L'anarchie est un sujet difficile.
À la question : "Que sont les Pèlerins d'Arès ?"
je réponds par deux mots plurivoques et ressentis comme
contradictoires : "Une anarchie de pénitents,"
et dans les regards je vois la peur, ou l'enthousiasme,
ou l'embarras ; je vois rarement la quiétude.
Pourtant, La Révélation d'Arès dit : Tu ne
seras le chef de personne (16/1), Tu ne commanderas à
personne (36/19),
ce qui est la définition de l'anarchie.
Mais nous vivons dans le temps (12/6), le changement
de vie (30/11) ne peut être que progressif.
De plus, beaucoup de Pèlerins d'Arès qui exercent un
pouvoir peuvent, sans perdre leur gagne-pain, le changer
en savoir et responsabilité.
Par nature prophétique, le petit
reste (24/1, 26/1, 29/2, 33/12), ébauche du monde
changé à venir, ne cessera pas de se déployer en
suivant l'enseignement de La Révélation
d'Arès développée par le frère aîné (16/1)
ou juste prophète (xxxvii/2), dont la
parole est la Parole (i/12). Le petit reste
restera le modèle de base de l'organisation sociétale de
petites unités d'humains, dont le plus grand nombre
possible sera constitué de vrais pénitents et
anarkhistes (chefs de personne), quelles que
soient leurs familles d'affinités. Dans d'autres petites
unités — respect de la liberté oblige — les organisations
seront non-arésiennes et diverses, mais tendront à
l'anarkhisme du fait de leur petitesse sociétale.
L'anarkhia, un ingrédient dans l'accomplissement
de La Révélation d'Arès, ne peut être introduit
dans les grandes masses, dont la paix et l'ordre reposent
sur des pouvoirs et des lois politiques. L'anarkhia ainsi
que la vie pénitence dans la joie et
la fête (Rév d'Arès 30/11) n'est possible, que
dans de petites unités d'humains. C'est donc dans la
direction de l'éclatement des grandes masses en petites
unités d'humains libres que nous envisageons
notre ligne d'action dans les affaires publiques. Nous
rejetons la politique qui toujours recherche le pouvoir,
fabrique ses lois, offense la liberté, même dans les
démocraties qui sont des dominations d'élus sur une
majorité d'électeurs adverses + abstentionnistes.
Une anarkhia (grec ἀναρχία) est une société organisée et
gérée sans gouvernement où nul ne prétend avoir un pouvoir
sur l’autre. Proudhon en 1840 : "La liberté est anarchie,
parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volonté,
mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la
nécessité." Ces mots sont pour nous acceptables, si la loi
qu'évoque Proudhon est la Loi Qui sera (Rév d'Arès
28/8), la pratique universelle de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
(32/5) spirituelle libre (10/10) de tous
préjugés, que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Élisée Reclus : "L'anarchie est la plus haute expression
de l'ordre." Léon Tolstoï, également anarchiste, à propos
de la morale sociale : "(Seule) la révolution personnelle,
la métamorphose de chaque individu au quotidien (la pénitence)
doit être la règle en société. Et Jacques Ellul à propos
de la religion chrétienne : "Le conformisme, le
conservatisme social et politique des Églises, le faste,
la hiérarchie, le système juridique des Églises, la
prétendue morale chrétienne, le christianisme autoritaire
et officiel des dignitaires des Églises, etc., c’est la
socio-institution de l’Église. Ce n’est pas la foi
chrétienne. Et les anarchistes ont raison de rejeter ce
christianisme-là." Chacun à sa manière, ces auteurs et
beaucoup d'autres, que faute de place je ne peux citer,
rejoignent La Révélation d'Arès sur de nombreux
points.
Quand La Révélation d'Arès dit : Sois Un
dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1) elle sous-entend
que l’Univers, les créatures et leur Créateur ne
sont qu’Un. Le Créateur entend même crier
la pierre (xiv/6), laquelle a donc une vie autre
que ce que la science appelle vie : la Vie (24/5) dans
son universelle extension. Si dans l'état actuel des
choses l'homme, l'étoile et la Main de Dieu (xiv/9)
du Père ne font pas qu'Un, c'est parce que le
Père a fait l'Enfant libre à Son Image et Ressemblance
(Genèse 1/26) et que l'Enfant a fait librement
de ses religions, politiques, pouvoirs, lois et cultures
des briseurs d'Unité. Ainsi cette poussière paradoxale
qu'est la Jument qui pue (la Terre, xix/15)
empoisonne-t-elle l'Univers infini. Comment
s'aimer et se comprendre, comment l'harmonie peut-elle
s'étendre à tous les humains, mais aussi des humains à
tout le reste, si l’on n’a pas le même concept du Vrai
(Rév d'Arès xxxiv/1-4), base de la raison gérée par
l'anarkhia ?
La variété des sociétés humaines et le débridement des
débilités morales, non seulement jamais soignées ni
corrigées, mais vues comme normales, voire géniales, est
source de contradictions et conflits sans fin. Les
religions, pour ne parler que d'elles sont tantôt
monothéistes — judaïsme, christianisme, islam —, tantôt
autres — hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme,
etc. — , et à l'intérieur de chaque religion des variétés
considérables. Aucun œcuménisme, lui même toujours
autoritaire, ne résoudra jamais cela. Les variétés de foi
tuent la très simple Vérité qu'est le Bien
accompli, à quoi tout doit revenir. Les politiques
sont à la tête d'autres formes de religions. Bref, le
monde s'est gâté de telle sorte que tous les hommes
intelligents en quête d’unité, quelle que soit leur
culture, savent que l'anarkhia n'est pas une idéologie
parmi d’autres mais qu'elle est la sagesse primordiale de
l’humanité qu'il faut retrouver comme on retrouvera
la Vie (Rév d'Arès 24/5]. Shankara, évoqué dans mon
entrée 171 "non-dualité", disait : "L'âme est
par nature pure, éveillée et libre." Tant qu'un grand
nombre d'humains n'auront pas d'âmes, le
désordre, l'injustice, la violence et les pouvoirs qui
prétendent les contrôler mais qui sont tout autant des
causes de désordre, injustice et violence, ravageront ce
monde.
La presse, le discours politique, les papiers
administratifs, les lois, les sermons religieux sont pour
moi un chant barbare, rempli de bruit, de
menace, de brutalité. S'y entrechoquent ordres, mises en
demeure, polémiques, louanges, intimidations, pathos,
souffrance, esclavage, résignation. Alors, je sais que
c'est seulement hors du bruit, hors du compte,
bref, dans l'anarkhia que je retrouverai le Vrai
et sa sagesse.
Moïse ne fut le chef de personne. Il fut
seulement un guide. Il donna Aaron à ceux du
peuple exilique qui voulaient un chef, mais
c'était provisoire dans son esprit.
Quand l'anarkhia couronnera la pénitence, la
délivrance, la réalisation de l'homme, la fin de
l'Histoire chaotique des pouvoirs seront proches.
L'anarkhia aura déjà régné assez longtemps quand
disparaîtra, au Jour du Père (Rév d'Arès
31/8), l’alternance millénaire de la vie et de la
mort et apparaîtront le Bien et la Vie
(24/5), tandis que s'évanouiront dans l'espace
comme des aérolites mous les derniers de ceux qui
parlent de dessus l'œil (xix/7). Le tupha
ne pourrira plus (xix/11); il fleurira
comme d'immortels et superbes nénuphars sur les
fleuves d'Éden.
Rien ne peut arriver de mieux au monde que l'anarkhia,
fleur et fruit de la pénitence. Le monde du Bien
sera géré, bien géré même, mais anarkhique. Visons à un monde
changé sans chefs malgré les arguments
massues qu'on va nous opposer en nous traitant de fous !
Ceci dit, la violence meurtrière des anars historiques m'a
toujours étonné. Comment ces assassins pouvaient-ils
croire que tuer les puissants empêcherait qu'on les
remplace ? Ils ignoraient naïvement la soif de pouvoir que
la culture a introduit dans l'homme ; ils ignoraient que
la pénitence seule peut éteindre cette soif.
Seul un travail apostolique de longue haleine sera
efficace.
22aou16 177C1
Sortant de "l'histoire chaotique des pouvoirs", vous nous
faites entrer ici, Nabi, dans l'Histoire de
l'Homme, de son Unité initiale, de sa quête pour
rééquilibrer son image et ressemblance au Tout,
au Père…
Vers le Bien et l'harmonie nous emportent Pénitence
et Anarkhia.
Merci de tout mon cœur pour la direction d'espoir et
d'action que vous nous faites partager.
Et je prie pour que mes frères et moi-même accomplissions
cette intense mission apostolique sans peur ni préjugés,
dans cette transformation intérieure permanente nous menant
à l'amour et la liberté absolues.
Le Père lui même nous avise sur cette Unité, pour être Un
en nous : Ta dent mord Ma lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux,
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix (Rév
d'Arès xxiv/2).
Une pensée particulière et affectueuse pour mon frère
Frédéric et un grand remerciement à tous mes frères et
sœurs, connus et inconnus, pour leur pénitence
sans laquelle je ne saurai comprendre la mienne.
Anarkhia ! : Le Four cuit l'épée.
Mon Bras entre dans la gorge du frère ;
pousse le Fer dans la main du (frère), le Fer
(qui) est dur.
Le frère fend le souci de(s) nation(s)
le Fer garde le jardin d'Adame.
Le frère (est) parleur (Rév d'Arès xLix/1)
Merci Nabi.
Balthazar E.
Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour votre message, qui lance comme
une comète cette page de commentaires.
Je suis heureux que vous accueilliez cette entrée avec
bonheur, car l'anarkhia que j'appelle ainsi pour adoucir ce
mot dur et polysémique qu'est anarchie, est un sujet très
délicat.
Je ne fais pas de politique et je rejette la politique, mais
je vis en société, je suis prophète dans la
société des hommes et inévitablement tout ce qui la concerne
m'intéresse. Théoriquement l'absolutisme a disparu, mais je
vois bien que, même aujourd'hui, quand le pouvoir veut en
venir à ses fins, il a recours à des passe-droit ou
privilèges qu'il s'est habilement réservés dans la
constitution, comme tout récemment l'aticle 49.3 pour faire
passer la nouvelle Loi du Travail. Notons au passage que je
n'ai rien pour ou contre cette loi, qui n'est qu'une loi de
plus dans le code juridique des rats (Rév d'Arès
xix/24), je ne fais que remarquer la pouvoir absolu
dont l'État a fait preuve en l'occurence.
On pouvait croire disparu l'absolutisme, qui s'établit en
France à partir du XVe siècle par la disparition progressive
de la fragmentation de la souveraineté politique qui avait
caractérisé le Moyen Âge ; cet absolutisme atteignit son
apogée à la suite de la Guerre de Trente Ans, puis il amorça
son déclin aux XVIIe et XVIIIe siècles après les révolutions
anglaise et française qui instaurèrent des contre-pouvoirs
de type parlementaire. Mais l’absolutisme, en fait, existe
toujours et je crois que les lois nouvelles en font preuve:
loi sur le voile, loi sur le burkini, etc.
Même nos démocraties sont absolues quand ça les arrange, nos
démocraties sont, quand elles le veulent, des régimes
politiques dans lesquels le détenteur (président, premier
ministre) d'une puissance attachée à sa personne, concentre
en ses mains tous les pouvoirs, peut gouverner presque sans
aucun contrôle. Il n'est donc pas inopportun de parler
d'anarkhia et de comprendre que ce n'est pas sans raison que
La Révélation d'Arès dit : Tu ne seras le
chef de personne (16/1), Tu ne commanderas à personne
(36/19).
Oui, il est temps, comme vous dites, que "vers le Bien
et l'harmonie nous emportent Pénitence et
Anarkhia" !
Nous concevons que la notion de contrat est bonne, comme
celle de Hobbes ou de Rousseau qui transforma celle de
Hobbes, mais pour nous le contrat, c'est quelque chose
au-delà du "contrat social", c'est : Pas de chef,
pas de pouvoir, seulement la gestion", car il n'est pas
question de vivre dans l'anarchie au sens de chaos, mais il
faut vivre à distance de cet "état de nature où règne la
guerre de tous contre tous" où régnera la tranquillité sous
la lumière protectrice de l'amour, du pardon,
de la paix, de l'intelligence libre de
préjugés, bref, de la pénitence.
Merci, frère Balthazar, pour ce commentaire.
22aou16 177C2
Merci, Frère Michel, pour cette entrée magnifique.
Lorsque, je dis en mission que nous sommes une anarchie de pénitents,
je prend l'exemple des arbres, des plantes, des fleurs qui
poussent naturellement selon les lois de leurs espèces
(Rév Arès 4/10), leurs branches, leurs racines vont
ou elles veulent, leurs fleurs prennent les couleurs de leur
espèces. Mettez un tuteur à une branche d'arbre cela change
sa direction, un liquide pour changer la couleur des fleurs,
l'on va contre leur nature initiale.
Et, je ne parle pas des animaux, des poissons élevés dans
des bassins, vache folle [?], etc. Pour nous les humains qui
sommes bien plus que des arbres, mais image et
ressemblance du Père de l'Univers (Genèse 1/26). Afin de nous empêcher d'être absolument libres
comme le poulain agile (Rév Arès 10/10), donc des
anarkhistes (chefs de personne), le système
briseur d'unité, par la politique, le religieux,
l'économique, le judiciaire, le social, les idéologies, etc,
nous imposent des tuteurs sous forme de conditionnements, de
lois, de leur visions, de leurs destins, de la vie mais pas
de la Vie !
Merci, ô bien aimé Mikal, pour vos enseignements
spirituels, pour votre Vie que vous faites passer
dans nos vies, afin qu'à notre tour nous en fassions de même
dans les vies des autres hommes.
Puissent enfin des hommes qui ont l'intelligence
du cœur vous donner la Parole !
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France.
La vraie intelligence, c'est faire le Bien.
Graffiti réalisés hier
Réponse :
Je n'ai pas pu afficher vos graffiti. Je ne sais pas
pourquoi je n'ai pas pu les recopier. Mais je suis en voyage
et mon ordinateur portable n'est pas aussi bien outillé que
mon ordinateur de bureau. C'est de toute façon sans grande
importance.
Il est bon de comparer notre "anarchie de pénitents" à
l'anarchie ou liberté de la nature, comme vous la décrivez :
fleurs, racines, animaux, poissons, etc. Mais on peut
surtout, dans l'état actuel des choses, dire qu'il faut
quand même finir par s'inquiéter vraiment que, pour
surmonter la crise, les pouvoirs sans imagination recourent
aux procédés mêmes qui nous y ont plongés. Je crois que
l'anarkhia peut faire refleurir ce très beau don de l'homme
qu'est l'imagination, que la politique n'utilise plus.
L'anarkhia est source d'épanouissement et d'audace, cette
audace que les pouvoirs ont tellement peur de libérer, car
elle menace leurs carrières et prérogatives.
C'est ce que j'ai vu dans les petits cantons historiques de
la Suisse, des petites unités prospères où les hommes ont, à
l'évidence, de l'audace. Alors, on pourra utiliser enfin des
hommes qui, comme vous Didier, avez de l'imagination et de
l'audace à revendre. Ce n'est certes pas pour notre
génération, mais des Didier Br.il y en aura beaucoup dans
les générations à venir.
23aou16 177C3
Si Moïse a eu tant de mal avec son peuple dans le désert,
c'est, je pense, parce qu'ils n'étaient pas assez pénitents
pour comprendre, entre autres choses, qu'ils étaient
des êtres complémentaires et très différents.
Le travail du pénitent c'est aussi de rechercher
l'unité avec la diversité.
Si nous nous entendons entre nous, les personnes qui
viennent nous voir y sont très sensibles. Je constate que
depuis que nous allons à la Moisson de façon
régulière et intensive sur Lorient, nous commençons à avoir
des résultats et trois nouveaux suivis par notre mission
sont venus au Pèlerinage à Arès cette année. Tous ont eu
l'occasion de rencontrer différents frères et sœurs et ont
été contactés à plusieurs reprises par différents
missionnaires avant de venir au local.
La diversité de nos personnalités les a tous interpellés
positivement.
La pénitence et donc le pardon, qui
commence par l'amour entre nous, la recherche de
la paix avec intelligence du cœur
contribuent largement au succès relatif pour l'instant de
notre moisson bretonne.
Quant à trouver des ours en Bretagne — "l'épi mûr
très rare dans la foule est comme l'ours qu'on n'a pas
beaucoup l'occasion de rencontrer en montagne," écrivez-vous
dans votre réponse à François S (176C115) —, cela est
impossible sinon dans des zoos, car nous n'avons que deux
anciens massifs montagneux qui sont les Monts d'Arrée qui
culminent a 385m et les Montagnes Noires (318m).
Mais en Bretagne nous avons des huîtres, et on pourrait
comparer la moisson à la recherche des perles dans
les huîtres : Il faut en ouvrir beaucoup avant d'en trouver
une. Et c'est comme vous le soulignez un travail acharné.
Merci infiniment pour votre travail persistant à nous enseigner
et nous guider dans la Moisson.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Bien aimé frère Denis, voilà un commentaire tardif destiné à
l'entrée 176, mais vous y dites des choses qui ne sont pas
étrangères à l'anarkhia. Car tout se tient dans le pénitent.
"La pénitence et donc le pardon, qui
commence par l'amour entre nous, la recherche de
la paix avec intelligence du cœur
contribuent largement au succès relatif pour l'instant de
notre moisson bretonne," mais l'exercice de la pénitence
a besoin d'un cadre socio-spirituel, car étant des humains
nous vivons en société, et l'anarkhia sera le modus vivendi
nécessaire pour que les pénitences individuelles,
souvent cachées, deviennent une polone (Rév d'Arès
xxxix/12-13), un bain social de pénitence,
de Bien !
Quant aux ours... Quoi ? Vous n'auriez pas d'ours en
Bretagne ? Quand j'étais à l'École Primaire on m'apprit que
la France avait des montagnes : Alpes, Pyrénées, Massif
Central, Vosges et... Massif Armoricain, lequel l'instit
précisait, était d'origine primaire, donc très, très, très,
très vieux (donc, je suppose, avec de très, très, très, très
vieux ours). C'était le nom qu'on donnait alors à la
montagne bretonne. Elle a dû s'éroder, fondre, depuis que
j'étais gosse, sans doute par l'effet de la fameuse pluie
bretonne, ou des embruns de la mer tellement sauvage qu'elle
envoie son poudrin jusque loin dans les terres... Que dis-je
? ... jusque loin dans les montagnes.
Il y a des ours mais vous ne les voyez pas. Pourtant trois
sont venus, me dites-vous, au Pèlerinage cet été. Bravo pour
la Moisson non de Bretagne, mais de Lorient. Quand
vous allez sortir de Lorient et vous répandre en Bretagne,
vous allez nous ramener une armée d'ours.
23aou16 177C4
Merci à tous ceux qui ont rendu possible ce magnifique
Pèlerinage sur le Lieu Saint où mon cœur qui a soif de Lumière
a pu se désaltérer et recueillir la force nécessaire à l’ascension
vers les Hauteurs, à l’Exode spirituel.
Marcher… ne négliger aucune occasion de dépassement car pour
chaque difficulté il existe un effort à accomplir
qui est un pas vers plus de liberté, vers plus d’amour, plus
de paix et plus de vérité.
Marcher… car à chaque pas posé face au chaos du monde c’est
un espace de lumière qui grandit, une fleur qui s’ouvre dans
le jardin de la Création.
Marcher… ne jamais s’arrêter, se reposer si nécessaire, mais
le regard tourné vers le Père car le courant nous tire bien
souvent en arrière.
Marcher enfin, heureux, de pouvoir marcher et aimer. Magali de M. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Magali, pour ce beau commentaire qui me
touche profondément.
La métaphysique naquit quelques siècles avant J.C. sur
l'idée qu'il existait une tripartition des vivants ; les
dieux, les hommes et les animaux. La philosophie antique
s'occupa beaucoup d'étudier les rapports entre ces trois
catégories d'êtres animés et d'établir leurs traits communs
autant que leurs différences.
Aujourd'hui, rien n'a beaucoup changé en philosophie, sinon
que les dieux sont devenus Dieu. Quand Blaise Pascal se
demanda si l'homme était une ange qui faisait la bête ou une
bête qui faisait l'ange, il méditait sur ce problème
inchangé.
Mais aujourd'hui, depuis 1974 quand L'Évangile Donné à
Arès me vint aux oreilles puis vint aux yeux des
hommes, et 1977 quand Le Livre dicté par le Père
vint compléter le précédent, la tripartition devint une
quadripartition. Ce quatrième être animé, c'est le Pèlerin
d'Arès, le pénitent, qui remet en marche l'Exode
spirituel interrompu, lequel Exode ramène à
l'anarkhia, qui fut le cadre social génétique de l'humanité
avant le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), et
le phare qui s'élève au-dessus de cette Mer où
nous lançons nos vaisseaux (17/3-5, 18/1-4), c'est
le Pèlerinage d'Arès. C'est sur ce phare que nous reprenons
chaque année nos repères et refaisons le point. Je
suis heureux que vous soyez venue cet été prendre vos
repères, ma sœur Magali.
Ce que sera l'avenir de l'humanité quadripartite, nous ne le
savons pas, parce que nous sommes prophètes, mais non fakirs
ou pythonisses. Nous construisons, nous ne lisons pas dans
une boule de cristal et tant que le jardin que le
Père nous envoie replanter n'est pas achevé, nous le voyons
sur plan mais pas dans la réalité qu'il aura. Vous faites
maintenant partie de cette génération qui sera
suivie de beaucoup d'autres. Alleluia !
23aou16 177C5
Je ne sais pas si vous vous souviendrez de moi. Je suis
Edmond M.
Nous nous sommes connus, quand nous étions ingénieurs. Vous
dirigiez alors une unité de calcul et construction de
matériel de transfert thermique et vous fournissiez à la
société où j'étais cadre supérieur des échangeurs de
température pour le refroidissement de gros transformateurs.
Nous avons même fait un voyage de travail ensemble de Lyon à
Alger pour nos installations d'Alger Port 2.
J'ai 91 ans et je suis tombé sur votre nom, Michel Potay, il
y a quelques années. Par hasard.
Je me suis d'abord demandé s'il s'agissait du Michel Potay
que je connus dans les années 50-60, mais un peu à votre
style et surtout à un je-ne-sais-quoi difficile
travers unà définir, j'ai reconnu la personne qui nous
adressait de longues fiches de calcul avec des commentaires
scientifiques qui suscitaient toujours notre plus vif
intérêt. Vous aviez à cette époque votre franc-parler, vous
ne mâchiez pas vos mots, vous étiez un expert dans votre
domaine: transferts thermiques, mécanique des fluides. alors
qu'aujourd'hui vous êtes très loin de la physique
industrielle, vous avez crû en sagesse, vous êtes sûr de
vous dans le domaine humain qui est maintenant le vôtre mais
circonspect, prudent. Depuis, je lis régulièrement votre
blog, et quand le sage que vous êtes aborde un sujet aussi
épineux que l'anarchie, c'est qu'il y a très longuement
réfléchi et qu'il l'estime venir naturellement dans la
foulée de l'Écriture que vous promouvez.
Mon père était anarchiste, à l'ancienne mode. J'ai été élevé
dans cette idéologie libertaire. Je suis resté plus ou moins
libertaire, mais je crois que, tout compte fait, tous les
philosophes — je m'intéresse beaucoup à la philosophie dans
ma retraite — ont été plus ou moins anarchistes, sauf
quelques uns comme Hobbes, que vous citez curieusement, car
Hobbes était monarchiste, il était même plutôt le contraire
d'un anarchiste, mais peut-être en savez-vous plus que moi
sur ce point.
Pourquoi ne vous ralliez-vous pas à la Fédération Anarchiste
? Cette fédération réunit des obédiences anarchistes très
diverses.
E. M. du Bourbonnais
Réponse :
Mais oui, E. M. de Schneider-Westinghouse, route d'Heyrieux
à Lyon ? Cette entreprise est devenue Jeumont-Schneider, je
crois. Je me souviens de vous, mon ami.
Je n'étais pas croyant à l'époque et j'avais des idées
rouges dont vous n'étiez pas très éloigné, je crois. Dans
l'avion qui nous emportait vers Alger (un Bréguet deux ponts
très bruyant, je m'en souviens encore) nous avions un peu
parlé politique. Comment avez-vous pu faire le rapport entre
l'homme que vous aviez connu en ce temps-là et l'homme de
Dieu que je suis aujourd'hui ? Cela me surprend, mais bon !
c'est comme ça.
Hobbes ? Peut-être me suis-je un peu aventuré en citant
Hobbes (177C1) parce que, retraité, vous étudiez la philo et
devez être plus savant que moi dans ce domaine. Je ne
connais qu'une seule œuvre de Thomas Hobbes, c'est
"Leviathan", que, de plus, j'ai lue il y a longtemps.
"Léviathan" est peut-être une pensée qu'on peut interpréter
de diverses manières ? Cette pensée a exercé une influence
énorme sur les idées politiques modernes, par sa façon
d'envisager l'état de nature et le contrat social, une
pensée qui fondé les bases de la souveraineté, mais
l'anarkhia ne sera jamais une réalité sans souveraineté. La
Révélation d'Arès, que vous évitez de citer — je
reconnais le mécréant — ne dit-elle pas: Mes
Assemblées... seront souveraines d'elles-mêmes ? (8/1)
On peut voir dans "Léviathan" un fort conservatisme, mais
cette œuvre est quand même plus ou moins à l'origine du
libéralisme et de l'économie libérale du XXe siècle, à
l'origine du réalisme moderne, ne trouvez-vous pas ? À
travers Hobbes je trouve une sagesse pratique dans laquelle
l'anarkhia peut puiser pour trouver un équilibre, même si
tout n'est pas bon à y prendre, parce que l'étude de
l'anarchie historique m'a fait un peu peur par les
élucubrations et autres utopies irréalisables sur lesquelles
elle repose.
J'en viens à la Fédération Anarchiste dont vous m'adressez
le logo. Sur quelle idéologie repose-t-elle ? Voici :
"La F.A. lutte pour une société libre, sans classe ni État
et basée sur l'égalité sociale, où la possession collective
ou individuelle des moyens de production et de distribution
exclut l'exploitation du travail des autres. Dans cette
société, l'égalité de naissance, des moyens de développement
et d'éducation s'impose dans tous les domaines.
"L'organisation sociale s'articule autour de la libre
fédération des producteurs et des consommateurs, faite et
modifiable selon la volonté de leurs composants, la libre
union des individus, le droit absolu pour tout individu
d'exprimer ses opinions.
"La F.A. prône l'abolition du salariat et de toutes les
institutions étatiques et autres formes d'oppression qui
maintiennent l'exploitation de l'homme par l'homme, ce qui
implique la lutte contre les religions et les mysticismes,
même s'ils se cachent sous le manteau de la science, contre
le nationalisme et pour la fraternisation de tous les
groupes humains, et l'abolition des frontières.
"C'est la société entière que les anarchistes de la F.A.
veulent reconstruire sur une base de respect et d'entraide,
non pour un individu, une classe ou un parti, mais pour tous
les individus ; la question sociale ne pouvant être résolue
définitivement et réellement qu'à l'échelle mondiale.
Suivant le principe de l'autonomie des groupes et des
individus, la Fédération anarchiste n'intervient pas sur les
stratégies poursuivies par chacun, que ce soit dans le
domaine syndical ou dans tout autre champ d'intervention
militante au plan local : féministe, antipatriarcal,
antifasciste, antinucléaire, écologiste, antimilitariste,
pacifiste, antireligieux, etc."
Il s'agit ici d'une idéologie politique, mais nous Pèlerins
d'Arès ne voulons pas de politique. Par ailleurs, nous ne
voyons pas pourquoi, par exemple, le salariat serait aboli,
car le problème de la rétribution du travail n'est pas dans
le salaire, mais dans l'usage que le salarié fait de son
salaire. Pas plus qu'il ne peut exister de pénitence ou
d'amour de masse, il ne peut exister, sauf par une
loi dictatoriale, un non-salariat de masse. La pénitence
reste l'effort volontaire quotidien de chaque individu et
pour chaque pénitent qui est un homme libre
la question n'est pas: Ai-je ou n'ai-je pas de salaire ?
mais : Que fais-je de mon salaire ? La réponse est : Je
l'utilise en altruiste, jamais en égoïste, mais je suis libre
ou souverain de mon altruisme. Si cette souveraineté
meurt la pénitence meurt.
23aou16 177C6
À propos du ou des préjugé(s):
Deux petites phrases de la Parole : Procède sans hâte
(de juger parfois ou de préjuger trop souvent de ce que
l'autre porte de Bon — ou de mal — en lui en
elle), la larve en se hâtant attendra-t- elle l'abeille
(Rév d'Arès 24/2).
Nul(le) n'est arrivé(e) au fait de sa pénitence, à
commencer par moi qui écris ces lignes. Nul(le) ne peut se
comparer à l'autre, puisque nous sommes tous Image et
ressemblance [d'un même Créateur].
J'ai de grosses difficultés à dire: Nous devons seulement
entendre le cœur de l'autre et tenir compte de ce qu'il ou
elle nous dit ou veut nous dire et nous devons le (la)
respecter, ne pas dévoyer l'intention de Vie
profonde en elle (en lui). Il nous faut entendre, écouter
Dieu au fond de soi pour L'entendre en l'Autre sans comparer
ou se comparer.
Et ainsi [il nous faut] éviter la discrimination insidieuse
(Rév d'Arès 2/1-5 : voir le mot corrompre
dans ce passage). Si je suis taxée de rêveuse en écrivant
ces mots, ce n'est pas grave. Je sais que je ne le suis pas,
puisque je travaille et je me lève chaque jour pour accomplir
! Je ne pense pas à moi, je pense à celui, à celle
qui se présente à moi, à nous sur le Champ
missionnaire.
Je suis très heureuse d'avoir fait un très profond
Pèlerinage. Celui-ci me permet déjà d'entrevoir une année
particulièrement difficile sur le plan de la communication
et de ce que vivent nos jeunes déjà sur le plan du travail.
Aidons-nous à devenir très humbles et respectueux de la vie
de chacun(e) pour devenir de fidèles aimant(e)s.
Ne cherchons pas à avoir raison, vivons humblement ce que
nous sommes: Ses Enfants ! Sans crainte de
dire : "Nous voulons vivre la Vie librement,
libres d'Être Son Enfant, ce qui n'est pas se
soumettre aux maîtres mais se soumettre à la Parole en La
vivant.
Mon propos est plus long que prévu, pardon ! Mais surtout
merci pour toute cette Beauté rencontrée lors de
nos échanges y compris nos voix de priants.
Je souhaite à mes sœurs et frères une belle et
intense année missionnaire
Merci d'être là, frère aîné, pour nous guider avec
à vos côtés votre épouse sœur Christiane (Rév
d'Arès 38/6-9)Belle année à vous !
Danièle G. du Nord
Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour cet émouvant commentaire.
23aou16 177C7
Je ne sais si vous me publierez car je suis direct.
Mais je prends le risque. Je réagis à vos dires :
Citation (20aou16 176C119) "On crie au crime antisémite !
Mais on devrait crier au scandale quand on interdit le
burkini, car c'est dans le deux cas, un vêtement religieux."
Fin de citation.
Ces deux formes visibles d'adhésion à une religion ne sont
pas comparables. Non seulement incomparable mais très
éloignées l'une de l'autre. Porter une kippa est normal pour
un juif qui pratique tous les jours. Que certains haïssent
et en ont horreur malheureusement jusqu'à tuer cette
visibilité c'est terrible et condamnable !
Mais le burkini c'est tout autre chose. Il témoigne que ces
femmes sont des femmes voilées dans la vie de tous les
jours. Il témoigne que la femme n'est pas un esprit dont
D (Le Saint Béni Soit-Il) l'aurait doté mais
qu'un simple corps qui ne doit pas être vu (non vu par qui ?
mais par le futur mari qui doit venir avec la famille au
bord de la plage se baigner). Un corps maîtrisé par le
corpus musulman qui veille, surveille et souvent vérifie si
ce corps — même couvert — n'a pas d'impureté qui
l'empêcherait d'être considéré comme neuf, non souillé (par
un sexe d'homme cela va de soi). La femme, même si certaines
vont jusqu'à adhérer à cette pratique sous prétexte
fallacieux de pudeur, a rarement son mot à dire. Certaines
sont voilées dès l'enfance donc sont habituées à perpétuer
la chose. D'autres l'ont peut-être choisi et s'en
enorgueillissent, mais beaucoup, hélas, beaucoup le font
sous la pression familiale.
Vous parlez sans bien connaître le sujet. Sans vous
intéresser de savoir si la femme est consentante ou pas.
Sans réfléchir à cet accoutrement. Où la pudeur se
cache-t-elle ? derrière des voiles ? Mais sous prétexte de
pudeur, des esprits malfaisants peuvent se cacher.
La pudeur est d'abord celle du coeur. S'arrêter à un
vêtement dénote quelque chose de futile, de quelque chose
d'ignoré ou quelque chose que l'on refuse de savoir. Cela
met en porte à faux ces autres femmes en bikini. Sont-elles
alors à vos yeux des prostituées ? Je me demande alors
quelle image vous avez de la femme qui se baigne en bikini
et seins nus. Vous voyez le sujet est plus profond et
soulève plus de questions qu'une simple kippa ! Mais vous
vous dites Chrétien, et étant d'une religion prosélyte comme
l'est l'islam, peut-être cela se comprend-il que vous
défendiez celui-ci plutôt qu'un "brave juif". N'oubliez pas
que le but de l'islam est de convertir les mécréants. Quand,
demain il sera imposé voile et burkini à vos filles,
petites-filles, comment réagirez-vous ? Car le but du
burkini n'en n'est pas moins cela, un prosélytisme qui ne
dit pas son nom.. Mais vous inquiétant moins du sort de ces
femmes en burkini, que du voile lui-même, votre soutient à
cet islam moyennâgeux peut se comprendre.
citation - 20aou16 176C120 - Il y a une continuité entre
tous les prophètes, de Noé et Abraham à Mikal, et c'est elle
que nous devons relancer. Fin de citation ---
Entre Abraham et Mikal, il n'y a rien eu ? Vous êtes
méprisant et insultant. Vous citez Abraham mais vous oubliez
Sara. La Agadah considère qu'elle avait des pouvoirs
prophétiques supérieurs à ceux d'Abraham. Elle fut une
grande aide et une grande femme spirituelle. Bien que
portant des voiles elle a eu la liberté et l'intelligence
pour épauler son mari, de plus elle fut aimée et écoutée de
son mari Abraham, car à cette époque une femme qui était
stérile était ramené à sa famillle. Vous oubliez sciemment
tous les prophètes qui sont venus après eux et à qui D' (Le
Saint Béni Soit-Il) a parlé. Qui sont ces prophètes alors ?
Que représentent-ils à vos yeux ? Isaac, Jacob, Moïse (on
sait ce que vous pensez de lui), Josué, Samuel, Elie,
Elisée, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Osée, Amos ,
Obadiah, Jonas, Michée, etc … Sans oublier quelques
prophétesses ! Sara bien évidemment, mais aussi il y a eu
notamment Houldah, contemporaine de Sophonie et de Jérémie
qui s'adressait aux femmes, Déborah…
Laisser pour compte ces grands personnages (il y en a eu
d'autres je ne les cite pas tous et toutes) ayant servi D'
(Le Saint Béni Soit-Il) est vraiment insultant. Vous savez
pour être prophète, je pense qu'il y a une qualité qui vous
fait défaut : l'humilité !!
Simon Gad B.
Réponse :
Merci, mon frère Simon, de faire à ce modeste blog l'honneur
d'y participer. Je ne peux pas moins faire qu'honorer votre
commentaire.
Mon frère Simon, vous dites : "Sans vous intéresser de
savoir si la femme est consentante ou pas," mais j'ai connu
au cours de ma vie des frères du judaïsme qui portaient la
kippa non désireux de la porter. S'y intéresser ou non ne
changeait rien. Dans toutes les religions il y a des
incroyants ou des évolutifs qui doivent vivre dans un cadre
de culture où il leur faut succomber à celle-ci en apparence
afin d'y garder sa place sociale, qui est aussi sa famille,
son gagne-pain etc.
Ceci dit, vous avez tout à fait raison de dire : "La pudeur
est d'abord celle du cœur." Je ne me souviens pas avoir dit
quelque chose d'autre.
Non, je n'oublie "pas que le but de l'islam est de convertir
les mécréants. Quand, demain il sera imposé voile et burkini
à mes filles, petites-filles, comment réagirai-je ?" Comme
je réagis aujourd'hui, à savoir que mes filles et petites
filles porteront peut-être ces voiles et burkini avec
conviction, car la conviction passe très souvent par la
culture du moment, et qu'il n'y aura pas à le leur
interdire, pas plus qu'il n'y a à se scandaliser de ce qu'un
"brave juif", "brave" comme je suis un brave Pèlerin d'Arès,
que d'autres sont de braves musulmans, de braves
protestants, de braves bouddhistes, etc. porte sa kippa.
Votre réaction me surprend ; j'ai dû mal m'exprimer.
Mais vous finissez par un reproche fondamental, que je
reçois avec le plus fraternelle réalisme : "Vous
savez, pour être prophète, je pense qu'il y a une qualité
qui vous fait défaut : l'humilité !" Je sais que
l'on est toujours moins humble qu'on ne voudrait l'être et
je pleure sur moi-même avec d'autant plus de sincérité que
je n'ai pas cherché à être ce que je suis ; ça m'est tombé
dessus sans crier gare, mais en même temps que dois-je faire
et dans ce que je fais où est et qu'est l'humilité ?
Ce n'est pas aussi facile à défini(r que vous le pensez, mon
frère.
Par nature, je ne suis pas un homme public et je voudrais
vivre bien tranquille dans mon petit coin sans personne
autour de moi d'autre que mon épouse Christiane et mes
enfants, mais dans l'état actuel de l'aventure prophétique
dans laquelle le Père m'a lancé — certes, j'aurais pu n'y
pas consentir, mais je ne l'ai pas fait pour moi, je l'ai
fait pour la Lumière qui m'est venue et que j'ai
cru et crois encore devoir partager — je ne vois pas comment
propager le Message que j'ai reçu sans dire que je l'ai
reçu, que donc, pour des raisons que j'ignore, le Créateur
m'a visé pour cette tâche et m'a dit : ta parole est Ma
Parole (Rév d'Arès i/12). L'humilité est-ce la
démission ? Au reste, le Message que j'ai reçu est simple : Ce
n'est pas ce que tu crois, mais c'est ce que tu fais de Bon
qui te sauve. Ce n'est pas d'être juif, chrétien, musulman,
zoroastrien, bouddhiste, etc. qui sauve, mais d'être un
pénitent, de vivre d'amour, de pardon,
de paix, d'intelligence spirituelle libre
de préjugés. Si vous êtes, frère Simon, ce pénitent,
vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Cela, rendez-moi au moins cette justice, frère Simon,
n'est-ce pas ce que je ne cesse de dire dans ce blog ?
23aou16 177C8
Bien que vous ne citiez pas la Veillée 26 dans
l'entrée [précédente #176], un lien étroit m’a sauté aux
yeux et à la compréhension durant mon pèlerinage entre cette
Veillée 26 de La Révélation d' Arès et l’Exode tel
que vous en parlez dans la dernière entrée.
Durant le long voyage vers les Hauteurs (26/1) que
je reprends, je suis menacée par mon propre tentateur
[intérieur] comme les Hébreux de l’Exode le
furent. Eux y succombèrent. Nous, nous ferons tout pour que
cet Exode ne s’arrête pas, jusqu’au Jour.
Moi, je sais que vous suivre dans cette escalade
n’est pas sans rétribution (Rév d'Arès 26/2),
puisque, entre autre, monter sans cesse dans la voie du Bien
fortifie l’être en lui donnant une âme, complétant
ainsi son enveloppe corporelle et son esprit.
Moïse put il aussi clairement que La Révélation d’Arès
et que vous donner une direction aussi nette et claire de
notre Destin ? De comment ce monde peut redevenir Éden par
la pénitence et la recherche d’autres pénitents ?
Et pourquoi malgré les pires moments historique que
l’humanité a traversés et traverse aujourd’hui de manière
plus déguisée, il tend encore au bonheur — nous sommes image
et ressemblance du Créateur, et avons gardé souvenir
du Bonheur dans lequel nous devrions vivre ?
Nous serons aiguisés, intelligents pour
reconnaître les discours séducteurs, bien huilés et
abondants de ce et ceux qui sèment un apparent discours de
raison (Rév d'Arès 26/3), un apparent discours de
sagesse (26/4), un apparent discours de fidélité (26/5).
Non, je ne retournerai pas aux chaînes dont je me suis
délestée, je ne me coucherai pas, je ne m’ écrierai pas que
les vieilles voix (Rév d'Arès xLv/2)
ont raison .
Nous nous fortifierons d’autant plus que nous savons que sur
votre trace (rév d'Arès 26/7,) les tentations
redoubleront en puissance, attrait de biens, attraits de
plaisirs. Nous savons que redevenir Un
avec le Père, ce sera naturellement jouir de nouveau de
toute la Création, de maisons chaudes, de
nourriture, de fêtes, de musique,
d’aides, des étreintes avec son époux, de fêtes,
de musique, d’entraides fraternelles (26/8).
Première génération à reprendre cet Exode en
conscience, je suis encore loin de la libération à laquelle
mes descendants parviendront, j’en suis bien consciente,
mais je sais que je suis sur la bonne Voie,
suivant la bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/2). Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Vous avez raison de citer la Veillée 26 de La
Révélation d'Arès et de vous étonner de ce que je ne
l'aie pas fait. Il me faudrait citer tellement de passages
de La Révélation d'Arès ! Mais vous, vous le
faites ici et c'est bien. Je vous remercie pour ce
commentaire, ma sœur Nicole. Nous vivons des temps où les politiques et les
intellectuels en vue veulent faire émerger un homme nouveau
par la grâce de la loi et de la science pour soi-disant nous
émanciper alors qu'en fait ils nous aliénent toujours plus.
La Veillée 26 me paraît être celle qui, de la
façon la plus claire, nous met en garde contre cette fausse
émancipation, la plus alarmante quant aux leurres et pièges
dans lesquelles nous précipite le langage de raison (Rév
d'Arès 26/3) du monde. Elle prétend, la politique du
monde, faire passer l'homme de "l'artificiel" des
philosophies et religions au naturel du "réalisme"
politique. En fait, elle fait l'inverse: Elle comprime le
naturel dans l'artificiel.
L'anarkhia est le naturel (la Veillée 22
conviendrait peut-être mieux que la 26 pour encourager
l'anarkhia). Le pouvoir politique ou économique est
l'artificiel qui veut se faire passer pour indispensable,
alors que les hommes — les études des temps reculés et
certains petits peuples (des petites unités humaines) le
montrent, qui vivent encore sans chef ni
commandement — n'ont naturellement pas besoin d'être piqués
comme des bœufs sousle joug. Le fatalisme et la résignation
sont ce qui attend tous ceux qui ne résistent plus quand le
système entend penser et parler à leur place. Contre cela La
Révélation d'Arès nous réveille ! Oui, la Veillée
26 est un très bon réveil !
Nous vivons dans une société qu'on n'entend pas s'exprimer —
où à laquelle les média prêtent des propos qui ne sont pas
forcément les siens — face à l'arrogance des politiques, de
leurs lois, et même de leurs adversaires: syndicats,
terroristes. Nous sommes heureureusement sur la voie de la
libération. La religion, la politique, la finance,
l'intellect fonctionnent comme si l'homme était indéfiniment
malléable à leurs décisions. Ils vont, quant à eux, avoir un
un réveil difficile, parce que l'homme n'est pas une glaise
ou terreau (Rév d'Arès vii/1) qu'on peut modeler
indéfiniment. Le Créateur Lui-même l'a constaté. Je crois
que La Révélation d'Arès représente la limite de
cette plasticité. L'homme est perfectible, par contre, mais
encore faut-il reprendre le cours de sa formation
spirituelle, interrompu avec l'Exode,
23aou16 177C9
Ayant toujours refusé toute forme de pouvoir subi ou exercé,
je ne peux qu'aimer ce nouveau commentaire.
Un point délicat dans la pensée commune est de ne pas
associer l'anarchie au chaos. Il faut pour cela ne jamais
oublier que l'homme du temps qui vient [Rév d'Arès
30/13] sera guidé non par le mal, la peur ou sa
faiblesse immense, mais par une pratique du Bien
assidue et courageuse, malgré les inévitables hauts et bas
de sa vie influencée par un monde enténébré.
La cohésion naturelle dans l'action des Pèlerins d'Arès
(même devenus nombreux), ce laboratoire du monde changé
[Rév d'Arès 28/7], viendra de la montée en puissance
de la conscience collective : cette pointe extrême de la pénitence
où chacun travaille à unir les consciences individuelles,
toujours libres [10/10] et variées, autour de l'accomplissement
du Bien dans la direction de certitude donnée par La
Révélation d'Arès.
La cohésion naturelle pour les autres humains, croyants ou
incroyants, qui ne retiennent pas cette Parole comme facteur
d'unité viendra de leur prise de conscience progressive de
leur non dualité avec toute la Création et donc de la
nécessité d'élargir dans le temps et l'espace leur capacité
d'amour universel et d'agir en conséquence.
Les petites unités s'activent localement, mais la synergie
entre elles est indispensable pour traiter les problèmes
d'envergure large, mondiale, nationale ou régionale. Grâce à
l'expansion des consciences individuelles rendues libres
des préjugés et de la peur des pouvoirs, cette synergie
pourra être mise en œuvre sans avoir à recourir à
l'arbitraire de pouvoirs qui tranchent quand ils veulent,
parfois après un simulacre de concertation.
Ne voit-on pas de nos jours pour des problèmes d'envergure
mondiale que les grandes institutions internationales —
peuplées d'hommes de pouvoir — sont souvent totalement
paralysées et que des solutions avisées apparaissent par la
collaboration naturelle entre diverses ONG complémentaires
qui s'associent pour influencer les décideurs dans le bon
sens et proposer des actions bénéfiques avec l'appui de
l'opinion publique qu'ils éclairent grâce aux débats qu'ils
animent ?
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Antoine.
Oui, on voit de plus en plus fréquemment "des problèmes
d'envergure mondiale que les grandes institutions
internationales — peuplées d'hommes de pouvoir — sont
souvent totalement" incapables de résoudre et pour lesquels
"des solutions avisées apparaissent" au seins de 'diverses
ONG complémentaires qui s'associent pour influencer les
décideurs dans le bon sens." Tout se passe comme si
les "les grandes institutions internationales peuplées
d'hommes de pouvoir" cherchaient dans solutions dans le
transhumanisme, lequel est bien incapable d'en donner, alors
que des "ONG" cherchent et trouvent des solutions dans la
nature des choses. Je précise que le transhumanisme est un
mouvement culturel et intellectuel international
encourageant l'usage des sciences et des techniques pour
d'améliorer le bien-être des êtres humains. Les
transhumanistes américains sont même allés jusqu'à déclarer
que l'humanité a provoqué suffisamment de dégâts et qu'il
faut laisser place, totalement, à la science et à la
technique pour régler les problèmes. Le monde va vers la
déshumanisation, mais nous allons vers la réhumanisation en
provoquant la "prise de conscience progressive de la non
dualité avec toute la Création et donc de la nécessité
d'élargir dans le temps et l'espace la capacité d'amour
universel et d'agir en conséquence," comme vous dites. J'ai
parlé d'amour à un transhumaniste il n'y a pas très
longtemps et il m'a éclaté de rire au nez avec un cynisme si
dérangeant que j'ai compris que cet homme-là était fou,
qu'il rêvait de faire des hommes des sortes de robots et que
pour lui c'était un destin inévitable. J'ai compris sous cet
éclat de rire que nous allions devoir sauter plus qu'un
fossé, un abîme, entre notre humanité spirituelle et
l'humanité matérialiste telle qu'elle se prépare.
23aou16 177C10
Bien aimé prophète du Père,
Vous nous faites entrer dans la dimension sociale de la
Parole, dimension que nous ne pourrons pas mettre en route
sans pénitence.
Abonné à "L'Obs", je lisais à ma pause un article parlant de
Mao et des malheurs dont sa politique était à l'origine. La
révolution culturelle a sombré dans le chaos, car sans pénitence,
la violence, l'envie, les peurs qui habitent nos
cœurs de pécheurs, deviennent des monstres en actions. Mais
toutes les révolutions en gros n'ont-elles pas pris cette
direction ?
Sur ce chaos les pouvoirs font leur nid et évidemment le
peuple perclus de coups acquiesce au discours qu'ils lui
serinent que "sans nos gouvernements, notre police, nos
administrations, nos lois et tout notre saint-frusquin, vous
seriez bien dans le caca: Laissez-nous faire !" Mais ils se
gardent bien de lui donner les moyens à ce peuple, à chacun,
à chacune, de se rendre compte que l'avenir est dans nos
mains, que si nous changeons en Bien, nous
sortirons définitivement du bourbier dans lequel nous-nous
enfonçons.
Je me veux pénitent, j'ai la ferme résolution d'en
finir avec le vieil homme en moi pour y installer
le Créateur et toute Sa Création, car tous ces malheurs qui
nous dévorent ne sont pas fatals. L'anarkhia remettra
l'humain total au centre, l'homme ne sera plus sacrifié au
profit d'un système.
Mais pour qu'elle réussisse, notre pénitence doit
être grande, pas en taille car à part le pénitent
et le Père qui pourrait la mesurer ? Mais en intense Vie. Philippe N. de la Drôme du Rhône
Réponse :
Merci, Philippe mon frère, pour ce commentaire.
Ça me fait un assez drôle d'effet quand je lis que "L'Obs"
aujourd'hui parle "des malheurs provoqués par la politique
de Mao... La révolution culturelle qui a sombré dans le
chaos." Autrefois, "L'Obs", dont je fus un lecteur, vantait
plutôt l'action de Mao. Passons !
De toute façon, "L'Obs" comme la majeure partie de la presse
d'aujourd'hui ou d'hier encourage une vision mécaniste de
l'homme et invalide l'homme vu sous l'angle de l'âme. On
s'installe dans l'idée que l'humanité est une machine,
certes complexe, mais machine, et qu'il faut un conducteur
(politique, religion, etc.) qui pousse les manettes et
appuie sur les boutons pour la faire fonctionner
correctement. Donc, on n'essaie plus de faire évoluer
l'humain vers le bien, on le répare simplement quand quelque
chose de va pas. Ce sont des humains considérés réparables,
mais non plus considérés spirituels et perfectibles en
profondeur, que vous rencontrez dans la mission. De là bien
des difficultés. Dès lors qu'on considère que le dialogue
avec l'humain n'est plus essentiel, mais qu'un pilule ou le
bistouri suffisent pour le rermettre en marche, il y a
évidemment de gros problèmes pour nous missionnaires du
Très-Haut qui réengageons le dialogue avec l'homme.
Courage, on y arrivera !
23aou16 177C11
L’ébauche de la solidarité pour laquelle nous travaillons
est encore au stade du chérubin pénitent, puisque
quatre générations n’y suffiront pas, dit la
Parole d'Arès (24/2).
Grâce à certains frères et sœurs repentants, l’Exode
est déjà majestueusement en marche vers la Terre Promise où
coule le lait et le miel.
Cette idée de solidarité, c’est elle et elle seule qui à le
pouvoir de faire régner l’harmonie dans cette micro-société.
Le Retour de Dieu parmi nous et Son Message
(La Révélation d’Arès) que le Père de l’Univers
a dicté au Frère Michel Potay en 1974 puis en 1977 qui l’à
transmis au public, qu'ils puissent se réaliser ! Qu'ils
réalisent un idéal de vie fraternelle qui servira d’exemple
pour l’avenir !
Apporter un modèle de vie collective, altruiste où chaque
individu acceptera consciemment une sorte de belles
implications afin d’accéder à une autre liberté, plus
confirmée, plus pénétrante, plus transcendante celle de son
être supérieur. C’est le moment de vivre une expérience que
les humains n’ont pas encore tentée et qui les libérera de
leurs chimères, de leurs états de dépendances, de leurs
faiblesses.
L’anarchie, oui, mais dans une conscience hautement
spirituelle et non dans le désordre (anarchie au mauvais
sens du mot). Envisageons des êtres qui soient riches dans
leur cœur et dans leur âme. Il ne faut plus se contenter de
parler d’amour, de paix et de fraternité, il faut les vivre
en apprenant à se rencontrer et à faire des échanges dans
des domaines où les valeurs prônées par la société ne
comptent plus tellement.
Soutenir Mes unis = frères venus de tous les horizons, unis
pour une même vie spirituelle et pour refaire le monde (Rév
d'Arès 28/7-10, 35/11, 25/6).
On ne se sauvera pas sans sauver d’autres. Prêtons nos
forces, donnons un exemple d’esprit amical. Nous prétendons
aimer notre pays, mais que faisons-nous pour que nous
puissions y vivre fraternellement ? Nous ne savons pas
encore combien notre exemple pourrait devenir contagieux.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Des projets comme celui que vous évoquez ici, il y en a eu
et il y en a encore, mais il faudrait que nous soyons plus
nombreux pour pouvoir les mettre en œuvre. C'est pourquoi le
moisson de base est toujours la priorité: Il faut trouver
des pénitents, même "chérubins pénitents",
comme vous dites, pour créer des mouvements fraternels qui
trouvent dans la société un écho capable d'être entendu du
haut en bas et de provoquer des changements
collectifs.
La politique et la religion, sa mère, veulent en finir avec
les problèmes de conscience, mais nous au contraire nous
nous efforçons de réveiller cette conscience. J'ai même
entendu une personne rencontrée en mission me dire que
l'intelligence était en voie de disparition (sic) et devait
être remplacée par l'instinct. "Quel instinct ?" lui ai-je
demandé. "L'instinct animal, bien sûr," m'a-t-il répondu.
"Non !" lui ai-je dit, "Nous ne sommes pas des animaux, mais
des hommes de conscience. Aucun animal n'a de conscience.
Ils vivent dans un univers de signaux. Nous vivons comme des
Enfants de Dieu, c.-à-d. intelligents et
nous pouvons ranimer cette conscience comme in ranime un Feu
!"
23aou16 177C12
Vous êtes un con !
J'ajoute : un con dangereux !
J'écris ce soir même au Procureur Général de Gironde pour
lui signaler que vous contrevenez à l'interdit d'anarchisme.
On ne coupe plus la tête des anars, mais on les met en
prison...
ou à l'asile d'aliénés à votre âge.
On ne crée par des hommes de pénitence et d'anarchie comme
Prométhée les créa d'eau et de terre, ce qui fait que
Prométhée est plus vraisemblable que ne l'est votre folie
anarcho-religieuse.
Jean-Robert U. d'Ile de France
Réponse :
Je m'étonne, Jean-Robert, qu'un homme aussi vulgaire que
vous parle de Prométhée, ce qui est la marque d'une certaine
culture. Mais pourquoi pas après tout ?
Le legs de Prométhée c'est celui dont parla Théophraste qui
dit que Prométhée, devenu sage, communiqua d'abord aux
hommes la philosophie, d'où vint la croyance qu'il leur
avait donné le feu.
Je ne crois pas que l'anarchie soit interdite par la loi
française. La Constitution de la France donne aux citoyens
la liberté de conscience. J'ai le droit d'espérer en la
naissance de l'anarchie dans ce pays qui a tellement
souffert de la politique.
Tenez ! Jean-Robert. Prenez le siècle dernier ! Qu'y
voyez-vous ? La guerre de 1914-1918, la Révolution Russe, la
guerre Nippo-Chinoise, la guerre d'Espagne, la guerre de
1939-1945 (50 millions de morts !) et à qui devons-nous ça ?
À la politique, à celle qui fait les lois, que représente le
Procureur de Gironde, qui va recevoir votre lettre. Jamais
ces guerres épouvantables n'auraient eu lieu dans un monde
anarchique, parce qu'il n'y aurait eu aucun pouvoir qui pût
faire fabriquer des armes en masse et réunir et entraîner
des armées gigantesque pour faire tant de mal.
Réfléchissez un peu !
24aou16 177C13
Vous dites que vous rejetez la politique, mais vous abordez
ici un sujet tout à fait politique.
Vous savez ou vous ne savez pas que l'anarchie a été un
point très discuté déjà pendant la Révolution
Française ? Des Conventionnels s'inquiétaient déjà
qu'on ne fasse que remplacer un pouvoir absolu par un autre.
