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22 août 2016 (0177)
anarckhisme des pénitents

L'anarchie est un sujet difficile.
À la question : "Que sont les Pèlerins d'Arès ?"
je réponds par deux mots plurivoques et ressentis comme contradictoires : "Une anarchie de pénitents,"
et dans les regards je vois la peur, ou l'enthousiasme, ou l'embarras ; je vois rarement la quiétude.
Pourtant, La Révélation d'Arès dit : Tu ne seras le chef de personne (16/1), Tu ne commanderas à personne (36/19),
ce qui est la définition de l'anarchie.
Mais nous vivons dans le temps (12/6), le changement de vie (30/11) ne peut être que progressif.
De plus, beaucoup de Pèlerins d'Arès qui exercent un pouvoir peuvent, sans perdre leur gagne-pain, le changer en savoir et responsabilité.

anarchie

Fusil brisé et anarchisme (graffiti).
Ce logo n'évoque pas la pénitence,
il n'est pas le nôtre, mais il faut savoir
que par l'amour nous rejoindrons
un jour d'autres qui pour l'heure
progressent par la colère

Par nature prophétique, le petit reste (24/1, 26/1, 29/2, 33/12), ébauche du monde changé à venir, ne cessera pas de se déployer en suivant l'enseignement de La Révélation d'Arès développée par le frère aîné (16/1) ou juste prophète (xxxvii/2), dont la parole est la Parole (i/12). Le petit reste restera le modèle de base de l'organisation sociétale de petites unités d'humains, dont le plus grand nombre possible sera constitué de vrais pénitents et anarkhistes (chefs de personne), quelles que soient leurs familles d'affinités. Dans d'autres petites unités — respect de la liberté oblige — les organisations seront non-arésiennes et diverses, mais tendront à l'anarkhisme du fait de leur petitesse sociétale.

L'anarkhia, un ingrédient dans l'accomplissement de La Révélation d'Arès, ne peut être introduit dans les grandes masses, dont la paix et l'ordre reposent sur des pouvoirs et des lois politiques. L'anarkhia ainsi que la vie pénitence dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) n'est possible, que dans de petites unités d'humains. C'est donc dans la direction de l'éclatement des grandes masses en petites unités d'humains libres que nous envisageons notre ligne d'action dans les affaires publiques. Nous rejetons la politique qui toujours recherche le pouvoir, fabrique ses lois, offense la liberté, même dans les démocraties qui sont des dominations d'élus sur une majorité d'électeurs adverses + abstentionnistes.

Une anarkhia (grec ἀναρχία) est une société organisée et gérée sans gouvernement où nul ne prétend avoir un pouvoir sur l’autre. Proudhon en 1840 : "La liberté est anarchie, parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volonté, mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la nécessité." Ces mots sont pour nous acceptables, si la loi qu'évoque Proudhon est la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/8), la pratique universelle de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence (32/5) spirituelle libre (10/10) de tous préjugés, que La Révélation d'Arès appelle pénitence. Élisée Reclus : "L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre." Léon Tolstoï, également anarchiste, à propos de la morale sociale : "(Seule) la révolution personnelle, la métamorphose de chaque individu au quotidien (la pénitence) doit être la règle en société. Et Jacques Ellul à propos de la religion chrétienne : "Le conformisme, le conservatisme social et politique des Églises, le faste, la hiérarchie, le système juridique des Églises, la prétendue morale chrétienne, le christianisme autoritaire et officiel des dignitaires des Églises, etc., c’est la socio-institution de l’Église. Ce n’est pas la foi chrétienne. Et les anarchistes ont raison de rejeter ce christianisme-là." Chacun à sa manière, ces auteurs et beaucoup d'autres, que faute de place je ne peux citer, rejoignent La Révélation d'Arès sur de nombreux points.

Quand La Révélation d'Arès dit : Sois Un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1) elle sous-entend que l’Univers, les créatures et leur Créateur ne sont qu’Un. Le Créateur entend même crier la pierre (xiv/6), laquelle a donc une vie autre que ce que la science appelle vie : la Vie (24/5) dans son universelle extension. Si dans l'état actuel des choses l'homme, l'étoile et la Main de Dieu (xiv/9) du Père ne font pas qu'Un, c'est parce que le Père a fait l'Enfant libre à Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) et que l'Enfant a fait librement de ses religions, politiques, pouvoirs, lois et cultures des briseurs d'Unité. Ainsi cette poussière paradoxale qu'est la Jument qui pue (la Terre, xix/15) empoisonne-t-elle l'Univers infini. Comment s'aimer et se comprendre, comment l'harmonie peut-elle s'étendre à tous les humains, mais aussi des humains à tout le reste, si l’on n’a pas le même concept du Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4), base de la raison gérée par l'anarkhia ?
La variété des sociétés humaines et le débridement des débilités morales, non seulement jamais soignées ni corrigées, mais vues comme normales, voire géniales, est source de contradictions et conflits sans fin.  Les religions, pour ne parler que d'elles sont tantôt monothéistes — judaïsme, christianisme, islam —, tantôt autres — hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme, etc. — , et à l'intérieur de chaque religion des variétés considérables. Aucun œcuménisme, lui même toujours autoritaire, ne résoudra jamais cela. Les variétés de foi tuent la très simple Vérité qu'est le Bien accompli, à quoi tout doit revenir. Les politiques sont à la tête d'autres formes de religions. Bref, le monde s'est gâté de telle sorte que tous les hommes intelligents en quête d’unité, quelle que soit leur culture, savent que l'anarkhia n'est pas une idéologie parmi d’autres mais qu'elle est la sagesse primordiale de l’humanité qu'il faut retrouver comme on retrouvera la Vie (Rév d'Arès 24/5]. Shankara, évoqué dans mon entrée 171 "non-dualité", disait : "L'âme est par nature pure, éveillée et libre." Tant qu'un grand nombre d'humains n'auront pas d'âmes, le désordre, l'injustice, la violence et les pouvoirs qui prétendent les contrôler mais qui sont tout autant des causes de désordre, injustice et violence, ravageront ce monde.
La presse, le discours politique, les papiers administratifs, les lois, les sermons religieux sont pour moi un chant barbare, rempli de bruit, de menace, de brutalité. S'y entrechoquent ordres, mises en demeure, polémiques, louanges, intimidations, pathos, souffrance, esclavage, résignation. Alors, je sais que c'est seulement hors du bruit, hors du compte, bref, dans l'anarkhia que je retrouverai le Vrai et sa sagesse.

Moïse ne fut le chef de personne. Il fut seulement un guide. Il donna Aaron à ceux du peuple exilique qui voulaient un chef, mais c'était provisoire dans son esprit.
Quand l'anarkhia couronnera la pénitence, la délivrance, la réalisation de l'homme, la fin de l'Histoire chaotique des pouvoirs seront proches. L'anarkhia aura déjà régné assez longtemps quand disparaîtra, au Jour du Père (Rév d'Arès 31/8), l’alternance millénaire de la vie et de la mort et apparaîtront le Bien et  la Vie (24/5), tandis que s'évanouiront dans l'espace comme des aérolites mous les derniers de ceux qui parlent de dessus l'œil (xix/7). Le tupha ne pourrira plus (xix/11); il fleurira comme d'immortels et superbes nénuphars sur les fleuves d'Éden.
Rien ne peut arriver de mieux au monde que l'anarkhia, fleur et fruit de la pénitence. Le monde du Bien sera géré, bien géré même, mais anarkhique. Visons à un monde changé sans chefs malgré les arguments massues qu'on va nous opposer en nous traitant de fous !
Ceci dit, la violence meurtrière des anars historiques m'a toujours étonné. Comment ces assassins pouvaient-ils croire que tuer les puissants empêcherait qu'on les remplace ? Ils ignoraient naïvement la soif de pouvoir que la culture a introduit dans l'homme ; ils ignoraient que la pénitence seule peut éteindre cette soif. Seul un travail apostolique de longue haleine sera efficace.

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Commentaires :
22aou16 177C1
Sortant de "l'histoire chaotique des pouvoirs", vous nous faites entrer ici, Nabi, dans l'Histoire de l'Homme, de son Unité initiale, de sa quête pour rééquilibrer son image et ressemblance au Tout, au Père…
Vers le Bien et l'harmonie nous emportent Pénitence et Anarkhia.
Merci de tout mon cœur pour la direction d'espoir et d'action que vous nous faites partager.
Et je prie pour que mes frères et moi-même accomplissions cette intense mission apostolique sans peur ni préjugés, dans cette transformation intérieure permanente nous menant à l'amour et la liberté absolues.
Le Père lui même nous avise sur cette Unité, pour être Un en nous :
Ta dent mord Ma lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux,
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix (Rév d'Arès xxiv/2).

Une pensée particulière et affectueuse pour mon frère Frédéric et un grand remerciement à tous mes frères et sœurs, connus et inconnus, pour leur pénitence sans laquelle je ne saurai comprendre la mienne.
Anarkhia ! :
Le Four cuit l'épée.
Mon Bras entre dans la gorge du frère ;
pousse le Fer dans la main du (frère), le Fer
(qui) est dur.
Le frère fend le souci de(s) nation(s)
le Fer garde le jardin d'Adame.
Le frère (est) parleur (Rév d'Arès xLix/1)

Merci Nabi.
Balthazar E.

Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour votre message, qui lance comme une comète cette page de commentaires.
Je suis heureux que vous accueilliez cette entrée avec bonheur, car l'anarkhia que j'appelle ainsi pour adoucir ce mot dur et polysémique qu'est anarchie, est un sujet très délicat.
Je ne fais pas de politique et je rejette la politique, mais je vis en société, je suis prophète dans la société des hommes et inévitablement tout ce qui la concerne m'intéresse. Théoriquement l'absolutisme a disparu, mais je vois bien que, même aujourd'hui, quand le pouvoir veut en venir à ses fins, il a recours à des passe-droit ou privilèges qu'il s'est habilement réservés dans la constitution, comme tout récemment l'aticle 49.3 pour faire passer la nouvelle Loi du Travail. Notons au passage que je n'ai rien pour ou contre cette loi, qui n'est qu'une loi de plus dans le code juridique des rats (Rév d'Arès xix/24), je ne fais que remarquer la pouvoir absolu dont l'État a fait preuve en l'occurence.
On pouvait croire disparu l'absolutisme, qui s'établit en France à partir du XVe siècle par la disparition progressive de la fragmentation de la souveraineté politique qui avait caractérisé le Moyen Âge ; cet absolutisme atteignit son apogée à la suite de la Guerre de Trente Ans, puis il amorça son déclin aux XVIIe et XVIIIe siècles après les révolutions anglaise et française qui instaurèrent des contre-pouvoirs de type parlementaire. Mais l’absolutisme, en fait, existe toujours et je crois que les lois nouvelles en font preuve: loi sur le voile, loi sur le burkini, etc.
Même nos démocraties sont absolues quand ça les arrange, nos démocraties sont, quand elles le veulent, des régimes politiques dans lesquels le détenteur (président, premier ministre) d'une puissance attachée à sa personne, concentre en ses mains tous les pouvoirs, peut gouverner presque sans aucun contrôle. Il n'est donc pas inopportun de parler d'anarkhia et de comprendre que ce n'est pas sans raison que La Révélation d'Arès dit : Tu ne seras le chef de personne (16/1), Tu ne commanderas à personne (36/19).
Oui, il est temps, comme vous dites, que "vers le Bien et l'harmonie nous emportent Pénitence et Anarkhia" !
Nous concevons que la notion de contrat est bonne, comme celle de Hobbes ou de Rousseau qui transforma celle de Hobbes, mais pour nous le contrat, c'est quelque chose au-delà du "contrat social", c'est : Pas de chef, pas de pouvoir, seulement la gestion", car il n'est pas question de vivre dans l'anarchie au sens de chaos, mais il faut vivre à distance de cet "état de nature où règne la guerre de tous contre tous" où régnera la tranquillité sous la lumière protectrice de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés, bref, de la pénitence.
Merci, frère Balthazar, pour ce commentaire.

22aou16 177C2
Merci, Frère Michel, pour cette entrée magnifique.
Lorsque, je dis en mission que nous sommes une anarchie de pénitents, je prend l'exemple des arbres, des plantes, des fleurs qui poussent naturellement selon les lois de leurs espèces (Rév Arès 4/10), leurs branches, leurs racines vont ou elles veulent, leurs fleurs prennent les couleurs de leur espèces. Mettez un tuteur à une branche d'arbre cela change sa direction, un liquide pour changer la couleur des fleurs, l'on va contre leur nature initiale.
Et, je ne parle pas des animaux, des poissons élevés dans des bassins, vache folle [?], etc. Pour nous les humains qui sommes bien plus que des arbres, mais image et ressemblance du Père de l'Univers (Genèse 1/26).
Afin de nous empêcher d'être absolument libres comme le poulain agile (Rév Arès 10/10), donc des anarkhistes (chefs de personne), le système briseur d'unité, par la politique, le religieux, l'économique, le judiciaire, le social, les idéologies, etc, nous imposent des tuteurs sous forme de conditionnements, de lois, de leur visions, de leurs destins, de la vie mais pas de la Vie !
Merci, ô bien aimé Mikal, pour vos enseignements spirituels, pour votre Vie que vous faites passer dans nos vies, afin qu'à notre tour nous en fassions de même dans les vies des autres hommes.
Puissent enfin des hommes qui ont l'intelligence du cœur vous donner la Parole !
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France.

La vraie intelligence, c'est faire le Bien.
Graffiti réalisés hier

Réponse :
Je n'ai pas pu afficher vos graffiti. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu les recopier. Mais je suis en voyage et mon ordinateur portable n'est pas aussi bien outillé que mon ordinateur de bureau. C'est de toute façon sans grande importance.
Il est bon de comparer notre "anarchie de pénitents" à l'anarchie ou liberté de la nature, comme vous la décrivez : fleurs, racines, animaux, poissons, etc. Mais on peut surtout, dans l'état actuel des choses, dire qu'il faut quand même finir par s'inquiéter vraiment que, pour surmonter la crise, les pouvoirs sans imagination recourent aux procédés mêmes qui nous y ont plongés. Je crois que l'anarkhia peut faire refleurir ce très beau don de l'homme qu'est l'imagination, que la politique n'utilise plus. L'anarkhia est source d'épanouissement et d'audace, cette audace que les pouvoirs ont tellement peur de libérer, car elle menace leurs carrières et prérogatives.
C'est ce que j'ai vu dans les petits cantons historiques de la Suisse, des petites unités prospères où les hommes ont, à l'évidence, de l'audace. Alors, on pourra utiliser enfin des hommes qui, comme vous Didier, avez de l'imagination et de l'audace à revendre. Ce n'est certes pas pour notre génération, mais des Didier Br.il y en aura beaucoup dans les générations à venir.

23aou16 177C3
Si Moïse a eu tant de mal avec son peuple dans le désert, c'est, je pense, parce qu'ils n'étaient pas assez pénitents pour comprendre, entre autres choses, qu'ils étaient des êtres complémentaires et très différents.
Le travail du pénitent c'est aussi de rechercher l'unité avec la diversité.
Si nous nous entendons entre nous, les personnes qui viennent nous voir y sont très sensibles. Je constate que depuis que nous allons à la Moisson de façon régulière et intensive sur Lorient, nous commençons à avoir des résultats et trois nouveaux suivis par notre mission sont venus au Pèlerinage à Arès cette année. Tous ont eu l'occasion de rencontrer différents frères et sœurs et ont été contactés à plusieurs reprises par différents missionnaires avant de venir au local.
La diversité de nos personnalités les a tous interpellés positivement.
La pénitence et donc le pardon, qui commence par l'amour entre nous, la recherche de la paix avec intelligence du cœur contribuent largement au succès relatif pour l'instant de notre moisson bretonne.
Quant à trouver des ours en Bretagne — "l'épi mûr très rare dans la foule est comme l'ours qu'on n'a pas beaucoup l'occasion de rencontrer en montagne," écrivez-vous dans votre réponse à François S (176C115) —, cela est impossible sinon dans des zoos, car nous n'avons que deux anciens massifs montagneux qui sont les Monts d'Arrée qui culminent a 385m et les Montagnes Noires (318m).
Mais en Bretagne nous avons des huîtres, et on pourrait comparer la moisson à la recherche des perles dans les huîtres : Il faut en ouvrir beaucoup avant d'en trouver une. Et c'est comme vous le soulignez un travail acharné.
Merci infiniment pour votre travail persistant à nous enseigner et nous guider dans la Moisson.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Bien aimé frère Denis, voilà un commentaire tardif destiné à l'entrée 176, mais vous y dites des choses qui ne sont pas étrangères à l'anarkhia. Car tout se tient dans le pénitent.
"La pénitence et donc le pardon, qui commence par l'amour entre nous, la recherche de la paix avec intelligence du cœur contribuent largement au succès relatif pour l'instant de notre moisson bretonne," mais l'exercice de la pénitence a besoin d'un cadre socio-spirituel, car étant des humains nous vivons en société, et l'anarkhia sera le modus vivendi nécessaire pour que les pénitences individuelles, souvent cachées, deviennent une polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), un bain social de pénitence, de Bien !
Quant aux ours... Quoi ?  Vous n'auriez pas d'ours en Bretagne ? Quand j'étais à l'École Primaire on m'apprit que la France avait des montagnes : Alpes, Pyrénées, Massif Central, Vosges et... Massif Armoricain, lequel l'instit précisait, était d'origine primaire, donc très, très, très, très vieux (donc, je suppose, avec de très, très, très, très vieux ours). C'était le nom qu'on donnait alors à la montagne bretonne. Elle a dû s'éroder, fondre, depuis que j'étais gosse, sans doute par l'effet de la fameuse pluie bretonne, ou des embruns de la mer tellement sauvage qu'elle envoie son poudrin jusque loin dans les terres... Que dis-je ? ... jusque loin dans les montagnes.
Il y a des ours mais vous ne les voyez pas. Pourtant trois sont venus, me dites-vous, au Pèlerinage cet été. Bravo pour la Moisson non de Bretagne, mais de Lorient. Quand vous allez sortir de Lorient et vous répandre en Bretagne, vous allez nous ramener une armée d'ours.

23aou16 177C4
Merci à tous ceux qui ont rendu possible ce magnifique Pèlerinage sur le Lieu Saint où mon cœur qui a soif de Lumière a pu se désaltérer et recueillir la force nécessaire à l’ascension vers les Hauteurs, à l’Exode spirituel.
Marcher… ne négliger aucune occasion de dépassement car pour chaque difficulté il existe un effort à accomplir qui est un pas vers plus de liberté, vers plus d’amour, plus de paix et plus de vérité.
Marcher… car à chaque pas posé face au chaos du monde c’est un espace de lumière qui grandit, une fleur qui s’ouvre dans le jardin de la Création.
Marcher… ne jamais s’arrêter, se reposer si nécessaire, mais le regard tourné vers le Père car le courant nous tire bien souvent en arrière.
Marcher enfin, heureux, de pouvoir marcher et aimer.
Magali de M. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Magali, pour ce beau commentaire qui me touche profondément.
La métaphysique naquit quelques siècles avant J.C. sur l'idée qu'il existait une tripartition des vivants ; les dieux, les hommes et les animaux. La philosophie antique s'occupa beaucoup d'étudier les rapports entre ces trois catégories d'êtres animés et d'établir leurs traits communs autant que leurs différences.
Aujourd'hui, rien n'a beaucoup changé en philosophie, sinon que les dieux sont devenus Dieu. Quand Blaise Pascal se demanda si l'homme était une ange qui faisait la bête ou une bête qui faisait l'ange, il méditait sur ce problème inchangé.
Mais aujourd'hui, depuis 1974 quand L'Évangile Donné à Arès me vint aux oreilles puis vint aux yeux des hommes, et 1977 quand Le Livre dicté par le Père vint compléter le précédent, la tripartition devint une quadripartition. Ce quatrième être animé, c'est le Pèlerin d'Arès, le pénitent, qui remet en marche l'Exode spirituel interrompu, lequel Exode ramène à l'anarkhia, qui fut le cadre social génétique de l'humanité avant le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), et le phare qui s'élève au-dessus de cette Mer où nous lançons nos vaisseaux (17/3-5, 18/1-4), c'est le Pèlerinage d'Arès. C'est sur ce phare que nous reprenons chaque année nos repères et refaisons le point. Je suis heureux que vous soyez venue cet été prendre vos repères, ma sœur Magali.
Ce que sera l'avenir de l'humanité quadripartite, nous ne le savons pas, parce que nous sommes prophètes, mais non fakirs ou pythonisses. Nous construisons, nous ne lisons pas dans une boule de cristal et tant que le jardin que le Père nous envoie replanter n'est pas achevé, nous le voyons sur plan mais pas dans la réalité qu'il aura. Vous faites maintenant partie de cette génération qui sera suivie de beaucoup d'autres. Alleluia !

23aou16 177C5
Je ne sais pas si vous vous souviendrez de moi. Je suis Edmond M.
Nous nous sommes connus, quand nous étions ingénieurs. Vous dirigiez alors une unité de calcul et construction de matériel de transfert thermique et vous fournissiez à la société où j'étais cadre supérieur des échangeurs de température pour le refroidissement de gros transformateurs.
Nous avons même fait un voyage de travail ensemble de Lyon à Alger pour nos installations d'Alger Port 2.
J'ai 91 ans et je suis tombé sur votre nom, Michel Potay, il y a quelques années. Par hasard.
Je me suis d'abord demandé s'il s'agissait du Michel Potay que je connus dans les années 50-60, mais un peu à votre style et surtout à un je-ne-sais-quoi difficile  travers unà définir, j'ai reconnu la personne qui nous adressait de longues fiches de calcul avec des commentaires scientifiques qui suscitaient toujours notre plus vif intérêt. Vous aviez à cette époque votre franc-parler, vous ne mâchiez pas vos mots, vous étiez un expert dans votre domaine: transferts thermiques, mécanique des fluides. alors qu'aujourd'hui vous êtes très loin de la physique industrielle, vous avez crû en sagesse, vous êtes sûr de vous dans le domaine humain qui est maintenant le vôtre mais circonspect, prudent. Depuis, je lis régulièrement votre blog, et quand le sage que vous êtes aborde un sujet aussi épineux que l'anarchie, c'est qu'il y a très longuement réfléchi et qu'il l'estime venir naturellement dans la foulée de l'Écriture que vous promouvez.
Mon père était anarchiste, à l'ancienne mode. J'ai été élevé dans cette idéologie libertaire. Je suis resté plus ou moins libertaire, mais je crois que, tout compte fait, tous les philosophes — je m'intéresse beaucoup à la philosophie dans ma retraite — ont été plus ou moins anarchistes, sauf quelques uns comme Hobbes, que vous citez curieusement, car Hobbes était monarchiste, il était même plutôt le contraire d'un anarchiste, mais peut-être en savez-vous plus que moi sur ce point.
Pourquoi ne vous ralliez-vous pas à la Fédération Anarchiste ? Cette fédération réunit des obédiences anarchistes très diverses.
                               logo FA
E. M. du Bourbonnais

Réponse :
Mais oui, E. M. de Schneider-Westinghouse, route d'Heyrieux à Lyon ? Cette entreprise est devenue Jeumont-Schneider, je crois. Je me souviens de vous, mon ami.
Je n'étais pas croyant à l'époque et j'avais des idées rouges dont vous n'étiez pas très éloigné, je crois. Dans l'avion qui nous emportait vers Alger (un Bréguet deux ponts très bruyant, je m'en souviens encore) nous avions un peu parlé politique. Comment avez-vous pu faire le rapport entre l'homme que vous aviez connu en ce temps-là et l'homme de Dieu que je suis aujourd'hui ? Cela me surprend, mais bon ! c'est comme ça.
Hobbes ? Peut-être me suis-je un peu aventuré en citant Hobbes (177C1) parce que, retraité, vous étudiez la philo et devez être plus savant que moi dans ce domaine. Je ne connais qu'une seule œuvre de Thomas Hobbes, c'est "Leviathan", que, de plus, j'ai lue il y a longtemps. "Léviathan" est peut-être une pensée qu'on peut interpréter de diverses manières ? Cette pensée a exercé une influence énorme sur les idées politiques modernes, par sa façon d'envisager l'état de nature et le contrat social, une pensée qui fondé les bases de la souveraineté, mais l'anarkhia ne sera jamais une réalité sans souveraineté. La Révélation d'Arès, que vous évitez de citer — je reconnais le mécréant — ne dit-elle pas: Mes Assemblées... seront souveraines d'elles-mêmes ? (8/1) On peut voir dans "Léviathan" un fort conservatisme, mais cette œuvre est quand même plus ou moins à l'origine du libéralisme et de l'économie libérale du XXe siècle, à l'origine du réalisme moderne, ne trouvez-vous pas ? À travers Hobbes je trouve une sagesse pratique dans laquelle l'anarkhia peut puiser pour trouver un équilibre, même si tout n'est pas bon à y prendre, parce que l'étude de l'anarchie historique m'a fait un peu peur par les élucubrations et autres utopies irréalisables sur lesquelles elle repose.
J'en viens à la Fédération Anarchiste dont vous m'adressez le logo. Sur quelle idéologie repose-t-elle ? Voici :
"La F.A. lutte pour une société libre, sans classe ni État et basée sur l'égalité sociale, où la possession collective ou individuelle des moyens de production et de distribution exclut l'exploitation du travail des autres. Dans cette société, l'égalité de naissance, des moyens de développement et d'éducation s'impose dans tous les domaines. "L'organisation sociale s'articule autour de la libre fédération des producteurs et des consommateurs, faite et modifiable selon la volonté de leurs composants, la libre union des individus, le droit absolu pour tout individu d'exprimer ses opinions.
"La F.A. prône l'abolition du salariat et de toutes les institutions étatiques et autres formes d'oppression qui maintiennent l'exploitation de l'homme par l'homme, ce qui implique la lutte contre les religions et les mysticismes, même s'ils se cachent sous le manteau de la science, contre le nationalisme et pour la fraternisation de tous les groupes humains, et l'abolition des frontières.
"C'est la société entière que les anarchistes de la F.A. veulent reconstruire sur une base de respect et d'entraide, non pour un individu, une classe ou un parti, mais pour tous les individus ; la question sociale ne pouvant être résolue définitivement et réellement qu'à l'échelle mondiale. Suivant le principe de l'autonomie des groupes et des individus, la Fédération anarchiste n'intervient pas sur les stratégies poursuivies par chacun, que ce soit dans le domaine syndical ou dans tout autre champ d'intervention militante au plan local : féministe, antipatriarcal, antifasciste, antinucléaire, écologiste, antimilitariste, pacifiste, antireligieux, etc."
Il s'agit ici d'une idéologie politique, mais nous Pèlerins d'Arès ne voulons pas de politique. Par ailleurs, nous ne voyons pas pourquoi, par exemple, le salariat serait aboli, car le problème de la rétribution du travail n'est pas dans le salaire, mais dans l'usage que le salarié fait de son salaire. Pas plus qu'il ne peut exister de pénitence ou d'amour de masse, il ne peut exister, sauf par une loi dictatoriale, un non-salariat de masse. La pénitence reste l'effort volontaire quotidien de chaque individu et pour chaque pénitent qui est un homme libre la question n'est pas: Ai-je ou n'ai-je pas de salaire ? mais : Que fais-je de mon salaire ? La réponse est : Je l'utilise en altruiste, jamais en égoïste, mais je suis libre ou souverain de mon altruisme. Si cette souveraineté meurt la pénitence meurt.

23aou16 177C6
À propos du ou des préjugé(s):
Deux petites phrases de la Parole : Procède sans hâte (de juger parfois ou de préjuger trop souvent de ce que l'autre porte de Bon — ou de mal — en lui en elle), la larve en se hâtant attendra-t- elle l'abeille (Rév d'Arès 24/2).
Nul(le) n'est arrivé(e) au fait de sa pénitence, à commencer par moi qui écris ces lignes. Nul(le) ne peut se comparer à l'autre, puisque nous sommes tous Image et ressemblance [d'un même Créateur].
J'ai de grosses difficultés à dire: Nous devons seulement entendre le cœur de l'autre et tenir compte de ce qu'il ou elle nous dit ou veut nous dire et nous devons le (la) respecter, ne pas dévoyer l'intention de Vie profonde en elle (en lui). Il nous faut entendre, écouter Dieu au fond de soi pour L'entendre en l'Autre sans comparer ou se comparer.
Et ainsi [il nous faut] éviter la discrimination insidieuse (Rév d'Arès 2/1-5 : voir le mot corrompre dans ce passage). Si je suis taxée de rêveuse en écrivant ces mots, ce n'est pas grave. Je sais que je ne le suis pas, puisque je travaille et je me lève chaque jour pour accomplir ! Je ne pense pas à moi, je pense à celui, à celle qui se présente à moi, à nous sur le Champ missionnaire.
Je suis très heureuse d'avoir fait un très profond Pèlerinage. Celui-ci me permet déjà d'entrevoir une année particulièrement difficile sur le plan de la communication et de ce que vivent nos jeunes déjà sur le plan du travail. Aidons-nous à devenir très humbles et respectueux de la vie de chacun(e) pour devenir de fidèles aimant(e)s.
Ne cherchons pas à avoir raison, vivons humblement ce que nous sommes: Ses Enfants ! Sans crainte de dire : "Nous voulons vivre la Vie librement, libres d'Être Son Enfant, ce qui n'est pas se soumettre aux maîtres mais se soumettre à la Parole en La vivant.
Mon propos est plus long que prévu, pardon ! Mais surtout merci pour toute cette Beauté rencontrée lors de nos échanges y compris nos voix de priants.
Je souhaite à mes sœurs et frères une belle et intense année missionnaire
Merci d'être là, frère aîné, pour nous guider avec à vos côtés votre épouse sœur Christiane (Rév d'Arès 38/6-9) Belle année à vous !
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour cet émouvant commentaire.

23aou16 177C7
Je ne sais si vous me publierez car je suis direct.
Mais je prends le risque. Je réagis à vos dires :
Citation (20aou16 176C119) "On crie au crime antisémite ! Mais on devrait crier au scandale quand on interdit le burkini, car c'est dans le deux cas, un vêtement religieux." Fin de citation.
Ces deux formes visibles d'adhésion à une religion ne sont pas comparables. Non seulement incomparable mais très éloignées l'une de l'autre. Porter une kippa est normal pour un juif qui pratique tous les jours. Que certains haïssent et en ont horreur malheureusement jusqu'à tuer cette visibilité c'est terrible et condamnable !
Mais le burkini c'est tout autre chose. Il témoigne que ces femmes sont des femmes voilées dans la vie de tous les jours. Il témoigne que la femme n'est pas un esprit dont D  (Le Saint Béni Soit-Il) l'aurait doté mais qu'un simple corps qui ne doit pas être vu (non vu par qui ? mais par le futur mari qui doit venir avec la famille au bord de la plage se baigner). Un corps maîtrisé par le corpus musulman qui veille, surveille et souvent vérifie si ce corps — même couvert — n'a pas d'impureté qui l'empêcherait d'être considéré comme neuf, non souillé (par un sexe d'homme cela va de soi). La femme, même si certaines vont jusqu'à adhérer à cette pratique sous prétexte fallacieux de pudeur, a rarement son mot à dire. Certaines sont voilées dès l'enfance donc sont habituées à perpétuer la chose. D'autres l'ont peut-être choisi et s'en enorgueillissent, mais beaucoup, hélas, beaucoup le font sous la pression familiale.
Vous parlez sans bien connaître le sujet. Sans vous intéresser de savoir si la femme est consentante ou pas. Sans réfléchir à cet accoutrement. Où la pudeur se cache-t-elle ? derrière des voiles ? Mais sous prétexte de pudeur, des esprits malfaisants peuvent se cacher.
La pudeur est d'abord celle du coeur. S'arrêter à un vêtement dénote quelque chose de futile, de quelque chose d'ignoré ou quelque chose que l'on refuse de savoir. Cela met en porte à faux ces autres femmes en bikini. Sont-elles alors à vos yeux des prostituées ? Je me demande alors  quelle image vous avez de la femme qui se baigne en bikini et seins nus. Vous voyez le sujet est plus profond et soulève plus de questions qu'une simple kippa ! Mais vous vous dites Chrétien, et étant d'une religion prosélyte comme l'est l'islam, peut-être cela se comprend-il que vous défendiez celui-ci plutôt qu'un "brave juif". N'oubliez pas que le but de l'islam est de convertir les mécréants. Quand, demain il sera imposé voile et burkini à vos filles, petites-filles, comment réagirez-vous ? Car le but du burkini n'en n'est pas moins cela, un prosélytisme qui ne dit pas son nom.. Mais vous inquiétant moins du sort de ces femmes en burkini, que du voile lui-même, votre soutient à cet islam moyennâgeux peut se comprendre.
 
citation - 20aou16 176C120 - Il y a une continuité entre tous les prophètes, de Noé et Abraham à Mikal, et c'est elle que nous devons relancer. Fin de citation  ---  
Entre Abraham et Mikal, il n'y a rien eu ? Vous êtes méprisant et insultant. Vous citez Abraham mais vous oubliez Sara. La Agadah considère qu'elle avait des pouvoirs prophétiques supérieurs à ceux d'Abraham. Elle fut une grande aide et une grande femme spirituelle. Bien que portant des voiles elle a eu la liberté et l'intelligence pour épauler son mari, de plus elle fut aimée et écoutée de son mari Abraham, car à cette époque une femme qui était stérile était ramené à sa famillle. Vous oubliez sciemment tous les prophètes qui sont venus après eux et à qui D' (Le Saint Béni Soit-Il) a parlé. Qui sont ces prophètes alors ? Que représentent-ils à vos yeux ? Isaac, Jacob, Moïse (on sait ce que vous pensez de lui), Josué, Samuel, Elie, Elisée, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Osée, Amos , Obadiah, Jonas, Michée, etc … Sans oublier quelques prophétesses ! Sara bien évidemment, mais aussi il y a eu notamment Houldah, contemporaine de Sophonie et de Jérémie qui s'adressait aux femmes, Déborah…
Laisser pour compte ces grands personnages (il y en a eu d'autres je ne les cite pas tous et toutes) ayant servi D' (Le Saint Béni Soit-Il) est vraiment insultant. Vous savez pour être prophète, je pense qu'il y a une qualité qui vous fait défaut : l'humilité !!
Simon Gad B.

Réponse :
Merci, mon frère Simon, de faire à ce modeste blog l'honneur d'y participer. Je ne peux pas moins faire qu'honorer votre commentaire.
Mon frère Simon, vous dites : "Sans vous intéresser de savoir si la femme est consentante ou pas," mais j'ai connu au cours de ma vie des frères du judaïsme qui portaient la kippa non désireux de la porter. S'y intéresser ou non ne changeait rien. Dans toutes les religions il y a des incroyants ou des évolutifs qui doivent vivre dans un cadre de culture où il leur faut succomber à celle-ci en apparence afin d'y garder sa place sociale, qui est aussi sa famille, son gagne-pain etc.
Ceci dit, vous avez tout à fait raison de dire : "La pudeur est d'abord celle du cœur." Je ne me souviens pas avoir dit quelque chose d'autre.
Non, je n'oublie "pas que le but de l'islam est de convertir les mécréants. Quand, demain il sera imposé voile et burkini à mes filles, petites-filles, comment réagirai-je ?" Comme je réagis aujourd'hui, à savoir que mes filles et petites filles porteront peut-être ces voiles et burkini avec conviction, car la conviction passe très souvent par la culture du moment, et qu'il n'y aura pas à le leur interdire, pas plus qu'il n'y a à se scandaliser de ce qu'un "brave juif", "brave" comme je suis un brave Pèlerin d'Arès, que d'autres sont de braves musulmans, de braves protestants, de braves bouddhistes, etc. porte sa kippa. Votre réaction me surprend ; j'ai dû mal m'exprimer.
Mais vous finissez par un reproche fondamental, que je reçois avec le plus fraternelle réalisme  : "Vous savez, pour être prophète, je pense qu'il y a une qualité qui vous fait défaut : l'humilité !" Je sais que l'on est toujours moins humble qu'on ne voudrait l'être et je pleure sur moi-même avec d'autant plus de sincérité que je n'ai pas cherché à être ce que je suis ; ça m'est tombé dessus sans crier gare, mais en même temps que dois-je faire et dans ce que je fais où est et qu'est l'humilité ?
Ce n'est pas aussi facile à défini(r que vous le pensez, mon frère.
Par nature, je ne suis pas un homme public et je voudrais vivre bien tranquille dans mon petit coin sans personne autour de moi d'autre que mon épouse Christiane et mes enfants, mais dans l'état actuel de l'aventure prophétique dans laquelle le Père m'a lancé — certes, j'aurais pu n'y pas consentir, mais je ne l'ai pas fait pour moi, je l'ai fait pour la Lumière qui m'est venue et que j'ai cru et crois encore devoir partager — je ne vois pas comment propager le Message que j'ai reçu sans dire que je l'ai reçu, que donc, pour des raisons que j'ignore, le Créateur m'a visé pour cette tâche et m'a dit : ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12). L'humilité est-ce la démission ?
Au reste, le Message que j'ai reçu est simple : Ce n'est pas ce que tu crois, mais c'est ce que tu fais de Bon qui te sauve. Ce n'est pas d'être juif, chrétien, musulman, zoroastrien, bouddhiste, etc. qui sauve, mais d'être un pénitent, de vivre d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de préjugés. Si vous êtes, frère Simon, ce pénitent, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Cela, rendez-moi au moins cette justice, frère Simon, n'est-ce pas ce que je ne cesse de dire dans ce blog ?

23aou16 177C8
Bien que vous ne citiez pas la Veillée 26 dans l'entrée [précédente #176], un lien étroit m’a sauté aux yeux et à la compréhension durant mon pèlerinage entre cette Veillée 26 de La Révélation d' Arès et l’Exode tel que vous en parlez dans la dernière entrée.
Durant le long voyage vers les Hauteurs (26/1) que je reprends, je suis menacée par mon propre tentateur [intérieur] comme les Hébreux de l’Exode le furent. Eux y succombèrent. Nous, nous ferons tout pour que cet Exode ne s’arrête pas, jusqu’au Jour.
Moi, je sais que vous suivre dans cette escalade n’est pas sans rétribution (Rév d'Arès 26/2), puisque, entre autre, monter sans cesse dans la voie du Bien fortifie l’être en lui donnant une âme, complétant ainsi son enveloppe corporelle et son esprit.
Moïse put il aussi clairement que La Révélation d’Arès et que vous donner une direction aussi nette et claire de notre Destin ? De comment ce monde peut redevenir Éden par la pénitence et la recherche d’autres pénitents ? Et pourquoi malgré les pires moments historique que l’humanité a traversés et traverse aujourd’hui de manière plus déguisée, il tend encore au bonheur — nous sommes image et ressemblance du Créateur, et avons gardé souvenir du Bonheur dans lequel nous devrions vivre ?
Nous serons aiguisés, intelligents pour reconnaître les discours séducteurs, bien huilés et abondants de ce et ceux qui sèment un apparent discours de raison (Rév d'Arès 26/3), un apparent discours de sagesse (26/4), un apparent discours de fidélité (26/5). Non, je ne retournerai pas aux chaînes dont je me suis délestée, je ne me coucherai pas, je ne m’ écrierai pas que les vieilles voix (Rév d'Arès xLv/2) ont raison .
Nous nous fortifierons d’autant plus que nous savons que sur votre trace (rév d'Arès 26/7,) les tentations redoubleront en puissance, attrait de biens, attraits de plaisirs. Nous savons que redevenir Un avec le Père, ce sera naturellement jouir de nouveau de toute la Création, de maisons chaudes, de nourriture, de fêtes, de musique, d’aides, des étreintes avec son époux, de fêtes, de musique, d’entraides fraternelles (26/8).
Première génération à reprendre cet Exode en conscience, je suis encore loin de la libération à laquelle mes descendants parviendront, j’en suis bien consciente, mais je sais que je suis sur la bonne Voie, suivant la bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/2).
Nicole D. d'Ile de France

Réponse :
Vous avez raison de citer la Veillée 26 de La Révélation d'Arès et de vous étonner de ce que je ne l'aie pas fait. Il me faudrait citer tellement de passages de La Révélation d'Arès ! Mais vous, vous le faites ici et c'est bien. Je vous remercie pour ce commentaire, ma sœur Nicole.
Nous vivons des temps où les politiques et les intellectuels en vue veulent faire émerger un homme nouveau par la grâce de la loi et de la science pour soi-disant nous émanciper alors qu'en fait ils nous aliénent toujours plus. La Veillée 26 me paraît être celle qui, de la façon la plus claire, nous met en garde contre cette fausse émancipation, la plus alarmante quant aux leurres et pièges dans lesquelles nous précipite le langage de raison (Rév d'Arès 26/3) du monde. Elle prétend, la politique du monde, faire passer l'homme de "l'artificiel" des philosophies et religions au naturel du "réalisme" politique. En fait, elle fait l'inverse: Elle comprime le naturel dans l'artificiel.
L'anarkhia est le naturel (la Veillée 22 conviendrait peut-être mieux que la 26 pour encourager l'anarkhia). Le pouvoir politique ou économique est l'artificiel qui veut se faire passer pour indispensable, alors que les hommes — les études des temps reculés et certains petits peuples (des petites unités humaines) le montrent, qui vivent encore sans chef ni commandement — n'ont naturellement pas besoin d'être piqués comme des bœufs sousle joug. Le fatalisme et la résignation sont ce qui attend tous ceux qui ne résistent plus quand le système entend penser et parler à leur place. Contre cela La Révélation d'Arès nous réveille ! Oui, la Veillée 26 est un très bon réveil !
Nous vivons dans une société qu'on n'entend pas s'exprimer — où à laquelle les média prêtent des propos qui ne sont pas forcément les siens — face à l'arrogance des politiques, de leurs lois, et même de leurs adversaires: syndicats, terroristes. Nous sommes heureureusement sur la voie de la libération. La religion, la politique, la finance, l'intellect fonctionnent comme si l'homme était indéfiniment malléable à leurs décisions. Ils vont, quant à eux, avoir un un réveil difficile, parce que l'homme n'est pas une glaise ou terreau (Rév d'Arès vii/1) qu'on peut modeler indéfiniment. Le Créateur Lui-même l'a constaté. Je crois que La Révélation d'Arès représente la limite de cette plasticité. L'homme est perfectible, par contre, mais encore faut-il reprendre le cours de sa formation spirituelle, interrompu avec l'Exode,


23aou16 177C9
Ayant toujours refusé toute forme de pouvoir subi ou exercé, je ne peux qu'aimer ce nouveau commentaire.
Un point délicat dans la pensée commune est de ne pas associer l'anarchie au chaos. Il faut pour cela ne jamais oublier que l'homme du temps qui vient [Rév d'Arès 30/13] sera guidé non par le mal, la peur ou sa faiblesse immense, mais par une pratique du Bien assidue et courageuse, malgré les inévitables hauts et bas de sa vie influencée par un monde enténébré.
La cohésion naturelle dans l'action des Pèlerins d'Arès (même devenus nombreux), ce laboratoire du monde changé [Rév d'Arès 28/7], viendra de la montée en puissance de la conscience collective : cette pointe extrême de la pénitence où chacun travaille à unir les consciences individuelles, toujours libres [10/10] et variées, autour de l'accomplissement du Bien dans la direction de certitude donnée par La Révélation d'Arès.
La cohésion naturelle pour les autres humains, croyants ou incroyants, qui ne retiennent pas cette Parole comme facteur d'unité viendra de leur prise de conscience progressive de leur non dualité avec toute la Création et donc de la nécessité d'élargir dans le temps et l'espace leur capacité d'amour universel et d'agir en conséquence.
Les petites unités s'activent localement, mais la synergie entre elles est indispensable pour traiter les problèmes d'envergure large, mondiale, nationale ou régionale. Grâce à l'expansion des consciences individuelles rendues libres des préjugés et de la peur des pouvoirs, cette synergie pourra être mise en œuvre sans avoir à recourir à l'arbitraire de pouvoirs qui tranchent quand ils veulent, parfois après un simulacre de concertation.
Ne voit-on pas de nos jours pour des problèmes d'envergure mondiale que les grandes institutions internationales — peuplées d'hommes de pouvoir — sont souvent totalement paralysées et que des solutions avisées apparaissent par la collaboration naturelle entre diverses ONG complémentaires qui s'associent pour influencer les décideurs dans le bon sens et proposer des actions bénéfiques avec l'appui de l'opinion publique qu'ils éclairent grâce aux débats qu'ils animent ?
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Antoine.
Oui, on voit de plus en plus fréquemment "des problèmes d'envergure mondiale que les grandes institutions internationales — peuplées d'hommes de pouvoir — sont souvent totalement" incapables de résoudre et pour lesquels "des solutions avisées apparaissent" au seins de 'diverses ONG complémentaires qui s'associent pour influencer les décideurs dans le bon sens."  Tout se passe comme si les "les grandes institutions internationales peuplées d'hommes de pouvoir" cherchaient dans solutions dans le transhumanisme, lequel est bien incapable d'en donner, alors que des "ONG" cherchent et trouvent des solutions dans la nature des choses. Je précise que le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international encourageant l'usage des sciences et des techniques pour d'améliorer le bien-être des êtres humains. Les transhumanistes américains sont même allés jusqu'à déclarer que l'humanité a provoqué suffisamment de dégâts et qu'il faut laisser place, totalement, à la science et à la technique pour régler les problèmes. Le monde va vers la déshumanisation, mais nous allons vers la réhumanisation en provoquant la "prise de conscience progressive de la non dualité avec toute la Création et donc de la nécessité d'élargir dans le temps et l'espace la capacité d'amour universel et d'agir en conséquence," comme vous dites. J'ai parlé d'amour à un transhumaniste il n'y a pas très longtemps et il m'a éclaté de rire au nez avec un cynisme si dérangeant que j'ai compris que cet homme-là était fou, qu'il rêvait de faire des hommes des sortes de robots et que pour lui c'était un destin inévitable. J'ai compris sous cet éclat de rire que nous allions devoir sauter plus qu'un fossé, un abîme, entre notre humanité spirituelle et l'humanité matérialiste telle qu'elle se prépare.

23aou16 177C10
Bien aimé prophète du Père,
Vous nous faites entrer dans la dimension sociale de la Parole, dimension que nous ne pourrons pas mettre en route sans pénitence.
Abonné à "L'Obs", je lisais à ma pause un article parlant de Mao et des malheurs dont sa politique était à l'origine. La révolution culturelle a sombré dans le chaos, car sans pénitence, la violence, l'envie, les peurs qui habitent nos cœurs de pécheurs, deviennent des monstres en actions. Mais toutes les révolutions en gros n'ont-elles pas pris cette direction ?
Sur ce chaos les pouvoirs font leur nid et évidemment le peuple perclus de coups acquiesce au discours qu'ils lui serinent que "sans nos gouvernements, notre police, nos administrations, nos lois et tout notre saint-frusquin, vous seriez bien dans le caca: Laissez-nous faire !" Mais ils se gardent bien de lui donner les moyens à ce peuple, à chacun, à chacune, de se rendre compte que l'avenir est dans nos mains, que si nous changeons en Bien, nous sortirons définitivement du bourbier dans lequel nous-nous enfonçons.
Je me veux pénitent, j'ai la ferme résolution d'en finir avec le vieil homme en moi pour y installer le Créateur et toute Sa Création, car tous ces malheurs qui nous dévorent ne sont pas fatals. L'anarkhia remettra l'humain total au centre, l'homme ne sera plus sacrifié au profit d'un système.
Mais pour qu'elle réussisse, notre pénitence doit être grande, pas en taille car à part le pénitent et le Père qui pourrait la mesurer ? Mais en intense Vie.
Philippe N. de la Drôme du Rhône

Réponse :
Merci, Philippe mon frère, pour ce commentaire.
Ça me fait un assez drôle d'effet quand je lis que "L'Obs" aujourd'hui parle "des malheurs provoqués par la politique de Mao... La révolution culturelle qui a sombré dans le chaos." Autrefois, "L'Obs", dont je fus un lecteur, vantait plutôt l'action de Mao. Passons !
De toute façon, "L'Obs" comme la majeure partie de la presse d'aujourd'hui ou d'hier encourage une vision mécaniste de l'homme et invalide l'homme vu sous l'angle de l'âme. On s'installe dans l'idée que l'humanité est une machine, certes complexe, mais machine, et qu'il faut un conducteur (politique, religion, etc.) qui pousse les manettes et appuie sur les boutons pour la faire fonctionner correctement. Donc, on n'essaie plus de faire évoluer l'humain vers le bien, on le répare simplement quand quelque chose de va pas. Ce sont des humains considérés réparables, mais non plus considérés spirituels et perfectibles en profondeur, que vous rencontrez dans la mission. De là bien des difficultés. Dès lors qu'on considère que le dialogue avec l'humain n'est plus essentiel, mais qu'un pilule ou le bistouri suffisent pour le rermettre en marche, il y a évidemment de gros problèmes pour nous missionnaires du Très-Haut qui réengageons le dialogue avec l'homme.
Courage, on y arrivera !

23aou16 177C11
L’ébauche de la solidarité pour laquelle nous travaillons est encore au stade du chérubin pénitent, puisque quatre générations n’y suffiront pas, dit la Parole d'Arès (24/2).
Grâce à certains frères et sœurs repentants, l’Exode est déjà majestueusement en marche vers la Terre Promise où coule le lait et le miel.
Cette idée de solidarité, c’est elle et elle seule qui à le pouvoir de faire régner l’harmonie dans cette micro-société. Le Retour de Dieu parmi nous et Son Message (La Révélation d’Arès) que le Père de l’Univers a dicté au Frère Michel Potay en 1974 puis en 1977 qui l’à transmis au public, qu'ils puissent se réaliser ! Qu'ils réalisent un idéal de vie fraternelle qui servira d’exemple pour l’avenir !
Apporter un modèle de vie collective, altruiste où chaque individu acceptera consciemment une sorte de belles implications afin d’accéder à une autre liberté, plus confirmée, plus pénétrante, plus transcendante celle de son être supérieur. C’est le moment de vivre une expérience que les humains n’ont pas encore tentée et qui les libérera de leurs chimères, de leurs états de dépendances, de leurs faiblesses.
L’anarchie, oui, mais dans une conscience hautement spirituelle et non dans le désordre (anarchie au mauvais sens du mot). Envisageons des êtres qui soient riches dans leur cœur et dans leur âme. Il ne faut plus se contenter de parler d’amour, de paix et de fraternité, il faut les vivre en apprenant à se rencontrer et à faire des échanges dans des domaines où les valeurs prônées par la société ne comptent plus tellement.
Soutenir Mes unis = frères venus de tous les horizons, unis pour une même vie spirituelle et pour refaire le monde (Rév d'Arès 28/7-10, 35/11, 25/6).
On ne se sauvera pas sans sauver d’autres. Prêtons nos forces, donnons un exemple d’esprit amical. Nous prétendons aimer notre pays, mais que faisons-nous pour que nous puissions y vivre fraternellement ? Nous ne savons pas encore combien notre exemple pourrait devenir contagieux.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Des projets comme celui que vous évoquez ici, il y en a eu et il y en a encore, mais il faudrait que nous soyons plus nombreux pour pouvoir les mettre en œuvre. C'est pourquoi le moisson de base est toujours la priorité: Il faut trouver des pénitents, même "chérubins pénitents", comme vous dites, pour créer des mouvements fraternels qui trouvent dans la société un écho capable d'être entendu du haut en bas et de provoquer des changements collectifs.
La politique et la religion, sa mère, veulent en finir avec les problèmes de conscience, mais nous au contraire nous nous efforçons de réveiller cette conscience. J'ai même entendu une personne rencontrée en mission me dire que l'intelligence était en voie de disparition (sic) et devait être remplacée par l'instinct. "Quel instinct ?" lui ai-je demandé. "L'instinct animal, bien sûr," m'a-t-il répondu. "Non !" lui ai-je dit, "Nous ne sommes pas des animaux, mais des hommes de conscience. Aucun animal n'a de conscience. Ils vivent dans un univers de signaux. Nous vivons comme des Enfants de Dieu, c.-à-d. intelligents et nous pouvons ranimer cette conscience comme in ranime un Feu !"

23aou16 177C12 
Vous êtes un con !
J'ajoute : un con dangereux !
J'écris ce soir même au Procureur Général de Gironde pour lui signaler que vous contrevenez à l'interdit d'anarchisme. On ne coupe plus la tête des anars, mais on les met en prison...
ou à l'asile d'aliénés à votre âge.
On ne crée par des hommes de pénitence et d'anarchie comme Prométhée les créa d'eau et de terre, ce qui fait que Prométhée est plus vraisemblable que ne l'est votre folie anarcho-religieuse.
Jean-Robert U. d'Ile de France

Réponse :
Je m'étonne, Jean-Robert, qu'un homme aussi vulgaire que vous parle de Prométhée, ce qui est la marque d'une certaine culture. Mais pourquoi pas après tout ?
Le legs de Prométhée c'est celui dont parla Théophraste qui dit que Prométhée, devenu sage, communiqua d'abord aux hommes la philosophie, d'où vint la croyance qu'il leur avait donné le feu.
Je ne crois pas que l'anarchie soit interdite par la loi française. La Constitution de la France donne aux citoyens la liberté de conscience. J'ai le droit d'espérer en la naissance de l'anarchie dans ce pays qui a tellement souffert de la politique.
Tenez ! Jean-Robert. Prenez le siècle dernier ! Qu'y voyez-vous ? La guerre de 1914-1918, la Révolution Russe, la guerre Nippo-Chinoise, la guerre d'Espagne, la guerre de 1939-1945 (50 millions de morts !) et à qui devons-nous ça ? À la politique, à celle qui fait les lois, que représente le Procureur de Gironde, qui va recevoir votre lettre. Jamais ces guerres épouvantables n'auraient eu lieu dans un monde anarchique, parce qu'il n'y aurait eu aucun pouvoir qui pût faire fabriquer des armes en masse et réunir et entraîner des armées gigantesque pour faire tant de mal.
Réfléchissez un peu !

