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23 mars 2017 (0183) Certitude de l'incertitude |
La
Révélation d'Arès ne fonde pas de religion ; elle
demande à l'humain de se penser autrement. Le 18 mars le peloton des jeunes missionnaires
de Bordeaux a fait cercle autour de moi à "L'Eau Forte", rue
Montbazon. Nous parlons de points d'apostolat, quand entre, venant
de la rue, un scandalisé* (Rév d'Arès 28/3-4). Je
l'invite à s'asseoir parmi nous. Aussitôt il me fustige. J'écoute
avec une attention fraternelle cet objecteur, en qui je vois le
Français railleur et aporétique que rencontre la mission dans la
rue tous les jours. Sorte de Candide à l'envers, après son débit
de sarcasmes, que nous lui pardonnons sans hésiter, il nous donne
l'occasion d'aborder des points de La Révélation d'Arès
dont on parle rarement, notamment celui de l'incertitude comme
socle de la Parole d'Arès. À un certain moment, un des jeunes
frères demande en substance : "Faut-il exécuter à la lettre La
Révélation d'Arès ?" * Scandalisé : Certains m'ont reproché de ne pas traduire en anglais scandalisé par scandalized man, mais l'anglais n'a pas de mot pour traduire scandale au sens qu'a ce mot dans les Évangiles. À preuve, "The American Bible" de Catholic World Press traduit scandale par sin (péché), "The New American Standard Bible" de Tyndale House Publishers le traduit par obstacle, "The Jerusalem Bible" de Darton, Longman & Todd le traduit par stumblig block (pierre d'achoppement). Dans l'édition 1995 de The Revelation of Arès j'ai traduit scandalisé par une périphrase : the man whom the mighty and merchants, princes and priests, have led to lose faith and righteousness (l'homme à qui puissants et marchants, princes et prêtres, ont fait perdre foi et droiture).
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Commentaires : |
23mar17 183C1 Bonjour Frère Michel, Cette réponse que vous faites à notre frère Didier [182C100] m'a profondément touché. Je sais et ne sais pas l'exprimer. Une pudeur sans doute, ou une courtoisie. Elle m'a fait comprendre un peu, cette réponse, votre relation intime que vous avez au Père et cette histoire de tous ceux qui vous ont précédés: oui, une histoire, rare celle-là, du prophétisme, dont on devine entre les mots, la tendresse, la joie intime d'une espèce de lien unique, un partage, mais aussi une telle responsabilité écrasante celle-ci, et d'une âpreté parfois dirimante, qui coupe des autres, mais surtout, surtout, ce doute, oui ce doute si humble, si chargé d'une interrogation douce, celle de l'enfant plein d'espérance et dont les yeux ont à la fois tant vu sans pourvoir l'exprimer. Merci, mais les mots m'échappent sous les larmes. Michel M. d'Île de France |
Réponse : Ce commentaire, qui m'a beaucoup touché, frère Michel, est adressé à l'entrée 182, mais on y trouve un mot : "doute" dans votre phrase : "mais surtout, surtout, ce doute, oui ce doute si humble, si chargé d'une interrogation douce, celle de l'enfant plein d'espérance". "Doute" rend ce commentaire apte à figurer dans cette page sur l'incertitude. Doute = incertitude. |
23mar17 183C2 Je relis chez Lévinas ces mots : "Être en tant que laisser une trace, c'est partir, passer, s'absenter." Ici, vous atteignez des sommets où le nombre de ceux et celles qui peuvent vous suivre est très réduit. J'ai déjà noté votre grande modestie, qui n'est pas feinte, c'est évident, mais elle n'est pas inconsciente des difficultés que les gens ordinaires (vos fidèles sont pour la plupart des gens ordinaires) de comprendre le rapport de l'Espace Divin à l'espace humain, tel que vous le concevez. Vous allez sans aucun doute laisser une trace. Trace apparaît dans La Révélation d'Arès (xxxvi/7) attribuée à Dieu, mais c'est sans conteste vous, prophète Michel, qui serez cette Trace. Heureux ceux et celles qui peuvent vous approcher, vous parler, peut-être oser prendre vos mains. Ceux-là dont déjà prêts à "partir, passer, s'absenter" comme disait Lévinas. Édith T. de Mayenne |
Réponse : Merci, ma sœur Édith, pour ce commentaire. Je crois que la bonne citation d'Emmanuel Lévinas est "Être en tant que laisser une trace, c'est partir, passer, s'absoudre" et non "s'absenter", mais c'est peut-être vous qui avez raison. Ma mémoire clignote ! Lévinas affirmait que la signification de la trace dépasse la phénoménologie, parce que laisser une trace n'est pas apparaître, n'est pas être visible ou évident. Il disait que la trace n’était jamais un signe comme un autre, mais qu'elle pouvait être prise pour un signe. On dit en effet que le chasseur suit les traces du gibier, que le paléontologue étudie les traces des civilisations anciennes. Si l'on voit les traces comme des signes ordinaires, on se dit qu'on est dans un monde organisé, où chaque chose révèle une autre chose et ainsi de suite en chaîne. Cela nous laisse penser que Dieu ne fait pas partie de ce monde organisé, non plus de l'univers organisé selon les astronomes rationalistes, car dans ce monde moderne les scientifiques considèrent qu'aucune trace ne conduit à Dieu. Nous, Pèlerins d'Arès, pensons au contraire que toutes les traces de la vie conduisent à Lui. Mais voilà, nous acceptons pour découvrir Dieu de passer par des intinéraires flous, des incertitudes. La science et la raison a horreur des incertitudes ! Mais l'incertitude est, pour nous Pèlerins d'Arès, le bon cheval. Seulement, pour Lévinas, la vraie trace de l’autre ne signifie, ne révèle et ne dévoile rien, elle est le témoignage muet d’un passé absolument révolu. Pas pour nous. Pour nous la Trace prime de Dieu, c'est comme le dit La Révélation d'Arès, Sa Parole imprimée noir sur blanc dans le livre de papier. Pour nous la Trace de Dieu n'est pas derrière, elle est devant ! Mais cette Trace sortie du pied de fer qui va sur le papier (la machine à imprimer, comme celle que j'ai laissée dans les locaus du Pèlerinage, exprès) n'est quand même vraiment qu'une Trace, puisqu'on peut se diriger sur elle en suivant le sentier qu'on veut. La Révélation d'Arès — c'est très significatif — parle de sentiers au pluriel, sans spécifier de nombre. Autrement dit, toutes les formes d'ascension sont bonnes pourvu qu'elles mènent au Bien. |
24mar17 183C3 En quoi croyez-vous ? Vous croyez, mais vous ne pouvez plus expliquer à quoi vous croyez, parce que si c'est clair pour vous, ça devient obscur pour le commun des mortels. Je reconnais que j'ai toujours avancé dans un certain brouillard en suivant votre façon d'exposer les choses de la vie spirituelle, et je reconnais en même temps que ça a contribué à ce que je vous trouve sympathique, franc du bonnet. Cette rondeur dans votre façon de dire "Je ne sais pas" quand vous ne savez pas est évidemment peu commune chez les gens de religion qui, en général, savent tout, ont réponse à tout. Vous êtes un honnête homme, c'est sans discussion possible. Mais là, vous entrez carrément en doute ou bien carrément dans ce que j'appelle le "cirage", l'indescriptible. D'ailleurs dans votre entrée vous dites "Dieu — l'Indescriptible qui décrit si peu —". Je ne suis pas Pèlerin d'Arès en titre, parce que je ne veux pas faire partie de vos missionnaires dans la rue, mais je lis régulièrement La Révélation d'Arès. Par contre, j'ai comme un malaise en lisant votre réponse à Michel M. d'Ile de France [183C1]. "Doute = Incertitude". Alors, êtez-vous certain que La Révélation d'Arès vous est bien parvenur comme vous l'avez décrit ? C'est la question qu'un citoyen moyen peut se poser. Le monde ne sait pas comment et où vous classer et vous méritez bien ces limbes. Dans une réponse à un commentaire (peut-être dans plusieurs réponses à des commentaires) vous racontez votre entrevue avec M. Roulet, directeur de la Mivilude au Ministère de l'Intérieur et vous dites que cet homme, en fait, ne savait pas ce qu'étaient les Pèlerins d'Arès, à quoi ils croyaient. Il vous a même demandé si vous priiez. Autrement dit, il se demandait s'il fallait vous classer comme religion ou comme autre chose, mais quoi ? Le monde n'est pas habité par les tourments du repentir et se fiche de ses péchés, notion à laquelle il ne croit plus depuis que leur curé ignorant le "Tu ne tueras pas" [Exode 20/13] les bénissait quand ils partaient tuer des Allemands, et c'est déjà une difficulté pour votre mission. Les gens ne veulent pas ressasser les abominations qu'on les a forcés de commettre, les guerres incessantes, le colonialisme, l'hyperconsommation à laquelle les pousse la publicité, etc. Ils ne voient plus dans la longue histoire de leur race que mensonges, cruauté, égoïsme, rivalité, avidité, gourmandise, etc. qui aboutissent à des conflits continuels et ce n'est pas la triste campagne électorale à laquelle on assiste qui va les contredire. Ils ressentent votre appel à la pénitence comme un suicide moral auquel ils se refusent, ne se sentant coupables de rien. De plus, ils considèrent que vous les poussez dans une pénitence à sens unique, exigée du seul camp des bons, sans possibilité de représailles contre les mauvais, qu'il faut même pardonner. Et tout ça au nom d'une foi qui est remplie de doutes, d'incertitude ? Vous vous tirez une balle dans le pied ! La pénitence demande déjà un esprit d'abdication difficile à avoir, qui demande un énorme effort de retournement sur soi , mais, en plus, vous dites qu'on ne sait pas au Nom de Quoi, de Qui, ni comment il faut procéder. Alors, vous précipitez votre famille arésienne dans une situation impossible. Peut-être que je ne vois pas très bien à quoi vous voulez en venir. Peut-être que vous planez trop haut et que, comme Bouddha, vous êtes dans l'incapacité de fonder une vrai mouvement spirituel solide et appelé à un grand avenir, parce que vous arrivez à voir les choses comme très peu des humains peuvent les voir. Le bouddhisme — je parle du vrai bouddhisme du Bouddha Shakyamuni, bouddhisme qui a disparu dans sa version populaire, qui n'est plus qu'un bouddhisme d'élite très restrainte. Le Bouddha Sakyamuni apparut à Lumbini au Népal en 500 avant Jésus Christ. Enfermé dans son palais royal, il ne pouvait connaître la souffrance, mais au dehors il découvrir la détresse des humains ordinaires Il décida de ne plus être prince (parallèle avec La Révélation d'Arès et avec vous) pour trouver le remède à cette souffrance. Il réalisa l’Éveil suprême sous l’arbre Bodhi à Bodhgaya en Inde, après une longue méditation. Toute sa vie devint alors un long évangile (c'est ce que vous diriez) pour tourner les humains vers l’Éveil. Sa vie terrienne a été jalonnée de hauts faits pour le bien de ses semblables. Il est le grand guide du monde des hommes supérieurs.. Il a donné 84.000 enseignements tout au long de sa vie qui dura 80 ans. L’apparition d’un Bouddha sur terre est très rare. Le prochain Bouddha devrait être Maitreya, le Bouddha de l’Amour universel; rencontrer le Dharma aujourd’hui équivaut à rencontrer le Bouddha. Eh bien ! je crois que vous êtes ce Bouddha-là. C'est vous et ce n'est pas en Asie mais en Europe que vous apparaissez. De là l'obscurité, je dirais même la nuit, dans laquelle vous baignez et dans laquelle vous entraînez tous vos frères et sœurs. Vous êtes un grand problème. Godefroy Le B. Bretagne-Centre |
Réponse : Voilà, mon frère Godefroy, que je ne connais pas, un commentaire dont le parler franc est pour moi un défi. Tout ce que vous dites ici est vrai, même si c'est par certains côtés très exagéré. Tout votre message sous-tend sans le dire la question : Que vas-tu répondre à ça, frère Michel ? J'y réponds pour commencer par les mots mêmes qui commencent mon entrée 183 : "La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion ; elle demande à l'humain de se penser autrement." Qu'est-qu'une religion ? Toute religion est un système fondé sur une dogmatique, un ensemble d'affirmations, écrites ou traditionnelles, qui fixent de façon très étroite l'opinion des croyants en les exprimant d'une manière péremptoire, parfois même obligatoire sous peine de d'excommunication, de damnation, etc. Même les athées et les agnostiques considèrent la religion comme telle et c'est pourquoi ils ont, de concert avec tous les croyants quels qu'ils soient, tant de difficultés à classer les Pèlerins d'Arès et leurs deux sources que sont La Révélation d'Arès et l'enseignement de ma personne prophétique, parce que notre foi n'a pas de caractère dogmatique. Notre foi n'a pas de caractère dogmatique tout simplement parce que La Révélation d'Arès n'en a pas ! Puisque, selon votre propre affirmation, vous lisez La Révélation d'Arès, vous devez savoir cela et je comprends mal, de ce fait, votre désolation devant "le cirage" dans lequel j'enfoncerais ceux et celles à qui j'enseigne la bonne et vraie foi. Vous craignez, en somme, qu'ils finissent par ne plus rien comprendre, ne plus savoir où ils en sont. C'est faux. Ce qu'ils savent, croient et enseignent à leur tout est très simple : La Vérité est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Comment ? En sachant que le Salut n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence, que le Père ne pardonne pas le pécheur, mais que Sa Volonté est qu'il cesse de pécher. En sachant que le pénitent n'est pas celui qui s'assied dans la poussière et se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes, et même le joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ? (Rév d'Arès 30/10-11). Ça, c'est la direction générale. Mais le sentier ? Eh bien, il n'y a pas un sentier, mais des sentiers chevriers (c.-à-d. difficiles, rocailleux, où l'on s'écorche, 25/5). Comme je l'ai dit dans mon entrée 183, je me suis posé longtemps la question : Quels sont ces sentiers ? Incertitude ! Nul doute, ici le Père nous laisse dans l'incertitude, autrement dit, le Père nous laisse le choix du moyen, la liberté de choisir notre manière de ne pas pécher. C'est cela que j'appelle l'incertitude. Par ailleurs, le Père me dit que je ne verrai même pas le petit reste qu'Il m'envoie rassembler accomplir la Parole qu'il me livre (24/1) et que, sauf le petit reste, la multitude ne me suivra pas (26/1). En gardant à l'ensemble de La Révélation d'Arès sa cohérence, on voit bien que les humains ne deviendront pas unanimement pénitents, mais que seulement un petit reste d'humains le deviendra, qui suffira à changer le monde, et l'on retrouve ici le thème du grande nombre sauvé par un petit nombre. Pour finir, puisque le Père m'a envoyé Jésus j'ai choisi de recommander au petit reste comme sentier vers les Hauteurs de suivre l'enseignement de Jésus, notamment le Sermon sur la Montagne. Mais je n'en ai pas fait un dogme. Chacun peut suivre le sentier qu'il veut pourvu qu'il parveinne à aimer, pardonner, faire la paix, réflechir avec intelligence spirituelle et libre de tout préjugés. Autrement dit, le dogme c'est la certitude donnée au croyant qu'il fait son salut, mais La Révélation d'Arès n'étant pas un dogme, mais une Parole donnée par le Père-Mère, nous avançons dans l'incertitude. Celle-ci nous paraît maintenant une Sainteté, une Puissance et une Lumière beaucoup plus éclatantes que les dogmes et nous nous y plions avec enthousiasme. Autrement dit : Vive l'incertitude ! Et je ne vois pas en quoi elle plonge le croyant "dans le cirage". Dans le Pentateuque Yahwé dit à Moïse, peu avant que celui-ci meure : C'est la vie et la mort que j'ai placées devant toi (Moïse), la bénéfiction et la malédiction. Choisis la Vie, afin de Vivre, toi et ta descendance en aimant ton Créateur, en écoutant Sa Voix, en t'attachant à Lui. Car c'est là ta Vie avec de longs jours à demeurer sur le sol (la Terre) que Yahwé a juré à tes pères: Abraham, Isaac et Jacob, qu'Il leur donnerait (Deutéronome 30/19-20). Comme vous voyez, le Créateur ne demande pas à Moîse et aux hommes de suivre des préceptes compliqués, vétilleux, légalistes, mais de Vivre. Or, la Vie n'est-elle pas qu'incertitude ? N'est-ce pas notre gloire que de ne pas être comme les animaux guidés par les lois très étroites de l'instinct, mais d'avancer libres (Rév d'Arès 10/10) sur les sentiers, dont aucun n'est par conséquent certain, dont chacun est par conséquent incertain, donc d'avancer sur la voie très large des sentiers de l'incertitude qui nous mènent vers les Hauteurs du Bien ? Maintenant, suis-je le "Maitreya, le Bouddha d'Amour" ? Voilà une question qui ne me préoccupe pas le moins du monde. Je me préoccupe seulement de la mission que j'ai accepté de remplir et qui n'est pas facile, ainsi que le prouve votre commentaire. Ce commentaire démontre, une fois de plus, que les humains ne sont jamais réductibles au propos de celui qui parle. Ainsi je parle, mes frères et sœurs missionnaires parlent, mais 98% des auditeurs ne se concentrent pas sur ce que nous disons. Ce qui tourne comme des chevaux galopants dans les cerveaux de ceux qui nous écoutent, c'est leurs systèmes de principes et de valeurs et nos propres propos passent rarement les limites extérieures de ce manège dans la tête de l'interlocuteur. Vous tournez sur vous-même dans votre manège et c'est pourquoi, tout en nous connaissant et nous suivant, vous ne nous rejoignez pas, parce que vous n'arrivez pas à arrêter votre ronde et à sortir du manège. Mais qui sait si ça ne viendra pas un jour ? J'espère que cette réponse vous donnera à comprendre, mon frère Godefroy. Merci pour votre commentaire. |
25mar17 183C4 J'ai beaucoup aimé votre entrée 183 et votre réponse à Godefroy [183C3]. Je sais que vous êtes un ancien épiskopos orthodoxe, exarque de l'Église Rénovée Russe (aussi appelée Église Orthodoxe Vivante) pendant sa tentative de rétablissement sous l'égide (malheureuse, trop politisée) du gouvernement soviétique. Je sais que vous avez reçu l'ordination épiscopale près de Drama (Δράμα) par deux vieux évêques de l'Église Vivante Russe exilés dans ce district grec, et donc vous connaissez bien st-Isaac le Syrien aussi appelé st-Isaac de Ninive. Je suis un grand fidèle d'Isaac le Syrien, très fameux père du désert, qui était arabe, originaire du Qatar. Ses écrits tels qu'on les lit aujourd'hui ont été revus par les théologien grecs orthodoxes qui les ont appropriés à la théologie officielle des Églises d'Orient, mais on sait que cet très grand spirituel était en fait nestorien. Ce n'est pas à vous que je vais apprendre la doctrine christologique défendue par Nestorios (ɨ 451) qui n'était pas adepte de la doctrine trinitaire Nicéenne (actuellement celle des églises d'Occident: Catholicisme, Réforme, etc.) qui ne considérait pas Jésus comme Dieu, mais voyait en lui deux personnes, l'une divine, l'autre humaine, la personne humaine étant la plus importante. C'est probablement celle qui vous est apparue sous sa forme ressuscitée, transfigurée, à Arès en 1974). La pensée d'Isaac le Syrien était proche de celle d’Origène marquée par l'espérance du salut universel au sens qui me paraît proche de celui de La Révélation d'Arès (J'ai l'édition bilingue que m'a donnée un ami de Paris). Pour st-Isaac, les voies de la connaissance de Dieu étaient existentielles : la foi, la prière, l’humilité, l'ascension de l’esprit et son union avec le cœur s'inscrivaient dans un cadre existentialiste proche de celui que vous enseignez. Pour Isaac le cœur pouvait et devait s’élèver jusqu’aux Hauteurs de l’amour et de la joie et durant toute sa vie il s'efforça de suivre cette Voie (vous dites : ce Sentier) victorieuse [Rév d'Arès 10/7]. Pour lui la prière était spontanée. Il disait que "l’homme était sanctifié, qu’il mange, boive ou dorme, aussi longtemps que le parfum de la prière s’exhalait spontanément de son âme". Il était partisan de la prière libre que vous enseignez. Si ce n'étaient les stigmates, qui ne peuvent être que celles de Jésus Christ, je vous suggérerais que l'apparition que vous avez eue en 1974 était celle d'Isaac le Syrien. Isaac a consacré sa vie à l’amour évangélique du prochain, pour lui la charité du cœur (vous dites l'amour) était universelle au sens cosmique, son espérance était sans limite, il priait même pour les serpents et les démons. Il percevait ce qu'il appelait "la flamme des choses" et les bêtes sauvages perdaient toute agressivité autour de lui, à la manière de François d'Assise ou de Séraphim de Sarov. Il priait même pour la conversion de Satan, auquel vous ne croyez pas en tant que princce du mal, puisque vous pensez que Satan c'est l'homme mauvais, quel qu'il soit. Pour moi, Isaac le Syrien fut détrôné de la chaire épiscopale de Ninive (actuellement Mossoul que les troupes irakiennes libèrent) parce qu'il n'était pas nicéen ; il était beaucoup plus proche de La Révélation d'Arès. Bien sûr, il l'était à la manière de son temps (VIIe siècle). Il vécut à l'époque où Mouhamad répandait le Coran en Arabie. Isaac étant arabe lui-même, il est difficile d'imaginer Mouhamad ignorant le christianisme et le judaïsme. Il en subit l'influence, c'est sans le moindre doute. Vous, vous adaptez la Parole à notre époque moderne, dont la culture est radicalement différente. Isaac le Syrien se gardait, tout comme vous, de répandre des préceptes étroits et un enseignement dogmatique. Il croyait comme vous que la voie royale du croyant vers son Salut et le Salut du monde louvoyait sur une large aire d'incertitude et que seule comptait ce que vous appelez le direction générale : la pénitence comme dit La Révélation d'Arès. Nikos T. d'Athènes, Grèce |
Réponse : Quelle heureuse surprise de trouver dans ma boîte de réception un Grec, un frère Nikos, qui me semble plus nestorien qu'orthodoxe. Vous devez être originaire de la Thrace Grecque aux confins orientaux de la Grèce près de la Bulgarie et de la Turquie, où vit encore une Église dite Assyrienne ou Nestorienne, dont le Catholicos et Patriarche réside à Erbil au Kurdistan, non loin de Mossoul, dont Isaac le Syrien fut en effet l'évêque pendant un temps assez court (deux ou trois ans, je crois). À l'évidence, un pénitent de cette dimension, si peu intéressé par le dogme, ne pouvait pas convenir comme évêque à une Église déjà très théologique. Je connais assez mal ces Églises très orientales. Je sais que la liturgie, qui y a le nom de Mystères, y est encore célébrée en syriaque ou araméen, langue natale de Jésus. C'est une Église dont certaines pratiques semblent remonter aux origines du Christianisme (2e siècle !). Théodore de Mopsueste, compagnon de Jean Chrysostome (4e siècle) et Nestorius patriarche de Constantinople (428–431) ont profondément marqué la foi de ces Églises. En 1974 j'ai adressé une copie de L'Évangile Donné à Arès au Catholicos et Patriarche d'Erbil en Irak, qui fit partie des 99 auxquels je fis part de l'événement surnaturel qui avait bouleversé ma vie, mais il ne me répondit jamais. La théologie des Églises Assyriennes ou Nestoriennes répond-elle à ce que nous enseigne La Révélation d'Arès ? Il me faudrait étudier cette question. A priori, je ne pense que que la foi nestorienne soit un décalque de La Révélation d'Arès, qui est beaucoup plus simple, totalement dédogmatisée, et beaucoup plus caractérisée par une radicale simplification, une large latitude ou de larges incertitudes de pratique de la vraie piété et de la pénitence, mais de toute façon le concept de la "divinité" de Jésus y étant nestorien est moins éloigné de l'idée qu'on peut se faire de Jésus après ses apparitions à Arès en 1974. Toutefois, le Jésus nestorien n'est pas le très simple humain ressuscité que j'ai vu et entendu à Arès. Mais concernant Isaac le Syrien, dont j'affiche une des icônes les plus célèbres, où on le voit avec un keffieh de bédouin arabe, encore porté aujourd'hui dans ces régions, alors, oui, c'est vrai, ce très grand spirituel avait réduit sa foi et sa prière à quelque chose de très proche du minimum de foi, de pénitence et de vraie piété auxquelles La Révélation d'Arès nous réduit. Je me souviens encore d'apophtegmes d'Isaac le Syrien, tout tournés vers une extrême générosité de cœur, comme : "Même les démons seront pardonnés." Il pensait sûrement comme moi que les démoins sont les humains mauvais eux-mêmes. Merci de nous rappeler l'existence de ce grand croyant, Isaac le Syrien, en qui nous pouvons voir un frère très proche, tout fixé sur l'essentiel : la pénitence, l'amour, le salut universel, et qui croyait comme nous Pèlerins d'Arès le croyons que le sentier du salut est existentiel et sans rapport avec ce que la théologie traditionnelle des Églises Chrétiennes Catholique et Protestantes appellent la grâce, sorte de rédemption automatique provoquée par la crucifixion (je simplifie). Pour nous la grâce (ce mot ne figure pas dans La Révélation d'Arès) est autre chose : La grâce catholico-protestante est inspirée des épîtres aux Galates et aux Romains de Paul de Tarse, qui oppose la grâce à la loi (loi mosaïque) ou, si l'on préfère, qui oppose le pardon à l'exigence d'une justice. Mais, d'une part, le Père dans La Révélation d'Arès dit : Je ne pardonne pas le péché, etc. (Rév d'Arès 30/10), et d'autre part il n'y est nulle part question de justice au sens de la loi des rats (xix/24), dont fait évidemment partie la loi mosaïque avec toutes les autres lois humaines. La Justice selon La Révélation d'Arès, est comprise comme la parole (de Mikal) qui est la Parole (de Dieu), Justice de Juste (xxxi/10), c.-à-d. qu'elle n'a rien a voir avec un concept légaliste. Donc la grâce, si nous Pèlerins d'Arès pouvons user de ce mot est tout simplement ce que chacun produit par sa pénitence, que le Père demande au prophète d'enseigner comme la force du changement volontaire de vie (30/11), qui nous ramène à l'image et ressemblance initiale (Genèse 1/26-27). L'Église ou la religion, qu'elle qu'elle soit, a besoin de mythes, tout comme la politique a besoin de mythes, pour faire avancer ses fidèles. Pas nous Pèlerins d'Arès, et Isaac le Syrien comme nous ne semble pas avoir enseigné de mythe. Il paya de sa personne en combattant son propre état de pécheur, pour revenir à l'état édénique. C'est ce que nous faisons simplement en faisant pénitence. Pour nous comme pour Isaac le Syrien il ne s'agit pas de se sentir coupable, d'avoir mauvaise conscience, de se lamenter sur sa culpabilité et de faire étalage de celle-ci, parce que cela risque toujours d'engendrer l'hypocrisie, l'affectation, mais de changer sa vie tout bonnement sans en faire étalage. Encore merci, mon frère Nikos, pour ce commentaire. Vous possédez la langue française à la perfection. Ne manquez pas de rester en contact avec moi. |
25mar17 183C5 Cher frère Michel, Vous dites cela depuis si longtemps ; et en même temps, vous creusez toujours tellement plus les sillons de la Parole libre du harnais que lui mettent les docteurs (10/10), que vous montrez maintenant de plus en plus clairement, et depuis un certain nombre d'entrées déjà, à quel point tout est dans tout, combien l'homme, quel que soit sa culture d'origine, qui l'enrichit et l'aveugle tout à la fois, est une partie de ce Tout et a l'intuition des données fondamentales régissant l'univers dans lequel il vit. C'est pour cela qu'il y a peu, vous indiquiez que les Pèlerins d'Arès seraient du meilleur conseil pour appréhender cette fameuse laïcité qui fait tant parler en ce moment. On peut être Pèlerin d'Arès et aimer prier avec ses frères des autres religions, sans aucun jugement, simplement parce que nous sommes alors ensemble pour parler de Dieu, à Dieu, à l'homme. Et que cela, c'est la Vie. Au regard, au filtre dirais-je, de la Parole redescendue à Arès, tout est possible, on voit tout sous une lumière différente qui révèle les recoins cachés de ce que l'on croyait définitif. S'il nous faut changer le monde, le recréer, c'est fatalement avec incertitude sur chacun des choix pratiques, puisqu'il n'existe pas encore. Mais c'est aussi avec la certitude du but et des moyens spirituels permettant d'y arriver. Cette entrée, qui reprend ce que vous dites depuis longtemps, mais que vous formalisez ici (ne m'en veuillez pas de ce terme pour une entrée qui vise à faire réfléchir sur la nocivité des carcans – je veux dire : posez les jalons de la réflexion) est une étape aussi importante que votre action, inouïe à l'époque (fin des années 1970) et pourtant si simple, du "désenchaînement" de la prière. Denis H. des Pays de la Loire |
Réponse : Comme je suis heureux, mon frère Denis, de ce commentaire qui montre clairement que vous avez très bien compris le sens de mes dernières entrées, du message qu'elles adressent globalement au monde, message dont vous semblez considérer cette entrée 183 comme l'apex. Pourtant, au départ, faire de cette "certitude de l'incertitude" l'apex du Message global que j'adresse aux lecteur de mon blog n'était pas mon intention. Mon intention était d'adresser au jeunes missionnaires que j'avais rencontrés au local de Bordeaux samedi dernier 18 mars une mise au point écrite de ce que je leur avais enseigné verbalement, parce que j'avais senti certains d'entre eux assez interrogatifs. Cette entrée 183 est en somme un point sur l'i que j'avais déjà tracé devant eux concernant le flou, en fait l'énorme espace de libération, que dessine devant nous La Révélation d'Arès. Je sais que ce n'est pas quelque chose de facile à concevoir sur l'arrière-scène des idées générales qui, c'est patent, n'envisagent le fait de la foi que sur fond de théologie, règles, prescriptions précises, convictions absolues jusqu'au respect des vétilles, etc. Je ne doute pas qu'un jour des docteurs "théologiseront" sur La Révélation d'Arès, mais je cherche toujours à prévenir ce moment qui sera celui d'évasions désastreuses loin du petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), qui, lui, devra rester fidèle à la grande simplicité du Message d'Arès. J'espère que les jeunes missionnaires de Bordeaux resteront des membres de ce petit reste. Tout bien réfléchi, oui, vous avez tout à fait raison : "Cette entrée reprend ce que je dis depuis longtemps... sur la nocivité des carcans" religieux. Je sors de table. J'ai comme chaque jour déjeuné avec mon épouse et, après quarante-neuf ans de mariage, nous sommes aussi heureux de partager ensemble un repas que nous le fûmes au premier jour de notre vie commune. Tout à l'heure, mon épouse Christiane m'a dit qu'elle n'aimait pas beaucoup cette entrée 183, et comme je respecte ce que me dit mon épouse, simplement parce que son avis est son droit, sa liberté, que j'ai toujours honorés — il m'arrive souvent de tenir compte de son avis —, je l'ai écoutée sans trop dire. Mais là, aujourd'hui, votre commentaire m'arrive comme un bonheur, beau message par lequel vous me dites, à l'inverse, que vous aimez cette entrée 183. Qui a tort, qui a raison ? C'est selon ce que ressent chacun et ce ressenti étant toujours inattendu — incertitude —, cueilli dans la corbeille à fruits si divers de la vie, il est toujours digne d'intérêt. Ainsi que me disait un vieux maître à l'Université : On ne peut jamais plaire à tout le monde. J'espère que ce que vous dites ici de mon entrée 183 donnera à penser à beaucoup. Merci, frère Denis, pour ce commentaire. |
25mar17 183C6 Le Sein de la Vie [voir entrée 182] qui ne commence ni ne s'arrěte et nous, particules de la Vie et de la chair dans sa finitude, chair qui se disloque et pourrit. L'âme construite dans la pénitence, sera notre salut et le pont vers l'Infini. Le pénitent s'épuise tout le jour, s'efforce : Est-ce bien le chemin vers le Bien, la Voie Droite ? Rappel : la pénitence est la porte toujours grande ouverte qui est interrogation et certitude, le mouvement, parler aux frères humains, deviendront-ils des Frères? Par la Force puisée à Arès, par les paroles du Tout Autre coulant à travers vos lèvres, viendra la Vie parmi nous ? Ta parole Ma Parole (Rév d'Arès i/12) ! Coule le présent, relie au Tout, passé, vie et mort et Vie enfin, promesse de l'Infini, incertitude et espoir réalisé et confiance, quand par vos mots, la mort revient à la Vie. Oublier mon nom mais Vivre, espace et inconnu, comment savoir ? Mais vous nous montrez la mort démystifiée comme suite, passage, flottement, à-coup, mouvement, débouchant sur l'Indicible, l'Inconnu, interrogation sans réponse, mais la pénitence est le lien solide, l'amarre que nous saisissons, et l'annoncer aux autres, frères humains en partance, en devenir de Bien pour un cœur de joie. Que ma joie demeure ! Le Père parle par Sa Musique et Ses Phrases, Simplicité et Puissance Infinies. Avec vous, sœur Christiane et toutes et tous, ensemble. Jules C. de Catalogne Française |
Réponse : Oh, mon frère Jules, quel beau commentaire poétique ! Certes il s'adresse à mon entrée 182, mais il va aussi bien ici, parce que "l'âme construite dans la pénitence, sera notre salut et le pont vers l'Infini", ce pont sur lequel nous avançons comme autant d'incertitudes, mais toutes lancées dans une même direction, celle du Salut, de la Lumière, du Bien. Un grand merci, mon frère Jules, pour ce beau message. |
25mar17 183C7 Bonjour frère Michel, Merci pour votre persévérance en la foi en la pénitence. Moi j'ai la foi en une confiance absolue en notre Saint Père. Personne ne pourra plus jamais me faire douter de son Grand Amour Incompréhensible qui sauve toutes les créatures. Je vous connais depuis cinq ans, je m’intéresse a ce que vous faites et je respecte votre enseignement même si je ne partage pas toutes vos idées. Si je peux me permettre, je vous trouve souvent dur envers la religion, pourtant Dieu nous a montré des preuves de pénitents touchés par la Sainte Grâce Divine au delà de la compréhension humaine comme Thérèse de l'enfant Jésus, Thérèse d'Avila, Rita, padré Pio, François d'Assise, Antoine de Padoue, Jean Marie Vianney [le curé d'Ars] et un plein d'autres ! J'ai un poids sur le cœur et j'aimerai vous en faire part, je vais oser et être sincère. Je me lance, tout d'abord, d'après mes informations, vous avez été diacre, rattaché à un groupe orthodoxe en situation canonique irrégulière se dénommant Église Orthodoxe de France puis vous avez été prêtre et sacré évêque de l'Église Vivante [Église Orthodoxe Russe Rénovée].. Et quand Jésus vous a visité, la Sainteté de Dieu a fait écho dans votre misère intérieure, comme tous ceux qui ont vécu cette expérience. Et là, malheureusement, bien souvent, l'égo parle le premier, écoute la petitesse, la culpabilité, on se braque, on fait barrage inconsciemment, car cela nous met face à la peur d'une réalité qui dépasse notre entendement. Veuillez m'excuser pour ma franchise mais je pense que cela pourrait expliquer l'effet qu'a la religion sur vous, due à une forme de frustration. Vous encouragez les personnes à lire la Bible, le Coran, mais si la bonne volonté humaine animée par Dieu ne s'était pas affairée à travers la religion, ces ouvrages n'existeraient pas. Vous parlez de Jean [?], du christianisme des théologiens ... Je pense que la prophétie de Dieu annonçait la venue du Messie, d'un sauveur, le Oint, le sans péché, à part Dieu qui a ses vertus, je ne voie personne d'autre. Je crois que Dieu, s'est fait chair, homme par Jésus pour nous prouver son existence, nous démontrer son Amour Inconditionnel, nous expliquer par la Grâce de son Saint Esprit qu'Il est la Splendeur et la Gloire de notre misère humaine et qu'Il nous offre simplement la possibilité de Lui remettre notre vie et faire confiance en sa Volonté en nous qui sauve et nous ramène en Lui pour toujours dans l'espérance du Grand jour de la Résurrection Finale qui sauvera tout le monde sans exception. Une fois que la confiance en Dieu s'est enracinée en nous. Dieu nous apprend a ne pas rejeter l'ombre de l'humanité mais à la comprendre. C'est Lui l'Alchimiste [?]. Il nous enseigne son Bien à travers toutes les religions, philosophies, mouvements spirituels … D'autres personnes que vous ont ressenti la présence du Christ, je pense que chaque message est relatif par rapport à l'auteur qui les transmet, en fonction de ses croyances. Ce sont des messages légitimes dans le sens ou ils sont reçus dans l’authenticité des auteurs. La base est la même, l'Amour Inconditionnel, même si les chemins sont différents, ils mèneront tous en Dieu. Il y a "La Vraie Vie en Dieu" [site sur l'Internet] de Vassula Ryden, orthodoxe convertie au catholicisme. L'alliance universelle de Georges Roux [appelé aussi le Christ de Montfavet], l’éveil de la conscience par la Présence du Saint Esprit. Et plein d'autres… L'ouverture aux autres est une richesse qui permet de mieux comprendre l'enseignement christique et les interprétations que l'on en fait. En vérité, l'enseignement est tellement simple et si compliqué à la fois car nous sommes trop attachés à notre humanité. Vous parlez d'intelligence spirituelle, la vie est une prise de conscience, d'un choix voulu par l'humanité, comme les enfants capricieux blasés de la Splendeur et la Gloire du Saint Esprit de Dieu, nous avons voulu L' imiter, revendiquer notre indépendance, créer … et nous faisons l'expérience de l'ombre, on s'est accaparés les attributs de Dieu pour fonder un monde de domination, de jugement, de dureté de cœur envers les uns et les autres car nous ne comprenons pas l'expérience de l'ombre et la lumière … Dieu est la Vie, le Tout, l’Espérance en notre retour à tous en Lui pour toujours. Et ce sera de nouveau Éden ! Pour les personnes désireuses de mieux comprendre Dieu Vivant, je l'ai invite a aller sur YouTube, de taper diffusion de la grotte de Lourdes en direct, vous y verrez la statue de la Vierge Marie et demandez à Dieu, le Miracle de la Résurrection par la Grâce de son Saint Esprit afin de mieux vivre la pénitence. Vous pouvez faire aussi confiance à la prière du rosaire, il défait nos nœuds, nous fait prendre conscience de toutes les Grâces dont Dieu nous anime ... Demandez et vous recevrez ! Dieu arrosera l'autosuffisance de sa Miséricorde. Son Humilité consumera toute la Vanité. Sinon frère Michel, je continue la moisson depuis quatre ans comme je vous l'ai déjà expliqué mais à ma manière, en proposant diverses enseignements aux personnes désireuses de connaître le Vrai Dieu afin qu'elles se recoulent dans Sa confiance Divine par un temps de lecture, de prière, journalièrement, de l'engrais... afin que Dieu grandisse en eux, pour mieux vivre ensemble nos choix, nos différences en se laissant embraser par l' Amour de Dieu. Avec toute mon affection, frère Michel. Pascale C. d'Avignon |
Réponse : Vous ne "partagez pas toutes mes idées", sœur Pascale, mais ce ne sont pas mes idées. C'est ce que dit La Révélation d'Arès. C'est ce que dit le Créateur par la voix de son Messager Jésus en 1974 et par Sa propre Voix en 1977. Vous me dites : "Et là, malheureusement [après que Jésus vous eut visité] l'égo parle le premier, écoute la petitesse, la culpabilité, on se braque, on fait barrage inconsciemment, car cela nous met face à la peur d'une réalité qui dépasse notre entendement. Veuillez m'excuser pour ma franchise mais je pense que cela pourrait expliquer l'effet qu'a la religion sur vous, due à une forme de frustration." Oh, ma bien aimée sœur Pascale, la vérité est tout le contraire de ce que vous dites. Si mon "égo avait parlé le premier", je serais resté dans la religion. C'est bien parce que j'ai accepté de servir La Révélation d'Arès, que je me suis plié à respecter celle-ci qui nous dit que la religion alourdit inutilement notre vie spirituelle et nous égare vers des inutilités, qui ne nous damnent pas, mais qui ne servent à rien. J'ai échappé à l'influence des princes du culte, dont j'ai fait partie en effet. Je suis tout à Dieu et aux hommes, ses créatures. Vous avez mal lu La Révélation d'Arès, si vous l'avez lue, ce que je ne sais pas. Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris ce que j'appelle religion. Je fais ici un copier-coller de ce que je réponds à Godefroy (183C3) : "Qu'est-qu'une religion ? Toute religion est un système fondé sur une dogmatique, un ensemble d'affirmations, écrites ou traditionnelles, qui fixent de façon très étroite l'opinion des croyants en les exprimant d'une manière péremptoire, parfois même obligatoire sous peine de d'excommunication, de damnation, etc." En disant cela je ne condamne pas la religion, je dis qu'elle n'est pas la meilleure voie, parce qu'elle fait croire, par exemple, que ses sacrements sauveraient, ou que sa pratique stricte serait la plus sûre route du Ciel. La route du Ciel est beaucoup, beaucoup plus simple : Vivre selon le Sermon sur la Montagne. La Révélation d'Arès n'est pas une religion, parce qu'elle n'établit aucun système. Du reste, à Arès viennent prier des Catholiques, des Protestants, des Orthodoxes, des Musulmans, des Juifs, des Bouddhistes, etc., qui sentent bien que la simple Voie du Bien est la Voie Royale. Oui, j'invite à lire la Bible et le Coran, mais je n'en fais aucune obligation à personne. De plus, ce n'est pas de lire ces Livres qui sauve. Ces Livres sont encombrés de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12). Ils sont malgré tout intéressants en ceci qu'ils montrent que l'homme cherche la Vérité depuis longtemps même s'il s'est souvent trompé de route. Ils nous relient à toute une Histoire, dont certains points sont des Trésors : Comment, par exemple, connaîtrions-nous Jésus sans les Évangiles, qui sont dans la Bible ? Vous êtes dans la religion, mais est-ce que je vous condamne pour autant ? Non. Je n'y suis plus, je me suis allégé de tous les impedimenta religieux. Je me contente d'avoir la foi, de prier, d'être pénitent, d'enseigner l'amour, tout comme vous le faites vous-même. Nous avons des façons de croire différentes, mais je n'ai rien contre les personnes et les religions que vous nommez ici. Je dis toujours à tous ceci : "Ce n'est pas votre religion qui vous sauvera, mais votre pénitence. Vivez selon le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) et vous serez sauvés. Aimez, pardonnez, faites la paix, pensez avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés et vous trouverez votre salut personnel et contribuerez au Salut du monde." Vous avez des préjugés contre moi; Je n'en ai pas contre vous. À preuve, j'affiche votre commentaire. Merci, ma sœur Pascale, pour ce commentaire. |
25mar17 183C8 Cher Frère Aîne, Oh ! Merci pour cette nouvelle entree 183, frere Michel. Elle chante a mon âme (Rév d'Arès 17/4) de voyageuse , qui a tant de joie (28/25, 30/11) à parler du Pere de l'Univers (12/4) dans le présent qui ne sait pas = "Certitude de l'Incertitude " dans la " latitude," mais qui encore une fois est dans la joie de celui qui a changé sa vie (30/11). Oisillons (Rév d'Arès xLv/14) ? Nous suivons le Père (16/1) qui nous dit : Tu vois le Retour. (Comme) le Bon donne la Parole, tu (la) donnes (Rév d'Arès i/1-2) Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est (1/4 ). Nous n'avons qu'à vous suivre : Mikal (dont) la gorge est la fontaine (ou) ma Parole nage (Rév d'Arès xLvii/9) Et dans la joie, oui toujours ! Créer ce "monde d'amour par le cœur et par la prière, Katia R.-R. |
Réponse : Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire enthousiaste. |
25mar17 183C9 L'aventure dans laquelle La Révélation d'Arès engage l'homme me fait penser à ce tour du monde à vélo qu'a fait un jeune couple. C'était en 1980, Françoise et Claude, 21 et 25 ans, las de la routine, effrayés par la perspective monotone de leur avenir (métier, famille, maison...), veulent vivre une expérience à deux. Le départ se fait un 1er avril comme pour faire un pied de nez à tous ceux qui les traitent de fous et qui leur prédisent un échec. Dans un premier temps, sans expérience de la petite reine, ils décident d'aller à l'extrême limite nord de l'Europe (le Cap Nord). ils resteront 14 ans à vélo, heureux et riches de toutes leurs rencontres et expériences vécues, auront une fille Manon, parcoureront 150 000 kms, traverseront 66 pays et... 503 crevaisons ! Témoignage après leur tour du monde : "Nous revenons l'esprit libre, riches de nos expériences...l'inconnu est notre horizon. Cet inconnu si angoissant à l'origine, est devenu un compagnon de voyage. Il nous a apprivoisés et la peur s'est enfuie. Il demeure pour nous la preuve que l'ennui n'est pas une fatalité...Quatorze années sans parrainage, en nous débrouillant seuls, nous ont montré toutes les possibilités qu'offrait la vie. Il nous reste désormais à mettre en pratique ici ce que nous avons appris ailleurs. Nous n'avons pas les mêmes aspirations qu'autrefois. Aujourd'hui simplicité et art de vivre résonnent à nos oreilles comme des mots essentiels dont nous voulons concrétiser le sens. Néanmoins, nous allons tenter de nous adapter et, sans doute, devrons-nous accepter certains compromis. Mais nous voulons demeurer les maîtres de notre destinée... Notre retour a été déterminé par deux raisons : Notre tour du monde était pour nous achevé et notre petite fille avait l'âge d'être scolarisée. Nous avons pleinement vécu ces années de voyage. Aujourd'hui, un nouveau défi nous attend avec d'autres motivations. L'aventure se trouve maintenant au coin de la rue ! Le bonheur aussi." Est-il encore possible de faire un tour du monde à notre époque ? Sur le plan humain et sur le plan des libertés je trouve le monde plus dégradé qu'il l'était en 1980 et plus encore que du temps de mes grands parents. Internet, outil formidable, véhicule des idées libératrices mais aussi exacerbe les intégrismes de tous bords. Les extrêmes s'affrontent : le libéralisme à tout crin pour tous et le repli identitaire culturel, politique, religieux pour d'autres... Aujourd'hui, un tour du monde en vélo s'avérerait bien compliqué, mais n'est-ce pas ce qu'on disait déjà d'eux à l'époque ? Le mérite de ce couple un brin provocateur dans leur idée folle du tour du monde aura été de réaliser un rêve mais surtout de découvrir que les hommes et les femmes du monde vibrent tous aux mêmes espérances, joies, angoisses. Comment ne pas transposer cette belle aventure à celle des missionnaires ? L'entreprise est folle nous dit-on : Comment vous, gens sans talents voulez-vous et pouvez-vous changer le monde ? Nous leur répondons que les talents requis pour le changement du monde ne passent pas par la culture et la connaissance mais par la pénitence qui créé l'âme et que celle-ci démultipliée rendra politique, religion, autoritarisme et légalisme obsolètes. À la différence de Françoise et Claude, nous savons que le champ des hommes est semé [Rév d'Arès 5/1]. Pas besoin de faire un tour du monde pour le vérifier. Il suffit de répondre à l'Appel du Père et de le suivre confiant malgré l'incertitude. Faire comme eux apprivoiser l'incertitude ou l'inconnu pour faire fuir la peur et le doute. https://www.youtube.com/watch?v=K_4LowIoqKs (tour du monde à vélo). Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci du fond du cœur, frère Pascal, pour ce beau commentaire qui évoque le voyage fait à bicyclette par un jeune couple, Françoise et Claude, restés quatorze ans au loin, poussant sur leurs pédales. Je n'avais jamais entendu parler d'eux. Et vous dites à leur propos :"Témoignage après leur tour du monde : "Nous revenons l'esprit libre, riches de nos expériences. L'inconnu est notre horizon. Cet inconnu si angoissant à l'origine, est devenu un compagnon de voyage." "L'inconu est notre horizon" et nous disons à peu près la même chose : L'incertitude est notre horizon. Oui, le monde est rempli d'espérances qui se sont fait chair. La Révélation d'Arès nous invite à vivre cette espérance-là. Elle nous dit à chaque page que le dégoût du mal qui est en nous, l'espérance d'en sortir par la pénitence et l'élan de la foi apostolique qui va au-devant des hommes ne peuvent pas être dissociés. La Parole d'Arès est pour chacun de nous un habit de Lumière dont il est impossible d'avoir honte. Le Père me dit: Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16), mais je lui répond : Ta Parole donnée à Arès est l'Honneur de chacun de nous. |
26mar17 183C10 Okay. J'ai mieux compris votre réponse à mon commentaire [183C3] que j'avais compris votre entrée. En somme, vous avez des incertitudes, mais aussi des certitudes. Heureusement ! Godefroy Le B. de Bretagne-Centre |
Réponse : Tout à l'heure, frère Godefroy, nous prenions, sœur Christiane et moi, notre petit déjeuner qui, en fait est un vrai repas (nous de dinons pas le soir). Ce matin le menu était : soupe au cresson, puis plat : saumon fumé, pommes de terre à l'eau et fromage blanc persillé, puis kiwi. Tandis que nous mangions, nous évoquions les problèmes de la cuisnière (mon épouse) et j'en profitai pour revenir un bref instant sur la question de certitude/incertitude. Je lui dis : "Vous voyez, Christiane, il y a chaque jour une certitude : Il faut manger. C'est la direction générale de la cuisine. Mais chaque jour vous vous dites : Qu'est-ce qu'on va manger aujourd'hui, demain, dimanche, etc ? Ça, c'est l'incertitude perpétuelle. Même chose pour notre vie spirituelle : Il faut faire pénitence, prendre les sentiers du Bien, c'est une certitude. Mais quel sentier vais-je prendre ? Comment vais-je faire pénitence (Rév d'Arès 10/6, 33/32) ? C'est notre quotidienne cuisine pénitentielle." De même, il faut prononcer la Parole de Dieu pour l'accomplir, c'est la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). "Okay", comme vous dites, c'est une certitude. Mais quelle vraie piété vais-je avoir aujourd'hui, que vais-je prendre dans la Parole qui est surabondante ? C'est l'incertitude... Et si, par paresse, je reprends chaque jour jusqu'à la fin de ma vie le même passage de la Parole, je tombe dans la routine et ce n'est plus une vraie piété constructive, élaborée, ce n'est plus que de la religion. Mais votre bref commentaire m'interpelle. Je me fais un reproche : Ai-je bien rédigé mon entrée 183 ? Je n'en suis pas sûr. J'aurais dû scolairement, comme à des enfants, faire deux listes face à face : La liste des certitudes : Être pénitent (changer sa vie), pratiquer la vraie piété pour accomplir la Parole, etc. Et la liste des incertitudes : Comment être pénitent et faire varier la pénitence au fur et à mesure de mes progrès dans le Bien ? Comment constituer ma vraie piété au fur et à mesure de de la variation de mes accomplissements, de la variation de mes besoins d'enseignement, de mes lacunes ? Etc., etc. Ceci dit, je suis heureux que vous m'ayez "mieux compris", mon frère Godefroy. Pardonnez-moi si je n'ai pas été assez clair dans mon entrée 183. |
26mar17 183C11 Cette entrée me laisse perplexe car elle fait l'apologie du doute, de l'incertitude. Or, que dit La Révélation d'Arès? Celui qui entre en doute , écarte-le tout de suite [37/9]. Tout cela semble contradictoire ! Le doute est bon dans un sens et mauvais dans l'autre. En 1974, Dieu s'est levé à la place du peuple qui a douté du message : Ne restez pas assis avec vos chefs! [en fait, la vraie citation est : La Multitude qui m'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres (Rév d'Arès 28/12), qui faisait allusion à la prédication de Jésus il y a deuxmille ans]. A l'origine, Adam a douté qu'en suivant la Pensée Unique de Dieu, il pourrait profiter pleinement de sa liberté [?]. Aujoud'hui encore, la démocratie et la laïcité sont les formes les plus abouties de la pensée d'Adam, puisqu'on se paye même le luxe d'évincer Dieu de l'espace public, laissant ainsi la place libre à toutes sortes d'autres dieux (politique, religion, commerce, finance ...) . Adam a peut-être eu raison de douter, mais il a eu tort de s'arrêter de douter, car alors il aurait pu comparer la liberté acquise avec la Pensée de Dieu et la liberté acquise par sa propre pensée. Par comparaison amusante on pourrait imaginer qu'Adam, ayant fait l'acquisition d'un véhicule diesel, décide de s'affranchir du diktat du fabricant en remplaçant le gas-oil par du cassoulet ou de la camomille. Libre à lui de faire Paris Marseille en poussant son véhicule ! Pour le véhicule humain que nous utilisons tous, nous préférons utiliser toutes sortes de carburants frelatés plutôt que celui préconisé par le Fabricant : l'Eau du Salut. Après cela, on a le toupet de se lamenter du désordre de l'humanité !! Les fabricants de véhicules ne sont pas des dictateurs, mais au contraire, des serviteurs de notre liberté en nous donnant les instructions nécessaires pour le bon usage des véhicules qui nous sont confiés. Jacques P. de Bretagne-Sud |
Réponse : D'abord, je rappelle que mon entrée n'a pas pour titre : Certitude du doute, mais certitude de l'incertitude. Ce n'est pas du tout la même chose. J'ai parlé de doute dans ma réponse à Michel M. (183C1) qui lui évoquait mes propres doutes concernant ma propre personne — Suis-je à la hauteur ? Est-ce que je fais ce qu'il faut faire ? — dans un sens qui, c'est vrai, était là synonyme d'incertiude. Mais doute et certitudes sont rarement des mots synonymes. On se heurte là à l'insuffisance de la langue. Oui, mon frère Jacques, comme vous dites : "Le doute est bon dans un sens et mauvais dans l'autre." En effet, doute à deux sens principaux qui sont différents : 1. État de l'esprit qui est incertain de la réalité ou de la vérité d'un fait ; négation ; refus. 2. Réflexion ou indécision intérieure par lequel on exprime son embarras devant plusieurs choix possibles. Quand La Révélation d'Arès dit : Celui qui entre en doute , écarte-le tout de suite [37/9], elle parle du doute dans le sens 1. Je parle ici du doute dans le sens 2, c'est autre chose. Par ailleurs, quand vous dites : "Adam a peut-être eu raison de douter", et que vous affirmez que "Adam a douté qu'en suivant la Pensée Unique de Dieu, il pourrait profiter pleinement de sa liberté," vous déformez complètement la Parole d'Arès. Vous ergotez. La Parole est très claire concernant Adam : Adam a choisi d'être maître de la Terre (Rév d'Arès 2/1). Il a choisi. Il n'a pas douté. Je suis désolé de voir que vous déformez à la foi le sens de mon entrée 183 et le sens de La Révélation d'Arès. |
26mar17 183C12 Bien aimé Frère Michel, Le 18 mars, j'étais à vos côtés, parmi "le peloton des jeunes missionnaires de Bordeaux" avec mon épouse Myriam pour un moment privilégié, riche d'enseignement spirituel où vous nous fîmes part, grâce à Paul (le scandalisé), de votre certitude de l'incertitude. C'était un enseignement vivant nous montrant par l'exemple, dans l'amour, la patience et l'humilité, comment accueillir et répondre à un homme qui vous fustige. Trois vertus que je m'efforce de faire grandir en moi, un peu plus chaque jour. Je m'efforce de faire pénitence, de vivre au plus près de ce que Dieu nous demande et de suivre vos conseils, dans l'incertitude d'y arriver, de le vivre assez pour me créer une âme. Comme vous, je ne sais pas ce qu'est Dieu, sinon que c'est le Créateur [Père] de l'Univers et que nous sommes son Image et Ressemblance [Genèse 1/26], mais il y a tant d'autres incertitudes et questions auxquelles La Révélation d'Arès ne répond pas ! Nous avançons dans l'incertitude, mais nous avons notre conscience et notre foi. J'ai la certitude que Dieu existe, que le seul moyen de changer ce monde malade est la pénitence et que vous êtes un grand prophète qui marquera la grande Histoire de l'humanité. Je suis fier d'avancer à vos côtés, Frère Michel. Je pense aussi que cette incertitude est salvatrice, car elle nous pousse sans cesse à nous remettre en question, à faire preuve d'humilité. Pour finir, ma plus grande certitude, c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. Et ça commence par mon propre changement ! Je vous embrasse fort avec sœur Christiane. Nicolas B. d'Aquitaine |
Réponse : Picasso disait : "Le métier, c'est ce qui ne s'apprend pas." (rapporté par Cocteau dans "La Difficulté d'Être", si ma mémoire est bonne). J'ai toujours aimé cette citation de Picasso, parce que ce peintre — c'est surtout flagrant dans ses œuvres de jeunesse — avait une technique pictorale très experte. Ainsi il y a des religieux qui ont une technique du mysticisme, de l'ascèse, rigoureuse, une discipline de piété époustouflante, mais le métier de pénitent — carla vraie pénitence est un métier, ce n'est pas une technique — ils ne l'ont pas. Nous sommes donc plutôt à l'inverse des grands anachorètes, qu'ils soient monastiques ou autres, juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, hindouistes, qui sont des techniciens parfaits de leurs disciplies respectives, mais des des hommes d'amour, le sont-ils ? Quelques uns. Pas tous, loin de là. Isaac le Syrien, dont parle Nikos dans 183C4, était un très grand chrétien de métier, mais un un très mauvais technicien des disciplines anachorétique ou cénobitique. Du reste, si j'ai quelques bons souvenirs de sa biographie, quand il se retira au Mont Matout après avoir été brièvement l'évêque ou l'archevêque de Ninine (l'actuel Mossoul en Irak), il vécut à part, il ne partagea pas la vie des moines, à la discipline desquels il ne croyait pas vraiment. Donc, oui, nous sommes des croyants d'un foi brûlante, mais nous faisons notre ascension parmi les incertitudes qui se présentent chaque jour à nous. Prenons un exemple ! Vous évoquez dans votre commentaire le scandalisé que nous avons reçu samedi 18 mars. Or, des scnandalisés, nous en voyons constamment un certain nombre dans notre mission, mais y en-t-il deux qui se ressemblent ? Non. Ils ont en commun une certitude : La Révélation d'Arès est un bobard, les Pèlerins d'Arès des illuminés, frère Michel un escroc. Mais quant à la façon de rencontrer chacun, de converser avec chacun d'eux, il n'y a que des incertitudes. Il n'y a pas de réponse standard à leur faire, mais des réponses appropriées à chacun. Une seule certitude dans notre attitude : l'amour, la patience, à moins qu'on ait affaire à un dérangé mental caractéristique, qu'il faut inviter à partir. Le scandalisé du samedi 18 mars n'était pas du tout un dérangé mental. Les religieux bouddhistes zen abandonnent leur corps, s'oublient physiquement, et leurs angoisses disparaissent. Ça, c'est de la technique. Nous, nous sommes dans le vie ; nous ne sommes pas des anachorètes, notre métier être d'être des gens d'amour, de pardon, de paix, libres de préjugés et spirituellement intelligents, nous ne sommes pas des techniciens de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle. Pourquoi ? Parce que le Père nous prend dans la vie et nous y laisse : Dame ! Comment changer le monde sans être du monde ? Du reste, vous et Myriam êtes encore des jeunes mariés — ou bien vous le resterez toute votre vie, comme Christiane et moi — et je vous dis : Vivez bien, aimez-vous affectivement autant que physiquement, sans craindre le Regard du Créateur, en paix sous Son Regard, vivez dans la joie sans interdits d'aucune sorte, sinon comment comprendez-vous les problèmes de ce monde malheureux ? Car ce monde, en dépit de ses débauches, des licences mécréantes d'esprits dépenaillés, dépourvus de toute métaphysique supérieure, est malheureux. La vie est brève, ses souffrances vont et viennent d'un individu à l'autre, la mort vient vite, et si, de surcroît, on lui retire la paix intérieure, la conviction d'appartenir à un Tout dont on est provisoirement détaché, tout n'est finalement que tristesse. Quand, comme Pascale C. (183C7) on dit: "l'égo parle le premier, écoute la petitesse," on a fait que répéter des mots qui courent mais qui, au fond, n'ont pas de sens, car Dieu a un Ego, Bouddha avait un ego, Jésus avait un égo, tout homme de bien a un égo, et j'ajoute : Heureusement ! En fait, Pascale C. voulait dire orgueil, probablement. Ayez donc vos égos, car chacun et chacune de vous a sa puissance propre, mais d'orgueil n'ayez jamais ! Il faut être en osmose continuelle avec les nerfs innombrables du monde. |
