.
Aspiration au Bien, au Beau, au Vrai,
à l’Idéal
Autre Vie sur cette terre, encore possible ;
Parce que mon temple n’est ni église, synagogue ou
mosquée
Ni république ou royauté, ni règles laborieusement
édictées
Mon temple est en moi, en toi, en nous tous, dans
l’humain
partout où est ton cœur, se tient le sacré, le saint des
saints
Car seul l’homme peut sortir de l’animalité, et réussir
Le prodige de faire rejaillir l’âme dans la cité.
J’ai cru à mon frisson
Et depuis chaque jour ma prière apporte son baume à ma
moisson
conforte la fugitive mais puissante impression,
qui me transperce, me réchauffe, m’encourage
et me réjouit, et m’enthousiasme et me redresse,
Onde de Vie qui porte la paix et qui jamais
n’enrage
Si vous voulez frissonner comme moi
C’est simple, découvrez La Révélation d’Arès
Et vivez-la !
Entre le peu qui est dit sur l’âme et comment elle
naît, tout se passe comme si La Révélation d’Arès
voulait nous faire toucher du doigt une autre révélation
encore, celle du gouffre de notre ignorance sur nous-mêmes,
dont les mots et le savoir de l’homme actuel ne peuvent
donner une idée. C’est par la mise en place patiente par des
générations de pénitents, de leurs âmes
attachées les unes aux autres comme les mailles invisibles
d’un pont (Rév d'Arès xLii/9)
construit dans le froid vers Le Père, que
s’opèrera le passage du gouffre pour les retrouvailles
bienheureuses avec Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa
Lumière. Home, sweet home.
Ceci dit, La Révélation d’Arès apporte quand même
d’autres éléments disséminés au sujet de l’âme,
auxquels vous ne faites pas allusion, par exemple : l’hâ
qui caille, qui est dure comme la pierre et il
n’y a rien de plus léger (xxxix/10),l’âme
qui peut être souffrante (4/5), l’âme qui peut
être propre (26/12), et qui donc peut aussi
vraisemblablement être sale...
Que nous en dites-vous ?
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Il est vrai que je ne dis rien de l’hâ qui caille,
qui est dure comme la pierre et il n’y a rien de plus
léger (Rév d'Arès xxxix/10), rien de l’âme
qui peut être souffrante (4/5), rien de l’âme
qui peut être propre (26/12), encore que je vous
rectifie ici : La Révélation d'Arès parle d'âmes
propres et non d'âmes qui peuvent être propres. Je
crois qu'il n'existe que des âmespropres ; il
n'existe pas d'âmes sales. Je ne parle ni d'ha qui
caille, ni d'âme souffrante (la pénitence
étant souffrance, du moins la mienne l'est, l'âme
qui en résulte est souffrante par effet de
voisinage), parce que cela n'ajoute rien à la pénitence
que je dois faire pour me doter d'une âme. C'est
comme les personnes (notamment les rastas) qui me demandent
si Adam était blanc, noir ou jaune. Je leur répond : "Je
m'en fiche. Je ne serai ni sauvé ni perdu en sachant cela,
mais uniquement en faisant pénitence." Ceci dit, j'aime votre slam que nous apporte votre
commentaire — C'est ainsi que vous appelez ce type de
poésie, je me souviens de la matinée où nous parlâmes en
comité de la future soirée de la Bastille avec
l'orchestre... pardon (je date !)... le groupe de frère
Daniel. Vous m'avez alors appris ce qu'était le slam —. Ici
vous parlez d'une "Autre Vie sur cette terre,
encore possible, parce que votre temple n’est ni église,
synagogue ou mosquée, ni république ou royauté, ni règles
laborieusement édictées," et vous me rappelez ce récit que
rapporta un ami de Jean Giono après que l'âme de
ce grand poète provençal — homme bon qui ne pouvait qu'avoir
une âme, non ? — fût partie courir dans les
collines manosquines avant de s'envoler pour la lune. Un
touriste un jour aborda Giono pour lui demander comment se
rendre à une certaine église (synagogue ou mosquée, je ne
sais), et Giono, qui était farceur, lui indiqua la direction
opposée mais en lui recommandant de visiter un nombre
considérable de sites intéressants : maisons, croix, monts,
puits, fontaines, lavoirs, fermes, arbres, etc. Quand le
touriste eut disparu, parti dans la mauvaise direction,
l'entourage de Giono lui fit des reproches : "Pourquoi avoir
égaré ce pauvre homme ?" "Je ne l'ai pas égaré, répondit
Jean Giono. Je lui fais voir du pays." Ainsi, frère Claude,
vous nous emportez à travers votre monde spirituel sous les
accents de votre slam. Merci, mon frère.
Je crois que la meilleure façon d'écrire a pour but deux
choses nécessaires pour que l'écriture ne soit pas
échec : Un, c'est d'abord d'être lu ou entendu,. Deux,
c'est de mettre les lecteurs ou auditeurs en marche. Si
votre slam met ses auditeurs en marche, alors, c'est très
bien. C'est mon souhait le plus cher pour votre slam que
j'ai lu avec attention (mais ce n'est peut-être pas ainsi
qu'il faut le lire ?) Connaissant très mal ce genre... et
même ne le connaissant pas du tout, parce que je ne me
souviens pas avoir entendu un slam (j'ai entendu du rap...
auquel je ne comprenais rien... ce n'est pas pareil, je
pense), je suis très "mal barré", comme dit mon petit-fils
Samson qui... tenez-vous bien !... vient de rater son permis
de conduire, non parce qu'il ne sait pas conduire (il
conduit très bien), mais parce qu'il a oublié sa carte
d'identité. Je trouve ça poétique ou, comment dire ?
slammique ou slammant... Si ça se dit ?
26avr17 184C21
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, et d'ailleurs je ne suis pas
sûr de savoir ce que c'est réellement, mais mon ami Stéphane
— que vous connaissez, je crois — me dit que vous êtes un
sage, qui donne de bons conseils en matière de politique.
Je ne sais pas pourqui voter. Donnez-moi un conseil.
Je ne suis pas croyant. Ne me bassinez pas avec des mots
comme Dieu, péché, prière, pénitence, etc. s.v.p.
Jean-Jacques N. d'Île de France
Réponse :
Donné-je "de bons conseils en matière de politique" ? Comme
je n'aime pas la politique, je ne crois pas que je sois un
bon conseilleur à son propos. Je conseille plutôt de s'en
éloigner pour construire un autre monde non politique, un
monde de l'homme au sens noble et libre du mot,
l'homme retrouvant sa vocation sacrée, non l'être humain qui
se contente des autorisations que lui donnent les
politiciens.
Il est toutefois vrai que, dans l'état actuel des choses,
nous subissons la politique, nous vivons sous sa férule,
nous lui payons les impôts qu'elle exige sans qu'elle nous
en reverse un centime pour notre mission considérée comme
n'étant "pas d'intérêt public", nous sommes soumis à ses
lois, etc. Alors, en attendant que nous voyions les masses
éclater et se constituer en petites unités humaines dans
lesquelles les hommes pourront vivre selon le Sermon
sur la Montagne, nous nous efforçons de subir le
pouvoir politique avec le moins de problèmes possible.
Je suis toujours en voyage et je ne détecte que votre
commentaire ce matin. Il y en a probablement d'autres, mais
le wifi dont je dispose est déficient et capricieux, je
reçois mal. Je n'ai donc ce matin que votre commentaire, qui
ne parle pas de l'âme, mais des élections.
En effet, François Fillon a explicitement indiqué qu’il
voterait "en faveur d’Emmanuel Macron". Le lendemain, le
bureau politique des Républicains a appelé à voter pour le
candidat d’En Marche ! : "Face au Front National,
l’abstention ne peut pas être un choix. Nous appelons à
voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second
tour de l’élection présidentielle", dit le texte adopté.
Benoît Hamon, de son côté, a appelé les Socialistes à
"battre le plus fortement possible le Front National en
votant pour Emmanuel Macron." Je comprends votre problème :
Pour qui voter le 7 mai ?
Sur le papier, les voix d’Emmanuel Macron (24 %) + celles de
François Fillon (20 %) celles de Benoît Hamon (6,4 %)
= 50,4 % des suffrages exprimés en faveur de Macron au
second tour. Mais je ne suis pas du tout sûr que ça se
passera comme ça, parce que les candidats battus ne sont pas
propriétaires des bulletins qui leur ont été favorables. Une
grande quantité de votants n'ont pas pris position pour le
second tour. Mélenchon (19,6 %) ou "La France insoumise" n'a
pas donné de consigne de vote et, je pense — je ne suis pas
accroché aux nouvelles pour tout savoir de minute en minute
— que Nicolas Dupont-Aignan (5 %) n'en a pas donné
davantage. Il aurait même recommandé de se prononcer "en
homme libre" et personne ne sait vraiment ce que ça veut
dire. Bref, les chances de Marine Le Pen restent
importantes.
Je vous dis tout de suite, puisque vous semblez quêter mon
opinion, que je ne suis favorable ni à l'un ni à l'autre. À
mes yeux, ni l'un ni l'autre n'est capable de sortir
la France de son bourbier. Dans leurs discours je sens une
envie folle d'être élu, mais pas du tout un grand intérêt
pour l'homme fondamentalement et existentiellement parlant.
J'avais senti un peu plus d'intérêt pour l'humanité
ontologiquement parlant chez Fillon. Si vous considérez le
programme économique seulement, je pense que vous pouvez
voter pour l'un ou pour l'autre qui, par des voies très
différentes, arriveront au même résultat : à pas grand
chose, à mon avis... mais je ne suis pas économiste. Si vous
considérez le souci des deux candidats pour l'homme, alors
faites comme moi: Hésitez à aller voter et si vous ne votez
pas, ne vous considérez pas comme "irrespondable".
Donc, les consignes de vote sont une chose, le choix libre
des électeurs en est une autre. Notamment, combien
d'électeurs de François Fillon iront-ils chez Macron et
combien chez Le Pen ? Inconnue totale.
En déplacement en Mayenne, François Hollande a dit :
"Rien n’est fait". De plus, il s'est inquiété de "l'absence
de prise de conscience de ce qui s’est passé dimanche."
Comprenne qui pourra !
Ceci dit, où va le monde ? Je pense que cette question est
très importante dans le choix fait au cours de cette
élection présidentielle française, les deux tours considérés
! C'est quand je me demande : "Où va le monde" que je me
sens tout à la fois tout petit — que suis-je, poussière de
Français — et très grand — J'ai la Puissante et
Sainte Lumière d'un grand phare qui éclaire devant
moi : La Révélation d'Arès —. Je vous invite ici,
puisque vous semblez vouloir suivre mes conseils, à voir les
choses au niveau supérieur, qui est inévitablement
spirituel.
L'homme est spirituel, il n'est pas politique,
fondamentalement parlant. Mais me suivez-vous sur ce
plan-là, ce plan qui est le seul qui, en réalité,
m'intéresse ? D’un côté, il y a ceux qui regardent le monde
du point de vue de la géopolitique. De l’autre, ceux qui le
regardent du point de vue de la géoéconomie. Moi, je cherche
ceux qui le voient du point de vue spirituel et je ne vois
pas grand chose, alors que tout est là en réalité. Êtes-vous
intéressé par le spirituel ? Votre commentaire ne le dit
pas.
Dans le monde les hommes, pas les politiciens, les hommes
dont les pensées retiennent notre attention dans la
perspective d'un véritable progrès de l'homme, le seul
progrès ontologique étant spirituel à mes yeux, ces hommes
forment une troupe apparemment hétéroclite. Ils ne se
présentent à aucune élection. Le croyant, le philosophe,
l'aimant, mais aussi le libérateur, le sociologue non
idéologique, l'activiste des droits de l'homme, la féministe
militante, l'écrivain bien-pensant, etc., ne constituent pas
une classe ou un parti. Ils forment quelque chose comme un
monde d'idées informel et fragmenté, mais d'une richesse qui
malheureusement n'entre pas en ligne de compte dans le jeu
politique.
Où commence alors et où finit ce monde, où est dans ce monde
la limite entre dupeurs et dupés ? Quels sont les
raisons et les mobiles de ces humains-là ? Ce sont là des
questions extrêmement difficiles, et notre mission dans la
rue le constate tous les jours. On ne saurait répondre avec
certitude même en simplifiant les choses au niveau pénitents/non-pénitents,
sinon pour voir que dupeur et dupé peuvent se mêler
chez la même personne, parce que l'homme de base est perdu,
ne sait plus où se diriger, parce que les raisons ne sont
pas identiques pour tous les acteurs. Le fond de chacun est
invisible, insensible ; on ne connaît jamais les hommes
jusqu'au bout. Vous êtes le cas typique de l'homme qui ne
sait plus où il en est. je veux vous remettre sur les rails,
frère Jean-Jacques.
Iil nous faut absolument aller plus loin que ce que nous
voyons et entendons, mais là, c'est vrai, nous avançons à
l'aveuglette dans les brouillards intérieurs qui, d'un côté,
célèbrent l'espérance de l'humanité nouvelle qu'appelle Dieu
à Arès, mais qui, d'un autre côté, abaissent l'être humain,
le rendent désespérant. Cette contradiction, source de
tension, ne dit-elle pas quelque chose sur ceux qui, nous
l'espérons — sinon nous ne serions pas missionnaires —,
réussiront là où le christianisme d'église a échoué.
Ce n'est pas de la politique que naîtra une humanité
nouvelle, réconciliée, fraternelle, ça c'est sûr ! Ce sera
l'effet de ce qu'on peut appeler les nouvelles Lumières par
allusion à la Lumière du Père de l'Univers :
Nulle adversité, nulle exclusion, des hommes libres
liés par petits groupes par des affinités pénitentes,
chacun armé de sa dignité humaine totale et respectée, le péché
aboli, la science et la technique conservées quand elles ont
bienfaitrices, le mal radié de la vie collective par la
volonté de Bien. Quel candidat aux élections
a-t-il parlé de cela ? Aucun. Peut-être parce qu'ils ne
considèrent pas la politique sous cet angle-là, sans voir
que si la politique devait trouver quelque valable raison
d'être, c'est sous ce jour qu'elle devrait voir l'électeur
que vous êtes, Jean-Jacques.
Les "valeurs" modernes veulent libérer les hommes du recours
aux vertus spirituelles et surnaturelles : La science
moderne n'a que faire de la foi ! Les plaisirs dispensent de
l'espérance. La compassion humanitaire moderne vaut mieux
que l'amour évangélique, etc. La modernité croit abolir le
temps des préjugés, mais elle introduit dans la vie plus de
préjugés encore. La foi en l'homme comme image et
ressemblance du Père ne suit pas la foi en l'humanité
à la manière de la loi des rats. La loi des
rats travaille à dégrader ou humilier l'homme en le
jugulant. Tout un courant de l'écologie est une insulte
faite à l'homme : des écolos larmoyants considèrent que
l'éléphant et le gorille méritent mieux que les hommes qui
dans ces régions cherchent des terres à cultiver. Les hommes
sont traités comme moins que les animaux, comme des choses,
des poussières d'étoiles, disent les "savants" qui ne voient
que matière et réactions physico-chimiques, mais qui
pourtant butent sur de gigantesques énigmes : la
matière, la vie, l'esprit, le temps, l'espace, l'infini, le
néant. Discutez avec un politicien et vous verrez que pour
lui le problème des centrales nucléaires est plus fort, plus
théologique, que l'amour du prochain.
On ne sait encore rien de de la vie scientifiquement. Rien !
L'esprit se réduit à la matière nerveuse, disent des
neurologues qui sont incapables d'expliquer comment leur
matière pensante peut se penser comme matière. L'homme est
tout proche du grand singe, disent les rationalistes dont le
savoir scientifique ne fait, en fait et à leur insu, que
creuser l'écart entre l'homme et l'animal, alors qu'ils
croient faire le contraire. Les hommes de science sont des
théologiens d'un genre nouveau et les politiciens les
suivent comme des gros bêtas. Et tous ces propos sont
rapportés et répétés avec complaisance par les media. Ce qui
abaisse l'homme au niveau de l'animal est bienvenu alors
qu'en fait il creuse l'incompréhension de ce qu'est
l'humain. Les hommes "importants" de notre temps en sourient
d'aise. Mais quel avenir pour les poussières
d'étoiles ? Quelle liberté là où règnent les lois de la
matière dont serait exclusivement fait l'homme ? Que vaut la
libération de l'homme quand c'est l'animalité, la
matérialité sur deux pattes, même pensante, qui
domine ?
L'homme est ce qu'est la société en fait, disent les
sociologies et anthropologues à la mode, suivis par les
politiciens ? Quel prix pouvons-nous dans ces conditions
d'absurdité accorder à la politique ? La politique échappe à
la règle la plus élémentaire de la raison. L'humain est tout
entier historique, affirment les historiens, mais ces
historiens, suivis par les politiciens, peuvent-ils
comprendre des vivants qui n'ont rien de commun avec
eux ? Non. L'homme a une nature, dit l'économiste, qui
se réduit à des calculs intéressés ; quels sont dans ces
conditions les calculs des économistes ? L'inconscient
nous domine, disent les psychanalystes qui, eux, prétendent
s'expriment en toute conscience. On voit là un des traits
dramatiques de la pensée contemporaine : Rien ne tient
par la raison, tout n'est plus que mots, idée... et
politique. Oui, où va le monde dans ce conditions ?
Pharamineux est le nombre de penseurs qui viennent
"dissoudre l'homme", comme disait Claude Lévi-Strauss.
"L'homme est destiné à s'effacer," disait Michel Foucault,
"tel à la limite de la mer un visage de sable." Où
allons-nous, où allons-nous, mon frère ?
Pardonnez-moi ce long exposé, où, pour ne pas vous
indisposer, j'ai évité les mots comme Dieu, péché,
prière, pénitence, etc., mais j'avais besoin de vous
dire cela pour vous faire comprendre que le sort de l'homme
et de toute l'humanité existentielle n'est pas lié aux
élections présidentielles en France.
Alors, peut-être ferez-vous comme moi : Peut-être ne
voterez-vous pas cette fois ?
J'ai un peu de temps, il pleut, je ne serai pas occupé avant
ce soir... Alors je vous ai barbouillé une grande réponse
sur un grand espace. Vous ai-je intéressé... ou barbé ?
Quoiqu'il en soit, et puisque vous êtes d'Île de France, je
vous rappelle, ou je vous apprends, que nous avons une
mission à Paris, 32 rue Raymond Losserand dans le quartier
de Montparnasse.
26avr17 184C22
Bien aimé Frère Michel,
En 2014, les "anonymous" ont publié un article calomnieux à
mon encontre potentiellement nuisible pour mon travail*. En
effet, je suis (...) je peux être éjecté au moindre soupçon
d'appartenance à ce qui ressemble de près ou de loin à une
secte (que ce soit avéré ou non, la rumeur suffit). J'avais
pris conseil auprès de vous et vous m'aviez conseillé de
laisser faire. Je pensais que la chasse aux sectes était
révolue. Pourtant, il semblerait que quelqu'un cherche
encore à me nuire ou à nous nuire indirectement.
Aujourd'hui, quand on tape mon nom sur Google, en deuxième
page apparaît un nouvel article paru dans un autre forum
dans lequel on retrouve encore une fois le témoignage de
(...) ainsi que des allégations calomnieuses à mon encontre
et à l'encontre des Pèlerins d'Arès. Je passe sur les
affirmations diffamatoires du type "pèlerins d'arès =
pédophiles". Mon père est aussi cité.
Le plus gênant est cette image :
Image intégrée :
dans laquelle est associé mon nom, le nom de l'un de mes
employeurs et le mot secte accolé aux Pèlerins d'Arès et le
vôtre un peu plus bas en tant que "gourou" de la secte. [Mon
employeur] me demande des comptes et de résoudre ce problème
car sa réputation est en jeu. Ma collaboration avec eux
aussi par voie de conséquence.
Aujourd'hui, je ne peux plus rester passif car mon travail
en dépend. N'importe quel employeur, collège ou élève tapant
mon nom sur google (et ils le font, soyez en sûr !) peut
tomber là dessus. Ayant peu de temps à consacrer à une
réflexion approfondie, ils ne chercheront pas à comprendre
et au mieux passeront leur chemin, au pire propageront la
calomnie. Je vais donc agir pour faire le ménage.
Dans un premier temps, il me faut rassurer (...) sur le fait
que nous ne formons pas une secte.
À cet effet j'ai contacté l'administrateur du site
"convergence spirituelle" pour qu'il fasse retirer
l'article, mais je crains que cela reste sans effet.
Ensuite, je suis allé sur le site internet de la miviludes
qui ne diffuse plus de liste de secte depuis quelques
années. Depuis 1996 et le fameux "rapport parlementaire",
seul un rapport de 2005*** fait mention des Pèlerins d'Arès
: "le mouvement guérisseur d’inspiration religieuse, les
Pèlerins d’Arès, semble retrouver un regain d’activité dans
la capitale via son siège "l’Eau bleue" où se tiennent des
conférences régulières avec distribution de tracts
promotionnels."
Pensez-vous que la Miviludes soit en mesure de fournir un
document ou une preuve écrite attestant son retrait des
Pèlerins d'Arès comme un mouvement sectaire ? Pourriez-vous
m'indiquer une personne à contacter ?
Dans un second temps, il faut que je nettoie internet de
toute allégation diffamatoire à mon encontre et dans un
cadre plus large à l'encontre des Pèlerins d'Arès.
La CNIL donne des procédures pour faire valoir un droit
européen le "droit au déréférencement". Les moteurs de
recherche comme Google, Yahoo et Bing proposent aussi des
formulaires de déréférencement.
Je me demande même s'il ne faut pas supprimer la photo que
je vous ai envoyé sur votre blog dans le commentaire (...).
Si les procédures auprès de la CNIL et des moteurs de
recherche ne portent pas leurs fruits, nous passerons par
les voies légales pour faire valoir nos droits. Je suis en
contact avec (...) pour ces aspects.
Je n'en veux pas à mes frères qui propagent ces calomnies.
Je suis convaincu qu'ils pensent bien faire, par ignorance
ou aveuglement. Nous avons patienté pendant des années.
Aujourd'hui je crois que nous devons agir.
Merci pour votre attention et vos conseils.
Avec vous dans l'accomplissement de la Parole, je vous
embrasse fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Un frère, dont le blogger tait le nom pour ne pas le gêner.
Réponse :
Mon frère, je suis désolé que vous soyez à ce point ennuyé
par cette calomnie signée "anonymous" qui circule sur
l'Internet, mais je suis étonné que votre employeur vous
"demande des comptes et de résoudre ce problème car sa
réputation est en jeu." Notre mouvement de libération
spirituelle, tout le contraire d'une secte — nous ne sommes
pas une religion, nous n'avons aucun dogme, aucun chef,
aucune loi interne, etc. — a des milliers de frères et
sœurs, dont beaucoup ont des situations en vue bien plus
importantes que la vôtre, qui sont dans l'administration,
l'armée, l'enseignement, la police, en contact de jeunes, de
malades, de public, etc., mais aucun, à ma connaissance, n'a
les problèmes que vous avez.
Il y a des années nous avons fait intervenir la CNIL contre
ce même "anonymous" qui me calomniait, mais la CNIL nous a
répondu qu'il ne s'agissait pas des célèbres "Anonymous" de
langue anglaise, qui ont dénoncé quelques scandales
internationaux, connus pour leur slogan (ici en français :)
"Nous sommes Anonymous. Nous sommes Légion. Nous ne
pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Redoutez-nous !", qui
se disent "Groupe d'affinité décentralisé dans la région
Monde", et qui apparaissent parfois en public portant le
masque de Guy Fawkes de la bande dessinée V pour Vendetta et
son adaptation au cinéma. L'anonymous qui vous calomnie
serait un internaute isolé, un individu seul dans son coin,
peu expert en graphisme (son site est un bricolage d'amateur
maladroit, sans style ni charme), qui n'a pas pu être
localisé. C'est le problème de l'Internet : Un individu
tout seul ayant quelques connaissances en informatique peut
prendre n'importe quel pseudonyme ou emprunter un nom
célèbre et se livrer à quantité d'attaques calomnieuses. Ils
seraient assez nombreux sur l'Internet. On ne peut rien
contre ça, parce que même si l'individu est localisé et doit
cesser de répandre ses bobards, il réapparaît sur le web
sous un autre nom. C'est sans fin, parce que l'individu en
question est généralement un pauvre homme isolé et sans
moyens, qui n'a rien à perdre dans la vie.
Alors, faites comme moi, pardonnez ! Oubliez ! Ne vous
laissez pas intimider.
Je suis un homme seul et débordé de travail et je n'ai pas
le temps de m'occuper des gens qui me calomnient et qui ne
manquent pas. Ils sont nombreux et je n'ai même pas souci de
les connaître. Il est inévitable qu'un mouvement de
libération spirituelle comme le nôtre soit calomnié. Il y a
même de simples lycéens harcelés sur le web qui se suicident
tant ils sont affectés par des attaques perfides et anonymes
d'autres lycéens. C'est l'air de la Calomnie chanté sur
l'Internet.
Un grand, le plus célèbre des calomniés et qui, pour cela,
finit non seulement accusé de tous les maux mais cloué sur
la croix, Jésus, pourrait vous en raconter sur le sujet. Un
autre, dont j'ai parlé sur ce blog, Giordano Bruno finit,
lui, sur le bûcher. Il fut accusé d'être athée (en fait, il
était panthéiste) et hérétique (il croyait à la
réincarnation des âmes, il proclamait que Jésus-Christ
n'était pas Dieu, que le Saint-Esprit est l'âme de ce monde,
que Satan serait finalement sauvé, ce qui était d'ailleurs
aussi la théorie de saint-Isaac le Syrien). Une statue de
bronze à son effigie trône sur les lieux de son supplice au
Campo de Fiori à Rome. Giordani Bruno compte au nombre des
martyrs de la pensée.
Il n'y a malheureusement pas de solution légale à ce
problème. Pour l'heure l'Internet, espace où on ne sait pas
qui est qui, est un terrain vague où l'on ne peut empêcher
les chardons et les herbes folles de pousser. Vous avez le
choix entre deux positions : Avoir confiance en l'avenir,
garder l'espérance et la foi et ne plus vous préoccuper des
calomnies stupides qu'anonymous lance à votre propos, ou
nous quitter, mais cet anonymous vous poursuivra peut-être
méchamment quand même. Dame ! On ne connaît pas le nom de
celui qui se cache derrière Anonymous : c'est un très bon
paravent et votre employeur devrait le savoir et hausser les
épaules.
Quand on vous demande si vous êtes Pèlerins d'Arès, répondez
: "Mais oui je le suis et j'en suis fier. Merci de me donner
l'occasion de vous parler d'un grand mouvement de libération
spirituelle, non religieux, encore moins sectaire, qui est
un grand mouvement d'espérance, qui prêche le Bien,
auquel je vous invite à vous joindre."
Quant à la Miviludes, je n'ai plus de contact avec cet
organisme depuis longtemps. Vous ne pouvez pas empêcher des
anonymes de publier les stupides publications de la
Miviludes d'il y a plus de dix ans, que d'ailleurs elle a
cessé de publié en raison de leurs stupidité et fausseté et
des problèmes que cela lui a causés. Qualifier les Pèlerins
d'Arès de "guérisseurs", quelle bêtise et quelle ignorance !
Nous aimerions que les gens disent à notre propos des choses
vraies et bienveillantes, mais ce n'est pas le cas parce
qu'il y a partout des esprits perfides, venimeux, scélérats,
ce qu'on appelait autrefois des "corbeaux" au temps où les
lettres anonymes faisaient des ravages, brisaient les
réputations, et cela, pour l'heure, nous ne pouvons pas
l'empêcher.
Courage, mon frère ! Gardez votre dignité ! Soyez forts et
restez imperturbable face à ces méchancetés qui vous
affectent.
26avr17 184C23
À trop chercher à s'enrichir de 'tout et de rien',
à trop chercher cherchant avidemment ce qu'il croit pouvoir
lui permettre d'accéder au bonheur
à trop chercher aussi dans tout ce qui est peut etre déja
vide...
l'homme devient sec !...
et puis au détour du Sentier sur lequel nous
marchons tous ...
là, poussant malgré la caillasse, le froid, la gréle , la
neige, la pluie, vents et marées, brumes et brouillards
les voila ! les fréres et sœurs de Chemin.
Chacun avec sa fougue, sa force , son rythme, ses mots , sa
musicalité.
Chacun nous frappe, nous interroge, nous donne à lire, à
entendre, à voir, à ressentir, à s'éberluer, à
s'interpeller,,,
Ils nous Happent,
ils sont là,
et viennent avec nous Souffler de ce Vent Fou !
Il y germe l'Espérance.
En lecture du soir, du matin, du jour, d'un 'instant de paix
bienvenu, ils sont là de leurs commentaires, de leurs
pensées et deleurs poémes... avec tous.
Belle route à nous tous, nous qui à travers votre blog,
frére Michel, nous croisons, nous découvrons, nous
rencontrons, nous parlons, nous écoutons.
Belles pensées fraternelles,
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous avez, ma sœur Brigitte, un très beau don de poètesse.
Moi, qui ne suis pas poète, j'admire toujours ceux qui comme
vous peuvent avec des mots construire une tonnelle sous un
printemps perpétuel, tonnelle avec des fleurs, des oiseaux,
des abeilles et, en plus chez vous, la Parole de Dieu
descendue du Ciel accompagnées des mélodieuses harpes
angéliques. Quand j'étais enfant, ma tante Gaby, sœur aînée
de mon père, avait dans son jardin une tonnelle comme ça,
rue Danton à Suresnes, où nous déjeunions, mes parents ma
sœur et moi, les beaux dimanches ensoleillés d'avant 1939.
Merci pour ce commentaire poétique, ma sœur Brigitte.
Je me souviens encore de votre première lettre. Avec une
écriture large, vraiment très particulière. Je me suis dit
:"Est-ce là un héroïne existentielle comme nous en
recherchons ?" La réponse était oui et ne tarda pas à venir.
Vous étiez quelqu'un sans cesse sur le point de naître. Il y
a des personnes comme ça. Vous êtes née Pèlerin d'Arès.
Qu'elle est bonne, au milieu de ce monde d'incrédule, qui
nous glace, la chaleur singulière de votre écriture. Quand
vous êtes en mission, parlez-vous aux gens de cette façon-là
?
26avr17 184C24
Extrait de l'album Lamomali de M-Matthieu Chedid - Avril
2017
MATTHIEU CHEDID & FATOUMATA DIAWARA - Une âme (LIVE)
Ceci n'est pas un commentaire, plutôt le partage d'une
musique qui me semble bien illustrer votre entrée
car : "Il faut des âmes pour faire la Vie comme il faut des
artistes au travail pour faire l'Art."
Réponse :
Merc, ma sœur Eva, pour ce commentaire qui nous apporte de
la musique.
Je suis en voyage et je ne peux pas l'écouter (je n'ai qu'un
portable avec un haut-parleur nasillard et grinçant), mais
des frères pourront sans nul doute l'entendre.
26avr17 184C25
Je cherche à contribuer à ce sujet difficile par un
commentaire.
Je me souviens avoir demandé à notre frère Arnaud Z. qui
vivait à Paris à l’époque lointaine de mon engagement :
”Qu’est-ce que l’âme ?”. Il m’a fait une réponse
qui reprenait ce que vous en disiez : ”Le véhicule
ascensionnel…”
Je ne fus pas satisfaite par sa réponse qui ne m’éclairait
nullement. Je comprends maintenant grâce à cette entrée que
l’âme n’est pas définissable comme vous le dites
très clairement : ”Qu'est la substance de l'âme ? Je ne le
sais pas plus que je ne sais de quelle substance est fait
Dieu.”
Je voudrais simplement rapporter les propos de Rabbi Shmelke
que trouvés dans Martin Buber (L’homme au raifort et autres
récits hassidiques). Buber que vous avez cité dans le blog
183. Ce Rabbi Shmelke aurait dit : ”Jusqu’à présent, j’usais
de mortification à l’égard de mon corps, afin de le rendre
capable de porter décemment mon âme. Mais,
maintenant, j’ai vu et compris que l’âme est
capable de porter le corps et ne réclame donc
aucunement la séparation. C’est la Sainte Parole que nous
donne la Torah : ”J’établirai Ma Demeure au milieu de vous
et Mon Âme ne vous dédaignera pas.”
Car l’âme ne doit point dédaigner le corps.”
En voilà un qui a dû comprendre que l'homme est de chair,
d'esprit et d'âme… Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, Rabbi Shmelke, de son nom complet Shmouel Shmelke
HaLevi Horowitz de Nikolsbourg (né en 1726 à Tchortkiv en
Galicie, mort en 1778 à Nikolsbourg en Moravie) fut un
rabbin orthodoxe. Il se disait descendant direct du Prophète
Samuel... Admettons ! Pourquoi pas ? Mais ce n'est pas ce
qui le rendit célèbre. Ce qui le rendit célèbre c'est la
fondation du Mouvement Hassidique. De là qu'on trouve Martin
Buber et ses "Récits Hassidiques". Il y a longtemps que j'ai
lu ce gros livre ; je ne me souviens pas de Rabbi Shmelke en
particulier, mais le style hassidique, oui, c'est tout à
fait cela !
Il ne trace pas pour rien sa lignée directement au prophète
Samuel, lui aussi un lévite.
Merci, ma sœur Françoise, pour ce beau commentaire.
26avr17 184C26
S'il est bien une chose que l'homme ne peut créer par
quelques artifices que ce soit, c'est bien l'âme.
L'âme-éprouvette, ça n'existe pas.
La naissance de l'âme, qui est le vrai corps
de l'homme, ne nait pas du ventre de la mère, dit La
Révélation d'Arès (17/5).L'âme est le
produit du bien, le bien accompli par la
pénitence.
De fait, tout corps qui nait a besoin pour grandir, se
développer d'une nourriture spécifique (la gelée royale
transmute une abeille en reine). Pour l'âme il
s'agit d'ascension ! Sa nourriture spécifique,
c'est la Parole accomplie.
La Parole pure non frelatée, non polluée, c'est celle qui
nous vient de La Révélation d'Arès.
Et puis, nous avons aussi besoin d'un "père nourricier" en
la personne de notre cher prophète qui, pour
rendre cette Parole assimilable, nous la prémâche
inlassablement avec patience et amour.
Oh ! les marmots de Mikal (xxx/13), le petit reste,
a compris cela !
Hé oui ! Nous avons un prophète à cause du péché
et pour sauver le monde, mais pas pour des prunes !
L'expression "pour des prunes" vient du siège de Damas, en
Syrie, lors de la seconde croisade repoussée en seulement
quatre jours. Les Croisés sont rentrés vaincus et sans
gloire. La seule chose qu'ils ramenèrent, fut une nouvelle
variété de prunes : la prune de Damas. Ils ne sont donc
allés à la guerre, littéralement, que "pour des prunes".
Dominique F. du Roussillon
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire et pour nous
rappeler l'étymologie de l'expression "pour des prunes" que,
pour ma part, je ne connaissais pas, mais je ne suis qu'un
ignorant. Je le dis sans cesse à sœur Christiane : "Je ne
suis qu'une croûte" (dans mon langae : un cancre, un
inculte). Merci d'ajouter un petit quelque chose à mes
faibles connaissances. Mais enfin, je connais à peu près
bien La Révélation d'Arès et j'arrive à ne pas
faire trop honte à la fonction que le Père m'a confiée. Ouf
!
Je crois que la sincérité est la ligne de démarcation entre
l'ignorance et le prophétisme. Je m'efforce de monter la
garde sur cette ligne.
Mais je travaille dur à devenir un pénitent et
j'espère bien avoir une âme, qui ne naquit
pas du ventre de ma mère, mais qui naît de mes
ahanements pour être un type à peu près bon, à
peu près fraternel, à peu près généreux, etc. J'ai fait une
longue réponse au gars Jean-Jacques (184C21) pour lui
expliquer que nous ne tirerons pas grand chose de
fondamentalement existentiel du bonhomme ou de la bonne
femme qui sera élu(e) le 7 mai, mais que nous tirerons
beaucoup de notre amour, de notre pardon,
de notre paix, de notre intelligence libre
de préjugés. Je sais que vous faites la même chose et que
beaucoup de nos frères qui, comme vous, moi, beaucoup des
nôtres, ne sont pas très malins, deviendront la grande
espérance du monde.
Non, je ne suis pas sût d'être "un père nourricier en la
personne du cher prophète qui, pour rendre cette
Parole assimilable, vous la prémâche inlassablement," mais
je fais ce que je peux. Sincèrement et obstinément.
27avr17 184C27
Cher frère Michel,
Votre décision probable de ne pas aller voter lors du
deuxième tour des présidentielles françaises, témoigne, il
me semble, d’un séisme marquant la rupture entre une société
et son personnel politique.
En effet, vous avez toujours jusqu’à présent demandé aux
précédentes élections, même à ceux qui prônaient
l’abstention, d’aller voter, ne serait-ce que contre le pire
candidat, parce que le Pèlerin d’Arès est un homme dans sa
société, etc. Vous-même avez indiqué avoir voté à chaque
fois – sauf erreur de ma part –, pour Cheminade une fois
(parce que c’était le seul à l’époque, aviez-vous dit, à
avoir parlé de la dette colossale de la France), une autre
fois Dominique Voynet, etc. Bref, le Pèlerin d’Arès est un
homme dans sa société ; mais la société actuelle s’éloigne
de plus en plus de la politique… Donc vous aussi sans doute,
c’est comme cela que j’analyse votre position actuelle.
Cela dit, il est quand même difficile de renvoyer dos à dos
Emmanuel Macron et Marine Le Pen, même du point de vue des
arguments les plus importants que vous aviez développés
avant le premier tour :
Macron — le seul candidat sur les 11 d’ailleurs à ce niveau
— vante encore les mérites de l’Europe ; Marine Le Pen veut
en sortir. Or il s’agit pour vous d’un marqueur fondamental,
pour ne pas revoir les atrocités du milieu du XXe siècle.
"Du point de vue des religions, Macron s’est par exemple
déclaré contre l’interdiction du voile à l’université, là où
Marine Le Pen n’a jamais de mots assez durs pour stigmatiser
les musulmans. Dans une longue interview à Marianne en
octobre dernier, Emmanuel Macron déclarait : "Je dénonce les
considérations qui demandent à des citoyens d'être
“discrets”, parce que les précédents historiques où l'on a
demandé la discrétion en matière de religion ne sont pas à
l'honneur de la République" (Marianne.net, 1er octobre 2016)
; ou encore (même interview) : "Le rapport religieux renvoie
à la transcendance et, dans ce rapport-là, je ne demande pas
aux gens d'être modérés, ce n'est pas mon affaire. Dans sa
conscience profonde, je pense qu'un catholique pratiquant
peut considérer que les lois de la religion dépassent les
lois de la République. Simplement, à chaque instant où il
est dans le champ public, les lois de la République
prévalent sur les lois religieuses."
Vous semblez ne pas sentir favorablement l’homme, et je ne
peux qu’inscrire cela dans mon esprit, tant je vous sais
perspicace — dame ! Dieu ne vous a pas choisi pour rien, et
vous a même doté d’un charisme supplémentaire —. Mais, d’un
certain côté (peut-être pas pour longtemps, je vous
l’accorde), Macron a un peu "sauvé" cette élection, en ce
sens que sa candidature est venue à point nommé répondre au
besoin manifeste des français de chercher une autre voie que
celle des partis traditionnels. Or, s’il ne s’était pas
présenté, n’aurait-on pas vu, en conséquence, un duel final
Le Pen-Mélenchon ? Là, pour le coup, c’était tout de même le
danger assuré.
Je ne roule pas du tout pour Macron (j’ai voté Fillon,
suivant votre argumentaire), mais je me dis tout de même
qu’avec lui, nous conserverons une certaine liberté, là où
Marine Le Pen représente le repli sur soi, l’égoïsme, le
rejet de l’autre, l’état qui surveille toujours plus ses
citoyens. Difficile, en ce cas, de laisser les autres
choisir à notre place.
Denis H. du Maine et Loire
Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire et pour tous les
rappels que vous me faites à travers lui.
Vous ne "roulez pas pour Macron, mais vous vous dites tout
de même qu’avec lui, nous conserverons une certaine liberté,
là où Marine Le Pen représente le repli sur soi, l’égoïsme,
le rejet de l’autre, l’état qui surveille toujours plus ses
citoyens. Difficile, en ce cas, de laisser les autres
choisir à notre place." Ceci pourrait signifier qu'au fond,
vous souhaiteriez me voir voter pour Emmanuel Macron.
Je ne vous le reproche pas. J'ai grand respect pour les
idées des hommes libres. Mais je vais vous dire mon
sentiment :
Aristote au commencement de sa "Métaphysique" a écrit il y a
deux mille trois cents ans : "Tous les humains désirent
naturellement savoir." Là est tout le problème, il est en
beaucoup de situations des cas nombreux où nous ne pouvons
pas savoir, au sens absolu du verbe, et où nous ne pouvons
que présumer, augurer, conjecturer, présager,
pressentir. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que le
calcul des probabilités était celui qui avait le plus grand
avenir.
Tout ce que vous me rappelez quant aux propos d'Emmanuel
Macron est juste. Trop juste ! Trop juste comme ce qui est
soigneusement préparé pour être très juste. Oh ! je peux me
tromper et il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher à
mes frères de voter pour M. Macron. Mais je me dispenserai
de voter pour lui, parce que je ne sais pas (au sens
aristotélicien de savoir), je ne sais pas du tout le fond de
cet homme-là et, cela étant, je ne suis pas sûr qu'il y ait
un fond. S'il n'a pas de fond propre, il
est l'instrument d'autre chose. Quel autre chose ? Comme je
le suppose sans le savoir absolument, je me dis que tout
peut ensuite arriver : le bon comme le mauvais. Je ne
voterai pas pour Marine Le Pen, mais voter pour Macron me
paraît hasardeux.
Je crois voir derrière Macron s'agiter les ombres des
puissances d'argent. J'ai bien peur que Macron forme la
manipulation qu'Hollande s'est préparée pour faire ce qu'il
ne peut plus faire lui-même, parce qu'ancien secrétaire
général des Socialistes et ayant déclaré que l'argent était
son ennemi n°1, il ne le peut pas sans avoir l'air d'être un
marionnettiste qui tire trop évidemment, scandaleusement,
les ficelles de sa poupée en sens inverse. Alors, il
pourrait avoir embauché un autre marionnettiste : Macron —
N'oublions surtout pas que nous avons affaire à des
politiciens, donc des gens très troubles —. Hollande aurait,
selon moi... mais je peux me tromper... Hollande donc aurait
compris que la situation en France était fichue — voyez la
dette qui augmente ! — si l'on ne rappelait pas au premier
plan les puissances d'argent (financiers, banquiers,
boursiers, affairistes, industriels, etc.), c.-à-d. ceux qui
prêtent leur argent à l'État, car enfin qui d'autre pourrait
lui prêter de l'argent ?! Macron a paru à Hollande être
tout à la fois assez souple et neutre, voire creux,
intérieurement et assez brillant extérieurement pour faire
ce passage magique de "l'argent c'est sale !" à
"l'argent c'est beau !"
Je crois que l'argumentation de Macron est très juste, comme
vous le rappelez, mon frère Denis, parce que les gens réunis
et payés (qu'on appelle "l'équipe de campagne" et payés par
qui, sinon par ceux qui ont l'argent ?) pour la lui
préparer me semblent avoir fait un admirable travail de
rassemblement de tout ce qu'il faut dire et ne pas dire pour
être élu. Je n'ai rien contre Emmanuel Macron en personne ;
c'est un frère humain auquel je dois l'amour évangélique,
mais le Sermon sur la Montagne ne me dit pas que
je doive suivre cet homme qui me paraît assez creux, qui me
rappelle beaucoup Reagan.
L'argent, évidemment, nous en avons tous besoin, j'en ai
besoin pour ma mission et pour le Pèlerinage, et l'État en a
besoin pour l'éducation, la sécurité publique, la médecine
pour tous, les routes, les ports, des salaires décents,
etc., mais il y a deux façons de voir l'argent : L'argent
comme moyen ou l'argent comme finalité. L'argent comme
moyen, c'est nécessaire, l'argent comme finalité, c'est un
terrible retour en arrière.
J'ai des doutes, des doutes solides. Je crois aussi que
c'est probablement le moment pour nous Pèlerins d'Arès de
commencer à lancer les concepts que la politique ne lancera
décidément jamais, parce qu'elle ne voit décidément pas
l'homme comme nous le voyons, même partiellement. Je vous
renvoie, dans ce domaine, à ma réponse à Jean-Jacques N.
184C21.
27avr17 184C28
Que dire de plus que ne dit La Révélation d'Arès
sur l'âme ? L'âme est cette part de nous qui ne fonctionne pas
comme fonctionne le monde,
elle a une dynamique totalement opposée.
Vivre son âme c'est vivre à contresens.
C'est vraiment rentrer dans une métamorphose, une
transcendance, parce qu'on se heurte à des vents contraires
et violents. L'âme, c'est le langage de Dieu en nous qui très
souvent vient nous perturber sous forme de conscience.
Je crois en Dieu. Pour autant ai-je une âme ?
En bon humain je ne suis que matière et esprit promenant mon
ennui et mon désespoir à travers les générations, avide de
jouir de ce monde pour vite en disparaître. L'âme me ramène à la Vie, la vraie, la Vie
perpétuelle, j'en suis l'acteur, le scénariste et le
réalisateur. L'âme n'existe et ne se construit que par la
synergie dans l'action du bien. "J'ai besoin de
vous pour être moi, tout comme vous avez besoin de moi pour
être vous-même ; je vais à votre rencontre parce que vous
possédez vraisemblablement une parcelle de vérité que je
n'ai pas." L'âme redonne la Vie au corps
et à l'esprit par le courage et la volonté d’être
libre de tout préjugé contre son prochain, libre
de toutes les dominations et de pratiquer l'amour, le
pardon, la paix et l'intelligence du cœur sans
restrictions.
Meilleurs salutations frère Michel.
Angel C.-D. de Genève
Réponse :
Non, mon frère Angel, ne dites pas : "L'âme me
ramène à la Vie" ni "L'âme
redonne la Vie au corps et à l'esprit",
parce que ce n'est pas l'âme qui fait cela,
mais la pénitence. L'âme naît de la pénitence
; elle résulte de la pénitence. Ne confondez pas la cause et l'effet ! L'âme est une qualité passive tant que vous vivez
dans votre chair, autrement dit tant que vous
dépendez de votre volonté d'être pénitent — pour que
nous fassion Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. L'âme ne
devient une qualité active qu'au moment de votre mort, quand
le cœur s'arrêtant et le cerveau devenant inerte, elle
s'envole vers le salut. Ceci dit, je vois ce que vous voulez dire et je suis
heureux que vous ayez conscience que vous êtes le producteur
de votre âme.
27avr17 184C29
Cher Frère Michel,
Je vous remercie d'avoir publié le lien musical que je vous
ai fait suivre (il vous était surtout adressé à vous !)
Cependant, pouvez vous, s'il vous plait, le corriger sur le
blog, car il renvoie directement à la fin du morceau...
Voici donc le bon lien à suivre :
https://www.youtube.com/watch?v=XoOjQWDCZVM#t=
Bonne fin de voyage,
Éva Le P.-R. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Éva, pour cette rectification.
27avr17 184C30
Cher Mikal, chers lecteurs du blog, L’âme ? Je ne sais pour ainsi dire rien sur elle
comme beaucoup. Au moins, cela m’évite de dire n’importe
quoi, car elle n’est pas dans les mots, mais dans la Vie
!
Pourtant, je la sens, je sens cette énergie, ce lien avec
l’universel, ce Tout Autre qui m’échappe, dans lequel je
peux me fondre ! Peut-être que je fantasme, mais bon !
Quand nous nous libérons et sortons des préjugés, des
jugements, des rancœurs, du péché, nous sentons
une légèreté, une libération de nos pensées. Je reste un
enfant ayant une confiance absolue en son père. Je crois en
Youou (Rév d'Arès xxx/24), donc je crois en ce
qu’Il nous dit sur l’ha !
Ce monde est d’une médiocrité déroutante, rien ne brille,
tout devient gris noir avec nos médias.
Le chaos en moi (violence, orgueil, méchanceté, jugement,
cynisme, etc.) doit devenir ordre : Sois un dans toi !
(Rév d'Arès xxiv/1), par la bonté, le bien,
l’amour donc : la pénitence vécue ! pour
être lumière pour nos frères humains (image et
ressemblance) en fusion avec le Tout !
Cela se fait par l’âme reconstruite, ce lien qui
nous unit au Père : Pourquoi Mon Œil voit(-t-Il) ton
œil ? Ton nerf (est le) Fils Jaune de Mon Nerf (Rév d'Arès
xxxix/2-3). L’homme qui retrouve sa vraie vie, l'ha,
la vie de son vrai corps, aussi légère qu’une fumée
pure (17/3), oui, sa vraie vie. Pourquoi ? il fut
créé délivré de son attachement trop terre à terre, déchargé
des lourdeurs du mal.
Voilà, je crois en cela et en la possible grandeur
de l’enfant du Père — le retour de l’enfant
prodige.
Alain J. de Lyon
Réponse :
J'aime votre façon d'exprimer votre foi : "Ce monde est
d’une médiocrité déroutante, rien ne brille, tout devient
gris noir avec nos médias. Le chaos en moi (violence,
orgueil, méchanceté, jugement, cynisme, etc.) doit devenir
ordre : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1),
par la bonté, le bien, l’amour donc :
la pénitence vécue ! pour être lumière pour nos
frères humains (image et ressemblance) en fusion
avec le Tout !"
Le Bien chez homo sapiens est d'abord humain, puis
atteignant des hauteurs sublimes devient transhumain, puis
dépassant le sacré devient divin en cela qu'il nous ramène à
la Source, au Tout. Alors nous ne sommes plus qu'un
avec le Bien. Gœthe dans un distique posa cette question : "Qu'est-ce
que le sacré ?" et y répondit ; "Ce qui unit les âmes."
Et, comme je le dis dans le paragraphe précédent, c'est vrai
: l'âme est une entité qui nous relie, qui nous
relie aux autres âmes, qui nous relie au Père,
qui nous relie à son Univers. C'est ainsi que,
comme le décrit le chapitre VI du Livre, j'ai
parcouru l'Univers.
27avr17 184C31
Bien aimé Frère Michel, prophète du Très-Haut,
Vous nous dîtes (183C12) : "Ayez donc vos égos, car chacun
et chacune de vous a sa puissance propre, mais d'orgueil
n'ayez jamais !" Vous faîtes bien de nous le redire parce
que je ne suis pas sûre d’avoir bien compris. Ce que j’en
comprends est-il juste, Frère Michel ? : Pénitence (Rév. d’Arès 30/11) et orgueil sont
antinomiques. Un Pèlerin d’Arès orgueilleux n’est pas pénitent,
comme un élève orgueilleux ne sera jamais un sage
s’il refuse d’écouter le maître.
Je tue mon orgueil comme j’essaie chaque jour, à chaque
instant, de renaître en Lui, de renaitre dans le Tout-Autre.
Myriam en tant que Myriam ne vaut rien. Celle qui vaut est
celle qui sera.
Je m’explique : Je ne vaux rien en tant que personne avec
mon foutu caractère, mes défauts, mes pensées, mon moi, mes
envies et, pour les qualités, à quoi servent-elles si elles
ne sont pas au service du Bien et donc de la Volonté
de Dieu ? Je ne vaux quelque chose que si je deviens
quelqu’un de bien, c.-à-d. si je me crée une âme,
si je contribue au changement du monde en Bien,
sinon je vaux autant qu’un cactus, qu’une chaise,
c'est-à-dire rien (ô le pauvre cactus, pas cool !).