24aou16 177C13
Vous dites que vous rejetez la politique, mais vous abordez ici un sujet tout à fait politique.
Vous savez ou vous ne savez pas que l'anarchie a été un point très discuté déjà pendant la Révolution Française ? Des Conventionnels s'inquiétaient déjà qu'on ne fasse que remplacer un pouvoir absolu par un autre. Ils pensaient qu'un système sans pouvoir était celui qu'il fallait adopter. Un système sans pouvoir ? C'est une anarchie. Vous, vous dites anarkhia pour donner une couleur religieuse à votre pensée, pour effacer le côté belliqueux de l'anarchie et lui donner un emballage évangélique. Même dans ce que vous appelez une "petite unité humaine" il y aura toujours des volontés méchantes et orgueilleuses qui essaierons de prendre et de garder les rênes des affaires publiques.
David Reybrouck, un critique politique belge dit : "Les élections n’ont jamais été conçues pour être une procédure démocratique. Au contraire, elles ont été inventées pour freiner l’installation de la démocratie. Ce que Bernard Manin a déjà écrit il y a vingt ans dans "Principes du gouvernement représentatif" (éditions Calmann-Lévy) est en passe de devenir un grand classique. Les révolutions française et américaine n’ont jamais voulu mettre un terme à l’aristocratie pour la démocratie. Il s’agissait alors de remplacer une aristocratie héréditaire par une autre aristocratie, élective celle-là. Au cours des XIXe et XXe siècles, cette procédure aristocratique a été démocratisée par des élections, notamment en augmentant le droit de vote. Il est surprenant de voir que la France, qui compte le plus grand nombre d’intellectuels penseurs de la démocratie - Bernard Manin donc, Pierre Rosanvallon, Loïc Blondiaux, Yves Sintomer, Etienne Chouard, possède aussi le système politique le plus sclérosé de toute l’Europe occidentale..."
Et j'ajoute que c'est probablement pour ça que Dieu est revenu parler en France en 1974 et 1977, parce que Dieu savait bien que la France, pionnière de la "démocratie" européenne après la Grande Bretagne qui était déjà une monarchie constitutionnelle allait devenir très vraisemblablement la première fossyeuse de la démocracie. Peut-être vous, Pèlerins d'Arès, avez-vous un rôle à jouer là-dedans ?
Gaston P. des Vosges

Réponse :
Bonjour, frère Gaston, il y a longtemps que je n'entendais plus parler de vous. Merci pour ce commentaire.
Vous dites : "Peut-être vous, Pèlerins d'Arès, avez-vous un rôle à jouer..." et je comprends par là que vous ne vous considérez plus comme un Pèlerin d'Arès. Dans ce cas, merci quand même de suivre mon blog.
David Reybrouk (en fait David Van Reybrouk) : J'ai parcouru, je n'ai pas lu, faute de temps, son livre "Congo" traduit du flamand, qui fut une grand succès de librairie il y a quelque cinq ou six ans. Cet homme a en effet tiré d'une expérience locale, celle du Congo ex-colonie belge, des pensées qu'on peut appliquer à toute l'humanité. Je le vois comme un penseur général des affaires publiques en général. Je me souviens qu'il citait une pensée d'Antonio Gramsci (célèbre communiste italien persécuté par Mussolini) qui est grosso modo : "Il faut que le pessimisme de l'intelligence s'allie à l'optimisme de la volonté." L'intelligence intellectuelle (à ne pas confondre avec l'intelligence du cœur, Rév d'Arès 32/5) a effectivement toutes les raisons d'être pessimiste pour l'avenir de la politique, mais l'optimisme de la volonté des pénitents que nous sommes peut faire faire à l'humanité un prodigieux bond en avant.
Je suis bien d'accord avec David Van Reybrouk que vous citez ici : "(Au cours des révolutions américaine et française) il s’agissait alors de remplacer une aristocratie héréditaire par une autre aristocratie, élective celle-là." En observant l'Histoire je vois bien moi-même que la "démocracie" au sens idéal n'a jamais existé. C'est flagrant dans les élections qui, sous prétexte d'élire les représentants du peuple s'exprimant pour le peuple ne font qu'élire des ambitieux, pour la plupart inconnus de ceux qui les élisent*, qui, une fois en place, ont des pouvoirs aussi grands que ceux des nobles d'autrefois." Je pense par exemple à François Hollande (voyez mon abaque de la répartition des électeurs de 2012 à la proportionnelle) qui a été élu par un électeur sur quatre et n'est donc pas représentatif des Français. Et j'appréhende les élections de 2017, parce que les choses rsiquent d'être pires: Si Mrs Sarkozy et Hollande se retrouvent face à face, j'ai bien peur qu'il y ait un nombre-record d'abstentionnistes, c.-à-d. d'électeurs qui ne veulent ni de l'un ni de l'autre et que le président élu, qu'importe lequel, soit un pouvoir qui ne représente vraiment plus rien. Un crise politique grave peut alors survenir.
Je ne sais pas si nous "Pèlerins d'Arès, avons un rôle à jouer là-dedans" — je parle d'un "rôle" proche et méta-politique —, parce que j'ai demandé depuis longtemps à mes frères, notamment de Paris, de préparer des dossiers nous permettant de nous exprimer et d'être écoutés dans des événements publics importants, mais ces dossiers n'existent pas. Je ne pense pas que ces dossiers n'existent pas parce que mes frères seraient paresseux ou parce qu'il manque "l'optimiste de la volonté" dans l'assemblée, comme disait Gramsci, mais parce que  parmi nous il n'y a pas de bons connaisseurs des affaires publiques. Nous sommes essentiellement des spirituels, des pénitents installant en eux-mêmes l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés, et nous pensons — et pourquoi pas à juste titre ? — que par ce chemin de la pénitence nous pourrons arriver aussi bien à jouer un rôle dans les affaires publiques.
L'anarchie peut être un sujet "tout à fait politique", comme vous dites, mais nous Pèlerins d'Arès le voyons comme tout à fait spirituel, car le spirituel peut aussi aboutir à des applications pratiques, et c'est pourquoi j'ai changé anarchie en anarkhia.

* Les représentant ne seront bien connus de leurs électeurs que dans des petites unités humaines.

24aou16 177C14
Bien aimé prophète en l'amour du Père,
Merci pour cette nouvelle entrée 177 "anarkhisme des pénitents".
[Vous dites] à Didier 177C2 : "Alors, on pourra utiliser enfin des hommes qui, comme vous Didier, ont de l'imagination et de l'audace à revendre. Ce n'est certes pas pour notre génération, mais des Didier Br. il y en aura beaucoup dans les générations à venir".
Quand j'ai lu cette réponse une pensée m'est venue : "Peut-être que des Maryvonne il y en aura aussi beaucoup dans les générations à venir."
Vous êtes en voyage. Je soupçonne sœur Christiane d'avoir fait de son mieux pour vous éloigner de Bordeaux quelque temps et essayer de vous mettre au vert. Oui, mais voilà, le fils de l'homme n'a pas de lieu où il puisse reposer sa tête (Luc 9/58)
Quoiqu'il en soit je vous dis, cher frère Michel, toute ma reconnaissance pour tout ce que vous m'apportez qui m'aide à avancer sur les chemins rocailleux de la pénitence.
À bientôt chez nous [à Lorient]
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Perplexe, j'ai failli ne pas afficher ce commentaire et vous adresser un message personnel vous demandant pourquoi vous pensiez que "peut-être des Maryvonne il y en aura aussi beaucoup dans les générations à venir." Mais je me suis reproché de voir de l'ambiguïté dans votre commentaire et je me suis réjoui que vous espériez qu'une sœur très indépendante comme sœur Maryvonne puisse faire des émules qui, à leur manière, en marge de la mission fraternelle organisée, procèdent à une mission fondée sur des affinités divergentes de celles du petit reste, mais qui aient quelques débouchés apostoliques.
Oui, je suis "au vert" comme vous dites, mais je ne peux abandonner mon travail complètement, sinon je vais me retrouver à Bordeaux avec un retard de tâches insurmontable. Vous avez raison de dire que le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête (Luc 9/58).

24aou16 177C15
Bonjour,
J'ai envoyé un mail le 21 juillet expliquant ma situation pour laquelle j'ai besoin d'aide.
Étant donné l'absence de réponse, je considère que j'ai raison : j'ai anéanti mon âme et elle a trouvé une fin sans retour.
Je souhaite me suicider, car je ne veux plus vivre dans un monde pareil.
Je ne souhaite plus continuer à vivre dans ce mystère qu'est ma vie
J'ai honte d'avoir déçu Dieu. Je me sens coupable de haute trahison, je ne supporte plus les pensées négatives. Elles m'étouffent. Je ne supporte plus ce que je suis devenue, je me sens trop mal dans ma peau. C'est devenu invivable, mon reflet me dégoûte, je n'ai plus d'amis, je suis dans une solitude forcée vu que mon visage dégoûte et que les gens m'évitent.
Et l'idée que je ne redeviendrai jamais celle que j'étais m'effraie.
Je critique tout le temps maintenant et c'est plus fort que moi. Je déteste mon pays, mes parents. [Auparavant] on me disait tout le temps que ma compagnie était agréable. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, je suis devenue mauvaise et je ne me supporte plus.
Humiliation, c'est le seul mot qui résume ma vie !
Je veux que Dieu m'explique ce que je lui ai fait.
Anne Angélique B.

Réponse :
J'ai peut-être reçu votre eMail du 21 juillet, mais je reçois parfois plus de 300 eMails par jour, alors j'ai d'inévitables défaillances, parce que je suis seul et je manque de temps devant cette avalanche de messages et je ne les vois pas tous.
Ma sœur Anne-Angélique, ce message est tombé dans ma boîte de commentaires et donc je l'affiche ici.
Je ne vous connais pas ou ne vous reconnais pas, ma petite sœur. Ce message n'a rien à voir avec l'anarkhia, dont il est question ici, mais il semble bien qu'au fond de vous règne une véritable anarchie au sens chaotique et violent du terme.
Beaucoup, oui, beaucoup de nos frères et sœurs humains sont agités par une anarchie intérieure semblable en nos temps dits "de communication" où les humains n'ont jamais aussi peu communiqué. Je dis souvent: "Quand je regarde les nouvelles à la télévision, un présentateur me parle. Mais je ne peux pas lui répondre. Il n'y a pas communication ; il y a monologue. Notre époque n'est pas de communication, mais de monologue. Rien ne passe, sinon les idées de ceux qui disposent des moyens de diffusion."
Mais en même temps, que puis-je pour vous ? Pas grand chose dans votre situation actuelle et, de surcroît, je ne suis pas un thérapeute, mais un messager, un témoin.
Toutefois je peux répondre à votre dernière phrase : "Je veux que Dieu m'explique ce que je lui ai fait."
Mais, ma sœur Anne Angélique, vous ne lui avez rien fait en particulier. Et ce n'est pas Dieu qui est la cause de vos désespoir et dégoût de vous-même. La cause de vos idées noires, c'est le péché du monde, c'est la somme énorme des péchés de tous les hommes, et justement, Dieu s'inquiète de notre état de pécheurs et des malheurs et autres maux qui en sont la conséquence, comme votre état de désespoir. Il nous rappelle que le remède à nos maux, comme la perte de confiance en soi, est la pénitence, c'est-à-dire la volonté de ne plus pratiquer que l'amour, le pardon des offenses, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés.
La pénitence n'est pas facile, beaucoup moins facile que le suicide, sans nul doute, mais c'est en quelque sorte le suicide optimum, l'exécution du vieil humain qui est en soi pour le remplacer par le nouvel humain. Vous semblez bien en avoir la force. Debout, je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf ! Cesse tes pleurs et ton tremblement ! (Révélation d'Arès 1/1).
Au fait, avez-vous lu La Révélation d'Arès ? Si vous ne l'avez pas lue, lisez-la, et si vous l'avez déjà lue, relisez-là. Lisez-la ou relisez-la d'une traite ! Certaines choses vous échapperont mais passez dessus ! Vous comprendrez plus tard les détails et pour l'heure vous aurez une idée générale de l'ensemble. Vous comprendrez que ce que vous dis Dieu, c'est : Ce qui te sauvera, Anne Angélique, ce n'est pas ce que tu crois, mais ce que tu fais de bien. Donnez-moi votre adresse à webmaster@michelpotayblog.net et je vous en adresserai un exemplaire, si vous ne l'avez pas.
Ma petite sœur Anne Angélique, je ne suis pas un psychologue professionnel, ni un faiseur de miracles. Je ne suis qu'un témoin, un messager du Père. Ce Message est aussi pour vous, et tout particulièrement pour tous les désespérés du monde.

24aou16 177C16
"Lorsque vous vous dites Indien, Musulman, Chrétien, Européen, ou autre chose, vous êtes violents. Savez-vous pourquoi? C'est parce que vous vous séparez du reste de l'humanité, et cette séparation due à vos croyances, à votre nationalité, à vos traditions, engendre la violence. Celui qui cherche à comprendre la violence n'appartient à aucun pays, à aucune religion, à aucun parti politique, à aucun système particulier. Ce qui lui importe c'est la compréhension totale de l'humanité."
"La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être affranchi de "quelque chose" ; c'est un sens de liberté ; c'est la liberté de douter, de remettre tout en question ; c'est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu'elle rejette toute forme de sujétion, d'esclavage, de corformisme,d'acceptation (...)
Le chaos du monde n'est que la projection du chaos régnant dans chaque individu."
Extraits de "Se Libérer du Connu et l'Origine de la Pensée" de Jiddu Krishnamurti
Puissent ces paroles éclairer l'anarkhia de nos pénitences.
Balthazar E.

Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour cette citation de Jiddu Krishnamurti.

24aou16 177C17 
L'anarchie... Plus jeune, cela me faisait rêver. "Ni dieu ni maître !"
J'écris bien dieu avec une minuscule, car pour moi l'anarchie doit repousser les idoles de l'esprit et non le Créateur qui revient parler à Arès.
Plus tard, j'ai sympathisé avec des anarchistes à Ménilmontant. Et j'ai été choquée de voir à quel point ces gens-là tenaient à la loi. À chaque souci politique ou social que traversait le monde, j'entendais : "Ah mais il faudrait telle loi, ou telle autre". La naïveté des anarchistes d'antan n'a donc pas perduré. Pourquoi ? Parce qu'elle n'avait pas la pénitence.
Dans "Germinal", Souvarine est un aristocrate russe anarchiste qui soutient Bakounine. Selon lui, il faut tout exploser, il n'y a que le sang et le meurtre pour faire renaître un nouveau monde. Dans un sens, ce personnage n'a pas forcément tort, mais se trompe de milieu. Ce n'est pas dans le monde qu'il faut poser des bombes, faire jaillir le sang, c'est en nous !
C'est notre impatience, nos préjugés, notre jugement, notre susceptibilité, bref, notre péché qu'il faut tuer. Et c'est l'intelligence du cœur, presque réduite à néant aujourd'hui, qu'il faut réveiller, arroser, entretenir, écouter, car c'est de notre pénitence que naîtra l'anarchie. Oui, il est plus que temps d'abattre les idoles de l'esprit comme furent abattues les idoles de bois [Rév d'Arès 23/8].
On vous reproche un peu plus haut d'avoir pris le parti du burkini [177C7]. Mais est-ce que Simon Gad B. a relu son commentaire avant de le publier ? Il écrit : "Quand, demain il sera imposé voile et burkini à vos filles, petites-filles, comment réagirez-vous ?". Personnellement, quand il sera imposé voile et burkini à mes filles, je réagirai exactement de la même manière que je réagis maintenant. Liberté ! Non mais ! Liberté de porter ce que l'on veut ! Que ce soit une burqa, une minijupe, un décolleté, un foulard, un col roulé, un burkini, une combinaison d'extraterrestre, mais merde quoi !
Qui peut me dire ce que je dois porter ? Le harcèlement de rue enflamme la toile depuis quelques années, les politiciens s'insurgent quand une femme est agressée parce que trop vêtue ou pas assez, mais bon, faut quand même qu'ils leur disent comment s'habiller à ces bonnes femmes. Pas trop court, sinon c'est provoc', pas trop long, sinon c'est une prude, pas de tailleur, sinon c'est une castratrice qui ne pense qu'à son travail, pas de burqa, sinon elle soutient les terroristes...
Simon Gad B., songez donc que j'ai été traitée de tous les noms dans la rue : de sale gouine (je ne suis même pas lesbienne et même si je l'étais, est-ce que ça serait marqué sur mon front ?!), de salope, de négligée, sans parler des commentaires des uns et des autres sur ma tenue, comme si je choisissais mes vêtements en fonction des hommes que je vais croiser dans la rue.
Bien sûr que je réclame la liberté ! Mais quand on réclame la liberté, y compris celle de se vêtir comme on le souhaite, on ne peut pas la garder pour soi tout seul. Elle est pour tout le monde. Tout le monde devrait avoir le droit de se vêtir librement et sans pression d'aucune part, et je dirais même surtout si un vêtement est porté par conviction. Est-ce que demain on interdira aux hommes de porter un costume, au prétexte que le costume est l'uniforme du capitaliste qui exploite les masses ? Ou bien les t-shirts de Che Guevara, sous prétexte que c'était un guerillero ? Ou encore les t-shirts Defend Paris, qui représentent une arme ? Allons donc ! Arrêtons avec ce sujet. Changeons notre regard !
Au lieu d'infantiliser les autres et de choisir pour eux, aimons-les ! Et ce n'est pas en interdisant l'accès à la plage à certains  qu'on les aime, c'est en allant vers eux, en leur disant : "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître" [Rév d'Arès 25/4]. Essayez ! Vous verrez que ça marche, que ça touche l'autre et vous vous étonnerez des retombées positives que cela aura et sur vous et sur votre interlocuteur (ça sent le vécu de ma part !).
Pardonnez-moi pour l'indignation mais franchement cette interdiction ridicule montre bien que notre monde marche sur la tête, alors maintenant, stop ! Plus jamais de princes ni de docteurs et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra [Rév d'Arès 22/14].
Merci, Frère Michel, pour cette sublime entrée qui nous redonnent un peu de Feu après la fin du Pèlerinage et le retour à la vie quotidienne et nous pousse encore plus à nous changer !
Alexandra P. d'Ile de France

Réponse :
Voilà une superbe diatribe, ma sœur Alexandra ! Merci pour ce commentaire.
Vous avez relevé la contradiction dans le commentaire de Simon Gad B., contradiction sur lequelle je ne me suis pas attardé pour ne pas allonger ma réponse. Merci de l'avoir fait à ma place.
Quand j'étais enfant, après que ma famille eut déménagé en 1936 ou 1937 de la rue des Bourets à la rue Diderot à Suresnes, je voyais passer sous ma fenêtre, avenue de la Belle Gabrielle (eh oui ! Henri IV en son temps venait voir sa copine Gabrielle à Suresnes sous prétexte d'y venir chasser), un bonhomme habillé en Louis XI. Ce bonhomme devait habiter un peu plus bas sur le quai Galliéni le long de la Seine. il portait des tenues Louis XI copies-conformes des estampes historiques de diverses couleurs : Noire, cramoisie, outremer, violette, etc. Il y avait tout : le chapeau typique "bec de poule" avec les médailles, le pourpoint, les bas, les poulaines, etc. Il en changeait assez souvent. Ça me fascinait. Quelques années plus tard j'eus l'audace de l'aborder et de lui demander pourquoi il s'habillait comme ça. Il me regarda d'un regard bon et intelligent et me répondit d'une voix douce : "Parce que ça me plaît." Je n'avais jamais pensé à une raison aussi simple et légitime ; je l'avais imaginé faisant du théâtre ou complètement fou, mais je n'avais jamais imaginé qu'il pût s'habiller ainsi simplement parce que ça lui plaisait.
Quand l'armée allemande occupa Suresnes, il disparut. Les Allemands l'avaient fait enfermer. Allez savoir pourquoi ! De même, allez savoir pourquoi Simon Gad B. pense que le burkini doit être interdit.

25aou16 177C18
Bonjour Frère Michel,
Faudra-t-il une situation économique et sociale exceptionnelle, tragique, pour que ceux qui choisiront de vivre librement l'arnakhia puissent sans trop de difficultés la mettre en pratique ?
La réponse est sûrement oui.
Une sorte de no man's land semble nécessaire.
Toutefois peut-être faudra-t-il auparavant, créer quelques laboratoires autre que les assemblées [de Pèlerins 'Arès], il y a tant de villages, de hameaux, de quartiers, de rues en France et ailleurs complètement désertés qui ne demandent qu'a se repeupler et retrouver une certaine prospérité.
Cela pourrait petit à petit prouver par l'expérience que de petites unités d'affinités pourraient s'autogérer sans autre repère que la pénitence qui n'est ni de réclusion, ni de pauvreté, mais de Vie, de liberté et de créativité et par ce fait encourager le plus grand nombre à reprendre son destin en main.
Certes, il y a eu un certain nombre d'essais, par exemple en Suisse d'influence anarchiste pour une écologie politique, les Bolo'Bolo (Hans E. WIDMER/www.esprit68.:
http://www.fichier-pdf.fr/2015/06/01/bolobolo/bolobolo.pdf,
et bien d'autres encore, simplement il y manquait seulement l'approche spirituelle et le courage de la pénitence.
Mes meilleures pensées vous accompagnent avec toute ma reconnaissance.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire tout à fait dans le sens de cette entrée "anarkhia des pénitents".
Je ne connaissais pas l'expérience Bolo'Bolo et par les moteurs de recherche Google je me suis informé.
À première vue, l'expérience Bolo'Bolo me rappelle l'expérience Phalanstère de Charles Fourier.
Dans une perspective sans doute un peu moins anarchique on pense aussi aux expérience de l'Arche, fondée en 1948 par Lanza del Vasto, fondées sur l'idée du travail en commun et de la non-violence à l'imitation des ashrams indiens. Également la Coopérative européenne Longo Maï, etc.
On pourrait évoquer d'autres expériences de ce type, mais personnellement je ne vais pas dans cette direction, très localement intéressante, mais qui est à mes yeux une impasse, dans laquelle on peut aussi placer les fondations d'ordres monastiques autrefois en opposition à l'ordre politique du monde. Aucun monde nouveau ne peut sortir de là.
La mission que nous avons reçue concerne le monde : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Je crois que rien n'est vraiment possible à l'échelle sociale aussi longtemps qu'on ne réussira pas à répandre l'idée qu'il faut d'abord que l'homme change de vie personnellement (Rév d'Arès 30/10-11). La pénitence est la base de l'esprit social propice à l'apparition de petites unités humaines, mais non l'inverse.
Je veux dire: Je ne crois pas qu'on puisse dire aux hommes : Venez vivre avec nous l'expérience d'une petite société anarkhique et vous verrez les avantages de la pénitence et soit vous deviendrez pénitents, soit vous partirez. Je crois que c'est l'inverse qui fonctionnera : Soyez d'abord pénitents dans le vie quotidienne de la société telle qu'elle est actuellement et vous trouverez les moyens de changer, aussi et ensuite, la société en question.
Je me fonde sur ce point sur La Révélation d'Arès, bien sûr, mais aussi sur l'action prophétique dans l'Histoire. Par exemple, on dit sans aucune preuve que Jésus avait été un Esséniens. Les Esséniens vivaient en communautés d'ascètes, volontairement pauvres, pratiquant l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du monde. Je ne crois pas du tout que Jésus fut essénien, simplement parce qu'il n'encouragea jamais chez ses disciples ce genre de vie sociétale ; il ne les dématérialisa pas ni ne les enchaîna dans une discipline, il fonda seulement un matérialisme spirituel fondé sur le Bien, non sur la religion ou la politique, ce que fonde La Révélation d'Arès. L'enseignement de Jésus, dont le fond est le Sermon sur la Montagne, s'adressait aux humains dans la vie quotidienne du monde, mais non dans une société isolée du monde. L'enseignement que nous avons à répandre est universel.
L'ascèse comme la vie non ascétique mais soumise à des règles de partage strictes conviennent à quelques uns, nul doute, mais non à une humanité de chair et d'esprit, donc de matière, où la liberté de chacun de se créer est primordiale.
Je profite de cette réponse pour préciser que je crois dans un matérialisme spirituel fondé sur le Bien, donc sur la pénitence, mais pas du tout dans un matérialisme transhumaniste, dont Luc Ferry vante les perspectives soi-disant heureuses dans un livre qu'il vient de publier chez Plon : "La Révolution transhumaniste", essai dans lequel il analyse les conséquences, selon lui heureuses, sur notre vie des innovations scientifiques et technologiques et où il explique comment, toujours selon lui, la technomédecine et l’uberisation (voir ce mot nouveau que je n'ai pas le temps de définir ici) du monde vont bouleverser nos vies. C'est là abandonner l'homme au matérialisme mathématique et technique, faire de l'homme une sorte de robot, contraire au matérialisme spirituel qui consiste à lui redonner au contraire son humanité la plus profonde, celle de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27).

25aou16 177C19
Merci pour ce texte sur l’anarkhia, très dense !
Je dois relire plusieurs fois, le thème de la liberté m’a toujours été très cher et je veux être sûr d’avoir bien saisi le sens que vous donner à "Anarkhisme des pénitents".
Enfant, quand le mot anarchie sortait de la bouche d'un adulte il résonnait toujours négatif à mes oreilles : désordre, chaos, révolution. Au mieux ce n’étaient que des troubles passagers. Sur notre petit écran télé noir et blanc je voyais les images de répression au Chili, des révoltes à Johannesburg et d'autres spoliés de partout qui criaient leur colères aux pouvoirs de leur pays. Les rues grondaient ; je comprenais alors que c'était l'anarchie dont parlaient les adultes. Plus tard, adolescent en Allemagne je découvris les actions de la bande à Baader et la RAF (Fraction armée rouge), celles des Brigades Rouges en Italie, ou encore d'Action Directe en France. Aux yeux de la société ils étaient tantôt terroristes tantôt anarchistes, mais toujours violents ou dangereux.
Pourtant, récalcitrant et rebelle, j’avais moi aussi envie d'en découdre avec cette société des années 80, avant de découvrir plus tard La Révélation d'Arès. Curieusement les images de "groupes autonomes", libertaires et anars de tous bords qui se cachaient et préparaient leurs guérillas parfois très violentes, ne me choquaient guère ; j'y adhérais en partie et j'y voyais même un juste combat pour une bonne cause, de laquelle les pouvoirs se foutaient royalement. Ces actions me paraissaient légitimes pour défendre les causes pour lesquelles je me battais : démilitarisation des États, défense de la Palestine occupée, dénucléarisation, anti-impérialismes etc. Manifestations, actions diverses et engagements politiques devenaient mon leitmotiv. Petit à petit je me sentais vivre ou revivre... pour la liberté, pensant représenter le combat de Che Guevara, celui d'un communard français ou encore Noam Chomsky. Jusqu'à ce que mon colocataire me parla d'un autre éminent anarchiste, "le seul qui aurait survécu les siècles" (selon votre expression je crois) : Jésus, revenu visiter les hommes en 1974.
Combien grande était ma désillusion quand je lus La Révélation d’Arès ! Cette révélation révéla aussi mon ignorance et me désarma ! Il m’a fallu vraiment beaucoup de temps pour me (re-)conditionner à une toute autre Vie (Rév D’Arès 24/3), et extirper d’abord ma colère dans laquelle je baignais joyeusement. Long combat.
Avec le recul je souris de ma crédulité, la vraie vie à laquelle je croyais dur comme fer comme seule révolte possible, seule capable de vaincre le mal que d'autres avaient hissé à la face du monde. Bien que cette expérience m’aide à mieux comprendre aujourd'hui tous ces jeunes gens, qui, tout comme moi jadis, veulent en découdre avec une société qui ne prend pas très au sérieux leur soif d’un mieux-être. "Nuit Debout" en est une illustration.
Une citation de vous m’avait, il y environ quinze ans, particulièrement interpellé : "La liberté est de responsabilité" (de mémoire). Il me semble que le sens de cette citation refait ici surface dans cette nouvelle entrée. Je me suis toujours posé la question du sens que vous donnez ici au mot responsabilité dans cette formule ? Je concluais à la responsabilité d’aimer les autres sans conditions, de pardonner, de rester lucide et mesuré, bref d'être responsable de soi et des autres. Je suppose ? Seule garantie de ne pas être tenté un jour de prendre le dessus sur l’autre, de devenir chef (nombreuses références dans La Révélation d’Arès).
En tout cas, cette entrée scelle ici ma conviction que seule le pouvoir de se changer soi-même par la pénitence compte aujourd’hui, tout simplement parce que le problème majeur de mon engagement en tant que révolté dans les années 80 étaient mes préjugés hérités de ma culture. Ils ne me montraient pas les autres comme mes potentiels frères humains avec qui j’aurais tôt ou tard pu faire la paix (Rév. D’Arès 28/1), mais comme des adversaires permanents avec qui je serai resté en conflit probablement encore un bon moment.
Joseph S. de Lille dans le Nord

Réponse :
Je suis à la fois ému et enthousiaste, mon frère Joseph, en lisant ce commentaire qui montre très bien avec quel bonheur La Révélation d'Arès peut changer un homme, faire de lui un humain supérieur, qui a pris la maîtrise de soi par la pénitence, qui voit le monde tout différemment de ce que peut le voir, par exemple, Luc Ferry, dont je parle à la fin de ma réponse précédente à Bernard C. (177C18). Vous voyez le monde avec les Yeux du Père. Merci.
Vous dites : "Je veux être sûr d’avoir bien saisi le sens que vous donner à "Anarkhisme des pénitents", mais, mon bien aimé frère Joseph, vous avez très bien compris. Votre commentaire n'a pas besoin de réponse, parce qu'il est en lui-même la demande et sa réponse.
Je crois que l'anarchie est aussi ancienne que les pouvoirs. Dès qu'un homme s'arrogea un pouvoir sur un autre hommes ou sur d'autres hommes, apparut, sans nul doute, un anarchiste ! Ce qui, depuis ces temps immémoriaux, a gâté, altéré par la violence, pourri l'anarchie, c'est un réflexe de chat contrarié qui griffe. À l'inverse, nous rejetons ce réflexe animal, que d'aucuns pensent légitime — il est tout au plus compréhensible, mais à rejeter —, parce que nous sommes appelés au respect des autres, y compris de ceux qui honnissent l'anarchie. C'est cela, l'amour. Cela, va-t-on me dire du fond de la Fédération Anarchiste, ne conduit qu'à une contradiction sans solution. Faux ! Il est clair que l'anarchie violente n'a jamais mené nulle part, bien au contraire, elle a donné de l'anarchie une image redoutée et vomie.
Le respect de l'autre est pour nous non seulement une éthique résultat de notre écoute de la Parole de Dieu — de la vraie Parole de Dieu —, mais une caractéristique pratique. Par la pénitence nous réhabiliterons l'image désastreuse que beaucoup d'anarchistes ont donné d'eux. Pas tous, heureusement, car il y a eu Élisée Reclus, Léon Tolstoï et bien d'autres.
Oh, je sais que nous ne sommes pas, en parlant de pénitence, sans ériger une problème, sans installer un obstacle à notre parti pris d'empathie avec tous les hommes, nos frères, souvent nos adversaires, à savoir que nous pénitents semblons installer une raideur puritaine, mais c'est à nous de montrer un amour qui ne soit pas puritain, qui soit bon enfant, souriant. Il nous faut affûter notre sens de la mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 25/9, 32/10, 34/8, 35/7 ; 39/3) et cela, j'en ai conscience, ne sera pas toujours facile, mais quatre générations n'y suffiront pas (24/2), ce qui veut dire que le Père nous laisse le temps d'y arriver.

25aou16 177C20 
Voici la photo d'une ruche sans cadre qui illustre le bien fondé de l'anarkhia que vous évoquez dans cette entrée 177.
Les abeilles ont construit naturellement un dédale harmonieux en forme de cœur comme un remerciement à leur liberté, qui leur a permis de circuler entre les alvéoles sans aucune gêne et le profit de leur travail ne semble pas en perdre avantage.
Ce sera peut-être à cela que ressemblera la société future sans chef et sans hiérarchie des petites unités humaines que Dieu appelle de ses vœux pour le bonheur de l'humanité.
José O. d'Île de France
Ruche sans cadre

Réponse :
Le long de Mes Sentiers vers les Hauteurs
les abeilles travaillent pour tous.
Pourquoi avec folie
fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes ? (Révélation d'Arès 28/26).

Merci, frère José pour cette très belle image !

25aou16 177C21 
Ton œil a le Feu ; l’homme voit l’île bleue au loin ( Rèvélation d'Ares xiv/13).

Le don de charisme de vérité que le Père vous a donné vient raviver la dynamique de notre foi, de notre espoir d’un monde changé, un projet du Père déjà en marche à travers quelques exemples encore trop isolés, mais pourtant bien là.
Des idées nouvelles pour un monde nouveau cherchent à émerger et, même si dans l'Histoire les prophètes ou autres missionnaires n’ont pas vu leurs projets aboutir, le Vent nouveau apporté par La Révélation d’Arès lance un défi à l’oreille sourde, un rappel de l’urgence des changements, pour que Mon bras entre dans la gorge du frère, [ou our qu']il pousse le Fer dans la main du frère, le Fer est dur (Rèv d'Ares xLix/2).
(Je  pense aussi à Joachim de Flore au Moyen Âge qui évoquait le 3eme règne, règne de l’amour que j’ai vu évoqué dans une biographie de François d’Assise mais dont je n’en sais pas plus)
Arnakhia vient faire résonner, au-delà d’une raison limitante et restrictive, un idéal que je portais dans mes années d’adolescence. La vision d’un monde meilleur, un monde sans chef, sans autorité qui animait nos êtres d’un esprit combatif, appelant en nous le don quichotte des causes perdues, nous armant secrètement d’une armure de chevalier, d’un cheval ailé et d’un glaive, pour s’opposer à la résignation sociale qui s’offrait à nous, engendrant alors dans nos consciences une rébellion qui frôlait la révolte, mais dont le ton était plutôt aux couleurs hippies : L’épée s’armant d’avantage d’une fleur qu’une la(r)me ! Ces années, où les livres décrivant Les petites communautés écologiques naissant en Allemagne, me fascinait : vivre autrement !
Les coups et les bosses de la vie ont étouffés ce feu naissant, transformant nos élans et notre foi en une révolte plus passive, soumise aux contraintes sociales qui nous déchirent. Une forme de démission de nos idéaux, de conscience refermée sur elle-même à force de compromis, de désillusions et de combat face à l’homme noir [Rév d'Arès xxvi/7, xxvii/4-5-11, xxxiv/15-16, xxv/14, xxvi/7], aux écrasements exprimés par différentes formes d’autorité ; l’âme souffre. Pourtant le Père veille ; il envoie ses Messagers. La flamme se rallume ;
L’un de Ses Messagers ne sera pas moins que vous, Celui à qui Jésus et Dieu ont parlé ; il vient frapper à la porte du cœur, de la conscience : Cesse tes pleurs et tes tremblements ! [Rév d'Arès 1/1]. Cela résonne pour tous…
Je me suis montré et J’ai parlé d’une voix d’homme car ton Témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle (Rév d’ Ares 40/3). C’est ce que Jésus vous dira dans la dernière veillée.
De son baiser fraternel (figuré) Il vient réveiller l’âme fatiguée ;
Sa Force entre en Moi.
Une irrésistible impulsion vient frapper l’être pour faire naitre un projet, le Dessein de La Révélation d’Arès: stimuler, provoquer un processus de transformation du monde en Éden, chacun à sa mesure ; et qui passe par la pénitence, bien sûr. Une foi qui n’attend plus un changement venant de l’extérieur, mais qui provoque ce mouvement de propagation du Bien [par l'intérieur]. Qui provoque ce mouvement de métanoia intérieure. Une foi active qui nous engage auprès de nos frères humains. Qui demande même et surtout de croire en l’humain. En sa capacité de transformation. L’appel Divin appelle aux actes. L’amour se veut dynamique. Et cette capacité de faire le bien peut se manifester dans le quotidien, peut-être surtout dans le quotidien, dans cette simplicité que la foi nous fait retrouver, dépouillés des complexités psychiques propres peut être à la jeunesse.
Récemment hospitalisée quelques jours suite à un état proche du burn-out, je me suis retrouvée avec une compagne de chambre plutôt solitaire, Marie B, ancienne infirmière, âgée de plus de 65 ans, une forme de dureté se lisait sur son visage, aggravée certainement par des souffrances à la fois psychiques et physiques. Elle avait caché sa maladie grave pendant quatre ans à son entourage. Nous nous sommes apprivoisés. Discrètement, je lui parlais de mon cheminement. Prudemment. Elle m’écoutait avec attention, la méfiance l’abandonnant progressivement. Cette femme pouvait à peine se lever et munie d’une pompe à morphine capricieuse, elle attendait souvent une heure pour que le personnel vienne à son secours. Le manque de personnel hospitalier est alarmant, grave.
Je partageais aussi avec elle toutes les douceurs que je recevais. Sa résistance à recevoir était visible au début mais elle acceptait, son visage rayonnait alors de lumière et la jeune fille en elle ré-apparaissait ; c’était très touchant ; je lui apportais aussi des fleurs cueillies dans la clinique à l’aube pour égayer son petit déjeuner. Je nourrissais aussi les chats décharnés qui rodaient autour de la clinique. Les corticoïdes m’aidant à dépasser ma fatigue et mes douleurs. Difficile de lire la Parole dans ces endroits confinés ou les angoisses retenues, les souffrances souterraines ou non, viennent s’enlacer dans votre conscience, créant un mur avec les hauteurs saintes. Je m’éloignais alors tôt le matin ou la nuit dans les couloirs pour tenter de retrouver ce contact du Créateur. Ainsi, je choisis pendant ce séjour de renverser une polarité qui me plaçait en passivité, en état d’inertie pour développer un peu de créativité, dans le dépassement de mes handicaps et douleurs.
Marie B fut émue de nos échanges et partages ; je lui fis parvenir lundi un joli tract coloré et fleuri de mission de Guy ainsi que quelques témoignages sur la foi et la guérison dont je lui avais parlé. Elle en fut encore une fois très touchée. Je sais que nos échanges et notre rencontre laisseront une trace ; nous devrions rester en contact ; je mentionnerai brièvement aussi la rencontre lors de mon arrivée a la clinique d’une infirmière qui me reçut alors que visiblement ma venue en urgence mais pourtant programmé, n’arrangeait pas  le personnel.
Nous échangeâmes à bâton rompue pendant une demi-heure sur la foi et la spiritualité. Elle m’avoua avoir eu la visite d’un ange qui lui parla il y a quelques temps et me précisa que j’en savais plus sur elle que ses proches ! pourquoi tant de discrétion sur la foi et ses manifestations ?
Dans les rencontres de cœur à cœur, les barrières s’effacent laissant place à d’authentiques partages qui sont des stimulants pour les uns et les autres.
Mon retour à la maison fut des plus difficiles ayant choisi de ne pas suivre le protocole des médecins à base de corticoïde et de morphine. Voir des éléphants roses peut être un effet par exemple de la morphine sur du moyen terme, alors sincèrement, il me semble plus judicieux de proclamer la Parole et de développer une réflexion, une imagination créative pour l’accomplissement de La Révélation d’Ares. Les forces me reviennent très doucement.
J’ai longuement réfléchit à notre échange [Frère Michel et moi] lors du pèlerinage.  
Vous m’avez parlé de la prière partagée. Peut être était-ce au sein du Pèlerinage où l’on cherche la rencontre avec notre Créateur et peut être s’éloigne-t-on du partage de la prière avec nos frères ? Il est vrai que personnellement cette année j’étais dans ce mouvement de recherche verticale, d’appel puissant à Le  rencontrer  dans la prière, dans la lecture de la Parole ; mais ce sont ces moments d’intériorisation silencieuse qui me permettait alors de mieux sentir la Présence, mieux sentir la douceur irradier dans mon cœur.
Peut être la prière partagée dans les assemblées est-elle un mouvement plus généreux du cœur qui englobe nos sœurs et frères vers les Hauteurs Saintes ? L’un et l’autre de ces mouvements peuvent s’alterner me semble-t-il et même aller de soi dans la même unité de cœur.  Parce qu’on ne peut pas être séparé des frères dans la prière, c’est la même âme collective [la polone] qui chante et s’unit au plus haut, même si nos yeux sont fermés, même si notre mouvement corporel semble intériorisé et retourné sur lui-même, l’âme individuelle forcément s’unit au champ collectif et divin.
Et c’est ce même champ (et chant) de l’âme que les petites unités humaines, des fraternités nouvelles   devront consolidés pour que les parties humaines toujours en travail dans les faibles lumignons que nous sommes puissent s’accorder pour dépasser les incompréhensions, les variétés de foi que vous citez, conflits d’ego et de reconnaissance . Un dépassement permanent guidé par la pénitence, Son Souffle qui permettrait alors de voir fleurir le jardin dans sa tête, sur le monde.
La maturité spirituelle de l’homme finira par gagner. "L’Exodus" de l’amour, dont vous parliez il y a quelques années s’enracinera alors sur Éden reconquis.
Bien chaleureusement à vous et vos proches,
Florence M. de l'Hérault

Réponse :
Je me souviens avoir parlé au public du Cirque d'Hiver de "L'Exodus de l'amour" en 1988 te 1989 ! Étiez-vous dans ls salle pendant "L'Œil S'Ouvre" cette année-là ? Je vous connais aujourd'hui, mais aurais-je déjà dû vous connaître alors ? Ou bien on vous l'a raconté. Ou bien (ces choses merveilleuses arrivent) avez-vous des images de moments importants de notre grande mission, même si vous n'y étiez pas ?
Je suis très ému en lisant votre commentaire, ma sœur Florence.
Oui, nous avons conversé au début du Pèlerinage en juin. La maladie vous avait beaucoup fatiguée et j'ai admiré votre courage, votre détermination s'en sortir. Que le Père étende sur vous sa Main recréarice et fasse de vous une missionnaire dont nous avons tant besoin. Revenez-nous au Pèlerinage l'année prochaine, peut-être alors accompagnée de Marie B, dont vous avez partagé la chambre à l'hôpital ?
Je n'ai pas été moi-même sans problèmes de santé. Mais nous savons que notre plus âpre lutte et celle, par la pénitence, de construire notre âme puis de la défendre. Tout nous rend critiques du pouvoir, pouvoir de la maladie sur nos chairs, pouvoir du péché sur notre âme, pouvoir des mauvais sur nouds qui prônons le Bien. Notre pénitence est une anarkhia, puisqu'elle rejette le pouvoir du mal, sous toutes ses formes. Nous allons bientôt entrer au plus fort des luttes pour le Bien en nous, autour de nous, sur la Terre. La politique recherche la cohésion des masses sous la loi, la police, les cours de justice, mais nous nous travaillons à la revalorisation de l'individualité et de la liberté — deux des cinq dons de Dieu fait à Adam créé spirituel : amour, parole, crativité, liberté et individualité — et nous avons pour cela à littéralement recréer le monde en nous recréant nous-mêmes. Je paraphrase un poème célèbre d'Alexandra Pizarnik : "Et si l'âme devait demander : Est-ce encore loin ? Il faut répondre : Sur l'autre rive... de la Mer, la Mer sur les Hauteurs !"
Merci encore, ma sœur Florence, pour votre si beau commentaire.

26aou16 177C22
Espérons que l'anarkhia ne deviendra pas ce qu'aujourd'hui l'anarchie me semble être :
Une veste en jean de révolté : Couverture pour traîner dans la rue et s'enfuir du domicile parental. L'anarchie est un prétexte de rupture avec les systèmes conventionnels, un prétexte pour se nourrir de rêves utopiques, mais, derrière cela, se prolonge l'esprit de la religion, puisque cette anarchie n'est pas une règle déontologique que l'on s'impose à soi, mais un idéal lointain que l'on  atteindra lorsque l'on aura supprimé tout ce qui fait obstacle à son émergence naturelle.
Pour dire cela en terme religieux : l’avènement, du grand soir (équivalence avec le jour de Dieu) n'apparaîtra que lorsque le grand Satan, la bête immonde, sera terrassé et pourfendu par le glaive de la justice anarchique.
Alors à partir de cela on peut égrener les chapelets des "à bas machin truc choses !", qui sont tous ces petits démons qui nous font continuellement rechuter dans l'autoritarisme.
Je me dis en fin de compte, après étude je me sens bien plus libertaire dans un milieu catholique, qui au bout de 2000 ans de pratiques religieuses commence à entrevoir leur propres perversions qui les lies au pêché global, que [tenté] de m'entourer d'anarchistes en vestes délavées usées jusqu'à la trame, et qui se croient tout juste sorti de l’œuf, gentil agneau (en veste de loup) que le monde n'a pas su recevoir.
Je retourne à votre entrée qui m'ouvre sur de très larges réflexions, à partir du moment où l'on veut bien accepter la complexité du problème. Car l'éclatement de la société en petite unité n'arrivera pas comme une lettre par la poste. À moins que vous nous prédisez un cataclysme social, nous contraignant à nous associer à qui mieux mieux, pour répondre aux besoins élémentaires de la survie. Mais là on connaît ce contexte puisque les politiques révolutionnaires des "terres brulées", nous ont inlassablement fait passer par cette transition vers une nouvelle tyrannie, que les tyrans successifs nommeront retour à l'ordre. Je pense que votre entrée nous ouvre sur une réflexion plus profonde, mais je trouve qu'il y a beaucoup de chose qui ne sont pas ouvertement exprimées.
Je trouve, que c'est emprunt de naïveté que de penser comme le fait notre sympathique Balthazar (177C1) que nous sortons  de "l'histoire chaotique des pouvoirs". Cela ressemble un peu aux prédications astrologiques d'entrée dans une ère nouvelle qui nous mettra sous l'influence de nouvelle constellation... Je me dis : "Oui peut-être,"  mais quelle sont les faits qui justifient de tels propos, à partir de là ont peut avoir des éléments pour débattre. Ce qui est bien plus sympathique que de recevoir des haussements d'épaule en guise de réponses. Haussements d'épaule qui ne faut pas prendre à mal, mais qui veulent simplement dire: "je suis ignorant et bien incapable de poursuivre la conversation avec vous".
Qu'est ce que je prendrais comme déontologie simple, pour partir sur c'est petite unité anarchique. Désolé, je vais exposé deux règles qui me semblent basiques, mais notez que toutes ententes se font sous l'égide de règles explicites ou implicites. Et d'abord pourquoi ces règles déontologiques. Mais parce que il y a bien sûre une pensée théologale, un sens, une progression sociétale. Les êtres que nous sommes doivent totalement s'épanouir en s'individualisant à travers de myriades de diversités, et que notre vie soit une progression continuelle. Ce qui me choque dans ma vie comme celle de ceux qui sont proche de ma condition, c'est de traverser les instant, que la grâce nous a impartie, en état de stagnation psychique, alors qu'il a tellement à investir dans sa propre recréation spirituelle. Mais la société, nous heurte, nous classe, et déverse cette raison,  fille de l’oppression, pour éteindre notre feu divin. Alors pour moi, cette déontologie anarchique, intime un ordre ascendant vers le corps social, pour que l'on puisse réellement expérimenter la Vie telle qu'elle se devrait. Que nul ne contraigne autrui, la seule contrainte de corps ne peut provenir que d'une institution mandatée contrôlée et renouvelée selon des processus citoyen et réellement démocratique (cf commentaire du 24aou16 177C13, de Gaston P). Et une deuxième : Que chaque individu puisse négocier son espace de liberté avec la collectivité (une nouvelle forme étatique, où il n'y a pas de maîtres), espace dans lequel il pourra librement s'associer et se dissocier d'autrui. On peut appeler cela la subsidiarité qui part de l'individu de base vers les instances citoyennes. Subsidiarité ascendante, comme à mon avis Proudhon devait l'entendre. Tout cela devrait s'ordonner  selon des modalités d'entrée et de sortie des cadres de subordinations, préalablement négociées selon les termes d'un contrat social totalement repensé, et cela sous l'égide de la production de bonheur maximal, un peu dans le sens utilitariste d'un Stuart Mill ( un évadé du panoptique de Bentham).
Quand j'évoque ces règles, je parle-là de valeurs inverses à ce que la démocratie dans sa version bêta voudrait nous imposer c'est à dire : La loi des masses sur les minorités.
Et comme vous le citez dans la réponse à notre bon ami Balthazar du  22aou16 177C1, l'histoire n'est pas que  jonchée d'ignominies, dans votre réponse vous nous parler de contre-pouvoir à l'absolutisme, moi j'aimerais pouvoir vous parler plus de la gestion des bien communs avant la périodes des "enclosures" (enclôtures en français). Ces parcelles en accès libre, géré horizontalement ou anarchiquement par des petites unité humaines, ont été usurpées pour devenir des propriétés privés, c'est pour ainsi dire la base de la révolution bourgeoise libérale. Celle qui nous explique, la nécessité de réappropriation des choses qui n'appartiennent à personne. Tout ce vivant qui devient, par les brevets, leur propriété intellectuelle et de surcroît une marchandise rentabilisée.
Bref, on nous à sorti une théorie autrement nommé la tragédie des bien communs, pour nous expliquer l'incurie de la gestion des communs quand elle est laissé de manière indistincte à des collectivité, plutôt que de privatiser et transformer tout cela en marchandises. Pour étayer cette théorie ils suffit d'observer les futaies quand elles sont exploitée industriellement, les troncs sont bien verticaux et on peut aisément circuler en tracteur. Pareillement pour les parcelles de blé pris en charge par Bayer, Syngenta ou Monsanto : Les blés poussent vite et droit, ils ne couchent pas, ils ne moisissent pas, et produisent un nombre de quintal incomparablement, à ceux des écolos obnubilaient pas la vie organique et la structuration des sols. Mais heureusement la "nobellisée" Elinor Omstrom réhabilite la gestion des biens communs. Et je pense qu'il faut absolument lire sa théorie chose que je n'ai pas encore faite. Car je pratique comme le conseil l'éminent Emmanuel Todd la lecture en crabe. Je cite aussi monsieur Todd, grand analyste, s'il en est des structures familiales traditionnelles, qui ont en faites la dent dure, et pré-conditionne le devenir des société plus lourdement que l'on pourrait le croire .
Merci de m'avoir publié, je suis dans l'espoir d'avoir conttribuer à cette belle réflexion.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Vous me dites : "Votre entrée nous ouvre sur une réflexion plus profonde, mais je trouve qu'il y a beaucoup de chose qui ne sont pas ouvertement exprimées."
Bien sûr, frère Frédéric, car cette entrée n'a pas pour sujet l'anarkhia en elle-même, qui, considérée isolément, serait un sujet immense, mais elle a pour sujet "l'anarkhia des pénitents" comme préçonçu parmi de nombreux préconçus (au même titre que le "mosaïsme des pénitents" avant cette entrée 177 et sans doute "justice des pénitents" après, etc.), élément parmi les éléments de l'humain complexe en quoi un pénitent doit se changer, parce que le raccourci : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés, sous-tend une foule de constituants de la nature bonne au sens de la pénitence, du Sermon sur la Montagne.
Nous aborderons le sujet des petites unités quand nous aurons bien compris ce que doit être, avant que n'existent les petites unités, ceux qui en seront, avant qu'elles n'existent, les citoyens en puissance. Pour l'heure, les petites unités ne sont pas encore le sujet. Je ne fais qu'y préparer les lecteurs du blog.
Vous voyez l'anarchiste comme un humains portant "une veste en jean de révolté." Un certain nombre d'anarchistes ne sont que cela, c'est vrai. Mais nombre d'anarchistes sont autre chose et n'ont rien à voir avec des "vestes en jean de révolté". Michel Onfray, par exemple, a publié voilà seulement quelques années un ouvrage intitulé "Le post-anarchisme expliqué à ma grand-mère". Le post-anarchisme, le terme qui actuellement remplace anarchisme (mais parle de la même chose) est développé par les poststructuralistes (Gilles Deleuze, Michel Foucault), les postféministes (Judith Butler), les postmarxistes (Ernesto Laclau, Jean Baudrillard, Chantal Mouffeà et même les anarchistes "classiques" (Emma Goldman, Max Stirner), etc. Du reste, une énorme quantité de penseurs sont anarchistes depuis des siècles. Michel Foucault s'est attaché à relire des auteurs anarchistes comme Proudhon, Bakounine et Kropotkine, sans tirer les mêmes conclusions que les anarchistes classiques). Les postanarchistes, pour ne parler que des modernes, pensent que l'État et le capitalisme ne sont plus les mêmes ennemis qu'auparavant, et que, par conséquent, de nouvelles approches doivent être faites pour les combattre. Michel Foucault, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard et d'autres en sont. On est loin, ici, des "vestes en jean de révolté".
Merci pour votre commentaire, mon frère Frédéric.