26mar17 183C13 Bonjour Frère Michel et merci pour cette entrée qui me plaît vraiment beaucoup. J'aime cette entrée, car c'est cette grande latitude d'action laissée par le Père et l'incertitude qui en découle qui me rassurent, pour ma part: Encore une preuve qu'il n'y a vraiment rien de religieux dans La Révélation d'Arès. Nous voyons bien ce que la religion a fait des hommes: soit des dominateurs qui ont utilisé les dogmes pour asseoir leur pouvoir sur les esprits, soit des peureux et des soumis, rarement des hommes libres, aimants et accomplis. La Vie spirituelle est libre, créatrice et évolutive, c'est ce que vient rappeler Dieu à Arès et toute création connaît cette incertitude qui est de ne pas savoir si le choix que l'on fait est bon tant que le travail n'est pas terminé. Nous ne sommes pas des "produits finis", mais des êtres divins en état de Création permanente, cela vaut bien quelques moments d'incertitude. Je sens bien, en effet, que tout est à construire et reconstruire en moi-même et que je suis seule à savoir quelle mesure et quel chemin je suis apte à emprunter. Si je ne le sais pas toujours, je dois creuser le "Connais-toi toi-même !" et affiner mon regard et mes actions. Du moment que j'évolue sans cesse vers le Bien: un cœur et un comportement plus aimants chaque jour, plus enclins à la paix et au pardon, toujours plus libres des préjugés et des peurs, je sais que j'avance sur le bon chemin. C'est un effort permanent que le Père nous demande et Il fait bien de nous laisser cette liberté de choisir tel ou tel sentier pour y arriver selon notre nature, notre personnalité et les circonstances de notre existence, c'est une grande Sagesse. C'est le départ d'une grande évolution pour l'humanité, on ne sait pas où cela mènera nos descendants, mais nous savons que, si elle suit la Parole et votre enseignement, ce sera une très belle humanité. Françoise L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Quelle belle pensée, ma sœur Françoise : "[nous ne savons pas] si le choix que l'on fait est bon tant que le travail n'est pas terminé." Voilà qui est très bien dit. On peut dire aussi autrement : Dans la vie spirituelle, qui a pour but de changer la vie et le monde en Bien, la fin justifie les moyens. Le parcours lui est fait d'incertitudes, mais qui dit incertitudes dit intelligence en éveil, aucun endormissement religieux. L'humanité vit en fait dans une maison délabrée. Certes, chacun trouve un petit coin pour s'abriter, ne pas avoir trop froid, être trop malade, mais cela divise terriblement les habitants de la maison. Mais que de choses à faire: Que de carreaux à changer pour que le froid n'entre pas ! Que de tuiles à remplacer pour que la pluie n'entre pas, etc ! Par où commencer ? Quoi faire ici plutôt que là ? Tout cela est incertitude, mais sans cela on n'arrivera pas à réparer la maison. Merci, ma sœur Françoise, pour ce très beau commentaire. |
26mar17 183C14 Merci, frère Michel, pour cette très belle entrée. Le titre "certitude de l'incertitude" m'a tout d'abord surpris mais quand j'ai lu le texte, j'y ai senti le Souffle de libération qu'il contient et que je retrouve quand je lis La Révélation d'Arès, en particulier la veillée 25. C'est ce que je ressens au fond de moi. Mais nous avons été tellement conditionnés par la culture religieuse, politique (qui n'est qu'une autre forme de religion sans Dieu), l'éducation et cela depuis des générations que nous avons tendance à reproduire même inconsciemment les schémas culturels fait de règles et de dogmes et que cela nous rassure. L'autre jour, alors que je moissonnais dans les rues de Lorient, une personne à qui je présente l'Appel du Créateur à Arès me dit : "Ce sera l'anarchie alors !" Je lui ai répondu : "Oui, mais l'anarchie positive ou l'homme n'est pas soumis à des lois et des pouvoirs, mais devient libre et responsable et cela sera possible grâce à la pénitence. C'est à dire à l'effort d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de ne pas juger et d'avoir l'intelligence du cœur." Si j'avais lu votre entrée avant, j'aurais pu lui dire cette très belle phrase : "Ce que le monde appelle l'Ordre, que réclament tant d'humains, n'est qu'un leurre : Le monde est guerres, rivalités, querelles, conflits d'intérêts, etc. Le monde ordonné ne sera pas le monde d'ordre, mais le monde d'Amour." Les pouvoirs ont tellement conditionnés les hommes qu'ils ne se croient plus capables de vivre sans chefs ni lois. Quel sens donné vous au terme aporétique que vous avez employé dans la phrase : "Je vois le Français railleur et aporétique que rencontre la mission dans la rue tous les jours" ? J'ai recherché sur internet et j'ai trouvé plusieurs définitions qui ne m'ont pas vraiment éclairé. Denis K. (Bretagne Sud) |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire. Décidément les Bretons sont d'actifs commentateurs de ce blog. Pourquoi ai-je employé le mot aporétique ? Je pouvais employer le mot sceptique, parfois pris comme synonymes d'aporétique, mais sceptique n'était pas suffisant. Aporétique du grec aporêtikos, de aporein "être embarrassé", ajoute une pointe d'embarras, de contradiction au scepticisme. Un bonhomme aporétique, pour moi, n'est pas seulement sceptique, il est souvent en contradiction avec l'évidence ou avec lui-même, je dirais qu'il se prend les pieds dans ses propres filets. Autrement en voulant trop prouver contre on n'est pas seulement sceptique, on est aussi aporétique, on se heurte à des contradictions évidentes. Un type vous dit : "Les Évangiles, Jésus, tout ça c'est des conneries," que j'ai entendu tant de fois ! Vous lui répondez : "Alors, l'amour, le pardon, la paix, la liberté, c'est des conneries ?" Le type rétorque : "Ah non ! Ce n'est pas ce que je veux dire." Ce type est aporétique. En rejetant, il se heurte à une contradiction évidente. |
26mar17 183C15 Cher Prophète, Votre nouvelle entrée résonne très fort en moi. Je suis très touchée face à la force qui se dégage de vos mots. J'ai été très heureuse de pouvoir vous écouter samedi 18 mars au local de Bordeaux. Votre naturel, votre écoute et votre patience sont de véritables exemples. Au début, lorsque je suis revenue dans le cercle qui s'était formé autour de vous et que j'ai constaté la présence de ce frère venu perturber notre discussion, j'étais dérangée, j'étais frustrée de ses interuptions et exclamations qui pouvaient paraître totalement illogiques. Puis, au fil des minutes qui passaient, j'ai ressenti, à travers vous et votre épouse, cet amour inconditionnel et cet accueil que vous faisiez à ce frère ayant tout autant sa place dans ce local que nous tous. J'ai senti que notre groupe entier avait fini par mettre de côté les sentiments négatifs qui peuvent éclore lorsque nous avons ce réflexe d'exclure le "perturbateur" qui vient nous surprendre dans notre confort du "connu". Il y avait une réelle harmonie et joie que nous partagions en rigolant (de manière bienveillante bien entendu) de ses interuptions parfois folkloriques. Je tiens à vous remercier profondément de votre enseignement si liberateur et libre. Aujourd'hui, je ressens très fort en moi cette Liberté spirituelle qui a envie de s'exprimer au côté de mes frères et soeurs que j'aime infiniment. Je suis heureuse de faire partie de ce groupe de jeunes missionnaires bordelais si hétéroclite. Malgré nos différences dans la façon de vivre la Parole, la pénitence ou encore la mission, nous réussissons à avancer ensemble, doucement mais sûrement. L'Amour et la Liberté triomphent petit à petit, c'est une vraie joie. Avant, l'incertitude était pour moi synonyme de peur. Je la considérais comme un vide qui nécessitait d'être rempli et comblé par des certitudes rassurantes. J'essayais d'en fabriquer avec ce que j'avais sous la main. Mon esprit, mon cerveau en perpétuelle activité m'envoyaient plein d'informations diverses pour pouvoir combler ces vides, ces interrogations qui restaient sans réponse. Mais malgré toutes ces informations très intellectuelles, ces pensées, l'incertitude était toujours aussi présente. En effet, cette incertitude ne peut pas être comblée par des certitudes intellectuelles, parce que cette incertitude n'est pas d'ordre intellectuelle, elle est d'ordre spirituelle, elle a une toute autre dimension. Ayant grandi et grâce à votre rencontre et cet article puissant, je comprends aujourd'hui, que cette incertitude qui peut paraître si effrayante ne l'est pas. Elle est finalement essentielle, parce qu'elle nous laisse une grande liberté d'être et d'agir. Je n'en ai plus peur, je veux au contraire la cultiver et me débarasser de toutes les certitudes et accords que j'ai conclu avec moi-même, croyant me prémunir contre ce sentiment de peur du vide. La seule certitude que j'ai aujourd'hui c'est qu'il faut que le monde change et qu'il ne changera qu'à travers des hommes et des femmes qui font pénitence quotidiennement, qui moissonnent d'autres hommes et femmes pour qu'eux aussi retrouvent ce Souffle si primordial. Je sais qu'en retrouvant l'intelligence du cœur, qu'en me libérant des mes peurs et des mes préjugés, qu'en aimant inconditionnellement tous les hommes, qu'en pardonnent toutes les offenses, qu'en faisant la paix et qu'en m'interdisant de juger qui que ce soit y compris moi-même, j'aurais suivi la Voie qui mène vers le Bien. La façon dont je m'y prends concrètement, ce n'est pas le plus important, il y a des milliers de façons, je n'en n'utiliserai pas qu'une et mes frères non plus... Heureusement ! Merci encore frère Michel pour votre sagesse inspirante et merci à mes frères et sœurs qui me rappellent à quel point nous sommes tous si précieux pour ce monde. Nejma H. d'Aquitaine |
Réponse : Je suis sans voix... Enfin ! Sans voix, c'est une façon de parler... Je veux dire : sans doigts pour taper sur mon clavier après vous avoir lue. J'ai l'impression que mes doigts sont des baguettes magiques qui tapent sur les touches de mon ordinateur. Ah oui, voilà un très beau commentaire, qui m'a beaucoup ému. Nicolas (183C12) et vous, vous m'adressez des mesages qui me disent que le samedi 18 mars ce que j'ai dit a été bien reçu par le peloton des jeunes — les "Oisillons" — de Bordeaux. Vous savez, j'arrive toujours parmi mes frères et sœurs avec le sentiment qu'ils me connaissent bien, qu'ils connaissent ma pensée, ma façon de croire et d'être apôtre, de considérer tous les problèmes qui se présentent sans arrêt à nous tous, mais je m'aperçois souvent — et je crois que ce fut le cas ce samedi 18 mars — qu'il me connaissent mal. C'est peut-être ce blog qui me donne l'illusion qu'on connaît bien tant ma pensée que ma façon d'agir et, finalement, je me rends compte que ce n'est pas le cas, que dans la réalité on ne fait que me découvrir sans cesse. Autrefois, un apôtre, un prophète, parlait au milieu d'un petit cénacle, d'une petite chapelle de frères et sœurs et chacun le connaissait plutôt très bien. Mais aujourd'hui nous sommes très dispersés, et encore ! en ce qui nous concerne la dispersion s'est faite dans l'aire francophone... Qu'est-ce que ce serait si c'était le monde ! Quand je réfléchis à cela, je me dis qu'il est heureux que nous n'évoluions pas trop vite, parce que les fausses nouvelles, les opinions erronnées, les bruits imaginaires, je dirais les apocryphes, courraient à travers le monde. Nous vivons dans un monde de facticité, parce qu'il se croit uni par une phénoménologie, une structure des consciences, à peu près identique partout, réagissant partout aux mêmes stimuli — La Révélation d'Arès est un stimulus — de façon à peu près authentique. C'est faux. Dès qu'on sort du centre de la conscience active tout se détraque. Les détraquements outranciers se corrigent relativement facilement, mais les détraquements subtils sont plus difficiles à détecter et corriger. Nous vivons dans un monde schizophrène. D'un côté les États, les grandes entreprises et technocraties, qui élucubrent, mais qui les suit ? Leurs fonctionnaires, leurs armées, leur justice, leurs media. En fait, ils vivent dans une projection abstraite qui les tient loin des réalités — qui ne le voit dans l'actuelle campagne présidentielle démente ? — De l'autre côté il y a les humains, qui échappent au réseau de la machine à fabriquer les lois, les idéologies, les opinions, et qui vivent sous mille, dix-mille, cent-mille tentes abritant chacune un façon de voir la vie, l'après-vie, le rapport de l'humain à l'extra-humain, l'imaginaire ou l'invisible. En fait, il n'y a pas de communication entre le vivre et le survivre. La foi, le bonheur, notamment, font partie du survivre, mais pas que la foi : la philosophie, l'aventure, etc. aussi. Alors, quantité de cercles humains, généralement petits, s'autoconsument sur place. C'est ce qui permet aux dominateurs malins de dominer tout le monde. Quand je regarde une fleur je suis heureux, parce que la fleur me sourit et je crois trouver là une joie universelle. Mais si je regarde un champ de fleurs, il n'y a plus de sourires. Il y a quelque chose de beau qui m'éblouit, mais qui me transit plus ou moins sur place, et qui épaissit soudain le mystère de la communication de ma conscience avec le Tout. Je n'ai plus vraiment de communication avec les fleurs en masse. Je ne fais que les voir. Voir n'est rien, parler n'est rien, c'est vivre avec qu'il faudrait. C'est cette énorme muraille de ma conscience que je peux passer, que chacun de nous veut passer. Nous n'y parviendrons pas dans cette génération, mais avec patience, nous y parviendrons dans de multiples générations. Si nous y parvenons à la dixième génération après moi, si cette dixième génération s'est approchée du Créateur, du Père de l'Univers, c'est vous et moi qui aurons réussi ce prodige, parce que l'humanité est continuité. Toutefois, le samedi 18 mars, j'ai eu l'impression que j'avais franchi une étape sur cette voie difficile et vous me le confirmez ici. Un grand merci pour votre beau commentaire. |
27mar17 183C16 Quand la lumière spirituelle aura pénétré les esprits, c'est toute l'organisation de la vie qui deviendra universelle : il n'y aura plus de séparation entre les êtres, plus de frontières, plus de guerres. Ce n'est pas la nature ou le Créateur qui ont tracé des limites et des frontières, mais la convoitise des humains. Ils se battent pour dominer un morceau de terre, mais quelques temps après ils sont obligés de tout abandonner, et seule la terre reste. Il faut donc cesser de vouloir qu'une race ou qu'une religion domine le monde et impose ses points de vue; tous doivent marcher ensemble vers la spiritualité et la fraternité universelles comme nous l'enseigne le Père de l’Univers. Certains frères affirment que la religion est encore trop présente parmi les pèlerins d’Arès et cela les choque. Or, il est clair que nous ne sommes pas une religion : Mais écris pour les enfants de tes enfants que le fléau demeurera derrière l’horizon caché pas un ciel pur. Comme l’envie soulève les mamelles d’une jeune vierge, le fléau reviendra d’abord comme un vent léger, agréable pour ceux qu’il caresse. Que ta descendance prenne garde à l’ouragan qui suivra, si elle se laisse prendre aux séductions des voix douces revenues de l’horizon, car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans, et Mon Jour reculera encore devant eux ! Que ta descendance se souviennent de Ma Parole : Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l’horizon mourra (Rév d'Arès 22/13-14). Mary de Bretagne-Sud.. |
Réponse : Votre commentaire n'aborde pas vraiment le question de l'incertitude, telle que la pose mon entrée 183, mais elle parle du reproche d'être encore trop proches de la religion qui est fait à certains des Pèlerins d'Arès. La question que votre commentaire pose, implicitement, est celle-ci : Ceux qui sont encore proches de la religion sont-ils dans une incertitude fondamentale, autrement dit, s'interrogent-ils encore sur le bien fondé de La Révélation d'Arès ? Je ne crois pas. Je pense, par contre, que nous sommes tous soumis au temps et que changer de vie demande du temps. La conviction va toujours plus vite que l'abandon des habitudes. Ma sœur Marie, même si l'on est un épi mûr, un solide candidat en herbe pour entrer dans le petit reste, on ne change pas du jour au lendemain. Il y aura toujours des frères et des sœurs qui seront, pendant un certain temps proches de la religion, ne serait-ce que parce qu'il y aura toujours des nouveaux, ou des individus lents, qui, quoique désireux de devenir des Pèlerins d'Arès, ne pourront pas changer de vie du jour au lendemain. L'homme est un être modifiable, changeable, mais pas immédiatement, ou pas complètement. Tout chez l'humain demande une adaptation toujours plus ou moins longue. Mais voilà l'important : L'essentiel, ma sœur Marie, n'est pas d'être proche ou non de la religion, mais d'être pénitent et moissonneur. Je connais des catholiques, des protestants, des juifs, des bouddhistes, qui tout en gardant certaines habitudes religieuses dans l'alimentation, la prière, etc., sont devenus d'admirables pénitents et moissonneurs. C'est ça l'essentiel. |
27mar17 183C17 Cher prophète, il me revient ces écrits : "Quiconque observe que la souillure et la perversion du monde approche le désastre sait qu'il faut changer le monde," "La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)," "Repose ton pied, pose ton œil sur le lointain ! Les frères viennent, ceux qui ont le jardin dans la tête où l'Eau (le Bien, la Spiritualité) monte comme dans l'arbre, dans la fleur" (Rév d'Arès xvii/3), "Aujourd'hui, les médias s’efforcent de noircir tout ce qui contrarie les rois (politiciens, financiers, scientistes, etc.), auxquels ils sont asservis comme des chiens. Ils sèment le démon du doute, la désespérance. Cependant, dans les soucis et les épreuves tu garderas ta foi car Moi (Le Créateur), j'ai foi en toi. Ensemble créons le Bien qui seul remplacera le mal." Je suis né de parents italiens près du quartier juif de Casablanca. J'aurais pu être chrétien d'Église, musulman ou de confession juive. Pourtant, je suis disciple du prophete Mikal et les enseignements de La Revelation d'Ares. Aussi, je peux adapter dans ma penitence les enseignements de la Bible, du Coran, voire des livres de nos frères juifs. Ce qui fait donc de moi un croyant libre comme vous le precisez dans cette entree 183 "Certitude de l'incertitude". Merci pour cette merveilleuse entree 183, cher prophète. Thierry B. du Pays Basque |
Réponse : Merci, mon frère Thierry, que je regrette de connaître peu, pour ce commentaire qui est aussi un témoignage de foi. Je suis heureux que cette entrée "Certitude de l'incertitude" vous ait touché aussi profondément. Je veux dire que je suis heureux de voir que la grande latitude, le champs de liberté, que nous laisse la Parole d'Arès soit pour vous la fondamentale condition d'une foi active, d'une espérance brûlante. |
27mar17 183C18 Très cher Frère Michel, Ce fameux 18 mars 2017 — gravé à jamais dans ma mémoire et dans mon cœur — alors que vous parliez de la foi arésienne, de la difficulté de la parler, et de cette "certitude de l'incertitude", vous m'avez adressé un regard perçant en me disant ces mots-ci (je cite de mémoire, ce ne sont peut-être pas les mots exacts) : "Il vous faut chercher comment penser l'humain autrement". Dans ma tête ça a fait "plop !", comme une fenêtre en bulle qui n'attendait qu'une pichenette pour voler en éclat. Quelques jours plus tard, quelle joie ! Quelle libération ! Je vois cette entrée de blog 183 dans laquelle vous développez une idée sublime et fondamentale qui sous-tend tout la Parole et que je n'arrivais pas à mettre en mots : Oui ! la foi absolue est la Vie par essence, continue, fluide, protéiforme, évolutive, libre de tout harnais [Rév d'Arès 10/10], de toute technique comme vous le rappelez à Nicolas (183C12). La Vie spirituelle est comme l'eau (H²O), elle est vitale, elle n'a pas de forme propre, mais peut pourtant épouser tous les contours, elle peut être d'une douceur infinie mais aussi d'une force inouïe, elle suit inévitablement son cours. Obstinée, elle peut éroder les plus grandes citadelles de certitudes. Les sentiers vers les hauteurs (parabole de la pénitence) sont multiples, seule la direction est universelle pour regagner notre bonheur perpétuel (Éden). Dieu nous montre la direction (certitude), il nous donne une boussole (la Parole et votre enseignement), mais nous laisse la liberté du sentier (l'incertitude). Le Créateur nous a donné cette liberté absolue qui nous permet de douter, de questionner, de penser autrement pour créer et trouver de nouveaux sentiers, nos propres sentiers. Nous ayant donné le cap et la boussole, il ne parcourra pas le chemin à notre place, car il sait que nous pouvons le faire par nous-même et que ce sera notre gloire de l'avoir parcouru. Dans un moment important de la vie de notre petite équipe [de jeunes de Bordeaux], vous êtes intervenu à point nommé pour donner du sens (de la signification et une direction) et répondre à nos interrogations. Ce jour-là, j'ai alors senti plus que jamais à quel point nous tous présents dans la salle, notre visiteur compris [le scandalisé], les chaises, les murs, les gens dehors, les animaux, les plantes, faisions partie d'un même organisme étalé d'ici à l'infini, à partir de maintenant et de toute éternité. Je me suis senti organiquement chair, frère de mes prochains, mais aussi de toute la matière, et que ce lien était le fruit de nos efforts à tous pour essayer de nous écouter, de nous comprendre, de nous aimer et d'avancer dans la même direction. Nous aurons plus de facilité aujourd'hui à accepter d'emprunter des sentiers différents, parfois parallèles, parfois confondus, parfois sécants, mais toujours le cou tendu dans la même direction et pour la vie. Je vous joins dans un mail séparé une photo que nous avons tous prise ensemble à l'Eau Forte ce 18 mars. Vous pouvez la publier ici si vous le souhaitez. Les mots me manquent pour vous exprimer ma gratitude et l'inspiration que vous représentez. Peut-être un jour aurons-nous le langage adéquat pour le dire. Morgane et moi vous embrassons très fort. Florian L. d'Aquitaine |
Réponse : Belle photo prise à l'issue de notre réunion, rue Montbazon à Bordeaux, le 18 mars ! Je croyais que vous aviez pris aussi le "scandalisé" qui s'habillait pour partir un peu en arrière. Mais bon ! Nous voilà tous bien joyeux ! Premier rang : (de gauche à droite) Christiane, Florian, Michel, Deuxième rang : Morgane, Myriam, Nejma, Troisième rang : Nicolas, Jean-Simon, Olivier, Pierre, Rodrigue (ici manque Julien). Merci, pour ce commentaire qui m'a ému, mon frère Florian. Chaque fois que je rencontre mes frères, c'est dans l'espérance de les faire avancer, et, en lisant votre commentaire, je cois que je vous ai aidés à avancer. Comment bien avancer ? Avec un meilleur éclairage dans ce tunnel qu'est la vie terrestre. Diderot à propos des théologiens écrivit (dit de mémoire) : "Je marche dans un tunnel très noir en tenant une chandelle qui m'éclaire à peine. Un homme passe et souffle ma chandelle. Cet homme est un théologien." Je m'efforce d'être l'inverse de ce théologien et j'ajoute des chandelles aux chandelles qu'ont déjà mes frères et sœurs à la main. Même pris dans les engrenages des tâches nombreuses qui sont les miennes, je m'efforce d'apporter à mes frères et sœurs autant d'enseignement que possible. Je sais qu'il y a toujours une souffrance chez le croyant, car il n'existe pas de foi sans quelques ombres d'incertitude, mais je m'efforce ici de vous montrer que loin d'être des entraves, ces incertitudes libèrent. La réunion avec mes frères, où qu'elle ait lieu, c'est la ruche ! Comme les abeilles travaillent, nous nous efforçons de mieux utiliser les outils que le Père nous a donnés par La Révélation d'Arès. Celle-ci est une boîte à outils sobre et mesurée : Peu d'outils, mais un outil maître, qui est tout à la fois marteau, tourne-vis, pinces, clé à mollette, c'est la pénitence. Chacun a sa pénitence à lui. Il n'est jamais sûr que sa pénitence est la bonne, puisqu'aucun de nous n'est sûr de bien aimer, bien pardonner, bien faire la paix, bien réfléchir et être bien libre de préjugés et c'est une incertitude, mais loin d'être une gêne, cette incertitude est au contraire une aisance, parce qu'elle ne fait pas de nous des robots identiques, mais elle fait un Dieu de chacun de nous. Ce Dieu n'est pas le Dieu dont le Père fit Jésus (Rév d'Arès 2/13), c'en est un autre et ainsi des milliards d'autres hier, aujourd'hui ou, surtout, demain, et tous ces Dieu confinent au Tout et constituent un seul Dieu. Chacun dans la vie pense que seule l'horloge de son clocher sonne juste. Pour tous les "orthodoxes" de chaque religion, les autres sont hérétiques dans la religion en question. À plus forte raison hérétiques hors de la même religion. Si je suis musulman, j'estime que les juifs et les chrétiens n'ont rien compris à la révélation, et vice-versa de la part des juifs et chrétiens envers les musulmans. Etc. etc. C'est ce que La Révélation d'Arès appelle le lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3) auquel s'ajoutent toutes les théories mécréantes, rationalistes, lacis inextricable, insoluble par l'intellect. Pour en sortir il faut l'amour et l'intelligence spirituelle. Voilà pourquoi les idéologues religieux ou non, qui sont innombrables, n'aiment pas qu'on leur parle d'amour ! Pour eux l'amour est l'agent corrosif de leurs ferrailles respectives. Ils préfèrent la théologie, la philosophie, l'idéologie, qui permettent d'écrire des pages en grand nombre, des livres épais. L'amour, lui, est l'amour. C'est la fusion aux autres. C'est dangereux. Nous sommes donc des dangers, parce que nous considérons que tous n'ont pas les mêmes besoins aux mêmes moments, ni quand ces besoins surviennent les mêmes façons de les satisfaire... Bref, non seulement nous acceptons l'incertitude, incertitude du moment, incertitude de la méthode, mais nous disons : Procéder par les incertitudes est la Sagesse même, parce que tout travail de pénitence en profondeur commence sur soi et que mon soi n'est pas ton soi, et qu'il y a autant de soi que d'humains. Donnez, au lieu de leçon, un sourire, un baiser, et vous ferez plus que tous les discours (Rév d'Arès 23/6). |
27mar17 183C19 "Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous" [disent les Catholiques dans le sacrement d'eucharistie]. Pour sûr, La Révélation d'Arès nous place à des années-lumière de cette prière prononcée par nos frères catholiques et inspirée de Jean-Batiste ! L'homme n'est ni un pantin, ni un auroch (Rév d'Arès 17/2), il est fils de la buée de la Bouche du Créateur (Rév d'Arès xxi/5). C'est pourquoi La Révélation d'Arès s'adresse à la conscience, laquelle se façonne au fur et à mesure de l'ascension. L'ascension, c'est la direction de certitude que montre le prophète qui n'est le chef de personne, mais seulement l'aîné [Rév d'Arès 16/1] : Pénitence-Moisson inséparablement. C'est la meilleure voie proposée par le prophète, mais l'incertitude demeure : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3). J'aime le titre de votre nouvelle entrée 183 : "Certitude de l'incertitude " — Pardon sœur Christiane! —. Je le trouve très déculturant, Jésus ne disait-il pas : On ne met pas le vin nouveau dans de vieilles outres (Matthieu 9/17) ? Les paraboles sont à même de déjouer les pièges du langage des sciences qui est fait de certitudes, mais qui n'est que bruit (Rèv d'Arès II/8-9). L'incertitude ira jusqu'au Jour où chacun verra alors ce que fera le Créateur (Rév d'Arès 31/12) concernant le sort des spectres, mais qui laisse espérer que le travail accompli par les générations de pénitents-moissonneurs qui se succèderont, aura fini par payer ! Merci ô Prophète du Très-Haut qui possédez cette haute conscience spirituelle, le Savoir, Lumière qui réduit notre myopie. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Merci, frère Dominique, qui nous montre une autre façon, très belle et juste, de traiter de l'incertitude. Alexandre Soljénitsine a écrit ceci : "J'ai découvert que la ligne de partage qui sépare le bien du mal ne sépare ni les États, ni les partis politiques, ni les classes, mais qu'elle traverse le cœur de chaque homme et de toute l'humanité. C'est une ligne mobile, qui oscille en nous au cours des ans. Dans un cœur habité par le mal elle préserve un bastion de bien, et dans le meilleur des cœur on trouve un mal qui n'a pas été éradiqué." Donc incertitude concernant le cœur de chacun où on trouve toujours du bien et du mal. Seules les proportions varient selon qu'on est plutôt homme de Bien ou plutôt homme de Mal. Autrement fit, personne n'est parfait ; personne n'est parfaitement bon ni parfaitement mauvais. Voilà pourquoi, comme vous le rappelez : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Incertitude, oui ! |
27mar17 183C20 Salem mon Frère, L'incertitude, je ne la ressens pas, même si Dieu dans La Révélation d'Arès ne précise pas certaines choses. Je n'aime pas ce mot [incertitude]. J'ai la certitude que Dieu est revenu dire : Soyez bon, pénitent, choisissez le Bien durant votre existence et Je serai près de vous ; votre âme sera présente en vous. Le reste vous sera dévoilé. Pour moi, je suis certaine que La Révélation d'Arès est Vraie. Pas d'incertitude, pas la moindre ! La certitude que j'ai dans la Parole d'Arès m'aide chaque jour à avancer, mais non l'incertitude. Sans prétention ni arrogance, je crois que le Bien nous aidera et aidera le monde futur à le changer selon la Volonté de Dieu. Mon frère, tu es le prophète et à ce titre je prends en compte toujours ce que tu dis. Dieu dit que ta parole est Sa Parole [Rév d'Arès i/12]. Alors je vais réfléchir à la certitude d'incertitude. Fraternellement Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire, qui est très juste, que je partage. Alors, allez-vous me dire, ma chère sœur : "Vous êtes, frère Michel, en contradiction: Votre incerttiude devient une certitude comme la mienne ?" Mais non : En fait, la réponse à votre interrogation est ailleurs et vous n'évoluerez pas dans la bonne direction, aussi longtemps que vous vous cacherez la vérité qui est complexe en cette matière. Comme je le dis déjà dans une autre réponse, il y a des certitudes et des incertitudes : Nous avons, tout comme vous, la certitude que La Révélation d'Arès vient du Créateur, mais qu'est-ce que Dieu, qu'est-ce que le Créateur ? Incertitude. Nous ne savons pas quoi répondre. Nous avons la certitude qu'il faut changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) pour changer le monde (28/7) et qu'il faut emprunter les sentiers qui montent vers les Hauteurs du Bien (25/5). Nous avons la certitude que nous trouverons le salut, que chaque pénitent et que le monde trouvera le salut dans la pénitence (Nombr. Réf). Mais quel sentier prendre ? Comment faire pénitence ? C'est selon chacun ou chacune. Incertitude ! Mais cette incertitude ouvre un large espace de liberté devant chacun et chacune, c'est une immense espace de Miséricorde, comme dit le Coran, afin qu'il ou elle soit libre comme le poulain (10/10). La liberté laisse toujours une incertitude dans l'esprit de l'homme, puisqu'elle laisse un choix. Vous êtes, ma sœur Malika, comme mon épouse Christiane a été il y a quelques jours. Vous préférez penser aux certitudes qu'aux incertitudes, mais les deux existent, nous ne pouvons le nier et nous devons faire face à cette situation. C'est ainsi qu'on devient un Pèlerin d'Arès accompli. |
27mar17 183C21 Nabi bonjour ! J'ai trouvé sur YouTube ce documentaire qui me parait fort interessant : https://www.youtube.com/watch?v=XuCNIOCKB2c Peut-être en tirerez-vous la quintessence pour l'intégrer dans votre enseignement. Ainsi la science des scientifiques quantiques rejoindrait-elle l'Enseignement du Père ! Patrick V; de Corse |
Réponse : Je n'ai malheureusement pas le temps de regarder cette vidéo qui dire 1 heure 49 minutes, presque deux heures, mais je l'affiche, car des lecteurs du blog la regarderont peut-être et certains me diront même peut-être ce qu'il en pensent. Merci, frère Patrick, pour ce commentaire. |
27mar17 183C22 Je me souviens à Paris, à "L'Espace des Peupliers" ou pendant deux ans vous avez enseigné aux sœurs et frères d'Ile de France La Révélation d’Arès de 1995 à 1997. Lorsque, vous êtes arrivé à la Veillée 7, je vous entends encore dire [à peu près] : "C’est la Veillée de la mesure. Au fil des années, de mes efforts de pénitence, de prière, de moisson des âmes, des Lumières m'ont ouverte la conscience, oui, les sentiers sous votre guidance mènent vers les Hauteurs Saintes. Le Père Aimant qui connaît toutes les façons de croire ou de ne pas croire, de prier ou de ne pas prier (Rév Arès 25/5-6), ne fixe aucune règle. Il est la Vie ! Il attend que nous cessions de pécher, que nous entrions en pénitence, fassions le Bien (Rév Arès 12/4) quel que soit le vecteur que l’on choisit, qu’il soit un sentier religieux, politiques, athée, idéologique, etc, la finalité, ce n’est pas ce que l’on croit qui fait notre salut et celui de toute l’humanité, c’est le Bien que nous faisons qui nous sauvera des ténèbres glacées (Rév Arès, 30/9, 30/11, 31/2, 8/6, 17/1, 22/10). En lisant "Certitude de l'incertitude", je lis votre pensée et celle de Dieu : Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue (comme) le rollet, le frère (y) lit le vrai. (Rév d'Arès xxxiii/9), j’y vois la grande Lumière de l’humilité mère de la lucidité. "Regarde la Lumière et admire sa beauté, ce que tu as vu d’abord n’est plus et ce que tu ne vois pas n’est pas encore," (Léonardo Da Vinci) ! Certitude de l’incertitude, j’ai la certitude et j’affirme que La Révélation d’Arès vous a été dictée par Jésus et Dieu en 1974 et 1977 et que vous êtes le prophète envoyé à l’humanité des XXe et XXIe siècles. L’imprévisible quotidien est mon incertitude, lorsque, je dors, je n'ai pas la certitude de me réveiller dans ma chair, je peux aussi bien mourir pendant mon sommeil, passer la porte des ténèbres (Rév Arès 33/32). Lorsque, je pars travailler, que je marche dans la rue, que je conduis assez vite l’ambulance, je n'ai pas la certitude de ce que va être ma journée, un évènement imprévisible en une fraction de seconde peut totalement changer ma vie, faire de moi autre chose que je suis à l’instant où j’écris ses lignes. Ma certitude, c’est que je suis un pécheur, que je peux me bonifier, que Dieu par Sa Parole et son prophète Mikal font de nous des apôtres envoyé(e)s au monde chercher les épis mûrs, rassembler un petit reste de pénitents (Rév Arès 13/7, 26/1) que par nos actions existentielles, nous créons notre âme, que nous pouvons être fondus en Dieu, être faits des Christs et régner sur la mort et sur l'enfer (Rév Arès 2/13-14, 32/2-3,3/9). Parfois des personnes me disent : "Ah non, ça jamais !" Je réponds : "Avant, moi aussi je disais aussi ceci ou cela jamais, jamais ! J’avais ma culture, mes habitudes, mes certitudes et très vite trouvaant l'umilité, je m’aperçus que certaines choses que je me refusais de faire ou qui ne me venaient même pas en pensées, je les faisais, je pris conscience que tout peut nous arriver et à n’importe qui, que le pire des hommes pouvait tout comme Jésus s’embraser d’amour pour l’homme son frère (Rév Arès 32/3, xxii/8-9, xxxviii/6-8) et qu’un homme bon pouvait changer en mal. Dans le cadre la Moisson des âmes et de la transmission des enseignements de Mikal, de la Parole, je fais ici un constat par deux témoignages, l’un concerne un Chrétien d’Église, l’autre, un Frère Musulman. 1- Il y a quelques jours lors d’un échange avec mon oncle, frère de ma maman, qui connaît ma foi Arésienne, je l’informais de l’entrée #182) : Sein d'Abraham. Il m’écrivit : "Je te remercie de m'informer de la vie de la communauté spirituelle à laquelle tu appartiens. Cependant, en ce qui me concerne je me réfère uniquement à la Bible, la Parole de Dieu qui est ainsi adressée à chacune et chacun d'entre nous. C'est à tout instant une parole de Vie à laquelle je me fie plutôt qu'aux écrits ou aux mots d'un être humain pour aussi parfait qu'il soi Toutefois, je souligne ici que la foi chrétienne repose sur une certitude, la mort et la résurrection de Jésus, une Folie aux yeux des hommes, comme le dit Saint Paul. Cette folie, bien d'autres la rejettent tel Mohammad et les adeptes de l'Islam qui ne peuvent accepter que Dieu ait voulu mourir comme un esclave alors que, selon eux, Il aurait dû imposer sa domination par la force. Mais c'est pourtant l'essence même du Dieu des chrétiens qui, dans son Amour infini est prêt à tout, y compris à cette mort mais aussi à Sa résurrection pour en témoigner auprès de tous les humains. Jésus n'est donc pas seulement "un homme de chair ... devenu prophète". Il est Celui qui a accompli la Promesse faite à Abraham en étant le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Celui qui a accepté de mourir pour effacer les péchés de chaque être humain, et que son Père a ressuscité (re-levé ou ré-éveillé suivant les mots grecs utilisé par les évangélistes). Comment cela a-t-il pu se faire. C'est Le Mystère. Pourquoi j'y crois? Parce que c'est aussi le Mystère de l'Amour !" Extrait de ma réponse : "Mais enfin, mon Frère Jacques, comment peut-on croire que Jésus serait mort pour racheter le péché de l’humanité, c’est un non-sens ! Dieu Seul est Saint,(Rév Arès 12/4), nous sommes tous des pécheurs, capable du pire comme du meilleur, nous pouvons rester de simple animaux pensants ou devenir de vraie fils de Dieu, des Christs par l’action de notre pénitence par l’action existentielle du Bien que nous faisons et qui créé notre âme, car l’âme est le fruit existentiel du Bien. L’homme naît sans âme. L’âme est une création consciente, l’homme complet est chair, esprit et âme (Rév Arès Veillée 4, 17, 18 et chapitre xxxix Quoi qu’il en soit, je suis heureux mon frère Jacques que tu aies la foi, elle se fait de plus en plus rare dans ce monde hyper matérialiste. La Révélation d’Arès dit que sa plus belle récolte sont les Chrétiens d’Église (Veillée 14), elle nous appelle aussi à faire alliance avec les assemblées, celles des soumis de Dieu (Rév Arès 35/11), elle demande aussi de nettoyer les assemblées des princes du culte (Rév Arès 7/4). On peut être Chrétien et Pèlerin d’Arès, Musulman, Bouddhiste, Athée, etc, l’important, ce n’est pas ce que l’on croit mais ce que l’on fait pour se changer et changer le monde en Bien, restaurer Éden... L’important c’est de ne pas mourir sans âme, l’âme est le véhicule d’Éternité, nous en aurons besoin lors de la mort de notre chair en attente du Jour de la Résurrection [générale] (Rév Arès 31/8-13). 2- Mon collègue de travail est un jeune Musulman pieux. Son sentier c’est l’Islam, le Saint Coran. Sa foi est pour moi un exemple à suivre et c'est très bon pour ma pénitence (Rév Arès 30/11). Il connaît ma foi Arésienne, il a ses certitudes sous le souffle des enseignements de l’Islam. Nous parlons du Saint Coran, de La Révélation d’Arès, de vous, de votre blog que je lui fais lire, je lui dis : tu sais, il y a dans le Saint Coran des hadiths (Enseignements du Prophète Mouhamad) qui ont été ajoutés à La Parole originale, il a la certitude que non ! Nous sommes d’accord sur beaucoup de choses, mais, d’autres, non ! Un jour, il me dit qu’un Imam aurait dit que Mère Térésa de Calcutta (1910-1997), "qui, à mes yeux, bien que religieuse prisonnière comme le jars dans la cage (Rév d'Arès xxxvi/3) fut un bel exemple de pénitence, d’amour pour son prochain ", l’Iman lui dit qu’elle n’irait pas au paradis !" "Wha ! lui dis-je, d’abord le paradis, c’est ici sur terre, la Genèse le décrit très bien, et d’autre part l’Iman émet un jugement ! Qui sait qui est sauvé qui n’est pas sauvé !? (Rév Arès 11/3). Que celui qui n’a jamais péché disait Jésus jette la première pierre (Jean /7), Dieu Seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Je me suis efforcé de lui expliquer la différence entre avoir une opinion et juger, c’est-à-dire condamner, et ne pas espérer que notre prochain puisse changer en Bien (Rév Arès 36/16). Nous ne tombions pas d’accord et lorsque je lui ai cité la fameuse parabole de Jésus, la paille et la poutre (Luc 6/41), là il s’est passé quelque chose en lui, je l’ai vu dans ses yeux, une prise de conscience. Alors, je lui dis : "De toute façon, croire ou ne pas croire n'est pas l'important. L’important, c’est de renoncer au mal et faire le Bien, aimer, pardonner, se libérer de tous préjugés, de tous jugements, agir avec l’intelligence spirituelle, l’intelligence du cœur. J'ai la certitude que la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7). Des incertitudes, suis-je à la hauteur de cette immense mission que me confie et nous confie Mikal et Dieu. Suis-je, un bon pénitent et au moment de ma mort terrestre aurai-je une âme pour rejoindre la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4) ? Ça, je le saurai une fois de l'autre côté. En attendant, j’ai la certitude de trouver l’image et ressemblance du Père en moi-même par moi-même, si je suis un pénitent, si je prononce la Parole pour l'accomplir quotidiennement (Rév Arès 35/6), si, je cherche d'autres pénitents, si, je reste dans les sentiers du milieu sous la guidance de Mikal, de Yah (Dieu) Que les légions d'anges (Rév Arès 29/6) et les âmes dans l'invisible m’aident et nous aident tous dans notre moisson, alors, j'ai et nous avons de grande chances en attente du Jour de la Résurrection (Rév Arès 31/8-13) d'aller dans le séjour des âmes lorsque notre chair s’évanouira. Didier.Br d'Île de France. |
Réponse : Merci, frère Didier, pour ce toujours long commentaire, que je viens de relire, et qui me montre que vous êtes perpétuellement en état de conscience apostolique. Votre collègue de travail, musulman pieux, ne croit pas que des hadiths se sont glissés dans le Coran au moment de sa transcription écrite sous le troisième calife Othman ou Uthmân ibn `Affân ibn al-`Âs ibn Umayya. Tout comme un protestant strict ne croira jamais que la Bible est encombrée de livres d'homme (Rév d'Arès 35/12). D'ailleurs, au temps de la transcription du Coran, des compagnons de Muhammad, y compris Aïcha, qui avait été son épouse, protestèrent en disant : "Le prophète n'a pas dit ceci ou cela comme venant de Dieu." Est-ce vrai ? Est-ce faux ? Ne perdons pas notre temps à discuter de cela. Si votre collègue musulman est un homme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et libre de tous préjugés, qu'importe qu'il suive le Coran, la Bible ou La Révélation d'Arès, il est l'un de nos frères sur la voie de la pénitence, il est une grande espérance pour le monde. La Bible comporte quelques Révélations prophétiques, mais est surtout une Histoire. Les Évangiles de Jésus sont la Révélation d'Amour. Le Coran est la Révélation faite à des bédouins païens et incultes de vérités fondamentales qui rejoignent les vérités fondamentales des temps d'Abraham et des début d'Israël. Mais La Révélation d'Arès est la Révélation de l'Accomplissement ou de la Sagesse. De là — car le Sage ne saurait se réduire à des prescriptions "légalistes" — la nécessité d'incertitudes qui ouvrent un immense espace de liberté et cette liberté nous devons la laisser à ceux qui croient autrement comme votre oncle Jacques et votre collègue de travail, pourvu qu'ils soient des hommes de bonté, ce qui semble être le cas. Alleluia ! C'est la bonté qui les conduira à la Sagesse ! La Sagesse, sous le ciel infini des larges latitudes, est le bon guide de l'humain accompli ; la Sagesse seule permet la réalisation ultime du potentiel humain. On ne peut comparer le Coran et La Révélation d'Arès. L'un comme l'autre se sont manifestés dans des circonstances très différentes. De ce fait, la Parole laisse derrière elle un sillage bouillonnant d'incertitudes et tant qu'on ne regarde pas en face ce bouillonnement, on vit dans un placard étroit, d'où l'on n'ose sortir. Or, la Vie est hors du placard. Si je suis convaincu que manger du cochon, par exemple, me précipitera en enfer, je ne peux accéder à la Sagesse, au Salut ultime, parce que je serai sans cesse méfiant, voire hostile, à l'égard de ceux qui en mangent. Mais si j'ai compris que le cochon est une créature du Créateur au même type que le mouton, le chameau ou le bœuf, et que le manger ou ne pas le manger est très secondaire, ou, si l'on préfère, que le bien ou le mal qui ressort de sa consommation est une insoluble incertitude, j'arrive à dépasser cette "loi" et à comprendre que l'essentiel n'est pas dans l'interdiciton ou la permission du cochon, mais dans la Vie, car Celle-ci est la condition supérieure du Bonheur. Il n'y a pas d'équilibre, de sérénité, de paix, donc pas de sagesse aussi longtemps qu'on s'attarde à une histoire de cochon, parce qu'il suffit de penser que les cochons d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'il y a trois mille ans ou treize cents ans (qui étaient peut-être malades, par exemple). Tout est évolutif. Le monde auquel le Coran prêchait au VIIème siècle n'est pas celui auquel il prêche aujourd'hui. À preuve, les terribles remous dans l'Islam où il y a des assassins d'un côté, des pacifistes d'une autre, les uns et les autres convainvus qu'ils obéissent à Dieu, parce que plus personne ne sait interpréter aujourdh'ui ce qui était clair il y a 1.300 ans... Il faut donc accepter les incertitudes, car c'est la seule condition pour les dépasser ! Mais tant que les lecteurs du Coran considèrent ces incertitudes comme des certitudes, blanches ou noires, selon le parti, il n'y a pas de dépassement, pas de Sagesse. Il faut la Sagesse, un élargissement de l'esprit. Sinon on ne sort pas des variations des certitudes, variations qui font tant de mal à l'humanité. Le seul moyen de retrouver l'union entre humains, de chasser l'hétérogénéité, sans quoi le Bonheur ne sera jamais trouvé, aucune haute réalisation de la foi ne sera accomplie, c'est de comprendre qu'il faut s'ouvrir avec amour aux possibilités, qui sont inévitablement diverses. |
28mar17 183C23 Je trouve cette entrée magnifique au risque, de se tromper de certitude, de se croire dans l'incertitude ou bien d'être trop certain. Bref pas toujours aisé. Par exemple, je confirme avec mon frère Didier Br ce que vous nous aviez appris à tous à savoir : "quel que soit le vecteur que l’on choisit, qu’il soit un sentier religieux, politiques, athée, idéologique, etc, la finalité, ce n’est pas ce que l’on croit qui fait notre salut et celui de toute l’humanité, c’est le Bien que nous faisons qui nous sauvera des ténèbres glacées (Rév Arès, 30/9, 30/11, 31/2, 8/6, 17/1, 22/10)." Alors je me pose une question cruciale, pourquoi renvoyer du petit reste Bruno de la Sarthe qui est un frère priant, missionnant, un Pèlerin d'Arès - seulement parce qu'il est ouvert à des hommes et femmes (des frères et soeurs en spiritualité différente dans la forme mais pas dans le Fond), ouvert à un dialogue constructif ? Etes-vous certain, dans la certitude d'avoir fait le bon choix ? L'incertitude n'est-elle pas source d'erreur lorsqu'elle se croit certitude ? De même vous parlez souvent de mécréants, mais à quels mécréants faites-vous allusion, ceux croyant différemment de nous, ayant pris d'autres sentiers, alors cela ne serait plus en résonance avec notre Foi, avec cette entrée. J'avoue parfois j'ai du mal à vous suivre. Pardonnez-moi et merci de m'éclairer, de nous éclairer. Lucas NM |
Réponse : Qui êtes-vous Lucas NM ? Je ne connais qu'un seul frère ayant pour prénom Lucas, en Loire Atlantique, et les initiales de son patronyme ne sont pas NM. Je vous demande cela parce que vous parlez de Bruno B. de la Sarthe, compagnon de la mission de Tours, qui selon vous serait "renvoyé du petit reste". Je n'ai pas connaissance de cela. Ce renvoi est peut-être tout récent ? Bruno de la Sarthe ne fait pas partie du petit reste, de toute façon, parce que le petit reste est constitué de frères et sœurs non supérieurs aux autres frères et sœurs, mais engagés au-delà de ce que peut faire notre frère Bruno, très pris professionnellement et pas toujours aligné sur la façon de procéder du prophète, mais c'est d'une part son droit que personne ne discute et d'autre pas ce n'est pas un démérite. Si vous parlez de la mission de Tours je crois savoir qu'il y a peu de temps Bruno en faisait toujours partie et a même émis expressément le désir d'y rester. Tout le monde s'en réjouit. Il n'y a donc pas, à ma connaissance, de renvoi de Bruno. Soyez donc rassuré ! Vous évoquez aussi les mécréants. Pour moi, un mécréant est quelqu'un qui n'a aucune religion, qui est incrédule ou incroyant, mais aussi plutôt antiréligieux, hostile à la foi qu'il considère comme obscurantisme, voire calamité. Il est par là différent de l'athée ou de l'agnostique qui n'est pas nécessairement antireligieux ou hostile à la foi. Disons que je vois le terme de mécréant comme plus péjoratif qu'athée. Par exemple, parmi les Pèlerins d'Arès il n'y a pas de mécréants, mais il y a quelques athées, car ce que demande La Révélation d'Arès est la pénitence et la moisson de pénitents, mais pas nécessairement la foi, car Dieu dit : Il eut mieux valu qu'ils ne reconnaisssent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... ils auraient battu le péché (Rév d'Arès 28/12). La pénitence qui fait naître l'âme et conduit au Bien est une certitude, mais foi ou pas foi, voilà une incertitude typique de La Révélation d'Arès au même titre que prière ou pas prière : ceux qui Le prient en silence... ceux qui ne Le prient pas... (25/6). Merci, frère Lucas NM, de trouver mon entrée 183 "magnifique". |
29mar17 183C24 Je m'intéresse d'assez loin à la sorte de débat qu'est chaque page de commentaires de chaque entrée de votre blog. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, titre qui à mon avis ne veut rien dire, mais fidèle de L'Église Protestante Unie de France (union de l'Église Réformée et de l'Église Luthérienne). Je pense qu'on ne pourra pas indéfiniment faire semblant d'ignorer le mouvement de foi issu de La Révélation d'Arès. Mais il faut bien reconnaître que vous n'êtes pas facile à classer. Tout en reconnaisant que vous avez le cran et, certainement, l'honnêtetéde vous réduire à la Parole que vous avez reçue, vous vous hasardez à des déclarations dangereuses, comme celle qu'exprime votre réponse 183C23 à Lucas NM : "car ce que demande La Révélation d'Arès [c'est-à-dire Dieu selon vous] est la pénitence et la moisson de pénitents, mais pas nécessairement la foi." Mais l'homme sans foi est un homme perdu. La foi est toujours plus forte que les œuvres et elle est de toute façon nécessaire. Je suis effrayé à l'idée que vous entraînez des hommes et des femmes dans l'idée perverse que la foi n'est pas indispensable. Jean S. d'Ile de France |
Réponse : Nous ne sommes "pas facile à classer", parce que nous ne voulons pas être classés. Tout classement en dénominations, qui à nos yeux sont autant de religions, nous paraît préjudiciable à la raison qui fait qu'un humain espère autre chose avant et après sa mort qu'être le chien savant et spéculatif à quoi veut le réduire la science mécréante. Vous protestants, comme la masse des croyants du monde, avez le mérite de refuser ce statut de chien savant et spéculatif, vous vous déclarez Enfants d'une transcendante espérance de Salut et nous en sommes heureux. L'ennui, c'est que cette position élémentaire, qui est aussi la nôtre à la base, base que nous voyons comme irrémédiablement simplissime, vous l'avez compliquée par une confession de foi et une théologie qui vous collent au carcan d'une religion qui se veut déclarative d'une vérité précise et unique, qui est en fait votre vérité et non la Vérité, votre vérité qui vous sépare de nous et nous en pleurons. Le Pèlerin d'Arès ne répond pas à l'idée que se fait le monde d'une religion, laquelle est fondée sur une dogmatique, quelle qu'elle soit. Votre foi de protestant réformé répond à une dogmatique. Nous, nous n'avons pas de dogmatique. Pour nous il y a quelque chose au-dessus de la foi, c'est la conscience. La conscience d'un Pèlerin d'Arès repose sur La Révélation d'Arès, dont j'atteste la vérité, y compris sur toutes les incertitudes qui en découlent et qui sont parties intégrantes de la Vérité. Nous ne sommes pas une religion, nous acceptons les incertitudes, sachant que les quelques certitudes auxquelles nous nous soumettons : la quête du Bien par la pénitence et la moisson de pénitents, constitue déjà à elle seule un travail énorme qui déjà nous dépasse. Alors nous n'en sommes pas à spéculer intellectuellement sur des questions à nos yeux sans importance Vitale, parce que la quête de la Vie est une ascension très simple vers une Vie très simple. Vous dites que "l'homme sans foi est un homme perdu. La foi est toujours plus forte que les œuvres." Là encore on en revient à la question : Qu'entend-on par œuvres dans les écrits de Paul, de Jacques et d'autres ? Et qu'entend-on par foi ? Le mot foi n'apparaît qu'une seule fois dans toute La Révélation d'Arès, démontrant à son égard une indiscutable incertitude. Vous oubliez que cet aspect de la condition du salut est très flou dans les sources scripturaires, parce qu'il est uniquement puisé à des écrits d'hommes, disons qu'il est uniquement intellectuel, sorti du cerveau, mais qu'il n'est pas la Parole du Père. Paul de Tarse parle du rôle de la foi dans l’obtention du salut et de l’inefficacité des œuvres de la loi dans ce processus, tandis que Jacques, l'apôtre, parle lui du rôle des œuvres dans la marche dans la foi, dans la démonstration du salut obtenu par la foi. Mais Paul et Jacques ? Ce sont des hommes. Ces hommes ont certes mis une grande espérance dans l'enseignement de Jésus, et ont eu de grands mérites, ces hommes ne se sont pas perdus (Rév d'Arès 16/13), mais ils ne sont pas la Parole du Père (35/12). Notons que quand Paul affirme que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi, en se penchant sur le contexte on comprend mais on n'est pas sûr qu’il veuille tout simplement dire que l’homme est sauvé par la foi, sans l’accomplissement d’un quelconque rite ou rituel de la loi de Moïse comme préalable. Quand Jacques affirme que l’homme est justifié par les œuvres plus que par la foi, on comprend mais on n'est pas sûr non plus de ce qu’il veut dire. Les théologiens ont discuté à n'en plus finir sur ces points-là. La Parole de Dieu, elle, est très simple. Elle me paraît beaucoup plus sûre. Prenons, par exemple, le prophète Ézéchiel : Si un juste reniant sa justice fait le mal, il y aura un obstacle devant lui et il mourra [c.-à-d. il fera seulement un mort, un spectre dans les ténèbres glacées]; parce que tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché, on ne se souviendra même pas de la justice qu'il a pratiquée, et Je te demanderai compte de son sang. Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra [il aura une âme et survivra dans la Lumière de l'au-delà], parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu auras sauvé ta vie (Ézéchiel 3/20-21). Pas de détails, pas de développement, tout ici est simplissime. Il y a ou il n'y a pas d'âme et de survie selon qu'on est pénitent ou non (La Révélation d'Arès appelle pénitent le juste biblique). Pour nous ce que l'Écriture appelle œuvres désigne simplement les faits de la vie, faits qui sont bons ou qui est mauvais, selon qu'on pratique ou ne pratique pas le fait d'aimer, de pardonner, de faire la paix, d'user d'intelligence du cœur et d'être libre de tous préjugés. Pour le reste on ne sait pas grand chose, on flotte dans un univers d'incertitudes et cela n'a apparemment pas d'importance capitale. Ainsi, même si l’homme est sauvé par la foi sans la pratique préalable d’une quelconque exigence de la loi, la foi qui n’est pas accompagnée des œuvres que nous appelons pénitence dans la vie de tous les jours est une foi morte. Paul et Jacques ne se sont pas contredits. Ils se sont complétés, mais on ne peut en dire plus, parce que nous ignorons ce qu'ils entendaient par œuvres ou loi et par foi. Il vaut mieux se ramener à ce que dit La Révélation d'Arès et ne pas discuter à n'en plus finir sur des écrits d'hommes religieux qui ne sont pas prophétiques. N'oublions jamais que les Églises sont fondées à 80% sur des écrits d'hommes et à 20%, pas même peut-être, sur la Parole du Père qui est beaucoup plus simple et beaucoup plus rare. Par ailleurs, quand Paul dit : "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions (Éphésiens 2/8-10)", qu'entend Paul par le mot grâce ? On ne sait rien de précis à ce sujet et les théologien peuvent en discuter à l'infini. Ce mot grâce, du reste, n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès et il n'apparaît pas davantage dans les Évangiles Palestiniens. Comme ce mot grâce est largement utilisé par les religions chrétiennes je l'utilise pour dire que par la pénitence le croyant (pas spécialement le Pèlerin d'Arès) crée sa propre grâce, puisqu'il crée son propre salut. Oscar Cullman, qui n'était pas réformé mais luthérien, toutefois protestant comme vous, frère Jean, affirmait dans ses cours à Paris ou à Bâle (J'ai assisté à l'un de ses cours quand je faisais ma théologie dans l'église), que la confession de foi chrétienne de ce qui allait devenir les Églises eut cinq causes concomitantes qui furent : le baptême et le catéchuménat, le culte (la prière), l'exorcisme, la persécution, la polémique contre les hérétiques. Et là-dedans pas un mot sur le Sermon sur la Montagne, sur la façon de vivre dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et le non-jugement (le fait d'être libre de tous préjugés). Pas un mot sur ce qui, à mes yeux, est le cœur de l'Évangile (Matthieu chapitres 5 à 7). Pas un mot sur le fait qu'il faut revenir à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26). C'est la preuve que les Églises, qu'elles qu'elles soient, Orthodoxe, Copte, Nestorienne, Catholique, protestante, etc., sont uniquement fondées sur des livres d'hommes, mais non sur la très simple et beaucoup plus rare Parole du Père. Nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de revenir à cette simple Parole. Voilà pourquoi nous somme "difficiles à classer". En fait, nous échappons à tout classement, parce qu'il n'y a qu'une seule Parole et qu'il ne devrait y avoir qu'un seul croyant dans son infinie diversité. |
