16 novembre 2016 (0179) changement et paix du pénitent
Tout
comme on m'a dit : "Justice et conscience
(#178) ne sont pas conséquents l'un à l'autre" et que je
dus répondre : "Si, ils résultent l'un de l'autre,"
on me dira : "Changement et paix
n'ont rien à voir ensemble."
Je vais répondre : "Si ! Changement et paix
sont deux problèmes conjoints."
Descartes dit : "Je pense, donc je
suis." J'ajoute : "Je pense, certes, mais je suis un
faisceau de nerfs qu'animent de forts atavismes. Aussi ne
puis-je changer ma vie (Rév d'Arès 30/11) que
par une lutte permanente contre ma nature. Mes frères
et sœurs font de même pour devenir des hommes
du temps qui vient (30/13). Changer exige
peine (37/9) et courage (6/1). Donc, la
paix n'est pas dans ma main (xix/6)."
Le monde est devenu une jungle après qu'Adam eut
choisi un mauvais mode de vie (Rév d'Arès
2/1-5) et je ne suis guère qu'un fauve qui se
dompte. "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais
le glaive," dit Jésus (Matthieu 10/34, Luc
12/51), pour évoquer la guerre intérieure du pénitent.
Ma paix extérieure, bien que déjà une grande victoire sur
ma nature, résulte d'une constante lutte intérieure. Ma
paix est rarement sérénité, rarement ce que j'appelle paix. Le Père seul est Saint (Rév d'Arès 12/4).
L'humain ne l'est pas. Être pénitent, c.-à-d. aimer
tous les hommes, pardonner toutes les offenses,
faire la paix avec tout le monde, avoir l'intelligence
spirituelle, se rendre libre de tous préjugés,
n'est pas naturel aux hommes, tous étant devenus fragiles,
émotifs, méfiants, mais ils ont le pouvoir de vivre en
contradiction avec leur nature pour que paix
devienne un jour la Paix comme jour deviendra le
Jour (33/8). "Changer ? Impossible !"
s'écrient ceux qui croient que rationalisme est
intelligence. Ils disent : "Il est dans notre nature
de nous nourrir pour vivre, de mourir, de nous reproduire,
nous pouvons nous aimer mais aussi nous haïr et qui haït
ne peut aimer. Chacun a une nature complexe et
inchangeable." Ils disent encore :"On diffuse des idées
pour changer le monde, mais c'est la nature qui décide,"
ou bien : "Mais pourquoi changer ? Si je suis ce que
je suis, c'est que j'appartiens à ma propre vie. C'est
qu'il y a une raison à mon existence. Je reste ce que je
suis."
Or, le changement est possible, puisque le Créateur
dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer
(Rév d'Arès 28/7). Pourquoi appelerait-Il l'humain
à changer de vie et en changeant de vie
à changer le monde, si c'était impossible ?
Il faut conjointement et solidairement travailler au changement
en soi et à la paix en soi. Tous nous naissons
soumis à nos natures et violents, même si les moments où
la nature et la violence percent le voile des bons usages
varient beaucoup selon les individus. "La non-violence
sous sa forme active consiste en une bienveillance envers
tout ce qui existe ; c'est l'amour pur," dit Gandhi,
voulant dire qu'il ne s'agit pas seulement de renoncer à
la violence physique, mais à la violence sous toutes les
formes possibles : autoritarisme, fâcherie, colère
extérieure ou intérieure. Pour cela il faut la volonté
de neutraliser le mal — pour que nous fassions Ta
Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. Nous sommes tous des
êtres doubles, des êtres bienveillants et francs autant
que des menteurs, des voleurs, des assassins — "Je suis
frère de tous les assassins, parce que si je n'ai jamais
tué, c'est que les circonstances de ma vie ne m'ont pas
mené au meurtre," disait aussi Gandhi —. Même si ces péchés
ne s'activent pas en nous, parce que les circonstances ne
les réveillent pas, nous devons savoir qu'ils sont
potentiels. Il faut donc être vigilant et il se trouve, de
surcroît, que la vigilance elle-même suffit à perturber
notre paix intérieure.
La guerre est contraire à la paix, mais le procès est tout
autant contraire à la paix. La soumission à la loi et
mille circonstances de la vie sociale sont contraires à la
paix et notre apparente soumission n'est autre qu'un état
de rebellion intérieure enchaînée et muette. Aussi la plus
grande difficulté que rencontre le pénitent
n'est-elle pas d'accepter l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté
absolue comme principes, c'est de les rendre actifs en ses
tréfonds où bouent les tentations contraires, car même
quand les nerfs ne craquent pas et quand la peur et la
vieille envie d'en découdre ne surgissent pas, il faut
résister aux tentations en silence et résistance n'est pas
paix.
C'est grâce à la liberté, la liberté d'être, que nous
résistons au péché et que nous nous forçons à la
paix. Ce n'est pas par folie, mais par sagesse
que le poulain, que devient le pénitent
libre du harnais, court loin des docteurs (Rév
d'Arès 10/10) de la religion, de la politique, de
la loi, de la finance, de la culture, du rationalisme. Il
fuit le dualisme qu'a créé le monothéisme religieux pour
qui le royaume de Dieu est céleste, non terrestre, et qui
a ainsi séparé Dieu et l'homme. D'où la disjonction du
spirituel et du temporel, qui a fourni au Mal une liberté
totale et qui a désarmé l'humain face à lui-même. Le
spirituel, le pur et non-duel spirituel — Dieu et l'homme
comme un seul tirant le Bras de l'Autre (Rév d'Arès
xxxi/15) — a pour ainsi dire disparu, puisqu'il ne
reste ici et là sur terre que quelques vrais spirituels,
dont nous sommes, je l'espère. Le triomphe des
contre-valeurs religieuses et politiques s'est fait dans
la trahison du génie de Jésus qui était la non-dualité
même. L'homme ne doit être au service d'aucune religion,
d'aucune politique, mais seulement de l'Image et
Ressemblance du Créateur au fond de lui (Genèse
1/26-27).
En entrant en pénitence vous déclarez au fond de
vous une guerre ontologique. Deux puissances identitaires
luttent en vous : le Bien et le Mal tous
deux propres à l'humain, la Paix du Bien
et la paix du Mal, un seul mot (paix) deux concepts. Les
petites unités humaines se fonderont sur la vigilance de
l'homme face à eux, de sorte que seul le Bien
domine.
C'est en cela que
Vivre le mosaïsme (#176) sera changer en se
délivrant en permanence de la religion comme de la
politique.
Vivre l'anarkhia (#177) sera changer en
remplaçant en permanence les pouvoirs par les
gestionnaires,
Vivre dans la justice et la conscience (#178) sera changer
en se délivrant en permanence des lois et en plaçant la
faute sous le regard de l'amour, du pardon,
de l'intelligence spirituelle, de la liberté
absolue.
Car attention ! religion, politique, pouvoirs, lois
continueront longtemps (Rév d'Arès 22/14) de
vivre dans quelque obscur placard de l'esprit. L'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), mais
n'oublions pas que ces trois composants divergent sans
cesse l'un de l'autre. La chair est animale, l'âme
est angélique et l'esprit, leur trait-d'union,
est le trône de l'hypocrisie humaine. Leur co-existence ne
peut générer la paix intérieure sans l'effort
permanent de la pénitence.
Jusqu'au Jour du Père rien ne sera acquis — la
Bête sera derrière l'horizon (22/14) —. Même
dans la meilleure situation : la cohabitation en
petites unités, il n'y aura de bonheur
collectif et de paix intérieure qu'aussi
longtemps que les hommes ne cesseront pas d'être pénitents.
17nov16 179C1
La semaine passée je vous ai envoyé un commentaire, mais je
ne suis pas sûre que vous l'ayez reçu.
Je voulais vous demander votre avis concernant ce portrait
de vous que je viens de finir.
On peut y voir vos traits d'un côté et de l'autre ceux d'un
faucon — votre signe dans La
Révélation d'Arès [xvi/14-15, xix/24, xLv/14-26].
Comme le résultat est un peu surréaliste et que je ne vous
ai pas demandé votre avis avant de le peindre, je voudrais
savoir ce que vous en pensez, car si je ne le retire pas de
l'Internet rapidement, ce portrait finira un jour ou l'autre
sur Google Images et je ne voudrais pas que cette image vous
fasse du tort ainsi qu'à la mission ou encore qu'elle vous
déplaise ainsi qu'à notre bien aimée sœur Christiane.
Vous dites dans cette nouvelle entrée que changer
exige peine et courage. Quand je peins pour la
mission, c'est pareil, mais quelle joie cela entraîne et
j'ai passé des moments d'une grande intensité créative avec
vous en faisant ce portrait!.
Je voudrais qu'il donne à ceux qui le regardent lucidité, courage
et foi dans l'humanité.
Alors, je fais confiance au Père et je vous fait confiance,
la Paix règnera au bout de l'effort de changement
dans la Joie,au bout de la pénitence [Rév
d'Arès 16/17, 30/10].
Unis dans l'espoir et dans la prière, Peter se joint à moi
pour vous envoyer tout notre amour de frère et de sœur.
Rosie L. d'Australie
After months of not doing a painting I spent some wonderful
days working on this portrait of Michel Potay, named Mikal
by the Creator in The Revelation of Arès. On one side I
depicted the prophet Mikal and on the other side his sign,
the falcon. For more than 40 years Mikal has given courage,
lucidity and even faith in mankind to many Pilgrims of Arès
like us... He did not choose to be a prophet but after him,
everyone of us can choose a prophetic life by realising
God's Plan and rejecting the dogmas from the princes of
religions, politics, fictitious sciences or so called
justice of the legal system. I wish this image will bring
hope to you and to the world and inspire you to recreate
yourself through penitence: love, forgiveness, spiritual
intelligence, peace and freedom from judgment... a prophetic
lifestyle! The dimensions of the painting are 50cm/60cm, an
oil on floating hemp canvas and it has been recently
presented at the Daylesford Art Show 2016.
Traduction par le
blogger :
Après des mois sans peindre j'ai passé des jours merveilleux
sur ce portrait de Michel Potay, que le Créateur appelle Mikal
dans La Révélation d'Arès. Sur un côté j'ai
représenté le prophète Mikal et sur l'autre côté son signe,
le faucon. Depuis plus de 40 ans Mikal a donné du courage,
de la lucidité et même la foi en l'humanité à beaucoup de
Pèlerins comme nous... Il n'a pas choisi d'être un prophète,
mais selon lui chacun de nous peut choisir une vie
prophétique en réalisant le Dessein de Dieu et
rejetant les dogmes des princes de la religion, de
la politique, des sciences imaginaires et de la soi-disant
justice du système légal. Je souhaite que cette image
apporte l'espoir tant à vous qu'au monde et vous inspire de
vous recréer vous-mêmes par la pénitence: l'amour,
le pardon, l'intelligence spirituelle, la paix,
et en vous rendant libres de tout jugement... un
mode de vie prophétique ! Les dimensions de la peinture sont
de 50 cm x 60 cm, une huile sur une toile de
chanvre (floating = flottant ?) et elle a été récemment
présentée à l'Exposition d'Arts Daylesford 2016*. Note du blogger :
* Le Daylesford Art Show est un très important événement
artistique qui a lieu chaque année à Daylesford dans l'état
de Victoria (capitale Melbourne) dans le Sud de l'Australie.
Réponse :
Non, je n'ai pas reçu votre précédent eMail accompagné de
cette très belle image.
Un grand merci pour ce commentaire et la photo de cette
œuvre née de vos pinceaux, mais surtout de de votre grand
cœur de Pèlerin d'Arès à l'autre bout du monde.
Vous vous inquiétez de l'opinion que Sœur Christiane, mon
épouse, a de cette œuvre. Sœur Christiane — elle est
dure-dure ! — a fait deux remarques : "Le nez de frère
Michel est trop pointu" et "Moi, j'aurais mis le faucon sur
l'épaule du prophète." Mais c'est bien connu : les femmes
critiquent. Cela ne l'empêche pas d'aimer votre peinture.
Moi, comme tout homme sur terre je suis superintelligent et
supercoulant, phénix propice à tout, le cœur (et même
plusieurs cœurs) sur la main et très naÏf, simple, ingénu
(etc.), et je trouve votre peinture très belle (peut-être
même plus belle que ne la trouve mon épouse, mais bon ! des
goûts et des couleurs on ne dispute pas entre homme et
femme, sinon c'est les Walkiries écrasant les petits
poucets, ce qui n'est pas grave si elles emportent leurs
âmes aux Walhalla).
Assez souri !
Surtout, je me dis: L'artiste, ce n'est pas moi, c'est Rosie
Laszlo. Les artistes sont faits pour faire sentir au monde
en musique ou en couleurs l'immense variété des sentiments,
des regards sur l'humanité, de la Vérité d'une
certaine façon, de cette façon qui me fait dire que le
surréalisme n'existe pas, parce que toute représentation
artistique est surréaliste par elle-même. En cela vous avez
eu raison de placer le faucon devant moi, de me
cacher derrière lui, parce que le faucon est plus
que Mikal, il est le signe du prophète,
de celui qui du ciel où il plane doit être écouté et vu par
le monde, l'anonyme porteur de la Parole du Père qu'est tout
être humain qui s'en fait porteur en lui-même par la pénitence
et dans le monde par le travail du moissonneur.
Tout cela pour dire qu'en définitive j'aime beaucoup,
beaucoup, cette peinture et je vous en dis encore merci.
Heidegger disait de l'humain que lui seul, qui qu'il soit, à
n'importe quelle époque, est "le véritable subjectum",
subordonné à tout et par extension le fondement de tout. Le
monde vu dans l'œil d'un simple quidam n'est fait que
d'êtres remplaçables. Je n'ai pas moi-même connu mes grands
parents, sauf ma grand-mère maternelle si différente de moi
que je me suis toujours demandé si nous étions de la même
famille.
Il se peut donc qu'un homme ou qu'une femme comme individu
isolé ne soit pas très intéressant philosophiquement
parlant, mais l'humain vu comme le faucon du Livre
permet d'isoler le prophète, qui n'est plus
Abraham, Isaïe, Jésus, Muhammad, Michel Potay, mais
seulement le prophète et seule la Parole le
désigne, le sort du temps, lui donne des ailes,
le rend irremplaçable. Alors le prophète comme faucon
est le centre de tout, il passe devant, il est en avanrt,
ainsi que vous avez eu raison de le représenter. Derrière,
ce pourrait être la moitié du visage d'Abraham, de Moïse, de
Jésus, de Muhammad, de Michel Potay, cela n'a pas
d'importance. En fait l'immortalité, c'est la suite des
générations d'hommes, et ce n'est pas par un homme, dont la
vie est courte et qui meurt, que se fixe la Vérité,
mais par le faucon qui vole depuis des
millénaires, sans nom, sans autre caractéristique que d'être
un faucon comme Dieu, qui n'a pas de nom, crée
l'univers depuis des temps immémoriaux et le créera jusque
dans des temps immémoriaux. Cela veut dire que la Parole
continuera au-delà de ma propre vie, car la moitié de mon
visage est déjà la moitié de moi dans le cercueil. Cela veut
dire que Michel Potay en tant que fondement de la Parole
n'est rien, il est déjà comme oublié, mais le faucon
est là.
Oui, j'aime beaucoup votre peinture, je la trouve
particulièrement significative.
17nov16 179C2
Merci pour cette très belle entrée qui me parle énormément,
comme si vous l’aviez écrite spécialement pour moi.
La beauté de ce texte est fantastique. Mes yeux sont humides
de repentance.
Un soulagement semble apaiser mon corps et mon esprit. La paix
de soi-même et envers les autres, je suis parfois de
ceux qui s’emportent et cette entrée parle à mon esprit
et mon corps comme si j’avais trouvé le remède.
Ce remède, la pénitence qui honore l’être humain,
puisque je dois revenir à l'Image et Ressemblance
du Père par ma volonté.
Cette volonté, un devoir d’être ! Une soif de l’Eau
du Père (Rév d'Arès xLiv/9), la tête du frère
à l’Eau que son prophète honore. Je sais
qu’un jour cette paix sera en moi et dans le monde. J’y
travaille chaque jour et ce texte m’aidera beaucoup à le
metre en place et le fructifier dans le monde.
Paix à vous et au monde. Alleluia !
Chantal M. des Pays de la Loire
Réponse :
Je suis ému en lisant ce commentaire, frère Chantal. Merci
pour ce commentaire qui me réconforte, qui m'enlève des
doutes sur la clarté de l'entrée 179, car j'ai beaucoup
travaillé sur cette entrée. Comme toujours j'écris, j'écris,
jécris et j'ai d'abord un texte d'une longueur telle qu'elle
ne peut convenir à une entrée de blog, qui doit être brève,
en tout cas pas trop longue. Alors, je passe ensuite
beaucoup de temps à couper dans le texte, à réfléchir à ce
qui reste, et pour finir à me demander si ce que je laisse
au lecteur du blog est suffisant pour qu'il comprenne ce que
je peux dire. Mais vous, vous me montrez que j'ai été clair.
J'en suis ému. Merci.
Ce qui inspire notre pénitence, ce n'est pas une
adhésion intellectuelle — Raison pour laquelle ceux qui
commencent la lecture de La Révélation d'Arès en
l'étudiant ne deviennent que rarement nos frères ; ce sont
ceux qui lisent d'un trait, passant sur ce qu'ils ne
comprennent pas aujourd'huoi mais qu'ils comprendront demain
qui nous suivent en général —.Ce qui inspire la pénitence,
c'est une quête existentielle, une quête existentielle qui
situe son quêteur dans la vie quand cette vie sait qu'au
bout il y aura la Vie (Rév d'Arès 24/5). Autrement
dit celui qui vient chez nous est celui qui sait par avance
que tout sera effort, que rien ne sera paix
intérieure, que rien ne sera donné d'En-Haut mais qu'il
n'obtiendra grâce et salut pour lui et pour le
monde que de lui-même.
Être pénitent, vivre dans la foi et l'espérance,
c'est inévitablement faire des efforts continuels dans les
brumes d'une rêverie. Car ce qui n'existe pas encore ne peut
être que rêvé. Mais il ne s'agit pas de rêverie lyrique ou
intellectuelle, mais d'une rêverie en prise directe sur le Vrai.
C'est la seule façon d'affronter la vie inconnue et
inconnaissable du pénitent, oui, toujours inconnue
et inconnaissable. À preuve, vous avez attendu 2016, après
une longue traînée de foi, pour "apsier votre corps et votre
esprit... comme si vous aviez trouvé le remède." Vous avez
donc auparavant passé un long temps dans l'inconnu, mais
vous avez cru et c'est votre gloire, parce que vous avez su
anticiper. Les soucis de la vie éclipsent toutes les
questions métaphysiques et c'est bien une des raisons qui
font que les gens qu'on rencontre dans la rue passent leur
chemin sans s'arrêter à nous. Mais nous, nous avons la foi,
et par là rien ne fait écran entre nous et notre réalité
métaphysique, ontologique, toute en profondeur. Pourquoi
suis-je un humain et qu'est le but de ma vie comme humain ?
Vous le savez !
Notre pénitence, c'est notre marche vers ce monde
très lointain, lointain derrière : l'Éden, et lointain
devant : plus de quatre génération (Rév d'Arès 24/2),
et nous savons que marcher, ce n'est pas être en paix, c'est
marcher vers la Paix.
17nov16 179C3
C'est quoi aimer pour vous ? Particulièrement aimer une
femme, sa propre épouse ? Avoir une soumise à la maison ? —
Citation : "Quand nous étions jeunes mariés, sœur Christiane
et moi, il m'arriva d'être en colère contre elle. Ça ne
servit à rien. Je pus lui apprendre beaucoup de choses avec
amour et paix, mais je ne crois pas que je lui appris grand
chose par la colère. J'ai toujours regretté de m'être
emporté contre elle et il m'arrive de me réveiller la nuit
dans l'angoisse, étreint par l'immense regret d'avoir été
dur envers elle ; je porte cela comme le fardeau d'une faute
impardonnable, bien que sœur Christiane m'ait pardonné
depuis très longtemps," fin de citation -
J'affirme que si les hommes ne savent pas aimer leur femme.
Il est logique qu'il leur sera difficile d'aimer les hommes
et encore moins les femmes à l'extérieur. Et donc il leur
sera difficile de cultiver leur paix intérieure.
Pour l'instant je ne vois que de l'intellectualisme voire
trop de religiosité dans ce blog et les assemblées qui vous
répètent.
Simon Gad
Réponse :
Vous dites, mon bien aimé frère : "Pour l'instant, je ne
vois que de l'intellectualisme voire trop de religiosité
dans ce blog," mais j'espère de tout mon cœur que dans
quelques temps vous y verrez autre chose, une petite lumière
de la Vie qui poindra à l'horizon.
Vous considérez donc comme corollaires ou dérivés
"intellectualisme" et "religiosité". Cela me déconcerte,
parce que je ne vois pas très bien de parenté entre
"intellectualisme" et "religiosité", mais je respecte votre
pensée.
Pour ma part, je ne vois ni l'un ni l'autre dans ce blog. La
religiosité consiste, à mes yeux, à attendre de la
Miséricorde, de sacrements, de la prière, de quelques
merveilles du Ciel quelque chose pour faire le passage des
douleurs de la vie aux délices de l'âme et
l'intellectualisme, c'est l'inverse, c'est se dire que la
vie n'est qu'une douloureuse réalité et qu'on ne peut
attendre d'apaisement que d'une théorie idéologique. Je ne
crois ni dans l'un ni dans l'autre, je crois par contre au
Message de La Révélation d'Arès, à savoir que
l'homme peut changer et notamment changer
son destin, se recréer, se refabriquer et que c'est cela qui
le fait l'Enfant du Créateur. La Voie
pour ce changement est la pénitence. Je ne pense
pas que Moïse eut d'autre discours devant les Hébreux
délivrés du joug égyptien.
Qu'est-ce que l'amour, me demandez-vous ? Et vous précisez:
"Particulièrement aimer une femme, sa propre épouse ?" Il
s'agit donc ici non d'amour du prochain, qui est
un amour devoir, mais d'amour romantique. Mon épouse
Christiane et moi nous aimons, nous nous aimons, je pense,
aussi profondément qu'il est possible, en tout cas qui nous
est possible à tous deux. Parce que nous ne faisons
qu'un ! Mais comment définir cela ? Je crois qu'il existe des
amours parfaites et je pense que Christiane et moi nous
aimons aussi parfaitement que nous pouvons le souhaiter,
elle et moi, mais j'ignore comment les autres couples
souhaitent s'aimer. Aussi, je dirais qu'il ne peut exister
de formulation parfaite de l'amour romantique. On ne peut
formuler l'amour par aucun contre-exemple, d'une part. On ne
peut formuler l'amour par aucun exemple non plus, d'autre
part, parce que je crois que cela dépasse les mots, le
langage.
Chaque matin je dis à sœurs Christiane que je l'aime, mais
ce n'est qu'un mot, car ce que je ressens en moi pour elle
est indicible. Bref, nous ne faisons qu'un et comment
expliquer cela? Peut-être en disant qu'avant de s'aimer il y
a deux individus, un homme et une femme. Puis ils s'aiment
et se marient et alors ils ne sont plus 1 + 1 = 2, mais 1 +
1 = X une exponentielle, peut-être sont-ils 10, 20, 100...
Que sais-je ? C'est un peu comme la canneberge semble moins
fruit que la cerise, alors qu'ils s'agit de deux fruits de
toute façon. Certains couples sont des canneberges, d'autres
des cerises, mais l'amour est là comme le fruit est là et le
bonheur des canneberges peut très bien égaler celui des
cerises, car l'amour est comme le bonheur, chacun le ressent
d'une façon différente de tous les autres.
17nov16 179C4
J’aime beaucoup, frère Michel, l'entrée de blog "justice
et conscience des pénitents."
Merci pour elle. L’amour est au cœur de notre pénitence
(Rév d'Arès 30/10) pour créer notre âme (17/7)
et changer ce monde en bien (28/7).L’amour
accouche de la Justice (22/12) qui redressera ce
monde. La justice a toujours été un souci très
présent en moi mais j’ai un p’tit côté rebelle qui me colle
à la peau encore aujourd’hui et je sais, et votre entrée 178
me le confirme si bien, que je dois le remplacer, ce côté
rebelle, par l’amour avec un grand A
pour tous les hommes, j’y travaille depuis longtemps et je
progresse. C’est sur ce chemin que le Créateur nous attend.
Je profite de ce message pour témoigner, suite au message de
notre frère Yvan B. 178C89, que notre frère Dimby rend
visite à notre frère Éric S. à l’hôpital. Je trouve juste
d’apporter cette précision.
Lorsqu’avec mon époux je vais visiter Éric S, je
me dis que l’humain s’est mis dans un de ces pétrins en
choisissant la voie du péché ! L’homme n’a été
créé ni pour la maladie ni pour la mort, mais pour la Vie.
On comprend ô combien il est juste d’aimer ce monde, de
retrousser ses manches pour aller le moissonner (Rév
D’Arès 6/2) pour le ramener sur la voie du Bien
que le Père aimerait tant nous voir vivre.
Marielle J. d’Île de France
Réponse :
Un grand merci, ma sœur Marielle, pour ce beau commentaire.
Yvan B. sera heureux de savoir que Dimby rend visite à Éric
S. à l'hôpital et que d'autres, comme vous deux, Marielle et
Éric, lui rendent aussi visite. Mais peut-être Éric S. ne se
souvient-il pas des visites qu'il reçoit. Cela nous est
arrivé quand notre sœur Marie P. était était à l'hôpital
st-André à Bordeaux, se mourant d'un cancer. Sœur Christiane
lui rendit visite chaque soir pendant des semaines et je
l'accompagnais moi-même deux ou trois fois par semaine.
Cependant, après que Marie fut morte et que nous nous
retrouvâmes tous au Crématorium de Pessac, Sauveur, son
mari, me fit grise mine et me marmonna amèrement quelque
chose comme: "Vous êtes des ingrats, vous n'avez même pas
rendu visite à Marie à l'hôpital." En fait, Marie, la
pauvre, était sous médicaments anti-douleur qui lui
enlevaient toute mémoire et elle n'avait jamais dit à
Sauveur, qui lui rendait visite chaque matin, qu'elle
recevait la visite de sœur Christiane chaque soir.
Ceci dit, vous avez, me dites-vous, "un p'tit côté rebelle".
Nous sommes nombreux avec ce "p'tit côté rebelle." Cela ne
nous empêche pas d'être fidèles à l'espérance d'un monde
changé par la pénitence, par l'amour !
Je ne crois pas que la fidélité à la rebellion contre ce
monde, aussi stupide que cruel, soit incompatible avec la
foi dans le changement de vie et le changement
du monde. Ces fidélités sont convergentes. Ceux et
celles qui sont rebelles à ce monde idiot ne prétendent pas
pour autant être dans la haine du monde. Au contraire, leur
désir ardent de changer le monde est la preuve
qu'ils l'aiment.
17nov16 179C5
Je tiens à vous remercier pour la nourriture spirituelle que
vous m'apportez, comme celle [m'apportent] des frères et
sœurs qui partagent leurs témoignages élevés grâce à la
lumière de La Révélation d'Arès.
Merci à Alain et Françoise [voir les commentaires #178]
notamment et à chacun d'exprimer son individualité, unique
reflet d'une facette d'un diamant de la vie ayant une
multitude de reflets, qui forme notre humanité.
Aussi, je suis sidérée de voir votre information personnelle
concernant la Banque Postale [qui clôture votre compte
d'autorité]. Ce n'est pas pour autant que je partirai de
cette banque. Pacifions; les banquiers qui, face à des lois
multiples à différents échelons, doivent de plus en plus
justifier qu'ils n'ont pas de terroristes, de criminels,
d'argent sale dans leurs portefeuilles d'investisseurs, le
point positif, cela crée encore du travail du côté des
grandes capitales européennes.
Le sujet de mon commentaire, n'est pas tant la justice et la
déculturation pour aller vers la réalisation de son vrai
sens, mais d'informer les lecteurs de votre blog que s'ils
veulent avoir un semblant de maîtrise de leur vote de
représentation démocratique, certes défaillant, à droite et
au centre, au premier tour, il est possible de laisser sa
voix, sa marque ce week-end pour 2 euros. C'est important
d'utiliser cette petite once de liberté qui nous est
impartie; bien fraternellement et affectueusement.
Sophie R.-G. de Lorraine
Réponse :
Merci, ma sœur Sophie, pour ce commentaire à cheval entre
l'entrée 178 et l'entrée 179.
Oui, la Banque Postale clôture mon compte d'autorité, me
soupçonnant de faire du blanchiment d'argent pour le
terrorisme, sans doute parce qu'elle a entendu dire que nous
lisions le Coran, outre la Bible et La Révélation
d'Arès. Il n'en faut pas plus pour être soupçonné
d'aider les terroristes. Vous parlez de "portefeuille
d'investisseur", mais je n'ai pas du tout de portefeuille
d'investissement à la Banque Postale, je n'y ai qu'un compte
courant au reste plutôt petit, de l'ordre de 3.000 à 6.000
Euros selon les moments — Si les terroristes se contentent
de si peu, c'est que l'armement, les explosions, les
explosifs, les déplacements, ne coûtent vraiment pas cher —.
Moi, je ne connais rien au financement du terrorisme et
l'argent que j'ai à la Banque Postale sert exclusivement à
ma mission.
Ceci dit, merci pour vos conseils à propos de la
"représentation démocratique". Je suis actuellement en
voyage et j'abrège celui-ci pour entrer à Bordeaux samedi
afin d'aller dimanche à Arès donner ma voix à François
Fillon, qui, comme disait mon petit fils quand il était
encore gamin, "semble est le moins pire," et qui surtout me
paraît respectueux de la liberté de conscience et
n'organisera pas la chasse aux "sectes" comme le fit Juppé
en 1995-1996.
17nov16 179C6 Redresse-toi, homme, debout ! Cesse tes pleurs et ton
tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t’ai mis nu pour te
revêtir d’un manteau neuf dit la Parole (Rév d'Arès 1/1).
Revêtons donc le manteau neuf de La Révélation d’Arès,
puisque le cœur n’a pas la Parole, il est méprisé.
Il nous faut donc nous dépasser vous disais-je lors de votre
passage dans ma ville [en septembre], et vous m’aviez
répondu : "Oh la la ! bien plus que ça !"
Donc, manteau neuf veut probablement dire
conscience, subconscience, la super ou supra conscience, qui
est à l’origine de la vie ou l’homme impérialement conscit
du commentaire 178C27, qui celui-ci nous éclaircit
intelligemment l’esprit.
Et la méchante bête où la cherchons-nous ?
Chez les autres au lieu d’aller la cherchez en dedans de
nous, dans notre nature inférieure. En conséquence chaque
jour nous devons tendre vers l’unité universelle !
Ne restons pas dans les marécages du plan astral, mais
efforçons nous de retrouver la force et l’amour
spirituellement inconditionnel.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
"Les marécages du plan astral" ? Kekcekça ? Il faut que
j'essaie de comprendre :
Le corps astral, c'est le fluide subtil censé environner le
corps humain. l'aura, l'ectoplasme. Le monde astral, c'est
l'espace où se répartissent les milliards d'astres, le monde
cosmique, sidéral, stellaire. Une lampe astrale, c'est un
éclairage au plafond, une lumière qui tombe de haut en bas
sans porter d'ombre. Mais le plan astral ? Qu'est-ce
que c'est ? Surtout s'il a des marécages !
Ceci dit dit, vous avez raison : "Efforçons nous de
retrouver la force et l’amour spirituellement
inconditionnel."
Merci pour ce commentaire, ma sœur Mary.
17nov16 179C7
La recherche de la paix est volonté, donc c’est un travail,
comme tout ce qui est de la construction de soi, ça
s’apprend , ça se cultive, ça s’exerce.
La paix intérieure est nécessaire, car elle induit la
bienveillance quand on se place sur le plan collectif. Elle
n’est pas isolable du contexte extérieur. C’est ainsi que
certains quittent des contextes négatifs ou qu’ils
considèrent néfastes à leur "paisibilité" et cherchent
refuge dans l’isolement (séparation concrète du groupe, ou
séparation mentale du groupe qui est individualisme), mais
cela n’empêche pas évidemment le vacarme intérieur dont
notre nouveau frère Laurent de Lille vous a parlé dans
l’entrée précédente.
Ainsi, le choix de la paix est presque évident car on paie
intérieurement "le prix fort" de ses pensées destructrices,
de ses émotions négatives, on les paie en billets de colère
contre les autres et contre soi, inutile de dire qu’on est
dans le mal, conséquence, il faut s’en sortir.
Par contre, la paix du mal, (la paix de la nuit) quand tout
va bien en soi, pour soi, quand les rentrées d’argent, de
plaisir et les activités maintiennent dans un état d’esprit
d’égocentrisme agréable, plaisant, enferment la personne
dans un bien-être qu’elle pourrait croire durable, mais
illusoire car destructeur de conscience, eh bien !
cette paix du mal peut durer toute une vie. On pourrait
aussi croire perdus à l’évolution spirituelle, celles et
ceux qui se normalisent dans cette sorte de matière mentale
endormie, inconsciente, magma d’interférences jusqu’au
moment où quelque chose paraît et ce quelque chose ne peut
pas ne pas paraître, car la vie est constructrice, évolutive
: il y aura toujours quelqu’un quelque part qui relancera
l’humanité pour la faire monter au plus haut d’elle-même. Ce
qui revient à dire que malgré les apparences, les mentalités
ne sont peut-être pas aussi fermées qu’on peut l’imaginer.
La question qui se pose alors est : "Comment être en paix
quand des milliers de pensées se bousculent, se confrontent
dans ce trait d’union, comme vous dites, entre la bête
et l’ange, entre le bas et le haut, surtout quand
on n’a pas conscience qu’il y a en soi un au-delà du bas ou
que la trop grande habitude de vivre au niveau bas de soi
balaie toute volonté d’aller un peu plus haut.
La réponse serait de dire qu’il faut néanmoins commencer,
qu’il faut se surveiller, se fabriquer un radar intérieur,
le suivre, tirer des leçons de ses pratiques, être
authentique avec soi, pas forcément vouloir ce que l’autre
veut, et surtout ne jamais s’arrêter même quand une
impression de paix, de réussite semble s’installer. Alors au
bout d’un certain temps ou peut-être même brusquement pour
certains, il y aura des preuves indiscutables au niveau de
leurs expériences, preuves qu’il y a quelque chose de plus
grand que ce que l’on a cru depuis toujours et les
conséquences seront bénéfiques pour soi et pour les autres.
Ce sera le déclenchement d’un changement, d’une
envie d’avancer, car on aura compris que la conscience est
notre centre (le corps diminue, mais elle, elle augmente),
on aura compris qu’elle est évolutive, qu’elle est en
expansion donc la relation entre tous sera meilleure. À ce
niveau, la relation aux autres, aux choses, à Dieu sera elle
aussi en élargissement, pas figée une fois pour toutes sur
une façon d’être et de faire. Il convient de dire que cette
relation est toute personnelle, cause et conséquence de
notre liberté.
Comme on le voit, la paix et le changement
sont complémentaires, pas contrastés. Lorsqu’il y a
complémentarité et non opposition dans tous les domaines,
l’enfant paraît (analogie entre l’homme et la femme),
l’enfant dans le domaine qui nous concerne ici est l’homme
qui se change, qui se construit, parce que pour
moi du moins, la finalité de la paix n’est pas la paix mais
le passage au mieux du moi au nous — Si je suis vraiment en
paix, j’ai envie que les autres le soient aussi —. Cela me
rappelle une définition de l’amour parmi d’autres "avoir le
souci inconditionnel de l’autre" ( une définition de l’amour
de je ne sais plus qui) qui est bien plus que le
sentimental, j’écris cela pour notre frère Laurent.
J’avais l’intention de partir sur une opposition paix
colère, car lors d’une dernière rencontre au local, une
personne féminine nous a parlé de sa colère face aux
violences faites aux femmes, injustices harcèlements,
dénigrements, tout en affirmant que la colère installe des
limites quand les bornes sont dépassées, quand le danger est
suprême. J’ai pensé à la colère de Jésus sur le marché du
temple, n’est-ce qu’un cri de colère ?! Comme chez
cette personne, n’est-ce que le cri d’une révoltée ? Il
m’est arrivé, il n’y a pas si longtemps d’avoir ce cri de
rage face à l’incompréhension, quand j’ai perdu une amie
d’un cancer, mère de trois jeunes enfants. Qui ne pousse pas
son cri de colère face au mal ?
Si vous pouviez vous étendre un peu sur ce thème de la
colère, pas sur le versant psychologique et sociologique
(genre "quand on est sous l’emprise de la colère, de la
haine, de la violence, évidemment sa paix et son bonheur
disparaissent," ou "quand les humains sont en paix
intérieurement, ils trouvent des solutions paisibles aux
problèmes") mais en allant en profondeur (la colère au temps
de Noé (Rév d'Arès 2/7) qu’il sauva pourtant de Ma
Colère, (24/4 le Vent de la Colère de Dieu), Ma Colère
n’est pas éteinte à jamais (30/9).
Je crois que cela en intéressera plus d’un.
Charlie F. de Lille
Réponse :
Nous ne disposons pas d'assez de mots pour tout dire. Ainsi,
pour moi la Colère du Créateur (Rév d'Arès
30/9) n'est en rien similaire à ma colère de pauvre
homme qui fut un emporté autrefois, quand j'avais une ou
deux fois par an une bonne grosse colère. Heureusement, j'ai
vaincu ce mauvais penchant, je l'ai vaincu au point de
n'être même plus en état de colère rentrée, de colère
contenue, mais au point que je ne ressens plus de colère
envers personne, même si je suis très contrarié, insulté,
vilipendé. De même que je ne crois pas que l'Amour
du Créateur soit similaire à mon amour du
prochain. Il faudrait au moins deux mots, davantage si
possible ; nous n'en avons malheureusement qu'un.
Vous me demandez de parler un peu plus de ma colère. Cela
viendra à l'occasion.
Ceci dit, je crois très utiles à nos frères et sœurs les
conseils que leur donne votre commentaire.
Oui, frère Charlie, "on paie intérieurement "le prix fort"
de ses pensées destructrices, de ses émotions négatives, on
les paie en billets de colère contre les autres et contre
soi, inutile de dire qu’on est dans le mal. Conséquence, il
faut s’en sortir." Si chacun veut devenir l'Être, l'Être au
sens où l'on est un élément de l'Étre de Vie que
nous sommes tous ensemble avec Dieu et avec toute la
Création, si chacun veut être cet Être, il faut aussi à
l'instar des philosophes antiques dire qu'il est toujours
possible que cet Être ne soit pas. Car il est difficile de
se représenter l'Être si l'on n'accepte pas en même temps la
possibilité du non-Être. De même que la lumière n'existe
vraiment que si l'ombre existe, car s'il n'y avait partout
que lumière, qui la verrait ? Une pensée rationnelle n'est
possible que s'il existe une pensée irrationnelle. Nous
sommes sans cesse contraints à un choix et c'est la volonté
de faire le bon choix qui doit être notre objectif. Là on
est loin, très loin de la religion qui ne pose pas le
problème de cette façon-là. De là l'abrutissement d'une
immense part de l'humanité.
Ici le problème posé est celui de la rupture de paix
intérieure que l'effort intérieur provoque.
Ce changement qui s'offre à la conscience par la pénitence,
on y est évidemment d'emblée dès qu'on est pénitent,
mais on y est seul. Chacun de nous est seul face à son péché
et cette absence d'aide extérieure, cette absence de ce que
d'autres croyants appellent la Grâce, elle ne peut
disparaître que si je suis moi-même producteur de la Grâce
que j'appelle de mon choix. Cela crée inévitablement une
agitation intérieure et la paix ne se maintient en moi que
par le double effort de vaincre mon péché et de
vaincre l'agitation.
18nov16 179C8
Je trouve, comme vous-même, que "justice et
conscience" comme "changement et paix"
font la paire. Plus "je m'espionne" (voir "Et ce que tu
auras écrit" Le Pèlerin d'Arès), équivalent à "je
m'examine", c'est-à-dire plus j'entre dans l'examen de
moi-même, "mon ego finit par s'affaiblir et le mensonge par
se taire" (voir "Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin
d'Arès). Plus je rétrécis mon "trait-d'union" (entrée 179)
et plus je prends conscience aussi de l'argoule
intérieure. Pourtant, en rétrécissant, mon corps
et mon âme devraient se rapprocher.
La paix et l'argoule [Rév d'Arès xxxvii/3]
sont indissociables comme le sont le choix de l'exode
qui nous mènera au Jour et recréera Éden, la Vie
en société heureuse, le Jardin qui ne fane pas [xvi/17].
La justice (entrée 178) intérieure, la Justice
de juste, l'œil du dedans, non pas l'œil du
dehors [Rév d'Arès ii/10], non pas celui de la loi
des rats [xix/24], ne m'appelle-t-elle pas à résorber
ma violence par tous les moyens ? Elle me supplie de
devenir un pénitent ; non pas un "homme pénitent".
Car là, il semble se détacher quelque chose. Mais elle
m'implore d'être un pénitent. Que se détache-t-il
?
Je me souviens d'une petite histoire qui a marqué la
direction de mes choix :
"On présenta deux images à un sage.
Et on lui demanda où s'y trouvait davantage la paix à
ses yeux.
L'une de ces images représentait un paysage clair et
serein, fait de fleurs, de verdure et de rosée qu'un
ruisseau traversait, un papillon était là qui flânait.
L'autre, plus sombre, montrait un petit nid d'oiseaux, à
flanc même de la pierre abrupte, flanqué au milieu d'un
torrent.
Alors le sage dit : "Il est plus difficile de trouver la
paix au milieu de la turpitude, mais lorsqu'elle est
installée, elle est plus solide."
Et il choisit le torrent plutôt que le ruisseau."
"L'homme pénitent" se détache d'une certaine
réalité. Cela semble légitime car c'est bien moins difficile
de trouver la paix hors réalité. Et la réalité est faîte de
violence, de jeux de pouvoir donc de domination,
d'injustice, de mensonge ... (cette liste n'est pas
exhaustive), quand ce n'est pas d'abomination.
Le but étant de trouver la paix au beau milieu
d'abomination, en d'autres mots : de devenir "un juste
parmi les injustes", et que l'objectif reste celui de
renverser l'abomination afin d'y déverser la paix,
ce qui revient à dire : "faire des injustes des justes",
il y a de moins en moins de recoins où se planquer ;
"l'homme pénitent" trouve sa paix dans une carte
postale, tandis que le frère, le pénitent
se fond dans la réalité pour mieux consolider la paix.
Le frère, bien qu'étant frère de tous les hommes,
n'est-il pas celui qui, tout particulièrement, fait l'effort
de changer en Bien et participe ainsi à
la restauration d'Éden ? Je m'efforce d'aimer mes ennemis
seulement parce que je n'ai pas [comme Dieu] la Connaissance
[Rév d'Arès 39/3] de l'ensemble, ce tout qui
participe à cette sainte restauration.
Je réalise seulement maintenant que depuis l'entrée 176
(Délivrance), 177 (Anarkhia), 178 (justice &
conscience), vous prenez particulièrement et incisivement
bien le Mal en étau avec cette nouvelle entrée 179 - Changement
et paix du pénitent.
Je prends donc conscience assez tardivement — mieux vaut
tard que jamais — que je suis de ceux qui se fourvoient
assez facilement dans ce qu'ils appellent une "juste
colère".
Dans ces moments intenses de mises au point, ne se dit-on
pas : "Mais Dieu Lui-même, dont je suis l'image et
ressemblance positive comme négative [?], même si, à
d'autres égards, "le Bien et le Mal sont tous deux
propres à l'humain" (entrée 179), ne s'est-Il jamais mis en
colère ? ne dit-Il pas : Ma Colère n'est pas éteinte à
jamais [Rév d'Arès 30/9] ?
Alors on se dit qu'Il agit en conséquence comme nous devons
parfois agir en conséquence. On se dit : "Bien qu'il faille
que j'œuvre à ne retrouver que l'image positive, puisque la
négative je la perçois plus facilement, la colère comme le
nerf ne fait-elle pas partie de nous ?"
Voyez, paf ! un déluge suivi d'un arc en ciel !
N'est-ce pas la bonne méthode ? Surtout ne pas oublier le
bouquet de fleurs après s'être mis en pétard. Sinon on peut
le regretter. Ma Sarah peut témoigner.
Qui n'a pas à l'esprit Jésus qui pique une colère au devant
des marchands du temple ? Vous-même, frère Michel, prophète
Mikal, n'avez-vous pas cherché à mettre votre poing sur la
gueule d'un trouble-fête ? Lorsqu'un frère a pris son
compte [?], n'étiez-vous pas un peu en colère ? Ou
alors peut-être aviez-vous déjà acquis la bonne méthode pour
mettre un coup sans colère. Moi, je sens d'abord la colère
monter en moi comme le froid envahit le futur défunt.
Voilà donc un mauvais assemblage : Juste
et Colère. Mais le rationalisme dominant ne le fait-il pas
pour autant en invoquant qu'il faut la guerre pour trouver
la paix ? Se défendre contre l'autre, est-ce une guerre ? La
guerre n'est-elle pas le fait d'attaquer ? Ne dit-on pas :
"Entrer en guerre" ?
Lorsque le prophète Yëchou [Jésus] dit : Je
ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive
(Matthieu 10/34, Luc 12/51), "pour évoquer la guerre
intérieure du pénitent" (entrée 179), parle-t-il
d'attaquer ou de se défendre ? Cherche-t-il à apporter
la paix ou la guerre au Mal ?
Je ne trouve pas que "Je suis frère de tous les assassins,
parce que si je n'ai jamais tué, c'est que les circonstances
de ma vie ne m'ont pas mené au meurtre" soit le propos le
plus sensé du Mahatma ; si je suis d'office un voleur, un
violeur, un assassin (puisque ce sont, d'après lui, "les
circonstances de ma vie qui ne m'ont pas mené" au vol,
au viol ou au meurtre), alors qui suis-je si "les
circonstances de ma vie m'ont mené" au vol, au viol ou au
meurtre sans que je faillisse à ma condition tout simplement
humaine ?
Je ne comprend pas bien les tenants et les aboutissements de
cette réflexion. Où se trouve la force de la volonté et le libre
arbitre dans cet argument ? Je dirai plutôt que je suis
frère de tous les assassins, parce que si je n'ai jamais tué
et que je puisse ne jamais avoir à le faire, c'est que ma
volonté cherchera toujours les moyens que ces assassins
n'ont pas eus.
Tout de même, pourquoi les moyens qu'ils ont choisis "dans
les circonstances dans lesquelles leur vie les a menés"
seraient les miens ? Que vaut le développement de votre
entrée 169 "Destin", si on raisonne ainsi ? Je ressens du
fatalisme dans la fraternité exprimée comme ça. Je ressens
plus de pertinence dans un propos qui revient au même : "Une
injustice quelque part est une injustice pour le monde
entier". Car j'ai conscience de façon existentielle que mon
péché rejaillit, d'une manière ou d'une autre sur le monde.
Comme mon Bien d'ailleurs. Si ma "pénitence
a sa pesanteur" (Réponse 178C87), le Mal a la sienne
aussi.
Si la paix n'est pas dans ma main (Rév d'Arès xix/6),
elle est ailleurs. En choisissant le sujet du changement et
de la paix (179), vous faîtes quelque part aussi le choix de
parler de la femme : "La femme (a) la paix. Entre les
dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend
(de) son sein (Rév d'Arès xxvii/13). La paix
n'est-elle pas dans le recouvrement de la part féminine ?
Surtout si "Marie n'est que la face féminine du Père auquel
on donne trop obstinément une face masculine" (Réponse
178C81). Comme trop obstinément on justifie la violence...
Frédéric M. d'aquitaine
Réponse :
Il y a dans ce commentaire quelques obscurités : Le
distinguo que vous faites entre le pénitent et
l'homme pénitent ne me paraît pas concluant, mais
l'ensemble donne à votre foi un élan remarquable et
enthousiaste que j'aime et je vous remercie pour ce
commentaire.
En-deçà de la joie que votre foi me procure, permettez-moi
quelques remarques personnelles.