26aou16 177C23 
Votre présente entrée et votre réponse 177C18, suite logique de vos précédentes entrées et réponses portants sur les petites unités autogérées de pénitents du petit reste, mais fruits d'une réflexion prophétique perpétuelle de votre part m'ont inspiré ce petit récapitulatif. Peut-être aura-t-il une quelconque utilité pour les lecteurs de ce blog :
Les "petites unités de pénitents" est un sujet définissable dans le fond, mais déstabilisant car indélimitable (indéfinissable dans ses limites) dans le sens où nous ne pouvons en définir la forme, l'apparence concrète qu'elles prendront dans le monde à leur apparition et dans leur évolution.
Comment le Créateur sans limite, ayant créé l'homme à Son Image, pourrait-il attendre de nous que nous fassions pénitence, moissonnions et trouvions les sentiers des petites unités grâce à une seule manière de faire qu'un talentueux personnage ou un groupe trouveraient ?
Frère Michel ne nous donne pas la solution à appliquer telle une loi. Frère Michel nous donne par son enseignement prophétique unique et souffle de Vie, la Voie de la Vraie solution, qui est dans le cœur des hommes, dans un petit reste de pénitents moissonneurs, co-créateurs du monde et créateurs dans le sens du Bien, tel que le définit La Révélation d'Arès.
La création, l'évolution et le succès des myriades de petites unités du petit reste, ne peuvent résulter que d'une succession de générations de plus en plus pénitentes et inlassablement moissonneuses qui, retrouvant peu à peu l'intelligence spirituelle originelle, trouveront dans des petites unités auto-gérées en constante évolution vers le Bien, chacune avec leurs affinités et complémentarités, non sans difficultés, d'abord comment vivre malgré les pouvoirs installés, puis les remplaceront totalement, puis se transformeront en des petits édens sur Terre et enfin, le Jour de Dieu viendra.
C'est donc un sujet auquel il nous faut sérieusement et pieusement réfléchir et dans lequel nous devons essayer de nous projeter, essayer de trouver comment arriver à la prochaine étape : celle de trouver comment vivre La Révélation d'Arès et comment la faire entendre malgré les pouvoirs installés encore pour quelques temps, mais la priorité de notre génération reste avant tout la pénitence et la moisson de pénitents, eh oui, il faut bien commencer par quelque chose ! Nous n'en sommes qu'aux prémisses du début de la réflexion de la mise en place des petites unités. Alors, armons-nous de patience, d'humilité et de prudence.
La prochaine étape que nous allons vivre, nous, sera peut-être un éclatement de l'Europe (je l'espère pacifique), puis la refonte d'un gouvernement transitoire allant dans le sens de votre "confédération française" à laquelle vous avez déjà beaucoup réfléchi, frère Michel mais qui n'est pour l'heure peut-être pas (encore) envisageable (cf vos réponses antérieures sur le sujet, notamment 166C68).
Aucun doute sur une chose, l'anarkhia des pénitents est déjà en marche !
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Peut-être ai-je mal compris votre commentaire dont la fin me paraît plus claire que le début, mais surtout je me perds un peu dans ce commentaire. Ma réponse ne lui est peut-être pas appropriée, mais je vous demande la bonté de la prendre comme elle est.
Les petites unités, dont je commence seulement à parler en commençant à rappeler les qualités spirituelles de ceux qui les formeront dans Ies générations (quatre et plus... je ne sais combien), ne seront pas, de toute façon, uniquement des "petites unités du petit reste."
Les petites unités sont dans mon esprit le découpage social auquel devront aboutir les grandes masses quand elles auront, à mon avis tôt ou tard, explosé, parce que la politique et notamment la démocratie vont arriver à leurs limites extrêmes, qui se manifesteront par une crise, qui provoquera (entre autres phénomènes) un éclatement des grandes masses.
On a vu cela voilà peu (un peu plus de vingt ans) avec l'éclatement de l'URSS en multiples nations, qui ne sont pas encore des unités aussi petites que celles que je prévois, mais qui forment déjà un petit monde de nations indépendantes, qui n'existaient pas auparavant.
Chacune des petites unités se donnera le mode de vie sociale qu'elle voudra. Il y en aura d'anarchiques et de non anarchiques, de communistes ou de capitalistes, de monarchiques et de républicaines, que sais-je encore ? et parmi ces petites unités il y en aura qui seront autre chose : des petites unités de pénitents, qui profiteront de cette opportunité, à l'apparition de laquelle ils auront contribué, et qui vivront selon La Révélation d'Arès et qui, je l'espère, constitueront un exemple qui sera suivi par d'autres au départ mécréantes, non-pénitentes; etc. Tout cela résumé (Ceci est un blog, pas un traité).
Il est donc beaucoup trop tôt pour parler des petites unités en détail. C'est seulement ici un sujet en préparation. Je pense cependant que l'éclatement de la France (il faut bien un commencement) en petites unités indépendantes, quand il se produira, s'il se produit, peut être un point de départ pour nous Pèlerins d'Arès dans les affaires publiques (terme que je préfère à politique). L'éclatement de la masse française (plus tard des autres masses) en petites unités nous donnera une opportunité maximale pour nous développer en assemblées souveraines de pénitents, mais jusque là nous ne pouvons qu'être des petites unités missionnaires, ce que nous sommes déjà.
Je me donne tout ce mal pour vous (ré-)expliquer ce que j'entends par petites unités, un sujet fondé sur un processus dans le temps (Rév d'Arès 12/6), que, je pense, vous avez mal compris, ou que j'ai mal expliqué. Mais je sais que je suis un homme malhabile et maladroit et je dois avoir la patience dont ont besoin les gens peu doués pour s'expliquer.
La façon des peuples — la plupart des masses — de fonctionner actuellement rend très difficile la pratique de la pénitence, parce que la culture dominatrice nous colle sans cesse les pieds à des réalités culturo-sociales lourdes sur lesquelles nous devons marcher. Pour combattre les blessures que ces boulets font à nos chevilles, il va nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques, afin de provoquer des changements de cadre qui détruiront partiellement la très lourde culture et nous permettront d'émerger mieux publiquement. Le Bien ne peut être façonné que par la pénitence au sens arésien, il faut à tout prix en faciliter la pratique et l'expansion.
On n'arrêtera pas de nous dire que les sciences, les techniques, la politique, etc., seules nous permettent d'accéder à la vérité et au réalisme et que la vie spirituelle relève, elle, de la subjectivité. Nous allons nous efforcer de prouver le contraire. Mais cela demande préparation. Nous pouvons montrer qu'il existe un lien solide entre vie spirituelle et connaissance de la vie sous toutes ses formes importantes. Et pour cela la vie spirituelle nous donne une force exceptionnelle, c'est qu'elle ne relève pas de l'opinion. Elle est ou n'est pas. On ne peut pas la confondre avec la religion, la politique, etc.
Les rationalistes nous disent que les hommes n'ont pas besoin de vie spirituelle, que c'est trop impalpable, irréel, artificiel. Il nous faut nous préparer à démontrer le contraire. Le rationalisme est la grande imposture de notre modernité, qui est malheureusement pour une bonne part, une grande imbécillité, parce qu'il est clair que ce qui fait le bonheur humain n'a généralement rien à voir avec le rationalisme.
Si la vie, comme elle semble en prendre le chemin, se réduit à un pur et simple transhumanisme la vie humaine deviendra tout simplement inintelligible pour les humains. Nous allons être robotisés. On va nous répondre que la vie spirituelle est un obstacle à l'entrée des humains dans la mondialisation, mais nous voulons changer le monde (Rév d'Arès 28/7), nous ne voulons pas créer ce qu'on appelle aujourd'hui mondialisation. De là la nécessiré de faire éclater les masses. Les rationalistes célèbrent la fin de l'élitisme spirituel comme une bonne nouvelle, mais pour nous c'est une catastrophe. Non seulement nous fuyons devant le rouleau compresseur du rationalisme transhumaniste, mais nous voulons le mettre en panne et, là encore, l'éclatement de son moteur massif est un projet à méditer et à mettre en œuvre.
Comme le disait déjà Tocqueville, la France est minée par une sorte de politique de l'égalité à tout prix, qui veut que les hommes deviennent des pions de bois tous passifs sur un échiquier, sur lequel joueront les pouvoirs. De cela nous ne voulons pas. Nous voulons redonner à chaque homme sa liberté créatrice.

28aou16 177C24
Jésus a-t-il donné des lois ? A-t-il exprimé une quelconque organisation sociale, économique ou politique ? Des Évangiles et de la vie de ce prophète je ne lis que l'appel à comprendre et agir selon l'amour, le plus grand des anarchismes, car il aiguille avant tout la puissance de notre individualité vers le Bien et métamorphose ensuite le fait social. Ce n'est pas, selon moi, l'analyse de l'extérieur qui transforme l'intérieur, mais l'inverse, en résumé : la pénitence.
De ce fait, la vision de la vie intérieure de l'homme, sa spiritualité, m'importe beaucoup plus que son rationalisme déterministe nous expliquant comment "mieux" dominer la Création et ainsi nous-mêmes.
Analyser, agir, éudier, dominer... tant de verbes, de mots, qui nous éloignent d'un abandon à l'amour, force créatrice et recréatrice par excellence !
Ainsi, en réponse à mon frère Frédéric H. (177C22), il est vrai que ma déontologie (pour reprendre ses termes) se veut naîve, car c'est cette même naîveté qui me permet de percevoir dans chacun de nos frères humains, aussi faible soit-elle — faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] — cette Lumiere d'amour qui ne tend qu'à faire irradier de Vie ce monde obscurci par l'intelligence intellectuelle.
Après tout, ne devons-nous pas rester naîf pour préserver la pureté d'un regard d'amour, celui des tout petits ?
"Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants (mais peu d'entre elles s'en souviennent)."
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."
"Le Petit Prince" Antoine de Saint-Exupéry
Matthieu 18/1-5:
En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent: Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: "Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même."

Avec tout mon amour
Balthazar E.

Réponse :
Merci, frère Balthazar, pour ce beau commentaire, qui nous parle d'amour.
Bien sûr, mon frère, c'est de l'amour que viennent le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le fait d'être libre de tous préjugés envers les autres, toutes ces qualités qui en fait résultent de l'amour seul, mais comme ce n'est pas évident pour tout le monde, j'ajoute toujours pour les bien préciser les qualités de pardon, paix, intelligence et fait d'être libre de préjugés.
L'humain qui aime au sens évangélique intégral ne peut être un chef, simplement parce qu'il se sait faillible — il est humain, il n'est pas Dieu — et peut se tromper en ordonnant à ses frères de faire ou de ne pas faire ceci ou cela. Quand le Père me dit par la bouche du Messager Jésus : Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), il ne me donne pas un ordre, il parle avec sagesse. La sagesse dit qu'on ne peut être chef, mais implicite par là qu'on peut être responsable ou gestionnaire ou coordinateur, car le gestionnaire consulte ceux qu'il gère avant de décider ce que tel ou tel fera ou ce que tous feront.
Seule, une pratique assidue de la pénitence permet d'être un bon gestionnaire.
C'est évidemment un sujet impossible à développer ici, dont tout humain d'amour caonnaît l'importance.

28aou16 177C25
Bonjour frère Michel,
C'est toujours une joie de vous lire et de découvrir vos nouvelles entrées et réponses aux commentaires qui suivent.
Au fil du temps vous affinez toujours plus votre pensée prophétique et nous faites entrevoir l'ile bleu [Rév d'Arès xiv/13] au loin, merci à vous.
Vous écrivez dans cette entrée : "... L'anarkhia, un ingrédient dans l'accomplissement de La Révélation d'Arès, ne peut être introduit dans les grandes masses, dont la paix et l'ordre reposent sur des pouvoirs et des lois politiques. L'anarkhia ainsi que la vie de pénitentce dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) n'est possible, que dans de petites unités d'humains. C'est donc dans la direction de l'éclatement des grandes masses en petites unités d'humains libres que nous envisageons notre ligne d'action dans les affaires publiques. Nous rejetons la politique qui toujours recherche le pouvoir, fabrique ses lois, offense la liberté, même dans les démocraties qui sont des dominations d'élus sur une majorité d'électeurs adverses + abstentionnistes."
(Réponse, 177C23) "...La façon des peuples — la plupart des masses — de fonctionner actuellement rend très difficile la pratique de la pénitence, parce que la culture dominatrice nous colle sans cesse les pieds à des réalités culturo-sociales lourdes sur lequelles nous devons marcher. Pour combattre les blessures que ces boulets font à nos chevilles, il va nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques, afin de provoquer des changements de cadre qui détruiront partiellement la très lourde culture et nous permettront d'émerger mieux publiquement. Le Bien ne peut être façonné que par la pénitence au sens arésien, il faut à tout prix en faciliter la pratique et l'expansion."
1.— Pouvez vous développer votre pensée sur ce point précis ? Pensez vous à des actions particulières quand vous dites : "Notre ligne d'action dans les affaires publiques..." et "Il va nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques..." ?
2.— Ces petites unités humaines qui apparaitront peu à peu dans les générations à venir, particulièrement celles pénitentes ne risquent-elles pas de devenir encore une fois des brebis éparses traquées par les loups [Rév d'Arès 22/1]  dévorées et absorbées par des entités plus agressives ?
Yannig M. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Yannig, pour ce commentaire.
J'ai déjà, depuis plusieurs années, dit dans ce blog, particulièrement dans mes réponses, que toute participation dans les affaires publiques de notre assemblées antipolitique posait une contradiction assez déchirante, demandant beaucoup de réflexion encore, problème pour lequel je n'ai pas de réponse actuellement. J'ai notamment dit que des juristes de Droit Public que j'avais consultés m'ont dit qu'à leur avis un parti envisageant la destruction de l'unité républicaine pour faire apparaître des petites nations indépendantes (à l'image des cantons suisses fédérés, par exemple) était anticonstitutionnelle, donc révolutionnaire, et avait très peu de chances d'avoir le droit de se présenter aux élections (D'autres n'ont pas le droit de se présenter aux élection comme les monarchistes, les anarchistes, etc.). Autrement dit, je ne suis pas sûr du tout qu'une action à engager légalement pour rallier à nous, par l'élection, des Français qui pensent que l'éclatement du tout (la France) en petites unités gardant entre elle un pont qu'on appelle fédération, à définir, soit une solution. Par contre, comme je l'ai dit dans une ou peut-être plusieurs de mes réponses, je pense que la démocratie va tôt ou tard atteindre des limites critiques et peut-être entrer dans une zone chaotique (comme l'URSS l'atteignit en 1990) favorable à l'éclatement et que nous pourrons alors profiter de ces circonstances pour nous donner, outre un statut spirituel, un statut sociétal.
Quand aux "risques de devenir brebis éparses traquées par les loups", ils existeront très longtemps, parce que, du fait que l'homme a été créé libre du bien et du mal, la Bête agonisera longtemps derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14). Nous ne serons plus de ce monde, vous et moi, alors, mais les frères et sœurs, notre descendance, qui peupleront les petites unités pénitentes verront ce qu'ils devront faire pour s'en protéger. Chaque chose en son temps, parce que le Père est hors du temps, mais nous, nous sommes dans le temps (12/6).
Nos assemblées de pénitents une fois devenues des petites unités sociétales s'efforceront, et ce sera à elles, de décider comment et quand, afin de rester majoritaires dans leurs petites frontières, car il ne faut pas rester indéfiniment minoritaire et donc il ne faut pas se trouver indéfiniment dans la situation de minorité comme Emmanuel Kant la décrivait : "La minorité, c'est l'incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle d'un autre."
Pour l'heure, soyons pénitents et moissonnons des pénitents. Il faut commencer par là.

28aou16 177C26
Frère Michel, bonjour !
Je trouve que cette vidéo de Francis Lallane sur Radio Etoile du Cœur TV, ne fait que dire la Vérité sur la situation politique. Ses propos vont dans le sens de l'anarckhisme des pénitents, même s'ils n'en est pas ou s'il en est un qui s'ignore ainsi que ceux qui adhèrent à sa pensée. Voilà une personnalité à contacter. Il ne fait que dire ce que nous savons déjà, mais là c'est une voix reconnue médiatiquement qui se fait entendre.
Je replonge dans vos enseignements et particulièrement vos articles: Conscience Collective et Prophète, Existentialisme, Liberté (Et ce que tu auras écrit  Pèlerin 89, d’Arès 93-96 : http://www.adira.net/ecrits_de_michel_potay.php) dont l'extrait de l’introduction de "Liberté", ci-dessous, me font penser à l’anarckhisme des pénitents = la Liberté Absolue.
Le Frère Denis K. de Bretagne-Sud 177C3 parle d’ours, il y a aussi des poulains agiles [Rév d'Arès 10/10] si sauvages que nous avons des difficultés à les trouver, mais avec patience, pénitence, mesure, prières, intelligence, constance, amour évangélique, nous les trouverons.
Extrait Liberté :
Quand j’évoque la liberté absolue, certains pensent au chaos. Leur front se plisse. Il leur faut un moment pour réaliser que c’est par sa liberté absolue de créer que le Père sortit l’univers du chaos (Genèse). Créé à l’image et ressemblance du Père, Adam hérita cette liberté absolue, dont on déduit aisément que la liberté absolue est la liberté sans laquelle l’homme ne peut pas retrouver sa force génésiaque. La vie spirituelle nous reviendra par une tension absolue de tous nos sens et moyens naturels.
Le mot liberté n’apparaît pas dans La Révélation d’Arès, mais on y trouve un mot plus fort encore : libre (10/10), dans l’image du poulain agile courant vers son but, c’est‑à‑dire jouissant de liberté absolue, usant au maximum de ses moyens naturels, le but étant le changement. Ce poulain, l’homme qui se spiritualise, est libre du harnais que lui mettent les docteurs, autrement dit, il s’est libéré de tout préjugé intellectuel, culturel, idéologique, philosophique, religieux, légaliste, etc. Il est libre des haies que dressent devant lui les princes du culte, il est libre de tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter, de l’atteler à leur char : il a la conviction sereine que se sentir indépendant des hommes de pouvoir n’est pas faillir à l’amour du prochain. Complétant cette image, et la transformant en définition, la Parole d’Arès précise par tout son contexte que cette liberté absolue ne devient possible que dans la pénitence ou ascension poussée loin (restauration du bien, de l’amour, de l’intelligence en l’homme), laquelle n’est elle‑même praticable qu’en visant la liberté absolue. Cet apparent cercle vicieux est en fait une contradiction soluble dans l’action combinée (synergie) de la liberté et de la vertu, elle‑même réalisable dans l’action combinée (synergie) de la foi et de Dieu, ainsi montrant combien étroits et inséparables sont les maillons qui nous relient à la Liberté et à la Vertu Divines*.
Je vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane. Frère Didier Ile de France.
Anarhisme = Liberté Absolue
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Anarkhisme, outre une façon de fonctionner en société pénitente, est aussi liberté absolue, en effet. Comme je le dis à Yannig M. à la fin de la réponse que je lui fais (177C25) : Il faudra tôt ou tard sortir de la minorité et le meilleur moyen, c'est de vivre en petites unités souveraines, pour acquérir et exercer l'esprit critique, c'est-à-dire pour en toutes circonstances affronter l'épreuve des faits sans substituer une oppression à un problème déjà appressant par lui-même. C'est le défi capital que La Révélation d'Arès lance, celui de l'autodétermination face aux pouvoirs de la loi des rats, des rois blancs et des rois noirs, etc., ou, si l'on préfère, le passage de l'hétéronomie à l'autonomie — l'hétéronomie de la volonté est un obstacle, disait avec justesse Emmanuel Kant, à l'action morale authentique —. Nous pouvons déjà dès à présent désapprendre les catéchismes politiques que la culture introduit en nous, comprendre qu'il n'y a pas fatalité des pouvoir sur nous.

28aou16 177C27 
Le mot "anarchie" est souvent employé avec une connotation péjorative, dans le sens de désordre et de chaos. Cela justifie les pouvoirs de tous bords en maintenant l’hypothèse implicite que le salut du peuple nécessite une hiérarchie. L’opposition directe aux pouvoirs en place sans la pénitence, ce que La Révélation d’Arès appelle les rebelles (3/5), ne conduit pas au monde changé.
C’est l’Histoire, la vengeance sans fin (27/9). Par ailleurs, La Révélation d’Arès ne nous invite pas à affronter directement les pouvoirs en place (36/22).
Un autre sens du mot "anarchie" est celui de liberté. Mais là encore la vigilance est fondamentale englué dans les images infantilisantes de la liberté véhiculées par la culture. Je suis ballotté entre mes passions, mes pulsions, mes pensées réflexes conditionnées et par mon état émotionnel de l’instant. J’attends indéfiniment que les autres soient d’accord avec ma vision et me rejoignent, préférant l’isolement ou les conflits sans fin (voir Et ce que tu auras écrit 1989 : Liberté et infantilisme). Et la construction du monde changé recule sans cesse (Rév d'Arès 30/04).
Soit, j’accepte d’avancer avec mes frères en cherchant pas à pas ce qui nous relie et ce que nous pouvons déjà faire ensemble. Cela semble parfois de petits pas, ils sont cependant le seul chemin vers la construction de petites unités. Cela demande amour, pardon, patience, mesure, humilité, courage, vigilance, absence de préjugés et de peurs, créativité, temps, engagement, constance, conscience,… En un mot : pénitence. "La pénitence selon La Révélation d’Arès se fait dans la joie et la fête (30/11), lesquelles par leur nature même, comme l’amour, ne peuvent pas exister dans la solitude ("Et ce que tu auras écrit 1993-1996", page 48)."
Tant que je cherche à convaincre, à avoir raison, à souligner les différences et les oppositions même au nom de ma liberté de penser, je suis le vieil homme de la culture, englué dans l’esprit de religions qui créé des divisions sans fin. Quand je construis avec mon frère sur ce qui nous relie, nous devenons ensemble des hommes du temps qui vient, la promesse de la grande Assemblée à laquelle nous convie le Père (Rév d'Arès 25/7-10).
Le mot pénitence sous-entend l’anarchie. Cependant, l’anarchie constructive n’existe que par la pénitence, en liens réels avec mes frères.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà bien, mon frère Louis-Marie, un commentaire plein de sagesse et de profondeur. Merci pour lui.
Je n'ai rien à lui ajouter, sinon que vous aidez très bien à comprendre pourquoi j'ai parlé d'anarkhia plutôt que d'anarchie, parce qu'anarchie tantôt a "le sens de désordre et de chaos", tantôt le sens de "liberté". Nous nous trouvons sans cesse face à des difficultés de langage.
Quand on parle de pénitence sans autre précision, on désigne de facto un choix moral sans rien d'autre en vue et l'on reste apparemment dans la partie irrationnelle de la foi.
Quand on parle de pénitence anarkhique on laisse entendre une action sociétale et l'on sort de la partie irrationnelle de la foi pour entrer dans une construction rationnelle, celle du changement du monde.
"
Le mot pénitence sous-entend l’anarchie. Cependant, l’anarchie constructive n’existe que par la pénitence, en liens réels avec mes frères." Voilà une très belle pensée, mon frère, de ces pensées qui font avancer.
Quelque part dans des écrits de Louise Michel, une anarchiste qui eut maille à partir avec la justice, une anarchiste qui ainsi montra combien les pouvoirs malgré leurs lois, leurs polices, leurs tribunaux, leurs armées, bref, leur puissance, se trouvaient inquiets face à une petite femme à l'esprit et au cœur si riches, quelque part donc Louise Michel écrivit (reconstruit de mémoire): "Ce qu'on trouvera dans mes écrits, c'est la pensée et non la succession monotone des jours qui font la vie de l'homme. Laissons la pensée s'exprimer librement ! Ce ne sont pas les gémissements des peuples en détresse qui changeront le monde. C'est la révolte !" Notre révolte à nous n'est pas une révolution les armes à la main ; c'est une "insurgeance" non par la constitution d'arsenaux, mais par la constitution des âmes. Non par la violence et le meurtre, mais par la pénitence.

29aou16 177C28
Cette entrée de blog est insensée.
Le pouvoir politique est une nécessité absolue pour éviter un massacre général des population, pour éviter des manifestations criminelles par des éléments sauvages ou dingues, pour éviter le chaos global.
L'anarchie, c'est le règne de la misère sous la férule des voyous, des gangsters, des fous sanguinaires.
Prêcher l'anarchie, c'est prêcher le rêve angélique le plus irresponsable qui soit.
Qui, sinon le pouvoir en France, pourrait interdire le burkini qui est une excitation au meurtre lancée aux salafistes bornés ? Personne !
R. R. d'Ile de France

Réponse :
Mais qu'est-ce que vous racontez ? Ce que vous dites est absolument faux. Les pouvoirs et autres autorités publiques ont commis des erreurs aussi innombrables qu'épouvantables.
Je ne peux pas citer toutes les erreurs et horreurs historiques commises par les pouvoirs ; il faudrait des pages ou des livres. Citons seulement quelques désastres humains dont les pouvoirs sont coupable. L'incendie de Rome organisé par Néron qui en accusa les chrétiens et en fit périr un grand nombre dans d'atroces immolations. Les pyramides de têtes tranchées ordonnées par Tamerlan. Les massacres de la st-Barthélemy sous le sègne de Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis. Les horreurs commises par les Nazis en Allemagne, qui n'ont pas été perpétrées par un monarque absolu ou une mafia arrivée au pouvoir par une révolution ou un coup de force, mais par des pouvoirs régulièrement, démocratiquement élus. Le messacre des juifs de 1936 à 1945 fut l'autodafé sacré qu'on a vu partout dans l'Histoire, et décidé de la façon la plus légale par le pouvoir élu en Allemagne. Rappelons-nous Voltaire à propos du tremblement de terre de Lisbonne, qui raconte qu'après le tremblement de terre qui avait détruit les trois-quarts de la capitale portugaise, les autorités n'ont pas trouvé de moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel autodafé, faisant brûler à petit feu des non-catholiques (juifs, protestants, etc.)s pour empêcher la terre de trembler, mais la terre trembla de nouveau de toute façon. J'arrête ! J'arrête pour prétendre qu'à mon avis aucun peuple anarchique, à plus forte raison anarkhique n'eut jamais pu réunir les conditions pour qu'on organisât de pareilles horreurs.
À propos du burkini ou vêtement féminin de baignade couvrant le corps, je peux vous dire que, depuis longtemps, je vais faire, hors saison, des marches pour méditer et prier le long de la mer, les pieds nus dans l'eau (j'en ressens un grand bien physique), sur des plages peu fréquentées de la côte méditerrannéenne où je rencontre ici et là des femmes musulmanes en burkini, qui non seulement cachent pudiquement leurs corps, mais se cachent des autres baigneurs en venant à des heures de faible fréquentation. J'aime la pudeur de ces femmes qui ne cherchent nullement à lancer aux "salafistes bornés" des "excitations au meurtre." Ce sont leurs habitudes culturelles, respectables. Je plains les municipalités qui ont émis des décrets interdisant le port du burkini.

29aou16 177C29
Bonjour frère Michel
Ce que je lis dans cette nouvelle entrée c'est que la pénitence et anarkhia sont liés.
La pénitence prend une plus grande profondeur dans l’anarkhisme et, dans ce sens  il me semble que l’anarkhia pose une exigence de qualité.
L'anarkhia ne se libère pas que des pouvoirs, mais aussi de tout ce qui à permis leurs édifications, leurs genèses (Rév d'Arès 2/1 à 5, vii/1 à 16).
C’est certainement cette déculturation qui a manqué à ces penseurs et hommes d’actions de valeur comme Joseph Proudhon (qui aimait profondément Jésus et a annoté les Évangiles), Elysée Reclus, Léon Tolstoï…
Dominique B. d'Ile de France

Réponse :
Est-ce la déculturation qui a manqué à Proudhon, Élysée Reclus, Léon Tolstoï ? Je n'en suis pas sûr. Ces grands esprits s'étaient déculturés par la réflexion avant d'en appeler à l'anarchisme. Ce qui leur a manqué c'est l'élan prophétique.
Je veux dire qu'ils avaient trouvé en eux-mêmes la générosité du pénitent, mais s'étaient arrêté à l'idée, parce que tant qu'ils laissaient croire qu'elle leur était personnelle, elle ne gênait pas beaucoup ; ils pouvaient en parler sans être trop tourmentés par le système. Les conférences données par Élysée Reclus dans les Franc-Maçonneries sur le sujet le montrent. Ces hommes avaient cru qu'en faisant des discours et écrivant des livres ils allaient faire ce qu'il fallait pour que l'idée d'anarchisme fasse son chemin. Ils n'avaient pas encore compris qu'il fallait d'abord trouver et préparer le terrain avant d'y construire la maison de l'anarchisme. Ce terrain, c'est l'homme. La préparation, c'est la pénitence.
Mais ils n'ont pas perdu leur temps. Ils ont quand même pensé à l'anarchie et cette pensée nous est utile à nous pénitents anatkhistes. Merci à eux.

29aou16 177C30
Vous dites dans l'entrée 177 : "La violence meurtrière des anars historiques m'a toujours étonné."
Mais non ! Elle est logique.
Quand vous voulez vous opposer à la force des puissants, vous n'avez pas d'autres  choix que d'utiliser une force que vous avez à votre portée. Si vous n'avez pas eu l’occurrence de connaitre la Force de Dieu, que vous reste-il?
Il en va de même de l'inconscience meurtrière des pacifistes historiques qui, en 1914, on tenté d'empêcher l'opposition armée à la déferlante de l'envahisseur.
Pour autant, je suis partisan du pacifisme comme de l'anarchie , mais dans un contexte très précis qui est celui de la certitude de l'assistance de Dieu, comme l'avait acquise Jésus. Hors de cette assistance, mieux vaut rester assis avec ses chefs et leurs armées. C'est ce que fait notre génération sans âmes, c'est-à-dire sans possibilté directe de savoir si Dieu existe ou pas. On notera, au passage, que les dirigeants de tous poils ont intérêt à ce que cette situation perdure .
Laisser la parole à un quelconque prophète leur ferait perdre aussitôt leur légitimité.
Pour le monde tel qu'il est Dieu doit rester une anomalie et non la normalité. En France, la laïcité a réussi à placer la spiritualité dans une sorte d'état d'apesanteur qui font surgir les problèmes que l'on connait.
Oui à l'anarchie d'origine divine (celle de Michel Potay),car elle conduitt à l'Unité.
Non à l'anarchie d'origine humaine (celle des auteurs cités par Michel Potay et celle de la Fédération Anarchiste), car elle conduit à la division.
La Révélation d'Arès nous indique que cette anarchie mettra du temps à s'établir, mais que dès à présent, qu'on soit juif, chrétien, musulman, athée ou même procureur de la République, il nous est permis de prononcer la Parole pour l'accomplir, pour rétablir la Force du Vent qui évitera une pluie imminente de périls.
C'est ce que je fais.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Jacques, merci du fond du cœur.
Il n'empêche que ""La violence meurtrière des anars historiques" de cesse pas de "m'étonner". Je ne dis pas que je ne la comprends pas. Au reste, vous en donnez l'explication. Mais la stupidité de cette violence meutrière demeure évidente, navrante. Comment des hommes, aussi explicable soit leur colère, peuvent-ils s'imaginer que le système ne trouve pas à remplacer sans délai, et inépuisablement, tout puissant assassiné ? Quand le boulanger de mon quartier meurt, il faut le temps de trouver un succeseur qui ait les moyens d'acheter la boulangerie. Mais quand un puissant meurt ? le poste n'est jamais vacant plus de 24 heures.

29aou16 177C31 
Allah bonne Heure (paraphrase du Coran) !
C'est sans offense vis à vis des droits changeurs (Rév d'Arès i/6) car cette entrée 177 est une authentique anticipation du Jour. Qu'est-ce qu'un pénitent (ou un droit changeur) qui ne serait pas capable d'anticiper ? Donc, frère Michel, je vous retourne votre réponse 176C46 : "Vous y exaltez avec enthousiasme la Vérité très simple Que le Père nous invite à rebâtir sur le monde en changeant celui-ci."
Vous nous donnez l'accès à l'accomplissement de toutes de nos espérances, celles-ci étant contraires au fatalisme ; avec la participation 175 et 176, cette entrée est la synthèse de toutes les entrées précédentes et de toutes les années aussi. Comprenons bien que le sujet ici n'est pas " l'anarkhia en elle-même, qui, considérée isolément, serait un sujet immense, mais "l'anarkhia des pénitents" » (réponse 177C22). De toute façon, nous savons que "l'anarchie est aussi ancienne que les pouvoirs. Dès qu'un homme s'arrogea un pouvoir sur un autre homme ou sur d'autres hommes, apparut, sans nul doute, un anarchiste ! (réponse 177C19)
Dieu fut donc le premier Anarchiste lors du mauvais choix d'Adam de vouloir dominer...
De mon côté, je vais tenter de synthétiser. Mais je ne vous cache pas qu'il m'est très difficile de ne pas voir de dualité entre un monde éclairé et un monde éteint (cette image est plus souple qu'un monde vivant et un monde mort), à moins de m'amuser avec l'interrupteur.
Frère Michel, je ne veux pas m'amuser avec un interrupteur. "Nous voulons vivre la Vie librement, libres d'être Son Enfant" (177C6). La Vie spirituelle, telle qu'est la vertu, "est ou n'est pas" :
L'éclairé, le vrai fort, noble, aristocrate, etc, est celui qui voit dans la pièce où il vit de façon complète et lumineuse. Il peut y percevoir, de façon autonome, tous les objets, les angles, les obstacles, etc, qui s'y trouvent.
L'éteint, lui, bien sûr, ne voit rien. Il bute contre tous les obstacles ; il se cogne aux objets avec lesquels il vit puisque sa pièce est dans l'obscurité. Il marche à tâtons en rasant les murs. Alors, il croit voir un ensemble en utilisant une lampe de poche. Sinon il fait appel à une autre lampe d'appoint qu'il prend pour un projecteur et qui peut finir par remplacer sa propre lampe.
La lampe de poche, c'est sa conscience réduite à son conditionnement. Tandis que ce qu'il prend pour un projecteur, c'est la loi. L'aveugle est-il semblable à celui qui voit ? (Coran 13/16 et 19).
Laissez-les ! Ils sont des guides aveugles ; et quand un aveugle guide un aveugle, ils tombent ensemble dans une fosse (Matthieu 15/14).
Franchement, est-ce que celui qui peut vraiment voir la pièce dans son ensemble a besoin d'une lampe de poche ou d'un projecteur ? On comprend aisément que ces pis-aller sont totalement inutiles dans une pièce éclairée.
Mais celui qui veut se réduire à utiliser une lampe de poche ou se soumettre à celui qui vend son projecteur illusoire pour éclairer la chaise un jour et le tabouret un autre pour avoir la permission de s'asseoir, qui se veut démontrer le bon du moins bon, le juste du moins juste, d'où tire-t-il la légitimité de l'imposer à tout le commun des mortels ?
La légitimité de refuser leur éclairage, pour vivre uniquement dans la Lumière créatrice, nous est donné par le Créateur de l'Univers Lui-même.
Ceux-là mêmes qui veulent "faire de l'homme une sorte de robot, contraire au matérialisme spirituel qui consiste à lui redonner au contraire son humanité la plus profonde, celle de l'image et ressemblance du Créateur" (Genèse 1/26-27) (réponse 177C18), ont tout intérêt a essayer de couper le courant/le jus/la source d'énergie/le générateur pour que la pièce ne soit pas naturellement éclairée, afin qu'ils puissent alors nous vendre leur produit, qui plus est, polluant ; pollué aussi par un soi-disant "porteur de lumière".
En tant qu'ancien ingénieur dans le nucléaire et prophète aujourd'hui, vous êtes à même de bien comprendre ces images. D'ailleurs, nous savons que le prophète Jésus fut assassiné pour avoir prouvé l'existence de cet éclairage naturel.
Oui, "on n'arrêtera pas de nous dire que les sciences, les techniques, la politique, etc., seules nous permettent d'accéder à la vérité et au réalisme et que la vie spirituelle relève, elle, de la subjectivité. Nous allons nous efforcer de prouver le contraire » (réponse 177C23). En fait, nous ne devrions pas trop nous efforcer à quoique ce soit car, à ce niveau-là, c'est sans effort ; ils sont si ridicules dans leur inconsistance. Vous avez peut-être voulu dire que nous allions devoir nous efforcer de ne pas être aussi ridicules qu'eux !? D'ailleurs, que traiterions-nous avec des puissances illusoires ? [Rév d'Arès 15/6] Nous n'avons guère besoin de leur éclairage artificiel. Par contre, ils utilisent beaucoup d'artifices pour paraître nous comprendre.
Alors, qu'est-ce qu'une pièce éclairée ? L'éclairage naturel ? Peut-être que cette question est un sujet aussi "difficile que celui de l'anarchie" ou peut-être pas.
Je crois que cette éclairage peut être celui de la foi ou encore celui de la nourriture de Dieu. Mais avant tout c'est celui de l'amour fraternel ou évangélique ; cet "amour devoir", c'est-à-dire celui qu'on se doit les uns aux autres. Et nous finissons par comprendre pourquoi nous nous le devons car c'est d'une logique existentielle implacable. Pour la faire à la Chouraqui (la Bible), nous pourrions dire que tout homme qui ne croit pas dans cette logique est "de peu d'adhérence".
L'amour fraternel ou, si les rationalistes/transhumanistes préfèrent, la fraternité (celle-ci même exprimée par la franc-maçonnerie originelle et, d'une autre manière, édulcorée par la laïcité), c'est quoi ? C'est quoi ce devoir qui, appliqué, nous permet de ne pas "mourir comme des idiots" ?
À force d'expérience, de vécu, de ressenti, d'instinct, d'intelligence, de conscience, etc, c'est, sans aucun doute, cette capacité de se mettre à la place de l'autre ou d'installer l'autre en soi. C'est-à-dire, d'une manière ou d'une autre, c'est faire exister l'autre en soi  ou "écouter Dieu au fond de soi pour L'entendre en l'autre" (177C6). Voilà le fondement de l'existentialisme de la Création !
L'essentiel est le lien qu'on est capable d'établir avec la Création. Voilà pourquoi, entre autres, tenir ses engagements est primordial pour gravir les Hauteurs ; un engagement est une alliance.
Que nous nous la racontions ou pas (clin d'œil à Simon 177C7), de la Chéma (première prière monothéiste de notre histoire) au Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4 dernière prière monothéiste restituée dans le sens initial de joindre le peuple juif aux assemblées nouvelles), le Message dont nous sommes les messagers garants d'un honneur digne du Bien, dont le mal fera pire sur nos pas étant fort, nous nous devons de comprendre que l'Enseignement de base n'a jamais changé : Ecoute, "toi qui résiste (Israël) à la Création, résiste plutôt à la tentation !" La création de l'effort, du dépassement, du renouvellement contre la tentation de la facilité, du laxisme, de l'acquis. C'est simple, n'est-ce pas ? Pas besoin d'être Archimède pour comprendre cela !
En fait, nous ne faisons que subir cette incapacité existentielle d'exister en faisant exister l'autre en soi ; c'est devenu un énorme handicap qui fait que la liberté ne nous est pas encore accessible.
Bien sûr, "La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être affranchi de "quelque chose" (177C16), mais le système, celui qui veut imposer son projecteur en essayant de faire disjoncter l'éclairage naturel, nous accule à s'affranchir de lui par des combats stériles incessants.
Il nous accule car il nous oblige à descendre dans la cave pour remettre, à chaque fois, le courant en marche. Personnellement, je trouve fatiguant de faire des aller et retour inutiles au cellier dans lequel circulent les rats.
Comment vais-je avoir une maison saine dans laquelle aucun rat ne circule et dans laquelle l'éclairage naturel va se trouver à tous les étages (corps, esprit et âme) ? Oui, par la pénitence.
"Mais notre pénitence est une anarkhia, puisqu'elle rejette le pouvoir du mal, sous toutes ses formes" (réponse 177C21). Ou, si cela parle davantage : "La pénitence, ce n'est pas seulement devenir un juste parmi les injustes, mais c'est aussi faire des injustes des justes" (Michel Potay).
Alors, "comment nous allons bientôt entrer au plus fort des luttes pour le Bien en nous, autour de nous, sur la Terre ?" (réponse 177C21). Voilà la grande question de cette entrée 177 !
Une entrée, bien sûr, qui ne fait que "préparer les lecteurs du blog au sujet des petites unités humaines" (réponse 177C22).
Pour moi, au-delà de devenir un juste parmi les injustes, d'être en Exode noyé dans la grande masse de l'argoule, de m'empêcher d'être dans "un apparent discours de raison (26/3), un apparent discours de sagesse (26/4), un apparent discours de fidélité (26/5)" (177C8), "il faut à tout prix faciliter la pratique (du Bien) et l'expansion (du Bien)" (réponse 177C23). Mais comment ?
Pour cela et "pour combattre les blessures que ces boulets font à nos chevilles, il va nous falloir nous mêler un peu des affaires publiques, afin de provoquer des changements de cadre qui détruiront partiellement la très lourde culture et nous permettront d'émerger mieux publiquement" (réponse 177C23),
"Les affaires publiques (mot que je préfère à politique)"  (réponse 177C23).
Eh bien, la chose publique (vrai sens de République), ne nous donne pas le choix de "politiser notre refus de la politique" (entrée 150). Sur quelles bases, lorsque "Le monde va vers la déshumanisation, alors que nous allons vers la ré-humanisation en provoquant la prise de conscience progressive de la non dualité avec toute la Création et donc de la nécessité d'élargir dans le temps et l'espace la capacité d'amour universel" ? (réponse 177C9)
L'éducation par l'accès au sens existentiel de la fraternité (comment faire exister l'autre en soi), de la liberté et de la responsabilité qui en découlent.
La gestion de notre vie en société qui n'est pas sans contraintes.
Le choix de ces contraintes en petites unités.
Mais pour cela l'abolition progressive de la loi doit devenir la suite logique de l'abolition de l'esclavage.
Comment, en tant que pénitent, obtenir une étude qui participe à l'abolition progressive de la loi ?
Comment obtenir que l'unique souveraineté soit celle du cœur, du devoir, de la responsabilité et de la raison existentielle et tout ce qui a un lien avec la Création ?
Alors que "nous vivons des temps où les politiques et les intellectuels en vue veulent faire émerger un homme nouveau par la grâce de la loi et de la science pour soi-disant nous émanciper alors qu'en fait ils nous aliènent toujours plus" et que "Le fatalisme et la résignation sont ce qui attend tous ceux qui ne résistent plus quand le système entend penser et parler à leur place" (réponse 177C8).
En prouvant, avec mesure, c'est- à-dire dans l'équilibre de l'utilisation des armes du système et celles du vrai pénitent, que la loi est hors-la-loi.
Peut-être vais-je parler naïvement mais, à mon sens, jusque dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, il y a hégémonie de la loi :
Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance (art.10-1793)
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi (art. 4-1789).
Oui, prophète, la relève est assurée. Nous devons nous donner les moyens de prouver qu'un parti est possible sans cette soumission à la loi. Ce choix est fondé en se restreignant uniquement à la loi qui sera , c'est-à-dire à l'Amour au sens large. Les membres de ce parti pris ne pourront, d'aucune manière, profiter des avantages des droits que la loi alloue ; on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre ! Aujourd'hui nous pouvons prouver que ceux qui ne choisissent pas cette restriction libératrice se soumettent à leur propre esclavagisme ou servitude volontaire. Nous ne sommes pas volontaires ! Si nous avons encore et pour longtemps à subir cette débilité, nous nous devons, par l'action de "politiser notre refus de la politique", de démontrer notre refus de la cautionner. Ce sera, au-delà de notre pénitence (encore invisible aux yeux du monde), les prémisses matérialisées de la première unité spirituelle humaine (que nous formons déjà). Le système "s'installe dans l'idée que l'humanité est une machine, certes complexe, mais machine, et qu'il faut un conducteur (politique, religion, etc.) qui pousse les manettes et appuie sur les boutons pour la faire fonctionner correctement"(réponse 177C10).
D'accord, quitte à prendre en considération que nous sommes des machines, je veux faire le choix d'être une machine de la Création et non celle du système. Le système m'en donne-t-il le choix ? Non. Il veut que je ne réagisse qu'à ses signaux. "Nous ne sommes pas des animaux, mais des hommes de conscience. Aucun animal n'a de conscience. Ils vivent dans un univers de signaux (réponse 177C11). En fait, il veut me réduire à un animal dégénéré comme sont dégénérés (= sans générateur) tous ceux qui peuvent encore croire dans les bienfaits du système : "Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que de s'adapter à une société malade." (Jiddu Krishnamurti).
Pour finir, je veux dire à la loi que je ne l'ignore pas ; je suis d'ailleurs, plus que les grands défenseurs du code, en accord avec leur repère sacro-saint puisque la loi oblige d'avoir du foin chez soi au cas où les chevaux du roi venait à passer par là. Eh bien, chez moi, le roi blanc comme le roi noir peuvent venir brouter. Les générations futures seront abasourdies par toutes leurs médiocrités, nous nous devons d'œuvrer au nom de l'intelligence dans toutes les directions qui nous sont données.
"Je me veux pénitent, j'ai la ferme résolution d'en finir avec le vieil homme en moi pour y installer le Créateur et toute Sa Création, car tous ces malheurs qui nous dévorent ne sont pas fatals. L'anarkhia remettra l'humain total au centre, l'homme ne sera plus sacrifié au profit d'un système".(177C10).
Retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) c'est " voir le monde avec les Yeux du Père" (réponse 177C19). Jésus ne disait-il pas déjà que ceux qui ne cherchent pas à s'émanciper de la loi des hommes, ne trouveront pas le Bien ?
Frédéric M. du Médoc

Réponse :
Votre très long commentaire, frère Frédéric me laisse méditant et coi ! Ce commentaire est un gros cubilot dans lequel vous touillez, avec une énorme cuiller de pensée et de cœur, nos fontes et nos aciers d'âmes. Toutes ces questions que vous posez, non pour y répondre — il est trop tôt —, mais pour montrer l'ardeur brûlante de la question centrale : Que le Père fait-il de nous, où allons-nous et comment éviter d'y réfléchir au plus profond de nos abîmes ? Vous posez des questions fournaiseuses — Ça n'est pas français ? Mais comment dire que, comme le Feu qu'on vient prendre à Arès au Pèlerinage, ce qui s'est allumé en vous, en nous, dans vos chair, esprit et âme, est un embrasement qui ne va plus s'éteindre, ni même s'apaiser un tant soit peu.
Nous Pèlerins d'Arès ne naîtrons pas dans les bénitiers des églises ou sous les couteaux circoncisants, pas plus que garçons et filles naissent dans des choux et des roses, nous naîtrons de nous recréer ! Et comme ça va être difficile ! Mais nous avons l'outil, comme vous le rappelez : la pénitence.
On ne peut, hélas, que croire que l'homme a perdu encore en lucidité, en prudence et en sagesse n'en parlons pas ! Partout on ne fête que l'accroissement des dieux force (toute force: musculaire, armée, intellectuelle) et fric. On rit de la religion, mais malgré les fariboles qu'elles enseigne, elle n'a pas atteint les illusions du rationnalisme. Oui, je comprends chaque jour mieux ce que le Père entend par péché des péchés... Je le vois poindre à l'horizon et me narguer de concert avec la Bête.
Pour combattre cela nous n'avons pas d'arme, ou plutôt nos armes sont de celles dont les puissants rient : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre. En vue de quoi ? En vue de créer quelque chose sans précédent: Éden. Car Éden a-t-il existé assez longtemps pour qu'on puisse seulement en parler autrement qu'en poésie ? Combien de temps entre la création d'Adame et Haouah et la chute ? Peut-être rien. Nous avons à créer un monde sans frontières, sans pouvoirs, sans nationalités, un monde seulement humain. Un assemblage humain sans lois, sans police, sans tribunaux, sans armées, sans "administrations à casquettes de plomb" (Arthur Rimbaud). Parce que c'est possible. Parce que la Création n'est pas achevée. Rien à voir avec les alliances, les traités de circonstances. Il s'agit de l'Unité de tous contre la mort de tous. La survie de l'homme, de l'homme tel que le Père l'a créé, non de la bête humaine qui n'a cessé de s'éventrer, de se voler, de se violer depuis des millénaires. Ces millénaires affreux ne seront qu'une seconde dans l'absence infinie de temps.
À tout cela je réfléchis. Chaque jour. Je prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit où aller, comment aller, pourquoi aller.
Merci mille fois d'en avoir compris l'immense importance, frère Frédéric.

30aou16 177C32
Cette entrée 177 comme beaucoup de vos écrits antérieurs nous montre qu'il y a bien un temps pour chaque chose, une progressivité dont on ne peut faire l'impasse — La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? (Rév d'Arès 24/2).
[Il faut] un temps pour que s'éveille la conscience par la pénitence ainsi que l'acquisition de la liberté évangélique qui est non anarchique mais anarkhique parce que reliée à la Parole et au prophète.
"Le petit reste restera le modèle de base de l'organisation sociétale de petites unités d'humains dont le plus grand nombre possible sera constitué de vrais pénitents et anarkhistes (chefs de personne), quelque soit leur famille d'affinité." Cela vaut pour le futur, c'est clair. Pour l'heure, la métamorphose se fait dans les "groupes laboratoire" que sont les assemblées, lieux de prédilection où s'exerce la liberté évangélique.
Vous écrivez page 82 dans "Le Pèlerin d'Arès 1989", article "Liberté et infantilisme" : "Pour qu'apparaisse la liberté, il faut que cohérent dans le cœur du croyant libre, le sens de la Parole, l'ascension ou perfection, et la Moisson ou mission. Mais ce n'est pas tout, car c'est le prophète qui définit ces trois éléments. Donc pas de liberté qui ne soit pas en cohérence avec ces trois éléments et le prophète inséparablement".
Plus loin, page 92 du même article : "Les Pèlerins d'Arès doivent découvrir et faire découvrir aux hommes que l'amour, la raison, la conscience et l'action libres, outils donnés à l'homme de la Main même de Dieu, referont la planète. Le monde commencera à changer dans l'assemblée ou ne changera jamais".
La responsabilité du petit reste dans le bon déroulement du changement du monde est énorme comme est énorme la responsabilité du prophète.
Dieu soit loué et Son Prophète Mikal aussi.
Dominique F. du Roussillon

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce beau commentaire.
Oui, "le monde changera dans l'assemblée ou ne changera pas." C'est dans notre assemblée que le boucle sera bouclée, c.-à-d. que le processus de pénitence aura chassé le Mal et installé le Bien. Nous avons créé et commencé notre assemblée avec comme point de départ La Révélation d'Arès qui nous encourage au refus de l'hypocrisie, consciente ou très souvent inconsciente, des religieux juifs, chrétiens, musulmans ou autres, qui tout en croyant combattre le Mal exercent, souvent sans le savoir, une forme du Mal qui est la paralysie, la momification de la foi. La foi est Vie. L'immobiliser en la bandelettant dans les dogmes est un Mal, c.-à-d. quelque chose qui stoppe la marche vers la Vie.
C'est dans l'assemblée que nous avons localisé la première cause du Mal qui est la peur du prochain, qu'il faut remplacer par l'amour du prochain. La barbarie n'est-elle pas née de la peur du prochain ? On détruit le prochain, que ce soit physiquement ou intellectuellement, on détruit tout ce qu'il fait par peur de lui et de ce qu'il fait, on veut en rester à ce qu'on est, sans évoluer, parce qu'on y est bien, comme les gens qui ont des rages de dent ont peur du dentiste et préfèrent rester chez eux en s'y sentant mieux avec leur peine qu'ils ne se sentiraient sous la roulette. Nous, nous avons installé la roulette du dentiste chez nous, c'est la pénitence.
En cela nous sommes des combattants réels du Mal et pour commencer du Mal en nous-mêmes ; nous ne nous contentons pas de croire, nous faisons. C'est ainsi que nous nous efforçons, comme La Révélation d'Arès s'y efforce, de "faire découvrir aux hommes que l'amour, la raison, la conscience et l'action libres, outils donnés à l'homme de la Main même de Dieu, referont la planète." Comme le plupart des hommes ne le comprennent pas, parce que leurs cerveaux n'ont pas la porte par laquelle l'action sur eux-même, l'action de changement, peut sortir pour agir, nous nous efforçons pour l'heure de trouver ceux dont les cerveaux ne sont pas hermé­tiquement clos, ceux chez qui cette porte existe, serait-elle seulement un petit vasistas, ceux que nous appelons les épis mûrs.