29mar17 183C25 Bien Aimé Mikal, c'est avec grandes émotion et larmes que je viens de re-visionner cet extrait du film le Messager (Histoire de Prophète Mouhamad, 8.28mn), premiers apôtres du prophète ses faucons qu'il envoya chercher protection chez le Roi Chrétiens d'Abyssinie. D'un côté, comme de l'autre des certitudes et des l'incertitudes. Je pense bien sur à l'alliance fraternelle avec toutes les assemblées (Rév Arès 35/11), puisse de votre vivant des alliances se faire. Je vous embrasse ainsi que Soeur Christiane et clame avec vous. https://youtu.be/aed2f-yy7-U Frère Didier.Br Ile de France. |
Réponse : Merci, frère Didier, pour cet extrait de l'histoire du Prophète Mouhamad. Je ne l'affiche, parce que YouTube ne fournit pas le code HTML pour cet extrait. |
29mar17 183C26 En matière de foi, de qu’elle certitude objective peut-on se prévaloir pour qui n’est pas prophète ? À moins d’avoir vécu une expérience forte comme Paul de Tarse sur le chemin de Damas par exemple, les hommes de foi ne peuvent que choisir de croire en telle ou telle chose, comme Pascal choisît l’option de l’existence de Dieu plutôt que sa non-existence. Ce choix peut se faire en fonction de la culture, de l’éducation, de la réflexion, de la sensibilité, de l’intuition, du vécu. Tout cela reste très subjectif. Il me semble que quelles que soient ses convictions, l’incertitude accompagnera l’homme sage toute sa vie. Alors oui, j’aime bien votre entrée "certitude de l’incertitude." La Révélation d’Arès nous indique la voie du Bien, mais laisse une grande latitude à notre intelligence spirituelle sur la façon de la suivre et je me dis qu’au fond, le Père dans son immense sagesse ne pouvait pas parler autrement à Ses Enfants. Richard L. d’Aquitaine |
Réponse : Voilà, mon frère Richard, un commentaire plein de sagesse, dont je vous remercie. Mais notez bien que même "celui qui est prophète" doit faire face à des incertitudes. N'ai-je pas rappelé, dans mon entrée 183, que l'incertitude "est un des problèmes difficiles sur lesquels j'ai buté pendant les mois qui suivirent les apparitions de Jésus" ? J'ai rappelé qu'alors "j'ai finalement — c'est-à-dire après bien des réflexions — décidé que j'en resterais à l'enseignement de Jésus, puisque c'était Jésus que le Père m'avait envoyé" et que j'ai "ainsi commencé à recommander de faire du Sermon sur la Montagne la base de la pénitence." Mais j'aurais pu en décider autrement, puisque le Père me dit : "Ta parole est Ma Parole" (Rév d'Arès i/12), Tu établiras le rite comme les autres rites. Mon Souffle descendra et séchera pour toujours l'encre de tes ordonnances (20/9), Tu établiras la vraie piété de Mon Peuple (28/10). Imaginez dans quel état de questionnement, d'émotion et d'expectectative de tels mots m'avaient mis à l'époque ! Qu'étais-je pour ainsi décider ? Le Père par la Voix de Jésus me jetait dans une mer d'incertitudes dans laquelle — mais cela je l'ai compris beaucoup, beaucoup plus tard — le Père n'accordait pas grande importance à ce que j'allais décider, parce qu'une seule chose comptait : Sortir du péché, vivre selon le Bien, l'amour en tête, car c'est ça la pénitence, et les moyens utilisés ne lui importaient pas plus que ne lui importent les mille façons de prier (25/6). Il résulte des incertitudes dans lesquelles le Père me plongeait qu'il n'existe pas chez nous d'obligations d'inscription, d'initiation, de formation, de prière, de conduite particulière, pourvu qu'ils soient pénitents et qu'ils appliquent à leur existence la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, du non-jugement, de l'intelligence spirituelle, de l'apostolat ou moisson. Il existe certes ce que La Révélation d'Arès appelle le petit reste de pénitents, mais ceux-ci sont des volontaires qui ont choisi de se conformer de très près à l'enseignement du prophète, ce qui ne signifie pas qu'ils soient plus justifiés que d'autres, mais seulement qu'ils s'imposent une manière de croire et de vivre particulière. |
29mar17 183C27 Salem mon Frère, Je te remercie pour ta réponse [183C20] et je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai parfaitement conscience qu'existent certitudes et incertitudes, mais je m'aide des certitudes pour faire face aux incertitudes. Dans mon commentaire précédent je voulais dire quand je n'aime pas "les incertitudes" parce que le travail à fournir est colossal. Toute ma vie ne suffira pas pour les maîtriser, pour y faire face. Je compte sur les certitudes, comme sur La Révélation d'Arés, ton enseignement, en bref la Parole de Dieu pour y voir plus clair. C'est comme si dans l'obscurité (représentant les incertitudes) et il y avait au loin, très loin, un phare (représentant les certitudes) qui me guide dans le noir. Tu as dis dans ta réponse : "Vous préférez penser aux certitudes qu'aux incertitudes, mais les deux existent, nous ne pouvons le nier et nous devons faire face à cette situation. C'est ainsi qu'on devient un Pèlerin d'Arès accompli." Et bien, je t'affirme que je ne nie pas leur existence, mais oui je pense aux certitudes quand je prie, quand je médite sur l'enseignement que tu donnes, quand je lis La Révélation d'Arés pour faire face à la montagne d'incertitude qui m'attends. Et j'espère être une particule de Pèlerin d'Arès accompli, en tout cas je vais essayer jusqu'au bout. Merci pour tout, mon Frère. Ton avis compte pour moi, car à travers toi je comprends mieux la Volonté de Dieu. Je suis à tes côtés. Passe le bonjour à sœur Christiane, qui partagerait apparemment mon avis sur cette entrée. Fraternellement Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, pour les précisions que m'apporte ce commentaire. Oui, Malika, mon épouse, la sœur Christiane, verrait plutôt les choses comme vous les voyez. Mais c'est l'histoire de la bouteille à moitié pleine et de la bouteille à moitié vide. |
29mar17 183C28 La certitude de l'incertitude nous est si présente au quotidien. Merci à vous, bien aimé Frére Mikal, de venir nous le rappeler avec cette nouvelle et libératrice entrée 183. Être là, aujourdh'ui, Ne plus y être demain, Certitude et incertitude ! N'est ce pas ce qui viendrait à justifier la vie ici bas comme une longue et belle continuité de ces maillons de Vie et qui nous donne à tisser ce long Fil d'Or ? Cette vie ici bas nous est offerte, cette vie ici bas n'a pas de la même couleur pour chacun, certes, mais la Vie est trace. Elle est aussi empreinte. Elle peut etre chargée de joie, de tristesse, d'épreuves, de déchirures, etc., tout ce panel de nos vibrantes émotions. Mais n'est-elle pas avant tout Souffle du Tout Autre participant de nous vers l'autre...? Certaine d'étre en Vie au jourd'hui... oui ! Il est bon de s'en vivre et parfois aussi de s'y ennivrer... La pénitence nous conduit au sentier. La Révélation d'Arés nous mène vers la Hauteur. Bien à vous, frére Michel, et à tous, fréres pélerins fraternellement Brigitte J. de la T. de l'Orient (Bretagne-Sud) |
Réponse : Grand merci, ma sœur Brigitte, pour ce commentaire, qui a quelque chose de lyrique, qui n'est ni prose ni poésie, qui est autre chose, comme la foi du Pèlerins d'Arès n'est ni religion ni philosophie, mais autre chose. Il nous faut tout simplifier, tout rendre vrai, parce que La Révélation d'Arès simplifie tout, rend vraie la Vérité qui gisait comme un aigle blessé (28/6). L'incertitude est une Vérité qu'il ne faut plus masquer. Nous Pèlerins d'Arès avons pris une attitude fondamentalement authentique à l'égard de l'expérience historique de la vie spirituelle qui s'est surtout manifestée par des complications obscurcissantes, du paganisme antique et de ses multiples dieux et mythes à la simplification encore insuffisante du judaïsme, du christianisme et de l'islam. La Révélation d'Arès sous-tend ce cri muet, mais tonitruant pour quiconque a des oreilles pour entendre de la première à la dernière ligne: "Hommes, voyez-y plus clair enfin !" Nous avons pour rôle de rappeler au monde qu'il faut distinguer entre pensée religieuse et pensée spirituelle. La Bible fait parler les prophètes antiques, mais ceux-ci avaient encore comme une retenue pour poser la Vérité dans toute sa Lumière. Ces prophètes sont encore semi-religieux. Ils voient très bien la triste condition dans laquelle vit l'homme et les abus des puissants et ils les dénoncent, mais ils infiltrent encore dans le cœur humain l'idée que le Créateur va intervenir pour y remédier. Or, La Révélation d'Arès est claire : Le Créateur n'intervient pas pour remédier au malheur humain et c'est bien pourquoi le malheur dure depuis des millénaires et les hommes appellent en vain la protection divine. Pour une raison très simple : L'homme est créé libre image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26, Rév d'Arès 10/10) et donc l'homme a librement créé le mal et le malheur ; c'est donc à lui de revenir au Bien aussi librement qu'il est allé au Mal. L'humanité est maîtresse de son destin. Pour nous il reste une incertitude parmi les incertitude, une incertitude qui n'est pas la moindre : Nous ignorons quand nous rétablirons le Bien sur Terre et provoquerons le Jour de Dieu. Mais nous savons et c'est Dieu lui-même Qui nous l'apprend que si nous sommes pénitents ce réveil se produira tôt ou tard et, comme vous dites, ma sœur Brigitte, notre "pénitence nous conduit au sentier. La Révélation d'Arés nous mène vers la Hauteur." Autrement dit, notre incertitude sur le moment où se lévera le Jour, repose sur une certitude : Si nous sommes pénitents, ce Jour viendra. Comme nous avons pris l'habitude d'être mauvais, nous tendons à penser que le mal et le malheur sont aussi propres à l'homme que l'est sa transpiration, mais en fait, la réalité selon laquelle rien ici bas n'est déterminé d'avance, demeure. Il nous suffit de la réveiller et d'agir en conséquence. C'est pourtant très simple : Nous sommes mauvais, alors changeons de vie, soyons bons ! Pourquoi tant de difficultés pour comprendre cela ? Pour expliquer cela nous n'avons, là encore, que des incertitudes. Comme vous dites : "Être là, aujourdh'ui, Ne plus y être demain, Certitude et incertitude !" Plus que jamais nous devons êtres conscients que tout espoir est vain de voir Dieu apporter par miracle à ses fidèles dans ce monde la justification, la sansctification, la rédemption et faire disparaître le mal. Quand dans la prière Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) nous disons : Que règne sur nous Ta Sainteté pour que nous fassions Ta Volonté, nous n'appelons pas ce règne de la Sainté envers et contre nous par miracle, mais nous voulons dire : Puissions-nous être capables d'acquérir Ta Sainteté sans laquelle nous n'aurons jamais la force et le courage de faire Ta Volonté. |
30mar17 183C29 Bonjour frère Michel, Je tenais tout d’abord à vous remercier pour votre entrée 183 qui facilite notre compréhension de votre enseignement. Et, de ce fait, [cette entrée 183] nous laisse un large espace de liberté dans nos actions. Pourtant je ne cesse de me poser des questions. Comme vous le savez sens doute, il y a quelques tensions dans notre groupe, qui viennent, je présume, des différences de personnalité mais aussi de compréhension dans la manière d’appliquer le message. Et j’espère que cette entrée permettra à tout le monde de faire preuve de compréhension et de modération. Je tiens tout de même à revenir sur la question que nous vous avions posée au locale 18 Mars. L’autonomie spirituelle et la libre soumission ! En effet, certains frères seraient plus proches d’une "autonomie" spirituelle dans leur manière de vivre. Et d’autre serai plus proche d’une libre soumission dans leur manière de vivre et d’appliquer le message. Je respecte et j'essaie de comprendre et d’aimer chacun de mes frères et sœurs. Malheureusement cette différence a amené des difficultés pour communiquer et avancer ensemble. Cette '"autonomie" spirituelle peut amener un certain libéralisme dans les actions. avec même des adaptations de certain de vos écrits ou principes selon la situation. À l’excès, il peut amener à faire preuve d’une trop grande confiance en soi et en son opinion, un début de suffisance et quelque difficulté d’adaptation au reste du groupe. À l’encontre, la "soumission" à la Parole et à vos écrits a amené une grande humilité, mais aussi une certaine rigueur dans les opinions et une rigidité dans l’application des principes et de vos écrits dans la vie de tous les jours. Je comprends qu’il est sage et rassurant de s’appuyer sur les paroles d’un prophète. Pourtant, est-il bon d’insérer des références à la Parole ou aux écrits dans nos conversations ? Faut-il systématiquement se référencer à la Parole ou aux écrits pour argumenter ? Des phrases comme : "Frère Michel a écrit ou a dit sont chose commune !" Lors d’une discussion pour un projet ou tout simplement sur un comportement les personnes soumises à la Parole, qui la connaissent très bien, peuvent argumenter en s’appuyer sur des phrases de celle-ci. Une personne plus autonome peut argumenter en parlant du contexte des écrits, mais si l’autre les a comprises à sa manière, rien n'y fait ! Vos écrits font acte de foi. Il faut donc pour communiquer revenir à un référentiel commun qui sont vos écrits et la parole. Il s'ensuit un débat de référence pour aboutir soit à un abandon de l’initiative, quelle qu'elle soit, à l’acceptation de celle-ci par l’autre sans avoir vraiment compris le Fond. Il en résulte une frustration des uns ou des autres. Je me demande toujours, si j’ai été plus clair cette fois-ci que je ne l’ai été au local [le 18 mars], je n’en suis pas sûr ! Je pense que votre entré 183 répond en substance à mes incertitudes. J’ai vraiment hâte de lire vos conseils pour me guider vers une meilleure compréhension [et dépasser] mes doutes. Pour ma part j’essaye à mon niveau de travailler mon côté anarchiste dans le moins bon sens du terme. Faire mon possible pour me soumettre dans la limites de ma compréhension a la Parole et à vos écrits. Réussir à m’intégrer a un groupe de frères et sœurs et ensemble réussir à grandir et évoluer. Je vous remercie d’avance pour l’attention et le temps que vous aurez consacré à mon courrier. Fraternellement. Rodrigue P. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Rodrique, pour ce commentaire. Non, j'ignorais qu'il y avait "quelques tensions dans votre groupe" de jeunes missionnaires de Bordeaux. Mais maintenant je le sais. Si je comprends bien votre commentaire, que j'ai relu attentivement, ce sont moins des tensions que des disparités manifestes ou une hétérogéinité qui rendent bancal ce groupe de Bordeaux. Je dis cela, parce qu'il y a dans votre commentaire quelque chose d'illogique. Vous posez cette question fondamentale : "Est-il bon d’insérer des références à la Parole ou aux écrits dans nos conversations ? Faut-il systématiquement se référencer à la Parole ou aux écrits pour argumenter ?" et je vous réponds tout bonnement : Mon frère Rodrigue, si vous pensez qu'on peut être apôtre ou missionnaire de La Révélation d'Arès sans se référencer à La Révélation d'Arès (qui est ce que vous appelez "la Parole", je pense), que faites-vous parmi des apôtres et des missionnaires de La Révélation d'Arès ?" Ce n'est pas un reproche de ma part, j'évoque tout bêtement la logique la plus élémentaire de l'action à laquelle vous participez. Si je comprends bien le sens des mots que vous utilisez, pour moi ce que vous appelez "la Parole" est La Révélation d'Arès, et ce que vous appelez "les écrits" est mon enseignement. Si ce que vous appelez "la Parole" est autre chose que La Révélation d'Arès (par exemple la Bible, le Coran, les Veda, etc.) et "les écrits" autre chose que mon enseignement (par exemple Platon, st-Augustin, st-Thomas d'Aquin, Blase Pascal, Spinoza, etc.), alors là, ce n'est pas une réponse dans un blog qu'il me faudrait, mais il me faudrait écrire un gros bouquin. Je suppose donc le plus simple. Je pars du principe que pour vous "la Parole" est La Révélation d'Arès et "les écrits sont mes enseignements (au pluriel, Rév d'Arès 39/1). Dans ce cas, 1. Si vous n'acceptez pas les références à La Révélation d'Arès, votre présence parmi des apôtres de La Révélation d'Arès est tout simplement insolite. C'est comme si vouliez faire de la propagande pour le Parti Communiste sans être communiste ou pour le Parti Front National sans être lepenniste. 2. Si vous acceptez les références à La Révélation d'Arès (logique de base, comme un menuisier travaille le bois, pas l'acier, et un ajusteur travaille l'acier, pas le bois), mais si vous n'acceptez pas les références à mes enseignements, c'est différent, vous n'êtes tout simplement pas membre du petit reste (Rev d'Arès 24/1), vous êtes un pèlerin d'Arès avec son interprétation propre de La Révélation d'Arès comme il y en a beaucoup en France et dans le monde, dont aucun ne fait parti de nos mission ou, à ma connaissance, n'a créé sa mission propre. 3. Si vous êtes dans la catégorie 2 ci-dessus, tout dépend du statut que s'est donné le groupe des jeunes missionnaires de Bordeaux. Je ne connais pas ce statut. Se rattache-t-il au petit reste ? Auquel cas votre présence parmi lui est insolite. S'il ne s'y rattache pas, eh bien, contentez-vous de ne pas écouter les recomandations qu'on vous fait en référence à mes enseignements. Faites-en à votre tête, mais, ceci dit, je me demande bien dans ce cas ce que, dans votre groupe, vous pouvez faire d'efficace ensemble. Car, si vous appartenez à un groupe de missionnaires, ce que personne ne vous a obligé de faire, autrement dit, si vous êtes parmi des frères et des sœurs à la recherche d'épis mûrs, c.-à-d. de gens qui cherchent spontanément à servir dans un mouvement spirituel dont le but est très simple, changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7) en évitant à tout prix de pécher, en pratiquant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés à l'égard des humains, il faut bien que vous suiviez une logique commune, car c'est au bon résultat de votre action commune qu'on peut peser votre force apostolique. Qu'appelle-t-on bon résultat ? Très simple : C'est quand les personnes que vous attirez entendent de n'importe lequel d'entre vous les mêmes propos. Si vos propos sont hétérogènes, dissemblables, décalés, etc., les personnes que vous recevez entendent différents son de cloche et ne savent plus très qui croire et où se diriger, et alors, c'est un mauvais résultat.> N'oubliez pas qu'une seule chose compte : C'est le bon résultat recherché. Il est possible que je n'aie pas ici répondu correctement à votre question. Dans ce cas, c'est que je ne l'ai pas comprise comme j'aurais dû. J'essaierai de revenir au local de Bordeaux un troisième samedi du mois pour parler de ce problème de "tensions" entre vous, ce que je ne pourrai pas faire avant le mois de mai. |
30mar17 183C30 J'ai lu votre réponse 183C24 hier soir et je l'ai relue ce matin et je m'aperçois que vous avez entre temps complété une phrase à propos de Paul et de Jacques et de ce qu'ils ont dit sur la foi et sur les œuvres et la phrase finale est beaucoup plus claire : "Ainsi, même si l’homme est sauvé par la foi sans la pratique préalable d’une quelconque exigence de la loi, la foi qui n’est pas accompagnée des œuvres que nous appelons pénitence dans la vie de tous les jours est une foi morte. Paul et Jacques ne se sont pas contredits. Ils se sont complétés, mais on ne peut en dire plus, parce que nous ignorons ce qu'ils entendaient par œuvres ou loi et par foi." Merci pour ce complément, très important, parce qu'on risquait de comprendre le contraire ou de ne pas comprendre du tout avant la correction (ça a été mon cas). J'ai remarqué déjà une fois que vous rectifiiez après coup certaines phrases. Je ne parle pas des corrections orthographiques ou typographiques, que vous faites couramment avec un ou deux jours de retard et qui quelquefois, elles aussi, donnent entre temps un faux sens ou une illisibilité. Ça peut être très gênant pour les lecteurs qui impriment rapidement vos réponses. Je me permets de vous signaler la confusion que cela peut créer dans des écrits qui vont être de plus en plus considérés comme des préceptes ou des aphorismes prophétques de première importance. En toute fraternité. Non signé |
Réponse : Merci, commentateur ou commentatrice inconnu(e), pour cette remarque faite "en toute fraternité". Votre remarque rejoint celle que m'a faite, il y a quelques semaines, notre sœur Myriam d'Aquitaine, laquelle m'offrait ses services pour me relire avant publication. Je lui ai expliqué que j'avais déjà essayé de me faire relire, mais que le relecteur n'étant pas toujours disponible — il a sa vie, son travail, ses absences, etc. — cela créait des désordres parfois importants, notamment des ruptures de chronologie préjudiciable. Par ailleurs, quand il s'agit de phrases incomplètes parce que j'ai été, par exemple, dérangé (téléphone, communication importante, etc.), le correcteur ne connaît pas nécessairement le sujet aussi bien que moi et ne peut pas rectifier l'énoncé Certes, je me relis avant de publier, mais comme me le disait notre frère Olivier L. de Lyon, qui était professeur de lettres, à l'époque où il était des nôtres : "L'auteur a toujours du mal à se relire parce qu'il sait ce qu'il veut dire et que son regard glisse sur la faute ou la lacune sans la voir. C'est pourquoi il y a des relecteurs professionnels dans les maisons d'édition." Mais éditer un livre permet une préparation qui n'est pas possible dans un blog qui, tout en étant moins primesautier qu'un forum, reste plus ou moins spontané. Un blog, certes, n'est pas un forum où tout se dit tout à trac, mais un blog reste, quoique "monitoré", une conversation avec la suite et la logique d'une conversation, qu'il est toujours difficile d'interrompre sans couper le fil de ce qui se dit. Je pense qu'il est très difficile pour moi de me soumettre à un relecteur. Je crois qu'il m'en faut rester à ce qu'est ce blog malgré quelques inconvénients. |
30mar17 183C31 Merci de votre réponse [183C23]. Mais votre définition de mécréant que vous jugez hostile à la foi arésienne est au contraire la définition qu'en fait Dieu lorsqu'Il vous a fait écrire où Il est, où Il se trouve ("Voilà où Je suis"). Nous le voyons écrit noir sur blanc : ni avec les croyants, ni les agnostiques, mais avec les athées et même avec ceux qui ne L'aiment pas et qui ne prononcent pas Son Nom, mais des frères justes et équitables. Vous confondez je pense "mécréant" et "impie", mot qui a la négativité et même une certaine haine que vous prêtez au mot mécréant. Êtes-vous pour la laïcité ? (certains frères sont contre, je pense, parce que comme vous ils voteront Fillon homme religieux). Merci de votre nouvelle réponse. Lucas NM |
Réponse : Vous faites suite au commentaire et à ma réponse 183C24, mais je ne sais toujours pas qui vous êtes ni quels rapports vous avez avec la mission de Tours à laquelle se rattache frère Bruno de la Sarthe. Vous me dites : "Certains frères qui sont contre [la laïcité], je pense, parce que comme vous ils voteront Fillon homme religieux;" mais cela n'a aucun sens, parce que M. Français Fillon est nécessairement partisan de la laïcité qui est l'état de neutralité déclarée de la République Française vis-à-vis des religions. Je ne connais personne dans notre assemblée, qui serait contre la laïcité, car ce serait être contre La Révélation d'Arès, ce serait un non-sens. Vous ne devez pas connaître beaucoup La Révélation d'Arès qui, d'un bout à l'autre, est laïque. Je suis donc moi aussi d'esprit laïc. Quant à mécréant, vous me demandiez ceci dans votre précédent commentaire : "Vous parlez souvent de mécréants, mais à quels mécréants faites-vous allusion ?" Le mot "mécréant" prend des sens assez flottants, aux nuances assez différentes selon les auteurs, leur place dans les textes, les époques, son rapprochement du "miscreant" anglais (qui signifie gredin, scélérat), etc. Je vous ai dit ce que j'entendais, pour ma part, par mécréant. C'est ce que vous vouliez savoir. Vous écrivez : "Votre définition de mécréant que vous jugez hostile à la foi arésienne est au contraire la définition qu'en fait Dieu lorsqu'Il vous a fait écrire où Il est, où Il se trouve ("Voilà où Je suis"). Nous le voyons écrit noir sur blanc : ni avec les croyants, ni les agnostiques, mais avec les athées et même avec ceux qui ne L'aiment pas et qui ne prononcent pas Son Nom, mais des frères justes et équitables." J'ai lu et relu cette phrase à laquelle je ne comprends rien, j'en suis désolé. Le mot mécréant n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès où je ne le vois écrit nulle part "noir sur blanc". Pour finir, je crois, vous qui avez pris le pseudonyme de Lucas NM, que vous êtes simplement un(e) sympathisant(e).qui parle pour parler en disant plus ou moins n'importe quoi. Il demeure que vous êtes un frère humain ou une sœur humaine et que je vous dois amour, pardon, paix et intelligence libre de tout préjugé, raison pour laquelle j'essaie de vous répondre ici, mais je ne vois pas du tout ce qu'il peut y avoir d'intéressant dans notre échange. |
30mar17 183C32 Cher Mikal, Dans cette entrée, vous écrivez en gras : "Ce que le monde appelle l'Ordre, que réclament tant d'humains, n'est qu'un leurre : Le monde est guerres, rivalités, querelles, conflits d'intérêts, etc. Le monde ordonné ne sera pas le monde d'ordre, mais le monde d'Amour." En lisant cela, j' ai soudainement repensé à une réponse que vous m'avez faites en 2015 concernant ce monde d'ordre et le prophétisme (entrée n° 161C57) : "C'est toute l'Histoire des hommes que chacun de nous doit renverser. Sous le règne de Tibère, l'empire romain gardait son ordre et sa fixité par les arrêts de mort, d'emprisonnement, bref, par une loi sans indulgence et par la répression continuelle, donc par la vengeance sans fin, et c'était aux yeux des gens d'ordre une période magnifique de l'Histoire: Rome vivait en paix, les provinces étaient tout à fait soumises, la Palestine notamment vivait dans la concorde sous la direction rigide du Sanhédrin et de la Loi de Moïse, les routes étaient parfaitement entretenues et le commerce prospère tout autour de la Méditerranée, bref, tout allait bien grâce à la vengeance sans fin. Qui eut pu penser que d'un obscur groupe de juifs, en Galilée, qui prêchaient le long des chemins poussiéreux et des ruelles de villes orientales sans importance, allaient bouleverser ce bel ordre romain et changer le monde, changement qui allait malheureusement être stoppé par les politiques qui fondèrent l'Église à Milan puis à Nicée, mais qui allait reprendre son cours quelque 1900 ans plus tard à Arès à l'extrémité occidentale de l'Europe ? Non, personne ne l'eut penser et, d'ailleurs, très peu nombreux sont ceux qui aujourd'hui le pensent. Vous, frère Abel, êtes de ceux-là. Voilà, mon frère, comme il vous faut bien comprendre les choses." La Vie qui soufle derrière les lignes de cette entrée me fait mieux comprendre. Nous reprenons ce bouleversement malheureusement stoppé, le vent fou levé de Nazareth (Rév d'Arès 25/7. Nous ne nous arrêterons plus. Abel B. de Bretagne. |
Réponse : Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire, qui me rappelle une réponse que je vous avais faite en janvier 2015 dans la page de mon entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech." Il est intéressant de noter que les incertitudes que nous acceptons, et qui font l'objet de cette présente entrée 183, sont les incertitudes mêmes que les despotes ont éliminées par une politique tyrannique en éliminant tous les citoyens dérogeant peu ou prou à leur lois autocratiques en acte ou simplement en pensée. Nous sommes donc bien à l'opposée de l'absolutisme religieux, politique, financier, etc. C'est l'histoire de Big Brother de George Orwell. Nous sommes résolument des anti-Big Brother, nous sommes des artisans et créateurs de la Vie. Si, par exemple, l'Église Catholique est ce qu'elle est encore aujourd'hui, c'est bien à cause d'un absolutisme qu'elle a bâti de toutes pièces et qu'elle s'efforce aujourd'hui d'atténuer le plus possible, mais malgré les efforts du pape François dans ce sens, il ne peut y parvenir, parce qu'il s'agirait alors de reconsidérer complètement toute la dogmatique catholique, ce qu'il ne peut faire sans faire disparaître l'Église même dont il a la charge. C'est du moins ce qu'il croit. On peut dire la même chose des Églises Protestantes, Orthodoxe, etc. et même de l'Islam qui, quoique sans dogmes officiels et déclarés, suit une interprétation du Coran qui s'est radicalisée. De là, le caractère absolument simplifiant et purificateur qu'à l'inverse La Révélation d'Arès montre au monde. Voilà pourquoi toutes les religions (sans exception, à ma connaissance) nous tournent le dos, voilà pourquoi nous sommes les artisans d'une "insurgeance" spirituelle totale. De même que, par exemple, le théologien Willem Cornelis Van Unnik disait que "toute expression utilisée par un docteur gnostique n'exprime pas nécessairement une doctrine gnostique", nous pouvons dire que "toute expression anti-religieuse qu'utilise La Révélation d'Arès n'exprime pas nécessairement une doctrine anti-religieuse." Là vous vous grattez la tête sans comprendre. Pourtant ce que la Parole d'Arès veut vous dire est clair. Elle veut dire que si vous vous refusez d'avancer dans l'incertitude non seulement vous n'avancez plus mais vous reculez. Vous n'êtes alors même plus dans la vie spirituelle, vous êtes spirituellement stérile, il n'y a plus de récolte (Rév d'Arès 14/3) de Bien sauf par des actions périphériques de charité. C'est comme ça que les hommes sont entrés dans des systèmes boiteux qui sur le fond sont faux et qui ne sont vrais qu'accessoirement parce que des membres de la communauté sont par ailleurs aimants et justes ; bref, vous êtes alors dans la religion. Dieu rejette sans nul doute les princes du culte, leurs prêtres et docteurs (nombreuses références dans La Rév d'Arès), en d'autres termes Il rejette les religion, mais il dit aussi : ils sont Ma plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3). Où est la certitude ici ? Il n'y en a pas. Mais ce que veut dire le Père, c'est que l'humanité religieuse doit sortir de la tortuosité ou de l'inextricabilité doctrinale impérieuse dans laquelle elle s'est emprisonnée, et que certainement le pape François, pour ne citer que son cas, a tort de croire que réviser complètement les bases de sa dogmatique et de son droit canonique catholique perdrait son Église. Elle n'attend peut-être que ça... Je ne parle pas ici de la Curie Romaine et des sommités épiscopales catholiques dans le monde qui ont évidemment beaucoup à perdre de l'évanouissement du dogme et des canons catholiques, mais je parle de l'immense base des fidèles. |
30mar17 183C33 J'aimerais tellement vous parler de la nécessité absolu de l'humour, de cette joie qui fend l'escape [Rév d'Arès xxiii/5], de cette grue à trois banos que l'on siffle [xxii/20], et de vous qui clopait sur l'os [xxii/3], de Jésus qui comme l'aragne [xL/14] ascensionne et descensionne.... Je ne peux me sentir Pèlerin, des vôtres qu'en vivant pleinement l'humoristique transcendance. Je sais que cela n'a rien à voir avec le sujet, mais c'était pour moi capitale de l'exprimer. Sans me départir de cet esprit, je vais donc revenir vers le sujet (mais pas vraiment non plus). Et, sur ce, j'invite l'assemblée des lecteurs et contributeurs du blog à se pencher sur une discussion entre deux honnêtes gens. Un zététicien et votre serviteur. Le zététicien considère la certitude comme une aporie, dont il faut absolument se dégager pour retomber dans la quiétude d'un doute permanent. De l'autre coté il y a moi exposant ma figure en selfie [?] avec sur cette photo l'apparition classique d'un Jésus en croix. J'ai ma petite interprétation très incertaine sur le message que cette apparition, véhicule. La série de photo ayant été prise le 17 mai 2015, j'ai récemment constaté que cette date correspondait au troisième jour après l'Ascension qui avait eu lieu le 14 mai. Sur ce selfie [autoportrait photographique, par exemple l'image en 183C18 est un selfie] plus qu'une apparition d'un Jésus en croix on voit aussi un clerc en habit sacerdotal qui enlace cette croix, comme un enfant câlinerait son ours en peluche. Grosso modo, après l'ascension cette croix et le résidu de ce que l'homme à gardé du passage du Christ ici sur Terre. Et le câlin excessif et touchant est, ce que ce même homme, a pu retenir de la promesse de consolation que l'on trouve dans Jean 14/26 : "Je vous enverrai le consolateur." Je précise, car j'ai fait fi de cela dans ma conversation autours du selfie : Que je vous livre ci-dessous. Quelques précisions : cette discussion (d'une trentaines d'échanges) se trouve dans la zone de commentaires de la vidéo (qui n'a vraiment rien d'édifiante) au top des commentaires. Autres précisions j'apparais avec cette image de profil : https://plus.google.com/u/0/photos/102251594333327540086/albums/profile/6192262473947862402 (Pour la petite anecdote l'icône souriante, et la résultante de reflet de lumière perçu par le petit trou d'un tuyau d'arrosoir), en cliquant sur le "afficher les 51 réponses" vous trouverez le déroulé de nos échanges. Pour les résumer : Je fais reconnaître à mon interlocuteur, qui pratique le doute méthodique, la présence d'une icône de Jésus-Christ sur mon selfie et la [mot manquant], deuxièmement : Encore plus dur est de lui proposer de reproduire, cette expérience mystique, en laboratoire avec des outils d'analyse scientifique. Est-ce que cela est plus que distrayant ? Comme les Ig-Nobel [?] qui d'abord font rire et ensuite réfléchir, je l'éspére, même si j'en doute. Je met le lien de la vidéo en précisant que celle-ci n'a aucun intêret, mais elle se trouve sur la même page que ces commentaires... Bref, bonne lecture ! Frédéric H. d'Île de France |
Réponse : Je commence par une remarque : "Jean 14/26 : Je vous enverrai le consolateur" n'est pas le texte correct. Le texte correct de Jean 14/26 est : Mais le Paraclet, l'Esprit, le Saint, qu'enverra le Père en mon nom, il vous enseignera tout, il vous rappellera tout ce que je vous dis" (traduction d'Émile Osty). Il est vrai que Paraclet, néologisme inventé par st-Jérôme, le traducteur de la Bible en latin appelée la Vulgate, a souvent été traduit par "consolateur", mais ce n'est pas correct. Ce mot vient du verbe grec παρακαλέω qui signifie "appeler auprès de soi" et paracletos signifie "celui qui intercède", "l'avocat", le "défenseur", "l'intercesseur." Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire. Comme ce commentaire est hors sujet et que j'ai actuellement chez moi un réparateur de mon système de chauffage (l'hiver n'est pas fini) je suis désolé de n'avoir pas pu m'y attarder. Mais je l'affiche pour laisser s'y intéresser ceux des lecteurs du blog qui pouront le consulter et regarder la vidéo. |
30mar17 183C34 Que nous le voulions ou non, nous sommes tous formatés par l’existence, par notre histoire personnelle, par le système étouffant construit par Adame. C’est-à-dire par nous-mêmes ! Cela une certitude conditionnée qui s’est inscrite dans notre cerveau : Nos habitudes, le ronron, la vallée grasse culturelle, dans laquelle nous risquons de nous perdre, de nous cloisonner, si nous ne choisissons pas un jour de nous lever, pour aimer et penser par nous-mêmes, sans condition. Je t’ai mis nu pour te revêtir d’un manteau neuf, vous a dit Jésus à Arès [Rév d'Arès 1/1]. Dans une perspective spirituelle, le carcan de nos conditionnements culturels multiples, si sûr aujourd’hui, est appelé à être mis à nu, à être modifié, rénové, un jour. Déjà, que reste-t-il de nos points de vue personnel et de nos habitudes d’il y a 10, 20 ou 30 ans ? Le changement nous plonge dans l’incertitude. C’est ce qui peut nous faire avancer et évoluer, en tant qu’être humain. L’incertitude est un fait que nous ne pouvons éviter : L’étudiant avant ses examens est plein d’incertitude. Les résultats des élections sont pleins d’incertitude. L’avenir est incertitude, etc. Je lis sur l'Internet : 1. "Notre système de santé est gangrené par les labos et par les politiques" : http://www.psychostrategy.net/michele-rivasi-notre-systeme-de-sante-est-gangrene-par-les-labos-et-par-les-politiques. Que d’incertitudes ! 2. J’écoute une vidéo qu’une amie me transmet :(en anglais, sous-titrée en français) d’un éminent chercheur-scientifique américain, qui révèle comment les décisions rendues publiques, se choisissent dans les hautes sphères du pouvoir : "Fluor, vaccins, aspartam ; amélioration de l'espèce humaine" ?! https://www.youtube.com/watch?v=d0mzMgTHY-w. Que d’incertitudes ! 3. J’apprends qu’il y a eu une mobilisation internationale de la société civile, pour juger Monsanto, pour violation des droits humains, pour crimes contre l‘humanité et pour écocide, avec entre autre, Marie Monique Robin. http://fr.monsantotribunal.org/ Que d’incertitudes ! Et en même temps, quand cela bouge et se réveille, cela éveille en moi un grand espoir de changement dans le sens du Bien et du meilleur, qui nous ouvre à une plus grande latitude : La latitude de la liberté de l’amour. Jésus a dit à Arès en 1974 : Que disparaisse le péché (le mensonge, le mal sous toutes ses formes) pour qu’il ne reste plus trace de Mes Plaies (Rév d'Arès 8/7). Il a dit aussi : Leur abomination est affaire de Ma Justice, mais écris, homme Michel, que les princes seront bientôt détrôner ; Leur imposture est déjà révélée (22/12). L’amour est sans substance, au-delà du temps. Invisible, l’amour peut tout de même s’infiltrer dans nos petits conditionnements et transformer nos vies, quel que soit notre activité dans le monde. Il peut nous indiquer la route à suivre. L’amour est le fondement même de la Vie, c’est une certitude. Sans l’amour de sa mère, le nouveau-né ne peut vivre bien longtemps. Pourtant, l’amour ne va pas de soi, loin de là. Slavoj Žižek, philosophe slovène et professeur à l'Université de Lioubliana a écrit un livre : "Violence" avec pour sous-titre : "La violence n'est pas un accident de nos systèmes, elle en est la fondation". Selon son analyse, le fondement de nos sociétés modernes serait la violence, c’est-à-dire, les conflits de pouvoir. (Caïn et Abel). Il est temps de changer de direction : Sois prêt ! Tu vois le Retour (i/1), dit le Créateur à Arès. Le Retour de quoi ? De la Parole d’Amour comme nouveau fondement de nos sociétés, au-delà des religions établies. Le Bien que j’accomplis avec amour, que je fais grandir en moi, que je médite, reste dans mon cœur et mon être, à travers le temps qui passe, comme un rayon de soleil. Ce Bien que je piste, peut m’accompagner au-delà des péripéties de l’existence, c’est une certitude vécue. Inversement, le mal que j’ai fait (croyant me sauver d’affaire), la négligence de vie (sans amour), ou les pulsions non contrôlées, sont à même de m’empoisonner l’existence, de se retourner contre moi, de me poursuivre comme une ombre, sous la forme de culpabilité, (souvent inconsciente), jusqu’à ce que je change d’orientation en pleine conscience. La Parole du Créateur à travers la Bible, La Révélation d’Arès, le Coran, les Vedas... est un Guide de l’Amour sans concession. Elle est sans âge, et donc, elle peut traverser les âges, étant au-delà des lois d’hommes. Elle est un socle. Elle est une certitude intérieure qui a trouvé une résonnance au fond de mon être, et que je cherche à exprimer toujours davantage, dans ma vie de tous les jours. La certitude de l’Amour pour fondation, n’empêche pas que des évènements incertains, (à la surface de mon existence), m’effleure, m’égratigne, me blesse, me touche, me bouleverse. La certitude de fond demeure, comme le moyeu immobile, au centre de la roue qui tourne. Quand vous écrivez : ‘le rishi Sandilyia dit : "Au fond de moi je suis l'Être universel", on y comprend bien les deux niveaux de conscience. Il dit "Au fond de moi...". Il ne dit pas : "Je suis l’Être universel." Il y a là toute la nuance d’une certitude profonde que rien ni personne ne peut ébranler, à côté de l’incertitude fluctuante de l’existence, l’incertitude de surface. Finalement, cette incertitude est sans intérêt. Voilà comment j’ai compris ces deux mots clés de votre belle et inspirante entrée. Véronique C. de Belgique |
Réponse : Voilà, ma sœur Véronique, un beau commentaire. Il dit par lui-même tout ce qu'il veut dire et je pense que je n'ai rien à ajouter, mais je suis tellement heureux de vous lire qu'à votre tour vous m'inspirez quelques lignes. Que reste-t-il des joies et des peines des humains aimants qui nous ont précédés à une époque où, la Sécurité Sociale, les Caisses de Retraite, les Allocations de toutes sortes n'existant pas, la vie de ce monde n'était tolérable que parce qu'il y avait des individus aimants se portant au secours des souffrants et des malheureux. Oh! Les mots et les élans d'amour ne dressent pas de grands monuments ou des palais magnifiques, mais ils remplissent l'air de leurs échos pour qui sait entendre tous ceux qui ont aimé, qui se sont dévoués, qui ont donné. C'est évident ! À moins d'avoir un cœur de pierre, on ne peut ni oublier ni nier qu'en ce monde des hommes et des femmes d'amour, parmi lesquels des riches aujourd'hui tant honnis, ont été sensibles aux vicissitudes de l'humain et se sont employé à les soulager. Le monde du cœur est devenu impénétrable à celui qui aujourd'hui omet d'en voir les grands mouvements d'amour, les émouvantes palpitations, souvent obscurs, sans nom. Aujourd'hui il n'y a plus beaucoup d'émotion véritable. Il n'est que de regarder la multitude de films dit "policiers" où l'on ne voit que révolvers, couteaux, mains d'étrangleurs, assassins et victimes, pour s'étonner que les gens puissent regarder un tel amas d'histoires sinistres, d'ailleurs toutes pareilles, sans ciller, sans dégoût. Ce monde de téléspectateurs est devenu droif, égoïste, quasi insensible, et pourtant il suffit que quelques terroristes ici et là commettent des crimes pour que la peur prenne la multitude. L'émoiton n'est donc pas morte, mais elle n'est plus placée aux endroits où elle devrait l'être. J'espère que nous Pèlerins d'Arès arriverons à réveiller le cœur de l'humain. |
30mar17 183C35 Bien aimé frère Michel, La "certitude de l’incertitude" est un état d'être libérateur. Elle fusionne les deux qualités d'esprit apparemment contradictoire. Elle défini l'indéfinissable et me fait penser à une clé ouvrant sur l’intelligence du cœur qui sauvera le monde. Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Merci, frère Guy, pour ce bref commentaire et l'image. Très belle rose mauve ! |
31mar17 183C36 Cher Mikal, Que dire après vous ? Rien. Mais ce blog doit vivre avec nos commentaires pour nous nourrir de vos réponses et des pensées des intervenants. Oui, ce blog est tellement important pour nous tous ! Certitude de l’incertitude ! Preuve d’une grande liberté d’autonomie spirituelle, donné au pénitent. Comme l’artiste créant son œuvre reste dans l’incertitude du résultat souhaité, nous même créons dans l’espoir de retrouver le Vrai et cela, sans crainte avec la Parole comme certitude. Nous devons devenir des lumières pour nos frères humains, grâce à l’amour, le pardon, la grâce que nous donne notre recréation de petit dieu par la pénitence vécue ! L’humilité nous ouvre les yeux sur la réalité de cette incertitude. La volonté d’être, nous projette toujours en avant dans l’inconnu sous la protection de la Parole d’Arès, du Verbe... Le Tout, la Flamme éternelle, l’unité avec toutes choses ! Plus nous nous rapprocherons de la Source, plus nous aurons de choses à découvrir. Tout est en évolution, en mouvement perpétuel. Le Père Lui-même, était-il dans l’incertitude quant Il nous créa libres (10/10) ? Alain J. de Lyon |
Réponse : Un grand merci, mon frère Alain, pour ce beau commentaire. Oui, "certitude de l’incertitude ! Preuve d’une grande liberté d’autonomie spirituelle, donné au pénitent. Comme l’artiste créant son œuvre reste dans l’incertitude du résultat souhaité, nous même créons dans l’espoir de retrouver le Vrai et cela, sans crainte avec la Parole comme certitude." C'est très beau ce que vous dites là, mon frère Alain. Oui, toute notre vie est une sinusoïde oscillant de certitude en incertitude et notre force est dans cette oscillation même. Dans la vie de tous les jours, vie que nous menons au milieu d'une multitude humaine, la relation avec le Créateur qui est verticale devient la condition même de la relation avec les frères humains qui est horizontale. Nous passons sans cesse de couché à debout: Couché, debout ; couché, debout ; incertitude, certitude. L'oscillation de certitude à l'incertitude est un mouvement qui, suivi, devient perpétuel et surtout, constructif. Tous les mouvements affectifs de notre foi sont censés correspondre à la bipartition dynamique entre certitude et incertitude. Il faut que je marche, c'est une certitude, où me mènent mes pas, c'est l'incertitude, mais ils me mènent forcément quelque part. La colère, même si chez le pénitent elle devient rare ou s'étouffe, peut avec certitude survenir chez tout homme, parce que les humains sont tous émotifs, tous. Au bout, nous tombons en larmes et nous demandons pardon. On nous pardonne, mais là jaillit l'incertitude, parce que le pardon n'arrache pas les racines invisibles par lesquelles la colère s'est ancrée en nous, et nous pouvons, un jour, rechuter dans la colère. Autrement dit, jusqu'au Jour de Dieu, la colère sera une certitude, quelle que soit sa fréquence, et même quand elle est étouffée et inapparente, et le pardon ne pourra que créer — mais c'est déjà beaucoup — un état d'incertitude sur ce qui reviendra demain, quand ? comment ? Et c'est ainsi qu'en effet "plus nous nous rapprocherons de la Source, plus nous aurons de choses à découvrir" et notamment à découvrir notre faiblesse. Raison pour laquelle la pénitence n'est jamais assez forte pour faire d'un humain un saint — Père, Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) — mais elle est assez forte pour faire notre salut. Incertitude, certitude... Certitude, incertitude. |
31mar17 183C37 Merci cher prophète d’aborder cette nouvelle entrée sur la certitude des incertitudes. Avec Jean-Pierre nous avions commencé d’y réfléchir Et puis, y réfléchir aussi un peu avec les frères et sœurs de Tours. Ma réflexion n’allait pas très loin, je prenais comme base les certitudes de la culture et nos certitudes de Pèlerins d’Arès. J’ai omis les incertitudes. Vous apportez du grain à moudre dans ma cervelle d’oisillon qui piaille mais qui se nourrit de la Parole (Rév d’Arès 13/1, xlv/14). De la première Veillée (Rév. d’Arès 1/1 ) de La Révélation d’Arès — revêts le manteau neuf par la pénitence, c’est moi, mais aussi le monde que je moissonne —, jusqu’à la quarantième Veillée — arriver à n’être plus rien pour moi même (40/6 )— j’ai une certitude, c’est que je suis dans "la direction de certitude". Pendant ce long parcours je suis incertaine de revenir en Éden, "Vais-je y arriver quand même ?" De ce fait la Parole nous amène par la prière et la réflexion à un débat sur soi que nous devons partager avec les autres. Je constate qu’il y a toujours deux faces à la vie, le Bien et le Mal, la Lumière et les ténèbres, les certitudes et les incertitudes… ainsi que vous le dites. La connaissance de la Parole par les prophètes et l’expérience de Vie sont des certitudes absolues vécues dans le travail sur soi [par la pénitence]. En remettant à jour les valeurs spirituelles, par un dialogue nouveau, cela tombera bien, un jour, dans des oreilles [du monde]. Pour l’instant nous les informons qu'il faut vivre dans l’amour, le pardon, la paix, le bonheur. Il y a des oreilles par ci par là ! Le Catholique a tout ce qu’il faut, le Chrétien a le Sermon sur la Montagne, le juif ça ne l’intéresse pas, il a le Talmud et la Bible, l’athée ne croit pas qu’il y a un Dieu, l’agnostique croit au bien au mal, le musulman, s’il est jeune il est d’accord pour changer. Cela met en relief toutes les incertitudes de notre moisson. Notre choix libre est une certitude, un objectif incontournable à poursuivre jusqu’à la mort du corps.Tous ces gens que nous rencontrons peuvent prendre, un jour, un des ces multiples sentiers étroits, puisque chaque homme est différent. Il peut aussi œuvrer dans le bien conscient ou inconscient ; il contribuera aussi à changer le monde, il construit son âme, se sauve et sauve le monde. Merci à tous. Pour répondre à l’intervenant Godefroy L 183C3 : Nous n’avons pas de recette pour la pénitence, mais l’enseignement du prophète Mikal : Je me réfère aux articles "Pénitence" et "Je m’espionne" (Le Pèlerin d’Arès 1990 et 1993/1996 ) Simone L. de Touraine. |
Réponse : Merci du fond du cœur pour ce commentaire, ma sœur Simone. Je suis tellement heureux que vous soyez revenue de Limoges pour apporter votre contribution à la mission de Tours. Il est bien malheureux que nous devions repartir de zéo, ou presque, après quatre mille ans depuis Abraham, puis après Isaïe, puis après Jésus, puis après Mouhamad, parce qu'à chaque fois le bon départ a été annulé, la "vie spirituelle" est redevenue le fond de commerce de la religion. Nous sommes encore, pour ainsi dire, les premiers Chrétiens, puisque le christianisme a encore à peine existé socialement ; il n'a existé que chez quelques individus remarquables. Une fois de plus, le Père envoie une plèbe — nous, des gens ordinaires — poser les bases d'une manière sociale de vivre dans le Bien, d'une métaphysique bienfaisante et populaire de l'affectivité humaine. Une fois de plus, nous sommes envoyés éliminer par la pénitence les contradictions de l'univers émotionnel humain, épaiser les tempêtes des colères, des envies, des vices. Cela nous le faisons par une introspection permanente, notre pénitence, dont nous répercutons l'invisible mais sensible expérience vers le monde. C'est pourquoi je dis toujours aux missionnaires : "C'est d'abord votre pénitence qui sera remarquée par l'homme de la rue. Si elle ne l'est pas, c'est qu'il faut être plus pénitent(e) que vous n'êtes." La rue ? C'est le thermomètre de notre pénitence ; nous le voyons monter ou descendre au contact des hommes selon que nous les réchauffons ou non. Si nous nous faisons par la pénitence une âme solide, elle est certes invisible, mais elle est sensible à beaucoup de ceux que nous rencontrons. Il ne s'agit pas d'être ascète, austère, bonnet de nuit, pudibond, sévère, mais de montrer le regard de celui ou celle qui aime, pardonne, fait la paix, réfléchit avec intelligence spirituelle et libre de tous préjugés. L'aventure de la pénitence a commencé dès Abraham, qui se transforme par elle. Elle a été reprise par des hommes et des communautés, les prophètes tant d'Israël que d'autres lieux — Sarsouchtratame (Zoroastre, Rév d'Arès xviii/3), Bouddah, etc. —, puis reprise par les premiers Chrétiens. On a vu réapparaître les héros du Bien, puis on les a vu disparaître. Comment puis-je oublier, comme ancien de l'Église Orthodoxe, un pénitent comme Évagre le Pontique ? Il fut certes un parmi beaucoup d'autres (dont Isaac le Syrien, voir 183C4) et nous n'avons pas besoin de pousser nos efforts jusqu'où ces anachorètes poussèrent les leurs, mais les principes qu'ils suivirent sont les mêmes que ceux de ce que nous appelons pénitence. Sans être comme Issac le Syrien ou Évagre le Pontgique des ascètes extrêmes, en dedans de nous il y a comme chez eux purification, renoncement au péché et surtout — c'est là l'important — nous savons que cela suffit pour changer sa vie et suffirait pour changer le monde. Ces hommes vivaient loin des églises, des prêtres, des dogmes, des sermons. Notre pénitence est, sur le Fond, la même chose. Comme il était un approbateur d'Origène, Évagre fut condamné lors des controverses théologiques des VIe et VIIe siècles et nous le sommes pareillement par les religions établies quatorze siècles plus tard. Mais notre influence, comme celle d'Évagre en son temps, se répandra. Évagre le Pontique formula probablement mieux que d'autres les grands thèmes de la spiritualité : division de la vie en vie active et vie spirituelle ; nécessité de se délivrer du péché pour retrouver l'image et ressemblance ; présence de la prière et de l'amour dans tous les actes de l'existence ; nécessité d'une apathie (maîtrise des passions) sans rapport avec l’impassibilité stoïcienne ; paix et douceur d’une âme forte par le renoncement au péché et par l'amour accompli. C'est encore et toujours la seule voie de Salut. Le Salut n'est pas tiré des dogmes et/ou du droit canonique. Évagre enseignait qu'il fallait surmonter ce qu'il appelait des "logismoï" (des mauvais penchants) : gourmandise, lubricité, débauche, égoïsme, mélancolie (acédie), colère, paresse, vaine gloire et orgueil. Notons qu'Évagre fut, ici, à l'origine de ce qu'on appelerait les péchés capitaux beaucoup plus tard (sous Grégoire le Grand). Vous allez me dire, ma sœur Simone, que j'idéalise. Non, je n'idéalise pas. Je montre que tout comme chez ces pénitents des premiers siècles, seulement de façon différente parce que notre vie est très différente, nous sommes des croyants qui comprennent que le salut et le bonheur de l'individu comme du monde n'est pas dans la religion, ses lois et ses règles, mais tout simplement dans le renoncement au mal et dans l'accomplissement du bien. Dans "L'Histoire Lausiaque" Pallade d'Hélénomolis raconta (au 5ème siècle, ce n'est pas d'hier certes) qu'un vieux pénitent dans le désert, à qui l'on demandait comment il faisait pour surmonter les mauvaises passions, répondit quelque chose comme: "Elles me tuent, je les tue." C'est bien toujours toute la différence entre nous, pénitents, et le commun des mortels qui se laisse aller à toutes ses envies : Le péché me tue, je le tue. Il n'est évidemment ni facile ni même possible de dire cela de cette façon-là à l'homme de la rue, mais si l'homme de la rue sent que c'est en lui-même qu'est tout l'avenir du monde, mais non dans des instituions religieuses, politiques, etc. alors il commencera quelque chose dans sa vie qui le mènera sur la même voie. J'arrête... Je me laisse aller. Pardonnez la longueur de ma réponse, ma sœur Simone. |