Il est vrai que par les lèvres de son Messager le Père dit :
"Non, Ma Colère n'est pas éteinte à jamais", mais
il ajoute : Ce sont les docteurs qui ont dit cela (Rév
d'Arès 30/9), et par là Il veut dire que les docteur
(en théologie, les théoriciens des religions) se basent sur
des apparences qui font penser qu'une Grâce pacifiante
définitive inonde les fidèles qui se conforment aux règles
des religions où ces docteurs exercent leurs activités et
talents, alors que la Colère du Créateur, qui est
par excellence celle qui provoqua le Déluge (Genèse
6/5-24) voilà quelque 4.000 à 6.000 ans
suppose-t-on, peut toujours survenir à
nouveau, ainsi que le laisse envisager le verset 38/2 :
Il est temps que le monde soit sauvé avant que ne pleuve
le péché des péchés. Mais pour l'heure le Père n'est
pas en colère. Bien au contraire. La Révélation d'Arès
est une Parole sévère, mais pas une Parole de Colère,
puisque le Père laisse aux dominateurs le temps du
repentir, Il patiente (Rév d'Arès 28/21), espérant
bien que son image et ressemblance, le pénitent,
fera comme Lui, écartera la colère et exercera au contraire
l'amour, la pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle libre de préjugés, car le Créateur n'a
pas de préjugés sur les dominateurs, qu'Il sait
capables de changer. Oui, j'ai "cherché à mettre votre poing sur la gueule
d'un trouble fête," mais je regrette que vous preniez cela
en exemple, parce que je ne m'en vante pas, oh non ! Je
regrette le geste que j'ai amorçé, que je n'ai heureusement
pas fini. Je suis reconnaissant à l'ange qui a
retenu ma main. Je suis un pécheur, et c'est bien
pour cela que je suis en permanence un pénitent et je doute
que ma vie suffise à faire de moi un pénitent
exemplaire. De même, je ne crois pas qu'il faille donner en
exemple la colère de Jésus qui avec un fouet chassa les
marchands et changeurs du temple, sachant que non seulement
c'était un moment de mauvaise colère, mais qu'encore ça ne
servait à rien, parce que les marchands et les changeurs (Luc
19/46-46, Marc 11/15-18, Matthieu 21/12-16) se
réinstallèrent là le lendamein... Que dis-je ? Un quart
d'heure après.
Vous demandez : "Lorsque le prophète Yëchou
[Jésus] dit : Je ne suis pas venu apporter la paix,
mais le glaive (Matthieu 10/34, Luc 12/51), "pour
évoquer la guerre intérieure du pénitent" (entrée
179), parle-t-il d'attaquer ou de se défendre ?" Je
réponds : les deux, car attaquer le péché au fond
de soi, c'est s'en défendre. Mais vous posez immédiatement
après cette autre question : "Cherche-t-il à apporter la
paix ou la guerre au Mal ?" et je réponds : Faire la
guerre au Mal au fond de soi trouble la paix
intérieure du pénitent (c'est le sujet abordé dans
mon entrée 179), parce qu'il n'est pas question de laisser
le Mal en paix et que ce combat permanent perturbe le pénitent
jusqu'à la victoire, car la victoire survient tôt ou tard
chez le pénitent qui ne se décourage pas.
Je ne comprends pas très bien votre question : "Qui suis-je
si "les circonstances de ma vie m'ont mené" au vol, au viol
ou au meurtre sans que je faillisse à ma condition tout
simplement humaine ?" Vous voulez sans doute dire qu'être pécheur,
c'est "la condition tout simplement humaine" ? Oui, c'est
"la condition humaine" pour le fils d'Adam, l'héritier de
son mauvais choix, que je suis, et puisqu'il me faut aimer
tous les hommes d'amour évangélique, j'aime tous les fils
d'Adam, les héritiers de son mauvais choix, et je sais que
les juger serait me juger moi-même (Matthieu 7/1).
Alors, au lieu de passer mon temps à les juger, je
fais mieux de vouloir par la pénitence me délivrer
des tentations potentielles en moi. Je pense que c'est le
raisonnement que faisait Gandhi et que je fais moi-même.
18nov16 179C9
Hélas, vous répondez à côté de ma question qui est de savoir
si votre épouse est une soumise ?
Vos propos sont souvent rabaissant envers votre épouse (à
fortiori envers toutes les femmes). "Mais c'est bien connu :
les femmes critiquent" (vous généralisez l'opinion de votre
épouse, ce qui est injuste pour les autres femmes et fausse
et salit leur image qui plus est), - "Je lui ai tout
appris"' (votre épouse ne connaissais rien de rien, vous
avez épousé une bécasse ? Une idiote obéissante? souvent
c'est ce qu'attendaient les hommes de votre génération :
obéis, reproduis et tais-toi). Mais vous ne vous vantez pas
de ce qu'elle vous a apporté. Vous me semblez être toujours
de l'ancienne génération où la femme devait bien remplir son
rôle sinon ça bardait, c'est ce que vous laissez entendre et
osez écrire.
À vos écrits, je constate que vous n'aimez pas les femmes
alors que D' [le Père] vous demande de les établir dans
leur mérite [Rév d'Arès 9/5].
Vous manquez à votre mission de ce côté-là, c'est évident et
cela se lit (même Marie la mère de Jésus vous insupporte et
n'en parlez même pas alors que vous devez l'appeler dans les
assemblées 07nov16 178C81).
Je comprends que vous aimiez tant un Trump. C'est la
puissance des femmes qui vous fait tant peur et qui explique
que vous ayez ce mépris à leur égard. Si je le constate,
d'autres à l'extérieur le constatent aussi. La paix vous la
trouverez en vous lorsque vous aimerez vraiment les femmes
qui sont la moitié de l'humanité.
Simon Gad
Réponse :
Mon frère Simon, j'ai pousé un gros soupir d'abattement en
vous lisant ; je me suis vraiment senti moins que rien et
une fois de plus je me suis tourné vers le Créateur
confessant une fois de plus : "Père, mais pourquoi es-tu
venu chercher pour te servir de Témoin le pauvre type que je
suis, alors qu'il existe tant de gens plus capables que moi
d'être à la hauteur de Tes Attentes ?"
D'abord, vous me lisez mal ou plutôt je constate une fois de
plus que ne suis vraiment pas doué pour écrire des choses
claires. Je suis obscurité.
Vous dites : "Hélas, vous répondez à côté de ma question qui
est de savoir si votre épouse est une soumise ? J'ai
écrit dans ma réponse 179C3 : "Mon épouse Christiane et moi
nous aimons, nous nous aimons, je pense, aussi profondément
qu'il est possible, en tout cas qui nous est possible à tous
deux. Parce que nous ne faisons qu'un !" Voilà : "Nous ne
faisons qu'un" et pour moi quand un couple ne fait qu'un il
n'y a ni dominant ni dominé, il n'y a ni
soumetteur ou soumetteuse ni soumis ou soumise. Il n'y a que
deux êtres qui se complètent, qui forment un tout. En
d'autres termes: Non, mon épouse ne m'est pas soumise. Elle
est une femme libre, dont je respecte totalement
la liberté.
Vous dites, à propos de mon épouse Christiane, que j'ai
écrit : "Je lui ai tout appris", mais où aurais-je écrit
cela ? J'ai écrit : "Je ne crois pas que je lui appris
grand chose par la colère." C'est très différent. Non, mon
épouse n'est pas une "bécasse", c'est une femme intelligente
et, dans bien des circonstances, plus intelligente que moi.
Si vous allez à notre mission de Paris, il y a trois sœurs
d'accueil, celles à qui j'ai confié la tâche délicate, qui
demande beaucoup de finesse et de profondeur, de s'assurer
que ceux et celles qui souhaitent rejoindre le petit
reste de pénitence et de moisson ne
se trompent pas de porte et que nous-mêmes n'aurons pas à
regretter qu'ils soient des nôtres. Trois sœurs : Pas des
frères, des sœurs. Ceci dit, c'est vrai que j'ai écrit à notre sœur Rosie
d'Australie: "Mais c'est bien connu : les femmes
critiquent." J'ai évidemment dit cela sur le ton de la
plaisanterie, de la blague, et alors là, je m'incline, tout
penaud. Hélas, c'est vrai, je plaisante souvent et j'avoue
que je ne suis pas un blagueur bien finaud, mes
plaisanteries ne sont pas toujours des plus fines. Je crois
que, de ce point de vue, le Père aurait dû s'adresser à un
homme comme vous, Simon Gad, quelqu'un qui n'est pas de
temps à autre affecté du sens de la rigolade comme moi. Vous
auriez fait un très sérieux répétiteur de la Parole du Père.
Simon Gad ? Est-ce bien votre nom ? Ce commentaire me
rappelle quelqu'un qui adressa déjà à ce blog des
commentaires me reprochant sévèrement ce qu'il voyait comme
mon manquement à l'égard des femmes et à l'égard de bien
d'autres choses. Je crois comprendre que vous utilisez
maintenant un autre pseudonyme. Alors, vous êtes un faux
jeton ? Ou simplement quelqu'un qui se trompe complètement
sur mon compte ? Allez à notre mission, 32 rue Raymond
Losserand, et demandez aux sœurs présentes là, n'importe
lesquelles, n'importe quel jour, si elles me considèrent
comme un homme qui "n'aime pas les femmes alors que D' [le
Père] me demande de les établir dans leur mérite [Rév
d'Arès 9/5]."
18nov16 179C10
Merci.
Vous vous envolez !
Quelles qualité et profondeur !
Je lirai et relirai cette richesse d'enseignement
pour l'accomplir avec mes moyens.
Michel M. d'Île de France
Réponse :
C'est avec grande émotion que je lis votre commentaire, mon
frère Michel.
Puisse mon enseignement vous aider à accomplir
la Parole par vos moyens !
Nous ne sommes tous là, frère Michel, à être pénitents
et moissonneurs par nos moyens.
On dit qu'on ne peut agir qu'avec les moyens reçus par
l'éducation. Faux. Il y a l'éducation, c'est sûr, mais la
plupart du temps nous devons nous en délivrer pour entrer
dans le sillage du Créateur et devenir à sa suite les
co-créateurs du monde. Ou plutôt, comprendre complètement
l'éducation, la culture reçues c'est faire l'effort
d'assimiler ce qu'elles nous ont appris à notre changement
d'aujourd'hui, car, comme nous gardons la tête, les bras,
les jambes reçus dans le ventre de nos mères, nous gardons —
ne serait-ce que la langue — ce que nous avons reçu par les
yeux, les oreilles, les sons de notre jeunesse.
Je vous connais assez, tout comme je vous aime assez, pour
savoir que, si vous le voulez, vous pouvez aller loin dans
la Voie Droite.
18nov16 179C11
La tension du changement en bien est une lutte
plus légère que le joug du pouvoir, du désir d'avoir, de
vouloir exister au détriment de l'autre, etc.
Pour maintenir une paix relative en soi, ramener la
merveilleuse perspective de l'Éden demande l'effort
d'intégrer en soi que le monde changé (Rév d'Arès 28/7)
viendra du choix noble de l'amour ; amour aussi
"absolu" que la liberté est "absolue".
Mais comment l'amour "absolu" peut-il être
perceptible dans une vie humaine aussi réduite que notre vie
terrestre actuelle? C'est quasiment impossible.
Cela passe par des "bouffées Édéniques" , moments dans
lesquels je me sens en fusion avec l'immensité et l'immense
beauté de la Création et ses immenses Bien et Amour.
En fusion avec Dieu.
Si la Création est si parfaite, si immense et si belle c'est
que perfection, beauté, bien, immensité, amour
sont possibles, donc l'harmonie totale est possible.
Cette perspective Édenique est une force qui donne du sens
et une force à notre petite vie terrestre. Il est étonnant
que nous soyons descendus si bas dans l'absence
d'émerveillement de la Création qui est une leçon d'amour
du Créateur. Rares sont les médias qui nous font partager
dans ce monde anthropocentré le quasi miracle de l' harmonie
de la Création.
Et pourtant cela est. Ce blog encore peu médiatisé fait
sentir l'indicible et la possibilité de retourner en Éden.
J.-H. G. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Eh oui, "amour absolu" est une sorte d'oxymore.
C'est comme un autre oxymore, bien connu lui : une douce
violence ! Amour est pour moi tout sauf absolu ou
plutôt bien plus qu'absolu ou bien différent d'absolu,
qualificatif qui contient une sorte de rigueur applicable à
liberté — liberté absolue — mais peu applicable à amour,
exception faite dans un oxymoron. Mais je pinaille ; je
pinaille puisqu'il m'arrive à moi aussi de dire ou d'écrire
"amour absolu". Comment ce qui est feu — Feu
(Rév d'Arès xLi/3-7)... pèlerinage de Feu,
pèlerinage d'Amour —, feu du cœur, du don de soi,
l'amour quoi ! pourrait-il être absolu sans brûler
et réduire en cendre ce qu'il qualifie ? Certes, si
nous lisons "amour absolu" dans son épaisseur linguistique
nous y découvrons un concept explicable, qui ne paraît pas
étrange au cerveau, un mode de pensée symptomatique du
besoin de pousser certaines notions à l'excès, mais en fait
nous dépouillons l'amour de l'absolu indicible
qu'il a en lui et qu'il ne faut pas dire, pas prononcer, si
l'on ne veut pas faire perdre au mot seul, au mot
merveilleux, miraculeux par lui-même, son sens divin.
Merci, frère Jean-Hubert, pour ce très beau commentaire. Je
me réjouis de vous revoir dans une semaine lors de
l'Assemblée Générale du Pèlerinage à Paris.
18nov16 179C12
Très cher Prophète,
Cette entrée arrive à point nommé pour moi comme sans doute
pour beaucoup d'entre nous.
Je m'étais laissé aller à trop de souffrance au point que
j'avais marqué sur mon marque-page de La Révélation
d'Arès : "Ne plus souffrir pour être tout
Amour."
Mais ce n'était en fait qu'une tentative d'évasion mystique.
Puis, le temps passant, il m'est venu une phrase plus sage :
"Accepter les peines de la lutte au lieu de l'immense
souffrance de ne rien faire..." Et voilà que votre entrée
arrive comme la cerise sur le gâteau, limpide,très
claire,très réfléchie et pleine d'amour.
On sent que vous y avez mis vos tripes, comme d'habitude
d'ailleurs.
Merci infiniment,
Cédric P. d'Aquitaine
Réponse :
Je connais votre grande sensibilité, votre nostalgie d'un
monde qui n'existe plus... depuis Éden, frère Cédric. Aussi
je comprends bien ce que vous avez écrit : "Ne plus souffrir
pour être tout Amour," sur le marque-page de La
Révélation d'Arès, celui qui vous tient lieu de tract
et que vous donnez aux gens de rencontre, je suppose.
Pourquoi pas plutôt "Être tout amour pour ne plus
souffrir" ? Il y a dans ce "Ne plus souffrir" par quoi
commence la phrase que vous avez écrite quelque chose du
néant d'abord, comme si pour "ne plus souffrir" il fallait
ne plus exister.
Certes vous précisez : "... pour être tout amour", mais je
ressens comme un non-être d'abord, or un non-être ne peut
aimer. Ne faudrait-il pas d'abord "être amour" pour ne plus
être néant ?
Parménide, philosophe grec présocratique, disait "le néant,
le non-être n'est pas, parce qu'il n'est pas pensable." Pour
Parménide tout ce qui était pensable était, mais bon ! Foin
des philosophes !
Vous deviez repartir aux Philippines. Y êtes-vous déjà ? La
différence entre l'eMail et la lettre, c'est que l'eMail ne
porte pas de timbre, pas de tampon postal ; on ne sait pas
d'où il vient. En tout cas, je vous souhaite d'y être
heureux avec vos enfants, et de ne pas manquer de porter
témoignage, de rester apôtre.
La mission est par définition l'apostolat de la Vie. Que
disons-nous aux frères et sœurs humains de
rencontre ?
"Soyez pénitents et ce monde deviendra un nuage
d'or (Rév d'Arès xix/22) dans l'univers.
Être pénitent n'est pas regretter ses fautes,
c'est chercher la Vie (Rév d'Arès 24/8). Vous
croyez vivre parce que vous mangez ce que vous aimez,
faites l'amour quand l'envie vous en prend, êtes heureux
des facéties de vos enfants, partagez des
conversations..." mais cette vie de relation, tout en
vous suffisant, n'est rien à côté de la Vie
dont vous êtes capable. Imaginez-vous en dépassement de
vos besoins du corps, qui de toute façon demeurent, mais
imaginez-vous faits Dieux (Rév d'Arès 2/13) à
l'image et ressemblance du Créateur, traversant
une Vie de Joie et de Fête (30/11)
dans l'amour de toute la Création,
dans le pardon des offenses parce que les
offenses ne règleront pas la Vie sublime comme
la vie de rampement des serpents que vous êtes
règle votre présent,
dans la paix, parce que la lutte n'est que
souffrance des vaincus,
dans l'intelligence spirituelle, parce que la
raison n'est pas faite pour la logique mais pour la Vie
de félicité, le bonheur surmultiplié et la liberté
absolue.
Dans l'exercice de cette pénitence, l'amour du
prochain, l'amour tel que Jésus l'enseigna,
est le seul élément qui puisse résister au scepticisme
radical du monde, à ce que le monde considère comme
l'impossibilité de savoir que l'amour est la première
vérité dans l'ordre du savoir, de tout savoir, ne
serait-ce que c'est parce que c'est avant le lait, avant
les caresses, les vêtements, ce que reçoit l'enfant qui
sort du ventre de la mère et parce que tout homme dans
sa vie est comme ce nouveau-né. La vie n'existe pas sans
amour et sans amour on n'accède pas au stade supérieur
de la vie, que La Parole de Dieu appelle Vie
avec un grand V, oui, simplement ce mot Vie
avec un grand V (Rév d'Arès 24/8) parce
qu'aucun langage humain n'est capable de désigner ce qui
vous attend si vous devenez pénitent !"
21nov16 179C13
Je vous remercie frère Michel pour votre immense travail à
cette nouvelle entrée 179.
"Rebellion intérieure enchaînée et muette“, je connais moins
fréquemment ces pulsions qu’auparavant. J’essaie de me
bonifier un peu plus, chaque jour, mais ce n’est pas sans
efforts intérieurs et difficiles !
Vous dites : “Il faut résister aux tentations en silence et
résistance n’est pas paix“
Je pense et procède encore comme ça, aujourd’hui par
réflexe. Par ce moyen, qu’est la résistance face aux
tentations pour essayer de trouver la paix en soi.
Mais,je comprends aussi, que c’est par l’évolution de
l’esprit (pénitence, Rév d'Arès 8/6, 9/1, 10/6, 12/2,
16/17, 28/25, 30/10-13, 33/30-32, 31/2) qu’on se
détache progressivement du harnais (10/10).
Merci beaucoup à vous et à sœur Christiane et je vous
embrasse fraternellement et soyez bénis.
Philippe D. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je suis touché par ce commentaire, mon bien cher frère
Philippe, vieux compagnon.
J'admire votre courage de missionnaire assidu en Bretagne et
de frère fidèle au Pèlerinage malgré votre handicap et je
sais que vos efforts pour lutter contre la "rébellion
intérieure, enchaînée et muette" sont doublés d'efforts
physiques considérables pour tenir votre place dignement et
efficacement dans notre mission. Je relie vos courage et
efforts aux courage et efforts de notre sœur Marielle,
quoique différemment handicapée, que vous connaissez bien et
depuis longtemps. Je pense aussi à sœur Marie-Élise et
surtout à sœur Nathalie de Rennes, dont je suis sans
nouvelles, mais avec qui je prie de loin chaque jour, et
notre frère Michel de la région lyonnaise.
Vous tous, frères et sœurs qui tenez votre rang parmi nous
en dépit des cruelles blessures dont vous a affectés le Mal,
vous suscitez chaque jour mon admiration fraternelle. Vous
vous êtes haussé au niveau de la plus haute conscience
ontologique en vous refusant de crier : Pourquoi moi ?!
Parce que vous avez compris que le Mal frappe au hasard et
qu'en fait le vrai Mal est celui contre lequel nous
avertissait Jésus, que je paraphrase ici: Mieux vaut être
handicapé que de prendre son âme dans des
lamentations égocentriques.
Comment concilier la justice du monde avec la Justice
de la pénitence, la justice de la Vie ?
Car la Vie que La Révélation d'Arès nous
demande de retrouver (Rév d'Arès 24/8) ne
connaîtra pas de handicap.
Vous avez aussi compris qu'est inadapatée aux réalités
spirituelles la question qu'un certain christianisme a
renvoyé dans les souterrains obscurs d'une métaphysique
erronée, la question du "juste souffrant" ou au "juste
pauvre" censé être très supérieur au croyant en bonne santé.
Oui, vous l'avez bien compris, parce qu'il n'existe pas,
pour l'heure, d'homme qui ne soit pas pécheur, il
n'existe pas d'homme parfait. La Vie peut habiter
n'importe quel homme, quelle que soit sa condition
terrestre, et vous êtes donc parfaitement habilités à être pénitents
et moissonneurs au même titre que n'importe lequel
d'entre nous.
Pensons simplement à Job ! Voyez, malgré ses douleurs, son
handicap, son grabas, quelle magnifique place le Père lui
réserve , et voyez quelle magnifique conscience il en a !
Vous avez tous compris que c'est en vous oubliant — moi-même
j'oublie mon âge et ses fatigues —, en vous désaxant par
rapport à vos peines — comme je me désaxe, à 87 ans, par
rapport aux inconvénients de l'âge — pour compatir, comme je
compatis, au malheur du monde qui est non d'avoir des
problèmes intellecto-physiques, mais d'avoir perdu sa vie
spirituelle. Vous taisez votre propre malheur physique —
comme je tais le malheur de mon vieil âge —, parce que vous,
moi, tous les bancals du monde (et nous sommes tous bancals
d'une façon ou d'une autre) nous avons retrouvé la Vie
en nous. Alléluia !
21nov16 179C14
Gandhi disait aussi : "Il n’y a pas de chemin vers la paix,
la paix est le chemin !"
En associant paix à chemin Gandhi sous-entend que la paix ne
peut être que liée à "mouvement" et donc à changement .
Nous pouvons même dire : "La pénitence est le
chemin !"
Cette nouvelle entrée m’invite également à méditer sur les
deux sens du mot "paix" lorsque vous écrivez : "la Paix du
Bien et la paix du Mal, un seul mot (paix) deux concepts." Le
Saint, Sa Paix (Se) plante (pour longtemps) ; (mais) la
paix (qui) a l'écorce (mince), les dents (la) mangent.
(Rév d'Arès xxv/11).
Il me semble que ce qui aide à réduire la perte d’énergie
liée à la lutte intérieure pour installer la paix, c’est
lorsque je parviens à n’être plus rien pour moi-même
(Rév d'Arès 40/6), à tenir Le Livre
fortement pour le laisser parler (Rév d'Arès xxxvi/11),
à obéir au Père comme un petit enfant (33/9), à
être l’épée et non le Bras Qui la soulève (35/14),
à choisir d’être vif dans la paix (xxii/21). Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Très beau et juste commentaire, frère Louis-Marie. Un grand
merci pour lui.
Nous Pèlerins d'Arès avançons à des vitesses très
différentes, mais ceux qui, comme vous, frère Loui-Marie,
avez très vite et remarquablement bien compris le sens de La
Révélation d'Arès, de la pénitence, de la moisson,
ne sont pas supérieurs à ceux qui sont lents. Toutefois, je
trouve assez remarquables la rapidité et la qualité avec
lesquelles vous vous êtes adapté à la foi comme à la mission
que nous dicte la Parole d'Arès. Ce commentaire, quoique
plutôt court, en fait preuve.
Dès que nous entrons en pénitence nous nous
obligeons à nous adapter à l'entourage du monde tout en nous
détachant de celui-ci. Nous découvrons alors en nous une
façon de vivre dans la contradiction, que nous ne pensions
pas possible en nous, qu'il nous faut vivre dans le monde
d'une façon nouvelle, qui consiste à l'aimer tout en
refusant le Mal qui l'accable. Parce que ce que vous appelez
"mouvement et donc changement" ne peut se
produire que lorsque le but poursuivi: la fin du péché,
la renaissance de la vie spirituelle, nous est visible ou
sensible.
Nous sommes des êtres de chair et d'esprit, donc,
de sensibilité. C'est bien pour cela que la question de paix
au fond de nous est importante, parce que nous y sommes très
sensibles. Mais pour l'atteindre il nous faut absolument
être libres du mouvement, donc du changement.
C'est cette liberté qui nous permet de nous
enrichir en vertu tout en nous sachant frères
des humains non vertueux. Action complexe, pas facile, mais
c'est dans son sens que Gandhi pouvait dire : "Il n’y a pas
de chemin vers la paix, la paix est le chemin !", que vous
paraphrasez en disent : "La pénitence est le
chemin."
Nous ne devons jamais perdre ce chemin, que La
Révélation d'Arès appelle sentier, face
aux question innombrables que la vie quotidienne nous pose
sans cesse.
Avec la pénitence naît notre âme, et
cette âme n'est pas une évasion, mais est aussi et encore un
moyen de vivre en ce monde sans en être souillé par lui, car
par l'âme passent des rapports constants avec la
société qui nous entoure. L'âme est un filtre
nécessaire, un filtre d'or, il retient la soullure mais
n'affecte pas l'or. Par l'âme s'orientent nos
inclinations vers autrui autant qu'autrui nous touche. Le
sentiment de communion, de solidarité, avec le monde
s'implante en nous par l'âme, non par la charité
seule qui n'est qu'une règle morale ou sociale. La charité
n'est pas suffisante, même si nous pouvons l'avoir aussi ;
nous devons passer par l'application du Sermon sur la
Montagne. Oh, être Pèlerin d'Arès n'est pas facile.
Cela vous l'avez, me semble-t-il, très bien compris, frère
Louis-Marie.
Dans notre effort constant pour parvenir à comprendre l'être
humain, nous avons compris la nécessité de ne pas considérer
l'humain comme seulement un être social, mais aussi comme un
christ potentiel, l'Être dont Dieu peut faire
un Dieu (Rév d'Arès 2/13). C'est pourquoi la "mission
sociale" qu'avaient décidé de faire nos frères pendant
treize à quinze ans fut une grave erreur d'appréciation de
l'homme. Je me réjouis de ce que cela soit loin derrière
nous, mais nous avons pris du retard. Des frères et sœurs
qui comme vous nous ont rejoints après que cette mission
sociale fut finie aident leurs frères plus anciens à y voir
clair. Merci.
21nov16 179C15
Merci, prophète Mikal, pour votre réponse, pleine de
fraternité, de paternité et aussi de maternité. Frères, nous
le sommes par le Bien que nous recherchons.
Notre père, vous l'êtes : Tu écris, le frère parle, (il) rend la pustule de sa
bouche , la fièvre sort(de lui), le cœur entre ( en lui).
Mikal ( est) le(ur) père ,
le(s) frère(s) monte(nt depuis)les (con)fins de la plèbe,
(ils) ne bute(nt) pas
(contre Mikal) (Rév d'Arès xxxiii/13-14)
En ce qui concerne la mère, je me contente de dire que Mikal
annonce le Vrai, alors le clone ne sait pas la
mère (qu'il a) (Rév d'Arès xxxiv 1-5 et +).
La paix ? La fièvre sort de moi et le cœur entre.
Permettez-moi d'éclaircir ce que vous avez perçu comme une
obscurité à propos de "l'homme pénitent" et le pénitent.
Voyez-vous, c'est mon petit p et mon grand P à moi. De la
même manière, je traduis que la Vertu comme la Parole
ne se divise ni ne se tait (Rév.d'Arès 15/6)
J'ai cru avoir compris que le trait d'union (entrée179), au
lieu d'être au service de l'hypocrisie, pouvait servir de
pont entre le pénitent que je suis dans
l'humilité au Pénitent que je projette d'être
comme on projette notre esprit jusqu'au Jour dans
la lucidité.
Le pénitent se contente souvent de vivre dans "une
carte postale", c'est à dire que, avec toute la prudence
qu'il nous est recommandée, il a tendance à s'éloigner de
tout ce qui est susceptible de troubler sa paix. Tandis que
le Pénitent a banni de son vocabulaire aussi bien
"troubler sa paix" que le "trop bon trop con".
Voilà, frère Michel !
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ces précisions.
21nov16 179C16
Comment ne pas envisager l’idée que l'Univers et
la Création terrestre ont été créés beaux et parfaits pour
être vus, admirés, observés par une conscience qui aurait
reconnu là l'œuvre d'un Créateur. L'homme qui couchait sous l'ombre (Rév d'Arès vii/2)
était-il sensible au beau avant que Dieu ne lui
fasse part de ses dons ? Si l'Univers n'avait été
que nuages de poussières et lumières blafardes l'homme se
serait-il seulement posé la question de son existence et de
celui d’un Créateur ? Et n’est-ce pas là la situation de
l’homme aujourd’hui, dans son eau noire [Rév d'Arès
xxxii/1], en passe de disparaître ?
La pénitence redonnera vie à la Beauté.Si les hommes avaient multiplié leurs yeux comme les
anges qui en portent tout autour de la tête pour ne pas Me
quitter du regard, Je Me montrerai aux hommes, dit
Dieu (Rév d'Arès 36/2). Quel genre d’œil me
manque-t-il donc ?
Il me faut l'œil du dedans (Rév d'Arès ii/9) dit
Dieu, le regard intérieur du pénitent, réfléchi,
simple, direct, joyeux, répondant aux appels
profonds de l'image et ressemblance imprimés en
moi pour me rapprocher de Dieu. Il me faut repasser par la
tentation de dire non au Père comme Adam soumit aux fortes
impulsions de la liberté mais qui faillit devant elles.
Le nain que je suis reconduit chaque jour le choix d’Adam :
Être bon ou ne pas être, monter ou descendre, m'accrocher à
la Main du Père ou décrocher. Il y a des moments
d'accalmies, de paix et des moments plus difficiles où seule
la Parole me conduit. Comme le marin garde son cap et
supporte patiemment l’assaut des vagues contre la coque (je
suis un rebelle invétéré en quête de raison), je m’arcboute
à la vérité de mon propre changement pour donner
vie à la Parole et au retour de l’Éden.
Même si je reste persuadé que la beauté de la création
attendait un hôte qui puisse l'admirer et se reconnaître en
elle, il faut beaucoup plus qu’une simple prise de
conscience pour être digne de cet Univers, il faut
durablement changer en mettant ses pas dans les Pas du
Créateur [Rév d'Arès 2/12].
Avec vous, frère Michel, homme de Dieu et frères des hommes.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire.
21nov16 179C17
Salem, mon Frère !
Une entrée qui me fait réfléchir plus en profondeur sur la
Volonté de Dieu, sur la pénitence. Merci.
Cela me fait du bien.
Ma mère est décédée le mois dernier et je me suis senti
mieux en te lisant, comme toujours. Mon phare au milieu de
l'obscurité.
Mon Frère, continuons le combat pour la paix !
Je t'embrasse.
Fraternellement
Malika B. de Lorraine
Réponse :
Je suis très touché, sœur Malika, par votre commentaire. Je
vous en dis merci.
21nov16 179C18
Puisque nous sommes partis pour un blog aussi "juste" que
possible, comment pourrais-je échapper au devoir de
compléter la belle et chaleureuse réponse que vous apportez
à mon commentaire 178C94 ?
Votre confession sur les états d’âme du "vieux Michel"
concernant l’espéranto me paraît émouvante parce qu’elle
montre combien les idées véhiculées dans le monde peuvent
entraîner de préjugés chez tout un chacun. Partant des idées
courantes sur l’espéranto, vous affichez contre elles une
légitime antipathie, comme l’athée affiche une légitime
antipathie envers les idées courantes véhiculées sur la
"Force" créatrice, encore appelée Allah, Dieu, l’Eternel,
Brahma…
Qu’est ce qui m’autorise à dire que vous êtes victime de
préjugés ? Non pas la question légitime que vous posez,
question débattue entre linguistes, du choix entre basic
english et espéranto. J’ai mes préférences, vous avez les
vôtres, chacun ses goûts.
Mais au-delà, le préjugé qui me semble transparaître dans
votre réponse, c’est de trop ignorer comment l’espéranto a
émergé de "l'artificiel" initial, un peu comme si on
réduisait la vie d’un homme né de père inconnu à n’être
toute sa vie qu’un "bâtard", incapable de "génie". Évaluer
un être ou une chose à l’aune de ses seules origines ne me
paraît pas juste.
L’espéranto a une histoire qui ne se limite pas à
l’invention d’un code grammatical en 16 règles. Le génie de
Zamenhof c’est d’avoir su donner vie à son invention,
notamment en l’abandonnant à ses usagers pour la laisser
vivre et évoluer, sans être chef de personne (Rév
d'Arès 16/1). Je connais très bien trois
"espérantistes de naissance" ayant appris cette langue au
berceau d’un de leurs deux parents, et ils sont des
centaines. Comme notre petit reste, cette minorité
non médiatisée est quantitativement dérisoire, mais
significative par sa continuité. L’histoire de la communauté
parlant l’espéranto, ces espérantophones, dont je fais
partie, a construit un passé commun, notamment dans les
persécutions de l’entre-deux guerres, au point que certains
donnent le nom de "peuple" à la communauté espérantophone.
Ça me paraît excessif, mais je comprends. Je me sens cellule
et partie prenante de ce "peuple", comme d’autres entités
(les chrétiens, la France, le monde, le cosmos, les Pèlerins
d’Arès, l’Europe, l’occident monothéiste, la gent masculine,
les salariés, les intellectuels, etc.
Sans doute y eut il démesure de la part des espérantistes à
attendre la "victoire finale" de leur langue comme langue
seconde pour tous. De fait, même si, qualitativement, vous
me l’avez accordé dans un courrier, les particularités de la
phonétique anglaise ont un énorme désavantage par rapport à
l’espéranto, il va de soi que, quantitativement, c’est pour
l’instant l’anglais qui s’est imposé dans ce rôle.
Néanmoins le "miracle" espérantiste dure, et parmi le
millier d’initiateurs ayant depuis deux siècles tenté de
créer une "langue artificielle" il est le seul à avoir
assuré à la sienne une assise collective bien identifiable
et résistant à l’usure du temps, parce que liée dans les
cœurs à un idéal : Le nuage d’or où les nations
s’embrassent (Rév d'Arès xix/22). Son génie, c’est je
crois cette Unité en lui (xxiv/1) de
linguiste et de prophète.
Curieusement, il invoquait le mystère divin par le mot
"Force" : "O, qui que tu sois, Force mystérieuse (…)/
Redonne la paix à la descendance / De la vaste humanité."
Ici encore, il annonce le message d’Arès : Je suis la
Force (Rév d'Arès xxviii/5).
Autre clin d’œil d’Arès au même, en xxxii/8 : Le bruit
d’homme : yhoudi, mousselmi, christane. Et me revient
ce vers de Zamenhof: "Chrétiens, hébreux ou musulmans, nous
sommes tous fils de Dieu." En espéranto "Kristanoj, Hebreoj
( …)", le pluriel oj se prononçant oille.
J’ai été surpris en ce verset xxxii/8 de La
Révélation d'Arès de trouver la forme christane
sans le i après le t que je retrouve dans toutes les langues
connues de moi, du grec "christianos" au français "chrétien"
et à l’anglais "christian". Toutes… sauf l’espéranto
"kristano" (pluriel "kristanoj"). Mais le rapprochement que
je suggère ici entre Arès et Zamenhof va bien au-delà. Nous
sommes en effet au chapitre XXII de La Révélation
d'Arès dans un contexte de violence interreligieuse :
Bruit de la chair lourd, la chair qui a le sang.
Le combat de Zamenhof était précisément de ramener à la
fraternité les fils égarés dans ce bruit de
chair lourd, dans ces affrontements ethniques portés
par les rivalités des langues et religions.
Allons plus loin. En 1905, alors que l’espéranto a 18 ans et
que quelques milliers de gens l’ont appris, les supporters
issus de l’intelligentsia parisienne invitent Zamenhof à
présider ce qui va être le premier congrès international de
sa langue. Ils l’accueillent à Paris pour préparer le
congrès. Zamenhof, leur lit son projet de discours, avec à
la fin un poème, en fait une prière, intitulée "Prière sous
le drapeau vert". Dernière strophe : "Kristanoj, Hebreoj
(…)" : "Chrétiens, juifs et musulmans, nous sommes tous fils
de Dieu." On est horrifié et on l'arrête : "Voilà bien le
Slave ! mais c’est un prophète juif !" On lui fait
comprendre qu’il est en France, dans un pays laïc
conflictuellement partagé entre catholicisme et libre
pensée, et qu’il va ridiculiser la cause de l’espéranto !
Son projet de discours, passe encore, mais le poème, non !
Au bord des larmes, Zamenhof, juif et sympathisant des
francs-maçons, choisit une solution mesurée. Il supprimera
cette dernière strophe qui choque tant.
Les jours passent. La salle du congrès ouvre ses portes.
Bientôt la voix lente et chaleureuse de l’orateur s’adresse
à l’assistance, un petit millier de gens ayant appris un peu
d’espéranto dans les clubs ou dans les livres. Et comme à la
Pentecôte, ils sont saisis, comme dans leur propre langue.
"(…) Prenons bien conscience de l’importance de ce jour, car
aujourd’hui, sous les murs hospitaliers de Boulogne-sur-Mer
se sont réunis non des Français et des Anglais, non des
Russes et des Polonais, mais des hommes avec des hommes." Le
discours s’achève par le poème :"À toi puissant mystère,
Force dirigeant le monde / À toi source d’amour et de vérité
/ et source constante de vie (…) nous adressons nos prières
(…) Oh, qui que tu sois, force mystérieuse, (…) redonne la
paix à la descendance / de la vaste humanité (…) Donne ta
bénédiction à notre labeur (…) Nous détruirons les murs
entre les peuples / Ils craqueront avec vacarme / Et
tomberont pour toujours / Et l’amour et la vérité/ En
viendront à régner sur la terre." Et là, surprise pour
l’intelligentsia parisienne, c’est l’ovation. L’inoubliable
souvenir de Boulogne-sur-Mer en 1905, ce fut la naissance
collective de la langue.
Quand à la dernière strophe censurée par l’intelligentsia
parisienne, elle reviendra quelque mois plus tard dans la
presse… et sa censure même a fait sa célébrité… Je ne peux
donc m’empêcher de voir dans ce yhudi, musselmi,
christane de (Rév d'Arès XXXII/8) un hommage à
Zamenhof, précurseur censuré et venu trop tôt.
J’ajoute, frère Michel, que vous et moi avons eu sur
l’espéranto quelques échanges épistolaires, qui, je le crois
au vu de vos réponses, nous ont permis à tous deux de mieux
comprendre certains aspects du problème dans le cadre de
notre "foi évolutive." Quelle que soit en effet la justice
que mon expérience m’oblige à rendre à Zamenhof et à son
"génie", j’ai depuis des années beaucoup réduit au profit de
la mission arésienne le temps consacré à l’espéranto.
Pourquoi ? Parce qu’ayant beaucoup donné pour encourager les
espérantistes à aller au bout de leur démarche, à être,
comme Zamenhof lui-même, les pionniers d’une espérance
active, celle de l’effort à suivre la "règle d’or" et
l’appel de sa conscience pour retrouver le nuage d’or
où les nations s’embrassent, j’ai compris que pas
plus que le peuple de ce Moïse auquel Zamenhof se référait
tant, le peuple espérantisten’était prêt à dépasser son
étroite espérance humaine. et que le meilleur moyen de
donner corps au rêve de Zamenhof, c’était probablement
l’engagement arésien.
François D. d’Ile de France
Réponse :
Oui, mon frère François, nous avons déjà échangé
épistolairement sur le sujet de l'espéranto.
Comme vous connaissez beaucoup mieux que moi Zamenhof et
l'espéranto j'ai estimé utile pour tous les lecteurs, de
publier ici ce commentaire que vous adressiez à la page de
commentaire #178. Le sujet que vous abordez avec beaucoup de
conviction et de cœur peut prendre place n'importe dans ce
blog.
Ne croyez pas que j'ignore l'esprit humaniste profond du Dr
Louis Lazare Zamenhof, qui fut un homme de très grand cœur,
un homme d'amour soucieux d'unir l'humanité sous un idiome
de compréhension qu'il appela l'espéranto, qui est
probablement le meilleur dans la gamme assez étendue des
langages reconstitués sur des bases radicales et syntaxiques
simples.
Louis Lazare Zamenhof était, nul doute là-dessus, beaucoup
moins un linguiste qu'un humaniste. Étant lui-même une sorte
de Gandhi polonais, il s’est démené pour amener les hommes à
s'aimer et donc d'abord à se comprendre, il l'a fait avec
une inflexible force morale fondée sur le "Tu aimaeras ton
prochain comme toi-même" du Lévitique. Il rêva, comme nous
rêvons nous-mêmes, que tous les humains retrouvent l'entente
et l'amour et je ne doute pas que l'espéranto était pour lui
plus un acte de foi judéo-chrétienne qu'une langue à
proprement parler. D'ailleurs il n'est que de constater que
l'espéranto dans cet esprit a eu beaucoup plus de succès que
ses dérivés, comme l'ido, conçus pour des raisons purement
l'inguistiques et non par des élans du cœur et qui ont
échoué pour cette raison probablement. On se moqua beaucoup
de Zamenhof en le traitant de "prophète juif" en raison de
son rêve de réconcilier un jour l’humanité. Qui n'est
attristé en se rappelant le fameux congrès espérantiste de
Boulogne-sur-Mer, quand le public crut bon de se scandaliser
du ton messianique de Zamenhof.
Ceci dit, il y a quand même une raison, même si elle ne
m'est pas totalement claire, aux énormes difficultés qu'a
l'espéranto de se répandre. J'imagine qu'il y a une
résistance inconsciente due au fait que ce langage paraît
pratique mais plat et non naturel, quelque chose qui lui
enlève tout génie. Par exemple c'est William Shakespeare qui
a donné à l'anglais son génie. Shakespeare n'a pas
théâtralisé des histoires aussi extraordinaires que ça, mais
il l'a fait avec une verve sans précédent ; au delà des mots
il y a mis un lyrisme, un chant, qui emballe l'esprit. Si
l'espéranto avait eu son Shakespeare les choses seraient
certainement différentes. Mais j'imagine surtout que
l'anglais s'est imposé comme lingua franca ou langue
véhiculaire (par opposition aux langues locales
vernaculaires).
De toute mon cœur, j'espère que votre commentaire
intéressera un grand nombre des lecteurs du blog.
21nov16 179C19
Juste prophète, bien aimé frère aîné,
Cette nouvelle entrée m'a ébloui et ému profondément.
Comme l'écrit le frère Chantal M. (179C2), j'ai aussi
l'impression qu'elle a été écrite pour moi ! À la fois changement
et paix du pénitent m'a rassuré sur mon
état intérieur qui se retrouve dans une lutte permanente,
plus ou moins éprouvante selon les difficultés du
quotidien, et je réalisais que ça ne s'arrêtera jamais
jusqu'au Jour du Père. Alors, au fond, je me suis
dit à la fin de ma lecture que je devais aimer cette lutte
permanente contre ma nature. "Changer exige peine
Rév d'Arès 37/9) et courage (6/1). Donc, la
paix n'est pas dans ma main (xix/6)."
Je trouve votre entrée très humble et d'une grande
profondeur. Elle me fait accepter mes luttes intérieures,
ainsi comme vous l'écrivez, "en entrant en pénitence
vous déclarez au fond de vous une guerre ontologique".
Puis, je souhaite témoigner à ce frère Simon Gad (179C9),
qu'en tant que femme et sœur d'accueil sur Paris depuis 1992
je ne me suis jamais
sentie offensée, méprisée, diminuée par vous, jamais.
Au contraire, je me suis toujours sentie aimée, soutenue,
accompagnée.
Vous être un homme d'une grande bonté et grande empathie et
je m'émerveille toujours de votre charisme de comprendre
votre prochain, de le conseiller avec amour et de lui
reconnaître ses qualités et ceci, non dans la cajolerie et
l'affectivité de ce monde, mais dans l'exigence de l'amour
évangélique et de votre mission prophétique.
Et puis envers votre épouse, j'ai pu encore cet été être
témoin d'un moment pur, très beau entre vous. J'étais assise
à côté de sœur Christiane, dans le déchaussoir, vous vous
êtes approché d'elle, vous lui avez adressé quelques mots
sur sa coupe de cheveux avec une immense tendresse et
respect, dont je peux témoigner chaque fois que je vous
ai vu ensemble, et humour et ensuite vos regards se sont
plongés l'un dans l'autre longtemps, longtemps... Je vous
regardais tous les deux tant j'en étais ébloui — c'est
au-delà du descriptible — il n'y avait pas de
dominant<=>dominé, vous ne faisiez qu'un, il n'y avait
ni homme d'un côté, ni femme de l'autre, il y avait une
unique chair, une connivence égale, une
compréhension réciproque, profonde, que l'amour qui vous a
toujours uni a bâti et que le sacrifice de vos personnes et
de vos vies vouées ensemble à votre très dure mission
prophétique a soudé. J'analyse sûrement mal, je ne connais
rien de tout ça, mais vous m'avez éblouis. J'avais même
le sentiment de voler un moment de bonheur, intime d'amour,
de tendresse et d'union total entre vous deux.
Je pense que ce frère Simon ne vous connait pas, il bâtit
son opinion sur quelques mots de ce blog. Il ne voit pas
au-delà de ce qu'il a peut-être pas bien envie de voir! Je
ne sais pas. C'est une bonne chose pour ce frère Simon
Gad, s'il venait au 32, rue R. Losserand pour y entendre ce
qui est juste et vrai.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi
que notre bien aimée sœur Christiane.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Tout ce que vous me dites ici me touche beaucoup, ma sœur
Anne-Claire.
Merci de m'aider, par ce commentaire, à expliquer à Simon
Gad que je ne suis pas le misogyne qu'il a pensé que je
suis. Il n'est pas le seul dans ce cas.
Vous êtes, Anne-Claire, pénitente, missionnaire et, par
surcroît, sœur d'accueil à la mission de Paris. Quand on est
comme vous l'êtes un Pèlerin d'Arès très engagé, on n'est
plus vraiment de ce monde. En fait, tout dépend où l'on vit.
Si vous vivez aux USA vous devez appartenir à une
communauté: une église, un club de poètes, une association
de rêveurs, mais vous devez pour être bien vu appartenir à
une communauté. En France c'est l'inverse : Dès que vous
appartenez à une commuauté, on vous soupçonne d'être une
secte ou de participer à des activités inavouables. Beaucoup
de personnes hésitent à nous rejoindre de peur qu'on leur
demande s'ils appartiennent à une communauté.
Cependant, s'il est un lieu où l'on ne sait plus à quoi on
appartient c'est bien chez les Pèlerins d'Arès, parce que
nous ne sommes ni une religion, ni une secte, ni une
association humanitaire. Nous sommes simplement des gens qui
essaient de faire renaître la vie spirituelle, la vraie,
comme si notre rôle était simplement d'apprendre aux humains
à respirer ou à boire de l'eau pure. Nous sommes aussi
insolites que cela et vous, ma sœur Anne-Claire, vous avez
le courage de vous être engagée sur ce sentier,
qui monte vers les Hauteurs Saintes. Imaginez
qu'on vous questionne : Que font les Pèlerins d'Arès ?
Vous répondez: Ils marchent sur les sentiers qui monte
aux Hauteurs Saintes. Une religion ? Non, simplement
les sentiers qui montent aux Hauteurs Saintes. Mais
que faites-vous pour cela ? Pénitence ! Quoi ? Pénitence !
Alors là, vous devenez inclassable, plus que louche ! Rien
n'est aussi bon que de se perdre un peu face aux catégories
du monde pour se retrouver un peu des êtres humains en
marche vers le Salut. Une religion alors, vous
demandent aussitôt, énervés, les questionneurs ? Non, nous
marchons simplement vers le Salut, le nôtre et
celui du monde.
C'est pareils pour le regard que nous échangeons, sœur
Christiane et moi, ainsi que vous l'avez vu. Vous dites:
"J'analyse sûrement mal, je ne connais rien de tout à ça,
mais vous m'avez éblouis," parce qu'il n'y avait rien
d'autre que l'amour entre sœur Christiane et moi.
Inanalysable ! Cela ne répond pas au schéma romantique ou
cinématographique de l'amour. C'est autre chose. C'est
inclassable. Nous "analysons tous mal, nous ne connaissons
rien du tout à ça", mais c'est l'amour entre sœur Christiane
et moi. Notre amour est indéfinissable. Il n'entre dans
aucune catégorie, lui non plus. Nous non plus nous ne sommes
plus vraiment de ce monde.
J'ai été très attendri par tout ce que vous me dites ici.
21nov16 179C20
Bonjour, Frère Michel, je remercie le Créateur, la Source,
de m'avoir fait vous rencontrer .
En une semaine il s'est passé tant de belles et fortes
choses que je ne sais par quel bout les prendre.
En lien avec un message précédent de l'entrée en cours, je
me permets de vous dire que je trouve que vous avez un
certain humour.
Veuillez remercier le frère Jean-Luc de Lille pour les
conseils philosophiques qu'il m'a donnés concernant Hegel ce
jeudi 17 novembre (qui de mon point de vue émotionnel a eu
une vie plus simple que Nietzche ). Jean-Luc m'a dit que
vous en parlez vous même dans les entrées 124C10 et 125C14.
Je ne les ai pas encore lues, mais j'ai acheté "La raison
dans l'Histoire" le soir même dans une grande librairie du
centre de Lille . Vous pouvez si vous voulez attendre pour
publier ce mail, car je vous ai envoyé le précédentil y a
peu.