Donc, ce "quelqu’un" que je veux devenir doit forcément être
de Bien, qui aurait pu être bouddhiste, chrétien,
musulman ou autre chose de Bien, mais j’ai décidé
de devenir Pèlerin d’Arès. Je ne suis donc plus rien pour
moi-même. Je suis entre deux : l’ancien moi n'existe plus
vraiment et le futur moi que je commence à être n'existe pas
encore totalement — Casse-tête pour les psychiatres est le
Pèlerin d’Arès : fou du péché, bi-polaire ? aïe
aïe aïe ! — Bref, j’ai décidé de ne plus pécher,
de faire le Bien et j’éveille ma conscience au gré
de la vie pour me recréer complètement, comme si j’étais
partie d’une page vierge.
En fait, il n’y a plus vraiment de Myriam comme il n’y a
plus, depuis longtemps, de Michel Potay, puisqu'il y a
maintenant un prophète. Je pense que même si vous
restez pécheur (personne n’est parfait en ce
monde), vous êtes, Frère Michel, arrivé à un point d’accomplissement
de pénitence exemplaire en ce monde. Vous vous
êtes entièrement recréé, vous n’existez donc plus en tant
que Michel Potay avec ses idées propres, son caractère, ses
envies, ses raisons… mais en tant que prophète
accompli, l’homme ultime, l’homme absolument et
totalement recréé dans et pour le Bien, fondu en
Lui, le Très-Haut, vous êtes le représentant de Dieu sur
Terre. Dieu est plus que simplement en vous (Il est en
chacun de nous), Il a pris en vous la place qu’Il doit
retrouver en nous tous encore et qu’Il retrouvera quand nous
nous serons totalement oubliés et recréés en Lui. Même si
vous restez un humain avec ses besoins physiologiques et de
chair, vous restez prophète même quand
vous regardez un film, quand vous travaillez, quand votre
conscience est réveillée. Absolument et continuellement vous
êtes plus qu’un homme.
Quiconque change sa vie en Bien devient
autre chose qu’un mort vivant, autre chose qu’un singe
qui parle et qui agite ses bras. Il retrouve Dieu en
lui-même. Il fait alors partie du Tout, il est lié à tout
l’Univers et à toute l’humanité vivante ou morte, bonne et
mauvaise, par son âme invisible. L’âme est créée, construite et achevée par l’homme
qui change et persévère [dans le changement].
J’aimerais, un jour, ne plus être celle que je suis encore
trop aujourd’hui et réussir à penser tout autrement ce que
je vis, vois, comprends, ressens, analyse… Je suis
incertaine que mes choix soient toujours bons, car on peut
toujours faire mieux dans une situation donnée, mais je me
dis que j’ai fait le maximum, à la hauteur de ma conscience,
à ce moment-là. J’essaie toujours de m’interroger après coup
et de prendre conseils pour progresser. Parce que la vie est
courte et il y a tant à se changer !
J’en ai écrit des brouillons pour la précédente entrée, mais
tous insatisfaisants. Quoi ajouter à ce que vous nous
enseignez ? Quoi dire de plus que Dieu et Son Témoin ?
Qui suis-je pour ajouter ma parole ? Bon, j'ai fait ce
commentaire, qui ne vaut pas grand chose.
Quand je vous lis, Frère Michel, ou vous écoute, quand je
lis la Parole, ou quand j’écoute mes frères et sœurs du petit
reste, la Vie qui coule m’envahit de la
certitude que j’ai beaucoup à accomplir. Je
voudrais tout comprendre, beaucoup changer,
beaucoup créer, faire beaucoup plus, pour faire avancer
notre mouvement, faire le maximum, car la vie est courte !
Mais je ne sais pas quoi faire de plus que ce que je fais
déjà.
J’ai parfois l’impression d’être en quête de la
compréhension absolue de ce que le Père attend de nous. Je
sais que je ne comprendrai jamais tout ce qu’Il veut dire et
que ma pénitence ne sera donc jamais parfaite, que
mon âme ne sera donc jamais extraordinaire, mais
Dieu ne dit-il pas: Soyez parfait comme votre Père
Céleste est parfait [Matthieu 5/48] ? J’en comprends
que nous devons tendre vers le Tout-Amour, le Tout-Pardon,
la Toute-Paix, la Toute-Liberté, la Toute-Intelligence
autant que possible, avec patience et mesure, mais
en ayant la certitude qu'on n'y parvient jamais totalement.
Nous, Pèlerins d’Arès, baignons en pleine incertitude, tout
en étant dans une Direction de certitude, dans la Bonne
Voie.
J’ai l’impression d’être parfois (seulement parfois ?) Irina
Spalko, la colonelle du KGB qui, dans le film Indiana Jones
et le Royaume du crâne de cristal, est prête à tout pour
acquérir la connaissance absolue mais qui, une fois parvenue
à réunir les 12 squelettes de cristal en une seule créature,
trouve la mort par désintégration : trop de Lumière d’un
coup. J’en arrive à ce que vous disiez plus haut dans votre
réponse 183C12 : "Nous ne sommes pas des techniciens de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
spirituelle. Pourquoi ? Parce que le Père nous prend dans la
vie et nous y laisse."
Il n’y a pas de recette miracle qui donne Tout, il n'y a pas
un chemin à suivre pour le Salut, puisque nous
avons la liberté de choisir parmi les multiples sentiers
(Rév. d’Arès 25/4-5). Mon sentier est celui
du petit reste et je fais tout ce que je peux pour
gravir les Hauteurs jusqu'au bout !
Certitude : nos vies seront imparfaites, même dans le Bien,
mais de nos pénitences de plus en plus fortes dans
le Vrai grandiront nos âmes qui mèneront
nos vies à la Vie et le monde, un Jour,
au Bonheur général.
Merci Seigneur, ma Grande Source ! et Frère Michel, Sœur
Christiane, et tous mes frères et sœurs Pèlerins d’Arès qui
m’aident à mieux comprendre et à vivre un peu plus chaque
jour de la Vie qu’il nous faut retrouver. Nicolas se joint à moi pour vous embrasser, avec Sœur
Christiane bien sûr !
Myriam B. d'Aquitaine
Réponse :
Vous dites : "Mon âme ne sera donc jamais
extraordinaire." Mais l'âme est l'âme et
c'est tout. Qu'est-ce qu'une âme extraordinaire ?
Je ne crois pas que cela existe. C'est comme le salut :
Vous l'avez ou vous ne l'avez pas. C'est l'histoire de l'ouvrier
de la onzième heure (Matthieu 20/1-16). Il est sauvé,
quelle que soit l'heure à laquelle il est entré en
pénitence.
27avr17 184C32
Merci Prophète, merci pour cette magnifique
entrée, qui nous recentre sur l'essentiel, à une période que
je trouve toujours difficile.
Ah, le mois d'avril-mai, où à Paris la météo joue au yoyo et
où le Pèlerinage paraît si loin !
Nous devons nous accrocher. Sur les réseaux sociaux, media
et bloggers hurlent au scandale pour ces élections. Et pour
être honnête, ça me déprime un peu, car je repense à mes
amis chinois, qui n'avaient pas le moindre droit en
politique dans leur pays, qui obéissaient aux lois dictées
par Pékin, qui auraient risqué leur vie en manifestant et
qui pouvaient être envoyés en camp de travail s'ils étaient
trop dissidents. Et pourtant, ils étaient conscients que
c'était toujours mieux que ce qu'ils avaient connus par le
passé, sous les Qing désuets et déconnectés du monde, et
sous la République de Chine nationaliste et incapable de
résister au Japon.
En France nous avons la "chance", par rapport à d'autres
peuples, de ne pas être sous le joug d'une dictature
violence. Et pourtant, chacun sent bien, au fond de lui, que
nous ne sommes pas faits pour ça. Je relisais il y a peu
"Quatre Générations sous un même toit" de Lao She, qui
raconte l'histoire d'une famille chinoise de Pékin pendant
l'occupation japonaise. Ce récit, évidemment bouleversant,
fait aussi écho à notre combat : nous vivons sous
l'occupation du péché. Certains s'en
accommoderont, d'autres ne feront rien, hésitants ou lâches,
d'autres encore se battront, prendront les "armes" de l'amour,
du pardon et de la pénitence. Mais quoi
que nous fassions, comme les personnages du roman de Lao
She, nous sentons bien que nous ne sommes pas faits pour
vivre sous le joug du péché, quelles que soient
les consolations que le système nous donne. Oui, de Marine
Le Pen ou d'Emmanuel Macron, aucun ne fera grande différence
car ce n'est pas le dirigeant qu'il faut changer,
c'est le monde.
Dans quatre générations sous un même toit, le
vieux poète Qian Moyin, qui a toujours été contemplatif,
s'accommodant de sa maigre chère et d'alcool, est emprisonné
par les Japonais. Sorti de prison, il sera le personnage le
plus engagé dans la résistance. Lorsque Qi Ruixuan, son
jeune voisin qui n'ose résister aux Japonais, lui fait
remarquer qu'il prend des risques considérables, Qian Moyin
lui répond : "Je n'ai pas le choix". Lao She, pourtant
relativement favorable au régime communiste, a été une des
premières victimes de la Révolution Culturelle. Comme son
personnage Qian Moyin, il connut l'humiliation,
l'emprisonnement et les violences des gardes rouges. Alors
âgé de 67 ans, il décède peu de temps après, dans des
circonstances peu connues. Peut-être aurait-il, s'il avait
vécu, compris que ce n'est pas de système politique qu'il
faut changer, mais de vie.
De même pour nous, quel que soit le résultat de ces
élections, nous devons nous concentrer sur notre mission et
crier au monde qu'il existe une autre voie, celle du Bien
! Et que celle-ci ne nous rendra pas seulement la
liberté, mais aussi la Vie !
Merci, frère Michel, pour cette entrée ainsi que pour vos
réponses aux commentaires.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Alexandra P. d'Île de France
Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Je n'ai pas très bien saisi le rapport entre le poète
chinois Qian Moyin et l'âme, mais comme il n'est
pas nécessaire de connaître La Révélation d'Arès
pour se comporter en homme de Bien, il est tout à
fait possible, selon ce que vous me dites de cet homme,
qu'il ait eu une âme et qu'il ait rejoint la Flotte
du Roi.
J'aime ce que vous me dites ici : "De Marine Le Pen ou
d'Emmanuel Macron aucun ne fera grande différence, car ce
n'est pas le dirigeant qu'il faut changer, c'est
le monde."
27avr17 184C33
Cher frère Michel,
Au milieu d'un monde qui discourt sans cesse, j'ai été émue
et déroutée par vos grandes humilité et sagesse de dire
votre si peu sur ce sujet, lesquelles mettent en lumière l'âme
ou l'ha de façon pure, légère et puissante. Vos
deux mains donnent ce "peu" que vous savez et ce "peu" nous
suffit pour en comprendre sa nécessité, ses perspectives et
sa puissance. Et vous le donnez à tous, en toute égalité,
peu importe le niveau intellectuel et les connaissances, les
croyances et les attachements, car uniquement la pénitence,
l'accomplissement du Bien compte, rien
d'autre. À chacun son choix d'entendre, de recevoir ou de
souiller !
Vous êtes hors de tout esprit religieux. C'est pur, c'est
très beau,.
Quel contraste avec ce monde faible et orgueilleux
(Rév. d'Arès 6/1) qui parle sans cesse avec sa tête
sur le ton de "Moi, je sais" !
J'étais d'autant plus sensible à cette entrée que l'âme
a été un sujet sur lequel j'avais travaillé. Notamment, fin
2015, j'avais produit une fiche dans le cadre du projet
"conquête", qui est "une boîte à fiches de sujets rapportés
à La Révélation d’Arès", un projet au démarrage
brouillon et au style personnel qui s'est complètement
enrichi de l'orientation que vous me conseilliez : d'écrire
de façon claire, concise et complète. Je poste ici le lien
pour les lecteurs du blog
http://conqueteeaubleue.wixsite.com/revelationdares/ame
Ce travail continuera d'évoluer car je ne finirai jamais de
rechercher un argumentaire plus clair, épuré et concis, hors
de tout esprit religieux, léger, beau pour celui ou celle
qui lit comme je trouve "très beau" ce que je lis de vous. La Révélation d'Arès nous apprend quelque chose de
totalement nouveau sur l'âme, qu'elle naît et se
développe avec le Bien accompli, et comme le monde
voit l'âme différemment, quand je missionnais sur ce sujet,
je cherchais à être claire et je constatais qu'en disant à
ceux que je rencontrais dans la mission : "Imaginez un
monde sans âme, sans bonté !" ils
captaient ce que je voulais dire et s'exclamaient: "Ce
serait terrible!", alors je répondais : " C'est pourquoi,
Dieu redonne sa Révélation du Bien à
Arès pour que naissent par milliers des âmes.
Devenez un homme/une femme d'amour, de pardon,
de paix, libre de préjugés et qui agit avec son
cœur, devenez un/e pénitent/e, car je vous assure
que la bonté peut un jour s'éteindre si plus
personne ne la développe en lui/elle..." Est-ce que ce
propos aura donné naissances à des âmes ! je ne le saurai
vraisemblablement jamais.
Merci frère Michel pour toutes les richesses de la Vie
spirituelle que vous répandez généreusement tout au long de
votre blog et dans tant de contextes de la vie.
Je vous embrasse et j'embrasse soeur Christiane de toute mon
affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France
Réponse :
Plus nous avançons sur le terrain de l'âme plus je
me convaincs que tout nous sépare de la religion. Certes, la
religion et La Révélation d'Arès sont d'accord sur
le fait que l'âme est le véhicule de la survie,
mais c'est à peu près tout, car pour nous chaque homme crée
son âme par la pénitence, tandis que
pour la religion elle naît avec le bébé puis entre dans
l'éternité ou va en enfer selon que le bébé devenu adulte
respecte les règles ou ne respecte pas les règles de sa
religion qui, cela va sans dire, est la seule vraie. Il
s'agit de ceux choses différentes selon qu'on est fidèle
d'une religion ou pénitent, ce qui n'implique pas
nécessairement de connaître La Révélation d'Arès.
Peut-être est-ce sur ce plan capital, capital puisqu'il
s'agit du salut, qu'un affrontement aura lieu
entre la religion, quelle qu'elle soit, et la foi arésienne.
Notre réponse à qui voudra nous affronter sur ce terrain
spirituel sera simple : "Soyez pénitent(e) ! Aimez,
pardonnez, faites la paix, développez votre intelligence
du cœur libre de tous préjugés et vous serez sauvé(e),
quelle que soit l'idée que vous vous faites de l'âme
!"
27avr17 184C34
VOYAGE IMMOBILE
Alité en ce soir non-étoilé,
Yeux fermé, écran noir étalé,
Yeux clos, capitulant de fatigue sur mon lit,
Pupilles s’écarquillant, focus sur ma vie...
.
Œil d’homme crevé (1), Regard intérieur sans joie,
Effacé soudainement d’une Supernova,
Qui éclate en moi !
Je suis dans l’effroi...
.
Filaments luminescents, irisés, s’élargissant,
Puis s’évanouissant aussi soudainement,
Dévorés, engloutis, digérés par ma nuit,
Et par cette vie qui m’ennuie.
.
Je ne sais quoi penser et que faire,
De ces Miettes du Ciel, divines et stellaires,
Mais toujours parcellaires,
Envoyées par le Père de l’Univers ?
.
Évocations Célestes ?
Dans cet ici-bas qui me leste ?
Pourquoi me fais-Tu voir tout cela, Père de l'Univers ?
Au pauvre hère que je suis, plus bas que terre ?
Cela vient-il de Toi ?
Ou ne serait-ce – en moi – qu’un début d’ha ?...
.
Comme la rosée matinale, perles de larmes sur mes cils,
Mes paupières s'ouvrent. Fin en mon lit du Voyage
Immobile...
.
Roger H-C, extrait du recueil « Les Poèmes Célestes »
. (1) La Révélation d’Arès, Le Livre xvii/22
-----
Nota : une vidéo d’un très ancien projet d’animation
vidéographique réalisé sur After Effects.;
https://youtu.be/7y-wv0XGkXg
Roger H.-C. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Roger, pour cette poésie. Aujourd'hui est un
jour froid, un retour de l'hiver, et votre poème me
réchauffe. On peut appliquer l'idée de "voyage immobile" à l'âme,
parce qu'elle est tout à la fois là et partout ailleurs. Et
elle n'est pas froide. Quand, dans ma prière nocturne, je me
sens environné d'âmes, elles ne me refroidissent jamais,
elles sont au contraire tièdes. Il m'arrive de penser, par
analogie et par plaisanterie, que si je prenais leur
température, elles feraient 37°C.
Je ne sais plus qui, il y a quelque dix ou quinze ans, me
demandait si une âme chrétienne, une âme juive et une âme
musulmane étaient pareilles. J'ai ri, là encore. J'ai
répondu : "S'il est un lieu où la religion disparaît
totalement, c'est la mort." Quand un terroriste musulman
fanatisé par un perfide imam tue un policier catholique et
qu'il est à son tour tué par les policiers présents, voilà
deux âmes qui se trouvent soudain face à face, stupéfaites,
totalement neutralisées, totalement ignorante de ce qui peut
les différencier, et qui se disent; "Mais nous sommes
pareilles" et qui partent, la main dans la main si je peux
dire, ensemble pour un "voyage immobile" qui tout à la fois
les collent sur place et les propulsent à l'infini. Oh,
allez-vous me dire, comment puis-je savoir ça ? Je ne le
sais pas. Un ange me le souffle. Car en ce qui concerne le
"voyage immobile", les anges en connaissent un rayon.
27avr17 184C35
Cher Prophète,
Paix parmi les hommes, donc pénitence !
Quelle chaleur de vous avoir comme prophète, si
proche et si bien accompagné (sœur Christiane) !
En l'écrivant ici, je sens une émotion me venir aux yeux, un
mouvement d'âme, disions-nous et disons-nous
encore.
Un immense pan de la culture concerne les mouvements de l'âme
qui bouge dans beaucoup de directions, qui bouge vers le corps
(les larmes par exemple), vers l'imagination et s'identifie
aussi aux qualités idéales, la conscience consciente, la
pensée volontaire et rationnelle courant après ou la
conduisant, selon.
En temps qu'artiste-plasticien-peintre, je travaille
beaucoup avec elle (l'âme).
Cette sensibilité quasi universelle, qui frôle souvent la
conscience, particulière dans l'être humain, est la zone où
il a imaginé des profondeurs abyssales, des quêtes du feu
créateur (mon nom d'artiste est Agni, choisi à 25 ans, j'en
ai 80), le lieu des transmutations, confondant cette densité
de sensibilité avec la vision du Fond des Fonds [Rév
d'Arès xxxiv/6]. C'est au contact de cette "âme à
l'ancienne", que l'artiste expérimente le moment chaud de la
création artistique (écrivait Diderot en 1769). Dans cette
culture que nous disons ici à Genève être dans l'esprit
Mittel-Europa et qui donne une place privilégiée à l'âme
(die Seele en allemand), chaque âme est choyée
comme singulière (l'Allemagne nazie en complète
contradiction, comme tous les totalitarismes), mais d'une
singularité qui est devenue moutonnière. C'est pourtant sur
cette base que s'est par exemple appuyé le mouvement des
expressionnistes. Ils ont repris la croyance romantique qui
est celle qu'en allant dans les excès de l'âme,
son énervement, que nous avions une chance de nous approcher
du trésor des trésors, soit Dieu.
Pour nous, Pèlerins d'Arès, ils n'avaient pas juste, mais
ils ont laissé des chefs-d'oeuvres qui, même placés dans le
contexte délétère de notre culture restent des exemples de
ce que l'être humain peut aujourd'hui faire de mieux et
continuent ainsi à perpétuer le mythe d'une âme
bénie avant la naissance (fausse conception du don et du
destin). Et moi artiste, j'ai été chouchouté par cette
conception, j'ai produit beaucoup de peintures dans cette
ambiance.
C'est ainsi que je situe notre difficile devoir de
déculturation. Il y a eu le "Kultur Kampf", les procès de
l'art dégénéré et aujourd'hui d'innombrables produits
"photo-shop" ou d'expression artistique qui ne sont plus de
niveau, si ce n'est celui d'une marchandise "ikéa",
tellement on est imprégné par une ambiance que tout est
nouveau, alors qu'en toute évidence rien n'est nouveau, en
tous cas dans ce domaine. Donc le mot déculturation peut
facilement désigner : se contenter de la plus basse des
qualités artistiques.
J'avoue qu'ayant longtemps vécu au centre de Genève-Ville,
j'ai souvent assisté au Victoria-Hall, notre salle de
musique très XIXème, à des moments sublimes: plusieurs
milliers d'auditeurs/spectateurs écoutant avec une attention
soutenue et un sentiment de communication universelle les
quelques notes touchées par un grand pianistes, ceci dans un
silence à ne plus oser respirer. Nos âmes
(légèrement polonisées) s'élevaient dans une
région de la conscience qui se croyait proche de Dieu.
Et vint La Révélation d'Arès qui nous explique
très clairement et irréfutablement qu'il faut d'abord et
surtout pratiquer la pénitence et que si cette
fameuse âme ne contient qu'un bout d'escalier en
forme d'illusion, elle ne contient en tous cas pas ce
quelque chose qui nous aurait été donné d'avant la naissance
et que nous retrouverions naturellement à travers la
contemplation du beau ou méditative.
Je me suis dit alors qu'il faudrait parler évidemment de l'ha
qui se constitue mystérieusement (fumée et en même
temps caillou) par le cher, indispensable, modeste et
persistant travail de pénitence arésienne.
Mais j'ai constaté que l'on continue à utiliser le mot âme
et que moi-même j'étais infesté par une habitude culturelle
quasi familiale consistant à valoriser "les valeurs
profondes ou élevées de l'âme".
J'ai alors décidé, me concernant, d'appeler cette "belle âme",
un simple "amalgame adipeux", oui un amalgame adipeux. En
temps que peintre j'ai l'habitude de valoriser le côté
poisseux et collant des couleurs, donc cette terminologie me
rendait malgré tout cette fonction centrale de l'être humain
sympathique sans pour autant être mythifiée, déifiée par mon
habitude culturelle.
En en parlant en ces termes autour de moi, je me suis fait
détester et j'ai vite appris à me taire. Est-il si important
de parler de tout cela, alors que nous avons tout avantage à
tout miser sur la pénitence.
Mais, depuis, je travaille encore mieux avec mon amalgame
adipeux; c'est mon activité de peintre que je pratique tous
les jours et le lent travail de la pénitence
l'éclaire peu à peu d'un jour nouveau.
J'ai bien sûr été obligé d'inverser certains rôles: la
Beauté au service du Bien [Rév d'Arès 12/3] et non
l'inverse.
Voilà qui est bouleversant puisque tous les jours je
projette mon sens de la beautés sur mille aspects de la vie
quotidienne (je vis dans l'arc lémanique et mon atelier a
été remodelé par moi, tout est beau autour de moi).
Heureusement, la polysémie des mots permet de les placer de
toutes sortes de façon et on peut
profiter des quiproquos innombrables que suggère le mot âme
dans notre culture, pour quand même faire comprendre qu'au
lieu de perdre du temps à se complaire dans les profondeurs
de nos âmes, il vaut mieux de toute urgence pratiquer la
pénitence qui, nous transformant, nous amènera tout
naturellement à mieux comprendre tout cela.
Je rencontre facilement ces préoccupation d'âme
dans ma mission (je missionne entre autre beaucoup dans les
transports publics) qui opère dans une zone de l'Europe
encore bien marquée par la mentalité germanité
austro-hongroise, celle qui a favorisé à outrance la
croyance en une âme créditée de vertus magiques, presqu'à
notre insu.
J'affirme, comme nous tous, Pèlerins d'Arès, que la pénitence
est la condition sine qua non pour avancer réellement sur
les sentiers chevriers vers le Hauteurs [Rév d'Arès
25/5-6].
Et j'utilise seulement pour moi-même l'expression "amalgame
adipeux" pour cette partie de moi-même que je suis bien
content de pouvoir utiliser dans ma pratique quotidienne
(sur instagram on peut voir de temps à autre un bout de
peinture de moi, antoine.piron).
J'aime à ne pas être capable de conceptualiser ce qui est fumée
et caillou à la fois et qui est notre souci fondamental, et
accessible réellement par la pratique de la pénitence
qui demande une claire volonté de progresser vers le Bien,
au contact d'autrui surtout. De l'âme à l'ha,
patience...
Antoine P. de Genève (Suisse)
Réponse :
J'aime beaucoup, mon frère Antoine, ce commentaire où vous
nous apprenez qu'en parlant de l'âme, la vraie,
comme création de la pénitence, vous vous êtes
"fait détester et vous avez "vite appris à vous taire." Et
vous ajoutez : "Est-il si important de parler de tout cela,
alors que nous avons tout avantage à tout miser sur la pénitence..."
et "depuis, vous travaillez encore mieux avec" ce que
vous appelez votre "amalgame adipeux," parce que "C'est,
dites-vous, mon activité de peintre que je pratique tous les
jours et le lent travail de la pénitence l'éclaire
peu à peu d'un jour nouveau." Vous avez même été "obligé
d'inverser certains rôles: la Beauté au service du Bien
[Rév d'Arès 12/3] et non l'inverse." Et depuis lors
vous "projetez votre sens de la beauté sur mille
aspects de la vie quotidienne. Vous vivez dans l'arc
lémanique et votre atelier a été remodelé par vous, tout est
beau autour de vous. Heureusement, la polysémie [caractère
de ce qui a plusieurs sens] des mots permet de les placer de
toutes sortes de façon."
Mais c'est là, mon frère Antoine, quelque chose qui est
propre au sacré, cette sorte de porosité, cette transe ou ce
raptus qui perce de milliers de petits tunnels votre matière
humaine, qui fait qu'à travers le vécu et le visible vous
pouvez voir — pas forcément consciemment — l'au-delà et
l'invisible. Le Pèlerin d'Arès par la pénitence
arrive à cet état de porosité. C'est aussi vrai pour l'homme
de Bien qui n'a pas la foi ou qui a une autre foi,
et qui ne sait même pas qu'il est pénitent. Ce
sont ces êtres qui, quels que soientt leur milieu et leur
culture, connaissent le Tout Autre sous mille noms et qui
entrent, ici et là, en transe lente. Car il y a quelque
chose parent de la transe chez tout être qui sait qu'il
n'est pas seul comme un chien est seul, mais qui "sait"
qu'il a une permanente compagnie dans l'invisible, compagnie
qui l'a précédé, compagnie qui lui succédera, parce que
l'homme de Bien ne meurt jamais. C'est de cette
façon-là qu'on peut aussi parler de l'âme ou
plutôt de l'acte qui, conscient ou non, produit l'âme :
le Bien accompli, la pénitence, même si
les mots Bien et pénitence font hausser
les épaules à l'homme incroyant, mais bon. Il y a dans l'action perpétuelle qui nous fait créer
notre âme une sorte de raptus permanent, lequel
chez l'artiste peintre comme vous fait créer, ou chez
l'homme de prière comme moi fait avoir conscience sinon de
sa propre âme, du moins des âmes parties
dans l'espace. Car l'âme sent l'âme
comme l'eau sent l'eau par ce principe apparenté à celui des
vases communicants. C'est cette sorte de raptus qui me
réveille, me fait me lever la nuit et prier avec les âmes
qui m'attendent, ayant besoin de ma mortification,
ou qui me rejoignent, car ces âmes n'ont pas fini
leur destinée, elles sont de passage dans l'au-delà en
attendant le Jour où elles ré-intégreront leur chair
ressuscitée comme l'exceptionnel Jésus, qui m'apparut en
1974, était ressuscité. L'âme est irrésistible, elle passe partout, elle
court dans les espaces infinis comme dans votre chambre
comme dans vos pinceaux, car qui sait si c'est toujours vous
qui tenez le pinceau ? Elle est faite pour cela. L'âme
est comme une révolte perpétuelle contre le péché
et la mort.
28avr17 184C36
Au moment où les deux finalistes de l'élection
présidentielle se font les ardents défenseurs "d'un État
français fort",voici les conseils que nous donne le
Créateur, notre Père aimant. Si nous ne suivons pas ces
conseils, croyants ou non, nous en subiront les conséquences
:
"Les nations [politiques], Dieu n'en veut pas. Une seule nation
[d'hommes libres] pour l'humanité ".
"L'homme peut comprendre, mais il ne veut pas comprendre".
"Les lois [politiques ou lois des rats] sont
inadaptées ".
"Il n'y a jamais eu de lois dans la Parole de Dieu. Le
principe de la loi doit être intérieur : c'est la
conscience".
"Le peuple de Dieu, c'est toute l'humanité ".
"Peuple élu " : c'est tout le monde.
"Terre promise" : c'est toute la Terre.
"Une seule race : l'homme. Un seul pays : la Terre".
Aux informations, j'écoutais le témoignage d'un agriculteur
: "Les racines de mon blé sont sèches." Alors mon épouse
Danielle me cite xxvi/8 de La Révélation
d'Ares : Le blé se vide.
Chacun de nous est invité à construire son âme en
accomplissant le vrai Bien (amour, pardon, paix,
droiture, liberté, etc) pour se sauver
et changer le monde, sinon tout un tas de
calamités vont nous tomber dessus : par exemple la
sécheresse.
Car tout ce que chacun fait se répercute en bien ou en mal
dans le monde, dans la nature, et même dans l'univers.
"Ce qui manque à l'homme, c'est l'amour. Non l'amour
romantique, mais l'amour ontologique, universel, l'amour
du prochain, sous toutes ses formes. Les Français, et
après les Français les hommes du monde, ne retrouveront de
cohésion, de bonheur, d'esprit de progrès au sens noble
qu'en oubliant leurs différences, leurs jalousies, leurs
luttes, leurs inégalités " (184C18).
Autres exemples de calamités : "Dette publique énorme,
fracture sociale dramatique, industrie dévastée, etc."
(184C19), guerres, spoliations, destructions de villes
entières en Irak, en Syrie, au Liban, famines, pollutions,
mensonges, tromperies, vols, cupidité, adultères,
insécurité, terrorisme, etc.
Tout ça est terrifiant,mais si les hommes ne changent
pas leurs cœurs en bien, le pire est encore à
venir.
Autre calamité qui nous menace, si les hommes ne changent
pas leur cœur en bien : L'or pourrit (Rév d'Arès
xxvi/8).
Pour moi c'est une allusion directe à la dette publique
colossale de la France qui ne peut que nous conduire à une
faillite générale, comme en URSS en 1990.
Autre calamité qui nous menace : le terrorisme. Pourquoi le
terrorisme ? Parce que "Ceux qui ont ne veulent pas partager
avec ceux qui n'ont rien. Que chaque humain sur Terre ait de
quoi manger à sa faim et vivre dignement et le terrorisme
disparaîtra de lui-même" (michelpotayblog.net). Mais que
voit-on? Des villes bombardées en Syrie, en Irak, donc des
réfugiés qui ne pensent plus qu'à venir en Europe, quand ils
ne sont pas des révoltés qui prennent les armes pour tuer.
"Je crois que les terroristes,quand ils ne sont pas des
souffrants mentaux, sont des humains qui se croient
détestés, oubliés, laissés pour compte et qui s'en vengent
par le terrorisme ; s'ils se savaient aimés, ils ne
tueraient pas ; ils chercheraient le dialogue. Les
terroristes sont des humains auxquels on a refusé le
dialogue"(184C19). On bombarde en Irak, on tue en Syrie,
alors ils nous envoient des terroristes. C'est de bonne
guerre. C'est la vengeance sans fin (Rev d'Arès 27/9).
"Donnons un signe de paix en stoppant ces
bombardements et en invitant ces différents chefs de
gouvernements à négocier la paix" (michelpotayblog.net).
Et si nous arrêtions de fabriquer des armes (sauf pour se
defendre), les terroristes ne pourraient plus s'en servir,
car ils n'en fabriquent pas.
Autre calamité : Le feu s'éteint (Rev d'Ares xxvi/8).
"On appuiera sur un bouton électrique et rien ne se passera"
(enseignement du prophète ). Ça me fait penser aux centrales
nucléaires vieillissantes qu'il va falloir démanteler, ce
qui va coûter des sommes colossales, mais l'État français
est déjà en faillite...
Autre calamité : le chômage. "Chômeurs, leur problème est
insoluble sans la vie spirituelle (le Bien) (enseignement
du prophète ) (La Rev d'Ares xLvii/9).
"C'est l'amour (du prochain) qui guérit tout".
Autre calamité : la mort. Dieu invite chacun de nous à se
créer une âme par le Bien accompli (amour,
pardon, paix, droiture, intelligence du cœur, se libérer de
tous préjugés, etc.), afin de se sauver et de changer
le monde dans quelques générations.
Dieu et son prophète nous enseignent que
le malheur et la mort ne sont pas une fatalité. Pourquoi ?
Le prophète Michel Potay écrit dans l'article "Le mâché cru"
(Le Pèlerin d'Ares 1991-1992) : "Chaque fois que je suis
égoïste, que je mens, que je juge, que je trompe, que je
spolie, que je me renfrogne, que je me mets en colère, et
ainsi de suite, je libère une force mauvaise comme un
microbe, un rayon ou un vent de folie invisible, qui
provoque le vieillissement, le malheur, la maladie, la mort
quelque part."
Chacun est donc invité à se corriger de ses petits maux.
Le prophète écrit encore dans les annotations de la veillée
35 de La Révélation d'Ares : "C'est le souffle du
Bien, doux et pacifique, qui au final rendra
inutiles les pouvoirs politiques, religieux, financiers,
etc., que la violence n'a jamais pu abattre."
Qu'est-ce que ce souffle du Bien ? Le prophète
écrit encore dans son blog michelpotayblog.net : "Ce n'est
pas ce que vous croyez qui vous sauvera, mais c'est le Bien
que vous faites. C'est-à-dire : Aimez tous les humains,
pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tous,
libérez-vous de tous préjugés et de toutes peurs, mais soyez
prudents quand même ! Vivez avec l'intelligence du cœur,
etc., et vous ferez plus pour vous-mêmes et pour le monde
que ne font politiciens et religieux."
Si nous devenons de plus en plus nombreux à accomplir
ce vrai Bien, le malheur, la mort et les autres
calamités seront vaincus dans quelques générations.
J'ai relu le programme de M. Macron et une chose m'inquiète
un peu : "Restaurer la liberté d'être Français:
Démantèlement des associations qui, sous couvert de
religion, s'attaquent à la République."
Vous disiez il y a quelques années que la France pourrait
s'acheminer vers un régime politique totalitaire, mais que
ça va s'écrouler comme en URSS en 1990, car l'homme a besoin
de bien, de liberté et d'amour.
Dieu n'a jamais dit de créer des États,des frontières, des
armées.
"Ce que le monde appelle l'ordre, que réclament tant
d'humains, n'est qu'un leurre : Le monde est guerres,
rivalités, querelles, conflits d'intérêts, etc. Le monde
ordonné ne sera pas le monde d'ordre, mais le monde d'amour.
Les pouvoirs ont tellement conditionné les hommes qu'ils ne
se croient plus capables de vivre sans chefs"
(183C14).
Merci.
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
Réponse :
Ce commentaire, si rare sous votre plume, m'a causé joie et
émotion, car je reconnais bien là votre foi aussi vaillante
que brûlante, grande foi que vous partagez avec Danielle,
votre épouse. Je vois notamment que vous avez noté
beaucoup des propos que j'ai tenus sur ce blog ou dans mes
annotations de La Révélation d'Arès. Merci pour
cela, mon frère Jean-Luc.
Concernant M. Macron j'ai moi aussi noté : "Restaurer la
liberté d'être français: Démantèlement des associations qui,
sous couvert de religion, s'attaquent à la République." Je
suis en voyage et je n'ai pas le programme d'Emmanuel Macron
sous les yeux, je ne sais pas si c'est le mot à mot, mais je
me souviens avoir froncé les sourcils en lisant quelque
chose dans ce ton-là. Je me suis dit : "Que fait donc M.
Macron de la liberté d'expression ?" Des juristes m'avaient
déjà dit qu'un parti politique ayant pour programme de
réduire la France en petites unités souveraines seraient
considéré comme cherchant un "démantèlement de la
République" et serait rejeté par le Conseil Constitutionnel.
Mais là, il ne s'agit plus du refus du Conseil
Constituionnel de laisser un tel parti se présenter aux
élections, mais d'un projet de loi punissant par je ne sais
quel châtiment toute personne "s'attaquant à la République"
telle qu'elle est. Sous couvert "d'idées larges" M. Macron
cache peut-être un esprit quelque peu dictatorial. Quant à
la "liberté d'être français", je ne sais pas trop ce que
cela signifie, puisqu'en naissant français de parents
français, j'ai, j'imagine, la liberté de l'être toute ma
vie.
28avr17 184C37
Bien aimé prophète,
Ceci n'est pas un commentaire mais un apport illustré aux
échanges sur ce qui ne fait pas l'âme, mais sur ce
qui se trame dans les cintres du théâtre politique et
économique, le vernis craquelé du vieux tableau de
l'Histoire finissante,
Je reviendrai sur l'âme parce que c'est là l'essentiel à
faire et à susciter de partout !
Avec vous et avec chacun et chacune à la manière de l'un ou
de l'autre, pour me rappeler la Voie Droite,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je n'ai pas évoqué dans ma réponse 184C27 M. Macron comme
marionnette, mais comme marionnettiste, car tout politicien
a toujours plusieurs marionnettes à montrer selon les
nécessités du moment de sa carrière. Emmanuel Macron fait
mouvoir sa marionnette de candidat aux élections
présidentielles d'une certaine façon, mais rien de ce que
j'entends de sa bouche ne me garantit qu'il ne fera pas
mouvoir une autre marionnette une fois qu'il sera président.
Je n'ai pas confiance en cet homme-là. Je me trompe
peut-être, les signaux d'alarme que j'entends au fond de moi
ne sont peut-être que des idées fausses, mais je suis un
humain...
Toutes les portes des media étant fermées devant moi, qui
suis étouffé sous un silence lourd et quasi total, n'ayant
pour pupitre public que la rue, je n'ai vraiment rien à
perdre à ne pas voter plus pour M. Macron que je ne veux
voter pour Mme Le Pen.
Ceci dit, je n'aime pas trop ce qui frise l'injure, le
sarcasme, l'offense ou l'outrage à qui que ce soit, et cette
image me gêne, mais elle évoque l'idée du théâtre de
marionnettes que j'ai utilsée dans ma réponse 184C27, je ne
peux le nier. Alors, je l'affiche.
28avr17 184C38
Bonjour, cher Michel,
Nous nous étions vus place Saint-Lambert, à Liège, en
Belgique, en juin 2013.
Je tente maintenant de vous joindre afin de continuer notre
entretien sur le Paradis promis.
Bien à vous,
Michel L. (peut-être de Belgique)
Réponse :
Bonjour, mon frère Michel.
Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre, parce que je
n'ai pas mis les pieds en Belgique depuis très très
longtemps. Je le regrette bien, d'ailleurs.
Ceci dit, vous avez probablement rencontré un de nos frères
missionnaires de Belgique à Liège, place st-Lambert, en
2013. S'il se souvient de vous, il me le dira et je lui
transmettrai votre adresse eMail, avec votre permission.
Si vous vous souvenez que je suis le témoin de La
Révélation d'Arès, je suis heureux, mais n'importe
lequel de nos frères belges peut parler à ma place. Nous ne
sommes pas une religion, nous ne sommes les adversaires
d'aucune religion, nous n'avons ni dogme, ni chef, ni lois
intérieures autres que celles de nos consciences de pénitents.
Nous aimons, nous pardonnons, nous faisons
la paix, nous nous efforçons de penser et parler avec
intelligence du cœur, libres de tous
préjugés, et nous cherchons à joindre à notre petit
reste de pénitents d'autres pénitents, dont
vous êtes peut-être. Si c'est le cas, alléluia !
29avr17 184C39
Au nom du Saint, merci Frère Michel pour ce
magnifique article qui nous rapproche plus de l’Éternel
Aimant, les uns les autres ainsi que des âmes
en attente du Jour de la Résurrection (Rév
Arès 31/8-13).
Dans la précédente entrée "Certitude de l'incertitude",
#183, votre réponse au commentaire de notre Sœur Héliette P.
d'Île de France 183C93, m’a interpellé. Mon imagination
cherche une façon d’exprimer Dieu dans l’homme animal en
réalisant une toile acrylique, sachant que la meilleure
façon de le représenter, c’est de le faire Vivre en moi-même
par moi-même par ma pénitence.
Vous écrivez : "L'homme est analogon de Dieu", dont la
définition philosophique est : autre lui-même. Mais oui,
bien sûr, me dis-je simultanément, nous sommes des
animaux auquel le Père Aimant Qui Lui n'est
pas fait de chair, mais d'énergie, de Lumière,
nous à fait don de son image et ressemblance et
nous pouvons nous fondre en Lui, être faits des Dieux
multimultiplié(e)s (Veillé 17,18, Genèse 1/26, Rév Arès
2/13).
Dans votre entrée "L'Âme ou l'Ha", vous écrivez : "Par quoi
le Créateur changea-t-Il cet animal en lampe (Matthieu
5/15, 6/22) capable de d'émettre Sa Lumière
(12/4), d'être Son Image et Ressemblance (Genèse
1/26)? Par l'âme pardi ! L'âme est Dieu en l'homme.
Dieu nous demande de ranimer l'âme en nous, parce
que nous détenons une part de Lui-même, parce qu'en nous
reconstituant, nous partageons avec Lui la Vie
qu'Il nous a prodiguée, qui n'est plus aujourd'hui que vie
dans une chair mortelle, rien que l'ombre portée de la Vie."
Sous le souffle de vos enseignements, votre
humilité, je vois Dieu comme l'Âme Créatrice de
tout, pouvant vivre dans la chair de l'homme. Dieu
qui nous aime et nous demande de Le "ré-hanimer" en
nous-mêmes par nous-mêmes, par l’action de la pénitence
(Rév Arès 30/11, xxxix), Dieu, c’est la vertu
en soi, Dieu Noble, Discret, Patient, Respectueux de la
liberté de la créature, Dieu de Miséricorde, mais
aussi Dieu Conquérant, Dieu Total enfin (article "Vertu" "Le
Pèlerin d'Arès" 1990). L'os (est comme) le bois; (du) bois pousse le bois;
devant l'aube le bois,
derrière le soir (encore) le bois. (Rév Arès ed. 2009,
xxxix/4). Annotations: "Ce n’est pas la matière qui
dans l’homme est l’image du Créateur (Genèse 1/26).
Je ne sais pas ce qu’est Dieu, je m’en tiens à ce que vous
nous enseignez, mais, je sais qu’Il est la Vie,
qu'Il nous aime et que par la pénitence (Rév Arès
30/11), par l’action existentielle du Bien
accompli qui crée l’âme, nous pouvons faire
Vivre le Père-Mère, transmettre Sa Parole,
faire naitre d’autres âmes (ii/21, vii/5, xxxiv/12)
et restaurer Éden, afin d’accéder à un autre niveau de
conscience, à la transfiguration, être éternisé, comme l'est
Jésus que vous avez vu : (faire) le jardin (qui) ne
fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Je vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane, merci
à tous les commentateurs qui nourrissent mon âme.
Alléluia. Frère Michel, je tente d’exprimer ma pensée sur
cette réflexion inspirée depuis quelques jours, j’espère
pouvoir bien la formuler, elle a bien avoir à l’avenir de
l’humanité donc la naissance des âmes, des has.
En questionnement face aux élections présidentielles, j’ai
voté trois fois dans ma vie, je ne voterai pas le 7 mai
2017. Je pense à votre article de novembre 2013 (#150)
"politiser notre refus de la politique ?"
http://michelpotayblog.net/jO9/jO9tv.html. Et quel mot
pourrait remplacer le mot politique ? Voici ce qui me viens
en inspiration, la politique sous quelque forme qu’elle
soit par sa définition se veut de gouverner, gérer la
société, les esprits, les âmes, par plusieurs
vecteurs, mais pas dans un sens libre (Rév Arès 10/10),
et je me dis, mais, ce mot que nous cherchons pour remplacer
le mot politique, ce pourrait-être simplement le mot :
Pénitence (Rév Arès 30/11). La pénitence
est une action quotidienne, sociétale créatrice de l’âme
lesquelles agissent dans tous les domaines de la vie.
La pénitence ne fait pas de politique, le pénitent
fait de la pénitence des actions quotidiennes ou
qu'il se trouve, elle est économique, libératrice,
écologique, aimante, vertueuse, sage, humble, réfléchie. La
pénitence est l'extrême écologie. "L'écologie, la
vraie, est la connaissance du milieu où vivent et se
reproduisent les êtres vivants et des rapports de ces êtres
avec le milieu. Par extension, l'écologie est la recherche
de la meilleure adaptation du vivant à son milieu naturel et
à la protection de ce milieu, soit pour l'homme d'abord et
avant tout l'entier milieu humain.
Qui ne voit alors que la protection et le bonheur par
excellence de toute l'humanité sans distinction de race, de
classe, de lieu, devront commencer par l'amour,
par la vie en parfaites intelligence et liberté
entre tous, parce que de l'amour entre les hommes
dérive sans effort l'amour de l'environnement.
http://michelpotayblog.net/jJA/jJAtv.html 101C38). Il y a
les politiques économiques, sociales, journalistiques,
cinématographiques, théâtrales, musicales, de l’éducation,
idéologiques, religieuses, sectaires, écologiques,
judicaires, toutes sans exceptions sont manipulatrices,
entretiennent la Bête (Rév Arès 22/14), etc. Le
système politique est celui du système d’Adam
qui à choisi d’être maitre de la terre et d’en payer
tribut [à Dieu] (Rév Arès 2/1-5). La politique
choisit la domination, l’exploitation de l’homme par
l’homme. Faire de la pénitence, c’est redonner à
l’homme sa Dignité, c’est la naissance des âmes.
La pénitence ne fait pas de politique, c’est une
mouvance de pénitents aussi divers que les reflets
d’une roche (Rév Arès10/2) elle est tout le contraire
de la politique. La pénitence, c’est la Vie,
c’est l’amour du prochain, le pardon, la
libération de tous préjugés, la liberté, l’intelligence
spirituelle, l’intelligence du cœur, la
bienveillance, la douceur, la mansuétude, c’est aimer
son prochain comme soi-même. La pénitence,
c’est quotidiennement vivre le Sermon sur la Montagne
(Matthieu 5/1-7).
Lorsque je résiste aux tentations, que je suis à la mission
dans la rue, que je vaque à mes occupations, que je
transmets la Parole à qui veut bien l’entendre et nous
rejoindre, je ne fais pas de politique, je fais de la pénitence,
je mets en mots et en actes la Parole de Dieu.
Les Pèlerins d’Arès sont des pénitents
apolitiques, légalistes, areligieux, ils sont une mouvance
de pénitents et font quotidiennement de la pénitence.
La pénitence n’a pas de chef, pas de
structure hiérarchique. Peu importe en quoi l’on croit, ce
qui fait le salut de l’homme, c’est faire de la pénitence,
c’est être au service de la beauté servante du Bien
(Rév Arès 12/4). C’est agir avec son âme.
Faire de la pénitence, c'est vivre et transmettre
les enseignements de Mikal et la Parole Pure
redonnée à Arès en 1974-1977.
Didier Br. d'Île de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
La pénitence ne peut pas remplacer la politique,
parce que la pénitence est un accomplissement
libre, un choix de vie hautement personnel, alors que
la politique n'est qu'une méthode pour imposer aux autres
les vues personnelles du ou des politicien(s). Ce qui n'est
pas du tout la même chose. Pénitence et politique
ont des natures très différentes. Quand je pensais à
remplacer politique par autre chose, c'était, par exemple,
par gestion publique. La pénitence rend le pénitent
souverain de lui-même dans le domaine du Bien,
donc de sa conscience ; la politique ne concerne
pas la conscience. Chaque pénitent se crée une âme
qui lui est propre ; la politique est une machine qui
travaille sur la masse et lui impose ses vues, ses lois, ses
récompenses comme ses punitions. Deux domaines qui ne sont
pas faits pour se remplacer.
Le produit de la pénitence c'est l'âme ;
c'est le dernier refuge de l'homme face au mal et à ses
attaques. Le produit de la politique c'est une bonne place
pour le(s) politicien(s) et la contrainte pour le peuple, la
contrainte est toujours une violence, même dans le
soft-governing. La pénitence c'est le champ
de blé, qui nourrit. La politique c'est la batteuse,
la mise en sac et le marchand de grain.
Oh ! je sais que Karl Marx a écrit dans "Die Deutsche
Ideologie" que "la conscience est un produit de la société
et le restera aussi longtemps qu'il y aura des hommes," mais
c'est faux comme l'a montré l'effondrement de l'URSS. La
politique façonne les esprits. La pénitence
est tout le contraire, c'est l'esprit qui la veut
d'abord par la raison et qui la met en pratique ensuite par
l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence spirituelle libre de tous
préjugés. La politique, c'est la prison culturelle. La pénitence,
c'est l'évasion du prisonnier seul et par ses propres
moyens. La pénitence ne peut pas remplacer la
politique, c'est tout autre chose. On peut remplacer une
prison d'un certain type par une prison d'un tout autre type
ou par des peines de substituion, mais on ne peut pas la
remplacer par un mouvement de la conscience comme la pénitence.
29avr17 184C40
Bonjour,
Je réponds ici au commentaire 184C38 de notre frère Michel
L. (peut-être de Belgique, voire de Liège).
Bien qu'aujourd'hui, je missionne autant sur Liège que
sur Bruxelles, en 2013, j'orientais mon temps missionnaire
essentiellement sur Bruxelles pour renforcer au maximum la
petite assemblée belge naissante. Aurais-je rencontré notre
frère Michel L. place Saint-Lambert à Liège ? Ce n'est pas
impossible. Il peut aussi s'agir d'autres frères de Liège.
J'en connais l'un ou l'autre avec qui j'ai eu des échanges
fraternels qui m'ont dit missionner à leur façon sans que, à
ce jour, nous ayions pu mettre en place ensemble une mission
régulière. Quoiqu'il en soit, c'est avec joie que nous
pourrions nous rencontrer sur Liège sauf si l'un ou l'autre
frère se souvient de cette rencontre...
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour cet appel que vous faites
à Michel L. (184C38).
S'il men donne l'autorisation, je vous ferai passer son
adresse eMail. Vous pourrez ainsi le contacter.
29avr17 184C41
Quel dialogue entre le chemin arésien d’une âme
qui se construit par la pénitence et la
spiritualité du retour à "l’âme d’enfant", à laquelle
renvoient tant de sites internet ?
En moi cette question vient d’émerger brutalement.
Je viens ce matin de parcourir avec émotion un livre des
années 80, hérité de ma mère, et que j’ai retrouvé par
hasard : la Bible illustrée par des enfants, éditions
Calmann-Lévy 1980. Ouvrage solidement cartonné, grand, (32 X
24), aux couleurs chaudes.
J’en avais les larmes aux yeux, avec ces épisodes illustrant
la continuité d’une longue histoire d’amour entre Dieu et
Son Peuple (Rév d'Arès 23/8), récit très proche du
texte original, avec juste ce soupçon d’intelligence spirituelle
et d’âme d’enfant pour réécrire et élaguer la
Parole de façon audible à ces âges.
Et ces dessins ! Mélange touchant de fidélité au texte, de
synthèses anachroniques entre temps bibliques, Moyen- Age et
le maintenant ! Dessins nets, expressifs, aux couleurs
contrastées.
Résultat de quinze ans de travail collectif d’une
institutrice, Michèle Kenscoff, avec ses classes, des
enfants de huit à dix ans venus des cinq continents.
Première plongée dans mon âme d’enfant.
La seconde : ma dernière relecture de l’Évangile donné à
Arès — au moins la centième —, avec cette veillée deux et
Adam qui a voulu être maître d(e)... [Rév d'Arès
2/1-4], affirmation reprise en refrain sur une
demi-page. Je ne me suis jamais bien reconnu là-dedans. Je
me retrouve bien mieux dans le portrait d’Élie : ver
infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire [2/10].
Et je me demande si vouloir, souvent, ce n’est pas
ridicule. N’est-ce pas utiliser son esprit (17/7)
pour choisir (2/5) des chemins compliqués à
réaliser un désir, un vœu que Dieu seul comble (33/21)
parce qu’il en est l’auteur et donateur (26/8-10),
désir et vœu qui peut-être dans leur superficialité vont
céder la place à un autre.