31mar17 183C38 La certitude fige. L’incertitude ouvre mais prend le risque de l’inconnu. Dans les faits, bizarrement, la certitude a démontré qu’elle était plus risquée que l’incertitude : plus certaine de guerres, de maladies, de crises, de morts.. Parce que la certitude n’est qu’une attitude de replis, de recroquevillement du "moi", elle se fonde sur la peur. L’homme devrait être heureux, il a ce qu’il veut : il est certain de mourir ! La certitude, c’est la corde du pendu. Il a l’illusion de voler (Rév d'Arès xxix/16), mais un nœud serré le tient au cou (Rév d'Arès 33/1), le nœud des certitudes. Tranche hardiment la corde qui t’attache au monde ! (33/2) Et lâche-toi dans le vide ! Ose ! L’incertitude première concerne "moi". Qu’est-ce que "moi" ? Mon identité terrestre ? Persona = masque. Ma personnalité est-elle autre chose que le masque dont il a fallu que je m’affuble pour jouer comme les autres ma partition terrestre ? "Bas les masques !" dit La Révélation d’Arès (28/3) : "Soyez vrais, soyez libres !" Abaissez le masque de vos certitudes, laissez-vous gagner à la Vie, lancez-vous libres, osez reprendre la folle aventure de la Création interrompue par le péché, la peur, le mensonge. Petite parenthèse dans l’éternité. La liberté absolue fonde l’incertitude. Même la physique, science dure de l’homme, a fait un principe de l’incertitude (Heisenberg), c’est dire si l’homme maintenant ne peut pas faire moins pour se penser lui-même. Le subtil est incertain, car il bouge tout le temps. Tout vit. Le subtil vivant c’est le lieu où je me retrouve, me reconnais Dieu. Pour l’homme, l’humilité est le début de l’incertitude. Je ne sais pas qui je suis. Je ne sais pas qui "je" est. L’humilité est l’incertitude mise en acte. Une prise de risque absolue vis-à-vis de l’existence, mais c’est ce qui fait la beauté des choses, de la Vie. Ramper sur le sol présente certes quelques incertitudes mais le sol, certain sous vos pieds, est là pour vous rassurer. Voler est une autre paire de manches, je veux dire une autre paire d’ailes bien sûr. Mikal vole (Rév d'Arès xLiv/12). Son frère vole dessus avec lui (xLvii/11). Nous voguons à vue. Incertitude des vents, des courants, des vols des autres, de ce qui grouille sur la terre, de la vague qui bave (Rév d'Arès xLv/21), mais certitude de voler un Jour tous ensemble dans le grand concert de la Vie Une. Voilà l’homme nouveau ! Le fils de l’homme. L’incertain. Le bricoleur de génie, l’artiste, l’amant de la Vie, le roi du flou artistique, à la fois passionné et réfléchi, tout l’opposé de l’homme noir, des dos gris, des divins qui portent les livres comme des cannes (Rév d'Arès xvi/3), des gardes-chiourmes du système d'esclavage, le voilà, le fils de l’homme, ivre de vie, de liberté et d’amour. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Très beau et juste commentaire, frère Claude, qui nous fait prendre conscience de la grande malléabilité culturelle de la notion d'incertitude. C'est une étrange et cependant très constructive activité en nous que l'incertitude, laquelle est tout le temps là, tout le temps je suis en train de me gratter la tête et de me demander pourquoi ceci, pourquoi cela ? Quand irai-je là ? Faut-il y aller, du reste ? Serai-je vivant ou mort l'année prochaine ? Aurai-je mes deux bras et mes deux jambes ou serai-je manchot et cul de jatte ? Mais oui, pour commencer, la grande incertitude, c'est demain, c'est l'avenir, et puis par-dessus tout, comme vous le dites à votre manière que j'aime, c'est "la liberté absolue qui fonde l'incertitude", et la liberté absolue n'est pas que la mienne, c'est aussi, par exemple, celle du hasard. Entrons dans un casino et regardons des joueurs à la table de baccara : Tout là n'est qu'incertitude, tellement que l'homme raisonnable se dispense. Les incertitudes des pénitents, par comparaison, sont pour ainsi dire des certitudes, parce qu'ils ont une direction générale qui ne peut aller que vers la Lumière. Et vous citez un bonhomme que j'avais oublié : Werner Heisenberg, prix Nobel je ne sais plus quand entre les deux guerres (je me demande même s'il n'a pas été deux fois prix Nobel), pour sa contribution capitale, radicale, à la mécanique quantique. Passionnant ! Merci de le citer. Il me revient des tas de choses. Quand j'étudiais la physique industrielle on évoquait.parfois le principe d'incertitude d'Heisenberg, qui avait démontré que la détermination précise de certains couples de valeurs comme la quantité de mouvement, est impossible. Il y a forcément un espace de flottement, d'incertitude qu'Heisenberg formalisa sous la forme d'un produit Δpx Δx ≈ h où Δpx est l'indétermination de la quantité de mouvement, Δx l'indétermination de la position et h la fameuse constante de Max Planck. Il démontra que toute précision dans la mesure d'une des deux quantités se fait au détriment de l'autre et que ce n'est pas une vue de l'esprit, mais une réalté pure et simple. Autrement dit, améliorer la précision des instruments de mesure n'améliore pas la précision dès lors qu'il y a mesures simultanées. Oh, le pauvre, il a pour cela été traité de fumiste ! L'incertitude commence avant même la naissance : l'enfant dans le ventre de sa mère naîtra-t-il beau ou laid ? Fort ou chétiif ? Bon ou méchant ? Impossible à dire. L'incertitude participe à la fabrique des êtres vivants. Il n'y a que l'amour qui aplanira et rendra vivable ces différences. L'amour fonde le lien à Dieu, à soi, aux autres. C'est tellement évident qu'on se demande pourquoi des hommes attachent encore tant d'importance à des dogmes, à des lois, des règles, lesquels n'ont jamais réparé une injustice. Seul l'amour la répare. Mais alors pourquoi des êtres humains naissent-ils capable d'aimer et d'autres incapables d'aimer ? Ce n'est pas ainsi que la question se pose. La question est : Ceux qui sont capable d'aimer finiront-ils par aimer tous ceux nés incapables d'aimer, car c'est là et là seulement que les différences s'aplaniront. Ce n'est pas en opposant les aimants aux non-aimants que le monde changera, mais en les associant, association que l'amour peut effectuer. Encore merci, mon frère Claude, pour votre très édifiant commentaire. |
01avr17 183C39 Merci, prophète Mikal, pour cette entrée qui, comme toujours, projette la lumière sur nos faibles lumignons. Certitude de l'Incertitude ! Le Père trop aimant ne s'est-il pas conditionné lui-même à sa créature libre de choisir son destin soit dans le sens du grand Dessein, soit dans le choix de manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, de mourir avec le risque de finir comme les dinosaures, sans qu'Il ne puisse faire quoi que ce soit ? Incertitude du Père Lui-même ! Incertitude de son Enfant de recréer le Jour du Grand Retour d’Éden. J'ai soif de vous lire, soif de réflexion, de déculturation, de savoir. Je sens mon cerveau et mon cœur trop petits, peu efficaces devant cette Parole sublime et la profondeur époustouflante de vos écrits dans la Direction de certitude que vous nous montrez. Alors, laborieusement, je travaille ma pénitence, parce je crois que l'amour, le pardon, la paix, l'absence de préjugés offrent à l'intelligence des horizons d'une Beauté insoupçonnable. La Révélation d'Arès est la Certitude par excellence, l'Ile Bleue au loin (Rév d'Arès xiv/13), certitude ! L'atteindrons-nous ? Incertitude malgré la certitude [que nous avons] que la voie que vous nous montrez de toutes les manières de votre art (Rév d'Arès 34/7), dans la persévérance et l'amour, est la bonne voie. Mon incertitude est dans le peu de confiance que j'ai en moi-même pour participer efficacement au changement du monde. Alors, je travaille sur ma paix et mon courage, aidée par ma petite-fille Sidonie. Avoir une petite-fille est un bonheur unique ! J'ai posté sa photo sur le bureau de mon ordinateur (portable grand écran) et à chaque fois que je l'ouvre, je souris, attendrie devant ce visage tout en rondeur, ses yeux grand ouverts, sa jolie petite bouche légèrement ouverte qui semble chercher le sein de sa maman, ses bras doucement tendus, c'est beau ! La Promesse est déjà dans le regard de cette enfant. Je viens souvent là, je viens me désaltérer à la source, étancher ma soif de soumission libre : Obéis-moi comme un petit enfant, nous dit le Père (Rév d'Arès 33/9), je viens recharger mon cœur de paix pour aller parler à mes frères humains dans la rue, La Révélation d'Arès à la main. Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas tenu compte des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété, nous dit Dieu (Rév d'Arès 13/8). Soyez comme les enfants (Rév d'Arès 33/8), verset que vous annotez ainsi dans l'édition 1989 : "La victoire sur les dominateurs sera remportée par d'enthousiastes et vigoureux inconditionnels de Dieu." Certitude de l'incertitude ! Je vous embrasse, très chers prophète et sœur Christiane, avec tout mon amour fraternel. Claudine F. de Catalogne Française |
Réponse : Je suis ému en lisant ce beau commentaire, dont je vous remercie du fond du cœur, ma sœur Claudine. Sidonie ?! Votre petite fille porte un prénom que j'aime et qui est un des rares prénoms féminins français sans "sainte" patronne. Sidonie est la féminisation de Sidoine, en l'occurence Sidoine Apollinaire, que je ne citerais pas en exemple comme Isaac le Syrien ou Évagre le Pontique, dont je parle dans cette page, quoiqu'il vécût à la même époque environ. Mais quel âge a donc Sidonie ? Vous en parlez comme si c'était une très petite fille et je me demande comment une très petite fille peut vous aider à "travailler sur votre paix et votre courage." En tout cas, embrassez pour moi Sidonie, si elle habite dans les parages. Nous avons, c'est évident, l'incertitude de l'avenir, comme je le rappelle à frère Claude (183C38). Réussirons-nous ou échouerons-nous — nous, c'est-à-dire plus de quatre générations (Ré d'Arès 24/2 — "malgré la certitude [que nous avons] que la voie (de La Révélation d'Arès) est la bonne voie." Mais nous travaillons, tant par notre pénitence que par notre mission, à une redéfinition de l'homme spirituel, qui pour nous n'est pas l'homme religieux, mais l'homme qui change sa vie (30/11) en bien. Autrement dit, nous travaillons à reformer quelque chose de fondamental dans les idées générales et cela demande inévitablement du temps. Comme La Révélation d'Arès nous privilégions la personne spirituelle et non l'idée collective d'une foi incarnée par l'idée d'église qui est de masse, ou l'idée musulmane d'oumaou d'hummat (communauté des croyants), ou l'idée juive de peuple d'Israël. Quand le Très Haut dit Mon Peuple à Arès, il veut dire Mes Enfants individuellement attachés, chacun et chacune, au renouveau de sa propre personne par la pénitence. Il ne parle pas d'humain comme agglomérat. Ce n'est pas quelque chose de si facile à expliquer au monde. Il m'arrivait, quand, moins vieux, j'allais encore à la mission, de dire aux personnes rencontrées : "Le Monde ce n'est pas la masse. La monde c'est c'est toi, mon frère (ou ma sœur) !" et à chaque fois, je voyais le léger signe d'un trouble dans la prunelle de l'interlocuteur. Et j'ajoutais : "Ta pénitence personnelle, si tu t'y mets, change le monde." Ce n'est pas ainsi que les hommes voient l'action religieuse qui pour eux est collective, non personnelle, comme l'action politique, pour les hommes il faut une loi et la loi est pour tous et non pour un. Les hommes ont perdu le sens de la personne. La relation d'amour tant pour Dieu que pour les frères et sœurs humains est chez nous modelée sur un idéal personnel. Il n'y a pas deux pénitences semblables. La pénitence est donc par elle-même incertitude et nous renouons ainsi avec la réalité spirituelle des temps apostoliques : Quand Jésus ressuscite, seul Pierre (Luc 24/12) va au tombeau vérifier qu'il est bien vide, les autres apôtres sont traversés par des sentiments divers : la peur, la perplexité, l'incroyance, le désespoir, etc. En voyant Jésus certains apôtres se prosternent mais d'autres doutent (Matthieu 28/17), etc., tous pleins d'incertitude. Puisque nous sommes tous différents et que notre variété humaine est telle qu'elle rend stupide l'idée de loi — il faudrait une loi différente pour chaque homme, impossible ! —, puisqu'il est si évident que nous sommes tous différents, puisque par exemple chaque époux et chaque épouse ne couche pas avec n'importe quel autre homme ou femme, et que donc un homme n'est pas qu'un homme et une femme n'est pas qu'une femme, mais chacun a la sienne et chacune le sien, l'humanité baigne dans un énorme cuveau d'incertitudes. Et, apothéose ! Si nous aimons, c'est pour surmonter l'incertitude que nous avons des autres. Pour finir, toute loi générale n'est qu'une idée vide qui peut durer un temps bref, mais n'a pas de lendemain, à moins de tenir les hommes comme Big Brother par lois, polices et tribunaux. Ce monde est d'incerttiude et c'est à travers elle que nous trouvons la direction générale de certitude. Quand je réfléchis, ne fais-je pas qu'égrener certitudes et incertitudes ?! Merci encore, ma sœur Claudine, pour ce très beau commentaire. |
01avr17 183C40 Je poste ici un nouveau message pour faire suite à celui, 183C29, de Rodrigue P. des jeunes de Bordeaux. Frère Michel, vous avez certainement répondu en fonction de votre grande connaissance de ce groupe, que je ne connais pas pour ma part. Mais je voudrais ici, en relation avec la fin de votre réponse, apporter ma propre lecture de ce message. Car plusieurs points font en effet écho avec ce que j’ai connu autrefois dans l’Assemblée de Tours, mais que doivent certainement connaître toutes les Assemblées. Comme vous l’avez souvent souligné en comparant avec les groupes des premiers chrétiens : nous sommes faits d’éléments hétérogènes, ne serait-ce que par notre personnalité ; mais aussi par notre culture, notre durée de présence dans l’Assemblée, de pratique de la pénitence, etc. Je voudrais relever quelques éléments évoqués par notre frère Rodrigue : L’oscillation, en effet fréquente, puisque nous tâtonnons et sommes imparfaits, entre le "faire ce que l’on veut, ce que l’on a envie de faire", qui se situe du côté de l’égoïsme ("Liberté et infantilisme", Le Pèlerin d’Arès 1989), et le rigorisme qui fige et consiste souvent à prendre une phrase sans voir ce qu’il y a autour, un détail sans voir le tout. La première attitude, qui ne s’impose pas de contrainte, ou tout au moins de contrainte extérieure, ne mène souvent pas très loin, puisqu’il lui manque la conscience collective (ancien terme, qu’on ne cite plus tellement de nos jours, et pourtant tellement précieux ; cf. là aussi, Le Pèlerin d’Arès 1989, qui m’a tellement marqué dans ma jeunesse et que je continue à lire et à relire, encore en ce moment). L’autre attitude, parce qu’elle manque de hauteur, voire d’amour elle aussi — mais d’une autre manière —, a souvent conduit au fil des siècles la foi des hommes vers des extrêmes incompatibles avec la Parole divine, toujours mesurée. N’est-ce pas Jésus qui disait : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi (Matthieu, 19/8, trad. Ségond) ? De même Jésus à Arès vous dit : Fait plier dans les coffres — qu’elles y pourrissent ! — les parures que tu portes comme Aaron, que J’ai prescrites à Moïse comme bouclier contre la magie pour les temps qui précédèrent Ma Victoire sur elle et sur la mort, sur la tyrannie de Béhémoth et de ses esclaves (Rév d'Arès 34/02). Cela prouve qu’en effet la Bible est parsemée de règles contingentes, adaptées à une époque ou vraies règles d’hommes, et qui ne représentent pas le fond d’un problème. Ajoutons que dans toute la Parole, y compris La Révélation d’Arès, des affirmations sont contredites par d’autres, parce que notre monde de péché est complexe, variable, que chaque événement de notre vie est un cas particulier, et doit donc être abordé de manière adaptée — j’allais dire adaptative —. Cette oscillation chez les frères et sœurs de nos Assemblées entre "je ne me contrains en rien" et "je suis tout à la lettre", pour ne pas dire au pied de la lettre, est donc inévitable, puisque nous sommes en recherche, toujours en équilibre précaire donc, dans le but de changer le monde et de nous changer nous-mêmes, et parce que de plus nous évoluons chaque jour. Aux interrogations de notre frère Rodrigue, il n’y a donc pas de réponse unique, car il n’y a pas de recette ; les solutions ne peuvent venir que de l’Amour, et de la progression dans la pénitence qui nous permet d’éclairer de plus en plus fortement notre faible lumignon (32/5). Le brandissement de la Parole ou d’une parole du prophète, je dirais comme un bâton de commandement (Rév d'Arès 3/6). Les Pèlerins d’Arès n’ont pas l’apanage de ce travers, je suis dans le milieu universitaire et je côtoie des collègues qui, j’en ai peur par manque d’opinion personnelle, sont des moulins à citations. La citation doit aider, mais non remplacer la réflexion. Elle doit exister, puisque nous nous basons sur un enseignement, mais sans noyer le discours (frère Michel, vous faisiez il y a peu la réflexion à un frère commentateur sur la longueur de ses citations). Attention donc à la mesure : nos assemblées connaissent, comme partout, ces phrases jetées à la figure pour mettre un arrêt définitif à toute discussion. Or, qui ne voit, s’il a lu longuement les écrits du frère Michel, combien ceux-ci sont mesurés, jamais dogmatiques ? Si l’on prend une phrase isolément, bien sûr, on peut la "radicaliser". Mais si on lit les phrases qu’il y a autour, en général, tout est souvent relativisé, pesé. En prenant, de plus, plusieurs écrits différents et successifs du prophète autour d’un même thème, on peut souvent approfondir une question qui semblait facile au premier abord, et ainsi sans doute mieux décider. J’ajouterai à cette question l’intimidation qui peut être celle du novice découvrant un pan infini de réflexions ouverte sur un futur à construire. On est, au début de sa foi en La Révélation d’Arès, décontenancé parce que, tout étant dans tout, la Vertu n’étant pas la somme de toutes les vertus, c’est chaque détail de notre vie courante qu’il nous semble devoir infléchir. Il faut tout changer... mais en restant soi-même. Il y aura toujours le moment où on fera quelque chose sans savoir si ce que l’on fait est véritablement bon. "L’enfer est pavé de bonnes intentions," dit le proverbe, et ce qui nous apparaît comme bon peut l’être moins que l’on croit. Certitude de l’incertitude. Mais le prophète a toujours dit qu’il valait mieux faire et se tromper, que de ne rien faire. Je reviens une dernière fois sur cette question qui vous a été posée le 18 mars dernier et que vous citez dans votre entrée : "Faut-il exécuter à la lettre la Révélation d’Arès ?" Cette question a dû fortement vous intriguer, venant d’un groupe (ou d’éléments d'un groupe) censé bien connaître la Parole. Ce n’est pas pour ma part que je ne comprends pas la question, c’est que je ne vois pas à quoi elle peut s’appliquer. Car, ainsi que le rappelle cette entrée, comment exécuter à la lettre une Parole (en tout cas La Révélation d’Arès) qui ne reflète rien ou presque de normatif ? À part peut-être la prière du Père de l’univers trois fois le jour une fois la nuit ? Sinon, même le pèlerinage d’hiver n’est pas encore organisé aujourd’hui faute de moyens alors qu’il se trouve dans la Parole ; même la Mémoire du Sacrifice n’est pas encore vraiment mise en place, parce que le prophète attend sans doute le bon moment, et d’avoir l’esprit clair sur ses modalités ; le tabernacle de cette Mémoire du sacrifice, on sait encore à peine ce que c’est. Ce sont pourtant des fondamentaux de notre foi. Eh bien, même cela n’est pourtant pas suivi "à la lettre". Parce que tout est contingent, sauf la direction de certitude et la tension vers l’ascension permanente, à la mesure de la force de chacun. Du reste, comme votre entrée le rappelle, tous les éléments que l’on pourrait prendre "à la lettre" dans la Parole (en incluant dès lors la Bible et le Coran) sont précisément les éléments qui sont contingents, donc non fondamentaux de la Parole. Par exemple, et des générations s’y sont laissées prendre, tout nombre indiqué dans la Parole semble précis, mais n’est en fait qu’un ordre de grandeur — Le frère Michel en a parlé tant de fois dans ses commentaires, en particulier pour chacun des nombres mentionnés dans La Révélation d’Arès. Rappelons que la mission de Jésus n’était pas de suivre "à la lettre" la Loi de Moïse, mais de délier les juifs de leurs serments envers le temple et ses prêtres, envers les synagogues, et les lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma Parole (Rév d'Arès 21/6-8). Tout le message de Jésus s’opposait au pharisaïsme, mouvement de ceux qui, précisément suivaient la Loi de Moïse "à la lettre". Et quand Pierre lui demandait : "Combien de fois dois-je pardonner ? Jusqu’à 7 fois ?", Jésus lui répondait : Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois (Matthieu 18/21), ce qui voulait dire : à l’infini ! La seule chose qu’on pourrait en fait suivre "à la lettre", ce serait : la lettre de sa conscience. Quoique celle-ci soit aussi évolutiv Denis H. de Maine et Loire |
Réponse : Voilà un commentaire très didactique, fait pour instruire, et si bien écrit que je n'ai vraiment rien à ajouter. Notre jeune frère Rodrigue le lira certainement avec joie et attention. Il est tellement évident qu'il n'y a rien de normatif dans la Parole. Il n'y a que l'idée fondamentale très simple, que si l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) peut vivre selon qu'il le souhaite dans la Mal ou dans le Bien, mieux vaut viser au Bien pour retrouver ce qui fut le Dessein de la Création. À peu près tout est nominal dans la Parole, parce que circonstantiel et impossible à réduire aux mots. C'est flagrant pour les chiffres, que vous citez à très bon escient, frère Denis. C'est bien là ce qui fait de l'humain un Dieu (2/13). Il n'y a rien de normatif dans la Parole. Le Père parle à ses Enfants (Rév d'Arès 13/5). Il n'est ni un Roi qui parle à ses sujets soumis ni un Juge qui parle à des judiciables. Certes, on sent dans le ton de la Parole une irritation du Très-Haut à l'égard du pécheur, mais ce n'est que le ton. Si le pécheur veut aller jusqu'au péché des péchés (38/2), libre à lui ! Il y a de quoi irriter le Créateur, puisque cela contrarie Son Dessein, mais bon ! la Terre deviendra un enfer, l'humain disparaîtra puisqu'il aura créé les poisons de sa destruction, mais l'univers n'en sera pas bouleversé et la Création continuera comme devant. L'humanité qui se croit sujette esclave du Maître d'En-Haut grouille dans les caves de la religion, mais l'humanité qui a compris qu'elle est co-créatrice du monde, c'est nous. Qui nous comprend nous suive ! Relisez bien attentivement, frère Rodrigue, ce commentaire bien réfléchi de notre frère Denis d'Angers. |
01avr17 183C41 Je reviens — permettez ! — sur le commentaire non signé 183C30, qui vous reproche de mettre en ligne des réponses contenant des fautes de frappe, des coquilles, des fautes d'orthographe et qui vous recommande (implicitement) de vous faire corriger. Pour ma part, je n'ai jamais eu (ou j'ai peut-être eu très rarement) de difficultés à vous lire. Il y a, c'est vrai, des coquilles (mais pas de mastics), des fautes de frappe, d'inattention (les "le" pour les "la" sont assez fréquents), mais ce que je veux vous dire dans ce commentaire, quitte à faire rougir votre modestie, c'est que vous écrivez un beau français. Vous dites que vous n'êtes pas écrivain et je le crois, parce qu'un écrivain est un artiste. Un artiste fait appel à son imagination. Chez vous on trouve des citations assez nombreuses, mais pas d'imagination. Vos écrits sont cultivés, mais pas littéraires. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer vous lire, parfois même de vous lire avec plaisir, parce que vous écrivez une belle langue française, qui est aussi la langue de La Révélation d'Arès, bien qu'à l'évidence vous n'êtes pas l'auteur de cette Parole du Très-Haut, parce qu'on ne vous y retrouve pas. Vous êtes un bon rédacteur ; on vous lit très bien. De plus, vous corrigez assez souvent le lendemain les quelques fautes de la veille. De quoi pouvons-nous nous plaindre ? Vous disposez d'un bon stock de mots, que vous utilisez avec justesse et précision. Vous forgez rarement des néologismes quand vous ne trouvez pas le bon mot. Il faut, à ce propos, dire que La Révélation d'Arès attribue ici et là des sens particuliers à certains termes très importants comme pénitence, qui revient sans cesse dans vos réponses, parce que vous voulez le marteler dans les cerveaux pour qu'ils enregistrent son sens arésien. J’aime vos sonorités, le balancement de votre phrasé. Vous évitez les réptitions, c'est clair, et l'on sent là que vous avez fait vos humanités. Vous utilisez peu d'adverbes et c'est une qualité. Bref, vous faites honneur à notre langue, que le Très-Haut a honorée en la choisissant pour parler au monde en 1974 et 1977. Vous réussissez à exprimer des choses difficiles à exprimer pour des frères et des sœurs de culture basale. Autrement dit, certains peuvent ne pas vous comprendre, mais je pense que dans l'ensemble vous êtes clair pour tout le monde. Je pense même que vous contribuez à renforcer de l’intérieur le français, de l’enrichir, de le faire évoluer chaque jour. Vous montrez la voie d'une nouvelle façon de parler. Je crois qu'on intégrera un jour au corpus commun de la langue française certaines de vos expressions, comme on a intégré les expression des Évangiles. Telle société, telle langue ! Aucun doute là-dessus. Vous créez une nouvelle société, les Pèlerins d'Arès, et c'est une évidence qui ressort chez vos détracteurs mêmes, qui n'arrivent pas à suivre. D'où peut-être une des difficultés de votre mission. Mais elle s'ouvrira un jour à tous les horizons, vous ne l'enfermez pas derrière des murs ; ce blog est une très belle ouverture. Continuez ! Laissez passer le Souffle dont vous êtes porteur ! Georges-Michel E. |
Réponse : J'ai hésité à vous afficher, frère Georges-Michel. Mais j'ai fini par me dire que ce n'est pas à moi que vous vous adressez, mais au blog, à l'apôtre de La Révélation d'Arès, autrement dit à notre cause. Merci. Je suis heureux que nous arrivions à parler au monde une langue claire et même, selon vous, belle. |
01avr17 183C42 Le véritable "certain" sait ce qu'il doit à "l'incertain". La certitude qui se pense comme spontanée et évidente... est le plus souvent un préjugé. Il y a bien sûr des exceptions, celles de la matière et la chair, car nos sens nous apportent une forme de certitude spontanée. Mais pour ce qui est du domaine de l'esprit et de l'âme (ou ha), pas de certitude sans cheminement entouré d'incertitudes. Prenons l'exemple de l'éducation d'un enfant. Parallèle à la croissance programmée du corps, que d'incertitudes dans la croissance de l'esprit humain ! À propos de la croissance de l'âme et du changement du monde, l'incertitude du chemin et du résultat est encore plus grande. On peut la comparer à la science, qui cherche des certitudes sur la nature du réel à travers une accumulation de remises en cause constructives. Une authentique certitude dans la foi et l'avenir ne peut être que le résultat d'un long chemin. Il est fait d'essais et d'erreurs qui accompagnent un questionnement actif. Par la manière même de faire émerger la certitude, celle-ci est relative et évolutive... ou elle n'est qu'un préjugé. Toute incertitude doctrinale, en matière de foi, me semblait dans un premier temps se résoudre dans la certitude d'une Parole, telle que : Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits (Matthieu 7/18). Mais qui sait évaluer les fruits dans toutes les situations ? La certitude de la Parole nous renvoie avec intelligence à l'incertitude de notre pensée. Plus la pénitence est active, plus on se sent être un couple contradictoire, mais de plus en plus solide, où l'expérimenté, le réfléchi et le senti se mêlent à l'inconnu, à l'évolutif. C'est une danse au-dessus du volcan en regardant le volcan sous nos pieds, et miracle... force et humilité croissent dans le regard. La pierre n'est pas le fils du feu; la lave l'est (Rév. d'Arès XXIII/3). "Certain" et "incertain" se combinent, se mangent et s'accouchent l'un de l'autre dans une lave de plus en plus ample et fluide. L'humble voit "certain" et "incertain" grandir tous deux en harmonie. Sois un dans toi ! (Rév. d'Arès xxiv/1), et élargit ton être et ta vie vers le Vivant, le Tout. Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : Mais oui, frère Patrick, "la certitude qui se pense comme spontanée et évidente est le plus souvent un préjugé." Qui, dans cette perspective, ne se réjouit pas qu'un homme du nom d'Einstein vint montrer la relativité des certitudes scientifiques de son temps et ouvrir ainsi le monde à l'idée qu'il y a relativité en tout, relativité qui a pour quasi-synonyme incertitude. Au reste, si le Tout n'était pas fait d'incerttiudes, serait-il le Tout ? L'incertitude permet le mouvement, l'incertitude est le moteur d'une quête ou recherche perpétuelle, éternelle. La certitude, c'est la tache, le gros pâté fait par la plume trop pleine d'encre et qui gratte (quand j'étais enfant à l'école primaire nous apprenions encore à écrire avec la plume sergent-major trempée dans l'encrier de faïence placé dans un trou de la table). Nous faisions des "pâtés", mais la plume continuait... Une plume ne s'arrête jamais, par définition. On en est encore à notre époque — et ça serait curieux si les politiques ne s'évertuaient pas à faire ressortir leurs idéologies comme des vérités intangibles — à s'attarder à des "réalités" littérales. Quand vous parlez à un avocat, c'est affreux : Il ne voit que son code, son code c'est la cire dans ses oreilles. Et si vous lui dites : "Mais l'avocat n'est-il pas là pour dire que la loi est mauvaise, qu'il faut la changer ou la faire disparaître ? N'est-ce pas en cela qu'il est un auxiliaire de la justice ?" il vous regarde avec des yeux vides. La loi lui a vidé le crâne comme une cuiller vide le pot. Henri Corbin dans son "Histoire de la Philosophie Islamique" (je viens de retrouver le livre dans ma bibliothèque" a cité le philosophe iranien célèbre Nâsir (ou Nasser) e Khosraw (ou Kosro), comme je le recopie ici. Ce qui suit se réfère au Coran : "La religion positive (la shariat) est l'aspect exotérique de l'Idée (la haqîqat) et l'Idée est l'aspect ésotérique de la religion positive... La religion positive est le symbole (mithâl) ; l'Idée est le symbolisé (mamthûl). L'exotérique est en perpétuelle fluctuation avec les cycles et périodes du monde ; l'ésotérique est une Énergie divine qui n'est pas soumise au devenir." Le péquin moyen qui lit ça s'écrie : "Qu'ek ça veut dire ?" Je réponds : "Relisez attentivement et tranquillement en prenant tout le temps nécessaire — peut-être même la vie entière — aussi souvent qu'il le faut pour comprendre que tout n'est qu'incertitude entre ce qu'on peut réellement comprendre de la Parole (dans le Coran ou dans d'autres Livres) et ce que la Parole veut réellement dire. La phrase de Nâsir (ou Nasser) e Khosraw (ou Kosro) est, dans son obscurité même, on ne peut plus claire pour indiquer à l'homme qu'en naviguant sur la Mer de Dieu il flotte entre l'abîme ou le Nadir de l'intelligence humaine limitée et le Zénith de la Pensée Divine où il trouve des étoiles pour se guider, mais qu'il n'atteindra jamais sur Terre. L'humilité et l'amour sont nécessaires pour se pénétrer de cette Vérité-là dans la paix du cœur et de l'âme. |
01avr17 183C43 Bonjour Frère Michel, Je me rends compte en lisant votre réponse [183C29] que je n’ai pas été du tout clair et je m’en excuse. Comme me l’ont fait remarquer mes Frère j’ai exposé des problèmes d’assemblée et ce n’était pas clair. De plus, ce n’était sûrement pas le lieu. Pour ma part, j’accepte les références à La Révélation d’Ares et j’accepte aussi vos explications et votre enseignement à travers vos écrit. Il est vrai que je vis ma spiritualité avec une certaine autonomie, mais je garde quelque incertitude sur mes propres opinions, ce qui me permet de les revoir. Mes frères qui me connaissent m’aident aussi à avancer sur ce chemin. Et je comprends ce que vous m’avez dit en parlant de base commune. C’est logique. Et je pense à mon humble avis que c’est le cas pour la mission des jeunes de Bordeaux. En fait, j’utilise aussi des références à La Révélation d’Arès en mission ou même quelque idée sortie de vos enseignements. Mais j’essaie de le faire de la manière la plus naturelle possible et avec parcimonie, car je n’ai pas la certitude de l’effet que cela peut avoir sur la personne missionnée. Et de plus je n’ai pas la certitude d’avoir bien compris toute La Révélation d’Arès et vos enseignements. Je préfère donc garder une retenue de peur de donner des références que j’aurais mal comprises. Bien fraternellement. Rodrigue P. d'Aquitaine |
Réponse : Je ne peux que me réjouir de ce commentaire plein d'humilité et donc de lumière, car l'humilité est lumière. On ne voit bien dehors que si l'on ouvre la fenêtre. C'est ce que vous faites. Vous dites que vous n'êtes pas sûr d'avoir bien compris le sens de La Révélation d'Arès. Ce sens est très simple. En résumé ceci : "Homme, tu as cru que le mal serait vaincu par la religion, la politique, les lois, etc., mais le mal est toujours là. C'est parce que le mal ne sera pas vaincu par la religion, la politique ou les lois, mais par toi-même dans ton cœur par l'amour, le pardon, la paix, l'inteligence spirituelle libre de préjugés. La Révélation d'Arès descendue du Ciel en 1974 et 1977 appelle cela la pénitence. Je cherche des pénitents et des apôtres assez courageux pour chercher d'autres pénitents. Il faut changer le monde !" Apprenez cela par cœur et vous aurez une base sûre. Évoquer des points de La Révélation d'Arès et de mes enseignements est bien, mais souvent ça embrouille plus que ça n'éclaire ceux à qui l'on parle la première fois. Lisez les frères et sœurs qui vous répondent dans cette page. Notamment notre frère Denis H. de Maine et Loire (183C40). Ils ont tous été émus par votre commentaire et s'efforcent de vous aider. La compréhension totale de La Révélation d'Arès ne vient pas du jour au lendemain. Ne vous précipitez pas. Vous avez le temps et, bien souvent, le missionnaire est le premier qui s'instruit lui-même. Soyez une apôtre très simple et tout viendra peu à peu. |
01avr17 183C44 Bonjour Frère Michel et merci pour toutes vos entrées qui me portent à réfléchir toujours et encore. Notre société est malade de sa culture. Je parle de cette culture qui désactive notre réflexion. De là notre difficulté, pour nous qui composons cette société, à poser sur le monde un autre regard que celui que nous imposent nos pouvoirs et systèmes qu’ils soient politiques ou religieux. C’est bien pour cela que nous devons nous déculturer, afin de retrouver la Vie spirituelle. Mais n’est-ce pas dans nos certitudes que s’enracine cette culture ? La culture dont nous devons nous délivrer n’est-elle pas finalement qu’amoncellement de certitudes ? En poussant un peu la réflexion, y a-t-il finalement une frontière entre certitude et culture? Il se pourrait bien, dans les faits, qu'il s'agisse de la même chose. Cette entrée nous fait faire un pas de plus vers la Vie. Daniel P. de Rennes (Ille et Vilaine) |
Réponse : Beau commentaire, frère Daniel, dont je vous remercie beaucoup. Vous avez bien vu que nous déculturer, c'est nous délivrer de tout ce que nous voyons comme certitudes mais qui ne sont certitudes que par convention, par volonté d'être ceci au lieu de cela, alors que la Parole de Dieu nous rappelle sans cesse que nous sommes simultanément ceci et cela. Si j'ai la certitude qu'étant blanc je suis supérieur au noir et au jaune, je suis raciste, mais si je cesse d'avoir cette certitude, l'incertitude d'être blanc, noir ou jaune et pour autant aussi valable me fait avancer. Si j'ai la certitude qu'être français est supérieur à être russe ou indien, je suis chauvin, mesquin, mais si je suis incertain d'être plus intelligent en étant français qu'en étant russse ou indien, je deviens xénophile, universel. Nous sommes, par exemple, à la base animaux pensants et Dieux. Sur la croix on exécute dans la souffrance l'animal pensant Jésus, mais on ne peut empêcher celui qui a été fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) de s'envoler dans la Lumière, d'où il reviendra notamment pour me parler à Arès en 1974. Les juges de Jésus ignoraient combien incertaine était la justice qu'ils croyaient rendre en le condamnant. Pour détruire le jeu d'oppositions que les politiques, les racistes, les conservateurs et réactionaires, se plaisent à entretenir en affirmant que leurs peuples sont supérieurs et/ou sont propriétaires de leur coin de planète, de leur savoir, de leur langue, nous Pèlerins d'Arès arrivons sur le terrain de l'humanité avec une fluidité, née de l'amour, qui rendra ce monde libre de laisser circuler tous les humains pour partager avec tous les richesses du globe là où elles se trouvent. Il faut apprendre à laisser dialoguer la spiritualité affective et la pensée spéculative et il n'y aura plus de phénomènes monstrueux tels que Daech, qui ne sont que des formes de révolution violente. Certes, les humains ont du mal à s'accepter sur l'instant de leur première rencontre à cause des langues, des mœurs, qui s'entrechoquent, mais ce qui est difficile dans une première génération le sera moins dans les générations suivantes et finalement tout deviendra fluide. À ceux qui me disent qu'ils ne supportent pas les femmes musulmanes voilées et enjupées jusqu'aux pieds je rappelle que, d'une part, il n'y a pas si longtemps nos bonnes sœurs ou religieuses étaient pareilles dans la certitude d'être ce qu'elles devaient être mais qu'aujourd'hui les religieuses sont à peine reconnaissables, et que d'autre part, les enfants et petits enfants des Musulmanes voilées et enjupées jusqu'aux pieds, qui sont certaines de devoir être ainsi, seront tout différents. Il n'existe pas de certitude qui ne contiennne déjà, à son insu, une incertitude. La certitude n'est jamais qu'immédiate. Le temps, lui, génère l'incertitude. |
01avr17 183C45 Je partage ici un texte publié ce jour sur la page Facebook "Révélation d'Arès" parce que, même si la certitude de l'incertitude n'en est pas le fil rouge, elle le traverse en filigrane. L'ayant rédigé après avoir que mon épouse me fit découvrir une interprétation bouleversante de Balavoine par un jeune chanteur Kazakh, j'ai ajouté en fin de texte le lien vers la vidéo. ************** TRANSCENDANCE... TRANSFIGURATION... SENTIR ET FAIRE SENTIR AUJOURD'HUI CE QUE NOUS POURRIONS VIVRE (APRES-)DEMAIN Pour comprendre toute la perspective socio-spirituelle de La Révélation d'Arès qui invite ni plus ni moins qu'à changer le monde (28/7) — excusez du peu ! — en quittant une bonne fois pour toute les marécages de la religion sous toutes ses formes pour entrer dans la pure et simple Vie (24/7), il faut se mettre sous le regard de ce que le Père de l'Univers, dans son immense Sagesse ( Rév d'Arès 33/7) rappelle : quatre générations ne suffiront pas (24/2). Quatre générations ne suffiront pas... mais pour quoi ? Attendre que Big Brother s'effondre ? Qu'une révolution fasse une bonne fois pour toute le grand nettoyage ? Qu'un idéologue imagine le système parfait ? Que la science et la technologie nous rendent immortels ? Que les robots travaillent par nous ? Non, non et non. Ce qui demandera plus de quatre générations est la lente réincarnation (du Père) de l'Univers dans l'homme, sa transfiguration d'être de chair et d'esprit mortel, en être de chair, d'esprit et de lumière perpétuel, autrement dit ce retour à l'image et ressemblance originelle (Genèse 1/26), que le prophète Jésus incarna en un an pour montrer la voie, mais que l'humanité accomplit dans les siècles des siècles (Rév d'Arès 32/5). La Lumière ne reviendra pas dans l'homme par la foi mais par la Vie, laquelle revient dans l'homme par l'installation en lui du Bien : amour, pardon, paix, non jugement, etc. que La Révélation d'Arès nomme par le simple terme de pénitence. En reprenant ce terme que la religion a caricaturé, le Père nous montre bien que ce changement part et passe par l'homme : partez de ce que vous avez défiguré et transfigurez-le (faites en resurgir la lumière). À cet exode spirituel — passer de l'être d'esprit et de chair à l'être d'esprit, de chair et de lumière — peu d'hommes se consacrent, parce que cette perspective leur semble totalement utopique, parce que le système les a convaincus qu'ils n'en étaient pas capables et parce qu'il est douloureux de s'arracher au confort de la petite vie que l'on s'aménage, chacun plus ou moins consciemment. Il faut accepter de commencer une tâche de recréation individuelle et collective totale, dont on ne verra pas les fruits ultimes de son vivant, mais qui viendra s'ajouter à celle de tous ceux qui s'y consacreront. Au bout des générations — combien de générations ? On ne sait pas — la force du Bien recréé dans une partie de l'humanité permettra au monde de rebasculer dans la Lumière perpétuelle. Affaire de travail, de patience, de persévérance... et donc d'héroïsme [Rév d'Arès xxxv/1-12]. https://www.youtube.com/watch?v=sVnel1FCx3Q Jeff P. d'Île de France |
Réponse : J'ai écouté ce Kazakh. C'est une très belle voix de fausset. À vrai dire, je ne connaissais pas cette chanson (ni d'ailleurs aucune chanson) de Balavoine et je vous remercie, frère Jeff, de me la faire entendre chantée par un frère humain de l'Asie Centrale, entre Russie et Mongolie. Comme je vais rarement sur facebook, faute de temps, je n'avais pas lu cette entrée que vous y avez affichée. Je viens d'y aller et je me suis permis de corriger et améliorer deux ou trois choses. Nous vivons dans un monde à tel point détaché de la foi et de la recherche spirituelle que je ne sais pas trop comment ce texte est compris et reçu par le tout-venant qui vient sur le site facebook "Révélation d'Arès", mais je souhaite qu'il touche le cœur, ou à défaut l'esprit, de quelques uns. Votre texte n'a pas de rapport avec l'entrée 183 "Certitude de l'incertitude", mais je l'affiche parce qu'il est beau. Comme dans tous les textes qui ont pour but d'instruire on retrouve ici la bipartition d'une volonté raisonnable de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en changeant sa vie (30/11) personnelle et l'affect imprévisible, passionnel, tellement humain, que provoque cette bataille entre bien et mal au fond de l'être humain. La brièveté du texte fait qu'il est difficile de bien discerner cette bipartition qu'est la foi mise dans La Révélation d'Arès, c.-à-d. l'amour selon la raison et l'amour selon l'émotion, bipartition trop souvent oubliée par la religion qui craint toujours les mouvements des sentiments et qui les remplace par l'accomplissement de lois et de règles désentimensalisées ou désaffectivisées. Or, la vie spirituelle n'existe pas tant que raison et sentiment ne combinent pas leurs forces. Peut-être manque-t-il un peu ici la présentation binaire de la dynamique de l'âme, car La Révélation d'Arès préconise la pénitence parce qu'elle donne naissance à l'âme, laquelle est l'élément invisible élévateur de l'humain et le sauve à sa mort. Il n'est pas inutile de préciser que la vraie nature de l'âme est révélée par La Révélation d'Arès (voir Veillée 17) : L'âme ne naît pas avec le bébé ; elle naîtra plus tard par la pratique du Bien ou pénitence. C'est un point très important de La Révélation d'Arès. |
02avr17 183C46 Alors, s'il y a la certitude de l'incertitude, c'est bien dans l'élection présidentielle... Je suis peut-être hors du sujet, spirituellement parlant, mais pas hors du sujet sur l'incertitude. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je suis un sympathisant depuis longtemps. Vous m'avez vu au Pèlerinage il y a une dizaine d'années. Vous m'avez salué et parlé un peu dans la cour. Je dois bien avouer que je suis un faible croyant. J'ai mes petites convictions à moi dans mon petit coin de Dordogne, je vais à la maesse de temps en temps, sans croire ni à l'aucharistie ni que Jésus serait Dieu incarné, mais on prie, il y a recueillement, être là obligé à penser à son âme, à Dieu, à tout ce qu'on ne voit pas mais qui existe, je le sais. Un de mes oncles, Victor E. est mort il y a deux ans et je viens de le voir dans la cour, Il marchait. Il ne me regardait pas. Il était tout nu. Il est entré dans la cour en sortant d'une grange et il en est ressorti par la route. Je l'ai suivi des yeux. Il ne s'est pas retourné, mais c'était bien lui. Ça bien duré une minutes. Pourquoi les morts deviennent-ils tout à coup visibles ? Mais je reviens à mon sujet : les élections qui approchent et mon incertitude de plus en plus grande. Vous allez voter pour Fillon, je l'ai lu ici, mais j'hésite entre Macron et Fillon. Je suis torturé et je ne dois pas être le seul. Vous ne donnez pas de consigne de vote, je sais, mais vous dites pour qui vous allez voter. C'est comme si vous essayiez de nous suggérer quelque chose de précis. Afficherez-vous ce commentaire spirituellement nul ? Antoine E. du Périgord |
Réponse : Je ne me souviens pas de vous, mon frère Antoine, et je ne sais quoi répondre à votre commentaire. Mon entrée 183 parle de la certitude de l'incertitude dans le cadre de la foi. Vous, vous m'en parlez dans le cadre politique. Pour qui voter ? Je ne vous donne aucune consigne de vote, en effet, mais je peux vous dire ce que je pense. À vrai dire, plus dans l'incertitude que dans la certitude. Nous allons voter pour des hommes qui, à notre connaissance, n'ont pas de vie spirituelle connue. Sauf Fillon, qui est un Catholique pratiquant. Ceci dit, je ne vois pas, politiquement, lequel d'entre les onze peut nous sortir de la triste et alarmante situation dans laquelle la politique nous a noyés. Fillon lui-même ne peut pas, à mon avis. Pour l'heure, ces hommes, Fillon compris, nous récitent leurs contes de fée, leurs rêves de France retrouvée, prospère, voire glorieuse, et même leurs haines pour l'injustice, etc. Mais la place est très bonne à l'Élysée et ils jouent aussi au poker dans l'espoir de ramasser la mise. Ils ne nous parlent plus, sauf Marine Le Pen peut-être, des grands mouvements de l'Histoire, mais le mouvement qu'elle propose : sortir de l'Europe ne me plaît pas, parce que j'ai vécu la deuxième guerre mondiale et ça, c'est le pire. Il faut absolument tout faire pour ne pas y revenir. On commente depuis mercredi le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, parce que Valls dit : Je ne me rallie pas, je vote par raison, etc. C'est triste. Valls, non, je ne souhaite pas un retour de ce bonhomme. Je vais vous avouer quelque chose : Ces hommes, je les aime évangéliquement, parce qu'ils sont mes frères humains, mais ce qu'ils représentent dans le cadre de cette élection, je le refoule, je le recrache, c'est une vie politique en décomposition, ils ne sont que les résidus au fond de la bouteille quasi vide de l'aigre vin de la politique française. Là, je suis moi aussi dans une totale incertitude, politiquement parlant, comme vous. On connaît mon espérance : l'éclatement en petites unités... Passons ! Quand je pense au Parti Socialiste et que j'ose, une seconde, comparer Jaurès et Cambadélis, je me dis qu'il ne reste plus que la lie, l'imbuvable fond de bouteille d'un mouvement qui fut autrefois mené par de grandes intelligences et un humanisme plein d'espérance. Qui s'est penché sur le grave problème économique dans quoi patauge la France pour comprendre que la confiscation progressive du processus de production par une imposition excessive, qui avait soi-disant pour but de taxer les riches (mais il n'y a plus de riches en France), que la mort organisée de l'autosuffisance de chaque citoyen mettait le pays à la merci de mécanismes économiques et financiers pervers ? Les politiques ont agi comme avaient agi autrefois les despotes, de l'obscurantisme religieux, du déterminisme absolutiste de l'État royal. Quand, en 1983, François Mitterrand renonce à "changer la vie" — c'est drôle, c'était exactement ce qu'avait dit La Révélation d'Arès : il faut changer la vie (30/11) — pour accepter le modèle économique stupide concocté par les fameux commissaires européens européen, il signe la mort du progrès. Je ne vois personne capable de revenir en arrière. Emmanuel Macron est très souriant... trop souriant pour être capable de redresser une situation dramatique ; il veut visiblement la place à l'Élysée plus qu'il ne sait comment nous sortir du marasme. Je crois que de tous côtés rien ne peut nous sortir de l'aliénation, de la pauvreté qui nous menace tous — "Tous ruinés dans dix ans," s'est écrié Jacques Attali. Si vous ne voulez pas vous réduire (comme moi) à des considérations de liberté spirituelle, votez pour qui vous voulez, sauf peut-être Marine Le Pen qui veut sortir de l'Europe... Mais bon ! ça ne fera peut-être qu'accélerer l'arrivée de la fin. On en finira plus vite. Votez pour qui vous voudrez, ça ne changera pas grand chose, à ma connaissance. Il y a, par exemple, en France environ 5 millions 500.000 fonctionnaires. À peu près le même nombre qu'aux USA. Oui, mais ils ont 325 millions d'habitants et nous seulement 65 millions. Normalement donc, dans les mêmes proportions qu'aux USA, la France devrait fonctionner avec seulement 1 million de fonctionnaires. Quand Fillon veut en supprimer 500.000 pour en laisser 5 millions... ça équivaut à ne rien supprimer du tout. Vous me direz : Ça donne du travail. Oui, c'est vrai. Mais ça coûte sans rien produire. Tôt ou tard nous ne supporterons plus la dette qu'il faut accroître pour payer cette énorme fonction publique. La France est un pays qu'il faudrait complètement réorganiser : Se redonner une industrie qui a disparu, repenser totalement l'agriculture, reconstruire complètement la fonction publique... ou en venir à un communisme intégral, mais on a vu ce que ça a donné en URSS, ou éclater en petites unités humaines indépendantes. Qui peut faire cela ? Personne pour le moment. Une catastrophe surviendra. Quand ? Incertitude. Alors, maintenant, je vais vous dire quelque chose d'important : Je viens de vous dresser un tableau très pessimiste du paysage politique actuel, particulièrement dans la perspective de l'élection présidentielle. Mais je ne suis pessimiste que pour la politique. Que la politique en prenne un bon coup n'est pas pour m'attrister vraiment. Elle n'a que ce qu'elle mérite. De plus, ce déclin de la vie des chefs et des dominateurs est annoncé par La Révélation d'Arès. Par-dessus notre problème, et notamment de votre problème tel que l'expose votre commentaire, il y a l'immense espérance de la Magnifique Voix du Père Qui s'est élevée à Arès en 1974 et 1977 . C'est Lui Qui nous donne la solution à nos problème, même si cette solution demandera beaucoup de temps — quatre générations ne suffiront pas (24/2 — et ne voyez-vous pas là une occasion pour vous d'être autre chose qu'un "sympathisant depuis longtemps... même venu au Pèlerinage il y a une dizaine d'années", oui, vous devez être autre chose qu'un "faible croyant." Nous avons besoin d'apôtres, et d'apôtres forts, pour faire sortit l'humanité du transhumanisme vers quoi elle tend d'aller. Certes, politiquement et économiquement il faut "se redonner une industrie qui a disparu, repenser totalement l'agriculture, reconstruire complètement la fonction publique...", mais rien de tout cela ne marchera, si l'on ne redonne pas à l'homme un cœur, une âme. Pour cela il faut chercher les épis mûrs qui sont les humains qui d'instinct ont compris que seule la pénitence peut nous sortir complètement du marasme. Devenez pénitent et moissonneur de pénitents, frère Antoine ! Écrivez-moi à l'adresse que je vous donne par un eMail parallèle, je vous répondrai et venez me voir à Bordeaux. Je vous verrai au local de la rue Montbazon. J'ai besoin de vous, bien plus que la politique a besoin de votre bulletin dans l'urne. Vous avez toutes les raisons pour me suivre. Les mouvements du cœur — je suis sûr que vous avez du cœur — et ceux de votre âme qui naîtra avec votre pénitence, seront à demeure en vous. Autrement dit la vie spirituelle, rassassée par les prophètes et les écoles philosophiques depuis Platon et Aristote, doit se réinstaller en vous, active, créatrice. C'est une puissance que l'âme, siège idéal de la vie spirituelle, va réinstaller en vous par la pratique de l'amour. Donnez-vous une âme ! La vie spirituelle est plus que vie, elle est passion qui doit se rallumer dans l'homme, tout comme le faible lumignon de l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) doit se rallumer. Cette passion submergera à nouveau la raison rationaliste et redeviendra la part dynamique de la vie humaine.Votre chair et votre esprit ne peuvent fonctionner créativement sans l'âme. Oui, donnez-vous une âme, abandonnez l'esprit de système qui fait de vous un électeur avant d'être un apôtre. C'est l'inverse qui doit se faire : Soyez d'abord un apôtre, ensuite seulement quand nécessaire un électeur. Remettez en ordre votre discours intérieur, votre soliloque, qui doit désormais refléter l'harmonie de la vie spirituelle, offerte à votre intelligence spirituelle qui elle aussi ne demande qu'à renaître. Faites passer au premier plan votre bonne compréhension du Dessein divin. Émancipez-vous de la dialectique stupide du politique et de la science, qui se veulent raison, et qui deviennent folie, parce qu'elle ont dépassé la mesure. Cette humanité est brisée. C'est nous seuls qui pouvons recoller les morceaux. Suivez-moi ! |
02avr17 183C47 Je viens d'apprendre le départ dans la Lumière de notre sœur Andrée Le Saint à Nantes cette nuit. Finalement, elle n'est pas morte du cancer dont elle souffrait. On lui avait, m'a-t-on dit, ponctionné plus d'un litre d'eau dans les poumons. C'est à la suite d'un œdème pulmonaire qu'elle a donc rendu au Père son dernier soupir. Je ne suis pas plus triste du départ de sœur Andrée que je ne le suis du départ de n'importe lequel d'entre nous, mais j'ai, c'est vrai, une pensée particulière pour Andrée, non seulement parce qu'elle était une très ancienne sœur de foi et de mission, mais surtout parce qu'elle a été la première sœur d'accueil dans notre Assemblée de France et d'autres pays. Elle a été pionnière dans ce domaine et je dois dire que nous avons été, tous les deux, elle et moi, pionniers dans cette tâche. Nous nous sommes souvent téléphoné à l'époque pour échanger nos pensées sur les accueils auxquels elle procédait. Ce fut une époque intensément vivante spirituellement. Je suis triste pour nous, mais pas triste pour elle. Elle a été une pénitente et une servante dévouée de notre mission. Elle a défendu envers et contre tout la Parole d'Arès. Comment puis-je douter qu'elle entrera dans la Lumière ? Il se trouve que je fais actuellement mortification pour Philippe, l'époux de ma nièce Claude, parti dans l'au-delà la semaine dernière dans un hôpital de Nice. Je vais dès cette nuit — c'est la nuit que je prie avec mes défunts, nous passons un bon moment de vraie piété, eux et moi, devant l'âtre de La Révélation d'Arès — ajouter Andrée au petit cercle des défunts qui prononcent la Parole avec moi. Alléluia ! |
03avr17 183C48 Cher Frère Michel, suite à votre post du 02avr17 183C47, comme vous le savez, nous sommes nombreux parisiens et provinciaux à avoir visité notre Sœur Andrée Le Saint ou lui avoir téléphoné avant son départ de ce monde. Andrée était très touchée par cet amour fraternel, elle se savait proche du départ, elle savait aussi qu'elle n'était pas seule. Elle n’avait pas peur. Elle se souciait beaucoup plus pour sa fille, les personnes quelle aimait, que d'elle même. Nous étions très proches Andrée et moi. Elle m’appelait son p’tit Didier. Tout comme elle était proche de beaucoup de sœurs et frères. Elle m’a beaucoup aidé dans mon ascension vers les Hauteurs Saintes et en a aidé beaucoup parmi nous. Grande confidente d'accueil, comme vous le rappelez, elle écoutait, pleine de sagesse, de patience, d’amour pour son prochain. Je me souviens comme si c'était hier, lorsqu'elle me présenta à vous lors d'une assemblée à l'espace Moncassin à Paris. Andrée pour ceux qui ne la connaissait pas, elle est à mes yeux le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1-7), l’amour fraternel, un grand exemple de pénitence. Je ne doute pas un instant que sa belle âme rejoigne la Flotte du Roi (Veillée 18), entre dans la Lumière Sachant qu’Andrée partirait prochainement, je lui ai demandé quelle était sa Veillée [dans l'Évangile Donné à Arès] préférée. Elle me répondit : "Oh, tu sais, j’aime toute la Parole, mais, c’est vrai que j’aime la Veillée 9, celle de la femme." J’ai convenu avec Andrée pour sa mortification et ceux mort sans parents ni amis pour les pleurer (Rév Arès 33/26-36), prononcer la Veillée 9 et le chapitre xvii [du Livre]. Je vous mets en lien une mini vidéo (15 secondes) et deux photos d'Andrée réalisées lors d’une visite que je lui ai rendue en février 2017. Je vous embrasse très fort ainsi que sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour la brève vidéo de 15 secondes qui nous permet de voir notre sœur Andrée en février 2017. |
03avr17 183C49 Face à La Mer Devant la Mer d'Incertitude Devant la Mer du Ciel Devant la Mer des Mots Qui coulent de la petite Bouche Je sors de la grande illusion Cauchemar chaotique et esthétique Devant ces mille et mille pages Aux mots tamisés et remâchés Il régurgite comme le Faucon Donnant toute sa Vie épurée Pour nous nourrir et éviter le pire Les saumons ne remontent plus Car les eaux vives se figent C'est le temps du silence Sans cloches et sans sirènes Instantané de jour sans révélateur. Moments de grandes solitudes Sans respiration, sans bruit, sans voix. Les oiseaux ne se cachent plus Ils tombent comme des pierres. Alors je crie, je crie pour survivre Mais l'abeille est dans son Bec Vivante et pleine de promesse Quel Amour ! Quel Nectar ! Amour dans sa pure simplicité Pour revenir au début de l'Arbre Qui donne Tout à l'Univers. Avant je me disais que je savais Mais aujourd'hui face à la Mer Je me dis que je suis seulement sûr De ce qui tombe dans mon petit bec. Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème sur l'incertitude, qui me touche beaucoup. |