Bonjour à tous vos lecteurs et lectrices (je rajoute
lectrices pour suivre les recommandations des féministes
mais je ne souhaite pas discourir du sexe des anges).
Laurent de Lille.
Réponse :
Merci, mon frère Laurent, pour ce commentaire.
Je vous ai confondu, dans ma précédente réponse, avec frère
Stéphane Laurent de Lille.
J'ai compris, par une récente communication de frère
Jean-Luc, que vous étiez nouveau parmi nous.
Bigre ! Vous avez acheté "La raison dans l'histoire"...
Voilà un livre pas facile à lire, mais peut-être avez-vous
déjà quelques notions de philosophie qui vous en
faciliteront la lecture. "La Raison dans l'Histoire" est
avec "La Phénoménologie de l'Esprit" un ouvrage central dans
l'œuvre de Hegel. Mais pour quelqu'un de peu averti, c'est
plutôt obscur à la lecture. De toute façon, ce n'est pas non
quelque chose qui peut beaucoup aider un frère qui s'initie
au sens profond de La Révélation d'Arès.
Merci de "trouver que j'ai un certain humour". Mon humour
n'est pas des plus finauds...
Devenez avant tout un profond pénitent, soyez
rompu à l'exercice de l'amour du prochain, du pardon
des offenses, de la paix avec tous, de l'intelligence
spirituelle libre de tous préjugés.
Notre foi n'est pas intellectuelle. C'est une foi vivante
qui conduit à la Vie qu'il nous faut retrouver
(Rév d'Arès 24/8).
21nov16 179C21
Voici une vidéo de 17 minutes récemment composée par notre
frère Philippe C. des Hautes Alpes.
Cette vidéo peut être utile à des mission qui veulent
présenter La Révélation d'Arès en un quart
d'heure.
22nov16 179C22
Je suis allemand de Hamburg. J'ai lu Die Offenbarung
von Arès [La Révélation d'Arès] et je vais sur votre
site michelpotayblog.net que j'ai la chance de pouvoir lire
en français, parce que ma mère Angèle était française et
j'ai eu une éducation bilingue. Il n'y a pas de Pèlerins
d'Arès en Allemagne. C'est un problème aigu !
J'ai lu que vous aviez voté pour M. François Fillon parce
que vous pensez qu'il respectera la liberté de conscience de
votre communauté, alors que M. Alain Juppé avait montré sa
déconsidération pour elle quand il était premier ministre.
J'ai lu dans Wikipedia qu'il fut premier ministre de 1995 à
1997, très impopulaire, et qu'il laissa s'organiser la
"chasse aux sorcières" [la chasse aux sectes].
Je suis heureux que Madame Angela Merkel (son prénom est
Angèle comme ma mère) envisage de se représenter l'année
prochaine et de poursuivre sa mission de chancelière. Je
suis donc favorable à M. François Fillon, qui nous changera
de la faiblesse criarde de M. François Hollande qui, comme
vous dites, est un "brave homme", mais un très mauvais
analyste politique. Je crois que M. François Hollande est la
cause de la stagnation actuelle de l'Europe. Je crois qu'il
a figé Mme Angéla Merkel qui aurait sûrement pris de
meilleures décisions si elle avait eu l'appui du Président
français. C'est un homme sans dynamisme parce qu'il va dans
tous les sens comme un myope sans lunettes qui cherche son
chemin..
J'espère pour le mouvement des Pèlerins d'Arès un avenir
moins terne sous la férule de M. François Fillon.
Hans G. de Hamburg (Allemagne)
Réponse :
Bonjour, mon frère Hans. Je crois que ce commentaire, s'il
n'est pas le premier qui vient d'Allemagne, est un des très
rares en provenance de l'Outre-Rhin. Merci pour lui, même
s'il ne parle pas des questions spirituelles qui forment la
substance de La Révélation d'Arès. Il parle de
politique.
Il n'y a pas de mission de Pèlerins d'Arès installée en
Allemagne, en effet, mais il y a dans ce pays quelques
frères et sœurs de notre Assemblée et notamment deux d'entre
eux habitent justement dans la région d'Hambourg, Peer et
Carola. Si vous avez la bonté de me faire connaître votre
adresse exacte, je la leur communiquerai, afin qu'ils
prennent éventuellement contact avec vous, si vous le
souhaitez. Je sais qu'ils exercent leur apostolat à Hamburg
régulièrement, notamment en compagnie de notre frère Joseph
S. de Lille (Nord, France). Vous les avez peut-être
rencontrés ?
Un frère français qui habite Berlin et qui m'écrit de temps
en temps m'a dit que Mme Merkel avait lu La Révélation
d'Arès et m'a demandé si c'était moi qui la lui avait
adressée. Je lui ai répondu que non, ce n'était pas moi,
mais probablement nos frères et sœurs de Suisse. En tous
cas, je n'ai jamais eu de courrier ou de message de Mme
Angela Merkel. Elle est le chef d'État qui a duré le plus
longtemps en Europe (peut-être dans le monde?) puisque cette
fille de pasteur est devenue chancelière d'Allemagne en
novembre 2005 (le 22 justement, cela fait onze ans
aujourd'hui).
Fera-t-elle bon ménage avec François Fillon, si François
Fillon est élu président de la République en 2017, ce qui
n'est pas assuré ? Elle s'entendra sûrement mieux avec lui
qu'avec M. Hollande, si elle est réélue... Ce qui n'est pas
certain, semble-t-il. Elle est accusée par ses supporters
d’avoir permis l'apparition d'un monstre politique: le Parti
Populiste Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui jusqu'à
présent a remporté beaucoup de succès électoraux. Le parti
de Mme Merkel, la CDU (Union chrétienne-démocrate), est
créditée de 33 % d’intentions de vote avec son allié
bavarois de la CSU. C’est beaucoup moins que les 42 % que ce
parti avait obtenu en 2013. Angela Merkel n’est pas
imbattable, bien qu'elle personnifie la stabilité à quoi, je
crois, vous Allemand êtes très attachés..
Il est sûr qu'Angela Merkel veut jouer le rôle de garante
des valeurs allemandes et européennes. La victoire de Donald
Trump aux États-Unis l’a renforcée dans ses convictions.
C'est une femme très modeste. Dernièrement "The New York
Times" l'a qualifiée de "dernier leader du monde libre",
mais elle a refusé cette louange en déclarant (et j'ai
beaucoup aimé cette modestie) : "Cela m’honore bien sûr,
mais je trouve aussi que c'est grotesque et absurde, parce
que réussir, cela n’est possible qu’ensemble."
Les milieux économiques aiment la stabilité qu’Angela Merkel
incarne dans une période où le protectionnisme refait
surface dans le monde. Mme Merkel prône le libre-échange, à
la base de la réussite exportatrice de l’économie allemande.
Angela Merkel est-elle incontournable, ne serait-ce que
parce qu'elle ne semble pas avoir de concurrent? Sa
biographe, Jacqueline Boysen, dit : "Elle demande beaucoup
de loyauté et se méfie de ceux qui parlent trop dans son
parti... Elle ne peut pas diriger s’il y a trop de
concurrence." Cela ne garantit en rien sa réélection.
Bon ! Je n'aime pas la politique et je m'arrête là.
"Mais, allez-vous me dire, vous venez de parler de politique
!" Je réponds : Je suis bien obligé de m'y intéresser quand
même, non parce que j'ai des partis-pris ou des ambitions
politiques, sauf celui de créer un Parti "Confédération de
France" pour faire éclater ce territoire en petites unités
humaines apolitiques et bien gérées, mais j'ai un œil sans
cesse fixé sur la politique parce que je vis et l'Assemblée
des Pèlerins d'Arès vit dans les plumes empoisonnées de cet
oreiller qu'elle représente pour mes compatriotes humains
qui dorment tranquillement sur lui sans voir qu'elle fait
plus leur malheur que leur bonheur. Je garde un œil vigilant
sur la politique parce que j'ai conscience qu'elle a un œil
sur moi comme elle l'a montré par la chasse aux sectes de
1995-1996 sous la gouvernement Juppé, alors que nous
Pèlerins d'Arès sommes tout le contraire d'une secte,
puisque nous n'avons ni dogmes, ni chefs, ni règles
intérieures autres que celles de nos consciences et que ça,
c'est vraiment tout le contraire de la religion ou de la
secte. Aimer son ennemi, comme le préconise le Sermon
sur la Montagne, n'est pas ignorer son ennemi et
n'est surtout pas se livrer à lui pieds et poings liés.
22nov16 179C23
Je vois en lisant votre réponse au commentaire 179C13 de
Philippe D. que votre communauté de Pèlerins d'Arès comporte
un certain nombre d'handicapés moteurs.
Mais savez-vous qu'un remède à la paralysie va peut-être
bientôt être mis à la disposition de certains handicapés
moteurs ?
À Lausanne en Suisse, des singes ont retrouvé le contrôle de
leurs membres inférieurs paralysés grâce à une
neuroprothèse. C'est l’activation de l’interface
cerveau-moelle épinière qui a permis aux primatex blesséx de
remarcher immédiatement. C’est la première fois qu’une
neurotechnologie permet à des singes paralysés de remarcher.
L'année dernière, en juin 2015, deux singes, partiellement
paralysés à la suite d’une lésion de la moelle épinière, ont
recouvré le contrôle d’un membre inférieur grâce à une
interface cerveau-moelle épinière, composé de deux implants
reliés entre eux par un système sans fil. L’un des implants
est fixé dans le cerveau et sert à enregistrer et décoder
les intentions motrices, et l’autre est fixé sous la lésion
et transmet les mouvements commandés par le cerveau. Cette
transmission est assurée par des électrodes qui stimulent
les réseaux nerveux activant les muscles des jambes pendant
la locomotion naturelle.
L’un des singes a retrouvé une partie de l’usage de sa patte
paralysée dès la première semaine suivant la pose des
implants, le second au bout de deux semaines. Aucune
physiothérapie et aucune période d'entraînement n’ont été
nécessaires et l'expérience a été supervisée par
l'Université de Bordeaux où vous habitez. Pour le moment
seules des lésions partielles ont pu être secourues par ce
procédé, mais l’interface devrait aussi fonctionner pour des
lésions plus sévères de la moelle épinière.
Ce lien entre le décodage du cerveau et la stimulation de la
moelle épinière est complètement nouveau. L'adaptation du
procédé à l'homme paralysée prendra sûrement quelques
années, parce que la bipédie est, contrairement à ce qu'on
pourrait penser, plus complexe que la quadrupédie.
Notez que l’interface électronique en question a été conçue
à l’École Polytechnique de Lausanne et développée avec un
réseau international incluant la société suisse Medtronic
(technologies médicales), l’université US Brown University
et l’institut Fraunhofer de Mayence en Allemagne.
Beaucoup d'espoir donc pour vos frères et sœurs assis dans
des chaises roulantes.
Jean-Paul U. de région Rhône-Alpes
Réponse :
Non, j'ignorais complètement que grâce à un interface
électronique entre le cerveau et la lésion médullaire on
avait pu faire remarcher des singes paralysées. C'est
formidable !
Je ne sais pas si ce procédé est applicable à tous nos
frères et sœurs paralysés des membres inférieurs, mais
j'espère pour certains d'entre eux que grâce à cette
interface ils pourront sortir, au moins de temps en temps et
probablement avec des cannes, de leurs chaises.
Merci, frère Jean-Paul, pour ce commentaire.
22nov16 179C24
Bien aimé Prophète du Père,
Si j'avais en moi un doute à votre endroit (doute que je
n'ai pas), en lisant votre blog ce doute volerait en éclat
comme la bûche que le coin pénétre.
Du seul fait que vous rendez dicible et audible des
mouvements très subtils du fond de l'être, et que par là
même éclairez l'obscurité dans laquelle bien souvent nous
cheminons et nous débattons ! Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés;
Ta parole fera jaillir le sang dans leurs têtes vides et
les fertilisera (Rév d'Arès 23/5).
Maryse et moi vous en remercions !
Nous comprenons que sans le Prophète nous serions
conscients de Sa Grandeur de la Parole, mais nous ne
saurions pas comment la vivre.
Je me reconnais parfaitement dans cette parole : "Je ne suis
guère qu'un fauve qui se dompte."
S'il est vrai que chaque pénitent est seul face au
chantier de son être, j'ai la chance d'avoir en mon épouse
une dompteuse de fauves hors pair qui par sa douceur fait
faire "flop" à toutes ses velléités de grognement. La
blesser, la peiner serait comme piétiner quelque chose
d'infiniment pur. Elle est pour moi une grâce du Père, car
dans ma pénitence elle est un élément catalyseur
du Bien que je me suis engagé, en m'engageant à
vos côtés à rendre réel.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Réponse :
Quel beau et émouvant
commentaire, mon frère Philippe ! Un grand merci pour lui.
Votre épouse Maryse est "un élément catalyseur du Bien"
pour vous et je crois que beaucoup de nos épouses le
sont, car nous hommes subissons la tare des
atavismes terribles qui nous affectent, parce que nos
ancêtres ont été des dominateurs violents et imbéciles.
Mais tous les hommes n'ont pas la chance d'avoir des épouses
comme nous avons.
Qui ne se souvient de cette œuvre de Georges de la Tour,
"Job raillé par sa femme", qui est au Musée d'Art ancien et
contemporain d'Épinal ? Je ne suis jamais allé à Épinal,
mais j'ai vu ce tableau fameux maintes fois dans de très
bonnes reproductions. Ce pauve Job n'a pas la chance que
vous avez, que j'ai, que beaucoup de frères ont, d'avoir une
épouse qui les encourage dans leur pénitence
au lieu de les railler comme Madame Job fait aussi
injustement et cruellement à l'adresse de Monsieur Job (voir
à gauche). Car, quand on y réfléchit bien, on voit bien que
Job est un pénitent, un homme qui se brise, qui
"se dompte comme un fauve".
Dans un songe, une vision de nuit,
quand une torpeur tombe sur les mortels
et qu'ils sont assoupis sur leurs lits,
alors Il (Dieu) se révèle aux mortels
et par des apparitions les effraie,
pour détourner l'homme de ses œuvres [mauvaises],
abattre l'orgueil de l'humain,
pour préserver son âme de la fosse
et sa vie du canal souterrain.
Par la douleur aussi Il l'instruit sur sa couche,
quand ses os tremblent sans arrêt. (Job 33/15-19,
traduction d'Émile Osty)
Même texte dans la traduction de Zadoc Kahn :
À la vérité Dieu parle une fois, mêmes deux
fois, on n'y fait pas attention.
En songe, dans des visions nocturnes, quand un profond
sommeil s'empare des hommes, lorsqu'ils dorment sur
leurs couches,
alors Il (Dieu) ouvre l'oreille des mortels et met son
sceau sur la correction qu'Il leur inflige,
pour détourner les gens de leurs agissements et
protéger les puissants contre l'orgueil.
Ainsi il protège leur âme de la perdition et empêche
leur vie de succomber sous le glaive.
Je mets ces deux traductions pour montrer combien
est difficule la traduction de ce grand livre qu'est Job. Mais nous, hommes dans la pénitence, savons
combien celle-ci est difficile et indescriptible. Béni soit le Très Haut Qui a placé près de nous des
épouses généreuses pour nous aider dans la très difficile
ascension vers les Hauteurs Saintes.
22nov16 179C25
L'autre jour, en rentrant chez moi, mon jeune frère de
quinze ans s'est un peu moqué de moi en me disant "Ah là là,
il faut que tu vois la réponse de frère Michel à ton
commentaire (entrée 178), tu t'es fait casser !"
J'ai rigolé un instant avec lui — il faut bien rire — et lui
ai dit : "Mais, tu sais, je ne suis pas dans ce rapport-là,
je suis très contente de la réponse instructive que frère
Michel m'a faite !".
Et je le confirme, je suis proprement ravie de cette réponse
!
Car si je n'avais pas publié ce commentaire, je n'aurais pas
mise en face de mes propres responsabilités et j'aurais sans
doute mis du temps à me rendre compte de ma paix toute
relative. Et je suis également ravie de voir que cette
réponse a inspiré d'autres lecteurs et lectrices du blog.
Seulement, je suis bien triste qu'elle n'ait inspiré à
certains un préjugé sur votre relation avec votre épouse.
D'autant plus que Simon Gad fait ici ce qu'on appelle du
"mansplaining" (contraction de "man" et "explaining"). En
gros, il parle en lieu et place des femmes (et des hommes),
allant jusqu'à dire que vous n'aimez pas les femmes (alors
qu'il ne me semble pas qu'il soit une femme !). Quel choc ! L'Assemblée est le seul endroit au monde où je ne
me sens pas définie par mon genre, mais par ma pénitence
et par mes actes. Le simple fait que nous portions
une tunique lors du Pèlerinage en est un signe
fort : homme ou femme, nous pouvons nous mouvoir sans carcan
vestimentaire et sans gêne. Alors que je n'aimerais pas trop
me prosterner en jupe dans la Maison de la Sainte Parole,
j'enfile ma tunique et je ne suis plus homme ou femme, mais
frère. À bras ou à cinelle [Rév d'Arès xLvi/1],
mais qu'importe !
Quand nous mettons nos pas dans les Pas du Père [Rév
d'Arès 2/12], ne compte que notre pénitence.
Ils deviennent des hommes du temps qui Vient [30/13]
Embrassez bien sœur Christiane pour moi, qui peut témoigner
au quotidien de votre immense attention à son égard comme à
toutes nos sœurs !
Alexandra P. d'Ile de France
Réponse :
Alors, comme ça ! votre petit frère Élie vous dit des
petites choses méchantes ?!
Oui, mais il s'est sûrement écrasé d'admiration devant votre
réplique : "Je suis très contente de la réponse instructive
que frère Michel m'a faite !" et il vous a sans doute
embrassé les pieds.
Merci, ma sœur Alexandra, d'avoir été "ravie de la réponse
que je vous ai faite."
C'est comme ça qu'on avance.
Notre frère inconnu, dont nous ne connaissons que le nom, ce
qui n'est pas beaucoup, Simon Gad, a trouvé que j'étais
misogyne, mais il n'est pas le seul à déduire cette
misogynie de ce que je dis dans le blog. Cela nous est
précieux pour bien comprendre que les humains ne comprennent
pas ce que nous disons comme nous le pensons, mais ils le
comprennent comme ils le pensent, eux. Cela nous explique,
en partie du moins, la grande difficulté de notre mission de
rue. Que comprennent de ce que nous disons les gens auxquels
nous parlons ?
Alors, la volonté d'être compris me gagne et je m'acharne à
expliquer, expliquer, expliquer encore. Oui, une volonté de
type ravageur se déploie en moi sur les cailloux du
découragement qui ne sont jamais loin sous le terreau de
surface. Je persiste comme un fumeur persiste à gratter ses
allumettes sur un grattoir mouillé, je persiste dans ma
volonté d'allumer la Lumière dans les fonds
obscurs et mouillés des gens de rencontre et vous, ma sœur
Alexandra, ne vous découragez jamais à répéter, répéter,
répéter, dans votre mission. Ne te lasse pas de leur
parler, dit La Révélation d'Arès ! C'est
pourquoi j'ai répondu à Simon Gad, alors que mon épouse me
disait : "Pourquoi répondez-vous à ce commentateur qui ne
comprend rien ?"
Absurde est devenue notre condition humaine pécheresse,
tellement qu'il y a toujours quelque chose que nos cervelles
obscurcies comprennent mal. Simon Gad ne m'a pas compris au
départ, mais combien de choses en ce monde n'ai-je pas
compris moi-même ? C'est sagesse que se dire qu'il y a
toujours une issue dans les parois noires de cette obscurité
et de chercher, chercher sans cesse cette issue.
Et puis il doit y avoir plusieurs façons d'aimer son épouse.
Simon Gad doit aimer la sienne d'une façon qui n'est pas la
mienne, laquelle il ne comprend pas et assimile à de la
misogynie. Mis à l'épreuve par Dieu, Abraham rit, Ézéchias
(roi d'Israël contemporain d'Isaïe) refuse de chanter la
louange de Dieu, David au contraire la chante cent fois,
chacun réagit à sa façon. Toutefois ils ne se révoltent pas,
ils restent ouvert à la Vérité, mais que de temps,
que de temps il faudra à celle-ci pour parvenir à l'homme !
Gardez toute votre vie, ma sœur Alexandra, la constance
nécessaire pour faire comprendre à un monde aux oreilles
bouchées et au cerveau étanche que ce que nous demande le
Père est très très simple : Ce n'est pas ce que tu crois,
mais c'est le Bien que tu fais qui te sauve et qui
sauvera le monde.
22nov16 179C26
Ce changement que nous appelons, que je veux pour
moi-même et pour chaque personne que je rencontre, que je
croise, que je regarde, qui me voit ou qui ne me voit pas,
qui m'entend ou qui ne m'entend pas, qui me parle et que
souvent je n'entends pas, car le langage a mille manières de
parler: un silence peut être un cri et une apparence une
invitation, ce changement donc, il est juste dans
ma perception, dans le recadrage de ma nature profonde.
Dans le film "Avatar", les habitants de la planète où se
passe l'histoire (Pandora), tous les êtres sont liés, aussi
bien à la nature, au vivant comme au non-vivant et chacun
salue l'autre en disant : "Je te vois."
Il tient à chacun de nous de vraiment nous voir pour voir
vraiment, et quand on se voit vraiment on retrouve cette
paix qui est au fond de nous, parce qu'on comprend qu'on ne
fait qu'un avec tout ce qui existe.
Ma pénitence, c'est cet œil qui s'ouvre et qui
ouvre l'Œil du Créateur, qui me rend à moi-même et quand je
suis rendu à moi-même, je veux me rendre à tous mes frères
et sœurs sur la terre.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)
Réponse :
Voilà qui est bien dit, mon frère Angel : "Cette paix qui
est au fond de nous, parce qu'on comprend qu'on ne fait
qu'un avec tout ce qui existe."
Je vous envie d'être en paix uniquement en comprenant, car
chez moi comprendre ne suffit pas. Je suis de ces êtres qui
tout en comprenant que tous les hommes devraient s'aimer,
doivent au fond d'eux-mêmes faire une gros effort pour aimer
vraiment, réellement, absolument, tous ceux qu'ils
n'aimeraient pas naturellement.
C'est pour cela que je rappelle que l'amour évangélique
n'est pas un amour-sentiment, mais un amour-devoir. Je dois
aimer même ceux qui ont le pus, ou le ver, ou
l'hameçon à la lèvre et qui me dégoûtent (Rév
d'Arès xxii/8). Et voilà pourquoi la paix n'est pas dans ma main.
Je dois la "fabriquer" en moi, si je peux dire. Oh, mais il m'arrive quand même d'éprouver comme vous
des moments où comprendre me suffit. Mais qu'est-ce
comprendre, sinon être en accord avec soi-même ? Entre deux
accords avec moi-même il m'arrive de pousser une plainte
désespérée : "Celui-là ou celle-là n'est pas de ceux
que j'aime et pourtant je dois l'aimer. Mais bon ! Il
m'arrive, je confirme, d'avoir cinq bonnes minutes de paix
naturelle avant que je doive me forcer à aimer encore et
encore et à fabriquer en moi une autre paix, la paix
du Bien que je veux être. Il m'arrive même de
m'endormir le soir avec l'angoisse de penser que le
lendemain matin je rencontrerais quelqu'un que j'aurais
envie de détester, mais qu'il me faudrait aimer. Autremnt
dit, il m'arrive d'avoir peur de l'amour comme il arrive
dans les circonstances où l'on n'a aucune foi, aucune
métaphysique à quoi se raccrocher.
Mais nous sommes condamnés à réussir notre pénitence.
Ce verdict nous nourrit, verdit comme le jardin où
fleurira notre espérance. Ce projet d'aimer malgré nous,
c'est plus grand que nous, ça nous dépasse... et pourtant
nous en sommes capables.
Merci, frère Angel, pour ce commentaire beau comme tous les
commentaires qui viennent se planter dans la jardin
de cette page qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
24nov16 179C27
Cher frère Michel,
À propos de Hambourg (22nov16 179C22), il y a aussi Sandra
et Claude, à ma connaissance.
Je vous embrasse, je prie avec vous chaque jour,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Sandra et Claude ? Je vous avoue qu'il ma fallu un moment
pour les situer, parce que ce sont un frère et une sœur dont
je suis sans nouvelles depuis longtemps. Il s'agit, je
pense, de ce couple qui faisait partie de la mission de
Nancy. Effectivement, je trouve dans mon carnet une adresse
à Buxtehude, qui doit être dans la région de Hambourg. Je ne
sais plus quand cette adresse m'a été donnée.
Merci pour cette information.
24nov16 179C28
Par La Révélation d’Arès les Pèlerins d’Arès ont
déjà un programme spirituel pour l’Occident.
Pourquoi aller voter pour des programmes politiciens en 2017
avec lesquels nous sommes en pleine contradiction ?
Dans la rue nous prônons une nouvelle civilisation sans chef
et sans commandement dans la délivrance 176 et l’anarkhia
177..Quand sous ce Vent : religion, politique,
loi, tribunaux, sous lesquels nous ployons, seront
dispersés, quand nous vivrons en petites unités libres.10/10
dans la joie et la fête de la pénitence 30/11.Il est urgent
de préparer le monde de demain selon le Message que Dieu
nous a transmis en 1974 et en 1977.
Et nous allons aller voter quand même ?
Peut-être pour un nouveau roi de religion catholique, ou
quelqu’un d’autre alors que La Révélation d’Arès
nous apprend : Plus de religions ! Plus de frontières ! Plus
d’étrangers ! Une seule humanité, une seule nation,
une seule foi, dans le concert fraternel des génies et des
arts les plus divers.
Je comprends qu’il est trop tôt très certainement pour nous
pèlerins d’Arès de s’abstenir d’aller voter dans ce monde
embrouillé de désordres, de conflits, de guerres qu’ils nous
faudra plusieurs générations missionnaires avant de trouver
la paix arésienne. Voter à contre sens de nos idées, c’est
plus qu’exaspérant, crispant.
Dans la théophanie (Rév d'Arès xxxv/1-3) le sénat
ou gouvernement terrestre tient peu compte de la Parole de
Dieu, même si certains chefs d’État, ministres ou partis
s’en réclament. Des morts [xxxv/1] gouvernent des
morts. Lles puissants comme les autres descendent en
terre. Les gouvernements se succèdent : mêmes
vanités et même discours.
Les croyants, surtout les Pèlerins d’Arès, n’ont pas pour
vocation d’apporter leur appui à des gouvernements sans Dieu
dit la Parole, La Révélation d'Arès.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Ma sœur Mary, les Pèlerins d'Arès sont des croyants libres
(Rév d'Arès 10/10). Vous êtes donc libre
de voter ou de ne pas voter. Personne ne vous jugera pour
ça. Il n'y a pas chez nous de consigne de vote. Chacun fait
selon sa conscience.
Ma conscience de frère aîné (Rév d'Arès 16/1) me
demande de permettre à notre communauté spirituelle de
naviguer sans risques de naufrage sur ce monde politique
dangereux avec ses tempêtes, ses écueils et ses récifs. Tout
le monde sait que j'espère la fin de la politique — figurée
par le sénat, en effet (Rév d'Arès xxxv/1-3)
—, mais les politiciens sont des gens plus ou moins
dangereux et j'ai la prudence (35/10) de
m'efforcer, dans la mesure de mes petits moyens, d'éviter à
notre mission la réapparition de la chasse aux sectes qui
eut lieu alors que M. Alain Juppé était premier ministre.
24nov16 179C29
Bien aimé prophète en Son Amour:
J'ai tant à dire et si peu à la fois.
Sa Main me porte vers vous sœur Christiane ceux
qui vous suivent et vous soutiennent dans cette lourde
tâche, nos sœurs et frères en humanité...et tous ceux et
celles cités par notre Créateur par l'humble prière de la
Veillée 25 [verset 6] et ces deux lignes de La
Révélation d'Arès xiv/13 : Ton Œil a le Feu;
l'homme (qui te suit) voit L'Ile Bleue au loin.
La Parole me touche profondément chaque fois que je La clame
et qu'elle m'envoie vers mes sœurs et frères. Je veux vous
dire humblement :
Merci pour tout ce que vous construisez avec tant d'amour,
chaque moment, chaque instant de votre vie et qui me touche
au plus profond de l'âme. Sachez que je n'ai
jamais quitté le Champ [de la Moisson],
ni aucune des personnes à qui je me suis attachée de près ou
de loin.
Je prie avec tous.
Avec vous dans cet intense élan vers la Vie.
Danièle.G. du Nord
Réponse :
Je vous dis à mon tour merci pour ce commentaire qui me
touche beaucoup.
Je n'ai jamais douté que vous étiez toujours assidue à
parcourir aussi souvent que vous pouvez "le Champ [de
la Moisson]" pour y chercher les épis mûrs. Seulement, dans ces moments où votre mission va enfin
avoir une adresse bien à elle et disposer d'un local
permanent, qui va être réaménagé et qui va constituer un
très bon outil apostolique, je souhaite que l'harmonie et
l'amour fraternels règnent dans votre groupe du Nord-Pas de
Calais.
Il ne faut jamais oublier que le lieu où la mission vit,
d'où elle part et où elle reçoit est perçue par tous ceux du
dehors qui y sont invités comme le lieu idéal d'une harmonie
qui n'existe pas ailleurs. La fidélité à l'amour,
au pardon, à la paix, à l'intelligence
spirituelle libre de préjugés y est donc
absolument capitale. La moindre tension entre vous, frères
et sœurs du Nord-Pas de Calais, perçue par ceux qui viennent
vous voir est facilement dommageable, car non seulement cela
peut empêcher ces personnes de vous rejoindre, mais elles ne
manquent pas d'en parler autour d'elles et le dommage
devient social.
Que prêchons-nous ? La perfection ou vertu des
origines. La pénitence n'a d'autre but que de
revenir à la perfection ou vertu des origines. Et
les gens qui viendront vous voir sont des humains qui,
consciemment ou inconsciemment, cherchentIls à s'en
rapprocher. Ils cherchent non une religion, non une
idéologie, mais à se raccrocher au Bien Invisible,
qu'on l'appelle Dieu, le Père, Allah, Brahma, etc. où qu'on
l'appelle Bien, dans le souvenir du temps où
l'homme vivait intégré à l'Invisible relié à tout l'Univers
dans un état de totale non-dualité heureuse. Ne perdez
jamais de vue que c'est cela notre mission.
L'espoir que caressent ceux qui viennent à vous est d'éviter
à tout prix le déséquilibre qui rend si malheureuse la vie
de ce monde, malheur causé par l'agent du déséquilibre que
la Parole appelle péché.
Ce que nous prêchons est donc loin d'être une idée. C'est,
comme le dit la dernière phrase de votre commentaire, la Vie
! Montrez et démontrez cette Vie par
l'amour entre vous.
Vous êtes encore peu nombreux et cette démonstration n'en
est que plus facile dans la très petite unité humaine que
vous représentez. Nous nous efforçons de retrouver le destin
historique de la Création : le Bonheur. Alors, maîtrisez vos
contrariétés, les déceptions de votre espérance inaccomplie,
les crises de nerf que cela peut engendrer. Votre foi est un
mécanisme compensateur puissant, si vous n'oubliez jamais
que votre foi n'a pas pour fonction de vous sauver vous,
sœur Danièle, toute seule, mais de vous sauver en sauvant le
monde, c'est-à-dire en cherchant le Salut de tous,
tant celui de votre personne, de vos frères et sœurs de foi
que celui de tous ceux du dehors.
Nous vivons dans une société figée dans la conscience
qu'elle n'est pas parfaite, mais dans l'idée qu'elle est la
meilleure des imparfaites. Il est très difficile de faire
sortir les humains des idées qui grouillent en eux comme les
fourmis d'une fourmilière présentant une unité autour de la
reine. Chaque société — c'est une "loi" sociologique — reste
identique à elle-même, accrochée à sa culture, aussi
longtemps qu'elle nourrit la certitude qu'elle participe à
sa durée, à son immortalité pour ainsi dire. De là la grande
difficulté des hommes à changer leurs concepts internes.
Ceux qui sont au bord de la rupture avec cette certitude,
nous les appelons épis mûrs, mûrs pour un changement,
changement de vie, changement de concept, changement
d'histoire. Ils sont rares et il ne faut surtout pas gâcher
leurs espérances encore hésitantes, incertaines, très
fragiles donc. Montrez donc beaucoup d'amour !
24nov16 179C30
Le 12 novembre mon commentaire vous a heurté.
J'espère que celui-ci nous réconciliera. Puisque ce petit
frottement est en fait un bon prétexte pour parler du sujet
de la paix. J'ai de mon côté exposé des pensées non
abouties, et je reconnais la stupidité de mes préjugés. De
votre côté vous me remercier pour ma sincérité en me disant
en même temps que j'émets plein de sophismes. C'est
difficile à comprendre car le sophisme est l'inverse de la
sincérité.
Cela tiquait un peu dans ma tête alors j'ai regardé
Wikipédia , voici une spécificité du sophisme : "il est
prononcé avec l'intention de tromper l'auditoire afin, par
exemple, de prendre l'avantage dans une discussion".
Je ne m'y reconnais pas. Si vous pensez que je suis ainsi je
ne peux donc être à vos yeux quelqu'un de sincère. Jusqu'à
présent vous ne pensiez pas cela de moi. En même temps vous
dites que je suis sincère. Cette opposition dans les termes
que vous employez, ne m'éclaire. pas trop sur les pensées
que vous avez à mon sujet.
À vrai dire, je ne m'en soucie pas trop car je pars du
principe que l'important et que nous marchions dans la même
direction qui est le retour du Bien sur cette
terre. Et je fais confiance au Père céleste pour me dire que
tous les hommes de bien finissent par se
reconnaître, un jour ou l'autre.
J'aurais pu en rester là et ne pas vous répondre, mais votre
réponse m'a touchée et elle a augmenté mon inquiétude au
sujet de l'âme. Vous dites beaucoup de choses dans
cette entrée, que je respecte profondément. Dans ma
sensibilité je n'arrive pas à accoler amour à
devoir, je m'efforce simplement d'avoir la plus grande
bienveillance envers ceux que je n'aime pas, et de les
pardonner 77 fois 7 fois, comme l'ont fait avec plus de
grandeur, un nombre incalculable de victimes envers leurs
tortionnaires, prenant comme principe que la vengeance
les entraînerait sur le même terrain du mal que leurs
bourreaux.
Germaine Tillion et certainement une très belle illustration
de ce type de pardon.
Maintenant je vois un deuxième type de pardon bien plus
grand et plus élevé que celui-ci. Celui du père qui
accueille son fils prodigue, et ouvre pour lui un
grand banquet [Luc 15/11-32]. Je parle du pardon
quand son prochain devient un dieu, quand notre
déconsidération envers lui nous couvre de honte, et quand
toute sa vie on s'en veut, comme vous vous en voulez d'avoir
été en colère contre votre épouse.
Et c'est infiniment bête de ma part que de ne pas avoir fait
la distinction, entre ces deux types de pardon qui ont le
même nom mais pas du tout, la même la même dynamique. Le
premier et là pour se préserver du pire. Et le second
offre le meilleur de nous-même. Évidemment si moi, je vous
ai offensé je vous demande pardon. Et je m'en veux d'être un
abruti.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Oh non, frère Frédéric, votre commentaire du 12 novembre ne
m'a pas "heurté". Il m'a fait me dire : "Il faut attendre.
Frédéric n'est pas encore un épis mûr." Nous
n'avons donc pas à nous "réconcilier", mais
simplement à attendre que les conditions d'une fraternité
apostolique active se présentent, si elles se présentent."
"Le sophisme est l'inverse de la sincérité," dites-vous,
mais c'est faux. S'il est vrai que beaucoup de sophistes ont
été des argumentateurs insincères cherchant à tromper,
d'autres ont été des sophistes croyant sincèrement à leurs
sophismes. Wikipedia n'est pas la parangon de l'absence
absolue d'erreur.
Je vous encourage à lire la réponse que je fais ci-dessus à
notre sœur Danièle du Nord (179C29) à partir du paragraphe :
"Que prêchons-nous ?..." J'ai toujours pensé que nous étions
vous et moi proches de cette perspective, mais que chez vous
une prudence excessive vous faisait rester sur votre réserve
et vous donner une apparence d'individualisme. Ce n'est pas
un reproche. La société a tellement été blessée dans ses
espérances que même les épis mûrs, mûrs pour le changement,
sont devenus excessivement circonspects.
L'individu définit son existence en fonction du groupe
sensible auquel il appartient. Le prudent comme vous
actualise sa vie d'homme blessé — ancestralement blessé —
par la prudence prolongée, qui peut chez certains être sans
fin. Ainsi la prudence est-elle une attitude humaine
reproduisant un scénario infini avec des acteurs différents
selon les générations, mais toujours dans le même sens :
circonspection en tout.
Ce que nous Pèlerins d'Arès cherchons dans le monde, sur les
trottoirs où nous répandons la nouvelle de La
Révélation d'Arès et l'idée que le seul moyen de
sortir des malheurs et des questions du monde, ce sont les
homme qui ont eu l'idée ou le courage de se mirer un peu
dans l'onde de la Création: l'idée qu'ils n'ont pas toujours
été ce que les hommes sont devenus et qu'il y a moyen de
retrouver dans cette Eau — Eau Forte, Eau Bleue, Eau
Céleste, Eau de Salut, etc (La Révélétaion d'Arès) —
les origines humaines heureuses.
Le réveil de la conscience individuelle, de la foi mise dans
l'homme, de la liberté, etc., est extrêmement difficile dans
la société actuelle rigidifiée tant par la prudence et la
méfiance ancestrales que par le rationalisme qui lui paraît
l'apex de la raison, ce qu'il n'est pas. Ils confondent les
lois et les coutumes avec la nécessité de retrouver l'amour
au sens sublime. Aussi pensent-ils qu'ils ont déjà l'idée
que l'amour est l'arme suprême contre le mal et qu'ils n'ont
pas besoin que nos missionnaires le leur rappelle, parce que
selon eux c'est utopique, mais il ne s'agit pas du même
amour. C'est ce que disait déjà, oui déjà 400 ans avant
Jésus Christ, Platon en laissant entendre que la nécessité
de redevenir homme au sens le plus noble doit être "plus
puissante que les dieux".
Il faut le choc produit par un événement spirituel nouveau,
La Révélation d'Arès, contre le bloc des mythes que
poursuit la société actuelle. Ce choc, ce bélier lancé
contre la porte blindée des idées en vigueur, c'est nous
Pèlerins d'Arès qui le portons. Quand vous vous sentirez
prêt, allez à notre mission rue Raymond Losserand et
demandez à voir l'une de nos sœurs d'accueil : Anne-Claire,
Ghyslaine ou Andréa.
29nov16 179C31
Nous voilà confrontés à nous mêmes.
Savons-nous ce que nous voulons? Grâce à cette nouvelle
entrée qui symbolise toute la vie, la vraie, qui aurait dû
être la nôtre avec Jésus comme exemple, mais que le mauvais
choix de l'ancêtre Adam [Rév d'Arès 2/1-5]
et que nous avons fait proliférer.
Nous sommes devenus des nains en nous rapetissant nous avons
tout rapetissé.
Le Ciel est devenu lointain, voire inaccessible, car les
religions loin sans faut ne l'on pas retrouvé.
Les ténèbres ont remplacé la lumière terrestre et
post-terrestre et l'homme-Dieu est devenu une nèpe.
Sortir du tunnel sera difficile tant le temps a fait son
œuvre, mais nous avons la recette comme un bon plat qui se
mange chaud : la pénitence, le remède revivifiant qui nous
redresse face à Dieu sans intermédiaire politique et
religieux le fils retrouvant son Père
après une traversée du désert qui aura duré des millénaires.
Merci encore, frère Michel, du fond du cœur Alléluia !
Les Ménéhildiens [Paul et Marie-Jo S.] de Lorraine
Réponse :
Merci, frère Paul et sœur Marie-Jo, pour ce commentaire.
Vous ne commentez pas spécialement cette entrée 179 mais
vous globalisez avec justesse l'état d'humanité — "nous
sommes devenus des nains" — dans lequel ont bien conscience
qu'ils sont tombés ceux qui rejettent le choix de
l'ancêtre Adam et qui veulent avancer sur les sentiers
de La Révélation d'Arès. Ceux-là je les prépare à
envisager l'avenir sous un tout autre angle que celui que
veut nous imposer la "pensée correcte" d'aujourd'hui.
"Le Ciel est devenu lointain, voire inaccessible, car les
religions loin sans faut ne l'on pas retrouvé," dites-vous
et c'est en effet le gros problème face auquel nous essayons
de placer le public, et c'est une tâche d'autant plus
difficile que presque plus personne ne croit au "Ciel",
même; semble-t-il, les "Chrétiens" d'Église. Le "Ciel"
semble relégué au rang des mythes, et le rationalisme, même
chez les croyants, s'oppose à la religion. Les
caractéristiques religieuses des chrétiens, juifs,
musulmans, etc., remplissent plus le rôle d'étendards
"patriotiques" ou "partisans" que de vrais termes de foi
vivante. Ce qui est prépondérant, c'est la recherche de ce
qui peut faire le bonheur des hommes réunis sous ces
étendards et non le sentiment que l'humain ne fait qu'un
avec son Créateur et qu'il faut retrouver la Vie (Rév
d'Arès 24/5). La vision juste de la vraie composition de l'homme : chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) est perdue, sauf
chez ceux et celles que nous appelons les épis mûrs.
Soyons assez éclairés pour rappeler cela très simplement
mais très nettement dans notre mission auprès de la
population qui nous entoure. Les épis mûrs se
reconnaîtront dans cette affirmation claire et simple, qui
ne se discute pas.
C'est ainsi que nous créons vraiment un âge nouveau, qui ne
sait pas encore qu'il existe déjà en nous, Pèlerins d'Arès.
29nov16 179C32
Bien aimé Frère Michel,
Je vous transfère une lettre que j'ai reçue (sur Trump) qui
rejoint et appuie, confirme, divers points de vues venant de
vous ou de commentateurs. Publier-là si vous le sentez
utile. Cela fait du bien de lire que d'autres cherchent
aussi la transparence.
Bien fraternellement, je prie avec vous pour que le monde
change.
Me permettez-vous, chère lectrice, de tenter une
explication de la victoire de Donald Trump ?
Vous m’excuserez si cela fait "café du commerce".
Remarquez que je n’oblige personne à me lire. Effacez ce
message si mon point de vue ne vous intéresse pas, car
on sort de la santé naturelle !
Pendant dix-huit mois, médias, artistes, sportifs,
milliardaires, hommes politiques de toute tendance, et
chefs religieux de toute confession, ont expliqué qu’il
ne fallait pas voter Trump.
Si Trump était élu, les USA sombreraient dans le
racisme, le sexisme. Le traité sur le climat serait
abrogé, les accords de libre-échange seraient annulés,
les Etats-Unis allaient s’aligner sur les régimes
autoritaires (Russie, Syrie). Et personne, pensait-on,
ne voulait de ça.
Face à lui se présentait la plus idéale des candidates.
Une femme, courageuse, intelligente, élégante, ayant
assumé les plus hautes fonctions diplomatiques (le
Secrétariat d’Etat aux USA, ce qui correspond à notre
ministère des affaires étrangères). Un parcours qui, sur
le papier en tous cas, semblait mener tout droit au
bureau ovale de la Maison Blanche.
Hillary Clinton avait en plus montré, dans sa vie
personnelle avec son chaud lapin de mari, une incroyable
capacité à accepter, surmonter, pardonner.
Sa victoire était certaine. La suite, vous la connaissez
: Donald Trump a gagné une majorité des voix dans la
plupart des états américains.
Le plaisir de dire « Mer*** ! »
J’ai écouté des discours de Trump pendant la campagne
électorale. Mais cela ne m’a pas permis de comprendre ce
qu’il promettait précisément.
Il répétait en boucle qu’il allait « gagner », rendre sa
« grandeur à l’Amérique », créer des millions d’emplois,
bloquer les délocalisations, stopper l’immigration
clandestine, mais sans décrire de moyens crédibles d’y
parvenir, autre que des recettes maintes fois essayées
et ayant toujours échoué.
J’ai fini par en conclure que : De nombreuses personnes
ont juste eu envie de dire un bruyant « Dégage ! » à la
candidate parfaite qui s’apprêtait à retourner à la
Maison-Blanche comme on remet les pieds dans ses vieux
chaussons, et qui garantissait que tout allait continuer
comme avant ;
Les électeurs de Trump, au fond, avaient surtout envie
de dire « Mer*** ! » à tous les journalistes, hommes
politiques et autorités qui avaient voulu leur expliquer
ce qu’ils devaient penser et voter.
L’erreur des journalistes. Les journalistes n’avaient
pas anticipé ça. Ils pensaient que la majorité de la
population continuait à les écouter, à suivre leur avis
! En réalité, ils avaient monté contre eux, et contre
leur candidate Hillary Clinton, des millions
d’électeurs, en les insultant plus ou moins directement,
en laissant entendre qu’ils les considéraient comme «
racistes », « sexistes », « bigots », « réactionnaires »
et « déplorables » parce que Républicains (le camp de
Trump).
Et ils ont continué à s’enfoncer après l’élection.
Alors que des protestations éclataient un peu partout
contre l’élection de Donald Trump, les médias ont
négligé de rappeler que :
Ils avaient violemment attaqué Trump lorsqu’il avait dit
qu’il contesterait peut-être le résultat des élections;
un grand nombre d’électeurs du parti démocrate (le parti
d’Hillary Clinton) refusait le résultat des élections,
parfois de façon violente.
Ce parti pris ne pouvait que discréditer encore plus les
médias. Convaincre l’opinion publique américaine que,
décidément, ils n’étaient pas là pour informer mais pour
défendre et promouvoir un camp.
Ce fut le moment le plus mal choisi pour lancer une
nouvelle campagne : Dix jours après l’élection, les
grands médias américains lancèrent une nouvelle idée :
Hillary Clinton avait perdu parce que de « fausses
informations » (appelées « hoax » ou « fake news » en
anglais) avait été répandues sur elle par les réseaux
sociaux.
Les « sites de fausses informations ». Le coupable avait
été trouvé. [1]
Ces sites de « fausses informations » devaient être
punis. D’une façon ou d’une autre. Il fallait les
bloquer, les censurer, faire intervenir Google, Facebook
et Twitter pour les arrêter.
Moyennant quoi, les grands médias ont encore renforcé
l’idée dans le public qu’ils cherchaient à censurer les
informations qui ne les arrangeaient pas. Aux yeux d’un
nombre croissant de personnes, les radios, télés et
journaux d’informations officiels (New York Times,
Washington Post, CNN) devenaient eux-mêmes les plus
grands fabricants de fausses informations.
Que va-t-il se passer maintenant
La meilleure analyse (de loin) que j’aie lue au
lendemain de la victoire de Trump est celle de Gil
Mihaely, historien et directeur de la publication de
Causeur. [2]
Dans un article intitulé « Trump, déjà président normal
», il explique que Trump a gagné les élections en
faisant croire aux électeurs qu’il allait « tout faire
péter » s’il était élu.
Mais aussitôt l’élection gagnée, il a fait le contraire.
S’il avait vraiment été contre le système, il aurait
aussitôt annoncé qu’il allait, comme promis, déclencher
des poursuites judiciaires contre Hillary Clinton,
annuler les grandes réformes d’Obama, fermer les
frontières, retirer les troupes de Syrie et d’Irak, etc.
En réalité, il a rendu un hommage appuyé à Hillary
Clinton, à tout l’establishment et il n’a plus dit un
mot des promesses explosives qu’il avait répétées
pendant sa campagne. Il a au contraire donné toutes les
garanties qu’il n’allait rien changer :
"Trump a non seulement rendu hommage à Hillary Clinton,
la femme qu’il proposait, pas plus tard qu’avant-hier,
de mettre en prison, mais il a enchaîné les banalités et
les politesses, gommant en quinze minutes presque
dix-huit mois de discours et de prises des positions en
tous genres...
"Il a donc montré que, désormais, ce qu’il y avait de
fou et d’original chez lui, autrement dit ce qui a fait
rêver presque 60 millions d’Américains, n’est plus
d’actualité.
"Bref, le premier message du président élu est le
suivant : « La seule chose qui compte est la victoire.
J’ai donc tout fait pour gagner, y compris vous faire
croire ce que vous aviez envie de croire. Mais
maintenant soyons adultes et sérieux, rentrez chez vous
car j’ai le monde à gérer."
Cette analyse me paraît crédible.
De fait, les marchés financiers sont repassés au vert
dans les heures qui ont suivi sa victoire (après avoir
fortement plongé) et la hausse tranquille s’est
poursuivie le lendemain, signe que tout allait continuer
comme avant.
Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle. Car les
foules exaspérées qui ont voté Trump vont désormais se
chercher un autre « champion ». Quelqu’un qui soit
vraiment prêt à « tout faire péter ».