Ils pensaient qu'un système sans pouvoir était celui qu'il
fallait adopter. Un système sans pouvoir ? C'est une
anarchie. Vous, vous dites anarkhia pour donner une couleur
religieuse à votre pensée, pour effacer le côté belliqueux
de l'anarchie et lui donner un emballage évangélique. Même
dans ce que vous appelez une "petite unité humaine" il y
aura toujours des volontés méchantes et orgueilleuses qui
essaierons de prendre et de garder les rênes des affaires
publiques.
David Reybrouck, un critique politique belge dit : "Les
élections n’ont jamais été conçues pour être une procédure
démocratique. Au contraire, elles ont été inventées pour
freiner l’installation de la démocratie. Ce que Bernard
Manin a déjà écrit il y a vingt ans dans "Principes du
gouvernement représentatif" (éditions Calmann-Lévy) est en
passe de devenir un grand classique. Les révolutions
française et américaine n’ont jamais voulu mettre un terme à
l’aristocratie pour la démocratie. Il s’agissait alors de
remplacer une aristocratie héréditaire par une autre
aristocratie, élective celle-là. Au cours des XIXe et XXe
siècles, cette procédure aristocratique a été démocratisée
par des élections, notamment en augmentant le droit de vote.
Il est surprenant de voir que la France, qui compte le plus
grand nombre d’intellectuels penseurs de la démocratie -
Bernard Manin donc, Pierre Rosanvallon, Loïc Blondiaux, Yves
Sintomer, Etienne Chouard, possède aussi le système
politique le plus sclérosé de toute l’Europe occidentale..."
Et j'ajoute que c'est probablement pour ça que Dieu est
revenu parler en France en 1974 et 1977, parce que Dieu
savait bien que la France, pionnière de la "démocratie"
européenne après la Grande Bretagne qui était déjà une
monarchie constitutionnelle allait devenir très
vraisemblablement la première fossyeuse de la démocracie.
Peut-être vous, Pèlerins d'Arès, avez-vous un rôle à jouer
là-dedans ?
Gaston P. des Vosges
Réponse :
Bonjour, frère Gaston, il y a longtemps que je n'entendais
plus parler de vous. Merci pour ce commentaire.
Vous dites : "Peut-être vous, Pèlerins d'Arès, avez-vous un
rôle à jouer..." et je comprends par là que vous ne vous
considérez plus comme un Pèlerin d'Arès. Dans ce cas, merci
quand même de suivre mon blog.
David Reybrouk (en fait David Van Reybrouk) : J'ai parcouru,
je n'ai pas lu, faute de temps, son livre "Congo" traduit du
flamand, qui fut une grand succès de librairie il y a
quelque cinq ou six ans. Cet homme a en effet tiré d'une
expérience locale, celle du Congo ex-colonie belge, des
pensées qu'on peut appliquer à toute l'humanité. Je le vois
comme un penseur général des affaires publiques en général.
Je me souviens qu'il citait une pensée d'Antonio Gramsci
(célèbre communiste italien persécuté par Mussolini) qui est
grosso modo : "Il faut que le pessimisme de l'intelligence
s'allie à l'optimisme de la volonté." L'intelligence
intellectuelle (à ne pas confondre avec l'intelligence
du cœur, Rév d'Arès 32/5) a effectivement toutes
les raisons d'être pessimiste pour l'avenir de la politique,
mais l'optimisme de la volonté des pénitents que
nous sommes peut faire faire à l'humanité un prodigieux bond
en avant.
Je suis bien d'accord avec David Van Reybrouk que vous citez
ici : "(Au cours des révolutions américaine et française) il
s’agissait alors de remplacer une aristocratie héréditaire
par une autre aristocratie, élective celle-là." En observant
l'Histoire je vois bien moi-même que la "démocracie" au sens
idéal n'a jamais existé. C'est flagrant dans les élections
qui, sous prétexte d'élire les représentants du peuple
s'exprimant pour le peuple ne font qu'élire des ambitieux,
pour la plupart inconnus de ceux qui les élisent*, qui, une
fois en place, ont des pouvoirs aussi grands que ceux des
nobles d'autrefois." Je pense par exemple à François
Hollande (voyez mon abaque de la répartition des électeurs
de 2012 à la proportionnelle) qui a été élu par un électeur
sur quatre et n'est donc pas représentatif des Français. Et
j'appréhende les élections de 2017, parce que les choses
rsiquent d'être pires: Si Mrs Sarkozy et Hollande se
retrouvent face à face, j'ai bien peur qu'il y ait un
nombre-record d'abstentionnistes, c.-à-d. d'électeurs qui ne
veulent ni de l'un ni de l'autre et que le président élu,
qu'importe lequel, soit un pouvoir qui ne représente
vraiment plus rien. Un crise politique grave peut alors
survenir.
Je ne sais pas si nous "Pèlerins d'Arès, avons un rôle à
jouer là-dedans" — je parle d'un "rôle" proche et
méta-politique —, parce que j'ai demandé depuis longtemps à
mes frères, notamment de Paris, de préparer des dossiers
nous permettant de nous exprimer et d'être écoutés dans des
événements publics importants, mais ces dossiers n'existent
pas. Je ne pense pas que ces dossiers n'existent pas parce
que mes frères seraient paresseux ou parce qu'il manque
"l'optimiste de la volonté" dans l'assemblée,
comme disait Gramsci, mais parce que parmi nous il n'y
a pas de bons connaisseurs des affaires publiques. Nous
sommes essentiellement des spirituels, des pénitents
installant en eux-mêmes l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle libre
de préjugés, et nous pensons — et pourquoi pas à juste titre
? — que par ce chemin de la pénitence nous
pourrons arriver aussi bien à jouer un rôle dans les
affaires publiques.
L'anarchie peut être un sujet "tout à fait politique", comme
vous dites, mais nous Pèlerins d'Arès le voyons comme tout à
fait spirituel, car le spirituel peut aussi aboutir à des
applications pratiques, et c'est pourquoi j'ai changé
anarchie en anarkhia.
* Les représentant ne seront bien connus de leurs électeurs
que dans des petites unités humaines.
24aou16 177C14
Bien aimé prophète en l'amour du Père,
Merci pour cette nouvelle entrée 177 "anarkhisme des
pénitents".
[Vous dites] à Didier 177C2 : "Alors, on pourra utiliser
enfin des hommes qui, comme vous Didier, ont de
l'imagination et de l'audace à revendre. Ce n'est certes pas
pour notre génération, mais des Didier Br. il y en aura
beaucoup dans les générations à venir".
Quand j'ai lu cette réponse une pensée m'est venue :
"Peut-être que des Maryvonne il y en aura aussi beaucoup
dans les générations à venir."
Vous êtes en voyage. Je soupçonne sœur Christiane d'avoir
fait de son mieux pour vous éloigner de Bordeaux quelque
temps et essayer de vous mettre au vert. Oui, mais voilà, le
fils de l'homme n'a pas de lieu où il puisse reposer sa
tête (Luc 9/58)
Quoiqu'il en soit je vous dis, cher frère Michel, toute ma
reconnaissance pour tout ce que vous m'apportez qui m'aide à
avancer sur les chemins rocailleux de la pénitence.
À bientôt chez nous [à Lorient]
Madeleine T. de Bretagne-Sud
Réponse :
Perplexe, j'ai failli ne pas afficher ce commentaire et vous
adresser un message personnel vous demandant pourquoi vous
pensiez que "peut-être des Maryvonne il y en aura aussi
beaucoup dans les générations à venir." Mais je me suis
reproché de voir de l'ambiguïté dans votre commentaire et je
me suis réjoui que vous espériez qu'une sœur très
indépendante comme sœur Maryvonne puisse faire des émules
qui, à leur manière, en marge de la mission fraternelle
organisée, procèdent à une mission fondée sur des affinités
divergentes de celles du petit reste, mais qui
aient quelques débouchés apostoliques.
Oui, je suis "au vert" comme vous dites, mais je ne peux
abandonner mon travail complètement, sinon je vais me
retrouver à Bordeaux avec un retard de tâches insurmontable.
Vous avez raison de dire que le fils de l'homme n'a pas
où reposer sa tête (Luc 9/58).
24aou16 177C15
Bonjour,
J'ai envoyé un mail le 21 juillet expliquant ma situation
pour laquelle j'ai besoin d'aide.
Étant donné l'absence de réponse, je considère que j'ai
raison : j'ai anéanti mon âme et elle a trouvé une
fin sans retour.
Je souhaite me suicider, car je ne veux plus vivre dans un
monde pareil.
Je ne souhaite plus continuer à vivre dans ce mystère qu'est
ma vie
J'ai honte d'avoir déçu Dieu. Je me sens coupable de haute
trahison, je ne supporte plus les pensées négatives. Elles
m'étouffent. Je ne supporte plus ce que je suis devenue, je
me sens trop mal dans ma peau. C'est devenu invivable, mon
reflet me dégoûte, je n'ai plus d'amis, je suis dans une
solitude forcée vu que mon visage dégoûte et que les gens
m'évitent.
Et l'idée que je ne redeviendrai jamais celle que j'étais
m'effraie.
Je critique tout le temps maintenant et c'est plus fort que
moi. Je déteste mon pays, mes parents. [Auparavant] on me
disait tout le temps que ma compagnie était agréable. Ce
n'est plus le cas aujourd'hui, je suis devenue mauvaise et
je ne me supporte plus.
Humiliation, c'est le seul mot qui résume ma vie !
Je veux que Dieu m'explique ce que je lui ai fait.
Anne Angélique B.
Réponse :
J'ai peut-être reçu votre eMail du 21 juillet, mais je
reçois parfois plus de 300 eMails par jour, alors j'ai
d'inévitables défaillances, parce que je suis seul et je
manque de temps devant cette avalanche de messages et je ne
les vois pas tous.
Ma sœur Anne-Angélique, ce message est tombé dans ma boîte
de commentaires et donc je l'affiche ici.
Je ne vous connais pas ou ne vous reconnais pas, ma petite
sœur. Ce message n'a rien à voir avec l'anarkhia, dont il
est question ici, mais il semble bien qu'au fond de vous
règne une véritable anarchie au sens chaotique et violent du
terme.
Beaucoup, oui, beaucoup de nos frères et sœurs humains sont
agités par une anarchie intérieure semblable en nos temps
dits "de communication" où les humains n'ont jamais aussi
peu communiqué. Je dis souvent: "Quand je regarde les
nouvelles à la télévision, un présentateur me parle. Mais je
ne peux pas lui répondre. Il n'y a pas communication ; il y
a monologue. Notre époque n'est pas de communication, mais
de monologue. Rien ne passe, sinon les idées de ceux qui
disposent des moyens de diffusion."
Mais en même temps, que puis-je pour vous ? Pas grand chose
dans votre situation actuelle et, de surcroît, je ne suis
pas un thérapeute, mais un messager, un témoin.
Toutefois je peux répondre à votre dernière phrase : "Je
veux que Dieu m'explique ce que je lui ai fait."
Mais, ma sœur Anne Angélique, vous ne lui avez rien fait en
particulier. Et ce n'est pas Dieu qui est la cause de vos
désespoir et dégoût de vous-même. La cause de vos idées
noires, c'est le péché du monde, c'est la somme
énorme des péchés de tous les hommes, et
justement, Dieu s'inquiète de notre état de pécheurs
et des malheurs et autres maux qui en sont la conséquence,
comme votre état de désespoir. Il nous rappelle que le
remède à nos maux, comme la perte de confiance en soi, est
la pénitence, c'est-à-dire la volonté de ne plus
pratiquer que l'amour, le pardon des
offenses, la paix, l'intelligence
spirituelle libre de préjugés.
La pénitence n'est pas facile, beaucoup moins
facile que le suicide, sans nul doute, mais c'est en quelque
sorte le suicide optimum, l'exécution du vieil humain qui
est en soi pour le remplacer par le nouvel humain. Vous
semblez bien en avoir la force. Debout, je t'ai mis nu
pour te revêtir d'un manteau neuf ! Cesse tes pleurs et
ton tremblement ! (Révélation d'Arès 1/1).
Au fait, avez-vous lu La Révélation d'Arès ? Si
vous ne l'avez pas lue, lisez-la, et si vous l'avez déjà
lue, relisez-là. Lisez-la ou relisez-la d'une traite !
Certaines choses vous échapperont mais passez dessus !
Vous comprendrez plus tard les détails et pour l'heure vous
aurez une idée générale de l'ensemble. Vous comprendrez que
ce que vous dis Dieu, c'est : Ce qui te sauvera, Anne
Angélique, ce n'est pas ce que tu crois, mais ce que tu fais
de bien. Donnez-moi votre adresse à
webmaster@michelpotayblog.net et je vous en adresserai un
exemplaire, si vous ne l'avez pas.
Ma petite sœur Anne Angélique, je ne suis pas un psychologue
professionnel, ni un faiseur de miracles. Je ne suis qu'un témoin,
un messager du Père. Ce Message est
aussi pour vous, et tout particulièrement pour tous les
désespérés du monde.
24aou16 177C16
"Lorsque vous vous dites Indien, Musulman, Chrétien,
Européen, ou autre chose, vous êtes violents. Savez-vous
pourquoi? C'est parce que vous vous séparez du reste de
l'humanité, et cette séparation due à vos croyances, à votre
nationalité, à vos traditions, engendre la violence. Celui
qui cherche à comprendre la violence n'appartient à aucun
pays, à aucune religion, à aucun parti politique, à aucun
système particulier. Ce qui lui importe c'est la
compréhension totale de l'humanité."
"La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être
affranchi de "quelque chose" ; c'est un sens de liberté ;
c'est la liberté de douter, de remettre tout en question ;
c'est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu'elle
rejette toute forme de sujétion, d'esclavage, de
corformisme,d'acceptation (...)
Le chaos du monde n'est que la projection du chaos régnant
dans chaque individu."
Extraits de "Se Libérer du Connu et l'Origine de la Pensée"
de Jiddu Krishnamurti
Puissent ces paroles éclairer l'anarkhia de nos pénitences.
Balthazar E.
Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour cette citation de Jiddu
Krishnamurti.
24aou16 177C17
L'anarchie... Plus jeune, cela me faisait rêver. "Ni dieu ni
maître !"
J'écris bien dieu avec une minuscule, car pour moi
l'anarchie doit repousser les idoles de l'esprit
et non le Créateur qui revient parler à Arès.
Plus tard, j'ai sympathisé avec des anarchistes à
Ménilmontant. Et j'ai été choquée de voir à quel point ces
gens-là tenaient à la loi. À chaque souci politique ou
social que traversait le monde, j'entendais : "Ah mais il
faudrait telle loi, ou telle autre". La naïveté des
anarchistes d'antan n'a donc pas perduré. Pourquoi ? Parce
qu'elle n'avait pas la pénitence.
Dans "Germinal", Souvarine est un aristocrate russe
anarchiste qui soutient Bakounine. Selon lui, il faut tout
exploser, il n'y a que le sang et le meurtre pour faire
renaître un nouveau monde. Dans un sens, ce personnage n'a
pas forcément tort, mais se trompe de milieu. Ce n'est pas
dans le monde qu'il faut poser des bombes, faire jaillir le
sang, c'est en nous !
C'est notre impatience, nos préjugés, notre jugement, notre
susceptibilité, bref, notre péché qu'il faut tuer.
Et c'est l'intelligence du cœur, presque réduite à
néant aujourd'hui, qu'il faut réveiller, arroser,
entretenir, écouter, car c'est de notre pénitence
que naîtra l'anarchie. Oui, il est plus que temps d'abattre
les idoles de l'esprit comme furent abattues les idoles de
bois [Rév d'Arès 23/8].
On vous reproche un peu plus haut d'avoir pris le parti du
burkini [177C7]. Mais est-ce que Simon Gad B. a relu son
commentaire avant de le publier ? Il écrit : "Quand, demain
il sera imposé voile et burkini à vos filles,
petites-filles, comment réagirez-vous ?". Personnellement,
quand il sera imposé voile et burkini à mes filles, je
réagirai exactement de la même manière que je réagis
maintenant. Liberté ! Non mais ! Liberté de porter ce que
l'on veut ! Que ce soit une burqa, une minijupe, un
décolleté, un foulard, un col roulé, un burkini, une
combinaison d'extraterrestre, mais merde quoi !
Qui peut me dire ce que je dois porter ? Le harcèlement de
rue enflamme la toile depuis quelques années, les
politiciens s'insurgent quand une femme est agressée parce
que trop vêtue ou pas assez, mais bon, faut quand même
qu'ils leur disent comment s'habiller à ces bonnes femmes.
Pas trop court, sinon c'est provoc', pas trop long, sinon
c'est une prude, pas de tailleur, sinon c'est une
castratrice qui ne pense qu'à son travail, pas de burqa,
sinon elle soutient les terroristes...
Simon Gad B., songez donc que j'ai été traitée de tous les
noms dans la rue : de sale gouine (je ne suis même pas
lesbienne et même si je l'étais, est-ce que ça serait marqué
sur mon front ?!), de salope, de négligée, sans parler des
commentaires des uns et des autres sur ma tenue, comme si je
choisissais mes vêtements en fonction des hommes que je vais
croiser dans la rue.
Bien sûr que je réclame la liberté ! Mais quand on réclame
la liberté, y compris celle de se vêtir comme on le
souhaite, on ne peut pas la garder pour soi tout seul. Elle
est pour tout le monde. Tout le monde devrait avoir le droit
de se vêtir librement et sans pression d'aucune part, et je
dirais même surtout si un vêtement est porté par conviction.
Est-ce que demain on interdira aux hommes de porter un
costume, au prétexte que le costume est l'uniforme du
capitaliste qui exploite les masses ? Ou bien les t-shirts
de Che Guevara, sous prétexte que c'était un guerillero ? Ou
encore les t-shirts Defend Paris, qui représentent une arme
? Allons donc ! Arrêtons avec ce sujet. Changeons notre
regard !
Au lieu d'infantiliser les autres et de choisir pour eux,
aimons-les ! Et ce n'est pas en interdisant l'accès à la
plage à certains qu'on les aime, c'est en allant vers
eux, en leur disant : "Étrangers, je vous aime avant de
vous connaître" [Rév d'Arès 25/4]. Essayez ! Vous
verrez que ça marche, que ça touche l'autre et vous vous
étonnerez des retombées positives que cela aura et sur vous
et sur votre interlocuteur (ça sent le vécu de ma part !).
Pardonnez-moi pour l'indignation mais franchement cette
interdiction ridicule montre bien que notre monde marche sur
la tête, alors maintenant, stop ! Plus jamais de
princes ni de docteurs et la Bête, qui agonisera longtemps
derrière l'horizon, mourra [Rév d'Arès 22/14].
Merci, Frère Michel, pour cette sublime entrée qui nous
redonnent un peu de Feu après la fin du Pèlerinage
et le retour à la vie quotidienne et nous pousse encore plus
à nous changer !
Alexandra P. d'Ile de France
Réponse :
Voilà une superbe diatribe, ma sœur Alexandra ! Merci pour
ce commentaire.
Vous avez relevé la contradiction dans le commentaire de
Simon Gad B., contradiction sur lequelle je ne me suis pas
attardé pour ne pas allonger ma réponse. Merci de l'avoir
fait à ma place.
Quand j'étais enfant, après que ma famille eut déménagé en
1936 ou 1937 de la rue des Bourets à la rue Diderot à
Suresnes, je voyais passer sous ma fenêtre, avenue de la
Belle Gabrielle (eh oui ! Henri IV en son temps venait voir
sa copine Gabrielle à Suresnes sous prétexte d'y venir
chasser), un bonhomme habillé en Louis XI. Ce bonhomme
devait habiter un peu plus bas sur le quai Galliéni le long
de la Seine. il portait des tenues Louis XI copies-conformes
des estampes historiques de diverses couleurs : Noire,
cramoisie, outremer, violette, etc. Il y avait tout : le
chapeau typique "bec de poule" avec les médailles, le
pourpoint, les bas, les poulaines, etc. Il en changeait
assez souvent. Ça me fascinait. Quelques années plus tard
j'eus l'audace de l'aborder et de lui demander pourquoi il
s'habillait comme ça. Il me regarda d'un regard bon et
intelligent et me répondit d'une voix douce : "Parce que ça
me plaît." Je n'avais jamais pensé à une raison aussi simple
et légitime ; je l'avais imaginé faisant du théâtre ou
complètement fou, mais je n'avais jamais imaginé qu'il pût
s'habiller ainsi simplement parce que ça lui plaisait.
Quand l'armée allemande occupa Suresnes, il disparut. Les
Allemands l'avaient fait enfermer. Allez savoir pourquoi !
De même, allez savoir pourquoi Simon Gad B. pense que le
burkini doit être interdit.
25aou16 177C18
Bonjour Frère Michel,
Faudra-t-il une situation économique et sociale
exceptionnelle, tragique, pour que ceux qui choisiront de
vivre librement l'arnakhia puissent sans trop de difficultés
la mettre en pratique ?
La réponse est sûrement oui.
Une sorte de no man's land semble nécessaire.
Toutefois peut-être faudra-t-il auparavant, créer quelques
laboratoires autre que les assemblées [de
Pèlerins 'Arès], il y a tant de villages, de hameaux, de
quartiers, de rues en France et ailleurs complètement
désertés qui ne demandent qu'a se repeupler et retrouver une
certaine prospérité.
Cela pourrait petit à petit prouver par l'expérience que de
petites unités d'affinités pourraient s'autogérer sans autre
repère que la pénitence qui n'est ni de réclusion,
ni de pauvreté, mais de Vie, de liberté et de
créativité et par ce fait encourager le plus grand nombre à
reprendre son destin en main.
Certes, il y a eu un certain nombre d'essais, par exemple en
Suisse d'influence anarchiste pour une écologie politique,
les Bolo'Bolo (Hans E. WIDMER/www.esprit68.:
http://www.fichier-pdf.fr/2015/06/01/bolobolo/bolobolo.pdf,
et bien d'autres encore, simplement il y manquait seulement
l'approche spirituelle et le courage de la pénitence.
Mes meilleures pensées vous accompagnent avec toute ma
reconnaissance.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire tout à fait dans
le sens de cette entrée "anarkhia des pénitents".
Je ne connaissais pas l'expérience Bolo'Bolo et par les
moteurs de recherche Google je me suis informé.
À première vue, l'expérience Bolo'Bolo me rappelle
l'expérience Phalanstère de Charles Fourier.
Dans une perspective sans doute un peu moins anarchique on
pense aussi aux expérience de l'Arche, fondée en 1948 par
Lanza del Vasto, fondées sur l'idée du travail en commun et
de la non-violence à l'imitation des ashrams indiens.
Également la Coopérative européenne Longo Maï, etc.
On pourrait évoquer d'autres expériences de ce type, mais
personnellement je ne vais pas dans cette direction, très
localement intéressante, mais qui est à mes yeux une
impasse, dans laquelle on peut aussi placer les fondations
d'ordres monastiques autrefois en opposition à l'ordre
politique du monde. Aucun monde nouveau ne peut
sortir de là.
La mission que nous avons reçue concerne le monde : La
Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Je crois que rien n'est vraiment possible à l'échelle
sociale aussi longtemps qu'on ne réussira pas à répandre
l'idée qu'il faut d'abord que l'homme change de vie
personnellement (Rév d'Arès 30/10-11). La pénitence
est la base de l'esprit social propice à l'apparition de
petites unités humaines, mais non l'inverse.
Je veux dire: Je ne crois pas qu'on puisse dire aux hommes :
Venez vivre avec nous l'expérience d'une petite société
anarkhique et vous verrez les avantages de la pénitence
et soit vous deviendrez pénitents, soit vous
partirez. Je crois que c'est l'inverse qui fonctionnera :
Soyez d'abord pénitents dans le vie quotidienne de
la société telle qu'elle est actuellement et vous trouverez
les moyens de changer, aussi et ensuite, la société en
question.
Je me fonde sur ce point sur La Révélation d'Arès,
bien sûr, mais aussi sur l'action prophétique dans
l'Histoire. Par exemple, on dit sans aucune preuve que Jésus
avait été un Esséniens. Les Esséniens vivaient en
communautés d'ascètes, volontairement pauvres, pratiquant
l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du
monde. Je ne crois pas du tout que Jésus fut essénien,
simplement parce qu'il n'encouragea jamais chez ses
disciples ce genre de vie sociétale ; il ne les
dématérialisa pas ni ne les enchaîna dans une discipline, il
fonda seulement un matérialisme spirituel fondé sur le Bien,
non sur la religion ou la politique, ce que fonde La
Révélation d'Arès.L'enseignement de
Jésus, dont le fond est le Sermon sur la Montagne, s'adressait
aux humains dans la vie quotidienne du monde, mais non dans
une société isolée du monde. L'enseignement que
nous avons à répandre est universel.
L'ascèse comme la vie non ascétique mais soumise à des
règles de partage strictes conviennent à quelques uns, nul
doute, mais non à une humanité de chair et d'esprit,
donc de matière, où la liberté de chacun de se créer est
primordiale.
Je profite de cette réponse pour préciser que je crois dans
un matérialisme spirituel fondé sur le Bien, donc
sur la pénitence, mais pas du tout dans un
matérialisme transhumaniste, dont Luc Ferry vante les
perspectives soi-disant heureuses dans un livre qu'il vient
de publier chez Plon : "La Révolution transhumaniste", essai
dans lequel il analyse les conséquences, selon lui
heureuses, sur notre vie des innovations scientifiques et
technologiques et où il explique comment, toujours selon
lui, la technomédecine et l’uberisation (voir ce mot nouveau
que je n'ai pas le temps de définir ici) du monde vont
bouleverser nos vies. C'est là abandonner l'homme au
matérialisme mathématique et technique, faire de l'homme une
sorte de robot, contraire au matérialisme spirituel qui
consiste à lui redonner au contraire son humanité la plus
profonde, celle de l'image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27).
25aou16 177C19
Merci pour ce texte sur l’anarkhia, très dense !
Je dois relire plusieurs fois, le thème de la liberté m’a
toujours été très cher et je veux être sûr d’avoir bien
saisi le sens que vous donner à "Anarkhisme des pénitents".
Enfant, quand le mot anarchie sortait de la bouche d'un
adulte il résonnait toujours négatif à mes oreilles :
désordre, chaos, révolution. Au mieux ce n’étaient que des
troubles passagers. Sur notre petit écran télé noir et blanc
je voyais les images de répression au Chili, des révoltes à
Johannesburg et d'autres spoliés de partout qui criaient
leur colères aux pouvoirs de leur pays. Les rues grondaient
; je comprenais alors que c'était l'anarchie dont parlaient
les adultes. Plus tard, adolescent en Allemagne je découvris
les actions de la bande à Baader et la RAF (Fraction armée
rouge), celles des Brigades Rouges en Italie, ou encore
d'Action Directe en France. Aux yeux de la société ils
étaient tantôt terroristes tantôt anarchistes, mais toujours
violents ou dangereux.
Pourtant, récalcitrant et rebelle, j’avais moi aussi envie
d'en découdre avec cette société des années 80, avant de
découvrir plus tard La Révélation d'Arès.
Curieusement les images de "groupes autonomes", libertaires
et anars de tous bords qui se cachaient et préparaient leurs
guérillas parfois très violentes, ne me choquaient
guère ; j'y adhérais en partie et j'y voyais même un
juste combat pour une bonne cause, de laquelle les pouvoirs
se foutaient royalement. Ces actions me paraissaient
légitimes pour défendre les causes pour lesquelles je me
battais : démilitarisation des États, défense de la
Palestine occupée, dénucléarisation, anti-impérialismes etc.
Manifestations, actions diverses et engagements politiques
devenaient mon leitmotiv. Petit à petit je me sentais vivre
ou revivre... pour la liberté, pensant représenter le combat
de Che Guevara, celui d'un communard français ou encore Noam
Chomsky. Jusqu'à ce que mon colocataire me parla d'un autre
éminent anarchiste, "le seul qui aurait survécu les siècles"
(selon votre expression je crois) : Jésus, revenu visiter
les hommes en 1974.
Combien grande était ma désillusion quand je lus La
Révélation d’Arès ! Cette révélation révéla aussi mon
ignorance et me désarma ! Il m’a fallu vraiment beaucoup de
temps pour me (re-)conditionner à une toute autre Vie
(Rév D’Arès 24/3), et extirper d’abord ma colère dans
laquelle je baignais joyeusement. Long combat.
Avec le recul je souris de ma crédulité, la vraie vie à
laquelle je croyais dur comme fer comme seule révolte
possible, seule capable de vaincre le mal que d'autres
avaient hissé à la face du monde. Bien que cette expérience
m’aide à mieux comprendre aujourd'hui tous ces jeunes gens,
qui, tout comme moi jadis, veulent en découdre avec une
société qui ne prend pas très au sérieux leur soif d’un
mieux-être. "Nuit Debout" en est une illustration.
Une citation de vous m’avait, il y environ quinze ans,
particulièrement interpellé : "La liberté est de
responsabilité" (de mémoire). Il me semble que le sens de
cette citation refait ici surface dans cette nouvelle
entrée. Je me suis toujours posé la question du sens que
vous donnez ici au mot responsabilité dans cette formule ?
Je concluais à la responsabilité d’aimer les autres sans
conditions, de pardonner, de rester lucide et mesuré, bref
d'être responsable de soi et des autres. Je suppose ? Seule
garantie de ne pas être tenté un jour de prendre le dessus
sur l’autre, de devenir chef (nombreuses références dans La
Révélation d’Arès).
En tout cas, cette entrée scelle ici ma conviction que seule
le pouvoir de se changer soi-même par la pénitence compte
aujourd’hui, tout simplement parce que le problème majeur de
mon engagement en tant que révolté dans les années 80
étaient mes préjugés hérités de ma culture. Ils ne me
montraient pas les autres comme mes potentiels frères
humains avec qui j’aurais tôt ou tard pu faire la paix (Rév.
D’Arès 28/1), mais comme des adversaires permanents
avec qui je serai resté en conflit probablement encore un
bon moment.
Joseph S. de Lille dans le Nord
Réponse :
Je suis à la fois ému et enthousiaste, mon frère Joseph, en
lisant ce commentaire qui montre très bien avec quel bonheur
La Révélation d'Arès peut changer un homme, faire
de lui un humain supérieur, qui a pris la maîtrise de soi
par la pénitence, qui voit le monde tout
différemment de ce que peut le voir, par exemple, Luc Ferry,
dont je parle à la fin de ma réponse précédente à Bernard C.
(177C18). Vous voyez le monde avec les Yeux du Père. Merci.
Vous dites : "Je veux être sûr d’avoir bien saisi le sens
que vous donner à "Anarkhisme des pénitents", mais,
mon bien aimé frère Joseph, vous avez très bien compris.
Votre commentaire n'a pas besoin de réponse, parce qu'il est
en lui-même la demande et sa réponse. Je crois que l'anarchie est aussi ancienne que les
pouvoirs. Dès qu'un homme s'arrogea un pouvoir sur un autre
hommes ou sur d'autres hommes, apparut, sans nul doute, un
anarchiste ! Ce qui, depuis ces temps immémoriaux, a gâté,
altéré par la violence, pourri l'anarchie, c'est un réflexe
de chat contrarié qui griffe. À l'inverse, nous rejetons ce
réflexe animal, que d'aucuns pensent légitime — il est tout
au plus compréhensible, mais à rejeter —, parce que nous
sommes appelés au respect des autres, y compris de ceux qui
honnissent l'anarchie. C'est cela, l'amour. Cela,
va-t-on me dire du fond de la Fédération Anarchiste, ne
conduit qu'à une contradiction sans solution. Faux ! Il est
clair que l'anarchie violente n'a jamais mené nulle part,
bien au contraire, elle a donné de l'anarchie une image
redoutée et vomie.
Le respect de l'autre est pour nous non seulement une
éthique résultat de notre écoute de la Parole de Dieu — de
la vraie Parole de Dieu —, mais une caractéristique
pratique. Par la pénitence nous réhabiliterons
l'image désastreuse que beaucoup d'anarchistes ont donné
d'eux. Pas tous, heureusement, car il y a eu Élisée Reclus,
Léon Tolstoï et bien d'autres.
Oh, je sais que nous ne sommes pas, en parlant de pénitence,
sans ériger une problème, sans installer un obstacle à notre
parti pris d'empathie avec tous les hommes, nos frères,
souvent nos adversaires, à savoir que nous pénitents
semblons installer une raideur puritaine, mais c'est à nous
de montrer un amour qui ne soit pas puritain, qui
soit bon enfant, souriant. Il nous faut affûter notre sens
de la mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 25/9, 32/10, 34/8,
35/7 ; 39/3) et cela, j'en ai conscience, ne sera
pas toujours facile, mais quatre générations n'y
suffiront pas (24/2), ce qui veut dire que le Père
nous laisse le temps d'y arriver.
25aou16 177C20
Voici la photo d'une ruche sans cadre qui illustre le bien
fondé de l'anarkhia que vous évoquez dans cette entrée 177.
Les abeilles ont construit naturellement un dédale
harmonieux en forme de cœur comme un remerciement à leur
liberté, qui leur a permis de circuler entre les alvéoles
sans aucune gêne et le profit de leur travail ne semble pas
en perdre avantage.
Ce sera peut-être à cela que ressemblera la société future
sans chef et sans hiérarchie des petites unités humaines que
Dieu appelle de ses vœux pour le bonheur de l'humanité.
José O. d'Île de France
Réponse : Le long de Mes Sentiers vers les Hauteurs
les abeilles travaillent pour tous.
Pourquoi avec folie
fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes ?
(Révélation d'Arès 28/26).
Merci, frère José pour cette très belle image !
25aou16 177C21 Ton œil a le Feu ; l’homme voit l’île bleue au loin (
Rèvélation d'Ares xiv/13).
Le don de charisme de vérité que le Père vous a donné vient
raviver la dynamique de notre foi, de notre espoir d’un monde
changé, un projet du Père déjà en marche à travers
quelques exemples encore trop isolés, mais pourtant bien là.
Des idées nouvelles pour un monde nouveau cherchent à
émerger et, même si dans l'Histoire les prophètes ou autres
missionnaires n’ont pas vu leurs projets aboutir, le Vent
nouveau apporté par La Révélation d’Arès
lance un défi à l’oreille sourde, un rappel de l’urgence des
changements, pour que Mon bras entre dans la
gorge du frère, [ou our qu']il pousse le Fer dans la main
du frère, le Fer est dur (Rèv d'Ares xLix/2).
(Je pense aussi à Joachim de Flore au Moyen Âge qui
évoquait le 3eme règne, règne de l’amour que j’ai vu évoqué
dans une biographie de François d’Assise mais dont je n’en
sais pas plus)
Arnakhia vient faire résonner, au-delà d’une raison
limitante et restrictive, un idéal que je portais dans mes
années d’adolescence. La vision d’un monde meilleur, un
monde sans chef, sans autorité qui animait nos
êtres d’un esprit combatif, appelant en nous le don
quichotte des causes perdues, nous armant secrètement d’une
armure de chevalier, d’un cheval ailé et d’un glaive, pour
s’opposer à la résignation sociale qui s’offrait à nous,
engendrant alors dans nos consciences une rébellion qui
frôlait la révolte, mais dont le ton était plutôt aux
couleurs hippies : L’épée s’armant d’avantage d’une fleur
qu’une la(r)me ! Ces années, où les livres décrivant Les
petites communautés écologiques naissant en Allemagne, me
fascinait : vivre autrement !
Les coups et les bosses de la vie ont étouffés ce feu
naissant, transformant nos élans et notre foi en une révolte
plus passive, soumise aux contraintes sociales qui nous
déchirent. Une forme de démission de nos idéaux, de
conscience refermée sur elle-même à force de compromis, de
désillusions et de combat face à l’homme noir [Rév
d'Arès xxvi/7, xxvii/4-5-11, xxxiv/15-16, xxv/14,
xxvi/7], aux écrasements exprimés par différentes
formes d’autorité ; l’âme souffre. Pourtant le
Père veille ; il envoie ses Messagers. La flamme se rallume
;
L’un de Ses Messagers ne sera pas moins que vous, Celui à
qui Jésus et Dieu ont parlé ; il vient frapper à la porte du
cœur, de la conscience : Cesse tes pleurs et tes
tremblements ! [Rév d'Arès 1/1]. Cela résonne pour
tous… Je me suis montré et J’ai parlé d’une voix d’homme car
ton Témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce
siècle (Rév d’ Ares 40/3). C’est ce que Jésus vous
dira dans la dernière veillée.
De son baiser fraternel (figuré) Il vient réveiller l’âme
fatiguée ; Sa Force entre en Moi.
Une irrésistible impulsion vient frapper l’être pour faire
naitre un projet, le Dessein de La Révélation
d’Arès: stimuler, provoquer un processus de
transformation du monde en Éden, chacun à sa mesure ; et qui
passe par la pénitence, bien sûr. Une foi qui
n’attend plus un changement venant de l’extérieur,
mais qui provoque ce mouvement de propagation du Bien [par
l'intérieur]. Qui provoque ce mouvement de métanoia
intérieure. Une foi active qui nous engage auprès de nos
frères humains. Qui demande même et surtout de croire en
l’humain. En sa capacité de transformation. L’appel Divin
appelle aux actes. L’amour se veut dynamique. Et cette
capacité de faire le bien peut se manifester dans le
quotidien, peut-être surtout dans le quotidien, dans cette
simplicité que la foi nous fait retrouver, dépouillés des
complexités psychiques propres peut être à la jeunesse.
Récemment hospitalisée quelques jours suite à un état proche
du burn-out, je me suis retrouvée avec une compagne de
chambre plutôt solitaire, Marie B, ancienne infirmière, âgée
de plus de 65 ans, une forme de dureté se lisait sur son
visage, aggravée certainement par des souffrances à la fois
psychiques et physiques. Elle avait caché sa maladie grave
pendant quatre ans à son entourage. Nous nous sommes
apprivoisés. Discrètement, je lui parlais de mon
cheminement. Prudemment. Elle m’écoutait avec attention, la
méfiance l’abandonnant progressivement. Cette femme pouvait
à peine se lever et munie d’une pompe à morphine
capricieuse, elle attendait souvent une heure pour que le
personnel vienne à son secours. Le manque de personnel
hospitalier est alarmant, grave.
Je partageais aussi avec elle toutes les douceurs que je
recevais. Sa résistance à recevoir était visible au début
mais elle acceptait, son visage rayonnait alors de lumière
et la jeune fille en elle ré-apparaissait ; c’était très
touchant ; je lui apportais aussi des fleurs cueillies dans
la clinique à l’aube pour égayer son petit déjeuner. Je
nourrissais aussi les chats décharnés qui rodaient autour de
la clinique. Les corticoïdes m’aidant à dépasser ma fatigue
et mes douleurs. Difficile de lire la Parole dans ces
endroits confinés ou les angoisses retenues, les souffrances
souterraines ou non, viennent s’enlacer dans votre
conscience, créant un mur avec les hauteurs saintes. Je
m’éloignais alors tôt le matin ou la nuit dans les couloirs
pour tenter de retrouver ce contact du Créateur. Ainsi, je
choisis pendant ce séjour de renverser une polarité qui me
plaçait en passivité, en état d’inertie pour développer un
peu de créativité, dans le dépassement de mes handicaps et
douleurs.
Marie B fut émue de nos échanges et partages ; je lui fis
parvenir lundi un joli tract coloré et fleuri de mission de
Guy ainsi que quelques témoignages sur la foi et la guérison
dont je lui avais parlé. Elle en fut encore une fois très
touchée. Je sais que nos échanges et notre rencontre
laisseront une trace ; nous devrions rester en contact ; je
mentionnerai brièvement aussi la rencontre lors de mon
arrivée a la clinique d’une infirmière qui me reçut alors
que visiblement ma venue en urgence mais pourtant programmé,
n’arrangeait pas le personnel.
Nous échangeâmes à bâton rompue pendant une demi-heure sur
la foi et la spiritualité. Elle m’avoua avoir eu la visite
d’un ange qui lui parla il y a quelques temps et me précisa
que j’en savais plus sur elle que ses proches ! pourquoi
tant de discrétion sur la foi et ses manifestations ?
Dans les rencontres de cœur à cœur, les barrières s’effacent
laissant place à d’authentiques partages qui sont des
stimulants pour les uns et les autres.
Mon retour à la maison fut des plus difficiles ayant choisi
de ne pas suivre le protocole des médecins à base de
corticoïde et de morphine. Voir des éléphants roses peut
être un effet par exemple de la morphine sur du moyen terme,
alors sincèrement, il me semble plus judicieux de proclamer
la Parole et de développer une réflexion, une imagination
créative pour l’accomplissement de La
Révélation d’Ares. Les forces me reviennent très
doucement.
J’ai longuement réfléchit à notre échange [Frère Michel et
moi] lors du pèlerinage.
Vous m’avez parlé de la prière partagée. Peut être était-ce
au sein du Pèlerinage où l’on cherche la rencontre avec
notre Créateur et peut être s’éloigne-t-on du partage de la
prière avec nos frères ? Il est vrai que personnellement
cette année j’étais dans ce mouvement de recherche
verticale, d’appel puissant à Le rencontrer dans
la prière, dans la lecture de la Parole ; mais ce sont ces
moments d’intériorisation silencieuse qui me permettait
alors de mieux sentir la Présence, mieux sentir la
douceur irradier dans mon cœur.
Peut être la prière partagée dans les assemblées
est-elle un mouvement plus généreux du cœur qui englobe nos
sœurs et frères vers les Hauteurs Saintes ? L’un et l’autre
de ces mouvements peuvent s’alterner me semble-t-il et même
aller de soi dans la même unité de cœur. Parce qu’on
ne peut pas être séparé des frères dans la prière, c’est la
même âme collective [la polone] qui
chante et s’unit au plus haut, même si nos yeux sont fermés,
même si notre mouvement corporel semble intériorisé et
retourné sur lui-même, l’âme individuelle
forcément s’unit au champ collectif et divin.
Et c’est ce même champ (et chant) de l’âme que les
petites unités humaines, des fraternités
nouvelles devront consolidés pour que les
parties humaines toujours en travail dans les faibles
lumignons que nous sommes puissent s’accorder pour
dépasser les incompréhensions, les variétés de foi que vous
citez, conflits d’ego et de reconnaissance . Un dépassement
permanent guidé par la pénitence, Son Souffle qui
permettrait alors de voir fleurir le jardin dans sa
tête, sur le monde.
La maturité spirituelle de l’homme finira par gagner. "L’Exodus"
de l’amour, dont vous parliez il y a quelques années
s’enracinera alors sur Éden reconquis.
Bien chaleureusement à vous et vos proches,
Florence M. de l'Hérault
Réponse :
Je me souviens avoir parlé au public du Cirque d'Hiver de
"L'Exodus de l'amour" en 1988 te 1989 ! Étiez-vous dans ls
salle pendant "L'Œil S'Ouvre" cette année-là ? Je vous
connais aujourd'hui, mais aurais-je déjà dû vous connaître
alors ? Ou bien on vous l'a raconté. Ou bien (ces choses
merveilleuses arrivent) avez-vous des images de moments
importants de notre grande mission, même si vous n'y étiez
pas ?
Je suis très ému en lisant votre commentaire, ma sœur
Florence.
Oui, nous avons conversé au début du Pèlerinage en juin. La
maladie vous avait beaucoup fatiguée et j'ai admiré votre
courage, votre détermination s'en sortir. Que le Père étende
sur vous sa Main recréarice et fasse de vous une
missionnaire dont nous avons tant besoin. Revenez-nous au
Pèlerinage l'année prochaine, peut-être alors accompagnée de
Marie B, dont vous avez partagé la chambre à l'hôpital ?
Je n'ai pas été moi-même sans problèmes de santé. Mais nous
savons que notre plus âpre lutte et celle, par la pénitence,
de construire notre âme puis de la défendre. Tout
nous rend critiques du pouvoir, pouvoir de la maladie sur
nos chairs, pouvoir du péché sur notre âme,
pouvoir des mauvais sur nouds qui prônons le Bien.
Notre pénitence est une anarkhia,
puisqu'elle rejette le pouvoir du mal, sous toutes ses
formes. Nous allons bientôt entrer au plus fort des luttes
pour le Bien en nous, autour de nous, sur la
Terre. La politique recherche la cohésion des masses sous la
loi, la police, les cours de justice, mais nous nous
travaillons à la revalorisation de l'individualité et de la
liberté — deux des cinq dons de Dieu fait à Adam créé
spirituel : amour, parole, crativité, liberté et
individualité — et nous avons pour cela à littéralement
recréer le monde en nous recréant nous-mêmes. Je paraphrase
un poème célèbre d'Alexandra Pizarnik : "Et si l'âme devait
demander : Est-ce encore loin ? Il faut répondre : Sur
l'autre rive... de la Mer, la Mer sur les Hauteurs !"
Merci encore, ma sœur Florence, pour votre si beau
commentaire.
26aou16 177C22
Espérons que l'anarkhia ne deviendra pas ce qu'aujourd'hui
l'anarchie me semble être :
Une veste en jean de révolté : Couverture pour traîner dans
la rue et s'enfuir du domicile parental. L'anarchie est un
prétexte de rupture avec les systèmes conventionnels, un
prétexte pour se nourrir de rêves utopiques, mais, derrière
cela, se prolonge l'esprit de la religion, puisque cette
anarchie n'est pas une règle déontologique que l'on s'impose
à soi, mais un idéal lointain que l'on atteindra
lorsque l'on aura supprimé tout ce qui fait obstacle à son
émergence naturelle.
Pour dire cela en terme religieux : l’avènement, du grand
soir (équivalence avec le jour de Dieu) n'apparaîtra que
lorsque le grand Satan, la bête immonde, sera terrassé et
pourfendu par le glaive de la justice anarchique.
Alors à partir de cela on peut égrener les chapelets des "à
bas machin truc choses !", qui sont tous ces petits démons
qui nous font continuellement rechuter dans l'autoritarisme.
Je me dis en fin de compte, après étude je me sens bien plus
libertaire dans un milieu catholique, qui au bout de 2000
ans de pratiques religieuses commence à entrevoir leur
propres perversions qui les lies au pêché global,
que [tenté] de m'entourer d'anarchistes en vestes délavées
usées jusqu'à la trame, et qui se croient tout juste sorti
de l’œuf, gentil agneau (en veste de loup) que le monde n'a
pas su recevoir.
Je retourne à votre entrée qui m'ouvre sur de très larges
réflexions, à partir du moment où l'on veut bien accepter la
complexité du problème. Car l'éclatement de la société en
petite unité n'arrivera pas comme une lettre par la poste. À
moins que vous nous prédisez un cataclysme social, nous
contraignant à nous associer à qui mieux mieux, pour
répondre aux besoins élémentaires de la survie. Mais là on
connaît ce contexte puisque les politiques révolutionnaires
des "terres brulées", nous ont inlassablement fait passer
par cette transition vers une nouvelle tyrannie, que les
tyrans successifs nommeront retour à l'ordre. Je pense que
votre entrée nous ouvre sur une réflexion plus profonde,
mais je trouve qu'il y a beaucoup de chose qui ne sont pas
ouvertement exprimées.
Je trouve, que c'est emprunt de naïveté que de penser comme
le fait notre sympathique Balthazar (177C1) que nous
sortons de "l'histoire chaotique des pouvoirs". Cela
ressemble un peu aux prédications astrologiques d'entrée
dans une ère nouvelle qui nous mettra sous l'influence de
nouvelle constellation... Je me dis : "Oui
peut-être," mais quelle sont les faits qui justifient
de tels propos, à partir de là ont peut avoir des éléments
pour débattre. Ce qui est bien plus sympathique que de
recevoir des haussements d'épaule en guise de réponses.
Haussements d'épaule qui ne faut pas prendre à mal, mais qui
veulent simplement dire: "je suis ignorant et bien incapable
de poursuivre la conversation avec vous".
Qu'est ce que je prendrais comme déontologie simple, pour
partir sur c'est petite unité anarchique. Désolé, je vais
exposé deux règles qui me semblent basiques, mais notez que
toutes ententes se font sous l'égide de règles explicites ou
implicites. Et d'abord pourquoi ces règles déontologiques.
Mais parce que il y a bien sûre une pensée théologale, un
sens, une progression sociétale. Les êtres que nous sommes
doivent totalement s'épanouir en s'individualisant à travers
de myriades de diversités, et que notre vie soit une
progression continuelle. Ce qui me choque dans ma vie comme
celle de ceux qui sont proche de ma condition, c'est de
traverser les instant, que la grâce nous a impartie, en état
de stagnation psychique, alors qu'il a tellement à investir
dans sa propre recréation spirituelle. Mais la société, nous
heurte, nous classe, et déverse cette raison, fille de
l’oppression, pour éteindre notre feu divin. Alors pour moi,
cette déontologie anarchique, intime un ordre ascendant vers
le corps social, pour que l'on puisse réellement
expérimenter la Vie telle qu'elle se devrait. Que nul ne
contraigne autrui, la seule contrainte de corps ne peut
provenir que d'une institution mandatée contrôlée et
renouvelée selon des processus citoyen et réellement
démocratique (cf commentaire du 24aou16 177C13, de Gaston
P). Et une deuxième : Que chaque individu puisse négocier
son espace de liberté avec la collectivité (une nouvelle
forme étatique, où il n'y a pas de maîtres), espace dans
lequel il pourra librement s'associer et se dissocier
d'autrui. On peut appeler cela la subsidiarité qui part de
l'individu de base vers les instances citoyennes.
Subsidiarité ascendante, comme à mon avis Proudhon devait
l'entendre. Tout cela devrait s'ordonner selon des
modalités d'entrée et de sortie des cadres de
subordinations, préalablement négociées selon les termes
d'un contrat social totalement repensé, et cela sous l'égide
de la production de bonheur maximal, un peu dans le sens
utilitariste d'un Stuart Mill ( un évadé du panoptique de
Bentham).
Quand j'évoque ces règles, je parle-là de valeurs inverses à
ce que la démocratie dans sa version bêta voudrait nous
imposer c'est à dire : La loi des masses sur les minorités.
Et comme vous le citez dans la réponse à notre bon ami
Balthazar du 22aou16 177C1, l'histoire n'est pas
que jonchée d'ignominies, dans votre réponse vous nous
parler de contre-pouvoir à l'absolutisme, moi j'aimerais
pouvoir vous parler plus de la gestion des bien communs
avant la périodes des "enclosures" (enclôtures en français).
Ces parcelles en accès libre, géré horizontalement ou
anarchiquement par des petites unité humaines, ont été
usurpées pour devenir des propriétés privés, c'est pour
ainsi dire la base de la révolution bourgeoise libérale.
Celle qui nous explique, la nécessité de réappropriation des
choses qui n'appartiennent à personne. Tout ce vivant qui
devient, par les brevets, leur propriété intellectuelle et
de surcroît une marchandise rentabilisée.
Bref, on nous à sorti une théorie autrement nommé la
tragédie des bien communs, pour nous expliquer l'incurie de
la gestion des communs quand elle est laissé de manière
indistincte à des collectivité, plutôt que de privatiser et
transformer tout cela en marchandises. Pour étayer cette
théorie ils suffit d'observer les futaies quand elles sont
exploitée industriellement, les troncs sont bien verticaux
et on peut aisément circuler en tracteur. Pareillement pour
les parcelles de blé pris en charge par Bayer, Syngenta ou
Monsanto : Les blés poussent vite et droit, ils ne couchent
pas, ils ne moisissent pas, et produisent un nombre de
quintal incomparablement, à ceux des écolos obnubilaient pas
la vie organique et la structuration des sols. Mais
heureusement la "nobellisée" Elinor Omstrom réhabilite la
gestion des biens communs. Et je pense qu'il faut absolument
lire sa théorie chose que je n'ai pas encore faite. Car je
pratique comme le conseil l'éminent Emmanuel Todd la lecture
en crabe. Je cite aussi monsieur Todd, grand analyste, s'il
en est des structures familiales traditionnelles, qui ont en
faites la dent dure, et pré-conditionne le devenir des
société plus lourdement que l'on pourrait le croire .
Merci de m'avoir publié, je suis dans l'espoir d'avoir
conttribuer à cette belle réflexion.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Vous me dites : "Votre entrée nous ouvre sur une réflexion
plus profonde, mais je trouve qu'il y a beaucoup de chose
qui ne sont pas ouvertement exprimées."
Bien sûr, frère Frédéric, car cette entrée n'a pas pour
sujet l'anarkhia en elle-même, qui, considérée isolément,
serait un sujet immense, mais elle a pour sujet "l'anarkhia
des pénitents" comme préçonçu parmi de nombreux préconçus
(au même titre que le "mosaïsme des pénitents" avant cette
entrée 177 et sans doute "justice des pénitents" après,
etc.), élément parmi les éléments de l'humain complexe en
quoi un pénitent doit se changer, parce
que le raccourci : amour, pardon, paix,
intelligence spirituelle libre de préjugés,
sous-tend une foule de constituants de la nature bonne
au sens de la pénitence, du Sermon sur la
Montagne. Nous aborderons le sujet des petites unités quand nous
aurons bien compris ce que doit être, avant que n'existent
les petites unités, ceux qui en seront, avant qu'elles
n'existent, les citoyens en puissance. Pour l'heure, les
petites unités ne sont pas encore le sujet. Je ne fais qu'y
préparer les lecteurs du blog. Vous voyez l'anarchiste comme un humains portant "une
veste en jean de révolté." Un certain nombre d'anarchistes
ne sont que cela, c'est vrai. Mais nombre d'anarchistes sont
autre chose et n'ont rien à voir avec des "vestes en jean de
révolté". Michel Onfray, par exemple, a publié voilà
seulement quelques années un ouvrage intitulé "Le
post-anarchisme expliqué à ma grand-mère". Le
post-anarchisme, le terme qui actuellement remplace
anarchisme (mais parle de la même chose) est développé par
les poststructuralistes (Gilles Deleuze, Michel Foucault),
les postféministes (Judith Butler), les postmarxistes
(Ernesto Laclau, Jean Baudrillard, Chantal Mouffeà et même
les anarchistes "classiques" (Emma Goldman, Max Stirner),
etc. Du reste, une énorme quantité de penseurs sont
anarchistes depuis des siècles. Michel Foucault s'est
attaché à relire des auteurs anarchistes comme Proudhon,
Bakounine et Kropotkine, sans tirer les mêmes conclusions
que les anarchistes classiques). Les postanarchistes, pour
ne parler que des modernes, pensent que l'État et le
capitalisme ne sont plus les mêmes ennemis qu'auparavant, et
que, par conséquent, de nouvelles approches doivent être
faites pour les combattre. Michel Foucault, Gilles Deleuze,
Jacques Derrida, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard et
d'autres en sont. On est loin, ici, des "vestes en jean de
révolté".
Merci pour votre commentaire, mon frère Frédéric.
26aou16 177C23
Votre présente entrée et votre réponse 177C18, suite logique
de vos précédentes entrées et réponses portants sur les
petites unités autogérées de pénitents du petit
reste, mais fruits d'une réflexion prophétique
perpétuelle de votre part m'ont inspiré ce petit
récapitulatif. Peut-être aura-t-il une quelconque utilité
pour les lecteurs de ce blog :
Les "petites unités de pénitents" est un sujet définissable
dans le fond, mais déstabilisant car indélimitable
(indéfinissable dans ses limites) dans le sens où nous ne
pouvons en définir la forme, l'apparence concrète qu'elles
prendront dans le monde à leur apparition et dans leur
évolution.
Comment le Créateur sans limite, ayant créé l'homme à
Son Image, pourrait-il attendre de nous que nous fassions
pénitence, moissonnions et trouvions les sentiers
des petites unités grâce à une seule manière de faire qu'un
talentueux personnage ou un groupe trouveraient ?
Frère Michel ne nous donne pas la solution à appliquer telle
une loi. Frère Michel nous donne par son enseignement
prophétique unique et souffle de Vie, la Voie
de la Vraie solution, qui est dans le cœur des
hommes, dans un petit reste de pénitents
moissonneurs, co-créateurs du monde et créateurs dans
le sens du Bien, tel que le définit La
Révélation d'Arès.
La création, l'évolution et le succès des myriades de
petites unités du petit reste, ne peuvent résulter
que d'une succession de générations de plus en plus
pénitentes et inlassablement moissonneuses qui, retrouvant
peu à peu l'intelligence spirituelle originelle, trouveront
dans des petites unités auto-gérées en constante évolution
vers le Bien, chacune avec leurs affinités et
complémentarités, non sans difficultés, d'abord comment
vivre malgré les pouvoirs installés, puis les remplaceront
totalement, puis se transformeront en des petits édens sur
Terre et enfin, le Jour de Dieu viendra.