30aou16 177C33 
"Je prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit où aller, comment aller, pourquoi aller" (votre réponse 177C31).
Dans la Mémoire du Sacrifice (Rév d'Arès 33/12) à votre suite, bien aimé frère aîné (16/1) et juste prophète (xxxvii/2), nous prions aussi trois fois le jour et une fois la nuit (12/5, xlviii/2,3).
Parce que la Parole du Père est, Elle aussi, existentielle. Aussi existentielle qu’anarkhique dans Sa Noblesse,  tout en procédant de l’Ordre intelligent le plus Haut [?].  "Elle nous unit. Elle est le bois dont nous taillons nos vaisseaux (Rév d'Arès 20/5), l’intarissable fontaine de notre piété (35/6), la pierre sur quoi nous affûtons nos faux (31/6), l’Eau dont nous nous baptisons " (20/7) ("Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" article "Existentialisme"). C’est Elle qui nous permettra de brûler la pierre (vi/2) des montagnes d’obscurité, pour voir loin au travers des barrages qu’elles imposent à la vue et la Vie (38/5). C’est Elle qui nous permet déjà de voir, de croire et de boire (xix/18) à la Source d'Eau Vive. Nous permet d’envisager dans le chaos monde et sa nébuleuse agonisante, un ordre possible sans chef (16/1) mais non sans "direction de certitude". Sans contrainte, mais non sans action, harmonieuses de surcroît, non sans savoir faire et aimer faire et où l'épanouissement naturel de chacun aidé des anges (xxxvi/10) jaillira comme le volcan de lave incandescente co-créatrice de la vérité, dans l’amour du prochain qu’offre la liberté absolue, comme la pierre de feu couvrira la nouvelle terre (L/5).
"Quand le corps humain se demandait qui était le chef, le cœur a dit : "C'est moi ! je fais circuler le sang." Le cerveau dit : "Non, c'est moi, car je contrôle tout." Le foie dit : "Non, c'est moi, car je nourrise." Et l'anus dit : "Non, le chef c'est moi !" Tous rigolèrent. Alors l'anus a refusé de s'ouvrir pendant 7 jours : le foie a explosé, le cerveau était en compote et le cœur s'est arrêté" (Souvenir d'histoire drôle).
"Ici il n'y a pas de policier, pas de voleur. Ici il y a moins de chômage qu'ailleurs et on partage le travail. Ici on paie son loyer 15 € par mois, ici le maire et ses adjoints ne sont pas rémunérés et ce sont les habitants qui commandent !" clament en chœur les insoumis de Marinaleda (La pénitence dispersera la masse 166C38).
 "La nature nous a fait divers, mais non pour que nous poursuivions des buts contradictoires, antagonistes et échouions par la division, l’individualisme, l’amour-propre aveugle. Nous sommes divers pour nous enrichir les uns les autres, pour être complémentaire" ("Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" article "Existentialisme").
En retrouvant son pouvoir de création épanoui dans cette Force (37/3) libératrice absolue, le pénitent (12/9, 13/4, 27/7, 30/11, 31/4, 33/16, 35/2, 37/3) forgera non plus une simple place de survie dans le monde, mais le mouvement même d’une expression existentielle, vivante, jaillissant du plus profond de lui-même, se poursuivant dans le grand corps social, planétaire et cosmique infini, à l'image et ressemblance de toutes les cellules du grand corps vibrant et remplissant "la fonction co créatrice du bonheur prévu pour Adam l’ancêtre (2/1-11, 10/2, 16/11, 20/8, v/3, vii/1-13, xiv/1-4, xxxv/19, xLix/4 ), comme pour l’Adam à venir" ("Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" article "Liberté")
Ainsi le sel de la terre ( Matthieu 5/13) évoluera vers Son But.
"Folie !" crient les sages de ce monde que nous comprenons. "Sagesse que tu ne peux pas (encore) comprendre !" répondra l'effort constant dans la pénitence (8/6, 9/1, 10/6, 12/2, 16/17), l'effort de vision lointaine dans la moisson (4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 35/2, 38/2). La pénitence  (27/4, 28/25, 30/10-16, 31/2) est comme un cri pacifique et libérateur qui traverse les âges, comme le chant du torrent qui chevauche les roches, comme le cheval sauvage dont la crinière flotte au rythme des parfums de la prairie à venir, comme le faucon qui glisse dans les grands espaces azurés que tranchent encore les cimes des montagnes d'obscurantisme. Nos pénitences (25/6,  33/13, 33/30-32, 36/4-19 ): clés du salut et porte (L/6) d'Éden sera et doit être de tous les instants : l’ha* – narkhia de nos (âmes 4/5-8, 16/16, 17/4-7, 20/4, 33/27, 39/6-7), afin que croisse jusqu'au Jour de Dieu et même après, les nouveaux élans transfigurateurs du Bien éternel : l'évolution dans la beauté (12/3) du Père/Mère de l’Univers (12/4), pour que la Création se parachève sans fin dans l’apothéose de la Vie (Rèv. d’Arès 38/5).
Ha* : (Rév. d’Arès : xxxix/5 -11)

Ci dessous, une image illustrant un passage de l'article : Liberté
"L'homme, quoi qu'il croie aujourd'hui, est créé pour la liberté absolue; c'est parce qu'il manque d'elle qu'il ne peut trouver l'amour du prochain,sentir le besoin d'entraide directe,de vérité, de droiture, et de réflexion; bref, la vertu et l'intelligence. C'est pourquoi le Père évoque le poulain libre, bien plus libre que le poulain dételé, désanglé, mis au vert dans sa prairie clôturée, il est le cheval sauvage. Dans le poulain libre, ou le faucon, ou le torrent, est le postulat du bonheur prévu pour Adam l'ancêtre comme pour l'Adam  à venir. Bonheur naturel, celui du Créateur de la nature. ("Le Pélerin d'Arès 1993/96").
Galop de poulains
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
"Parce que la Parole du Père est, Elle aussi, existentielle ?" Mais, frère Guy, quel sens dans cette phrase donnez-vous à "existentiel" ? Et vous ajoutez : "Aussi existentielle qu’anarkhique." Comment le qualificatif "anarkhique" peut-il s'appliquer à Dieu, puisqu'étant Créateur il n'existe pas au-dessus de Lui de pouvoir dont il puisse se délivrer ?
"Existentiel" — comment puis-je vous l'expliquer clairement ? — est un qualificatif qui recouvre ou suppose un choix entre deux existences, mais je ne crois pas que ce qualificatif soit applicable à Dieu, même s'Il a pris en créant l'homme le risque d'un choix : Le choix de faire de l'homme Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). Je ne développe pas ici l'idée qu'on peut se faire — s'il est possible de se la faire — de l'existentiel ou de l'existentialisme du Créateur. Je parle seulement de l'existentiel de l'homme qui ne se trouve pas du tout dans les mêmes conditions concrètes que celles de son Créateur, parce qu'il est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), c.-à-d. animal et ange, pour résumer grossièrement, ce que le Créateur n'est pas.
Quand, par exemple, dans "Le Mythe de Sisyphe" on lit : "Dans "Le Château" de Kafka on reconnaît un thème familier à la philosophie existentielle : la vérité contraire à la morale," Albert Camus exprime bien l'existentiel ; il veut dire qu'il existe un choix d'existence qui peut être "la vérité" face à un autre choix d'existence qui peut être "la morale". Ainsi, nous-mêmes Pèlerins d'Arès, nous sommes face à un choix entre l'existence selon l'actuelle culture en vigueur, si on s'y laisse aller, et l'existence selon la pénitence et nous choisissons la pénitence. C'est notre philosophie existentielle.
On peut aussi dire qu'est existentiel ce qui se rapporte à l'existence telle qu'elle est vécue dans le sens que, même si elle ne paraît pas offrir de choix effectif, elle offre un choix potentiel. Ainsi si je suis un Juif enfermé dans un camp de concentration nazi en l'absence totale de possibilité d'échapper à la mort qui m'attend, j'ai quand même existentiellement le choix entre la résignation intérieure au Mal et le refus intérieur du Mal. Ce choix aux yeux d'un rationaliste ne fait aucune différence ; il n'y voit rien d'existentiel ; la "religion anonyme de l'athéisme" (Slavoï Jijek) du rationaliste est grossière et très limitée ; pour lui le Juif va crever comme un chien, être réduit à rien, point final. Mais le spirituel voit beaucoup plus loin, il voit l'existentiel, il sait que le mort ne sera pas la fin de sa vie, parce qu'il va emporter dans l'au-delà ce qu'il est déjà spirituellement : un refusant du Mal ; il sait que la force intérieure de son refus va s'ajouter à la Force des refus accumulés dans l'infini et changer quelque chose dans les influx invisibles qui font la barbarie et contribuer à affaiblir celle-ci. On est ici dans un domaine où le langage est insuffisant pour exprimer la Vérité et où le qualificatif existentiel est précieux.
Pour le reste de votre long commentaire il y aurait encore deux ou trois choses à rectifier ou préciser, mais je n'ai pas ici le temps de le faire. J'affiche votre commentaire parce qu'il témoigne d'une foi magnifique, quoiqu'apparemment plus lyrique ou poétique que missionnaire. Je veux dire par là que je ne suis pas sûr que des néophytes comprennent bien tout ce que vous y écrivez, ne s'y noient pas un peu. Mais bon ! c'est votre nature. Efforcez-vous quand même à l'avenir d'apaiser votre intense intériotité de foi au profit d'une certaine extériorité pour que ceux qui n'ont pas votre vie spirituelle éclatante et qui n'ont qu'un fragile embryon de vie spirituelle en eux ne se sentent pas dépassés et comprennent qu'ils peuvent eux aussi faire le chemin que vous avez fait.
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et pour l'image !

31aou16 177C34 
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je ne cherche pas à savoir si La Révélation d'Arès est vraie ou fausse (Je l'ai achetée mais je ne l'ai pas encore lue), mais j'aime lire ce blog.
Il est possible que lire ce blog remplace lire La Révélation d'Arès ?
Vous écrivez de très belle manière, d'une manière en tout cas agréable à lire. Votre façon originale d'expliquer le sens de "existentiel" à l'ami Guy I. de l'Hérault [177C33] est pour moi une lumière extraordinaire concernant un mot que j'ose à peine utiliser faute d'être sûr de son sens et de la compréhension des autres.
Je n'arrive pas à vous rattacher à un genre littéraire. À quelle famille d'écriture vous rattachez-vous ? Au sacré romantique ? Il y a quelque chose d'agréablement démodé (nostalgique ?) dans votre écriture.
Je crois à la nécessité d'habiter spirituellement le monde et vous le faites, même si je ne sais pas très bien ce qu'est le sacré, le spirituel. Je comprends ce que vous écrivez.
Ce blog est une leçon de vie. Merci de le donner sur l'Internet à tous ceux qui en ont assez de lire la presse, les magazines, et d'écouter les discours creux ou moudains ou très vulgaires à la télévision.
Gérard Q.

Réponse :
Mais, Gérard, je n'écris pas pour écrire. J'écris pour dire.
Parce que j'ai quelque chose à dire.
Je ne suis pas écrivain. Je ne me rattache à aucun genre, je m'efforce de dire de la façon la plus claire possible ce que j'ai à dire à mes frères et sœurs humains pour qu'ils changent leur vie (Rév d'Arès 30/11), entrent en pénitence ( 8/6 ; 31/2 ; 33/13), engendrent leur âme (17/3) et changent le monde (28/7) ipso facto.
Il est dommage que vous ne lisiez pas La Révélation d'Arès. Cela vous permettrait de mieux comprendre ces expressions.
L'expérience de la vie spirituelle dont la porte d'entrée est la pénitence — de là l'expression claire : entrer en pénitence — conduit à un refus radical du monde tel qu'il devient avec la mondialisation politico-économique. Cette entrée 177 est un des paliers qui nous conduit sur le toit où l'humanité vivra en petites unités ou disparaîtra. Être pénitent, c'est parfois au départ accepter une exercice moral pour ceux qui ont un goût de l'éthique, mais cela conduit à découvrir au fond de soi quelque chose d'enformi : la vie spirituelle. C'est devenir une sorte de guérillero non-violent, un héros au sens de La Révélation d'Arès (xxxv/4-12), lequel est un anti-héros au sens du mode de vie occidental actuel, un adversaire du mode d'humanité qu'on nous prépare à partager. Jamais le monde ne trouvera le bonheur par la religion ou la politique, mais par une vie intérieure riche, une joie et une fête (30/11), c.-à-d. un changement, un réenchantement, au fond de chaque cerveau, chaque cœur, chaque âme.
J'exprime tout ça comme je peux. Tant mieux si vous me comprenez et si vous aimez me lire.
Autrement dit, je trace devant vous un sentier de résistance pour que vous quittiez le vallée grasse et fassiez l'ascension des Hauteurs Saintes, votre famille, votre chez-vous, car vous portez au fond de vous cette sainteté et c'est en cela que vous n'êtes ni minéral, ni végétal, ni animal, ni gaz, ni liquide, ni solide, ni mouvement, ni estomac à remplir, mais homme, c.-à-d. image et ressemblance du Créateur.
Si vous découvrez que vous appartenez à cette essence commune, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Tant que vous prenez plaisir à me lire, vous restez dans le monde des idées. Il faut entrer dans le monde de l'action, le nôtre, pour sortir de ce monde tous ceux qui "en ont assez de lire la presse, les magazines, et d'écouter les discours creux ou moudains ou très vulgaires à la télévision" et qui espèrent pouvoir un de ces jours participer à un autre "télévisionisme", un autre "médiatisme", pour faire des lecteurs et spectateurs actuels des acteurs, des auteurs, des participants actifs d'un monde changé, changé en Bien, en amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre.
Écrivez-moi à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.

01sep16 177C35
Je me suis toujours considéré comme anarchiste, peut-être parce que j’avais un père violent et que j’ai pris très vite en horreur l’autorité brutale et imposée, qui est encore celle du monde, y compris dans nos démocraties "avancées", qui sont peut-être plus violentes que les monarchies passées, sous leurs hypocrites apparences civilisées, mélange de pruderie et d’impudicité, de tolérance et de discrimination, de science et d’ignorance.
Aussi ai-je rejoint assez tôt la mouvance de l’anarchie dans les années 70, sans jamais m’organiser, pas même à la FA (Fédération Anarchiste), passant aux yeux de mes copains gauchistes marxistes-léninistes pour un spont (spontanéiste)*, autrement dit un rigolo. En fait, j’étais déjà plus libre qu’eux, ce que je n’aurais su formuler à l’époque ; je me croyais plus individualiste, en réalité j’étais méfiant instinctivement envers toute organisation "sérieuse et responsable", qui exige l’obéissance de ses fidèles, indépendamment de leur conscience. Le système est le grand tueur des consciences.
Vous vous étonnez de la violence meurtrière de certains anarchistes ? Pour ma part, je n’ai jamais cru aux attentats contre des personnes, mais j’ai quand même cru à la violence révolutionnaire, en tant que préjugé-réflexe, parce que je voyais bien, par manque d’intelligence spirituelle, que tout n’est que rapport de forces chez les humains, je ne voyais rien d’autre. Il m’apparaît aujourd’hui que ceci n’est vrai que tant que les hommes se voient comme des animaux pensants.
Beaucoup d’animaux, en effet, vivent en troupeau, avec une hiérarchie parfois complexe, moins simpliste même que celle des humains, avec un chef de meute, le plus souvent le mâle dominant mais ce peut être aussi une femelle. La société actuelle ne fait-elle pas encore de même ? Regardez comme elle aligne, canalise, amadoue, dresse, compartimente, classe, punit, récompense, encadre, différencie, recense, autorise, interdit, etc. les grandes masses humaines à coups de lois, de mesures de sécurité, de normes, de "marcher dans les clous" partout, dans tous les secteurs de la société. N’est-ce pas traiter les hommes comme des animaux ? Voilà bien le compte (Rév d’Arès ii/14). Le plus étonnant, c’est que la science de cette même société bêtifiée, se targue de justifier désormais les comportements de l’homme par l’étude du comportement animal ! Bien entendu ! La boucle est bouclée, CQFD. Tout est parfaitement normal et à sa place dans "le meilleur des mondes", quand l’homme animalisé, stupidifié, se croit l’unique norme, qu’il impose en tant que "normalité" à tous. Y compris à ses "fous" dont le pénitent s’aperçoit que beaucoup ne sont pas si fous que ça, sont seulement souvent moins lâches que la multitude. Vous-même passez pour un fou (Rév d’Arès xvi/1) parce que vous en appelez au Nom (de Dieu).
Dans ce monde-là, la loi du plus fort est toujours la meilleure et produit le chef (Rév d’Arès 16/1).
Le chef accepté, institué — à ne pas confondre avec le leadership, l’autorité naturelle —, les rivalités se taisent pour un temps, pour un troupeau donné, dans un espace entre des frontières données. C’est l’ordre en surface sur un chaos sous-jacent bien vivant, qui ressort tel un diable volcanique dans les moments de grande tension, dont les deux "belles" guerres du siècle passé furent les plus sinistres illustrations. Le chef n’amène aucun progrès puisqu’en donnant des ordres, il ne stimule jamais la conscience. Voyez déjà comme s’aiguisent les couteaux, ou les parades d’intimidation, à l’approche de la prochaine course à l’échalote présidentielle. Comme se regroupent les clans. Pauvre monde barbare, qui est d’autant plus bébête qu’il se croit très malin et très évolué. Oui, la clé de l’anarkhia, la vraie, c’est l’âme. J’aurais pouffé de rire si on m’avait dit ça il y a quarante ans ! Mais aucun révolutionnaire d’alors, trompé par les prêtres de la religion et de la politique, ne pouvait seulement le soupçonner.
Faussée sur son moyen, mon intuition était quand même bonne : l’anarkhia est "la sagesse primordiale de l’humanité," dites-vous. Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès, j’ai été si ému de découvrir en même temps que Dieu n’est pas un chef, mais un Père aimant, et qu’Il est, de toute éternité, pour le dire d’un trait caricatural, anarchiste ! C’était pour moi comme si toute la société de l’ordre, des obligations, des demandes d’autorisation, des papiers, des sermons, du bruit des média, du contrôle, de la loi, des normes, de la bureaucratie, des règlements, des tribunaux, la société des gens "raisonnables" et "sérieux »", la société du dressage et de l’infantilisation permanente... volait en l’air dans un grand éclat de rire lancé depuis le Fond de l’Univers, était biffée d’un trait par le Créateur Lui-même. Zéro pointé, les mecs sérieux. Imposteurs ! Des imposteurs dont j’étais encore il n’y a pas si longtemps, collabo de l’inconscience. Des imposteurs qui ne trompent qu’eux-mêmes, mais entraînent dans leur flot vagissant de jambes sans intelligence d’autres, très rares, qui voudraient bien en sortir.
Pour y résister le pénitent, le frère, pale son île dans la baie de Mikal (Rév d’Arès xLii/2). La ruée est toujours tyrannique aux volontés libres, c’est pourquoi longtemps encore le tupha (xix/11) pourrira dans le fleuve de jambes allant se perdre dans la mer.
Je réalise mieux aujourd’hui grâce à votre entrée que l’anarkhia, en tant que forme de société, nécessairement distribuée en petites unités, reconstitue l’Unité brisée par le péché d’Adam, Unité des hommes entre eux et Unité des hommes avec Dieu. Surtout, qu’on ne pouvait pas l’atteindre par des moyens de coercition qui s'imposent à tous, qui s’offraient à l’évidence bornée des animaux pensants, mais librement, et seulement alors par la pénitence.
Oui, l’anarkhia ne peut résulter que de la pénitence de chaque-Un. À tout le moins d’un petit reste. Dans la pénitence il y a se rendre libre de tous préjugés et peurs. Par elle, généralisée, deux arc-boutant du système s’effondrent : le préjugé et la peur du chef, de la loi [des rats Rév d'Arès xix/24], des moyens de coercition, bref du système. Car il s’agit bien uniquement de fausses croyances, de la fausse sagesse à laquelle les siècles donnent majesté (1/3).
Je note au passage deux nouveautés dans votre langage :
— le « matérialisme spirituel », vous avez peut-être déjà employé l’expression mais c’est la première fois qu’elle fait tilt dans mon esprit.
— la pénitence comme « suicide optimum » : il faut en effet mourir à l’homme social, l’identité que vous assigne le monde pour renaître au frère. Mais il s’agit d’un suicide qui dure longtemps.
Merci au Père d’être venu nous éclairer et à Mikal d’avoir accepté son destin, de nous conduire vers les Hauteurs, vers l’anarkhia.
Claude M. d'Île de France

Note du blogger :
* En politique un spontanéiste est quelqu'un qui fait confiance à la spontanéité révolutionnaire des masses ou à la spontanéité créatrice de l'individu plutôt qu'aux organisations conçues en profondeur avec idéologie, hiérarchie, etc.

Réponse :
Je me demande ce que je peux ajouter à ce commentaire, mon frère Claude. J'ai d'abord envie de le laisser tel de peur d'ajouter des mots qui, même approbateurs, pourraient enlever à votre commentaire son éclat, qui comme tout ce qui éclate a un côté mystère.
En fait, je n'ajoute rien à ce commentaire. Je dirais presque : Au contraire !
Au contraire, parce que je crois qu'aucun langage ne peut, en fait, rendre compte de ce qu'est l'anarkhia au fond de l'homme qui la retrouve. Ainsi, vous dites aussi bien qu'il est possible de dire, car votre clavier est talentueux, ce que vous avez à dire à propos de l'anarkhia qui anime tout votre être, mais comme cette anarkhia est votre nature — cela éclate dans vos lignes — on devine, on perçoit cette nature derrière les mots et je repense à August Schleicher et à ce qu'il disait à ce propos : "La glottique (les sons qui passent par la glotte) est une composante de l'histoire naturelle de l'Homme." Oui, nous sommes impuissants à exprimer ce qui est profondément naturel et l'anarkhia est de de ce naturel. Nous cherchons, à l'invitation de La Révélation d'Arès, cet Appel du Créateur, à retrouver le naturel qui initialement fut le Bien, le Bien complet, donc le Bien anarkhique.
L'anarkhia est indéfinissable, en fait, parce qu'elle est, elle ne se fabrique pas. Comme le Très-Haut dit à Moïse: Je suis Celui Qui est (ou Qui suis, Exode 3/14), l'anarkhia peut dire: "Je suis celle qui est, je ne peux être réduite à rien".
Le Bien est indéfinissable. Inversement, plus le Mal se répand et se perfectionne — vous en donnez une bonne description ici dans le cadre politico-économique actuel — plus il est définissable, plus son langage s'articule, se précise, s'organise. Le Mal, qui se cache merveilleusement bien sous la majestueuse toge des politiques, des religieux mentors des politiques, des administratifs, des législateurs, des policiers, des juges qui n'ont jamais aussi peu jugé, n'étant que des fonctionnaires ou applicateurs de la loi, car, comme je le dis souvent: "Si un juge ne peut pas pardonner, c'est-à-dire être un juste, alors ce n'est pas un juge, c'est un condamnateur." Mais oui, le pardon marche main dans la main avec l'anarkhia et quiconque ne comprend pas cela ne comprend rien à sa vraie nature d'homme.
Parfois je me demande si le Mal n'a pas été rendu nécessaire pour qu'on s'aperçoive de ce qu'est le Bien, parce qu'il n'y a pas d'existence sans problèmes ni épreuves, pas d'amour sans haine ou sans abandon, pas de nœud qui ne se défasse, la vie est un ring où les hommes boxent et, pour finir, nous n'arriverons pas au Bien aussi longtemps qu'il y aura un victorieux et un vaincu, aussi longtemps qu'il n'y aura pas deux vainqueurs.
Ne connaissant que peu de choses à nos origines divines — nous sommes images et ressemblances de Dieu (Genèse 1/26) — sachant à peine de Qui nous sommes nés — Qui est Quoi Dieu est-Il ? Nous en savons si peu, nous ne pouvons que nous rêver et sur ce rêve inconsistant comme tout rêve les fauteurs de Mal aux dents de fer sont installés et nous disent : "Vous rêvez, pauvres faiblichons, mais voici la réalité, notre réalité fondatrice." Nous n'avons pas besoin d'un mythe fondateur, mais nous avons besoin, absolument besoin, d'une base fondatrice. Et celle-ci, le Père nous la donne : C'est le Bien dont le squelette est amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés, et ce Bien ne pouvant qu'être défini par les rapports des hommes entre eux, ces rapports sont formés par l'anarkhia même. Les préjugés, eux, ce sont les médailles qui constellent le bel uniforme plastronnant du Mal qui les distribuent aux plus méritants de ses serviteurs. Mais des médailles nous n'avons rien à f...
En 1942, Jacques Decour, quelques heures avant d'être fusillé au Mont Valérien à Suresnes où j'habitais alors, venant de perdre mon père, écrivit à ses parents une lettre magnifique: "Comme je n'ai pas de religion, je n'ai pas sombré dans la méditation de la mort. Je me considère un peu comme une feuille qui tombe de l'arbre pour faire du terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des feuilles. Je veux parler de la jeunesse française, en qui je mets tout mon espoir." Et attaché au poteau il crie aux Allemands (probablement en allemand, car il était professeur d'allemand): "J'aime mieux mourir debout que vivre à genoux," et je me dis que ce n'est pas là le propos d'un communiste, mais d'un anarchiste ! Jacques Decour, du reste, ne fit que reprendre un propos que je crois séculaire, voire millénaire, et je pense à Louise Michel, anarchiste aussi, disant à l'un de ses juges : "Si pour être libre il faut mourir, alors autant mourir !"
Mais nous, nous voulons vivre, non pour absolument vivre, car vivre est une constante : nous vivrons après que notre cœur se sera immobilisé, et nous avons sûrement vécu avant, ne serait-ce que dans nos ancêtres, la vie ne s'arrête jamais. À preuve, la Vie avec grand V, que nous promet le Père (Rév d'Arès 24/5). Nous, nous voulons vivre pour accomplir.
Un homme digne de ce nom d'homme et affaibli sous le poids de la Bête... la Bêtise qui gouverne et administre le monde... a besoin d'une Vérité compensatrice pour ne pas se laisser posséder par les lions qui dévorent les fils d'Adam, les lions dont les dents sont du fer des lances et des flèches, leur langue une épée acérée (Psaume 57/4). Comment faire pour nous en sortir ? Mais en étant pénitents ! Et être pénitent, c'est très complexe. On peut résumer par amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés, mais c'est aussi être un Moïse libérateur, un anarkhiste qui redonne aux hommes leur autonomie, tout en retrouvant la sienne, et d'autres choses encore. Être pénitent c'est revenir à notre nature réelle, qui n'est pas celle de l'animal, car vous avez tout à fait raison: "Les animaux vivent en troupeau, avec une hiérarchie parfois complexe, moins simpliste même que celle des humains, avec un chef de meute, le plus souvent le mâle dominant mais ce peut être aussi une femelle. La société actuelle [fait] de même," mais nous, nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des Enfants du Père libres comme le Père est libre.
Encore merci pour votre commentaire, mon frère Claude !

01sep16 177C36
[Vous écrivez dans votre entrée 177 :] "Ceci dit, la violence meurtrière des anars historiques m'a toujours étonné. Comment ces assassins pouvaient-ils croire que tuer les puissants empêcherait qu'on les remplace ? Ils ignoraient naïvement la soif de pouvoir que la culture a introduit dans l'homme ; ils ignoraient que la pénitence seule peut éteindre cette soif. Seul un travail apostolique de longue haleine sera efficace."
La pénitence invite les hommes et femmes que nous sommes à n'être les chefs de personne (Rév d'Arès 16/1), à être les premiers à obéir à l'enseignement du Père. Beaucoup de passages dans la Parole nous y invitent :
Dès le début de L'Évangile Donné à Arès, par la voix de Jésus le Père déplore Ce Que sont devenues les nations, parce qu'elles ne L'entendent plus (3/1), ne le voient plus.
L'homme devenu maître de tout, même de son propre frère l'homme, maître de sa propre sœur: la femme, et de sa propre terre et tout ce qui la peuple est devenu sourd aveugle et avide de pouvoir. Aveugle: parce qu'affairiste et toujours pressé, il ne voit plus l'impact de ses actions, il ne voit même pas dans quelles impasses il s'engouffre, façonnant sa justification par des mesures, des décisions arbitraires, le mensonge. Il assourdit son entourage à tel point qu'il se disperse continuellement. Ainsi il ne voit même plus ce qu'il génère autour de lui : L'exclusion, le malheur, la violence...
Si l'homme recherche véritablement une humanité juste et heureuse, il recherchera de toute façon l'absence de pouvoir sur l'autre; il recherchera ce qui unit, ce qui rend l'autre heureux.
Lorsque dans le Sermon sur la Montagne, Jésus dit: Heureux les doux ! (Matthieu 5/1), il ne dit rien d'autre que cela. Par ces simples mots, il dit bien que la douceur, la progressivité sont nécessaires pour entrer en communication; il dit aussi que cette douceur — qui est génératrice de bienfait — passe par des actes et non par l'indifférence. Cela sous-entend aussi que la douceur ne peut être le mensonge, puisque le mensonge coupe sépare, désunit!
Tout ce qui est dit déjà dans ces quelques mots : Heureux les doux, contribue donc à inviter le "prochain" à la pénitence, donc à l'absence de pouvoir sur l'autre; absence de pouvoir sur l'autre se traduisant en grec par anharkia.
Si donc ces hommes en venaient à plus de douceur — ou de retenue — ce qui amène à réfléchir, ce qui amène à renouer avec la confiance en soi donc avec Dieu en soi, ce qui amène à la mesure (Rév d'Arès Veillée 7) qui est un acte essentiel d'Assemblée : Le verbe assembler veut bien dire se réunir autour d'une volonté de construire un monde juste. Peu à peu, le pouvoir du mal s'estomperait, l'épée de la méchanceté, mue par la peur de perdre ses assises relationnelles, tous ces comportements d'officier ou de majordome (21/8) de la Maison du Père — celle de notre âme — disparaitraient. Oui nous serions sans pouvoir de Mal, mais dans une dynamique constructive existentielle du Bien.
L'homme oublie de prier; cela veut dire qu'il n'introduit pas Dieu dans sa vie; cela veut dire qu'il est sûr et certain que sa raison analytique est bonne: c'est là où l'esprit prédomine par la théorie. Il y en a eu des théories qui ont perdu le monde (pour n'en citer qu'une celle citée par Hannah Arendt dans son ouvrage "Le mensonge et la violence" évoquant la théorie des jeux, une théorie toute en laboratoire qui décida à la place des politiques et contribua aux innombrables victimes lors de la guerre du Viet Nam) et tout autre mesure édifiées par des spécialistes en laboratoire, des hommes séparés d'un "Tout" pour mathématiser et chercher une solution adminsitrative gestionnaire à des problèmes qui, si elle relevaient de l'amour, du bon sens dans la réflexion, de la patience et de la simplicité qu'elles génèrent, n'auraient pas amené le monde là où il est !
Or nous sommes Un (Rév d'Arès xxiv/1) lorsque la chair, l'esprit et l'âme s'unissent et forment un tout (17/7), sinon l'esprit seul devient linceul glacé.
Le facteur violence, dont les conséquences sont agitation, démesure, éclatement, violence... devraient en nos temps de recherche de changement, être les principaux indicateurs invitant à prendre le pouvoir sur soi même; en mettant un frein au mensonge en cessant de se mentir à soi — même donc à l'autre, on évite le pire. C'est donc en cessant de vouloir dominer son prochain que l'homme optera pour le Bien qui unit par la pénitence.
Absence de pouvoir sur l'autre est anharkia. C'est son amour pour l'autre, le respect de la Vie qui le nourrit qui donne et transmet la bonne énergie. Que penser d'une humanité qui veut à toute fin unir des hommes et des femmes en rationalisant ? Comment montrer aux enfants et aux jeunes, que juifs chrétiens, musulmans et ceux devenus athées peuvent être heureux ensemble, si l'on se refuse à accepter la Parole Qui soude ces mêmes juifs chrétiens et musulmans par la Révélation qu'ils ont reçue ? Il nous faut nous souder, et pour cela il est nécessaire de trouver la mesure, celle qui tient compte de tous : enfants, vieillards, malades couples. Sans amour, sans respect de la liberté de l'autre, l'homme sort de la réalité. Oui "seul un travail apostolique de longue haleine sera efficace" et l'homme de Bien est déjà un apôtre potentiel pour tendre vers cette promesse.
"Quand l'anarkhia couronnera la pénitence, la délivrance, la réalisation de l'homme, la fin de l'Histoire chaotique des pouvoirs seront proches. L'anarkhia aura déjà régné assez longtemps quand disparaîtra, au Jour du Père (Rév d'Arès 31/8), l’alternance millénaire de la vie et de la mort et apparaîtront le Bien et la Vie (24/5), tandis que s'évanouiront dans l'espace comme des aérolites mous les derniers de ceux qui parlent de dessus l'œil (xix/7). Le tupha ne pourrira plus (xix/11); il fleurira comme d'immortels et superbes nénuphars sur les fleuves d'Éden."
Rien ne peut arriver de mieux au monde que l'anarkhia, fleur et fruit de la pénitence.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire.
Certes, ce commentaire ne fait que redire ce que nous ne cessons jamais de dire, mais il ne faut pas se lasser de parler aux hommes. D'ailleurs, nous Pèlerins d'Arès ne nous lassons pas d'entendre le Père nous parler, puisque plusieurs fois par jour nous prononçons la Parole pour l'accomplir, nous pratiquons ainsi la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). Nos cerveaux étant en continuel état d'évaporation, nous perdons vite, très vite, parfois en quelques minutes, notre volonté d'accomplir la mission que le Père nous confie.
Les anarchistes sont depuis toujours partout et partout infiniment plus nombreux qu'on ne croit. D'aileurs le pouvoir sait que l'humanité est naturellement anarchiste, puisqu'il promulgue et fait appliquer par la police et les tribunaux des lois. Si ces lois existent, c'est qu'elles ne sont pas naturelles à l'homme, elles sont les points que les pouvoirs mettent sur les i de leurs discours pour "justifier" leur existence politique. Les hommes, en fait, sont en perpétuelle révolte contre quelque chose : N'est-ce pas ainsi qu'on peut expliquer aussi bien les innombrables et constants vols que les innombrables et constants conflits armés du monde ?
Les prisons d'ailleurs ne résolvent rien, puisque quantité de prisonniers libérés après leur peine n'ont d'autre ressource pour vivre que de récidiver. Les prisons ne font pas trouver ou reprendre conscience, mais elles punissent. Ainsi la révolte contre les malheurs de la vie tourne-t-elle en rond. La solution est donc bien ailleurs que dans la loi. Elle est, comme vous ne cessez pas de le répéter, dans la pénitence et la pénitence personnelle est déjà par elle-même une anarkhia personnelle, si on la voit comme le refus du pouvoir du Mal et de ses incessantes tentations sur soi-même. Je me hasarde peut-être ici à résumer trop vite quelque chose de très difficile à exprimer par le langage, mais qu'y puis-je, puisque je suis un homme dans une génération condamnée au langage ?
Un frère, Jérôme P., qui vit en Amérique, à Austin au Texas très exactement, m'a offert il y a très longtemps, un jour qu'il vint au Pèlerinage, une biographie de "Malcolm X". J'ai toujours ce livre dans ma bibliothèque. Malcolm X est l'incarnation musulmane d'une esprit qui est celui d'insoumission, qui affirme un autre plan de vie, mais il existe dans la chrétienté, le judaïsme, partout, des hommes semblables qui découvrent leurs possibilités d'évasion d'un monde qui n'est plus qu'une prison. Ainsi comprend-on mieux ce que représente Moïse.

01sep16 177C37 
(25aou16 177C21 votre réponse à Florence M.) : "Notre pénitence est une anarkhia, puisqu'elle rejette le pouvoir du mal, sous toutes ses formes. Nous allons bientôt entrer au plus fort des luttes pour le Bien en nous, autour de nous, sur la Terre. La politique recherche la cohésion des masses sous la loi, la police, les cours de justice, mais nous nous travaillons à la revalorisation de l'individualité et de la liberté."
Propos très inspirant, simple et clair !
L’anarkhia, la pénitence et la moisson ne font qu’un. À ceux qui crient au loup, qui crient: "L’anarchie, danger!", ils n’ont apparemment pas compris votre entrée et la nuance que vous soulignez.
Anarchie n’est pas Anarkhia. À ce que vous leur répondez, j’ajoute qu’ils oublient que la violence publique de certains hommes, est le plus souvent le résultat et la réponse à une oppression policière et gouvernementale, à une injustice "légalisée" ou militaire ou alors à une manipulation médiatique, cinéma, magazines, etc... qui met sans cesse en avant (en héros presque), les actes de violence barbare, et des faits de mœurs de bas niveau. Cela peut inspirer par mimétisme, certains esprits faibles. Mais si les médias mettaient en avant la générosité humaine, l’amour, la bienveillance, la vérité et l’authenticité, et toutes les qualités et réalisations humaines créatives et singulières, la réponse publique serait dans le même sillage, même pour les esprits faibles.
Quand cela arrivera, plus besoin de chefs, ni de police, ni de sanctions, on vivra autrement. Utopie ? Non, bon sens et réalisme. De plus, nous savons aujourd’hui que nos pensées sont créatives. En art, c’est aussi comme cela ; l’artiste rêve d’abord, puis concrétise et réalise son rêve. Sans utopie, sans imagination créative, rien de possible, rien de nouveau. Peu d’hommes choisissent-ils la paix et la responsabilité libre ? Pas si sûr !
Aujourd’hui on voit et on entend seulement les arbres qui tombent et qui font énormément de bruit. De l’autre côté, dans le silence, des petites unités d’hommes et des femmes, participent à la gestation d’arbres qui grandiront lentement, en liberté, sans chef, chacun selon son espèce, ses talents. L’anarkhia des pénitents, qui nous sont proches ou lointains, est en marche.
Mais il faudra encore un certain temps pour les voir prendre leurs places au grand jour, comme la fleur s’épanouit lentement, en silence — Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2] —. Vous écrivez en 177C31 : "Je prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit où aller, comment aller, pourquoi aller". Moi aussi, avec vous et avec chaque pénitent, je prie chaque jour pour accomplir la Parole, me nourrissant d’Elle, écoutant la Voix de mon cœur et de ma conscience, afin qu’Elle me dise où aller, que faire, que dire, comment aller, et pourquoi.
Véronique C. de Belgique.

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.
Votre commentaire montre bien les difficultés que l'anarkhia va rencontrer, même si comme vous dites: "Anarchie n’est pas Anarkhia." Cela est d'autant plus évident que nous vivons des temps où le marxisme, même s'il semble avoir disparu comme idéologie brute, a laissé un long mousseux sillage d'idées qui poursuivent leurs ravages. Notamment, notre époque politique cherche à éliminer l'homme particulier pour installer ce que j'appelle un homme standard, qui n'a plus de personnalité, qui vit selon les standards sociaux décidés par les pouvoirs et leurs media, n'exerce plus de rôle, n'est plus qu'une machine humaine à fonctions interchangeables. Sur cet homme-là le pouvoir peut exercer sa domination. Sur des hommes comme nous, des hommes qui retrouvent leur liberté, chacun la sienne, chacun créateur de lui-même, chacun image et ressemblance du Créateur, les pouvoirs ne peuvent pas s'exercer. Voilà pourquoi, ainsi qu'a dit récemment je ne sais plus qui, peut-être le pape François lui-même, "chaque église passe maintenant pour une secte." Cette haine des particularités va loin, jusqu'à l'imbécilité, comme on le voit dans l'interdit du burkini pour enlever à la femme sa particularité de femme, faire croire qu'il n'existe pas de complémentarité, mais qu'il y a "égalité" totale entre homme et femme, même sexuelle, "égalité" au point que maternel et paternel, c'est pareil. Jamais sous des apparences d'idées très larges la pensée humaine n'a été aussi sotte et étroite. La gloire de la femme, c'est d'être femme.
Je ne peux pas ne pas me souvenir de ce passage de la Bible sur lequel on passe généralement trop vite sans le méditer : Yahwé vit que la méchanceté des hommes était grande et que le cœur de l'homme ne formait que de mauvais desseins du matin au soir. Yahwé se repentit d'avoir fait l'homme sur la Terre et il s'affligea. Il dit : "Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j'ai créés, et pas seulement l'homme, mais aussi les bestiaux, bestioles et autres oiseaux du ciel, car Je me repends de les avoir faits (Genèse 6/5-7). Il m'arrive de penser que quand le Père parle à Arès du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), Il songe à effacer de la Terre l'humain s'il pousse trop loin le Mal. Le pouvoir de l'homme sur d'autres hommes, son pouvoir d'imbécilisation de ses semblables en particulier, est bien un des pires aspects du Mal. Je ne sais pourquoi, votre commentaire me ramène à cette pensée qui me traverse. Alors, mon ardeur à la mission est plus brûlante que jamais.

02aou16 177C38 
Je viens de remarquer que vous corrigez vos réponses après les avoir publiées.
C'est notamment le cas des trois dernières : 177C35, 36 et 37. Je le sais car j'ai des copies de votre version du 1er septembre et comme j'étudie vos textes, je le vois bien.
Vous modifiez ainsi votre pensée. Vous perdez de votre belle spontanéité et je vais me méfier.
Raoul P. du Centre

Réponse :
Non, mon frère Raoul, je ne "modifie" pas ma "pensée", je la précise.
Je corrige aussi des fautes (je vois de plus en plus mal, je ne vois plus vraiment mon écran, je bigle sur lui, vieillir n'est pas facile), j'ajoute aussi des mots oubliés, etc. Il m'arrive de me relire après avoir posté des réponses que, faute de temps, je sais que j'ai dû écrire trop vite. J'y trouve alors, ici et là, une pensée imprécise, voire ambiguë, et je peux souhaiter d'éviter des confusions et c'est ainsi, par exemple, que j'ai apporté des précisions dans ma réponse 177C37 à Véronique de Belgique à propos de "l'égalité" et de la "complémentarité".
Tout écrit, même l'écrit d'un homme qui ne s'appartient plus et qui sert, le mieux qu'il peut, d'écritoire ou de porte-plume au Créateur, n'est jamais complètement dépersonnalisé, contient des subjectivités pas toujours très claires. C'est une situation très banale, somme toute, parce que ma façon de dire reste aussi formée que sont formés, comme chez tout homme, mon nez, mes oreilles, mes yeux, ma taille, mes pieds, qui ne ressemblent à aucun autre, car même un sosie n'est jamais un sosie complet ou absolu. Autrement dit, je ne suis pas le sosie de Dieu, je suis seulement son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Je ne suis pas écrivain ; je veux dire que Michel Potay n'est pas comme un écrivain tout entier dans son écriture ou dans sa mission, même si je cite par-ci par-là ma vie ou mon expérience personnelles. Je fais parfois allusion à ma vie personnelle pour illustrer mes arguments, notamment allusion à mes lecture, à ce que j'ai appris de ma vie, de mes rencontres avec d'autres pensées que la mienne, mais je pense que ma vie personnelle est très largement différente, indépendante de ma mission. Pour bien percevoir ce qui sous-tend ce que j'écris, surtout dans un blog qui n'est pas un traité, qui n'est pas quelque chose de profondément travaillé, parce que les commentaires arrivent sans cesse, je ne peux pas y réfléchir en profondeur, faute de temps, ce que je vois dans les rapports entre l'humain et son Créateur — qui sont des "rapports de force" comme disait Marx en pensant à tout autre chose — il faut remonter sans cesse à l'Événement Surnaturel d'Arès qui a bouleversé ma vie et qui bouleverse la vie de beaucoup.
Je crois que le Souffle du Père s'objective, autant qu'Il puisse s'objectiver dans le langage humain si insuffisant, dans ce que j'écris. Mais, bien sûr, cette objectivation se perfectionne au fur et à mesure que j'apprends ma profession de prophète, apprentissage jamais achevé — je suis dans le temps (Rév d'Arès 12/6) —, car malgré le charisme il y a moi, il y a ma résistance humaine et la résistance du temps au charisme, parce que je ne peux pas évacuer totalement ma part horloge, ma part animal. Je veux dire que mon habitus spirituel n'est jamais totalement collé à l'habitus Divin à cause du péché, parce que je suis un pécheur. Je ne suis pas un ange. Celui qu'on voit prier avec ses frères au Pèlerinage n'est qu'un homme. Ma vie de prophète porte toujours la trace de ma navigation humaine sur la Mer de Dieu.
Mais ce que je peux vous certifier, absolument certifier, c'est que dans tout ce que j'écris ou que je corrige ou complète dans mes écrits est d'une sincérité absolue.

03sep16 177C39
Je ne suis pas intéressé par La Révélation d'Arès et ses débouchés religieux, mais je suis actuellement intéressé par tout ce qui concerne l'anarchisme sous ses diverses formes.
Un collègue de travail m'a signalé votre blog et plus exactement le présent article 177 "anarkhia des pénitents" que je viens de lire ainsi que tous les commentaires et toutes vos réponses aux commentaires.
Il s'agit du projet d'anarchisme le plus sommaire, au moins dans son état actuel, qui se réduit à la notion primitive de "pas de pouvoir, pas de chef, uniquement des gestionnaires".
Dans toute vie sociale la politique est impossible à éviter, mais je devine que vous entendez par politique tous les mauvais côtés de la politique, en particulier quand elle est devenue moyen d'existence, fabrication et abus de loi, appesantissement, dont le peuple devient la matière, que malaxe un petit nombre de professionnels de l'ordre public, la politique dont vit un petit nombre de mouches publiques tournant dans une même boîte, dont on se demande comment en changer.
Mais ce n'est pas ce que je veux vous demander dans mon commentaire. Je veux vous demander comment vous situer la subsidiarité dans votre projet anarkhique. Il me semble qu'elle est inévitable, à un certain niveau de décision, parce qu'il y aura toujours un moment critique où la décision et le pouvoir devront être pris par un seul dans la vie collective d'une petite unité, quand par exemple la petite unité est attaquée par une petite unité voisine et qu'il faut constituer un commandement de défense.
Loïc Le B. de Bretagne

Réponse :
Je ne définis pas l'anarkhisme en termes précis, c'est vrai, parce que pour l'heure je ne fais que fixer des bases, des principes, à la vie spirituelle de pénitents membres d'une petite unité humaine.
Je ne vois pas en quoi une petite unité humaine aurait besoin pour elle-même d'une capacité de décision dite de subsidiarité. Je m'explique :
J'ai dit que j'avais visité, durant l'automne 2015, les petits cantons historiques centraux autour desquels s'est formée la confédération qu'on appelle aujourd'hui Suisse, et je n'ai jamais dit que ces cantons, petites unités humaines vivaient sans organisation, sans ce qu'on doit appeler une politique faute d'autre mot. Mais il s'agit d'une politique ou organisation (mot que je préfère) minimale.
Je prends un exemple : Le canton d'Uri comprend 20 territoires auto-administrés ou communes pour quelque 36.000 habitants au total. C'est assez dire que ces territoires auto-administrés — petites unités d'une petite unité — sont vraiment minuscules, chacun n'ayant que 1.800 habitants en moyenne. Et ça marche ! La capitale d'Uri est Altdorf où se trouve la célèbre statue de Guillaume Tell, sa constitution actuelle date de 1984. Le canton est représenté par deux personnes au Conseil des États de la Confédération Suisse et n'a qu'un seul député au Conseil National Suisse. Dans le canton d'Uri le Landrat a le pouvoir législatif, il est constitué de 64 députés élus pour quatre ans. L'adoption, la modification ou l'abolition de lois, décisions ou de parties de la constitution peuvent être provoquées par une initiative populaire de seulement 300 électeurs, conduisant à une votation populaire. Il est également possible de renvoyer un officiel (un gestionnaire, si vous préférez) de cette façon. Le pouvoir exécutif est détenu par un Conseil d'État de sept membres, élus directement par les électeurs urinais pour quatre ans. Le président en est le Landaman, lui et son suppléant le Landesstatthalter sont élus pour seulement deux ans. Toutes les précautions sont ainsi prises pour qu'aucune responsabilité ne devienne pesante et pour que le peuple demeure à tous moments maître de la situation collective. Pour moi c'est une façon de fonctionner qui peut être appelée anarkhique. Si c'est cela que vous appelez la politique, j'en suis évidemment partisan. Il n'existe dans le canton d'Uri aucune subsidiarité. En Suisse la subsiduarité est assumée par le Confédération, par exemple concernant la défense nationale, puisque c'est le cas que vous évoquez, ou la monnaie. Je n'ai jamais dit que les petites unités humaines ne devaient pas se regrouper en confédérations, elles le devront pour des travaux qui ne peuvent être donnés à de trop petites unités, puisque la subsidiarité, c'est le principe selon lequel une autorité centrale ou, mieux, condéférale, ne peut effectuer que les tâches qui ne peuvent pas, pour des raisons techniques évidentes, être réalisées à l'échelon inférieur.

03sep16 177C40
Evidemment je suis aussi dans une analyse.
Je me suis souvent rendu compte qu’on pouvait très bien analyser les choses et dans la vie réelle, être complètement à côté de ce qu’on a dit, écrit ou pensé ( pour des raisons qui sont plus d’ordre de l’instable de l’émotionnel, dû au vécu, à l’histoire de chacun par exemple).
C’est pour cela qu’il m’a paru important de revenir sur le fait de bien distinguer ce qui sort de l’intellect, les pensées ou de la bouche, les paroles, de ce qui est du domaine du concret, de la vie réelle, du rapport concret qu’on a avec les gens, le monde, car, tant que "la vie réelle" se passe selon sa propre vision, les choses, sont ramenées dans son propre parc mental, (il ou elle pense comme moi, a la même sensibilité que moi, en gros on se comprend), tout se passe bien, mais quand inversement, il y a un angle de vision ou d’approche différent du mien, à partir duquel j’envisage les choses réelles, parfois, s’installent ce qu’on appelle les difficultés de communication, (et là, on n’est plus dans sa théorie, dans son abstraction, dans son film mental, aussi beau soit-il, il faut se soumettre à "l’autorité de la nécessité" comme vous l’avez écrit ci-dessus).
Je me rabats ainsi sur les termes de Louis-Marie (177C27) : "On attend alors que l’autre soit d’accord, on choisit de croire qu’il n’est pas dans la bonne direction, on préfère l’isolement ou le conflit parce qu’on pense ou on veut avoir raison", c’est une démarche inconsciente certes, qui est bien sûr, celle du monde, mais qui guette tout homme, parce que l’état d’anarchiste (vertueux) c’est beaucoup plus que le mot anarkia qui sortira désormais de nos lèvres.
Deuxième point sur lequel, il est important aussi de mettre le doigt, c’est de faire une distinction entre les moyens et la finalité, (les outils et le but à atteindre grâce à ces outils), afin d’éviter une confusion courante que l’on rencontre un peu partout — "Je suis musulman, catholique, bouddhiste, athée, taoïste," n’est pas une fin en soi, c’est un choix ( conditionné certes) dans la mesure où il y a conscience, dit autrement c’est un moyen pour atteindre une autre finalité, qui est le fondamental de La Révélation d’Arès : La vérité c’est que le monde doit changer [28/7] ; le fondamental c’est que le mal cesse.
Le mal — qui est encore dans le monde réel, rapport de force, de domination, d’exploitation, avec les conséquences concrètes sur la vie de tous les jours des dominés, des exploités — doit cesser par l’action réelle, par la rencontre réelle (il ne cesse pas par la théorie, les idées, les fantasmes que l’on fait vivre dans son cerveau, dans son isolement). Il cesse quand la relation devient rapport concret de coopération sans négativité les uns avec les autres — Le regard de négativité qu’on pose sur quelqu’un est un préjugé.
On peut en théorie penser sa vie, sa croyance comme bonne, ce n’est pas ce qui compte, ce qui compte c’est le rapport réel qu’on a avec chacun, car on est forcément continuellement dans le concret, ou alors on rêve, on imagine, on fantasme.
Troisième point. Quand on a bien compris que c’est dans le réel que ça se passe, on considère autant l’amour, [dit autrement altruisme, bonté, bienveillance, qui sont de la coopération sans négativité, sans conflit, dans la paix, mais qui sont de la coopération], autant la raison, réflexion, conscience, intelligence, compréhension, discernement, anticipation (être conséquencialiste) comme des moyens, des outils pour organiser la vie réelle collectivement, on considère aussi la pénitence (qui n’est pas une fin en soi), entre autre effort de libération de son mental tyrannique et destructeur, comme un outil [pour répondre le mieux possible dans le concret, aux choses concrètes], que la mission non plus n’est pas une fin en soi, mais un moyen de transmission des valeurs pour que ici ou là se reconnaissent ou naissent des âmes, et j’oserai ajouter que l’âme n’est pas une fin en soi, mais un moyen, un processus, un pont pour passer de l’autre côté, dans le Royaume du cœur pur, là au fond de soi, pour faire vivre concrètement Dieu sur terre, l’amour absolu, la création continuelle, et ajouterai-je encore, que la Parole, La Révélation d’Arès sont des moyens, ainsi que les petites unités préconisées par le frère Michel, qui ne seront jamais une fin en soi, mais des moyens pour que soit une organisation sociale sans domination qui favorise une évolution des consciences, pour que l’humanité passe à une civilisation spirituelle, mais que l’évolution est et sera sans fin, et là, impossible d’anticiper.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire, que je laisse chacun lire; méditer, comprendre, car il me paraît la victime typique de cette insuffisante du langage, que je signale ou dénonce souvent. Je comprends ce que vous voulez dire, mais je ne suis pas sûr que tout le monde interprétera votre pensée de la bonne façon.
Par exemple, pour ma part, je ne dirais pas que "l'amour est altruisme, bonté, bienveillance, qui sont de la coopération sans négativité, sans conflit, dans la paix, mais qui sont de la coopération," parce que pour moi l'amour n'est pas coopération avec l'autre, il est beaucoup, beaucoup plus que cela. L'amour que je pratique par devoir évangélique est mon identification à l'autre, ma compénétration avec l'autre. J'aime quand je suis la chair, l'esprit et l'âme de l'autre, que je me réjouis ou que je souffre avec lui, que je fais plus que le voir et le comprendre, mais que je vis ce qu'il vit.
Autre exemple : Vous parlez de "la pénitence qui n’est pas une fin en soi", mais pour ma part ma pénitence est une fin en soi, c'est plus que ma façon de vivre, c'est ma vie, c'est devenu ma nature et c'est une fin en soi dans la mesure où ma personne, moi-même, est une fin en soi. Le chemin de la pénitence est une transcendance au sens où je suis dans l'effort permanent de devenir moi-même un univers dépassant toutes les catégories définissables dans le domaine du Bien, dans la mesure où je dépasse un ordre de réalités déterminé, dont le squelette est amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés, parce qu'il faut des mots, mais dont le sang qui circule autour est d'ordre indéfinissable, comme Dieu, dont je suis image et ressemblance, est indéfinissable. Ma pénitence est une manière de vivre extérieure et supérieure à toute manière de vivre définissable moralement par des mots. Si je ne suis pas dans cette recherche continuelle d'évasion de ma condition d'animal pensant, je reste tenté par le Mal, je ne vise pas au Bien absolu.
Mais je comprends aussi votre difficulté à définir des chose qui, en fait, confinent à l'indéfinissable.
La Sainteté, la Puissance et la Lumière divines — pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière (Rév d'Arès 12/4) — doivent tôt ou tard passer par nous. C'est cela que nous devons rechercher, c'est parce qu'il semble bien comprendre cela que nous détectons l'épi mûr. C'est l'intervention de Dieu en l'homme, celle que l'épi mûr sent passer en lui, celle par laquelle nous nous identifions à Dieu et nous identifions au prochain, par l'amour au sens absolu, évangélique. Face au gâchis d'injustices du monde, l'amas de ruines morales qu'il représente, origines de notre mortalité, de ce que nous appelons péché, nous savons que nous ne changerons pas le monde par le progrès, auquel se rattache encore, par souci d'expliquer, la logique de votre commentaire, mais par le dépassement, la transcendance, dont l'amour au sens le plus élevé et noble, au sens évangélique.
Nous ne pouvons pas faire l'impasse sur la souffrance anonyme de millions de nos frères humains, qui eux-mêmes ne peuvent pas expliquer leur souffrance. Pour l'heure ils sont physiquement et intellectuellement loin de nous, ils ne nous comprennent pas, mais il y a un couloir, celui de la vie spirituelle, par lequel nous pouvons les atteindre. Les parois, le sol et le plafond de ce couloir, c'est notre pénitence. Si vous n'êtes pas ce pénitent-là, ils ne peuvent pas vraiment vous détecter comme Lumière. Et cependant je vous connais assez, frère Charlie, et depuis assez longtemps, pour savoir que cette Lumière est en vous, mais que nous n'arrivez pas encore à la bien montrer. Ça viendra comme cela vient en chacun de nous tôt ou tard.