La solution ? Elle me paraît évidente – mais pas facile
à mettre en œuvre ! La difficile solution
Les grands médias doivent comprendre qu’ils ne sont plus
les propriétaires exclusifs de l’information.
Ils n’ont plus la possibilité technique de maintenir le
silence sur les rumeurs et les informations qu’ils
jugent « inaudibles », « indignes d’une démocratie », «
contraires au pacte républicain », « dangereuses pour la
cohésion sociale », etc.
Ils ne peuvent plus se permettre de choisir les
personnes qui ont le droit de s’exprimer, ni d’interdire
que certaines questions soient posées et débattues.
S’ils le font, le public fuit vers Internet, et se
délecte d’autant plus que l’information a été censurée,
que l’orateur a été privé d’antenne. Cela fait de lui un
résistant, un héros !
On peut voir ça comme un problème.
Mais c’est peut-être aussi une chance pour la
démocratie.
Une vraie démocratie où toutes les questions ont le
droit d’être posées. Tous les problèmes peuvent être
débattus.
Pouvoir parler librement dans les médias (et pas
seulement dans son salon) de tous les sujets qui
dérangent est, à mon avis, la seule manière de réfléchir
sainement et tous ensemble, aux défis que nous devons
affronter collectivement.
Je vous laisse établir la liste de ces sujets dont on
n’a pas le droit de parler en France sans se faire «
assassiner ». Je gage qu’elle sera longue ! Une idée
pour démarrer : vous souvenez-vous d’une certaine
ministre de la Santé qui, répondant à un million de
personnes qui se demandaient pourquoi seul un «
super-vaccin » contenant des vaccins non-obligatoires
était disponible en pharmacie, à la place du bon vieux
DT-P, répondit : « La vaccination, ça ne se discute pas
» ? Jean-Marc Dupuis
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Merci, sœur Véronique, de nous communiquer cette lettre que
vous avez reçue à propos de Trump.
29nov16 179C33
Je suis limite hors sujet.
Justice et conscience sont conséquents l'un de l'autre, sans
conscience comment avoir (être) justice ?
Le Créateur peut tout, sauf sauver le monde [malgé lui] sans
consentement de la conscience humaine (ce que vous avez
écrit en téte des versets xxii/12-16 édition 2009).
Vous écrivez a la fin de votre entrée 179: ''jusqu'au Jour
du Pére rien ne sera acquis — la Bête sera derrière
l'horizon (22/14).''
En 93C23 j'écrivis : ''(en Éden) Maé (93C10) se souviendra
du temps ou son peuple (le mien, le vôtre, celui de Dieu)
ignorait son héritage spécifique et merveilleux, son image
et ressemblance. Je me souviendrai également de ce
temps, comme tous, pour étre toujours vigile (Rév
d'Arès xxviii/27) et la Béte, qui agonisera
longtemps derrière l'horizon mourra (22/14). Il y
aura pour nous peuple adamique 'édénique' ou christique une
notion de temps, certes étalé en Éden, mais bien là, à la
différence du Créateur qui est hors du temps (12/6).
Enfin, c'est ce que je crois, ce n'est pas fondamental, et
quand la Bête mourra, cela ne sera peut être plus
le cas''.
Je crois comprendre ici que j'étais une fois de plus dans
l'ignorance, car la Bête sera derrière l'horizon
jusqu'au Jour (31/8-10) du Pére et pas aprés.
Pourtant en Éden nous serons toujours libres christs
(image et ressemblance qui s'embrase de l'Amour du
Pére pour l'homme 32/3) et ils nous faudra
toujours être vigilants.
La mort malheureusement lente de la Bête religion,
politique, pouvoirs et lois des princes, prétres et
docteurs (22/14).
La mort de notre propre animalité hormis la chair
et l'os qui seront réssuscités (31/11-12).
La mort du péché (annotation encadré Rév d'Arès
xxviii/25-28) par la caresse du combat de l'amour
devoir ou évangélique (siége de la pénitence) fera
venir le Jour (Bible, Coran, Rév. d'Arès), le Salut
(35/2-10), retrouver la Vie (24/5 + annotation).
Je crois être simple, j'espére le changement (Rév
d'Arès28/7), et pour longtemps Sa Paix (xxv/11).
Alain M. d'île de France.
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
Oui, nous sommes, nous Pèleirns d'Arès, tout tendus vers les
fins dernières, ce que les théologiens appellent
l'eschatologie. La mort de la Bête, c'est la fin
du Mal et de tout ce qui lui est associé : temps, mort,
mensonge, etc. C'est pourquoi je considère Moïse
comme Jésus,. Je ne vois pas Moïse comme le juriste suprême
de la loi qui forme le fond de la foi juive, loi que je
crois ajoutée par les rabbins, les docteurs,
les dominateurs. Moïse et Jésus sont des
archétypes très simples autant qu'irréductibles. Moïse et
Jésus ont répandu les notions de libre arbitre et
de libre conscience. Ils ont transformé le temps
de calamité qu'il était en une puissance de perfectionnement
; de là la pénitence, qui demande du temps.
Nous sommes à la racine d'un double mouvement de marche
vers le Jour et de retour aux origines édéniques.
30nov16 179C34
L'amour romantique ou l'amour devoir... Il nous est parfois
obligé de passer de l'un à l'autre.
Il y a de nombreuses années ma première épouse me quittait.
Nous étions auparavant tous les deux investis dans la
mission et cette séparation a été pour moi une atroce
déchirure. Pourtant, à la seconde même où elle passait la
porte pour ne plus revenir, s'imposait à moi le pardon sans
restriction. Je n'avais que le choix de transformer mon
profond attachement à mon épouse par un amour devoir.
Si la perspective était intellectuellement claire dès le
départ, il ne me fallut pas moins de neuf années pour faire
vraiment le tour des six petites lettres du mot pardon
et apaiser en totalité toute forme de souffrance et/ou de
tentation de vengeance même larvée.
Je ne peux que constater le bien que cet effort a opéré en
moi. Tous ceux qui doivent faire face à une épreuve majeure
savent qu'ils en sortirons immanquablement transformés. La
justesse des choix qui seront faits donneront corps et
qualité au futur possible, ici et au-delà...
Le puissant enseignement de ce blog, du frère ainé [Rév
d'Arès 16/1] bien sûr, mais aussi des témoignages des
sœurs et frères les plus avancés est un constant rappel à ce
travail sur nous-mêmes.
C'est notre chance, mais aussi notre félicité personnelle et
collective à faire naître.
À tous un immense merci !
David W. d'Auvergne
Réponse :
Quelle joie et quelle émotion de trouver dans ma boîte de
commentaires votre commentaire, mon frère David, très vieux
compagnon déjà, mais très discret. Nos rapports privés n'ont
jamais cessé et vous restez physiquement présent dans ma
vie, parce que j'écoute souvent en travaillant vos CD de
musique, certes. Par contre, c'est votre première
participation à ce blog, je crois.
Vous évoquez votre première épouse que j'ai bien connue. Je
me souviens encore de notre dernière rencontre avec quelques
frères et sœurs quelque part près de la Gare st-Paul à Lyon.
Vous étiez là avec votre bébé. Qui aurait alors imaginé
qu'elle pût vous quitter ? Mais dans ce monde de mal chacun
de nous peut faillir un jour et le pardon à celle ou celui
qui faillit est la sagesse même. "C'est toi qui tombes, mais
ce pourrait être moi. Alors, toi et moi ne sommes pas
qu'époux, nous sommes aussi frère et sœur humains, il y a
dans ta faiblesse quelque chose qui nous est commun, même si
je n'ai pas failli, parce que nous ne sommes qu'une
seule chair. Le pardon n'est pas un acte de
bonté, il est beaucoup plus que cela. Il est sagesse, parce
que signe qu'on se reconnaît comme Un, comme Un dans
le malheur comme dans le bonheur. Aussi faut-il lutter par
la pénitence pour que le bonheur finisse par
triompher, afin qu'il n'y ait plus que lui."
30nov16 179C35
Dans les sentiers chevriers (20/4 Rèv d'Arès),
vous nous portez avec tout l'amour d'une mère qui porte son
nouveau-né.
C'est sublime !
Ce que je puise à cette nouvelle entrée 179 "Changement et
paix du pénitent", pourrait se dire ainsi : Pénitence oui, Sainteté non, du moins pas pour tout de suite.
L'artichaut se mange feuille après feuille.
L'extrême réalisme qui ressort de votre texte est pour moi
source d'apaisement.
Merci du fond du cœur, cher prophète !
Ci-joint la photo d'un collage réalisé par mes soins,
inspirée par la belle peinture de sœur Rosie L. d'Australie
[179C1]
que je salue au passage.
Dominique du Roussillon.
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire et pour l'image
que vous avez créée en vous inspirant de l'œuvre de sœur
Rosie L. d'Australie.
30nov16 179C36
Je ne suis pas d’une nature très expansive et donc
naturellement je me mets rarement en colère noire, ou tout
du moins ma colère est peu visible.
Il n’en reste pas moins que dans ces moments-là, je ne suis
pas en paix. Je le sens même physiquement, c’est comme si
toutes mes cellules vibraient, s’agitaient, tout
s’entrechoque comme si un courant électrique trop fort me
traversait.
Le dernier épisode de colère intérieure a débuté après une
grande tristesse consécutive au violent emportement d’un
frère envers moi au local et agacement permanent envers moi.
Colère qui engendre la colère. Durant cet épisode de
violence, ce que j’avais observé de la colère noire s’est
précisé : c’est une forme de pouvoir, pouvoir sur l’autre où
le colérique se clôt les oreilles et clôt à l’autre la
bouche, l’estomac — état de mort — spectral, la glace. C’est
une forme de pouvoir car si j’avais compris très vite que
dans ces moments rien ne sert de répliquer par la colère et
le ton qui hausse, si j’avais compris qu’il faut
l'apaisement, je ne pouvais même pas apaiser car les mots
même apaisants sont pris pour une violence, sont mal pris.
Oui, comme vous le dites si bien à notre jeune sœur
Alexandra dans l’entrée précédente : dans la colère on ne
sait plus où est le Bien où est le Mal.
Alors j’ai opté pour le silence. La colère n’a pas seulement
pour forme malheureuse le pouvoir de domination, la colère
engendre la peur. Je me suis mise à avoir peur, peur de
m’exprimer craignant de déclencher de nouveau la colère — Se
libérer de ses préjugés et de ses peurs —. Terrible état de
se rendre compte que l’on a peur de son frère, son propre
frère. Oui, la vigilance — là ma vigilance, tout mon amour
pour ne pas provoquer d’état colérique de mon frère, "la
vigilance elle-même suffit à perturber notre paix
intérieure." J’ai profondément senti que ce n’était pas un
état normal, naturel. "Quand les nerfs ne craquent pas et
quand la vielle envie d’en découdre ne surgissent pas, il
faut résister aux tentations en silence et résistance n’est
pas paix."
C’est le pardon qui seul peut régler tout ça.
C’est facile de pardonner à son époux, il y a
quelque chose qui est naturellement spontané dans cette
microcellule sociale. C’est beaucoup moins spontané en
dehors, surtout quand le sentiment de "pas juste" s’en mêle.
Est-ce que l’injustice que je ressens est en conscience ou
l’injustice que je ressens est fruit de mon égo ?
Pardonner tout de suite est la meilleure façon de ne pas
s’enliser, de ne pas ruminer, de faire entrer la Lumière
et se donner la chance d’avancer dans son propre changement.
Parce que de toute manière, même si l’injustice que je
ressens est en conscience, elle ne me dédouane pas de
pardonner.
Aujourd’hui , dans n’importe quelle circonstance, c’est à
l’immédiateté de mon pardon que je m’applique.
Nicole D. d'Île de France
Réponse :
Voilà une résolution pénitente s'il en est :
"C’est à l’immédiateté de mon pardon que je
m’applique."
La cité radieuse des utopistes, le "cité du soleil" où l'on
ignore les problèmes du siècles, n'existe plus depuis très
longtemps. Cette arche parfaite qui voguerait sur un océan
de bonheur n'est plus qu'un rêve. Mais pour que ce rêve
puisse un jour redevenir une réalité après des millénaires
d'irritation — que ce soit le fait d'irriter ou le
fait d'être irrité —, il faut des rapports heureux
bilatéraux entre les êtres. L'effort de pardon ne suffit pas
; il faut que celui ou celle qu'on pardonne évite de se
mettre dans la situation d'être pardonné(e) et donc qu'il ou
elle dise, afin d'évoluer dans le bon sens : "Merci pour le
pardon, et de mon côté je m'efforcerai de ne plus mettre
personne en colère." Le pardon ne doit pas rester
un pardon, il doit aussi être une leçon pour le ou
la pardonné(e). Il ne faut pas qu'il y est chez le
pardonneur un sentiment de déréliction. II ne faut pas, à
terme, qu'il attende seulement la pénitence de
lui-même, il faut qu'il la fasse naître chez l'autre,
peut-être pas la première fois, mais à un moment où à un
autre, tôt ou tard.
Le frère qui vous a mis en colère a, je l'espère, pris aussi
de bonnes résolutions.
30nov16 179C37
J'ai depuis peu — avant de partir au pèlerinage [l'été 2016]
— fait la connaissance d'une jeune dame Rosa, mariée mère de
deux efants. Belle foi chrétienne. Elle prie et vient de
vivre la même situation que moi dans son travail ; je
ne lui ai pas dit, mais simplement exprimé ma compréhension;
elle fait tout pour honorer le monde , elle est droite et
priante (pécheresse comme elle le dit mais consciente de
l'être) .
Je l'ai invitée à pardonner, à dire qu'elle luttait contre
le mensonge (pour elle-même).
Je pense à elle, et lui ai dit qu'elle était dans ma prière.
J'ai bien lu votre commentaire; je mets ma main sur ma
bouche [Job 40/4] et je ceins mes reins (Job 38/3) je
ne veux pas casser le jugement du prophète qui est
la parole de La Parole [Rév d'Arès i/12].
Mais je n'approuve pas le manque de vérité qu'expriment nos
frères et la raison pour laquelle tous mes projets sont mis
à l'écart, mes propos déformés ou mal rapportés et mes
propositions [mot manquant] depuis tant d'années!
Je prie avec vous.
Danièle G. du Nord
Réponse :
C'est vrai que la contrariété contenue par pénitence
ne laisse quand même pas en paix, parce que cet effort
intérieur n'est pas détente, mais dans l'état actuel de nos
moyens humains limités, c'est ce qu'il faut faire, même si
l'on ne peut pas faire mieux.
Je suis heureux de votre comrnentaire qui témoigne de la
résolution de mettre votre main sur la bouche
comme Job. Vos frères ne vous approuvent pas, ne vous
comprennent pas, mais peut-être n'avez-vous pas dit ce que
vous vouliez dire de façon assez sereine ou détendue ? Ou si
vous l'avez fait de façon sereine, il faut vous dire que
pour eux l'heure de vous écouter avec sérénité et d'en
discuter avec vous en paix n'est peut-être pas venue. La
pénitence est parfois très lente. Alors, patience !
Dieu patiente bien devant les oreilles fermées des hommes
depuis des millénaires. À plus forte raison devons-nous
patienter, et cela d'autant plus que nous ne sommes pas
Dieu, mais humains et que nous pouvons nous tromper soit sur
le Fond, soit plus simplement sur la bonne façon
d'exprimer le Fond. Il en va de la réussite de votre mission lilloise.
Platon disait qu'il valait mieux un texte peu brillant écrit
en très gros caractères sur un très grand tableau qu'un
texte brillant écrit en petits caractères sur un petit
tableau. Les myopes verront toujours mieux le grand tableau.
Notre parler n'est toujours qu'une copie infidèle de la
Parole idéale, de toute façon. Nous sommes des brutes au
regard trouble et non les hommes d'un âge d'or vers lequel
nous progressons lentement. Que croyez-vous? Que tous mes
frères comprennent tout ce que je dis ? Mais non ! Ils
comprennent à des niveaux très divers, mais je ne m'emporte
contre aucun d'enre eux. Je ne suis pas approuvé partout, en
tout cas pas partout aujourd'hui, mais je le serai un jour.
Et puis il y a la Parole du Père elle-même, qui est
au-dessus du prophète lui-même. La compréhension
totale et sublime de tout n'est pas possible dans cette
génération. Nous Pèlerins d'Arès renaissons de la même mère
: La Révélation d'Arès, mais nous grandissons selon
des rythmes très différents et pourtant notre mère nous aime
tous de la même façon.
30nov16 179C38
Le Créateur de l'Univers vous dit dans La Révélation
d'Arès (xxxiii/10-11) : Le frère,envoie (le) dire (ce Que Je dis) !
Le Bien (re)tourne dans le frère.
Le prophète envoie ses frères en mission dans le
monde (thème de la Moisson dans La Révélation
d'Arès 4/12,5/2-4,13/9, 35/1, 37/8).
Le frère qui missionne à la suite du prophète
reçoit maints Bienfaits (Bien) de Dieu.
Nul ne se sauve sans aider, par sa pénitence et la
moisson de pénitents, l'humanité à se sauver de ce
mal qui grouille en chacun de nous.
Le bien que l'on cherche à faire rentrer en nous,
afin de retrouver le Bien un jour, ce lien perpétuel qui
nous relira au Créateur [phrase inachevée ?]. Ce bien
nous entraîne à gratter de notre chair et de notre
esprit nos souillures afin de renaitre purs
[Rév d'Arès 12/12] et perpétuellement reliés à notre
Créateur comme le firent les prophètes et les
témoins tels que Jésus, Élie, etc., comme le font notre prophète
Mikal et son épouse Christiane, comme le font bien
des hommes et des femmes depuis des générations, comme
ce sont engagés à le faire les compagnons de l'Assemblée
des Pèlerins d'Arès qui entourent leur prophète
Mikal, depuis que les filles et les fils d'Adam ont
abandonné la pénitence en lâchant la Main
du Père de L'Univers.
Ce bien-là n'est pas de tout repos pour chacun de
ceux qui ont choisi d'entrer en pénitence et de
donner la force à bon nombre des personnes rencontrées lors
de leurs missions de prendre le chemin de la pénitence,
[le chemin] du bien qui conduira au Bien
perpétuel et qui épargnera à notre humanité le péché
des péchés.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Votre commentaire rappelle la nécessité de la moisson plutôt
que le changement et la paix du pénitent,
mais c'est un rappel qui lui aussi est nécessaire.
Depuis la plus profonde antiquité la situation des humbles
n'a pas beaucoup changé. La domination de la loi est de plus
en plus criante et il est clair que ce n'est pas par la loi
que viendra le bonheur de l'humanité, et la différence entre
les puissants et les faibles est grosso modo toujours la
même. L'homme ne peut pas faire le bonheur de l'homme par
des règlements et des secours humanitaires. Le bonheur ne
viendra que du bien_être issu de l'amour, du pardon,
de la paix, de l'intelligence libre de
préjugés.
30nov16 179C39
Frère Michel, bonjour.
J’ai visionné le film que vous avez conseillé récemment à la
mission de Lorient : "Le lion et le vent".
http://filmvf.ws/le-lion-et-le-vent-streaming.html
Cette histoire vraie entre Mohamed ben Abdallah el-Raisuli
et le président Théodore Roosevelt m’a particulièrement
touché au point d’en pleurer et ouvrir encore plus ma
conscience de l’importance de l’unité entre frères et sœurs,
d’être plus pénitents, d’acquérir la vertu,
d’aimer absolument, d’avoir toujours, comme vous nous
l'avez enseigné, le plus haut respect de la vie et de la
personnalité de tous les êtres que nous sommes amenés à
rencontrer, de nous libérer de tous préjugés, tous jugements
et je rajoute que même si nos yeux peuvent lancer des
éclairs et fulminer, toutes âmes, apôtres
de l’idéal, ont le devoir même si c’est difficile de
répandre la paix par l’action de sa pénitence : C'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement,
de répandre la paix;
même quand ses yeux lancent des éclairs
il ne fulmine pas,
mais il exhorte Mes Fils à la pénitence,
les met en garde contre l'abomination qui les tire vers
l'abîme comme une pierre au pied.. (Rév Arès 36/17).
Je rapporte retranscrit ici une lettre qu’aurait écrit
Mohamed ben Abdallah el-Raisuni au président Théodore
Roosevelt.
"Toi tu es pareil au vent et moi je suis comme le lion. Tu
déchaines la tempête, le sable quelle soulève brûle mes yeux
et la terre est desséchée. Je te défie par mes rugissements
auxquels tu restes sourd, mais apprends plus que tout, ce
qui nous différencie : moi comme le lion, je reste à la
place qui est la mienne, alors que toi pareil au vent tu ne
sauras jamais quelle est la tienne."
Merci aussi pour la vidéo 179C21 de notre Frère Philippe C.
des Hautes Alpes qui m’a beaucoup touché par sa simplicité,
sobriété au point d’en avoir des larmes de joie, j’ai vu
dans ce sobre montage l’un des milles reflets de la Roche
étincelante (Rév Arès 10/1). Je vous embrasse très
fort ainsi que Sœur Christiane.
PS: Pour visionner le film, lorsque, vous cliquez sur passer
cette annonce, une fenêtre s'ouvrira, fermez la et
recommencez, le film s'affichera et vous pourrez le
visionner intégralement en français.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
30nov16 179C40
Cette paix est déjà fabriquée en moi, frère
Michel, je l'ai reconstruite en rentrant dans l'Islam.
L'Islam m'a rendu frère de tous mes frères, mon œil, ma
perception de l'autre ont changé.
Le christianisme d'église a tellement divisé et éloigné
l'homme de sa simple réalité qu'il s'est totalement
déconstruit intérieurement.
Ce qu'il faut reconstruire, c'est cette unicité de l'homme
et elle passe par l'Unicité de Dieu qui est la pierre
angulaire de l'Islam.
On retrouve cette magnifique Unicité dans Le Livre,
deuxième partie de La Révélation d'Arès, quand
Dieu parle en Personne.
Jésus dans L'Évangile donné à Arès remet le
chrétien sur les bons rails de l'exode spirituel.
Bien sûr, le véritable changement est volontaire
et nous concerne tous individuellement et si la paix
n'est pas dans ma main elle est dans mon cœur et si j'avance
à pas de tortue c'est pour toujours garder la mesure
que Dieu m'a recommandée.
Meilleurs salutations, frères Michel.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)
Réponse :
Je suis heureux que vous ayez trouvé le chemin de la paix
par l'Islam comme d'autres le trouvent par le Judaïsme, par
le Christianisme, par le Bouddhisle, etc.
Merci, frère Angel, pour ce commentaire qui donnera force à
tous les croyants qui, quelle que soit leur religion, sont
en quête du Bien, dont la paix est un
élément nécessaire outre l'amour, l'intelligence
spirituelle, la liberté.
30nov16 179C41
Merci, cher prophète Mikal, pour cette entrée si
pure sur le changement et la paix.
Le changement est un combat ontologique, avec la Paix
au bout de l'infini.
L'infini est cette distance entre la Terre et le Ciel qu'a
parcourue Jésus dans son combat spirituel.
L'infini peut aussi se voir comme une non-distance dans l'Un,
non-distance qui le plus souvent ne se connaît pas
elle-même.
Vous dites :
"Nous sommes tous des êtres doubles, des êtres bienveillants
et francs autant que des menteurs, des voleurs, des
assassins. La guerre est contraire à la paix, mais le procès
est tout autant contraire à la paix... En entrant en pénitence
vous déclarez au fond de vous une guerre ontologique."
C'est en effet une guerre très spéciale, une guerre sans
procès intérieur, une guerre où le fort (le désir d'âme,l'âme, le Créateur en nous) embrasse avec amour le
faible (l'esprit humain, la chair, le prochain, le monde).
Le fort les illumine de l'Un qu'ils sont déjà,
pour joindre ensemble la Mine et l'Eau.
En moi, des états intérieurs émergent et croissent, je ne
sais comment.
Des faits extérieurs émergent et croissent aussi, où je sens
une part de moi, une part du prochain et une part de
mystère.
Le plus mystérieux vient du plus loin.
Le plus mystérieux est la soif de changer vers le Bien,
en moi et chez mon prochain.
Souvent, il me faut prier longtemps et attendre cette soif
en moi : Le frère ouvre l'oreille au Vent; son poil est comme la
terre, pleine de l'Eau Bleue, de la graine qu'apporte le
Vent (Rév d'Arès ii/5).
C'est souvent une aspiration, plus rarement une honte face à
mes nombreux péchés.
Cette soif en moi va et vient selon le flux et le reflux
d'une Mer sacrée sur la plage de mon être.
Elle est courant d'air sans lendemain, ou action d'amour, ou
décision de lectures inspirantes, ou petit cristal croissant
en moi et autour de moi... Puis les changements se
font architecture stable, où parfois souffle le Vent
Fort, le Vent d'Amour fou du Créateur.
Depuis la Mer, le flux du changement aggrège des
matérieux épars qui attendaient là sur ma plage intérieure.
Vous dites en 179C31 :
"(...) presque plus personne ne croit au "Ciel", même;
semble-t-il, les "Chrétiens" d'Église. Le "Ciel" semble
relégué au rang des mythes, et le rationalisme, même chez
les croyants, s'oppose à la religion."
C'était déjà vrai il y a 2000 ans lorsque Jésus enseignait
aux Hébreux.
Il a choisi de parler de vie concrète pour faire sentir que
le Ciel a pour Dessein de s'incarner dans la
Terre.
La plus petite intuition juste est une voie concrète vers le
Ciel.
Selon la parabole de Jésus, la graine de moutarde
grandit et devient ainsi plantule, buisson, arbre...
La graine était arbre potentiel mais ne le savait pas
vraiment.
Par contre, le nouveau buisson n'a aucun doute sur son choix
de ne plus être plantule, et c'est déjà un petit bout de
Ciel.
Sans doute que le nouvel arbre préfère ne plus être buisson
(je ne suis pas encore "arbre", mais je le suppose).
Dès l'apparition de la plantule, la confiance se renforce;
il n'y a plus de découragement, mais confiance en l'avenir,
face au Vent.
La joie paraît en moi lors de rares moments
exceptionnels, accomplis.
Une source naît dans le cœur, d'où jaillit l'Eau pure.
Le bien comme terme est alors trop limité, relève
du simple discours, là où le Fort, le Neuf,
le Vivant, l'Un règne sur la mort et sur l'enfer.
Il y a des efforts spirituels qui m'ont fait plané quelques
jours, fait voir de plus haut.
Mais c'était provisoire; il n'y avait pas de sol ferme sous
mes pieds.
D'autres fois, le changement cristallisé s'avère
être une forme bancale, faux buisson ou faux arbre.
Par la pénitence, je dois alors me dévorer,
éparpiller cette construction que la Mer avait
aidé à bâtir (la Mer peut tout).
Depuis un sol ferme, il y a eu des chutes où j'ai roulé 100
mètres plus bas dans la dure pente, où une brume obscure,
l'enfermement et l'éparpillement (ce n'est pas
contradictoire) sont revenus sur ma plage intérieure et dans
le monde.
Il faut alors des mois pour refaire l'ascension
vers les lointaines Hauteurs Saintes, mais plus
vite que la première fois.
Progesser dans le Bien, ce n'est pas suivre une
idée, mais suivre un sentier chevrier en "soi", ou
devant la conscience limitée de son "soi", ou vers le futur
"soi" accompli qui appelle depuis l'avenir.
Pour celle ou celui qui comprend l'importance du changement,
mais qui ne voit pas l'intérêt de devenir Pèlerin d'Arès, je
témoigne de ce chemin :
Se nourrir longuement par la prière, par votre enseignement
de prophète, par l'assemblée des
pèlerins d'Arès... quelle voie merveilleuse !
Elle ne donne pas la Paix infinie mais donne la confiance libre,
cette confiance suffisante pour changer sa vie et
commencer à changer le monde. Patrick Th. d'Île de France
Réponse :
Chacun des sept milliards d'hommes est un élément intégrant
d'un tout appelé humanité. Aussi chaque élément craint-il,
sans le savoir vraiment, d'être exclu de cette humanité qui
est Un, de là la grégarité de la race,
de là la peur de la mort, de là vient que cerains ayant
compris leur place dans le Tout "refont l'ascension
vers les lointaines Hauteurs Saintes," comme vous
dites, frère Patrick. L'ascension est chemn vers
l'Union. La société cherche à se rapprocher de la
perfection des origines. Merci, frère Patrick, pour ce beau commentaire.
01dec16 179C42
Je n'arrive pas à être pénitent. Changer et mettre la paix en moi et au
fond de moi n'est pas évident.
On commence le matin et le soir on est déjà dépassé ou on a
oublié.
C'est impossible. C'est inhumain.
Herbert D.
Réponse :
C'est possible.
La pénitence demande de la ténacité, puisqu'il
faut être pénitent en permanence. Je dirais que se
changer est l'exercice de la ténacité par excellence.
Il faut vouloir — pour que nous fassions Ta Volonté
(Rév d'Arès 12/4).
Vivre dans la pénitence impose d'être sans cesse
dominé par la volonté de ne pas pécher, d'aimer,
pardonner, faire la paix, tourner sa pensée dans la
tête avant de parler ou d'écrire afin de s'exprimer avec intelligence
spirituelle, et se rendre sans cesse libre de tous
préjugés. Le péché est toujours de votre faute,
puisque c'est vous le maître de votre pénitence.
Même si les circonstances sont violentes ou inattendues,
c'est de votre faute. C'est ainsi que vous reconstruit la pénitence.
Vous êtes "dépassé ou vous oubliez" ? Recommencez.
"Inhumain" ? Au contraire, c'est supérieurement humain.
C'est se laisser aller à ses instincts et ses faiblesses
comme une bête (Rév d'Arès 22/14) qui est
inhumain, qui est bestial.
02dec16 179C43
Je pense que vous avez fait école. Je ne crois pas que le
Pape François est votre imitateur, mais il vous rejoint
forcément quand il décide de suivre les Évangiles. Le 27
novembre dernier, il a déclaré que "tous les chrétiens sont
constitués missionnaires de l’Évangile !" comme vous dites
vous-même qu'on "ne peut pas se sauver sans s'appliquer à
sauver d'autres." Le Pape revient sur cette idée
fondamentale en précisant que "le disciple ne reçoit pas le
don de l’amour de Dieu pour une simple consolation privée",
mais pour aimer le monde et lui montrer le chemin.
"L’engagement missionnaire," dit François, "n’est pas
quelque chose que l’on va ajouter à la vie chrétienne, comme
s’il s’agissait d’un ornement, mais au contraire, il est
situé au cœur de la foi même : la relation avec le Seigneur
implique le fait d’être envoyé dans le monde comme prophète
de sa parole et témoin de son amour." François ajoute encore
qu'il n'y a pas de pastorale chrétienne "sans la prière
assidue et contemplative" et je sais que ce n'est pas votre
type de prière, à vous Pèlerins d'Arès, puisque vous ne
priez pas de façon contemplative, mais pour vous souvenir
tous les jours de ce qu'il faut accomplir, mais
c'est quand même la prière.
Ici au Bénin les missions chrétiennes sont très nombreuses.
La plupart ne sont pas catholiques comme moi, mais
évangéliques, mais on ne fait pas toujours la différence par
ici. Le Ministère de l’Intérieur recense les Églises, mais
sans distinguer les chapelles, parce qu'il y a une forte
fragmentation de ce qu'il appelle "l'offre chrétienne" due à
la prédication de missionnaires nigérians ou ghanéens qui
ont remplacé les évangélistes américains. L’Église de
Pentecôte de Zogbo a été fondée dans les années 1960, mais
d’autres sont récentes. Parfois des églises se transforment
d’un seul coup comme l’imposante Église de la Foi Agissante
du quartier populaire de Fidjrossè qui a été du jour au
lendemain occupée par les fidèles d’une autre Église.
À Cotonou la petite "Église de la Pleine Mission de la
Délivrance : Dieu est amour" est tout près de chez moi. Le
pasteur est plus ou moins guérisseur et le dimanche les
fidèles viennent chercher des miracles et des guérisons. En
fait, il y a plus de 15 000 lieux de culte évangéliques au
Bénin. Ce sont des microcommunautés sur le modèle des
petites unités humaines que vous préconisez, parce que votre
blog est lu par un certain nombre de ceux qui savent lire et
se servir de l'Internet. Bishop [évêque en anglais] Josué,
cotonois comme moi, fonde des Églises, il dirige environ 200
pasteurs qui le reconnaissent comme père spirituel. Il
s'inspire beaucoup de ce que vous écrivez dans votre blog.
Papa José ou Bishop Josué a construit une très grande église
dans le quartier de Tanto à Cotonou, où environ 800
personnes viennent prier chaque dimanche. Les cultes
comportent concert, confession collective et prédication
puissante appelant à lutter contre les puissances
ténébreuses et promettant le progrès matériel à ceux qui
suivent le Christ. Son projet est aussi de gagner des âmes
sur les anciens vaudous. C'est important dans un pays où 20
% des habitants sont animistes et très proches de la
sorcellerie. Au début il voulait fonder des megachurches,
d'immenses communautés, mais après vous avoir lu, il s'est
ravisé. Il épouse votre idée de petites communautés
humaines. Il dit que 200 fidèles, c’est 200 problèmes à
gérer. 50 fidèles, c’est quatre fois moins de problèmes à
gérer. C'est mieux s'occuper des croyants.
La seule différence avec vous, c'est que le mot de pénitence
n'est jamais prononcé et que personne ne pousse à la pénitence
comme vous le faites. Ça ne plairait pas aux Béninois, je
pense.
Je crois que vous devriez venir à Cotonou prêcher. Je crois
que vous seriez très bien reçu.
Kokou A.-A. de Cotonou (Bénin, Afrique)
Réponse :
Je ne sais pas si Kokou est un prénom masculin ou féminin,
mais qu'importe. Merci, frère ou sœur Kikou pour ce
commentaire qui m'apporte des nouvelles de la mission
chrétienne au Bénin. Vous m'apprenez que mon blog est lu
dans ce pays. Je suis heureux de l'apprendre, mais aussi
surpris, parce que je n'ai aucune relation avec ce pays.
Vous êtes le premier ou la première qui m'écrit de là-bas.
Vous semblez connaître La Révélation d'Arès,
quoique vous ne la citiez pas, et si vous la connaissez je
vous rappelle que le Père définit l'aire de mission qui est
la mienne et qui ne comprend pas l'Afrique Noire. Le Père me
demande de ne pas dépasser la limites des frimas en
hiver (Rév d'Arès 5/6), donc la zône située entre
l'Afrique du Nord et l'Afrique du Sud, cette vaste région
terrestre qu'on appelle Afrique Noire, ne m'est pas allouée.
Aussi, même si je dois être "bien reçu" chez vous, je n'y
viendrai pas "prêcher". Le pape François en demandant aux Catholiques d'être
des missionnaires de l'Évangile va dans le sens de
l'Évangile lui-même, puisque Jésus envoyait ses disciples,
pas seulement ses apôtres, en mission. Mais je rappelle que
cette mission doit apporter la Parole Évangélique à l'état
pur, notamment le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.
5 à 7) et ignorer les interprétations des
théologiens. Il faut bannir du discours missionnaire Jésus
considéré comme Dieu incarné, Dieu comme Père, Fils et
St-Esprit (le dieu à trois têtes Rév d'Arès 23/7),
la rédemption par la croix, etc.
02dec16 179C44
Très belle et très réaliste cette entrée "changement et
paix du pénitent", qui est la clé de voûte
du monde changé, du mosaïsme, de l'anarkhia, de la
vraie justice, car elle nous ramène à nous-mêmes
sur le terrain de notre pénitence.
Tout ce que vous écrivez ici vous l'avez déjà dit de manière
différente dans vos enseignements et je pense
notamment à l'article "Je m'espionne" page 296 dans "Le
Pèlerin d'Arès" annuel de 1990 .
Mais ici votre plume (ou plutôt votre clavier) redonne vie à
vos enseignements qui avant d'être mis en pratique
de façon régulière demandent souvent des rappels, c'est sans
doute pourquoi le Créateur vous dit : Ne te lasse pas
de parler [à Mon Peuple] (Rév d'Arès 26/15) .
Certains points évoqués dans cette entrée méritent à mon
avis d'être développés.
Entre autres, la paix du Mal et la Paix du Bien.
Qu'entendez-vous exactement par : paix du Mal ?
Est-ce une sorte de paix de compromis, de calculs, faites
d'arrières pensées, sans réel pardon ni amour entre les
protagonistes ?
Je pense à ce passage de La Révélation d'Arès : (xxv/11) Le Saint, sa Paix (se) plante (pour longtemps)
; la paix (qui) a l'écorce
(mince), les dents (la) mangent.
Ou bien pensez-vous à une sorte de tranquillité apparente du
monde dans lequel nous vivons ?
Cette paix de surface peut très facilement basculer dans la
violence, car au fond les hommes sont agités. Comme un
volcan prêt à entrer en éruption.
Ou pensez-vous à autre chose ?
Merci encore pour vos lumières qui nous aident dans notre ascension
spirituelle.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je peux vous donner un exemple très simple et saisissant de
"paix du Mal", c'est la paix signée entre l'Allemagne et la
France et ses alliés (Grande Bretagne, Italie, États Unis,
etc.) à l'issue de la terrible guerre de 1914-1918.
Pourquoi le massacre cesse-t-il le 11 novembre 1918 ? Par
désir de paix ? Pas du tout !
Le massacre cesse par épuisement des ressources nécessaires
à la guerre: épuisement des finances, épuisement des hommes,
etc. Il ne cesse pas du tout par désir de paix, mais par
épuisement des moyens de guerre. Au reste, tout va
recommencer vingt-et-un ans plus tard, en 1939, quand
l'Allemagne aura reconstitué ses armées, ses armes, son
artillerie, son aviation, sa marine, etc.
Ceci dit, un grand merci, frère Denis, pour ce commentaire.
02dec16 179C45
Le sujet de la colère me préoccupe beaucoup depuis plusieurs
mois.
C'est une heureuse coïncidence que ce sujet soit abordé en
ce moment (cf. commentaire en réponse à Alexandra P. de
l'entrée 178, entre autres). C'est bon de lire ces
témoignages car c'est un sujet intime, difficile à aborder
dans sa part métabolique, hors du champ moral ou
psychologique. Je salue le courage de tous ces frères et
sœurs, dont vous faites partie, qui en témoignent.
En moi, je parviens à distinguer plusieurs causes à la
colère (il y en a certainement d'autres) :
i) La tare qui se transmet de générations en générations et
qui surgit inconsciemment.
ii) Le mal causé par autrui qui conduit à développer un
mécanisme primaire de protection, qu'on appelle colère.
iii) L'auto-amplification de la colère en soi par envie,
médiocrité, mensonge, lâcheté, frustration, jouissance de la
sensation de puissance qu'elle procure, etc.
Que cette cause soit générationnelle, externe ou interne,
elle nous ramène toujours au péché et donc à la
condition nécessaire de la pénitence et du changement
: la paix.
Je concevais une certaine utilité à la colère, bien qu'elle
puisse être violente et/ou blessante, ce qu'on ne peut que
regretter. Ma colère personnelle est comme un cri de rage et
de frustration du coeur : "Je ne veux pas souffrir ! Je
souhaite un monde meilleur !" Pourtant, dans la réponse
178C100 à Alexandra P, vous dites "Non, ma sœur Alexandra,
il ne faut pas se mettre en colère. La colère crée une
agitation intérieure qui hypothèque la nécessité et la
possibilité de faire la paix avec tout le monde. La paix
est une des condition de la pénitence." Mais je ne
suis pas certain qu'il s'agissait de la même colère.
Mais en effet, elle est vaine si l'autre ne la comprend pas.
Alors, encore une fois on en revient à la responsabilité
première de sa propre paix, de sa propre pénitence.
Si l'autre ne comprend pas et n'apprend rien de cette rage
qu'il reçoit, il faut demander pardon, pardonner et
patienter.
Mais dans une récente réponse à Nicole D (179c36), vous
nuancez : "L'effort de pardon ne suffit pas ; il faut que
celui ou celle qu'on pardonne évite de se mettre dans la
situation d'être pardonné(e) et donc qu'il ou elle dise,
afin d'évoluer dans le bon sens : "Merci pour le pardon, et
de mon côté je m'efforcerai de ne plus mettre personne en
colère." Le pardon ne doit pas rester un pardon, il doit
aussi être une leçon pour le ou la pardonné(e). Il ne faut
pas qu'il y est chez le pardonneur un sentiment de
déréliction. II ne faut pas, à terme, qu'il attende
seulement la pénitence de lui-même, il faut qu'il
la fasse naître chez l'autre, peut-être pas la première
fois, mais à un moment où à un autre, tôt ou tard. Le frère
qui vous a mis en colère a, je l'espère, pris aussi de
bonnes résolutions."
Je ne culpabilise plus, c'est inutile. J'essaie simplement
de faire mieux, de pardonner et de demander pardon.
Soyons réalistes, c'est dur, pour l'un comme pour l'autre.
On peut même parfois légitimement penser que c'est
impossible tellement la blessure est grande. Mais il faut
tout de même essayer. Échouer plusieurs fois pour apprendre.
Un jour, les efforts paieront. C'est forcément possible.
Sinon, Dieu ne serait pas revenu parler à Arès...
Nous ne sommes pas des prêtres qui venons au monde
avec une morale pour faire la leçon aux humains en pointant
du doigt leurs péchés et en prétendant être
meilleurs qu'eux. Nous ne sommes pas envoyés convaincre,
mais nous sommes envoyés montrer que [le Bien accompli]
c'est possible. Nous sommes de laborieux pénitents
qui souffrons les yeux ouverts sur notre propre condition et
sur la condition malheureuse du monde.
On fait de notre mieux, on en chie (passez moi
l'expression), on en pleure des larmes et du sang, on est
pas meilleurs, mais nous sommes néanmoins en marche. Et puis
nous avons parallèlement cette foi dans les entrailles qui
nous remplit d'espérance que l'homme possède un potentiel
sublime, un bonheur à portée de main, indépendant de toute
science, religion ou politique, pour peu qu'il consente
l'effort de cette ascension. C'est le message que
j'essaye de faire passer en mission.
Merci Frère Michel pour l'inestimable exemple que vous
donnez.
Morgane et moi vous embrassons de tous notre amour
fraternel.
Florian L. d'Aquitaine
Réponse :
Vous dites, frère Florian : "Mais je ne suis pas certain
qu'il s'agissait de la même colère. Mais en effet, elle est
vaine si l'autre ne la comprend pas." Je vous réponds :
D'une part, il ressort de La Révélation d'Arès
qu'il n'existe chez l'homme aucune colère légitime, aucune
colère quelle qu'elle soit. Le terme Colère dans La
Révélation d'Arès est attribué à Dieu (1/12,
2/7, 24/4, 30/6, 30/9) et la seule fois où le mot colère
est attribué à l'homme, c'est au roi (au puissant,
au dominateur) qu'il l'est, pour dire que cet
homme-là a du poison derrière l'œil (x/11), autrement
dit que la colère humaine empoisonne, tue. D'autre
part, la colère humaine n'est pas justifiée par l'espérance
d'être comprise ; elle n'est jamais justifiée, comprise ou
non.
Oui, se corriger d'être coléreux, "c'est forcément possible
; sinon, Dieu ne serait pas revenu parler à Arès..." comme
vous dites très justement.
Merci, frère Florian, pour ce commentaire qui est aussi une
confession.
Je vous souhaite d'être heureux tous les deux, Florian et
Morgane !
02dec16 179C46
Mon frère,
Alors que je rentrais du travail, un passant m'a fait
l'honneur de partager avec moi votre prospectus.
Je ne serais pas honnête avec vous, si je vous disais que je
correspondais totalement à l'idée que vous vous faites de
l'humanité. Cependant, je ressens, chaque jour, de plus en
plus, le besoin de me repentir.
Je suis bien conscient, malgré mon jeune âge, que je suis
encore loin du bout du chemin que le créateur m'a tracé.
Mais, mon frère, je ne peux que constater le mal être qui
s'installe chaque jour dans ma personne.
Il y'a encore quelques années, j'étais persuadé que le
Créateur m'avait offert la chance de me considérer comme un
de ses envoyés. Je ressentais une mission divine m'animer à
chaque minute de mon existence.
Malheureusement, après plusieurs voyages autour du monde, et
de nombreux pélerinages, jamais il ne s'est manifesté. Et le
pire dans tout ça, mon frère, c'est que j'en perds la foi.
Je ne peux m'empêcher, plusieurs fois par jour, d'avoir des
pensées que je ne pourrais même pas confesser,
Je me suis séparé de l'Église Catholique il y a maintenant
dix ans, et tous les jours je me demande si j'ai fait le bon
choix. N'était-ce pas une erreur ? N'aurais-je pas dû
m'entêter et continuer à pratiquer une religion qui ne
correspondait plus à mes croyances ?
Mon frère, vous êtes sûrement mon dernier espoir de
retrouver une vie décente, une vie qui me permettrait
peut-être de ne pas m'enfoncer vers un monde que personne ne
souhaite voir.
J'attends votre réponse avec une certaine mélancolie de la
vie.
Je ne sais si j'aurais la force de continuer.
Pierre M.
Réponse :
Mon frère Pierre, merci pour cet eMail. Vous ne me l'avez
pas adressé comme commentaire à mon blog, mais j'ai eu comme
un irrésistible besoin de le placer dans ce blog, parce
qu'il exprime une pensée qui y a sa place et la réponse que
je vous fais ici peut être utile à tout le monde.
"Malgré votre jeune âge" vous avez déjà fait, me dites-vous,
"plusieurs voyages autour du monde et de nombreux
pélerinages" ? C'est que vous n'êtes pas si jeune que cela.
Il est toutefois vrai que, comparé au vieux bonhomme que je
suis, avec mes 87 ans, un homme mûr est encore jeune.
Vous dites encore : "Il y'a encore quelques années, j'étais
persuadé que le Créateur m'avait offert la chance de me
considérer comme un de ses envoyés. Je ressentais une
mission divine m'animer à chaque minute de mon existence,"
mais, frère Pierre, cela est vrai pour tous les humains. Nul
humain ne naît sans être image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27). Or, être l'image
et ressemblance du Père, c'est être son enfant,
c'est être co-créateur de ce monde, c'est donc être porteur
de la Parole du Père, donc être son envoyé. La perte de
cette notion qu'est l'universalité de l'apostolat vient de
ce que les religions d'une façon générale ont réservé à
leurs clergés ou servants (les imams sont servants de
l'Islam, même si l'Islam n'a aucun clergé) et que les
fidèles ont perdu la conscience du sacerdoce qui
est l'état de tous (Révélation d'Arès 36/20).
Vous ne parlez pas de La Révélation d'Arès dans
votre commentaire. Vous ne parlez que de "l'idée que [le
frère Michel] se fait de l'humanité", mais si le
"prospectus" dont vous parlez est bien fait, il doit dire
très brièvement que ce que La Révélation d'Arès
(surnaturellement donnée à l'humanité en 1974 et 1977)
enseigne est très simple. La religion qu'on a et la façon
dont on prie (Rév d'Arès 25/6) n'ont aucune
importance, parce que ce n'est pas la foi qui crée l'âme
et qui sauve l'humain, mais c'est le Bien
que l'humain accomplit qui crée son âme
et qui le sauve tout en contribuant à sauver le monde,
car la Vérité c'est que le monde doit changer
(28/7) et il ne peut changer que si des hommes
changent leur vie (30/11). C'est ce que La
Révélation d'Arès appelle la pénitence qui
n'est pas remords de ses péchés, mais amour
du prochain, pardon des offenses, paix, intelligence
(32/5) spituelle libre (10/10) de tous préjugés.
C'est très simple.
Nous avons besoin de monde pour répandre cette Parole très
simple. Si vous ne savez pas où aller, joignez-vous à nous !
J'ignore où le "prospectus" vous a été donné. Si c'est à
Paris, passez un jour 32 rue Raymond Losserand dans le 14ème
arrondissement et rencontrez les frères et des sœurs qui
seront là ce jour-là. Quels qu'ils soient, je pense qu'ils
seront en mesure de vous apporter toutes les informations
dont vous pouvez avoir besoin. Si c'est dans une autre
ville, dites-moi où et je vous donnerai l'adresse de la
mission la plus proche.
Notre communauté n'est pas une religion. Nous n'avons pas de
chef, pas de dogme, pas de prière réglementaire. Nous sommes
des croyants libres qui suivent leur conscience en se basant
sur La Révélation d'Arès. Si j'ai bien compris
votre message, cela devrait vous convenir à merveille.
03dec16 179C47
L'épistémologue Karl Popper (vous avez de la culture, vous
connaissez sûrement) disait qu'il faudrait toujours affirmer
par induction, mais jamais par déduction.
Quand vous affirmez que c'est Jésus qui vous rendit visite à
Arès en 1974 (je crois que vous parlez d'un fait vrai)
parlez-vous par induction ou par déduction ? Ce personnage
qui vous est apparu et qui vous a parlé pouvait très bien
être Satan ou je ne sais pas quelle autre entité trompeuse
de l'astral.