C'est donc un sujet auquel il nous faut sérieusement et
pieusement réfléchir et dans lequel nous devons essayer de
nous projeter, essayer de trouver comment arriver à la
prochaine étape : celle de trouver comment vivre La
Révélation d'Arès et comment la faire entendre malgré les
pouvoirs installés encore pour quelques temps, mais la
priorité de notre génération reste avant tout la pénitence
et la moisson de pénitents, eh oui, il faut bien commencer
par quelque chose ! Nous n'en sommes qu'aux prémisses du
début de la réflexion de la mise en place des petites
unités. Alors, armons-nous de patience, d'humilité et de
prudence.
La prochaine étape que nous allons vivre, nous, sera
peut-être un éclatement de l'Europe (je l'espère pacifique),
puis la refonte d'un gouvernement transitoire allant dans le
sens de votre "confédération française" à laquelle vous avez
déjà beaucoup réfléchi, frère Michel mais qui n'est pour
l'heure peut-être pas (encore) envisageable (cf vos réponses
antérieures sur le sujet, notamment 166C68).
Aucun doute sur une chose, l'anarkhia des pénitents est déjà
en marche !
Myriam B. d'Aquitaine
Réponse :
Peut-être ai-je mal compris votre commentaire dont la fin me
paraît plus claire que le début, mais surtout je me perds un
peu dans ce commentaire. Ma réponse ne lui est peut-être pas
appropriée, mais je vous demande la bonté de la prendre
comme elle est.
Les petites unités, dont je commence seulement à parler en
commençant à rappeler les qualités spirituelles de ceux qui
les formeront dans Ies générations (quatre et
plus... je ne sais combien),ne seront pas, de
toute façon, uniquement des "petites unités du petit
reste."
Les petites unités sont dans mon esprit le découpage social
auquel devront aboutir les grandes masses quand elles
auront, à mon avis tôt ou tard, explosé, parce que la
politique et notamment la démocratie vont arriver à leurs
limites extrêmes, qui se manifesteront par une crise, qui
provoquera (entre autres phénomènes) un éclatement des
grandes masses.
On a vu cela voilà peu (un peu plus de vingt ans) avec
l'éclatement de l'URSS en multiples nations, qui ne sont pas
encore des unités aussi petites que celles que je prévois,
mais qui forment déjà un petit monde de nations indépendantes,
qui n'existaient pas auparavant.
Chacune des petites unités se donnera le mode de vie sociale
qu'elle voudra. Il y en aura d'anarchiques et de non
anarchiques, de communistes ou de capitalistes, de
monarchiques et de républicaines, que sais-je encore ?
et parmi ces petites unités il y en aura qui seront autre
chose : des petites unités de pénitents, qui
profiteront de cette opportunité, à l'apparition de laquelle
ils auront contribué, et qui vivront selon La
Révélation d'Arès et qui, je l'espère, constitueront
un exemple qui sera suivi par d'autres au départ mécréantes,
non-pénitentes; etc. Tout cela résumé (Ceci est un blog, pas
un traité).
Il est donc beaucoup trop tôt pour parler des petites unités
en détail. C'est seulement ici un sujet en préparation. Je
pense cependant que l'éclatement de la France (il faut bien
un commencement) en petites unités indépendantes, quand il
se produira, s'il se produit, peut être un point de départ
pour nous Pèlerins d'Arès dans les affaires publiques (terme
que je préfère à politique). L'éclatement de la masse
française (plus tard des autres masses) en petites unités
nous donnera une opportunité maximale pour nous développer
en assemblées souveraines de pénitents,
mais jusque là nous ne pouvons qu'être des petites unités
missionnaires, ce que nous sommes déjà.
Je me donne tout ce mal pour vous (ré-)expliquer ce que
j'entends par petites unités, un sujet fondé sur un
processus dans le temps (Rév d'Arès 12/6), que, je
pense, vous avez mal compris, ou que j'ai mal expliqué. Mais
je sais que je suis un homme malhabile et maladroit et je
dois avoir la patience dont ont besoin les gens peu doués
pour s'expliquer.
La façon des peuples — la plupart des masses — de
fonctionner actuellement rend très difficile la pratique de
la pénitence, parce que la culture dominatrice
nous colle sans cesse les pieds à des réalités
culturo-sociales lourdes sur lesquelles nous devons marcher.
Pour combattre les blessures que ces boulets font à nos
chevilles, il va nous falloir nous mêler un peu des affaires
publiques, afin de provoquer des changements de cadre qui
détruiront partiellement la très lourde culture et nous
permettront d'émerger mieux publiquement. Le Bien
ne peut être façonné que par la pénitence au sens
arésien, il faut à tout prix en faciliter la pratique et
l'expansion.
On n'arrêtera pas de nous dire que les sciences, les
techniques, la politique, etc., seules nous permettent
d'accéder à la vérité et au réalisme et que la vie
spirituelle relève, elle, de la subjectivité. Nous allons
nous efforcer de prouver le contraire. Mais cela demande
préparation. Nous pouvons montrer qu'il existe un lien
solide entre vie spirituelle et connaissance de la vie sous
toutes ses formes importantes. Et pour cela la vie
spirituelle nous donne une force exceptionnelle, c'est
qu'elle ne relève pas de l'opinion. Elle est ou n'est pas.
On ne peut pas la confondre avec la religion, la politique,
etc.
Les rationalistes nous disent que les hommes n'ont pas
besoin de vie spirituelle, que c'est trop impalpable,
irréel, artificiel. Il nous faut nous préparer à démontrer
le contraire. Le rationalisme est la grande imposture de
notre modernité, qui est malheureusement pour une bonne
part, une grande imbécillité, parce qu'il est clair que ce
qui fait le bonheur humain n'a généralement rien à voir avec
le rationalisme.
Si la vie, comme elle semble en prendre le chemin, se réduit
à un pur et simple transhumanisme la vie humaine deviendra
tout simplement inintelligible pour les humains. Nous allons
être robotisés. On va nous répondre que la vie spirituelle
est un obstacle à l'entrée des humains dans la
mondialisation, mais nous voulons changer le monde (Rév
d'Arès 28/7), nous ne voulons pas créer ce qu'on
appelle aujourd'hui mondialisation. De là la nécessiré de
faire éclater les masses. Les rationalistes célèbrent la fin
de l'élitisme spirituel comme une bonne nouvelle, mais pour
nous c'est une catastrophe. Non seulement nous fuyons devant
le rouleau compresseur du rationalisme transhumaniste, mais
nous voulons le mettre en panne et, là encore, l'éclatement
de son moteur massif est un projet à méditer et à mettre en
œuvre.
Comme le disait déjà Tocqueville, la France est minée par
une sorte de politique de l'égalité à tout prix, qui veut
que les hommes deviennent des pions de bois tous passifs sur
un échiquier, sur lequel joueront les pouvoirs. De cela nous
ne voulons pas. Nous voulons redonner à chaque homme sa
liberté créatrice.
28aou16 177C24
Jésus a-t-il donné des lois ? A-t-il exprimé une quelconque
organisation sociale, économique ou politique ? Des
Évangiles et de la vie de ce prophète je ne lis
que l'appel à comprendre et agir selon l'amour, le plus
grand des anarchismes, car il aiguille avant tout la
puissance de notre individualité vers le Bien et
métamorphose ensuite le fait social. Ce n'est pas, selon
moi, l'analyse de l'extérieur qui transforme l'intérieur,
mais l'inverse, en résumé : la pénitence.
De ce fait, la vision de la vie intérieure de l'homme, sa
spiritualité, m'importe beaucoup plus que son rationalisme
déterministe nous expliquant comment "mieux" dominer la
Création et ainsi nous-mêmes.
Analyser, agir, éudier, dominer... tant de verbes, de mots,
qui nous éloignent d'un abandon à l'amour, force créatrice
et recréatrice par excellence !
Ainsi, en réponse à mon frère Frédéric H. (177C22), il est
vrai que ma déontologie (pour reprendre ses termes) se veut
naîve, car c'est cette même naîveté qui me permet de
percevoir dans chacun de nos frères humains, aussi faible
soit-elle — faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] —
cette Lumiere d'amour qui ne tend qu'à faire
irradier de Vie ce monde obscurci par
l'intelligence intellectuelle.
Après tout, ne devons-nous pas rester naîf pour préserver la
pureté d'un regard d'amour, celui des tout petits ?
"Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants
(mais peu d'entre elles s'en souviennent)."
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible
pour les yeux."
"Le Petit Prince" Antoine de Saint-Exupéry Matthieu 18/1-5:
En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et
dirent: Qui donc est le plus grand dans le royaume des
Cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au
milieu d'eux, et dit: "Je vous le dis en vérité, si vous
ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les
petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des
Cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce
petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme
celui-ci, me reçoit moi-même."
Avec tout mon amour
Balthazar E.
Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour ce beau commentaire, qui nous
parle d'amour.
Bien sûr, mon frère, c'est de l'amour que viennent
le pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle et le fait d'être libre de tous
préjugés envers les autres, toutes ces qualités qui en fait
résultent de l'amour seul, mais comme ce n'est pas
évident pour tout le monde, j'ajoute toujours pour les bien
préciser les qualités de pardon, paix, intelligence
et fait d'être libre de préjugés.
L'humain qui aime au sens évangélique intégral ne peut être
un chef, simplement parce qu'il se sait faillible
— il est humain, il n'est pas Dieu — et peut se tromper en
ordonnant à ses frères de faire ou de ne pas faire ceci ou
cela. Quand le Père me dit par la bouche du Messager Jésus :
Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1),
il ne me donne pas un ordre, il parle avec sagesse. La
sagesse dit qu'on ne peut être chef, mais
implicite par là qu'on peut être responsable ou gestionnaire
ou coordinateur, car le gestionnaire consulte ceux qu'il
gère avant de décider ce que tel ou tel fera ou ce que tous
feront.
Seule, une pratique assidue de la pénitence permet
d'être un bon gestionnaire.
C'est évidemment un sujet impossible à développer ici, dont
tout humain d'amour caonnaît l'importance.
28aou16 177C25
Bonjour frère Michel,
C'est toujours une joie de vous lire et de découvrir vos
nouvelles entrées et réponses aux commentaires qui suivent.
Au fil du temps vous affinez toujours plus votre pensée
prophétique et nous faites entrevoir l'ile bleu [Rév
d'Arès xiv/13] au loin, merci à vous.
Vous écrivez dans cette entrée : "... L'anarkhia, un
ingrédient dans l'accomplissement de La
Révélation d'Arès, ne peut être introduit dans les
grandes masses, dont la paix et l'ordre reposent sur des
pouvoirs et des lois politiques. L'anarkhia ainsi que la vie
de pénitentce dans la joie et la fête (Rév
d'Arès 30/11) n'est possible, que dans de petites
unités d'humains. C'est donc dans la direction de
l'éclatement des grandes masses en petites unités d'humains
libres que nous envisageons notre
ligne d'action dans les affaires publiques. Nous
rejetons la politique qui toujours recherche le pouvoir,
fabrique ses lois, offense la liberté, même dans les
démocraties qui sont des dominations d'élus sur une majorité
d'électeurs adverses + abstentionnistes."
(Réponse, 177C23) "...La façon des peuples — la plupart des
masses — de fonctionner actuellement rend très difficile la
pratique de la pénitence, parce que la culture
dominatrice nous colle sans cesse les pieds à des réalités
culturo-sociales lourdes sur lequelles nous devons marcher.
Pour combattre les blessures que ces boulets font à nos
chevilles, il va
nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques,
afin de provoquer des changements de cadre qui détruiront
partiellement la très lourde culture et nous permettront
d'émerger mieux publiquement. Le Bien ne peut être
façonné que par la pénitence au sens arésien, il
faut à tout prix en faciliter la pratique et l'expansion."
1.— Pouvez vous développer votre pensée sur ce point précis
? Pensez vous à des actions particulières quand vous dites :
"Notre ligne d'action dans les affaires publiques..." et "Il
va nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques..."
?
2.— Ces petites unités humaines qui apparaitront peu à peu
dans les générations à venir, particulièrement celles pénitentes
ne risquent-elles pas de devenir encore une fois des brebis
éparses traquées par les loups [Rév d'Arès 22/1]
dévorées et absorbées par des entités plus agressives ?
Yannig M. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, mon frère Yannig, pour ce commentaire.
J'ai déjà, depuis plusieurs années, dit dans ce blog,
particulièrement dans mes réponses, que toute participation
dans les affaires publiques de notre assemblées
antipolitique posait une contradiction assez déchirante,
demandant beaucoup de réflexion encore, problème pour lequel
je n'ai pas de réponse actuellement. J'ai notamment dit que
des juristes de Droit Public que j'avais consultés m'ont dit
qu'à leur avis un parti envisageant la destruction de
l'unité républicaine pour faire apparaître des petites
nations indépendantes (à l'image des cantons suisses
fédérés, par exemple) était anticonstitutionnelle, donc
révolutionnaire, et avait très peu de chances d'avoir le
droit de se présenter aux élections (D'autres n'ont pas le
droit de se présenter aux élection comme les monarchistes,
les anarchistes, etc.). Autrement dit, je ne suis pas sûr du
tout qu'une action à engager légalement pour rallier à nous,
par l'élection, des Français qui pensent que l'éclatement du
tout (la France) en petites unités gardant entre elle un
pont qu'on appelle fédération, à définir, soit une solution.
Par contre, comme je l'ai dit dans une ou peut-être
plusieurs de mes réponses, je pense que la démocratie va tôt
ou tard atteindre des limites critiques et peut-être entrer
dans une zone chaotique (comme l'URSS l'atteignit en 1990)
favorable à l'éclatement et que nous pourrons alors profiter
de ces circonstances pour nous donner, outre un statut
spirituel, un statut sociétal.
Quand aux "risques de devenir brebis éparses traquées
par les loups", ils existeront très longtemps,
parce que, du fait que l'homme a été créé libre du
bien et du mal, la Bête agonisera longtemps derrière
l'horizon (Rév d'Arès 22/14). Nous ne serons plus de
ce monde, vous et moi, alors, mais les frères et sœurs,
notre descendance, qui peupleront les petites
unités pénitentes verront ce qu'ils devront faire
pour s'en protéger. Chaque chose en son temps, parce que le
Père est hors du temps, mais nous, nous sommes dans
le temps (12/6).
Nos assemblées de pénitents une fois
devenues des petites unités sociétales s'efforceront, et ce
sera à elles, de décider comment et quand, afin de rester
majoritaires dans leurs petites frontières, car il ne faut
pas rester indéfiniment minoritaire et donc il ne faut pas
se trouver indéfiniment dans la situation de minorité comme
Emmanuel Kant la décrivait : "La minorité, c'est
l'incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle
d'un autre." Pour l'heure, soyons pénitents et
moissonnons des pénitents. Il faut
commencer par là.
28aou16 177C26
Frère Michel, bonjour !
Je trouve que cette vidéo de Francis Lallane sur Radio
Etoile du Cœur TV, ne fait que dire la Vérité sur la
situation politique. Ses propos vont dans le sens de
l'anarckhisme des pénitents, même s'ils n'en est
pas ou s'il en est un qui s'ignore ainsi que ceux qui
adhèrent à sa pensée. Voilà une personnalité à contacter. Il
ne fait que dire ce que nous savons déjà, mais là c'est une
voix reconnue médiatiquement qui se fait entendre.
Je replonge dans vos enseignements et particulièrement vos
articles: Conscience Collective et Prophète,
Existentialisme, Liberté (Et ce que tu auras écrit
Pèlerin 89, d’Arès 93-96 :
http://www.adira.net/ecrits_de_michel_potay.php) dont
l'extrait de l’introduction de "Liberté", ci-dessous, me
font penser à l’anarckhisme des pénitents = la
Liberté Absolue.
Le Frère Denis K. de Bretagne-Sud 177C3 parle d’ours, il y a
aussi des poulains agiles [Rév d'Arès 10/10] si
sauvages que nous avons des difficultés à les trouver, mais
avec patience, pénitence, mesure, prières,
intelligence, constance, amour évangélique, nous les
trouverons.
Extrait Liberté :
Quand j’évoque la liberté absolue, certains pensent
au chaos. Leur front se plisse. Il leur faut un moment
pour réaliser que c’est par sa liberté absolue de créer
que le Père sortit l’univers du chaos (Genèse). Créé à l’image
et ressemblance du Père, Adam hérita cette
liberté absolue, dont on déduit aisément que la liberté
absolue est la liberté sans laquelle l’homme ne peut pas
retrouver sa force génésiaque. La vie spirituelle nous
reviendra par une tension absolue de tous nos sens et
moyens naturels.
Le mot liberté n’apparaît pas dans La Révélation
d’Arès, mais on y trouve un mot plus fort encore
: libre (10/10), dans l’image du poulain
agile courant vers son but, c’est‑à‑dire
jouissant de liberté absolue, usant au maximum de ses
moyens naturels, le but étant le changement.
Ce poulain, l’homme qui se spiritualise, est libre du harnais
que lui mettent les docteurs, autrement dit, il
s’est libéré de tout préjugé intellectuel, culturel,
idéologique, philosophique, religieux, légaliste, etc.
Il est libre des haies que dressent
devant lui les princes du culte, il est libre
de tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter, de
l’atteler à leur char : il a la conviction
sereine que se sentir indépendant des hommes de pouvoir
n’est pas faillir à l’amour du prochain. Complétant
cette image, et la transformant en définition, la Parole
d’Arès précise par tout son contexte que cette liberté
absolue ne devient possible que dans la pénitence
ou ascension poussée loin (restauration du
bien, de l’amour, de l’intelligence en
l’homme), laquelle n’est elle‑même praticable qu’en
visant la liberté absolue. Cet apparent cercle vicieux
est en fait une contradiction soluble dans l’action
combinée (synergie) de la liberté et de la vertu,
elle‑même réalisable dans l’action combinée (synergie)
de la foi et de Dieu, ainsi montrant combien étroits et
inséparables sont les maillons qui nous relient à la
Liberté et à la Vertu Divines*.
Je vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane. Frère
Didier Ile de France.
Anarhisme = Liberté Absolue
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Anarkhisme, outre une façon de fonctionner en société pénitente,
est aussi liberté absolue, en effet. Comme je le dis à
Yannig M. à la fin de la réponse que je lui fais (177C25) :
Il faudra tôt ou tard sortir de la minorité et le meilleur
moyen, c'est de vivre en petites unités souveraines, pour
acquérir et exercer l'esprit critique, c'est-à-dire pour en
toutes circonstances affronter l'épreuve des faits sans
substituer une oppression à un problème déjà appressant par
lui-même. C'est le défi capital que La Révélation
d'Arès lance, celui de l'autodétermination face aux
pouvoirs de la loi des rats, des rois blancs
et des rois noirs, etc., ou, si l'on préfère, le
passage de l'hétéronomie à l'autonomie — l'hétéronomie de la
volonté est un obstacle, disait avec justesse Emmanuel Kant,
à l'action morale authentique —. Nous pouvons déjà dès à
présent désapprendre les catéchismes politiques que la
culture introduit en nous, comprendre qu'il n'y a pas
fatalité des pouvoir sur nous.
28aou16 177C27
Le mot "anarchie" est souvent employé avec une connotation
péjorative, dans le sens de désordre et de chaos. Cela
justifie les pouvoirs de tous bords en maintenant
l’hypothèse implicite que le salut du peuple
nécessite une hiérarchie. L’opposition directe aux pouvoirs
en place sans la pénitence, ce que La
Révélation d’Arès appelle les rebelles (3/5),
ne conduit pas au monde changé.
C’est l’Histoire, la vengeance sans fin (27/9).
Par ailleurs, La Révélation d’Arès ne nous invite
pas à affronter directement les pouvoirs en place (36/22).
Un autre sens du mot "anarchie" est celui de liberté. Mais
là encore la vigilance est fondamentale englué dans les
images infantilisantes de la liberté véhiculées par la
culture. Je suis ballotté entre mes passions, mes pulsions,
mes pensées réflexes conditionnées et par mon état
émotionnel de l’instant. J’attends indéfiniment que les
autres soient d’accord avec ma vision et me rejoignent,
préférant l’isolement ou les conflits sans fin (voir Et ce
que tu auras écrit 1989 : Liberté et infantilisme). Et la
construction du monde changérecule sans
cesse (Rév d'Arès 30/04).
Soit, j’accepte d’avancer avec mes frères en cherchant pas à
pas ce qui nous relie et ce que nous pouvons déjà faire
ensemble. Cela semble parfois de petits pas, ils sont
cependant le seul chemin vers la construction de petites
unités. Cela demande amour, pardon, patience, mesure,
humilité, courage, vigilance, absence de préjugés et de
peurs, créativité, temps, engagement, constance,
conscience,… En un mot : pénitence. "La pénitence
selon La Révélation d’Arès se fait dans la joie
et la fête (30/11), lesquelles par leur nature même,
comme l’amour, ne peuvent pas exister dans la solitude ("Et
ce que tu auras écrit 1993-1996", page 48)."
Tant que je cherche à convaincre, à avoir raison, à
souligner les différences et les oppositions même au nom de
ma liberté de penser, je suis le vieil homme de la culture,
englué dans l’esprit de religions qui créé des divisions
sans fin. Quand je construis avec mon frère sur ce qui nous
relie, nous devenons ensemble des hommes du temps qui
vient, la promesse de la grande Assemblée à
laquelle nous convie le Père (Rév d'Arès 25/7-10).
Le mot pénitence sous-entend l’anarchie.
Cependant, l’anarchie constructive n’existe que par la pénitence,
en liens réels avec mes frères.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Voilà bien, mon frère Louis-Marie, un commentaire plein de
sagesse et de profondeur. Merci pour lui.
Je n'ai rien à lui ajouter, sinon que vous aidez très bien à
comprendre pourquoi j'ai parlé d'anarkhia plutôt que
d'anarchie, parce qu'anarchie tantôt a "le sens de désordre
et de chaos", tantôt le sens de "liberté". Nous nous
trouvons sans cesse face à des difficultés de langage.
Quand on parle de pénitence sans autre précision,
on désigne de facto un choix moral sans rien d'autre en vue
et l'on reste apparemment dans la partie irrationnelle de la
foi.
Quand on parle de pénitence anarkhique on laisse
entendre une action sociétale et l'on sort de la partie
irrationnelle de la foi pour entrer dans une construction
rationnelle, celle du changement du monde.
"Le mot pénitence sous-entend l’anarchie.
Cependant, l’anarchie constructive n’existe que par la pénitence,
en liens réels avec mes frères." Voilà une très belle
pensée, mon frère, de ces pensées qui font avancer.
Quelque part dans des écrits de Louise Michel, une
anarchiste qui eut maille à partir avec la justice, une
anarchiste qui ainsi montra combien les pouvoirs malgré
leurs lois, leurs polices, leurs tribunaux, leurs armées,
bref, leur puissance, se trouvaient inquiets face à une
petite femme à l'esprit et au cœur si riches, quelque part
donc Louise Michel écrivit (reconstruit de mémoire): "Ce
qu'on trouvera dans mes écrits, c'est la pensée et non la
succession monotone des jours qui font la vie de l'homme.
Laissons la pensée s'exprimer librement ! Ce ne sont pas les
gémissements des peuples en détresse qui changeront le
monde. C'est la révolte !" Notre révolte à nous n'est pas
une révolution les armes à la main ; c'est une "insurgeance"
non par la constitution d'arsenaux, mais par la constitution
des âmes. Non par la violence et le meurtre, mais
par la pénitence.
29aou16 177C28
Cette entrée de blog est insensée.
Le pouvoir politique est une nécessité absolue pour éviter
un massacre général des population, pour éviter des
manifestations criminelles par des éléments sauvages ou
dingues, pour éviter le chaos global.
L'anarchie, c'est le règne de la misère sous la férule des
voyous, des gangsters, des fous sanguinaires.
Prêcher l'anarchie, c'est prêcher le rêve angélique le plus
irresponsable qui soit.
Qui, sinon le pouvoir en France, pourrait interdire le
burkini qui est une excitation au meurtre lancée aux
salafistes bornés ? Personne !
R. R. d'Ile de France
Réponse :
Mais qu'est-ce que vous racontez ? Ce que vous dites est
absolument faux. Les pouvoirs et autres autorités publiques
ont commis des erreurs aussi innombrables qu'épouvantables.
Je ne peux pas citer toutes les erreurs et horreurs
historiques commises par les pouvoirs ; il faudrait des
pages ou des livres. Citons seulement quelques désastres
humains dont les pouvoirs sont coupable. L'incendie de Rome
organisé par Néron qui en accusa les chrétiens et en fit
périr un grand nombre dans d'atroces immolations. Les
pyramides de têtes tranchées ordonnées par Tamerlan. Les
massacres de la st-Barthélemy sous le sègne de Charles IX et
de sa mère Catherine de Médicis. Les horreurs commises par
les Nazis en Allemagne, qui n'ont pas été perpétrées par un
monarque absolu ou une mafia arrivée au pouvoir par une
révolution ou un coup de force, mais par des pouvoirs
régulièrement, démocratiquement élus. Le messacre des juifs
de 1936 à 1945 fut l'autodafé sacré qu'on a vu partout dans
l'Histoire, et décidé de la façon la plus légale par le
pouvoir élu en Allemagne. Rappelons-nous Voltaire à propos
du tremblement de terre de Lisbonne, qui raconte qu'après le
tremblement de terre qui avait détruit les trois-quarts de
la capitale portugaise, les autorités n'ont pas trouvé de
moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de
donner au peuple un bel autodafé, faisant brûler à petit feu
des non-catholiques (juifs, protestants, etc.)s pour
empêcher la terre de trembler, mais la terre trembla de
nouveau de toute façon. J'arrête ! J'arrête pour prétendre
qu'à mon avis aucun peuple anarchique, à plus forte raison
anarkhique n'eut jamais pu réunir les conditions pour qu'on
organisât de pareilles horreurs.
À propos du burkini ou vêtement féminin de baignade couvrant
le corps, je peux vous dire que, depuis longtemps, je vais
faire, hors saison, des marches pour méditer et prier le
long de la mer, les pieds nus dans l'eau (j'en ressens un
grand bien physique), sur des plages peu fréquentées de la
côte méditerrannéenne où je rencontre ici et là des femmes
musulmanes en burkini, qui non seulement cachent pudiquement
leurs corps, mais se cachent des autres baigneurs en venant
à des heures de faible fréquentation. J'aime la pudeur de
ces femmes qui ne cherchent nullement à lancer aux
"salafistes bornés" des "excitations au meurtre." Ce sont
leurs habitudes culturelles, respectables. Je plains les
municipalités qui ont émis des décrets interdisant le port
du burkini.
29aou16 177C29
Bonjour frère Michel
Ce que je lis dans cette nouvelle entrée c'est que la pénitence
et anarkhia sont liés.
La pénitence prend une plus grande profondeur dans
l’anarkhisme et, dans ce sens il me semble que
l’anarkhia pose une exigence de qualité.
L'anarkhia ne se libère pas que des pouvoirs, mais aussi de
tout ce qui à permis leurs édifications, leurs genèses (Rév
d'Arès 2/1 à 5, vii/1 à 16).
C’est certainement cette déculturation qui a manqué à ces
penseurs et hommes d’actions de valeur comme Joseph Proudhon
(qui aimait profondément Jésus et a annoté les Évangiles),
Elysée Reclus, Léon Tolstoï…
Dominique B. d'Ile de France
Réponse :
Est-ce la déculturation qui a manqué à Proudhon, Élysée
Reclus, Léon Tolstoï ? Je n'en suis pas sûr. Ces grands
esprits s'étaient déculturés par la réflexion avant d'en
appeler à l'anarchisme. Ce qui leur a manqué c'est l'élan
prophétique.
Je veux dire qu'ils avaient trouvé en eux-mêmes la
générosité du pénitent, mais s'étaient arrêté à
l'idée, parce que tant qu'ils laissaient croire qu'elle leur
était personnelle, elle ne gênait pas beaucoup ; ils
pouvaient en parler sans être trop tourmentés par le
système. Les conférences données par Élysée Reclus dans les
Franc-Maçonneries sur le sujet le montrent. Ces hommes
avaient cru qu'en faisant des discours et écrivant des
livres ils allaient faire ce qu'il fallait pour que l'idée
d'anarchisme fasse son chemin. Ils n'avaient pas encore
compris qu'il fallait d'abord trouver et préparer le terrain
avant d'y construire la maison de l'anarchisme. Ce terrain,
c'est l'homme. La préparation, c'est la pénitence.
Mais ils n'ont pas perdu leur temps. Ils ont quand même
pensé à l'anarchie et cette pensée nous est utile à nous
pénitents anatkhistes. Merci à eux.
29aou16 177C30
Vous dites dans l'entrée 177 : "La violence meurtrière des
anars historiques m'a toujours étonné."
Mais non ! Elle est logique.
Quand vous voulez vous opposer à la force des puissants,
vous n'avez pas d'autres choix que d'utiliser une
force que vous avez à votre portée. Si vous n'avez pas eu
l’occurrence de connaitre la Force de Dieu, que vous
reste-il?
Il en va de même de l'inconscience meurtrière des pacifistes
historiques qui, en 1914, on tenté d'empêcher l'opposition
armée à la déferlante de l'envahisseur.
Pour autant, je suis partisan du pacifisme comme de
l'anarchie , mais dans un contexte très précis qui est celui
de la certitude de l'assistance de Dieu, comme l'avait
acquise Jésus. Hors de cette assistance, mieux vaut rester assis
avec ses chefs et leurs armées. C'est ce que fait
notre génération sans âmes, c'est-à-dire sans
possibilté directe de savoir si Dieu existe ou pas. On
notera, au passage, que les dirigeants de tous poils ont
intérêt à ce que cette situation perdure .
Laisser la parole à un quelconque prophète leur ferait
perdre aussitôt leur légitimité.
Pour le monde tel qu'il est Dieu doit rester une anomalie et
non la normalité. En France, la laïcité a réussi à placer la
spiritualité dans une sorte d'état d'apesanteur qui font
surgir les problèmes que l'on connait.
Oui à l'anarchie d'origine divine (celle de Michel
Potay),car elle conduitt à l'Unité.
Non à l'anarchie d'origine humaine (celle des auteurs cités
par Michel Potay et celle de la Fédération Anarchiste), car
elle conduit à la division. La Révélation d'Arès nous indique que cette
anarchie mettra du temps à s'établir, mais que dès à
présent, qu'on soit juif, chrétien, musulman, athée ou même
procureur de la République, il nous est permis de prononcer
la Parole pour l'accomplir, pour rétablir la Force
du Vent qui évitera une pluie imminente de périls.
C'est ce que je fais.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Jacques, merci du fond
du cœur.
Il n'empêche que ""La violence meurtrière des anars
historiques" de cesse pas de "m'étonner". Je ne dis pas que
je ne la comprends pas. Au reste, vous en donnez
l'explication. Mais la stupidité de cette violence meutrière
demeure évidente, navrante. Comment des hommes, aussi
explicable soit leur colère, peuvent-ils s'imaginer que le
système ne trouve pas à remplacer sans délai, et
inépuisablement, tout puissant assassiné ? Quand le
boulanger de mon quartier meurt, il faut le temps de trouver
un succeseur qui ait les moyens d'acheter la boulangerie.
Mais quand un puissant meurt ? le poste n'est jamais vacant
plus de 24 heures.
29aou16 177C31
Allah bonne Heure (paraphrase du Coran) !
C'est sans offense vis à vis des droits changeurs (Rév
d'Arès i/6) car cette entrée 177 est une authentique
anticipation du Jour. Qu'est-ce qu'un pénitent
(ou un droit changeur) qui ne serait pas capable
d'anticiper ? Donc, frère Michel, je vous retourne
votre réponse 176C46 : "Vous y exaltez avec enthousiasme la
Vérité très simple Que le Père nous invite à
rebâtir sur le monde en changeant celui-ci."
Vous nous donnez l'accès à l'accomplissement de
toutes de nos espérances, celles-ci étant contraires au
fatalisme ; avec la participation 175 et 176, cette entrée
est la synthèse de toutes les entrées précédentes et de
toutes les années aussi. Comprenons bien que le sujet ici
n'est pas " l'anarkhia en elle-même, qui, considérée
isolément, serait un sujet immense, mais "l'anarkhia des
pénitents" » (réponse 177C22). De toute façon, nous savons
que "l'anarchie est aussi ancienne que les pouvoirs. Dès
qu'un homme s'arrogea un pouvoir sur un autre homme ou sur
d'autres hommes, apparut, sans nul doute, un anarchiste !
(réponse 177C19)
Dieu fut donc le premier Anarchiste lors du mauvais choix
d'Adam de vouloir dominer...
De mon côté, je vais tenter de synthétiser. Mais je ne vous
cache pas qu'il m'est très difficile de ne pas voir de
dualité entre un monde éclairé et un monde éteint (cette
image est plus souple qu'un monde vivant et un monde mort),
à moins de m'amuser avec l'interrupteur.
Frère Michel, je ne veux pas m'amuser avec un interrupteur.
"Nous voulons vivre la Vie librement, libres
d'être Son Enfant" (177C6). La Vie
spirituelle, telle qu'est la vertu, "est ou n'est pas" :
L'éclairé, le vrai fort, noble, aristocrate, etc, est celui
qui voit dans la pièce où il vit de façon complète et
lumineuse. Il peut y percevoir, de façon autonome, tous les
objets, les angles, les obstacles, etc, qui s'y trouvent.
L'éteint, lui, bien sûr, ne voit rien. Il bute contre tous
les obstacles ; il se cogne aux objets avec lesquels il vit
puisque sa pièce est dans l'obscurité. Il marche à tâtons en
rasant les murs. Alors, il croit voir un ensemble en
utilisant une lampe de poche. Sinon il fait appel à une
autre lampe d'appoint qu'il prend pour un projecteur et qui
peut finir par remplacer sa propre lampe.
La lampe de poche, c'est sa conscience réduite à son
conditionnement. Tandis que ce qu'il prend pour un
projecteur, c'est la loi. L'aveugle est-il semblable à
celui qui voit ? (Coran 13/16 et 19). Laissez-les ! Ils sont des guides aveugles ; et quand un
aveugle guide un aveugle, ils tombent ensemble dans une
fosse (Matthieu 15/14).
Franchement, est-ce que celui qui peut vraiment voir la
pièce dans son ensemble a besoin d'une lampe de poche ou
d'un projecteur ? On comprend aisément que ces pis-aller
sont totalement inutiles dans une pièce éclairée.
Mais celui qui veut se réduire à utiliser une lampe de poche
ou se soumettre à celui qui vend son projecteur illusoire
pour éclairer la chaise un jour et le tabouret un autre pour
avoir la permission de s'asseoir, qui se veut démontrer le
bon du moins bon, le juste du moins juste, d'où tire-t-il la
légitimité de l'imposer à tout le commun des mortels ?
La légitimité de refuser leur éclairage, pour vivre
uniquement dans la Lumière créatrice, nous est donné par le
Créateur de l'Univers Lui-même.
Ceux-là mêmes qui veulent "faire de l'homme une sorte de
robot, contraire au matérialisme spirituel qui consiste à
lui redonner au contraire son humanité la plus profonde,
celle de l'image et ressemblance du Créateur" (Genèse
1/26-27) (réponse 177C18), ont tout intérêt a essayer
de couper le courant/le jus/la source d'énergie/le
générateur pour que la pièce ne soit pas naturellement
éclairée, afin qu'ils puissent alors nous vendre leur
produit, qui plus est, polluant ; pollué aussi par un
soi-disant "porteur de lumière".
En tant qu'ancien ingénieur dans le nucléaire et prophète
aujourd'hui, vous êtes à même de bien comprendre ces images.
D'ailleurs, nous savons que le prophète Jésus fut
assassiné pour avoir prouvé l'existence de cet éclairage
naturel.
Oui, "on n'arrêtera pas de nous dire que les sciences, les
techniques, la politique, etc., seules nous permettent
d'accéder à la vérité et au réalisme et que la vie
spirituelle relève, elle, de la subjectivité. Nous allons
nous efforcer de prouver le contraire » (réponse 177C23). En
fait, nous ne devrions pas trop nous efforcer à quoique ce
soit car, à ce niveau-là, c'est sans effort ; ils sont si
ridicules dans leur inconsistance. Vous avez peut-être voulu
dire que nous allions devoir nous efforcer de ne pas être
aussi ridicules qu'eux !? D'ailleurs, que
traiterions-nous avec des puissances illusoires ? [Rév
d'Arès 15/6] Nous n'avons guère besoin de leur
éclairage artificiel. Par contre, ils utilisent beaucoup
d'artifices pour paraître nous comprendre.
Alors, qu'est-ce qu'une pièce éclairée ? L'éclairage naturel
? Peut-être que cette question est un sujet aussi "difficile
que celui de l'anarchie" ou peut-être pas.
Je crois que cette éclairage peut être celui de la foi ou
encore celui de la nourriture de Dieu. Mais avant tout c'est
celui de l'amour fraternel ou évangélique ; cet "amour
devoir", c'est-à-dire celui qu'on se doit les uns aux
autres. Et nous finissons par comprendre pourquoi nous nous
le devons car c'est d'une logique existentielle implacable.
Pour la faire à la Chouraqui (la Bible), nous pourrions dire
que tout homme qui ne croit pas dans cette logique est "de
peu d'adhérence".
L'amour fraternel ou, si les rationalistes/transhumanistes
préfèrent, la fraternité (celle-ci même exprimée par la
franc-maçonnerie originelle et, d'une autre manière,
édulcorée par la laïcité), c'est quoi ? C'est quoi ce devoir
qui, appliqué, nous permet de ne pas "mourir comme des
idiots" ?
À force d'expérience, de vécu, de ressenti, d'instinct,
d'intelligence, de conscience, etc, c'est, sans aucun doute,
cette capacité de se mettre à la place de l'autre ou
d'installer l'autre en soi. C'est-à-dire, d'une manière ou
d'une autre, c'est faire exister l'autre en soi ou
"écouter Dieu au fond de soi pour L'entendre en l'autre"
(177C6). Voilà le fondement de l'existentialisme de la
Création !
L'essentiel est le lien qu'on est capable d'établir avec la
Création. Voilà pourquoi, entre autres, tenir ses
engagements est primordial pour gravir les Hauteurs ;
un engagement est une alliance.
Que nous nous la racontions ou pas (clin d'œil à Simon
177C7), de la Chéma (première prière monothéiste de notre
histoire) au Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4
dernière prière monothéiste restituée dans le sens initial
de joindre le peuple juif aux assemblées nouvelles), le
Message dont nous sommes les messagers garants d'un honneur
digne du Bien, dont le mal fera pire sur nos pas
étant fort, nous nous devons de comprendre que l'Enseignement
de base n'a jamais changé : Ecoute, "toi qui résiste
(Israël) à la Création, résiste plutôt à la tentation !" La
création de l'effort, du dépassement, du renouvellement
contre la tentation de la facilité, du laxisme, de l'acquis.
C'est simple, n'est-ce pas ? Pas besoin d'être Archimède
pour comprendre cela !
En fait, nous ne faisons que subir cette incapacité
existentielle d'exister en faisant exister l'autre en soi ;
c'est devenu un énorme handicap qui fait que la liberté ne
nous est pas encore accessible.
Bien sûr, "La liberté est un état d'esprit, non le fait
d'être affranchi de "quelque chose" (177C16), mais le
système, celui qui veut imposer son projecteur en essayant
de faire disjoncter l'éclairage naturel, nous accule à
s'affranchir de lui par des combats stériles incessants.
Il nous accule car il nous oblige à descendre dans la cave
pour remettre, à chaque fois, le courant en marche.
Personnellement, je trouve fatiguant de faire des aller et
retour inutiles au cellier dans lequel circulent les rats.
Comment vais-je avoir une maison saine dans laquelle aucun
rat ne circule et dans laquelle l'éclairage naturel va se
trouver à tous les étages (corps, esprit et âme) ?
Oui, par la pénitence.
"Mais notre pénitence est une anarkhia,
puisqu'elle rejette le pouvoir du mal, sous toutes ses
formes" (réponse 177C21). Ou, si cela parle davantage : "La
pénitence, ce n'est pas seulement devenir un juste
parmi les injustes, mais c'est aussi faire des injustes des
justes" (Michel Potay).
Alors, "comment nous allons bientôt entrer au plus fort des
luttes pour le Bien en nous, autour de nous, sur
la Terre ?" (réponse 177C21). Voilà la grande question de
cette entrée 177 !
Une entrée, bien sûr, qui ne fait que "préparer les lecteurs
du blog au sujet des petites unités humaines" (réponse
177C22).
Pour moi, au-delà de devenir un juste parmi les injustes,
d'être en Exode noyé dans la grande masse de l'argoule,
de m'empêcher d'être dans "un apparent discours de
raison (26/3), un apparent discours de sagesse
(26/4), un apparent discours de fidélité (26/5)"
(177C8), "il faut à tout prix faciliter la pratique (du Bien)
et l'expansion (du Bien)" (réponse 177C23). Mais
comment ?
Pour cela et "pour combattre les blessures que ces boulets
font à nos chevilles, il va nous falloir nous mêler un peu
des affaires publiques, afin de provoquer des changements de
cadre qui détruiront partiellement la très lourde culture et
nous permettront d'émerger mieux publiquement" (réponse
177C23),
"Les affaires publiques (mot que je préfère à
politique)" (réponse 177C23).
Eh bien, la chose publique (vrai sens de République), ne
nous donne pas le choix de "politiser notre refus de la
politique" (entrée 150). Sur quelles bases, lorsque "Le
monde va vers la déshumanisation, alors que nous allons vers
la ré-humanisation en provoquant la prise de conscience
progressive de la non dualité avec toute la Création et donc
de la nécessité d'élargir dans le temps et l'espace la
capacité d'amour universel" ? (réponse 177C9)
L'éducation par l'accès au sens existentiel de la fraternité
(comment faire exister l'autre en soi), de la liberté et de
la responsabilité qui en découlent.
La gestion de notre vie en société qui n'est pas sans
contraintes.
Le choix de ces contraintes en petites unités.
Mais pour cela l'abolition progressive de la loi doit
devenir la suite logique de l'abolition de l'esclavage.
Comment, en tant que pénitent, obtenir une étude
qui participe à l'abolition progressive de la loi ?
Comment obtenir que l'unique souveraineté soit celle du
cœur, du devoir, de la responsabilité et de la raison
existentielle et tout ce qui a un lien avec la Création ?
Alors que "nous vivons des temps où les politiques et les
intellectuels en vue veulent faire émerger un homme nouveau
par la grâce de la loi et de la science pour soi-disant nous
émanciper alors qu'en fait ils nous aliènent toujours plus"
et que "Le fatalisme et la résignation sont ce qui attend
tous ceux qui ne résistent plus quand le système entend
penser et parler à leur place" (réponse 177C8).
En prouvant, avec mesure, c'est- à-dire dans
l'équilibre de l'utilisation des armes du système et celles
du vrai pénitent, que la loi est hors-la-loi.
Peut-être vais-je parler naïvement mais, à mon sens, jusque
dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, il
y a hégémonie de la loi :
Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit
obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance
(art.10-1793)
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas
à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque
homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres
membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces
bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi (art.
4-1789).
Oui, prophète, la relève est assurée. Nous devons nous
donner les moyens de prouver qu'un parti est possible sans
cette soumission à la loi. Ce choix est fondé en se
restreignant uniquement à la loi qui sera , c'est-à-dire à
l'Amour au sens large. Les membres de ce parti pris ne
pourront, d'aucune manière, profiter des avantages des
droits que la loi alloue ; on ne peut avoir le beurre et
l'argent du beurre ! Aujourd'hui nous pouvons prouver que
ceux qui ne choisissent pas cette restriction libératrice se
soumettent à leur propre esclavagisme ou servitude
volontaire. Nous ne sommes pas volontaires ! Si nous avons
encore et pour longtemps à subir cette débilité, nous nous
devons, par l'action de "politiser notre refus de la
politique", de démontrer notre refus de la cautionner. Ce
sera, au-delà de notre pénitence (encore invisible
aux yeux du monde), les prémisses matérialisées de la
première unité spirituelle humaine (que nous formons déjà).
Le système "s'installe dans l'idée que l'humanité est une
machine, certes complexe, mais machine, et qu'il faut un
conducteur (politique, religion, etc.) qui pousse les
manettes et appuie sur les boutons pour la faire fonctionner
correctement"(réponse 177C10).
D'accord, quitte à prendre en considération que nous sommes
des machines, je veux faire le choix d'être une machine de
la Création et non celle du système. Le système m'en
donne-t-il le choix ? Non. Il veut que je ne réagisse qu'à
ses signaux. "Nous ne sommes pas des animaux, mais des
hommes de conscience. Aucun animal n'a de conscience. Ils
vivent dans un univers de signaux (réponse 177C11). En fait,
il veut me réduire à un animal dégénéré comme sont dégénérés
(= sans générateur) tous ceux qui peuvent encore croire dans
les bienfaits du système : "Ce n'est pas un signe de bonne
santé mentale que de s'adapter à une société malade." (Jiddu
Krishnamurti).
Pour finir, je veux dire à la loi que je ne l'ignore pas ;
je suis d'ailleurs, plus que les grands défenseurs du code,
en accord avec leur repère sacro-saint puisque la loi oblige
d'avoir du foin chez soi au cas où les chevaux du roi venait
à passer par là. Eh bien, chez moi, le roi blanc
comme le roi noir peuvent venir brouter. Les
générations futures seront abasourdies par toutes leurs
médiocrités, nous nous devons d'œuvrer au nom de l'intelligence
dans toutes les directions qui nous sont données.
"Je me veux pénitent, j'ai la ferme résolution
d'en finir avec le vieil homme en moi pour y installer le
Créateur et toute Sa Création, car tous ces malheurs qui
nous dévorent ne sont pas fatals. L'anarkhia remettra
l'humain total au centre, l'homme ne sera plus sacrifié au
profit d'un système".(177C10).
Retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27)
c'est " voir le monde avec les Yeux du Père" (réponse
177C19). Jésus ne disait-il pas déjà que ceux qui ne
cherchent pas à s'émanciper de la loi des hommes, ne
trouveront pas le Bien ?
Frédéric M. du Médoc
Réponse :
Votre très long commentaire, frère Frédéric me laisse
méditant et coi ! Ce commentaire est un gros cubilot dans
lequel vous touillez, avec une énorme cuiller de pensée et
de cœur, nos fontes et nos aciers d'âmes. Toutes
ces questions que vous posez, non pour y répondre — il est
trop tôt —, mais pour montrer l'ardeur brûlante de la
question centrale : Que le Père fait-il de nous, où
allons-nous et comment éviter d'y réfléchir au plus profond
de nos abîmes ? Vous posez des questions fournaiseuses — Ça
n'est pas français ? Mais comment dire que, comme le Feu
qu'on vient prendre à Arès au Pèlerinage, ce qui s'est
allumé en vous, en nous, dans vos chair, esprit et âme,
est un embrasement qui ne va plus s'éteindre, ni même
s'apaiser un tant soit peu.
Nous Pèlerins d'Arès ne naîtrons pas dans les bénitiers des
églises ou sous les couteaux circoncisants, pas plus que
garçons et filles naissent dans des choux et des roses, nous
naîtrons de nous recréer ! Et comme ça va être difficile !
Mais nous avons l'outil, comme vous le rappelez : la
pénitence. On ne peut, hélas, que croire que l'homme a perdu
encore en lucidité, en prudence et en sagesse n'en parlons
pas ! Partout on ne fête que l'accroissement des dieux
force (toute force: musculaire, armée, intellectuelle) et
fric. On rit de la religion, mais malgré les fariboles
qu'elles enseigne, elle n'a pas atteint les illusions du
rationnalisme. Oui, je comprends chaque jour mieux ce que le
Père entend par péché des péchés... Je le vois
poindre à l'horizon et me narguer de concert avec la Bête. Pour combattre cela nous n'avons pas d'arme, ou plutôt
nos armes sont de celles dont les puissants rient : l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre.
En vue de quoi ? En vue de créer quelque chose sans
précédent: Éden. Car Éden a-t-il existé assez longtemps pour
qu'on puisse seulement en parler autrement qu'en poésie ?
Combien de temps entre la création d'Adame et Haouah
et la chute ? Peut-être rien. Nous avons à créer un monde
sans frontières, sans pouvoirs, sans nationalités, un monde
seulement humain. Un assemblage humain sans lois, sans
police, sans tribunaux, sans armées, sans "administrations à
casquettes de plomb" (Arthur Rimbaud). Parce que c'est
possible. Parce que la Création n'est pas achevée. Rien à
voir avec les alliances, les traités de circonstances. Il
s'agit de l'Unité de tous contre la mort de tous. La survie
de l'homme, de l'homme tel que le Père l'a créé, non de la
bête humaine qui n'a cessé de s'éventrer, de se voler, de se
violer depuis des millénaires. Ces millénaires affreux ne
seront qu'une seconde dans l'absence infinie de temps.
À tout cela je réfléchis. Chaque jour. Je prie chaque jour
pour me nourrir de la Parole qui me dit où aller, comment
aller, pourquoi aller.
Merci mille fois d'en avoir compris l'immense importance,
frère Frédéric.
30aou16 177C32
Cette entrée 177 comme beaucoup de vos écrits antérieurs
nous montre qu'il y a bien un temps pour chaque chose, une
progressivité dont on ne peut faire l'impasse — La larve en
se hâtant rejoint-elle l'abeille ? (Rév d'Arès 24/2).
[Il faut] un temps pour que s'éveille la conscience par la pénitence
ainsi que l'acquisition de la liberté évangélique qui est
non anarchique mais anarkhique parce que reliée à la Parole
et au prophète.
"Le petit reste restera le modèle de base de l'organisation
sociétale de petites unités d'humains dont le plus grand
nombre possible sera constitué de vrais pénitents et
anarkhistes (chefs de personne), quelque soit leur famille
d'affinité." Cela vaut pour le futur, c'est clair. Pour
l'heure, la métamorphose se fait dans les "groupes
laboratoire" que sont les assemblées, lieux de
prédilection où s'exerce la liberté évangélique.
Vous écrivez page 82 dans "Le Pèlerin d'Arès 1989", article
"Liberté et infantilisme" : "Pour qu'apparaisse la liberté,
il faut que cohérent dans le cœur du croyant libre, le sens
de la Parole, l'ascension ou perfection, et la Moisson
ou mission. Mais ce n'est pas tout, car c'est le prophète
qui définit ces trois éléments. Donc pas de liberté qui ne
soit pas en cohérence avec ces trois éléments et le prophète
inséparablement".
Plus loin, page 92 du même article : "Les Pèlerins d'Arès
doivent découvrir et faire découvrir aux hommes que l'amour,
la raison, la conscience et l'action libres,
outils donnés à l'homme de la Main même de Dieu, referont la
planète. Le monde commencera à changer dans l'assemblée
ou ne changera jamais".
La responsabilité du petit reste dans le bon déroulement du
changement du monde est énorme comme est énorme la
responsabilité du prophète.
Dieu soit loué et Son Prophète Mikal aussi.
Dominique F. du Roussillon
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce beau commentaire.
Oui, "le monde changera dans l'assemblée
ou ne changera pas." C'est dans notre assemblée
que le boucle sera bouclée, c.-à-d. que le processus de pénitence
aura chassé le Mal et installé le Bien. Nous
avons créé et commencé notre assemblée avec comme
point de départ La Révélation d'Arès qui nous
encourage au refus de l'hypocrisie, consciente ou très
souvent inconsciente, des religieux juifs, chrétiens,
musulmans ou autres, qui tout en croyant combattre le Mal
exercent, souvent sans le savoir, une forme du Mal qui est
la paralysie, la momification de la foi. La foi est Vie.
L'immobiliser en la bandelettant dans les dogmes est un Mal,
c.-à-d. quelque chose qui stoppe la marche vers la Vie. C'est dans l'assemblée que nous avons
localisé la première cause du Mal qui est la peur du prochain,
qu'il faut remplacer par l'amour du prochain. La
barbarie n'est-elle pas née de la peur du prochain ? On
détruit le prochain, que ce soit physiquement ou
intellectuellement, on détruit tout ce qu'il fait par peur
de lui et de ce qu'il fait, on veut en rester à ce
qu'on est, sans évoluer, parce qu'on y est bien, comme les
gens qui ont des rages de dent ont peur du dentiste et
préfèrent rester chez eux en s'y sentant mieux avec leur
peine qu'ils ne se sentiraient sous la roulette. Nous, nous
avons installé la roulette du dentiste chez nous, c'est la pénitence. En cela nous sommes des combattants réels du Mal et
pour commencer du Mal en nous-mêmes ; nous ne nous
contentons pas de croire, nous faisons.C'est
ainsi que nous nous efforçons, comme La Révélation
d'Arès s'y efforce, de "faire découvrir aux hommes
que l'amour, la raison, la conscience et
l'action libres,
outils donnés à l'homme de la Main même de Dieu,
referont la planète." Comme le plupart des hommes ne le
comprennent pas, parce que leurs cerveaux n'ont pas la porte
par laquelle l'action sur eux-même, l'action de changement,
peut sortir pour agir, nous nous efforçons pour l'heure de
trouver ceux dont les cerveaux ne sont pas hermétiquement
clos, ceux chez qui cette porte existe, serait-elle
seulement un petit vasistas, ceux que nous appelons les épis
mûrs.
30aou16 177C33
"Je prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit
où aller, comment aller, pourquoi aller" (votre réponse
177C31).
Dans la Mémoire du Sacrifice (Rév d'Arès 33/12) à
votre suite, bien aimé frère aîné (16/1) et juste
prophète (xxxvii/2), nous prions aussi trois
fois le jour et une fois la nuit (12/5, xlviii/2,3). Parce que la Parole du Père est, Elle aussi,
existentielle. Aussi existentielle qu’anarkhique dans Sa
Noblesse, tout en procédant de l’Ordre intelligent le
plus Haut [?]. "Elle nous unit. Elle est le bois dont
nous taillons nos vaisseaux (Rév d'Arès 20/5),
l’intarissable fontaine de notre piété (35/6), la
pierre sur quoi nous affûtons nos faux (31/6),l’Eau
dont nous nous baptisons " (20/7) ("Le Pèlerin
d'Arès 1993-1996" article "Existentialisme"). C’est Elle qui
nous permettra de brûler la pierre (vi/2) des
montagnes d’obscurité, pour voir loin au travers des
barrages qu’elles imposent à la vue et la Vie (38/5).
C’est Elle qui nous permet déjà de voir, de croire et de boire
(xix/18) à la Source d'Eau Vive. Nous
permet d’envisager dans le chaos monde et sa nébuleuse
agonisante, un ordre possible sans chef (16/1)
mais non sans "direction de certitude". Sans contrainte,
mais non sans action, harmonieuses de surcroît, non sans
savoir faire et aimer faire et où l'épanouissement naturel
de chacun aidé des anges (xxxvi/10) jaillira comme
le volcan de lave incandescente co-créatrice de la
vérité, dans l’amour du prochain qu’offre la
liberté absolue, comme la pierre de feu couvrira
la nouvelle terre (L/5).
"Quand le corps humain se demandait qui était le chef, le
cœur a dit : "C'est moi ! je fais circuler le sang." Le
cerveau dit : "Non, c'est moi, car je contrôle tout." Le
foie dit : "Non, c'est moi, car je nourrise." Et l'anus dit
: "Non, le chef c'est moi !" Tous rigolèrent. Alors l'anus a
refusé de s'ouvrir pendant 7 jours : le foie a explosé, le
cerveau était en compote et le cœur s'est arrêté" (Souvenir
d'histoire drôle).
"Ici il n'y a pas de policier, pas de voleur. Ici il y a
moins de chômage qu'ailleurs et on partage le travail. Ici
on paie son loyer 15 € par mois, ici le maire et ses
adjoints ne sont pas rémunérés et ce sont les habitants qui
commandent !" clament en chœur les insoumis de Marinaleda
(La pénitence dispersera la masse 166C38).
"La nature nous a fait divers, mais non pour que nous
poursuivions des buts contradictoires, antagonistes et
échouions par la division, l’individualisme, l’amour-propre
aveugle. Nous sommes divers pour nous enrichir les uns les
autres, pour être complémentaire" ("Le Pèlerin d'Arès
1993-1996" article "Existentialisme").