03sep16 177C41 
L'anarkhia est le fondement de toute relation sociale libre, et cela commence si possible dans le couple aimant.
C'est là que je m'aperçois de la puissance de la pénitence lorsqu'elle est magnifiée par mon amour romantique pour mon épouse.
Dans le couple aimant, l'homme et la femme sont une seule chair, mais la crise potentielle, la séparation peut exister par la dévastation d'une seule pensée de jugement envers l'autre.
La moindre pensée négative envers l'époux ou l'apouse peut abattre l'amour romantique avec l'efficacité d'un insidieux glissement de terrain.
Je ressens alors l'importance de voir ma femme autant comme un prochain à aimer d'amour évangélique que comme ma tendre épouse.
Au fond, il n'y a rien de comparable entre l'amour romantique et l'amour évangélique; les forces impliquées et le sens de la mesure n'y sont pas les mêmes. Mais après trente-et-un ans de vie ensemble, il me semble que le premier amour ne peut aller sans le second.
Tout est relié dans une interaction qui est la vie même du couple : ne pas juger son époux(se), pardonner, faire la paix pour aimer d'amour évangélique, et dans le même élan, donner de soi, prendre l'aimé(e) en soi, créer une vie de couple pour aimer d'amour romantique dans la liberté de chacun, ce qui donne de la force pour encore mieux ne pas juger, pardonner, etc, et monter ainsi vers un amour toujours plus beau : J'envelopperai leurs joies d'innocence, J'en ferai une œuvre sacrée (Rév d'Arès 33/22) par les effets qu'elle aura sur le monde.
C'est ainsi que l'époux pénitent refuse le péché d'Adam qui, de compagnon d'Ève, a choisi de devenir son maître (Rév d'Arès 2/3).
Vivre cela, par la force de l'amour romantique, qui vivifie l'amour évangélique, est pour moi un précieux tremplin pour appliquer l'amour évangélique à tout prochain, dans toutes les relations humaines.
Cela commence bien sûr par l'amour évangélique envers ses parents et ses enfants, en appui des sentiments éprouvés, et même s'ils sont morts.
L'amour parental a ceci de particulier qu'il vise à élever l'enfant, à respecter son parcours vers un état d'adulte qui émerge peu à peu, dans le respect de sa liberté tout en tentant de lui enseigner la vie et la Vie.
C'est un bon entrainement pour ce que le Père nous demande lorsque le pénitent transmet un enseignement spirituel à son prochain.
L'amour évangélique en famille est ainsi le précurseur de cet amour évangélique dans l'anarkhia que nous, les pénitents, inventerons peu à peu.
Et enfin, il y a le cas très particulier, qu'il est impossible d'oublier ici, de l'amour évangélique envers vous, le prophète de Dieu, qui n'êtes chef de personne (Rév d'Arès 16/1), ainsi que celui de l'amour évangélique que vous montrez envers le petit reste et envers toute l'humanité. Ces amours réciproques me semblent aussi, avec leurs imperfections actuelles et leurs lumières, des précurseurs de l'anarkhia à construire.
Patrick T. (Vert de gris) d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci, frère Patrick, pour ce commentaire à consonance romantique, auquel je suis moi-même très sensible, car je ressens entre mon épouse Christiane et moi les mêmes influx indescriptibles, mais tellement sensibles, réels, et pour tout dire merveilleux, que vous ressentez entre vous et votre propre épouse, dont je regrette seulement que vous ne nous donniez pas le prénom, car "nomen est omen", latin qu'on traduit en français pas "le nom est présage", mais qui signifie beaucoup plus, ainsi que votre commentaire le fait très bien sentir. On confine ici à ce qui dépasse le langage.
Par ailleurs, à un degré moindre, il est aussi vrai que "L'amour évangélique en famille est le précurseur de cet amour évangélique dans l'anarkhia que nous, les pénitents, inventerons peu à peu." Je préfèrerais dire : "que nous, les pénitents, retrouverons peu à peu", mais c'est sans grande importance.
Il vient un moment où son époux ou son épouse compte tellement dans la vie qu'il n'est plus que rien ou personne, parce que rien ne peut le ou la décrire. Parce que l'époux ou l'épouse n'est pas beau ou belle, il ou elle est plus que beau, plus que quelqu'un, il est le tout qu'on forme avec lui ou elle. N'être rien ou personne est plus qu'être. Samkara enseignait que l'homme quand il dort profondément est tout l'univers, est Dieu et je crois en effet qu'avec mon épouse, quand l'un près de l'autre nous dormons profondément, il y a quelque chose d'Éden qui revient en nous. Alors, le seul fait de frôler son pied m'émerveille. On retrouve ici l'énorme difficulté de définir par l'insuffisant langage des choses qui nous dépassent même si nous les vivons chaque jour.

04sep16 177C42
Je reprends ce que vous répondez à Raoul pour dire qu'on devine bien dans vos écrits tout ce qui vient du dehors. Parfois vous citez des auteurs, d'autres fois on devine bien que vous vous en attribuer les pensées sans les citer (je ne suis oas assez expert pour donner des exemples). Tout se passe comme si vous aviez peu de choses à dire de vous-même.
Vous dites que vous n'êtes "pas écrivain", c'est vrai, et on ne peut pas vous reprocher la vantardise des littérateurs, mais enfin, on voudrait bien savoir ce qui vient de vous et ce qui vient d'autres.
Je n'ai pas de difficultés à croire que La Révélation d'Arès ne vient pas de vous, parce que derrière vos lignes un peu partout on sent bien une autre pensée et, pour tout dire franco, vous êtes ni plus ni moins qu'une sorte de pasticheur. Mais pastichant quoi ? Peut-être n'êtes-vous qu'un médium qui parte des mots dans l'espace.
Je ne suis pas croyant. Je suis ce que vous détestez et ne cessez de dire (indirectement) que vous détestez: un rationaliste. Je vais citer un poète très rationaliste : Apollinaire, dont je viens de lire l'ouvrage que lui consacre La Pléiade. Il dit : Poésie et création ne sont qu'une même chose. On ne doit appeler poète que celui qui invente, qui créé dans la mesure où l'homme peut créer... Les poètes modernes sont des créateurs, des inventeurs et des prophètes." Vous êtes prophète, alors vous êtes inventeur. Comme vous n'avez pas le talent d'un écrivain, vous copiez les écrivains, vous inventez à partir des pensées des autres. Votre production est tout à la fois une invention et une copie. Vous n'êtes rien par vous-même.
Je ne sais si vous afficherez ce commentaire. je l'écris parce que je crois qu'il faut toujours démystifier. Je vous démistifie donc.
Maxime J. quelque part dans le Sud

Réponse :
Un homme susceptible considérerait votre commentaire comme une gifle. Il vous répondrait de haut.
Mais, à mon âge, après avoir entendu pendant quelques décennies tout ce qu'un homme peut entendre qui le traite d'escroc, de "copieur", de petit malin, d'illuminé, de fou, de menteur, etc. on n'a pas la réaction de l'homme giflé. On médite les reproches. On les médite parce qu'il n'y a pas de reproches qui ne contiennent pas, peu ou prou, de la vérité.
D'où vient ce que je viens d'écrire ? À la pensée de qui, à quel livre, ai-je pris ces cinq lignes qui précèdent, puisque selon vous je "copie" ? Eh bien, à personne. Je ne dois ces lignes qu'à moi-même.
Ceci dit, et c'est là que vous avez raison, j'écris en français, c'est-à-dire dans une langue dans laquelle longtemps avant moi des générations et des générations d'humains nés entre la Manche, le Rhin, le Cotentin et la Méditerranée ont exprimé leurs pensées pendant des siècles. Autrement dit, la langue française que j'emploie n'est pas mienne, elle n'est pas mon invention, elle est l'invention d'un très vieux peuple, elle a construit une immense littérature et même a traduit les littératures d'autres langues que je ne connais pas. Je vais plus loin : Le Père Lui-même a emprunté la langue qui est la mienne et la vôtre pour donner au monde La Révélation d'Arès. Car, même si vous n'êtes "pas croyant" et n'êtes pas obligé de me croire, cette Révélation m'est bien venue par la voie surnaturelle en 1974 pour sa première partie : L'Évangile Donné à Arès par Jésus, et en 1977 pour sa seconde partie : Le Livre des Théophanies. Alors, évidemment, Dieu lui-même a emprunté la langue de François Villon, de Montaigne, de Ronsart, de Corneille, de Racine, de Molière, de Châteaubriand, d'Hugo, de Balzac, de Valéry, de Gide, de Montherland, des traducteurs français de la Bible et du Coran, et de milliers d'autres impossible à citer tous. Dieu est un "copieur".
Mais un "copieur" est-il un copiste ? Non. Il copie en ceci qu'il copie les mots du dictionnaire Littré, Larousse ou Robert, la grammaire de Dumas ou de Grevisse, les styles des écrivains et des poètes, mais il n'est pas une sorte d'imprimante qui ne fait que reproduire. Il dit, avec les mots des autres Ce Qu'il a à dire, Lui.
C'est ce que je fais moi-même.
Vous citez Apollinaire disant que le poète est un "créateur, un inventeur et un prophète" — notez bien, s'il vous plaît, que je ne suis pas poète et que je le regrette bien —, en bien ! cela me rappelle un autre poète, Shelley, qui lui aussi a dit que le poète est un prophète. Je ne sais plus où il a écrit (en anglais, mais bon ! la poésie est poésie en toute langue) que les poètes ont été selon les époques législateurs ou prophètes. Apollinaire a donc lui-même copié Shelley, non ?! Quelle honte ! Apollinaire n'est qu'un copieur. Mais non, mon cher Maxime, comme je le dis souvent le langage est insuffisant et l'on retombe toujours, inévitablement, tôt ou tard sur les mêmes idées, les mêmes mots.
Ceci dit, vous n'êtes "pas croyant" et vous avez raison en ce qui concerne la religion, mais vous avez tort en ce qui concerne La Révélation d'Arès. Vous m'écrivez méchamment, mais je vous pardonne — dame ! je suis pénitent, c'est quand même mieux que d'être comme vous très durement critique — et je vais même vous faire un cadeau. Je vais vous offrir de bon cœur un exemplaire de La Révélation d'Arès. Donnez-moi votre adresse à webmaster@michelpotayblog.net et je vous l'enverrai.

04sep16 177C43 
Salem, mon Frère !
Une entrée qui me fait me rappeler que Dieu nous demande d'être, comme tu le dis au début de ton entrée, une anarchie de pénitents, autrement dit des humains croyants qui ont compris qu'il faut être quelqu'un de bien et c'est ce qui va déterminer la "bonne organisation" pour vivre ensemble.
Dieu ne nous demande pas d'être juifs ou chrétiens ou musulmans, mais d'être des croyants qui agissent pendant leur existence pour le Bien.
C'est ce que m'a appris La Révélation d'Arès.
Merci mon Frère de nous faire comprendre la Volonté et la Vérité de Dieu.
Continuons la pénitence, c'est la seule solution pour éliminer le Mal.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Un grand remerciement à vous, ma sœur Malika, pour ce beau et touchant commentaire.
Si nous voulons redécouvrir le sacré, le vrai sacré, pas les manières religieuses qu'on appelle sacrées, c'est-à-dire si nous voulons redécouvrir le primordial en nous, car nous sommes créatures de Dieu et donc par là sacrées, alors, oui, ma sœur Malika, il nous faut "agir pendant notre existence pour le Bien." Et comme on ne pratique pas le Bien si l'on pèse sur ses semblables, si on les domine, si l'on en fait nos instruments, il faut évidemment que notre vie sociale ou sociétale se déroule dans l'anarkhia.
Après tout, Éden n'était peut-être que la vie terrestre sans chefs, sans dominateurs, sans lois, le Grand Jardin dont parle La Révélation d'Arès (ii/18, xxviii/21-22), et l'anarkhia par là est une des conditions du retour en Éden. C'est le retour vers notre identité la plus proche avec Dieu, le Créateur, le Père. Il m'est arrivé de songer à une mission qui, au lieu de parler directement de pénitence, parlerait de retour au sacré, pour utiliser un mot moins difficile que pénitence, mais hélas un mot qui est par excellence un mot religieux dans une France qui a rejeté la religion... Alors je préfère encore pénitence.
Le Bien que vous évoquez est un terme profondément spirituel, mais qui lui aussi est aujourd'hui employé à tort et à travers. Il est spirituel parce qu'il ne peut que créer un état de communion en dehors de toute dogmatique religieuse. Le Bien tisse des liens créateurs et heureux entre les êtres, entre les choses, entre les êtres et les choses. Sans le Bien on ne peut redécouvrir les alliances et analogies cachées, mais mystérieusement conservée, que nous avons avec l'Univers et sa Puissance centrale : le Père.

04sep16 177C44 
Merci beaucoup pour cette réponse [177C41]
Je suis très touché par ce passage : "il y a quelque chose d'Éden qui revient en nous. Alors, le seul fait de frôler son pied m'émerveille" car j'ai vécu cela avec mon épouse Monique. Je lui ai une fois dit "quand je touche ton pied dans notre lit, mon petit cœur bondit de joie".
Je comprends aussi que le frère Michel me dise "je regrette seulement que vous ne nous donniez pas le prénom", puis que le prophète Mikal dise "Il vient un moment où son époux ou son épouse compte tellement dans la vie qu'il n'est plus que rien ou personne". C'est à ce titre que je n'ai pas donné de prénom : Patrick et X, comme humbles précurseurs Adam et Eve qui retrouvent Eden.
Puisqu'il s'agit de noms, j'ai aussi souri de vour voir ajouter "(Vert de Gris)" à ma signature, alors que je ne l'ai pas employé. En fait, mon pseudonyme ancien est plus triste : Jours de Gris. Peu importe si vous me voyez ainsi ou pensez utile de rappeller ainsi ma personne de commentateur sur votre blog.
Merci pour votre attention prophétique et fraternelle, cher frère Michel.
Patrick T. (Jours de Gris) d'Ile de France

Réponse :
En général je n'affiche pas, pour ne pas surcharger la page, les mails qui me remercient pour mes réponses, mais là je vous affiche, parce que j'ai commis une bévue et que je tiens à en faire amende honorable.
Je savais bien que vous aviez un pseudonyme où l'on lisait "Gris", mais je n'ai pas fait l'effort de me souvenir que c'était "Jours de Gris". Comme un grand béta que je me suis jeté sur les trois syllabes les plus communes avec "Gris" sans même voir que ça n'avait aucun sens et j'ai sottement écrit : "Vert de Gris".
Mais, bien sûr, c'est "Jours de Gris" autrement plus poétique et délicat !
Encore merci, frère Patrick, de me corriger.
Sœur Christiane vient à l'instant de me changer mes lunettes (j'en ai deux paires et elle nettoie mes verres alternativement, parce que mes pauvres yeux chiasseux, pleureurs, de vieux bonhomme font que je les embue continuellement et que je finis par ne plus y voir goutte) et au moment où elle me tend mes lunettes propres, je lui dit ce que je vous écris et elle me répond, à propos de "Jours de Gris" changé en "Vert de Gris" : "Ce n'est pas grave." Ce n'était donc pas grave ? Probablement, mais moi, je pars du fait que toute erreur est grave, même une erreur "pas grave". Oh, je sais, je ne peux pas relever toutes mes erreurs et m'en excuser, parce qu'il me faudrait des journées rallongées de plusieurs heures, mais je crois — et c'est ce que ne voit pas Maxime (177C42) — que ,j'ai vocation d'exactitude et de justesse, certes d'une autre manière que la science et la littérature et pour un autre règne, celui de la vie spirituelle, mais je pense qu'il n'existe aucun détail qu'on puisse négliger si l'on a le temps de ne pas le négliger.

06sep16 177C45
Juste prophète et frère aîné,
Dans "mosaïsme des pénitents" [#176], vous m’avez hissé au rôle majeur de notre mission : poursuivre l’Exode tout en me ramenant au vrai prophétisme de Moïse, au modèle, au pénitent qu’il fut; je me suis retrouvée sur la Mer de la grande œuvre prophétique, la même et unique depuis Noé jusqu’à vous, la grande Mer infinie sur laquelle tous les pénitents se rejoignent et recréent leurs vies à la Lumière du Sermon sur la Montagne.
Sur cette Mer-là, j’ai lu "anarckhisme des pénitents", votre texte puissant et libre qui dit au monde, avec un immense courage, ce que le Père vous envoie dire.
Ce monde fonctionne à 180° à l’envers. Il grouille de brutalité à l’inverse de votre Vie.
Il voit l’homme comme du "bétail", vous le regardez comme fils du Père, il dit : "Croyez-en moi !", vous répondez: "Soyez bons !" ; il impose ses croyances et ses idéologies, vous videz les têtes des sciences vaniteuses (Rév d'Arès 33/8) et vous les fertilisez (23/5) ; il pense "masse", vous pensez "individualité" ; il légifère, juge, réprime et condamne, vous dynamisez le En tout [?]. Vous exhortez ce qui rendra possible aux génies humains divers et complexes de vivre ensemble sur un socle unique et universel : la pénitence qui conduira à l’anarkhia, tandis que le monde se replie sur lui-même en s’enfermant dans un mouvement suicidaire.
Le monde que Dieu veut est un monde sans chef [Rév d'Arès 16/1], mais Il laisse les hommes faire ce qu’ils veulent : Ma Main ne pousse pas les pieds (des hommes)… ils vont ou ils ne vont pas (xxxviiiI/8).
Dieu montre, par le biais des prophètes qui acceptent avec courage la difficile et terrible mission, ce qu’Il veut.
Je ne cesse de louer en mon cœur votre prophétisme et votre exemple !
Je ne sais quelle distance vous devez sans cesse parcourir en vous-même entre le Ciel et les réalités des hommes et celles de vos frères, mais elle doit aller au-delà de ce que j’imagine, à la fois très éprouvante et merveilleuse.
Et parce que vous ne cessez jamais de vous fondre dans le Créateur et d’aimer les hommes, avec vous, quelque chose a commencé à naître et à grandir dans les assemblées, qui montrent au monde qu’on peut vivre ensemble autrement, s’organiser librement sur la base du Sermon sur la Montagne, en petits groupes, sans chef, ni hiérarchie, au sein desquels chaque sœur et frère est librement créateur de sa pénitence et de sa moisson.
Vous écrivez : "Moïse ne fut le chef de personne. Il fut seulement un guide." Je dis aussi, depuis 26 ans que je vous suis, avec la chance d’avoir travaillé un peu avec vous dans le cadre de l’accueil, vous n’avez été le chef de personne, seulement un guide (Rév d'Arès 25/1, 38/5) dont la Lumière a rempli un grand nombre de Vie d’intelligence, de dépassement, de vraie  piété, de pénitence.
Depuis 1974, combien de milliers de courriers auxquels avez-vous répondu ? Combien de milliers de cœurs et d’esprits avez-vous soulagés, apaisés en donnant vos conseils ? Combien d’enseignements répandus par oral et par écrit ("Le Pèlerin d’Arès") ? Et avec ce blog, qui a maintenant dix ans, dans lequel vous exposez tout en public, sans secret, combien ont été inspirés et ont commencé à changer leurs vies, à se délivrer du Mal pour se recréer librement bons en entrant en pénitence ? Combien de baisers du Père, toujours dans la paix, avez-vous donnés à vos détracteurs en réponse à leurs calomnies, leurs injustices, bassesses, etc?
Si nous pouvions chiffrer, nous verrions sûrement une mer infinie de cœurs s’ouvrir devant nous, une Mer emplie de Bien qui n’a pas fini de croître.
Et tout cela, vous l’avez accompli seul, parce que, comme Moïse, vous n’êtes le chef de personne, vous êtes notre guide, un exemple de bonté, de pénitence et de piété (36/19).
Pour les yeux qui voient, vous nous inspirez sans cesse à progresser et vous ne cessez jamais de le faire, vous, qui avez sacrifié depuis si longtemps toute votre personne et votre vie au Bien.
Cette magnifique entrée "anarkhisme des pénitents" jalonne en moi de façon claire l’étape presque ultime de ce que nous parviendrons à construire et que nous commençons à faire dans nos assemblées : le monde changé que Dieu veut.
Que ma mission et ma pénitence puissent chaque jour honorer votre immense tâche de rétablir le Grand Jardin du Père.
Je vous embrasse de toute ma grande affection fraternelle ainsi que sœur Christiane qui inspire tout autant mon ascension dans le Bien.
Anne-Claire B. d'Ile de France

Post-Scriptum : J’avais travaillé un texte, sur la base de vos écrits dans ce blog, que j’ai utilisé en introduction d’une causerie que j’animais rue R. Losserand au printemps et que j’utilise pour ma mission quand le ou la missionné(e) me demande : "Que faites-vous de plus que les autres ?" Ce texte peut, peut-être, servir de base de travail à adapter et à améliorer pour d’autres sœurs et frères :
Venez montrer au monde qu’on peut vivre ensemble autrement.
Nous sommes un petit groupe de neuf Pèlerins d’Arès, qui appartient à la grande assemblée des Pèlerins d’Arès, qui vous accueille aujourd’hui. Nous expérimentons et formons une société nouvelle qui fonctionne sans chef, sans hiérarchie, sans aucune référence au système du monde, car notre fonctionnement repose sur la pénitence, qui est l’application du Sermon sur La Montagne de Jésus donné il y a 2000 ans. Nous formons une anarchie de pénitents, nous avons décidé de redonner valeur au Bien que façonne la pénitence — l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue.
Même si aucun regroupement humain dans le monde ne fonctionne comme nous et qu’aujourd’hui personne n'imagine que l'anarchie fondamentale est possible. Nous croyons que c’est possible, c’est tout l’enjeu de La Révélation d’Arès, une société uniquement basée sur le Bien, la vertu, La Parole de Dieu, non dans un sens religieux, car ce n’est pas que tu crois qui te sauve mais ce que tu fais de Bien qui donne le salut individuel et changera le monde. Nous formons cette société d’âmes sans cesse en évolution qui ne prend plus le système et ses valeurs comme référence mais la Parole de Dieu redonnée à Arès.
Pourquoi nous rejoindre ?
L'assemblée n'est pas un simple regroupement, c'est un acte de séparation — séparation de ceux et celles qui se fient au système — et de solidarité dans la pénitence et dans la moisson.
Nous nous entraidons à retrouver la Vie spirituelle (24/5), qui n'est pas une vie imposée à tous par un dogme, une idéologie, une loi mais qui est la Vie du Créateur, l’Idéal de Bien, appelez-le comme vous voulez, présent au fond de tout homme, endormi que l'apôtre réveille et que nous nous entraidons à réveiller par notre pénitence.
La pénitence ne s'apprend pas. Elle est une exigence de soi et un Pèlerin d'Arès se reconnaît à ce qu'il a cette exigence de lui-même quel que soit le niveau de bien, d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté spirituelles qu'il peut atteindre. C'est à ce prix que le monde changera, à partir d'hommes qui exigent d'eux-mêmes de changer, de progresser dans une recherche patiente du meilleur au fond d'eux-mêmes, car tout est à apprendre avec soi-même ; la pénitence n'est ni un savoir, ni une recette qu'il faudrait apprendre.
Pas de comparaison avec son frère ou sa sœur, le pénitent s’en réfère à son âme et à sa conscience qui prend la Parole de Dieu comme boussole, l’important pour lui est d’être aussi bon qu'il le peut. Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation d'Arès (24/2) pour changer le monde (28/7). Une assemblée d'hommes suit les efforts lents de la pénitence. De ce fait, aucune assemblée n'est idéale, mais toutes tendent à le devenir.
La Révélation d'Arès est une Parole donnée à tout le monde. Notre mission consiste seulement à chercher, moissonner dans cette masse humaine tous ceux et celles capables de l'accomplir et de l'accomplir toujours mieux que nous ne le faisons nous-mêmes.
Pour conclure, parce que l'arbre de la Vérité du monde changé (28/7) a besoin de beaucoup de racines et de branches et donc besoin d'hommes et de femmes capables à leur tour de s'étendre tant dans la terre (racines) que dans l'espace (branches), parce que l'Arbre dont la pointe est toujours verte (xvi/13) doit devenir aussi gros que possible, le Créateur a besoin de vous. Rejoignez-nous !

Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce commentaire. Ce commentaire fait mon éloge et je ne sais comment vous en remercier, car je ne suis qu'un homme, donc avec des défauts, et je ne suis pas sûr de le mériter, mais je ne peux pas non plus le rejeter. Disons que j'ai fait et continue de faire tout ce que je peux.

06sep16 177C46
Cher Frère Michel, mais quelle belle bé-Vue vous avez faite en réponse au commentaire 177C41: "Vert de Gris" à côté du prénom de fr.Patrick T. d'Ile de France!
Dans ce monde si gris (gris très foncé même), le Vert n'est-il pas la couleur de l'Espérance ?
Même dans les ''bévues'' notre cher grand anarckhiste prophète Mikal est sous Influence ! Merci Aghéla !
Mon époux Joël et moi vos embrassons ainsi que sœur Christiane
Élisabeth L. du Pays Cathare

Réponse :
Je ris de bon cœur en lisant votre joyeux commentaire. Merci pour lui.
Oui, c'est vrai, le vert est la couleur de l'espérance, je n'y avais pas pensé. C'était le Gris qui avait retenu mon attention et j'ai tristement pensé à Vert de Gris : 2Cu(s) + O2(g) + H2O(g) + CO2(g) → Cu2(OH)2CO3(s) (vert-de-gris ou hydroxycarbonate de cuivre) qui est une couleur plutôt moche, et frère Patrick a eu bien raison de protester. Mais après tout, vous avez raison : Si l'on porte l'attention sur le Vert plutôt que sur le Gris, on pense à tout ce que cette couleur évoque superstitieusement, notamment l'espérance. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être parce que le vert est la couleur la plus répandue dans la nature ?

06sep16 177C47
Merci, mon frère, pour cette nouvelle entrée sur l’anarkhisme des pénitents.
Au cours d’échanges, pendant la réfection du plafond de mon salon, effectué par mon frère Robert B. avec qui,je missionne régulièrement depuis plusieurs années, nous avons évoqué le thème de l’anarkhisme des pénitents, votre nouvelle entrée du blog 177.
Robert qui a pris beaucoup de notes, s’est rappelé un de vos propos sur l’anarchie que vous caractérisiez : par l’absence de pouvoir, l’absence d’individualisme, de reconnaissance d’actions, de sensibilités, de consciences, de vocations.
Vous aviez dit aussi : ʺC’est la disparition naturelle simultanée dans les cerveaux de l’importance des religions, politiques, lois, devenues inutiles pour comprendre le monde et le reconstruire, qu’on appelle anarchie.ʺ
Ai-je bien compris qu’au cours, des quatre générations et plus (Rév d'Arès 24/2) qu’il nous faudra pour changer ce monde (28/7), les petites unités de pénitents, qu’appelle à réaliser La Révélation d’Arès, il y aurait parmi elles, toujours des courants démocratiques, républicaines, communistes, bref de la politique, jusqu’au moment ou cela par évolution lente des consciences, ceux-ci deviendraient désuets. C’est donc des petites unités pénitentes apolitiques qui géreraient la cité ?
Philippe D. de Bretagne Sud

Réponse :
Aurais-je dit : "C’est la disparition naturelle simultanée dans les cerveaux de l’importance des religions, politiques, lois, devenues inutiles pour comprendre le monde et le reconstruire, qu’on appelle anarchie.ʺ ? Je ne crois pas que j'aie prononcé cette phrase très peu claire, à moins que la langue m'ait fourché. Mais l'anarchie étant l'absence de pouvoirs, l'absence de dominations s'imposant sur une base dominée, j'ai pu dire : "C'est la disparition des pouvoirs exercés sur le peuple par les religions, les politiques, les lois, qu’on appelle anarchie.ʺ
Par ailleurs, j'ai dit, et cela doit se retrouver dans mes réponses sur cette page, que selon moi les grandes masses éclateront tôt ou tard en petites unités. Ces petites unités seront indépendantes les uns des autres et chacune fonctionnera selon les souhaits de sa petite population et pourra être évidemment "démocratique, républicaine, communiste, etc., bref, politique, comme vous dites, et nous Pèlerins d'Arès en profiterons pour créer nos propres petites unités basées sur un anatrkhisme pénitent.non politique.
J'espère être clair.

06sep16 177C48 
Vous nous enseignez que la pénitence se crée et s’alimente à la source de trois énergies : humilité, vigilance et volonté d’être.
Or, je note que parmi nos frères certains omettent de cultiver la première.
Puisque les trois conjointement doivent conduire nos libres poulains, il semble sauter aux yeux — et aux oreilles — que si l’humilité nous fait défaut, que notre pénitence risque de piétiner longtemps comme une troïka en panne.
Moins d’humilité ou pas d’humilité du tout ? J'ai du mal à expliquer ce qui me semble évident, mais je vais m'efforcer de me rendre compréhensible : Je ne crois pas au hasard, je pense donc que le Créateur m’a élu(e), choisi(e) parmi des milliards de pécheurs pour que je croie que cette révélation est vraie.
J’ai saisi que le tirage au sort dans le grand chapeau du hasard n’était pas une fantaisie ou de l’humour de votre part — ce que d’aucuns continuent à soutenir — et depuis lors, je pense que nous aussi avons été "tirés au sort dans le chapeau". Et j’ai demandé à mes frères ce qu’ils en pensaient.
Pour certains, comme un réflexe : "Pas de hasard !"
C'est commettre, là, une double erreur :
1) Je ne sais pas ce qu’est être libre, puisque je pense avoir été prédestiné(e) à croire dans ce message : déterminisme funeste et faux !
2) De plus, je m’égare dans quelque chose qui ressemble à de l’orgueil en pensant — sans même, peut-être, en avoir conscience — que mes mérites (?) me valent cette 'élection'. Ainsi je tourne le dos à l’humilité et ma pénitence est en berne…
Et j’ai oublié ce que dit le Père par la voix de Jésus : Tout ce que j’ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta descendance (39/10).
Et j’oublie encore ce fabuleux article "Liberté" dand 'Le Pèlerin d'Arès 1993-96" où vous écriviez (je cite, dans le désordre et sans indiquer les pages):
"Se considérer plus libre que les "incroyants", les "païens" ou les "autres croyants", parce qu’on aurait la "vraie religion" qui rendrait meilleur, plus sage, plus intelligent, plus courageux, est une consolation, mais non une réalité."
"Pour la foi arésienne le déterminisme est une des lois générées par le péché qui a produit chez l’homme, entre autres effets, la débilité, l’aveuglement, la dépendance. Le déterminisme est la citadelle du mal dont le prisonnier, l’homme, n’est plus que l’ombre d’Adam."
"C’est dans une perspective plus typiquement arésienne que j’illustrerai aujourd’hui la question du destin en citant les pèlerins qui viennent vers moi, comme abasourdis par leur rencontre avec le Lieu du suprême Surnaturel, et qui me tiennent des propos du genre : "Il n’y a pas de hasard… Je savais que cette rencontre aurait lieu. Mon destin était d’être ici." Je leur réponds : "Vous avez bien de la chance d’avoir pressenti votre passage ici ! Pour moi ce fut tout le contraire ; non seulement je ne savais pas du tout que Dieu m’enverrait Jésus en 1974, et viendrait lui-même me parler ici en 1977. Mais encore je sus dès le premier jour que j’étais libre d’accepter ces rencontres ou de les refuser, et aujourd’hui encore je sais que je suis libre d’oublier ces nuages, de les laisser disparaître à mes yeux (37/2). Oui, je pourrais me dérober (2/16), rebrousser chemin (39/6)." À cela certains rétorquent : "Mais Dieu sait tout. Les Paroles que vous citez ne sont que des avertissements de principe. Dieu perdrait-il son temps à appeler quelqu’un qui pourrait ne pas le suivre ? De même, il savait à l’instant même où j’ai ouvert La Révélation d’Arès que je ferais le Pèlerinage d’Arès." Et moi : "Savait-il que vous diriez cette bêtise ? Savait-il que vous ne vous précipiteriez pas à la moisson, que votre pénitence traînerait les pieds ? Et devant le regard hésitant de l’autre j’ajoute : "Oui, il le savait. Il savait parfaitement qu’être un Pèlerin d’Arès médiocre est votre infaillible destin. Mais non parce que c’est " écrit " ; il le savait simplement parce que vous apparteniez à une humanité qui a rejeté la vie spirituelle, et qu’il y avait 99 chances sur 100 pour que vous soyez ainsi. Sous ce rapport, j’en sais autant que Dieu. Et vous aussi. Est-ce que je continue? Ou commencez-vous à comprendre que vous êtes invité à changer votre vie librement et à convaincre le monde qu’il devrait changer librement? Ceci dit, le Père n’espère-t-il pas en certains hommes plus qu’en d’autres ? Évidemment oui, et nous ne faisons pas autrement nous-mêmes."
"Les hommes sans réaction quand je porte témoignage de La Révélation d’Arès y sont-ils librement sourds ? Ou y sont-ils involontairement sourds ? Dans ce cas, sont-ils inexorablement destinés à la surdité ? L’angoisse que provoque cette question peut être très profonde : Y aurait-il des humains définitivement incapables de liberté, notamment de la liberté d’accepter la Parole de Dieu ? Des humains qu’un décret céleste, ou un irréparable effet du scandale (28/3-4) millénaire, aurait privés de la liberté de choisir entre leur impiété, leurs erreurs, leur méchanceté, et le changement que recommande la Vérité ? Ou ces êtres seraient-ils par pur hasard nés avec le faible lumignon (32/5), la médiocrité, que génère le péché depuis les millénaires, tandis que quelques autres seraient nés avec des restes de lucidité ou retrouveraient ces restes de lucidité par chance (grâce à une rencontre avec des gens ou événements qui enseignent beaucoup, qui font réfléchir, évoluer, etc.) et seraient seuls capables de rallier le reste ou le petit reste ? Tout Pèlerin d’Arès qui a approfondi sa foi doit connaître intimement les réponses à ces questions. Il se dit : Puisque le Père appelle l’homme à un accomplissement qui n’est possible que dans la liberté absolue, la liberté absolue est possible, même difficile à acquérir et à exercer, même aléatoire. Du reste, le Père n’allie-t-il pas son Souffle aux efforts de l’homme qui change sa vie ? Les hommes qui forment et grossissent lentement le petit reste ont entendu l’Appel du Père par hasard, mais voilà l’important : En acceptant cet Appel et le changement difficile qu’il impose, ils font disparaître le hasard !
"Étant donné que la liberté, selon La Révélation d’Arès, n’est pas une consolation tirée du sentiment d’être différent du monde méchant, égaré par des croyances illusoires, etc., elle est une liberté effective, réaliste, créative, universelle, tant personnelle que relationnelle, elle est impraticable hors du bien effectif. Par exemple, les dominateurs ne deviendront inutiles et battables que si des hommes ont assez de vertu pour se passer de chefs, d’éducation arbitraire, de lois, de contrôles, etc"
J’ai bien conscience, hélas, que ce commentaire trop long ne m’est pas dicté par l’intelligence du cœur, que je peine en vain à retrouver, il m’aura du moins permis de citer ces quelques passages de l’article "Liberté" dand "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" pour inciter mes frères à le relire
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous avez bien raison de dire : "Je note que parmi nos frères certains omettent de cultiver la première" des conditions nécessaires à l'exercice de la pénitence : l'humilité, car je suis moi-même encore enclin à manquer d'humilité par moments. Alors, je me jette à genoux et je frappe mon front contre le sol en disant : "Ô mon Créateur, voilà la terre que tu m'as donnée, quand Tu l'as donnée à Adam (Genèse 1/29, 2/19), et voilà que je ne suis pas capable d'être aussi humble qu'elle qui s'est totalement soumise à moi, l'homme. Ô mon Créateur, je dois encore faire tant d'efforts pour devenir aussi humble que ce sol, que les plantes et les minéraux qu'il porte, je ferai ces efforts, mais comme ce serait merveilleux si Tu pouvais raccourcir le temps qu'il me faut pour changer."
Vous avez bien raison, ma sœur Françoise, de me reprocher à moi le premier et à tous nos frères et sœurs qui comme moi n'ont pas encore acquis "humilité, vigilance et volonté d’être" pour devenir des pénitents parfaits. Je vous envie, ma sœur Françoise, de vous sentir en état de grâce suffisant pour me reprocher mes insuffisances et reprocher à beaucoup nos frères et sœurs leurs insuffisance.
Mais je vous assure que nous avons l'espérance — l'espérance est source de force — d'y arriver, et quand, à genoux, je frappe mon front sur le sol, j'ajoute : "Mais, ô Créateur, j'ai l'espérance, parce que Tu as dit : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) et parce qu'ainsi je serai mort avant même d'avoir été un pénitent comme il faut, mais au moins j'aurai fait tout mon possible pour enclencher un processus de changement de vie qui sera perpétué, amélioré sans cesse jusqu'à ce que survienne Ton Jour."
Je ne sais pas, parce que je ne suis que prophète, je ne suis pas devin, je ne sais pas, ma sœur Françoise, si "le Créateur vous a élu(e), choisi(e) parmi des milliards de pécheurs pour que vous croyiez que cette Révélation est vraie," encore que cela soit possible. Mais quand vous dites : "Je ne crois pas au hasard," je déclare le contraire. Moi je crois au hasard. Je crois au hasard parce que le hasrd, c'est un des grands modes de fonctionnement du Mal et je ne suis pas un homme de Bien parfait, loin de là, je suis encore dans le Mal, trop souvent hélas (Dame ! Quatre générations ne suffiront pas pour éliminer le Mal). Je crois au hasard comme je crois au Mal, fabriquant du hasard, mais je peux le stopper par moments, il me suffit pour cela de décider de faire le Bien. C'est ce que j'ai écrit dans mon article "Liberté" et je vous remercie d'en citer le passage : "En acceptant cet Appel et le changement difficile qu’il impose, ils font disparaître le hasard !"
Tout cela n'a pas grand chose à voir avec l'anarkhia, mais bon ! C'est important et cette question semble vous avoir tellement troublée, bien aimé sœur Françoise, mais n'avez-vous pas un peu oublié le temps — Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6) —, l'espérance, les efforts lents, la progressivité, nos capacités si différentes qui font les uns avancer moins vite que les autres, les générations qui après nous feront mieux que nous, l'optimisme, la foi ? Le Père ne nous fixe aucun niveau dans l'ascension, parce qu'Il sait que chacun de nous la fait comme il peut et, à sa mort, arrivera où il peut ; Il nous demande seulement de ne pas retourner en arrière.

07sep16 177C49
Je suis surpris que vous préconisiez l'anarchie, parce que je crois me souvenir en lisant vos réponses dans ce blog que vous êtes un disciple de Jean-Paul Sartre, qui était marxiste, c'est-à-dire pas du tout anarchiste.
Cette contradiction me déroute un peu.
De plus, l'anarchie, c'est complètement dépassé. Tout le monde sait aujourd'hui qu'on a besoin d'un gouvernement fort avec des lois et une police sérieuses. Vous allez à l'envers du progrès humain, vous marchez à reculons. Je pense que ce n'est pas de l'arnarchie qu'on a besoin, mais d'une politique intelligente et forte capable de oomprendre, aider et protéger les citoyens.
Du reste, est-ce qu'on trouve réellement l'anarchie dans La Révélation d'Arès ?
Jean-Baptiste R. de Bretagne

Réponse :
Vous vous trompez,
D'une part, je ne suis pas "un disciple de Jean-Paul Sartre". Chez Sartre c'est l'existentialiste dont j'ai retenu la pensée. Sinon, Sartre a été anarchiste et l'a écrit à la fin de sa vie. J'ai retrouvé la citation dans mes carnets, mais pas la référence que j'ai oublié de noter. Sartre a dit : "J'aime bien rappelé l'origine plutôt anarchiste de ma pensée. J'ai toujours été en accord avec les anarchistes qui sont les seuls à avoir conçu un homme complet, un homme à constituer par l'action sociale et dont le principal caractère est la liberté." Dans "Les Mots" Sartre raconte qu'il aimait énormément lire "Pardaillan" de Michel Zévaco, qui, outre un très connu romancier populaire, fut anarchiste et fut même emprisonné pour ça. Zévaco fit passer dans ses romans de la série des "Pardaillan" l'idée du héros sans maître au service des gueux, idée déjà connue chez Robin des Bois. Comme vous voyez, il n'y a rien de nouveau dans l'anarchisme.
D'autre part, "est-ce qu'on trouve réellement l'anarchie dans La Révélation d'Arès ?" demandez-vous. Je doute que vous ayez vraiment lu La Révélation d'Arès. Tu ne seras le chef de personne, dit cette Révélation, et je pense que c'est une prise de position anarkhiste sans ambiguïté.

07sep16 177C50
Comme il est heureux, Frère Michel, que vous ayez pu prendre avec votre épouse bien aimée, sœur Christiane, quelques jours de bons repos, après le beau pèlerinage de Feu que bons nombre de pèlerines et pèlerins venus du monde entier jusqu' à Arès, ont fréquenté durant cet été 2016.
Tous ces pèlerins d'Arès qui forment à eux seul l'anarkhia de pénitents en choisissant librement de vous suivre et d'accomplir la Parole que Le Créateur vous a donnée par Jésus en 1974 et directement en 1977. Tout comme le peuple qui suivit Moïse formèrent une sacrée anarkhia en acceptant de suivre leur prophète, bien qu'ils fussent esclaves d'un peuple égyptien dont ils n'imaginaient pas qu'un prophète pût les en libérer.
Nous mêmes ne sommes-nous pas esclaves d'un système qui, depuis des générations, pèse sur nos épaules ? Nous avons choisi de nous laissez conduire par vous, Mikal, prophète du Créateur, tout comme le peuple hébreu avait choisi de suivre Moïse, leur prophète en Dieu, afin que vous nous aidiez à sortir de ce système de masse régi par la peur et les préjugés qu'engendrent depuis des générations les pouvoirs politiques et religieux, afin de choisir et de construire une vie nouvelle faite de petite unités d'affinités de pénitents devenant libres des peurs et des préjugés.
Une belle anakhia de pénitents qui de génération en générations gèreront la nouvelle société, afin qu'elle fleurisse dans l'amour et la paix spirituels. Un nouvel Éden de Vie où le Créateur à nouveau se montrera dans Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus fit preuve d'une véritable connivence avec l'anarchie. Comme j'aurais aimé que cet homme remarquable — remarquables par son honnêteté intellectuelle qui n'a jamais été aussi courante qu'on le croit dans l'Histoire — fut contemporain de La Révélation d'Arès. Peut-être nous aurait-il rejoint ? Dans ce livre, que j'ai lu il y a assez longtemps maintenant, on le sent marqué par la pensée libertaire qui légitime sa conception de la rebellion. Mais il manquait à Camus ce que nous avons, nous pénitents, reçu du Créateur : le Feu spirituel qui chauffe la chaudière et produit la vapeur d'une autre révolte, que j'appelle "insurgeance", une révolte dont la force est dans l'amour. Une des raisons pour esquelles j'aime mieux parler d'anarkhia que d'anarchie.

07sep16 177C51 

Suite au commentaire et à la réponse 177C48 :


Je me rends compte en relisant ce matin, à tête reposée, votre réponse à mon commentaire 177C48, que vous avez fait un contresens total sur ce que j'écrivais et que vous n'y allez pas de main-morte dans la leçon que je reçois en retour.
Il est vrai que j'ai eu du mal à rendre ma pensée claire et que mon texte était confus, je vous en demande pardon.
Mais j'ai trouvé très humiliant ce que vous me dites, comme un coup de poing immérité : "Je vous envie, ma sœur Françoise, de vous sentir en état de grâce suffisant pour me reprocher mes insuffisances et reprocher à beaucoup nos frères et sœurs leurs insuffisances."
Je vous trouve injuste envers moi, vous avez même réussi à me faire pleurer. Susceptibilité de l'orgueilleux ? Si vous chercher à rendre ma honte publique, je pense que vous vous trompez de cible. Mais il faut que je fasse, quand même, l'effort de vous pardonner.
Non, je ne me sens pas en état de grâce, non, je ne suis pas le pénitent parfait ! Parce je sais que je suis un pécheur, comme tous encore.
Je pensais seulement vous donner l'occasion de préciser certains points, parce que vous avez entre autres devoirs, celui-ci : "Si tu aimes ton prochain, mais lui montres trop d'indulgence, ta mission boite ou s'égare"(votre annotation en marge de Rév d'Arès xix/2-3) :
(Si)l'huile brille (sur) ta lèvre, (si) ton bras (con)tourne ton dos, il est vare.
Avec tout le respect que je vous dois, cher prophète de Dieu, je vous demande de pardonner mon mouvement de colère. (Eh, non ! Je ne suis pas parfaite non plus ! et je manque gravement, encore, d'un sens fort utile en toutes circonstances, celui de l'humour !).
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je viens de relire attentivement et sans préjugé aucun votre commentaire 177C48 et je le comprends comme je le compris en le lisant et relisant la première fois, c.-à-d. comme un commentaire amusant, un peu ironique ; j'avais trouvé qu'un peu de sourire n'était pas malvenu sur un sujet très sérieux, j'ai répondu sur le même ton amusant. Ainsi, en vous disant: "Je vous envie, ma sœur Françoise, de vous sentir en état de grâce suffisant pour me reprocher mes insuffisances et reprocher à beaucoup nos frères et sœurs leurs insuffisance," je gardais le ton amusant, pince-sans-rire ou sourire contenu, que j'avais cru voir dans votre commentaire.
Je comprends que vous soyez désolée d'avoir été mal comprise, et je suis moi-même désolé de vous avoir mal comprise et d'avoir répondu de la mauvaise façon. Ce qui m'étonne et me chagrine, c'est que vous soyez en colère. Je me sens tout penaud et ne sachant que faire pour vous consoler.
Nous voilà face à face, tout bêtes, comme "Jeanne qui pleure et Jean qui rit."

09sep16 177C52
— Anarkia blog 177 et Mosaïsme des pénitents blog 176 —
Votre enseignement nous fait voyager à travers l’histoire spirituelle et ainsi voir que nous ne sommes pas seuls à œuvrer vers les Hauteurs Saintes. Les pénitents anarkhistes qui ont passé la porte des ténèbres, travaillent aussi pour aider les humains et attendent à l’ile bleue. ( Rév d’Arès xiv/13 ).
Les pénitents moissonneurs, que nous sommes, invitent les humains à devenir pénitents et moissonneurs [de pénitents] à leurs tour et à transmettre aux générations futures l’effort raisonnable d’être pénitent et moissonneur de pénitents, car quatre générations ne suffiront pas (Rév d’Arès 24/2) pour que refleurisse Éden sur terre et que survienne le Jour de Dieu (Rév d’Arès 40/4).
Nous sommes une parcelle du tout, reliée à tout et au Tout Autre, la souffrance des autres est notre souffrance.
Dieu par la bouche de Jésus le dit (Rév d'Arès 30/4) : Pourquoi Mes Plaies restent-Elles ouvertes ? Pourquoi refuse-t-on qu’Elles guérissent ? Sont-Elles à peine fermées, survient un temps d’abomination à son comble, où le blasphème, le scandale, la cupidité, l’impudicité, le mensonge dépassent tout ce qui s’est vu jusqu’alors, qui rouvrent Mes plaies comme une pointe silex, qui y versent le feu. Elle ne guériront pas si l’homme ne se guérit pas ; Mon Jour recule sans cesse.
Ceci vaut aussi pour tous ceux qui ont passé la porte des ténèbres,
Dans La Révélation d'Arès (xvi/1-4) et l'enseignement de Mikal : "Toute l’espèce humaine est en souffrance depuis la Genèse."
Pour les autres, ceux qui qui sont morts sans âme, ils errent dans les ténèbres glacées (Rév d’Arès 16/15).
Redoublons de pénitence, soyons actifs à chercher sans cesse les épis mûrs pour que le monde change! Réveillons les consciences à un monde juste, bon, aimant que créeront tous les pénitents anarkhistes et mosaïstes. C’est notre changement intérieur, la pénitence, qui peut déplacer les Montagnes (Matthieu 17/20)  et changer le monde (Rév d’Arès 28/7) par l’amour, le pardon, la paix, être libre de tous préjugés et peur, travailler en conscience à notre intelligence du cœur.
Le bonheur est en nous-mêmes et en tout homme de bien dans la mesure, la patience et la piété (Rév d’Arès 39/3), rien d’autre.
C’est Simple, Beau, et Vrai.
Simone Le S. de Touraine

Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce très beau commentaire.
Vous faites bien de mettre en parallèle déplacer les montagne (Matthieu 17/20) et changer le monde (Rév d'Arès 28/7), car l'une comme l'autre expression signifie que c'est avec la foi et le courage de la foi que nous accomplirons des choses qui sont à première vue impossibles, donc folles.
Ah la folie de la foi ! Ces humains qu'on appelle depuis des millénaires "les fous de Dieu", qui n'ont jamais encore été suivis à cause de cette "folie" qui heurte tellement la raison et qui demande beaucoup de courage et de constance, deux qualités qui ont trop vite manqué aux gueux que Moïse sortit d'Égypte, qui interrompirent l'Exode spirituel que le prophète leur demandait de faire et qui le transformèrent en Exode géographique, envahissant le pays de Canaan par la guerre. Dans "La Revue Réformée" le Pasteur Ronald Bergey, professeur d'Hébreu et d'Ancien Testament aux USA a écrit : "De la lecture de Josué... ressortent deux impressions inquiétantes, celle d’une vague de destruction de villes rasées et de terres désolées, puis celle d’habitants vaincus, massacrés dans un véritable bain de sang : Josué battit tout le pays (…) il ne laissa aucun survivant. Il frappa d’anathème tout ce qui respirait," et j'ajoute personnellement que le rédacteur du texte biblique pousse l'impudence jusqu'à prétendre que ce massacre fut fait "comme l’avait ordonné Yahwé, le Dieu d’Israël (Josué 10/40)." J'affirme haut et fort que le Père qui m'envoya son Messager en 1974 et vint Lui-Même me parler à Arès en 1977 ne put jamais ordonner ce massacre. Le Livre de Josué est une épouvantable histoire sanguinaire dont les biblistes attribuèrent faussement la responsabilité au Créateur. Je ne lis plus Josué depuis longtemps
La Livre de Josué est la preuve absolue que l'Exode spirituel lancé par Moïse se dégrada en exode barbare, que nous Pèlerins d'Arès avons à retransformer en Exode spirituel.
Oui, il faut entendre votre exhortation : "Redoublons de pénitence, soyons actifs à chercher sans cesse les épis mûrs pour que le monde change ! Réveillons les consciences à un monde juste, bon, aimant que créeront tous les pénitents anarkhistes et mosaïstes. C’est notre changement intérieur, la pénitence, qui peut déplacer les Montagnes (Matthieu 17/20)  et changer le monde (Rév d’Arès 28/7) par l’amour, le pardon, la paix, être libre de tous préjugés et peur, travailler en conscience à notre intelligence du cœur."
Encore merci, ma sœur Simone !

09sep16 177C53
Bonjour Frère Michel,
Suite à la polémique sur le burkini et les réactions qui en ont découlé, je fais le lien avec l’anarckhisme des pénitents et votre article la laïcité du 18 février 2015 (0162): http://michelpotayblog.net/jPB/jPBtv.html.
J’ai réalisé hier ce graffiti inspiré de votre article.
Je vous embrasse Frère Michel ainsi que Sœur Christiane
Didier.Br d'Île de France.
Graffiti de Didier Bretones

Réponse :
Cher frère Didier, merci de placarder des graffiti qui portent des citations de mon blog et mon nom (et mon portrait, si j'ai bien identifié la visage dessiné dans la graffiti supérieur en gaut à droite).
Cependant, n'oubliez pas que je suis un homme seul sans la moindre protection et qu'il m'est arrivé quelques fois, en quarante-deux ans, d'être insulté, voire même agressé, dans la rue par des gens qui n'aimaient pas, qui me reconnaissaient et profitaient de ma solitude pour me prendre à partie. Heureusement, cela m'est arrivé quand j'étais encore assez vaillant pour fermer les poings et boxer celui qui m'alpaguait (je suis absolument non-violentet j'aime mon prochain, mais n'étant pas invulnérable comme Achille je me defendais), mais aujourd'hui je n'ai plus la force que j'avais, mais bon! vous me donnez peut-être l'occasion de le vérifier.
De toute façon, je ne suis qu'un bonhomme comme un autre, qui n'a pas besoin d'être spécialement ménagé et c'est en toute humilité que j'accepte que vous me fassiez un peu de publicité sur les murs.
Merci pour l'apostolique intention que vous mettez dans ces graffiti.

09sep16 177C54
Ils m'ont touché, vos propos en fin de réponse à Françoise S. [177C51] :
"Je me sens tout penaud et ne sachant que faire pour vous consoler. Nous voilà face à face, tout bêtes, comme 'Jeanne qui pleure et Jean qui rit.' "
Je me dis que le jour où beaucoup de gens dans le monde, petits ou puissants, se parleront avec cette humble, aimante et naïve simplicité, y compris dans les médias, alors le monde aura beaucoup changé. Les guerres et affrontements sombreront dans le ridicule.
Bien fraternellement
François D. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce compliment. Je ne suis qu'un Pèlerin d'Arès et je me comporte comme tel tout naturellement aujourd'hui.
Toutefois, le reproche que me fait sœur Françoise est probablement justifié, car ce qui compte ici c'est la façon dont elle a compris ma réponse 177C48 et non l'intention plaisantine sous un voile sérieux que j'y ai mise comme j'avais grossièrement cru comprendre son commentaire comme un badinage sous un voile sérieux.
Il m'arrive de manquer de perspicacité et d'être lourdaud. Hier soir, sœur Christiane, mon épouse qui, femme, tend toujours à défendre ses sœurs, me disait à ce propos sur un ton plutôt sec : "Votre réponse 177C48 à Françoise pouvait passer pour quelque chose d'un peu méchant."  Ainsi ai-je ramassé une double volée de reproches, de Françoise S. et de Christiane P. C'était bien mérité et je ne peux que me faire tout petit, petit.
Tenir un blog n'est pas facile et probablement au-dessus de mes capacités. Il faudrait toujours réfléchir avant de répondre et ne jamais se laisser aller au sourire quand celui-ci n'est pas approprié.

