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Le Pèlerinage (175)
14 mai 2016
La
Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu
ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13),
la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974
à Arès (France),
ou par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou par la Lumière de Dieu en 1977 à Arès (France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon. C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès
un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond des
Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour,
un Lieu où les diverses façons de comprendre et
de prier disparaissent sous la Vie.
Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation d'Arès
n'appartiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1977
:
Révélation
d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens
prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera
haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le
front frappe la pierre, où l’œil pleure comme ton
œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.
Chaque année, le frère Michel fait le
Pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont
il fut témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu
à sa pénitence et à son prophétisme. Ses frères
et sœurs qui ont foi dans La Révélation d'Arès l'y
accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont témoins
et prophètes à sa suite.
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages
sur terre. Il leur donne un sens ultime : Il y a un
seul Créateur, le très simple Père du Bien,
de quelque façon qu’on le nomme (Créateur, Dieu,
l'Éternel, Allah, le Père, Brahmā, etc.). Il est le Saint
Qui fait oublier le péché, le temps et
l’Histoire, qui ne sont que fabrications de l’homme. Le
Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa
religion, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer
en bien pour s’éviter de tomber dans le péché
des péchés (38/2), c’est-à-dire de plonger dans le
mal sans retour.
Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès
?
Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre
humain en quête de salut n'est soumis à des
obligations religieuses. Le seul sentier de salut
est la pénitence, qui consiste, pour
l'immédiat, à aimer son prochain, pardonner les
offenses, faire la paix avec tous partout, penser et
parler avec l'intelligence du cœur (32/5),
être libre (10/10) de tous préjugés, et pour
l'avenir à se préparer à tout partager avec tous. De
sorte qu'il n'y a pas plus d'obligation de faire le
Pèlerinage à Arès que de prier de telle ou telle
façon. Le Pèlerinage d'Arès peut cependant être
une puissante nécessité de la conscience personnelle.
Qui peut être pèlerin ?
Tout humain, pourvu qu'il ne soit
pas un pécheur ou impénitent entêté
(26/11, 36/6) venant pour perturber ou par pure
curiosité. Tout humain, quelle que religion ou
philosophie qu'il ait, respectueux de l'Événement
Surnaturel survenu là est Enfant du Père (13/5)
et appelé (4/4). Il est toutefois suggéré au
pèlerin qui n'a aucune attache avec les Pèlerins d'Arès
d'épouser leurs bonnes habitudes sur ce lieu sacré :
tunique (prêtée à ceux qui n'en ont pas ; la tunique en
recouvrant les vêtements efface les différences de sexe
et de fortune), les pieds nus.
Qui vous accueille ?
Des Pèlerins d'Arès. Pèlerins
d'Arès, d'abord un sobriquet dans les années 70, est
devenu le nom habituel des disciples de La
Révélation d'Arès qui assument de leurs deniers,
gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi
1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement spirituel
libérateur, les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de
leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) de La
Révélation d’Arès est d'ouverture. Apôtres de la
renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par
la pénitence et dans le monde par la moisson
de pénitents, ils accueillent tous les hommes
d'amour, de pardon et de paix, libres de tous
préjugés, pour qui n'existe qu'une Vérité, c’est que
le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).
Où êtes-vous reçu ?
Vous entrez dans les locaux du
Pèlerinage au 46, avenue de la Libération à Arès
dans la maison où apparut Jésus en 1974, qui y dicta, au
Nom du Père, L'Évangile Donné à Arès (Première
partie de La Révélation d'Arès). Cette maison
ne se visite pas — Tu ne feras pas de ce lieu un
sanctuaire (40/2), dit Jésus —. Sauf si vous êtes
un habitué, vous recevez ici toutes les indications
nécessaires. (voir ci-dessous :
Informations utiles)
Quels livres sont-ils mis à votre
disposition ?
La Révélation d'Arès
constituée de L'Évangile Donné à Arès (1974) et
du Livre (1977), la Bible (traduction TOB) et le
Coran (traduction de D. Masson). Les autres sortes de
révélation, vu leurs diversité et imprévisibilité, ne
sont pas disposées dans le hall de prière. Toutefois,
tout pèlerin peut apporter les livres dans lesquels il
est accoutumé à prier.
Prière libre ; aucune cérémonie ou
rituel.
Seuls le respect et la discrétion
sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4)
s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle
s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre
intention que le Bien. Le salut n’est
pas donné par les mots, qui ne sont que des
aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou
pénitence (30/11), dont le pèlerin,
quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès
ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou
autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est
laissée de prier comme il veut autant que du bonheur
qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs
habitudes de piété (la tunique, les pîeds nus, etc.),
quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne
perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est
autre qu'un homme ou femme de bien, un pénitent
sans religion qui ne différencie pas entre eux
tous les pénitents sur terre, quelles que soient
leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a ceux
qui ont choisi d’appartenir au petit reste et
qui s’appliquent strictement à la mission spécifique du
témoin ou prophète de La Révélation
d’Arès, mais qui ne se croient pas pour autant
supérieurs. Il y a ceux qui, à des niveaux différents et
pour des raisons variées, suivent des entiers moins
stricts. Dans tous les cas, cependant, La
Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien,
à la renaissance de l’image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque
créature qui s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4,
28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il
le faut, à pardonner (12/4), à faire la
paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), à
retrouver l'intelligence (32/5)spirituelle et
à se rendre libre (1/10) de tous préjugés.
Voilà comment l’homme fera se lever le Jour (31/8)
du bonheur (26/23). Ce qui rassemble les
Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme,
ni un signe visible ; c’est la puissante conviction
que le Bien seul vainc le Mal, crée
l'âme et sauve l'individu comme le monde.
Où et quand a lieu le Pèlerinage
d’Arès ?
L'été à Arès en France (33740,
Gironde),
46, avenue de la Libération,
Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août.
Pendant les trois périodes, la Maison de la Ste-Parole
(où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août
(sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans
déranger les autres.
Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au
nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux
questions : "Croyez-vous que La Révélation
d’Arès, la Bible et le Coran viennent du
Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur
pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par
des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens de La
Révélation d'Arès et du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est
accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose une
troisième question : "Pensez-vous que quelque chose
de spirituellement important et respectable s’est passé
sur ce lieu ? Venez-vous pour y méditer et
respecterez-vous la paix et les habitudes de ce
Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon
particulièrement attentive et explicative par les frères
et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à
l’exèdre, qui est l'antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le
laisser entrer.
Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit
reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni rite ou
conditions d'admission dans l'Assemblée de ceux
qui croient dans La Révélation d'Arès, parce
que, par principe, ce seront à terme, au Jour où
il n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière
couvrira tout (31/8), tous les Enfants (13/5)
du Créateur, tous les hommes de Bien. De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de
disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit
reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin
orthographie avec un grand P — et tous les autres, le
grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et
les autres étant de toute façon des pénitents, le
salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux
autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est
pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les
seuls définissables, parce qu'ils comprennent La
Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme
le prophète aussi strictement qu'ils peuvent.
Les autres comprennent La Révélation d'Arès et
la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses. Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont
radicalement différents des croyants traditionnels, qui
cherchent leur salut dans les dogmes, lois et
préjugés d'une religion. Le Pèlerin d'Arès comme le
pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il
contribue au salut ou changement du monde
(28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour,
du pardon, de la paix, de la
libre intelligence du cœur) et par sa continuelle
moisson de nouveaux pénitents. Sa foi
est conscite (xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule
conscience que La Révélation d'Arès explique
toutes les Écritures historiques encombrées de livresd’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme pèlerins
d'Arès concourent à la renaissance du christianisme
originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à
7).
Le Feu de la simple vie spirituelle, qui
est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès
pendant le Pèlerinage.
14mai16 175C1
Votre blog porte à réfléchir. En le relisant attentivement
je comprends mieux à quoi les Pèlerins d'Arès croient.
Je suis rationaliste, mais pas complètement fermé à
l'irrationnel.
Je vais peut-être évoluer et la présente entrée 175 que je
viens de découvrir et de lire attentivement m'aide à mieux
comprendre.
C'est une entrée au premier coup d'œil identique à l'entrée
165 du 20 mai 2015, mais complètement retravaillée quand on
la lit avec soin.
Cette entrée 175 est remarquable. Vous avez fait un gros
effort pour être plus clair.
Je vois certaines choses d'une tout autre façon, notamment
le dernier paragraphe "Que savoir si vous voulez être dans
le petit reste" qui explique beaucoup mieux comment vous
classez les pèlerins d'Arès: Il y a les Pèlerins d'Arès du petite
reste et tous les autres qui sont les pèlerins
d'Arès, ce que vous appelez le melting-pot, et comme vous
dites, seul le petit reste est définissable ; les
autres sont trop variés pour être classables.et
descriptibles. C'est la conséquence de la liberté.
Merci pour cette entrée que j'imprime pour en faire un
aide-mémoire très utile pour expliquer... et pour
s'expliquer.
Gilbert Y. d'Ile de France
Réponse :
Votre dernier commentaire dans l'entrée 174 n'était pas
aussi sympathique que celui-ci. Merci.
Vous l'avez bien vu, j'ai "fait un gros effort pour être
plus clair."
Des propos comme ceux que me tiennent Frédéric M., Maryse V.
(voir entrée 174) et même des frères engagés et d'autres,
que je ne publie pas, ne me tracassent pas question
susceptibilité — j'en ai vu d'autres depuis quarante-deux
ans — mais ils me tracassent question compréhension. Quand
je les lis, je me dis : Ont-ils bien compris ce que veut
dire La Révélation d'Arès ainsi que ce que croient
les Pèlerins d'Arès et le but qu'ils poursuivent ? N'y
a-t-il pas de l'incompréhension ? Ce n'est pas sûr, mais
dans le doute, avant d'afficher la traditionnelle entrée sur
le Pèlerinage, j'ai repris entièrement le texte de l'entrée
165. Je l'ai "retravaillé", comme vous dites. Je vois qu'il
est plus clair d'après ce que vous me dites.
15mai16 175C2
Je fais partie des personnes qui ont reçu le mail de "regard
positif, Maryse" [voir 174C58 et 174C59], cela m'offre une
occasion de vous écrire et vous assurer que je n'accorde pas
une seconde mon attention à vos détracteurs et mieux que
cela encore, ce genre de polémique renforce ma foi en votre
parole et en ma pénitence.
Je ne me pose pas la question de faire partie ou non du petit
reste, je ne me pose que la question de changer,
de pardonner et d'aimer.
Je travaille à la Moisson à un niveau familial,
c'est tout ce que je peux pour des raisons inhérentes à la
Nouvelle-Calédonie, mais j'ignore si cela aurait été
différent si j'avais vécu dans un grand pays.
Mais c'est ainsi et déjà, c'est beau pour quelques personnes
et La Révélation d'Arès est mon livre de chevet,
je médite la Parole chaque jour.
Je suis heureuse de vous lire et de prendre régulièrement de
vos nouvelles via votre blog, merci ! Les échanges et
articles sont très riches d'enseignement.
Peut-être retournerai-je un jour à Arès et vous reverrais-je
?
Je l'espère !
Fabienne G. de Nouvelle Calédonie
Réponse :
Merci, ma sœur Fabienne, pour ce commentaire.
Je sais que le Nouvelle Calédonie est loin et que le voyage
jusqu'au Pèlerinage d'Arès est difficile, mais vous l'avez
déjà fait une fois il y a quelques années, je m'en souviens,
et ce sera pour moi un grand bonheur si je vous revois sur
nos saints lieux. Mais, même si vous ne pouvez plus jamais
faire le Pèlerinage d'Arès physiquement vous le faites
chaque jour par l'âme dans votre vraie piété.
L'important pour un Pèlerin d'Arès est de faire le
Pèlerinage de la Vie par la pénitence.
Que la Main du Père soit et demeure sur vous et
votre famille !
15mai16 175C3
De l'amour à l'Amour naît la Vie.
Phrase franchement bateau — Ça va, c'était pas trop foulant
!
Phrase bateau où l'on peut, cependant, tous se retrouver sur
le même pont du bateau, contre vents et marées, vers ce but
commun.
Que le monde change véritablement en Bien !
David B. Patati et Patata du Limousin.
Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire bref.
Dire des phrases, "ça va, c'est pas trop foulant !", mais
être pénitent est un effort constant, quotidien,
perpétuel, et au Pèlerinage d'Arès on rallume le Feu
de cette locomotive intérieure du Bien qu'est la
pénitence.
15mai16 175C4
La disparition de freesoulblog.net et de
freespirituality.net fait que les mails (commentaires,
messages, etc.) qu'on adresse à ces domaines reviennent à
leurs expéditeurs sans vous atteindre. De ce fait, je pense
que la rivière des commentaires a dû se tarir. J'ai dû
chercher par où vous faire parvenir le commentaire que
j'avais préparé pour l'entrée 174 "de la vie à la Vie"
et j'ai trouvé ce matin votre nouvelle adresse
michelpotayblog.net, mais je m'aperçois que l'entrée 174 a
été remplacée par la 175 "Le Pèlerinage".
Du coup, je garde mon commentaire pour "de la vie à la Vie"
et je vous dis tout de suite ce que vous dit déjà Gilbert
[174C1]: On voit bien que vous avez beaucoup retravaillé sur
ce texte à propos du Pèlerinage
Cette entrée 175 est remarquablement claire. On y retrouve
ce que vous avez toujours dit, mais, je ne sais trop comment
dire, d'une manière plus brève et plus limpide.
C'est sûr, le dernier pareagraphe marqué du bon sens est on
ne peut plus lumineux : Il n'y a que les membres du petit
reste, les Pèlerins d'Arès que vous écrivez avec P
majuscule, qu'on peut déterminer ou définir, et tous les
autres (votre mot melting-pot est très juste) sont
indéfinissables sinon par des qualificatifs que je prendrais
parmi des plus forts que "divers", comme disparates ou
hétéroclites. Quand j'allais au Pèlerinage dans les années
90 j'en ai rencontrés qui étaient tantôt de très vagues ou
mols pénitents tantôt de vrais hérétiques.puisant à La
Révélation d'Arès des iédes carrément contraires aux
vôtres.
Mais c'est surtout dans le commentaire qu'elle fait du
Pèlerinage que votre entrée est remarquable. Là on sent que
vous avez encore réfléchi et bien décortiqué la questio pour
en donner l'essentiel sous une forme dialectique simple. On
retrouve ici toutes les idées que vous avez déjà
développées, rien de plus, rien de moins, mais tout à coup
très intelligibles. On a envie de dire : "Bon Dieu ! Mais
c'est… Bien sûr !" Le détachement dont vous faites preuve
ici va en enchanter plus d'un.
Là, on sent le bagarreur ! Je ne veux pas dire que vous êtes
belliqueux, mais que vous vous bagarrrez avec vous-même sans
arrêt. Vous vous êtes fait passer sous le marteau-pilon.
Vous n'êtes vraiment ps un prophète de salon, qui
parle et qui pleurniche s'il n'est pas compris. Vous vous
remettez en question et je vous ai toujours connu comme ça.
Vous avez comme un besoin vital d'être confronté au réel.
Finalement, vos simplifications (cette entrée en est une)
sont toujours le résultat d'un fort mouvement de votre
esprit.
Vous ne pouvez pas être compris de tout le monde, quoique
vous fassiez, parce qu'il y a des gens qui n'existeraient
plus s'ils n'étaient pas en désaccord avec vos pensées, vos
attitudes, vos projets. Vous êtes bien de la race
dont parle La Révélation d'Arès : Votre miel
coule dans le frère et le frère fait la race (XXII/5).
Un grand merci, frère Michel, pour cette entrée "Le
Pèlerinage".
Max V. de Franche-Comté
Réponse :
Merci, frère Max, pour ce commentaire. Je suis heureux
d'avoir de vos nouvelles.
Je suis heureux que vous trouviez cette entrée "limpide" et
"intelligible". C'est ce que j'ai cherché.
Cette entrée fait-elle "preuve de détachement", comme vous
dites ? Je pense au fameux détachement de Maître Eckhart
mais je ne me vois pas ainsi. Maître Eckhart, théologien
catholique, ne craignait pas de citer Sénèque, philosophe
romain stoïque, mais dans mon texte de l'entrée 175 je ne
m'éloigne jamais du Fond de La Révélation
d'Arès. J'ai au contraire veillé à y coller d'un
bout à l'autre.
15mai16 175C5
Depuis la chute d'Adam, l'humanité va de la Vie à
la vie [en sens inverse de ce qu'il faudrait], si bien
qu'aujourd'hui il est plus facile de parler à un chien qu'à
Dieu, malgré les innombrables interventions de Celui-ci,
dont celle d'Arès.
Comment a-t-on pu en arriver là ?
Peut-être peut-on évoquer les carences pédagogiques des
témoins mal préparés à ce genre d’événements. À la lumière
des apparitions récentes, il est clair que la responsabilité
repose sur les autorités des différentes époques qui avaient
recueilli les preuves de l'exactitude de ces apparitions,
mais qui ont sciemment occulté l'information pour maintenir
les foules dans l'ignorance [Rév d'Arès 2/16-19].
À Beauraing*, en Belgique, plusieurs médecins ont constaté
les effets surnaturels des apparitions, mais la Science
officielle a considérée que ces événements étaient
insignifiants, ne sachant pas expliquer comment une fillette
très myope pouvait retrouver la vue du jour au lendemain.
A l'Île Bouchard*, en France, ce sont des prêtres qui ont
fait une étude méthodique sur différents voyants avant de
reconnaître l'évidence de l’apparition de Marie. Là encore,
la Religion officielle minimise l'événement pour ne pas
faire ombrage à ses dogmes.
Mais tout cela est en train de changer, d'être bouleversé
par le flot d'informations qui circule sur l'Internet.
D'ailleurs, je me demande si l'anarchiste Internet n'a pas
été créé par et pour l'anarchiste Révélation
d'Arès :Que je ne vienne pas à Mon Champ
(immense) sans t'y trouver [38/3]. Grâce à
l'Internet, le prophète est partout sur le Champ
en temps réel. Cela nous paraît évident aujourd'hui, mais ce
ne l'était pas du tout en 1974... sauf pour Quelqu'un Qui
connaissait l'avenir.
En Août 1988, j'ai tenu dans ma main La Révélation
d'Arès pour la première fois,tandis je tenais dans
l'autre main un livre d'informatique qui me parlait
d'internet, alors que je me trouvais à la bibliothèque
municipale de ma ville. Après quelques péripéties, j'ai fini
par lire les deux livres et je me suis fait cette réflexion
: "La Révélation d'Arès et l'Internet, ça ne
marchera jamais," car à l'époque, les ordinateurs du
commerce étaient parfaitement incapables d'avaler les
centaines de mégaoctets qu'exigeait internet. Eh bien ! je
me suis trompé, car je n'avais pas vu la révolution
technologique qui arrivait derrière. Je me suis connecté à
internet en septembre 2006 et, le jour même je suis tombé
sur Freesoulblog.net, me faisant bizuter par frère Michel,
car je ne savais même pas me servir d'un pseudo.
Bref, tout ça pour dire que, depuis des siècles, l'humanité
a été consciencieusement formatée pour mépriser les témoins
et les missionnaires de Dieu et que des événements
considérables se produisent dans notre génération pour que
cela change.
Désormais, et peut-être pour la première fois, l'individu a
la possibilité d'inverser la tendance et d'aller de la vie à
la Vie d'une façon libre et indépendante
des autorités.
Il faudra cependant montrer beaucoup d'indulgence envers
tout le monde, car les déprédations sont considérables. Le 5
Août 1984, des dizaines de milliers de personnes ont fêté
les 2000 ans de Marie à Medjugorje.
Jacques P. de Bretagne-Sud
* Apparitions attribuées à Marie (en qui les Pèlerins d'Arès
voient la phase Mère de Dieu, la phase Père étant créatrice)
du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933 à Beauraing (Belgique)
et du lundi 8 décembre 1947 au dimanche 14 décembre 1947 à
L'Ile Bouchard (Indre et Loire, France).
Réponse :
Merci, frère Jacques, pour ce commentaire.
Vous citez des événements surnaturels de Beauraing
(Belgique) et de L'Île Bouchard (Indre et Loire, France)
mais je ne vois pas quelle interprétation on peut donner à
ces apparitions dont les messages sont très pauvres et très
catholiques. Je crois, d'après certains témoignages que j'ai
entendus des bouches mêmes de témoins, que ces événements
surnaturels ne sont pas rares.
Par contre, l'Événement surnaturel qui s'est déroulé sous
mes yeux et à mes oreilles à Arès du 15 janvier au 13 avril
1974 et du 2 octobre au 22 novembre 1977 n'a de commun avec
les apparitions mariales que vous citez que d'être
surnaturel, mais fut physiquement complètement différent et
surtout son Message, La Révélation d'Arès, a un
caractère certes biblique (les prophètes d'Azor à
Jésus cités en 2/6-14 ou Isaïe en
xLii/14-22) mais il est aussi universel par la citation
répétée de Mouhammad (Mahomet) et la citation de Sarsouchtratame
(Zoroaste, xviii/3) et il se ramène à un Appel
général non-confessionnel au Bien, à changer la vie et
le monde, à souligner que la pénitence et
non la religion sauvera l'humanité du péché des péchés
(38/2). Quoi qu'il en soit, comme vous dites, "la
religion officielle minimise l'événement pour ne pas faire
ombrage à ses dogmes."
J'ai ri en lisant le passage de votre commentaire qui dit :
"Je me demande si l'anarchiste Internet n'a pas été créé par
et pour l'anarchiste Révélation d'Arès :Que
je ne vienne pas à Mon Champ (immense) sans t'y trouver
[38/3]. Grâce à l'Internet, le prophète est
partout sur le Champ en temps réel." J'ai ri,
parce que c'est exactement ce que pense mon épouse,
quoiqu'elle dise cela autrement. Elle dit en substance : "Le
Père est venu vous parler en 1974 et 1977 sachant la
difficulté considérable que vous rencontreriez pour diffuser
son Message dans ce monde sourd, mais conscient que bientôt
un nouveau moyen universel de diffusion vous serait d'un
grand secours : l'Internet." Toutefois, avant de recourir à
l'Internet j'ai énormément travaillé pour assurer la
diffusion de La Révélation d'Arès par l'édition
sous forme de livre, que j'ai assurée moi-même (les 47
éditeurs approchés ayant tous refusé de l'éditer) et
aujourd'hui je crois que ce livre circule dans le monde à
quelque 350.000 ou 380.000 exemplaires (je ne connais pas
l'exact chiffre du tirage, parce que ce n'est plus moi qui
m'occupe de l'édition). C'est le livre en papier qui a donné
à La Révélation d'Arès l'mpulsion qu'il lui
fallait.
16mai16 175C6 Commentaire reçu
par courrier postal :
J'ai reçu dans ma boîte eMail le courrier de Maryse [voir
174C58 et 174C59] et je l'ai lu entièrement puisqu'il
m'était adressé. J'ai d'abord eu du mal à comprendre,
puisque je les recevais alors qu'ils vous étaient destinés.
Je n'ai porté aucun jugement sur cette personne que je ne
connais pas. Quelle est son intention ? Elle le sait, je
suppose. Je ne comprends pas commet on peut être dans
l'unité et agir de la sorte. Je suppose que vous avez dû en
recevoir des courriers comme celui-là, mais l'amour
évangélique vous permet d'y faire face.
Cette lettre ne m'a pas perturbée et je n'ai pas l'intention
de changer d'adresse eMail. Continuons à avancer portés par
l'énergie de l'Amour !
Se défaire du péché est la chose la plus urgente.
La difficulté de la tâche dépend d'où l'on part. Si l'on est
très attaché à sa culture, aux traditions, à ses préjugés, à
l'opinion des autres, ce sera très difficile. Mais si on a
déjà pris conscience de son péché, de notre état de
division, [et pris conscience] que le mental est une machine
à entretenir l'illusion, on sera mieux disposé à changer et
la Parole de Dieu nous guidera. Toutes les traditions nous
présentent l'autre comme menaçant. Les religions organisées
sont des mélanges de traditions et de mensonges. Pour changer
il est nécessaire d'en sortir. Le comportement religieux se
retrouve partout, la politique, les idéologies, les
dictatures, les syndicats,. C'est par une vraie lutte
intérieur [contre tout ça] qui nous libère du péché. C'est
pourquoi je pense que Maryse se trompe, s'égare ; sa
sincérité ne change rien. Elle dresse à votre encontre un
réquisitoire de juge. En quoi cela l'aide-t-elle à accomplir
la Parole ? C'est l'amour qui nous sauvera, l'amour sans condition.
Beaucoup d'esprits sont égarés, perdus et se raccrochent à
ce qui les rassure.
Maryse B. de Martinique
Réponse :
J'ai tenu à recopier ici cette partie de votre lettre qui
parle de Maryse, ou Assunta, ou Regard Positif, dont vous
avez reçu la lettre, parce que je vois que nous essayons
tous de comprendre ce qu'elle écrit et que nous parvenons
tous à des conclusions différentes, certes toutes pleines de
paix, dénuées d'acrimonie à son égard, mais qui montrent la
difficulté qu'il y a à y voir clair en elle comme en
beaucoup des frères et sœurs humains qui nous font des
reproches — Je rappelle que ce n'est pas la pensée de
Maryse-Assunta qui m'a alarmé, car je connais cette pensée
depuis assez longtemps, mais le fait que j'ai d'abord
supposé qu'elle avait réussi à pirater un de mes listings de
correspondants pour la diffuser. En réalité, elle n'a fait
qu'utiliser un cerrain nombre d'adresses eMail qu'elle avait
reçues en clair avec mes vœux collectifs du 1er janvier
2015.
Maryse-Assunta est une énigme parmi d'innombrables qui,
quoique différentes, sont hostiles à ma personne, où nos
personnes, où La Révélation d'Arès, etc. mais dont
"la sincérité ne change rien", comme vous dites, au fait
qu'elles sont autant de pierres ou de briques dans le mur de
surdité que notre mission rencontre tous les jours. Elles
forment donc ces personnes, que nous respectons sans les
comprendre, l'objet d'une réflexion profonde en chacun de
nous: Pourquoi ?
Jean-Paul Sartre prétendait que nous pensons tous contre
nous-mêmes et ce n'est pas faux, parce que toute pensée, si
elle est une réflexion et non une impulsion-réflexe, est un
débat intérieur, une remise en question de soi-même. Il n'y
a pas comme un pénitent pour se remettre en
question ! Aussi il n'y a pas comme un pénitent
pour ne pas être intrigué par les propos de Maryse-Assunta,
qui ont le mérite d'être exprimés alors que des milliers à
côté se contentent de tourner le dos sans rien dire. La Révélation d'Arès est une Parole pure qui remet
en avant l'extrême générosité du Père envers ses créatures,
dont il considère chacune comme la siège même de la vie,
comme une église, comme un tout dans le Tout, indépendante
à tel point qu'Il dit et redit: "Ne jugez pas !"
Chacun est donc Un dans un Tout, lequel
est lui-même Un, mais fait de milliards de
facettes différentes, de reflets des roches (Rév d'Arès
27/6) aussi innombrables que les astres de l'univers.
On ne peut que penser à Yahwé qui fit sortir dehors
Abraham et lui dit: "Regarde vers le ciel et compte les
étoiles, si tu peux les compter !" (Genèse 15/5).
Aussi ne sommes-nous pas étonnés de la pensée particulière
de Maryse-Assunta, mais nous sommes surpris par son
agressivité. Comment fait-elle pour ne pas percevoir que sa
pensée est sa propriété, que nous respectons parce qu'elle
est un atome de tout ce qui fait la vie, mais que son
hostilité casse, brise la vie, alors qu'elle pourrait dire
par exemple : "Je ne vois pas les choses comme vous, je ne
pense pas comme vous, mais je vous aime parce que nous
sommes certainement complémentaires." Mais non ! Elle jette
sa pensée contre un buttoir au lieu de la lancer sur les
rails sans fin de la vie. Mais elle n'est pas la seule dans
ce cas ; il y a des milliards d'humains vivants comme elle
et c'est cela que nous avons pour mission de dépasser.
Voilà en quoi Maryse-Assunta est précieuse. Non pour ce
qu'elle dit, qui lui appartient et que nous nous gardons de
voler, mais parce que l'ange la place peut-être devant nous
pour que nous comprenions comment l'humain fonctionne en
hostilité contre nous — dire ce qu'on pense expose toujours
à des dénis et nous la dénions comme elle nous dénie — qui
n'avons rien contre lui, l'humain, et pour nous forcer à
nous dépasser et nous faire ainsi avancer. Il y a des choses
que nous ne saisissons pas encore bien.
Voilà une question de Fond que ce monde, dans ses
actuelles dispositions morales, n'est pas prêt à comprendre,
mais nous savons que quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2).
16mai16 175C7
En ce moment, c'est assez redondant dans mon esprit.
J'aimerais me rendre à Arès. Pour rechausser ces bonnes
vieilles lunettes que j'ai délaissées il y a plus d'une
dizaine d'années. Un peu pour voir comment elles seyent à ma
nouvelle vision d'homme qui s'est changée, où que
le temps a changé, je ne sais pas.
J'irai à petits pas de petit pélerin, rejoindre l'exèdre
pour méditer et peut-être que des prières me viendront à la
bouche Si cela m'appelle je me prosternerai devant les
lampades ou pas.
On dit souvent que l'engagement dans la foi est une décision
ferme, je ne le vois pas comme cela. On est souvent très
ferme dans son combat d'animal pour obtenir ce qui nous
semble légitimes d'obtenir ou [pour] réussir telle ou
telle chose.
Mais là quand on fait face à la lumière, on ne prétend plus
rien, on laisse tomber les armures, tous les attirails du
monde. Si toute l'année on sert les dents et on résiste, à
cet instant privilégié où je serai dans l'exėdre je me
pardonnerai, je l'espère, tout cela n'est pas très rationnel
et heureusement. Car ce n'est pas tous les jours que l'on
offre de vacances à sa raison, elle le mérite bien la
pauvre.
Je serai tellement content de revoir ses bonnes vieilles
têtes que j'ai gardées au fond de mes souvenirs. Je suis
sûre que ce que je verrai ce jour-là me fera sourire. Mais
pour pas être interpellé, je laisserai simplement ce sourire
illuminé mon âme et peut-être que je laisserai
paraître une figure triste qui ne sera pas le reflet de ce
que je ressens, mais en ce jour de gloire paraître n'a pas
de sens.
Cet été, j'aimerais pouvoir amener le pape, qui doit nous
envier de pouvoir vivre librement notre foi, dans un lieu
qui n'est pas immunisé par le mensonge. Mensonge qu'il
connait tant, que ses fidèles réclament à corps perdu. On
peut penser aussi à cet homme, qui un jour dans un de ses
préches, s'est aventuré à des propos audacieux et
subversifs, plein de sagesse et de vérité. Et ce jour-là le
pape était à coup sûr plus proche des Pélerin d'Arès
que de n'importe quel autre catholique. La vérité
qu'il a prononcée ce jour-là, et blasphématoire pour les
religieux et a agi sur les fidèles des églises, comme une
d'eau bénite, sur un vampire, dans un film d'exorciste.
Je suis désolé pour le ton de cet article que je vous mets
en lien. Mais cela illustre tristement comment un religieux
peut recevoir une révélation tel que celles d'Arès : http://www.lenouvelexode.com/2015/10/le-pape-francois-a-declare-que-l-oeuvre-de-jesus-sur-la-croix-avait-ete-un-echec.html
Frédéric H. d'Île de France
Réponse :
Je suis ému de savoir que vous viendrez au Pèlerinage d'Arès
cette année et je serai très heureux de vous y revoir, mon
frère Frédéric. Venez au début de la prière, à 18 h ou 17 h
30 selon les jours, car je m'efforce de me conformer à la
Parole du Père qui me dit : À la prière tu te rendras
le premier (Rév d'Arès 16/9), et je suis généralement
là dès l'ouverture chaque jour. Je pourrai vous parler un
peu dans l'exèdre une heure plus tard.
J'ai ouvert l'URL que vous me communiquez, qui porte un
titre qui m'a fortement intrigué : "le nouvel exode... le
pape françois a déclaré que l'œuvre de Jésus sur la coix
avait été un échec." J'ai trouvé, illustré par deux photos
du pape François à la Cathédrale dt-Patrick de New-York, un
article qui est totalement aberrant, car son auteur se
trompe d'un bout à l'autre. Voici l'article pour ceux qui
auront des difficultés à ouvrir le site en question :
Le message que le Pape François a prêché à la
cathédrale Saint-Patrick de New York était choquant. Le
Pape, le "vicaire du Christ" autoproclamé, a prêché le
message de l’échec de Jésus sur la croix.
Par Geoffrey Grider – Le 25 septembre 2015.
"Car la prédication de la croix est une folie pour ceux
qui périssent ; Mais pour nous qui sommes sauvés, elle
est une puissance de Dieu" (1 Corinthiens 1/18)
Comme beaucoup de gens, j’ai manqué le message que le
Pape a prêché dans la cathédrale Saint-Patrick, parce
qu’il n’était pas diffusé en direct en ce qui me
concerne. Et, honnêtement, j’étais beaucoup plus
intéressé dans une perspective de prophétie dans ce
qu’il allait dire à Washington et à l’Organisation des
Nations Unies. Donc, je n’ai pas pris la peine de jeter
un coup d’œil et d’entendre ce qu’il a prêché dans la
cathédrale Saint-Patrick. Lorsque je l’ai fait, je suis
presque tombé de ma chaise.
[.....]
Peut-être que les paroles les plus choquantes et les
plus spectaculaires jamais sorties de la bouche d’un
pape proviennent du Pape parlant de "l’échec de la
croix." Quoi ?! C’est parce que Jésus est allé sur la
croix, que nous avons le salut. C’est à cause
de la croix que nous avons maintenant accès au Père et
un plein pardon pour nos péchés. C’est à cause
de la croix que le Ciel, et non l’Enfer, est notre
destination. Voici ce qu’il dit : "La croix nous montre
une autre façon de mesurer le succès. La nôtre est de
planter les graines. Dieu voit les fruits de nos
travaux. Et si, parfois, nos efforts et nos œuvres
semblent échouer et ne pas produire de fruits, nous
devons nous rappeler que nous sommes des disciples de
Jésus-Christ, et sa vie, humainement parlant, s’est
soldée par un échec, l’échec de la croix."
L'auteur de ces lignes, Geoffrey Grider, s'il est
catholique, est totalement ignorant des Écritures que vénère
sa propre religion. Le Pape n'a rien dit qui trahisse la foi
catholique. Comme ancien membre du clergé orthodoxe je
connais très bien ce genre de discours, qui n'a rien
d'anti-Catholique, d'anti-Orthodoxe ou d'anti-Protestant
parce qu'il repose sur une pensée de Paul de Tarse,
qui écrivit (1 Corinthiens 1/18-19) : "Le langage de la
croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais
pour ceux qui se sauvent, c.-à-d. pour nous, il est
puissance de Dieu. Car il est écrit: Je perdrai la sagesse
des sages et l'intelligences des intelligents, Je la
rejetterai [Isaïe 29/14]."
De même, nous Pèlerins d'Arès pouvons dire que, sauf pour
nous qui suivons la Parole donnée par le Père à Arès, La
Révélation d'Arès est folie et que les espérances de
ceux qui croient en elle sont folie aux yeux de tous ceux
qui les contestent.
Il est commun de considérer que tout ce que dit l'autre est
toujours "folie" aux yeux de son adversaire. ou de son
contestataire.
17mai16 175C8
Cher Mikal,
Les mots sont les les mots,
mais, ils peuvent êtres porteurs de grands sentiments.
Je vous aime.
Alain J. du Rhône
Réponse :
Merci pour ce commentaire qui me touche, mon frère Alain.
Oui, les mots sont les mots et tout particulièrement les
mots "amour" et "aimer" ne sont que des mots, car on peut
aussi bien dire: J'aime la bière, j'aime les mathématiques
ou j'aime mon épouse, alors qu'il n'y pas de commune mesure
entre l'attirance qu'on peut avoir pour la bière, les
mathématique ou son épouse.
Donc, les mots sont une chose. Les sentiments en sont une
autre, car je n'ai pas de sentiment, mais j'ai seulement un
plaisir en buvant de la bière, seulement un intérêt
intellectuel en faisant des mathématiques et seulement un
désir partagé entre l'érotisme et le sentiment de tendresse
pour mon épouse. Oui, s'il est un mot dont on ne distingue
le sens qu'à travers ce que les Italiens appellent des
sfumati : des nuances, de l'estompe — je ne sais comment
dire —, c'est bien amour ou aimer.
Je me défends souvent d'être écrivain, contrairement à ce
que certains me disent, et je pense que c'est justement,
outre que je n'ai pas le moindre talent pour ça, parce que
l'insuffisance du langage fait qu'il faut sans cesse tourner
autour de la vérité — ce qu'est le métier d'écrivain — et
que je n'aime pas cela. Pour moi l'écrivain aime faire cela,
mais moi, non vraiment, je n'aime pas. Je subis le langage,
je n'aime pas le manipuler tout en devant le manipuler,
parce que je souffre sans cesse de l'imprécision à laquelle
il conduit. J'écris une phrase, je la relis, je la réécris,
je la relis encore, je la réécris encore, etc., et je
souffre sans cesse de ne pouvoir m'accrocher à la vérité. La
langue a une épaisseur toute faite d'ambiguïté. La langue
nous perd insidieusement dans les aspects divers, voire
infinis, d'une vérité qu'on ne saisit presque jamais
vraiment. Comment écrire sans croire totalement à ce qu'on
écrit, parce que les mots ne sont que des approches ?
Voyez, frère Alain, votre commentaire est fait de peu de
mots, mais il provoque en moi une cascade de mots et, pour
finir, qu'ai-je dit ?
17mai16 175C9
Je suis liée [à la foi et à l'espérance du Jour]
par La Révélation d’Arès que Dieu nous a donnée à
Arès .
Le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], je le vois
à travers la Parole : Flamboyant, stable, fidèle alors je
m’attache à Lui et je deviendrai comme Lui. Je suis l’image
de l’avenir.
Une future déesse ainsi que mes sœurs pénitentes
qui m’accompagnent dans la pénitence, des déesses
et mes frères des dieux [Rév d'Arès 2/13].
Quelle préférable méthode que celle qu’Il nous a donnée, le
Créateur, par son Message en 1974 et en 1977 pour substituer
notre vision de la vie présentement médiocre vers une vie
tournée vers le futur, parce que l’homme a besoin
d’espérance.
Reconquérir l’Éden, car l’homme contient en lui tous les
filons pour devenir un Dieu Céleste, semblable à Celui Qui a
créé l'homme.
C’est en cultivant l’espérance de notre véritable avenir
dans la guidance et l’exhortation missionnaires que nous
saurons faire croître le bon sarment [Rév d'Arès 31/1]. Il souffle sur toi pour disperser la vermine.
Il te bénit pour que tu portes davantage de fruits.
Mais que prennent garde ceux qui blessent Mes Sarments
inlassablement !
Ils seront jetés au feu avec eux [Rév d'Arès 30/7-8].
Tâchons donc de cultiver cette conscience surélevée qui est
la confiance certaine : l’Espérance Arésienne . Maryvonne C.
de Bretagne-Sud
Réponse :
En première lecture, le mot "déessesé surprend. On pense aux
déesses du paganisme: Junon, Héra, Athéna, Vénus, Aphrodite,
etc., et puis on se rappelle que le Père dit qu'il a
fait de Jésus un Dieu (Rév d'Arès 2/13) parce qu'il
a mis ses pas dans Ses Pas, c'est-à-dire qu'il a
fait l'extrême pénitence qui refait de l'homme le
Saint que l'Éternel lui demande d'être (Lévitique
19/2). Alors, bien sûr, le féminin de dieu est
déesse et l'on comprend ce que vous voulez dire, ma sœur
Maryvonne.
Mais existe-il encore un sexe dans la Lumière (Rév
d'Arès 33/32) ? Je ne crois pas. Chaque âme
qui s'y trouve a deux phases comme Dieu a deux phases : la
phase Mère et la phase Père. Donc, vous auriez pu dire : "Un
futur dieu ainsi que mes sœurs pénitentes qui
m’accompagnent dans la pénitence, des dieux comme
mes frères [Rév d'Arès 2/13]." Merci pour ce très beau commentaire, ma sœur Maryvonne.
17mai16 175C10
Frère Michel, suite au message du 16 mai16 175C7, voici le
lien correspondant aux Vêpres du Pape avec les religieux en
la cathédrale st-Patrick de New-York.
Il y a une traduction voix off en Français.
Le discours du Pape commence à 0.30 mn et la fin à 0.49.35
mn. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane
fraternellement.
https://www.youtube.com/watch?v=_LUcpUXVTO8
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Frère Didier, comment pourrais-je vous remercier du moment
extraordinaire que vous m'avez fait passer ?!
Je ne peux pas ; je me sens beaucoup trop ému.
Une immense joie, un puissant cri d'expérance sont montés du
fond de mes entrailles pendant une heure et dix-sept
minutes, car, oui, j'ai visionné entièrement ce moment
exceptionnel que les Catholiques new-yorkais à un pape
qu'ils ont reçu comme un grand frère, c'était une moment
d'extraordinaire fraternité.
J'ai été saisi, jusqu'au larmes, par l'accueil fait au pape.
La simplicité de l'accueil ! Le cardinal-archevêque de
New-York et son clergé entourant François qui entre dans la
cathédrale puis qui, boîtant (j'ignorais qu'il claudiquait)
et se mouvant comme un simple et irrésistiblement
sympathique paysan argentin parcourait la nef au milieu
d'une foule le saluant comme un membre de leur famille, avec
une émotion, une chaleur, une sincérité d'une pureté rare,
pas de grand protocole, tout est respectueux, mais simple et
émouvant. Certains embrassait François avec émotion, mais
c'était visiblement moins l'émotion devant un supérieur, un
chef, que celle qu'on a devant un frère. Et au-dessus de
tout cela, belle et harmonieuse, la fantastique maîtrise
musicale des Américains : les grandes orgues, le chœur.
Oui, merci frère Didier, de m'avoir permis de vivre ce très
grand moment d'humanité croyante.
Humanité croyante, parce que dans ce moment le fait que nous
ne partageons pas leurs convictions dogmatiques — nous
ignorons la croix rédemptrice, la trinité, etc., nous
n'avons pas de clergé consacré, etc. — le fait que nous ne
vêtissons pas leurs parures liturgiques: crosse, étole,
chasuble, mitre, soutanes, etc. n'a plus d'importance.
Je n'étais pas catholique, mais orthodoxe, quand j'étais
dans l'Église et l'apparat et les orgues que j'ai vus et
entendus là étaient ignorés dans l'Église qui fut la mienne.
De plus, je ne suis plus du tout un religieux, contrairement
à ce que disent certains qui d'ailleurs ne connaissent rien
à ces choses-là, mais justement, le fait que je ne sois plus
du tout religieux me permet d'être libre (Rév d'Arès
10/10) de tous préjugés, me permet de voir les
rapports entre hommes avec l'intelligence (32/5) du
cœur, avec le regard de l'homme bon, de l'homme
du temps qui vient, d'oublier tout ce qui nous sépare
et qui n'est qu'apparence et formes intellectuelles ou
théologiques de la foi pour passer avec eux dans cette
cathédrale st-Patrick seulement et tout simplement un grand
moement de foi et d'espérance dans le Bien. Ces catholiques, laïcs ou religieux, croient à des tas
de choses inutiles autant qu'inexistantes mais ils croient
aussi dans le Bien et au milieu de ce monde où
s'étendent et nous étouffent l'athéisme, le matérialisme, le
mensonge, la violence, le meurtre, le vol, la méchanceté,
tous ces maux qui deviennent la règle — regardez le cinéma,
le mal y est tellement flagrant — et où la foi dans la Bien
se réduit, je me suis senti le frère de tous ceux qui mènent
au Bien, quel que soit le chemin qu'ils prennent.
En participant à ce grand moment, à travers une vidéo, j'ai
été confirmé dans mon espérance que nous Pèlerins d'Arès
réussirons notre mission, car quand des hommes éprouvent la
chaleur humaine de l'amour qui était manifeste à st-Patrick
de New York, il y a tout lieu d'espérer qu'ils oublieront
leur théologie un jour ou l'autre et prendront le chemin
très simple de la pénitence pour créer leurs âmes,
trouver le salut et à travers leurs saluts
personnels donner le salut au monde.
Il faut être encore prisonnier des formes et haineux de
celles qu'on a cessé de suivre pour ne pas oublier que ce
qui comptait au cours de ces vêpres new yorkaises, c'était
la joie de la foi et la fraternité entre les croyants.
Pendant une heure et dix-sept minutes je n'ai senti que des
cœurs battre, je n'ai pas retenu les ors, les vêtements
sacerdotaux, la catholicité, les vas et vient liturgiques,
les encensoirs. Des cœurs qui battaient, c'est tout ce que
j'ai partagé et je peux vous assurer que ce n'était pas
rien.
Et pour finir je dois dire que j'ai écouté attentivement le
discours du pape, mais que je n'y ai pas perçu le changement
théologique qu'a cru y trouver le journaliste Geoffrey
Grider, qui est bien un journaliste, toujours à l'affut de
ce qui peut faire sensation, quitte à l'inventer. C'est un
sermon catholique, dans lequel je n'ai pas retenu ce qui y
était théologiquement catholique, mais dont j'ai retenu le
souffle d'espérance.
Encore merci, frère Didier, pour ce grand moment de bonheur
spirituel, que vous m'avez fait passer.
17mai16 175C11
De nouveau, je vais venir, avec mon époux et mes
enfants, durant une longue période prendre le Feu (Rév
d'Arès xLi/7) du Créateur pour qu'à
chaque minute, chaque heure, chaque jour, je ne cesse de reprendre
la lutte (Matthieu 10/34) pour vaincre le péché
au fond de moi, pour retrouver la Vie et moissonner
d'autres pénitents.
J'attends chaque année ce Moment particulier de vraie
piété (Rév d'Arès 35/5-6) sur le Lieu Saint où le
Père a laissé son Pas à la fois, [j'attends ce
Moment] avec une joie (17/6) profonde et une
"boule au ventre", sorte d'inconfort intérieur.
Aucun de mes Pèlerinages ne fut identique.
Chacun d'eux fut une étape incontournable et unique sur le sentier
de mon ascension vers les Hauteurs Saintes
(Rév d'Arès 36/19).
Je souhaite à tous mes sœurs et frères du petit reste
(Rév d'Arès 24/1), à tous les pèlerins d'Arès et à
tous les hommes et femmes de bien, et à vous, bien
aimé prophète du Père, ainsi qu'à notre aimée sœur
Christiane, un Bienheureux Pèlerinage 2016.
Je joins à ce bref commentaire une courte vidéo "Reprends la
lutte (Matthieu 10/34)" que je voulais présenter dans votre
entrée précédente : https://youtu.be/z_WcgAFZ1gk
Annie L.-J. d'Ile de France
Réponse :
Je suis ému par la foi brûlante qui anime ce commentaire.
Merci pour lui, ma sœur Annie.
J'aime aussi beaucoup la vidéo.s
Merci pour tout ! Embrassez bien Bernard, Aïcha, Rachel, Job
et Randy, bien sur !
17mai16 175C12
Comme tous les ans, trois fêtes chrétiennes viennent de se
succéder : Pâques, l’Ascension, Pentecôte. Combien de
générations de chrétiens les auront-elles fêtées ? À quelle
fin ?
Pas besoin d’être grand clerc pour s’apercevoir que le monde
est toujours dominé par le mal. "Si vous croyez en Jésus,
fils unique de Dieu, mort sur la croix pour la rédemption de
vos péchés, dit en gros le christianisme d’église, et si
vous suivez nos préceptes, vous êtes sauvés." Mais alors ?
Les juifs, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes,
les athées, les papous, etc. ne sont pas sauvés, eux ? Nous
fera-t-on passer un quizz post-mortem, à l’aide d’items
précis, pour savoir à quoi exactement nous croyions ? Dieu,
le grand Vivant, le Créateur des mondes, El Chaddaï
(Genèse 17/1), l’Un, "Je suis le Je suis" [ou Je suis qui
Je suis, ou Celui qui est, Exode 3/14],
ressemblerait-Il à un examinateur tatillon ? Le Père de tous
les hommes serait-Il aussi peu Universel ? Ce qui est dit
ici du christianisme vaut bien entendu pour n’importe quelle
religion ou politique érigeant ses dogmes en vérité
universelle [et seule voie du Salut].
Commémorer le passé ne change pas l’homme. Comment ne pas
voir l’immobilisme, la perpétuation du mal, derrière la
grandiloquence des commémorations, le "devoir de mémoire" ?
Au reste, quel devoir aurions-nous envers le passé ? Il
n’y a rien là dont nous puissions être fiers (Rév d’Arès
16/10).
La seule Mémoire que nous puissions faire c’est
celle du Sacrifice de Dieu (Rév d’Arès 10/6,
29/03) Lui-même qui se fait dans le repentir
seule perspective pour changer l’avenir, autrement
dit, qui se fait en s’attaquant au Mal par sa pénitence,
qui ne tient pas à la répétition d’un credo mais à une façon
d’être toujours nouvelle dans la reconquête du Bien.
Être pénitent c’est cesser de pécher (Rév
d’Arès 30/11). Pour bien le comprendre il faut
réaliser ce qu’être pécheur veut dire
Je me rends de plus en plus compte combien cette notion est
mal acceptée et comprise par l’homme moderne, y compris dans
des milieux religieux ou spirituels, qui l’associe à celle
de faute morale, culpabilisante, à l’idée de ne pas être
conforme à une norme, qui serait, bien entendu, rendue
obligatoire (oubliant d’ailleurs qu’on est toujours sous
cette coupe puisque la loi républicaine s’impose de cette
façon normative pour tous ceux d'une même troupeau). Or, le
péché, c’est le refus existentiel, conscient ou
non, de notre Nature divine, perpétué depuis des milliers de
générations par la tradition, la culture, les habitudes, la
religion et la politique. C’est une dénaturation de
l’espèce, fondée sur le mensonge à soi-même qu’est l’ego,
qui produit et entretient l’illusion de la séparation d'avec
les autres, d'avec l’univers et d'avec Dieu. C’est la
dualité qui se donne comme évidence dès le berceau parce que
tout notre entourage " y croit".
Au fond, tout est bien une question de foi.
S’attaquant au péché, la pénitence se
situe au cœur de chacun dans sa relation à l’autre qui est
comme soi-même, voilà pourquoi on aimera son prochain
(ou son lointain) comme soi-même [Lévitique 19/34].
La pénitence fait entrer la Vie même de
Dieu dans notre existence. Le salut devient
re-création de soi, re-naturalisation. Sa nécessité ne
concerne pas l’avenir dans un au-delà dont on ne sait pas
grand chose mais la vie ici-bas et dès maintenant, car il
n’y a pas de séparation réelle entre les vivants et les
morts et les non-encore vivants. Parce qu’elle travaille au
cœur même de l’homme, la pénitence invente
l’avenir nouveau. Tout devient parfaitement logique. La foi
elle-même ne tient plus à une sorte de pari sur l’existence,
relent d’irrationnel, mais se fonde sur une Raison
magnifiée qui est un Réel non encore perçu.
Pour en revenir à Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, ces
événements ont bien eu lieu mais ils sont beaucoup plus
devant le pénitent que derrière lui, car Jésus, en
tant qu’excellence du salut, n’est que le premier
ressuscité (Pâques) d’une longue lignée toujours à venir. Et
c’est ce ressuscité bien physique qui s’est élevé quarante
fois devant vous, frère Michel, [vous quittant en] passant à
travers le plafond de votre maison (Ascension).
Quant à la Pentecôte, où des langues de feu [Actes des
Apôtres 2/3] viennent se poser sur les apôtres les
incitant à reprendre leur mission. Eh bien, La
Révélation d’Arès en donne l’équivalent pour l’apôtre
d’aujourd’hui par le pèlerinage qu’elle instaure à Arès, sur
le lieu même où parla Dieu, pour que le frère viennent
prendre le Feu (Rév d’Arès XLI/07). Ce
pèlerinage qui démarre le 21 juin et n’est pas réservé aux
seuls pèlerins.
Le Père est bien Celui de tous les hommes.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui apporte des
compléments à mon entrée 175, que je n'ai pas voulu
compliquer, pour qu'elle reste claire pour tous.
En disant tous, je pense surtout à tous ceux qui se font du
Pèlerinage d'Arès des idées très diverses, plus ou moins
vraies ou plus ou moins fausses, et notamment des idées
religieuses, alors que ce Pèlerinage est ouvert à toutes les
créatures respectueuses de leur Créateur, qu'elles soient
croyantes ou non, ou quelle que soit leur religion. Les
Pèlerins d'Arès du petit reste savent ce qu'est le
Pèlerinage ; ils y viennent chaque fois qu'ils le peuvent,
et n'ont pas besoin de grandes explications.
Ce monde est fait de religion, de politique, de philosophie,
de science, de sexualité, de sport, de bonne bouffe, de
divertissement, de maladie et pour finir de mort, mais ce
qui est pourtant essentiel en l'homme, ce qui le sépare
catégoriquement de l'animal, même si l'on ne voit que
l'animal pensant, la vie spirituelle qui est aussi vraie que
la vie matérielle et sensuelle est oubliée. On la perçoit de
très loin à travers la psychanalyse, la consultation des
voyants, des mages, etc., mais on n'y plonge plus carrément,
sauf rarissimement comme c'est notre cas et le cas de
certains croyants supérieurs de toutes les idéologies
religieuses. Le Pèlerinage, c'est en somme un retour à la
spirituelle profonde, tellement oubliée ! Le Pèlerinage
c'est une expérimentation que très peu de personnes font.
Si la jeunesse est vraiment le moment de la vie où, comme a
dit je ne sais plus qui, "on passe à côté de tout", la
jeunesse ne doit pas rater le Pèlerinage d'Arès qui, lui,
est bien à côté de tout. La Maison de la Sainte Parole est
bien le lieu où l'on entre en laissant à la porte tout, tout
le monde, toute la lourdeur matérialiste du présent comme de
l'avenir terrestre. Au Pèlerinage on pose déjà un pied dans
l'éternité, non par la mort, mais au contraire par
l'éclosion de la Vie.
19mai16 175C13
J'étais en bonne voie pour devenir un pèlerin d'Arès,
peut-être même un Pèlerin d'Arès, un de vos compagnons dans
la mission du petit reste, comme vous le définissez dans
votre entrée 175 — Je n'avais pas vraiment compris ce
qu'était le petit reste.
Et puis, patatra ! Voilà votre réponse à Didier Br 175C10.
Vous affichez cette cérémonie de réception papale à New
York, tout cet état-major de cardinaux, archevêques,
évêques, coadjuteurs, abbés et religieuses, politiciens et
autres membres de la clique romaine. Et vous dites que tout
cette magnificente solennité vous a causé un moment de
bonheur spirituel ! J'ai de la peine à vous croire. L'âge
vous fait-il perdre la tête ?
C'est un renversement de l'idée que se fait Dieu qui vous a
parlé à Arès. Dieu est l'adversaire absolu des princes
du culte et cette cathédrale st-Patrick de New-York
en était pleine au ras bord !
Voilà soudainement une explosion aussi curieuse
qu'inattendue qui disperse aux quatre vents la réalité face
à laquelle le Père vous place. Je ne suis pas venu
apporter la paix, mais le glaive, dit Jésus [Matthieu
10/34] mais au lieu de pourfendre cette église
catholique arrogante autant que complètement dépassée avec
le glaive que vous a donné Dieu : Tu es
l'épée ! et, de plus, c'est Dieu Lui-même qui est le
Bras qui la soulève [Rév d'Arès 35/14], vous
vous mettez à plat-ventre devant elle. Vous la trouvez
"pleine d'amour".
On croit rêver. Jean-Maxence E. des Charentes
Réponse :
J'ai pris, un peu au hasard, votre commentaires parmi tous
les commentaires protestataires qui m'arrivent à la suite de
l'affichage de la vidéo "Vêpres du Pape à la Cathédrale de
New-York" et de ma réponse (175C10). Ainsi je peux répondre
en une fois à tous ceux qui trouvent que je m'égare.
Pourquoi me comporterais-je fraternellement avec les fidèles
de Mouhamad — les soumis de Dieu (=les
Musulmans) — et avec les assemblées des synagogues
sans me comporter tout aussi fraternellement avec tous
les fils de Dieu dont nuls ne doivent être pour
moi des étrangers (Rév d'Arès 35/11) ?
La Bible TOB que vous trouvez dans la salle de prière, où se
manifesta le Père en 1977, à la Maison de la Sainte Parole
quand vous venez au Pèlerinage a été réalisée par des
Catholiques autant que par des Orthodoxes, des Protestants
et des Juifs. Les Catholiques et autres Chrétiens d'Église
qui viennent prier dans cette même salle sont nos frères au
même titre que tous les autres: Musulmans, Juifs,
Hindouïstes, Bouddhistes, etc., qui y viennent ou que les
Athée qui y viennent méditer. La Parole d'Arès dit : Sur
le chancel de l'assemblée tu disposeras Ma Parole comme
ils la proclament (35/12). C'est pourquoi on trouve
là tant la Bible Juive et Chrétienne que le Coran
Musulman, et si d'autres livres ne s'y trouvent pas comme le
Véda, les Sutras Bouddhiques, les Gathas, les Gurbani, etc.,
c'est parce qu'il y a trop de livres dont nos frères
croyants s'inspirent pour leur piété, trop de
livres qu'il nous est impossible de faire tous figurer, mais
vous noterez que mon entrée 175 invite ceux qui utilisent
pour leur piété des livres qu'ils ne trouveront pas à la
Maison de la Sainte Parole à apporter leurs propres sources
spirituelles.
Je suis un pénitent. Tous les Pèlerins d'Arès sont
des pénitents. La pénitence demande au pénitent
d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses,
de faire la paix avec tous, de réfléchir avec l'intelligence
(Rév d'Arès 32/5) du cœur et d'être libre
(10/10) de tous préjugés. De tous préjugés !
Pourquoi garderais-je des préjugés à l'égard des Catholiques
plus qu'à l'égard d'autres humains ? Pourquoi voudriez-vous
que je traite avec mépris ou indifférence ceux qui, se
raccrochant aux Églises de Rome (Catholiques) et d'Athène
(Orthodoxe) mais qui sont la plus belle Récolte de
Dieu (Rév d'Arès 14/2) ? Parce que ceux qui
étaient à la Cathédrale st-Patrick de New York étaient des princes
du cultes ? Mais les Catholiques qui viennent prier
à Arès avec nous ne prient-ils pas dans leurs églises avec
des princes du culte religieux et ne forment-ils
pas avec ceux-ci une communauté ? Les princes du culte
aussi sont appelés par Dieu. Ils se sont arrêtés en chemin,
ils s'occupent avec pompe et autoritarisme d'un
christianisme en panne, mais La Révélation d'Arès
est venues les appeler à se remettre en marche, à abandonner
leur théologie et leurs dogmes et à devenir des pénitents. Sœur Christiane que mon affichage de la vidéo des
Vêpres à st-Patrick et ma réponse à Didier Br 175C10 ont
quelque peu inquiétée sur le moment me rappelait: "Attention
! Le Père vous dit que ces princes du culte et les
prêtres sont dangereux !" (Rév d'Arès 36/22)" Je lui
ai répondu : "Ma bonne Christiane, le monde entier est
dangereux. Pas seulement le clergé catholique dont je ne
partage pas les convictions dogmatiques. Remarquez bien, mon
épouse aimée, que je me conforme à ce que le Père me demande
: Ne les approche pas ! Je n'oublie cependant
pas que le Père ne prend pas garde à leur manière de prier —
pensez à Révélation d'Arès 25/6 ! —. Toutefois,
soyez rassurée, je ne les approche pas, je ne fais pas appel
à eux, je ne leur téléphone ni ne leur écris, je les regarde
de loin, mais je n'oublie pas que je dois les aimer
aussi. Alors, en les regardant je ne vois plus leurs
soutanes blanche ou rouges ou noires, leurs surplis, je ne
vois plus l'emballage mais le contenu, ces pauvres hommes
comme moi, comme n'importe quel homme, en caleçon ou en slip
avec du poil aux pattes et sur la poitrine, leurs
rhumatismes, leurs diabètes, leurs dermatoses, bref, avec
toutes nos misères animales, et en-dedans toutes nos misères
morales et je me prends d'amour évangélique pour eux, mes frères
humains. D'autant que dans ce moment particulier : les
Vêpres à st-Patrick de New-York, j'ai senti ces hommes dans
un grand moment d'émotion fraternelle sincère et je me suis
dit que s'ils étaient capables de s'aimer entre eux,
Catholiques, ils portaient en eux la probabilité d'un amour
pour toute l'humanité, y compris pour les Pèlerins d'Arès...
peut-être pas aujourd'hui, mais un jour sûrement. Je
n'oublie surtout pas qu'au milieu de l'athéisme, du
matérialisme et de la violence qui envahissent ce monde, ces
croyants sont de précieux auxiliaires potentiels de l'Appel
au Bien."
19mai16 175C14
Juste en aparté :
Ne peut-il pas y avoir une confusion pour des gens lisant ce
texte ci-après :
Icône présentant une ressemblance avec Jésus
apparu à Arès (Gironde) du 15 janvier au 13 avril 1974
qui annonça à Michel Potay:
Tu pourras dire: "J'ai vu Dieu" (Rév d'Arès 37/3)
(façade de la mission de Nice)
Une personne non informée ne pourrait-elle pas se conforter
dans l'idée "chrétienne" que Jésus est Dieu descendu sur
terre ?
Jean-Jacques B. d'Ile de France
Réponse :
Je ne pense que pas que ceux qui lisent la légende de cette
image pensent à autre chose qu'une ressemblance physique.
Et même si, par improbable, certains pensent qu'il s'agit
d'une ressemblance métaphysique, alors tant mieux, c'est
peut-être qu'ils pensent que cette icône sur la façade de la
Mission de Nice, rue Biscarra, est le Jésus métaphysique
apparu à Arès et donc le vrai Jésus qui n'est
pas Dieu (Rév d'Arès 32/1). Et puis, si les Chrétiens d'Églises qui passent par la
rue Biscarra à Nice voient cette icône et par automatisme
culturel y voient Dieu en personne, qu'importe ?! S'ils sont
des pénitents, ils seront sauvés, car La
Révélation d'Arès nous enseigne que ce
n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait, qui crée
l'âme et qui sauve. Ici se repose la question qui m'a turlupiné quand j'ai
réfléchi à la bonne menière de redécorer la façade de la
Mission Niçoise : C'est la pénitence qui
sauve. Faut-il donc rappeler la nécessaire Pénitence
sur la façade ? Comme le mot pénitence en
français moderne est ambigu et porteur d'un sens
généralement triste ou sombre, j'ai préféré faire figurer le
pénitent de référence : Jésus. J'ai
alors demandé à notre sœur Karin de Genève de me composer un
patchwork de Jésus à la manière d'Andy Warhol.Elle
a réalisé un très beau travail. L'ensemble a été sérigraphié
sur une toile, laquelle à été marouflée par un spécialiste
sur le mur extérieur.
19mai16 175C15
Salem, mon frère !
J'ai lu attentivement cette entrée et lorsque tu écris : "Ce
qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre,
ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la puissante
conviction que le Bien seul vainc le Mal, crée l'âme
et sauve l'individu comme le monde," cela m'a fait
ressentir la même chose lorsque je suis allée au Pèlerinage
la première fois. J'ai contemplé les frères et sœurs qui
étaient présents sans distinctions, sans signes.
J'espère me rendre normalement l'année prochaine [au
Pèlerinage d'Arès] et j'espère te rencontrer et avoir le
courage de venir te parler. Je t'ai vu mais je ne voulais
pas de déranger.
Merci mon frère pour cette entrée.
Malika B. de Lorraine
Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour ce beau commentaire.
Le croyant, quelle que soit sa religion, qui jusqu'ici n'a
pu se frayer un chemin unique dans la foison des lieux de
conviction qui parsèment le monde, trouve à Arès la
meilleure porte possible vers la Vérité. Le
Pèlerinage d'Arès me paraît être le plus accessible, parce
qu'à Arès personne n'a l'impression d'être un intrus ou une
intruse dans une religion autre que la sienne. Ce seul fait
très simple parachève la réflexion de n'importe qui sur le
sujet du sentier unique vers les Hauteurs.
Même si, en soi, le Pèlerinage d'Arès ne miracule pas le
visiteur, il a pour but d'aider le pélerin a rallumer en lui
le Feu de la pénitence, de la pénitence
qui sauve.
Le Pèlerinage d'Arès éclaire mieux notre espérance que la
plupart des autres Pèlerinages dans le monde.
La religion, toute religion, prétend libérer l'homme du mal
et lui donner le salut, mais en réalité chaque religion
s'érige en puissance spirituelle incontestée qui ne supporte
pas d'être discutée et jugée, qui échappe à tout contrôle de
la raison. Elle menace l'homme dans ce qu'il a de plus
précieux, qui est aussi ce qu'il a de plus fragile: sa
liberté (Rév d'Arès 10/10). Rien de cette
puissance incontestée n'apparaît à Arès et c'est pourquoi on
ne distingue là aucun "dogme ou signe" religieux.
Je vous souhaite l'année prochaine un heureux Pèlerinage.
19mai16 175C16
Vous finissez par me fatiguer avec votre Révélation
d'Arès, votre pénitence, votre Pèlerinage à
Arès !
Je me suis dit en lisant cette entrée : Qu'est-ce que je
fais ? J'arrête de lire le blog de Potay ? Ou je me rebiffe,
je lui dis ce que j'en pense ?
Je vous dis ce que j'en pense. Que pouvez-vous attendre
sinon qu'on qu'on étrille ? Ce blog n'est qu'un immense
tract pour votre idéologie, ou n'est qu'une diatrible contre
la religion, ou les deux.
J'éprouve une sorte d'admiration paradoxale pour votre
acharnement. Je me dis que vous réussirez peut-être par
acharnement et je finis par me dire que c'est là qu'il faut
vous stopper net, vous faire rendre gorge !