En retrouvant son pouvoir de création épanoui dans cette Force
(37/3) libératrice absolue, le pénitent (12/9,
13/4, 27/7, 30/11, 31/4, 33/16, 35/2, 37/3) forgera
non plus une simple place de survie dans le monde, mais le
mouvement même d’une expression existentielle, vivante,
jaillissant du plus profond de lui-même, se poursuivant dans
le grand corps social, planétaire et cosmique infini, à
l'image et ressemblance de toutes les cellules du grand
corps vibrant et remplissant "la fonction co créatrice du
bonheur prévu pour Adam l’ancêtre (2/1-11, 10/2, 16/11,
20/8, v/3, vii/1-13, xiv/1-4, xxxv/19, xLix/4 ),
comme pour l’Adam à venir" ("Le Pèlerin d'Arès 1993-1996"
article "Liberté")
Ainsi le sel de la terre ( Matthieu 5/13) évoluera
vers Son But.
"Folie !" crient les sages de ce monde que nous comprenons.
"Sagesse que tu ne peux pas (encore) comprendre !" répondra
l'effort constant dans la pénitence (8/6, 9/1, 10/6,
12/2, 16/17), l'effort de vision lointaine dans la moisson
(4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 35/2, 38/2). La pénitence
(27/4, 28/25, 30/10-16, 31/2) est comme un cri
pacifique et libérateur qui traverse les âges, comme le
chant du torrent qui chevauche les roches, comme
le cheval sauvage dont la crinière flotte au rythme des
parfums de la prairie à venir, comme le faucon qui
glisse dans les grands espaces azurés que tranchent encore
les cimes des montagnes d'obscurantisme. Nos pénitences
(25/6, 33/13, 33/30-32, 36/4-19 ): clés du salut
et porte (L/6) d'Éden sera et doit être de
tous les instants : l’ha* – narkhia de nos (âmes
4/5-8, 16/16, 17/4-7, 20/4, 33/27, 39/6-7), afin que
croisse jusqu'au Jour de Dieu et même après, les
nouveaux élans transfigurateurs du Bien éternel :
l'évolution dans la beauté (12/3) du Père/Mère
de l’Univers (12/4), pour que la Création se
parachève sans fin dans l’apothéose de la Vie (Rèv.
d’Arès 38/5). Ha* : (Rév. d’Arès : xxxix/5 -11)
Ci dessous, une image illustrant un passage de l'article :
Liberté
"L'homme, quoi qu'il croie aujourd'hui, est créé pour la
liberté absolue; c'est parce qu'il manque d'elle qu'il ne
peut trouver l'amour du prochain,sentir le besoin d'entraide
directe,de vérité, de droiture, et de réflexion; bref, la vertu
et l'intelligence. C'est pourquoi le Père évoque
le poulain libre, bien plus libre que le
poulain dételé, désanglé, mis au vert dans sa prairie
clôturée, il est le cheval sauvage. Dans le poulain libre,
ou le faucon, ou le torrent, est le
postulat du bonheur prévu pour Adam l'ancêtre comme pour
l'Adam à venir. Bonheur naturel, celui du Créateur de
la nature. ("Le Pélerin d'Arès 1993/96").
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
"Parce que la Parole du Père est, Elle aussi,
existentielle ?" Mais, frère Guy, quel sens dans cette
phrase donnez-vous à "existentiel" ? Et vous ajoutez :
"Aussi existentielle qu’anarkhique." Comment le qualificatif
"anarkhique" peut-il s'appliquer à Dieu, puisqu'étant
Créateur il n'existe pas au-dessus de Lui de pouvoir dont il
puisse se délivrer ?
"Existentiel" — comment puis-je vous l'expliquer clairement
? — est un qualificatif qui recouvre ou suppose un choix
entre deux existences, mais je ne crois pas que ce
qualificatif soit applicable à Dieu, même s'Il a pris en
créant l'homme le risque d'un choix : Le choix de faire de
l'homme Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
Je ne développe pas ici l'idée qu'on peut se faire — s'il
est possible de se la faire — de l'existentiel ou de
l'existentialisme du Créateur. Je parle seulement de
l'existentiel de l'homme qui ne se trouve pas du tout dans
les mêmes conditions concrètes que celles de son Créateur,
parce qu'il est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7),
c.-à-d. animal et ange, pour résumer grossièrement, ce que
le Créateur n'est pas.
Quand, par exemple, dans "Le Mythe de Sisyphe" on lit :
"Dans "Le Château" de Kafka on reconnaît un thème familier à
la philosophie existentielle : la vérité contraire à la
morale," Albert Camus exprime bien l'existentiel ; il
veut dire qu'il existe un choix d'existence qui peut être
"la vérité" face à un autre choix d'existence qui peut être
"la morale". Ainsi, nous-mêmes Pèlerins d'Arès, nous sommes
face à un choix entre l'existence selon l'actuelle culture
en vigueur, si on s'y laisse aller, et l'existence selon la
pénitence et nous choisissons la pénitence. C'est
notre philosophie existentielle. On peut aussi dire qu'est existentiel ce qui se
rapporte à l'existence telle qu'elle est vécue dans le sens
que, même si elle ne paraît pas offrir de choix effectif,
elle offre un choix potentiel. Ainsi si je suis un Juif
enfermé dans un camp de concentration nazi en l'absence
totale de possibilité d'échapper à la mort qui m'attend,
j'ai quand même existentiellement le choix entre la
résignation intérieure au Mal et le refus intérieur du Mal.
Ce choix aux yeux d'un rationaliste ne fait aucune
différence ; il n'y voit rien d'existentiel ; la "religion
anonyme de l'athéisme" (Slavoï Jijek) du rationaliste est
grossière et très limitée ; pour lui le Juif va crever comme
un chien, être réduit à rien, point final. Mais le spirituel
voit beaucoup plus loin, il voit l'existentiel, il sait que
le mort ne sera pas la fin de sa vie, parce qu'il va
emporter dans l'au-delà ce qu'il est déjà
spirituellement : un refusant du Mal ; il sait que la force
intérieure de son refus va s'ajouter à la Force
des refus accumulés dans l'infini et changer quelque chose
dans les influx invisibles qui font la barbarie et
contribuer à affaiblir celle-ci. On est ici dans un domaine
où le langage est insuffisant pour exprimer la Vérité et
où le qualificatif existentiel est précieux. Pour le reste de votre long commentaire il y aurait
encore deux ou trois choses à rectifier ou préciser, mais je
n'ai pas ici le temps de le faire.J'affiche votre
commentaire parce qu'il témoigne d'une foi magnifique,
quoiqu'apparemment plus lyrique ou poétique que
missionnaire. Je veux dire par là que je ne suis pas sûr que
des néophytes comprennent bien tout ce que vous y écrivez,
ne s'y noient pas un peu. Mais bon ! c'est votre nature.
Efforcez-vous quand même à l'avenir d'apaiser votre intense
intériotité de foi au profit d'une certaine extériorité pour
que ceux qui n'ont pas votre vie spirituelle éclatante et
qui n'ont qu'un fragile embryon de vie spirituelle en eux ne
se sentent pas dépassés et comprennent qu'ils peuvent eux
aussi faire le chemin que vous avez fait.
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et pour l'image !
31aou16 177C34
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je ne cherche pas à savoir si
La Révélation d'Arès est vraie ou fausse (Je l'ai
achetée mais je ne l'ai pas encore lue), mais j'aime lire ce
blog.
Il est possible que lire ce blog remplace lire La
Révélation d'Arès ? Vous écrivez de très belle manière, d'une manière en
tout cas agréable à lire. Votre façon originale d'expliquer
le sens de "existentiel" à l'ami Guy I. de l'Hérault
[177C33] est pour moi une lumière extraordinaire concernant
un mot que j'ose à peine utiliser faute d'être sûr de son
sens et de la compréhension des autres.
Je n'arrive pas à vous rattacher à un genre littéraire. À
quelle famille d'écriture vous rattachez-vous ? Au sacré
romantique ? Il y a quelque chose d'agréablement démodé
(nostalgique ?) dans votre écriture.
Je crois à la nécessité d'habiter spirituellement le monde
et vous le faites, même si je ne sais pas très bien ce
qu'est le sacré, le spirituel. Je comprends ce que vous
écrivez.
Ce blog est une leçon de vie. Merci de le donner sur
l'Internet à tous ceux qui en ont assez de lire la presse,
les magazines, et d'écouter les discours creux ou moudains
ou très vulgaires à la télévision.
Gérard Q.
Réponse :
Mais, Gérard, je n'écris pas pour écrire. J'écris pour dire.
Parce que j'ai quelque chose à dire.
Je ne suis pas écrivain. Je ne me rattache à aucun genre, je
m'efforce de dire de la façon la plus claire possible ce que
j'ai à dire à mes frères et sœurs humains pour qu'ils changent
leur vie (Rév d'Arès 30/11), entrent en pénitence ( 8/6 ;
31/2 ; 33/13), engendrent leur âme (17/3) et
changent le monde (28/7) ipso facto.
Il est dommage que vous ne lisiez pas La Révélation
d'Arès. Cela vous permettrait de mieux comprendre ces
expressions.
L'expérience de la vie spirituelle dont la porte d'entrée
est la pénitence — de là l'expression claire : entrer
en pénitence — conduit à un refus radical du monde
tel qu'il devient avec la mondialisation
politico-économique. Cette entrée 177 est un des paliers qui
nous conduit sur le toit où l'humanité vivra en petites
unités ou disparaîtra. Être pénitent, c'est
parfois au départ accepter une exercice moral pour ceux qui
ont un goût de l'éthique, mais cela conduit à découvrir au
fond de soi quelque chose d'enformi : la vie spirituelle.
C'est devenir une sorte de guérillero non-violent, un héros
au sens de La Révélation d'Arès (xxxv/4-12),
lequel est un anti-héros au sens du mode de vie occidental
actuel, un adversaire du mode d'humanité qu'on nous prépare
à partager. Jamais le monde ne trouvera le bonheur
par la religion ou la politique, mais par une vie intérieure
riche, une joie et une fête (30/11),
c.-à-d. un changement, un réenchantement, au fond
de chaque cerveau, chaque cœur, chaque âme.
J'exprime tout ça comme je peux. Tant mieux si vous me
comprenez et si vous aimez me lire.
Autrement dit, je trace devant vous un sentier de résistance
pour que vous quittiez le vallée grasse et fassiez
l'ascension des Hauteurs Saintes, votre famille,
votre chez-vous, car vous portez au fond de vous cette
sainteté et c'est en cela que vous n'êtes ni minéral, ni
végétal, ni animal, ni gaz, ni liquide, ni solide, ni
mouvement, ni estomac à remplir, mais homme, c.-à-d. image
et ressemblance du Créateur.
Si vous découvrez que vous appartenez à cette essence
commune, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Tant que vous
prenez plaisir à me lire, vous restez dans le monde des
idées. Il faut entrer dans le monde de l'action, le nôtre,
pour sortir de ce monde tous ceux qui "en ont assez de lire
la presse, les magazines, et d'écouter les discours creux ou
moudains ou très vulgaires à la télévision" et qui espèrent
pouvoir un de ces jours participer à un autre
"télévisionisme", un autre "médiatisme", pour faire des
lecteurs et spectateurs actuels des acteurs, des auteurs,
des participants actifs d'un monde changé, changé
en Bien, en amour, pardon, paix, intelligence
spirituelle libre. Écrivez-moi à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.
01sep16 177C35
Je me suis toujours considéré comme anarchiste, peut-être
parce que j’avais un père violent et que j’ai pris très vite
en horreur l’autorité brutale et imposée, qui est encore
celle du monde, y compris dans nos démocraties "avancées",
qui sont peut-être plus violentes que les monarchies
passées, sous leurs hypocrites apparences civilisées,
mélange de pruderie et d’impudicité, de tolérance et de
discrimination, de science et d’ignorance.
Aussi ai-je rejoint assez tôt la mouvance de l’anarchie dans
les années 70, sans jamais m’organiser, pas même à la FA
(Fédération Anarchiste), passant aux yeux de mes copains
gauchistes marxistes-léninistes pour un spont
(spontanéiste)*, autrement dit un rigolo. En fait, j’étais
déjà plus libre qu’eux, ce que je n’aurais su formuler à
l’époque ; je me croyais plus individualiste, en réalité
j’étais méfiant instinctivement envers toute organisation
"sérieuse et responsable", qui exige l’obéissance de ses
fidèles, indépendamment de leur conscience. Le système est
le grand tueur des consciences.
Vous vous étonnez de la violence meurtrière de certains
anarchistes ? Pour ma part, je n’ai jamais cru aux attentats
contre des personnes, mais j’ai quand même cru à la violence
révolutionnaire, en tant que préjugé-réflexe, parce que je
voyais bien, par manque d’intelligence
spirituelle, que tout n’est que rapport de forces chez les
humains, je ne voyais rien d’autre. Il m’apparaît
aujourd’hui que ceci n’est vrai que tant que les hommes se
voient comme des animaux pensants.
Beaucoup d’animaux, en effet, vivent en troupeau, avec une
hiérarchie parfois complexe, moins simpliste même que celle
des humains, avec un chef de meute, le plus souvent le mâle
dominant mais ce peut être aussi une femelle. La société
actuelle ne fait-elle pas encore de même ? Regardez comme
elle aligne, canalise, amadoue, dresse, compartimente,
classe, punit, récompense, encadre, différencie, recense,
autorise, interdit, etc. les grandes masses humaines à coups
de lois, de mesures de sécurité, de normes, de "marcher dans
les clous" partout, dans tous les secteurs de la société.
N’est-ce pas traiter les hommes comme des animaux ? Voilà
bien le compte (Rév d’Arès ii/14). Le plus
étonnant, c’est que la science de cette même société
bêtifiée, se targue de justifier désormais les comportements
de l’homme par l’étude du comportement animal ! Bien entendu
! La boucle est bouclée, CQFD. Tout est parfaitement normal
et à sa place dans "le meilleur des mondes", quand l’homme
animalisé, stupidifié, se croit l’unique norme, qu’il impose
en tant que "normalité" à tous. Y compris à ses "fous" dont
le pénitent s’aperçoit que beaucoup ne sont pas si
fous que ça, sont seulement souvent moins lâches que la
multitude. Vous-même passez pour un fou (Rév d’Arès
xvi/1) parce que vous en appelez au Nom (de
Dieu).
Dans ce monde-là, la loi du plus fort est toujours la
meilleure et produit le chef (Rév d’Arès 16/1).
Le chef accepté, institué — à ne pas confondre avec le
leadership, l’autorité naturelle —, les rivalités se taisent
pour un temps, pour un troupeau donné, dans un espace entre
des frontières données. C’est l’ordre en surface sur un
chaos sous-jacent bien vivant, qui ressort tel un diable
volcanique dans les moments de grande tension, dont les deux
"belles" guerres du siècle passé furent les plus sinistres
illustrations. Le chef n’amène aucun progrès puisqu’en
donnant des ordres, il ne stimule jamais la conscience.
Voyez déjà comme s’aiguisent les couteaux, ou les parades
d’intimidation, à l’approche de la prochaine course à
l’échalote présidentielle. Comme se regroupent les clans.
Pauvre monde barbare, qui est d’autant plus bébête qu’il se
croit très malin et très évolué. Oui, la clé de l’anarkhia,
la vraie, c’est l’âme. J’aurais pouffé de rire si
on m’avait dit ça il y a quarante ans ! Mais aucun
révolutionnaire d’alors, trompé par les prêtres de la
religion et de la politique, ne pouvait seulement le
soupçonner.
Faussée sur son moyen, mon intuition était quand même bonne
: l’anarkhia est "la sagesse primordiale de l’humanité,"
dites-vous. Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès,
j’ai été si ému de découvrir en même temps que Dieu n’est
pas un chef, mais un Père aimant, et qu’Il est, de toute
éternité, pour le dire d’un trait caricatural, anarchiste !
C’était pour moi comme si toute la société de l’ordre, des
obligations, des demandes d’autorisation, des papiers, des
sermons, du bruit des média, du contrôle, de la loi, des
normes, de la bureaucratie, des règlements, des tribunaux,
la société des gens "raisonnables" et "sérieux »", la
société du dressage et de l’infantilisation permanente...
volait en l’air dans un grand éclat de rire lancé depuis le
Fond de l’Univers, était biffée d’un
trait par le Créateur Lui-même. Zéro pointé, les mecs
sérieux. Imposteurs ! Des imposteurs dont j’étais encore il
n’y a pas si longtemps, collabo de l’inconscience. Des
imposteurs qui ne trompent qu’eux-mêmes, mais entraînent
dans leur flot vagissant de jambes sans intelligence
d’autres, très rares, qui voudraient bien en sortir.
Pour y résister le pénitent, le frère, pale
son île dans la baie de Mikal (Rév d’Arès xLii/2).
La ruée est toujours tyrannique aux volontés libres, c’est
pourquoi longtemps encore le tupha (xix/11)pourrira
dans le fleuve de jambes allant se perdre dans la mer.
Je réalise mieux aujourd’hui grâce à votre entrée que
l’anarkhia, en tant que forme de société, nécessairement
distribuée en petites unités, reconstitue l’Unité brisée par
le péché d’Adam, Unité des hommes entre eux et Unité des
hommes avec Dieu. Surtout, qu’on ne pouvait pas l’atteindre
par des moyens de coercition qui s'imposent à tous, qui
s’offraient à l’évidence bornée des animaux pensants, mais
librement, et seulement alors par la pénitence.
Oui, l’anarkhia ne peut résulter que de la pénitence
de chaque-Un. À tout le moins d’un petit
reste. Dans la pénitence il y a se rendre libre
de tous préjugés et peurs. Par elle, généralisée, deux
arc-boutant du système s’effondrent : le préjugé et la peur
du chef, de la loi [des rats Rév d'Arès
xix/24], des moyens de coercition, bref du système.
Car il s’agit bien uniquement de fausses croyances, de la fausse
sagesse à laquelle les siècles donnent majesté (1/3).
Je note au passage deux nouveautés dans votre langage :
— le « matérialisme spirituel », vous avez peut-être déjà
employé l’expression mais c’est la première fois qu’elle
fait tilt dans mon esprit.
— la pénitence comme « suicide optimum » : il faut en effet
mourir à l’homme social, l’identité que vous assigne le
monde pour renaître au frère. Mais il s’agit d’un
suicide qui dure longtemps.
Merci au Père d’être venu nous éclairer et à Mikal
d’avoir accepté son destin, de nous conduire vers les Hauteurs,
vers l’anarkhia.
Claude M. d'Île de France
Note du blogger :
* En politique un spontanéiste est quelqu'un qui fait
confiance à la spontanéité révolutionnaire des masses ou à
la spontanéité créatrice de l'individu plutôt qu'aux
organisations conçues en profondeur avec idéologie,
hiérarchie, etc.
Réponse :
Je me demande ce que je peux ajouter à ce commentaire, mon
frère Claude. J'ai d'abord envie de le laisser tel de peur
d'ajouter des mots qui, même approbateurs, pourraient
enlever à votre commentaire son éclat, qui comme tout ce qui
éclate a un côté mystère.
En fait, je n'ajoute rien à ce commentaire. Je dirais
presque : Au contraire !
Au contraire, parce que je crois qu'aucun langage ne peut,
en fait, rendre compte de ce qu'est l'anarkhia au fond de
l'homme qui la retrouve. Ainsi, vous dites aussi bien qu'il
est possible de dire, car votre clavier est talentueux, ce
que vous avez à dire à propos de l'anarkhia qui anime tout
votre être, mais comme cette anarkhia est votre nature —
cela éclate dans vos lignes — on devine, on perçoit cette
nature derrière les mots et je repense à August Schleicher
et à ce qu'il disait à ce propos : "La glottique (les sons
qui passent par la glotte) est une composante de l'histoire
naturelle de l'Homme." Oui, nous sommes impuissants à
exprimer ce qui est profondément naturel et l'anarkhia est
de de ce naturel. Nous cherchons, à l'invitation de La
Révélation d'Arès, cet Appel du Créateur, à
retrouver le naturel qui initialement fut le Bien,
le Bien complet, donc le Bien
anarkhique.
L'anarkhia est indéfinissable, en fait, parce qu'elle est,
elle ne se fabrique pas. Comme le Très-Haut dit à Moïse: Je
suis Celui Qui est (ou Qui suis, Exode 3/14),
l'anarkhia peut dire: "Je suis celle qui est, je ne peux
être réduite à rien".
Le Bien est indéfinissable. Inversement, plus le Mal
se répand et se perfectionne — vous en donnez une bonne
description ici dans le cadre politico-économique actuel —
plus il est définissable, plus son langage s'articule, se
précise, s'organise. Le Mal, qui se cache
merveilleusement bien sous la majestueuse toge des
politiques, des religieux mentors des politiques, des
administratifs, des législateurs, des policiers, des juges
qui n'ont jamais aussi peu jugé, n'étant que des
fonctionnaires ou applicateurs de la loi, car, comme je le
dis souvent: "Si un juge ne peut pas pardonner,
c'est-à-dire être un juste, alors ce n'est pas un
juge, c'est un condamnateur." Mais oui, le pardon
marche main dans la main avec l'anarkhia et quiconque ne
comprend pas cela ne comprend rien à sa vraie nature
d'homme.
Parfois je me demande si le Mal n'a pas été rendu
nécessaire pour qu'on s'aperçoive de ce qu'est le Bien,
parce qu'il n'y a pas d'existence sans problèmes ni
épreuves, pas d'amour sans haine ou sans abandon, pas de
nœud qui ne se défasse, la vie est un ring où les hommes
boxent et, pour finir, nous n'arriverons pas au Bien
aussi longtemps qu'il y aura un victorieux et un vaincu,
aussi longtemps qu'il n'y aura pas deux vainqueurs.
Ne connaissant que peu de choses à nos origines divines —
nous sommes images et ressemblances de Dieu (Genèse
1/26) — sachant à peine de Qui nous sommes nés — Qui
est Quoi Dieu est-Il ? Nous en savons si peu, nous ne
pouvons que nous rêver et sur ce rêve inconsistant comme
tout rêve les fauteurs de Mal aux dents de fer
sont installés et nous disent : "Vous rêvez, pauvres
faiblichons, mais voici la réalité, notre réalité
fondatrice." Nous n'avons pas besoin d'un mythe fondateur,
mais nous avons besoin, absolument besoin, d'une base
fondatrice. Et celle-ci, le Père nous la donne : C'est le Bien
dont le squelette est amour, pardon, paix, intelligence
spirituelle libre de préjugés, et ce Bien
ne pouvant qu'être défini par les rapports des hommes entre
eux, ces rapports sont formés par l'anarkhia même. Les
préjugés, eux, ce sont les médailles qui constellent le bel
uniforme plastronnant du Mal qui les distribuent aux plus
méritants de ses serviteurs. Mais des médailles nous n'avons
rien à f...
En 1942, Jacques Decour, quelques heures avant d'être
fusillé au Mont Valérien à Suresnes où j'habitais alors,
venant de perdre mon père, écrivit à ses parents une lettre
magnifique: "Comme je n'ai pas de religion, je n'ai pas
sombré dans la méditation de la mort. Je me considère un peu
comme une feuille qui tombe de l'arbre pour faire du
terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des
feuilles. Je veux parler de la jeunesse française, en qui je
mets tout mon espoir." Et attaché au poteau il crie aux
Allemands (probablement en allemand, car il était professeur
d'allemand): "J'aime mieux mourir debout que vivre à
genoux," et je me dis que ce n'est pas là le propos d'un
communiste, mais d'un anarchiste ! Jacques Decour, du reste,
ne fit que reprendre un propos que je crois séculaire, voire
millénaire, et je pense à Louise Michel, anarchiste aussi,
disant à l'un de ses juges : "Si pour être libre il faut
mourir, alors autant mourir !"
Mais nous, nous voulons vivre, non pour absolument vivre,
car vivre est une constante : nous vivrons après que notre
cœur se sera immobilisé, et nous avons sûrement vécu avant,
ne serait-ce que dans nos ancêtres, la vie ne s'arrête
jamais. À preuve, la Vie avec grand V,
que nous promet le Père (Rév d'Arès 24/5). Nous,
nous voulons vivre pour accomplir. Un homme digne de ce nom d'homme et affaibli sous le
poids de la Bête... la Bêtise qui gouverne et
administre le monde... a besoin d'une Vérité
compensatrice pour ne pas se laisser posséder par les
lions qui dévorent les fils d'Adam, les lions dont les
dents sont du fer des lances et des flèches, leur langue
une épée acérée (Psaume 57/4). Comment faire pour
nous en sortir ? Mais en étant pénitents ! Et être
pénitent, c'est très complexe. On peut résumer par
amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre
de préjugés, mais c'est aussi être un Moïse libérateur, un
anarkhiste qui redonne aux hommes leur autonomie, tout en
retrouvant la sienne, et d'autres choses encore. Être pénitent
c'est revenir à notre nature réelle, qui n'est pas celle de
l'animal, car vous avez tout à fait raison: "Les animaux
vivent en troupeau, avec une hiérarchie parfois complexe,
moins simpliste même que celle des humains, avec un chef de
meute, le plus souvent le mâle dominant mais ce peut être
aussi une femelle. La société actuelle [fait] de même," mais
nous, nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des Enfants
du Père libres comme le Père est libre.
Encore merci pour votre commentaire, mon frère Claude !
01sep16 177C36
[Vous écrivez dans votre entrée 177 :] "Ceci dit, la
violence meurtrière des anars historiques m'a toujours
étonné. Comment ces assassins pouvaient-ils croire que tuer
les puissants empêcherait qu'on les remplace ? Ils
ignoraient naïvement la soif de pouvoir que la culture a
introduit dans l'homme ; ils ignoraient que la pénitence
seule peut éteindre cette soif. Seul un travail apostolique
de longue haleine sera efficace."
La pénitence invite les hommes et femmes que nous
sommes à n'être les chefs de personne (Rév d'Arès
16/1), à être les premiers à obéir à l'enseignement
du Père. Beaucoup de passages dans la Parole nous y invitent
:
Dès le début de L'Évangile Donné à Arès, par la
voix de Jésus le Père déplore Ce Que sont devenues les nations,
parce qu'elles ne L'entendent plus (3/1), ne le voient
plus.
L'homme devenu maître de tout, même de son propre frère
l'homme, maître de sa propre sœur: la femme, et de sa propre
terre et tout ce qui la peuple est devenu sourd aveugle et
avide de pouvoir. Aveugle: parce qu'affairiste et toujours
pressé, il ne voit plus l'impact de ses actions, il ne voit
même pas dans quelles impasses il s'engouffre, façonnant sa
justification par des mesures, des décisions arbitraires, le
mensonge. Il assourdit son entourage à tel point qu'il se
disperse continuellement. Ainsi il ne voit même plus ce
qu'il génère autour de lui : L'exclusion, le malheur, la
violence...
Si l'homme recherche véritablement une humanité juste et
heureuse, il recherchera de toute façon l'absence de pouvoir
sur l'autre; il recherchera ce qui unit, ce qui rend l'autre
heureux.
Lorsque dans le Sermon sur la Montagne, Jésus dit:
Heureux les doux ! (Matthieu 5/1), il ne dit rien
d'autre que cela. Par ces simples mots, il dit bien que la
douceur, la progressivité sont nécessaires pour entrer en
communication; il dit aussi que cette douceur — qui est
génératrice de bienfait — passe par des actes et non par
l'indifférence. Cela sous-entend aussi que la douceur ne
peut être le mensonge, puisque le mensonge coupe sépare,
désunit!
Tout ce qui est dit déjà dans ces quelques mots : Heureux
les doux, contribue donc à inviter le "prochain" à la
pénitence, donc à l'absence de pouvoir sur l'autre;
absence de pouvoir sur l'autre se traduisant en grec par
anharkia.
Si donc ces hommes en venaient à plus de douceur — ou de
retenue — ce qui amène à réfléchir, ce qui amène à renouer
avec la confiance en soi donc avec Dieu en soi, ce qui amène
à la mesure (Rév d'Arès Veillée 7) qui est un acte
essentiel d'Assemblée : Le verbe assembler veut
bien dire se réunir autour d'une volonté de construire un
monde juste. Peu à peu, le pouvoir du mal s'estomperait,
l'épée de la méchanceté, mue par la peur de perdre ses
assises relationnelles, tous ces comportements d'officier
ou de majordome (21/8) de la Maison du Père — celle
de notre âme — disparaitraient. Oui nous serions sans
pouvoir de Mal, mais dans une dynamique
constructive existentielle du Bien.
L'homme oublie de prier; cela veut dire qu'il n'introduit
pas Dieu dans sa vie; cela veut dire qu'il est sûr et
certain que sa raison analytique est bonne: c'est là où
l'esprit prédomine par la théorie. Il y en a eu des théories
qui ont perdu le monde (pour n'en citer qu'une celle citée
par Hannah Arendt dans son ouvrage "Le mensonge et la
violence" évoquant la théorie des jeux, une théorie toute en
laboratoire qui décida à la place des politiques et
contribua aux innombrables victimes lors de la guerre du
Viet Nam) et tout autre mesure édifiées par des spécialistes
en laboratoire, des hommes séparés d'un "Tout" pour
mathématiser et chercher une solution adminsitrative
gestionnaire à des problèmes qui, si elle relevaient de
l'amour, du bon sens dans la réflexion, de la patience et de
la simplicité qu'elles génèrent, n'auraient pas amené le
monde là où il est !
Or nous sommes Un (Rév d'Arès xxiv/1) lorsque la
chair, l'esprit et l'âme s'unissent et forment un
tout (17/7), sinon l'esprit seul devient linceul glacé.
Le facteur violence, dont les conséquences sont agitation,
démesure, éclatement, violence... devraient en nos temps de
recherche de changement, être les principaux
indicateurs invitant à prendre le pouvoir sur soi même; en
mettant un frein au mensonge en cessant de se mentir à soi —
même donc à l'autre, on évite le pire. C'est donc en cessant
de vouloir dominer son prochain que l'homme optera pour le Bien
qui unit par la pénitence.
Absence de pouvoir sur l'autre est anharkia. C'est son amour
pour l'autre, le respect de la Vie qui le nourrit
qui donne et transmet la bonne énergie. Que penser d'une
humanité qui veut à toute fin unir des hommes et des femmes
en rationalisant ? Comment montrer aux enfants et aux
jeunes, que juifs chrétiens, musulmans et ceux devenus
athées peuvent être heureux ensemble, si l'on se refuse à
accepter la Parole Qui soude ces mêmes juifs chrétiens et
musulmans par la Révélation qu'ils ont reçue ? Il
nous faut nous souder, et pour cela il est nécessaire de
trouver la mesure, celle qui tient compte de tous
: enfants, vieillards, malades couples. Sans amour, sans
respect de la liberté de l'autre, l'homme sort de la
réalité. Oui "seul un travail apostolique de longue haleine
sera efficace" et l'homme de Bien est déjà un
apôtre potentiel pour tendre vers cette promesse.
"Quand l'anarkhia couronnera la pénitence, la
délivrance, la réalisation de l'homme, la fin de l'Histoire
chaotique des pouvoirs seront proches. L'anarkhia aura déjà
régné assez longtemps quand disparaîtra, au Jour
du Père (Rév d'Arès 31/8), l’alternance millénaire
de la vie et de la mort et apparaîtront le Bien et
la Vie (24/5), tandis que s'évanouiront dans
l'espace comme des aérolites mous les derniers de ceux qui parlent
de dessus l'œil (xix/7). Le tupha ne pourrira
plus (xix/11); il fleurira comme d'immortels et
superbes nénuphars sur les fleuves d'Éden."
Rien ne peut arriver de mieux au monde que l'anarkhia, fleur
et fruit de la pénitence.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire.
Certes, ce commentaire ne fait que redire ce que nous ne
cessons jamais de dire, mais il ne faut pas se lasser
de parler aux hommes. D'ailleurs, nous Pèlerins
d'Arès ne nous lassons pas d'entendre le Père nous parler,
puisque plusieurs fois par jour nous prononçons la
Parole pour l'accomplir, nous pratiquons ainsi
la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). Nos cerveaux étant
en continuel état d'évaporation, nous perdons vite, très
vite, parfois en quelques minutes, notre volonté
d'accomplir la mission que le Père nous confie.
Les anarchistes sont depuis toujours partout et partout
infiniment plus nombreux qu'on ne croit. D'aileurs le
pouvoir sait que l'humanité est naturellement anarchiste,
puisqu'il promulgue et fait appliquer par la police et les
tribunaux des lois. Si ces lois existent, c'est
qu'elles ne sont pas naturelles à l'homme, elles sont les
points que les pouvoirs mettent sur les i de leurs discours
pour "justifier" leur existence politique. Les hommes, en
fait, sont en perpétuelle révolte contre quelque chose :
N'est-ce pas ainsi qu'on peut expliquer aussi bien les
innombrables et constants vols que les innombrables et
constants conflits armés du monde ?
Les prisons d'ailleurs ne résolvent rien, puisque quantité
de prisonniers libérés après leur peine n'ont d'autre
ressource pour vivre que de récidiver. Les prisons ne font
pas trouver ou reprendre conscience, mais elles punissent.
Ainsi la révolte contre les malheurs de la vie tourne-t-elle
en rond. La solution est donc bien ailleurs que dans la loi.
Elle est, comme vous ne cessez pas de le répéter, dans la pénitence
et la pénitence personnelle est déjà par elle-même
une anarkhia personnelle, si on la voit comme le refus du
pouvoir du Mal et de ses incessantes tentations sur
soi-même. Je me hasarde peut-être ici à résumer trop vite
quelque chose de très difficile à exprimer par le langage,
mais qu'y puis-je, puisque je suis un homme dans une
génération condamnée au langage ?
Un frère, Jérôme P., qui vit en Amérique, à Austin au Texas
très exactement, m'a offert il y a très longtemps, un jour
qu'il vint au Pèlerinage, une biographie de "Malcolm X".
J'ai toujours ce livre dans ma bibliothèque. Malcolm X est
l'incarnation musulmane d'une esprit qui est celui
d'insoumission, qui affirme un autre plan de vie, mais il
existe dans la chrétienté, le judaïsme, partout, des hommes
semblables qui découvrent leurs possibilités d'évasion d'un
monde qui n'est plus qu'une prison. Ainsi comprend-on mieux
ce que représente Moïse.
01sep16 177C37
(25aou16 177C21 votre réponse à Florence M.) : "Notre
pénitence est une anarkhia, puisqu'elle rejette le pouvoir
du mal, sous toutes ses formes. Nous allons bientôt entrer
au plus fort des luttes pour le Bien en nous,
autour de nous, sur la Terre. La politique recherche la
cohésion des masses sous la loi, la police, les cours de
justice, mais nous nous travaillons à la revalorisation de
l'individualité et de la liberté."
Propos très inspirant, simple et clair !
L’anarkhia, la pénitence et la moisson
ne font qu’un. À ceux qui crient au loup, qui crient:
"L’anarchie, danger!", ils n’ont apparemment pas compris
votre entrée et la nuance que vous soulignez.
Anarchie n’est pas Anarkhia. À ce que vous leur répondez,
j’ajoute qu’ils oublient que la violence publique de
certains hommes, est le plus souvent le résultat et la
réponse à une oppression policière et gouvernementale, à une
injustice "légalisée" ou militaire ou alors à une
manipulation médiatique, cinéma, magazines, etc... qui met
sans cesse en avant (en héros presque), les actes de
violence barbare, et des faits de mœurs de bas niveau. Cela
peut inspirer par mimétisme, certains esprits faibles. Mais
si les médias mettaient en avant la générosité humaine,
l’amour, la bienveillance, la vérité et l’authenticité, et
toutes les qualités et réalisations humaines créatives et
singulières, la réponse publique serait dans le même
sillage, même pour les esprits faibles.
Quand cela arrivera, plus besoin de chefs, ni de
police, ni de sanctions, on vivra autrement. Utopie ? Non,
bon sens et réalisme. De plus, nous savons aujourd’hui que
nos pensées sont créatives. En art, c’est aussi comme cela ;
l’artiste rêve d’abord, puis concrétise et réalise son rêve.
Sans utopie, sans imagination créative, rien de possible,
rien de nouveau. Peu d’hommes choisissent-ils la paix et la
responsabilité libre ? Pas si sûr !
Aujourd’hui on voit et on entend seulement les arbres qui
tombent et qui font énormément de bruit. De l’autre côté,
dans le silence, des petites unités d’hommes et des femmes,
participent à la gestation d’arbres qui grandiront
lentement, en liberté, sans chef, chacun selon son espèce,
ses talents. L’anarkhia des pénitents, qui nous
sont proches ou lointains, est en marche.
Mais il faudra encore un certain temps pour les voir prendre
leurs places au grand jour, comme la fleur s’épanouit
lentement, en silence — Quatre générations ne suffiront
pas [Rév d'Arès 24/2] —. Vous écrivez en 177C31 : "Je
prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit où
aller, comment aller, pourquoi aller". Moi aussi, avec vous
et avec chaque pénitent, je prie chaque jour pour
accomplir la Parole, me nourrissant d’Elle, écoutant
la Voix de mon cœur et de ma conscience, afin
qu’Elle me dise où aller, que faire, que dire, comment
aller, et pourquoi.
Véronique C. de Belgique.
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.
Votre commentaire montre bien les difficultés que l'anarkhia
va rencontrer, même si comme vous dites: "Anarchie n’est pas
Anarkhia." Cela est d'autant plus évident que nous vivons
des temps où le marxisme, même s'il semble avoir disparu
comme idéologie brute, a laissé un long mousseux sillage
d'idées qui poursuivent leurs ravages. Notamment, notre
époque politique cherche à éliminer l'homme particulier pour
installer ce que j'appelle un homme standard, qui n'a plus
de personnalité, qui vit selon les standards sociaux décidés
par les pouvoirs et leurs media, n'exerce plus de rôle,
n'est plus qu'une machine humaine à fonctions
interchangeables. Sur cet homme-là le pouvoir peut exercer
sa domination. Sur des hommes comme nous, des hommes qui
retrouvent leur liberté, chacun la sienne, chacun créateur
de lui-même, chacun image et ressemblance du
Créateur, les pouvoirs ne peuvent pas s'exercer. Voilà
pourquoi, ainsi qu'a dit récemment je ne sais plus qui,
peut-être le pape François lui-même, "chaque église passe
maintenant pour une secte." Cette haine des particularités
va loin, jusqu'à l'imbécilité, comme on le voit dans
l'interdit du burkini pour enlever à la femme sa
particularité de femme, faire croire qu'il n'existe pas de
complémentarité, mais qu'il y a "égalité" totale entre homme
et femme, même sexuelle, "égalité" au point que maternel et
paternel, c'est pareil. Jamais sous des apparences d'idées
très larges la pensée humaine n'a été aussi sotte et
étroite. La gloire de la femme, c'est d'être femme.
Je ne peux pas ne pas me souvenir de ce passage de la Bible
sur lequel on passe généralement trop vite sans le méditer :
Yahwé vit que la méchanceté des hommes était grande et
que le cœur de l'homme ne formait que de mauvais desseins
du matin au soir. Yahwé se repentit d'avoir fait l'homme
sur la Terre et il s'affligea. Il dit : "Je vais effacer
de la surface du sol les hommes que j'ai créés, et pas
seulement l'homme, mais aussi les bestiaux, bestioles et
autres oiseaux du ciel, car Je me repends de les avoir
faits (Genèse 6/5-7). Il m'arrive de penser que quand
le Père parle à Arès du péché des péchés (Rév d'Arès
38/2), Il songe à effacer de la Terre l'humain s'il
pousse trop loin le Mal. Le pouvoir de l'homme sur d'autres
hommes, son pouvoir d'imbécilisation de ses semblables en
particulier, est bien un des pires aspects du Mal. Je ne
sais pourquoi, votre commentaire me ramène à cette pensée
qui me traverse. Alors, mon ardeur à la mission est plus
brûlante que jamais.
02aou16 177C38
Je viens de remarquer que vous corrigez vos réponses après
les avoir publiées.
C'est notamment le cas des trois dernières : 177C35, 36 et
37. Je le sais car j'ai des copies de votre version du 1er septembre
et comme j'étudie vos textes, je le vois bien.
Vous modifiez ainsi votre pensée. Vous perdez de votre belle
spontanéité et je vais me méfier.
Raoul P. du Centre
Réponse :
Non, mon frère Raoul, je ne "modifie" pas ma "pensée", je la
précise.
Je corrige aussi des fautes (je vois de plus en plus mal, je
ne vois plus vraiment mon écran, je bigle sur lui, vieillir
n'est pas facile), j'ajoute aussi des mots oubliés, etc. Il
m'arrive de me relire après avoir posté des réponses que,
faute de temps, je sais que j'ai dû écrire trop vite. J'y
trouve alors, ici et là, une pensée imprécise, voire
ambiguë, et je peux souhaiter d'éviter des confusions et
c'est ainsi, par exemple, que j'ai apporté des précisions
dans ma réponse 177C37 à Véronique de Belgique à propos de
"l'égalité" et de la "complémentarité".
Tout écrit, même l'écrit d'un homme qui ne s'appartient plus
et qui sert, le mieux qu'il peut, d'écritoire ou de
porte-plume au Créateur, n'est jamais complètement
dépersonnalisé, contient des subjectivités pas toujours très
claires. C'est une situation très banale, somme toute, parce
que ma façon de dire reste aussi formée que sont formés,
comme chez tout homme, mon nez, mes oreilles, mes yeux, ma
taille, mes pieds, qui ne ressemblent à aucun autre, car
même un sosie n'est jamais un sosie complet ou absolu.
Autrement dit, je ne suis pas le sosie de Dieu, je suis
seulement son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Je ne suis pas écrivain ; je veux dire que Michel Potay
n'est pas comme un écrivain tout entier dans son écriture ou
dans sa mission, même si je cite par-ci par-là ma vie ou mon
expérience personnelles. Je fais parfois allusion à ma vie
personnelle pour illustrer mes arguments, notamment allusion
à mes lecture, à ce que j'ai appris de ma vie, de mes
rencontres avec d'autres pensées que la mienne, mais je
pense que ma vie personnelle est très largement différente,
indépendante de ma mission. Pour bien percevoir ce qui
sous-tend ce que j'écris, surtout dans un blog qui n'est pas
un traité, qui n'est pas quelque chose de profondément
travaillé, parce que les commentaires arrivent sans cesse,
je ne peux pas y réfléchir en profondeur, faute de temps, ce
que je vois dans les rapports entre l'humain et son Créateur
— qui sont des "rapports de force" comme disait Marx en
pensant à tout autre chose — il faut remonter sans cesse à
l'Événement Surnaturel d'Arès qui a bouleversé ma vie et qui
bouleverse la vie de beaucoup.
Je crois que le Souffle du Père s'objective,
autant qu'Il puisse s'objectiver dans le langage humain si
insuffisant, dans ce que j'écris. Mais, bien sûr, cette
objectivation se perfectionne au fur et à mesure que
j'apprends ma profession de prophète,
apprentissage jamais achevé — je suis dans le temps
(Rév d'Arès 12/6) —, car malgré le charisme il y a
moi, il y a ma résistance humaine et la résistance du temps
au charisme, parce que je ne peux pas évacuer totalement ma
part horloge, ma part animal. Je veux dire que mon habitus
spirituel n'est jamais totalement collé à l'habitus Divin à
cause du péché, parce que je suis un pécheur.
Je ne suis pas un ange. Celui qu'on voit prier avec ses
frères au Pèlerinage n'est qu'un homme. Ma vie de prophète
porte toujours la trace de ma navigation humaine sur la Mer
de Dieu.
Mais ce que je peux vous certifier, absolument certifier,
c'est que dans tout ce que j'écris ou que je corrige ou
complète dans mes écrits est d'une sincérité absolue.
03sep16 177C39
Je ne suis pas intéressé par La Révélation d'Arès
et ses débouchés religieux, mais je suis actuellement
intéressé par tout ce qui concerne l'anarchisme sous ses
diverses formes.
Un collègue de travail m'a signalé votre blog et plus
exactement le présent article 177 "anarkhia des pénitents"
que je viens de lire ainsi que tous les commentaires et
toutes vos réponses aux commentaires.
Il s'agit du projet d'anarchisme le plus sommaire, au moins
dans son état actuel, qui se réduit à la notion primitive de
"pas de pouvoir, pas de chef, uniquement des gestionnaires".
Dans toute vie sociale la politique est impossible à éviter,
mais je devine que vous entendez par politique tous les
mauvais côtés de la politique, en particulier quand elle est
devenue moyen d'existence, fabrication et abus de loi,
appesantissement, dont le peuple devient la matière, que
malaxe un petit nombre de professionnels de l'ordre public,
la politique dont vit un petit nombre de mouches publiques
tournant dans une même boîte, dont on se demande comment en
changer.
Mais ce n'est pas ce que je veux vous demander dans mon
commentaire. Je veux vous demander comment vous situer la
subsidiarité dans votre projet anarkhique. Il me semble
qu'elle est inévitable, à un certain niveau de décision,
parce qu'il y aura toujours un moment critique où la
décision et le pouvoir devront être pris par un seul dans la
vie collective d'une petite unité, quand par exemple la
petite unité est attaquée par une petite unité voisine et
qu'il faut constituer un commandement de défense.
Loïc Le B. de Bretagne
Réponse :
Je ne définis pas l'anarkhisme en termes précis, c'est vrai,
parce que pour l'heure je ne fais que fixer des bases, des
principes, à la vie spirituelle de pénitents
membres d'une petite unité humaine.
Je ne vois pas en quoi une petite unité humaine aurait
besoin pour elle-même d'une capacité de décision dite de
subsidiarité. Je m'explique :
J'ai dit que j'avais visité, durant l'automne 2015, les
petits cantons historiques centraux autour desquels s'est
formée la confédération qu'on appelle aujourd'hui Suisse, et
je n'ai jamais dit que ces cantons, petites unités humaines
vivaient sans organisation, sans ce qu'on doit appeler une
politique faute d'autre mot. Mais il s'agit d'une politique
ou organisation (mot que je préfère) minimale.
Je prends un exemple : Le canton d'Uri comprend 20
territoires auto-administrés ou communes pour quelque 36.000
habitants au total. C'est assez dire que ces territoires
auto-administrés — petites unités d'une petite unité — sont
vraiment minuscules, chacun n'ayant que 1.800 habitants en
moyenne. Et ça marche ! La capitale d'Uri est Altdorf où se
trouve la célèbre statue de Guillaume Tell, sa constitution
actuelle date de 1984. Le canton est représenté par deux
personnes au Conseil des États de la Confédération Suisse et
n'a qu'un seul député au Conseil National Suisse. Dans le
canton d'Uri le Landrat a le pouvoir législatif, il est
constitué de 64 députés élus pour quatre ans. L'adoption, la
modification ou l'abolition de lois, décisions ou de parties
de la constitution peuvent être provoquées par une
initiative populaire de seulement 300 électeurs, conduisant
à une votation populaire. Il est également possible de
renvoyer un officiel (un gestionnaire, si vous préférez) de
cette façon. Le pouvoir exécutif est détenu par un Conseil
d'État de sept membres, élus directement par les électeurs
urinais pour quatre ans. Le président en est le Landaman,
lui et son suppléant le Landesstatthalter sont élus pour
seulement deux ans. Toutes les précautions sont ainsi prises
pour qu'aucune responsabilité ne devienne pesante et pour
que le peuple demeure à tous moments maître de la situation
collective. Pour moi c'est une façon de fonctionner qui peut
être appelée anarkhique. Si c'est cela que vous appelez la
politique, j'en suis évidemment partisan. Il n'existe dans
le canton d'Uri aucune subsidiarité. En Suisse la
subsiduarité est assumée par le Confédération, par exemple
concernant la défense nationale, puisque c'est le cas que
vous évoquez, ou la monnaie. Je n'ai jamais dit que les
petites unités humaines ne devaient pas se regrouper en
confédérations, elles le devront pour des travaux qui ne
peuvent être donnés à de trop petites unités, puisque la
subsidiarité, c'est le principe selon lequel une autorité
centrale ou, mieux, condéférale, ne peut effectuer que les
tâches qui ne peuvent pas, pour des raisons techniques
évidentes, être réalisées à l'échelon inférieur.
03sep16 177C40
Evidemment je suis aussi dans une analyse.
Je me suis souvent rendu compte qu’on pouvait très bien
analyser les choses et dans la vie réelle, être complètement
à côté de ce qu’on a dit, écrit ou pensé ( pour des raisons
qui sont plus d’ordre de l’instable de l’émotionnel, dû au
vécu, à l’histoire de chacun par exemple).
C’est pour cela qu’il m’a paru important de revenir sur le
fait de bien distinguer ce qui sort de l’intellect, les
pensées ou de la bouche, les paroles, de ce qui est du
domaine du concret, de la vie réelle, du rapport concret
qu’on a avec les gens, le monde, car, tant que "la vie
réelle" se passe selon sa propre vision, les choses, sont
ramenées dans son propre parc mental, (il ou elle pense
comme moi, a la même sensibilité que moi, en gros on se
comprend), tout se passe bien, mais quand inversement, il y
a un angle de vision ou d’approche différent du mien, à
partir duquel j’envisage les choses réelles, parfois,
s’installent ce qu’on appelle les difficultés de
communication, (et là, on n’est plus dans sa théorie, dans
son abstraction, dans son film mental, aussi beau soit-il,
il faut se soumettre à "l’autorité de la nécessité" comme
vous l’avez écrit ci-dessus).
Je me rabats ainsi sur les termes de Louis-Marie (177C27) :
"On attend alors que l’autre soit d’accord, on choisit de
croire qu’il n’est pas dans la bonne direction, on préfère
l’isolement ou le conflit parce qu’on pense ou on veut avoir
raison", c’est une démarche inconsciente certes, qui est
bien sûr, celle du monde, mais qui guette tout homme, parce
que l’état d’anarchiste (vertueux) c’est beaucoup plus que
le mot anarkia qui sortira désormais de nos lèvres.
Deuxième point sur lequel, il est important aussi de mettre
le doigt, c’est de faire une distinction entre les moyens et
la finalité, (les outils et le but à atteindre grâce à ces
outils), afin d’éviter une confusion courante que l’on
rencontre un peu partout — "Je suis musulman, catholique,
bouddhiste, athée, taoïste," n’est pas une fin en soi, c’est
un choix ( conditionné certes) dans la mesure où il y a
conscience, dit autrement c’est un moyen pour atteindre une
autre finalité, qui est le fondamental de La Révélation
d’Arès : La vérité c’est que le monde doit changer [28/7]
; le fondamental c’est que le mal cesse.
Le mal — qui est encore dans le monde réel, rapport de
force, de domination, d’exploitation, avec les conséquences
concrètes sur la vie de tous les jours des dominés, des
exploités — doit cesser par l’action réelle, par la
rencontre réelle (il ne cesse pas par la théorie, les idées,
les fantasmes que l’on fait vivre dans son cerveau, dans son
isolement). Il cesse quand la relation devient rapport
concret de coopération sans négativité les uns avec les
autres — Le regard de négativité qu’on pose sur quelqu’un
est un préjugé.
On peut en théorie penser sa vie, sa croyance comme bonne,
ce n’est pas ce qui compte, ce qui compte c’est le rapport
réel qu’on a avec chacun, car on est forcément
continuellement dans le concret, ou alors on rêve, on
imagine, on fantasme.
Troisième point. Quand on a bien compris que c’est dans le
réel que ça se passe, on considère autant l’amour, [dit
autrement altruisme, bonté, bienveillance, qui sont de la
coopération sans négativité, sans conflit, dans la paix,
mais qui sont de la coopération], autant la raison,
réflexion, conscience, intelligence, compréhension,
discernement, anticipation (être conséquencialiste) comme
des moyens, des outils pour organiser la vie réelle
collectivement, on considère aussi la pénitence
(qui n’est pas une fin en soi), entre autre effort de
libération de son mental tyrannique et destructeur, comme un
outil [pour répondre le mieux possible dans le concret, aux
choses concrètes], que la mission non plus n’est pas une fin
en soi, mais un moyen de transmission des valeurs pour que
ici ou là se reconnaissent ou naissent des âmes,
et j’oserai ajouter que l’âme n’est pas une fin en
soi, mais un moyen, un processus, un pont pour passer de
l’autre côté, dans le Royaume du cœur pur, là au
fond de soi, pour faire vivre concrètement Dieu sur terre,
l’amour absolu, la création continuelle, et ajouterai-je
encore, que la Parole, La Révélation d’Arès sont
des moyens, ainsi que les petites unités préconisées par le
frère Michel, qui ne seront jamais une fin en soi, mais des
moyens pour que soit une organisation sociale sans
domination qui favorise une évolution des consciences, pour
que l’humanité passe à une civilisation spirituelle, mais
que l’évolution est et sera sans fin, et là, impossible
d’anticiper.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire, que je laisse
chacun lire; méditer, comprendre, car il me paraît la
victime typique de cette insuffisante du langage, que je
signale ou dénonce souvent. Je comprends ce que vous voulez
dire, mais je ne suis pas sûr que tout le monde interprétera
votre pensée de la bonne façon.
Par exemple, pour ma part, je ne dirais pas que "l'amour est
altruisme, bonté, bienveillance, qui sont de la coopération
sans négativité, sans conflit, dans la paix, mais qui sont
de la coopération," parce que pour moi l'amour n'est pas
coopération avec l'autre, il est beaucoup, beaucoup plus que
cela. L'amour que je pratique par devoir évangélique est mon
identification à l'autre, ma compénétration avec l'autre.
J'aime quand je suis la chair, l'esprit et l'âme
de l'autre, que je me réjouis ou que je souffre avec lui,
que je fais plus que le voir et le comprendre, mais que je
vis ce qu'il vit.
Autre exemple : Vous parlez de "la pénitence qui
n’est pas une fin en soi", mais pour ma part ma pénitence
est une fin en soi, c'est plus que ma façon de vivre, c'est
ma vie, c'est devenu ma nature et c'est une fin en soi dans
la mesure où ma personne, moi-même, est une fin en soi. Le
chemin de la pénitence est une transcendance au
sens où je suis dans l'effort permanent de devenir moi-même
un univers dépassant toutes les catégories définissables
dans le domaine du Bien, dans la mesure où je
dépasse un ordre de réalités déterminé, dont le squelette
est amour, pardon, paix, intelligence spirituelle
libre de préjugés, parce qu'il faut des mots, mais
dont le sang qui circule autour est d'ordre
indéfinissable, comme Dieu, dont je suis image et
ressemblance, est indéfinissable. Ma pénitence
est une manière de vivre extérieure et supérieure à toute
manière de vivre définissable moralement par des mots. Si je
ne suis pas dans cette recherche continuelle d'évasion de ma
condition d'animal pensant, je reste tenté par le Mal, je ne
vise pas au Bien absolu.
Mais je comprends aussi votre difficulté à définir des chose
qui, en fait, confinent à l'indéfinissable.
La Sainteté, la Puissance et la Lumière
divines — pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté,
Ta Puissance et Ta Lumière (Rév d'Arès 12/4) —
doivent tôt ou tard passer par nous. C'est cela que nous
devons rechercher, c'est parce qu'il semble bien comprendre
cela que nous détectons l'épi mûr. C'est
l'intervention de Dieu en l'homme, celle que l'épi mûr
sent passer en lui, celle par laquelle nous nous identifions
à Dieu et nous identifions au prochain, par l'amour au sens
absolu, évangélique. Face au gâchis d'injustices du monde,
l'amas de ruines morales qu'il représente, origines de notre
mortalité, de ce que nous appelons péché, nous
savons que nous ne changerons pas le monde
par le progrès, auquel se rattache encore, par souci
d'expliquer, la logique de votre commentaire, mais par le
dépassement, la transcendance, dont l'amour au sens le plus
élevé et noble, au sens évangélique.
Nous ne pouvons pas faire l'impasse sur la souffrance
anonyme de millions de nos frères humains, qui eux-mêmes ne
peuvent pas expliquer leur souffrance. Pour l'heure ils sont
physiquement et intellectuellement loin de nous, ils ne nous
comprennent pas, mais il y a un couloir, celui de la vie
spirituelle, par lequel nous pouvons les atteindre. Les
parois, le sol et le plafond de ce couloir, c'est notre pénitence.
Si vous n'êtes pas ce pénitent-là, ils ne peuvent
pas vraiment vous détecter comme Lumière. Et
cependant je vous connais assez, frère Charlie, et depuis
assez longtemps, pour savoir que cette Lumière est
en vous, mais que nous n'arrivez pas encore à la bien
montrer. Ça viendra comme cela vient en chacun de nous tôt
ou tard.
03sep16 177C41
L'anarkhia est le fondement de toute relation sociale libre,
et cela commence si possible dans le couple aimant.
C'est là que je m'aperçois de la puissance de la pénitence
lorsqu'elle est magnifiée par mon amour romantique pour mon
épouse.