09sep16 177C55
Merci pour votre réponse 177C49.
Il vous arrive de parler d'Albert Camus, que vous semblez bien aimer.
Dans l’édition française de son livre-manifeste "Fraternité", Frans Timmermans, ancien ministre des Pays Bas, (qui est actuellement, je crois, le bras droit de M. Junker le Président de l'Union Européenne) a ajouté quelques paragraphes, inspirés d’Albert Camus. Il a écrit : "C’est lui (Albert Camus) qui m’a appris que l’homme donne le meilleur de lui-même lorsqu’il engage sans faiblir le combat contre le mal, en pleine conscience des limites de sa condition... C’est peut-être là le plus haut degré d’humanité : savoir que l’on est en réalité trop limité pour éradiquer définitivement le mal, savoir aussi que l’on peut être soi-même englouti par le mal, mais, néanmoins, relever frontalement le défi. Car c’est précisément au moment où le mal paraît devoir nous engloutir que nous voyons chez nos semblables plus de raison de les admirer que de les mépriser."
Mais, je vous redis ici ce que je vous disais à propos de Jean-Paul Sartre : Albert Camus n'était pas anarchiste. Peut-être allez-vous me dire de Camus ce que vous m'avez dit de Sartre qui, à la fin de sa vie, se disait très proche des anarchistes.
Jean-Baptiste R. de Bretagne

Réponse :
Je crains bien, mon frère Jean-Baptiste que vous soyez encore plus ignorant de la vie et de la pensée d'Albert Camus que vous l'êtes de celles de Jean-Paul Sartre.
Jean-Paul Sartre eut, je le reconnais, des positions politiques qui, dans sa maturité, ne furent pas anarchistes ; il n'affirma son attachement à l'anarchie que dans sa jeunesse — dans "Les Mots" par exemple — et dans sa vieillesse. Sartres manifesta son admiration pour Octave Mirbeau, écrivain anarchiste bien connu. Il y a très longtemps que je n'ai pas lu "La Nausée" de Sartre mais il me semble bien me souvenir que Roquentin y a des idées anarchistes qui rappellent beaucoup Mirbeau.
Mais Albert Camus, certes, n'a jamais été un anarchiste militant engagé, son horizon était beaucoup trop large pour se réduire à la seule anarchie, comme nous Pèlerins d'Arès ne pouvons réduire la pénitence à l'anarchie. Mais Camus affirma toute sa vie et sans la moindre dissimulation sa sympathie pour l'anarchie. D'ailleurs, sa sympathie pour les anarchistes eut sa réciprocité: Les anarchistes eurent, en France et dans le monde, une sympathie jamais dissimulée pour lui. Après la mort brutale (accident de voiture) d'Albert Camus, Louis Mercier — de son vrai nom Charles Cortvrint, fameux militant libertaire et syndicaliste — écrivit : "Albert Camus, un copain !" et de son côté Maurice Joyeux, fameux militant et écrivain anarchiste, figure marquante du mouvement libertaire, qui reconstitua deux fois la Fédération Anarchiste, d'abord après la Seconde Guerre mondiale, puis en 1953, écrivit : "Albert Camus, apologiste de la révolte." Camus apporta sans interruption sa caution morale au journal "Liberté" de Louis Lecoin, anarchiste fondateur de l'Union Pacifiste de France et qui travailla à faire reconnaître l'objection de conscience par l'Armée. Camus dans ses articles parus dans "L'Express" défendit les libertaires adversaires de la Guerre d'Algérie. Je ne peux pas énumérer ici tous les appuis que Camus apporta aux mouvements anarchistes du monde, comme quand il collabora au journal espagnol "Solidaridad Obrera", etc. Il manifesta sans ambiguïté son approbation de "La filósofa y el anarquista (anarchie): Simone Weil y Antonio Atarés (1941-1951)" et reprocha sans hésitation au FLN (mouvement de libération algérien) l'assassinat d'anarchistes et syndicalistes algériens. Bref, on n'en finirair pas d'énumérer la claire sympathie d'Albert Camus pour l'anarchie.
Mon frère Jean-Baptiste, s'il vous plaît, ne dites pas n'importe quoi !

09sep16 177C56 
Pardonnez-moi, tous, mais je dois témoigner (peut-être n'est-il pas nécessaire de publier ce commentaire) :
Je suis stupéfait, frère Michel, par votre manière, une affinité propre, de gérer les commentaires, pensées et échanges, dans une "anarkhia de pénitent"  (entrée 177). Pour ma part, je penche plus pour un radicalisme du Bien dans une même "anarkhia de pénitents". Ce radicalisme n'a rien à voir avec un manque de tolérance ou d'ouverture d'esprit, mais avec la crampe douloureuse de la complaisance. C'est assez difficile à exprimer sans blesser quelques âmes sensibles.
Anarkhia est l'expression même du respect de la différence et pénitent, nous n'en connaissons que trop bien le leitmotiv insuffisamment appliqué. C'est un délice que d'apprendre encore de vous : "Je frappe mon front contre le sol en disant : "Ô mon Créateur, voilà la terre que tu m'as donnée, quand Tu l'as donnée à Adam (Genèse 1/29, 2/19), et voilà que je ne suis pas capable d'être aussi humble qu'elle qui s'est totalement soumise à moi, l'homme. Ô mon Créateur, je dois encore faire tant d'efforts pour devenir aussi humble que ce sol, que les plantes et les minéraux qu'il porte, je ferai ces efforts, mais comme ce serait merveilleux si Tu pouvais raccourcir le temps qu'il me faut pour changer." (réponse 177C48)
Mais ne serait-ce pas un peu plus : Voilà que je ne suis pas capable d'être aussi humble que la terre qui s'est totalement soumise à moi (dans son meilleur comme dans son pire), l'homme [; pas capable de] devenir aussi humble que ce sol (capable aujourd'hui du meilleur comme du pire), que les plantes et les minéraux qu'il porte, je ferai ces efforts (dans le meilleur), mais comme ce serait merveilleux si Tu pouvais raccourcir le temps qu'il me faut pour changer. Oh oui, comme ce serait merveilleux !
Merveilleux pour Raoul (177C38) aussi qui ne perdrait pas son temps à archiver vos réponses, non pour en bénéficier mais pour les critiquer. Ne sait-il pas que "la critique est facile tandis que l'art est difficile" ?!
L'art, le système paye une telle fortune pour en effleurer l'illusion. Comment leur faire réaliser que l'art, poussé à son paroxysme, c'est tout élément qui participe, consciemment ou non, à la restauration d'Éden.
Mais aujourd'hui j'ai un autre problème et j'ai de grandes difficultés à le gérer :
Principalement, [j'ai] une difficulté de choix qui est celui qui concerne la pollution. Oui, cher frère aîné, ne sommes-nous pas appeler à dépolluer — abolir les idoles de l'esprit [Rév d'Arès 23/8] ? — Mais nous sommes envahis par toutes les formes de pollution ; surtout celle du mensonge, du manque de sens autour du vide et du plein, le tout et le rien, la parole et le j'menfoutisme, la volonté d'être et le fatalisme. La grande vague de l'ombre veut anéantir mon îlot de lumière. Alors je dois faire un choix face à cette invasion qui peut-être deviendra un tsunami. Qu'en dites-vous ? Le choix d'une pénitence qui essaie au mieux de contenir sa lumière ou le choix de celle qui repousse l'obscurité par tous les moyens. Mais nous sommes sûrement complémentaires ?!
Lorsque vous dîtes : "Je prie chaque jour pour me nourrir de la Parole qui me dit où aller, comment aller, pourquoi aller" (réponse 177C31). Pour l'instant, pour moi, entre pollution et dépollution, la prière est comme une station d'épuration.
Sinon, je veux particulièrement vous remercier pour votre réponse à Françoise (177C48)  car j'ai enfin compris plus "humblement" que les défauts ou faiblesses de l'un me concernent de la même manière, telle que Martin Luther King disait : "Une injustice quelque part est une injustice pour le monde entier." En d'autres mots: ton reproche me concerne, "le premier et tous nos frères et sœurs qui comme moi n'ont pas encore acquis humilité, vigilance et volonté d'être pour devenir" un pénitent parfait. Mais n'oublie pas que mon choix est celui de dépolluer non pas celui de me laisser polluer.
Frédéric M. du Médoc

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire qui est un élan de conscience.
Je rappelle que l'anarkhia n'est qu'un des divers aspects métaphysiques que devra idéalement montrer tout pénitent capable de s'unir à la population d'une future petite unité humaine. Pour l'heure je n'en suis qu'au deuxième aspect métaphysique après le mosaïsme ou esprit de délivrance. Autrement dit, l'anarkhia n'est pas une fin en soi, elle n'est qu'un des étages qui constituera la haute tour que sera, quand il le sera, après beaucoup plus que quatre générations (Rév d'Arès 24/2), chaque pénitent.
Cette tour ne sera pas un outil de dépollution. Elle sera tout simplement au-dessus de toute pollution, elle dépassera, de beaucoup, les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8).
Nous n'en sommes pas là. Nous n'en sommes qu'à tracer notre itinéraire avant de le parcourir, ce qui demandera des générations et des générations.
Mais certes nous sommes déjà des pénitents, des humains s'efforçant de se conduire non selon les morales des nations, mais selon l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés et de peurs, qui ne sont pas des règles de morale, mais des étapes d'une évolution intérieure métamorphique, qui se passe dans notre structure humaine intérieure, une évolution dans le sens de transformation progressive de notre espèce ou nature humaine vivante pour aboutir à la constitution d'une autre espèce ou nature, celle du pénitent.
Parler de dépollution est comme parler de révolution, ce n'est pas notre vocation. Nous changeons et c'est tout autre chose.
Quelle image puis-je emprunter pour rendre ma pensér claire ? Nous sommes des êtres inhibés, c.-à-d. arrêtés, stoppés, à tout le moins freinés dans notre activité humaine de sorte que celle-ci ne s'est jamais développée complètement à cause de l'arrêt qu'Adam a imposé à ce développement par ses mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5). Nous avons à nous désinhiber. Cette désinhibition a pour image celle de l'Exode spirituel qu'il nous faut reprendre.
Par cette désinhibition nous désincarnons l'individuation et nous nous ouvrons aux possibilités considérables de la fraternisation, laquelle prise dans un sens universel n'existe qu'en mot, n'a absolument pas commencé dans la pratique des rapports universels entre hommes. Nous visons un but bien au-delà des religions. Nous ne faisons que commencer un processus de pénitence qui fera de nous, dans X générations, des êtres anomiques, c'est-à-dire qui ne répondront plus à aucune norme, telle que la société veut nous la donner. Nous commençons le retour à notre origine libre (10/10). Par là nous sommes dans un processus qui va nous faire quitter, tôt ou tard, la morale, quelle qu'elle soit (judéo-chrétienne, marxiste, etc.). Autrement dit, si nous référons encore ici et là (comme je le fais dans ce blog par exemple) à Sénèque (stoïciens), Montaigne, à Pascal, à Camus, etc., nous allons vers une tout autre humanité que celle que ces penseurs ont essayé de circonscrire. Nous allons vers une ère inconnue de l'humanité, même si nous, dans cette génération, ne faisons que commencer. Nous n'en somme qu'à un tout petit début, mais nous voyons clairement l'immense et glorieux très long sentier devant nous, et si nous oublions l'extrême modestie de cette première étape qui est la nôtre nous revenons à des notions de type "dépollution", "écologie", "retour aux sources", etc. et cela, c'est une erreur par rapport au destin grandiose, retour à la divinité, qui nous est assigné. Autrement dit, le Tout-Autre nous appelle à devenir tout autres.

10sep16 177C57
Vous êtes des supporters de l'islam et donc de tout ce que l'Islam représente, y compris Daech.
Vous êtes par là des dangers publics et d'ailleurs votre entrée sur l'anarchie en est une preuve, parce que le Coran n'établit aucun chef sur les croyants musulmans. Le seul chef des Musulmans, musulmans que vous êtes en même temps que vous vous prétendez chrétiens, c'est Allah... Allah... Allahou ! Travadja la moukhère, travadja bono, mets ton pied dans la soupière, tu verras si c'est chaud !
Une interview vient d'être faite de Mathieu Guidère, auteur de "Le Retour du califat" (Gallimard). Dans cette interview il souligne le rôle grandissant des femmes au sein de l'État islamique. Ah, c'est pas beau !
Voilà l'interview !
Interviewer : Découvrir qu'un trio féminin est soupçonné d'avoir préparé un attentat à la voiture piégée est-il une surprise?
Mathieu Guidère : Non, il existe aujourd'hui en France des femmes radicalisées, "idéologisées" je dirai même, qui sont prêtes à passer à l'action. Elles peuvent même très bien agir de leur propre initiative, sans véritable mentor masculin. Ce sont elles les leaders, quitte à employer des petites mains masculines pour les aider dans la logistique des préparatifs. Ce noyau dur des femmes endoctrinées est quasi irrécupérable.
Interviewer : Quels peuvent être les liens entre ce trio interpellé dans l'Essonne et l'État islamique (EI)?
M. G. : À ce point on ne peut qu'émettre des hypothèses. Mais ce commando féminin s'inscrit parfaitement dans la stratégie actuelle de l'État islamique. Il pouvait vouloir venger la mort de Abou Mohammed al-Adnani. le "ministre des attentats" de Daech, tué par une frappe aérienne (française) fin août. Al-Adnani — le "beau gosse", le Che Guevara de DaechI qui ne manquait jamais de prendre une pose avantageuse sur les photos — avait, quelques semaines avant sa mort, publiquement annoncé que l'EI "avait besoin des sœurs moudjahida (le féminin de moudjahidin) qui peuvent faire plus que nous apporter un soutien logistique."
Interviewer : Il y a aujourd'hui 275 femmes parmi les près de 700 Français présents en Syrie. C'est un tournant important pour l'État islamique? Que peut-on en déduire?
M. G. : C'est la première fois que l'EI confère le titre de moudjahida aux femmes et leur donne donc le statut de combattantes. Dans ce proto-État bureaucratique qu'est Daech, c'est une vraie étape. Elle a ouvert la porte à l'engagement des femmes dans les combats, sans mixité cependant. La réponse a été immédiate sur les réseaux sociaux: on a vu fleurir les "Moi aussi je veux être une moudjahida !" Qui dit "combattante" dans l'idéologie islamiste dit aussi "accès au paradis". La radicalisation de femmes, voire d'adolescentes, est un phénomène connu. Mais jusqu'à présent, elles grossissaient surtout les rangs des départs en Syrie.
C'est vrai, il y a aujourd'hui 275 femmes parmi les près de 700 Français présents en Syrie. En général, ces femmes, dont beaucoup de converties, sont plus éduquées que les hommes, plus "compétentes" en religion. Mais désormais elles ont plus de mal à partir: les autorités sont plus vigilantes, les familles surveillent leurs filles. Une femme seule sur les routes de Turquie, cela attire l'attention. L'une des suspectes, Inès, 19 ans, était fichée S et recherchée. Mais, en règle générale, ce "djihad au féminin" n'est-il pas plus difficile à détecter?
Interviewer : Il existe peu d'agents féminins, capables d'infiltrer de tels groupuscules.
M. G. : Les services de renseignement ont moins l'habitude de traiter cette menace. Au début, la détermination de ces recrues de Daech était moins prise au sérieux. Autre difficulté: il existe peu d'agents féminins capables d'infiltrer de tels groupuscules.
Interviewer : Doit-on craindre des actions kamikazes par des femmes ?
M. G. : En théorie non, car les femmes n'ont pas accès au statut de "martyr", destiné à commettre des attentats suicides. Ce point a d'ailleurs donné lieu à d'intenses débats théologiques au sein de Daech, mais a été tranché par la négative. Au contraire d'al-Qaida qui admet les femmes kamikazes, telle la Belge Muriel Degauque qui avait actionné sa bombe au passage d'un convoi américain en Irak. Aujourd'hui, il faut plutôt s'attendre à des attentats à la voiture piégée.
Interviewer : Cet appel aux femmes combattantes n'est-il pas le corollaire de l'affaiblissement militaire de l'EI en Syrie et en Irak ?
M. G. : Oui mais aussi de son renforcement idéologique. Au départ, les femmes étaient cloîtrées dans des "maisons de femmes", uniquement occupées à élever les 'lionceaux du califat'. Les bombardements, les coupures d'eau et d'électricité, le fait de tomber enceinte d'un type qui revenait du front sentant mauvais et capable de se faire sauter le lendemain ne les a pas découragées. Puis, mi-2015 ont été organisées des "Brigades de femmes" dans les grandes villes comme Mossoul et Raqqa, entraînées à faire régner l'ordre public et la police des mœurs, mais qui restaient à l'arrière. Parmi elles figuraient des étrangères. Fin 2015, le "ministre de la guerre" de Daech a créé la "réserve féminine", selon les termes arabes, qui a rapproché les femmes du champ de bataille, les impliquant davantage dans la logistique et l'infirmerie. Pour ces femmes, qu'elles soient au front, à l'arrière ou restées en France, tout est vécu comme une épreuve divine.
Comme vous voyez, vous êtes vous aussi, zélotes de La Révélation d'Arès, un nid pour ces femmes sanguinaires et meutrières qui veulent la destruction de l'Occident en général et de la chrétienté et du judaïsme en particulier. J'ai remarqué des prénoms féminins musulmans comme Malika dans votre blog, ce sont des criminelles sinon déjà du moins en herbe. Cet article "anarkhia des pénitents" (les pénitents ? tu parles !) est un indice certain de votre sympathie pour le soi-disant califat de Syrie : La Calife n'est pas un chef, mais le représentant de Dieu sur terre, le pape des islamistes.
Je crois que la police a un œil sur vous et je m'en félicite.
Moi, j'aime mon prochain.
Elvio Lopez-D. du Pays Basque

Réponse :
Après vous avoir lu, j'ai du mal à vous dire "mon frère", mais je le dois, car nous sommes tous frères humains, y compris dans les erreurs qui nous divisent.
Vous vous trompez complètement, frère Elvio. Nous n'avons rigoureusement rien à voir avec Daech, avec les crimes de cette organisation, que vous appelez "califat", pas plus que nous n'avons à voir avec n'importe quelle fraction violente de l'Islam.
Le Coran fut dicté à Muhammad par le Créateur clément et miséricordieux, oui, mais sous sa forme éditée actuelle il comporte un assez grand nombre de ce que La Révélation d'Arès appelle des livres d'hommes (25/12). Nous Pèlerins d'Arès lisons le Coran comme nous lisons la Bible, en sachant que ces livres contiennent des paroles d'hommes, qui y ont été ajoutées par ceux qui voulaient faire croire que leurs lois politiques et souvent inhumaines, féroces ou stupides, étaient les lois de Dieu, des livres d'hommes que nous rejetons mentalement pendant notre lecture que nous avons appris à faire sous le filtre sûr de La Révélation d'Arès.
Mon frère Elvio, pourquoi votre commentaire dit-il contre moi, contre nous Pèlerins ,df'Arès des choses que tout ce blog, oui tout ce blog, dément ? Pourquoi écrivez-vous dans ce commentaire des contrevérités, des idées qui ne correspondent pas du tout, mais alors pas du tout, tant à l'enseignement que je diffuse depuis 42 ans qu'à ce que propage dans les rues nos missionnaires ? Je ne peux, de ce fait, que penser que vous nourrissez contre La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès et leur frère aîné que je suis (16/1) une rancune, une hostilité, une malveillance gratuites, absolument gratuites. Ce n'est pas digne d'un honnête homme, frère Elvio.
On trouve dans le "Je et Tu" de Martin Buber une préface de Gaston Bachelard aux accents magnifiques. Elle me revint à l'esprit en vous lisant, je ne sais pourquoi, maintenant. J'ai soudainement envie de réutiliser à votre destination, frère Elvio, ces très belles phrases que je partage entièrement. Voici (j'ai retrouvé le livre et je copie : "Que m'importent les fleurs et les arbres, et le feu de la pierre, si je suis sans amour ..! Il faut être deux... pour comprendre un ciel bleu, pour nommer une aurore. Les choses infinies... ne trouvent leur nom que dans un cœur aimant et le souffle des plaines dans sa douceur et sa palpitation est d'abord l'écho d'un soupir attendri. Ainsi l'âme humaine, riche d'un amour élu, anime les grandes choses avant les petites. Elle tutoie l'univers dès qu'elle a senti l'ivresse humaine du tu." Les "grandes choses" ? Mais c'est d'abord l'amour fraternel ! Je t'aime, Elvio, je te le dis : Je suis ton frère. Comme toi "j'aime mon prochain", la paix, la beauté de l'amour entre humains. Je peux comprendre qu'on hésite devant La Révélation d'Arès : Vient-elle ou ne vient-elle pas de Dieu, du Créateur, du Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) ?
On peut douter tant l'Événément Surnaturel d'Arès est difficilement croyable, mais ne dis pas, Elvio, non, ne dis pas de nous des horreurs dont la fausseté est évidente, car même si tu ne partages pas notre foi dans La Révélation d'Arès nous partageons avec toi l'amour de toute l'humanité, nous n'abritons pas dans notre grande famille arésienne de femmes criminelles. Toutes nos sœurs, qu'elles soient d'origine chrétienne, juive, musulmane, athée ou autre, sont des femmes de paix et d'amour.

10sep16 177C58
Tout comme notre frère Claude (commentaire 177C35), je me suis toujours considéré comme anarchiste.
Votre entrée a fait remonter en moi des souvenirs, des réflexions et même des chansons... comme "Juillet 1936" sur la révolution espagnole ou la "Makhnovtchina" en hommage à l'armée paysanne ukrainienne de Makhno qui tînt tête durant des mois simultanément aux russes blancs et aux bolcheviks... Fredonner ces chants me donne encor aujourd'hui la chair de poule, non par nostalgie, mais parce que je me sens relié, au delà de l'espace et du temps, à ces hommes et ces femmes qui ont donnés leur vie pour un monde meilleur. Il m'arrive encore de pleurer en pensant au destin tragique de ces héros de la liberté, honnis (et souvent massacrés) par les conservateurs comme par les progressistes...
J'ai retrouvé dans ma bibliothèque un vieux bouquin, écorné, taché et annoté : "Paroles d'un révolté" de Kropotkine : "L'homme comprend de plus en plus que le bonheur de l'individu isolé n'est plus possible, qu'il ne peut être recherché que dans le bonheur de tous, le bonheur de la race humaine. (…) Si tu veux être heureux, fais à chacun et à tous ce que tu voudrais que l'on te fît à toi-même. Et cette simple affirmation (…) ouvre d'un seul coup, tout un horizon immense de perfectibilité, d'amélioration de la race humaine."
Et s'élève en moi l'image du vieux Kropotkine, mourant de chagrin autant que d'usure à Moscou en 1921, devant la trahison de la révolution soviétique, déjà évidente quelques années seulement après la prise de pouvoir des Bolcheviks. À lui, comme aux autres, connus comme inconnus, je veux dire merci !
Merci à mes frères Proudhon, Reclus, Tolstoï, Malatesta, Faure, Landauer, Thoreau, Goodman, Bookchin,... et à tous les anonymes de Kronstadt et Barcelone, sacrifiés sur l'autel de la politique... à tous ceux et celles exterminés dans les camps nazis et auxquels personne ne rend jamais hommage...
Un merci particulier à Ivan Illich, qui ne se déclarait pas explicitement anarchiste mais qui en fut très proche et qui creusa une réflexion précieuse sur l'autonomie et l'hétéronomie en rapport avec la dimension des sociétés humaines, réflexion aujourd'hui reprise par le mathématicien et philosophe Olivier Rey et qui rejoint sur bien des points la perspective arèsienne des petites unités humaines.
Merci à tous les anars égarés aussi, pour avoir montré les impasses, les puits secs d'où l'eau ne peut pas sourdre (Rév d'Arès16/13).
Je sais aujourd'hui que cet idéal aboutira, non comme mise en œuvre d'un système idéologique et politique, mais comme retour à l'harmonie naturelle pour laquelle nous avons été créés par le Père de l'univers.
L'anarkhia ne viendra pas de dessus l'œil (Rév d'Arès xix/7), en débattant à n'en plus finir les modalités d'organisations (fédéralisme, mutuellisme, distributisme, mandat impératif, démocratie directe, municipalisme libertaire, etc.) mais en entrant en pénitence.
L'anarkhia n'est finalement pas une question organisationnelle mais une question organique. Le frère, dont l'ha caille (Rév d'Arès xxxix/8) par la pratique du Bien, se sent relié organiquement à ses frères, il a conscience de former un corps, un tout vivant... et c'est sur cette conscience unitive organique — la polone (xxxix/12) émanant de l'image et ressemblance reconquise et partagée — que se fonde l'anarkhia, la question des modalités pratiques par lesquelles les forts et les sages se mettront au service des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9) étant secondaire et relative au temps et au lieu.
L'ha rend possible la société d'identité — pour reprendre une expression que vous utilisiez dans les années 1990 — une société de compénétration spirituelle qui rend elle même l'anarkhia possible. L'âme, la polone, l'anarkhia, la "petite terre" où les hommes peuvent se connaître, s'aimer et se faire confiance, tout s'inter-nourrit comme une symbiose !
Comment notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) pourrait-il imaginer une telle réalité, tellement éloignée de notre vision culturelle mécaniste de l'humain et de la nature ?
Puisse le Père vous garder en bonne santé et vous laisser le temps de développer au sujet de cette interdépendance... nous avons tellement besoin de votre enseignement.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
"Parole d'un révolté" de Kropotkine, avec une préface d'Élisée Reclus, a été réédité par les éditions Tops en 2002. Peut-être en trouverez-vous un exemplaire en meilleur état que votre "vieux bouquin, écorné, taché et annoté." Il n'est jamais inutile de savoir que Pierre (Piotr en russe) Kropotkine était prince, fils du prince Alexis Alexis Kropotkine, général issu des princes de Smolensk et de Catherine, fille du général Nicolas Soulima, et que lui, Pierre Kropotkine, avait été officier de cosaques. On voit par là avec quels courage et esprit de résolution cet homme valeureux avait renoncé à ses origines et privilèges et était devenu un des plus grands anarchistes que le monde ait connus. Ce sont de tels hommes autant par eux-mêmes que par leurs idées qui sont pour nous une raison d'espérer que le monde doit et peut changer (Rév d'Arès 28/7). Vous avez raison de lui "dire merci."
Merci, frère Thierry, pour ce très beau commentaire, qui dit tout ce qu'il faut dire.

10sep16 177C59
Nota Bene [pour commencer] : J'ai réécris mon commentaire retoqué. Parce que je cherche à évoluer harmonieusement avec des frères qui me sont proche par la pensée. Je pense que votre parole de sage peut m'aider à reposer les pieds sur terres, à des moment où je suis un peu trop en apesanteur. Réécrit, ce message vous fera mieux comprendre je l’espère, sur le sens de mon interpellation.

Votre réponse à Loïc 177C39 m'a interpellé. En effet vous mentionné le canton d'Uri comme digne d’intérêt.  Je me dit àfin de ne pas être à nouveau hors sujet :Comment aborder cette question sur une forme spirituelle et ne pas entrer dans des débats sur cadre en oubliant le cœur. Si je m'abuse, le canton d'Uri à opter pour un système représentatif, puisqu'il y a élection de représentants. Je dirais, même pour ce qui est des votations,en effet je fait une petite critique sur un travers humain, qui attache plus d'importance à "Qui est celui qui parle", au lieu de se concentrer sur "Qu'est que dit celui qui parle ?" J'alerte qui veut bien m'entendre de ce que l'on représente aux yeux des autres, et très  subjectif et trés sujet à manipulation.
L'importance ou non de la représentativité est éminemment une question de spiritualité.
Et j'aimerais vous entendre vous exprimer sur ce sujet.
Car j'ai avec joie lu beaucoup de remarque de Jésus, sur cette question, même si ce n'est  pas tout à fait de la représentativité électorale dont il s'agissait, mais de la notabilité, notion qui es pour moi totalement liée. Voila donc ces belles paroles, Matthieu 6 :
Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus; autrement, vous n'aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.
Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense

Mais la notabilité, c'est aussi "Nul n'est prophète en son pays."
Mais l'important est-ce d'être considéré comme tel ?  Puisque  les proches finiront ou tard par vous considérer ainsi. Voyant que vous tenez des positions totalement marginales à ce que vous étiez auparavant, et totalement marginales à leur conventions sociales sclérosantes.
Jésus ne pouvait pas s'attarder aux considérations de ses proches : Pas de tergiversation : Ou bien vous me suivez, ou bien je vous laisse à vos considérations.
Et on peut faire fi des opinions d'autrui, car celles-ci changent indépendamment à notre changement réel. Si les gens ne sont pas prêt il diront du prophète, il est intègre mais il est illuminé et le prophète comprendra que leur propre changement les plonge dans un abîme vertigineux.
Je parle de tout cela pour dire que ce système de représentativité par les élection rabaisse le prophétisme à des mondanité et je trouve cela inquiétant, assez pour que je soit poussé par un fort désir de vous entendre sur ce sujet ? Par avance merci.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
"L'importance ou non de la représentativité est éminemment une question de spiritualité," dites-vous dans ce commentaire, mon frère Frédéric, et c'est absolument évident. C'est pourquoi j'ai cité Uri, mais je n'ai pas dit qu'il faut exactement suivre l'exemple d'Uri. Je dis seulement, et c'est déjà énorme, qu'un canton comme Uri (ou Nidwald, ou Obwald, ou Schwitz, etc.) est la preuve qu'une très petite unité humaine peut tout à fait vivre indépendante organisationnellement comme économiquement. Car, de toute façon, même dans des petites unités humaines apolitiques et spirituellement basées sur la pénitence, il faudra bien avoir, tout comme à Uri, une vie matérielle digne et correcte.
Mais il est trop tôt pour que je m'exprime sur ce sujet. Pour l'heure, et je crois vous l'avoir déjà dit, je trace la figure spirituelle du pénitent qui, un jour dans les générations futures, sera citoyen d'une petite unité humaine, là où la pénitence peut s'exercer idéalement.

10sep16 177C60 
Bonjour F Michel, voici un texte "provoqué" par votre belle entrée "Anarkhisme des pénitents" et qui, j’espère, est facile à lire. Je ne sais pas trop, parce qu'il est très annoté par précision du sens.
Ce mot anarkhia me libère, ouvre toute grande l’expression d’un sentiment intérieur intense. Mais peut-être en ai-je fait une interprétation plus personnelle. Je vous demande pardon pour le ton "leçon de choses" qui me gêne, mais que je n’arrive pas à enlever de ce commentaire. Les "rédacs", c’est pas facile, c’est de la dépatouille.
L’anarkhia résonne en moi avec insurgeance et existentialisme, qu’elle rejoint pour compléter ce que nous sommes appelés à être dans le monde. En ouvrant cette entrée, vous ouvrez notre regard à une attention de plus à l’égard de la qualité de la vie spirituelle dans nos groupes de Pèlerins d’Arès. Je situe mon commentaire du côté particulier des pouvoirs religieux, mais je ne les désigne pas comme uniques responsables du mauvais état spirituel de l’humanité. Tous les hommes sont pécheurs, qu’ils occupent ou non des places dirigeantes dans le monde, nous sommes tous appelés à changer (Rév d'Arès 30/11, 28/7).
L’homme divinisé vit l’anarkhia de fait, puisque qu’il est image et ressemblance de Dieu (Genèse 1, 26-27). Pour moi, il est très clair que le pire pouvoir est celui qui entre au plus profond de l’homme pour y empoisonner son âme (Rév d'Arès 17/3), son cœur, sa conscience. L’anarkhia a disparu au fur et à mesure que l’homme divinisé disparaissait. Dès le début de cette longue Révélation donnée à Arès, on peut voir que le Créateur (Matthieu 19/4) se situe tout de suite hors de toutes les religions, quelle qu’elles soient. En 1974, Jésus dit : Hier tu siégeais en Mon Nom, sûr de toi, tu parlais en Mon Nom (1/3). En 1977, Dieu dit : Couvre ta main, (car) le coucou sa caresse a le bec (i/10). Le coucou = le personnel de l’ordre établi ou système, profane ou religieux, ici plutôt le clergé.
Mais pourquoi le Créateur les rejette si fermement ? Parce qu’Il nous montre qu’elles se sont établis (Rév d'Arès 3/2) sur les Attributs (22/11) qu’Il donna directement à l’homme : parole/réflexion, amour, individualité, créativité et liberté. La vie spirituelle s’organisa sous le mensonge (21/4) puisqu’elles se sont présentées venant de Dieu, bénies. Ces dons sont la source de l’anarkhia. Appelé le roi blanc (iv/3) dans La Révélation d’Arès, ils s’installèrent en envahisseurs (3/3) sur l’âme et la conscience, nos viscères spirituelles, notre force existentielle, fruit complexe de notre individualité mêlée à Dieu, notre dieu en nous.
Au cours des temps ces rois blancs se sont renforcés sans cesse disant ce qui est juste ou faux, donnant leurs interprétations du bien et du mal, inventant des dogmes, des morales à suivre sous les menaces directes ou déguisées (Rév d'Arès 15/3). Mon dieu (32.5) est tué, mis au tapis, piétiné, oublié. Voilà que nous avons presque tout perdu des Dons Divins (12/7). Comment, vidée de son sang (xxxi/3) notre conscience pouvait-elle faire barrage aux mensonges, qu’ils viennent de toi ou de moi mon frère ? Mon dieu est encore au tapis, vaincu de ne plus sentir ce qu’il est, doutant sans cesse de sa transcendance, il est transi sous la patte (xLv/6). Notre humanité acculée à l’ombre du péché est si épaisse, avec ses peurs, ses doutes fantastiques, que la porte (Matthieu 7/13-14) est devenue d’une étroitesse dangereuse.
Mais au milieu des ces pierrailles stériles, de ces haies d’épines (Rév d'Arès 14/1) des âmes ont plus ou moins survécu, ont élevé leurs tiges (6/4) au dessus du mal, le Retour (i/1) vers le Bien (12/3) est engagé, il est possible par la pénitence (30/10-11) pour que l’âme renaisse pure (12/12).
Aujourd’hui, Anarkhia est en lambeaux, vue comme folie destructrice. Anarkhia ? Justement Dieu n’est pas venu abolir les assemblées de culte mais les nettoyer de ces rois, princes, prêtres ou docteurs (Rév d'Arès 7/4). Dieu n’est pas un chef, pour Lui l’anarkhia coule du Bien. Ce qui montre que l’âme seule est porteuse de liberté et d’agilité (10/10). C’est elle aujourd’hui qui réapprend à grandir sans jamais dominer, qui réapprend tout par sa pénitence. Alors la Vie (24.3) rejaillira. Pour l’âme, la domination spirituelle est l’aliénation tout court, la mort xL/14)
Au cathé, on m’a appris des horreurs sur les autres religions sous une forme de racisme doublé d’orgueil supérieur car la vérité était chez nouset les autres l’avaient honteusement inventée ou trafiquée ; de toute façon, ils étaient perdus d’avance. Voulant être la représentante exclusive, absolue et infaillible de Dieu (Rév d'Arès 21/2), la religion de mon enfance a tenté d’investir ma vie intérieure en me trompant, en contournant la Vérité (28/7) simple de l’amour. Bien que scandalisée, je pus entendre la Parole d’Arès, j’ai toujours aimé la force évocatrice de l’homme Jésus (32/2) témoignant du Fond (xxxiv/6) partout avec intelligence (23/4 + Sermon sur la Montagne Matthieu 5-7). Alors, comme je comprends que le Père demande à l’homme de s’affranchir par la pénitence de tout système religieux puis politique. Le premier ayant totalement inspiré le second comme vous nous l’avez enseigné.
"L’anarkhia couronnera la pénitence," écrivez-vous, Frère Michel. Merci de nous expliquer tout cela si clairement aujourd’hui et pour toutes les générations à venir. Pénitence et anarkhia ne nivelleront jamais l’humanité en un groupe uniforme. Elles ne nous clôneront pas (Rév d'Arès xxxiv/5). Elles se réjouiront de la diversité des frères libres (Rév d'Arès 10/10). Les lois de la masse écrasante au contraire créent l’homme soumis, indistinct, non-créateur dont la conscience s’aligne toujours sur le groupe, dont l’obéissance suit les morales extérieures variables.
Les systèmes profitent à fond du ramollissement spirituel intérieur de la masse humaine pour l’asservir intérieurement (Rév d'Arès xxix/9-11). L’homme de masse actuel est malléable à merci. Je sens cette tension tous les jours et j'essaie de tourner mon regard vers mon dieu intérieur pour qu’il m’aide à respirer.
Nous commençons à peine à vivre les prémices de petites unités humaines auxquelles vous nous préparez et maintenant, nous mettrons dans nos musettes la sœur Anarkhia. Je la souhaite si fort, nous sommes dans la Bonne Voie pour devenir des pénitents et moissonneurs (Rév d'Arès 31.6) autonomes et courageux.
Nous ignorons quelles formes prendront les difficultés qui vont nous tomber dessus un jour ou l’autre, mais les apprentissages que vous nous amenez à travailler — non-dualité, misaïsme (être des Moïse), anarkhia — sont des forces que vous nous donnez à mûrir dès cette génération. Vous nous dîtes sans cesse que nous sommes les co-créateurs du monde (Rév d'Arès xix/25). Il nous faut arriver à être fondamentalement aimants pour sortir de cette croyance "qu’il faut des systèmes extérieurs pour mater l’homme" (27/5). L’homme aimant, l’homme spirituel ou homme-frère (xLiii/8) ou le frère, a-t-il besoin de lois ? Chacun est l’unique et espéré fils prodigue (voir Parabole du fils prodigue, Luc 15/11-31) du Père trop aimant (12/7).
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain

Réponse :
Vous écrivez : "L’homme divinisé vit l’anarkhia de fait, puisque qu’il est image et ressemblance de Dieu (Genèse 1, 26-27)." Je ne suis pas d'accord avec vous. De fait l'homme ne vit pas du tout l'anarkhia. De fait l'homme vit la politique, la hiérarchie, la soumission aux pouvoirs et à leurs lois. C'est de rêve, de théorie, de fond, qu'il vit l'anarkhia, car celle-ci n'a pas d'application factuelle dans le monde, pas à ma connaissance tout du moins.
Mais je devine que vous avez voulu dire le contraire, puisque plus loin vous écrivez "L’anarkhia a disparu au fur et à mesure que l’homme divinisé disparaissait."
J'aime votre commentaire dans son ensemble. Chacun ou chacune de mes frères et sœurs a sa manière d'introduire l'anarkhia dans sa manière de vivre, sa métaphysique, son ascension des Hauteurs Saintes., autrement dir a sa manière de reconquérir son indépendance, car contrairement aux apparences perçues par le non-réfléchi l'indépendance n'éloigne pas du Tout, mais elle en rapproche au contraire, parce qu'il n'y a pas de Tout sans conscience du Tout et que l'indépendence restaure et répare la conscience. Elle ne répare pas que la conscience, elle répare le verbe. L'homme soumis n'est que le répétiteur du verbe de son maître, mais l'homme indépendant retrouve son propre verbe, sa propre parole qui est l;'image et ressemblance du Verbe du Créateur et que donne le Créateur à la créature sinon la créativité, de sorte que, contrairement à ce que la plupart pensent, le Tout est fait de l'immense variété, donc de l'immense richesse des créations. Y a-t-il deux étoiles semblables dans l'Univers ? Non. Et cependant c'est l'unique Univers, qui a un unique Père qui a des myriades d'enfants co-créateurs du Royaume, de la Richesse universelle. Rien de cela ne peut exister sans l'anarkhia. Quel astre dans l'espace infini a-t-il un maître ? Aucun.
Chaque individu — et seule l'anarkhia fait de vrais individus — ouvre une perspective sur le Tout auquel il appartient. Dans chaque indinidu le fondement de la Vie est l'Éternel, mais sans anarkhia qui peut s'en rendre compte? Personne. De là l'expansion dramatique de l'athéisme.

12sep16 177C61
J'y vais de mon petit commentaire qui n'apporte pas grand chose, mais que j’espère néanmoins lucide — Humilité est mère de la lucidité !
Le cosmos, l'univers, l’espace intersidéral est équilibre anarchique.
Équilibre, sinon l'urne qui pue (Rév d'Arès xix/15), notre belle bleue, la terre (seul endroit ou Dieu ait semé 5/1-6/2) n’existerait pas.
Anarchique quand on vois les forces et feu, l'inexprimable vitesse, lumière, pression, fusion caractérisant l'univers infinie en expansion continuelle (Rév d'Arès xxii/12) : (De) Mon Pouls sort(ent) les mondes, tu cours devant (eux, comme devant) l'arc ; (pourtant) les mondes ne touchent pas ta barbe (vi/4).
En mission il m'arrive de parler de notre Assemblée encore naissante — sans chef (Rév d'Arès 16/1), sans hiérarchie, sans dogme, sans initiation etc. — comme étant anarchie de bonté, je parle de pénitence en précisant directement ce qu'est la pénitence : Aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés, chercher le Bien au fond de soi, avoir l'intelligence du cœur etc, au-delà de toute idéologie religieuse ou politique.
La Vie (Rév d'Arès 24/5) de notre Assemblée (33/10 + annotation) comme nouveau contact social (entrée 123) naturel et spirituel d'ou sort et sortira par les générations, le sentier politique (anarkhique, acéphale) des pénitents.
Je vous embrasse tous (Rév d'Arès xxii/5-9) évidemment.
Alain G. M. d’île de France

Réponse :
J'aime votre commentaire, mon frère Alain, parce qu'il corrige ce qui est généralement compris quand on dit "anarchique". Cette correction éclate dans ce que vous entendez par "équilibre anarchique", expression contradictoire pour le commun des mortels, mais non contradictoire pour nous Pèlerins d'Arès, encore que la prudence du verbe nous porte à préférer à anarchique ce néologisme que j'ai inventé.
En effet, les mots anarchie et anarchique au sens de chaos et chaotique sont tout à fait étrangers à cette magnifique entreprise du Créateur Qui ne cesse pas de créer l'Univers, lequel est d'une extrême variété, est un lieu où tous les astres s'équilibrent les uns par rapport aux autres tout en étant indépendants les uns des autres.
Anarkhia signifie que le monde peut être tout ce qu'on veut de bon sans être jamais quelque chose de plat, cette platitude que veulent nous imposer les pouvoirs politiques, religieux, administratifs, intellectuels, etc. L'Histoire montre que rien ne se perd plus facilement et plus vite que la Vie, la liberté (Rév d'Arès 10/10), l'intelligence, dont il ne reste qu'un faible lumignon (32/5), car l'Univers est en création depuis des milliards d'années, mais nous qui ne sommes créés que depuis quelques millénaires, nous avons déjà perdu Vie, liberté, intelligence.
Il faut réveiller l'homme dans le citoyen ou le fidèle abruti sous l'ordre politique, légaliste, religieux, dogmatique, etc. Pour cela il faut l'anarkhia, que nous ne pouvons pour l'heure qu'installer dans nos âmes et nos cœurs, mais que nous pourrons installer en collectivité dans des petites unités.
Il nous faut, pour le moment en pensée, mais demain en action, toujours préférer être libres comme le poulain agile Rév d'Arès 10/10) qu'esclaves comme les lois politiques nous imposent d'être. La Révélation d'Arès nous a ouvert les yeux et nous voyons à présent avec stupeur que la masse imposante des religieux et de leurs fidèles et des politiques et de leurs peuples soumis n'ont fait, des siècles durant, que confirmer l'esclavage universel que le Père est venu dénoncer à Arès en 1974 et 1977. Aussi allons-nous devenir ceux qui vont être réfutés avec vigueur. Parce que Dieu est Un et Indivisble, chacun de nous Pèlerins d'Arès redevient Un et indivisible, donc anarkhique. La grande réconciliation avec le Dessein créateur se fera ainsi, seulement ainsi.

12sep16 177C62
En référence à 177C53 :

Ô bien aimé frère ainé, je vous aime tant !
Je tiens à vous rassurer concernant votre réponse 177C53 au fait d’avoir mis votre portrait et [une citation de] michelpotayblog.net. Je précise que les graffiti que je fais ou j’ai mis votre portrait et votre blog sont des murs autorisés ou n’importe qui peut faire des graffitis.
Le principe est simple, un graffeur vient fait sont graffiti, il part, un autre arrive, le recouvre et en fait un autre. C’est éphémère, nul ne sait combien de temps le graffiti restera sur le mur. Faire votre publicité sur le national et l’international, nous aurions dû le faire depuis bien longtemps, nous sommes des larves en état de métamorphoses qui au fil de nos ascensions, pénitences, moisson des âmes, sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes sous le Souffle de La Révélation d’Arès et vos enseignements avons des prises de consciences (Veillée 7).
Il est vrai, mais c’est dans d’autres conditions, que votre portrait et [des citations de votre] blog apparaissent aussi sur des vitrines, des tracts, cartes invitations, des sites,  des personnes qui vous vois en image sont touchées, qui vous découvrent via votre blog peuvent être touchées.
Voilà pourquoi, avant de faire le graffiti afin que vous n'ayez pas de soucis avec la justice, je photographie le mur autorisé, j’ai fait un portrait de vous version graffiti et fait la publicité de michelpotayblog.net. Mon objectif, vous l’avez compris, c’est de faire passer La Parole, trouver les épis mûrs
(......)
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette explication.
Je précise, mon frère, que je n'ai nullement peur d'avoir affaire à la justice. Ce n'était pas du tout d'éventuels problèmes avec la justice qu'évoquais ma réponse 177C53.
Ma réponse 177C53 parlait de la publicité qui m'est faite de telle sorte qu'elle permet à quantité de personnes malintentionnées de me reconnaître dans la rue, où je circule seul sans aucune protection, et de me prendre à partie, parfois brutalement en m'insultant, en m'alpagant, etc. Ma réponse précisait aussi, je crois, que quand j'étais jeune c'était déjà très ennuyeux, mais j'étais robuste et capable de me défendre, tandis qu'à présent je vieillis, je n'ai plus tout à fait assez de force pour me dégager d'un brutal costaud.
Ceci dit, vous avez raison, mon portrait apparaît aussi sur des tracts, des affiches, qui permettent également à mes détracteurs brutaux de me reconnaître et de me provoquer dans la rue, et l'on pourrait y ajouter les livres que la couverture desquels on me voit, mais ces images et citations n'ont généralement pas le caractère traditionnellement provocateur des graffiti.

12sep16 177C63
J'aime beaucoup lire ce blog. Il est très vivant, très varié et riche, et par moments je me dis : "Je devrais me décider à lire cette fameuse Révélation d'Arès." Mais j'ai compris, suprêmement compris, à la lecture de freesoulblog, maintenant michlepotayblog, qu'entrer dans La Révélation d'Arès, c'était s'engager corps, esprit et âme dans la voie dont vous êtes le mentor. Êtes-vous le menttor de votre propre imagination ou celui d'un événement qui vous est étranger ? C'est un mystère qui n'est pas loin d'être élucidé. C'est d'ailleurs le mystère de Jésus de Nazareth comme de Mahomet. Ont-ils eu... avez-vous eu... un réel contact avec le divin ou bien êtes-vous des philosophes qui, trop modestes pour croire en leurs propres philosophies ou métaphysique (vous préférez ce mot) ont comme des poètes préféré l'attribuer à une Muse supposée conquérante du Ciel et de l'Espace ?
Quoi qu'il en soit. Il y a quelques ratés dans vos entrées et vos réponses du blog. Ainsi dans votre réponse à Elvio Lopez-D. du Pays Basque [177C57] vous citez Gaston Bachelard. Mais pourquoi ? Bachelard était un rationaliste aux idées sans nul doute très larges et plus métaphysicien que philosophe, mais il n'était pas croyant. Pourquoi ne citez-vous pas simplement Jésus et ses Évangiles où les références à l'amour du prochain ne manquent pas ?
Judicaëlle K. de Bretagne

Réponse :
Merci, ma sœur Judicaëlle, pour ce commentaire.
D'abord, je tiens à vous assurer que je ne suis pas du tout un philosophe "qui, trop modeste pour croire en ses propres philosophies ou métaphysique a comme un poète préféré l'attribuer à une Muse supposée conquérante du Ciel et de l'Espace" (comme c'est joliment dit !), mais je suis le réel témoin d'un fait surnaturel que vous trouverez plus détaillé dans les éditions de La Révélation d'Arès de 1987, 1989 ou 1995. Je ne suis pour rien dans La Révélation d'Arès, laquelle à l'époque des apparitions de Jésus (1974) ne correspondait pas du tout à mes convictions religieuses. Il me fallut m'y convertir et je ne l'aurais peut-être pas fait, si l'événement surnaturel inititial n'avait pas été aussi impressionnant et long (39 ou 40 apparitions du 15 janvier au 13 avril 1974).
Ensuite, si j'ai cité Bachelard et non Jésus — ce que j'aurais pu en effet — c'est parce qu'Elvio ([177C57), en disant : "J'aime mon prochain" à la fin de son commentaire m'a paru le dire en sous-entendant : "Moi aussi, quoique non croyant, j'aime mon prochain." Pensant qu'Elvio était un incroyant, voire même un rationaliste, j'ai choisi de citer un non-croyant comme Gaston Bachelard, qui, bien que rationaliste, voyait la conscience humaine comme toujours tendue vers l’abstraction, de sorte qu'au lieu de rejeter les sensibilités poétiques il parla souvent de la rêverie. Or, entre rêverie et foi il n'y a parfois que peu de différence, l'une étant souvent la porte de l'autre. Bachelard a écrit (je trouve la référence dans "La formation de l'esprit scientifique" et je la copie, parce que je n'ai pas assez lu Bachelard pour le citer par cœur) : "Un esprit préscientifique, au moment où vous tentez de l'embarrasser par des objections sur un réalisme initial, sur sa prétention à saisir, du premier geste, son objet, développe toujours la psychologie de cette stimulation qui est la vraie valeur de conviction, sans jamais en venir systématiquement à la psychologie du contrôle objectif." Ça, c'est tout Bachelard ! Il pensait que le monde était, n'en déplaise aux rationalistes extrêmes, fait de rêverie, d’imagination et de poésie et était ainsi indépendant du monde rationnel du concept. Une de ses phrases fameuses : "Il faut donc accepter une véritable rupture entre le connaissance sensible et la connaissance scientifique" montre qu'il existe toujours un parallèle entre ce qu'on croit, en particulier dans le cadre de l'amour, et ce qu'on ne croit pas et que trop se hâter de juger est toujours une grave erreur.
J'ignore évidemment si ma réponse à Elvio a provoqué chez celui-ci une réflexion salutaire, mais c'est en tout cas la raison de ma citation de Bachelard, une citation qui, du reste, est tirée de sa préface à un livre fameux d'un grand juif croyant, un esprit remarquable, Martin Buber : "Je et Tu".

12sep16 177C64 
J'aime beaucoup cette entrée "anarkhia".
C'est bon de vivre le fait que l'on peut réellement gouverner sa vie autrement. Par soi même.
Je le redis : Par soi même !
Libre de s'affranchir du bruit du monde, afin de mieux écouter. De mieux écouter et développer sa petite part de divinité qui est en soi. Humblement. Tout est dans le vécu, l'expérience, le fait de ne plus avoir peur.
C'est de l'ordre de l'inexplicable.
Cela arrive à un moment de ma vie. Oui, quoi de mieux que "d'être du monde et dans le monde" en acceptant, par exemple, le monde du travail où circule tout un tas de gens dont on s'occupe, que l'on croise etc. Sans parler de tous ses collègues au boulot. Avec cette entrée sur l'anarkhia j'aborde le bruit du monde et le bruit du monde dans le monde du travail plus sereinement, apaisé. Cependant, je n'hésite plus à m'affirmer, dans la pénitence. Je mesure l'importance et le bien-être d'être Un en soi [Rév d'Arès xxiv/1].
Le boulot professionnel n'est pas une fin en soi. Je m'amuse de constater chez mes collègues et recruteurs que le simple fait de ne pas m'attacher à conserver mon boulot à tout prix fait qu'on me respecte et me fiche la paix. On me considère bizarrement. En effet, combien de fois ai je étonné en disant que je ne souhaitais pas de CDI, plutôt des CDD, un poste à mi temps. Pour moi le monde du travail n'est pas un lieu épanouissant ou si peu... Et surtout, une autre Vie existe ! Elle existe en dehors du monde du travail quand celui ci n'est plus possible, supportable...
Combien est dramatique de constater que des millions d'hommes "choisissent" de s'aliéner par le travail. Définition du mot aliéner : "Soumettre quelqu'un à des contraintes, lui enlever son libre arbitre".
Dans la moisson de rue, je retombe sur ce même type de salarié abruti de bruit en X millions d'exemplaires.
Dans la rue, hors de son travail, je tente alors de libérer cet homme au milieu d'une rue qui aurait pour nom : "Anarkhia".
David B. Patati et patata du Limousin.

Réponse :
Mais oui, frère David, il faut que dans les villes on trouve la Rue Anarkhia, le Boulevard Anarkhia, la Place Anarkhia. C'est une très bonne idée et dans la première petite unité qui existera peuplée de pénitents j'espère que l'on trouvera pour commencer la Place Anarkhia, dont les dimensions seront calculées pour que puissent s'y réunir tous les citoyens de la petite unité les jours du vote (de la votation, disent les Suisses) à main levée. Je crois d'ailleurs que la votation à main levée se fait encore dans le plus petit canton de Suisse, que je n'ai pas visité, parce qu'il est à l'Est du territoire helvétique (loin du Lac des Quatre Cantons) : Appenzell Intérieur (16.000 habitants seulement... un rêve!).
Belle est votre réflexion sur la dépendance à laquelle sont soumis la plupart des travailleurs. Donc, à chaque fois que vous revenez à vous-même, c.-à-d. tout le temps si j'ai bien compris, à chaque fois que vous êtes Un en vous-même (Rév d'Arès xxiv/1), frère David, c.-à-d. tout le temps, avec tout votre courage, toute votre personne spirituelle, vous ne vous cachez pas du monde, mais au contraire vous le survolez, étendant vos ailes d'ange... Il ne vous voit pas encore, mais un jour il (le monde) vous verra. Alors l'esprit reviendra au monde, et les versets de La Révélation d'Arès prendront du sens, sans que vous vous soyez jamais jeté dans la religion ou la politique. Alors le monde reverra la Face du Père et une Sagesse aussi vieille que l'éternité. Alors le bonheur, c'est-à-dire le Jour de Dieu, ne sera plus très loin.