Oui, c'est une diatribe contre la religion, parce que,
malgré les apparences, votre réponse au commentaire de
Didier Br. [175C10] est une attaque d'une subtilité à peine
croyable contre l'Église Catholique. Selon vous, ce qui
s'est passé à la Cathédrale st-Patrick de New-York n'est
qu'une rencontre fraternelle, un moment d'émotion entre
Cathos, un épisode romantique du déclin de l'Église Romaine
?! C'est effroyablement réducteur.
Pour vous l'Église Catholique, son saint père le pape,
l'archevêque de New York et toute l'assistance de fidèles,
ce n'est plus rien qu'une tremblotante veillée des
chaumières pour faire pleurer les dévotes dames. Vous
escamotez complètement l'extraordinaire majesté du Vicaire
du Christ et le respect inconditionnel de l'assistance qui
lui fait un accueil royal ! Bref, c'était un triomphe et
vous en faites un rencontre entre copains.
Vous avez tout faux ! Vous voulez enlever à vos
contemporains catholiques la saine et sainte fascination
qu'exerce sur eux ce moment de gloire et de grandeur, mais
vous n'y réussirez pas. Nous veillons. Vous ne vous
approprierez pas cet événement qui est la preuve que
l'Église reprend son empire sur les âmes et vous ne
convaincrez personne que c'est vous et votre pénitence qui
sauverez le monde. C'est faux. C'est la Grâce que dispense
Dieu: Père, Fils et Saint Esprit sur ses fidèles qui sauvera
le monde.
Père Julien (en déplacement) dans l'État de New York (USA)
Réponse :
Si je "finis par vous fatiguer" avec mon blog, pourquoi le
lisez-vous, me frère Julien ?
S'il y a quelques chose à quoi je ne m'attendais pas, c'est
que quelqu'un trouve que ma réponse à Didier Br. n'ait été
qu'une "attaque d'une subtilité à peine croyable contre
l'Église Catholique" !
Je ne peux attribuer pareil sophisme qu'à votre dépit de me
voir partager avec émotion l'émotion des Catholiques
new-yorkais. Votre dépit, qu'explique à sa façon votre
commentaire, me paraît pur artifice. Ainsi, la larme, qui
m'est venue à l'œil en voyant l'accueil fraternellement
bonhomme que le personnel de la cathédrale st-Patrick et ses
fidèles ont réservé au pape François, ne serait selon vous
qu'une larme de crocodile ? Oh que non, frère Julien, j'ai
partagé dans la joie ce moment de joie, parce que j'ai
conscience de la nuit noire de l'athéisme et du matérialisme
qui s'étend sur le monde et parce qu'une lumière de joie
spirituelle, quelle qu'elle soit, m'a réchauffé le cœur, m'a
donné une forte émotion en visionnant cette vidéo.
Je ne suis pas le syndicaliste de Dieu se réjouissant que la
grande multinationale catho-romaine décline et que ses
conseils d'administrations se réduisent à quelques
rencontres nostalgiques. Oui, elle décline, mais je crois
qu'elle est en fait en voie de mutation. Je crois que La
Révélation d'Arès est entendue à Rome. Oh ! on n'en
parle pas — pas officiellement — à Rome, mais on a compris
l'Appel du Père et le très très très gros problème est :
Comment répondre à cet appel sans perdre la face et sans
faire perdre la foi à ceux qui croient dans les dogmes
catholiques? Ce n'est pas un petit problème ; c'est un gros
souci. Comment dire tout d'un coup, sans causer de
débandade, à deux milliards de Chrétiens : "Vous aviez cru
que Jésus était Dieu, mais c'était une erreur ! Il n'est
qu'un prophète. Vous aviez cru trouver le salut par la
Miséricorde. Mais c'était une erreur ! Vous ne le trouverez
qu'en mettant en pratique le Sermon sur la Montagne,
autrement dit par la pénitence. Qui ne comprend
que quatre générations ne suffiront pas pour le
résoudre ? (Rév d'Arès 24/2).
Père Julien ! Ne nous prenez pas pour des ambitieux qui
cherchent à faire valoir une nouvelle religion. Nous sommes
simplement vos frères qui ne sont que les premiers à mettre
en pratique l'Appel d'Arès, mais qui ne doutent pas que le
Christianisme, le Judaïsme, l'Islam vont peu à peu les
suivre. Nous n'en tirons pas gloire. C'est le Père qui, une
fois de plus; en tirera Gloire.
19mai16 175C17
Je constate que la religion s'est installée dans cette
entrée.
C'est une bonne chose, car cela va dissiper certains
malentendus.
Pour ne pas être en reste, je vous joins la photo de ma
petite fille qui vient d'être baptisée à l'église
catholique, ce lundi de Pentecôte, 16 Mai. C'est la fille de
ma propre fille Tiphaine, aujoud'hui médecin , et qui est
née en même temps que l'édition papier de La
Révélation d'arès. Si je suis un inconditionnel de La Révélation
d'Arès, je ne suis pas maitre de la Moisson,
y compris dans mon entourage. Si la totalité de mes proches
ne se sentent pas épis murs, mais plutôt "épis
tendres", dois-je en être responsable? Et si La
Révélation d'Arès est une Révélation pour
les épis mûrs et robustes (rares pour l'instant),
Dieu doit-il s'interdire d'autres révélations (Dozulé,
Medugorje ;... destinés aux épis tendres (plus nombreux, 40
millions de pèlerins à Medugorje).
À chaque Révélation son public qui a besoin ou non
de certains signes.
Il est évident que la Croix de 720m de haut de Dozulé
n’aurait pas sa place à Arès où les miracles se feront de
l'intérieur de chacun.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Non, "la religion" ne s'est pas "installée dans cette
entrée", mon frère Jacques. La religion n'a jamais été
absente de cette entrée. L'humanité entière, par l'amour
fraternel que nous lui portons, fait partie de notre grande
famille humaine.
Nous Pèlerins d'Arès ne formons pas une religion, mais nous
sommes frères et sœurs de tous les hommes et donc nous
sommes frères et sœurs de tous les croyants comme de tous
les incroyants, et étant frères et sœurs de tous les
croyants, leurs religions font partie de notre Univers
dont nous prions le Père trois fois le jour une fois la
nuit (Rév d'Arès 12/4-5). Le baptême que vient de recevoir votre petite fille ne
sert à rien, car, Dieu merci, cette enfant innocente ne
saurait être coupable du péché originel et n'a guère besoin
d'en être lavée. Mais c'est un signe non pour elle,
l'enfant, qui n'a pas notion de ce qu'on lui administre,
mais pour les adultes qui le lui administre. Ce n'est pas
mauvais. À combien de nos frères et sœurs qui me disaient :
"Tel ou tel enfants dans ma famille va être baptisé, mais je
n'airai pas, je ne participerai pas à cette superstition
(Rév d'Arès 21/1), " j'ai répondu : "Mais allez-y !
Il n'est jamais mauvais de prier avec les autres. C'est
toujours un signe d'espérance, même si l'acte lui-même est
une superstition. Nous Pèlerins d'Arès abolissons
dans nos esprits et nos âmes les
superstitions, certes, mais nous ne condamnons pas
ceux qui y croient encore. Tout avance très lentement et
nous avançons avec ce monde."
20mai16 175C18
J’ai pensé, au départ, comme le commentaire 175/13
[Jean-Maxence des Charentes], mais la réponse que vous lui
avez faite m’a rassurée. Cela évitera aux pèlerins d’Arès de
tomber dans un sectarisme uniformise, intégriste ou
fondamentalisme.
Il faut éviter les barbes noires aussi chez nous !
Sur l'Internet [des nouvelles de] Syrie: Des crucifixions de
chrétiens ? Des Chrétiens qui refusaient de prononcer la
profession de foi musulmane ou de verser une rançon ont été
crucifiés par des djihadistes en Syrie, a dénoncé
aujourd'hui à Radio Vatican une religieuse syrienne. Selon
Sœur Raghid, qui a dirigé l'école du patriarcat
gréco-catholique à Damas, et qui vit maintenant en France :
"Dans les villes ou villages qui sont occupés par les
éléments armés, les djihadistes et tous les groupes
musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la
chahada (la profession de foi musulmane) soit la mort.
Quelques fois, on demande une rançon. Il leur est
impossible, a-t-elle ajouté, de renier leur foi. Donc, ils
subissent le martyre. Et le martyre d'une façon extrêmement
inhumaine, d'une extrême violence qui n'a pas de nom. Si
vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux
jeunes gens, parce qu'ils n'ont pas voulu dire la chahada.
Ils disent : "Alors, vous voulez mourir comme votre maître
en qui vous croyez. Vous avez le choix: soit vous dites la
chahada, soit vous êtes crucifiés." Il y en a un qui a été
crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui
s'est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle,
dans la banlieue de Damas", a-t-elle rapporté. Selon elle,
après des massacres, des djihadistes ont parfois "pris les
têtes et joué au foot avec elles", ont pris les bébés des
femmes et "les ont accroché aux arbres avec leurs cordons
ombilicaux".
Radio Vatican a publié cette interview le jour où l'Église
commémorait la crucifixion du Christ à Jérusalem. Alors que
la guerre civile donne lieu à des massacres commis par
toutes les parties, la minorité chrétienne s'est en majorité
prononcée pour le régime laïc de Bachar el-Assad, par
crainte précisément des islamistes.
Je pense, Frère Michel, que vous êtes le sage parmi les
sages devant nos adversaires et nous devons nous comporter
tout aussi fraternellement avec tous les fils de Dieu, dont
nuls ne doivent être pour moi des étrangers (Rev d’Arès
35/11). C’est la pénitence qui nous
rassemblera dans l’amour, la bonté, la justice, la vérité et
la sagesse .Je fais un pas vers toi, tu fais un pas vers moi
tout en nous gardant, nous les pèlerins d’Arès, de
croire dans les dogmes, de la trinité, de la confession, de
la superstition de l’idolâtrie, de la bénédiction, tout ce
que l'Éternel abhorre dans le Message d’Arès.
Le fanatisme, c’est le pire des péchés. Attention ! Ce n’est
pas la vie et ce n’est pas du tout la voie comme se réclame
l’état islamique dans l’actualité du jour. Le mal habite l’âme
des hommes. Il peut tout faire échouer par l’égoïsme, la
peur la volonté de domination, l’affrontement destructeur
des races, des nations, des ambitions collectives et
personnelles.
Une sœur.de Bretagne
Réponse :
Vous dites, ma sœur, "le mal habite l’âme des
hommes," mais il n'y a pas d'âme chez l'homme
qu'habite le mal ! L'âme est le produit du Bien. Il faut
dire: Le mal habite l'esprit d'un certain nombre
d'hommes.
En effet, comme vous le rappelez, ces hommes qu'habite la
folie du fanatisme meurtrier sont aussi nos frères. Aussi
paradoxal que cela puisse paraître, nous devons les aimer,
les pardonner, nous efforcer de faire la paix
avec eux, être libres de tous préjugés à
leur égard, avec intelligence spirituelle nous
dire qu'en tout état de cause la sagesse dicte qu'il faut
toute tenter pour leur faire entendre raison plutôt que de
nous venger de leurs crimes, car quand la vengeance
est enclenchée, elle est sans fin (Rév d'Arès 27/9). Merci pour ce commentaire, ma sœur.
20mai16 175C19
Bien Aimé Frère Michel, suite à votre réponse 175C10, je
[dois dire que je] suis loin d’aimer, comme vous aimez, mais
vos enseignements et témoignage de foi m’ont
touché en profondeur, des larmes me sont venues aux bords
des yeux, vous donnez la Vie : Mikal est Mon Fils, il
germe les fils de l'Eau (Rév d'Arès xi/13). J’ai senti le Souffle du Père, j’ai senti
l’illumination de votre Amour Évangélique dans ma chair pour
tous les enfants du Père de l’Univers.
Comme vous le rappelez dans votre réponse à Jean-Maxence E.
des Charentes 175C13, le Père par la Voix de Jésus
nous dis : Que ton courage ne faiblisse pas devant eux,
car ils sont Ma plus Belle Récolte;
tu devras brûler les épines sans brûler les épis pour
L'atteindre et, pour en ployer les tiges, te blesser les
mains à leurs barbes raides,
gémir sous le poids de leurs gerbes. (Rév Arès 14/3).
Le Père dit aussi par la Voix de Jésus dans la Veillé 7,
celle de la mesure et de la sagesse : Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais
les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs
docteurs, que Je n'ai pas établis sur elles, les laver des
enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je
n'ai livrés en aucune main, car Ma Parole seule sauve, Mon
Bras seul donne force, Mon Pardon seul absout (Rév Arès
7/4).
Je me souviens dans les années 90, lors d’une allocution à
Paris vous disiez [je rapporte de mémoire) : "Mes frères,
mes sœurs, changez de regard ! N'ayez pas un
regard qui juge, un regard qui emprisonne l’autre, mais un
regard d’amour, un regard qui le libère et vous libère, ça
commence à un, puis deux, puis trois. Un jour vous avez dit,
lorsque je ne serai plus sur terre, il y aura des pèlerins
d’Arès et des Pèlerins d’Arès, ceux qui suivent Mikal
et ceux qui ne le suivent pas, il y aura les pèlerins
rouges, verts, jaunes, bleus (le reste), etc, et il
y aura les Pèlerins d’Arès : le petit reste (24/1, 26/1,
29/2, 33/12), le monde reconnaitra ceux du petit
reste (votre réponse à François D. d'Ile de France
13mai16 174C83 de l'entrée de la vie à la Vie
confirme tout votre enseignement, la sagesse et la mesure
que vous appliquez: Tu tiens la perche; tu (la) tailles
long(ue ou) court(e). (Rév d'Arès xx/6).
Dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [en annexe dans
l'édition 1995 fr La Révélation d'Arès"] vous avez
écrit :
Nous croyons que le changement demandera de
nombreuses générations, des efforts considérables, des
actions audacieuses, mais que la gloire du reste
et du petit reste viendra quand ils auront
peiné.
Nous croyons que le principe de la synergie sourd de
toute la Parole. Force organique plus encore que force
logique entre des intelligences et des volontés parentes
et compatibles, la synergie accroît la puissance
cocréatrice des hommes entre eux et des hommes avec le
Père. La synergie postule que la Volonté qu'apportera le
Père au changement sera proportionnelle à la
volonté du reste et du petit reste de renverser le cours
d'une histoire agitée et dramatique.
Nous croyons que, dans ce Dessein, le petit reste n'est
pas constitué
d'élus attendant simplement d'entrer au paradis. Les
élus sont des frères des hommes, des pécheurs,
qui remplissent, sous toutes les motivations possibles
de la foi ou de l'humanisme, un devoir et un travail
très difficiles de pionniers: changer leur vie
et frayer la voie du monde changé. Nous ne croyons pas que le salut général
résulte de l'addition des saluts individuels. Le Sage
sait que l'humanité entière ne peut pas passer par la pénitence
personnelle. C'est pourquoi un petit reste de
pénitents et un reste d'humanistes et
d'autres hommes de bien suffiront à sauver
l'humanité.
Nous croyons que, dans ce cadre de salut social, le petit
reste est
constitué de pénitents et de moissonneurs
agissant dans la liberté, la diversité, l'épanouissement
des personnalités, la joie, l'amour, le respect des
autres, l'endurance. La finalité du petit reste
résidera surtout dans sa qualité spirituelle créatrice.
Il démontrera que des hommes et femmes ordinaires
peuvent changer de vie en acquérant la vertu,
en changeant leurs valeurs et leurs objets
d'intérêt, et qu'une société de transcendance pourra
vraiment naître, une société d'hommes libres,
divers mais complémentaires, bâtisseurs d'un nouveau
monde heureux et harmonieux, quel qu'il soit parmi tous
les mondes changés inventables et proposables.
Le petit reste devra intéresser et attirer les
hommes qui l'observent. La finalité du petit reste
réside aussi dans un effet de conscience nécessaire au
cœur de l'inconscient de masse et dans la Grâce que sa
présence attire sur le monde. Le petit reste
est un agent majeur de la synergie.
Nous croyons que le salut général résultera
du recouvrement de
l'amour, de la justice, de la liberté et de l'intelligence
par cette humanité minoritaire, mais influente jusqu'à
être décisive: le reste et le petit reste
qui accompliront le Dessein. Des spécificités
du petit reste et du reste l'intelligence,
quoi que sa nature rationnelle laisse penser, ne sera
pas facilement accessible. Parce qu'il n'existe pas de
tradition évangélique de l'intelligence, son acquisition
demandera beaucoup de déculturation, un profond
changement personnel pour l'aligner sur l'amour,
la justice et la liberté qui ont des traditions
idéalistes, non réalisées mais déjà "mentalisées". Si l'intelligence,
au sens spirituel que La Révélation d'Arès
donne à ce mot, ne réapparaît pas, le génie humain
restera exceptionnel, ne sera pas populaire. L'intelligence
exigera donc la condition de l'âme qui attire
la Grâce et déclenche la synergie du Père et de l'homme,
la condition de prudence, de patience,
d'humilité mère de la sagesse, et la condition de la
réflexion, ce lent retour en soi-même qui aboutit au
retour du Père en soi qu'on appelle vertu.
Des accomplissements personnels comme collectifs
de la pénitence la recherche inlassable de l'intelligence
n'est pas le moindre, mais étant moins affectée par
l'humeur et le caractère que ne le sont l'amour, la
justice et la liberté, l'intelligence peut
être relativement moins éprouvante à rechercher dans la
première période de pénitence, qui est souvent
de nervosité et de susceptibilité. Génération après
génération, l'intelligence diffusera dans le
monde à partir du petit reste et du reste. Les hommes de bien, très divers, qui partagent
cet existentialisme, croyants et incroyants, conscients
et inconscients, connus et inconnus, forment le reste.
Au milieu du reste ceux consciemment liés à La
Révélation d'Arès forment le petit reste,
dont l'assemblée n'a aucune prétention
élitaire et dominante; elle constitue une plateforme
mentale spirituelle, justifiée par la seule réalité de
sa mentalité et de sa créativité spirituelles. Les
hommes du petit reste sont frères,
pénitents et moissonneurs, afin de
sensibiliser patiemment le monde à l'amour, à
l'importance de retrouver l'intelligence, à la
dynamique aiguë de la liberté et de l'individualité
épanouies pour réaliser la diversification et la
multilocalisation — orientation centrifuge contraire aux
principe et réflexe actuels centripètes des nations et
de tous groupes humains.
Chaque membre du petit reste forge les obligations de sa
conscience et, unissant celle-ci aux consciences de ses
frères, travaille à recréer la conscience collective
spirituelle dont il reste peu de traces dans ce monde —
L'humanité tombée dans le grégarisme, dont la religion
est la manifestation typique, est au mieux localement
fraternaliste dans un sens politique, non spirituel.
Je serai à Arès pour la période de juin 2016, je viens y
chercher la force du Bien, la force de l’Amour,
d’une pénitence plus grande, je mesure, ô combien
! je suis loin d'être comme le Père Aimant (Rév Arès
12/7-8) et comme vous d’avoir atteint
l’illumination et l’embrasement d’Amour pour toutes mes
sœurs, mes frères, votre exemple de pénitence
nous élève vers les Hauteurs Saintes : Sous ta voix, Je répandrai Mon Eau sur les coeurs
altérés; ta parole fera jaillir le sang dans les têtes
vides et les fertilisera; J'exhalerai Mon Souffle sur tes
fidèles et Ma Bénédiction sur leur descendance (Rév Arès
23/5).
Votre blog, vos enseignements et à ceux qui ont eu
la chance de vous voir, de vous écouter avec humilité et
d’avoir rencontré des Apôtres de l’idéal, tout pécheur
que nous sommes, mais entrés en pénitence. [mots
manquants] savent en dedans d’eux ou Souffle le Père
(Rév d’Arès 24/11) que vous êtes le prophète
envoyé au XX et XXIème siècle et les sœurs et frères du petit
reste à votre suite pour la sauvegarde de l’humanité,
un changement total de civilisation.
Au nom de l’Éternel Aimant, Frère Michel, Sœur Christiane,
je vous embrasse de tout mon cœur et souhaite un très grand
Pèlerinage de Feu à nos sœurs et frères qui iront
à Arès et à celles et ceux qui feront le Pèlerinage de i du
Cœur où qu’ils se trouvent sur terre.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Cher frère Didier, je suis toujours touché par votre grande
foi, votre perpétuel besoin de l'exprimer et de citer la
Parole et, cette fois-ci, en plus de la Parole, vous citez
cet écrit, qui n 'est certainement pas assez lu par mes
frères, que j'ai intitulé "Nous Croyons, Nous Ne Croyons
Pas." Je rappelle que j'écrivis "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas" en 1992, alors que j'étais atteint d'un mal
auquel je pouvais ne pas survivre et à la veille d'une
importante opération chirurgicale, et ce texte était dans
mon esprit comme un testament. Faute de temps, je ne pus pas
ordonner ce texte, mais depuis lors je l'ai laissé à l'état
de brouillon, de rédaction spontanée, je l'ai laissé tel
quel. Je rappelle aussi qu'on trouve "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas" en deux endroits : dans "Le Pèlerin d'Arès
1991-1992" et comme annexe dans l'édition 1995 (la bilingue)
de La Révélation d'Arès.
Le rationalisme maintenant quasi mondial et très fier de lui
a rendu impossible une réflexion générale sur le Surnaturel
et sur la nature métaphysique de l'homme, dont la chair
et l'esprit ne sont que des vêtements provisoires
et qui appartient, quoi qu'on en dise, au règne universel de
la Puissance créatrice. Tout le monde ne rejette
pas le Surnaturel, mais même la religion le prétend devenu
inactif et muet, parce qu'il n'aurait, selon elle, plus rien
à dire, plus rien à créer, plus rien à faire. Je me
souviens, dans les premières années de La Révélation
d'Arès, à la fin des années 70 et au début des années
80, les religieux me disaient que j'avais rêvé ou que je
n'avais pu voir que le diable, parce que selon eux "La
Révélation était close ; Dieu n'avait plus rien à déclarer."
Or, le surgissement de Dieu dans le ciel plombé de la Terre
en 1974 et 1977 est venu prouver qu'il n'en était rien et
que Dieu avait encore à dire qu'on ne L'avais pas entendu et
qu'Il revenait pour rappeler la Vérité, pour
rappeler que ce qu'il avait demandé aux hommes n'avait pas
été accompli.
La Révélation d'Arès n'a pas d'autre but que de
décider l'homme à se libérer du Mal, du péché,
de la souffrance et de l'anéantissement, pas d'autre
but que de lui redonner prise sur sa vie pour qu'il en fasse
la Vie avec un grand V. Pour briser ses
chaîne l'homme doit prendre conscience qu'elles existent.
20mai16 175C20 Arès, cette petite localité de Gironde en France qui
fût honorée de la Présence Puissante de l’Éternel en
Personne, le Créateur des soleils, des mondes
et du Bien. C'est un cri d’Amour, [un Appel] aux
frères de tous les hommes à entrer en pénitence:
Les religieux et leurs rebelles (Rév. d’Arès 3/5),
les hommes d’affaires et les politiciens, les ouvriers
et les mendiants, les jeunes perdus criant debout la
nuit, les vieux abattus par le temps couchés au lit.
Le petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1, 29/2, 33/12)
et le reste, les pèlerins petit p ou les Pèlerins
grand P, ce sont les Pèlerins du Bien (12/3, xxxiii/11,
xxxviii/3), les Pèlerins de la Vie à retrouver(
24/5).
De mémoire [la prière d'arrivée au Pèlerinage d'Arès] : "Me
voilà Seigneur, je ne suis pas venu de moi-même, je n’ai pas
crié vers toi parce que je me croyais juste et sage, Tu as
dû m’appeler. Mais Ton Amour et Ton angoisse pour Ta
créature qui s’est arrêtée en chemin T’ont fait descendre
Toi, le Sublime, le Très Haut, Celui qui est Étalé sur
l’Univers, jusqu’à moi, l’infime, l’injuste. Ta Parole est
descendue, par la tête Elle m’a tiré, Ton Souffle
m’a soulevé. Accueille-moi sur Tes Hauteurs, Souverain
du Jour, au jour où ma chair ne sera plus devant
toi une cache pour mon âme. Accueille moi sur les
sentiers de mon ascension dans le gîte
d’étape que tu as préparé pour le pénitent
et le pèlerin sur Ton Saint Lieux ,où Tu as
devancé Ton Jour (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16,
17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4) pour
m’y appeler dés maintenant, au Pèlerinage que je
n’achèverai désormais que devant Ta face."
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et pour l'image!
20mai16 175C21 Il
s'agit ici d'une lettre sous clé USB datant de février
2015
Bien aimé Prophète, en l'amour du Père,
J'ai profité de mes vacances en famille au [Pays d'Amérique
du Sud] pour faire des recherches sur l'eschatologie des
trois dernières religions monothéistes à savoir, le
Judaïsme, la Chrétienté et l'Islam. Cette recherche m'a
perturbé.
J'ai essayé de vous contacter par mail dans l'espoir de vous
voir pour prendre de vos nouvelles après votre opération
[chirurgicale] en rentrant [d'Amérique du Sud] vers fin
janvier, mais je n'ai pas eu de réponse.
Je profite aujourd'hui de cette belle journée de Dimanche
pour vous écrire cette lettre qui j'espère vous trouvera en
pleine forme.
J'ai découvert, suite à ces recherches, à quel point l'homme
était capable d'exceller dans l'abomination pour faire
régner le mal. C'est l'opposé parfait du pénitent
qui, lui, œuvre pour faire régner le Bien. Je ne
pensais pas que des hommes pouvaient institutionnaliser une
telle volonté de nuisance sur des générations, afin
d'aboutir à leur objectif ultime qui est le règne d'une
petite élite despotique sur toute la Terre (Nouvel Ordre
Mondial).
Une des nombreuses preuves de ce que j'avance est la lettre
d'un certain Albert Pike (éminent franc maçon dont la statue
est érigée à Washington DC) écrite, le 15 aout 1871, à son
ami Mazzini (Franc maçon italien très haut gradé,
illuminati), pour l'informer du plan établi à très long
terme afin d'aboutir à leur objectif final. Cette lettre est
exposée au British Muséum Library à Londres. La lettre parle
de la première guerre mondiale qui renversera le pouvoir des
tsars de Russie et implantera le communisme athée qui
servira à affaiblir les religions. Elle évoque ensuite la
deuxième guerre mondiale qui permettra de détruire le
nazisme après l'avoir utilisé, et de renforcer le sionisme
politique permettant l'établissement de l'État d'Israël en
Palestine. La lettre aborde ensuite le sujet de la troisième
guerre mondiale qui sera déclenchée par une guerre contre
l'Islam de la part du sionisme politique. Par la suite, les
autres nations se diviseront à ce propos et seront forcées
de s'impliquer dans le conflit. La lettre se termine par
ceci: "Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous
provoqueront un formidable cataclysme social qui, dans toute
son horreur, montrera clairement aux nations les effets d’un
athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus
sanglant chambardement. Puis tous les citoyens, obligés de
se défendre eux-mêmes contre la minorité révolutionnaire
mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation,
et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit
déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la
recherche d’un idéal, sans savoir vers quoi tourner son
adoration, recevront la vraie lumière grâce à la
manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer,
enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la
destruction de la chrétienté et de l’athéisme, simultanément
soumis et exterminés en même temps.".
Tous les évènements actuels ne sont que le reflet de la mise
en exécution de ce plan diabolique.
Dans Son infinie Sagesse, le Père a envisagé cette
situation. Il nous a envoyé les moyens de contrer ce
complot: Un nouveau Message, La Révélation d'Arès
(1974-1977) par l'intermédiaire d'un nouveau Guide et
prophète : Mikal, dont le rôle est de nous former à
l'unique arme de défense contre le mal laquelle est le
Bien résultant de la pénitence et de la moisson
[de pénitents]. En plus de ce nouveau message destiné
en priorité aux juifs et aux chrétiens (nouvel Évangile,
nouvelle Torah) un autre message, destiné en priorité aux
musulmans celui-ci, doit venir épauler La Révélation
d'Arès en se liant à Elle. C'est le Coran
réinterprété à la lumière de La Révélation d'Arès
(Le Coran Sublime) qui confirme la prophétie de Mikal
et son message et donne des indications complémentaires sur
la bête et les moyens de la maitriser suivant le
Plan Spirituel de Dieu pour l'humanité qui arrive à son
terme. Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma
Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure
(comme) ton œil pleure (Rév d'Arès 41/9).
Mon bras (s'é)tend. J'ouvre Ma veine pour toi, tu bois
l'Eau, la Force (entre en toi) (Rév d'Arès vi/5)
Nous avons apporté une Faveur à David de notre
part (Coran 34/10)
Nous avons apporté un [Coran très éclairé] à David (Coran
4/163 et 17/55).
Frère Michel, je perçois un message particulier dans les
chapitres 41 et 42 du Livre, que je me permet de
vous livrer car je crois qu'il concerne la liaison de La
Révélation d'Arès et du [Coran trèséclairé].
Nous sommes à la 41ème année du début de La Révélatio
d'Arès. Au chapitre 41 justement, qui je crois fait
référence à cette année 2015, le Créateur nous rappelle
l'intérêt du Pèlerinage dans les six premiers versets.
Ensuite, dans les versets 7 et 8, Il insiste pour que vous appeliez
le(s) frère(s et) le(s) frère(s) en lui disant: "Viens
prendre le Feu ! (Quand) ton pied descend(ra), ton cri
(s'en)vole(ra) haut."
Le cri est aussi un message. Ensuite Il enchaîne avec le
verset 9 qui évoque l'union de La Révélation d'Arès
et du [Coran très éclairé] après quarante ans de prophétie.
Je crois que les versets 7, 8, 9 vous demandent d'appeler le
frère du [Coran très éclairé] (Cri), pour venir à
Arès cette année, afin que La Révélation d'Arès (Ma
Force) et le [Coran très éclairé] i soient liés
symboliquement dans la Maison de la Sainte Parole.
Ainsi Mikal pourra voler de ses deux ailes pour
unir la famille abrahamique et le reste de la Terre ensuite.
Le frère au [Coran très éclairé] aura palé son île dans
vos côtes où il se sentira en sécurité pour agir de
son côté et à vos côtés (Rév d'Arès xLii/1-10).
Si le Créateur vous a appelé Michel dans le
chapitre xLii, c'est pour signaler une
exception dans le Livre.
En effet, Il s'est adressé au Juste frère qui
n'est pas un prophète, afin de lui donner des indications
sur sa mission (versets 11 à 20) qui se résume à
décoder (file sans nœud) la Parole, d'ouvrir le [Coran très
éclairé] (Livre en face) sans crainte, de crier à
la nation musulmane (son île, le chameau) qu'elle
s'est laissée entraîner dans l'erreur par les prêtres
du Coran apparent désuet (livre qui ment). Or, le Coran est
porteur d'un message sublime réactualisé par le Créateur
grâce à La Révélation d'Arès (Soleil autour).
Le Créateur revient au prophète Mikal ensuite,
pour lui demander de défendre le juste frère dans
sa mission (verset 21) et c'est à partir de là que Mikal
entrera pleinement dans sa Mission : Mon Œil (se) ferme
sur Mikal. Je fais les frères de Mikal. (verset 23).
Frère Michel, le plan diabolique du mal prévoit de passer à
la vitesse supérieure dans les mois qui viennent. L'escalade
de la violence sera rapide dans les années 2015-2016 pour
inciter les juifs à émigrer vers Israël (dans le but de se
rassembler avant la venue de leur Machia'h (Messie) et
de faire bouillonner l'hostilité islamo-sioniste afin de
préparer la guerre mondiale Ceci fut confirmé récemment par
Henri Kissinger dans une interview accordée à un journal
newyorkais. Cette guerre serait prévue vers 2018
(Armageddon). Les pèlerins d'Arès sont les seuls
spirituellement aptes à résister et à inverser la vapeur de
ce cheminement démentiel planifié. Le [Coran très éclairé]
dévoilera sans doute l'identité du Mahdi. Le Mahdi,
attendu depuis 1400 ans, avec l'aide du petit reste
de pèlerins, sera à l'origine d'une diffusion rapide du
Coran sublime qui appelle au Septième Jour de
Mikal et à La Révélation d'Arès.
Alors, des croyants par milliers rejoindront le Royaume/Din
de Dieu. C'est seulement à ce moment là que nous pouvons
espérer contrer le complot de la Bête [Rév d'Arès
22/14] et de revenir au Plan spirituel de Dieu qui
prévoit de faire hériter la terre par ses adorateurs
vertueux. (Coran "Les Prophètes" 21/105)..
Je sais que vous êtes pleinement conscient de tous ces
enjeux. J'ai quand même voulu partager avec vous mes
découvertes et mes craintes. À mon humble avis, cher prophète,
nous devrions commencer à nous mobiliser fortement à compter
du Pèlerinage de cette année pour avoir une chance de nous
faire entendre avant le déclenchement du carnage prévu.
(.....)
Dans l'espoir de vous voir en très grande forme au
Pèlerinage [2015], je prie avec vous cher Nabi.
Mes salutations fraternelles et respectueuses à sœur
Christiane et à sœur Nina.
Je vous embrasse avec toute mon affection fraternelle.
N. N. H. du Moyen Orient
Réponse :
Il va vous paraître étrange, mon cher frère, qu'apparaisse
soudainement votre lettre de Février 2015 dans la page de
commentaires de mon Entrée de blog 175 de 2016, soit
quinze mois plus tard.
La clé USB sur laquelle se trouvait cette lettre, clé USB
qui m'est parvenue je ne sais plus comment, a disparu
pendant plus d'un an. Elle a réapparu sur mon bureau de
façon mystérieuse en mars 2016. Quand j'ai pris cet objet
jaune dans ma main je ne savais pas du tout ce que c'était
et comment ça fonctionnait. Je ne me doutais pas que c'était
une clé USB, bien que c'en eut à peu près le volume. Depuis
mars 2016 je travaille avec cet objet devant moi, me
demandant de temps en temps si j'allais ou non le jeter à la
corbeille. Je ne l'ai finalement jamais jeté. Et puis,
aujourd'hui 20 mai 2016, tandis que Nina entrait dans mon
bureau pour y déposer la corbeille à courrier, mon egard se
pose sur l'objet jaune et je demande à ma fille : "Sais-tu à
quoi sert cette chose et, si tu le sais, comment ça marche
?" Et Nina sans hésiter appuie sur une extrémité de l'objet,
fait coulisser quelque chose et un embout USB apparaît ! Et
moi qui avait tourné et retourné la chose sans trouver cette
manipulation si simple ! J'ai enfiché l'embout USB dans mon
ordinateur et aussitôt j'ai vu apparaître le contenu de la
clé : la lettre que je reproduis ici sous forme d'un
commentaire.
Je ne saurais affirmer à quoi est dû mon extrême retard,
soit à mon incompétence en matière d'informatique, soit à
mon calendrier de travail débordant, soit à Aghéla (Rév
d'Arès xxxi/13), l'ange que le Père a placé auprès de
moi pour m'assister dans ma tâche et qui, ça lui arrive,
cache quelquefois certains papiers ou certains affaires
quand il estime que le temps n'est pas venu que je m'en
occupe.
Si je place votre lettre sur ce blog public, c'est parce que
vous méritez que je fasse devant tout le monde amende
honorable peut-être pour mon étourderie, peut-être pour mon
incompétence, peut-être pour une facétie de mon ange
assistant qui obéit sûrement plus au Père Qui l'a placé
auprès de moi qu'il ne m'obéit à moi, pauvre humain bien
incapable par lui-même de tout faire sans que le Ciel ne
tienne Lui-même le planning de ma tâche.
Je viens donc de lire attentivement cette lettre. Vous
remarquerez que j'en ai corrigé certains mots. C'est par
prudence. Le temps n'est pas venu de parler ouvertement de
certaines choses.
Ce que j'ai à vous dire ici est bref, mais extrêmement
important.
J'ai lu l'année dernière le Coran éclairé. Je l'ai parcouru
à nouveau cette année. Pendant cette longue lecture j'ai
perçu les avertissement du Ciel : "Attention ! L'Islam
traverse une période où le Mal est particulièrement
meurtrier et destructeur. Cette période va se prolonger, la
violence va s'aggraver. Il est des temps où Mes Serviteurs
doivent s'abriter. Se laisser crucifier, égorger ou
décapiter ne sert à rien, même pour la défense de la Vérité.
Les hommes de Bien deviennent trop rares pour les
exposer à de grands risques face à la folie barbare. Les
temps ne sont pas venus pour mêler deux Paroles que sépare
la haine pour un long moment encore. Patience, prudence,
sagesse."
Je loue, mon bien aimé frère, votre dévouement à rechercher
sans cesse la Vérité et les sentiers du
Bien vers les Hauteurs Saintes, mais il
ne faut rien précipiter. Dieu est hors du temps, mais
nous sommes dans le temps et nous devons tenir
compte de sa lourdeur et de son frein. Voir clair ne
signifie pas foncer. Cela signifie seulement que nous allons
dans la bonne direction.
Nous reparlerons de tout cela.
Embrassez toute votre famille pour moi, toute votre famille,
qu'elle soit fraternelle ou conjugale ou fifiale. Nous
prions ensemble.
21mai16 175C22
C'est avec une grande joie, frère Michel que je lis cette
entrée, ses commentaires et vos réponses.
J'y retrouve le même Souffle d'amour universel que
dans la réponse apparemment sibylline que vous avez adressée
à mon commentaire 174C83 :
"Il y a toujours grande difficulté à comprendre que le petit
reste est ma chose, mais que les assembléessouveraines d'elles-mêmes sont l'humanité appelée
par Dieu à Arès, mais que tout ça c'est quand même pareil."
De même, ce qui est difficile à comprendre pour certains,
même sœur Christiane, dans les échanges de cette entrée,
c'est que sans "prononcer la moindre indulgence" pour ceux,
rois noirs ou blancs, qui volent les attributs
de Dieu (21/4), nous pouvons nous trouver dans une
émouvante communion spirituelle avec l'élévation pénitente
et rayonnante d'une foule qui n'a pas encore
intellectuellement compris ses erreurs théologiques.
Le pèlerinage confirme cette Unité profonde :
au-delà du petit reste — votre "chose" ! —,
au-delà de nos croyances arésiennes spécifiques, ce moi/nous
qui laissera son corps en attente sur le rivage,
c'est l'Un d'Images Divines consciemment engagées
à accueillir, libérer et rayonner la Lumière dans
la fidélité quotidienne à la pénitence contagieuse.
François D. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère François pour ce commentaire qui me touche.
Excepté M. Pierre Moscovici, ex-minitre des finances et
maintenant commissaire européen, qui a nié, voilà quelques
jours seulement, que l'Europe ait de racines chrétiennes —
ce pauvre frère humain ne voit-il pas que l'Europe est
constellée de clochers, que le plus petit village a sa
chapelle de la Russie à la Pointe Finisterre en Corogne ? —,
même les plus farouches rationalistes athées en poste, à
tous les niveaux, répudient toutes personnes niant que
l'Église existe, Orthodoxe, Catholique, Protestante, niant
qu'elle a eu un rôle prépondérant en politique depuis quinze
siècles pendant, niant qu'elle elle dégagea et dégage encore
en certaines régions un rayonnement solaire. Même les athées
vouent ceux qui nient le judaïsme, le christianisme et
l'islam au mépris ou à l'indifférence.
C'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès qui commençons tout
juste à exister comme courant spirituel majeur — qu'est-ce
que quarante deux ans àl'échelle de l'Histoire ? Presque
rien —, nous n'arrivons pas encore à exercer une attraction
même faible auprès du monde politique, intellectuel,
médiatique. Nous n'existons pas encore socialement.
L'intelligentsia française, allemande, italienne, espagnole,
etc., n'entretient avec nous aucun rapport, même ténu, de
courtoisie. Cependant, elle ne nous ignore pas, oh ! que non
! puisque les media obéissant aux ordres des milieuxs
influents nous ferment hermétiquement toutes leurs portes.
Pour nous l'existence sociale signifie encore lutte,
renoncement, sacrifice, solitude.
Mais si nos chairs sont comprimées dans leur petit
coin, comme dans un sac noir jeté dans quelque fossé, nos esprits
et nos âmes ont pris du champ, du volume, et même
s'envolent et couvrent toute la Terre et sillonnent même
l'infini comme des fusées de foi et d'espérance. Nous savons
que nous sommes le parti de la Force, le parti de
la Puissance qui sera finale, du Père qui a parlé
à Arès et dont nous possédons la Parole à l'état pur, sans
livres d'hommes intercalés entre ses versets comme dans la
Bible ou le Coran où se trouvent des hadith.
N'importe qui qui ouvre La Révélation d'Arès y lit
les mots mêmes du Ciel comme je les ai entendus. Nous savons
exactement la Vérité, nous savons exactement où
nous allons : vers le changement (Rév d'Arès 30/10-11)
de soi pour changer le monde (28/7), car le monde
commence par soi, nous savons exactement quel sentier
prendre : la pénitence, nous savons exactement que
les animaux ont sur nous cette supériorité qu'ils ne sont
pas méchants, mais que nous n'avons pas à redevenir des
animaux pensants, mais au contraire à nous dépasser dans le
sens inverse, à devenir des Dieux (2/13). Les
puissants de ce monde, eux, ne savent pas où ils vont, tout
ce qu'ils tentent échoue : Napoléon, Staline, Hitler, pour
ne citer que ces célébrités, ont échoué. Hollande échoue et
le prochain président échouera. Nous, nous savons où nous
allons et nous réussirons. Et ils savent que nous
réussirons. Voilà pourquoi on nous ferme les portes des
journaux, des radios, des télévisions, parce qu'ils savent
que nous réussirons.
Alors, nous pouvons bien, au minimum, nous sentir les frères
de tous les humains, partout.
Merci, frère François, de très bien comprendre cela. Merci
pour votre beau commentaire.
21mai16 175C23
Moi aussi je veux faire partie du petit reste, car me priver
de votre grandeur ferait que je devrais me contenter de ma
petitesse, et ça, étant trop orgueilleux, je ne le
supporterais pas !
Oh ! ce n’est pas de la vénération, c’est juste réaliste.
Au Pèlerinage, je viendrai avec mon épouse Claudine, comme
chaque année depuis 1992, pour prendre le feu et espérer
être plus lucide dans ma pénitence à chaque étape
de mon ascension. Une colocation avec sœurs et
frères pour partager le quotidien, et des rencontres
nombreuses pour connaitre la vie des assemblées
d’ici et d’ailleurs, vivre avec eux les joies et les peines
dans des échanges fraternels.
Un Pèlerinage sans faute, je ne sais pas, mais un moment
très riche, assurément.
Dominique F. du Roussillon.
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui m'annonce
votre prochain Pèlerinage à Arès.
"Moi aussi je veux faire partie du petit reste," me
dites-vous, mais je vous sais assez attentif à mes propos
prophétiques pour être, vous et Claudine, des éléments du petit
reste.
Dire "un pèlerinage sans faute" n'a pas de sens, parce que
le Pèlerinage n'est pas une démarche réglementée,
programmée, organisée, mais une démarche de la personne — il
n'est pas deux personnes qui se ressemblent — vers la Vérité
et, pour l'heure, nous savons que le seul moyen d'aller vers
la Vérité est la vraie piété, la pénitence
et la moisson de pénitents. À notre frère François D. ci-dessus (175C22) je
rappelle que nous sommes en possession d'une Parole de Dieu
pure, qui a été éditée dans l'année même de sa dictée, que
j'ai prise en note avec grand scrupule. C'est une
supériorité énorme, extraordinaire, et c'est pourquoi lire La
Révélation d'Arès sur le lieu même où elle a été
dictée par Jésus en 1974 et le Père en 1977, ne peut être
qu'un apport d'une puissance spirituelle incomprable.
Dans "Jean Barois" Roger Martin du Gard rappelait que "les
évangiles ont été rédigés dans les années 65 et 100 après
Jésus-Christ. Par conséquent l'Église s'est fondée, a
existé, pourrait exister sans les Évangiles. C'est comme si,
cent ans après, sans un seul document écrit, à l'aide de
souvenirs et de vagues témoignages, on voulait consigner les
actes et les paroles de Napoléon ! Et voilà le livre
fondamental dont l'exactitude ne devrait être mise en doute
par aucun catholique." Voilà qui explique bien des erreurs
de nos frères catholiques, avec lesquels je me suis senti en
fraternité, non dogmatique mais ontologique, quand j'ai
visionné "Vêpres à New York avec le pape et des
religieux". Et, du reste, le même Roger Martin du Gard dans
le même "Jean Barois" (je crois) disait (je rappelle de
mémoire) que "quand on prend la Vérité au sérieux et trouve
la pleine conscience de la foi il est difficile d'être de
son parti sans être un peu du parti de l'autre."
Donc, j'espère qu'en même temps que vous serez pèlerins à
Arès, Claudine et vous Dominique, des Catholiques et des
frères d'autres religions viendront avec ce sentiment très
fort qu'ont ne peut être de son parti sans être un peu du
parti de l'autre. À Arès est la Maison de la Sainte Parole,
la Maison de Dieu, du Dieu de tous les hommes. Alleluia !
21mai16 175C24
Un grand merci pour votre ouverture et votre non jugement !
Même si cela m'a parfois fait écarquiller les yeux
d'étonnement, juste avant de comprendre que votre regard
voyait avant tout l'humanité (son cœur) en chaque être
humain. Vous semblez ne pas être emporté dans l'agitation du
monde, en ayant une sorte de recul qui vous permet de voir
plus largement.
Peut-être est-ce dû à la présence du Père qui vous
accompagne, peut-être qu'Il vous a transmis un peu de son Regard
aimant, ou aussi que vous l'avez développé par la pénitence.
J'ai craint parfois que vous fassiez fuir les lecteurs de ce
blog, qui peut-être utile pour faire connaitre La
Révélation d'Arès. Maintenant cela me fait sourire et
je vois plus l’intérêt de votre exemple, de transmettre ce
regard dépouillé, ouvert et aimant — nécessaire pour rentrer
en contact avec le Vrai — à ceux qui cherchent un
réel dépassement de soi, à construire une nouvelle
fraternité, une fraternité non fermée mais dans l'ouverture
et la liberté.
Vous m'aidez à grandir dans ce non jugement et cette
ouverture, merci !
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Comme je suis heureux de vous voir unir au mien votre amour
de tous les hommes, quels qu'ils soient, car s'ils sont
encore dans l'erreur aujourd'hui, nous y étions, nous, hier.
Nous sommes bien les frères et sœurs de tous les hommes dans
la Vérité comme dans l'erreur, car la Vérité
est la phare que tout le monde ne peut voir en même temps.
Les hommes, comme les navires sur la mer, n'y arrivent que
les uns après les autres.
Oui, nous sommes envoyés au monde pour "construire une
nouvelle fraternité, une fraternité non fermée mais dans
l'ouverture et la liberté," ainsi que vous l'écrivez dans ce
beau commentaire. Partant, nous sommes d'un scepticisme
politique et religieux total, nous nous sommes frères de
tous ceux qui répudient le système, parce que le système,
qu'il soit de gauche ou de droite, porte en lui l'adversité,
le conflit, parfois la guerre, comme le nuage porte l'orage.
Je reçois encore ce matin des commentaires de personnes
outrées que je ressente un sentiment fraternel envers les
catholique de la cathédrale st-Patrick de New York. Je ne
les publie pas, parce que j'ai déjà répondu à ce genre de
commentaire. Mais comment ces personnes-là comprennent-elles
La Révélation d'Arès ? Pourquoi aimer tout le
monde, aimer même ses ennemis (Matthieu 5/44),
est-il considéré comme une folie, alors que c'est une très
grande Sagesse ?Le Père a raison de nous rappeler
que sa Parole n'est pas encore accomplie. C'est à
nous d'entreprendre qu'elle soit accomplie. Pourtant,
des hommes depuis longtemps savent cela. Mon père était
communiste et quand fut signé le pacte germano-soviétique en
1939 applaudit, mais pas pour des raisons politiques. Il
applaudit parce que cela lui paraissait être la raison même.
Il aurait voulu que le France ne déclarât pas la guerre à
l'Allemagne, parce qu'il savait les horreurs de la guerre.
J'ignore s'il repensait alors à quelques leçons de son
père, mon grand-père Mathurin, un défroqué, qui lui
avait sans doute enseigné la Parole du Sermon sur la
Montagne : Mets-toi vite d'accord avec ton adversaire
(Matthieu 5/25), mais c'était dans cet esprit-là
qu'il avait applaudi. Plus tard, quand l'URSS envahirait la
Pologne avec l'Allemagne, mon père changea d'avis, je crois,
mais cela montre quelle difficulté il y a à voir clair dans
les intentions tergiversantes des humains. Il faut sortir de
ces tergiversations qui montrent assez que les gouvernements
ont la puissance, mais ne savent jamais dans quelle
direction il faut aller. Encore un grand merci, sœur Rachel Flora.
22mai16 175C25
Bonjour Frère Michel,
Vous ne me connaissez sans doute pas, mais je vous avais
laissé un message sur votre répondeur il y a 15 ans environ.
Vous m'aviez, à ma grande surprise, répondu par voie postale
un chouette message où il m'était enjoint d'être un
tremblement de terre pour moi, les autres, etc…
Je l'ai pris pour mon égo car, de toute manière, c'est
stimulant.
Quinze ans après, et féru d'ésotérisme, d'astrologie, de
magie, j'ai écrit un livre à la surprise de ma famille, sous
le pseudonyme "Hiramash" [titre "La Magie d'Hénoch"]. Ce
livre est à la fois technique et mythologique.
La partie technique est liée à une révélation anglaise de la
fin du seizième siècle en Angleterre, sur un langage étrange
réputé être la langue "d'Adame", la langue des Anges. La
mise en œuvre de cette langue étrange prétend être une
pure œuvre de magie blanche, ce à quoi je crois.
Le retour des lecteurs à ce sujet est assez impressionnant ;
je suis content de moi, ainsi de ceux et celles
(essentiellement américains) qui m'ont aidé dans ce domaine.
J'y explique en quoi un jour le pouvoir politique a été
perdu par les femmes au profit des hommes. Comment cette
situation a profité à certaines religions pour inventer le
paradis perdu et la femme pécheresse. En quoi cette
situation a une vocation thérapeutique à échelle mondiale.
En quoi les religions du Père qui rejettent la Mère sont une
"bouffonnerie" tragique, mais nécessaire pour apprendre la
liberté la plus risquée et l'amour inconditionnel des autres
humains.
En quoi les États actuels ne reposent que sur la force
policière (dont les dirigeants dans le monde sont
pratiquement tous sans exception entachés de corruption au
profit d'une caste dirigeante), sans laquelle le droit est
un amoncellement obscène de papiers, le système fiscal une
option pénible et facultative, etc, etc…
En fin de livre, je me suis permis de faire une citation
bibliographique de votre travail : La Révélation
d'Arès. Dans mon livre et de manière éparse, j'y fais
également quelques allusions discrètes en citant votre nom.
J'ai pensé que cela vous aurait fait plaisir de le savoir,
mais il y a eu aujourd'hui une opportunité qui m'y a
fait penser…
Avez-vous entendu parler d'Akiane ? Artiste américaine
surdouée, elle peint depuis l'âge de 3 ans et ses travaux
sont simplement époustouflants, la "Mozart" de la peinture. http://akiane.com/
Sur la page d'accueil de son site, l'homme que l'on voit est
supposément sa propre vision de Jésus. Avez-vous un avis sur
la question ?
En vous remerciant de votre temps, fraternellement,
Jean-Charles D.
Réponse :
Je trouve votre patronyme dans mes carnets, mais c'est le
patronyme d'un couple vivant dans la Vienne avec d'autres
prénoms que le vôtre.
Donc, non, je ne me souviens pas de vous.
Par ailleurs, si vous êtes " féru d'ésotérisme,
d'astrologie, de magie," je ne le suis pas du tout. Je me
suis intéressé à ces matières il y a très longtemps, après
que j'eus découvert, quand j'étais encore ingénieur, que le
strict matérialisme marxiste n'était pas suffisant pour
expliquer la nature humaine et envisager sa voie vers le
bonheur et que je cherchais, au milieu des années 60, dans
divers domaines irrationnels. Je revins de ce détour dans
l'ésotérisme, l'astrologie et la magie, parce qu'elles
n'étaient qu'une voie d'intuition, reposaient sur une
expérimentation ancienne, mais peu convaincante, bref, ne
m'avaient pas convaincu de leur solidité active. Je me
tournai alors vers la foi d'église, j'entrai dans le clergé
orthodoxe, dont la somme théologique me parut digne
d'intérêt, jusqu'au moment où, à Arès en Gironde, je fus le
témoin imprévu et impréparé de l'Événémet Surnaturel dont
allait sortir La Révélation d'Arès. De sorte que
La Révélation d'Arès n'est pas du tout mon
"travail", comme vous dites, mais n'est que l'édition du
Message dont j'ai scrupuleusement pris note et mis au propre
sans en rien changer.
Depuis, je me dévoue à la diffusion de ce Message et à la
conduite fraternelle des hommes et des femmes qui le
suivent. Vous n'avez pas rejoint cette Assemblée, comme
beaucoup d'humains qui ont connaissance de La
Révélation d'Arès.
Non, je ne connais pas Akiane. J'ai regardé le portrait,
œuvre picturale d'Akiane, sur la première page du site que
vous m'indiquez et je peux vous dire qu'il n'y a pas de
ressemblance avec Jésus qui m'apparut 39 ou 40 fois en 1974
à Arès.
Le Message d'Arès se ramène à une idée simple : Le Mal n'a
pas été vaincu par la religion, la politique, la justice,
les lois, etc., parce que le Mal n'est vaincu que dans le
cœur de l'homme. Faites pénitence, c'est-à-dire
aimez tous les hommes, pardonnez toutes les offenses, faites
la paix avec tout le monde, réfléchissez et parlez avec l'intelligence
du cœur autant qu'avec l'intelligence intellectuelle et
soyez libre de tous préjugés et non seulement vous
vous ouvriez la Voie du Salut, mais vous
contrinuerez à changer le monde en Bien.
C'est votre pénitence qui vous sauverea,
ce ne sont ni l'ésotérisme, ni l'astrologie, ni la magie.
Je vous dis toutes mes pensées fraternelles, mon frère
Jean-Charles.
22mai16 175C26
J'ai relu trois fois la réponse que vous faites à N. N. H.
(175C21), mais je n'y comprends rien.
Qu'est-ce que c'est que le "Coran très éclairé" ?
De quoi parle exactement votre réponse ?
Pourriez-vous être plus clair.?
Ibrahim B. quelque part en Europe
Réponse :
J'ai connu un Ibrahim à Nice, qui fut pendant quelque deux
années, peut-être davantage, un auditeur assidu des exposés
que je faisais régulièrement au local de mission de cette
ville. Êtes-vous ce pieux frère marocain que nous aimions
beaucoup ? Si c'est vous, je me souviens de vous avoir un
jour demandé pourquoi vous, un pieux Musulman qui n'avait
visiblement guère le désir de devenir un Pèlerin d'Arès,
vous nous honoriez de votre présence fidèle. Vous m'avez
répondu simplement ces mots surprenants, qui m'ont beaucoup
touché : "Parce qu'ici il y a de la vertu. Je suis
un fidèle de la mosquée, mais là-bas la vertu manque. Je
souffre du manque de vertu de mes frères de l'Islam."
Quoi qu'il en soit, vous avez raison, ni la lettre de N. N.
H., que j'affiche comme commentaire, ni moins encore la
réponse que je lui fais ne sont claires.
Alors, pourquoi ai-je affiché sa missive trouvée sur une clé
USB et ma réponse sybilline ?
Parce que certains qui lisent ce blog, qui devinent bien ce
que j'entends par le "Coran très éclairé" — la lettre de N.
N. H. emploie un autre mot, que je préfère taire par prudence
(Rév d'Arès 35/10), pour le désigner — sont
absolument hostiles à cette œuvre, qui n'est pas l'œuvre de
N. N. H. mais celle d'un autre frère du Moyen Orient.
Il s'agit de quelque chose d'extrêmement sérieux, comme est
sérieux tout travail fait sous l'éclairage d'une Lumière
supérieure à la banale lumière de la tradition, et qui
demandera certainement plus de travail encore. Par la
réponse que je fais à N. N. H. je tiens à faire comprendre à
ces personnes hostiles que je ne partage pas leur hostilité,
mais que tout en étant d'une part loin de considérer cette
œuvre comme négative, je crois d'autre part qu'il est
imprudent et trop tôt pour en faire état autant qu'il est
trop tôt pour dire qu'il s'agit d'une œuvre achevée. C'est
tout.
L'Islam étant actuellement dans une grande agitation, qui
ici et là tourne à la violence meutrière, et étant par là
trop loin des conditions de pieux calme intérieur qui
permettrait une réflexion sereine et de haut niveau, la
sagesse m'impose de ne pas en dire davantage. Mais je crois
ma réponse claire pour ceux qui prétendent déjà connaître
cette œuvre (je ne vois pas du tout comment ils pourraient
la connaître, car c'est une somme considérable que je n'ai
pu lire moi-même que d'une façon très protégée, mais bon !
il y a peut-être des choses que je ne connais pas) et qui
parlent trop vite.
Le judaïsme est très honorable, mais est une foi déroutée
parce que le Peuple Élu est toute l'humanité et non un petit
groupe d'Israëlites, le christianisme quant à lui n'a pas
commencé, puisque le Sermon sur la Montagne n'est
jamais encore entré en application dans les Églises, mais je
considère que l'Islam n'a pas commencé avec bonheur et qu'il
a d'importants progrès à faire. Ce sont des questions
extrêmement délicates qui demandent beaucoup de
circonspection et de temps pour être résolues.
Il y a des moments où ne pas trop parler s'impose, parce
qu'il faut que les passions s'éteignent d'abord. Merci de le
comprendre, frère Ibrahim.
22mai16 175C27
Certains diront peut-être : "Encore une entrée sur le
pèlerinage !" ?
Moi, je ressens de la joie à entendre l’appel annuel du frère
ainé : Appelle le frère, le frère, le frère ! (xLviii/4)
et la soif de répondre à l’appel. J’ai à vivre dans le
monde, et en même temps, je sens combien celui-ci
m’aspirerait vers la vallée grasse, le
découragement et la mort si je ne maintenais pas la
vigilance par la vraie piété quotidienne et le
Pèlerinage.
Déjà l’année dernière (entrée #165) mais encore plus cette
année (entrée #175), je sens un souffle nouveau.
Je viens de relire l’entrée #156 et je ne lis pas aussi
clairement cette invitation universelle lancée à tous à
venir prendre le Feu pour accomplir la
Parole, quelle que soit notre chemin spirituel.
Peut-être sentez-vous que le noyau des pèlerins d’Arès se
fortifie et peut maintenant s’ouvrir à la différence sans se
perdre ? Pour moi, cette ouverture est fondamentale pour
m’aider à quitter mes vieux réflexes religieux qui
sommeillent au fond de moi.
Une religion pour exister a besoin de crier haut et fort ce
qu’elle a de meilleur que les autres. C’est la raison d’être
des crédos qui ne contiennent pas le Fond, [lequel
consiste à] aimer, pardonner, etc. La Révélation d’Arès nous invite au contraire à
retrouver le dénominateur commun de toute l’humanité : la pénitence
et à laisser de côté ce qui sépare, dont les crédos
d’églises et de chapelles diverses. Par-là, elle nous fait
bien marcher vers une humanité non religieuse, profondément
spirituelle et profondément incarnée. Toute vie est toujours
un pèlerinage, un exode. La Révélation d’Arès donne
une direction, celle des sentiers vers les Hauteurs
Saintes (36/19). Elle m’invite à prendre la Main
du Père et à votre suite devenir librement témoin et
prophète. Merci pour ce miel nourricier.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
L'exigence du Pèlerinage est celle qui devrait être celle du
monde : la Vérité ! Le pèlerin à Lourdes, à La
Mecque, à st-Pierre de Rome, etc., ne se pose pas de
question. Il vient comme on va se baigner dans la mer par un
bel été chaud, pour nager dans ce qu'il pense être la Vérité
finale. Il se délecte dans ce qu'il pense être une eau pure
et définitivement rafraîchissante ; il se laisse porter, une
brasse à gauche, une brasse à droite, puis s'en va dans le
bonheur, convaincu d'avoir reçu un grand bienfait, une
bénédiction sanctifiante.
Point n'est la situation du Pèlerin d'Arès, pour lui la Vérité
c'est une suite de questions qui n'en finiront pas avec son
dernier souffle, un travail de la pénitence. Il ne
lit pas la Parole béatement, il est créateur de lui-même et
c'est un dur, interminable labeur pour les géants des
temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Il vient là prendre
le Feu qui brûle son péché, certes, mais
ce péché a la peau dure et durera jusqu'au bout.
Le Pèlerin d'Arès lit la Bible et est critique : "La Bible
dit ceci, mais La Révélation d'Arès dit cela. Des
hommes ont ajouté leurs livres à la Bible
(35/12), parce qu'ils ont vu le salut sous un jour
autre que celui qu'on voit par la fenêtre de la Parole
d'Arès. Je dois combattre cela en moi, mais je sais aussi
que je suis chargé de culture et que je suis souvent
tiraillé entre ce que je lis ici et ce que je lis là. Ainsi
le Pèlerin d'Arès va-t-il toujours plus au Fond de
la Vérité ; il se demande : "Que sais-je ?" qui
était la question perpétuelle de Socrate. Cela n'a cependant
rien à voir avec le réalisme. Il s'agit d'accomplir son
salut et cet accomplisement interminable
passe aussi, comme vous l'avez bien vu, par le Pèlerinage
outre la pénitence de chaque jour. Voilà pourquoi
il y a une progression dans mes appels annuels au
Pèlerinage, parce que pour moi aussi l'accomplissement
n'est jamais achevé, il est en perpétuel progrès.
22mai16 175C28
Merci, Frère Michel, pour ce sujet sublime qu'est le
Péleriange d'Arès.
Vous qui avez tant souffert d'avoir reçu la parole de Dieu
sur ce lieu pour l'homme d'aujourd'hui. Cet évènement qui
devrait être crié sur tous les toits reste encore assez
méconnu, car on entretient sournoisement le silence (au
niveau des médias). Il suffirait de peu de choses pour que
vienne à Arès encore plus de monde que ceux qui viennent
d'eux-mêmes ou [parce qu'ils ont été] récoltés par la moisson.
Cela prouve que l'on prend en haut lieu le Pélerinage d'Arès
très au sérieux Alléluia, car nous savons ce qu'il
représente pour l'avenir de l'humanité. Le vrai changement
fait peur à certains, car beaucoup ne veulent pas changer
ou alors ils veulent changer à leur manière en
laissant Dieu de côté, le vrai qui a parlé à Adam, Noé,
Abraham, à tous les prophètes (bibliques, coraniques et
autres), à Jésus et Mickal, le seul, l'unique qui souffre
comme nous souffrons mais qui veut libérer l'homme, son
enfant, de la vie qu'il s'est donné car il connait nos
capacités de dépassement, ce Dieu, et c'est sur ce lieu où
il a parlé que peut s'opérer cette métamorphose :
Redevenir fils de Dieu en acceptant ce magnifiquee
idéal de se sauver du mal avec tous ceux qui nous suivront.
Les Ménéhildiens de la Mission de Metz
Réponse :
Merci, frère Paul et sœur Marie-Josèphe, pour ce beau
commentaire.
Je me réjouis à l'avance de vous revoir au Pèlerinage cette
année comme toutes les années précédentes et depuis
longtemps. Vous prendrez plus de Feu que
vous en prîtes l'année dernière où le Feu pris fut
déjà plus brûlant que l'année précédente, laquelle vous
avait vu prendre plus de Feu que l'année
d'avant... et ainsi de suite. Nous ne cessons pas de
progresser, d'avoir une foi toujours plus brûlante, plus
active.
Les pèlerinage n'ont cessé d'évoluer, de se purifier de
siècle en siècle. Combien savent que jusqu'au VIème siècle
les pèlerins qui venaient en Pèlerinage dans les basiliques
les plus réputées apportaient des objets votifs sous formes
de morceaux d'anatomie humaine, particulièrement des pieds
et ds mains en pierre ou en bois qui étaient suspendus aux
voutes des basiliques et qui ne furent pas interdits avant
les conciles d'Orléans (533) et d'Auxerre (587) qui
considérèent enfin ces objets pendouillant aux plafonds des
églises comme païens. Puis ce furent les plaques votives :
"À saint Tartampion ma reconnaissance éternelle pour m'avoir
guéri des scrofules." Même où il n'y a plus de plaques
votives les fidèles reviennent encore avec de l'eau bénite,
des chapelets, des scapulaires, etc. achetés sur place. À
Arès rien. On repart les mains nues comme on est arrivé,
mais le cœur et l'âme chargés de forces nouvelles
pour la pénitence de l'année spirituelle qui
commence là.
23mai16 175C29
Non, je ne suis pas le frère Ibrahim, Marocain de Nice [voir
réponse 175C26], mais je suis également un pieux Musulman.
Merci pour votre réponse à mon commentaire précédent. Je
comprends maintenant qu'il s'agit pour vous de décider sur
une théologie nouvellement refondue par un frère d'Orient,
qui commente le Saint Coran d'une façon qui s'éloigne de la
tradition et que c'est une question en effet très délicate,
puisqu'en qualité de prophète vous pouvez en
décider ou désigner qui en décidera — Je crois
personnellement que vous êtes bien le témoin de La
Révélation d'Arès, car si Muhammad est “l'apôtre
d'Allah et le sceau des prophètes” (Coran, al-Ahzab:
XXXIII/40) — Mais rien, pas même ce verset qui est un axiom
théologique en Islam, n'affirme qu'Allah se taise à jamais
et qu'Il ne puisse pas renvoyer un rappeleur. Pour moi vous
êtes une sorte de Muhammad 2. Allah vous bénisse ! La
Révélation d'Arès ne parle d'ailleurs jamais du
Coran, mais elle parle de Muhammad à plusieurs reprises
(d'après mes comptes, ce nom apparaît 26 fois dans La
Révélation d'Arès).