03avr17 183C50 Haaaa !!! certitudes, certitudes... Ma sœur Andrée, Vous êtes dans mes pensées, Certes, incertaines... Mais aussi certaines, Que de l’autre côté, Il y a l’Étalé. .. Pour vous; cette gambade Céleste, Que rien d’ici-bas ne vous leste... Roger H.-C. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Roger, pour ces deux brefs commentaire, le premier étant le plus bref : une ligne, que j'ai réunis ici en un seul. Je suis ému par votre pensée pour notre sœur Andrée, qui a — voilà deux nuits — abandonné sa chair dans un hôpital de Nantes pour étaler sa belle âme sur l'horizon infini de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès 12/4), qui ne sont encore, pour nous animaux pensants, que des mots et des tentatives de pensée... Des tentatives parce que, même sous le beau soleil de printemps qui se lève sur Bordeaux, nous sommes à cause de nos péchés dans l'obscurité spirituelle. Nos cerveaux sont incapables de voir ce que purent voir Adame et Haouah (Adam et Ève) avant le mauvais choix (2/1-5). Quand j'étais enfants on nous jouait à l'école des films muets, projetés par un appareil bruyant — Brrrrr.... faisaient les engrenages et de temps en temps la pellicule cassait, clouc ! flap, flap, flap, flap... il fallait recoller — et parmi ces films muets, des noir-et-blanc sautillants et flous, il y en avait un qui s'intitulait "Le Monde Perdu", d'après l'œuvre d'Arthur Conan-Doyle (celui-là on nous le passa au moins dix fois), où l'on voyait... enfin, on apercevait comme des ombres... des monstres préhistoriques. Nous nous serrions les uns contre les autres, poussins effrayés. Mais aujourd'hui je sais que le triste spectacle du monde perdu n'est pas celui du films muet qui portait ce titre. C'est le monde humain. Quand je vois la campagne présidentielle, qui me glace, car je ne vois que des ambitieux, des formes de dinosaures qui s'agitent et qui causent (je n'arrive pas à comprendre de quoi), bien incapables de sortir la France du marasme politico-économique dans lequel ils l'ont aux-mêmes jetée (ils me font penser, ces politiques, à des croque-mort qui s'enterrent eux-mêmes) je me dis que sœur Andrée a reçue une grâce singulière en quittant ce monde avant de voir la triste fin du spectacle d'ombres. Merci, frère Roger, de la célébrer par ce court poème. Comment faire pour accélerer la venue du moment où ce monde éclatera en petites économies indépendantes où, enfin, les humains pourront vivre dans l'amour et dans la raison raisonnable. |
03avr17 183C51 Très cher frère aîné, Je vous rejoins quand quand vous faites remarquer à Jeff [183C45] : "Peut-être manque-t-il un peu ici la présentation binaire de la dynamique de l'âme, car La Révélation d'Arès préconise la pénitence, parce qu'elle donne naissance à l'âme, laquelle est l'élément invisible élévateur de l'humain et le sauve à sa mort. Il n'est pas inutile de préciser que la vraie nature de l'âme est révélée par La Révélation d'Arès (voir Veillée 17) : L'âme ne naît pas avec le bébé ; elle naîtra plus tard par la pratique du Bien ou pénitence. C'est un point très important de La Révélation d'Arès." Lors du salon "Bien-Être" de La Teste [localité sur le Bassin d'Arcachon, non loin d'Arès] depuis trois ou quatre ans le groupe présente une conférence simplement intitulé "Créer son âme". Ce très simple intitulé interpelle (créer son âme n'est pas une expression courante) et attire à chaque fois au moins une vingtaine de personne. Cette année frère Vincent en a fait une belle affiche qui a eu aussi un bon impact sur le stand. Il me semble que l'âme soit un bon thème de mission, transversal et spécifique dans ce que nous avons à en dire. Je vous embrasse. Merci pour votre dévouement. Daniel C. d'Arès en Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire. Merci de préciser ici le titre que vous avez donné à votre présentation de La Teste près d'Arcachon : "Créer son âme", ce qui n'est pas, en effet comme vous le dites, une idée habituelle. La Révélation d'Arès est, à ma connaissance, la première Parole venus du Ciel qui précise ce point ou tout du moins la première Parole dont on ne masque pas les mots presque aussitôt, parce que le concept de l'âme naissant avec la chair est tellement ancré dans toutes les cultures que les autorités religieuses pensent, quand le Ciel dit le contraire, que le Ciel se trompent et qu'il faut corriger "l'erreur". C'est, du reste, exactement la même chose en politique : Dès qu'une voix s'élève pour dire : "Et si on faisait autrement qu'on n'a fait jusqu'ici ?" les politiques, même adversaires, se liguent pour dire : "C'est une erreur ! Ce n'est pas à nous politiques qu'on va apprendre comment les choses fonctionnent." Et l'on poursuit ainsi parce que personne n'ose dire : "Arrêtons tout ici et repartons tout autrement." C'est d'ailleurs comme ça que nous nous acheminons tous vers la mort, parce que la science, fille de la barbarie, sauf qu'elle a la bombe H et le gaz sarin ((RS)-O-Isopropyl méthylphosphonofluoridate), mieux que la primitive massue pour vous zigouiller, dit: "La chair meurt, c'est inévitable..." Si quelqu'un balbutie : "Il y a d'autres moyens de vivre : l'amour..." Le chœur des scientistes et autres rationalistes (rigolant en chœur) entonne : "Impossible, c'est comme ça et pas autrement." Il se trouve que la prochaine entrée de ce blog sera très probablement "L'âme ou l'ha". J'y ai déjà travaillé. J'y retourne quelques minutes par ci, quelques minutes par là, quand j'ai le temps. On oublie que l'humain actuel n'est que l'ombre portée de l'animal pensant primitif, celui dont Dieu fit l'homme spirituel en la personne d'Adam, qui n'est pas le nom d'un individu, mais d'un peuple. Qu'est-ce qui transforme cette ombre portée en lumière divine, en image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26) ? L'âme pardi. Ce n'est certes pas écrit dans la Parole, mais cela me paraît couler de source, absolument. Au fond, qu'est-ce que crée Dieu en sortant l'homme de l'animalité pour en faire son Enfant, sinon l'âme ? Et qu'est-ce que Dieu nous demande de recréer en nous, parce que c'est un élément mort ou débilité et comme mort ? L'âme. La Veillée 17 de La Révélation d'Arès est, sur ce point, radicale. Quel homme ayant quelque profondeur peut-il échapper à ce Grand Vent descendu du Ciel pour nous rappeler que ce que nous avons perdu, c'est l'âme et qu'il nous faut la recréer ? Comment ? Par la pénitence. La question animale va beaucoup plus loin qu'on ne pense. Elle dépasse les chimpanzés, les loutres, les dorades, les cafards, les serpents; elle comprend l'homme qui sans âme n'est qu'animal, disons animal pensant. Il nous faut repenser entièrement l'homme et sa vie tant personnelle que collective. Il faut s'y atteler. |
03avr17 183C52 Vous dites : "Tout ce qui est formaliste, détaillé, situationnel dans l’Écriture n’est que parole ou livre d’homme, aliénant, réducteur, contraire à l’amour et à sa miséricorde." Qu’en penser par rapport à la Bible et au Coran qui sont les Écritures de référence dans notre Champ de mission ? La certitude pour moi, c’est d’abord le Créateur, l’Unique, l’Absolu, le Dieu immanent qui souffle en silence dans nos poitrines (Rév d’Arès 28/6) mais aussi le Dieu transcendant qui fait descendre une Parole sur des prophètes chargés de La transmettre fidèlement et de guider les hommes qui les écoutent. La certitude c’est aussi le texte de La Révélation d’Arès. Contrairement à ce qu’imagine la commentatrice 183C7, Michel Potay ne mélange pas ses idées avec la Parole qu’il reçoit et qui fait de lui le prophète Mikal : c’est son corps physique qui est d’abord mobilisé. Ses yeux voient le Ressuscité puis la Lumière des théophanies, ses oreilles entendent les deux Voix qui donnent successivement la Parole, ses mains écrivent scrupuleusement. Ensuite il lui faudra lui-même éditer, imprimer et diffuser La Révélation d’Arès. Donc si on est comme moi certain de l’honnêteté du témoin, entre la Parole reçue par le prophète et le texte dont nous disposons, il n’y a pas de décalage. Pour la Bible, nous disposons d’une collection volumineuse et hétérogène d’écrits de sources diverses rédigés tardivement à partir de traditions orales. Certains de nos frères chrétiens veulent y voir un écrit totalement inspiré à prendre à la lettre, mais un peu de bon sens dans la lecture et la prise en compte des travaux des historiens et spécialistes montre que c’est une impasse. Jésus distinguait déjà soigneusement la loi et les prophètes. Le prophète Mikal a le charisme pour nous aider à y voir clair et retrouver le Fond de l’enseignement des nombreux prophètes cités dans la Bible. Certains livres d’hommes sont à écarter, Paul, Pierre, Jean, nommément cités dans les veillées 12 et 35 [verset 6 dans chacun d'eux] de même que les rabbins et At Tabari (cité comme exemple). Que nous disposions d’un texte de la Bible purifié par le prophète ou de la Lumière de La Révélation d’Arès et des enseignements de Mikal pour la lire, nous ne risquons donc plus de nous perdre dans la compréhension du texte. Mais pour le Coran, je suis dans une incertitude qui complique un peu ma mission vers le frère de Muhammad. La Parole [d'Arès] ne parle jamais directement de la Bible et du Coran, elle parle des prophètes, donc de Muhammad. Dès la première théophanie, le Père dit : Ferme dans le Livre les siècles ! Ferme, sauf Muhammad ! Ses frères sont des droits changeurs ; ils donnent contre fidélité bon change [Rév d'Arès i/6]. Est-ce à dire que pour le Coran, il s’agit d’en changer la compréhension grâce à la Lumière donnée par le texte de La Révélation d’Arès, donc de prier et travailler avec le texte tel qu’il est ? Mikal a exprimé à plusieurs reprises sa conviction qu’il y a des hadiths dans le Coran parce que certaines parties du texte tel que nous pouvons le comprendre dans les diverses traductions ne peuvent être incluses dans le Fond de la Parole. Il reprend cette affirmation en R183C7, disant que le Coran est encombré de livres d’homme. Techniquement, la présence de hadiths dans le Coran est incontestable au sens de "récits", comme le Coran le dit lui-même : il comporte des récits, la sourate de la caverne, par exemple est avant tout un récit. Mais pour l’oreille du frère de Muhammad, sa culture distingue clairement deux choses : d'une part : Le Saint Coran est ce que l’envoyé d’Allah, l’ange Gabriel a annoncé à Muhammad qui l’a entendu puis scrupuleusement transmis à ses fidèles ; son texte fait l’unanimité dans l’Islam actuel même si certains historiens montrent de la prudence sur la fiabilité absolue du texte d'autre part : Un hadith est une parole du prophète, souvent des conseils donnés dans certaines circonstances précises, et retransmis par une chaîne aléatoire de musulmans des premières générations ; il y a de nombreux recueils de hadiths dits forts ou faibles. De même, le fait que le Coran doive être contextualisé au grand dam des fondamentalistes est clair dans son texte : il a été donné à un peuple habitant à proximité de La Mecque, pour qui l’arabe est une langue claire, et il comporte des versets clairs et des versets obscurs. Mais comme l’a constaté le commentateur 183C22, dire à un frère de Muhammad que le Coran contient des hadiths sans avoir le temps ou les connaissances pour préciser le sens de cette affirmation dissuade souvent ce frère de prendre connaissance de La Révélation d’Arès et de travailler avec nous. Est-ce à dire que la mission de faire du Coran un bon Livre est confiée à des droits changeurs, frères de Muhammad et arabophones comme le semblent être les commentateurs 182C58, auteurs des analyses de Al Abdal ? Est-ce à eux que la veillée 25 [verset 6] fait allusion en parlant de ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour et que le prophète doit guider ? Ce qui pourrait expliquer la distinction entre les frères de Yëchou qui entrent dans la tête de Mikal (Rév d'Arès xvii/15) et les frères de Muhammad qui collaborent de manière complémentaire à l'accomplissement du Dessein du Père, ce que semble annoncer de nombreux passages du Livre ? Ou est-ce que Mikal comprend très bien l’impact dissuasif pour les Musulmans de certains de ses propos et le fait à dessein parce qu’il est trop tôt pour mêler deux Paroles que sépare la haine pour un long moment encore (réponse 175C21) ? Ce fossé d’incompréhension, de préjugés qui provoque des drames de nos jours encore entre les 2 milliards de "Chrétiens" et le milliard et demi de "Musulmans" ? Je reste dans l’incertitude et m’en accommode pour ma mission vers le frère de Muhammad. Antoine B. d'Arès en Aquitaine |
Réponse : Voilà un commentaire, mon frère Anhtoine, qui pose un problème important, problèmes dont les données elles-mêmes sont pelines d'incertitudes. Depuis la conversation que j'ai eue l'été 2016 avec notre frère Daoud H. venu en Pèlerinage à Arès je réfléchis beaucoup à la question que vous soulevez, question dont les réponses sont du côté de nos frères Musulmans beaucoup plus que du nôtre. Pour moi il y a à peu près le même problème avec nos frères de l'Islam qu'avec nos frères du Judaïsme. Selon La Révélation d'Arès, il n'y a aucune objection — sinon celle de nombreuses inutilités — à ce que nos frères juifs ou musulmans mangent kasher ou hillal, prennent le repos hebdomadaire du sabbat pour les uns, ou fassent le jeûne du Ramadan pour les autres, prient à la synagogue pour les uns, à la mosquée pour les autres (Rév d'Arès 25/6), etc., parce que ce n'est pas de manger comme ceci ou cela, de célébrer ceci ou cela, de prier ici ou là, que dépendent leur salut et le changement du monde en bien, c'est le fait, unique et radical, qu'ils soient des pénitents, c.-à-d. qu'ils aiment, pardonnent, fassent la paix, réfléchissent avec intelligence spirituelle (mais non doctrinale) et soient libres de tous préjugés à l'égard des autres humains. Nous pensons que, conformément au corpus de leurs Écritures, qui sont aussi les nôtres, la pénitence y est aussi profondément inscrite en filigrane qu'elle est rappelée en toutes lettres dans La Révélation d'Arès. Il résulte de ce constat que lire la Bible ou la Coran avec tout ce qui s'y trouve comme erreurs et livres d'hommes ne cause la perdition de personne, si l'on sait que la foi très simple d'Abraham reste la référence de tous, que l'amour de l'homme doit répondre à l'Amour de Dieu, que la miséricorde de l'homme doit répondre à la Miséricorde de Dieu, bref, que le Bien est le Bien quelle que soit la religion qu'on a. Nous disons, du reste, la même chose à propos des Chrétiens, qui ne sont pas sauvés parce qu'ils croient que Jésus est Dieu ou que Dieu est trinité, ou parce qu'ils vont à la messe, à la confession, etc., mais qui sont sauvés s'ils sont pénitents. Si Chrétiens, Juifs et Musulmans reconnaissent La Révélation d'Arès, Parole Qui a l'immense Sagesse de ne pas bannir les religions (mot qu'on n'y trouve pas) mais les princes du culte, le roi blanc et le roi noir (même cuisse), et de préconiser une seule activité spirituelle pour tous les hommes : la pénitence. C'est là, dans ce que je viens de dire, qu'est le fond de la question. Les Écritures respectives des trois religions abrahamiques : Judaïsme, Christianisme et Islam, sont certes différentes d'expression, si l'on se réduit au niveau des mots, du style, de l'esprit, de la langue, etc. mais tous les mots, pour différents qu'ils soient, sont en fait interchangeables entre eux. Ce sont des petites esprits, certes doctes, mais vétilleux, qui s'y attardent et y trouvent des raisons de se fermer aux autres. Au reste, n'oublions pas que des exégètes, que les religieux de ces trois religions considèrent comme pervers, y ont vu certains un relativisme, d'autres un nihilisme, d'autres encore un simple historicisme (pauvre Renan, qui a été ainsi traité comme un satan), etc., et que si l'on continue ainsi des théologiens et des antithéologiens en parleront encore dans mille ans. La Révélation d'Arès arrive pour dire : "Assez ! Simplifiez et vous verrez que le salut ressort d'une seule chose : le Bien !" Vous êtes allé en Pèlerinage à La Mecque, frère Antoine. Des frères et sœurs s'en sont froissés et m'ont fait part de leur inquiétude à votre égard, disant : "Mais enfin, frère Antoine est-il Pèlerin d'Arès ou musulman, va-t-il en Pèlerinage à Arès ou à La Mecque ?" J'ai répondu ceci : "Antoine a eu raison et si j'en avais le temps et les moyens je ferais la même chose. Parce que l'effort est bon, particulièrement l'effort de piété. J'imagine qu'aller à La Mecque n'est pas une partie de plaisir. Croyez-vous que Dieu a parlé à Muhammad à La Macque ? Oui, alors pourquoi ne pas avoir envie d'aller sur le lieu où Muhammad a reçu la Parole du Ciel ? Je ne suis jamais allé à Jérusalem, à La Mecque, à Bodhgaya où Siddhartha Gautama atteignit l'illumination et l'état de Bouddha. J'aurais aimé, mais ma mission me prend sur un autre terrain. Le Pèlerinage est une démarche personnelle et je n'ai pas le loisir de faire des démarches personnelles, mais je ne reprocherais à personne d'en faire. N'avez-vous pas compris que vous, Pèlerins d'Arès, êtes les héritiers d'une Parole universelle ?" |
03avr17 183C53 Le départ de notre sœur Andrée jette un pont entre la précédente entrée 182 (Le Sein d'Abraham) et cette entrée 183 (Certitude de l'incertitude). Votre entrée 182 nous rappelle devant quelle grande incertitude nous laisse la Parole quant au destin post-mortem (hors les premiers temps qui suivent le décès), mais tout lecteur — croyant ou non — peut comprendre qu'il n'y a pas de nécessité à en savoir plus sur le sujet pour réussir sa mission terrestre : Devenir un homme de Bien, ne cessant jamais d'évoluer car le Bien est moins état que mouvement : aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés chaque jour un peu mieux, chaque jour un peu plus, malgré les inévitables hauts et (surtout) bas de notre vie quotidienne. Hier, 2 avril 2017, à travers les quelques lignes rédigées pour informer les lecteurs du blog du départ d'Andrée, vous évoquez la mortification, laquelle ouvre sur un sujet qui nous laisse dans un mélange de certitude et d'incertitude sur ce qui relient les vivants au défunts et les défunts aux vivants. Sur la mortification La Révélation d'Arès dit peu de chose, mais c'est dans le cadre d'un des rares sujets où elle évoque des recommandations précises (les funérailles, les épousailles, le baptême, la mémoire du sacrifice et, quoiqu'à un autre niveau, le Pèlerinage): S'il n'a pas fait pénitence quand il était temps les prières des vivants sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se mortifient quarante jours, et si le Pécheur qu'ils pleurent n'a pas atteint le comble de l'abomination, pour salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres pour éclairer et tiédir son spectre malheureux. Qui sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées? C'est pourquoi on se mortifiera pour les repentants comme pour les pécheurs publics. Que ceux qui sont nombreux à pleurer un défunt ne fassent pas tous mortification pour lui, mais qu'ils portent le deuil et se mortifient pour ceux qui sont morts dans la solitude, sans parents ni amis pour les pleurer; ce sera l'aumône de leur défunt à son frère. (Rév d'Arès 33/32 à 34) Dans votre court hommage à notre sœur Andrée, vous écrivez ceci : "...Il se trouve que je fais actuellement mortification pour Philippe, l'époux de ma nièce Claude, parti dans l'au-delà la semaine dernière dans un hôpital de Nice. Je vais dès cette nuit — c'est la nuit que je prie avec mes défunts, nous passons un bon moment de vraie piété, eux et moi, devant l'âtre de La Révélation d'Arès — ajouter Andrée au petit cercle des défunts qui prononcent la Parole avec moi." Ainsi donc, les défunts prononcent la Parole. Que les défunts prient, au moins le temps de leur passage vers la Lumière, je le savais déjà, car je vous ai entendu plusieurs fois évoquer la présence de sœurs ou frères défunts à Arès, faisant leur Pèlerinage. Mais le relisant hier dans le fil de cette entré, j'ai compris/senti qu'il y avait au-delà de cette piété partagée ce lien entre notre monde et l'autre, que matérialisait la mortification. Voilà quelque chose qu'il n'est pas facile de présenter et d'expliquer à ce monde qui, même lorsqu'il croit à une autre réalité, la perçoit plus souvent comme infranchissable, ou alors réservée aux "initiés" capable de jouer les intercesseurs entre nous, vivants, et eux, défunts. À travers la mortification — qui est échange d'énergie de ma chair vers celle du défunt —, nous découvrons au contraire que chacun d'entre nous peut tisser ce lien, parce que nous, vivants, et eux défunts pouvons partager un moment de prière active — la vraie piété, prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6), est l'action d'accomplir prolongeant l'action de prononcer. En envoyant Jésus vous visiter à trente-neuf ou quarante reprises du 15 janvier au 13 avril 1974, un filet du Ciel passa à travers vous jusqu'à cette humanité qui avait oublié que derrière les épais nuages de la religion et de la théologie, il y avait toujours là le Ciel. En se manifestant lumineusement et sonorement à cinq reprises, du 2 octobre au 22 novembre 1977, une petite mansarde de ce Ciel s'entrouvrit pour laisser passer la grand Lumière du Message théophanique, qu'il nous appartient de rallumer dans le monde, à travers nous, dépendant de nous. Un peu comme l'électricité est là au pied du lampadaire, mais que si elle n'arrive jamais jusqu'à l'ampoule, l'obscurité demeure. J'envoie ce commentaire, bien qu'il ne me semble pas achevé, parce ma pensée, portant en ce moment ma chair et mon âme, est restée suspendue à la vôtre, au-dessus du gouffre de mon ignorance, dans ce que vous avez écrit à propos de votre mortification, et que je ne vois pas quel pas de plus faire en avant (Rév d'Arès 32/8), même si j'aimerais pouvoir le faire. Jean-François P. d'Ile de France |
Réponse : Vous dites que "la mortification... est échange d'énergie de ma chair vers celle du défunt. " Non, je n'ai jamais dit cela. La mortification est prêt d'énergie de ma chair au défunt. Le défunt, le pauvre, n'a pas grand chose à échanger avec vous dans les premiers temps de son expérience de l'au-delà. Ceci dit, merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire. Ce qui me contraint à trouver évident que nous pouvons, vivants et défunts, prier ensemble, c'est la visite que Jésus lui-même m'a faire trente-neuf ou quarante fois du 15 janvier au 13 avril 1974. Certes, Jésus ne m'a pas invité à prier avec lui, mais il me parla (c'est L'Évangile Donné à Arès) et si, moi, je ne lui parlai pas, parce que j'étais bien trop impressionné pour cela, je pensai et, à l'évidence, il captait mes pensées. En fait, il était tellement vivant et lumineux dans ces moments-là que ce qui se passa entre nous fut l'inverse de ce qui actuellement se passe entre moi d'un côté de la mort et mon neveu par alliance Philippe et ma sœur de foi Andrée de l'autre côté de la mort. Je veux dire que du 15 janvier au 13 avril 1974, soit dit en passant, c'était plutôt moi le mort et Jésus le Vivant ! Voilà Jésus ressuscité et transfiguré, mais toujours en activité, puisque le Père l'envoya vers moi, moi simple intermédiaire entre le Père et le monde, prouvant que les liens entre l'Invisible et le Visible existent réellement et que les relations entre les êtres des deux bords a quelque ressemblance avec nos relations entre humains sur Terre. Conclusion : la prière commune, la vraie piété, est possible, car la Création n'est pas achevée. Tant que l'homme n'aura pas soit totalement disparu, rongé par le péché des péché, soit ressuscité le Jour du Père, je ne vois pas pourquoi ce serait impossible. Non, quand je sens mes défunts prier avec moi je n'ai pas la berlue. Votre commentaire ne vous "semble pas achevé", mais rien de ce que nous faisons n'est jamais achevé. N'avez-vous pas remarque que, depuis onze ans, je continue de répondre à des commentaires sur ce blog et que j'ai toujours quelque chose à dire ? Ma mission n'est pas achevée. C'est sans doute pourquoi le Père m'impose de rester à ramper sur la Terre, parce qu'il y a vraiment beaucoup de boulot à faire encore. |
04avr17 183C54 Chers Pèlerins d'Arès, Cher Frère Michel, Je suis Laure, la petite-fille d'Andrée Le Saint. Je vous remercie pour vos pensées et vos prières envers ma grand-mère. La Révélation d'Arès était sa vie et depuis qu'elle l'avait découverte, il ne se passa pas un seul jour sans qu'elle prie le Seigneur. Elle se plaignit encore cette semaine, nous disant que cela faisait deux jours qu'elle n'avait pas pu prier tellement elle était à bout de forces. Elle est partie, apaisée, sans souffrance, après avoir passé une dernière journée entourée de ses deux enfants, de ses petits-enfants et de son arrière-petit fils Gaspard dont elle était tellement fière. Merci à tous ceux qui se sont déplacés pour venir à son chevet à Nantes ou à Paris, et tous vos appels et SMS que je lui ai encore lus samedi après-midi. Elle vous aimait tant ! Les pèlerins étaient sa seconde famille. Elle nous a transmis toute sa bienveillance, son amour et sa spiritualité pendant toutes ces années. Elle est un exemple de vie pour nous tous. Je suis très triste de son départ vers la Lumière, car je ne pourrai plus la serrer dans mes bras comme on faisait si souvent, mais je sais qu'elle sera toujours avec moi par l'esprit. Nous étions si complices. J'aurais aimé vous envoyer une photo que j'ai prise d'elle samedi en train de dire au revoir à son arrière-petit fils, mais je n'ai pas saisi comment ajouter des photos sur le blog. Merci par avance pour votre aide ! Je serais heureuse de rester en contact avec ses proches amis pelerins, mon adresse : laure.schaeffer@gmail.com Nous ferons une petite cérémonie vendredi 7 avril à 10h au crématorium situé au 71 rue des Rondeaux dans le 20ème arrondissement à Paris. Pour plus d'informations, vous pouvez me contacter ou bien contacter Andrea, sa chère amie. Bien affectueusement Laure S. (d'avant en arrière) Andrée Le
Saint, sa petite-fille Laure, sa fille maman de Laure à Noël 2016
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Réponse : Je suis ému, ma sœur Laure, en lisant ce commentaire dont je vous remercie. Je ne réside pas en Ile de France et je ne pourrai pas être présent au Crématorium de la rue des Rondeaux à Paris vendredi. Je le regrette, mais je ne doute pas que ceux de nos frères et sœurs de Paris et d'Ile de France que leur travail ne retiendra pas loin de la rue des Rondeaux seront là. Je suis heureux de vous connaître, ma sœur Laure. Votre grand-mère Andrée a été une remarquable figure de notre assemblée de Pèlerins d'Arès de Paris. Nous la porterons tous nos cœurs tant que nos cœurs battront sur cette Terre jusqu'au moment où nous irons la rejoindre dans la Lumière. Du moins, nous espérons que notre pénitence, notre application à aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence du cœur libre de préjugés, nous le permettra, parce que l'âme naît de cette pénitence et ensuite, après que la chair cesse de frémir, de s'agiter, de parler, de manger, de boire, de dormir, nous ne faisons pas face à un jugement, car le Père n'est pas un juge, mais nous emportons dans notre âme ce que nous avons été. Ainsi votre grand-mère Andrée est-elle partie pleine d'amour, de paix, de pardon pour tous ceux qui lui ont fait du tort, rayonnante de foi, d'espérance.. Alléluia ! |
04avr17 183C55 Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je suis un Protestant, sympathisant des Pèlerins d'Arès, qui sont en théologie très éloignés de ma foi réformée, mais je comprends que vous ayez ras-le-bol de la religion et de la politique et que vous ayez formé un mouvement de christianisme primaire fondé sur le Sermon sur la Montagne. Je me risque à vous demander d'afficher un avertissement de la Fédération Protestante de France qui craint un risque d’abstention ou un risque de vote massif pour une fausse solution. Jugeant l’atmosphère de plus en plus délétère au cours de cette campagne électorale, la Fédération Protestante de France a décidé d’adresser un appel aux candidats à l’élection présidentielle, les pressant de casser cette dangereuse spirale du pire. François Clavairoly, Président de la Fédération qui regroupe la majorité des Églises Protestantes, explique pourquoi le protestantisme est aujourd’hui en alerte. Il y a vraiment un risque d’abstention ou de vote massif pour une fausse solution. Nous assistons à des tentatives d’instrumentalisation de la laïcité au profit d’une critique contre l’islam. À trois semaines de la présidentielle, la Fédération Protestante de France (FPF) a décidé d’interpeller les candidats. Pourquoi ? Parce que le protestantisme a une expertise concernant ce que vit la société aujourd’hui, ses tensions et les questions sans réponse : les tensions, c’est la remise en cause de la dignité du politique et de la crédibilité de ceux qui la portent ; les questions sans réponse concernent l’exclusion, la souffrance d’une bonne partie des citoyens et l’incapacité à apporter des solutions. Vous n’entendez pas de réponse de la part des candidats ? À l’extrême droite, on est dans la plainte, dans un discours qui exprime une souffrance. Il ne faut pas sous-estimer cette souffrance, elle est réelle. Le Protestantisme le mesure très bien à travers l’action d’associations comme le Centre d’Action Social Protestant, la Cimade, l’Armée du salut, la Fédération de l’Entraide Protestante qui travaillent sur l’exclusion, la pauvreté et le handicap. La France est un pays généreux et riche. Lorsqu’il s’est agi d’accueillir des réfugiés, nous n’avons jamais manqué d’offres, jamais. Sur le plan politique, la France a toutefois manqué d’une vraie parole d’accueil. La France est une terre d’asile. Nous ne l’avons pas suffisamment entendu. (Extrait du Journal "Le Monde") Édouard G. d'Ile de France |
Réponse : Voilà, mon frère Édouard, j'ai affiché votre appel. Je vous demande de noter, mon frère, que je n'ai pas "formé un mouvement de christianisme primaire fondé sur le Sermon sur la Montagne." Le mouvement des Pèlerins d'Arès découle d'un événement surnaturel dont j'ai été témoin en 1974 puis en 1977, deux Paroles, l'une venue par Jésus qui m'est apparu, l'autre venue du Créateur Lui-même, qui constituent La Révélation d'Arès. L'événement surnaturel dont se réclament les Pèlerins d'Arès est aussi important que la Bible, à laquelle votre foi est attachée, et même plus important, puisque je garantis personnellement, en étant le témoin toujours vivant, que tous les termes de La Révélation d'Arès sont purs et tels que je les ai entendus. Cette pureté n'est pas le cas de tous les points de la Bible. Selon La Révélation d'Arès ce n'est pas votre religion protestante, ni aucune autre religion, aussi respectable qu'elle soit, qui assurera votre salut, mais le Bien dont vous serez l'artisan, autrement dit votre amour, votre pardon des offenses, votre paix, votre intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Vivez selon le Sermon sur la Montagne ou, comme le dit La Révélation d'Arès, soyez pénitent et vous créerez votre âme qui vous élèvera vers la Lumière et vous contribuerez à changer le monde. Ceci dit, je suis heureux de saluer, dans ce monde qui s'enfonce dans la mécréance, un frère de foi. |
04avr17 183C56 Je note que "La Croix" d'aujourd'hui 4 avril 2017 publie un éditorial de François Ernenwein, dont le titre est "Principe d’incertitude" d'une part, et qui cite le physicien Heisenberg, comme Claude M. et votre réponse à Claude M. le cite, d'autre part. Il m'est difficile de ne pas envosager que François Ernenwein ne se soit pas inspiré de votre blog. En voici le texte :
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Réponse : Il est possible, en effet, que cet éditorial ait été inspiré à François Ernenwein par l'actuelle 183 du blog, mais le mot "incertitude" et "le physicien Heisenberg" ne sont quand même pas exclusifs de nous. Merci de nous adresser cet article paru ce matin dans "La Croix" Si vous n'habitez pas trop loin de Lorient, sachez que nous avons une mission rue du Port (au bout de la rue, près du port). Si vous passez par là, vous y serez sûrement très bien reçu. |
04avr17 183C57 Je suis peinée s'apprendre le décès de notre sœur, Andrée Le S. Nous avions échangé par téléphone la semaine dernière. Elle était consciente d'être en fin de vie et j'avais admiré sa force spirituelle, sa sérénité qui ne l'avaient pas quitté depuis qu'elle avait dû être hospitalisée à plusieurs reprises ces derniers trois mois. Comme nous avions été quelques années ensemble à l'Accueil à Paris, j'avais apprécié sa foi forte, sa rigueur personnelle qui contrastait avec sa tolérance, son absence de rigidité avec ceux qu'elle recevait. J'ai beaucoup appris à son contact. Elle restera toujours dans mon cœur. Marcelline |
Réponse : Merci, ma sœur Marcelline, pour ces lignes très fraternelles à l'adresse de notre sœur Andrée qui vient de nous quitter. Elle vous aimait beaucoup aussi. |
04avr17 183C58 Cher Frère Michel, Un grand merci, une fois de plus, d'avoir écrit "certitude de l'incertitude". Nous avons en nous et autour de nous un vrai prophète, un plus à propos de qui il n'y a là aucune incertitude. Mais sur un tel sujet, qui est celui de la vraie vie (matérielle et spirituelle) comment être vraiment sûr de la voie qu'a choisi le pénitent dès qu'il a compris après lecture et relecture de La Révélation d'Arès pour accomplir le Dessein de Dieu qu'il devait changer sa vie sans oublier les autres c'est à dire le monde [qui lui aussi doit changer, Rév d'Arès 28/7]. Personnellement, à la première lecture de La Révélation d'Arès il y a maintenant 30 ans, j'ai eu peur car mon âme était loin d'éclore. J'ai donc fait un choix en me faisant violence dans quantités de domaines "dans la joie légitime de la vie" et en même temps je me suis senti juif, chrétien, musulman et même athée de manière à libérer mes frères des religions pures et dures et de l'athéisme grandissant. Pour moi la seule certitude était de faire le bien dans tous ses états. Nous entrons dans le domaine complexe de la liberté, celle que Dieu a donné à l'homme par Amour et en en acceptant tous les risques. C'est un parallèle frappant en ce qui nous concerne tous (les humains) car chaque fois que nous péchons nous prenons le risque d'anéantir notre âme, car le péché vit toujours en nous et comme Dieu par son Amour infini pour sa créature nous devons par amour pour tous les hommes l'anéantir avec le temps d'une manière définitive. Paul S. de Lorraine |
Réponse : Merci, frère Paul, pour ce très beau commentaire, qui, lui, évoque ce que vous appelez "le domaine complexe de la liberté, celle que Dieu a donné à l'homme par Amour et en en acceptant tous les risques." Oui, absolument ! L'Amour a cela de caractéristique, qu'il soit de Dieu ou de l'homme, qu'il donne et ne demande rien en retour. L'amour donc court le risque de ne pas être payé en retour. Il y a des actes puissants qu'aucune entente entre partis ne peut enfermer, qu'aucune philosophie ne peut réduire à sa merci. Actifs, ces actes, sont toujours agissants, même si rien n'y répond, même si la haine y répond. Mais l'amour entre même dans la conscience du haineux. L'amour le poursuivra. On m'a raconté que le journaliste, auquel un bourreau de Daech avait coupé la tête devant une caméra (vu sur l'Internet), avait dit avant de mourir à son exécuteur : "Je t'aime." L'exécuteur a trouvé à son tour la mort un ans plus tard, je crois. Mais il paraît que ce bourreau, qui était englais, avait été poursuivi par les mots de sa victime : "Je t'aime". Ce sont des mots puissants. On ne peut que marquer un arrêt devant les mots : "Je t'aime" ou "Je vous aime". Qu'ils vous touchent ou qu'ils vous chahutent, ces mots laissent toujours une trace dans la mémoire, voire dans le cœur. Ces mots assurent une transition capitale d'être à être à l'échelle universelle, c.-à-d. quelle que soit la circonstance. Je crois qu'à eux seuls ces mots : "Je t'aime" ou "Je vous aime" réinventent éternellement la vie spirituelle... Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! se serait exclamé le commissaire Bourrel. Quand vous dites "Je t'aime" vous êtes Enfant du Père, dans la descendance d'Abraham selon la promesse. "Je t'aime" c'est fondamental. |
04avr17 183C59 Changeons de civilisation alors ! Recréons une nouvelle génération d'humains, loin de l'homme que nous avons fabriqué ! Celui-là n'était pas le bon. Le bon est à l'image du Bon [Rév d'Arès i/2-5-9, ii/3-5-19, etc.) de La Révélation d'Arès, du Sermon sur la Montagne, dépouillé, décarcassé ; son regard est celui du présent ; il voit, mais c'est un regard neuf qui part de l'intérieur ; il a apprivoisé, intériorisé sa nature animale pour l'intégrer à sa structure spirituelle, divine. Soyons insurgeants, existentiels, anarkistes, mosaïques, justes ! Démystifions cette existence ! Srtons du mensonge, de l'illusion, du rêve ! Créons Dieu en nous, l'Amour en nous ! Faisons-le dans la plus grande des incertitudes, puisque c'est elle qui nous laisse le plus large espace de liberté, à pied comme Yéchou [Jésus] ou à cheval comme Mouhammad, avec l’étendard du Bien et les semelles du pénitent, mais avec l’œil du faucon, l’œil de Mikal, lucide et mesuré. Angel C.-D. de Genève (Suisse) |
Réponse : Belle envolée lyrique, mon frère Angel. Merci pour ce beau et émouvant commentaire. Oui, "l'homme bon... est à l'image du Bon [Rév d'Arès i/2-5-9, ii/3-5-19, etc.)," c'est-à-dire de Jésus, puisque le Père l'appelle le Bon dans la deuxième partie de La Révélation d'Arès, le Livre. N'oublions pas que le Bon, c'est tout à la fois le juif et l'autre, qui ne s'appellera chrétien que plus tard, longtemps après qu'il aura disparu. Et puisqu'il était juif, il était aussi quelque part musulman, parce que le Coran, qu'est-ce sinon un livre juif, qui reprend les thèmes de la Bible juive ? N'oublions pas que le bon, c'est tout à la fois le Juif et les futurs Chrétien et Musulman. C'est bien pour cette raison que La Révélation d'Arès me dit : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celle des soumis de Dieu (musulmans), nul de Mes Fils ne sera pour toi un étranger (35/11). Pourquoi la signification profonde philosophique et spirituelle des trois Livres : Bible Coran et Révélation d'Arès, que devraient partager les trois confessions juive, chrétienne et musulmane ont-elles donnée naissance à des concepts religieux si différents ? En raison d'ambitions humaines, sans nul doute ! C'est à nous de remettre en place l'homogénéité des trois courant religieux. Juan de Pardo, ce Catholique espagnol qui fuit en Hollande où il se fit juif, où il connut Spinoza, et où il fut expulsé de la synagogue comme l'avait été l'année précédente Spinoza, écrivit vers 1650-60 ceci : "Dans ces terres du Nord il y a plus de religions que d'habitants." C'est un peu ce qui se passe encore aujourd'hui, sauf que ce n'est pas "dans les terres du Nord", mais partout. Chacun a pratiquement sa religion, parmi ceux et celles qui ont encore la foi, et nous voyons bien qu'il est urgent de supprimer l'esprit de religion, que c'est la première condition qui peut nous conduire à ce que vous appelez une nouvelle "civilisation, une nouvelle génération d'humains" croyants. Lors de ma dernière visite à Marseille, notre frère Youcef me dit : "Il y a autant de groupes musulmans qu'il y a de façons de prier, de comprendre le Coran, de préjugés, etc. En fait, l'Islam est très divisé." Oui, il faut en venir à réduire toutes les particularités, tous les préjugés, toutes les petites manies, à une pratique très simple, unique à tous : la pénitence. |
04avr17 183C60 Bien aimé frère aîné, [Vous avez écrit à notre frère Jeff en 183C53 :] "C'est sans doute pourquoi le Père m'impose de rester à ramper sur la Terre, parce qu'il y a vraiment beaucoup de boulot à faire encore." Je parlais aujourd’hui avec une sœur de Lorient de travaux à faire au quotidien et de notre mission, mais en fait entre ces deux pôles la pénitence est notre travail primordial, celui qui sous-tend les deux autres. Les Enfants du Père sont devenus paresseux à ce travail, ils hésitent tant à le faire qu’ils y croient de moins en moins et cela les fait fuir, rejoindre leurs tunnels religieux, culturels, leurs pseudos certitudes scientifiques, rationnelles, confortables pour le moment encore. J’ai donc la certitude que seul le travail sur soi, la pénitence, la recréation patiente de mon identité profonde à l’image et ressemblance du Père de l’Univers, avec pour résultat la création de mon âme, le lien avec le Tout, avec le Fond, est la chose à faire, la chose dont je peux attendre un vrai bon résultat. Nous nous disions ce matin : "Il n’y a pas de miracle, c’est le travail qui nous fait aboutir au bonheur et qui entraînera ceux qui voudront entendre." Je regardais hier soir "La Dernière marche" (les derniers pas d’un condamné à mort en Louisiane) film dont vous nous parliez le 27 février (182C19) : Vraiment très belle personne que cette sœur, cette religieuse qui a tout compris simplement : "Ne pas tuer", ’est tout ! Donc ne pas se venger… ne pas juger… chercher le visage de l’amour. Elle relis Moïse à l’aune de Jésus. Comment pouvons-nous encore tergiverser avec le Talion et la loi, après Jésus ? Venue accompagner la famille au cimetière après l’exécution du condamné, au père d’une des victimes qui lui déclare : "Je ne sais pas pourquoi je suis là, j’ai tant de haine, je n’ai pas votre foi," elle répond : "Ce n’est pas la foi... Si c’était aussi simple. C’est du travail ! Peut-être pourrions-nous nous entraider pour oublier la haine." Il répond : "Je ne sais pas, je ne crois pas." Moi je crois qu’on doit y arriver, cela est motivant, mais pour autant je suis sûr que l’amour du prochain n’est pas aisé, ni acquis, que cet amour tant ressassé et pris pour acquis ou comme un poncif — "fraternité, liberté" — est en réalité une construction toujours à faire, un travail, une découverte permanente de soi, des autres et de tout ce qui nous relie à la création. Cela est certain et je me rappelle toujours d’une expression de vous dans l’article "Amour" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996) sur ce fameux amour évangélique que l’on appelle couramment amour du prochain : "Notre amour n’est pas un temple, mais une usine," une usine à changer notre mode de fonctionnement millénaire, à changer la face du monde par notre application à passer du mode discussion au mode accomplissement de la Parole, de la Voie Droite, patiemment, avec confiance. Merci à notre frère Denis H de Maine et Loire de son commentaire 183C40 qui apporte à notre frère Rodrigue de Bordeaux et à nous tous un éclairage indispensable sur la mesure avec laquelle partager la Parole et l’enseignement du prophète entre nous. Votre réponse 183C29 était claire : "Nous sommes là pour accomplir la Parole et pour suivre l'enseignement [du prophète]" en toute cohérence (ou logique), mais le complément de Denis apporte la mesure par rapport au "brandissement" de préceptes (d’ailleurs souvent tronqués ou extraits de leur contexte), et au bout de bientôt 27 ans de vie de mission et d’assemblée j’éprouve le besoin de lire et relire ce que nous rappelle ici Denis, et de le partager, merci encore à lui, cela me rassure sur l’avenir de nos assemblées ! de tout coeur, avec vous et la Parole que le Père fait couler par nos lèvres, merci d'embrasser votre épouse, Bernard L. de Bretagne-Sid |
Réponse : Beau et profond commentaire, mon frère Bernard. Merci pour lui. La sœur Hélène dans "La Dernière Marche" répond à l'incroyant, père d'une des victimes de Matthew, le condamné à mort : "Ce n’est pas la foi [qui tue la haine]... Si c’était aussi simple. C’est du travail ! Peut-être pourrions-nous nous entraider pour oublier la haine." Oui, c'est du travail et c'est pourquoi je parle souvent de travail quand je parle de pénitence. Là encore il y a incertitude. Oui, celui ou celle qui s'efforce d'aimer est toujours incertain(e) à propos du moteur affectif qui le ou la fait aimer les autres ; il ne sait jamais si son amour est un sentiment, ou si c'est le résultat d'un travail, ou s'il s'agit des deux. Je réponds : Ce peut être un sentiment, mais même quand c'en est un, il y a nécessairement travail, parce que l'atavisme qu'ont bâti en arrière de chacun de nous les millénaires fait que l'amour du prochain ne nous est plus naturel, sauf exceptions.. et encore ! Qu'il s'agisse de Bouddha ou de Francois d'Assise, il y a toujours travail aussi, même s'ils avaient des dispositions pour l'amour. Or, le travail spirituel est la dernière des choses dont la religion parle à ses fidèles. La notion de travail sur soi est oubliée. La religion parlera d'héroïsme, d'ascétisme, de foi brûlante, de mysticisme, etc., mais jamais de travail. Et louvoyer jusqu'à notre mort entre les incertitudes qui ne cesseront jamais de nous interloquer, c'est un travail. Hier soir vous regardiez "La Dernière Marche" et moi je regardais "Sept ans au Tibet", film de 1997 passé sur "France Ô" et tiré du livre "Sept ans d'aventures au Tibet", récit autobiographique du séjour de l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer au Tibet de 1944 à 1951. Brad Pitt tient le rôle d'un alpiniste autrichien égoïste mauvais coucheur qui, parti gravir un pic dans l'Himalaya Indien est fait prisonnier par les Anglais au moment de la déclaration de guerre de 1939. Il s'évade, se réfugie au Tibet où il change, devient un vrai pénitent au contact du Dalaï Lama alors enfant. Mais qu'est-ce qui le fait changer ? Un sermon du jeune Dalaï Lama ? Non. C'est un travail que lui confie le gosse dalaï-lama : la construction d'un cinéma dans le palais du Potala à Lhassa. Sans ce travail Heinrich Harrer ne changerait pas. Il faut une activité laborieuse pour que s'opère en lui le changement de vie. Nous le constatons bien nous-mêmes : Nos sermons dans la rue ne convainquent personne de nous suivre, mais si quelqu'un entre dans notre mission, par curiosité, traîne çà et là parmi nous et se rend compte que les frères et sœurs s'adonnent à un véritable labeur, alors il y a une chance pour qu'il change. Il se rend compte qu'il n'y a pas que l'intellect, qu'il y a aussi les bras et les jambes. |
06avr17 183C61 Je veux témoigner. Cela m'est difficile tant les témoignages [commentaires] sont forts, de plus en plus variés mais tellement porteurs de Vie et d'espérance. J'y ressens le Divin depuis le départ, le Sublime avec une profonde honnêteté, un Amour Qui contraste de façon importante avec ce que nous envoie l'actualité : l'ombre noire du mensonge, autrement dit,ce qui ne peut triompher du mal, car seule la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) par la Lumière (12/4) le peut. La Vie vit de l'Être (Rév d'Arès 17/7) du Souffle (xii/9-11) et de l'insurgeance (article "Insurgeance" Le Pèlerin d'Arès 1989), c'est-à-dire de nos efforts d'amour et de Vérité (28/7). Tous nos efforts simples sont Lumière. L'amour nous unit et nous recrée bons. Qui n'aime vivre totalement et sans conflit ? Sont-ils si peu nombreux ceux et celles qui souhaitent le bonheur ? Je ne le crois pas, mais de certitude je n'en ai pas, si ce n'est celle que cette Parole m'offre. Elle est ! Elle est Vie ! De la boue (du minerai qu'est cette Vie) coule la polone (Rév d'Arès xxxix/5-16). Ma pensée va vers vous, prophète aimé de tous ceux qui vous lisent, de ceux et celles qui vous suivent et aussi vers ceux et celles qui vous lisent et ne vous suivent pas ou pas encore, mais qui savent au fond d'eux-mêmes que le Messager de cette Parole est véridique (Rév d'Arès 28/6); Le joug du travail fidèle est lent, difficile, mais il apporte le sourire de l'âme. La vie fidèle de notre sœur Andrée en témoigne... Frère Michel, vous guidez ce Peuple (Rév d'Arès 7/1) :
Danièle G. du Nord |
Réponse : Comme toujours, ma sœur Danièle, voilà un commentaire brûlant de foi. Je vous en dis mille fois merci. Vous dites ici : "Sont-ils si peu nombreux ceux et celles qui souhaitent le bonheur ? Je ne le crois pas, mais de certitude je n'en ai pas, si ce n'est celle que cette Parole m'offre." Comme vous je crois qu'innombrables sont les humains qui souhaitent être heureux, mais c'est bien là le problème qui se pose : Combien y a-t-il de notions différentes du bonheur ? Ces notions ne sont peut-être pas si nombreuses, mais, à mes yeux du moins, elles se divisent grosso modo en trois catégories : Le bonheur à la fois physico-sentimental et spirituel, le bonheur à la fois physico-sentimental et intellectuel, le bonheur uniquement physico-sentimental. Ces trois sortes de bonheur sont malheureusement antagonistes entre eux. Encore le bonheur ! Oui, mais, curieusement, avez-vous remarqué que les principaux candidats à l'élection présidentielle n'en parlent pas ou en parlent peu ? Aujourd'hui, il semble que dans une république laïque il soit aussi indécent de parler de bonheur que de parler de foi. Et cependant, encore le bonheur ! Oui. On n'en finira jamais avec lui. Sauf que, quand on y réfléchit, c'est autant du bonheur que de la légion des heureux qu'il s'agit : les jouisseurs, les hédonistes, les sensuels, les masochistes, les ébahis, les exaltés, les extasiés, les épicuriens, les voluptueux, les pourceaux, les baffreurs, les buveurs, les esthètes, les précieux, les snobs, les raffinés, les artistes, les facétieux, les aimants évangéliques, les sublimés, etc. Je ne sais combien de philosophes, de mystiques, de sages ou de gens qui se croient sages, ont consacré beaucoup de temps, parfois même leur vie, à effectuer des recherches et écrire des livres sur le bonheur. Eh bien, cela pour moi relève d'une œuvre qui m'étonne, car pour moi le bonheur est quelque chose de très simple : Se sentir bien. C'est de l'ordre de l'indescriptible. C'est au-dessus ou au-delà des mots. Et j'espère que nos frères et sœurs partis dans l'au-delà, sœur Andrée dernière en date, qui ne parlent plus, qui sont donc au-delà des mots, se sentent bien. Autrement dit, pour moi le bonheur est félicité, c.-à-d. bien-être sans mélange, calme et durable, ineffable, ce que La Révélation d'Arès appelle par un autre mot : joie. Il n'existe pas, en effet, de vérité historique ou scientifique du bonheur. Il n'existe que le bonheur, notion dont le Père n'abuse pas, dont il use même très peu : Bonheur n'apparaît que quatre fois dans La Révélation d'Arès et son évocation à mes yeux la plus typique du mystère qu'évoque le mot est celle-ci : Bonheur pour l'homme qui griffe la boue, qui mange le ver (xxvi/12), qui montre combien simple est la joie, car pour que des actes aussi modetes et innocents que griffer la boue et manger un ver provoquent le bonheur il faut que l'heureux soit pour ainsi dire un saint, ce qui n'existe pas dans l'état actuel des choses, puisque le Père Seul est Saint (Rév d'Arès 12/4), mais qui existera au Jour de la Résurrection. Mais je subodore ce que sera ce bonheur-là quand je prie ou quand je prends la main de mon épouse, celle avec qui je n'ai fait qu'une seule chair (Genèse 1/27 et 2/24, Matthieu 19/5), avec qui j'ai passé les grand moments heureux comme les plus dures épreuves pendant quarante-neuf ans. |
06avr17 183C62 La veille de l'Assemblée Générale de notre association cultuelle L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, en novembre dernier, notre sœur Andrée, alors bien malade, me téléphona pour me dire qu'elle essaierait de venir un moment participer à notre réunion. Et, en début d'après-midi, nous la vîmes nous rejoindre, visiblement très fatiguée, mais souriante, si heureuse d'être parmi nous, elle s'était dépassée. Émue et heureuse de la voir, je suis allée l'embrasser, nos regards ont plongé l'un dans l'autre. Je voyais dans le sien le courage, la détermination, qui l'habitaient, la confiance et en même temps l'interrogation : C'est peut-être la dernière fois que nous nous voyons ? Belle foi, dynamisme, écoute patiente, amour et sourire radieux et confiant, élégance aussi, voilà l'image que je garderai toujours de notre chère sœur. Oui, elle reste proche de nous dans notre belle aventure, tout comme d'autres sœurs et frères partis avant elle dans la Lumière. Quelle belle trace elle laisse avec le témoignage touchant de sa petite fille Laure. Quelle certitude de la belle espérance que l'on peut laisser quand on s'efforce de retrouver la Vie ! Merci, Andrée, pour ton effort de pénitence et tout ce que tu as fait pour contribuer au changement de ce monde en Bien ! Chantal C., d'Aquitaine |
Réponse : Merci, ma sœur Chantal, de rappeler ici que nous avons eu lors de l'Assemblée Générale de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès en novembre 2016, à Paris, la joie d'avoir sœur Andrée parmi nous l'après-midi. Elle s'est assise près de moi et ce fut un grand moment, car je sentais bien tout à la fois sa grande faiblesses physique et sa grande joie d'être parmi nous. Et j'eus simultanément, avec Andrée malade mais heureuse près de moi, la joie d'éprouver quelque chose que j'éprouve déjà depuis bien des années, mais que trop d'humains ne partagent pas, la conscience d'être à mille lieues du concert de lamentations des pleureuses du monde, dont se délecte la presse qui aime tant la douleur qui fait frémir, et de sentir près de moi une sœur qui savait mieux que personne que la foi, comme la mission, comme tout simplement la vie, est un combat, mais un combat noble, transcendant. Oui, Andrée était une grande dame. |
06avr17 183C63 Bien aimé prophète, C'est avec tristesse que j'apprend le départ de notre sœur Andrée. Il y a longtemps que je ne l'avais vue, mais elle était toujours dans mes pensées. C'est elle qui m'accueilli quand en 1998 je décidais après une longue phase de réflexion et d'observation de rencontrer des Pèlerins chez "eux" dans leur Local, qui était alors rue de Picardie. Elle a toujours été d'une écoute et d'une attention remarquables à ce qu’était ce bonhomme humain qui entrait là, aujourd'hui je sais que cela venait de son intelligence du cœur. Ensuite, durant toute un année je suivis l’accueil, avec notre sœur Andrée et notre sœur Marcelline. Un samedi sur deux nous nous retrouvions au local pour lire la Parole redonnée à Arès. Vous devez vous souvenir de ce local rue de Picardie avec son entrée exiguë et la salle de réunion en contrebas par laquelle nous accédions par un escalier raide que dissimulait un lourd rideau. Je me rappelle que souvent je me disais, voila que je viens ici car je sens que c'est le bon chemin, mais j'avoue que la descente de cet escalier vers la cave qui servait de salle de réunion me plongeait dans une incertitude circonstancielle, cela ressemblait a une réunion dans les catacombes! Nous étions alors en pleine "crise" sectaire. Voilà si aujourd’hui je suis certain que le prophète est celui qui donne la Juste Parole, c'est un peu aussi le résultat du travail d’apôtre de notre sœur Andrée, et de cela je lui en suis profondément reconnaissant. Philippe P. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Philippe, de nous rappeler que sœur Andrée fut non seulement la première sœur d'accueil de l'assemblée de Paris et même de l'Assemblée tout court, mais qu'elle fut encore une sœur d'accueil avec tout ce qu'on pouvait attendre d'elle : l'attention et l'amour évangéliques. André était aux antipodes de l'esprit critique, radoteur et perfide, qui hélas est celui de tant de gens, à notre époque post-moderne plus encore qu'autrefois, car si nombreux sont nos contemporains qui se croient nuls s'ils ne décrient ou ne tympanisent pas. Elle était fondamentalement bonne et, par là, une sœur-phare de notre assemblée de Paris. C'est toujours de minuscules étincelles que jaillit la grande Lumière. De même qu'on ne peut oublier que tout ce qui nous reste de grand dans le monde vint de personnages qui en leur temps furent minuscules : Abraham, Socrate, Jésus (ces deux derniers si insignifiants qu'on n'hésita pas à les condamner à mort sans se douter de ce qu'ils laisseraient derrière eux), on ne pourra oublier qu'une femme modeste, représentante de commerce (en ampoules électriques, je crois), a été un des phares de notre idéal arésien et laissera à la postérité son exemple de pénitente. "Pécheresse, elle le fut," vient de m'écrire un ironique que je ne publie pas tant ce qu'il me dit est stupide et méchant, et je lui réponds : "Pécheurs ? Mais nous le sommes tous. C'est bien cela qui fait de chacun de nous un pénitent. Si nous n'étions pas pécheurs, pourquoi le Père nous demanderait-Il d'entrer en pénitence ?" À l'encontre de la morosité et du scepticisme sur deux pattes, que nous rencontrons sur le trottoir lors de nos missions, j'affirme que l'espérance la plus belle est manifestée par des personnes simples, comme Andrée. Elles sont si rares ces belles espérances, ces épis mûrs que nous recherchons. Oh ! certes, Andrée n'est pas la glorieuse Blandine, esclave martyrisée avec Pothin, évêque de la ville, l'été 177 à Lyon, qui résista si bien aux taureaus, lions, ours et autres bêtes féroces que le bourreau dut l'égorger. Mais je crois que si Andrée s'était trouvée dans les circonstances où se trouva Blandine, elle aurait probablement montré le même courage évangélique devant la barbarie du monde. Elle fut plus qu'une sœur précieuse, une sœur nécessaire. |
06avr17 183C64 Bien cher prophète, Votre réponse au commentaire 183C58 m'a interpellée.