Je dirais la même chose de ce que vous appelez les
Théophanies en 1977 (le message desquelles vous avez nommé
"Le Livre"), parce que ce qu'elles vous ont dit est plutôt
brumeux, ou même ténébreux, et parce que la description que
vous donnez du phénomène factuel peut faire penser à
l'intervention d'une puissance du mal.
Je ne doute pas que vous ayez été témoin des êtres
surnaturels que vous décrivez, mais je doute totalement de
l'identification que vous en avez faite.
Je pense que vous étiez alors prêtre (certains disent même
évêque) de l'église orthodoxe russo-française et que vous
aviez tout le temps à l'esprit les idées de Jésus et de Dieu
et, que de ce fait, la permanence des idées christiques dans
votre esprit ne pouvait que vous forcer à déduire des êtres
que vous voyiez et qui vous parlaient qu'ils étaient Jésus
Christ et Dieu.
Jean-Michel P. du Sud-Est
Réponse :
J'ai reçu votre commentaire, frère Jean-Michel, le 19
novembre, mais je le publie seulement le 3 décembre, parce
que j'ai dû y réfléchir. Réflexion interrompue par un voyage
que j'ai fait à Paris pour l'Assemblée Générale de L'Œuvre
du Pèlerinage d'Arès et une réunion générale avec la mission
des 4x9 dans la capitale. Je pouvais ne pas afficher votre
commentaire, hausser les épaules et le jeter à la corbeille
à papiers dessinée sur mon écran d'ordinateur, parce que
vous émettez une hypothèse que j'ai entendue ou lue mille
fois depuis 1974, selon laquelle ce serait Satan et non Dieu
qui m'aurait parlé, hypothèse que j'ai maintes fois rejetée.
Mais par surcroît vous citiez un homme pour qui j'ai une
grande estime, Karl Popper, quoique je ne le considère pas
comme le philosophe final, la seule et unique vérité. Oh non
! J'ai écrit dans la préface de "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas" qu'il n'existait aucune vérité absolue
accessible à l'humain. Je crois, à cause de Popper, que vous
méritiez une réponse qui peut aussi compléter mes brèves
réponses aux nombreuses questions semblables à la vôtre qui
m'ont été posées. Il m'aurait fallu réfléchir davantage
encore, mais nous humains sommes dans le temps (Rév
d'Arès 12/6) et ne pouvons différer indéfiniment.
Qui m'a surnaturellement parlé à Arès en 1974 et 1977 ?
Je reviens aussitôt an arrière : Qui est Celui qui se
manifesta à Moïse sous forme de feu dans un buisson sur
l'Horeb ? La Bible dit que c'est l'Ange de Yahwé
en Exode 3/2, puis elle dit que c'est Yahwé
lui-même deux versets plus loin (Exode 3/4). Faudrait
savoir ! Est-ce l'Ange ou Yahwé ?
Moïse, quel imprudent ! ne lui demande pas des preuves de
son identité, parce que ce pourrait en effet n'être ni l'un
ni l'autre, mais une "autre entité trompeuse de l'astral."
Et ce n'est pas fini ! Qui est encore l'entité "brumeuse ou
même ténébreuse" qui, plus tard, se présente à Moïse au
pays d'Égypte en disant : "Je suis Yahwé
(Exode 6/28-30). Va dire au pharaon de ma part... J'ai
fait de toi un dieu pour Pharaon, etc." ? Quelle
preuve ce fantôme décidément très culotté donne-t-il de son
identité ? Aucune.Du reste, suis-je bien moi-même
le fils de mes parents présumés ? Ma mère n'a-t-elle pas
trompé mon présumé père avec le facteur ou le releveur du
compteur électrique ? Mieux encore, ne m'ont-ils pas trouvé
bébé vagissant dans les taillis du Bois de Boulogne en se
promenant un dimanche ? Ou un lundi ? ou un mardi ? Adolf
Hitler était-il Adolf Hitler, lequel aurait pu avoir été tué
sur le front en 1914-1918, ou était-il un imposteur? Et
Winston Churchill n'était-il pas que le sosie de Churchill,
facile à imiter en se collant un cigare dans la bouche et en
faisant avec les doigts le V de la Victoire ? Oui, vous avez
raison: on peut a priori, sans trop réfléchir, douter de
tout.
Mais, si l'on réfléchit, qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce
qui est faux ? Qu'est-ce qui est induit ou déduit ? C'est à
devenir fou et il ne me reste comme Empédocle qu'à me jeter
dans la fournaise de l'Etna en abandonnant sur le bord du
volcan une de mes chaussures, preuve de ma mort, encore que
cette histoire fût réfutée par Strabon, lequel se
prétendrait géographe, mais commettrait tant d'erreurs
topographiques qu'on peut douter qu'il ait jamais été
géographe et donc ce qu'il nia (mais comment ne pas douter
qu'il nia, car ceux qui prétendent qu'ils nia sont peut-être
eux aussi des imposteurs) à propos d'Empédocle est
parfaitement douteux, etc. etc., etc.
Toute l'humanité, même la plus rationalisante, ne fait
qu'avancer en doutant de tout et il n'est pas de meilleur
exemple que la politique pour montrer depuis des millénaires
que la vérité n'est jamais fixée et reste on ne peut plus
mystérieuse, car elle se trompe continuellement.
Venons-en à "l'épistémologue Karl Popper (oui, je connais)".
Oh ! je ne suis pas un expert en poppérianisme. Ce que je
sais, c'est que Karl Popper fut préoccupé par la démarcation
entre la science et les savoirs qui ne peuvent prétendre
être scientifiques, c'est-à-dire entre la quantité très
petite, voire infime, des choses dont on peut affirmer la
vérité absolue et la masse énorme de prétendues
connaissances absolues. Popper considéra que c'était un
problème important, alors que pour moi ce n'est pas un
problème, car si c'en était un, on ne croirait plus en
beaucoup de choses, on n'avancerait pas. On ne croirait même
pas en la vie notamment. Qu'est-ce que la vie ? La
définition de la vie repose sur des faits non investigatifs:
Quelle réalité absolue entre un microbe ou un protiste et un
humain, tous deux vivants ? Une seule : la composition
chimique. C'est très insuffisant, parce qu'une question
parmi mille questions se pose : À quoi pense un microbe
et à quoi pense un humain ? Quelle démarche
scientifique peut le déterminer ? Aucune, puisque personne
ne sait si un microbe pense ou ne pense pas. Seule une
démarche spéculative peut dire que la vie d'un microbe n'est
pas la même que la vie d'un humain, parce que leurs destins
sont à l'évidence totalement différents. La vie reste donc
un terme vague.
Popper fut frappé par le fait qu'Einstein affirma lui-même
que sa théorie de la relativité serait fausse si elle
n'était pas prouvée avec succès. La théorie de la relativité
d'Einstein fit l'objet d'une expérience menée par Eddington
qui, en 1919, mesura la courbure des rayons lumineux prévue
par la théorie de la relativité, lors d'une éclipse de
soleil et la preuve fut apportée.
Popper pensa qu'une grande partie de la connaissance ne se
faisait pas par induction, mais par déduction, ce qu'avait
déjà dit Hume en affirmant, je crois, que l'induction était
fausse car, dans tous les cas, elle ne serait vérifiable que
si l'on pouvait connaître tous les faits jusqu'à la fin des
temps, ce qui est impossible. Popper perfectionna la pensée
de Hume en affirmant que, contrairement aux idées reçues
depuis Bacon, la science majoritairement ne partait pas
d'une démarche inductive, mais déductive. Vous tombez donc
plutôt mal, frère Jean-Michel, en prétendant que Popper dit
"qu'il faudrait toujours affirmer par induction, mais jamais
par déduction". C'est faux. Il n'a jamais dit ça.
Popper démontra l'insuffisance de la vérification en matière
de science. L'insuffisance, dont il faut bien se contenter,
de la vérification de l'identité de Celui qui
parla à Moïse dans le buisson ardent en est
parente. La reformulation de la science comme procédé
déductif, et non inductif, a donné une logique jusqu'ici
imparable au critère de réfutation par l'expérience. Popper
montra que l'observation d'un certain nombre de faits
corroborant une théorie ne la confirme jamais avec certitude
; il se peut toujours qu'à un moment donné un fait survienne
pour contredire une théorie. Or, ce fait ne s'est pas
présenté à moi pour contredire que ce furent Jésus puis le
Père lui-même qui me parlèrent en 1974 et 1977. Il demeure
que je n'ai pas identifié mes Visiteurs par complaisance ou
pour suivre les inclinations de ma foi, mais parce qu'ils ne
pouvaient, selon mon savoir toujours relatif, mais savoir
quand même, être autres que Jésus (par ses stigmates ou son
appel à la pénitence, par exemple) et Dieu (par la
majesté exceptionnelle et la puissance d'expression de son
Témoignage comme Créateur). Du reste, Popper disait que la
vérification n'est pas suffisante pour affirmer la validité
d'une connaissance ; c'est assez dire que vous, qui ne
vérifiez rien, vous vous aventurez en supposant qu'il s'agit
de "Satan ou de... quelle autre entité trompeuse de
l'astral" autant que je me suis aventuré en prétendant qu'il
s'agît de Jésus et Dieu. Mais nos aventures sont-elles aussi
hasardeuses ? La mienne l'est moins, je le prétends.
La vérification d'une vérité comporte quatre étapes : 1.
l'évaluation de la cohérence de ce qui est observé, 2. la
mise en évidence de la forme logique de la chose observée,
3. la comparaison à d'autres théories, 4. les tests
empiriques. La cohérence entre le fait que Jésus et Dieu
m'ont parlé et ce qu'ils m'ont dit me paraî évidente. C'est
sur le point des tests empiriques, certes, que mon
affirmation qu'il s'agissait de Jésus et de Dieu est
réfutable selon Karl Popper, je l'admets. Popper proposait
un critère selon lui plus approprié que la vérification pour
juger de la validité d'une théorie : la réfutation ! Selon
Popper l'observation d'un seul fait ne confirmant pas la
théorie réfute celle-ci. Popper disait que si l'on cherchait
des confirmations, il n'était pas difficile d'en trouver,
mais que mettre à l'épreuve une vérité, c'est tenter de
démontrer sa fausseté, compte tenu que certaines vérités se
prêtent plus aux tests, s'exposent davantage à la réfutation
que les autres et qu'elles prennent en quelque sorte plus de
risques. Mais où est la réfutation dans votre théorie de
Satan à la place de Jésus ou Dieu ? Il n'y a pas réfutation,
il n'y a qu'hypothèse de surcroît très incertaine.
Donc, si je suis bien la pensée de Popper, l'absolu d'une
vérité réside dans la possibilité de la réfuter, mais je ne
peux prétendre au Vrai absolu, puisqu'aucune
démonstration indiscutable n'est possible. Oui, mais, disait
Popper, tant que le Vrai n'est pas réfuté, il est
corroboré. Pour Popper, la corroboration remplace la
vérification. Il disait qu'il fallait s'approcher de
connaissances aussi vraies que possible et, selon moi, Jésus
et Dieu sont des déductions aussi vraies que possible. Votre
déduction qu'il pourrait s'agir de Satan n'est pas aussi
vraie que possible, ne serait-ce que par les propos qu'il
aurait tenus à Arès : On voit mal Satan préconisant le Bien,
le bonheur, la Lumière, le pardon,
etc.
Au cours de l'histoire on sait que des vérités apparaissent
qui détrônent les précédentes. La science elle-même
progresse en remplaçant les connaissances existantes par des
connaissances un peu plus vraies, mais votre hypothèse que
"Satan ou d'autres entités astrales" m'ont apparu en 1974 et
1977 me semblent plutôt moins vraies au vu de leurs propos.
Je ne vois pas Satan promouvoir la pénitence,
vraiment pas !
Karl Popper allait contre le relativisme en démontrant que
tous les savoirs ne se valent pas et qu'ils ne peuvent pas
être assimilés ou confondus. Je crois me rappeler qu'au
cours d'une conférence donnée par Bertrand Russel, considéré
comme l'un des plus grands philosophes du XXe siècle, Popper
se leva et proclama que c'était à tort qu'on avait supposé
que la connaissance scientifique était une connaissance
alors qu'elle était seulement une suite d'hypothèses.
L'auditoire éclata de rire, à tort aussi, parce que Popper
faisait seulement allusion à l'évolution sans fin du savoir
scientifique. Il n'eut que le tort de prétendre que la
science n'était pas une connaissance. Vous avez vous-même
tort de prétendre que mon affirmation que mes Visiteurs de
1974 et 1977 n'est pas une connaissance.
Vous parlez d'induction et de déduction. Mais on entre là
dans une jungle. Hume disait que l'induction était tout
simplement un raisonnement fautif qui donnait une conclusion
définitive sur l'avenir à partir des régularités du passé.
L'histoire des sciences montre qu'elles procèdent toujours
en partant d'une collection de faits d'observation. Que
serait une vérité, si elle ne concernait pas un champ de la
réalité et de faits ? Il y a toujours un référent
factuel premier pour la vérité, même si toute vérité a sa
propre dynamique, mais peut s'en éloigner pour y revenir
ensuite sous forme d'expérience, comme le disait Popper, et
je prétends que depuis bientôt 43 ans tout ce que j'ai vécu,
notamment la pénitence, confirme que mon
identification de ce qui s'est passé en 1974 et 1977 est la
vérité la plus vraisemblable.
Einstein disait qu'il avait appris des tas de choses à
partir de la théorie de la gravitation, notamment qu'une
vérité peut être prouvée par l'expérience, mais qu'aucune
voie n'est donnée qui mène de l'expérience à une vérité."
C'est la confirmation par le père de la relativité de la
thèse de Popper. Autrement dit, la vérité d'Arès telle que
je la vois ne peut être universelle et irréfutable, c'est
vrai, et c'est pourquoi vous avez parfaitement le droit,
Jean-Michel, de la réfuter, mais je suis certain que c'est
moi qui exprime la vérité d'Arès, mais non vous. Je fais ici
un parallèle : En science, l'idée que les organismes vivants
sont faits de cellules limitées par une membrane, comportant
des organites et des chromosomes, n'a jamais été
formulée de manière déductive. Ce n'en est pas moins un
savoir considéré comme scientifique. C'est une théorie
cellulaire qui n'est ni explicative, ni universelle (il peut
exister d'autre types de vie). On peut donc faire des
déductions en biologie, tout en sachant que la forme
générale de la connaissance ne peut être qualifiée de
déductive. Telle est ma propre position concernant ce qui
s'est passé à Arès en 1974 et 1977. On ne peut même pas
faire de la déduction un critère de démarcation de la
vérité, car il exclurait une grande partie de ce que
l'humain sait, dont on est malgré tout certain que ce savoir
mérite d'être appelé vérité.
Puisque vous citez Popper, continuons ! Popper ne fut pas un
génie sans failles ; il commit des erreurs, à tout le moins
des négligences. Un des problèmes des connaissances vient de
leur inclusion dans un contexte social et culturel ; or,
Popper négligea le rôle de la communauté humaine dans
l'évaluation des connaissances et du contexte
socio-historique. Prenons l'exemple du marxisme. Plus
personne ne prétend de nos jours que le marxisme est une
irréfutable vérité. La marxisme n'est qu'un mélange de
pensées politiques, sociales, économiques et philosophiques,
dont on sait maintenant qu'il ne peut prétendre à la vérité.
Par contre, chez Karl Marx, la théorie de la valeur mesurée
en quantité de travail social ou mesurée en baisse du taux
de profit, pourrait être quantifiée par des tests empiriques
et ainsi réfutées ou corroborées. Pourquoi la communauté
savante en matière d'économie ne se charge-t-elle pas de ce
test ? La réponse est idéologique : la théorie économique
marxiste est prise dans le ciment d'un débat politique qui
empêche son évaluation d'un point de vue de la vérité. La
vérité issue de La Révélation d'Arès est, quant à
elle, totalement contraire à l'idéologie religieuse
générale, juive, chrétienne ou musulmane, et c'est la raison
pour laquelle quand nous parlons du Bien comme
seul remède contre le Mal les gens que rencontrent nos
missionnaires disent avec logique : "Exact !" mais ne nous
suivent pas, parce que cela ne répond pas à l'idéologie
officielle, à ce qu'on appelle la "pensée unique".
Vous-même, J'en Michel, en croyant vrai l'événement
surnaturel d'Arès mais en doutant que ce furent Jésus et
Dieu ses protagonistes suivez une idéologie rationalisante,
parce que, selon moi, ce que dit La Révélation d'Arès
vous contrarie, ne répond pas à vos idées.
Popper a apporté une contribution passionnante en montrant
qu'un savoir empirique doit être testable par la communauté,
pour être une vérité vraie. Si un certain nombre
d'expériences viennent réfuter cette vérité, elle doit être
abandonnée. Or, je n'ai pas vu en quarante-deux ans
d'expériences réfutant la vérité de La Révélation
d'Arès. Sous cet angle-là. La vérité ne peut pas être
bâtie sur des tests inductif seulement. On ne peut pas
éviter d'hésiter entre induction et déduction. Karl Popper a
attiré l'attention sur la nécessité d'être vigilant sur la
qualité du savoir. C'est selon cette vigilance que
l'évolution des Pèlerins d'Arès se fait. La démarcation
entre la vérité et les savoirs qui ne peuvent prétendre à la
vérité est importante, car la foi à mettre dans l'une ou
dans les autres n'est évidemment pas la même.
04dec16 179C48
J’ai dénombré pas moins de 73 occurrences du mot colère,
présent tant dans les commentaires que dans vos réponses,
frère Michel, bien-aimé prophète. Le sujet
m’intéresse hautement, c’est pourquoi je vous propose un
commentaire, un peu trop long… pour mon goût.
J’associais jusqu'ici systématiquement la colère à
l’orgueil, mais en y réfléchissant bien, je me rends compte
que ce n’est pas toujours le cas.
Chaque fois que je demande l’aide du Père et que je Lui dis
: "Père, je suis une orgueilleuse, une susceptible et je
sais que moi seule peux me guérir de ce grave péché…etc.,"
je sens qu’il y a là, pour moi, abus de langage.
Je suis toujours, à mon grand dam, une coléreuse invétérée.
Ma colère ne procède pourtant pas d’orgueil, qui est
sentiment de supériorité. Comment, pourquoi et de quoi une
enfant de trois ans pourrait-elle s’enorgueillir ? Ce
sont les questions que j’ai fini par me poser, et je n’ai
pas trouvé de réponse. Normal. Certes, je ne suis plus une
enfant de trois ans, loin s’en faut !
Et pourtant, dès que je sens quelque chose qui ressemble à
un rejet : une voix agressive et grondeuse par exemple, un
reproche, une rebuffade… je ressens aussitôt
comme une menace d’abandon, la colère me submerge alors et
je suis incapable de la maîtriser. Je redeviens aussitôt la
petite fille terrorisée qui s’est retrouvée, un vilain jour,
sans aucune explication, débarquée, abandonnée,
dans un lieu inconnu, au milieu de personnes hostiles et
étrangères. D’une seconde à l’autre, plus de père, plus de
mère, plus de sœur. Disparus, tous ! Et avec eux tous les
repères. Sans préavis…
Je ne pense pas pouvoir me libérer jamais d’un traumatisme
infligé à un si jeune âge. À moins d’un miracle !
Me libérer de mon inconscient ? Je m’y suis essayée, hélas,
sans résultat, après avoir consulté force psychiatres,
psychothérapeutes et psychanalystes, disciples de Freud, de
Jung, de Groddeck… Alors j’ai préféré abandonner la
fréquentation de ces prétendus savants connaisseurs de
l’âme.
Il ne s’agit pas ici de justifier, ni d’excuser un mal,
puisque la colère reste un mal, mais d’expliquer à ceux qui
me côtoient, mes frères et mes sœurs, quel est le
“mécanisme” auquel j’obéis sans le vouloir. Conditionnement
funeste !
Heureusement que mon cher époux — devenu juste et doux grâce
à sa pénitence — a fini par comprendre ce
mécanisme caché et à nous épargner mes redoutables colères.
Heureusement que je n’ai pas la force de mes ambitions
coléreuses ! Autrement, j’aurais déjà tué quelqu’un. Je suis
ainsi plus facilement sœur de tous les assassins, que je
comprends.
Mais, au fond, ne sommes nous pas tous conditionnés par le
mal, que nous avons invité, dans le monde ?
Heureusement que, pour beaucoup de nos frères et sœurs, la pénitencen’est pas plus lourde que le joug du riche et du
puissant [Rév d'Arès 28/25].
Je sens, curieusement, une espèce de parenté entre la Colère
du Père et la mienne : le désir fugace, mais bien réel, de
tuer celui ou celle dont je “crois” qu’il ou qu’elle ne
m’aime pas. Combien de fois ai-je ressenti cette envie de
tuer mon père ou ma mère, et d'autres encore ? Le Père a
anéanti l’humanité au temps de Noé, parce que les hommes
étaient devenus trop mauvais, qu’ils n’accomplissaient pas
le Bien, en fait qu’ils Lui tournaient le dos,
parce que comme le père humain a besoin que ses enfants
l’aiment, le Père-Mère-Créateur attend de Ses enfants qu’ils
L’aiment aussi.
Dans mon travail missionnaire, ce fut particulièrement
douloureux et difficile : Chaque fois que j’essuyais un
refus, je retournais automatiquement à mon vieux souvenir
traumatique. J’ai réussi à faire des progrès dans ce
domaine, mes réactions sont moins vives, et je parviens le
plus souvent à juguler cette colère. Il m’est pourtant,
arrivé, il n’y a pas si longtemps, de traiter un bonhomme de
“con” dans la rue, parce qu’il avait eu le front de me dire
: “Vous n’allez pas arrêter avec vos conneries ?”
Je cours après cette paix que, sans doute, je n’atteindrai
jamais, sauf si je deviens une exceptionnelle
pénitente !
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Ma bien aimée sœur Françoise, je vous connais depuis
longtemps, et j'ai déjà détecté à quelques reprises, même
dans vos lettres, votre penchant à l'emportement. Je salue
très bas ce commentaire qui est une confession, que vous
n'auriez pas faite il y a seulement quelques années, et qui
à mon avis présage votre guérison. Il y a déjà des progrès.
Continuez !
Je ne me considère pas comme un "exceptionnel pénitent" et
j'ai réussi à maîtriser mon caractère ; je ne me mets plus
en colère. Pourquoi pas vous ? Je n'aurais jamais,
contrairement à vous, pu "tuer quelqu'un", mais je pense que
le meurtre n'est qu'un mode de colère et non une colère
spécifique qui serait différente de ce que fut la mienne.
Pour moi la colère est la colère. Si vous continuez de le
vouloir, vous pourrez vous en délivrer, et cela d'autant
plus probablement que vous savez qu'il s'agit d'un véritable
défaut du caractère qui est maîtrisable. La pénitence
peut parvenir à cette maîtrise.
Je ne suis pas un psychologue, mais je tends, contrairement
à vous, à penser qu'il y a association de la colère avec
l’orgueil, la trop bonne opinion qu'on a de soi même
inconsciente, et toujours contrairement à vous, "en y
réfléchissant bien", je me suis rendu compte que c'était le
cas en ce qui me concernait. À un certain moment, tandis que
je cherchais à me délivrer du tic colérique, je me suis dit
comme vous qu'il n'y avait pas de rapport entre la colère et
l'orgueil jusqu'à ce que je réalise que je pensais cela par
orgueil, parce que cette idée me déculpabilisait et faisait
de ma colère une infirmité disons congénitale ou d'origine
traumatique contre quoi je ne pouvais rien. Erreur !
Pour finir, c'est en réalisant que je n'étais pas grand
chose, tout juste un pauvre humain avec ses insuffisances,
ses ignorances, ses peurs, ses sensibilités, etc., c'est en
m'humiliant avec raison, en me forçant avec une très
réaliste humilité à écouter, regarder, supporter ce qui
m'avait heurté et mis en colère mais qui pouvait au
contraire m'apprendre quelque chose, notamment quelque chose
sur moi, sur mon insignifiance, sur mes ignorances, etc. que
je me suis enfin débarrassé de la colère. Ce fut pour finir
un acte d'intelligence (Rév d'Arès 32/5)
spirituelle, parce qu'en libérant (10/10) mon
intelligence intellectuelle des préjugés qui l'encombraient
je m'ouvris à la lumière. Il n'y a pas d'orgueil en Dieu. Si
je voulais être son image et ressemblance je
devais éteindre l'orgueil en moi, n'être plus qu'amour,
amour même à l'égard de ceux qui autrefois me mettaient en
colère.
Et puis il y a l'atavisme. Les Potay sont des Bretons, des
gens à la tête dure, la tête près du bonnet. Vous, je ne
sais d'où vient votre nom de famille, mais s'il vient
d'Espagne, là-bas aussi on est très fier de soi, très prompt
à s'emporter, à défendre son honneur — L'honneur a bon dos,
quelle sottise !
Bref, je crois que vous vaincrez la colère et que vous
goûterez le bonheur de la sérénité intérieure même dans les
moments où l'on vous dira des choses contrariantes,
blessantes ou irréfléchies.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise. À nous deux
nous arriverons peut-être à aider ceux de nos frères et
sœurs colériques qui travaillent à se délivrer de
l'irascibilité. Je crois qu'il y en a beaucoup, parce qu'il
y a beaucoup de coléreux sur terre. Quand je vois les
horreurs auxquelles se livrent les gens de DAECH en Syrie et
en Irak je me dis que ce sont des choses typiques de la
colère et que DAECH est beaucoup plus un ramassis de grands
coléreux, très fiers d'être coléreux, qu'un groupe humain
qui prétend avoir étudié le Coran.
04dec16 179C49
Bien cher Frère Michel,
Je vous joins une vidéo qui n'a rien avoir avec le
commentaire n°179.
Mais n'étant pas restée insensible au message d'espoir et
d'unité de ces rappeurs, je ne pouvais que vous le faire
suivre.
Des chants, quelquefois, peuvent êtres plus porteurs que des
paroles et peuvent réveiller des consciences !
Mes écrits sont rares mais je vous suis régulièrement sur le
blog.
En espérant que vous pourrez écouter ce rap sur
l'ordinateur.
Je vous embrasse bien fraternellement
http://www.youtube-nocookie.com/embed/b9LRM4jEmt8
Nicole D. de la Nièvre
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire et pour la vidéo.
Cette vidéo a déjà été affichée sur le blog, je ne me
souviens plus quand, ni dans quelle entrée, mais elle a été
très appréciée par tout le monde. Aucun problème pour
l'afficher à nouveau. Oui, vous avez raison, c'est un très
beau message d'union et d'espérance.
05dec16 179C50
J'ai été touché par la répons que vous avez faite à
Françoise S. 179C48.
Je vais partager à nouveau la suite de mon anecdote avec mon
frère Marc 178C11.
Lundi dernier Marc m'appelle.Alors qu'il ne me parlait plus
depuis le 26 septembre. Nous arrivons à nous entendre, nous
réconcilier et nous aimer à nouveau au bout de trois heures
d'échange qui finirent dans le rire.
La colère est une énergie de feu. Lorsqu'elle est là ou bien
tend à émerger comme un "Non !" explosif ou implosif ! La
refouler crée une cristallisation inconsciente au fond de
soi. Je ne me suis pas mis en colère lorsque mon frère m'a
attaqué. Je m'efforçais de rester doux et pacifique.
Lorsqu'il a décidé de ne plus me parler je l'ai accepté, et
j'ai patienté jusqu'à ce que même la patience ne
soit plus apparente à ma conscience confiante.
Avant hier je rêve de mon frère Marc. J'étais en prière et
voilà qu'il s'y oppose. Alors je le prends à coups de poing.
Un moment donné, sa tête heurte une pierre. Réalisant ce que
j'avais fait je le serre contre moi et lui demande pardon en
pleurant. Il me regarde en souriant et me dit que ce n'est
pas grave. Il ajoute, je te félicite de ne pas t'être
emporté quand je t'ai attaqué. ( faisant référence au
début de l'histoire )
Le lendemain je comprenais que celui qui avait accumulé la
rancune et même sans le savoir, celui qui s'était même
trompé et menti à lui même c'était moi. L'ayant bien refoulé
m'interdisant d'en dire ou juger quoi que ce soi en bien ou
en mal et affichant le pardon et la paix. Mais lors de notre
réconciliation dans le réel il y a eu ce rêve qui montra que
cela m'avait blessé et contrarié en profondeur. Ce rêve ou
processus qui fit suite à la réconciliation dans le réel
libéra la mémoire de ce feu cristallisé à travers le
scénario des coups de poing.
C'est pourquoi je pense que dans le processus du changement,
tout au moins en ce qui me concerne, si cette énergie de feu
qu'est la colère, liée à un sentiment d'injustice et
d'orgueil se soulève, elle ne reste pas sans conséquence. Il
vaut mieux je crois essayer de transformer ce feu
destructeur de soi ou de l'autre en un feu créateur. Cela
pourrait tout simplement être l'effort de dire en toute
humilité comment les paroles de l'autre nous ont atteints et
blessés dans notre faiblesse et notre orgueil. Quand il
touche à ce qui est à nos yeux le plus important dans la
vie. Que nous ne sommes après tout pas aussi forts que nous
voudrions le laisser entendre.
Transformer une feu destructeur en un feu constructeur qu'il
émerge d'une tendance atavique ou d'un tempérament violent !
Voilà qui mobilise la vérité de ce que nous sommes vers la Vérité
de ce que l'on doit devenir pour que le monde change.
Il m'arrive parfois de penser que La Révélation d'Arès
est peut être une Parole Puissante qui a jailli d'une Colère
du Créateur. Celle d'un Feu destructeur converti
par Amour et Intelligence en un Feu
constructeur qui fît descendre le Trés Haut lui même pour
rappeller l'homme à la pénitence !
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci du fond du cœur, frère Guy, pour ce commentaire dans
lequel vous changez le feu destructeur de la colère en un Feu
Créateur. Vous avez tout à fait raison. La pénitence
est transformation de l'énergie de Mal en Bien.
05dec16 179C51
Remplis de sagesse et d'expérience sont vos conseils à notre
soeur Françoise S. (179C48) : "Si je voulais être Son image
et ressemblance (celle du Père aimant), je
devais éteindre l'orgueil en moi, n'être plus qu'amour,
amour même à l'égard de ceux qui autrefois me
mettaient en colère."
Et à notre frère Cédric (179C13) vous dites : "Être tout
amour pour ne plus souffrir."
"La vie n'existe pas sans amour et sans amour
on n'accède pas au stade supérieur de la vie, que La Parole
de Dieu appelle Vie avec un grand V."
Aimer, n'est-ce pas finalement faire Un avec le
Créateur et la Création ?
Votre réponse très élaborée 179C47 à Jean Michel P. m'a fait
penser à des réflexions que j'entends assez fréquemment
quand je suis à la Moisson.
Pas plus tard que le mois dernier, dans la rue, j'interpelle
un homme d'une soixantaine d'années qui s'arrête.
Il me dit en substance : "Comment pouvez-vous croire à des
"conneries" pareilles. J'ai déjà lu un de vos tracts. Croire
en Dieu à notre époque, c'est être complètement naïf et même
nocif."
Je suis resté en paix et je l'ai écouté. J'ai compris que
c'était un scandalisé [Rév d'Arès 28/4-15] qui
comme beaucoup confondait Dieu et religion. Il se drapait du
manteau du rationalisme et de la science pour nier Dieu en
oubliant, comme vous le dites si bien dans cette entrée, que
"le rationalisme n'est pas l'intelligence."
J'essayai de lui expliquer la différence entre Dieu et
religion, comment nous Pélerins d'Arès concevions Dieu, mais
hélas ce scandalisé avait les oreilles fermées aux
arguments que je pouvais lui adresser, il s'était refermé
sur lui-même. Je le compris bien même si je ne l'approuvai
pas.
Comme beaucoup il se servait d'arguments scientifiques pour
nier l'existence de Dieu, du genre : "La science n'a pas
prouvé l'existence de Dieu, donc il n'existe pas. C'est
l'homme qui l'a inventé. La théorie du big-bang opposé à la
Bible qui parle d'une création en sept jours." Bien sûr il
prenait la Bible au pied de la lettre.
Mais il existe beaucoup de choses dont la science n'a pas
prouvé l'existence d'une part et ensuite pour affirmer la
non-existence de Dieu en scientifique qui se respecte il
faudrait la démonter. Ce que, bien sûr, la plupart des
athées rationalistes ne se donnent pas la peine de faire.
En fait , les athées ne nient pas l'existence de Dieu, mais
l'image qu'ils en ont par la culture religieuse, ce qui est
différent. Mais ils n'en sont pas conscients et ne
perçoivent pas la nuance, qui est de taille !
Nous savons qu'il ne sert à rien de convertir les athées,
car ce sont souvent des scandalisés par la religion et parce
que ce n'est pas la foi qui sauve mais le Bien que
l'on fait effectivement.
L'amour de nos frères humains, le pardon que nous
devons à tous sans exception, faire la paix en toute
occasion, se libérer de tous nos préjugés et cultiver l'intelligence
du coeur, toutes ces actions que le Créateur résume par un
seul mot : Pénitence.
Comme pour le concept de Dieu, celui de pénitence
dans La Révélation d'Arès (30/11) n'a pas le sens
de remord ou punition que lui a donné la religion mais joie
et fête pour retrouver la Vie. Nous avons
un grand labeur d'éducation du peuple à faire, à condition
que les oreilles s'ouvrent.
Denis K. de Brertagne-Sud
Réponse :
Vous avez, au cours de votre mission, rencontré un athée
protestant, protestant au sens primordial, c.-à-d. attestant
formellement et même solennellement son incroyance en Dieu,
et qu'est-ce qu'un athée protestant, sinon un homme en
colère contre le Dieu de la religion ?
En colère était cet homme contre Dieu et contre vous qui
parliez de Dieu, et qu'est-ce qui mieux que ne le fait la
colère perturbe ou empêche la paix intérieure ? On revient
ici au sujet de cette entrée 179 : Changement et paix
du pénitent. Le changement par
la pénitence doit engendrer la paix
intérieur, mais qui peut inversement changer sans
paix intérieure ? Changement et paix
sont corrélatifs.
Les politiciens aujourd'hui plus que jamais pensent à la
continuité de leur carrière outre de la politique, qu'ils
sentent menacées, et ils sont tous en colère. J'ai entendu
jeudi dernier M. François Hollande déclarant qu'il ne se
représenterait pas aux élections présidentielles et j'ai
bien senti sa sourde colère, ou son angoisse mais c'est à
peu près pareil en ce moment. J'ai eu l'occasion fortuite
d'écouter un peu Mélanchon et c'est un homme en colère, ses
propos partent comme des pétards. J'ai écouté un peu Fillon
et Juppé et c'étaient deux hommes en colère et aussi
angoissés — l'angoisse avec le sourire, vous savez... — à
l'idée que leurs carrières pourraient s'achever. Macron,
parcequ'il est jeune, paraît moins coléreux et angoissé,
mais il y a aussi de la colère et de l'angoisse dans ce
qu'il dit. Tous nous bonnissent ou vont nous bonnir (Valls,
Montebourg, etc.) des contes de fée ; tous sont des
bâtisseurs d'utopies, mais en fait ils sont en colère contre
leur propre système politicien sans oser en sortir, chacun
cherchant son issue qui n'existe pas, parce qu'ils voient
bien que pour en sortir il leur faudrait quitter leur
rationalisme, introduire du spirituel dans leurs pensées. De
cela ils sont tous incapables.
Comme le brave homme athée que vous avez rencontré, ils ont,
tous ces politiciens, perdu tout ce qui en eux pourrait
réagir et faire d'eux des humains libres. Ils
sont murés dans leur citadelle. La citadelle
de la colère, de l'agitation intérieure. Ils
croient en leur raison sans voir que notre foi aussi est
fondée sur la raison. Ils n'avaient pas prévu la grande peur
des populations face à la politique — de là l'élection de
Donald Trump le mois dernier, le rejet de Matteo Renzi hier,
etc. —, la politique dont les faiblesses sont maintenant
trop manifestement visibles, alors ils ont des
programmes-contes de fée qui cachent leur intention secrète,
heureusement illusoire, de dissoudre à jamais la conscience
individuelle.Alors, bref, ils sont en colère et
dans l'angoisse sous leurs propos optimistes... Jamais
je n'ai aussi bien compris pourquoi le Père est descendu
parler aux hommes il y a quarante ans, c'est-à-dire
maintenant, car quarante ans ce n'est rien, ce n'est qu'un
soupir, dans l'Histoire. Et je me demande où nous allons. J'espère de tout cœur
me tromper, être dans une déraisonnable inquiétude.
06dec16 179C52
Si je transformais toutes mes contrariétés en colère, la vie
ne serait qu'une grosse colère. Je passerais à côté de la
chose formidable qu'une contrariété m'apporte, puisque la
contrariété m'apporte la possibilité de me dépersonnaliser,
ou plutôt de mes dédoubler.
Il y a en premier la petite personnes malmené dans le jeu
des égos en souffrance, et puis il y a aussi ce véritable
moi qui ne veut plus s'identifier au cadavre que les chiens
s'arrachent. "Alors mes frères je suis un véritable festin.
Repaissez-vous de ma chair indigeste et régalez-vous !" Sans
cette contrariété je serais resté un ersatz d'humain
satisfait de loi-même ? J'aurais confondu mon d'identité
social avec ma véritable identité divine. Et le Christ
volerait à 10.000 [mètres ?] au-dessus de ma tête.
Voilà ! Mais Jésus a aussi jeté son cadavre au chien, mais
il s'est aussi mis en colère et a pris le fouet. On peut
tout de suite se dire que Jésus ne l'a pas fait parce que il
aurait été contrariée comme le serait un chef qui n'est pas
obéi par ses troupes. Mais il s'est dit : "Je ne peux pas
passer à côté de cela sans réagir. Mais c'est peine perdue,
que de leur demander gentiment de ne pas associer le Père
céleste à leur trafic." Dans le brouhaha des marchands il ne
pouvait parler ainsi : Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce
que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du
cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans
la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est
là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres
choses [Matthieu 23/23]
Pour être entendu il lui fallait aussi crier et renverser
les tables. 2000 ans après il est facile de se dire
que Jésus aurait pu passer à côté de ce temple et de la
croix sans s'y accrocher et et qu'il aurait prolongé sa
mission.
Mais on peut aussi se dire que cette colère était
incontournable, je ne sais pas.
Je pense que Jésus a fait le bon choix, car je crois qu'il
est une conscience supérieure et celle-ci a été la
nourriture de ce type d'impulsion.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Ce matin j'ai rendez-vous chez mon cardiologue (encore du
temps de travail qui m'est enlevé), mais je ne peux pas
résister au besoin de répondre à ce commentaire, mon frère
Frédéric.
Selon vous, la colère de Jésus contre les marchands du
Temple fut "le bon choix", mais je ne suis pas du tout
d'accord avec vous.
À supposer que sa colère contre les marchands du Temple fût
une des causes de son arrestation, de son procès express et
de sa crucifixion, le monde avait beaucoup plus besoin du prophète
Jésus que d'un crucifié. Il y a d'innombrables
moments dans la vie d'un prophète, socialement
faible et très vulnérable, où il doit renoncer aux
démonstrations de sa conscience, afin de durer, durer, car
il doit donner force au mouvement de libération spirituelle
qu'il a engendré et cela demande de très nombreuses années.
Conclusion : Pour moi la colère de Jésus le jour où il
chassa les changeurs et les marchands du Temple fut une
erreur.
Pour moi c'est une démonstration de plus de l'inanité et de
la vanité de la colère.
Même quand l'agitation intérieure est inévitable, parce que
l'émotion, l'indignation, etc. est trop forte, elle doit
être contenue, elle ne doit pas se changer en colère. Il
faut garder sa paix extérieure, même si la paix intérieure
n'est pas. C'est la sagesse même.
La pénitence est sagesse.
06dec16 179C53
Thank you for your words. I mine them for gems of insight as
often as I can. The words you share about your own penitence
shines light on your path, and help others like me who are
still trying to find their own path to the Father. I
especially appreciated it when on Dec 3, 2015 you wished all
of us who do read you "a rageless new year" in 2016.
I, so far, have not enjoyed a rageless 2016. I am becoming
less enraged than I was before starting my penitence, but so
far, I have not, in 2016, shed the habit of sometimes
becoming personally enraged. For instance, I sometimes am
enraged with my wife, and we sometimes both yell at each
other. Having her own history, she is not wanting to be
penitent, but wishes to disengage from her rage as I also
wish to disengage from my rage, so that I never anymore want
to rage at her, nor at anyone.
I have been changed by my reading of the RoA. My former self
- the enraged scholar and social justice activist - came to
see my being enraged as the misguided response of one
ensconced in sin. The RoA helps me to stop blaming others
who are equally lost in sin and to wonder how I can condemn
others who kill, hurt and maim when they are not unlike me.
That has been a hard lesson for me to learn, but I am glad
for it.
Feeling my soul being built by reading the RoA, praying and
being penitent, I no longer am inclined or willing to
perform my old role as scholarly social activist. Instead of
teaching others to stand against the oppressor, as I
formerly did, my pedagogy changed when I still
professionally was a teacher. I legally was not allowed to
say to students that we sin and must change. I legally was
allowed only to tell them that we must change ourselves if
we experience a world so painful and destructive that we no
longer can tolerate it. I legally was forbidden to refer
them to RoA, but I could change myself and rethink my social
justice reactions and advocacy for social change.
I began to understand that designs for social justice are
also grounded in sin and will not provide us with the peace
we all desire. Confronted with the rage of others and
feeling enraged by our common oppression, I formerly joined
others in feeling justified about being outraged over our
oppression, but with a heart being renewed by my penitence,
I changed. I no longer desire to join others in rage.
I began to help my students to think of those who we defined
as the oppressor as being no more oppressive than we
ourselves are. I taught that we are all equally human, all
equally lacking in love of life and humanity. I could not
legally mention Jesus or the Father in my pedagogy, but I
could help them to consider the third option that you
discuss in #170US. I encouraged them to consider that we
need not to agree with the pressure and we need not to stand
"against the pressure", as you say Arthur Koestler describes
our apparent dilemma that has driven so many people into
social justice activism.
This was new for me, a scary place to be, because before I
found you and the RoA I had constructed an identity as a
leader who knew how to teach others to be against the
pressure. This was my expected role. As long as I stood
against the right people, I was seen by many as being a good
scholar and social activist. In becoming a penitent,
however, I no longer was seen as a good social activist
because I no longer was against the figures who all had been
defining as our oppressor. It was seen as a betrayal when I
taught that they, too, are our brothers. I began to regard
them as aspects of myself and encouraged those who I taught
to consider this view.
I also no longer was willing to assume the role of a leader
or teacher who knows and who taught how to be against the
pressure. I preferred to model how to be a seeker among the
seeking students assigned to me. Putting on the penitent's
new coat, I saw the sin lurking beneath the social justice,
scholar activist coat I had donned. I saw this overcoat
begin to frazzle and fall away. I have not, since that
moment of awakening, been against the pressure. I did just
vote for someone in the last election, but for the first
time in my life, I did not stand and vote against someone.
Without any remorse, the president-elect has said some
extremely offensive and terrifying things to the nation.
Since the national US election, many people who formerly
supported me and who I formerly joined have hit the streets
enraged, screaming, 'Not my president!!!" They view the
president-elect as the oppressor and pit themselves against
the pressure that they imagine he will apply to our lives. I
understand why they see this and react this way, but I no
longer desire to join them in their rage that I now know
will not lead us back to Eden Restored. I realize that
because we, as a nation, have not changed, then we have
produced a mirror in our president-elect. We have not
changed, so we have elected someone who prefers
self-aggrandizement, not penitence.
I still am being called on to pose as the social activist
when I now know it is wiser to be a penitent. I am striving,
as you always are, to turn away from being Adam, the animal,
to becoming Adam, "one that sucks the creator's strength to
get strength" (xii/5). Yet, while I have let go of standing
against the pressure, I am not yet clear in how to stand in
my penitence and how to do that when others call on me for
leadership.
In reading your words, I see how much you have changed over
the years. I thank you for your penitence. I see you have
shed your rage, entirely, or almost entirely. I see that.
You are becoming rageless and thus, you can invite others to
become rageless, because you are resolutely penitent. You
understand what penitence means; you know how to be
penitent. I am not so clear. I read the RoA and I read you,
because I am not always certain how to be penitent. I am not
penitent enough yet to shed my personal rage like I have
been able to shed my social rage. I no longer seek to be a
teacher and a social justice leader. I just want to be
penitent and a harvester of penitents.
I no longer am teaching in school where, as you write, it
was my experience that: "All of the authoritarian ideologies
impose their laws upon me...but keep me from being
absolutely free (Rev of Arès 10/10) to regain the matchless
creative power, that free love of the neighbor, free
forgiveness of offenses, free complete peace with all men
and free soul intelligence (32/5) make up all together."
Intead of returning to academia or taking up a role in a
social movement, I wish to go inward and will begin to study
woodworking in January 2017. I will meet more people in my
wood working class and at the school than I do in my usual
days at home. I now am free to share news of the RoA with
others who are seeking truth. I am now free to tell them
about the RoA, about the Father, and about my penitence. I
have quite long way to go in my own penitence, but when I
meet people who are seeking answers, I now am free to say to
them I don't have the answers, but I can encourage them to
find them in the RoA, and be penitent.
I can pass our RoA flyers, but I still get stuck when the
rare person challenges me about he RoA. A few ask me to
teach him or her what penitence is or ask me to lead them in
becoming penitent. They bring misconceptions from religious
experiences that they embrace or often reject. They look to
me to lead them in being penitent as described in the RoA.
When I encourage them to seek their answers by reading the
RoA, they often tell me they cannot afford it, or do not
understand it, or need my help reading it. I refer them to
your website where I go to get help, but they seek help from
me. So far, I feel inadequate. I want to aid their effort to
become penitent, but without stepping into the role of
leader, because I truly can not lead them to any good place.
I now tell them: I am not a leader, nor am I a teacher. I
have not made a pilgrimage to Ares. I am not among the small
remnant. But I can tell you about the RoA and we can read it
together, but I, myself, am just a penitent. I still
struggle with personal rage. So, I ask you, Brother Michel,
how should my own penitence progress? How can I, who am not
an Ares Pilgrim, become penitent enough to conquer my
personal rage and help others to be penitent, so that they,
too, can become rageless? Must I become rageless before
sharing the RoA with them? When those rare others ask me to
show them how to understand the RoA, should I read the RoA
with them but refrain from helping them to interpret it,
especially when I, myself, am still trying to be penitent,
to overcome and let go of my own personal rage?
Please, some words of wisdom on these things.
Enoch P. in Californie, USA
Traduction par le
blogger (traduction libre, faute de temps) :
Merci pour vos paroles. J'en prélève comme des trésors de
discernement aussi souvent que je peux. Les propos que vous
partagez à propos de votre pénitence éclairent
votre parcours et aident d'autres comme moi qui n'en sont
encore qu'à chercher leur voie vers le Père. J'ai
particulièrement apprécié cela quand le 3 décembre 2015 vous
nous avez souhaité une "nouvelle année sans rage" pour 2016
[entrée 170].
Jusqu'à présent je n'ai pas joui d'une année 2016 sans
furie. Je suis moins souvent furieux qu'avant que je
commence ma pénitence, mais jusqu'à maintenant en
2016 je n'ai pas complètement abandonné ma rage habituelle.
Par exemple, je m'emporte parfois contre mon épouse et nous
hurlons l'un contre l'autre. Elle suit sa propre voie et ne
veut pas être pénitente, mais elle souhaite se
délivrer de sa propre furie comme je souhaite me délivrer de
la mienne, de sorte que je ne veux jamais plus m'enrager
contre elle ou n'importe qui d'autre.
J'ai été transformé par ma lecture de La Révélation
d'Arès. Mon ego d'auparavant — le savant et le
militant de la justice sociale enragé que j'étais — en est
venu à réaliser qu'être en colère est une réponse erronée
aux problème d'un homme installé dans le péché.La
Révélation d'Arès m'aide à cesser de blâmer les
autres, qui se perdent aussi dans le péché, et à me demander
comment je peux condamner ceux qui tuent, blessent ou
estropient, parce qu'ils sont différents de moi. Cela a été
pour moi une rude leçon, mais j'en suis heureux.
Sentant mon âme en construction par la lecture de
La Révélation d'Arès, priant et faisant
pénitence, je ne veux plus et je n'incline plus à
jouer mon vieux rôle d'activiste social érudit. Au lieu
d'enseigner aux autres à se dresser contre l'oppresseur
comme je faisais, ma pédagogie changea alors que j'exerçais
comme professeur. Le règlement m'interdisait de dire aux
étudiants que nous péchions et devions changer.