Je profite de cet eMail pour vous dire mon indignation
devant les propos il y a quarante huit heures qu'a tenu
Manuel Valls à propos de Tarik Ramadan. Tarik Ramadan a
demandé depuis longtemps sa naturalisation française, parce
qu'il est marié à une Française depuis trente ans. Les
accusations qui font de Tarik Ramadan quelqu'un qui
encouragerait le terrorisme islamiste sont absolument
odieuses.
Ibrahim B. quelque part en Europe
Réponse :
En effet, "La Révélation d'Arès ne parle jamais du
Coran, mais elle parle de Muhammad." De même La
Révélation d'Arès ne parle jamais de la Bible.
Selon moi, La Bible et le Coran sont une chose, les prophètes
(Mouhamad pour le Coran et quelques uns : Abraham,
Moïse, Élie, Isaïe pour la Bible) en sont une autre. Parce
que la Bible et le Coran contiennent des livres d'homme
(35/12) ou la parole d'homme (16/12) qu'il
est facile de reconnaître et d'éliminer en ceci que ces
ajouts ne sont pas conformes à La Révélation d'Arès,
Lumière-repère par excellence. Pour le Coran
j'affirme notamment depuis longtemps que ce Saint Livre
contient des hadiths de Mouhamad, introduits dans le texte
au moment du recensement par l'écriture de la mémoire
humaine sous le califat d'Othman ou Uthman (644-656),
hadiths qui avaient été donnés en des circonstances locales
et provisoires, mais aujourd'hui obsolètes, et que cela
explique certaines contradictions.
Quant aux déclarations de Manuel Valls à propos de Tarik
Ramadan, je viens de prendre connaissance de cela dans "Le
Figaro", qui n'en dit pas grand chose. Je sais que Tarik
Ramadan est un théologien musulman louable, d'origine
égyptienne mais né à Genève et citoyen suisse, et je ne vois
pas ce qu'il gagnerait à devenir français. La citoyenneté
suisse est des plus honorables qui soient.
23mai16 175C30
Ta Maison Blanche
Oh ! Père sont-ils tous morts ?
Sourds ! Le sont-ils au Cri du Ciel ?
Ils se détournent devant Ton Lieu
De peur de brûler je ne sais où !
Laissant de côté Ta Maison Sacrée
Ils passent et pourtant si proches
Mais leurs cœurs sont ailleurs
Je fais toutefois de mon mieux
Avec foi et tout mon meilleur
Pour qu’Elle brille de mille feux.
Je pleure quand ils renoncent
À quitter le royaume des puissants
Alors passer de la mort à La Vie
C’est comme espérer sortir du désert
Pour enfin atteindre l’Eternelle Oasis.
Ils croyaient voler mais ils marchent
Ils pensaient alors être toujours libres
Mais point de lumière dans leurs nuits.
Les guerres sont dans mes yeux
Et sur mes joues le sang coule
L’humanité s’accroche à mon corps
Dans un seul et long cri sans fin
Aspirée par la vie de tous les jours
Meurtrie et embaumée de solitude
Et pourtant si près du Père revenu
Je passe un dernier coup de blanc
Sur Tes Murs côté Balène (Rév d’Arès XL/4)
Je les traverse pour toucher le Feu
Et enfin trouver l’Accord Céleste
Le jour où Tu me dis… Entre
Car Ma Maison est ta maison.
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.
Je précise, pour ceux de nos lecteurs qui ne vous
connaissent pas, que vous n'êtes pas que poète, vous êtes
aussi le frère qui repeint et entretient régulièrement les
saints lieux du Pèlerinage. Ce qui explique "Je passe un
dernier coup de blanc sur Tes Murs côté Balène (Rév
d’Arès XL/4)" = du côté extérieur ou côté monde.
J'ai pu constater, il y a quelques jours en rencontrant sur
les saints lieux l'architecte qui prépare la troisième
demande de permis de construire pour l'agrandissement,
combien les locaux du Pèlerinage sont impeccablement
entretenus. Merci pour cela, mon frère.
Réponse :
Merci, frère Chantal, pour ces vidéos-documents.
Concernant Moïse et l'Exode j'ai lu beaucoup d'études qui se
contredisent, toutes cependant faites par des chercheurs
honnêtes. Celle présentée ici est intéressante, mais n'est
pas plus convaincante que d'autres.
Elle intéressera certainement des lecteurs de ce blog qui ne
connaissent rien ou qui ne connaissent pas grand chose à
cette question vue sous l'angle archéologique.
Pour ma part, je crois fermement à l'existence de l'Exode,
mais je pense qu'il s'est agi d'un événement touchant à des
esclaves en Égypte qui fuirent vers Canaan sans être
rattrapés, événement dont les gouvernants égyptiens antiques
ne se vantèrent pas. Si on ne retrouve pas trace de cet
événement sur les panneaux hiéroglyphiques dans lesquels les
pharaon aimaient surtout chanter leur propre gloire, c'est
probablement parce que, selon les circonstances, ils
évitaient, en bons politiques, d'y graver leurs échecs.
La date de l'Exode, le pharaon impliqué, les circonstances
de cet Exode et toutes les contradictions, fantaisies
et livres d'homme (Rév d'Arès 35/12) (notamment
une grande part de la Loi), dont il est émaillé,
n'ont pas d'importance à mes yeux, parce que ce n'est pas
l'archéologie mais la foi qui fait vivre l'Exode dans l'âme
de l'homme de Bien. Je ne vois pas dans le récit
de la Bible un fait historiquement indiscutable. J'y vois
seulement un fait spirituellement majeur en ceci qu'il
réitère une manifestation du Créateur à des humains, qui
rappelle ses manifestations à Abraham quelque cinq cents ou
huit cents ans plus tôt et qui précède ses manifestations
par les voix de quelques prophètes jusqu'à Arès
(France) en 1974-1977.
Je ne peux pas croire dans la fameuse loi de
Moïse, que nos frères Israëlites s'efforcent de respecter,
parce que je ne vois pas pourquoi le Père parlerait d'une
certaine façon au frère Michel à Arès et aurait parlé d'une
autre façon à Moïse dans le Sinaï et en Égypte. Pour moi La
Révélation d'Arès reste le phare qui éclaire toute
l'Écriture passée et qui, comme tout phare, n'éclaire qu'une
toute petite portion de la nuit, mais laisse le reste dans
une ombre immense sous la voute étoilée de l'Univers.
Autrement dit, ce que je crois, c'est que le Créateur, qu'on
l'appelle Éternel, Yahwé, Dieu, Seigneur, le Père, etc., n'a
jamais fait qu'appeler l'homme à entrer en pénitence,
à changer sa vie pour changer le monde
en Bien. Autrement dit, il n'a jamais fait
qu'appeler l'homme à réveiller en lui l'image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) de son Créateur et à
retrouver la situation d'Adam avant le péché. Quant à l'histoire des géants de Patagonie, pourquoi
pas ? Mais je ne pense pas qu'il y ait là quelque référence
aux géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6).
Les géants de Patagonie ne sont pas assez antiques pour être
qualifiés d'anciens à mes yeux.
23mai16 175C32
Bien aimé frère Michel, prophète de La
Révélation d'Arès, notre guide à tous.
Merci pour l'entrée de blog 175 "Le Pèlerinage" que j'ai lue
avec attention.
J'avais compris la définition "le petit reste avec
le grand P", mais pas très bien le "reste avec le
petit p". du dernier paragraphe.
Oui, la phrase de clôture : "Le Feu de la simple
vie spirituelle, qui est la quête de Bien, voilà
ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le
pèlerinage" sera bien ce que je ferai en juin.
Avec toute notre affection fraternelle
Christel et Michel W. du Canton de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci, ma sœur Christel et mon frère Michel, pour ce
commentaire.
Je serai heureux de prier avec vous en juin.
Ce n'est pas à petit reste ou à reste
que je mets un grand P ou un petit p, mais à Pèlerins d'Arès
et pèlerins d'Arès. J'ai cependant bien compris ce que vous
vouliez dire.
23mai16 175C33
Bien-aimé Prophète, revenu fatigué et éprouvé des
Philippines, je me suis quand-même remis à la Moisson
pour faire avancer le Jour ou il n'y aura plus ni jour
ni nuit mais la Lumière du Père de l'univers couvrira tout
sans cesse. Mais je suis vite fatigué, quand je moissonne. Je sens
que j'ai besoin de ce Feu que l'on prend
à Arès et je vais bien en profiter car habitant à sept
minutes à pied du Lieu Saint,j'y serai tous les jours.
Trois années sans Pèlerinage !
Et dans moins d'un mois je serai de retour sur le Saint
Lieu. Quelle joie !
Joie de me retrouver dans l'intimité du Père, de Le prendre
dans mes bras, de lui faire un gros câlin. J'ai dejà
ressenti cela à la Maison de la Sainte Parole. J'ai déjà
senti que le Père me faisait un câlin plein
d'encouragements.
Je souhaite à tous un très grand Pèlerinage plein de Feu,
Cédric P. d'Arès en Aquitaine
Réponse :
Merci, mon bien aimé frère Cédric, pour ce commentaire par
lequel vous nous dites votre joie de vous retrouver bientôt
sur le Saint Lieu.
Je souhaite que vous repreniez le Feu, un Feu
puissant, qui vous permettra de retrouver votre vigueur
missionnaire d'autrefois.
23mai16 175C34
Je viendrai à nouveau cette année puiser la Force
sur le lieu des Théophanies d'Arès.
Je viendrai chercher la Force qui ouvre la mer
intérieure des hommes, [pour] la traverser à pied sec pour y
déposer sur leur coeur ma main, la Parole.
Dans la mission, je rencontre des femmes des hommes qui,
forts de leurs croyances vont de leurs poings l'index levé
me montrer à quel point je suis égaré tout en étant un type
plutôt bon. Rien que pour cette raison, je veux trouver la Force
qui renversera leurs propres convictions et les fera marcher
dans le sens du Bien.
Tony L. de Touraine.
Réponse :
Mon frère Tony, des gens qui "de leurs points, l'index levé
vous montre que vous vous êtes égaré", vous en trouverez des
armées entières et c'est normal, car La Révélation
d'Arès est un Appel récent du Père — quarante ans,
c'est peu à l'échelle de l'Histoire — alors que ces gens-là
se recommendent de religions qui ont des siècles: vingt
siècles pour le christianisme d'Église (orthodoxe,
catholique, protestante), treize siècles pour l'Islam et
même quelque vingt-sept siècles pour le judaïsme (qui a
commencé avec Esdras). Mais la religion égyptienne a duré
trois mille ans avant de disparaître ! Comme quoi, le durée
de l'erreur ne fait pas de l'erreur une vérité.
En fait, dites à ces gens-là que ce que leur a demandé Dieu
n'a pas même commencé. Où le Sermon sur la Montagne
a-t-il commencé ? Ils ne figure pas au credo du
christianisme d'Église. Le Père n'est pas revenu à Arès pour
leur apporté une religion nouvelle, mais pour leur rappeler
que la pénitence et le Bien qu'Il leur
avait demandé d'accomplir n'ont pas sommencé.
23mai16 175C35
Cher Prophète,
Merci pour cette nouvelle entrée 175 concernant le
Pèlérinage.
"Le Feu de la simple Vie Spirituelle qui
est la quête du Bien".
Cela fait déjà plusieurs années que je viens en pélérinage
et chaque année cela me fait comme si c'était la première
fois, c'est toujours pour moi un moment d'exaltation, de
joie, de piété mêlée d'émotion par le fait de me trouver à
prier en compagnie d'autres pèlerins sur les Lieux Saints Où
Le Créateur, l'Immensité, L'Étalé, le Père de L'Univers
S'est réduit à la dimenssion d'une canne de Lumière
pour s'adresser aux hommes une fois de plus.
Pour leur demander de reprendre leur vie en main, de se changer
en Bien, de se détourner du mensonge, des dogmes, des
préjugés pour devenir des êtres d'Amour, de Pardon, de Paix,
de Bonté, de Spiritualité. Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév
d'Arès 28/7).
Message qui n'a toujours pas été entendu ou Qui reste ignoré
des pouvoirs (religions, politiques, médias), depuis
quarante-deux ans.
Le Pélérinage c'est pour moi une nouvelle étape dans ma pénitence,
il me permet de me ressourcer, de reprendre le Feu pour
un nouvel envol missionnaire.
Merci encore, cher Prophète, pour tout votre
enseignement.
Je vous embrasse ainsi que votre épouse, sœur Christiane.
À bientôt au pélérinage.
Célestin R. d'Ile de France
Réponse :
Vous êtes déjà un des missionnaires les plus assidus de
Paris.
En venant prendre le Feu à Arès vous accroissez
votre force apostolique. Alléluia !
Mon frère Célestin, je vous adresse un grand merci du fond
du cœur pour ce beau commentaire.
24mai16 175C36
D'abord merci du fond du cœur pour votre travail acharné
pour faire connaître ce sublime message de Dieu, révélé à
Arès en 1974 et 1977, notamment par ce blog ô combien
précieux !
Et merci de nous avoir parlé sans relâche dans tous les
moments de votre vie, à travers toutes les épreuves,
notamment vos hospitalisations et votre manière de surmonter
noblement toutes ces épreuves. Je sors d’une embolie
pulmonaire avec une courte hospitalisation et d'avoir eu
votre exemple m'a été d’un grand soutien : Le bonheur
ne se compte pas en années mais en éternité [Rév d'Arès
36/23, 37/9].
Merci aussi à tous ceux qui interviennent pour leurs
interventions très intéressantes et vos réponses très très
intéressantes.
Cette entrée sur le Pèlerinage est formidable.
J’aimerai témoigner sur l’aspect
nourrisseur/stabilisateur/étape de changement de
ce Pèlerinage. En plus de vingt ans, j’y suis venu dans tous
les états possibles et imaginables par lesquels la vie vous
fait passer. Aucune année n’a été identique. À chaque fois
se fut une nourriture fondamentale que je recevais.
Difficile à décrire et en même temps aussi difficile à dire,
parce qu’à l’extérieur cela ne se voit pas forcément. Mais
dans les épreuves et les joies que j’ai traversées, le
Pèlerinage à Arès a été déterminant pour ma survie et ma
vie.
J’ai moi aussi été très surpris de votre commentaire sur la
venue du pape à l’église de St. Patrick. Mais, cela m’a
renvoyé en moi-même, en me disant: "Eh bien ! mon petit
François, tu as encore du pain sur la planche pour arriver à
apprécier les dignitaires catholiques comme le fait le frère
Michel." Arriver à partager leur cérémonie comme vous le
faites dans le fond de leur foi et dans la perspective
future du monde changé, c’est beau ! Mais moi, au
bout de 10 minutes je coupe, je n’arrive pas encore à
m’identifier à ce point ou à voir dans les gestes ces liens
fraternels que vous décrivez. Je m’arrête sans doute trop
aux apparences des costumes, du décor, de la liturgie.
Finalement, j’ai interrogé ma mère au sujet des Vêpres. Et
elle m’a raconté avoir vécu de formidables moments
lorsqu’avant-guerre, elle allait aux Vêpres avec son père.
Il n’y avait pas la télé à l’époque, alors aller à l’église
et chanter comme cela en l’honneur du Père (de l’Univers)
pendant une heure, elle m’a raconté que c’était formidable,
exaltant. Merci pour cela.
J’ai lu les interventions de notre frère N. N. H sur le
Coran et j’ai eu l’occasion de le rencontrer à Arès où il
nous parlé à moi et à notre sœur Algia de ce "Coran
éclairé".
J’ai lu l’intervention de notre frère Ibrahim, très
touchante et je voudrais témoigner de la Parole réunie à mon
humble niveau, comme nous le vivons au Pèlerinage d’Arès.
Nous prions dans La Révélation d’Arès, le Coran et
la Bible. Et, au Pèlerinage la transversalité de cette
Parole de Dieu révélée à différentes époques est flagrante
et La Révélation d’Arès éclaire, explique, décuple
les autres Révélations, la Lumière transcende
toute l’Écriture.
Le Coran dit à la Sourate 74 "Celui qui est revêtu d’un
manteau" : 1. ô toi
qui est revêtu d’un manteau !
2. Lève-toi et avertis !
3. Glofifie ton Seigneur !
4. Purifie tes vêtements !
5. Fuis l’abomination !
La veillée 1 de La Révélation d'Arès dit: 1 Redresse-toi, homme Michel, debout !
2 Cesse tes pleurs et ton tremblement !
3 Que cesse ta honte !
4 Je t’ai mis nu pour te revêtir d’un manteau neuf. La Révélation d'Arès explique qu’il nous faut
enlever ce manteau culturel, comportemental de pécheur,
résultat du mauvais choix d’Adam perpétué par sa
descendance, dont nous avons hérité.
[Il faut] redevenir bon par la pénitence ; on
comprend mieux alors le sens spirituel coranique de purifier
ses vêtements que dit Dieu au verset 4 de la sourate
74. C’est-à-dire faire pénitence (aimer,
pardonner, faire la paix, se débarrasser de tous ses
préjugés et retrouver l’intelligence du coeur).
Toute la parole est à comprendre au sens de l’élévation
spirituelle par la pénitence. Du Coran jaillit
alors une lumière décuplée.
Autres correspondances parmi d’autres innombrables, trouvée
récemment :
Le terme d’hypocrite, en arabe "munafiqoun", décrit
étymologiquement, dit Watt dans son livre sur Muhammad, les
taupes dans leurs tunnels. Comment ne pas penser à la
parabole de la taupe de l’aigle dans La Révélation
d'Arès ?
Encore un petit mot sur la mission de rue strasbourgeoise.
Je vous avais dit dans ma lettre de l’année dernière (fév.
2015) que je comptais retourner à la mission de rue
régulière et non plus sporadique maintenant que notre maison
était non pas finie, mais viable. Eh bien, c’est chose
faite. Nous avons un rendez-vous mensuel rassemblant
pratiquement tous les frères et sœurs du groupe de
Strasbourg et ce depuis un ans. Lentement, mais sûrement un
groupe se reforme.
Depuis deux mois, j’ai un panneau sur lequel est écrit :
Aimer
Pardonner
Faire la paix
Et au verso : Lutter contre tous
ses préjugés
Et les rencontres place Kléber tous les premiers samedis du
mois sont touchantes, fortes. Les gens qui viennent vers moi
sont attirés par le contenu. Je présente La Révélation
d'Arès, son origine, son message. Je pense que c’est
une bonne approche. On est tout de suite dans le vif du
sujet.
J’ai bien conscience d’être d’une lenteur incomparable. J’ai
cherché un animal aussi lent que mon développement dans La
Révélation d'Arès, mais je n’en ai pas trouvé.
Pourtant petit à petit, les choses se mettent en place.
Grâce au Ciel mais aussi grâce à vous.
Merci du fond de mon âme pour votre travail.
Nous irons au Pèlerinage en famille cette année. Dieu soit
loué.
François S. d'Alsace
Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui nous fait
part du grand profit spirituel que vous tirez du Pèlerinage
d'Arès. J'affiche votre commentaire parmi les nombreux que
je reçois à propos du Pèlerinage, sujet de la présente
entrée 175, parce qu'il m'apparaît comme un jaillissement
particulièrement chaleureux et enthousiaste, venant de
quelqu'un que je connais peu, qui m'écrit très peu, que je
verrais plutôt comme un pèlerin d'Arès petit p que comme un
Pèlerin d'Arès grand P, mais qui affirme ici sa totale
fidélité à mon enseignement et j'en suis
profondément touché.
À propos de tous les commentaires de pèlerins d'Arès ou
Pèlerins d'Arès répondant à cette entrée 175, très
répétitifs et de ce fait non publiés pour ne pas rendre
cette page ennuyeuse, je tiens à dire que je remercie tous
leurs auteurs pour leur foi, leur témoignage, et donc la
grande espérance qu'ils forment. Ils sont divers — la
diversité est notre richesse — mais leurs commentaires ont
tous en commun d'affirmer leur attachement au Pèlerinage où
ils arrivent en traînant derrière eux le lourd travois de ce
monde, de ses soucis et beaucoup de ses préjugés, mais dont
ils repartent allégés, parce que le Feu qu'ils ont
pris là a brûlé une grosse part de leurs doutes et
des tracas qui freinent leur pénitence et leur
apostolat.
Que signifie croire, faire pénitence, travailler à
la moisson d'autres pénitents, prier ?
Lorsque nous disons "Pèlerin d'Arès" de quoi parlons-nous ?
Nous vivons en des temps de grande platitude, de
standardisation de la pensée sous le rouleau compresseur
politique et médiatique, la "sagesse populaire" consiste à
répéter les truismes répandus à longueur d'année par la
politique, les journaux, la radio, la télévision, la
publicité, les truismes censés répondre à toutes les
questions, et cependant tout le monde vit dans l'incertitude
du lendemain, tout le monde se noie dans les questions sans
réponse. Mais ici, à Arès, le Créateur est venu apporter une
réponse très simple à toutes les questions qu'on se pose :
Le Bien seul vaincra le Mal et le Bien
n'est obtenu que par la pénitence. N'aplatissez
pas trop, dans votre mission, ce que vous avez à dire dans
des mots comme : Aimer, pardonner, faire la paix, lutter
contre les préjugés, car présentés comme vous le faites ce
mots n'ont qu'une valeur morale et ne peuvent qu'entraîner
l'approbation de beaucoup, mais en même temps le scepticisme
face aux grand idéaux considérés comme irréalisables. Si
vous voulez leur donner un valeur spirituelle, il faut dire
que c'est le Créateur, le Père, qui est revenu rappeler la Puissance
de l'amour, du pardon, de la paix, de l'absence de préjugés
parce que c'est la condition prime de l'intelligence. Cela
entraînera aussi le scepticisme, mais pour une raison
valable : Un Créateur existe-t-il ou non ? Parle-t-Il à
l'homme ou non ? La question de ce que nous sommes et de la manière
rationaliste dont nous nous comportons reste ouverte. Vos
mots : Aimer, pardonner, faire la paix, être libre de
préjugés, exprimés nus, seuls, sont en fait rationalistes,
parce que les gens qui les lisent devront attendre que vous
leur expliquiez que ces mots ont été réactivés par le
Créateur Lui-même à Arès en 1974 et 1977 et alors le fait
surnaturel d'Arès paraît secondaire, voire même accessoire,
par rapport à ce que dit ce fait surnaturel. En fait, vous
vous cachez derrière ces mots. Mais, bigre ! soyez un apôtre
complet ! Pour dire "J'aime ma femme" vous ne dites pas
seulement "J'aime", verbe qui alors se perd dans la
généralité. C'est la même chose ici.
24mai16 175C37
Oui, je viendrai au Pèlerinage en juin pour puiser le Feu
intérieur qui me donne du courage d'être et aussi de plus en
plus celui de participer à la moisson, de donner
[à des gens de rencontre] l'envie de nous rejoindre.
Vendredi dernier, après avoir longuement échangé avec un
jeune médecin athée, j'interpellai les passants indifférents
ou pressés : "Un projet d'avenir pour un monde meilleur :
Connaissez vous La Révélation d'Arès ?" et un
homme âgé m'a entendue et nous avons échangé.
Quel bonheur et quelle joie partagés ! c'était un prêtre
catholique chilien qui avait connu la dictature de Pinochet
et m' a expliqué que, jeune prêtre, il lui avait semblé dire
sa "vraie messe" à ceux qui étaient alors persécutés et
arrêtés pour leurs idées, quand ils n'étaient pas
assassinés. Il a alors, me disait-il, vraiment vécu sa
foi en côtoyant des gens de toutes confessions, situations
ou même athées.
"Je ne suis pas sage, mais je peux dire comme le poète
Neruda : "J'avoue que j'ai vécu". Et de là il s'est comparé
à un bateau qui a tant navigué que sa coque n'est plus
carénable ; alors elle laisse entrer autant d'eau qu'il en
repart. J'ai tellement d'amis et d'activités et je suis
désormais âgé alors je ne suis pas sûr que je répondrai à
votre invitation. J'ai mon chemin, vous avez le vôtre." Nous
avons continué d'échanger et de rire Nous nous sommes
touchés au sens propre et embrassés
J'étais très émue et je pense qu'il l'était lui aussi.
Nn'étions-nous pas frère et soeur en humanité avant tout ?
Trois jours après j'assistais à une messe catholique de
communion solennelle où l'accueil était froid et où l'on m'a
demandé pourquoi j'étais là au 3° rang et si je faisais bien
partie d'une des familles..Bonjour l'accueil ! comme on
dit.
Je cite cette petite séquence simplement pour rejoindre
votre émotion devant votre ressenti de la fraternité
catholique américaine ; quand la foi est existentielle et
vécue, obstacles et préjugés s'évanouissent.
Le Fond de Tout c'est d'accomplir,
d'intégrer l'amour au sens universel et de se libérer
spirituellement et intérieurement. La Révélation d'Arès, c'est la porte grande ouverte
vers cette liberté pour que se rejoignent croyants et
incroyants qui ont foi en l'homme. Les religions divisent au
lieu de rassembler : N'est-ce pas parce qu'une majorité
s'attache plus aux détails, aux traditions qu'au Fond
véritable [qui est] l'accomplissement du Bien
sur terre ? C'est pour cela hélas que l'on continuer de
tuer et torturer en Son Nom.
Je salue votre courage pour répondre aux scandalisés qu'il
faut aimer, ceux qu'ils peuvent détester et que cela n'est
pas faiblesse bien au contraire. C'est l'expression des
efforts à fournir pour faire respecter notre différence et
notre patience de "grands résistants spirituels" et non de
polémistes ou de juges. C'est cela la pénitence
arésienne dépasser ses réflexes pour se ré-interroger,
évoluer en mieux.
Au Pèlerinage ne demande-t-on pas d'aimer tous les hommes ?
Et moi je vous admire, Frère Michel qui inlassablement savez
rappeler le cap de navigation dans ce tumulte humain,
confiant dans la direction de certitude donnée par le
Créateur Lui-Même à Arès en 1977.
Que le Pèlerinage, sacralisation intime et particuliere à
chacun, qu'il puisse y venir physiquement ou en pensée, nous
rende plus forts et plus résolus à cet accomplissement
individuel et collectif vers le Bien sur terre,
ici et maintenant.
Comme l'a dit le cinéaste Ken Loach : "Un autre monde c'est
possible, mais surtout c'est nécessaire."
Sylvie P. d'Ile de France
Réponse :
Superbe et émouvant commentaire, ma sœur Sylvie, où je
reconnais bien la femme de qualité, la grande croyante, que
vous êtes et qui a su faire venir à mes yeux des larmes en
vous lisant.
Oui, "quand la foi est existentielle et vécue, obstacles et
préjugés s'évanouissent," ma chère sœur. Comme tout cela est
bien dit.
Les prêtres français sont trop heureux, de même sont trop
heureux ceux de mes frères ou sœurs qui n'approuvent pas la
joie fraternelle que j'ai partagée avec ces Catholiques de
la Cathédrale st-Patrick de New-York (voir 175C10), et c'est
pourquoi ils croient pouvoir, les uns et les autres,
s'offrir le luxe de se claquemurer dans leurs petits
cénacles de foi sans partager chaleureusement,
évangéliquement, quelque chose de la foi et des pratiques de
piété des autres. Le prêtre catholique chilien que vous avez
rencontré a traversé, lui, les affreux déchirements
criminels d'un pays dirigé par la folie partisane et a
compris que l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
libre de préjugés, sont des positions très
supérieures aux positions dogmatiques et partisanes ;
il a compris que le monde était menacé par l'hydre de la
domination qui repose toujours sur des positions bloquées et
imperméables et qu'il fallait que les cœurs s'ouvrent les
uns aux autres. Tout de suite après la guerre de 1939-1945,
qui fut une guerre atroce, j'étais communiste et athée mais
je me souviens d'avoir alors discuté avec des prêtres et des
religieux qui avaient compris dans le maelstrom idéologique
et violent qu'ils venaient de traverser avec nous les athées
que les dogmes n'apportaient aucune solution au malheur
humain et que le bonheur était dans l'entente et la joie
partagée de la paix retrouvée au-delà de toutes les
positions bloquées. Bref, il faut que jamais les cercles des
intéressés ne se referment sur eux-mêmes.et que jamais
n'existe aucune expertise idéologique qui puisse prétendre à
la solution finale du bonheur humain. Le bonheur humain ne
viendra jamais par les idées, mais par le Bien qui
est, je le répète et le répèterai jusqu'ç mon dernier
souffle, dans l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence libre de préjugés.
Encore un grand merci pour votre très beau commentaire, ma
sœur Sylvie. Je me réjouis de vous revoir bientôt au
Pèlerinage cette année comme toutes les années précédentes.
Aujourd'hui je suis seul à la maison. Mon épouse, sœur
Christiane et ma fille aînée, sœur Nina, sont à Arès en
train de faire, avec l'aide de quelques frères et sœurs
venus les aider, le grand ménage des Saints Lieux avant le
Pèlerinage, elles vont notamment laver et étaler dans la
cour pourqu'ils y sèchent, tous les tapis, laver toutes les
vitres, passer la serpillère sur le carrelage partout, etc.,
comme elles le font chaque année. Avant de partir sœur
Christiane me disait : "C'est un très grand honneur de
d'être appelées à faire le ménage de ce Saint Lieu."
Que le Père les bénisse tous, ces hommes et femmes de
ménage. J'ai honte, moi confortablement assis devant mon
bureau, de me prélasser à taper à la machine cette réponse,
tandis qu'elles sont en train de transpirer là-bas, la
crapounette et la brosse à la main. Je voudrais transpirer
comme elles, mais sœur Christiane prétend que ce n'est "plus
de mon âge" et refuse que je l'accompagne. Je ne veux pas
provoquer de scène de ménage, alors je reste à Bordeaux !
Pourtant, je crois moi aussi qu'il est plus important de
nettoyer à fond ce Saint Lieu où le Père est venu parler au
monde que de tapoter sur mon clavier avec des airs inspirés
comme si j'étais un type supérieur, alors que je ne suis
qu'un pauvre gars que le Père a incompréhensiblement appelé
à une mission qui le dépasse. Au moins je subis cette
privation avec une certaine souffrance et cela me donne
peut-être un petit, ô tout petit petit... mérite.
24mai16 175C38
Quel bonheur de penser à ces couples de Pèlerins d'Arès qui
ensemble vont aller à Arès pour que chacun puisse prendre
le Feu du Créateur à la Maison de la Sainte Parole.
Tout comme bien des sœurs et frères qui ne peuvent partager
avec leur épouse et leur époux leur foi et leur engagement
dans la mission à laquelle nous convie le Père de
l'Univers.
Je vais, grâce à mon époux qui, bien que n'ayant pas
vraiment foi en La Révélation d'Arès, respecte ma
liberté de pouvoir aller en Juin prendre le Feu (Rév
d'Arès xLi/7) du Créateur de l'Univers
afin de renforcer mon courage dans ma mission des épis
mûrs et dans ma propre pénitence.
En lisant votre réponse au commentaire 175C21 de N.N.H du
Moyen Orient, [je me dis que] la montée de cette période de
destruction et de violence qui va s’aggraver peut inquiéter
grand nombre de nos frères et sœurs engagés dans la mission
que nous confie le Créateur de l'Univers à travers
son Message de La Révélation d'Arès. Est-ce là la
grande catastrophe qui s'annonce, frère Michel?
Alors, il nous faudra redoubler de patience, de prudence
et de sagesse.
Peut-être bien [nous faudra-t-il] quitter la France et aller
moissonner sur d'autres terres du Champ
de mission, plus sereines, afin de préserver la Parole que
notre Créateur et vous-même nous avez donnée.
Car la France semble bien être un des pays détestés par ce
mal particulièrement meurtrier.
Devrons nous nous abriter en nous éloignant de nos pays
d'origines ou nous réfugier sur des îles sèches [Rév
d'Arès xiv/7-10] qui seront en dehors des grandes
cités urbaines ?
Enfin, notre mission est constante chaque jour de nos vie
tout comme l'est notre pénitence.
Le Pèlerinage de Feu en Terre Sainte d'Arès
approche doucement. Quel Bonheur !
Patricia C des Hautes Alpes
Réponse :
Ma sœur, je suis prophète du Très-Haut, je ne suis
ni devin ni fakir, je ne suis pas apte à dire l'avenir. Je
peux seulement dire: "Hommes, voilà la Voie du Bien :
la pénitence. Si vous n'êtes pas pénitents
en assez grand nombre pour former un petit reste
efficace, vous serez menacés par le péché des péchés."
Je ne suis qu'un avertisseur et un guide. L'avenir n'existe
pas ; il sera ce que les hommes le feront, comme une
maison n'existe pas tant qu'on n'a pas pris la pioche pour
creuser les fondations, les briques pour bâtir les murs et
le bois pour tailler la charpente. Qui pourrait dire
d'avance si cette maison existera, ce que sera la maison et
ce que sera le destin de cette maison ? L'avenir n'est pas
quelques chose de fixe, mais c'est quelque chose que les
hommes peuvent construire ou ne pas construire. L'avenir
sera donc ce que les hommes le feront et cela n'est pas
écrit d'avance.
Ceci dit, il est certain que la violence qui s'étent ici se
rallume là-bas et ne cesse pas de menacer sur cette pauvre
Terre, en l'état actuel des choses. Je ne crois pas que dans
cette générations nos frères et sœurs aient à s'enfuir vers
les îles sèches (Rév d'Arès xiv/7-10), mais
comment pourrais l'affirmer ? Je ne peux pas et cela ne me
tracasse pas. Jésus disait : À chaque jour suffit sa
peine ! Je suis heureux de vous voir bientôt au Pèlerinage, ma
sœur Patricia.
24mai16 175C39
En lisant cette entrée je suis tentée. Mais j'ai des doutes.
J'ai des doutes sur ce que peut me donner La Révélation
d'Arès si j'y conforme ma vie, je suis pleine
d'incertitudes, mais en même temps, paradoxalement, je suis
attirée et, comme le centurion de l'Évangile, je dis : Je ne
suis pas digne, mais si le Père qui est venu à Arès — s'Il y
est venu — me dit quelque chose, je serai guérie de mon
péché et une âme me viendra.
Vous allez me croire orgueilleuse, mais j'ai une grande
beauté. Je suis très belle, si belle que je gêne tout le
monde quand j'apparais. Les regards se détournent, éblouis
ou jaloux, les femmes se mettent à me détester. J'ai peur
qu'en allant au Pèlerinage je jette le trouble. Comme vous
voyez, mon cas est compliqué. D'un côté je suis attirée par
le Pèlerinage, d'un autre côté j'ai peur de l'effet que je
peux y faire.
Pourtant je ne suis pas futile. Ma beauté me gêne mais je
voudrais être une belle âme. Je n'ai rien de
commun avec les stars hormis une réalité provocatrice car,
fonctionnaire, je suis très courtisée et souvent des mains
s'égarent sur mes formes. Je ne veux pas être prise au piège
de la beauté physique et je cherche une autre beauré,
spirituelle. Pouvez-vous me donner ça ?
Emma M. de Lorraine
Réponse :
Voilà un commentaire pas du tout ordinaire. Il est un fait :
Ceux qui vous voient au Pèlerinage en savent sur vous plus
que vous n'en savez vous-même. Ce seul fait devrait vous
rassurer.
Ma sœur Emma, vous êtes, je suppose, une personne qui a
rencontré nos missionnaires à Metz. Si au local de la
mission de Metz vous en parlez à nos frères et sœurs
anciens, ils se feront sûrement une joie de vous éclairer
sur ce qu'un humain vient chercher au Pèlerinage d'Arès.
Ils verront de vous beaucoup plus que vous ne le voyez
vous-même en tant qu'éventuelle pèlerine à Arès. Peut-on
venir à Arès sans avoir une bonne connaissance de La
Révélation d'Arès, disons "peut-on aller au
Pèlerinage alors qu'on est plein d'incertitudes ?" Oui, bien
sûr. Il en est, même des athées (j'en ai connu au moins
quatre dans ce cas), qui trouvent la foi à Arès.
Vous êtes aussi, dites-vous, "très belle". Mazette ! vous
semblez dire que vous êtes irrésistible ! Dans la vie
courante, le miroir (l'objectif photographique en est un, si
vous vous photographiez vous-même) est le seul objet qui
vous permette de vous voir complètement, physiquement. Eh
oui, à notre époque si fière de ses conquêtes technologiques
on n'a pas encore fait mieux : Depuis Narcisse, fils de la
nymphe Liriope violée par le dieu fleuve Céphise, Narcisse
donc qui en se regardant dans l'eau tomba amoureux de
lui-même, tant il se trouvait beau, et qui en mourut, on n'a
pas pas trouvé mieux que le miroir pour avoir une idée de ce
qu'on est.
Mais intérieurement ? Là rien ne vous permet de vous
voir vous-même. La pénitence à force de se
développer devient une façon de s'examiner par l'intérieur.
Vue par l'intérieur, où vos péchés tournoient
comme des moustiques autour d'une lampe, vous vous
apercevrez que vous êtes sans doute beaucoup plus moche
au-dedans qu'au-dehors.
Et puis je ne suis pas sûr du tout qu'au Pèlerinage vous
soyez irrésistible. Au Pèlerinage il n'y a d'irrésistible
que le Créateur qui s'y trouve invisible. Au Pèlerinage vous
arriveriez peut-être à oublier votre grande beauté et à ne
plus exister que pour la foi, l'amour évangélique,
le pardon, la paix, l'intelligence libre de tous
préjugés. Être libre de tous préjugés, c'est très
bien pour vous, car, après tout, vous ne vous trouvez
peut-être très belle que par préjugé. Savez-vous que la
grande Thérèse d'Avila, qui dans son cadre catholique fut
une remarquable femme de foi et de piété, était très belle
aussi ? Ce n'est pourtant pas ce que l'Histoire a retenu
d'elle. Donc, tranquillisez-vous et venez au
Pèlerinage !
Au Pèlerinage nous ne sommes pas des pisse-vinaigre ! Nous
sommes des humains pieux, mais bien vivants et généralement
gais, mais pour autant nous ne serons pas, frères ou sœurs,
"éblouis", ni rendus "jaloux" par votre "grande beauté".
Nous ne nous inclinons pas devant les conventions, y compris
les conventions de la beauté, et — qui sait ? — nous vous
trouverons peut-être très quelconque, en tout cas pas plus
belle que nos autres sœurs. Si cela est, alors ce sera pour
vous un signe salutaire de rebellion contre cette nature
injuste et trompeuse qui vous a pourvue de "grande beauté"
alors que les autres femmes de foi n'ont rien de
remarquable, mais vous valent certainement par la pénitence,
le Bien intérieur.
Si vous prenez la précautions de ne pas venir au Pèlerinage
avec, en plus de votre "grande beauté", des froufrous et des
colifichets, un décolleté coquin, des escarpins à
talons-échasses vernis miroir, et même si vous venez avec
cela (de toute façon vous vous déchausserez et on vous
collera une tunique de grosse toile genre sac qui couvrira
tout) dites à la sœur Ghyslaine à l'entrée que vous êtes la
femme "très belle" de Lorraine et qu'on en prévienne le
frère Michel. Je viendrai moi-même non vous admirer, mais
vous convaincre qu'une seule beauté remarquable est
recherchée au Pèlerinage d'Arès : celle de l'âme.
C'est exactement ce que vous voulez devenir.
25mai16 175C40
Voici un texte qui vous intéressera peut-être .
Il décrit des analyses textuelles sur des manuscrits et
donne des informations sur la transmission, les chercheurs,
et leurs raisonnements, et montre comment des chercheurs
trouvent des corrélations entre des manuscrits et ce que
rapportent les traditions sur la transmission des textes et
de leurs variations. Par endroits ils discutent entre autres
dans quelle mesure le texte d[u calife] Uthman correspond à
des textes de compagnons du prophète, voire à un exemplaire
de lui-même, etc.
Je vous envoie dans un mail suivant (fichiers trop grands
pour un mail, le titre sera "Scientific findings on Quran
Manuscripts 2") encore deux autres textes, l'un sur une
commission de rédaction sous al-Hajjaj qui a rajouté des
signes diacritiques ou voyelles (ce n'est pas la même chose)
au rasm et l'a imposé sur une partie de la oumma [= le
peuple musulman], et l'autre plus spécifiquement sur un des
manuscrits de Sana'a (et qui touche aussi aux questions
d'obstruction de la recherche, etc.). J'ignore pour
l'instant ce qu'il y a de plus récent encore, mais je vais
voir ce que je trouve.
Considérant que j'ai de toute façon lu beaucoup sur le sujet
et que la question de l'islam me préoccupe depuis des
années, je me suis dit : Autant me donner de meilleurs
bases, et j'ai alors commencé en octobre dernier des études
de "Islamic studies" à Hamburg, ce qui consiste en premier
en beaucoup d'arabe (et du turque aussi). C'est super
intéressant, et ça permet aussi de prendre connaissance de
chercheurs, des recherches scientifiques et aussi de jauger
en quelque sorte l'esprit de la communauté (et de
sous-communautés) des chercheurs.
Je vois constamment l'éminente relevance de La
Révélation d'Arès pour clarifier des questionnements
et transmissions dans l'islam, une clé impressionnante pour
y voir plus clair que beaucoup de savants anciens. Je me
sens évidemment enflammé par un amour qui veut épancher
cette Lumière sur les communautés touchées de différentes
manières par l'Islam, ce qui est évidemment beaucoup de
monde, mais là tout est dans la bonne pédagogie, et ainsi
votre avertissement récent sur le blog me concerne d'assez
près en effet. Merci beaucoup pour lui !
Fraternellement dans la prière et la moisson avec vous, et
avec mes vœux d'amour efficace pour toute l'humanité.
Peer J. de Hamburg en Allemagne
Réponse :
Merci, frère Peer, pour ce commentaire qui dit que vous avez
une forte curiosité documentaire pour la recherche,
l'exégèse et la théologie qui entourent le Coran et qui ne
manquent pas, car il y a toujours, comme pour la Bible, pour
le Véda, pour toute Écriture, des tas de gens qui cherchent
et émettent beaucoup d'opinions, souvent contradictoires,
autour d'événements majeurs comme ceux qui entourent les
sources de toutes les grandes religions. Je n'ai pas
personnellement cette curiosité. Vous avez donc raison de
parler de documents qui m'intéresseront "peut-être". Je ne
suis pas intéressé.
Pourquoi ne suis-je pas intéressé ? Parce que je suis un des
rares humains qui, dans l'Histoire, de l'humanité ont été
approchés par le Créateur et aussi par certains de ses
Messagers et que je suis en possession d'une Source
pure, dont j'affirme haut et fort la pureté, et qu'aucun des
chercheurs de documents et autres exégètes autour du Coran,
de la Bible, etc., n'ont eu, quant à eux, ces contacts.
Les recherches et les opinions purement intellectuelles ou
archéologiques des uns et des autres ne peuvent pas, ne
peuvent en aucun cas, être supérieures au Message que j'ai
reçu du Créateur en 1974 et 1977. Ce Message est
très simple : L'homme ne trouve son salut
personnel (Rév d'Arès 30/10-11) ou collectif (28/7)
que par le Bien et le seul moyen de retrouver le Bien
dans ce monde de Mal, c'est la pénitence !
Pourquoi, dans ces conditions, serais-je plus intéressé par
les chercheurs, les théologiens et les exégètes du Coran que
par ceux de la Bible ? Les travaux de ces chercheurs,
théologiens et exégètes, aussi soigneusement faits
soient-ils, ne font pas des religions issues de la Bible ou
du Coran des vérités rédemptrices ou salutaires. L'Islam en
tant que religion et tout le train de lois, de
comportements, bref, de toutes les contraintes qui découlent
de ses théologies et exégèses sont aussi faux que le sont le
judaïsme et le christianisme des Églises et tous leurs
chercheurs, théologiens et exégètes.
J'oublie donc les religions et je pense intensément aux
hommes, quels qu'ils soient ! Hier soir je regardai un film,
"Gladiator", grandiose réalisation, mais épouvantable :
ambitions, mensonges, massacres en sont le tissu et j'ai
arrêté ma télévision avant le fin du film et je me suis
tourné vers mon Père du Ciel en criant comme le
psalmiste : "Qu'est donc l'homme, cet
affreux bonhomme, pour que Tu Te souviennes de lui ?Qu'est un fils d'homme pour que Tu le visites (Psaume
8/5). Comment peux-tu aimer ce menteur, ce criminel,
T'intéresser à lui ? Toute la question est là. Une
seule réponse possible : L'homme est de Ta Famille, c'est
ton Enfant (Genèse 1/26-27, Rév d'Arès 13/5)."
Les religions sont des pouvoirs qui ne font que diviser les
Enfants de Dieu, les dresser les uns contre les
autres, et la théologie et l'exégèse ne réduiront jamais ces
divisions. Une seule chose peut réunir les hommes et
c'est le Bien. C'est le très simple, mais capital,
Message d'Arès !
Tout ce qui est dans le Coran et la Bible peut être mis en
doute. La Révélation d'Arès ne le peut pas. C'est pourquoi nous vivons une époque hautement
historique !
25mai16 175C41
Joyeux pèlerinage 2016 à vous deux, sœur Christiane et
Mikael [Mikal] et à tous les pèlerins d’Arès
d’aujourd’hui et d’hier : Ceux visibles et ainsi que nos
autres frères et sœurs invisibles à nos yeux, les premiers
pèlerins d’Arès décédés qui après leur mort corporelle
reviennent sur ce lieu de prière dans un corps éthérique,
translucide, se prosterner lors des pèlerinages devant le
demi-cercle de bois [marquant l'endroit] où le "Bâton De
Lumière " s’est tenu [en 1977].
Le Frère Michel par ses dons de clairvoyance peut les
apercevoir, me semble t-il, dans la salle de piété où Dieu
se Manifesta en 1977 dans la maison de la Sainte Parole à
Arès. J’imagine que nos anciens et premiers pèlerins de
l’exode persistent dans la continuité de se créer l’âme,
afin qu’elle grandisse par la pénitence à un degré
vénérable et ascensionnellement bienheureux.
Car La Révélation d'Arès (4/7) dit ceci. Sans
l’âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé, par les
galeries sombres creusées par les vers et par les enfers
glacés, qui le font de givre ; alors il effraie les
humains. (4/8) Ne tremble pas à Ma Voix ; tremble d’anéantir ton
âme.
Les abominations détruisent l’âme et font errer
les spectres par les lieux les plus terrifiants,
nous dit le Créateur. Si le spectre fini dans les ténèbres
glacées, comment se fait-il que certains ont la
facilité de tourmenter dangereusement les vivants ? Maisons
hantées par des esprits méchants. Le monde paranormal,
faut-il le craindre puisqu’il à aussi sa matière ?
Dans La Révélation d'Arès (12/5) il est dit : Le
pécheur doit bien à son salut, l’instant d’une prière dans
les ténèbres où circulent les démons comme les loups.
C’est tout de même inquiétant toutes ces informations. Vous
vous rappelez que vous avez été vous aussi tourmenté par le
démon, qui tenta de vous souiller, de vous amollir et même
de vous révolter pour faire échec à la rencontre entre Dieu
et l’homme ?
Lorsque le cœur devient orgueilleux, avide de pouvoir et de
sang face à la détresse des humains, le mal visible ou
invisible me paraît avoir une liberté, un indéterminisme qui
dépasse l’entendement et devient intenable pour les bons
esprits de cette terre, qui malheureusement supportent
toutes sortes de fléaux cruels et dévastateurs.
Parce que nous avons appliqué la vengeance,
l’ambition, la colère, la jalousie, l’envie,
l’avarice, l’arrogance, la sauvagerie, la spoliation
des biens d’autrui qui sont autant de diables
occupant notre propre terrain. On cherche un coupable en
montrant du doigt le diable, alors que c’est nous les
humains les diables et non le diable par lui-même qui est la
cause de l’enfer sur terre.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, je "me rappelle que j'ai été moi aussi tourmenté par le
démon", mais j'ai surmonté cette épreuve. C'est bien là
l'important : L'homme peut être plus fort que le mal, quelle
que soit la façon dont celui-ci se manifeste.
Nous humains pécheurs, très diminués par nos péchés,
sommes devenus nerveux, fragiles, donc peureux, mais
qu'avons-nous à craindre en fait ? Pas grand chose. Oui, il
y a des maisons hantées, mais que craignent les habitants de
ces maisons ? Rien, en tout cas rien de plus que ce que la
vie courant n'offre de dangers.
Qui d'entre nous ingnorerait que le Mal existe, qu'il soit
un danger visibles ou un danger invisible ? Personne
n'ignore cela. N'est-ce pas pour cette raison que le Père
nous incite à être des humains de Bien ?
De toute façon, j'ai cent fois plus à craindre d'un autobus,
qui passe et qui peut me rouler dessus si je traverse la rue
étourdiment, que d'un fantôme dans ma maison.
Soyez en paix, vivez en pénitente confiante, ma
sœur Maryvonne !
Merci pour vos bons vœux de Pèlerinage !
25mao16 175C42
Je ne sais pas si parler de la mission convient pour
commenter une entrée sur le "Pèlerinage"
En tout cas, je vais tâcher de faire le Pèlerinage d'Arès
cette année, si mon mari ne grogne pas trop. Je ne suis pas
tout à fait comme Patricia C. [175C38] que son mari laisse libre
d'accomplir sa foi.
Je ne ferai pas mon Pèlerinage pour la foi. J'ai la foi dans
La Révélation d'Arès. Mais je le ferai pour prendre
le Feu de la mission. Je vis dans une petite ville où
je suis seule à sortir dans la rue pour rencontrer des gens
et les encourager à me suivre dans l'apostolat auquel le
Seigneur nous envoie. C'est un échec quasi total.
Que faut-il dire aux gens ?
Je ne sais plus comment parler aux gens, je ne sais plus
quoi leur dire. C'est comme si je parlais à des murs. Des
murs qui ne bougent pas, qui sont là devant moi comme s'ils
m'écoutaient, mais une fois que j'ai parlé, ils s'en vont
avec mon petit tract qu'ils prennent par gentilllesse. Mais
la gentillesses, ce n'est rien.
Samantha
Réponse :
Bien sûr, on peut, dans le cadre du Pèlerinage, parler
mission ! Vous ne pouvez pas être pénitente sans
être missionnaire, parce que la foi qui n'est pas partagée
n'est pas la foi, parce que le Père ne demande pas à chacun
de faire son salut tout seul dans son petit coin
comme un Catholique, un Protestant, un Musulman, qui se
limite aux règles de sa religion. Je vous dis toute ma joie
de savoir que vous avez bien compris cela. On ne peur aimer
les hommes — la pénitence a pour socle l'amour
du prochain — sans tout tenter pour réveiller cet
amour, donc cette pénitence chez d'autres. Le salut
personnel est lié au Salut collectif, donc le changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) de la personne est lié au changement
de vie du monde (28/7).
Mais voilà ! Comme vous dites : "C'est un échec total. Que
faut-il dire aux gens ?" Vous vous demandez si vous
dites bien ce qu'il faut pour être entendue. C'est un
problème fondamental auquel toutes nos missions
réfléchissent. Mais, puisque vous êtes isolée, je vais
m'efforcer de vous faire comprendre le problème tel que je
le comprends. J'espère ne pas être trop long, bien que je
raccourcisse ici tout ce que je pourrais dire sur ce sujet
brûlant.
À toute époque correspond un mode rhétorique. Autrefois les
époques étaient longues : un siècle ou un demi-siècle.
Aujourd'hui les époques se succèdent à quelques années
d'invervalle. Il faudrait revoir son langage presque chaque
année, parce que le langage détermine les façons de penser
et s'il ne correspond pas à la façon de penser générale de
l'instant, c'est un langage de sourd-muet incompréhensible
au tout-venant.
De surcroît, nous traversons actuellement, pour des raisons
que nous essayons de comprendre sans vraiment les
comprendre, un brouillard langagier. Ce brouillard est
évidemment dommageable à notre Message au monde. Comment
provoquer chez l'auditeur une réaction, rationnelle ou
émotive, mais assez forte pour qu'il se pose une question
fondamentale : "Faut-il suivre cette personne qui me parle
d'une Révélation qui peut sauver nos vies et
ramener le bonheur sur terre ?"
À mon avis, il faut toujours d'abord s'efforcer de
déterminer si l'on a affaire a quelqu'un qu'on intéresse et
laisser passer les gens non intéressés. Évitez de perdre
votre temps (majorité des cas). Si un personne semble plus
attentive, lancez un appel à l'empathie, doublé ou non d'un
appel à ne pas avoir peur. Notez bien également dans votre
petite tête, ma sœur Samantha, que vous pouvez et même devez
écouter ce que vous dit l'autre, mais que vous n'avez pas à
discuter, parce que La Révélation d'Arès ne se
discute pas. Ne confondez pas écouter et discuter. L'autre
accepte ou refuse que Dieu soit venu parler à Arès, mais
s'il l'accepte a priori, c'est par empathie, ou en aidant
l'autre à surmoter sa peur, ou les deux ensemble, que vous
devez procéder. Celui ou celle qui s'identifie à vous ne
serait-ce qu'un peu, qui ressent ce que vous ressentez ne
serait-ce qu'un peu, nous l'appelons un épi mûr.
Parlez du Bien en insistant sur le fait que le vrai
Bien, contrairement à ce que les gens croient, n'est
pas accompli en ce monde et qu'il faut qu'accompli
il le devienne enfin. Faites bien remarquer que le
christianisme d'église a omis d'inclure dans son credo l'accomplissement
du Sermon sur la Montagne, car c'est cela qui
sauve, ce n'est pas de dire Père, Fils et Saint Esprit en
faisant le signe de croix Le Bien est un impératif qui n'est ni d'ordre
légal ni d'ordre moral, mais d'ordre spirituel, parce que
les hommes ont abandonné la vie spirituelle pour une vie
qu'on croit de raison, mais qui n'est qu'une vie d'animaux
bien organisés et intellectuellement intelligents. L'homme
spirituel est mort. Il faut le réveiller ou le ressusciter.
Penser que les lois sont le Bien est une grave
erreur. Le Bien n'est pas dans la loi, mais dans
le cœur, parce que la loi ne crée pas l'âme, mais
le cœur la crée. Notez bien que si vous évitez — pour des
raisons idiotes de "vraisemblance" — de dire qu'on ne naît
pas avec l'âme mais qu'on la crée par le Bien
accompli, vous trahissez un fait essentiel que nous enseigne
Dieu à Arès.
Les mots que nous utilisons, nous Pèlerins d'Arès, comme pénitence
ou libre, sont sujets à ambiguïté, mais pour
autant ne les taisez pas — même pour des raisons (idiotes)
de "vraisemblance" —. Pénitence est un mot triste
dans le langage commun d'aujourd'hui, mais pénitence
dans La Révélation d'Arès est tout le contraire,
un mot positif, joyeux, festif, constructif : Le pénitent
se recrée et il recréet le monde. N'envoyez pas pénitence
comme un signal d'alarme, mais comme un cri joyeux de la Vie
ressuscitée. Qu'est-ce que vous risquez en agissant ainsi ?
Vu que votre mission "est un échec", vous risquez seulement
d'être mieux comprise et de faire de l'échec un petit
succès.
Quand je pense à la difficulté que nous avons d'être compris
et surtout suivis, je me demande comment quelqu'un, sûrement
un brave homme mais aussi faible et incompétent que François
Hollande a pu convaincre en 2012 les Français qu'ils
devaient l'élire. Comment cela a-t-il marché ? Je n'ai pas
de réponse absolue à cette question, mais elle me hante par
moments. Hollande parle un peu, il devient président des
Français. Dieu parle et nous nous parlons en Son Nom depuis
quarante deux ans, mais nous ne trouvons, Lui et nous, qu'un
rare petit reste. Je me remémore des lignes écrites par un grand sage :
"La paresse et la lâcheté sont causes que tant d'hommes
restent volontiers mineurs toute leur vie et qu'il est si
facile à quelques uns de se déclarer leurs tuteurs. Et il
est si pratique d'être mineur ! J'ai un livre qui a de
l'esprit pour moi (le code des lois, le livre des discours
politiques), j'ai un directeur qui prend ses responsabilités
que je n'ai pas à prendre, j'ai un médecin qui prescrit
comment je dois vivre, pourquoi me donnerais-je la peine de
décider pour moi-même ? Je n'ai pas besoin de penser,
puisque je paie l'impôts pour que d'autres pensent et se
chargent des ennuyeuses occupations." ("Quest-ce que la
Lumière ?" Emmanuel Kant). Je crois qu'aujourd'hui c'est
quelque chose comme ça qui rend les gens de rencontre
amorphes, inconsistants, mous, indécidés, bref, nuls. Ce
sont des nuls, des gens sous tutelle, que rencontre notre
mission, alors que nous cherchons des lions, des esprits
nobles et indépendants. De plus, les gens ont des problèmes
mais sont encore trop heureux pour comprendre qu'ils doivent
les résoudre par eux-mêmes, par la pénitence. Mais
ça ne durera pas. Quand ceux qui pensent et décident pour
les gens commenceront à défaillir et à se montrer
incapables, les gens seront plus attentifs à votre appel à
la pénitence. En attendant, continuez la mission.
Vous laissez une trace profonde !
Bien sûr, nous avons également à faire face aux préjugés.
Ceux-ci aussi forment un ensemble générateur d'une
inquiétude profonde concernant les mouvements religieux, les
"sectes", les idées nouvelles vues a priori comme farfelues
dès lors qu'elles ne viennent pas par les canaux officiels
des media. Nous fleurons plus ou moins la canaille ou la
folie au nez des gens. Ceux-là en général passent leur
chemin, mais comme nous n'avons pas à convertir, mais nous
avons seulement à moissonner les épis mûrs, cela
n'est pas un échec en soi. N'oubliez jamais l'étroitesse du
monde dans lequel vous vivez ! Passées sont les générations
de ceux qui mouraient croyants, ceux qu'on rencontrait
encore dans les années 70, 80, déjà beaucoup moins dans les
années 90. Nous sommes dans un monde qui ne croit à grand
chose, dans son ensemble. Cela ne signifie pas que ne
rencontrez pas d'épis mûrs athées ; vous pouvez en
rencontrer.
Outre les préjugés, il y a l'intolérance. Notre monde,
contrairement aux déclarations des discours et des Droits de
l'Homme, est intolérant dans son ensemble. Intolérant ne
signifie pas forcément méchant ; quantité d'intolérants sont
en fait très gentils. Ils n'en sont pas moins très fermés.
Nous pensons traverser un monde moderne de pensée
universelle, mais en fait nous sommes toujours dans un monde
tribal. Dans une société réellement libre nul ne saurait
prétendre détenir une infaillible vérité et tout le monde
aurait une oreille attentive à ce que vous dites. Ce n'est
pas du tout le cas. Cette société n'est pas libre et comme
elle a de moins en moins de liberté, elle ne sait plus
écouter, chercher la lumière, se décider pour la pénitence
et la moisson de pénitents, ce n'est pas rien
comme décision d'agir, car ça entraîne toute la vie.
Ce tableau semble négatif. Il n'est pas négatif, mais il
montre l'énorme arrière-scène de difficultés que vous voyez,
une fois le voile des illusions levé. La mission est
difficile, mais pas insurmontable. Revoyez complètement
votre façon de voir. Soyez patiente, persévérante, aussi
patiente et persévérante que Dieu Lui-même, car vous parlez
en Son Nom et vous avez à l'esprit cette réalité affligeante
: Le Père parle depuis des millénaires et n'a pas encore été
entendu. Alors, faites comme lui. Il a foi en l'homme. Ayez
vous aussi foi en l'homme ! Dites-vous que la foi est un
absolu et vous devez vous estimer très honorée d'en être le
véhicule. Le lourd poids de cet absolu, si vous l'assumez,
vous est compté comme Bien suprême. Ne raisonnez
pas en propagandiste qui se lamente d'être mal entendu par
le public. Soyez judicieuse, imaginative et surtout ne
cherchez pas des moyens d'aller à la mission en ne parlant
que de choses "acceptables" par le public. Ne lénifiez pas,
n'affaiblissez pas votre Message. Si vous y aller
franco : Il y a un Créateur, Il parle à l'homme, il appelle
à la pénitence, il faut abattre le péché,
etc. vous réussirez mieux car ceux qui riront ne vous
intéressent pas de toute façon et ceux qui cherchent la
transcendance trouveront tout de suite en vous la
transcendance. C'est eux que nous cherchons.
25mao16 175C43
L’amour des ennemis ! C’est l’enseignement le plus puissant
des Écritures au sujet de la signification de l’amour. Jésus
dit: Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton
prochain et tu haïras ton ennemi». Et moi je vous dis: Aimez
vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent»
(Matthieu 45/43-44). Il dépasse la loi de la violence
par l’appel à l’amour en précisant : "Aimez vos ennemis !"
Jésus ne met pas en opposition les lois de l’Ancien
Testament ou les Commandements du Nouveau Testament, mais la
façon dont les religieux de l’Ancien Testament
interprétaient et utilisaient les Écritures.
Chez Luc, à la suite des Béatitudes, Jésus exhorte
longuement ses disciples à répondre à la haine par l’amour (Luc
6/27-35 ; cf. Matthieu 5,43-48).
Les paroles de Jésus indiquent deux façons de vivre. La
première est celle des pécheurs, autrement dit, de
ceux qui se comportent sans référence à Dieu et à sa Parole.
Eux agissent envers les autres en fonction de la manière
dont ceux-ci les traitent, leur action est en fait une
réaction. Ils divisent le monde en deux groupes, leurs amis
et ceux qui ne le sont pas, et font preuve de bonté
uniquement à l’égard de ceux qui sont bons envers eux.
L’autre façon de vivre ne désigne pas en premier lieu un
groupe d’humains, elle se réfère à Dieu lui-même. Dieu, pour
sa part, ne réagit pas selon la manière dont on le traite :
au contraire : Il est bon, Lui, pour les ingrats et les
méchants (Luc 6/5). La Révélation d’Arès de demande rien de moins Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement sur personne
(Rév d'Arès 1614)
Mais tu ne jugeras personne, ni publiquement, ni en secret
; pas le plus petit jugement au fond de la tête, car tu ne
le piégeras pas plus qu’une puce, à ton insu il sautera
sur ta langue (Rév d'Arès 36/16)
C’est l’honneur du prophète d’éviter tout jugement, de
répandre la paix (Rév d'Arès 36/17)
Je ne comprends pas très bien ceux qui critiquent votre
attitude à l’égard de nos frères catholique, car être
Pèlerins d’Arès, c’ est retrouver l’esprit des premiers
chrétiens et nous avons donc choisi de mettre en pratique
l’Évangile, en particulier tout ce qui concerne le pardon,
l’amour du prochain don du Sermon sur la Montagne.
Et le Créateur dans La Révélation d’Arès ne dit-il
pas : (xxii/8) Le frère baise Ma Lèvre (quand il) baise
la lèvre de l’homme, la lèvre (d’où) sort le pus (ou) le
ver (comme) la lèvre (qui) cache l’hameçon ; le frère
(les) baise.
Alors aujourd’hui il n’est pas question d’amour tendresse,
mais d’amour devoir, d’amour raison ou sagesse, donc lucide,
constructif, il faut bâtir un nouveau monde, cela commence
par nos relations avec nos détracteurs potentiels
Si nous sommes des Pèlerins d’Arès du petit reste
nous allons prendre le Feu pour encore mieux accomplir
et prendre votre suite, frère Michel.
Comme vous dites dans votre blog : "Le bonheur humain ne
viendra jamais par les idées, mais par le Bien qui
est, je le répète et le répéterai jusqu'ç mon dernier
souffle, dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
libre de préjugés."
Prier c’est prononcer la Parole pour l’accomplir [Rév
d'Arès 35/6], alors je vais venir prendre des forces
au Pèlerinage pour accomplir encore plus et moi
non plus ne jamais me lasser de répéter jusqu'à mon dernier
souffle que le Bien viendra de l’accomplissement
de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre
de préjugés.
J’ai personnellement intégré dans ma prière personnelle la
Veillée 25 : L’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ; Il conduit
les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers,
Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leurs pieds
écorchés.
Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence ; tous Il
les fortifie dans leur ascension, ceux qui Le prient en
silence, ceux qui Le prient en agitant des grelots et des
luminaires, ceux qui Le prient sept fois par jour, ceux
qui ne Le prient pas, mais qui Le connaissent, ceux qui
comptent les soleils jusqu’à Son Jour et ceux qui comptent
les lunes, ceux qui L'encensent et qui crient vers Lui,
ceux que l’encens et les cris indisposent, ceux qui Le
voient blanc et ceux qui Le voient noir, et les négateurs
de tous ceux-là, la foule innombrable qu’un flot d’encre
ne peut nommer, dont le Père connaît les noms.
Le Créateur aime tous les hommes sans exceptions et nous ne
pouvons pas faire moins
Dans l'attente du plaisir de vous rencontre cet été au
Pèlerinage
Philippe L. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce très beau commentaire.
Toute lecture est en fait une traduction. Les Évangiles de
Matthieu, Marc et Luc et La Révélation d'Arès
n'échappent pas à cette règle. Pourquoi traduction ? Parce
que la lecture passe par le filtre de la pensée et que
celle-ci varie peu ou beaucoup d'un humain à l'autre. De ce
fait, il n'y a pas deux lecteurs qui ressentent le même
texte de la même façon. J'ai souvent pensé à cette question
de la lecture-traduction en lisant et relisant La
Révélation d'Arès et je me dis que le grand Bien
que nous apporte cette Parole, c'est son extrême simplicité.
On peut la comprendre de façons diverses, et cela ne manque
pas d'arriver, on le sait, mais elle se ramène plus
facilement que d'autres lectures à un principe très simple :
Faites le Bien et vous vous en sortiez !
Tout aussi simple la définition du Pèlerinage dans la Parole
d'Arès : Viens prendre le Feu ! C'est tout.
Je suis heureux de prier bientôt avec vous, mon frère
Philippe.
25mao16 175C44
J'ai voté Hollande parce qu'il n'a pas d'autorité, c'est un
anti-De Gaulle.
Tant que les Français auront des bons chefs (Sarkozy,
Marine), ils auront tendance à rester passifs. La nullité de
Hollande va les réveiller.
"Ne restez pas assis avec vos chefs ", disait la Bible |?].