15sep16 177C65
Titre de RTL.fr : "De nombreux députés PS renoncent à se représenter aux législatives 2017".
Bravo Hollande !
Il a réussi à dégouter les gens de gauche de la politique.
Il a fait mieux que Dieu qui déclarait aux peuples : "Ne restez pas assis avec vos chefs !" [Rév d'Arès 28/12]
Avec Hollande l'émancipation des peuples peut enfin commencer.
Vive la Gauche qui se libère de la monarchie républicaine.

Autre message :
Primaire Les Républicains : Alain Juppé, "le prophète du bonheur", mise sur l'optimisme
On savait depuis longtemps que Bordeaux était habitée par un prophète majeur.
Il n'est donc pas étonnant que Juppé se voit prophète à son tour.
Mais attention ! N'est pas prophète qui veut.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Ces deux commentaires, que je réunis ici, ont à voir avec l'anarkhia, puisque
D'une part, les députés à mon avis ne sont pas les représentants du peuple, mais des personnes qui font des lois, lesquelles étant coercitives exercent un pouvoir sur les humains. Des vrais représentants du peuple devraient tout au plus s'opposer aux lois ou discuter des lois faites par les pouvoirs, mais non faire ces lois.
Ici un problème se pose à ma conscience, puisque je vais aux urnes pour élire un député qui vote à l'assemblée nationale des lois avec lesquelles je suis en désaccord. Je suis donc en contradiction avec moi-même. Pourquoi donc vais-je élire un député, alors ? Parce que, dans l'inévitable imperfection de ce monde, je suis temporairement dans l'obligation de vivre et agir dans un cadre politique que j'honnis. Je donne ma voix à un candidat, un pis-aller, s'il m'assure, dans son programme ou dans ses réponses aux questions que je lui pose, qu'il est opposé à toute mesure gouvernementale prise contre les "sectes". Je pense à la quiétude de mes frères et sœurs, surtout des missionnaires.
D'autre part, je ne sais pas si Alain Juppé s'est qualifié de "prophète du bonheur", mais j'ai lu en diagonale que dans un meeting à Strasbourg il s'est invité sur le terrain de Nicolas Sarkozy en assumant sa vision d'une "identité heureuse." Sur cette question Sarkozy accuse en effet Juppé de "déni de réalité." Juppé, sans nommer Sarkozy range celui-ci parmi les "prophètes de malheur" avec Marine Le Pen qu'il ne cite pas non plus expressément. Tout cela, c'est de la politique, et puisque la politique c'est toujours et uniquement la recherche du pouvoir, M. Juppé comme M. Sarkozy diront n'importe quoi qui puisse leur apporter des voix. Jamais je n'ai été plus dégoûté de la politique qu'en ce moment.

15sep16 177C66
J'ai vécu une anarchie constante depuis mon père jusqu'au dernier patron en lisse.
Depuis, j'ai fait la paix avec mon père et fait de mon anarchie une anarkhia, une insurgeance constructive.
J'attendais une révélation et j'ai trouvé La Révélation d'Arès.
Dieu est toujours une Révélation pour l'homme, plus on se dépouille de soi-même, c'est-à-dire de tout ce qui nous à été rajouté pour nous faire croire que c'est nous, plus on va faire parler notre nature profonde qui est spirituelle, plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles (Rev d'A.33/8).
Ma pénitence c'est mon anarkhia et mon anarkhia c'est Dieu en moi.
Meilleures salutations, frère Michel.
Angel C.-D. de Genève en Suisse

Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce beau commentaire.
"J'ai fait de mon anarchie une anarkhia, une insurgeance constructive," dites-vous, frère Angel, et il est absolument vrai que le premier chef qu'il faut abattre c'est soi-même, c'est son propre moi, qui est la source de l'orgueil, c.-à-d. de l'erreur qui consiste à se croire supérieur aux autres et qui ainsi tue l'amour.
L'orgueil est le gel, l'homme déployé sur lui-même se glace : plus rien de lui ne passe vers l'autre. L'amour est le Feu, le Vent du dégel. Il ne peut pas y avoir d'anarkhia sans amour et là, je sais, est la difficulté. Des anarchistes ont cru servir l'anarchie en tuant. Ils n'étaient hélas que colère et la colère comme l'orgueil enferme l'être sous le glacier d'un longue pression de froid. En lisant des ouvrages sur l'anarchie je n'ai pas trouvé d'allusion à ce qui me paraît pourtant primordial pour développer une anarchie heureuse et puissante, c'est l'amour. Il faut dire que la plupart des anarchistes sont des incroyants, mais quand même, j'ai trouvé cela bizarre.
Il faut vivre dans l'espoir de guérir l'homme de sa maladie de la soumission. Pourquoi l'homme s'affaiblit-il en pensant qu'il a absolument besoin de gouverneurs, de lois, de protecteurs coercitifs ? C'est une maladie, une de ces maladies profondes, devenues congénitales, dont nous héritons du mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Il faut donner à l'humanité l'espoir de guérir de ce mal, qui fait vivre les politiques et les religieux. L'anarkhia, quand elle commencera à s'appliquer dans des petites unités humaines comme elle s'applique dans nos missions sera une fête succédant à une millénaire privation de liberté et d'indépendance. On nous dit que le cerveau humain n'utilise que 10 % de ses capacités, mais a-t-on seulement conçu que les 90% inactifs sont le résultat de la contrainte opérée sur l'esprit, la pensée ?
Cette liberté, ces capacités enfin libérées, oui, c'est la pénitence qui nous le donnera.

15sep16 177C67 
Je me permets de vous exposer un problème, une préoccupation personnelle mais partagée par de nombreux Français, de plus en plus.
[Voilà un problème] qui n'a peut-être pas de rapport avec le sujet de l'entrée 177, sachant que vous n'allez pas en parler dans une entrée. Si vous le faisiez ce serait bien, ce serait bien si vous faisiez une entrée ayant pour thème l'Immigration.
Contrairement à ce que disait quelqu'un sur ce blog — elle disait que le probléme c'est qu'ils (les immigrés) ne s'intégrent pas — je trouve que les immigrés, musulmans, noirs, pakistanais ou autres, s’assimilent déjà beaucoup. Regardez El Khomri ou Rachida Dati ou Najat Vallaud-Belkacem ! Il est vrai qu’il n’y a pas d’hommes mais bon, ils s’assimilent tellement qu’ils vont devenir Présidents de la République !
Non le problème n’est pas là. Le problème c’est l’Islam.
Radical ou pas, l'Islam c'est toujours l'Islam.
Vous semblez ignorer que l'islam est une religion avant tout conquérante. La conquête est l'âme de l'Islam.
Ni les Juifs ni les Chrétiens n’ont fait de prosélytisme sauvage.
Contrairement à beaucoup, je ne suis pas raciste, je trouve que les Arabes sont des gens très bien, ils ont des qualités que les français n’ont pas, et l’inverse. La seule chose que je reproche aux immigrés noirs ou arabes c’est qu’ils sont trop nombreux.
Et à partir de là, bon ! ça ne peux pas marcher…
À partir du moment ou une entité est nombreuse elle va vouloir dominer. Obligé !
Et bientôt il n’y aura plus de France …
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Vous plaisantez, je pense, mon frère Yvan ! Vous avez la mémoire courte. Rappelez-vous que c'est au nom de Dieu que les peuples amérindiens ont été massacrés et, pour les survivants, christianisés de force par les Espagnols dans toute l'Amérique Latine du Mexique à l'Argentine ? Vous rappelez-vous des croisades au Moyen Orient, des massacres dont elles sont coupables ? Vous rappelez-vous de la colonisation en Afrique? Les missions catholiques arrivaient dans les colonies en même temps que les troupes françaises, anglaises, allemandes, portugaises (Angola), néerlandaises (Afrique du Sud). Les esclaves en Amérique du Nord étaient baptisés et christianisés de force et forment de ce fait aujourd'hui les églises noires baptistes, etc. Mais vous rêvez, mon frère Yvan ! L'Islam a certes été conquérant, mais nous, bons Européens, n'avons pas été en reste, loin de là et peut-être même avons-nous été pires encore.
Et si vous étiez Pèlerin d'Arès vous sauriez, parce que vous le liriez souvent, que le Père nous recommande de dire: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon, j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place! (Rév d'Arès 25/4). Il n'est pas spécifié "nombreux" ou "pas nombreux", ni de quelle origine. Il est clair dans toute La Révélation d'Arès que la Terre entière appartient à l'homme, quel qu'il soit et qu'il peut y circuler à sa guise et que les frontières sont des inventions humaines pour protéger l'égoïsme des uns contre la misère ou les aspirations des autres.
Il ne faut pas confondre les problèmes qu'un afflux trop brutal de frères humains venus d'ailleurs peut provoquer et donc la nécessité de gérer l'arrivée des étrangers avec sagesse et le refus des hommes venus d'ailleurs, quel qu'en soit le nombre. Si demain les Arabes et les Africains occupent la France, la France sera arabe et africaine et elle leur appartiendra de plein droit, parce que la Terre appartient de plein droit à tous les hommes.
Je suis chrétien, parce que je m'efforce de vivre selon Le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) qui fut prêché par Jésus de Nazareth, qui était juif et donc je suis juif moi aussi. Je ne suis pas juif de la synagogue et je ne me conforme pas à des habitudes ethniques séculaires, que je ne crois pas dictées par le Créateur, Qui est un libérateur mais non un contraigneur, mais je suis juif au sens où je suis moi aussi un fils d'Abraham. Jamais je ne comprendrai que la viande du porc, animal créé par le Créateur au même titre que le bœuf, soit considérée comme nocive à l'âme.
Voilà pourquoi je n'écrirai pas d'entrée "immigration", parce que l'immigration, ça n'existe pas comme danger d'envahissement. Il n'y a que des problèmes de circulation, qui ne sont pas simples, je vous l'accorde, mais, bigre ! si j'ai bien étudié mon Histoire, je crois que depuis la plus haure antiquité les peuples n'ont pas cessé de circuler d'un bout à l'autre de notre planète. Rien de nouveau sous le soleil (Qoélet 1/9).

15sep16 177C68 
Je vous ai entendu à Nice, rue Biscarra, en 2011. J'ai passé deux heures agréables, parce que vous êtes un homme sympathique, convaincu et parlant avec passion. On ne peut pas douter de vous. Pour autant on ne vous suit pas. Pourquoi? Parce que vous êtes très en retard sur les progrès de la psychologie. On vient vous voir comme in va voir un bon film de "science fiction". On n'y croit évidemment pas, mais on y va pour passer un bon moment.
Ainsi, vous êtes à propos de l'anarchie — anarkhia ou anarchie, c'est la même chose — dans le même mythe que Dieu. L'une n'existe pas plus que l'Autre. Les deux sont imaginaires.
L'homme, même le plus scientifique des hommes, ne peut pas connaître tout et ne pourra sans doute jamais, parce que le champs de l'infiniment grand comme celui de l'infiniment petit sont de dimensions telles que ses frontières sont à jamais impossible à atteindre. De là la tentation, qui n'est pas prête de disparaître, de remplacer l'inconnu par l'invention. On appelle ça un mythe.
En politique l'anarkhia n'existe pas plus que dans l'espace Dieu n'existe, mais il y a tellement d'incertitudes en politique comme dans le firmament on remplira les vides avec des idées-là.... et d'autres, qui ne manquent pas.
Le plus haute autorité dans l'immensité est, c'est bien connu, le Créateur. Le lieu du bonheur parfait en politique est, c'est bien connu, tantôt le communisme, tantôt l'anarchie.
Mais la bonne question c'est, comment l'un et l'Autre se révèle ? Par des prophètes. Il y a des prophètes de l'anarchie comme de Dieu. Vous en êtes un.
Étes-vous sincère ou avez-vous vraiment vu et entendu quelque chose d'extraordinaire à Arès en 1974 et 1977? Je crois que vous avez vraiment vu et entendu quelque chose, mais c'est de l'ordre de ce qui est encore inconnu de la science. Vous attribuez La Révélation d'Arès à Dieu comme autrefois on attribuait les maladies au démon, en toute sincérité et certitude. On sait aujourd'hui que les maladies ont d'autres causes que le démon et, concernant les microbes, notre connaissance n'est même pas si ancienne : Louis Pasteur. Un jour, on saura d'où vient ce que vous avez vu et entendu. Même chose pour Jésus et les prophètes sincères.
Alexandre H. des Alpes Maritimes.

Réponse :
Merci, frère Alexandre, d'être venu m'écouter à Nice en 2011 au local de notre mission niçoise et merci de me suivre sur ce blog, puisque vous m'adressez un commentaire. Ce blog continue donc de vous paraître "sympathique, convaincu et parlant avec passion".
Vous invoquez ici un des arguments connus, et pas des moins intelligents, des militants de l'athéisme. À savoir que tout n'étant pas connaissable, les champs d'ignorance sont remplis par des mythes, parmi lesquel Dieu occupe un large place dans l'esprit des incroyants.
Vous savez, d'autres mythes ont apparu au cours des siècles et continueront d'apparaître pour donner une interprétation du monde. Des idées philosophiques, des traits de génie poétique, des prodiges d'imagination, qui n'ont rien à voir avec Dieu, ne cessent de circuler et passent aux yeux des uns et des autres comme aytant autorité absolue. Certains même attribuent une infaillibilité scientifique à des choses ou des phénomènes dont on découverita tôt ou tard l'illusion, la fausseté, la relativité. Quand Einstein arriva avec sa théorie de la relativité il renversait des données scientifiques qui étaient depuis Newton déclarées absolument prouvées et définitives.
Vous n'êtes pas croyant. Moi-même je n'ai pas toujours été croyant. Je peux comprendre cela.
Mais là où je ne vous suis plus, c'est quand vous me dites : "On ne peut pas douter de vous." Si vous ne doutez pas de moi, vous me croyez quand je fais le récit des phénomènes et apparitions surnaturelles dont je fus témoin en 1974 (Jésus) et 1977 (le Créateur). Si vous croyez que je suis sincère sans croire mon interprétation des faits que j'ai vus et des propos que j'ai entendus, il y a quelque chose de tout à fait bancal dans votre façon de me voir, car moi je raconte des faits vuss et des propos entendus, que j'ai vraiment vus et entendus, tandis que vous doutez de mon interprétation sans apporter la moindre preuve étayant votre doute et vous êtes donc dans le domaine de l'impression, du sentiment, tandis que moi je ne fais que relater une expérience vécue.
Même si vous présumez qu'un jour sera trouvée l'explication scientifique des faits surnaturels dont je porte témoignage, l'explication scientifique en question n'existe pas, tandis que ce que je vous raconte a vraiment existé. Vous vous fondez sur des conjectures. Je me fonde sur des faits. Pour l'heure la raison est de mon côté.
Votre comparaison de Dieu et de l'anarkhia me paraît tirée par les cheveux. Pour moi Dieu est une vérité axiomatique ; elle dépasse le cadre de la probabilité, quelle que soit la nature qu'on donne à Dieu, sinon qu'il est le Créateur de l'Univers et le Père de l'humain. Je ne crois pas qu'on puisse en dire beaucoup plus. Tandis que l'anarkhia, oui, elle est jusqu'à présent marquée de probabilisme, je vous l'accorde, mais La Révélation d'Arès disant : Tu ne seras le chef de personne (16/1), il s'agit bien ici d'anarchie et je crois que non seulement elle peut s'exercer dans des petites communautés humaines, mais elle résulte inévitablement de la pénitence qui est la pratique de l'amour (vous ne doutez quand même pas que l'homme est capable d'aimer), du pardon (vous ne doutez quand même pas que l'homme est capable de pardonner), de vivre en paix (vous ne doutez quand même pas que l'homme est capable de faire la paix), de l'intelligence du cœur libre de préjugés (vous ne doutez quand même pas que l'homme est capable d'avoir l'intelligence du cœur et de rejeter les préjugés).

22sep16 177C69
Voilà sept jours que vous êtes silencieux sur votre blog.
Je suis inquiet. Que se passe-t-il ?
Un nouveau problème de santé, ce qui serait normal à votre grand âge ?
Je voulais vous adresser un commentaire, mais j'attends que la vie reprenne sur ce blog avant de m'aventurer.
Je prie avec vous, frère Michel, je vous dis mes fraternelles amitiés.
Raymond G. de de Haute Savoie

Réponse :
Trois petits problèmes ont été la cause de l'interruption du blog.
D'une part je suis en voyage, en visite dans nos missions de Bretagne et de bord de Loire, depuis vendredi dernier 16 septembre.
D'autre part, je suis parti avec un ordinateur portable neuf (avec écran plus grand que mon précédent Sony de voyage sur lequel mes vieux yeux avaient de plus en plus de mal à travailler) en oubliant la copie de la base HML5 de  mon blog.
Enfin, j'ai souffert lundi 19 septembre d'une crise de la maladie de Ménière dont je pâtis régulièrement depuis quelque quatorze ans et comme toujours ce genre de crise me laisse groggy un certain temps.
Aujourd'hui je peux reprendre ma tâche.

22sep16 177C70 
Comment saurons-nous que le basculement vers le péché des péchés s'inversera pour que le Jour de Dieu commence enfin à se rapprocher ?
À cela, la Parole nous apporte quelques repères : Le Jour qui recule sans cesse (Rév d'Arès 30/4) s'inversera grâce à la dynamique de changement en Bien des hommes, mais aussi des générations à venir qui auront su ne pas se laisser prendre aux séductions des voies douces revenuesree l'horizon (dominations religieuses et politiques), sinon Mon Jour reculera encore devant eux (22/13) dit Dieu.
Le retour vers les petites unités humaines sera certainement un signe, parce que la pénitence pourra mieux se développer sans institution pesante et masse humaine, mais elle peut aussi traîner des pieds... Après vous les frères pourront-ils peser le poids de la pénitence sur le destin d'une humanité de plus de 7 milliards d'hommes et de femmes ? (9,7 milliards en 2050, sachant qu'à chaque fois que ces projections ont été réévaluées elles l'ont été à la hausse).
Est-ce Dieu en vous, le prophète, qui sent intuitivement ce Jour reculer ou bien la combinaison de plusieurs choses, la pénitence, une fine analyse… ? Historiquement, le monde a dû quand même se rapprocher de ce Jour, car qui dit recul dit avancé, mais des frères après vous pourront-ils dire : Pour l'instant le Jour recule encore ou bien maintenant il s'inverse ou mieux encore le Jour pointe. Bien sûr, la Parole d'un frère ne vaudra jamais celle du prophète — parole de Mikal Ma Parole (i/12) —, mais j'appelle vos lumières pour que ceux qui seraient tentés de le clamer dans les temps à venir le fasse en toute intelligence.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Mon frère Pascal, je vous ai vu dimanche en Bretagne, mais je n'avais pas encore lu votre commentaire. Si je l'avais lu, je vous aurais répondu de vive voix. La réponse est très simple.
Le monde sera ce que nous le ferons et nous savons que quatre générations nesuffiront pas. Je suis prophète, oui, mais je ne suis pas fakir. Je mets mes frères en action, mais je ne lis pas dans un boule de cristal pour dire ce qu'il feront et s'ils réussiront.
Pour l'heure nous sommes un début de petit reste en activité apostolique pour rechercher les épis mûrs et former un petit reste dont l'influence dans un nombre de générations que je ne connais pas sera assez grande pour faire bascuer le monde dans la direction du Bien. Réussirons-nous ? Échouerons-nous ? Je n'en sais rien. Tout dépend de notre action.que nous nous efforçons de rendre chaque jour plus forte.

23sep16 177C71
Pour moi a la base anarchisme veut dire sans arche, sans rien qui relie a Dieu [?]. D'où l'idee de révolte et d'anarchie.
Mais il me semble qu'un frère est tout le contraire puisque l'arche il la crée avec son semblable et qu'il est persuadé de l'existence de cet arc-en-ciel aussi ce privatif ce côté négatif qui enclenche le mot avec k ou non me laisse perplexe ; c'est un point de vue c'est tout.
Mais archiviste(celui qui voit l'arche ), c'est bizarre aussi ! Merci pour tout.
Alain N.

Réponse :
Je publie votre commentaire, frère Alain, car il y a très longtemps que je suis sans nouvelles de vous et je suis heureux de publier cette soudaine pensée projetée jusqu'ici.
J'avoue ne pas très bien comprendre ce que vous voulez dire, mais vous voilà de retour et c'est une joie.

23sep16 177C72
Même dans le meilleur des communautarismes qui soit, même en  Islam, car l'Islam, aujourd'hui traverse une crise des plus graves, il ne pourra jamais être "El Mahiba" La Vraie "Le Vrai Amour du Prochain" le  partage des richesses, la sécurité, le vivre ensemble,  la Vraie Vie.
D'aucun communautarisme ne naîtra "El Mahiba". Pourquoi ? Tant qu'il n'y aura pas "L'anarkhia des pénitents" dans cette Communauté, il n'y aura rien du tout.
Pourtant, il existe l'anarkhia des pénitents dans le Coran, mais personne ne veut la mettre en pratique, parceque dans une communauté, il y a tout et n'importe quoi. L'anarkhia des pénitents dans le Coran, existe c'est dans la Sourate 3/104 "El Imran, je cite  "Oua takoun min koum oumaten, yedoûna il lelkhir oua yamarouna bilmaarouf oua yenhawna ân el mounkar, oua ewlaika houm el mouflihoun." Traduction : "Que soit issu de vous (les musulmans) un peuple qui appelle au Bien, qui recommande le convenable, qui met en garde contre le blamâble, ceux là, seronts les plus prospères (les gagnants), dans le sens qu'il gagneront, le Jour ou personne ne pourra pour l'autre aucun secours,  le Jour de la résurrection.
Mes chers frères et sœurs, rien de pourra venir de bon d'un communautarisme, si tu n'a pas "El rahma" la Miséricorde" dans ton coeur, rien ne pourra avançer. Tous, nous cherchons le paradis, commençons à le construire d'abord ici, mais je n'ai pas l'impréssion qu'il y a un semblant de Paradis (Éden restauré), je constate que des pleurs, des deuils. La Terre c'est devenue quoi ? (Rév d'Arès xix/15) : Le soleil, sa jument (la Terre, est devenue) l'urne (qui) pue. traduction : La Terre est devenue une urne funéraire, La Terre est devenue un grand cimetière planétaire, car depuis la nuit des temps, que de guerres, que de morts, sans compter, le vieillissement, la maladie et la mort est [mots manquants] ça,  le destin de l'homme.
Youcef B. des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire.

23sep16 177C73
Nous sommes le 18 septembre, j'ai préparé ce commentaire avec beaucoup d'attention.
Ce Message 177 correspond tout à fait à ce que je réalise dans mon quartier. On peut le dire, je le vis. Je vous en ai déjà parlé et à plusieurs reprise de la fête que j'organise dans mon quartier depuis 6 ans. Vous m'avez dit de dire que je suis Pèlerin d'Arès. (message 17) .Durant ces six années j'ai réuni mes voisins une cinquantaine
Je m'y investis beaucoup tous les ans. Avant de dire aux gens ce qu'est La Révélation D'Arès, je la vis.
Je vis La Révélation d'Arès avec mes voisins dans la joie et la fête, (le joyeux est toujours sérieux). Je fais cette fête aussi dans l'anarkhia, car tous les ans je réunis ces personnes dans aucun cadre. Une voisine m'avais dit dès le départ : "Ne faites pas d'association car se sera trop compliqué, surtout pour un repas par an." Je ne suis le responsable de rien, je n'ai aucun pouvoir et l'argent qui est récupéré par les voisins est versé à deux petites associations. Ces deux associations s'intéressent aux problèmes d'Haïti et l'autre pour le peuple Masaï [au Kénya]. Mon intention sera de dire que je suis solidaire d'un mouvement spirituel qui s'intéresse aux migrants.
Je chanterai la chanson des enfants de l'UNICEF : "On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime"*. Je ne peux pas dire votre nom, ce serait la fin de ce que j'organise
mais je prépare un dessin calligraphié ou il est écrit : "La respo,sabilité humaine est la conscience du bon et du bien" — Je pourrais vous l'envoyer et comme cela vous verrez.
Pour dire ma sympathie pour les migrants je réciterai le poème de Miguel Zamacoïs "L'accent" raconté avec mon accent breton.
Je lirai ensuite le chapitre 25 de La Révélation d'Arès où quelques mots seront changés. J'ajouterai les rivages (bretons), mais aussi : "J'ai prévenu les associations les accueillant — droit d'asile —, mais aussi l'association qui alphabétise ceux qui le désirent (ma femme en fait partie avec sa meilleure amie).
Pour expliquer mon mutisme sur votre nom je chanterai "a chanson de Brassens : "La mauvaise réputation", mais aussi la chanson de France Gall : "Il jouait du piano debout."
Je dirai dans la vie il y a trois grands "I"
Intellect,
Intuition,
Intelligence du cœur ou spiritualité.
Je dirai au gens : "Je me doute du nom de cet homme, mais l'an prochain la septième année, je vous le dirai. (le chiffre 7 est un chiffre parfait)."
Vous pourrez écouter les chansons et poème sur Youtube, dans ma famille on aime bien chanter.
"L'Accent" de Miguel Zamacoïs arranger [arrangeur ?]
(1866-1955) dans "La fleur merveilleuse."
De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en-ai-je?
Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort...
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
"Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde !"
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir l'accent, pour nous, c'est en avoir...
Eh bien non ! Je blasphème, et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne puis que les plaindre !
Emporter de chez soi les accents familiers,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers !
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque, loin du pays, le cœur gros, on s'enfuit, L'accent ?
Mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour les malheureux à l'exil obligés,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose !...
Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent !
Je veux qu'il soit sonore et clair, retentissant !
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ? Il faudrait l'écouter à genoux...
Il nous fait emporter la Bretagne avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages,
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! En parlant, je plante le décor :
Du torride Midi dans la Bretagne du Nord !
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges,
D'effluves d'orangers et de parfum d'orange ;
Il évoque à la fois les paysages bleu-gris
ou nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides !
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
A toutes mes chansons donne un même refrain ;
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole
La Veillée 25 de La Révélation d'Arès un peu transformée :
Que deviendras-tu à Mes yeux si jusqu'à mes Rivages bretons
tu guides la seule assemblée de ton peuple ? Partout les pères aiment leur enfants, les prêtres aussi aiment leurs fidèles.
Ou est leur mérite ? Ne dit pas aux étrangers : "Joignez-vous à mon assemblée ! Avec elles je vous aimerai ; avec je vous conduirai sur les Rivages de la Vie."
Dis-leur : Migrants, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon, j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai dit aux services sociaux que vous arrivez, j'ai dit aussi à mes amis de se préparer pour alphabétiser ceux qui le veulent.
Je dirai même aux gens j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les hauteurs difficile de la vie, car je suis l'échanson et le muletier, mais l'Hôte et le pasteur est au dessus de moi. Ton Dieu conduit les pécheurs qui s'engagent dans leurs sentiers chevriers.
Il les nourrit sur les rocailles, il lave leurs pieds écorchés. Il n'abandonne aucun pécheur faisant étant bon et faisant le bien autour de lui, tous il les fortifie dans leur ascension, tous ceux qui le prient de manières toutes différentes. Car il y a mille manière de croire au bien et d'être bon. La meilleure aide sociale ne vaut pas l'amour du Père du Dieu dans lequel on croit. Homme Michel, si tu ne les aimes pas déjà, non pour leur faire l'aumône ou panser leurs plaies comme font les princes et leurs prêtres en se gardant de les convier à leurs conseils de peur de perdre leurs trônes, mais en les aimant comme Je les aime, ton amour sera sagesse de prince, non le vent fou levé de Nazareth, la Trombe qui traverse la terre éperdument. Romps avec tous les corps de mon sacrifice dans leurs rangs fais circuler le calice ;
Joins tes prières à leurs prières, apporte ton offrande à leurs temples donne tes filles à leurs fils.
La mesure et la douceur ont disposé les hommes de biens du conseils de mes assemblées ; Je l'attends sur la Montagne Sainte. Chausse-toi, homme michel, prends ton bâton conduit-le vers Moi, le cou tendu !
Alain Le G. en Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
Vous dites : "Pour expliquer mon mutisme sur votre nom je chanterai la chanson de Brassens : "La mauvaise réputation." Mais pourquoi taire mon nom ? N'est-ce pas moi qui ai reçu La Révélation d'Arès ? N'importe qui allant sur l'Internet pour savoir d'où elle vient tombe sur mon nom. Si mon nom a "mauvaise réputation", La Révélation d'Arès a "mauvaise réputation." Qui a honte du Témoin de Dieu a honte de Dieu. Si l'on parle de l'Un on parle de l'autre ou l'on ne parle ni de l'Un  ni de l'autre. C'est du moins ainsi que je vois les choses.
Je ne suis certes qu'un homme et un pécheur, mais comme dit la Bible : Quel homme peut-il vivre et ne pas pécher ? Même le prophète n'est pas un homme parfait. Il n'en est pas moins le prophète.

23sep16 177C74 
Pourriez-vous m'expliquer la différence entre la laïcité dans le sens où vous la concevez (Rien n'est plus laïc qu'Éden et La Révélation d'Arès, dites-vous dans votre Entrée 162 Laïcité), et l'anarkhisme qui régnera aussi en Éden, et se confondent-ils par moments ? Je veux dire que la laïcité comme l'anarkhisme ont pour principe de ne pas imposer, de ne pas être chef, laisser aux autres leur liberté, et même — en ce qui concernent les Pèlerins d'Arès, pénitents anarkhistes — ils travaillent à ce que leurs frères humains se libèrent.
Une autre chose à laquelle je pense, c'est que pour le monde c'est à dire les non-pénitents : Liberté + anarkhisme s’entrechoquent, ne peuvent pas aboutir, parce que pour le monde, la liberté signifie la liberté pour soi-même mais pas pour les autres, et pour ceux qui, en plus, sont pour l'anarchie, leur conception me semble plus être : Pas de chefs pour nous imposer à soi, qu'une conception qui serait : Ne pas vivre sans être chef pour les autres, sans imposer tout du moins ses idées, c'est à dire laïc. Et je pense à cette phrase de je ne sais pas qui : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté."
Votre entrée m'a fait voir que la conciliation liberté + anarkhie dans les projets en commun, et l'humanité est un projet en commun qui est destiné à aboutir à l'harmonie et la complémentarité, n'est possible que dans la pénitence.
Xavier H. des Alpes Maritimes

Réponse :
"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté est une parole célèbre de Saint-Just, fameux député à la Convention lors de la Révolution Française, partisan de la Terreur à l'issue de laquelle il fut guillotiné avec Robespierre.
La laïcité est un concept de vie sociale où il y a séparation totale de la société civile et de la société religieuse et où l'État, s'il y a un État, ou la vie quotidienne collective, s'il y a anarkhia, n'exerce aucun pouvoir religieux et où la ou les religion(s) n'exerce(nt) aucun pouvoir politique ou social. En bref, la laïcité est la séparation totale de la vie sociétale et de la vie religieuse. La Révélation d'Arès qui nous invite à vivre notre foi, notre espérance, notre pénitence, etc. hors de toute religion est bien un Message laïc. Éden était bien un lieu idéal laïc, puisqu'il n'y avait là aucune religion : il y avait là l'homme et le Créateur, le Père et Ses Enfants, c'est tout.
L'anarchie, c'est autre chose que la laïcité. Il peut très bien y avoir une anarchie religieuse, donc non laïque. Ce n'est pas ce que nous visons, car nous espérons épanouir la pénitence dans de petites unités de pénitents au sens de La Révélation d'Arès, donc non religieuses.
Je vous avoue, frère Xavier, que votre question me surprend.

26sep16 177C75
Commentaire supprimé.

26sep16 177C76
Cher prophète,
Justice de juste [Rév d'Arès xxxi/10],
André Malraux dît : "Et le Christ ? — C’est un anarchiste qui a réussi. C’est le seul."
(Malraux, "L’Espoir", 1937).
L’anarkhia, est une histoire à venir — cependant elle a commencé chez certains, c’est évident — qui n’a ni esclaves, ni maîtres, ni malheureux, mais plutôt des heureux à foison. Heureux sont-ils parce qu’ils sont scandalisés [Rév d'Arès 28/4-15], dignes, fils d’esclaves, traqués par le manque de presque tout, vertueux qui nous approchent de Dieu, amicaux et pardonneurs, qu’ils apprendront à partager la terre entre tous, ils partagent déjà en fait, — même avec les ennemis d’hier — et Dieu reconnaîtra les siens ne se souvenant plus de leur haine. Sans doute est-elle justifiée, mais souhaitons quelle soit minime, répandons la paix parce que nous en sommes capables.
L’anarkhia, c’est tout autre chose que l’obligation de subir le dictat des accapareurs de ce monde. Tout autre chose que de faire subir quoi que se soit à qui que se soit. Nous allons notre chemin, invitant ceux qui nous comprennent dès nos premiers dires. Les possédants possèdent tout : média, politique, religions. Ils comptent sur la maîtrise de l’opinion publique, nouvelle dictature. Ne leur manque que les âmes libres, free souls comme disent les anglophones. Nous les pauvres ères que nous sommes, sommes aussi, et la réalité matérielle et spirituelle nous le confirme, les absents de la gestion matérielle et publique du monde. La démocratie fait pire que la dictature en ce sens quelle voudraient nous faire croire que nous décidons. Or, telle qu’organisée aujourd’hui la démocratie ne nous permet que de nous élever contre une autre opinion, rien de plus, nous ne nous sentons pas libres, les autres non plus. Nous nous élevons contre d’autres que nous ne connaissons pas, pas contre l’injustice comme, Jean le Baptiste. L’arme du pouvoir et son essence est la division entre les hommes.
Je questionne : Quelles sont les injustices que commettent ceux qui veulent me gouverner ? Quand cesseront-ils de gouverner par le mensonge, la duperie ? L’anarkhia, c’est tout autre chose comme une recherche de beauté et d’absolu. L’anarkhia c’est l’individualité, l’amour, la Parole, la créativité et j’allais oublier la liberté. Comment est-ce possible puisque la liberté est l’essence de tout ce qui nous mènera au bien.
Cela me touche toujours de parler d’anarchie, de mon anarchie ou des anarchies, elles sont là, avec leurs poumons de flanelle, dans les poitrines, elles raisonnent dans les têtes, elles sont à portée de cris d’espoir et de cris de douleurs aussi. Je pense que la douceur et la justice sont des moyens et des finalités par lesquels nous battrons le mal et parviendrons à une société anarkhique, laquelle implique la vertu. Mais ne nous trompons pas, une société vertueuse ne repose que sur des femmes et des hommes vertueux qui sauront en permanence poser les questions de la justice, de la bonté, du partage, de l’aide et de l’entraide et sauront avec un regard perçant distinguer le nécessaire de l’accessoire, l’indispensable ha [Rév d'Arès xxxix/5-11] de l’utile matérialité.
L’anarchie exige des êtres en tensions vers des formes de bien toujours discutables, donc des sociétés qui s’interrogent et qui peuvent changer sans passer par le sénat des mort (Rèv. d’Arès xxxv/1), la loi de(s) rat(s) (xix/24). L’anarkhia est et sera toujours dépendante des aspirations profondes de beauté [12/3] de ceux qui feront cette société, nous ferons piña (ce qui pourrait se traduire en l’occurrence par faisons en commun) comme disent les ibérisants (ils ont donné racine vivante au mot convivialité). Je suis moi, et gageons que nous deviendrons un, nous, donc mon individualité ne sera pas diminuée. Nous menons un combat sans heurts inutiles. Que les larmes versées soient de repentir et le sang versé le moins important possible ! Nous nous dévions de la mort dans un élan de Vie en permanence tournée vers un ailleurs meilleur, en tout état de cause meilleur que les sociétés autoritaires, menteuses par principe, leurs principes fondamentaux sont comme ceux du menteur qui croyant se sortir d’un mauvais pas par un autre mensonge. Les sociétés autoritaires et corruptrices ne savent plus comment sortir de leurs propres pièges nombreux, leur restent à créer de la confusion et du chaos. Avance Ton Bras, frappe !, implore-t-il (Rév.d’Arès 26/16). Il c’est Satan, les vrais hommes de pouvoir sont dans l’ombre, ils prononceront la même phrase que leur dieu. "Avance Ton Bras, Père, nous savons nos manquements à la bonté, frappe ou écoute notre repentance ! Imploreront-ils, pour certains — peu nombreux — de ceux qui se sont tournés vers Satan, d’autres persisteront. Satan sait ses stupéfiants mensonges, l’homme les apprend à ses dépends souvent trop tard. Malheur par qui arrive le scandale ! Malheur ! Vous êtes trompés aussi parce que vous avez trompé sans vergogne, reste la repentance.
Jésus après un jeûne dans le désert fait face au Diable. Celui-ci lui propose de s'incliner et se prosterner devant lui afin d’obtenir le pouvoir sur tous les royaumes du monde. Jésus refuse — on en n’attend pas moins d’un anarchiste qui a réussi. Le Diable le quitte alors ; il boude sans doute.
Le pouvoir c’est la destruction des plus belles aspirations humaines. Si l’humanité veut survivre autant spirituellement que physiquement aux guerres et autres maux que génèrent les sociétés autoritaires, elle doit se poser la question de l’anarchie vertueuse, soit l’anarkhia.
Le pouvoir est la naissance de la dualité. L’anarkhia est par essence quelque chose de beau et bon [et non-dualité], mais indéfinissable pour moi. Je laisse ce travail aux grands prophètes.
Chaque fois que le pouvoir se déploie et assombrit le ciel c’est pour corrompre ce qui est beau, c’est sa misérable philosophie. Le pouvoir s’exerce toujours sur l’autre, le pouvoir ne connaît pas l’identification à l’autre. Si on ne sait pas ce qu’est la liberté dans son rapport à autrui, l’autre nous-mêmes, nous ne connaissons pas grand-chose à la fraternité ou la camaraderie si riche en sentiments vertueux et quelques chutes. N’ayons pas peur de le penser, moins encore de vivre. Si on n’est pas anarkhiste dans sa relation à soi-même et à l’autre que peut-on apprendre de soi et de l’autre ? Rien de purement et absolument bon, trop préoccupé à ce défendre du jugement. Quoi ? Vous avez dépassé ce stade, comme je vous envie et vous félicite, ainsi vous pouvez rejoindre la Flotte [du Père], tenir un site aussi brillant que celui de Mikal. Je ne souhaite rien d’autre à cette humanité renaissante.
L’anarkhia n’est pas selon moi un processus politique, mais un processus spirituel ancré dans la réalité personnelle, spirituelle et sociale, c’est ce sentiment d’être libre vis-vis de soi même et de vouloir apporter la liberté à tous ceux qui se préoccupent de cette immense question, cette question va sans borne, elle est de nature divine et intemporelle. Encore que la liberté n’est pas une question, mais une réponse raisonnable aux maux de ce monde, elle qui vole au dessus d’un nid de coucou. Le nid de coucou c’est ce monde-prison, cette urne qui pue [Rév d'Arès xix/15], qui tue toute la beauté et spiritualité des hommes et des enfants. La Révélation d'Arès i/10 : Écris le Livre, l’œil ouvert ! Couvre ta main, (car) le coucou, sa caresse a le bec ! Sa faim est la mer sans rive, (où) tu ne pêches pas. i/11 Tu ouvres (le) bon Livre enfin. Tu fermes le livre de(s) siècles. i/12 Parole de Mikal, Ma Parole !
On fait tort à toute l’humanité sans pitié pour les vieux considérés comme des pas-grand-chose et les enfants objets des intérêts du pouvoir sombre. L’enjeu du pouvoir le plus fou est de détruire les enfants, il ne s’agirait pas que ceux-ci grandissent et deviennent des hommes libres qui ne laisseront pas une once d’injustice debout ; tant qu’il y aura des hommes libres, sages, humbles, dignes... le pouvoir sera contraint de traîner dans l’ombre. C’est un autre sujet, mais tout de même la question est de savoir qu’a le mal |?] et les amateurs de pouvoir, les jouisseurs, à souiller, tout ce qu’ils approchent ? Des enfants à qui on fait trop de tort aujourd’hui. Trop c’est trop.
Devant le mal et le pouvoir qui ne semblent pas infléchir en influence, je pose cette question : Que peut le mal contre la gente ? Sinon provoquer la violence, la rapacité et l’impudicité ? Rév d'Arès xLv/12 : La gent(e) parle (du haut du Mont) : « La Taure entre dans la cuisse. » xLv/13 (La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui s’a)bat. xLv/14 Le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre (comme) les haches (s’a)battent. xLv/15 (De) haut elle choit, blanc(he comme) l’Eau ; elle bout (quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet, xLv/16 (de) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme) l’orage ; les oreilles crèvent. xLv/17 Elle crie (comme) les scies. Brume les perles (d’Eau du Ciel). Alors comme le talentueux Zidane dit : "Seul le travail paie." Il ne serait pas étonnant que les tenants du pouvoir veuillent nous maintenir dans le monde de Disney. Ne restons pas dans la vallée grasse, il n’y a là que peu de Grâce. Notre prophète et la raison nous disent la même chose depuis plus longtemps. Nous sommes entre guerre et paix depuis qu’il y a des Abel et des Caïn. Et nous poursuivrons le chemin jusqu’au Jour, tant que les adversaires ne renonceront pas à vouloir nos dominer. Tant que l’amour ne vaincra pas la méchanceté.
Nous avons raison de ne pas perdre la raison, de cultiver l’espoir et de gagner en hauteur de vue. La hauteur de vue exige réflexion, bonté et remise en cause profonde de tous les acquis culturels et historiques. Que demande le peuple, la liberté ? Il ne l’obtiendra que s’il la reprend à ceux astucieux lui font croire qu’il est déjà libre puisqu’il a le droit de voter. Mais cette apparente liberté ne satisfait pas les hommes les plus enclins à vouloir passer le pas, ou voulant marcher vers un autre monde. Ce départ vers un ailleurs se prépare, se réfléchit sans préjugés.
En définitive l’anarkhia sera ce qu’on mettra dedans en espoir, en bonté, en réalisme qui mène au spirituel avec ou sans Dieu. Moi j’y mettrais Dieu mais que mon voisin ne l’y mette pas, que m’importe s’il veut avec nous faire régner l’équité. La réalité spirituelle reprendra de toute façon ses droits sans faire de bruits.
Et de l’anarkhia au Jour il n’y a qu’un pas. C’est Dieu qui le fera après que nous ayons engrangé pendant des générations : des gerbes lourdes, riches de bon grain, s’entasseront derrière vous, les planchers de Mes Granges gémiront sous leur poids ; alors ce sera Mon Jour, d’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse. (Rèv. d’Arès 31/7-31/8). L’anarkhia est l’indispensable outil de ce projet qui donne à l’homme sa place créatrice : inventer un moyen qui sera le retour vers le Bien. Pas de recette sinon nous nous couperions de la liberté, mais un principe : la pénitence.

Les pèlerins d’Arès ne sont pas des révolutionnaires, mieux, se sont des insurgeants, quels sont leurs moyens pour rétablir l’équité ou changer le monde ? (Rèv. d’Arès 28/7) Ils seront justes et doux ! N’est-ce pas le conseil que le Christ vous donne, prophète, à vous et donc à nous ? Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte. (Rèv d’Arès 29/6)
Certains pourraient nous dire : "Est-ce par la douceur et la justice que vous changerez le monde ? Fous que vous êtes ! C’est par la science de la dynamite que nous changerons, c'est par le rapport de force que la peur changera de camp." D’autres nous diront : "Est-ce par la douceur et la justice que vous changerez le monde? Fous que vous êtes ! L’homme à besoin de maîtres, sinon c’est l’anarchie." Tout justement. Et de répondre qu’il faut regarder l’histoire pour comprendre où va l’homme s’il extirpe, afin de rester en société par exemple, de son être la notion même de bonheur ou d’amour. Et de rajouter qu’il faut interroger l’histoire mythique quitte à remonter avant Nemrod et sa tour de Babel pour avoir une idée de la réponse à faire. Le pouvoir divise les hommes et les rend violents, l’absence de pouvoir les rapproche ; ils tendent à la spiritualité, à une âme collective sans maître ni esclaves, peut-être à la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13].
Ne lisent-ils pas, les lecteurs de la Bible, que Dieu a toujours prôné le pouvoir minimum ou l’absence de pouvoir? Rappelons-nous que Dieu ne voulait pas donner de roi à Israël et qu'Il dit au prophète Samuel: L'Éternel dit à Samuel: "Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux." Je pense qu’ici régner veut dire être dans un état de symbiose, sans quoi il n’y a pas de conscience collective tournée vers le Bien.
L’anarchiste veut comme un dieu la liberté absolue et il sait que cette liberté ne s’exerce qu’en soi-même ou par affinité avec d’autres, jamais au détriment des autres, d’aucune façon. La liberté comme une force jamais comme un pouvoir. Ici plus aucun système économique, politique ou religieux n’a plus cours ou à minima. L’espoir est sans maître sans mensonge, sans haine, l’espoir est libre [Rév d'Arès 10/10]. L’espoir est !
De façon écrasante les anarchistes ne croient pas en Dieu, ils sont scandalisés, ils ont par là fait preuve de sens critique en refusant le dieu des religions. Nous pèlerins d’Arès parlons de Dieu qui propose aux hommes de créer des assemblées souveraines d’elles-mêmes, libérées des engeances princières religieuses et politiques. C’est plus qu’une nuance, plus qu’une révolution, c’est un processus de libération qui n’est souvent pas encore conscient de sa propre force et beauté servante du bien.
Voici, dans une traduction du grand rabbin Zadoc Kahn, le Psaume LXXXII au verset 6-7 : J’[Dieu]avais dit, Moi: “ Vous êtes des dieux ; tous, des fils du Très-Haut ! Mais non, vous mourrez comme des hommes, comme l’un de ces princes vous tomberez ! Je convie les lecteurs de votre blog qui ne seraient pas familiarisés avec la Bible de lire le psaume 82 dans son ensemble, la portée de ce psaume est d’une puissance évocatrice qui pourrait rapprocher athées libres et croyants libres, lesquels ont en commun la franchise dans les pensées et dans la vie. Cette lecture serait édifiante. Si traduire c’est trahir, ici le propos est trop clair pour que la traduction ou l’interprétation soit corruptible. Dieu réaffirme dans ce psaume l’image et ressemblance [Genèse 1/26]. La religion ne pouvait qu’escamoter se fait pour exister et exercer son pouvoir sur la multitude. La religion ne se contente pas de me donner un récit, elle dit comment le comprendre, elle tient pour parole divine une partie de ses écrits qui de toute évidence sont des écrits d’hommes. Par cela elles scandalisent se détournent les hommes de bien. Et surtout elle refuse que le lecteur ait sa propre interprétation qu’il use de son cœur et de sa tête pour méditer libérant ainsi. Mais mon sujet n’est pas la religion ou la rébellion contre celle-ci, mais comment retrouver l’intelligence [Rév d'Arès 32/5] afin de changer le monde (28/7).
La violence engendre le chaos nécessaire pour que le pouvoir se présente en sauveur de dernier recours, même si c’est lui qui a engendré une vengeance qu’il voudrait sans fin. Le pouvoir ne propose que la stabilité de l’injustice et l’instabilité comme moyen pour reprendre le terrain qu’il a perdu. Ça marchait à tous les coups, heureusement, vient l’anarkhiste pour rétablir un peu de vérité dans les dédales de la politique et de l’histoire. D’ailleurs demandez aux Espagnols [1936-1939 fut un laboratoire d’une autre façon de vivre dans certaines régions de l’Espagne] les plus anciens, si leur révolution anarchiste a apporté des fruits pérennes ? Même si j’aime certaines formes de l’anarchie, je crois en la nécessité absolue de gagner, de s’en donner les moyens, les méthodes, et qui sait, en appeler à la plus haute expression de la bonté, car la défaite est trop douloureuse. Vraiment trop douloureuse et surtout remet à plus tard un espoir porté par tout un peuple.
Voici ce que dit La Révélation d’Arès :  C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rèv. d’Arès 33/9).
Juste et doux !
N’est-ce pas le conseil que le Christ vous donne prophète, à vous et donc à nous ? Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte (Rèv d’Arès 29.6). Répandre la paix, se changer soi-même et aspirer sans faille, si possible, mais sans découragement qui est impiété le monde à cette transformation ainsi qu’à la propagation de la lave, pierre de feu. Ainsi sont les dernières phrases de La Révélation d’Arès chapitre L : Je lave ton cœur ; (et toi,) tu laves le cœur du frère. Le Fer, tu (en) es le fil. Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête comme) la pierre de feu coule, il couvre la terre, (il) ouvre l(es) porte(s comme) la pierre de feu. J’aurais pu arrêter mon texte ici, parce que les choses sont déjà claires, mais l’anarchie et l’anarkhia ont beaucoup de choses à dire et à mettre au jour.
L’anarchie est une chose intime qui ne se partage pas si facilement, l’anarchie ne pérore pas, parce qu'elle est belle, et à moins que l’on parle d’une anarchie politique et calculatrice, d’anarchie exaltée qui ne cherche pas à se faire comprendre, mais qui se flatte elle même pour soigner son égo, ou d’un libertarisme, qui dévoyé, donc peu sûr de ses assises et ressorts spirituels. On peut être spirituel sans jamais parler de Dieu. Si quelqu’un pense autre chose, il en est libre, moi aussi je deviens libre. L’anarchie ça se poétise parfois, eh bien ! ce qui ne se pérore pas peut se méditer et se clamer avec beauté. Comme l’amour ne s’impose pas — mais quelle force ! — l’anarhkia s’impose moins encore. L’anarchie est pensée en général pour changer le monde en bien, pas pour donner des prétextes à plus de répression, morale et physique, et prêter le flan aux coups des hordes autoritaires.
Je ne me vois pas parler de Muhammad ou de Jésus dans la fièvre ou l’ire, mais dans la paix que je cultive et la patience que je dois à celui qui veut en savoir plus sur le Dessein de Dieu ; je ne peux en partager de ce Dessein que ce j’en comprends aujourd’hui. De même je ne me vois pas non plus parler de l’anarchie dans un état autre que patient et constructeur, l’enjeu étant d’aider les plus vulnérables de nos frères, la veuve et l’orphelin, l’étranger, tout homme vulnérable en fait, qui ne peut pas grand chose contre la maudite mort, pour le moment.
Les anarchistes dénoncent l’autorité et le pouvoir, mensonge social, à juste titre. Mais il n’y aura plus de mensonge social quand un nombre conséquent aura cessé de mentir. Les anarhkistes se refusent l’autorité le pouvoir et le mensonge c’est déjà une réalisation qui nous permet de ressentir le monde d’une autre façon.
Je fais un long aparté, dans lequel je ne parle pas spécifiquement de l’anarkhisme des pénitents, bien que sous-jacent, mais cela me semble important.
Je ne veux pas faire un hors sujet, mais je me dois de parler un peu du mouvement historique qui nous précède aux yeux du public. Bien savant est celui qui sait d’où vient l’anarchie, de l’image et ressemblance de Dieu ou d’une révolte intime qui veut établir la justice ? Je penche pour la première hypothèse de loin, mais j’entends que cela ne soit pas compréhensible pour un athée, je le respecte aussi totalement. Libre à chacun de se forger sa propre opinion, ce n’est pas tant ce que l’on croit qui fait l’homme ou l’âme, mais ce que l’on fait avec un cœur bien arrimé à l’acte. Avec l’anarchie nous ne partageons pas seulement les racines éthymologiques mais certains espoirs et visions de la vie. Nous ne partageons pas toutes les options philosophiques qui la composent, qui au demeurant changent avec les époques. J’espère me rendre utile à mes sœurs et frères qui n’ont qu’une vision superficielle de l’anarchie, simplement. Il y a dans ce texte une mise en garde contre la liberté, de liberté infantile, il va sans dire, mais cela va mieux quand c’est écrit.
Tout un chacun peut se dire anarchiste ou anarhkiste c’est une question de conscience — et qui voudrait contrôler ce fait à part les religions et les pouvoirs politiques ? — mais sans connaître et apprécier la quête de paix et de bonheur, ces belles choses ne s’expriment pour moi qu’avec pudeur et invariablement pacifiquement. La fièvre de la jeunesse est retombée.
Pèlerins d’Arès et anarchistes ont une racine commune, c’est l’homme amoureux de la liberté et libérateur de ses frères. On le retrouve dans Jésus refusant de se prosterner devant Satan et refuse ainsi les richesses de ce monde pour lui préférer les richesses spirituelles de ce monde et du monde à venir. Nous anarhkistes, Pèlerins d’Arès, croyants libres, honnêtes hommes, avons une racine commune avec l’anarchie, nous ne venons pas nous greffer sur l’arbre de la connaissance de l’anarchie historique, philosophique et politique. Mais ce sujet et tellement vaste et demande tant de recherches que je lui consacrerais un autre écrit, si j’en avais le temps. L’anarchisme et l’anarkhisme ont des liens forts avec l’absolu et l’Absolu, le cosmos, kósmos en grec  signifie à jamais "monde ordonné". Les hommes se donnent des lois les subissent et ne regardent pas la sagesse des cieux, des enfants et des anciens. Quelle folie ! L’anarchiste comme homme uni en lui-même est presque l’anarkhiste de l’homme qui veut fraterniser avec tous les hommes et recherche l’unité en lui-même et avec le Père.
Je ne sais pas si je suis judicieux dans ce présent chapitre, j’y fais un retour qui survole superficiellement l’histoire anarchiste européenne. L’anarchie de certains penseurs historiques est basée sur la douceur et la justice, ils ont repensé les prisons, ont créé des écoles, ont voulu donner une éducation libératrice, leurs intentions sont bonnes et ouvertement énoncées, tantôt ils s’appuient sur les Évangiles parfois ils ne font confiance qu’à l’instinct de liberté avec des accents de vraie noblesse (Tolstoï, Kropotkine, Reclus, Faure…). Ils sont proches de projets que des croyants libres pourraient mettre en place. Ce sont ces anarchistes qui apprennent à vivre et à penser un monde juste ou la raison et la mesure l’emportent sur les passions dévorantes. Dévorantes donc destructrices et de fait autoritaires quoiqu’ils en disent. Kropotkine mettait en garde contre les actes violents, "la propagande par le fait" : "Un édifice basé sur des siècles d´histoire ne se détruit pas avec quelques kilos d´explosifs", dans le Révolté. Plus tard dans d’autres circonstances il prendra des positions différentes. Nous pouvons aussi avancer par l’exemplarité, tout bonnement. La violence est inéluctable dans une société qui ne cherche ni l’harmonie ni justice, pour autant, elle n’est pas toujours justifiée. La violence c’est aussi le désamour des hommes pour la vie et même pour leur propre vie, on peut alors succomber au désespoir ou se lever et marcher vers de plus beaux horizons.
Puis… D’autres théoriciens anarchistes tout au contraire ont prôné la destruction de tout, par tous les moyens, ont créé des sociétés secrètes ou en ont intégré, ils tiennent souvent plus du nihilisme ou inspirés par les illuminés de Bavière (Bakounine), une violence aveugle (Émile Henry) ou des comportements proches du banditisme (la bande à Bonnot), ce qui a donné une mauvaise image à ce mouvement. Pourquoi quand on a la pensée politique la plus à même de permettre la justice sociale on se retrouve à se défendre contre l’image déplorable ?
Et puis le monde est tel qu’il est et il faut parler des provocations policières, des agents infiltrés dans la mouvance anarchiste.
En France, un premier attentat attribué aux anarchistes est incité puis supervisé par Louis Andrieux, père d’Aragon, et en l’occurrence préfet de police. Il dit dans son livre "Souvenirs d'un préfet de police, 1885", que son stratagème est de mettre la main sur un "nid de dynamiteurs" en facilitant leur arrestation. La cible est la statue d'Adolphe Thiers, le "boucher de la Commune", à Saint-Germain-en-Laye. L'attentat ne fait presque aucun dégât, piteux attentat au demeurant. Il eut lieu dans une nuit de juin de1881. Ainsi en incitant, finançant, organisant des terroristes il peut écorner encore l’image de l’anarchie et réprimer. Pendant ce temps le peuple terrorisé ne sait plus quoi penser, se soumet à l’autorité. La Révolution sociale, publié en 1880 et 1881, journal "anarchiste" financé et administré par la préfecture de police. Tout ceci est à porté de clic sur la Toile, dans des livres. Je n’invente rien.
Pourquoi parler de ces provocations ? Parce que ces méthodes qui consistent à utiliser des provocateurs ne sont pas fortuites mais la règle du jeu de ceux qui œuvrent dans l’ombre. Sans doute dans tous les mouvement qui ont quelques velléités de liberté mais aussi, et c’est plus légitime, les mouvements qui ne respectent pas l’intégrité humaine.
Les anarchistes qui ont pourtant du métier comprennent-ils le vrai cadre — et nous ? — et les règles cachées de ces jeux ? Prenons de la hauteur, disons que tout pouvoir recèle ses contradicteurs et ses rebelles, c’est dans l’ordre des choses. Naïvement le révolté veut détruire l’injustice en neutralisant son ennemi. Il est légitime, pourtant il pourrait faire tout autre chose, il pourrait dénoncer le pouvoir et simultanément s’organiser pour créer des assemblées libres et souveraines d’elles-mêmes, missionner pour agrandir ses moyens d’actions, supporter l’injustice tout en sachant que même si il souffre de cette situation, en dernière instance, il ne peut que prévenir le monde, entrer en pénitence inciter ses semblables à en faire autant répandre la paix et fraterniser avec tous, même les ennemis d’hier. Mais combattre le pouvoir frontalement c’est ne pas comprendre les vrais ressors de la réalité, à mon sens. Alors qu’un quidam comme moi va mettre des plombes [= des heures] à comprendre ce que sont les pouvoirs, les pouvoirs eux se transmettent de générations en générations les ficelles du métier qui remontent à loin et fabriquent à la chaine des marionnettes de leurs funestes projets. Mais nous n’en sommes pas là je crois, Jésus vous dît de ne pas vous occuper de vos ennemis trop pressants : ne te préoccupe pas de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande aujourd’hui (Rév d’Arès 29.6). A-t-on eu des exaltés dans nos missions qui nuiraient à notre Dessein ? Sans doute, en aurons-nous dans l’avenir ? Oui. Que faire ? Prudence, vigilance et renvoyer à l’Enseignement du Père dans La Révélation d’Arès, dont voici un extrait : Tout cela, et bien d’autres choses encore, le tentateur l’a fait sur les pas de Mes Messagers, mais sur ta trace il fera pire encore parce que tu es Mon Messager Fort ; plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera les hommes, plus impudiques les femmes (26/7).
Alors je referme ce long aparté.
Puisque l’anakhia pose la question de l’individu dans la société, je pense que le pouvoir lui aussi se la pose depuis longtemps, mais que les raisonnements et conclusions sont diamétralement opposées autant que peuvent l’être les anges et les démons, Dieu et Satan, la Vérité et le mensonge.
Pour en finir provisoirement, je cite Confucius, ce sage qui nous serait bien utile aujourd’hui : "Si quelqu’un veut mettre de l’ordre dans l’État, qu’il mette d’abord de l’ordre dans sa province. S’il veut mettre de l’ordre dans sa province, qu’il mette d’abord de l’ordre dans sa cité. S’il veut mettre de l’ordre dans sa cité, qu’il mette d’abord de l’ordre dans sa famille. S’il veut mettre de l’ordre dans sa famille, qu’il mette d’abord de l’ordre dans son cœur. Quand il a mis de l’ordre dans son cœur, l’ordre vient dans sa famille. Quand il a mis de l’ordre dans sa famille, l’ordre vient dans la cité. Quand il a mis de l’ordre dans la cité, l’ordre vient dans sa province. Quand il a mis de l’ordre dans sa province, l’ordre vient dans l’État."
Si ces préceptes sont sages ils n’envisagent pas encore de société sans État, mais Confucius est un homme de son temps, vivant dans des États rivaux constamment en guerre entre eux, ou d’un État minimum qui serait gestionnaire des bien publics. Que dirait-il de nos jours et des jours à venir ? Qui sait s’il ne serait pas des nôtres aujourd’hui ?
La défense des libertés, la bonté, l’humilité, vertu… sont des choses trop sérieuses pour les confier à l’État, Elles sont explicitement dévolues à la conscience aux frères de l’Aube, aux héros qui viennent et de toujours, prophètes et inconnus de l’histoire, pas de Dieu.
Soyons d’autres Christs qui réussissent.
Ginès et Dominique P.-B. d'Ile de France

Réponse :
Pendant ces jours, où étant en voyage de mission je ne pouvais pas afficher grand chose dans mon blog, j'ai reçu trois commentaires à peu près aussi longs que le vôtre. C'est le vôtre que j'ai choisi pour l'afficher, car il est le plus beau des trois, qui ont à peu près le même sens. Merci, sœur Dominique et frère Ginès, pour ce travail qui se suffit à lui-même sans que j'aie à lui donner une réponse.