Le règlement me permettait seulement de leur dire que nous
devons nous changer si le monde où nous vivons
devenait si pénible et destructeur que c'en serait
intolérable. Le règlement m'interdisait de me référer à La
Révélation d'Arès, mais je pouvais personnellement changer
et repenser ma position face à l'injustice sociale et
défendre un changemet social. Je commençai à comprendre que
les projets de justice sociale sont eux aussi fondés sur le
péché et ne peuvent nous donner la paix
que nous désirons tous. Confronté à la colère des autres et
à notre sentiment de commune oppression [notons qu'Enoch
Page est afroaméricain] j'avais autrefois rallié le
sentiment qu'avaient les autres d'être outragés, mais mon
cœur étant renové par la pénitence, je changeai,
je ne voulus plus me joindre à la colère des autres.
Je commençai à porter mes étudiants à penser que ceux que
nous définissions comme oppresseurs n'étaient pas plus
oppresseurs que nous. J'enseignai que nous étions tous
également humains, tous tout autant manquant d'amour de la
vie et de l'humanité. Le règlement m'interdisait de
mentionner Jésus ou le Père dans mon enseignement, mais je
pouvais aider mes étudiants à considérer la troisième option
dont parle votre entrée #170US ["2016 sans rage"]. Je les
encourageai à considérer qu'il ne faut "pas plus accepter la
pression que se se dresser contre la pression", ainsi que
vous dites en citant Arthur Koestler parlant [dans "Le Zéro
et l'Infini" ] du dilemme qui a conduit tant de gens a faire
de l'activisme pour la justice.
Ce fut pour moi quelque chose de nouveau, d'effrayant, car
avant que je vous connaisse et connaisse La Révélation
d'Arès je m'étais construit un personnage comme
maître enseignant aux autres à être contre la pression.
C'était le rôle qu'on attendait de moi. Plus je me dressais
contre les gens bien, plus j'étais vu par beaucoup comme un
épatant spécialiste de l'activisme social. En devenant pénitent,
hélas, je ne fus plus vu comme un bon spécialiste, parce que
j'avais cessé de l'opposer à ceux alors vus comme
oppresseurs. Je fut considéré comme un traitre, quand je me
mis à enseigner qu'ils étaient aussi nos frères. Je
commençai de les regarder comme semblables à moi-même et
encourageai ceux auxquels j'enseignais d'en faire de même.
Je ne fus plus disposé à être le leader et enseignant qui
sait et enseigne comment combattre la pression. Je préférais
me changer en chercheur parmi les étudiant en recherche
qu'on m'avaient assignés. En revêtant le manteau
neuf du pénitent, je vis le péché se
dissimulant sous la justice sociale, sous le manteau de
spécialiste de la justice sociale. Je vis ce costume
commencer à d'étioler et disparaître ? Depuis ce moment de
réveil je n'ai plus combattu le pression. Aux dernières
élections j'ai voté pour quelqu'un mais, pour la première
fois de ma vie, je n'ai pas voté contre quelqu'un.
Sans le moindre remords, le président élu [Donald Trump] a
dit des choses extrêmement choquantes et terrifiantes à la
nation. Depuis les dernières élections nationales aux USA,
beaucoup de ceux qui me défendaient et auxquels je m'étais
joint auparavant sont descendu dans la rue en hurlant : "Ce
n'est pas mon président !" Ils virent le président élu comme
l'oppresseur et se dressèrent contre la pression qu'il
allait, s'imaginaient-ils, exercer contre leurs vies. Je
comprends pourquoi ils voient ces choses et réagissent
contre elles, mais je ne désire plus les rejoindre dans leur
rage, laquelle, je le sais, ne leur rendra pas l'Éden
restauré. J'ai réalisé que puisque nous en tant que nation
n'avons pas changé nous n'avons produit qu'un président qui
est notre miroir. Nous n'avons pas changé, de
sorte que nous avons élu quelqu'un qui lui aussi préfère se
promouvoir lui-même plutôt que faire pénitence.
Je me sens encore appelé à me faire passer pour l'activiste
social, alors que je sais à présent qu'il est plus intelligent
d'être pénitent. Je m'efforce, comme vous vous y
efforcez vous-même, de me détourner d'être l'Adam,
l'animal, pour être l'Adam qui tête la force dans
la Force du Créateur (vii/5). Cependant, alors que
j'ai cessé de combattre la pression, je ne vois pas encore
bien comment faire pénitence tandis que d'autres
m'appellent encore à les guider.
En vous lisant je vois à quel point vous avez changé
au cours des ans. Je vous remercie pour votre pénitence.
Je vois que vous vous êtes délivré de la rage,
totalement ou presque totalement. Cela je le vois. Vous êtes
maintenant sans colère et vous pouvez inviter les autres à
en faire de même, parce que vous êtes très fermement pénitent.
Vous comprenez ce que signifie la pénitence. Moi,
je ne suis pas aussi lucide. Je lis La Révélation
d'Arès et je vous lis, parce que je ne suis pas
toujours sûr de faire la bonne pénitence. Je ne
suis pas assez pénitent pour me délivrer de ma
furie comme si j'avais pu me délivrer de ma rage sociale. Je
ne cherche plus à enseigner ni à être un guide en justice
sociale. Je souhaite seulement être pénitent et moissonneur
de pénitents.
Je n'enseigne plus à l'école où, comme vous l'écrivez, j'ai
eu l'expérience que "toutes les idéologies autoritaires
m'imposent leurs lois... m'empêchent d'être d'être libre
absolument (Rev of Arès 10/10) de retrouver
l'incomparable créativité, que réalisent ensemble l'amour
libre du prochain, le libre pardon des offenses,
la libre paix totale avec tous les hommes, la libre
intelligence de l'âme (32/5)." Au lieu de
retourner au monde universitaire ou de retrouver un rôle
dans le mouvement social, je souhaite rentrer en moi-même et
commencer à apprendre le métier du bois en janvier 2017. Je
rencontrerai plus de gens chez les travailleurs du bois et à
l'école [du bois ?] que dans la vie quotidienne chez moi. Je
suis maintenant libre de parler de La Révélation d'Arès
avec ceux qui cherchent la vérité. mais quand je rencontre
des hommes en recherche de réponses je suis libre
de leur dire que je n'ai pas personnellement les réponses
mais qu'ils les trouveront dans La Révélation d'Arès
et en étant pénitents.
Je peux distribuer des tracts à propos de La Révélation
d'Arès, mais je ne sais pas encore quoi répondre
quand quelques rares personnes m'entreprennent à propos de La
Révélation d'Arès. Quelqu'uns me demandent de leur
enseigner ce qu'est la pénitence et comment
devenir pénitent. Pleins de méprises à cause de
leur culture religieuse qu'ils chérissent ou souvent
rejettent. Ils comptent sur moi pour les mener à la pénitence
comme La Révélation d'Arès la décrit.
Quand je les enourage à recherches les réponses dans La
Révélation d'Arès, ils me disent souvent qu'ils ne
peuvent pas se le permettre, ou qu'ils ne la comprennent
pas, ou qu'ils ont besoin de mon aide pour la lire. Je les
renvoie à votre site sur l'Internet [sans doute s'agit-il de
ce blog] ou je trouve moi-même l'aide dont j'ai besoin, mais
c'est de moi qu'ils attendent l'aide. Jusqu'à maintenant je
me suis senti incompétent. Je voudrais tellement les aider à
devenir pénitents, mais sans passer pour un chef,
parce que je ne peux pas les conduire dans la bonne
direction.
Je leur dis que je ne suis ni un chef ni un
professeur. Je n'ai pas encore fait mon Pèlerinage à Arès.
Je ne fais pas partie du petit reste. Mais je
peux vous parler de La Révélation d'Arès et nous
pouvons la lire ensemble, mais pour ma part, je ne suis
guère qu'un pénitent. Je lutte encore contre ma
rage personnelle. Aussi je vous prie de me dire, frère
Michel, comment devrait évoluer ma pénitence ?
Comment puis-je, moi qui ne suis pas un Pèlerin d'Arès,
devenir assez pénitent pour vaincre ma colère ?
Dois-je vaincre ma colère avant de partager avec eux La
Révélation d'Arès ? Lorsque ces rares personnes me
demande comment comprendre La Révélation d'Arès
devrais-je la lire avec eux mais m'interdire de les empêcher
de l'interpréter particulièrement parce que je ne suis
moi-même qu'un aspirant pénitent pour surmonter ma
colère et en finir avec elle ?
S'il vous plaît, répondez-moi avec sagesse à propos de tout
cela.
Enoch P. en Californie, USA
Réponse :
Dear Brother Enoch, beloved in the Father's Love,
I feel deeply moved after reading your comment. Instead of
comment I ought to call it confessions and a call for help.
And likewise I let out a heavy sigh thinking that after
striving for years to establish The Revelation of Arès
in the USA, I and Brother Dominique M., a Swiss brother, are
too busy in Europe now and have no opportunity any longer to
fly to the USA to teach a new American brother to be penitent
and missionize people in that country. Penitence, however, is a very simple state. You
just have to love all human beings, forgive all offenses,
make your peace with all men, think and speak from soul
intelligence (Rev of Arès 32/5) as much as from
intellectual intelligence, and set yourself free
(10/10) from all prejudices. But penitence
is arduous, indeed, because it takes willpower, efforts, and
time. I am sure you can conquer your rage or anger with
time, just as I did. Whenever you lose your nerves or crack
up, never give up, brother Enoch. Just go back to penitence
always. Never let it go of it, never give up due to
impatience.
When Jesus, 1974, and then the Father, 1977, addressed me, I
was all by myself in front of them. They did not send out
any man to describe how to missionize and share my mission.
You will be alone likewise.
There is nothing keeping you from reading The
Revelation of Arès to those that you call the others
or together with them, or keeping you from explaining its
meaning to them. As your comment reminds us, religious
culture, whether Christian, or Jew, or Muslim, may be
repeatedly misting the spiritual vision of the others and
momentarily stop them from having a right understanding or
conception of the Word that the Father gave mankind in
1974-1977. I wish you never forget about the basic truth of
The Revelation of Arès, in other words, that which
saves man and will subsequently save the world is not faith,
but good action, good deeds: love, forgiveness, peace, intelligence
and freedom from prejudices. Never forget that
it's no point praying if beseech and glory to God are the
point. Men have prayed for millenia to dismiss worries,
pains, illness, war, death, but worries, pains, illness and
war have been continuously rife. As for God, he needs no
glory song ; Glory is iintrinsic to Him. One has to pray
only to remind oneself that he has to reject sin
and behave as a good man.
Today I am going to send you an address so that you may
e-Mail me. We have a brother in Paris, Eric D., who has a
good command of your language and could now and then answer
you, but I have to make sure that he agrees to first of all.
Traduction par le
blogger :
Cher frère Enoch, bien aimé dans l'amour du Père,
Je me sens profondément ému après avoir lu votre
commentaire. Au lieu de commentaire, je devrais l'appeler
confession ou appel à l'aide. Mais aussi je pousse un gros
soupir en pensant qu'après avoir travaillé des années durant
pour implanter La Révélation d'Arès aux USA, moi
et frère Dominique (un frère suisse) sommes trop affairés en
Europe maintenant et nous n'avons plus l'occasion de nous
envoler pour les USA pour enseigner la pénitence à
un nouveau frère américain et lui apprendre à faire de la
mission dans ce pays.
La pénitence, cependant, est un très simple état.
Vous devez seulement aimer tous les humains, pardonner
toutes les offenses, faire la paix avec tous les hommes,
penser et parler avec l'intelligence du cœur (Rev
d'Arès 32/5) autant qu'avec l'intelligence
intellectuelle, vous libérer (10/10) de tous
préjugés. Mais la pénitence est difficile, en
effet, parce qu'elle demande volonté, efforts et temps. Je
suis sûr que vous pourrez vaincre votre rage ou colère avec
le temps, tout comme je le fis. Si vous flanchez,
n'abandonnez jamais, frère Énoch. Revenez sans cesse à la
pénitence. Ne la laissez jamais tomber, n'abandonnez jamais
par impatience.
Quand Jésus, en 1974, puis le Père, en 1977, s'adressèrent à
moi, je fus tout seul face à eux. Ils m'envoyèrent personne
pour me montrer comment effectuer la mission et la partager.
Vous serez de même seul.
Rien ne vous empêche de lire La Révélation d'Arès
à ceux que vous appelez les autres ou tous ensemble, ni de
leur en expliquer le sens. Comme nous le rappelle votre
commentaire, la culture religieuse, qu'elle soit chrétienne,
juive ou musulman, peut voiler la vision spirituelle des
autres et les empêcher pendant un moment d'avoir une bonne
compréhension de la Parole que le Père donna au monde en
1974-1977. Je veux que vous n'oubliiez jamais la vérité
fondamentale de La Révélation d'Arès, autrement
dit, que ce qui sauve l'homme et par la suite sauvera le
monde n'est pas la foi, mais l'action bonne, les œuvres
bonnes, l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et le
rejet des préjugés. N'oubliez jamais qu'il ne sert à rien de
prier si c'est pour supplier Dieu ou le glorifier. Les
hommes prient depuis des millénaires pour écarter soucis,
douleurs, maladie, guerre, mort, mais soucis, douleurs,
maladie, guerre et mort sévissent toujours. Quant à Dieu, il
n'a besoin d'aucun chant de Gloire ; la Gloire lui est
intrinsèque. On ne prie que pour se souvenir qu'il faut
rejeter le péché et agir en homme de bien.
Je vous communique aujourd'hui une adresse où vous pourrez
m'envoyer des e-Mails. Il y a à Paris un frère, Éric D. qui
maîtrise bien votre langue et qui pourrait vous répondre à
l'occasion, mais j'ai tout d'abord besoin de son accord.
Nota à l'adresse
de mes frères et sœurs de France : Si je me suis
donné la peine de publier le commentaire anglais d'Énoch P.
et sa traduction en français sur cette page de commentaires
français, c'est pour signaler à notre mission de France que
La Révélation d'Arès commence à produire son effet
dans le monde et qu'ils doivent bien comprendre que leur
mission n'est pas l'activité limitée et locale d'un club de
croyants de l'Hexagone, mais qu'elle est le centre très
important d'un foyer qui va s'étendre bien au delà de chez
nous et que les apôtres qui peu à peu vont apparaître hors
de France auront les yeux rivés sur nous. Nous sommes donc
en France appelés à être des modèles.
Le Docteur Énoch P. était professeur d'anthropologie. Pour
se faire apôtre de La Révélation d'Arès il a
quitté sa chair professorale et les activités qu'il exerçait
au dehors, notamment comme leader d'un mouvement de colère
et de protestation des Noirs Américains contre l'injustice
dont ils sont encore aujourd'hui victimes. Plutôt que de
condamner ses adversaires et les combattre avec les armes de
la colère comme il l'a fait jusqu'alors, il a adopté
l'attitude de pénitence. Il a compris, très
intelligemment compris, que les armes de la colère ne valent
pas mieux que l'arrogance et l'impudence révoltantes de ses
adversaires, et que la pénitence n'est pas
seulement la non-violence, elle est sagesse et intelligence.
Voilà bien qui nous honore grandement.
08dec16 179C54
Le changement et la paix du pénitent
semble se trouver dans sa propre famille bien souvent. Je
pense à mes propres parents qui nous ont appris le sens de
la liberté, du partage, qui nous ont aimés, qui se sont
aimés malgré les turpitudes parfois difficiles à traverser
autant pour les parents que pour les enfants.
Ils ont eu cet amour qui va au delà de l'amour romantique,
qui dépasse l'inimaginable. L'Amour du couple est une belle
école pour la vie, dans laquelle puisent les enfants pour
leur propre vie .
Le changement et la paix du pénitent
se construit dans son propre couple bien souvent. Couple de
pèlerins d'Arès qui partagent le Message que vous ont donné
Jésus en 1974 et Le Créateur en 1977. Le Message de La
Révélation d'Arès n’empêche pas les tensions que peut
vivre un couple de pèlerins d'Arès tant que chacun n'a pas
installé en lui la pénitence.
Le changement et la paix du pénitent
est un beau terrain pour construire et affermir sa pénitence
dans un couple de l'amour qui a le fond de cette
force d'aimer mais qui, pour l'un d'entre eux, n'a pas
choisi de s'engager aux cotés de son compagnon où de sa
compagne de vie dans La Révélation d'Arès. L'amour est plus fort que tout. Avec l'amour nous
trouvons cette force de changement et de paix
qui font de nous des pénitents du couple sacré en
Dieu.
Le changement et la paix du pénitent
puisent leur force dans l'assemblée qui est un
beau terrain pour construire cette paix qui passe
parfois par des souffrances intérieures, mais qui nous aide,
grâce à la fraternité spirituelle qui se dégage de
l'assemblée et qui aide chacun(e) à trouver la Paix
en Dieu.
L'assemblée de Lille est une bien belle assemblée.
Nous sommes parfois allés les soutenir lors des "Grandes
Braderies" du premier WE de septembre. Il est heureux que
les sœurs et frères de cette assemblée du Nord de
la France aient pu trouver un local bien placé dans le
centre de Lille. Je pense que grâce à la pénitence
et à la prise de conscience, un changement intérieur va
s’opérer en chacun.
Puisse [chacun des membres de cette assemblée]
trouver la paix intèrieure qui mènera à la Paix.
Une belle image à offrir aux habitant de Lille. De là ce
changement et cette paix qui nous persécutent [?] de
l’intérieur afin de trouver la Paix..
Nous avons vécu le même mal-être voilà quelques année dans
notre propre assemblée des Hautes-Alpes..Ce ne furent pas
franchement de bons moments, puisqu'il n'y avait pas de vrai
partage fraternel, mais des discussions qui ne menaient à
rien. Et pourtant nous avons malgré tout partagé des moments
de mission qui nous transportaient alors dans un partage
fraternel. Nous partions ensemble en voiture pour aller dans
une petite ville des Hautes-Alpes située sur un rocher. Nous
nous tenions alors dans l'unique rue piétonne qui avait une
librairie qui avait accepté d'avoir un dépôt de La
Révélation d'Arès, à quelques distance les uns des
autres, et là toutes nos amertumes s'envolaient. Nous
rentrions dans une phase qui nous reliaient grâce à cette
mission de rue. Alors,nous avions de beaux contacts. L'un
des frères, avec lequel je n'avais pas vraiment
d'affinité,,devenait alors un frère d'affinité.
Dailleurs, en l'approchant,il me parla et me présenta La
Révélation d'Arès comme si j'étais une rencontre de
mission pour la première fois. Eh bien ! cela m'a touché le
cœur. Il était, à ce moment là, le moissonneur à
la recherche d'épis mûrs. Et ce qu'il m'a dit sur
La Révélation d'Arès m'a touché le cœur. Je
n'aurais pas connu La Révélation d'Arès avant, eh
bien ! je peux dire que j'aurais été pour lui un épi
mûr et grâce à lui je me serais aussi engagée dans
cette belle aventure spirituelle à laquelle nous convie
notre Créateur.
Dans ces moments de mission, je pense que même si nous
sommes sans affinité avec une sœur ou un frère, alors
l'amour évangélique, fraternel, efface nos animosités,
parvient à nous métamorphoser. Ainsi la paix
s'installe-t-elle entre nous pour un instant ,une heure, un
jour, et pourquoi pas ? pour une vie.
Quand nous revenions de cette mission, nos coeurs s'étaient
alors allégés des turpitudes de notre mental. Alors nous
étions ensemble heureux,souriant, nous chantions du bonheur
d'avoir travaillé avec le Père pour que le Bien
s'installe dans notre humanité. Nous étions en Paix. Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Patricia, par ce beau
témoignage.
Je crois que votre éloge de la paix tombe très bien derrière
l'éloge de la paix qu'est le commentaire de notre frère
américain Enoch P. (179C53) qui a compris que la colère ne
pouvait nullement apporter une solution heureuse aux
différends, pour la plupart irrationnels, qui opposent la
communauté noire à la communauté blanche aux USA. Seul
l'amour entre eux pourra construire des solutions heureuses.
J'emploie le mot éloge et cela m'amène à un autre éloge,
fameux celui-là, "L'Éloge de la Folie" d'Érasme. Dans cet
ouvrage Érasme est évidemment très prudent à l'égard de la
papauté qui, en son temps, envoyait au bûcher ceux qui
s'opposaient à elle trop ouvertement, mais il dit bien ce
qu'il veut dire et je crois que, déjà, la Réforme enclenchée
par Martin Luther le 31 octobre 1517 (jour où, d'après
Mélenchthon, il afficha ses 95 thèses sur le portail de
l'église de Wittemberg, il y a 500 ans) avait produit
d'importants effets. En effet, Érasme vécut de 1467 à 1536
et Luther vécut de1483 à 1546 ; ils étaient contemporains.
Je viens de chercher "L'Éloge de la Folie" dans ma
bibliothèque et j'y trouve ce passage : "L'Église chrétienne
avait été fondée par le sang, confirmée par le sang, accrue
par le sang, ils (les Chrétiens) continuent à en verser,
comme si le Christ ne pourrait pas défendre les siens à sa
manière. La guerre est chose si féroce qu'elle est faite
pour les bêtes et non pour les hommes. C'est une démence
envoyée par les Furies, une peste qui détruit les mœurs
partout où elle passe, une injustice puisque ce sont les
pires bandits dont on fait les meilleurs guerriers. La
colère est une impiété qui n'a rien de commun avec le
Christ."
C'est exactement la même chose par la colère, la mésentente,
même si le sang n'est pas versé physiquement, il y a du sang
spirituel qui coule. Je suis heureux que dans votre
communauté des Hautes Alpes vous ayez surmonté ces
emportements les uns contre les autres. J'espère évidemment
qu'à Lille il en sera de même.
08dec16 179C55
Voici, cher frère Michel, un commentaire à propos de celui
de Jean-Michel P. (179C47). Il n'a pas vocation à être
publié, mais c'est bien sûr à vous de voir.
Le savoir scientifique, selon Popper ou un autre
épistémologue, se construit sur une recherche de cohérence
logique entre les observations scientifiques et les théories
explicatives (sous forme de modèle mathématique ou non).
Mais il y a une infinité de faits qui ne seront jamais, par
construction même, des faits observables scientifiquement.
C'est manifestement le cas, par exemple, de phénomènes
survenant peut-être une fois tous les mille ans chez un
particulier, seul dans sa maison.
Si le surnaturel existe, il est clair qu'il est rare et même
qu'il "s'arrange" pour ne pas violenter la liberté humaine
de croire ou de ne pas croire. C'est ainsi que le Créateur
n'est pas apparu en 1977 en haut de la Tour Eiffel, mais
chez vous à Arès.
L'expérience du Père se rendant visible au peuple hébreux
pendant les 40 ans de l'Exode parti d'Égypte et après s'est
interrompue, sans doute sur un constat d'échec. C'est ainsi
que le surnaturel se situe à notre époque au-delà du domaine
de la science, et donc des analyses de Popper sur la vérité
scientifique. Peut-être que cela changera un jour, si
l'humanité devient assez pénitente, puisque, ainsi
que dit La Révélation d'Arès : Si les hommes avaient
multiplié les yeux comme les anges qui en portent tout
autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard, Je Me
montrerais aux hommes (36/2). Patrick Th. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour cette remarque que vous
faites avec pertinence à propos de Karl Popper.
J'ai trouvé ces lignes tout à fait opportunes et je les
affiche.
08dec16 179C56
Je ne comprends pas que vous concluiez : "En entrant en
pénitence vous déclarez au fond de vous une guerre
ontologique", qui me semble contredire tout ce vous avez si
bien exposé avant, n’est-ce pas l’inverse ? [Ne drvrait-on
pas dire :] "En entrant en pénitence vous déclarez
une paix ontologique" ?
Je ne vois pas comment je peux installer au fond de moi la
paix et la guerre.
Comme je le comprends c’est en installant la paix
de Dieu en moi que tout ce qui en moi n’est pas cette paix
vient me faire la guerre notamment les fausse paix ; en
installant la paix, je réveille la guerre. Pareille dans le
monde en propageant la paix autour de moi et en la réclamant
je réveille tous les va-t-en guerre. Il me semble que
"réveillez" serait plus clair que "déclarez" qui me semble
un acte volontaire et choisit.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, frère Bernard, il n'y a pas de paix sans guerre, les
deux existent l'une par l'autre ou l'une par rupture de
l'autre tout comme la lumière n'existe que s'il y a
obscurité, car elle est rupture de l'obscurité comme
l'obscurité est rupture de la lumière. Si la Paix comme la
Lumière existaient sans qu'existent la guerre et
l'obscurité, on ne saurait même pas que la Paix et la
Lumière existent. Elles n'auraient même pas de noms.
Vous avez raison, bien aimé frère Bernard, de souligner la
contradiction que cela entraîne, qui peut être insupportable
pour l'esprit, mais nous n'avons pas dans la langue humaine
de mots pour désigner un état de paix latente et de guerre
latente, qui existent sans exister, qui sont en équilibre en
quelque sorte, tout comme nous n'avons pas de mot pour
désigner Dieu qui est tout à la fois Père et Mère et qui
n'est pas un hermaphrodite, pas un androgyne, qui est autre
chose. Ainsi que je le déplore souvent, la langue humaine
que j'utilise m'oblige parfois à être contraditoire.
C'est peut-être moi, après tout, qui suis insuffisant pour
écrire des choses justes avec les mots et la grammaire dont
je dispose.
En ce qui me concerne en tout cas, j'ai en moi la paix,
mais au prix de la guerre ontologique à laquelle je me livre
perpétuellement. Je ne suis qu'un pénitent, un
homme en permanent combat contre lui-même et je suis en paix
à ce prix. Ce n'est donc pas vraiment une paix et ce n'est
pas du tout la Paix.
08dec16 179C57
Vous nous avez fait part de votre rendez-vous chez votre
cardiologue (réponse 179C52).
J'espère que vous partagerez aussi avec nous le bilan de
votre examen.
Sinon il serait temps, je crois, de faire comprendre à tous
ceux qui cherchent encore à justifier la colère qu'elle
s'apparente à une fièvre (Rév d'Arès xxxiii/13)
dont il est préférable, pour le changement préconisé par le
Père, de faire tomber la température.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
J'ai été opéré à cœur ouvert le 4 décembre 2014. Cela
demande ensuite des contrôles médicaux.
J'ai donc eu un contrôle médical. Tout va bien du côté du
cœur opéré pour le moment.
Mais vous savez, tout comme vous qui, jeune encore, avez eu
vous-même une ambolie pulmonaire, je peux en avoir une
demain ou tout à l'heure (voyez Polnareff, qui est pourtant
plus jeune que moi), ou un AVC (accident vasculaire
cérébral), ou je peux passer sous un autobus (je n'ai pas de
préférence pour l'autobus, ça peut être une
voiture-poubelle, une Rolls Royce, une Harley Davidson,
etc.).
08dec16 179C58
Bien aimé frère Michel,
Bien aimés frères et sœurs lecteurs de ce commentaire,
Cela fait déjà plus de deux semaines que je réfléchis à
cette nouvelle entrée : Changement et Paix du pénitent.
Tout cela m’inspire beaucoup.
En complément, j’ai choisi de partager un peu avec vous mon
chemin d’âme, un peu comme une suite à mon dernier
commentaire de début juillet (176C33) dans lequel j’évoquais
entre autre que de m’ouvrir au cheminement des autres
agissait comme un turbo à ma pénitence, je vous
partageais aussi mon élan de nettoyage intérieur renforcé
depuis le Ramadan (juin).
Une étape importante de mon nettoyage fut le pèlerinage. Cet
été, j’avais programmé un séjour de quatre jours pleins à
Arès, mais pour la première fois depuis 2001, Zhor, mon
épouse, ne m’a pas accompagnée. Elle était fatiguée par une
opération chirurgicale subie début juillet et ses suites.
C’est donc avec les bagages légers que j’ai choisi de passer
ces quelques jours à Arès. J’en ai profité pour être présent
à la Maison de la Sainte Parole autant que possible à faire
les ouvertures et les fermetures.
À la différence des autres années, j’y ai passé beaucoup de
temps à respirer l’air du lieu saint, à offrir chacune de
mes cellules au Feu purificateur. Par ailleurs, je
me suis aussi complètement offert aux rencontres. J’avais
fait quelques demandes au Ciel de rencontres particulières
avant mon voyage et elles ont presque toutes été exaucées.
Les rencontres se succédèrent, et comme chaque rencontre
véritable, elles construisaient une force, une confiance en
moi. Elles me disaient aussi qu’un sentiment d’unité, de
fluidité commençait à naitre entre nous, pèlerins pénitents.
Quelle gratitude j’ai pour ces moments simples passés
ensemble et quelle joie j’ai d’en témoigner ici !
Il y a eu Tony et Céline (nos vieux compagnons de chemin et
d’épreuve à Zhor et moi) avec lesquels nous sommes allés au
pique-nique du vendredi. Bernard, le druide, qui aussi
offert à la spontanéité, m’invitait à le rejoindre dans ces
destinations, j’acceptais joyeusement. Marie-Hélène et
Amandine avec qui nous nous sommes remémoré pour la première
fois un moment de joie complète et enfantine passé derrière
l’hotel Saint Éloi l’été 2000. En s’exclamant : "Ah ! mais
oui, c’était toi, Bruno, nous nous sommes amusés comme des
fous, je me balançais entre maman et toi !" Amandine m’a
offert un sublime cadeau : mon cœur s’est ouvert d’un coup.
L’amour partagé n’est-il pas ce qui restera éternellement ?
Il y a eu aussi Florian et son épouse, Rémy G, Louis et
Évelyne F., Stéphanie C, L. C., Thierry et Danièle A.,
Béatrice et Américo L… J’invite régulièrement mon âme à
relier mon esprit à celui de mes frères et sœurs pour dire à
chacun ma gratitude de ces moments de joie qui transpirent
également de l’élan que nous avons à travailler à remuer le
monde à pleines brassées.
Un matin, alors que je terminais ma toilette au point d’eau
du bassin de saint Brice, j’arrête Rénato dans son footing
pour lui dire que j’avais envie de connaitre ce qui vibrait
en lui, que sa posture méditative suscitait ma curiosité.
Nous sommes restés debout 3 ou 4 heures a échanger. Tony
nous a rejoint. Rénato m’a donné une bouffée de force. Il
m'a également parlé du livre "Dialogue avec l’Ange". Par la
suite, le hasard nous a fait nous retrouver encore deux fois
à Arès et notamment dix minutes avant que je reprenne la
route du retour. Son témoignage ainsi que ce que j’avais
déjà entendu du livre "Dialogue avec l’Ange" m’avaient
décidé à en faire ma prochaine lecture.
De retour au Mans, j’ai commandé ce livre. Dès sa réception,
je m’y suis plongé. Très vite, j’ai adapté ma lecture, car
la densité du message me demandait des temps de respiration
entre les chapitres, paragraphes, ou groupes de phrases. À
la lecture, ma pénitence a pris de la consistance.
Voici quelques idées que ce livre a renforcées en moi. Tout
d’abord, la place de l’homme, ma place : "Homme, femme, tu
es le maillon entre les forces du Ciel et de la terre.
Autour de toi, les forces de lumière attentent ta demande
pour t’aider afin que tu prennes ta place glorieuse." Je
comprenais d’une part que je devais aspirer à retrouver ma
vraie nature, celle de l’homme Uni à l’Univers,
celui qui baigne dans l’Eau, qui a retrouvé l’Oasis.
Ce qui me semblait impossible pour moi-même, devenait
possible avec le soutien du Ciel. Je comprenais aussi que
nous étions faits pour rayonner l’Amour de Dieu,
les grands rayons, qu’il était juste de le désirer et qu’il
me fallait encore plus ouvrir les vannes de mon cœur. J’ai
aussi été touché par l’immense gratitude et reconnaissance
dont les anges témoignaient quand ils parlaient de Dieu.
Enfin, cette révélation, faite entre 1943 et 1944 en
Hongrie, et alors que la répression nazie se fait de plus en
plus virulente, l’Ange, comme s’il l’occultait
répète : "Créez le nouveau ! Vous avez pris de la
hauteur, alors créez le nouveau ! Jour après jour engendrez
le nouveau perpétuellement."
J’ai plongé dans ce livre autant que j’ai pu, autant que ma
respiration et mes quelques contraintes quotidiennes me le
permettaient. Début septembre, je termine la lecture de ces
390 pages tout engourdi. J’avais en tête de le reprendre à
un rythme moins soutenu.
Mon frère Rénato, je n’ai pas tes coordonnées alors maintes
fois j’ai été te dire ma reconnaissance là où mille
œils voient et je l’écris ici aujourd’hui.
Me voilà mi-septembre, partageant mon engourdissement avec
Valérie, une amie du Mans qui me dit : "Il y a aussi un
autre livre qui fait école : "Un Cours en Miracle." Quelques
jours plus tard, dans notre groupe de Tours, je parle aussi
de "Dialogue avec l’Ange" et ma sœur Geneviève me dit :
"Oui, mais il y a aussi "Un Cours en Miracle" ! Il parle
clairement de pénitence. Tu peux le télécharger et
tu pourras me dire ce que tu en penses."
Allais-je resté sourd ? Il ne m’en a pas fallu plus pour que
je télécharge ce livre et commence à l’étudier. Un nouveau
choc ! Le Christ a transmis ce message de 1966 à 1972 aux
États-Unis et je perçois le prolongement du Sermon du
la Montagne. En substance, le Christ dit :
"Tu es comme moi, nous sommes l’un et l’autre Fils,
fille de Dieu. J’ai fait le chemin qui m’a permis de
retrouver la Vérité. Je connais ce chemin et les risques
d’égarement. Je reste à tes cotés pour t’enseigner car
La Volonté de Dieu et ta volonté est que nous soyons
unis, à vivre la Vie que Dieu a créée. Ce que
Dieu a créé est Tout le Bien et il n’y en a
pas d’autre à part cela. Lorsque tu auras compris cela,
tu pourras étendre le Bien et c’est la ta part
de co-création. Mais ton esprit a engendré un autre
système de pensées qui te procure peurs, chagrins et qui
n’a aucune chance de te rendre heureux, car il est en
opposition avec Dieu que tu as choisi de nier. Regarde
tes erreurs ! Qu’occasionnent-elles ? Pas de la
culpabilité, car ce n’est pas la Volonté de Dieu que sa
créature se sente coupable. Dieu n’a-t-il pas un Amour
parfait pour toi ? Tes erreurs engendrent du retard,
elles font reculer le Jour où tu auras
retrouvé Ton Unité avec Ton Créateur et toute Sa
Création. Regarde tes erreurs et apprends que ta volonté
est de t’en guérir. Manifeste ta volonté de te guérir,
de guérir ton frère et laisse l’esprit de Dieu guérir.
C’est son rôle. Ton rôle est d’ouvrir la porte à la
guérison pour toi et pour ton frère.
"L’erreur initiale est de croire à la séparation. De
croire que tu peux être heureux sans que ton frère le
soit, que tu peux être heureux en niant Dieu.
"La loi de Dieu est l’Unité. Tu pourras garder
tout ce que Dieu te donne si tu le partages. Ainsi tu
recevras d’avantage. Considère tous tes frères comme toi
même et tu sortiras de l’illusion de la séparation et
seras prêt pour la Puissance et la Gloire. Mais ton
engagement doit être total, il n’y a pas de place à la
moindre exception.
"Inscrit dans tes pensées que Dieu est présent dans
chaque cellule vivante et tu verras Dieu partout. La
vision de Dieu t’est donnée (l’œil s’ouvre). C’est un
outil qui te permettra d’affiner ta perception. Ta
perception restera faillible jusqu’à ce que le Jour
de l’Unité te soit donné (l’Uni, celui qui
baigne dans l’Eau). Alors, il n’y aura plus de
perception, mais tu accèderas à la connaissance de la
Vérité et la vraie Création pourra commencer (le
Feu, la Lave, et bien d’autres
choses).
"Quoi qu’il en soit, dès maintenant, n’agis que par amour,
c’est ainsi que tu contribues à étendre le Royaume
de Dieu. Réponds à toutes les demandes que ton frère te
fait, abandonne l’idée de te défendre — bien que
beaucoup croit encore à l’attaque, elle n’est jamais de
l’Amour —. Pousse le pardon jusqu’à demander de toutes
tes forces la guérison des erreurs, apprend à écouter
l’Esprit de Ton Père en toi, tu le trouveras dans la
paix, il répond toujours à tes questions. Tu ne sais pas
où est ton intérêt alors demande quoi faire…"
Voici quelques idées qui m’ont nourri lors de cette lecture.
J’en ai déjà beaucoup dit pour un commentaire de blog.
Pour finir, qu’est-ce qui a changé dans ma pénitence ?
Le regard que je porte sur chaque homme et femme que je
rencontre a changé. Il dit maintenant :
"Toi, tu es comme moi, fils ou fille couronné(e) de
la Vie. Nous sommes faits pour rayonner la Paix, la
Joie, l'Amour. Tu ne le sais peut-être pas encore mais
la source de la Vie est en toi, indestructible
et rien d'autre que tes pensées ne fait obstacle à ton
bonheur. Dans ma tête, le Jardin qui nous
accueillera. Ta place y est réservée car mon Bonheur
ne serait pas complet sans toi. Tu es peut-être encore
attaché(e) aux idées de ce monde. Peu importe, je
patiente, je réponds à tes demandes, je suis à coté de
toi et j'accompagne chacun de tes pas qui nous rapproche
l'un à l'autre. Chacun de ces pas me réjouit car ils
nous guérissent et nous élèvent l'un et l'autre. Quand
je pense à toi, mon esprit t'enveloppe de chaude
bienveillance et la Joie m'envahi. Je t'aime comme
moi-même et tout ce que je reçois du Père, je le partage
avec toi."
Ma confiance en la vie s’est renforcée, confiance que la
Vie me guide pour faire ma volonté d’être l’outil
affiné qui s’offre à Celui Qui nous offre tout.
J’ai aussi une perception nouvelle. "Un cours en miracle" et
La Révélation d’Arès ont chacun leur orientation
particulière, je les vois complémentaires. Plus que jamais
j’ai la perception de quelque chose d’inédit qu’ouvre La
Révélation d’Arès dans l’histoire du prophétisme :
Mes Unis autour du faucon sans peur, l’Eau bout, l’Eau et le
Feu réunis, un brasier d’Amour et de Vie. Un prophète
entouré d’hommes forts, de femmes claires pour répandre le
feu de l’Amour.
Le premier turbo de pénitence que j’évoquais dans mon
message de juillet est l’ouverture à la compréhension du
cheminement des autres. Et le deuxième [turbo de pénitence]
que j’identifie est la compréhension de sa place et de
l’aide que nous offre le Ciel pour parfaire notre pénitence
et déployer l’Amour. À y réfléchir, il n’y a rien de bien
nouveau dans l’idée, simplement une intensité dont la force
se décuple.
Belle journée à vous. Je vous embrasse.
Bruno B. de la Sarthe
Réponse :
Mon frère Bruno, je vous aime beaucoup et j'apprécie votre
fidélité à me verser votre écot, mais en lisant votre
commentaire je me rends compte que vous n'êtes pas des
nôtres et j'en suis très peiné. Très peiné, parce que d'une
part je pensais que vous étiez un membre du petit
reste, ce qui à l'évidence n'est pas, et d'autre part
parce que vous avez beaucoup de foi et que cela aurait pu
être utile à notre mission, mais votre foi n'est pas la
mienne, elle n'est donc pas celle du petit reste.
Les ouvrages dont vous parlez: "Dialogue avec l'Ange" de
Gitta Malasz et "Cours de Miracles" de deux psychologues
américains, Helen Schucman et William Thetford, en fait
trois livres "Texte," "Livre d'exercices pour étudiants" et
"Manuel pour enseignants", n'ont rien à voir avec La
Révélation d'Arès, mais je pense qu'ils furent
écrits par des gens de grandes foi et piété dans le but de
réveiller la foi cagote ou dévote dans des périodes (pendant
et après la guerre notamment) où la foi étaient très
menacée. Le but de La Révélation d'Arès est tout
autre. Ce n'est pas un livre cagot ou dévot. Son but n'est
pas de réveiller la foi, puisque le Père va jusqu'à y dire
qu'ils eut mieux valu aux hommes qu'ils ne
reconnaissent pas Sa Voix mais [qu'il aurait fallu] qu'ils
se lèvent comme les vagues de la mer... [et qu'ainsi ils
auraient] battu le péché (Rév d'Arès 28/12). La Révélation
d'Arès a pour premier objectif de ramener les hommes
au Dessein originel, créateur, et pour cela de de
porter les hommes à la pénitence. Or, la pénitence,
c'est dans son mécanisme, dans son rapport du mal au bien, à
peu près tout le contraire de ce que vous me dites dans ce
commentaire en citant des livres : "Dialogue avec l'Ange" et
"Cours de Miracle". Je ne vais pas m'étendre et faire de la
théologie comparative, mais la différence fondamentale et
très simple entre les livres que vous citez et La
Révélation d'Arès, c'est que celle-ci n'appelle pas
les hommes à chercher le secours du Ciel, mais à chercher le
secours de leurs propres moyens de combattre le péché
et de restaurer le Bien, d'effectuer la manœuvre
inverse de ce qu'ils firent, aussi par leurs propres moyens,
en créant le Mal il y a très longtemps (Rév
d'Arès 2/1-5).
Vous me parlez du Pèlerinage, mais tous les pèlerins ne sont
pas en eux-mêmes des références exemplaires à La
Révélation d'Arès. Vous me parlez notamment de
Rénato, un frère de très grande piété, probablement plein
d'espérance, encore que les rares fois où il m'a écrit ce
fut pour me lancer des attaques violentes, voire
injurieuses. Aussi Rénato est-il dans une espérance qui est
la sienne, mais non la pienne, non celle de La
Révélation d'Arès. Je connais ce frère depuis
longtemps et je l'aime beaucoup pour sa piété, mais ce n'est
pas un Pèlerin d'Arès. C'est un homme qui suit ses idées
propres, que je respecte sans m'en approcher. Il est
évidemment reçu au Pèlerinage tout comme n'importe qui,
croyant ou incroyant, pourvu qu'il respecte la paix du saint
lieu. N'oubliez pas qu'à Arès c'est le Créateur Qui s'est
exprimé.
Vous êtes maître de votre propre destin, frère Bruno, chacun
de nous est maître de son destin. Il se croit trop faible
pour faire son destin, sortir du péché, retrouver la
Vie (Rév d'Arès 24/8) seul ? Erreur ! La
Révélation d'Arès lui crie en substance : "N'écoute
pas ceux qui te disent que tu dois tout attendre du Ciel et
que la Vie est en toi. La Vie n'est pas
en toi, elle est morte en toi, tu dois la retrouver.
Comment ? par ta pénitence. C'est de ta pénitence,
c'est en changeant ta vie (Rév d'Arès 30/10-11),
en vivant le Sermon sur la Montagne, ce n'est pas
de Moi, que tu dois attendre de redevenir un homme du
temps qui vient. Réveille en toi le co-créateur de ce
monde que tu es, parce que tu es mon image et
ressemblance de Créateur." Il n'y a pas, de surcroît,
de salut individuel qui ne soit une force ajoutée au grand
mouvement de changement du monde (28/7)."
Je suis Un en moi (xxiv/1), parce que comme
élément actif de la restauration du monde, je suis Un
avec tous les hommes, l'Univers et son
Créateur.
08dec16 179C59
Je viens de lire le commentaire 179C53 et votre réponse et
je me dis que vous n'avez rien inventé et que vous n'avez
pas à vous féliciter d'une victoire sur l'âme de M. Enoch P.
Enfin, je veux dire que La Révélation d'Arès n'a
rien inventé, si elle n'est pas de vous mais provient d'un
canal "céleste" mystérieux (Je n'y crois pas, mais bon,
peut-être quelque chose d'encore inexplicable a pu se
passer).
Monsieur Enoch P. bat sa coulpe, se repend, décide de passer
de la "rage" à la paix intérieure et de voie ses ennemis
comme des frères, et tout cela grâce à La Révélation
d'Arès, prétend-il, mais il y a fort longtemps, il y
a deux mille ans, que Jésus a déjà dit tout ça. Rien de neuf
!
Du reste, M. Enoch P. dit qu'il comprend "la rage des
autres" (ses frères noirs des USA) mais qu'il cesse de la
suivre. Il adopte l'attitude de "l'amour" (belle idiotie !)
parce qu'il la trouve "intelligente". Mais non ! Cette
"intelligence-là" sert seulement à se faire écraser, mettre
en esclavage, affaiblir plus qu'avant.
Il faut la colère ! Sans colère on n'obtient rien, on est
conduit à la laisse ou à coups de pied comme des chiens.
Il fallait que les Américains élisent Donald Trump, parce
qu'ils étaient en colère, et en France François Fillon a été
choisi comme candidat des Républicains, parce qu'ils sont en
colère. La colère est un bon explosif.
Enzo M. de Chambéry (Savoie)
Réponse :
Vous avez tout à fait raison et je suis heureux que
quelqu'un s'en rende compte : "La Révélation d'Arès
n'a rien inventé," parce que le Créateur qui avait déjà
parlé par Isaïe, par Jésus, ne pouvait pas dire à Arès autre
chose qu'il n'avait déjà dit en Israël. Mais si Celui Qui a
parlé à Arès redit ce qu'Il a déjà dit, c'est que rien n'a
encore été accompli de ce qu'il avait demandé aux
hommes de faire.
Tout reste à accomplir (Rév d'Arès 35/6) — tout =
amour, pardon, paix, intellgence libre — et La
Révélation d'Arès ne fait en effet que présenter sous
d'autres mots le Dessein perpétuel, celui qui a
déjà été présenté.
La colère populaire actuelle, qu'elle soit de gauche ou de
droite, exprime une absence d’espoir, une forte désillusion.
Les idoles de notre société occidentale ont chuté avec la
crise. Les idoles qui nous avaient promis la richesse et
l’espérance ont failli. Les docteurs de ces idoles
sont les politiques et les économistes qui affirment que
l’économie est la fin de toute chose. Quelle triste
contre-vérité !
Je vous demande de réfléchir un peu, frère Enzo que je ne
connais pas. Vous dites: "Il fallait que les Américains
élisent Donald Trump, parce qu'ils étaient en colère," mais
les Afroaméricains, qui étaient aussi en colère, n'ont pas
élu Donald Trump. Ce qui démontre que les hommes ne colèrent
pas contre les mêmes choses et que la colère ne fait que
compliquer des oppositions farouches en y introduisant la
violence... et la bêtise. C'est de sa propre bêtise que le
Docteir Enoch P. vient de s'apercevoir. La colère ne sert à
rien sinon à obturer ou faussser la compréhension. On croit
qu'il n'y a qu'une seule colère, alors qu'il y a une
multitude de colères aux causes opposées. Quand Enoch P. dit
qu'il "s'emporte parfois contre son épouse et que les deux
hurlent l'un contre l'autre," il parle de colères qui se
font la guerre.
Ceci dit, parlons de la colère des peuples. Nul doute qu'il
y a actuellement une colère à peu près unanimement ressentie
par les humains en colère par ailleurs pour des raisons
opposées. C'est à mon avis la colère contre la politique,
contre le système. Mais alors s'agit-il vraiment de colère ?
N'est-ce pas plutôt une très vivre prise de conscience
générale ? Peut-être, mais reprenons, puisque vous
l'employez, le mot colère.
Cette colère, qui semble générale et qui a eu pour effet le
Brexit (les Britanniques sortant de l'Union Européenne),
l'élection de Trump, etc., me paraît bien exprimer une
absence d’espoir, une forte désillusion. Les idoles de la
société occidentale ont chuté avec la crise. Les gens très
vénérés qui avaient promis la richesse et l’espérance ont
failli. Les politiques et les économistes qui affirment que
l’économie est la fin de toute chose se sont trompé.
Non, l'économie n'est pas la fin de toutes choses sur terre.
Aux États-Unis, par exemple, les classes inférieure et
moyenne ont le même niveau de revenu en 2016 qu’en 1998.
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale des
hommes comprennent que leurs enfants seront plus pauvres et
qu’eux-mêmes finiront leur vie plus pauvres. Résultat : la
colère !
Ce sont les suites attendues (par moi et quelques réfléchis,
tout du moins) du non-sens de l’existence matérialiste —
parce que c'est démontré : l'existence n'est pas que
matérielle, elle est aussi spirituelle — et de l’absence de
foi, au moins foi en l'homme à défaut de foi en Dieu.
L'individualisme est la marque évidente de la
post-modernité où nous sommes ; l'individualisme conduit
chacun à penser que seuls comptent sa vérité et son avenir
personnels. Si l’on ôte à l'individualiste — pratiquement
chaque humain de nos jours — l'avenir dont il rêve pour
lui-même, il perd non seulement le sens de l’éternité, mais
aussi celui de la communauté ou fraternité humaine. Il n'est
plus que le zombie que nos missionnaires rencontrent dans la
rue. Un zombie auquel il ne reste plus que la colère contre
ce qu'il est impuissant à bouger pour se satisfaire.