Voilà ce que je me dis. À tel point que souvent j’ai eu
l’impression que pour moi, qui — hors tempêtes — ne veux
rien d’autre que me laisser guider par Allah-ma Conscience,
le mot vouloir n’avait pas de sens. Mon réalisme
pourtant m’oblige à reconnaître autour de moi et en moi une
prévalence du fonctionnement adamique… Y compris peut-être
dans notre mission, où bien des résistances s’expliquent en
réaction contre un risque pressenti de devenir notre
chose... Vous-même, Mikal, avez assez récemment
écrit avec un peu d’humour sur ce blog : "le petit
reste, c’est ma chose". Quant à moi, idem. Le désir
missionnaire de devenir le maître de l’autre, d’en
faire "ma chose" en cherchant à convaincre (Rév d'Arès
7/3) enflamme une éloquence parfois lourde. Dans la
rue un bon paroissien missionné m’a dit un jour que je lui
rappelais Paul de Tarse.
Se reconnaissant lui aussi pécheur, Paul disait : "Je ne
fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne
veux pas." Et moi aussi j’envahis et colonise l’autre tout
en croyant ne rien vouloir, me laisser comme Élie porter par
la chaleur lumineuse de la Vie. Comme Élie,
comme Adam et Ève dans l’Éden, comme les mystiques
orientaux qui cherchent à retrouver le simple Un-Tout dans
la méditation. C’est bien là, comme la mouche, la Lumière
(38/5) qui me fascine.
C’est pourquoi, dans la Parole, plus qu’à ce qui est dit
pour l’adulte Mikal fils d’Adam et au
vécu particulier, je suis sensible à ce qui touche l’âme
d’enfant très oubliée de la masse, mais si présente encore,
car il ne s’est pas levé tant de milliers de soleils sur
les hommes depuis (Adam) (…) qu’ils n’aient gardé par la
Puissance du Souffle Que J’exhale sur eux souvenir de Moi
(Rév d'Arès 2/10).
C’est pourquoi j’ai dit : Soyez comme les enfants (Rév
d'Arès 33/8), eux qui semblent avoir sans effort multiplié
leurs yeux tout autour de la tête pour ne pas Me quitter
du regard (36/2). Les yeux d’un petit enfant qui vous
regarde, quelle profondeur ! Ces derniers temps, j’ai été
saisi par deux regards bleus et profonds me scrutant
intensément, comme reconnaissant en moi cette stupéfiante
fraternité de l’essence divine : Benoit, mon dernier
petit-fils, six mois, et le costaud Azor, un an,
d’amis missionnaires franciliens.
Comment comprendre alors le lien entre cette naturelle et
naïve âme d’enfant que j’ai, comme d’autres, gardé plus vive
que le tout un chacun, et cette âme (Rév d'Arès 17/4-7)
ou (h)a (xxxix) appelée à se former, à cailler
par l’effort pénitent de ce tout un chacun ?
Une image me vient. Les dents de lait disparaissent avant la
dentition définitive, au moment de l’âge de raison, quand
l’âme naïve du bébé s’étiole voire disparaît sous les coups
d’un esprit (Rév d'Arès 17/7) largement modelé par
le tentateur (26/8)… déjà depuis longtemps
aux aguets. À deux ans déjà, une de mes petites filles a
voulu voir quel mal elle pouvait me faire en me frappant
vigoureusement avec une baguette de bois… L’âme d’enfant ne
demeure pas béatement, et saint Augustin en avait conclu que
dans le nouveau-né l’image de Dieu n’existait plus, et qu’il
fallait baptiser…
Mais que deviennent alors tous ceux qui n’ont pas eu le
temps de se construire leur âme (17/4) ou ha
(xxxix) ? Je pense notamment aux petits enfants
décédés, baptisés ou non, et à mon frère autiste, qui je
crois n’a pas assez d’esprit (17/7) pour se
construire une âme. Je crois qu’ils seront sauvés
par l’âme d’enfant qu’ils n’auront pas détruite et que,
puisque nous avons aussi un esprit, il peut
retrouver dans l’intelligence spirituelle les
liens entre pénitence (16/17 etc.) et âme
d’enfant.
François D. d’Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire long, qui
évoque l'âme d'enfant.
L'âme d'enfant est une expression de la langue française
pour désigner la candeur enfantine. Cette âme-candeur
d'enfant n'existe pas en tant qu'âme au sens que
donne au mot âme (Rév d'Arès 4/5-8,16/15,17/4-7,
20/4, 33/27, 39/6-7) ou au mot ha (xxxix/5-11)
La Révélation d'Arès. Insuffisance de la langue ! Quand le Père dit aux adultes, c.-à-d. à ceuxqui ont
conscience du Bien et du Mal : Soyez comme
les enfants (Rév d'Arès 33/8, Matthieu 18/3), Il ne
leur dit pas : "Prenez une âme d'enfant," mais Il leur dit :
"Soyez des adultes se comportant comme des enfant
pour avoir une âme !" Mais je comprends ce que vous voulez dire, parce que
nous sommes ici, comme dans bien des situations spirituelles
et morales, plongés dans l'abîme de l'insuffisance de
langage. Quel candidat aux élections démocratiques se
présente-t-il comme le candidat de l'injustice ou de
l'erreur ? Aucun et pourtant... Quel dictateur s'est-il
vanté de sa dictature ? Aucun, et pourtant... Quel juge
inique s'est-il jamais accusé d'iniquité ?
Aucun. Quels voleurs ne sont-ils pas indignés d'être
eux-mêmes volés ? Tous les voleurs. Quel scientifique
n'a-t-il pas protesté d'être soupçonné de malhonnêteté ?
Tous les scientifiques ont ainsi protesté. Combien d'hommes
de Bien se sont-il accusés de faire le mal ? Tous.
Combien d'hommes de mal se sont-ils vantés de faire le Bien
? Tous aussi. N'est-ce pas là la source même de nos
difficultés de mission ? Comment osons-nous suggérer aux
hommes de faire le bien alors que tous sont
absolument et sincèrement convaincus de faire le bien ?
Nous vivons dans un monde qui ne sait plus, depuis très
longtemps, ce qu'est le Bien et ce qu'est le Mal.
Et tous les hommes de Mal comme tous les hommes de
Bien se font les défenseurs des plus sévères
inclinations morales. Je me souviens d'un agent de la
propagande nazie passant dans mon lycée (lycée Hoche)
pendant la guerre pour nous expliquer que les Juifs
n'étaient que des rats, aussi nocifs que des rats, qu'ils
n'étaient pas humains, qu'il fallait les détruire... et que
les dénoncer c'était comme signaler au service municipal de
dératisation la présence de rats. Vous n'avez pas idée de la
sincérité avec laquelle ce type-là expliquait sa sinistre
affaire. Quand nous parlons de La Révélation d'Arès
aux gens de la rue, c'est pour eux aussi étranger à leurs
propres idées que de dire à des ânes de se jetter à l'eau et
d'aller nager avec les poissons.
29avr17 184C42
C'est une entrée de ma page Facebook concernant un fait
divers : 83 millions d'euros gagnés à l'Euromillions pour
une grille flash (je sais pas ce que c'est) qui coûte 2,50
euros le 11 avril dernier par une famille dijonnaise de
joueurs occasionnels (sixième plus gros gain de
l’Euromillions jamais remporté en France depuis la mise en
place du jeu en 2004). J'ai pensé pouvoir faire un lien
entre l'argent, l'âme et la politique par ce
dialogue écrit comme une brève de comptoir.
(les deux images sont sur adresse Facebook) :
— Qui donc, monsieur, dans notre monde ne rêve de gagner 83
millions € pour une mise de 2,5 € ?
— Moi, monsieur. D'ailleurs je ne risque pas de gagner, je
ne joue jamais.
— Ah ? Mais pourquoi ?
— Parce qu'être très riche ne me paraît pas un but en soi,
Monsieur, et ce, d'autant plus que cet argent-là est issu du
hasard.
— Qu'est-ce que vous avez contre le hasard, Monsieur ?
— Rien, mais le hasard vient du mal qui a tout perturbé. Un
accident, un cancer vous tombe dessus par hasard tout aussi
bien qu'une fortune.
— Vous faites de la philo ?
— Non, Monsieur.
— Qu'est-ce qui vous paraît un but en soi, Monsieur ?
— L'âme.
— ...? L'âme ? (il s'en étrangle de surprise,
crachant sur son interlocuteur une bonne rasade de son Picon
bière) oh pardon !
— (en s'essuyant) Ce n'est rien. Sachez, monsieur, que même
avec 83 millions € je ne pourrais pas m'acheter une âme.
L'âme est hors de prix,...
— Ah ? et hors de prix... évidemment... c'est très cher
— Il faut se la faire...
— Ah ? quoi ?
— L'âme, monsieur, il faut se la faire. En faisant
le Bien...
— Ah bon ? Mais une âme, j'en ai déjà une... comme
tout le monde ?
— Vous en avez peut-être une, Monsieur, c'est possible, je
n'en sais rien, je ne suis pas juge. Mais que tout le monde
en ait une, ça c'est un mensonge qu'on vous a raconté, parce
que l'âme n'est pas un fait de nature, c'est faux,
voilà entre autre ce que révèle Dieu dans La Révélation
d'Arès, vous connaissez ? (il sirote son kir)
— Euh... non
— Vous devriez la lire, c'est très instructif. L'âme
est un produit existentiel...
— ? ? (nouvel étranglement mais plus léger)
— C'est Dieu qui renait et grandit en vous... à condition
que vous aimiez tous les humains y compris vos ennemis !
— C'est pas facile
— Ça ne veut pas dire leur sauter au cou, rien de
sentimental dans cet amour-là.
— Ça vaut mieux
— Mais l'âme, si vous préférez... c'est votre face
lumineuse, un petit morceau de Ciel que vous faites
rayonner, une lampe que vous allumez dont vous faites
profiter tout le monde... Forcément, la lumière inonde tout,
c'est le Fils de l'homme dont vous êtes enceint,
c'est pourquoi il est de la responsabilité de chacun de se
la faire.
— (fronçant les sourcils) C'est nouveau, ça...
— Oui, ça vient de sortir... par La Révélation d'Arès
justement. Enfin ça fait quand même plus de 40 ans.
— Mais pourquoi ne le sait-on pas ?
— Parce qu'on nous cache le plus important, Monsieur, voilà
pourquoi.
— C'est toujours pareil !
— Si Dieu s'exprime, c'est justement parce que plus personne
ne sait ces choses-là si précieuses pour l'avenir. De nos
jours ceux qui ont une âme ne le savent même pas,
c'est dire ! C'est un peu par hasard, parce qu'ils ont
encore l'instinct du Bien, mais c'est mieux de
s'en faire une consciemment en étant pénitent.
— Pénitent ? C'est quel parti ?
— Le parti du Bien.
— Ah ? Connais pas. Le mot fait peur, non ?
— Oui c'est pas très glamour, mais enfin, y'en a pas
d'autres, c'est aimer, pardonner, faire la paix...
— Mais ça, même ceux qui ne croient pas en Dieu peuvent le
faire, non ?
— Oui, même ceux qui ne croient pas en Dieu ! Vous avez
parfaitement compris et j'ajouterais presque, si j'osais,
surtout ! s'ils ne croient pas en Dieu ! Mais ce serait
faux, j'exagère, ce doit être l'effet du kir.. Quoi qu'il en
soit, l'âme ne dépend pas de ce qu'on croit mais
de ce qu'on fait.
— C'est important ce que vous dîtes-là, monsieur, car, au
fond, tout le monde s'en doute mais personne ne vit en
fonction de cette vérité-là.
— Voilà pourquoi Dieu nous le redit, c'est un enseignement
qui remonte à Adam !
— Adam ? C'est pas un mythe biblique ?
— Non, monsieur, le mythe c'est l'homme moderne si vous
voulez mon avis, c'est l'État, c'est la politique. Adam,
lui, c'est l'homme spirituel si vous préférez, l'Homme
avec un grand H, c'était pas juste un bonhomme et
sa bonne femme Ève comme le raconte un peu naïvement la
Genèse dans la Bible ; les Adames c'était tout un
peuple, une fraction de l'animalité humaine spiritualisée,
ayant reçue l'image et ressemblance de Dieu...
— Ah.... voilà (de l'air de celui qui pige mais qui n'a rien
compris en fait)...ouais, ouais...
— Mais bon, OK, OK, sans remonter jusque-là, regardez autour
de vous tous les problèmes que nous avons. Un monde qui ne
croit qu'à l'argent, très riche matériellement, et qui est
si malheureux, si insatisfait, de quoi souffre-t-il ? de
quoi peut-il bien souffrir, Monsieur ?
— Du manque d'âme ?
— Parfaitement, vous avez compris. Vous êtes doué.
— (rougissant) Je vous en prie...
— Si, si, regardez la misère morale autour de vous, la
médiocrité de plus en plus flagrante, la pauvreté de ces
élections ! Hein ! ça en dit long. Car enfin est-ce qu'un
seul candidat vous a parlé d'âme ? Hein ? Hein ?
— Euh... Non.
— Ben voilà ! Voilà le vrai problème, monsieur (plus bas, à
l'oreille, sentencieux) nous vivons dans un cimetière
spirituel... Nous allons élire le mort en chef...
— Vous devriez vous présenter, monsieur, vous avez des
choses à dire
— Pensez-vous ! D'abord je ne suis pas mort, vous ferais-je
remarquer.
— C'est juste.
— Ah vous voyez. Et puis, tout est bétonné ! J'aurais pas
les 500 signatures. La république c'est une tombe une et
indivisible, c'est cuit. Certains voulaient changer la
constitution, mais c'est comme ajouter un coussin dans le
cercueil, c'est peut-être plus confortable, faut voir, mais
ça ne vous ressuscite pas.
— Vous y allez fort quand même
— Moins que vous ne croyez, Monsieur car c'est pas avec
l'Etat qu'on va se faire une âme, non ?
— Euh... oui
— Et pourtant l'âme est gratuite ! Pas un Euro de
plus à la dette publique, vous pigez ?
— Ben oui, puisque ça n'a pas de prix.
— Et voilà, ça n'a pas de prix et c'est gratuit, allez y
comprendre quelque chose avec les petits cerveaux
matérialistes et rationalistes qui nous entourent
— Oui, ça paraît contradictoire
— Y'a mieux encore, monsieur, l'âme y'a rien de plus dur, de
plus puissant, et pourtant il n'y a rien de plus léger
[Rév d'Arès xxxix/10] aussi. Hein ? Qu'en dites-vous,
hein ?
— C'est étonnant, en effet
— C'est comme... tenez... un arbre vert qui
fendrait un énorme roc
— Le roc de notre... notre
— De notre ignorance
— Belle image ! Vous êtes écolo ?
— L'écologie extrême, Monsieur, elle est là : se faire une âme.
— Vous allez loin.
— Au contraire, je suis tout près, plus près de vous
que votre veine jugulaire [Coran 50/6] !
— C'est saignant
— Monsieur, je ne plaisante pas, le grand jeu de hasard
maintenant c'est l'État lui-même !
— Vous irez jouer au deuxième tour ?
— Non... la super cagnotte n'est pas vraiment alléchante si
vous voyez ce que je veux dire,
— Je vois, je vois, et je bois aussi (il lève son verre). En
fin de compte vous êtes contre l'Euromillions ?
— Là vous me décevez, Monsieur, c'est extrêmement réducteur,
l'Euromillions c'est une affaire d'État, bien juteuse, une
escroquerie publique, c'est un fait, mais je ne suis même
pas contre l'Euromillions parce que je ne suis contre rien
ni personne, chacun est libre, je suis pour
quelque chose, pour l'amour, la pardon,
la paix,l'intelligence... je ne suis
même pas contre l'Euromillions mais pour des millions
d'heureux... Vous saisissez la nuance ?
— Heu... je crois oui.
— Cherchez l'âme et le reste vous sera donné
de surcroît [Matthieu 6/33].
— C'est beau, c'est de vous ?
— Non monsieur... c'est d'un certain Jésus, enfin j'ai un
peu arrangé...
— Jésus ? il devrait se présenter...
— Monsieur, Monsieur... allons allons. Monsieur...? Et
pourquoi pas ... mon frère ? Mon frère c'est quand même
mieux que Mon Sieur, non ?
— (excité) Ah oui ! Un frère président voilà ce
qu'il nous faudrait !
— Oui, Monsieur, un frère président ou un
président frère et... en même temps, qui ne soit
pas vraiment président ! qui ne soit pas un chef !
— C'est subtil !
— Une affaire d'âmes, mon frère. Trinquons !
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Voilà dans une fable ironique, mais toute baignée d'une
douce lumière, une conversation entre un Pèlerin d'Arès de
comptoir devant son kir et un quidam devant son Picon. C'est
le cri du cœur délayé au gré des questions et réponses d'un
Pèlerin d'Arès dans la forme pseudo-banalisée d'une
conversation sur le pluie et le beau temps spirituel entre
deux consommateurs dans un bistrot, qui finissent, au reste,
par dire : "Trinquons !"
Échange entre deux hommes simples dont le quotidien est
illuminé par la foi de l'un et par le cerveau vidé comme une
bassine de l'autre tellement déçu de la vie qu'il est prêt à
s'emplir du Tout sans vraiment comprendre. Est-il sans le
savoir sur son chemin de Damas ? L'histoire ne le dit pas.
L'homme au Picon, l'écouteur, est plutôt comme ces hommes
qui n'ont plus de projet, qu'il soit politique,
démocratique, moral, etc., pour qui l'alcool est une
protection et la fumée du bistrot un voile nécessaire.
L'homme au kir, un Pèlerin d'Arès qui est missionnaire de
bistrot — nous avons quelques frères comme ça — trompe la
misère socio-morale de l'homme au Picon. Mais ce dernier
deviendra-t-il un Pèlerin d'Arès. Le "Trinquons !" sera-t-il
suivi, un jour, d'un "Soyons apôtres ensemble !" Nous ne
savons pas. Mais il y a au bout de tout cela une espérance.
Merci, mon frère Claude, pour cette petite nouvelle pleine
de charme.
29avr17 184C43
Cher frère Michel,
Merci pour cette entrée fondamentale qui rappelle le cœur de
la vie spirituelle : faire pénitence pour faire
naître et vivre notre âme et pour contribuer au
renouveau spirituel du monde. En effet, le Bien
est actif par nature, de sorte que toute vie spirituelle,
toute âme, influence, au moins un peu, l’humanité
toute entière et se donne la capacité de participer à la Vie,
à la Joie et à la Création.
En nous efforçant d’aimer, de pardonner,
de faire la paix, de nous libérer des
préjugés, de faire croître notre intelligence
spirituelle, nous faisons d’abord naître notre âme,
puis nous la nourrissons d’Eau et de Lumière,
pour qu’advienne, pour nous et toute l’humanité, le règne de
la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière.
Au milieu d’une humanité en perte de repères, méfiante et
pleine de doutes et de suspicions, nous nous efforçons de
montrer par nos actes et nos paroles, la noblesse et la beauté
de la direction unique des chemins multiples et variés de la
pénitence vers les Hauteurs Saintes,
comme nous l’enseigne La Révélation d’Arès et son
prophète.
Même si la grande majorité, au moins à moyen terme, ne
deviendra pas Pèlerin d’Arès, il faudrait que, dans l’aire
qui nous a été définie, à peu près tous et toutes
connaissent en gros le message de La Révélation d’Arès
et soient amenés à constater que les Pèlerins d’Arès,
dans leur majorité, s’efforcent de parvenir à rayonner de
noblesse, de beauté, de force et d’amour
spirituels.
Peut-être suis-je trop sensible, mais je pense qu’il
pourrait être dommageable de garder sur votre blog l’image
de 184C37 où Macron apparaît comme une marionnette du
pouvoir politique, financier et médiatique. C’est peut-être
vrai, mais c’est peut-être aussi une calomnie. Il me
paraîtrait dommage qu’une personne s’interrogeant sur les
Pèlerins d’Arès nous perçoive comme des calomniateurs, alors
que nous travaillons pour éviter tous les préjugés et pour
aimer tous les hommes.
J’ignore la vérité sur Macron, mais voici des informations
différentes afin de montrer que les faits ne convergent pas
tous pour soutenir l’image de 184C37 et que nous devrions
peut-être nous abstenir de juger :
http://www.emilemagazine.fr/retro/2017/3/23/il-y-a-7-ans-emmanuel-macron
Entrevue de 2010 où Macron se présente lui-même comme un
passionné de philosophie, notamment comme assistant de Paul
Ricoeur pendant 4 ans, et comme passionné de l’action
publique et de l’intérêt général, et où il explique la
cohérence de son parcours de la philosophie à la finance.
Voir aussi :
https://www.marianne.net/politique/emmanuel-macron-la-republique-est-ce-lieu-magique-qui-permet-des-gens-de-vivre-dans-l
Entrevue de 2016 où Macron expose sa conception de la
laïcité ouverte et de la compatibilité de la transcendance
religieuse avec les valeurs républicaines.
Bref, loin de moi l’idée de soutenir l’homme politique
Macron, mais je m’inquiète que l’image de 184C37 puisse être
perçue comme contradictoire avec le cœur du message
spirituel de La Révélation d’Arès qui appelle à se
créer une âme par le non-jugement, l’absence de
préjugé, la paix et l’amour spirituel
pour tous les hommes.
Fraternellement,
Jérôme H. de Montréal (Canada)
Réponse :
Merci, mon frère Jérôme, pour ce commentaire. Mais oui, "le
Bien est actif [je dirais plus: créateur] par
nature, de sorte que toute vie spirituelle, toute âme,
influence, au moins un peu, l’humanité toute entière et se
donne la capacité de participer à la Vie, à la Joie
et à la Création."
Merci aussi pour votre conseil de retirer de cette page de
blog l'image montrant Emmanuel Macron en marionnette, parce
qu'il vous "paraîtrait dommage qu’une personne
s’interrogeant sur les Pèlerins d’Arès nous perçoive comme
des calomniateurs, alors que nous travaillons pour éviter
tous les préjugés et pour aimer tous les hommes." Ce souci
est louable et j'en comprends le principe. Mais ce n'est pas
aussi simple.
Vous avez raison de dire que cette image peut passer pour
"contradictoire avec le cœur du message spirituel de La
Révélation d’Arès qui appelle à se créer une âme
par le non-jugement, l’absence de préjugé, la paix
et l’amour spirituel pour tous les hommes," mais
ça, c'est vrai dans le pincipe. À côté du principe il y a
les faits, la vie, les réalités auxquelles nous sommes
chaque jour confrontés. Toute cela certes demande un dosage,
ce que La Révélation d'Arès appelle la mesure. Si
j'ai affiché cette image — je l'ai fait sans joie mais pas
vraiment sans réfléchir —, c'est
d'une part, parce qu'elle m'est venue par notre frère
Bernard L. de Lorient, qui grand missionnaire, un de nos
vaillants apôtres, et c'est qu'ainsi,
d'autre part, frère Bernard est comme moi bien payé pour
savoir que notre situation face au monde auquel nous parlons
depuis des décennies ne peut pas être plus difficile qu'elle
n'est et que quelques personnes se mettant à penser du mal
de nous ne changeront pas grand chose à ce que le monde en
général pense de nous, à savoir que nous sommes des
illuminés vivant dans une utopie spirituelle radicale et
sans la moindre étincelle d'avenir. Alors, l'effacement
social qu'exigent l'amour, le non-jugement, la paix, le
pardon, déjà nous aplatissant aux yeux du monde, nous
mettent si bas, nous font si plats, qu'on ne nous voit
pratiquement pas, je me demande si quelque saillie, comme
cette image, ne peut pas rappeler à notre existence l'énorme
masse des moqueurs et des indifférents.
Je ne retirerai pas cette image, parce que, certes, vous
avez raison de penser que nous pouvons commettre une erreur
en faisant passer Emmanuel Macron pour une marionnette,
mais, et je l'ai dit dans ma réponse à Bernard L. de
Bretagne-Sud, je pense qu'Emmanuel Macron étant un homme
politique il y a quelque peu et inévitablement en lui
quelque chose, sinon de la marionnette, du moins du
marionnettiste. Marionnettistes tous les hommes politiques
le sont. Après tout, et bien que je ne veuille aucun mal à
M. Macron, il y a du vrai quelque part dans cette image.
Si vous saviez tout ce qu'on a raconté de moi ; la
marionnette au faciès d'Emmanuel Macron est gentille à côté
des calomnies féroces qui ont été lancées contre moi... Je
pardonne à mes calomniateurs. Mais il y a plus : En
affichant l'image de M. Macron manipulé par quantité de
journaux, associations, politiciens, etc., je ne le calomnie
pas. Je médis seulement un peu. Je ne devrais pas, me
direz-vous, même un peu ! J'en prends la responsabilité.
Je ne voterai ni pour Marine Le Pen ni pour Emmanuel Macron.
Ne pensez-vous pas qu'il y a quelques raisons à cela ? Ne
pensez-vous pas que ma pensée vaut la leur ? En tout cas, je
pense que notre mission ne peut pas complètement
disparaître, même par vertu. Elle ne peut être
complètement impénétrable comme nos ennemis souhaitent
qu'elle soit. Elle doit de temps en temps mettre le nez
dehors, pour qu'on voit au moins son nez. Un nez, ce n'est
pas beaucoup, mais ça peut permettre d'exister, d'être
visible. Même si ce n'est qu'une grimace, ce peut être, un
court moment, mieux que rien.
Vous me dites à propos d'Emmanuel Macron : "Macron se
présente lui-même comme un passionné de philosophie,
notamment comme assistant de Paul Ricoeur pendant 4 ans, et
comme passionné de l’action publique et de l’intérêt
général, et où il explique la cohérence de son parcours de
la philosophie à la finance." Vous savez, mon frère Jérôme,
Alexandre de Macédoine avait été élève et disciple
d'Aristote avant de procéder au massacre d'une bonne part du
Proche et du Moyen Orient. Il aurait même pu très bien
"expliquer la cohérence de son parcours de la philosophie à
la guerre de conquête." Je ne veux pas dire que M. Macron se
prépare à ce genre d'exploit criminel et à le revêtir d'un
manteau moral ; je veux seulement dire que s'il se lance
dans la politique, c'est qu'il est un homme politique, comme
le fut Alexandre. Je n'ai pas grande considération, je
l'avoue, pour ce genre de parcours. Je ne souhaite pas de
mal à Emmanuel Macron. Je n'en attends pas de bien. Si je me
trompe, si contre toute attente il me fait le bien que
j'attends, par exemple, s'il m'ouvre les portes des grands
media pour que je puisse m'exprimer devant les hommes, alors
je serai le premier à faire amende honorable et à chanter sa
louange.
Je ne suis qu'une poussière sous un tapis, totalement ignoré
ou presque ; il est lui au pinacle de l'information, on voit
ses images, fixes ou animées, en noir ou en couleur,
partout. Je n'en suis pas du tout jaloux, oh non ! mais j'ai
quelques raisons très solides d'oser dire que c'est lui qui
doit m'aider à me faire connaître du monde, parce que je
suis l'envoyé du Créateur, ce n'est pas à moi de le faire
pour lui. Vous allez me dire, surpris, que c'est la première
fois que je dis pareille chose d'un peut-être futur
président de la république. C'est vrai, mais il y a un
commencement à tout, une heure pour tout, dit Qohélet.
29avr17 184C44
Attention à vous, frère Michel, prenez garde à vous !
Vous allez payer cher la publication de cette image
irrespectueuse, quasi injurieuse, dans le commentaire 184C37
de Bernard L. Votre blog n'est plus le petit site isolé,
ignoré, qu'il fut il y a dix ans. Ce blog est maintenant
connu et lu. Des système permettent de détecter sur le web
les images et les dicours désobligeants.
Vous prenez là des risques inconsidérés car il ne fait aucun
doute que Macron est notre futur Président de la République.
Vous avez beau être un homme de Dieu, vous allez vous
retrouver comme le capitaine Lemuel Gulliver pris entre ceux
qui cassent les œufs à la coque d'un côté de l'œuf et ceux
qui les cassent de l'autre côté, ceux de Lilliput et ceux de
Blefuscu et vous vous sauverez peut-être du traquenard, mais
de justesse et pas sans le payer cher. Je connais Macron, il
ne vous le pardonnera pas.
Et puis, entre nous, vous n'allez quand même pas laisser
élire Marine Le Pen simplement en vous dispensant de donner
votre voix à Macron. Où cela vous ménera-t-il ?
Retirez de ce blog cette image qui est une insulte à un
candidat à la présidence qui mérite une certaine
considération.
Yves-Laurent E. de Picardie
Réponse :
Vous êtes le deuxième aujourd'hui qui me demande de "retirer
de ce blog cette image qui est une insulte à un candidat à
la présidence qui mérite une certaine considération."
Je serais heureux, pour commencer, que vous lisiez la
réponse que je fais à notre frère Jérôme H. de Montréal
(Canada) 184C43.
Ensuite, en me comparant à Gulliver, sorti de l'imagination
de Swift auteur du livre "Travels into Several Remote
Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver," je
trouve que vous poussez un peu trop loin la comparaison.
N'exagérons rien. Je ne suis rien. Je ne suis rien par la
volonté des gens de la religion, de la politique et des
media, parce qu'ils ont fait en sorte que je disparaisse.
Que pourra faire de plus que le rien qu'on a déjà fait de
moi M. Emmanuel Macron quand il voudra se venger de
l'effront que, selon vous, lui fait cette image que je
trouve plus amusante que méchante.
Oui, me direz-vous, il peut gêner votre mission. Ma mission
? puis-je répondre, mais ils l'ont condamnée à la rue.
Peut-on pousser la persécution plus loin que cela ? Peut-on
la réduire à plus de difficulté ? Je ne le crois pas, à
moins de changer la constitution française, qui a quand même
force de loi.
Je n'ai rien contre Emmanuel Macron évangéliquement parlant.
Il est un frère humain que je ne peux qu'aimer comme le
demande le Sermon sur la Montagne. Mais le Sermon
sur la Montagne ne me demande pas, ne demande pas à
nos missions, d'être à plat ventre devant la force publique.
Nous sommes des gens honnêtes et dignes. Notre message est
des plus beaux : Amour, pardon, paix, intelligence
spirituelle libre de préjugés. Que peut-on prêcher
de plus noble ? Voilà quarante-trois ans cette année que La
Révélation d'Arès se bat contre les murs que dressent
devant elles les institutions : églises, politiques, medias,
administrations, et contre les "inspecteurs" qu'elles lui
envoie, en commençant par l'inspecteur des impôts, qui n'ont
jamais trouvé dans mes comptes des choses anormales. Après
quarante-trois ans je me prends à penser que c'est un peu à
moi d'attendre quelque chose de ceux qui ont tout fait pour
m'empêcher de m'exprimer.
L'image d'Emmanuel Macron au bout des ficelles n'est pas
méchante. Il doit chaque jour en entendre de bien pires.
30avr17 184C45 L'âme peut-elle grandir en dehors de la Parole de
Dieu ? À ma grande surprise, La Révélation d'Arès
a répondu "oui" à cette question, sous certaines
restrictions. Ceux qui ont reçu la Parole sont tenus de
L'appliquer.
Pour illustrer ce propos un peu sulfureux, je vous transmets
le commentaire que j'ai envoyé à Mme Ventura de RTL qui
s'insurgeait contre les abstentionnistes qui "jouaient avec
le feu".
À propos de Mr Macron, j'ai bizarrement le même
pressentiment que vous. Que ceux qui voteront pour lui n'en
soient pas affectés ! Car il importe que chacun puisse
s'exprimer en toute liberté de conscience.
Vive Macron !
Vive Le Pen !
Vive les abstentionnistes !
Le 7 mai, je m'abstiens. L'insoumission n'est pas seulement
une vertu d'extrême gauche, elle est aussi une vertu
biblique : Ne restez pas assis avec vos chefs ! [Rév
d'Arès 28/12].
Or la démocratie nous demande avec quel(le) chef on veut rester
assis.
Ainsi ce sont ceux qui respectent la démocratie et qui vont
voter, qui "jouent avec le feu", car ils ne respectent pas
la Parole de Dieu Qui a été rappelée lors du décès de
Georges Pompidou.
Mme Ventura devrait savoir ça, à défaut de le faire savoir.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire.
Oui, il y a des moments où l'on est en droit de se demander
comment on peut concilier la justice de ce monde avec la Justice
de Dieu, celle dont parle La Révélation d'Arès
(22/12) et qui n'a rien à voir avec la justice des
Tribunaux ou du Garde des Sceaux. Est-il — question
qu'implique votre commentaire — injuste de ne pas
voter ? Je pense que Madame Ventura, que vous évoquez,
que je ne connais pas — je ne sais même pas qui c'est —
entend "jouer avec le feu" dans le sens de "refuser la
justice" des urnes ? Il existe d'ailleurs des pays où le
vote est obligatoire, une loi, de sorte que qui s'abstient
tombe sous le coup de la justice.
Mais enfin ! Il peut bien y avoir des moments où l'on ne
sait plus du tout où l'on va, où les deux candidats proposés
ne conviennent ni l'un ni l'autre, autrement dit où l'on se
résigne à subir l'un ou l'autre, puisqu'on ne veut ni de
l'un ni de l'autre. Pourquoi aurais-je le devoir de voter
pour quelqu'un que je ne veux pas ?
30avr17 184C46
Tout naît de la souffrance. C'est parce qu'il a souffert
sous le fouet et la couronne d'épines et sur la croix que
Jésus a fait contre le péché de l'humanité quelque chose de
positif, d'efficace. Je n'évoque même pas le dogme de la
trinité où le "fils" est "Dieu incarné" souffrant pour
racheter les péchés de l'jumanité.
C'est donc de la souffrance que naît l'âme, qui
est le sujet de votre présente entrée. D'ailleurs, vous
dites vous-même, frère Michel; de temps en temps, que la pénitence
est pour vous quelque chose de difficile, une peine. Votre âme
naît de la peine.
Je sais que La Révélation d'Arès parle de la pénitence
comme d'une joie ou une fête [Rév d'Arès
30/11], mais pour le croyant supérieur, ce que
s'efforce d'être le Pèlerin d'Arès, la souffrance est joie
et fête.
Une carmélite comme Thérèse d'Avila, pour qui vous avez de
l'admiration, ou un homme de Dieu comme Jean Calvin pour qui
vous avez autant d'admiration, est un humain dont la
souffrance est joie et fête. La souffrance estle
chemin du Ciel, donc le chemin de l'âme.
Je suis contrarié que vous ayez omis de voir ainsi, dans
votre entrée 184, le parcours intérieur du changement de vie
dont naît ou renaît l'âme. Vous devriez l'évoquer.
Maéron P. de Côte d'Azur
Réponse : La Révélation d'Arès ne présente pas la pénitence
comme un changement de vie intérieur
nécessairement pénible, douloureux. Comme ce changement
demande un effort, et parce que nous sommes tous devenus
plus ou moins paresseux, cet effort est assez souvent
difficile, ennuyeux, laborieux ou malaisé, voire même, c'est
vrai, par moments affligeant, éprouvant. Mais il peut
devenir, avec l'habitude, une joie de vivre, une fête
du cœur et de l'âme naissante. Tout dépend de la personne,
du moment, des circonstances. La souffrance ne me paraît pas
du tout centrale dans la vie du pénitent. Les
sentiers vers les Hauteurs sont rocailleux,
dit La Révélation d'Arès 25/5, mais Dieu lave
nos pieds écorchés. Autrement dit, il y a des
compensations, d'où la joie et la fête.
L'idée de souffrance rédemptrice vient de temps où la vie en
général était plus souvent souffrance que plaisir : la
pauvreté, le travail pénible, la santé sans médecine,
l'injustice sociale, etc. formaient le sort de beaucoup. Ils
compensaient cette pénibilité en croyant — et ils n'avaient
pas tort de le croire — se libérer des forces obscures qui
les tourmentaient par les peines qui constituaient une bonne
part de leur existence. Mais la souffrance n'est pas en soi
une nécessité pour se libérer du péché, accomplir le
Bien, changer sa vie, travailler à changer le
monde. Il est vrai que, culturellement, la souffrance a
longtemps passé pour la nécessaire porte du salut. Pour n'en
citer qu'un, pas si ancien puisqu'il mourut vers 1700, qui
fit croire que de la souffrance était la seule échelle qui
montât sûrement au Ciel, le fameux Abbé de Rancé, fondateur
des Trappistes, mais Chateaubriand qui lui consacra un livre
dit de lui qu'il eût été "un homme à chasser de l'espèce
humaine s'il ne s'était imposé à lui-même les souffrances
qu'il imposait aux autres." Je crois que ce sont à peu les
mots de Chateaubriand.
En fait, la vraie question n'est pas que la souffrance est
la sûre échelle pour monter au Ciel, mais de savoir non
pourquoi l'on souffre mais si c'est bien pour créer son âme
qu'on souffre, si on ne peut pas la créer mais seulement si
on ne peut pas la créer sans souffrance. La Révélation
d'Arès ne donne pas de réponse directe à cette
question. Elle dit qu'il faut être pénitent, c'est
tout, et que c'est joie et fête, sous-entendant :
quelles que soient les conditions de la pénitence,
souffrantes ou enthousiasmantes, consenties ou non,
conscientes ou inconscientes. La Révélation d'Arès
dément implicitement que la souffrance soit un apport
nécessaire ; elle est muette sur le mérite plus grand
qu'aurait le pénitent souffrant. Il n'y a pas de
degré de pénitence dans La Révélation
d'Arès ; vous êtes ou vous n'êtes pas pénitent,
point final.
Les mémés, les esprits rassis, les gourmés et autres guindés
qui prétendent qu'on ne peut pas être jugés par quinconque a
moins souffert que soi, qui " se prennent pour des Job
méconnus" comme disait Cioran, se trompent complètement,
mais ils font à leur manière leur pénitence à
condition qu'ils ne jugent pas ceux qui ne
souffrent pas et qui peuvent être de meilleurs pénitents
encore. L'âme n'est pas mesurable. Elle n'est pas plus
grande chez celui qui a souffert que chez celui qui n'a pas
souffert pour se la créer.
30avr17 184C47
Bien cher Prophète,
Ce que vous donnez à travers le prisme de vos mots, c'est la
Lumière de votre ha.
Elle explose au gré du Souffle divin qui vous
anime, au gré de vos commentaires.
C'est du pur jus de prophète, le suc coule
[Rév d'Arès viii/4], nourrit mon petit bout d'ha.
Je sens votre caresse, une invitation a vous suivre sur
les Hauteurs.
Je ressens une douceur indescriptible, elle prend ma main,
elle me mumure : " Lève la grand voile. Déploie tes
ailes...Va ! "
Tony L. de Touraine
Réponse :
Je suis ému en lisant ce que vous me dites ici, mon frère
Tony. Je ne le mérite pas.
Mon suc n'est jamais que le Suc suprême
du Très-Haut. À Lui les mérites. Pas à moi.
30avr17 184C48
Se servir des mots, souvent piégés, quel exercice pénitent,
frère Michel !
L’usage impénitent des mots, déjà souligné dans le Sermon
sur la montagne, (Mt 5/22)… pour les « riches, (les)
puissants, (les) impudiques, (les) prêtres et (les) autres
», quel filon à faire « habilement sceller par ceux qu’ils
dominent pour les corrompre, les tromper, les voler » !
(28/8).
C’est cette triste réalité que vous a suggéré mon usage de
l’expression « âme d’enfant » en 184c41. Mais alors vous me
laissez sur ma faim. Quelle pénitence langagière face à
cette expression ?
Pour désigner cette fraîcheur enfantine belle comme la rosée
d’un matin de printemps et où nous nous appelle 33/8,
comment dire autrement qu’« âme d’enfant » ? Auriez-vous une
idée ?
Car il me paraît bien tout de même y avoir un lien intime
entre le retour à l’Eden mérité par l’â(me) qu’on se
construit (17/4 etc.) et cette « merveille » (33/8) de
l'enfant mis au monde par la femme (veillée 9 etc.).
Et puis reste le problème du salut pour les enfants et
malades mentaux mourant trop tôt pour se construire une âme.
La RA n’en dit rien, mais comment éviter de penser qu’ils
garderont dans l’au-delà cette instinctive fusion avec le
Tout nourrie un temps par l’heureuse fusion au ventre et au
lait de la mère ? C’est en ce sens que j’imagine une «
pré-âme » belle, pure et fragile comme la rosée du matin.
Et donc, ces mots, « âme d’enfant », en pénitents du
langage, qu’en faire ?
François D. d’Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Si je n'ai pas répondu à votre question : Que deviennent les
fous, les autistes, les déments, etc ? C'est parce qu'on ne
trouve aucune réponse directe à cette question dans La
Révélatuin d'Arès.
Si La Révélation d'Arès ne donne pas de réponse à
cette question, comment pourrais-je vous en donner ?
On peut certes penser que si le fous, les autistes, les
déments, ont ce que vous appelez une "âme d'enfant", ils
sont comme les enfants, ils appartiennent au domaine des
anges, supposons-nous, quoique rien ne soit dit à ce sujet
dans la Parole. Je pense que l'honnêteté fonfamantale à
laquelle nous nous devons nous dicte de dire: Nous n'en
savons rien. Mais nous avons que le Créateur est Amour.
Pourquoi ne serait->Il pas Amour pour
eux ? Simple supposition, certes, mais ni illégitime ni
illogique.
Le point qui devrait nous tracasser dans ce genre de
question est celui de la conscience. Un humain normal a une
conscience et c'est en conscience qu'il fait, en principe,
le bien et le mal. La pénitence
est un travail de la conscience sur soi afin de ne plus
faire le mal et de n'accomplir que le bien. Très
bien. Mais que se passe-t-il pour un fou, un autiste, un
dément, qui n'a pas de conscience, puisqu'il me semble que
c'est cette absence de conscience qui le différencie d'un
humain normal ? Je n'en sais rien. Vous non plus. Il nous
reste à mettre notre confiance en l'Amour du Père, qui est
aussi leur Père.
Je ne crois pas qu'on puisse en dire davantage. Je crois
cependant que si je fais pénitence pour moi, et
puisque faisant pénitence pour moi (Rév
d'Arès 30/10-11) je la fais aussi pour le monde
(28/7), je la fais ipso facti pour les fous, les
autistes, les déments. Il en résulte que je ne m'en fais pas
pour eux.
30avr17 184C49
Merci pour votre réponse à mon commentaire.
Je suis sûrement grossier, cher prophète, car je
n'ai jamais compris cette incertitude que vous exprimez ici
de nouveau sur le lien entre âme et spectre.
Puisque l'homme est de chair, d'esprit et d'âme,
et que l'esprit est le linceul glacé des maudits
qui vous ont été montrés (Rév d'Arès 17/7), ce linceul
n'est-il pas le spectre seul, sans âme,
alors que le spectre avec âme est réchauffé,
est conduit, est entendu et nourri par le Tout Autre (6/4)
?
Au fond, n'est-ce pas la relation qu'établit déjà l'âme
avec d'une part l'esprit et la chair du vivant de
l'homme, et avec d'autre part son Créateur ?
Pas de prétention de ma part à avoir raison, mais mon (tout
petit) problème est que je ne comprends pas votre
incertitude.
Veuillez me pardonner !
Je resterai attentif à ne pas ajouter mon commentaire à la
Parole sur ce point faussement clair pour moi.
Mon interprétation n'est qu'une possibilité parmi d'autres,
même si je ne les vois pas vraiment.
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick Th. d'Île de France
Réponse :
C'est très simple. Dans la phrase : L'âme est le
regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre, on
trouve liés les deux mots âme et spectre —
l'âme est le regard... du spectre — alors qu'ailleurs
dans La Révélation d'Arès âme et spectre
sont opposés en ceci que si l'on a l'une : l'âme,
on n'est pas l'autre, et que si l'on est spectre, c'est
parce qu'on n'a pas d'âme. Cette contradiction
dans les termes mêmes qu'emploie le Père par la bouche de
Jésus en 1974 est bien une incertitude. Mais bon ! Cela ne
change rien au fait qu'il faut faire pénitence
pour se faire une âme et que sans âme il
n'y a pas de salut.
30avr17 184C50
Pour la petite causerie, je ne sais pas si vous acquiescerez
à mes propos.
J’appréhende le quiétisme avec une certaine anxiété, et je
constate son emprise culturelle sur nos esprits. Quiétisme
qui nous fait appréhender l'existence de l'âme aux tréfonds
de soi ; ça serait la plus infime poupée russe dans la
sphère de l'intime.
Pour parler avec des propos plus évangéliques : L'existence
de l'âme part du point de départ alpha, la graine
de sénevé en tension constante vers son oméga, la
création de ce Royaume, qui fait de tout les êtres
des souverains. Autrement dit, en des termes plus
prosaïques, j'ai une grande tristesse, quand j'entends le
témoignage d'un frère humain sur ses introspections : Où est
mon âme ? Où est mon âme ?
Ça y est, je l'entends qui crisse entre la chair et
l'os. Et moi de mon côté je me dis [que] le climat que
je produis autours de moi, sur le cours de ma vie, est la
résultante du travail de mon âme. Et je me dis que
le constat est terrifiant. Il est tellement criant que s'en
est obscène. Et je ne peux trouver le moindre confort
dans mon existence. Je patiente et réclame indulgence pour
ma lenteur. Et cela me ramène à cette Parole que j'ai lue
dans un livre il y a 15 ans et qui dit que c'est un
labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6)
et vraiment celle-ci est une parole d'Évangile.
Je crois, mais peut-être que je m'abuse, que cette pénitence
nous intime à tous le devoir de créer, dans notre
destin solitaire, un destin collectif, ou autrement dit une
âme pour ce monde. Et comme le dit ce livre de
référence : "Nul ne se sauve, sans sauver l'autre (son
prochain)".
Le pas du pénitent nous engage dans une voie bien
différente de celle où on peut se dire, à juste titre : J'ai
fait ma part aux autres d'apporter la leur. Dans la pénitence,
la part ne se compte pas en mesure, comme on ne
peut pas établir la mesure en aire céleste du
Royaume qui contiendra les élus [Rév d'Arès 28/1].
Étant donné que l'ouvrage dépasse notre entendement, il faut
alors se conformer aux prescriptions que nous donne le
Message comme de ne pas se rendre responsables de la perte
de ceux — je ne sais plus les termes exacts : tu
n'auras pas l'orgueil funeste, de te croire responsable de
leur perte [29/5] —, c'est toutes ses
recommandations données qui rendent ce livre si
indispensable aux travailleurs de l'âme.
Ce commentaire m'a été inspiré par celui de François D.
(184C41), qui se soucie entre autre de l'âme des
autistes. Il n'est nullement nécessaire, comme le fait la
religion, d'inventer les "limbes" pour rétablir cette
injustice. Je pourrais dire que ceux qui se mortifieront
pour cet être (au cas où son âme serait
défaillante, mais qu'est-ce que j'en sais, bref), feront
alors appel à cet ange porteur de luminaire [Rév d'Arès
33/32]. Mais peut-être que la pénitence
collective, faite par ceux qui l'aime, le porteront aussi
lors de son ascension.
J'ai tenté une réponse, mais si celle-ci est erronée, je
m'en remettrais à votre avis. Ceci dit, la sensibilité du
frère François.D m'a touchée.
Frédéric H. d'Île de France
Réponse :
Mon frère Frédéric, merci pour ce commentaire, mais je ne
comprends pas très bien ce que vous entendez par quiétisme.
Le quétisme est une doctrine religieuse conçue par Miguel de
Molinos au 17ème siècle, rendue célèbre en France par
diverses pieuses personnes de l'époque, dont Fénelon, et
qui, affirmant la présence continuelle de Dieu dans l'âme,
recommandait de s'abandonner totalement à la tendresse
divine.
La notion de l'âme dans La Révélation d'Arès n'est
pas quiétiste, mais elle n'interdit pas à un quiétiste ou à
n'importe qui d'autre de se créer une âme par la pénitence
et rechercher l'Amour du Très Haut.
Dans certains de vos précédents commentaires vous sembliez
bien connaître La Révélation d'Arès, mais ici,
curieusement, vous vous demandez si telle ou telle Parole
est dans ce Livre, vous semblez soudainement lointain,
interrogateur.
J'aime le terme de "travailleur de l'âme" que vous
employez ici. Un pénitent est un travailleur de l'âme,
mais si j'emploie assez peu cette expression, c'est parce
qu'il est aussi autre chose, notamment un artisan du monde
qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7).
01mai17 184C51
Je suis ce blog depuis peu de temps. Il m'intéresse par
certains côté. Il m'intringue par d'autres.
Quelque chose me frappe, c'est un leitmotiv plaintif chez
vous, qui devient plus fréquent même, c'est que vous semblez
considérer que les pouvoirs publics vous empêchent de
remplir votre mission d'information et que vous n'avez que
la rue pour vous exprimer. Je ne crois pas qu'on vous
interdirait de tourner un film si vous le vouliez ni de créer une Chaîne ou une
Radio-Pèlerins d'Arès. Vous pouvez quand même éditer La
Révélation d'Arès et la diffuser en librairie.
Michel N. de Rhônes-Alpes
Réponse :
Bonjour, frère Michel, vous confondez ce qui est autorisé
avec ce qui est possible.
Bien sûr, la loi nous autorise à "tourner un film... créer
une Chaîne ou une Radio-Pèlerins d'Arès... éditer La
Révélation d'Arès et la diffuser en librairie." Mais
un film non diffusé ne servant à rien, un livre non édité et
non distribué ne servant pas davantage, il s'ensuit que,
même si nous avions le financement pour réaliser ce film, je
ne crois pas qu'un distributeur le ferait projeter en
salles, et je vous rappelle que j'ai moi-même consulté
quarante-sept (47) éditeurs pour La Révélation d'Arès,
mais que j'ai essuyé quarante-sept (47) refus... même à
compte d'auteur, c.-à-d. même si j'assumais les frais
d'édition. Nous sommes donc auto-éditeurs et auto-diffuseurs
; si La Révélation d'Arès existe en librairie,
c'est parce que nous en assurons la production et la
distribution nous-mêmes depuis 1974. Il est vrai que nous
pourrions créer une chaîne de radio, peut-être même de
télévision, mais pour cela nous n'avons ni les finances ni
le personnel. .
Nous jouissons en principe de la liberté de foi, d’opinion
et d’expression ; nous vivons en fait sous les contraintes
de la liberté contrôlée, contrôlée à tel point qu'elle se
réduit à une interdiction de fait à défaut d'être une
interdiction de droit. Des moyens de diffusion inexistants
(les journaux de papier, les micros et caméras de la radio
et de la télévision ne nous sont pas accessibles) ou très
contraignants (location de salle très chère, publicités
refusées, etc.), réduit le champ de l'information que notre
mission s'efforce de donner. Faire connaître au monde les
faits et les idées les plus nécessaires à l’intelligence de
La Révélation d'Arès est extrêmement difficile en
raison d'une censure non juridique, mais factuelle, qui ne
vient pas nécessairement des pouvoirs publics ; les
entreprises privées d'édition, d'information, de diffusion,
etc., par peur de perdre leur clientèle habituelle ou de
critiques nuisant à leur commerce se rallient à cette
censure. Comment échapper à la tyrannie paralysante du
philosophiquement, politiquement, religieusement correct ?
C'est une question que nous nous posons depuis
quarante-trois ans. Résultat, nous n'avons vraiment, pour
épanouir notre mission prophétique, que la rue !
On vit en des temps où courent des idées comme "expliquer,
c’est déjà excuser" ou, dans notre cas, "raconter, c'est
déjà faire croire que c'est vrai", et cela les gens
d'information n'en veulent pas ; ils veulent que toute
explication ou tour récit passe par eux. Cela limite
considérablement, sauf dans la rue, nos moyens de surmonter
la partialité de nos adversaires très nombreux et de
démontrer que la complexité du monde religieux,
philosophique, politique, social, moral, commercial, etc.,
est ce qui nuit le plus au bonheur de ce monde, alors que La
Révélation d'Arès appelle à une simplification aussi
logique qu'efficace par la pénitence. Dans ce
monde de souci, de désarroi et d’anxiété trop de gens ont
peur de cette simplification, ont peur que nous redonnions
aux humains le courage de changer leurs vie. Nous vivons, en fait dans un monde d'altéricides.