Dans le couple aimant, l'homme et la femme sont une seule
chair, mais la crise potentielle, la séparation peut exister
par la dévastation d'une seule pensée de jugement envers
l'autre.
La moindre pensée négative envers l'époux ou l'apouse peut
abattre l'amour romantique avec l'efficacité d'un insidieux
glissement de terrain.
Je ressens alors l'importance de voir ma femme autant comme
un prochain à aimer d'amour évangélique que comme ma tendre
épouse.
Au fond, il n'y a rien de comparable entre l'amour
romantique et l'amour évangélique; les forces impliquées et
le sens de la mesure n'y sont pas les mêmes. Mais après
trente-et-un ans de vie ensemble, il me semble que le
premier amour ne peut aller sans le second.
Tout est relié dans une interaction qui est la vie même du
couple : ne pas juger son époux(se), pardonner, faire la
paix pour aimer d'amour évangélique, et dans le même élan,
donner de soi, prendre l'aimé(e) en soi, créer une vie de
couple pour aimer d'amour romantique dans la liberté de
chacun, ce qui donne de la force pour encore mieux ne pas
juger, pardonner, etc, et monter ainsi vers un amour
toujours plus beau : J'envelopperai leurs joies
d'innocence, J'en ferai une œuvre sacrée (Rév d'Arès
33/22) par les effets qu'elle aura sur le monde.
C'est ainsi que l'époux pénitent refuse le péché
d'Adam qui, de compagnon d'Ève, a choisi de devenir son
maître (Rév d'Arès 2/3).
Vivre cela, par la force de l'amour romantique, qui vivifie
l'amour évangélique, est pour moi un précieux tremplin pour
appliquer l'amour évangélique à tout prochain,
dans toutes les relations humaines.
Cela commence bien sûr par l'amour évangélique envers ses
parents et ses enfants, en appui des sentiments éprouvés, et
même s'ils sont morts.
L'amour parental a ceci de particulier qu'il vise à élever
l'enfant, à respecter son parcours vers un état d'adulte qui
émerge peu à peu, dans le respect de sa liberté tout en
tentant de lui enseigner la vie et la Vie.
C'est un bon entrainement pour ce que le Père nous demande
lorsque le pénitent transmet un enseignement
spirituel à son prochain.
L'amour évangélique en famille est ainsi le précurseur de
cet amour évangélique dans l'anarkhia que nous, les pénitents,
inventerons peu à peu.
Et enfin, il y a le cas très particulier, qu'il est
impossible d'oublier ici, de l'amour évangélique envers
vous, le prophète de Dieu, qui n'êtes chef de
personne (Rév d'Arès 16/1), ainsi que celui de
l'amour évangélique que vous montrez envers le petit
reste et envers toute l'humanité. Ces amours
réciproques me semblent aussi, avec leurs imperfections
actuelles et leurs lumières, des précurseurs de l'anarkhia à
construire.
Patrick T. (Vert de gris) d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci, frère Patrick, pour ce commentaire à
consonance romantique, auquel je suis moi-même très
sensible, car je ressens entre mon épouse Christiane et moi
les mêmes influx indescriptibles, mais tellement sensibles,
réels, et pour tout dire merveilleux, que vous ressentez
entre vous et votre propre épouse, dont je regrette
seulement que vous ne nous donniez pas le prénom, car "nomen
est omen", latin qu'on traduit en français pas "le nom est
présage", mais qui signifie beaucoup plus, ainsi que votre
commentaire le fait très bien sentir. On confine ici à ce
qui dépasse le langage.
Par ailleurs, à un degré moindre, il est aussi vrai que
"L'amour évangélique en famille est le précurseur de cet
amour évangélique dans l'anarkhia que nous, les pénitents,
inventerons peu à peu." Je préfèrerais dire : "que nous, les
pénitents, retrouverons peu à peu", mais c'est sans
grande importance.
Il vient un moment où son époux ou son épouse
compte tellement dans la vie qu'il n'est plus que rien ou
personne, parce que rien ne peut le ou la décrire. Parce que
l'époux ou l'épouse n'est pas beau ou belle, il ou
elle est plus que beau, plus que quelqu'un, il est le tout
qu'on forme avec lui ou elle. N'être rien ou personne est
plus qu'être. Samkara enseignait que l'homme quand il dort
profondément est tout l'univers, est Dieu et je crois en
effet qu'avec mon épouse, quand l'un près de l'autre nous
dormons profondément, il y a quelque chose d'Éden qui
revient en nous. Alors, le seul fait de frôler son pied
m'émerveille. On retrouve ici l'énorme difficulté de définir
par l'insuffisant langage des choses qui nous dépassent même
si nous les vivons chaque jour.
04sep16 177C42
Je reprends ce que vous répondez à Raoul pour dire qu'on
devine bien dans vos écrits tout ce qui vient du dehors.
Parfois vous citez des auteurs, d'autres fois on devine bien
que vous vous en attribuer les pensées sans les citer (je ne
suis oas assez expert pour donner des exemples). Tout se
passe comme si vous aviez peu de choses à dire de vous-même.
Vous dites que vous n'êtes "pas écrivain", c'est vrai, et on
ne peut pas vous reprocher la vantardise des littérateurs,
mais enfin, on voudrait bien savoir ce qui vient de vous et
ce qui vient d'autres.
Je n'ai pas de difficultés à croire que La Révélation
d'Arès ne vient pas de vous, parce que derrière vos
lignes un peu partout on sent bien une autre pensée et, pour
tout dire franco, vous êtes ni plus ni moins qu'une sorte de
pasticheur. Mais pastichant quoi ? Peut-être n'êtes-vous
qu'un médium qui parte des mots dans l'espace.
Je ne suis pas croyant. Je suis ce que vous détestez et ne
cessez de dire (indirectement) que vous détestez: un
rationaliste. Je vais citer un poète très rationaliste :
Apollinaire, dont je viens de lire l'ouvrage que lui
consacre La Pléiade. Il dit : Poésie et création ne sont
qu'une même chose. On ne doit appeler poète que celui qui
invente, qui créé dans la mesure où l'homme peut créer...
Les poètes modernes sont des créateurs, des inventeurs et
des prophètes." Vous êtes prophète, alors vous êtes
inventeur. Comme vous n'avez pas le talent d'un écrivain,
vous copiez les écrivains, vous inventez à partir des
pensées des autres. Votre production est tout à la fois une
invention et une copie. Vous n'êtes rien par vous-même.
Je ne sais si vous afficherez ce commentaire. je l'écris
parce que je crois qu'il faut toujours démystifier. Je vous
démistifie donc.
Maxime J. quelque part dans le Sud
Réponse :
Un homme susceptible considérerait votre commentaire comme
une gifle. Il vous répondrait de haut.
Mais, à mon âge, après avoir entendu pendant quelques
décennies tout ce qu'un homme peut entendre qui le traite
d'escroc, de "copieur", de petit malin, d'illuminé, de fou,
de menteur, etc. on n'a pas la réaction de l'homme giflé. On
médite les reproches. On les médite parce qu'il n'y a pas de
reproches qui ne contiennent pas, peu ou prou, de la vérité.
D'où vient ce que je viens d'écrire ? À la pensée de qui, à
quel livre, ai-je pris ces cinq lignes qui précèdent,
puisque selon vous je "copie" ? Eh bien, à personne. Je ne
dois ces lignes qu'à moi-même.
Ceci dit, et c'est là que vous avez raison, j'écris en
français, c'est-à-dire dans une langue dans laquelle
longtemps avant moi des générations et des générations
d'humains nés entre la Manche, le Rhin, le Cotentin et la
Méditerranée ont exprimé leurs pensées pendant des siècles.
Autrement dit, la langue française que j'emploie n'est pas
mienne, elle n'est pas mon invention, elle est l'invention
d'un très vieux peuple, elle a construit une immense
littérature et même a traduit les littératures d'autres
langues que je ne connais pas. Je vais plus loin : Le Père
Lui-même a emprunté la langue qui est la mienne et la vôtre
pour donner au monde La Révélation d'Arès. Car,
même si vous n'êtes "pas croyant" et n'êtes pas obligé de me
croire, cette Révélation m'est bien venue par la
voie surnaturelle en 1974 pour sa première partie : L'Évangile
Donné à Arès par Jésus, et en 1977 pour sa seconde
partie : Le Livre des Théophanies. Alors,
évidemment, Dieu lui-même a emprunté la langue de François
Villon, de Montaigne, de Ronsart, de Corneille, de Racine,
de Molière, de Châteaubriand, d'Hugo, de Balzac, de Valéry,
de Gide, de Montherland, des traducteurs français de la
Bible et du Coran, et de milliers d'autres impossible à
citer tous. Dieu est un "copieur".
Mais un "copieur" est-il un copiste ? Non. Il copie en ceci
qu'il copie les mots du dictionnaire Littré, Larousse ou
Robert, la grammaire de Dumas ou de Grevisse, les styles des
écrivains et des poètes, mais il n'est pas une sorte
d'imprimante qui ne fait que reproduire. Il dit, avec les
mots des autres Ce
Qu'il a à dire, Lui.
C'est ce que je
fais moi-même.
Vous citez Apollinaire disant que le poète est un "créateur,
un inventeur et un prophète" — notez bien, s'il vous plaît,
que je ne suis pas poète et que je le regrette bien —, en
bien ! cela me rappelle un autre poète, Shelley, qui lui
aussi a dit que le poète est un prophète. Je ne sais plus où
il a écrit (en anglais, mais bon ! la poésie est poésie en
toute langue) que les poètes ont été selon les époques
législateurs ou prophètes. Apollinaire a donc lui-même copié
Shelley, non ?! Quelle honte ! Apollinaire n'est qu'un
copieur. Mais non, mon cher Maxime, comme je le dis souvent
le langage est insuffisant et l'on retombe toujours,
inévitablement, tôt ou tard sur les mêmes idées, les mêmes
mots.
Ceci dit, vous n'êtes "pas croyant" et vous avez raison en
ce qui concerne la religion, mais vous avez tort en ce qui
concerne La Révélation d'Arès. Vous m'écrivez
méchamment, mais je vous pardonne — dame ! je suis pénitent,
c'est quand même mieux que d'être comme vous très durement
critique — et je vais même vous faire un cadeau. Je vais
vous offrir de bon cœur un exemplaire de La Révélation
d'Arès. Donnez-moi votre adresse à
webmaster@michelpotayblog.net et je vous l'enverrai.
04sep16 177C43
Salem, mon Frère !
Une entrée qui me fait me rappeler que Dieu nous demande
d'être, comme tu le dis au début de ton entrée, une anarchie
de pénitents, autrement dit des humains croyants qui
ont compris qu'il faut être quelqu'un de bien et
c'est ce qui va déterminer la "bonne organisation" pour
vivre ensemble.
Dieu ne nous demande pas d'être juifs ou chrétiens ou
musulmans, mais d'être des croyants qui agissent pendant
leur existence pour le Bien.
C'est ce que m'a appris La Révélation d'Arès.
Merci mon Frère de nous faire comprendre la Volonté
et la Vérité de Dieu.
Continuons la pénitence, c'est la seule solution
pour éliminer le Mal.
Malika B. de Lorraine
Réponse :
Un grand remerciement à vous, ma sœur Malika, pour ce beau
et touchant commentaire.
Si nous voulons redécouvrir le sacré, le vrai sacré, pas les
manières religieuses qu'on appelle sacrées, c'est-à-dire si
nous voulons redécouvrir le primordial en nous, car nous
sommes créatures de Dieu et donc par là sacrées, alors, oui,
ma sœur Malika, il nous faut "agir pendant notre existence
pour le Bien." Et comme on ne pratique pas le Bien
si l'on pèse sur ses semblables, si on les domine, si l'on
en fait nos instruments, il faut évidemment que notre vie
sociale ou sociétale se déroule dans l'anarkhia.
Après tout, Éden n'était peut-être que la vie terrestre sans
chefs, sans dominateurs, sans lois, le Grand Jardin dont
parle La Révélation d'Arès (ii/18, xxviii/21-22),
et l'anarkhia par là est une des conditions du retour en
Éden. C'est le retour vers notre identité la plus proche
avec Dieu, le Créateur, le Père. Il m'est arrivé de songer à
une mission qui, au lieu de parler directement de pénitence,
parlerait de retour au sacré, pour utiliser un mot moins
difficile que pénitence, mais hélas un mot qui est
par excellence un mot religieux dans une France qui a rejeté
la religion... Alors je préfère encore pénitence.
Le Bien que vous évoquez est un terme profondément
spirituel, mais qui lui aussi est aujourd'hui employé à tort
et à travers. Il est spirituel parce qu'il ne peut que créer
un état de communion en dehors de toute dogmatique
religieuse. Le Bien tisse des liens créateurs et
heureux entre les êtres, entre les choses, entre les êtres
et les choses. Sans le Bien on ne peut redécouvrir
les alliances et analogies cachées, mais mystérieusement
conservée, que nous avons avec l'Univers et sa Puissance
centrale : le Père.
04sep16 177C44
Merci beaucoup pour cette réponse [177C41]
Je suis très touché par ce passage : "il y a quelque chose
d'Éden qui revient en nous. Alors, le seul fait de frôler
son pied m'émerveille" car j'ai vécu cela avec mon épouse
Monique. Je lui ai une fois dit "quand je touche ton pied
dans notre lit, mon petit cœur bondit de joie".
Je comprends aussi que le frère Michel me dise "je regrette
seulement que vous ne nous donniez pas le prénom", puis que
le prophète Mikal dise "Il vient un moment où son époux ou
son épouse compte tellement dans la vie qu'il n'est plus que
rien ou personne". C'est à ce titre que je n'ai pas donné de
prénom : Patrick et X, comme humbles précurseurs Adam et Eve
qui retrouvent Eden.
Puisqu'il s'agit de noms, j'ai aussi souri de vour voir
ajouter "(Vert de Gris)" à ma signature, alors que je ne
l'ai pas employé. En fait, mon pseudonyme ancien est plus
triste : Jours de Gris. Peu importe si vous me voyez ainsi
ou pensez utile de rappeller ainsi ma personne de
commentateur sur votre blog.
Merci pour votre attention prophétique et fraternelle, cher
frère Michel.
Patrick T. (Jours de Gris) d'Ile de France
Réponse :
En général je n'affiche pas, pour ne pas surcharger la page,
les mails qui me remercient pour mes réponses, mais là je
vous affiche, parce que j'ai commis une bévue et que je
tiens à en faire amende honorable.
Je savais bien que vous aviez un pseudonyme où l'on lisait
"Gris", mais je n'ai pas fait l'effort de me souvenir que
c'était "Jours de Gris". Comme un grand béta que je me suis
jeté sur les trois syllabes les plus communes avec "Gris"
sans même voir que ça n'avait aucun sens et j'ai sottement
écrit : "Vert de Gris".
Mais, bien sûr, c'est "Jours de Gris" autrement plus
poétique et délicat !
Encore merci, frère Patrick, de me corriger.
Sœur Christiane vient à l'instant de me changer mes lunettes
(j'en ai deux paires et elle nettoie mes verres
alternativement, parce que mes pauvres yeux chiasseux,
pleureurs, de vieux bonhomme font que je les embue
continuellement et que je finis par ne plus y voir goutte)
et au moment où elle me tend mes lunettes propres, je lui
dit ce que je vous écris et elle me répond, à propos de
"Jours de Gris" changé en "Vert de Gris" : "Ce n'est pas
grave." Ce n'était donc pas grave ? Probablement, mais moi,
je pars du fait que toute erreur est grave, même une erreur
"pas grave". Oh, je sais, je ne peux pas relever toutes mes
erreurs et m'en excuser, parce qu'il me faudrait des
journées rallongées de plusieurs heures, mais je crois — et
c'est ce que ne voit pas Maxime (177C42) — que ,j'ai
vocation d'exactitude et de justesse, certes d'une autre
manière que la science et la littérature et pour un autre
règne, celui de la vie spirituelle, mais je pense qu'il
n'existe aucun détail qu'on puisse négliger si l'on a le
temps de ne pas le négliger.
06sep16 177C45
Juste prophète et frère aîné,
Dans "mosaïsme des pénitents" [#176], vous m’avez
hissé au rôle majeur de notre mission : poursuivre l’Exode
tout en me ramenant au vrai prophétisme de Moïse, au modèle,
au pénitent qu’il fut; je me suis retrouvée sur la
Mer de la grande œuvre prophétique, la même et
unique depuis Noé jusqu’à vous, la grande Mer
infinie sur laquelle tous les pénitents se
rejoignent et recréent leurs vies à la Lumière du
Sermon sur la Montagne.
Sur cette Mer-là, j’ai lu "anarckhisme des pénitents",
votre texte puissant et libre qui dit au monde, avec un
immense courage, ce que le Père vous envoie dire.
Ce monde fonctionne à 180° à l’envers. Il grouille de
brutalité à l’inverse de votre Vie.
Il voit l’homme comme du "bétail", vous le regardez comme fils
du Père, il dit : "Croyez-en moi !", vous répondez:
"Soyez bons !" ; il impose ses croyances et ses idéologies,
vous videz les têtes des sciences vaniteuses (Rév
d'Arès 33/8) et vous les fertilisez (23/5) ;
il pense "masse", vous pensez "individualité" ; il
légifère, juge, réprime et condamne, vous dynamisez le En
tout [?]. Vous exhortez ce qui rendra possible aux génies
humains divers et complexes de vivre ensemble sur un socle
unique et universel : la pénitence qui conduira à
l’anarkhia, tandis que le monde se replie sur lui-même en
s’enfermant dans un mouvement suicidaire.
Le monde que Dieu veut est un monde sans chef [Rév
d'Arès 16/1], mais Il laisse les hommes faire ce
qu’ils veulent : Ma Main ne pousse pas les pieds (des
hommes)… ils vont ou ils ne vont pas (xxxviiiI/8).
Dieu montre, par le biais des prophètes qui
acceptent avec courage la difficile et terrible mission, ce
qu’Il veut.
Je ne cesse de louer en mon cœur votre prophétisme et votre
exemple !
Je ne sais quelle distance vous devez sans cesse parcourir
en vous-même entre le Ciel et les réalités des hommes et
celles de vos frères, mais elle doit aller au-delà de ce que
j’imagine, à la fois très éprouvante et merveilleuse.
Et parce que vous ne cessez jamais de vous fondre dans le
Créateur et d’aimer les hommes, avec vous, quelque chose a
commencé à naître et à grandir dans les assemblées,
qui montrent au monde qu’on peut vivre ensemble autrement,
s’organiser librement sur la base du Sermon sur la
Montagne, en petits groupes, sans chef, ni
hiérarchie, au sein desquels chaque sœur et frère est
librement créateur de sa pénitence et de sa moisson.
Vous écrivez : "Moïse ne fut le chef de
personne. Il fut seulement un guide." Je
dis aussi, depuis 26 ans que je vous suis, avec la chance
d’avoir travaillé un peu avec vous dans le cadre de
l’accueil, vous n’avez été le chef de personne,
seulement un guide (Rév d'Arès 25/1, 38/5) dont la
Lumière a rempli un grand nombre de Vied’intelligence,
de dépassement, de vraie piété, de pénitence.
Depuis 1974, combien de milliers de courriers
auxquels avez-vous répondu ? Combien de milliers de cœurs et
d’esprits avez-vous soulagés, apaisés en donnant vos
conseils ? Combien d’enseignements répandus par
oral et par écrit ("Le Pèlerin d’Arès") ? Et avec ce blog,
qui a maintenant dix ans, dans lequel vous exposez tout en
public, sans secret, combien ont été inspirés et ont
commencé à changer leurs vies, à se délivrer du
Mal pour se recréer librement bons en entrant
en pénitence ? Combien de baisers du Père,
toujours dans la paix, avez-vous donnés à vos détracteurs en
réponse à leurs calomnies, leurs injustices, bassesses, etc?
Si nous pouvions chiffrer, nous verrions sûrement une mer
infinie de cœurs s’ouvrir devant nous, une Mer emplie
de Bien qui n’a pas fini de croître.
Et tout cela, vous l’avez accompli seul, parce
que, comme Moïse, vous n’êtes le chef de personne,
vous êtes notre guide, un exemple de bonté,
de pénitence et de piété (36/19).
Pour les yeux qui voient, vous nous inspirez sans cesse à
progresser et vous ne cessez jamais de le faire, vous, qui
avez sacrifié depuis si longtemps toute votre personne et
votre vie au Bien.
Cette magnifique entrée "anarkhisme des pénitents" jalonne
en moi de façon claire l’étape presque ultime de ce que nous
parviendrons à construire et que nous commençons à faire
dans nos assemblées : le monde changé
que Dieu veut.
Que ma mission et ma pénitence puissent chaque
jour honorer votre immense tâche de rétablir le Grand Jardin
du Père.
Je vous embrasse de toute ma grande affection fraternelle
ainsi que sœur Christiane qui inspire tout autant mon
ascension dans le Bien.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Post-Scriptum : J’avais travaillé un texte, sur la base de
vos écrits dans ce blog, que j’ai utilisé en introduction
d’une causerie que j’animais rue R. Losserand au printemps
et que j’utilise pour ma mission quand le ou la missionné(e)
me demande : "Que faites-vous de plus que les autres ?" Ce
texte peut, peut-être, servir de base de travail à adapter
et à améliorer pour d’autres sœurs et frères :
Venez montrer au monde qu’on peut vivre ensemble
autrement.
Nous sommes un petit groupe de neuf Pèlerins d’Arès, qui
appartient à la grande assemblée des Pèlerins
d’Arès, qui vous accueille aujourd’hui. Nous
expérimentons et formons une société nouvelle qui
fonctionne sans chef, sans hiérarchie, sans
aucune référence au système du monde, car notre
fonctionnement repose sur la pénitence, qui
est l’application du Sermon sur La Montagne de
Jésus donné il y a 2000 ans. Nous formons une anarchie
de pénitents, nous avons décidé de redonner
valeur au Bien que façonne la pénitence —
l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence spirituelle et la liberté
absolue.
Même si aucun regroupement humain dans le monde ne
fonctionne comme nous et qu’aujourd’hui personne
n'imagine que l'anarchie fondamentale est possible. Nous
croyons que c’est possible, c’est tout l’enjeu de La
Révélation d’Arès, une société uniquement basée
sur le Bien, la vertu, La Parole
de Dieu, non dans un sens religieux, car ce n’est pas
que tu crois qui te sauve mais ce que tu fais de Bien
qui donne le salut individuel et changera le monde.
Nous formons cette société d’âmes sans cesse
en évolution qui ne prend plus le système et ses valeurs
comme référence mais la Parole de Dieu redonnée à Arès.
Pourquoi nous rejoindre ?
L'assemblée n'est pas un simple regroupement, c'est un
acte de séparation — séparation de ceux et celles qui se
fient au système — et de solidarité dans la pénitence
et dans la moisson.
Nous nous entraidons à retrouver la Vie
spirituelle (24/5), qui n'est pas une vie imposée à tous
par un dogme, une idéologie, une loi mais qui est la Vie
du Créateur, l’Idéal de Bien, appelez-le comme vous
voulez, présent au fond de tout homme, endormi que
l'apôtre réveille et que nous nous entraidons à
réveiller par notre pénitence.
La pénitence ne s'apprend pas. Elle est une
exigence de soi et un Pèlerin d'Arès se reconnaît à ce
qu'il a cette exigence de lui-même quel que soit le
niveau de bien, d'amour, de pardon,
de paix, d'intelligence et de liberté
spirituelles qu'il peut atteindre. C'est à ce prix que
le monde changera, à partir d'hommes qui exigent
d'eux-mêmes de changer, de progresser dans une recherche
patiente du meilleur au fond d'eux-mêmes, car tout est à
apprendre avec soi-même ; la pénitence n'est
ni un savoir, ni une recette qu'il faudrait apprendre.
Pas de comparaison avec son frère ou sa sœur, le pénitent
s’en réfère à son âme et à sa conscience qui
prend la Parole de Dieu comme boussole, l’important pour
lui est d’être aussi bon qu'il le peut. Quatre
générations ne suffiront pas, dit La
Révélation d'Arès (24/2) pour changer le
monde (28/7). Une assemblée d'hommes
suit les efforts lents de la pénitence. De ce
fait, aucune assemblée n'est idéale, mais
toutes tendent à le devenir. La Révélation d'Arès est une Parole donnée à
tout le monde. Notre mission consiste seulement à
chercher, moissonner dans cette masse humaine
tous ceux et celles capables de l'accomplir et
de l'accomplir toujours mieux que nous ne le
faisons nous-mêmes.
Pour conclure, parce que l'arbre de la Vérité
du monde changé (28/7) a besoin de beaucoup de
racines et de branches et donc besoin d'hommes et de
femmes capables à leur tour de s'étendre tant dans la
terre (racines) que dans l'espace (branches), parce que
l'Arbre dont la pointe est toujours verte (xvi/13)
doit devenir aussi gros que possible, le Créateur a
besoin de vous. Rejoignez-nous !
Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce commentaire. Ce
commentaire fait mon éloge et je ne sais comment vous en
remercier, car je ne suis qu'un homme, donc avec des
défauts, et je ne suis pas sûr de le mériter, mais je ne
peux pas non plus le rejeter. Disons que j'ai fait et
continue de faire tout ce que je peux.
06sep16 177C46
Cher Frère Michel, mais quelle belle bé-Vue vous avez faite
en réponse au commentaire 177C41: "Vert de Gris" à côté du
prénom de fr.Patrick T. d'Ile de France!
Dans ce monde si gris (gris très foncé même), le Vert
n'est-il pas la couleur de l'Espérance ?
Même dans les ''bévues'' notre cher grand anarckhiste prophète
Mikal est sous Influence ! Merci Aghéla !
Mon époux Joël et moi vos embrassons ainsi que sœur
Christiane
Élisabeth L. du Pays Cathare
Réponse :
Je ris de bon cœur en lisant votre joyeux commentaire. Merci
pour lui.
Oui, c'est vrai, le vert est la couleur de l'espérance, je
n'y avais pas pensé. C'était le Gris qui avait retenu mon
attention et j'ai tristement pensé à Vert de Gris : 2Cu(s) +
O2(g) + H2O(g) + CO2(g) → Cu2(OH)2CO3(s) (vert-de-gris ou
hydroxycarbonate de cuivre) qui est une couleur plutôt
moche, et frère Patrick a eu bien raison de protester. Mais
après tout, vous avez raison : Si l'on porte l'attention sur
le Vert plutôt que sur le Gris, on pense à tout ce que cette
couleur évoque superstitieusement, notamment l'espérance.
Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être parce que le
vert est la couleur la plus répandue dans la nature ?
06sep16 177C47
Merci, mon frère, pour cette nouvelle entrée sur
l’anarkhisme des pénitents.
Au cours d’échanges, pendant la réfection du plafond de mon
salon, effectué par mon frère Robert B. avec qui,je
missionne régulièrement depuis plusieurs années, nous avons
évoqué le thème de l’anarkhisme des pénitents,
votre nouvelle entrée du blog 177.
Robert qui a pris beaucoup de notes, s’est rappelé un de vos
propos sur l’anarchie que vous caractérisiez : par l’absence
de pouvoir, l’absence d’individualisme, de reconnaissance
d’actions, de sensibilités, de consciences, de vocations.
Vous aviez dit aussi : ʺC’est la disparition naturelle
simultanée dans les cerveaux de l’importance des religions,
politiques, lois, devenues inutiles pour comprendre le monde
et le reconstruire, qu’on appelle anarchie.ʺ
Ai-je bien compris qu’au cours, des quatre générations
et plus (Rév d'Arès 24/2) qu’il nous faudra pour changer
ce monde (28/7), les petites unités de pénitents,
qu’appelle à réaliser La Révélation d’Arès, il y
aurait parmi elles, toujours des courants démocratiques,
républicaines, communistes, bref de la politique, jusqu’au
moment ou cela par évolution lente des consciences, ceux-ci
deviendraient désuets. C’est donc des petites unités
pénitentes apolitiques qui géreraient la cité ?
Philippe D. de Bretagne Sud
Réponse :
Aurais-je dit : "C’est la disparition naturelle simultanée
dans les cerveaux de l’importance des religions, politiques,
lois, devenues inutiles pour comprendre le monde et le
reconstruire, qu’on appelle anarchie.ʺ ? Je ne crois pas que
j'aie prononcé cette phrase très peu claire, à moins que la
langue m'ait fourché. Mais l'anarchie étant l'absence de
pouvoirs, l'absence de dominations s'imposant sur une base
dominée, j'ai pu dire : "C'est la disparition des pouvoirs
exercés sur le peuple par les religions, les politiques, les
lois, qu’on appelle anarchie.ʺ
Par ailleurs, j'ai dit, et cela doit se retrouver dans mes
réponses sur cette page, que selon moi les grandes masses
éclateront tôt ou tard en petites unités. Ces petites unités
seront indépendantes les uns des autres et chacune
fonctionnera selon les souhaits de sa petite population et
pourra être évidemment "démocratique, républicaine,
communiste, etc., bref, politique, comme vous dites, et nous
Pèlerins d'Arès en profiterons pour créer nos propres
petites unités basées sur un anatrkhisme pénitent.non
politique.
J'espère être clair.
06sep16 177C48
Vous nous enseignez que la pénitence se crée et
s’alimente à la source de trois énergies : humilité,
vigilance et volonté d’être.
Or, je note que parmi nos frères certains omettent de
cultiver la première.
Puisque les trois conjointement doivent conduire nos libres
poulains, il semble sauter aux yeux — et aux oreilles — que
si l’humilité nous fait défaut, que notre pénitence
risque de piétiner longtemps comme une troïka en panne.
Moins d’humilité ou pas d’humilité du tout ? J'ai du mal à
expliquer ce qui me semble évident, mais je vais m'efforcer
de me rendre compréhensible : Je ne crois pas au hasard, je
pense donc que le Créateur m’a élu(e), choisi(e) parmi des
milliards de pécheurs pour que je croie que cette révélation
est vraie.
J’ai saisi que le tirage au sort dans le grand chapeau du
hasard n’était pas une fantaisie ou de l’humour de votre
part — ce que d’aucuns continuent à soutenir — et depuis
lors, je pense que nous aussi avons été "tirés au sort dans
le chapeau". Et j’ai demandé à mes frères ce qu’ils en
pensaient.
Pour certains, comme un réflexe : "Pas de hasard !"
C'est commettre, là, une double erreur :
1) Je ne sais pas ce qu’est être libre, puisque je
pense avoir été prédestiné(e) à croire dans ce message :
déterminisme funeste et faux !
2) De plus, je m’égare dans quelque chose qui ressemble à de
l’orgueil en pensant — sans même, peut-être, en avoir
conscience — que mes mérites (?) me valent cette 'élection'.
Ainsi je tourne le dos à l’humilité et ma pénitence
est en berne…
Et j’ai oublié ce que dit le Père par la voix de Jésus : Tout
ce que j’ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les
générations de ta descendance (39/10). Et j’oublie encore ce fabuleux article "Liberté" dand
'Le Pèlerin d'Arès 1993-96" où vous écriviez (je cite, dans
le désordre et sans indiquer les pages):
"Se considérer plus libre que les "incroyants", les "païens"
ou les "autres croyants", parce qu’on aurait la "vraie
religion" qui rendrait meilleur, plus sage, plus
intelligent, plus courageux, est une consolation, mais non
une réalité."
"Pour la foi arésienne le déterminisme est une des lois
générées par le péché qui a produit chez l’homme,
entre autres effets, la débilité, l’aveuglement, la
dépendance. Le déterminisme est la citadelle du mal dont le
prisonnier, l’homme, n’est plus que l’ombre d’Adam."
"C’est dans une perspective plus typiquement arésienne que
j’illustrerai aujourd’hui la question du destin en citant
les pèlerins qui viennent vers moi, comme abasourdis par
leur rencontre avec le Lieu du suprême Surnaturel, et qui me
tiennent des propos du genre : "Il n’y a pas de hasard… Je
savais que cette rencontre aurait lieu. Mon destin était
d’être ici." Je leur réponds : "Vous avez bien de la chance
d’avoir pressenti votre passage ici ! Pour moi ce fut tout
le contraire ; non seulement je ne savais pas du tout que
Dieu m’enverrait Jésus en 1974, et viendrait lui-même me
parler ici en 1977. Mais encore je sus dès le premier jour
que j’étais libre d’accepter ces rencontres ou de les
refuser, et aujourd’hui encore je sais que je suis libre
d’oublier ces nuages, de les laisser disparaître à mes yeux
(37/2). Oui, je pourrais me dérober (2/16), rebrousser
chemin (39/6)." À cela certains rétorquent : "Mais Dieu sait
tout. Les Paroles que vous citez ne sont que des
avertissements de principe. Dieu perdrait-il son temps à
appeler quelqu’un qui pourrait ne pas le suivre ? De même,
il savait à l’instant même où j’ai ouvert La Révélation
d’Arès que je ferais le Pèlerinage d’Arès." Et
moi : "Savait-il que vous diriez cette bêtise ?
Savait-il que vous ne vous précipiteriez pas à la moisson,
que votre pénitence traînerait les pieds ? Et
devant le regard hésitant de l’autre j’ajoute : "Oui, il le
savait. Il savait parfaitement qu’être un Pèlerin d’Arès
médiocre est votre infaillible destin. Mais non parce que
c’est " écrit " ; il le savait simplement parce que vous
apparteniez à une humanité qui a rejeté la vie spirituelle,
et qu’il y avait 99 chances sur 100 pour que vous soyez
ainsi. Sous ce rapport, j’en sais autant que Dieu. Et vous
aussi. Est-ce que je continue? Ou commencez-vous à
comprendre que vous êtes invité à changer votre
vie librement et à convaincre le monde qu’il devrait changer
librement? Ceci dit, le Père n’espère-t-il pas en certains
hommes plus qu’en d’autres ? Évidemment oui, et nous ne
faisons pas autrement nous-mêmes."
"Les hommes sans réaction quand je porte témoignage de La
Révélation d’Arès y sont-ils librement sourds ?
Ou y sont-ils involontairement sourds ? Dans ce cas,
sont-ils inexorablement destinés à la surdité ? L’angoisse
que provoque cette question peut être très profonde : Y
aurait-il des humains définitivement incapables de liberté,
notamment de la liberté d’accepter la Parole de Dieu ? Des
humains qu’un décret céleste, ou un irréparable effet du
scandale (28/3-4) millénaire, aurait privés de la liberté de
choisir entre leur impiété, leurs erreurs, leur
méchanceté, et le changement que recommande la Vérité ? Ou
ces êtres seraient-ils par pur hasard nés avec le faible
lumignon (32/5), la médiocrité, que génère le péché
depuis les millénaires, tandis que quelques autres seraient
nés avec des restes de lucidité ou retrouveraient ces restes
de lucidité par chance (grâce à une rencontre avec des gens
ou événements qui enseignent beaucoup, qui font réfléchir,
évoluer, etc.) et seraient seuls capables de rallier le
reste ou le petit reste ? Tout Pèlerin d’Arès qui a
approfondi sa foi doit connaître intimement les réponses à
ces questions. Il se dit : Puisque le Père appelle l’homme à
un accomplissement qui n’est possible que dans la
liberté absolue, la liberté absolue est possible, même
difficile à acquérir et à exercer, même aléatoire. Du reste,
le Père n’allie-t-il pas son Souffle aux efforts
de l’homme qui change sa vie ? Les hommes qui
forment et grossissent lentement le petit reste
ont entendu l’Appel du Père par hasard, mais voilà
l’important : En acceptant cet Appel et le
changement difficile qu’il impose, ils font disparaître le
hasard !
"Étant donné que la liberté, selon La Révélation
d’Arès, n’est pas une consolation tirée du sentiment
d’être différent du monde méchant, égaré par des croyances
illusoires, etc., elle est une liberté effective, réaliste,
créative, universelle, tant personnelle que relationnelle,
elle est impraticable hors du bien effectif. Par
exemple, les dominateurs ne deviendront inutiles et
battables que si des hommes ont assez de vertu pour se
passer de chefs, d’éducation arbitraire, de lois,
de contrôles, etc"
J’ai bien conscience, hélas, que ce commentaire trop long ne
m’est pas dicté par l’intelligence du cœur, que je
peine en vain à retrouver, il m’aura du moins permis de
citer ces quelques passages de l’article "Liberté" dand "Le
Pèlerin d'Arès 1993-1996" pour inciter mes frères à le
relire
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous avez bien raison de dire : "Je note que parmi nos
frères certains omettent de cultiver la première" des
conditions nécessaires à l'exercice de la pénitence :
l'humilité, car je suis moi-même encore enclin à manquer
d'humilité par moments. Alors, je me jette à genoux et je
frappe mon front contre le sol en disant : "Ô mon Créateur,
voilà la terre que tu m'as donnée, quand Tu l'as donnée
à Adam (Genèse 1/29, 2/19), et voilà que je ne suis
pas capable d'être aussi humble qu'elle qui s'est totalement
soumise à moi, l'homme. Ô mon Créateur, je dois encore faire
tant d'efforts pour devenir aussi humble que ce sol, que les
plantes et les minéraux qu'il porte, je ferai ces efforts,
mais comme ce serait merveilleux si Tu pouvais raccourcir le
temps qu'il me faut pour changer."
Vous avez bien raison, ma sœur Françoise, de me reprocher à
moi le premier et à tous nos frères et sœurs qui comme moi
n'ont pas encore acquis "humilité, vigilance et volonté
d’être" pour devenir des pénitents parfaits. Je
vous envie, ma sœur Françoise, de vous sentir en état de
grâce suffisant pour me reprocher mes insuffisances et
reprocher à beaucoup nos frères et sœurs leurs insuffisance.
Mais je vous assure que nous avons l'espérance — l'espérance
est source de force — d'y arriver, et quand, à genoux, je
frappe mon front sur le sol, j'ajoute : "Mais, ô Créateur,
j'ai l'espérance, parce que Tu as dit : Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) et
parce qu'ainsi je serai mort avant même d'avoir été un pénitent
comme il faut, mais au moins j'aurai fait tout mon possible
pour enclencher un processus de changement de vie
qui sera perpétué, amélioré sans cesse jusqu'à ce que
survienne Ton Jour." Je ne sais pas, parce que je ne suis que prophète,
je ne suis pas devin, je ne sais pas, ma sœur Françoise, si
"le Créateur vous a élu(e), choisi(e) parmi des milliards de
pécheurs pour que vous croyiez que cette Révélation
est vraie," encore que cela soit possible. Mais quand vous
dites : "Je ne crois pas au hasard," je déclare le
contraire. Moi je crois au hasard. Je crois au hasard parce
que le hasrd, c'est un des grands modes de fonctionnement du
Mal et je ne suis pas un homme de Bien
parfait, loin de là, je suis encore dans le Mal,
trop souvent hélas (Dame ! Quatre générations ne
suffiront pas pour éliminer le Mal). Je
crois au hasard comme je crois au Mal, fabriquant
du hasard, mais je peux le stopper par moments, il me suffit
pour cela de décider de faire le Bien. C'est ce
que j'ai écrit dans mon article "Liberté" et je vous
remercie d'en citer le passage : "En acceptant cet
Appel et le changement difficile qu’il impose, ils
font disparaître le hasard !"
Tout cela n'a pas grand chose à voir avec l'anarkhia, mais
bon ! C'est important et cette question semble vous avoir
tellement troublée, bien aimé sœur Françoise, mais
n'avez-vous pas un peu oublié le temps — Je suis hors
du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6)
—, l'espérance, les efforts lents, la progressivité,
nos capacités si différentes qui font les uns avancer moins
vite que les autres, les générations qui après nous feront
mieux que nous, l'optimisme, la foi ? Le Père ne nous fixe
aucun niveau dans l'ascension, parce qu'Il sait
que chacun de nous la fait comme il peut et, à sa mort,
arrivera où il peut ; Il nous demande seulement de ne pas
retourner en arrière.
07sep16 177C49
Je suis surpris que vous préconisiez l'anarchie, parce que
je crois me souvenir en lisant vos réponses dans ce blog que
vous êtes un disciple de Jean-Paul Sartre, qui était
marxiste, c'est-à-dire pas du tout anarchiste.
Cette contradiction me déroute un peu.
De plus, l'anarchie, c'est complètement dépassé. Tout le
monde sait aujourd'hui qu'on a besoin d'un gouvernement fort
avec des lois et une police sérieuses. Vous allez à l'envers
du progrès humain, vous marchez à reculons. Je pense que ce
n'est pas de l'arnarchie qu'on a besoin, mais d'une
politique intelligente et forte capable de oomprendre, aider
et protéger les citoyens.
Du reste, est-ce qu'on trouve réellement l'anarchie dans La
Révélation d'Arès ?
Jean-Baptiste R. de Bretagne
Réponse :
Vous vous trompez,
D'une part, je ne suis pas "un disciple de Jean-Paul
Sartre". Chez Sartre c'est l'existentialiste dont j'ai
retenu la pensée. Sinon, Sartre a été anarchiste et l'a
écrit à la fin de sa vie. J'ai retrouvé la citation dans mes
carnets, mais pas la référence que j'ai oublié de noter.
Sartre a dit : "J'aime bien rappelé l'origine plutôt
anarchiste de ma pensée. J'ai toujours été en accord avec
les anarchistes qui sont les seuls à avoir conçu un homme
complet, un homme à constituer par l'action sociale et dont
le principal caractère est la liberté." Dans "Les Mots"
Sartre raconte qu'il aimait énormément lire "Pardaillan" de
Michel Zévaco, qui, outre un très connu romancier populaire,
fut anarchiste et fut même emprisonné pour ça. Zévaco fit
passer dans ses romans de la série des "Pardaillan" l'idée
du héros sans maître au service des gueux, idée déjà connue
chez Robin des Bois. Comme vous voyez, il n'y a rien de
nouveau dans l'anarchisme.
D'autre part, "est-ce qu'on trouve réellement l'anarchie
dans La Révélation d'Arès ?" demandez-vous. Je
doute que vous ayez vraiment lu La Révélation d'Arès.
Tu ne seras le chef de personne, dit cette
Révélation, et je pense que c'est une prise de position
anarkhiste sans ambiguïté.
07sep16 177C50
Comme il est heureux, Frère Michel, que vous ayez pu prendre
avec votre épouse bien aimée, sœur Christiane, quelques
jours de bons repos, après le beau pèlerinage de Feu
que bons nombre de pèlerines et pèlerins venus du monde
entier jusqu' à Arès, ont fréquenté durant cet été 2016.
Tous ces pèlerins d'Arès qui forment à eux seul l'anarkhia de
pénitents en choisissant librement de vous suivre et
d'accomplir la Parole que Le Créateur vous a donnée
par Jésus en 1974 et directement en 1977. Tout comme le
peuple qui suivit Moïse formèrent une sacrée anarkhia en
acceptant de suivre leur prophète, bien qu'ils fussent
esclaves d'un peuple égyptien dont ils n'imaginaient pas
qu'un prophète pût les en libérer.
Nous mêmes ne sommes-nous pas esclaves d'un système qui,
depuis des générations, pèse sur nos épaules ? Nous
avons choisi de nous laissez conduire par vous, Mikal,
prophète du Créateur, tout comme le peuple hébreu
avait choisi de suivre Moïse, leur prophète en Dieu, afin
que vous nous aidiez à sortir de ce système de masse régi
par la peur et les préjugés qu'engendrent depuis des
générations les pouvoirs politiques et religieux, afin de
choisir et de construire une vie nouvelle faite de petite
unités d'affinités de pénitents devenant libres
des peurs et des préjugés.
Une belle anakhia de pénitents qui de génération
en générations gèreront la nouvelle société, afin qu'elle
fleurisse dans l'amour et la paix spirituels. Un nouvel Éden
de Vie où le Créateur à nouveau se montrera dans Sa
Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière. Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus fit preuve d'une
véritable connivence avec l'anarchie. Comme j'aurais aimé
que cet homme remarquable — remarquables par son honnêteté
intellectuelle qui n'a jamais été aussi courante qu'on le
croit dans l'Histoire — fut contemporain de La
Révélation d'Arès. Peut-être nous aurait-il rejoint ?
Dans ce livre, que j'ai lu il y a assez longtemps
maintenant, on le sent marqué par la pensée libertaire qui
légitime sa conception de la rebellion. Mais il manquait à
Camus ce que nous avons, nous pénitents, reçu du
Créateur : le Feu spirituel qui chauffe la
chaudière et produit la vapeur d'une autre révolte, que
j'appelle "insurgeance", une révolte dont la force est dans
l'amour. Une des raisons pour esquelles j'aime
mieux parler d'anarkhia que d'anarchie.
07sep16 177C51
Suite au commentaire et à la réponse 177C48 :
Je me rends compte en relisant ce matin, à tête reposée,
votre réponse à mon commentaire 177C48, que vous avez fait
un contresens total sur ce que j'écrivais et que vous n'y
allez pas de main-morte dans la leçon que je reçois en
retour.
Il est vrai que j'ai eu du mal à rendre ma pensée claire et
que mon texte était confus, je vous en demande pardon.
Mais j'ai trouvé très humiliant ce que vous me dites, comme
un coup de poing immérité : "Je vous envie, ma sœur
Françoise, de vous sentir en état de grâce suffisant pour me
reprocher mes insuffisances et reprocher à beaucoup nos
frères et sœurs leurs insuffisances."
Je vous trouve injuste envers moi, vous avez même réussi à
me faire pleurer. Susceptibilité de l'orgueilleux ? Si
vous chercher à rendre ma honte publique, je pense que vous
vous trompez de cible. Mais il faut que je fasse, quand
même, l'effort de vous pardonner.
Non, je ne me sens pas en état de grâce, non, je ne suis pas
le pénitent parfait ! Parce je sais que je suis un pécheur,
comme tous encore.
Je pensais seulement vous donner l'occasion de préciser
certains points, parce que vous avez entre autres devoirs,
celui-ci : "Si tu aimes ton prochain, mais lui montres trop
d'indulgence, ta mission boite ou s'égare"(votre annotation
en marge de Rév d'Arès xix/2-3) : (Si)l'huile brille (sur) ta lèvre, (si) ton bras
(con)tourne ton dos, il est vare.
Avec tout le respect que je vous dois, cher prophète de
Dieu, je vous demande de pardonner mon mouvement de colère.
(Eh, non ! Je ne suis pas parfaite non plus ! et je manque
gravement, encore, d'un sens fort utile en toutes
circonstances, celui de l'humour !).
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je viens de relire attentivement et sans préjugé aucun votre
commentaire 177C48 et je le comprends comme je le compris en
le lisant et relisant la première fois, c.-à-d. comme un
commentaire amusant, un peu ironique ; j'avais trouvé
qu'un peu de sourire n'était pas malvenu sur un sujet très
sérieux, j'ai répondu sur le même ton amusant. Ainsi, en
vous disant: "Je vous envie, ma sœur Françoise, de vous
sentir en état de grâce suffisant pour me reprocher mes
insuffisances et reprocher à beaucoup nos frères et sœurs
leurs insuffisance," je gardais le ton amusant,
pince-sans-rire ou sourire contenu, que j'avais cru voir
dans votre commentaire.
Je comprends que vous soyez désolée d'avoir été mal
comprise, et je suis moi-même désolé de vous avoir mal
comprise et d'avoir répondu de la mauvaise façon. Ce qui
m'étonne et me chagrine, c'est que vous soyez en colère. Je
me sens tout penaud et ne sachant que faire pour vous
consoler.
Nous voilà face à face, tout bêtes, comme "Jeanne qui pleure
et Jean qui rit."
09sep16 177C52
— Anarkia blog 177 et Mosaïsme des pénitents blog
176 —
Votre enseignement nous fait voyager à travers
l’histoire spirituelle et ainsi voir que nous ne sommes pas
seuls à œuvrer vers les Hauteurs Saintes. Les pénitents
anarkhistes qui ont passé la porte des ténèbres,
travaillent aussi pour aider les humains et attendent à l’ile
bleue. ( Rév d’Arès xiv/13 ).
Les pénitents moissonneurs, que nous sommes,
invitent les humains à devenir pénitents et moissonneurs
[de pénitents] à leurs tour et à transmettre aux
générations futures l’effort raisonnable d’être pénitent
et moissonneur de pénitents, car quatre
générations ne suffiront pas (Rév d’Arès 24/2) pour
que refleurisse Éden sur terre et que survienne le Jour
de Dieu (Rév d’Arès 40/4).
Nous sommes une parcelle du tout, reliée à tout et au Tout
Autre, la souffrance des autres est notre souffrance.
Dieu par la bouche de Jésus le dit (Rév d'Arès 30/4) :
Pourquoi Mes Plaies restent-Elles ouvertes ? Pourquoi
refuse-t-on qu’Elles guérissent ? Sont-Elles à peine
fermées, survient un temps d’abomination à son comble, où
le blasphème, le scandale, la cupidité, l’impudicité, le
mensonge dépassent tout ce qui s’est vu jusqu’alors, qui
rouvrent Mes plaies comme une pointe silex, qui y versent
le feu. Elle ne guériront pas si l’homme ne se guérit pas
; Mon Jour recule sans cesse.
Ceci vaut aussi pour tous ceux qui ont passé la porte
des ténèbres,
Dans La Révélation d'Arès (xvi/1-4) et l'enseignement
de Mikal : "Toute l’espèce humaine est en souffrance depuis
la Genèse."
Pour les autres, ceux qui qui sont morts sans âme,
ils errent dans les ténèbres glacées (Rév d’Arès 16/15).
Redoublons de pénitence, soyons actifs à chercher
sans cesse les épis mûrs pour que le monde
change! Réveillons les consciences à un monde juste,
bon, aimant que créeront tous les pénitents
anarkhistes et mosaïstes. C’est notre changement
intérieur, la pénitence, qui peut déplacer
les Montagnes (Matthieu 17/20) et changer
le monde (Rév d’Arès 28/7) par l’amour, le
pardon, la paix, être libre de
tous préjugés et peur, travailler en conscience à notre intelligence
du cœur.
Le bonheur est en nous-mêmes et en tout homme de bien dans
la mesure, la patience et la piété (Rév
d’Arès 39/3), rien d’autre.
C’est Simple, Beau, et Vrai.
Simone Le S. de Touraine
Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce très beau commentaire.
Vous faites bien de mettre en parallèle déplacer les
montagne (Matthieu 17/20) et changer le monde
(Rév d'Arès 28/7), car l'une comme l'autre expression
signifie que c'est avec la foi et le courage de la foi que
nous accomplirons des choses qui sont à première
vue impossibles, donc folles.
Ah la folie de la foi ! Ces humains qu'on appelle depuis des
millénaires "les fous de Dieu", qui n'ont jamais encore été
suivis à cause de cette "folie" qui heurte tellement la
raison et qui demande beaucoup de courage et de constance,
deux qualités qui ont trop vite manqué aux gueux que Moïse
sortit d'Égypte, qui interrompirent l'Exode
spirituel que le prophète leur demandait de faire
et qui le transformèrent en Exode géographique, envahissant
le pays de Canaan par la guerre. Dans "La Revue Réformée" le
Pasteur Ronald Bergey, professeur d'Hébreu et d'Ancien
Testament aux USA a écrit : "De la lecture de Josué...
ressortent deux impressions inquiétantes, celle d’une vague
de destruction de villes rasées et de terres désolées, puis
celle d’habitants vaincus, massacrés dans un véritable bain
de sang : Josué battit tout le pays (…) il ne laissa
aucun survivant. Il frappa d’anathème tout ce qui
respirait," et j'ajoute personnellement que le
rédacteur du texte biblique pousse l'impudence jusqu'à
prétendre que ce massacre fut fait "comme l’avait
ordonné Yahwé, le Dieu d’Israël (Josué 10/40)."
J'affirme haut et fort que le Père qui m'envoya son Messager
en 1974 et vint Lui-Même me parler à Arès en 1977 ne put
jamais ordonner ce massacre. Le Livre de Josué est une
épouvantable histoire sanguinaire dont les biblistes
attribuèrent faussement la responsabilité au Créateur. Je ne
lis plus Josué depuis longtemps
La Livre de Josué est la preuve absolue que l'Exode
spirituel lancé par Moïse se dégrada en exode barbare, que
nous Pèlerins d'Arès avons à retransformer en Exode
spirituel.
Oui, il faut entendre votre exhortation : "Redoublons de pénitence,
soyons actifs à chercher sans cesse les épis mûrs
pour que le monde change ! Réveillons les
consciences à un monde juste, bon, aimant que créeront tous
les pénitents anarkhistes et mosaïstes. C’est
notre changement intérieur, la pénitence,
qui peut déplacer les Montagnes (Matthieu 17/20)
et changer le monde (Rév d’Arès 28/7) par l’amour,
le pardon, la paix, être libre
de tous préjugés et peur, travailler en conscience à notre intelligence
du cœur."
Encore merci, ma sœur Simone !
09sep16 177C53
Bonjour Frère Michel,
Suite à la polémique sur le burkini et les réactions qui en
ont découlé, je fais le lien avec l’anarckhisme des pénitents
et votre article la laïcité du 18 février 2015 (0162):
http://michelpotayblog.net/jPB/jPBtv.html.
J’ai réalisé hier ce graffiti inspiré de votre article.
Je vous embrasse Frère Michel ainsi que Sœur Christiane
Didier.Br d'Île de France.
Réponse :
Cher frère Didier, merci de placarder des graffiti qui
portent des citations de mon blog et mon nom (et mon
portrait, si j'ai bien identifié la visage dessiné dans la
graffiti supérieur en gaut à droite).
Cependant, n'oubliez pas que je suis un homme seul sans la
moindre protection et qu'il m'est arrivé quelques fois, en
quarante-deux ans, d'être insulté, voire même agressé, dans
la rue par des gens qui n'aimaient pas, qui me
reconnaissaient et profitaient de ma solitude pour me
prendre à partie. Heureusement, cela m'est arrivé quand
j'étais encore assez vaillant pour fermer les poings et
boxer celui qui m'alpaguait (je suis absolument
non-violentet j'aime mon prochain, mais n'étant
pas invulnérable comme Achille je me defendais), mais
aujourd'hui je n'ai plus la force que j'avais, mais bon!
vous me donnez peut-être l'occasion de le vérifier.
De toute façon, je ne suis qu'un bonhomme comme un autre,
qui n'a pas besoin d'être spécialement ménagé et c'est en
toute humilité que j'accepte que vous me fassiez un peu de
publicité sur les murs.
Merci pour l'apostolique intention que vous mettez dans ces
graffiti.
09sep16 177C54
Ils m'ont touché, vos propos en fin de réponse à Françoise
S. [177C51] :
"Je me sens tout penaud et ne sachant que faire pour vous
consoler. Nous voilà face à face, tout bêtes, comme 'Jeanne
qui pleure et Jean qui rit.' "
Je me dis que le jour où beaucoup de gens dans le monde,
petits ou puissants, se parleront avec cette humble, aimante
et naïve simplicité, y compris dans les médias, alors le
monde aura beaucoup changé. Les guerres et
affrontements sombreront dans le ridicule.
Bien fraternellement
François D. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce compliment. Je ne suis
qu'un Pèlerin d'Arès et je me comporte comme tel tout
naturellement aujourd'hui.
Toutefois, le reproche que me fait sœur Françoise est
probablement justifié, car ce qui compte ici c'est la façon
dont elle a compris ma réponse 177C48 et non l'intention
plaisantine sous un voile sérieux que j'y ai mise comme
j'avais grossièrement cru comprendre son commentaire comme
un badinage sous un voile sérieux.
Il m'arrive de manquer de perspicacité et d'être lourdaud.
Hier soir, sœur Christiane, mon épouse qui, femme, tend
toujours à défendre ses sœurs, me disait à ce propos sur un
ton plutôt sec : "Votre réponse 177C48 à Françoise pouvait
passer pour quelque chose d'un peu méchant." Ainsi
ai-je ramassé une double volée de reproches, de Françoise S.
et de Christiane P. C'était bien mérité et je ne peux que me
faire tout petit, petit.
Tenir un blog n'est pas facile et probablement au-dessus de
mes capacités. Il faudrait toujours réfléchir avant de
répondre et ne jamais se laisser aller au sourire quand
celui-ci n'est pas approprié.
09sep16 177C55
Merci pour votre réponse 177C49.
Il vous arrive de parler d'Albert Camus, que vous semblez
bien aimer.
Dans l’édition française de son livre-manifeste
"Fraternité", Frans Timmermans, ancien ministre des Pays
Bas, (qui est actuellement, je crois, le bras droit de M.