La colère se répand sur terre pour les mêmes raisons dans
les pays occidentaux et dans les pays émergents, ceux de la
mondialisation. Il me paraît nécessaire d’observer la
réapparition de la violence religieuse: dans l’hindouisme
avec les nationalistes hindouistes, dans le bouddhisme avec
les radicaux du Myanmar et du Sri Lanka, dans le judaïsme
avec les juifs radicaux au Nord d’Israël attaquant des
églises, dans le monde musulman, bien entendu, avec Daech et
autres mouvements violents, et dans la chrétienté comme en
République Centrafricaine où des milices chrétiennes s’en
prennent aux mosquées.
Tout le monde pensait que la violence religieuse appartenait
au passé. Erreur ! Les causes sont sociologiques et
économiques autant que religieuses, notamment parce que
l’économie mondiale est dominée par la loi du marché qui
exclut les valeurs perpétuelles des sociétés dont les
membres se retranchent derrière ce qu’ils considèrent comme
leur identité. Oh ! il est clair que La Révélation
d'Arès n'est pas arrivée sur Terre à un moment
quelconque de l'Histoire, mais à un moment précis.
Bien sûr, la vitesse du "progrès" est une cause importante
de cette colère. Les nouvelles technologies de l’information
(Internet, téléphone par satellite, etc.) jouent là un rôle
important. Les hommes de chair peuvent se rencontrer et se
parler les yeux dans les yeux, mais on ne peut pas faire ça
avec les réseaux sociaux. Les relations humaines sont
chamboulées. Beaucoup de gens que rencontrent nos
missionnaires disent : "La Révélation d'Arès ? Michel Potay
? Je vais voir ça sur Internet." Et ça peut être
catastrophiques, parce que sur l'Internet un type tout seul,
s'il est assez perfide pour être malicieusement habile, peut
faire croire que la haine qu'on peut avoir pour une Parole
ou un prophète est générale et très motivée, alors
qu'elle n'est que l'expression qu'un internaute tout seul
quelque part sur terre.
Nous avons besoin de lutter contre les inégalités et les
fausses informations nées des réseaux sociaux, que ce soit
dans la finance, l’éducation, le logement, la santé,
l’environnement, la philosophie, la foi, etc. Les États
doivent montrer clairement qu’ils sont du côté des gens de Bien,
dont nous sommes, mais ils ne le font pas, ils favorisent ce
qui les maintient au pouvoir. Il faudrait pour que tout
change une repentance ou, mieux, une pénitence
profonde. Nous y travaillons, tout en étant conscients qu'il
faudra beaucoup de temps.
Quelle vision du Bien redonner aux hommes ? C'est
la question que se pose sans cesse notre mission. Comment
insuffler de l’espérance ? Je crois, et c'est une des
raisons de cette entrée 179 "changement et paix", qu'il faut
démonter cette colère, dont vous parlez, pour la remplacer
par une réflexion grave dans la paix. Les gens
votent pour leurs propres intérêts, pas pour les intérêts
généraux de la communauté humaine, et nous savons bien qu'en
leur proposant l'inverse, ils ne nous comprennent pas, mais
nous avons commencé la moisson, nous cherchons les
épis mûrs, même rares . Mais comment peuvent-ils
sentir les intérêts généraux de la communauté dans une
grande masse humaine ? Il faut des petites unités humaines,
des petites communautés. C'est que je vous demande de
comprendre dans la démarche spirituelle de ce présent blog.
Il est difficile de voter avec générosité et un sens réel de
la fraternité en dehors des petites unités humaines. Il
faudra tôt ou tard y arriver. Mais là on va contre les
intérêts politiques et très franchement je ne suis encore
qu'à chercher le moyen de donner un tour "politique" (ici au
bon sens du mot) à notre mission pour la pénitence.
Pardonnez-moi la longueur de cette réponse. Je voudrais que
vous compreniez que le sens des sentiers (Rév d'Arès
25/5) que nous empruntons pour recréer une autre
humanité est extrêmement important. Vous n'êtes pas croyant,
frère Enzo, mais cela ne nous gêne pas. Vous pouvez venir
nous aider. Nous avons une mission à Genève, rue du Vieux
Billard (je n'ai pas le numéro en tête).
08dec16 179C60
Merci beaucoup frère Michel, pour cette entrée, qui redonne
au mot paix son sens profond. Dieu dit à Arès que
la paix doit être totale ou elle n'est pas.
Certes, la paix totale dans le monde n'est pas
imminente mais comment pourrait-elle l'être un jour si on ne
change pas aujourd'hui ?
Oh, je fais moi aussi mon mea culpa. Je témoigne si cela [le
mea culpa ?] peut aider quelqu'un...
Je suis une nana dynamique, loyale et plutôt sympa, mais
comme Dieu attend de nous une redirection vers une
excellence (faire le Bien pour le Bien
ultime), j'ai un gros défaut : l'exigence de la perfection
que je souhaite moi-même atteindre, je l'exige aussi chez
les autres. Eh oui, je dois encore faire des efforts pour aimer
mon prochain en toutes circonstances et être
patiente.
J'ai aussi un fond orgueilleux, suffisant, autoritaire et
colérique. Vous avez raison frère Michel quand vous dites
que la colère est liée à un état orgueilleux et qu'on ne
peut changer profondément qu'en persévérant dans
une humilité sincère.
Je suis en paix relative mais stable aujourd'hui. Je fais
encore de très rares crises de mécontentement se
transformant au fil des secondes de la conversation en une
sorte de mélange de "défouloir verbal au ton suffisant",
mais ma pénitence arrive à rendre ces crises moins
longues, moins fortes, moins fréquentes et surtout, j'arrive
à me raisonner !
Avant, je pouvais "péter les plombs". Un jour, adolescente,
face à une véritable hystérie et dérapage verbal envers ma
pauvre et douce mère, mon père m'a donné mon unique gifle
jamais reçue et m'a balancé un verre d'eau froide pour que
je me raisonne de la terrible injustice que je vivais alors
: ma mère n'avait pas compris mes propos et je me sentais
accusée à tort. Ce jour-là, la colère a failli me jouer un
vilain tour qui aurait pu mal finir. J'aurais pu me jeter
par la fenêtre d'un premier étage !
Aujourd'hui, je pense que je serais capable de faillir, mais
comme tout le monde, j'arrive à me raisonner et mes pensées
sombres sont chassées par l'espoir et la volonté d'arriver à
me maîtriser totalement, et un jour de ne plus avoir à faire
tant d'efforts pour me contrôler.
Je me dis toujours : "Si tu craques encore, tu ne t'aides
pas et tu n'aides pas le monde à changer. Si tu te
laisses envahir par cette agitation intérieure, tu
participes au recul du Jour de Dieu. C'est une
dimension tout autre. Ce n'est pas une petite colère envers
X ou Y. C'est une colère et toute colère est immensément
néfaste, comme il n'y a pas de petit mensonge ou de petit
meurtre. Sans compter le mal que tu fais à celui qui est en
face.
Il me fallait prendre conscience pour changer. J'avoue que le jour où j'ai blessé (verbalement) mon époux,
parce que j'avais voulu le secouer dans une réflexion et que
je l'eus blessé après une colère au point de le faire
pleurer, j'ai eu tellement de peine que je me suis dit qu'il
fallait vraiment que je donne un coup d'accélérateur à ma pénitence
pour ne plus lui faire de mal, un homme que j'aime tant et
qui m'aime aussi énormément, c'est trop bête !
Communément, on dit souvent qu'on n'a pas le droit de faire
du mal aux gens qu'on aime mais on devrait se dire qu'on n'a
pas le droit de faire du mal tout court.
C'est un peu simpliste mais un peu de droiture est
nécessaire dans un monde laxiste dans lequel on réclame des
libertés, mais dans lequel on n'a jamais vécu avec autant de
lois et de répressions ! Rendons-nous libres d'être bons,
libres de devenir des personnes de paix !
Myriam B. d'Aquitaine
Réponse :
Sans aucun doute, ma sœur Myriam, on sent en vous une
personne "orgueilleuse, suffisante, autoritaire et
colérique" et cette nature emportée et dominatrice que vous
avez reçue, avec vos qualités, vous pouvez la changer,
à la différence absolue des animaux qui eux ne peuvent rien
contre leur tempérament natif. C'est l'abîme qui nous sépare
de l'animalité : la possibilité de nous faire un autre
destin que celui qui nous semble dévolu à la naissance
C'est par cela que nous reconnaissons en nous l'image
et ressemblance du Créateur : Nous pouvons nous
recréer.
Je me suis moi-même recréé, vous allez peu à peu vous
recréer, vous aussi. Vous avez pour cela la foi et, ce qui
est important, l'époux qu'il vous faut pour faire
de vous une autre femme. La Révélation d'Arès va lâcher dans le monde,
certes lentement mais sûrement, des générations échappées
aux routines des tempéraments subis et aux illusions qu'on
cultive par la prière suppliante. Nous formons des
générations qui vont se former au Bien par
l'expérience, l'expérience de la pénitence qui
est, c'est vrai, une vocation difficile. Mais l'essentiel
est qu'elle soit possible contrairement à ce que professent
les "scientifiques".
Par quoi notre époque, que j'appelle parfois l'ère
arésienne, celle qui a commencé en 1974, va-t-elle se
distinguer des autres époques de l'Histoire. Par La
Révélation d'Arès. Et c'est bien pourquoi personne ne
parle de La Révélation d'Arès. Elle fait peur. On
espère qu'elle disparaîtra avec les milliers de livres qui
couvrent les rayons des librairies, qui sont voués à l'oubli
un jour ou l'autre. Oui, un seul événement, encore muet,
remplace tout à lui seul, c'est La Révélation d'Arès.
Et vous, ma sœur Myriam, vous en êtes un élément, car La
Révélation d'Arès, ce n'est pas de la typographie
imprimée sur du papier et reliée, c'est l'humanité qui l'a
installée dans son cœur, c'est une respiration, une voix,
une vie en voie de changer en Vie. Alors,
c'est assez dire que vous devez en être digne et qu'aucun
effort ne sera de trop pour que vous deveniez la femme changée,
la pénitente, qu'appelle la Parole de Dieu.
09dec16 179C61
Cette nuit, à 3h30, réveil. Votre réponse à Bruno de la
Sarthe (179C58) survolée hier soir, me turlupine. Je repense
aussi à 179C47, votre réponse à Jean Michel P, dont la
lecture m’avait rempli d’une joie immense. Nouveau regard à
mon réveil. 6h10. J’ai donc réfléchi tout ce temps là ! Je
me lève.
8h30. Avant mon petit déjeuner, je veux prendre le temps de
lire Bruno de la Sarthe. Je viens maintenant de le faire.
Comment mettre en ordre cette "tempête sous un crâne" ?
Mes réflexions de la nuit : un prophète, c’est
quoi ? Je vois deux pôles, du très petit comme moi et
d’autres, au très grand comme vous, Mikal, très
grand comme Abraham, Moïse, Muhammad… sans égaux
de leur temps. Et juste un peu en dessous, il y a Iyëchaië,
dit encore Isaïe (xLii/22). Lui
était le contemporain de deux autres prophètes,
spirituellement encore un peu en dessous de lui, je crois, Amos
et Osée. 150 ans plus tard, presque aussi grands
qu’Isaïe, je vois Jérémie et Ezéchiel. Comme vous, ces cinq
prophètes ont vécu un exceptionnel appel du Très Haut à
témoigner publiquement de Lui. Et comme pour vous, dans
cette relation si intense entre eux et Dieu, nulle place
pour évoquer un "autre" prophète qu’eux-mêmes. Vivant en
Samarie au même moment, Amos et Osée s’ignorent superbement.
Ce quasi "autisme" du prophète me turlupine.
Mais ici, il me faut entrer dans la difficile mesure
(Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, 35/7, 39/3).
D’un côté, il y a pour moi aujourd’hui dans l’Occident au
sens large (Rév d'Arès 5/5-7 et Duna,Pourate xx/19)
un grand prophète, vous, et non deux comme Amos et
Osée vers 745.
D’un autre côté, entre tous les prophètes de la lignée
Adamique, je perçois une similitude intime : l’Absolu leur
parle brutalement, pour leur dire toujours la même chose,
mais en des mots qui, curieusement, ont de la parenté avec
leur personnalité propre, et je suis porté à inclure là le
Message d’Arès. Je l’inclus aussi dans cette autre
similitude : dans cette Parole donnée au prophète,
toute la responsabilité repose sur ses épaules, et, en ces
points là de l’espace et du temps, il se trouve le seul
témoin de Dieu sur terre.
Vous avez d’ailleurs senti ça.
J’en reviens à Bruno de la Sarthe.
D’abord je rappellerai une phrase que vous m’avez écrite un
jour : "Ce que vous me reprochez, mon frère François, tient
à ma subjectivité."
Et si j’ai tant aimé votre réponse 179C47 sur Karl Popper,
moi qui ne connais de ce penseur que le nom, c’est justement
cette admirable distance que vous avez prise avec votre
subjectivité. Je vous résume : "Je ne peux pas garantir que
ce sont Jésus et Dieu qui m’ont parlé, mais c’est de très
loin le plus probable, et dans la vie on est bien obligé de
marcher, d’aller au plus probable." Là, je vous suis
totalement. Le "probable", ce chemin du milieu entre le
scepticisme infécond et l’étouffant dogmatisme religieux. Le
drame de l’homme, disait Descartes, c’est sa liberté
illimitée face à un savoir limité, ce qui l’oblige à une
morale "provisoire", pas forcément parfaite. C’est dans le
même sens que Pascal disait : "Vous êtes embarqué, il faut
parier," et nous aussi, Pèlerins d’Arès, avec notre foi
existentielle et évolutive, nous en sommes là, condamnés au
"probable".
Je reviens à Bruno de la Sarthe en 179 c58. Je vous trouve
très dur avec lui. Vous semblez lui dire qu’il se situe à
l’opposé de La Révélation d’Arès et n’est pas du petit
reste. Moi-même je suis passé il y a vingt ans par là
où il en est maintenant, vous vous en souvenez peut-être, et
je me sens la chair de sa chair comme la chair de la vôtre.
Allons plus loin. Michel Potay et Bruno de la Sarthe n’ont
pas la même mission prophétique, ni une mission de la même
ampleur. Mutatis mutandis, je reviens à IsaÏe et Osée. Isaïe
plus politique, Osée, plus mystique.
Double dimension de la spiritualité: le « politique », temps
d’action dans la mêlée et le « mystique » temps de prière
sur la montagne où « ne se boit plus l’air, où le feu est
bleu... » (VI). Double dimension, oui : active « pénitence »
(Arès) pour être le « lieutenant de Dieu » sur terre
(Coran), et réceptive, bouleversante présence d’un Autre, à
la fois tout «proche» (Coran 2/186) et « trop aimant » (Arès
12/7).
Le message d’Arès remet en honneur la nécessaire action pénitente
et politique [?] de l’homme après des siècles de
christianisme trop piétiste ou trop quiétiste. Mais de là à
nier la beauté et l’intérêt de messages plus ambigus comme
les "Dialogues avec l’ange" ou "Un Cours en miracle", à les
opposer à La Révélation d’Arès, j’en suis choqué
parce que la vie spirituelle a, pour moi comme pour tous les
messages prophétiques, deux versants, l’extériorisé et
l’intériorisé.
Et je suis tellement sensible, aussi, à cet appétit
d’ouverture chez mon frère Bruno de la Sarthe… à cette soif
d’échange, pour découvrir et apprécier en l’autre, image de
Dieu à sa façon, la spiritualité sans exclusives… Vous me
connaissez assez, frère Michel pour comprendre ma gêne
devant ce qui me semble excessif dans vos séparations
mentales du genre "petit reste" ou non, concept arésien
certes, mais à mon sens surintérprété par vous. Ça n’empêche
pas mon empathie d’accompagner votre souci d’efficacité et
votre manière à vous d’aller au plus probable. Mais le plus
probable, pour moi, c’est que j’ai mission, entre autres, à
éclairer les mille facettes divines dont chacun, et Bruno de
la Sarthe comme vous et moi, sommes les facettes. Vous-même
vous nous rappelez souvent cette extrême diversité humaine
que nous avons à aimer, mais vous êtes, vous, avec cette
sacrée aventure prophétique…
Gardons la mesure. Restons dans le probable ! Je
me résume. Il est probable, au point actuel de ma foi, que
c’est vous le plus lumineux phare verbal pour notre grand
occident, et encore sans doute pour quelques siècles, mais
probable aussi que des phares plus discrets contribuent ici
et là à l’ascension humaine. Dans la rue,
souvent, nous rencontrons des gens obnubilés par de tels
phares. Face à ces siffleurs (Rév d'Arès xxxi/19)
qui à leur façon chantent avec (nous), dirons-nous
: "Je regrette, mais vous n’êtes pas des nôtres" ? Ou
dirons-nous "Quelle joie de voir en vous un témoin, mais
vous savez moi aussi j’ai un témoignage." Et, cher Bruno de
la Sarthe, moi qui ai le gros défaut de vouloir caser les
gens dans tel ou tel compartiment mental pour voir comment
les utiliser, là, je n’ai aucun mérite à vous dire : Frère,
peu importe nos étiquettes, merci de cet échange.
Et, frère Michel, à vous maintenant de repondérer ma propre
tentative de pondération…
François D. d’Ile de France
Réponse :
Osée, Amos et Isaïe étaient-ils contemporains, comme vous
dites ? S'il est vrai qu'il est difficile de dater ces
prophètes, on ne peut pas dire qu'ils aient été
contemporains. Isaïe vécut environ cent ans après les deux
premiers, lesquels n'étaient pas concitoyens, l'un étant
d'Israël, l'autre de Juda. Mais bon !
Frère François, il ne s'agit pas du tout ici de
"pondération" ou de son contraire.
En répondant à notre frère Bruno de la Sarthe je n'ai rien
"surinterprété"
Il ne s'agit pas davantage de "probable".
Il s'agit de concret pur et simple.
Dès lors que notre frère Bruno attend, pour avancer dans la
vie spirituelle, le Secours du Ciel promis par les auteurs
de "Dialogue avec l'Ange" et de "Cours de Miracle", et dès
lors que je ne peux supposer un instant que Bruno n'aurait
ni lu ni étudié La Révélation d'Arès, je ne peux
que comprendre qu'il refuse ou relativise sciemment ce que La
Révélation d'Arès enseigne et qui est tout le
contraire de ce qu'enseignent les livres qu'il cite
dithyrambiquement. Pour moi ce que Bruno me dit ici serait à
la limite provocateur, si je ne pensais pas qu'il y a
probablement et simplement chez lui un innocent et même
charmant enthousiasme dévot plus fixé sur la joie intérieure
de la foi au sens très large que sur la rigueur de la Vérité.
N'oublions pas que Bruno est missionnaire de notre mission
de Tours. C'est bien sûr à ce titre que je lui réponds.
Je suis contraint à la rigueur de la Vérité, parce
que je suis prophète de la Vérité et le
petit reste qui me suit ne peut que se ranger à la
Vérité en quoi nous voyons le seul corridor par
quoi le monde peut changer, se sortir du Mal et
aboutir au Jour (Rév d'Arès 31/8). C'est ça la
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Un
Pèlerin d'Arès change sa vie propre pour changer
le monde, c'est inséparable. Un Pèlerin d'Arès n'a
pas de cheminement spirituel personnel tel que le lui
inspirerait la littérature bien-pensante que cite Bruno.
Voilà la Vérité : La Révélation d'Arès enseigne,
dans son texte comme dans son contexte, que c'est sur
lui-même et seulement sur lui-même que le pénitent
peut compter. Il ne peut pas compter sur le Secours
du Ciel. Cela ne veut pas dire qu'il ne recevrait pas ce
Secours, mais que celui-ci dépend essentiellement du pouvoir
discrétionnaire du Ciel : N'évoque pas à tous propos Ma
Miséricorde (Rév d'Arès 16/15). La Révélation d'Arès enseigne tout le contraire de
ce qu'enseigne la religion, quelle qu'elle soit (y comlpris
la religion des livres que mentionne Bruno), et c'est fondamental.
Notre vie spirituelle est basalement existentielle. Notre
destin est entre nos mains, résulte de nos efforts : Ce
n'est ni la foi, ni la prière, ni un miracle, qui nous
sauvent, même si le miracle — au reste aléatoire — existe,
mais le Bien que nous faisons. C'est seulement de
ce Bien accompli par nous que nous pouvons être
conscients et sûrs. L'homme a choisi et créé librement le
Mal, (Rév d'Arès 2/1-5) et donc l'homme choisira
et se replacera librement dans le Bien. C'est en
cela que l'homme est image et ressemblance du
Créateur. L'homme n'a rien à attendre de Dieu, sauf la Parole,
mais à tout à attendre de lui-même. Si frère Bruno enseigne
le contraire il ne peut pas faire partie de notre groupe
missionnaire de Tours.
Ceci dit, je ne porte aucun jugement de valeur sur
mon frère Bruno, que j'aime beaucoup. Bien au contraire.
S'il est pénitent, s'il brise le péché
en lui et se répand en amour, pardon, paix,
intelligence et rejette tous les préjugés au nom de
la liberté absolue, il sera plus justifié que moi qui ne
suis qu'un pécheur. Mais moi, j'ai reçu une
mission : je dois enseigner et le petit reste
doit répandre mon enseignement. Cette mission, je
l'ai acceptée, je l'assume aussi strictement que possible.
Je ne peux que m'entourer de frères qui suivent ma foi, ma
pensée, mon espérance. Je sais qu'il existe d'autres
manières de pensée, de foi et d'espérance qui vont dans un
bon sens et je m'en réjouis et, d'ailleurs, ce blog reçoit
beaucoup de commentaires de ces frères et sœurs du monde,
mais ce n'est pas ma vocation stricte ni la vocation stricte
du petit reste.
09dec16 179C62 "Changement et paix du pénitent" : Le changement
par la pénitence doit engendrer la paix
intérieure, mais qui peut inversement changer sans
paix intérieure ? Changement et paix sont
corrélatifs," dites-vous dans votre réponse à Denis K.
(179C51).
Ce que vous dites là me fait penser un peu à l’histoire de
l’œuf ou la poule : Qui commence ? Doit-on attendre
l’installation de la paix pour changer ou changer
quand même, avec une paix encore toute relative ? donc
empreinte de colère et/ou d’agitation ? On ne peut pas
atteindre la Paix autrement que par la pénitence
; or le pénitent entre dans un état de "guerre
ontologique" ; conclusion : on ne peut donc démarrer qu’en
l’état avec les moyens du bord.
Moi aussi j’ai été un grand colérique, désormais comme vous
je me maîtrise, encore que je conserve une tendance à
l’agacement. Aux raisons psychologiques de ma colère je
préfère désormais la raison ontologique. Ma colère d’antan
me semble aujourd’hui l’expression par devers moi du grand
malaise existentiel de l’impénitent. Un malaise indicible,
sans symptôme apparent, façon "L’étranger" de Camus, un
malaise dont on préfère reporter l’examen au lendemain, pour
continuer à "faire comme tout le monde", à apporter sa terne
contribution aux vanités ordinaires (Rév d'Arès 13/3).
Ce malaise existentiel n’est-il pas Dieu attendant le
retour du Fils au fond de tout homme ? N’est-il
pas comme une sourde et latente colère contre l’impénitent
qui joue le jeu du monde, se pavane, séduit, jouit,
s’enrichit... ou leurs contraires, en étourneau, en total
inconscient ?
Voilà sans doute pourquoi une fois abattu de force comme je
le fus, le pèlerin découvre sa honte et la grande
détresse qui apaise le Père (Rév d'Arès12/9). Dieu
trouve une forme de paix dans notre pénitence ! Et
c’est réciproque. Normal, puisque Dieu, c’est moi, c’est
nous. Nous nous éveillons à nous-mêmes, à la Vie,
nous sortons du cauchemar de la guerre contre Soi. Frère de l’aube, ton frère (assis) sur son front léger
(xxxv/7). La note de l’édition 1984 de La
Révélation d’Arès (la bleue), la première version
que j’ai lue, précisait : "L’aube : le
commencement d’une nouvelle civilisation. Sur son front
léger = dans la sérénité de son bon droit.
Cette "sérénité de son bon droit" — entendre "droit" comme Voie
droite — me sécurisait, donc m’apaisait. Il n’y avait
aucune certitude dans les doctrines, les théories, mêmes les
plus géniales auxquelles l’homme avait pu prétendre. Qu’à
cela ne tienne ! La certitude se situait non dans la
statique des formules, mais dans une dynamique à démarrer,
orientée dans la bonne direction : vers le Bien,
vers Dieu, vers l’Autre homme et "une nouvelle
civilisation." Ça ne serait pas un long fleuve tranquille
certes, il faudrait fournir l’effort pour achever mon
œuvre (Rév d'Arès 17/4), et ma paix de pénitent
y resterait toute relative, tenant plus à la capacité de
maintenir mon équilibre entre pénitence, apostolat
et assemblée, qu’à la Paix en plénitude
(ou ce que j’en suppose).
Le front léger devenait plus qu'un viatique, la
racine vivante pour puiser ma paix intérieure. Voilà
pourquoi j’ai choisi le titre "Frère de l’aube" pour notre
premier journal de Pèlerins d'Arès, ça n’était pas
commercial, pas dans le vent, pas moderne, mais c’était
emblématique de mon aspiration de frère naissant, de la
certitude de tenir la solution, la clé. À accomplir ! Est-ce
que "Rentre à la Maison, Fils..." aurait été plus
adapté ? Je plaisante... quoique "Rentre !" ne soit pas
si mal.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Nous vivons les derniers jours de l'année 2016. Avons-nous,
comme vous l'évoquez, "fourni l'effort pour achever l'œuvre
(Rév d'Arès 17/4)" toute cette année 2016 ? Nous
nous y somme efforcé en tout cas. Comme chaque année. Nous
ferons mieux l'année prochaine. Ce qu'il faut, c'est qu'au
bout des générations — vous Claude, Christine votre épouse
et moi somme les première, votre fille Chloé la seconde, et
ainsi de suite — nous ramenions en ce monde le Bonheur
qu'il connut il y a si longtemps.
Il m'arrive de trouver en me promenant, entre deux pierres,
dans une friche, un bout de calcaire avec l'empreinte d'un
coquillage et je me dis: Comme la mer était là il y a
longtemps, longtemps, l'homme heureux était sur terre, mais
il reviendra. Nous avons ce pouvoir, non le pouvoir immédiat
d'une fée au bout de sa baguette, mais le pouvoir lent du temps
de la pénitence, de faire revenir la Mer sur
les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4). Qu'ont fait du monde les humains, sinon de le descendre
au-dessous de la vie — la Vie disparue — qui lui
était due. Mais pour autant nous ne sommes pas tous descendu
jusqu'à la tombe. La vie est notre amie et nous la
changerons en Vie. Nous allons gagner..
10dec16 179C63
Cher Frère Michel,
Quand j'écris, je sens ma pensée courir plus vite que mes
doigts sur mon clavier. Merci d'utiliser ce commentaire
plutôt que celui envoyé il y a quelques heures.
Ce n’est pas complétement en rapport avec le sujet mais en
lisant votre entrée et les commentaires qui suivent, j’ai
repensé à un film de Sydney Lumet (1924-2011) "Douze hommes
en colère" ("12 Angry Men") https://www.youtube.com/watch?v=MM49avt3YK0
un grand succès en 1957 de ce cinéaste américain.
"Douze hommes en colère" raconte l’histoire d’un jury de
douze hommes qui doit unanimement délibérer sur la
culpabilité ou non d’un garçon accusé d’avoir tué son père.
Pendant le procès, tout prouve qu’il a commis le crime et
les jurés en délibéré votent tous coupable sauf un, le
numéro 8 (interprété par Henry Fonda) qui vote non coupable
car, dit-il, il ne peut pas dire si oui ou non, le garçon a
commis le crime. Le juré no 8 va arriver à convaincre l’un
après l’autre les autres membres du jury que l’enquête a de
sérieuses failles et que l’accusé n’est peut-être pas
impliqué dans ce meurtre. À la fin ils vont tous voter non
coupable.
On voit dans ce film la lutte de la réflexion face aux
préjugés, aux idées reçues, à l’impatience etc.
Je m’étais toujours demandé pourquoi Sydney Lumet avait
donné ce titre à son film mais je pense qu’il voulait
montrer que les contrariétés jette l’homme dans un grand
tourment qui le pousse à devenir impulsif, lâche cérébral,
orgueilleux et finalement complétement inhumain que seule
une réflexion lucide peut permettre d’apaiser. C’est du
moins un aspect parmi d’autres que je vois dans ce film.
Les tourments de la contrariété, je les ai bien connus
autrefois mais comme certains de mes frères et sœurs qui
l’évoquent dans leur commentaire, je ne mets plus en colère,
enfin beaucoup moins même si parallèlement je trouve ce
monde de plus en plus contrariant. Tout ceci je le dois à La
Révélation d’Arès et à vos écrits, Frère Michel.
Même si je me disait pacifiste, j’étais autrefois grisé par
ce que je croyais être de l’action et de l’énergie dans
différentes formes de guerres (guerre des carrières, guerre
du commerce, guerres juridiques guéguerres politiques,
compétition, concurrence etc) et je voyais dans la paix
quelque chose de mou, de passif même de paresseux. À vrai
dire, la paix me paraissait ennuyeuse et plan-plan.
Aujourd’hui c’est l’inverse. Je crois que je ressens cette
dynamique de changement qui conduit à la paix
intérieure mais en même temps j’ai le sentiment que cette
même paix conduit ou du moins consolide mon changement.
Mais bon ! Peut-être que je ne perçois pas toujours les
choses justement…
Cyril de M. de New York, USA
Réponse :
Mon frère Cyril, vos commentaires sont rares. Celui-ci est
peut-être même le premier ; je ne m'en souviens pas.
Merci pour lui. Je le trouve parfaitement opportun.
Vous vous demandez pourquoi Sydney Lumet a donné pour titre
à son film "Douze Hommes en Colère" et vous avez raison,
parce qu'on ne voit pas pourquoi il y a là douze hommes en
colère, étant donné qu'un jury aux USA comprend douze
personnes et que l'une d'entre elles, le juré n°8, Henri
Fonda, n'est apparemment pas en colère contre l'accusé. Ce
serait donc plutôt "Onze Hommes en Colère". Oui, mais le
juré n°8 est peut-être en colère pour une autre raison: Par
exemple il est en clère contre le système qui risque de
condamner à mort un jeune homme innocent tandis que les onze
autres jurés ne semblent pas terriblement troublés par cette
éventualité. Ce serait alors : "Un Homme en Colère". Au
reste, les douze sont peut-être simplement en colère contre
le système qui fait d'eux des jurés et leur impose une
corvée qui, outre le temps qu'elle leur prend, pose sur
leurs consciences une responsabilité considérable : la vie
ou la mort d'un accusé. Bref, vous avez raison, on ne voit
pas pourquoi "Douze Hommes en Colère", sauf si Sydney Lumet
fait ressortir le fond psychologique général de la
situation, à savoir que "les contrariétés jettent l’homme
dans un grand tourment qui le pousse à devenir impulsif,
lâche, cérébral, orgueilleux et finalement complétement
inhumain que seule une réflexion lucide peut permettre
d’apaiser," ce qui peut être "un aspect parmi d’autres dans
ce film," comme vous dites.
Je crois, pour finir, que Syndney Lumet (si ce n'est pas
plutôt le service publicitaire d'Orion-Nova Productions) a
simplement donné ce titre parce qu'il intrigue, est bien
ronflant et qu'il se vendra bien. Bref "Douze Hommes en
Colère" est peut-être plus esthétique, commercial, qu'autre
chose.
Mais le film lui-même est une démonstration majeure d'un
fait qui se vérifie sans cesse : Il faut beaucoup, beaucoup
réfléchir avant de prendre une décision irréparable et,
donc, il ne faut surtout pas être en colère, parce que la
colère voile la réflexion. Le bon titre serait "Douze Hommes
Surmontant la Colère", ce qui serait sans doute
publicitairement désastreux.
Votre commentaire me fait penser à un autre spectacle : "La
Guerre de Troie n'aura pas Lieu", pièce de théâtre de Jean
Giraudoux, que je connais parce que je suis un vieux
bonhomme, mais que beaucoup des lecteurs de ce blog peuvent
ne pas connaître. Giraudoux avait été blessé deux fois
durant la Guerre de 1914-1918, et était devenu un farouche
défenseur de la paix. Il écrivit "La Guerre de Troie n'aura
pas Lieu" en 1934 ou 1935, alors que les dictatures
(Mussolini, Hitler) s'installaient en Europe, que les
ravages de la crise financière de 1929 se faisaient encore
sentir et qu'on sentait venir la Seconde Guerre mondiale.
Dans "La Guerre de Troie n'aura pas Lieu" Giraudoux fit un
parallèle entre la situation en Europe où tout le monde
voyait venir la guerre mais ne faisait rien et celle de
l'Antiquité avec la guerre de Troie. L'œuvre se termine
effectivement par l'inévitable guerre, la triste réalité
humaine. En un temps où le théâtre avait encore une
signification majeure, remplacée par le cinéma — encore que
ni l'un ni l'autre ne soient vraiment écoutés — Giraudoux
par cette pièce (que je ne vis jamais jouée par Louis Jouvet
et sa troupe, mais à Lyon remontée par une troupe d'amateurs
très doués) voulut révéler les motivations fratricides de la
Seconde Guerre mondiale alors en préparation. Cette pièce
était un avertissement ; on y voyait le cynisme des
politiciens, leur manière perfide de manipuler les idées
grandioses et de déformer la notion de droit. La pièce
mettait en lumière le besoin absolu de paix et la lucidité
de l'auteur face à l'imbécillité politique et militaire.
Je crois que la situation est similaire à celle qu'on voit
dans la salle de délibération des jurés de "Douze Hommes en
Colère", sauf que cette fois l'imbécillité d'hommes hâtifs,
qui voient d'abord avec légèreté ou inconscience un problème
capital, est peu à peu vaincue par la réflexion à laquelle
les contraint le juré n°8, Henri Fonda, dans un de ses plus
remarquables rôles. Puisse ce monde rencontrer et écouter
beaucoup de jurés n°8 !
Merci encore, frère Cyril, pour ce commentaire.
11dec16 179C64
La paix, un mot pivot de la mission figurant côté
visuel et côté texte de mon tract expliquant la pénitence
selon votre enseignement.
La paix, une pratique que je réaffirme en me
positionnant comme à la fois musulman, chrétien et juif au
sens spirituel parce que j'aime également tous les prophètes
et en confiant mon déchirement intérieur de voir ces guerres
invoquant l'un ou l'autre de ces prophètes aimés.
La paix, un mot que je développe par mon côté
musulman parce que la racine slm signifie paix,
donc un musulman spirituel doit être en Paix avec
son Créateur et pour cela établir la paix avec
toutes Ses créatures. Au passage, j'évoque très rarement
cette appellation "Pèlerin d'Arès" parce qu'elle induit le
passant à nous coller une étiquette mentale rangeant nos
apôtres dans la case "religions et sectes".
La paix, ces temps-ci, je l'évoque parfois avant même
l'amour, car son besoin est immédiatement ressenti par le
passant qui voit comme moi défiler dans ses rues des groupes
armés, en kaki avec mitraillette ou en bleu avec pistolet et
matraque, peu importe, comme si la violence dont l'Etat
revendique le monopole apportait la paix et la "sécurité".
Non sens !
Mais surtout votre entrée approfondissant la question de la
paix ouvre un développement important pour les
dialogues missionnaires sur ce thème : la différence entre
la Paix montant vers le Saint [Toi seul est
Saint... Rév d'Arès 12/4] qui peut être immédiate,
totale, sans réserve et la paix adressée au monde
tel que le péché humain l'a transformé, un
objectif lointain de la lutte contre le Mal qui n'est jamais
faiblesse ni cajolerie [Rév d'Arès 16/17, 39/8],
mais sagesse. Donc la paix au terme d'un
longue lutte, la "guerre intérieure du pénitent",
le vrai sens de jihad.
J'aime beaucoup votre expression à propos de l'esprit comme
"trône de l'hypocrisie humaine". Le sujet de l'âme
qui doit dompter notre esprit agité est un thème fréquent
des échanges de mission où nous redéfinissons l'âme
comme nous redéfinissons la pénitence.
Le titre de mon prochain tract est "construisez votre âme!".
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
"Le titre de votre prochain tract est 'construisez votre âme!
!' C'est beau et significatif, parce que La
Révélation d'Arès révèle des vérités disparues, comme
celle de l'âme, qui est produit du Bien
accompli, vérité surgie en 1974 comme une éruption de
Lumière contre l'idée fausse que racontent, depuis
des millénaires, ceux qui sculptent les contours de la
pensée telle qu'ils la veulent palper chez les hommes,
affirmant que l'homme naîtrait avec l'âme. Mais
non ! On naît avec la chair et l'esprit.L'âme est le produit de notre bien accompli.
Alleluia ! L'âme est notre création à nous,
co-créateurs de la Création. Voilà, bien aimé frère Antoine, un commentaire que
j'aime et qui, par surcroît, ne manque pas de lyrisme !Merci pour lui. Votre commentaire m'arrive alors que tout mon être est
encore remué par une grande émotion depuis hier soir, quand
j'ai vu à la télévision un film, qui n'est pas d'hier
(tourné en 2002), mais que je ne connaissais pas. Serrés
l'un contre l'autre, mon épouse Christiane et moi avaons été
bouleversés en regardant ce film de Costa Gavras : "Amen". En regardant "Amen" j'ai vu, du commencement à la fin,
la question de la paix sous toutes les formes par
lesquelles elle peut être niée, les formes grossièrement
matérielles (côté camps de la mort où les Juifs sont gazés)
ou grossièrement religieuses (côté Vatican). La paix
est niée, tellement niée qu'elle hurle dans nos têtes, cette
paix disparue — plus disparue elle ne peut être —, car tout
le monde est muet à propos de la paix dans cette tragique
histoire vraie : Les Nazis qui au fond ne veulent pas que le
monde en sache trop sur leur "solution finale" (l'ethnocide
des juifs) et le Vatican qui ne veut pas se prononcer contre
l'horreur de ce crime ethnocidaire.
Je rappelle l'histoire pour ceux qui comme moi avant hier
soir n'ont jamais vu ce film. Durant la Seconde Guerre
mondiale, Kurt Gerstein, officier allemand de la SS,
chimiste fournissant les camps en Zyklon B, gaz asphyxiant
avec lequel les Nazis tuent les Juifs, cherche à alerter le
Vatican du génocide dont les Juifs sont victimes. Le Père
Ricardo, jésuite à la nonciature de Berlin cherche à l'aider
à convaincre le pape Pie XII de la nécessité de condamner
officiellement les crimes nazis à l'égard des Juifs. Hélas,
leurs initiatives pour interrompre la Shoah ne trouveront
pas d'écho auprès des plus hautes autorités étrangères ou
religieuses. Ils échoueront. Mais ces deux hommes sont
hantés par l'idée qu'il faut la paix : laisser les
Juifs en paix autant que mettre la paix au fond d'eux-mêmes
et de redonner au monde sa paix. Le lieutenant SS Kurt
Gerstein, protestant, et le Père Ricardo, catholique, ne
voient plus ce qui les séparent religieusement ; ils
parviennent à l'état de dépassement, de transfiguration. Ils
n'ont plus qu'un objectif : la Paix du Père en eux
et sur le monde. Alors, votre commentaire chante dans ma
tête comme un hymne.
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire.
11dec16179C65
Frère Michel y a encore quelque chose qui me titille. Je
n'aime pas m'opposer à vous, car dans le fond je vous aime
beaucoup. J'attends souvent qu'un frère ou une sœur prenne
le relais sur mon argumentaire, mais cela n'arrive jamais,
donc encore je vous écris.
Je me sens frère de Jésus et même quand sa colère est dans
sa désespérance il reste le phare de ma conscience. Il a
voulu impacter Jérusalem, cette ville qui tue les
prophètes, par le prêche dans les rues et les places
publiques, mais les habitants de cette ville sont restés
sourds à son appel. Alors il a opté pour la mémoire du
sacrifice. C'est par son sacrifice que son message nous est
arrivé.
Il a fallu cette démonstration absurde que le diable avait
suggéré au début de l'Évangile, se sacrifier et ressuscité
pour prouver qu'il était le fils de Dieu. : "Si tu es fils
de Dieu jette toi du haut de ce temple." Pour que Jésus
fasse ce que le diable lui dit, c'est qu'il a réellement
désespéré [manquent des mots] de rappeler la véritable
nature de l'homme, alors qu'auparavant il leur disait : En
vérité vous êtes des dieux.
Mais il a dévoyé son message à la fin de son prophétisme :
Jérusalem ne sera plus, le troupeau sera dispersé, la moisson
l'Israël est perdue. Puisque vous ne savez pas qui vous
êtes, soyez au moins des bons gardien de moutons, gardez
dans votre cœur le message que je vous ai transmis pour les
générations futures et pour les nations.
Jésus c'est la désespérance tragique mais lucide d'un sage.
Et en effet ce sont les gardiens de moutons qui avaient
conservé dans leur alcôve le message est qui nous le
livre clé en main comme il a été livré par Jésus il y a 2000
ans. Il a fallu 2000 ans à ce message pour que les verrous
des princes du culte, les scellés, sautent. On
peut maintenant avoir une bible chez nous, traduite en
langue vernaculaire et en plus avoir la liberté de
l'interpréter à sa guise. Et encore on a La Révélation
d'Aràs pour nous éveiller à la déculturation
religieuse. Et c'est la colère de Jésus contre les changeurs
du Temple qui a scellé ce destin.
La colère du fou est risible, mais la colère du sage est
terrifiante et tragique. Car la colère du sage ne survient
que dans un état de très grandes désespérance. Les archers
de Muhammad ont décoché leurs flèches sur la cavalerie
adverse. Quoi de plus tragique lorsqu'on est porteur d'un
message de paix. Et nous qui sommes pas grand chose par
rapport aux grands prophètes, nous avons aussi nos
colères, et je ne parle pas des colères du vieil homme
qui agonise en nous, car elles sont toutes risibles.
Mais dans cette société profondément débile il faut parfois
taper du poing pour sortir de situations inextricables. Dans
ces situations, l'affabilité et le sourire ne sont plus
gages de fraternité, mais ils alimentent la pantomine le
mensonge et l'hypocrisie.
Pendant quatre mois,je me rends plusieurs fois par semaine
auprès d'une administration et j'emploie ce que ma bonne
éducation me recommande pour être agréable. Un jour je
décide de faire un coup de force et de me rendre directement
au bureau de la responsable de l'agence en bousculant tout
ce qui se trouve devant mon passage, en 5 minutes mon
histoire a été réglée. Il fallait simplement décocher une
case sur une page informatique me concernant. En plus la
responsable de l'agence à la sympathie de me recommander
auprès d'un de ses amis pour du travail. Conclusion : S'il
faut menacer et brutaliser des mères et des pères de famille
aux risque de traumatiser une de ces personnes, cela
pour seul but absurde.de décocher par un clic une petite
case, qui faisait obstacle à mes droits. Je préfère alors ne
plus avoir affaire à cette administration qui en
l'occurrence était Pôle Emploi., Cela implique de refuser un
emploi salarié; qui me contraind en cas de chômage de passer
par leurs services, et me contraint à faire face à des
personnes qui ne veulent pas assumer leur incompétence. Moi
je ne veux pas être une brute qui tape son poing sur la
table. Et pour ne pas être cette brute, je dois donc éviter
les artisans verreux, les commerciaux sans conscience, Et
tous les irrespectueux que l'on peut croiser en ce
bas-monde, et ainsi je pourrais passer une année 2017 sans
rage.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Non, ce n'est pas "la colère de Jésus contre les changeurs
du Temple qui a scellé le destin." Ce qui scelle le destin
que nous avons choisi de donner à nos vies, c'est le Sermon
sur la Montagne, ce très grand immense, Message de Paix
! Vous citez comme exemple votre attitude auprès d'une
administration qui ne voulait pas "décocher une case sur une
page informatique vous concernant," mais je ne nie pas que,
dans un cas aussi peu important pour le destin du monde et
le salut des âmes, un coup de poing sur la table
ne fasse pas son effet. Mais je nie qu'au niveau du destin
suprême de l'homme et de l'humanité la colère donne des
résultats. Au reste, un coup de poing sur la table, un peu
de bousculade dans une administration, ce n'est pas de la
colère, c'est du théâtre, puisque c'est calculé. La colère,
c'est tout autre chose.
Je vous assure — et puisque "au fond vous m'aimez beaucoup"
— que la colère, la vraie, cette irrésistible explosion de
violence, de vraie violence, doit être absolument évitée en
matière spirituelle.
11dec16 179C66
Bonjour Monsieur Potay,
En fait, j'ai souvent des tonnes de choses à vous dire et
des milliers de questions à vous poser, mais je me retiens,
d'abord, parce que je me dis que vous avez d'autres choses à
faire et ensuite, parce que je ne sais pas vraiment si vous
êtes capable de répondre à mes questions.
J'ai fait partie de l'assemblée de Genève. J'y ai
trouvé les mêmes personnes qu'au dehors, avec les mêmes
problèmes, inconscience, ignorance, jalousie... J'ai visité
d'autres assemblées...
Bref ! Je réalise qu'il y a une certaine évolution, prise de
conscience, intelligence, quand je lis votre blog.
J'ai deux questions fondamentales, me concernant:
Je suis sans cesse confrontée à des êtres qui me veulent du
mal. Marginale, ayant vécu des aventures multiples et
diverses, j'attire forcément la jalousie. J'ai essayé
l'amour, enfin au moins l'indifférence, le pardon, je veux
dire, j'ai essayé de ne pas répliquer à la méchanceté. Je
réalise que, encore et toujours, les êtres humains ne
respectent que le "pouvoir".
À partir du moment où ils voient qu'ils ont affaire à
quelqu'un de plus fort qu'eux, ils font profil bas. Toujours
la même histoire: on tape dans la cour de l'école sur le
petit à lunettes... et ça finit par détruire de se faire
taper dessus. Alors on commence à montrer les dents et on
voit que ça marche. Donc, votre histoire d'amour, j'imagine
que cela peut marcher dans des siècles et des siècles,
lorsque les deux tiers de l'humanité auront péri et que le
reste sera obligé de tamiser le sable du désert
pour retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/8]. Entre temps,
franchement, je ne vois pas très bien.
Vous êtes allé faire un tour dans les cantons helvétiques
primitifs qui semblent, à vos yeux, réussir à concilier les
petites unités, un certain respect de la tradition, une
utilisation intelligente des avancées technologiques,
scientifiques. Oui, la Suisse, c'est bien, c'est une vraie
démocratie, tout le monde mange et a un toit, mais Dieu,
qu'on s'y ennuie ! Toujours et sans cesse la même
confrontation entre une certaine aisance matérielle et la
joie, la folie, ou le bonheur béat et la création quelle
qu'elle soit liée à une confrontation, à des difficultés.
Dans le film "Le Troisième Homme", cette confrontation,
entre la paix durable de la Suisse qui a engendré le coucou
(ce qui n'est même pas vrai. Le coucou, je crois a été créé
par les Autrichiens) et les horreurs perpétrés durant le
règne des Borgia et la richesse culturelle qui a régné à la
même époque...
Je suis "habitée". Un esprit, une entité, allez savoir le
nom que l'on peut donner à ce phénomène, a pris possession
de mon corps, il y a 16 ans. J'étais à Los Angeles
[Californie, USA]. J'ai visité des gens, qui semblent
posséder des pouvoirs pour chasser les entités. Personne n'a
réussi à me délivrer. Comme vous pouvez l'imaginer, personne
ne croit à mon histoire. J'ai appris à fermer ma gueule et à
vivre avec. L'esprit, d'ailleurs, n'est pas toujours
méchant. Il semble être également conciliant lorsque j'agis
"correctement". Ça n'est donc pas un envoyé de Satan, mais
il n'est pas non plus représentatif de l'Amour de
Dieu. Je voulais d'ailleurs vous en parler lors de mon
dernier séjour à Arès, en 2007, je crois. J'ai demandé si je
pouvais vous voir à votre fille, dont j'ai oublié le prénom.
Celle qui est au pèlerinage. Elle m'a répondu d'une manière
sèche et agressive... Juste en la voyant, on doute de
l'existence de Dieu.
Je pourrais continuer durant des heures.... À quoi bon !
Portez-vous bien !
Un soir de Noël, je devais avoir 9-10 ans, j'étais à
l'époque très croyante, je suis sortie dans le jardin de la
maison familiale. J'étais triste. Tout le monde célébrait le
Père Noël, ou autre chose, ou rien, et moi, je croyais
naïvement en la naissance d'un sauveur. Il devait être
minuit. Il neigeait pour la première fois de l'année des
flocons doux et délicats. Je me suis approchée du portail en
bois qui donnait sur la rue qui passe devant la maison. J'ai
vu passer un magnifique troupeau de moutons de toutes les
couleurs et de toutes les tailles. Un berger vêtu d'une cape
noire les guidait. Je ne l'ai vu que de dos.