Autrement dit, l'autre soit se conforme aux idées qu'on lui
impose, soit est tué socialement. Nous traversons
actuellement une période politiquement déroutante pour les
informateurs, qui visiblement ne s'y attendaient pas, et
l'on voit bien que, même si entre deux tours aux urnes la
parité doit être "légalement" assurée entre les deux
candidats, tout est fait pour avantager M. Macron et
discréditer Mme Le Pen. Comme je ne voterai ni pour l'un ni
pour l'autre on ne peut pas m'accuser de déformer la vérité,
je dis simplement ce que j'entends et vois. Les métiers de
l'information sont tous altéricides ; ils essaient de tuer
tous ceux qui ne suivent pas leurs consignes, qu'ils y
croient ou qu'ils soient payés pour les diffuser plus encore
qu'ils ne favorisent ceux qui suivent leurs consignes.
L'autre n'est jamais gagné ou converti naturellement, et
cela depuis la naissance : Un nouveau-né, c'est l'autre qui
arrive.
Alors, un nouveau-né est une feuille blanche sur laquelle le
monde dans lequel il naît écrit tout de suite. Mais le
nouveau-né, l'autre, découvre peu à peu, en prenant des
années, que les autres l'entourent et, en fait, ne sont pas
vraiment comme lui. Notamment, ils peuvent penser autrement.
Tout est fait par son entourage familial, régional et
national pour qu'il pense comme les autres, et même si des
différences persistent, elles ne sont pas vraiment très
grandes. Que vous enseigne l'école ? Certes, quelques
notions fondamentales comme le calcul, les sciences
naturelles, physiques, chimiques, mais surtout elle vous
enseigne ce que pensent les autres, les autres immédiats,
pas les autres de l'autre bout du monde ; on se fout
complètement de ce que pensent les habitants de Bornéo ou
d'Érythrée. Nous Français avons tous été façonnés, éduqués,
malaxés, triturés, par la République Française où nous
sommes nés. C'est Véronique Servais qui a dit qu'il n'y a
pas de causalité naturelle, que nous sommes tous victimes de
la causalité conditionnée. De là, évidemment, la nécessité
d'une mission pour faire connaître la Pensée du Créateur
totalement évacuée de la causalité conditionnée, et pour
faire entendre son Appel à revenir à une façon
aussi naturelle que simple de voir l'autre en l'aimant,
lui pardonnant ses offenses, faisant la paix avec
lui, lui parlant avec intelligence spirituelle libre
de tous préjugés. Pour revenir à cet état de nouveau-né
moral, il faut évidemment changer sa vie, sa façon
de voir la vie collective. Nous Pèlerins d'Arès sommes des
sortes de nouveaux-nés ; nous ne sommes pas des
intellectuels avec une idéologie. C'est un fait qui laisse
ceux qui nous observent désemparés et peureux.
Autrement dit, nous nous efforçons de casser le mécanisme
laborieusement mis en place en nous par l'école républicaine
et aussi la religion quand nous naissons dans des familles
de croyants. Qu'entends-je par le mot mécanisme ? Ce qui
s'impose à nous par les réflexes que l'éducation nous a
fabriqués. Ce bris ou cette destruction du réflexe
conditionné, c'est sans nul doute ce que redoute le plus le
système dans lequel nous évoluons. Mais il arrive des
moments où les mécanismes deviennent si usés qu'ils se
brisent d'eux-mêmes. C'est à cela que nous assistons chez
beaucoup de nos compatriotes qui ont soudain renvoyé au
placard des vieilleries inutiles les partis : la droite et
la gauche, et contre toute attente amené au sommet deux
individus : Macron et Le Pen, dont, en fait, personne
ne sait ce qu'ils feront, une fois élu ou élue. Les gens se
disent : Ce ne peut pas, de toute façon, être pire que ce
que nous avons subi. C'est la lumière qui revient... Ce
changement inattendu de l'humeur de la base électorale
pourrait bien, je l'espère du moins, être le premier signe
d'un bris profond de ses mécanismes et rendre les gens
rencontrés dans la rue plus ouverts à nos arguments
apostoliques. Il y a un temps pour tout, dit Qohélet. Notre
temps n'est peut-être pas vraiment venu, mais il approche.
01mai17 184C52
Bonjour Frère Michel,
J'ai acheté La Révélation d'Arès en octobre 1993
(je regrette d'ailleurs que cette édition soit épuisée).
C'est vous dire que je n'ai aucun doute sur la réalité des
forces créatrices (que l' on appelle Dieu) de l' univers
visible et invisible.
J'ai visionné les vidéos que vous avez enregistrées avec
Jacques Chancel qui a forcément gagné sa place au paradis
pour son beau travail accompli sur terre.
Je voulais juste vous faire une remarque :
Car vous avez dit à Jacques Chancel qu'à votre avis Jésus
avait fait une erreur en se jetant dans la gueule du loup. Or, ce n' est pas ce que
le Christ dit : veillée 36 verset 8.
Je sais que bien évidement vous allez voter Macron pour que
plus jamais reviennent la bête Nazie, mais vous allez
peut-être me trouver naïf, mais vous savez ce que Emmanuel
veut dire ? Tout comme sœur Emmanuelle...
Très bonne journée
Saint Patrick... Je plaisante... Dieu seul est saint ! Sein
[?]
Patrick Rp.
Réponse :
Bonjour, frère Patrick. Je ne vous connaissais pas. Je suis
heureux que vous vous fassiez connaître par le blog. Je ne
sais pas où vous résidez, mais rappelez-vous que le Père
appelle des pénitents-moissonneurs. Si vous avez
la foi, rejoignez une de nos missions ! Dites-moi où vous
vivez, je vous indiquerai la plus proche.
"Ce que le Christ dit Veillée 36 verset 8" de La
Révélation d'Arès est ceci : Judas a mangé à Ma
Table mais pour que fût accomplie la Parole ; qu'on ne
sonde pas Mes Desseins ! Pour moi la Parole dont il
s'agit bien ici est celle du Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch. 5 à 7) et le Sermon sur la
Montagne, c'est une immense leçon d'amour,
de pardon, de paix, bref, de pénitence,
laquelle est la réalisation chez le pécheur du Dessein
du Créateur. Judas mangea à la Table du prophète
du Père parce qu'il était aimé, par avance pardonné,
et que le Père ne pouvait que souhaiter que la paix
règne, même après une trahison.
Je persiste à penser que Jésus commit une erreur en
descendant de Galilée à Jérusalem où vivaient ses ennemis
les plus dangereux.
01mai17 184C53
Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que Guy I. vous a
envoyé une dromacarte !
A bientôt sur www.dromadaire.com
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce joli brin de muguet qui tourne
sous mes yeux en ce jour de Premier Mai
01mai17 184C54
Aucune tentative ici pour discuter de votre enseignement,
mais puisque vous me répondez de nouveau en 184C49 et que
votre réponse ne me semble pas éclaircir ma compréhension,
je me dis, par respect pour le temps que vous prenez pour me
répondre, que je me dois d'être plus clair auprès de vous
sur le (tout petit) problème que représente le lien entre le
spectre et l'âme.
Pour mieux expliquer mon point de vue passé sur ce sujet
incertain, je préfère reprendre ce que vous me répondez à
184C16 pour parler d'incertitude :
"Dans la Veillée 17 il y a apparemment claire opposition
entre l'âme que le Roi gardera au défunt pour voile
[de vaisseau rejoignant la Flotte Céleste]
(17/4) et les spectres (17/1)."
Pour moi, si le Roi garde au défunt sa voile, le résultat
décrit est que le vaisseau est sauvé.
Il y a donc bien autre chose que la voile qui est sauvée; il
y a tout un vaisseau qui va rejoindre la Flotte
Céleste.
La partie du vaisseau sauvé qui n'est pas la voile
serait ainsi le spectre, selon cette
interprétation discutable, car sinon, ce serait quoi ? Vous
suivant dans votre incertitude, je conclus maintenant que
nous n'en savons rien.
Je ne vous dis pas cela pour vous convaincre, mais mon
ancienne interprétation est sans doute partagée par d'autres
lecteurs de la Révélation d'Arès, et je pense que vos
lumières sur le sujet peuvent nous aider.
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick Th. d'Île de France
Réponse :
J'affiche votre commentaire, mon frère Patrick. Je n'y
comprends rien, mais je ne suis pas très malin, mais des
lecteurs de ce blog peuvent vous comprendre.
Comme quoi, et c'est important dans le domaine de
l'incertitude, il y a toujours deux manières (au moins) de
lire La Révélation d'Arès. Il est clair que je ne
la lis pas comme vous, parce que je ne comprends vraiment
pas ce que vous me dites ici, mais j'ai un total respect
pour ce que vous me dites, qui montre bien combien humble je
dois être face à l'incertitude entre ce que je conçois et ce
que mes frères ou sœurs conçoivent.
Comme quoi aussi, le Père a bien raison de nous ramener à
une action très simple : la pénitence.
Contente-toi, homme, femme, contente-t-toi d'aimer,
pardonner, faire la paix, penser et parler avec intelligence
du cœur libre de tous préjugés et Éden
refleurira, le bonheur perpétuel reviendra sur Terre. La Révélation d'Arès nous dit en substance : Quoi
que vous compreniez de Ma Parole, soyez pénitents,
et vous aurez Tout compris. Souffre-t-on plus de ne pas
comprendre ce qui est écrit que de perdre son âme ?
Non ! Si je suis un Congolais en France et que chaque jour
je suis rabaissé par des réflexions dévalorisantes, je
chercherai à rétablir mon estime de moi-même en admirant un
écrivain congolais, mais si je suis un fils de Dieu et que
chaque jour je suis rabaissé par des réflexions
dévalorisantes, je ne serai pas réhaussé dans l'estime du
monde si je comprend de la Parole de Dieu ceci plutôt que
cela. ce n'est pas de comprendre noir ou blanc qui me sauve
de l'abattoir où succombent les spectres, c'est
d'être un homme de Bien. Quoi que je comprenne, c'est le Bien que je
fais qui me transfigure.
La relation entre ma compréhension de la Parole et mon salut
n'est pas clairement établie, elle flotte sur l'incertitude
et c'est sans importance. On peut même aller jusqu'à dire
que Jésus sur la croix n'est pas une victime, il est un
signe de l'incompréhension à peu près totale qu'ont de la
Parole les hommes de religions diverses : Lui Jésus, les
Juifs du Sanhédrin, les Romains. De là vient sans doute que
le christianisme d'Église a pensé bien faire en déclarant
qu'il s'était sacrifié pour racheter les péchés des hommes.
On ne se perd pas si l'on n'y croit pas, pas plus qu'on ne
se sauve si l'on y croit. Le Salut est ailleurs,
il est dans le dépassement : le Bien accompli.
Le Père ne nous dit que ce que nous sommes capables
d'entendre et cela varie d'un humain à l'autre. Nulle part
le Père ne nous dit que nous serons sauvés si nous
comprenons ceci ou cela. Nous serons sauvés si nous nous
projetons vers le Tout avec à son sommet le Tout Autre, quel
que soit le sentier que nous emprunterons parmi
tous les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5), que
ces sentiers fassent ou non des zigzags, qu'ils se
croisent, qu'ils soient invisibles les uns aux autres...
C'est bien pour cela que nous ne sommes pas une religion.
01mai17 184C55
Bien aimé prophète,
Bien que vous y ayez réfléchi et que vous y ayez bien
répondu, je suis tout de même redevable de cette
contribution: cette image (184C37) comme vous
l'écrivez en la publiant sur votre blog "frise l'injure, le
sarcasme, l'offense ou l'outrage", et les interprétations
qu'elle peut susciter sont trop partisanes et passionnelles
dans le contexte actuel.
J'avais fait ce partage avec vous pour illustrer, un peu
trop spontanément, un des aspects de la politique qui tisse
sa toile sur notre dos, mais je vois que je n'ai pas
réfléchi à ce que cette image représente vraiment pour
chacun et chacune et notamment aux conséquences que sa
parution sur votre blog pourrait provoquer dans ce contexte
de tension quasi épileptique entre les gens.
Bien qu'effectivement cette image soit plus du délayage de
bruit que de la méchanceté, et sachant que vous y avez
vous-même réfléchi en la publiant, je ne serai pas fâché
tout de même si vous effaciez ma contribution: je ne veux
pas vous associer à ma propension occasionnelle à "médire"
ou faire courir du bruit sur qui que ce soit, fut-ce un
homme médiatisé au milieu de tous ces teneurs de ficelles
qui se font valoir sur tous les plateaux… dans les coulisses
ou dans les cintres.
Assurément, la solution n'est pas dans les urnes, comme elle
n'était pas dans les confessionnaux, elle est seulement dans
notre cœur! La bonification de la société ne viendra pas de
nouvelles lois, règles, taux répartiteurs ou autres
arrangements alternatifs, mais de la qualité des relations
entre les personnes qui la composent et de la multiplication
des âmes qui en sera la conséquence. Et cela, nous
n'avons, pour le moment, que la rue pour le dire haut et
fort!
De toute mon âme avec vous, à proclamer la Parole pour la
vivre et qu'Elle soit accomplie !
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous le dites très bien dans ce commentaire : "Cette image"
est "plus du délayage de bruit que de la
méchanceté" et voilà un homme "médiatisé au milieu de tous
ces teneurs de ficelles qui se font valoir sur tous les
plateaux… dans les coulisses ou dans les cintres."
C'est exactement cela et c'est pourquoi cette image, comme
chacun l'a compris, j'imagine, ne saurait être méchante,
parce qu'elle ne dit pas si l'Emmanuel Macron est lui-même
une marionnette qui se plaît à être l'exécuteur de tous ceux
qui en font leur créature ou s'il est au contraire la
victime de tous ceux qui voudraient faire de lui leur
exécuteur en le tiraillant dans tous les sens au bout de
leurs ficelles.
Cette image n'ayant pas de légende, les deux interprétations
sont possibles. M Macron peut être vu comme marionnette
volontaire ou marionnette victime. Je laisse donc l'image,
ainsi que j'y ai réfléchi en l'affichant, au gré de ce que
celui qui la regarde en pense, et j'en prends la
responsabilité.
Merci, mon frère Bernard, pour votre commentaire.
01mai17 184C56
Bien aimé prophète,
Nous avons regardé hier soir le film "L’Ami , st-François
d’Assise et ses frères" qui s’articule essentiellement
autour du rapport de François d’assisse avec Élie de
Cortone, son ami et compagnon.
Un film plutôt austère malgré les belles images de la nature
et des animaux, mais qui soulève des thèmes profonds qui
n’est pas s’en évoquer certainement les difficultés de la
mission : les divisions internes qui peuvent survenir,
rester fidèle à l’idéal ou transiger pour être accepté….
Tandis que pour François l’amour du dépouillement
total est un principe et idéal sur lequel il ne veut pas
trancher, Élie de Cortone souhaite établir les fondations
d’un ordre solide, qui disposerait de terres "Tant que tu
n’auras pas écrit une règle qui nous protège, tout ce qu’on
a construit sera perdu," dit Élie à François qui lui
fera en retour ce reproche : "Ton cœur est devenu froid. Tu
n’es plus avec Dieu."
Un idéal qui se veut sans chef, sinon le Christ mais qui
pourtant coûtera la vie à st-François de par la trahison de
son ami (peut être une projection de ma part ?). Un
compromis qui le blessera profondément dans la réalisation
de son dessein et dans son âme. On peut se
demander si son problème ophtalmologique n’est pas une
conséquence de cette douleur intérieure. Je lus qu’il en
souffrit beaucoup et qu’il resta dans le noir pendant
cinquante jours avec des douleurs atroces dans la tête qui
s’ajoutait aux brulures des yeux. Ce ne fut malheureusement
qu’un épisode isolé dans ses atroces souffrances physiques .
Dans ce désespoir il cria vers le Ciel : Une expérience
spirituelle survint alors. Dieu lui assura la plus
réconfortante des grâces : celle de son salut éternel !
Un cri de joie naquit alors de son âme et jaillit
alors le cantique des créatures ou cantique du soleil, chant
de l’âme qui se sait sauvée ! (a-t-il été modifié
par les hommes ? il existe plusieurs traductions de ce
texte avec quelques variantes).
Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créature
spécialement messire frère Soleil,
par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
il est beau, rayonnant d'une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les
étoiles :
dans le ciel tu les as formées,
claires, précieuses et belles.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
et pour l'air et pour les nuages,
pour l'azur calme et tous les temps :
grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très
utile
et très humble précieuse et chaste.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu
par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux,
indomptable et fort.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la
Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.
Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour toi ;
qui supportent épreuves et maladies :
Heureux s'ils conservent la paix,
car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.
Louez bénissez mon Seigneur
Rendez lui grâces, Servez le
Tous en humilité
Loué sois tu mon Seigneur,
Pour notre sœur la mort corporelle
A qui nul vivant ne peut s’échapper
Malheur à celui qui mourra
Dans l’état de péché mortel
Heureux ceux qu’elle trouvera
Faisant les saintes volontés
Car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Personnellement, j’ai trouvé l’ha [Rév d'Arès
xxxix/5/11] bien présente dans l’interprétation de
ces acteurs et bien sûr encore plus dans la vie de
st-François qui s’est donné entièrement au Divin, corps,
âme, esprit comme nous tentons tous, avec nos
maladresses, nos faiblesses en travail, de le faire .
Bien chaleureusement à vous, à sœur Christiane et à tous les
"artisans de l’âme."
Florence M. de l'Hérault
Réponse :
Merci, ma sœur Florence, pour ce très beau cadeau de Premier
Mai que vous faites à tous les lecteurs du blog.
Mon Dieu, dans quoi nous as-Tu lancés ? Dans une fantastique
entreprise de Salut... le Salut du monde !
C'est une perspective à la fois vertigineuse et digne de Ta
Création. Si nous réussissons, nous aurons achevé la Bible
par où elle a commencé : par la Création ! Car changer
le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est recréer le monde.
Jésus, tu m'as été envoyé par le Père du 15 janvier au 13
avril 1974. Qu'est-ce qui m'a pris de ne pas vouloir
descendre du parvis (Rév d'Arès 2/16) sur lequel
Tu me dressais. Qu'est-ce qui m'a pris de faire le
brave ?
Pourquoi n'ai-je pas voulu écouter La Bruyère qui avait
déclaré : "Tout a été dit. Tous ceux qui veulent parler
arrivent trop tard après sept mille ans de vie humaine." Il
ne l'a pas dit avec ces mots-là, mais il a dit quelque chose
de proche.
Mais non ! le Créateur n'a pas donné à la vie humaine une
licence d'exploitation une fois pour toutes. Comme le
Créateur ne cesse pas de créer, ce qui est manifeste dans Le
Livre, Il ne cesse pas de renouveler ses Appels
à sa Création. C'est un trait typique de la Création que
d'être permanente.
C'est d'ailleurs l'esprit qui forme le fond du très beau
cantique-poème du frère Francois d'Assise que vous nous
rappelez ici. Ce cantique est évidemment fait à partir des
idées du temps de François, qui croyait que le Père devait
être loué pour "notre sœur la mort corporelle", alors que
c'est l'homme qui s'est donné la mort par le péché
et non Dieu Qui la lui aurait donnée, on ne voit d'ailleurs
pas pourquoi.
Mais la mort peut être vaincue, vaincue par le Bien que
nous faisons qui nous relie au Bien du Tout, car
l'homme est maître du destin humain.
Le Salut ne se commande pas. Il vient simplement
quand le pénitent L'appelle, c.-à-d.
quand l'humain redevient celui que le Père voulut.
À propos des souffrances terribles de François d'Assise à la
fin de sa vie, je vous rappelle.. ou je vous apprends, si
vous ne le saviez pas, que ses ossements on été examinés par
des professeiurs de médecine et ont révélé qu'il avait
souffert d'un cancer des os, qui est une affection
terriblement douloureuse et déformatrice. C'est du moins ce
que j'ai lu il y a une trentaine d'années.
03mai17184C57
Je laisse encore la parole à Buber qui rapporte les propos
de Rabbi Élimelekh : ”Avant que l’âme ne descende dans l’air
de ce monde ici-bas, elle a été conduite par tous les autres
mondes, et, pour finir elle a vu la lumière primordiale qui
illuminait toute chose jadis, lorsque le monde fut crée, et
que Dieu occulta après la faute dont l’homme se flétrit. Et
pourquoi donne-t-on à l’âme cette lumière originelle à
contempler ? C’est afin qu’elle en ait la nostalgie et que
tout au long de sa vie terrestre, degré par degré, elle
s’efforce de l’approcher, de l’atteindre."
Et ceux qui y parviennent : les tsaddikim ( je préfère ”ceux
qui y parviendront, les Pèlerin d’Arès) sont (seront)
traversés de part en part de cette lumière qui de nouveau
par eux rayonne sur le monde…"
Ce texte a un petit parfum arésien…
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire.
Rabbi Élimelekh fut un fameux rabbin juif hassidique de
Pologne au XVIIIe siècle, qui a laissé le souvenir d'un
homme de Dieu de grandes vertu et bonté. Chez les hassidim
une chanson yiddish fameuse, aussi curieuse que très osée,
le célèbre. Voici cette chanson (la traduction depuis le
yddish n'est pas facile à faire, mais le sens général est
là) :
DER REBE ELIMELEKH (yiddish) און אז דער רבי עלימעלעך
(hébreu)
LE RABBI ÉLIMELEKH(français)
Ainsi le Rabbi Elimelekh
était-il devenu très heureux,
il était devenu très heureux, Elimelekh,
il enleva ses tefiline (phylactères),
mit ses lunettes,
et parti à la recherche des deux violonistes.
Et les violoneux violonant
avaient joué désinvoltes,
et désinvoltement joué, oui, ils avaient (x2)
Alors Rabbi Elimelk était devenu heureux
un peu plus heureux,
un peu plus heureux était-il devenu, Elimelekh,
il célébra l'havdalh (fin du sabbat)
aidé de Rabbi Naftali
et il partit chercher les deux joueurs de tambour,
Et les joueurs de tambour tambourinant
avaient tambouriné bourdonnant
bourdonné en tambourinant, oui, ils avaient (x2)
Alors Rabbi Elimelekh
était devenu tout à fait heureux,
tout à fait heureux était-il devenu, Elimelekh,
il se changea,
mit un chapeau
et partit chercher les deux cymbalistes.
et les cymbaliers cymballant
avaient fait cymbaler leurs cymbales
les cymbales cymabalamment ils avait joué (x2)
Alors Rabbi Elimelekh
était devenu tout à fait heureux,
tout à fait heureux était-il devenu, Elimelekh,
il bailla à se décrocher la machoire
et dit : "Je n'ai plus besoin de rien"
et il renvoya l'orphéon chez eux
L'orphéon soûl depuis Rabbi Melekh Elieh
fit un bras d'honneur à la misère,
l'heureux orphéon,
avait sauté au plafond
et échangé entre eux tout leur attirail.
Ce bon drille de joueur de tambour
avait joué du violon avec les cymbales
et fait une sacrée ribote de vin,
les joyeux musiciens
avec des bouteilles sous le bras
firent la bombe jusqu'au lendemain.
Cette chanson comique me semble (mais ce n'est qu'une
impression personnelle) traduire le bonhomme pas ordinaire
et peut-être joyeux drille qu'était Rabbi Élimelekh (on
trouve d'autres figures de ce genre chez les hassidim) et je
ne suis pas étonné de trouver sous sa plume quelque chose
qui me paraît tout à la dois drôle et hautement poétique
comme : "Avant que l’âme ne descende dans l’air de ce monde
ici-bas, elle a été conduite par tous les autres mondes, et,
pour finir elle a vu la lumière primordiale qui illuminait
toute chose jadis, lorsque le monde fut crée, et que Dieu
occulta après la faute dont l’homme se flétrit. Et pourquoi
donne-t-on à l’âme cette lumière originelle à contempler ?
C’est afin qu’elle en ait la nostalgie et que tout au long
de sa vie terrestre, degré par degré, elle s’efforce de
l’approcher, de l’atteindre."
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire
03mai17 184C58
J'ai relu vos réponses dans lesquelles vous parlez de
l'élection présidentielle et je suis surpris de votre
décision, qui semble très ferme, de vous abstenir de voter
dimanche prochain 7 mai.
Vous semblez même impassible face à l'éventualité d'une
élection de Marine Le Pen. Vous semblez totalement
indifférent à l'éventualité de l'election de l'un ou de
l'autre.
Je pense que vous verrez mercredi soir 3 mai le débat entre
Macron et Le Pen et que cela vous permettra quand même
d'aller voter pour M. Macron. Mme Le Pen est un très
dangereuse pour la France : Sortir de l'Euro et sortir de
l'Europe est une folie.
Vous avez voté pour Sarkozy puis pour Fillon. Pourquoi ne
pas voter cette fois-ci ?
Juliette B. d'Île de France
Réponse :
J'ai voté pour MM Sarkozy puis Fillon, oui, mais parce que
j'avais de bonnes raisons de penser qu'aucun de ces deux
hommes n'empêcherait notre mission de s'activer, sachant
que, de toute façon, aucun homme politique en France, de
quel que bord il soit, et pas plus Sarkozy que Fillon, ne
ferait en sorte que s'ouvrent devant nous les portes des
grandes radios et des chaînes de télévision sur lesquelles
l'État exerce un contrôle, simplement parce que rien dans
notre façon d'envisager la société ne rencontre les visions
sociales de politiciens de l'extrême gauche à l'extrême
droite.
Mais cette fois, je n'ai absolument aucune information qui
m'assure que M Macron ou Mme Le Pen ou les deux laisseront
ma conscience spirituelle s'exprimer librement, rien ne
m'assure que l'un ou l'autre ou les deux ne nous soient pas
hostiles. Alors, je m'abstiens, parce que, dans le domaine
social, laborieux, financier, philosophique, aucun des deux
n'a un plan qui rejoigne mes propres espérances qui sont
celles de La Révélation d'Arès, laquelle est bien
connue des services de l'État qui la rejettent totalement.
Si je vous comprends bien, vous m'invitez à voter pour M.
Macron, parce que "Mme Le Pen est très dangereuse". Je ne
vois pas en quoi.
Le Président ou la Présidente de la République est une
chose, ce qu'il ou elle peut faire dans le domaine de l'Euro
et de l'Europe par exemple en est une autre. Mme Le Pen ne
peut pas sortir de l'Europe et de l'Euro sur simple décret ;
elle ne pourrait le faire qu'en passant par un référendum
national. Par surcroît, les élections parlementaires vont
amener au Palais Bourbon une légion de députés d'une
composition totalement inconnue, mais qui peuvent constituer
une sérieuse entrave à la liberté d'agir présidentielle.
Je souhaite que la France reste dans l'Europe, qu'elle soit
une masse hétéroclite mais entière comme aujourd'hui ou
qu'elle éclate en petites unités souveraines fédérées et je
pense que si la Chaîne Arte a passé, à 20 h 55,
comme elle l'a fait hier soir 2 mai, ce documentaire
impressionnant de barbarie "La Division SS Das Reich" (celle
qui a massacré la population d'Oradour sur Glane, pendu les
otages de Tulle, etc.), c'est pour rappeler que les hommes
qui ont voulu l'Europe après la Seconde Guerre Mondiale
l'ont fait pour ne plus jamais revoir la guerre et de telles
horreurs. Quant à sortir de l'Euro, je crois que ce projet
de Mme Le Pen est techniquement d'une telle difficulté qu'il
est impossible. Mme Le Pen devra aller de l'avant dans ce
domaine, qu'elle le veuille ou non. Non, je ne crois pas que
Mme Le Pen soit dangereuse, en tout cas pas plus que
M Macron, dont on ne sait pas grand chose et dont
l'inexpérience gouvernementale est aussi abyssale que
l'était celle de M. Hollande en 2012. L'alliance
Macron-Bayrou est hallucinante (tout comme l'alliance Le
Pen-Dupont-Aignan, du reste) et je pense que ces gens ne
sont poussés que par l'envie frénétique de se faire une
place au soleil de l'Élysée-Matignon. C'est bien triste et
cela restera triste et très problématique, selon moi, quel
que soit l'élu. Ce n'est qu'une étape de plus, mais, je
l'espère, une des dernières, peut-être la dernière, avant un
aggiornamento dramatique qui se passera tôt ou tard dans un
pays en pleine décomposition sociale, financière,
industrielle, car je ne vois ni en Macron ni en Le pen
quelqu'un capable d'être suivi par la population sans
terribles rétivetés.
Pourquoi est-ce que je "semble totalement indifférent à
l'éventualité de l'élection de l'un ou de l'autre" ? Je ne
suis pas poète, je ne suis qu'un homme de Dieu, mais je vous
réponds comme répondit la poétesse américaine Emily
Dickinson, laissée toute seule, totalement ignorée, dans son
petit coin du Massachusetts comme je le suis dans mon petit
coin de Bordeaux-Arès. "Pourquoi êtes-vous si stoïque ?" lui
demanda-t-on un jour. Elle dit (je n'ai plus le mot à mot en
tête) : "Comment ne seriez-vous pas stoïque quand nulle
personne capable de vous aider ne veut ce que vous offrez ?"
Je pense aussi que l'heure des Pèlerins d'Arès n'est
peut-être plus si lointaine et que, dans cette éventualité,
il n'est pas bon de se mêler à cette politique-spectacle (le
guignol qui va avoir lieu ce soit à la télévision ? Non, je
ne le regarderai pas. Je ne méprise pas les acteurs, mais
ils ne m'intéressent pas) et à l'élection présidentielle
dont ne pourra pas sortir, peu ou prou, la société que
recommande d'établir La Révélation d'Arès. Nous
sommes vraiment, mais vraiment, ailleurs.
03mai17 184C59
J’ai été surpris de lire la réponse au commentaire de notre
frère Angel de Genève (148C28) : "L’âme est une
qualité passive tant que vous vivez dans votre chair."
Je pensais que si la pénitence engendrait l’âme,
à son tour, l’âme ainsi créée apportait, déjà à
l’homme dans sa chair, une force ascensionnelle
qui soutenait à son tour la pénitence ?
Bon, penser, n’est pas vérité…
En relisant les passages de La Révélation d’Arès, l’âme
est effectivement à chaque fois passive et la pénitence
active. Si la pénitence s’arrête, l’âme
disparait : Rappelle à l'impénitent qu'il anéantit son
âme (Rév d’Arès 16/15). Et même si le pénitent
fournit l’effort pour achever son œuvre, c’est le Roi qui
lui gardera son âme pour voile (17/4). Et c’est
encore le Souffle du Père qui poussera la voile :
D'une toile forte comme l'âme du repentant, comme la
voile qui le pousse sous Mon Souffle vers Mes Hauteurs
Saintes (33/26).
Merci pour toutes ces précisions qui nous ramènent à nous
concentrer sur la pénitence sans jamais pouvoir
être sûr d’avoir une âme.
Louis-Marie de Belgique
Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire.
Ce commentaire évoque la "surprise" qui fut la vôtre en
lisant ma réponse 184C28 au frère Angel de Genève, mais il
répond à cette surprise comme je l'aurais fait moi-même.
Avec sagesse vous avez fait la demande et la réponse. C'est
bien.
Je vous souhaite une heureuse mission en Belgique.
03mai17 184C60
La pénitence est notre moteur pour être Un en
soi [Rév d'Arès xxiv/1], chair,esprit et âme : Les trois
seront réunis en Mon Jour (17/7)... Par l’âme
il peut réchauffer ce spectre... que Je peux réchauffer
de l’éclat de Ma Gloire (5/6) pour faire une
lumière qui serait plus éblouissante que mille soleils
(2/14). Si c’est cette lumière qui éclaire Jésus de l'Intérieur
(humain transfiguré) quand il vous parle à Arès en 1974,
est-il juste de penser que l’âme illuminera de son
éclat tout humain pour vivre cette transfiguration ? Alors
ce sera Mon Jour (Rév d'Arès 31/8), dit le Père.
C’est dans ce sens que je pense à l’énergie libre, puisque
nous libérons plein d’énergie en devenant pénitents.
Mais nous devons outrepasser la mort (en outrepassant le péché)
d’abord pour connaître ce phénomène ? C’est bien cela ? Quatre
générations ne suffiront pas [24/2].
Le sujet de l’âme est bon pour ce jour, merci de
l’actualité spirituelle que vous nous apportez, cher Prophète.
Le Père nous dit : Je descends prendre racine au milieu
de ta génération pour en être la vigne (Rév d'Arès 30/6),
c'est-à-dire qu'Il s'intègre, s’installe par la forme de sa
Parole, la vigne, et Il dit en même temps : Je
souffle dans leur poitrine [4/11]... et aussi : ceux
qui ne prononcent pas mon nom par qu’ils ont été
scandalisés [28/4].
C’est délicat de parler de ce lien nourricier, car il est
quelquefois seulement pressenti, et accompli surement aussi
(?), mais ils séparent, non pas les croyants libres
qui savent cela (Il y a autant de gens que de façons de
croire, ce qui compte ce sont les actes), mais les athées
qui refusent toutes remises en question face aux mots.
De toute façon on y vient : ils se nourriront de tes
paroles sans savoir (Rév d'Arès 13/2). Il y a là un
éclairage inégalable.
Le père est vraiment compatissant et nous appelle à la patience
[Rév d'Arès 35/7] ! Quelle force, Trace d’Amour
inconditionnel !
Alors je peux dire : Sa Parole n'est pas un enseignement
dans le sens qu’elle nous déculture, nous détache, nous
libère des enseignements trompeurs et de ces pouvoirs
illusoires (Rév d'Arès 7/4). Les mots religieux que
l’on peut lire ont une autre définition dans ce Message,
mais qui n'est pas perceptible tout de suite à la première
lecture puisqu’on lit surtout avec ce que l’on nous a
appris.
Cette Parole ne passe pas que par les mots écrits, puisque
notre piété libre s’y réfère chaque jour en lisant
pour ne pas oublier d’accomplir cette Parole de vie,
la pénitence (aimer, pardonner, se libérer des
préjujés, etc.).
La religion a créé un cadre, mais avec le temps je perçois
que seul notre lumignon individuel à choisi le Bien
en nous est perceptible. Ce Message d’effort et de
libération est absolu et permet à l’homme, s'il le veut, de
se créer une âme, puis l’ha, puis la polone,
qui annonce une évolution spirituelle. Il nous faut saisir
"l’anse, la plus solide" (Ref. le Coran) pour que le monde
de demain repose sur l’homme, le frère et sa force
intérieure spirituelle !
Se construire une âme, ce vers quoi chacun de nous
aspire à réveiller en soi, est vraiment un sujet formidable
qui touche comme vous dites toute la famille abrahamique,
car c'est un véhicule ascensionnel (entendu par tous) et que
précise La Révélation d’Arès par ses versets :
aussi léger qu’une fumée pure (Rév d'Arès 17/3)... et Comme
une fumée pure il (Jésus) s’est élevé vers moi (32/3), un
état d’être qualitatif chez l'humain qui le rendrait
médiocre, lourd de médiocrité s’il ne s’élevait pas ! Ton âme
c’est ta Bonté ! Infinie!
"Il y a un spectacle plus grand que la mer, c’est le ciel ;
il y a un spectacle plus grand que le ciel, c’est
l’intérieur de l’âme, disait Victor Hugo.
Pauline S. d'Île de France
Réponse :
Je ne vous suis pas en toutes choses que dit votre
commentaire, ma sœur Pauline. Vous dites, c'est vrai,
quantité de choses vraies et fortes, mais pourquoi
dites-vous ceci : "Alors je peux dire : Sa Parole n'est pas
un enseignement dans le sens qu’elle nous déculture, nous
détache, nous libère des enseignements trompeurs et de
ces pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4)" ? Non,
vous ne pouvez pas dire cela, car la Parole de Dieu est, au
contraire, un enseignement dans le sens qu’elle
nous déculture, nous détache, nous libère des
enseignements trompeurs et de ces pouvoirs illusoires (Rév
d'Arès 7/4). Mais il ne s'agit peut-être que d'une
maladresse de style. Le sens que donne La Révélation
d'Arès à pénitence nous déculture,
puisqu'il nous éloigne complètement du sens qu'a donné au
mot la religion chrétienne. De même les sens de culte,
prière ou vraie piété, baptême, sont
différents de ceux que donne à ces mots-là la religion.
Merci, ma sœur Pauline, pour ce beau commentaire,
caractéristique de votre personnalité singulière.
03mai17 184C61 Aujourd'hui j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte je n'ose
pas me regarder dans la glace, car dimanche il se pourrait
bien que j'aille voter Le Pen.
Je voulais voter Fillon comme vous, mais à la dernière
minute examinant de plus prés les document de Dupont-Aignan,
j'ai trouvé ce dernier excellent. En fait c'est le seul
valable.
J'ai voté Dupont-Aignan finalement.
Vous avez écrit : "Autrement dit, nous nous efforçons de
casser le mécanisme laborieusement mis en place en nous par
l'école républicaine et aussi la religion quand nous
naissons dans des familles de croyants. Qu'entends-je par le
mot mécanisme ? Ce qui s'impose à nous par les réflexes que
l'éducation nous a fabriqués".
C'est un peu excessif. Il ne faut pas mettre sur le même
plan la République, l'école républicaine (ainsi que la
religion) et la politique actuelle de la France qui est une
autre chose.
À propos de ces élections un nouveau clivage apparait. Comme
vous le dites vous même il arrive des moments où les
mécanismes deviennent si usés qu'ils se brisent d'eux-mêmes.
On change de clivage. Ce n'est plus le clivage gauche-droite
traditionnel, mais au delà du débat européen c'est le
clivage sur l'identité nationale, nous entrons dans une
nouvelle ère.
Cela dit, il y aura toujours la gauche et la droite, bien
sûr. Je ne comprend pas tout dans ces elections, je comprend
pas pourquoi on dit que Macron est la continuation de
hollande il me semble au contraire que Macron apporte
quelque chose de different.
Macron est un mondialiste. La mondialisation et la totale
perte d'indépendance de la France, déjà bien soumise à
l'Union Européenne est son programme !
Macron a dit "il n'y a pas de culture francaise" et " la
colonisation en Algerie est un crime contre l'humanité".
Macron est pro-immigration, même si, je suppose, il va dire
qu'il est pour une immigration choisie. Si les nations
occidentales continuent à permettre ou plutôt à encourager
l'immigration massive des pauvres du monde...
L'Afrique aura quatre milliards de personnes en quelques
décennies, comme un exemple d'une croissance démographique
rapide et insoutenable des pauvres du monde.
Comment une nation occidentale peut-elle préserver son
héritage ethnique, son héritage culturel, sa société civile
pacifique et sa prospérité économique, si des centaines de
millions, voire un milliard ou plus de pauvres musulmans,
chinois, bangladais, africains, etc tentent de briser les
portes ?
Je crois que nous ne sommes pas d'accord à ce sujet.
Une telle migration continue de la masse des pauvres du
tiers-monde est tout simplement impossible et conduira à la
destruction des héritages ethniques, des héritages
culturels, des sociétés civiles pacifiques.
Cela dit son programme économique n'est pas obligatoirement
mauvais. C'est du capitalisme "à visage humain".
J'ai voté Dupont-Aignan finalement, il n'est pas passé mais
voilà qu'il se rallie à Le Pen. Il sera le garant d'une
pluralité politique et empêchera Le Pen d'abuser.
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
Vous dites, frère Yvan : "Il ne faut pas mettre sur le même
plan la République, l'école républicaine (ainsi que la
religion) et la politique actuelle de la France qui est une
autre chose." Mais vous oubliez que La Révélation
d'Arès ne fonde pas une religion ; elle constitue un
véritable plan de société et ce plan de société ne
correspond absolument pas à ce que nous propose la
politique. Donc, pour moi "la République, l'école
républicaine (ainsi que la religion) et la politique
actuelle de la France" ne sont qu'une seule et même chose
qui ne correspond pas du tout au monde changé,
monde de pénitents, que le Père nous charge de
recréer (Rév d'Arès 28/7). Ceci explique assez pourquoi je ne donne pas de
consigne de vote. La seule chose qui m'intéresse dans la
politique, c'est de savoir si la politique qui dispose de
moyens coercitifs empêchera ou n'empêchera pas notre mission
de s'exercer en public. Je ne connais rien des intentions de
Macron et de Le Pen dans ce domaine. Alors, je m'abstiens,
parce qu'en dehors de la question de la liberté de mission
spirituelle, je suis le défenseur d'une Révélation
venue du Créateur dont le projet de société n'a rien à
voir avec un projet de société politique, quel qu'il soit.
Vous êtes de ceux qui pense que les questions qui
intéressent le Ciel sont une chose et que les questions qui
intéressent la politique en sont une autre. Je ne pense pas
que ce soit le cas pour ce qui est de La Révélation
d'Arès. Elle dit : La Vérité, c'est que le monde
doit changer (28/7)... le monde, et donc pour le Père
le monde est bien le fond de sa Parole d'Arès. Le
monde qu'envisagent la politique, la finance, les idées
générales n'est pas du tout celui dont parle La
Révélation d'Arès.
Je dis que je ne voterai pas le 7 mai qui vient, parce que
ni Macron ni Le Pen ne me semble propre à aider notre
mission. J'ai espéré de l'aide de Mitterand ou de Sarkozy et
je n'ai rien reçu, seulement la paix, ce qui n'est pas rien,
je vous l'accorde. mais de Macron ou Le Pen je ne suis même
pas sûr d'avoir cette paix, pour de multiples raisons,
directes ou indirectes. Mais je laisse chacun de mes frères
faire comme il l'entend. Nous sommes des croyants libres.
Croyez-vous, de toute façon, que mes frères
m'écoutent en toutes choses ? Oh, mais non !Ayez
honte ou n'ayez pas honte de voter Le Pen, cela me laisse
impassible, comme dit la sœur Juliette (184C58).
05mai17 184C62
Bien cher Nabi, L’âme me semble l’évidence de la Vie
elle-même qui se vit au plus intime : Tout homme sait
Qui Je suis, quand Je lui parle (Rév d’Arès 1/9).
L’âme est comme l’Eau, dans laquelle nage
le poisson-eau. Le poisson ignore que sans l’eau, il ne peut
plus vivre. L'être humain peut en retrouver la conscience.
Ainsi, l’âme n’est pas quelque chose, elle est tout
simplement ; elle est l’élément essentiel dans laquelle nous
vivons tous, qu’on le veuille ou non, c’est comme cela.
Je veux dire, elle n’est pas un objet, que mon mental
pourrait analyser et comprendre, et qui pourrait
affirmer : L’âme, c’est ceci ou cela. L’âme
est comme une fumée pure, dit La Révélation
d’Arès. À l’instant où je voudrais la définir, la
saisir, la prendre, avec ma main ou mon intellect, elle
m’échappe. Elle est insaisissable. J’aime l’approche
délicate de La Révélation d’Arès, car elle n’a
rien de statique, d’intellectuellement rigide, de fixe. Elle
est tout le contraire d’une prison.
Vous écrivez : "L'âme est Dieu en l'homme. Dieu
nous demande de ranimer l'âme en nous, parce que
nous détenons une part de Lui-même, parce qu'en nous
reconstituant, nous partageons avec Lui la Vie
qu'Il nous a prodiguée." Que dire de plus, tout est là :
Retrouver cette part de nous–mêmes oubliée est le chemin qui
mène à la Vie, l’Exode véritable.
Inversement, nous avons tous vécu dans notre vie, des
moments de vide, de manque, de désolation, de non-sens, de
déprime. C’est une réalité incontournable. Ne serait-ce pas
un symptôme de notre absence d’âme, à l’image des
spectres errants dans des univers glacés ? De nos
jours où la dépression et autre mal-être analogue sont une
épidémie, il y a urgence de construire son âme, de
la réveiller par la pratique du Bien et l’intelligence
du cœur. C’est aussi un bon plan d’action pour le changement
du monde.
On se croit uniquement corps physique et personnalité,
séparée des autres. On a oublié notre véritable patrie, car
nous sommes focalisés, hypnotisés uniquement par la
médiocrité de la politique.
Un adage Indien dit : "Prends soin de ton corps, pour que
ton âme ait envie d’y rester !" On pourrait tout
aussi bien inverser la phrase et dire : "Prends soin de ton
âme, pour que ton corps aie envie de vivre. Chair, âme
et esprit ne font qu’un. De là, l’idée maitresse
géniale de La Révélation d’Arès : construire son âme
par la conscience et la pratique du Bien : Sois un dans
toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
Voici une histoire : Un jour, un ethnologue part en
Australie pour étudier le fonctionnement des aborigènes. Ce
peuple était nomade et les aborigènes marchaient de longues
journées dans le désert. À plusieurs reprises, l’ethnologue
observa le fait qu’ils s’arrêtaient et restaient
presqu’immobiles, sans en profiter pour boire, manger, se
reposer : Ils s’arrêtaient tous debout, immobiles, puis
repartaient de nouveau. Intrigué, après avoir observé
plusieurs arrêts sans raison apparente, il leur demanda à
quoi cela servait de s’arrêter de la sorte. Ils lui
répondirent qu’ils attendaient leur âme.
Je trouve cette histoire inspirante. Notre monde est emporté
dans une course folle, un monde qui n’écoute plus son âme.
L’âme a besoin de temps libre pour se
construire.
Je voudrais ajouter ici quelque chose qui ne sera peut-être
d’aucun intérêt pour certains, mais qui est néanmoins dans
le contexte du thème. Quand j’ai lu pour la première fois La
Révélation d’Arès, j’ai été stupéfaite de lire que l’âme
s’écrit et se prononce l’ha par le Créateur. De
fait, vous écrivez : "Jésus appelle l'âme l'âme en
1974. Le Père l'appelle l'ha en 1977. Le h
de ha n'est pas prononcé ; je l'ai ajouté pour
éviter au lecteur de confondre ha avec a
(troisième personne du présent d'avoir) ou avec à
(préposition)." L’ha, me rappelait un livre que
j’avais lu dans le passé, avec attention, de André Padoux :
"L‘Énergie de la Parole" selon l’alphabet sanskrit. J’ouvre
ce livre et je lis : "Le son ‘ha’ quant à lui, est
généralement pris comme symbole de l’énergie. Il est, en
quelque sorte, l’aspect "condensé" de l’énergie du Sans
Égal. Il est à la fois tout semblable à l’énergie du Sans
Egal, et aussi représentant la forme qu’elle prend,
lorsqu’elle se manifeste dans l’univers." Voilà qui est
intéressant. Je peux bien supposer que vous ne saviez pas
que l’ha, nommé ainsi dans Le Livre par
le Créateur, était un son, une lettre clé, (la dernière de
l’alphabet sanskrit) avec une signification métaphorique,
dans la tradition védique. Elle signifie le long chemin de
"retour" de l’âme vers son origine, après toutes
les péripéties de la vie, symbolisées par toutes les lettres
de l’alphabet. Avec toutes les lettres, toutes les
constructions de phrases, de paroles et d’actions sont
possibles = "le bruit d’hommes".
Veillons à ce que ce bruit d’homme, inévitable,
soit au service du Tout Autre, vers lequel nous, en tout
cas, nous nous efforçons de revenir.
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Comme par l'Écriture nous savons très peu de choses de l'âme,
votre façon d'en parler dans ce commentaire me paraît
très bonne.
Vous posez une question : "Nous avons tous vécu dans notre
vie, des moments de vide, de manque, de désolation, de
non-sens, de déprime. C’est une réalité incontournable. Ne
serait-ce pas un symptôme de notre absence d’âme,
à l’image des spectres errants dans des univers glacés
?" Et là je réponds : Non, en ce qui me concerne en
tout cas, j'ai traversé depuis quarante trois ans bien des
"moments de vide, de manque, de désolation, de non-sens, de
déprime," mais ayant toujours été un pénitent,
m'étant en tous cas efforcé d'être pénitent, je
n'ai jamais assimilé l'idée de ces vide, manque, désolation,
non-sens et déprime à l'idée d'âme disparue. Je
crois au contraire que, tant que nous vivons dans la chair,
tant que bat notre cœur et fonctionne notre cerveau et tant
qu'en même temps sont agacés, voire exaspérés, nos nerfs et
sont mises à vif nos émotions, les vide, manque, désolation,
non-sens et déprime nous éprouvent régulièrement, mais notre
âme prospère d'autant mieux que nous faisons face à
ces épreuves dans la pénitence.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.
05mai17 184C63
Vous êtes un antimacronniste qui ne veut pas dire son nom et
ne pas voter Macron est comme voter Le Pen.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais ma fille l'est et je
l'ai prévenue ce matin.
Je lui ai dit : "Toute la presse parle du naufrage de
Marine Le Pen. C'est une Stalinette ; elle l'a montré face à
Emmanuel Macron ! Cet homme sera le sauveur de la France. Si
tu persistes à suivre les conseils donnés par le blog de
Potay, tu contribues à précipiter la France dans une
situation catastrophique ! Le chômage va devenir pire. Les
banques, déjà pointilleuses concernant les dépôts et les
retraits, vont devenir des goules dévoreuses de notre argent
; elles ne garantissent nos fonds qu'à concurrence de
100.000 € mais ça va descendre à 50. ou 30.000 € et le reste
nous sera volé sous prétexte de redresser le pays. Le Pen,
c'est la soviétisation, la communisation totale de la
France, me disait Jean-Pierre (mon mari) hier. C'est ça que
tu veux ?! D'accord, je ne suis plus Catholique et je
comprends que tu ne veuille plus de la cosmogonie
religieuse, et de ce point de vue la perspective de Potay
est une tranchée d'évasion, mais fais attention où elle va
t'enfermer au bout, dans la politique du pire !"
Je sais que vous n'afficherez pas ce commentaire, trop
négatif à vos yeux, mais je tiens à vous dire ce que je
pense. Le Pen c'est même la fin de l'art, que ma fille aime
tant et la fin de l'art, c'est la nation livrée à des
esprits grossiers. Oh, Le Pen pourrait bien nous donner une
remarquable organisation, mais ça a un coût humain énorme et
c'est au prix de l'enfermement total. Plus personne ne
pourra entrer en France, c'est sûr, mais plus personne ne
pourra en sortir. Et ta mission pour la pénitence,
elle est cuite d'avance. Le Pen va nous imposer une France
ultra puritaine avec des drapeaux, des clairons, des
copinages avec les néo-nazis qui passeront bientôt pour des
frères d'armes après avoir été nos assassins. Je ne doute
pas que le but de Le Pen, c'est d'imposer à la France une
rationalité techno-économique patriotique poussée à
l'abrutissement. Ce sera de la modernité à l'envers. On va
tous être égaux, mais par défaut. Nous allons être réduits à
peu. On va rétablir la peine de mort. On va revenir à la
France dont rêvait Thorez.
Vous êtes un être nuisible. Avec vos airs de bon patenôtre,
vous allez entraîner vos disciples dans je ne sais quelle
catastrophe dont vous, Potay, serez la première victime,
n'en doutez pas !
Catherine D. de Paris
Réponse :
J'affiche votre commentaire "trop négatif", contrairement à
ce que vous prévoyez. C'est un modèle d'excès d'exécration à
mes yeux assez exceptionnel, que je ne veux pas cacher à mes
frères et aux lecteurs de ce blog, parce que nous devons
regarder en face toutes les réalités qui bouillonnent dans
le sillage de La Révélation d'Arès. L'homme qui
avance sur le sentier des Hauteurs dans le soleil
du matin ne peut cacher son ombre qui avance avec lui. Il
doit la voir. Il n'y a que dans l'espace où voleront nos âmes
ou dans l'Éden revenu après le Jour (Rév d'Arès 31/8)
que es ombres disparaîtront.