Junker le Président de l'Union Européenne) a ajouté quelques
paragraphes, inspirés d’Albert Camus. Il a écrit : "C’est
lui (Albert Camus) qui m’a appris que l’homme donne le
meilleur de lui-même lorsqu’il engage sans faiblir le combat
contre le mal, en pleine conscience des limites de sa
condition... C’est peut-être là le plus haut degré
d’humanité : savoir que l’on est en réalité trop limité pour
éradiquer définitivement le mal, savoir aussi que l’on peut
être soi-même englouti par le mal, mais, néanmoins, relever
frontalement le défi. Car c’est précisément au moment où le
mal paraît devoir nous engloutir que nous voyons chez nos
semblables plus de raison de les admirer que de les
mépriser."
Mais, je vous redis ici ce que je vous disais à propos de
Jean-Paul Sartre : Albert Camus n'était pas anarchiste.
Peut-être allez-vous me dire de Camus ce que vous m'avez dit
de Sartre qui, à la fin de sa vie, se disait très proche des
anarchistes.
Jean-Baptiste R. de Bretagne
Réponse :
Je crains bien, mon frère Jean-Baptiste que vous soyez
encore plus ignorant de la vie et de la pensée d'Albert
Camus que vous l'êtes de celles de Jean-Paul Sartre.
Jean-Paul Sartre eut, je le reconnais, des positions
politiques qui, dans sa maturité, ne furent pas anarchistes
; il n'affirma son attachement à l'anarchie que dans sa
jeunesse — dans "Les Mots" par exemple — et dans sa
vieillesse. Sartres manifesta son admiration pour Octave
Mirbeau, écrivain anarchiste bien connu. Il y a très
longtemps que je n'ai pas lu "La Nausée" de Sartre mais il
me semble bien me souvenir que Roquentin y a des idées
anarchistes qui rappellent beaucoup Mirbeau.
Mais Albert Camus, certes, n'a jamais été un anarchiste
militant engagé, son horizon était beaucoup trop large pour
se réduire à la seule anarchie, comme nous Pèlerins d'Arès
ne pouvons réduire la pénitence à l'anarchie. Mais
Camus affirma toute sa vie et sans la moindre dissimulation
sa sympathie pour l'anarchie. D'ailleurs, sa sympathie pour
les anarchistes eut sa réciprocité: Les anarchistes eurent,
en France et dans le monde, une sympathie jamais dissimulée
pour lui. Après la mort brutale (accident de voiture)
d'Albert Camus, Louis Mercier — de son vrai nom Charles
Cortvrint, fameux militant libertaire et syndicaliste —
écrivit : "Albert Camus, un copain !" et de son côté Maurice
Joyeux, fameux militant et écrivain anarchiste, figure
marquante du mouvement libertaire, qui reconstitua deux fois
la Fédération Anarchiste, d'abord après la Seconde Guerre
mondiale, puis en 1953, écrivit : "Albert Camus,
apologiste de la révolte." Camus apporta sans interruption
sa caution morale au journal "Liberté" de Louis Lecoin,
anarchiste fondateur de l'Union Pacifiste de France et qui
travailla à faire reconnaître l'objection de conscience par
l'Armée. Camus dans ses articles parus dans "L'Express"
défendit les libertaires adversaires de la Guerre d'Algérie.
Je ne peux pas énumérer ici tous les appuis que Camus
apporta aux mouvements anarchistes du monde, comme quand il
collabora au journal espagnol "Solidaridad Obrera", etc. Il
manifesta sans ambiguïté son approbation de "La filósofa y
el anarquista (anarchie): Simone Weil y Antonio Atarés
(1941-1951)" et reprocha sans hésitation au FLN (mouvement
de libération algérien) l'assassinat d'anarchistes et
syndicalistes algériens. Bref, on n'en finirair pas
d'énumérer la claire sympathie d'Albert Camus pour
l'anarchie.
Mon frère Jean-Baptiste, s'il vous plaît, ne dites pas
n'importe quoi !
09sep16 177C56
Pardonnez-moi, tous, mais je dois témoigner (peut-être
n'est-il pas nécessaire de publier ce commentaire) :
Je suis stupéfait, frère Michel, par votre manière, une
affinité propre, de gérer les commentaires, pensées et
échanges, dans une "anarkhia de pénitent"
(entrée 177). Pour ma part, je penche plus pour un
radicalisme du Bien dans une même "anarkhia de pénitents".
Ce radicalisme n'a rien à voir avec un manque de tolérance
ou d'ouverture d'esprit, mais avec la crampe douloureuse de
la complaisance. C'est assez difficile à exprimer sans
blesser quelques âmes sensibles.
Anarkhia est l'expression même du respect de la différence
et pénitent, nous n'en connaissons que trop bien
le leitmotiv insuffisamment appliqué. C'est un délice que
d'apprendre encore de vous : "Je frappe mon front contre le
sol en disant : "Ô mon Créateur, voilà la terre que tu m'as
donnée, quand Tu l'as donnée à Adam (Genèse 1/29,
2/19), et voilà que je ne suis pas capable d'être
aussi humble qu'elle qui s'est totalement soumise à moi,
l'homme. Ô mon Créateur, je dois encore faire tant d'efforts
pour devenir aussi humble que ce sol, que les plantes et les
minéraux qu'il porte, je ferai ces efforts, mais comme ce
serait merveilleux si Tu pouvais raccourcir le temps qu'il
me faut pour changer." (réponse 177C48)
Mais ne serait-ce pas un peu plus : Voilà que je ne suis pas
capable d'être aussi humble que la terre qui s'est
totalement soumise à moi (dans son meilleur comme dans son
pire), l'homme [; pas capable de] devenir aussi humble que
ce sol (capable aujourd'hui du meilleur comme du pire), que
les plantes et les minéraux qu'il porte, je ferai ces
efforts (dans le meilleur), mais comme ce serait merveilleux
si Tu pouvais raccourcir le temps qu'il me faut pour
changer. Oh oui, comme ce serait merveilleux !
Merveilleux pour Raoul (177C38) aussi qui ne perdrait pas
son temps à archiver vos réponses, non pour en bénéficier
mais pour les critiquer. Ne sait-il pas que "la critique est
facile tandis que l'art est difficile" ?!
L'art, le système paye une telle fortune pour en effleurer
l'illusion. Comment leur faire réaliser que l'art, poussé à
son paroxysme, c'est tout élément qui participe,
consciemment ou non, à la restauration d'Éden.
Mais aujourd'hui j'ai un autre problème et j'ai de grandes
difficultés à le gérer :
Principalement, [j'ai] une difficulté de choix qui est celui
qui concerne la pollution. Oui, cher frère aîné, ne
sommes-nous pas appeler à dépolluer — abolir les idoles
de l'esprit [Rév d'Arès 23/8] ? — Mais nous sommes
envahis par toutes les formes de pollution ; surtout celle
du mensonge, du manque de sens autour du vide et du plein,
le tout et le rien, la parole et le j'menfoutisme, la
volonté d'être et le fatalisme. La grande vague de l'ombre
veut anéantir mon îlot de lumière. Alors je dois faire un
choix face à cette invasion qui peut-être deviendra un
tsunami. Qu'en dites-vous ? Le choix d'une pénitence
qui essaie au mieux de contenir sa lumière ou le choix de
celle qui repousse l'obscurité par tous les moyens. Mais
nous sommes sûrement complémentaires ?!
Lorsque vous dîtes : "Je prie chaque jour pour me nourrir de
la Parole qui me dit où aller, comment aller, pourquoi
aller" (réponse 177C31). Pour l'instant, pour moi, entre
pollution et dépollution, la prière est comme une station
d'épuration.
Sinon, je veux particulièrement vous remercier pour votre
réponse à Françoise (177C48) car j'ai enfin compris
plus "humblement" que les défauts ou faiblesses de l'un me
concernent de la même manière, telle que Martin Luther King
disait : "Une injustice quelque part est une injustice pour
le monde entier." En d'autres mots: ton reproche me
concerne, "le premier et tous nos frères et sœurs qui comme
moi n'ont pas encore acquis humilité, vigilance et volonté
d'être pour devenir" un pénitent parfait. Mais
n'oublie pas que mon choix est celui de dépolluer non pas
celui de me laisser polluer.
Frédéric M. du Médoc
Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire qui est un
élan de conscience.
Je rappelle que l'anarkhia n'est qu'un des divers aspects
métaphysiques que devra idéalement montrer tout pénitent
capable de s'unir à la population d'une future petite unité
humaine. Pour l'heure je n'en suis qu'au deuxième aspect
métaphysique après le mosaïsme ou esprit de délivrance.
Autrement dit, l'anarkhia n'est pas une fin en soi, elle
n'est qu'un des étages qui constituera la haute tour que
sera, quand il le sera, après beaucoup plus que quatre
générations (Rév d'Arès 24/2), chaque pénitent.
Cette tour ne sera pas un outil de dépollution. Elle sera
tout simplement au-dessus de toute pollution, elle
dépassera, de beaucoup, les idoles de l'esprit (Rév
d'Arès 23/8).
Nous n'en sommes pas là. Nous n'en sommes qu'à tracer notre
itinéraire avant de le parcourir, ce qui demandera des
générations et des générations.
Mais certes nous sommes déjà des pénitents, des
humains s'efforçant de se conduire non selon les morales des
nations, mais selon l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle libre
de préjugés et de peurs, qui ne sont pas des règles de
morale, mais des étapes d'une évolution intérieure
métamorphique, qui se passe dans notre structure humaine
intérieure, une évolution dans le sens de transformation
progressive de notre espèce ou nature humaine vivante pour
aboutir à la constitution d'une autre espèce ou nature,
celle du pénitent.
Parler de dépollution est comme parler de révolution, ce
n'est pas notre vocation. Nous changeons et c'est
tout autre chose.
Quelle image puis-je emprunter pour rendre ma pensér claire
? Nous sommes des êtres inhibés, c.-à-d. arrêtés, stoppés, à
tout le moins freinés dans notre activité humaine de sorte
que celle-ci ne s'est jamais développée complètement à cause
de l'arrêt qu'Adam a imposé à ce développement par ses
mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5). Nous avons à
nous désinhiber. Cette désinhibition a pour image celle de l'Exode
spirituel qu'il nous faut reprendre.
Par cette désinhibition nous désincarnons l'individuation et
nous nous ouvrons aux possibilités considérables de la
fraternisation, laquelle prise dans un sens universel
n'existe qu'en mot, n'a absolument pas commencé dans la
pratique des rapports universels entre hommes. Nous visons
un but bien au-delà des religions. Nous ne faisons que
commencer un processus de pénitence qui fera de
nous, dans X générations, des êtres anomiques, c'est-à-dire
qui ne répondront plus à aucune norme, telle que la société
veut nous la donner. Nous commençons le retour à notre
origine libre (10/10). Par là nous sommes dans un
processus qui va nous faire quitter, tôt ou tard, la morale,
quelle qu'elle soit (judéo-chrétienne, marxiste, etc.).
Autrement dit, si nous référons encore ici et là (comme je
le fais dans ce blog par exemple) à Sénèque (stoïciens),
Montaigne, à Pascal, à Camus, etc., nous allons vers une
tout autre humanité que celle que ces penseurs ont essayé de
circonscrire. Nous allons vers une ère inconnue de
l'humanité, même si nous, dans cette génération, ne faisons
que commencer. Nous n'en somme qu'à un tout petit début,
mais nous voyons clairement l'immense et glorieux très long
sentier devant nous, et si nous oublions l'extrême
modestie de cette première étape qui est la nôtre nous
revenons à des notions de type "dépollution", "écologie",
"retour aux sources", etc. et cela, c'est une erreur par
rapport au destin grandiose, retour à la divinité, qui nous
est assigné. Autrement dit, le Tout-Autre nous appelle à
devenir tout autres.
10sep16 177C57
Vous êtes des supporters de l'islam et donc de tout ce que
l'Islam représente, y compris Daech.
Vous êtes par là des dangers publics et d'ailleurs votre
entrée sur l'anarchie en est une preuve, parce que le Coran
n'établit aucun chef sur les croyants musulmans. Le seul
chef des Musulmans, musulmans que vous êtes en même temps
que vous vous prétendez chrétiens, c'est Allah... Allah...
Allahou ! Travadja la moukhère, travadja bono, mets ton pied
dans la soupière, tu verras si c'est chaud !
Une interview vient d'être faite de Mathieu Guidère, auteur
de "Le Retour du califat" (Gallimard). Dans cette interview
il souligne le rôle grandissant des femmes au sein de l'État
islamique. Ah, c'est pas beau !
Voilà l'interview !
Interviewer : Découvrir qu'un trio féminin est
soupçonné d'avoir préparé un attentat à la voiture
piégée est-il une surprise?
Mathieu Guidère : Non, il existe aujourd'hui en France
des femmes radicalisées, "idéologisées" je dirai même,
qui sont prêtes à passer à l'action. Elles peuvent même
très bien agir de leur propre initiative, sans véritable
mentor masculin. Ce sont elles les leaders, quitte à
employer des petites mains masculines pour les aider
dans la logistique des préparatifs. Ce noyau dur des
femmes endoctrinées est quasi irrécupérable.
Interviewer : Quels peuvent être les liens entre ce trio
interpellé dans l'Essonne et l'État islamique (EI)?
M. G. : À ce point on ne peut qu'émettre des hypothèses.
Mais ce commando féminin s'inscrit parfaitement dans la
stratégie actuelle de l'État islamique. Il pouvait
vouloir venger la mort de Abou Mohammed al-Adnani. le
"ministre des attentats" de Daech, tué par une frappe
aérienne (française) fin août. Al-Adnani — le "beau
gosse", le Che Guevara de DaechI qui ne manquait jamais
de prendre une pose avantageuse sur les photos — avait,
quelques semaines avant sa mort, publiquement annoncé
que l'EI "avait besoin des sœurs moudjahida (le féminin
de moudjahidin) qui peuvent faire plus que nous apporter
un soutien logistique."
Interviewer : Il y a aujourd'hui 275 femmes parmi les
près de 700 Français présents en Syrie. C'est un
tournant important pour l'État islamique? Que peut-on en
déduire?
M. G. : C'est la première fois que l'EI confère le titre
de moudjahida aux femmes et leur donne donc le statut de
combattantes. Dans ce proto-État bureaucratique qu'est
Daech, c'est une vraie étape. Elle a ouvert la porte à
l'engagement des femmes dans les combats, sans mixité
cependant. La réponse a été immédiate sur les réseaux
sociaux: on a vu fleurir les "Moi aussi je veux être une
moudjahida !" Qui dit "combattante" dans l'idéologie
islamiste dit aussi "accès au paradis". La
radicalisation de femmes, voire d'adolescentes, est un
phénomène connu. Mais jusqu'à présent, elles
grossissaient surtout les rangs des départs en Syrie.
C'est vrai, il y a aujourd'hui 275 femmes parmi les près
de 700 Français présents en Syrie. En général, ces
femmes, dont beaucoup de converties, sont plus éduquées
que les hommes, plus "compétentes" en religion. Mais
désormais elles ont plus de mal à partir: les autorités
sont plus vigilantes, les familles surveillent leurs
filles. Une femme seule sur les routes de Turquie, cela
attire l'attention. L'une des suspectes, Inès, 19 ans,
était fichée S et recherchée. Mais, en règle générale,
ce "djihad au féminin" n'est-il pas plus difficile à
détecter?
Interviewer : Il existe peu d'agents féminins, capables
d'infiltrer de tels groupuscules.
M. G. : Les services de renseignement ont moins
l'habitude de traiter cette menace. Au début, la
détermination de ces recrues de Daech était moins prise
au sérieux. Autre difficulté: il existe peu d'agents
féminins capables d'infiltrer de tels groupuscules.
Interviewer : Doit-on craindre des actions kamikazes par
des femmes ?
M. G. : En théorie non, car les femmes n'ont pas accès
au statut de "martyr", destiné à commettre des attentats
suicides. Ce point a d'ailleurs donné lieu à d'intenses
débats théologiques au sein de Daech, mais a été tranché
par la négative. Au contraire d'al-Qaida qui admet les
femmes kamikazes, telle la Belge Muriel Degauque qui
avait actionné sa bombe au passage d'un convoi américain
en Irak. Aujourd'hui, il faut plutôt s'attendre à des
attentats à la voiture piégée.
Interviewer : Cet appel aux femmes combattantes n'est-il
pas le corollaire de l'affaiblissement militaire de l'EI
en Syrie et en Irak ?
M. G. : Oui mais aussi de son renforcement idéologique.
Au départ, les femmes étaient cloîtrées dans des
"maisons de femmes", uniquement occupées à élever les
'lionceaux du califat'. Les bombardements, les coupures
d'eau et d'électricité, le fait de tomber enceinte d'un
type qui revenait du front sentant mauvais et capable de
se faire sauter le lendemain ne les a pas découragées.
Puis, mi-2015 ont été organisées des "Brigades de
femmes" dans les grandes villes comme Mossoul et Raqqa,
entraînées à faire régner l'ordre public et la police
des mœurs, mais qui restaient à l'arrière. Parmi elles
figuraient des étrangères. Fin 2015, le "ministre de la
guerre" de Daech a créé la "réserve féminine", selon les
termes arabes, qui a rapproché les femmes du champ de
bataille, les impliquant davantage dans la logistique et
l'infirmerie. Pour ces femmes, qu'elles soient au front,
à l'arrière ou restées en France, tout est vécu comme
une épreuve divine.
Comme vous voyez, vous êtes vous aussi, zélotes de La
Révélation d'Arès, un nid pour ces femmes
sanguinaires et meutrières qui veulent la destruction de
l'Occident en général et de la chrétienté et du judaïsme en
particulier. J'ai remarqué des prénoms féminins musulmans
comme Malika dans votre blog, ce sont des criminelles sinon
déjà du moins en herbe. Cet article "anarkhia des pénitents"
(les pénitents ? tu parles !) est un indice certain de votre
sympathie pour le soi-disant califat de Syrie : La Calife
n'est pas un chef, mais le représentant de Dieu sur terre,
le pape des islamistes.
Je crois que la police a un œil sur vous et je m'en
félicite.
Moi, j'aime mon prochain.
Elvio Lopez-D. du Pays Basque
Réponse :
Après vous avoir lu, j'ai du mal à vous dire "mon frère",
mais je le dois, car nous sommes tous frères humains, y
compris dans les erreurs qui nous divisent.
Vous vous trompez complètement, frère Elvio. Nous n'avons
rigoureusement rien à voir avec Daech, avec les crimes de
cette organisation, que vous appelez "califat", pas plus que
nous n'avons à voir avec n'importe quelle fraction violente
de l'Islam.
Le Coran fut dicté à Muhammad par le Créateur clément et
miséricordieux, oui, mais sous sa forme éditée actuelle il
comporte un assez grand nombre de ce que La Révélation
d'Arès appelle des livres d'hommes (25/12). Nous
Pèlerins d'Arès lisons le Coran comme nous lisons la Bible,
en sachant que ces livres contiennent des paroles
d'hommes, qui y ont été ajoutées par ceux qui
voulaient faire croire que leurs lois politiques et souvent
inhumaines, féroces ou stupides, étaient les lois de Dieu,
des livres d'hommes que nous rejetons mentalement
pendant notre lecture que nous avons appris à faire sous le
filtre sûr de La Révélation d'Arès. Mon frère Elvio, pourquoi votre commentaire dit-il
contre moi, contre nous Pèlerins ,df'Arès des choses que
tout ce blog, oui tout
ce blog, dément ? Pourquoi écrivez-vous dans ce
commentaire des contrevérités, des idées qui ne
correspondent pas du tout, mais alors pas
du tout, tant à l'enseignement que je
diffuse depuis 42 ans qu'à ce que propage dans les rues nos
missionnaires ? Je ne peux, de ce fait, que penser que
vous nourrissez contre La Révélation d'Arès, les
Pèlerins d'Arès et leur frère aîné que je suis (16/1)
une rancune, une hostilité, une malveillance gratuites,
absolument gratuites. Ce n'est pas digne d'un honnête homme,
frère Elvio.
On trouve dans le "Je et Tu" de Martin Buber une préface de
Gaston Bachelard aux accents magnifiques. Elle me revint à
l'esprit en vous lisant, je ne sais pourquoi, maintenant.
J'ai soudainement envie de réutiliser à votre destination,
frère Elvio, ces très belles phrases que je partage
entièrement. Voici (j'ai retrouvé le livre et je
copie : "Que m'importent les fleurs et les arbres, et
le feu de la pierre, si je suis sans amour ..! Il faut être
deux... pour comprendre un ciel bleu, pour nommer une
aurore. Les choses infinies... ne trouvent leur nom que dans
un cœur aimant et le souffle des plaines dans sa douceur et
sa palpitation est d'abord l'écho d'un soupir attendri.
Ainsi l'âme humaine, riche d'un amour élu, anime les grandes
choses avant les petites. Elle tutoie l'univers dès qu'elle
a senti l'ivresse humaine du tu." Les "grandes choses" ?
Mais c'est d'abord l'amour fraternel ! Je t'aime, Elvio, je
te le dis : Je suis ton frère. Comme toi "j'aime mon
prochain", la paix, la beauté de l'amour entre
humains. Je peux comprendre qu'on hésite devant La
Révélation d'Arès : Vient-elle ou ne vient-elle
pas de Dieu, du Créateur, du Père trop aimant (Rév
d'Arès 12/7) ? On peut douter tant l'Événément Surnaturel d'Arès est
difficilement croyable, mais ne dis pas, Elvio, non, ne dis
pas de nous des horreurs dont la fausseté est évidente, car
même si tu ne partages pas notre foi dans La Révélation
d'Arès nous partageons avec toi l'amour de toute
l'humanité, nous n'abritons pas dans notre grande famille
arésienne de femmes criminelles. Toutes nos sœurs, qu'elles
soient d'origine chrétienne, juive, musulmane, athée ou
autre, sont des femmes de paix et d'amour.
10sep16 177C58
Tout comme notre frère Claude (commentaire 177C35), je me
suis toujours considéré comme anarchiste.
Votre entrée a fait remonter en moi des souvenirs, des
réflexions et même des chansons... comme "Juillet 1936" sur
la révolution espagnole ou la "Makhnovtchina" en hommage à
l'armée paysanne ukrainienne de Makhno qui tînt tête durant
des mois simultanément aux russes blancs et aux
bolcheviks... Fredonner ces chants me donne encor
aujourd'hui la chair de poule, non par nostalgie, mais parce
que je me sens relié, au delà de l'espace et du temps, à ces
hommes et ces femmes qui ont donnés leur vie pour un monde
meilleur. Il m'arrive encore de pleurer en pensant au destin
tragique de ces héros de la liberté, honnis (et souvent
massacrés) par les conservateurs comme par les
progressistes...
J'ai retrouvé dans ma bibliothèque un vieux bouquin, écorné,
taché et annoté : "Paroles d'un révolté" de Kropotkine :
"L'homme comprend de plus en plus que le bonheur de
l'individu isolé n'est plus possible, qu'il ne peut être
recherché que dans le bonheur de tous, le bonheur de la race
humaine. (…) Si tu veux être heureux, fais à chacun et à
tous ce que tu voudrais que l'on te fît à toi-même. Et cette
simple affirmation (…) ouvre d'un seul coup, tout un horizon
immense de perfectibilité, d'amélioration de la race
humaine."
Et s'élève en moi l'image du vieux Kropotkine, mourant de
chagrin autant que d'usure à Moscou en 1921, devant la
trahison de la révolution soviétique, déjà évidente quelques
années seulement après la prise de pouvoir des Bolcheviks. À
lui, comme aux autres, connus comme inconnus, je veux dire
merci !
Merci à mes frères Proudhon, Reclus, Tolstoï, Malatesta,
Faure, Landauer, Thoreau, Goodman, Bookchin,... et à tous
les anonymes de Kronstadt et Barcelone, sacrifiés sur
l'autel de la politique... à tous ceux et celles exterminés
dans les camps nazis et auxquels personne ne rend jamais
hommage...
Un merci particulier à Ivan Illich, qui ne se déclarait pas
explicitement anarchiste mais qui en fut très proche et qui
creusa une réflexion précieuse sur l'autonomie et
l'hétéronomie en rapport avec la dimension des sociétés
humaines, réflexion aujourd'hui reprise par le mathématicien
et philosophe Olivier Rey et qui rejoint sur bien des points
la perspective arèsienne des petites unités humaines.
Merci à tous les anars égarés aussi, pour avoir montré les
impasses, les puits secs d'où l'eau ne peut pas sourdre
(Rév d'Arès16/13).
Je sais aujourd'hui que cet idéal aboutira, non comme mise
en œuvre d'un système idéologique et politique, mais comme
retour à l'harmonie naturelle pour laquelle nous avons été
créés par le Père de l'univers. L'anarkhia ne viendra pas de dessus l'œil (Rév
d'Arès xix/7), en débattant à n'en plus finir les
modalités d'organisations (fédéralisme, mutuellisme,
distributisme, mandat impératif, démocratie directe,
municipalisme libertaire, etc.) mais en entrant en
pénitence.
L'anarkhia n'est finalement pas une question
organisationnelle mais une question organique. Le frère,
dont l'ha caille (Rév d'Arès xxxix/8) par la
pratique du Bien, se sent relié organiquement à
ses frères, il a conscience de former un corps, un tout
vivant... et c'est sur cette conscience unitive organique —
la polone (xxxix/12) émanant de l'image et
ressemblance reconquise et partagée — que se fonde
l'anarkhia, la question des modalités pratiques par
lesquelles les forts et les sages se mettront au
service des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9)
étant secondaire et relative au temps et au lieu. L'ha rend possible la société d'identité — pour
reprendre une expression que vous utilisiez dans les années
1990 — une société de compénétration spirituelle qui rend
elle même l'anarkhia possible. L'âme, la polone,
l'anarkhia, la "petite terre" où les hommes peuvent se
connaître, s'aimer et se faire confiance, tout
s'inter-nourrit comme une symbiose !
Comment notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5)
pourrait-il imaginer une telle réalité, tellement éloignée
de notre vision culturelle mécaniste de l'humain et de la
nature ?
Puisse le Père vous garder en bonne santé et vous laisser le
temps de développer au sujet de cette interdépendance...
nous avons tellement besoin de votre enseignement. Thierry M. de la Drôme des Collines
Réponse :
"Parole d'un révolté" de Kropotkine, avec une préface
d'Élisée Reclus, a été réédité par les éditions Tops en
2002. Peut-être en trouverez-vous un exemplaire en meilleur
état que votre "vieux bouquin, écorné, taché et annoté." Il
n'est jamais inutile de savoir que Pierre (Piotr en russe)
Kropotkine était prince, fils du prince Alexis Alexis
Kropotkine, général issu des princes de Smolensk et de
Catherine, fille du général Nicolas Soulima, et que lui,
Pierre Kropotkine, avait été officier de cosaques. On voit
par là avec quels courage et esprit de résolution cet homme
valeureux avait renoncé à ses origines et privilèges et
était devenu un des plus grands anarchistes que le monde ait
connus. Ce sont de tels hommes autant par eux-mêmes que par
leurs idées qui sont pour nous une raison d'espérer que le
monde doit et peut changer (Rév d'Arès 28/7). Vous
avez raison de lui "dire merci." Merci, frère Thierry, pour ce très beau commentaire,
qui dit tout ce qu'il faut dire.
10sep16 177C59
Nota Bene [pour commencer] : J'ai réécris mon commentaire
retoqué. Parce que je cherche à évoluer harmonieusement avec
des frères qui me sont proche par la pensée. Je pense que
votre parole de sage peut m'aider à reposer les pieds sur
terres, à des moment où je suis un peu trop en apesanteur.
Réécrit, ce message vous fera mieux comprendre je l’espère,
sur le sens de mon interpellation.
Votre réponse à Loïc 177C39 m'a interpellé. En effet vous
mentionné le canton d'Uri comme digne d’intérêt. Je me
dit àfin de ne pas être à nouveau hors sujet :Comment
aborder cette question sur une forme spirituelle et ne pas
entrer dans des débats sur cadre en oubliant le cœur. Si je
m'abuse, le canton d'Uri à opter pour un système
représentatif, puisqu'il y a élection de représentants. Je
dirais, même pour ce qui est des votations,en effet je fait
une petite critique sur un travers humain, qui attache plus
d'importance à "Qui est celui qui parle", au lieu de se
concentrer sur "Qu'est que dit celui qui parle ?" J'alerte
qui veut bien m'entendre de ce que l'on représente aux yeux
des autres, et très subjectif et trés sujet à
manipulation.
L'importance ou non de la représentativité est éminemment
une question de spiritualité.
Et j'aimerais vous entendre vous exprimer sur ce sujet.
Car j'ai avec joie lu beaucoup de remarque de Jésus, sur
cette question, même si ce n'est pas tout à fait de la
représentativité électorale dont il s'agissait, mais de la
notabilité, notion qui es pour moi totalement liée. Voila
donc ces belles paroles, Matthieu 6 :
Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes,
pour en être vus; autrement, vous n'aurez point de
récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.
Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la
trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les
synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les
hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur
récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main
gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton
aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le
secret, te le rendra.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui
aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des
rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité,
ils reçoivent leur récompense
Mais la notabilité, c'est aussi "Nul n'est prophète en son
pays."
Mais l'important est-ce d'être considéré comme tel ?
Puisque les proches finiront ou tard par vous
considérer ainsi. Voyant que vous tenez des positions
totalement marginales à ce que vous étiez auparavant, et
totalement marginales à leur conventions sociales
sclérosantes.
Jésus ne pouvait pas s'attarder aux considérations de ses
proches : Pas de tergiversation : Ou bien vous me suivez, ou
bien je vous laisse à vos considérations.
Et on peut faire fi des opinions d'autrui, car celles-ci
changent indépendamment à notre changement réel. Si les gens
ne sont pas prêt il diront du prophète, il est intègre mais
il est illuminé et le prophète comprendra que leur propre
changement les plonge dans un abîme vertigineux.
Je parle de tout cela pour dire que ce système de
représentativité par les élection rabaisse le prophétisme à
des mondanité et je trouve cela inquiétant, assez pour que
je soit poussé par un fort désir de vous entendre sur ce
sujet ? Par avance merci.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
"L'importance ou non de la représentativité est éminemment
une question de spiritualité," dites-vous dans ce
commentaire, mon frère Frédéric, et c'est absolument
évident. C'est pourquoi j'ai cité Uri, mais je n'ai pas dit
qu'il faut exactement suivre l'exemple d'Uri. Je dis
seulement, et c'est déjà énorme, qu'un canton comme Uri (ou
Nidwald, ou Obwald, ou Schwitz, etc.) est la preuve qu'une
très petite unité humaine peut tout à fait vivre
indépendante organisationnellement comme économiquement.
Car, de toute façon, même dans des petites unités humaines
apolitiques et spirituellement basées sur la pénitence, il
faudra bien avoir, tout comme à Uri, une vie matérielle
digne et correcte.
Mais il est trop tôt pour que je m'exprime sur ce sujet.
Pour l'heure, et je crois vous l'avoir déjà dit, je trace la
figure spirituelle du pénitent qui, un jour dans
les générations futures, sera citoyen d'une petite unité
humaine, là où la pénitence peut s'exercer
idéalement.
10sep16 177C60
Bonjour F Michel, voici un texte "provoqué" par votre belle
entrée "Anarkhisme des pénitents" et qui,
j’espère, est facile à lire. Je ne sais pas trop, parce
qu'il est très annoté par précision du sens.
Ce mot anarkhia me libère, ouvre toute grande l’expression
d’un sentiment intérieur intense. Mais peut-être en ai-je
fait une interprétation plus personnelle. Je vous demande
pardon pour le ton "leçon de choses" qui me gêne, mais que
je n’arrive pas à enlever de ce commentaire. Les "rédacs",
c’est pas facile, c’est de la dépatouille.
L’anarkhia résonne en moi avec insurgeance et
existentialisme, qu’elle rejoint pour compléter ce que nous
sommes appelés à être dans le monde. En ouvrant cette
entrée, vous ouvrez notre regard à une attention de plus à
l’égard de la qualité de la vie spirituelle dans nos groupes
de Pèlerins d’Arès. Je situe mon commentaire du côté
particulier des pouvoirs religieux, mais je ne les désigne
pas comme uniques responsables du mauvais état spirituel de
l’humanité. Tous les hommes sont pécheurs, qu’ils
occupent ou non des places dirigeantes dans le monde, nous
sommes tous appelés à changer (Rév d'Arès 30/11, 28/7).
L’homme divinisé vit l’anarkhia de fait, puisque qu’il est image
et ressemblance de Dieu (Genèse 1, 26-27). Pour
moi, il est très clair que le pire pouvoir est celui qui
entre au plus profond de l’homme pour y empoisonner son âme
(Rév d'Arès 17/3), son cœur, sa conscience.
L’anarkhia a disparu au fur et à mesure que l’homme divinisé
disparaissait. Dès le début de cette longue Révélation
donnée à Arès, on peut voir que le Créateur(Matthieu
19/4) se situe tout de suite hors de toutes les
religions, quelle qu’elles soient. En 1974, Jésus dit :
Hier tu siégeais en Mon Nom, sûr de toi, tu parlais en
Mon Nom (1/3). En 1977, Dieu dit : Couvre ta
main, (car) le coucou sa caresse a le bec (i/10). Le
coucou = le personnel de l’ordre établi ou système,
profane ou religieux, ici plutôt le clergé.
Mais pourquoi le Créateur les rejette si fermement ? Parce
qu’Il nous montre qu’elles se sont établis (Rév d'Arès
3/2) sur les Attributs (22/11) qu’Il donna
directement à l’homme : parole/réflexion, amour,
individualité, créativité et liberté. La vie spirituelle
s’organisa sous le mensonge (21/4) puisqu’elles se
sont présentées venant de Dieu, bénies. Ces dons sont la
source de l’anarkhia. Appelé le roi blanc (iv/3)
dans La Révélation d’Arès, ils s’installèrent en envahisseurs
(3/3) sur l’âme et la conscience, nos
viscères spirituelles, notre force existentielle, fruit
complexe de notre individualité mêlée à Dieu, notre dieu en
nous.
Au cours des temps ces rois blancs se sont
renforcés sans cesse disant ce qui est juste ou faux,
donnant leurs interprétations du bien et du mal, inventant
des dogmes, des morales à suivre sous les menaces directes
ou déguisées (Rév d'Arès 15/3). Mon dieu (32.5)
est tué, mis au tapis, piétiné, oublié. Voilà que nous avons
presque tout perdu des Dons Divins (12/7).
Comment, vidée de son sang (xxxi/3) notre conscience
pouvait-elle faire barrage aux mensonges, qu’ils viennent de
toi ou de moi mon frère ? Mon dieu est encore au tapis,
vaincu de ne plus sentir ce qu’il est, doutant sans cesse de
sa transcendance, il est transi sous la patte (xLv/6).
Notre humanité acculée à l’ombre du péché est si
épaisse, avec ses peurs, ses doutes fantastiques, que la
porte (Matthieu 7/13-14) est devenue d’une étroitesse
dangereuse.
Mais au milieu des ces pierrailles stériles, de ces
haies d’épines (Rév d'Arès 14/1) des âmes
ont plus ou moins survécu, ont élevé leurs tiges (6/4)
au dessus du mal, le Retour (i/1) vers le Bien
(12/3) est engagé, il est possible par la
pénitence (30/10-11) pour que l’âme
renaisse pure (12/12).
Aujourd’hui, Anarkhia est en lambeaux, vue comme folie
destructrice. Anarkhia ? Justement Dieu n’est pas venu
abolir les assemblées de culte mais les nettoyer de ces
rois, princes, prêtres ou docteurs (Rév d'Arès 7/4).
Dieu n’est pas un chef, pour Lui l’anarkhia coule
du Bien. Ce qui montre que l’âme seule
est porteuse de liberté et d’agilité (10/10).
C’est elle aujourd’hui qui réapprend à grandir sans jamais
dominer, qui réapprend tout par sa pénitence.
Alors la Vie (24.3) rejaillira. Pour l’âme,
la domination spirituelle est l’aliénation tout court, la
mort xL/14)
Au cathé, on m’a appris des horreurs sur les autres
religions sous une forme de racisme doublé d’orgueil
supérieur car la vérité était chez nouset les autres
l’avaient honteusement inventée ou trafiquée ; de toute
façon, ils étaient perdus d’avance. Voulant être la
représentante exclusive, absolue et infaillible de Dieu
(Rév d'Arès 21/2), la religion de mon enfance a tenté
d’investir ma vie intérieure en me trompant, en contournant
la Vérité (28/7) simple de l’amour. Bien que
scandalisée, je pus entendre la Parole d’Arès, j’ai toujours
aimé la force évocatrice de l’homme Jésus (32/2)
témoignant du Fond (xxxiv/6) partout avec intelligence
(23/4 + Sermon sur la Montagne Matthieu 5-7). Alors,
comme je comprends que le Père demande à l’homme de
s’affranchir par la pénitence de tout système
religieux puis politique. Le premier ayant totalement
inspiré le second comme vous nous l’avez enseigné.
"L’anarkhia couronnera la pénitence," écrivez-vous, Frère
Michel. Merci de nous expliquer tout cela si clairement
aujourd’hui et pour toutes les générations à venir. Pénitence
et anarkhia ne nivelleront jamais l’humanité en un groupe
uniforme. Elles ne nous clôneront pas (Rév d'Arès xxxiv/5).
Elles se réjouiront de la diversité des frères libres
(Rév d'Arès 10/10). Les lois de la masse écrasante au
contraire créent l’homme soumis, indistinct, non-créateur
dont la conscience s’aligne toujours sur le groupe, dont
l’obéissance suit les morales extérieures variables.
Les systèmes profitent à fond du ramollissement spirituel
intérieur de la masse humaine pour l’asservir intérieurement
(Rév d'Arès xxix/9-11). L’homme de masse actuel est
malléable à merci. Je sens cette tension tous les jours et
j'essaie de tourner mon regard vers mon dieu intérieur pour
qu’il m’aide à respirer.
Nous commençons à peine à vivre les prémices de petites
unités humaines auxquelles vous nous préparez et maintenant,
nous mettrons dans nos musettes la sœur Anarkhia. Je la
souhaite si fort, nous sommes dans la Bonne Voie
pour devenir des pénitents et moissonneurs (Rév d'Arès
31.6) autonomes et courageux.
Nous ignorons quelles formes prendront les difficultés qui
vont nous tomber dessus un jour ou l’autre, mais les
apprentissages que vous nous amenez à travailler —
non-dualité, misaïsme (être des Moïse), anarkhia — sont des
forces que vous nous donnez à mûrir dès cette génération.
Vous nous dîtes sans cesse que nous sommes les co-créateurs
du monde (Rév d'Arès xix/25). Il nous faut arriver
à être fondamentalement aimants pour sortir de cette
croyance "qu’il faut des systèmes extérieurs pour mater
l’homme" (27/5). L’homme aimant, l’homme spirituel ou
homme-frère (xLiii/8) ou le frère, a-t-il
besoin de lois ? Chacun est l’unique et espéré fils prodigue
(voir Parabole du fils prodigue, Luc 15/11-31) du
Père trop aimant (12/7). Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain
Réponse :
Vous écrivez : "L’homme divinisé vit l’anarkhia de fait,
puisque qu’il est image et ressemblance de Dieu (Genèse
1, 26-27)." Je ne suis pas d'accord avec vous. De
fait l'homme ne vit pas du tout l'anarkhia. De fait l'homme
vit la politique, la hiérarchie, la soumission aux pouvoirs
et à leurs lois. C'est de rêve, de théorie, de fond,
qu'il vit l'anarkhia, car celle-ci n'a pas d'application
factuelle dans le monde, pas à ma connaissance tout du
moins. Mais je devine que vous avez voulu dire le contraire,
puisque plus loin vous écrivez "L’anarkhia a disparu au fur
et à mesure que l’homme divinisé disparaissait."
J'aime votre commentaire dans son ensemble. Chacun ou
chacune de mes frères et sœurs a sa manière d'introduire
l'anarkhia dans sa manière de vivre, sa métaphysique, son ascension
des Hauteurs Saintes., autrement dir a sa manière
de reconquérir son indépendance, car contrairement aux
apparences perçues par le non-réfléchi l'indépendance
n'éloigne pas du Tout, mais elle en rapproche au contraire,
parce qu'il n'y a pas de Tout sans conscience du Tout et que
l'indépendence restaure et répare la conscience. Elle ne
répare pas que la conscience, elle répare le verbe. L'homme
soumis n'est que le répétiteur du verbe de son maître, mais
l'homme indépendant retrouve son propre verbe, sa propre
parole qui est l;'image et ressemblance du Verbe
du Créateur et que donne le Créateur à la créature sinon la
créativité, de sorte que, contrairement à ce que la plupart
pensent, le Tout est fait de l'immense variété, donc de
l'immense richesse des créations. Y a-t-il deux étoiles
semblables dans l'Univers ? Non. Et cependant
c'est l'unique Univers, qui a un unique Père qui a
des myriades d'enfants co-créateurs du Royaume,
de la Richesse universelle. Rien de cela ne peut exister
sans l'anarkhia. Quel astre dans l'espace infini a-t-il un
maître ? Aucun.
Chaque individu — et seule l'anarkhia fait de vrais
individus — ouvre une perspective sur le Tout auquel il
appartient. Dans chaque indinidu le fondement de la Vie
est l'Éternel, mais sans anarkhia qui peut s'en rendre
compte? Personne. De là l'expansion dramatique de
l'athéisme.
12sep16 177C61
J'y vais de mon petit commentaire qui n'apporte pas grand
chose, mais que j’espère néanmoins lucide — Humilité est
mère de la lucidité !
Le cosmos, l'univers, l’espace intersidéral est équilibre
anarchique.
Équilibre, sinon l'urne qui pue (Rév d'Arès xix/15),
notre belle bleue, la terre (seul endroit ou Dieu ait semé
5/1-6/2) n’existerait pas.
Anarchique quand on vois les forces et feu, l'inexprimable
vitesse, lumière, pression, fusion caractérisant l'univers
infinie en expansion continuelle (Rév d'Arès xxii/12) :(De) Mon Pouls sort(ent) les mondes, tu cours devant
(eux, comme devant) l'arc ; (pourtant) les mondes ne
touchent pas ta barbe (vi/4).
En mission il m'arrive de parler de notre Assemblée
encore naissante — sans chef (Rév d'Arès 16/1),
sans hiérarchie, sans dogme, sans initiation etc. — comme
étant anarchie de bonté, je parle de pénitence
en précisant directement ce qu'est la pénitence :Aimer, pardonner, faire la paix, être libre
de tous préjugés, chercher le Bien au fond de soi,
avoir l'intelligence du cœur etc, au-delà de toute
idéologie religieuse ou politique.
La Vie (Rév d'Arès 24/5) de notre Assemblée
(33/10 + annotation) comme nouveau contact social
(entrée 123) naturel et spirituel d'ou sort et sortira par
les générations, le sentier politique (anarkhique,
acéphale) des pénitents.
Je vous embrasse tous (Rév d'Arès xxii/5-9)
évidemment.
Alain G. M. d’île de France
Réponse :
J'aime votre commentaire, mon frère Alain, parce qu'il
corrige ce qui est généralement compris quand on dit
"anarchique". Cette correction éclate dans ce que vous
entendez par "équilibre anarchique", expression
contradictoire pour le commun des mortels, mais non
contradictoire pour nous Pèlerins d'Arès, encore que la
prudence du verbe nous porte à préférer à anarchique ce
néologisme que j'ai inventé.
En effet, les mots anarchie et anarchique au sens de chaos
et chaotique sont tout à fait étrangers à cette magnifique
entreprise du Créateur Qui ne cesse pas de créer l'Univers,
lequel est d'une extrême variété, est un lieu où tous les
astres s'équilibrent les uns par rapport aux autres tout en
étant indépendants les uns des autres.
Anarkhia signifie que le monde peut être tout ce qu'on veut
de bon sans être jamais quelque chose de plat,
cette platitude que veulent nous imposer les pouvoirs
politiques, religieux, administratifs, intellectuels, etc.
L'Histoire montre que rien ne se perd plus facilement et
plus vite que la Vie, la liberté (Rév d'Arès 10/10),
l'intelligence, dont il ne reste qu'un faible
lumignon (32/5), car l'Univers est en
création depuis des milliards d'années, mais nous qui ne
sommes créés que depuis quelques millénaires, nous avons
déjà perdu Vie, liberté, intelligence. Il faut réveiller l'homme dans le citoyen ou
le fidèle abruti sous l'ordre politique, légaliste,
religieux, dogmatique, etc. Pour cela il faut l'anarkhia,
que nous ne pouvons pour l'heure qu'installer dans nos
âmes et nos cœurs, mais que nous pourrons installer
en collectivité dans des petites unités. Il nous faut, pour le moment en pensée, mais demain en
action, toujours préférer être libres comme le poulain
agile Rév d'Arès 10/10) qu'esclaves comme les lois
politiques nous imposent d'être. La Révélation d'Arès
nous a ouvert les yeux et nous voyons à présent avec stupeur
que la masse imposante des religieux et de leurs fidèles et
des politiques et de leurs peuples soumis n'ont fait, des
siècles durant, que confirmer l'esclavage universel que le
Père est venu dénoncer à Arès en 1974 et 1977. Aussi
allons-nous devenir ceux qui vont être réfutés avec vigueur.
Parce que Dieu est Un et Indivisble, chacun de
nous Pèlerins d'Arès redevient Un et indivisible,
donc anarkhique. La grande réconciliation avec le Dessein
créateur se fera ainsi, seulement ainsi.
12sep16 177C62 En référence à 177C53 :
Ô bien aimé frère ainé, je vous aime tant !
Je tiens à vous rassurer concernant votre réponse 177C53 au
fait d’avoir mis votre portrait et [une citation de]
michelpotayblog.net. Je précise que les graffiti que je fais
ou j’ai mis votre portrait et votre blog sont des murs
autorisés ou n’importe qui peut faire des graffitis.
Le principe est simple, un graffeur vient fait sont
graffiti, il part, un autre arrive, le recouvre et en fait
un autre. C’est éphémère, nul ne sait combien de temps le
graffiti restera sur le mur. Faire votre publicité sur le
national et l’international, nous aurions dû le faire depuis
bien longtemps, nous sommes des larves en état de
métamorphoses qui au fil de nos ascensions, pénitences,
moisson des âmes, sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes
sous le Souffle de La Révélation d’Arès
et vos enseignements avons des prises de
consciences (Veillée 7).
Il est vrai, mais c’est dans d’autres conditions, que votre
portrait et [des citations de votre] blog apparaissent aussi
sur des vitrines, des tracts, cartes invitations, des
sites, des personnes qui vous vois en image sont
touchées, qui vous découvrent via votre blog peuvent être
touchées.
Voilà pourquoi, avant de faire le graffiti afin que vous
n'ayez pas de soucis avec la justice, je photographie le mur
autorisé, j’ai fait un portrait de vous version graffiti et
fait la publicité de michelpotayblog.net. Mon objectif, vous
l’avez compris, c’est de faire passer La Parole, trouver les
épis mûrs
(......)
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette explication.
Je précise, mon frère, que je n'ai nullement peur d'avoir
affaire à la justice. Ce n'était pas du tout d'éventuels
problèmes avec la justice qu'évoquais ma réponse 177C53.
Ma réponse 177C53 parlait de la publicité qui m'est faite de
telle sorte qu'elle permet à quantité de personnes
malintentionnées de me reconnaître dans la rue, où je
circule seul sans aucune protection, et de me prendre à
partie, parfois brutalement en m'insultant, en m'alpagant,
etc. Ma réponse précisait aussi, je crois, que quand j'étais
jeune c'était déjà très ennuyeux, mais j'étais robuste et
capable de me défendre, tandis qu'à présent je vieillis, je
n'ai plus tout à fait assez de force pour me dégager d'un
brutal costaud.
Ceci dit, vous avez raison, mon portrait apparaît aussi sur
des tracts, des affiches, qui permettent également à mes
détracteurs brutaux de me reconnaître et de me provoquer
dans la rue, et l'on pourrait y ajouter les livres que la
couverture desquels on me voit, mais ces images et citations
n'ont généralement pas le caractère traditionnellement
provocateur des graffiti.
12sep16 177C63
J'aime beaucoup lire ce blog. Il est très vivant, très varié
et riche, et par moments je me dis : "Je devrais me décider
à lire cette fameuse Révélation d'Arès." Mais j'ai
compris, suprêmement compris, à la lecture de freesoulblog,
maintenant michlepotayblog, qu'entrer dans La
Révélation d'Arès, c'était s'engager corps, esprit et
âme dans la voie dont vous êtes le mentor. Êtes-vous le
menttor de votre propre imagination ou celui d'un événement
qui vous est étranger ? C'est un mystère qui n'est pas loin
d'être élucidé. C'est d'ailleurs le mystère de Jésus de
Nazareth comme de Mahomet. Ont-ils eu... avez-vous eu... un
réel contact avec le divin ou bien êtes-vous des philosophes
qui, trop modestes pour croire en leurs propres philosophies
ou métaphysique (vous préférez ce mot) ont comme des poètes
préféré l'attribuer à une Muse supposée conquérante du Ciel
et de l'Espace ?
Quoi qu'il en soit. Il y a quelques ratés dans vos entrées
et vos réponses du blog. Ainsi dans votre réponse à Elvio
Lopez-D. du Pays Basque [177C57] vous citez Gaston
Bachelard. Mais pourquoi ? Bachelard était un rationaliste
aux idées sans nul doute très larges et plus métaphysicien
que philosophe, mais il n'était pas croyant. Pourquoi ne
citez-vous pas simplement Jésus et ses Évangiles où les
références à l'amour du prochain ne manquent pas ?
Judicaëlle K. de Bretagne
Réponse :
Merci, ma sœur Judicaëlle, pour ce commentaire.
D'abord, je tiens à vous assurer que je ne suis pas du tout
un philosophe "qui, trop modeste pour croire en ses propres
philosophies ou métaphysique a comme un poète préféré
l'attribuer à une Muse supposée conquérante du Ciel et de
l'Espace" (comme c'est joliment dit !), mais je suis le réel
témoin d'un fait surnaturel que vous trouverez plus détaillé
dans les éditions de La Révélation d'Arès de 1987,
1989 ou 1995. Je ne suis pour rien dans La Révélation
d'Arès, laquelle à l'époque des apparitions de Jésus
(1974) ne correspondait pas du tout à mes convictions
religieuses. Il me fallut m'y convertir et je ne l'aurais
peut-être pas fait, si l'événement surnaturel inititial
n'avait pas été aussi impressionnant et long (39 ou 40
apparitions du 15 janvier au 13 avril 1974).
Ensuite, si j'ai cité Bachelard et non Jésus — ce que
j'aurais pu en effet — c'est parce qu'Elvio ([177C57), en
disant : "J'aime mon prochain" à la fin de son commentaire
m'a paru le dire en sous-entendant : "Moi aussi, quoique non
croyant, j'aime mon prochain." Pensant qu'Elvio était un
incroyant, voire même un rationaliste, j'ai choisi de citer
un non-croyant comme Gaston Bachelard, qui, bien que
rationaliste, voyait la conscience humaine comme toujours
tendue vers l’abstraction, de sorte qu'au lieu de rejeter
les sensibilités poétiques il parla souvent de la rêverie.
Or, entre rêverie et foi il n'y a parfois que peu de
différence, l'une étant souvent la porte de l'autre.
Bachelard a écrit (je trouve la référence dans "La formation
de l'esprit scientifique" et je la copie, parce que je n'ai
pas assez lu Bachelard pour le citer par cœur) : "Un
esprit préscientifique, au moment où vous tentez de
l'embarrasser par des objections sur un réalisme initial,
sur sa prétention à saisir, du premier geste, son objet,
développe toujours la psychologie de cette stimulation qui
est la vraie valeur de conviction, sans jamais en venir
systématiquement à la psychologie du contrôle objectif." Ça,
c'est tout Bachelard ! Il pensait que le monde était,
n'en déplaise aux rationalistes extrêmes, fait de rêverie,
d’imagination et de poésie et était ainsi indépendant du
monde rationnel du concept. Une de ses phrases fameuses :
"Il faut donc accepter une véritable rupture entre le
connaissance sensible et la connaissance scientifique"
montre qu'il existe toujours un parallèle entre ce qu'on
croit, en particulier dans le cadre de l'amour, et ce qu'on
ne croit pas et que trop se hâter de juger est toujours une
grave erreur.
J'ignore évidemment si ma réponse à Elvio a provoqué chez
celui-ci une réflexion salutaire, mais c'est en tout cas la
raison de ma citation de Bachelard, une citation qui, du
reste, est tirée de sa préface à un livre fameux d'un grand
juif croyant, un esprit remarquable, Martin Buber : "Je et
Tu".
12sep16 177C64
J'aime beaucoup cette entrée "anarkhia".
C'est bon de vivre le fait que l'on peut réellement
gouverner sa vie autrement. Par soi même.
Je le redis : Par soi même !
Libre de s'affranchir du bruit du monde, afin de
mieux écouter. De mieux écouter et développer sa petite part
de divinité qui est en soi. Humblement. Tout est dans le
vécu, l'expérience, le fait de ne plus avoir peur.
C'est de l'ordre de l'inexplicable.
Cela arrive à un moment de ma vie. Oui, quoi de mieux que
"d'être du monde et dans le monde" en acceptant, par
exemple, le monde du travail où circule tout un tas de gens
dont on s'occupe, que l'on croise etc. Sans parler de tous
ses collègues au boulot. Avec cette entrée sur l'anarkhia
j'aborde le bruit du monde et le bruit
du monde dans le monde du travail plus sereinement, apaisé.
Cependant, je n'hésite plus à m'affirmer, dans la pénitence.
Je mesure l'importance et le bien-être d'être Un en soi
[Rév d'Arès xxiv/1].
Le boulot professionnel n'est pas une fin en soi. Je m'amuse
de constater chez mes collègues et recruteurs que le simple
fait de ne pas m'attacher à conserver mon boulot à tout prix
fait qu'on me respecte et me fiche la paix. On me considère
bizarrement. En effet, combien de fois ai je étonné en
disant que je ne souhaitais pas de CDI, plutôt des CDD, un
poste à mi temps. Pour moi le monde du travail n'est pas un
lieu épanouissant ou si peu... Et surtout, une autre Vie
existe ! Elle existe en dehors du monde du travail quand
celui ci n'est plus possible, supportable...
Combien est dramatique de constater que des millions
d'hommes "choisissent" de s'aliéner par le travail.
Définition du mot aliéner : "Soumettre quelqu'un à des
contraintes, lui enlever son libre arbitre".
Dans la moisson de rue, je retombe sur ce même
type de salarié abruti de bruit en X millions
d'exemplaires.
Dans la rue, hors de son travail, je tente alors de libérer
cet homme au milieu d'une rue qui aurait pour nom :
"Anarkhia".
David B. Patati et patata du Limousin.
Réponse :
Mais oui, frère David, il faut que dans les villes on trouve
la Rue Anarkhia, le Boulevard Anarkhia, la Place Anarkhia.
C'est une très bonne idée et dans la première petite unité
qui existera peuplée de pénitents j'espère que
l'on trouvera pour commencer la Place Anarkhia, dont les
dimensions seront calculées pour que puissent s'y réunir
tous les citoyens de la petite unité les jours du vote (de
la votation, disent les Suisses) à main levée. Je crois
d'ailleurs que la votation à main levée se fait encore dans
le plus petit canton de Suisse, que je n'ai pas visité,
parce qu'il est à l'Est du territoire helvétique (loin du
Lac des Quatre Cantons) : Appenzell Intérieur (16.000
habitants seulement... un rêve!).
Belle est votre réflexion sur la dépendance à laquelle sont
soumis la plupart des travailleurs. Donc, à chaque fois que
vous revenez à vous-même, c.-à-d. tout le temps si j'ai bien
compris, à chaque fois que vous êtes Un en vous-même
(Rév d'Arès xxiv/1), frère David, c.-à-d. tout le
temps, avec tout votre courage, toute votre personne
spirituelle, vous ne vous cachez pas du monde, mais au
contraire vous le survolez, étendant vos ailes d'ange... Il
ne vous voit pas encore, mais un jour il (le monde) vous
verra. Alors l'esprit reviendra au monde, et les versets de
La Révélation d'Arès prendront du sens, sans que
vous vous soyez jamais jeté dans la religion ou la
politique. Alors le monde reverra la Face du Père et une Sagesse
aussi vieille que l'éternité. Alors le bonheur, c'est-à-dire
le Jour de Dieu, ne sera plus très loin.
15sep16 177C65
Titre de RTL.fr : "De nombreux députés PS renoncent à se
représenter aux législatives 2017".