Il n'y a jamais eu de troupeaux de moutons à Martigny.
Ce courriel n'est évidemment pas destiné à être publié.
Véronique ou Martha de Suisse
Réponse :
Ma bien aimée sœur Véronique ou Martha, vous me demandez de
ne pas publier ce courriel, mais il est tombé, je ne sais
pas pourquoi, dans la boîte des commentaires de mon blog,
d'une part, et d'autre part, vous me parlez de ma fille,
dont vous avez "oublié le prénom, celle qui est au
Pèlerinage" et qui vous a "répondu d'une manière sèche et
agressive" au point que "juste en la voyant on doute de
l'existence de Dieu."
Il ne peut s'agir que de ma fille Nina qui, vivant à
Bordeaux, est en effet chaque jour présente au Pèlerinage.
Nina, qui est ma secréatire, est d'une nature réservée, mais
n'est ni sèche ni agressive. Je suis étonné. Quoi qu'il en
soit, je vous demande de la pardonner de tout votre cœur
pour la mauvaise impression qu'elle vous a laissée.
Peut-être était-ce l'été où j'eus une crise d'angor, qui
inquiéta beaucoup mon entourage familial, l'été où je fus
hospitalisé pour des examens et qui aboutirent à la mise en
place de quatre stents dans les artères de mon cœur. La
dureté de Nina traduisit peut-être son inquiétude.
De toute façon, je ne reçois pour ainsi dire personne l'été
à Arès où je ne me rends chaque jour que pour faire moi-même
mon pèlerinage, venir prendre le Feu (Rév d'Arès
xLi/3-7), dont j'ai grand besoin comme n'importe
lequel de mes frères et sœurs de foi, car si le Père m'a
demandé d'être son héraut en ce monde, je ne sais toujours
pas pourquoi, vu que je ne suis qu'un pécheur qui
devra poursuivre sa pénitence jusqu'à son dernier
souffle.
Puisque vous avez fait partie de l'assemblée de
Genève, je suis également étonné qu'on ne vous ait pas dit
là que vous pouviez m'écrire 'postalement) et que je
répondrais (postalement). Je réponds toujours, parfois avec
retard mais toujours quand même, aux lettres que je reçois.
Vous pouviez par là me poser dans la plus grande discrétion
toutes les questions que vous vouliez. Quant à savoir si
j'aurais pu y répondre, tout dépend évidemment des
questions, car je n'ai pas des compétences universelles. Je
n'ai de compétence que dans le cadre de La Révélation
d'Arès et de la mission qu'elle promeut.
Vous avez été déçue par les frères et sœurs de Genève, mais
il n'est écrit nulle part que l'on trouve dans nos assemblées
des personnes exemplaires. On n'y trouve que des pénitents,
c'est-à-dire des pécheurs en effort de devenir
meilleurs avec plus ou moins de lenteur, de peines, de
difficultés. Nous ne sommes pas le monde changé (Rév
d'Arès 28/7), nous ne sommes que le tout début des
générations qui, un Jour lointain, ramèneront
leurs frères et sœurs humains au bonheur des origines (24/2).
Du moins, je l'espère et j'y travaille de tout mon cœur.
Voyez ! J'ai 87 ans et je suis toujours à la tâche.
Pourquoi ne pas revenir à l'assemblée de Genève ?
Nous ne sommes jamais trop nombreux pour rappeler au monde
qu'il doit entrer en pénitence s'il veut éviter le
catastrophique péché des péchés. Notre foi n'a pas de caractère unitaire et dogmatique
qui ferait de nous une religion. Voilà la raison pour
laquelle l'administration, la presse, les religions, les
auteurs, etc., ont bien bien des difficultés et des
hésitations pour nous définir, voire même pour simplement
nous reconnaître. D'ailleurs, au départ, il y a quelque
quarante ans, nous nous définissions simplement croyants.
Croyant... c'était bien sûr un peu court. Par la suite nous
avons adopté le quolibet que nous collaient les gens d'Arès
: Pèlerins d'Arès, pour nous nommer. Unitaire est plus ou
moins le petit reste (Rév d'Arès 24/1) qui m'est
proche, encore qu'il n'est pas toujours facile d'y voir des
liens très étroits, mais le grand nombre des autres pèlerins
d'Arès qui ne font pas partie du petit reste montre une
grande diversité. Tous cependant suivent ce principe
fondamental, qui fait de nous le contraire d'une religion,
le salut ne résulte pas de ce qu'un humain croit,
mais de ce qu'il fait de bien. Si vous êtes
meilleure que les frères et les sœurs de Genève, alors je
crois qu'ils seront ravis de vous accueillir. Nous cherchons
toujours meilleurs que nous. Je ne crois pas que Jésus
lui-même aurait refuté cela. Mais si vous êtes pire qu'eux,
vous serez quand même bien accueillie, parce qu'on trouve
toujours pire que soi, qu'on doit l'aimer tout autant.
Merci de me souhaiter de bien me porter. En retour, je vous
dis : Portez-vous bien, Véronique ou Martha !
12dec16 179C67 Le menteur (r)assure le mauvais, (pour qu')il ne jeûne
pas,(pour qu')il ne pleure pas (sur sa faute) (Rév d'Arès
iv/6). Alors, "je m’espionne" (Le Pèlerin d'Arès
1990), encore plus.
Votre post : changement et paix du pénitent
me renvoie à moi-même, à ma pénitence, à l'unité :
Où en est mon âme ? En attendant la restauration d’Éden, je
sais que je suis une larve en état de métamorphose
et que quatre générations ne suffiront pas (Rév Arès
24/2). Je suis un croyant éclaté dont la vie atavique
est faite de crises et d’équilibres, de prises de
consciences, de guerre et de paix intérieures et
extérieures, je suis un croyant dont pénitence
aide à restaurer la paix, la non-dualité.
Je sais que faire pénitence, c’est aimer, faire la
paix en nous-mêmes par nous-mêmes et avec notre
prochain, pardonner, se libérer de tous préjugés et
agir avec l’intelligence spirituelle. Oui, le dire
avec des mots, c’est déjà ça, mais le vivre, incarner l’image
et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26),
rayonnante de notre être, la transfiguration, c’est tout
autre, comme Marie, je dois aller au-delà des mots, comme
vous me l'écriviez pour le pris d'un grand déplaisir, je
dois revêtir le manteau neuf, devenir un homme du temps
qui vient (Rév Arès 1/1, 30/13) : L'ange s'est adressé à elle avec crainte,
parce que lui M'obéit;
elle, Je l'écoute, par ses lèvres J'entends les plaintes
de l'homme,
parce que, comme la servante malade retient sa vomissure
quand son Roi lui parle,
elle a ravalé son défi,
entre ses nerfs elle a broyé son orgueil
et contenu son rire;
elle a trouvé la force qui soulève les montagnes,
elle est entrée dans l'excellence du salut (Rév Arès
33/14). Je cherche à m’identifier au Père qui tous les jours,
nous montre Son Amour (Rév Arès 12/7). Comme
disait Jésus, il y a 2000 : Tout ce que vous voulez que
les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux,
car c'est la loi et les prophètes (Matthieu 7/12).
Le monde nous apprend l’art de juger, de critiquer, de
voler, de mentir, de voir le mal chez les autres (la
paille et la poutre), d’arnaquer, de tromper, de
dominer les faibles, de spolier, de s’enrichir, bref l’art
de pécher.La Révélation d’Arès, Mikal
et ses enseignements nous apprennent l’art de la
simplicité, l'art d’être des Apôtres de l’idéal vivant
le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1-7), l'art
de l'amour Evangélique , l'art d'être des christs
vivants (Rév Arès 2/13-14, 32/4-6), l’Art d’aimer,
de faire la paix comme le Père le fait tous
les jours.
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Comme toujours, mon frère Didier, vous revenez à l'esentiel.
Il est toujours assez difficile de comprendre pourquoi si
peu d'hommes lisent La Révélation d'Arès. Certes,
ce Message du Cien est dit d'une façon qui peut ennuyer des
masses se peu préoccuprées par des sujets spirituels. Il
suffit d'un coup d'œil sur les programmes de télévision pour
voir que la masse est comme les enfants : il lui faut des
humains qui aient l'air de jouer, quitte à s'entretuer sur
l'cran. Je me souviens de l'été 2011 quand j'entrepris
d'accompagner mes frères et sœurs d'accueil au Pèlerinage
pour enrichir leur discours d'accueil, lui donner plus de
vie, plus d'intérêt. J'avais alors vu depuis peu à la
télévision le film "Dialogue avec mon jardinier", qui est un
petit film sympathique mais de fond métaphysique. J'en ai
parlé à un certain nombre d'accueillis qui m'écoutèrent d'un
air morne et qui, pour un certain nombre, m'avouèrent qu'ils
ne l'avait pas vu jusqu'au bout Le film les avait
barbés. Par contre, si je leur parlais de la Guerre des
Étoiles, du moins du seul épisode que j'avais vu : "L'Empire
contre-attaque", leur visage d'illuminait. Ils se
rappelaient même du petit bonhomme en caoutchouc vert, qui
reçoit Luc Skywalker pour lui faire une leçon de morale très
simpliste. Il y a d'ailleurs de cette simplicité, plus
encore : de ce dépouillement, dans le conseil que je vous ai
donné à Paris le 27 novembre : Revenez aux élémentaux. "Vous
voulez la Force comme dans la Guerre des Étoiles ? Faites
pénitence! Il n'y a rien de plus simple !"
12dec16 179C68
Bien aimé frère Michel,
Je reviens vers vous après notre réunion du dimanche 27
novembre à Paris au cours de laquelle vous nous avez dit
quelque chose qui m’a paru essentiel et sur lequel je médite
beaucoup :
Vous nous avez dit qu’au cours de notre apostolat public,
lorsque nous parlons trop, nous devenons finalement, malgré
nous, comme des manipulateurs.
Je crains qu’effectivement, nous en soyons tous plus ou
moins là encore. Il est sacrément difficile de discerner où
commencent les légitimes paroles qui aident la conscience à
laquelle nous nous adressons à discerner le Vrai
et où commence la manipulation.
En tout cas, je réalise combien la Paix (la Paix
du Bien qui est inhérente à l’amour) est
nécessaire au missionnaire pour rester dans l’apostolat
spécifique du Pèlerin d’Arès et non dans l’agitation du
prosélyte qui veut convaincre et qui supporte mal d’être
incompris ou rejeté.
Oui effectivement, cette agitation peut parfois ressembler à
une certaine forme de colère qui alourdit le missionnaire,
quand elle n’annule pas ses efforts, tout simplement.
C’est très clair, la colère dissout la lucidité.
Vous avez dit aussi : "Nous sommes dans une société
d’accusation et de victimisation." Là encore, on voit bien
que ce mental d’accusateur qui est en même temps un mental
de juge (Tu ne jugeras pas, Matthieu 7/1) est
antinomique de cette Paix du Bien qui
nous manque tant [et que nous devons restaurer] parce
qu’elle est source de Force et condition du bonheur.
Mais, discerner un mal en soi est déjà le début de la
guérison qu’opère la pénitence. Patrick . B. d'Ile de France.
Réponse :
Cher frère Patrick, votre commentaire, dont je vous
remercie, me donne l'occasion de remercier les missions
expérimentales dites des 4x9 (quatre groupes de neuf frères
ou sœurs) d'avoir été au grand complet présentes à Paris le
27 novembre 2016 — quelle grande joie pour moi de m'être
trouvé parmi vous ce jour-là — et de vous dire toute
l'estime que j'ai pour le rôle que vous assumez en tant que
président et les rôles que jouent Nicole D. et Vincent L. du
comité de gestion, des Ouvriers de la Moisson en Île de
France, rôles dont je sais les difficultés par moments.
Oui, j'ai finalement recommandé aux trente-sept (notre frère
Eric D. constituant un outsider) de revenir aux fondamentaux
ou élémentaux, c'est-à-dired'annoncer le kérygme sous sa
forme la plus simple :
Dieu a envoyé un Messager, Jésus, en 1974 puis est venu
Lui-Même en 1977 pour donner au monde un grand Message
appelé Révélation d'Arès. Par là le Père libère
l'homme des erreurs des religions qui ont compliqué
inutilement la vie spirituelle. Que l'homme devienne
seulement pénitent ! La pénitence n'est
pas le remords de ses fautes ; elle reconstruit l'hommr par
l'amour, le pardon, la paix
accomplies, etl'intelligence spirituelle libre
de tous préjugés. Pour le reste le Père laisse le croyant
libre de sa piété, de sa vie quotidienne. Pour
résumer : Ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais le Bien
qu'on fait. Nous ne sommes pas une religion. Nous sommes
simplement ce qu'est Dieu Lui-même : une planche de salut.
Je crois que dire cela suffit. Les épis mûrs s'y
reconnaîtront d'eux-mêmes.
Si les gens auxquels ce message, qu'on peut encore plus
simplifier, est transmis posent des questions, répondre que
l'essentiel vient d'être dit. Le missionnaire peut ajouter
par courtoisie : "Je veux bien répondre à vos questions,
mais vous allez penser que je veux vous manipuler. Ce que je
vient de vous dire est comme une question de vie ou de mort.
Je vous est donné la vie, c'est très simple. Si l'on ajoute
beaucoup de paroles inutiles, ce peut devenir la mort. Je
veux que vous viviez ! Tout est très simple chez Dieu, donc
chez nous." Si la personne insiste, dire : "OK, mais ne
pensez pas que je veuille vous manipuler. Je vous parle par
courtoisie fraternelle."
Quand on parle trop, sans que cela doit demandé
expressément, on commence à enseigner et dans un monde qui
se réveille, qui s'aperçoit qu'il a été manipulé (par les
discours religieux et politiques, par les media, par les
sondeurs, etc.) ce peut être négatif. Il ne faut pas que
l'autorité de la Parole, dite en quelques phrases, devienne
autoritarisme, car alors il devient manipulateur.
Encore merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui m'a
beaucoup touché.
12dec16 179C69
Cher Prophète, avec vous dans cette formidable aventure et
la joie qui nous garde sereins, je vous dis toute ma
reconnaissance du fond du cœur pour ce blog, qui nous aide à
comprendre dans quel l'abîme nous tombons et à réaliser
l'urgence de se réveiller et d'accomplir ce que le
Père nous conseille vivement : l'Amour!
Ce qui est dur, c’est que l'homme, son cœur ne
s’ouvre pas (Rèv d'Arès 12/8) ou s'ouvre très
rarement, mais il trouve des refuges qui apaisent sa
soif (30/2) dans des échappés artistiques ou autres…
Comme vous le dîtes si bien dans cette entrée : L'homme
s’est séparé de sa nature divine et de forts atavismes
prennent le dessus sur lui.
Être pénitent, changer ? Le changement
est possible, "génésiaquement" possible, puisque le Créateur
dit par Isaïe 51/7 : Écoutez-moi vous qui connaissez la
justice, peuple de ceux qui ont la loi dans leur cœur.
L’homme sait qui je suis quand je lui parle me reconnait,(
…)
Il est moulé à Moi (Rév d'Arès 4/10-11, 1/11)
Qui pourrait douter que le pilier du changement
c’est l’homme changé après tous les systèmes que l’on a
expérimentés, les fausses promesses (Rév d'Arès 31/4) ?
J’ai compris que le glaive est une véritable expérience en
soi de briser le mal, et de le déraciner (toute une vie!),
mais aussi de le soulever — de gratter de sa chair les
souillures, d’arracher de son cœur les doutes (Rév d'Arès
12/12) et par contagion chez les autres d’en donner
"l’envie" pour que notre "nature spontanée" devenue séparé
du divin, change, retrouve sa joie, son
projet de Beauté (12/3) animé par l'effort
permanent de la pénitence.
Sachant cet effort, moi-même aujourd’hui je me sens encore
aspirer par la douleur, le mal que l’on se fait en se
séparant, c’est long de se guérir ! l’Amour est d’abord un
don absolue qui transcende tout, mais quand on y croit pas
vraiment je comprends que l’évolution vers la liberté
absolue parait être un vide… « Celui qui ne voit pas, n’est
pas comparable à celui qui voit » dit le Coran.
Dans Matthieu 13/24-30, où il est question de
toutes ces graines (potentiel spirituel), qui ont été
semées, je vois que chaque cheminement a ses raisons, ses
étapes de cœur, qui s’ouvrent un peu par ici, un peu par-là,
c’est une vraie leçon de bon sens, comme est de bon sens la
fragilité de la maison construite sur du sable… Ne
sommes-nous pas faits pour aimer et non pas pour haïr comme
vous le dites si bien ?
L’essentiel de ces paraboles révèlent bien que nous avons
oublié la vie spirituelle, sans quoi même l’amour, quand il
ne devient pas amour évangélique, ne prend pas le
dessus sur nos forts atavismes !
Au fond, avec ma génération je prends conscience de mon
dysfonctionnement adamique dans des souffrances qui, je le
souhaite, s’effaceront avec l’homme du temps qui vient
(Rév d'Arès 30/13) pour générer un peuple qui ouvre
son cœur pour que l’Amour soit de retour !
Pauline S. d'Ile de France
Réponse :
Ma sœur Pauline, un grand merci du fond du cœur pour ce
commentaire.
Vous ne manquez pas, et c'est très bien, de faire des
parallèles entre notre foi telle qu'issue de La Révélation
d'Arès et les Évangiles Palestiniens. Nous nous efforçons en
effet de rétablir dans nos cœurs et dans le monde autour de
nous la Parole apportée il y a deux mille ans par Jésus
telle qu'elle est et non telle que les théologiens l'ont
distordue. Aboutissant aux bizarres dogmes de Dieu incarné
dans Jésus, de la rédemption par l'atrocité de la Croix, de
la Trinité : Père, Fils et Saint Esprit, etc., ces
théologiens n'ont certes pas voué aux enfers des générations
de Chrétiens, car beaucoup d'entre eux ont été des Sermons
sur la Montagne vivants, tels que le jars
(François d'Assise, Rév d'Arès xxxvi/3) admirable de
pénitence, mais ils ont faussé quelque chose dans
le fonctionnement de l'assemblée des croyants et
on ne peut pas dire l'Église comme système
politico-religieux ait conduit le monde où le Père voulait
le conduire. C'est donc à nous de rependre cette tâche.
Les Évangiles de Jésus à l'état pur : Marc, Matthieu et
Luc et La Révélation d'Arès forment le roc
sur lequel le monde peut se poser pour être là reforgé,
reformé, considérablement simplifié, repartir vers le Jour
du Père. Une seule voie : la pénitence. Dans La
Révélation d'Arès il n'existe pas d'idées abstraites
; ce n'est pas un livre de philosophie ou de théologie.
N'importe qui, qui ne cherche pas midi à quatorze heures,
peut la comprendre. Voilà pourquoi La Révélation d'Arès
présente un contour particulièrement net de Bonne Parole.
Toute cette Parole est tendue vers l'eschatologie, à savoir
qu'il n'existe qu'un moyen de retrouver le bonheur, le Jour
de Dieu, c'est la pénitence.
12dec16 179C70
Mon cher frère Michel en Dieu,
J'ai l'occasion de vous relire dans "Le Pélerin d'Arès" ["Et
Ce Que Tu Auras Écrit"] des années 90.
J'ai fréquenté la mission de la rue de Picardie à cette
époque.
Comme tout a changé sur terre depuis 20 ans ! Et la mission,
que doit-il en rester ?
Après m'être longuement égaré dans tout le péché
du monde, je me rends compte de l'importance de cette
mission et de la pénitence.
Se donner la grâce par l'action personnelle, par l'action
intérieure et la donner au monde par l'action extérieure.
Sinon le monde s'embourbera dans le non-sens... et nous avec
!
Comme je suis triste de m'être perdu pendant de si longues
années, jusqu'en psychiatrie. L'ennemi est très fort. "Mon
ennemi et le vôtre", comme dit le Coran. Le coup doit être
porté à la racine de l'arbre, à la racine du péché.
Mais cette grâce, quelle paix ! Le retour de la Vie
et de Dieu. Je suis heureux.
Merci pour moi et tous ceux que vous aurez aidé à changer.
Je vous embrasse,
Fabrice P. de Paris, Ile de France
Réponse :
Je suis très ému en vous lisant, mon frère Fabrice.
Vous fûtes des nôtres. Vous nous quittâtes. Après vingt ans
vous vous manifestez à nouveau ! Quel bonheur pour nous qui
cherchons des humains vaillants, de ap$otres, pour informer
le monde que le Père s'est de nouveau adressé aux hommes à
Arès en France et qu'ils faut entrer en pénitence
pour écarter le désastre du péché des péchés. Oh !
Vous n'êtes pas le premier qui part et qui revient après des
années, mais c'est à chaque fois comme un miracle qui nous
émerveille.
C'est l'histoire de l'enfant prodigue (Luc 15/11-32) !
À la différence que le père n'est pas spécialement moi,
mais toute notre communauté parisienne, qui vous avait mis
au monde spirituellement. Vous êtiez ainsi la lumière
du monde, vous étiez comme une ville située sur
une montagne qui ne peut être cachée. On n'allume pas une
lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur
le chandelier, et elle éclaire, mais vous vous avez
mis la lumière sous le boisseau pendant vingt ans. Mais vous
revoilà, vous avez enlevé le boisseau ! Que votre
lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient
vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est
dans les cieux (Matthieu 5/13-15).
Vos bonnes œuvres ? Mais ces votre pénitence
que vous allez reprendre avec votre mission. Oh ! mon frère,
revenez à notre mission, 32 rue Raymond Losserand, 75014
Paris, et faites-vous accueillir par l'une de nos trois
sœurs d'accueil : Anne-Claire B., Ghyslaine M. ou Andréa J.
Cet accueil prendre sans doute un certain temps, mais avec
quelle joie et attention nous vous verrons parmi nous. Un de
ces jours j'aurai sans doute la joie de vous voir ou revoir
à Paris.
13dec16 179C71
Votre blog est intéressant et ce que vous dites en général
est intéressant, et même passionnant par moments, mais
comment faites-vous pour être à ce point inaudible dans le
monde ?
On ne vous entend nulle part. Si l'on vous demande sur
YouTube vous êtes inconnu personnellement, je veux dire
qu'il n'y a aucune vidéo de vous. On ne trouve que deux
vidéos, l'une pas très bonne (à mon avis) intitulée
"Révélation d'Arès. Jésus Apparaît quarante fois en 1974" de
Dider Br et l'autre "Le destin ou l'existentialisme selon la
Révélation d'Arès" qui est trop courte (45 secondes) et pas
très explicite.
Mais de vous, de votre personne, rien ! Quelqu'un qui vient
sur YouTube ne sait même pas la tête que vous avez.
J'écoute de temps en temps un autre Michel, Michel Collon,
une sorte de philosophe politique, qui lui parle au
contraire beaucoup sur YouTube et qui est très écouté, je
crois bien. Ne pourriez-vous pas comme lui faire des
allocutions ? Je me souviens que pensant quelques mois vous
avez fait des présentations de vos entrées sur votre blog
fresoulblog.net, qu'on pouvait voir à la page index du blog,
mais vous restez silencieux depuis deux ans. C'est vraiment
dommage.
J'ai écouté ce matin même la dernière interview de Michel
Collon par Inform'Action (faite dans notre région
toulousaine) et je l'ai trouvée très intéressante (je la
joins à ce commentaire). En écoutant, je pensais à vous, je
me disais : "Qu'il est regrettable que Michel Potay ne parle
pas sur YouTube comme Michel Collon."
Eran G. Midi-Toulousain
Réponse :
Je serai dans votre région le dimanche 25 décembre pour une
prière publique et peut-être aurai-je le joie de vous y
voir, mon frère Éran(e), que je ne connais pas.
J'ai regardé la vidéo de Michel Collon que vous me faites
connaître. Longue (46 minutes) mais ntéressante par
endroits. Ce sont les opinions de Michel Collon, qui ne
croisent pas forcément les miennes. J'ai quelquefois
visionné des vidéos de Michel Collon, j'en ai même affiché
quelques unes sur ce blog. Michel Collon parle avec une
claire facilité et dit parfois des choses intéressantes.
Mais Michel Collon n'est pas un "philosophe politique".
C'est un journaliste, ancien communiste (comme je le fus
moi-même autrefois), aujourd'hui membre du Parti du travail
de Belgique. Il commença sa carrière au journal de ce parti,
l'hebdomadaire "Solidaire", avant de créer le collectif
indépendant Investig’Action, le site Internet qui le produit
sur YouTube, site qu'il gère très professionnellement avec
une équipe de bénévoles. Je ne dispose malheureusement pas
d'une telle équipe dans notre communauté arésienne et il
m'est impossible, étant seul et seulement assisté par ma
fille Nina, qui est aussi ma secrétaire, de faire la même
chose que Michel Collon. Michel Collon est un professionnel
entouré de professionnels des media. Notons, de surcroît,
qu'il parle de politique, souvent fixée sur l'idée qu'on vit
dans le médiamensonge, mais que la politique n'est pas ma
mission. Ma mission est spirituelle. C'est de nos jours, à
moins de tomber dans le merveilleux et de monter des
chateaux dans le rêve comme on monte des chateaux en
Espagne, un sujet très difficile à mettre en œuvre
médiatiquement. Demandez Pape François sur YouTube et vous
n'aurez pas grand chose, sauf des allocutions politiques
(son discours à l'ONU par exemple) et pourtant il dispose de
toute l'équipe des media du Vatican. Parler de spiritualité
n'est pas aisé de nos jours.
Michel Collon est spécialiste de l'analyse de la
"désinformation médiatique", il développe sans cesse le
concept de "médiamensonge", le mensonge relayé par les
médias transformés en organes de propagande pour faire
basculer l'opinion, autrement, dit manipuler l'opinion. Je
suis bien d'accord avec cela, mais je crois personnellement
que la question est aujourd'hui beaucoup plus compliquée.
Nous vivons en effet dans un monde très compliqué, très
varié, traversé sans cesse par un nombre incroyable d'idées
différentes ou antagonistes et d'intérêts ou d'appels au
secours tout aussi nombreux, différents et antagonistes. Il
faut absolument revenir aux petites unités, sinon on ne s'y
retrouvera plus et ce méli-mélo deviendra de plus en plus
inextricable. Il faut simplifier pas la vie sociale en la
ramenant à des communautés indépendantes dans chacune
desquelles les problèmes peuvent être de nouveau maîtrisés.
Je crois que cela fait partie du Message que nous adresse La
Révélation d'Arès.
14dec16 179C72
Je suis un ami d'Eran et j'ai lu son commentaire. Nous en
avons parlé sur nos ePhones. C'est moi qui lui ai fait
connaître votre blog et depuis il est accroc.
Il faut dire qu'il connaît aussi Michel Collon. Je suis de
votre avis : Michel Collon est un politique très politisé.
Vous, vous êtes un spirituel très spiritualisé. Vous n'allez
pas du tout dans le même sens.
Mais il a raison de vous dire qu'on ne vous voit pas du
tout... sur les media. Vous n'y pouvez rien, de toute façon.
Les media officiels : radio, télévision, grande presse,
inutile d'en rêver. Ce sont les propriétés des pouvoirs
économiques et politiques (ce sont les mêmes, même quand ils
semblent ennemis). Michel Collon n'y accède pas plus que
vous n'y accédez. Vous n'avez pas idée du nombre de gens de
valeur, qui véhiculent de riches idées ou qui méritent une
audience, gommés des listes des locuteurs agréés par les
media. Vous n'êtes pas le seul, très loin de là.
Pour être agréé sur les media il faut être soit un minable
absolu comme Canteloup, qui vient de faire des adieux sans
pitié et bidonnants à Elkabbach, qui est viré — vous voyez,
cet homme s'est payé votre tête, a ri quand on lui a demandé
de vous interviewé et il est puni à son tour... on rit de
lui —, soit faire partie du sérail et en connaître tous les
faux-fuyants. Mais vous, frère Michel, vous n'êtes ni un
minable absolu, tout au contraire, ni quelqu'un du sérail.
On ne peut pas contrôler ce que vous pouvez dire, alors vous
n'apparaîtrez pas de sitôt devant une caméra de télévision,
même si la "Révolution" que préconise Macron réussit ; je
dirais même : encore moins si la "Révolution" de Macron
réussit. Lui, c'est le néolibéralismùe
Marius L du Midi Toulousain
Réponse :
Je ne vous connais pas non plu, frère Marius, mais j'aurai
peut-être la joie de vous voir pour Noël.
Merci pour ce commentaire.
Ma réponse est celle-là même que j'ai faite à votre ami
Étane ce matin.
14dec16 179C73
Frère Michel, permettez-moi d'intervenir une troisième fois
sur votre entrée "Changement et Paix du
pénitent" (car 179C57 n'avait pas été rédigé pour
être publié).
Patrick B. (179C68) témoigne : "... lorsque nous parlons
trop, nous devenons finalement, malgré nous, comme des
manipulateurs. Je crains qu'effectivement nous en soyons
tous plus ou moins encore là". Non, je dois dire que je ne
m'y reconnais pas ; ceux qui en sont "encore là" sont ceux
qui, à mes yeux, cherchent encore à convaincre ; ceux qui,
consciemment ou non, veulent encore convertir. Je n'en suis
plus ou, du moins, je bosse sur moi assez dur pour ne plus
en être.
Par contre, je ne suis pas non plus de ceux qui peuvent
témoigner comme : "Dieu a envoyé un Messager, Jésus, en 1974
puis est venu Lui-Même en 1977 ..." etc (réponse 179C68).
Je sais que je suis, j'en suis convaincu, un épis mûr.
Pour ma part, je dois témoigner que je ne rentre pas dans le
cadre des prosélytes (nous avions eu un échange déjà à ce
propos ainsi que sur le manichéisme). Au-delà du fait qu'un
prosélyte, comme un esprit sectaire, soit persuadé de
détenir la Vérité. Quelle Vérité détenons-nous, hormis celle
de savoir que seule la pénitence (le Bien
accompli) sauve et amènera l'humanité à restaurer Éden,
c'est-à-dire à (re)créer une société heureuse dans une
durabilité conséquente ? Il [le prosélyte] cherche à
convaincre par tous les moyens. Même parfois au prix d'une
certaine violence, plus ou moins intense, ainsi que Patrick
B. l'exprime honnêtement : "Oui effectivement, cette
agitation peut parfois ressembler à une certaine forme de
colère qui alourdit le missionnaire, quand elle n'annule pas
ses efforts, tout simplement".
C'est pourquoi aussi, malgré les incohérences d'Albert
Jacquart, son "Celui qui croit détenir la vérité, c'est
celui qui a abandonné le chemin vers elle" me parle.
En ce qui me concerne, en cohérence avec mon parcours dans
lequel un guide m'a conduit, vous m'auriez fait fuir en
m'annonçant, de but en blanc, que "Dieu a envoyé un
Messager, Jésus, en 1974 ..." etc. Non, je penche plus pour
"l'événement surnaturel survenu à Arès". Et libre à notre
interlocuteur d'en savoir plus en posant les bonnes
questions.
Mon Dieu, soyons attractifs ! Pas plus que "Conversation
avec mon jardinier", ni Jésus ni Dieu ne sont attractifs
dans le monde dans lequel nous vivons. Est-ce de la
manipulation que de se donner les moyens d'être
attractif ? Non. Et si oui, alors votre article "Star
système" dans l'un des "frère de l'Aube" peut être considéré
comme obsolète.
Est-ce l'essentiel de savoir que c'est le Créateur de
l'Univers qui s'est exprimé à Arès ; si nos détracteurs
veulent y voir une expression de Satan, du Noir et
j'en passe, c'est un problème de conscience que nous ne
pouvons pas résoudre pour eux. Doit-on botter le train à
tous ceux qui se sont ou veulent s'arrêter sur le chemin de
la découverte ? Et s'arrêter en chemin c'est faire
preuve d'un certain conformisme.
Personnellement, je ne cherche pas à trouver la dynamique
d'un Pèlerin d'Arès en continuant à cautionner quoi que ce
soit du vieux monde. Je cherche à focaliser mon énergie à
donner l'impulsion du nouveau monde. "Cherche et tu
trouveras !" dit la Bible. Eh ben, si tu ne cherches pas, tu
ne trouveras pas. Voilà une vérité de lapalisse
existentielle qui, sans blague, fait avancer ! Le petit
reste a conscience de la Source et le reste
en fera toujours à sa sauce.
L'essentiel n'est-il donc pas dans la proposition de La
Révélation d'Arès ? Dans ce pari de savoir que nous
sommes capables, car l'humanité en a le potentiel, de vivre
d'une façon totalement équilibrée en faisant consciemment
face au chaos ? Alors que cette Merveille, qu'est
la Parole de Dieu accompagnée de votre enseignement, puisse
être un challenge prôné par le noir ou le blanc ou le
transparent, je ne vous cacherai pas que, pour moi, là n'est
pas l'essentiel. Et c'est aussi pourquoi j'avais apprécié la
démarche que vous avez eu dans l'entrée 143 en vous
adressant aux possibles agents des "illuminati". Car, au
fond, ne recherchons-nous pas tous la même chose : Le
Bonheur.
Dans le cadre de cette entrée, il y a une autre vérité qui
fait avancer ; c'est celle de prendre conscience pourquoi
nous nous devons de rétablir la femme dans son mérite.
Comment l'aspect féminin a-t-il pris spirituellement le
dessus sur le masculin (sans même en avoir pris conscience)
sinon à force de broyer son orgueil entre ses nerfs
à travers les siècles ? C'est pourquoi l'orgueil et la
colère sont intimement liés. Donc, sans même le calculer,
l'effort de faire tomber la température de la fièvre qu'est
la colère, permet au cœur d'entrer. En d'autres mots, "de
battre du feu de l'Amour". Qu'est-ce que le cœur
sinon la Vie spirituelle ?
Je m'arrête là, car, croyez-moi, je ne cherche nullement à
manipuler...
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Un blog est par nature public. Ce blog-ci l'est, en tout
cas. Donc, il est lu même par ceux qui ne nous aiment pas,
ou qui sont nos ennemis, ou qui y viennent pour y puiser et
utiliser à leur profit ou nous nuire nos propres expériences
quand nous en parlons. Il est donc élémentaire que je fixe
des limites à ce que je dis afin de ne pas nous faire de
tort, afin de suivre le conseil express de prudence
(35/10) que me donne La Révélation d'Arès.
Je ne vous dirai donc pas les raisons précises, fondées sur
l'expérience, pour lesquelles le 27 novembre 2016, quand à
Paris nous avons fait ensemble les 4x9 et moi le bilan des
quatre années passée de leur mission expérimentale, j'ai
proposé de procéder désormais selon la procédure qu'a en
effet évoquée notre frère Patrick B. dans son commentaire
179C68.
Je vous dirai seulement ceci : Vous, frère Frédéric
d'Aquitaine, vous ne faites pas partie du petit reste,
vous êtes indépendant et vous procédez tout seul dans votre
coin comme vous l'entendez et c'est votre liberté.
Eux, les 4x9 de Paris, ils sont du petit reste,
c'est-à-dire qu'ils se sont engagés à suivre le prophète
dans son interprétation de La Révélation d'Arès et
son enseignement (39/1).
De ce fait, ils peuvent et je peux avec eux faire des
expériences qu'il vous est impossible à vous, frère
Frédéric, de faire tout seul selon vos propres idées.
Au reste, être "attractif", comme vous dites ? L'êtes-vous,
"attractif" ? À ma connaissance, il n'y a personne que nous
ait amené votre mission "attractive".
Merci quand même de nous donner votre opinion, laquelle est,
croyez-moi, partagée par beaucoup, encore que je leur
reproche souvent de vouloir à tout prix "être attractif",
parce s'efforcer d'être attractif c'est vouloir attirer,
donc convertir. Or, La Révélation d'Arès ne nous
envoie pas convertir, puisque le monde est déjà semé
(5/1, 6/2), mais moissonner les rares épis
mûrs. Un épi mûr, vous l'êtes, frère
Frédéric, mais vous avez choisi l'indépendance et vous vous
situez par là dans un autre volet de l'expérience, qui
m'échappe et dont je n'apprends rien. Vous me pardonnerez
donc de me placer dans une autre position, celle où je peux
apprendre de l'expérience. C'est, si j'ai bien compris ce
que me dit le Père, la raison d'être du petit reste.
Voilà la raison pour laquelle j'ai affiché, après
hésitation, votre commentaire.
14dec16 179C74
Merci ! Merci beaucoup pour votre réponse concernant le
portrait que j'ai fait de vous (179c1).
Cela me fait vraiment plaisir que vous l'aimiez. En fait,
c'est rare que je reçoive des critiques tant positive que
négative... Pourtant comme tout le monde, j'en ai besoin
pour avancer et vos commentaires concernant mon travail sont
toujours si enthousiastes !
Pour la petite histoire, j'ai travaillé sur une ébauche d'un
portrait normal commencé il y a environ deux ans et laissé
en suspend dans un carton depuis lors. Mais j'avais gardé
cette photo de vous qui m'avait servi de modèle sur le mur
de mon atelier et plus je la regardais, plus je voyais les
traits d'un faucon (Rév d'Arès xvi/14-15... xLv/20)
qui apparaissaient sur votre visage. Un jour, ce fut
absolument clair, frère Michel et le faucon ne
faisaient plus qu'un...
De mon point de vue, vous n'êtes pas derrière le faucon,
non vous vous êtes métamorphosé en homme-faucon car vous
faites un, complètement un avec la mission que le Père vous
a donnée. Cet homme-faucon est devenu une invitation à vous
imiter et aussi un support à la mission que Peter et moi
commençons doucement à mettre en place ici dans l'état de
Victoria. Mais pour moi non plus la paix n'est pas dans
ma main (Rév d'Arès xix/6) et c'est en grande partie
dû au fait que je trouve que je ne fais pas assez d'efforts
pour la mission et donc je ne vis pas dans la réalisation de
mes aspirations.
Car je travaille toujours dans l'urgence. Quand j'ai repris
l'ébauche de cette peinture, une semaine avant l'ouverture
de l'exposition, faute de temps j'ai décidé de ne pas
corriger votre nez, trop long — sœur Christiane l'a très
bien remarqué —. De plus le faucon vous donne un air sévère
que sans doute vous ne montrez plus à votre épouse depuis
longtemps et c'est peut-être aussi en cela qu'elle aime ce
portrait un peu moins que vous ne l'aimez.
Quant à son idée du faucon sur l'épaule, je la
trouve excellente mais en fait je la réserverais pour un
autre portrait, celui de sœur Christiane ! Car elle a bien
dû vous supporter au début de votre mariage et maintenant
n'est-elle pas votre meilleur support ?
Pour en revenir à cette entrée et à ses commentaires, que
mon époux chéri et moi lisons ensemble avec le plus grand
intérêt, car c'est encore trop souvent que nous devons
rétablir la paix entre nous et grâce à cette entrée, nous
nous sentons plus fort à résister à nos impulsions
bouillonnantes et à faire en sorte que dans le futur il n'y
ait plus de tensions entre nous. Je voudrais aussi dire
merci à tous ceux et celles qui se sont mis à nu en
confessant leurs colères et cet horrible orgueil que j'ai
reconnu en moi, qui provoque la colère de l'autre aussi bien
qu'il ne la génère en soi.
Vous avez sans doute remarqué que dans les commentaires de
cette entrée on parle beaucoup de colère, peut-être plus que
l'on ne parle de paix. Un peu comme les docteurs qui
étudient toutes les maladies mais ne savent rien de la santé
! Enfouie sous les actes des générations pécheresses, on ne
connait plus la paix. Mais avec votre aide et celle de nos frères
et sœurs pénitents, nous nous efforçons de la
retrouver, de l'aimer, de la visualiser et d'en faire
quelque chose de concret, que l'on puisse tenir dans nos
mains comme une houe que l'on emploie en tenant
aussi la Main du Père de l'Univers pour
recréer le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Cette paix je la voit comme une graine que nous cultivons
quand nous sommes totalement concentrés dans la pénitence,
dans la méditation, la prière et la psalmodie mais aussi en
ce qui me concerne, dans le dessin, la peinture ou la
sculpture. Alors, il n'y a plus de limite entre le sujet que
l'on observe et soi-même, le temps lui aussi disparait et
pour que le travail soit bon, il faut impérativement se
concentrer sur la lumière et se libérer de tout jugement.
Rosie L. d'Australie
Réponse :
Oui, "dans cette entrée on parle beaucoup de colère", parce
que la colère c'est le côté apophatique, exprimable, de la
paix qu'on voudrait tous avoir mais qu'on n'a pas ou qu'on a
trop brièvement et rarement.
Quand on est ou qu'on a été coléreux on sait mieux que
personne que la colère nous habite tellement plus facilement
que la paix, ou même chasse en permanence la paix, dont on
ne peut garder que la nostalgie, de sorte qu'évoquer la
colère c'est évoquer cette nostalgie et son objet ; c'est
une façon qui n'est pas malhonnête d'évoquer la paix.
Les pères de l'Église, aux premiers temps du christianisme,
parlaient souvent de Dieu par apophase (du grec ἀπόφασις
issu du verbe ἀπόφημι — apophémi — signifiant "nier"),
c.-à-d. en évoquant de Dieu tout ce qu'ils En ignoraient
faute de pouvoir En évoquer ce qu'ils savaient, pas grand
chose en fait, et ils considéraient comme honnête de parler
ainsi de Dieu quand on ne peut en parler plus positivement,
vu qu'Il est invisible, impartageable, bref, en fait
inexistant. Quand la paix est inexistante, il n'est pas faux
de l'évoquer comme quelque chose d'espéré au-delà de ce qui
existe, notamment au-delà de la colère parmi d'autres
troubles. Voilà pourquoi, je crois, nous avons été nombreux
à parler de la colère sur cette page, et vous-même parlez
des "impulsions bouillonnantes" (autre façon d'évoquer
l'irascibilité) de Peter et de vous-même, ma sœur Rosie.
Mais je vois avec joie que vous vous efforcez, Peter et vous
Rosie, de gagner en paix intérieure et je suis sûr que vous
y parviendrez à force de pénitence. Encore merci pour l'image de l'homme-faucon Mikal.
Vous savez, j'ai reçu d'assez nombreux commentaires de
cette belle image, ce qui est tout à votre honneur, Rosie,
mais qui n'est pas le sujet de cette entrée 179. Je ne les
ai pas affichés pour ne pas trop sortir du changement
et de la paix du pénitent. Dans
l'ensemble votre image a été très appréciée et beaucoup y
ont vu, comme vous-même, l'homme-faucon plutôt que
le prophète, quel qu'il soit, effacé derrière le
faucon.
14dec16 179C75
Je me dépêche de vous adresser ce commentaire, si vous en
voulez, évidemment, parce que demain est le 15 décembre et
vous allez probablement afficher une nouvelle entrée. Ce
sera peut-être même fait aujourd'hui. Dans ce cas, tant pis
pour moi. Dans ma région il n'y a pas de mission, personne
avec qui parler de La Révélation d'Arès et des
sujets qui me préoccupent et qui semblent liés à cette Révélation.
Moi je suis pour le populisme et je voudrais bien savoir
pourquoi vous tenez tant à ces petites unités dont vous
parlez sans arrêt. La politique n'est certes pas parfaite —
rien ne l'est dans ce monde —, mais c'est la chose la plus
intelligente qu'on ait inventé depuis le nuit des temps pour
que les nations, qu'elles soient tribus ou grandes masses,
vivent à peu près bien. Je sais que vous évoquez parfois le
XXème siècle comme celui de guerres épouvantables qui ont
fait plus de mal que de bien, mais je dis au contraire que
ces guerres ont pu être conduites par des états majors
militaires qui ont limité les dégats, ce que n'auraient pas
fait des hordes barbares, ces hordes auxquelles vous voulez
livrer le monde.
Je prétend que seule la politique peut justement garantir ce
que vous appelez ici "changement et paix".
Je vous aime bien pourtant et vous me semblez intelligent,
mais je ne vous comprends pas.
Pourquoi visez-vous à promouvoir ce que vous appelez des
petites unités ? Mystère !
Raphaël M. d'Auvergne
Réponse :
"Des états majors militaires qui ont limité les dégats" ?
Vous dites n'importe quoi, mais je ne vais pas vous répondre
ici, faute de temps, sur la question de la guerre.
Pourquoi je "vise à promouvoir les petites unités" ? Oh non,
ce n'est pas un "mystère" !
D'abord parce que la pénitence dans laquelle le
monde (Rév d'Arès 28/7) va devoir vivre longtemps
avant que ne se lève le Jour (31/8) ne peut
idéalement s'accomplir que dans des groupes où les
humains se connaissent bien ou assez bien, donc des petits
groupes, chacun géré par lui-même. Ensuite pour lutter
contre une sorte de volonté d'araser les spécificités
locales, y compris spirituelles. On a bien l'impression que
les chefs d'état se réunissent et discutent comme si l'être
humain devrait être le même partout, réduit à la purée
pensée générale unique<=>opinion privée. Mais comme
cette purée est une illusion (on vient de la voir avec les
récents votes : Brexit, Trump, Fillon), illusion que les
puissants média n'arrivent pas à graver dans les cœurs,
parce qu'ils ignorent le Fond caché dans les cœurs
comme y est cachée l'image et ressemblance du
Créateur.
Donc, comme cette purée est une illusion, les états font des
lois pour tenter d'obliger l'humain à agir et penser de la
même façon partout. Cela me paraît notamment évident en
Europe. Cette tentative de transformation de la base par les
pouvoirs est le fruit tant du softpower (puissance douce,
pouvoir de convaincre) américain
ou autre que de l'idéologie pluraliste. Tout se fait comme
si le système utilisait le pluralisme comme une massue pour
assommer les différences de concepts sociétaux ou
spirituels. Il me semble bien que l'humain en général
commence à ne plus vouloir de ce pluralisme — on l'appelle
aussi laïcité en France dans le sens d'anti-religion et
d'uniformisation —, parce qu'il en voit l'échec. Il y a
refus du gauchisme culturel, cet héritage du "politiquement
correct" par lequel nommer les choses devient un crime et
une atteinte à l'identité de l'autre. La question pour nous
n'est pas d'empêcher le pluralisme, mais de porter les
humains à s'aimer, se pardonner, faire la paix, tout
différents qu'ils soient entre eux.
La politique a tué l'humain comme individu libre (Rév
d'Arès 10/10). Pour certains l'état-nation politique
est la meilleure forme d'organisation à l'échelle humaine.
Pas pour La Révélation d'Arès, pas pour moi donc.
D'ailleurs, si les "élites" sont en désaccord constant,
c'est bien parce qu'elles sont incapables de définir quel
rôle on devrait donner à l'état, à ses lois, etc.
Nous sommes insatisfaits de nos dirigeants et nous avons
raison, parce qu'ils ne nous respectent pas ! Nos
aspirations sociétales, économiques, etc. sont fondées sur
le spirituel, parce que nous pensons que la vie spirituelle
seule peut donner amour et justice aux
choses les plus matérielles, lesquelles existent — nous ne
sommes pas des moines méprisant les réalités matérielles —.
Si la politique ignore nos aspirations spirituelles, elle
nous ignore en tant qu'hommes et femmes tout simplement.
Il ne faut pas redorer le populisme dans des états-masses,
de gens trop nombreux et trop différents les uns des autres
où le populisme ne fera qu'empirer les choses. Je souhaite
que le peuple participe activement à l'organisation de la
nation et pour cela je crois que seuls les membres d'une
très petite nation peuvent y arriver. Je crois que le
paritarisme ne peut fonctionner que dans une petite unité
humaine, sinon il devient dans une grande unité, dans une
nation-masse, un pouvoir, le pouvoir d'une minorité décidant
pour les autres. Il est clair par exemple que l'organisation
syndicale en France est dépassée, figée en 1945, ramenée à
des petits pouvoirs locaux qui ignorent les aspirations des
non-syndiqués. Il faut des hommes plus représentatifs des
aspirations générales des gens au travail. Rien n'est perdu.
Il faut que les masses éclatent en petites unités pour que
l'homme se réapproprie son destin et son avenir.
Tout se passe comme si l'on voulait nous faire croire qu'il
n'y avait plus de rapports de force dans l'Histoire et dans
les grandes nations. Faux ! Nous Pèlerins d'Arès sommes des
citoyens ignorés, chassés des grands media, réduits à la rue
comme des clochards à la mendicité et cela nous le refusons.
Notre dignité vaut celle de ceux qui nous écrasent. L'état
nourrit cette idée folle que l'on pourrait fondre tout ce
qui fait les spécificités des individus dans le grand tout
de la "démocratie". Faux. Derrière ce projet, on retrouve
l'impérialisme des pouvoirs politiques. L'erreur des gens de
la rue, qui nous écoutent sans nous suivre, est de ne pas
voir que cet impérialisme est peut-être sympathique, mais
qu'il reste un impérialisme dont ils sont les victimes. D'où
le fait que de temps en temps les courants spirituels qui ne
sont pas cul et chemise avec les pouvoirs soient appelés
"sectes" et persécutés par des campagnes de dénigrement.