26sep16 177C77
Merci pour cette nouvelle entrée à la fois riche et simple de ce que sera la vie future.
Celle qui réunira la chair, l'esprit et l'âme [Rév d'Arès 17/7] d'un petit reste qui se sentira Un avec l'univers, Dieu et l'homme.
Il est évident pour nous Pèlerins d'Arès qu'un changement radical doit s'opérer dans l'individu comme dans la société par voie de conséquence.
Tout sera ramené au niveau matière plus spiritualité sans intermédiaire dogmatique, politique, religieux etc. que le monde à travers ces "puissants" a toujours entretenu.
Le Père dit et redit que les forts seront au service des faibles, les doués au service de ceux qui le sont moins, une harmonie spirituelle qui fonctionnera sans frontière, sans nation mais avec les valeurs du cœur et surtout la créativité personnelle des uns et des autres. Nous aurons enfin après tant d'appels du créateur atteint l'alliance matière et spiritualité réalisée par la pénitence et la refonte de la masse en petites unités qui apporteront le bonheur sur terre (le changement du monde) où l'homme pourra entendre la pierre comme son Créateur l'entend.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.
Un commentaire humoristique, que j'ai reçu ces jours-ci et que je n'affiche pas (c'est une mise en boîte désobligeante et sans intérêt) dit : "Vous les Pèlerins d'Arès êtes comme les chats. Vous vous étirez pour balayer ce qui vous encombre et offrir comme les chats égoïstes moins de prise au monde," et c'est à peu-près tout ce qu'il dit de censé. C'est vrai, nous sommes comme les chats, des êtres libres qu'on ne met déjà pas facilement en laisse aujourd'hui et qu'on ne pourra plus du tout attacher dans l'avenir. Et c'est comme ça que nous "apporterons le bonheur sur terre," oui.

26sep16 177C78
Dans l'esprit de La Révélation d’Arès (8/1) : Tu n’imposeras les mains à aucun successeur, tu ne fonderas pas une dynastie sur Mes Assemblées, car avec toi déjà, mais après toi plus encore elles seront souveraines d’elles-mêmes, il m'arrive parfois de dire en mission quelque chose comme: "Dans le futur nous agirons ensemble entre juifs, chrétiens, musulmans, athées humanistes pour des actions de bien, parce que la famille abrahamique peut se réconcilier et se faisant réconcilier des athées avec Dieu, car ces différentes familles de croyants, dogmes mis à part ont un fond commun: un appel à faire le Bien au sens spirituel." Je ne peux prédire la forme que cela prendra exactement, mais c'est l'idée.
Déjà aujourd'hui suite aux attentats en France, j'ai vu que certains se rapprochent sur le plan du dialogue. C'est un premiers pas. Comme quoi l'Image et Ressemblance ne gît pas encore complètement.
De même il me semble que si les familles communistes, capitalisme se libèrent du pouvoir, elles seront plus ou moins amenées à se diluer ou du moins à ne plus se faire affront puisqu'elles sont le reflet de dons hérités du Créateur, l'un plus de l'amour par la générosité, l'autre plus de la créativité par la responsabilité.
Sinon votre entrée ne me surprend pas, même si elle me nourrit. Il faut dire que j'ai longtemps côtoyé notre frère Ginès, qui connaît bien le sujet, à l'époque ou nous faisions le tirage du périodique "Frère de l'Aube" avec notre frère Jean-Claude chez notre défunt frère Phillibert.
Je ne sais plus en qu'elle année c'était, mais je me souviens de votre dernière allocution au Pèlerinage dont le sujet était l'Assemblée. J'aurai bien aimé relire cette allocution pour revivre ce que j'avais compris/ressenti mais je pense qu'à travers les entrées actuelles vous nous en retransmettez l'esprit même si je me souviens pas qu'à l'époque vous utilisiez l'expression "petites unités humaines."
Éric J. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire.
Il y a longtemps que j'utilise le terme "petites unités humaines" ou "petites unités" tout court, mais il est possible que je ne l'aie pas utilisé le jour où j'ai donné cette allocution sur le sujet de l'assemblée. Assemblée est un mot qui à la différence du mot nation évoque, sans qu'on doive le préciser, une petite unité humaine, de toute façon.

26sep16 177C79
Suite a mon petit commentaire 177C61 où je donne la référence (vi/4) de La Révélation d'Arès, peut-on dire que pendant cette expérience de la mort et de l'au-delà dans l'univers en équilibre anarkhique, que Dieu vous a fait vivre, vous étiez alors en état Christique, comme Jésus, Marie etc. comme Christ (32/1-5) ?
J'extrapole, je me dit que les Christs peuvent courir d'arc en arc dans l'univers infinie sans que les mondes ne touchent leurs barbes. Leurs pieds ne bute pas contre les monts hauts, leurs mains a vingt doigts comme la queue du soleil. Leur œil moud la lumière celle qui brûle la pierre, ils voies la bulle dans le morio. Le fer bout dans leurs mains, cependant leurs mains frise la fleur, leurs mains en connait le bord et le fond. Ils montes jusqu’où les mondes sans heure tournent comme les poissons dans l'Eau du Père (Rév d'Arès vi/1-3).
Ici bas, samedi dernier en mission avec Karima C. et Salvatore B. une femme d'âge mûr après 20 secondes me dit  : "Vous faite du prosélytisme." Je lui répond : "Nous ne faisons pas de prosélytisme, nous ne cherchons pas a imposer nos idées, nous témoignons et cherchons les épis (13/7) mûr." Et elle s'en va !
Alain G. M. d’île de France

Réponse :
Non, frère Alain, je dis toujours que la nuit où le Père m'envoya dans l'espace et me fit faire l'expérience d'un vol au milieu des astres (Rév d'Arès vi/1-5) je ne suis pas sûr que je fis une véritable expérience de la mort, parce que j'étais vivant, mon sang circulait, mon cerveau fonctionnait. À moins que Dieu m'ait fait réellement mourir le temps de ce voyage céleste (ce que je ne crois pas), je n'étais pas dans les conditions de chair morte qu'est la vie biologique qui a cessé et donc ma conscience fonctionnait avec toutes mes fonctions vivantes. Aussi, avec honnêteté, je dis que j'ignore ce que sera ma conscience, si conscience je dois avoir, quand mon cœur s'arrêtera, quand mon cerveau sera totalement éteint. Pour moi la véritable expérience de la mort est celle de l'extinction de la conscience cérébrale pour autre chose, une autre conscience que je ne suis pas sûr de connaître déjà.

26sep16 177C80 
Quelques mots d’abord pour Alain N en 177C 71 :
Les mots anarchie et archives n’ont pas la même origine que le mot arche, qui vient du latin. Les mots archives et anarchie viennent du grec arkhè signifiant le fait de marcher en avant, d’où les sens complémentaires de "commencement, antiquité" dans "archives", et le sens de "commandement" [dans anarchie]. L’anarchie ou l'anarkhia, an(= sans en grec)arkhia(= commandement en grec) c’est bien étymologiquement l’absence de chef (Rév d'Arès 16/1).
Venons-en au sens profond de votre entré 177.
Elle nous ramène à la spécificité d’Arès, le lien étroit entre pénitence et transformation du monde. C’est cette complémentarité qui me lie au message d’Arès, dans un monde où les meilleurs ont tendance à négliger l’un de ces deux pôles.
Je vais prendre deux exemples : D’un côté une magnifique spiritualité mais avec une espérance politique embryonnaire, d’un autre côté une très belle espérance politique, mais avec un effort pénitent embryonnaire.
D’un côté, donc, la spiritualité orientale, qui progresse chez nous et qui produit des fruits : le Dalaï lama, on le connaît. Mais hier dans la rue, une dame rencontrée dans ma mission m’a fait découvrir une autre merveille de cette Inde à la spiritualité millénaire : Amma. C’est le nom d’une femme extraordinaire, fondatrice d’un mouvement appelé "embracing the world", "embrassons le monde", une femme qui a personnellement embrassé 34 millions d’êtres humains. Ce qu’elle dit rappelle de très, très près le message arésien, avec cette nuance qu’elle se comporte en mère, quand vous Mikal vous comportez en père. Oh ! elle n’oublie pas le lien entre amour et paix du monde. Elle dit bien que la paix ne viendra pas de la suppression des armes atomiques mais du désarmement des cœurs, mais à elle, il n’a pas été dit : Combats ! (Rév d'Arès x/10). À elle il a été inspiré d’ouvrir ses bras au genre humain, sans affronter les pouvoirs comme vous Mikal êtes appelé à le faire. C’est pourquoi, sa mission à elle concerne plutôt la sphère indienne, même si son influence va au-delà, comme votre mission à vous concerne à l’inverse l’occident au sens large (5/6, xx/19), aire des religions concurrentes et de la démocratie avec ses progrès et ses limites. C’est pourquoi la Parole que vous transmettez et expliquez est irremplaçable pour notre vaste occident, cette parole qui relie explicitement la pénitence au combat réfléchi contre ceux qui ont égaré Mon Peuple (33/5). Ainsi, dans notre Occident, nous avons besoin de vous, notamment pour compléter par l’espérance politique de l’anarkhia la spiritualité orientale qui touche des cœurs ici et là.
Mais en France, à côté des fleurs spirituelles venues d’Orient, on voit éclore aussi la fleur politique chez Alexandre Jardin, dont le projet fleure l’anarkhia politique. Et c’est à mes yeux un miracle que cet homme soit passé à la radio pour prôner éloquemment les axes de transformation suivants : un pouvoir décentralisé et confié collectivement à ceux qui "font" ainsi qu’une coopération entre les plus sages indépendamment de leur parti politique. Dans le contexte actuel et sans préjuger des bâtons dans les roues qu’on lui mettra, c’est pour nous une aide remarquable, un siffleur qui chante avec nous (Rév d'Arès xxxi/19). Seulement, de même que pour un chemin politique la gorge d’Amma est petite et souffle (xiii/5), de même, pour appeler à la pénitence la gorge d’Alexandre Jardin est petite et souffle.
À vos côté, je ne vois qu’un homme éclairant lucidement l’appel au changement politique par la pénitence, c’est Aitbennour Bidar. Lisant une contribution de lui dans "Le Monde", ma femme, qui n’est pas pèlerin d‘Arès m’a interpellé : "Tu vas me dire que ça te rappelle le message d’Arès." C’était évident. Seulement Aitbennour Bidar est un intellectuel ayant l’oreille des intellectuels. Pour parler au tout venant comme vous en avez reçu mission, mieux vaut un prophète qu’un intellectuel, même si l’intellectuel siffleur apporte une aide non négligeable.
Ce qui me fait plaisir, c’est de voir dans nos régions la conscience des impasses se réorienter à tâtons vers l’espérance arésienne, que ce soit par des inspirés venus d’ailleurs comme Amma, ou par des hommes d’élite sans doute touchés et influencés plus ou moins directement par nos quatre décennies de mission, dont les effets ne se limitent pas à ceux qui reviennent nous voir. Certes, votre réponse à Pascal N. en 177C71 rappelle qu’on ne peut dire à quel moment le monde basculera de l’argent et du pouvoir vers l’amour. Jésus déjà refusait de répondre à cette question et ramenait à l’instant vécu (Luc 17/20-21), mais cela n’interdit pas d’observer les "signes des temps."
Nous sommes en chemin, et vous êtes notre prophète avec la mission spécifique d’éclairer comme l’aigle (Rév d'Arès xxviii/11) notre chemin spirituel. Nous savons qu’il passe par l’effort pénitent et par la prière consistant à prononcer la Parole pour l’accomplir (32/6). Nous savons aussi que vous nous aidez, dans cette somme de livres sacrés transmis par les siècles, à discerner ce qui est Parole de Dieu et ce qui est récupération humaine. De ce point de vue, j’aimerais avoir votre sentiment sur un livre de la Bible que je viens de relire et où je crois discerner un peu des deux : un indéniable Souffle divin et en même temps un regard probablement trop humain sur ce que vit le prophète. Je veux parler du 3ème livre d’Isaïe. Que penser de cette proclamation exaltée sur l’avenir de la Jérusalem terrestre ?
François D. d’Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Pour répondre à votre question sur le troisième livre d'Isaïe (chapitre 56 à chapitre 66), je ne crois pas que cette finale d'Isaïe soit de lui. Je pense soit qu'il était déjà mort, soit qu'il avait cessé d'écrire, et que cette partie est de son école ou d'une autre main. Je ne la lis que très rarement. J'ai même des doute quant à l'authenticité du second livre. Le pur et suffisant Isaïe, c'est chapitre 1 à chapitre 39.
Concernant Amma, son nom est Mata Amritanandamayi, qui doit avoir une soixantaine d'années, c'est une belle figure spirituelle de l’Inde, en effet fondatrice de l'ONG "Embracing the World" à but humanitaire et écolo dont le siège est au Kérala dans le Sud-Ouest de l'Inde, où son père était, je crois, un pauvre pêcheur. Amma veut simplement dire mère en hindi. Attachons-nous à la mission pour que les Occidentaux n'aille pas chercher si loin ce que La Révélation d'Arès, venue non d'une pieuse femme, mais du Créateur lui-même, nous donne ici même. Je comprends l'attraction de l'exotisme, mais combien plus attractif est le Père de l'Univers !
La politique et sa mère la religion ne forment pas un sphinx aux questions si subtiles que personne ne puisse répondre. Nous nous jouerons tôt ou tard du sphinx qui, comme il le fit face à Œdipe, se jettera du haut de son rocher et se tuera.

27sep16 177C81 
En provenance des États Unis :
I am enthusiastic about this entry! It confirms a position I have taken up over the last seven years. Before then I balked sorely when the Gospel of Ares and the Book threw into question everything I believed and thought I knew. I understood the Creator’s call as one for penitents to be anarchic. That was my misunderstanding; I did not realize until much later that the call really was for that anarchy that naturally evolves in those who are penitent. In society I saw every so-called politically anarchic act reproduce more conflict along with more confusion about what to do about the state of the world. Seven years ago I began to realize through my own penitence that I no longer felt inclined to lead social movements and no longer believed that social movements would bring about substantive or enduring change for the better. The prophet rightly notes the main reason why – because even the leaders of the most seemingly just social movements get corrupted through seeking power, or power manages to eliminate or undermine them. That is why the Prophet writes: we seek the good in the wrong places, “because the Child has freely made its religion, politics, power, law and culture breakers of Oneness.” As a former scholar and social activist I now take the hits from colleagues who feel I abandoned them. Coward, they shout and worse, quitter, charlatan or betrayer. They use such terms because I no longer subscribe to the views I formerly advocated as a professional. For instance, I once bought into and contributed to the culture of self-justified anger that political critique generates, especially when in society corrections are not made in the direction that one’s critique points out. I was mightily invested in my desire to be the social critic who would be seen as one who knew how to make things better. Recognizing the folly of this position is one result of how my penitence is changing me. I began to encourage people to be penitent or at least to question their commitment to politics, to believing that Black Lives Matter will solve the increasingly murderous problem of police brutality on blacks and Latinos in America. Each person with whom I worked thought that they had a better idea of how to create the social good and they were invested in seeing themselves as good because of the positions they advocated. I urged others to try penitence instead but this suggestion is most often rejected because to former colleagues, my commitment to penitence instead of our former agenda sounds to them like religion, not social action. When explaining to others that penitence to change myself is social action and the only way to change the world, I am dismissed as the one who has forsaken the social justice struggle and the one who now advocates the easy way rather than the shifting sands of the popular way of confronting power directly. Choosing to continue on my new penitent path I will not be lured back into my past habits of claiming to know the problems and the solution. I explain that I no longer send my energy in that direction because I now am too busy confronting and quelling my own inner lust for power over others, my own desire to be triumphant in social interactions, my own habitual quest for an authoritative role that occupies my time now. Shedding these and other defects of character to leave them on the altar of my penitence is my only concern now. I stand firm and feel the burn of the resistance evoked. Distaste with my no longer leading them transmutes for others into raw confusion when my associates shocked by how far I am willing to take it. If they understand my having given up former politicizing practices, they are incredulous to learn it is a part of my penitence even to give up my former belief that I must vote because people died to make sure my role in the electorate would not be denied. ‘What! I am asked, you are not going to vote again, not even in the presidential election of 2016?! But we desperately need your vote; how can you withhold it since we need it so much?’ Even loved ones look at me askance as they beg me, repeatedly, to reconsider and vote. They say they need me to vote in support of their need for us to stand united against tyranny. I tell them not voting is a spiritual moratorium for me, a way for me to place my faith in the Father rather than in the election. I have come to understand that votes will not postpone tyranny but penitence leads us to a better way even if we must walk through tyranny. My loved ones invite me to join them in non-violent anarchist social movements standing against the state, but I say that those who make and break the state are each vying for power; they and I are one, so I will not act to oppose them, as if I am the better leader. Instead, I urge them to become penitent. They wonder if they will continue to respect me and beg me to vote because they are not sure they can respect someone who refuses to vote in what they consider to be one of the most important presidential elections. I explain that not voting is for me not merely a political refusal to withhold my vote just because I do not like either candidate. I am choosing no longer to engage in politics because through penitence I have grown convinced that political solutions do not work because they require decisions to be enacted by leaders. The Book and the Gospel of Ares call for people to be self-governed, not governed by clergy or politicians. The claim that we need such leaders no longer is a tenable one for me. My withdrawal from the protests I once led, from the politics I once collaborated in and from the social movement organizing I formerly led grows stronger as my penitence moves me to walk away from the dubious and deceitful domains of the white and black Kings. Instead of a politics of leaders, I wonder when will we all insist on a politics of love, not continue to engage with a politics of power? This would require seeing all as one just as I know that the Father, the Word of Ares and I are one. I grow certain that penitence that changes ourselves so that to embody the love of God, self and others becomes for us the most fruitful path and our penitence becomes the only truly anarchic act. I am not among the small remnant, but I am an awakening Area Pilgrim and I thank you Brother Michel, for helping me to see with this blog entry of yours that I might on the right track. Any further commentary from you in response to my reply would be most instructive and thoroughly appreciated.
Enoch P. aux USA

Traduction par le blogger :
C'est avec enthousiasme que je lis cette entrée. Elle confirme ma propre position au cours des sept dernières années. Auparavant, j'y regardais à deux fois quand L'Évangile Donné à Arès et Le Livre remettaient en question tout ce que je pensais savoir et à quoi je croyais. Je comprenais l'appel du Créateur comme l'ordre donné aux pénitents d'être anarchiques. Je comprenais mal. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai réalisé que l'appel était, en fait, fait à l'anarchie pour qu'elle s'insinue et se développe chez les pénitents. Dans la société je voyais tout action dite anarchique produire plus de conflits et de confusions qu'autre chose dans l'état du monde. Il y a sept ans j'ai commencé à comprendre par ma propre pénitence que je me sentais de moins en moins enclin à suivre des mouvements sociaux et je cessais de croire que les mouvements sociaux pouvaient apporter de substantifs changements en bien. Le prophète explique pourquoi avec juste raison, c'est parce que les leaders des mouvements sociaux apparemment les plus justes étaient corrompus par leur recherche même de pouvoir ou que le pouvoir lui-même les éliminait ou les ébranlait. C'est pourquoi le prophète écrit : Nous cherchons le Bien où il ne se trouve pas, "parce que l'Enfant a librement fabriqué sa religion, sa politique, sa puissance, sa loi, sa culture, de sorte qu'elles brisent l'Unité." En tant qu'ancien érudit (Enoch P. est docteur en anthropologie) et activite social  je subis maintenant les sarcasmes des collègues qui pensent que je les ai abandonnés. Ces couards me traitent de lâcheur, de charlatan, de traitre. Ils usent de tels mots parce que j'ai abandonné les convictions que j'avais comme professionnel. Par exemple, il m'arrivait de prendre part ou d'aider à la colère que génère la critique politique, particulièrement quand aucune correction n'est apportée aux reproches de la critique. Je voulais m'investir puissamment dans la tâche de critique sociale, convaincu que je savais comment tout améliorer. Reconnaître la folie d'une telle prétention est un des changements que je dois à ma pénitence. J'ai alors commencé à encourager les gens à être pénitents où du moins à remettre en question leurs engagements politiques et à se convaincre que Black Lives Matter [sans doute un mouvement "Question de la Vie des Noirs"] finira par résoudre le problème de plus en plus meurtrier des brutalités policières sur les noirs et les latinos en Amérique. Chaque personne avec qui je travaillais pensait qu'elle avait une idée meilleure que celle des autres pour créer le bien social et était convaincue que sa seule conviction la rendait bonne. Je les incitais à devenir plutôt pénitents, mais cette incitation était généralement rejetée, parce qu'ils estimaient que c'était pure religion sans plus, alors que selon eux il fallait l'action sociale. Chaque fois que je leur explique que la pénitence pour me changer est par elle-même une action sociale et le seul moyen de changer le monde, ils me repoussent comme quelqu'un qui a abandonné la lutte sociale et qui préconise la facilité au lieu d'affronter les sables mouvants de la confrontation directe avec le pouvoir. Ayant choisi de poursuivre mon sentier de pénitence je ne serai plus attiré vers mes vieilles habitudes de proclamer que je connais les pronlèmes et leurs solutions. J'explique que j'ai cessé de dépenser mon énergie dans cette direction, parce que je m'applique maintenant à combattre et étouffer ma soif intérieure de pouvoir sur les autres et de victoire dans les intercations sociales, ma propre quête d'un rôle d'autorité, c'est ce qui m'occupe à présent.
Me dépouiller de tous mes défauts de caractère pour les abandonner sur l'autel de ma pénitence est aujourd'hui mon seul souci. Je tiens bon et je sens la brûlure de la résistance évoquée (ou suscitée?). Leur dégoût devant mon actuel refus de les guider choque mes (anciens) associés face à ma volonté de tenir bon (la phrase anglaise comporte  une faute syntaxique qui en rend le sens incertain). S'ils comprennent que j'ai vraiment abandonné toutes mes anciennes pratiques politiques, ils restent incrédules quant au rôle réel de ma pénitence, même quand j'abandonne mon ancienne conviction  de devoir voter parce que des gens seraient morts pour que mon droit de vote ne soit pas renié. "Quoit ? me demandent-ils, tu ne voteras plus ? Pas même pour les élections présidentielles de 2016 ?! Mais nous avons éperdument besoin sur tu votes. Comment peux-tu t'y refuser, nous en avons tellement besoin ?!"  Même ceux que j'aime me regardent avec méfiance quand sans arrêt ils me supplient de reconsidérer ma position et de voter. Ils disent qu'ils ont besoin de mon vote pour soutenir notre position contre la tyrannie. Je leur réponds que pour moi le refus de voter est un moratoire spirituel, le seul moyen pour moi de mettre ma foi dans le Père plutôt que dans les élections. J'en suis arrivé à comprendre qu'aucun vote n'empêchera jamais la tyrannie, mais que la pénitence est une voie meilleure quand il s'agit de traverser des temps tyranniques. Ceux que j'aime m'invitent à les rejoindre dans des mouvements d'anarchie non-violente contre l'État, mais je leur réponds que ceux qui créent ou qui brisent un État rivalisent toujours d'effort pour prendre le pouvoir ; (toutefois) eux et moi nous ne faisons qu'Un et je ne m'opposererai pas à eux comme le meilleur guide. Je préfère les incitee à se faire pénitents. Ils se demandent s'ils vont continuer de me respecter et de le supplier de voter, parce qu'ils doutent qu'ils puissent respecter quiconque refuse de voter dans ce qu'ils voient comme une des plus importantes élections présidentielles. J'explique que pour moi ne pas voter n'est pas seulement le refus politique de tel ou tel candidat. Je choisis de ne plus m'engager en politique, parce qu'en faisant pénitence j'ai compris qu'aucune solution politique n'existe dès lors qu'elle aboutit à mettre en place des chefs.  Le Livre et l'Évangile Donné à Arès appellent les hommes à s'autogérer, à ne pas se laisser diriger par des religieux ou des politiciens. L'affirmation que de tels chefs sont nécessaires n'est plus défendable à mes yeux. Mon retrait des manifestations que je menais auparavant, de la politique à laquelle je collaborais et de l'organisation de mouvements sociaux que je dirigeais est de plus en plus impératif dans ma pénitence, m'éloigne de plus en plus fortement des domaines douteux et trompeurs des Rois blancs et noirs. Plutôt que la politique des chefs je me demande quand nous insisterons sur la politique de l'amour à la place de la politique des pouvoirs? Cela exigerait que nous nous voyions comme unis en Un. Je suis de plus en plus sûr que la pénitence nous change pour que nous incarnions l'Amour de Dieu et que le moi intime comme les autres sont pour nous le sentier le plus et notre pénitence une action vraiment anarchique. Je ne suis pas dans le petit reste mais je suis un pèlerin du Territoire en réveil et je vous remercie, frère Michel, de m'aider à voir, grâce à cette entrée de blog, que je suis sur la bonne voie. Toute réponse que vous me ferez me sera des plus instructives et sera totalement appréciée.
Enoch P. des USA

Réponse :
Je reçois chaque mois un certain nombre de commantaires en anglais que je n'ai pas le temps de publier, hélas.
Cependant, je crois opportun, en publiant ce commentaure du Dr Enoch P., que je n'ai jamais rencontré, mais avec qui je corresponds depuis longtemps, de montrer qu'ils ont tort à ceux de mes frères et sœurs qui pensent me rendre service en m'incitant à cesser de publier mes entrées en anglais, travail qui à leur yeux est superfétatoire, inutile, puisque je n'ai pas le temps de publier les commentaires anglais.
Oui, je sais que, faute de temps hélas, je ne peux pas publier les commentaires anglais et y répondre, mais je sais que mes entrées en anglais sont lues par les anglophones. Ainsi puis-je transmettre mon enseignement à mes frères et sœurs de langue anglais, tellement plus nombreux en ce monde que ceux de langue française.
Le présent commentaire m'arrive ce matin alors qu'Enoch P. était resté silencieux plusieurs années et montre une évolution remarquable de cet Américain, évolution ici décrite très subtilement. Le commentaire est particulièrement touchant autant qu'instructif, parce qu'ils montre que des anglophones non seulement lisent et comprennent très bien l'édition anglaise (1995) et les entrées de ce blog, mais encore évoluent dans le bon sens. Toute cela produira, un jour, de très beaux fruits.
Faute de temps, hélas encore, je ne peux pas répondre à Enoch P. aussi longuement que je le souhaiterais, car je repars en voyage demain pour me faire opérer du dos (pas très grave : kystes dans le dos tendant à s'infecter), mais je lui fais quand même la réponse suivante :

Dear brother Enoch, beloved in God's Love,
How subte you are, brother, in writing, "I believed and thought I knew. I understood the Creator’s call as one for penitents to be anarchic. That was my misunderstanding; I did not realize until much later that the call really was for that anarchy that naturally evolves in those who are penitent." In other words, you verge on an exceptional spiritual subtlety in telling, "What makes us be penitent?" from "What penitence makes deep down?" Actually, there is a relation of cause end effect between the two acts. We need God's boosting our penitence, that is, love, forgiveness, peace, spiritual intelligence free from prejudices, as well as penitence's boosting lots of deifying qualities inside us, so we each grow the image and likeness of the Maker.
But, brother, never forget about another subtlety, that is to say that the world is to remain defective for a long time and we sometimes have to be acting in both domains, that of spiritual life, that of material (political, etc.) life. You will not betray penitence if you vote to elect someone more capable than another one of establishing peace between the police and the black or latino people. We at times need to vote just as we need to eat.
I pray along with you, I kiss you my brother. Please give my regards to your loved ones, kiss them in behalf of me

Traduction :
Cher frère Enoch, bien aimé en l'Amour de Dieu,
Comme vous êtes subtil en écrivant: "Je comprenais l'appel du Créateur comme l'ordre donné aux pénitents d'être anarchiques. Je comprenais mal. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai réalisé que l'appel était, en fait, fait à l'anarchie pour qu'elle s'insinue et se développe chez les pénitents." Autrement dit, vous confinez à une très particulière subtilité en distinguant entre "Qu'est-ce qui fait de nous des pénitents" et "Que fait la pénitence en notre for intérieur?" Il y a en fait une relation de cause à effet entre les deux actes. Nous avons besoin que Dieu stimule notre pénitence, c.-à-d. nos amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés auant que nous avons besoin que notre pénitence divinise quantité de qualités en nous, de sorte que nous cultivions l'image et ressemblance du Créateur.
Mais, mon frère, n'oubliez jamais une autre subtilité, à savoir que le monde restera imparfait très longtemps et que nous devons, de ce fait, parfois agir dans les deux domaines, celui de la vie spirituelle, celui de la vie matérielle (politique, etc.). Vous ne trahirez pas la pénitence si vous votez pour élire quelqu'un plus capable qu'un autre de pacifier la situation entre les policiers et les noirs ou latinos. Nous avons par moments besoin de voter comme de manger.
Je vous accompagne dans la prière, je vous embrasse, mon frère. S'il vous plaît, transmettez mes bonne pensées à ceux que vous aimez, embrassez-les de ma part.

27sep16 177C82
Merci, bien aimé Mikal, c'est la première fois que je vous écris sur le blog. Voila pourtant vingt années à peu près que j'ai eu connaissance de La Révélation d'Arès et que je chemine a vos cotés.
Merci de votre fidélité à votre mission et aux frères et sœurs que j'ai croisés sur le chemin [des Hauteurs Saintes], qui me sont un vrai soutien dans les moments difficile.
Je vais accueillir dans ma maison le 9 octobre un cercle de parole ouvert aux femmes et je me demandais comment mettre cette ouverture au regard de Dieu et voila que j'ouvre le blog ce matin sur votre entrée "Tu ne sera le chef de personne" [Rév d'Arès 16/1], je suis dans le cœur de Dieu et c'est Lui mon guide.
Puis-je vous demander conseil sur cette initiative a venir ?
Dans l'amour du Père j'espère votre retour
Anne B. dans les Cévennes

Réponse :
J'ai un peu de retard pour vous répondre, ma sœur Anne, mais j'étais en voyage depuis le 16 septembre et à mon retour je suis débordé de travail et quelque peu dans la confusion.
Je pense que pour ce "cercle de parole ouvert aux femmes", vous pourriez dire ceci à vos hôtes :
"Avez-vous connaissance d'un événement surnaturel survenu il y a dékà quelque quarante ans et qu'on appelle La Révélation d'Arès ? La Révélation d'Arès contient deux passages qui me paraissent particulièrement significatifs dans le cadre de ce Cercle de Parole Ouvert aux Femmes. Je vais vous les lire :
"Le premie'r passage dit : (Vous lisez 9/1-5)
"Le second passage dit :(Vous lisez xxvii/1-14).
"Je crois qu'à partir de là la place fondamentale que la femme occupe dans le monde est totalement confirmée et que toutes les injustices que les hommes ont pu être commises contre elle sont réparées".
C'est à mon avis la meilleure introduction qu'on puisse faire dans le domaine de la femme.

27sep16 177C83
Le thème de la présente entrée est très intéressant mais difficile.
Il m’a fallu du temps pour la méditer. Après un mois de réflexion, je peux donc intervenir sur deux axes : Celui de notre assemblée et celui du monde du travail à travers mon expérience.

Le premier axe : l’assemblée [Rév d'Arès 33/10, 33/22-23-27, 36/20, 36/6, 10/4-8-9-11, 35/12, 16/4, 1/7, 25/9, 27/4-6, 30/14, 33/13, 34/8, 35/10, 27/7, 27/1, 32/9, 33/16, 38/9, 3/1, 8/1, 21/6, 33/16, 25/3, 8/9, 32/10, 37/4, 36/10, 7/4, 16/4, 25/1, 35/11]
Vous nous enseignez que l’assemblée doit être le laboratoire du monde changé.
Nous arrivons tous d’horizons divers avec une vie avant la découverte de La Révélation d’Arès (à part pour nos enfants qui "comme Obélix sont tombés dans la marmite" et qui commencent çà et là à nous rejoindre), des personnalités, des caractères différents.
La grande difficulté est bien cet apprentissage de vivre et de travailler ensemble au-delà de notre foi ou plutôt avec la mise en pratique de notre foi.
Prenons l’exemple de votre projet des 4x9 [projet missionnaire pour l'assemblée parisienne].
Rappel bref de ce projet : 4 groupes de 9 se partagent le local à Paris une semaine par mois, assurent les permanences, créent leurs outils : affiches, tracts, cartons d’invitation, vidéo, invitent le public à des présentations au local et assurent le suivi. (Je n’évoquerai pas les 4x9+1, ni les 5x6, afin que mon intervention ne prenne pas l’allure d’une étrange formule mathématique !)
Tout semble simple, nous nous connaissons tous depuis 20 à 30 ans, mais très vite, nous nous sommes confrontés à un des cancers de notre assemblée : le respect de l’individualité. Au lieu de devenir une richesse, elle est vite devenue un handicap profond.
Les reproches ont alors commencé, sclérosant et paralysant nos initiatives. Il y avait inconsciemment le désir de dominer. Vous êtes alors intervenu en nous rappelant tout simplement une chose : cessez vos reproches. En un mot : soyez des pénitents !
Pourtant tout n’allait pas si mal : Nous avions réalisé des outils (tracts, vidéo), nous faisions des affiches régulièrement, les permanences au local étaient honorées, la mission constante, les gens venaient à nos présentations. Le contrat était rempli, si je puis dire.
Il ne nous manquait… que la pénitence, la vraie, celle qui brise notre égo, nos préjugés, notre paix. Il nous manquait de n’être plus rien pour soi-même (Rév d’Arès 40/6), d’aimer notre prochain comme soi-même. (Lévitique 19/17).
Nous nous sommes tous attelés à reprendre la lutte (Luc 12/51).
Nous nous sommes imposés certains préceptes comme lors de la réalisation d’une affiche, de ne donner notre avis que sur le fond et non sur la forme. Ce qui peut déplaire esthétiquement peut toucher quelqu’un. Cela peut paraître anodin, mais cette vigilance nous permet d’avancer. Ne sont-ce pas toutes ces petites choses ajoutées aux petites choses qui permettent de construire ?

Le deuxième axe de mon intervention touche le monde professionnel.
Je suis enseignant en collège dans une section que l’on appelle une SEGPA — Section d’Enseignement Général Professionnel Adapté —. Les textes officiels définissent les élèves comme des jeunes "ayant des troubles persistants des apprentissages." Avec ça on est bien avancé ! Moi, je les définirai plutôt comme des jeunes qui ne sont pas dans la norme, qui ont besoin de temps pour apprendre.)
Si je prends cet exemple professionnel personnel, c’est que je pense qu’il y a quelque chose d’intéressant à méditer sur le sujet de l’anarkhia et des petites unités.
Un des gros problèmes récurrents chez les enseignants est le manque de temps pour la concertation. Avec les emplois du temps différents de chacun et le nombre d’enseignants, il est parfois bien difficile de pouvoir se rencontrer et travailler ensemble.
Un des avantages en SEGPA est déjà le nombre d’enseignants : nous sommes 9 + 1 directeur. Nous avons en charge 75 élèves. Géographiquement, la salle des profs, le bureau du directeur et les salles de classe sont au même étage.
Nous avons une heure de concertation dans notre emploi du temps. L’équipe est stable.
Cette stabilité n’est pas forcément le cas dans de nombreux établissements de REP (Réseau d’éducation prioritaire : établissements difficiles.) Les profs de Province viennent dans ces établissements par calcul : on a plus de "points" quand on travaille dans un établissement REP, donc cela permet de retourner dans sa Province d’origine plus rapidement.
En SEGPA, les enseignants et les élèves se connaissent bien, les problèmes sont résolus très vite et nous pouvons travailler à des projets. Il y a une grande liberté. Pour ma part, je n’ai pas de programmes (J’enseigne la cuisine). Je me base sur "un texte officiel" pour construire mon propre livret de compétences pour évaluer les élèves.
Un détail important pour notre réflexion est le rôle tenu par le directeur. Il n’a pas un rôle hiérarchique, c’est-à-dire qu’il n’est le chef de personne (Rév d’Arès 16/1) et cela change complètement les rapports. Le directeur a une responsabilité, certes, mais il ne peut pas ordonner.
Même si mes collègues savent se remettre en cause pour la plupart.
Je ne verserai pas dans le sentimentalisme et dans l’idéalisme : Le rêve cache la nuit (Rév d'Arès ii/14), car la pénitence n’est pas encore ancrée dans le monde du travail, ni dans le monde tout court et nous savons bien que rien ne sera possible sans elle. Mais bon, c’est tout de même un bon sujet de réflexion, et cela prouve que tout n’est pas perdu, que certaines choses fonctionnent dans le monde et que l’on pourra s’appuyer sur celles-ci dans le monde futur.
Merci frère Michel de nous permettre de toujours avancer dans notre réflexion et ainsi de grandir.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Ah ! que j'aime ces mots : "car la pénitence n’est pas encore ancrée dans le monde du travail, ni dans le monde tout court", et même dans nos groupes missionnaires elle est encore insuffisante, mais "nous savons bien que rien ne sera possible sans elle." Boileau écrivit : "Rien n'est beau que le vrai" et vous dites ici avec tellement de vérité — de vrai — les choses concernant nos groupes de mission ou la vie professionnelle, que je me réjouis de la grande lucidité de votre commentaire. Nous n'avançons que sous la Lumière de Dieu et la lumière de notre lucidité sur ce que nous sommes vraiment : des êtres en grand besoin de bien !
Chaque fois que je constate la lucidité des frères et sœurs du petit reste face à eux-mêmes, à leurs terribles défauts, je me demande par quelle aberration le monde politique, administratif, financier, etc., ne se considère pas lui-même comme en en grand besoin de correction, de pénitence, quoi ! Au lieu de cela les hommes qui dans le monde briguent le pouvoir se vantent, se prétendent les plus capables, les plus éclairés quand ils ne sont qu'obscurité : Le face-à-face entre Donald Trump et Hillary Clinton il y a quelques heures l'a amplement montré, s'il était encore nécessaire de le montrer.
Ce qui manque ? Évidemment l'amour. Seul l'amour a des échos de vérité. Seul l'amour nous fait voler haut. La preuve de l'existence de la lumière, de la raison, de la rectitude et, pour finir, de Dieu, est dans l'amour, seulement là. Seul l'amour nous fait voler haut. Comment la multitude des grands penseurs qui nous entourent et nous gouvernent, qui sont très raisonnablement rationalistes, c'est-à-dire qui volent très très bas, n'a-t-elle pas l'intuition que la preuve de Dieu est dans l'amour, seulement là ? Je vacille devant cette évidence, proche de l'élégance des démonstrations mathématiciennes. L'amour est l'Ange grave du Bien. Sans amour pas d'anarkhia, cela va sans dire. Ce sera bien là le plus gros problème.
Qui pourrait nous empêcher de déclarer que l'amour donne le mosaïsme, l'anarkhia, la justice... la perfection, etc ? Voilà bien pourquoi l'amour est le sol même sur quoi pousse la pénitence : pardon, paix, inteligence spirituelle ne sont que des dérivés de l'amour.
Quand nos frères et sœurs de's 4x9 ou des 5x6 de Paris auront atteint un beau degré d'amour, ils commenceront à faire des miracles et pour commencer à grossir leurs rangs de nouveaux auxquels ils inculqueront l'amour.

27sep16 177C84
Au début, je n'ai pas très bien saisi l'entrée Anarkhia. Je pense que je butais a cause du mot qui me donne l'impression de désordre et de violence mais après l'avoir bien relu encore et encore j'ai compris que vous vouliez nous faire comprendre le sens réel de l'existence humaine :
L'homme est lié a l'Univers infini et a la Création. La politique, ce n'est qu une invention du péché tout comme la religion qui n'est qu invention humaine. Ainsi nous passons à côté de notre vocation réelle.
À 99 % du temps, l'homme passe à côté de ce qu'il est vraiment. Il n'est pas fait pour être un animal pensant qui jouit d'un système superficiel structuré et hyper-organisé. Il est fait pour être autre chose... Il est fait pour être Fils de Dieu.
L'homme dont l'oreille se ferme au bruits du monde pour ne faire qu'un avec l'univers, l'homme qui s'efforce d'aimer tous les hommes et de réveiller le Fond qui gît en lui retrouve quelque chose de grandiose, sa parenté réelle avec Dieu et l'univers. L'homme est fait pour cocréer dans l'univers infini, non pour aller voter tous les cinq ans ! Il pousse les feux des soleils comme la brassée d'épines pousse l'âne... [Rév d'Arès xxii/14] . En fait, l'anarkhia ce n est pas le désordre et la violence de l'anarchie, mais ce n'est pas l'ordre non plus, car rien n'est immobile et identique dans le ciel infini.
L'anarkhia c'est l'harmonie en puissance ! C'est le génie de l'homme qui rejaillit et qui déborde d'amour et de lumière avec Dieu au milieu de nous. Je comprends mieux la phrase fameuse de Socrate : "Homme, connais-toi toi même !" L'homme est vraiment tout autre chose que ce qu'il croit être... et nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons très bien compris cela...
Tout à l'heure, quand je meditais, j'ai pensé à votre voyage dans l'univers et comme je n'arrivais pas à le concevoir ni a l'imaginer, je me suis senti troublé en me disant : "Mais comment est ce possible ?!" Après cela, durant ma prière, le Souffle est passé et mon esprit a été rafraichi ; la tête de l'animal qui s'épuise à imaginer le miracle a laissé place à la Force et je me suis senti faire un avec le message et avec le Souffle et je n'ai plus eu besoin d'imaginer, car en l'espace de quelques secondes j'etais sacré. Et c'était devenu évident et bête comme tout : bien sûr que oui, le frère Michel a parcouru l'univers infini, c'est évident !
Je peux me tromper, mais je pense que l'anarkhia, c'est aussi un peu ce qu on trouve au milieux de nos frères à Arès chaque été (ça me manque déjà !)
Léon Amos O. de Leeds en Grande Bretagne

Réponse :
Voilà bien un superbe commentaire, mon bien aimé frère Léon, et je ne sais quoi y ajouter.
Vous, qui êtes maintenant ingénieur mécanicien, vous volez maintenant plus vite que la matière et, ayant compris ce que la plupart des hommes n'ont pas encore compris, vous devez revenir en arrière sans cesse à votre calculatrice, à vos épures, à vos cahiers de normes, car la Vérité et son Souffle vous aspirent. Vous n'avez plus "besoin d'imaginer", vous savez. Vous ne coincez plus Dieu dans un coin du Ciel, comme on fait quand on n'est que croyant, fidèle d'une religion, en le saluant de loin par une génuflexion, vous avez compris que Dieu est là, en nous, dans ses images et ressemblances et que l'anarkhia doit être en nous compme Dieu est en nous. L'anarkhia n'a pas d'image plus grandiose que le Père Lui-même.

27sep16 177C85
Dimanche soir, avec mon époux nous avons regardé le tout nouveau magasine présenté par Laurent Delahousse sur France 2.  "Les mystères du Vatican" et à sa suite "François...le pape qui veut changer le monde". On peut comprendre en regardant ce magasine que le Créateur de l'Univers dénonce et rejette [comme Il le fait] dans La Révélation d'Arès toutes les abominations qui de siècle en siècle ont été perpétrées par les princes du cultes. Les crimes qui ont été commis envers les derniers papes pour les faire taire. Quel surprise d'entendre dire que le pape François "descend de son trône". Il semblait ne pas avoir peur face aux conservateurs bien qu'il se heurte à un mur de conservatisme au sein de l'administration de l'état du Vatican. Des rumeurs le disent même en danger. Il ne mâche pas ses mots et son discours bien souvent rejoint la Parole que notre Créateur vous a confiée. Puisse-t-il un jour rejoindre notre mouvement d'Exode et d'anarkhia des pénitents et nous suivre à la Moisson.
L'anarkhia des pénitents ne doit-elle pas se déployer dans tous les domaines qui touchent au retour à la vraie liberté d'accomplir le bien, de retrouver l'Amour, la paix, de nous libérer de nos peurs ainsi que de nos préjugés. Dans tous les domaines qui touchent aussi notre vie sociale, en créant des petites unités de travail libres et souveraines d'elles-mêmes, afin que notre travail devienne une joie de participer à la vie sociale et spirituelles qui conduira notre humanité vers une Terre de bonheur et de partage.
Nous avons ainsi que les générations qui viennent — surtout les générations qui viennent ont tout à recréer [manque un partie de cette phrase]. Tout part de cette exode de Moise qui grâce à vous, Frère Michel, et à votre chère épouse Sœur Christiane, grâce au Prophète Jésus, grâce au Père de l'Univers qui vous ont parlé en 1974 et en 1977, peut reprendre vie grâce à l'anarkhia des pénitents qui reprennent leur bâton de pèlerin pour conduire le peuple vers la Terre promise qui sera notre Terre Bleue vue de l'espace infini, vue du cosmos.
Nous ainsi que notre descendance, je l'espère de tout mon cœur, réussirons à retrouver la Source de Vie que notre Créateur de l'Amour nous a donnée.
Patricia C. des Alpes

Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Patricia.
Je n'ai malheureusement pas assez de temps pour regarder la télévisionet j'ignorais que Laurent Delahousse avait une nouvelle émission "Les mystères du Vatican". Je crois que le pape François à défaut de vouloir changer le monde veut au moins changer l'église catholique, mais il a à déplacer un énorme poids mort : celui du conservatisme, dont, qu'il le veuille ou non, François est l'émanation. Il semble bien quand même que le Père suscite actuellement plusieurs entités religieuses pour ce changement du monde.
Je ne sais plus qui (Buffon ou Jussieu ?) avait écrit un long mémoire sur les probabilités qu'une pièce de monnaie lancée en l'air retombe sur un seul carré déterminé à l'avance, et je me demande souvent si le Père ne nous confie pas une tâche aussi problématique que celle-là... si problématique qu'elle ne pourra aboutir sauf miracle. Mais, justement, ce miracle est probablement déjà là. Je ne le vois pas. François ne le voit pas. Personne ne le voit et donc personne ne croit que le monde puisse changer en bien, mais c'est cependant ce qui devrait se produire après quatre générations plus un nombre indéterminé de générations (Rév d'Arès 24/2). Comme la Vie est miracle, nous ruéssirons parce que le miracle nous accompagne.

27sep16 177C86
Voici des conseils intéressants pour aider vos yeux à supporter le poids des innombrables lectures.
C'est la méthode du Dr Bates. Peut être y trouverez-vous dans le lot quelque chose qui pourrait vous soulager. (alimentation, soin et exercices variés ).
Le livre est gratuit. Il est reçu en pdf.
Je vous ai transféré en pièce jointe les deux premiers fichiers pdf que j'ai reçu en cliquant sur le lien ci dessous.
http://www.ideo-gene.net/bonne-vue/qui-etait-le-dr-bates-et-en-quoi-consiste-sa-methode/
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Rien à voir avec l'anarkhia des pénitents, mais cela pourrait bien m'aider puissamment à mieux y voir.
J'affiche ce commentaire, parce qu'il peut aussi aider certains de nos lecteurs devenus comme moi plutôt bigleux à voir mieux. Je suis rentré de voyage et j'ai retrouvé mon bureau et mon ordinateur de 27" dans lequel je vois bien, enfin ! Mais en voyage, bien que j'aie changé d'ordinateur et que j'aie maintenant un portable de 17", il est vrai que je dois énormément écarquiller mes quinquets pour travailler.
Merci, merci, mon frère Guy.
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Réponse :
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