Votre exécration est d'un type plutôt rare, ou en tout cas
d'un type plutôt rarement avoué. Je sais depuis longtemps
qu'on ne nous suit pas, qu'on me prend pour un illuminé ou
un escroc et qu'on prend mes frères pour des rêveurs
proposant la "bonne fête sans lendemain" du proverbe que,
dans ma jeunesse, on entendait beaucoup pour souligner, avec
ironie ou colère, les suites désagréables des efforts, qui
sont pour nous ceux de la pénitence dans la joie et la
fête (Rév d'Arès 30/11). Le genre d'accusation
qu'est la vôtre, je ne l'ai pas souvent entendu.
Je ne voterai pas plus Emmanuel Macron que Marine Le Pen,
non parce que je renierais aveuglément le premier comme
"sauveur de la France", et que j'applaudirais à Marine le
Pen comme "Stalinette", mais parce que je crois venu le
moment de sagesse. Je dois me dégager complètement de la
politique, dont je n'ai, comme prophète du Père,
rien à attendre, de quel que bord elle soit.
Les banques ? Mais la Banque Postale, qui n'était pour moi
qu'une banque de dépôt, à laquelle je n'ai jamais demandé de
crédit, a supprimé mon compte sans explication il y a cinq
mois, m'adressant un chèque du montant de mon dépôt avec une
lettre bateau me disant que mon compte n'existait plus,
après que j'eus été un client absolument sans histoire des
Comptes Chèques Postaux et de la Banque Postale durant un
demi-siècle ! Et savez-vous qu'aucune banque n'accepte
de m'ouvrir un compte, rien qu'une compte de dépôt, en
dehors de celle dont je suis client depuis quarante-quatre
ans, qui elle aussi a, il fut un temps, essayé de se
débarrasser de moi sans raison avouée ? Alors, vous savez,
Catherine, je n'attends pas grand chose des banques, que ce
soit sous le règne du roi Macron ou sous celui de la reine
Le Pen. Je suis réduit à la situation d'un trafiquant de
drogue qui ne sait où mettre son argent, sauf qu'un
trafiquant de drogue gagne beaucoup d'artent, alors que j'en
gagne peu et que ce peu me permet seulement de vivre d'une
part, d'économiser pour faire des travaux au Pèlerinage
(nous attendons toujours notre permis de construire pour
agrandir... autre obstacle que la politique ne se presse pas
de lever ; j'ai l'impression de demander la permission de
construire une Ligne Maginot à Arès) et aider nos missions
autant que cela m'est possible. Je viens de changer ma
voiture, car je roule encore beaucoup pour ma mission, mais
à bientôt 88 ans personne ne me fait un centime de crédit,
je suis vu comme un mort sur pattes, un zombie... de
surcroît considéré comme dangereux. Alors, vous savez,
Catherine, les faveurs que me ferait Macron plutôt que Le
Pen, je n'y croit pas. Je n'ai pas personnellement le
moindre intérêt à élire plus l'un que l'autre.
Ceci dit, je ne donne aucune consigne de vote et je ne me
permets pas de critiquer mes frères pour leurs choix. J'ai
une respect total pour la vie de chacun et je ne juge
personne. Votre fille (je ne vois pas de qui il s'agit) peut
voter pour qui elle veut ou peut ne pas voter. Ma réflexion
est ailleurs. Je sais que notre mission est difficile parce
que nous n'avons pas d'ancrage populaire, et je sais qu'il
serait temps que nous pensions à établir cet ancrage. Déjà
nous avons créé un peu partout un courant de sympathie et
c'est déjà beaucoup. Beaucoup mais pas assez. J'ai
conscience de la nécessité de cet ancrage, mais y procéder
sans entrer en politique au sens qu'on donne aujourd'hui à
politique n'est pas chose aisée. Voilà plusieurs mois qu'en
abordant, dans ce blog, le thème des petites unités humaines
autogérées, souveraines, dans une fédération, et, depuis
"Mosaïsme des pénitents" #176, le thèmes de la
nature spirituelle des habitants de celles de ces petites
unités que formeront des pénitents, je mets en
place peu à peu dans notre Assemblée un état
d'esprit qui permette de doubler notre message spirituel
d'un message social viable et cohérent.
M Macron est pratiquement assuré de gagner, mais il redoute
un absentéisme massif qui lui donnerait l'impression de ne
pas être désiré par tout le monde. Je suis désolé pour M
Macron et pour vous Catherine, d'être de ces absents, mais
je ne prétends pas que c'est de M Macron que je ne veux pas.
Je ne veux pas plus de Mme Le Pen. Je ne veux plus de
politique.
Il y a un moment où ce genre de rupture se produit : J'ai
voté Fillon le 23 avril et puis crac ! Fillon n'a pas été
élu pour le deuxième tout, ce fut comme pour me dire : Il
est temps de passer à autre chose. Après 43 ans j'ai enfin
décidé d'admettre que je ne pourrais jamais attendre quoi
que ce soit de la politique. Mais je crois que, pour
d'autres raisons, quantité de Français attendant autre
chose. À nous de les convaincre qu'il existe autre chose
depuis 1974. On agite beaucoup le chiffon rouge de la menace
sécuritaire pour sortir les Français de ce qu'on croit être
leur torpeur, mais qui n'est que leur lassitude au bout de
décennies d'attente de ce qui ne vient pas et ne viendra
jamais par la politique, et les inciter à aller voter. À
vous entendre, Catherine, il faut voter Macron pour éviter
le chaos. Il y aura chaos, de toute façon, parce que la
crise que traverse notre société n'est pas politique, elle
est beaucoup plus profonde, et c'est là, dans ces abysses
encore peu distincts, que nous devons nous situer, nous
Pèlerins d'Arès.
Nous avons accepté jusqu’ici la chape de plomb politique qui
nous a écrasés, condamnés à la rue, seul lieu où nous
pouvons nous exprimer, mais nous représentons une population
faible en nombre mais puissante en Dessein, en
projet : le Bien seul vaincra le Mal. C'est
tellement évident ! Je crois que notre espérance peut
devenir majoritaire, en tous cas importante, un jour, un
jour peut-être plus très lointain. La question n'est pas de
tourner le dos aux urnes, mais de repartir dans une autre
direction. Et si l'on veut encore parler, à tous crins, de
politique, je crois que l’abstention est une attitude
politique raisonnable face à la fiction politique !
Oui, j'espère une désaffection massive des votants. Votre
poulain M. Macron sera élu, de toute façon. Peut-être
sera-t-il plébiscité. J'espère qu'il ne le sera pas. Je n'en
sais rien aujourd'hui. La désaffection massive, si elle se
produit, me semblera être le signal de quelque chose de
nouveau, de plus nouveau que M Macron, en tout cas, lequel
ne me paraît représenter qu'une formalité, parce qu'il
souffrira, de toute façon, comme toutes les vieilleries,
d'une sorte d'illégitimité, il souffrira de n'être qu'une
sorte de vitrine. Il n'a pas encore eu sur le dos les
syndicats... L'avenir n'est pas rose pour lui. Et si je me
trompe, allez-vous me dire, Catherine ? Eh bien, tant mieux
pour vous, vous aurez ce que vous souhaitez, non ?
Je ne sais si ce qui attend la France, c'est l’intrusion des
hommes d’affaires de type oligarque qui s’imposeront de plus
en plus comme un troisième pôle dans le pouvoir que se
partageront le cercle présidentiel et l’administration,
lesquels, pour ce faire, se frayent des passages... Mais
qu'est-ce qui peut sortir d'une collusion Macron, Bayrou,
Valls, Hollande, Médef ? Qui pourra se régaler d'une
pareille soupe ? Cette soupe veut prendre la couleur d'une
union sacrée ? Mais contre quoi ? Contre Mme Le Pen ? Allez
donc ! Ils savent bien que Mme Le Pen ne changerait pas
grand chose. L'union sacrée est contre le non-dit, contre
une autre façon de penser la vie, contre une façon de voir
l'homme et sa vocation qui fait peur au sénat qui prend
toujours la même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès
xxxv/2). C'est dans ce domaine que nous avons
quelque chose de puissant à dire. Alors, pourquoi
voterais-je, puisque les dés sont jetés avant l’élection ?
Je le crains bien, rien ne changera vraiment, en tout cas
pas pour nous Pèlerins d'Arès ? Pour nous Pèlerins d'Arès,
ce n'est pas l'avenir politique du monde notre souci, mais
son avenir spirituel. La Vérité, c'est que le monde
doit changer (28/7).
05mai17 184C64
Bien aimé frère Michel,
Ce mail pour vous indiquer (si vous ne l'avez pas déjà lu)
un article du "Monde des religions" dans lequel Marine Le
Pen et Emmanuel Macron exposent leurs conceptions de la
laïcité. La position de Marine Le Pen est connue. Celle
d'Emmanuel Macron beaucoup moins. C'est en cela que cet
article est intéressant, car en grand favori des sondages,
il y a de fortes chances que notre mission ait affaire à lui
et c'est là que le bât blesse.
Si dans l'ensemble les propos d'Emmanuel Macron paraissent
plus mesurés et respectueux de la "liberté de conscience
individuelle" (comme il le rappelle en réponse à la première
question qui lui a été posée) que ceux de Marine Le Pen,
tenante d'une conception autoritaire et stricte de la
laïcité, arque boutée sur la défense d'une identité
française menacé par l'islam, Emmanuel Macron déclare
vouloir "démanteler toutes les associations qui appellent à
la violence ou prônent des valeurs ouvertement contraires
aux lois de la République." et s'il parle de la possibilité
de "vivre librement sa foi" il ne parle que de la
possibilité "d'affirmer ses convictions philosophiques ou
politiques".
Certes, ses propos ont été tenus dans un contexte marqué par
le terrorisme et le fondamentalisme islamiques, mais je ne
peux pas m’empêcher d'y lire ou d'y voir, une menace pour
notre mission et tous les mouvement qui sortent du
politiquement et du penser correct. À l'évidence, notre
mission a mangé son pain blanc. Quand j'ai réalisé mes films
sur la laïcité et la petite communauté musulmane de
Montreuil (entre 2006 et 2010), je pensais me préparer à
lutter pour défendre notre mouvement, nos lieux de mission
et de prière en étudiant à fond ce qui fait la spécificité
de la société française sur le terrain de la laïcité. Mais
je pensais que ce serait l'expansion de notre mission qui
provoquerait une adversité similaire à celle que connaissent
les Musulmans aujourd'hui. Je ne pensais pas que l'histoire
s'accélèrerait aussi vite.
Je me rends compte à quel point nous sommes impréparés, en
manque d'unité autours du prophète, apathiques et
moutonniers par certains cotés, et collectivement
inconscients des enjeux historiques et sociétaux de La
Révélation d'Arès. Comment remédier à cela ? Nos pénitences
sont si lentes...
Je ne desespère pas pour autant, mais une chose est sûre :
"Va falloir être forts" comme vous nous l'avez écrit sur
votre blog (entrée 0021 du 23avril2006).
Je vous embrasse et prie avec vous
Éric D. d'Île de France
Réponse :
La réponse d'Emmanuel Macron disant qu'il fera "démanteler
toutes les associations qui appellent à la violence ou
prônent des valeurs ouvertement contraires aux lois de la
République," nous a déjà été signalée dans ce blog, mais
j'ignorais que c'était écrit noir sur blanc dans "Le Monde
des Religions". Merci de nous apporter cette précision.
J'espère qu'il n'a prononcé ce mots que dans la perspective
du "terrorisme et du fondamentalisme islamiques", comme vous
le précisez.
Notre mission a-t-elle "manqué son pain blanc" ? Non, je ne
dirais pas cela, parce que notre mission n'a eu que la rue
pour s'exprimer, la rue où les gens passent à toute vitesse
non pour se promener et s'arrêter au premier venu leur
adressant la parole, mais pour aller à leur travail, à leurs
courses, à la maison, à l'école chercher les enfants.
"Arrêter les gens dans la rue, c'est comme vouloir arrêter
le vent qui y passe," ai-je dit à maintes reprises à nos
frères missionnaires en ajoutant : "Mais ne vous découragez
jamais, parce que c'est mieux que rien. Jésus s'exprima une
fois dans une synagogue à Nazareth et faillit y perdre la
vie ! (Luc 4/28-30) Alors il prêcha ensuite sur
les chemins, les places, les lieux publics."
M Macron ne va quand même pas modifier la Constitution pour
en retirer les mots qui donnent aux citoyens la liberté
d'expression. Nous avons cette liberté d'expression et on ne
nous laisse que la rue pour l'exercer, nous avons,
dirais-je, plutôt mangé notre pain noir. Le pain blanc, ce
sera quand nous pourrons nous exprimer devant un micro, ou
une caméra, ou dans les pages d'un grand journal, de temps
en temps. Vous vous rendez compte qu'il existe, par
exemple, "Le Monde des Religions", que vous citez dans votre
commentaire, et que nous, qui existons depuis quarante-trois
ans, nous n'avons jamais été invités à nous y exprimer ?
C'est à peine croyable. C'est le pain noir, oui. "Le Monde
des Religions", voilà un journal qui vole son titre.
05mai17 184C65
Initiative Citoyenne Mondiale pour la Paix
Bonjour,
J'ai laissé un message sur le répondeur téléphonique d'Adira
[Association pour la Diffucion Internationale de La
Révélation d'Arès]. C'est parcequ'une amie m'avait envoyée
le livre de La Révélation d'Arès et que je
souscris à son Message que je me permets de vous
demander si vous voudriez bien participer à une initiative
citoyenne mondiale pour le 8 mai à 14h devant les mairies de
chaque commune.
Avec ma compagne nous lançons cette initiative pour donner
un signal que la paix doit être défendue et que c'est à
chacun de le faire. Nous voulons contrebalancer la
propagande belliciste médiatique dominante et montrer que
tout le monde ne cultive pas des valeurs destructrices.
Je vous joins le texte de l'affiche que j'ai publié sur
Facebook, j'espère que vous voudrez bien rejoindre cette
initiative et la diffuser auprès des pèlerins et en dehors.
Bien amicalement,
Loïc B . de Suisse
Réponse :
Votre offre arrive beaucoup trop tard pour que nous
puissions vous témoigner notre fraternelle sympathie, mon
frère Loïc. Pour la France, les élections présidentielles
devant avoir lieu dimalche 7 mai, il sera impossible que des
frères et sœurs de France puisent préparer quoi que ce soit
pour faire in piquet devant quelques mairies. Mais pourquoi
des mairies ? Les mairies ne sont pas connues, pas en France
du moins, pour avoir quelque lien avec la guerre. Les
casernes, oui, et encore ! Actuellement les Français sont
heureux d'avoir dans le villes, les gares, les aéroports,
les patrouilles de soldats les protégeant contre le
terrorisme. Autrement dit, je pense que l'Initiative
Citoyenne pour la Paix a besoin de réfléchit plus avant pour
trouver des types de manifestation mieux ciblés.
Ceci dit, vous avez raison d'être contre la guerre. Je vais
avoir 88 ans et, adolescent, j'ai vécu la guerre 1939-45.
J'habitais Suresnes, banlieue immédiate de Paris, ville où
il y avait le Fort du Mont Valérien où les Allemands
fusillaient chaque matin des les fossés et dans un quartier
en grande partie réquitionné par la Luftwaffe (Armée de
l'Air) qui tenait les nombreuses batteries de DCA qui
portégeait notre ville très usinière. C'est bien pourquoi je
reste un partisan de l'Union Européenne, fondée pour que ne
revienne plus jamais la guerre.
Car il n'y a qu'une seule guerre, toujours la même depuis la
nuit des temps. Il n'y a toujours qu'un projectile, le même
perpétuellement lancé, que ce soit une pierre qui fait en
1218 éclater la tête de Simon de Montfort (qui ne l'avait
pas volée) sous les murs de Toulouse, ou un boulet qui
décapite, éventre, mutile en 1805 à Austerlitz, ou un obus
qui déchiquète en 1943. Oui, toujours la même guerre, qui
tue, seulement racontée de points de vue différents.
Et dans le moment présent où Kim Jung-Un menace de couler un
porte-avion US et où Donald Trump menace de répliquer par la
guerre, on voit bien que le renoncement aux armes n'est pas
pour demain. Dans ce monde il y a toujours des préjugés, des
peurs, des rages et des envies d'en découdre profondément
incrustés pour provoquer des conflits armés, les appels à la
paix sont plus que justifiés, mais en même temps on a la
quasi-conviction qu'ils ne servent pas à grand chose, s'ils
ne sont que des appels à la paix. Il faut les allier à des Appels
au Bien, à l'amour, au pardon,
à l'intelligence du cœur libre de
préjugés.
05mai17 184C66
Je n'ai pas pour habitude de laisser deux commentaires sur
une entrée, mais j'ai reçu il y a quelques jours une
nouvelle que je souhaitais partager avec vous.
Frère Michel, vous avez un peu connu mon grand-père paternel
Antoine P., qui avait participé à plusieurs ateliers
organisés à Paris (si ma mémoire est bonne). À une époque,
il vous avait même envoyé la demi-dîme.
Malheureusement, il considérait qu'il avait "fait sa vie
dans le catholicisme" et ne se sentait pas d'en sortir.
Aujourd'hui, mon grand-père, qui a un an de plus que vous,
perd la vue (je ne peux m'empêcher de penser à Isaac) et a
décidé d'être interné dans un EHPAD [établissements
d'hébergement pour personnes âgées dépendantes] où son
épouse est décédée l'année dernière.
J'étais en colère quand j'ai appris cette nouvelle, car je
ne supporte pas l'idée que ma famille puisse mourir ailleurs
que chez moi, à mes côtés. La vision de mon grand-père
agonisant dans une maison de fous (l'état mental des autres
patients laisse évidemment à désirer) m'est insupportable.
Et je trouve que c'est une fin triste. Dans un premier
temps, j'ai cédé au jugement : "Comment ?! Un homme si
cultivé, qui certes a fait des erreurs, mais qui n'a
vraiment pas eu la vie facile, va mourir seul comme un chien
?!"
Et c'est en relisant les commentaires ainsi que vos
réponses, que je me suis rappelé que je ne devais pas céder
au jugement d'une part, et que d'autre part, la manière dont
mon grand-père mourra importe peu. Le bonheur ne se
mesure pas en années, mais en éternité [Rév d'Arès 36/23].
Même si je préférerais de très loin être à ses côtés, il
n'en reste pas moins libre de mourir où et comme il le
souhaite. Mon grand-père a toujours eu beaucoup de
considération pour La Révélation d'Arès, dont les
éditions 2009 et 1989 sont toujours dans sa bibliothèque,
ainsi que Le Pèlerin d'Arès 1990. Je profiterai de ces
derniers moments passés avec lui, mais il me manquera
terriblement. Il est un des seuls membres de la famille à
qui je peux parler de notre mission sans haussement de
sourcils ou désapprobation. Il n'a toujours eu que respect
et amour pour les Pèlerins d'Arès, et nous a toujours
encouragés à poursuivre notre mission. Peut-être sait-il, au
fond de lui, que cette mission est vitale. Et peut-être la
rejoindra-t-il après la mort !
Alexandra P. d'Île de France
Réponse :
D'abord, avant toute chose, quand vous verrez votre
grand-père Antoine, embrassez-le pour moi, et dites-lui que
je le mets dans mon "hôpital" (mon cœur) et que je ne
cesserai d'avoir pour lui une pensée fraternelle. Je prierai
aussi avec lui, qu'importe que sa prière soit catholique. Je
me souviens de lui, un homme discret, et je suis heureux de
savoir qu'il avit pour La Révélation d'Arès tout
le respect que mérite ce livre venu de Dieu.
Vous me dites que votre grand-père Antoine devient aveugle.
Je crois qu'il ne voyait que d'un œil et si, hélas, cet
unique œil devient malade, il perd totalement la vue, bien
entendu. Comme mon œil gauche est partiellement perdu et que
je ne vois plus vraiment, au sens de voir, que de l'œil
droit, je deviendrai moi aussi aveugle si cet unique œil
valide (mais qui faiblit) me lâche. Alors me revient ces
mots de Georgio Morandi, peintre et graveur italien mort, je
crois, en 1964, un des maîtres de ce qu'on appelle la
"peinture métaphysique : "Je crois que rien n'est plus
abstrait, plus irréel, que ce que nous voyons avec les yeux
tel que nous le voyons et le comprenons. La matière existe,
bien entendu, mais elle est sans signification intrinsèque
propre, telle que les significations que nous y attachons.
Nous seuls savons qu'une tasse est une tasse, un arbre est
un arbre." Que voulait-il dire par là ? Je crois qu'il
voulait dire que les formes, les objets, les ombres et les
lumières, les images, ne sont pas des mots et que ce que les
yeux voient n'explicite pas toujours ce qu'ils sont. Le
grand philosophe Emmanuel Kant disait quelque chose de
semblable, à savoir qu'on n'accède jamais à la chose en soi,
que voir ce n'est pas voir le monde réel, c'est seulement
voir ce que nous en percevons.
La position du voyant est phénoménologique : Regarder
quelque chose n'est pas distinct de notre expérience du
monde. Une forme, une image, une personne, n'existe que dans
la perception que l'on en a. Alors, je me dis que le jour où
je ne verrai plus, j'aurai peut-être une perception du monde
plus vraie que ce que mes yeux me disent.
Votre grand-père a peut-être aujourd'hui du monde une vision
plus vraie que ce qu'il voyait avec ses yeux.
Voilà pourquoi nous ne voyons pas l'âme. À quoi
cela servirait-il ?
06mai17 184C67 L’âme ou l‘ha me fait penser à extrait
ci-dessous des Rig Veda que vous aviez cités devant nous à
Paris en mars 2011 qui parle par lui-même et me fait penser,
si je puis dire, à l'âme primordiale : Dieu était seul dans
l’Univers enfermé en Lui-même, et en créant Adame
par Amour à son image et ressemblance (Genèse
1/26), Il s’est multiplié dans la chair de
l’homme pensant et Il en a fait un Dieu (Rév Arès
2/13-14):
Avant la création, il n’y avait rien, ni visible, ni
invisible, ni mort, ni immortalité, le Créateur seul
existait, le Créateur seul respirait, mais on ne sentait
rien, on ne sentait pas Son Souffle, car il n’y
avait personne pour Le sentir. Il était enfermé en Lui-Même.
Et l’Amour fut à l’origine de la Vie et
c’est de Sa Sagesse que jaillît la première Semence.
(Rig Veda).
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et je clame
avec vous.
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Je suis heureux
que vous vous souveniez de la citation du Rig Veda que
j'avais faite.
06mai17 184C68
Cher Mikal,
Les réponses que vous faites dans cette entrée n°184 me
remuent en profondeur.
Cette nuit, je me réveille et relis tout cela. Je liste ici
un mini-best-of : Qui a des oreilles écoute et comprenne !
— "mais j'ai quelques raisons très solides d'oser dire que
c'est lui qui doit m'aider à me faire connaître du monde,
parce que je suis l'envoyé du Créateur, ce n'est pas à moi
de le faire pour lui."
— "Je crois aussi que c'est probablement le moment pour nous
Pèlerins d'Arès de commencer à lancer les concepts que la
politique ne lancera décidément jamais, parce qu'elle ne
voit décidément pas l'homme comme nous le voyons."
— "Après quarante-trois ans je me prends à penser que c'est
un peu à moi d'attendre quelque chose de ceux qui ont tout
fait pour m'empêcher de m’exprimer."
— "Je n'attends rien de celui ou celle qui sera élu. Je
crois que ce sera pour moi et mes frères le moment
d'encourager les gens à aller dans une autre direction."
— "Il est temps de passer à autre chose …"
— "Nous avons quelque chose de puissant à dire."
Mercredi soir [3 mai], après avoir écouté le débat
présidentiel tellement "vide d’image et ressemblance", je
priais avec gravité. Une phrase de votre blog (28 mars 2009
entrée n°94) m’est revenu d’un coup : "Quand l’incroyable
devient le nécéssaire." J’ invite les lecteurs de ce blog à
relire cette entrée qui, il y a huit ans, anticipait ce qui
arrive aujourd’hui et nous situe dans le prophétisme.
Puisse la pieuse gente qui choit de haut (Rév d'Arès
xlv/15) montrer à ce peuple, dont les puissants
glissent dans la ténèbre rationaliste, la lumière revenue il
y a quarante ans !
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Je suis heureux que vous ayez noté ces phrases qui, dans
diverses réponses que j'ai faites sur cette page, évoquent
ma prise de conscience : Oui, j'ai assez attendu, pendant
quarante-trois ans, que la politique et/ou ses services :
administration, media, portassent une petite attention
à La Révélation d'Arès et au Message de Bien
que j'ai à donner au monde.
Ce n'est pas un message religieux, c'est un message
métaphysique, existentiel, de très haute valeur : le Bien
seul vaincra le Mal. Ces gens, pour finir, semblent bien
redouter le Bien comme un rival de leur pouvoir.
Ils sont donc, sinon des ennemis du Bien, des
rivaux du Bien. Ils semblent décidément dans un
état de méfiance aiguë face au Bien. Peut-être
est-ce simplement cela qu'il faudrait présenter aux
élections : le Parti du Bien. Mais qui dit
élection dit politique. Alors il faudrait un sous-titre ou
un chapeau : "Parti du Bien... Pour en finir avec la
politique" ?
09mai17 184C69
Bien aimé frère Michel,
J'ajoute à partir de la Parole que vous avez reçue à Arès un
témoignage de la relation de parenté du Créateur avec toute
sa Création à travers l’âme que l’homme, Son Fils,
se crée au cours de sa vie sous le soleil. Il dit
que, quand viendra Son Jour, quand suffisamment de
pénitents auront fait prendre le levain du
Bien dans la pâte humaine, quand le monde des hommes
reviendra au Père et à l’aventure de co-création universelle
: Les os et les poussières frémiront sous la caresse
des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils
s'assembleront et se relèveront ; des abîmes glacés les
regards creux et blancs des spectres M'imploreront, chacun
verra alors Ce Que Je ferai (Rév d’Arès 31/11-12).
Et André Gide, qui a souvent mis l’âme dans ses
textes a dit : "L’âme heureuse, par irradiation de l’amour,
propage le bonheur autour d’elle" ["Traité du Narcisse"
1891], exprimait bien le pouvoir humain d’illuminer la vie
en faisant son âme.
Aujourd’hui j’ai voté… pour le bien. Je vous en passe la
photo prise avant de partir. Ce matin, pour la première fois
de mon existence, j’ai été heureux de partager ce bulletin
de vote avec plusieurs collègues du marché de Ploemeur près
de Lorient, cela a fait sensation, j’ai trouvé beaucoup
d’approbation, y compris pour mon projet d’affiche pour
notre [local de mission] "L'Eau Bleue" de Lorient dans deux
semaines :
0… ?
1789… ?
2017… ?
L'INTELLIGENCE entre les hommes
ne se trouve pas dans les urnes, ni dans les confessionnaux,
mais DANS LE CŒUR DE CHACUN(E)
CHOISISSEZ LE BIEN !
VOUS êtes la grandeur du monde !
Avec vous dans la prière, à la pénitence et à la moisson,
je vous embrasse,
Bernard L.
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Vous avez mis
dans l'urne un bulletin de vote "Le Bien" ce 7 mai. Très
bonne idée !
J'ai eu une même idée similaire et, si le bureau de vote
s'était trouvé près de chez moi, j'y serais allé glisser
dans l'urne un bulletin sur lequel j'aurais écrit : "Amour
du Prochain". Mais il me fallait aller de Bordeaux à Arès,
où je suis électeur, et retour : quelque 100 Km ; alors, je
ne me suis pas déplacé. Je parcours cette distance tous les
jours du Pèlerinage du 21 juin au 15 août, mais c'est que
j'ai alors rendez-vous avec le Père, c'est d'une tout autre
importance !
Dimanche, j'étais rentré de voyage depuis peu, j'avais du
courrier à faire. J'ai préféré passer la journée à mon
bureau en compagnie des frères et sœurs qui m'écrivent, dont
j'aime les lettres, en union d'amour fraternel et
d'espérance avec eux et elles
09mai17 184C70
Bonjour, l'écho sonore en brouhaha à votre titre comme
"Lama" au sens de ce nouveau président né en 1977 juste
après votre épreuve de confrontation au surnaturel, me fait
penser que sa trajectoire le place aussi hors norme en
essayant de lever tous les blocages traditionnels et
d'essayer de faire que les Français recommencent à croire au
lieu de se condamner à un scepticisme traditionnel de masse
et abonnés de chapelles politiques de droite et gauche, et
qui reprendraient une certaine liberté et intelligence
Croire est la base de tout, sinon il ne faut surtout rien
faire et la "Révolution En Marche" de ces simples citoyens
femmes et hommes mettant entre parenthèses leurs vies de
citoyens normaux pour se réapproprier leur pays que des
dirigeants avaient scindé en deux pour mieux y régner est
compatible avec le vrai esprit du mouvement initial des
premiers pélerins
Bonne soirée à tous
NPJG
Réponse :
Oui, frère ou sœur NPJG, "Lama" rappelle consonantement
"l'âme ha", mais si vous l'évoquez "au sens de ce nouveau
président né en 1977 juste après mon épreuve de
confrontation au surnaturel" vous pensez, plutôt qu'à
l'animal des Andes, au moine du Tibet, hôte de la lamaserie,
mot composé de bla (maître en tibétain) + ma (humain en
tibétain), le président étant l'humain maître du pays.
Puissiez-vous dire vrai et évoquer les "citoyens normaux...
réappropriant leur pays que des dirigeants avaient scindé en
deux pour mieux y régner," des citoyens "compatibles avec le
vrai esprit du mouvement initial des premiers pélerins."
09mai17 184C71
Comment réussir à ce que le fond du message spirituel
arésien sur l'âme et la pénitence soit
entendu comme une possibilité au minimum aussi noble,
valable et respectable que les autres messages qui sont mis
en avant dans les médias et par les politiques ?
En réfléchissant à la possibilité de "Parti du Bien... Pour
en finir avec la politique" (184C68); je souhaite faire une
suggestion pour faire mieux entendre le message fondamental
de La Révélation d'Arès, selon lequel "le Bien
seul vaincra le Mal.".
À mon humble avis, les notions de “Bien”, ou même
de “Changement” ne seraient pas les plus efficaces
à mettre en avant ; notamment parce que l'usage du "Bien"
par un mouvement spirituel pourrait facilement être assimilé
au totalitarisme religieux qui voudrait imposer
autoritairement sa conception du Bien, ce qui ne
ferait que reproduire, diraient certains, les terribles
conflits de religion.
Je suggère :
"Parti de l'Amour... Pour un co-immunisme spirituel".
"Amour" ferait sans doute sourire mais ne ferait pas peur
d'emblée comme "Bien." "Amour" est au fond très peu employé; de plus il serait
assez facile de décliner les conséquences concrètes d'un
vivre ensemble qui s'imposerait de respecter l'Amour.
"co-immunisme spirituel" ne ferait pas peur et pourrait
susciter la curiosité ; j'avais écrit en 150C159 que l'on
pourrait peut-être regarder le : "co-immunisme de Peter
Sloterdijk qui a écrit un livre "Tu dois changer ta vie" :
une histoire des techniques et motivations d’amélioration de
l’homme. Selon le co-immunisme ou immunologie universelle,
chacun devrait chercher à s’améliorer afin que tous aient
les meilleurs comportements permettant la vie de tous dans
les meilleures conditions".
Bref, je pense que quelque chose comme :
”Parti de l'Amour... Pour un co-immunisme spirituel"
pourrait susciter une curiosité bienveillante et nous
permettrait de mieux expliquer le sens véritable de : "le
Bien seul vaincra le Mal".
Fraternellement,
Jérôme H. de Montréal
Réponse :
Merci, frère Jérôme, de citer Peter Sloterdijk et son
ouvrage " Du mußt dein Leben andern" (Tu dois changer ta
vie), qu'après avoir lu votre commentaire je viens de sortir
de ma bibliothèque. Avez-vous remarqué qu'en exergue du
livre, Peter Sloterdijk cite Nietzsche : "D'abord et avant
tout les œuvres ! C'est-à-dire l'exercice l'exercice,
l'exercice ! La foi adéquate s'ajoutera d'elle-même,
soyez-en sûrs !" ?
J'ai souvent eu envie de citer cet aphorisme de Friedrich
Nietzsche, tiré son livre "Morgenröte — Gedanken über die
moralischen Vorurteile (Aurore. Réflexions sur les préjugés
moraux)", parce que c'est exactement l'idée que sous-tend La
Révélation d'Arès, à savoir : Entrez en
pénitence (Rév d'Arès 8/6) même si vous ne
prononcez pas Mon Nom (28/10) et la Lumière
sortira du piège que casse la bâton (ix/8) de
la pénitence, autrement dit la foi viendra
d'elle-même. C'est ce que, depuis 1974, je dis
toujours aux incroyants ou agnostiques qui, attirés par La
Révélation d'Atès me disent : "Je ne crois pas, mais
je me sens appelé." Je leur réponds : "Faites
d'abord pénitence ("l'exercice, l'exercice,
l'exercice" de Nietzsche) et la foi viendra.
Ainsi un certain nombre d'athées nous ont-ils rejoints,
depuis 1974, et tous sont devenus croyants. Cela prouve
bien, entre autres genres de preuve, que ce n'est pas ce
qu'on croit, mais ce qu'on fait de bon ou de bien
qui sauve. Si j'ai toujours évité de citer la pensée de
Nietzsche que cite Sloterdijk, c'est parce que Nietzsche
passe pour sulfureux, diabolique, chez les humains qui, en
majorité, ont perdu la faculté de comprendre que la Vérité
ne passe pas toujours par les voies que la culture, toujours
trop catégorielle, considère comme celles qu'il faut suivre.
Nous vivons hélas dans un monde très médiocrisé.
On pourrait dire la même chose d'écrits de Peter Sloterdijk.
Il ne passe pas pour croyant et comme d'autres philosophes
de réputation plus ou moins vénéneuse (dont Nietzsche
notamment) aux yeux des bons croyants, Sloterdijk voit la
politique comme l'expression de la rancœur et de la colère.
Dans "Gottes Eifer. Vom Kampf der drei Monotheismen
(L'agitation ou le zèle de Dieu, du combat des trois
monothéismes) il dénonce les extrémismes respectifs des
trois monothéismes judaïsme, christianisme et islam. J'ai
envoyé la version allemande de La Révélation d'Arès
à Peter Sloderdijk en 2010 ou 2011, avec une lettre lui
disant qu'il trouverait dans ce livre une Pensée d'En haut
qui rejoint sa pensée d'en-bas par bien des côtés, mais il
ne m'a jamais répondu. J'ai l'habitude de ces silences.
Dans "Tu dois changer ta vie !" que vous citez, Sloterdijk
substitue à la menace du retour du religieux tant annoncé ce
qu’il appelle une anthropotechnique de la vie active. Il
veut dire que la plupart des hommes sont des pratiquants de
la vie, mais pas comme des pratiquants religieux, et il voit
dans l'art le possible lieu absolu de cette pratique. Il
cite un célèbre poème de Rainer Maria Rilke : "Il faut une
autorité qui ne nous mette pas en esclavage, une autorité
sans arrogance." Son livre "Tu dois changer ta vie !" est
une invitation à l'évolutisme, un appel à tous les humains
capables de dépassrement de soi, sans rapport avec les
soi-disant dépassements de soi traditionnels. Il y a non
vraiment une parenté mais un certain parallélisme avec ce
que nous suggère La Révélation d'Arès. "Tu dois
changer ta vie" est malheureusement un ouvrage plutôt
diffcile à lire, mais nous voyons bien que La
Révélation d'Arès l'est aussi.
Je ne crois pas que "co-immunisme", mot inconnu des
dictionnaires, soit praticable dans une formule politique,
qui doit être — et c'est sa difficulté — très simple et
comprise par tous sans avoir à chercher le sens. Quant à
"Parti de l'Amour", il y a sans doute là un mot : "Amour"
instantanément compris, mais qui est aussitôt mis à toutes
les sauces possibles et imaginables susceptibles d'accomoder
quantité de situations très diverses qualifiées d'amour.
Mais je vous remercie, frère Jérôme, pour votre contribution
à cette difficile recherche.
09mai17 184C72
Bonjour Frère Michel.
Vous répondez à Abel B. de Bretagne-Ouest (184C68) à propos
de La Révélation d’Arès et des Pèlerins
d'Arès : "Ce n'est pas un message religieux, c'est un
message métaphysique, existentiel, de très haute valeur : le
Bien seul vaincra le Mal. Ces gens, pour finir,
semblent bien redouter le Bien comme un rival de
leur pouvoir. Ils sont donc, sinon des ennemis du Bien,
des rivaux du Bien. Ils semblent décidément dans
un état de méfiance aiguë face au Bien. Peut-être
est-ce simplement cela qu'il faudrait présenter aux
élections : le Parti du Bien. Mais qui dit
élection dit politique. Alors il faudrait un sous-titre ou
un chapeau : "Parti du Bien... Pour en finir avec
la politique."
Macron Président, certes, mais le signe du peuple Français
est fort à ce jour que le taux historique d’abstentions est
de 26 %. J’imagine que si nous lancions une campagne :
"Rejoignez le Parti existentiel du Bien
Apolitique, Areligieux, Alégaliste (Je pense aussi au projet
"Sentiers") et que si nous avions accès aux médias TV,
etc, ou que nous engagions une moisson nationale agora
sous votre guidance, Mikal. Nous trouverions dans ses 26%
des épis mûrs qui attendent l’appel de La
Révélation d’Arès.
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Ah oui, le Bien Apolitique, Areligieux, Alégaliste
: BAAA ! C'est une idée qui, je crois, a déjà été
donnée sur ce blog. Mais moi, à bientôt 88 ans, je suis trop
vieux maintenant pour me lancer dans ce genre de projet. Je
pense que mes frères et sœurs qui resteront après moi
trouveront une formule simple et frappante pour un mouvement
destiné à sortir l'humanité de la politique, de la religion,
de la loi, et le mettront en pratique, mais sans jamais
oublier que nous sommes d'abord des spirituels, des humains
avec une âme, des pénitents quoi !
et cela, c'est avant tout l'exemple même de nos vies qui en
sera la meilleur affichage.
09mai17 184C73
Bonjour, vous évoquez la mortification.
Deux personnes de mon entourage étant récemment décédées, je
suis motivé par cette démarche.
Mais j'ai l'esprit assez encombré, quoique je laisse s'y
faire le ménage par une plus grande concentration sur ce qui
m'apparaît important à la lumière du choix radical que
propose La Révélation d'Arès : Car la vérité c'est que
le monde doit changer [28/7], et la pénitence.
Je me rends compte que je ne choisis rien dans ce domaine et
que faire [le Bien], à part se concentrer sur ce
qui peut éventuellement arriver, [est le plus nécessaire].
Les méthodes proposées dans le cadre de l'entraînement à la
télépathie valent elles le temps d'être étudiées ?
Laurent T. du Nord
Réponse :
Mon frère Laurent, je n'ai pas bien compris votre
commentaire original, j'en suis désolé. J'ai donc tenté de
le mettre au clair. Pardonnez-moi cette audace ! L'ayant
ainsi partiellement réécrit pour que les lecteurs du blog le
comprennent, j'espère ne pas avoir déformé votre pensée.
J'aurais pu, évidemment, ne pas afficher ce commentaire,
assez obscur dans sa forme originale, mais vous y parlez,
d'une part, de mortification, qui est une des
formes de la pénitence qui permet au Pèlerin
d'Arès d'attester de la foi qu'il met dans le Tout,
c'est-à-dire dans l'inséparabilité du vivant incarné avec le
vivant désincarné et avec le Père de la Vie, afin
de replâtrer autant que faire se peut le trouble qu'a mis en
ce Tout le péché d'Adame, dont nous sommes
héritiers et que manifestent la fragilité corporelle, la
maladie, le vieillissement et par-dessus tout la mort.
d'autre part, de télépathie, que vous semblez rechercher
comme méthode de lien avec vos défunts dans
l'exercice de la mortification,
et tout cela mérite quelques mots de réponse.
L'utilité de la mortification est évidente quand
on connaît, ainsi que la rappelle La Révélation d'Arès,
la composition de l'homme intégral tel que le Créateur le
conçut à l'origine (Rév d'Arès 17/7 : l'homme est de
chair, d'esprit et d'âme). La mort est le bris ou la
dislocation ou la décomposition, source de souffrance, de
cette composition. L'extinction de la chair constitue
une anomalie et engendre une peine. La mortification
permet au frère, qui vit sur terre dans la chair
et dans l'esprit, à l'incarné donc, de prêter sa chair
et son esprit au défunt qui n'est plus qu'âme,
qui est désemparé pendant un certain temps, très variable,
qui souffre en attendant qu'un ange porteur de Lumière
(33/32) vienne le chercher et lui permette de
survivre dans un relatif repos dans l'espace en attendant la
Jour de Dieu (31/8). Ce prêt de la chair
et de l'esprit de l'homme vivant complet au défunt,
qui n'a plus que l'âme, une vie disloquée,
incomplète, peut se faire de nombreuses manières. La plus
commune est pour l'incarné de s'imposer une souffrance (de
là le terme mortification) par une privation, une
épreuve, une pensée revenant très souvent sur l'âme
du désincarné. Personnellement, je prie la nuit
avec mes défunts. Ils ne sont plus de ce monde,
mais je suis convaincu qu'ils prient encore et toujours un
peu comme les anges sont, dit la tradition, réputés le
faire.
Mais alors, pensant cette prière nocturne, est-ce que je
perçois ces âmes ? Réponse facile : Oui, je
les perçois, et je les nomme, et je sens quels écarts de
niveau il y a entre elles. Il y en a que je ne perçois plus,
parce qu'elles sont montées dans la Lumière très
vite après leur mort et d'autres que je perçois au ras du
sol, lourdes, qui n'arrivent pas à décoller, certaines
depuis très longtemps. Et comment puis-je percevoir les âmes
que je perçois ? Par la télépathie ? Ma réponse
devient maintenant très difficile à faire, parce que je me
pose d'abord la question : Qu'est-ce que la télépathie
? Le sentiment de communiquer par la pensée à distance avec
d'autres pensées. La télépathie en somme est un hypothétique
échange d'informations entre deux personnes n'impliquant
aucune interaction sensorielle ou énergétique connue.
Scientifiquement très controversée la télépathie a quand
même quelques bases qui méritent une considération : Les
résultats en faveur de la télépathie obtenus avec le
Ganzfeld sont intéressants. Il y aurait donc une
plausibilité à peu près convaincante de la télépathie.
Mais qu'est le Ganzfeld ? Je ne vais pas ici m'étendre sur
ce type d'expérience scientifique, un protocole utilisé en
parapsychologie pour étudier les perceptions
extra-sensorielles, et plus particulièrement la télépathie.
Je réponds sans me préoccuper de savoir s'il s'agit ou non
de télépathie : Je sens les âmes, dont j'ai une
représentation cérébrales proche de nuages ou de bancs de
brume, comme ceux que j'aurais en rêve, sauf que là je suis
totalement éveillé, mais dans une assez fantastique variété
allant de l'âme s'étendant à l'infini à l'âme guère plus
grosse qu'un dé à coudre. L'étendue n'a rien à voir avec la
qualité de l'âme. Elle est aléatoire. Et je nomme
ces âmes quoiqu'elles n'aient plus figure humaine
: Je sais qui est Philippe, qui est Andrée, qui est Chantal,
qui est Michel, etc., mais d'autres âmes
surviennent qui se mêlent à ceux et celles pour qui je fais
mortification. Mais je ne crois pas que ce sentiment
d'être en présence des âmes soit nécessaire dans
l'exercice de la mortification. Je crois que
chacun a sa façon propre de les ressentir, voire de les
sentir, ou même de ne rien sentir. Cela ne l'empêche pas de
se mortifier pour bien marquer qu'il accompagne les
âmes défuntes dans l'au-delà. La mortification
est un acte d'amour, car le prochain
mort reste le prochain.
09mai17 184C74
Être pénitent, c'est se créer une âme et
par là non seulement trouver le salut à sa mort,
mais aussi redevenir co-créateur avec le Créateur. Oui, nous
pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7),
dites-vous dans cette nouvelle entrée de votre blog.
Notre souci premier dans la vie est bien d’être pénitent
afin de se créer une âme. Chacun des membres du petit
reste a bien conscience de cela et fait des efforts
en ce sens. Pourtant, s’il y a bien quelque chose qui ne caille
pas (Rév d’Arès xxxix/8) ; c’est la polone
(xxxix/12).
Je ne suis pas un fan de foot, mais il me vient à l’idée
cette comparaison. C’est un peu comme si nous étions tous
sur un terrain de football. Nous connaissons les règles.
Nous nous entraînons régulièrement (prière, efforts
sur soi, moisson). Notre technique individuelle
n’est pas trop mauvaise, mais nous jouons souvent chacun
avec un ballon comme si nous étions toujours à
l'entraînement. Parfois nous nous organisons en petits
groupes tout de même avec ceux qui nous ressemblent, mais
hélas ce qui nous manquent c’est le collectif, l’acceptation
de la diversité notamment.
Or, pas de match gagnant sans la diversité. Il y a les
joueurs qui courent vite, d’autres plus doués pour dribler
ou pour la feinte, il y a des joueurs petits, d’autres plus
grands, il y a ceux qui sont hargneux, d’autres plus
observateurs. C’est avec toutes ces qualités et
individualités qu'un match se joue et se gagne.
Je ressens une grande angoisse à la vue de la dégradation de
notre monde et de nos manques à nous,membres du petit
reste, qui avons librement choisi de vous suivre.
L’élection de M. Macron accélèrera cette dégradation, nous
le savons. Les journalistes ont beau crié à la grande
victoire du nouveau président, les chiffres parlent
d’eux-même : si on additionne 26% d’abstentionnistes aux 12%
de votes blancs et nuls, on constate qu’il n’a été élu qu’à
43% (20 millions sur 47 millions de votants) et si l’on
ajoute ceux qui ont voté non pour lui mais contre Mme Le Pen
à quelle majorité réelle a-t-il été élu ? Combien de
personnes souhaitent vraiment cet homme au pouvoir ?
Dans votre réponse à Catherine (184c63) vous dites : "Il y
aura chaos, de toute façon, parce que la crise que traverse
notre société n'est pas politique, elle est beaucoup plus
profonde, et c'est là, dans ces abysses encore peu
distincts, que nous devons nous situer, nous Pèlerins
d'Arès. Pour nous Pèlerins d'Arès, ce n'est pas l'avenir
politique du monde notre souci, mais son avenir spirituel. La
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7)."
Oui, on peut le craindre le chaos est peut-être proche.
Puissions-nous axer nos efforts sur la polone [la
collusion des âmes] et grandir afin de porter haut
le Message du Père.
Notre rôle est capital, sinon pourquoi le Créateur serait-il
revenu il y a 43 ans ?
Merci pour cette très belle entrée sur l'âme. Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
La polone est la collusion et l'entente des âmes,
sans elle il n'est pas de puissance dans l'union, je vous
l'accorde. Mais la désunion affecte-t-elle notre mission
autant que vous le pensez, mon frère Alain ? Je dirais que
c'est une union qui pourrait être meilleure, mais je ne
crois pas que ce soit une désunion.
"L'union fait la force," dit le proverbe, "Unity makes
strength" en anglais, "Eendracht maakt macht" en
néerlandais, "Einigkeit macht stark" en allemand,
"Съединението прави силата" en russe, "Virtus unita fortior"
en latin, etc. C'est drôle qu'un adage aussi répandu ait
donné des résultats aussi insignifiants dans le monde, mais
je ne crois pas que ce soit le cas chez nous.
Cette union fonctionne dans le football, que vous
mentionnez, mais à onze joueurs... à quinze joueurs au
rugby. Au delà les individualismes commencent à gâter
l'union et à saper sa force. C'est un terrible problème en
nos temps où l'individualisme est exalté comme il ne l'a
jamais été. Mais à l'inverse, en ce qui concerne les
Pèlerins d'Arès, je suis sûr que notre mission qui
fonctionne sans chef, sans commandement,
sans sanctions ni punitions, qui laisse chacun libre
et mû par sa seule conscience, repose sur un regroupement
humain avec une authentique conscience collective, avec la polone.
Toute réalisation humaine de groupe se fait ordinairement
entre l'étroit et l'étendu. Mais chez nous en plus de la
bipolarité de l'étroit et de l'étendu il faut aussi que la
réalisation se fasse dans la bipolarité du profond et du
zénithal. On se trouve dans une situation hors du commun, la
quadripolarité, et c'est là que la comparaison avec le
football s'efface. Il nous faut mobilité d'esprit
horizontale (le terrain sur toute son étendue) et verticale
(le spirituel sur toute son étendue) en même temps et c'est
très difficile à obtenir en groupe. Dans ce domaine, c'est
en général un individu seul ou un très petit groupe
d'individus (généralement deux à quatre... au maximum neuf,
pensait Basile de Césarée, et au-delà ça ne fonctionne plus)
qui œuvre dans cette bonne cohésion.
Sans nul doute une entrave empêtre les membres du groupe :
C'est le péché. Or, nous sommes tous pécheurs
et la pénitence qui peut vaincre le péché
est très lente : Quatre générations ne suffiront pas
(Rév d'Arès 21/2). Je n'ignore pas que notre
union-puissance n'est pas idéale encore, mais elle n'est pas
nulle. Ne désespérez pas, frère Alain : Soyez patient ! Héraclite disait : "La route d'en haut et la route
d'en-bas sont la même chose," mais il faut aux hommes le
temps de convenir de cette vérité, contraire à la culture du
temps. Un autre bonhomme, Oliver Cromwell, vingt-trois
siècles plus tard, dirait : "Ne monte très haut que l'homme
qui ne sait pas où il va." Or, c'est un propos plein de
sagesse, parce que tant qu'on veut savoir exactement comment
faire, dans le domaine de la mission, pour obtenir un
résultat, on échoue, parce que c'est un terrain
d'exploration, l'inconnu. C'est celui qui part en se
disant : Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais, qui
trouve la bonne improvisation, parce que les gens rencontrés
sont tous différents et il faut sans cesse improviser. C'est
là qu'est le plus délicat problème : La mission est très
difficile et chaque apôtre en butte à cette mission qui par
moment ressemble à une mission impossible est désemparé et
ne croit pas, de ce fait, à la valeur de la force
collective, simplement parce qu'on n'a pas encore trouvé la
méthode missionnaire globale efficace ou parce qu'on n'a pas
suffisamment compris qu'il ne servait à rien de chercher une
méthode de mission parce que l'échec tient beaucoup moins à
la méthode qu'aux gens de rencontre auxquels elle
s'appliquerait.
Il faut absolument garder à l'esprit que les gens rencontrés
ne veulent pas être autre chose que ce qu'ils sont; même les
épis mûrs ne savent pas qu'ils sont des épis
mûrs avant qu'on le leur fasse découvrir. Au départ
les gens qu'on rencontre, sauf rarissimes exceptions, sont
tous dans la même boîte : la culture, leurs idées propres.
Faire sentir, même à un épi mûr, qu'il peut être
autre chose que ce qu'il est n'est pas facile. La question
que se pose muettement, vaguement, le bonhomme ou la bonne
femme à qui vous parlez est celle-ci : "Qu'est-ce que je
gagnerais à aller au-delà de moi-même ? Notamment à
être pénitent comme cet apôtre de rue me dit qu'il
faut être ?" C'est dans la réponse à cette question muette
et vague, qui traverse en un éclair, automatiquement parce
que c'est la culture, le cerveau de la personne rencontrée,
c'est à répondre à cette question et à allumer une petite
lampe dans son cerveau que nous travaillons tous. Et ce
travail intense produit une apparente division du groupe.
Mais il n'y a pas division, il y a accord, donc polone,
sur le but poursuivi ; il y a seulement recherche en tous
sens concernant ce qu'il faut dire, parce que c'est une
recherche labyrinthique ! Chacun croit avoir ou trouver
tôt ou tard la bonne réponse, la bonne recette, et ça paraît
diviser le groupe, faire sauter en éclats la polone,
mais non, ce n'est pas prouvé à mes yeux. Ce n'est pas parce
que chacun cherche de son côté que la polone
éclate. C'est parce que le travail à faire est énorme, très
difficile... bien autre chose que de jouer au football.
Courage, persévérance, nous y arriverons, j'en suis sûr.
09mai17 184C75
Cher Frère Michel,
Je partage avec vous cette vidéo d'Asselineau qui réagit
gravement à la victoire de Macron.
Pensées fraternelles.
https://www.youtube.com/watch?v=9-v9PHwcD54
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Cette vidéo peut intéresser un certain nombre d'entre nous.
Je l'affiche pour eux.
M Asselineau étant un politicien, son discours ne peut être
exempt de partisanerie, mais il dit certainement un certain
nombre de choses vraies. Mais ce vrai-là, c'est la politique
même.
Merci pour ce document, mon frère Didier.
11mai17 184C76
Merci, bien aimé Prophete Mikal pour cette belle
entree 184 sur "L'âme ou l'ha"
"Le monde entier a fini par oublier ce qu'est l'âme, une
entité qu'ajoute, consciemment ou inconsciemment, l'homme
qui cesse de pécher (Rév d'Arès 30/11) à ses
entités natives que sont la chair et l'esprit.
Ainsi l'homme partiel devient-il entier (chair, esprit
et âme 17/7). "
"Être pénitent, c'est se créer une âme et par là
non seulement trouver le salut à sa mort, mais
aussi redevenir co-créateur avec le Créateur. Oui, nous
pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7)."
J'aurais une question cher Frère Aîné, restee sans
reponse dans ma penitence (30/11) :
Pourquoi l'homme s'ingenie-t-il a ressembler à quelqu'un
d'autre ?
Le Pere ne nous appelle-t-Il pas tels que nous sommes, avec
nos spécificités ?!
Je suis née jumelle et qui plus est eurasienne, à une
periode ou cela n'etait pas exotique comme aujourd'hui.
J'ai compris et ressenti dans ce jumelage, dès mon plus
jeune âge, que chacun de nous était unique et different.
La pénitence m'a également appris que le fait
d'exprimer cette différence avec clarté et joie
dans la conscience de la présence du Pere de l'Univers
(Rév d'Arès 12/4) [semble manquer une fin de phrase].
Dans la conscience que l'âme "est le produit du Bien
que j'accomplis" (Rév d'Arès 31/6)
Alors l'âme fleurit.
Et, nourri de la Parole (Rév d'Arès xix/25), le frère
(est) parleur. (xLix/5)
Par le cœur et par la prière,
Katia R.R. du Pays Basque
Réponse :
"Pourquoi l'homme s'ingénie-t-il a ressembler à quelqu'un
d'autre ?" demandez-vous.
Cette question peut signifier bien des choses. Je pense que
la clé qui permet de mieux isoler l'intention mise dans
votre question est le verbe "s'ingénier" : "Pourquoi l'homme
s'ingénie-t-il à ressembler..."
Il semble donc que vous excluez l'idée que l'homme ressemble
inévitablement à ceux qui l'ont mis au monde et élevé, qui
lui ont appris à parler une certaine langue, à voir les
choses de la vie à la manière de la culture du lieu. Vous
pensez plutôt, j'imagine, à l'homme arrivé à l'âge de la
conscience, qui veut et décide de ressembler absolument à
quelqu'un d'autre.
Comme nous sommes sociaux, c.-à-d. vivants au milieu
d'autres hommes que nous avons sans cesse sous les yeux, que
nous entendons ou dont nous connaissons la pensée, le mode
de vie, il est inévitable que nous essayions tous de faire
bon ménage avec cet environnement humain. Mon père était
ingénieur et, quoique j'eus une formation scientifique qui
m'aurait plutôt orienté vers l'enseignement ou la recherche,
j'ai voulu être ingénieur comme mon père, de même que j'ai
été communiste comme il l'avait été. Aujourd'hui je ne suis
plus ni ingénieur ni communiste, mais je m'efforce quand
même d'avoir un modèle et de lui ressembler, par exemple
Jésus. Vous êtes eurasienne, probablement issue d'une
ascendance vietnamienne, mais vous n'avez jamais eu envie,
je pense, de replanter le riz dans des rizières et d'aller
brûler quelques bâtons d'encens à un bouddha sur son petit
autel sous un palétuvier au bord d'un arroyo. Vous
"ressemblez" plutôt à quelqu'un d'Europe ou plus
précisément, de France.
Ce qui me tracasse dans votre question, c'est que vous
semblez lui donner un ton péjoratif, comme s'il était
reprochable à un humain de ressembler à un autre, ce que
vous ne pouvez éviter comme je viens de l'expliquer.
Personnellement, je trouve que cela n'est reprochable à
personne. Si vous voulez ressemblez à François d'Assise, ou
à Bouddha, ou à Gandhi, qui pourrait vous en tenir rigueur ?
Nous ne pourrions que vous féliciter de le faire. Je n'ai
personnellement rien qui puisse former un exemple de la
valeur de celui des hommes que je viens de citer, je ne suis
qu'un pauvre humain essayant d'être pénitent et
n'y parvenant certainement pas de façon idéale, mais si vous
essayez de me "ressembler", c'est peut-être déjà mieux que
rien.
11mai17 184C77
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès. Je crois à peine à
l'authenticité de La Révélation d'Arès, encore que
votre fidélité à cette "révélation" me porte à dire qu'il
s'est sûrement passé quelque chose dans votre vie
religieuse, qui l'a bouleversée. J'admire les admirables
constance et logique sans faille que vous mettez avec un
amour et un soin, si fraternels qu'ils sont désarmants, à
répondre aux plus insignifiants commentateurs. Sans effets
de manche de prêcheur ou d'avocat (même catégorie d'homme)
vous répondre dans une prose claire qui éclaire les
obscurités inévitables de la foi, puisque la foi est foi en
l'obscurité. Vous vous réduisez à ce que disent La
Révélation d'Arès et les penseurs qui vous paraissent
la corroborer. Il y a dans votre écriture un lien entre
l'enseignement et l'art. Vous ne cherchez pas à plaire ;
vous n'êtes ainsi pas écrivain, comme vous en protestez
parfois. Vous dites ce que vous avez à dire et j'attribue à
la médiocrité intellectuelle de nos temps le fait que vous
ne soyez pas plus suivi. Quand je parle de vous, je
n'entends que des répliques fondées sur des boniments à
propos de gourou, d'escroc de la religion, et même
dernièrement de "nullité". Alors, qui vous lit ?
Presque personne par comparaison à ce que vous méritez.
On sent derrière votre écriture une prière. Même si La
Révélation d'Arès est un roman, vous y croyez comme
un trappiste croit aux vertus salvatrices de son ascétisme.
Votre écriture est si riche par endroits qu'on ne peut la
lire que par saccades, parce qu'elle est impossible à
explorer d'une traite dans sa totalité. Vous citez de temps
en temps Spinoza, mais vous avez une écriture assez parente
à la sienne, par moments du moins. Par imitation ? Je ne
crois pas. La sincérité habite vos lignes. Vous êtes comme
lui un solitaire qui sait de quoi il parle, mais qui n'a pas
de public pour l'entendre. Ce qui ne gâte rien : Vous avez
quand même une belle culture.
Il faut vous lire avec une patience hors du commun, mais
alors on trouve des trésors. Combien y prennent
plaisir ? Certainement pas un grand nombre. Vous devez
être plutôt lu par flashs. Dommage.
Un jour, quelqu'un se fera un devoir de rassembler, de
mettre en ordre, une œuvre qui mérite plus d'attention qu'il
ne paraît au commun, œuvre qui mérite notoriété, mais qui
est découpée au gré des commentaires et que la hâte de
répondre (par moment c'est évident) met en charpie.
Reconstituer le tissu ne sera pas facile. C'est une œuvre
qui va susciter des surinterprétations de toutes sortes.
Elle va être déformée en tous sens. C'est pour en conserver
la pureté que vous avez besoin d'un petit reste.
Ce petit reste sera, en somme, le perpétuel ordre
des Chevalier(ère)s de la Table Ronde Arésienne au service
du Prophète d'Arès, non chargés de la quête du Graal
d'assurer la paix du royaum comme au temps du roi Arthur,
mais chargés de conserver à un mouvement spirituel sans
charte de base, sans chef, sans dogme, la pureté du travail
prophétique lié à La Révélation d'Arès. Cela seul
est passionnant dans l'aventure des Pèlerins d'Arès : Sauf La
Révélation d'Arès, ils n'ont aucun texte fondateur.
De là l'importance considérables de ce blog.
chargé de mener la quête du Graal et d'assurer la paix du
royaume. La première trace écrite de la légende des
chevaliers de la Table ronde se trouve dans le Roman de Brut
écrit par le poète normand Wace en 1155. Dans la littérature
française, les œuvres de Chrétien de Troyes à la fin du xiie
siècle auront une influence majeure sur la diffusion de la
légende arthurienne.craint mais suscite la
surinterprétation, La Pléiade ne se révèle pas tombeau mais
tremplin. Cette édition ne cesse de relancer l’imagination
herméneutique du lecteur, ainsi que l’espérait sans doute
l’écrivain. Pour lui, lire et écrire, c’était relier
l’éclaté. Alors l’œil se déploie, prêt à déceler tous les
cheminements tracés en pointillé sur une prose en forme de
carte mentale par ce corsaire des lettres !
On y entend le cri de joie, mais aussi par moments de
détresse du prophète d'Arès, vous donc, Michel
Potay, qui résonne à travers ses entrées et ses
réponses dans un blog, qui a maintenant onze ans.
Ce petit reste devra rendre possible au monde de
prendre une œuvre qui sera toujours en marche, qui permettra
sans doute à des générations — changeront-elles le
monde ? [Rév d'Arès 28/7] — de voir la vie au dessus
de l'abîme des questions, complexes ou simples, que se
poseront des générations d'hommes aussi longtemps qu'ils se
demanderont si Dieu existe ou n'existe pas, si l'on survit
ou ne survit pas à la mort, si le bonheur de l'humanité est
réellement possible. Ai-je une âme ? N'ai-je pas
une âme ?
Je dois vous dire que je suis le fils de Mathilde F., à qui
vous écriviez dans les années 70. J'ai retrouvé les lettres
que vous lui écriviez, quand vous étiez ecclésiastique et,
plus tard après un temps de silence, quand ce que vous
appelez les apparitions de Jésus à Arès vous eurent fait
quitter l'Église.
Je ne porte pas le nom de ma mère, parce qu'elle s'était
remariée après la mort de mon père.
Lémy W.
Réponse :
Mon frère Lémy, j'ai failli ne pas afficher ce commentaire,
parce qu'il me fait des compliments qui me gênent. Ce que
j'écris dans ce blog n'est pas une œuvre d'écrivain, de
religieux, de philosophe, etc. Dans ce blog je ne fais que
converser avec mes lecteurs au gré des péripéties, des
pensées, des questions même insignifiantes, des
circonstances, et rien de tout cela ne mérite d'être
considéré comme métaphysiquement construit. Je suis, depuis
que Jésus vint me surprendre à Arès en 1974, un homme
perpétuellement surpris par tout ce qui passe par la tête
comme par le cœur de ceux, même ceux qui me détestent ou me
critiquent, qui me font l'honneur de me lire. Mais je tiens
à témoigner une fois de plus, à affirmer que Jésus me parla
en 1974 puis le Père me parla en 1977 et c'est pourquoi je
vous affiche. Quand vous dites : "Je crois à peine à
l'authenticité de La Révélation d'Arès...
(toutefois) il s'est sûrement passé quelque chose dans votre
vie religieuse, qui l'a bouleversée", je sens dans vos mots
le scepticisme et je tiens à biffer toute incrédulité dans
vos pensées. L'événement dont je parle est vrai.
Ceci dit, ce que vous dites à propos du petit reste
est tout à fait juste.Comme le Père le sait tellement mieux
que moi, je le sais : Après moi des mouvements divers se
feront et La Révélation d'Arès partira en tous
sens, en religion(s) d'un côté, en simple(s) philosophie(s)
d'un autre côté, mais je compte sur le petit reste, en
effet, pour perpétuer au cours des générations la mission
que j'ai mise en place.
Vous êtes sceptique sur l'authenticité de La Révélation
d'Arès et cependant vous trouvez digne d'intérêt ce
que vous appelez mon "œuvre". Vous n'êtes pas logique, frère
Lémy. Si ce que je dis dans ce blog ne repose pas sur une Révélation
authentique du Ciel, ce blog est du pipi de chat ! Je n'y
dis rien qui équivaille à l'extraordinaire puissance
créatrice de Spinoza, que vous citez, et de tant d'autres
auteurs dans le domaine de la pensée. Je ne fais que
rassembler des pensées qui ne sont pas les miennes, mais les
leurs, qui me paraissent rejoindre Ce Que dit le Père à
Arès, que cela vienne de Socrate, Platon, Shamkara,
Augustin, Pascal, Spinoza, etc. Je ne fais que démontrer que
la Pensée du Père est le Tout qui rassemble les milliers de
pensées d'hommes remarquables, dont je ne fais pas partie,
moi qui ne suis guère plus qu'un médiocre curé de campagne
qui puise dans sa petite bibliothèque de quoi répondre aux
interrogations de ses péquenots de paroissiens, étant
péquenot moi-même. Ça ne vole quand même pas très haut, ce
blog. Il est surtout précieux pour le petit reste,
c'est vrai.
Il me revient une pensée de Marc-Aurèle: "Ridicule et
étrange est l'homme qui s'étonne de quoi que ce soit
survenant dans la vie !" Vous pouvez me dire : "Ce qui vous
est arrivé est de mentir en faisant croire que Jésus et Dieu
vous ont parlé," mais je vous dis : Non, car Marc-Aurèle dit
"quoi que ce soit" (quidquid) et donc, frère Lamy, si vous
ne vous étonnez pas que j'aie pu mentir, ne vous étonnez pas
que j'aie pu réellement voie et entendre Jésus puis le Père,
car cela m'est arrivé.
Votre maman Mathilde était parisienne. Peut-être êtes-vous
parisien vous aussi. Si c'est le cas, je vous rappelle que
notre local de mission est le suivant : "L'Eau Bleue" 32 rue
Raymond Losserand 75014 Paris. Faites-y un petit tour un de
ces jours. Nous avons besoin de monde pour étoffer le petit
reste justement.
11mai17 184C78
Bonjour frère Michel, l'ha:
Toute la difficulté de cette vie terrestre est de vivre dans
cet instant présent, seule réalité accessible, à notre
individualité qui est limitée dans le temps et l'espace.
Pour vivre cet instant présent nous devons nous séparer de
tout ce qui nous isole du monde, de la Vie, des
autres, comme par exemple les peurs, les jugements, la
timidité, la paresse, etc.... , pour devenir Un en soi
[Rév d'Arès xxiv/1] et se relier au Tout.
Dans ce moment présent nous pouvons sentir que nous vivons
vraiment tous reliés les uns aux autres, nous ne formons
qu'un même tout, dont le liant, la Vie, n'est que
de l'amour, qui est énergie, action.
Dans ce monde nous ne pouvons rien contrôler, le monde est
impermanent, hasardeux, incertain, chaotique. Alors se
donner à cet instant présent (de tout son cœur, de toute son
âme, de toutes ses forces : Jésus) sans pensées
vaines, en vivant uniquement dans son cœur, est la seule
solution pour enfin créer le bonheur en soi et hors de soi.
Mais que cette simplification est dure à réaliser ! Quelle
force et quelle intelligence a dû déployer Jésus pour
réussir à faire cela ! Et vous même !
Que chacun de tes actes, chacune de tes actions soient une
véritable offrande, dit "Dialogue avec l'ange", alors osons
! En plongeant en soi, en se reliant au tout, nous
retrouvons l'intelligence du Tout. Cette
intelligence du cœur ne nous appartient pas, elle est
commune et accessible à tous.
Puisque, par exemple, Jésus l'Araméen vous a parlé en
français, lui qui est relié au Tout. Alors il n'y a aucun
orgueil à retirer de ces belles pensées et à en retirer
aussi en les imposant aux autres puisqu'elles sont déjà en
l'autre. Le moi disparaît ainsi pour se rattacher à plus
grand que lui, au Tout, à Dieu.
C'est donc cela la pénitence. Que faire de cette
qualité d'âme ? Et bien changer le monde
évidement, puisque la Vérité est que le monde doit
changer, dit la Révélation d'Ares [28/7], pour que ce
monde redevienne un jardin, Éden. Mais pour
complexifier encore un peu cette simplification de l'être,
je comprends que tout est lié, se changer et changer
le monde est une démarche simultanée, du tout.
Cette Vie, cet Amour, cette Intelligence
ne sont là que par bouffées, spasmes, en moi, ce n'est que
ponctuel. Alors je cherche la constance, en créant cette
permanence existentielle et réflexive entre Dieu et moi,
décrite par vous même (vous avez toujours sur vous des
carnets pour noter vos réflexions, comme en avaient aussi,
Tolstoï, Nietzsche, Gibran, etc..), pour pouvoir construire
avec d'autre ce nouveau monde.
J'ai déjà vécu cela en moi, en 1994, grâce à votre enseignement,
mais je n'avais pas la compréhension que j'en ai
aujourd'hui. Par contre, j'avais la force et la confiance de
la jeunesse que je n'ai plus aujourd'hui. Il m'est donc
difficile de rester dans cette permanence existentielle et
réflexive en continu.
Tous cela pour dire que c'est mon orgueil qui me tient loin
de mon ha et que d'autre la trouveront en eux sans
passer par toutes ces démonstrations.
Je fais la paix avec mon passé, j'avance, merci.
Merci, Je vous aime.
Philippe G. du Midi-Toulousain
Réponse :
Frère Philippe, ne vous compliquez pas la vie. La pénitence,
c'est très simple : C'est aimer tous les hommes,
même vos ennemis, pardonner toutes les offenses, faire
la paix avec tout le monde, penser et parler en vous
efforçant d'utiliser votre intelligence
spirituelle autant que votre intelligence intellectuelle et
rendre cette intelligence libre de tous préjugés.
Ce n'est rien d'autre et ce n'est vraiment pas compliqué. Il
est aisé d'avoir, qu'on soit jeune ou qu'on soit vieux, ce
que vous appelez "la compréhension" de la pénitence,
vu qu'elle est un mode de vie très simple. Certes ce mode de
vie est difficile, notamment difficile à rendre constant,
parce que la culture et la médiocrité de la vie nous ont
donné des réflexes de colère, de contradiction, de paresse,
d'orgueil, d'inconstance, etc. mais la Fond est
très simple. Ramenez-vous toujours à cette très simple pénitence.
11mai17 184C79
On vient au monde sans âme. C’est vraiment
spécifique de La Révélation d’Arès. Tout homme
peut se créer une âme et survivre après la mort
s’il change sa vie en bien… L’Eau sur Quoi glisse l’âme comme une voile ne vient pas
du ciel au-dessus de toi, mais des Cieux Qui sont Mon
Séjour (Rév d'Arès 20/4).
Superbe parabole : C’est grâce à l’âme que l’homme
bon s’élève au-dessus des ténèbres glacées après
la mort (17/3) et glisse sur l'Eau de
l'au-delà.
Pour La Révélation d'Arès l'âme est le moteur, la
dynamique spirituelle de l'homme, mais ce sens s'oppose aux
autres sens que l'Histoire et la culture ont donnés au mot âme.
On la voit souvent comme la capacité à ressentir, à
s'émouvoir.
Elle serait le principe qui anime les éléments naturels ou
qui leur confère une beauté (l'âme d'un paysage
par exemple).
Beaucoup de psychologues la définissent comme l'intériorité
de la pensée émotionnelle et mentale
Enfin, pour la croyance religieuse, l’âme est
donnée par les sacrements
Vous montrez très bien dans cette entrée que l'âme
ne naît pas de la croyance, de la pensée, de l'émotion mais
d'un accomplissement spirituel : Elle se forge par
la pratique du Bien, que celle-ci soit inspirée
par la connaissance de la Parole de Dieu (Bible, Coran,
Révélation d'Arès) ou qu'elle naisse de principes
humanistes.
En cherchant ainsi à transformer sa vie, l'être humain fait
son Salut. Lorsque vient le temps pour l'homme de
laisser son corps en terre, l'âme qu'il s'est
créée porte son esprit dans le Séjour du Père.
Sinon, son esprit lourd, erre en terre où, privé de
protection, de satisfaction et de chaleur, il erre
tourmenté.
Mais ce que nous devons à mieux faire sentir dans notre
Mission, c'est que, si l'âme est moteur du changement
individuel, on trouve des oreilles pour cela l'âme a aussi
une influence décisive sur le collectif et donc la société.
L'âme est pour La Révélation d'Arès le
fer de lance d'une civilisation nouvelle : La Bonté
et la Paix dont elle rayonne modifient les
relations avec les êtres et les choses et permettent une
communication et une compréhension profonde entre les hommes
et l'univers. La Révélation d'Arès voit dans les problèmes
humains ou de société une maladie, une souffrance plutôt que
des fautes à punir ou à éradiquer. Le changement
collectif qu'elle propose s'écarte résolument des méthodes
des systèmes politiques, religieux, judiciaires, etc., qui
cherchent à rétablir l'ordre par l'incitation, la punition,
l'exclusion ou l'enfermement de ceux qui ne respectent pas
les principes, les règlements, les dogmes ou les lois. La
Révélation d'Arès s'oppose au changement volontariste
des pouvoirs qui agissent directement sur les situations et
les personnes, car ils ne croient pas dans la capacité des
humains à devenir bons, pacifiques, sages, intelligents
et aimants librement. Aux maux de l'homme comme à
ceux de la société, La Révélation d'Arès propose
l'influence décisive de l'âme qui, si elle devient
suffisamment forte, rend celui qui la possède plus juste,
plus entreprenant, plus respectueux que ne le pourront
jamais le rendre la politique, la justice, les sciences ou
la religion.
Je me souviens, lorsque nous avions fait une vitrine dans le
local de la Rue Lafaurie de Montbazon à Bordeaux, vous nous
aviez proposé d’associer dans une image l’âme à la
parabole du poulain agile [Rév d'Arès 10/10]
Je l’ai retrouvée
Je vous embrasse bien fraternellement dans l’amour du
créateur et vous sert contre mon cœur vous et votre épouse
Christiane
Philippe L. d'Aquitaine
Réponse :
Vous dites, frère Philippe : "Pour la croyance religieuse, l’âme
est donnée par les sacrements." Non, les sacrements ne sont
pas censés donner l'âme, mais la sauver. Vous pensez
évidemment aux sacrements de la religion chrétienne (Il
existe des similaires dans d'autres religions, mais ils
n'ont pas le même sens, notamment le yajna et la puja de
l'hindouisme). Si vous ouvrez le "Dictionnaire Théologique"
de Louis Bouyer, vous trouverez à "Âme" un très long article
de quatorze pages, qui montre que la notion d'âme n'est pas
simple dans la religion chrétienne. J'esquisse cet
embrouillement dans mon entrée 184 en soulignant que la
Bible, en fait, n'a pas de mot pour âme. Comme
vous dites dans votre commentaire : "C’est vraiment
spécifique de La Révélation d’Arès." Par ailleurs l'âme n'est pas le "moteur du changement
individuel", mais le résultat du changement individuel.
Autrement dit, elle n'est pas le moteur, mais l'échappement,
la fumée pure, dit La Révélation d'Arès. Vous soulignez à votre façon la grande difficulté qu'il
y a à faire son âme, parce que la pénitence,
pour très simple qu'elle soit (aimer, pardonner, faire
la paix, intelligence libre de préjugés), est un très
difficile. Il faut sortir du flot de la vie commune, des
habitudes, des idées reçues, des mondanités qui forcent à se
taire, etc. Il faut une sécession du monde en général. C'est
d'autant plus difficile que la pénitence idéale
n'est pas le résultat d'un écœurement, d'un remords, d'un
rejet, mais au contraire la joie et fête d'un
autre mode de vie qui se fait au milieu de la vie générale
pécheresse sans jugement sur celle-ci, car Tu ne jugera
spersonne... (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 16/14, 36/16).
On est pénitent, donc on écarte le péché,
en embrassant le monde pécheur comme on embrasse son enfant
dans la joie de l'amour paternel ou maternel, mais
en pensant en même temps que "l'enfant mourra", ainsi que
fit remarquer Épictète. Il faut continuer d'aimer le monde
en s'en détachant.
Aimer/se détacher... Ce n'est pas un exercice auquel la
culture moderne nous habitue. Dans "Le Gai Savoir"
Nietzsche, qui décidément était un homme étonnant, disait
quelque chose de semblable : "Le stoïcien s'exerce à avaler
pierres et vermines; éclats de verre et scorpions, et
pourtant le fait sans dégoût." En somme, le pénitent
est une sorte de stoïque, qui va et vient dans le monde sans
être comme tout le monde, avalant tout le mal que fait le
monde sans y participer. L'âme résulte de
l'exercice de cette contradiction. Zachée, pécheur
s'il en est, nous raconte Luc 19/1-10,grimpe
sur un sycomore, car la foule l'empêche de voir Jésus, et
Jésus passant lui crie : "Descends de ton arbre ! Je
dinerai chez toi ces soir." Jésus réalise ainsi la
cohabitation de la pénitence et du péché,
et cela reste encore aujourd'hui un des points de l'Évangile
Palestinien qui ne sont pas compris. Ainsi nous-même ne
sommes pas très bien compris. L'amour est quelque
chose de très lointain pour ce monde qui lui donne un sens
infiniment plus restreint. Or, l'âme est l'enfant
de l'amour.
Merci de nous adresser ici cette image de l'affiche qie
j'avais mise dans la vitrine du local de la rue Lafaurie de
Monbadon à Bordeaux. Je me fais un joie de la publier ici :
11mai17 184C80
Frère Michel, bonjour,
Suite au post 184C75 et votre réponse à propos de M.
Asselineau, homme du système politique, carriériste dont le
discours ne peut pas être exempt de partisanerie. J’ai été
frappé par le passage de la vidéo (0.25 à 0.42) ou il parle
de Jacques Attali qui avait pour ainsi dire prédit
l’élection de Macron dont j’ai retrouvé l’archive de ses
propos le 27 août 2016 (2 minutes 29 sec.).
J’ai la foi et bien que naïf, je me dis : Ah ! Jacques
Attali bien qu’homme du système, ami de Macron, j'imagine
qu'il connaît La Révélation d’Arès et votre
existence ?
S’il avait le courage de parler du Frère Michel-Mikal
prophète des XXe et XXIe siècles et des Pèlerins
d’Arès envoyé(s) pour la sauvegarde de l’humanité, se serait
un miracle. Et j’y crois !
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
http://www.dailymotion.com/video/x24pajs_emmanuel-macron-presidentiable-pour-jacques-attali_news
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, de vous intéresser pour nous à ce qui
se dit, parfois depuis assez longtemps ainsi qu'en témoigne
la vidéo que voici, autour des élections présidentielles.
J'avoue que, en ce qui me concerne, ça ne m'intéresse pas
beaucoup. Je suis las de la politique à un point difficile à
imaginer. Mais cela peut intéresser certains lecteurs de ce
blog.
12mai17 184C81
Dans votre réponse à Didier 184C80 vous dites que vous êtes
"las de la politique à un point difficile à imaginer" et
dans votre réponse à Lamy184C77 vous vous diminuez au niveau
d'un "médiocre curé de campagne qui puise dans sa petite
bibliothèque de quoi répondre aux interrogations de ses
péquenots de paroissiens, étant péquenot vous-même." Est-ce
que vous n'êtes pas en train de nous faire de la dépression
?
Il y a très longtemps que vous cultivez l'humilité et que
vous proclamez votre dégoût de la politique, mais là je vous
trouve particulièrement démoralisé. Cela m'inquiète.
Ne trouvez-vous pas au contraire que l'élection d'Emmmanuel
Macron à la présidence de la république fait penser à une
fleur qu s'ouvre sous un soleil réapparu ? Il va, je le
pense, rendre à nouveau la politique sympathique. Beaucoup
de choses vont changer dans ce pays. Et je ne crois pas que
vous soyez "un médiocre curé de campagne péquenaud avec ses
péquenauds de paroissiens." En fait, vous êtes un homme tout
seul, dans la solitude du prophète.
Ce blog est écrit dans un français limpide, plein d'images
évocatrices et fortes : C'est un des grands trésors de
l'expérience humaine. Vous ne sortez certainement jamais de
La Révélation d'Arès, en tout cas pas au-delà de ce
que Dieu vous autorise à faire (Rév d'Arès i/12),
mais rien des Enseignements du Créateur n'échappe
à votre sagesse. Ce blog est pour qui a la patience
de le lire (la patience, 39/3, xxxiii/3, tout est
là !) un hymne à la vie, à l'espérance d'un monde
meilleur, Je crois que beaucoup de passages de ce blog
seront vus plus tard comme des textes cultes,
incontournables, une bible pour d'innombrables humains. Pour
le moment ce blog est globalement inconnu et parmi ceux qui
le connaissent il circule comme sous le manteau, sans doute
de nombreux manteaux mais des manteaux, comme si vous étiez
un auteur pornographique, un écrivain honteux et maudit.
Nous, vos lecteurs fidèles, en sommes conscients et en
souffrons beaucoup.
Je crois que ce blog ou un compendium de ce blog sera plus
tard un livre d'édification parmi les plus grands à travers
le monde.
Mais mettez votre confiance dans Emmanuel Macron. Je crois
qu'il va rétablir l'égalité entre les mérites des Français
et vous serez parmi ceux dont les mérite seront reconnus,
car vous ne fondez pas une religion et ça devrait convenir à
une République laïque et vous ne faites que défendre le Bien.
Qui peut vous reprocher ça ? Il est quand même temps
qu'un peu de morale, qui ne soit pas idéologique, entre dans
la vie sociale.
Rochechouart
Réponse :
Qui êtes-vous, probablement membre de la mission de Limoges,
puisque Rochechouart est une ville de Haute Vienne ? Je
n'arrive pas à vous identifier, ma sœur ou mon frère.
Merci pour ce commentaire. Je vous rassure : Je ne suis pas
du tout en dépression. Mais je suis tombé dans une réflexion
profonde sur certains points importants de ma mission.
Ainsi, vous pensez qu'Emmanuel Macron "va rétablir l'égalité
entre les mérites des Français" et que nous Pèlerins d'Arès
serons "parmi ceux dont les mérite seront reconnus" ? À
moins que M. Macron soit véritablement un apolitique —
aurait-il été conseiller de François Hollande s'il n'avait
pas été politique ? — je ne vois pas qu'un homme d'État
français puisse faire en sorte d'abolir les inégalités,
parce qu'aucune carrière politique ne peut se faire hors des
inégalités. Mais bon ! Tout prodige peut survenir, mais cela
ne peut, pour l'heure, que me placer au mieux dans
l'expectative.
Les élections présidentielles qui viennent d'avoir lieu
révèlent de profondes fractures, donc des réflexes de gens
qui ont trop souffert d'inégalités. Emmanuel Macron
pourrait-il se saisir de ce problème et à mettre la lutte
contre les inégalités au centre de sa politique ? Certes,
cette présidentielle a abouti à une marginalisation
inattendue des partis traditionnels, a provoqué un très fort
vote contestataire avec un record de voix pour le Front
national. Trop de Français, comme nous Pèlerins d'Arès
complètement mis à l'écart, voire même traités comme une
secte nuisible, ont souffert d'inégalités de traitement :
L'étanchéité des media : presse, radio, télé, devant nous,
en est une démonstration évidente. Le résultat est une
société minée par une profonde crise de confiance. Trop de
Français se voient comme payeurs d'impôts, rien de plus,
réduits à être des humains que les partis traditionnels
n'écoutent plus et n’aident plus depuis longtemps. D’où la
colère, l'envie de tout envoyer ballader, qui a alimenté le
vote contestataire. C'est bien pourquoi, bien que je n'aie
pas voté Mélenchon, on trouve dans "La France Insoumise" de
Mélenchon l’envie de tout chambouler, avec l’espoir d’une
autre politique. Je n'ai pas voté Le Pen non plus, mais son
électeur a exprimé un ras-le-bol aussi définitif. Quant aux
électeurs de Macron, pour qui je n'ai pas voté non plus, ils
forment un électorat central plutôt que centriste, qui n’a
pas peur de la mondialisation et/ou qui ne veut pas de
Marine Le Pen, et qui a envie d’une vision politique
nouvelle.
Alors, d'un côté, on trouve ceux qui croient que dans la
mondialisation la France va tirer son épingle du jeu et qui
acceptent les durs changements à venir avec fatalisme. Mais
s'agit-il de la mondialisation des espérances traitées à
égalité, mises loyalement en concurrence ? Non et pour moi
la mondialisation qui n'est que celle de l'argent est un
leurre dangereux. De l’autre côté, on voit ceux qui pensent
que la France ne changera jamais, qui sont déjà dans une
situation difficile (c'est le cas de notre digne et noble
mission), mais qui pensent que ça va continuer comme ça. Je
suis de ceux-là.
Je ne suis pas désespéré, j'ai la foi, mais je me dis : "Ce
sera dur. Il n'y a rien à attendre des princes.
Nous réussirons avec le temps et par la marge." Je vois
l'avenir politique comme irrémédiablement négatif. En tout
cas je ne crois pas que M. Macron sortira de la politique.
Je ne vois toujours pas arriver le permis de construire pour
agrandir de 60 m² notre salle de prière à Arès, laquelle ne
gêne personne dans l'entourage. Vous allez me dire : "C'est
insignifiant !" Je réponds : "Non, ça n'est pas insignifiant
pour ceux qui depuis des années font traîner ce permis de
construire avec l'évidente volonté de nous en priver le plus
longtemps possible." Pour moi c'est le signe que la
politique et la religion, sa mère, ne veut pas de nous. Oh !
nous finirons par l'avoir, mais que de tracas on nous cause
volontairement pour presque rien matériellement parlant.
Comment ne nous sentirions-nous pas abandonnés ? Il y a
d'évidentes fractures, profondes, entre les citoyens de ce
pays. Il y a des facilités pour les uns, ceux du bon côté
politique et religieux, et des difficulté pour les autres,
dont nous sommes, c'est évident. Cela indique,
parallèlement, une fracture culturelle entre ceux qui
pensent avoir le patrimoine culturel censé être le seul
raisonnable et ceux qui sont à l'évidence largués.
Mais je ne pense pas qu'à nous, Pèlerins d'Arès. À
l’intérieur de cette fracture culturelle, la fracture
numérique va nous sauter à la figure. Avec la numérisation
des démarches administratives, il y a des gens qui vont se
retrouver encore plus exclus de l’accès à leurs droits. Je
vois que quelque 30 % de nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès
n'ont pas d'ordinateur, pas d'internet. Beaucoup de peuvent
pas lire ce blog, mais ils m'écrivent sur papier et je me
fais un devoir de leur répondre. Mais l'administration,
elle, ne leur répond pas ! Je me demande comment ils vont
faire pour vivre avec cette administration qui va les punir
s'ils ne suivent ses exigences par l'Internet. C'est une
question problématique. Dans les associations, on passe déjà
un temps fou à aider des gens qui ont droit au RSA, à la
CMU, etc., mais qui ne font pas les démarches parce que
c’est trop compliqué ou parce qu’ils se sentent stigmatisés.
Comme vous voyez, je ne pense pas qu'à nous Pèlerins d'Arès,
je pense à mes frères humains qui vivent dans un monde
politisé, c.-à-d. déshumanié, parce qu'il ne pense qu'à
lui-même et à ses services administratifs tout dévoués.
Que peut-on attendre de M. Macron sur toutes ces inégalités
? En dépit du plan pauvreté du mandat Hollande, qui a
pourtant marqué un effort important, les fractures se sont
approfondies, multipliées. Les blessures sont maintenant
aggravées. Le fait de ne rien recevoir ou de recevoir des
miettes dans le partage est toxique pour le vivre-ensemble,
lequel est déjà difficile dans une masse de 65 millions. Ce
souci on le sent bien sous-jacent chez les gens que la
mission rencontre, même si ce n'est pas de cela que nous les
entretenons.
J'ai quand même jeté un coup d'œil sur le plan Macron. Pour
moi il manque de vision sur le plan global. Il faudrait une
politique globale, qui mixe à égalité les besoins, les
droits, les messages, les espérances, car les petites unités
peuvent commencer par l'égalité d'indépendance donnée aux
familles d'espérances différentes. On ne peut plus laisser
les gens se débrouiller tout seuls ou plutôt on ne peut plus
favoriser sans cesse les mêmes et oublier sans cesse les
autres. Les Pèlerins d'Arès apportent à la société un
message capital, celui du Bien, celui de l'effort
d'aimer, ils acceptent que d'autres apportent des
messages contraires, mais ils n'acceptent pas qu'on ne
favorise que ces autres-là sous prétexte qu'ils sont plus
proches du "penser correct".
Il faut aussi s’occuper sérieusement de la question
scolaire. Il faut donner aux élèves une vision réelle des
espérances, de toutes les espérances circulant dans cette
société et ne pas continuer à cacher des valeurs
spirituelles qui peuvent apporter beaucoup à l'humanité.
12mai17 184C82
Vivement le Jour (Rév d'Arès 31/8) où nous
retrouverons l'os et la chair qui ce 'grefferont'
sur le vrai corps aussi léger qu'une fumée pure (17/3),l'ha ou âme, comme une fumée pure
s'élève vers le Père (32/3)
Je ne doute pas que de belles âmes fortes nous
aident dans ce difficile redressement (Rév d'Arès 1/1)
et changement (6/1, 28/7, 30/11), et que la mortification
(33/34) des pénitents aide ceux qui chaque
jour passe de l'état de chair, esprit et âme (âme
en option pour la peine d'une pénitence, 28/25) à
âme seule faisant face à une toute autre réalité,
une vie sans chair, universelle, qui embrasse la
totalité, le Tout, enfin je le suppose, je reste dans
l'incertitude. L'âme est-elle hors du temps ?
Le spectre est à priori dans le temps (le
spectre pour qui l'instant est long comme un jour, le jour
long comme un siècle (Rév d'Arès 16/16). Dieu seul est hors de temps (Rév d'Arès 35/7), donc
l'âme et le spectre sont à priori encore
dans un espace-temps, peut être bien différent de celui qui
s'écoule ici-bas, toutefois les âmes son l'image
et la ressemblance réanimées, atome du Tout Autre et
quand viendra le Jour, elles descendront avec
le Père des Hauteurs Saintes (31/11), donc elles sont
peut-être elle aussi hors du temps.
Enfin cela n'est pas vraiment fondamental.
Nous avons une direction de certitude, le Bien, la
pénitence née de l'amour, c'est la pénitence
et non Dieu qui donne le salut.
Non seulement nous savons avec certitude que les pénitents,
les hommes de bien, sont sauvés, quelle que soit
leur religion ou leurs philosophie, mais nous savons qu'ils
contribuent au changement du monde en bien
(Rév d'Arès 28/7), au salut universel final (extrait
de l'entrée 25 du blog). L'âme est le regard, la main, la gorge, la main et
l'estomac du spectre (Rév d'Arès 4/6). Le regard voit
la Vérité,la gorge, dit la Parole du
Père, la Main travaille et crée, l'estomac reçoit la
nourriture (12/4) c.-à-d. ce qui donne la Force
(Extrait de votre réponse 175C52).
La main, c'est l'action, la création (la Main
travaille et crée), ici-bas, ne pas attendre car de
l'autre côté il sera trop tard (Rév d'Arès iv/8). (Quand) la mort (est d')un jour, la tête (repose) sur
les fleurs douces, (elle) dit : "Bonne est la mort, arome,
été clair.".
Deux jours, tu cries : "Piège le mort." (Comme) l'aragne
(elle) suce; la mort boit l'eau dans l'œil.
Trois jours, le cri (qui te) reste court sous la terre :
"Où est l'œil, où est la lèvre, où est la main ?" Vide.
(Rév. d'Arès xL/13-15).
Ici il y a encore une notion de temps. Le péché, tu M'en rendras compte, mais de te dérober à
Mon Appel aujourd’hui tu t'anéantiras, car l'âme peut être
souffrante, Je la guéris, mais elle peut aussi trouver sa
fin sans retour (Rév d'Arès 4/4-5).
Les âmes sont-elles en souffrance, comme le
Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) souffre à la perte
de ses enfants ?
Merci Mikal.
Alain G.-M. de la plèbe d'Ile de France
Réponse :
Vous demandez : "L'âme est-elle hors du temps
?" Bonne question. Mais c'est une question sans
réponse, parce que la Parole est muette sur ce point. Le
Père dit : Je suis hors du temps (Rév d'Arès 12/6), donc
apparemment rien d'autre que le Père n'est hors du
temps. Mais peut-être l'âme est-elle dans
un temps différent du nôtre ? Peut-être...
Autrement dit, on ne le sait pas.
Vous demandez aussi : "Les âmes sont-elles en
souffrance ?" Elles peuvent l'être, puisque La
Révélation d'Arès nous demande de faire
mortification pour elles (Rév d'Arès 33/34). Actuellement
je fais mortification pour quelques uns de nos défunts,
je prie avec eux la nuit, car je crois que les âmes
prient, au moins dans la première partie de leur vie
animique. Quoiqu'elles soient dans une situation heureuse
comparée au malheur ou au néant (je ne sais ; j'ai le
sentiment que dans la vie spectrale malheur et néant sont
conjoints) dans lequel sont plongés les spectres,
les âmes ne semblent pas complètement détachées
des difficultés de la pénitence. Au cours de ces
prières nocturnes en compagnie des âmes, je sens
venir des âmes, que j'appelle errantes, qui
semblent avoir de grandes difficultés à s'élever, les
pécheurs publics... ceux qui sont morts dans la solitude
sans parents ni amis pour les pleurer (33/33-34) et
qui sentent dans notre prière une force pacifiante et
élévatrice. Ce sont, à n'en pas douter, des âmes
souffrantes. Il est un principe qu'il ne faut jamais oublier, qui me
paraît bien exprimé par ces mots de Léon Batista Alberti au
XVe siècle : "Les hommes par nature peuvent tout, du moment
qu'ils le veulent," traduits et rapportés par Jacob
Burckhardt, célèbre Suisse historien de l'art. Ce doit être
un leitmotiv, une règle, répétés chaque matin. En tout cas,
personnellement je me la répète chaque matin, car comme tout
un chacun, je tends à me ramollir et je dois entretenir en
moi la volonté d'être chaque jour un pénitent
— Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —.
Je refuse de me ratatiner, de me décourager, car il est
humain dans notre génération de confort de se laisser aller.
Je dis souvent à sœur Christiane : "Je me rends compte qu'en
vieillissant on peut faire à peu près tout ce qu'on fait
dans la jeunesse, c'est seulement beaucoup plus difficile.
Les jointuree plient mal et font mal, les muscles ont perdu
leur souplesse, les yeux voient mal, la voix faiblit, l'ouïe
défaille, on passerait bien sa vie à dormir, on n'a plus
très faim, alors il faut se forcer, rien ne se fait plus
avec facilité, tout est effort, douleur, rebellion de
l'organisme, mais si on veut, on peut quand même. Léon
Batista Alberti avait raison : Les hommes par nature peuvent
tout. Les animaux non. Et je crois même que je transmets à
mon âme ma volonté d'être et d'agir et que cela me
servira le jour où, tôt ou tard, mon âme partira
rejoindre la Sainteté, la Puissance et la Lumière
(12/4) du Tout."
L'homme en est venu à traiter l'humanité comme une matière,
une machine. C'est la théorie scientifique officielle. À
nous Pèlerins d'Arès de redonner à l'humanité conscience de
ses possibilités de Vie. La matière n'a pas de vie
propre, elle ne vit pas. C'est l'inverse qui se produit : La
Vie utilise la matière, voilà qui est tout à fait
différent. On vit des temps où les robots sont, pour ainsi
dire magnifiés... On parle d'intelligence artificielle,
d'automates qui vont bientôt faire le travail à notre
place... Mais qui peut-on leurrer ainsi ? Le robot n'est
jamais qu'une machine, des métaux, du plastique, que
l'humain, qui vit vraiment au sens de vivre, fabrique et
règle. C'est tout. C'est si l'on considère l'âme
comme l'inverse absolu du robot, qu'on commence à comprendre
pourquoi elle naît du Bien que fait l'homme. Quel
robot se dotera-t-il d'une âme ? Absurde. La vie
est génératrice de Bien et le Bien est à
son tour générateur de vie, donc d'âme...L'âme
rend l'homme accessible à lui-même, parce qu'elle est
générée de la vie et perpétue la vie. On voit bien que la
vie n'a pas forcément besoin de matière pour être Vie.
Le Bien que je fais génère la Vie comme
le sperme que j'injecte dans le corps de mon épouse génère
la vie. C'est un cycle infini, sauf que pour l'homme, s'il
tombe dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2),
ce sera fini. Mais la Vie continuera ailleurs.
12mai17 184C83
Quelques réflexions sur l’âme qui tournent en moi
depuis quelque temps.
Le coach de Mike Tyson, le boxeur plusieurs fois champion du
monde, dans un film retraçant sa vie n’arrête pas de lui
dire pour stimuler sa volonté à l’effort libre alors qu’il
débute : "Quelle est la différence entre un héros et un
lâche ? Il n’y en a pas. Il y en a un qui fait et l’autre
qui ne fait pas." Pour l’âme je pense qu’on peut
dire aussi, puisque tous les hommes ont été semés au grain
spirituel, quelle est la différence entre un homme a âme
et un homme sans âme ? Il n’y en a pas, mais il y
en a un qui fait le bien et l’autre qui ne le
fait pas.
Pourquoi co-créer et avancer s’en s’arrêter. Je viens ce
matin de trouver cette citation de Ridley Scott, grand
cinéaste fantastique que je trouve extrêmement juste. Le
journaliste, à propos de son dernier film, lui demande "s'il
y avait un piège à éviter ?" Ridley Scott répond : "Il faut
se répéter soi-même : L’art c’est comme un requin, il doit
se déplacer en permanence ou il meurt. L’immobilisme c’est
la mort." Dieu en permettant à l’homme de se créer divin [de
retrouver l'image et ressemblance de Dieu, Genèse
1/26] se donne à lui-même [ou à Lui-même ?] des
soucis certes mais aussi du mouvement. Tout amour de plus
est un mouvement qui se renouvelle et change sans cesse ou
il meurt.
La naissance de l’âme répond a un mouvement non
conditionné [?] de l’homme c’est ce qui en fait un acte
divin. L’homme conditionné [?] n’est responsable de rien,
c’est celui qui l’a conditionné qui est le responsable.
C’est pourquoi on voit que l’homme ne peut accéder à la
responsabilité que par un acte de souveraineté libre, s’il
est de bien l’homme créé son âme. Cet acte me parait stimulé
dans l’enfance par l’amour reçu.
On peut dire, si j’ai bien compris, que la pénitence
est l’évolution sacrée de l’homme, mais l’âme
n’a-t-elle pas plus trait à la révélation de notre nature
non conditionnée [?], libre à l’image de Dieu qui
a toujours été comme cela ? Seule l’âme quitte
l’inconnu terrifiant quelque part. Dans l’âme on
est toujours dans le connu même si le non conditionné
suppose le conditionné pour ne pas être conditionné par son
propre principe de non conditionnement. Reste alors à éviter
tous les conditionnements et à chercher partout les chemins
du non conditionné.
Je terminerai par une réplique de film que j’ai noté la
trouvant rigolote et pas sans intelligence, mais me faisant
penser à l’homme sans âme dans notre monde souvent
fou : "Dans un monde de terreur rien n’est plus terrifiant
que l’inconnu surtout quand l’inconnu c’est nous."
Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous dites : "Tout amour de plus est un mouvement qui se
renouvelle et change sans cesse ou il meurt." Vous voyez
juste, frère Bernard : La vie comme la Vie est
mouvement. Tout l'Univers est d'ailleurs
mouvement.
Par contre, je ne comprends pas l'usage que vous faite du
mot "conditionné" ou "non conditionné". Mais ce n'est pas
grave. Vous semblez entendre "non conditionné" au sens de "libre
(à l'image de Dieu)". Pour moi Dieu est en effet libre,
mais parce qu'il a le choix total du conditionnement qu'il
veut se donner. S'il était "non-conditionné", Il serait voué
au hasard, aléatoire, stochastique diraient les gens
savants. Mais bon, je le répète, ce n'est qu'une affaire de
mot et c'est peut-être moi qui use mal du terme
"conditionné".
Vous citez une réplique, notée dans un dialogue de film :
"Dans un monde de terreur rien n’est plus terrifiant que
l’inconnu surtout quand l’inconnu c’est nous." Il est tout à
fait vrai que rien n'est plus terrifiant que l'inconnu. Les
hommes antiques avaient peur de l'orage, parce qu'ils ne
savaient pas que c'était une décharge électrique. C'était
pour eux un phénomène inexplicable, ipso facto effrayant.
Ils l'attribuaient donc à l'action des "dieux".
12mai17 184C84
Cher frère Michel,
Ce matin sur Europe 1 une émission radio parlant de
l'expérience de la mort, de la sortie de son corps, un sujet
de plus en plus étudié par la science beaucoup de
témoignages, d'accidentés de la route, etc.
C'est encourageant que l'ont en parle!
Je me souviens que vous avez dit que si la science étudiait
l'âme elle trouverait des choses. Aujourd'hui, ils
en parlent ouvertement.
Laurent L. de Haute Savoie
Réponse :
Quand je fus opéré à cœur ouvert en décembre 2014, mon cœur,
comme chacun sait, fut arrêté et une pompe mécanique prit le
relais du cœur pour faire circuler le sang. Le chirurgien
m'ouvrit le cœur pour changer la valve aortique et, tandis
que j'étais censé être plongé dans un sommeil abyssal,
j'entendis le chirurgien parler, je l'entendis notamment
dire : "Tiens, non seulement la valve est très calcifiée,
mais le collet (ou siège, je ne me souviens plus du mot
exact) est aussi très calcifié." Un mois plus tard, je
racontais cela à ma fille Anne en ajoutant : "On se croit
profondément endormi, mais en fait l'ouïe fonctionne." Anne
prit un air très grave et me répondit ceci : "Tu n'a pas pu
entendre le chirurgien parler avec tes oreilles de chair,
parce qu'en fait, papa, tu étais mort. C'est ton âme
qui se promenait dans le bloc chirurgical et qui assistait à
ton opération, c'est elle qui écoutait le chirurgien."
Alors, moi, affreux rationaliste, ignoble incrédule (oui,
oui, je le confesse), très dur à la détente quand il s'agit
de paranormal, je lui répondis: "Je ne te crois pas. Je suis
sûr que j'ai entendu avec mes bonnes oreilles de chair,
je pense que le cerveau et certains sens continuent de
fonctionner pendant l'opération." Nous avons alors, Anne et
moi, cessé d'échanger, parce que je sentais que là nous
allions commencer un dialogue de sourds.
Autrement dit, j'ignore ces "sorties du corps", je crois que
l'organisme garde une capacité sensorielle même dans des
conditions d'arrêt cardiaque. Je crois que la mort est un
passage pas aussi brutal qu'on le pense, qu'elle ne commence
réellement qu'après les deux jours ou plutôt les trois
jours dont parle La Révélation d'Arès xL/14-15.
Mais bon ! Je dis "je crois", je ne dis pas que j'en
suis absolument certain, parce que la Parole dit certes
qu'il y a progressivité, mais ne dit rien concernant
la conscience que le mort en a. Donc, je me limite à dire
qu'on ne sait pas grand chose de ce qui se passe.
Je ne suis pas donc pas très friand de ces récits
"d'expérience de la mort", parce que je pense qu'on ne sait
rien d'absolu dans ce domaine. Et puis, de toute façon, je
n'ai pas besoin de cela pour être convaincu que si je suis pénitent
j'ai une âme, puisque cette information-là, je la
tiens du Père et de son Messager Jésus.
Ceci dit, merci, merci quand même, mon frère Laurent, pour
votre commentaire. J'ai beaucoup entendu parler des
expériences que vous citez, et même si je suis assez
sceptique, je ne les récuse pas, même si elles ne me
passionnent pas, parce que ma raison me dit qu'il faut être
très prudent dans ce domaine.
12mai17 184C85 L'âme ou l'ha : très belle entrée avec
des commentaires et des réponses riches d'enseignements.
Ce sujet qui vient après "certitude de l'incertitude" me
fait dire que si nous étions certains d'avoir une âme
et d'être sauvés, pourquoi ferions-nous des efforts pour
évoluer en entrant en pénitence ? On peut voir
l'incertitude comme le moteur de l'action humaine.
Les certitudes figent l'évolution. Sauf la certitude de la
direction à prendre , celle du Bien à accomplir
par la pénitence qui est recherche constante de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
libre de tous préjugés dans toutes les situations de
notre vie.
Les lois rigides, les dogmes arrêtent la vie qui évolue sans
cesse.
Mon âme, parfois je la sens mais pas toujours.
Lorsque je ne la sens pas, l'ai-je perdue ? Quand je la
sens, est-ce bien mon âme ? Je l'identifie à une
joie intérieure indescriptible qui me lie au Tout Autre et
aux humains par l'amour. Je sens que je suis
relié et en paix. Je le sens notamment dans la mission quand
je transmets la Parole et qu'elle entre dans une oreille
attentive, quand je fais des efforts pour être meilleur, ou
souvent au Pèlerinage d'Arès quand ma piété est
intense.
J'identifie cette joie intérieure à la joie
de l'âme. Dieu par la bouche de Jésus ne dit-il
pas : La pénitence qui est une joie pour les hommes
pieux, qui n'est pas plus lourde que le soucis de
l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du
puissant (Rév d'Arès ( 28/25) ?
Ce qui me fait souffrir c'est plus la lutte contre mes péchés.
Mais je sais très bien que cela m'apportera au bout du
compte une joie. La Révélation d'Arès, je l'ai reçue comme un cadeau
du Ciel et ce Message m'a transporté de joie,
car il confirmait sur beaucoup de points ce que je
ressentais dans mon for intérieur.
Il y a quelques années avec mon épouse Marie-Elise, nous
avons réalisé une exposition sur l'âme. Cette
exposition s'est inspirée d'un très bel article de vous dans
"Frère de l'Aub"e N° 70, page 27 de décembre 2005 intitulé :
"Le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/7)".
Mon épouse Marie-Elise l'avait illustrée à l'aide de
peintures légendées par des phrases et des poèmes.
Voici un des poèmes : L 'urne qui pue (Révélation
d'Arès xix/15)
Qu’avons nous fait du beau jardin
Que notre Créateur nous a laissé ?
Du précieux héritage qu’Il nous a confié ?
Une urne qui pue
Un tas de fumier
Où l’humanité corrompue
Ne sait plus à quel saint se vouer.
Qu’avons-nous fait de la terre
Ce beau jardin planétaire ?
Une ressource à exploiter
Où l’air et l’eau sont pollués.
Mais c’est d’abord au fond de nous-mêmes
Que le jardin s’est flétri
Et que le rayonnement de notre âme
A perdu de sa Vie.
Il n’existe pas de jardin sans labeur.
C’est en suant sur la houe de la pénitence
Que l’homme crée son jardin intérieur
Merci encore pour toute la peine que vous vous donnez frère
Michel, à bientôt 88 ans, pour nous enseigner à
travers ce blog.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'ignorais que vous aviez fait, en 2005, une exposition sur
le thème "Le Jardin Qui ne fane pas" ! Le beau poème que
vous citez dans votre commentaire était-il de ma sœur
Marie-Élise ? De vous, frère Denis ? De quelqu'un d'autre ?
Pourquoi ne recommenceriez-vous pas en y ajoutant, cette
fois, des passages de cette entrée 184, des commentaires et
de mes réponses ? L'affiche est excellente.
Merci, mon frère Denis, pour ce très beau commentaire.
12mai17 184C86
Frère Michel,
Lors de l'un de vos passages au local "l'Eau Forte", rue
Montbazon à Bordeaux, vous aviez dit que La Révélation
d'Arès n'apportait rien de fondamentalement nouveau
sur le Fond depuis La Bible et le Coran, sauf
peut-être sur un sujet : celui de l'âme, appelée
asussi l'ha. La Révélation d'Arès précise notamment que la
nature de l'âme est inconnue de l'homme : Les
soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille
Mains. Ton œil (se) tend, (il) bute (Rév. d'Arès ii/2).
Sauf quand le Père dit que l'âme est le regard, la
main, la gorge, l'estomac du spectre (Rév d'Arès 4/6),
sur sa nature n'est connu. En revanche, sa fonction est
précisée.
Je pensais, jusqu'à ce que je lise le commentaire 184C28,
que l'âme avait une fonction sociale, qu'elle exerçait un
rayonnement positif de notre vivant sur notre entourage et
par ricochet sur le monde. Je comprends mieux en lisant
votre réponse à ce commentaire que l'âme est une
substance produite par la pénitence dont l'effet
ne s'exerce qu'après la mort, pour s'élever au-dessus des
ténèbres et aménager au spectre une vie à peu près
confortable : Sans l'âme le spectre erre, tourmenté,
aveugle, affamé, par les galeries sombres creusées par les
vers et par les enfers glacés, qui le font de givre ;
alors il effraie les humains (Rév d'Arès 4/7).
Le rayonnement du Bien s'exerce donc à travers nos
actes plus qu'à travers notre foi, de notre vivant, à
travers la pénitence et non à travers l'âme.
Il me vient alors à l'esprit deux questions :
1. Existe-t-il une différence entre l'âme et l'ha ?
2. Comment parler simplement de l'âme à un enfant ?
Merci, Frère Michel, pour vos conseils et votre enseignement.
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane,
Florian L. d'Aquitaine
Réponse :
Je ne crois pas du tout que "l'âme... s'élève
au-dessus des ténèbres et aménage au spectre
une vie à peu près confortable." Je crois que l'âme
et le spectre sont sans lien ni rapport, que l'âme
est une chose et que le spectre en est une autre.
Je crois que l'homme, une fois mort, devient soit une âme,
soit un spectre, mais jamais les deux.
Frère Florian, je vous avoue ma stupeur devant l'ignorance
que vous aviez de ce qu'est l'âme. Ceci dit, il
n'est jamais trop tard pour rectifier ses erreur et combler
son ignorance. C'est ce que vous faites ici. Merci.
1. Il n'y a pas de différence entre l'âme et l'ha.
2. "Comment parler simplement de l'âme à un enfant
?" C'est de l'ordre du savoir.
Or, il existe deux savoirs sur cette terre : le savoir
passif et le savoir actif.
Seul le savoir actif est nécessaire. Conséquence, il faut
toujours se rappeler que la salut ne résulte pas
de ce qu'on croit ou connaît, mais résulte du Bien
qu'on fait. J'enseigne cela depuis quarante-trois ans, mais
c'est ce que, selon votre aveu, vous venez seulement de
découvrir.
Ipso facto, parlez avant tout à l'enfant (ou à n'importe qui
d'autre, de n'importe quel âge) de ce qu'il faut faire : le
Bien ou pénitence : Aimer, pardonner, faire la
paix, parler et réfléchir avec l'intelligence
spirituelle libre de préjugés autant qu'avec
l'intelligence intellectuelle, laquelle n'est qu'un outil. L'âme quant à elle résultera inévitablement du Bien
ou de la pénitence, ce n'est que du domaine du
savoir passif, dont on peut se passer (de plus, on ne sait
pas grand chose de l'âme). C'est comme
faire marcher une voiture : il faut mettre le moteur en
marche, enclencher une vitesse, embrayer ; l'échappement des
gaz, lui, est inévitable — la fumée (Rév d'Arès 17/3) —
et qui y pense quand il roule ? Personne. Ce n'est que la
conséquence.
Pour finir, ne parlez de l'âme à l'enfant, si vous
lui en parlez, qu'à titre purement informatif, en précisant,
de surcroît, qu'on ne sait pas grand chose de l'âme,
on sait seulement qu'elle est quelque chose comme l'énergie
ascensionnelle qui permet à l'humain qui meurt d'entrer dans
la Lumière et de rejoindre le Tout auquel il
appartient.
16mai17 184C87
Bonjour Frère Michel,
Juste un petit mot pour vous dire que vous avez déformé la
citation de Ridley Scott [184C83] que j'avais mise. Je pense
à cause de la rapidité de votre écrit. Mais comme cela lui
fait dire l'inverse de ce qu'il disait. je me permet de vous
le signaler
Vous avez mis :
Le journaliste, à propos de son dernier film, lui demande
"s'il y avait un piège à éviter ?" Ridley Scott répond : "Il
faut se répéter soi-même : L’art c’est comme un requin, il
doit se déplacer en permanence ou il meurt. L’immobilisme
c’est la mort."
Alors que dans la pensée de Riddley Scott je rajoute les
parenthèses :
"(le piège à éviter c'est de) se répéter soi même. L'art
c'est comme un requin ..."
Cette expression "se répéter soi-même" c'est quelque chose
de familier pour les créateurs artistique.
Je vous embrasse
Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'ai énormément de travail actuellement et j'ai beaucoup de
retard pour afficher les commentaires que j'ai reçus depuis
le 12 mai et y répondre, mais je tiens à donner suite dès
aujourd'hui à votre message, qui me reproche d'avoir omis un
texte entre parenthèses dans votre envoi affiché184C83.
Voici la copie d'écran de votre commentaire tel que je l'ai
reçu :
Comme vous le constatez, le texte entre parenthèses que vous
me reprochez d'avoir omis n'existe pas dans le message
original. Je n'ai rien déformé ni rien omis.
Mais je suis heureux d'afficher ici votre mesage de
rectification, quoique pour ma part j'aie bien compris ce
que Ridley Scott voulait dire dans le texte entre
parenthèses.
17mai17 184C88
JOUR ZÉRO POLITIQUE
Blog 0184-C63
Il ne prête plus sa main
Au sénat des morts (Rév d'Arès xxv/1)
Il n'attend plus rien d'eux.
Le Signe, il le donne
D'une phrase qui tranche
Sa patience d'espérance
Pour un trait de lumière
Une lampe à la fenêtre.
Le Ciel patiente encore
Car dans le Placard L'os Vivant écrit (Rév d'Arès iii/5)
Loin des flonflons
Et de toutes les cours,
Loin du bruit des rois
En blanc ou en noir
Loin des grands palais.
Mais dans son placard
Il a pour plafond le Ciel
Nuls décoration et honneur,
Juste un os de Lumière
Mais quel Os !
Pauvres que nous sommes
De le laisser ainsi.
Reste le tout petit reste (Rév d'Arès 33/12)
Et pour lui c'est Tout.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème approprié à la
situation politique.
17mai17 184C89
Bonjour Mahatma (Grande Âme), Frère Michel
J'ai rencontré récemment à la moisson Alistair, un Frère
franco australien de passage en France, à qui j'ai présenté
La Révélation d'Arès et la pénitence.
Ce frère était très heureux de ce message, mais m'a avoué
être bloqué pour aller plus loin, à cause de quelques
convictions divergentes, notamment il a compris que d'après
La Révélation d'Arès la femme et l'homme sont créés
égaux.
À savoir, il a pour référence la Bible, mais n'est plus en
accord avec les religions.
Pour lui l'homme est créé par Dieu supérieur à la femme ; il
doit être le chef de famille.
Je lui ai dit en définitive, que ce n'était pas important
les divergences d'opinions, que ce n'est pas ce que l'on
croit le plus important, mais d'être un homme d'amour,
il m'avait l'air d'accord.
Je le comprends sans l'avoir approuvé, car beaucoup de
textes de la Bible sont influencés par la culture machiste
[phallocrate, partisane de la supériorité du mâle] de ses
rédacteurs.
Culture qui prévaut encore dans le monde, notamment dans les
religions.
Alors je relis la Genèse en faisant particulièrement
attention à l'aspect machiste du texte et en effet le
machisme y est assez marquant. Par exemple, ce passage dans
la Bible, adition TOB, (Genèse 3/16) où, après que
femmes et hommes eurent mangés la pomme, on trouve cet écrit
: Il (Dieu) dit à la femme : je ferai qu'enceinte tu
sois dans de grandes souffrances, c'est péniblement que tu
enfanteras des fils (et les filles ?), tu seras
avide de ton homme et lui te dominera.
Mais on trouve aussi des passages neutres, sans supériorité
entre homme et femme, notamment de manière claire dans le
premier des deux récits de la création de l'Homme (Homme
dans le sens hommes + femmes), en Genèse 1/27 : Dieu
créa l'homme à son image, à l'image de Dieu Il les créa;
mâle et femelle Il les créa.
En réfléchissant — mais je me trompe peut-être ? — je me dis
que la révélation de l'âme donnée par La
Révélation d'Arès, l'âme comme résultat du bien
pratiqué individuellement par n'importe quel homme ou femme,
son vrai corps(17/3) pouvant se fonde en Dieu et qui est un
principe exclusif à l'homme (homme et femme) dans peut être
tout l'univers, est la preuve fondamentale qu'il n’existe
aucune supériorité de base, non seulement entre femmes et
hommes mais entre tous les humains quels qu'il soient. Ce
qui évacue par la même occasion toute hiérarchie humaine.
J'aurais deux questions, Frère Michel, si vous voulez bien.
La 1ère : Peut-on créer son âme rapidement ou faut-il du
temps, et au contraire qu'est ce qui peut nous faire perdre
notre âme rapidement ou bien a-t-on plusieurs chances de se
reprendre avant de la perdre ?
La 2ème : Est ce que l'âme nous sert de notre
vivant ou seulement à notre mort ?
Merci pour tout ce que vous faites
Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes)
Réponse :
Merci, mon frère Xavier, pour ce commentaire.
Les humains qui pensent que l'homme est supérieur à la femme
sont nombreux. L'Australien que vous avez rencontré ne
présente rien d'original.
À votre première question je réponds : Allez savoir !
D'après les paraboles de Jésus, notamment celle, fameuse,
des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20/1-16),
l'âme peut se créer très rapidement. Mais en ce qui
me concerne et si j'ai quelque notion de la formation de ma
propre âme (en supposant que j'en ai une) j'ai
l'impression que la formation fut lente. Donc, pour répondre
selon ce que je sais : Tout est possible dans ce domaine :
la rapidité ou la lenteur. Tout dépend des circonstances,
des humains, des hauts et des bas de la pénitence, etc.
À votre deuxième question j'ai déjà répondu à d'autres
commentaires dans cette page. L'âme ne semble pas servir à grande chose tant que
nous vivons dans la chair. Il est toutefois
possible que mon esprit grossier ne voie pas son utilité
ici-bas. C'est en tout cas surtout (et peut-être uniquement)
à la mort que l'âme, en prenant son essor, montre
qu'elle porte de Dieu l'image et ressemblance
d'Éternité.
17mai17 184C90
Je ne sais pas si ce que j'écris entre vraiment dans le
cadre de cette entrée, mais il s'agit de sauver [mots
manquants] donc de sauver son âme, de la créer
forte afin de sauver ou changer ce monde dur,
dominateur par sa façon culturelle d'arbitrer.Je suis
heureuse que cette entrée existe !
Voilà ! Ce que l'on nomme le bien/Bien est aussi
nommé dans la parole la Loi du temps Qui vient (expression
dynamique) [?], le temps Qui vient ou la Loi
Qui sera (28/7-8). En fait,c'est la Loi de l'amour.
Dieu Est, comme l'Amour Est!
Être soi,c'est Être soi(-même) dans le monde avec le monde.
Si le besoin d'Être est celui d'Être avec un autre Être, il
est évident que l'humanité s'enrichit de cette petite
communauté choisie.
C'est le début de l'âme collective qui vit dans la
qualité, par son accomplissement, par sa vraie
piété(35/6) puisée à la Parole révélée à Arès.
Ces petites unités créent un environnement chaleureux,
parfument leur vie par leur exemple et créent la joie dans
le jardin d'Adame (Rév d'Arès xLix/4) qui
refleurit.
À l'inverse, celui,celle qui ne fait pas de choix du tout ou
impose ses vues subit sa vie et/ou la fait subir.
De ce fait, je me demande pourquoi les hommes (qui font des
choix "libres") veulent-ils toujours et encore forcer leurs
semblables ? Et que veulent-ils forcer au juste et dans quel
but ? Sachant que la vie se conquière par l'amour,
le Bien, le respect de l'autre en l'autre ?
C'est ma continuelle question ?
La Raison amène au fait qu'il est nécessaire de ne
pas reproduire ce qui brise la dynamique de Vie,
mais au contraire ce qui La nourrit comme une aumône en
sorte que l'homme (ou la femme) qui demandera L'Eau, le
fasse de(d'elle)lui-même et ne doive rien à la bonté -de
l'autre- ni à sa séduction (Rév d'Arès 20/2);
Si l'amour ne s'impose pas, le bruit sourd ou
le compte cesseront d'empoisonner les liens dans
la Maison du Père (ii/12),et se dissiperont pour faire place
à la joie, à la Lumière, au Bonheur.
Avec cette Parole nous créons la Vie dans sa plus
grande simplicité.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Ma sœur Danièle, je n'ai pas tout compris dans votre
commentaire, mais la foi brûlante qui animait vos doigts
courant sur le clavier est évidente. Je n'ai notamment pas
compris ce que vous voulez exactement dire par "Être soi,
c'est Être soi(-même) dans le monde avec le monde. Si le
besoin d'Être est celui d'Être avec un autre Être, il est
évident que l'humanité s'enrichit de cette petite communauté
choisie," qui me paraît être parlage, mais qui ne l'est
sûrement pas, car au fond de vous vous savez sûrement ce que
vous voulez dire. Toutefois, veillez à ne pas user de pareil
phrasé devant des personnes de rencontre dans la mission,
car déjà hermétiques à la Vérité, ces braves gens peuvent
nous trouver trop compliqués, alors que le kérygme de La
Révélation d'Arès est d'un grande simplicité.
Oh, je sais combien cette simplicité : Le Bien
seul vaincra le Mal, soyez donc des hommes de Bien ! paraît
déjà comme un abîme difficilement pénétrable à des frères
humains qui sont, sans le savoir, des épis mûrs. Mais
ne soyons pas prophètes de nos abîmes en extériorisant nos
ressentis personnels en termes imperméables. Il faut laisser
passer l'Eau ! Notre Message a une portée
universelle, universelle à condition que nous soyons aussi
clairs que possible pour les humains du monde. Déjà en
parlant simplement nous constatons chaque jour
qu'accessibles nous le sommes mal. Pour faire pénétrer
profondément la Vérité dans les consciences : La
Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7),
rendons notre idéal aussi clair que possible.
Votre mission est maintenant dotée d'un beau et amène local.
Que votre présentation de la Parole soit elle-même amène,
ouverte. Je compte beaucoup sur vous pour clarifier,
toujours clarifier.
Merci, ma sœur Danielle, pour ce beau commentaire.
17mai17 184C91
Très cher Mikal, Plus je vous lis et plus mon cœur s’ouvre.
Je travaille ma détermination pour être toujours plus pénitente
(Rév d’Arès 37/3) et une missionnaire (Rév
d’Arès 31/6) efficace. Mon langage change (Rév
d’Arès 10/12), la réaction des quidams aussi.
Tout votre enseignement : "Et ce que tu auras écrit"
(Rév d’Arès 33/10), votre blog, nous invitent à la pénitence
(Rév d’Arès 37/3) pour créer notre âme (Rév
17/3), puisse que c’est se sauver (Rév d’Arès
36/23) et changer ce monde en Bien (Rév 28/7)
qui est l’enjeu de La Révélation D’Arès. Activons
en nous le Bien : Pardonnons ! Aimons ! Faisons la paix
! Libérons-nous de nos peurs et de nos préjugés !
Pour retrouver l’intelligence spirituelle (Rév
d’Arès 10/12) et réussir à passer du mal au Bien
à l’échelle planétaire, quatre génération ne suffiront
pas (Rév 24/2). La Vie (Rév d'Arès xix/26)
sortira de notre cœur. Comme vous l’écrivez dans "Liberté
infantilisme" page 104 ["Le Pèlerin d'Arès" 1989], je me
pose à moi-même la question : "Comment vas-tu mon âme ?
N’as-tu pas eu la paresse de prier, de clamer la
Parole et de l’accomplir ? Quelle faute contre
l’amour, la justice, la paix ou
quel manquement à ces vertus as-tu commis depuis ton dernier
examen ?" J’ai des manquements, mais j’avance!
Cette année 2017, à l'automne, cela fera quarante ans que le
Créateur Lui-même parla à Arès après avoir parlé par la
bouche de son Messager Jésus en 1974. Comme bon
nombre d’entre nous, cela fait trente ans que j’annonce le Retour
(Rév d’Arès i/1) du Père. J’ai fait ce choix ! Je
l’ai décidé ! Je suis fière d’aller annoncer ce message qui
est généreux, noble.
Je sais qu’il me faut avoir la jambe bien plantée (Rév
d'Arès viii/10) pour garder lucidité, vivacité, et
humilité pour parler au quidam de la rue. Je suis une apôtre
bien dans ses baskets. Je vous en suis reconnaissante, cher
Mikal, sans qui des âmes ne naîtraient
pas sous l’impulsion de La Révélation d'Arès si belle
(12/3) et percutante.
Mon époux Éric et moi nous vous embrassons ainsi que sœur
Christiane.
Marielle J. d’Ile de France
Réponse :
Nous ne sommes pas "invités à la pénitence pour créer notre
âme," mais pour changer le monde (Rév d'Arès
28/7) en commençant par changer nos vies
(30/11). L'âme, elle, se forme d'elle-même par le
fait même de la pénitence ! Comme je l'ai déjà
dit dans une ou peut-être deux de mes réponses, c'est la pénitence
le moteur ; l'âme n'est que la fumée
de l'échappement. C'est bien, du reste, ce que vous dites
ensuite ; je me permets seulement de rappeler l'ordre de
l'enchaînement du processus de Salut. Pardonnez-moi !
Michelet dans la préface de son "Histoire du XIXe siècle"
dit (répété de mémoire ici) : "Le fait le plus remarquable
et pourtant le moins remarqué, c'est que la vitesse du temps
a complètement changé. Elle a doublé." Or, je le signale,
nous voilà entrés dans une époque où un nouveau doublement
se fait : le temps se déroule nominalement quatre fois plus
vite qu'au XVIIIe siècle. Nous voilà sous le règne de M.
Macron et j'ai l'impression que le règne de M. Hollande a
passé comme une lettre à la poste. Je ne sais si je serai
encore de ce monde quand M. Macron partira, mais si c'est le
cas, ce départ surviendra plus vite encore. Nous sentons
bien l'accélération donc le changement de nature du temps :
Notre mission doit se renouveler sans cesse. Les arguments
que nos moissonneurs utilisaient il y a vingt ans
sont obsolètes. Cela nous contraint à ne pas rester dans la
routine, à chercher sans cesse comment faire tinter la
cloche du cerveau d'autrui, "le quidam de la rue", comme
vous dites, ma bien aimée sœur Marielle. Je sais que vous
œuvrez à la mission depuis trente ans et que vous êtes, vous
et vos époux Éric, de vaillants apôtres. Continuez !
L'équilibre des idées qui ménent les hommes est sans cesse
modifié. Il nous faut donc une remarquable plasticité autour
d'un thème qui, lui, est toujours le même :"Le Bien
seul vaincra le Mal, soyez donc des hommes de Bien !"
Des accomodations s'imposent que les hommes ignoraient il
n'y a pas si longtemps, simplement parce que le sens de la
vie change sans cesse. Merci, ma sœur Marielle, pour ce beau commentaire.
17mai17 184C92
Comment peut-ont être assuré que notre âme est
devenue une avec l’Esprit véritable de Dieu ?
Il le peut me semble t-il. Lorsqu'en nous n’existe plus
aucune vanité, aucune ambition inutile, aucune course aux
honneurs, aucun amour de soi. À ce moment-là, nous sentirons
que nous avons encore plus d’amour pour notre prochain et
pour Dieu. L’âme sera alors parfaitement une avec
l’Esprit de Dieu.
C’est par nos actes, comme dit La Révélation d’Arès,
qu’on se crée l’âme, par le non-jugement, l’amour,
la bonté, la justice, la vérité,
le pardon, la sagesse, etc ...jusqu'au
septième pilier, [les] piliers de prière, gloire et sommet ;
à savoir par l’observance des exigences de Dieu, que
celle–ci [l'âme?] deviendra un jour semblable à
Dieu.
Mais évidemment un tel esprit, aussi parfait soit-il, ne
pourra jamais atteindre Dieu dans toute l’éternité de Sa
Plénitude infinie.
Notre esprit doit être très fort, afin qu’il soit
capable d’éduquer notre âme car la chair
est faible.
J’ai lu dans divers livres que nos âmes sont
vieilles de plusieurs éons d’années terrestres.
Dans le Livre de Josué une correspondance. Mon âme a
voyagé infiniment, dit–il ? Infiniment que veut-il
dire par là ?
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous dites : "Notre esprit doit être très fort,
afin qu’il soit capable d’éduquer notre âme car la
chair est faible." Je ne sais pas ce que vous
voulez dire par là. L'homme est de chair, d'esprit et
d'âme, dit La Révélation d'Arès (17/7),
mais elle ne dit nulle part que c'est l'esprit qui
"éduque" l'âme.
Toutefois, si l'esprit adopte avec la chair
une ligne de conduite orientée au Bien, autrement
dit si le pécheur entre en pénitence, ils forment
à eux deux le moteur de la pénitence dont l'âme
naît. Donc, c'est vrai, l'esprit et la chair
sont en quelque sorte les parents de l'âme.
Toutefois, l'idée d'éducation qui est une idée de formation
progressive ne me semble pas entrer en ligne de compte. L'âme
naît comme la fleur sous le soleil et l'eau ; la fleur est
ou n'est pas ; l'âme n'est pas plus éduquée que la
fleur ne l'est ; elle est ou elle n'est pas, comme je viens
de le dire. C'est du moins ainsi que je comprends ce que dit
La Révélation d'Arès.
Quant à savoir si "nos âmes sont vieilles de
plusieurs éons d’années terrestres," cela n'est pas dit dans
La Révélation d'Arès. Je ne crois pas que l'âme
soit pré-existante à sa création par le Bien accompli
par un homme. Je crois que le Bien est générateur
d'âmes en grappes sans cesse nouvelles, comme la Vigne
produit du raisin sans cesse nouveau, une quantité infinie
de Vie, que peut contenir l'infinitude de l'Univers,
qui est l'infinitude du Père.
19mai17 184C93 Dieu a maintenant allégé votre tache ; il a vu votre
faiblesse. S'il se trouve parmi vous cent hommes
endurants, ils en vaincront deux cent. S'il s'en trouve
mille, ils en vaincront deux mille, avec la permission de
Dieu. Dieu est avec ceux qui sont endurants (Le Coran,
Sourate "Le Butin" VIII/86)
Cela peut être ainsi pour la mission. Si nous trouvons une âme,
elle sera plus forte que mille esprits et chairs
sans âmes. Si nous trouvons cent âmes, elles
seront plus fortes que cent mille esprits et chairs
sans âmes.
Soyons des missionnaires endurant ! Nous le sommes par notre
constance.
Nous les trouverons ces âmes, frères et sœurs !
Ces âmes dont notre assemblée à grand besoin pour se
renforcer face au monde .
"Une âme est plus forte que mille esprits et chairs
sans âmes" (Frère Michel Blog, entrée 184,L'âme ou
l'Ha).
C'est si beau ce que vous écrivez là, Frère Michel.
Quelle belle espérance que celle de notre mission qui
s’évertue et s’évertuera jusqu'au Jour de Dieu à
trouver, à chercher des frères dans les jambes qui se
serrent (Rév d'Arès i/15), qui œuvreront afin
d'installer le Bien en chacun d'eux, [qui
œuvreront] à se créer leur âme pour que notre
humanité s’embellisse grâce à ces âmes fortes qui
la sauveront du péché des péchés. Grâce à ces âmes
reliées à nouveau à la Vie, à leur Créateur.
Être dans la mesure de nos moyens sur le Champ de
mission que nous a donné notre Père de l'Univers. Que Je ne vienne pas à Mon champs sans t'y trouver !
dit le Père par la bouche de Jésus (Rév d'Arès 38/3).
Trouver une âme, dix âmes, cent âmes
qui découvrent et installent la pénitence du Bien
en eux grâce à l'accomplissement en douceur de La
Révélation d'Arès et de la moisson qui leur permettra
de trouver une âme, dix âmes, cent âmes
qui œuvreront à installer la pénitence du Bien en
eux, en aimant, en pardonnant,en se libérant de tout
préjugés et de toutes peurs, en retrouvant l'intelligence
du cœur, en aimant leur prochain comme soi-même
[Lévitique 19/34]..
Les parents de la première génération de Pèlerins d'Arès
auront au moins enseigné à leurs enfants d'installer le Bien
en eux. Ainsi se créeront-ils leur âme. Ce sera
l'héritage qui se transmettra de génération en génération,
même si les enfants ne deviennent pas tous Pèlerins d’Ares,
ils auront appris à construire en eux une âme qui
les conduira vers les magnificences infinies [Rév
d'Arès 4/6]. Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce commentaire qui est un très
bel élan de foi !
Puis-je suggérer qu'il vaut mieux ne pas inverser le sens
des causes à effets ? Ainsi, quans vous dites: "Trouver une
âme, dix âmes, cent âmes qui
découvrent et installent la pénitence du Bien
en eux grâce à l'accomplissement en douceur de La
Révélation d'Arès et de la moisson qui leur permettra
de trouver une âme, dix âmes, cent âmes
qui œuvreront à installer la pénitence du Bien en
eux", vous donnez à âmes le sens d'humains ou de
personnes, je le comprends. Mais il vaudrait mieux garder à
âme le sens de produit ou création du Bien
accompli, de force ascensionnelle de salut,
et donc dire cela avec plus d'exactitude en respectant la
causalité. Il vaudrait mieux dire : "Trouver un pénitent,
dix pénitents, cent pénitents qui
découvrent et installent le Bien en eux grâce à l'accomplissement
en douceur de La Révélation d'Arès et de la
moisson qui permettra à chacun et chacune de créer son âme." Vous allez peut-être objecter : "OK, mais quand je mets
âme avant Bien, vous voyez bien de toute
façon ce que je veux dire, c.-à-d. qu'en fait c'est
le Bien accompli qui fait l'âme. C'est
la même chose." Eh bien non, pas tout à fait. Un événement B
est le résultat d'une case A. On dit que dans la séquence
causale A >B A est la cause et B l'effet. C'est une
relation causale linéaire dans laquelle B ne peut pas avoir
d'effet sur A. Pour que B ait un effet sur A il faudrait un
renversement du cours du temps, ce qui est impossible. Ça
c'est la théorie et je pense qu'il vaut mieux toujours la
respecter, mais dans les faits, les choses peuvent se passer
tout à fait différemment et c'est pour éviter ces
renversements inattendus qu'il faut faire attention à la
façon de procéder. Exemple : En 1979 les journaux de
Californie aux USA firent du bruit autour d'une probabilité
de pénurie de carburant imminente. Les automobolistes se
précipièrent vers les pompes à essence et l'appel de
carburant fut tel que les gros réservoirs des raffineries se
vidèrent et que la pénurie eut vraiment lieu, non parce que
l'essence avait manqué — elle ne manquerait jamais —, mais
uniquement parce que les journaux avaient faussement anoncé
une pénurie. Autrement dit, c'est l'annonce de la pénurie
par les journalistes qui avait provoqué celle-ci, car
l'essence n'avait jamais manqué. Comme quoi, ce qu'on dit de
travers peut entraînet des conséquences inattendues dans la
cours logique des choses. Vous parlez "d'âmes qui
œuvrent à installer la pénitence" alors que c'est
le contraire qui se produit. Aux néophytes,aux gens mal
informés, aux simples curieux, etc., qui lisent ce blog,;il
n'est jamais impossible qu'on insuffle des idées qui peuvent
fausser complètement leur vision des réalités et les
conduire à des aberrations. Cela peut étonner, mais il ne
faut pas s'en étonner. Merci de le comprendre. Le jour où je
rencontrai M. Jean-Michel Roulet, patron de la Mivilude à
Paris, au Ministère de l'Intérieur, qui n'avait rien compris
à ce qu'étaient les Pèlerins d'Arès, je compris que les
propos très lâches, ollé ollé, peu rigoureux, des
missionnaires parisiens avaient pu tromper des erreurs
d'appréciation en haut-lieu. Croyez-moi, mieux vaut dire
peu, mais net et exact, que beaucoup et flou et à-peu-près.
19mai17 184C94 L'ha (xxxix/1-11) ou âme est créé par le
Bien et se perd par le Mal.
C'est déconcertant de simplicité !
Ainsi l'ha ou âme s'acquiert ou se perd
suivant ou selon que l'existentialisme est pénitent
ou impénitent de l'homme, au gré de sa volonté, de
son libre (Rév d'Arès 10/10) arbitre, de sa libre
conscience (celle du frère conscit, xxii/14), et
donc elle peut être crée et perdue de multiple fois au cours
des pérégrinations de notre courte vie.
Le bonheur nous attend au-delà des tribulations. Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se
mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le
temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que
s'ajouter à ses tourments ! Ecoutez la Parole Que j'ai
reçue et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23). L'âme, pont existentiel entre créature et Créateur
(ce que vous avez écrit en tête des versets 4/6-9 de La
Révélation d'Arès, édition 2009). L'ha (âme), pont par quoi l'homme retourne à Dieu
(ce que vous avez écrit en tête du chapitre xxxix de La
Révélation d'Arès, édition 2009). Avant (Adame) l'homme (fut le terreau) d'Adame(.
L'homme) est (depuis) long(temps sur terre avant
Adame).(Rév d'Arès vii/1), et aujourd'hui, L'homme (est)
la mort d'Adame (Rév d'Arès vii/13 + Annotation).
L'Adame en Éden avait-il (besoin d') une âme ou ha,
ou comme le nouveau née pur et innocent, il n'en avait pas
(besoin) ? Ici je note quand même une différence
fondamentale, c'est Qu'Adame avait conscience, et le nouveau
née n'a pas conscience. Le Christ (Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu,
il est devenue Moi - Rév d'Arès 32/5) a t’Il (besoin
d') une âme ? Je (Rév d'Arès xLviii/1-3) est
Créateur entre autres, de la chair, des entrailles et
de l'os, l’échafaudage à partir duquel l'homme,
charpentier à l'écoute du Maître, peu acquérir adresse et
goût, fournir l'effort pour achever son œuvre, et le Roi
lui gardera son âme (ou ha) pour voile (17/2-4).
Dans ma prière quotidienne je sens très souvent (c'est un
senti physique également) une présence, cela me réconforte
et m'aide, et là (ici) je me dis que c'est peut être ma piété,
mon bien, ma douceur, ma paix,
mon pardon, mon amour, qui aide et
réconforte une âme errante dans ces moments de prière,
et donc nous nous réconfortons et aidons mutuellement !
C’est peut être une âme errante, mais c'est une âme
quand même, peut être une âme sans parents ni amis !
A moins que ce soit un ange ? Que sais-je ?
Enfin je sais que : S’il n'a pas fait pénitence quand
il était temps, les prières des vivants sont vaines pour
celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se
mortifient quarante jours, et si le pécheur qu'ils
pleurent n'a pas atteint le comble de l'abomination, pour
salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le
visitera dans les ténèbres (Rév d'Arès 33/32), car en
se mortifiant le vivant réveille sa chair pour la
prêter à celui qui désormais vit sans chair.
Votre témoignage éclaire mon lumignon (32/5)
faiblard et insoumis, il m'illumine même, mais cette
nourriture ne me sauvera pas malgré moi (13/1-3)
et je tremble d'anéantir mon âme.
Vous êtes prophète, homme qui a reçu l'Enseignement
du Père (Rév d'Arès 16/1), tout homme de Bien
est prophète à la suite des prophètes, d'Adam
(2/1) à Mikal (xLvii/9-13).
Je pense que d'Adam a Noé il y a eu de très nombreux prophètes
non écoutés, voire même souvent tués comme ce fut le cas
pour le Bon, Jésus, Yêchou (Rév d'Arès xxxi/1-7 +
Annotation - xiv/5 + Annotation) ou Mouhamad
(i/6 - 32/1) qui a priori fut empoisonné.
Je ne sais plus où j'ai lu dans votre blog (qui comme le
Vent ride la Mer, Rév d'Arès xxxiii/12-14) un
commentaire de frère Antoine B. d'Aquitaine qui stipulait
qu'il y aurait eu environ 1200 prophètes ! C'est sidérant,
stupéfiant ! J'ai peut être mal lu, ou mon souvenir
défaille.
Et nous en somment encore là ?! Lamentable. La Révélation d'Arès est pure, vous l'attestez, et
a son étude opiniâtre on le réalise, mais encore faut-il la
réaliser, l'accomplir (35/6) ; elle appelle
l'homme à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
La vie n'a pas forcément besoin de matière pour être Vie
(ha ou âme).
Toutefois la Vie idéale, édénique, a été créée
avec matière et le Jour du Salut
universel final (Jour de la fin des temps) sera
avec matière et hors du temps — il n'y aura plus ni
jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse
(Rév d'Arès 31/8) — sauf que si l'homme tombe dans
le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2 + Annotation
encadré), le Jour (Bible, Coran, Révélation
d'Arès) ne viendra pas, ce sera fini et sans retour
(4/5).
Mais alors, que deviendront les âmes ou has
existants ?
Elles erreront dans l'attente ou la quête assoiffé d'un oasis,
d'un jardin d'Éden ?
D'un jardin matériel même : Le vrai (est) un
jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9) et que le
vrai corps est aussi léger qu'une fumée pure (17/3).
Et les spectres dans les abîmes glacés avec leurs
regards creux et blancs n'auront même pas l'occasion
d'implorer Yawh l'Etalé (ii/4) ?
Mais la Vie continuera ailleurs, vous l'avez
prophétisé ou plutôt enseigné en conclusion de
votre réponse 184C82, et surement ailleurs.
La Vie continuera ailleurs, Elle trouve toujours
un (son) chemin.
Pardonnez ma longueur, et ma mélancolie douce et rêveuse
(langueur) des jours heureux dans le jardin
d'Eden.
Mais, bon ! Le frère (est) parleur (Rév d'Arès xLix/5).
Je viens de lire que vous êtes débordé est en retard pour
les commentaires, j’espère ne pas vous avoir fait perdre
votre temps.
Je vous embrasse avec ceux que vous aimez, tous donc.
Alain M. de la plèbe d'Ile de France
Réponse :
Magnifique de compréhension très précise est ce commentaire,
mon frère Alain. Je l'affiche avec joie et bonheur, car je
vois que vous me lisez attentivement et que vous notez bien
ce que j'enseigne.
Vous demandez : "Si l'homme tombe dans le péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2 + Annotation encadré), le
Jour (Bible, Coran, Révélation d'Arès) ne viendra
pas, ce sera fini et sans retour (4/5). Mais
alors, que deviendront les âmes ou has existants
?"
J'ai déjà répondu, de diverses façons, à cette question, je
crois. La réponse est simple : L'âme est éternité
puisqu'elle est image et ressemblance du Père qui
est éternel — Basile le Grand disait qu'un humain, qui est
rivé au temps, ne peut avoir notion de l'éternité,
et de ce fait Basile disait qu'on ne peut pas se représenter
l'éternité comme absence de temps ou temps infini, mais
comme intensité,
et j'ai gardé un certain attachement à cette façon de voir
—. Si, quelque jour funeste, le péché des péché
anéantit ce qui reste de vie, tout ce qui avant ce jour
fatidique a servi le Bien et qui s'est créé par le
Bien, donc l'âme, ne peut que rester éternel,
éternellement uni au Tout, au Tout Autre donc, et même si la
terre disparaît physiquement, le chœur des âmes s'unira au
chœur des anges pour toujours, pour employer une image
poétique. Autrement dit, les pécheurs, le mal,
la terre, tout cela peut disparaître mais la Vie
demeure éternellement et les âmes en sont
éternellement constituantes.
Quant à ce que deviendront les spectres dans les abîmes
glacés avec leurs regards creux et blancs, eh bien !
Chacun verra ce que le Père fera alors... On n'en
sait pas plus. Il ne sert ici à rien de se poser des
questions.
Oui, je suis "débordé et en retard pour les commentaires",
mais j'arrive quand même à en afficher quelques uns. En
fait, je n'affiche pas pour afficher, je lis attentivement
les commentaires, je les relis souvent, j'y réfléchis et
parfois même j'apprends beaucoup d'eux. Et, bien sûr, je les
corrige aussi quand ils ne répondent pas à la Vérité
telle que je la connais.
19mai17 184C95
Je note que l'artiste agit avec l'esprit pour
faire une œuvre d'art et le pénitent agit sur sa pénitence
pour renoncer au mal et faire le Bien.
Alors, espérons que l'artiste-pénitent puisse
œuvrer au Bien d'une maniére artistique quittant
la forme culturelle d'œuvre de l'esprit uniquement. (Rév d'Arès xxxiii/13) (il) rend la pustule de sa bouche
Henri S. de l'Yonne
Réponse :
L'artiste agit avec l'esprit et la chair,
puisque l'artiste certes conçoit, imagine, calcule, etc., ce
qui est une œuvre de l'esprit mais que cette œuvre est
toujours réalisaée charnellement : écriture, dessin,
peinture, sculpture, jeu du théâtre, musique sur un
instrument de musique ou avec sa bouche, etc. Donc l'artiste
travaille bien tant avec l'esprit qu'avec la chair.
Mais la "pénitence" ne saurait "agir sur sa
pénitence", car aucun moteur, aucun levier, aucun
outil, n'agit sur lui-même, mais il agit sur autre chose.
Ainsi la pénitence agit sur le péché en
le chassant ou sur le Bien en le construisant. Je
vous invite à lire la seconde partie de ma réponse à sœur
Patricia C. 184C93 à propos de la logique et du sens des
causalités.
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire. Vous êtes
artiste et votre épouse Carole est aussi artiste et je
comprends que cette façon de voir vous intéresse
particulièrement.
19mai17 184C96
Voici ma "petite aile blanche" du mois, la lettre mensuelle
que l'envoie à mes contacts de mission parce qu'elle a
rapport à l'âme et à la politique qui fut assez
présente sur ce blog. J'ai déjà fait deux commentaires un
troisième c'est peut-être beaucoup. Vous verrez.
De la politique à l'âme
Tous les codes habituels de la politique sont bousculés
avec l’élection d’Emmanuel Macron et son choix d’un
premier ministre de droite. Qu’on en finisse avec le
vieux clivage gauche/droite n’est pas pour me déplaire.
Pour autant, l’esprit partisan, cette plaie qui fonde la
politique, est encore très vivace. Quand je regarde le
cérémonial de l’investiture : tapis rouge, levées de
drapeaux, militaires au garde à vous, foules béates et
l’excitation butineuse d’une armée de journalistes, je
me dis que le système lui, tient toujours solidemment
l’homme transi sous sa patte (Rév d'Arès xLv/6).
On s’agite en tous sens avec des téléphones portables,
on se croit au sommet de l’évolution mais ce n’est
qu’apparence, décor. En tant qu’espèce, l’homme a très
peu évolué, sa problématique existentielle reste celle
de Socrate. C’est toute la difficulté avec La
Révélation d’Arès où Dieu propose tout autre
chose que des aménagements de surface : pas moins que la
renaissance d’une race (Rév d'Arès xii/5)
oubliée, celle d’Adam !
Comment l’homme moderne se voit-il obstinément ? En
animal pensant ! Tendance ratiocinante. Que la science
dont il s’enorgueillit rend toujours plus puissant et
(soi-disant) heureux. Pas étonnant que les plus radicaux
de ces animaux-là prônent un transhumanisme qui espère
le cyber-humain et croit en sa victoire sur la mort (Qui
sera maître de la mort, sinon la science de l'homme ?
prétendent les rationalistes triomphants, Rév
d'Arès 26/11). Mais, ce qu’il ne sait plus, cet
animal-là, c’est que son ancêtre véritable c’est Adam,
l’animal pensant divinisé par la Création, devenu Image
et Ressemblance (Genèse 1/26) de Dieu et non
l’espèce brutale qui lui pré-existait, qui couchait
sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2).
Vous vous rendez compte ? Il fut une époque où l'homme
eut Dieu en lui ! Et qu’est-ce qui matérialisait Dieu
dans l’homme ? Son âme pardi ! L'âme
est Dieu en l'homme. Et La Révélation d’Arès
nous révèle que l’âme naît du Bien
pratiqué par l’homme déjà né (Rév d'Arès 17/3).
L’enfant naît animal, sans âme, seulement chair
et esprit mais avec la potentialité de se faire
une âme comme n'en disposent que les humains.
Son baptême ou sa circoncision n’y changent rien :
superstitions humaines. Mais l’âme peut aussi
s’étioler, mourir et disparaître noyée dans le péché,
et ce, d’autant plus qu’elle en est inconsciente.
Et qui est le plus bel inconscient sinon l’homme moderne
?
Le vrai, l’immense problème de l’époque c’est la
raréfaction des âmes. Comme on est loin du
petit gargouillis de la politique, de ses ronds de
jambes et parades institutionnels. Oui, Madame, ma sœur,
oui, Monsieur, mon frère, l’urgence est à ressusciter
des âmes ! En commençant par la nôtre ! En nous
reconstituant ainsi, nous partageons avec Dieu la Vie
[Rév d'Arès 24/5] qui n'est plus aujourd'hui
qu'ombre portée, un fantôme qui hante nos chairs
et nos esprits. De cette ombre à la caverne de
Platon, vous voyez, il n’y a qu’un pas : spirituellement
parlant, on n’a guère évolué.
Vous allez me dire : mais l’âme, comment
savoir si j’en ai une ? On ne le sait pas, on ne la sent
pas. Elle est d’une substance inconnue de l’homme
(Rév d'Arès 20/4).Plus dure que la pierre
et pourtant plus léger, il n’y a rien (Rév 'Arès
xxxix/10) dit Dieu à propos de l’hâ
autre appellation de l’âme dans La
Révélation d'Arès. Mais, au fond, ce n’est pas
plus mal de ne pas le savoir, car ça nous incite à ne
jamais en arrêter le processus créateur qui est ? La pénitence,
bien sûr ! À l’image de l'échappement du moteur, qu'est
la pénitence (cf. michelpotayblog.net/184
C86), l’âme est la fumée pure (Rév 33/3) qui
résulte de la combustion pénitentielle, du Feu
purificateur qui consume le péché.
Conclusion : Soyons pénitents !
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Je me suis permis de changer "désertification des âmes"
en "raréfaction des âmes", parce que je pense
qu'une âme qui n'est encore qu'un désert est déjà
une âme dès lors qu'elle existe et que c'est déjà
énorme, parce que même pas très forte, elle sauve
l'humain à sa mort.
Par ailleurs, je ne suis pas sûr que tout le monde sache ce
qu'est "la caverne de Platon", mais bon ! si vous l'avez
mise dans votre lettre mensuelle, c'est que vous pensez que
ses destinataires, vos abonnés, sachent de quoi il s'agit.
Je vais quand même l'expliquer ici, pour les lecteurs du
blog. J'ai d'ailleurs dû moi-même utiliser cette parabole de
Platon dans le blog sans l'expliquer et j'ai commis une
faute. La caverne de Platon est une image ou allégorie
imaginée par le grand philosophe grec Platon, qui vécut
quatre siècles avant Jésus, dans une de ses livres fameux :
"La République".Dans ce livre Platon dit comment il voit la
politique et ses administrés, les citoyens de la République,
qui n'ont jamais une notion bien claire des réalités. Il
imagine les citoyens de la République (celle d'Athènes où il
vivait) comme des hommes enchaînés dans une caverne,
immobilisés en tournant le dos à l'entrée de la caverne et
qui ne voient ainsi que leurs propres ombres et celles
d'objets et de gens extérieurs à la caverne projetées sur la
paroi devant eux où elles s'agitent comme de vagues ombres
chinoises. Platon décrivait ainsi les très mauvaises
conditions d'accession de l'homme à la connaissance de la
réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de
cette connaissance.
Je me suis permis de rectifier deux ou trois autres choses
pour rendre ce texte plus clair aux lecteurs du blog.
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Un petit éclaircissement à l'adresse des lecteurs du blog :
Ce que frère Claude, missionnaire à Paris, appelle sa
"lettre mensuelle" est un petit enseignement qu'il adresse
chaque mois aux personnes qu'il a rencontrées dans sa
mission à Paris.
19mai17 184C97
C'est swami Vivekananda, moine errant disciple de
Ramakrishna, qui a dit: "Je défends à quiconque de dire
qu'il a une âme, s'il ne la sent pas vivre."
Le fait est qu'on peut vivre sans âme,
biologiquement et intellectuellement. Mais quelle vie!
Et c'est si dur de s'en faire une ! C'est comme le
vaisceau qui rejoint la flotte du Roi [Rév d'Arès 18/4,
19/2], laissant ses os en attente sur le rivage.
Ou un frêle esquif, si possible [?].
Mais une âme en régime de création continue, dans
le monde où on vit...
Ce qui est triste, ce sont tous les regrets que l'on se
réserve sans âme. L'intellect se pose souvent en
obstacle, œuvre du temps et de l'histoire de la pensée
tronquée. Et si l'âme ceci, et si l'âme
cela...
Peu de temps pour se promener dans les chemins fleuris, loin
des cœurs de pierre ou en devenir de l'être. Faire revivre
son âme, c'est une belle résurrection, dès ce
monde... Monde sans âme et univers sans âme ?
Quelle mauvaise blague se joue l'humanité !
Fabrice P.
Réponse :
Il y a dans votre commentaire beaucoup de poésie et je pense
qu'il n'est clair qu'aux esprits poétiques.
Or, esprit poétique je ne suis pas. Je suis un esprit plutôt
grossier, mais j'imagine que cela suffisait à Dieu pour
m'appeler — cet appel reste pour moi un mystère ; je connais
tant de gens plus capables que moi d'être prophètes —,
mais il y a dans votre écrit un charme... Oh, je sais que ce
n'est pas du charme qui viendra notre salut, mais
de la pénitence qui est tâche ardue, mais j'ai
plaisir à vous lire. Vous êtes très au-dessus de moi en
ressenti, mais l'êtes-vous en pénitence qui
demande quand même beaucoup d'humilité, d'abandon de soi ?
Si vous ne l'êtes pas en pénitence, devenez un
grand pénitent !
Je ne sais pourquoi vous me rappelez René Char, poète que
j'ai beaucoup aimé, quoique ne l'ayant pas lu depuis très
très longtemps. René Char disait que chaque matin nous
éveille avec "une question insignifiante qui sonne parfois
comme une lugubre boutade." Cette question est du genre :
"Trouveras-tu aujourd'hui quelqu'un à qui parler ? Quelqu'un
qui te rafraîchira ? Le monde nous a déjà retiré le
dialogue, la liberté, l'espoir, le bonheur. Il s'apprête à
descendre au centre de notre vie pour éteindre le dernier
foyer... celui de la Rencontre." Char, je m'en souviens,
avait mis un R majuscule à rencontre. C'est important.
Êtes-vous missionnaire, frère Fabrice, que je ne connais pas
? Si oui, soyez cette Rencontre — Rencontre avec Dieu ou
avec celui qui le représente : le pénitent-moissonneur.
Êtes-vous cela, frère Fabrice ? Je le souhaite.
19mai17 184C98
Dès sa parution cet article a suscité mon intérêt.
Voila deux ans que j’envisage une mission autours du thème
de l’âme. J’ai médité sur le sujet, réalisé un
tract, une affiche, j’ai même planché sur le script d’un
film... Alors quand votre entrée est arrivée je me suis dit
“Génial ! Ttout ce qui me manquait pour m’engager dans
ce projet, je vais le trouver ici”.
Car, à dire vrai, je n’avais pas grand chose à me mettre
sous la dent. À part les quelques citations extraites de La
Révélation d’Arès et votre enseignement qui
présentent l’âme comme le vrai corps de
l’homme (Rév d’Arès 17/3) et le “produit du Bien
accompli”, je me suis rendu compte que je n'en savais rien
ou que j'en savais trop peu sur sa nature, son étendue, ses
propriétés, son fonctionnement, sa vie intrinsèque... pour
nourrir un vaste projet sur ce thème.
Et pourtant ! Si il y a bien une révélation à l’intérieur de
La Révélation d’Arès c’est bien celle-là : la
découverte que l’âme est différente de l’esprit ou
des sentiments intérieurs avec quoi on la confond trop
souvent, et qu’elle est le produit d’un existentialisme
tourné vers le Bien, indépendant de ce à quoi l’on
croit.
C’est donc in fine, sur la pénitence que j’avais
orienté ce projet de mission, en prenant comme accroche la
citation de la Parole précitée (17/3), avec en
exergue : “L'âme, découvrez ce qui la fait naître,
ce qui la fait vivre : la pénitence !”
Et puis à la lecture de votre article, patatra! Voilà que
vous nous dites que tout ce que vous savez sur l’âme
tient en quelques lignes et ces quelques lignes me ramèneNT
peu ou prou à mon point de départ : La pénitence
et son existentialisme actif. J'ai quand même ressorti ce
projet de mes cartons. J’en ai profité pour remanier les
couleurs de ma composition mais à part quelques fioritures
ajoutées pour la circonstance, je n'ai pas modifié sa
composition. Et je me dis que si dans Sa Sagesse, le Père ne
nous en dit pas plus sur un sujet aussi capital, c’est que
ces deux leçons à elle seules sont déjà énormes et prendront
un certain temps à se répandre et à être assimilée par
l’humanité.
Il y a probablement aussi dans cette retenue de la part du
Créateur, une volonté d’éviter les bruits de bouches
(Rév d’Arès ii/15), les élucubrations des docteurs
(3/5) et les épanchements mystiques devant quelque
chose qui, comme la Mer qu’on trouve sur les Hauteurs n’est
pas d’une nature connue de l’homme (20/4). Mais il
y a aussi paradoxalement dans ces silence et retenue, une
puissante invitation à la découverte, à l’aventure, au
voyage et tout ce que cela implique dans l’accomplissement
de la Parole : dresser un cap, se donner les moyens de son
voyage, prendre des risques et assumer jusqu’au bout ce que
l’on entreprend au Nom de Dieu. L'image du vaisseau
et de sa voile dans La Révélation d'Arès
pour allégoriser l'âme, nous plonge d'emblée
intérieurement dans un monde où s'est déployé notre
imaginaire et pour certains d'entre nous, dans ce lieu
secret où se sont lovés nos rêves d'enfant. C'est un monde
que l'on visite sans paroles, au sein duquel on se laisse
porter par ce qui souffle en silence dans nos poitrines
[Rév d'Arès 28/6].
L’âme, “terra incognita” ! L’image de rejoindre la
Flotte céleste (17/4), sans vraiment savoir à quoi
cela correspondait vraiment, a puissamment boosté ma pénitence
dans les premiers temps de ma conversion et continue
aujourd’hui encore de saisir mon cœur et de nourrir mon
élan, mon feu pour Dieu. Il y a quelque chose de
cosmique là-dedans qui me retourne le cerveau et me gonfle
de courage à chaque fois que ce passage s'invite dans mes
pensées ou ma prière.
Si l’âme est mon vrai corps que je dois
concevoir, construire et achever comme le charpentier
le ferait d’un navire (Rév d'Arès veillées 17 et 18),
alors je me dis que l’âme est aussi ce livre que
le Père m’invite à ouvrir et à écrire l’œil ouvert
(i/10-11) à la Lumière de Sa Parole.
Heureux sont-ils à cause de leur vertu car ils
connaîtront Dieu, chante La Révélation d’Arès
(28/15).
“La vertu c’est Dieu en soi” nous avez-vous enseigné
(article “Vertu" du Pèlerin d’Arès 1990 qui complète bien
cet article). C’est donc bien que cet “inconnu” dont on se
sait presque rien aujourd’hui, peut se laisser approcher,
découvrir et connaître ? Mais alors comment décrire ces
choses pour lesquelles notre langage n’a pas de mots ? Je
gage que les générations futures sauront s’approcher de ce
domaine en gardant toute la prudence de mots nécessaire pour
ne pas déflorer ou dénaturer ce long voyage qui doit garder
sa part d’inconnu pour permettre à l’homme de se tenir
debout face à l’entière responsabilité de ses choix. "Dieu
veut que nul n’échappe au libre arbitre, au pesage de ses
pensées, à ses responsabilités, aux réévaluations et choix
déchirants", "en l’homme qui sert Dieu le libre arbitre fait
appel au créateur, pour qu’il recrée le monde." (article
"Raminagrobis", p.274 Le Pèlerin d’Arès 1990).
«L’incertitude est libératrice» ai-je lu dans une de vos
réponses au précédent article. À trop vouloir décrire Dieu,
à trop vouloir combler ses silences et baliser les sentiers
d’ascension, la religion a tué et momifié
la Vie spirituelle en la réduisant à des dogmes
creux et des rites inconsistants. Pire peut-être, le
rationalisme qui triomphe aujourd’hui, nous enferme peu à
peu dans un monde où la notion même de vie spirituelle telle
que nous l’entendons, c’est-à-dire la vie de l’âme
et non la vie de l’esprit, est absente, déclarée
nulle et non avenue. Là est le vrai danger et l’enjeu que
notre mission doit relever à mon sens : incarner et rappeler
vaille que vaille, que l’homme n’est pas qu’un animal
pensant mais Image du Père de l’Univers
(12/4) et que l’universel, la notion d’Universel,
si chère aux têtes pensantes des "Lumières» du 18ème
siècle", ne peut ni se laisser enfermer dans ce que la
raison étroite de l’homme peut concevoir, ni faire l’impasse
sur cette part inconnue ou méconnue de nous, cette part du
Tout-Autre qui recèle de vraies forces actives capables de
se mêler à nos vies et même de les changer (Rév d’Arès
30/11) : l’amour comme force sociale, le pardon
comme force de paix, l’écoute fraternelle comme
agent de guérison, la liberté comme de chercher et
de créer comme indispensable à toute évolution... autant de
forces qui engendrent et font vivre l’âme dans
l’homme quand elles visent le Bien. Alors l’âme,
un bon thème de mission finalement ?
Poursuivant ma réflexion sur l'évolution de notre monde,
j’ai rassemblé dans mes carnets comme Abel B. de
Bretagne-ouest (184c68) les quelques phrases clés qui
évoquent dans ce fil, ce que vous nommez "votre prise de
conscience" par rapport au "politique". J’en ai ajouté
quelques autres qui signent ce tournant dans votre pensée,
que je crois majeur et déterminant pour la suite de notre
mouvement. J’en ai retenu une qui ne cesse d’habiter mes
pensées : "Ce sera dur. Il n'y a rien à attendre des
princes. Nous réussirons avec le temps et par la marge. Je
vois l'avenir politique comme irrémédiablement négatif
(184c81)”. Pourriez-vous si possible (ce blog est public)
approfondir ce que vous entendez par “nous réussirons par la
marge” et ce que cela implique pour la conduite de nos
actions apostoliques et civilisatrices à venir ? D'avance
merci.
Éric D. d'Île de France
Réponse :
"Alors l’âme, un bon thème de mission finalement
?" demandez-vous. Je réponds : C'est un thème mission
possible, comme tout ce que nous enseigne La Révélation
d'Arès, mais un "bon thème de mission", si comme je
le pense vous entendez par là un thème de mission essentiel
? Je réponds non. Non pour une raison très simple : le thème
de mission essentiel, c'est la pénitence. L'âme
est une conséquence automatique de la pénitence,
mais comme l'âme n'existe pas sans pénitence,
c'est bien celle-ci le fond existentiel de notre foi. L'âme vient avec la pénitence comme les
rides avec la vieillesse. On peut faire en sorte que la
viellesse se passe avec le moins de maux, de douleurs, de
faiblesses possible, mais quant aux rides, on n'y peut rien,
elles sont là et tout ce que nous racontent l'Oréal, Yves
Rocher, Nivéa, etc., etc., en nous montrant à la télé des
jeunettes de 18 ans avec une peau du visage lisse comme un
fesse de bébé et un discours parlant à des croulantes de 90
ans (moi je suis un croulant de 88 ans... aë, aïe, aïe)
ridées comme les champs au labour, non, rien n'y peut rien !
C'est pourquoi je me préoccupe très peu de mon âme
comme je me préoccupe très peu de mes rides, parce que même
si je m'en préoccupais je ne saurais comment elle est, mon âme,
de toute façon, immensurable, sans forme, aussi
petite qu'un dé à coudre que grande jusqu'à l'infini,
impesable, incolore, etc., mais par contre j'ai la maîtrise
de ma pénitence et je m'en occupe beaucoup. On ne
m'a jamais vu ou entendu m'étendre et moins encore
m'appesantir sur le sujet de l'âme. Sois pénitent
et tu auras un âme, et même si tu ne sais pas que
tu auras une âme, sois pénitent, car elle
existera, quel que soit l'avion, la montgolfière, le
dirigeable, l'hélicoptère ou l'oiseau que tu prendras pour
l'au-deà, tu l'auras et tu n'auras pas le choix de ce que ce
sera. Tu peux seulement supposer que plus forte et profonde
sera ta pénitence, plus forte sera la force
ascensionnelle, plus profondément dans la Lumière tu
entreras.
Ceci dit, j'aime beaucoup votre affiche. Je l'appelle
"L'Âme, la Voile du Salut".
19mai19 184C99
Cher frère Michel,
Dans votre réponse184C89, vous écrivez : "L'âme ne semble
pas servir à grande chose tant que nous vivons dans la
chair. Il est toutefois possible que mon esprit grossier ne
voie pas son utilité ici-bas. C'est en tout cas surtout (et
peut-être uniquement) à la mort que l'âme, en
prenant son essor, montre qu'elle porte de Dieu l'image
et ressemblance d'Éternité."
Il me semble pourtant que vous expliquiez autrefois une
certain synergie entre les trois composants de l'être humain
complet. Et qu'au niveau de la pénitence, cette
dernière fortifiait l'âme, laquelle devenait à son
tour une force pour l'ascension.
De ce point de vue, elle servirait donc tout de même à
quelque chose, et quelque chose d'assez important.
Pouvez-vous réexpliquer cela ?
Denis H. du Maine et Loire
Réponse :
Dans ma réponse à Claude M. 184C96 je m'étends un peu sur la
caverne de Platon. Je trouve intéressante cette allégorie
que Platon mit dans son livre "La République". Mais Platon
lui-même ? Comment était-il ? Petit ou grand ? Beau ou
laid ? Ses yeux étaient-ils noirs, marrons, ambre, bleus,
verts ? Avait-il une voix de stentor ou un filet de voix
fluet, une voix de crécelle ? Les cheveux blonds, chatains,
noirs... ou chauve ? Avait-il des boutons et des vergetures,
la lèvre inférieure pendante, le menton en galoche... ou pas
de menton ? Une peau de bébé? Eh bien, je m'en moque
complètement. Pour moi une seule chose compte, c'est qu'il y
eut un homme qui s'appela Platon et qui encore aujourd'hui
enrichit l'esprit des humains.
Pareil pour mon âme. Tout ce qui me réjouira c'est
que j'en aie une. Pour cela je fais pénitence.
Faites comme moi... Que dis-je ? Faites mieux que moi, frère
Denis, soyez un puissant pénitent, un modèle d'amour,
de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre
de préjugés, et vous monterez dans l'au-delà plus haut que
moi et plus vite. Moi, j'aurai sûrement besoin qu'on fasse
mortification pour moi. Je suis un pénitent qui
rame.
La réalité de l'âme est probablement la moins
saisissable des vérités. C'est comme Dieu Lui-même. Que
puis-je saisir de ce qu'est Dieu ? Pas grand chose, sauf son
prodigieux Livre qu'il me dicta en 1977, il y aura
quarante ans cet automne.
Mais soyez quand même remercié pour ce commentaire, frère
Denis.
20mai17 184C100
Bonjour Frère michel,
Peu connu du public francophone, Lorber est un petit
musicien de Graz, à qui il arrive le 15 mars 1840 une
aventure exceptionnelle. Il est témoin d'un phénomène qui le
rend perplexe. Il entend une voix dans la région du cœur qui
lui dit : "Prends ta plume et écris !"
Après avoir couché sur le papier ce qui lui fut dicté en
cette journée mémorable, il comprit qu'une mission
surnaturelle lui était confiée et qu'elle était incompatible
avec la charge du théâtre de Trieste. Il refuse alors la vie
mondaine et vivra donc inconnu, dans l'ombre, et
journellement la "voix" lui dictera sans interruption
plusieurs heures et ceci jusqu'à sa mort en 1864.
Dans le "Grand Évangile de Jean" (11 tomes), Révélations du
Christ, qui relate la vie de Jésus à la fin de son parcours
terrestre,il y a souvent des passages qui parlent de l'âme.
Voici un extrait du Grand Évangile de Jean X/21
Le seigneur:
Tout ce que la terre contient, depuis son noyau central
jusqu'aux régions les plus élevées de l'air, est fait de
substance d'âme, mais, jusqu'à un certain
moment prévu pour leur dissolution, les enveloppes
présentent une consistance plus ou moins dure et variant
à l'infini, conséquemment à un jugement plus ou moins
sévère.C'est pourquoi, en ce monde, l'œil de chair de
l'homme et ses sentiments les perçoivent comme de la
matière inerte allant de la plus grande dureté à la
fluidité la plus extrême.On peut classer dans cette
catégorie toutes les sortes de pierres, les minéraux,
les différentes sortes de terre, l'eau, l'air et toutes
les substances qu'il contient et qui n'ont pas encore
été liées. Vient ensuite toute la flore aquatique et
terrestre, ainsi que ses états intermédiaires avec la
faune. Dans ce dernier règne, le jugement apparaît comme
étant plus clément, et la substance d'âme se
trouve déjà dans une période de séparation plus avancée
qu'elle ne l'était auparavant, dans un état de jugement
plus sévère. Dans ce second règne, la disjonction et la
formation individuelles en vue de l'évolution, plutôt
emmêlées de façon chaotique jusque là, présentent de
l'intelligence de la substance d'âme et
également une grande diversité.Toutefois, comme la
substance d'âme vient d'être soumise, à cause
de cette formation de l'intelligence, à une disjonction
particulièrement importante, elle doit, au cours du
troisième règne des animaux, qui est encore bien plus
varié, être amenée à une unité plus complète, afin
d'acquérir une intelligence individuelle claire et plus
libre. Dans ce but, d'innombrables particules de
substance d'âme de petits animaux de nature et
d'espèces différentes se réunissent pour former une âme
d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver
plus gros ou d'un insecte. À leur tour, d'innombrables âmes
d'insectes, dès qu'elles se sont débarrassées de leurs
enveloppes, se réunissent en une âme d'animal
plus grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi de
suite, jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux
parfaits, en partie sauvages et en partie d'un naturel
débonnaire. De la dernière unification de ces âmes
d'animaux, enfin naissent les âmes d'hommes
bien pourvues de toutes sortes de capacités de
l'intelligence.
Fin de l'extrait.
Cette explication est compatible avec les écrits de La
Révélation d'Arès. Il faut y reconnaitre la sagesse
du Créateur.
Je vous embrasse fraternellement.
Philippe G. près de Rouen
Réponse :
Quelle émotion pour moi ! Je trouve dans ma boîte de
réception un commentaire de mon frère Philippe de Normandie.
Ma joie de voir votre nom au bas d'un commentaire dépasse de
très loin l'intérêt que je porte à votre citation de Jakob
Lorber. J'ai plein respect pour cet homme-là, mais je ne
suis pas du tout d'accord avec vous, je ne crois pas du tout
que son "Grand Évangile de Jean" soit "compatible avec les
écrits de La Révélation d'Arès." On m'offrit à la fin des années 70 ou au début des
années 80 l'ouvrage de Jakob Lorber. Je n'y trouvais pas
grand chose qui me parût rappeler La Révélation d'Arès
et je ne l'ai pas conservé, car, faute de place dans ma
bibliothèque depuis mon déménagement d'Arès à Bordeaux, je
n'ai emporté que les livres qui me paraissent utiles. Je
vous dis cela, frère Philippe, tout en respectant la foi que
vous mettez dans l'œuvre de Lober, car ce n'est pas ce qu'on
croit mais ce qu'on fait de bien qui nous sauve et si vous
êtes un bon pénitent, vous serez sans mal plus
justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Je
vous aperçois au Pèlerinage depuis quelques années et je
vous apercevrai sans doute encore cette année 2017
Jakob Lorber écrit : "D'innombrables particules de substance
d'âme de petits animaux de nature et d'espèces
différentes se réunissent pour former une âme
d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver plus
gros ou d'un insecte. À leur tour, d'innombrables âmes
d'insectes, dès qu'elles se sont débarrassées de leurs
enveloppes, se réunissent en une âme d'animal plus
grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi de suite,
jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux parfaits, en
partie sauvages et en partie d'un naturel débonnaire. De la
dernière unification de ces âmes d'animaux, enfin
naissent les âmes d'hommes bien pourvues de toutes
sortes de capacités de l'intelligence." Cette description...
comme dire ? physiologique, de l'âme, vue comme
une "substance" de formation entomo-zoo-anthropologique ne
correspond pas du tout à ce qu'en dit La Révélation
d'Arès. Il ne peut pas s'agir de la même chose. L'âme
dont parle la Parole d'Arès est une autre vie infinie
qu'il (l'homme) bâtit comme un vaisseau pour prendre le
large (17/3), c'est une force ascensionnelle, une
force d'évasion, de retour vers le Père génésiaque, que
chaque pénitent acquiert par l'accomplissement
du Bien. Il se peut que je lise mal, mais je ne vois
aucune ressemblance avec l'âme dont parle Jakob Lorber. Il
faut dire que le mot est utilisé dans toutes les langues
avec beaucoup de sens différents. Les humains en recherche
sont comme des affamés devant la soupe populaire. Ils ne se
préoccupent pas trop de ce qu'il y a dans la soupe. Comme
ils ont faim, ils avalent à peu près tout.
Merci pour ce commentaire, de toute façon, mon frère
Philippe.
20mai17 184C101
Frère Michel, bonjour.
C'était un humoriste,un humaniste, un aimant, Michel Colucci
dit Coluche !
Quinze jours avant sa mort à Cannes où je vivais alors, un
jour, je vis une voiture genre limousine Boulevard Carnot.
Je reconnus Coluche et je criais : "Coluche !" Le véhicule
stoppa, je m'approchais de la fenêtre, le regardais et lui
dis: "Tu es Coluche !?" "Ouais," me dit-il. Je tendais la
main et il me tendis la sienne et me la serra. Je fût frappé
par son regard d'une incroyable profondeur, c'est comme si
je voyais l'image et ressemblance du Père en lui.
Le jour de sa mort, me promenant sur la croisette en moto,
vers 14 heure, je vis Coluche prendre sa moto, sortir d'une
plage privée, et je me mis à le suivre, je souhaitais parler
avec lui. Je le suivis un peu et me dis: Je sais à présent à
quelle plage le trouver, je reviendrai. Et quelques heures
après j'appris son décès.
J'ai trouvé la vidéo en lien, Coluche disait haut et fort se
que beaucoup pensent mais n'ont pas le courage de dire. Bien
que critiqué pour son côté vulgaire, il avait un grand cœur,
il avait un souci pour son prochain, les restos du
cœur dont il est l'initiateur devaient fonctionner en
permanence c'est tous les jours qu'il y a gaspillage de
nourritures pouvant être redistribuer (il créa de l'emploi)
et non certain mois de l'année, l'association a été
récupérée par le système. Il avait un projet de lutte contre
le chômage dont nous ne saurons rien, car sa mort survient
quelques mois avant.
Quand on écoute cette vidéo (6.30 mn) ou vois qu'il avait
bien réfléchi sur la question du système politique et qu'il
aspirait à autre chose pas que pour lui, mais pour tout le
monde. Je trouve ce documentaire intéressant.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Coluche simplifiat un peu trop le problème que pose la
politique et il en parlait en caricaturiste, mais il est
vrai qu'il portait sur les politiciens un mépris en grande
partie justifié. Mais je crois qu'il n'était pas le seul et
qu'aujourd'hui très nombreux sont les citoyens des
démocraties qui rejettent politique et politiciens et
espèrent une autre organisation de la société.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.
21mai17 184C102
Chaque homme est obsédé par l'idée grossière qu'il a raison
et que le monde a tort. On accuse la politique, mais le mal
vient de plus loin, il vient de ce que l'homme se prend pour
Dieu à tel point que, même s'il ne prononce plus le nom de
Dieu, mot pour lequel il n'a plus que du dédain, il croit
encore en la puissance supérieure de l'esprit. Il ne voit
pas, malheureusement, que l'Histoire n'est qu'une chaîne de
catastrophes, de malheurs, de cruautés, d'erreurs, mais qui
ne sont pas inconscients parce que, comme ça s'est fait pour
Jésus, les puissants condamnent ce qui menace leurs
positions de chefs.
C'est pourquoi vous, frère Michel Potay, vous êtes crucifié
sur la croix du silence, du mépris, de l'oubli, parce que
vous ne tombez plus sous le coup de la loi qui, comme au
temps des rois, vous aurait envoyé au bûcher de fagots, mais
on vous envoie sans loi ni tribunal au bûcher du silence, la
mort médiatique. Encore heureux que l'Internet soit devenu
international et qu'il ne soit plus possible (du moins pour
le moment) de vous empêcher d'exprimer votre enseignement
par le blog michelpotayblog.net. Le résultat est bizarre,
car vous avez quand même réuni autour de vous une église de
fidèles — les Pèlerins d'Arès —, plus importante qu'il ne
paraît (j'en suis, même si vous ne me connaissez pas), de
gens qui ont pris le sentier de la libération spirituelle,
libération de la religion et du péché (c'est le Fond
de votre foi) auxquels vous assimilez la politique, le
penser correct, et les journalistes qui inévitablement
rencontrent vos missionnaires obéissent à n'en pas douter à
une consigne générale, peut-être même universelle : Silence
total sur La Révélation d'Arès et ses fidèles !
Et à cause de ça, je suis obsédé par l'idée débilitante que
l'humanité se meurt (ce que doit être le péché des
péchés [Rév d'Arès 38/2]). Tout montre son
dépérissement, sa dégradation que rien n'arrête (il faut
être aveugle pour ne pas le voir). Si quelque chose peut
nous sauver, c'est un malheur immense, qui ferait prendre
conscience que l'homme n'est pas un cafard à la recherche de
miettes de pain. Je crois comme vous que M. Macron est
comme MM. Sarkozy et Hollande le commencement de la fin et
je me laisse envahir par l'espoir que cet homme n'empêchera
pas de se faire la ruine du pays, organisée par la
politique, et que les citoyens vont se ressaisir et ils
feront, comme vous l'espérez éclater la nation en parcelles
indépendantes, en fédérations de petites régions libres.
Peut-être le paroxyton de la fin est-il l'élection de M.
Macron, homme d'apparence d'autant plus brillante qu'il ne
voit pas les vrais problèmes et joue les optimistes de
théâtre. Macron semble notamment aveugle du fait patent que
les citoyens en ont marre des lois, le fait que les media à
force de contrôles sont devenus une médiocratie qui ne dit
plus rien qui reflète la pensée profonde de la nation, et
que nous flottons dans un gaz carbonique d'irréalité
(écoutez Poujadas, fidèle sonnette du pouvoir; il commence à
tinter sur une ville vide et donne mal à la tête comme le CO2).
Tout cela nous fait toucher du doigt nos insuffisances, nos
désordres, nos folies égoïstes et partisanes, nos divisions
qui nous montrent bien que la France n'existe pas, c'est un
agglomérat de tribus auxquelles on va revenir (c'est de cela
que l'Allemagne a peur, mais silence médiatique là-dessus).
J'en viens au commentaire de Philippe G. de Rouen [184C100]
: Admirable citation de l'Évangile de Jean par Jakob Lorber.
Je ne comprends pas que vous ne voyiez "aucune ressemblance"
entre l'âme dont parle La Révélation d'Arès
"avec l'âme dont parle Jakob Lorber". Je trouve comme
Philippe G. que c'est une façon sûrement différentes, mais
étroitement parente, de décrire l'âme. L'âme ne sort
pas du ventre de la mère [Rév d'Arès 17/3], mais de
la vie et la vie est bien dans l'insecte, dans l'animal,
dans l'homme pour finir, et donc l'âme est produit
de la vie.
Martial P.
Réponse :
Vous employez un mot devenu rarissime : paroxyton. Vous avez
étudié le grec, donc. Pour les lecteurs du blog qui
disposent de dictionnaires insuffisants, je rappelle qu'on
appelle, en grerc, paroxyton l'accent de hauteur qui est
aussi l'accent d'intensité mis sur l'avant-dernière syllabe
du mot. Par extension, vous voulez dire par là "avant
dernier" ou pénultième. Il n'est pas impossible, en effet,
que M. Macron annonce une fin prochaine de ce qu'à nos yeux
est encore aujourdh'ui le France. Mais les hommes seront
toujours là ; notre espérance est qu'ils entrent en
pénitence pour construire un monde de Bien.
Ceci dit, frère Martial, que je ne situe pas, merci pour ce
commentaire. Je suis heureux de voir s'exprimer ici un
pèlerin d'Arès qui croit comme moi dans le sauvetage
spirituel de notre humanité par son retour aux petites
unités indépendantes, dans chacune desquelles la pénitence
pourra être beaucoup mieux vécue et donc êre l'outil du
progrès et du bonheur, le véhicule du retour en
Éden, que nous redonne le Père à Arès
Par contre, mon frère, je ne prends pas le diapason du
concert — celui de Philippe G. et de vous-même — autour de
"l'Évangile de Jean" de Jakob Lorber concernant l'âme. Lober
parle d'une âme, mais il ne peut s'agir de l'âme,
du véhicule d'éternité, dont il est question dans La
Révélation d'Arès. Je vais être long, mais je crois
que cela vaut une explication étendue :
Dans mon entrée 184 j'ai écrit : "L'âme est Dieu en
l'homme." Dieu n'est pas fait, comme dit la citation de
Jakob Lorber par Philippe G., "d'innombrables particules de
substance d'âme de petits animaux" formant "une âme
d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver plus
gros ou d'un insecte... d'âmes d'insectes...
débarrassées de leurs enveloppes se réunissant en une âme
d'animal plus grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi
de suite, jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux
parfaits, en partie sauvages et en partie d'un naturel
débonnaire. De la dernière unification de ces âmes
d'animaux, enfin naissent les âmes d'hommes." Ce
que dit ici Jakob Lorber peut être plus ou moins vrai
concernant l'esprit et/ou la chair, mais
certainement pas concernant l'âme Concernant l'âme ce que dit Jakob Lorber est
absolument, intrinsèquement, fondamentalement faux, parce
que "l'âme est Dieu en l'homme", Dieu renaissant
comme image et ressemblance en l'homme, et donc
Dieu Qui n'a jamais été engendré par des vers, des
insectes, des animaux, parce que Dieu n'a ni engendré ni
été engendré, dit le Coran (Sourate "Les
troupeaux, 6/100-101). L'âme n'est pas davantage
engendrée, elle est retour de la Vie en l'homme,
et la Vie n'est pas issue d'une successions de
vies s'engendrant, évoluant, mais elle est la Vie absolue,
immédiate, elle est Dieu revenant en l'homme, non en petits
morceaux, mais en Tout. La Père est la Vie pure,
éternelle et l'âme que fait renaître en soi le pénitent
est une parcelle de Dieu mais cette parcelle a pour nature
l'absolu, elle est parcelle de la Vie absolue,
elle est donc Vie absolue. Cette parcelle descend
de la Vie en l'homme pénitent, elle est
ce fait même que le pénitent retrouve l'image
et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). L'âme ne saurait être au bout d'une sucession
d'étapes ou issue d'une évolution, de l'amibe à l'homme en
passant par toutes les bestioles et plantes possibles. Comme
Dieu ou comme la Vie elle est ou elle n'est pas.
C'est ainsi pour l'âme de la onzième heure
comme pour l'âme de la troisième heure
(Matthieu 20/1-16). C'est là tout le changement
auquel notre changement de vie conduit ; changer sa vie
(Rév d'Arès 30/11) c'est sortir du temps,
entrer dans l'éternité, l'absence de temps du Père
(12/6). Oui, quand j'aime, quand je pardonne,
quand je fais la paix, quand je me donne la peine
de réfléchir selon mon intelligence spirituelle libre
de préjugés, j'arrête le temps. Le temps repart aussitôt
après, parce que je suis chair et péché,
je ne suis pas encore retourné à l'éternité, mais cette
éternité s'est manifestée en moi.
J'ai une montre à mon bras. C'est pour avoir un pont avec le
monde matériel, avec le carbone + l'eau (oui, la chair est
faite de 70 % d'hydrogène2 + oxygène) + minéraux + métaux +
graisses, etc. qu'on trouve dans le protozoaire, le crabe,
l'éléphant ou la chair de l'homme, qui lui n'est plus
seulement chair vivante comme les précédents, mais déjà Tout
Autre Chose. Toutefois, déjà la vie, même celle du prozoaire
ou du crabe, ombre sur terre de la Vie absolue qui
emplit l'Univers, est ou bien un tout immédiat ou
bien n'est pas. Écrasez le crabe, il meurt immédiatement, il
ne passe pas par des étapes intermédiaires entre vie et
mort, mais par contre déjà l'œuf que la maman-crabe dépose
est vivant, immédiatement vivant.
Mettez dans un bocal du carbone, de l'hydrogène, de
l'oxygène, des minéraux, des métaux, des graisses, et
secouez, centrifugez, électrifiez, soufflez dedans, faites
tout ce que vous voudrez, la vie, oui, même la petite vie du
cancrelat, n'y viendra pas. L'idée que les rationalistes se
font de la vie est fausse ; la vie anime la matière, elle
n'est pas la matière... et c'est un mystère. Enfin, c'est
une mystère pour nos tout petits cerveaux, car le cerveau du
rationaliste reste tout petit, son rationalisme ne lui donne
pas la science infuse absolue. Quiconque refuse de
comprendre que la vie est l'ombre de la Vie, même
d'une Vie hypothétique (l'hypothèse ne tue pas
forcément la vérité), de la prémisse de la Vie,
refuse l'évidence sous prétexte qu'on ne voit pas l'évidence
sous le microscope. Il est évident pour qui dépose les
lunettes noires de l'orgueil scientifique que la Vie
absolue, le Tout, le Tout Autre, est autre chose, une
extraordinaire Force ou Puissance
Ce qui m'indispose dans la citation de Jakob Lorber que cite
Philippe G. c'est son côté clairement rationalisant. Jamais
la Parole de Dieu n'est ainsi. Lorber est un écrit sans le
contenu invisible, non écrit, non dit, qui permet à à
l'homme à l'écoute de la Parole ce frémissement de liberté,
ce ressort, cette surabondance de Vrai — pense et
dis comme tu voudras, tu n'empêcheras ni la Vie ni
la Vérité de tout envahir, parce que le bruit a
ses limites, il ne s'etend plus à une courte distance, mais
le silence remplit Tout —. Le texte de Lorber est cherché.
La Parole n'est jamais cherchée. Le Père suggère et évase le
Vrai, Il ne donne pas de loi et dès qu'on tombe sur
une loi on sait que la "révélation" est fausse. Il dit
seulement : Voilà le Bien, c'est la Vie,
voilà le Mal, c'est la non-vie, la mort, suivez le chemin du
Mal au Bien !
Mettez en doute toute explication trop longue. La Pensée
dans la Parole ne s'étend pas. Elle est. Trop de mouvement,
de marche, d'extension de la pensée est imméditament
suspect. La Vie est Vie, mouvement,
marche, extension concentrés, immédiats, absolus. L'Univers
est vivant en cela qu'il brille de milliards de centrales
nucléaires (les étoiles), grouille de milliards de corps
célestes en mouvement, remet sans cesse tout en question.
L'homme n'aura pas fini d'expliquer ce qu'il voit que déjà
ce qu'il voit aura changé : Le Créateur révèle : Si je
dis : "L'air qui était léger est à présent lourd !" le
navire comme le cerf tombe dans le ravin (Rév d'Arès
xvi/11). La mécanique newtonienne, la gravitation, la
relativité einsteinienne ne sont que des phases (pas des
étapes, car l'étape a rapport au temps) de la Vie,
du Père, de son Univers et si de tels changements
nous paraissent impossibles, c'est seulement parce que le temps
où nous a plongés le péché nous fait voir
les choses d'une façon si rétrécie que tout nous paraît
lointain, donc impossible. Pauvre de nous !
22mai17 184C103
Je trouve ce matin sur mon fil facebook un article publié le
16 mai dernier sur un blog internet "Chrétiens dans la Cité"
(tenu par Denis Sureau qui se présente comme éditeur et
théologien), qui rapportent des propos de Emmanuel Macron
sur la foi et la laïcité glanés dans des interviews qu'il a
données notamment au magazine "la Vie" (je n'ai pas retrouvé
les articles sources en question).
Nous ne connaissons pas cet homme, aussi je crois important
de s'informer sur ce qu'il pense dans ce domaine. Ses propos
sont plutôt rassurants pour notre mission puisqu'il déclare
: "Chacun, en France, a le droit de croire dans le Dieu
qu’il s’est choisi, ou de ne pas y croire, ou de ne plus y
croire. Chacun a le droit de le dire et de le manifester, y
compris en dehors de son domicile ou des lieux purement
privés ".
Cela vient tempérer les propos rapportés dans l'article que
je vous ai envoyé précédemment où il se prononçait en faveur
du "démantèlement des associations contraires aux lois de la
République" ou quelque chose comme ça. Reste un point sur
lequel "je tique" comme je m'en explique ici : [...]
Cet homme est jeune, intelligent, très habile politiquement
parlant. J'espère que ses paroles se vérifieront dans les
actes. Car il reste un point sur lequel je tique : c'est
quand il parle de la "vocation universelle" de la France et
qu'il choisit de se rendre en début de campagne électorale à
la basilique de Saint-Denis (haut lieu du christianisme
d’Église et nécropole des Rois de France depuis l'ère
mérovingienne).
J'espère que cela ne cache pas une tentative plus subtile de
ramener les gens de foi et d'espérance dans le giron des
religions et d'étouffer dans l’œuf le grand mouvement de
libération spirituelle ouvert par La Révélation d'Arès. Éric D. d'Île de France
Réponse :
Un grand merci, mon frère Éric, de nous tenir au courant des
propos, certains rassurants, d'autres ambigus, tenus par
Emmanuel Macron à propos des religions.
Il est encore trop tôt pour se faire une idée exacte du
positionnement politique d'Emmanuel Macron vis-à-vis des
religions et des autres gens de foi.. On m'a dit qu'il avait
été un assidu des cours de Paul Ricœur, pour lequel il
aurait eu une admiration particulière. Cela m'étonne un peu,
parce que Macron n'avait encore que 27 ans quand Ricœur
mourut à 92 ans en 2005 et je pense que Ricœur n'enseignait
plus depuis longtemps déjà. Comment Macron put-il l'avoir
comme professeur ? Admettons que l'information soit vraie.
Paul Ricœur était protestant, il se situait à la croisée de
trois grandes traditions philosophiques : l'existentialisme,
la phénoménologie (Edmund Husserl) et son ouverture vers
l'herméneutique, et la philosophie analytique. Cela a pu
ouvrir considérablement l'esprit d'Emmanuel Macron. Il est
en effet possible qu'il soit d'un fond particulièrement
tolérant.
22mai17 184C104 Créer, ranimer l’âme
par la pénitence est le message simple, beau et
puissant de cette entrée 184.
Je m’interroge toutefois : Pourquoi cette entrée ne
fait-elle qu’une seule fois [184C92] et rapidement en
passant, mention des Piliers de la Pénitence
révélés par Jésus ?
Je crois avoir compris qu’après avoir partagé avec
l’assemblée les Piliers de la Pénitence, vous
avez remarqué que beaucoup de pénitents
débutants risquaient de délaisser La Révélation
d’Arès et de se perdre dans le formalisme d’une
méthodologie mal comprise; et c’est pourquoi les Piliers
de la Pénitence furent quelque peu délaissés.
Je pense comprendre qu’avant de rentrer dans le détail des
Piliers de la Pénitence, il est essentiel et
fondamental de comprendre, expérimenter et vivre la pénitence,
et que ce n’est qu’à partir de cette expérience de
vie, que les Piliers de la Pénitence peuvent
aider à avancer et approfondir. Mais avant ils risquent
fort de jeter dans la confusion et la complexité néfastes.
Cependant l’assemblée n’est-elle pas prête
maintenant ?
Cela m’amène à une deuxième question liée, celle de
l’expérience spirituelle, qui est à la fois indicible mais
centrale. De même que des musiciens chevronnés ou de
grands sportifs sont très à l’écoute de leurs sensations
intérieures dont les subtilités et la maîtrise sont
essentielles au progrès de leur art ou de leur
performance, la vie spirituelle du pénitent est
riche d’une vie intérieure précise et de ressentis
spécifiques.
La Parole nous dit que nous ne pouvons pas savoir qui,
même pas nous-mêmes, possède ou pas une âme. Et
je trouve étonnant que la possession d’une âme
ne puisse pas engendrer des conséquences de sa présence.
Plusieurs fois dans cette entrée, vous avez, ainsi que
quelques commentateurs, mentionné des ressentis précis de
la présence de diverses âmes autour de vous,
notamment dans les prières nocturnes. Pour ma part je n’ai
jamais rien ressenti qui ressemble à cela; j’ai juste eu
des expériences mystiques d’union au Tout, dont je pense
qu’elles manifestent juste une certaine disposition
d’esprit et n’ont sans doute rien à voir avec le fait
d’être plus ou moins (ou pas du tout) pénitent.
Y a-t-il ou n'y a -t-il pas, une leçon spirituelle à tirer
de certaines expériences surnaturelles ? Par exemple cette
vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=4XwPjNXOeqU#
Elle montre un homme, Nicolas Fraisse, étudié depuis dix
ans par des scientifiques, et qui semble très fréquemment
quitter son corps et être capable de “percevoir”, ou
plutôt de communier avec un lieu et ce qui s’y passe. Mais
tout comme la mystique, cela ne semble pas du tout lié à
la pénitence, plus à des dispositions
inégalement réparties entre les humains.
Est-ce que le fait de progresser dans la pénitence
aurait pour conséquence de ressentir l’invisible (âmes,
défunts, anges) ? Et est-il temps d’enseigner à
mettre en pratique les Piliers de la Pénitence pour nous
construire des âmes belles, bonnes et fortes ?
Jérôme H. de Montréal
Réponse :
Mon frère Jérôme, les Piliers de la Pénitence ont été
publiés dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel (n°1/1978,
n°2/1978, n°3/1978). C'est 'un enseignement venu
de Jésus me parlant non comme Messager de Dieu, mais comme
personne prophétique me donnant ses conseils. J'en avais
bien besoin à l'époque car je sortais de la religion,
j'étais moulé aux us et coutumes de mon Église Orthodoxe. Je
n'aurais pas dû les publier, parce que ces conseils
s'adressaient à moi, ne constituaient pas une révélation de
statut sublime et universel au même titre que La
Révélation d'Arès. Donc, rien à voir en importance
avec Celle-ci.
Toutefois, il est loisible à toute personne le désirant de
se référer aux Piliers de la Pénitence, de les pratiquer à
titre personnel, mais cela n'a rien d'obligatoire pour un
Pèlerin d'Arès. Pour un Pèlerin d'Arès c'est se conformer à
La Révélation d'Arès qui est fondamental.
Tout prophète — Jésus est un prophète — peut
donner des conseils fondés sur sa propre pratique aux
personnes qui les lui demandent. Ainsi, à ceux qui ne savent
pas comment prier par exemple, et qui me demandent quelqus
conseils, j'explique et montre comment je prie moi-même,
mais je commence toujours par leur dire ceci : "La
vraie-piété est libre dans ses formes. Ni Jésus
voilà deux mille ans ni La Révélation d'Arès en
1974-77 ne nous enseignent à prier, sauf Notre Père
(Matthieu 6/9-13, Luc 11/2-4) et Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4), parce que la vraie
piété n'est pas réciter, mais accomplir (35/6).
On ne sait d'ailleurs pas comment Jésus priait ; il
recommendait de s'isoler dans sa chambre (ou resserre)
et de prier dans le secret (Matthieu 6/6), c'est
tout. La prière que je vais vous montrer ici est la mienne,
rien de plus ; elle ne s'impose à personne. Vous pouvez
avoir la vôtre comme vous l'entendez." Pas plus que je n'enseigne
à prier au sens d'enseignement fondamental, je
n'enseigne les Piliers de la Pénitence.
Au cours des années je me suis rendu compte, ainsi que vous
le rappelez dans votre commentaire, que pour certains de mes
frères et sœurs Pèlerins d'Arès (pas nécessairement des
"pénitents débutants") les Piliers de la Pénitence passaient
avant La Révélation d'Arès, d'une part. C'était
alarmant. D'autre part, la façon dont les Piliers de la
Pénitence étaient compris, interprétés, pratiqués, variait
considérablement selon que le pénitent était
d'origine juive, ou d'origine musulmane, ou d'origine athée,
ou d"origine protestante, etc. Je compris que les Piliers de
la Pénitence n'étaient qu'un modus operandi variable en
fonction des dispositions culturelles et qu'il fallait
recentrer l'enseignement fondamental sur une seule
chose : la pénitence, car on peut ne pas pratiquer
les Piliers de la Pénitence et être un très bon Pèlerin
d'Arès, mais on doit absolument, pour être un Pèlerin
d'Arès, aimer tous les hommes sans distinction,
l'ennemi compris (Matthieu 5/44-45), pardonner
toutes les offenses, faire la paix avec tout le
monde, réfléchir et parler avec l'intelligence
spirituelle libre de tous préjugés autant qu'avec
l'intelligence intellectuelle. C'est le seul moyen de ne pas
créer de religion. Par contre, fixer la vie pieuse et la
prière dans des formes déterminées, fixer le modus operandi
donc, c'est amorcer une religion. Voilà pourquoi je
n'enseignerai jamais les Piliers de la Pénitence.
22mai17 184C105
Enfin, quand même, un grand pénitent a une âme
beaucoup plus grande et forte qu'un pénitent
débutant qui commence seulement à s'essayer à aimer
et pardonner.
L'âme peut avoir plusieurs tailles !
Marcel T. de Dijon
Réponse :
Relisez ce que j'ai écrit hier à Martial P. (184C102) !
Relisez la parabole des Ouvriers à la Vigne (Matthieu
20/1-16) : l'Ouvrier de la onzième heure reçoit le
même saliare que l'ouvrier de la première heure ! Les
premiers seront les derniers et les derniers les premiers.
Il n'existe pas de hiérarchie d'âmes.
Vous êtes sauvé ou vous ne l'êtes pas. Pas de situation
intermédiaires. La Révélation d'Arès parle, dans sa Veillée 33, des
âmes qui ont des difficultés à s'élever et que la mortification
des vivants entiers (chair, esprit et âme 17/7)
peut aider à entrer dans la Lumière, mais la Parole ne parle
nulle part de purgatoire qui serait réservé, selon l'Église
Catholique, à des âmes pas suffisamment formées
pour le paradis.
L'idée du purgatoire est une pure et typique élucubration
théologique ! Au reste et au passage, notons que La
Révélation d'Arès ne parle pas non plus de paradis.
Si cela vous intéresse, à titre purement documentaire,
sachez que l'idée farfelue qu'il existerait un purgatoire
n'a pas de fondement scripturaire :
Dans l'Ancien Testament il n'existe pas de doctrine de
l'au-delà. C'est un sujet imprécis et confus. Les Hébreux
n'avaient pas de notion claire de ce qui arrivait aux âmes
dans l'au-delà. Le séjour des morts en général, tant pour
les justes que pour les impies, était uniformément appelé le
chéol ou scheôl. En gros, la mort des justes est une réunion,
dans la paix et le repos, à leurs pères et à leur peuple
(Genèse 15/15). Le châtiment réservé aux criminels
est seulement la séparation d'avec leur peuple. On
ne peut trouver dans le chéol ou scheôl une forme primitive
de la croyance au purgatoire. Le dogme catholique du
purgatoire éveille l'idée d'un état intermédiaire entre
celui des élus et celui des réprouvés, mais dans le chéol,
justes et réprouvés sont enfermés plus ou moins à la même
enseigne et, pour les Chrétiens, ils seraient ainsi enfermés
tous ensemble dans l'attente de l'avènement du Christ, mais
là encore c'est pure élucubration. Toujours à titre
informatif, disons que 2Maccabées 12/40-45 est à peu près le
seul texte qui donne une idée un peu moins vague de ce que
croyaient les Juifs de l'époque à propos des défunts. Sans
doute, Judas Machabée a en vue, avant tout, la résurrection
de ses soldats pécheurs, mais il subordonne cette
résurrection à l'expiation, dans l'autre vie, du péché
commis dans le pillage de Jamnia. Ces soldats devaient
ressusciter un jour; autrement la prière pour les morts
serait vaine. Ressuscités, ils auraient part à la récompense
réservée à ceux qui s'endorment dans le Seigneur. Mais
auparavant, ils devaient être libérés de leur péché: c'est
ce résultat que procurait le sacrifice expiatoire offert à
Jérusalem. Tout cela tient du conte de fée...
Dans le Nouveau Testament voilà les points sur lesquels se
sont appuyés les théologiens catholiques pour l'élucubration
du purgatoire :
1° Matthieu 12/31-32 : Tout péché et blasphème sera
remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne
sera pas remis. Et quiconque parlera contre le Fils de
l'homme, cela lui sera remis; mais celui qui parlera
contre l'Esprit-Saint, cela ne lui sera pas remis, ni dans
ce siècle, ni dans le (siècle) à venir.
2° Matthieu 5/25-26 : Mets-toi vite d'accord avec ton
adversaire tandis que tu es en chemin avec lui, de peur
que ton adversaire ne te livre au juge et le juge à
l'appariteur, et que tu ne sois jeté en prison; en vérité,
je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé
la dernière obole.
3° Luc 16/9 : Et moi je vous le dis: Faites-vous des
amis avec l'argent de l'injustice, afin que, lorsqu'il
fera défaut, ils vous reçoivent dans les tentes
éternelles.
4° Matthieu 5/22 : Moi, je vous dis que quiconque se mettra
en colère contre son frère sera justiciable du tribunal; et
quiconque dira à son frère: Raca! sera justiciable du
sanhédrin; et quiconque dira: Fou! sera justiciable envers
la géhenne du feu.
5° Luc 23/42. - Il (le bon larron, crucifié avec Jésus)
dit à Jésus : Souviens-toi de moi quand tu viendras dans
ton règne
6° Actes des apôtres 2/24. : Dieu l'a ressuscité, le
délivrant des douleurs de la mort, parce qu'il était
impossible qu'il fût tenu en son pouvoir.
7° 1Corinthiens 15/29 : Christ a été relevé d'entre les
morts, prmices de deux qui se sont endormis.
8° Phil., II, 10. - "Qu'au nom de Jésus tout genou
fléchisse, au ciel, sur la terre et dans les enfers !"
9° Reste le texte classique sur lequel beaucoup de
théologiens se sont fondés pour affirmer l'existence du
purgatoire, I Corinthiens 3/11-15 : "De fondement (au sens
de fondation de maison) nul n'en peut poser autre que celui
qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ. Que si sur ce
fondement on bâtit avec de l'or, de l'argent des gemmes, du
bois, du foin, de la paille, l'œuvre de chacun deviendra
manifeste : le Jour en effet la montrera car il doit se
révéler dans le feu même qui discernera ce que vaut l'œuvre
de chacun. Si l'œuvre bâtie sur le fondement subsiste,
l'ouvrier recevra un salaire ; si son œuvre est consumée, il
en subira les préjudices, quant à lui il sera sauvé mais
comme à travers le feu."
Peut-être avez-vous eu la patience de lire ces textes sur
lesquels se fonde le purgatoire ? Alors, vous vous
demanderez comment des théologiens ont pu sur de pareils
propos élucubrer le purgatoire. Personne ne peut comprendre.
C'est plus que tiré par les cheveux. C'est nul ; c'est
prudhommesque, divagateur. L'idée de purgatoire ne repose
sur rien. Je me mets à la place de François, le pape, qui
doit bien se demander comment se débarrasser de tels dogmes
fondés sur des rien.
22mai17 184C106
Bonjour, Homme Michel, lol [rire],
Je ne vous appelle pas prophète car nous sommes
tous des prophètes parfois...
Mais vous êtes mon frère humain, de la planète terre,
appartenant à une galaxie spirale comme il en existe des
milliards d'autres et comme le père vous l'a montré lors des
théophanies.
Mais vous n'êtes pas tout seul a avoir fait une nde ou emi
[?] en français.
Dieu vous a confié une mission très lourde tout comme le
Padre Pio qui demandait à Dieu de le rappeler car il était
fatigué des problèmes humains...
Mais une nouvelle ère s'ouvre pour l'humanité, car enfin
nous avons un ministre de l'environnement qui va pouvoir
œuvrer à réconcilier l'homme avec la création et corriger
les erreurs d'Adam...la science pure et dure est à bout de
souffle (Jean-Luc Godard)
Dieu m'a fait le cadeau de pouvoir découvrir et
m'émerveiller devant les merveilles de la nature après une
vie de travail passé dans l'enfer parisien au service de la
musique.
J'habite pour cette année encore la jolie ville de Dieulefit
dans la Drôme (premier département bio de notre beau pays)
et l'année prochaine j'emménagerai à 12 km de Dieulefit dans
une ville dont le nom est la Bégude de Mazenc. Le président
Émile Loubet y avait un petit château qui est maintenant
propriété de la ville.
Vous savez que les petites unités de vie dont vous rêvez
commence à se mettre en place grâce au travail de Pierre
Rabhi un autre prophète.
Pierre Rabhi se défini comme paysan écrivain.
Vous devriez le lire et le rencontrer.
Je vous embrasse affectueusement
Patrick R. (autrefois en Ile de France) dans la Drôme.
Réponse :
Mon père avait fait, je crois, son service militaire avec
Henri Goubert, qui deviendrait maire de La Bégude de Mazenc
où vous allez habiter. En tout cas, ils se connaissaient
bien. Je connais Dieulefit pour y être passé maintes fois
quand il n'y avait encore que la Nationale 7 entre Lyon et
Marseille, avant l'autoroute. Ceci dit, je me souviens de
vous.
Il n'est pas beaucoup question d'âme dans votre
commentaire.
Mais vous me recommandez de rencontrer Pierre Rabhi. Je
souhaite moi-même cette rencontre depuis plus de trente ans.
À l'âge de 16 ans, à Oran, Pierre Rabhi se convertit au
christianisme et adopta le prénom Pierre. Fâché avec son
père de sang pour s'être converti, puis fâché avec son père
d'adoption, il a toujours déclaré depuis qu'il ne se sentait
plus lié à une religion et qu'il élargissait sa réflexion
spirituelle. Cet élargissement est exactement ce que
prescrit La Révélation d'Arès. J'ai donc toujours
pensé que cet homme, par surcroît admirable par d'autres
côtés, était entré naturellement dans le droit fil de La
Révélation d'Arès, alors que moi je n'y étais entré
que contraint par l'évenement surnaturel d'Arès. Je
considérais ainsi Pierre Rabhi comme un frère ayant plus de
mérites que moi. Je lui ai écrit dans les années 80, il ne
répondit pas. Je lui écrivit plus tard à deux ou trois
reprises j'usqu'en 2000 ou 2002. Il ne me répondit jamais.
Des frères et des sœurs qui assistèrent à ses conférences
lui parlèrent de La Révélation d'Arès et de moi,
il fit "comme s'il n'entendait pas", me rapporta un de mes
frères. Il a une volonté de silence vis-à-vis de moi. Je n'y
peux rien. Je respecte son silence, quoique j'en ignore la
raison. Il faut dire que tant de bobards et méchancetés ont
circulé àmon sujet...