J'en profite pour te dire, Andrée, que tu as fait mon admiration jusqu’au bout : Jamais de plainte ! Tu as gardé le souci de préserver ton entourage de tes peines avec le même amour. Tu as été comme un petit enfant devant notre Père céleste et devant tes frères et sœurs, comme tu as toujours été dans ton cœur. Ta grande humanité, ton sourire, ton naturel si naturellement naturel, qui n'envie pas d'avoir ces qualités ?. Le soleil de ton âme continue de nous illuminer, nous le sentons. Merci encore Andrée pour tout ce que tu étais et que tu es pour tes frères et sœurs spirituels et, bien sûr, pour ta famille surtout, ta Laure avec qui tu as une relation fusionnelle. Je t’aime, une certitude. Andréa J. d'Île de France |
Réponse : Très émouvant commentaire, ma sœur Andréa, qui êtes non seulement une de nos sœurs d'accueil à Paris, marchant sur les pas de sœur Andrée Le S., mais qui étiez une amie personnelle d'Andrée. Je suis très touché par tout ce que vous dites ici. Merci. Il se trouve qu'en même temps qu'Andrée vient de nous quitter, elle qui partira en cendres demain 7 avril — Ma Puissance se souviendra de la plus infime esquille au fond des abîmes, de la cendre portée au loin par l'ouragan (Rév d'Arès 33/29 — je viens de découvrir l'existence d'un moine laïc (c.-à-d. ni diacre ni prêtre) et de son œuvre : Enzo Bianchi, prieur du monastère de règle bénédictine de Bose dans le Piémont (à l'entrée de la Vallée d'Aoste) qui semble bien développer une espérance assez proche de celle des Pèlerins d'Arès. C'est comme si Andrée venait de le découvrir depuis les Hauteurs où elle se trouve peut-être déjà et de la-haut me criait : "Frère Michel, regardez du côté de Magnano en Italie !" Je vois avec émerveillement que le Père, Qui m'a parlé spectaculairement à Arès, avait déjà susurré aux oreilles de beaucoup d'autres et comment m'étonnerais-je que la Vérité ne cesse de circuler ? Enzo Bianchi a écrit : "Il faut avoir le courage de dire que le christianisme n'est pas une religion. Il a écrit hélas des choses moins convaincantes comme : "Le Christ est la seule façon de connaître Dieu," semblant ignorer qu'il y a beaucoup d'autres façons de Le connaître, mais aussi des choses fortes comme : "Le Christ est celui qui m'apporte Dieu, et non Dieu Qui m'apporte le Christ." Il se trouve que c'était la façon dont Andrée avait l'habitude de me parler de sa foi arésienne dans les années 80 et 90. Comme quoi, la mort n'est pas une extinction, c'est une autre façon de parler de la Vérité et sûrement de continuer de la chercher. |
06avr17 183C65 C'est irrésistiblement que j’écris sans dogme: Je vous salue, Andrée, pleine d'amour, de foi, d’espérance, de force d'âme, de courage, de simplicité, de vérité. La certitude de l'incertitude de s’être forgé une âme (Rév d'Arès 4/5-8), qui monte jusqu’où les mondes sans heure tournent comme les poissons dans l'Eau du Père (vi/3), pousse chaque jour les spirituels à chercher au fond d'eux le Bien, la Paix, le Pardon, l'Amour, la Lumière (ix/8), et ils témoignent des simples et multiples sentiers (7/1-2) qui passent par des sources et des bosquets fruitiers ; sentiers chevriers (20/4) certes ils monte et mènent a la Vie (38/5) a l'Eau (ii/20), au Sage et Saint Père de l'Univers de Puissance et de Lumière (12/4). Le mot "incertitude" curieusement m'a fait penser au mot "sceptique" et a votre entrée 105 "La vrais foi est sceptique". Peut-être développerez-vous ici les nuances entre le scepticisme et l'incertitude qui ne sont pas le doute. Vous enseigniez que: Laïcité = Neutralité. Je comprend bien que la laïcité est l'état de neutralité déclaré de la République Française vis a vis des religions, mais je me dis aussi qu'aucune politique de la République Française est neutre, via leurs lois, pouvoir, querelles, etc ! Alors, somme-nous vraiment dans un système laïque (neutre) ? Je répond oui dans la mesure ou il y a alors un système laïc avec politique et un autre possible système laïc sans politique qui viendra par les petites unités pénitentes, anarkhiques, souveraines, que forme l'Assemblée (l'âme de l'Assemblée c'est la polone, polone = harmonie collective des has (âmes, Rév d'Arès: xxxix/12-13), et sa laïcité est et sera l'état de neutralité déclaré vis a vis des religions et des politiques ; dit autrement, c'est l'état de se passer des rois noir ou blanc (x/6) dans la Paix et l’intelligence confraternelle sans perdre courage d'âge en âge. Éden ne renaîtra pas vite, mais il peut renaître (ce que vous avez écrit en tête de la Veillée 24). L'intelligence et l'amour [sont deux] caractéristiques du Bien (Rév d'Arès xxxix/14-16). Merci Mikal. Alain M. de la plèbe d'île de France. |
Réponse : Vous exprimez votre foi tout à trac, mon frère Alain, et cette simplicité musclée d'une très belle sincérité me transporte de joie. Ce beau commentaire montre bien la difficulté d'user de mots pour exprimer ce que l'on sent dans l'espérance et la foi. Vous dites : "Le mot incertitude curieusement m'a fait penser au mot sceptique," et je comprend ce que vous voulez dire sans le partager vraiment, parce qu'à mon sens — mais chacun a son sens — l'incertitude et le sceptiscisme sont deux choses différentes. Pourquoi différentes ? Parce que, selon moi bien sûr (mais je peux me tromper), le scepticisme peut trouver une solution, mais l'incertitude n'en trouve jamais en ce monde, elle doit attendre que nous passions à un autre état pour devenir certitude ou devenir une autre incertitude. Sans savoir comment se vit l'au-delà avant que je n'y sois allé moi-même, j'ai quand même le sentiment qu'il y a là aussi des incertitudes de l'autre côté. Je pense que c'est seulement le Jour (Rév d'Arès 24/5) du Père, que toute la Lumière se fera comme Elle s'était faire sur l'Éden avant le mauvais choix d'Adam. Rien d'étonnant, dans ces conditions, que nous ressentions différement des nuances comme celle qui sépare incertitude de scepticisme. Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire. |
06avr17 183C66 L'amour le pardon la paix nécessitent volonté et vigilance tant qu'ils ne sont pas des habitudes (et si quatre générations ne suffisent pas, ce n'est pas demain la veille !). Or, c'est justement volonté et vigilance que cultive la méditation. Sachant que parler à des sourds, quand je ne sais pas les faire entendre, peut devenir lassant. C'est une façon de continuer en prenant l'habitude de l'immobilité physique : rester ainsi trente minutes ou plus met volonté et vigilance à l'épreuve et rend conscient de leur faiblesse tout en apportant un certain soulagement, car l'omniprésence des discours écrits sonores ou imagés a tendance à surchauffer les esprits. Je constate que si je suis mal luné, un écrit ambigu ou imprécis peut déclencher des inquiétudes qui paraîtront totalement infondées après une bonne nuit. Je constate, par exemple, que le mauvais sommeil peut complètement dégrader ma perception d'une situation. Avant c'était étalé sur des mois mais ces derniers temps il a parfois suffi du visionnage d'un film pour passer de l'optimisme après une balade en vélo conduisant au cinéma à la tristesse en regardant le dit film, heureusement dans ce cas, j'ai pu parler au taulier et partir dormir. Je constate en effet que le sommeil, l'activité physique, le silence et la parole confiante (en prière ou en mission ?) sont plus efficaces que la lecture et l'écriture pour sortir de ces impasses. Laurent T. du Nord |
Réponse : "Parler à des sourds peut devenir lassant." Oui, ça peut devenir lassant, mais je ne pense pas que ce soit votre cas. Mais vous savez que "la parole confiante est plus efficace que la lecture et l'écriture pour sortir de ces impasses" et, donc, vous êtes, j'en suis sûr, un fidèle missionnaire qui, comme tout missionnaire de La Révélation d'Arès a une patience d'ange. Dis à Mon Peuple : "Ne vous perdez pas !" Ne te lasse pas de lui parler (Rév d'Arès 26/15). Ne pas se lasser de parler au monde est partie intégrante de notre pénitence ; le pénitent n'a plus le même rapport au temps. Ceci dit, il est vrai que quand on dort mal, on tend à perdre son comportement de paix pendant les heures d'éveil. Nous sommes des humains avec des nerfs, mais il n'est dit nulle part que la pénitence est une chose psycho-physiologiquement facile. Très peu échappent à la lassitude, par moments, mais à peu près tous se rattrapent, comprennent que la pénitence et l'apostolat, que La Révélation d'Arès appelle moisson, est une reconstruction de soi et du monde, et qu'il faut un échafaudage (17/4, 18/5) et du travail pour changer sa vie et changer le monde. Mais le Père dans sa Sagesse ne nous impose aucune durée de pénitence et de moisson. Il dit simplement que c'est le découragament qui est impiété (13/8), pas la lenteur. Nous sommes des créatures meurtries, tombées bas. Pourquoi Adam a-t-il choisi la vie et le système qui sont aujourd'hui les nôtres ? On peut expliquer cette situation de bien des manières ; en fait c'est un mystère, puisqu'on ne connaît pas la réponse. Le Père, du reste, ne nous donne pas de réponse. Il va à la nécessité directe et urgente : il faut en sortir et pour cela une seule voie : la pénitence et la recherche de pénitents. En fait, l'homme, c'est prouvé depuis les millénaires, ne maîtrise pas son Histoire. Ne maîtrisant ni son Histoire ni rien d'autre de façon absolue. Incertaine reste la route qui consiste à remédier au mal par la loi et les remèdes policiers et juridiques. Qu'elle passe par laïcité ou non-laïcité, cette route politico-religieuse ne mène nulle part. La seule route qui ait une chance d'aboutir aux Hauteurs est celle du cœur ou de l'âme ; c'est la route que vous avez prise avec nous, frère Laurent. Merci pour ce commentaire. |
06avr17 183C67 Devant l’incertitude, l’homme tremble (Rév d'Arès xxii/15), son ventre creuse sous la peur (xxiv/3). Alors il s’invente des artifices pour paraître comprendre, son illusion adoucit sa détresse (23/3). L'homme se laisse séduire par les voix douces des tyrans (22/13) pour apaiser sa soif un instant (30/2). Parmi les voix douces, il y a notamment le langage des sciences qui rassure alors qu’il est comme l’obscurité (38/5) et le langage de ceux qui ont réponse à tout, qui sont pourtant le mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7). Le Père nous dit : À Moi la Connaissance, à toi la piété (Rév d'Arès 39/3), c’est-à-dire que ta certitude, c’est de prononcer Ma Parole pour l’accomplir (35/6). Accroche-toi à Ma Lèvre (xxii16). Dis-Moi : "Entre !" (xxxiv/12). Il semble que le Père lui-même ait fait de l’incertitude un élément de Son Pouvoir Créateur quand il dit par exemple : Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole ? (30/3). L’incertitude de l’homme serait-elle tout simplement l’image de l’Incertitude du Père, indispensable à tout mouvement créateur ? L’incertitude devenant latitude ouvre un large horizon de possibles devant nous, le grand large de la Mer sur les Hauteurs qui s’ouvre à nous si nous choisissons de rejoindre la Flotte du Roi (18/4). Enfin, cette entrée, me rappelle que ce n’est jamais un seul homme qui trouve, c’est-à-dire qui est dans la certitude, mais un peuple en marche, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie (24/3). Louis-Marie de Belgique |
Réponse : En fait, la Parole d'Arès dit que la langue pend, que le menton tremble devant la mort et la faim (Rév d'Arès xxii/15) ; elle ne parle pas de l'incertitude, pas directement, mais on peut estimer que c'est devant l'incertitude de ce qu'il y a après la mort et devant l'incertitude de ce qui se passera si l'on ne mange pas, que l'homme tremble. De même c'est devant l'incertitude de ce que le danger réserve que la peur vient et fait trembler (xxiv/3). Beau commentaire, mon frère Louis-Marie, tout fondé sur des citations de La Révélation d'Arès. Oui, il y a toujours dans la Parole du Père quelque chose d'incertain, parce qu'il est Créateur de la liberté et que la liberté est par essence liberté de choix. Ainsi crée-t-Il Adam, sachant que donnant la liberté à Adam, celui-ci peut choisir entre plusieurs destins. Certains pourront toujours dire, tantôt se gaussant tantôt s'indignant, que les Pèlerins d'Arès ont une foi pleine d'incertitudes et ils n'auront rien dit. Quand je regarde ce que sont les pays chrétiens et musulmans après respectivement dix-huit siècles et treize siècles de christianisme et d'islam, je ne suis vraiment pas convaincu que leurs religions aient gouverné les peuples avec certitude, c'est conflit, pagaïe et chienlit partout. Nous Français sommes en campagne électorale et nous ignorons complètement où nous allons. La seule chose qu'auront montré ceux qui, avec morgue, nous voient comme de piètres croyants remplis d'incertitudes, c'est qu'il faut changer de convictions et faire naître la conscience claire, précise, raisonnable, qu'être libre (Rév d'Arès 10/10) c'est être toujours incertain et que l'incertitude n'est pas le désordre, mais bien au contraire la raison réveillée, efficace, toujours prête à agir face au Mal qui finira par disparaître. |
10avr17 183C68 Nous sommes durs, impatients, impolis, nous croyons que le monde est à nous, que toutes les femmes nous tombent dans les bras, que tous les emplois nous sont réservés, et quand, par hasard, nous nous intéressons un peu à La Révélation d'Arès, nous considérons la chose superficiellement et nous passons à côté de la chance que nous aurions d'entrer dans la famille du Père de l'Univers. Il y a longtemps, en 1994 ou 1995 vous m'aviez envoyé voir Andrée Le Saint après que je vous eus écrit. J'ai eu avec elle deux entrevues (peut-être trois), rue de Picardie, mais je ne suis pas arrivé à m'entendre avec elle, pourtant très gentille, très patiente, mais quand même intransigeante concernant le sens de La Révélation d'Arès sur lequel je biaisais, je tergiversais à l'époque. Maintenant, je n'ai plus de belles femmes dans ma vie (et Andrée était une belle femme), parce que j'ai été insupportable avec elles, je perds mes cheveux et je deviens laid, j'ai perdu mon emploi et je suis au chômage, je n'ai plus rien. Comme à l'époque les rapports avec Andrée avaient été plutôt rapeux, je ne suis jamais retourné la voir rue Raymond Losserand. Mais, comme vous voyez, je jette de temps en temps un coup d'œil sur votre blog, apparu en 2006. J'apprends la mort d'Andrée Le Saint. J'en suis vraiment attristé. Vous aviez en elle une exécutante solide et fidèle de votre apostolat. Ou de votre prophétisme. Je réalise tout ce que j'ai perdu en l'envoyant promener sans gentilesse. J'ai compris qu'il ne fallait pas être passif devant la Parole de Dieu, parce qu'elle nous demande de construire le monde avec elle. J'ai compris qu'il fallait s'engager dans la lecture de La Révélation d'Arès, qu'elle est aussi notre parole à nous. Nous sommes, comme vous dites quelquefois, des cocréateurs du monde. Je n'ai pas voulu sortir de mon petit confort à l'époque. Si je peux faire quelque chose maintenant ? Mais je n'habite plus à Paris, je suis retourné au pays natal dans la Marne. Greg T. de la Marne |
Réponse : Je me souviens de vous, mon frère Grégory. Oui, vous vous intéressiez à La Révélation d'Arès mais avec une telle arrogance que vous la corrigiez presque, m'écrivant des choses du genre : "Ce n'est pas ceci que Jésus a dû vous dire, mais cela." Néanmoins, nous avons fait tous les efforts nécessaires pour essayer de vous lier à nous. Je me rappelle qu'Andrée m'avait dit à l'époque : "C'est un homme charmant, mais quel orgueil ! On ne pourra rien en faire." Oui, notre sœur Andrée nous a quittés. Mais vous pouvez rencontrer sœur Anne-Claire, ou sœur Ghyslaine, ou sœur Andréa à Paris, 12 rue Raymond Losserand. Je crois que vous habitez à égale distance de Paris et de Metz. Vous pourriez aussi aller à Metz. Vous avez une autoroute d'une côté comme de l'autre. |
10avr17 183C69 Très cher frère Michel, Je suis profondément touchée par toutes les belles choses que vous écrivez à propos de notre soeur Andrée depuis son départ. Comme vous l'avez écrit en réponse à Laure (183C54), sa petite-fille, "elle a été une remarquable figure de notre assemblée de Pèlerins d'Arès de Paris". Je fus aussi très touchée et émue par la belle cérémonie de ce matin, au crématorium du Père Lachaise, unissant les deux familles de notre sœur Andrée, sa famille de sang et sa famille spirituelle dans un même et grand amour commun que nous éprouvions tous pour elle. Je remercie encore du fond du cœur sa fille Françoise, son fils [Michel, je crois] et sa petite fille Laure, qui selon les vœux de leur maman et grand-mère a permis aux Pèlerins d'Arès de lui rendre hommage. Voici le texte que j'ai lu :
La vie me sépare en une semaine de deux femmes de cœur remarquables, des femmes de générosité, de force d'âme, de courage, exemplaires devant leurs épreuves. Chacune m'inspirait tellement à leur manière! J'étais justement allée voir mon ex-belle maman, en lui rendant une visite surprise, il y a un mois, après avoir vu notre sœur Andrée à l'hôpital Franco-Britannique de Levallois Perret. Je les reliais dans mon coeur. Avec chacune je partageais une affection profonde, sincère, je les estimais immensément pour leurs qualités et leurs forces et je me sentais aimée d'elles. Elles vont me manquer. Alors je me tourne vers le Père et je me dis que j'ai beaucoup de chance de vous connaître et de vous suivre, de croire dans La Révélation d'Arès, de travailler à l'accomplir par ma pénitence et ma mission, de lire et de me remplir de votre blog chaque jour ! Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que votre épouse, sœur Christiane que j'aime comme j'aime notre sœur Andrée et mon ex-belle maman, votre épouse dont le dévouement au Bien m'inspire sans cesse pour avancer dans ma pénitence. Anne-Claire B. d'Île de France |
Réponse : Belle oraison funèbre, ma sœur Anne-Claire. Merci pour ce commentaire qui nous la communique. Vous vous êtes activée à l'accueil à l'assemblée de Paris et vous avez particulièrement bien connu Andrée. Les gens que nous rencontrons dans la mission sont tous, c'est évident, dans un balancement entre la peur et l'engagement. Pour le moment, la peur l'emporte, mais il arrivera bien un moment où l'engagement viendra. Notre sœur Andrée a particulièrement vécu cette expérience des incertitudes du monde que rencontre notre mission, et nous en parlions assez souvent elle et moi. C'était plus qu'une femme bonne, c'était une femme intelligente au sens évangélique autant qu'au sens intellectuel. Ce qu'elle nous a montré de peut-être le plus remarquable, c'est son équilibre, sa mesure entre les deux intelligences. Quand quelqu'un comme Andrée s'absente — oh! elle n'est pas là, mais elle n'est pas loin ! — nous avons une bonne occasion de méditer les difficultés de notre mission. Certes, nous ne la remplissons pas comme il faudrait ; nous avons du mal à trouver les arguments, les mots, la chaleur dynamique nécessaire pour provoquer une réflexion chez l'autre, au moins une réflexion, mais nous avons pour nous notre grande foi, et Andrée était un mémorable exemple de cette grande foi. D'autres l'ont précédée avec la même force de foi. Je pense à sœur Alphonsine du Bourbonnais, une des premières à nous quitter. Je pense à frère Claude R. de Suisse, qui non seulement montra une foi éclatante, mais qui m'aida à monter l'imprimerie à Arès et qui fut plus qu'un frère de foi, un ami. Je pense à Michel R. de Tours puis de Rennes, qui fut un missionnaire infatigable. Je pense à Jean-Claude C. de l'Oise, aussi un infatigable missionnaire à Paris promenant son austère origine protestante. Je pense à Céline L. d'Aquitaine avec son bel accent gersois, une sœur tellement engagée qu'on pouvait lui demander tous les services possibles. Je pense à... à... à... ils sont déjà nombreux ceux et celles qui nous ont quittés, que je ne peux citer tous parce que cette page ne suffirait pas, mais qui, n'en doutons pas, ne sont pas loin et qui accompagnent silencieusement nos apôtres de la rue. Mais, c'est vrai, Andrée représente un fleuron, un oriflamme particulier de cette légion apostolique. Merci pour ce que vous avez dit à son propos pendant ce moment de funérailles. |
10avr17 183C70 Bien aimé prophète du Père, Oui, la liberté n'ouvre pas des voies de certitude, car il faut choisir et créer,notre avenir, l'avenir, et là rien n'est certain même si tout est réfléchi au mieux de nos faibles lumignons. Il m'arrive en mission à des personnes qui demandent : "Et vous que proposez-vous ? Quel est votre programme?" de répondre : "Ce Livre ne nous dit pas : Allez tout droit, puis là au feu rouge tournez à droite, puis troisième à gauche, etc ! Méfiez-vous de ceux qui vous offrent des recettes toutes faites. Ce Livre nous donne une direction de certitude, nous changer et changer le monde en Bien et là, tout est à faire inventer, créer." Notre seul horizon doit-être le Bien réveillé en nous par la pénitence et dans le monde trouver les pénitents avec qui avoir des projets sociaux reflets de ce Bien. Mais il faut naviguer chaque jour avec la vie en nous autour de nous, se tromper, repartir, parce qu'il n'y a pas de matrice prédéfinie, il faut y travailler. Philippe N. de la Drôme rhodanienne |
Réponse : Beau commentaire, tout simple, mais qui dit l'essentiel, mon frère Philippe, merci pour lui ! Dans un livre Sigmund Freud (eh oui, il n'a pas été que psychanalyste, il a été aussi écrivain), "Totem et Tabou", je crois, cite une femme qui refusait d'écrire son nom de peur d'être dépossédée d'elle-même. Cette femme est l'image du quidam que nous rencontrons par milliers qui se refuse à l'Appel que nous lui transmettons, et qui s'enfuit anonyme, de peur d'être dépossédé de lui-même. Mais avant de fuir il pose quelquefois des questions, même s'il se fiche complètement de ce que vous répondrez, histoire d'avoir l'air de s'informer, et vous avez raison de lui répondre comme vous le dites ici, parce que cela laissera quand même une plus ou moins vague trace en lui. Votre réponse lui rappelle qu'il n'aura que ce qu'il se sera donné, mais qu'il ne recevra rien de "ceux qui offrant des recettes toutes faites, " comme font en ce moment les candidats à l'Élysée. Dame ! la résidence est confortable, le salaire est bon, on peut voyager à l'aise dans un avion de la République, on les comprend, mais on craint fort qu'ils ne changeront rien et qu'ils ne feront que nous endetter davantage. Mais ne vous découragez jamais ! Poursuivez votre mission sans relâche. Les temps approchent où les gens feront un peu plus attention à ce que nous disons. |
10avr17 183C71 Chers Frère Michel et Sœur Christiane, [Vendredi 7 avril] aux funérailles de notre Sœur Andrée, beaucoup d'émotions, mais aussi d'amour du prochain, de sérénité, de chansons, de lectures, de photos d'Andrée grande missionnaire qui a fait le pont entre ses proches et les Pèlerins d'Arès, Françoise et Michel (fille et fils), Laure (petite fille), Albert l'époux d'Andrée, qui nous ont fait une place pour dire quelques mots. Anne-Claire, Laurent, Andréa et moi [avons parlé]. Nous leur sommes infiniment reconnaissants. Nous avons ensuite à l'invitation de la famille partagé une collation. Voici ce que j'ai lu :
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Réponse : Eh bé... Si vous avez été quatre à faire chacun une oraison funèbre aussi longue, la cérémonie a dû se prolonger au-delà du temps prescrit. Non ? En tout cas, c'est une très belle oraison funèbre. L'âme d'Andrée a dû frémir là-haut en vous entendant. Il y avait, c'est évident, empathie avec les proches d'Andrée. Vous n'avez pas jeté les envolées oratoires frémissantes hypocrites habituelles au cercueil de notre sœur, mais les roses fraîches de votre sincérité fraternelle. Comment faire changer de destin les humains que nous rencontrons, ce à quoi Andrée a consacré sa vie du jour où elle rencontra La Révélation d'Arès ? C'est là toute la question qui revient au moment de l'adieu à l'apôtre partie. Mais l'apôtre ne meurt jamais. Il ou elle reste tant dans nos cœurs que dans le Ciel pour accompagner silencieusement ceux et celles qui lui succèdent sur terre. |
10avr17 183C72 J’ai visionné la vidéo postée dans cette entrée par frère Patrick V (183C21) intitulée : "Que sait-on vraiment de la réalité ?" On a évoqué deux fois dans ce blog "le Principe d’incertitude" qui concerne les particules, cette vidéo étend la notion d’incertitude à toute notre réalité. Selon les savants qui s’y expriment c’est une des retombées de la physique quantique et des avancées de la science sur le cerveau. Elle est bien faite, car on n’entend pas seulement des discours savants, on s’y pose surtout des questions à travers l’histoire d’une femme, photographe de métier, qu’on suit dans son questionnement, ses rencontres, sa vie sentimentale, ses émotions, ses pensées. "Nous sommes créateurs de notre réalité," y est-il dit en substance, et cette réalité n’est qu’une parmi une infinité d’autres possibles. Le cerveau n’est qu’un simulateur holographique qui saisit l’information du présent et la décode selon les schémas du passé. D’où le rôle aveuglant de la culture ! Comme un ordinateur hyper-perfectionné, le cerveau est neutre, il mouline à partir de ce qu’on lui donne. L’homme ne verrait que ce qu’il croit être possible. Par exemple, y apprend-on, les Amérindiens des Caraïbes n’auraient pas vu les caravelles de Christophe Colomb arriver au loin sur la mer avant de les réaliser trop tardivement parce qu’ils n’avaient aucune référence de ce type d’embarcation dans leurs schémas mentaux. Du coup, les questions spirituelles remontent puisque l’homme est son propre déterminant. De la religion il est dit qu’elle fabrique un Dieu à l’image et ressemblance de l’homme. La non-dualité, bien sûr, est évoquée. L’approche reste certes intellectuelle mais elle fait s’interroger salutairement, d’autant que fusent par-ci par-là des petites phrases admirables comme : "Il n’y a aucun Dieu qui condamne les gens, tout le monde est Dieu" ou "Demander à un être humain qu’il explique ce qu’est Dieu, cela revient à demander à un poisson qu’il explique l’eau dans laquelle il nage." L'interface fondamentale entre l'homme et sa réalité c’est la conscience. Si nous nous croyons déterminés nous vivons en êtres déterminés, fatalistes. Nous portons le monde comme un fardeau. Le déterminisme, fondé sur un principe de causalité unilatéral, est dans la pensée de nos contemporains au cœur des certitudes qui les plongent pourtant chaque jour un peu plus dans l’incertitude. Ils devraient réfléchir. Or, par notre volonté créatrice, et notre liberté, nous pouvons choisir de nous déterminer autrement, de fabriquer une autre conscience. La Parole du Père donnée à Arès est l’outil par excellence de cette auto-transformation. Cette vision de la réalité, basée sur une science de pointe, confirme au fond la pénitence, car qu’est-ce qu’un pénitent, sinon un humain qui, changeant sa conscience, change sa façon d’agir, d’être ? Quelqu'un qui change volontairement la réalité vers un mode idéal ? Un mode où la grande diversité sera vivable dans l’harmonie. Et qui peut mieux nous fixer ce "lieu idéal", qu’on appelle Éden, que Dieu Lui-même ? Quel sera-t-il ? On n’en sait rien : incertitude. Une seule certitude : notre foi dans la direction que le prophète vous et nous montre. Comme vous le dites si simplement (183C28) : "Comme nous avons pris l'habitude d'être mauvais, nous tendons à penser que le mal et le malheur sont aussi propres à l'homme que l'est sa transpiration, mais en fait, la réalité selon laquelle rien ici-bas n'est déterminé d'avance, demeure. Il nous suffit de la réveiller et d'agir en conséquence. C'est pourtant très simple : Nous sommes mauvais, alors changeons de vie, soyons bons !" Claude M. d'Île de France |
Réponse : Voilà, mon frère Claude, un commentaire très bien tourné, qui soulève de façon claire et habile le problème perpétuel du déterminisme comme prétendue fatalité contre le choix que l'homme peut faire de son destin. C'est cela que le Père appelle changer de vie (Rév d'Arès 30/11). Merci pour ce commentaire. Il faut bien reconnaître que les errements de nos ascendants déterminent nos comportements aujourd'hui. C'est un déterminisme, c.-à-d. un ensemble de faits suivant lequel les conditions du phénomène résultant sont déterminées, fixées absolument de telle sorte que ces conditions étant ce qu'elles sont, le phénomène ne peut pas ne pas se produire. Nous assistons actuellement à une campagne présidentielle qui montre à quel point les incuries, les insouciances, les erreurs, les négligences, les aveuglements des présidents précédents nous ont amenés où nous en sommes et cela indépendemmant de l'intelligence, même si elle existe, parce que le peuple veut des lois, des lois, des lois, pas de l'intelligence dont il se fiche éperdûment. Cette indifférence à ce que l'homme à de plus beau : l'intelligence, pour ce que l'homme a de plus minable : la loi, est le pilier des élections présidentielles et je voudrais tant qu'un nouveau Samson vienne et ébranle ce pilier pour que s'écroule le beau palais d'illusions ou d'erreurs. Pardon de parler des élections présidentielles, alors que je méprise la politique et que mon cœur et mon âme s'en désintéressent, mais c'est actuellement un bon exemple de l'incertitude qu'en l'occurence les Français nourrissent en leur for intérieur (près de 55% seraient indécis) et qui est devenue le pilier de leurs pensées. Par les personnages qu'elle induit (les candidats), les jeux de miroir auxquels elle prête, les contes de fée qu'elle fait circuler, la période actuelle est l'exemple par excellence de la folie humaine qui va nous conduire, je le crains vraiment, à je ne sais quelle révolution, ou quel coup d'état, ou quelle dégénérescence qui comme toujours ne résoudra rien, parce ce qu'il faut, c'est totalement, entièrement, absolument changer de vie, retrouver la lumière. L'homme le peut-il encore ? Je réponds oui, puisque le Père y invite l'homme, mais j'avoue que par moment je doute... Incertitude. Alors, dans l'incertitude, je n'ai pas d'autre choix que poursuivre ma mission. L'incertitude est ma dynamique. Oui, l'incertitude, en somme, est une force libératrice. Mais combien d'hommes peuvent-ils comprendre cela ? |
10avr17 183C73 Je me permets de vous joindre un texte qui peut avoir un rapport avec votre entrée. Ce texte est écrit par un américain, d'abord illusionné et séduit par le "djihadisme", et dont la prise de conscience intervient plus tard sur l'erreur de ses positions idéologique et l'innocuité [? sans doute le contraire : la nocivité] de ce combat sous cette forme guerrière ... De ces certitudes primaires, (par exemple son combat contre l'injustice par les armes...) il n'en reste rien et sa conclusion est intéressante : c'est le discours honnête ainsi que la volonté de paix entre les hommes qui pourront changer le monde, pas le recours aux armes... https://www.legrandsoir.info/des-nouvelles-de-prison-de-la-guerre-au-terrorisme-un-americain-explique-ce-qui-l-a-conduit-a-l-extremisme-the-intercept.html Olivier G. du Rhône |
Réponse : Je viens de lire le témoignage de Murtaza Hussain. Il a saisi l'incertitude qui immanquablement et toujours marque toute action violente. L'action violente ne mène nulle part celui qui la déclenche. Autrement dit, il a saisi la certitude de cette incertitude, c.-à-d. il a acquis la conviction qu'on ne résout rien par les armes, le meurtre, la guerre, etc. Ainsi ont conclu quantité de gens au cours de l'Histoire, pas seulement à notre époque. Nous sommes glacés sous les pluies de rêves et d'invectives des candidats à la présidentielle et nous voudrions tellement être, un matin heureux, éblouis par le soleil de l'amour entre tous. Nous ne voyons même pas pour le moment la moindre éclaircie. Au contraire, la nuit se prolonge et est de plus en plus noire. Nous, nous sommes chargés de réinventer l'humanité. Puisse-t-elle comprendre qu'on ne rendra jamais plus grand hommage à l'amour qu'en se l'appropriant ! |
10avr17 183C74 Je me permets d'aborder une expérience vécue de la "certitude de l'incertitude". Cette histoire remonte en 1962. J'avais alors sept ans. Mes parents m'avaient confiée à une tante qui vivait dans un petit village de la plaine d'Alsace, situé non loin de Colmar. Cette femme veuve et sans enfants m'avait pris sous son aile. Elle était l'amour et la bonté personnifiés. Je découvris la vie de Jésus grâce à elle. À cette époque on ne manquait pas la messe du Dimanche dans ce petit village d'Alsace. Bien habillée, j'accompagnais tante Madeleine jusqu'à la petite église. Les enfants se mettaient devant l'autel, les femmes d'un côté de l'allée centrale et les hommes de l'autre coté. Le prêtre disait la messe en latin et en alsacien que je ne comprenais pas du tout. Tout se passa bien jusqu'au jour où ce curé bon enfant, qui élevait quelques moutons dans le jardin de son presbytère, fut remplacé par un nouveau jeune prêtre. Toujours au premier rang avec les enfants, j'attendis sagement,que la messe se termine, puis ce prêtre s'avança au début de l'allée centrale, fit signe à un jeune homme d'approcher et lui flanqua devant l'assemblée présente une gifle magistrale qui me glaça de la tête aux pieds. Je découvris alors la peur et la crainte du prêtre. Le Jésus que j'avais découvert parlait d'amour, il emmenait [?] d'amour. Et cet homme qui parlait de Jésus, comment pouvait-il avoir eu ce geste de violence extrême devant cette assemblée qui restait médusée et silencieuse ? Je fus, à l'âge de sept ans choquée, scandalisée par le geste de cet homme qui parlait au nom de Jésus, Je fus dans "la certitude de l'incertitude" concernant les prêtres en général. Depuis là et au fil des années je préférais me tenir loin de ces hommes qui au nom de Dieu se faisais un pouvoir sur leur assemblées de culte.Je trouvais leur messe ennuyeuse et fausse,.leur discours sonnait creux à mes oreilles. Sous de belles apparences je sentais qu'ils mentaient. Je ne les portaient pas bien au fond de mon cœur. Je me méfiais d'eux, car leur langage sonnait faux à mes oreilles depuis cette gifle que l'un deux avait donnée à ce jeune devant l'assemblée médusée. À partir de neuf ans, j'ai fait ma propre éducation spirituelle grâce à trois bandes dessinées que mes parents m'avaient offertes. Elles racontaient les Évangiles palestiniens, la vie de cet homme Jésus qui me touchait le cœur, qui me fascinait de par son enseignement et qui me réconfortait de cet amour dont il parlait et que nous devions donner aux autres. Ces bandes dessinées, je les ai lues et relues, tant lues que je connaissais les évangiles par cœur. Je n'ai jamais fréquenté les cours de catéchisme, je n'en voyais pas vraiment l'utilité. Je me suis formée seule à la Parole du Prophète Jésus. C'est en découvrant La Révélation d'Arès en 1988, c'est en vous découvrant, Frère Michel, messager de Jésus transfiguré en 1974, de Dieu en 1977 ,que j'ai pu retrouver un réel bonheur d'exister et de m'engager à vos cotés. La certitude qu'un prophète à l'égal de Jésus nous avait été envoyé par le Créateur afin de suivre son enseignement de paix, d'amour, de pénitence comme Jésus l'enseignait voilà 2000 ans. Là je ne suis plus dans l'incertitude, mais dans la certitude que grâce à vous, Frère Michel, nouveau prophète envoyé par Dieu, grâce aux assemblée de Pèlerins d’Arès qui œuvreront à la mission à vos cotés en suivant vos conseils, notre humanité se sauvera du péché des péchés. Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête qui agonisera longtemps derrière l’horizon, mourra (Rév d'Arès 22/14) Patricia C. des Alpes |
Réponse : L'Église s'est engagée sur une mauvaise voie dogmatique dont elle n'arrive plus à sortir par peur de se détruire, de provoquer une panique générale et de plonger plus d'un milliard de croyants dans le désespoir. J'ai notamment été informé récemment qu'à l'automne le pape François ordonnerait prêtres les premiers hommes mariés de l'Église Catholique en Occident depuis la réforme grégorienne (pape Grégoire VII, 11ème siècle) et le fameux canon 277 ; mais cela se fera sans tambours ni trompettes et c'est assez dire les précautions que prend le Vatican pour se sortir lentement de sa situation difficile. Les mesures prises contre les prêtres pédophiles sont aussi la marque d'un profond désir de changement. Mais tous les membres du clergé catholiques ne sont quand même pas des pédophiles ou des petits tyrans gifleurs. J'ai été dans l'église orthodoxe où j'ai connu bon nombre de prêtres dont beaucoup étaient des hommes sages et bons. Je crois qu'il manquait à ce pauvre jeune prêtre gifleur quelque chose de fondamental dans l'exercive du magistère ecclésiastique : l'autorité. Je veux dire qu'à mon avis il gifla parce qu'il pensait qu'en parlant simplement à ce jeune homme qui avait peut-être tout simplement ri pendant la messe, il ne serait pas écouté. Ceci dit, je ne prends pas spécialement la défense de l'Église, mais j'ai noté que le Père a dit d'elle qu'elle était Sa plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3), et je n'oublie pas qu'elle a eu en son sein des hommes d'une valeur spirituelle et d'une pénitence remarquable comme le jars : François d'Assise (xxxvi/3), et d'autres. Merci pour ce commentaire. Il montre combien stupide et négatif est un geste brutal de la part d'un prêtre ou de n'importe qui. La brutalité dans tous les domaines, qu'elle soit celle d'une guerre épouvantable comme le Seconde Guerre Mondiale (50 millions de morts !) ou une simple gifle dans une église d'Alsace est toujours négative, ne résout rien, rien, rien ! |
10avr17 183C75 Dans mes deux derniers envois vous avez oublié de mettre, pour l'un l'image, pour l'autre la vidéo. Ce n'est pas grave. Ci-dessous un poème qui traduit bien ce qui m'habite en ce moment avec l'actualité. Il faudra retirer les mentions de mise en page entre les parenthèses. Il y a une vidéo, j'ai indiqué où la positionner. Il y a un titre général : "La 3ème guerre mondiale n’aura pas lieu !" Et le titre du poème : "Cristaux d’Espoirs". La signature indique l'URL du site de mon éditeur, car de nombreux sœurs et frères font régulièrement la demande pour savoir où se procurer l'ouvrage version papier. Je ne cherche pas à faire de la pub, vous le savez, j'ai écris cet ouvrage dans le cadre de ma foi. J'ai dû être parcimonieux en ne citant qu'une seule fois La Révélation d'Arès en profitant que l'éditeur me dise qu'il n'y aura pas une énième relecture après de nombreux ping pong de corrections avec lui, et j'ai glissé la mention de notre Sainte Parole comme un voleur (en faisant cela, j'ai fais rire aux larme notre frère Arnaud Z. de Marseille). Le texte à publié est dessous à suivre, ce présent préambule explicatif que je termine ne doit pas apparaître. N'oubliez pas de retirer les mentions explicatives de mise en page dans (les parenthèse) en le corps du texte. Je vous embrasse affectueusement, cher aîné. ---------début de l'editing : --------titre gal de la publication : "La 3ème guerre mondiale n’aura pas lieue !" (poème) (espace avant emplacement vidéo) (mettre la vidéo ici, la voici à ce lien Youtube, embed récupérable :) https://www.youtube.com/watch?v=yHPqVpLn5ck : (ici espace entre fin emplacement vidéo et titre du poème) (titre du poème :)
Roger H.-C. d'Île de France |
Réponse : Je ne trouve pas l'image dont vous parlez. Soit je ne l'ai pas reçue, soit j'étais débordé quand je l'ai reçue et elle m'a échappé, car je suis seul et j'ai parfois quelque trois cents eMails un même jour. Mes défaillances sont inévitables. Mais je répare mon manque de temps pour afficher la vidéo que vous aviez jointe à votre message du 3 avril. On m'envoie beaucoup de commentaires et de vidéos ; le temps me manque pour les lire tous ou les visionner toutes et aussi je ne veux pas non plus encombrer ce blog d'images animées. Mais voici celle que vous m'avez envoyée le 3 avril :Ceci dit, mon frère Roger, je vous dis merci pour ce commentaire et pour votre poème. Je regrette de ne pas publier la fin de votre commentaire qui donne l'adresse de votre maison d'édition où ceux qui souhaitent acheter votre livre poétique le trouveront. Ce n'est pas discriminatoire. Remarquez que, sur ce blog, je ne donne pas davantage les adresses des librairies ou de l'éditeur : Adira, chez qui l'on peut trouver La Révélation d'Arès. |
11avr17 183C76 Je suis désolé d'apporter une certaine contradiction à mon frère Claude M. (commentaire 183C72). C'est après tout un exemple de certitude de l'incertitude... où l'incertitude est sans doute à la fois chez moi et chez lui. J'ai regardé les 55 premières minutes du film, puis j'ai fait des sauts vers l'avant en notant que la suite est plutôt une redite. Voici le commentaire très critique que Wikipedia écrit sur ce film "Que sait-on vraiment de la réalité ?" de 2004 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Que_sait-on_vraiment_de_la_r%C3%A9alit%C3%A9_!%3F Bien sûr, ce qu'écrit Wikipedia n'est pas une certitude. Pour ma part, je trouve intéressante la situation du physicien David Albert cité dans cette page de Wikipedia. Il rejette le propos de ce film auquel il a pourtant participé, et il dit (ou Wikipedia lui fait dire... incertitude !) : "la mécanique quantique n'a rien à voir avec la spiritualité et le domaine de la conscience.". C'est un propos d'humain faisant là une déclaration de foi, oubliant peut-être qu'il est un scientifique, tout en étant soucieux peut-être de restaurer sa crédibilité professionnelle de scientifique... Il aurait sans doute été plus inspiré, en vrai scientifique qui cherche les preuves ou reconnaît son ignorance, de dire plutôt : "il y a une profonde incertitude sur les liens entre la mécanique quantique, la spiritualité et la conscience". Incertitude que la Parole nous incite à regarder en face lorsqu'il s'agit de nos connaissances, sans nous refuser l'exercice de l'intelligence. Ce film dit des choses que je pourrais prendre à mon compte, mais il développe une métaphysique disons "scientiste", car l'argumentaire s'appuie sur certaines théories scientifiques. La démarche vise à donner à cette métaphysique une certitude qu'elle n'a pas vraiment. Elle joue du rapport quasi superstitieux que nous avons tous plus ou moins avec le savoir scientifique, sorte de magie opérante sans que nous y comprenions grand chose. Même un prix Nobel actuel ne comprend pas plus d'un centième de l'ensemble du savoir scientifique disponible. Incertitude là encore, mais dans la conscience des lacunes de notre savoir personnel, et qui est très bien exploitée pour présenter ici une métaphysique aussi valable qu'une autre, ni plus ni moins. Les choses ne s'arrangent pas quand on considère que l'évolution ultime de la mécanique quantique — qui est le modèle standard de la physique des particules — est incapable de bien traiter plusieurs phénomènes tels que la gravitation dans ses effets sur l'espace-temps, l'énergie noire, etc. S'appuyer sur la neurologie est hasardeux pour parler de la conscience, car nos connaissances sur le cerveau sont plus qu'incomplètes. Nous ne comprenons pas comment fonctionne le cerveau d'un chat (800 millions de neurones, je crois), alors que le cerveau humain a 170 milliards de cellules dont 90 milliards de neurones. Pour ceux qui souhaiteraient étudier le lien très complexe entre physique quantique et conscience, le physicien Fritjof Capra a écrit en 1970 le livre "Le Tao de la physique", souvent considéré comme le point de départ du mysticisme quantique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mysticisme_quantique Mais pour ceux qui acceptent déjà l'idée de surnaturel, cela me semble une voie plutôt tortueuse pour gravir les Hauteurs Saintes. Quoiqu'il en soit, je garde une part d'incertitude dans mon propos. Si ce film convainc par exemple certains rationalistes et les aide à devenir bons, il aura été utile. C'est ce que je leur souhaite de tout coeur. Patrick Th. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Patrick, pour ce commentaire. Je n'ai pas vraiment vu en quoi vous "apportez une certaine contradiction à frère Claude M. (commentaire 183C72)", car vous abordez, comme il l'aborda voilà quelques jours, un domaine qui n'est fait que d'incertitudes. Comment voulez-vous que des gens conscients de leurs incertitudes s'accordent sur un sens unique à donner aux choses ? N'est-ce pas justement l'incerttiude qui crée le débat, duquel, au reste, ne sort jamais de certitude. Il n'en sort, quand il en sort quelque chose, qu'une décision ; ce qui n'est rien d'autre qu'un pis-aller. La physique quantique est toute récente, disons un siècle : Max Planck et sa théorie des quanta, si mes souvenirs ne m'égarent pas. Ancien ingénieur, mais physicien de formation, je me suis toujours personnellement intéressé à la question, mais... comment dire ? en esthète, pour la beauté de la chose. À présent, je me ressaisis, je me dis Ouais... les quantas... bon ! Mais où me mèneront-ils quand mon cœur s'arrêtera de battre et que s'envolera mon âme (au fait, est-elle quantique ? de quelle matière est-elle formée ?), si j'en ai une, car je suis pécheur ? La physique quantique... Avant, on n'y voyait goutte dans ce domaine. Mais je vous parie que dans un siècle ou deux on aura encore trouvé autre chose qui relativisera, voire dépassera carrément la physique quantique. Après tout, Max Planck était-il réellement le premier à voir l'univers constitué d'infiniment petits composants ? Δημόκριτος, Dêmókritos, francisé en Démocrite, qui vécut entre 450 et 350 avant Jésus Christ, ne fut-il pas considéré comme le philosophe matérialiste en raison de sa conception d'un Univers fait d'atomes et de vide ? Démocrite ne disposait pas des instruments qui permettraient à Max Planck 2.400 ans plus tard (que sont 2.400 années ? Rien !) de présenter sa théorie des quanta avec une certaine vraisemblance, mais vous verrez que dans quelques siècles Max Planck fera figure de primitif barbare, au mieux d'homme du Moyen Âge. Incertiotude, oui, tout n'est qu'incertitude. Et, de toute façon, on se moque complètement de la théorie des quanta qui nous font, comme on dit, une belle jambe, parce que notre pénitence, fondamentale pour aller vers le Bonheur, nous pose des problèmes plus immédiats et les pose à tous : ignorants comme savants. Je ne sais plus où dans ce blog j'ai parlé de physique quantique déjà. Comme quoi, moi aussi je dis des bêtises. Incertitude ?! |
11avr17 183C77 Bien aimé prophète, J’ai été très émue par la petite fille d’Andrée, Laure, qui lui a rendu un hommage vivant et poignant de sincérité, une peinture en mots de ce qu’est Andrée, sa si chère mamie. Par sa façon d’être, je ne peux m’empêcher la comparaison de Laure avec Andrée. Grande, élégante le même naturel, beaucoup de bienveillance. Elle a terminé son témoignage disant qu’elle veut continuer dans cette voie de bonté que lui a montrée sa mamie. Deux chansons accompagnées l’une à la guitare et l’autre au piano (piano léger portable) qu’elle a chanté avec Nina, la petite fille d’Albert [époux d'Andrée] ont soufflé au milieu des pleurs muets une note de quelque chose qui soude les humains les uns aux autres. L’alléluia terminant la cérémonie nous a mis debout chantant tous. Une chanson qu’Andrée souhaitait entendre ce jour là. Oui elle ne pouvait qu’être là vivante au milieu de ses deux familles tout en étant à coté de sa chair évanouie. Alleluia ! Je devais terminer l’intervention des pèlerins d’Arès avec la veillée 12 et le père de l’univers. Françoise [fille d'Andrée] avait trouvé un papier sur lequel Andrée avait écrit : "Demandez à Andréa de lire une veillée de son choix", mais je me suis laissée gagner par l’émotion si mauvaise conseillère. Ce devait être le tour de Didier qui n’arrivait pas, alors j’ai lu le début de mon intervention. J’ai juste dit :
Les cérémonies au crématorium se succèdent au rythme de dix par heure. La veille, la fille d’Andrée me dit que le funérarium l’a appelé pour redire de ne pas dépasser l’heure prévue, sinon ils seront obligés d’interrompre la cérémonie. Cest assez dire si c’est minuté ! Mais nous étions dans le timing. Bref, je vous le dis en confidence, je m’en veux beaucoup. Mon vieux démon m’a sauté dessus. Qu'il est dur d'avoir confiance en soi, quand on vous l'a jamais appris [?]. Bien sûr, je ne me sentais pas à la hauteur de la confiance et de l’amour que me portait Andrée. Mais il y a des choses qui ne s’expliquent pas : J’ai fait sa connaissance à l’espace Moncassin où nous étions venues vous écouter en 1988. La sympathie spontanée de ce jour là a évolué en relations amicales et fraternelles solides. C’est pour moi une "Marie". Mercredi [probablement 5 avril], elle m’a redemandé de garder le contact avec sa petite Laure. C’est grâce à ce contact établi depuis quelques semaines que Laure et sa famille ont pu être à ses cotés le samedi précédent son départ, parce que Laure avait prévu d’aller la voir à Pâques et Michel, son fils devait partir en vacances le week-end. Lorsque j’ai vu Andrée le mercredi [probablement 5 avril], je sentais qu’elle ne pourrait pas tenir plus longtemps. Je lui ai apporté physiquement votre baiser, je lui ai lu la Parole dans les trois livres. Je craignais de la fatiguer mais elle me dit : "Non. Je lis deux pages de chaque livre tous les jours, mais là je ne peux plus. " Elle attendait avec impatience une ponction pour libérer ses poumons remplis d’eau. Je n’ai pas compris comment l’hôpital franco-britannique a pu conseiller à la famille la maison de repos alors qu’Andrée s’affaiblissait chaque jour perdant 600 g par jour. Notre frère Didier m'a rapporté que l'hôpital ne veut pas dépasser un quota de décès, c'est mauvais pour sa réputation... J’ai déposé une demi-couronne de jolies petites fleurs roses sur sa tête demandant à la famille si elle était d’accord, je savais que vous aviez fait cela pour Céline. J’ai senti la présence de ma chère sœur Andrée le dimanche, c’était comme un soleil à l’intérieur de moi, tout devenait large et lumineux. En fait ça me fait penser au sein d’Abraham grand ouvert offert à ceux qui aiment leur Créateur. Je sentais qu’elle allait m’aider à développer ses belles qualités. Mais tout ça c’est du travail. Voilà cher prophète quelques détails de cette belle cérémonie. Avec toute mon affection, je vous embrasse ainsi que sœur Christiane. Andréa J. d'Île de France |
Réponse : Ma bien aimée sœur Andréa, merci pour ce message, qui m'a beaucoup ému. Vous vous êtes "laissée gagner par l’émotion si mauvaise conseillère. Ce devait être le tour de Didier qui n’arrivait pas, alors vous avez lu le début de votre intervention. Vous avez juste dit" seulement une partie de l'oraison funèbre que vous citez. Mais ce n'est pas grave, ma sœur Andréa. Si vous saviez le nombre de choses que je me promets sans cesse de faire et que je ne peux pas faire pour diverses raisons : manque de temps, contretemps, inattendu, fatigue, débordement, etc ! Je suis tout le temps au-dessous de ce que je m'étais promis de faire. Tenez, actuellement, c'est pour une autre raison que j'ai dû annuler tous mes voyages de mission depuis février. Mon calendrier de déplacements est complètement bouleversé : J'ai commandé en octobre 2016 une nouvelle Peugeot pour remplacer l'autre, qui a quelque 100.000 Km. La nouvelle devait être livrée par Peugeot en janvier. Peugeot a reporté la livraison à février... puis à mars... puis à avril... Ce sera pour mai ou peut-être juin. On ne sait plus. Les pneus de l'ancienne sont usés, je ne veux pas les changer, n'étant pas riche, et je ne peux plus faire de longues distances. Vous allez me dire : Vous ne pouvez pas faire ce que vous aviez prévu de faire, mais ce n'est pas de votre faute... Mais, ma sœur Andréa, ce n'est jamais de la faute d'un honnête humain de ne pas tenir ses engagements. Vous c'était l'émotion, le trouble qui peut survenir un jour de deuil, mais c'est pareil. Voilà un bel exemple d'incertitude. Comment pouvons-nous ne pas avoir la certitude de l'incertitude ?! Soyez en paix, ma sœur Andréa ! Une chose demeure : l'amour ! Lui est toujours présent, oui, l'amour est toujours à l'heure. Andrée vous aimait et vous l'aimiez et les quelques mots que vous avez prononcés le disent assez. Quant à la Parole d'Arès, ce n'est pas de la prononcer ou d'oublier de la prononcer devant un cercueil qui change l'amour que vous portez à l'âme qui n'est même pas dans le cercueil, qui est déjà ailleurs, pour laquelle je fais mortification (Rév d'Arès 33/34). La Parole ? Mais Andrée la connaissait et vous ne lui auriez rien appris en la répétant. Là où Andrée va les mots ont perdu toute valeur, car ce qui désormais compte pour elle, c'est la Vie, l'Amour avec un grand A, des valeurs qui ne sont plus dans le langage et le son de la voix mais dans l'intensité. Le grand Basile de Césarée, que je vénérais quand j'étais dans l'Église Orthodoxe disait : "L'Éternité n'est pas temps infini, mais intensité !" Nous qui vivons dans la chair, nous que le Père envoie rappeler aux humains de chair qu'ils ne retrouveront Éden ou le Bonheur que par la pénitence, nous avons besoin d'exemples, donc d'ancêtres et Andrée est une, une remarquable, parmi les ancêtres que nous avons déjà, car l'ère arésienne a déjà quarante-trois ans et certains des nôtres ont quitté ce monde. Qui dit ancêtres dit évidemment souvenir qu'on garde de ces ancêtres, pour en faire des exemples et nous efforcer de les dépasser, et vous Andréa êtes très bien placée, même si vous n'êtes pas la seule, pour perpétuer le souvenir d'Andrée. Les gens de routine et les gens de culture, qui constituent l'immense majorité de ce monde, condamnent durement ma personne prophétique, vue comme folle ou tartuffarde, et tous ceux qui me suivent comme victimes d'une folie ou d'une imposture, mais nous, nous suivons en faisant le dos rond nos sentiers vers les Hauteurs, sentiers que l'indifférence ou la moquerie ou la colère des méchants parsèment de rocailles. Mais nous savons que le Père lave nos pieds écorchés (Rév d'Arès 25/5). Passée la maladie infantile, que nous accuse d'avoir le monde, nos ancêtres, dont Andrée, trouveront non seulement parmi nous mais aussi au milieu de l'humanité la place qu'ils méritent d'avoir, car les gens de bien la mérite, cette place. Je repense à Confucius, dont le patronyme était Kong, le prénom Qiu et le prénom social Zhongni, que non seulement Mao Tsé Toung ou Mao Zédong avait détesté mais aussi fort décrié. Or, à la fin de sa vie Mao Zédong le donna en exemple et écrivit même un poème le célébrant. Voici ce poème, que je viens de retrouver en farfouillant dans ma bibliothèque :
Nous vivons dans un monde de Huns, d'Attilas de la pensée, nous ne sommes pas encore sortis de la barbarie mais nous devons célébrer dans nos mémoire, pas dans un calendrier ni dans des cérémonies, les quelques uns qui, de quelle que religion ou philosophie ou vie spirituelle ils aient été, ont été des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13). Andrée est de ceux-là. Alleluia ! |
11avr17 183C78 Bonjour Frère Michel, Vous l'avez toujours souligné, comme le rappelle sans cesse La Révélation d'Arès : Nous sommes dans un processus, un mouvement de Création continue qui n'a jamais cessé et qui ne cessera jamais. Comme toute Création, elle ne sait où et comment elle aboutira. C'est le propre de l'homme d'être dans le Bien, énergie propre à la Vie où il puise la Force et la Direction de Certitude. Cette Incertitude-là [où et comment la Création aboutira] nous en dit long sur l'Amour et la confiance qu'a Dieu pour nous et les immenses possibilités/libertés que nous pouvons retrouver en nous par la pénitence. L'incertitude est notre enclume, notre établi, notre toile, notre feuille blanche pour tous les artisans de l'âme que nous sommes appelés à devenir dans les siècles que nous préparons chaque instant. Michel M. d'Île de France |
Réponse : Oui, mon frère Michel, l'incertitude est, comme vous dites, "notre enclume," parce que c'est sur elle qu'est forgé en permanence l'avenir. L'avenir est par lui-même toujours incertitude. Il m'arrive de méditer les premières pages de la Bible, celles qui racontent les débuts de la Créations. Avant, la Terre était un chaos (Genèse 1/2, traduction Osty), ensuite le Créateur procède par étapes : Premier jour... Deuxième jour... Troisième jour, etc, mais là je me demande : Pourquoi par étapes ? Pourquoi pas d'un seul coup ? Et je me réponds : Parce qu'il y a travail, ce travail comme activité proprement divine dont nous humains allons hériter. Or, quand il y a travail il y a toujours incertitude, parce qu'il y a un commencement, un déroulement et une fin et qu'en commençant il se peut que le Créateur Lui-même ne sache pas ou plutôt ne veuille pas savoir comment ça finira. C'est, comme vous le rappelez, un "processus de Création continu". Pourquoi ? Parce que c'est comme ça, Dieu est comme ça, Il est en somme l'Artiste au sens maximal, sublime. Alors, nous, créés à son Image et sa Ressemblance (Genèse 1/26-27), nous sommes aussi comme ça. Prenez la Bible ! Elle n'est pas la Parole de Dieu, parce qu'elle raconte une Histoire des hommes de ce qu'on appellera beaucoup plus tard la Terre Sainte : Palestine, Israël, Jordanie. Elle n'est pas totalement la Parole de Dieu ; elle cite seulement par-ci par-là la Parole de Dieu, et encore ! de manière pas toujours exacte, j'imagine — d'où la nature précieuse de La Révélation d'Arès qui elle La donne dans sa pureté, mais elle ne dit pas tout, elle s'en garde, pleine de Sagesse. La Bible elle-même est progression, récit d'étape en étape, cheminement, c.-à-d. que quand on la commence, on ne sait jamais ce qui se passera à la page suivante. Incerttiude de l'avenir, même si passer d'une page à l'autre demande seulement quelques minutes. On ne doit pas confondre, en lisant la Bible, ce qui est littéral de ce qui est littéraliste, c.-à-d. de ce qui est la lecture des intégristes. Les littéralistes figent la Bible ; ils scellent la margelle du puits, empêchent de plonger dans son trou noir, de chercher ; ils veulent une vérité absolue, définitive, serait-elle obscure. Or, nous cherchons la Lumière et cela, c'est l'objet d'une recherche sans fin. Qui dit "je cherche" dit "j'ai de l'incertitude", puisque si on savait, on ne chercherait pas. Être littéral, c'est lire en cherchant. Et quand on cherche on découvre que le puits de la Bible, le b'hêr, peut être très différent selon le lecteur et que trouver ce qu'elle dit est toujours incertain (Rév d'Arès xxvi/7), parce qu'il n'y a pas d'Amour sans incertitude... Comment aimer un frère humain, une femme, Dieu, si l'on ne se pose pas sans cesse la question de leur Être ? La vie sur Terre et la Vie absolue (Rév d'Arès 24/5, 38/5) sont pleines d'incertitude, sinon ce ne serait pas la Vie. Ce qui est stoppé meurt. Ce qui continue par les sentiers vers les Hauteurs est Vie, et je me plais à penser que les Hauteurs Saintes ne sont jamais atteintes, parce qu'elles obligent ainsi à monter, monter, monter sans cesse, donc à découvrir, retrouver dit La Révélation d'Arès, sans cesse ; elles nous obligent à être toujours incertains de ce qu'on trouvera. Comme l'Univers est sans fin, notre ascensions vers les Hauteurs sera sans fin. Qui a des oreilles pour entendre peut entendre ! |
11avr17 183C79 Bonjour frère Michel, prophète du Trés Haut, Je voudrais faire un témoignage qui n'a sans doute rien avoir avec votre entrée, mais vous verrez par vous-même, si cela vaut le coup d'être publié. Il se trouve que la semaine dernière a été une semaine très éprouvante pour moi en émotion. Mardi 4 Avril j'assistait aux aux obsèques et à l'incinération de mon frère de sang plus jeune que moi et le vendredi 7 Avril c'était les cérémonies d'incinération de sœur Andrée. Mon frère qui habitait Cesson la Forêt, près de Melun en région parisienne, est décédé à l'àge de 58 ans après un an de maladie alors que jusqu'à cette maladie il était toujours en bonne santé, très sportif. J'étais assez proche de lui. Il nous arrivait d'échanger sur Dieu sur le Message d'Arès. Il respectait ma foi, mais il se sentait bien dans l'Église Catholique, même si il y allait très rarement. Chose étonnante, le jour de son décès il savait que je rentrait d'Arès de gardiénnage il a demandé par trois fois à son épouse l'heure à laquelle je rentrais, malheureusement lorsque je suis arrivée sur Paris et que j'ai appris qu'il me réclamait, le temps que je me rende chez lui, il etait décédé une demi-heure avant mon arrivée. Lors des cérémonies religieuses, je lui lus un témoignage. Quand j'eus terminé, le diacre m'a demandé de le lui laisser j'étais surpris de sa réaction. Je lui ai passé, il l'a commenté devant le public, il a trouvé que c'est un très beau témoignage d'espérance et il a demandé aux personnes présentes de réfléchir sur ces mots tels que: Amour du prochain, pardon, paix, intelligence du cœur, un monde sans préjugés, etc... Il a même dit, de sa bouche, que Jésus était un grand prophète d'amour. Je voulais vous faire partager cela. Voici le témoignage que j'ai fait :
Célestin R. d'Île de France |
Réponse : Je retrouve bien ici, mon frère Célestin, le grand missionnaire que vous êtes et que vous êtes depuis si longtemps, car vous avez été, sœur Ghislaine, votre épouse que nous aimions tant, et vous-même, Célestin, des missionnaires à Paris et sa banlieue. Ghislaine, partie dans l'au-delà, fait partie de nos ancêtres qui sont des modèles pour ceux qui restent et pour ceux qui vivront après nous. Ce témoignage que vous faites ici est très beau. Le diacre catholique qui célébrait les funérailles de votre frère a bien reconnu dans votre oraison funèbre le Sermon sur la Montagne et il a tenu à en avoir une copie. Il fut un temps où certains de nos frères et sœurs, mal déculturés, considéraient qu'entrer dans une église catholique ou un temple protestant était une faute parce que le Père bannissait les princes du culte (le clergé catholique) et les dos gris (les pasteurs). Quant à moi, je ne cessais de leur dire : "Mais pourquoi ne pas aller au baptême, au mariage ou à l'enterrement auquel vous êtes invités ? Bien sûr, nous ne célébrons pas ces choses chez nous, mais nous n'avons pas peur de prier avec tous les hommes qui sur cette terre prient. Relisez sans cesse La Révélation d'Arès 25/6 ! Il est bon de prier avec tous ceux qui prient. N'accueillons-nous pas au Pèlerinage d'Arès n'importe quel priant, quelle que soit sa religion ? Et c'est aussi l'occasion pour nous de porter témoignage." C'est exactement ce que vous venez de faire. Alleluia ! |
11avr17 183C80 Pour information, et parce que je lis souvent sur votre blog, le nom de "Fillon" suivi d'interrogation ou autres commentaires, je vous envoie le lien d'un article que je viens de découvrir sur le net. Je ne suis pas Française et donc cela ne me préoccupe pas. Article : "Les dessous de l’affaire Fillon : l’auteur du piège identifié" : La Promo de l’ENA [École Nationale d'Administration] de Macron derrière l’affaire Fillon ! Quelques instants de réflexion sur le sujet qui est sous les feux de la rampe et sur lequel je vous fais part de mes réflexions. Pour commencer je ne m’arrête pas sur le bien-fondé des faits qui sont reprochés aux époux Fillon et laisse le soin à la justice de trancher. N’oublions pas que nous sommes dans un pays où la présomption d’innocence prévaut. Ceci ne veut pas dire que je sois d’accord avec les pratiques qui ont été utilisées et le sont toujours par un grand nombre de nos responsables politiques. Il y a là matière à réforme bien évidemment. En revanche, à ce stade, la manœuvre politique qui est à l’origine de l’avalanche de calomnies m’interpelle beaucoup plus. Si l’on veut bien prendre le temps du discernement il convient de se demander à qui profite le plus cette affaire ? A l’évidence Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle qui n’a toujours pas clarifié son projet, m’apparaît en être le principal bénéficiaire ! En effet, la gauche étant hors-jeu, il ne reste que François Fillon comme adversaire pour passer le premier tour. Alors comment faire pour le discréditer : employer les bonnes vieilles méthodes et jeter l’opprobre. En l’occurrence, il faut noter que le "dossier" émane du Ministère des Finances et a été remis au Canard Enchaîné par Gaspard Gantzer, grand ami d’Emmanuel Macron (même Promotion à l’ENA), auquel il doit son poste à l’Élysée. Entre amis, on se doit des services et des renvois d’ascenseur. Voici le circuit du dossier : La suite ici : http://www.wikistrike.com/2017/02/les-dessous-de-l-affaire-fillon-l-auteur-du-piege-identifie.html Avec cela, on est tout de même en plein dans le sujet de la réflexion sur votre entrée 183 : À savoir, notre monde est le terrain parfait de d'incertitude ! Cela, c'est certain. Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire et les informations qu'il nous donne. Je crois que plus personne ne doute que la chausse-trape creusées sous les pas de François Fillon est une méchanceté soigneusement mise au point par ses adversaires électoraux. Qu'importe que cela vienne d'Emmanuel Macron ou d'autres membres du Gouvernement. Comme vous dites, il serait temps que certaines pratiques cessent, parce qu'elles sont légales, mais parfaitement abusives et arbitraires. |
11avr17 183C81 Bien cher prophète, Comme je n’ai pas réussi à dire vendredi devant notre sœur Andrée et ses deux familles [celle de sang et celle spirituelle], ce que j’avais choisi pour elle dans notre livre, La Révélation d’Arès, je me tourne vers votre blog. J'étais dans la certitude de ce que j’avais choisi de dire, mais l’incertitude m’est tombée dessus.