Bravo Hollande !
Il a réussi à dégouter les gens de gauche de la politique.
Il a fait mieux que Dieu qui déclarait aux peuples : "Ne
restez pas assis avec vos chefs !" [Rév d'Arès 28/12]
Avec Hollande l'émancipation des peuples peut enfin
commencer.
Vive la Gauche qui se libère de la monarchie républicaine.
Autre message :
Primaire Les Républicains : Alain Juppé, "le prophète du
bonheur", mise sur l'optimisme
On savait depuis longtemps que Bordeaux était habitée par un
prophète majeur.
Il n'est donc pas étonnant que Juppé se voit prophète à son
tour.
Mais attention ! N'est pas prophète qui veut.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Ces deux commentaires, que je réunis ici, ont à voir avec
l'anarkhia, puisque
D'une part, les députés à mon avis ne sont pas les
représentants du peuple, mais des personnes qui font des
lois, lesquelles étant coercitives exercent un pouvoir sur
les humains. Des vrais représentants du peuple devraient
tout au plus s'opposer aux lois ou discuter des lois faites
par les pouvoirs, mais non faire ces lois.
Ici un problème se pose à ma conscience, puisque je vais aux
urnes pour élire un député qui vote à l'assemblée nationale
des lois avec lesquelles je suis en désaccord. Je suis donc
en contradiction avec moi-même. Pourquoi donc vais-je élire
un député, alors ? Parce que, dans l'inévitable imperfection
de ce monde, je suis temporairement dans l'obligation de
vivre et agir dans un cadre politique que j'honnis. Je donne
ma voix à un candidat, un pis-aller, s'il m'assure, dans son
programme ou dans ses réponses aux questions que je lui
pose, qu'il est opposé à toute mesure gouvernementale prise
contre les "sectes". Je pense à la quiétude de mes frères et
sœurs, surtout des missionnaires.
D'autre part, je ne sais pas si Alain Juppé s'est qualifié
de "prophète du bonheur", mais j'ai lu en diagonale que dans
un meeting à Strasbourg il s'est invité sur le terrain de
Nicolas Sarkozy en assumant sa vision d'une "identité
heureuse." Sur cette question Sarkozy accuse en effet Juppé
de "déni de réalité." Juppé, sans nommer Sarkozy range
celui-ci parmi les "prophètes de malheur" avec Marine Le Pen
qu'il ne cite pas non plus expressément. Tout cela, c'est de
la politique, et puisque la politique c'est toujours et
uniquement la recherche du pouvoir, M. Juppé comme M.
Sarkozy diront n'importe quoi qui puisse leur apporter des
voix. Jamais je n'ai été plus dégoûté de la politique qu'en
ce moment.
15sep16 177C66
J'ai vécu une anarchie constante depuis mon père jusqu'au
dernier patron en lisse.
Depuis, j'ai fait la paix avec mon père et fait de mon
anarchie une anarkhia, une insurgeance constructive.
J'attendais une révélation et j'ai trouvé La Révélation
d'Arès. Dieu est toujours une Révélation pour
l'homme, plus on se dépouille de soi-même, c'est-à-dire de
tout ce qui nous à été rajouté pour nous faire croire que
c'est nous, plus on va faire parler notre nature profonde
qui est spirituelle, plus tu videras ta tête des
sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de
l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles (Rev
d'A.33/8).
Ma pénitence c'est mon anarkhia et mon anarkhia
c'est Dieu en moi.
Meilleures salutations, frère Michel.
Angel C.-D. de Genève en Suisse
Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce beau commentaire.
"J'ai fait de mon anarchie une anarkhia, une insurgeance
constructive," dites-vous, frère Angel, et il est absolument
vrai que le premier chef qu'il faut abattre c'est
soi-même, c'est son propre moi, qui est la source de
l'orgueil, c.-à-d. de l'erreur qui consiste à se croire
supérieur aux autres et qui ainsi tue l'amour.
L'orgueil est le gel, l'homme déployé sur lui-même se glace
: plus rien de lui ne passe vers l'autre. L'amour est le Feu,
le Vent du dégel. Il ne peut pas y avoir
d'anarkhia sans amour et là, je sais, est la difficulté. Des
anarchistes ont cru servir l'anarchie en tuant. Ils
n'étaient hélas que colère et la colère comme l'orgueil
enferme l'être sous le glacier d'un longue pression de
froid. En lisant des ouvrages sur l'anarchie je n'ai pas
trouvé d'allusion à ce qui me paraît pourtant primordial
pour développer une anarchie heureuse et puissante, c'est
l'amour. Il faut dire que la plupart des anarchistes sont
des incroyants, mais quand même, j'ai trouvé cela bizarre.
Il faut vivre dans l'espoir de guérir l'homme de sa maladie
de la soumission. Pourquoi l'homme s'affaiblit-il en pensant
qu'il a absolument besoin de gouverneurs, de lois, de
protecteurs coercitifs ? C'est une maladie, une de ces
maladies profondes, devenues congénitales, dont nous
héritons du mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Il faut donner à l'humanité l'espoir de guérir de ce mal,
qui fait vivre les politiques et les religieux. L'anarkhia,
quand elle commencera à s'appliquer dans des petites unités
humaines comme elle s'applique dans nos missions sera une
fête succédant à une millénaire privation de liberté et
d'indépendance. On nous dit que le cerveau humain n'utilise
que 10 % de ses capacités, mais a-t-on seulement conçu que
les 90% inactifs sont le résultat de la contrainte opérée
sur l'esprit, la pensée ?
Cette liberté, ces capacités enfin libérées, oui, c'est la pénitence
qui nous le donnera.
15sep16 177C67
Je me permets de vous exposer un problème, une préoccupation
personnelle mais partagée par de nombreux Français, de plus
en plus.
[Voilà un problème] qui n'a peut-être pas de rapport avec le
sujet de l'entrée 177, sachant que vous n'allez pas en
parler dans une entrée. Si vous le faisiez ce serait bien,
ce serait bien si vous faisiez une entrée ayant pour thème
l'Immigration.
Contrairement à ce que disait quelqu'un sur ce blog — elle
disait que le probléme c'est qu'ils (les immigrés) ne
s'intégrent pas — je trouve que les immigrés, musulmans,
noirs, pakistanais ou autres, s’assimilent déjà beaucoup.
Regardez El Khomri ou Rachida Dati ou Najat Vallaud-Belkacem
! Il est vrai qu’il n’y a pas d’hommes mais bon, ils
s’assimilent tellement qu’ils vont devenir Présidents de la
République !
Non le problème n’est pas là. Le problème c’est l’Islam.
Radical ou pas, l'Islam
c'est toujours l'Islam.
Vous semblez ignorer que l'islam est une religion avant tout
conquérante. La conquête est l'âme de l'Islam.
Ni les Juifs ni les Chrétiens n’ont fait de prosélytisme
sauvage.
Contrairement à beaucoup, je ne suis pas raciste, je trouve
que les Arabes sont des gens très bien, ils ont des qualités
que les français n’ont pas, et l’inverse. La seule chose que
je reproche aux immigrés noirs ou arabes c’est qu’ils sont trop nombreux.
Et à partir de là, bon ! ça ne peux pas marcher…
À partir du moment ou une entité est nombreuse elle va
vouloir dominer. Obligé !
Et bientôt il n’y aura plus de France …
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
Vous plaisantez, je pense, mon frère Yvan ! Vous avez la
mémoire courte. Rappelez-vous que c'est au nom de Dieu que
les peuples amérindiens ont été massacrés et, pour les
survivants, christianisés de force par les Espagnols dans
toute l'Amérique Latine du Mexique à l'Argentine ? Vous
rappelez-vous des croisades au Moyen Orient, des massacres
dont elles sont coupables ? Vous rappelez-vous de la
colonisation en Afrique? Les missions catholiques arrivaient
dans les colonies en même temps que les troupes françaises,
anglaises, allemandes, portugaises (Angola), néerlandaises
(Afrique du Sud). Les esclaves en Amérique du Nord étaient
baptisés et christianisés de force et forment de ce fait
aujourd'hui les églises noires baptistes, etc. Mais vous
rêvez, mon frère Yvan ! L'Islam a certes été conquérant,
mais nous, bons Européens, n'avons pas été en reste, loin de
là et peut-être même avons-nous été pires encore.
Et si vous étiez Pèlerin d'Arès vous sauriez, parce que vous
le liriez souvent, que le Père nous recommande de dire: Étrangers,
je vous aime avant de vous connaître. Avant que des
profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon, j'ai
dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs
de ma race pour que vous y preniez place! (Rév d'Arès
25/4). Il n'est pas spécifié "nombreux" ou "pas
nombreux", ni de quelle origine. Il est clair dans toute La
Révélation d'Arès que la Terre entière appartient à
l'homme, quel qu'il soit et qu'il peut y circuler à sa guise
et que les frontières sont des inventions humaines pour
protéger l'égoïsme des uns contre la misère ou les
aspirations des autres.
Il ne faut pas confondre les problèmes qu'un afflux trop
brutal de frères humains venus d'ailleurs peut provoquer et
donc la nécessité de gérer l'arrivée des étrangers avec
sagesse et le refus des hommes venus d'ailleurs, quel qu'en
soit le nombre. Si demain les Arabes et les Africains
occupent la France, la France sera arabe et africaine et
elle leur appartiendra de plein droit, parce que la Terre
appartient de plein droit à tous les hommes.
Je suis chrétien, parce que je m'efforce de vivre selon Le
Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) qui fut
prêché par Jésus de Nazareth, qui était juif et donc je suis
juif moi aussi. Je ne suis pas juif de la synagogue et je ne
me conforme pas à des habitudes ethniques séculaires, que je
ne crois pas dictées par le Créateur, Qui est un libérateur
mais non un contraigneur, mais je suis juif au sens où je
suis moi aussi un fils d'Abraham. Jamais je ne comprendrai
que la viande du porc, animal créé par le Créateur au même
titre que le bœuf, soit considérée comme nocive à l'âme.
Voilà pourquoi je n'écrirai pas d'entrée "immigration",
parce que l'immigration, ça n'existe pas comme danger
d'envahissement. Il n'y a que des problèmes de circulation,
qui ne sont pas simples, je vous l'accorde, mais, bigre ! si
j'ai bien étudié mon Histoire, je crois que depuis la plus
haure antiquité les peuples n'ont pas cessé de circuler d'un
bout à l'autre de notre planète. Rien de nouveau sous
le soleil (Qoélet 1/9).
15sep16 177C68
Je vous ai entendu à Nice, rue Biscarra, en 2011. J'ai passé
deux heures agréables, parce que vous êtes un homme
sympathique, convaincu et parlant avec passion. On ne peut
pas douter de vous. Pour autant on ne vous suit pas.
Pourquoi? Parce que vous êtes très en retard sur les progrès
de la psychologie. On vient vous voir comme in va voir un
bon film de "science fiction". On n'y croit évidemment pas,
mais on y va pour passer un bon moment.
Ainsi, vous êtes à propos de l'anarchie — anarkhia ou
anarchie, c'est la même chose — dans le même mythe que Dieu.
L'une n'existe pas plus que l'Autre. Les deux sont
imaginaires.
L'homme, même le plus scientifique des hommes, ne peut pas
connaître tout et ne pourra sans doute jamais, parce que le
champs de l'infiniment grand comme celui de l'infiniment
petit sont de dimensions telles que ses frontières sont à
jamais impossible à atteindre. De là la tentation, qui n'est
pas prête de disparaître, de remplacer l'inconnu par
l'invention. On appelle ça un mythe.
En politique l'anarkhia n'existe pas plus que dans l'espace
Dieu n'existe, mais il y a tellement d'incertitudes en
politique comme dans le firmament on remplira les vides avec
des idées-là.... et d'autres, qui ne manquent pas.
Le plus haute autorité dans l'immensité est, c'est bien
connu, le Créateur. Le lieu du bonheur parfait en politique
est, c'est bien connu, tantôt le communisme, tantôt
l'anarchie.
Mais la bonne question c'est, comment l'un et l'Autre se
révèle ? Par des prophètes. Il y a des prophètes de
l'anarchie comme de Dieu. Vous en êtes un.
Étes-vous sincère ou avez-vous vraiment vu et entendu
quelque chose d'extraordinaire à Arès en 1974 et 1977? Je
crois que vous avez vraiment vu et entendu quelque chose,
mais c'est de l'ordre de ce qui est encore inconnu de la
science. Vous attribuez La Révélation d'Arès à
Dieu comme autrefois on attribuait les maladies au démon, en
toute sincérité et certitude. On sait aujourd'hui que les
maladies ont d'autres causes que le démon et, concernant les
microbes, notre connaissance n'est même pas si ancienne :
Louis Pasteur. Un jour, on saura d'où vient ce que vous avez
vu et entendu. Même chose pour Jésus et les prophètes
sincères.
Alexandre H. des Alpes Maritimes.
Réponse :
Merci, frère Alexandre, d'être venu m'écouter à Nice en 2011
au local de notre mission niçoise et merci de me suivre sur
ce blog, puisque vous m'adressez un commentaire. Ce blog
continue donc de vous paraître "sympathique, convaincu et
parlant avec passion".
Vous invoquez ici un des arguments connus, et pas des moins
intelligents, des militants de l'athéisme. À savoir que tout
n'étant pas connaissable, les champs d'ignorance sont
remplis par des mythes, parmi lesquel Dieu occupe un large
place dans l'esprit des incroyants.
Vous savez, d'autres mythes ont apparu au cours des siècles
et continueront d'apparaître pour donner une interprétation
du monde. Des idées philosophiques, des traits de génie
poétique, des prodiges d'imagination, qui n'ont rien à voir
avec Dieu, ne cessent de circuler et passent aux yeux des
uns et des autres comme aytant autorité absolue. Certains
même attribuent une infaillibilité scientifique à des choses
ou des phénomènes dont on découverita tôt ou tard
l'illusion, la fausseté, la relativité. Quand Einstein
arriva avec sa théorie de la relativité il renversait des
données scientifiques qui étaient depuis Newton déclarées
absolument prouvées et définitives.
Vous n'êtes pas croyant. Moi-même je n'ai pas toujours été
croyant. Je peux comprendre cela.
Mais là où je ne vous suis plus, c'est quand vous me dites :
"On ne peut pas douter de vous." Si vous ne doutez pas de
moi, vous me croyez quand je fais le récit des phénomènes et
apparitions surnaturelles dont je fus témoin en 1974 (Jésus)
et 1977 (le Créateur). Si vous croyez que je suis sincère
sans croire mon interprétation des faits que j'ai vus et des
propos que j'ai entendus, il y a quelque chose de tout à
fait bancal dans votre façon de me voir, car moi je raconte
des faits vuss et des propos entendus, que j'ai vraiment vus
et entendus, tandis que vous doutez de mon interprétation
sans apporter la moindre preuve étayant votre doute et vous
êtes donc dans le domaine de l'impression, du sentiment,
tandis que moi je ne fais que relater une expérience vécue.
Même si vous présumez qu'un jour sera trouvée l'explication
scientifique des faits surnaturels dont je porte témoignage,
l'explication scientifique en question n'existe pas, tandis
que ce que je vous raconte a vraiment existé. Vous vous
fondez sur des conjectures. Je me fonde sur des faits. Pour
l'heure la raison est de mon côté.
Votre comparaison de Dieu et de l'anarkhia me paraît tirée
par les cheveux. Pour moi Dieu est une vérité axiomatique ;
elle dépasse le cadre de la probabilité, quelle que soit la
nature qu'on donne à Dieu, sinon qu'il est le Créateur de
l'Univers et le Père de l'humain. Je ne crois pas qu'on
puisse en dire beaucoup plus. Tandis que l'anarkhia, oui,
elle est jusqu'à présent marquée de probabilisme, je vous
l'accorde, mais La Révélation d'Arès disant : Tu
ne seras le chef de personne (16/1), il s'agit bien
ici d'anarchie et je crois que non seulement elle peut
s'exercer dans des petites communautés humaines, mais elle
résulte inévitablement de la pénitence qui est la
pratique de l'amour (vous ne doutez quand même pas
que l'homme est capable d'aimer), du pardon (vous
ne doutez quand même pas que l'homme est capable de
pardonner), de vivre en paix (vous ne doutez quand
même pas que l'homme est capable de faire la paix), de
l'intelligence du cœur libre de préjugés (vous ne doutez
quand même pas que l'homme est capable d'avoir
l'intelligence du cœur et de rejeter les préjugés).
22sep16 177C69
Voilà sept jours que vous êtes silencieux sur votre blog.
Je suis inquiet. Que se passe-t-il ?
Un nouveau problème de santé, ce qui serait normal à votre
grand âge ?
Je voulais vous adresser un commentaire, mais j'attends que
la vie reprenne sur ce blog avant de m'aventurer.
Je prie avec vous, frère Michel, je vous dis mes
fraternelles amitiés.
Raymond G. de de Haute Savoie
Réponse :
Trois petits problèmes ont été la cause de l'interruption du
blog.
D'une part je suis en voyage, en visite dans nos missions de
Bretagne et de bord de Loire, depuis vendredi dernier 16
septembre.
D'autre part, je suis parti avec un ordinateur portable neuf
(avec écran plus grand que mon précédent Sony de voyage sur
lequel mes vieux yeux avaient de plus en plus de mal à
travailler) en oubliant la copie de la base HML5 de
mon blog.
Enfin, j'ai souffert lundi 19 septembre d'une crise de la
maladie de Ménière dont je pâtis régulièrement depuis
quelque quatorze ans et comme toujours ce genre de crise me
laisse groggy un certain temps.
Aujourd'hui je peux reprendre ma tâche.
22sep16 177C70
Comment saurons-nous que le basculement vers le péché
des péchés s'inversera pour que le Jour de
Dieu commence enfin à se rapprocher ?
À cela, la Parole nous apporte quelques repères : Le Jour
qui recule sans cesse (Rév d'Arès 30/4)
s'inversera grâce à la dynamique de changement en Bien
des hommes, mais aussi des générations à venir qui auront su
ne pas se laisser prendre aux séductions des voies douces
revenuesree l'horizon (dominations religieuses et
politiques), sinon Mon Jour reculera encore devant eux
(22/13) dit Dieu.
Le retour vers les petites unités humaines sera certainement
un signe, parce que la pénitence pourra mieux se
développer sans institution pesante et masse humaine, mais
elle peut aussi traîner des pieds... Après vous les frères
pourront-ils peser le poids de la pénitence sur le
destin d'une humanité de plus de 7 milliards d'hommes et de
femmes ? (9,7 milliards en 2050, sachant qu'à chaque fois
que ces projections ont été réévaluées elles l'ont été à la
hausse).
Est-ce Dieu en vous, le prophète, qui sent
intuitivement ce Jour reculer ou bien la
combinaison de plusieurs choses, la pénitence, une
fine analyse… ? Historiquement, le monde a dû quand même se
rapprocher de ce Jour, car qui dit recul dit
avancé, mais des frères après vous pourront-ils dire : Pour
l'instant le Jour recule encore ou bien maintenant
il s'inverse ou mieux encore le Jour pointe. Bien sûr, la
Parole d'un frère ne vaudra jamais celle du prophète —
parole de Mikal Ma Parole (i/12) —, mais j'appelle
vos lumières pour que ceux qui seraient tentés de le clamer
dans les temps à venir le fasse en toute intelligence.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Mon frère Pascal, je vous ai vu dimanche en Bretagne, mais
je n'avais pas encore lu votre commentaire. Si je l'avais
lu, je vous aurais répondu de vive voix. La réponse est très
simple.
Le monde sera ce que nous le ferons et nous savons que
quatre générations nesuffiront pas. Je suis prophète, oui,
mais je ne suis pas fakir. Je mets mes frères en action,
mais je ne lis pas dans un boule de cristal pour dire ce
qu'il feront et s'ils réussiront.
Pour l'heure nous sommes un début de petit reste
en activité apostolique pour rechercher les épis mûrs
et former un petit reste dont l'influence dans un
nombre de générations que je ne connais pas sera assez
grande pour faire bascuer le monde dans la direction du Bien.
Réussirons-nous ? Échouerons-nous ? Je n'en sais rien. Tout
dépend de notre action.que nous nous efforçons de rendre
chaque jour plus forte.
23sep16 177C71
Pour moi a la base anarchisme veut dire sans arche, sans
rien qui relie a Dieu [?]. D'où l'idee de révolte et
d'anarchie.
Mais il me semble qu'un frère est tout le contraire puisque
l'arche il la crée avec son semblable et qu'il est persuadé
de l'existence de cet arc-en-ciel aussi ce privatif ce côté
négatif qui enclenche le mot avec k ou non me laisse
perplexe ; c'est un point de vue c'est tout.
Mais archiviste(celui qui voit l'arche ), c'est bizarre
aussi ! Merci pour tout.
Alain N.
Réponse :
Je publie votre commentaire, frère Alain, car il y a très
longtemps que je suis sans nouvelles de vous et je suis
heureux de publier cette soudaine pensée projetée jusqu'ici.
J'avoue ne pas très bien comprendre ce que vous voulez dire,
mais vous voilà de retour et c'est une joie.
23sep16 177C72
Même dans le meilleur des communautarismes qui soit, même
en Islam, car l'Islam, aujourd'hui traverse une crise
des plus graves, il ne pourra jamais être "El Mahiba" La
Vraie "Le Vrai Amour du Prochain" le partage des
richesses, la sécurité, le vivre ensemble, la Vraie
Vie.
D'aucun communautarisme ne naîtra "El Mahiba". Pourquoi ?
Tant qu'il n'y aura pas "L'anarkhia des pénitents"
dans cette Communauté, il n'y aura rien du tout.
Pourtant, il existe l'anarkhia des pénitents dans
le Coran, mais personne ne veut la mettre en pratique,
parceque dans une communauté, il y a tout et n'importe quoi.
L'anarkhia des pénitents dans le Coran, existe
c'est dans la Sourate 3/104 "El Imran, je cite "Oua
takoun min koum oumaten, yedoûna il lelkhir oua yamarouna
bilmaarouf oua yenhawna ân el mounkar, oua ewlaika houm el
mouflihoun." Traduction : "Que soit issu de vous (les
musulmans) un peuple qui appelle au Bien, qui
recommande le convenable, qui met en garde contre le
blamâble, ceux là, seronts les plus prospères (les
gagnants), dans le sens qu'il gagneront, le Jour
ou personne ne pourra pour l'autre aucun secours, le Jour
de la résurrection.
Mes chers frères et sœurs, rien de pourra venir de bon d'un
communautarisme, si tu n'a pas "El rahma" la Miséricorde"
dans ton coeur, rien ne pourra avançer. Tous, nous cherchons
le paradis, commençons à le construire d'abord ici, mais je
n'ai pas l'impréssion qu'il y a un semblant de Paradis (Éden
restauré), je constate que des pleurs, des deuils. La Terre
c'est devenue quoi ? (Rév d'Arès xix/15) : Le soleil, sa
jument (la Terre, est devenue) l'urne (qui) pue. traduction
: La Terre est devenue une urne funéraire, La Terre est
devenue un grand cimetière planétaire, car depuis la nuit
des temps, que de guerres, que de morts, sans compter, le
vieillissement, la maladie et la mort est [mots manquants]
ça, le destin de l'homme.
Youcef B. des Bouches du Rhône.
Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire.
23sep16 177C73
Nous sommes le 18 septembre, j'ai préparé ce commentaire
avec beaucoup d'attention.
Ce Message 177 correspond tout à fait à ce que je réalise
dans mon quartier. On peut le dire, je le vis. Je vous en ai
déjà parlé et à plusieurs reprise de la fête que j'organise
dans mon quartier depuis 6 ans. Vous m'avez dit de dire que
je suis Pèlerin d'Arès. (message 17) .Durant ces six années
j'ai réuni mes voisins une cinquantaine
Je m'y investis beaucoup tous les ans. Avant de dire aux
gens ce qu'est La Révélation D'Arès, je la vis.
Je vis La Révélation d'Arès avec mes voisins dans la
joie et la fête, (le joyeux est toujours sérieux). Je
fais cette fête aussi dans l'anarkhia, car tous les ans je
réunis ces personnes dans aucun cadre. Une voisine m'avais
dit dès le départ : "Ne faites pas d'association car se sera
trop compliqué, surtout pour un repas par an." Je ne suis le
responsable de rien, je n'ai aucun pouvoir et l'argent qui
est récupéré par les voisins est versé à deux petites
associations. Ces deux associations s'intéressent aux
problèmes d'Haïti et l'autre pour le peuple Masaï [au
Kénya]. Mon intention sera de dire que je suis solidaire
d'un mouvement spirituel qui s'intéresse aux migrants.
Je chanterai la chanson des enfants de l'UNICEF : "On écrit
sur les murs le nom de ceux qu'on aime"*. Je ne peux pas
dire votre nom, ce serait la fin de ce que j'organise
mais je prépare un dessin calligraphié ou il est écrit : "La
respo,sabilité humaine est la conscience du bon et du bien"
— Je pourrais vous l'envoyer et comme cela vous verrez.
Pour dire ma sympathie pour les migrants je réciterai le
poème de Miguel Zamacoïs "L'accent" raconté avec mon accent
breton.
Je lirai ensuite le chapitre 25 de La Révélation d'Arès où
quelques mots seront changés. J'ajouterai les rivages
(bretons), mais aussi : "J'ai prévenu les associations les
accueillant — droit d'asile —, mais aussi l'association qui
alphabétise ceux qui le désirent (ma femme en fait partie
avec sa meilleure amie).
Pour expliquer mon mutisme sur votre nom je chanterai "a
chanson de Brassens : "La mauvaise réputation", mais aussi
la chanson de France Gall : "Il jouait du piano debout."
Je dirai dans la vie il y a trois grands "I"
Intellect,
Intuition,
Intelligence du cœur ou spiritualité.
Je dirai au gens : "Je me doute du nom de cet homme, mais
l'an prochain la septième année, je vous le dirai. (le
chiffre 7 est un chiffre parfait)."
Vous pourrez écouter les chansons et poème sur Youtube, dans
ma famille on aime bien chanter.
"L'Accent" de Miguel Zamacoïs arranger [arrangeur ?]
(1866-1955) dans "La fleur merveilleuse."
De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en-ai-je?
Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très
fort...
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
"Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde !"
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir l'accent, pour nous, c'est en avoir...
Eh bien non ! Je blasphème, et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne puis que les plaindre
!
Emporter de chez soi les accents familiers,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers !
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque, loin du pays, le cœur gros, on s'enfuit,
L'accent ?
Mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour les malheureux à l'exil obligés,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose !...
Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent !
Je veux qu'il soit sonore et clair, retentissant !
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ? Il faudrait l'écouter à genoux...
Il nous fait emporter la Bretagne avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages,
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! En parlant, je plante le décor :
Du torride Midi dans la Bretagne du Nord !
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges,
D'effluves d'orangers et de parfum d'orange ;
Il évoque à la fois les paysages bleu-gris
ou nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides !
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
A toutes mes chansons donne un même refrain ;
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole
La Veillée 25 de La Révélation d'Arès un peu
transformée :
Que deviendras-tu à Mes yeux si jusqu'à mes Rivages
bretons
tu guides la seule assemblée de ton peuple ? Partout les
pères aiment leur enfants, les prêtres aussi aiment
leurs fidèles.
Ou est leur mérite ? Ne dit pas aux étrangers :
"Joignez-vous à mon assemblée ! Avec elles je vous
aimerai ; avec je vous conduirai sur les Rivages de la
Vie."
Dis-leur : Migrants, je vous aime avant de vous
connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient
affleuré l'horizon, j'ai dressé la table pour vous
restaurer, j'ai dit aux services sociaux que vous
arrivez, j'ai dit aussi à mes amis de se préparer pour
alphabétiser ceux qui le veulent.
Je dirai même aux gens j'ai ouvert les rangs de ma race
pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les
hauteurs difficile de la vie, car je suis l'échanson et
le muletier, mais l'Hôte et le pasteur est au dessus de
moi. Ton Dieu conduit les pécheurs qui s'engagent dans
leurs sentiers chevriers.
Il les nourrit sur les rocailles, il lave leurs pieds
écorchés. Il n'abandonne aucun pécheur faisant étant bon
et faisant le bien autour de lui, tous il les fortifie
dans leur ascension, tous ceux qui le prient de manières
toutes différentes. Car il y a mille manière de croire
au bien et d'être bon. La meilleure aide sociale ne vaut
pas l'amour du Père du Dieu dans lequel on croit. Homme
Michel, si tu ne les aimes pas déjà, non pour leur faire
l'aumône ou panser leurs plaies comme font les princes
et leurs prêtres en se gardant de les convier à leurs
conseils de peur de perdre leurs trônes, mais en les
aimant comme Je les aime, ton amour sera sagesse de
prince, non le vent fou levé de Nazareth, la Trombe qui
traverse la terre éperdument. Romps avec tous les corps
de mon sacrifice dans leurs rangs fais circuler le
calice ;
Joins tes prières à leurs prières, apporte ton offrande
à leurs temples donne tes filles à leurs fils.
La mesure et la douceur ont disposé les hommes de biens
du conseils de mes assemblées ; Je l'attends sur la
Montagne Sainte. Chausse-toi, homme michel, prends ton
bâton conduit-le vers Moi, le cou tendu !
Alain Le G. en Bretagne-Ouest
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
Vous dites : "Pour expliquer mon mutisme sur votre nom je
chanterai la chanson de Brassens : "La mauvaise réputation."
Mais pourquoi taire mon nom ? N'est-ce pas moi qui ai reçu La
Révélation d'Arès ? N'importe qui allant sur
l'Internet pour savoir d'où elle vient tombe sur mon nom. Si
mon nom a "mauvaise réputation", La Révélation d'Arès
a "mauvaise réputation." Qui a honte du Témoin de
Dieu a honte de Dieu. Si l'on parle de l'Un on parle de
l'autre ou l'on ne parle ni de l'Un ni de l'autre.
C'est du moins ainsi que je vois les choses.
Je ne suis certes qu'un homme et un pécheur, mais
comme dit la Bible : Quel homme peut-il vivre et ne pas
pécher ? Même le prophète n'est pas
un homme parfait. Il n'en est pas moins le prophète.
23sep16 177C74
Pourriez-vous m'expliquer la différence entre la laïcité
dans le sens où vous la concevez (Rien n'est plus laïc
qu'Éden et La Révélation d'Arès, dites-vous dans
votre Entrée 162 Laïcité), et l'anarkhisme qui régnera aussi
en Éden, et se confondent-ils par moments ? Je veux dire que
la laïcité comme l'anarkhisme ont pour principe de ne pas
imposer, de ne pas être chef, laisser aux autres leur
liberté, et même — en ce qui concernent les Pèlerins d'Arès,
pénitents anarkhistes — ils travaillent à ce que
leurs frères humains se libèrent.
Une autre chose à laquelle je pense, c'est que pour le monde
c'est à dire les non-pénitents : Liberté + anarkhisme
s’entrechoquent, ne peuvent pas aboutir, parce que pour le
monde, la liberté signifie la liberté pour soi-même mais pas
pour les autres, et pour ceux qui, en plus, sont pour
l'anarchie, leur conception me semble plus être : Pas de
chefs pour nous imposer à soi, qu'une conception qui serait
: Ne pas vivre sans être chef pour les autres, sans imposer
tout du moins ses idées, c'est à dire laïc. Et je pense à
cette phrase de je ne sais pas qui : "Pas de liberté pour
les ennemis de la liberté."
Votre entrée m'a fait voir que la conciliation liberté +
anarkhie dans les projets en commun, et l'humanité est un
projet en commun qui est destiné à aboutir à l'harmonie et
la complémentarité, n'est possible que dans la pénitence.
Xavier H. des Alpes Maritimes
Réponse :
"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté est une
parole célèbre de Saint-Just, fameux député à la Convention
lors de la Révolution Française, partisan de la Terreur à
l'issue de laquelle il fut guillotiné avec Robespierre.
La laïcité est un concept de vie sociale où il y a
séparation totale de la société civile et de la société
religieuse et où l'État, s'il y a un État, ou la vie
quotidienne collective, s'il y a anarkhia, n'exerce aucun
pouvoir religieux et où la ou les religion(s) n'exerce(nt)
aucun pouvoir politique ou social. En bref, la laïcité est
la séparation totale de la vie sociétale et de la vie
religieuse. La Révélation d'Arès qui nous invite à
vivre notre foi, notre espérance, notre pénitence,
etc. hors de toute religion est bien un Message laïc. Éden
était bien un lieu idéal laïc, puisqu'il n'y avait là aucune
religion : il y avait là l'homme et le Créateur, le Père
et Ses Enfants, c'est tout.
L'anarchie, c'est autre chose que la laïcité. Il peut très
bien y avoir une anarchie religieuse, donc non laïque. Ce
n'est pas ce que nous visons, car nous espérons épanouir la
pénitence dans de petites unités de pénitents
au sens de La Révélation d'Arès, donc non
religieuses.
Je vous avoue, frère Xavier, que votre question me surprend.
26sep16 177C75
Commentaire supprimé.
26sep16 177C76
Cher prophète, Justice de juste [Rév d'Arès xxxi/10],
André Malraux dît : "Et le Christ ? — C’est un anarchiste
qui a réussi. C’est le seul."
(Malraux, "L’Espoir", 1937).
L’anarkhia, est une histoire à venir — cependant elle a
commencé chez certains, c’est évident — qui n’a ni esclaves,
ni maîtres, ni malheureux, mais plutôt des heureux à foison.
Heureux sont-ils parce qu’ils sont scandalisés [Rév
d'Arès 28/4-15], dignes, fils d’esclaves, traqués par
le manque de presque tout, vertueux qui nous approchent de
Dieu, amicaux et pardonneurs, qu’ils apprendront à partager
la terre entre tous, ils partagent déjà en fait, — même avec
les ennemis d’hier — et Dieu reconnaîtra les siens ne se
souvenant plus de leur haine. Sans doute est-elle justifiée,
mais souhaitons quelle soit minime, répandons la paix parce
que nous en sommes capables.
L’anarkhia, c’est tout autre chose que l’obligation de subir
le dictat des accapareurs de ce monde. Tout autre chose que
de faire subir quoi que se soit à qui que se soit. Nous
allons notre chemin, invitant ceux qui nous comprennent dès
nos premiers dires. Les possédants possèdent tout : média,
politique, religions. Ils comptent sur la maîtrise de
l’opinion publique, nouvelle dictature. Ne leur manque que
les âmes libres, free souls comme disent les anglophones.
Nous les pauvres ères que nous sommes, sommes aussi, et la
réalité matérielle et spirituelle nous le confirme, les
absents de la gestion matérielle et publique du monde. La
démocratie fait pire que la dictature en ce sens quelle
voudraient nous faire croire que nous décidons. Or, telle
qu’organisée aujourd’hui la démocratie ne nous permet que de
nous élever contre une autre opinion, rien de plus, nous ne
nous sentons pas libres, les autres non plus. Nous nous
élevons contre d’autres que nous ne connaissons pas, pas
contre l’injustice comme, Jean le Baptiste. L’arme du
pouvoir et son essence est la division entre les hommes.
Je questionne : Quelles sont les injustices que commettent
ceux qui veulent me gouverner ? Quand cesseront-ils de
gouverner par le mensonge, la duperie ? L’anarkhia, c’est
tout autre chose comme une recherche de beauté et d’absolu.
L’anarkhia c’est l’individualité, l’amour, la Parole, la
créativité et j’allais oublier la liberté. Comment est-ce
possible puisque la liberté est l’essence de tout ce qui
nous mènera au bien.
Cela me touche toujours de parler d’anarchie, de mon
anarchie ou des anarchies, elles sont là, avec leurs poumons
de flanelle, dans les poitrines, elles raisonnent dans les
têtes, elles sont à portée de cris d’espoir et de cris de
douleurs aussi. Je pense que la douceur et la justice sont
des moyens et des finalités par lesquels nous battrons le
mal et parviendrons à une société anarkhique, laquelle
implique la vertu. Mais ne nous trompons pas, une société
vertueuse ne repose que sur des femmes et des hommes
vertueux qui sauront en permanence poser les questions de la
justice, de la bonté, du partage, de l’aide et de l’entraide
et sauront avec un regard perçant distinguer le nécessaire
de l’accessoire, l’indispensable ha [Rév d'Arès
xxxix/5-11] de l’utile matérialité.
L’anarchie exige des êtres en tensions vers des formes de
bien toujours discutables, donc des sociétés qui
s’interrogent et qui peuvent changer sans passer par le
sénat des mort (Rèv. d’Arès xxxv/1), la loi
de(s) rat(s) (xix/24). L’anarkhia est et sera
toujours dépendante des aspirations profondes de beauté
[12/3] de ceux qui feront cette société, nous ferons
piña (ce qui pourrait se traduire en l’occurrence par
faisons en commun) comme disent les ibérisants (ils ont
donné racine vivante au mot convivialité). Je suis moi, et
gageons que nous deviendrons un, nous, donc mon
individualité ne sera pas diminuée. Nous menons un combat
sans heurts inutiles. Que les larmes versées
soient de repentir et le sang versé le moins
important possible ! Nous nous dévions de la mort dans un
élan de Vie en permanence tournée vers un ailleurs
meilleur, en tout état de cause meilleur que les sociétés
autoritaires, menteuses par principe, leurs principes
fondamentaux sont comme ceux du menteur qui croyant se
sortir d’un mauvais pas par un autre mensonge. Les sociétés
autoritaires et corruptrices ne savent plus comment sortir
de leurs propres pièges nombreux, leur restent à créer de la
confusion et du chaos. Avance Ton Bras, frappe !,
implore-t-il (Rév.d’Arès 26/16). Il c’est Satan, les
vrais hommes de pouvoir sont dans l’ombre, ils prononceront
la même phrase que leur dieu. "Avance Ton Bras, Père, nous
savons nos manquements à la bonté, frappe ou écoute notre
repentance ! Imploreront-ils, pour certains — peu nombreux —
de ceux qui se sont tournés vers Satan, d’autres
persisteront. Satan sait ses stupéfiants mensonges, l’homme
les apprend à ses dépends souvent trop tard. Malheur par qui
arrive le scandale ! Malheur ! Vous êtes trompés aussi parce
que vous avez trompé sans vergogne, reste la repentance.
Jésus après un jeûne dans le désert fait face au Diable.
Celui-ci lui propose de s'incliner et se prosterner devant
lui afin d’obtenir le pouvoir sur tous les royaumes du
monde. Jésus refuse — on en n’attend pas moins d’un
anarchiste qui a réussi. Le Diable le quitte alors ; il
boude sans doute.
Le pouvoir c’est la destruction des plus belles aspirations
humaines. Si l’humanité veut survivre autant spirituellement
que physiquement aux guerres et autres maux que génèrent les
sociétés autoritaires, elle doit se poser la question de
l’anarchie vertueuse, soit l’anarkhia.
Le pouvoir est la naissance de la dualité. L’anarkhia est
par essence quelque chose de beau et bon [et non-dualité],
mais indéfinissable pour moi. Je laisse ce travail aux
grands prophètes.
Chaque fois que le pouvoir se déploie et assombrit le ciel
c’est pour corrompre ce qui est beau, c’est sa misérable
philosophie. Le pouvoir s’exerce toujours sur l’autre, le
pouvoir ne connaît pas l’identification à l’autre. Si on ne
sait pas ce qu’est la liberté dans son rapport à autrui,
l’autre nous-mêmes, nous ne connaissons pas grand-chose à la
fraternité ou la camaraderie si riche en sentiments vertueux
et quelques chutes. N’ayons pas peur de le penser, moins
encore de vivre. Si on n’est pas anarkhiste dans sa relation
à soi-même et à l’autre que peut-on apprendre de soi et de
l’autre ? Rien de purement et absolument bon, trop préoccupé
à ce défendre du jugement. Quoi ? Vous avez dépassé ce
stade, comme je vous envie et vous félicite, ainsi vous
pouvez rejoindre la Flotte [du Père], tenir un
site aussi brillant que celui de Mikal. Je ne
souhaite rien d’autre à cette humanité renaissante.
L’anarkhia n’est pas selon moi un processus politique, mais
un processus spirituel ancré dans la réalité personnelle,
spirituelle et sociale, c’est ce sentiment d’être libre
vis-vis de soi même et de vouloir apporter la liberté à tous
ceux qui se préoccupent de cette immense question, cette
question va sans borne, elle est de nature divine et
intemporelle. Encore que la liberté n’est pas une question,
mais une réponse raisonnable aux maux de ce monde, elle qui
vole au dessus d’un nid de coucou. Le nid de coucou c’est ce
monde-prison, cette urne qui pue [Rév d'Arès xix/15],
qui tue toute la beauté et spiritualité des hommes
et des enfants. La Révélation d'Arès i/10 : Écris le
Livre, l’œil ouvert ! Couvre ta main, (car) le coucou, sa
caresse a le bec ! Sa faim est la mer sans rive, (où) tu
ne pêches pas. i/11 Tu ouvres (le) bon Livre enfin. Tu
fermes le livre de(s) siècles. i/12 Parole de Mikal, Ma
Parole !
On fait tort à toute l’humanité sans pitié pour les vieux
considérés comme des pas-grand-chose et les enfants objets
des intérêts du pouvoir sombre. L’enjeu du pouvoir le plus
fou est de détruire les enfants, il ne s’agirait pas que
ceux-ci grandissent et deviennent des hommes libres
qui ne laisseront pas une once d’injustice debout ;
tant qu’il y aura des hommes libres, sages, humbles,
dignes... le pouvoir sera contraint de traîner dans
l’ombre. C’est un autre sujet, mais tout de même la question
est de savoir qu’a le mal |?] et les amateurs de pouvoir,
les jouisseurs, à souiller, tout ce qu’ils approchent ? Des
enfants à qui on fait trop de tort aujourd’hui. Trop c’est
trop.
Devant le mal et le pouvoir qui ne semblent pas infléchir en
influence, je pose cette question : Que peut le mal contre
la gente ? Sinon provoquer la violence, la rapacité et
l’impudicité ?Rév d'Arès xLv/12
: La gent(e) parle (du haut du Mont) : « La Taure entre
dans la cuisse. » xLv/13
(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur
(comme) Mon Poing (qui s’a)bat. xLv/14
Le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par)
mille (et) mille (ils) battent la terre (comme) les haches
(s’a)battent. xLv/15
(De) haut elle choit, blanc(he comme) l’Eau ; elle bout
(quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet, xLv/16
(de) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme)
l’orage ; les oreilles crèvent. xLv/17
Elle crie (comme) les scies. Brume les perles (d’Eau du
Ciel). Alors comme le talentueux Zidane dit : "Seul
le travail paie." Il ne serait pas étonnant que les tenants
du pouvoir veuillent nous maintenir dans le monde de Disney.
Ne restons pas dans la vallée grasse, il n’y a là
que peu de Grâce. Notre prophète et la raison nous
disent la même chose depuis plus longtemps. Nous sommes
entre guerre et paix depuis qu’il y a des Abel et des Caïn.
Et nous poursuivrons le chemin jusqu’au Jour, tant
que les adversaires ne renonceront pas à vouloir nos
dominer. Tant que l’amour ne vaincra pas la méchanceté.
Nous avons raison de ne pas perdre la raison, de cultiver
l’espoir et de gagner en hauteur de vue. La hauteur de vue
exige réflexion, bonté et remise en cause profonde de tous
les acquis culturels et historiques. Que demande le peuple,
la liberté ? Il ne l’obtiendra que s’il la reprend à ceux
astucieux lui font croire qu’il est déjà libre puisqu’il a
le droit de voter. Mais cette apparente liberté ne satisfait
pas les hommes les plus enclins à vouloir passer le pas, ou
voulant marcher vers un autre monde. Ce départ vers un
ailleurs se prépare, se réfléchit sans préjugés.
En définitive l’anarkhia sera ce qu’on mettra dedans en
espoir, en bonté, en réalisme qui mène au spirituel avec ou
sans Dieu. Moi j’y mettrais Dieu mais que mon voisin ne l’y
mette pas, que m’importe s’il veut avec nous faire régner
l’équité. La réalité spirituelle reprendra de toute façon
ses droits sans faire de bruits.
Et de l’anarkhia au Jour il n’y a qu’un pas. C’est
Dieu qui le fera après que nous ayons engrangé pendant des
générations : des gerbes lourdes, riches de bon grain,
s’entasseront derrière vous, les planchers de Mes Granges
gémiront sous leur poids ; alors ce sera Mon Jour, d’un
geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’y aura plus
ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse.
(Rèv. d’Arès 31/7-31/8). L’anarkhia est
l’indispensable outil de ce projet qui donne à l’homme sa
place créatrice : inventer un moyen qui sera le retour vers
le Bien. Pas de recette sinon nous nous couperions
de la liberté, mais un principe : la pénitence.
Les pèlerins d’Arès ne sont pas des révolutionnaires, mieux,
se sont des insurgeants, quels sont leurs moyens pour
rétablir l’équité ou changer le monde ? (Rèv.
d’Arès 28/7) Ils seront justes et doux !
N’est-ce pas le conseil que le Christ vous donne, prophète,
à vous et donc à nous ? Juste et doux, tu accompliras
Ce Que Je dicte. (Rèv d’Arès 29/6)
Certains pourraient nous dire : "Est-ce par la douceur
et la justice que vous changerez le monde ?
Fous que vous êtes ! C’est par la science de la dynamite que
nous changerons, c'est par le rapport de force que la peur
changera de camp." D’autres nous diront : "Est-ce par la douceur
et la justice que vous changerez le monde? Fous
que vous êtes ! L’homme à besoin de maîtres, sinon c’est
l’anarchie." Tout justement. Et de répondre qu’il faut
regarder l’histoire pour comprendre où va l’homme s’il
extirpe, afin de rester en société par exemple, de son être
la notion même de bonheur ou d’amour. Et de rajouter qu’il
faut interroger l’histoire mythique quitte à remonter avant
Nemrod et sa tour de Babel pour avoir une idée de la réponse
à faire. Le pouvoir divise les hommes et les rend violents,
l’absence de pouvoir les rapproche ; ils tendent à la
spiritualité, à une âme collective sans maître ni
esclaves, peut-être à la polone [Rév d'Arès
xxxix/12-13].
Ne lisent-ils pas, les lecteurs de la Bible, que Dieu a
toujours prôné le pouvoir minimum ou l’absence de pouvoir?
Rappelons-nous que Dieu ne voulait pas donner de roi à
Israël et qu'Il dit au prophète Samuel: L'Éternel dit à
Samuel: "Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te
dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi
qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux."
Je pense qu’ici régner veut dire être dans un état de
symbiose, sans quoi il n’y a pas de conscience collective
tournée vers le Bien.
L’anarchiste veut comme un dieu la liberté absolue et il
sait que cette liberté ne s’exerce qu’en soi-même ou par
affinité avec d’autres, jamais au détriment des autres,
d’aucune façon. La liberté comme une force jamais comme un
pouvoir. Ici plus aucun système économique, politique ou
religieux n’a plus cours ou à minima. L’espoir est sans
maître sans mensonge, sans haine, l’espoir est libre
[Rév d'Arès 10/10]. L’espoir est !
De façon écrasante les anarchistes ne croient pas en Dieu,
ils sont scandalisés, ils ont par là fait preuve de sens
critique en refusant le dieu des religions. Nous pèlerins
d’Arès parlons de Dieu qui propose aux hommes de créer des
assemblées souveraines d’elles-mêmes, libérées des
engeances princières religieuses et politiques.
C’est plus qu’une nuance, plus qu’une révolution, c’est un
processus de libération qui n’est souvent pas encore
conscient de sa propre force et beauté servante du bien.
Voici, dans une traduction du grand rabbin Zadoc Kahn, le Psaume
LXXXII au verset 6-7 : J’[Dieu]avais dit, Moi: “ Vous êtes
des dieux ; tous, des fils du Très-Haut ! Mais non, vous
mourrez comme des hommes, comme l’un de ces princes vous
tomberez ! Je convie les lecteurs de votre blog qui
ne seraient pas familiarisés avec la Bible de lire le psaume
82 dans son ensemble, la portée de ce psaume est d’une
puissance évocatrice qui pourrait rapprocher athées libres
et croyants libres, lesquels ont en commun la franchise dans
les pensées et dans la vie. Cette lecture serait édifiante.
Si traduire c’est trahir, ici le propos est trop clair pour
que la traduction ou l’interprétation soit corruptible. Dieu
réaffirme dans ce psaume l’image et ressemblance
[Genèse 1/26]. La religion ne pouvait qu’escamoter se
fait pour exister et exercer son pouvoir sur la multitude.
La religion ne se contente pas de me donner un récit, elle
dit comment le comprendre, elle tient pour parole divine une
partie de ses écrits qui de toute évidence sont des écrits
d’hommes. Par cela elles scandalisent se détournent les
hommes de bien. Et surtout elle refuse que le lecteur ait sa
propre interprétation qu’il use de son cœur et de sa tête
pour méditer libérant ainsi. Mais mon sujet n’est pas la
religion ou la rébellion contre celle-ci, mais comment
retrouver l’intelligence [Rév d'Arès 32/5] afin de
changer le monde (28/7).
La violence engendre le chaos nécessaire pour que le pouvoir
se présente en sauveur de dernier recours, même si c’est lui
qui a engendré une vengeance qu’il voudrait sans fin. Le
pouvoir ne propose que la stabilité de l’injustice et
l’instabilité comme moyen pour reprendre le terrain qu’il a
perdu. Ça marchait à tous les coups, heureusement, vient
l’anarkhiste pour rétablir un peu de vérité dans les dédales
de la politique et de l’histoire. D’ailleurs demandez aux
Espagnols [1936-1939 fut un laboratoire d’une autre façon de
vivre dans certaines régions de l’Espagne] les plus anciens,
si leur révolution anarchiste a apporté des fruits pérennes
? Même si j’aime certaines formes de l’anarchie, je crois en
la nécessité absolue de gagner, de s’en donner les moyens,
les méthodes, et qui sait, en appeler à la plus haute
expression de la bonté, car la défaite est trop douloureuse.
Vraiment trop douloureuse et surtout remet à plus tard un
espoir porté par tout un peuple.
Voici ce que dit La Révélation d’Arès : C’est de
la bouche des doux et des petits que partent les flammes
qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu
nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rèv. d’Arès
33/9).
Juste et doux ! N’est-ce pas le conseil que le Christ
vous donne prophète, à vous et donc à nous ? Juste et
doux, tu accompliras Ce Que Je dicte (Rèv d’Arès 29.6).
Répandre la paix, se changer soi-même et aspirer
sans faille, si possible, mais sans découragement qui est
impiété le monde à cette transformation ainsi qu’à la
propagation de la lave, pierre de feu. Ainsi sont
les dernières phrases de La Révélation d’Arès chapitre
L : Je lave ton cœur ; (et toi,) tu laves le cœur du
frère. Le Fer, tu (en) es le fil. Je souffle (sur) ton
cheveu, (il tombe de ta tête comme) la pierre de feu
coule, il couvre la terre, (il) ouvre l(es) porte(s comme)
la pierre de feu. J’aurais pu arrêter mon texte ici,
parce que les choses sont déjà claires, mais l’anarchie et
l’anarkhia ont beaucoup de choses à dire et à mettre au
jour.
L’anarchie est une chose intime qui ne se partage pas si
facilement, l’anarchie ne pérore pas, parce qu'elle est
belle, et à moins que l’on parle d’une anarchie politique et
calculatrice, d’anarchie exaltée qui ne cherche pas à se
faire comprendre, mais qui se flatte elle même pour soigner
son égo, ou d’un libertarisme, qui dévoyé, donc peu sûr de
ses assises et ressorts spirituels. On peut être spirituel
sans jamais parler de Dieu. Si quelqu’un pense autre chose,
il en est libre, moi aussi je deviens libre.
L’anarchie ça se poétise parfois, eh bien ! ce qui ne se
pérore pas peut se méditer et se clamer avec beauté.
Comme l’amour ne s’impose pas — mais quelle force ! —
l’anarhkia s’impose moins encore. L’anarchie est pensée en
général pour changer le monde en bien, pas
pour donner des prétextes à plus de répression, morale et
physique, et prêter le flan aux coups des hordes
autoritaires.
Je ne me vois pas parler de Muhammad ou de Jésus dans la
fièvre ou l’ire, mais dans la paix que je cultive et la
patience que je dois à celui qui veut en savoir plus
sur le Dessein de Dieu ; je ne peux en partager
de ce Dessein que ce j’en comprends aujourd’hui. De même je
ne me vois pas non plus parler de l’anarchie dans un état
autre que patient et constructeur, l’enjeu étant d’aider les
plus vulnérables de nos frères, la veuve et l’orphelin,
l’étranger, tout homme vulnérable en fait, qui ne peut pas
grand chose contre la maudite mort, pour le moment.
Les anarchistes dénoncent l’autorité et le pouvoir, mensonge
social, à juste titre. Mais il n’y aura plus de mensonge
social quand un nombre conséquent aura cessé de mentir. Les
anarhkistes se refusent l’autorité le pouvoir et le mensonge
c’est déjà une réalisation qui nous permet de ressentir le
monde d’une autre façon.
Je fais un long aparté, dans lequel je ne parle pas
spécifiquement de l’anarkhisme des pénitents, bien que
sous-jacent, mais cela me semble important.
Je ne veux pas faire un hors sujet, mais je me dois de
parler un peu du mouvement historique qui nous précède aux
yeux du public. Bien savant est celui qui sait d’où vient
l’anarchie, de l’image et ressemblance de Dieu ou
d’une révolte intime qui veut établir la justice ? Je penche
pour la première hypothèse de loin, mais j’entends que cela
ne soit pas compréhensible pour un athée, je le respecte
aussi totalement. Libre à chacun de se forger sa propre
opinion, ce n’est pas tant ce que l’on croit qui fait
l’homme ou l’âme, mais ce que l’on fait avec un
cœur bien arrimé à l’acte. Avec l’anarchie nous ne
partageons pas seulement les racines éthymologiques mais
certains espoirs et visions de la vie. Nous ne partageons
pas toutes les options philosophiques qui la composent, qui
au demeurant changent avec les époques. J’espère me rendre
utile à mes sœurs et frères qui n’ont qu’une vision
superficielle de l’anarchie, simplement. Il y a dans ce
texte une mise en garde contre la liberté, de liberté
infantile, il va sans dire, mais cela va mieux quand c’est
écrit.
Tout un chacun peut se dire anarchiste ou anarhkiste c’est
une question de conscience — et qui voudrait contrôler ce
fait à part les religions et les pouvoirs politiques ? —
mais sans connaître et apprécier la quête de paix et de
bonheur, ces belles choses ne s’expriment pour moi qu’avec
pudeur et invariablement pacifiquement. La fièvre de la
jeunesse est retombée.
Pèlerins d’Arès et anarchistes ont une racine commune, c’est
l’homme amoureux de la liberté et libérateur de ses frères.
On le retrouve dans Jésus refusant de se prosterner devant
Satan et refuse ainsi les richesses de ce monde pour lui
préférer les richesses spirituelles de ce monde et du monde
à venir. Nous anarhkistes, Pèlerins d’Arès, croyants libres,
honnêtes hommes, avons une racine commune avec l’anarchie,
nous ne venons pas nous greffer sur l’arbre de la
connaissance de l’anarchie historique, philosophique et
politique. Mais ce sujet et tellement vaste et demande tant
de recherches que je lui consacrerais un autre écrit, si
j’en avais le temps. L’anarchisme et l’anarkhisme ont des
liens forts avec l’absolu et l’Absolu, le cosmos, kósmos en
grec signifie à jamais "monde ordonné". Les hommes se
donnent des lois les subissent et ne regardent pas la
sagesse des cieux, des enfants et des anciens. Quelle folie
! L’anarchiste comme homme uni en lui-même est presque
l’anarkhiste de l’homme qui veut fraterniser avec tous les
hommes et recherche l’unité en lui-même et avec le Père.