Les bénis-oui-oui n'ont rien compris, contrairement aux gens
de la CGT (un comble!) qui applique à la lettre l'injonction
millénaire de Dieu qui demande au peuple d'être anarchiste
face aux dominateurs de toutes sortes.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Mon frère Jacques, je n'ai pas compris que "la CGT (un
comble!) applique à la lettre l'injonction millénaire de
Dieu qui demande au peuple d'être anarchiste face aux
dominateurs de toutes sortes." La CGT ne demande pas cela.
Elle demande seulement qu'on laisse en service sans en rien
changer le Code du Travail. Or, ce Code du Travail n'est pas
du tout, oh mais pas du tout anarchiste.
27mai16 175C45
Depuis "Le Pèlerins d'Arès 1993-1996",un petit passage de
l'article "Pénitence" me turlupine.
Il s'agit du début du 2e § de la page 104 où vous écriviez:
"À entrer en pénitence tous les hommes sont appelés. Ceci ne
signifie pas qu’ils surmonteraient toutes les difficultés de
la pénitence avec une égale force. Et
même beaucoup qui le souhaiteront ne pourront jamais être
pénitents, mais ce n’est pas le
sujet ici."
Ma question est hors sujet, il est vrai, mais peut-être
aurez-vous un peu de feu pour éclairer ma chandelle mourante
sur "ces beaucoup qui ne pourront jamais être pénitents".
Si vraiment ma question est trop hors de propos,
je vous en demande pardon… Ne vous en encombrez surtout pas
!
Salut à vous bien-aimé prophète.
Salut à tous mes frères et sœurs, petits prophètes et
pénitents, et à tous les bienheureux lecteurs de
votre blog.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'ai failli ne pas afficher votre commentaire, parce qu'il
n'a rien à voir avec cette entrée 175 "Pèlerinage", en
effet. Mais la question d'une sœur intelligente qui semble
croire que tout le monde peut être pénitent et ne
pas comprendre que je dise le contraire m'a interloqué.
Quand vous êtes en mission, cherchant des épis mûrs
dans la broussaille et les épines du monde, que
cherchez-vous ? Des humains capables, c.-à-d. ayant la
conviction et les qualités leur permettant de devenir pénitents
et moissonneurs de pénitents. Comme moi
vous savez que ça ne court pas les rues.
Si le Sage Créateur pensait que l'humanité entière pourrait
être pénitente, il ne me demanderait pas de rassembler
un petit reste de pénitents pour sauver
avec eux tous les autres qui ne seront pas pénitents.
Les humains gâtés par la déspiritualisation, le matérialisme
et le rationalisme, ou par la cagnardise,
l'après-moi-le-déluge, le scepticisme du monde, ou par une
culture religieuse, sont l'immense majorité des gens que
vous croisez.
Mais l'incapacité en pénitence est quelquefois
beaucoup plus subtile, parce que des gens peuvent montrer la
conviction nécessaire pour la pénitence, mais
n'avoir aucune des qualités requises pour elle. Je prends un
exemple parmi de très nombreux autres : Romain Gary. Romain
Gary fut un homme de pensée et de plume de stature
exceptionnelle, qui ne cessa de dire : "Rien ne peut
m'empêcher de croire en la vie", qui dans "Les Cerfs
Volants" paru très peu de temps avant sa mort laissait
encore entendre qu'il était incapable de désespérer, mais
qui en décembre 1980 se tira une balle dans la bouche. Voilà
un humain signalé pour son œuvre littéraire marquée du refus
obstiné de céder devant la médiocrité humaine, un humain
toujours à la limite de la révolte ouverte contre le
système, qui avait dénoncé tout ce qui portait l'homme à des
comportements indignes, qui avait lutté par l'écriture pour
que gagne l'espérance, bref, un humain qui avait eu la
conviction qui fait un pénitent, montrant
tout-à-coup qu'il n'avait pas les qualités de sa conviction,
cédant au désespoir, se suicidant. Romain Gary muni de tous
les outils de la nature qui pourraient faire un exemplaire homme
de Bien, ne pouvait pas être cet homme-là, était dans
l'incapacité de l'être et, déchiré entre ce qu'il aurait dû
être et ce qu'il était en réalité, rejoignit la masse de
ceux "qui ne pourront jamais être des pénitents."
Oh ! je n'ai rien contre le suicide en soi, je peux même le
comprendre, mais je prends le suicide, qu'il soit brutal et
physique ou très lent et spirituel (le languidissime suicide
spirituel de la masse humaine) pour une incapacité
remarquable d'être pénitent.
Des humains comme Romain Gary, il y en a des milliards. Des
humains comme le petit reste de pénitents,
il y en a peu. Ce sont les rares évadés de la forteresse Péché,
encore assez libres pour être pénitents
dans ce monde terriblement affaibli par le mal, et qui
peuvent sauver le monde entier dont la majorité sont devenus
d'inévitables impénitents dans la prison, la citadelle
du Mal. Une fois de plus dans l'histoire humaine, un très
grand nombre devra son Salut, et son Salut
majeur cette fois, à un petit nombre, un petit reste.
27mai16 175C46
Marielle dit :
Le Pèlerinage, j’en ai besoin pour reprendre du poil de la
bête. Je suis heureuse de pouvoir m’y rendre, ce sera
pendant la période de juin cette année. J’ai toujours un peu
le trac les premiers jours. J’arrive avec mes lourdeurs, et
puis, de prière en prière dans la Maison de la Sainte
Parole, Je sens que mon cœur s’ouvre, je prends des forces
pour aimer, faire pénitence. A la fin de la
période de Pèlerinage, je suis prête pour retourner à la Moisson,
cette Moisson si indispensable pour ce monde !
Éric dit :
Lors de notre dernière semaine de mission j'ai moissonné
un musulman qui était en accord avec le kérygme à un détail
près le sceau des prophètes, en accord avec la pénitence
donc, mais le Créateur à Arès !? Hum ! Je lui parle du changement
que Dieu fait entre Jérusalem et Arès (Rév d'Arès xLvii/1-6).
Du fait que Mouhamad est cité plusieurs fois et que c'est
plutôt audacieux pour s'adresser à des Chrétiens... Mais
nous avons chacun notre définition du sceau des
prophètes. Je lui dis alors qu'à Arès il y a un
Pèlerinage, puisque Dieu a parlé là, où viennent des juifs,
des chrétiens, des musulmans, des bouddhistes, etc. et nous
les pèlerins d'Arès. Je lui dis que le plus important
c'était le Bien, que je n'étais pas là pour le
convaincre mais que s'il venait au Pèlerinage d'Arès il
pourrait en parler avec ses frères musulmans qui y viennent.
Il m'a quitté en me disant qu'il allait voir cela.
Quant à moi, de Pèlerinage en Pèlerinage je crois bien que
petit à petit j'ouvre de plus en plus mes veines
pour dire au Créateur : Entre ! (Rév d'Arès 34/12). À
bientôt.
Marielle et Éric J. d'Île de France
Réponse :
Vous avez, ma sœur Marielle, "toujours un peu le trac les
premiers jours de Pèlerinage". Ce trac est le froid qui nous
a envahi après des mois où le repli sur soi et le souci de
soi ont dominé, des mois de vie mal partagée entre les
péoccupations spirituelles trop petites et les
préoccupations quotidiennes accaparantes, impérieuses. Ce
trac, c'est la petite mort spirituelle de chacun de nous,
parce que nous sommes encore si loin de mettre nos pas
dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Père, d'être des Christs
(32/2). C'est pourquoi le Sage Créateur, le Père qui
connaît bien nos faiblesses, a allumé à Arès le Feu
spirituel qui embrase invisiblement, mais si sensiblement,
ceux et celles qui par la Maison de la Sainte Parole à Arès
s'évadent de la citadelle du monde pour retrouver
la Flamme de la foi, de la pénitence et
de la moisson. Mais ces foi, pénitence et
moisson nous font détonner dans ce monde, de sorte
que, très vite après le Pèlerinage, par crainte d'avoir
l'air "pas comme les autres" nous nous faisons de moins en
moins détonnants, de moins en moins hors-du-commun au cours
des mois, jusqu'à ce que pour avoir l'air comme tout le
monde nous nous laissions envahir par le froid du monde...
D'où le trac. D'où le Feu que nous venons prendre
ou reprendre à Arès. Nous ne sommes que des pénitents
en effort de pénitence, non des pénitents à
la pénitence aboutie.
Mon frère Éric, les milliards d'impénitents, y compris les
fidèles des religions qu'on a convaincus qu'il leur suffit
de croire comme il faut, de vénérer comme il faut, de prier
comme il faut, de se comporter comme il faut, pour être des
élus, pour gagner le paradis, ces milliards d'impénitents ne
sont que des êtres inachevés, des êtres qu'on ne laisse pas
libres de se construire. Le praradoxe de ce monde
qui les prend socialement en charge avec ses lois et ses
institutions tutélaires, c'est que méthodiquement il
pulvérise leur conscience, leur confiance en eux-mêmes déjà
si branlantes et les empêche de se retrouver seuls face à
eux-mêmes, parce que chacun a Dieu en lui, les empêche de se
prendre en charge, d'entrer en pénitence,
c'est-à-dire de redevenir absolument libres d'être
bons, comme dit La Révélation d'Arès.
Le monde est une prison — je reprends ma parabole de la
prison Péché dans ma réponse à Françoise S.
(175C45) — qui abîme et dégrade la vie intérieure,
l'intuition qu'on est né image et ressemblance de
Dieu, les convictions des prisonniers. Le monde par ses lois
liberticides — lesquelles, vicieuses et trompeuses,
prétendent au contraire défendre les libertés — limite les
échanges, rend sourd, enraye la voix, provoque
désorientation, honte d'être autre chose qu'un prisonnier
qui obéit au règlement et ne se fait pas remarquer, et un
abandon tel que le prisonnier ne croit pas à la liberté hors
des quatre murs, des barreaux et des geôliers de sa culture.
C'est ce prisonnier type que vous avez rencontré en la
personne du Musulman avec lequel vous avez parlé dans la
rue, frère Éric. Qu'ils soient Musulmans, chrétiens, juifs,
ou agnostiques ou athées, les milliards d'humains rencontrés
sont ainsi.
Permettez-moi de vous rappeler qu'on ne vient pas au
Pèlerinage pour "parler avec ses frères musulmans (ou
chrétiens, ou juifs, ou autre chose) qui y viennent," mais
pour prier ou méditer sur un lieu où le Surnaturel
supérieur, le Créateur, s'est manifesté. On ne vient pas là
pour se convaincre, car si la Parole d'Arès ou seulement le
fait surnaturel d'Arès ne convainc pas, ce n'est pas la
conversation ou la discussion avec les adeptes de cette
Parole ou de ce Fait qui feront croire. Ce Musulman était ou
n'était pas un épis mûr. Il aurait été préférable
de lui dire, entre autres choses qui forment le socle de
l'Absolu survenu à Arès: "Mon frère, Dieu s'est manifesté à
Arès comme il se manifesta à Muhammad. Ne vous appesantissez
pas sur "le sceau des prophètes" Coran, Sourate "Les
Ligues" 33/40), ce n'est qu'un mot, qui peut avoir
plusieurs sens, et un mot ne fait pas la Vie. Si
vous croyez ou si seulement vous pensez que peut-être
Dieu, Allah, l'Éternel, le Père, s'est manifesté à Arès,
venez sur ce Saint Lieu, mais venez uniquement pour ça.
N'ayez pas peur de rouvrir les portes que votre Religion
ferme devant vous. Sinon, ne venez pas, vous ne serez pas
damné pour ça, car le Clément, le Miséricordieux
vous demande seulement d'être un homme de Bien. Il
ne vous demande rien d'autre."
Je suis heureux de vous revoir bientôt à Arès, ma sœur
Marielle et mon frère Éric.
27mai16 175C47
Je trouve cette entrée sur le pélerinage encore plus claire
et lumineuse que les précédentes.
Vous y exprimez les choses avec plus de simplicité et une
grande ouverture de cœur. (Mais toi) , tu vas haut, bonne pensée.
(Le) bien (est) dans le creux de ta langue (Révélation
d'Arès xxxviii/3)
Vous écrivez : "Le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès un
temps de dépassement, d’oubli des différences, de repli sur
le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel,
d'amour, un Lieu où les diverses façons de comprendre et de
prier disparaissent sous la Vie."
Concernant votre réponse à Didier B. au commentaire 175C10
Moi aussi, quand j'ai lu votre réponse, je me suis dit :
"Tiens ! Frère Michel a la nostalgie de son passé dans
l'église. Mais vous connaissant, assez vite, j'ai chassé
cette pensée de mon esprit et j'ai lu attentivement vos
différentes réponses. Je me doutais qu'en publiant un tel
commentaire vous auriez de vives réactions.
C'est aussi pour vous une occasion de nous enseigner. Car si
Dieu dans La Révélation d'Arès dénonce les
pouvoirs religieux, les systèmes que les hommes ont mis en
place, Il aime les hommes et les religieux compris. Nous de
même, n'oublions pas d'aimer ces hommes. On peut vite tomber
dans le jugement. Aimer ne veut pas dire approuver
leur pratique. Mais savoir reconnaitre le bien chez eux
aussi. Certains Catholiques sont sans doute de meilleurs pénitents
que nous. Ils sont appelés par Dieu à se libérer comme Dieu
vous a appelé quand vous étiez dans l'Église Orthodoxe.
Mais pour certains il faudra encore du temps.
Pour ce pèlerinage 2016, j'y viens en espérant trouver
l'énergie et l'inspiration pour que ma mission soit plus
efficace. Bien sûr aussi pour approfondir ma pénitence,
car cela va de pair, afin d'être plus digne du Père Qui nous
a créés à Son Image et Sa Ressemblance.
Merci pour vos conseils pour la mission tout au long de vos
réponses aux différents commentaires dans les dernières
entrées car ils sont précieux pour moi (173C80, 174C28,
174C39, 175C36,175C42) . Je m'efforce de les mettre en
pratique et c'est formidable l'Énergie que je reçois du
Père.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse : Les pèlerinages, sauf le
Pèlerinage d'Arès, sont tous à mes yeux des fausses
solutions à un vrai problème.
Le problème est : Comment permettre à l'homme ses
retrouvailles avec son Créateur ?
Si je veux permettre à quelqu'un de vraies retrouvailles
avec son père, lui dirai-je : Tu entreras par telle porte,
pas par une autre, tu te mettras à tel endroit, pas à un
autre, tu t'agenouilleras ici mais pas là, tu diras ceci
et cela par cœur sans commettre d'erreur et au signal
donné, tu te tourneras vers lui à tel moment, pas à un
autre, tu... tu... tu..?" Mais non ! Je lui dirai: "Laisse
aller ton cœur ! Les retrouvailles sont celles de l'amour
et deux personne n'aiment pas de la même manière."
Dans la religion on a beau avoir décrété que les rapports
avec Dieu se font de telle précise manière mais pas d'une
autre manière, les grandes questions auxquelles le
cérémonial, les prières, les attitudes réglementés tentent
de répondre restent entières et le pèlerinage ne sert à
rien spirituellement parlant ; il ne sert qu'à soumettre
un peu plus le pèlerin à sa religion.
Le Pèlerinage d'Arès, lui, s'efforce de permettre à
chacun, chacun à sa façon, de retrouver sur place le
Créateur venu parler là.
On va me dire : Alors, pourquoi imposer la tunique, le
déchaussement, le salut à Dieu sur l'endroit même où il
parla sous la forme d'un bâton de lumière ? Mais je
n'impose rien ! Nos frères et sœurs d'accueil n'imposent
rien. Quelqu'un, pourvu qu'il ait l'attitude du respect,
peut entrer sans tunique, avec ses chaussures et ne pas
saluer l'endroit où Dieu parla en 1977. Il me paraît de
mon devoir et il paraît aux frères et sœurs d'accueil de
leur devoir de conseiller la tunique, parce qu'elle efface
les états de fortune, fait oublier l'élégance des uns et
l'indigence des autres, et si l'on croit que Dieu est venu
là, même si l'on n'en est pas sûr, alors les pieds nus et
un petit signe à l'endroit où Il a parlé est un minimum de
bienséance envers Lui, mais pas envers moi, pas envers les
Pèlerins d'Arès. Et si l'on ne veut rien de tout ça, eh
bien! on ne le fait pas. C'est tout. On n'est pas expulsé
comme en d'autres pèlerinage fameux.
Nous ne sommes pas des Tartuffe, nous sommes tout prêts à
accepter le désarroi des uns, l'embarras des autres, le
scepticisme d'autres encore pourvu qu'ils aient un doute
quand même et soient respectueux en se disant : "Et s'Il
était vraiment venu là ?!" Car cette seule question
hésitante peut changer toute une vie.
Merci, frère Denis, sœur Marie-Élise, pour ce beau
commentaire. De vous revoir cet été j'éprouve déjà la
grande joie.
28mai16 175C48
Des veillées 18 il y en a eu quelques-unes dans la Bible, me
semble-t-il.
On a même un charpentier qui s'appelle Jésus. Il est parti
chercher l'eau du baptême de Jean. Jean s'est même demandé
pourquoi symboliquement il avait besoin de cette eau, alors
que le seul baptême qui vaille c'est l'octroi de l'Esprit
Saint.
On a vu ses disciples, quand ils reçurent les langues de
feu, qui s'agitaient dans tous les sens. Et le roi Saül se
mettre nu et se rouler dans la poussière pendant des jours
et des nuits, comme un dément. Par contre après cet
événement, Jésus reparti sans broncher dans le désert pour
se purifier par le jeûne et la prière.
Je me dis que ce n'est peut-être pas si mal de passer à Arès
prendre une petite douche, afin de s'assurer que ce que l'on
construit tient le coup, ne serait-ce qu'un peu, un peu plus
que les châteaux de sable sur la plage. c'est peut-être un
peu cela le Pélérinage, mais la vie produit ses tests au
quotidien.
Je viendrai pour la réminiscence...
Frédéric H. d'Île de France
Réponse :
Mais oui, frère Frédéric, "ce n'est... pas si mal de passer
à Arès prendre une petite douche, afin de s'assurer, que ce
que l'on construit tient le coup." Vous n'êtes pas un
Pèlerin d'Arès grand P, vous n'êtes pas membre du petit
reste engagé à fond dans la pénitence et la
Moisson en s'inspirant directement de mon enseignement,
mais parmi les pèlerins d'Arès petit p vous êtes un
grand. C'est avec grande jois que je vous verrai à Arès, si
je vous reconnais, car je ne vous ai pas revu depuis 1996 à
l'Espace des Peupliers et je risque fort de ne pas vous
reconnaître.
Bertrand Russel, ce britannique-orchestre tout à la fois
philosophe, mathématicien, logicien, épistémologue, homme
politique et moraliste, a rapporté ces mots qu'il avait
entendus sur les lèvres d'une vieille femme russe : "Oui,
Messieurs, il fait mauvais temps et nous attendons qu'il
change. Mais il vaut mieux qu'il fasse mauvais temps que
rien du tout et que nous attendions au lieu de ne rien
attendre." Je crois que ces mots d'une sage vieillarde
peuvent s'appliquer au Pèlerinage d'Arès pour quelqu'un
comme vous qui va venir seulement "prendre une petite
douche". Je la paraphrase en disant : Il vaut mieux un petit
Pèlerinage pour "s'assurer que ce que l'on construit tient
le coup, ne serait-ce qu'un peu" que pas de Pèlerinage du
tout et il vaut mieux attendre on ne sait quoi plutôt que ne
rien attendre du tout.
Je crois ainsi traduire votre commentaire, dont je vous
remercie.
À bientôt, mon frère, la joie de vous revoir.
28mai16 175C49
Au début de 2016, tous les lecteurs de ce blog furent
invités à plonger au cœur de la non-dualité (Entrée 171).
Ô frère Michel ! Ce n’est pas quelque chose que les fidèles
de votre enseignement découvraient là, car cela
fait bien longtemps que vous nous avez aidés à comprendre
que le péché avait fait exploser la création en
une multitude dispersée qu’il fallait maintenant rassembler
en nous, autant qu’autour de nous.
Mais c’était la première fois que nous l’abordions à 360° si
je puis dire : unité intérieure, unité avec le Créateur,
unité avec l’humanité. Je suis à moi tout seul le monde et
l’histoire et chacun de mes frères est aussi à lui tout seul
le monde et l’histoire. Je suis un tout à moi tout seul
autant que nous formons un tout à nous tous.
Si je veux me projeter dans la non-dualité depuis ce monde
disloqué, je dois franchir le matériel et me projeter dans
l’immatériel de ma pensée mêlée à mon âme, si j’en
ai une. Je me projette, et plus je me projette, plus je
veille à garder le pied dans la terre (Rév d'Arès x/19)
des réalités : Équilibre instable que ce grand écart !
Heureusement que ma pénitence ne s’appuie pas
seulement sur l’humilité et la volonté d’être, mais aussi
sur l’essentielle vigilance ("Le Pèlerin d’Arès 1993-1996",
article Pénitence). Mon pied entre dans la terre, disais-je. Mais
comment ? De ce côté du balancier, l’immatériel ne m’est
d’aucun secours. Je dois me lester. Mais avec quoi ?! Au
quotidien, j’ai ma pénitence, la moisson
et ma vie d’assemblée qui commence dans ma famille
et embrasse l’humanité en passant par l’assemblée
spécifique des Pèlerins d’Arès et l’assemblée locale de ma
ville. Et une fois l’an, j’ai le Pèlerinage. À Arès, je
ne "sens" pas le Créateur et je ne "sens" pas
grand-chose à dire vrai. Mais je vis par anticipation cette
non-dualité : sur le lieu où le Tout Autre est venu, mon Tout
à moi tout seul se tient autour d’autant de "Tout
à lui tout seul" qu'est chacun de mes sœurs et frères, à
commencer bien sûr par le prophète, messager
vivant du Père. Et à nous tous, nous formons bien un Tout,
dont le léger rabab (Rév d'Arès xLvii/8)
monte jusqu’au Père.
Mais, passé le Pèlerinage, je me retrouve livré à moi-même !
Que me reste-t-il pour me lester ? Le Créateur ? Déjà
qu’à Arès je ne sens rien, alors dans le monde profane je
vous laisse imaginer… Je sens moins que rien. Sa Parole au
moins ? Oui, mais sa matérialité s’arrête au bord de mes
lèvres et de l’air qu’elle fait vibrer jusqu’à mes tympans.
Le prophète ? Il m’enseigne, il me donne
la Vie, comme dit Le Livre, mais mes
relations avec lui ne sont pas ancrés dans cette réalité qui
me fait entrer le pied dans la terre. Alors que
reste-t-il à part mes frères et sœurs et en particulier ceux
qui je vois régulièrement, avec qui je vis, avec qui je suis
missionnaire, avec qui je travaille, avec qui je confronte
ma pénitence et mon impénitence…
Ah ! Cette fois, oui, sûr, je suis bien dans la réalité.
Avec mes frères et sœurs, j’entre le pied dans la terre des
réalités. Ils sont la porte "matérielle" par laquelle je
vais pouvoir entrouvrir la porte du Ciel. Oui, je vois
chacun de mes sœurs et frères comme une porte ouverte sur le
Ciel. À travers chacun d’eux, selon ce qu’il reflète de
la roche (Rév d'Arès 27/6), je peux voir le Père
et le prophète. La Lumière atténue et
efface les aspérités du péché. Je peux me fondre
en eux. Ils peuvent se fondre en moi. Et pourtant chacun
reste lui-même. Je comprends pourquoi frère Michel a
toujours dit : "Si vous voulez aider le prophète,
rapprochez-vous de vos frères, travaillez avec eux, vivez
avec eux."
Le prolongement de mon Pèlerinage, tous les jours de l’année
ne passe pas uniquement par la pénitence, la moisson
et la piété. Il passe par ma capacité à être
Un avec mes frères et sœurs. C’est la part matérielle
de cette non-dualité. Elle est le gage de mon équilibre.
Jean-François P. d'Île de France
Réponse :
Dans un des sermons de Maître Eckhart on trouve ceci, que je
retraduis en langage moderne pour être compris :
"Si nous pensons aux saints résultats [les Évangiles
Palestiniens] qui jaillirent de la pauvreté et de
l'humilité du Seigneur Jésus, mais si nos désirs ne nous
poussent pas vers eux, alors nos pensées sont vaines.
Mais même si nous désirons bénéficier de ces saints
résultats, si nous ne nous appliquons pas à les
réaliser, notre désir est lui aussi vain. Il faut être
humble [pour les réaliser] et on serait volontiers
humble, mais [être humble] c'est être méprisé [et on
n'aime pas ça]. On voudrait aussi être pauvre, mais sans
privation ! On veut bien aussi être patient, mais sans
être contrarié ni injurié. Et ainsi pour toutes les
vertus ! [Mais c'est plus compliqué encore :] Ceux qui
veulent absolument être pauvres, descendent dans la
vallée de l'humilité, mais ils n'acceptent pas la
consolation des choses périssables. Mais la honte et les
contrariétés qui résultent de tout ça, ne sont-elle pas
les meilleures épreuves pour se connaître
soi-même ? C'est seulement dans la mesure où
l'homme se connaît lui-même qu'il peut en venir à
connaître Dieu."
Connaître Dieu, frère Jeff, c'est le sentir en soi. Or, vous
dites : "À Arès, je ne "sens" pas le Créateur et je ne
"sens" pas grand-chose à dire vrai." C'est le cas de
beaucoup de pèlerins. Ne sentent rien, absolument rien, la
plupart de ceux, frères et sœurs de l'Assemblée
ou frères et sœurs du dehors, Pèlerins d'Arès, pèlerins
d'Arès ou simples personnes de passahe ou en recherche. Ils
viennent, revêtent la tunique, se déchaussent, se
recueillent, mais comme vous ils ne sentent rien sauf leurs
propres pensées qui les traversent sur ce Saint Lieu.
Ils ne sentent rien de ce qu'on appelle sentir dans l'ordre
des "choses périssables" (Maître Eckhart) comme on sentirait
une rasade d'eau de vie — eau de feu, l'appelaient les
Indiens d'Amérique — couler dans l'œsophage, ou un fer porté
au rouge vous marquer la peau du ventre, ou autre chose
comme une énorme bouffée de Saint gaz
descendue du Ciel dans vos poumons. En fait, comme vous, ils
cherchent ce Feu que le Père a dit qu'il allumait
ici (Rév d'Arès xLi/1-13) pour que
le prennent tous ceux qui y viennent,
mais ils le cherchent, pour l'heure, en vain. En vain dans
l'ordre du ressenti vivement, sensiblement,
volumétriquement, dynamiquement dans leurs chairs.
Donc, la plupart des Pèlerins sont là, sur le lieu où Dieu
parla en 1977, sans ressentir le Feu, le Feu
de Dieu. Pourquoi en vain ? Parce qu'ils attendent quelque
chose du dehors et qu'ils peuvent toujours attendre ! Ils
peuvent toujours attendre, parce que ce quelque chose ne
vient pas du dehors, ce quelque chose d'impérissable est
déjà en eux. Seulement voilà, ils ne le savent pas, ils n'en
ont pas conscience. L'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) en
eux ne leur est pas encore sensible. C'est qu'elle n'est pas
encore renée. Quand le Père dit par la voix de Son Messager:
Faire de [Jésus] un Dieu (Rév d'Arès 2/13), il
veut dire réveiller, redonner Vie au Dieu dont
l'image et ressemblance dort en lui.
Alors, quoi faire pour la faire renaître ? Plus de pénitence
! Cela n'implique pas forcément que vous renonciez
aux choses du monde, de la profession, du quotidien, mais
que... je ne sais pas moi, j'énumère au hasard... vous
rationalisiez moins, que vous mettiez plus de vérité, de
profondeur, de paix dans vos pensées, vos propos. C'est ça,
en fait, l'humilité. Chacun de nous a une fonction
matérielle en ce monde, mais, dès que naît son âme par
la pénitence chacun de nous a aussi une fonction
spirituelle. Fonction plus ou moins grande. La vôtre est
certainement grande. Alors, elle exige beaucoup. Pas de
chance ! Vous n'avez pas la chance d'être un pauvre gars
limité dont Dieu n'attend pas une grande fonction
spirituelle, pauvre gars dont les limites ne seront pas un
frein à un au-delà apothéotique et qui donc sera aussi
récompé pour le peu qu'il fait que vous le serez pour le
beaucoup que vous devrez faire. Vous devez donc pousser
votre pénitence, votre humilité, votre lucidité
donc, au-delà de ce que peut faire le pauvre gars.
Je connais votre grande foi, votre dévouement à la Moisson,
votre pénitence, votre contribution importante à
la vie du prophète et de notre Assemblée,
mais, peut-être me trompé-je, j'ai parfois l'impression que
vous mettez la vie en équation. Si je me trompe, pardonnez!
C'est peut-être votre profession qui veut ça : a + b = ce
que je cherche. a - b + c = l'explication de ce que je vois.
Il y a un type, Frank Drake, astrophysicien, qui a écrit une
équation comme ça appelée, je crois, équation de
l'intelligence extraterrestre. Un instant, je vais la
retrouver quelque part... La voilà : N = N* x fp x Ne
x fl x fi x fc x fL dans laquelle N est le nombre de
civilisations qui communiquent dans notre galaxie, , N* le
nombre d'étoiles de la Voie Lactée, fp la fraction d'étoiles
ayant des planètes, Ne le nombre de planètes
écologiquement capables de recevoir la vie, fl la fraction
des planètes qui produisent la vie, fi la fraction des
planètes qui produisent une vie intelligente, fc la fraction
des planètes communiquant entre elles, fL la fraction de la
vie d'une planète pendant laquelle la civilisation survit.
Mais ce pauvre homme d'astrophysicien ne tient absolument
compte dans son équation de la fraction de la Volonté
du Créateur de créer la vie intelligente ici et pas là. Les
radiotélescopes fouillèrent le ciel, guettèrent le moindre
bruit, la moindre émission "intelligente", et les doutes
grandirent. Le seul qui continua de croire en son équation
fut Frank Drake. Le dévouement de Frank Drake à la cause
astronomique est certes sans faille, mais il a fait un
détour qui lui a fait perdre beaucoup de temps. Ne faites
pas ce détour, mon bien aimé frère Jeff, pour qui j'ai si
grand estime et dont j'attends beaucoup. Il faut de
l'imagination, mais ne laissez pas l'imagination trop de
place. Laissez-lui juste ce qu'il faut, enveloppez-vous
d'humilité, de solide réalisme et vous sentirez, oui, vous
sentirez quelque chose à Arès.
28mai16 175C50
Il n'y a que quatre Révélations de Dieu: la Bible Juive, la
Bible Chrétienne, le Coran et La Révélation d'Arès. De mêmes il n'y a que quatre Pèlerinages : La Kumh Mela
à Nashik (200 kilomètres de Bombay, sur les rives de la
Godavari), Jérusalem, La Mecque, Arès. Il n'y a rien de plus. Pas la peine de chercher autre
chose. Robert N. de Normandie
Réponse :
Pourquoi quatre Révélations et quatre Pèlerinages ? Qu'en
savez-vous ? Le Père ne dit-il pas : J'ai voulu parler
à d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés... et
le malheur est venu sur eux et sur le monde... car quand
Mon Souffle cesse... ce qui restait de vie meurt (Rév
d'Arès 2/16-19) ? On peut déduire de cette Parole
qu'il y a eu beaucoup de Révélations. Vous allez me répondre
: "Oui, mais il n'en reste que quatre." Je ne vois pas ça
ainsi. Que faites-vous des Vedas ? Que faites-vous des
Sutras de Bouddha ? Que faites-vous de toutes celles que
nous ignorons, qui attendent au fond de mille tiroirs ou
dans les mémoires d'humains qu'on appelle primitifs
seulement parce qu'ils n'ont pas d'écriture ? Je crois que
le Père n'a pas cessé de parler aux humains. Pour finir, je
pense que La Révélation d'Arès les rassemble et
que toutes ces Révélations, quel qu'en ait été le nombre,
disent la même chose : L'homme est fils du Bien et
le meilleur destin que cet être libre puisse
choisir est de retourner au Bien, de vivre en
totale non-dualité avec le Bien. Je pense que vous dites quatre Révélations, quatre
Pèlerinages, parce que lee psychologues prétendent que les
humains peuvent percevoir quatre choses d'un seul coups
d'œil ou d'une seule pensée, mais pas au-delà. Aucune pensée
consciente, disent-ils, n'accompagne le processus de compter
jusqu'à quatre. Cela se ferait, selon eux, sans efforts,
automatiquement. Quatre, disent-ils encore, "est une réalité
soluble et défini, mais au-delà il faut compter." Je réponds
: "Hmmmm ? Je crois que chaque homme qui naît reçoit à sa
naissance la Parole, même s'il La perd dès qu'il subit la
culture. Cela fait des milliards de Révélation." Je ne crois
pas que Dieu m'ait donné une Révélation pour que je la
diffuse à tous les hommes au second degré. Je crois que j'ai
reçu une Révélation et que tous les hommes qui La lisent
sont autant témoins et prophètes que je le suis au premier
degré.
Je me souviens avoir lu, je ne sais plus où, le récit d'un
voyageur ou d'un explorateur qui rapportait que de indiens
de l'Amazonie avaient écouté un missionnaire (sans doute
protestant) pendant longtemps. Un jour, ayant abondamment
parlé pendant des semaines, le missionnaire leur demanda:
"Qu'est-ce que la Révélation de Dieu pour vous ?" Ils
répondirent: "La Révélation, c'est quand rien ne se passe et
que tout est pareil." Le missionnaire fut stupéfait et ne
comprit rien à cette affirmation des Amazoniens, mais nous
Pèlerins d'Arès comprenons très bien: La Révélation
de Dieu dit toujours la même chose sur le Fond.
Alors qu'il y ait une ou quatre ou quatre milliards de
Révélations et qu'il y ait un, quatre ou davantage de
Pèlerinage ne change rien à rien : La Révélation d'Arès dit
toujours la même chose : "Homme, quand tu es tombé dans le
mal, fais pénitence jusqu'à ce que tu aies
retrouvé le Bien." C'est ainsi que toute
Révélation et tout Pèlerinage n'ont qu'un but : Nous ramener
aux conditions idylliques de la Création.
29mai16 175C51
Dans votre réponse à Samantha [175C42] vous faites part de
votre point de vue sur l'arduité de la mission.
Vous dites notamment : "À mon avis, il faut toujours d'abord
s'efforcer de déterminer si l'on a affaire a quelqu'un qu'on
intéresse et laisser passer les gens non intéressés. Évitez
de perdre votre temps... Vous n'avez pas à discuter, parce
que La Révélation d'Arès ne se discute pas. Ne
confondez pas écouter et discuter."
Je ne comprends pas. Du débat jaillit la lumière et le débat
est discussion ! Ce n'est qu'à la suite d'un débat que
l'interlocuteur (je parle d'interlocuteur qualifié, pas de
ces gens qui parlent pour parler) changera d'avis et se
dira: "La Révélation d'Arès vaut la peine qu'on
mette ses pas dans Ses Pas."
Tout est question de conscience et la conscience se malaxe
comme de l'argile de potier.
Je suis désolé de ne pas pouvoir me rendre au Pèlerinage
d'Arès. J'aime beaucoup votre article #175 que j'ai lu et
relu et même presque appris par cœur, parce qu'il fait un
résumé de la foi d'Arès (qui n'est pas une religion, mais
une foi) vue sous l'angle du Pèlerinage. La France est loin
du Canada et une fois qu'on a atterri à Paris-Roissy il faut
encore aller à Bordeaux et de Bordeaux à Arès, et puis il
faut prendre le chemin inverse ensuite.
Xavier J. de Québec (Canada)
Réponse :
Votre nom, frère Xavier, ne me dit rien et cependant vous
semblez déjà connaître deux ou trois choses à propos du
Pèlerinage d'Arès. Peut-être connaissez-vous notre frère
Jérôme de Montréal ou notre frère Patrick de
Kingsbury ? Si vous ne pouvez pas venir physiquement à
Arès, faites le Pèlerinage du cœur ; chaque jour du
Pèlerinage mettez vous en prière avec moi, à 18 heures les
jours de semaine ou à 17 h 30 les samedi et dimanche et les
14 juillet et 15 août. Nos pensées se rejoindront.
"La conscience se malaxe comme de l'argile de potier,"
dites-vous, mon frère Xavier.
Mais "malaxer la conscience" de l'autre, c'est s'efforcer de
le convertir. Or, ce n'est pas pour convertir le monde que
le Père nous envoie au monde, mais pour rechercher dans le
monde les épis assez mûrs pour être moissonnés.
Le Père ne semble pas du tout partager votre opinion
selon laquelle il faudrait "malaxer les consciences comme le
potier malaxe son argile" pour faire des émules. Pourquoi le
Père ne partage-t-il pas votre opinion ? Parce que convertir
serait une tâche trop difficile et trop lente pour réunir
dans un temps acceptable assez de frères et sœurs ? Parce
que les convertis ne présenteraient pas la qualité de ceux
et celles qui auraient déjà par eux-mêmes partagé de façon
plus ou moins discernable la foi que développe La
Révélation d'Arès ? Parce que convertir demanderait
comme la publicité le demande plus ou moins de rhétorique séductrice
? Il ne le dit pas, donc je n'en sais rien.
Je sais cependant quelque chose de fondamental dans la ligne
de conduite que nous indique le Père, c'est qu'il dit : Le
Semeur est passé. Je ne t'envoie pas aux Semailles, mais à
la Moisson. (Rév d'Arès 6/2). Cela signifie
qu'en tout homme est semée la Vérité, mais que
seulement ceux qui peuvent la discerner ou qui acceptent de
la discerner en eux valent qu'on les moissonne.
Nous vivons, aux XXème et XXIème siècle, non seulement un
âge de culture, mais un âge de culture industrielle.
J'emploie le qualificatif "industrielle", parce qu'elle
n'est plus, comme elle l'a été des siècles durant, seulement
répandue dans la société par voie verbale ou
comportementale, mais elle est assénée sur les cervelles de
hommes par des medias infiniment plus puissants que la
famille et l'entourage social, elle est assénée par la
presse, la radio, la télévision, l'Internet, etc. La culture
est devenue un bruit énorme ! Oui, le façonnement
des esprits est une industrie. Des régimes politiques comme
le nazisme ou le soviétisme l'ont utilisée, mais aujourd'hui
c'est le comble, elle est partout en peinture, en encre
d'imprimerie, en pixels sur les écrans, en lumière, en son
et en musique, etc. Cette puissance industrielle est telle
qu'il est devenu d'une extrême arduité (comme vous dites) de
séparer une conscience personnelle de la conscience
culturelle industrielle — car convertir, c'est séparer une
conscience inviduelle de la conscience publique —. Très peu
d'hommes sont capables aujourd'hui de puiser en eux-mêmes
leurs propres opinions ou philosophies. Ce sont ces hommes
en très petit nombre que notre mission recherche. Autrement
dit, pour reprendre votre parabole de l'argile du potier, il
faudrait en "malaxer des milliers de tonnes pour en sortir
quelques grammes utilisables" et le Père dans Sa Sagesse
sait que ce n'est pas matériellement possible, car le
matériel ça Le connaît. N'est-il pas le Créateur de la
matière ?
30mai16 175C52
Au Pèlerinage d'Arès vous vous rendez le premier. À votre
suite les fronts frappent la pierre là où va le Pas
(Rév. d'Arès xxxix/9) de Celui qui crée sans cesse
(Coran traduction D. Masson sourate YA.SIN 36/81. Rév.
d'Arès xxii/12), les lèvres prennent le Feu (Rév.
d'Arès xLviii:9), le Feu
de la très simple vie spirituelle qui est la quête du Bien
au fond de soi (pénitence) et hors de soi (moisson).
C'est un moment privilégié ou l'atome unique qu'est chacun
de nous dans sa blanche tunique (Rév d'Arès 10/14)
fait l'unité avec le Tout, l'Unique.
C'est un moment de gravité, d'humilité, de piété,
d'union sacrée, de joie, de beauté,
de Vie.
Il est simple et clair que sans liberté, sans paix,
sans pardon, sans bonté, etc., sans pénitence
(Révélation D'Arès), le Jour (Bible, Coran,
Rév. d'Arès) n'arrivera pas, il reculera sans cesse
(22/13-14, 30/4).
Bon pèlerinage à tous sans oublier ceux qui le feront chez
eux et par avance, meilleurs vœux pour cette nouvelle année
spirituelle 2016-2017 de tout mon cœur, de toute ma force,
de toute mon âme (Rév d'Arès 4/4-6) si j'en ai une.
L'état spectral plus ou moins long, le spectre plus ou moins
lourd, selon l'état spirituel de l'humain qu'il était quand
il tomba dans le piège (Rév d'Arès xL/14)
ne peut pas être nourri s'il n'a pas d'estomac
(4/6) !
Un spectre sans estomac, voila ce que je ne veux
pas être, mais je ratiocine peut -être !
Alain M. d'Île de France
Réponse :
Oui, frère Alain, l'âme, comme vous le rappelez,
est l'estomac du spectre, mais il faut citer le
verset en entier pour le bien comprendre : L'âme est le
regard, la main, la gorge, la main et l'estomac du spectre
(Rév d'Arès 4/6). Le regard voit la Vérité,
la gorge dit la Parole du Père, la Main
travaille et crée, l'estomac reçoit la nourriture
(12/4), c.-à-d. ce qui donne la Force. Autrement
dit, le spectre n'a aucun des éléments liés à la Vie,
il n'est rien en soi, il n'est qu'un mort. L'âme
naît de la Vie et perpétue la Vie. Un
être qui est quelque chose, voilà ce que vous voulez être à
l'image et ressemblance de Dieu qui, parlant du
cœur du Buisson Ardent, dit à Moïse : Je suis Celui Qui
est
ou Je suis Que Je suis. Ceci dit, non, vous ne ratiocinez pas ! Il faut dire
les choses pour provoquer un échange qui permettra une
clarification. Ceux qui ne disent jamais rien ratiocinent
par leur silence. J'espère la joie de vous revoir au Pèlerinage, frère
Alain.
30mai16 175C53
Votre entrée sur le Pèlerinage à Arès, est inspirante et
unique en son genre.
Unique, car elle dissout les clivages religieux, politiques,
athéistes, qui court les rues, et dont notre monde est
encore friand. Mais pourquoi encore et toujours ces
cloisonnements religieux ? Alors qu’il n’y a qu’un seul Dieu
pour tous ? Les religions et les idéologies politiques
poursuivent le même chemin de la division entre les hommes.
Cela renforce leurs pouvoirs illusoires [Rév d'Arès
7/4]. Comme le dit Thich Nhat Hanh* : "Afin de rassembler le
peuple, les gouvernements ont besoin d’ennemis. Ils veulent
que nous soyons effrayés, que nous éprouvions de la haine,
pour que nous nous rassemblions derrière eux. Et s’ils n’ont
pas de vrai ennemi, ils en inventeront un pour nous
mobiliser." C’est un système de pensée lamentable. La
violence qui gangrène monde, à cause de drapeaux politiques
ou religieux ne pourra être contrée que par le Bien
accompli par chacun, par le choix de faire la paix
avec tous, malgré nos différences. Au moins, ne pas nuire.
J’en conclus que ceux et celles qui rassemblent les hommes,
plutôt que de les diviser, suivent la voie du Père.
Le Pèlerinage à Arès, c’est l’occasion et l’espérance d’un
monde nouveau à construire, sur des bases nouvelles, sans
les grandes murailles, sans les egos idéologiques. Et alors
? Et alors il reste l’humain, libre [Rév d'Arès 10/10],
avec les autres êtres humains, Il reste l'amour,
au-delà des divergences, l’homme en paix,sans
jugement destructeur, sans survalorisation
d’étiquette.
Je ne suis rien ni personne. Ce qui est vrai. Je remarque
que cet état d’esprit, ouvre en moi un espace plus vaste.
N’étant rien ni personne, je suis tout de même là, bien
vivante ! Donc je suis.
Mais en fait, qui suis-je ? Je ne sais pas. Qui suis-je ?
Réflexion faite, je suis peut-être bien (et certainement) image
et ressemblance du Père [Genèse 1/26-27].
Cela me parle. Oui, je suis cela. Voilà qui je suis ! Une
graine de poussière dans laquelle le Père cherche une place. Le frère a sa face à Ma Face. (Rév d'Arès vi/6).
Étant tous, potentiellement, l'image et ressemblance
du Père, quel monde ce sera quand nous mettrons
tous (ou presque tous) nos pas dans Ses Pas ! [Rév
d'Arès 2/12] Sur le lieu du Pèlerinage, malgré nos
différences, je nous sens tous Un.
Unis plutôt que séparés. J’y serai.
(J'avais une image pour ce commentaire, mais je ne sais
comment vous le transférer, car je ne sais où trouver
l'adresse de l'image)
Véronique C. de Belgique
* Thich Nhat Hanh : Moine bouddhiste vietnamien militant
pour la paix. Il est un des promoteurs les plus connus du
bouddhisme en Occident.
Réponse :
Oui, ma sœur Véronique, contrairement à ce que pensent les
esprits rassis qui déplorent que l'on se comporte dans un
lieu spirituel de façons diverses et qu'on ne suive pas à la
lettre et à l'unisson les lois de la religion du lieu, la
diversité des frères et sœurs venant au Pèlerinage d'Arès
est un facteur d'Unité et vous avez bien raison de dire :
"Je nous sens tous Un.
Unis plutôt que séparés. J’y serai." Nous vous y attendons
avec joie et espérance, car la joie(Rév
d'Arès 30/11) et l'espérance (16/16) ne se
construisent pas sur des stéréotypes, mais au contraire sur
la grande diversité des joyeux et espérants. Il n'est que de
relire La Révélation d'Arès 25/6 pour se rappeler
que le Père connaît les noms de tous ceux qui
prient ou qui espèrent sans prier de quelle que façon
réglementaire et obligatoire que ce soit.
Merci de citer Thich Nhat Hanh, que je connais très peu,
mais qui a tout à fait raison de rappeler au monde, ainsi
que vous citez : "Les gouvernements ont besoin d’ennemis.
Ils veulent que nous soyons effrayés... pour que nous nous
rassemblions derrière eux." J'enseigne cela moi aussi, avec
d'autres mots, en disant : "Toute politique se présente
toujours comme un protecteur à gros bras ! Enlever à un
politicien ses adversaires, c'est comme lui couper les bras.
Il ne lui reste qu'une tâche de gestion, mais il ne sait pas
gérer... surtout sans bras. Alors, à la place de politiciens
réclamez seulement des gestionnaires, des bons !"
Le foi n'est pas un bloc de savoir sacré et intouchable.
C'est une diversité de savoirs qui peuvent être changeants.
Il faut changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), changer le
monde (28/7) ; le changement est donc au
cœur de la vraie Vie. Le monde est une montagne
d'infinies variations, mais unies par l'amour. Il
faut encourager les humains à imaginer, varier leurs
pensées, leurs savoir-faire, et si cela existe dans l'amour
c'est une montagne de perles, de diamants ! La Maison de la
Ste-Parole est le premier rocher de cette montagne-là. La
Révélation d'Arès nous rappelle que nous n'avons rien à
craindre de l'immense diversité des reflets des roches
(27/6). Merci pour le commentaire, sœur Véronique. À bientôt !
30mai16 175C54
Il n'y a pas d'amour sans pardon et il n'y a pas d'avenir
sans pardon, disait Desmond Tutu.
Vous avez raison de nous rappeler avec justesse la
Parole de la veillée 14 à propos des princes du culte
religieux — Ils seront ma plus belle récolte (Rév
d'Arès 14/2) —. Certes, ce n'est pas à nous
d'aller vers eux et c'est bien à eux de venir à La
Révélation d'Arès et à votre enseignement
mais, comme vous l'écrivez, cela ne pourra se faire
que progressivement. Pour cela, ils doivent sentir notre
amour évangélique, un amour mesuré mais sincère
et profond.
Un jour, un homme d'église a pris notre défense. J'étais sur
le marché, un homme s'arrête, nous entamons une
conversation. Il est calme et poli mais ne cache pas son
hostilité envers La Révélation d'Arès. Il
interpelle un homme qui passe et lui tend le petit tract que
je distribue. La personne le lit et lui répond : "on ne peut
pas être contre un livre qui rend les hommes meilleurs" (une
petite phrase figure au bas du tract: "40 ans après, les
faits sont là, ce livre rend les hommes meilleurs"). Je ne
connais pas cette personne qui prend notre défense. Je
l'apprendrais plus tard, c'est un évêque très médiatique. Il
venait de montrer, ce jour là, la nécessité de voir plus
haut, plus loin, à une de ses ouailles qui s'en trouva
perturbée.
Nous étions la semaine dernière au 4ème salon du "Bien Être"
à saint-Rémy de Provence. Nous avions pu obtenir un stand
grâce à notre sœur Gabrielle, très discrète, mais qui ne
ménage pas sa peine pour trouver des villes et villages qui
acceptent sa petite table pour présenter La Révélation
d'Arès. Le salon étant trop loin pour son âge (plus
de 80 ans) elle nous avait transmise les coordonnées de
l'organisateur qui lui avait laissé sa carte, un jour de
marché. Des frères de la région sont venus nous aider (de
Marseille, de Nîmes, d'Avignon). Ces deux jours passés
ensemble nous ont réchauffé le cœur. Ce que nous retenons de
cette expérience, c'est d'avoir découvert, parmi les
participants, des hommes et des femmes du reste.
Nous avons beaucoup à apprendre d'eux. La majorité ne
connaissent même pas La Révélation d'Arès de nom.
Ils l'ont découverte avec la petite vidéo que nous avions
réalisée (un montage à partir de différentes vidéos
existantes). Ils ont ressenti le fond du message et une
bonne harmonie planait sur ce salon.
Nous avons pu rencontrer également un ancien frère, Gilles
G. Il est présent sur ces salons et, bien qu'il nous ait
quitté, il a gardé La Révélation d'Arès dans son
cœur. Il nous a mis en relation avec une autre personne qui
organise des salons dans différentes villes de France.
L'organisatrice ne connaît pas du tout La Révélation
d'Arès, mais veut bien nous faire une petite place,
ainsi nous pourrons recommencer cette expérience en juin
(nous vous adressons le programme en pièce jointe). Des
portes s'ouvrent tout doucement...
C'est toujours un bonheur de sentir l'approche de
l'ouverture du pèlerinage. Puisse ce lieu devenir un lieu de
ressourcement pour tous ceux et celles qui habitent quelque
part sur cette terre et qui aspirent à devenir meilleur de
jour en jour. Puisse notre grande diversité faire de ce Lieu
une source qui fera briller la Lumière du Père
jusqu'aux confins de la terre.
Arièle et Philippe C. de Provence-Alpes-Côte
d'Azur
Réponse :
Merci pour les bonnes nouvelles de votre mission hors de
votre région. Saint Rémy de Provence, c'est tout à côté des
Baux où j'ai demandé sa main à mon épouse Christiane en
1968. D'ailleurs, ce même jour, nous sommes tous les deux
descendus des Baux à st-Rémy où nous avons marché dans les
ruines de Glanum, la ville antique. Combien j'étais alors à
dix mille lieues de penser que six années plus tard, en
1974, je serais le Témoin de La Révélation
d'Arès et que quarante-huit ans plus tard des frères
et sœurs disciples de La Révélation d'Arès
viendraient là en mission pour apporter au monde la Parole
pure du Père et appeler les hommes à la pénitence et
à la renaissance de la Vie. Julia Butterfly, une militante écologiste américaine,
vécut 738 jours à California Redwood dans un séquoia vieux
de 1 500 ans, pour éviter qu'il ne fût abattu. 1500 ans, à
peu près le temps qui nous sépare de Glanum ! Julia
Butterfly demanda à des Indiens d'Amérique du Nord et
d'Amérique Centrale quels mots dans leurs langues
signifiaient recyclage, réutilisation des déchets, etc. et
partout ils lui répondirent qu'il n'en existait pas, car en
fait rien ne meurt, tout est remis en circulation ou en
usage. Eh bien, n'est-ce pas ce que vous avez fait à st-Rémy
de Provence 1500 ans après Glanum : le recyclage de la vie
en soulignant qu'il suffisait de faire revivre la Parole du
Créateur pour que la Création réapparaisse ? Merci pour votre commentaire, sœur Arièle et frère
Philippe, et à bientôt au Pèlerinage !
30mai16 175C55
Suite au café biblique à Avignon de jeudi dernier [26 mai]
sur le psaume 139 et avec l’aide de La Révélation
d’Arès et de votre enseignement, j’avance
encore dans le ressenti ce qui se vit en moi. Le bien : C’est
toi qui as créé mes reins, tu m’abritais dans le sein
maternel, je confesse que je suis une vraie merveille, tes
œuvres sont prodigieuses ; oui je le reconnais bien
(Psaume 139/13-14) et le mal : Seigneur, comment
ne pas haïr ceux qui te haïssent, ne pas être écœuré par
ceux qui te combattent ? Je les hais d’une haine parfaite,
ils sont devenus mes propres ennemis (Psaume 139/21-22).
Heureusement que Jésus [nous a appris l'inverse] et est venu
nous encourager à aimer nos ennemis.
Avant l’homme, le Créateur vivait dans cet univers infini et
éternel "sans âme qui vive" si j'ose dire. Il nous
créa à son Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27],
et ainsi partager l’espace et le temps et donner un corps de
chair à son Esprit [ou Souffle] qui est
d’une autre physique. Et nous patinons grave [?] pour
participer pleinement à l’harmonie offerte par le Père de
l’univers !
Pourquoi faire vivre le diable en moi, au lieu d'aller
simplement sur le Sentier proposé, qui faire vivre
Dieu en moi ce qui est beaucoup plus agréable et durera
éternellement ?
Je viendrai comme depuis plus de vingt ans au pèlerinage
2016 pour rencontrer encore plus consciemment cette Image
et Ressemblance de l’Éternel latente en moi et comme
le disent les versets 23 et 24 de ce même psaume 139 : Dieu
! scrute moi et connais mon cœur ; éprouve moi et connais
mes soucis ! Vois donc si je prends le chemin périlleux,
et conduis moi sur le chemin de toujours, et aussi
pour poursuivre cet effort de ressenti, introspection, prière,
pénitence, moisson de pénitents, et ainsi
avancer vers Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière
[Rév d'Arès 12/4].
Bonne préparation à vous, frère Michel, ainsi qu'à tous ceux
qui ont l’intention de se rendre au Pèlerinage à Arès cet
été.
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Oh ! combien douloureux le cri du psalmiste qui ne peut pas
se déculturer suffisamment pour s'empêcher de haïr
d'une haine parfaite ceux qui haissent le Créateur (Psaume
139/21-22). Il y a encore beaucoup de nos frères
humains qui sont incapables d'être des pénitents,
même s'ils reconnaissent, comme le psalmiste, qu'il leur
faudrait aimer tous les hommes sans condition. Votre
commentaire en évoquant le Psaume 139 nous permet d'ajouter
le cas du psalmiste, qu'il ait vécu voilà trois mille ans ou
qu'il vive encore de nos jours, à ma réponse à sœur
Françoise S. qui s'étonne que je voie tant d'humains
incapables de pénitence (175C45), même s'ils
souhaitent l'être.
Le Pèlerinage d'Arès renforce en Bien celui et
celle qui y vient dans un esprit de vraie piété,
c'est-à-dire en prononçant la Parole pour l'accomplir
(Rév d'Arès 35/6) et non pour la prononcer simplement
en croyant que le salut sera au bout de ce rabâchage. Ce
renforcement est nécessaire pour beaucoup, car, comme disait
Thérèse d'Avila, "c'est une bien grande misère de vivre une
vie où il faut toujours nous tenir sur nos gardes comme ceux
qui ont leurs ennemis à leur porte sans pouvoir lâcher leurs
armes ne serait-ce que pour manger ou dormir, toujours dans
l'angoisse de voir s'ouvrir une brèche dans leur forteresse.
Ô mon Seigneur et mon Bien ! Comment nous
souhaiter à nous-mêmes une vie si misérable ?" ("Troisièmes
demeures de l'âme"). Étre pécheur c'est vivre dans le temps
(Rév d'Arès 12/6), c'est donc savoir qu'on est
mortel au bout d'une vie courte. J'ai pour ma part bientôt
87 ans et quand je regarde derrière moi, je me dis:
"Qu'ai-je fait ? C'est hier que j'étais enfant." Mais,
parallèlement, il est aussi important de réaliser que nous
sommes la seule espèce terrestre qui a notion du temps et
donc la seule espèce à remémorer, à fixer des rendez-vous, à
savoir ce qui se passa avant nous et à prévoir ce qui se
passe dans notre vie actuelle et même ce qui se passera
après notre mort. Heureusement qu'il y a cette notion du
temps, du temps qui nous a précédés, du temps que nous
vivons et du temps que d'autres vivront après nous ; cette
possibilité d'étendre le temps au-delà de nous fait que nous
ne sommes pas des machines mouvantes comme le monde animal
ou végétal. La notion du temps, c'est la lumière qui suit
toute vie humaine, même très courte par sa chair, c'est
quelque chose qui la rapproche déjà de Dieu hors du
temps. Les rationalistes qui ne pensent pas à cela ne
sont que des intelligences intellectuelles, il leur manque
tragiquement l'intelligence spirituelle (Rév
d'Arès 32/5) qu'on pourrait aussi appeler l'intelligence
hors du temps.
Quand vous serez au Pèlerinage bientôt, songez à
votre rapport au temps, à votre notion du temps au-delà de
votre propre existence, et vous verrez que sur ce Saint
Lieu, où le Dieu Éternel vint parler il y aura 39 ans cet
automne, vous opérez déjà en vous un dépassement.
Merci, frère Rémy, pour ce beau commentaire, et à bientôt,
bien aimé frère !
31mai16 175C56
Je suis allé au Pèlerinage d'Arès en 1979. J'avais 18 ans,
j'étais avec mes parents, B. et C., que vous avez connus
beaucoup mieux que moi. Ils sont tous les deux morts dans un
accident de car. Peut-être ne le savez-vous pas. En tout
cas, si vous vous êtes interrogé sur leur disparition
subite, vous en connaissez la cause maintenant. J'aurais pu
vous en informer. Je ne l'ai pas fait. Je ne croyais à rien,
surtout pas à vous.
Comment je suis revenu, ou plutôt venu en ce qui me
concerne, vers La Révélation d'Arès et pourquoi
je lis assez régulièrement votre blog depuis six ans, serait
trop long à raconter. J'ai maintenant 55 ans et comme je
suis policier, je serai bientôt à la retraite.
Ce que je veux dire ici c'est que je me suis longtemps
demandé comment un petit Pèlerinage misérable, disons
carrément pitoyable, comme Arès a pu subsister et même
grandir et embellir. On m'a montré des photos récentes... ça
a changé de la petite bicoque où Dieu vous a parlé, où on
entrait en zigzag, par une sorte de sas en coin. C'était
plus un rendez-vous de quelques superstitieux (mes parents
étaient très superstitieux) en recherche de miracle
qu'un pèlerinage au sens de rassemblement grandiose. Mais
j'avoue que j'avais été frappé par votre discours sensé,
logique, qui n'encourageait pas la superstition, mais
justement je disais à mes parents : "Ce type-là a trop la
tête sur les épaules ; il n'a rien vu de merveilleux, il
seulement réfléchi. Il parle d'une autre civilisation qui
commence ici (Vous disiez : L'Exode de Moïse a raté, mais
l'Exode qui repart d'ici réussira). Ça me paraît trop
intellectuel et social pour être quelque chose de
surnaturel."
Mais j'avoue qu'en lisant ce blog je retrouve en moi
l'impression que vous m'aviez donnée ; vous n'avez pas
changé. Vous n'avez pas le comportement de quelqu'un qui
s'est fabriqué un système, une sorte de commerce. Vous
invitez au dépassement, à voir la vie autrement, à peu près
dans les mêmes termes qu'à l'époque. En fait, la croyance
née là n'a pas changé, mais les pèlerins ?!
J'abrège. Ce que je veux souligner ici, c'est le côté
inattendu du Pèlerinage d'Arès dans un bled totalement
imprévu, loin de tout. Aujourd'hui le Cap Feret est très
couru, mais à l'époque c'était un petit coin de mer à
l'ombre des pins pour les Bordelais. On était un peu nulle
part. C'était Arcachon, de l'autre côté, qui était
recherché. Arès, c'était des vacances pour les petits congés
payés. Et ce qui est encore plus imprévu, c'est la durée.
Voilà quarante-deux ans que ça dure et le Pèlerinage est
sûrement quelque chose qui ne cessera jamais plus. Qui
aurait imaginé ça ?
Je finis en vous disant quelque chose que je n'ai pas
toujours pensé: Vous êtes un homme honnête et courageux.
Voilà, j'ai fait amende honorable de l'affront que je vous
ai fait longtemps en pensant que vous étiez un tricheur.
P. L.
Réponse :
Je vous suis reconnaissant, mon frère, de me voir comme "un
homme honnête et courageux", mais je serais plus heureux que
vous me voyiez simplement comme l'honnête témoin de
l'Événement Surnaturel d'Arès et que vous me disiez : "Je
souhaite devenir un Pèlerin d'Arès comme vous." La réserve,
que je sens bien pesée, de votre commentaire me fait un peu
froid dans le dos. Mais je vous dis encore merci pour ce
commentaire que rien ne vous obligeait à m'adresser après
tout.
Oui, c'est un grand bonheur de la vie spirituelle humaine
que le Pèlerinage d'Arès soit survenu comme quelque chose
que personne n'attendait. "La Révélation est close," me
disaient dans les années 70 et 80 avec colère ou mépris
condescendant, quand ils daignaient parler à un être aussi
méprisable que moi, les religieux juifs, chrétiens et même
beaucoup de Musulmans que le fait que La Révélation
d'Arès citât Mouhamad n'impressionnait pas. J'avais
l'impression d'être aux yeux du monde aussi faiblichon et
tocard que Rocky Balboa... C'est ça, j'étais et le
Pèlerinage naissant était l'inattendu Rocky de la
spiritualité. C'était oublier que le Père m'avait pris et
avait pris mes premiers frères fidèles sous son aile.
Nous, inconnus du grand public, nous avons surpris le monde
par notre foi apostolique tenace. Que faire contre des
hommes qui défendent le Bien, l'amour, le pardon, la
paix, la liberté ? Dans les premiers rounds, la
religion championne ne nous a pas pris au sérieux. Elle a
alors tout fait pour nous humilier, mais j'ai tenu avec mes
frères et sœurs ont tenu et, sans moyens, imprimant, reliant
et diffusant nous-même La Révélation d'Arès,
faisant de l'apostolat à pied avec nos tracts, la religion a
reçu de plein fouet chaque jour la Parole du Père. Ça a fini
par la surprendre. Aux rounds suivants, pour se venger, elle
a avec l'aide de sa copine la politique inventé l'histoire
des "sectes", nous cataloguant "secte" alors que nous en
sommes, par les idées généreuses de La Révélation
d'Arès, tout le contraire. Contre toute attente, nous
avons tenu la distance face à la religion et à la politique.
Beaucoup nous considèrent aujourd'hui comme le vainqueur
moral, parce que nous ne nous sommes jamais abaissé à
dénigrer et humilier l'adversaire. Oui, nous avons tenu la
distance contre la collusion politico-religieuse et celle-ci
n'a plus d'autre moyens de nous contrer qu'en cadenassant
les portes des médias. Mais un jour les cadenas sauteront.
31mai16 175C57
Enfin, mon coeur est lavé !
Grâce au Père et à sa grande miséricorde j'ai évité le pire.
Je suis droit sur votre hanche [Rév d'Arès xLii/11].
Frédéric dorénavant ferme ta bouche.
Ô quel pèlerinage d'unification dans l'amour nous allons
vivre tous ensemble !
Frère Michel, voilà une forme d'appel :
"Grouille-toi de veiller au Bien avant d'échouer
dans un grouillement glacé où ton spectre errera dans
l'obscurité ! Le Créateur de l'Univers
nous unit vers Lui et nous abreuve de Sa Parole une fois de
plus dans notre vie ici-bas : Viens prendre le Feu à Arès en France ! Viens te
charger de Vie, là où le Père de notre âme
s'est manifesté !
Ton âme c'est le Bien que tu accomplis
; elle ne se crée pas en se contentant de ne pas
faire de mal.
Que tu sois croyant ou non, n'a pas d'importance pour garder
espoir dans le Bien accompli, Debout ! [Rév d'Arès 1/1]
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Je suis heureux que vous vous sentiez à présent dans
d'heureuses dispositions, mon frère Frédéric.
De toute façon, mon frère, vous pouviez venir au Pèlerinage,
même dans des dispositions peu avenantes pour moi, pourvu
que vous respectiez le saint lieu. Mais si vous y venez en
2016 dans des dispositons bien avenantes pour moi, alors,
c'est du bonheur !
De toute façon, on ne vient pas au Pèlerinage pour le frère
Michel, mais pour le Père de l'Univers venu parler
là à tous les hommes, Ses Enfants ! Le Pèlerinage d'Arès n'est vieux que de quarante-deux
ans pour les plus anciens, dont je suis évidemment, qui, dès
L'Évangile Donné à Arès, dès 1974 donc, virent ce
lieu où s'était tenu Jésus comme un sol où il avait laissé
quelque chose de la corne des plantes et talons de ses
pieds, quelque chose de sa Vie de ressuscité. Sur
ces saints lieux initiaux, quarante mois avant que le Père
Lui-même y descende, je me disais : "Jésus a fait devant moi
les cent pas, comme il avait marché sur le sol de Galilée il
y a deux mille ans. C'est un sol sacré et en même temps
c'est l'éternelle Terre de tous." Même en mai, juin ou
juillet 1974, peu de temps après sa dernière apparition du
13 avril, je ne disais pas : Jésus est venu il y a seulement
quelques semaines. Je n'avais pas un sentiment de nouveauté,
je ne pensais pas à lui au sens de "quelqu'un revenu après
deux millénaires", je pensais à lui comme quelqu'un qui
s'était seulement absenté comme ceux des nôtres qui voyagent
pour leur travail et qui ne sont jamais vraiment partis.
C'est le même sentiment que j'éprouve dans la salle de
prière où le Père vient me parler en 1977. Il n'est jamais
vraiment parti, Lui non plus. Et je ne suis pas le seul à
sentir cela, car même des visiteurs arrivés là dans un
esprit plutôt négatif, voire même hostile, se trouvent
surpris, ressentent une gêne, rengainent leurs mauvaises
intentions, ressortent renfrognés mais calmés, grommelant :
"Il y a quelque chose ici." Or, vous n'avez jamais douté que
le Père est venu parler là. C'est uniquement après moi, qui
ne suis qu'un pécheur, que vous en aviez. Il ne
m'est jamais venu à l'idée de donner des consignes pour vous
empêcher d'entrer sur ce Lieu où le Père vous a parlé autant
qu'Il m'a parlé. Personne n'est propriétaire de la Parole
d'Arès ; ce lieu saint n'est dompté par aucun dogme. C'est
seulement le Père et celui ou celle qui vient devant Lui.
Venez ! C'est du bonheur pour nous tous.
31mai16 175C58
Ô cher prophète combien je vous remercie de répondre si
longuement à Samantha [175C42], moi qui sors d'une petite
période d'acédia (empêchement à prier et donc à missionner).
Je trouve tant de bons conseils dans votre réponse. Je
comprends Samantha, car quand j'étais jeune, il paraît que
j'étais aussi beau (et "barré") que Jim Morrisson (sic ma
femme). Par chance je suis devenu vieux, gros, moche et j'ai
perdu la fraîcheur de mon esprit d'adolescent (c'est aussi
un argument qui peut rassurer cette sœur, l'âge venant).
Rebondissant sur le commentaire de notre frère Jacques P.
[175C5] je m'amuse à penser que Dieu nous demande plutôt
d'être des "anarkystes" : des petites masses qui n'ont pas
choisi l'anarchie des illuminatis ou des disciples de
Bakounine, lequel appelait à la génération ultime du chaos
comme fin et moyen d'atteindre le bien (avec un petit "b").
Il paraît qu'il y'aurait aussi des "progressionistes", des
sionistes qui pensent qu'il faudra construire un troisième
temple à Jérusalem, quand le monde sortira d'être à feu et à
sang. À quoi bon un nouveau bâtiment quand on connaît celui
de la MSP ? Bref,
Le sujet de cette entrée, c'est enfin (dit-il avec la langue
qui pend jusqu'à traîner dans la poussière du désert) le
pèlerinage qui s'ouvre bientôt !...
En effet, mes trois derniers pélerinages furent si laborieux
et douloureux que je suis certain que celui-ci ne pourra pas
être pire (dit-il avec le sourire)
J'y viendrai pour la première fois dans un esprit d'hôte
(celui qui est accueilli et celui qui accueille), même si je
ne pourrai pas me rendre disponible — pas encore — pour
aider concrètement à l'accueil. Je sens en effet que la
bonne foi de mes frères (et notamment de mon épouse) a enfin
déteint sur moi...
Laurent L'H. d'Ile de France
Réponse :
Je ne connaissais pas Jim Morrisson. Alors, j'ai cherché sur
Google et je suis tombé sur une série de photos du gars en
question. Ouaoh ! le gazier ! S'il était aussi bon poète et
chanteur qu'il était beau gosse, c'était sûrement quelqu'un
! Il a plutôt mal fini, d'après ce que je viens de lire,
mais qui sait qui est sauvé et qui n'est pas
sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Mieux vaut, de toute
façon, devenir "vieux, gros, moche et perdre la fraîcheur",
mais être pénitent et moissonneur de
pénitents, avec plus de probabilités d'avoir
une âme.
À bientôt au Pèlerinage, frère Laurent.
Des pèlerinages peuvent être "laborieux et douloureux", mon
frère, c'est vrai. Celui qui vient à Arès sans soif —
"Il faut d'abord avoir soif," disait Catherine de Sienne —
n'y trouve pas grand chose a priori. Mais même celui qui ne
cherche pas à boire peut y trouver l'Eau. Même
celui qui ne sait pas ce qu'il veut ici peut le trouver. Un
frère athée au début des années 80, retraité d'Airbus, vint
un jour au Pèlerinage et la sœur d'accueil me fit mander en
ces termes : "Il y a là quelqu'un qui ne croit en rien, qui
n'aime pas les hommes, qui ne sait pas pourquoi il est là,
mais qui insiste pour entrer. Il n'a pas l'air d'un
contestataire. Il insiste, c'est tout." Je suis sorti de la
salle de prière et j'ai rencontré le frère en question. Il
m'a dit : "Je ne suis pas croyant, mais je crois quand même,
sans savoir pourquoi, que si j'entre là quelque chose va se
passer en moi. C'est comme un signal, un stimulus au fonde
de moi." Je l'ai fait entrer. Il est devenu jusqu'à sa mort
un de nos frères les plus dévoués à Bordeaux.
31mai16 175C59
Je ne vous apprécie pas, Michel Potay, mais je vais quand
même venir au Pèlerinage. J'ai pris des informations. On m'a
dit que vous repartiez vers 19 heures chaque jour. Je
viendrai donc vers 19 h 30 pour être sûr de ne pas vous
croiser. Et je ne vous dis pas le jour de ma visite pour
que, ce jour-là, vous ne restiez pas m'attendre.
Un ami m'a dit : "Tu veux aller t'encrapuler chez les AP ?
Tu veux ressentir un frisson de désobéissance aux traditions
?" J'ai répondu : "Ces AP n'éreintent pas l'Église
Méthodiste. Ils la voient seulement comme une congrégation
attardée à des bigoteries religieuses d'un autre âge."
Voilà qu'un intellectuel du système va entrer dans ce lieu
où l'on vient rendre hommage au grand danger de demain.
Pourquoi mon étrange envie d'aller là-bas ?
Je n'y viens pas parler. Je n'y viens même pas voir (vous
dites qu'il n'y a rien à voir). J'y viens parce que j'ai en
moi un frisson, en effet, mais pas de désobéissance, je
frissonne à l'idée que quelque chose peut se passer là dans
un endroit totalement étranger à mes idées. Je me porte au
devant de la plus belle représentation de la contradiction,
votre Pèlerinage (voyez, je l'écris comme vous avec un P
majuscule). Peut-être sur place pourrai-je y comprendre
quelque chose. Je répondrai à la troisième question, parce
que je ne crois pas que La Révélation d'Arès vient
de Dieu et je ne pardonne pas toutes les offenses. Mais
j'admets que les PA ne m'ont jamais offensé. J'admets que
vous êtes un homme de qualité et qu'il n'y a rien à craindre
de vous tant que vous restez le tête pensante du mouvement.
Mais après ? C'est ça, après, qui me pose une question
corrodante ; j'en ai déjà des trous dans le cœur sous
l'acide d'une grande incertitude.
Harry W. H. New Haven, Connecticut (USA)
Réponse :
Je ne vois pas du tout qui vous êtes, mais je n'ai rien, en
effet, contre personne, et rien contre l'Église Méthodiste.
J'ai pour votre fondateur John Wesley une profonde estime.
Vous viendrez donc au Pèlerinage sans croire à La
Révélation d'Arès et sans pardonner toutes les
offenses, mais dans le respect du lieu. Je vous souhaite un
Pèlerinage fécond en vie spirituelle, qui vous permettra
peut-être d'élargir votre connaissance de la Parole et, à
votre retour en Connecticut, de dire à vos coreligionnaires
ou à vos fidèles (si vous êtes pasteur) que le Père place le
Bien au-dessus des dogmes religieux, quels qu'ils
soient.
31mai16 175C60
Suite à votre réponse à mon commentaire 175C45 (que vous
avez mal interprété) et aux deux références que vous y avez
faites dans d'autres réponses, je me vois obligée de revenir
sur le sujet pour clarifier ma position. Et je vous demande
pardon si ma question n'a pas été assez clairement formulée.
Je ne m'étonnais nullement que vous voyiez "tant d'humains
incapables de pénitence", je voulais simplement savoir qui
ils sont, ces incapables.
(Parce que pour ne rien vous cacher, j'ai souvent pensé
faire partie de ce lot de délaissés, de ces "beaucoup qui
souhaiteront entrer en pénitence et ne le pourront pas". On
est abandonnique ou on ne l'est pas !)
Heureusement, j'ai compris depuis longtemps que tous les
hommes sont appelés à la pénitence, mais que seul
un petit reste vous suivra dans l'ascension.
Ce serait vraiment un comble de ne l'avoir pas compris.
Merci aussi pour la part de votre réponse qui répond un peu
à ma question (le cas de Romain Gary).
Le Pèlerinage, pour nous, c'est pour très bientôt, si les
trains veulent bien nous conduire à Arès…
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Ma chère sœur Françoise, je suis désolé d'avoir mal compris
votre question 175C45 à propos de ceux incapables de devenir
des pénitents. Je vous demande pardon pour mon
imperméabilité à votre commentaire, que je n'avais pas
compris comme vous vous en expliquez très bien ici. J'aurais dû considérer comme évident que vous aviez
"compris depuis longtemps que tous les hommes sont appelés à
la pénitence, mais que seul un petit reste
me suivra dans l'ascension." J'ai honte d'avoir pensé que
vous pouviez avoir des doutes. Bastonnez-moi !
À bientôt la joie de vous revoir au Pèlerinage comme chaque
année.
01jun16 175C61
Dans une quarantaine de jours, pour la 25ème année, je
viendrai prendre le Feu que le Père a promis.
Cette année encore, je pourrai être présent deux périodes
complètes du 12 juillet au 15 août. Je prononcerai la
Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) avec tous
nos sœurs et frères pour 28 prières et avec vous bien aimé
Prophète. Parfois, je lèverai mon visage vers vous et je me
dirai: c'est comme si je priais avec Jésus, Mouhamad,
Isaïe, Élie ou tous les autres prophètes.
Je sais que mon séjour en Terre Sainte sera alternativement
ponctué de joie et de détresse (Rév d'Arès 12/9). Joie
(Rév d'Arès 28/25), bien sûr de venir me ressourcer à
l'Eau du Père et reprendre la Force de
continuer la lutte contre mon péché et pour
trouver les épis mûrs (Rév d'Arès 13/7) qui à leur
tour reprendront la lutte contre leur péché et
trouveront d'autres épis mûrs jusqu'au Jour
du Père (Rév d'Arès 31/8). Détresse aussi, car il
est parfois douloureux de laisser son vieux manteau
pour revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Ce
vieux manteau en lambeaux qui s'accroche et qui
arrache les chairs pour qui veut s'en dévêtir. Je
sais que je vivrai cela encore plus fortement que derrière
les murs (Révélation d'Arès xL/4). Une
lutte intérieure qui n'est pas sans rappeler la lutte de Jacob
avec l'ange (Genèse 32/23). Je sais que de cette
lutte j'en sortirai vainqueur car le Père n'abandonne
aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6), Il
n'abandonne pas celui qui a la volonté d'être ce qu'Il veut
que l'on soit.
Alors le 16 août, je repartirai un peu plus fort.
Je joins une petite vidéo (la première que je réalise) sur
le Pèlerinage que je souhaiterais mettre dans la vitrine de
"L'Eau Bleue" à Paris lors de notre prochaine semaine de
mission en juin (si vous et mes sœurs et frères du groupe 1
de votre projet des 4x9 lui trouvait un quelconque intérêt).
Je l'ai illustrée uniquement de phrases que j'ai extraites
de votre si belle entrée sur le Pèlerinage.
(Juste une petite remarque: une traduction de Grosjean du
Coran est aussi déposée sur les tables de la Maison de la
Sainte Parole. Il est vrai que vous apportez vos livres et
que vous n'avez peut-être remarqué cette édition.)
Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Alain.
Vous assurez un service nécessaire au Pèlerinage pendant les
mois de juillet août depuis de nombreuses années et je me
réjouis de vous revoir en 2016 comme les années précédentes.
J'ai enregistré votre vidéo et je l'ai postée sur mon
serveur de blog pour que tout le monde puisse le voir. Un
grand merci pour elle.
Votre vidéo dit beaucoup de choses sacrées pour nous
Pèlerins d'Arès. Qu'ajouterais-je dans cette réponse ?
Vraiment rien.
À bientôt la joie de prier ensemble, mon frère Alain.
01jun16 175C62
Je
ne peux pas dire grand chose; je veux simplement dire
que la vie n'est rien sans la Vie....
Parce que dès le premier chapitre de la Bible (Genèse
1/26), nous sommes invités à la Vie.
Parce que le Père, notre Créateur à tous, a tout donné
pour la liberté (10/10), l'intelligence du cœur
(32/5) qui donnent le Bonheur.
C'est sans calcul ni loi qu'Il nous invite à la liberté,
à l'amour — le Fer
(xLix/8-9) —. Sans
calcul ni domination qu'Il envoie dans l'Univers,
cette Vie d'intensité, de Lumière, d'énergie,
de l'infiniment petit vers le Bien infini (Rév
d'Arès vi/6). Il crée l'Univers infiniment grand
et tout ce qu'il peut contenir, afin que notre humanité
soit heureuse ; ensuite, seulement un très long
moment après, il insuffle la Vie à l'homme et
la femme ; Il leur insuffle la Vie afin
que ceux-ci La fécondent, librement, patiemment, dans la
douceur, dans Son Amour Qui se livre à nous toujours sans
hâte (24/2). À Arès, avec confiance, le Père nous
donne le choix de recréer en nous et autour de nous
cette Vie, cette douce et belle
Maternité !
Chaque année est une nouvelle année de conscience pour
laquelle je viens m'incliner.
Je m'incline vers le Père là sur le sol, là où sous la
forme d'un bâton de Feu, Sa Voix a
retenti de façon sonore, là où Son Souffle et Sa Lumière
se sont matérialisés et propagés pour le monde, après
que l'Évangile fut transmis au prophète Mikal
par le prophète Jésus en 1974; c'était en 1977.
Depuis plusieurs années, je viens me nourrir de ce Feu
Qui m'apaise; le Feu de Sa Parole
qui me permet de travailler à ma pénitence en
moi avec d'autres autour de moi, pour la Moisson
de beaux épis.
Je ne vois pas d'autre logique même si c'est difficile,
parfois isolant, j'y ressens Amour, Force Qui
donnent la Vie. Je prie avec tous mes frères
humains, y compris ceux et celles qui ne prient pas
(Rév d'Arès 25/6), que nos actes bons s'unissent
pour adoucir la Vie Qui aide à baisser les
armes du défit.
Merci au Père — notre Créateur
—
à vous, bien aimé prophète, ainsi qu'à votre épouse
(Rév d'Arès 38/6-9).
Danièle G. du Nord
Réponse :
"Je
veux simplement dire que la vie n'est rien sans la Vie"...
ah ! litote !Il faut être Pèlerin d'Arès en
profondeur et depuis longtemps déjà pour voir l'abîme
entre "vie" et "Vie". Un frère me disait, au
Pèlerinage justement, il y a quelques années : "Ma pénitence
est une pénitence-cauchemar. Je veux accomplir
cette pénitence et je n'y parviens pas. Ça me
tourmente, je m'en réveille la nuit, ça me rend malade.
Peut-être parce que si j'étais vraiment pénitent
j'aurais bondi de la vie à la Vie et je n'aurais
plus à bondir, je n'aurais plus qu'à rire béatement et
j'aurais l'impression de ne plus rien avoir à faire.
Peut-être parce que je veux avoir à faire plutôt que
d'avoir fait, je veux l'abîme devant moi plutôt que sous
moi ou derrière moi. Alors je viens au Pèlerinage et ici
je trouve la paix, je suis dans un état différent, je
suis comme si je n'avais pas à entrer en pénitence
ni à me dire j'ai fait ma pénitence. Ici il
n'y a plus d'abîme. L'abîme recommence après."
Peut-être — je n'en sais rien, c'est pourquoi j'écris
peut-être — est-ce pour cette raison que vous venez
chaque année vous "nourrir de ce Feu", parce
que ce Feu vous "apaise... vous permet de
travailler à votre pénitence... même si c'est
difficile, parfois isolant." Des personnes qui ne savent
pas ce qu'est la pénitence ne peuvent pas
comprendre. Ils comprennent aussi difficilement le
Pèlerinage ; ils voient mal ou ne voient pas du
tout ce que nous venons y chercher. Comment comprendre
si l'on ne voit pas au fond de soi le champs en
friche et au milieu du champ l'abîme qu'il faut
sauter pour aller de la vie à la Vie.
Il faudra qu'un jour, si j'en trouve le temps, j'écrive
un petit livre sur les bienfaits que je dois au
Pèlerinage pour ma propre pénitence. Un petit
livre pour remercier le Père de nous l'avoir donné, ce
Pèlerinage, où nous venons nous trouver comme pénitents,
nous trouver entre deux moments d'efforts :
l'année spirituelle qui s'achève et l'année spirituelle
qui commence là. Chaque année, quand le 15 août on
replace le voile sur le saint lieu où le Père a parlé,
je commence un temps nouveau. Autrement dit,
chaque année ma pénitence est différente, de
sorte que je me demande si j'ai bien été pénitent
les années précédentes. Quelque chose de jamais fini ou
de jamais commencé, quelque chose de si difficilement
contraire à la nature pécheresse que l'ancêtre
Adam nous a fabriquée qu'on se demande si l'on
n'arrivera jamais au bout... Non, on n'y arrivera
jamais, pas dans cette génération en tout cas, et nous
mourrons pécheurs... mais sauvés !
Et nous sauverons le monde aussi.
Combien vont comprendre quelque chose à cette réponse ?
Merci, sœur Danielle, pour ce profond commentaire.
02jun16 175C63
Voici une nouvelle illustration pour Le vaisseau (Rèv
d’Arès 18/4) du pèlerin de la Vie
(9/6, 18/5, xix/26, 24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5)
glissant sur l’Eau (20/1-7), l’âme (4/5-8, 16/16,
17/4-7, 20/4, 33/27, 39/6-7) du pénitent (12/9,
13/4, 27/7, 30/11) promis à rejoindre la Flotte
Céleste (17/4) et qui reviendra parachever l’Œuvre du
Bien (12/3, xxxiii/11, xxxviii/3) en Son
Jour (2/6-9, 16/16, 17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8,
33/9, 33/29, 40/4.).
Heureux pèlerinage du Feu à tous les frères unis
par "la puissante conviction que le Bien seul vainc le Mal,
crée l'âme et sauve l'individu comme le monde" !
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette belle image.
02jun16 175C64
La structure mentale de l’homme moderne est irrationnelle :
Il est à la fois prêt à défier Dieu en refusant le "fardeau
de l’ascension" (Rév d'Arès 36/14), l’effort qui
donne l’âme, légèreté et courage, et en même temps
il se soumet à la culture, aussi lourde que le souci de
l’usurier, pesante du poids du riche et du
puissant (28/25) qui l’entraîne dans une mort
lamentable qu’il pourrait sentir arriver par les petites
morts de la vie : déception et fatalisme.
À la mission, la plupart des personnes qui s’arrêtent,
sentent qu’il y a autre chose que notre présentation
forcément simplifiée du Message et des Événements d’Arès.
Beaucoup la partagent, mais ils ne se mouillent pas. Plutôt
que répondre à notre invitation au local pour en savoir
plus, ils préfèrent aller sur l'Internet. Car la seule
manière de synthétiser la Pensée Arésienne, c’est d’en
rayonner par sa vie. Ce n’est pas un système puisque le
frère est libre de déterminer comment il veut
vivre sa vraie piété (Rév d'Arès 35/6) mais c’est
un univers englobant tout du quotidien, du monde, de la vie
[qui] peut y prendre place. On comprend que vu de
l’extérieur ça puisse faire peur.
Par le Pèlerinage je dynamise ma foi, la confiance dans la
stratégie du Père qui n’est pas toujours évidente à accepter
étant donné nos pauvres résultats ; confiance dans le
soutien infaillible du Père envers vos fidèles (Rév
d'Arès 23/5) ; confiance aussi dans le prophète
qui balise le chemin.
Cette confiance me redonne la force de dépasser le
découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8) et
d’oser cette "folie" qu’est l’espérance ; oui ma pénitence
et ma moisson sont les premières molécules d’un
ADN spirituel qui redonnera à l’humanité le bonheur. Cette
régénérescence n’a pas de prix. Elle est un Don
sublime du Père trop aimant (13/8). Comment
dire non ?
Salvator B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Salvator, pour ce commentaire qui lie le
Pèlerinage à la mission, parce que sans le Pèlerinage la
mission est si difficile que beaucoup se décourageraient et
l'abandonneraient.
Du reste, tout est lié dans la vie du Pèlerin d'Arès. Pénitence,
moisson de pénitents, vraie,piété;
Pèlerinage ne forment que diverses phases d'une même action,
qui poursuit un même et unique but, lequel consiste à se
sauver personnellement tout en contribuant à sauver
le monde par le Bien. L'humain que nous rencontrons dans la rue a
généralement peu de patience, peu de caractère, peu de
curiosité. C'est l'être qui ne cherche pas et qui doit
néanmoins trouver, qui ne sait pas ce qu'il veut mais doit
néanmoins entendre des propositions, qui a peu de temps mais
qui cherche quand même comment le passer. Il attend de la
liberté qu'elle lui tombe du ciel comme les frais médicaux,
le chômage, la retraite, comme une chance sans qu'il se
mette à sa recherche. Il attend beaucoup sans rien appeler,
il se croit lui-même un stimulus suffisant pour que les
réponses à ses attentes surviennent seules, sans qu'il ait à
lutter, sans que ça lui coûte trop cher ou même sans qu'il
ait à payer. Le profil de ce bonhomme ou de cette bonne
femme de la rue est banal, mais il vaut la peine qu'on
l'examine un peu, parce qu'il est la clé de notre mission :
Une mission sans personne pour y répondre, ce n'est pas une
mission. Nous n'avons d'autre interlocuteur que ce passant
de la rue.
Aux passants que nous rencontrons nous donnons l'impression
d'être réservés à des initiés qu'ils ne sont pas, qu'ils ne
veulent pas devenir. De ce fait, le passant n'est
généralement pas à l'aise devant nous. Ce que nous lui
disons il le redoute plutôt qu'il n'en attend quelque chose
à quoi il aurait aspiré. Autrement dit, nous ne sommes pas
du tout attendus, encore moins espérés. Nous n'incitons
absolument pas à une approbation profonde mais facile. Même
si le passant qui nous écoute un peu hésite, ne trouve rien
à redire à nos arguments —
que dire contre quelqu'un qui dit que le Bien
seul vaincre le Mal; ça tombe sous le sens —
il reste abandonné à lui-même et à sa perplexité... et
il finit par passer.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que nous ne sommes pas
un pur bien de consommatio, parce qu'on n'achète pas son
salut ou le salut du monde comme on fait ses courses
avec un cabas ou sur l'Internet ; autrement dit, nous ne
répondons pas aux habitudes de l'offre et de la demande
que le monde moderne s'est données. C'est là que se
dresse pour nous l'énorme difficulté de la mission.
Heureusement que le Pèlerinage nous accueille pour y
réfléchir et nous en consoler, en attendant que l'offre
et la demande se réduisent, comme en temps de pénuries
de guerre, à presque rien et que de nouveau les gens de
la rue comprennent qu'on peut acquérir la Vérité
autrement, par une acquiescement de la conscience.
C'est ainsi ma manière à moi de dire ce que vous dites
ici, frère Salvator.
02jun16 175C65
Je pensais moi aussi ne rien pouvoir ajouter en tant que
commentateur et votre dernière réponse à Danièle déclenche
quelques réflexions, peut-être utiles aux lecteurs de ce
blog.
Je me suis souvent interrogé sur La Révélation d’Arès,
depuis que je la lis.
En réalité je ne la lis pas, je l’interroge.
Et toujours viennent des sens que je n’avais pas perçus dans
mes précédentes lectures. C’est comme une lumière qui
éclaire un peu plus chaque jour, mes zones d’ombre, rendant
mon intériorité de plus en plus claire si je peux dire comme
cela. C’est un livre qui épouse ma personnalité et mon
évolution jamais terminée, c’est un outil de travail sur
moi. Le mystique, le religieux trouvera à redire sur ces
propos qui laissent de côté le sacro-saint de la chose.
Il en est de même du Pèlerinage qui laisse de côté, le
côté sacré, plutôt le côté idolâtrie conscient ou
inconscient.
Passé le temps de l’émerveillement, déclencheur
d’enthousiasme, mais aussi de religiosité, de solennité, de
remords, vient le temps de concentration, de renforcement,
dans le sens d’amplification de sa force, de sa lumière
intérieure comme on amplifierait l’intensité d’une lumière.
Si La Révélation d’Arès est mon outil de travail,
le Pèlerinage est mon chargeur de batterie. Mais en réalité,
le Pèlerinage c’est tous les jours, le pèlerin c’est
"l’homme qui marche" [en
hébreu] et comme vous avez parlé de "champ
en friche" et "d’abîme" dans votre précédente réponse, je me
permets d’ajouter que le pèlerin marche sur l’abîme,
au-dessus de l’abîme du péché, parfois
il y tombe, parfois pas, mais il avance.
Le Pèlerinage, comme la prière, est personnel. Chacun vient
en Pèlerinage avec son bagage invisible de mémoires, de
croyances.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Frère Charlie, nous sommes tous comme vous, nous
"interrogeons" sans cesse notre foi, notre pénitence
et notre mission autant que leur source, La Révélation
d'Arès, et ce que nous obtenons "c'est comme une
lumière qui éclaire un peu plus chaque jour nos zones
d'ombre", mais la réponse à nos interrogations jaillit bien
plus de nos pensées espérantes que de l'évidence concrète.
C'est notre misère humaine.
Chaque année au Pèlerinage je me fais l'effet d'être en
voyage comme dans ma jeunesse en "SuperConstellation", en
"Bréguet-Deux-Ponts" ou en "Caravelle" (pourquoi n'aimé-je
pas ces Airbus 320 et autres trois cents quelques chose)
quand, regardant par le hublot, je ne voyais dans la nuit
que le feu clignotant au bout de l'aile et au-delà des feux,
du vrombissement et du léger rougeoiement des moteurs,
l'épaisseur immobile de l'obscurité, mais je me disais :
"Nous sommes comme immobiles dans la nuit, mais dans deux,
trois, six heures, nous serons loin, nous atterrirons."
Pareillement à Arès je ne vois que la lumière par les
vitres, mais je me dis : "Dans X années, ce lieu sera trop
petit pour contenir tous ceux et celles qui viendront se
recueillir sur le lieu où le Père a parlé." X années ! Ikse
et non dix en chiffre romain.
Avec puissance la vie, alors, commencera de bouillonner. Le
soleil connaîtra des aubes plus brillantes
qu'aujourd'hui jusqu'au Jour où la nuit et le
jour s'arrêtront d'alterner. Nous savons avec
certitude que cela arrivera si nous ne nous décourageons
jamais. Les lignes de La Révélation d'Arès n'ont
pas de fin ; elles sortent des pages, elles se prolongent à
l'infini. Nous allons mourir ? Mais ce ne sera pas un échec,
parce que nous aussi nous nous prolongerons à l'infini, nous
poursuivrons, de là où nous serons, notre mission.
Merci, frère Charlie, pour ce beau commentaire.
03jun16 175C66
Je suis venu au Pèlerinage il y a longtemps. J'y étais venu
sans conviction, mais j'y avais rencontré un certain frère
Serge qui m'avait sidéré par sa foi. Cet homme était
littéralement cuit par la cigarette, il sentait le tabac à
trois mètres, ses mains étaient brunes de goudron, la fumée
l'avait rongé, mais il rayonnait de sa foi en vous et en La
Révélation d'Arès tellement qu'il faisait oublier son
addiction au tabac d'une rare intensité.
Il a fait de moi un croyant. Je ne l'ai jamais revu.
J'aurais dû lui demander son adresse, mais je ne l'ai pas
fait, j'étais devenu en quelques jours comme si je ne devais
jamais le quitter, comme si je n'avais jamais interrompre
mon Pèlerinage. J'étais comme entré dans l'Éternité.
Cette année je suis pris d'une grande nostalgie. Je ne peux
pas venir au Pèlerinage (je travaille en été) mais
j'aimerais revoir Serge. Il pourrait tenir lieu de
pèlerinage pour moi, ma parler de La Révélation d'Arès.
Pourriez-vous me donner son adresse ? Je sais que vous ne
donnez jamais les adresses de vos frères et sœurs pour
préserver leur vie privée, leur liberté, mais peut-être
pourriez-vous faire une exception ?
Merci d'avance pour votre bonté, mon frère.
Jourdan d'O. d'Ile de France
Réponse :
Mon frère Jourdan, frère Serge vous a fait "comme entrer
dans l'Éternité" un été au Pèlerinage, mais c'est lui qui
est entré dans l'Éternité. Serge a quitté ce monde il y a
longtemps.
Un jour il fut retrouvé mort dans son lit. La cigarette
avait eu raison de lui, elle l'avait "littéralement cuit",
comme vous dites. Mais ce fut un homme très attachant, en
effet, d'une foi très grande et particulièrement
attendrissante. De là où il est aujourd'hui je ne doute pas
qu'il vous visite, si vous le lui demandez.
Serge mourut non vraiment jeune, mais prématurément, victime
de son exceptionnelle addiction au tabac. Il mourut sans
avoir rien écrit sur sa foi, sur la foi en général, alors
qu'il "rayonnait de sa foi en La Révélation d'Arès,"
comme vous dites. Il y a des frères et sœurs qui
disparaissent et qu'on cherche dans l'éther, mais Serge est
de ceux qui vivent encore parmi nous. Les grands croyants ne
disparaissent pas, mais il en est comme lui qui sont des
présences perpétuelles, comme s'ils attendaient sans cesse
l'occasion de se manifester, parce que leur mission est sans
doute d'accompagner les croyants qui sont encore chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7). Donnez-lui
l'occasion de vous rendre visite ! Peut-être sentirez-vous
son approche comme autrefois par une odeur "de tabac à trois
mètres." Je plaisante.
Je revois le regard de Serge dans la petite exèdre qu'il y
avait avant que les travaux entrepris dans les années 1990
et 2000 ne l'agrandisse par deux fois. Ses yeux dans la
faible lumière de la petite exèdre d'autrefois étaient
jaune-marrons comme ceux des fumeurs invétérés, mais d'une
douceur et d'une intensité rares. Ils étaient jaune-marrons
mais pleins de Vie, non pas de ces vies séparées
que nous vivons comme individus, mais de la Vie
que nous trouvons par moments, notamment au Pèlerinage,
quand nous échappons à l'individualité en nous voyant non
dans le rapport des uns aux autres mais dans notre relations
avec la Réalité spirituelle.
04jun16 175C67
Je ne sais pas si je peux être candidat au jeu du chmilblik
, car je ne suis pas missionnaire, mais j'ai une idée de
tracts sur deux feuilles libres.
Le premier tract format carte de visite ou carte postale :
Première page en haut à gauche imprimer RECTO en capital, en
bas à droite coller la photo de La Révélation d'Arès.
Deuxième page imprimer en haut à gauche : VERSO. Au
centre cette formule : "(photos La Révélation d'Arès) +
chromosome X* chromosome Y*= DIEU" (chromosome X chevauche
chromosome Y + utiliser la police de caractère que les
mathématiciens utilisent et qui ressemble à de l'écriture
grecque).
Les asterisques renvoient à cette note chromosome X
chromosome Y : "Operation avortée qui consistait à faire de
l'homme un dieu, mais qui a produit que des êtres aléatoires
aux nuances très variées, allant du gris foncé au gris
clair) (en dessous de la formule) : "Cette formule
mathématique reste pour moi une ėnigme. Je me tiens,
sur-le-champ, prêt à écouter toutes personnes qui a un début
de solution. Revenez à moi pour en parler."
Voilà à quoi pourrait ressembler le premier tract qui est
distribué de manière quantitative.
Maintenant, pour expliquer le RECTO Sur la partie blanche de
la page vous écrivez, de votre plus belle écriture
manuscrite, une phrase : Celle que vous auriez écrites si
vous étiez la veuve Marchal, mais au lieu de marquer sur le
mur en lettres de sang "Omar m'a tué" pour dénoncer son
jardinier, vous écrirez une phrase illustrant votre pénitence.
Cela pourrait être par exemple "Je te pardonne" ou "Va et ne
pêche plus" ou "Je ne sais pas comment te parler, mais ce
livre peut te sauver." Puis écrire en-dessous la date
l'heure la minute et la seconde, afin d'illustrer que ce
message ne s'adresse qu'à celui qui l'a reçu. Et comme il a
été écrit à la main, il implique plus saut en auteur [?] et
donc plus authentique.
Je pense que cette société qui vie au rythme des démarches
commerciales a besoin d'un peu plus d'authenticité ; en tout
cas cette authenticité est nécessaire pour rencontrer ce
message.
Le deuxième tract est une simple invitation au local, avec
ce créneau les heures d'ouverture auquel vous pourrez être
présent.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour cette proposition de tract.
À mon avis, l'idée véritablement originale ici, c'est que le
missionnaire rédige à la main devant la personne rencontrée
quelques mots à son intention. Il faut que le missionnaire
dispose d'une surface dure et d'un crayon ou stylo pour
écrire dans la rue. C'est possible à envisager. Vous pensez
que ce geste : écrire de sa main quelques mots à l'intention
de la personne rencontrée ajoute quelque chose de personnel
qui peut toucher cette personne et lui donner envie de se
rendre au local de mission où elle est invitée. Je réponds à
cela : Peut-être, quoique je n'en sois pas sûr. C'est à
essayer et nos frères et sœurs de Paris peuvent faire cet
essai.
Par contre, j'ai de très forts doutes quant à l'opportunité
de parler de Chromosome X et de Chromosome Y, simplement
parce que la plupart des gens ne savent même pas ce qu'est
un chromosome ou n'en ont qu'une très vague idée ou, pour
les rares qui savant vraiment que le chromosome est un
élément essentiels du noyau cellulaire, de forme déterminée
et en nombre constant (presque toujours pair) pour chaque
espèce (46 chez l'homme), formés de chaînes d'ADN organisées
en gènes et porteurs des facteurs déterminants de l'hérédité
et qu'il y a des paires de chromosomes sexuels dissemblables
(mâle XY, emelle XX; ou mâle X, femelle XX), quels rapports
peuvent-ils faire avec le Message de La Révélation
d'Arès ? Ça me paraît nébuleux.
Merci quand même pour la suggestion. Il faut que des frères
expriment leurs idées pour la confection d'outils
missionnaires et vous le faites. C'est bien.
04jun16 175C68
L'an dernier au pèlerinage lors d'une discussion un pèlerin
ancien expliquait que les prières ou lectures de la Parole
étaient prononcées de moins en moins fortement depuis
quelques années. Les pèlerins ou personnes de passage
semblant s'accorder spontanément, plus ou moins
consciemment, sur votre force de voix qui diminue, frère
Michel. De nombreux pèlerins le font probablement pour mieux
entendre votre voix et s'inspirer de la voix de l'aîné
(Rév d'Arès 16/1) pour entraîner la multitude,
appelée à devenir prophètique pour restaurer l'Éden, à
transmettre la Parole.
Je peux très bien le comprendre, mais cela me pose aussi
question : La Révélation d'Arès d'un côté appelle
les frères à prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév
Arès 35/6) et d'un autre côté prescrit au frère
Michel : Appelle le(s) frère(s) et le(s) frère(s)
(xLi/7) à faire le pèlerinage comme à faire la moisson.
Par ces Appels [dont l'un s'adresse directement à
l'auditeur de La Révéaltion d'Arès, mais dont
l'autre s'adresse à l'auditeur par l'intermédidiare du prophète,
le Père] montre la possibilité d'un grand [et double] chemin
de transformation qui passe tant par l'expression que par le
partage de sa Parole entre sa Source et la
fraternité humaine. En plus d'inviter à accomplir le
Bien, cette expression semble être aussi le chemin.
Mais peut-être que la première manifestation du Créateur
dans sa création sous forme de son devait plus ressembler à
un murmure de lumière à peine naissante, même si cela devait
être empli d'une grande force vu l’ampleur de cette
création...
Alors mon questionnement a probablement peu d’intérêt,
aucune forme sonore particulière ne devrait être à
rechercher. Une simple ouverture à l'inattendu semble plus
nécessaire.
Cette année, je ne sais encore quand je pourrais réaliser le
pèlerinage (dommage que je ne sois pas encore passée à la
psalmodie). Je n'ai probablement pas absolument besoin de
passer à Arès pour rencontrer le Père, mais sa Présence en
ce lieu me rend amoureuse, j'aime son Intelligence irradiant
d'amour, même si ce n'est pas là l'essentiel.
Je vous souhaite, ainsi qu'à votre épouse, un bon
Pèlerinage,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Merci, sœur Flora, pour ce commentaire.
D'abord je n'y ai pas compris grand chose, sinon que vous
aviez eu beaucoup de difficulté à exprimer une idée subtile.
J'ai dû vous relire plusieurs fois en réfléchissant.
Je pense avoir finalement compris que vous cherchiez à
exprimer l'écart très fin entre son et création en matière
de Vie Spirituelle, laquelle est par excellence
celle du Père, le glissement peu perceptible de la Voix
vers l'action, autrement dit, le lien entre "l'expression"
et "la Source", que les humains discernent à
peine l'une de l'autre, quand il s'agit de la Création à
quoi le pénitent est invité à participer comme
co-créateur.
Pour éviter aux lecteur du blog de s'interroger autant que
je me suis interrogé devant la version originale de votre
commentaire, je me suis permis d'en réécrire ou d'en
compléter [entre crochets] certaines parties. D'abord,
j'espère que je n'ai pas trahi votre pensée. Ensuite,
j'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir ré-exprimé,
peut-être même corrigé, ce commentaire. J'aurais évidemmment
pu ne pas l'afficher, mais j'ai senti dans ces lignes
quelque chose de cet inexprimable que j'évoque de temps à
autre quand je dis que nos langues humaines n'ont pas les
mots pour décrire le Surnaturel et exprimer le Fond des
Fonds. Merci aussi pour vos vœux de bon Pèlerinage.
Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce commentaire. C'est avec beaucoup
d'émotion et de joie que je vous vois travailler sur le
quadriptyque "le fil d'Ariane" que je vous avais suggéré de
créer dans ma réponse 174C9.
J'ai conscience que c'est un travail difficile.
L'idée de la femme qui va accoucher sur un navire en
perdition est très bonne. Puisque ce quadiptyqie est destiné
à la vitrine du local de mission, je pense qu'il faut le
rendre aussi immédiatement compréhensible que possible, car
le passant va s'arrêter... disons.. dix secondes pour le
regarder. Aussi le laïus au bas de l'image: "Vous portez en
vous la solution à tous les maux du monde, etc." me semble
trop long. Vous pouvez le laisser pour ceux qui prendront le
temps de lire et de comprendre, mais personnellement je
ferais une bulle (genre bande dessinée) sortant de la femme
: "Aide-moi à accoucher d'un homme nouveau !" C'est court et
les gens le liront. Au fond, c'est bien ce qu'on demande au
passant : Nous aider à accoucher d'un homme nouveau.
Je n'affiche pas l'image qui accompagne votre commentaire,
une image que j'aime, mais qui ne prendra vraiment de sens
qu'avec les quatre (ou peut-être seulement trois) autres. Je
vous laisse poursuivre votre travail.
04jun16 175C70
Pour les catholiques, cette année est une année de jubilé où
le pape François dans sa bulle d’indiction a appelé à
effectuer un pèlerinage.
Cette année nous verrons peut –être certains frères
chrétiens catholiques venir en pèlerinage à Arès, se disant
simplement : Si je peux aujourd’hui lire les évangiles,
prendre pour modèle Jésus, c’est bien qu’il y a eu il y a
plus de 2000 ans ces courageux apôtres qui ont laissé leurs
filets de pêche, suivi Jésus, qui l’ont servi et accompagné
dans sa mission (Qui a préparé la pâque ? Qui a été cherché
l’âne ? Qui était sur le lac de Tibériade avec lui, avec lui
lors du sermon sur la montagne ?) et qui ont ensuite
commencé à relayer la Bonne Nouvelle dans leurs bleds,
contrariant les habitudes et les dogmes en place à l’époque
de Jésus, venant dire : "Ce n’est pas purifier les
ustensiles de culte qui compte mais c’est purifier son cœur
! Tout ce fatras de commerce fait au temple, ça détourne de
la vraie piété ! Allez ! Ce n’est pas le statut social qui
fait l’homme respectable mais c’est l’homme bon qui le fait,
c’est celui qui se dépasse pour faire le bien,
pour changer, qui fait qu’on l’admire, le collecteur
d’impôt qui va rendre ce qu’il a volé, par exemple.
Comme le rappelle le pape dans l’article 20 de sa dernière
bulle : "Pour sa part Jésus s’exprime plus souvent sur
l’importance de la foi que sur l’observance de la loi... On
comprend mieux pourquoi Jésus fut rejeté par les pharisiens
et les docteurs de la loi à cause de sa vision libératrice,
source de renouveau."
Donc je pense que certains pourront se dire : "Et si
aujourd’hui ces apôtres qu’on croise dans les rues, dont on
m’a parlé, qu’on appelle Pélerins d’Arès, disaient vrai ?
Parce que finalement c’est exactement ce même Jésus avec "sa
vision libératrice" qui revient parler à Arès aujourd’hui et
qui vient ramener l’homme non à l’observance de la loi en
vigueur, des dogmes en vigueur, dogmes établis au cours des
siècles, mais à la vraie piété, celle de l’amour
entre les hommes, celle du pardon de toutes les
offenses, inlassablement, celle de la justice. Il a ce même
coté qui peut déplaire au premier abord et même fortement
déplaire, il vient contrarier les habitudes. Quoi finalement
? Ça ne sert à rien d’aller me confesser si je ne m’efforce
pas d’enrayer le mal à la racine, c’est-à-dire tout
simplement de cesser de pécher, de cesser de voler, de
mentir, etc… Quoi je peux bien passer mon temps à dire des
prières, à demander avec ferveur, à remercier, mais si je ne
vis pas le Sermon sur la Montagne, rien ne
changera fondamentalement en moi et dans le monde."
Le Pèlerinage d’Arès est un pèlerinage où chacun peut
décider de débloquer, de dérouiller, de déverrouiller ses
portes intérieures, celles qu’on tient tous trop souvent
cadenassées et qui empêchent le pardon de
s’exercer pleinement, autant de fois qu’il le faut,
empêchant l’amour, empêchant la justice
de se répandre, ces portes dont on n’ouvre même pas un judas
pour amorcer la paix, et l’on empêche de circuler notre sève
divine .
Oui, le jour où nous n’attendrons plus [le salut]
de Dieu, de sa miséricorde ou d’autres superstitions censées
nous rendre meilleurs, mais où humblement nous saurons que
c’est à nous de devenir meilleur quelle libération ce sera !
J’affirme que ce miracle libérateur que Jésus est venu
lancer il y a 2000 ans et relancer il y a maintenant 42 ans
à Arès est possible durant le très dépouillé Pèlerinage
d’Arès.
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire. Il est écrit
avec vigueur et par là je vois que votre foi est plus forte
que jamais, ce dont je n'ai jamais douté, mais aussi que
votre santé va beaucoup mieux après l'opération chirurgicale
que vous avez subie et qui vous a fatiguée. Béni soit le
Père qui a étendu sur vous Sa Main Recréatrice, car toute
aide du Ciel est Recréation !
"Le pape François dans sa bulle d’indiction a appelé à
effectuer un pèlerinage," nous apprenez-vous, mais il pense,
du moins principalement, au pèlerinage de Rome. Peut-être
osera-t-on à Rome parler du Pèlerinage d'Arès un jour
prochain ou lointain ? Mais je me doute bien qu'au début ce
sera en le couvrant d'un épais provincialisme, alors qu'en
réalité, si l'on suit l'honnête logique des forces
spirituelles, il devrait être le premier, le Pèlerinage
capital, puisque c'est là, à Arès, que le Créateur est
revenu rappeler sa Parole fondamentale : Ce Que Je dis
Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins L'ont livré
au monde. Si tu les avais écoutés, Je ne serais pas
descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1). Quand Rome ne pourra plus faire semblant d'ignorer La
Révélation d'Arès elle s'efforcera d'abord de
récupérer, en essayant de la plier à ses dogmes, la Parole
d'Arès. Ce n'est que plus tard que Rome conviendra qu'il
faut oublier dogmatisme, rituel, théologie, et qu'il faut
s'assoir sur le très simple Sermon sur la Montagne auquel,
par parenté de simplicité, La Révélation d'Arès renvoie.
La Révélation d'Arès présente aux religions une
lettre de créance qu'elles devront tôt ou tard reconnaître.
Toutes ne l'honoreront pas, mais Rome l'honorera sans doute.
Elle n'y perdra pas trop la face, puisque dans son immense
et sage Bonté, le Père fait bien comprendre que ce
n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait de bien
qui sauve. Alors, le plus important n'est pas que les
Catholiques ne perdent que peu à peu leur foi dans la
trinité, dans la croix rédemptrice, dans le pain changé en
chair et le vin changé en sang ; le plus important, c'est
qu'ils entrent en pénitence. À bientôt au Pèlerinage, ma sœur Nicole.
04jun16 175C71
Comme chaque année, depuis 1990, en ce début de juin, mon âme
se prépare à ce rendez-vous très privilégié avec le Père,
qu’est l’étape du Pèlerinage sur ces Saints Lieux d’Arès,
car j’ai un grand besoin de me rapprocher au plus proche de
Mon Créateur, d’entrer en moi-même (Luc 15/17) |et
d'aller vers Lui] dans Sa Maison Royale, d’écouter
ce que Sa Parole m’inspire d’accomplir durant
cette période,
de prendre le Feu dans Sa Main (Rév d'Arès xLi/7).
En avançant dans ma pénitence, ma
personne avance dans l’Inconnu, qu’est-ce que je connais de
cette Force qui soulève des Montagnes
(Matthieu 21/21) ? Rien ! Avec l’impression qu’Elle
entraîne là où vous ne pensiez pas pouvoir aller ou même
vouloir aller. De là, surgissent des résistances qui
génèrent luttes et débats intérieurs, devant lesquels mon âme,
bien que tendue à accomplir le Bien, en ressort
affaiblie. C’est au Pèlerinage d'Arès qu’elle va pouvoir se
ré-animer et se réarmer de Bien.
Graduellement, la pénitence nous fait quitter ce
monde, ses aises, sa vallée grasse (Rév d'Arès 26/4),
nous vide la tête (33/8) de son fonctionnement, de
ses réflexes, de sa culture et tant mieux ! Elle nous en
libère et nous engendre dans l’autre Vie Infinie
[17/3]. Sur ces sentiers encore accessibles
(7/1), l’épreuve des grands écarts intérieurs ne
manquent pas. Rester le pied planté dans ce monde (xL/1)
de mes frères humains qui n’attend de vous que ce qui va
pouvoir le conforter ou l’accommoder et y accomplir
ce que ma pénitence et ma mission m’inspirent,
pose des problèmes inévitables d’attitude qui demandent en
soi une force d’abandon dans le courage, la joie,
l’humilité, la bonté, un dépassement sans cesse à
recréer chaque matin!
Alors comment le pourrai-je année après année sans venir prendre
le Feu d’Arès ?
Là, où Dieu est (xLi/1), Il n’est pas un
juge, Il ne condamne pas,
Je viens comme je suis, telle que je suis, avec ma volonté
de L’honorer par ma pénitence et ma mission, alors
Il me montre la Voie à emprunter sur Sa
Montagne et me remplit de ce dont j’ai besoin pour accomplir
:
Si ma tête est alourdie et mon cœur épuisé, Il donne de
la force à celui qui est fatigué et Il multiplie les
ressources de celui qui est à bout (Isaïe 40/29).
Si mon esprit est malade, Il le rafraîchit de Sa Parole et
il lui donne double intelligence,
Si ma personne est tombée pauvre, Il la rend riche de
confiance, de paix profonde et d’amour, elle est alors consolée
!
Je vois mes maux changés en Vie,
et sous Son Souffle, dans l’éclat de l’Esprit,
je discerne un petit bout de Ses Merveilles (Rév d'Arès
33/8).
Et portée par Sa Parole, ma pénitence se
transforme, jour après jour, prière après prière, je me
demande alors "si j’ai bien été pénitente les
années précédentes" (pour reprendre vos mots, dans votre
réponse à Danièle G. 175c62)
Par moment, mon œil pleure (Rév d'Arès xLi/9)
car "je me croyais juste et sage" (Prière d’entrée sur le
Saint Lieu) ou bien Sa Main me blesse (xLi/11),
car cette transformation m’humilie dans une nécessaire
conscience de redoubler de pénitence et de
mission!
Mais au milieu de tout ça, je vois ma responsabilité, mon
importance aux Yeux du Père d’accomplir le Bien !
Il a besoin de mon accomplissement et je
m’émerveille de me retrouver vivante, participante de
Sa Vie, la vraie, celle qui sauve.
Dans quelques jours, ma main d’homme prend(ra) Sa Main
(Rév d'Arès xLi/13), Il n’abandonne aucun pécheur, Il fortifie, Il nourrit et
lave les pieds écorchés de tous les pénitents (Rév
d'Arès 25/5-6). Gloire à Toi, Seigneur !
Et béni soit Mikal — le frère bénit Mikal (RFév d'Arès
xix/25) — car si ces retrouvailles avec Mon Créateur
sont possibles, c'est parce que vous, juste prophète
(xxxvii/2), votre répandez abondamment et
généreusement votre Parole dans chacune de vos entrées de
blog que nous recevons dans nos maisons pour y lire le
Vrai (xxxiii/9).
Vous germez les fils de l’Eau (Rév d'Arès xi/13),
les hommes bons qui changeront le monde.
J’ai tout autant besoin de vous lire et de sentir le souffle
chaud de votre prophétisme soulever mon âme.
Dans la joie de vous revoir et de prier à vos côtés tout au
long de la période de juillet.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle, ainsi
que notre très chère sœur Christiane.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Voilà plus qu'un commentaire, ma sœur Anne-Claire ! C'est un
véritable acte de foi.
Ce commentaire est lancé au blog d'un clavier tout à la fois
passionné et... monotone. Passionné parce que c'est le Feu
d'une grande foi qui fait bouillir l'eau dans votre
chaudière, et monotone parce que vous y répétez tout ce que
nous savons déjà, puisqu'il s'agit de la foi de tous. Une
plume dont l'encre monte du Fond des Fonds mais
qui est semblable au grondement de la Mer... la Mer sur
les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4). Ce Souffle
gronde comme les choses éternelles de la Création que nous
contemplons dans le ciel jusqu'à l'infini. Le lyrisme de ce
commentaire nous porte comme les épaves que nous sommes, pécheurs,
vers les rivages encore inaccessibles du Séjour
du Père. Il nous faut être laconiques et pragmatiques quand
nous parlons aux gens de la rue qui ont, en général, perdu
le sens de la grande, très grande, immense poétique
spirituelle, mais il est bon qu'entre nous quelques frères
et sœurs expriment leur foi avec cette poétique, cette
chaleur... bref, cette chaudière que vous venez de
m'envoyer.
Bien sûr, il n'y a rien ici qui soit parent de la plastique
rigide de l'alexandrin, du sonnet, du madrigal, tout est
apparemment prosaïque, tout sauf l'envol, sauf le Feu
qui anime vos lignes, ce Feu que vous viendrez reprendre
à Arès bientôt. Donc, ici, pas d'obscurité abstraite,
rien d'inconnaissable ou à double sens, tout est simple
comme la pénitence est simple. Il n'y a ici que ce
chacun de nous trouve sur son sentier.
Encore merci, sœur Anne-Claire, pour ce texte.
05jun16 175C72
Depuis 2012, je ne peux pas aller au Pèlerinage. Cette année
non plus !
J’ai l’air de m’en plaindre, mais en même temps je pense à
tous ceux qui pour diverses raisons ne peuvent pas faire le
Pèlerinage et j’espère que chacun d’eux pourra, une fois au
moins dans sa vie, y venir !
Après vous avoir vu le 2 janvier 1991, sur l’ancienne chaîne
de télévision "La 5", je peux vous dire mille merci, ainsi
qu’à Jean-François Meyer, sinon c'eut été un un grand vide
pour moi qui cherchais Dieu, le Vrai, que
serais-je devenu ? J’en aie des frissons, merci encore.
Mon premier Pèlerinage eut lieu en 1992. Je louai une maison
dans un lotissement au bout de la rue Lebas. Avec un frère
Michel Sand, nous avions convenu d’une participation
raisonnable, qu’il serait là pour m’aider le matin et le
soir, j’ai un souvenir ému de ce frère d’une grande sagesse,
d’une grande gentillesse, d’un grand cœur, il écrivait un
livre en parallèle de plusieurs postes de travail pour
assurer sa subsistance — il me semble qu’il vit en
Allemagne ? — Michel, si tu lis ce blog, j'espère que
tu as encore mes coordonnées —. En quelques jours nous nous
sommes retrouvés une petite dizaine, et c’est là que j’ai vu
pour la première fois notre frère Alain J, passer les trois
ou quatre derniers jours de ses vacances avec nous.
Cette année là, vous m’avez fait appeler dans l’exèdre par
votre épouse sœur Christiane, pour me connaître mieux. Au
moment de partir vous avez posé vos mains sur ma tête en
psalmodiant Père de l’Univers (12/4). En sortant,
le petit groupe que nous formions dans cette maison m’a dit
que mon visage avait littéralement changé. Je me souviens
avoir lâché prise à partir de ce moment. L’année d’après, me
voyant sous le préau — dans la cour de l’entrée, avenue de
la Libération, attendant d’aller prier —, vous m’avez dit
avec une beau sourire ”Ah mon frère Michel, c’est bien, vous
n’avez plus le regard dur“ ! Vous avez déclenché en moi
cette dynamique de pénitence qui conduit au Bien
(12/3), le miracle d’Arès c’est l’âme (17/4)
qui naît !
Depuis, j’en ai résolu des états ”âme”. Des
efforts difficiles pour me libérer (des démons 21/2)
au début, le ventre noué, pour aller au Champ (5/2).
M’entendre avec mon groupe, avec autrui, aimer (25/4),
ne pas juger (16/14), rester en paix (36/17), ne plus
avoir, comme vous me le disiez, cette douleur qui vous serre
la poitrine, ce merveilleux vide qui vous rend léger, quelle
joie (17/6) ! D’ailleurs, si je manque à ma vertu
(28/15), sur un fait, un pensée, au millième de
seconde je ressens ce phénomène comme un étau dans la
poitrine. C’est une alerte prodigieusement efficace pour me
reprendre et avancer. Il y a longtemps que j’ai décidé de
plus être celui qui déclenchera une colère, qui portera
préjudice, afin de plus avoir besoin d’être pardonné
(12/4) ! Aimer — tu aimeras —, c’est un
plus difficile travail de chaque instant, car haïr ne
demande aucun effort, mais à terme plus destructeur, il n’y
à rien !
Votre dernière entrée sur le Pèlerinage est limpide, comment
expliquer plus simplement pourquoi venir sur ces Saints
Lieux est une sage décision. Comme notre cher frère Jeff je
ne ressens rien de particulier [175V49], sauf un sentiment
d’être à la Maison, un bonheur, un apaisement, me retrouvant
avec tant de priants que j’aime. Ce doux ronronnement
montant me manque !
De loin, chaque année depuis 2013, je suis avec vous dès
juin. L’année prochaine, physiquement, d’un profond sourire,
d’un regard encore plus doux, plissant mes rides
d’expression jusqu’aux tempes, le cœur léger en récitant la
prière ”Me voilà Seigneur”, j’entrerai [sur le saint lieu] !
Puis selon l’heure, si vous êtes là frère Michel, je lèverai
les yeux pour vous saluer de tout mon cœur.
Je souhaite que mes mots inspirent au moins une personne à
découvrir notre Pèlerinage !
Michel J. de la Bresse
Réponse :
Mon frère Michel, vous que la vie a éprouvé physiquement, je
me dis qu'elle vous a fait une faveur insigne, celle
d'inscrire dans votre personne — la personne, la vraie, la
totale, est liée au Tout, elle est un tout que
forment le matériel et le spirituel quand ils se retrouvent
pour former l'être, si proche de l'Être — Je suis celui
qui Est (Exode 3/14) —, donc celle d'inscrire dans
votre personne la Parole non pas en lettres imprimées et
lues sur du papier, mais la Parole évadée du papier, la
Parole revenant à la quintessence que forme l'humain, ce
complexe spirituel/matériel où la Vie resurgit et
se résume, où s'expriment l'essentiel et l'existentiel de la
façon la plus pure. Alors, le Pèlerinage d'Arès aboutii à la
négation absolue de la religion, car la religion n'est que
dualité : d'un côté l'humain et de l'autre côté Dieu
aperçu à travers la barrière du culte, du rite, du
guichet (Rév d'Arès xvii/4). Au Pèlerinage l'homme
revient à sa source = Source, s'y mêle, pénètre
là où les mots ne suffisent plus pour dire ce qui se passe
dans l'être humain qui se fond dans l'Être. Pour certains
cela ne dure qu'une seconde, mais c'est déjà une victoire,
pour d'autres une minute, pour quelques uns davantage.
C'est ce que ceux qui ne comprennent pas à quoi sert le
Pèlerinage ne voient pas ; ils ne voient pas qu'il est bon,
même un court moment, de s'absorber dans l'impalpable,
l'insensible, l'indicible, de se changer en vaisseau
qui hisse sa voile, son âme, et saute les
vagues de la Mer et retrouve, même un court
moment, la Flotte du Roi (Rév d'Arès 17 et 18). Oui,
quelque chose de l'aventure spirituelle qu'a abandonnée
l'homme revient ici, à Arès. Cela ne passe plus par les
sens, mais par le cœur et l'âme. Certes, le lieu
garde l'odeur persistante de la présence humaine, comme le
trou du renard garde son odeur fauve, mais quelque chose
d'autre, que ne perçoit pas la narine, flotte alors sur le
lieu, même un court instant. Ce quelque chose d'autres,
c'est ce qui règne sur les espaces infinis, ces magnificences
infinies (Rév d'Arès 4/6) étalées sur toute la
Création.
Mais cela, vous pouvez le ressentir même de loin, frère
Michel, car l'appel : Viens prendre le Feu ! parle
du Feu qui n'a pas de localisation, du Feu
de la foi, de l'espérance, de la Vie. Nous allons
prier ensemble de loin cette année. Nous prierons très
proches l'année prochaine, mais ce sera toujours la vraie
piété.
Merci pour votre très beau commentaire, merci d'être mon
frère, frère Michel !
06jun16 175C73
Prémices, je m'agenouille devant Toi, l'Étalé, le
Plus Haut, l'Absolu Parfait, le Parlant à l'homme Ton
Témoin, frère Michel, à qui Tu as dit: parole de Mikal
Ma Parole [Rév d'Arès i/12].
Si je quitte le Plus Haut des yeux, le monde m'assaille et
me tourmente, mais la fatigue me quitte quand je parle
dehors à mon frère humain. Qui est là, qui me hisse et me
donne la joie et la paix ?
Ce métier de la terre me ramène en bas et je me disperse
dans une plainte.
J'espère Arés, m'y voici dans quelques jours pour y
reconnaître Ta Présence, l'Espace, Ta Promesse et
le Feu. Merci frère Michel, de nous tirer sans
relâche vers le Très Haut.
Merci et toujours merci.
Jules C. de Catalogne Française
Réponse :
Ce commentaire est purement spirituel, il n'évoque le
"métier de la terre" que pour dire qu'il vous "ramène en
bas" et vous "disperse dans une plainte". Alors, "j'espère
Arès" criez-vous. C'est très simple et très beau. Merci,
frère Jules, pour ce commentaire qui m'émeut.
Les humains ne seront pas libres aussi longtemps
qu'ils ne voudront pas être libérateurs et être libérateurs
par la pénitence, c'est bien là la vocation que
nous nous sommes donnée, nous Pèlerins d'Arès. Par là nous
sommes les dignes disciples du Sermon sur la Montagne
de Jésus. L'outil de la libération est la pénitence
et quand la panoplie de ces pénitences s'élargira
le monde commencera de changer.
Sœur Christiane ce matin même m'a fait lire le projet de loi
Sapin, qui va être débattu à l'Assemblée Nationale. J'ai lu
et j'ai eu un haut-le-corps. C'est une loi dictatoriale, qui
instaurerait, si elle passe, le contrôle de tout et qui même
officialiserait et se proposerait de protéger les délateurs,
qu'elle appelle pudiquement "lanceurs d'alerte". Toutes les
communautés de foi vont subir la surveillance du pouvoir,
car sous couvert de surveillance économique, la surveillance
va évidemment être politique, idéologique, rationnaliste.
Mais n'oublions pas que de toutes les oppressions celles du
pouvoir, de la loi, du travail et de l'économie contrôlés,
ne sont pas celles qui accablent le plus l'homme et ce fut
l'erreur de la mission sociale que de le croire. De toutes
les oppressions ce sont celles du péché, celles du
dedans de chaque homme, celles de l'indifférence, du
mensonge, de l'égoïsme, de la cupidité, etc., qui viennent
d'elles-mêmes, qui font de nous des pantins du Mal et
qui nous ferment les yeus sur les réalités spirituelles,
parce qu'elles appellent à la générosité que repousse notre
individualisme... parce qu'elles blessent nos petits
orgueils et font "rire les hommes grossiers," comme les
appelait Confucius, les hommes aux dents de fer
comme les appelait le psalmiste.
Une seule voie d'évasion, déjà recommandée par Jésus voilà
deux-mille ans, hors de cette oppression : la pénitence.
Mais la pénitence a besoin d'une énergie
intérieure, c'est le Feu que nous venons ranimer à
Arès. Ce Feu doit brûler beaucoup des maux qui
font s'agiter sans cesse les hommes-cancrelats de la Terre :
l'inquiétude, les incertitudes, la crânerie, la
susceptibilité, la cupidité, la méchanceté, la maladie, la
peur de la mort, bref, ce Feu doit brûler beaucoup
de nous-mêmes, ce beaucoup qui n'est que la vie de l'animal
(plus ou moins) intelligent en nous pour faire naître une
autre Vie ! La Vie de l'homme-Dieu, de
l'homme de Bien. Le Pèlerinage est le cocon que
nous tissons autour des vers, des chenilles que nous sommes
pour en ressortir avec les ailes des anges, sauf que la
métamorphose sera lente et demandera toute notre existence
et le plus de Pèlerinages possibles pour toutes les
existences qui viennent.
Voilà ce qui fait du Pèlerinage d'Arès un moment tonique,
jamais fini, de notre existence !
Bon Pèlerinage 2016, mon frère Jules et ma sœur Petra.
06jun16 175C74
Frères Michel et Michel, (Michel J. et Michel P.) des
commentaire et réponse 175C72, vous me "touchez grave" comme
la langue d’aujourd’hui me fait m’exprimer en français pour
dire que votre échange mouille mon cœur et mes yeux en
d’autres mots, mais comme le font sur diverses cordes en moi
tous ceux qui forment cette chaîne fraternelle de
commentateurs, Nicole, Anne-Claire, Éric, Rachel-Flora et
[ainsi de suite] en remontant jusqu’à votre entrée sur le
Pèlerinage, frère aîné, sur le Pèlerinage d’Arès
si simple et si bon, si libre et si épuré !
Oui, il y a bien à Arès dans ce Saint Lieu à la dimension
d’une petite chapelle ou d’une grange quelque chose de
mélangé entre l’animalité ("l’odeur fauve du trou du
renard") de l’homme encore attaché à son animalité pensante
(y compris "scientifique", les labos aseptisés puent quelque
part, comme les affirmations des docteurs
prétentieux qui ne savent rien du Fond), et la
sainteté de l’homme qui revient à son Créateur et à Son Image
et ressemblance (Genèse 1/26), qui fait, là, un pas
vers les magnificences infinies (Rév. d’Arès 4/6).
Je venais moi-même depuis l’année 90 en pèlerinage quand je
vous ai vu participer à ce débat télévisé sur "La 5" de
l’époque (en janvier ou février 91) lorsque notre frère
Michel J. vous a vu, lui, pour la première fois.
Je missionne à Lorient régulièrement avec un couple qui vous
a ainsi découvert, Algia et Jacques C.
Oui, notre nature animale retrouve là son Fond
spirituel plus qu’elle ne le retrouve ailleurs, ce Lieu est
au moins fait pour ça, je trouve, même si à l’instar de
Michel et de Jeff, je ne suis pas de ceux qui ressentent
particulièrement des choses indicibles. Je fais ce
commentaire avec la foi dans le Bien, dans l’accomplissement
de la Parole transmise par tous le prophètes,
en particulier par ce Jésus, dont parle si bien notre sœur
Nicole (175C70), pour qu’il soit suivi dans son amour et non
idolâtré sans changement. Tout reste à faire pour
changer ce monde : la Vie (Rév. d’Arès 24/5) est
devant nous.
Je souhaite à chacun des pèlerins qui viennent sur ce Lieu
ou qui font le pèlerinage du cœur, quelque part en ce monde,
de grandir leur foi de feu dedans et de gagner en
pragmatisme (et laconisme) pour la répandre par la mission,
la moisson, et permettre ainsi de mieux en mieux
aux oiseaux spirituels qui dorment un peu partout de
s’envoler de la cage du péché,
Je vous souhaite aussi à vous, frère aîné, et à
vous sœur Christiane, son épouse si dévouée (merci de la
force de votre couple au Saint Nom du Père), un bon et beau
pèlerinage de Feu au sein de tous vos frères et de
notre monde d’humains chéris par le Père, même si parfois
ses fils sont horribles et pitoyables,
Je vous embrasse, je viens me joindre au léger rabab
(Rév d'Arès vLvii/8) du Val
Hanouka au ras de la mer (xLvii/5), laver
ma langue, laver mon cœur à l’ouverture de juin
cette année, avec notre jeune frère Julien,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je suis heureux, frère Bernard, que vous ayez aimé le
commentaire de Michel J (175C72). Ce commentaire vous a
"touché grave"... Je ne connais pas cette expression qui
serait, dites-vous, la "langue d'aujourd'hui", mais je pense
que "grave" ne signifie pas ici "gravement". Je pense que
vous avez plutôt voulu dire que ce commentaire vous a ému,
ébloui, impressionné. Quand à ma réponse, elle n'est que la
réponse attendue du prophète, rien
d'impressionnant, seulement la routine apostolique du frère
Michel qui ne se lasse pas de parler à tous, de
parler de toute la force de sa foi, de son âme, de
son cœur..
Nous vivons aujourd'hui des temps où le foisonnement des
questions qui préoccupent l'humain ne peut plus être
embrassé d'un regard. Examiner en détail tous les sujets de
préoccupation n'est plus possible, en tout cas il n'est plus
voulu, comme si les données nombreuses étaient maintenant
masquées derrière leur quantité même.
Nous venons de vivre des journées où les inondations ont
éprouvé certains de nos concitoyens, notamment à Nemours.
J'ai observé qu'il n'était pratiquement plus question de la
CGT qui voudrait faire plier le gouvernement, ni de la
pénurie de carburant et j'ai vu que les perturbations
ferroviaires étaient relativement peu évoquées. Un sujet
chasse l'autre ; par là les media rétrécissent le cerveau de
leur public, les empêche de tout voir. C'est à mon avis un
affaiblissement calculé pour mieux dominer. De surcroît,
même si toutes les informations étaient mises sur un pied
d'égalité et évoquées de façon égale, nous n'aurions aucun
moyen de les vérifier.
Nous sommes sous l'empire des media. Le media filme une
Nemourienne désespérée rentrant chez elle après la crue en
pleurant et se lamentant: "J'ai tout perdu !" mais il se
garde de filmer une autre Nemourienne qui entre chez elle en
disant: "Ces choses arrivent. Il faut faire face. Tant pis
pour les dégâts, on remplacera peu à peu ce qui est perdu."
Or, je suis sûr que des gens qui abordent le malheur avec
bonne humeur et espérance ne sont pas si rares, mais les
media, qui veulent de la sensation, se gardent de montrer le
côté courage des éprouvés qui rebondissent. Nous, tout au
contraire, au Pèlerinage d'Arès nous invitons les pèlerins,
qu'ils soient ou non Pèlerins d'Arès, à méditer dans leur
tête l'ensemble des péchés qui accablent le monde
en réalisant qu'il faut non se lamenter et s'avouer vaincus
devant eux, en soupirant : "C'est trop... Vaincre le mal est
devenu impossible," mais qu'il faut au contraire se décider
à combattre le Mal d'un bloc et à installer le Bien
d'un bloc, faire de l'homme un héros unique face à
toutes les formes possibles, toutes les nuées de dragons du
Mal, vues ensemble.
Merci pour votre commentaire, frère Bernard.
06jun16 175C75
Bonjour,
je crois que Rachel-Flora [175C68] parlait de la différence
entre un son et un appel et/ou entre une prière douce ou une
prière clamée.
Je loue le Très Haut, car je sentirai comme son Haleine
[Rév d'Arès 11/1, 39/1, xii/3) sur mon épaule très
prochaînement, à vous voir également, le palpitant [= le
cœur] scintillera, et j'écouterai la Voix, le son
de la Voie qui coule.
Heureux les fils de l'Eau l
Laurent L'H. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Laurent, d'avoir probablement mieux compris que
moi ce que Rachel-Florra voulait dire.
Je vous souhaite un heureux Pèlerinage, mon frère. L'Haleine que vous allez sentir sur le saint lieu
du Pèlerinage est le Souffle de la libération.
Qu'est-ce que prennent d'assaut et conquièrent avant toute
chose les révolutionnaires, les putschistes, bref, tous ceux
qui veulent prendre le pouvoir ? Le palais gouvernemental,
le parlement, les ministères, l'industrie lourde, les
leviers économiques ? Non, ils prennent d'assaut et
conquièrent les media : la radio, la télévision, les grands
serveur de l'Internet, parce que de nos jours ce que veulent
les hommes de pouvoir, c'est la fabrique de l'opinion, le
bourrage de crâne industriel. Pour commencer ils ne
prendront jamais d'assaut et ne conquerront pas le
Pèlerinage d'Arès. Là on est libre pour un temps
et ce l'on y lit ou dit fait rire les dominateurs.
Tant mieux, ça nous laisse un répit, car du temps il nous en
faudra beaucoup pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7)
et c'est là que nous revenons prendre le Feu de la
Moisson spirituelle. Le rationalisme politique, scientifique, académique,
est la condition préalable à toute industrialisation de
l'opinion. La raison spirituelle, la nôtre, est donc d'abord
considérée comme négligeable. Le rationalisme politique
prétend s'adresser à l'homme émancipé et considère la raison
spirituelle comme n'étant ni émancipatrice ni déterminante.
Cependant, à un moment ou à un autre le rationalisme
s'attaquera à la Voix de Dieu, la considèrera comme
rivale ou gênante et cherchera à la détruire. Nous aurons
quand même le temps de nous fondre dans cette masse que nous
continuerons de moissonner dans l'ombre pour
qu'elle gagne la partie à la fin, mais pas par les discours
et les armes, elle gagnera par l'intérieur, par le Bien,
par la pénitence. Comme vous voyez, quand je pénètre sur le Saint Lieu je
pense à tout, au présent, à l'avenir, à ce qui est certain,
à ce qui est possible et à ce qui n'est pas impossible, pour
moi sur le Lieu où le Père parla en 1977 le temps
s'arrête, je n'ai plus d'âge, je ne suis plus que l'homme
perpétuel qui n'a devant lui qu'un prolongement infini avec,
au bout, le retour du Jour sur l'humanité. Faites
comme moi et que chacun fasse de même !
06jun16 175C76
6 Juin ! Chaque année depuis 1945, les sociétés
auto-proclamées civilisées commémorent le débarquement allié
de 1944 qui prépara la chute du pouvoir nazi par l’ouest.
Les peuples sont invités à regarder en arrière et à
considérer que la barbarie est un phénomène qui leur est
étranger. Ce devoir de mémoire pourtant nécessaire, dans ces
circonstances ne prépare pas l’avenir. C’est la fête du
"jour le plus long."
21 Juin ! Ce jour-là débute le Pèlerinage d’Arès. Le frère
qui vient prier ou méditer sur ce lieu est invité à
découvrir sa propre barbarie appelée péché et à
lutter contre elle par la pénitence. Par sa venue,
il préfigure le Jour qui ne connaîtra ni jour
ni nuit (Rév d’Arès 31/8).
Aujourd’hui 6 juin, les médias vont rappeler longuement la
barbarie nazie. Mais rien ou presque sur la faiblesse et la
négligence des gouvernements occidentaux qui ont laissé le
pouvoir nazi monter, la remilitarisation de la Ruhr,
l’annexion de l’Autriche, l’invasion des Sudètes puis de la
Tchécoslovaquie. Faiblesse de l’état-major militaire
français en 1940, assourdi par ses certitudes, inadapté à la
guerre moderne qui se préparait, qui organisa l’armistice
quand il se vit débordé comme la ligne Maginot, aussi
facilement qu’il refusa les appels du colonel de Gaulle par
exemple à ouvrir les yeux sur la nécessaire mécanisation de
l’armée.
Mais avant cela il y a eu les réparations vengeresses
imposées au peuple allemand qui ont fabriqué plusieurs
générations de revanchards et d’aigris, terreau du fascisme
; il y a eu la crise de 1929 qui a généré la misère ; il y a
eu les raisons plus que floues de la première guerre
mondiale, etc.
Mais quand on commémore, on ne réfléchit pas et surtout pas
à sa propre responsabilité. La barbarie nazie avait une
grande complice, : la barbarie tranquille des hommes qui ne
se mobilisent contre un drame que quand ils sont touchés,
mais sont plus attachés à leur confort qu’ils ne sont
sensibles à la douleur des autres.
Finalement on
n'apprend pas de l'Histoire, puisque cette indifférence
– cette barbarie - est toujours là. C’est pour que germe
dans les hommes — Ses Fils — une autre conscience,
[pour qu'ils aient conscience] que le Père de l’Univers
a envoyé La Révélation d’Arès. La solution de la
barbarie n’est pas militaire, ni politique, ni même
religieuse, elle est spirituelle et elle se joue dans le
cœur de chaque être humain.
Salvator B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Salvator, pour ce commentaire.
Oui, juin est toujours dans l'Histoire un moment particulier
parce que c'est la fin du printemps, des mauvais temps
attardés de l'hiver et le début de l'été. Mais j'ai établi
le début du Pèlerinage d'Arès le 21 juin, parce que c'est le
jour le plus long de l'année, celui qui, dans la pénombre de
ce monde de péché, évoque le mieux le Jour
de Dieu qui surviendra quand le Bien aura remplacé
le Mal sur la Terre.
Cette année en France juin va être le moment de l'Euro 2016.
Le football va être le dieu. On va commencer le 10 juin par
France-Roumanie et finir le 10 juillet, jour de la finale...
Ah ah ah ! Ce sera pour moi 87 ans moins un jour. Les écrans
de télévision vont chaque jour retransmettre des matchs que
suivront des foules excitées. Le Pèlerinage d'Arès dans tout
ça sera totalement inconnu, jamais évoqué, un truc sans le
moindre intérêt pour le citoyen moyen. Et pourtant le
Créateur de tous ces excités est venu parler là en 1977, est
venu leur parler, mais c'est comme s'il n'avait jamais
existé, le cerveau et le cœur sont descendus dans des
millions de pieds et de mollets.
Quand je vois cela, je n'ai qu'une immense admiration pour
mes frères et sœurs qui vont venir en Pèlerinage, qui ont
maintenu leur humanité dans le crâne et dans la poitrine et
qui se sont fait une âme. Merci, frère Salvator,
d'être de ceux-là, d'être avec ces milliers de lumières une
lumière. À bientôt.
06jun16 175C77
Bonjour frère Michel,
Je découvre à travers La Révélation d'Arès toute
la distance qu'il y a entre ce que je croyais être et ce que
je suis.
Catholique convertis à l'Islam il y a 23 ans, bon croyant à
la recherche toujours d'une certaine vérité, je me trouve
face à La Révélation d'Arès comme un enfant qui
aurait retrouvé son jouet préféré et qui ne sait plus
comment jouer avec.
Mes mécanismes psychologiques sont grippés ; le jouet
m'enchante toujours mais je n'arrive pas à lui redonner la
vie. L'Islam m'a pourtant enrichi et même décollé presque
complètement de la pensée qui se nourrit de compte
et de bruit. Je me suis accommodé de la cage,
j'aime tous mes frères et sœurs mais je n'arrive pas à
transcender le visuel en spirituel.
Je crois en La Révélation d'Arès, elle ne peux
venir que de Dieu et je suis fier d'avoir un prophète
de mon époque, un homme du temps qui vient, que
vous représentez si bien comme Mouhammad et Jésus.
Je ne peux venir à Arès, parce que je n'en ai pas les
moyens, mais peut-être aussi parce que je ne me donne pas
les moyens de vivre cette parole qui me fascine et en même
temps perturbe mon confort intellectuel.
Je vous embrasse mon frère Michel, quoi qu'il en soit
je n'abandonne pas et je suis sûr que cette Vie
prendra racine en moi pour devenir un jardin dans ma
tête pour la partager avec tous mes frères et sœurs
du monde entier.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce commentaire.
L'islam, quoiqu'on dise, est spécifiquement arabe. Le
judaïsme, quoi qu'on dise, est spécifiquement hébreu. Le
catholicisme et le protestantisme, quoi qu'on dise, sont
spécifiquement européens.
Mais la foi du Pèlerin d'Arès ? Qu'est-elle spécifiquement ?
Elle n'a pas de spécificité, à tel point que son
aspécificité gêne : Les libraires se demandent : "Dans quel
rayon mettre La Révélation d'Arès" ?
L'administration se demande : Où classer les Pèlerins d'Arès
? Etc. Nous ne sommes rien, parce que nous sommes liés au Tout,
liés au Tout Autre, nous ne sommes pas une
religion. Nous sommes l'humanité. Qui remarque l'humanité ?
L'humanité en ce qu'elle est le topique supérieur de toute
la Création qui s'étend à l'infini, mais qui n'a qu'une
Existence au plus haut sens existentiel. Nous sommes
totalement libérés de l'assujettissement à quoi que ce soit
sur Terre et dans l'Univers.
Nous n'avons pas à posséder un langage propre, des règles
propres, à conquérir notre émancipation en quoi que ce soit,
nous n'avons aucun effort à fournir pour être nous-mêmes,
nous n'avons pas de culture et même nous perdons le sens de
la culture, nous ne suivons qu'une vie, celle de la pénitence,
nous aimons, nous pardonnons, nous faisons la paix, nous
cherchons l'intelligence spirituelle qui n'est
d'aucune race ou civilisation, nous sommes libres
de tous préjugés. Bref, nous ne sommes rien, nous ne sommes
rien d'autre que des êtres en effort constant de redevenir l'image
et la ressemblance du Père, rien d'autres que des
êtres sur le chemin du retour vers la Source.
Si vous venez en Pèlerinage à Arès — et je suis bien
d'accord que "vous ne vous donnez pas les moyens de faire le
Pèlerinage", mais que ces moyens, vous les avez — vous ne
serez rien d'autre qu'un fils du Père.
Mais ne vous sentez pas contraint de faire le voyage. Faites
le voyage tout simplement comme propulsé par quelque chose
d'irrésistiblement naturel en vous. Seule, une nature
extraordinaire peut le faire et, même si votre quotidien est
ordinaire, je crois que vous êtes quelqu'un d'extraordinaire
et c'est pourquoi il n'y a rien d'étonnant à ce que personne
ne vous remarque vraiment en ce monde. Moi non plus personne
ne me remarque. Pourquoi des habitants du Ciel seraient-ils
remarqués par des gens qui n'ont qu'à lever le nez pour voir
les constellations qui peuplent banalement la nuit ?
Je vous attends à Arès une de ces années. Bon voyage, frère
Angel.
07jun16 175C78
Le Pèlerinage commence dans deux semaines.
Je ne sais pas si j'y vais.
Je trouve que le Pèlerinage est devenu routinier. Il n'y a
plus de réunions, de débats, de ce que vous appeliez des
ateliers. On entre dans une salle où des gens tous pareils
en tunique prient, méditent ou lisent en silence et on en
ressort comme on y est entré en se demandant ce qu'on est
venu faire là.
Le Pèlerinage a tourné à la morosité. Pas de motivation, de
repères ou de signification. Ça ne peut conduire qu'au
désenchantement et à l'ennui...
Je vous aime pourtant bien tous, mais c'est quoi être
Pèlerin d'Arès ?
Gilles T. d'Ile de France
Réponse :
Voilà un commentaire tout à fait désabusé. Merci quand même
pour lui, frère Gilles. Je n'entends plus parler de vous
depuis longtemps, mais vous dites ce que vous pensez
J'ignorais ou je ne me souvenais plus que vous étiez déjà
venu en Pèlerinage. Il semble que vous y soyez venu au moins
deux fois puisque vous dites : "Il n'y a plus de réunions,
de débats, de ce que vous appeliez des ateliers", ce qui me
laisse supposer que vous êtes venu à l'époque des "ateliers"
dans les années 90 et que vous êtes revenu plus tard au
moins une fois pour constater que les ateliers avaient été
supprimés.
J'ai décidé de ne plus accueillir les ateliers, parce que
leurs sujets étaient souvent sans rapport avec le
Pèlerinage, la foi, la mission.
Vous demandez : "Mais c'est quoi être Pèlerin d'Arès ?" et
les bras m'en tombent.
Les bras m'en tombent, parce que ce blog, tant dans ses
entrées que dans ses commentaires et mes réponses,
depuis dix ans ne fait que dire ce qu'est un Pèlerin d'Arès.
Ce blog s'étend à longueur d'année sur La Révélation
d'Arès, notre foi, nos espérances, notre mission,
notre vision du monde actuel et du monde que nous espérons,
celui que nous travaillons à changer par notre pénitence
personnelle et notre mission de nouveaux pénitents. Quant
au Pèlerinage, la présente entrée 175, les commentaires et
mes réponses n'en parlent-ils pas en long et en large ? Aussi longtemps que par le monde les questions de foi
seront réglées par des dogmes, des traditions intangibles,
des lois ou des règles, aussi longtemps que les croyants
seront convaincus que le paradis ne leur est ouvert que
s'ils se soumettent aux diktats de l'église, de la
synagogue, de la mosquée, bref, d'une religion qui est un
système, les Pèlerins d'Arès qui eux croient tout au
contraire que l'action de la conscience libre,
totalement orientée vers le Bien, dont chacun est
le créateur par sa pénitence, seront incompris,
dénigrés, voire combattus. N'avez-vous vraiment jamais
compris que ce que vous êtes venu chercher à Arès c'est le Feu
de cette liberté de conscience d'homme de Bien, de
l'homme du temps qui vient. Si vous n'avez pas compris cela, si vous n'avez pas
compris ce qu'est la pénitence, ce qu'est la
moisson, vous n'avez évidemment pas compris ce qu'est un
Pèlerin d'Arès. Alors, si vous en êtes là, le Pèlerinage
d'Arès est pour vous dénué de "motivation, de repères ou de
signification." Qu'y puis-je ? Qu'est-ce qui peut être plus explicatif
que ce blog que vous semblez suivre ?
08jun16 175C79
Votre courrier du 21 mai m'a nettement aidée à oser
maintenir mon projet de présentation de La Révélation
d'Arès à l'Harmattan à Paris, alors que seulement
trois dans mon groupe étaient prêts à s'engager avec moi
dans cette mission.
Oui, Frère Michel, je vous remercie de votre encouragement,
cette conférence a eu du succès, puisque nous avons reçu
environ 25 personnes : Un tiers étaient des invités de Osama
ou de nous. deux tiers sont venus par la mission de rue dans
le quartier de Maubert-Mutualité où nous avons rencontré un
public très diversifié, attentif et peu suspicieux d'un
Message surnaturel. Était-il rassuré par l'invitation au nom
de l'Harmattan ? Plusieurs semblaient rassurés aussi quand
je disais que c'était mon nom qui était écrit sur le flyer.
Je me suis demandé pourquoi, peut-être que certains pensent
que les personnes qui parlent avec les gens dans la rue,
distribuent des tracts sont les crédules de la secte, que le
noyau dur dangereux n'est pas visible !
Les treize moissonneurs — 4 des 4x9 (groupe de
mission de la rue Raymond Losserand) et 9 des 5x6 (groupe de
mission idem) — qui étaient dans la rue ont tous constaté
que l'écoute des missionnés était plus confiante et
attentive que dans les quartiers autour du local. Comme vous
le savez, il y a tout autour la Sorbonne, la fac Jussieu, la
Mutualité, le collège des Bernardins, l'Institut du Monde
Arabe, un public actif en fait..
Nous avions décidé du flyer avec Osama, je vous l'ai envoyé.
Nathalie avait collé quelques affiches sur la place et dans
un café spectacles boulevard St-Germain, et Osama en avait
mis une, encadrée, sur la vitrine de son Espace.
Certes, comme vous le dites dans votre courrier, "la voix de
fer correspond à une façon de présenter l'Événement
d'Arès maintenant obsolète", mais elle a l'intérêt de vous
entendre raconter d'une façon vivante, simple et concrète
l'essentiel de l'événement survenu surnaturellement dans
votre vie familiale, de la force du Message et des
difficultés rencontrées dans notre monde pour transmettre à
l'humanité un appel qui la concerne et pourquoi d'autres en
grand nombre, auxquels le Père a voulu parler, se sont
dérobés (1/16).
En lisant votre courrier, j'ai réalisé l'urgence qu'il y
avait à raconter au public, après qu'il aura visionné la
vidéo, comment se sont passées ces 27 dernières années
pour vous et pour nous, notamment la difficulté pour vous de
choisir des priorités de travail pour faire comprendre à des
disciples de tous bords culturels, religieux, politiques, et
plutôt ignorants, un Message dont vous aviez, de 1974 à
1977, compris la profondeur.
Le thème de la soirée était : "Peut-on parler d'une
Révélation aujourd'hui ? Un sentier étroit pour un exode
spirituel."
Projection du film "La Voix de Fer" (1989) qui présente le
témoignage de Michel Potay sur l'événement d'Arès.
Discussion ouverte sur la voie que cette révélation nous
indique.
Brièvement voilà comment s'est déroulée la soirée :
Osama nous a présentés comme des gens de tolérance et
d'ouverture.
Nathalie a informé du déroulement de la soirée présentant le
film et les intervenants.
François D. a donné le sens du mot « "révélation" de l'Exode
de Moïse, a situé Michel Potay en parallèle avec Moïse et
Muhammad et introduit le film.
Après le film, j'ai raconté que ce film avait été réalisé en
1989, quinze ans après L'Évangile Donné à Arès,
douze ans après les Théophanies et Le Livre, à un
moment où vous êtes heureux d'avoir surmonté une période
très difficile d'acceptation et de transmission de ce
Message Divin pour l'humanité, puisque vous êtiez alors en
train d'imprimer avec votre épouse l'édition de 1984 qui
rassemble les 2 Messages.
Je déroule toute votre histoire de 1974 à 1984.
Je vous joins mon texte schéma, à partir duquel j'ai parlé.
Ensuite, je parle de la Pénitence, votre souci de
nous enseigner par écrit, par oral (La Poterne) en nous
conduisant par le sentier étroit de l'ascension et
je termine disant par cœur 7/1-2
Ensuite Nathalie donne la parole à la salle :
Il y a eu plusieurs questions :
la plus intéressante demandait une explication du
verset 20 de la veillée 28 : « Il est temps que je libère
les nations.... François et Bruno ont répondu à tour de
rôle.
Bruno a clôturé en parlant à partir du texte que je vous
joins.
Des échanges ont continué autour d'un pot. Plusieurs nous
ont chaleureusement remerciés et ont pris des tracts avec
les coordonnées du local.
On peut dire que c'était une soirée sereine, chaleureuse, de
gens attentifs, convaincus que Dieu vous a parlé, que
tout ce qui a été dit est encourageant mais que cela leur
demande de digérer, d'assimiler.....
Pour moi c'était l'occasion d'un effort de travail personnel
et en groupe très enrichissant. C'est mon âge qui m'a décidé
à ne plus remettre à plus tard.
Encore un grand merci pour votre encouragement.
J'ai beaucoup pensé à soeur Christiane et à vos filles en me
préparant pour ce travail oral.
De tout coeur je vous embrasse
Marcelline S. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Marcelline, pour ce commentaire qui relate le
déroulement heureux de la conférence que vous avez donnée le
3 juin à L'Harmattan, rue des Écoles à Paris.
Je vous dis toute ma joie émue en vous lisant.
Je tiens à vous faire part de ma reconnaissance, à vous ma
sœur Marcelline, et à faire part de ma grande reconnaissance
à tous ceux qui ont participé activement à cet événement. Je
pense à François D. et à Nathalie et Bruno D.
08jun16 175C80
Je lis votre blog avec plaisir, même si je ne crois pas un
mot de ce qu'on y raconte, mais j'y trouve un charme
particulier. C'est probablement parce que de lire des gens
pleins de beaux rêves d'un monde meilleur, d'un monde
changé, charme ou console, mais ce monde qui se veut
rationel est trompeur : "Cependant, par delà ces collines
flexibles, et sous ce même ciel au calme décevant, à
quelques lieues d'ici, par ce beau soir paisible, les portes
de l'enfer s'ouvrent pour des vivants," a écrit André
Maurois.
Tout est en fait désespéré. Je voudrais pouvoir dire le
contraire, mais c'est impossible. Les Anglais vont voter non
à l'Europe, c'est à peu près certain le 23 juin et le beau
rêve d'une Europe unie s'envolera un peu plus loin après
s'être déjà bien envolé avec la Grèce ert beaucoup de
problèmes qui enflent... Les Russes ont bien compris ça, qui
ne demandent pas à faire partie de l'Europe. Hillary Clinton
est définitivement la candidate démocrate et c'est à
désespérer quand on voit cette femme qui n'a jamais rien
fait même politiquement convoiter le poste de commande aux
USA, mais Trump..; ce n'est pas mieux, c'est sans doute
pire. Bref, le monde se dirige vers des jours très sombres,
qui sera éclairé par les explosions et les éclats des bombes
et votre foi de pacotille n'y fera rien.
Rien, on n'y peut rien., mais ce n'est quand même pas
désagréable de trouver encore des gens qui croient aux
chimères. Merci pour ce petit souffle qui sent l'eau de rose
et fait oublier les affreuses réalités qui menacent.
Eliaz B. de Bretagne
Réponse :
Mais oui, frère Eliaz, "d'affreuses réalités menacent." Nous
ne disons pas le contraire. Nous ne prétendons pas que le péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2) et son sillage de grands
malheurs ne peuvent pas arriver. C'est même précisément pour
enrayer et stopper le fatal processus du Mal qui
nous y mène que La Révélation d'Arès est survenue
et demande à l'humain d'entrer en pénitence et de
moissonner des pénitents, car telle est la
vocation des Pèlerins d'Arès.
Ce que vous omettez de dire, c'est que ce blog ne fait pas
parler sur les écrans d'ordinateur, de tablettes, de
smartphones, de ceux qui veulent bien les lire les "beaux
rêves d'un monde meilleur, d'un monde changé," ses
délires oniriques qui "charment ou consolent", comme vous
dites. Ce que vous omettez de dire, c'est que la base de
leur foi est La Révélarion d'Arès venue du
Créateur par la voie d'un de ses Messagers, Jésus, en 1974
et par Son Intervention en Personne en 1977. En tant que
témoin vivant, j'atteste que cet Événement est authentique.
Je l'ai vécu comme je l'ai décrit. Si vous l'escamotez, vous
ne comprenez pas le Fond de notre espérance,
actuellement d'aspect très petit, parce qu'encore quasi
inconnue, mais immense dans sa dimension absolue.
Ce monde avance naïf comme s'il était vierge, comme s'il
n'avait jamais souffert. Ce monde, qui confond irrésistible
technologie et irrésistible évolution, croit que le progrès
socio-économique va se poursuivre inexorablement et que le
bonheur de l'humanité est au bout, qu'un avenir tapissé
d'émotions merveilleuses est déjà en vue, que l'espèce
humaine va dominer ses haines, ses violences, ses
méchancetés, ses médiocrités et devenir un superbe idéal
vivant, mais tout ça — tout ça qui n'est vraiment qu'un rêve
— va s'écrouler, tout d'un coup ou lentement je ne sais pas.
Ce monde est tellement confiant dans les pouvoirs magiques
de ses dirigeants qu'il oublie qu'il a un Fond tout
autre que ce fond matériel, il l'oublie tellement
qu'il ne vérifie pas son étanchéité à ses propres turpides
et ignore de plus en plus ce qu'il a déjà perdu à 80 % : la
vie spirituelle. Il songe même de moins en moins à récupérer
cette perte, hélas.
Ce monde ne fait pas le guet et ses propres ignominies, qui
l'ont déjà pas mal aveuglé ; il va, un jour, devenir
totalement aveugle à sa réalité. Le monde ne voit pas qu'il
a refoulé, enfermé dans le domaine du rêve — comme vous
dites — des forces de Bien qui peuvent ressurgir.
Ressurgir comment ? Par la pénitence d'un petit
reste.
Que va faire cette pénitence, me demanderez-vous
avec aux lèvres un petite sourire condescendant ? Eh bien,
cette pénitence, voilà ce qu'elle a déjà commencé
à faire et va faire de plus en plus. J'use ici d'une
métaphore, dont use déjà le Père dans sa Parole, celle du faucon.
Le Bien se pose comme un faucon (Rév d'Arès
xvi/14), un falco-peregrinus, sur les fils
électriques dont le monde, trop fier de ses conquêtes
scientifico-industrielles pour y voir clair, tapisse la
nature et les villes. Peu à peu d'autres falcones-peregrini
viendront se poser sur les fils, canaux de puissance,
témoins triomphants de la technologie. Les
falcones-peregrini se multiplieront, pondant la pénitence
comme des œufs, et le monde ne se doutera pas de ce qui se
trame : le Bien, parce que les falcones-peregrini
ont des becs crochus et semblent au premier coup d'œil de la
famille des rapaces du monde. Or, pour ce monde qui a fait
du Mal sa fatalité le Bien est un
ennemi.
Ces falcones peregrini ont des becs vaillants mais qui ne
tuent pas ; ils ont des becs nourrissiers pour leurs oisillons
(xLv/14), car les œufs, dame ! font
des oisillons. Un jour, ils seront innombrables,
survolant tout, se posant partout sur les fils, les
antennes, les transformateurs, les toits. À l'heure venue
ils quitteront leurs perchoirs et tomberont sur le monde,
que les rapaces qui auront régné là depuis des millénaires,
fuiront. Se souviendra-t-il, le monde, qu'il avait
fait de ces faucons le dressage, qu'il les confina
dans des cages à Rome, à Canterbury, à La Mecque,
des fauconneries, dont il crut être le maître à
jamais comme il dominait le feu, le cuivre, le fer, la
production d'énergie, ces falcones-peregrini dont il avait
fait des oiseaux lunaires qu'il pensait avoir indéfiniment à
son service, bref, se souviendra-t-il, le monde, qu'il avait
voulu maîtriser le Bien pour en faire un outil du
Mal en redéfinissant le bien à sa manière, à ses
gouts et dosages, se souviendra-t-il quand le vrai Bien
déploiera ses ailes, ses innombrables ailes, dont
personne n'imaginera plus qu'elles aient jamais existé
?
Le monde ne fabrique pas une Histoire, en fait il vit une
intrigue indéfinie. Une intrigue tellement incertaine que ce
monde vit dans la peur, la peur dont vous êtes un spécimen,
Éliaz ! En fait, ce monde vit dans une absence à peine
supportable, une absence de bonheur, de santé, de vie, car
le malheur, la maladie et la mort viennent vite et vous
remarquerez que ce que ce monde considère progrès, c'est
l'organisation des secours, les sapeurs-pompiers, la
sécurité sociale, les maisons de retraite, les abris pour
miséreux, les hôpitaux, les antibiotique set les
analgésiques. En fait, la seule chose qui résiste, c'est le
désir. C'est le désir, le rêve, qui fait que ce monde
continue tout en préparant, s'en sans douter, son propre
suicide. Ce monde n'est jamais qu'une tremblante métaphore
de lui-même. Ce monde ne veut pas mourir, mais il vit
obnubilé par sa brièveté, sa souffrance et sa mortalité. Si
vous croyez que c'est normal, c'est que vous ne vous êtes
pas beaucoup posé la question : L'homme pourquoi ?
Pourquoi existe-t-il ? S'il existe pour vivre
soixante-dix ans et mourir comme un chien, alors, l'homme
n'est vraiment pas grand chose. Nous Pèlerins d'Arès le
voyons autrement, nous voyons un autra Dessein
sous sa carapace mortelle. Vous vous croyez supérieur et
réaliste avec votre rationnalisme, mais vous n'êtes en fait
que très inférieur à la Réalité humaine, le Vrai de
l'homme.
Nous avons une mission à Lorient, rue du Port, au bout de la
rue à droite en direction du port. Allez-y !
08jun16 175C81
Cette année encore, j'ai la chance de pouvoir aller
physiquement à Arès rencontrer Mon Créateur, à la Maison
(Rév d'Arès xLii/22) où Dieu — Celui qui est
étalé sur l'Univers, Qui n'a ni commencement ni fin, Qui
est au-dessus de tout ce qu'on peut décrire — S'est
réduit dans un petit lieu [une chapelle] sur le caillou
Terre dans l'Univers, le Père-Mère
faisant Faveur (Rév d'Arès xLi/9) à
l'homme de Sa Présence par Amour (Rév d'Arès 32/3)
pour Son Enfant.
Ce n'est pas pour obtenir quelque faveur personnelle qu'un
Pèlerin d'Arès vient là, et de toute façon Dieu donne
toujours, partout, des deux Mains(xxviii/18), mais
c'est pour faire l'effort de venir prendre Sa Main (xLi/13)
qui attend hors du temps et convaincre d'autres
frères/sœurs humains à saisir pareillement Sa Main
et marcher en avant ensemble (Rév d'Arès 39/6)
main dans la Main (xxx/6-7) pour retrouver l’Éden.
Que viendrai-je faire ? Je viendrai dans le but de revenir à
l'homme basal, me dépouiller de ma panoplie (Luc 11/21)
culturelle et dualiste (entrée #171), de devenir homme
d'Amour neuf (Rév d'Arès 1/1) au lieu même où se
manifesta la Parole de l’anti-culture (Évangile donné à
Arès) et de "l’anti-discours" (Le Livre),
pour reprendre vos termes Frère Michel, si je ne me trompe
pas. J’y viendrai me mélanger à la joie et l'espérance
certaine,
J'y viendrai pour acquérir le Savoir (Entrée #133), Immense
Savoir qui surpasse tous les savoirs du monde : savoir que
le chemin qui mène à la Vie (Matthieu 7/14) n'est
pas croire, mais faire pénitence : accomplir
l'amour de tous, le pardon de tout envers tous, la paix tout
le temps avec tous, la délivrance de tous préjugés, et l'intelligence
du cœur.
J'y viendrai prendre et raviver le Feu que
j'entretiendrai jusqu'au Pèlerinage suivant et ainsi de
suite, par la vraie piété, la pénitence
et la Moisson.
J'y viendrai, honoré de prier avec vous Frère Michel et Sœur
Christiane, que j'embrasse avec cœur. Alléluia !
Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes)
Réponse :
C'est toujours avec la même foi fraternelle que nous vous
accueillerons et que nous prierons avec vous, mon frère
Xavier.
Merci pour ce beau et émouvant commentaire.
Nous vivons dans un monde bref, qui laisse à ceux qui
veulent s'en sortir comme vous, comme moi, comme chacun des
Pèlerins d'Arès et des autres frères et sœurs humains du
reste, le temps de s'améliorer un peu, le temps d'une pénitence,
insuffisante à l'échelle de la brève vie humaine, mais
suffisante à l'échelle de la Miséricorde. Que le
Père me pardonne de l'évoquer pour une fois.
Peu avant sa mort, le 11 janvier 2015, une personne qui
avait été une des plus belles femmes du cinéma, qui avait
été considérée comme l'actrice mondialement fameuse de la
scène la plus emblématique du cinéma de toujours, la Sylviat
du film "La Dolce Vita" de Fellini, Anita Ekberg, prit
contact avec moi et me fit dire (ou dit elle-même, je
l'ignore) maladroitement qu'elle, qui avait été si belle,
était devenue affreusement laide, et vivait dans un état de
quasi-misère dans un maison de retraite italienne, mais
qu'elle était surtout dans un état de profonde
angoisse métaphysique : "Qu'est-ce qui m'attend dans la
nuit noire de la mort ?"
J'étais alors moi-même très fatigué à la suite d'une
opération à cœur ouvert, subie trois semaines auparavant en
décembre 2014 Je reçus son message en style télégraphique,
mais très émouvant, sur mon portable dans un Établissement
de Rééducation Cardiaque près de Bordeaux. Elle me disait en
quelques mots qu'elle était par excellence le modèle de ce
naufrage qu'est la vieillesse, de la misère du déclin
humain, ne sachant pas où elle allait aboutir et appelant au
secours. je lui envoyai aussitôt une traduction italienne de
Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) en lui
recommandant de dire cette prière de tout son cœur trois
fois le jour, une fois la nuit, en attendant que je
puisse reprendre avec elle contact. J'ignore si elle
m'écouta. Elle mourut quelque deux semaines après.
C'est l'exemple même de ce qui nous attend tous : le
vieillissement, la pauvreté peut-être, l'angoisse de se
demander à quoi a pu servir la vie. Ceux qui ne comprennent
pas La Révélation d'Arès, le Pèlerinage d'Arès,
notre foi, notre action missionnaire, ne se posent
malheureusement pas ce genre de question. Mais nous sommes
là pour commencer de constituer un noyau actif, dynamique,
de réaction spirituelle. Oui, la Vérité c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et vous y
travaillez par votre mission à Nice.
Je vous embrasse, mon frère Xavier, en la mémoire de votre
maman Francette qui nous a quittés lle aussi voilà assez peu
de temps.
09jun16 175C82
Je ne suis allé qu'une seule foi au Pèlerinage d'Arès, il y
a longtemps. Je ne me souviens plus quand. C'était avant mon
divorce. Mon ex-femme est restée Pèlerin d'Arès, je crois,
mais moi non. En fait, je ne l'ai jamais été.
À présent, je suis seul, vieilli et en mauvaise santé. J'ai
beaucoup bu ; ça m'a démoli. Je ne bois plus, mais je le
regrette presque, parce que quand le vin m'occupait le sang,
j'étais... comment dire ? Bon pro dans mon métier de
plombier, mais superficiel, folâtre, optimiste,... et
volage. Bref, je n'avais pas du tout ce qu'on appelle une
inquiétude métaphysique. Maintenant je suis envahi par
l'inquiétude métaphysique. Je sens ma vie raccourcir. Je
suis assez usé, pas vraiment vieux en années, mais je me
doute que je ne ferai pas de vieux os. La cirrhose, le
diabète... Enfin, vous voyez le tableau !
Mais je repense au Pèlerinage, je repense que j'ai gâché ma
vie, que j'aurais dû être Pèlerin d'Arès comme ma femme. Je
repense aller à Arès, mais que vais-je y faire ? Quatre murs
blancs, une tunique de toile sur les épaules, les pieds nus,
lire La Révélation d'Arès... je serais aussi bien à la
plage. Mais si je vais à la plage, allongé je me dirai:
"Qu'est-ce que tu fous là, tu peux pas aller là où Dieu est
veni parler ?" Je me répondrai: "Oui, je peux, mais
qu'est-ce que ça va m'apporter de plus, je peux aussi bien
lire La Révélation d'Arès sur la plage." Et puis:
"Non, on ne va pas au Pèlerinage pour lire La Révélation
d'Arès." Mais lors, qu'est-ce qu'on va faire au Pèlerinage ?
Vous dites : Prendre le Feu de la foi. Mais je n'ai
pas le foi, j'ai peur ! Je suis prisonnier de ma carcasse,
de mes idées qui tournent autour de ma tête comme des
dauphins au Marine Land. Je suis prisonnier de mon
insignifiance, si vous voyez ce que je peux dire ?
Valentin M. d'Alsace
Réponse :
Frère Valentin, je ne saurais dire si votre ex-épouse a
jamais été et si elle est toujours des nôtres, car je ne
vois pas du tout qui elle est.
Mais quel cri sincère, inattendu de la part d'un frère
plombier : "Je suis prisonnier de mon insignifiance, si vous
voyez ce que je peux dire ?"
Nous avons une idée de ce qu'est "l'insignifiance" que vous
évoquez, parce que toute la journée notre mission rencontre
dans la rue des "insignifiants" comme vous. Ils nous
écoutent, ils sentent la vérité de ce que nous leur disons,
mais ils sont "prisonniers de leurs insignifiance" et ne
peuvent pas s'en délivrer, leurs "idées leur tournent autour
de la tête" comme une barrière de barbelés.
Vous avez raison : On peut "lire La Révélation d'Arès
sur la plage" aussi bien qu'à la Maison de la Sainte Parole.
En fait, qu'attend-on de cette lecture ? Une délivrance !
Elle peut se produire n'importe où. Dans l'état actuel de
votre connaissance "superficielle" de La Révélation
d'Arès, je vous recommande, si vous faites le
Pèlerinage d'Arès, de n'y venir qu'en pensant à la
délivrance, simplement. Venez pour l'heure avec un seul but
: Vous délivrer, retrouver la liberté, à redevenir libre
comme le poulain agile courant vers son but (Rév d'Arès
10/10), et si votre but est bien de quitter le souci
du monde, la souffrance de la maladie, la peur de la mort,
pour retrouver "l'inquiétude métaphysique" qui est en fait
le souci de faire renaître l'être spirituel en vous, le sens
de la Vie. Je crois que la neutralité blanche, la
paix simple et tranquille du Lieu que choisit le Créateur en
1977 pour parler au monde est un endroit excellent pour ça.
Quelle vie avez-vous menée ? Une vie de bon plombier,
débouchant les éviers, raccordant les chaudières et les
baignoires, changeant les robinets, mais à part la lampe à
souder et la clé à mollette une vie "superficielle, folâtre,
optimiste,... et volage," qui pour finir ne vous a pas
laissé la moindre valeur durable. Vous avez en somme choisi
l'amnésie volontaire, mais vous prenez maintenant conscience
de la vanité de votre vie, du monde décevant, et vous
constatez que l'urgence, votre présente urgence, c'est de
survivre.
Vous vous êtes aperçu que le mal radical, ce n'est pas
seulement la violence, la guerre, le cancer, etc., c'est de
ne pas avoir fait de sa vie quelque chose qui la ramène à
son idéal de Fond : la Vie spirituelle.
En cela, et malgré des apparences "d'insignifiance", vous
êtes un humain qui est descendu au fond de lui-même et qui
se dit : Que suis-je? À quoi ai-je servi ne serait-ce qu'à
moi-même ? Où vais-je ? Vous n'êtes pas Dostoïevski pour
répondre à ces questions par des mots, mais vous sentez
bien, à défaut des mots, leur empreinte brûlante en vous et
donc, d'une certaine façon, vous vous êtes fabriqué sans le
savoir la grâce de vous découvrir fait, créé, pour autre
chose que ce qu'a été votre existence de "bon plombier
superficiel et volage".
Venez au Pèlerinage pour ouvrir la fenêtre de votre
conscience et sentir se lever sur vous un vent libre et pur.
Vous trempiez hier dans la lutte contre le totalitarisme de
la société humaine où vous vous croyiez être libre, mais qui
vous a mené selon son bon vouloir, ses lois, sa culture, les
opinions qu'elle veut que vous ayez. Mais aujourd'hui vous
vous levez contre le nihilisme spirituel du monde, qui ne
vous a rien laissé que la retraite et les frais médicaux que
nécessitent "cirrhose et diabète". C'est plutôt négatif et
vous avez trouvé sans la chercher l'intelligence
de le comprendre. Vous avez compris que ce que le monde vous
donne là c'est seulement une antichambre pas trop
inconfortable de la mort, parce que ce monde ne croit pas à
la Vie. Devenez un insurgeant, un révolté
pacifique et aimant si vous préférez.
Devenez l'homme de vos lendemains ! Vous verrez que la
Parole d'Arès est un Parole de Délivrance, de Liberté.
Pour l'heure, ne pensez qu'à cela, ne venez au Pèlerinage
que pour cela. Mais si vous l'avez bien ingéré, alors ce que
vous rendrez à Dieu, ce que vous rendrez donc à notre Assemblée
de pénitents, c'est un Pèlerin d'Arès, un pénitent
et moissonneur de pénitents. Enfin..; peut-être,
mais mieux vaut peut-être que rien.
09jun16 175C83 L'âme est le regard, la main, la gorge, la main et
l'estomac du spectre (Rév d'Arès 4/6).
Le regard voit la Vérité, la gorge
dit la Parole du Père, la Main travaille et
crée, l'estomac reçoit la nourriture (12/4) c-à-d. ce qui
donne la Force (Extrait de votre réponse 175C52).
La main c'est l'action, la création (la Main travaille et
crée).
Il me vient [à l'esprit] que c'est en forgeant qu'on devient
forgeron (charpentier etc !) !
Étant créateurs à la ressemblance et a l'image (Genèse
1/26) du Créateur nous somment ce que nous nous
efforçons d'être via notre libre arbitre, via notre
pénitence ou notre impénitence.
J'ai la joie d’être un homme à l’œil crevé qui prend la
force [Rév d'Arès xxx/22] au Pèlerinage d'Arès, mais
je me nourris et je m’élève (xxx/6-24) toute
l'année par ma piété, ma moisson, ma
volonté d’être droit (xxxvi/19), bon (30/7, etc.) et
libre (10/10) malgré mes faiblesses immenses (36/5).
Mais que font les médias ? Qu'attendent-ils pour
parler ? Les pluies diluviennes, le K-O social, ah ! oui,
[de cela ils parlent], mais ils sont a la botte des pouvoirs
(Rév d'Arès x/6) auxquels ils sont asservis comme
des chiens (annotation de la Rév.d'Arès xvii/7, édition
2009), voila qui me renvoie a la conclusion de votre réponse
175C52 : "ceux qui ne disent jamais rien ratiocinent
par leur silence."
Je comprend aussi que je ne ratiocinais pas a travers mon
commentaire, j'étais simplement dans l'ignorance.et je me
nourri de vos clarifications.
Alain M. d’île de France (alias Allan Blackbird un des
multiples merles blanc (qu'est tout Pèlerin d'Arès
aujourd'hui encore, grand P ou petit p) qui cherche a suivre
l'envolée comme toute oie sauvage !
Réponse :
Encore un frère ancien et aimé qui a ses raisons
idiosynchratiques de venir au Pèlerinage, car chacun de nous
a ses raisons propres d'y venir pour se remarier là avec le
Feu et en repartir pour une année d'amour et
d'action meilleurs que les années dernières, moins bons que
l'année prochaine.
C'est ce qui fait de chaque Pèlerinage quelque chose de
nouveau, un lieu où l'on revêt un manteau neuf, qu'on
fasse le Pèlerinage à Arès même ou à distance par l'âme.
On ne peut pourtant pas prétendre qu'on n'en parlait pas, du
Pèlerinage, avant cette entrée 175 en 2016. Déjà chaque
année depuis les années 70 nous nous abreuvions des propos
des uns et des autres sur cet acte sacré qu'est le
Pèlerinage d'Arès.
Mais l'actualité inquiétante du monde comme les mutations
profondes de la société humaine tout ne cesse, chaque année
un petit peu plus, d'orienter l'attention vers ce Saint Lieu
où le Père a parlé à tous les hommes et demandé qu'on vienne
là prendre son Feu. D'année en année chacun donne
son avis, commente, fait part des lumières plus grandes
qu'il a reçues là. C'est la vie, en somme, qui évolue, qui
n'est jamais pareille.
Nous ne sommes pas assez naïfs pour prétendre que le
Pèlerinage d'Arès est la clé universelle qui ouvre toutes
les portes spirituelles, philosophiques, morales, et nous
n'ignorons pas qu'il y a dans cette salle de prière du
Pèlerinage d'Arès où Dieu parla en 1977 quelque chose
d'opaque qu'aucun de nous ne parvient à percer et que ne
percent pas davantage les âmes de nos frères et
sœurs défunts et de tous les défunts présents là avec nous,
pour invisibles qu'ils soient. Autant ne pas se
désintéresser, bien au contraire, au Pèlerinage car cette
opacité c'est l'épaisseur de notre infériorité face au
Créateur, mais nous savons qu'un Jour nous
forcerons le perpétuel Salut, un Jour où
s'arrêteront les aurores et les crépuscules, la Lumière
couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès31/8). Bon Pèlerinage, frère Alain !
10jun16 175C84
Bonjour frère Michel,
Je vous appelle ainsi comme je pourrais vous nommer prophète.
Je vous ai contacté au début de l'année et j'ai perdu votre
mail de réponse...
J'ai fini de lire le livre intégral, avec les 40 apparitions
du Christ et les 5 théophanies. J'ai été très touché surtout
par la souffrance de Dieu à se réduire comme un clou
[Rév d'Arès ii/21], afin de se mettre à votre niveau,
Lui qui est l'Étalé [ii/4].
Lorsqu'il dit qu'il n'a pas de gorge [pas de poumon Rév
d'Arès ii/20] et qu'Il a du mal à parler, cela me
touche aussi, car il fait un effort surhumain — ou surdivin
pour être plus précis — afin de passer son message et se
réduire à cette petitesse, c'est beaucoup d'humilté. Quelle
magnifique preuve d'amour !
Ce qui m'a peut-être le plus touché c'est qu'Il remet Sa
Parole entre vos mains en sachant que vous pouvez en faire
ce que vous voulez, en faire du bien ou du mal.
Il y a comme un désespoir derrière tout ça et une prise de
risque, comme un dernier recours disant que si l'homme ne
revient pas vers le Créateur il court à sa fin. Je sens la
tristesse du Père à travers tout ça. Il nous indique les
lois ontologiques. Si nous ne les respectons pas, nous
courons à note perte.
Et pourtant Dieu est là, tout près, plus près que notre
carrotide [plus près que notre veine jugulaire Coran
50/16] dit le Coran. Je pense que Dieu est dans notre
sang.
Moi, qui suis chrétien orthodoxe à la base, comme vous
l'étiez, je ne sais plus vers quel Christ me tourner. Est-il
vraiment le fils de Dieu? Et que cela veut-il dire au juste
?
Ce qui me choque, c'est que Mahomet a fini [probablement :
complètement accompli] sa mission. Comment cela peut-il être
? Les musulmans sont plus violents que les chrétiens en
majorité. Pour la plupart ils sont pleins de ressentiments
envers nous. Ils confondent guerre sainte, [guerre]
spirituelle intérieure et conversion forcée extérieure.
J'ai rencontré Vincent à "L'Eau Bleue" [à Paris], je pense
le revoir samedi prochain, il est de bon conseil et connait
bien La Révélation d'Arès. Il est plein de
douceur, de bienveillance, ça me rassure.
Je voudrais venir au Pélerinage d'Arès en juillet et
j'aimerais beaucoup vous rencontrer pour discuter avec vous
de vive voix de tout ça. Les mails et l'informatique c'est
bien beau, mais ça ne remplace pas le contact humain...
En vous bénissant.
Zoran compagnon de Christelle L. d'Ile de France
Réponse :
Mon frère Zoran, si vous venez au Pèlerinage d'Arès en
juillet je serai très heureux de vous savoir là et de sentir
que nous prions ensemble, peut-être même de vous voir prier,
mais je ne pourrai pas vous recevoir. Non que je ne veux pas
— j'ai toujours aimé recevoir des frères et parler avec eux
—, mais je vais avoir 87 ans le 11 juillet, je ne peux plus
recevoir tous les pèlerins comme je pus le faire autrefois.
Ils sont trop nombreux et je me fatigue plus vite
qu'autrefois. Mais puisque vous connaissez Vincent — il
s'agit, je pense, de Vincent L. — ce frère déjà ancien,
membre du comité des gestion de l'association des Ouvriers
de la Moisson en Ile de France, est en effet un très bon
connaisseur de La Révélation d'Arès et un
missionnaire assidu. Je suis sûr que vous êtes là dans de
bonnes mains. Et puis un de ces jours je pourrai peut-être
vous rencontrer à Paris quand je viens rue Raymond
Losserand. Je vous saluerai alors avec une grande joie.
Vous me dites que vous êtes le compagnon de sœur Christelle.
Je ne connais qu'une Christelle et je suppose qu'il s'agit
de celle-là. Il y a longtemps que je n'entends plus parler
d'elle, mais si elle est toujours des nôtres, comme il
semble que ce soit le cas, saluez-la fraternellement et
embrassez-la pour moi.
Jésus qui m'apparut en 1974 n'est pas le Christ tel
que l'interprètent les chrétiens orthodoxes, dont j'ai été
en effet. Jésus qui m'apparut est un prophète, un
homme comme vous et moi, que sa pénitence parfaite
changea en Christ et que le Père ressuscita. Il n'est donc
pas le Christ de la tradition orthodoxe, il n'est pas le
Christ de la Trinité — le dieu à trois têtes (Rév
d'Arès 23/7) — laquelle est vénérée comme Père, Fils
et Saint-Esprit. Le Jésus qui m'a visisté en 1974 est
simplement le prophète Jésus ressuscité, il n'est
pas Dieu, il n'est pas le Pantocrator (παντοκράτωρ) des
icônes. N'importe quel croyant qui pousse sa pénitence
jusqu'où Jésus poussa la sienne est un Christ. Nous espérons
faire de ce monde un monde de Christs très nombreux et cette
façon changer le monde (Rév d'Arès 28/7). C'est
pour moissonner dans le monde les humains capables
de faire pénitence que nous avons besoin
d'apôtres, de missionnaires. Pourquoi pas vous, mon frère
Zoran ?
Je prie avec vous, je vous dis toute mon affection
fraternelle.
10jun16 175C85
Je me souviens quand, enfant, je contemplais au travers des
hautes vitres de notre appartement parisien un petit coin de
ciel, comme une lucarne dans la grisaille des jours. Je
regardais intensément ce petit coin de ciel sans le
comprendre. J’avais beau allonger mon nerf (Rév d’Arès
xxxiv/9), je ne comprenais rien au pourquoi du monde,
à ce que je faisais là, qui était ce "je-moi", qui étaient
"les autres", qui étaient les choses et les êtres autour,
quel était ce ciel au-dessus et cette terre en-dessous,
"pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien."
J’acceptai simplement de toute mon innocence. Quoi que j'en
pusse penser et dire, la matérialité avait sa consistance,
mon corps était bien là, mes sens aussi, je pouvais voir,
entendre, sentir, goûter, la matérialité s’imposait à moi :
la réalité.
Voilà où en reste l’homme qui ne sait plus sa transcendance.
Régnait une certaine harmonie, du temps, des saisons, des
oiseaux qui piaillaient, des arbres qui avaient des racines
dans la terre et des cimes qui s’élèvaient vers le ciel, des
feuilles qui cherchaient la lumière, un ordre des choses. On
m’avait bien parlé d’un Dieu, de Jésus, parfois petit, mais
Christ, as comme toi [ou pas comme toi ?], Dieu fait homme,
quand même, qu’il fallait remercier, adorer, louanger, mais
Il se tenait dans une nébuleuse par rapport à tout ce que je
percevais autour de moi. On le disait au ciel tout là-haut.
Derrière les nuages alors ? Ce Dieu, je le sentais au plus
près de mon petit cœur d’enfant mais je ne faisais pas le
lien entre tout ça tout autour, les choses, les êtres, les
autres, moi, et Lui.
Le ciel, lui, continuait à changer, le gris de plomb
finissait par se laisser convaincre par la lumière,
s’éclaircissait à regret, se parsemait d’une humeur légère
de nuages vaporeux, et parfois s’inondait d’un bleu intense,
puissant, sans reproche, d’un bleu immaculé, un rêve
d’artiste-peintre, d’une lumière qui transcendait tout souci
sur cette terre, pour moi, car le monde des grands autour,
indifférent au ciel éblouissant mais quand même d’une humeur
plus guillerette, poursuivait la course folle de ses
affaires cruciales : politique ! lois ! conflits !
financement ! science ! religion ! convictions ! Combien
tout cela était important ! Se disputer sans fin au mépris
de ce bleu immaculé là-haut qui devait bien leur signifier
quelque chose, pourtant, à tous ces agités, non ?
Oui, je me souviens et ça me revient avant chaque
Pèlerinage. Ce coin de Ciel je l’ai conservé toute ma vie
dans un coin de ma tête, sans savoir qu’il était présage
d’espoir et de Lumière, un jour, mon premier jour à Arès
avec le signe demandé dans le ciel, à sa place, ma place. Et
chaque Pèlerinage c’est ce coin-là que j’occupe un peu plus
: l’or en feu (Rév d’Arès xvi/18) qui grandit dans
la tête du frère. Je ne comprenais rien enfant, je
constatais, j’admettais, c’était comme ça ; les adultes ne
parlaient pas de ces choses-là. Je ne comprends toujours
rien mais je vois un peu mieux, la Lumière pénètre
peu à peu mon ténébreux cristallin comme une aube
naissante. C’est peut-être juste cela la pénitence :
abandonner l’ombre, son ombre, et se laisser pénétrer par la
Lumière ? Car je ne sais toujours rien au fond de
la pénitence. J’en parle en tant que moissonneur
certes, je réalise l’effort de Vie qu’elle
représente, je la pratique telle que le kérygme la définit,
mais pour moi, quelle est-elle en tant que Projet personnel
? Elle n’est pas personnelle ! Allons bon ! Alors je la fais
pour tous ? Oui. Puis-je quand même dire
transfiguration ? Fusion en Dieu ? Mais ce ne sont encore
que des mots, qu’est-ce que j’en sais au fond ? Qu’est-ce
que j’en sens ? Rien. Le Projet se tient tout entier dans ma
foi, dans mon espérance. Si je dois définir la pénitence
sur le champ, de façon plus intime, pour moi, oui pour moi,
aussitôt elle m’échappe, elle est comme le ciel toujours
changeant. Je la vis mais je ne la connais pas, je ne
saurais la décrire par le menu, en donner une belle
définition définitive. Elle est insaisissable et pourtant
elle a, elle aussi, ses effets de réalité sur le temps, je
vois — après coup — mon propre changement, mon ascension,
auquel chaque pèlerinage apporte sa pierre, la
scelle.
La Maison de la Sainte Parole à Arès est un lieu hors
du temps, où l’on peut "s’absorber dans l’impalpable,
l’insensible, l’indicible..." (175C72), c’est tout à fait ce
que je ressens, mais c’est aussi un lieu hors de l’espace —
bizarre pour un lieu — où notre pénitence nous
apparaît tout à la fois proche et lointaine, floue,
fluctuante, insaisissable par son immatérialité même. Plus
chargée d’un potentiel toujours à venir, d’une grande Promesse
(Rév d’Arès 2/8), que pleine d’une réalisation
dénombrable. Et me revoilà dans le temps. Moi aussi, à
l’instar de Danièle G., je me demande "si j'ai bien été
pénitent les années précédentes."
Moi ? Qui, moi ? Qui, Je ? Voilà le Pèlerinage d’Arès,
l’incertitude jetée sur mon identité terrestre, le flou sur
mes contours d’homme, un Tout ailleurs, un Tout autrefois,
maintenant, "dans dix mille ans !", une plongée dans
l’impalpable de l’Être. Toujours là. Jamais là. Ici,
Ailleurs, là-bas, Au-Delà.
Est-ce que je fais ce commentaire pour me faire plaisir ?
Pour en éclairer d’autres ? Non, suite aux lectures des
commentaires, je me demande une nouvelle fois le sens du
Pèlerinage pour moi, alors même que je suis en pleins
travaux dans notre pied-à-terre à Arès. Devrais-je dire "
pied-au-Ciel" ? Ah ! ah ! Aujourd’hui, pause, alors je fais
le point, je dépose ma trace écrite comme un graffiti sur la
longue route vers l’Absolu, où beaucoup d’autres passeront
forcément un jour, parce que ce sont des hommes, des dieux,
mes frères, leur dire simplement ma peine à me changer
dans ces débuts héroïques, les encourager à poursuivre même
s’ils n’en voient pas le bout, comme le prisonnier laisse
des traces sur les murs de sa prison pour ceux qui y
viendront après lui, pour lui dire : "Comme toi, j’ai vécu,
j’ai aimé, j’ai souffert... dans mes chaînes, ce n’est qu’un
moment, qu’un lieu, tout passe, regarde le petit coin de
ciel par ta lucarne, n’abandonne jamais l’espoir de ta
libération. Ici a vécu un petit coin de ciel dans la tête
d’un homme, comme toi, qui espérait avec force et conviction
que des ailes lui poussent et que le Ciel s’ouvre très grand
comme une Mer devant lui."
Nul doute, le pèlerinage affermira un peu plus ma force et
ma conviction.
Claude M. d'Ile de France (actuellement à Arès)
Réponse :
"La Lumière pénètrant peu à peu le ténébreux
cristallin comme une aube naissante. C’est
peut-être juste cela la pénitence" ? Mais non, frère Claude,
la pénitence n'est pas du tout la Lumière
entrant dans l'être. La pénitence est l'ensemble
des actes concrets d'aimer, de pardonner,
de faire la paix, de trouver l'intelligence
spirituelle libre de préjugés.Si je voulais
poétiser, je dirais donc plutôt le contraire de ce que vous
dites, je dirais que c'est la Lumière sortant de
l'être en espérant être vue des autres. Vous êtes Enfant
du Créateur, co-créateur donc, et donc co-créateur de Lumière.
Par la pénitence vous ne recevez pas, vous donnez,
et vous vous donnez, notamment vous vous donnez la grâce.
Vous attendez de votre pénitence le contraire de ce que les
croyants en général attendent de leur religion. Voilà bien
pourquoi le Père s'exclame : N'évoque pas à tous propos
Ma Miséricorde (Rév d'Arès 16/15) qu'attend le
fidèle d'une religion en échange de ses fidélité et
assiduité à sa religion. C'est du Bien qui sort du
croyant par la pénitence que se forme la grâce,
mais non de son application à suivre un dogme, une prière et
une gestuelle imposées. L'homme de Bien est
émetteur de Lumière, il dévoile la Lumière
masquée en lui, ce qui peut donner l'illusion qu'il la
reçoit du dehors, mais en fait il n'en est pas récepteur,
car il l'a déjà reçue : Le Semeur est passé (Rév d'Arès
5/1).
Vous dites encore — et je respecte ce que vous dites sans le
comprendre — : "Qu’est-ce que j’en sens (de la pénitence)
? Rien. Le Projet se tient tout entier dans ma foi, dans mon
espérance. Si je dois définir la pénitence sur le
champ, de façon plus intime, pour moi, oui pour moi,
aussitôt elle m’échappe, elle est comme le ciel toujours
changeant. Je la vis mais je ne la connais pas, je ne
saurais la décrire par le menu, en donner une belle
définition définitive. Elle est insaisissable." Et j'en
reste pantois. La foi peut être quelque chose
"d'insaisissable" comme toute réalité abstraite, mais pas la
pénitence qui est concrète de A à Z. Ma foi est définissable
mais pas descriptible. Ma pénitence, elle, est
totalement descriptible. Si je me refuse à mentir, à être
violent, à voler, à être indifférent à la souffrance de
l'autre, etc., c'est aussi parfaitement descriptible qu'est
descriptible l'inverse : mentir, violenter,voler,
m'intéresser à la souffrance de l'autre, etc. C'est bien là
le trait de génie du Père qui nous recommande d'agir de
façon très simple par des actes descriptibles, à la portée
de celui ou celle qui accepte de faire la Volonté
du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Aucune
"immatérialité" ici. Ceci dit, en vous demandant pardon de ne pas vous
comprendre, mais j'ai l'esprit plutôt lourd, réduit, souvent
contrit de ne pas suivre mes frères, je note que vous me
parlez d'un "pied-à-terre à Arès". Je sais que vous avez
acheté un mobilhome situé dans un camping d'Arès (ou
d'Andernos ?), mais je ne pense pas que ce soit dans
cet habitat étroit et simplissime que vous êtes "en pleins
travaux"... J'ignorais que vous aviez un
"pied-à-terre à Arès". Si c'est le cas, je vous souhaite d'y
trouver bon logis et bonheur !
Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui m'a quelque peu
troublé. Il me montre une fois de plus combien difficile est
pour l'homme d'expliquer ce qu'il ressent quand il sort des
états de ce monde pour faire voile vers la
Flotte du Roi.
11jun16 175C86
Je vous ai déjà adressé deux commentaires depuis le 20 mai,
mais vous ne les avez pas affichés.
Vous triez sans arrêt et vous postez ce qui vous convient et
vous jetez aux oubliettes ce qui ne vous convient pas. Vous
manquez de loyauté vis-à-vis du monde, notamment du monde
critique.
Ce blog n'est donc pas un lieu de discussion ouverte,
loyale, honnête.
Comment peut-on se demander dans ces conditions comment il
se fait que la foi se perde, si les personne en souci de
savoir si Dieu existe ou n'existe pas, s'il y a un salut ou
s'il n'y en a pas, ne peuvent pas s'exprimer. Je
consulte ta voix, réponds ! dit Dieu (ou que vous
supposez tel) dans La Révélation d'Arès [xxxviii/5].
Mais vous ne répondez pas !
Oui, la foi se perd. Autrefois la foi était immense, les
grands croyants étaient des élus vivants, étaient déjà des
saints dans la chair avant d'être des saints sur les
vitraux. Mais maintenant, à cause "d'hommes de Dieu"
prétendus, qui ne laissent pas la foi s'exprimer, nous
glissons vers l'enfer.
Hier soir il y a eu un match France-Roumanie et quand j'ai
dit à mes deux fils : C'est l'heure de la prière du soir,
ils n'ont pas répondu, ils n'ont pas décollé leurs yeux de
la télévision. Dieu hier c'était le foot-ball pour eux ! Ma
fille seule a prié avec moi. C'est une grande croyante et
nous avons pleuré toutes les larmes de notre corps. Ce matin
j'ai appris que TF1 a battu un record d'audience pour
montrer des hommes tapant dans un ballon : 17 millions de
télés allumées sur le match France-Roumanie sans compter les
groupes agglutinés à dix, vingt ou cinquante devant un seul
écran. Au bout du compte, ça fait un pactole de clientèle
devant le petit écran.
Vous ne pouvez pas vous vanter d'avoir autant de monde
devant votre blog. D'ailleurs aucun blog au monde ne peut se
vanter d'avoir autant de lecteurs.
Je suis très déçue. Je projetais d'aller au Pèlerinage cette
année ou l'année prochaine.
Agnès R.-G. d'Auvergne
Réponse :
Ma sœur Agnès, j'ai reçu vos deux commentaires précédents
avec de nombreux autres commentaires que je n'ai pas
affichés soit faute de temps, soit parce qu'ils étaient hors
de propos.
Par ailleurs, d'une part je suis en voyage — je ne serai pas
de retour avant la semaine prochaine à Bordeaux où m'attend
un gros travail — et j'ai encore moins de disponibilité qu'à
l'ordinaire (où je manque déjà de disponibilité) pour tout
lire, tout afficher, répondre à tout le monde. D'autre part
vos commentaires étaient réellement très éloignés du présent
propos qu'est la Pèlerinage et même du propos plus général
qu'est la foi des Pèlerins d'Arès.
Vous avez pleuré avec votre fille parce que les deux frères
de celle-ci regardaient France-Roumanie à la télévision, et
vous me faites penser à Marie d'Oignies (béguine belge) dont
le biographe, dont j'ai oublié le nom, disait qu'elle
"puisait dans la Passion du Christ une grâce de componction
et une pluie de larmes telles que ses pleurs permettaient de
la suivre à la trace sur le sol de l'église." Qui n'est
triste devant le martyre criminel de Jésus cloué sur la
croix pour le méfait d'avoir prêché que le Bien
était supérieur à la religion, mais de là à pleurer "toutes
les larmes de son corps." Je respecte cela sans jugement,
mais ne pensez-vous pas que vous avez simplement manqué d'un
peu de jugeotte en n'attendant pas que le match fût fini
avant d'accomplir avec eux votre habituelle piété du soir ?
Je ne sais quel âge ont vos gamins, mais je les suppose
encore enfants. Les enfants sont les enfants ! Vous avez une
télévision et vous devez réaliser que vos enfants sont
conditionnés par l'environnement autant que par votre foi de
maman. Respectez la mesure, telle que La
Révélation d'Arès le suggère: Tu conduiras mon
peuple par les sentiers encore accessibles, non par des
escalades éprouvantes... Ne cherche pas à trop exhorter,
tu feras perdre courage, ni à trop convaincre, tu feras
douter..; En toute circonstance tu garderas la mesure
(7/1-6).
Je suis désolé de ne pas pouvoir afficher vos précédents
commentaires. Leur répondre me mènerait trop loin du présent
propos et même de ma mission. Relisez La
Révélation d'Arès et prenez conscience du sage
équilibre auquel elle nous invite entre notre nature
charnelle et notre nature spirituelle. Sortez de la
religion. Abandonnez le "souci de savoir si Dieu existe ou
n'existe pas, s'il y a un salut ou s'il n'y en a pas," car
cela vous l'acceptez ou vous ne l'acceptez pas en votre for
intérieur selon que s'y trouve ou que ne s'y trouve plus la
vie spirituelle, faible ou forte." Le cri joyeux "Je crois"
ou le cri triste "Je ne crois pas" ne dressent pas de
monuments de marbre et ne forment pas de preuve et même le
fait de voir et entendre Jésus comme je l'ai vu et entendu
ou de voir une manifestation du Créateur et de L'entendre ne
forment pas davantage de preuve et vous exprimez vous-même
votre doute : "Dieu (ou que vous supposez tel) dans La
Révélation d'Arès". Certains n'ont pas manqué de me
faire remarquer qu'en croyant être visité par Jésus et Dieu
je fus visité par le Diable et d'autres qu'en croyant être
visité par Jésus et Dieu je ne fus visité que par mon
imagination. C'est du fond de vous-même que résonne l'écho
qui vous dit : C'est vrai ! C'est du fond de vous-même que
renaît la vie spirituelle, invisible sous le microscope, qui
redeviendra à la Vie et "toutes les larmes de
votre corps" n'y feront rien. Autrement dit, c'est si vous
êtes un épi mûr que vous verrez la Vérité. Oui, La Révélation d'Arès (xxxviii/5) me dit
: Je consulte ta voix, réponds ! Mais je vous
rappelle que c'est Dieu Qui me dit ça, c'est Dieu Qui me
demande de lui répondre ; ce n'est pas n'importe quelle
personne qui me pose une question.
Les raisons de votre Pèlerinage, si vous le faites, vous
sont abondamment données par cette page où figurent l'entrée
175 "Le Pèlerinage" et les déjà nombreux commentaires. Si
vous le faites, faites-le avec une foi toute simple et en
toute humilité. Le reste viendra peu à peu.
11jun16 175C87
Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?
À chacun son contexte et son idiosyncrasie.
Je reprends votre texte sur la conscience libre du
Pèlerin d'Arès :"Il contribue au salut ou changement
du monde (28/7) par sa pénitence
(pratique de l’amour, du pardon, de la paix,
de la libre intelligence du cœur) et par sa
continuelle moisson de nouveaux pénitents".
Difficile pour moi de dire où j'en suis de ma pénitence.
La petite idée que j'en ai est certainement subjective et a
fortiori celle que les autres, qui me voient de l'extérieur,
s'en font. Par contre, pour la continuelle moisson
de nouveaux pénitents, c'est un aspect vérifiable,
objectif, de mon travail d'apôtre: Je sais si je suis sur le
Champ et si je m'y donne à fond en ouvrant le cœur
et l'oreille plus que la bouche (votre entrée 115,
entendeurs et tailleurs de pierre).
Ma mission continue entretient le Feu en moi,
aucun doute là dessus.
Mais j'ai aussi le bonheur de pouvoir venir chaque année au
Pèlerinage depuis longtemps et d'y être très souvent. Est ce
que j'ai sur ce lieu un "ressenti" différent de ceux que
j'ai dans mes prières quotidiennes sur mon tapis personnel,
retiré dans ma chambre ? Je n'en sais rien et je ne m'y
attarde pas.
Je viens avant tout, à l'aube d'une nouvelle année
spirituelle, pour lire la Parole et y réfléchir la tête
froide (Rév.d'Arès, xLiii/15) dans
la perspective de l'accomplissement missionnaire.
Le reste de l'année, beaucoup plus agité par les
préoccupations profanes et même sacrées (la mission n'est
pas de tout repos), ne me permet pas d'avoir la même
tranquillité, la même disponibilité, la même continuité.
En lisant posément tous les Livres à la Lumière de
La Révélation d'Arès, en les mettant en perspective
de mon action missionnaire, j'y redécouvre chaque année,
presque chaque jour, un nouveau sens pour mieux me guider.
Peut-être que lire La Révélation d'Arès à
l'endroit même où elle a été entendue par son très
scrupuleux témoin a une autre saveur, une autre efficience ?
Je n'en sais rien, j'évite les conjectures comme le
recommande le Coran.
Bon pèlerinage à tous !
Antoine B. d'Arès en Aquitaine
Réponse :
Vous dites ici, frère Antoine, une vérité qui a valeur
universelle. Pour chacun et chacune de nous il est
"difficile de dire où en est sa pénitence. La
petite idée qu'on en a est certainement subjective et a
fortiori celle que les autres, qui nous voient de
l'extérieur, s'en font." Mais l'important est de chaque jour
faire l'effort d'être pénitent sans relâche et,
si possible, d'être chaque jour plus pénitent que
la veille.
Pourquoi est-il si difficile à chacun et chacune d'évaluer
sa pénitence ? D'abord, parce qu'à notre époque il
n'existe plus aucun critère, plus aucune balise, plus aucune
échelle, pour effectuer ce genre d'évaluation. Les sociétés
humaines sont devenues de façon chiffrable impénétrables à
l'observateur qui n'a aucun moyen d'en mesurer ou peser les
balancements émotionnels sauf peut-être les grands
paroxysmes comme la colère et la joie extrêmes. Il y a si
longtemps que l'humain rationalise et mesure qu'il est
devenu myope aux changements subtils. De ce fait il y a
longtemps que l'homme ne prend plus les émotions au sérieux
et, quand il admet l'existence des émotions, il les range
parmi les choses totalement privées et intimes et ne les
prend plus comme mesurables. Il pense que c'est le domaine
des poètes et des romanciers et des papotages de bonnes
femmes.
Or, dans la pénitence, l'émotion joue un grand
rôle. Prenons l'amour : L'amour que doit
pratiquer la pénitence est l'amour-devoir,
mais avant d'en arriver à l'amour maîtrisé que j'appellerais
"froid", "voulu", aussi net et volontaire que ma main que
j'ouvre ou qui je ferme, je dois longuement au début et
pendant une longue période appliquer et ressentir mon amour
par l'émotion. Or, quelle est la valeur de mon émotion ? Je
n'en sais jamais rien, parce que je n'ai aucune échelle de
comparaison, puisque je ne peux pas ressentir et moins
encore mesurer l'amour des autres.
Toutes les émotions peuvent animer les rapports sociaux de
toutes sortes, elles régissent ceux qui discutent,
négocient, gouvernent, décident, réfléchissent, travaillent,
créent, et insérer dans ce jeu social continuel la pénitence
n'est que rarement quelque chose de perceptible. Si je fais
grâce à quelqu'un d'une faute qu'il a commise contre moi, il
prendra cela pour du calcul plutôt que du pardon
que prescrit la pénitence et moi-même je peux
finir par attribuer mon pardon à un simple accès de bonne
humeur. Bref, notre pénitence est quelque chose de
presque toujours imperceptible, même à nous-mêmes, de sorte
que nous ne pouvons pas en évaluer la valeur et la force.
C'est pourquoi le Sage du Ciel ne nous prescrit
aucun niveau de pénitence, parce qu'aucun niveau
n'en est mesurable : C'est l'histoire bien connue de
l'ouvrier de la 11ème heure. Il dit seulement : Seul le
découragement est impiété (Rév d'Arès 13/8). Merci, frère Antoine, pour ce beau commentaire. Je suis
tout à la joie de vous revoir bientôt au Pèlerinage.
12jun16 175C88
Bien aimé Frère Michel
En janvier 1988 je vous ai rencontré chez Hélène F. dans le
quartier de Pigalle, lors d'une réunion de préparation de
L'Œil S'Ouvre 1988 ; je partais le soir même en Amérique
latine travailler bénévolement dans une communauté
chrétienne : la comunidad misionera san Agustin, avec le but
de partager des terres avec des ouvriers agricoles, un
projet vu comme subversif par les grands propriétaires
terriens du nord de l'Argentine, d’où mon rôle présumé de
médiateur. Avant même d'être dans l'Assemblée des
Pèlerins d’Arès j'avais indiqué à notre sœur Chantal F. que
j'allais profiter de cette année complète en Argentine pour
traduire La Révélation d'Arès en espagnol.
Chantal avait donc rendu possible cette rencontre.
Vous m'aviez fait part ce jour-là des grandes difficultés de
la traduction. Cela a été je pense les prémisses de
l'article : "Traduire la Parole, considérations générales"
(P.A. trimestriel N°44 déc. 88) que j’avais reçu à San
Agustin.
J'ai traduit donc l'Évangile tous les jours avec l'aide de
Graciella, une Argentine, nous relisions pas à pas ma
traduction. Comme elle ne parlait pas un mot de français, je
lui expliquais en espagnol ce que j'avais voulu dire.
Au bout d'un an, tous les argentins avaient quitté le lieu,
dont Graciella, son mari Pablo et leur nouvelle-née
Guadalupe, par peur de perdre tout statut social; j'étais
alors tout seul sur ce terrain d'une quinzaine d'hectares
avec un petit chien qui me suivait comme mon ombre, je le
nourrissais, perrito [nom du chien ?]. L'expérience sociale
fut donc un fiasco.
Bref, tout ça pour dire que la traduction forcément est
revenue vers l'Église Catholique Argentine, car tous ces
jeunes gens étaient fervents catholiques. Nous avons eu de
beaux échanges, et j'ai laissé là-bas une ou deux cassettes
audio enregistrées de ma traduction de L’Évangile Donné
à Arès.
Je crois qu'à l'époque, Jorge Mario Bergoglio était prêtre à
Cordoba. Ce ne serait qu’en 1992 qu’il serait appelé à
Buenos Aires et en 1998 qu’il deviendrait archevêque de
Buenos Aires. Donc, ce que je veux dire ici, c'est que je
pense que non seulement il connaît l’Évangile donné à Arès,
comme tous les papes depuis les événements d'Arès, mais
qu'il l'a peut-être même écoutée dans sa langue natale,
l'espagnol, qu’une cassette a dû lui faire parvenir, qui
sait ? et quand Je le vois dans sa grande simplicité je me
dis il a dû entendre: Enfouis dans la poussière ton
sceptre et ta couronne (Rév d'Arès 33/2) et : Fais
plier dans les coffres, qu'elles y pourrissent, les
parures que tu portes comme Aaron (34/2), et je pense
qu'il va aussi loin [dans le sens de La Révélation
d'Arès] que l'institution vaticane lui permet
d'aller.
Cette idée que la traduction ait pu se balader dans les
instances catholiques m'a parfois empêché de dormir. Je me
disais : "Et si j'avais nui au plan de Dieu en manquant de
la prudence de la laisser loin du roi blanc
— Tiens-toi au loin ! Ils sont dangereux (Rév d'Arès
36/22) — et je me suis rassuré en pensant que ce ne
fut pas un geste volontaire et que vous-même aviez en
conscience envoyé à un nombre très important de sommités
religieuses le texte pris sous la dictée en 1974, je crois.
Je mets ici le Père de l'univers en espagnol pour ceux qui
le souhaitent pour ce pèlerinage 2016 :
PADRE DEL UNIVERSO
TU SOLO ERES SANTO,
QUE REINE SOBRE NOSOTROS TU SANTIDAD,
PARA QUE HAGAMOS TU VOLUNTAD,
PARA QUE RECIBAMOS NUESTRO SUSTENTO,
PARA QUE PODAMOS PERDONAR Y RECIBIR PERDON,
PARA QUE RESISTAMOS A LAS TENTATIONES Y QUE SEA DERRIBADO EL
MALIGNO,
PARA QUE REINEN PARA SIEMPRE SOBRE NOSOTROS
TU SANTIDAD, TU POTESTAD Y TU LUZ
Et je me mets à imaginer Jorge-Mario Bergoglio s’éclipsant
de la curie romaine et venant en toute discrétion prier à
Arès, reçu fraternellement à l’accueil sans faste ni statut
VIP, dans la grande simplicité du lieu, détournant à peine
quelques regards de priants et repartant heureux d’avoir
vécu cela dans sa vie.
Je précise qu'en revenant en France, rien ne s'est passé
comme j'avais imaginé: je me voyais envoyé par le prophète
comme premier moissonneur en Amérique latine. 29 ans après
je moissonne avec mes sœurs et frères parisiens le sud de la
capitale. Dès l'enfance je me voulais comme Zorro — Diego de
la Vega, qui défend le faible et l'orphelin —. C’est dans
cette continuité que je cherche les épis mûrs pour
que le monde change en bien le plus vite possible
et que les générations suivantes puissent trouver les bonnes
bases saines de la pénitence, de la cessation du péché
et faire tellement mieux que nous, plus haut, plus loin.
À la grande joie de prier, proche de vous, au Pèlerinage
d'Arès cet été comme depuis 1989 et depuis 1992 avec mon
épouse tant aimée, rencontrée en 1991 sur le lieu d’Arès.
Olivier de L. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire qui me rappelle
une réunion qui eut lieu à Paris, en mars 1988; là-haut au
dernier étage d'un immeuble près de la Place Blanche où
notre sœur Hélène, alors étudiante en médecine, habitait.
Je me souviens de vous m'apprenant que vous partiez le soir
même en Argentine. Il y a 28 ans de cela ! J'avais 58 ans...
J'en ai 86 et j'en aurai 87 dans moins d'un mois et depuis
1988 nous sommes, tous les deux, vous et moi, toujours sur
le sentier de la mission. Nous y serons jusqu'à
notre dernier souffle.
Oui, François était prêtre, directeur spirituel à l'église
de la Compagnie de Jésus — il est jésuite — à Cordoba en
Argentine en 1988. Il fut ensuite en 1992 évêque titulaire
d’Auca et évêque auxiliaire de Buenos Aires, vicaire général
de l'archidiocèse de Buenos Aires en 1993, puis en 1997
archevêque coadjuteur et en 1998 il devint archevêque de
Buenos Aires et Primat d'Argentine. Il est bien connu qu'il
ne perdit pas la sobriété de son caractère et son style de
vie rigoureux, presque ascétique ; il visitait ses ouailles
en autobus, en tramway. En avril 2005, il participa au
Conclave au cours duquel fut élu Benoît XVI. Ceci dit, cet
homme d'église à la carrière prestigieuse mais à la vie très
simple, connaît-il vraiment La Révélation d'Arès ? De
façon formelle nous n'en savons rien vous et moi, mais il
faut bien dire qu'il parle et se comporte souvent comme s'il
était directement inspiré de la Parole d'Arès. S'il n'a ni
lu ni été impressionné par La Révélation d'Arès,
il semble bien qu'il reçoive par une autre Voie
une inspiration parallèle. Puisse être jeté, même très
étroit, un premier pont entre la Parole d'Arès et la Foi
Catholique !
Nous avons bien conscience que si un rapprochement se fait,
il sera inévitablement très lent. Ce ne peut être qu'un
processus agité par la culture caractérielle des sociétés de
croyants concernées. La seule voie qui ait quelque chance de
réussir est celle où s'uniront des volontés de contact
direct avec le Créateur en dehors de tous dogmes, rituels,
points de tradition, etc. Il s'agira de surmonter la tempête
des affects qui secouera inévitablement beaucoup les humains
du côté catholique. Mais si les croyants des deux bords
parviennent à s'unir autour du but commun : le Bien,
quelle magnifique Victoire ! Sinon, nous
conduirons la monde à la Victoire du Bien
par par la voie de la pénitence qui est la nôtre
et que prêche notre mission, mais de toute façon, nous
aurons toujours pour nous les immenses simplicité et clarté
de La Révélation d'Arès.
À bientôt au Pèlerinage avec votre épouse Françoise, mon
frère Olivier.
15jun16 175C89
Voilà la présentation d'un livre qui montre la perversité de
l'Israël politique et colonisateur d'aujourd'hui, qui n'est
pas l'Israël spirituel d'hier.
Vous qui défendez les juifs, prenez-en de la graine !
Israël a littéralement conquis et colonisé la terre de
Palestine musulmane. Vous devriez avoir honte de prendre la
défense de cette nation dominatrice.
Pendant votre Pèlerinage, vous pourriez demander à Dieu qui
a parlé à Arès de faire justice au peuple palestinien qui
souffre sous la dictature politico-économique de Tel Aviv.
Jean-Robert P. d'Ile de France
Réponse :
Oui, "Israël a littéralement conquis et colonisé la terre de
Palestine musulmane," mais il est totalement faux que j'aie
jamais "pris la défense de cette nation dominatrice." L'État
d'Israël politique est en effet une nation qui devrait
contrairement à ce qu'elle fait s'inquiéter du sort des
humains qu'elle a spoliés. Je ne confonds pas le
judaïsme et Israël. Je rappelle qu'il y a eu, comme Iëchayou
Leibowitz, et qu'il y a encore des juifs d'Israël qui sont
des hommes justes et qui s'inquiètent de cette situation.
J'ai affiché votre commentaire, parce que la petite vidéo
que vous y avez jointe est intéressante et que je ne saurais
la récuser.
15jun16 175C90
Bonjour à tous,
Comme je vous l'ai écrit [?] à propos de la tuerie
d'Orlando, la seule vraie démarche qui fasse sens à un
niveau spirituel, lors d'un acte terroriste, est d'envoyer
de l'amour à tous les protagonistes, sans distinction entre
victimes et agresseurs.
Envoyons de l'amour sur les blessés et les âmes de
toutes les personnes décédées, en priant pour qu'elles
soient aidées dans leur montée vers la Lumière.
Haïr les agresseurs décédés est non seulement néfaste pour
notre propre taux vibratoire, mais aussi pour l'apport que
cela représente aux égrégores de basses énergies auxquels
s'alimente la violence de ce monde.
De plus, cela contribue aussi à retenir ces âmes
dans le Bas Astral en leur permettant de continuer à agir
contre ce monde.
Si vous souhaitez prier pour aider les âmes de Jean-Baptiste
Salvaing, Jessica Schneider, et Larossi Abbala, à monter
dans la Lumière, cette composition photographique
(image en PJ) vous y aidera peut-être.
Personnellement, je conduis cette démarche sans aucun
jugement dans un amour totalement Inconditionnel.
L'Amour,
Je te le dis sans détour,
est toujours le Meilleur Recours !
Il Crée, Transforme, Guérit, chaque Jour.
Amour et Lumière sur vous !
Alain B.
Réponse :
Frère Alain, qui avez déjà, je crois, envoyé un ou deux
commentaires à ce blog, mais que je ne connais pas, oui,
l'amour doit être inconditionnellement donné à tous les
hommes : Matthieu 5/43-45 : Vous avez entendu dire : Tu
aimeras ton prochains et tu haïras ton ennemi, et moi je
vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous
persécutent afin de vous montrer fils de votre Père...
Mais il est bon que quelqu'un le dise comme vous le dites
pour qu'on réalise la difficulté pour des hommes de notre
culture d'aimer nos persécuteurs.
Vous dites en effet : "Haïr les agresseurs décédés est non
seulement néfaste pour notre propre taux vibratoire, mais
aussi pour l'apport que cela représente aux égrégores de
basses énergies auxquels s'alimente la violence de ce
monde." Je ne crois ni aux égrégores ni au bas astral, mais
je ne suis pas gêné de lire ces mots dans votre commentaire,
parce qu'ils montrent qu'en fait nous manquons de mots pour
décrire le mystère du Mal et des coups qu'il nous porte sans
cesse.
Nous sommes en fait, amis ou ennemis, liés à un Tout, unis
dans une même chair de souffrance ou de joie selon les coups
que le hasard seul guide, car je suis bon ou, en tout cas,
m'efforce de l'être, mais je pourrais aussi bien être
mauvais, car le mauvais est mon frère et dans son méchanceté
il y a quelque chose de moi, de ma responsabilité, parce que
nous sommes complémentaires. Il nous faut absolument sortir
de là.
Pour sortir de là il faut suivre La Révélation d'Arès.
Le Pèlerinage nous aide à rallumer en nous le Feu
nécessaire à ce travail difficile qui consiste à suivre La
Révélation d'Arès.
Merci, frère Alain B., pour ce commentaire.
15jun16 175C91
Revenir à Arés, c'est "Allez !"
ce peut etre : "Allez avec la joie tranquille enveloppée du
souffle ..." J'ai envoyé mon Souffle sur toute la terre '(Rév d'Arès
4/10).
Revenir à Arés c'est ""se Poser Là"
à la Halte Fidéle ,
aprés l'ascension par le sentier du milieu ou la pente
est supportable, Revenir à Arés c'est "se rafraichir aux sources et
aux bosquets familiers" (Rév d'Arès 7/1-2).
Revenir à Arés , c'est préparer à la Halte le sentier
de Demain Beaucoup ne te suivront pas,,, tu n'éprouveras pas mon
peuple, Mon souffle rafraichira sans cesse tes pensées et ton
cœur ' (Rév d'Arès12/2-3)
Arés ouvre un sentier il s'appelle Espérance...
à y suivre sa trace on foule la beauté, cette beauté
servante du Bien (Rév d'Arès 12/3)
Beau Pèlerinage 2016 à nous tous,
Brigitte J. de la T. de Lorient en Morbihan
Réponse :
Voilà une commentaire au ton de poésie qu'on ne peut pas ne
pas aimer. Merci pour lui, ma sœur Brigitte.
Je ne sais pas si je vous verrai au Pèlerinage, mais si vous
y venez, je vous le souhaite très fécond en vie spirituelle,
car de vie spirituelle nous n'avons jamais assez, nous qui
étions presque morts spirituellement. C'est la religion qui
nous tenait tout juste la tête hors de l'eau.
Le problème que nous proposons au monde de résoudre, dans
notre mission, est celui de la naissance... de la naissance
enfin... de la vraie vie spirituelle, qui n'est pas
religion, cette vie à laquelle La Révélation d'Arès
apporte sa contribution magnifique, grandiose, puissante,
pour que naisse enfin la Vie selon le Sermon
sur la Montagne et pour qu'elle s'installe dans le
monde.
15jun16 175C92
Le café astronomie du vendredi 3 juin à Avignon avait pour
thème "L’évolution des galaxies", dont la nôtre, la voie
lactée, 100 à 200 milliards d'étoiles ou soleils avec leur
cortège de planètes, exoplanètes, astéroïdes, comètes,
météorites ...
Me voilà plongé dans la réalité du Créateur. Les
soleils tournent dans Ma Main (Rév d’Arès ii/2), (Je suis
l’) Étalé (ii/4), le(s) monde(s) toune(nt) dans Moi
(ii/20), Mon Pas, Ma Tête ne (Le) voit pas. Mon Épaule ne
voit pas Mon (autre) Épaule. (De) Ma Main à la Main Je
cours mille ans l’homme (iv/1), (De) Mon Pouls sort(ent)
les mondes (v/4), Mon Œil ne voit pas Mon Pied ; (de) Ma
Main à Ma Main Je cours (xx/10), (Le jour où) le soleil
(est dispersé comme) plumes de pavo(t) Je cours (encore,
et entre temps) Je fais mille ( nouveaux) soleils. Ma Main
passe, (Elle) éteint les soleils, (et en fait de) la boue
; (Ma Main fait) coule(r) les feux (du ciel comme) les
écailles. (xxii/12 et 13).
C’est fou de constater avec quelles attention, méticulosité,
énergie, acharnement, les humains, qui se sont attachés aux
systèmes matérialistes évitent le bon sens et se
débarrassent des plus infimes poussières, encore présentent,
qui pourraient rappeler l'existence de notre Saint Créateur.
Heureusement que nous avons le pèlerinage chaque été et
peut-être un jour l'hiver — douze fois sept jours deux parts
chaudes douze fois sept jours une part froide — pour tenir
bon dans cette tourmente, qui nous glacerait totalement.
Merci à vous, frère Michel, et tous les frères qui fouillez
le sable, et m'apportez par vos efforts toujours un
peu plus de lumière dans ce monde de ténèbres, qui
s'accroche à sa vision horizontal et qui ne sait poursuivre
sa verticalité en regardant vers le Ciel.
Confronté ces jours à encore plus de bêtises de la part d’un
système qui n’en peu plus, j’ai hâte de me retrouver dans la
Maison et de fuir quelques temps la balène 5Rév d'Arès
xL/4) !
Rémy G. de l'Avignonnais
Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce beau commentaire très opportun.
Vous vous demandez comment les humains ont pu "avec de tels
attention, méticulosité, énergie et acharnement s'attacher
aux systèmes matérialistes, éviter le bon sens, se
débarrasser des plus infimes poussières... qui pourraient
rappeler l'existence de Notre Seigneur," mais pour
comprendre cet aveuglement il suffit de prendre un exemple,
qui est peut-être l'exemple le plus frappant : La carence
quasi totale de témoignages tant païens que juifs sur la vie
de Jésus.
Cette carence est presque inconcevable ! Comment ai-je pu
moi-même me trouver muet d'étonnement face à un Jésus qui
m'apparur la nuit du 14 au 15 janvier 1974 totalement
différent du Jésus que je m'imaginais connaître parce que
j'avais vu des milliers d'icônes le représentant et qui soit
n'étaient pas du tout ressemblantes, soit étaient de très
mauvais portraits. Voyant Jésus, je crus d'abord que c'était
quelqu'un d'autre, peut-être Abraham. Il me fallut voir les
stigmates pour comprendre. Il faut donc aux hommes des
trous, des clous dans la chair, pour comprendre. Nous sommes
vraiment tombés très bas.
Cette absence d'information sur Jésus, sa description même
grossière, son âge, sa taille, sa vie, son vêtement, sa
voix, que sais-je encore ? paraît invraisemblable, mais
croyez-moi, ce que racontent les gens apparemment bien
informés sur les "galaxies", dont la nôtre, la voie lactée,
100 à 200 milliards d'étoiles ou soleils avec leur cortège
de planètes, exoplanètes, astéroïdes, comètes, météorites,"
est à peu près totalement faux. Ils ne savent en fait pas
grand chose, ils ont vu quelques kumières dans le ciel,
alors ils inventent beaucoup comme les icônes ont inventé
beaucoup. C'est pourquoi ils en parlent beaucoup et aiment
en parler, parce qu'il n'y a personne pour les contredire.
Mais nous, nous pouvons dire : Tout est encore à faire,
notre rapport à l'univers est à peine connu, nous sommes les
hôtes d'un univers infini dont nous apercevons quelques
lueurs, rien de plus. Et pour commencer, avant de parler des
étoiles, parlons du Bien et faisons-le apparaître
sur Terre !
Voilà un beau sujet de méditation pour des pèlerins assis à
quelques mètres de l'endroit où le Créateur de l'Univers est
venu nous parler.
18jun16 175C93
De Pèlerinage en Pèlerinage, nous évoluons.
Chaque année c'est différent, comme la vie.
Si on fait confiance à Dieu, Il sait ce dont nous avons
besoin avant qu'on le Lui demande (Matthieu 6/8) pour
évoluer dans notre pénitence et notre mission.
Contrairement à certains témoignages dans cette entrée qui
disent ne rien ressentir sur le Saint Lieu, la plupart du
temps, je ressens beaucoup de choses. En particulier une vie
intérieure plus intense et beaucoup d'énergie (le Feu,
Rév d'Arès xLi/-10). Certaines années,
j'avais même du mal à contrôler ce flot d'énergie.
Maintenant avec l'expérience, je maitrise mieux et je ne
laisse plus mon mental faire son cinéma. Je garde ma paix
et les pieds bien plantés dans la terre malgré
tout ce que je peux vivre à l'intérieur. Plante ton
pied (ici) [xL/1] ! La Révélation d'Arès (xLiv/3) dit :
Tu voles, (mais) tu laisses ton pied dans la terre.
Quand je pense qu'autrefois, je faisais de la méditation
pendant des heures, en attendant de ressentir quelque chose.
Là je n'ai qu'à prier sur le Lieu et je suis en prise
directe avec le Père.
C'est vrai qu'il y a aussi un travail intérieur qui n'est
pas toujours facile. J'ai le sentiment de me voir à
l'intérieur comme travers une très grosse loupe et ce n'est
pas toujours agréable de se voir tel qu'on est et non tel
que l'on croit être. Il me faut parfois beaucoup d'humilité
pour m'accepter tel que je suis, sans me juger. Ensuite je
suis plus conscient de ce que je dois changer en
moi et je trouve alors l'énergie pour le faire.
Même si je ressens une vie intérieure intense, cela ne veut
pas dire que je sois meilleur qu'un autre, peut-être même
moins bien qu'un autre et que j'ai encore beaucoup de
travail à faire pour me changer. Je suis peut-être
plus sensible à ce Feu ou "énergie spirituelle"
que je ressens aussi parfois en lisant la Parole chez moi,
ou en faisant un effort de pénitence et souvent
aussi à la moisson quand je rencontre un épi
mûr qui ouvre son cœur à la Parole.
Je serai heureux de me retrouver bientôt à Arès pour prier à
vos côtés, frère Michel, et avec tous mes frères et sœurs
sur ce Lieu Sacré où Dieu est présent : La Révélation d'Arès dit : (xLi/1) Je suis (ici).
(2) Tu (y) viens, le(s) frère(s y) vien(nen)t.
(3) La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
(4) Le front brûle.
(5) Le Feu entre dans l'homme...
(11) Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
(12) Sa main (é)larg(i)e monte (le long de) Mon Bras.
(13) (Ici) la main d'homme prend Ma Main.
À tous je souhaite un excellent pélerinage 2016.
Que ce pélerinage donne à chacun la Force de
devenir meilleur et d'entraîner d'autres à l'être pour que le
monde change.
Béni soit L'Eternel !
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Vous soulignez un fait qui est celui de chaque pèlerin qui
vient dans la chair prier et méditer sur le Saint
Lieu où le Père parla à l'automne 1977. Je dis "dans la
chair", car je crois que des âmes viennent aussi
en Pèlerinage à Arès. Qui ne les sent pas passer ?
Le fait que vous soulignez est le fait que nous sommes tous
inférieurs, parfois très inférieurs à ce que nous voudrions
être et ce que nous voudrions être, c'est l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). C'est
inévitable dans cette génération. Nous avons donc besoin de beaucoup de patience et
d'humilité dans nos rapports avec notre péché, qui est notre
fumier (Rév d'Arès xxii/9). Nous ne pourrons pas
être avant des générations le saint ou le parfait
que Lévitique 19/2 souhaite que nous soyons, mais
nous pouvons être la patience et l'espérance
incarnées. Notre patience n'est pas celle des stoïques, mais
celle des Enfants de Dieu.
La patience a pour synonymes endurance et
résistance et c'est bien ce Feu — la Force
et la Lumière — que nous venons prendre à
Arès.
Alléluia !
18jun16 175C94
Les larmes dont je parlais dans mon précédent commentaire
(175C69) ont fini par couler et mes pensées se sont tournées
vers Arès. Pour combler cette attente j'ai travaillé sur une
image en m'inspirant de ce que mes frères du groupe 2
projettent d'afficher en vitrine ce mois-ci. Le texte est le
fruit de ce que votre article, vos réponses et les
commentaires de vos lecteurs m'ont donné à ressentir de
cette Force que je vais chaque année depuis près de 25 ans
maintenant puiser à Arès pour fortifier mon âme et forger
plus intensément ma volonté d'être pénitent (Rév d'Arès
30/11).
J'ai axé l'ensemble sur la transcendance, la transfiguration
possible de l'homme par lui-même car plus que tout autre,
Arès est le lieu de la transcendance, du lien renoué avec le
Créateur, de cet envol vers les Hauteurs comme
d'une plongée dans ses propres profondeurs.
Cette image clôt un cycle d'une année de travail sur le
thème de Bien, initié par votre article "Le Bien
pour le Bien" de septembre dernier. Je me suis rendu compte
en les regardant toutes ensemble combien votre article a
marqué, imprégné ma réflexion et ma recherche. J'avais senti
dès sa première lecture un profond bouleversement qui s'est
confirmé n'a eu de cesse d'irriguer mes pensées et mon cœur.
Vous avez ouvert une brèche sur l'avenir que vous avez
étayée avec votre article sur la Non-dualité (un choc lui
aussi!). Puissiez-vous encore longtemps nous guider !
Notre mission a retrouvé son assise spirituelle et je
comprends à la lumière de la réponse à mon commentaire
précédent (175c69) que nous avons encore faire "la synthèse
entre la lutte spirituelle et la lutte sociale la plus
large" pour entrer dans le véritable changement,
pour devenir cette pieuse gente (Rév d'Arès xLv/16)
qui fera advenir le Jour (31/8) après plusieurs
générations sur cette terre. Je l'envisage comme un thème de
travail pour l'année prochaine, thème que j'ai commencé à
défricher et que je vais méditer à Arès cet été avec en
arrière plan ce projet de quadriptyque qui me tient vraiment
à coeur. Car le pèlerinage n'est pas qu'un moment d'intenses
retrouvailles avec Dieu, c'est aussi une veillée d'armes au
cours de laquelle je tourne la Lumière du Père sur mes
projets passés pour en tirer synthèse et leçons et sur mes
projets à venir pour me préparer à les lancer dans le monde.
Peu d'années auront été aussi intenses me concernant, mais
c'est maintenant l'esprit léger et plein d'une immense joie
que je vois s'approcher le jour où je pourrais enfin me
retrouver sur ces Saint Lieux en présence de mon Créateur
qui me dit "Viens! Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès
xLi/7). Alors je viens, petite créature de poussière,
de sang et de Lumière, pour embrasser ce sol, me
plonger dans la prière, me défaire de mes liens avec ce
monde, me libérer de mes chaines et projeter sur mon propre
péché la Lumière du Ciel.
Je souhaite à tous un beau et profond Pèlerinage !
Éric D. d'Ile de france
Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce commentaire intense, tout tendu
vers le travail créateur que vous avez commencé pour
exprimer par votre art, dans un but apostolique, le Message
d'Arès, si nouveau, si différent du message que la culture a
ancré en nous dans notre jeunesse sous forme d'une très
lourde bibliothèque d'idées, de ces idées reçues dont nous
avons tant de mal à nous délivrer.
Le travail que vous avez commencé est d'autant plus
difficile qu'il faut, dans une certaine mesure, utiliser un
vocabulaire des vieilles idées, des vieilles chaînes, qui
nous ancrent à l'erreur, pour faire comprendre la Vérité.
Nous sommes très alourdis par cette ambiguïté, contraints de
marcher sur un fil comme des acrobates, mais nous arriverons
à changer le monde peu à peu.
L'art est une lecture sous forme de traduction esthétique
continue. L'énorme problème est de rendre cette traduction
vivante, créatrice. L'image inanimée, figée, d'une
illustration, d'une affiche, d'un portrait, d'une photo,
etc.ou les images animées d'un film, mais fixées parce que
répétés indéfiniment à chaque fois qu'on joue le film,
doivent devenir des significations vivantes, c.-à-d.
capables d'évasion imprévisible, capables de faire se lever
chaque matin un soleil différent. Voilà la grande
difficulté, si grande que je pense que c'est pour cette
raison que l'écriture (qui est dessin) n'apparut que très
très longtemps après le langage parlé. Les
hiéroglyphes peuvent donner des dates, des noms de personnes
et de ville, raconter des histoires, toujours les mêmes,
inchangeables, mais ce n'est pas la vie, ça ! Je voudrais
que les hiéroglyphes puisse traduire le doux glissement des
mains de la pharaonne sur le poitrine du pharaon, le
battement de son cœur, l'élan de son amour, le murmure de sa
voix qu'enroue le désir, jamais les mêmes gestes, jamais la
même voix, jamais le même cœur battant... Je crois cela
possible, qu'on dit impossible seulement parce qu'on n'y est
pas encore parvenu. N'avez-vous pas remarqué combien La
Révélation d'Arès échappe à l'écriture fixe ? Je la
lis depuis 42 et 39 ans respectivement et à chaque fois elle
vit, elle me regarde différemment, elle me crée, elle me dit
: "Je t'aime, prends-moi !" et elle ne le dit jamais de la
même façon.
L'art, le vrai, celui auquel je pense ici, doit modifier
chaque jour l'organisation du cerveau. Ainsi j'écris cette
réponse, mais je voudrais que même les espaces entre les
mots ou entre les lignes ou entre les paragraphes aient un
sens, vivent, parce que quand je parle il n'y a, dans mon
langage parlé, aucune espace entre les mots. Il faut donc
que l'art graphique ou sonore (musique) ou cinématographique
devienne comme le langae, une coulée de sens incarné. Je ne
suis pas sûr qu'on y parvienne dans ces générations, mais il
faut commencer. C'est, tel que je la ressens, ce qu'essaie
de dire votre affiche ici postée : l'homme qui lève les bras
dans un brasier, les couleurs rouge et jaune qui sont celles
du Feu mais aussi du sang, de la vie ; il y a là quelque
chose de dynamique, un cri, qui n'est que deviné, imaginé,
mais qui annonce quelque chose que vous n'arrivez pas encore
à dire, mais qui se dira tôt ou tard au bout du sentier
que vous commencez à tracer dans la rocaille figée.
Là encore je dis des choses pour lesquelles nos langages
n'ont pas de mots
18jun16 175C95
Ce matin, ma belle famille spirituelle des Hautes-Alpes a
pris le chemin qui la conduit en Terre Sainte d'Arès, vers
la Maison de la Sainte Parole, là ou Le Créateur vous parla
en 1977.
Ils vont aller prendre le Feu de notre Créateur de
l'Univers !
Quel bonheur et quelle belle espérance de cette Vie
qui va les remplir de la Force d'accomplir la pénitence
[qui installe le] Bien en eux, et d'accomplir
la moisson de nouveaux épis mûrs qui
viendront grandir encore la déjà grande assemblée
des Pèlerins d'Arès, qui entourent de leur confiance notre prophète
Mikal. Le peuple qui marchait dans l'obscurité a vu une grande
lumière (Isaie 9-I) !
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Grand merci, sœur Patricia, pour ce commentaire plein de Vie.
Nous vivons dans un monde qui a disparu aux trois quarts
derrière le nuage de l'amnésie, un monde qui ne se souvient
plus de ses origines, qui ne se croit plus autre chose qu'un
troupeau d'animaux intelligents.
Mais nous Pèlerins d'Arès, avec un quart d'habitants de la
planète qui n'a pas encore coupé ses liens avec ses origines
divines, nous partons, nous repartons plutôt, à la recherche
de nos capacités surnaturelles disparues.
C'est pourquoi ils traversent la France jusque sur le Saint
Lieu où le Père se posa à l'automne 1977, ceux de votre
"belle famille spirituelle" qui vivent dans la magnifique
espérance que réveille La Révélation d'Arès.
18jun16 175C96
Le pèlerinage de Jérusalem se trouve dans quelle région
d’Israël ?
Jérusalem, Yerushalayim en hébreu, al-Quds en arabe, est une
grande ville du Proche-Orient, dont Israël a fait sa
capitale, et qui est revendiquée également en tant que telle
par les Palestiniens, pour l'État auquel ils aspirent.
Jérusalem pour les Juifs [les Chétiens et les Musulmans], la
Pierre Noire de la Kaaba à La Mecque pour les Musulmans.
Arès en France pour les Pèlerins d'Arès .Ces pèlerinages
n’appartiennent à personne, mais sont à tout le monde.
Parole unique ?
En attendant, si Jérusalem se trouve à l’Est de la
Palestine, la Palestine qui devait s’appeler Canaan
autrefois appartiendrait à l’origine normalement aux Juifs.
Jérusalem est quand même le phare d’Israël.
J’arrête là mon commentaire, je crains de glisser sur un
terrain embrouillé et super complexe pour moi d’une
situation géographique et politique pour le moment qui
vraisemblablement me dépasse.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous demandez "dans quelle région d'Israël" se trouve
Jérusalem.
Voilà un carte d'Israël sur laquelle vous pouvez voir
Jérusalem :
Oui, la situation est, comme vous dites, "super complexe".
Une partie de Jérusalem est aujourd'hui en territoire dit
occupé depuis 1967. L’État d’Israël avait fait de
Jérusalem-ouest sa capitale en 1949, mais a pu annexer
Jérusalem-est, la partie jordanienne de la ville après une
guerre — "la guerre des six jours" — contre les pays arabes.
Depuis lors, l'ensemble des pays du monde ont retiré leur
ambassade de la ville et contestent à Israël la possession
de la ville entière. Pour la communauté internationale,
Jérusalem-Est est capitale de la Palestine, bien que les
autorités palestiniennes n'y siègent pas.
La ville a une population de 850.000 habitants. La ville,
chef-lieu du district de Jérusalem, est très hétérogène : On
y trouve plusieurs religions. La partie nommée "vieille
ville" est entourée de remparts avec une population à
dominante arabe. Il y a un quartier chrétien, un quartier
musulman, un quartier arménien et un quartier juif.
En se manifestant à Arès en France le Créateur a assez
clairement signifié qu'il considérait cette ville et ses
abords, autour desquels tant d'événements bibliques majeurs
se déroulèrent dans l'Antiquité, comme habités par des
humains qui ont trahi la sainte Alliance entre Abraham et
Dieu. Dans La Révélation d'Arès Jérusalem est
appelée Yérouch'lim (écrit phonétiquement comme je l'ai
entendu)..
18jun16 175C97
Voici une courte vidéo (2 minutes 55 secondes) qui invite
tout homme de Bien et d'espérance à prendre
le Feu sur le Lieu où le Créateur parla en 1977 sous
forme d'un clou de Lumière [Rév d'Arès ii/21].
Le monde ignore le Pèlerinage d'Arès, comme il ignore La
Révélation d'Arès, parce que l'Un et l'autre
n'appartiennent à aucune religion, à aucune idéologie, à
aucune tradition.
Le Pèlerinage d'Arès est, comme vous l'écrivez, "à côté de
tout". Il préfigure le monde de demain qui sera "à côté de
tout" !. Alléluia !
Annie L.-J. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour cet appel au Pèlerinage en vidéo.
Additif le 20 juin 2016 :
J'ai changé la vidéo chargée le 18 juin contre celle
corrigée que vous m'avez adressée le 19 juin.
19jun16 175C98
Tiens ! J'ai remarqué ce bonhomme sur la vidéo d'Annie L
[175C97 ?]. Il est aussi peu neutre que pourrait l'être
Jean-Marie Le Pen...
Je ne sais pas, si c'est sciemment qu'il a été intégré dans
cette vidéo. Mais cet homme choque par ses propos, malgré
les grandes embrassades, je doute que ça soit un homme de la
conciliation.
Mais il se peut que je me trompe car je n'arrive pas à
l'écouter sereinement. Son ton de voix m'agresse.
https://youtu.be/0G2cdMephCs
https://www.youtube.com/watch?v=ac3ZvuaWQAg&feature=youtu.be
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très étonné. Comment avez-vous pu voir "ce bonhomme
sur la vidéo d'Annie L", à savoir le Rav (Rabbin) Ron Chaya,
dont les conférences athées et anti-israëliennes sont bien
connues ? Le Rav Ron Chaya est le conférencier qui apparaît
dans les adresses YouTube que vous m'adressez.
Or, la vidéo d'Annie L. que j'ai affichée avec son
commentaire 175C97 est seulement un document qu'elle a
elle-même composé comme un Appel au Pèlerinage, dans lequel
le Rav Ron Chaya n'apparaît absolument pas. Je trouve donc
très curieux votre commentaire et les URL (ressources sur
l'Internet) qu'il donne comme références.
À moins que vous feigniez d'avoir été l'objet d'un phénomène
prodigieux : le transfert surnaturel de Ron Raya à la place
de la vidéo d'Annie, afin d'attirer mon attention sur cet
homme ?
La Rav Ron Raya est un rabbin athée bien connu des milieux
religieux et spirituels qu'on ne peut pas ne pas aimer parce
qu'il rationnalise avec un brio très sincère, comme beaucoup
d'athées, et qu'il a tout à fait raison en démontrant que la
Bible Juive est un ramassis d'absurdités sauf les grand
principes moraux acceptés par tous les hommes de la Terre
comme : Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu respecteras
père et mère, etc. (le décalogue). Il est très drôle et il a
bien raison quand il se moque de ses coreligionnaires qui,
le jour de sabbat, ne prennent pas l'ascenseur pour ne pas
affectuer le travail d'appuyer sur un bouton et s'imposent
de monter six étages à pied, comme si ce n'était pas un
travail des jambes mille fois plus pénible.
Mais le Rav Ron Raya pèche par son rationalisme excessif
autant que ses coreligionnaires pharisiens pèchent par leur
foi excessive. Il oppose — ce sont ses mots — le "croyant"
au "sachant". Pour lui celui qui sait, parce qu'il vérifie,
est la seul homme raisonnable face à celui qui croit sans
voir ni vérifier.
Le Rav Ron Raya dit : "Moïse prétendait que Dieu lui
parlait, mais nous n'avons aucune preuve de cela." Puisqu'il
ne croit que ce qu'il voit ou peut prouver, si je dis au Rav
Ron Raya que j'ai vu Jésus qui m'a parlé et que j'ai été
témoin d'une manifestation du Créateur Qui m'a également
parlé, il me répondra : "Je ne vous croirai que si je vois
et entend ce que vous avez vu et entendu." Il veut être
certain. Il oublie, ce rabbin athée, quelque chose de
rationnel que les mathématiciens eux-mêmes, gens rationnels
s'il en est, n'oublie pas, c'est la probabilité. Au lieu de
me dire : "Vous prétendez avoir été visité par le Ciel mais
je ne vous croirai que si je lui suis moi aussi," il devrait
dire : "Vous prétendez avoir été visité par le Ciel, mais
j'ai des doutes légitimes, et je dois évaluer la probabilité
que vous disiez vrai." C'est la seule chose qui, selon moi,
dénote un homme raisonnable. Pour moi, le Rav Ron Raya n'est
pas raisonnable. C'est un athée compulsif comme d'autres
sont des croyants compulsifs. Il oublie que la foi est un
phénomène très complexe.
Ceci dit, la vidéo de la conférence du Rav Ron Raya que
j'affiche, parce que cet homme est quand même intéressant en
démontrant que la religion dogmatise, c'est-à-dire fait
prendre des vessies pour des lanternes, dure une heure et
quarante-et-une minutes. C'est très long, mais elle peut
avoir son intérêt.
Mon frère Ron Raya, si tu ne crois pas Moïse, tu ne me crois
pas, mais je tiens à affirmer que j'ai bien vu et entendu
Jésus et que j'ai bien été témoin visuel et auditif d'une
Théophanie. Mon frère Ron Raya, tu dis : "Le croyant affirme
qu'il y a un cactus dans le placard, mais moi je dis: Il y a
ou il n'y a pas de cactus dans le placard. Donc je ne crois
pas qu'il y ait un cactus dans le placard." Mais si
quelqu'un te dit : "J'ai ouvert le placard et j'ai vu le
cactus", le croiras-tu ? Ne le croiras-tu que si tu peux
toi-même ouvrir le placard et voir, de tes yeux voir ?
Es-tu incapable d'accorder la moindre foi à celui qui
raconte ce qu'il a vu ? Si tu en es incapable, tu te ramènes
au rang de l'animal qui ne pense pas, qui voit un point
c'est tout. C'est quand même dommage qu'un homme en soit là.
20jun16 175C99 Commentaire supprimé avant
affichage, à la demande de l'auteur
Réponse :
Réponse supprimée
20jun16 175C100
À propos de l'inclusion de "Ron Chaya" dans la vidéo d'une
sœur sur le pèlerinage, je pense que la question vient de ce
que la vidéo se trouve — je crois — sur Youtube, et que
(j'en ai fait moi-même l'expérience en visionnant et cela
m'a… interloqué sur l'instant), à la fin de la vidéo,
Youtube présente une mosaïque de vidéos que l'on peut
regarder ensuite, comme propositions. Sans doute une vidéo
de ce rabbin athée, mise ici par "association", était-elle
alors visionnable.
C'est un élément à regarder de près, car finalement, une
vidéo contraire à notre idéal pourrait aussi se trouver
suivre la nôtre.
Avec vous dans la prière,
Denis H. de Maine et Loire
Réponse :
Merci, frère Denis pour cette information. C'est en effet
une possibilité.
20jun16 175C101
Si sur la photo ce n'est pas lui [Rav Ron Raya] la
ressemblance est saisissante.
Il est clair que notre sœur Annie pourra confirmer ou
infirmer ce que j'ai avancé .
Mais, ėtant donné quelques propos cyniques et peu
respectueux notamment au sujet des Palestiniens., je me suis
dit que ça pouvait apporter de la confusion dans la
compréhension du Message d'Arès, qui n'est nullement
sioniste, et je préfère me tromper que ne rien dire.
Non, je me dis lorsque l'on voit un homme aussi brillant, on
peut être saisi d'inquiétude , et méditer sur comment,
amener de la paix dans son cœur. Cart dans ses propos il a
l'habitude de parler longuement de guerre et de massacre
Ce n'est pas la loi du talion qui offrira un allié à notre
humanité.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Effectivement, mon frère Frédéric, cet homme avec sa kippa
(calotte sur la tête) photographié avec frère Bernard L.
ressemble étonnamment au Rav Ron Raya.
C'est peut-être lui. Merci pour cette information.
20jun16 175C102
Dans ma mission spirituelle de la rue ,j’ai rencontré un
monsieur qui me dit avoir fait visiter les églises
françaises à une jeune femme d’une des régions de l’Afrique
suite à sa demande.
Cette femme resta surprise et attristée par le spectacle de
la croix ou se tient l’homme Jésus crucifié maintenu et
cloué sur le bois encore à l’heure actuelle dans nos
églises. Elle ne comprenait pas que cette crucifixion soit
toujours opérationnelle symboliquement encore aujourd’hui et
naturellement cela l’a choquée profondément.
Cette présentation violente et traumatisante que les prêtres
maintiennent sur le mur intérieur ou extérieur de leurs
églises de notre frère Jésus cloué sur la croix fait plus de
mal que de bien dans les cœurs. Vous sortez de l’église et
vous êtes plus mal en sortant qu’en entrant dans ce sombre
lieu.
Oui même les églises sont ténébreuses .Pourquoi les prêtres
maintiennent-ils cette icône sacrificatoire puisque Jésus
est incontestablement la résurrection et la vie
Heureusement que le Pèlerinage d’Arès est neutre,. Tout y
respire magnifiquement de blancheur dans la Maison de la
Sainte Parole, sans icônes sans pictogrammes, loin du
paganisme d’antan, d’autrefois, de jadis. Face à soi-même.
Une sœur de Bretagne
Réponse :
Ces crucifix qu'on voit dans toutes les églises catholiques
représentent la dogme central de l'Église Romaine qui est
que Jésus est Dieu Lui-même sous la forme incarnée du Fils
qui a été sacrifié pour la rédemption des péchés.
Comme nous Pèlerins d'Arès ne croyons pas à ce dogme, nous
n'avons de crucifix nulle part. Pour nous la croix avec
Jésus cloué dessus est une représentation aussi sinistre que
l'image d'une guillotine avec le condamné allongé sur la
planche.
Mais, en dépit de ce dogme auquel de moins en moins de
Catholiques croient, ceux d'entre eux qui sont pénitents
sont des humains pieux et sauvés.
20jun16 175C103
Ma mère disait tout le temps à mon père : " Tu me chambres
avec mon Pèlerinage, mais tu n'y viens pas, tu ne peux pas
te rendre compte de ce qui se passe dans le cœur et la tête
d'un pèlerin qui se trouve sur le Lieu même où Dieu s'est
manifesté et a parlé. C'est extraordinaire !"
Alors, mon père a accompagné ma mère au Pèlerinage d'Arès
une année (je crois que c'était en 2011). Il s'y est em...
[ennuyé] pas possible, assis sur des sièges "très
confortables" il a dit, mais il n'a rencontré que le vide.
Au retour, il m'a dit : "Heureusement que j'avais des
archives d'idées à tourner et retourner dans ma tête pour ne
pas trop perdre de temps. J'aurais été cent fois mieux sur
la plage, même sur la petite plage d'Arès plutôt minable,
que dans cet endroit dénudé, dépourvu de tout intérêt."
Moi, je lis le blog que me mère m'invite à regarder. Oh ! je
le lis de temps en temps, en travers ! C'est la même chose.
Pour moi il n'y a rien là-dedans.
J'ai pensé qu'il n'était pas inutile que quelqu'un qui
n'éprouve rien, pas le moindre intérêt pour la (probablement
fictive) Révélation d'Arès, vous le dise. On trouve dans les
commentaires des gens pour, des gens contre, mais on n'y
trouve pas des gens totalement insensibles. Alors, me voilà
!
Je suis comme mon père un humain normal, absolument
indifférent à votre histoire de Jésus et de Dieu apparus.
Pourquoi ne nous apparaît-il pas à nous ? S'il apparaissait
et parlait à des gens comme nous, quelque chose bougerait.
Ce n'est pas à vous que Dieu devrait se manifester, mais à
des athées.
Mon père et moi, nous ne croyons que ce que nous voyons
comme le Rav Ron Raya [175C98].
Nolan Y. de Région Lyonnaise
Réponse :
L'année où j'ai fait une université d'été à Harvard aux USA
(banlieue de Boston) j'ai assisté à une conférence donnée
par un psychologue qui était l'auteur de l'expérience que
voici :
On place un public de gens de tous âges et conditions devant
un écran sur laquel on va projeter le film d'une partie de
basket-ball. Avant la projection on demande au public de
compter le nombre de fois où le ballon change de mains dans
la film qu'il vont voir en promettant une belle récompense à
celui ou celle qui dira le nombre exact de changements de
main. On projette le film, qui dure environ un quart d'heure
(je crois). Au milieu du film, pendant le match, on voit un
homme déguisé en gorille entrer sur le terrain de
basket-ball, se battre la poitrine de coups de poing, puis
sortir. Une fois la projection terminée, on distribue des
petits papiers sur lequel sont posées trois questions : 1.-
"Combien de changement de mains ont-ils eu lieu ?" --> un
petit cadre pour inscrire un chiffre, 2.- "Avez-vous vu un
grand singe sur le terrain de basket-ball ? Cochez la
réponse convenable" --> un cadre OUI et un Cadre NON. 3.-
"Quelle équipe a gagné ? Cochez !" --> un cadre pour les
Blancs, un cadre pour les Rouges
Eh bien, sur 100 spectateurs seulemnt 10 ou 12 ont vu le
gorille. Environ 35 ont remarqué qui a gagné le petit match
de basket-ball. Pourquoi ? Parce que les autres étaient
tellement absorbés à compter les changements de main qu'ils
n'ont rien vu d'autre que les changements de main.
Où est-ce que je veux en venir avec cette histoire ? J'en
viens à dire que les "changements de main" étaient les idées
que votre père tourna et retourna dans ses pensées tandis
qu'il était assis dans la salle de prière. Il n'avait que ça
en tête.
Votre père est venu à Arès sans foi et absolument persuadé
par avance que rien d'extraordinaire ne s'était jamais passé
là et, tout le temps qu'il resta dans la salle de prière, il
a été tellement absorbé dans ses "archives d'idées qu'il a
tournéesr et retournée dans ma tête" que même si Dieu était
apparu dans la salle de prière déguisé en gorille, s'était
battu la poitrine de coups de poing, puis était ressorti, il
n'y avait que 10 probabilités sur 100 qu'il Le remarque.
Contrairement à ce que vous prétendez, vous ne verriez pas
forcément quelque chose d'extraordinaire qui se passerait
sous vos yeux tandis que vous avez l'esprit ailleurs.
Regarder et ne pas voir est un très vieux problème.
La foi n'est pas qu'un effet de la crédulité stupide des
croyants. C'est quelque chose d'infiniment plus complexe et
qui, contrairement à ce qu'on croit, demande beaucoup d'intelligence.
20jun16 175C104
Frère Michel,
Merci pour le courrier que vous m’avez envoyé.
Il me presse de vous donner de mes nouvelles.
Comme vous l'ont sans doute annoncé Anne Claire B. et
Héliette P., ,j’ai rejoint le groupe missionnaire parisien .
Avec beaucoup de joie ,je vois que le désir d’accomplir
pénitence et moisson me porte comme le Vent
|de Dieu] sur le sentier.
Ma prière se mélangera avec celle des pélerins d’Arés qui
viennent sur le Saint
Lieu.
Bon Pèlerinage ! Je vous embrasse fraternellement.
Anne V. d'Ile de France
Réponse :
C'est avec une très grande joie que je vous vois réintégrer
notre mission parisienne après de longues années
d'éloignement. Bon retour chez nous, ma sœur Anne !
Si j'ai bien compris votre commentaire, vous ne viendrez pas
à Arès cette année, mais le Pèlerinage n'est pas une
obligation et je me ferai une joie de prier en votre
compagnie de loin du 21 juin au 15 août et ensuite tout le
temps. Alléluia !
21jun16 175C105
Un grand merci pour votre réponse à mon commentaire [175C94]
qui exprime ce que je ressentais mais peinais à traduire,
même dans les mots que je m'adressais en silence à moi-même
lors de mes méditations nocturnes et marches réflexives.
La création est un combat, l’œuvre un champ de bataille, et
mon corps le réceptacle de tout les effusions qu'ils
engendrent. Seul compte in fine le résultat... et ce qu'il
réussit à produire comme sens pour celui qui regarde l’œuvre
achevée.
La fixité de la culture, des idées, du langage (qui
structure la pensée), nous poussent en effet nous autres
artistes à jouer "les acrobates" entre ce que nous voudrions
dire et ce que le monde peut percevoir, saisir. Le ressenti
intérieur, si profond parfois, n'affleure l’œuvre qu'après
un très long travail, parfois toute une vie.
Je me suis pour ma part engagé dans ce combat à 20 ans et je
poursuis sans relâche mon effort depuis. Mais quel temps il
m'a fallu pour, du jour où j'ai décidé de créer, trouver la
voie à prendre, forger mes outils, apprendre à les
maîtriser, ouvrir mon regard, murir ma réflexion sur l'image
et ma pratique, assouplir ma main pour que son geste devient
mien.... et je ne parle que du travail de maîtrise.
Quand vous invitez le Père dans votre vie, il faut aussi
apprendre à L'écouter, Le comprendre, L'assimiler à votre
vie pour que de pas en pas, de geste en geste, de pensée en
pensée, sa salive se mêle à votre sang et irrigue votre être
tout entier. Cette ouverture ne se fait pas sans violence,
quoi qu'on en dise.
Mais au bout du chemin, il y a la Paix, la Paix du
Saint, et la félicité : la joie d'avoir tout fait,
tout ce qui pouvait être fait pour avancer. Et si ce n'est
pas nous qui aboutissons à l’œuvre envisagée, espérée,
qu'importe, car nous savons que d'autres prendrons le relais
et poursuivrons nos efforts engagés. Je vois mieux
aujourd’hui grâce à votre réponse, le chemin qu'il me reste
à parcourir.
J'ai lu et relu ces derniers jours, votre longue réponse,
méditant chaque mot, les retournant dans ma tête. J'ai été
stupéfait de la concordance entre ce que vous avez écrit et
les directions et intentions de création que j’envisageais
de prendre après la création de cette affiche.
J'ai dit avoir clôt avec ce travail, une année de recherche
"sur le thème de Bien". J'aurai plutôt dû dire que
j'ai clos avec cette image un cycle. J'ai consacré ces
quatre dernières années à travailler pour les locaux de
notre mission de rue. Tracts, affiche, plaquettes,
présentations animées. J'ai le sentiment d'avoir "commencé
un sentier" comme vous dites. Mais aujourd'hui ce
sentier se dessine dans mon regard au-delà de
l'image fixe et se tend vers un horizon élargi. Je sens
venir le temps pour moi de revenir vers ma vocation première
: l'image animée, le film, le cinéma.
Levé tôt ce matin, j'ai reçu un sms de notre frère Didier B.
qui m'a soufflé l'idée de faire de mon image un gif animé.
J'ai souris à cette proposition, car je me suis levé ce
matin avec ce mot en tête : animation. Aurait-il capté ma
pensée ?
J'ai travaillé toute la journée à ce projet dont je vous
adresse le résultat ce soir. Ce n'est pas grand chose : 10
images fixes en cascade sur 2 secondes, qu'il faut jouer en
boucle pour s'en imprégner. J'ai puisé dans les différentes
étapes de travail de ma compositions de quoi en tirer un
début, un milieu et une fin. Un tout petit film en somme, à
peine plus long et perceptible qu'un battement de paupière,
mais dans lequel j'ai mis ce vers quoi je compte aller.
Je n'oublie pas le quadriptyque pour autant grâce au premier
panneau duquel j'ai fait rejaillir mon trait dessiné (encore
trop fixe lui aussi, tout imprégné de cette culture qui m'a
enfanté, c'est pourquoi j'envisage de le reprendre
entièrement).
La 43ème année de l'ère arésienne ne fait que commencer !
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce beau commentaire. Vous avancez.
Nous avançons.
Le péché est en chacun de nous une tare (Rév
d'Arès 2/12) génétiquement transmissible avec une si
forte pénétration qu'elle nous a fait perdre le sens de la
création, dont la création artistique est le sommet. Cela se
traduit comme par des plaies infectées qui ne guérissent pas
par une énorme difficulté à créer et cela, vous le dites
très bien dans ce commentaire. C'est un syndrome à
consonance biblique. Nous croyons avoir beaucoup évolué
grâce à la physique et ses (re)découvertes le moteur à
explosion, les dynamos électriques, le téléphone,
l'informatique, mais en fait les hommes sont à peu près
toujours les mêmes qu'aux temps bibliques, parce qu'ils
n'ont pas compris que leur évolution doit être intérieure :
C'est changer leur vie, non changer leur confort, qu'il
faut. Et cela, ils ne l'ont pas encore fait. Quelle
différence entre le dessin fait sur un ordinateur et le
fusain, le charbon, les minéraux, qui ont servi à l'homme
des grottes préhistoriques à dessiner les chefs d'œuvre
qu'on a retrouvés à Lascaux et ailleurs ? Aucune différence.
Ce qu'il faut, ce n'est pas chercher les moyens de
l'expression, mais faire comprendre, c.-à-d. aller au-dekà
de l'art pour toucher la fibre sensible, indescriptible, qui
peut soudain déclencher une véritable évolution.
Voilà la difficulté : Faire comprendre cela aux hommes et
c'est très bien que vous vous soyez attelé à cette tâche.
J'en suis tellement heureux.
21jun16 175C106
J'ai écouté intégralement la conférence du Rav Ron Raya dont
la vidéo se trouve dans le commentaire 175C98 de cette
entrée sur le pèlerinage.
En fait, pendant la première partie de sa conférence, les 10
premières minutes environ, ce rabbin se présente comme
non-croyant, et tourne en ridicule les croyances, notamment
celles de ses coreligionnaires juifs (puisqu'il est rabbin).
Mais ensuite il retourne son argumentaire en disant
qu'effectivement, il ne faut pas croire, il faut savoir. Et
commence alors une longue explication à partir de prophéties
du Deutéronome (cinquième livre de la Bible), prouvant que
la Torah avait prévue très précisément toutes les
tribulations à venir du peuple juif : son exil, sa
diaspora, ses souffrances, ses persécutions. Il tente de
démontrer ainsi que seul Dieu pouvait prévoir à ce point des
événements uniques et imprévisibles, car singuliers,
puisqu'aucun autre peuple (selon lui) ne s'est retrouvé avec
une telle histoire, une telle longévité, malgré de telles
tribulations et persécutions. Il aborde même en toute fin de
conférence un thème intéressant, celle du reste
devant suivre les commandements de Dieu pour sauver
l'humanité dans son ensemble.
Pour lui ce reste est le peuple juif, et les
commandements que ce reste doit suivre se trouvent
dans la Torah. Pour La Révélation d'Arès, c'est la
pénitence d'un petit reste (24/1) qui
sauvera le monde. Je trouve une certaine continuité entre ce
que développe ce rabbin au parlé décontracté et le projet
que Dieu relance à Arès, même s'il ne s'agit plus
aujourd'hui d'obéir à des lois qui pourtant nous paraissent
absurdes selon les critères du monde, mais de mettre en
œuvre la façon de vivre que Dieu a mis en première intention
dans l'homme.
Cette vie spirituelle simple à comprendre puisqu'il s'agit
de rechercher la paix plutôt que le conflit, de ne pas
juger pour être libre d'aimer, de pardonner,
d'éveiller en somme notre intelligence spirituelle
plutôt que de nous satisfaire de notre intelligence
intellectuelle.
C'est à nous donner la force et l'ambition de réaliser cela
que le Père de l'univers (Rév d'Arès 12/4) nous
appelle à venir chercher à Arès, sur le Lieu Théophanique,
le Feu (Rév d'Arès xLi/1-10) qui attisera notre
volonté et notre persévérance, pendant ce pèlerinage sacré
qui commence ce 21 juin.
Finalement, ce rabbin n'a pas tout à fait tort, car si la
Torah a bien prophétisé les malédictions qui s’abattront sur
le peuple juif s'il n'accomplit pas les commandements, Elle
a bien prophétisé l'inverse, si les hommes accomplissent la
Parole Fécondante — j'ajoute : telle qu'elle a été
renouvelée à Arès — un nouvel Éden refleurira sur le monde,
pour notre plus grand bonheur, enfin.
Vincent L. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon cher frère Vincent, pour ce commentaire qui est
un résumé de la conférence du Rav Ron Raya (voir 175C98
https://youtu.be/0G2cdMephCs).
Oui, comme je l'avais remarqué moi-même, ce rabbin distingue
le "croyant" du "sachant", et ce faisant il suit une ligne
qui rejoint une constante sceptique très ancienne dans le
judaïsme, c'est-à-dire la reprise cyclique du doute
rationaliste, et cela depuis très longtemps, puisque déjà à
l'époque de Jésus, les Sadducéens (qui s'opposaient aux
Pharisiens dans le domaine de la foi), qui avaient alors la
présidence au Sanhédrin, étaient sceptiques sur un certain
nombre de points et notamment ils ne croyaient pas à la
résurrection des morts, à la vie après la mort, à
l'existence des anges, etc. On peut assez bien imaginer que
des Sadducéens raisonnaient au temps de Jésus comme le Rav
Ron Raya raisonne.
Mais, comme vous dites, le Rav Ron Raya ne fait pas que nier
et notamment il ne nie pas l'existence de l'Éternel. Il note
avec bon sens certaines absurdités contenues dans la foi
juive, notamment j'ai été très amusé par sa remarque sur le
sabbat, que certains de ses coreligionnaires juifs
respectent au point de ne pas appuyer sur les boutons
électriques de l'ascenseur, mais montent les étages à pied,
effectuant ainsi un travail autrement plus éreintant.
Mais le Rav Ron Raya prétend "ne pas savoir si Moïse (et
donc Abraham) entendit ou n'entendit pas Dieu" et donc par
là exprime un doute fondamental sur un point qui est
pourtant la base absolue de toute la foi abrahamique et
mosaïque (juive, chrétienne, musulmane), son scepticisme
total concernant le contact entre Dieu et n'importe quel
prophète, donc entre Dieu et moi. Par là cet homme n'est pas
un athée, mais un rationaliste au sens le plus étroit et je
dirais le plus bête qui soit, malgré le brio de son verbe.
Cet homme est intéressant mais, c'est le moins qu'on puisse
dire, il n'a pas l'ombre d'un brin d'intelligence
spirituelle.
Merci encore pour ce commentaire.
21jun16 175C107
Bonjour Cher Prophète, je vous adresse on commentaire à
propos de votre entrée 175. Dominique, Jeanne et moi-même
vous souhaitons à tous un bon pèlerinage. Nous vous
embrassons.
Suspendre le temps, le temps du pèlerinage afin de sortir de
la matrice culturelle, du mensonge social, du bruit
permanant qui nous est déversé par les médias de masse dans
une course folle qui n’a pas de sens, si ce n’est la
domination et la soumission des uns par les autres, pourtant
dominés et dominants sont frères, s’en
souviennent-ils ?
Ce jeu de rôle que se donnent les hommes, c’est déjà le
malheur et le contraire d’une vie harmonieuse à laquelle
nous appelle le simple bon sens et le Créateur. L’humanité
doit absolument retrouver sa vocation spirituelle. Quand je
viens physiquement au pèlerinage d’Arès c’est pour trouver
la force nécessaire pour ce projet de changement du
monde (Rév d'Arès 28/7). Le monde-système m’impose
une vie d’esclave, d’ilote que l’on nomme citoyen — mais
cette flatterie est une tromperie —, d’électeur ¬— à qui
l’on dit qu’il vote mal dès qu’il ne suit pas l’avis des
hommes politiques et de ceux qui sont au-dessus d’eux —, de
consommateur aux produits à obsolescence programmée, etc. Le
système me préfère si je suis vil et oublieux de ma vocation
spirituelle, si nous ne nous montrons pas vigilants le
système nous gâche nos vies, nous abime. Dieu tout à
l’opposé me propose simplement de m’élever par la pratique
du bien, afin de ressentir profondément la Vie.
Heureux moment qu’est le pèlerinage. C’est un
heureux moment pour beaucoup. Ce ne fut pas toujours le cas
pour moi. J’ai eu longtemps la crainte de m’approcher du
Saint Lieu où Dieu vint parler encore à l’homme, je ne me
sentais pas prêt, pas à la hauteur, de fait je n’étais pas
pleinement conscient du bouleversement intérieur que
provoque "l'intrusion" de Dieu dans ma vie et surtout dans
les affaires humaines, donc dans la destinée du monde.
J’ai bien conscience d’avoir écrit "intrusion", ce qui est
impropre, car en fait je veux dire que c’est l’homme qui
exclu générations après générations Dieu de son existence.
De quelle façon ? Par la religion, celle qui enchaîne les
hommes, les maintient sous la domination de la peur ou de
l’illusion ou dans une morale qui emprisonne, mais pas dans
une spiritualité qui libère. On exclut Dieu par l’athéisme
bien sûr, par la politique qui aliène l’homme à des
illusions, par le matérialisme aveugle et réactionnaire, le
matérialisme me fait penser à la taupe dans sa galerie
qui jure sur le Ciel à l’autruche, son amie de toujours,
qu’il n’y pas de Ciel, parce qu’elle ne l’a pas vu. Rév
d'Arès 23/2 : Que l’Aigle laisse la taupe régner au milieu
des siens ! Qu’Il garde le Ciel et nous laisse la terre !
Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ; il
ne parvient pas au fond de nos tunnels !
Le matérialisme, qu’il soit capitaliste ou marxiste,
favorise l’illusion de l’existence et fait de la vie un
misérable assommoir. Si l’homme recherche vraiment la
justice, qu’il sache que l’on ne peut reconquérir la Vie
par la guerre de tous contre tous ou la guerre des classes.
S’inviterait le nationalisme qu’il nous proposerait la
guerre des nations. Restons loin de tout cela, car le propre
de l’illusion est de cacher un mensonge par un sophisme,
mais nous, nous recherchons le Fond des Fonds et
pour cela avons besoin de la Force, de la paix
Si le matérialisme est coupé de sa vocation initiale : être
au service de l’humanité, permettant le partage de tout avec
tous, permettre à l’humanité de jouir de la Vie
bien terrestre, bien matérielle parce que vraiment
spirituelle. Je pense que le capitalisme et le marxisme ont
pour vocation profonde de masquer le vrai sens de la Vie,
par le bruit qu’ils ont provoqué et provoque encore afin
d’empêcher d’écouter le Vrai. Dieu nous (Rév
d’Arès 28/20) : Il est temps que Je libère les nations ;
dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des
puissants, des princes et des riches, elles ont compris,
elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leur
fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont
fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les
traits, elles ont grondé du fond des steppes comme le
galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris
leur héritage aux voleurs. Ce temps arrive !
Alors que la matière détournée en matérialisme devient un
moyen de domination des peuples mis sous la tutelle des
banques et de geôliers qui, certes vivent dans l’aisance
matérielle, mais coupés de la spiritualité qui donne la Vie,
je m’en lamente. Je suis convaincu que si l’homme peut
s’éloigner de Dieu il peut tout aussi bien se rapprocher de
Lui par l’existentialisme. Je cherche à me rapprocher de
Dieu déjà par le Pèlerinage que je ferai à Arès et que
parfois je faisais depuis chez moi.
À Arès, Jésus, Dieu parlait à Mikal, mais par là
s’adressait à tous les hommes, tous ne répondent pas au
Père. Cette crainte de me rendre sur les Saint Lieux s’est
commuée en un respect qu’impose naturellement la noblesse de
caractère, le Noble, le Généreux (al-Mâjid,
al-Karîm). Lui qui parle par les prophètes et dans
les cœurs, Lui qui parle par delà la notion de culture, de
race, de classes sociales en fait, Lui qui parle par delà
tout ce qui divise l’humanité en communautés prêtes à se
défier on ne sait pas vraiment pourquoi ou à se battre dans
un intérêt trouble puisque l’homme ne peut se confronter à
son semblable sans perdre peu ou prou son âme, sa
vie.
Il nous faudra beaucoup de force pour nous faire entendre.
Dieu est hors du temps, Lui qui parle à ceux qui
l’écoutent scrupuleusement ou d’une oreille pas totalement
ouverte, Il parle aussi à ceux qui ne veulent pas (encore)
entendre parler de Lui, mais dont le cœur est resté généreux
et je crois que les cœurs généreux savent par intuition
avant de comprendre intellectuellement.
Les religions escamotent volontairement ou involontairement
le Dessein et la Nature du Père et il est
difficile de trouver Dieu à travers les livres d’hommes et
les cultures qui anthropomorphisent le Très Haut. Alors que
fait souvent celui qui entend parler de Dieu, si ce n’est se
rendre à l’endroit où l’événement a eu lieu ? Un pèlerinage
parfaitement spontané naît. Que viens-je faire à un
Pèlerinage ? Chercher à être subjugué par le merveilleux
d’un lieu qui a été en présence de Dieu, voir son prophète
de visu ? Cela me semble bien humain, mais ce n’est en
définitive qu’une forme de curiosité à laquelle on ne peut
s’adonner bien longtemps. Et puis qu’a donc Dieu à prêter à
la curiosité ? Rien ! Il ne se laisse pas voir par la
multitude, Il ne parle plus dans le jardin d’Éden à Ses
filles et fils, ou peut-être sont-ce Ses Enfants
qui ne l’entendent plus. Il se laisse lire dans des Livres,
c’est à la lecture ou à la proclamation de Sa Parole que
l’on peut dialoguer avec Lui et avec soi-même.
Ne prenant pas toujours mesure de ce que peut-être la Vie,
l’homme vivote entre crise intérieure, crise économique et
guerre… Il aime trouver des coupables à tous ses maux :
l’autre. Il me semble presque inutile de dire que ses crises
sont volontairement orchestrées et font partie d’un projet
néfaste. Nous sommes dans une civilisation du désordre et du
bruit ou on n’entend plus la raison et la vraie douceur de
vivre. La Voix n’est pas le bruit ; l’oreille est un
jardin sans le bruit (Rév d'Arès vii/4). Mais Dieu ne
se cache pas tout à fait des pieux, Il les apellent à la pénitence
— joyeuse si possible — et au Pèlerinage où, dites-vous,
pourront venir les humains dans leur diversité : "Les autres
sortes de révélation, vu leurs diversité et imprévisibilité,
ne sont pas disposées dans le hall de prière." Je suis
profondément ému par cette diversité, c’est un espoir
vivifiant. On peut donc s’attendre à voir des croyances de
tout le monde et des frères de partout qui ont en conscience
que le monde ne peut plus vivre sur les bases actuelles de mensonge,
manipulation, égoïsme, violence, vengeance,
impureté — la liste est trop longue — et c’est bien le
contraire que nous venons rechercher à Arès : (Ici tu)
reste(s) pur. Après le(s) mur(s) la balène. Plante ton
pied ! (Ici prend son) essor ta parole(, elle ira) où
mille œils voient. Ta parole (est) Ma Parole (Rév d'Arès xL/3-5).
Pur !.
Dieu se laisse deviner. À ceux qui frappent à la porte l’on
ouvre comme le disent les évangiles palestiniens, à ceux qui
ouvrent le chemin de la pénitence,
l’existentialisme et la liberté parsèment leur parcours.
Pour certains le bien et le beau sont
compagnons naturels et indispensables de route le temps de
cette courte vie, pour qui l’évidence n’est pas tant un dieu
à adorer, une religion à exercer ou à exécuter, ce qui est
propre à une forme de paganisme. Les religions aiment Dieu
mais oublient souvent d’aimer les hommes. Paradoxe ! Bien
sûr la réalité est plus complexe pardonnez moi ces
raccourcis. Nous, nous aimons le Père et savons que l’on
n’aime pas Dieu sans aimer Sa créature humaine, sans tenter
de changer sa vie, seul moyen de changer le
monde (28.7).
Des hommes rejettent Dieu mais surtout ils rejettent
l’aberration structurelle du monde dans lequel ils vivent et
meurent, ils en rendent facilement responsable Dieu, mais ne
comprennent pas la vrai causalité du monde actuel. L’esprit
de système se cache dans la religion, derrière la religion,
pour escamoter et corrompre le plus possible l’image de
Dieu. Mais qu’est-ce que l’esprit de système, si ce n’est la
division, un sentiment parcellaire du monde, corporatisme
qui quelque soit la couverture qu’il se donne est toujours
une entrave à l’amour-agapè, l’amour de l’humanité cet amour
fraternel qui nous fait pérégriner ? Nous pérégrinons à
travers champs, monts et vallées, par des sentiers, nous
pérégrinons à travers l’Histoire et ses mensonges pour
trouver le Vrai. C’est ce sentiment que je viens
rechercher à Arès et surtout je viens donc chercher la Force
que prodigue le Père trop aimant. Si je ne doute
pas de Lui je doute parfois de moi.
Lui, le Père, ne s’impose à personne sauf exception quand Il
confie une mission à Ses prophètes, cependant Il
donne avec la liberté le droit à l’homme de le renier, ou de
l’ignorer. Alors que tout le système s’érige avec science
comme la réalité, comme la loi indépassable mais ne le fait
que par la mise en place de ses ruses rodées par les siècles
de pouvoir ténébreux — on m’excusera peut-être le pléonasme
— ou pour le moins pratiqué dans l’ombre, mis en place par des
loups déguisés en agneaux. Si le peuple vient à se
réveiller on lui organise des festivités (Euro 2016 de
football, etc.) des troubles sociaux par simplement une loi
sur le travail et tout cela en plein état d’urgence, mais si
le peuple croit qu’on le fraude, on peut toujours lui
confectionner manu militari une guerre pour dissimuler les
tromperies de son système qui s’enferme dans son iniquité.
Lui, le Père, contrairement au système ne s’impose pas à
moi, je ne vois d’issue positive à ce monde que par le
chemin indiqué par Lui. Le bien est notre
boussole. Lui aime la diversité, Lui qui s’adresse aux
hommes dans leur langue et selon leur culture mais qui les
transcendent aussi au point que vous écrivez dans cette
belle entrée : "Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père,
Brahmâ, etc. […] Toutefois, tout pèlerin peut apporter les
livres dans lesquels il est accoutumé à prier." Que puis-je
demander de plus ? Y a-t-il un idéal plus élevé dont je
comprenne la finalité ? Non !
Des femmes et des hommes viendront de partout, avec chacun
une foi que nous ne connaissons pas bien, parfois sans foi,
d’étranges étrangers à qui nous ouvrons le Pèlerinage, nos assemblées,
nos familles. Un étranger peut paraître étrange si l’on
succombe trop à la culture qui est partout — il s’appelle
aussi préjugé — mais si on l’aime avant de le connaître en
quoi est il étrange l’étranger ? En quoi serions-nous son
hôte étrange pour lui ?
Redonnons-nous le sentiment qu’il est nécessaire d’être
amoureux de toute la Création et nous serons aussi
fraternels que le préconise la Parole. Il n’est pas question
pour un Pèlerin d’Arès de nationalisme pas plus qu’un
internationalisme politique béat qui mépriserait le pays où
il vit, mais d’un amour évident du pays où il vit et d’une
terre comme il en rêve : un jardin d’Éden dans la
tête. Remarquons qu’après tout le mot pèlerin
vient du latin peregrinus qui signifie étranger, de pereger
qui signifie parti pour un pays lointain, de per, outre,
au-delà, et ager, champ. Selon le Littré.
Nous avons la clé des champs et nous la confions à qui en
ressent le besoin.
Je souhaite à chacun le plus revigorant des pèlerinages.
Ginès P. d'Ile de France
Réponse :
"Qu’a donc Dieu à prêter à la curiosité ? Rien !" Vous avez
très bien vu ce qu'on vient chercher à Arès.
Que pourrais-je ajouter à un commentaire aussi juste, aussi
beau, aussi complet ?
Je suis ému de voir un frère qui a remarqué l'esprit
d'ouverture de mon entrée 175 et qui le cite par deux fois,
parce que les chemins qui ramènent l'homme au Vrai sont
en effet multiples, même méandreux, et qu'il faut les
respecter tous. Il faut inviter tous ceux qui prient dans
d'autres livres que ceux que nous mettons à la disposition
des pèlerins à apporter leurs propres livres, car ce sont
ces livres qui, quels qu'ils soient, les ont finalement
ramenés à Arès. Le Pèlerinage est, en somme, un point de
convergence.
J'ajouterai seulement qu'il y a un livre muet qui peut aussi
ramener à Arès bien du monde, c'est la souffrance. Je me
souviens avoir lu, il y a longtemps, en 1967 je crois, les
"Antimémoires" de Malraux, qui dès les premières pages parle
d'un maquis où, comme résistant il avait conversé avec
l'aumônier. Je ne me souviens plus des mots exacts et je
n'ai plus ce livre depuis longtemps, mais le prêtre se
faisant homme, tout simplement homme, lui dit quelque chose
comme : "Les hommes surtout souffrent (ou sont malheureux)."
C'est ainsi qu'à Arès des athées sont venus comme je le
rappelle parfois, me disant : "Je ne crois pas, mais j'ai
l'intuition que si j'entre ici quelque chose va se passer en
moi." Ce quelque chose est le soulagement.
L'épreuve du mal me paraît toujours centrale dans le
comportement de fond de l'humain. Beaucoup d'hommes ont
besoin de se libérer des puissances obscures dont ils se
sentent victimes et que les propos scientifico-rationalistes
ne suffisent pas à soulager. Que Job ait ou non existé n'a
pas d'importance, il reste l'immense poème qui porte son
nom. La main qui a écrivit ce poème est sans nul doute celle
d'un humain qui avait éprouvé la même chose que son héros,
Job, même s'il porta un autre nom. Voilà ce qui nous touche
encore au point que, tout compte fait, nous nous rendons au
Pèlerinage comme autant de Jobs que nous sommes.
Ce qui est formidable dans le Livre de Job, c'est que le héros
est malheureux mais n'est pas révolté. Il est, comme vous
dites, "Noble et Généreux (al-Mâjid,
al-Karîm)", et c'est ainsi que beaucoup d'entre nous
sont allés sur le Saint Lieux d'Arès, même si ensuite ils
sont devenus des hommes positifs, des espérants intégraux et
heureux. Autrement dit, tant qu'on n'a pas souffert, on
ignore l'intériorité, on ne connaît pas ses besoins
profonds. Le Pèlerinage d'Arès est aussi un voyage à
l'intérieur de soi.
Nos frères juifs sentent la présence de Dieu dans la
souffrance, et c'est pourquoi pour eux l'exil en Égypte
n'est pas perçu comme une souffrance ou un rejet par Dieu
mais au contraire un moyen pour renouer de bonnes relations
avec Lui. Mais nous, nous avons dépassé cela, nous sommes
dans la voie que Jésus montra dans son Sermon sur la
Montagne la voie du Bien. Nous ne
cherchons pas à comprendre d'où nous venons, mais à
comprendre où nous allons. Alors, Arès, c'est le portail
d'une autre vie, qui devient Vie, monde changé. Merci, frère Ginès, pour ce très beau et riche
commentaire.
21jun16 175C108
Le Pèlerinage s'ouvre aujourd'hui. C'est le Feu !
Pourquoi le Feu ? Pourquoi pas l'Eau ?
Mon grand-père disait toujours : "Le feu on peut l'arrêter ;
l'inondation on ne peut pas." Donc, le Feu que le
pèlerin vient prendre à Arès peut s'éteindre ! Pourquoi Dieu
ne donne-t-il pas l'Eau qu'on ne peut pas arrêter
quand elle envahit tout ?
Alors, nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j'y
retournerai. Yahwé a donné, Yahwé a repris, Béni soit le
nom de Yahwé ! [Job 1/21] Si le Créateur peut
reprendre ce qu'il donne, alors, à quoi sert-il d'aller le
prendre, d'aller prendre ce Feu, à Arès ?
Comme
on le voit sur cette image deux électrodes forment un arc
quand elles reçoivent le courant électrique et les rampes de
gaz s'allument, mais si je ferme le robinet de gaz, elles
s'éteignent. Donc, chaque fois que je vais au Pèlerinage
j'appuie sur le bouton qui envoie aux électrodes le courant
électrique et le gaz s'allume (le gaz que je suis) mais au
cours des mois le robinet se ferme peu à peu et il faut que
je retourne à Arès pour rallumer. Très peu pour moi.
Je n'irai pas au Pèlerinage cette année. Je laisse ma femme
y aller avec ses illusions.
Gabriel A. de Haute-Loire
Réponse :
Oui, frère Gabriel, Yahwé a repris, Béni soit le nom de
Yahwé ! (Job 1/21), mais il ne faut pas oublier le
verset suivant qui dit : En tout cela Job ne pécha pas ;
il ne profera aucun absurdité contre Dieu (Job 1/22). Autrement dit, quand on dit : Yahwé a donné, Yahwé
a repris, on ne dit pas une absurdité, c'est
la vérité et donc cela vous donne apparemment raison. Mais
il y a quelque chose de fondamental que vous oubliez ou
plutôt que vous ignorez, sans doute parce que vous n'avez
pas assez suivi mon enseignement.
Cette chose fondamentale, qu'il serait absurde
d'ignorer, c'est que vous ne venez pas à Arès pour recevoir
de Dieu quelque chose comme l'esclave soumis au maître et
qui attend du maître tout ce qui fait sa vie. Vous venez à
Arès apporter votre part du Tout (relisez
non-dualité # 171).
Cette chose fondamentale que vous oubliez ou ignorez, c'est
que vous êtes l'image et ressemblance de Dieu (Genèse
1/26-27), que vous êtes un être vivant libre, absolument
libre (Rév d'Arès 10/10) et donc que ce Feu
que vous recevez sur le saint lieu d'Arès est le Feu
de votre union avec le Père. C'est cette union, union de
vous et de Dieu, que vous ravivez, que vous ravivez pas
nécessairement à Arès (le Pèlerinage d'Arès n'a rien
d'obligatoire), mais sûrement mieux à Arès qu'ailleurs, sur
le le lieu même où il parla en 1977, c'est cette union qui
allume le Feu.
Autrement dit, à Arès Dieu n'est rien sans vous mais vous
n'êtes rien sans lui. Le Feu que vous formez
c'est le Sien et le vôtre, deux Feux qui se
rallient au Tout. Le ralliement au Tout, c'est ça le
Pèlerinage, qu'on le fasse physiquement à Arès ou
spirituellement dans son cœur. Comme vous êtes pécheur,
parce que votre ancêtre Adam l'a été et que vous
continuez, même si vous continuez plus ou moins selon la
force de votre foi, et donc comme vous êtes pécheur
parce que vous êtes libre de l'être, et parce que
cette liberté est fluctuante, très difficile à maîtriser,
votre foi ne résiste pas à 100 % au mal qui est en vous, ne
serait-ce que sous forme de langueur, de paresse,
d'animalité, de plaisir à suivre le système d'Adam parce
qu'en fait vous vivez la minute présente, vous êtes dans
le temps, votre race adamique ayant quitté la Vie
hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Il vous faut un
effort de pensée particulier pour réimaginer la vie hors
du temps qui fut celle d'Éden. et vous venez à Arès
refaire de cette réimagination une réalité, un Feu,
et il en sera ainsi jusqu'au Jour. où Éden sera
rétabli.
Autrement dit, vous êtes libre, mais vous ne
maîtrisez pas à 100 % votre liberté, il vous faut une
prothèse pour ne plus faire qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1)
de votre personne d'Enfant avec la Personne du Père.
Cette prothèse, le Pèlerinage vous l'offre.
Mais évidemment tout dépend de ce à quoi vous croyez, de ce
en quoi vous espérez. Si vous pensez que la foi d'Arès c'est
la religion de papa, celle qui dit que Dieu donne et que
l'homme reçoit tout ou ne reçoit rien de Dieu, si vous ne
voyez pas que vous êtes potentiellement un Dieu vous-même et
si vous ne voyez pas que votre libre arbitre est
l'acteur de votre destin, si donc vous avez encore cette
croyance primitive qui présente l'homme comme l'esclave d'un
Maître, le sujet d'un Roi, le jouet d'un Grand Joueur du
Ciel, croyance encore largement répandue par les religions,
alors le Pèlerinage n'a aucun sens pour vous, c'est sûr.
En fait, vous êtes une des deux électrodes que montre votre
image, et le Père est l'autre électrode, et le Pèlerinage
d'Arès est un lieu idéal pour rappuyer sur le bouton,
produire un arc, rallumer le Feu.
Votre épouse, frère Gabriel, cogite moins que vous, mais
elle a une vision plus saine de la réalité. Pourquoi ne pas
vous joindre à elle ? N'avez-vous pas lu dans La
Révélation d'Arès que les femmes sont plus prêtes au
changement que l'homme ne l'est ?
22jun16 175C109
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès grand P, je suis seulement
un pèlerin d'Arès petit p, mais je me suis abonné à votre
blog que je lis presque tous les jours.
Ce qui me plaît en vous, c'est que vous ne séparez pas
l'homme spirituel de l'homme social, l'homme en butte aux
problèmes de la vie, du travail et du pays. Le pape est un
homme qui se préoccupe aussi de l'homme social, mais ses
interventions dans ce domaine sont plutôt politiques, alors
que chez vous elles restent soudées au Fond
spirituel que Dieu vous a demandé de rétablir sur Terre.
Et justement, c'est un souci très actuel. Non seulement il y
a une menace de guerre civile, mais il y a, inséparable de
la menace de guerre civile une menace de très fort déclin
économique.
Un économiste américain, Alvin Hansen, qui a été professeur
d'économie à Harvard, que vous connaissez pour y avoir fait
un séjour, estimait en 1929 que la fameuse crise de cette
année-là n’était que le début d’une très lente et longue
érosion du capitalisme financier et de la croissance
économique. Le développement tout à fait exceptionnel de
l’économie au lendemain de la seconde guerre mondiale fit
qu'on considéra Alvin Hansen comme un oiseau de mauvaise
augure qui s'était complètement trompé. Or, la crise de 2008
fit qu'on se rappela d'Alvin Hansen. Un autre économiste
américain, Larry Summers, qui fut conseiller de Bill Clinton
rappelle que l'ancien professeur de Harvard, Hansen, mort en
1975, avait eu raison. Il affirme qu'une succession de
bulles, dont l’immobilier et l'internet, a dopé
artificiellement la croissance, mais en s’appuyant sur un
endettement de plus en plus excessif. Cette situation
conduit nos économies à être plongées pour longtemps dans ce
qu’il appelle une "stagnation séculaire". Le Prix Nobel de
l’économie, Paul Krugman, ne dit pas autre chose, il affirme
que la reprise américaine n'est qu'illusoire et que les
conditions de la dépression économique sont confirmées. Un
professeur de la Northwestern University, Robert Gordon, dit
la même chose ; il alerte ses étudiant ainsi : "Ou bien vous
gardez votre iPhone, ou bien vous devez renoncer à l’eau
courante et au tout-à-l’égout, donc vous bavasserez dans
votre iPhone mais vous irez chercher l’eau à l’extérieur et
vous irez aux toilettes dehors. Que choisissez-vous ?" Bref,
pour cet économiste, ce qui attend notre économie
occidentale, c’est une mort lente. Car il y a trop de "vents
contraires" : Le vieillissement des humains, l’endettement
insupportable des États, l'inefficacité de l’éducation
inadaptée et la multiplication des inégalités. Pour stopper
ces "vents contraires" il faudrait d’importantes
innovations, mais sûrement pas les soi-disant innovations
actuelles qui ne sont que des gadgets qui plombent la
croissance.
Nous sommes proches de la croissance zéro, voire même
de la dépression, et pour longtemps. Je crois que si les
hommes n'entrent pas en pénitence, ils vont vers
des temps très sombres.
Le pape lui-même ne parle pas de ça. Vous, vous en parlez,
vous êtes un grand homme totalement ignoré de nos jours mais
dont on se souviendra demain dans le monde entier.
Robert T. d'Ile de France
Réponse :
Oui, mon frère, et quoique d’autres économistes prétendent,
tout au contraire, que nous sommes au début d’une nouvelle
accélération du progrès technique, porteur de croissance à
long terme, je suis d'accord avec vous. Il y a un grand
péril économique devant l'homme, si celui-ci refuse de changer
sa vie. De même que l'homme forme un Tout avec
l'Univers et son Créateur, son travail, sa vie pratique
entrent dans ce Tout. Il est ainsi inévitable
qu'un dysfonctionnement d'un coté entraîne un problème, qui
peut être grave, d'un autre côté. Vous l'avez bien vu et il
me paraît dommage que vous ne soyez qu'un Pèlerin d'Arès
petit p alors que notre mission, domaine des Pèlerins d'Arès
grand P, a besoin d'apôtres lucides, qui s'adressent aux
humains dans leur entièreté. Rien ici ne ressemblance à une catastrophe subite comme
la guerre — encore que la guerre ne soit pas un épisode
impossible du déclin économique —. Le cataclysme qui nous
menace sera un processus lent, mais qui n'en sera pas moins
profond. Si nous voulons que cet inévitable déclin
économique passe par une véritable ré-invention des valeurs
humaines et du bonheur au lieu d'un retour à une préhistoire
bizarre à la "Mad Max", il faut en effet que l'humain fasse
pénitence. La "folie" de la pénitence consterne ; nos
missionnaires le constatent, et même chez les épis
mûrs, les hommes plus ou moins prêts à entrer en
pénitence, elle désoriente au début. De ce fait, la
pénitence est aussi une solution lente. Mais la foi
du Pèlerin d'Arès s'emplit assez vite de la joie et de
la fête (Rév d'Arès 30/11) au lieu de voir,
comme les chrétiens l'ont vue des siècles durant, la vie
terrestre comme une vallée de larmes, ce qui les conduisait
à ne plus espérer que la vie éternelle, à attendre d'être
morts pour être heureux, au points que le bonheur terrestre
leur sembla longtemps être un péché.
Les Pèlerins d'Arès sont des chrétiens purs, qui ne voient
pas du tout la vie ainsi, même si elle doit traverser des
périodes économiquement très pauvres ; pour eux les
mortifications (sauf pour les défunts Rév d'Arès
33/32-34), les jeûnes, les humiliations, ne servent
à rien. Pour que revienne pleinement, rationnellement, le
sens du bonheur, de la joie de vivre, même en pénitence,
même dans les conditions de crise économique et de manque
qui nous attendent, il fallait que faiblisse, pour le
christianisme, la dictature religieuse de l'Église, car le
Père ne voulait pas détruire l'Église d'un seul coup,
simplement parce que son clergé et ses fidèles étaient eux
aussi ses Enfants (13/5) appelés au Salut
par la pénitence et qu'il fallait attendre qu'ils
ne fussent plus librement sourds. C'est ce qui
explique que le Père ne revint pas appeler l'homme avant
1974. Ce n'est pas la Vérité qui rend heureux,
d'où l'inutilité des dogmes et autres idéologies imposées,
c'est la pénitence, la vie donc.
Par moments, il est vrai, on se demande si ce monde est bien
prêt à faire pénitence au sens que La
Révélation d'(Arès donne à ces mots, c.-à-d. par la
pratique de l'amour, du pardon, de la paix,
de l'intelligence spirituelle libre. Mais
si le Père a choisi ce moment pour son Appel, c'est que le
moment est bon. pour changer. Vous êtes d'Ile de France, frère Robert. Pourquoi ne
pas rendre visite à nos frères et sœurs de "L'Eau Bleue" au
32, rue Losserand, Paris 75014 ?
24jun16 175C110
Voici, prophète faucon suivi de ses oisillons
(il n'y a donc pas de hiérarchie comme vous nous l'aviez
fait remarquer dans votre réponse 174C74), ce que m'inspire
votre enseignement ; je suis touché par la
profondeur du descriptif que vous faîtes en réponse au
commentaire 175C80. Il est, pour moi, la conscience
collective accomplie.
Une expression de cette conscience sera le marque-page de
mes lectures spirituelles afin d'être un aide-mémoire à
cette mission Bien spécifique recommandée par le Père
de l'Univers, Lui-même.
Une mission qui semble totalement échapper à Ron (175C98)
car, malgré son franc-parler appréciable, il ne semble pas
avoir pris conscience qu'il ne fait que perpétuer un système
qui prône la division (rien de nouveau sous le soleil). Bien
que je doive admettre que la différenciation qu'il fait
entre "croyant" et "sachant" n'est pas faîte pour me
déplaire, je trouve très dommage que ce Rav porte si bien
son appellation de Rabbin par sa théologie ; pourvu qu'il
puisse atteindre un jour le ciel de la Création.
J'espère que, de fil en aiguille, il entendra parler de
votre blog. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés
pour changer ce monde en Bien ; il
devrait savoir, en tant que sachant, qu'une fois qu'on sait
que le Cactus est vraiment dans le Placard, on descend de
son trône, on dépose son sceptre et sa couronne,
et on commence humblement à changer sa vie vers un
autre destin... avant de se piquer.
Je suis heureux que le Pèlerinage ait commencé ; lorsque le
monde saura que nous avons une Parole Pure révélée à Arès
pour nous soutenir tous dans ce changement de cap
décisif du Mal balayé par le Bien, tout le reste
(175C106) sera obsolète.
Frédéric M. de Gironde
Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.
24jun16 175C111
Je découvre ce matin que vous n'avez pas encore changé
d'entrée de blog contrairement à ce que vous toutes les
trois ou quatre semaines, en général. On est toujours sur
l'entrée 175 "Le Pèlerinage". Tant mieux !
Je suis très heureux que vous ayez laissé l'entrée "Le
Pèlerinage", parce que ma femme, les enfants et moi nous
hésitions sur la décision de faire le Pèlerinage — notre
premier — mais j'avais perdu les informations que j'avais
notées sur un carnet [que j'ai] égaré. Je vais partir en
congé et comme je n'ai pas d'ordinateur personnel et que je
regarde votre blog sur l'ordinateur du bureau de
l'entreprise où je travaille, c'est une chance de retrouver
toutes les indications.
Je n'ai jamais fait le Pèlerinage d'Arès. Je suis un pèlerin
d'Arès autodidacte, parce que j'ai trouvé La Révélation
d'Arès il y a plusieurs années dans une librairie de
Lyon, où j'étais de passage, et j'ai évolué tout seul avec
ma femme et mes enfants (15 et 18 ans) parce que vous n'avez
pas de mission en Côte d'Or. À Lyon où il m'arrive d'aller
pour mon travail, je suis passé deux fois rue d'Algérie au
local de votre mission, mais je l'ai trouvé fermé.
Heureusement, il y a votre blog.J'ai pu, évolué sans
m'égarer, je l'espère, grâce à lui. Si on le lit
attentivement on finit par "habiter votre âme", si je peux
dire, et on suit sans trop dévire votre sentier.
La foi d'Arès, c'est ce qu'on peut appeler une
contre-culture. Cette contre-culture a besoin d'une salle
des pas perdus où les gens vont en tous sens, s'arrêtent un
moment, échangent, posent des questions, attendant des
réponses et cette salle ds pas perdus, c'est votre blog,
pour finir ! Ce blog est devenu quelque chose de très
vivant, évolutif, foisonnant ou pluridimensionnel, une prise
directe sur la vie. On y trouve des commentaires quasi
stupides, d'autres quasi célestes. Le blog de Michel Potay
est pour ainsi dire l'organe officiel du mouvement. Vous
êtes et tous ceux qui participent, même les adversaires ou
les dénigreurs sont en rupture avec la société telle qu'elle
est, mais ce ne sont pas des girouettes : Même ceux qui ne
nous suivent pas et vous critiquent vous lisent, parce que
vous allez comme eux dans le seul d'une autre humanité. On
a, au début, un peu de mal à s'y retrouver.Bref, le blog est
marginal et les Pèlerins d'Arès sont des margineux, que j'ai
rejoints. L'unanimité est constante sur le fond : Il faut changer.
Et vous vous répondez aux "méchants" avec patience. On sent
que vous êtes un homme profondément bon, je veux dire que
vous aimez vos ennemis, comme dit le Sermon
sur la Montagne, sans doute parce que vous le
comprenez même si vous ne suivez pas la même direction
qu'eux.
Merci pour ce blog ! Je suis sûr que beaucoup y puisent
l'eau avec laquelle ils font l'encre de leurs articles et de
leurs discours, parce qu'on retrouve dans ce qu'ils disent
depuis quelques années tout ce que vous dites vous-même.
Mais vous vous foutez complètement d'être connu ou pas. Vous
vous réjouissez qu'on dise la même chose que vous. Vous
n'avez pas de susceptibilité d'auteur ou de propriétaire
d'idées. On sent chez vous le sentiment très fort que tout
appartient à tous. C'est formidable. On aimerait avoir un
Président de la République comme vous.
Typhaine S. de Côte d'Or
Réponse :
Oui, mon frère Typhaine, je maintiens cette entrée 175 parce
que nous sommes en Pèlerinage à Arès et qu'un certain nombre
de personnes comme vous réfléchissent sur l'opportunité de
faire le Pèlerinage. Ils lisent et relisent cette entrée de
blog 175 et je pense qu'elle les aide dans leur réflexion.
Vous appelez "la foi d'Arès une contre-culture". Je
l'appelle une anti-culture, parce que la culture, qu'elle
qu'elle soit : culture ou contre-culture qui n'est qu'une
autre culture, est toujours, comme la tradition, la fixation
d'habitudes de penser, d'agir, de vivre, ensemble, et parce
que tout ce qui fixe les comportements et arrête l'évolution
ininterrompue de l'humain dessert le Dessein du
Créateur.
Le Créateur crée continûment. Comme images et
ressemblances du Créateur nous devons également
poursuivre continûment notre marche sur le sentier vers
les Hauteurs Saintes, car l'objectif fixé à l'homme
par Lévitique 1/2 : Vous serez saints parce que Je suis
Saint, est très loin d'être atteint. Il nous faut
poursuivre notre évolution sans plages de repos.
Oui, vous avez raison, même les détracteurs de ce blog
partagent à leur manière notre enthousiasme, notre
désapprobation du système, de sa politique et de ses lois
dans les perspective du changement. Traditionnellement en France, les média contestataires
— ce blog en est un — font régner un esprit sectaire qui
n'accapte pas les contestations ; ils planent littéralement,
ne sont heureux que d'eux-mêmes. Ce n'est pas le cas de ce
blog, qui s'efforce de s'ouvrir aux contestations dans la
mesure où un dialogue semble pouvoir s'installer et où la
contestation n'est pas hermétique, ce qui est plutôt rare,
hélas. Dans la mesure où le contestataire ne se fiche pas de
ce que je peux lui répondre et n'est pas une expression à
sens unique, je le publie quand j'en ai le temps et la
place.
Merci, mon frère Typhaine, pour ce commentaire. Je sais
qu'il n'existe pas de mission à Dijon, mais pour l'heure il
est impossible de faire mieux. Les frères et sœurs de votre
département sont très dispersés, ne se connaissent pas, ne
semblent pas avoir envie de se connaître, mais si vous avez
des projets qui paraissent réalisables, faites-m'en part.
Merci. Si vous venez à Arès, je vous souhaite un heureux
voyage jusqu'à nous et un Pèlerinage fécond en vie
spirituelle.
24jun16 175C112
Je relis chaque jour vos blog, les éditos sont d’une
profondeur inégalés de tous écrits spirituels d’avant La
Révélation d’Arès, nous ne pourrons pas atteindre
dans notre vie présente, l’idéal de la Vie
spirituelle; mais la profondeur que vous nous faite
ressentir est indispensable pour nous et les générations
futures.
Long, difficile et laborieux est le chemin dans la pénitence
du "bien pour le Bien" que chacun de nous poursuit. Frères,
croyants ou athées (sauf les irréductibles allergiques à la
Parole du Père, qui peut-être un jour changeront) ont bien
compris l’importance du Message divin pour réfléchir et
construire leur Vie, maintenant et pour longtemps jusqu’au
Jour de Dieu.
Le blog 175 "Le Pèlerinage" entre autre sujets que vous
abordez de La Révélation d’Arès entame une
évolution importante pour les Pèlerins d’Arès, mieux vécue,
mieux comprise, qui apportera beaucoup de beaux fruits.
Merci, prophète Mikal, de votre ténacité à nous transmettre
en abondance et sans vous lasser la Parole, car chacun peut
y puiser toujours quelque chose pour sa pénitence.
Chaque témoignage me touche, par sa différence, sa
souffrance, le souci de bien comprendre votre enseignement,
afin de le vivre, le partager avec les autres, et en être
digne pour le transmettre dans sa Grandeur et sa Vérité. Aussi grande sera ta tristesse, à leur perte elle ne
pourra pas égaler la Mienne devant la perte de Mes enfants
(Rév. d’Arès 13/5 ).
Tu n’auras pas l’orgueil de te croire la graine en te
rendant responsable de leur perte ; tu n’affaibliras pas
ton cœur par une contrition vaniteuse, car en perdant
ainsi ta paix et ton courage, tu pécheras gravement à Mes
Yeux. Te voilà à la lisière du champ où Je t’ai conduit.
(Rév. d’Arès 13/6-7 ), nous dit Dieu.
Dans votre réponse à Jef sur l’exigence de l’âme,
vous dîtes : "Chacun de nous a une fonction matérielle en ce
monde, mais dès que naît son âme par la pénitence
chacun de nous a aussi une fonction spirituelle. Fonction
plus ou moins grande (175C49). C’est notre
conscience qui nous dit si on est assez priant, pénitent
et moissonneur !"
Il est vital pour moi de venir prendre des forces dans la
Main du Père, et les redonner au monde dans la moisson.
Frappe de ton front le sol ! Ton front est étalé
comme la mer, ta lèvre court partout (Rév.d’Arès xxviii/16
) !
Le Créateur dit : Bats leur genou, qu’il plie !
Couche-toi sur leur crâne, qu’il frappe le sol où apparaît
Mon Feu ! Alors Je lance ma Main sur eux » ( Rév.d’Arès
xxx/18-19 ). Magnifique est le Dessein du
Créateur, car seul le Bien par la pénitence
vaincra le mal.
Ainsi je construis mon échafaudage (mon âme)
en écoutant le Maître pour rejoindre la
Flotte Céleste (Rév. d’Arès 17/4 ) et changer
un peu le monde à mon petit niveau (Rév.d’Arès 28/7 ).
J’ai pu consacrer seulement deux jours à la moisson
à Tours pendant notre semaine missionnaire, ces jours ont
étés riches de belles rencontres, surtout les jeunes qui
sont inquiets et ont envie d’être heureux.
Le Message du Créateur est bien écouté : amour, pardon,
liberté, non jugement, responsabilité individuelle,
sans religion ; ils sont d’accord. J’espère que la fougue de
la jeunesse va les pousser à nous rejoindre, à changer
le monde par le Bien.
Je suis au pèlerinage de Feu. J’ai l’honneur de
prier avec vous, frère Michel, et tous les frères, auxquels
je souhaite une année spirituelle prospère en épis mûrs
et à tous un Beau, riche et bénéfique Pèlerinage.
Simone Le S. de Tours.
Réponse :
Vous êtes au Pèlerinage, ma sœur Simone ?! Je ne vous y ai
pas vue, mais vous venez peut-être à d'autres heures que les
miennes. Je vous souhaite un Pèlerinage fécond en force
spirituelle, car vous allez en avoir besoin en Touraine.
Si chaque homme politique qui désire être élu propose
toujours un programme qui permettrait, selon lui, de trouver
justice et bonheur, c'est qu'il qu'il n'existe ni justice ni
bonheur, en tous cas ni justice ni bonheurs suffisants. Les
Anglais ont hier voté pour leur séparation de l'Europe — ce
qu'ils appellent le Brexit — et il est normal qu'un petit
peuple d'anglais dont le salaire moyen est 1.200 €/mois (eh
oui !), que les politiques et les commissaires de Bruxelles
n'ont jamais écoutés aient fini par dire "Non!". Ils ont dit
qu'ils ne se trouvent pas dans une Europe qui assure
justice, bonheur et prospérité. Et puis cela fait un premier
mouvement de retrait vers les petites unités que je suis
loin de désapprouver, mais bon ! c'est une autre histoire
dont nous reparlerons dans ce blog.
Pourquoi donc, dans ces conditions — et là il y a quelque
chose que je comprends mal —, les personnes que nous
missionnaires rencontrons dans la rue nous répondent-elles
qu'elles n'ont pas besoin de nous ? Pourquoi ne sont-elles
pas attentives à notre appel à la pénitence et à
la moisson de pénitents, qui ne coûtent
rien et mèneront tôt ou tard à la justice et au bonheur
? C'est parce que les gens ne savent plus ce qu'est
la justice et le bonheur. Ils ne comprennent pas
que c'est d'eux seuls que dépend le bonheur. S'ils
attendent un monde bon, qu'ils commencent par être bons
eux-mêmes ! Il doivent comprendre que c'est d'eux seuls,
mais non d'idéologie et de lois, que le bonheur
dépend. C'est peut-être cela que "les jeunes", que cite
votre commentaire, comprennent mieux que leurs âinés.
Missionnons en disant : "Vous voulez le bonheur ?
Vous êtes maîtres de la situation ! Mettez-vous à aimer,
pardonner, faire la paix, réfléchir avec une intelligence
libre de préjugés, et vous commencerez à changer
le monde." Un autre monde ? C'est notre œuvre ! Ce
n'est pas l'œuvre des politiques et des intellectuels.
Au bout du compte, nous sommes bien les seuls maîtres du jeu
et c'est le Feu de cette conviction que vous venez
chercher à Arès. Alleluia !
28jun16 175C113
La photo [175C101] où apparaissent frère Bernard L. et un
homme rencontré au cours d'une mission publique, a été prise
en septembre/octobre 2010 lors d’une de nos missions
hebdomadaires à Gambetta (Paris, 20ème arrondissement).
Frère Bernard avait abordé cet homme sur le thème de la pénitence
(pénitence=salut). L’embrassade que nous voyons sur
la photo exprime l’accord entre les deux hommes qui
conviennentt que l’essentiel n’est pas dans les croyances
mais dans l’amour, le pardon, la paix. Cette photo marque un
instant fraternel très émouvant que nous pouvons vivre
parfois sur le Champ du Père.
Rav Ron Chaya [que frère Frédéric a pris pour l'homme
rencontré par Bernard, 175C101], né en 1960 avait, en 2010,
50 ans. L’homme en question dont nous avons le souvenir
était plus âgé, plus petit et n’avait pas l’allure, à mon
sens, de Rav Ron Chaya. J’ai fait quelques recherche sur
internet et j’ai capté sur écran une photo de Rav Ron Chaya
en 2010 lors d’une de ses conférences. Sa barbe est foncée
et il semble plus jeune que l'homme rencontré dans la
mission.
Je reconnais que l’homme sur la photo ressemble à Rav Ron
Chaya.
Annie L.-J. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour cette précision qui lève toute
incertitude quant à la ressemblance entre l'homme que
rencontra Bernard en 2010 dans la rue et le Rav Ron Raya. Il
ne s'agit pas du tout de la même personne.
28jun16 175C114
Cher Frère Michel, je suis très heureux de prier avec vous
et avec mes sœurs et frères sur les Saints Lieux des
Théophanies ou quarante pas nouent la Force et la
faveur de l’Éternel Aimant où Il est présent (Rév
d'Arès xLi/9).
On m’a transmis aujourd’hui ce conseil que vous aviez écrit,
il a quelques années, lequel me touche particulièrement et
correspond aux forces que je viens chercher à Arès. Je vais
le prononcer tous les jours, c’est une aide précieuse qui va
m’aider à être plus humble et pousser plus loin ma pénitence.
Je le partage ici, car, cela pourrait aussi aider d’autres
sœurs et frères dans leur pénitence :
*O Père, je suis un orgueilleux, un susceptible. Je sais que
moi seul peut me corriger de ces graves péchés, mais il
n’est pas illégitime que l’Enfant demande de
l’aide à Son Père. Que Ta Main Secourable s’étende
sur moi dans les années qui viennent pour que j’arrive à
vaincre mon orgueil, ma susceptibilité. Place près de moi un
ange qui m’aidera à devenir l’homme doux et humble, donc
lucide et intelligent, que Tu souhaites voir en
moi. Ta Créature qui veut remonter des abîmes où sa race
Adamique l’a plongée.
Très grand Pèlerinage de Feu, Pèlerinage de Vie
à tous.
Didier Br. d'Île de France.
PS : Je vous envois ce message de l’ordinateur de notre
frère Philippe P.
Réponse :
Cher frère Didier, je suis moi-même "très heureux de prier
avec vous et avec mes sœurs et frères sur les Saints Lieux
des Théophanies ou quarante pas nouent la Force et la
faveur de l’Éternel Aimant où Il est présent (Rév
d'Arès xLi/9). Le Pèlerinage est pour moi, comme pour tous mes frères
et sœurs un grand moment de béatitude et félicité. Quand je
prie, j'en vois certains, mais il en est beaucoup d'autres
que je ne vois pas, mais des frères et sœurs, a-t-on besoin
de les voir pour savoir qu'avec eux on ne fait qu'Un ? Non,
on a juste besoin de savoir qu'ils existent. Ceux que je
vois prier me suffisent pour croire que toute l'humanité, un
jour, priera le Père venu à Arès l'appeler en 1974 et 1977,
le Père qui était déjà venu auparavant l'appeler par les
voix de tous ses prophètes depuis 4.000 ans, et qui n'a pas
été entendu parce que très vite les religions L'ont escamoté
et ont, consciemment ou inconsciemment, pris sa Place. Même
si je ne la vois pas tout entière, même si je ne la vois
qu'à travers les quelques frères que j'ai sous les yeux
quand je prie sur le Saint Lieu d'Arès, je ne lâche pas des
yeux l'humanité, la masse des frères humains, et plus que
l'humanité vivante, celle innombrable qui nous a précédés,
que leurs spectres rampent dans les ténèbres
ou que leurs âmes courent entre les mondes
sans heure (Rév d'Arès vi/3), et celle qui nous
suivra. Parce que cette humanité-là, c'est nous.
La vraie piété nous rappelle sans cesse ce qu'il
faut accomplir (Rév d'Arès 31/6), Cette vraie
piété, celle que nous pratiquons sur le Lieu même où
le Père parla, nous aide à franchir la ligne, la ligne entre
le Bien et le Mal que nous devons chaque
jour franchir par la pénitence. Mystère de la
part animale de l'homme qui peut se transformer en
Souffle capable de traverser l'Inivers infini
à la vitesse de la Lumière.
28jun16 175C115
Frere Michel,
I think that now would be a good moment to start a mission
in the United Kingdom
The country is divided, many feel betrayed by politicians
and desperate and maybe only a handful know of the Message
that the Father bestowed upon where currently thousands are
travelling to make Pilgrimage. God's Word was noted word by
word by you, Prophet. A Message that
will free us, through true piety, choosing to accomplish
God's word.
This Message may not be for everyone but I really want to go
to the Field to share it.
I am a young penitent and inexperienced and I
would like some help.
I still have no contact with our brothers in the north of
England. Do they want to start a mission where they
are ? I do not have much money either to bring The
Revelation of Ares to libraries here either.
I wish you a fruitful Pilgrimage, rich in strength for the
apostolic year ahead.
Poppy S. of Sussex (Royaume Uni)
Traduction par le blogger :
Frere Michel,
Je pense que ce serait un bon moment pour démarrer une
mission dans le Royaume Uni.
Le pays est divisé, beaucoup se sentent trahis par les
politiciens et ils désespèrent et peut-être seulement une
poignée a connaissance du Message que le Père a prodigué sur
le lieu où actuellement des milliers vont au Pèlerinage. La
Parole de Dieu a été transcrite par vous, Prophète,
au mot à mot. Un Message qui va nous libérer par la
vraie piété en choisissant d'accomplir la
Parole de Dieu.
Il se peut que ce Message ne convienne pas à tous, mais moi
je veux vraiment aller sur le Champ le partager.
Je suis une jeune pénitente inexpérimentée et
j'aimerais recevoir de l'aide.
Je n'ai encore aucun contact avec nos frères du Nord de
l'Angleterre. Veulent-ils commencer une mission là où ils
sont ? Je manque aussi d'argent pour apporter La
Révélation d'Arès dans les bibliothèques par ici.
Je vous souhaite un Pèlerinage fécond, riche en force pour
l'année apostolique qui vient.
Poppy S. of Sussex (Royaume Uni
Réponse :
My sister Poppy beloved in God's Love,
I am unsure if our brothers and sisters at Leeds have
started or are going to start a mission in Yorkshire and
Humber. I think that they are to go on a Pilgrimage to Arès
this summer, so that I will be able to ask them.
I am not unaware that a lot of Brits are "divided and feel
betrayed by politicians," but as for me I am not sorry Great
Britain's people expressed their general feeling that they
did not belong in Europe as it is, a political entity where
real democracy, that is, the practive of holding referendums
to know the rank and file's opinion, has never been
established. Europe has been just politicians and managers'
affair so far. I've been campaigning for the return to small
human units, within which people know each other well and penitence
may be really followed. I think men have not been created to
be crammed into the masses like Russia, USA, China, and even
France, Great Britain and Germany. So I am not in
politicians's good books, because the masses are
politicians' business, as Law is their business and the
great masses can't be ruled without law.
Thank you for wishing us a fruitful Pilgrimage.
As you can't come on Pilgrimage, we all are going to pray
along with you from afar.
Traduction en français :
Ma sœur Poppy bien aimée en l'Amour de Dieu,
Je ne suis pas sûr que nos frères et sœurs à Leeds aient
commencé ou commenceraient bientôt une mission dans le
Yorshire et Humber. Je pense qu'ils vont venir en Pèlerinage
à Arès cet été, de sorte que je pourrai le leur demander.
Je n'ignore pas que beaucoup de Britanniques sont "divisés
et se sentent trahis par les politiciens," mais pour ma part
je ne suis pas fâché que le peuple de Grande Brtagne ait
exprimé son sentiment de ne pas appartenir à l'Europe telle
qu'elle est, une entité politique où la vraie démocratie,
c.-à-d. la pratique de consulter la base pour connaître son
opinion, n'a jamais été établie. L'Europe n'a été que
l'affaire des politiciens et des dirigeants. Je milite pour
le retour à de petites unités humaines, où les gens se
connaissent bien et la pénitence peut être une
pratique réelle. Je pense que les hommes n 'ont pas été
créés pour être entassés dans des masses comme la Russie,
les USA, la Chine, et même la France, la Grande Bretagne ou
l'Allemagne. Aussi les politiciens ne m'ont-ils pas à la
bonne, parce que la masse est l'affaire des politiciens,
puisque la Loi est leur affaire et que la grande masse ne
peut pas être gouvernée sans loi.
Merci de nous souhaiter a Pèlerinage fécond.
Puisque vous ne pouvez pas venir en Pèlerinage, nous
allons prier avec vous de loin.
28jun16 175C116
Bonjour grand frère, je vous embrasse de tout mon être.
Je sais que vous avez une année de plus de pénitence. Alors
au-lieu de vous souhaitez un bon anniversaire, je tiens a
vous souhaité une superbe nouvelle année de pénitence
harmonieuse. Alléluia !
Vu que c'est la période du Pèlerinage d'Arès et aussi la fin
du Ramadan, je souhaiterais, si c'est possible, savoir ce
qu'en dit frère Youssef [des Bouches du Rhône] qui lit le
Saint Quran sous la lumière de La Révélation d'Arès.
Pourquoi je demande cela ? Eh bien, depuis que je suis à
Genève en 1982, ou j'ai eu la joie de faire la connaissance
de Rachid, qui est devenu a l'époque un ami et maintenant un
frère de Mouhamad le Sage, et qui m'a fait connaitre le
Coran, et avec son papa qui était un moudjahid lors de la
libération de l'Algérie, il me dit qu'un jour il y aurait le
retour du mahdi (Jésus transfiguré ?) envoyé par l'Audiant
et que ça serait la fin du monde.
Pardon de vous déranger, car je sais que votre carrosserie
est âgée, mais votre âme est jeune.
Reposez-vous bien, C'est à nous petits frères/sœurs de
prendre l'envol avec patience, mesure et amour inconditionnel
pour tous sans oublier un enfant du Père/Mère du Tout.
Que la Lumière soit en vous, très chèrs sœurs et
frères et je soujaite un beau Pèlerinage a tous, toujours
dans la Joie et la bonne humeur. Peace !
Danièlè A. de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Danièlé, pour ce si touchant commentaire.
Il m'arrive assez souvent de corriger des écarts de langage
et des erreurs de vocabulaire dans les commentaires, mais là
j'ai trouvé tellement charmant que vous parliez de mon "âme
jeune" dans ma "carrosserie âgée", je n'ai pas pu m'empêcher
de garder le mot carrosserie, car, c'est vrai, ma caisse, ma
carcasse n'est plus celle d'un jeune homme de vingt ans.
Concernant l'avis de Youssef, je pense qu'il va lire votre
commentaire et qu'il pourra dire s'il pense ou ne pense pas
que pour moi la "nouvelle année" sera celle d'une "pénitence
harmonieuse", car je pense que c'est la question que vous
souhaitiez lui poser.
28jun16 175C117
Quel malheur que l'Angleterre veuille se retirer de l'Europe
et faire cavalier seul dans son petit coin.
Pourquoi ces gens ne se sentent-ils pas européens ? Ils le
sont. Ils ont pour origine des gens d'Europe, des Romains,
des Vikings, des Nordiques, des Saxons (leur langue est
d'origine saxonne), des Normands, etc.
Ils ne veulent plus se mêler des affaires européennes, même
si au cours de la dernière guerre ils ont formé le terrain
où les Américains ont pu débarquer et d'où ils sont partis
pour libérer l'Europe de la schlague nazie et des camps de
la mort.
Pendant votre Pèlerinage vous feriez bien de prier pour le
retour des Anglais, la corde au cou comme les bourgeois de
Calais, dans le giron européen. Dieu pourrait faire ce
miracle.
Je ne viendrai au Pèlerinage que si vous organisez des
prières collectives pour sauver l'Europe de la division.
Damien D.
Réponse :
Alors, vous ne viendrez pas au Pèlerinage, parce que vous
n'avez rien compris à ce qu'il représente.
Pendant le Pèlerinage on ne prie pas pour obtenir des
miracles, mais uniquement pour pratiquer la vraie
piété, c'est-à-dire pour lire la Parole afin de L'accomplir,
de sorte que le Feu de la pénitence nous
habite toujours mieux pour que le monde change et
redevienne l'abri d'une humanité bonne et aimante qu'il fut
avant le chute d'Adam.
Ceci dit, n'oublions pas que la construction européenne
commença sans le Royaume-Uni et que nous ignorons si, tout
compte fait, elle ne se poursuivrait pas aussi bien sans
lui. Je pense pour ma part qu'il y a deux aspects positifs,
quoiqu'apparemment contradictoires, à la sortie du Royaume
Uni.
D'une part, je pense que le Royaume Uni était un frein à
l'élaboration, certes lente et pénible, de l'Europe — mais
comment changer vite et sans efforts un monde très ancien ?
— et que son retrait n'est pas catastrophique.
D'autre part, je suis heureux qu'un pays de l'Europe
retrouve ses esprits, se replace dans ses propres limites,
peut-être même pour se diviser encore : l'Écosse d'un côté,
l'Angleterre et Galles d'un autre, allant ainsi vers les
petites unités humaines dans lesquelles la pénitence et
l'absence de politique peuvent devenir des réalités
sociétales. Est-ce contradictoire ? Apparemment oui. En
fait, non.
Apparemment contradictoire, parce que l'Europe a quand même
été faite pour éviter les guerres intra-européennes.
En fait non, pas contradictoire, parce que je crois que des
petites unités humaines sont moins tentées de faire la
guerre que les grandes masses.
La vraie question que pose le retrait du Royaume Uni, c'est
quelle route veut prendre l'Europe ? Hier Mme Angela Merkal
a envoyé promener M François Hollande. Elle a eu raison,
parce que le problème est immense et ne sait être résolu en
quelques heures, quelques mois. Il faudra quelques années.
On s'aperçoit qu'aucune route bien définie n'avait été
décidée pour l'Europe. Pour devenir quoi ? A quelle vitesse
? Comment ? Avec qui ? Il faut être honnête : Le Brexit
prend acte de l'absence de vision et de projet collectif qui
pourrit l'Union européenne depuis de nombreuses années.
Ce qui attend l'Europe, si les Européens ne trouvent pas le
moyen d'y remédier est clair : C'est la déconstruction
européenne. Le processus enclenché par le vote du peuple
britannique est celui du rétrécissement. Si rien ne
l'arrête, la Grande-Bretagne va immanquablement devenir
"Little Britain" voire "Little England". Je ne suis pas du
tout contre ça, car c'est un pays pacifique. Je pense aussi
que le prochain à se retirer de l'Europe sera non pas les
Pays-Bas, mais l'Allemagne qui a tous les moyens de
fonctionner toute seule.
Il faut être lucide et constater que le projet Europe était
moribond bien avant le référendum britannique. La dernière
grande vision politique européenne remonte à 2004 et
l'élargissement aux pays de l'Est.
L'Europe, si elle veut vivre comme un hâvre de paix, qui fut
l'idée initiale après la dernière guerre, doit redéfinir sa
vision, celle sans laquelle l'œuvre collective n'a pas de
sens. L'Europe est faite pour défendre la paix, mais aussi
ses valeurs, ses intérêts, sa place dans la mondialisation
et dans la solidarité et la fraternité entre les nations.
Eh bien non, nous ne prions pas pour le retour de la Grande
Bretagne dans l'Europe. Nous prierions plutôt, si cela
promettait quelque résultat, ce que je ne crois pas, pour
que quelqu'un ait le génie de trouver pour les Européens une
constitution qui fasse avancer le projet et pour moi ce ne
peut être qu'une Europe Fédérale de pays qui seraient
eux-même des Fédérations de Petites Unités Humaines.
Je vais venir sur ce sujet bientôt dans mon blog.
01jul16 175C118
156-le pèlerinage 2014.mp4
Bien Aimé Frère Michel en l’Amour du Père de l’Univers,
Dans votre réponse à mon commentaire 175C19, vous m’avez
écrit : "Je suis toujours touché par votre grande foi, votre
perpétuel besoin de l'exprimer et de citer la Parole et,
cette fois-ci en plus de la Parole, vous citez cet écrit,
qui n’est certainement pas assez lu par mes frères, que j'ai
intitulé "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas."
Nous apôtres de l’idéal, c’est grâce à vous que nous
avançons dans les ténèbres terrestres vers la Lumière.
Vous nous aidez à comprendre la Parole à retrouver la Vie,
l’Oasis (Rév Arès 24/3) et par notre pénitence
accomplie tout comme vous le faites nous transmettons
et nous faisons passer notre Vie de pénitent
dans la vie des êtres que nous rencontrons, tout comme vous
faite passer votre Vie de pénitent dans
nos vies de pénitents.
Je témoigne que moissonner des âmes,
rechercher d’autres pénitents, lire vos enseignements,prononcer la Parole pour l’accomplir qui est la vraie
piété, ranimer notre intelligence devenue faible
lumignon, mettre ses pas dans la Pas du Père de
l’Univers aussi proche [de nous] que notre veine
jugulaire, chercher l’identification avec Dieu, [je
témoigne que si nous faisons tout cela] notre dent mord
Sa Lèvre, elle tient, nous sommes alors dans la
non-dualité et nous faisons dans ses moment Un
avec tout l’Univers (Rév Arès Veillée 5, 35/6, 10/12,
32/5,1/11, Sourate Qâf, verset 16, xxx/8, xxxiv/12).
Il y a quelques années vous nous avez enseigné à Arès votre
prière et nous aviez offert un opuscule intitulé "Ma Prière
au Pèlerinage." Vous nous l’aviez enseigné pour qu’à notre
tour, nous la transmettions, c’est la prière courte du prophète.
Depuis lors, je prie ainsi [chez moi comme] sur Les Saints
Lieux, je la prononce pour l’accomplir.
Je suis apôtre, j’ai reçu votre enseignement et mon devoir
est de le transmettre. Alors, oui, j’ai un perpétuel besoin
de citer la Parole et vos enseignements. Bien sûr
[je le fais] avec mesure, intelligence du cœur [en
m'adressant] à ceux qui veulent bien écouter. Nous avons
tous la mission de rassembler le petit reste à la
suite de Mikal (Rév Arès 24/1,26/1, 29/1, 33/12). Parole de Mikal, Ma Parole!
Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal,
(elle est comme) une main blanche.
La boue coule (de) sa tête; l'Eau va dans un pli d'argent.
(À son tour) Mikal lave ses frères; il donne
l'Eau.(i/12-14)
Mon Bras sera ton bras,
Ma Parole ta parole. (Rév Arès 14/5)
Ta parole (est) Mon Jardin. (ii/18)
Ta parole (est) Ma Parole. Justice de juste.(xxxi/10)
Plante ton pied! (Ici prend son) essor ta parole(, elle
ira) où mille oeils
voient; ta parole (est) Ma Parole.(xL/5).
Je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que je vie
intérieurement, si, ce n’est que je suis un pécheur,
une image et ressemblance (Genèse 1/26) du Père
de l’Univers, ainsi que toutes mes sœurs et frères
sur terre. J’ai compris que le Signe n'est pas
(encore donné).(Rév d'Arès xLiv/5).
J’ai compris que je dois m’identifier au Père de
l’Univers pour devenir le pénitent qu’Il
souhaite que je sois, comme l’ont fait Élie, Jésus (Rév
Arès 2/10-15) et comme vous le faites. Le comprendre
est une chose, le vivre en est une autre.
J’ai bien conscience que pour vivre l’image et
ressemblance Hâ-nimé du Père de l’Univers,
je dois pousser ma pénitence plus loin. J’ai
conscience de ma part animale et de ma part divine qui est
Ré-Hânimée en prononçant la Parole pour l’accomplir
[respectant] la vraie piété (Rév Arès 35/6, xxxix).
Frère Michel, il n’y a pas que vos enseignements écris que
nous devons transmettre, je pense aussi à celles et ceux qui
ne vous connaissent pas, il y a aussi les images vidéos que
nous avons de vous, si précieuses que vous mettiez en ligne
sur votre blog. Le 26 février 2014 (#153) vous avez écrit
l’entrée : "Le clou et l'Infini" et le 5 juin 2014 (#156)
"Pèlerinage" du 21 juin au 15 août, vous aviez fait des
vidéos avec notre Sœur Nina en introduction, je trouve
qu’elles auraient leurs place dans cette entrée "Le
Pèlerinage".
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Comme vous semblez le souhaiter, j'affiche ici la vidéo qui
animait la page d'accueil de mon blog quand parut l'entrée
#156 "Pèlerinage" en 2014.
Cette vidéo a sa place, en effet, dans cette page.