Andréa J. d'Île de France |
Réponse : Je vous avais répondu assez longuement ce matin (183C77), mais vous n'aviez pas dû lire ma réponse quand vous m'avez adressé le présent commentaire, qui m'est arrivé il y a peu de temps. Je vous disais qu'il n'était pas grave que vous ayez manqué une partir de votre oraison funèbre et je rappelais que moi-même il m'arrive bien souvent de manquer à mes propres promesses. Cela n'enlève rien à l'amour que vous aviez pour Andrée et qu'elle avait pour vous. L'amour est essentiel ; les mots sont moins importants. Soyez en paix, ma sœur Andréa. Notre pénitence n'est jamais finie. |
13avr17 183C82 Si vous vous rappelez de moi, je suis un journaliste qui entra en contact avec vous il y a une vingtaine d'années et vous m'aviez envoyé promener en me traitant de "scélérat". Visiblement vous n'aimez pas les journalistes et vous avez, je le reconnais, des raisons pour cela. Mais la France se trouve en ce moment dans une situation pré-électorale qui montre un profond malaise général de la population et il me paraît nécessaire d'aller puiser des idées, du moins des opinions, chez des gens qu'autrefois on n'avait l'idée d'interroger. Votre mouvement, comme tous les grands idéaux, a des difficultés à progresser mais il progresse, c'est indiscutable. Je ne connais pas vos statistiques internes, mais elles ne sont certainement pas défavorables. Vous me semblez donc un homme à interroger. Pouvez-vous me dire ce que vous pensez, en substance, de la situation politique actuelle, de la place de la religion dans les programmes des candidats, de Jean-Luc Mélenchon en particulier, puisque comme ancien communiste vous devez avoir pour lui une sympathie particulière. Robert T. d'Ile de France |
Réponse : Je crois, mon frère Robert, que le problème auquel nous sommes confrontés ne peut plus trouver de solution dans une grande nation de 65 millions d'habitants comme la France. L’idéologie actuelle, qu'elle soit de Mélanchon ou de Marine Le Pen apparemment opposées, a réduit l’idée de citoyenneté à l’économie au lieu de la réduite à l'humain. On ne pourra revenir à l'humain que dans des petites unités humaines, cela me paraît évident et inscrit en filigrane dans La Révélation d'Arès. Sous le bras étendu du prince qu'on va installer à l'Élysée l'impôt pillard va être absous et même augmenté et les "bons" satrapes absous de même pour leur dévouement, pour prêter leur violence au prince, etc. (Rév d'Arès 22/8). Je peux vous assurer que si j'écoutais mes sentiments, je m'abstiendrais de voter le 23 avril. Je ne voterai qu'avec une seule idée en tête : Assurer la liberté de notre mouvement spirituel. Pour le reste, je sais que ceux qui ont fait du marché l’essence de la vie humaine tout entière ne comprennent même pas que l'humanité puisse être réaffirmée dans toute sa beauté et sa noblesse, et que la vie, le travail, la foi, le bonheur, la liberté soient délivrés des lois et à nouveau revendiqués. Depuis la catastrophe financière de 2008, huit ans de stagnation ont généré dans la population une profonde défiance à l’égard du système ; de là notamment un glissement évident vers la droite extrême de l’échiquier politique : Viktor Orban en Hongrie, Recep Erdogan en Turquie, Rodrigo Duterte aux Philippines, Donald Trump aux USA, le Brexit en Grande Bretagne, les ascensions de Geert Wilders ou de Marine Le Pen, etc. Contre ceux qui théorisaient avec arrogance l’arrêt de l’Histoire, l’effondrement du néolibéralisme en a ainsi relancé la marche, mais, à mes yeux, de façon qui n'annonce rien de bon pour l'avenir. Je ne vois personne qui puisse venir à notre rescousse pour lutter contre le fascisme. Pas même Macron, qui est peut-être un ambitieux qui dit n'importe quoi pour arriver au pouvoir et faire plus tard ce qu'il veut intimement, ou Fillon qui une fois à l'Élysée fera autrement qu'il ne dit, etc. Pour construire une alternative politique, il faut proposer un éclatement de la masse, même si ce n'est qu'un éclatement progressif en petites unités d'abord autonomes, puis plus tard indépendantes et souveraines. Qui le propose ? Personne. Non seulement l'éclatement n'empêche pas, mais il permet d'envisager l'Union Européenne sous un jour plus réaliste, car il faut l'Europe. Ceux qui comme moi ont vécu la guerre ne veulent plus revoir ça ! Il faut ancrer la vie dans les petites couches sociales indépendantes, dans des regroupements d'individus libres. Plus de masse soumise à des codes qui se contredisent eux-mêmes. On peut sauver l’Union en rejetant la logique strictement économique ratifiée à Lisbonne et en mettant fin à la politique d’austérité : Seule la réduction à des minorités le permet. Il faut mettre un terme à la grande régression en cours et enclencher un mouvement inverse. Quant à la question religieuse, elle est de retour dans le débat public. J'ai été choqué par la façon dont Mélanchon à jeté à Marine Le Pen (au cours du débat des onze) quelque chose comme : "Plus de religion. Y'en a marre de la religion." Ne nous y trompons pas, cela nous vise aussi, parce que nous sommes croyants. Dans la seconde moitié du XXe siècle la sécularisation semblait inexorablement reléguer les religions dans les marges de la vie sociale, comme un folklore dont on pouvait s’accommoder pour peu qu’il reste discret. Avec le début du XXIe siècle, le paysage change. Le catholicisme a repris la parole sous l’impulsion, notamment, de Jean-Paul II. Et l’islam est devenu visible pour le meilleur ou pour le pire avec le terrorisme. De ce fait, les débats sur les questions de croyance sont souvent marqués par des peurs, des crispations, des attitudes de rejet. Notre mision, très difficile, le sent bien : La vie spirituelle, la foi, l'espérance de la Vie ne sont pas perçues comme des éléments constitutifs du lien social mais comme des facteurs de division, de séparation. D'où certains programmes politiques qui veulent durcir le régime de laïcité propre à notre pays. Je crains que le pouvoir à venir ne veuille pas en rester à la conception actuelle de la loi de 1905, qui garantit à la fois la neutralité de l’État et la liberté de religion. Les croyants seront d'une façon ou d'une autre brimés, obligés à garder une discrétion totale et à se confiner strictement dans la sphère privée. Il faut résister à cette évolution et pour cela je crois que Fillon est le mieux placé pour défendre la liberté d'expression de la foi. Les croyants ont le devoir de lutter contre toute tentation extrémiste en leur sein, mais ils ont aussi le devoir d’apporter leur contribution propre à la vie sociale, en particulier dans le domaine de la solidarité, de la gratuité. Une telle richesse mérite d’être reconnue et non combattue. Mélanchon ? il m'arrive de m'y intéresser. Il y a dans son discours un élan de vivre ensemble, une exaltation des grandes valeurs humaines, d'idées communisantes qui sont, sur le fond, évangélique. Hélas, en y regardant de près, son romantisme politique n’est qu’un dangereux avatar des vieux discours idéologiques que j'ai entendus quand j'étais athée et communistes dans ma jeunesse. Cet homme très intelligent mais dangereusement ambitieux — il a du talent et me fait penser à Lénine — a une manière d’escamoter le réel en lui substituant une grille idéologique préexistante, du déjà-vu rouge de mots et d’idées qui, pour les gens de mon âge, sont franchement du réchauffé et du vaincu. "La France insoumise" de Mélanchon, j'en ai peur, promet une soviétisation dure de la France pour remplacer son actuelle soviétisation molle. Mélanchon a son panthéon révolutionnaire, dont il parle volontiers : Hugo Chavez, Fidel Castro, etc. Il fait oublier que ces gens ont échoué a rendre leurs peuples heureux. Mélanchon, c'est le démarrage de dérives autoritaires, de la limitation des libertés individuelles, de la répression de toute opposition. Je n'oublie pas non plus que Mélenchon se propose une hausse massive de la dépense publique (250 milliards €, je crois) et des impôts très importants (85,5 milliards d’euros). Il reprend le vieux rêve idéologique d’une économie planifiée finançant, par la ponction fiscale, la création monétaire et la dette, des avantages sociaux qui ne résisteront pas à la marche de l’économie réelle. Mélanchon fait rimer idéologie avec irréalisme. Il recrée l'antagonisme de classes et à mes yeux c'est humainement catastrophique. Il veut bien de l’Europe si elle est mélenchonienne, sinon plus d'Europe, le Frexit ! Autrement dit, il sort de l’Euro, il hausse les taux d’intérêts, il relance l’inflation, les mesures protectionnistes de rétorsion. C'est d'ailleurs à peu près le programme de Marine Le Pen qui prône le repli et la fermeture. Jean-Luc Mélenchon effectue une percée impressionnante dans les sondages; son slogan type "La force du peuple" a un certain succès. De là ses coups de gueule quand les classes populaires se dérobent à lui. C'est un homme dangereux selon moi. |
13avr17 183C83 Très cher et bien aimé prophète du Père, Nous sommes, Jeanine et moi, très touchés par le départ de notre sœur Andrée Le S. Elle était une sœur généreuse souriante aimante très active, sans amertume et jamais dans le reproche. Chaque fois que nous l'avons rencontrée, la lumière de son regard nous inondait. Nous lui souhaitons que cette lumière, qu'elle portait en elle, soit celle qu'elle trouvera là où elle est. Dans cette entrée vous abordez la liberté sous l'angle de l'incertitude qui repose sur nos choix. Choix qui ne révéleront leur véritable raison d'être qu'une fois vécus. Même la réflexion, destinée à limiter l'incertitude, ne nous garantit pas du résultat escompté, il y a tellement de paramètres et de variables qui influencent la vie dans ce monde, notamment le hasard. Mais la pénitence nous ouvre de nouvelles fenêtres avec de nouveaux choix dans la direction de certitude, celle qui nous aidera à changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Comprendre l'horizon qu'ouvre la liberté apporte plus de questions que de réponses. C'est l'infini qui s'ouvre à nous. Il n'y a même plus d'horizon mais l'immensité de l'Univers, l'inimaginable espace de liberté que la taupe dans son tunnel, refusera en refusant l'alliance de l'Aigle (Rév d'Arès 23/2) préférant à la lumière son tunnel rassurant...et ses certitudes de taupe aveugle ! Le Père doit être également dans l'incertitude par rapport à nous, ses enfants, puisqu’il nous a donné la liberté par amour. Aimer.... aimer transforme nos rapports à l'autre, à l'humanité, nous aide à atteindre cet idéal : devenir celui qui s'est embrasé de mon Amour pour l'homme son frère (Rév d'Arès 32/3). La pénitence est une clé qui nous donne accès à la vertu. La vertu, état d'être peu abordé par la Parole, même si elle y est par le contexte. Peut être qu'elle ne peut être comprise que vécue ? Nous n'avons pas encore trouvé la force d'aider ce monde à "vibrer" d'amour" ! Aimer, toujours aimer. Nous sommes dans le temps et la progressivité, nous apprenons à aimer avec patience et persévérance. C'est à la lumière de votre enseignement que nous apprenons tout cela. Mikal est leur père (Rév d'Arès xxxiii/14). Quand Mikal parle, la poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle! Ta bouche mâche la poussière pour le frère (Rév d'Arès xii/4-5). Francis M. du Centre |
Réponse : Merci, frère Francis, pour ce juste et beau commentaire. Nous poursuivons une utopie, qu'a instillée en nous La Révélation d'Arès. L'utopie est par essence incertitude. Une utopie, je le rappelle une fois de plus, n'est pas quelque d'irréalisable, mais c'est quelque chose d'irréalisé, en l'occurence l'Évangile que Jésus donna en Palestine il y a deux-mille ans, donc quelque chose d'irréalisé qui attend sa réalisation. En 1949 Martin Buber publia "Paths in Utopia" (Chemins en Utopie) où je retrouve ce passage, que je traduis : "Certains appellent les utopies des images-désirs, ce qui ne nous renseigne pas beaucoup sur l'utopie. Image-désir évoque quelque chose venu des profondeurs de l'inconscient et qui par la force d'un rêve, d'une inspiration, domine l'âme sans défense mais qui peut, à un stade ultérieur, être produit par la conscience, réalisé par l'âme elle-même." Autrement dit, nul homme qui poursuit un idéal n'echappe biologiquement, cérébralement, au couloir d'incertitudes dans lequel il s'engage, mais il peut, dans ce couloir, se faire une âme qui, elle, pourra réaliser l'idéal. Autrement dit encore, l'âme n'est pas que notre véhicule de salut post-mortem, elle est une puissance qui puise sa force dans la Puissance du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Or, à quoi aboutit notre pénitence, entre autres forces importantes, à la formation de l'âme ! Nous pouvons, pour ainsi dire, affirmer que l'âme est un produit de l'incertitude. Voilà de la métaphysique subtile. Vous le savez mieux que personne, vous qui avec vos frères et sœurs de Tours êtes engagés dans la mission : Comment faire de l'homme de la rue un métaphysicien subtil capable d'affronter le terrible problème du Mal ? Il n'est que d'écouter les candidats à la présidentielle pour comprendre que le Mal n'est plus un sujet de programme politique, parce que tout le monde est dépassé par lui. Nous Pèlerins d'Arès sommes dans des incertitudes, mais solubles, tandis que la population, elle, est dans des incertitudes autrement plus larges et profondes et totalement insolubles par les idées auxquelles elle croit. Pourquoi ? Mais parce que l'incertitude à une source unique et radicale : le péché, et ceux qui ont compris qu'il fallait d'abord vaincre le péché sont devenus rares, très rares. L'Éden fut conçu comme... disons, un cercle magique destiné à protéger du Mal ses habitants : l'homme Adame et la Femme Haouah, mais la liberté donnée à l'humain le fit sortir de ce cercle protecteur et entrer dans quoi ? Dans l'incertitude. En somme, on peut dire que l'incertitude est le Mal et c'est pourquoi nous humains y pataugeons tous. Mais nous avons le moyen : la pénitence, de sortir de ce sable mouvant, tandis que les autres... y enfonceront jusqu'à étouffer s'ils ne se décident pas à changer leur vie. Ah, Père ! J'en tremble, rien que d'y penser. Je viens de rédiger un court texte pour l'invitation à nous réunir au local de mission, que nous allons distribuer en septembre au tout-venant à Tours, où je vais contribuer à votre mission. Si cette mission avait lieu maintenant, tandis que nous sommes en campagne électorale, je l'aurais rédigées en des termes fondés sur l'idée que je viens de définir dans les précédents paragraphes, mais comme ce sera en septembre et que les "citoyens" auront oublié les questions qui les préoccupent aujourd'hui, je le rédige autrement. Nous sommes sans cesse confrontés à la fluctuation des idées qui courent, bref, confrontés à des incertitudes, en somme. L'important est de ne pas être confrontés tout le temps à trop d'incertitudes, trop profondes, et cela, c'est très difficile. Il nous faudrait changer nos affiches tous les jours. J'ai déjà songé à faire une vitrine quotidiennement renouvelée en fonction de l'actualité, mais nous n'avons ni le personnel, ni les moyens pour faire cela. Alors, nous poursuivons notre mission comme nous pouvons et c'est déjà très bien. |
13avr17 183C84 Très cher prophète du Très Haut, Vous avez écrit dans la réponse 182C31 : "Le rien est le Tout et c’est si important que cela vaut la peine d’y sacrifier sa vie." Pour moi c’est une certitude. La Lumière divine mise en lumière dans le Verbe (Le Pèlerin d’Arès 1989 introduction). J’ai eu hier un échange avec un missionné du nom de Tenessee durant ma moisson. Je comprend ce que vous voulez dire dans : "Le rien est le Tout," parce que la lumière d’amour est une forte étincelle de la grande Lumière du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4 et blog 138c18). Nous partageons des moments de haut niveau spirituel, des échanges, au cours de la moisson, avec nos frères humains, comme ceux que j’ai abordés : Angèle, Angeline, Hugo, Tenessee, Coralie… pour ne citer que les plus récents, et ces moments deviennent plus nombreux. À ce moment là, nous sommes vraiment reliés au Créateur, les pieds sur terre quand même, mais de cœur au cœur avec notre autre nous même, notre frère ou sœur. Nous voyons le monde comme flou autour de nous, c’est une sensation surréaliste. Alors oui ! je suis une parcelle consciente qui fait partie de ce Tout (blog 182C57 ). Mais le Tout est la plupart du temps certitude de l’incertitude. Nous rejoindront-elles toutes ces belles âmes ? Incertitude ! Mais nous savons qu’elles existent et que le monde peut changer. Voilà ! Je voulais vous faire partager ce moment de Vie spirituelle que j’écris à trois heures ce matin, après quelques heures de sommeil, la réflexion fait place à l’agitation, pour partager avec tous ce moment d’amour. Merci, frère aîné [Rév d'Arès 16/1], de nous transmettre cette belle Parole du Père, ainsi qu’a tous ceux qui avance dans cette Voie sublime. Bonnes fêtes de Pâques à tous et à toutes. Alléluia ! Simone Le S. de Touraine. |
Réponse : Décidément, les atomes s'accrochent les uns aux autres ! Voilà que m'arrivent deux commentaires, l'un de Francis (183C83) l'autre de vous, Simone, tous deux missionnaires de Tours. Merci, ma sœur Simone, pour votre commentaire apprécié. Oui, pour moi aussi "le rien est le Tout et c’est si important que cela vaut la peine d’y sacrifier sa vie" est une absolue certitude. Cette certitude est ancrée dans mon âme, mais il demeure que chaque jour je me dis : Comment faire pour rallier au Père et à sa Révélation d'Arès le plus grand nombre possible de pénitents ?! Ma certitude donne ainsi naissance chaque jour à un grand nombre d'incertitudes. Nous ne pouvons pas "rester identiques à nous-mêmes", qui est une idée d'idéaliste sans réalisme que j'entends souvent mais qui est dénuée de sens, parce que La Révélation d'Arès nous dit qu'étant hommes, c.-à-d. pécheurs, il nous faut changer sans cesse, faire pénitence sans cesse, et nous sommes en mouvement continuel et qui ne sait que le mouvement est toujours incertitude, car de quoi sera fait demain ? Dès que nous nous arrêtons dans notre mouvement un mythe se dresse et nous nous asseyons et vivons à son ombre au lieu de poursuivre. Vous, vous poursuivez, ma sœur Simone, et c'est pourquoi vous "écrivez à trois heures ce matin, après quelques heures de sommeil (seulement)," c'est pourquoi votre "réflexion fait place" non "à l’agitation", mais au mouvement en avant, vous suivez votre sentier vers les Hauteurs. Ah ! que je suis heureux de ne pas voir en vous une personne pépère... je veux dire mémère ! |
13avr17 183C85 Concernant votre réponse 183C79, j’ai connu en effet ce refus d’assister à des funérailles ou à des baptêmes catholiques. Nous lisions cela également régulièrement ici ou là, sur le ton de : "Je n’y suis pas allé, vous pensez bien !" Or, je me souviens que vous-même avez assisté aux funérailles à l’église [mieux que ça : à la cathédrale de Bourges] de votre beau-père [et aussi de ma belle-mère au même endroit]. Nos frères et sœurs qui avaient cette attitude (mon Dieu que j’étonnais des membres de l’Assemblée lorsque je disais que j’accompagnais encore à la messe mes parents !), oublient que nous devons aimer tous les hommes, qu’il y a des personnes admirables partout, et que nous n’avons pas l’exclusivité de la foi créatrice. Et puis, comment reprocher à un frère ou une sœur d’une autre religion, tout au moins, de ne pas connaître La Révélation d’Arès ? Car beaucoup ne la connaissent pas encore. Alors, ils tiennent à leur religion, et c’est normal. Cette attitude du refus de prier avec d’autres qui ne prient pas comme nous m’a toujours peiné par son côté "sectaire", oubliant en effet l’extraordinaire veillée de l’Amour universel qu’est la veillée 25. Cette attitude [sectaire] est souvent basée sur le verset : Quand sera mort le pécheur public, ou celui dont tu connais le secret impie, et qu’on vienne te chercher pour sa sépulture, ne t’occupe pas de cela ! (Rév d’Arès 33/26). Mais on voit bien qu’il s’agit là d’un cas particulier, que vous précisez dans vos annotations ("notoire contre-exemple du bien", édition 2009). C’est une telle joie de prier ensemble, chacun dans l’espérance ! Nous sommes de toute façon tous pécheurs ; nous avons certes la chance d’avoir La Révélation d’Arès, mais qu’en faisons-nous chaque jour, sommes-nous si exemplaires ? Je ne cesse pour ma part de me reprocher de ne pas faire ci, de ne pas faire ça. Alors, le pauvre chrétien qui récite un Notre Père au lieu du Père de l’Univers, il aura peut-être un peu moins de force d’action (parce que je suis certain que les mots précis du Père de l’univers nous poussent beaucoup plus à l’action que le Notre Père ou autre), mais il n’est pas condamné ou "souillé" pour autant. Il y a aussi, dans cette attitude de non-mélange (et alors que La Révélation d'Arès dit bien : Romps avec tous le Corps de Mon Sacrifice ; dans leurs rangs fais circuler le calice, joins tes prières à leurs prières, apporte ton offrande à leurs temples, donne tes filles à leurs fils ! Rév d’Arès 25/8), une once de superstition, je trouve. Nous avons une direction de certitude, c’est celle d’agir avec les autres, pas à côté d’eux ou en les évitant. Le Pèlerin d’Arès est un être humain dans le monde. Denis H. d'Angers en Maine et Loire |
Réponse : C'est avec grande joie et grand intérêt spirituels que j'affiche votre commentaire qui, je l'espère, sera soigneusement lu par tout le monde, montrant que nous sommes tout le contraire de sectaires. Merci, mon frère Denis, pour ces belles lignes, très bien argumentées, qui font bien ressortir la quintessence, c'est-à-dire la qualité pure, le principe essentiel de la substance spirituelle de La Révélation d'Arès, qui est d'être un Appel Universel lancé par le Père de l'Univers qui survole haut les petites manies humaines, particulièrement aiguës et stagnantes dans les religions. Aristote voyait l'Histoire humaine comme prise dans le cours du temps, comme un perpétuel recommencement ponctué de désastres, autrement dit, comme immobilisation ou cercle fermé. Et les philosophes religieux ont été trop souvent marqués par cette pensée immobile. Nous, nous sommes propulsés par le Force de La Révélation d'Arès sur des sentiers qui nous mènent vers les Hauteurs. La religion ne mène pas vers les Hauteurs, elle se contente de les contempler de loin. Elle espère, elle n'atteint pas, mais rien ne nous empêche de prier avec nos frères et sœurs des religions. Nous arriverons bien à les remettre en marche. |
15avr17 183C86> Au mois d'Avril, ne te découvre pas d'un fil ! Mais... je viens, frileux, sur cette nouvelle entrée, car je n'ai pas tout compris de votre "métaphysique subtile". Dans votre réponse 183C83, vous affirmez que "l'âme est un produit de l'incertitude". Et, dans cette même réponse vous dîtes que, "en somme, on peut dire que l'incertitude est le Mal". Je m'étais toujours dit, pourtant, que l'âme était le produit du Bien. Si l'âme est un produit du Mal, alors, en d'autres termes, cela voudrait spécifier que l'âme n'aura plus lieu d'être, lorsque le Mal aura disparu après avoir agonisé. Bref ! Qu'aurais-je à partager avec tous à propos de ce sujet subtile qu'est l'incertitude ? Eh bien, ce qui me vient à l'esprit, c'est un grand tableau. La certitude est la plus grande partie de la toile sur laquelle, par exemple, la peinture qui la représente serait la Parole et l'enseignement du prophète qui l'accompagne. C'est une Œuvre d'une grande beauté ; Elle laisse transparaître la bonté comme la sévérité et représente, dans toute Sa splendeur créative, un Appel à l'effort qui rend fort, la Force. Mais surtout, cette Création magnétique est d'une irrésistible attraction qui nous tend toutes voiles dehors vers le Souffle de la Liberté. Par malheur, le trouble de l'incertitude vient mettre le doute sur la véritable profondeur de cette Œuvre. Alors on s'éloigne ou on prend du recul pour mieux saisir le tableau dans son ensemble et être certain qu'il ne s'agit pas d'un mirage ou même d'un faux. Se coller de trop près à une peinture peut vous en laisser au bout du nez ou s'en éloigner de trop loin à cause d'incertitude peut faire disparaître toute certitude. Les faiblesses du manque de perception sont innombrables. Mais la plus répandue semble bien être le mensonge à soi-même qui est à la source de maintes incertitudes. J'ai souvent remarqué qu'une majorité d'individus jetait souvent le bébé avec l'eau du bain. C'est-à-dire que, au nom du trouble d'une incertitude qui devient leur certitude, les gens vont se diviser et oublier toute la Beauté de l'Œuvre intégrale, ne finir que par avoir le nez collé dans des certitudes incertaines. Quel gâchis ! Mais... Au mois de mai... garde bien ton gilet ! Non ? Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Si vous aviez bien suivi cette page d'entrée 183 + commentaires + réponses, vous auriez compris que l'âme, qui est en effet crée par le Bien, comme vous le faites remarquer, suit donc les difficultés du Bien. Mais peut-être savez-vous toujours avec certitude où se trouve le Bien, mais ce n'est pas mon cas, ce n'est pas davantage le cas d'un pénitent qui s'occupe bien de sa pénitence, c'est-à-dire qui n'est plus comme vous dans la théorie, mais dans la pratique. Ex emple : Quelqu'un me menace. La question qui se pose alors à moi (j'en parle, parce que ça m'est déjà arrivé depuis quarante-trois ans) est : L'amour et le pardon que je dois à cet agresseur sont des certitudes que je ne manquerai pas d'accomplir, nul doute, mais une question pratique de première importance demeure, parce qu'ayant une mission à achever je ne dois pas me laisse tuer — tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice... car tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (Rév d'Arès 29/5)0 —. Cette question est : Suis-je dans un cas de légitime défense ou puis-je rester silencieux et en paix, attendre que la menace passe ? Incertitude ! Je pourrais vous citer un nombre considérable d'incertitudes face auxquelles vous vous trouvez inévitablement dans l'exercice de votre pénitence, c.-à-d. de l'exercice du Bien. J'affirme que la direction générale théorique du Bien est certitude : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous préjugés, mais sa direction pratique nous pose sans arrêt des questions pour lesquelles nous n'avons pas de réponse, pas de réponse immédiate en tout cas, et donc l'exercice du Bien est parsemé, inévitablement, d'incertitudes : Si je fais comme ceci est-ce bien ? Si je fais comme cela est-ce mal ? C'est très loin d'être toujours clair. Si vous étiez un permanent pénitent, vous connaîtriez cela et vous sauriez que le Mal est dans le Bien sous forme d'incertitudes. Nul doute. Oui, c'est "de la métaphysique subtile." Je me conforme à La Révélation d'Arès, mais non aux philosophes. Toutefois, parmi ceux-ci, il en est que j'ai plaisir à voir comme des gens de juste intuition, voire même très inspirés parfois et cela me réjouis, parce que je me dis que la Sagesse s'est parfois exprimée par eux, mais je suis triste, parce qu'ils n'ont pas plus été écoutés que ne l'est La Révélation d'Arès, sauf par un petit reste. Prenons Baruch Spinoza. Dans la quatrième partie de son "Éthique" intitulée "De la servitude humaine" Spinoza dit : "La puissance de l'homme à contrôler et contenir ses sentiments, je l'appelle servitude. L'homme est soumis à des sentiments qui ne dépendent pas de lui-même. mais d'un pile ou face, qui agit sur lui de telle sorte qu'il est souvent obligé de faire le pire même s'il voit le mailleur." Ce que Spinoza appelle servitude, c'est évidemment l'incertitude, servitude de l'incertitude, autrement dit, pour en revenir à mon titre : Certitude de l'incertitude. Le Voie que montre La Révélation d'Arès est très simple, mais cette simplicité même nous oblige, pour être honnêtes et ne pas nous perdre dans des idéaux irréalistes, à passer par les difficultés de la vie et notamment à passer par cette question permanente : Dois-je faire comme ceci ou dois-je faire comme cela ? Cette seule question pose par elle-même une incertitude. |
15avr17 183C87> Enfant, comme beaucoup de petits garçons de mon âge je rêvais d’être Zorro pour sauver le monde. Première certitude. Adolescent, j’avais cette rage de vaincre, me croyant invincible avec cette sublime insolence à la Rimbaud. Deuxième certitude. Et puis l’âge adulte arrive vite avec son lot d’incertitudes de tous ordres: professionnels, sentimentaux, existentiels Alors, bien sûr, çà et là j’ai bu la fange dans le creux des mares qui a apaisé ma soif un instant (Rév. d’Arès 30/2) sans trouver à donner un sens à ma vie. Terrible certitude que de se résoudre à penser comme tout le monde, d’oublier son plus éternel combat : changer le monde (Rév. d’Arès 28/7). Et puis, une grande Lumière au pays de l’obscurité a brillé (Isaïe 9/1) : la Révélation d’Arès. Certitude que oui, le monde peut changer. Ma lutte je l’ai enfin trouvé ! (Matthieu 10/34) Certitude de la simplicité : la pénitence c’est aimer, pardonner, être libre de ses peurs et de ses préjugés, être un agent de paix et retrouver l’intelligence spirituelle. [Aller à] la moisson (Rév d'Arès 4/12, 6/2, 13/9, 15/7, 38/2), c’est retrouver les épis mûrs (13/7, 14/1-3, 31/6, 35/1) prêts à nous suivre L’Assemblée (Rév. d’Arès 33/10-27, 36/6-20), c’est le laboratoire du monde changé. Faciles sont les premiers repentirs, exaltants les préparatifs du long voyage (Rév. d’Arès 26/1): Au début les croyants ont la certitude que le changement sera rapide, mais ils se trompent : Le réalisme fait place au rêve (Rév. d’Arès ii/1 4) et la certitude se change en incertitude d’être un vrai apôtre. Incertitude dans la réalisation, dans le travail. Qu’il est long d’apprendre à se connaître, de désapprendre tout ce que l’on a appris, de voir la richesse dans la diversité, de ne plus être rien pour soi-même (Rév. d’Arès 40/6), de ne pas se décourager (Rév. d’Arès 13/8), de se récréer Image et Ressemblance [Genèse 1/26]. Certitude : il faut apprendre à devenir patient avec soi, avec les autres. Alors se mêlent certitude et incertitude. Certitude : la Parole du Père est la grande Boussole qui guide, mais incertitude : Ne parlé-je pas encore trop de dessus l’œil (Rév. d’Arès xix/7) ? Ne suis-je pas encore trop dans l’intellect et pas assez dans la Vie ? Est-ce que je comprends bien cette Parole ? Suis-je assez aimant ? Est-ce que je me crée mon âme ? Heureusement, il y a les enseignements (Rév d’Arès 32/2) du juste prophète (xxxvii/2) qui mâche la poussière pour le frère (xxi/5). Grâce à tout ce que vous avez dit, tout ce que vous avez écrit (Rév. d’Arès 33/10), avec ce blog en particulier, un enseignement pratiquement quotidien, tout cela nous aide à ne pas nous égarer sur les friches (5/5), à mieux nous connaître, à nous faire grandir et à gravir les Hauteurs (25/4). Merci d’avoir accepté de monter sur le parvis (Rév d’Arès 2/6), de vous soumettre à vos préceptes (16/9), d’être si patient (35/7) et aimant avec tous vos frères de foi et frères humains. Et ça c’est une grande certitude. Alain Le B. d'Île de France |
Réponse : Voilà le très frappant témoignage de quelqu'un qui a survolé sa propre existence et vu comment on passe des rêves pleins de certitudes de la jeunesse aux réalités pleines d'incertitudes de l'âge mûr. Merci, frère Alain, pour ce commentaire. L'Histoire, ce n'est un secret pour personne, c'est juste une illusion pour les rêveurs comme Nathalie Arthaud, candidate à la présidence de la République qui fixe un salaire fixe pour chaque Français, quel que soit son poste: 1.800 Euros par mois. Je ne sais pas si c'est le salaire qu'elle prévoit pour lePréisent de la République. Jamais je n'ai rencontré de rêve aussi schématique et irréel que celui-là. Or, la vie, même la meilleure, la plus évangélique qui soit, ne sera jamais un étroit couloir linéaire indéfini. C'est impossible, ne serait-ce que parce que les hommes, aussi longtemps qu'ils ne seront pas retournés en Éden, ne naissent pas égaux. La vie est un devenir inévitablement dialectique qui, à travers souffrances, maux divers, incertitudes continuelles, ne peut dans ce que l'humain peut espérer de mieux avant le Jour que conduire, au mieux, à un bonheur relatif. Si déjà la sagesse et la liberté prévalent, le bonheur relatif résultant me semblera une sorte de merveille. |
15avr17 183C88> Suite à votre réponse au journaliste Robert T. d'Ile de France (183C82) à propos des élections présidentielles, j’espère qu’il transmettra vos précieuses réponses. C’est clair, les candidats veulent tous la magistrature suprême. Dans votre article du 19 avril 2012 (0128) "Mouvement et logos", vous nous disiez que vous alliez voter Sarkozy plus compétent et "moins pire" que Hollande, etc. J’écoutais la voix de fer (Rév d'Arès iii/3), je votais alors pour la première fois de ma vie en écoutant les conseils de Mikal : Sarkozy. Vous aviez mis en garde pour la présidentielle : Si Hollande passait, ce serait une catastrophe, on voit le résultat. No comment ! La situation actuelle est d’une médiocrité incroyable, je ne vois aucune noblesse, de défense des valeurs humaine : amour, pardon, non jugement, respect de la vie et de la personnalité des êtres. Je vois des orgueilleux, des égos, des carriéristes, des requins, l’un d’eux est blessé, une goutte de sang dans la mer et ils se bouffent entre eux. Pas de pitié, c’est à qui mieux mieux. Vous nous avez confié que vous voterez Fillon, car, c’est un Chrétien et qu’il ne nuira pas aux Pèlerins d’Arès et je pense aussi que cet homme, bien que politique, a des valeurs évangéliques qui ne demandent qu’à être développées par l’action de sa pénitence. Vous écrivez ceci :
Dimanche 23 avril jour de mon anniversaire et celui de ma mère, je voterai Fillon. Je conseille à mon entourage d’en faire de même. Certitudes, incertitudes que Fillon soit élu Président de la République, je crois aux miracles que tout homme peut faire, je crois à la juste raison, la réflexion, l’humilité, la confiance en vous, Frère Michel, je sais que rien n'est acquis et que tout reste à acquérir, j’espère de tout mon cœur, de toute ma force, de toute mon âme, que toutes les obédiences religieuses qui vous connaissent, qui vous lisent ici écouteront la voix de votre sagesse et voteront Fillon afin d’éviter à tous les croyants de France le pire. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire. |
15avr17 183C89 Certitude : notre école en France a aujourd’hui des programmes officiels, fixés pour les lycées, dans chaque niveau de classe, pour plusieurs années. Mais où se développe pour les jeunes leur créativité, la possession et la connaissance d’eux-mêmes ? L’école doit changer, c’est certain, en laissant place à l’incertitude du développement de chacun, à l’épanouissement des libertés . Voici un exemple : C’est un film documentaire qu’a réalisé Michael Moore en 2013 en Finlande, sur l’école, sur la manière d’enseigner. https://www.youtube.com/watch?v=sa2CSSnynqg Il n’y a d’enseignement que libre (Rév. d’Arès 10/10), pour que le jeune qui le désire puisse rechercher puis choisir un (ou des) thème(s), un (ou des) sujets qu’il pourra travailler approfondir librement. Des possibilités infinies sont alors ouvertes à l’humanité. Nécessité de prendre cette direction d’enseignement qu’ont pris les Finlandais pour que nous puissions "être capables d'acquérir Ta Sainteté sans laquelle nous n'aurons jamais la force et le courage de faire Ta Volonté" (Votre réponse 183c28). Volonté de changement, matérialisée dans La Révélation d’Arès par ces mots : Car la Vérité c’est que le monde doit changer (28/7) Louis F. du Limousin |
Réponse : Vous êtes professeur, mon frère Louis, vous savez de quoi vous parlez. Je vous remercie infiniment pour ce commentaire. Vos commentaires sont très rares, mais percutants. Rien mieux que la liberté d'apprendre donnera à un enfant ou à un adolescent la certitude qu'il se trouvera toute sa vie face à des incertitudes. Si l'on ne donne que des certitudes à des jeunes sans leur montrer qu'il existe aussi un champ d'incertitudes, on en fait des dogmatistes, mais non des humains intelligents et réactifs. J'aurai jusqu'à mon dernier souffle le souvenir du nazisme, dont les agents occupèrent la France de 1940 à 1944, ces gens aveuglément convaincus qu'ils étaient d'une race supérieure à toute autre race, que les Juifs étaient des rats à détruire, qu'ils allaient établir un millénaire de bonheur, etc., et qui ont fini dans une défaite catastrophique. Ils furent un exemple aussi caricatural que tragiquement réel de ce que vous dénoncez comme fatale erreur d'éducation. |
18avr17 183C90 Oups, frère Michel, j'ai bien l'impression que vous ayez lu mon commentaire [183C86] sur le mauvais ton et, une fois de plus, vous avez pris la mouche. Je n'y ai pourtant rien dit qui puisse paraître offensant. Bref (et des brefs encore et toujours des brefs)... Je vous remercie pour votre réponse et, effectivement, peut-être ai-je mal suivi cette entrée dans son ensemble ou peut-être pas (certitude ou incertitude). En tous cas, dans la réponse que vous nous faîtes, rien ne justifie votre remarque. Vous me rétorquez (car c'est bien le verbe qui convient à votre ton) : "vous auriez compris que l'âme, qui est en effet créée par le Bien, suit donc les difficultés du Bien." Suis-je contraint, dans ma lecture et compréhension, de percevoir les mêmes sens que vous ? Mais vous me rassurez puisque vous affirmez que la direction générale théorique du Bien est certitude. C'est donc seulement la pratique qui force à l'incertitude. Alors, comme "l'incertitude est le Mal" je vais me tâter pour savoir si je ne vais pas me cantonner à la théorie, comme vous dites. Donc j'aurais mal suivi parce que je n'aurais pas compris que l'âme produit du Bien, suit aussi les difficultés du Bien. Aïe ! Pardonnez-moi, frère Michel, mais j'ai conscience depuis bien longtemps que la pratique du Bien n'est pas chose facile. Et surtout de moins en moins évidente dans un monde où d'autres forces sont légions. Sans vouloir blesser vos certitudes, vous vous trompez sur mon compte comme d'habitude (c'est loin d'être la première fois que vous exprimez des certitudes à mon égard). Parmi celles-ci donc, parce ce que vous avez cru lire dans mon propos que peut-être je savais toujours avec certitude où se trouve le Bien, alors je deviens, à vos yeux, un pénitent qui est dans la théorie, mais non dans la pratique. Aïe ! Pardonnez-moi encore, frère Michel, mais là vous frôlez le préjugé. Bref... Dans quel endroit de mon commentaire avez-vous pu comprendre ce que vous projetez sur moi ? Je ne vous cacherai pas que je trouve votre réponse tirée par les cheveux et je ne suis qu'un peu plus éclairé quant à ce que vous appelez une "métaphysique subtile". Mais même cet éclairage me fait sursauter puisqu'il aborde le sujet du manichéisme, auquel vous m'aviez, mal à propos, déjà renvoyé dans une autre entrée en vous déclarant froidement manichéiste en réponse à l'un de mes commentaires. Mais vous dîtes : Si vous étiez un permanent pénitent, vous connaîtriez cela et vous sauriez que le Mal est dans le Bien sous forme d'incertitudes. Nul doute. Oui, c'est "de la métaphysique subtile." Bon alors, si cette "métaphysique subtile" se cantonne à vouloir essayer de nous faire comprendre que le Bien et le Mal s'imbriquent, cela me convient très bien puisque cela va exactement dans le sens que j'avais cherché à défendre comme quoi le manichéisme primaire était une position simpliste. Le Bien et le Mal, en s'imbriquant, deviennent donc subtils. Alléluia ! Par contre, je ne vois aucune subtilité dans le fait de comprendre que nous sommes confrontés à l'incertitude face aux choix que nous nous devons de faire constamment. De votre côté, vous entendez par "les difficultés du Bien" toutes les incertitudes dans lesquelles nous sommes inexorablement entraînés. Du mien, j'entends l'obligation de faire des choix. C'est tout. On peut appeler cette obligation une servitude, comme Spinoza le laissait entendre selon vos propos ou certitude de l'incertitude comme vous l'entendez. Ce n'est, pour moi, qu'une question de sensibilité sans la nécessité d'en faire un fromage. Oui, nous sommes contraints à des incertitudes comme nous sommes soumis à des obligations. La belle affaire ! (pour reprendre une expression qui plaît à votre famille) L'image du tableau [?] dans mon commentaire était d'une inspiration positive, je suis désolé que vous y ayez vu du négatif. Pour ma part, je reste persuadé que la vitesse de croisière du Bien est à la traîne sur le Mal, car justement le Bien s'encombre de trop d'incertitudes. Peut-être est-ce cela que vous aviez perçu en pensant que je savais toujours avec certitude où se trouve le Bien ?! En tous cas, en différentes circonstances et en ce qui vous concerne, vous avez prouvé que vous ne vous embarrassiez pas trop de vos incertitudes. J'en suis d'ailleurs une preuve vivante parmi les pèlerins d'Arès. Mais ceux qui me connaissent et me fréquentent savent bien que l'existence que j'ai choisi concorde avec mon leitmotiv qui est que le Mal n'a besoin que de l'absence du Bien pour exister. Et que c'est, pour moi, une certitude. En fait, c'est peut-être un peu trop d'incertitude qui empêche de faire réellement le Bien au-delà d'aller le prêcher dans la rue car, pardonnez-moi encore une fois, mais du Bien "pratique" j'en ai vu rarement dans les rangs de votre petit reste. Pour l'instant, j'y vois beaucoup de grises-mines qui ont plutôt besoin d'être requinquées. Voilà, pour moi, aujourd'hui, une certitude : Je ne crois plus que vous êtes de ceux qui lisent entre les lignes et qui dépassent le sens des mots. Je pense que vous devriez sortir de derrière votre écran et venir dans nos campagnes afin de vous rapprochez du peuple qui travaille la terre pour mettre du pain dans l'assiette des mutants citadins qui osent prêcher tout et n'importe quoi, dont le Bien, sans en faire la preuve pragmatique. Je suis sûr que notre frère Rémy G. se réjouira de vous donner un stage champêtre et authentique. Théodore Monod, dont vous citez le sens de l'utopie (183C83), n'a-t-il pas fait une traversée du désert à l'âge de 80 ans ? Il est temps, je crois, de faire la vôtre car vos pantoufles semblent s'enfoncer dans la moquette. Si c'est de cette manière que vous préparez votre départ, alors nous sommes mal barrés. J'ai toujours parlé avec mon cœur, contrairement à une liste non exhaustive de vos pseudo fidèles qui sont bien installés sur le trône de leur certitude, malgré le fait que vous tentiez de leur insuffler la priorité de l'incertitude. Incertitude qui, en fait, est au service de l'humilité. La majorité de votre petit reste est soit d'une moutonnerie débilitante ou soit d'une arrogance à vomir qui se cache derrière le concept de la pénitence. Vous en faites des faux élus qui se prennent pour ceux qui vont changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Ils ne changeront rien à rien qu'à empirer la situation humaine en oeuvrant pour les prémisses d'une autre religion. Je vais vous dire comment je vis la Parole; c'est comme lorsqu'on apprend la musique. Il y a les génies qui n'ont besoin d'aucune leçon ni de partition. Mais un petit enfant pourrait les compter sur ses doigts, n'est-ce pas ? Puis, il y a nous, le commun des mortels qui a besoin d'apprendre les gammes et la technique. Très bien, cela dure un temps. Puis, pour devenir un musicien de talent, il est indispensable de se détacher des gammes et faire abstraction de la technique. Votre petit reste, suivant vos instructions, ne sont pas des artistes de la Vie, vous en faîtes des techniciens. J'ai toujours communiqué avec vous comme je m'adresse à tous et en faisant abstraction de votre âge (= anomalie). Même si jamais je ne serais pas un pénitent, je peux me targuer de ne pas être un hypocrite. Mais, désormais, si je dois persévérer dans mon rapport avec vous (rapport n'est pas échange car il n'y a, en fait, pas d'échanges avec vous) je pense que je devrais utiliser les codes du langage culturel ou bien je vous ferai de la poésie. Tenez : "Le Mal, sans scrupule, pullule. Partout il s'insinue. Le Bien, envahi d'incertitude, est en étude de la bonne attitude quand ce n'est pas de la béatitude ." Hein ! C'est pas beau ça ? En rejoignant le mouvement des pèlerins d'Arès dès 1999, j'ai cru rejoindre des fous créatifs et responsables (car on ne peut être que "fou" pour admettre la véracité de la Révélation d'Arès), mais je m'en mords les doigts car, au bout du compte et malgré tous vos discours et enseignements, votre mouvement n'est pas à la hauteur de ce que vous promulguez. Exemple : Vous dîtes: "Le sérieux n'est pas de mode chez les Pèlerins d'Arès". Et, dès qu'on fait la moindre approche, la moindre petite expérimentation, ça pue le sérieux, l'odeur remonte comme d'un cadavre dans la cave . C'est le sérieux, fruit de l'incertitude. Et tout est comme ça dans vos rangs. Oui, tandis que le Mal avance dans la certitude, le Bien traîne de la savate à cause de ses incertitudes. Et, pardonnez-moi, cela ne veut pas dire que je sais avec certitude où se trouve le Bien. Mais j'ai arrêté de me toucher le kiki, le nain porte ki, et de me triturer l'esprit pendant que le Mal marche à pas de géants. "Le Mal se cache dans vos incertitudes, il est au aguet du choix que vous ferez", n'est-ce pas plus constructif que : "L'incertitude est le Mal" ? Et,, au lieu de .: "L'âme est le produit de l'incertitude" dire : "L'âme est aussi le produit de la difficulté du Bien qu'est l'incertitude", n'est-ce pas plus explicatif ? Ce que vous venez de faire dans la réponse 183C86 cela s'appelle classer et avoir des préjugés (sans aucun argument appuyant vos propos) et pourtant vous vous défendez bien de le faire. Depuis 2008 vous êtes, pour moi, plus une source de désespoir que le promoteur de l'espérance (sauf le miracle de proposition concrète). Mon dépassement et la miséricorde du Père qui m'a permis d'accepter l'inacceptable attitude des Pèlerins d'Arès à mon égard sont justement à eux-seuls la preuve d'une pénitence. Qu'avez-vous dit ? "Pénitent permanent" ! Vous rigolez ou quoi ? Citez-moi, à part vous (et encore), un seul pénitent permanent parmi votre foutu petit reste. Et puis, franchement, un pénitent de théorie ça n'existe pas. Si vous avez quelque chose à me balancer, dîtes-moi que je suis un impénitent au lieu de votre tournure de théorique/pratique. Aujourd'hui, je ne vous cacherai pas que s'il n'en tenait pas au Père/Mère, Noyau de la Vie et de la Vérité incontournable, mais à Michel Potay de Suresnes j'abandonnerais la partie d'essayer de changer quoi que ce soit. Comme à l'image de la misère humaine, vous vous contentez du son de cloche de votre pseudo petit-reste et des bruits qui courent sans vous donnez la peine d'aller à la source sous prétexte de ne pas faire de casuistique. Dans mon vocabulaire, je n'ai pas de mots pour ce genre de truc. Peut-être en avez-vous un dans vos raminagrobis ? Excusez-moi mais c'est pitoyable car lorsqu'on se contente d'écouter une seule version c'est qu'elle doit, je ne sais pourquoi, satisfaire un mensonge quelque part. Je veux bien être anéanti si le Créateur de l'univers dont je dépends prône ce genre de comportement. Alors, qu'avez-vous entendu sur mon compte ces derniers temps ? Rien ? Tant mieux. Mais vous voyez : "Le mensonge à soi-même est souvent à la source de nos incertitudes" (183C86). Je suis heureux pour vous, même si vous ne tendez pas votre main pour cela, que vous appréciez fortement la bande de groupies et d'idolâtres qui s'enferment avec vous et j'espère fortement que leur prosélytisme pourra porter des fruits positifs. Je ne serai jamais de ceux-là et je tire mon chapeau au petit reste qui n'en est pas. En ce qui me concerne, comme je l'exprime à d'autres prosélyte de la famille arésienne, n'ayant pas l'indécence de parler au Nom de Dieu et ne cherchant pas à faire parti de ce que vous appelez votre petit reste, je vous dis, humblement et en toute logique, que je n'ai pas de compte à rendre à qui que ce soit en ce qui concerne ma pénitence. D'ailleurs, est-ce un pénitent celui qui ne reconnaît pas ses erreurs ? Tiens, curieusement, personne n'a jamais répondu à cette question. Par contre, celui qui a l'audace ou le toupet de se dire le porte parole de Dieu, Pèlerin d'Arès ou pas, a des comptes à rendre. Notre existence n'est faite que de l'obligation de faire des choix, donc de nous plonger dans l'incertitude, et le mien n'est pas de suivre ceux qui disent et font n'importe quoi. Et, le plus aberrant, sans jamais le reconnaître. C'est ce que vous venez de faire, une fois de plus en me mettant dans l'une de vos cases. Mais, voyez-vous, mon incertitude en ce qui concerne Michel Potay ne m'empêche nullement de poursuivre ma direction de certitude à propos de la véracité de la Parole et du prophète Mikal. Comment dire ? Je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain. Ce n'est pourtant pas compliqué à comprendre. Grâce à Dieu, je ne perds pas la foi mais aujourd'hui je crois davantage dans le potentiel d'impies qui peuvent comprendre à quel point ils peuvent devenir fastes et, pourquoi pas ? s'intéresser à la piété, plutôt qu'à des énergumènes qui se font passer pour des pieux et qui deviennent néfastes sans s'en rendre compte. Je suis toujours de ceux qui vous aiment. Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Vous vous compliquez bien la vie, mon frère Frédéric. J'en suis désolé pour vous, car vous devez souffrir. Si vous ne souffrez pas, je ne comprends pas ce long commentaire. Nous ne sommes pas une religion. Chez nous pas de dogme, pas de chef, pas de lois. Seule la poursuite du Bien, tel que chacun peut le faire, à sa mesure, différente d'un humain à l'autre, est notre souci spirituel. "Suis-je contraint, dans ma lecture et compréhension, de percevoir les mêmes sens que vous ?" demandez-vous. Il n'y a pas plus de contrainte chez nous qu'il n'y en a dans La Révélation d'Arès. Libre à vous de vivre comme vous l'entendez. Vous n'aurez sûrement pas de mal à être meilleur pénitent que moi, qui ne suis qu'un pécheur. Non, mon frère Frédéric, je n'ai pas "pris la mouche." Quand on parle, on peut demander à l'interlocuteur de préciser ce qu'il entend par ceci ou cela, mais par l'écriture, cette mise au point n'est pas possible, surtout dans un blog où aucun commentaire n'est une déposition. Toutefois, frère Frédéric, vous n'êtes pas quelqu'un que je discerne facilement par l'écriture. En vous lisant j'ai trois options entre lesquelles je n'arrive pas à choisir ; je me demande : "Est-il malintentionné ? Est-il ironique ? Est-il un bien intentionné au franc parler ? Ne connaissant pas la réponse, je choisis la pire, c'est vrai, et je réponds en conséquence mais absolument sans acrimonie. Il est tout a fait possible, donc, que j'aie "lu votre commentaire [183C86] sur le mauvais ton," et alors je vous en demande pardon. Mais, de toute façon, ma réponse disait la Vérité, même s'il n'était pas nécessaire que je vous la rappelle — je l'ai fait à tout hasard, c'est mon rôle prophétique —, cette Vérité n'avait rien d'un emportement, d'une contrariété. Vous me dites : "il n'y a, en fait, pas d'échanges avec vous." Si vous entendez par échange l'échange d'opinions sur le Fond, le débat d'où sort la lumière sur le Fond, vous avez raison. Je n'ai pas d'opinion, je ne débats pas, c'est tout à fait vrai. Je ne fais que suivre La Révélation d'Arès, parce que je n'ai pas moi-même d'échanges ou de débat avec Dieu, je ne discute pas ce qu'Il dit, je n'ai pas d'opinion sur la Vérité qu'Il me donne, et je pense que mes frères et sœurs de foi font de même, du moins dans leur majorité. D'où une inévitable platitude dans mes propos. Ce blog n'est pas du tout un forum. C'est écrit sur sa page d'index. Nous remplaçons le débat et l'échange par l'amour, l'amour pour le Créateur, l'amour entre nous. Mais si là encore je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire, ce que n'exclus pas, croyez bien que je ne vous cherche pas noise. Je pense que le mieux est que nous cessions de communiquer. J'affiche vos commentaires, quand je le peux, parce que j'ai pour vous un sincère amour fraternel, même si ma nature fait que je ne peux pas faire avec vous ce que je peux faire avec les autres frères et sœurs, ceux que vous trouvez "d'une moutonnerie débilitante ou d'une arrogance à vomir, qui se cachent derrière le concept de la pénitence," ceux et celles dont je fais "des faux élus qui se prennent pour ceux qui vont changer le monde [Rév d'Arès 28/7]," ceux et celles qui "ne changeront rien à rien qu'à empirer la situation humaine en œuvrant pour les prémisses d'une autre religion." Je suis moi-même un mouton derrière le Père et les frères et sœurs qui me suivent sont des moutons derrière Dieu et moi. C'est exact. C'est même la définition que je donne à petit reste. Vous ne nous apprenez rien, frère Frédéric. Que pouvons-nous être d'autre ? Je suis sûr qu'aucun de mes frères ni aucune de mes sœurs ne vous en voudra de dire cela. Ils vous diront sans "arrogance" (je n'en connais aucun d'arrogant) comme je vous le dis : "Si vous souhaitez d'autres fréquentations, d'autres façons de procéder, pourquoi commentez-vous ce blog ? Pourquoi ne cherchez-vous pas ailleurs ce qui répond mieux à votre vision de ce qu'il faut faire ?" Ce que je vous dis ici en toute paix, sans la moindre aigreur, me paraît être la logique même. Vous semblez d'une créativité, d'une imagination très actives, pourquoi ne créez-vous pas un groupe fondé sur un développement libre de la Parole d'Arès, à laquelle vous croyez, je n'en doute pas ? Ce n'est pas la vocation du petit reste, mais ce peut être la vôtre. Je ne suis pas homme à décourager une vocation, pourvu qu'elle aille dans la direction du Bien. Je vous le répète: nous ne sommes pas une religion, nous n'avons pas de dogmes, pas de chef, nous n'avons que la conscience qui nous paraît (nous nous trompons peut-être, nous ne sommes que des humains) être celle que conforme notre lecture de La Révélation d'Arès, mais si vous voyez plus clair que moi, que nous du petit reste, si vous créez un mouvement qui amène au Père de la Parole donnée à Arès les disciples efficaces qu'Il souhaite, alors, soyez béni, mon frère. Merci d'être toujours de ceux qui m'aiment. |