Je ne sais pas si je suis judicieux dans ce présent
chapitre, j’y fais un retour qui survole superficiellement
l’histoire anarchiste européenne. L’anarchie de certains
penseurs historiques est basée sur la douceur et la justice,
ils ont repensé les prisons, ont créé des écoles, ont voulu
donner une éducation libératrice, leurs intentions sont
bonnes et ouvertement énoncées, tantôt ils s’appuient sur
les Évangiles parfois ils ne font confiance qu’à l’instinct
de liberté avec des accents de vraie noblesse (Tolstoï,
Kropotkine, Reclus, Faure…). Ils sont proches de projets que
des croyants libres pourraient mettre en place. Ce sont ces
anarchistes qui apprennent à vivre et à penser un monde
juste ou la raison et la mesure l’emportent sur les passions
dévorantes. Dévorantes donc destructrices et de fait
autoritaires quoiqu’ils en disent. Kropotkine mettait en
garde contre les actes violents, "la propagande par le fait"
: "Un édifice basé sur des siècles d´histoire ne se détruit
pas avec quelques kilos d´explosifs", dans le Révolté. Plus
tard dans d’autres circonstances il prendra des positions
différentes. Nous pouvons aussi avancer par l’exemplarité,
tout bonnement. La violence est inéluctable dans une société
qui ne cherche ni l’harmonie ni justice, pour autant, elle
n’est pas toujours justifiée. La violence c’est aussi le
désamour des hommes pour la vie et même pour leur propre
vie, on peut alors succomber au désespoir ou se lever et
marcher vers de plus beaux horizons.
Puis… D’autres théoriciens anarchistes tout au contraire ont
prôné la destruction de tout, par tous les moyens, ont créé
des sociétés secrètes ou en ont intégré, ils tiennent
souvent plus du nihilisme ou inspirés par les illuminés de
Bavière (Bakounine), une violence aveugle (Émile Henry) ou
des comportements proches du banditisme (la bande à Bonnot),
ce qui a donné une mauvaise image à ce mouvement. Pourquoi
quand on a la pensée politique la plus à même de permettre
la justice sociale on se retrouve à se défendre contre
l’image déplorable ?
Et puis le monde est tel qu’il est et il faut parler des
provocations policières, des agents infiltrés dans la
mouvance anarchiste.
En France, un premier attentat attribué aux anarchistes est
incité puis supervisé par Louis Andrieux, père d’Aragon, et
en l’occurrence préfet de police. Il dit dans son livre
"Souvenirs d'un préfet de police, 1885", que son stratagème
est de mettre la main sur un "nid de dynamiteurs" en
facilitant leur arrestation. La cible est la statue
d'Adolphe Thiers, le "boucher de la Commune", à
Saint-Germain-en-Laye. L'attentat ne fait presque aucun
dégât, piteux attentat au demeurant. Il eut lieu dans une
nuit de juin de1881. Ainsi en incitant, finançant,
organisant des terroristes il peut écorner encore l’image de
l’anarchie et réprimer. Pendant ce temps le peuple terrorisé
ne sait plus quoi penser, se soumet à l’autorité. La
Révolution sociale, publié en 1880 et 1881, journal
"anarchiste" financé et administré par la préfecture de
police. Tout ceci est à porté de clic sur la Toile, dans des
livres. Je n’invente rien.
Pourquoi parler de ces provocations ? Parce que ces méthodes
qui consistent à utiliser des provocateurs ne sont pas
fortuites mais la règle du jeu de ceux qui œuvrent dans
l’ombre. Sans doute dans tous les mouvement qui ont quelques
velléités de liberté mais aussi, et c’est plus légitime, les
mouvements qui ne respectent pas l’intégrité humaine.
Les anarchistes qui ont pourtant du métier comprennent-ils
le vrai cadre — et nous ? — et les règles cachées de ces
jeux ? Prenons de la hauteur, disons que tout pouvoir recèle
ses contradicteurs et ses rebelles, c’est dans l’ordre des
choses. Naïvement le révolté veut détruire l’injustice en
neutralisant son ennemi. Il est légitime, pourtant il
pourrait faire tout autre chose, il pourrait dénoncer le
pouvoir et simultanément s’organiser pour créer des
assemblées libres et souveraines d’elles-mêmes, missionner
pour agrandir ses moyens d’actions, supporter l’injustice
tout en sachant que même si il souffre de cette situation,
en dernière instance, il ne peut que prévenir le monde,
entrer en pénitence inciter ses semblables à en faire autant
répandre la paix et fraterniser avec tous, même les ennemis
d’hier. Mais combattre le pouvoir frontalement c’est ne pas
comprendre les vrais ressors de la réalité, à mon sens.
Alors qu’un quidam comme moi va mettre des plombes [= des
heures] à comprendre ce que sont les pouvoirs, les pouvoirs
eux se transmettent de générations en générations les
ficelles du métier qui remontent à loin et fabriquent à la
chaine des marionnettes de leurs funestes projets. Mais nous
n’en sommes pas là je crois, Jésus vous dît de ne pas vous
occuper de vos ennemis trop pressants : ne te préoccupe
pas de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande
aujourd’hui (Rév d’Arès 29.6). A-t-on eu des exaltés
dans nos missions qui nuiraient à notre Dessein ?
Sans doute, en aurons-nous dans l’avenir ? Oui. Que faire
? Prudence, vigilance et renvoyer à l’Enseignement du Père
dans La Révélation d’Arès, dont voici un extrait : Tout
cela, et bien d’autres choses encore, le tentateur l’a
fait sur les pas de Mes Messagers, mais sur ta trace il
fera pire encore parce que tu es Mon Messager Fort ; plus
avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera les
hommes, plus impudiques les femmes (26/7).
Alors je referme ce long aparté.
Puisque l’anakhia pose la question de l’individu dans la
société, je pense que le pouvoir lui aussi se la pose depuis
longtemps, mais que les raisonnements et conclusions sont
diamétralement opposées autant que peuvent l’être les anges
et les démons, Dieu et Satan, la Vérité et le mensonge.
Pour en finir provisoirement, je cite Confucius, ce sage qui
nous serait bien utile aujourd’hui : "Si quelqu’un veut
mettre de l’ordre dans l’État, qu’il mette d’abord de
l’ordre dans sa province. S’il veut mettre de l’ordre dans
sa province, qu’il mette d’abord de l’ordre dans sa cité.
S’il veut mettre de l’ordre dans sa cité, qu’il mette
d’abord de l’ordre dans sa famille. S’il veut mettre de
l’ordre dans sa famille, qu’il mette d’abord de l’ordre dans
son cœur. Quand il a mis de l’ordre dans son cœur, l’ordre
vient dans sa famille. Quand il a mis de l’ordre dans sa
famille, l’ordre vient dans la cité. Quand il a mis de
l’ordre dans la cité, l’ordre vient dans sa province. Quand
il a mis de l’ordre dans sa province, l’ordre vient dans
l’État."
Si ces préceptes sont sages ils n’envisagent pas encore de
société sans État, mais Confucius est un homme de son temps,
vivant dans des États rivaux constamment en guerre entre
eux, ou d’un État minimum qui serait gestionnaire des bien
publics. Que dirait-il de nos jours et des jours à venir ?
Qui sait s’il ne serait pas des nôtres aujourd’hui ?
La défense des libertés, la bonté, l’humilité, vertu… sont
des choses trop sérieuses pour les confier à l’État, Elles
sont explicitement dévolues à la conscience aux frères
de l’Aube, aux héros qui viennent et de
toujours, prophètes et inconnus de l’histoire, pas
de Dieu.
Soyons d’autres Christs qui réussissent.
Ginès et Dominique P.-B. d'Ile de France
Réponse :
Pendant ces jours, où étant en voyage de mission je ne
pouvais pas afficher grand chose dans mon blog, j'ai reçu
trois commentaires à peu près aussi longs que le vôtre.
C'est le vôtre que j'ai choisi pour l'afficher, car il est
le plus beau des trois, qui ont à peu près le même sens.
Merci, sœur Dominique et frère Ginès, pour ce travail qui se
suffit à lui-même sans que j'aie à lui donner une réponse.
26sep16 177C77
Merci pour cette nouvelle entrée à la fois riche et simple
de ce que sera la vie future.
Celle qui réunira la chair, l'esprit et l'âme [Rév
d'Arès 17/7] d'un petit reste qui se
sentira Un avec l'univers, Dieu et l'homme.
Il est évident pour nous Pèlerins d'Arès qu'un changement
radical doit s'opérer dans l'individu comme dans la société
par voie de conséquence.
Tout sera ramené au niveau matière plus spiritualité sans
intermédiaire dogmatique, politique, religieux etc. que le
monde à travers ces "puissants" a toujours entretenu.
Le Père dit et redit que les forts seront au service
des faibles, les doués au service de ceux qui le
sont moins, une harmonie spirituelle qui fonctionnera sans
frontière, sans nation mais avec les valeurs du cœur et
surtout la créativité personnelle des uns et des autres.
Nous aurons enfin après tant d'appels du créateur atteint
l'alliance matière et spiritualité réalisée par la pénitence
et la refonte de la masse en petites unités qui apporteront
le bonheur sur terre (le changement du monde) où
l'homme pourra entendre la pierre comme son
Créateur l'entend.
Paul S. de Lorraine
Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.
Un commentaire humoristique, que j'ai reçu ces jours-ci et
que je n'affiche pas (c'est une mise en boîte désobligeante
et sans intérêt) dit : "Vous les Pèlerins d'Arès êtes comme
les chats. Vous vous étirez pour balayer ce qui vous
encombre et offrir comme les chats égoïstes moins de prise
au monde," et c'est à peu-près tout ce qu'il dit de censé.
C'est vrai, nous sommes comme les chats, des êtres libres
qu'on ne met déjà pas facilement en laisse aujourd'hui et
qu'on ne pourra plus du tout attacher dans l'avenir. Et
c'est comme ça que nous "apporterons le bonheur sur terre,"
oui.
26sep16 177C78
Dans l'esprit de La Révélation d’Arès (8/1) : Tu
n’imposeras les mains à aucun successeur, tu ne fonderas
pas une dynastie sur Mes Assemblées, car avec toi déjà,
mais après toi plus encore elles seront souveraines
d’elles-mêmes, il m'arrive parfois de dire en mission
quelque chose comme: "Dans le futur nous agirons ensemble
entre juifs, chrétiens, musulmans, athées humanistes pour
des actions de bien, parce que la famille
abrahamique peut se réconcilier et se faisant réconcilier
des athées avec Dieu, car ces différentes familles de
croyants, dogmes mis à part ont un fond commun: un appel à
faire le Bien au sens spirituel." Je ne peux
prédire la forme que cela prendra exactement, mais c'est
l'idée.
Déjà aujourd'hui suite aux attentats en France, j'ai vu que
certains se rapprochent sur le plan du dialogue. C'est un
premiers pas. Comme quoi l'Image et Ressemblance
ne gît pas encore complètement.
De même il me semble que si les familles communistes,
capitalisme se libèrent du pouvoir, elles seront plus ou
moins amenées à se diluer ou du moins à ne plus se faire
affront puisqu'elles sont le reflet de dons hérités du
Créateur, l'un plus de l'amour par la générosité, l'autre
plus de la créativité par la responsabilité.
Sinon votre entrée ne me surprend pas, même si elle me
nourrit. Il faut dire que j'ai longtemps côtoyé notre frère
Ginès, qui connaît bien le sujet, à l'époque ou nous
faisions le tirage du périodique "Frère de l'Aube" avec
notre frère Jean-Claude chez notre défunt frère Phillibert.
Je ne sais plus en qu'elle année c'était, mais je me
souviens de votre dernière allocution au Pèlerinage dont le
sujet était l'Assemblée. J'aurai bien aimé relire
cette allocution pour revivre ce que j'avais
compris/ressenti mais je pense qu'à travers les entrées
actuelles vous nous en retransmettez l'esprit même si je me
souviens pas qu'à l'époque vous utilisiez l'expression
"petites unités humaines."
Éric J. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire.
Il y a longtemps que j'utilise le terme "petites unités
humaines" ou "petites unités" tout court, mais il est
possible que je ne l'aie pas utilisé le jour où j'ai donné
cette allocution sur le sujet de l'assemblée. Assemblée
est un mot qui à la différence du mot nation
évoque, sans qu'on doive le préciser, une petite unité
humaine, de toute façon.
26sep16 177C79
Suite a mon petit commentaire 177C61 où je donne la
référence (vi/4) de La Révélation d'Arès, peut-on
dire que pendant cette expérience de la mort et de l'au-delà
dans l'univers en équilibre anarkhique, que Dieu vous a fait
vivre, vous étiez alors en état Christique, comme Jésus,
Marie etc. comme Christ (32/1-5) ?
J'extrapole, je me dit que les Christs peuvent
courir d'arc en arc dans l'univers infinie sans que les
mondes ne touchent leurs barbes. Leurs pieds ne bute
pas contre les monts hauts, leurs mains a vingt doigts
comme la queue du soleil. Leur œil moud la lumière celle
qui brûle la pierre, ils voies la bulle dans le morio. Le
fer bout dans leurs mains, cependant leurs mains frise la
fleur, leurs mains en connait le bord et le fond. Ils
montes jusqu’où les mondes sans heure tournent comme les
poissons dans l'Eau du Père (Rév d'Arès vi/1-3).
Ici bas, samedi dernier en mission avec Karima C. et
Salvatore B. une femme d'âge mûr après 20 secondes me
dit : "Vous faite du prosélytisme." Je lui répond :
"Nous ne faisons pas de prosélytisme, nous ne cherchons pas
a imposer nos idées, nous témoignons et cherchons les épis
(13/7) mûr." Et elle s'en va !
Alain G. M. d’île de France
Réponse :
Non, frère Alain, je dis toujours que la nuit où le Père
m'envoya dans l'espace et me fit faire l'expérience d'un vol
au milieu des astres (Rév d'Arès vi/1-5) je ne suis pas sûr
que je fis une véritable expérience de la mort, parce que
j'étais vivant, mon sang circulait, mon cerveau
fonctionnait. À moins que Dieu m'ait fait réellement mourir
le temps de ce voyage céleste (ce que je ne crois pas), je
n'étais pas dans les conditions de chair morte qu'est la vie
biologique qui a cessé et donc ma conscience fonctionnait
avec toutes mes fonctions vivantes. Aussi, avec honnêteté,
je dis que j'ignore ce que sera ma conscience, si conscience
je dois avoir, quand mon cœur s'arrêtera, quand mon cerveau
sera totalement éteint. Pour moi la véritable expérience de
la mort est celle de l'extinction de la conscience cérébrale
pour autre chose, une autre conscience que je ne suis pas
sûr de connaître déjà.
26sep16 177C80
Quelques mots d’abord pour Alain N en 177C 71 :
Les mots anarchie et archives n’ont pas la même origine que
le mot arche, qui vient du latin. Les mots archives et
anarchie viennent du grec arkhè signifiant le fait de
marcher en avant, d’où les sens complémentaires de
"commencement, antiquité" dans "archives", et le sens de
"commandement" [dans anarchie]. L’anarchie ou l'anarkhia,
an(= sans en grec)arkhia(= commandement en grec) c’est bien
étymologiquement l’absence de chef (Rév d'Arès 16/1).
Venons-en au sens profond de votre entré 177.
Elle nous ramène à la spécificité d’Arès, le lien étroit
entre pénitence et transformation du monde. C’est
cette complémentarité qui me lie au message d’Arès, dans un
monde où les meilleurs ont tendance à négliger l’un de ces
deux pôles.
Je vais prendre deux exemples : D’un côté une magnifique
spiritualité mais avec une espérance politique embryonnaire,
d’un autre côté une très belle espérance politique, mais
avec un effort pénitent embryonnaire.
D’un côté, donc, la spiritualité orientale, qui progresse
chez nous et qui produit des fruits : le Dalaï lama, on le
connaît. Mais hier dans la rue, une dame rencontrée dans ma
mission m’a fait découvrir une autre merveille de cette Inde
à la spiritualité millénaire : Amma. C’est le nom d’une
femme extraordinaire, fondatrice d’un mouvement appelé
"embracing the world", "embrassons le monde", une femme qui
a personnellement embrassé 34 millions d’êtres humains. Ce
qu’elle dit rappelle de très, très près le message arésien,
avec cette nuance qu’elle se comporte en mère,
quand vous Mikal vous comportez en père.
Oh ! elle n’oublie pas le lien entre amour et paix du monde.
Elle dit bien que la paix ne viendra pas de la suppression
des armes atomiques mais du désarmement des cœurs, mais à
elle, il n’a pas été dit : Combats ! (Rév d'Arès x/10).
À elle il a été inspiré d’ouvrir ses bras au genre
humain, sans affronter les pouvoirs comme vous Mikal êtes
appelé à le faire. C’est pourquoi, sa mission à elle
concerne plutôt la sphère indienne, même si son influence va
au-delà, comme votre mission à vous concerne à l’inverse
l’occident au sens large (5/6, xx/19), aire des religions
concurrentes et de la démocratie avec ses progrès et ses
limites. C’est pourquoi la Parole que vous transmettez et
expliquez est irremplaçable pour notre vaste occident, cette
parole qui relie explicitement la pénitence au
combat réfléchi contre ceux qui ont égaré Mon Peuple
(33/5). Ainsi, dans notre Occident, nous avons besoin
de vous, notamment pour compléter par l’espérance politique
de l’anarkhia la spiritualité orientale qui touche des cœurs
ici et là.
Mais en France, à côté des fleurs spirituelles venues
d’Orient, on voit éclore aussi la fleur politique chez
Alexandre Jardin, dont le projet fleure l’anarkhia
politique. Et c’est à mes yeux un miracle que cet homme soit
passé à la radio pour prôner éloquemment les axes de
transformation suivants : un pouvoir décentralisé et confié
collectivement à ceux qui "font" ainsi qu’une coopération
entre les plus sages indépendamment de leur parti politique.
Dans le contexte actuel et sans préjuger des bâtons dans les
roues qu’on lui mettra, c’est pour nous une aide
remarquable, un siffleur qui chante avec nous (Rév
d'Arès xxxi/19). Seulement, de même que pour un
chemin politique la gorge d’Amma est petite
et souffle (xiii/5), de même, pour appeler à la pénitence
la gorge d’Alexandre Jardin est petite et
souffle.
À vos côté, je ne vois qu’un homme éclairant lucidement
l’appel au changement politique par la pénitence,
c’est Aitbennour Bidar. Lisant une contribution de
lui dans "Le Monde", ma femme, qui n’est pas pèlerin d‘Arès
m’a interpellé : "Tu vas me dire que ça te rappelle le
message d’Arès." C’était évident. Seulement Aitbennour Bidar
est un intellectuel ayant l’oreille des intellectuels. Pour
parler au tout venant comme vous en avez reçu mission, mieux
vaut un prophète qu’un intellectuel, même si
l’intellectuel siffleur apporte une aide non
négligeable.
Ce qui me fait plaisir, c’est de voir dans nos régions la
conscience des impasses se réorienter à tâtons vers
l’espérance arésienne, que ce soit par des inspirés venus
d’ailleurs comme Amma, ou par des hommes d’élite sans doute
touchés et influencés plus ou moins directement par nos
quatre décennies de mission, dont les effets ne se limitent
pas à ceux qui reviennent nous voir. Certes, votre réponse à
Pascal N. en 177C71 rappelle qu’on ne peut dire à quel
moment le monde basculera de l’argent et du pouvoir vers
l’amour. Jésus déjà refusait de répondre à cette question et
ramenait à l’instant vécu (Luc 17/20-21), mais
cela n’interdit pas d’observer les "signes des temps."
Nous sommes en chemin, et vous êtes notre prophète
avec la mission spécifique d’éclairer comme l’aigle
(Rév d'Arès xxviii/11) notre chemin spirituel. Nous
savons qu’il passe par l’effort pénitent et par la
prière consistant à prononcer la Parole pour
l’accomplir (32/6). Nous savons aussi que vous nous
aidez, dans cette somme de livres sacrés transmis par les
siècles, à discerner ce qui est Parole de Dieu et ce qui est
récupération humaine. De ce point de vue, j’aimerais avoir
votre sentiment sur un livre de la Bible que je viens de
relire et où je crois discerner un peu des deux : un
indéniable Souffle divin et en même temps un
regard probablement trop humain sur ce que vit le prophète.
Je veux parler du 3ème livre d’Isaïe. Que penser de cette
proclamation exaltée sur l’avenir de la Jérusalem terrestre
?
François D. d’Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Pour répondre à votre question sur le troisième livre
d'Isaïe (chapitre 56 à chapitre 66), je ne crois pas que
cette finale d'Isaïe soit de lui. Je pense soit qu'il était
déjà mort, soit qu'il avait cessé d'écrire, et que cette
partie est de son école ou d'une autre main. Je ne la lis
que très rarement. J'ai même des doute quant à
l'authenticité du second livre. Le pur et suffisant Isaïe,
c'est chapitre 1 à chapitre 39.
Concernant Amma, son nom est Mata Amritanandamayi, qui doit
avoir une soixantaine d'années, c'est une belle figure
spirituelle de l’Inde, en effet fondatrice de l'ONG
"Embracing the World" à but humanitaire et écolo dont le
siège est au Kérala dans le Sud-Ouest de l'Inde, où son père
était, je crois, un pauvre pêcheur. Amma veut simplement
dire mère en hindi. Attachons-nous à la mission pour que les
Occidentaux n'aille pas chercher si loin ce que La
Révélation d'Arès, venue non d'une pieuse femme, mais
du Créateur lui-même, nous donne ici même. Je comprends
l'attraction de l'exotisme, mais combien plus attractif est
le Père de l'Univers ! La politique et sa mère la religion ne forment pas un
sphinx aux questions si subtiles que personne ne puisse
répondre. Nous nous jouerons tôt ou tard du sphinx qui,
comme il le fit face à Œdipe, se jettera du haut de son
rocher et se tuera.
27sep16 177C81 En provenance des États
Unis :
I am enthusiastic about this entry! It confirms a position I
have taken up over the last seven years. Before then I
balked sorely when the Gospel of Ares and the Book threw
into question everything I believed and thought I knew. I
understood the Creator’s call as one for penitents to be
anarchic. That was my misunderstanding; I did not realize
until much later that the call really was for that anarchy
that naturally evolves in those who are penitent. In society
I saw every so-called politically anarchic act reproduce
more conflict along with more confusion about what to do
about the state of the world. Seven years ago I began to
realize through my own penitence that I no longer felt
inclined to lead social movements and no longer believed
that social movements would bring about substantive or
enduring change for the better. The prophet rightly notes
the main reason why – because even the leaders of the most
seemingly just social movements get corrupted through
seeking power, or power manages to eliminate or undermine
them. That is why the Prophet writes: we seek the good in
the wrong places, “because the Child has freely made its
religion, politics, power, law and culture breakers of
Oneness.” As a former scholar and social activist I now take
the hits from colleagues who feel I abandoned them. Coward,
they shout and worse, quitter, charlatan or betrayer. They
use such terms because I no longer subscribe to the views I
formerly advocated as a professional. For instance, I once
bought into and contributed to the culture of self-justified
anger that political critique generates, especially when in
society corrections are not made in the direction that one’s
critique points out. I was mightily invested in my desire to
be the social critic who would be seen as one who knew how
to make things better. Recognizing the folly of this
position is one result of how my penitence is changing me. I
began to encourage people to be penitent or at least to
question their commitment to politics, to believing that
Black Lives Matter will solve the increasingly murderous
problem of police brutality on blacks and Latinos in
America. Each person with whom I worked thought that they
had a better idea of how to create the social good and they
were invested in seeing themselves as good because of the
positions they advocated. I urged others to try penitence
instead but this suggestion is most often rejected because
to former colleagues, my commitment to penitence instead of
our former agenda sounds to them like religion, not social
action. When explaining to others that penitence to change
myself is social action and the only way to change the
world, I am dismissed as the one who has forsaken the social
justice struggle and the one who now advocates the easy way
rather than the shifting sands of the popular way of
confronting power directly. Choosing to continue on my new
penitent path I will not be lured back into my past habits
of claiming to know the problems and the solution. I explain
that I no longer send my energy in that direction because I
now am too busy confronting and quelling my own inner lust
for power over others, my own desire to be triumphant in
social interactions, my own habitual quest for an
authoritative role that occupies my time now. Shedding these
and other defects of character to leave them on the altar of
my penitence is my only concern now. I stand firm and feel
the burn of the resistance evoked. Distaste with my no
longer leading them transmutes for others into raw confusion
when my associates shocked by how far I am willing to take
it. If they understand my having given up former
politicizing practices, they are incredulous to learn it is
a part of my penitence even to give up my former belief that
I must vote because people died to make sure my role in the
electorate would not be denied. ‘What! I am asked, you are
not going to vote again, not even in the presidential
election of 2016?! But we desperately need your vote; how
can you withhold it since we need it so much?’ Even loved
ones look at me askance as they beg me, repeatedly, to
reconsider and vote. They say they need me to vote in
support of their need for us to stand united against
tyranny. I tell them not voting is a spiritual moratorium
for me, a way for me to place my faith in the Father rather
than in the election. I have come to understand that votes
will not postpone tyranny but penitence leads us to a better
way even if we must walk through tyranny. My loved ones
invite me to join them in non-violent anarchist social
movements standing against the state, but I say that those
who make and break the state are each vying for power; they
and I are one, so I will not act to oppose them, as if I am
the better leader. Instead, I urge them to become penitent.
They wonder if they will continue to respect me and beg me
to vote because they are not sure they can respect someone
who refuses to vote in what they consider to be one of the
most important presidential elections. I explain that not
voting is for me not merely a political refusal to withhold
my vote just because I do not like either candidate. I am
choosing no longer to engage in politics because through
penitence I have grown convinced that political solutions do
not work because they require decisions to be enacted by
leaders. The Book and the Gospel of Ares call for people to
be self-governed, not governed by clergy or politicians. The
claim that we need such leaders no longer is a tenable one
for me. My withdrawal from the protests I once led, from the
politics I once collaborated in and from the social movement
organizing I formerly led grows stronger as my penitence
moves me to walk away from the dubious and deceitful domains
of the white and black Kings. Instead of a politics of
leaders, I wonder when will we all insist on a politics of
love, not continue to engage with a politics of power? This
would require seeing all as one just as I know that the
Father, the Word of Ares and I are one. I grow certain that
penitence that changes ourselves so that to embody the love
of God, self and others becomes for us the most fruitful
path and our penitence becomes the only truly anarchic act.
I am not among the small remnant, but I am an awakening Area
Pilgrim and I thank you Brother Michel, for helping me to
see with this blog entry of yours that I might on the right
track. Any further commentary from you in response to my
reply would be most instructive and thoroughly appreciated.
Enoch P. aux USA
Traduction par le blogger :
C'est avec enthousiasme que je lis cette entrée. Elle
confirme ma propre position au cours des sept dernières
années. Auparavant, j'y regardais à deux fois quand
L'Évangile Donné à Arès et Le Livre remettaient en question
tout ce que je pensais savoir et à quoi je croyais. Je
comprenais l'appel du Créateur comme l'ordre donné aux
pénitents d'être anarchiques. Je comprenais mal. Ce n'est
que beaucoup plus tard que j'ai réalisé que l'appel était,
en fait, fait à l'anarchie pour qu'elle s'insinue et se
développe chez les pénitents. Dans la société je voyais tout
action dite anarchique produire plus de conflits et de
confusions qu'autre chose dans l'état du monde. Il y a sept
ans j'ai commencé à comprendre par ma propre pénitence que
je me sentais de moins en moins enclin à suivre des
mouvements sociaux et je cessais de croire que les
mouvements sociaux pouvaient apporter de substantifs
changements en bien. Le prophète explique pourquoi avec
juste raison, c'est parce que les leaders des mouvements
sociaux apparemment les plus justes étaient corrompus par
leur recherche même de pouvoir ou que le pouvoir lui-même
les éliminait ou les ébranlait. C'est pourquoi le prophète
écrit : Nous cherchons le Bien où il ne se trouve pas,
"parce que l'Enfant a librement fabriqué sa religion, sa
politique, sa puissance, sa loi, sa culture, de sorte
qu'elles brisent l'Unité." En tant qu'ancien érudit (Enoch
P. est docteur en anthropologie) et activite social je
subis maintenant les sarcasmes des collègues qui pensent que
je les ai abandonnés. Ces couards me traitent de lâcheur, de
charlatan, de traitre. Ils usent de tels mots parce que j'ai
abandonné les convictions que j'avais comme professionnel.
Par exemple, il m'arrivait de prendre part ou d'aider à la
colère que génère la critique politique, particulièrement
quand aucune correction n'est apportée aux reproches de la
critique. Je voulais m'investir puissamment dans la tâche de
critique sociale, convaincu que je savais comment tout
améliorer. Reconnaître la folie d'une telle prétention est
un des changements que je dois à ma pénitence. J'ai alors
commencé à encourager les gens à être pénitents où du moins
à remettre en question leurs engagements politiques et à se
convaincre que Black Lives Matter [sans doute un mouvement
"Question de la Vie des Noirs"] finira par résoudre le
problème de plus en plus meurtrier des brutalités policières
sur les noirs et les latinos en Amérique. Chaque personne
avec qui je travaillais pensait qu'elle avait une idée
meilleure que celle des autres pour créer le bien social et
était convaincue que sa seule conviction la rendait bonne.
Je les incitais à devenir plutôt pénitents, mais cette
incitation était généralement rejetée, parce qu'ils
estimaient que c'était pure religion sans plus, alors que
selon eux il fallait l'action sociale. Chaque fois que je
leur explique que la pénitence pour me changer est par
elle-même une action sociale et le seul moyen de changer le
monde, ils me repoussent comme quelqu'un qui a abandonné la
lutte sociale et qui préconise la facilité au lieu
d'affronter les sables mouvants de la confrontation directe
avec le pouvoir. Ayant choisi de poursuivre mon sentier de
pénitence je ne serai plus attiré vers mes vieilles
habitudes de proclamer que je connais les pronlèmes et leurs
solutions. J'explique que j'ai cessé de dépenser mon énergie
dans cette direction, parce que je m'applique maintenant à
combattre et étouffer ma soif intérieure de pouvoir sur les
autres et de victoire dans les intercations sociales, ma
propre quête d'un rôle d'autorité, c'est ce qui m'occupe à
présent.
Me dépouiller de tous mes défauts de caractère pour les
abandonner sur l'autel de ma pénitence est aujourd'hui mon
seul souci. Je tiens bon et je sens la brûlure de la
résistance évoquée (ou suscitée?). Leur dégoût devant mon
actuel refus de les guider choque mes (anciens) associés
face à ma volonté de tenir bon (la phrase anglaise
comporte une faute syntaxique qui en rend le sens
incertain). S'ils comprennent que j'ai vraiment abandonné
toutes mes anciennes pratiques politiques, ils restent
incrédules quant au rôle réel de ma pénitence, même quand
j'abandonne mon ancienne conviction de devoir voter
parce que des gens seraient morts pour que mon droit de vote
ne soit pas renié. "Quoit ? me demandent-ils, tu ne
voteras plus ? Pas même pour les élections
présidentielles de 2016 ?! Mais nous avons éperdument
besoin sur tu votes. Comment peux-tu t'y refuser, nous en
avons tellement besoin ?!" Même ceux que j'aime
me regardent avec méfiance quand sans arrêt ils me supplient
de reconsidérer ma position et de voter. Ils disent qu'ils
ont besoin de mon vote pour soutenir notre position contre
la tyrannie. Je leur réponds que pour moi le refus de voter
est un moratoire spirituel, le seul moyen pour moi de mettre
ma foi dans le Père plutôt que dans les élections. J'en suis
arrivé à comprendre qu'aucun vote n'empêchera jamais la
tyrannie, mais que la pénitence est une voie meilleure quand
il s'agit de traverser des temps tyranniques. Ceux que
j'aime m'invitent à les rejoindre dans des mouvements
d'anarchie non-violente contre l'État, mais je leur réponds
que ceux qui créent ou qui brisent un État rivalisent
toujours d'effort pour prendre le pouvoir ; (toutefois) eux
et moi nous ne faisons qu'Un et je ne m'opposererai pas à
eux comme le meilleur guide. Je préfère les incitee à se
faire pénitents. Ils se demandent s'ils vont continuer de me
respecter et de le supplier de voter, parce qu'ils doutent
qu'ils puissent respecter quiconque refuse de voter dans ce
qu'ils voient comme une des plus importantes élections
présidentielles. J'explique que pour moi ne pas voter n'est
pas seulement le refus politique de tel ou tel candidat. Je
choisis de ne plus m'engager en politique, parce qu'en
faisant pénitence j'ai compris qu'aucune solution politique
n'existe dès lors qu'elle aboutit à mettre en place des
chefs. Le Livre et l'Évangile Donné à Arès appellent
les hommes à s'autogérer, à ne pas se laisser diriger par
des religieux ou des politiciens. L'affirmation que de tels
chefs sont nécessaires n'est plus défendable à mes yeux. Mon
retrait des manifestations que je menais auparavant, de la
politique à laquelle je collaborais et de l'organisation de
mouvements sociaux que je dirigeais est de plus en plus
impératif dans ma pénitence, m'éloigne de plus en plus
fortement des domaines douteux et trompeurs des Rois blancs
et noirs. Plutôt que la politique des chefs je me demande
quand nous insisterons sur la politique de l'amour à la
place de la politique des pouvoirs? Cela exigerait que nous
nous voyions comme unis en Un. Je suis de plus en plus sûr
que la pénitence nous change pour que nous incarnions
l'Amour de Dieu et que le moi intime comme les autres sont
pour nous le sentier le plus et notre pénitence une action
vraiment anarchique. Je ne suis pas dans le petit reste mais
je suis un pèlerin du Territoire en réveil et je vous
remercie, frère Michel, de m'aider à voir, grâce à cette
entrée de blog, que je suis sur la bonne voie. Toute réponse
que vous me ferez me sera des plus instructives et sera
totalement appréciée.
Enoch P. des USA
Réponse :
Je reçois chaque mois un certain nombre de commantaires en
anglais que je n'ai pas le temps de publier, hélas.
Cependant, je crois opportun, en publiant ce commentaure du
Dr Enoch P., que je n'ai jamais rencontré, mais avec qui je
corresponds depuis longtemps, de montrer qu'ils ont tort à
ceux de mes frères et sœurs qui pensent me rendre service en
m'incitant à cesser de publier mes entrées en anglais,
travail qui à leur yeux est superfétatoire, inutile, puisque
je n'ai pas le temps de publier les commentaires anglais.
Oui, je sais que, faute de temps hélas, je ne peux pas
publier les commentaires anglais et y répondre, mais je sais
que mes entrées en anglais sont lues par les anglophones.
Ainsi puis-je transmettre mon enseignement à mes
frères et sœurs de langue anglais, tellement plus nombreux
en ce monde que ceux de langue française.
Le présent commentaire m'arrive ce matin alors qu'Enoch P.
était resté silencieux plusieurs années et montre une
évolution remarquable de cet Américain, évolution ici
décrite très subtilement. Le commentaire est
particulièrement touchant autant qu'instructif, parce qu'ils
montre que des anglophones non seulement lisent et
comprennent très bien l'édition anglaise (1995) et les
entrées de ce blog, mais encore évoluent dans le bon sens.
Toute cela produira, un jour, de très beaux fruits.
Faute de temps, hélas encore, je ne peux pas répondre à
Enoch P. aussi longuement que je le souhaiterais, car je
repars en voyage demain pour me faire opérer du dos (pas
très grave : kystes dans le dos tendant à s'infecter), mais
je lui fais quand même la réponse suivante :
Dear brother Enoch, beloved in God's Love,
How subte you are, brother, in writing, "I believed and
thought I knew. I understood the Creator’s call as one for
penitents to be anarchic. That was my misunderstanding; I
did not realize until much later that the call really was
for that anarchy that naturally evolves in those who are
penitent." In other words, you verge on an exceptional
spiritual subtlety in telling, "What makes us be penitent?"
from "What penitence makes deep down?" Actually, there is a
relation of cause end effect between the two acts. We need
God's boosting our penitence, that is, love, forgiveness,
peace, spiritual intelligence free from prejudices, as well
as penitence's boosting lots of deifying qualities inside
us, so we each grow the image and likeness of the Maker.
But, brother, never forget about another subtlety, that is
to say that the world is to remain defective for a long time
and we sometimes have to be acting in both domains, that of
spiritual life, that of material (political, etc.) life. You
will not betray penitence if you vote to elect someone more
capable than another one of establishing peace between the
police and the black or latino people. We at times need to
vote just as we need to eat.
I pray along with you, I kiss you my brother. Please give my
regards to your loved ones, kiss them in behalf of me
Traduction :
Cher frère Enoch, bien aimé en l'Amour de Dieu,
Comme vous êtes subtil en écrivant: "Je comprenais l'appel
du Créateur comme l'ordre donné aux pénitents d'être
anarchiques. Je comprenais mal. Ce n'est que beaucoup plus
tard que j'ai réalisé que l'appel était, en fait, fait à
l'anarchie pour qu'elle s'insinue et se développe chez les
pénitents." Autrement dit, vous confinez à une très
particulière subtilité en distinguant entre "Qu'est-ce qui
fait de nous des pénitents" et "Que fait la pénitence en
notre for intérieur?" Il y a en fait une relation de cause à
effet entre les deux actes. Nous avons besoin que Dieu
stimule notre pénitence, c.-à-d. nos amour, pardon, paix,
intelligence spirituelle libre de préjugés auant que nous
avons besoin que notre pénitence divinise quantité de
qualités en nous, de sorte que nous cultivions l'image et
ressemblance du Créateur.
Mais, mon frère, n'oubliez jamais une autre subtilité, à
savoir que le monde restera imparfait très longtemps et que
nous devons, de ce fait, parfois agir dans les deux
domaines, celui de la vie spirituelle, celui de la vie
matérielle (politique, etc.). Vous ne trahirez pas la
pénitence si vous votez pour élire quelqu'un plus capable
qu'un autre de pacifier la situation entre les policiers et
les noirs ou latinos. Nous avons par moments besoin de voter
comme de manger.
Je vous accompagne dans la prière, je vous embrasse, mon
frère. S'il vous plaît, transmettez mes bonne pensées à ceux
que vous aimez, embrassez-les de ma part.
27sep16 177C82
Merci, bien aimé Mikal, c'est la première fois que
je vous écris sur le blog. Voila pourtant vingt années à peu
près que j'ai eu connaissance de La Révélation d'Arès
et que je chemine a vos cotés.
Merci de votre fidélité à votre mission et aux frères et
sœurs que j'ai croisés sur le chemin [des Hauteurs
Saintes], qui me sont un vrai soutien dans les
moments difficile.
Je vais accueillir dans ma maison le 9 octobre un cercle de
parole ouvert aux femmes et je me demandais comment mettre
cette ouverture au regard de Dieu et voila que j'ouvre le
blog ce matin sur votre entrée "Tu ne sera le chef de
personne" [Rév d'Arès 16/1], je suis dans le cœur de
Dieu et c'est Lui mon guide.
Puis-je vous demander conseil sur cette initiative a venir ?
Dans l'amour du Père j'espère votre retour
Anne B. dans les Cévennes
Réponse :
J'ai un peu de retard pour vous répondre, ma sœur Anne, mais
j'étais en voyage depuis le 16 septembre et à mon retour je
suis débordé de travail et quelque peu dans la confusion.
Je pense que pour ce "cercle de parole ouvert aux femmes",
vous pourriez dire ceci à vos hôtes :
"Avez-vous connaissance d'un événement surnaturel survenu il
y a dékà quelque quarante ans et qu'on appelle La
Révélation d'Arès ? La Révélation d'Arès contient
deux passages qui me paraissent particulièrement
significatifs dans le cadre de ce Cercle de Parole Ouvert
aux Femmes. Je vais vous les lire :
"Le premie'r passage dit : (Vous lisez 9/1-5)
"Le second passage dit :(Vous lisez xxvii/1-14).
"Je crois qu'à partir de là la place fondamentale que la
femme occupe dans le monde est totalement confirmée et que
toutes les injustices que les hommes ont pu être commises
contre elle sont réparées".
C'est à mon avis la meilleure introduction qu'on puisse
faire dans le domaine de la femme.
27sep16 177C83
Le thème de la présente entrée est très intéressant mais
difficile.
Il m’a fallu du temps pour la méditer. Après un mois de
réflexion, je peux donc intervenir sur deux axes : Celui de
notre assemblée et celui du monde du travail à travers mon
expérience.
Le premier axe : l’assemblée [Rév d'Arès 33/10,
33/22-23-27, 36/20, 36/6, 10/4-8-9-11, 35/12, 16/4, 1/7,
25/9, 27/4-6, 30/14, 33/13, 34/8, 35/10, 27/7, 27/1, 32/9,
33/16, 38/9, 3/1, 8/1, 21/6, 33/16, 25/3, 8/9, 32/10,
37/4, 36/10, 7/4, 16/4, 25/1, 35/11]
Vous nous enseignez que l’assemblée doit être le
laboratoire du monde changé.
Nous arrivons tous d’horizons divers avec une vie avant la
découverte de La Révélation d’Arès (à part pour
nos enfants qui "comme Obélix sont tombés dans la marmite"
et qui commencent çà et là à nous rejoindre), des
personnalités, des caractères différents.
La grande difficulté est bien cet apprentissage de vivre et
de travailler ensemble au-delà de notre foi ou plutôt avec
la mise en pratique de notre foi.
Prenons l’exemple de votre projet des 4x9 [projet
missionnaire pour l'assemblée parisienne].
Rappel bref de ce projet : 4 groupes de 9 se partagent le
local à Paris une semaine par mois, assurent les
permanences, créent leurs outils : affiches, tracts, cartons
d’invitation, vidéo, invitent le public à des présentations
au local et assurent le suivi. (Je n’évoquerai pas les
4x9+1, ni les 5x6, afin que mon intervention ne prenne pas
l’allure d’une étrange formule mathématique !)
Tout semble simple, nous nous connaissons tous depuis 20 à
30 ans, mais très vite, nous nous sommes confrontés à un des
cancers de notre assemblée : le respect de
l’individualité. Au lieu de devenir une richesse, elle est
vite devenue un handicap profond.
Les reproches ont alors commencé, sclérosant et paralysant
nos initiatives. Il y avait inconsciemment le désir de
dominer. Vous êtes alors intervenu en nous rappelant tout
simplement une chose : cessez vos reproches. En un mot :
soyez des pénitents !
Pourtant tout n’allait pas si mal : Nous avions réalisé des
outils (tracts, vidéo), nous faisions des affiches
régulièrement, les permanences au local étaient honorées, la
mission constante, les gens venaient à nos présentations. Le
contrat était rempli, si je puis dire.
Il ne nous manquait… que la pénitence, la vraie,
celle qui brise notre égo, nos préjugés, notre paix. Il nous
manquait de n’être plus rien pour soi-même (Rév d’Arès
40/6),d’aimer notre prochain comme soi-même.
(Lévitique 19/17).
Nous nous sommes tous attelés à reprendre la lutte (Luc
12/51).
Nous nous sommes imposés certains préceptes comme lors de la
réalisation d’une affiche, de ne donner notre avis que sur
le fond et non sur la forme. Ce qui peut déplaire
esthétiquement peut toucher quelqu’un. Cela peut paraître
anodin, mais cette vigilance nous permet d’avancer. Ne
sont-ce pas toutes ces petites choses ajoutées aux petites
choses qui permettent de construire ?
Le deuxième axe de mon intervention touche le monde
professionnel.
Je suis enseignant en collège dans une section que l’on
appelle une SEGPA — Section d’Enseignement Général
Professionnel Adapté —. Les textes officiels définissent les
élèves comme des jeunes "ayant des troubles persistants des
apprentissages." Avec ça on est bien avancé ! Moi, je les
définirai plutôt comme des jeunes qui ne sont pas dans la
norme, qui ont besoin de temps pour apprendre.)
Si je prends cet exemple professionnel personnel, c’est que
je pense qu’il y a quelque chose d’intéressant à méditer sur
le sujet de l’anarkhia et des petites unités.
Un des gros problèmes récurrents chez les enseignants est le
manque de temps pour la concertation. Avec les emplois du
temps différents de chacun et le nombre d’enseignants, il
est parfois bien difficile de pouvoir se rencontrer et
travailler ensemble.
Un des avantages en SEGPA est déjà le nombre d’enseignants :
nous sommes 9 + 1 directeur. Nous avons en charge 75 élèves.
Géographiquement, la salle des profs, le bureau du directeur
et les salles de classe sont au même étage.
Nous avons une heure de concertation dans notre emploi du
temps. L’équipe est stable.
Cette stabilité n’est pas forcément le cas dans de nombreux
établissements de REP (Réseau d’éducation prioritaire :
établissements difficiles.) Les profs de Province viennent
dans ces établissements par calcul : on a plus de "points"
quand on travaille dans un établissement REP, donc cela
permet de retourner dans sa Province d’origine plus
rapidement.
En SEGPA, les enseignants et les élèves se connaissent bien,
les problèmes sont résolus très vite et nous pouvons
travailler à des projets. Il y a une grande liberté. Pour ma
part, je n’ai pas de programmes (J’enseigne la cuisine). Je
me base sur "un texte officiel" pour construire mon propre
livret de compétences pour évaluer les élèves.
Un détail important pour notre réflexion est le rôle tenu
par le directeur. Il n’a pas un rôle hiérarchique,
c’est-à-dire qu’il n’est le chef de personne (Rév
d’Arès 16/1) et cela change complètement les
rapports. Le directeur a une responsabilité, certes, mais il
ne peut pas ordonner.
Même si mes collègues savent se remettre en cause pour la
plupart.
Je ne verserai pas dans le sentimentalisme et dans
l’idéalisme : Le rêve cache la nuit (Rév d'Arès ii/14),
car la pénitence n’est pas encore ancrée dans le
monde du travail, ni dans le monde tout court et nous savons
bien que rien ne sera possible sans elle. Mais bon, c’est
tout de même un bon sujet de réflexion, et cela prouve que
tout n’est pas perdu, que certaines choses fonctionnent dans
le monde et que l’on pourra s’appuyer sur celles-ci dans le
monde futur.
Merci frère Michel de nous permettre de toujours avancer
dans notre réflexion et ainsi de grandir.
Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
Ah ! que j'aime ces mots : "car la pénitence n’est
pas encore ancrée dans le monde du travail, ni dans le monde
tout court", et même dans nos groupes missionnaires elle est
encore insuffisante, mais "nous savons bien que rien ne sera
possible sans elle." Boileau écrivit : "Rien n'est beau que
le vrai" et vous dites ici avec tellement de vérité — de vrai
— les choses concernant nos groupes de mission ou la
vie professionnelle, que je me réjouis de la grande lucidité
de votre commentaire. Nous n'avançons que sous la Lumière de
Dieu et la lumière de notre lucidité sur ce que nous sommes
vraiment : des êtres en grand besoin de bien !
Chaque fois que je constate la lucidité des frères et sœurs
du petit reste face à eux-mêmes, à leurs terribles
défauts, je me demande par quelle aberration le monde
politique, administratif, financier, etc., ne se considère
pas lui-même comme en en grand besoin de correction, de pénitence,
quoi ! Au lieu de cela les hommes qui dans le monde briguent
le pouvoir se vantent, se prétendent les plus capables, les
plus éclairés quand ils ne sont qu'obscurité : Le
face-à-face entre Donald Trump et Hillary Clinton il y a
quelques heures l'a amplement montré, s'il était encore
nécessaire de le montrer.
Ce qui manque ? Évidemment l'amour. Seul l'amour a des échos
de vérité. Seul l'amour nous fait voler haut. La preuve de
l'existence de la lumière, de la raison, de la rectitude et,
pour finir, de Dieu, est dans l'amour, seulement là. Seul
l'amour nous fait voler haut. Comment la multitude des
grands penseurs qui nous entourent et nous gouvernent, qui
sont très raisonnablement rationalistes, c'est-à-dire qui
volent très très bas, n'a-t-elle pas l'intuition que la
preuve de Dieu est dans l'amour, seulement là ? Je vacille
devant cette évidence, proche de l'élégance des
démonstrations mathématiciennes. L'amour est l'Ange grave du
Bien. Sans amour pas d'anarkhia, cela va sans
dire. Ce sera bien là le plus gros problème.
Qui pourrait nous empêcher de déclarer que l'amour donne le
mosaïsme, l'anarkhia, la justice... la perfection,
etc ? Voilà bien pourquoi l'amour est le sol même sur
quoi pousse la pénitence : pardon, paix,
inteligence spirituelle ne sont que des dérivés de l'amour.
Quand nos frères et sœurs de's 4x9 ou des 5x6 de Paris
auront atteint un beau degré d'amour, ils commenceront à
faire des miracles et pour commencer à grossir leurs rangs
de nouveaux auxquels ils inculqueront l'amour.
27sep16 177C84
Au début, je n'ai pas très bien saisi l'entrée Anarkhia. Je
pense que je butais a cause du mot qui me donne l'impression
de désordre et de violence mais après l'avoir bien relu
encore et encore j'ai compris que vous vouliez nous faire
comprendre le sens réel de l'existence humaine :
L'homme est lié a l'Univers infini et a la
Création. La politique, ce n'est qu une invention du péché
tout comme la religion qui n'est qu invention humaine. Ainsi
nous passons à côté de notre vocation réelle.
À 99 % du temps, l'homme passe à côté de ce qu'il est
vraiment. Il n'est pas fait pour être un animal pensant qui
jouit d'un système superficiel structuré et hyper-organisé.
Il est fait pour être autre chose... Il est fait pour être Fils
de Dieu.
L'homme dont l'oreille se ferme au bruits du monde
pour ne faire qu'un avec l'univers, l'homme qui s'efforce
d'aimer tous les hommes et de réveiller le Fond
qui gît en lui retrouve quelque chose de grandiose, sa
parenté réelle avec Dieu et l'univers. L'homme est fait pour
cocréer dans l'univers infini, non pour aller voter tous les
cinq ans ! Il pousse les feux des soleils comme la
brassée d'épines pousse l'âne... [Rév d'Arès xxii/14] .
En fait, l'anarkhia ce n est pas le désordre et la violence
de l'anarchie, mais ce n'est pas l'ordre non plus, car rien
n'est immobile et identique dans le ciel infini.
L'anarkhia c'est l'harmonie en puissance ! C'est le génie de
l'homme qui rejaillit et qui déborde d'amour et de lumière
avec Dieu au milieu de nous. Je comprends mieux la phrase
fameuse de Socrate : "Homme, connais-toi toi même !" L'homme
est vraiment tout autre chose que ce qu'il croit être... et
nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons très
bien compris cela...
Tout à l'heure, quand je meditais, j'ai pensé à votre voyage
dans l'univers et comme je n'arrivais pas à le concevoir ni
a l'imaginer, je me suis senti troublé en me disant : "Mais
comment est ce possible ?!" Après cela, durant ma prière, le
Souffle est passé et mon esprit a été rafraichi ;
la tête de l'animal qui s'épuise à imaginer le miracle a
laissé place à la Force et je me suis senti faire
un avec le message et avec le Souffle et je n'ai
plus eu besoin d'imaginer, car en l'espace de quelques
secondes j'etais sacré. Et c'était devenu évident et bête
comme tout : bien sûr que oui, le frère Michel a parcouru
l'univers infini, c'est évident !
Je peux me tromper, mais je pense que l'anarkhia, c'est
aussi un peu ce qu on trouve au milieux de nos frères à Arès
chaque été (ça me manque déjà !)
Léon Amos O. de Leeds en Grande Bretagne
Réponse :
Voilà bien un superbe commentaire, mon bien aimé frère Léon,
et je ne sais quoi y ajouter.
Vous, qui êtes maintenant ingénieur mécanicien, vous volez
maintenant plus vite que la matière et, ayant compris ce que
la plupart des hommes n'ont pas encore compris, vous devez
revenir en arrière sans cesse à votre calculatrice, à vos
épures, à vos cahiers de normes, car la Vérité et
son Souffle vous aspirent. Vous n'avez plus
"besoin d'imaginer", vous savez. Vous ne coincez plus Dieu
dans un coin du Ciel, comme on fait quand on n'est que
croyant, fidèle d'une religion, en le saluant de loin par
une génuflexion, vous avez compris que Dieu est là, en nous,
dans ses images et ressemblances et que
l'anarkhia doit être en nous compme Dieu est en nous.
L'anarkhia n'a pas d'image plus grandiose que le Père
Lui-même.
27sep16 177C85
Dimanche soir, avec mon époux nous avons regardé le tout
nouveau magasine présenté par Laurent Delahousse sur France
2. "Les mystères du Vatican" et à sa suite
"François...le pape qui veut changer le monde". On peut
comprendre en regardant ce magasine que le Créateur de
l'Univers dénonce et rejette [comme Il le fait] dans La
Révélation d'Arès toutes les abominations qui de
siècle en siècle ont été perpétrées par les princes du
cultes. Les crimes qui ont été commis envers les
derniers papes pour les faire taire. Quel surprise
d'entendre dire que le pape François "descend de son trône".
Il semblait ne pas avoir peur face aux conservateurs bien
qu'il se heurte à un mur de conservatisme au sein de
l'administration de l'état du Vatican. Des rumeurs le disent
même en danger. Il ne mâche pas ses mots et son discours
bien souvent rejoint la Parole que notre Créateur vous a
confiée. Puisse-t-il un jour rejoindre notre mouvement d'Exode
et d'anarkhia des pénitents et nous suivre à la Moisson.
L'anarkhia des pénitents ne doit-elle pas se déployer dans
tous les domaines qui touchent au retour à la vraie liberté
d'accomplir le bien, de retrouver l'Amour, la paix,
de nous libérer de nos peurs ainsi que de nos préjugés. Dans
tous les domaines qui touchent aussi notre vie sociale, en
créant des petites unités de travail libres et souveraines
d'elles-mêmes, afin que notre travail devienne une
joie de participer à la vie sociale et spirituelles qui
conduira notre humanité vers une Terre de bonheur et de
partage.
Nous avons ainsi que les générations qui viennent — surtout
les générations qui viennent ont tout à recréer [manque un
partie de cette phrase]. Tout part de cette exode
de Moise qui grâce à vous, Frère Michel, et à votre chère
épouse Sœur Christiane, grâce au Prophète Jésus, grâce au Père
de l'Univers qui vous ont parlé en 1974 et en 1977,
peut reprendre vie grâce à l'anarkhia des pénitents
qui reprennent leur bâton de pèlerin pour conduire le peuple
vers la Terre promise qui sera notre Terre Bleue vue de
l'espace infini, vue du cosmos.
Nous ainsi que notre descendance, je l'espère de tout mon
cœur, réussirons à retrouver la Source de Vie que
notre Créateur de l'Amour nous a donnée.
Patricia C. des Alpes
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Patricia.
Je n'ai malheureusement pas assez de temps pour regarder la
télévisionet j'ignorais que Laurent Delahousse avait une
nouvelle émission "Les mystères du Vatican". Je crois que le
pape François à défaut de vouloir changer le monde veut au
moins changer l'église catholique, mais il a à déplacer un
énorme poids mort : celui du conservatisme, dont, qu'il le
veuille ou non, François est l'émanation. Il semble bien
quand même que le Père suscite actuellement plusieurs
entités religieuses pour ce changement du monde. Je ne sais plus qui (Buffon ou Jussieu ?) avait écrit
un long mémoire sur les probabilités qu'une pièce de monnaie
lancée en l'air retombe sur un seul carré déterminé à
l'avance, et je me demande souvent si le Père ne nous confie
pas une tâche aussi problématique que celle-là... si
problématique qu'elle ne pourra aboutir sauf miracle. Mais,
justement, ce miracle est probablement déjà là. Je ne le
vois pas. François ne le voit pas. Personne ne le voit et
donc personne ne croit que le monde puisse changer
en bien, mais c'est cependant ce qui devrait se
produire après quatre générations plus un nombre
indéterminé de générations (Rév d'Arès 24/2). Comme
la Vie est miracle, nous ruéssirons parce que le
miracle nous accompagne.
27sep16 177C86
Voici des conseils intéressants pour aider vos yeux à
supporter le poids des innombrables lectures.
C'est la méthode du Dr Bates. Peut être y trouverez-vous
dans le lot quelque chose qui pourrait vous soulager.
(alimentation, soin et exercices variés ).
Le livre est gratuit. Il est reçu en pdf.
Je vous ai transféré en pièce jointe les deux premiers
fichiers pdf que j'ai reçu en cliquant sur le lien ci
dessous. http://www.ideo-gene.net/bonne-vue/qui-etait-le-dr-bates-et-en-quoi-consiste-sa-methode/
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Rien à voir avec l'anarkhia des pénitents, mais
cela pourrait bien m'aider puissamment à mieux y voir.
J'affiche ce commentaire, parce qu'il peut aussi aider
certains de nos lecteurs devenus comme moi plutôt bigleux à
voir mieux. Je suis rentré de voyage et j'ai retrouvé mon
bureau et mon ordinateur de 27" dans lequel je vois bien,
enfin ! Mais en voyage, bien que j'aie changé d'ordinateur
et que j'aie maintenant un portable de 17", il est vrai que
je dois énormément écarquiller mes quinquets pour
travailler.
Merci, merci, mon frère Guy.