18avr17 183C91 Bien aimé prophète Du Père de l’univers, bien aimé du Père, Merci pour cette entrée "certitude de l’incertitude", incertitude pour moi rassurante. Je me souviens d’une discussion que j’avais eue vers 18 ans sur la norme et le normal. Fille de militaire j’avais du mal à me décoincée du normal, et tout d’un coup ça a fait tilt, ma gangue pourtant paradoxalement déjà fissurée par une adolescence rebelle à la norme, cette conversation agrandissait la fissure. La gangue n’est certes pas finie d’être fissurée, car qu’est-ce que c’est dur de se libérer, de Vivre… et en plus avec amour pour son frère humain, captivant challenge pour saisir le bonheur. Je termine un D.U. [diplôme universitaire ?] de "psychiatrie Institutionnelle". Dont le psychiatre qui en est à l’origine est Jean Oury. Un homme qui à fait de son art, la relation humaine — plutôt dans la psychose —, sa Vie (en marge de la psychiatrie axée chimie et enfermement). Pour simplifier c’est l’art de la rencontre avec un patient malade mental ou pas. Ne sommes-nous pas tous malades du péché ? L’important c’est que cela soit sans jugement, que l’accueil à cette rencontre soit chaleureux, bienveillant. Hors cela pas de dogme, tout le monde peut-être soignant. Cela ne veut pas dire que le quotidien dans l’enceinte de "la Borde" (sa clinique psy) soit sans organisation. L’idéal c’est que le soignant (si c’est dans un hôpital) reste dans l’étonnement de ce qui se créé là maintenant, dans le lien unique qu’est la rencontre tissée par deux psychismes, si différents soient-ils. Tous préjugés, certitudes va fixer la rencontre à un endroit et c’est une mort assurée du lien, une ombre plus ou moins vaste sur la rencontre, une déception, des contre-sens, un blocage, du silence… Dommage ! L’incertitude de l’imprévu, une rencontre hors autoroute, évolue sur des sentiers du milieu. Ils montent mais leur pente est supportable elle passe par les sources et les bosquets fruitiers (Rév d'Arès 7/2). On peut vivre une rencontre, un échange, en suivant le sentier de l’Autre où l'on frise la fleur (vi/2). Petit à petit on en connait le bord et le fond, on peut voir la bulle dans le morio (le diamant) (vi/2), et réciproquement. Un jour on pénétrera le morio à deux, les yeux dans les yeux, quel qu’en soit le sujet de l’échange. C’est de l’incertitude, mais ce sera la Vie la gagnante. Une belle rencontre travaillée en amont tout au long de sa Vie par la pénitence, c’est une éducation, ou auto-éducation, une volonté d’être dans la direction du Bien, en tout cas pour moi c’est un travail. Il y en a qui sont plus doués, je souhaite un jour arriver dans le morio. Pour cela La Parole et votre enseignement sont capitaux, je vous remercie encore et encore d’avoir accepté votre rôle de prophète, confié par Dieu, le Créateur, Allah qu'importe comment on l'appelle. Dans votre article "Amour évangélique" vous écrivez : "Amour à structure logique comme la Vie considérée comme l’harmonie qui fait l’existence humaine : Croissance, conscience, expérience, réflexion, création, sociabilité, solidarité, et vous posez la question : "Peut-on pour autant parler d’amour froid ? Non L’amour évangélique reste chaud ?" Et j’ajoute la rencontre dans l’incertitude est chaude, l’amour évangélique ne peut vivre que dans la certitude de l’incertitude. Encore merci pour cette entrée, toujours plus libératrice. Christine M. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Christine pour ce commentaire. Je commencerai par vous souhaiter le succès à l'examen du D.U., ce qui me semble vouloir dire "diplôme universitaire", mais si je me trompe, pardonnez-moi. Vous étudiez la psychiatrie et je trouve cela très intéressant, car si, comme vous dites, nous sommes "tous malades du péche", je crois que nous sommes tous plus ou moins "fous". Qu'est-ce que la normalité en matière de santé mentale ? Je ne suis pas sûr qu'on le sache vraiment. Autrefois, quand je m'occupais de souffrants, ayant un don et du temps pour cela, je m'occupais particulièrement de malades psychiatriques. J'allais souvent dans les hôpitaux psychiatrique et après que je fus entré dans le clergé orthodoxe, j'y entrais beaucoup plus facilement encore. J'ai cesé de m'occuper de ce type de malade après les Apparitions de Jésus à Arès, parce que ma mission me prit désormais totalement 24 h sur 24 h, et aussi parce qu'ils faisaient peur à ma jeune épouse Christiane. Beaucoup venaient me voir chez moi lors de leurs sorties. J'ai ainsi approché, à cette époque, un grand nombre de ceux qu'on appellait "aliénés". Eh bien ! je vais vous dire : Sauf quelques pauvres frères humains dangereux parce que totalement dérangés, je n'en ai pas connu qui fussent vraiment ce que j'appelerais "fous", autrement dit je compris que tous les hommes étaient "fous", seulement à des degrés divers, un petit nombre d'entre eux interné, les autres pas.Tout cela pour dire que s'il y a un domaine d'incertitude, c'est bien celui-là. "Je ne prends point cela par système, mais par la manière dont le cœur de l'homme est fait", dit une pensée de Pascal. |
18avr17 183C92 L’incitation à l’incertitude n’est pas nouvelle dans votre enseignement. L’incertitude est en filigrane dans votre enseignement depuis le début. Mais formulée ainsi, votre entrée apporte une contribution décisive à la sérénité : Depuis que j’ai pris conscience qu’il ne suffisait pas d’être d’accord avec votre enseignement mais qu’il fallait le vivre, c’est souvent la guéguerre en moi entre certitude et incertitude. J’ai toujours aimé les certitudes et surtout aimé les formuler. Cela me donnait de la consistance, une identité. J’en espérais une beauté capable d’inspirer de l’amour et du respect. Mauvais calcul ! Au mieux ai-je suscité le silence ; parfois les polémiques souvent l’incompréhension Quand je me prends en flagrant délit de dogmatisme, d’enfermement de la vie dans des concepts et des théories, je retombe dans l’incertitude qui me paraît une dévalorisation de ma personne et cela crée de l’angoisse. J’ai dû accepter, sous les fourches caudines de la pénitence, d’ouvrir les yeux : je me suis tellement trompé ; j’ai fait tant de fois machine arrière ! Vous avez d’ailleurs été témoin de certaines de ces attitudes jusqu’au-boutistes quand dans le local de Bordeaux je refusais votre proposition d’action qui allait aboutir à la création de "L'Eau Forte" [nom du local de mission de Bordeaux] ; quand je voulais faire une autre assemblée bordelaise parce que je ne trouvais pas mes frères assez combatifs ; ou quand je vous écrivais tout fier : "La Révélation d’Arès n’est pas missionnaire, il faut mettre l’accent sur les frères !" Il n’y a pas un seul domaine de mon quotidien que je n’aie dû revoir dans les déchirements. Chaque fois, je le vivais comme la traversée du trou d’air de celui qui tombe… de haut. Ben oui, de "ma falaise de certitudes", des sommets où je m’étais élevé" comme vous écrivez dans l’introduction de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (voir "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" ou les annexes de La Révélation d'Arès bilingue, ed. 1995). L’incertitude ne m’est pas naturelle et je franchis sa porte, l’humilité, avec difficulté. Sur le coup, ça me fait mal quand la Lumière taille dans ma vanité comme dans du lard (Rév d'Arès xxx/13). Passée l’émotion négative, ça me guérit, ça m’allège, me réjouit, me rassérène. Alors, élève pas doué, je m’y travaille et petit à petit je perds de la rigidité, de cette vanité que donne la certitude que ses idées sont meilleures que celles des autres. Mais il reste tant à faire ! C’est le printemps ! Je suis heureux, joyeux de laisser entrer en moi la belle lumière que votre blog répand — Comment ne pas vous aimer quand on vous lit vraiment ? — Elle est au rendez-vous du calendrier, cette lumière, escalier vers la légèreté, qui m’incite à sortir de mon hiver, à fondre la glace de la peur de l’autre, à fendre l’armure des convenances, qui est un code d’autosatisfaction. Oui, l’incertitude est bien la porte de la Vie. Salvator B. d'Île de France |
Réponse : "L’incitation à l’incertitude n’est pas nouvelle dans mon enseignement" ? Mais je n'ai jamais incité à l'incertitude, mon frère Salvator, j'ai seulement dit que nous étions sans cesse confrontés à des incertitudes, qui sont là par elles-mêmes sans que personne n'y incite. Je n'ai jamais rencontré en vous, mon frère, quelqu'un de vaniteux qui méritât de se bastonner comme vous le faites dans ce commentaire. Vous aviez vos idées auxquelles vous teniez fermement, peut-être sans trop réfléchir sur le moment, peut-être par esprit de rebellion, mais j'ai toujours trouvé en vous un frère sympa, comme on dit, avec sa personnalité. Qui n'en a pas ? Peut-être la vôtre était-elle un peu plus fermée, c'est tout. Vous étiez une sorte de sauvage, si je peux dire. Et puis l'expérience nous mûrit, elle nous assouplit, elle ouvre notre cerveau, elle nous apprend à vivre et à composer. Nous en sommes tous là. La mission est très difficile, vous le savez mieux que personne, vous qui vous y êtes adonné depuis trois décennies et le sentiment le plus commun dans ce domaine ingrat est une certaine détresse, qui peut par moments approcher du découragement, et certains missionnaires ont probablement besoin pour tenir le coup de se forger une tête de pioche. Voilà, vous avez été parfois une tête de pioche, mais vous n'avez pas failli, vous êtes toujours là. Mais quel apôtre peut être sûr d'être convaincant par ses ressources seulement ? Aucun. Pourtant chacun se croit dans la bonne voie, alors qu'en fait nous savons que nous n'avons pas encore vraiment trouvé notre argumentation. "Mais tout amour est quelque chose que l'on n'a pas en soi," disait Alain. Et même si vous avez mal aimé, vous avez aimé, vous avez basé votre mission dans le monde sur l'amour, même si vous lui avez donné plusieurs formes. Dame ! Il fallait bien tout essayer. Et vous n'avez pas fini... |
18avr17 183C93 Pourquoi l'humanité ne se décide-t-elle pas à réaliser le Dessein de Dieu, à savoir que les hommes ont été créés pour vivre heureux sur la terre, en paix et en fraternité, en aimant son prochain comme soi-même ? À ce propos regardons les textes qui nous ont été transmis. Dieu a créé l'homme à Son image et ressemblance (Genèse1/26), comme un père engendre un fils, sans pour autant asseoir sur lui un pouvoir de domination. Il a prescrit à Sa créature de ne pas tenter d'accéder à certaines connaissances, sans pour autant l'écraser de Sa puissance: Le Seigneur Dieu prescrivit à l'homme: Tu pourras manger de tout arbre du Jardin, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir (Genèse 2/16-17). En voulant s'attribuer des pouvoirs qui ne lui ont pas été accordés, l'homme s'est mis à défier le Père de l'univers, par orgueil : M'implorer comme grincent vers les nuages les aiglons de l'aigle abattu n'efface pas ses œuvres mauvaises, les crimes qu'il a commis parmi Mes Brebis, les défis de son orgueil à posséder le Ciel et à dominer sur le Terre à Ma Place (Rèv d'Arès 33/31). Après avoir cru usurper à Dieu cette connaissance, au file du temps l'homme s'est convaincu de sa toute puissance et ne cesse de vouloir la renforcer par les progrès de la science pour vaincre la mort, et par l'instauration de systèmes de plus en plus contraignants et violents pour asseoir sa domination. Il se fourvoie et s'aveugle, en refusant de reconnaître l'Infinie Puissance divine, que La Révélation d'Arès rappelle à maintes reprises : Parce que Ma sagesse est dépourvue de science, Elle est démesure pour l'homme, Ma sagesse que tu ne peux pas comprendre (Rév d'Arès 33/6). Moi seul tire Mes verrous sur les époux et sur les morts (33/19). Voilà! J'ai vu les épousailles dans les coeurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés; quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur voeu secret Je l'ai scellé (33/21). Qui sait qui est dans Mon lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées? (33/33). Aveuglement de l'homme face au Mystère de l'amour et de la mort. Mystère de la Création avec la diversité des peuples (noir, jaune ou blanc): Ma Main avec l'amande oint l'homme, avec la noix oint l'homme, avec le moût oint l'homme. Je sais pourquoi. L'homme ne sait pas (Rév d'Arès xx/17). Limite de la connaissance humaine face à l'infinitude divine — faible lumignon l'homme —, compensée par une volonté de puissance qui engendre la peur et la violence, en une spirale fatale. Le Créateur nous indique la Voie pour sortir de cet enfermement : retrouver notre juste place, avec humilité, dans l'immensité de Sa Création, accepter Sa toute Puissance et Ses mystères, se soumettre à Sa volonté pour réaliser Son Dessein, en soumis de Dieu par choix, usant de la liberté qu'Il nous a accordée pour sortir de nos schémas destructeurs, en mettant nos pas dans Ses Pas. Se soumettre par Amour pour être co-créatif d'un monde nouveau avec Lui. Alors oui ! Certitude d'incertitude puisque nous ne sommes qu'aux prémisses de cette co-créativité. Mais en mettant notre confiance dans le Père de l'Univers qui, dans Son Amour pour Sa créature, s'est réduit à la dimension d'un clou à Arès [Rév d'Arès ii/21], pour revenir parler à l'homme. Héliette P. d'Île de France |
Réponse : Oui, ma sœur Héliette, "le Créateur nous indique la Voie pour sortir de l'enfermement : retrouver notre juste place, avec humilité, dans l'immensité de Sa Création, accepter Sa toute Puissance et Ses mystères, se soumettre à Sa volonté pour réaliser Son Dessein." Toutes ces phrases descendues du Ciel, que vous citez, si l'on y regarde de très près, nous font tellement sentir qu'entre Dieu et l'homme de Bien l'écart est minime, la parenté certaine. Certaine ne signifie pas absolue. C'est quelque chose qu'on sent très bien en vous lisant. L'homme est analogon de Dieu. et ce mot analogon, pour rare qu'il soit, me parait bien convenir ici, parce qu'il y a de toute façon incertitude. Qu'est-ce en moi qui tient de Dieu, en fait ? Je le sais et je ne le sais pas. Je suis son image et ressemblance, mais exactement en quoi ? Adolf Hitler était-il aussi son image et ressemblance ? Oui, puisqu'il était homme, créature du Père, même mauvais. Il l'était parce que toute image, même l'image du Père, est définie par son intention et, même s'il prit la mauvaise voie, il y avait en Adolf Hitler l'intention de Dieu de faire de cet homme-là un bon ou un mauvais selon sa libre volonté. Il y a chez tout homme, même celui qui est mauvais, quelque chose de la conscience de Dieu et cela ne fait pas la moindre des incertitudes. C'en est une très grosse, mais elle laisse voir en filigrane que si la volonté d'être bon et aimant avait traversé le cœur d'Adolf Hitler, il aurait pu l'être. Au lieu d'être le persécuteur des Juifs, il aurait été leur protecteur. Le distance qui sépare le Bien du Mal est parfois toute petite. Mais comment évoquer cela à des quidams rencontrés dans la rue à la sauvette ? Autre incertitude. La mission n'est-elle pas une continuité d'incertitudes? Oui, elle l'est. Merci, ma sœur Héliette, pour ce commentaire. Merci pour votre dévouement à coordonner les 5x6 à Paris pour en faire des bons missionnaires. |
18avr17 183C94 J'ai senti un feu d'amour et de Vie avant de digérer complètement l'entrée 183 "certitude de l'incertitude" ! Merci au Nom du Saint, du Très Haut pour cette entrée lumineuse ; elle nous sera d'un très grand profit ! Vous exprimez quelque chose de si profond en utilisant des situations aussi familières que celle de l'existence de l'homme entourée par les incertitudes au quotidien. L'homme qui se libère du péché se rend compte du boulevard énorme que lui laisse la Parole . Il est seul face à lui même et n'a qu 'une certitude : Retrouver la Vie spirituelle en lui en se recréant totalement bon. Ce chemin passe inévitablement par des incertitudes. Car aucun homme n'a la Vérité absolue. Tout homme doit tâtonner lorsqu'il cherche a retrouver l'Être qui sommeille en lui. Il doit accepter de cheminer en lui-même en se laissant guider par le Souffle. Il vit et pratique le Bien selon ce que ressent son cœur. Ainsi il y a mille et une façons de faire pénitence dans la forme car chacun de nous tous est unique. Et face a cette formidable et mystérieuse synergie de l'existence (le Souffle de Dieu qui caresse le cœur... et le cœur de l'homme qui lui répond). Nous nous déployons en Dieu, car nous réveillons petit a petit en nous le Tout Autre... Dieu et l'homme c'est si profond et naturel que le Père fait appel a notre mémoire en permanence pour nous rappeler la merveilleuse certitude : Car il ne s' est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur Père Mon premier fils qu'ils n'aient gardé par la puissance du Souffle que J'exhale sur eux souvenir de Moi (Rev d'Arès,1/10). Je voudrais pour finir illustrer votre réponse au commentaire 183C37 lorsque vous dites : "la rue, c'est le thermomètre de notre pénitence" Un jour de Janvier très froid et sombre je suis en mission dans la rue, je parle à un jeune homme qui m'écoute intéressé ; il prend le tract, s'en va, puis tout a coup je réalise... que je n'ai plus froid... je sens que je suis environné par quelque chose qui me réchauffe et pourtant l'air est bel est bien froid. J'ai alors compris quelque chose : Tout comme le froid n'existe pas scientifiquement parlant — il n y a que l absence de chaleur qui fait l'effet de froid —, alors si tous les hommes s'aimaient vraiment, plus personne n'aurait froid. . Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne |
Réponse : Merci, mon frère Léon Amos, pour ce beau commentaire, qui comporte un témoignage : le bref récit d'une mission à Leeds (il y gèle en janvier, c'est sûr : Latitude 53,8° Nord !) et ce froid qui disparaît après une rencontre chaleureuse. J'ai éprouvé moi-même des sensations de ce genre quand j'étais missionnaire. J'ai connu dans ma jeunesse un poète — on en rencontrait encore en ces temps-là — qui, quand il était saisi par l'inspiration, se lançait avec passion dans la composition d'un sonnet, d'une ballade, d'un épigramme, surtout sur l'amour, et qui alors oubliat complètement qu'il pleuvait ou gelait. Sous le platane défeuillé d'un boulevard, il écrivait sur son carnet, enlevait ses gants pour tenir son stylo, mettait son cache-nez dans la poche tant il avait soudainement chaud. Il disait comme vous : "L'amour est la meilleur protection contre le froid." L'amour n'est pas quelque chose qu'on cherche, car alors il n'est qu'un mot, mais c'est quelque chose qu'on a, qu'on éprouve ou qu'on s'impose. Alors, il me semble normal qu'il change quelque chose dans notre métabolisme, dans la circulation de notre sang, dans nos nerfs. "Nous nous déployons en Dieu, car nous réveillons petit a petit en nous le Tout Autre.." Comme c'est beau ! |
19avr17 183C95 Le mariage (= épousailles, Rév d'Arès 33/21-22) : Dieu à vu ces fiançailles ; Moi seul tire les verrous sur les époux. On renonce à sa chair pour vivre dans l’âme (Veillées 17 et 18) jusqu’au Jour de Dieu (30/16, 31/8). On meurt à soi-même dans le mariage qui font deux vies en une seule (Genèse 2/24) par l’amour, sans égoïsme, image de la société future qu’il nous faut construire. Dans le monde d’aujourd’hui le mariage légitime de deux personnes nous mène dans l’incertitude, parfois dans un désordre général. Pourquoi les relations modernes se brisent-elles si facilement ? Pourquoi les relations sont-elles si difficiles actuellement ? Pourquoi échouons-nous à chaque fois en amour, malgré tant d’efforts ? Pourquoi les humains sont-ils devenus soudainement incapables de faire durer des relations ? Avons-nous oublié comment aimer ? Ou pire, avons-nous oublié ce qu’est l’amour ? Mais je répandrai sur l’adultère Ma fureur (Rév d'Arès 33/23). S’ils n’acquièrent pas la gravité, ne les inscris pas sur le registre des mémoires (33/25). La Veillée 33 de La Révélation d’Arès nous place dans une situation extrêmement sérieuse, sans autre issue que positive, et provoque une vive inquiétude chez les individus. Il est éminemment urgent maintenant de changer le mal en bien. Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Le mariage est devenu un grand domaine d'incertitude, d'incertitude sur l'avenir, puisque le nombre de divorces est grand. Je n'ai pas le statistiques récentes. J'ai celles de 2013 en France : 124 948 divorces pour 238 592 mariages. Mais combien des mariages de 2013 finiront-ils par un divorce ? Je ne sais. Les époux séparés sont nombreux, de toute façon, vous avez raison. Vous demandez : "Avons-nous oublié comment aimer ? Ou pire, avons-nous oublié ce qu’est l’amour ?" Il faut considérer quelque chose qui, à mes yeux, est très important et que je rappelle toujour quand il m'arrive de prier sur des épousailles avec l'assemblée (Rév d'Arès 33/20) : Il existe trois sortes d'amour sur terre et il est souhaitable que les trois existent et soient vigoureux dans les épousailles. Il y a l'amour romantique, c'est celui dont le Père parle quand Il dit : J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés (33/20). Il y a l'amour fifial ou son corollaire l'amour parental, c'est-à-dire l'amour entre parents et enfants. Il y a enfin l'amour évangélique, enseigné par Jésus, particulièrement dans le Sermon sur la Montagne, dont l'apex est : Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis (Matthieu 5/44). Mais il est évident qu'un couple d'époux doit développer autant l'amour romantique que l'amour évangélique parce qu'ils se consolident l'un l'autre. C'est par la disparition de l'amour évangélique — que notre mission s'évertue à rappeler — que l'amour romantique s'est affaibli et que les mariages se disloquent plus aujourd'hui qu'autrefois. Certains s'étonnent, quelques uns même s'offusquent, de ce que je vouvoie mon épouse Christiane. D'abord, le vouvoiement est dans ma famille une affaire d'habitude : Ma mère vouvoyait sa mère, qui avait vouvoyé son mari Achille, etc. Mais c'est plus complexe que n'est l'habitude, il y a un fond à mon vouvoiement, lequel n'est pas constant. "Il y a des moments où je tutoie mon épouse. Mon violon a deux cordes," est ce que je réponds à ceux qui me posent la question. Mais le fond de mon vouvoiement vient surtout de ce que je ne veux pas voir seulement en Christiane la chair de ma chair, la fiancée éternelle que je ne cesse de romantiser après 49 ans de vie commune (nos noces d'or l'année prochaine !), la compagne de ma vie. Je veux voir aussi en elle l'être humain comme Enfant du Père, dans toute sa noblesse divinisée, mon prochain, que je dois aimer comme moi-même (Lévitique 19/18). |
19avr17 183C96 Je crois que le concept de prophétisme dans sa définition la plus claire ou, disons, la moins difficile à comprendre, est un concept du domptage de l'humain, rebelle par définition puisque libre (Rév d'Arès 10/10), et de la mise au point de principes de vie — conduisant à la Vie absolue (24/5) — ayant une importance capitale pour les générations futures si elles ne veulent pas disparaître dans l'animal pensant revenu (péché des péchés 38/2). C'est manifestement ce que n'a pas compris l'homme qui vous écrit en 183C90. Son commentaire est, c'est évident, totalement déplacé dans ce blog, parce qu'il n'a pas compris ce qu'est un prophète, quelle difficulté est sa tâche, dans un domaine de "métaphysique subtile" qu'il raille. Confucius disait: "L'homme grossier rit." Comme il est, c'est tout aussi évident, un insurgé permanent, pour ne pas ajouter un fichu caractère, il obéit à des réflexes permannent de rebellion que son intelligence — il en a, aucun doute là-dessus, mais informe — ne parvient pas à maîtriser. L'intelligence ne sert à rien quand elle est incapable de fourir un travail sérieux. Cet homme, qui se prénomme Frédéric, est sans cesse inondé par l'esprit de vindicte. Rien n'est moins sérieux. Qu'il ne voie pas que la "moutonnerie" est l'inévitable statut de ceux et celles qui ont l'humilité "débilitante" de se réduire à une règle de Bien comme le Sermon sur la Montagne, montre assez qu'il n'a rien compris. Pour lui ne valent la peine d'être connus et vécus que les aboiements du chien fou sans laisse. Bon ! Tant qu'il n'a pas la rage, ce n'est que l'image de la France. C'est l'indiscipliné-type... Il faut bien reconnaître que dans notre pays si mal gouverné l'indiscipline est une des rares choses qui permet encore de rêver. Je comprends que vous ne puissiez rien faire.de ce frère et poutant on sent un regret au fond de vous dans votre très belle réponse, pleine de raison et d'amour. Axel P. du Lubéron |
Réponse : Vous parlez, frère Axel, de "concept de prophétisme dans sa définition la plus claire", mais à ma connaissance vous n'êtes pas des nôtres, ce qui signifie que mon prophétisme n'a pas jusqu'à présent produit beaucoup d'effet sur vous. Je n'ai même jamais entendu parler de vous. Alors, entre Frédéric, certes un "fichu caractère", et vous, je pense que Frédéric avec sa façon de voir et de faire si particulière est quand même plus proche de La Révélation d'Arès que vous n'êtes. Mes frères et sœurs du petit reste, dont je suis, que critique tellement mais sincèrement notre frère Frédéric, ont de La Révélation d'Arès une image intense qu'il n'a pas. Il n'en a, me semble--il, qu'une image relative, qui lui paraît meilleure que l'image intense, écrasante à ses yeux. Ce qu'on peut lui signaler, dans ce domaine, c'est qu'il ne voit sans doute pas suffisamment la grande et inévitable diversité des êtres humains, la grande diversité ou variété de leurs visions du Bien, la sienne n'étant pas la nôtre, mais pouvant être Bien autant que la nôtre. C'est ce que je lui ai toujours souhaité, même s'il ne l'a pas toujours compris. C'est là qu'il y a une "métaphysique subtile" : le Bien est lui-même rempli d'incertitudes. C'est pourquoi je le réduis à des actes très simples : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Sinon, on s'y perd. Aucun acte de réflexion à propos de La Révélation d'Arès n'a de contenu immédiat et infaillible. La Révélation d'Arès, chez ceux qui ont le courage de la lire attentivement en entier, ne projette pas dans l'esprit et le cœur une image unique au sens étroit. Je propose à mes frères et sœurs du petit reste une image, qui est l'unique, quoique non étroite, vaste, que nous professons, et ils savent comme moi qu'elle peut se trouver environnée d'autres images, dont celle que Frédéric projette dans son cerveau. Voilà bien pourquoi l'amour est nécessaire pour englober dans la même affection toutes les façons de voir et voilà bien pourquoi nous avons la sagesse de ne pas nous dicter à nous-mêmes ni dicter aux autres des dogmes. Ce qu'il faut c'est atteindre le Fond, car le Fond — j'entends Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) — n'est ni une image mesquine, rikiki, pauvre, ni moins encore un dogme ou un concept étriqué, mais la quintessence, la moelle profonde, polymorphe et généreuse du Bien. Ce n'est pas l'aspect le plus facile à communiquer au monde par la mission, parce que le monde, dès qu'on lui parle de Révélation et de Dieu, s'imagine des dogmes tyranniques, des règles autoritaires, disons un "moutonnerie" au sens imbécile du mot. Nous arrivons avec une façon d'assimiler la Parole généreuse du Père que le monde n'a pas encore comprise. De là, le réflexe rebelle de Frédéric, qui est un réflexe du monde. Il est loin d'être le seul dans ce cas, même s'il est un des rares qui ont le courage de l'exprimer, ce qui n'est pas du tout méprisable. Une chose est ce qu'on lit dans La Révélation d'Arès, autres choses sont les inductions qu'elle inspire. C'est sans doute là que vous avez raison de dire que le "prophétisme dans sa définition la plus claire ou, disons, la moins difficile à comprendre, est un concept du domptage de l'humain, rebelle par définition puisque libre (Rév d'Arès 10/10), et de la mise au point de principes de vie — conduisant à la Vie absolue (24/5) — ayant une importance capitale pour les générations futures si elles ne veulent pas disparaître dans l'animal pensant revenu (péché des péchés 38/2)." Cette façon de dire, quoiqu'un peu brutale, est subtilement exacte. Je dirais, pour reprendre l'image que j'utilise dans cette présente entrée, que le prophétisme consiste à montrer aux hommes que le Bien est plein d'incertitudes pratiques, mais qu'il est le Bien et qu'il faut aller dans sa direction. Autrement dit, pour parler comme les philosophes, il y a une phénoménologie du Bien et il faut passer sa vie à l'étudier, même si l'on ne parvient jamais au bout de cette étude, parce que la Vie elle-même est sans fin. |
19avr17 183C97 Cher frère Michel, Voter François Fillon ou ne pas voter François Fillon ? Depuis hier matin, je suis dans l'incertitude la plus totale à la suite d'une conversation que j'ai eue avec mon époux à propos de la présidentielle, et que voici résumée :
De la Mils à la Miviludes :
Je profite de ce mail pour vous embrasser très fraternellement, ainsi que soeur Christiane. Sylvaine V. de Charente Maritimes |
Réponse : Aucun des candidats à l'élection présidentielle n'est favorable aux "sectes" simplement parce que les groupes qu'on appelle petites religions sont des croyants et penseurs libres, dont aucun ne suit la "pensée correcte" telle que la voit le gouvernement républicain. Donc, c'est vrai, François Fillon pas plus que les autres n'est un croyant rallié à une "secte" et ne voit les "sectes" d'un bon œil. Mais au moins on sait jusqu'où peut aller François Fillon, qui est malgré tout chrétien, il peut aller jusqu'à nommer à la tête de la Miviludes quelqu'un comme Georges Fenech. Mais nous n'avons jamais eu de problèmes avec Georges Fenech. Nous n'avons jamais été gênés dans notre mission, dans l'activité de nos assemblées. Or, concernant les autres : Macron et Le Pen, je suis dans la totale ignorance de leurs intentions vis-à-vis des "sectes" et quant à Mélanchon, son aversion de la religion est connue. Je préfère donc me rallier à celui que je connais et que je sais être, s'il est antisectaire, un antisectaire modéré. Je voterai donc Fillon. J'ai rencontré Jean-Michel Roulet au Ministère de l'Intérieur, alors patron de la Miviludes. J'étais accompagné de notre frère Patrick B. de Paris. Je crois que ce qui nous a le plus frappé, c'est la quasi-ignorance, l'absence de méthode d'étude, de ce qu'il appelait les "sectes". "Comment, vous êtes des croyants ? Vous priez ?" m'a-t-il demandé, étonné. C'est assez dire à quel très bas niveau est la Miviludes. J'ai offert La Révélation d'Arès à Jean-Michel Roulet, qui ne l'avait jamais lue et qui même, je pense, ne savait pas qu'elle existait. Pour quelqu'un qui "étudiait" les Pèlerins d'Arès, ce n'était vraiment pas brillent. Je crois que Georges Fenech est du même ordre. Ces gens sont des carriéristes qui font les petits boulots politiques qu'on leur demande d'assumer, pas des foudres de la guerre anti-secte. Et puis, il y a suprêmement, si je peux dire, la Constitution de la France qui donne à ses citoyens la totale liberté d'expression de leurs consciences. C'est pourquoi ces organismes officiels, qui sont en principe contraires à la Loi Suprême qu'est la Constitution, sont des des positions presque illégales, délicates, ne peuvent pas faire grand chose, sinon favoriser un petit peu ici et là des organismes privés "antisectes" scélérats comme l'UNADFI. Ne pas suivre la "pensée correcte" et les "idées générales" a toujours mis, à toute époque, les contrevenants à ces "pensée correcte" et "idées générales" dans des position incertaines. Nous ne sommes pas prêts de connaître la sérénité absolue, mais nous poursuivons notre mission dans un confort social correct, que François Fillon ne viendra pas beaucoup déranger, je ne le crois pas. Ceci dit, je ne donne pas de consigne de vote. Chacun fait ce que sa conscience lui dicte. |
20avr17 183C98 "Certitude de l'incertitude". Qui ne sent le profond et bouleversant mouvement qui anime ces quatre mots qui nous emmène loin, très loin de la religion, jusqu'à nous faire sentir les ressorts de cette "métaphysique subtile" qui nous poussent sans cesse à remettre en question ce que nous croyons, ou plutôt ce que nous avons compris ou cru comprendre, comme de s'adapter aux réalités sans cesse changeantes, dans les voies de notre accomplissement spirituel ? Il y a quelque chose de déroutant dans cette proposition animée d'un mouvement circulaire infini mais qui se laisse malgré tout traverser par un axe fort, une poussée, et qui dessine en creux dans ses vides les contours d'une lance (Rév d'Arès xxxix/12). En tant qu'artiste, confronté dans mon quotidien à la précarité et l'incertitude matérielle, au questionnement et à la recherche intérieurs qui peuvent aller jusqu'au doute, voire même au tourment, je suis familier de ces mouvements (parfois chaotiques) que provoque l'incertitude dans nos existences. Familier aussi de ce qu'il faut développer comme force de réflexion, de projection, de travail et d'adaptation permanentes pour faire face à l'adversité, maintenir son vaisseau à flot et sa voile tendue pour aller de l'avant, vaille que vaille. Familier aussi de la prise de risques et de ses revers : houles, bourrasques, tempêtes, écueils, naufrages,... Ce que votre article et vos commentateurs m'ont apporté, c'est l'idée brouillonne que s'approfondit là les ressorts d'une nouvelle dialectique intérieure de l'être, d'un nouveau mode de pensée métaphysique dejà esquissé dans vos articles "Le Bien pour le Bien" et "Non-Dualité", qui n'oppose pas mais relie dans une dynamique créatrice (par l'Amour notamment) les antinomies constitutives de la pensée et pousse notre regard vers un nouvel horizon, ceux de l'âme (Rév d'Arès 4/6) et du monde changé (28/7). Jusqu'à présent la métaphysique occidentale reposait en son fond sur l'opposition de forces binaires antinomiques et inconciliables d'une part, circonscrivables d'autre part, et traversées par, pénétrées devrais-je dire, par un lien de subordination, d'assujettissement, de rejet ou de dénégation qui porte en germe l'idée même de hiérarchie, de pouvoir et donc de fixité : bien/mal, vrai/faux, etc. Il ne s'agit pas ici de nier la réalité du Bien ou du Mal, du vrai ou du faux, mais de la manière dont l'homme est en venu à les concevoir et les lier entre eux, donc à les vivre pour lui-même et en société. La dialectique qui en fut issue a conduit inéluctablement à enfermer le mouvement de la pensée dans une dualité et à figer l'énoncé de "la vérité" dans une formulation ultime, statufiante, propre à être imposée. De là le poids de la "morale", des dogmes et des lois auxquels nous nous soummettons presque naturellement, qui se présentent à l'esprit comme indépassables et définitives. Poids renforcé par nos langues analytiques, en particulier le français, qui repose structurellement (d'après Ferdinand Saussure) sur l'opposition de couples "signifiant/signifié" (le mot et la chose en quelque sorte) et qui suppose une supériorité de l'idée sur la chose, un pouvoir, un arbitraire, qui dans nos vues de tous les jours, nous conduit à opposer hiérarchiquement le monde des idées et les réalités sur le mode de la contrainte, l'acte de contraindre. La persistance de l'idéologie dans les discours de certains candidats à la Présidentielle (je pense en particulier aux candidats des extrêmes, Mélanchon en premier chef) et le succès qu'ils rencontrent dans la population malgrè le fait que ces mêmes idéologies ont prouvé au 20ème siècle leur inanité, témoigne de ce caractère bien ancré dans nos têtes. Mais à Arès le Créateur s'est exprimé dans un langage lapidaire réduisant syntaxe et grammaire à l'essentiel pour ne pas se laisser enfermer dans les pièges et le labyrinthe du langage. Il a en fait exploser les murs, nous invitant par là même à refondre totalement notre pensée, à fondre en nous la bonne corne dans l'œil (Rév d'Arès xxxix/14), et fait de vous, prophète, le Juste, la bonne pensée (xxxvii/9) pour nous aider et conduire dans ce faire. Dans la Parole d'Arès, c'est particulierement perceptible dans Le Livre [Deuxième partie de La Révélation d'Arès], chaque mot contient tous les autres, chaque mot, chaque silence même, semble inclure son sens premier et son propre contraire, dialogue avec son antithèse en quelque sorte. Chaque mot, chaque silence, tisse par consonance, assonance ou résonnance des liens avec les autres mots et silences, tresse une toile de sens vivante dans l'esprit, toile mouvante, ondulante. Au fil des lectures (ou prières) cette toile s'enrichit, s'élargit, se fortifie et devient propre à se laisser gonfler et portée par le Souffle de ce Verbe haut et libre. Il y a des années, une lecture particulièrement intense du Coran m'avait donné à ressentir cette Écriture comme un entrelacs d'ombres, qui à l'instar d'un moucharabieh permettait de filtrer la puissante Lumière contenue entre les lignes pour la rendre visible, à tout le moins, discernable (on comprend ainsi pourquoi ceux qui lisent le Coran à la lettre s'égarent). Le maillage d'un moucharabieh* a aussi pour fonction d'accélérer le passage du vent à l'intérieur d'une maison produisant ainsi ventilation et fraîcheur au contact de zones humides. Je ressens quelque chose de similaire au contact de La Révélation d'Arès qui me semble propre à rendre sensible, visible le Souffle de la Parole, comme une onde mais avec en plus, une force de jonction, de fusion devrais-je dire, de la forme et du Fond, de l'abstrait et du concret, des mots et des choses... sans précédent, semblable à la Force de l'eau. Je descends prendre racine au milieu de ta génération pour en être la Vigne (30/6), Je suis la Mine et l'Eau (xxxv/17), Le Mont sur le Fond se referme (xLiv/1), dit le Père à Arès. De là la force fantastique qui se dégage à la lecture du Livre. Le Père y a déposé Sa Puissance (12/7) ! De là aussi l'étendue prodigieuse de cette Parole dont vous avez la charge de répandre le sens et d'en définir les voies d'accomplissement. Le Créateur a déposé en vous, dans votre vessie (Rév d'Arès xxi/12), la Mer, faisant de vous, un Livre-Mère en quelque sorte qui contient en germe toute la vérité, relié au Livre-Père imprimé par le pied de fer (xxxvi/7). Encre et Air, pied et voix... qui ne font qu'Un et participent de la Création pour ainsi dire : Tu écris comme le Vent ride la Mer (xxxiii/12). Ce livre contient mille mondes possibles, dessine mille voies pour rejoindre Éden. Je tremble d'émotion quand, en pensée, j'aborde ces rivages et tente de me figurer le poids de votre responsabilité. Souvent me revient en mémoire ce moment vécu en 2004 ou 2005 à l'occasion d'une réunion de relance et spiritualisation du journal "Frère de l'aube" au cours de laquelle vous avez dit : "Je prends les armes... de la bonté!". J'ai senti dans le silence suspendu au milieu de la phrase que quelque chose d'irréversible et de profondément prophétique se jouait là. J'ai compris ce jour là ce que signifiait "choisir", "guider", "conduire", et ce qu'impliquait votre "charisme de discernement et de décision". Je mesure aussi combien votre parole et votre enseignement, mince filet de mots comparée à la Mer Immense déposée en vous, sont liés à notre capacité de compréhension, d'assimilation, d'accomplissement et quelle responsabilité est la notre. Celle des Pèlerins d'Arès bien sûr en premier chef, à travers ce qu'ils font de vous (le prophète est un produit de la conscience collective) mais aussi celle du monde et de l'humanité toute entière. Aussi je ne m'étonne pas que le monde vous ai tant ignoré et tenu à distance de ses médias et autre râle à trois cents gueules et vieilles voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2). Je ne m'étonne pas non plus que nous Pèlerins d'Arès, nous vous ayons laissé tout seul dans votre coin, réduit à l'état de factotum et de scribouillard de La Révélation d'Arès. Car ce que vous propagez va bien au delà d'un simple changement de mentalité ou de révision de comportement et de choix de société. Pour vous suivre (et même seulement commencer à vous comprendre), il faut un complet retournement de l'être, retournement que tous nous ressentons parfois comme une violence tant est profonde la plaie dans laquelle s'enfonce votre fer (iii/3). Cet article vient, pour sûr, bousculer nos propres certitudes et manière de les formuler comme de les présenter. Je le lis comme un rempart contre le possible retour de la religion qui attend son heure. Les tribulations historiques qui se préparent pousseront bien des hommes à rechercher réconfort et consolation, chaleur et charité, auprès d'institutions et idéologies bien établies. Notre Appel vise au contraire à rassembler [Rév d'Arès 24/1] des hommes que l'adversité et l'inconnu n'effraient pas. Un énorme travail nous attend pour parvenir aux fluidité, souplesse et légèreté qui vous esquissez ici. Fluidité, légèreté et souplesse de l'âme bien sûr, qui manifestent avant tout sa liberté. Éric D. d'Île de France Note du blogger * : Dans l'architecture arabe le balcon fermé par un grillage (maillage) pour voir sans être vu en saillie devant une fenêtre. |
Très beau et profond commentaire, mon frère
Éric. Vous êtes un artiste, comme vous le rappelez ici, mais aussi
un métaphysicien, et nous avons aussi besoin de métaphysiciens comme
nous avons besoin de toutes les catégories d'humains. Je vous dis un
grand merci pour ce beau texte, qui portera plus d'un à réfléchir. Vous êtes un homme d'image, étant un artiste graphiste (de mon jeune temps on disait dessinateur, mais j'ai comme l'impression que beaucoup ne comprennent très bien plus ce mot), mais aussi de pensée, par là vous êtes un artiste complet, puisque toute image contient et exprime une pensée ; je dirais encore : toute image est une écriture. Vous êtes donc au plus proche de cette incertitude, dont parle mon entrée 183, parce que quand vous êtes devant votre papier, le crayon à la main (peut-être aujourd'hui devant votre écran, la souris à la main... enfin, je suppose), vous vous dites : Par quelle image vais-je rendre ma pensée, la Pensée du Père, la pensée du prophète, etc ? Karl Bühler, ce médecin-philosophe allemand, qui antinazi émigra aux USA en 1938, a beaucoup écrit sur la signification de l'image: "Je peux penser d'une façon pleinement déterminée et sans représentation n'importe quelle nuance de la couleur bleue d'un tableau au mur de ma chambre, pourvu seulement qu'il soit possible que cet objet me soit donné autrement que par les sensation... Le mot (ou l'image de) montagne me suggère la conscience d'une direction vers quelque chose de déterminé que je peux gravir." Oui,, mais comment représenter ce bleu ? Cette montagne ? D'une façon qui suggérera la conscience ? Voilà bien toute l'incerttiude qui saisit l'artiste dans la certtiude de ce qu'il veut exprimer. Certitude de l'incertitude! Comme artiste conscient de sa mission artistique, vous pouvez envisager une foule de possibilités graphiques, picturales, dans une synthèse complexe jusqu'à l'infini, parce que vous ne pouvez pas représenter tout ce que vous avez dans la tête, mais vous devez seulement choisir parmi tous les dessins qui font un musée dans votre tête un seul dessin et quelques couleurs déterminées et pas d'autres... Les autres restent dans votre tête. Quand le passant sur le trottoir devant le local de mission verra votre affiche il (sauf rare exception) ne se doutera pas du monde d'idées irréalisées qu'elle contient. Mais votre Père, qui connaît votre conscience, le sait, et moi qui commence, car je ne suis qu'un apprenti balbutiant de la vie spirituelle, à avoir une idée un peu moins floue de la complexité des choses de l'âme et du cœur, c.-à-d. de ce qui restera de moi après que ma chair aura pourri ou brûlé, je devine aussi tout le travail de votre pensée derrière ce que je vois et cela m'enrichit. Il s'agit ici, en fait, d'incertitudes enrichissantes, d'un trésor dont le commun n'a plus idée. C'est à nous, Pèlerins d'Arès, de lui redonner la bonne idée de la Vérité... Vérité pleine d'incertitudes. Comme c'est antinomique, tout ça ! Quand j'écoute, en passant devant la tévévision (je n'écoute pas systématiquement... ça me lasse) les candidats à la présidentielle, je sens la vacuité de leurs propos. Rien en profondeur. Tout en petite surface, comme des additions ou des soustractions à l'école primaire : "Je supprimerai tel impôts.. J'augmenterai tel autre impôt..." Ainsi on peut penser que l'homme n'a plus que ça en tête : ce qu'on prendra aux uns qui remplira le porte-monnaie des autres. Rien en profondeur, rien sur la signification profonde de l'humanité, de sa vocation d'amour, de pardon, de paix, de beauté, de sublimité, d'éternité, etc. Pas la moindre parcelle de philosophie, et bien sûr rien, absolument rien de spirituel, car on peut être spirituel sans être religieux. C'est bien notre cas à nous, Pèlerins d'Arès ! Je pleure devant pareille indigence. Et l'on s'étonne qu'il y ait tant d'indécis parmi les électeurs ? Je crois plutôt qu'il y a, et je trouve ça rassurant, beaucoup de gens qui prennent conscience qu'ils valent mieux que la façon dont on les considère, des animaux en cage au zoo dont le gardien-chef dit comment il les nourrira... ou les mettra à la diète. Merci, Éric, d'être mon frère de foi ! |
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Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |