Commentaires Français de #174
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12 avril 2016 (0174)
de la vie à la Vie

"La vie est un court exil," dit Platon,
mais la Vie, l'Autre, une fois retrouvée (Révélation d'Arès 24/5) nous redonnera l'infini Bonheur.

La Vie

Rejoins-moi à la pénitence et à la moisson !
Partons ensemble sur les Rivages de la Vie !
(Paraphrase de La Révélation d'Arès 25/4)

Le christianisme a engendré une société qui est à peu près tout le contraire de ce que prescrit Le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) ; on peut dire la même chose à propos du judaïsme et de l'islam. Mon vœu le plus cher est que la foi issue de La Révélation d'Arès ne soit pas comme eux récupérée par le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), afin qu'on ne reproche pas un jour à la descendance (39/10) des Pèlerins d'Arès des fautes, des injustices, des crimes, des mensonges, des dominations, que ne prescrit pas la Parole.
Nul n'ignore que sortir de la Parole inaccomplie, c.-à-d. de la contradiction existant entre Parole et vie sociétale, sera un labeur (Rév d'Arès 31/6) beaucoup plus difficile que celui de convaincre la masse de la véracité de La Révélation d'Arès.
Rappelons-nous que le Père ne nous envoie pas semer (6/2), mais moissonner les pénitents, ceux auxquels parle encore l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Créateur, l'aigle blessé mais pas mort qui gît (28/6) au fond d'eux, ceux qui renoncent au Mal et recréent le Bien et qui ne dévient pas.
Tout est dans la pratique du Bien, dans ce que La Révélation d'Arès appelle la Parole accomplie (35/6). Tout Pèlerin d'Arès sait que ce n'est pas le dogme, l'idéologie, la loi des rats (xix:24), la loi qui est (28/8) religieuse ou politique, qui le sauve et sauvera le monde, mais l'accomplissement, la pratique du Bien, qui est la Loi qui vient (28/7), qui ne sera ni concoctée ni écrite, mais qui vivra dans le cœur humain où il faut la réveiller.
Ce n'est pas l'Éternel, Dieu, le Père, Allah, qui accomplit  ; c'est l'homme.
Le Bras de Dieu, certes, porte la main qui tient l'épée, le Fer (Rév d'Arès 35/14, xLix/2), mais c'est l'homme qui abat le Mal, qui taille (xx/6) le Bien.
Nous ne refabriquerons pas Moïse, Jésus ou Muhammad comme la religion les a refabriqués. Nous ne ferons pas un Jésus ou un Muhammad socialiste ou monarchiste, prolétaire ou capitaliste, tyrannique ou révolutionnaire, croisé ou ermite. Il n'y a qu'une Vérité, celle du Bien ou du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et nous n'avons pas la Vérité aussi longtemps que nous ne sommes pas conformes au Bien.
Le Bien en reconstruction, c'est la pénitence. Être pénitent c'est aimer son prochain, quel qu'il soit, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, faire preuve d'intelligence chaleureuse et libre de tous préjugés, et plus tard, après une longue et totale refonte sociétale : partager tout avec tous.
Tout cela implique qu'il faut quitter la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), faire l'ascension vers les Hauteurs (7/1), inverser le sens des consciences que nous a fabriquées le système, mais cela implique aussi de ne pas renier le passé, car on ne renie pas sa mère, même si on ne se conforme pas à ses vues. On les dépasse ; sinon on peut tomber dans l'aversion, voire même la haine, et revenir au système, qui est duel. Or, l'homme saint (Lévitique 19/2) est non-duel, lié au destin de l'humanité comme au Destin de son Créateur, lié au passé comme au présent et à l'avenir, au local comme à l'infini. Cela rend parfois notre tâche déchirante, mais ne peut être évité, parce que nous ne pouvons pas aimer l'homme présent si nous n'aimons pas aussi l'homme passé, quel qu'il fût. Reformulons le monde dans le Tout !
Nous devrons longtemps empêcher la vraie foi de redevenir religion, idéologie, politique, morale toujours imbibées du système et de ses catégories, toujours habiles à trouver leurs justifications. Nous ne pouvons pas comme la religion être un pot certes joli, mais fleurissant des modes et des intérêts du moment. L'humanitaire et le social ne nous rendent pas forcément plus vrais dans le Bien. Nous chercherons le Sublime qui dépasse les modes, les mœurs, les idées reçues, les différences, les jugements, car tout peut cohabiter, pourvu que le Bien règne.
La quête du Bien que nous commençons n'est pas un sentier facile. Ce sentier fait passer de la vie à la Vie (Rév d'Arès 24/5) sur des rocailles, mais le Père n'a-t-il pas promis de laver nos pieds écorchés (25/5) ?

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Commentaires :
13avr16 174C1
Cher frère Michel,
Vous nous livrez là une entrée qui est presque une synthèse, incroyablement concentrée — chaque mot y est essentiel — de notre foi.
Elle est limpide, répond à toutes les questions que le croyants peuvent encore se poser ou se poseront sur leur chemin vers les Hauteurs : elle démine les doutes, présents et futurs. Elle mériterait d'être affichée telle quelle dans les locaux de nos assemblées.
Merci pour cela : Vous continuez à avancer en profondeur et en clarté. Et vous laissez par là aux générations qui viennent un héritage inestimable.
Avec vous dans la foi.
Denis H. de Maine-et-Loire

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire, qui mémeut parce qu'il vous a profondément touché, et qui me surprend parce que j'y dis ce que je n'ai pas cessé de dire depuis des décennies.
Comme quoi, le Père a eu raison de me dire: Ne te lasse pas de leur parler ! À l'évidence, on parle, on parle, mais l'assemblage de mots qu'on prononce peut ne pas pénétrer profondément l'esprit d'auditeurs pendant longtemps, et puis tout à coup les mêmes mots dans un autre assemblage les conquiert.
Les paroles comme des oiseaux volent entre les cerveaux, elles ne s'y posent pas forcément, on peut même dire qu'elles ne s'y posent pas souvent, et puis soudain, un jour, elles s'y posent, elles défont l'ordre des mots et reforment une idée qui n'avait pas été perçue et qui soudain brûle comme une allumette. On peut cela autrement, les paroles courent dans un labyrinthe et se perdent, se perdent, jusqu'à ce qu'elle trouvent, un jour, la sortie.
Chaque jour, dès mon réveil, je médite sur les ruines de cette humanité. je voyage parmi les temples et les autels qu'elle élève aux idéologies, aux espérances de toutes sortes, je déambule à l'intérieur de ces matrices qui n'accouchent de rien. De rien, car si vous regardez l'Histoire aussi loin qu'il est possible, rien n'a duré, il n'y a eu que des morts-nés. Il nous faut préparer ce monde pour changer, pour le changer d'abord de son état de stérilité ou de jeune mère pleurant tous ses enfants morts en bas âge, en un état de mère capable d'élever ses propres enfants et d'en faire des hommes et femmes de Bien.

13avr16 174C2
Prononcer ma parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Quand je prononce le Sermon sur la montagne, la Veillée 8 [Révélation d'Arès] sur les chemins du milieu et bien d'autres textes encore, je vois bien là que je ma piété me conseille et me rappelle à moi-même les voies de la pénitence.
Mais quand je lis Le Livre [deuxième partie de La Révélation d'Arès], le lien entre ma piété et ma pénitence est moins évident. Et pourtant, je l'ai clairement perçu ce soir, tous ces chapitres où Dieu évoque son Immensité (ii, iv), sa Puissance créatrice (vi), l'inconscience des hommes devant son Universelle Présence de Donateur (xvi), le jeu trouble des pouvoirs et de leur bruit (ii, iv, ix, x, xix, etc), alors je cultive ma pénitence en développant mon intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5], qui est de percevoir le réel autant que possible avec avec l'œil qui s'ouvre (xxxvi/12), mon œil image de l'Œil, comme mon nerf est le fil jaune de Son Nerf (xxxix/3).
Merci, frère Michel, de cette entrée qui va s'achever je crois.
François D. d'Ile de France.

Réponse :
Ce commentaire est le dernier que j'ai reçu pour l'entrée 173 précédente "vraie piété", mais je le publie ici où il ne dépareille rien, car pour nous tout est lié, tout se tient, puisqu'on ne va pas "de la vie à la Vie" sans "vraie piété".
Merci, frère François, pour ce beau commentaire.

13avr16 174C3
Le péché. Je suis tout de même assez surpris que le péché (Rev. d’Arès 28/12) malgré la lutte organisée contre lui prenne de plus en plus de place.
Avant, j’avais l’impression qu’il sortait d’un trou au fond de ma tête et j’essayais de le pulvériser comme dans un jeu video. Mais là, il prend du gras. Je disais à Florence hier que je le sentais comme mon voisin de palier. "Pas très sympa pour le voisin,” m’a-t-elle répondu.
Mais ça va plus loin : J’ai l’impression que c’est une sorte de frère siamois qui, en général, est le premier à s’exprimer intérieurement comme “le complice de l’ombre” de la piété. À croire qu’il se nourrit indirectement de ma pénitence.
Tobie de M. du Canton de Genève (Suisse)

Réponse :
Le péché, il est formé des écueils ou des épaves multipliés dans le mince chenal qui nous conduit à la Vie. Aucun doute, nous devons naviguer dans une passe très étroite. Nous sommes des bateaux lourds qui manœuvrent mal ; nous sommes encore parmi ces mauvais du monde, parmi ces rares vaisseaux marginaux de l'espoir mais avec la quille frôlant, râclant le désespoir qui s'etend dans les fonds jusqu'à l'horizon, nous sommes des sortes d'ovnis sociaux flottants qui n'atterrons pas encore, nous cherchons notre route, notre port, des bateaux lourdauds.
Alors, c'est vrai, nous sommes les "frères siamois" de ces épaves dans les fonds, nous n'en sommes pas bien séparés encore. Mais nous passerons, nous passerons et en même temps que nous tremblons devant le danger de couler et d'être à notre tour des épaves, nous sondons mieux le chenal et nos descendants passeront plus facilement, de plus en plus facilement de génération en génération.

13avr16 174C4
Nous sommes des êtres infinis, nous les humains. Nous ne pouvons pas tomber dans le pessimisme ni le découragement, car nous avons un prophète nommé Mikal envoyé par Dieu aux hommes du XXème siècle et qui par son enseignement donne une direction à notre mouvement spirituel.
Notre véritable avenir, c’est la lumière, la beauté (Rév d'Arès 12/3), l’épanouissement de l’âme.
Pour surmonter les obstacles auxquels nous nous heurtons en chemin, ne pas perdre de vue ce but missionnaire et nous réjouir par avance du bonheur qui nous attend comme le dit si bien ce verset : Mais ceux qui gouterons jusqu’au bout du bonheur à leur peine dont l’ardeur et la piété ne failliront  pas , J’en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire dit la Parole (Rév d'Arès 37/9).
C’est cela l’espérance ! Pouvoir vivre cette réalité magnifique qui ne s’est pas encore manifestée dans le plan physique. Pour simplifier, il existe deux directions : Vers le haut le monde spirituel et vers le bas, les ténèbres.
Le sens de la vie, c’est l’évolution. Tout doit évoluer, tout doit avancer, s’améliorer et là ou cette loi est entravée, il se produit des destructions. "Il n’a que 20 ans, me dit-on l’autre jour, ce jeune homme, et il est frappé dans sa chair sournoisement d’un cancer. Qu’à t-il fait pour subir cette malédiction ?" C’est en cultivant l’espérance de notre véritable avenir que nous saurons faire croître notre graine divine et donner un sens à notre existence.
Seule la conscience de notre prédestination divine nous permet de garder espoir : Tu pourras dire: J'ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ; maintenant j'ai confiance, car j'ai vu le Salut du pénitent et sa Force (Rév d'Arès 37/3).
Maryvonne C. du Morbihan

Réponse :
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire, un de plus étonnamment juste et raffiné. Je me réjouis des extraordinaires progrès que vous faites dans une compréhension de mieux en mieux polie, affinée du sens profond de La Révélation d'Arès. Je ne peux pas m'empêcher de comparer votre façon d'écrire aujourd'hui avec la maladresse ou l'ordinaire de ce que vous m'écriviez il y a vingt-cinq ans. J'ai comme l'impression que vous avez eu plusieurs vies entre temps, que vous n'êtes pas la même personne. Vous êtes un exemple remarquable du changement possible chez un être humain.

13avr16 174C5
La pénitence est bien la libre décision de faire un effort ininterrompu pour changer sa vie et le monde en bien.
C'est ascencionnel, comme la double spirale de la molécule de l'ADN, molécule de la vie.
Avec cette entrée comment ne pas penser à l'article "Pénitence" que vous avez écrit dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" où vous dites : "Les religions plus ou moins "préhistoriques" ont estimé définitives la disparition d'Éden et la faiblesse de l'être humain."
À Arès, l'espérance de pouvoir reconquérir l'Image et Ressemblance données initialement par notre Créateur est relancée. À condition de le vouloir librement, de façon absolue et déterminée.
La pénitence est l'auto-création de l'homme du temps qui vient : tout redevient possible.
N'est-ce pas synonyme de joie et de fête ?
Quelle bonne nouvelle ! La pénitence est action créatrice : la Parole promet la vie et cette vie peut transfigurer un monde qui en a tant besoin... et puis la pénitence n'est pas une fin en soi, avez-vous expliqué, c'est la recréation qui l'est.
Comment attendre le salut de soi- même et ne pas avoir envie de le partager avec d'autres ? C'est l'histoire de celles qui savent partager la lumière de leurs lampes que nous content déjà les Évangiles...la lumière est partage.
Il faut la conviction de la foi comme point de départ certes mais, dans la durée, La Révélation d'Arès nourrit et entretient ma détermination à le faire, à le reprendre sans cesse.
Je me sens bien faible face à un monde le plus souvent insensible ou bien attentif mais vite rattrapé par des peurs de toutes sortes.
Cependant "la raison du plus faible" — livre de Jean Marie Pelt récemment décédé — démontre bien que ce sont souvent des espèces insignifiantes qui ont survécu. Or nous sommes plus qu'une espèce, nous sommes la buée de Sa Bouche (Rév d'Arès xxi/5). Ainsi nos efforts porteront leurs fruits.
Pénitence et moisson voilà bien nos doubles caractéristiques ascencionnelles et sensationnelles rappelées ici
et je vous cite encore pour conclure : "Dans la pénitence et la moisson, la vocation humaine se reconstitue et donc en un sens Dieu Lui-même se reconstitue".
Sylvie P. d'Ile de France

Réponse :
Les déclarations et discours politiques et rationnalistes et les innombrables déclarations et articles de presse qui leur font écho demandent à être crus sur parole et inondent notre monde, et pourtant, oui, nous avons reçu une Parole du Créateur qui évidemment prouve le contraire de ce qu'ils disent du matin au soir en assourdissant le monde. C'est à cet assourdissement que se heurte notre mission de moisson, car si elle a pour objet non de convertir, mais de rechercher les épis mûrs, nous savons bien que beaucoup d'entre ces derniers nous entendent encore très mal ou ne nous entendent pas du tout.
Nous vivons dans un monde qui est une tromperie sans fin. Beaucoup qui nous écoutent se disent évidemment : "Une tromperie de plus !" Cependant, notre propos n'est ni religieux ni politique, il est très simple : "Le Bien seul vaincra le Mal ; la solution est de devenir gens de Bien, mais aussi de le crier plus fort que les média, les politiques et les religions crient leurs propres arguments, faux, et c'est pour expérimenter le Bien par la pénitence et le crier dans le monde pour y réveiller tous les hommes de Bien que nous avons besoin de vous."
Dans ce monde chaque déclarateur croit que tout ce qu'il déclare a un sens que le monde devrait reconnaître et s'y conformer. Chaque argumenteur veut que tout aille dans son sens et qu'on le suivre sans se retourner. Et tous ces gens contradictoires sont assoiffés d'ordre, férus de logique, mais l'Histoire n'est pas une suite d'emboîtements et d'ordonnancements, le Père suggère au contraire qu'elle revienne en arrière, rebrousse son cours. Cela nous rappelle le fleuve Alphée de la mythologie antique, lequel après s’être jeté dans la mer redevint fleuve, regagna la terre ferme et remonta jusqu'à sa source. Que l’Histoire de l'homme, dit Dieu en substance, soit comme le fleuve Alphée. On peut évoquer ses étapes, son séjour dans le vaste delta de la culture et des vains édifices des idées — "Les idées ne sont que des parenthèse," disait Caillois —, puis sa remontée vers une source. Sa Source ! Ce que nous dit La Révélation d'Arès, c'est que l'homme, qui se croit maître de tout, mais qui ignore qui il est et d’où il vient — il ignore qu'il est image et ressemblance du Père — doit reprendre le chemin inverse qui le ramènera à sa vraie place.
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce beau commentaire.

13avr16 174C6
Bien aimé prophète d'El Shaddaï,
Votre entrée est magnifique, claire, simple, lumineuse.
Votre définition de la mission me touche particulièrement :"..moissonner les pénitents, ceux auxquels parlent encore l'Image et Ressemblance du Créateur, l'Aigle blessé mais pas mort qui git au fond d'eux, ceux qui renoncent au mal et recréent le Bien et qui ne dévient pas." Je trouve cela vrai,mais aussi beau.
Et ceci chante en chœur avec Isaïe : Faites sortir le peuple aveugle, mais qui a des yeux, les sourds,qui ont cependant des oreilles, qu'ils se rassemblent, qu'ils écoutent et disent : "C'est vrai" (Isaïe 43/8)...
Et je continuerai par "qu'ils prononcent Ma Parole pour l'accomplir" (Rév d'Arès 35/6) et accomplir la Parole c'est installer le Bien en soi et avec nos sœurs et nos frères dans le monde.
Merci mille fois, merci, bien aimé prophète !
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Ce commentaire m'émeut. Merci du fond du cœur, frère Philippe. Saluez pour moi votre épouse Maryse.
Vous trouvez mon entrée "magnifique, claire, simple, lumineuse." Que de qualificatifs élogieux et cependant j'ai bien cru en l'écrivant que cette entrée n'était qu'une répétition. Elle n'est donc pas que cela et je ne peux que vous dire ce que je dis à frère Denis H. (174C1) : "Le Père a eu raison de me dire: Ne te lasse pas de leur parler ! À l'évidence, on parle, on parle, mais l'assemblage de mots qu'on prononce peut ne pas pénétrer profondément l'esprit d'auditeurs pendant longtemps, et puis tout à coup les mêmes mots dans un autre assemblage les conquiert."
Parfois je me dis : "Comment tuer le péché ? En retournant contre lui son art." Le péché est habile... Enfin, peut-être pas vraiment, mais il le paraît. Soyons aussi habiles à le vaincre. Prenons-le comme il nous prend lui-même, dans un filet, mais tissé dans la Vérité au lieu d'être tissé dans le mensonge, afin qu'il s'y empêtre et qu'il y meure. Autrement dit, ne changeons pas vraiment de vie, ne nous isolons pas dans la montagne ou au fond des forêts comme des ermites silencieux. Ne devenons pas bégueules. Soyons ce que nous sommes mais dans le Bien. C'est évidemment moins remarqué, moins spectaculaire que de porter une robe de moine tibétain ou de déclarer que tout est voué à l'enfer sauf nous. Notre vie paraît banale et par là nous avons plus de mal à être entendu, mais notre tour viendra et nous ne saurons plus comment faire pour maintenir le nombre dans la même simplicité, car celle-ci est essentielle, absolument essentielle dans notre démarche moissonneuse.

13avr16 174C7
La vie est l’animalité pensante de l’homme, la base biologique : chair (vigueur et sensibilité nerveuse et musculaire, force, adresse) et esprit (pensée, compréhension, astuce, inventivité, etc.) (Rév d'Arès 17/7) dans laquelle le Créateur fit entrer sa Voix (vii/5) pour passer à la Vie.
Le Père créa Adam(e) en ajoutant le spirituel (ou la spiritualité) à l’animalité pensante de l’homme préexistant (Rév d'Arès vii/1-6). Autrement dit, le spirituel est la qualité (âme) qui, ajoutée à la qualité pensante (esprit) de l’animalité humaine (chair, 17/7) changea celle-ci en image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27).
Par la suite, c’est l’homme qui choisit (2/1-5) d’être ou de ne pas être spirituel, c. à d. de changer ou de ne pas changer en bien, ce qui explique que le fait de changer (6/1, 28/7, 30/11) forme la préoccupation centrale de La Révélation d’Arès.
Est spirituel ou change ou se recrée en bien celui ou celle qui s’efforce d’acquérir, même sans jamais y parvenir parfaitement, les qualités (image et ressemblance) du Créateur : amour, grandeur, longanimité, liberté, créativité, intelligence, patience, etc. Noter que le spirituel (âme) s’ajoute à la chair pensante humaine mais est aussi inséparable de celle-ci qui est si importante que, après qu’Adam eût péché, le Créateur n’a pas cessé d’envisager la résurrection de la chair au Jour [Rév d'Arès 31/8] où le monde aura enfin changé, car l’homme est chair, esprit et âme inséparablement
Je trouve intéressant de parler de la Vie avec ce grand V.
Le scandale des religions a jeté la plus grande part de la population dans l’indifférence ou dans l’athéisme. Le mot Dieu, assimilé au mot religion, un repoussoir, a perdu à peu près tout crédit ou même tout sens dans les pays les plus touchés par le rationalisme et l’athéisme. Il est difficilement utilisable dans la Moisson même dans le but de le dissocier de la religion et de le réhabiliter
Pour beaucoup de religions Dieu est un Être Suprême tout à la fois créateur et maître du destin de l’homme, un Dieu parfois compliqué comme la trinité des Chrétiens. Pour le Pèlerin d’Arès Dieu est tout à la fois très simple — J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1) — et illimité. Créateur permanent de l’univers (xxii/12), il est aussi Père trop aimant (12/7) de l’homme, lequel en est l’image et ressemblance (Genèse 1/27). De là vient que le Père trop aimant est malheureux, si le fils (l’homme) est malheureux ; Il souffre comme souffre tout père terrestre (1/8), si le fils vit dans le mal, et sa Parole est un Appel permanent à l’homme pour qu’il cesse de pécher et revienne librement à la bonté. Le Créateur semblant incapable de recréer sa créature, parce qu'Il l'a pourvue de la même liberté que la Sienne
Oui, "Tout est dans la pratique du Bien, dans ce que La Révélation d'Arès appelle la Parole accomplie (35/6). Tout Pèlerin d'Arès sait que ce n'est pas le dogme, l'idéologie, la loi des rats (xix:24), la loi qui est (28/8) religieuse ou politique, qui le sauve et sauvera le monde, mais l'accomplissement, la pratique du Bien, qui est la Loi qui vient (28/7), qui ne sera ni concoctée ni écrite, mais qui vivra dans le cœur humain où il faut la réveiller. Ce n'est pas l'Éternel, Dieu, le Père, Allah, qui accomplit ; c'est l'homme !"
Philippe L. de Gironde

Réponse :
"Je trouve intéressant de parler de la Vie avec ce grand V," dit votre commentaire. Intéressant, mais aussi manifeste de ce que nos langages humains sont déficients, insuffisants, notamment manquent de vocabulaire: Il nous faut distinguer vie de Vie par la majuscule et l'italique, parce que nous manquons de mots. L'autre jour, j'entendais à la télévision un spécialiste de la bière sirotant une chope et disant, en claquant la langue: "Celle-ci est large, profonde, etc." une suite de qualificatifs appropriés à des dimensions physiques et montrant qu'on n'a pas de mots, mais vraiment pas de mots, pour qualifier une cervoise, un vin, etc. Même chose pour apprécier quelque chose de spirituel.
Merci, frère Philippe pour ce beau commentaire, que j'aime beaucoup pour ses définitions usant d'images nouvelles. Nous allons finir par trouver le langage qu'il nous faut dans la mission. Notre propos, c'est la Lumière du monde, mais qui la voit ? Comment montrer que La Révélation d'Arès, c'est la Beauté nécessaire, la servante du Bien, alors que les autres beautés ne sont qu'accessoires ou accidentelles ? Mais notre foi n'est pas l'univoque qui supprime toutes autres formes de vie et d'expression, de beauté ; elle n'est pas monochrome supprimant toutes les autres couleurs; La Révélation d'Arès conduit au Bien par toutes les voies que l'homme veut prendre. Le mots sentiers est au pluriel dans La Révélation d'Arès (25/5). Prenez le sentier que vous voulez, vivez comme vous l'entendez — n'est-ce pas pour cela que je préconise la multiplicité des petites unités humainses ? — mais montez ! Ne descendrez jamais ; nous sommes déjà bas, mais nous pouvons encore descendre, choir dans l'abîme (32/8). Montons vers le Bien.
C'est peut-être parce qu'ils ne s'entendent pas proposer un mode de vie unique que les gens nous trouvent insipides, car nous vivons le temps des recettes. Nous ne proposons pas de recette. Nous disons : "Soyez bons !" Or, chaque personne rencontrée se croit bonne, croit qu'elle n'a "jamais fait de mal à personne", pense que nous ne lui disons rien de nouveau. C'est bien là que le monde se trompe. Chaque personne rencontrée croit avoir, non par orgueil, mais parce qu'on le lui dit sans cesse dans le discours politique, dans les journaux, à la télévision, toutes les qualités humaines. Ce qu'ils ne voient pas, c'est que la vérité et la lumière viennent quelquefois dans les placards. Nous sommes le placard par excellence. Faisons-en grincer la porte pour qu'on nous entende enfin!

13avr16 174C8 
Je me doutais que l'entrée 174 arrivait. J'étais comme une gosse attendant le Père Noël: Qu'est-ce qu'il va m'apporter ?! Et voilà "de la vie à la Vie", qui reprend un thème que vous avez sans arrêt évoqué mais que vous projetez ici comme un phare anti-aérien ! L'avion est dans le faisceau de lumière. Il vole. Il vrombrit. La Vie arrive dans les airs ; elle va atterrir partout.
Il faut absolument faire de La Révélation d'Arès, la réve... le rêve d'Arès, je dis à mes petits enfants un syndrome universel. Le monde se déglingue sous les coups frénétiques de la connerie humaine (car plus cons a-t-on jamais fait les dirigeants politiques et religieux ?). Je sais que La Révélation d'Arès dit qu'il ne faut plus lire Jean [Rév d'Arès 16/12], donc L'Apocalypse, mais j'ai vraiment l'impression que dans l'Apocalypse on est. Il faut déployer la défense anti-missile.
Vous allez faire, avec des mots simples (l'entrée #174, ce n'est que mots simples), la mythologie du XXIème siècle. Ce sont toujours les mêmes qui souffrent : les petits, les modestes, les futurs qui ne savent pas de quoi demain est fait, ceux qui sans être pauvres triment ou trimeront, ceux qui étaient l'autre nuit place de la République — la "Nuit Debout" — et j'y étais, avec mes petits enfants (leurs parents ont peur). Ce sont les héritiers des strotkistes de "Lutte Ouvrière" et je crois que vous en avez été une partie de votre vie. Vous ne pouvez pas oublier çà, parce que rien n'a été résolu, rien de rien, on n'a pas avancé. La Révélation d'Arès n'a pas à faire du social, vous l'avez dit et c'est juste, mais elle peut faire mieux, mais alors, frère Michel, improvisez-vous une tribune, attrapez un micro, gueulez : "Changez et l'avenir vous est ouvert ! Si vous réclamez des lois pour vous comme l'ont fait grand-pape et papa, vous serez avalés par le système. Non, non! Ce qu'il faut, c'est changer. Refusez le canabis qu'on vous offrira bientôt à l'œil, légalement, car c'est un poison qu'on vous envoie pour vous endormir. Les salauds de politiques veulent vous posséder une fois de plus. Non, non ! Changez !" Votre entrée a à peine besoin de modif[ication]s pour faire un discours. Montez à la tribune."
Les problèmes ne sont plus français. Ils sont partout, les mêmes pour tous. Nous allons être bouffés par une mondialisation effrénée.. Le business-roi va nous aplatir au sol: Tu obéis ou tu meurs. Il faut crier que ce n'est pas le business-cigare que rallume Emmanuel Macron qui va nous sortir de la nuit où l'on s'enfonce, mais c'est une autre vie : la Vie avec un grand V. La Vie comme Victoire !
Je ne peux pas rejoindre la mission de Paris. Je la connais, je fais un détour pour passer devant de temps en temps, voir les vitrines qui changent souvent depuis quelques mois. Je suis médecin et je n'ai pas le temps. Mais votre mission peut-elle poursuivre un objectif plus essentiel que celui du changement... de la Vie ? Si vos missionnaires sont moins sages qu'ils ne sont. S'ils gueulent comme des crieurs de journaux autrefois... Enfin, je veux dire, si on ne leur envoie pas la police pour les faire taire, vous obtiendrez des résultats. La population commence à hoqueter de dégoût. C'est un beau terrain missionnaire, non ?
Peggy R. d'Île de France

Réponse :
J'aime votre commentaire, sa vigueur, mais je crois que vous perdez de vue notre sensibilité spirituelle, qui est chez nous fondamentale. Nous avons beaucoup plus à dire au monde que n'ont à dire les participants de "Nuit Debout" place de la République à Paris.
Ma sœur Peggy, je ne vous connaissais pas cette ardeur à la Louise Michel ! Vous ne manquez pas de lyrisme "insurgeant", comme je dis pour remplacer le mot révolutionnaire trop violent.
Je ne crois pas que nos missionnaires soient aussi sages que vous le pensez, mais ils s'efforcent de ne pas se faire trop remarquer. Se distinguer par une certaine agitation, c'est s'attirer des ennuis et nous ne sommes pas assez forts, ni assez nombreux pour y faire face. Nous sommes aussi très dispersés, sur tout le territoire, et nous manquons de la cohésion nécessaire à une manifestation du genre "La Nuit Debout".
Et puis nous avons ce qui est de nos jours un handicap énorme : la foi. Ne remarquez-vous pas que les Catholiques eux-mêmes ne manifestent plus comme autrefois ils le firent avec la JOC ? Criez : "Insurgeance", vous serez écoutée, mais dès que l'audience saura que votre "insurgeance" est liée à un mouvement de foi, que votre action s'enracine dans une Parole de Dieu, vous serez rejetée.
Et puis encore, nous ne réclamons pas de solution politique ou sociale. Nous parlons non d'obtenir d'autres gens, des gouvernants, des décideurs, plus de droits et plus de chances d'avenir, mais d'obtenir de nous-mêmes par la pénitence une autre vie qui redevienne la Vie pour laquelle nous fûmes créés.
Nous sommes donc sur un autre sentier que le vôtre, ma sœur Peggy, tout à la fois plus rocailleux, mais aussi beaucoup, vraiment beaucoup plus large que le vôtre. Cela fait que La Révélation d'Arès est, si je peux dire, le plus grand obstacle à sa propre Œuvre. Ne serait-ce que par sa dimension universelle. Si j'ai tant insisté pour que disparaisse notre "mission sociales" des années 90, ce n'est pas parce que nous n'avons pas de vision sociale de notre propre humanité, c'est parce que la vision qu'on donnait, tout étriquée, trop limitée, de notre tâche universelle déformait le sens puissamment universel et total du Message d'Arès. La "mission sociale" c'était donner au monde une image de l'ombre de La Révélation d'Arès, c'était cacher celle-ci derrière les drapeaux de la Commune ou de "L'Internationale". Ce qui s'est passé sur la place de la République à Paris, c'est une sorte de Commune.
Nous resterons intraitables sur la question de l'Universalité de la Parole d'Arès. Le monde doit changer, mais en tout. En fait, tout doit changer. Vous me direz: "Oui, mais il faut bien commencer par quelque chose." Je réponds: Oui, c'est ce que nous faisons, nous commençons par l'appel à la pénitence. La pénitence garde sa nature à cette Parole sublime.

15avr16 174C9
Vous avez publié votre nouvelle entrée en même temps que j'apportais les dernières modifications à ma dernière composition graphique : "LE BIEN, fleur et fruit de la foi active et créatrice". Alors je l'ai naturellement utilisée pour annoncer votre nouvelle entrée sur ma page facebook et mon site de mission et je vous l'adresse en pièce jointe à ce commentaire.
J'aime beaucoup cette entrée qui relie le fond de votre enseignement à la non-dualité et le fait d'une manière simple, naturelle, limpide. C'est cette suave clarté coulant du texte comme un miel (Rév d'Arès xii/4), qui, je crois, a ému certains commentateurs. Il m'a touché de même.
Un mot à propos de cette affiche : le texte initial disait "le Bien, fleur et fruit de la pénitence et de la foi active et créatrice". Mais je le trouvais trop long. L'homme de la rue comme celui qui surfe sur internet ne lit presque plus. Il faut aller à l'essentiel. Rassembler son propos en une seule idée maitresse pour se donner une chance d'être lu et perçu du plus grand nombre. Dans ce cas j'ai préféré concentrer mon appel sur la foi créatrice (j'ai gardé la référence à la pénitence au bas de la page). L'objet de cette affiche était de rappeler que la foi avait sa part dans la recherche et la création du Bien. Pas la foi religieuse, mais la foi active, dynamique, énergisante. La foi en Dieu certes (l'ancien athée que je suis a besoin de se rappeler et de rappeler chaque jour à ceux qui l'entoure que Dieu existe et qu'il croit en Lui) mais aussi foi en l'homme libre et aimant ou plutôt foi dans la capacité de l'homme à retrouver cette force d'amour qui nous relie au Tout, cette aspiration à retrouver la Vie libre et créatrice (Rev d'Arès 10/10).
Comme j'aspire à retrouver cette liberté là !
J'ai passé l'hiver qui se termine à refonder mes assises. Votre article sur la non-dualité m'a poussé à creuser plus profond en moi-même. J'ai réveillé des forces enfouies que je sens maintenant renaître et vivre plus intensement à mesure que le printemps perce dans mon âme. La matière dans toute son étendue m'apparait désormais comme un point minuscule dans l'Océan de Vie du Père, la pointe dans laquelle il s'est rassemblé pour poursuivre Son Propre Projet de Vie dont il nous a fait part active consciente et co-créatrice. Toute cette humanité qui grouille sur la terre, matière (spirituellement) inerte aujourd’hui, mais qui recèle en elle-même la Force de poursuivre ce Dessein sublime de porter le Créateur dans cet univers-ci... Comment la regarder autrement qu'en l'aimant ? Comment vivre cette Vie sans cette hauteur de vue qui permet de dépasser l'instant, et même tout l'espace et le temps ?
Je me sens et je me sais prisonnier de ce temps, enfermé dans ce petit espace de matière que compose mon corps, sujet à la mort, à la faiblesse, aux maladies,... mais ma foi me porte à me voir au-delà de ça. Elle projette mon regard sur les rivages au loin, ravive chaque jour mon espérance, fortifie mon vouloir-être, transcende chacun de mes gestes car chaque chose que je fais, chaque mot que je dis, (trans)porte l'intention que j'y ai mise dans l'Univers. Et quand je suis relié au Fond, je sais qu'ils peuvent porter très loin leur écho.
Je pourrais poursuivre, mais je me sens déjà trop lyrique. Il faut savoir faire corps avec les réalités de ce monde si on veut pouvoir le changer [Rév d'Arès 28/7]. Alors je fais revenir mes pensées et je les comprime dans le petit espace de ma tête. Je sens le pouls de mon cœur battre jusque dans mes ongles. Ma peau ondule sur ma chair. Cette peau qui cache la mécanique organique de ma biologie et me rend visible et discernable aux yeux des autres. Cette peau qui m'enveloppe comme la matière enveloppe et contient dans ces vides la Matière même du Père..... Peau et Pensée, peau et tête : la Maison  (Rév d'Arès xvii/14) ! C'est dans cette petite maison de chair que le Père m'a donnée que je fais éclater la Vie !
Joyeux printemps à tous ! Et merci à vous frère Michel, prophète du Très-Haut et père [Rév d'Arès xxxiii/14] spirituel du petit-reste [24/1] pour cette Lumière que vous avez accepté de porter et de hisser haut.
Éric D. d'Ile de France
Affiche "Le Bien" Eric D.

Réponse :
Quel très beau commentaire ! Merci pour lui, mon frère Éric.
Vous dites : " je me sens déjà trop lyrique," mais comment faire autrement, mon frère Éric ? Vous usez de mots qui par endroits changent votre commentaire en ode, mais c'est — comme je l'explique souvent — parce que notre langage humain n'a pas les mots appropriés pour décrire la vie spirituelle qui mène à la Vie. Nous en sommes tous là.
J'aime bien votre affiche. Un seule suggestion : Écrire "Soyez pénitent ! (Révélation d'Arès 30/11)" en entier, parce qu'une affiche est faite pour la rue et être lue par n'importe qui passant devant elle et ce n'importe qui ne devine pas forcément ce que signifie "Rév.", qui peut vouloir dire Révolution, Réveil, Révision, Révocation, etc.
Cette affiche, sans doute par sa dominante rouge (même PAIX est un marqué d'un cercle rouge), a quelque chose de combatif, d'existentiel, que j'aime, au sens qu'il faut changer d'existence et que c'est une lutte : "Reprenons la lutte !" avais-je mis sur mon affiche de la mission "L'Œil S'Ouvre" de 1980 au Cirque d'Hiver, se rapportant à Jésus : Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive (Matthieu 10/34) : le glaive contre le mal, le péché et d'abord, bien sûr, le péché au fond de soi.
Il faut comme les Pèlerins d'Arès s'exclure du politique qui, c'est archi-démontré depuis des millénaires, a surtout apporté des maux à l'homme : guerres, abus de pouvoir, mise au pas, spoliation, etc., et s'inclure dans la lutte contre le mal fondamental : le mensonge, l'aversion, la rivalité, le vol légal par le pouvoir, l'orgueil, etc., mais il faut en même temps lier le sort de l'homme qui aspire à un monde changé à celui de tous les abusés, spoliés, démunis, de la Terre. Il faut faire une synthèse entre la lutte sociale au sens le plus large (non au sens politico-économique) et la lutte spirituelle, la lutte pour redonner à l'homme ce qui le caractérise : l'âme, l'ha. Il nous faut porter l'homme à se réapproprier les définitions de la liberté, du destin, etc. Il nous faut faire percevoir au quidam de la rue qu'il doit oser critiquer les éléments représentant prétendument le progrès, la croissance, pour reposer la question de son être profond : Qu'est-il ? Un citoyen ou un humain au sens le plus beau (Rév d'Arès 12/3) ? De même la question sociale de fond: Nous faut-il des smartphones de plus en plus "performants" (mot qui me fait un effet bizarre), un engourdissement par la télévision de plus en plus profond, un chômage de mieux en mieux payé pour un nombre de plus en plus élevé de chômeurs parce que le travail est un esclavage, etc? Ou nous faut-il revoir l'idée du travail et de l'industrie humaine pour que chacun aime travailler, créer, revoir l'idée de l'amour, l'idée de la justice en ressuscitant les bienfaits du pardon, l'idée de la paix à tout prix même avec les grands méchants, etc ?! Osons dire : Toutes les luttes n'en font qu'une ! La lutte pour le retour au Bien, au Bonheur... Il y a dans votre affiche quelque chose qui amorce cette idée sans taire la nécessité de l'amour, du pardon, de la paix, etc.
Je vous surprends peut-être, parce que je semble me couler dans un dithyrambisme zinzin, je vois peut-être dans votre affiche une combativité filigranée qui n'était pas votre sentiment en la créant. C'est peut-être parce que je sais moi aussi que La Révélation d'Arès sera comme beaucoup de livres-clés un Ouvrage beaucoup cité mais peu lu, ou mal mal lu, et probablement de moins en moins lu, car, comme vous dites: " L'homme de la rue comme celui qui surfe sur internet ne lit presque plus. Il faut aller à l'essentiel." J'ai peur que La Révélation d'Arès se mette à brûler dans des milliers de cœurs mais comme une épée bien plus que comme un Message de feu, une épée qui arme des tas de causes parfois très différentes les uns des autres. La recherche de la brièveté est essentielle, mais il faut aussi dire dans quelle direction précise nous allons. Il faut donner corps et voix à une direction de certitude, comme je dis, qui soit précise. Ici vous avez bien précisé: Amour, Pardon, paix, etc., mais il faudrait également indiquer qu'il s'agit d'un combat intérieur, qu'être Pèlerins d'Arès c'est être un lutteur, ce qu'on ne peut pas dire dans une seule affiche, parce qu'alors elle devient illisble pour des gens qui ne lisent plus. Une affiche est un idéogramme. Il faut donc plusieurs affiches l'une à côté de l'autre. On ne peut dire tout ce qu'on a à dire par le seul prisme d'une affiche. Nous devons devenir la preuve qu'une autre voie est possible : Au début de l'ère arésienne je disais souvent que La Révélation d'Arès nous faisait changer de civilisation. C'est ça qu'il faut reprendre en affiches brèves qui formeraient comme le "petit livre rouge" des Pèlerins d'Arès.
Puisque les gens ne lisent plus, donnons de La Révélation d'Arès un impact très particulier. Révéler son essence par quelques affiches placée l'une à côté de l'autre pour faire un A + B + C + D = Tout, pour donner à notre mouvement sa marque d'humanité émancipée, une justification solide contre l'ordre civilisateur actuel, pour faire de l'Assemblée des Pénitents l'Ariane aidant non plus Thésée, mais l'homme à s'échapper du labyrinthe du monde qui l'enferme et le soumet en lui fournissant le fil qu'il dévide derrière lui pour retrouver son chemin vers Éden. Le fil d'Ariane en quatre affiches serait-ce possible ?
Me voila comme vous emporté par une vague de lyrisme (mon épouse Christiane et moi sommes romantiques), moi aussi, et je ne résiste pas à l'envie de publier ici une œuvre très oubliée, mais qui m'a toujours frappé par son modernisme extraordinaire, peinte par les Frères Le Nain : Bacchus trouvant Ariane. Quand j'étais lycéen, la mode figurative était beaucoup aux à-plats de gouache sans dégradé pour former un tout,. Il y eut quantité d'affiches et de peintures, célèbres au temps de ma jeunesse, faites de cette manière. Et cette peinture-là, bien qu'étant de 1640 je crois, semblait être faite de cette façon d'à-plats gouachés sombres comme arrière-scène des peaux blanches d'Ariane et Bacchus. Ce modernisme des Frères Le Nain me laissait coi. Très évocatrice, avec ses bateliers en arrière plan s'affairant comme le monde fiévreux s'affaire sans s'occuper de ce qui se passe au premier plan. Pourquoi notre Assemblée (A comme Ariane) ne serait-elle pas, outre le parallélogramme qui n'est qu'un logo, figurée par une très belle femme antique, une Ève, qui ne demande qu'à se réveiller ? Je n'ai pas le talent ni le temps de m'y mettre, mais vous, frère Éric, si vous trouvez quelques instants pour y penser ?
Bacchus trouvant Ariane

15avr16 174C10
La Paix monte de mon cœur quand ma main s’allonge vers le prophète, qui est le prolongement du Créateur. Avant je croyais qu'il fallait prier Dieu pour qu'il nous sauve. Maintenant, si j'oubliais que nous ne sommes pas envoyés au semailles mais à la moisson (Rév d'Arès 6/2) et que l'Enseignement du Père de l'Univers doit même être répandu comme une aumône pour nourrir et non pour séduire [20/2], je me surprendrais à croire que c'est les hommes qu'il faut prier, voire supplier d'arrêter de délirer, s'agiter, brasser de l'air et remuer les tendances de chacun, un peu comme les cris éperdus d'un désorienté qui se débat dans les sables mouvant.  Les prier de changer leur vie, pour passer de la vie à la Vie.
Les gaz lacrymogène m'ont surpris et le centre ville est irrespirable. Des centaines de jeunes couraient dans tous les sens, tandis que, comble de l'ironie, je nettoyais les vitres d'un restaurant dont le nom est "L'insensé". Mais je trouve comme une petite île (Rév d'Arès xvii/8) dans ce cyber où je reprend contact avec l'envoyé du Père. Je crois que ces jeunes sont manipulés, c'est évident ; il sèchent aussi les cours, ils courent et se défoulent, mélange d’effrois et de rire. Mais qui respire le poison maintenant ?! Certes avant hier, d'autres encore se faisaient plaisir, balançaient des pavés de haines, et la veille on brûlait des poubelles en hurlant d'une seule voix : "On n'est pas fatigués !" Parfois je me dis que les maux du Mal sont là pour apprendre à l'homme à se retenir dans tous les domaines où le péché sévit, apprendre à ne pas déverser inconsidérément sur son frère, un torrent furieux de haine, perdant ainsi de vue l'essentiel et ce qu'il y a de plus précieux : l’échafaudage (Rév. d'Arès 17/2,) et l'âme du Bien.
Je repense à ce matin où je découvrais un émail de mon bien aimé frère Didier Br qui me partageait ses nouveaux pochoirs de peinture : "Hé, jeunesse, fais rajeunir le monde !" en écho à l'entrée 84 et à la présente entrée : de la vie à la Vie !  J'y sens la simplicité d'une déclinaison de l'amour qui sauvera la vie pour la Vie et la beauté qui l'accompagne dans la constance.
Non, je ne prierai pas les hommes, mais je continuerai à travailler pour le Bien. Car la flamme du mécontentement ou "insurgeance" devrait inciter à brûler les racines du Mal en nous et non détruire la matière et la vie. Car comment alors pourraient elle passer à la Vie ? Je vois et je suis aujourd'hui au milieu des agitations. Avec la clef du salut par la pénitence, je me sens à la fois si petit et tellement à des années lumières de ces préoccupations et raisons sous jacente qui les motivent. J'entend les sirènes de polices ou d'ambulance. La folie et l'aveuglement poussent à la violence radicale, extrême même, au chaos et au vide par la destruction. Ce n'est pas la solution du Bien. Car ces délires oublient ce faisant, qu'ils détruisent les épis en même temps que les épines  (Rév d'Arès 14/3) et  la Récolte du Bien avec !
Sans renier le passé de cette vie, il fait la dépasser pour la Vie.
Je termine mon commentaire par ce beau passage de votre entrée qui honnore à mon sens le passé le présent et le futur sous le Soleil de Vérité qui changera le monde : "Tout cela implique qu'il faut quitter la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), faire l'ascension vers les Hauteurs (7/1), inverser le sens des consciences que nous a fabriquées le système, mais cela implique aussi de ne pas renier le passé, car on ne renie pas sa mère, même si on ne se conforme pas à ses vues. On les dépasse ; sinon on peut tomber dans l'aversion, voire même la haine, et revenir au système, qui est duel. Or, l'homme saint (Lévitique 19/2) est non-duel, lié au destin de l'humanité comme au Destin de son Créateur, lié au passé comme au présent et à l'avenir, au local comme à l'infini. Cela rend parfois notre tâche déchirante, mais ne peut être évité, parce que nous ne pouvons pas aimer l'homme présent si nous n'aimons pas aussi l'homme passé, quel qu'il fût. Reformulons le monde dans le Tout !"
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Très beau commentaire, qui évoque l'agitation de la jeunesse à Montpellier, ce que je n'ai lu dans aucun journal. La press ne parle que de Paris ! ""La Nuit Debout", qu'évoque notre sœur Peggy '174C8) qui s'y est rendue avec ses petits enfants. Je ne peux pas, à partir de la seule resse, concevoir une agitation générale de la jeunesse dans toute la France, mais il semble bien que ce soit le cas.
Cela me rappelle la même agitation au temps où M. Balladur était premier ministre en 1995. Peu après, je commençai mon enseignement à L'Espace des Peupliers à Paris et je me souviens avoir alors dit à mon auditoire de frères et de sœurs : "Faites des dossiers, notamment un dossier "Jeunesse", pour être prêts à être entendus quand il y a de pareils événements, car cette révolte des jeunes se reproduira immanquablement." Mais je vois que personne ne m'a écouté.
Je vois qu'il n'y a eu aucune préparation, aucun "dossier" qui ait permis à notre mission parisienne de se mêler à cette "Nuit Debout", avec des propos et des tracts tout prêts, pour y apparaître et se faire entendre sur le sujet particulier de l'avenir qui s'ouvre devant les jeunes.
Je continue d'être ignoré. Oh, certes, on me respecte, on m'aime même, une affection profonde me lie à notre Assemblée fraternelle, mais quand je suggère quelque chose on m'écoute au minimum, je dirais qu'on m'écoute aussi succintement que possible. Il ne faut pas que ce que je suggère entraîne des réflexions et des travaux trop longs. Peut-être mes frères et sœurs sont-ils trop occupés par la vie pour consacrer plus de temps à la Vie ; c'est bien possible dans ce monde frénétiquement accaparé par mille préoccupations.
Certes, il nous faut présenter au monde notre point de vue généraliste, essentiel, mais il nous faut conjointement tenir compte — cela je l'ai toujours rappelé — que notre Message tout en s'appliquant à tous les hommes ne peut pas être compris de la même façon par tous les hommes, car les âges, les époques, les contextes varient sans arrêt. Rester essentiellistes serait faire preuve d'une analyse trop simpliste et aveugle de l'humanité qui est très variée et plus variable qu'on ne croit. Voyez comme les arguments et pratiques de mission ont varié depuis quarante-deux ans qu'a été connue La Révélation d'Arès !

15avr16 174C11
Loin devant nous est la Victoire de la Vie infinie, synergie entre le Père Créateur et ses enfants, l'humanité, qui partageront ensemble les fruits de la co-création.
Le Jour de cette Victoire sera coupée hardiment la corde qui nous attache au monde et aux princes du culte (Rév d'Arès 33/2), au système adamique. À cette corde, entre autres boulets, pend le boulet de la propriété individuelle que même ceux qui n'ont rien convoitent souvent et dont les princes du culte de l'argent et leurs juristes font la graisse et le vinaigre qui tuent l'homme (vii/14).
Tout commence donc par la pénitence, le renoncement au désir aliénant de posséder pour l'espérance du futur partage de tout avec tous, à l'Image du Père dont les deux Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18).
La vie sociale qui en découlera est inimaginable aujourd'hui et supposera un équilibre entre les laborieux et les dilettantes, les frugaux et es gaspilleurs, mais entre-temps il faut gérer des solutions provisoires pour assumer notre dignité et notre générosité.
J'ai toujours eu une aversion instinctive au statut de propriétaire avec toutes les complications juridiques qui l'accompagnent, surtout la propriété foncière ou immobilière qui nous attache à un lieu particulier alors que mes racines ciblent toute la planète. Mais je comprends l'utilité pour une famille de s'assurer d'une maison chaude pour en prendre soin.
La propriété de biens liquides, fruit de mon travail, de mon épargne et de ma gestion me gêne moins, elle est facilement partageable le cas échéant.
Mais c'est avec un brin de nostalgie que je repense au sentiment de liberté et donc de bonheur qui accompagna ce moment où je suis parti faire un long tour du monde sac à dos en ne gardant que l'argent nécessaire et en donnant tous mes autres biens personnels. Et longtemps après, c'est avec beaucoup d'hésitation que je suis devenu tardivement propriétaire d'un appartement pour y loger notre famille en devenir.
Et quand je quitterai cette planète, je retrouverai enfin cette sensation de liberté et donc de bonheur de ne pas avoir de biens terrestres personnels. Pour le moment, la sagesse est de ne pas anticiper en partageant trop et trop vite.
Je pense que la précision que vous donnez à la pénitence, partage de tout avec tous, provoquera au fil des entrées quelques commentaires et réponses intéressants.
Antoine B. de Gironde

Réponse :
Très beau commentaire avec des citations bien appropriées de La Révélation d'Arès. Merci, mon frère Antoine, pour cet envoi apprécié.
Oui, "la vie sociale qui en découlera [de la pénitence] est inimaginable aujourd'hui," ne serait-ce que parce qu'il y a les éléments déjà praticables de la pénitence, quoique difficiles, comme l'amour, le pardon, la paix, et il y a les choses qui ne seront praticables qu'après quelques générations comme l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, et il y a celles qui ne seront praticables que plus tard encore comme le partage de tout avec tous.
Nous n'en sommes encore qu'à l'introduction de la pénitence dans la vie quotidienne, car c'est une question... ou un problème... à découvrir : Quelle méthode de pénitence préconiser ? Quel chemin prendre jusqu'à trouver le Fond de la bonté génésiaque ? Quelle forme d'analogie vécue avec Dieu Lui-même ? On n'en est encore qu'à une démarche largement intellectuelle, quelque chose comme la théorie du Bien inné non encore retrouvé à l'état naturel, seulement trouvé à l'état d'effort.
Nous pouvons certes témoigner de notre rejet des concepts sur lesquels se fonde la société pécheresse, pécheresse parce qu'elle ne peut vivre que sur le péché et que pour se faciliter les choses elle a déclaré la vertu comme inhumaine et impossible. Cela, nous le rejetons, mais nous ne pouvons pas encore nous ériger en modèles du monde changé. Nous, nous ne faisons que changer, nous ne sommes que des modèles d'humains en cours de changement, nous ne sommes pas au bout de nos peines que partageront et feront progresser les générations qui viennent.
Nous nous détournons, oui, d'un présent qui ne peut plus nous stimuler après que La Révélation d'Arès nous fût entrée dans le cœur, parce que ce monde est plein de dogmatisme et en même temps de confusion, et qu'il est incohérent contrairement aux apparences. Nous devons répondre à une question qui est encore, à nos yeux, sans réponse : "Qu'est-ce qu'un homme ?" Descartes disait que "la raison est la seule chose qui nous distingue de l'animal et fait de nous des hommes" (dit de mémoire, le mot à mot est peut-être différent) mais nous ne sommes pas plus un homme au sens cartésien que nous ne sommes un animal. Nous sommes l'image et ressemblance de Dieu pour nous baser sur quelque chose d'écrit, qui ne soit pas désavouable, mais nous sommes conscients que nous sommes encore autre chose, nous sommes existants avec Dieu, donc plus encore qu'image et ressemblance. C'est là que la notion de non-dualité est précieuse. Il me fallait bien le dire à un moment où l'on ne m'accuserait pas d'orientalisme comme on l'aurait fait il n'y a pas si longtemps..
Nous sommes une existence avec Dieu et l'Univers, un Tout, et il nous faut ici sentir le piège de la subjectivité. Nous sommes objectivement Dieu, parce que nous mettons nos pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12). Pour le moment nous boitons, nous clopons sur l'os... mais notre jambe passe par-dessus le soleil (xxii/3/18). Oui, c'est bien ce que vous dites, nous sommes quelque être "inimaginable aujourdhui."

15avr16 174C12 
Bien aimé Prophète,
En ce moment, mon épouse et moi connaissons quelques nuits blanches depuis la venue au monde récente de notre petit garçon Azor.
Oui, quelques-unes de mes nuits sont blanches et musicales. J'écoute Schubert ou Schumann en même temps que mes yeux s'ouvrent devant la vie merveilleuse d’un homme en devenir qui s'éveille. Toute cette beauté efface ma fatigue et me fait percevoir l’immense potentiel d'évolution et de création que la vie porte en elle.
Souvent, à un moment encore plus avancé de la nuit, alors que mon enfant se rendort après avoir fait un rot bien grave et qu’une odeur de couche usagée tente de persister, je me mets à lire votre blog ou la Parole. Ce jeudi matin j’ai lu votre nouvelle entrée. Le Bien est venu côtoyer le beau. Les potentiels d’évolution et de création que la vie porte en elle m’étaient encore plus perceptibles.
Comment encore douter après vous avoir lu que la vie ne peut se concevoir sans la qualité d’évolution. Comment encore douter des nécessités de l'effort, du dépassement, du travail, du courage, de l'amour et de la foi — dont vous êtes plus que jamais pour moi la référence — sans lesquelles toutes possibilités d‘évolution se meurent.
Comment encore douter après vous avoir lu [l'entrée 174] de la nécessité de la pénitence sans laquelle la carte des Rivages de la Vie sera chapardée et travestie par je ne sais quelles nouvelles religion ou idéologie ; ces Rivages de la Vie qui finiront griffonnés sur l’ancestrale carte des mythes.
Comment encore nier que l’esprit religieux (avec ou sans l’idée de Dieu) nous amène sans cesse dans un Pot-au-noir ? Ce Pot-au-noir dont les croyances diluviennes lavent la vie de de tout espoir d’un monde changé.
Ce matin, après vous avoir lu, regardant mon petit garçon, plus claire était l’importance d’élever cet enfant au-dessus de la culture du monde, du matérialisme démesuré, des préjugés et du mensonge. Comme j’aimerais pouvoir laisser cet enfant le plus léger possible, lui donner les moyens de l'être jusqu'à ce qu’une noble et pieuse conscience prenne le relais de l'éducation que nous lui aurons donnée, mon épouse et moi.
Tonnerre : qu’il me faut être pénitent, missionnaire et pieux !
C'est assez flippant, moi qui suis sans qualité particulière, un simple épigone, un disciple sans originalité, de penser à tout cela.
L'aube arrivant j’ai prié pour me donner des forces : j’ai pris refuge auprès du Maître de l'aube naissante, j’ai prononcé un Père de l'Univers pour l’accomplir. Et puis plus tard j’ai récité ces vers du Rig Veda:
Il n'y avait pas l'être, il n'y avait pas le non-être en ce temps.
Il n'y avait ni l'espace, ni le firmament au-delà.
Quel était le contenu ? Où était-ce ? Sous la garde de qui ?
Qu'était l'eau profonde, l'eau sans fond ?
Ni la mort ni la non-mort n'étaient en ce temps,
point de signe distinguant la nuit du jour.
L'Un respirait sans souffle mû de soi-même :
rien d'autre n'existait par ailleurs.
Quelle chance de vous avoir comme prophète, vous frère Michel, mais quelle charge aussi !
Je vous embrasse chaleureusement
Christophe E. d'Ile de France

Réponse :
"Comment encore nier que l’esprit religieux (avec ou sans l’idée de Dieu) nous amène sans cesse dans un Pot-au-noir ? Ce Pot-au-noir dont les croyances diluviennes lavent la vie de de tout espoir d’un monde changé." Frère Christophe, avec l'épouse que vous avez, Fernanda, la maman d'Azor, vaillante dans la foi comme dans la mission, vous ne risquez pas de tomber dans le Pot-au-noir de l'esprit religieux. Alléluia ! Et je crois qu'Azor trouvera son repos nocturne comme nos trois filles l'ont trouvé, quand elles étaient bébés, parce que nous ne nous levèrent jamais pour bercer le petit enfant en pleurs et qu'alors elles comprirent vite que pleurer ne servait à rien pour se faire bercer.
Quel très beau commentaire vous m'adressez là, mon frère Christophe ! Je vous en suis très reconnaissant.
Dans votre génération, frère Christophe, on ne naît pas Pèlerin d'Arès, on le devient. Mais pour Azor ce sera sûrement différent. Vous ne le contraindrez pas à être un disciple de La Révélation d'Arès, mais vous lui enseignerez les éléments de comparaison entre la foi arésienne et la foi religieuse. Peut-être à la fin de son adolescence passera-t-il par ce Pot-au-noir, par quoi les marins français désignaient au temps des voiliers la zone intertropicale de part et d'autre de l'Équateu, objet de très graves préoccupations. Les pilotes d'avions quand ceux-ci ne volaient pas encore très haut en étaient tout aussi préoccupés. C'est une zone climatique très perturbée. Donc, vous usez d'un bon mot applicable à tous ceux que torture la décision à prendre : Pèlerins d'Arès ou non ? Les Anglais appelaient le Pot-a-Noir Doldrums, qui signifiait vague à l'âme, déprime, marasme.
Très belle et très significative est votre citation du Rig Veda. Merci pour cela aussi.

17avr16 174C13
Merci pour cette belle entrée qui est une synthèse des précédentes et nous rappelle l'essentiel.
Vous écrivez : "Nous devrons longtemps empêcher la vraie foi de redevenir religion, idéologie, politique, morale toujours imbibées du système et de ses catégories, toujours habiles à trouver leurs justifications."
Cela me fait penser à ce passage du Livre très évocateur en si peu de mots et en phrases courtes : La langue des rois est comme la flûte. (Les rois) épient ta langue. Ils se disent Mikal sa langue ferait sur la tête le diadème. La flûte se lave le dos, la robe de Mikal revêt l'oubli, la reine est parée de neuf (Rév d'Arès xix/13-14).
Nous sommes nous-mêmes empreints de culture religieuse et avons tendance encore à vivre notre foi de façon religieuse et c'est aussi pour cela, à mon avis que nous avons des difficultés à détecter les épis mûrs et à les engranger.
Si nous étions plus libérés, nous saurions mieux libérer nos frères humains et faire passer le Souffle.
Une autre chose que m'inspire votre commentaire : La société pèse de tout son poids sur nous, à travers ce qu'elle nous montre dans les médias, elle nous influence de façon subtile et pernicieuse, si bien que nous avons des difficultés à affirmer notre différence. Nous avons du mal à nous libérer de nos conditionnements.
C'est pourquoi, même si vous avez déjà dit et redit ce qui est écrit dans cette entrée de façons diverses, nous ne le vivons pas encore vraiment au fond de nous, car le marteau de la culture (des médias) reprend insidieusement le dessus, lui qui tous les jours nous martèle. Cela peut se voir pour celui qui est attentif. Bien sûr, dans les infos, les émissions, mais aussi dans les films, les séries, les chansons.
Pour passer de la vie à la Vie, il faut se déconditionner, se libérer, se déculturer comme vous disiez souvent à une époque.
Des soleils et des soleils finissent dans la fumée, parce qu'étant blancs vient sur eux le noir (Rév d'Arès xvii/13).
Le monde nous influence bien plus que l'on ne croit si nous ne sommes pas vigilants. Cette vigilance qui fait partie de la pénitence avec l'humilité et la volonté de se changer comme vous l'écriviez dans l'article "Pénitence" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 p.32).
C'est pourquoi nous avons besoin sans cesse de la Parole et de l'enseignement du prophète (qui donne la Vie) (Rév d'Arès xix/26), pour faire contrepoids à cette pléthore de messages médiatiques.
Vous écrivez par ailleurs :
"Tout Pèlerin d'Arès sait que ce n'est pas le dogme, l'idéologie, la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), la loi qui est (28/8) religieuse ou politique, qui le sauve et sauvera le monde, mais l'accomplissement, la pratique du Bien, qui est la Loi qui vient (28/7), qui ne sera ni concoctée ni écrite, mais qui vivra dans le cœur humain où il faut la réveiller."
Beaucoup de personnes même parmi des Pèlerins d'Arès ont du mal à comprendre que la Parole de Dieu n'est pas une loi. Alors que la Loi Qui vient ou « Ma Parole est la Loi qui sera, signifie qu'il n'y a pas de loi comme vous l'écrivez dans vos annotations de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès (28/8) : "Antiphrase qui signifie que la seule loi de valeur est qu'il n'y a pas de loi. Toute loi, politique ou religieuse est loi des rats. Elle ne peut pas engendrer le Bien. Elle ne peut que régler grossièrement et temporairement des problèmes ponctuels. L'homme de bien idéal vivra sans chef, ni loi."
Les lois figent la vie empêchent la libération. Le pénitent à cette capacité permanente de s'adapter à la vie, au moment présent. La Parole, au contraire des lois qui nous emprisonnent, veut nous libérer pour retrouver en nous la Vie.
Concept pas toujours facile à faire sentir aux personnes que l'on rencontre dans la rue qui ont souvent des préjugés liés à la culture de masse. N'oublions pas le but, retrouver en nous l'image divine, le Sublime.
Le chemin, vous nous l'avez montré, c'est la pénitence, unique pour chacun. La pénitence est une action, pas une règle, elle transforme de l'intérieur l'homme qui la pratique, la porte étroite dont parlait Jésus dans la Bible (Matthieu 7/13)) : Étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la Vie. La porte du sentier qui va au fond de soi pour y trouver le Fond des Fonds : Dieu Qui est en nous. Ne l'oublions jamais.
Ne redescendons pas à la la religion de la charité et des bonnes actions. Ne faisons pas de la Parole qui libère la Lumière, une nouvelle religion avec de bons principes, Elle est notre guide pour retrouver la Source enfouie, la Vie au fond de nous.
Cette Vie qui nous rendra éternels. Car cette Vie existe au-delà de la mort du corps physique qui n'est pas notre vrai corps (Rév d'Arès 17/3) mais seulement le vaisseau qui transporte notre âme.
D'ailleurs je ne crois pas que tout cela peut se dire avec des mots, à trop définir on perd quelque chose de la Vie. Elle est. Comme Dieu qui se définit par : J'ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1).
Très belle photo pour illustrer votre entrée qui respire la Vie et le bonheur simple face à la mer.
Denis K.  de Bretagne Sud

Réponse :
Ça bouge dans les consciences de mes frères ! Un changement se fait. Votre commentaire témoigne de cette évolution. Un grand merci pour lui, mon frère Denis.
Vous dites : "La société pèse de tout son poids sur nous, à travers ce qu'elle nous montre dans les médias, elle nous influence de façon subtile et pernicieuse, si bien que nous avons des difficultés à affirmer notre différence. Nous avons du mal à nous libérer de nos conditionnements" et plus loin : "Le monde nous influence bien plus que l'on ne croit si nous ne sommes pas vigilants."
Il est peut-être temps que j'aborde un point de notre vie collective, de notre Assemblée, que j'évitais d'exposer par crainte que mes frères et sœurs le prennent comme un reproche, avec toutes les susceptibilités destructrices ou déstabilisantes qui vont avec la nature des hommes fiers de ce siècle, alors que je ne leur reproche rien. Je ne veux en rien les déstabiliser, je les laisse évoluer, sachant qu'il faut du temps — Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6) — et qu'on n'obtient rien du jour au lendemain quand il s'agit de pénitence, de changement de fond.
Que fallait-il donc attendre ? Que commence (commence seulement) à s'achever le mouvement par lequel des pénitents émergeant de la masse comme de la terre des herbes folles, dispersés et chétives, puissent former une prairie organiquement capable de nourrir le troupeau monde spirituellement.
Marx parlait de lutte des classes, mais il en oubliait une : la classe apostolique, morte-née au début du christianisme, récupérée et dissoute par l'église. Les classes, du reste, n'existent pas vraiment. Elles ne sont pas produites à la naissance, mais par les activités humaines et tel ouvrier qui devient directeur passe d'une classe à l'autre; de même tel pécheur qui devient pénitent passe à la classe apostolique. Mais rien n'est net, tout évolue lentement et des flous troublent tout longtemps.
La classe apostolique, que nous sommes, n'a pas encore débouché sur un groupe solide. Les hommes sont divers, certes, mais leur diversité est leur richesse et, si l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) agissait, ils seraient unis dans la volonté de faire décoller le monde de sa médiocrité, de le faire quitter la vallée grasse, faire l'ascension des Hauteurs, de s'élever à la sublimité pour laquelle ils furent créés à l'origine. Il faut redonner au monde le goût du sublime, de l'éminent,  du noble, dans les hauts étages de la dignité humaine.
Tant que l'on n'arrive pas à cette Unité de volonté et de but, la dissolution se reproduit sans cesse et redisperse les ensembles localement et épisodiquement formés. La prairie se pèle, redisparaît. Restent les herbes folles. Chacun demeure certes un sujet du collectif mais perd conscience de son rapport à l'ensemble. Chacun voit en l'autre, soit dans sa propre mission, soit ailleurs dans une autre ville, son semblable mais n'arrive pas à se concevoir solidement comme la nécessaire molécule d'une action qui les unirait dans un puissant tout.
Cela, je le vois (et parfois, seul dans mon coin, j'en pleure) régulièrement. C'est ainsi, par exemple, qu'un petit groupe de frères et sœurs autour du Bassin d'Arcachon n'arrive pas à former un tout efficace, s'affaiblit par la mésentente et la dispersion jusqu'à ne plus exister pratiquement. Chacun, je pense, se croit interchangeable, donc inessentiel, non indispensable, et perd toute volonté personnelle de s'unir, n'agit pas. Alors, chacun fait sa petite mission dans son coin, cela lui donne en conscience quelque satisfaction, mais c'est évidemment non seulement inefficace, mais une faute contre la foi dont le socle est la fraternité. J'assiste un peu partout depuis des années à ces tourbillons moléculaires, qui s'agitent de façons contradictoires, s'unissant brièvement puis se démantelant tout aussi brièvement. La destruction de notre Unité, localement ou généralement, vient et revient par des réactions toujours inverses sans être nécessairement toujours les mêmes. Ainsi la classe apostolique n'existe-t-elle pas encore...
Mais quelque chose commence à se former. Votre commentaire me le confirme.
Il est évident que le concept de moisson et de la classe apostolique qui l'active ne correspond à une réalité que dans la mesure où les faucheurs agissent dans le but commun d'agrandir sans arrêt le petit reste de pénitents-moissonneurs en faisant taire leurs quant-à-soi autres irréductabilités. Le Pèlerin d'Arès n'est tel que dans la mesure où il veut ne faire qu'un dans l'action avec les autres, aussi divers soient-ils.
"N'oublions pas le but, retrouver en nous l'image divine, le Sublime," lit-on dans votre commentaire. C'est ça ! Il faut faire peau neuve ; l'homme sublime ne peut s'attarder à des désaccords médiocres, des antipathies paralysantes, les paresses d'une foi qui existe, mais qui n'est pas encore un moteur. Elle n'est qu'un idéal intellectuel, qui ne sort pas du cerveau, elle est non créative. Voilà pourquoi notre Assemblée n'est pas encore réellement composée; elle existe à l'état de décomposition. L'humilité, qui fait voir haut, n'est pas encore là. Les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1), mais ce n'est pas encore vrai, parce que cette souveraineté ne devrait faire qu'un avec la volonté de faire réussir la Parole d'Arès. Elle ne le fait pas encore. Toutefois, quelque chose de positif s'amorce. Ce n'est pas encore la conscience que si nous sommes divers, de toutes natures et de tous âges, nous avons un destin unique, nous avons à défaire l'Histoire, qui n'est qu'une Histoire de désaccords ou d'individualismes contradictoires. Un de ces jours, nous ne subirons plus l'Histoire, qui coule encore en nous comme notre sang. Ce jour semble approcher.

17avr16 174C14
De la vie à la Vie c'est comme passer de l'ombre à la lumière, mais cette Lumière est notre essence profonde, elle nous habite tout au fond de nous.Il y a le Bien et il y a le mal, mais le mal est toujours tributaire du Bien, il ne tient que d'une déformation structurelle du Bien. Notre nature profonde est le Bien, nos aspirations sont le Bien.
Le mal a prit une forme d'épouvantail pour le Bien, mais il ne crée rien, il exploite,dénature et empoisonne mais ne construit pas.
Seul le Bien construit,crée, vivifie, transcende, libère.
Le Bien est généreux, gratuit, compatissant, altruiste, empathique, il se donne, il est conscient de son lien avec tout et toute chose, il est Dieu Lui-Même.
Même dans l'adversité le Bien allume des luminaires, il prends sur lui les souffrances,les douleurs, il chante des chants d'espoir, il prend la forme de l'enfant, du papillon, de la rosée du matin, il pleure avec vous, il vous prend par la main et vous emmène dans les champs de fleurs.
Merci frère Michel,vous nous inspirez,vous tournez et retournez cette terre prise dans les glaces du temps.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)

Réponse :
Bonjour, frère Angel, je vous connais très peu, je ne vous connais pour ainsi dire pas, mais je sens à travers ce commentaire que vous êtes, avec votre pensée à vous, vos mots à vous, dans le droit fil de la foi arésienne.
Toutefois, une chose me rend un peu songeur. Si je me trompe, pardonnez-moi, fustigez-moi !
Je sais qu'un commentaire n'est pas un acte de foi, je sais qu'il ne peut être que quelques mots en passant. Je suis quand même surpris que ce commentaire ne parle pas d'engagement.
N'en restez pas à des définitions. Il faut que vous vous engagiez ; Dieu a besoin, et donc nous avons besoin d'engagés. Nous vivons des temps où les idées sont très largement développées intellectuellement, mais où l'on parle très peu de responsabilité et d'engagement. Nous devons en sortir.
Des témoignages comme le vôtre ici, nous pouvons en avoir des milliers et des milliers. Des acteurs, des promoteurs, des apôtres du Bien, nous n'en avons encore que quelques uns. Soyez-en un de plus ! La Révélation d'Arès ne nous apprend-t-elle pas l'importance qu'il y a à se dresser contre les actes de foi qui n'en restent qu'aux mots, seraient-ils beaux comme ceux de votre commentaire, et à s'engager dans l'action, qu'elle appelle pénitence et moisson, inséparablement.
On ne va pas à la Vie sans cette action-là.
Le Bien, oui, mais dans le choix, la liberté, l'engagement, cet ensemble appelé accomplissement.
Nous ne sommes pas dans un engagement philosophique, pas davantage dans un engagement religieux, qui est celui des religions, qui disent : "Croyez dans nos credos, nos dogmes ! Priez comme nous vous demandons de prier ! Suivez nos lois ! Vous aurez le salut !" Faux ! Le salut n'est pas dans ce que nous croyons, mais dans ce que nous faisons dans l'ordre du Bien.
C'est peut-être déjà ce que vous faites. Dans ce cas, pardonnez-moi !

17avr16 174C15
De la vie à La Vie
De l’amour à l’Amour
De la justice à la Justice
Des libertés à être libre
Du bien au Bien
Des vertus à la Vertu
De la connaissance à la Connaissance
De la puissance à la Puissance,
Du bonheur au Bonheur
De la sainteté à la Sainteté
De Dieu à Dieu,
De Jésus à Jésus
De je à Je

Oui, de la vie à la Vie !
C’est par une migration typographique dans le mot lui-même, par la grâce d’une majuscule et d’une italique, que se découvre, à tous les niveaux, un Autre Possible, le Réel en fait, le Tout dont nous sommes tout à la fois l’image totale et l’atome.
Merci à la majuscule et à l’italique qui nous évitent d’être pesants, explicatifs, incompréhensibles, d’en dire trop et de lasser, parce qu’en deux clics, elles rendent intrigant un mot usé, rincé, cuit dans la sueur du cheval blanc éplié, (Rév d’Arès xxx/9); elles rendent vie à ces mots majestueux, ces grands mots depuis longtemps remisés par le monde au rang de vaisselle et couverts de luxe, accessoires précieux et rutilants qu’on ne sort avec précaution qu’aux grandes occasions pour mieux en neutraliser l’éclat et marquer l’inutilité le reste du temps, et dans lesquels le monde ne sert que sa cuisine politicienne, son brouet insipide et vénéneux, sa lancinante logorrhée quel qu’en soit l’événement et l’occasion.
Le mot fatigué, à bout de souffle, qui crie grâce,
sous le piétinement des batailles,
sous les pas des caravanes des marchands,
sous les processions des prêtres,
sous les reins des prostituées,
sous le Vent de la Colère de Dieu (Rév d’Arès 24/4),

J’ajouterai, pour mettre les points sur les i, au risque de rétrécir la Parole, sous la religion, la démocratie, la politique, la finance, les lois, la science, la philosophie... et leurs rebelles, sous l’ignorance générale et tout le bazar, qui rejouent tous les jours la cacophonie sans espoir d’un monde usé jusqu’à la corde et qui tourne en rond comme le lion de la nuit (Rév d’Arès vii/07) désormais enfermé dans sa cage.
Eh bien, la majuscule et l’italique, telles une rondelle typographique, par la magie d’une pointe qui augmente l’initiale et d’une vrille sur l’ensemble du mot, peuvent faire vaciller l’esprit resté ouvert et curieux, l’intriguer, éveiller en lui l’intérêt, l’envie d’en savoir plus. Alors, s’il suit son intuition, l’épi mûr découvrira chez les Pèlerins d'Arès, dans La Révélation d'Arès qu’ils s’efforcent de faire connaître et dans l’enseignement de leur prophète, la Mine et l’Eau (Rév d’Arès xxxv/17).
Derrière le cadre du mot majestueux aux ors flétris, derrière le principe affiché mais théorique et creux, il découvrira que gisait bel et bien la Belle endormie dont on avait fait un conte, le Réel en majesté, l’ouverture béante sur la Mer infinie, le Retour à la Vie, pour peu qu’il veuille bien, l’épi mûr, lui redonner sens et vie pour la peine d’une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d’Arès 28/25).
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Il ne fait aucun doute que nous ne sommes pas les portes-voix, même à voix basse, moins encore les porteurs de valises, même de toute petites valises, du système. Votre commentaire dit combien loin nous avons déjà pénétré dans le refus du système. Nous n'entendons même plus, même de loin, "la cacophonie sans espoir d’un monde usé jusqu’à la corde et qui tourne en rond comme le lion de la nuit (Rév d’Arès vii/07) désormais enfermé dans sa cage." Nous avons déjà parcouru un petit bout significatif du long sentier qui va de la vie à la Vie.

17avr16 174C16
Votre incipit peut dérouter le chrétien bienveillant qui vous lira. Comment ? Cette religion chrétienne que j'aime, que je porte depuis l'enfance et qui a vu tant de belles âmes éclore en son sein (François d'assise, Pascal, Thérèse de Lisieux etc.) aurait laissé le système d'Adam dominer le monde ? L'aurait même renforcé par ses alliances politiques avec les dominateurs de tous bords ? Et oui !
Et ça continue aujourd'hui puisque l'église vous fait taire dans ses tribunes et dans les médias et par la même fait taire Dieu et retarde le Dessein de Sa Parole salvatrice, alors qu'elle prétend hypocritement la porter et qu'elle en détourne le sens pour son seul profit. Il existe heureusement des chrétiens, juifs ou musulmans éveillés qui reconnaîtront la vérité dans le message d'Arès. Ils sont les épis mûrs que Dieu a suscité dans la masse et qu'il faut interpeller.
Votre entrée est très dense et réveille ma réflexion.
La Sagesse dit : Tu te reposeras car la fatigue ôte l'esprit à l'homme [Rév d'Arès 35/8], et sans esprit pas d'évolution, donc pas de pénitence réussie. Moissonner n'est pas efficace si l'on n'y met pas l'esprit. Comment transmettre la Vie avec un corps engourdi de stress et de fatigue que nous impose le rythme des cités modernes ?
Des esclaves consentants, c'est ce que voudrait faire de nous le système technico-commercial d'Adam que nous avons créé pour le "bien-être" de notre espèce avec tant d'auto-satisfaction. Le plein-emploi : Abrutir le peuple de fatigue et de jeu ou d'effroi pour qu'il n'ait pas le courage de reprendre sa liberté et ses responsabilités. Les "Nuits Debout" de certaines grandes villes de France sont menées par des agitateurs pacifistes de gauche en grande partie, mais pas assez relayées et portées par l'opinion publique, non préparée à la résistance aux lois des rats républicaines, fatiguée ou peureuse. Elles seront récupérées et s'essouffleront. Il s'y trouve certainement en son sein des épis murs, mais comment les atteindre sans "dossiers" sur le sujet préalablement aboutis? Le pouvoir républicain laisse faire pour ne pas révéler trop vite son intransigeance anti-démocratique et se discréditer avant les prochaines élections. Mais avec internet le Reste s'informe et gronde sur les réseaux sociaux.
Une démographie galopante est toujours plus encouragée par le système et financée par les subsides de l'impôt de ceux qui ont la santé et la vigueur au travail pour porter une masse d'individus irréfléchis que l'on conditionne dès l'enfance à réagir au bien et au mal de façon culturelle. Sans parler de l'immigration consentie contre devises commerciales ou paix sociale achetée entre nations et de l'appauvrissement général de la France. Et Hollande nous dit : " La France va mieux..."
Mais vous dites : "Tout est dans la pratique du Bien qui est la loi qui vient (28/7)". "Tout cela implique qu'il faut quitter la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), faire l'ascension vers les Hauteurs (7/1), inverser le sens des consciences que nous a fabriquées le système, mais cela implique aussi de ne pas renier le passé, car on ne renie pas sa mère, même si on ne se conforme pas à ses vues".
"Nous devrons longtemps empêcher la vraie foi de redevenir religion, idéologie, politique, morale toujours imbibées du système et de ses catégories, toujours habiles à trouver leurs justifications."
Comment les Pèlerins d'Arès pourrait-ils aboutir un jour au même désastreuses conséquences que les religions ?
Pour l'heure ils sont insignifiants et leur nombre n'égratigne même pas les pouvoirs. Ils n'aspirent pas à dominer, pas plus que les premiers apôtres de Jésus et leur descendance n'y aspiraient. Mais plus tard leur nombre dépassant celui des grands partis politiques pourraient devenir un danger pour le système dominateur républicain. C'est ce que vous prédisez. Alors votre crainte serait de les voir instaurer des clans et des règles de vie austères à la façon des premières religions, avec ses dirigeants suprêmes, ses castes et ses directives. Le message serait enfin accepté par une partie importante du peuple mais incomprise à nouveau par les "croyants" n'ayant pas commencé le labeur (31/6) individuel que résume le mot pénitence à grande échelle . "Le Bien en reconstruction". Afin d'échapper à l'effet de masse des grandes religions centralisées autour d'un Pape en forme pyramidale classique, vous suggérez la mise en place non pas de chapelles mais de "petites unités" autonomes au cœur des nations. C'est pourquoi vous cherchez à réunir rapidement autour de vous le plus grand nombre d'épis murs et ouverts à cette conscience individuelle et humble du changement d monde en commençant par soi, dans une dynamique collective associée à une assemblée que Dieu appèle le petit-reste par la bouche de Jésus en 1974 [Rév d'Arès 24/1].
Pour finir je reprends ce que vous dites :
"Nous chercherons le Sublime qui dépasse les modes, les mœurs, les idées reçues, les différences, les jugements, car tout peut cohabiter, pourvu que le Bien Règne."
José O. d'Ile de France

Réponse :
Beau et très important commentaire, mon frère José, car il souligne de façon pertinente des points capitaux de notre action et de la voie qu'elle soit emprunter. Un grand merci pour lui.
Vous dites : "Pour l'heure ils [les Pèlerins d'Arès] sont insignifiants et leur nombre n'égratigne même pas les pouvoirs. Ils n'aspirent pas à dominer, pas plus que les premiers apôtres de Jésus et leur descendance n'y aspiraient. Mais plus tard leur nombre dépassant celui des grands partis politiques pourraient devenir un danger pour le système dominateur républicain. C'est ce que vous [Frère Michel] prédisez." Oui, j'ai conscience que ce jour-là arrivera et cette conscience grandit, non parce que notre nombre grandit vite, mais parce que nous restons très fidèles au Souffle de La Révélation d'Arès, notre discours public est sans compromis. Certes, notre situation encore "insignifiante" ne nous permet pas de contrarier efficacement la politique, pas plus que la religion qui pourtant est déjà en France très affaiblie. Mais nous nous appuyons déjà sur l'idée, exprimée dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (voir appendice de La Révélation d'Arès édition 1995, la bilingue) d'être en association tacite, naturelle, avec les intérêts bien compris des épris de liberté, d'élévation, de retour à la Grandeur humaine. Les suffrages exprimés, les témoignages de sympathie, sont encore rares de ce côté là (il en vient quelques uns dans ce blog), mais notre influence y grandit ; à preuve toutes les personnes rencontrées dans la rue qui nous écoutent sans nous suivre — et qui font le désespoir de nos vaillants missionnaires — mais à nos missionnaires déçus je dis : "Rien ne vous dit que vous avez perdu votre temps, car beaucoup de ces gens-là sont ou seront du reste, extension inorganique, sorte de tiers-ordre invisible du petit reste. Ceux-là, le jour venu, montreront leur poids.
Dans notre mouvance nous commençons d'entraîner plus d'humains que nous croyons. Nous sommes une des facettes, peut-être pas la moindre et sûrement pas la moins intéressante, d'un changement général en préparation.
La tragédie des contradictions — oui, l'accumulation des lois dont la France n'a pas besoin et qui lui nuisent est une tragédie de contradictions — qui va tôt ou tard conduire à un mouvement d'insurgeance, est encore sans ampleur. Mais le traumatisme est là, il est sensible.
Vous avez de tout cela une jolie conscience, frère José. Poursuivons notre petit bonhomme de chemin !

17avr16 174C17 
Qu'il est vivifiant, dynamisant, ce blog !
Avec quelle joie j'y accueille notre frère Christophe (174C12), sa paternité, et aussi sa prose si claire et si chaleureuse, lui qui me confiait son manque de confiance en lui à l'écrit.
Et puis, dans votre réponse à 174C11, vous me faites revenir en mémoire la façon dont trois siècles de "culture" ont tué de Descartes l'homme de foi pour ne laisser subsister que l'adepte de la raison. Nous avons trop oublié son émerveillement quand il découvre au fond de lui "la marque de l'ouvrier empreinte sur son ouvrage", l'image du Créateur donc, dans cette intuition d'un "infini" que nul n'a jamais vu.
Votre rappel sur l'utilité des dossiers en 174C10 m'a également touché. Il y a si longtemps que je fais des dossiers! Que votre appel n'ait pas été perçu comme une priorité, c'est évident ! Mais sur ce sujet, si vous souhaitez aller au-delà de l'invitation générale, c'est avec joie que je contribuerai à la réflexion.
Ces dossiers, vous les mentionnez à propos de la jeunesse et de "Nuit Debout". Dossiers ou pas, quelle opportunité ce mouvement représente-t-il pour notre mission? Un frère parisien a déjà pris l'initiative d'en parler avec moi. Guy, Peggy aussi en parlent.
Aller faire un tour dans ces assemblées ? Dans quelle mesure s'y investir ? Avec qui ? Comment voyez-vous ça ?
François D. d'Ile de France 

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire.
"Aller faire un tour dans ces assemblées [assemblées de jeunes, je suppose] ? Dans quelle mesure s'y investir ? Avec qui ? Comment voyez-vous ça ?" Mais, mon frère, c'est justement ce qui aurait dû être profondément réfléchi et mis dans ces dossiers, avec des tracts tout prêts, dossiers dont j'avais suggéré la création en 1996. Rien n'a été fait, aucun travail, aucune réflexion, aucune préparation... Bref, les dossiers sont vides. Il est clair qua dans cec conditions vous ne pouvez rien faire, sinon de l'improvisation qui peut être néfaste, car les jeunes sont très réactifs. Et maintenant, en somme, c'est à moi que vous demandez d'établir ces dossiers. Je suis le prophète ; mon rôle est de prophétisme, fondamentalement spirituel. Vous êtes des apôtres ; votre rôle est d'apostolat, de contact, de dialogue avec le monde, et si vous ne réfléchissez pas à la façon de l'exercer en fonction des interlocuteurs, que pouvez-vous faire d'efficace ?
Tant qu'on ne réfléchit pas profondément aux problèmes spécifiques qui, tôt ou tard, nous conduiront à rencontrer tel ou tel mouvement, on ne peut être au mieux que conjecturel en improvisant et on ne va pas loin, et au pire que gaffeurs, car on ne comprend pas forcément bien, si on n'y a pas réfléchi précédemment, les causes profondes des mouvements de libération — Les "Nuits Debout" constituent un tel mouvement, je pense.
Comme dans toutes les périodes de grand déchirement, c'est dans le mouvement que s'alimente l'action apostolique, la vôtre. Il faut donc analyser, comprendre, anticiper ce mouvement.

18avr16 174C18
Cher Frère Michel, la vidéo (1 minutes 48 secondes) jointe ci-dessous, trouvée sur la page Facebook, de notre frère Éric.D m'a interpellée pour sa simplicité, sa sagesse, sa dimension spirituelle.
La parabole de la main droite et de la main gauche de Thich Nhat Hanh me fait penser à votre post (Non-dualité 0171), mais, aussi à votre lumineux post: de la vie à la Vie, de notre état de vie pécheresse à la Vie Spirituelle, de notre état d’animal pensant à l’image et ressemblance du Père de l’Univers
Je tente de poser ma pensée pour expliquer ce que je ressens, mais, c'est au-delà des mots, lorsque, je prononce pour l’accomplir "L'Hôte et le Pasteur" [Rév d'Arès 25/5-6] et que je fais les gestes que vous faites vous-même quand vous prononcez cette Parole — Il lave leurs pieds écorchés — en prenant mes pieds avec ma main droite ou ma main gauche et en faisant le geste de les laver, et aussi lorsque je prononce : Mets ta main sous Ma Main! (iii/1), ou bien : (Al)long(e) ton bras, (mets) ta main sous Mon Pied! Tu es droit (comme) un nerf! (xii/11), dans ces moments-là, je ressens cette dimension difficile à expliquer, je suis dans la non-dualité, je suis un en moi (xxiv/1) dans la paix, je ne suis plus dans la vie, mais, momentanément hors du temps, dans la Vie en relation intime avec le Père, le pont qui me relie à Lui au Ciel : Car Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche.(Rév Arès 2/11).
Traduction en Français de Ego - Thich Nhat Hanh :
Ma main droite a écrit…beaucoup de poèmes  que j’ai composés.
Ma main gauche n’a écrit aucun poème.
Mais ma main droite ne pense pas que : Toi la main gauche, tu n’es bonne à rien !
Ma main droite n’a pas de complexe de supériorité du tout. C’est pourquoi elle est très heureuse.
Et ma main gauche n’a aucun complexe d’infériorité du tout.
Ainsi, entre mes deux mains, il y a une sorte de sagesse appelée : sagesse de non-discrimination.
Et lorsqu’un jour, je me souviens, je plantais un clou, et ma main droite n’était pas très ferme, j’ai frappé sur l’ongle au lieu de frapper sur le clou. Je posais le marteau, et je pris soin de la main gauche d’une manière tendre, comme si elle prenait soin d’elle-même. Et cela ne veut pas dire : Toi la main gauche, tu peux remarquer que j’ai pris soin de toi, et tu dois te souvenir de cela, tu dois me le rembourser à un moment dans le futur.
Il n’y a pas une telle pensée. Et ma main gauche ne dit pas comme ça : Toi la main droite tu as fait beaucoup de mal, donne-moi le marteau, je vais… je veux justice ! Parce-que les deux mains savent quelles sont ensemble, elles sont l’une dans l’autre.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Je connais depuis assez longtemps cette vidéo de Thich Nhat Hahn, moine bouddhiste vietnamien, mais je l'affiche parce qu'elle est peut-être inconnue des lecteurs de ce blog. Les sous-titres de la video que vous joignez à votre commentaire sont en polonais, je crois. Merci de joindre la traduction française à votre commentaire.
Cette vidéo de Thich Nhat Hahn ne m'a jamais impressionné ; elle m'a même toujours fait rire à cause de sa stupidité.
Stupide elle est, parce que les deux mains sont commandées par un même et unique cerveau.
De même les pieds sont coordonnés par le même cerveau en marchant. De même les deux yeux, les deux oreilles, etc.
Bref, les deux mains d'une même personne sont cette même et unique personne, ce même être.
La non-dualité (ou la non-triplicité, non-quadricité, etc.) concerne la non-dualité entre des êtres, des cerveaux et des cœurs, qui un jour peuvent se déclarer consciemment, librement étrangers, différents, adversaires, rivaux, voire même de différences multiples plus complexes encore, qui peuvent être contraires, antagonistes ou rivaux dans une situation duelle ou dualiste (ou tripliste, ou quadriciste, etc.), mais qui peuvent revenir à la situation non-duelle génésiaque ou initiale, qui est celle de l'amour, de la paix, de la liberté absolue, s'ils la veulent et la maintiennent ainsi par un effort permanent d'unité.
Ainsi Dieu crée-t-il l'univers en le voulant non-duel, en voulant que tout s'y coordonne, et il le maintient dans cette position par sa permanente Volonté créatrice, mais dès qu'il donne à un autre être que Lui : l'homme, son Enfant, une volonté indépendante, celle-ci peut se dresser contre Sa Volonté. C'est ce qui se passa avec Adam (Rév d'Arès 2/1-5). La volonté de l'homme peut s'opposer à la Volonté du Père, mais ma main droite ne peut pas s'opposer à la volonté de ma main gauche pour la raison très simple qu'il s'agit de la même volonté issue du même cerveau, le mien. Thich Nhat Hahn a choisi un mauvais exemple et la petite nonne à côté qui l'écoute admirativement ne réflechit pas beaucoup. Elle n'a pas l'intelligence spirituelle.
Ainsi, frère Didier, vos deux mains sont commandées par votre unique et seul cerveau et ne peuvent pas devenir étrangères l'une à l'autre ou à votre seul et unique cerveau, mais votre cerveau peut fonctionner indépendamment d'autres cerveaux comme ceux de votre groupe missionnaire n°4 à Paris, dont certains membres se plaignent de ne pas vous comprendre, d'avoir des difficultés à fonctionner avec vous.
Vous êtes en état de dualité avec vos frères et sœurs du Groupe 4. Cela m'ennuie beaucoup, parce que je vous aime bien, mon frère, mais je connais aussi votre caractère particulier et je réfléchis actuellement à cette situation. Si vous souhaitez devenir non-duel avec eux, alors cela ne tient qu'à vous, si vous le voulez, même au prix d'un profond déplaisir. Mon cerveau n'est pas le vôtre et je ne peux trouver de solution à votre place. Je ne pourrai que donner des conseils, mais non vous faire fonctionner, faire fonctionner votre main droite indépendamment de votre main gauche, etc. Vous êtes un frère indépendant qui écoute beaucoup sa propre personne et n'écoute pas assez les autres. Mais c'est le chemin de la pénitence, qui implique un certain effacement de soi, lequel ne vient pas tout seul du jour au lendemain. Comme vous voyez, revenir à la non-dualité ne vient pas dans un heureux ébahissement émotionnel, celui de votre commentaire, mais demande un effort, une volonté d'effort, même au prix du déplaisir.

18avr16 174C19
Mais, dites-moi Michel Potay, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur de l'Assemblée arésienne !
Vos réponses aux derniers commentaires trahissent votre inquiétude devant les dysfonctionnements.
On se risquerait à vous imaginer les mains dans les poches, avec des lunettes de soleil, béat devant la réussite de votre entreprise, mais on voit que les frères ne sont pas encore ce qu'il faudrait qu'ils soient. Les résultats de leur mission sont décevants parce qu'ils ne sont pas prêts. Le commentaire de Denis K. [174CXX] en fait l'aveu.
Vous n'en êtes pas encore à faire à travers la France un voyage triomphal.
La mission d'Arès n'a pas encore de nature, donc de vérité essentielle. Elle n'est pas non plus un mensonge, parce qu'on rencontre vos missionnaires un peu partout, mais il y a plus de rêve que de réalité là-dedans. Votre apostolat existe mais il n'a pas encore de puissance secrète. Dieu est-il vraiment avec vous ? Les fameuses légions de saints promises par La Révélation d'Arès ou prétendue telle (vous l'avez peut-être écrite à Bourges avant d'arriver à Arès) ne semblent pas être là.
Ramram d'Ile de France

Réponse :
Dieu par La Révélation d'Arès ne dit pas que les légions de saints remplaceront les légions de moissonneurs. Il n'est nulle part déclaré que les anges feront pénitence et partiront à la Moisson à la place des hommes.
Les hommes ne sont pas des anges (les saints) ; ils ont besoin de temps pour changer, pour devenir ce qu'ils seront tôt ou tard.
Il y a d'inévitables ratés dans le fonctionnement de notre moteur missionnaire. Nous n'en sommes encore qu'au prototype. Il n'est encore qu'au banc d'essai. Il n'y a pas de Victoire qui soit instantanée ; la Victoire vient au bout d'une longue lutte contre soi-même, ce soi qu'il faut corriger des défauts que lui a donnés la culture, l'habitude, la peur, contre les autres et notamment contre les difficultés que, par exemple, nous crée le système en fermant devant nous toutes les portes des medias (presse, radio, télévision, etc.), dont nous aurions tellement besoin.
Nous n'avons pas encore trouvé notre langage, ou plutôt notre éloquence. Le plus souvent notre mission est sans charme. Or, du charme il en faut à tout parler, sinon il n'a pas de poids ; gazeux, il s'envole et desparaît. Nos résultats sont donc encore, le plus souvent, plats et incertains dans un public qui est lui-même plat et incertain, donc assez grandement sourd, qui ressemble de moins en moins à l'image que la politique, la religion et leurs médias voudraient donner. Il n'y a peut être jamais eu dans l'Histoire de public aussi inconsistant qu'aujourd'hui. Nous disons une chose et l'homme de la rue en comprend une autre, mais surtout il ne comprend pas qu'on parle à ses tripes, qu'on souffle dans la vie intérieure, qu'on cherche ceux qu'il faut ranimer, les épis mûrs. Il s'agit moins de problème stylistique, argumentaire, que de langage. Nous n'investissons pas encore le cœur de l'homme, c.-à-d. la qualité de l'impression qu'il reçoit, le sens qu'il perçoit.
Moi-même, voyez comme je parle énormément pour dire des choses qui devraient pouvoir tenir en quelques lignes. Mais quelques lignes ne suffiraient pas, parce que l'homme moderne a un énorme besoin de mots, de phrases, d'images, etc. Regardez ce blog, que vous lisez, Ramram, voyez le nombre de pages que je remplis pour dire la même chose sur tous les tons et de mille façons. Je suis comme une patisserie qui pourrait ne fairte qu'un seul gateau : un peu de farine, un peu de sucre, un peu de crème, un peu de parfum (chocolat, amande, café), mais qui au contraire en fait des quantités toutes différentes qui remplissent ses rayons et ses vitrines. L'homme est ainsi fait. Ma mère disait, quand j'étais gosse : "Je n'aime pas les religieuses, je n'aime que les éclairs." Or, les éclairs et les religieuses, c'était exactement la même chose sous deux formes différentes. Allez savoir ce qu'aiment et n'aiment pas les hommes ! Il faut chercher. C'est ce que nous faisons.
Comme vous ne faites que regarder et lire et critiquer, votre rôle est facile, vous pouvez vous donner l'impression d'être un esprit supérieur. En fait, vous ne réfléchissez pas. Nous non plus d'ailleurs, nous ne réfléchissons pas autant que nous devrions. Il faut du temps pour refaire fonctionner cette machine de la réflexion, pour retrouver l'intelligence spirituelle qui n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Mais ça viendra, parce que nous cherchons. Vous, vous ne cherchez pas.

18avr16 174C20
Bonjour frère Michel, cette entrée 174 m'interpelle sur la Vraie Vie, qui est le Jour de la résurrection : le Jour [Rév d'Arès 3i/8 : Alors ce seras mon Jour]
Et je propose dans Le Coran la Sourate El-Tawba 9 verset 71, qui est une Sourate Médinoise, "Le Repentir", qui, appelle tous les monothéistes du monde entier, femmes et hommes à encourager le Bien et à rejeter le blâmable, car le croyant pour l'autre croyant doit être comme des pierres d'un édifice qui se renforcent les unes les autres (Hadit du Prophète Mohammed  (SAS), rapporté par Boukhari et Mouslim.
Moi, je ne rejette pas les athées, parce que toute personne est libre, d'ailleurs La Révelation d'Arès va dans le même sens, celui d'une Liberté absolue : Le poulain agile (10/10). Faire le bon choix et ne pas rester à se poser trop de questions ou rester sur  " Être ou ne pas être, ceci est t la vrai question" (Hamlet, Shakespeare).
Voici le Verset 71 de la Sourate 9 :
Les croyant et les croyantes, sont une affiliation, les uns pour les autres, ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable, accomplissent la Salat (Prière) et donnent l'aumône. Obéissent à Dieu et à son Prophète ? A ceux-là, Allah leur fera miséricorde, car  Allah est Sage et Puissant.
Une autre Sourate, la 3/104 El Imran (La famille d'Imran), verset 104 :
Qu'émane de vous un peuple qui appelle au Bien, qui ordonne le convenable, qui met en garde contre le blâmable (le Mal), ceux-là, seront les plus prospères.
Un Hadith d'Abou Hourira, rapporte que celui d'entre vous qui voit une chose répréhensible, qu'il essaye de la changer s'il le peut avec sa main, s'il ne peut pas, qu'il essaye verbalement, à défau qu'il essaye avec son cœur, le minimum de sa foi, fût-elle le plus petit grain de moutarde (Rapporté par Mouslim).
Youcef des  Bouches du Rhône.

Réponse :
Bonjour et merci pour ce commentaire, mon frère Youcef !
La Vérité est Une et il ne saurait y avoir d'écarts entre une Écriture et une autre. Aussi est-il aisé d'éliminer des uns et des autres la parole d'homme (Rév d'Arès 16/12) ou livres d'hommes (35/12) qui y ont été ajoutés consciemment ou inconsciemment en en retirant ce qui ne répond pas strictement à La Révélation d'Arès, laquelle Écriture je peux affirmer qu'elle est pure.
Par les citations que vous faites, on voit bien que le Bien est le Souci prime du Père pour ses Enfants, les hommes.
Le problème, c'est que les uns disent : Le Bien c'est ceci, et d'autres disent : le Bien c'est cela. Ainsi pour Daech le Bien c'est de supprimer la vie des infidèles, alors que pour d'autres Musulmans il est au contraire de préserver la vie de tout homme, fidèle ou infidèle. Or, il est parfaitement clair qu'il faut préserver la vie de l'infidèle, car comment trouverait-il le temps de devenir fièle autrement ? Qu'était Muhammad avant qu'Allah vienne lui parler ? Allah n'a pas tué Muhammad, Il lui a laissé le temps de devenit un homme de Bien. Qu'étais-je moi-même avant que Jésus ne m'apparaisse et ne me parle de la part du Très-Haut ?
Le chemin qui va de la vie à la Vie est long et Dieu le sait mieux que personne.

18avr16 174C21 
Pensée de Lao Tseu 
Les paroles de Lao-Tseu  sont un peu succincte. Il nous enjoint de nous surveiller, mais pourquoi et comment se surveiller ?
Je vais essayer d'y répondre.
Je ne me surveille pas pour entretenir la mondanité mais pour conquérir ce Tout Autre, cet autre JE, qui est la véritable Vie. Je me surveille pour corriger les bugs [dysfonctionnements] du programme génétique dans lequel je suis conditionné. Les atavismes de la colère de la jalousie de la possession, qui ne sont pas le mal en soi, car ils ont eu des fonctions positives pour l'espèce humaine, lorsque nos ancêtres ont dû se battre pour survivre.
Mais maintenant, au stade de mon évolution, ils font obstacle à la conquête de l'amour plénier.
La spirale du Tao est une bonne image pour illustrer cette reconquête infinie. Je vois le Tao comme une forme de dialectique où l'on part d'une thèse qui sont nos préjugés l'antithèse afin de les contredire et la synthèse qui est la recherche de la pensée juste
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire qu'accompagne une pensée de Lao Tseu.
La Vérité est Une, comme je le dis à frère Youcef (174C20) mais les façons de l'exprimer sont pluridi­mensionnelles et doivent se comprendre selon plusieurs registres. Ainsi présentez-vous ici le registre chinois, mais nous est-il facile de comprendre aujourd'hui ce qu'était la pensée de Lao Tseu pour un Chinois du VIe siècle ou du milieu du Ve siècle avant J.-C., sur la fin de la période des Printemps et Automnes. Partant, la traduction de Lao Tseu que reproduit votre image est-elle bonne ? N'est-elle pas influencée par un souci inavoué ou inconscient d'harmonie avec la notion du Bien qu'a l'homme moderne de la planète ? Je n'en sais rien.
Mais alors, va-t-on me dire, comment pouvez-vous vous fier à ce qu'on dit aujourd'hui des pensées de Bouddah qui vécut au VIe siècle ou au Ve siècle avant J.-C., fondateur historique d'une communauté de moines errants, qui donnera naissance au bouddhisme, ou vous fier à ce qu'on dit aujourd'hui de la pensée de Shankara qui vécut au VIIIe siècle de notre ère ? C'est vrai. Il nous est impossible de savoir ce que signifiait exactement pour le lecteur ou l'auditeur tel ou tel mot du sanscrit ou du pâli aux temps de ces sages. Mais il y a ce que sont devenus ces écrits chez leurs disciples et cela, c'est tangible. Pour Lao Tseu je le sais moins. Je connais très mal le taoisme et je ne trouve pas vraiment d'unité de comportement dans ce que j'en connais.
Mais oublions cela et prenons les termes lus dans votre image pour ce qu'ils signifient aujourd'hui. Je n'y trouve pas du tout d'appel à la pénitence par exemple. Le chemin de la vie, donné par ce texte, n'est pas le nôtre. Lao Tseu avait-il réduit l'homme à des mots comme : "Surveille ta personnalité car elle devient ton destin," qui ne veut rien dire. De quelle personnalité s'agit-il ? Celle qui comme pour le quidam de base est celle qui lui vient de la vie qu'il mène depuis sa naissance à l'époque et dans le milieu qui est le sien ? Ou celle qu'il va se faire par la pénitence, c.-à-d. celle qui par l'effort de vaincre le péché va échapper aux influences de l'époque et du milieu pour devenir une image de Celle de Dieu  ? On n'en sait rien du tout. On ne trouve pas davantage dans ce texte d'appel à l'amour, à la paix, au pardon, à être libre de tous préjugés.

19avr16 174C22
"De la vie à la Vie" est un chemin vers les Hauteurs Saintes [Rév d'Arès 31/11,33/27, 36/19, 40/5] où il est inutile de s'occuper de certaines questions tant qu'on n'est pas prêt.
Mais c'est aussi un chemin non-dual où tout stade d'existence est et sera toujours sur le chemin à l'état potentiel, quelque soit ce que je vis en ce moment. Je rejoins les analyses de Denis (174C13) et de José (174C16) ainsi que vos réponses très éclairantes, comme lorsque vous dites à Denis : "Voilà pourquoi notre Assemblée n'est pas encore réellement composée ; elle existe à l'état de décomposition".
J'ai envie de partager avec les lecteurs de ce blog cet extrait de la merveille qu'est à mes yeux votre article "Pénitence", dans votre livre "Et Ce Que Tu Auras Ecrit 1993-1996". Cet extrait montre le lien entre notre humilité, nos mensonges et notre capacité à aimer. Cela parle ainsi du cœur des difficultés de notre Assemblée de Pèlerins d'Arès encore à naître :
L'absence d'humilité cause d'innombrables maux. Aussi, celui qui voit le puissant purgeur qu'est l'humilité réalise l'urgence de l'acquérir. L'absence d'humilité cause, par exemple, le mensonge évoqué plus haut, qui souvent monte à la bouche ou vient sous la plume non réellement mentant pour mentir mais mentant pour servir le besoin d'avoir raison avant d'être sûr d'avoir raison, le besoin de paraître savoir propre en nos temps "d'information" et de "communication", le besoin d'être convaincant devenu synonyme d'efficace et supérieur.
De l'absence d'humilité vient aussi l'inconscience, tant l'inconscience de nos ignorance, erreur et médiocrité, dont nous sommes même souvent satisfaits parce qu'ils nous fondent dans l'ordinaire, que l'inconscience de nos qualités et capacités, aisément oubliées lorsqu'elles ne sont pas celles à la mode, qui nous flattent. Donc, l'absence d'humilité nous empêche aussi d'évaluer notre force de bien, entraîne notre carence en amour. Celui qui crie "J'aime" sans humilité peut être sincère, mais il est aveugle. Son amour n'est pas créateur.
Pour ce qui est des dossiers abordés par François (174C17), seule l'humilité permettra d'identifier tous ensemble les quelques pèlerins d'Arès bien placés pour le faire, dans un travail d'équipe au service de toute l'Assemblée. Comme corollaire, seule l'humilité permettra de faire accepter et utiliser ces dossiers par une partie significative de l'Assemblée sans chefs ni i Oui, bâtir cette Assemblée est le plus noble des projets, au service du changement du monde, et nous le ferons!
Patrick T. JoursdeGris d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui souligne la nécessité de l'humilité dans la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre, bref, de la pénitence.
Tout comme le partage de tout avec tous découle naturellement de l'amour, mais semble devoir être ajouté à la définition de la pénitence parce que tous ne le trouvent pas évident, l'humilité découle naturellement de la pénitence comme le dit mon article "Pénitence" que vous citez, mais si je l'ajoute, je dois ajouter d'autres choses comme la non-violence, le non-jugement, la liberté absolue, etc., qui cependant résultent naturellement de l'amour du prochain évangélique. On va arriver à une définition trop verbeuse et redondante.
Cette remarque faite dans un sens pratique, vous avez raison : L'humilité est une nécessité parce qu'on ne voit clair et l'intelligence spirituelle libre de préjugés ne peut vraiment s'exercer qu'en étant humble.
Je profite de ce commentaire pour souligner qu'à mes yeux l'humilité est une des bases de la liberté. L'opposé à l'humble, qui est le fier, l'autosatisfait, ne peut pas voir vraiment clair, parce que sa pensée est obstruée par des préconçus, dont il est fier ou satisfait, et qu'il n'est donc pas de ce fait libre de sa réflexion. Seul l'humble est vraiment libre (Rév d'Arès 10/10), totalement désencombré de préjugés et ne trouve pas d'écueil sur sa route réflexive. Quand Descartes parle de cogito (je pense en latin), il parle, j'imagine, de pensée désencombrée de tous les préjugés qui peuvent la gêner. Certes, le plus humble des hommes reste imparfait, par là n'est peut-être jamais vraiment délivré de tout ce qui peut l'empêcher d'arriver à une conclusion totalement pure en intelligence (Rév d'Arès 32/5), mais il peut par l'humilité s'approcher du désencombrement total.
Le pénitent pensant est, à l'échelle humaine, celui qui est au sens sublime d'être — Je suis Celui Qui est ou Je suis Qui Je suis, dit Dieu à Moïse (Exode 3/14), et l'homme, image et ressemblance de Dieu, doit s'approcher de cet état d'être. Le pénitent pensant est donc celui qui est, non celui connu et donc prévisible. Nous voyons par là qu'il faut abandonner la primauté de la connaissance par l'éducation, la culture, etc. et donc que la connaissance n'est pas donnée par le milieu et l'école, qui changent selon les pays, les races, les traditions, mais par la plus humble réflexion. C'est seulement à ce prix qu'apparaît la conscience à l'état idéal.

19avr16 174C23
Voici une courte vidéo intitulée "La vraie piété" réalisée par mes soins et directement inspirée par votre entrée [173]. Entrée que j'ai lue et relue qui, en soi ne m'a rien appris de nouveau, mais qui en continu fait couler en moi l'Eau (Rév d'Arès 18/5) de Vérité (27/7) Vivante redonnée par le Père et enseignée dans la patience par son prophète Mikal [frère Michel].
https://www.youtube.com/watch?v=QGA6OrtkkUM
(musique de Claude Debussy "La fille aux cheveux de lin")

P.S. Allongée et immobilisée durant plusieurs jours (une lombalgie), je n'ai pu m'attabler à mon ordinateur qu'après la fin de cette entrée. Veuillez m'excuser pour ce retard.

Annie L. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, por ce commentaire et cette vidéo, qui pourra être utilisée par ceux de nos missionnaires qui veulent expliquer, en 2 minutes 51 secondes, aux personnes de rencontre ce qu'est pour un Pèlerin d'Arès la vraie piété.
Je poste votre commentaire ici pour qu'il soit lu plus sûrement par tous ceux qui suivent ce blog.
Seule la vraie piété, qui est libre (voir l'entrée 173), permet de dégager toutes les potentialités de la prière, surtout celles inexploitées qui consistent à remplacer le rabâchage, qui survient tôt ou tard dans les stéréo-prières de la religion, par le choix de Paroles dynamiques, Celles qui indiquent de façon vivante au priant ce qu'il doit faire pour devenir un(e) pénitent(e) et un(e) apôtre de la Parole capable de changer le monde.

19avr16 174C24
J’ai l’impression à la lecture de certains commentaires de mes frères qu’ils ne découvrent que seulement maintenant qu’il s’agit pour notre mouvement de garder la pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13], le bourgeon ouvert tourné vers la Lumière, s’élevant joyeusement, s’ouvrant sans cesse à la Vie !
Ne jamais céder à la facilité de codifier, fixer des règles et même s’organiser si c’est selon le préjugé hiérarchique (et c’est fatalement ainsi tant qu’une déculturation suffisante n’est pas faite), figeant dans une nouvelle religion le mouvement de Vie naissant que forment les Pèlerins d’Arès.
Oh, ils le savaient déjà intellectuellement, mais j’ai l’impression qu’ils en réalisent vraiment toute l’importance aujourd’hui. Savoir intellectuellement les choses est une chose, les réaliser pour soi, les mettre en pratique, leur donner vie en est une autre, toute la distance entre savoir et Connaissance (Rév d’Arès 39/03).
Cette "réalisation à soi de la Parole" est essentielle pour l’avenir de notre mouvement. Je m’en suis rendu compte après m’être assez longtemps endormi, cédant à la mission sociale, donnant de La Révélation d’Arès une vision philosophico-politique, du coup, réduisant mon action à la reformation d’une sorte de religion dont j’aurais été sans doute un des magistères. Vous m’avez réveillé assez énergiquement ici même dans ce blog.
J’aurais pu tout balancer car j’avais l’impression d’une injustice de votre part après avoir déjà pas mal donné de ma personne pour le mouvement (mais pas donné ma personne, nuance). Mais, vous suivant malgré tout ainsi que les conseils avisés de mon épouse, j’ai choisi de broyer mon orgueil entre mes nerfs (Rév d’Arès 33/14) et Dieu est alors revenu comme une Eau vivifiante, comme au temps de mes premières amours avec le Père : de façon naturelle. Mais avec, en plus, le vaccin sur ce qu’il ne faut pas, plus, jamais, faire.
La force réfléchie de l’expérience, de l’apprentissage quand on sait tirer quelques choses de ses erreurs. Je crois qu’à travers mon cas, beaucoup de mes sœurs et frères ont vécu quelque chose d’analogue. C’était une première phase de notre mission, vraisemblablement inévitable, sa phase préhistorique. Car le décollage, l’extraction de la pesanteur du péché, demande une très forte poussée qui emploie des manières grossières.
"Nous avons déjà parcouru un petit bout significatif du long sentier qui va de la vie à La Vie," me dites-vous (174C15). Oui, nous sommes passés dans une phase nouvelle, où chacun a été renvoyé à sa pénitence. Et la moisson est devenue clairement spirituelle. Nous avons progressé, c’est clair, mais individuellement — car la pénitence est individuelle —, du même coup l’aspect fondamentalement collectif du mouvement a été oublié. Il faut qu’il reprenne.
Je me souviens que vous disiez dans "Le Pèlerin d’Arès" : "Soyez des oies, mes frères, pas des phénix" (je cite de mémoire). Ce n’est pas pour rien que Dieu vous prescrit d’entrée : Tu ne seras plus rien pour toi-même (Rév d’Arès 40/06), qui vaut pour chacun de nous mais que le moissonneur ne réalise qu’au fur et à mesure de son progrès spirituel. Pour ma part, j’ai immédiatement vu la dimension collective de La Révélation d’Arès, la formation d’un peuple pénitent et cohérent, d’une force puissante et consciente de ses responsabilités et objectifs à travers chacun de ses sujets.
Oui, mais voilà ! Il faut d’abor créer la qualité. Voilà aussi la raison pour laquelle je n’ai pas quitté nos rangs. Que suis-je individuellement ? Rien du tout. Qu’est-elle ma petite personne devant le Projet sublime ? La libération des libérations ? Avec tous mes sœurs et frères, derrière vous, je sens monter cette puissante et belle armée (Rév XXVII/12) [?], constituée "d’hommes sublimes", a minima conscients d’avoir intégré "la classe apostolique".
La question n’est pas sans rapport avec le manque de dossier que vous soulevez ici à propos des mouvements de jeunesse. Le reproche que vous nous faites, je le prends individuellement, même si je sais que c’est toute la fraternité arésienne dans son ensemble qui est fautive. Mais la fraternité arésienne, qui est-ce jusqu’à maintenant ? Ce n’est qu’une somme de consciences individuelles, pour ne pas dire parfois individualistes, qui vous écoute. Et c’est peut-être ce qui est en train de changer comme en témoigne votre réponse à Denis K (174C13). Mais tant que ça ne change pas, la fraternité arésienne pouvait-elle faire autrement ? L’absence de dossier est en rapport direct avec l’absence d’une conscience collective qui, elle-même, est tributaire de la réalisation à soi de la Parole (cf. supra) qui elle-même est tributaire d’une vraie pénitence, non de l’adhésion à des idées.
Comment ça s’est-il passé pour les dossiers ? Vous avez dit : "Il faudrait..." Tout le monde l’a entendu et a souhaité réaliser le vœux du prophète. Plusieurs se sont même mis au travail. Il existe des dossiers, soyez-en sûr ou des ébauches, non actualisés. Mais "nous" (la fraternité dans son ensemble) ne savons pas comment ils ont été faits, s’ils sont valables et opérationnels, parce que "nous" ne savons pas si ceux qui les ont faits ou commencés plutôt, étaient eux-mêmes compétents pour s’atteler à une telle tâche, parce qu’ils se sont choisis eux-mêmes, parce que "nous" ne nous sommes pas réunis, regardés, écoutés, n’étant pas mûrs pour ça, ne nous connaissant pas assez (et comment d’ailleurs parce que nous sommes très dispersés et qu’il y a tous ceux qu’on ne connaît pas) pour nous demander lequel d’entre nous seraient le plus compétent pour tel ou tel travail, et si, nous ne savions pas y répondre, pour vous demander à vous, non pas de faire le dossier mais qui pourrait, parmi nous, s’en charger.
Au début de l’assemblée parisienne j’ai incité plusieurs fois à un travail tenu, construit, réfléchi pour tout le groupe, l’organisation de "L’Œil S’Ouvre" m’y obligeait, et je me suis vite fait traité de chef. On ne palie pas l’absence de conscience collective, il n’y a pas de raccourci dans ce domaine semble-t-il. Et l’absence de dossiers est la conséquence directe de celle de conscience collective. Vous découvrez que celle-ci monte seulement maintenant, alors comment vous étonnez-vous que les dossiers ne soient pas prêts ?
Quant à "Nuit Debout", j’ai entendu sur Internet quelques discours, rien de nouveau sous le soleil. Rien sinon le frémissement d’un ras-le-bol. Une de mes proches parentes me parlaient de "parole libre", je lui ai répondu que ce n’était pas une parole libre mais une "parole libérée", ce qui est très différent. Évidemment, nous avons énormément de choses à leur dire et proposer mais nous écouteraient-ils si nous leur parlons de Dieu ? Non, bien entendu (voir 174C8 Peggy et réponse).
De plus, toute la difficulté est que tout ce petit monde en mal d’existence, qui se sent trop à l’étroit dans les rets de Hollande and Cie, trépigne d’impatience et voudrait bien en découdre, or nous n’avons rien à proposer sur l’instant (un dossier apporterait sans doute une réponse), sinon d’abord et avant tout une pénitence qui se fait sur la durée d’une vie et qui, aux yeux du profane, en quelque sorte entendu de l’extérieur de lui-même, prend toutes les apparences d’une nouvelle morale. Reste une action discrète, des tracts adaptés à la circonstance, pour rechercher parmi les participants des épis mûrs, eux-mêmes en recherche.
Tout cela ne se fera que lorsque notre mouvement franchira sa troisième phase : la fraternité en marche, et entreprendra la conquête. Pour cette mise sur les rails, j’espère que vous serez encore avec nous (et moi aussi)
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire très intéressant.
Pour simplifier ma réponse et la faire en fonction du temps limité dont je dispose, je suis d'abord à la fois étonné et intéressé, à propos des dossiers sur la jeunesse que j'avais recommandé d'établir en 1996, par le fait que vous m'apprenez, à savoir que "plusieurs [frères ou sœurs] se sont même mis au travail [à l'époque]. Il existe des dossiers, soyez-en sûr ou des ébauches, non actualisés. Mais "nous" (la fraternité dans son ensemble) ne savons pas comment ils ont été faits." J'ignorais complètement cela.
Je suis immédiatement amené à demander,
d'une part, pourquoi sachant qu'une réflexion était commencée ici et là personne à Paris n'a demandé tout naturellement : "Certains semblent avoir commencé d'établir un dossier "Révolte des Jeunes", pourraient-ils faire part à la fraternité de l'état de leur travail ?"
d'autre part, pourquoi ceux et celles qui avaient travaillé sur ce dossier "Révolte des jeunes", s'ils avaient peur d'être mal jugés ou conspués par leurs frères et sœurs ni tendres ni indulgents, ne me firent-ils pas part de leur projet pour me demander si, à mon avis, ils s'y prenaient bien, s'ils étaient sur la bonne voie et s'ils pouvaient continuer comme ça, etc ?
Je crois plutôt qu'une indifférence ou une paresse quasi totale a vite saisi l'ensemble de l'Assemblée parisienne après que j'eus recommandé de travailler sur ces dossiers.
Puisque vous parlez aussi de "La Nuit Debout" relions les deux sujets : le dossier "Révolte des Jeunes", qui n'a pas existé, et la "Nuit Debout" de la Place de la République à Paris.
Mr Finkelkraut, philosophe et académicien, s'est fait insulté par les gens de la "Nuit Debout" et a dû, voilà trois jours, fuir la Place de la République à Paris. Il a raconté sa mésaventure. Voilà son récit, que vous avez peut-être lu, mais qui peut être ignoré d'autres lecteurs du blog :
Intrigué par tout ce que je lisais dans la presse sur le mouvement "Nuit debout", j'ai voulu juger par moi-même. Je suis donc allé samedi soir place de la République, à Paris. À peine arrivé, j'ai été interpellé par un homme qui semblait avoir mon âge: "On va voir le petit peuple, quelle décadence !" Mon épouse, interloquée, l'a fusillé du regard. En réponse, il nous a tiré la langue, puis nous a ostensiblement tourné le dos.
Refusant de nous laisser décourager par cet accueil, nous avons poursuivi notre chemin jusqu'à l'assemblée générale. Au moment d'y accéder, un jeune homme m'a dit, le regard noir et le visage fermé: "On n'a pas besoin de vous ici." J'ai répondu que c'était moi qui avais besoin de voir et de savoir.
Nous avons écouté deux réquisitoires de cinq minutes chacun — car telle est la règle, plus draconienne encore que dans les talk-shows télévisés — contre la société de consommation, et contre le capitalisme. Puis nous avons déambulé entre les stands, nous nous sommes arrêtés devant un atelier consacré à la cause animale, qui m'est chère. Là, une femme nous a abordés pour nous dire très gentiment qu'elle appréciait notre présence, que "Nuit debout" n'avait rien à voir avec les casseurs, que c'était un mouvement serein et sérieux dont les travaux allaient déboucher sur la proposition d'une assemblée constituante. Nous avons repris notre chemin, et c'est alors qu'un homme d'une quarantaine d'années s'est approché et nous a conseillé de partir car il y avait des gens qui nous voulaient du mal. J'ai répondu que notre visite n'était pas finie. Il m'a alors poussé avec violence. J'ai compris qu'il ne voulait pas nous protéger mais nous mettre dehors. Nous sommes revenus au centre de la place. Et là, une petite foule s'est formée, grondante et menaçante. Des gens du service d'ordre se sont approchés et nous ont dit que nous devions partir, que pour notre sécurité il nous fallait quitter immédiatement les lieux. Ils nous ont donc escortés jusqu'au boulevard, suivis par la petite foule haineuse qui criait: "Casse-toi, dégage !" Une femme particulièrement véhémente disait que je méritais d'être "chassé à coups de latte". Comme je me retournais pour engueuler mes insulteurs, l'homme qui m'avait bousculé m'a craché au visage. Fin de l'épisode.
J'ai pris conscience, assis moi-même sur une terrasse pour me remettre de mes émotions, que "Nuit debout" était une kermesse gauchiste sous cloche, une bulle révolutionnaire lovée au milieu d'une ville complètement indifférente.
Nuit debout, si j'ai bien compris, exprime le besoin d'un monde extérieur au capitalisme où pourrait s'épanouir une véritable communauté humaine. Et comme si le XXe siècle n'avait pas eu lieu, l'avant-garde de cette communauté élimine toute pensée divergente. Moi, dont tant de journalistes et d'universitaires dénoncent depuis des mois "les intentions putrides" et "la pensée nauséabonde", je faisais tache, je souillais par ma seule présence la pureté idéologique de l'endroit. Certains participants sont, j'en suis sûr, désolés de ma petite mésaventure. Mais le fait est là: on est entre soi à "Nuit debout". Sur cette prétendue agora, on célèbre l'Autre, mais on proscrit l'altérité. Le Même discute fiévreusement avec le Même. Ceux qui s'enorgueillissent de revitaliser la démocratie réinventent, dans l'innocence de l'oubli, le totalitarisme.
Et ça ne prend pas. Dans les rues qui longent la place, la vie continue comme si de rien n'était. Les gens vont au restaurant ou au spectacle sans prêter la moindre attention à ce qui se passe à quelques mètres d'eux. J'ai pris conscience, assis moi-même sur une terrasse pour me remettre de mes émotions, que Nuit debout était une kermesse gauchiste sous cloche, une bulle révolutionnaire lovée au milieu d'une ville complètement indifférente.
Tout le monde s'en fout, de "Nuit debout". Tout le monde, sauf les médias qui cherchent éperdument dans ce rendez-vous quotidien un renouveau de la politique et lui accordent une importance démesurée. Quel contraste avec les Veilleurs, ces manifestants nocturnes contre la filiation pour tous et la gestation pour autrui ! Ceux-là retardaient la marche de l'humanité. Ils ont donc été traités comme quantité négligeable. Je n'ai pas de sympathie particulière pour leur action mais j'aurais aimé alors, et j'aimerais aujourd'hui que les médias se donnent pour mission d'informer et non d'épouser ce qu'ils croient être le mouvement de l'Histoire.
Un mot pour finir: les protestataires de Nuit debout ont investi le lieu où le 11 janvier on brandissait la banderole: «Je suis Charlie, je suis juif, je suis la police, je suis la République.» Ce «je» est le grand oublié des ateliers et des assemblées "populaires". "Nuit Debout" veut effacer l'année 2015. Son échec est une bonne nouvelle.
Alain Finkelkraut est l'exemple même de l'homme qui est venu sans la moindre préparation et, je dirais, sans la moindre jugeotte. Il n'avait pas établi de "dossier", si je peux dire. Il n'avait pas réfléchi, et il s'est fait éjecter avec violence. Il avait sûrement prévu de s'exprimer, mais n'a pu rien dire parce qu'il s'était imaginé rencontrer des gens qui s'écoutent les uns les autres. Or, on n'a jamais vu un mouvement révolutionnaire écouter quoi que ce soit d'autre que ses propres slogans. Comment, en effet, un homme qui se présente comme philosophe, donc censé bien connaître l'humanité (à moins qu'il s'occupe de la philosophie des chiens ou des chats) pouvaient-ils ignorer que tous les mouvements de rue populaires sont inévitablement et très vite récupérés par les "grandes gueules", ceux qui préparent en permanence d'imposer leurs concepts et qui, c'est pour eux fondamental, n'admettent pas la moindre contradiction ? Il suffit de réfléchir un peu pour éviter le piège de l'angélisme, pour envisager, au minimum envisager, cette éventualité, même si l'on ne croit pas que ce soit une fatalité. Or, c'est fatal. Et je crois qu'en réfléchissant sur le dossier "Révolte des Jeunes" nos frères et sœurs, qui, s'ils sont de vrais pénitents, ne sont pas des naïfs concernant le poids énorme du péché et de sa grande copine la bêtise de masse, sur le comportement, auraient envisagé en se disant : Nous allons avoir affaire à des révoltés basaux, des brutes, des chevaux emballés. Il nous faut donc chercher le comportement et le langage qui peuvent convenir à ce genre d'audience, car il s'agit malgré tout d'humains avec un cerveau, un cœur, une sensibilité, même peu performants, qui n'ont qu'une petite lucarne pour écouter le parler du dehors. Alors, cherchons à passer par cette petite lucarne. Nos frères et sœurs de Paris avaient le temps d'y réfléchir.

19avr16 174C25
Il Serre [comme le clou, Rév d'Arès ii/21] pour La Vie

Au commencement était La Vie
Mais L’homme fou de liberté
Détourna sciemment l’Eau Vive
Et l’Arbre de Vie se dessécha

Aujourd’hui et après un long temps
Maître de la vie et de l’arbre mort
Déclame haut et fort, roi de l’eau.
Pour faire trempette sous le soleil
À grand renfort de messages habiles

Alors heureux, il se le dit à l’aube
Et à la décline
aussi pour se rassurer.
Car la peur de tout perdre le tenaille
Se l’avouant peut-être à demi-mot
Quand il se retrouve face à face.

Mais une nuit dans Le Vent de Feu
Un Bel Oiseau de Blanc et de Noir
Sur sa tête se posa serrant tel Le Clou
Pour ne plus jamais le lâcher, l’aimer.

Il était heureux auprès de son arbre
Paré de somptueuses fausses feuilles
Il ne voyait plus qu’il était sec
Et que son eau n’était que mirage

Quand il décida de lever les yeux
Les écailles millénaires de son cœur
Se transformèrent en facettes dorées
Sa tête se couvrit de mille frères
Sur l’Arbre à La Pointe toujours Verte
Sous l'Infinie Ruche du Ciel.

Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème.

19avr16 174C26 
Votre blog commence à mieux expliquer la signification de La Révélation d'Arès.
Vous rappelez parfois avec sapience le bon sens qu'on doit mettre dans l'interprétation du langage, notamment que le sens des mots varie pour le lecteur en fonction de l'époque ou du contexte moral ou philosophique. Je suis tout à fait en accord avec ça. Les mots ont une magie, qui varie avec le temps. J'ai par exemple toujours pensé que le concept de la trinité (Dieu = Père, Fils et Saint Esprit) pondu par les évêques agréés par l'Empereur aux troisième et quatrième siècles venait en partie du sens donné à cette époque à des mots de l'Évangile de Jean et des Épîtres de Paul mais qu'on ne comprend plus très bien pourquoi cette trinité existe encore de nos jours. Il y a aussi des façons d'interpréter les textes selon les enjeux du moments ; par exemple, au quatrième siècle il fallait harmoniser le christianisme avec le polythéisme.
Vous, vous réagissez en fonction des principes dont est fait votre charisme et donnez de La Révélation d'Arès une interprétation qui cadre avec les idées actuelles, mais qui ne cadraient pas du tout avec les idées en vigueur à l'époque où apparut cette Parole. On ne peut donc pas exclure que votre infatigable vigueur — et celle de la mission des Pèlerins d'Arès — à expliquer le sens de l'Événement d'Arès de l'année 1975 sans fléchir jusqu'à aujourd'hui a eu sur le cours des idées reçues en Europe, en Europe de l'Ouest en particulier, une influence décisive. Vos missionnaires se désolent d'être peu écoutés, mais ils devraient avoir conscience du très important travail qu'ils ont fourni pour infléchir le courant des idées. Si le débat n'était que de circonstance, lié à une conjoncture historico-religieuse particulière aux décennies entre 1974 et 2016 (déclin catastrophique du christianisme européen et inversement extension de l'islam en Europe), s'il n'était question que de théologie, de croyance, de dogmes, on pourrait penser que ces fluctuations islamo-chrétiennes en sont seules les causes, mais non ! Ni le christianisme mourant ni l'islam grandissant ne sont porteurs des idées générales que vous véhiculez qui reposent sur un matelas absolument étranger à elles : Ce n'est pas la foi mais le bien accompli qui sauve. Tel est selon La Révélation d'Arès le chemin qui va de la vie à la Vie.
Par là votre mouvement n'entre pas dans le monde. Il s'en éloigne, il récuse le monde, au contraire. Votre affirmation: La foi ne sauve pas, c'est le bon accomplissement qui sauve, se met simplement en règle avec le monde, afin qu'il n'y ait pas d'ambiguïté et qu'il [le monde] donne de votre ligne de conduite une interprétation simple, unique, mais péremptoire et radicalement contrariante. Vous n'intervenez pas dans le fonctionnement du monde, vous dites seulement: Il faut vivre autrement, le chemin de la vie bancale, aléatoire, qui est la nôtre à la Vie idéale passe par le rejet de toutes les institutions qui arrivent à leur terme, parce qu'elles sont parentes : Plus de politique, plus de religion, plus de système ; les hommes ne doivent plus vivre pyramidalement avec le pouvoir et les lois à leur sommet, mais horizontalement et là toutes les divisions sont non seulement possibles, mais souhaitables, c'est ce que vous appelez les "petites unités humaines."
Tout cela me paraît limpide. On essaiera (et c'est déjà le cas, je crois) de récupérer les idées que vous tirez de La Révélation d'Arès, mais tôt ou tard on devra dire : C'est un homme dont on a très peu parlé de son temps, Michel Potay, qui a eu la tâche difficile de faire pencher les forces qui conduisent le monde du côté opposé.
Je tire mon chapeau, j'incline la tête devant vous. Vous êtes, Michel Potay, un très grand homme.
Hermelin L. de Bretagne

Réponse :
Merci, frère Hermelin, pour ce beau commentaire.
Je vous rappelle qu'il y a à Lorient, rue du Port 61 "Les Ouvriers de la Moisson, une mission très active. Je serais heureux que vous sortiez de votre réserve et que vous  preniez contact avec elle, notamment avec notre frère Patrick Le B. son cooordinateur.
Nous cherchons à changer le monde sans nous défaire du monde. Nous ne fondons ni institutions érémitiques, ni réclusions monastiques, ni communauté expérimentale, parce que la seule expérience salvatrice est la pénitence qui est radicalement individuelle.
Votre commentaire le montre bien, vous avez parfaitement compris notre façon de voir. Nous avons le souci de faire ce qui est juste et réaliste sans nourrir des phantasme comme le religion en nourrit (pas de trinité, pas de théologie fumeuse, pas de quête de miracles : le Miracle est La Révélation d'Arès elle-même).
C'est la grande leçon de La Révélation d'Arès que nous servons et que vous pouvez servir en nous rejoignant. Oui, le fond de notre Message au monde est : On ne sauvera ni l'individu ni le monde par la foi, mais par ce que vous appelez "le bon accomplissement," et l'outil de cette action, à la portée de tous, c'est la pénitence.

20avr16 174C27 
Vous êtes un chien ! Vos "frères" sont des chiens !
Quand je lis votre blog j'explose. Quel hypocrisie !
Vos arrogants "frères et sœurs" de Paris m'en ont fait voir de toutes les couleurs.
Ils m'ont vraiment pris pour un con, pour un rien-du-tout. Ils m'ont presque tout de suite mis de côté. Pour moi maintenant ce sont des ennemis jurés.
Vous pouvez toujours parler d'amour, de pardon, de paix, mais vous êtes des pires ennemis de l'humanité.
Si vous changez le monde comme ça, ça promet !
Vous êtes de nuisibles.
Le rien-du-tout d'Ile de France

Réponse :
Chien

frère Michel

Bonjour, Le Rien-du-tout,
Je vous réponds, mon frère, en joignant ma photo.
Sur ma photo de chien hypocrite mon regard n'est pas trop trop faux-jeton, mais je peux être pire. Je ne voudrais pas poster une image qui vous fasse trop exploser, quand même !
Mes arrogants frères et sœurs de Paris devraient se faire tirer le portrait, devant leur niche ou devant leur gamelle, les oreilles dressées ou aplaties, les canines menaçantes, les lèvres retroussées, bien sûr, pour que je puisse vous les montrer dans toute leur arrogance de chiens, mais ils sont bien trop occupés à nuire. Votre commentaire a déjà plusieurs jours, je ne veux pas vous faire attendre encore. Je dois vous demander de vous contenter de mon portrait rogue, méprisant.
De quelle façon mes frères parisiens vous ont-ils dédaigné ?
Martin Luther King disait : "Pour se faire des ennemis, pas besoin de déclarer la guerre. Il suffit de dire ce qu'on pense." Comme mes frères et sœurs parcourent les rues en disant ce qu'ils pensent, ils se font les ennemis du monde, qui voient en eux ses ennemis. D'ailleurs, vous le dites bien ici ! Heureusement que vous ne les avez pas rejoints comme pénitent et missionnaire, parce que vous seriez devenu vous aussi un ennemi de la société. Vous l'avez échappé belle.
Ceci dit, je dois vous rappeler que nous cherchons ce que nous appelons des épis mûrs, des frères et sœurs humains enclins à la pénitence et admettant la nécessité de moissonner des pénitents. Bref, d'autres chiens. Je me garde de vous blesser, frère Le Rien du tout, mais le style de votre commentaire me porte à penser que vous ne correspondez pas tout à fait à ce profil. Je ne crois pas une seconde qu'ils vous ont dédaigné, je crois par contre qu'ils ont eux aussi pensé que vous n'étiez pas spécialement doué pour faire un chien de Pèlerin d'Arès.
Nous ne sommes pas parfaits, oh mais non ! Vous avez raison de le souligner. Mais pour le moment nous ne pouvons pas être mieux que nous sommes. Nous nous améliorons peu à peu, insensiblement. Les générations futures seront meilleures. Mais verront-elles pour autant en vous, frère Le Rien-du-tout, un épi mûr, un frère doué par faire une pénitent et un missionnaire ? Je ne sais pas. Cela dépend de vous, mais pas d'eux. Peut-être avez-vous idéalisé notre assemblée en croyant trouver en eux des anges capables de vous choyer et notamment de vous transformer en ange vous-même ? Ce n'est ni leur fonction, ni leur nature. Ils sont des hommes et le resteront même après le Jour du Créateur.
Les chiens sont les chiens, les anges sont les anges. Nous apportons seulement notre contribution, pour l'heure évolutive, à la diversité qui fait la richesse de la Création. Nous ne pourrons être faits des Dieux (Rév d'Arès 2/13) qu'après avoir épuisé notre état de pécheurs, qui peuvent être des chiens, je vous l'accorde... Mais vous qui n'êtes pas un chien, comment pouviez-vous descendre aussi bas qu'eux, en espérant quoi ? Chez des chiens vous deveniez chien ou vous vous évadiez de cette prison-niche, ce que vous avez fait. Heureusement pour vous. Pour épuiser les pauvres cerveau et cœur de chiens il faut réfléchir à leurs perspectives, pour l'heure plutôt petites, je vous l'accorde encore, se faire une idée réaliste de ce qu'ils sont à leurs dépens. C'est ce que vous faites par ce tonitruant commentaire, mais ne tombez pas quand même dans le cul-de-sac de la haine.
Ne croyez pas que nous ne vous aimons pas. Nous vous aimons. Une seule question s'est, j'en suis sûr, posée aux chiens chez qui vous étiez tombé : "Que pouvons-nous faire avec ce frère ?" car c'est la seule question en permanence inscrite entre nous et nos frères humains : Quoi faire avec ceux que nous rencontrons pour changer le monde ? Peut-être n'y a-t-il que des chiens pour s'imaginer qu'ils peuvent changer le monde.
Soyez pénitent et moissonneur de votre côté. Il n'y a nulle obligation de rejoindre une assemblée de Pèlerins d'Arès pour ça. Nous ne sommes ni une religion, ni une église.

20avr16 174C28 
La vie, on l’a un certain temps, depuis qu’Adam a chuté,
La Vie, nos ancêtres l’ont eue, mais nous l’ont transmise, enfouie, inaccessible, sous leurs nombreuses  incapacités  à la garder présente dans la vie. (Rév d’Arès 24/3-5)
Par moment la Vie rejaillit devant un Michel, un Moïse, un Mohamed, …
Un retour inattendu [de la Vie ?] dans la vie.
Dimanche dernier matin est revenu en moi le souci de présenter notre espérance de manière perceptiblement nouvelle, malgré que notre message soit le plus vieux des messages.
J’ai compris en réfléchissant qu’il fallait partir de là où les gens étaient fortement impliqués dans la vie, parce que de la comparaison avec ce qui leur tenait vraiment à cœur jaillirait de leur propre compréhension la nouveauté. À quoi bon parler de choses auxquelles ils sont devenus quasiment indifférents ?! Par exemple, si l'on leur parle d’emblée d’autrui  que la plupart ont réduit à une peur, on passe pour une religion et cela ne les intéresse pas. Ressortent certes les bons sentiments admis, l’idée de charité devenue fermeture, dont on n'arrive plus à faire décoller la personne rencontrée au cours de la mission, même si on parle beaucoup et avec de bons arguments pourtant.
Les personnes sont fortement impliquées dans la construction d’une sécurité personnelle, dans un bien-être égocentrique, qui peut devenir exclusivement égoïste, mais pas pour tous, notamment pas pour ceux du petit reste (Rév d’Arès 24/1), qui subissent néanmoins cet état d’esprit général. Cela prend de la place dans l’attention de tout le monde. Aussi pour avoir l’air nouveau, c’est de là qu’il m’a semblé opportun de partir. Leur présenter une autre manière d’obtenir le bien-être, et surtout le bien-être intérieur en trouvant sa responsabilité propre par rapport à sa propre universalité intérieure, trouver le contact, la porte d’entrée à ce bien-être.
Je cherche. Si je fais fausse route ce ne seront que des mots ratés, mais aux 4 ou 5 personnes à qui j’ai parlé ainsi, leur intérêt a été mobilisé. Voilà mis en mots écrits et un petit peu re-réfléchi ce que cela peut  donner :
Occupe-toi de trouver ta responsabilité propre par rapport à ta propre universalité intérieure.
La pénitence c’est le retour de ta responsabilité intérieure par rapport à ta propre universalité, autrement dit d’un contrôle possible qu’on ne savait plus pouvoir avoir, où dont on sous-estimait terriblement l’importance.
On aime son prochain aussi parce qu’en l’aimant sa propre vie intérieure s’agrandit, s’ouvre petit à petit à l’universel. Là, dans la rue,  je te rencontre en face de moi, mais si je t’aime, je te rencontre aussi en moi dans ma vie intérieure, tu m’agrandis et de l’universel arrive en moi du Bien, du Bonheur. C’est cet amour d’autrui-là qui change le monde. Dieu nous aide progressivement à retrouver cet amour-là, parce qu’on en est loin.
Quand on va dire son message, fidèlement ça va de soi, parce que sinon cela ne marche pas, le Bien retourne en nous qui fait  le frère capable de cet amour (Rév d'Arès xxxiii/10-11). Ce Bien, c’est notre vraie nature humaine.
Avoir ce souci universel en soi n’est pas égocentrique, parce qu’il ne s’obtient que par le retour de l’amour pour les autres. Aime aussi ton ennemi sinon tu ne retrouveras jamais ton universalité, c’est comme cela (Matthieu 5/43).
La pénitence, c’est l’effort intérieur de cette capacité universelle à être vraiment humain. Donc à être soi-même, mais le soi-même universel. C’est pourquoi nous appelons à aimer tous les hommes, à pardonner toutes les offenses, à faire la paix en toutes circonstances, à se rendre libre de toutes les peurs et de tous les préjugés, à développer l’intelligence du cœur dans le but ultime qui viendra plus tard de partager tout avec tous.
Ton vrai bien-être intérieur ne vient que lorsque que tu retrouves quelque chose de ta propre universalité, pas avant, sinon chaque rapport humain que tu vivras sera comme une concurrence à ton égoïsme. Si les hommes se supportent encore, c’est parce qu’ils se mentent à eux-mêmes et entre eux à longueur de temps et que le mensonge à soi-même, même s’il est le pire des tueurs intérieurs, ne se ressent pas, puisqu’il est en lui-même une inexistence. Ainsi les hommes finissent tous par mourir sans s’en rendre compte et à perdre les merveilleuses potentialités qu’on vit pour beaucoup d’entre-nous dans l’enfance.
Dans la pénitence, chaque contact avec la Vie universelle retrouvée est une joie et une fête (Rév d’Arès 30/11), et d’ailleurs la joie et la fête sont  le meilleur état d’esprit pour faire pénitence, mais c’est vrai que des obstacles nombreux sont à dépasser et qu’on est obligé de supporter quelque déplaisir et mettre en route une volonté ferme, et parfois, si on est incapable de cette joie et de cette fête, on décide de changer par crainte que le mal ne s’installe en nous pour toujours, ce qui, on le perçoit très nettement, est plus agréable à vivre que de ne rien faire. On a au moins le bonheur d’être debout dans la lutte, ce qui nous valorise à nous-mêmes quand-même. Mais pour l’homme pieux (Rév d'Arès 28/25), la pénitence, ce retour sur sa responsabilité propre face à son universel, est toujours une joie et une fête, car c’est la Vie qu’il retrouve au fond de lui, universelle, pleine du Bonheur et même parfois au-delà de la sensation possible.
J’ai quelque chose à dire par rapport au rallongement du kérygme mais cela rallongerait trop mon commentaire et serait hors le thème de cette entrée  aussi je vous ferais un message personnel.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je vous ai lu avec grande attention, mon frère Bernard. Merci pour ce commentaire.
D'un côté, je me réjouis de vous voir animé d'un tel souci apostolique, si grand, qui vous porte à sans cesse transmettre la Parole. D'un autre côté, je me demande si vous ne cherchez pas encore les arguments qui convainquent plutôt que ceux qui réveillent les épis mûrs, c.-à-d. les humains qui réagissent à un exposé simple de l'Appel d'Arès sans entendre votre exposé complexe. Votre propos à 4 ou 5 personnes de rencontre me paraît plus fait pour séduire — verbe qu'emploie la Parole d'Arès pour dire convertir — que pour réveiller un pénitent et moissonneur engourdi.
Je reconnais que l'envie de séduire ou convertir est congénital. Il va avec le lourd bagage d'atavisme que nos grands-grands-grands patents nous ont fabriqué, devenu la culture innée.
Je reconnais inversement que le devoir de chercher l'épi mûr n'est pas congénital, n'est pas une donnée naturelle ou instinctive, une propriété dont nous serions instinctivement pourvus. Ce devoir est le produit d'un choc que nous avons reçu, étant vivants et adultes, à travers La Révélation d'Arès. Il nous faut par la vraie piété répéter sans cesse : Le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2) pour nous remettre dans l'idée que tout homme a reçu au fond de lui la Vérité, mais que dans l'état actuel des choses nous ne pouvons que chercher ceux qui réagissent positivement, sans trop de difficulté, au kérygme simple : "Non votre foi, mais le Bien que vous accomplissez vous sauve et sauvera le monde. Faites pénitence, c'est aussi simple que ça. Dieu a besoin de pénitents et moissonneurs accomplis pour rassembler sans cesse de nouveaux pénitents et moisonneurs. Venez, nous avons besoin de vous !"
Le lac d'espérance où s'abreuve notre certitude que nous réussirons notre mission n'est pas quelque chose qui est lié au besoin de convaincre, mais lié au besoin d'éveiller ou plutôt de réveiller. Notre tâche tient plus à l'accouchement qu'à la conception ; je veux dire que si la personne à qui nous parlons est déjà enceinte, consciemment ou inconsciemment, de la Vérité profonde descendues à Arès, elle peut accoucher de son adhésion à notre magnifique Cause. C'est cette personne que nous cherchons. Autre image de la situation : C'est à l'attention autant qu'à l'émotion, plus qu'à la compréhension, de la personne à qui nous parlons que nous devons être attentifs, pour qu'elle se réveille comme le condamné auquel vient d'être accordé la grâce et qui ressent l'enchantement d'être vivant. Il n'y a pas besoin de beaucoup d'explications alambiquées pour convaincre ce condamné au péché. Il comprend plutôt vite et pour ainsi dire à demi-mot.
Oh, je sais que la découverte du frère ou de la sœur assoupi est une denrée rare. Peu d'épis mûrs, et ce n'est pas peu dire, au milieu de cette jungle d'épines et broussailles où nous vivons. Mais il y en a.
Je prie avec vous, je sais votre grande foi, je pense que, puisque vous cherchez, vous trouvrez les mots qui réveillent plutôt que ceux qui convainquent.

21avr16 174C29
Merci Frère Michel pour ce sujet ô combien spirituel sur la vraie Vie qu'il nous faut retrouver.
L'homme a laissé tomber Dieu mais Dieu n'a jamais cessé d'appeler l'homme.
Tous les prophètes qui se sont succédés depuis la chute de la race adamique n'ont rappelé qu'une seule chose :
Soyez des pénitents, que vous soyez chrétiens, juifs, musulmans ou même athées, pourvu que vous croyiez en l'homme ! Recherchez en vous le bien auquel les systèmes politiques et religieux se sont substitués. Retrouvez votre conscience par l'honnêteté qui englobe l'amour du prochain, le non-jugement, la non violence, la recheche de l'intelligeance spirituelle etc... sans oublier la créativité partagée à travers les idées et la matière. Vous êtes tous complémentaires, vous ne formez qu'Un comme Dieu est Un et ceux qui goûteront du bonheur à leur peine dont l'ardeur et la piété ne failleront pas, j'en ferai une constellation éclatante sur mes hauteurs sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (veillée 37-9).
La lutte contre le mal pour retrouver la vie ne doit pas se perdre dans le méandre de la loi des rats, mais dans le cœur de l'homme que Dieu a lavé en lui parlant et que nous devons à notre tour rappeler sans nous lasser.
Les Ménéhildiens de la mission de Metz en Moselle

Réponse :
Merci, les Ménéhildiens (habitants de Sainte Ménehould, Marne), pour ce beau commentaire !
Oui, nous rappelons sans cesse au monde : "Soyez des pénitents, que vous soyez chrétiens, juifs, musulmans ou même athées, pourvu que vous croyiez en l'homme... Vous êtes tous complémentaires, vous ne formez qu'Un comme Dieu est Un !"
C'est pourquoi Dieu était appelé Père, Père de tous les hommes, par Jésus, parce que tous les hommes sont issus de sa Semence créatrice — Le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2) — et ne forment qu'Une seule Famille. Notons qu'avant Jésus les Élohistes, les Yahvistes, ancêtres des Juifs, appelaient déjà Dieu le Père mais entendaient ce mot de façon très étroite : Père d'Israël ou des Israëlites (Deutéronome 32/6, Jérémie 3/4-19, Isaïe 63/16), mais avec déjà et exceptionnellement un sens universel chez Job : La pluie a-t-elle un Père ? (Job 38/28). Jésus puis La Révélation d'Arès affirment que le Père est le Père de tous les hommes, annonçant bien ainsi que tous les humains sont issus d'une même Semence, qu'ils soient, comme vous dites, "chrétiens, juifs, musulmans ou même athées."
"La lutte contre le mal" est fonc bien générale, universelle.

21avr16 174C30
Cher Frère Michel, merci pour votre réponse à mon post 174C18 qui me fait plonger en moi-même
Me voilà Seigneur ! Je ne suis pas venu de moi-même. Je ne n’ai pas crié vers Toi, parce que je me croyais juste et sage. Tu as du m’appeler. Mais ton Amour et ton Angoisse pour ta créature T’on fait descendre, Toi le Sublime, le Très-Haut, Celui qui est étalé (ii/4) sur l’univers, jusqu’à moi l’infime, l’injuste.
Oui, je suis un frère indépendant qui écoute beaucoup sa propre personne et n’écoute pas assez les autres. Oui, frère Michel, je prends plus conscience, sous le souffle de votre amour évangélique, de mes sœurs et frères, de mes états de dualité ainsi que de mon quani-à-soi, de mon égo, de mon manque de déculturation, de pénitence, de prière d’accomplissement, d’amour évangélique, d'humilité.
Il reste encore des pans de la culture sur le manteau neuf que je dois revêtir (Rév Arès 1/1). Je  ne suis pas encore plus rien pour moi-même (40/6). Je tends à être plus pénitent, comme toutes mes sœurs, mes frères. Certains me comprennent, d’autres pas. Certains comprennent Mikal d’autres pas, certains m’aiment, d’autres pas, certains aiment Mikal, d’autre non. Seul le Bien sauve.
Comme vous me le dite justement dans votre réponse, si, je veux devenir non-duel, je dois même au prix d’un déplaisir, oui, faire de considérables efforts, d’effacements, ainsi que d’écoute, de patience, de mesure, de réflexion, d’intelligence du cœur, avoir une ferme volonté d’être un pénitent grand "P", aller vers l’état de la non-dualité.
Hier, un frère de mon groupe 4 [groupe de mission à Paris] m’a appelé pour travailler sur un projet avec lui, des sœurs aussi m'ont sollicité, il y a quelques semaines. Que ceux qui ne me comprennent pas, me pardonnent, je suis responsable, je ferai les efforts nécessaires afin d'arriver à l'unité.
J’aspire comme tous à la conscience collective et je sais que la pénitence nous y mène. J’aime beaucoup ce passage :
"J’étendis mon bras vers le Sud [et je dis] : Au printemps, quand les oies montent de là-bas, elles arrivent par milliers, volant par vingt, par trente ou par quarante. Jamais une oie seule. Elles se mettent en mouvement collectivement, irrésistiblement. C’est comme ça qu’elles savent qu’elles sont des oies. De loin elles se ressemblent. Cependant, si vous les observez, vous vous apercevez qu’il n’y en a pas deux pareilles. Il y a les grandes et les petites, celles au vol élégant et celles au vol maladroit, celles qui vont en tête et celles qui vont en queue, celles qui criaillent et celles qui se taisent, mais toutes conquièrent le ciel ensemble et gagnent ensemble le but qu’elles se sont fixé. Une épidémie pourrait décimer les oies demain. Que d’espèces ont disparu ainsi ! L’oie n’est pas un produit fatal de la nature. La conscience collective non plus. Mais il faut parier sur la vie ! Vous êtes un phénix, mon frère. Devenez une oie"
("Et ce qui tu auras écrit 33/10". Le Pèlerin d’Arès 1989).
Notre but c'est la Vertu, Dieu en soi, l’image et ressemblance créatrice active, passer de la vie pensante animale à la Vie Spirituelle Voici un montage de 48 secondes.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane, mes sœurs et frères.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire.
Nous passons tous, en tout cas vous Didier et moi Michel, par des moments difficile de redressement. La pénitence ne nous attire pas irrésistiblement. Nous devons lutter contre nous-mêmes pour entrer sur le sentier de la pénitence et pour nous y maintenir jusqu'à la mort.
Pour moi ça a commencé quand Jésus m'apparaissait à Arès entre le 15 janvier et le 13 avril 1974. Je ne m'explique toujours pas ce qui s'est passé en moi à ce moment-là, parce que j'aurais pu y résister. J'aurais pu ne pas me lever quand la voix me réveillait la nuit pour me dire : "Lève-toi, va à tel endroit de ta maison !" J'aurais pu rester un clerc de l'Église Orthodoxe très satisfait de lui, sereinement convaincu qu'il ne pouvait pas être meilleur serviteur du Père, convaincu que j'avais déjà entendu l'Appel du Ciel et que ce Ciel ne pouvait rien ajouter à ce que l'Église m'avait déjà enseigné. Mais non ! J'étais effondré devant Jésus en comprenant qu'il m'arrachait à ce que j'aimais — me laissant juste ma tendre épouse Christiane et mes enfants Nina et Anne —, je vivais un déchirement intime dont il est difficile d'avoir idée quand on ne l'a pas subi.
L'horizon de ma vie m'apparaissait comme barré par une forêt de peines, d'efforts douloureux, J'étais dans le désespoir mais décidé à passer par ce marais, décidé volontairement, parce que le regard et la voix de Jésus étaient royaux, mais Jésus me laissait toute liberté. Cette liberté, je la sentais en moi ; je n'étais pas sa chose ; je restais moi. En dehors des apparitions, nocturnes, dans la journée je passais déjà en revue dans ma tête les issues possible à ce qui m'arrivait, qui alors me torturait, que je voyais comme une sorte de désastre de mon existence, mais un désastre que j'acceptais. Il faudrait être passé par cette contradiction pour en comprendre la douleur. Je reçus et notai du 15 janvier au 13 avril 1974 chaque mot de Jésus avec une intensité indicible. Je sentais chaque mot pénétrer littéralement en moi. Je pleurais alors assez souvent et d'autres fois je perdais la tête. Je me souviens qu'un jour j'insultai mon bien aimé frère André B. sans avoir jamais compris pourquoi. J'étais vraiment affreusement secoué. Mais cela m'amenait aussi à une conclusion simple : Puisque les choses comme celle-là, cette apparition et ce Message de Jésus vivant, entier et cependant transfiguré, peuvent se produire, alors les malheurs et les contrariétés de l'existence n'ont aucune importance.
Même si le problème que ce Message inattendu allait encore pendant plus de trois ans, jusqu'aux Théophanies, rester en oscillation dans mon cœur — Que faire vraiment ? me disais-je chaque matin — j'étais décidé à faire pénitence et je n'ai jamais cessé de faire pénitence depuis lors. Je serai pénitent jusqu'à mon dernier souffle et je crois que je n'arriverai jamais à être l'égal de Jésus, à être fait un Dieu comme lui (Rév d'Arès 2/13), je me crois un incorrigible pécheur encroûté, mais je crois aussi que mon effort permanent pour en sortir me justifie.
Faites comme moi, frère Didier. Soyez toujours plus humble ! C'est avec humilité — une humilité un peu rigolotte, mais sincère — que j'ai posté ma photo en chien et répondu à notre fouailleur ou bastonneur du commentaire 174C27 "Le rien-du-tout", car j'aurais pu mettre son commentaire et la corbeille en haussant les épaules, mais mon haussement d'épaule invisible au monde, invisibilité que d'aucuns auraient vu pour une sagesse, n'aurait-il pas été pour moi, en mon for intérieur, un signe de suffisance, de vanité ? Il me fallait montrer à Le Rien-du-tout tout à la fois que je ne refusais pas d'être considéré comme un chien aux yeux d'un homme scandalisé et que je croyais savoir pourquoi à mon avis il n'avait pas été accepté par nos frères de Paris, à savoir qu'il n'était apparement pas un épi mûr. Nous nageons dans l'imperfection, nous avons aussi nos défauts, parce que dans ce monde il est, malgré nous, difficile de s'entendre vu que les humains ont tous des filtres différents pour entendre et comprendre. L'humilité consiste aussi à accepter cette imperfection inévitable tout en essayant de commencer de la rendre évitable pour les générations à venir. Vous semblez bien prendre ce sentier et je m'en réjouis.
Alleluia !

P.S. : Dans ma réponse 174C16 je vous ai écrit : "Vous êtes en état de non-dualité avec vos frères et sœurs du Groupe 4" mais il s'agit bien sûr du contraire, "d'état de dualité". J'ai corrigé. Pardonnez-moi.

21avr16 174C31
Adam [Rév d'Arès 2/1-5] a reçu en une fois pour toute l'humanité la vie spirituelle, l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). Tout homme la porte en lui désormais, effective ou latente, même s'il n'a pas la foi.
Le petit reste représente ceux qui ont retrouvé conscience de cette Vie-là, par laquelle chacun de nous peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), vocation naturelle étouffée sous une longue histoire de violence (batailles), de cupidité (marchands), de superstition (21/1) et de mensonges (processions), de vice (prostituées), une histoire dégradante et tragique, entrecoupée d'appels de Dieu. (Annotations donnés par vous Frére Michel de la veillée 24/3-4 provenant de Jésus,situé dans La Révèlation D'Arés (versin l'Intégrale 1987)
Celle-ci nous montre vraiment ce passage de la vie spirituelle qui a été donnée par le Pére à l'humanité, à cette conscience que nous avons besoin, peuple pénitent des Pélerins d'Arés, de retrouver cette Vie, en nous habillant, grâce à notre effort quotidien, de pénitence, de L'Amour que Dieu porte envers tous ses Enfants vivants sur la terre et dans l'au-delà que sont chacun des femmes et des hommes, nos sœurs et nos frères qui les peuplent oú qui les ont peuplés.
Le Pére ne donne plus la Vie. Il L'a donnée une fois, l'Oasis (Rév d'Arès 24/-3).
À nous maintenant de passer de la vie à la Vie.
Patricia C. des Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Le Pére ne donne plus la Vie. Il L'a donnée une fois, l'Oasis (Rév d'Arès 24/-3), en effet, mais cette Vie nous l'avons perdue par le péché, et il nous faut la retrouver. Comment ? Par la pénitence.
La pénitence est action concrète. Frédéric Nietzsche, homme surprenant, a écrit dans "L'Aurore" : "D'abord et avant tout les œuvres ! C'est-à-dire l'exercice, l'exercice, l'exercice ! La foi adéquate s'ajoutera d'elle-même, soyez-en sûrs." Pour nous, c'est l'exercice permanent de la pénitence, c.-à-d. de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de l'effort d'être libre, et, en effet, la vraie foi peut ne survenir qu'ensuite. Cela nous permet d'en appeler à ceux qui croient comme à ceux qui ne croient pas, à qui l'on peut affirmer : "Cherchez le Bien. Le reste vous sera donné de surcroît."
Un spectre hante notre monde, particulièrement notre monde européen, le spectre de l'âme morte. Les rationalistes se rassurent en proclamant de plus en plus haut et arrogamment que Dieu n'existe pas, qu'il n'y a que des cellules, rien que des cellules — Omnis cellula e cellula, disait Virchow — et qu'on vit et meurt comme un cafard ou une anguille. Ce spectre n'est d'ailleurs qu'un revenant : des matérialistes athées ont toujours existé. Mais nous, nous sommes l'âme vivante, l'ha pour l'individu, la polone pour l'humanité (Rév d'Arès xxxix/5-11). Le silence sous lequel on s'efforce de nous étouffer est en grande partie dû à notre certitude que nous ne sommes ni des cafards ni des anguilles contre ceux qui affirment que nous sommes cela avec seulement un cerveau plus perfectionné qui ne fonctionne guère que comme un ordinateur, de toute façon. "Alors, pourquoi croyons-nous ?" demandons nous. On nous répond: "Parce que vous avez de l'imagination." Et nous de dire: "Alors, le cafard et l'anguille ont de l'imagination ? Ne croyez-vous pas que l'imagination, tout compte fait, c'est une connaissance non acquise, infuse, naturelle ?" Le silence nous répond, parce que les matérialistes qui croient tout savoir, savoir en tout cas que Dieu et l'âme humaine n'existent pas, ne savent pas grand chose, en fait." Qu'ils enlèvent leurs lunettes d'orgueil, ferment les paupières et rentrent en eux-mêmes !

21avr16 174C32 
Dans un siècle où tout fonctionne selon l'ambition, la volonté de réussite matérielle, l'insignifiance mais parée du vouloir dominer, l'argent-empereur, le moi-moi-moi, vous jurez, vous produisez par ce blog un son discordant.
Vous n'êtes pas seul. Il y a le pape François, le Dalaï Lama et quelques autres, qui me paraissent être des types dans votre genre, mais qui eux s'exhibent quand même beaucoup devant les caméras et les micros.
Par contre, vous, vous êtes la force cachée, complètement cachée. Comme vous ne défendez pas vos droits, étant donné que pour vous ce sont les Droits du Grand Espirt, vous n'avez ni la fierté, ni l'ambition, ni la volonté de vous faire valoir. C'est très clair. Le champ social est d'une extrémité à l'autre de son horizon animé par l'orgueil et la cupidité, auxquels un peu de talent donne du peps. Ce sont les valeurs d'aujourd'hui. Vous êtes donc inaudible pour la masse, pour les media. Ah pour ça, vous n'êtes ni Lady Gaga ni 中国共产党中央委员会书记处 pinyin: Zhōngguó Gòngchǎndǎng Zhōngyāng Wěiyuánhuì Shūjìchù ! Vous n'avez rien à voir avec les imputrescibles valeurs que le monde considère.
Vous allez me dire : Jésus non plus ; Jésus n'avait pas ces imputrescibles valeurs. L'aventure de Jésus est en effet très étonnante. La réussite de ce métaphysicien prêchant sur les chemins et dans les ruelles ne peut pas s'expliquer sans une intervention extérieure. Celle du Grand Esprit qui l'avait envoyé ou au moins inspiré.
Sera-ce la même chose pour vous, Michel Potay ? Vous avez consacré votre vie au Bien, à partir de 1974 en tout cas, mais allez-vous devenir une étoile ? Personne ne le sait encore. Je n'ai de vous rien lu d'autre que ce blog, dans lequel je pique comme dans un gros gâteau — oui, je me régale —, et je vois bien que vous vous en fichez pas mal en ce qui vous concerne personnellement, mais que vous portez l'ambition de réussir en ce qui concerne la Vérité, vous la portez comme un lourd fardeau, que vos frères voudraient bien vous aider à porter mais ils n'en ont pas la force. Rien n'a été fait pour vous faire entendre. Mais c'était le même chose pour les apôtres, des petites gens, très peu de moyens personnels, et la force de persuasion a dû venir d'autre chose dans laquelle je ne vois que l'intervention des anges, plus tard. Hélas tout est récupéré par l'orgueilleuse fatuité humaine. Sera-ce aussi le sort final du mouvement que vous mettez en marche ? L'écho de votre belle Voix, certes unaudible mais il est des Voix inaudibles comme celle de Dieu, que quelques rares entendent, se poursuivra-il ? Voilà la question : Jusqu'au le vie trouvera-t-elle la Vie ?
Vous avez déjà 86 ans et vous serez bientôt libéré de la gravitation. Quoi ensuite ? En avez-vous une idée ?
Guillaume L.

Réponse :
Guillaume, merci pour ce commentaire, qui s'achève sur une question importante.
"Quoi ensuite ? En avez-vous une idée ?" me demandez-vous.
Non, je n'en ai aucune idée, si vous donnez à idée le sens de prévision certaine.
Je suis prophète, je ne suis pas fakir. Au reste, l'avenir est inconnu, puisqu'il sera ce que l'homme le fera. Il n'existe donc pas encore. Il est à faire.
Je n'ai que l'espérance, si forte qu'elle frise la certitude, qu'après moi mes frères et mes sœurs poursuivront mon œuvre, laquelle n'est que l'Œuvre du Père, de génération en génération et réussiront à changer ce monde assez pour que le Jour survienne (Rév d'Arès 31/8).
Vous êtes, c'est évident en vous lisant, un homme de qualité, frère Guillaume. Où êtes-vous ? Vous, qui vous exprimez si bien, pourriez-vous rejoindre une de nos mission ?
Si je n'ai qu'une espérance, c'est que je n'écarte pas la possibilité d'obstacles assez forts pour gêner, un jour, la progression de notre mouvement. Le principal obstacle ? La paresse qui peut survenir dans nos rangs mêmes. Nos frères et sœurs se comportent dans la vie sociale, professionnelle, comme tout le monde, mais dans leur vie personnelle ils font pénitence et cela les fait 24 heures sur 24 heures sortir des réflexes ordinaires, les fait entrer dans une vie d'observance de principes qui doivent sans cesse intervenir : l'amour dans la vie relationnelle, le pardon dans la vie morale, la paix dans la vie conflictuelle, l'intelligence spirituelle dans la vie où l'intelligence intellectuelle a pris toute la place, l'effort d'être libre de tous préjugés et toutes peurs dans la vie où les préjugés et les peurs gouvernent tout. Ce comportement demande énormément d'attention et de disponibilité. La paresse peut endormir celles-ci. Mais la paresse peut aussi ne jamais survenir.
Voilà pourquoi je crois sage la recommandation du Père par La Révélation d'Arès de ne rassembler qu'un petit reste (Rév d'Arès 24/1). Le Père donnera à ce petit reste une puissance suffisante pour faire face, sachant qu'une quantité trop massive d'humains ne pourra pas écarter complètement les risques de panne de la pénitence par la paresse. Voilà aussi pourquoi je prescris la vie sociale en petites unités humaines.

21avr16 174C33
La voie obligée pour passer de la vie à la Vie, c’est la pénitence.
Pour cela il nous suffirait d’aimer, d’aimer comme a aimé Jésus qui est devenu Christ. Il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme son frère (Rèv d’Arès 32/3-4).
Pour passer de la vie à la Vie il faut la volonté d’être de celui qui a la foi, non la foi culturelle des religions, mais la foi créatrice, parce que l’homme est voulu par le Père, co-créateur.
Transfiguration est le changement en Vie de l’existence médiocre où tout homme tombe du ventre maternel: Vie au sens que le Père donna à l’état et aux capacités originels d’Adame.
Ainsi que :”La pénitence se réalise dans une tension résolue et dynamique de l’âme et de la vie, vers un avenir absolu, celui qu’inaugurera le renouveau absolu : Éden, qui bouclera la boucle du temps. La volonté d’être du pénitent est suprême donc.” ("Le Pèlerin d’Arès 1993/1996" article “Pénitence”)
En cela, l’athéisme me parait être une régression puisque l’on ne peut aller que vers ce que l’on conçoit de façon claire et volontaire.
Dominique F. un chien de fusil du Roussillon

Réponse :
Chien

Chien de Fusil du Roussillon

Quelle chance ! J'ai retrouvé votre portrait, que je me fais une joie de poster. Il date un peu, mais bon ! c'est un chien.
Vous me dites : "Pour passer de la vie à la Vie il faut la volonté d’être de celui qui a la foi, non la foi culturelle des religions, mais la foi créatrice, parce que l’homme est voulu par le Père, co-créateur... En cela, l’athéisme me parait être une régression." Non, ce n'est pas forcément régressit. Il y a eu depuis quarante-deux ans que notre Assemblée existe des cas de pénitence effectuée au départ sans foi, par des athées. Ils ont presque tous trouvé la foi au bout. Un de nos frères de Bordeaux, aujourd'hui décédé, survint un jour des années 80 au Pèlerinage en me disant : "Je suis athée, mais j'ai l'impression que si j'entre ici quelques chose va se passer." Il deviendrait dans les années suivantes un de nos frères les plus dévoués. Il me fit toujours penser au centurion de l'Évangile disant à Jésus : "Je ne suis pas digne que tu entres chez moi, mais dis une parole et mon serviteur sera guéri (Matthieu 8/8).".

21avr16 174C34 
Ce passage de la Parole : Tu veilleras à ce qu'on répande Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir mais non pour séduire, en sorte que l'homme qui demandera Mon Eau le fasse de lui-même et ne doive rien à ta bonté ni à ta séduction (Rév d'Arès 20/2) m'a causé beaucoup de souci, mais aussi a causé du souci à mes frères à qui j'ai beaucoup cassé les pieds. Pas en ce qui concerne la séduction, mais en ce qui concerne la bonté, à laquelle Dieu souhaite qu'on ne doive rien.
J'ai lu ce verset pendant une petite quinzaine d'années — mais au fond, qu'est-ce qu'une quinzaine d'années au regard de l'éternité ! — avec un esprit tordu.
Lors de votre venue à Lorient ma certitude de la bonne compréhension que j'avais de ce passage a été fortement ébranlée, mais je ne voyais toujours pas ce que le Père, par Son Messager Jésus (Rév d'Arès 4/11), nous recommandait.
La réponse que vous apportez à Xavier 173C103 et ma réflexion, qui s'en est suivie, m'a tout-à-coup remis l'esprit à l'endroit, m'a ouvert les yeux
Je ne sais pas si ce commentaire sera très clair mais comme à plusieurs reprises cette entrée me replace face à ce verset de la Parole que j'avais dévié — par exemple quand vous dites dans cette entrée 174 "de la vie à la Vie" être pénitent c'est faire preuve d'intelligence chaleureuse, ou bien à Bernard dlF 174C27 où vous faites des synonymes de séduire et de convertir — alors j'écris.
Quand je me référais à […..] en sorte que l'homme qui demandera Mon Eau le fasse de lui-même et ne doive rien à ta bonté ni à ta séduction (Rév d'Arès 20/2), j'étais convaincue, même si je n'y parvenais pas forcément, qu'avec les personnes qui semblaient intéressées il était important de ne pas être trop chaleureux et d'établir une certaine distance pour, d'une part respecter leur liberté pensant que le côté chaleureux pouvait enfermer, d'autre part pour que la personne qui vient à nous ne vienne pas pour nous (en l'écrivant, je trouve mon raisonnement vraiment nul), pour se tenir au chaud, mais qu'elle ait bien conscience de l'engagement qu'est La Révélation d'Arès. Vraiment c'est nul et je reste surprise d'avoir dévié ce verset. Le Père ne nous demande pas d'être des distants, ou des frigidaires (sourire), Jésus est le bon (Rév d'Arès xiii/4-5 et d'autres), Il nous demande simplement d'avoir l'intelligence (Rév d'Arès 23/4) de discerner si la personne qui se rapproche de nous est uniquement attirée par ce qui émane de nous, mais qui n'est pas pour le moment un épis, ou bien si vraiment elle souhaite nous rejoindre à la pénitence et à la moisson.
Je découvre que je m'en suis tenue à la lettre un peu comme le font nos frères mormons ou nos frères témoins de Jéhovah et peut-être certains frères musulmans, mais pas à la Vie. Je sais qu'en aimant absolument je retrouverai l'intelligence.
Merci, frère Michel, pour ce blog mais plus particulièrement pour ces quatre dernières entrées : "non-dualité", "mensonge" (hé oui ! mensonge !, parce que je découvre que le malin au fond de moi peut être très très très malin !), "vraie piété" et "de la vie à la Vie". Toutes les quatre forment un tout qui vit au fond de moi. Elles sont un socle (je ne suis pas certaine que ce soit le mot juste) pour ma pénitence.
Avec vous dans la prière, je vous embrasse frère Michel.
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Très simple est le sens du passage que vous citez : Tu veilleras à ce qu'on répande Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir mais non pour séduire, en sorte que l'homme qui demandera Mon Eau le fasse de lui-même et ne doive rien à ta bonté ni à ta séduction (Rév d'Arès 20/2). Il veut dire que celui qui accepte l'Enseignement du Père ne le fera par par reconnaissance, remerciement ou réciprocité pour une bonté qui lui aura été faite ou parce que cet Enseignement lui plaira (parce qu'on l'aura séduit, subjugué), mais il l'acceptera uniquement pour l'Enseignement Lui-même, uniquement parce que c'est Dieu Qui L'a donné, parce que c'est la Raison Qui l'a dicté..
C'est tout simple, ma sœur Madeleine, je ne vois pas où est la complication.
Ceci dit, c'est complètement indépendant de la façon dont cet Enseignement est apporté à la personneQue face à cet Enseignement elle se sente bien — "se sentent au chaud", dites-vous — ou qu'elle se sente mal, comme ce fut mon cas quand Jésus fut devant moi en 1974 (j'étais très ébranlé), c'est sans importance. Dieu ne nous demande pas d'entrer en pénitence nécessairement de façon sévère ou inversement de façon guillerette, nos sentiments personnels lui sont indifférents. Il nous demande simplement et seulement d'entrer en pénitence.
C'est d'ailleurs ce que vous dites : "Le Père ne nous demande pas d'être des distants, ou des frigidaires (sourire)." Les problèmes d'attitude et comportement sont typiquement catholiques : les airs de componction, les regards tragiques du croyant au confessionnal, etc. Ne pensez pas à cela.

22avr16 174C35
Retraité, j'écris (des mémoires ; j'ai beaucoup voyagé) et je lis surtout.
Un voisin m'a dit : "Lisez freesoulblog.net ! Si vous aimez les auteurs, vous aimerez."
C'était une jolie prévision, parce que j'aime votre blog depuis.
Ce blog repose sur un fait incroyable. Des apparitions de Jésus et, encore plus incroyable, de Dieu. Dieu existerait-il ? Quand je vous lis, j'ai tendance à y croire, sans savoir. Comme vous je ne suis pas loin de la fin et je me demande: Que vais-je trouver de l'autre côté ?
En fait, qu'est-ce que vous êtes : Auteur, comme dit mon voisin, ou poète ?
Votre blog ne paraît pas conçu pour les croyants, pas plus que pour les incroyants. C'est quelque chose d'assez unique dans la littérature religieuse. L'actualité de votre âme y est montrée toute chaude ou comme une marée mystique... Enfin, pas tellement mystique. Vous êtes à part.
Vous n'êtes pas une marée non plus. Je n'entends parler de vous nulle part. J'ai posé la question à beaucoup : "Vous connaissez La Révélation d'Arès ? Vous connaissez Michel Potay ?" On me répond toujours "Non." Alors, je n'ai pas encore acheté votre livre. Ai-je besoin de le lire, puisque je lis ce blog ?
Alors, auteur ou poète ?
Pierre G. dans le Lubéron [entre Alpes de Haute Provence et Vaucluse]

Réponse :
Vous êtes, ce qui est rare, le seul commentaire trouvé dans ma boîte michelpotayblog, et il se trouve, ce qui est tout aussi rare, que j'ai un peu de temps pour écrire ce matin.
Matin maussade, ciel de plomb, qui réverbère les sons avec une étrange acuité. J'entend très clairement, comme avec les oreilles de ma lointaine adolescence : Des bouteilles entrechoquées dans des casiers qu'on charge ou décharge au loin, des moteurs qui démarrent dans les rues voisines, le tramway, des pas sur les trottoirs. Dans ces moments où le monde vit et bruisse je me sens étrangement inemployé, inutile, seul. Dans ma boîte de réception un seul commentaire ce matin, le vôtre, Pierre, que je ne connais pas. C'est un petit matin et je me partage entre vraie piété et réflexion : deux versets de la Parole, une pensée, trois versets de la Parole, une pensée, une gorgée de café noir sans sucre, deux versets de la Parole, une pensée, et ainsi de suite. Petit matin très matériel au dehors, mais je ne veux pas laisser les bruits faire preuve de la matérialité de la vie contre la Vérité, contre la Vie. Ma tête se bat contre l'agitation matinale du monde.
Je crois que les hommes fabriquent leurs mythes par ennui ou noyés dans la routine. Moi, je n'ai pas de mythe, parce que je n'ai pas de routine, pas d'ennui. Même les moments de gris, comme ce matin, me trouvent malheureux d'être si peu employé, mais prêt. Ce qui est surestimable, comme la vie de l'âme qui conduit à la Vie, que le Père tient déjà dans Ses Mains, mais nous ne voyons pas les Mains. Ces Mains tiennent le monde changé, mais il est, encore si loin, une utopie. L'utopie, c'est ce qui existe dans Tes Mains, Père, pas dans mes mains. Je parle à Celui dont les bras sont interminablement longs, longs, longs entre les Mains et la l'Esprit, la Tête Qui souffle, et je lui dis : "Qu'espères-Tu de ce monde bruissant et inutile où seuls quelques uns tentent de s'approcher de Toi en tendant vers Toi leurs pensées. Si seulement un nombre d'humains assez grand se tournaient vers Toi ce matin, le monde changerait, mais ils ne sont que des petits cailloux dans un désert de rocaille. Or, qu'y a-t-il ce matin sous le plomb du ciel, derrière ma fenêtre ? Un monde de brefs vivants qui seront bientôt dans les cimetières qui sont la vraie population terrestre. Cette terre est faite de débris d'os Les matérialistes tromphants crient : C'est ça la vie, humaine ou autre ; il n'y a pas de survie !
Pas de survie ? Mais alors pourquoi y a-t-il derrière ces nuages de plomb un univers infini et, surtout, pourquoi le sais-je ? Les zèbres, les crocodiles, les baleines, les sardines, les scarabées, les chiens le savent-ils ? Je le sais, parce que c'est ma vraie patrie, parce que l'univers, dont Tu es le Père, est mon vrai logis. Je suis une âme prisonnière d'une boîte de chair, d'os et de sang, mais ce n'est pas mon corps qui tuera mon âme, c'est mon âme qui transfigurera mon corps, l'animal que je suis, comme elle a transfiguré le corps de Jésus qui m'apparut, qui me parle et m'instruisit.
Car nous sommes d'hier et nous ne le savons pas,
comme une ombre sont nos jours sur la terre.
N'est-ce pas eux qui t'instruiront, qui te parleront
et de leur cœur tireront des paroles ?
Le papyrus pousse-t-il hors des marais ?
Le jonc pousse-t-il sans eau ?
Tendre encore et sans qu'on l'ait cueilli,
avant toute herbe il sèche.
Tel est le sort de ceux qui oublient Dieu,
ainsi périt l'espoir de l'impie.
Son assurance n'est qu'un fil,
et sa confiance une toile d'araignée.
S'appuie-t-il sur sa maison, elle ne tient pas,
s'y cramponne-t-il, elle ne résiste pas.
(Job 8/8-15, traduction d'Émile Osty)
Les mots des frères humains morts depuis très longtemps reviennent sans cesse vivre parmi nous comme ces mots de l'immortel Livre de Job. Ils ne disparaîtront jamais. À travers ces mots l'odeur de la chair morte ne nous est par inconnue, mais la chair morte, ce n'est rien. Jésus que j'ai vu et entendu, et qui m'a touché, était une chair morte mais transfigurée. Si je l'avais blessée d'une lame de couteau, elle n'aurait peut-être pas saigné. Il était autre que cette chair qu'il a revêtue pour se montrer à moi, mais dont il n'a, je m'en doute, pas besoin dans l'univers où il réside.
Le temps a passé depuis que j'ai commencé cette réponse. Le soleil a monté et le plomb du ciel est gris clair.
Suis-je "auteur ou poète" ? Ni l'un ni l'autre. Un auteur est la cause première d'une œuvre, quelqu'un à l'origine d'une création, d'un principe nouveau. Je ne suis rien de cela. Je ne suis qu'un penseur spirituel, témoin d'un Événément surnaturel dix fois quadriennal, chargé de mission, qui met sa pensée dans un blog, et donc je ne suis pas un poète qui maquille sa pensée (s'il en a) ou son idée d'un fard de mots charmants. Si me pensée est une contre-culture, je n'y suis pour rien. C'est la pensée de Dieu, auquel vous ne croyez pas.
Dieu est l'Auteur de La Révélation d'Arès qui m'est venu pour moitié par un Messager, Jésus entré dans l'éternité, et pour moitié par Lui-même. C'est un Message qui réussit à affronter le Mal, ce qui, il faut le dire, n'est pas ressenti par tout le monde, mais qui me paraît de plus en plus vrai et magnifique. Grâce à cette Voix, venue du plus lointain, Qui n'est pas morte sur le papier d'un livre, mais qui tinte toujours en moi, je combats le Mal chaque jour. Il n'y aura pas un homme réveillé, que le train-train terrestre n'a pas anesthésié, un homme sur le qui-vivre, qui ne trouvera dans ce Message des raisons de lutter pour changer le monde en changeant sa propre vie. Changez votre vie ! Cela peut se faire dans le Luberon comme n'importe où. Ce Message rend incontestable le contestable, évident le douteux, il donne vie à l'imperceptible. Autrement dit, sa signification est inépuisable. Ce n'est pas un mensonge qui dit la vérité. C'est la Vérité.
Ceci dit, il vous sort, ce grande Message d'Arès, de votre train-train. Je suppose que vous avez dans le Luberon un train-train de retraité plutôt agréable. En sortir de doit pas être facile. Nous avons une mission à Marseille, une autre à Lyon. Rendez-leur visite ! Si vous mourez — pardonnez, mais c'est vous qui parlez de finir bientôt — sans avoir rien fait pour être autre chose qu'un retraité dans sa douillette retraite, vous allez finir dans le néant, ce que La Révélatio d'Arès appelle le spectre. Après tout, ne pas devenir, ne plus être rien, pourquoi pas ? Mais c'est cela choisir son destin, c'est se dire : Je vivrai et j'aurai pour moi tout l'univers parce que c'est l'aire infinie de mon Père. Devenez un héros, comme dit Dieu à Arès, et ce mot héros nous dépasse, nous fait trembler, mais Romain Rollant laissait entendre que le héros c'est tout simplement celui qui fait ce qu'il peut, les autres ne faisant rien. Je suis d'accord avec lui. Pourquoi ne faire rien, ne rien devenir, quand on peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) ?

24avr16 174C36
Voici une série de quatre affiches qui est loin d'être colorée comme celle d'Eric D 174c9.
J'ai essayé de transcender la grisaille avec mes petits moyens.
Mon but a été de présenter La Révélation d'Arès en quatre volets très simplement. J'avais un peu de temps pour ça, mais peut-être aurai-je dû prendre le temps...seulement voilà, quand on tient une idée on peut vite la perdre en faisant autre chose.
Merci de toujours plus affiner votre propos sur la vraie Vie qui nous sauve.
Pascal L. de Brtagne-Sud

4 affiches de Pascal 1-2
4 affiches de Pascal 3-4

Réponse :
Merci, frère Pascal pour ces quatre affiches qui sont très parlantes et qui, de ce fait, n'ont pas besoin de beaucoup de couleur. Je pense qu'elles feront un très bel effet dans la vitrine du local de la rue du Port à Lorient.

24avr16 174C37
Frére Michel,
Ce que je vous marque là, va probablement vous paraître quelque peu étrange, mais voilà :
Je me suis dis que tous ces spectres errants qui n'ont pas pu se créer une âme assez forte depuis la chute d'Adam afin de trouver la force d'ascension pour s'élever vers les Hauteurs Saintes doivent être sacrément malheureux.
Les ténèbres glacées, ce doit être un lieu d'errance terrible .
Alors, j'ai choisi de faire mortification [Rév d'Arès 33/34] pour tous mes frères et sœurs qui, depuis la chute d'Adam et d'Ève errent dans ces lieux terrifiants dans un état de spectre autour de la terre, afin qu'un ange porteur de luminaires les éclaire et leur apporte un peu de chaleur divine,en attendant le Jour de Dieu qui,  viendra probablement.
[Ma ùortification,] c'est mon espérance, les délivrera de cette lourdeur ténébreuse qui les fait tant souffrir et qui les conduira de cette vie ténébreuse que beaucoup vivent déjà sur terre à la Vie : L' Eau Vive Divine [Rév d'Arès 30/3].
Patricia C des Hautes-Alpes 💝

Réponse :
Vous me faites penser à ces religieuses qui priaient pour les âmes du purgatoire et qui prient peut-être encore dans ce but comme à Notre Dame de Montligeon. Certes vous n'allez pas prier pour les spectres errants, mais faire mortification (Rév d'Arès 33/34) pour eux, comme le recommande le Père.
Il semble certain que si pendant quarante jours vous faites mortification pour tous ceux qui, depuis Adam et Éve — ça doit faire du monde ! — errent dans les ténèbres, il n'est plus besoin que personne ne fasse mortification pour les défunts qui ne sont pas entrés dans la Lumière, puisque vous allez vous en charger pour tout le monde.
Néanmoins, je ne crois pas que votre mortification serve à quelque chose dans un but universel, car alors La Révélation d'Arès dirait : Que l'un d'entre vous fasse mortification pour tous les spectres et ils entreront tous dans la Lumière. Elle ne dit pas cela.
Si l'on relit bien les versets 32, 33 et 34 de la Veillée 33, elle parle de se mortifier pour des défunts qu'on connaît, donc pour le mort de l'entourage familial ou fraternel ou amical du ou des mortifiant(s) et non pour tous les morts de l'humanité depuis Adam et Ève.
Cette Parole ajoute seulement : Que ceux qui sont nombreux à pleurer un défunt ne fassent pas tous mortification pour lui, mais qu'ils portent le deuil et se mortifient pour ceux qui sont morts dans la solitude sans parents ni amis pour les pleurer (33/34). La Parole semble ainsi envisager seulement un défunt ou quelques défunts disparu(s) dans la solitude sans personne pour le ou les pleurer et cela tandis que, par ailleurs et simultanément, d'autres font mortification pour un défunt connu. C'est ainsi que, par exemple, à des frères me demandant s'ils pouvaient se mortifier pour Adolf Hitler, dont on ignore si quelqu'un le pleura, j'ai répondu : "Oui, pourquoi pas, tandis que d'autres se mortifient pour un de vos parents ou amis."
Autrement dit, la mortification me semble prévue dans des circonstances ponctuelles, non dans le cadre universel de la mort de tous les hommes.

24avr16 174C38
De la vie à la Vie, en image cela serait, de la goutte à l’Océan.
Si je me perçois goutte séparée des autres gouttes, vie séparée des autres vies, je me sens toute petite et isolée. Nous nous pensons presque tous vie séparée des autres vies. Nous oublions que nous sommes Vie-Océan.  Ainsi, le chemin chevrier du Retour vers les Hauteurs Saintes, dont parle La Révélation d’Arès: Tu vois le Retour (i/1), consiste à se (re)connecter à la Vie de laquelle nous procédons, retourner à la conscience de  la Source Une, au Père de l’univers.
Cela ne peut se faire que par un choix personnel.  Aucune loi de rats, (loi des hommes) ne peux obliger quelqu’un à ce Retour.  Le temps est venu où Ma Parole s’accomplit, Mon Appel est enfin entendu (Rév d'Arès 28/14). En nos jours difficiles, je remarque que de plus en plus de personnes, lassées par les misères de ce monde, les frontières stupides créées par les hommes, cherchent à accomplir la Parole,  c’est-à-dire à vivre, au moins, dans la paix, l’amour, la fraternité avec les autres. Je le vois autour de moi, dans mon travail et mes relations de tous les jours. Le film "En quête de sens" en donne aussi un bel écho, il incite les cœurs à ce Retour. Est-ce suffisant ? Ce ne sera jamais suffisant, car ce chemin va toujours plus loin.  
Aller de la vie à la Vie est le programme le plus beau qu’on puisse souhaiter à un être humain.
Mais comment faire ? La Vie, je peux la laisser pourrir en moi (par ignorance, inconscience, paresse = péché),  ou alors, je peux lui donner corps, l’accomplir, la réfléchir, en tâchant de devenir plus consciente de chaque geste et de chaque parole.
En lisant La Révélation d’Arès, je sens que les lettres, les mots, les images et évocations, sont justes et vrais ; ils créent du mouvement en moi, me touchent profondément en faisant vibrer la Vie, ils me réveillent au Sublime, à l’espoir.  Ils me conduisent aussi parfois à ce Silence de Vie, vibrant, qui se suffit à lui-même.
Mais il faut du temps et de la patience pour que ces éclats de Lumière de Vie descendent plus profondément, dans ma conscience, dans ma chair, dans mon corps, mes mémoires culturelle et traumatique, afin de transformer "tout cela",  pour un changement effectif. Mon Bras s’étend. J’ouvre Ma Veine sur toi, tu bois l’Eau, la Force entre en toi (Rév d'Arès vi/5).
Ce projet très ambitieux, auquelle j’adhère, transforme peu à peu le sentiment d’isolement, la morosité, la léthargie, la peur, et autres maladies de ce monde, à la Vie qui me dépasse infiniment, ‘comme si j’avais mille ans. Cette Vie qui n’a pas de contraire, qui me guide et me porte au-delà de moi-même (lorsque je l’écoute), vers le Grand Large ; ce Grand Inconnu. 
Concernant le mouvement "Nuit debout", en regardant la vidéo ci-dessous (et deux autres), je pensais que certainement chez les jeunes et moins jeunes, il y a un appel de changement sain, non politique. Exemple : Bruxelles (Madou) "Nuit debout" Vidéo de 40 secondes :
http://www.lalibre.be/video/nuit-debout-a-bruxelles-ras-le-bol-et-indignation-570626c435708ea2d44a8eee
Un autre jeune disait, très justement : "Nous sommes sur cette place, car nous nous réapproprions ce qui nous appartient." C’est tellement vrai. Aujourd’hui il faut des permis, des autorisations, on paie des taxes, pour tout.  Tout nous est confisqué. Mais je suis un peu naïve. En lisant votre réponse à Claude 19avr16 174C24, je comprends que les chiens de gardes du système sont partout. Ils aboient discrètement, éloignant ceux qui pourraient déranger leurs plans secrets, plans de taupes. J’ai peine à le croire. Ils semblent travailler, (payer), pour dévoyer (vers la gauche, droite ou vers la violence), les belles intentions juvéniles de changement, pour un monde meilleur, bon pour tous ! Je rêve.
Mais alors, par où le changement vers le Bien viendra-t-il ? Je pense de plus en plus, comme vous le faites inlassablement comprendre, que c’est par la petite ouverture au guichet : Ils (les frères) parlent dans le guichet [Rév d'Arès xvii/4], C’est-à-dire,  de cœur à cœur. Puis, à pas de velours et par osmose, les consciences dans le monde changeront, et les cœurs s’ouvriront aussi.
Peut-on espérer un changement durable vers la Vie, avec la pénitence comme pilier, en se contentant de manifester sur les places publiques ? Cela me semble finalement bien périlleux, peu probable !  Il semble que le Créateur ait un Plan Impénétrable pour nos petits intellects : Ma Victoire est déjà ta victoire (Rév d'Arès 29/4).  S’abandonner à la Grâce.
Véronique C. de Belgique.

Réponse :
Qu'il est curieux — mais pas si rare, quoique j'en sois toujours ébahi — qu'une pesonne qui emboîte le pas à La Révélation d'Arès et s'en fasse disciple, laisse soudain remonter de son cœur les vieilles rengaines religieuses qui s'y sont réfugiées et parle comme si elle ignorait le Fond de cette Sainte Parole !
Le Fond, c'est la pénitence, la clé de la Victoire, de celle qui est déjà notre victoire avant qu'on nous a frappés (Rév d'Arès 29/4), parce que Lui, le Père, est Pénitent, c.-à-d. le Bien par Nature, par Essence, par Sainteté. Quand nous mettons nos pas dans Ses Pas, nous mettons nos pas dans la Pénitence, dans le Bien.
Vous, ma sœur Véronique, en commentant l'exploitation par des mouvements gauchistes toujours prêts à récupérer les mouvements populaires naturels pour les plier à leur idéologie politique, vous demandez sur un ton quelque peu chagrin : "Mais alors, par où le changement vers le Bien viendra-t-il ? Je pense de plus en plus, comme vous le faites inlassablement comprendre, que c’est par la petite ouverture au guichet : Ils (les frères) parlent dans le guichet [Rév d'Arès xvii/4], C’est-à-dire,  de cœur à cœur... S’abandonner à la Grâce."
Lla Grâce, ma sœur Véronique, ce n'est pas Dieu qui vous la donne. Vous vous la donnez vous-même par la pénitence. C'est en cela que vous êtes l'image et ressemblance du Créateur.
Comment le Fond de la Parole d'Arès ne vous vient-il pas tout de suite à l'esprit, avec éclat : La pénitence, la nécessaire, l'irremplaçable pénitence, c'est par la pénitence seule que viendra le changement vers le Bien.
Oh, certes, vous dites aussi : "Peut-on espérer un changement durable vers la Vie, avec la pénitence comme pilier, en se contentant de manifester sur les places publiques ?" mais vous ajoutez aussitôt : "Cela me semble finalement bien périlleux, peu probable !" Pensez-vous que le Créateur nous lancerait dans la mission de la pénitence en croyant la réussite de celle-ci "peu propable" ?
Certes, le Père n'est pas sans ignorer la liberté qu'il a donné à l'homme et donc la possibilité qu'à celui-ci d'aller en sens inverse du Dessein Divin. Mais le mot "improbable" a le sens de fortement douteux et je ne crois pas que le Très-Haut nous embarquerait dans un telle galère s'il ne croyait pas dans notre possible réussite.
Dans la "Légende Dorée", au chapitre de la légende de st-Pèlage, Jacques de Voragine raconte le baptême raté du roi des Frisons du nom de Rachord. Rachord met un pied dans l'eau du baptême puis le retire et demande: "Mais où sont mes ancêtres, en enfer ou au paradis ?" On lui répond: "En enfer" Alors il s'en va sans se faire baptiser, disant: "Mieux vaut suivre le plus grand nombre que le plus petit nombre." Ce que vous dites correspond au concept du plus grand nombre, les Chrétiens actuels qui pensent que tout vient de Dieu, notamment la Grâce. Ne les suivez pas ! Suivez-nous, qui sommes le petit nombre, le petit reste, qui avons la Vérité.

24avr16 174C39
Le Bien et le mal sont encore deux lutteurs chez moi. Le bon point, c'est que je pense savoir qui est l'Un et qui est l'autre. Je n'ai pas encore retrouvé le temps du Bien pour le Bien
Parmi les quelque quarante occurrences du mot bruit dans La Révélation d'Arès, j'ai choisi le verset 16 au chapitre vii du Livre :
Le bruit ouvre la bouche (mais) ferme l'oreille pour tester une nouvelle méthode de moisson
Prise de conscience terrible après les mille et un rappels du prophète que je paraphrase : "Si vous n'écoutez pas, vous ne serez pas entendus…" Je croyais écouter, mais non, je ne voyais que les failles de l'Autre, ce semblable inaudible. Plus ou moins dans la polémique stérile.
Comment écouter l'autre ? En l'aimant, pardi !
Mais comme je n'ai pas encore retrouvé cet Amour idéal, non plus, que faire ? J'ai quand même réussi à bricoler une méthode très simple, à ma portée : en faisant taire le bruit en moi, celui de mon orgueil et de ma bêtise, de "ma pensée magique". L'orgueil dont je parle c'est celui qui m'a toujours fait croire que les quelques mots sortis de ma bouche suffisaient à toucher le frère-quidam de passage et à faire jaillir le sang dans sa tête vide [Rév d'Arès 23/5], à ranimer l'Image et Ressemblance dans son cœur.
Eh bien, non ! Mauvaise moissonneuse à la faux émoussée.
Le Père Lui-même n'a pas cette prétention !
"Quand vous missionnez mes frères, vous n'êtes jamais seuls, vous ne l'êtes que si vous le croyez…" disiez-vous, peut-être à l'époque de l'Espace des Peupliers [à Paris en 1996]. Je m'obstinais à ne pas comprendre, mais avant chaque départ au Champ je me répétais ce passage : "N'oubliez pas la promesse de la Grâce. Si vous rationalisez, vous êtes écrasés par la solitude et vous ne pouvez pas mettre au monde l'enfant que vous portez…" Et malgré ce rappel profond, je continuai allègrement à rationaliser, à croire que mes "accroches" laborieuses, jamais les mêmes, pouvaient éveiller un épi endormi n'attendant que le soleil de ma parole pour mûrir.
L'humilité m'est enfin revenue pour m'éclairer et affûter ma faux très émoussée.
Ne laissez pas vos idées, vos opinions ou votre orgueil boucher vos oreilles et dévaster la vérité ! Ne saccagez pas ce que Dieu vous donne. Ne trahissez pas Dieu, a dit le prophète Jérémie. De cela je m'étais persuadée sincèrement que je l'accomplissais, que je n'étais plus rien pour moi-même depuis longtemps. Présomptueuse et satisfaite de peu !
Enfin, il y a deux jours Aguéla — peut-être un autre ? — a soufflé dans mon oreille et l'a ouverte à grand fracas : "Pour écouter, il faut peut-être commencer par se taire, ne pas chercher à convaincre, puisque le Semeur est passé [Rév d'Arès 5/1], et laisser la parole à l'autre, non ?". J'ai longuement "réfléchi" et pensé comprendre. Et j'en ai rajouté une petite louche : "Un prophète laisse Dieu parler par sa bouche, il suffit peut-être de l'ouvrir et ça devrait couler comme de l'Eau ! Et de me comparer à Jésus ! J'avais trouvé dans la Bible de Bayard une perle de la plus belle Eau. (Matthieu 5/2) : De sa bouche sortirent ces mots — un enseignement.
Si bien qu'une fois rendue au Champ, je me suis contentée en plaçant mon tract sous le nez d'un passant (le tract du groupe 4 qui représente un bonhomme (dessiné par Bernard d.l.F.) proclamant qu'il est le Bien, qu'il est pénitent, et qui dit : "J'aime tous les hommes, je pardonne toutes les offenses…" etc.). J'ai simplement demandé au frère inconnu de me dire ce que lui inspirait cette image. Et ça a marché ! L'Autre parle et je l'écoute et quand je parle ce n'est plus moi et mon ego qui parlent, c'est la Parole du Père qui est entrée en moi, c'est Lui qui a mis Sa Salive sur ma langue. Alors je peux parler sans crainte de me tromper et de donner le Pain avec les piques et l'Eau avec la bave.
Ça paraît idyllique comme ça, mais il va falloir mettre cette réalité éphémère à l'épreuve de la Réalité. Parce qu'il ne s'agit pas de changer pour changer ! Et surtout de ne pas prendre des vessies superstitieuses pour des bâtons de Lumière…
Je veux conclure en vous laissant la Parole :
"La vérité ne sort pas de l’homme gâté par sa culture et ses penchants; elle ne sort pas de la confrontation ou du débat des idées : elle sort de l’enseignement du Prophète," a écrit Mikal (p.72 "Liberté et infantilisme", Le Pèlerin d'Arès 1989).
Merci de nous parler, sans vous lasser.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Il y a dans ce commentaire une petite pointe de gaîté, voire d'ironie : "Ça paraît idyllique comme ça, mais il va falloir mettre cette réalité éphémère à l'épreuve de la Réalité. Parce qu'il ne s'agit pas de changer pour changer..."
Comment ça, ma chère sœur Françoise, comment ça "il ne s'agit pas de changer pour changer ?" Quel rigolo cerf-volant multicolore traverse-t-il votre cerveau quand vous dites ça ? Je le distingue mal au bout de sa ficelle, parce que vous savez aussi bien que moi que tous nous changeons nos vies pour changer nos vies et que c'est le but de la pénitence. Qu'entendez-vous par là ?
La difficulté que vous rencontrez dans votre pénitence comme dans votre moisson, la recherche d'un contact qui laisse passer clairement notre Appel vers la personne de rencontre et ce qu'elle dit vers nous, cet échange de deux cœurs — tantôt deux cœurs dans votre seule personne, tantôt deux cœurs qui se croisent dans la rue —, nous est commun à tous. Tous nous peinons pour trouver le bon échange, parce que la diversité rend difficile la détection de la bonne façon de procéder. Donc, vous poursuivez votre recherche et c'est tout à votre honneur. Dans ce domaine rien ne se laisse trouver du jour au lendemain. Vous en êtes cependant arrivée à un stade supérieur de la recherche. Vous n'avez pas trouvé, vous ne trouverez jamais rien d'absolument idéal, mais vous allez améliorer votre mission et vous découvrirez que c'est toujours très simple.
Quand Raphaël se rendait chez un ami et trouvait porte close, il sortait de sa poche un fusain et dessinait un cercle sur la porte. L'ami rentrant chez lui voyait le cercle et constatant sa perfection savait que c'était Raphaël qui lui avait rendu visite, car très rare sont les dessinateurs capables de tracer un cercle parfait. Il n'empêchait que Raphaël avait trouvé porte close, avait fait chou blanc, s'était déplacé pour rien. Ainsi arriverez-vous à une méthode maximalement habile pour entrer en contact, vous tracerez dans la cervelle de la personne rencontrée un cercle parfait, mais vous ferez souvent chou blanc vous aussi. C'est comme ça. Pourquoi ?
Parce que ce monde est piétiné par des armées de "cerveaux en polystyrène", comme je dis parfois, bref, de gens qui ne pensent pas... Pour s'intéresser à ce que vous dites, il faut quand même penser. Beaucoup, que je me garde de juger, ne sentent rien qui puisse leur profiter dans l'assemblée de pénitents dans quoi vous l'invitez à entrer, ni fric à gagner, ni copine ou copain à se faire, ni ébaudissement ou jubilation, ni avantage social, etc. Il y en a de plus en plus de ces oiseaux qui virent et piaillent (Rév d'Arès 13/1).tout juste bons à profaner nos espoirs. D'autres, nombreux aussi, vous écoutent apparemment religieusement, mais leurs piranhas intérieurs ricanent de toutes leurs dents : "Parlez m'en du salut, du bonheur, du bidon, oui ! La fraternité des hommes, foutaise ! Des lunettes noires pour nous cacher la merde du monde. Une humanité heureuse ? De quoi se marrer, quand on voit tout aplati sous les rouleaux compresseurs politiques, religieux, administratifs." D'autres encore sont vides, absolument vides, incapables d'y mettre seulement quelques mots de ce que vous leur dites. Bref, ne nous faisons pas d'illusion, pleurons-en même si nous ne pouvons nous en empêcher, mais ce monde est une cloche à fromage sans fromage. Le verre de la cloche brille un peu... quand il brille.. c'est tout. Nous n'en rions pas, mais Dieu sait que nous ne pouvons plus rien y changer. Il nous demande de procéder autrement pour sauver cette humanité en toc. Il nous demande d'aimer tous les hommes, y compris ceux creux comme des cannes à pêche, mais de ne chercher que ceux qui sont déjà sans le savoir Pèlerins d'Arès au fond d'eux-mêmes. Ce vieux monde n'est pas moribond, mais n'est pas loin de l'être ; c'est la vaste jungle d'épines et broussailles. Le Père, réaliste, ne nous envoie pas y semer : Les Semailles ont été faites. Il nous envoie trouver les épis mûrs qui y poussent ici et là..
Continuez comme vous faites. Continuez d'évoluer. C'est très bien. J'en suis très heureux.

24avr16 174C40
Je pense avoir compris depuis quelques mois que les angoisses que je pouvais ressentir en allant à la moisson d’épis mûrs (Révélation d’Arès 13/7) venaient de cette peur de ne pas être à la hauteur pour faire sentir la Vie.
Parfois, lors d’une rencontre de passage, les mots ne viennent pas, ils s’entrechoquent dans ma tête. Je suis dans le domaine des idées, je cherche encore trop à convaincre. La Vie ne passe pas. J’ai la tristesse alors de voir la personne abordée partir comme si je lui avais demandé l’heure ou s'il allait pleuvoir demain.
D’autre fois, par contre, tout passe avec une grande fluidité. Les mots viennent à ma bouche si facilement que je me demande si c’est bien moi qui parle. C'est un peu comme si les mots n'avaient plus d'importance. Je sens dans le regard de celui ou de celle à qui je parle de la lumière. C’est fou comme le regard peut parler. Jésus ne disait-il pas : La lampe du cœur, c’est l’œil ? Quel joie alors.
Hier, alors que je venais d’ouvrir la porte de notre local de mission à Paris, une jeune femme, représentante en bureautique est entrée pour présenter ses services. Après lui avoir dit que nous ne pouvions satisfaire à ses services elle m’a demandé ce que nous faisions à "L’Eau Bleue."
Peu à peu, alors que je lui parlais des Évènements d’Arès et du Fond du Message, j’ai senti que quelque chose passait en elle. Le regard courtois et le langage un peu convenu de la jeune commerciale se sont transformés en regard plein d’étincelles et en langage simple et vrai. Les barrières se sont écroulées sous mes yeux. Plus je les voyais s’écrouler, plus je me suis senti libre moi aussi. Libre de lui faire passer la Vie.
Une demi-heure plus tard, elle s’est excusée de devoir partir (son manager essayait de la joindre).
Le temps n’existait plus.
Je lui ai alors dit : "Oh, j’espère avoir réussi à vous avoir fait sentir toute l’importance de ce grand Message."
Elle m’a tendu la main chaleureusement avec un oui franc et sincère.
Je pouvais être rassuré. Il me semblait bien l’avoir senti. Oui, la Vie est bien passée.
Merci pour cette nourriture qui nous aide chaque jour à grandir, cher prophète du Très Haut.
Alain Le B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce beau commentaire, qui témoigne d'une évolution certaine dans votre manière d'aborder le monde.
Vingt fois par jour notre foi arésienne, prophétique, notre Appel sublime, manquent d'être récupérés, digérés, par ce monde même que nous fuyons. Nous sommes ignorés, nous passons quasiment inaperçus, rares sont les rencontres qui nous permltent de nous montrer comme vous l'avez fait à cette représentante en bureautique. De tout cœur, j'espère comme vous que la mission parisienne la reverra.
Par contre, un brailleurs et gratteur de guitare, Prince, vient de mourir et les journaux se remplissent de lui. "Mort du génie," ai-je lu ! Du génie ? Alors, si Prince était un génie, qu'était Mozart ? Il n'y a plus de mots pour désigner de vrais génies. Mais c'est le drame du trou énorme, de l'abysse entre les réalités et la frime. On dit tout à propos de rien, alors il n'y a plus rien pour dire ce qui vaut la peine d'être dit. Comment voulez-vous que notre discours dans la rue ou au local n'ait pas des difficultés à etre entendu, compris ?
La vie n'est plus qu'un spectacle — Regardez la télé, vous verrez que je dis vrai ! — mais nous Pèlerins d'Arès sommes un mauvais spectacle ou pas du tout un spectacle. Guy Debord, situationniste fameux, disait il y a longtemps : "Le spectacle est l'idéologie par excellence, parce qu'il expose et manifeste dans sa plénitude l'essence de tout système idéologique : l'appauvrissement, l'asservissement et la négation de la vie réelle." Je précise, en ce qui me concerne : De l'homme l'appauvrissement spirituel et même intellectuel, l'asservissement aux théories matérialistes en vigueur et la négation comme enfant de Dieu et de l'Amour.
Personne ou presque ne nous reconnaît. Nous sommes comme Ulysse. Il revient chez lui à Itaque et personne ne le reconnaît... sauf son chien — Le Rien-du-tout me traite de chien (174C27), peut-être parce que je suis seul à avoir reconnu Dieu. Merci Le Rien-du-tout, pour votre perspicacité ; le chien est peut-être le premier être intelligent —. Mais je prends un mauvais exemple, parce qu'Ulysse ne veut pas être reconnu. Nous, reconnus nous voulons l'être. D'ailleurs Argos, chien d'Ulysse, meurt sur place d'émotion d'avoir vu son maître. Nous, nous ne voulons pas que les gens que nous rencontrons meurent sur place en nous reconnaissant comme envoyés du Père.

24avr16 174C41 
Merci, bien aimé prophète du Père, pour cette entrée qui me fait réfléchir pour mieux descendre en moi.
Je viens vers vous par ces quelques mots, par la Vie que je ressens et qui me porte, Sa Main.
Cette Vie enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu...comment un homme, un seul pourrait retrouver cette Vie enfouie ? nous fait remarquer la La Révélation d'Arès 24/4.
Nous campons sur le désert spirituel. Comment un seul homme pourrait-il retrouver cette Vie, même mille (nous fait remarquer notre Créateur), même des générations repentantes camperont encore sur ce désert (Rév d'Arès 24/4). Tous, devenant pénitents et moissonneurs, nous devrons fouiller ce désert afin d'y retrouver la Vie infinie et alors,par notre labeur à cette résurrection ce sera le Jour de Lumière, Son Jour (35/3).
Comme vous je pense à l'héritage que nous laissons aux générations, et "Mon vœu le plus cher est que la foi issue de La Révélation d'Arès ne soit pas comme eux récupérée par le système d'Adam (Rév. d'Arès 2/1-5), afin qu'on ne reproche pas un jour à la descendance (39/10) des Pèlerins d'Arès des fautes, des injustices, des crimes, des mensonges, des dominations, que ne prescrit pas la Parole."
Il est bien dommage que l'homme accepte la mort comme étant une fatalité, soit parce qu'on ne lui a pas enseigné, ou soit parce qu'il a oublié qui il était: l'Image de son Créateur(Genèse 26-27)! Il a oublié — ou préfère ne pas savoir — que cette Force Qui habite le Christ, tout homme qui met ses pas dans la Pas de son Créateur- lui confère la Vie infinie. Il oublie que la Parole vit s'il la fait vivre par sa Bonté, par tout ce qui l'unit à l'humanité, sa vie libérée des dogmes des peurs (le harnais Rév d'Arès 10/10), par son intelligence Vivante, son amour, son humilité, son pardon, sa patience, sa paix.
Et donc, il organise, car il en oublie les prophète en tant qu'agent d'unité, et se disloque. La Vie créée autrefois en lui redevient vie de rat.
Je fais ici une copie d'un passage important, d'un enseignement venu en période de pèlerinage en 1986 (périodique n°35): "Le croyant éclaté" et le "prophète agent d'unité " Passage l'indispensable nécessité de redonner Son Séjour au Père par la Vie (pénitence et Moisson).
Le petit reste revient est Mikal, qui au sein de nos assemblées nouvelles et souveraines (Rév d'Arès 8/1) est la Parole (i/12)
La Parole est un chant sur ta langue, elle est La Parole du Créateur que le prophète accomplit avec zèle !
Lorsque Mikal parle aux frères sa voix est étalée .L'air vole comme une vague jusqu'à Moi..les frères prennent ta voix, tu es le juste, la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/6-9)
"Dans notre Occident moderne, les croyants se distinguent des époques plus lointaines ou d'autres parties de l'humanité, non par le prophétisme, mais je dirais contre le prophétisme. Ils ont développé à l'extrême l'individualisme de leur esprit, de telle façon qu'il n'y a pas meilleure image du croyant éclaté, dont le parfait athéisme est tout proche de la foi parfaite — selon l'expression de Dostoïeswski — que celle de la société croyante elle-même, qui a combiné sa soif de comprendre avec l'imagination et les idées personnelles ; l'ego encore!
Communautés croyantes et donc foi et action, sont éclatées, divisées.
L'Assemblée d'Arès n'échappe pas à ce mal  [...] .C'est parce qu'elle n'est pas assez unie autour du prophète.
Chacun de vous est "prophète", mais par représentation du prophète que Dieu vous a donné.
Il n'est pas un prophétisme qui n'implique un prophète comme rassembleur.
Vous en avez un vivant.
Sans lui vous ne vous rassemblerez ni en vous-mêmes ni entre vous !
Supposez qu'on vous remette à chacun l'autorité prophétique. Vous avez beau être d'honnêtes gens, pieux, pleins de bonnes intentions, votre tête peut être solide, vous pouvez ne plus être rien pour vous-mêmes (Rév d'Arès 40/6), vous ne ferez que provoquer les uns par rapport aux autres une fantastique et tragique pagaïe.
L'unité entre nous et autour du prophète serait déjà une éclatante victoire virtuelle sur l'avenir. Vous n'entreprendrez de mission efficace qu'unis à celui que Dieu a désigné à cet effet.
Unie à vous, frère Michel et soeur Christiane, unie à tous.
Danièle G. du Nord.

Réponse :
Voilà un commentaire, ma sœur Danièle, qui tourne autour d'un fait important : Les Pèlerins d'Arès n'iront pas à la Vie autrement "qu'assemblés en eux-mêmes et entre eux" pour reprendre vos mots. Autrement dit, la Vie ne peut être qu'une œuvre collective effectuée dans une bonne non-dualité. Je n'ose dire parfaite non-dualité, car le Parfait est au-dessus de nous.
Nous vivons dans une société où l'on croit que le travail est collectif. Faux. La travail à la chaîne par exemple n'est pas la construction collective d'un objet : automobile, machine à laver, etc., parce que chaque ouvrier ne fait qu'une petite chose : fixer une accessoire, un élément, visser un boulon, etc. toujours le même. Notre société est autre chose : un assemblage bien fait d'individualités. De là la hiérarchie, la division du travail, etc., avec comme semblant de rassemblement le fétiche de la marque : Citroën, Bosch, Vespa, Ricard, Colgate et j'en passe. Nous sommes appelés à œuvrer autrement: par une union d'œuvres toutes faites différemment, parce que nous les humains sommes divers, mais dont la perspective est unique : un monde, un univers, non faits de ressemblances, mais d'une grande diversité dans l'harmonie créatrice accomplie. C'est ce à quoi s'essaie déjà notre mission. Il y aura une orientation radicalement divergente des mobilisation, chaque humain étant par lui-même un tout œuvrant pour le Tout infini. Nous reconstruirons un monde dont chaque homme sera le créateur à l'image et ressemblance du Créateur.
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire.

25avr16 174C42
Je suis admiratif devant la qualité d'écriture de nombreux commentaires de votre blog.
Je ne me sens vraiment pas à la hauteur, pour y ajouter le mien mais bon, c'est tellement intéressant que je veux participer.à cette entrée #174 "de la vie à la Vie", qui est fondamentale.
Vous écrivez :"tout est dans la pratique du bien, dans ce que La Révélation d'Arès appelle la Parole accomplie (35/6). Je me réjouis une fois de plus de savoir que devant tant de complexité dans le fonctionnement du monde, le Génie et la Sagesse du Createur nous donne comme solution la pénitence.
Vous écrivez :" tout peut cohabiter, pourvu que le Bien règne". Quelle simplicité sublime ! Quel encouragement pour tous les missionnaires à être encore plus motivés, plus persévérants parce que nous avons vraiment la clef.
Didier L. de Haute-Savoie

Réponse :
Combien heureux je suis en recevant votre commentaire, mon frère Didier, déjà vieux compagnon, car il y a longtemps que nous nous connaissons, vous Didier, votre épouse Josiane et nous Michel et Christiane. Des bords de la Loire où vous aviez été de vaillants missionnaires à l'époque jusqu'à cette ville de Haute-Savoie où vous passez votre retraite, nous avons fait, vous deux et nous, un long chemin apostolique pour vivre notre pénitence et faire connaître La Révélation d'Arès. Les temps ont bien changé, tout à fait différente est la façon méfiante dont le public, malade d'avoir dû avaler tellement de bobards religieux, politiques, etc., accueille aujourd'hui la bonne nouvelle de la Parole d'Arès, mais nous poursuivons notre mission, certains que les oreilles humaines comme les éoliennes s'orienteront de nouveau plus facilement au Vent de Dieu. Nous comprenons les doutes, les interrogations, la prudence du monde, et nous savons que ce que nous transmettons de l'immense Cœur du Père aux cœurs de ses Enfants de la terre portera ses fruits et que non seulement quelques milliers de Pèlerins d'Arès, mais le monde lui-même commencera à changer (28/7).
Oh ! frère Didier, ne soyez pas "admiratif de la qualité de" mes ânnonements. J'écris comme je peux, aussi clairement que je peux, sans rien dire qui puisse être admiré, parce que je sais que tout ce que je dis ici sera plus tard répercuté et je m'efforce d'être lumineux.
J'étais aussi heureux d'apprendre que vous étiez allé à Genève participer à la mission. J'ai vu récemment deux des missionnaires suisses de cette ville, qui m'ont dit qu'ils avaient été ravis de vous voir.
C'est dans l'émotion que nous avons d'abord tous été des Pèlerins d'Arès débutants il y a longtemps. Et puis nous nous sommes délivrés de l'émotion pour avoir du Message d'Arès une connaissance plus profonde, pour apprendre davantage du Message et le graver dans nos âmes plutôt que de le recevoir, ainsi que nous le fîmes au début, comme le Baiser de Feu de notre Créateur et d'en être tout chavirés comme des fiancés et des fiancées qui trouvent l'Aimant enfin. Maintenant nous nous disons: "Que requiert la situation ?" pour émliorer sans cesse notre apostolat. C'est à cette question que je réponds dans ce blog. Mes réponses ont changé de niveaux, ont progressé en profondeur depuis 2006, parce que mes frères et sœurs n'étaient pas capables de bien comprendre beaucoup de choses. Ce blog a donc été comme une école, vous êtes, mes frères et sœurs passés de classe en classe..
Je prie avec vous Didier et sœur Josiane, je vous embrasse affectueusement tous les deux.

25avr16 174C43
Je suis dans la consternation lorsque des défunts que j’ai connus dans le passé viennent dans mes songes ou dans mes rêves me demander des mortifications, alors que  je les avais missionné durant leur vie terrestre et désagréablement ces mêmes personnes m’avaient hargneusement rabrouée avec une volubilité remplie d’une multitude de critiques acerbes à mon endroit et à la vôtre aussi ,bien entendu, Mikal, au sujet de La Révélation d'Arès. On se donne noblement à la mission, et encore on doit se sacrifier quarante jours [Rév d'Arès 33/32] pour ces gens qui manifestement nous ont gravement rejetés comme une secte plus ou moins dangereuse sans avoir lu La Révélation d’Arès à cette période là de leur vie.
Pourquoi ne s’adressent-ils pas à leur pape au lieu de s’adresser aux Pèlerins d’Arès ?
Pourquoi vouloir les fruits sans reconnaître l’arbre ?
Cela ne m’empêche pas de me mortifier quand même pour certains de mes adversaires, mais c’est quand même tristement agaçant.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Ma sœur Mary, nous devons à toutes les vies humaines l'amour, parce qu'elles sont, sous des apparences anatgonistes, la chair de notre chair, les os de nos os, bref, ce sont nos frères et sœurs. Nous devons aimer même nos ennemis (Matthieu 5/44), vivants ou morts, parce que nous sommes le sel de la terre et si le sel s'affadit, avec quoi salera-t-on ? Nous sommes la lumière du monde (Matthieu 5/13-14). Or, le monde, c'est aussi celui de l'au-delà et nous devons appeler sur tous l'ange porteur de luminaire. De toute façon, c'est lui, l'ange, qui vient ou ne vient pas.  Nous, nous ne faisons qu'aimer nos défunts et leur prêter notre chair quand ils ont perdu la leur dans l'espérance qu'ils recevront la lumière et monteront vers les Hauteurs.
N'imaginez-vous pas à quel point les humains ont été abusés par la politique et la religion ? Ces hommes, aujourd'hui défunts, qui vous rabrouailent ne faisaient que défendre ce qu'ils croyaient être la Vérité. Faire mortification pour les défunts est très bien, mais parler aux vivants est encore mieux. Pourquivez sans relâche votre mission, ma sœur Mary.

25avr16 174C44
Merci pour votre réponse 174C30 et votre témoignage lumineux.
L'autre nuit, lors de mon activité d'ambulancier, sur un appel Samu, nous sommes allés chez une famille de Musulmans : L'épouse, le père et le fils. Le père avait eu un malaise, il faisait depuis très longtemps un jeûne deux fois par semaine (ainsi que son épouse, son fils), il avait juste eu un étourdissement après sa prière.
Je sentais une grande piété, tous les trois émettaient un rayonnement, un sourire radieux, je pensais à l’ange que vous avez vu sur la plage Saint Brice [à Arès en 1977]. Une Vie passait, je leur ai dit: "Félicitations ! Vous avez une grande piété." Ils étaient touchés. Une odeur florale planait, entrait en mon être, je connaissais cette odeur, me retournant, je vis des Lys Blancs, la fleur des rois leurs dis-je. Ils souriaient, étaient heureux, tout en leur parlant, je me projetais dans la Maison de la Sainte Parole [Lieu du Pèlerinage d'Arès], du temps ou les sœurs, Marie Portelli, Christiane m'étaient des fleurs.
Gard(i)e(n de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es) la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie (xix/25-26).
Didier.Br. d'Ile de France

Réponse :
Dans un monde menacé par l'impiété et la haine nous restons aimants — nous ne sommes pas les seuls, mais nous sommes de ceux qui aiment — et priants et par là des dépositaires, parmi tous les dépositaires du l'amour, de l'avenir et de ses espérances. Si les humains aimants qui prient et sont heureux de se trouver avec d'autres humains qui prient, peu importe comment (Rév d'Arès 25/6), n'existaient pas, le monde irait à vau-l'eau et le péché des péchés (32/8) ne serait plus très loin, même si le monde croyant traverse aujourd'hui une passe difficile. Je me réjouis de savoir que vous avez visité cette famille dont le père s'était rendu malade de piété et que vous leur avez dit : "Félicitations ! Vous avez une grande piété."

25avr16 174C45 
Bonjour Frère Michel, je me permet de relever deux choses qui me posent question dans deux de vos réponses aux commentaires 174C27 et 174C35, car cela semble contradictoire et c'est un sujet qui m'a souvent posé question.
À l'un vous dites : "Nulle obligation de rejoindre les pèlerins d'Ares pour être pénitent et moissonneur.
À l'autre vous dites : "Si vous ne faites rien pour être autre chose qu'un retraité dans sa douillette retraite, vous allez finir dans le néant..."
Je ne comprends pas votre dernière réponse, car si ce monsieur est un homme bon, pourquoi finirais t-il dans le néant ? Ce sont des contradictions, qui je vous l'avoue, me scandalisent. J'essaye de travailler sur ce scandale intérieur.
Autour de moi j'en ai plein des gens "pépère" avec quand même une bonne mentalité, un cœur généreux, ils ne seront certainement jamais pèlerins d'Arès, est-ce pour autant que le néant les guettent ? Si c'est le cas, cela fait aussi peur que la religion qui nous dit perdue si on ne la suis pas.
Oui, la pénitence, le changement en Bien est le devoir de tous les hommes. Les Pèlerins d'Arès, en plus, disent "oui" à une mission spécifique à laquelle il arrivent à se plier par la raison, grâce à l'existentialisme, c'est désormais mon cas. Cependant, le scandale et le rejet me guettent en permanence.
Des fois je me dis que je n'arriverais pas à tenir le chemin exigeant de la moisson du Pèlerin d'Arès toute ma vie. Mais ma raison me dit que si tout le monde pense comme ça rien n'avancera jamais. Alors je continue. Mais si, un moment, je lâchais suis-je perdue pour autant ?
C'est peut-être un sujet et des pensées vaines mais elles ne sont pas d'aujourd'hui, elles me suivent depuis plusieurs années, une lutte incessante entre mon scandale et ma raison.
Stéphanie M. d'Ile de France.

Réponse :
J'avoue, ma chère sœur Stéphanie, que je ne vous comprends pas et que je vous comprends même d'autant moins que vous êtes courageusement engagée dans la mission. Les réponses que j'ai faites aux commentaires 174C27 et 174C35 sont dans le droit fil de ce que j'enseigne depuis quarante deux ans.
Mais je ne me lasse pas de vous parler, bien aimée Stéphanie. Alors, je parle encore.
La Révélation d'Arès vous répond :
(28/10-12) : Avec tes frères des steppes (= des aires spirituelles semi-désertiques de ma Terre où la foi existe à peine ou même n'existe pas), ceux qui ne prononcent pas Mon Nom ( = les incroyants), tu établitas l'équité (qui ne peut être réalisée qu'avec le Bien).
Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom (= mieux vaut le Bien sans la foi) plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur.
Cela Je l'ai crié sur les hauteurs, sous Mon Cri les eaux se sont soulevées devant Génésareth, mais la multitude qui M'écoutait
(= qui connaissait la Parole, la Bible, notamment la multitude des "des gens pépère avec quand même une bonne mentalité, un cœur généreux, qui ne seront certainement jamais pèlerins d'Arès..." ni d'autres croyants engagés dans la quête du Bien) est demeurée assise (= "pépère").
Il eut mieux valu pour eux
qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix
(= qu'ils ne soient pas croyants),
mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la Mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, ils auraient battu le péché
(= qui peut donc être battu même par des incroyants, s'ils sont pénitents et moissonneurs).
Vous m'épargnerez de citer d'autres passages.
Ma sœur Stéphanie, il ressort bien de La Révélation d'Arès
d'une part que le Père ne dit pas : Vous ne pourrez être pénitents et moissonneurs que si vous appartenez à telle ou telle catégorie de croyants, et il dit même, implicitement mais très clairement, que des incroyants peuvent être des pénitents et des moissonneurs,
il ressort d'autre part de tout le contexte de La Révélation d'Arès que celui qui, "pépère", ne fait de mal a personne ne fait pas pour autant le Bien.
Il est vrai que le Père dit par ailleurs : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3) et que je m'aventure en disant à un bonhomme "pépère" dans sa retraite du Luberon qu'il risque fort d'avoir un au-delà pénible. Mais qu'est-ce que je risque à le dire ? Rien. S'il est sauvé malgré mes craintes, tant mieux pour lui. Car ce n'est pas ce que je lui dis, moi, qui fera de lui une âme ou un spectre, parce que ce n'est pas moi, mais c'est lui, le retraité du Luberon, qui fait ou ne fait pas son salut. Je suis quant à moi en devoir prophétique de lui dire que s'il n'est ni pénitent ni moissonneur, je ne saurais en aucun cas lui promettre le salut.
Car enfin, ma sœur Stéphanie, sommes-nous sauvés sans âme ? Non. Or, qu'est-ce qui fait l'âme ? La foi ? Les bonnes intentions ? Non, ce n'est pas ce que dit La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès dit que c'est la pénitence, le Bien accompli qui crée l'âme. Je ne lis nulle part dans la Parole que je serai justifié en restant "pépère" dans mon coin comme un bon chien assis devant sa niche, qui ne mord personne, mais en me faisant une âme par la pénitence, laquelle implique la moisson, que je sois ou non croyant.
Ceci dit, je ne fais ni le salut ni la damnation de personne. Je ne fais que dire Ce Que j'ai entendu du Père.
Ai-je bien répondu à vos deux questions ? Je n'en sais rien. J'y ai répondu comme j'ai cru les comprendre.

26avr16 174C46
Je suis d'accord avec Stéphanie [174C45] et je ne vous comprends plus.
Vous devenez subitement religieux. Vous voulez dire : Si vous n'êtes pas pénitent (Pèlerin d'Arès) et moissonneur de pénitents, vous êtes promis à l'état de spectres lamentables [Rév d'Arès 16/17] ou de spectres malheureux [33/32] qui errent [31/2] dans les ténèbres.
Je vous ai toujours entendu enseigner qu'il n'y avait pas d'obligation à être pénitent pour se sauver [Rév d'Arès 36/23].
C'est exactement ce que dit la religion. Sommes-nous devenus une religion ?
une sœur qui missionne [qui est missionnaire]

Réponse :
Je n'ai jamais "enseigné" qu'un non-pénitent se sauve [Rév d'Arès 36/23] comme un pénitent se sauve.
J'ai toujours évité, ce n'est pas la même chosei, ce qu'on appelle le terrorisme religieux, c.-à-d. je n'ai jamais beaucoup insisté sur le sort malheureux dans l'au-delà des non-pénitents. Je laisse La Révélation d'Arès insister sur ce point, parce qu'étant moi-même un pécheur, je me sentirais bien vaniteux si je planais comme une ange de justice au-dessus des pécheurs, mes frères, puisque je ne sais même pas moi-même si je serai ou ne serai pas sauvé (11/3). Ce n'est pas moi le justicier des hommes, c'est chaque homme qui est son propre justicier, chaque homme est son propre tribunal, parce que chaque homme est image et ressemblance du Père et donc image et ressemblance du Tribunal dont parle le Père (Rév d'Arès 16/13, 21/7).
Je n'ai jamais non plus enseigné que nous étions une religion, parce que chaque religion dit en gros à son fidèle : "Si tu n'es pas des miens, tu cours de gros risques d'être perdu," et que je ne dis jamais cela. Ce sont les princes du culte religieux, de toutes religions, qui enseignent que leur communion particulière est la seule ou la meilleure pour assurer le bien et le salut. Pour ma part, je n'ai jamais enseigné que si vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès vous êtes perdu. J'ai toujours appelé à la pénitence, parce que c'est elle qui crée l'âme, nécessaire pour se sauver et changer le monde, que vous soyez juif, chrétien musulman, athée, etc., ou Pèlerin d'Arès.
Je rappelle qu'on appelle pèlerin le Pèlerin d'Arès non parce qu'il va en Pèlerinage à Arès (Pèlerinage non obligatoire), mais parce qu'il est celui qui ressent la grande détresse qui apaise le Père (Rév d'Arès 12/9), la grande détresse du pécheur lourd de son héritage de mal.
Non, il n'est pas dit qu'il faille appartenir à une religion particulière que fonderaient Le Sermon sur la Montagne ou La Révélation d'Arès, qui ne fondent pas de religion, mais qui au contraire libèrent des religions, ni même être nécessairement croyant, pour être pénitent et moissonneur de pénitents.
Pourquoi employez-vous les qualificatifs "lamentables... malheureux... errants" en omettant de citer complè­tement les passages dans lesquels on les trouve ?
La Révélation d'Arès
dit : Comment étant bon, pourrait-Il (Dieu) me réduire à un spectre lamentable ? Tu répondras: "Dieu est bon au bout de la pénitence." (16/17). Répétez avec moi, ma sœur anonyme : Dieu est bon au bout de la pénitence.
Elle dit encore ceci, que je vous demande de lire attentivement : S'il n'a pas fait pénitence quand il était temps, les prières des vivants sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se mortifient quarante jour, et si le pécheur qu'ils pleurent n'a pas atteint le comble de l'abomination, pour salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres pour éclairer et tiédir son spectre malheureux (33/32). Donc, celui qui n'a pas fait pénitence devient un spectre malheureux. Il y a même des niveaux dans le sort du non-pénitent quand il est mort, notamment le niveau de comble de l'abomination, qui annonce un malheur plus profond encore dans les ténèbres.
Elle dit encore : Mes Sarments qui ombragent les vallées où l'on invoque Mon Nom en brûlant l'encens sont blessés, parce que dans leur ombre on n'entre pas en pénitence. Le Père les taille et les jette avec les pécheurs comme avec la vermine. Les ténèbrent grouillent de spectres errants (31/2). Le verbe grouiller n'invoque-t-il pas le pullulement des non-pénitents devenus spectres errants ? Notez bien que la religion, qu'évoque l'encens, n'est pas une garantie de salut, s'il n'y a pas pénitence.
Ce n'est pas moi qui prononce ces phrases terribles ; c'est La Révélation d'Arès qui les prononce.
Et par ailleurs, La Révélation d'Arès ne me dit-elle pas : N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses, mais rappelle à l'impénitent qu'il anéantit son âme (16/15) ?
Je crains, ma chère sœur anonyme, que vous ne lisiez pas assez La Parole d'Arès.
Vous allez peut-être me dire: "Soit ! Il faut faire pénitence, mais qu'est-ce que la pénitence ? Qui a a donné la formule de la pénitence, sinon vous, frère Micfhel ? La Révélation d'Arès ne la donne pas." Je réponds : La Révélation d'Arès en effet ne dit pas en détail ce qu'est la pénitence, mais La Révélation d'Arès n'est pas apportée par un ange, un messager du Ciel quelconque, mais elle est apportée par Jésus. Ce n'est pas sans signification ; la Parole d'Arès est donc dans la continuation de Jésus. Elle fait donc suite à l'Enseignement qu'il a donné il y a deux mille ans, sauf en ce qui concerne Paul et Jean (16/12, 32/12) et pour moi cet Enseignement est l'Évangile, notamment le Sermon sur la Montagne, où l'on retrouve bien l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés.
Alors, bien sûr, n'allez pas par les rues en criant : "Si vous ne faites pas pénitence, vous êtes foutus !", parce que La Révélation d'Arès dit aussi : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé (11/3). Nous ne sommes ceux et celles qui décident et déclarent qui est perdu et sauvé. Dieu nous dit : Tu ne jugeras personne ni en public ni en secret... C'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement (36/17), et aussi : Sauve, ne juge pas ! (27/3). Voilà pourquoi nous nous ne pouvons nous montrer menaçants, parce que nous sommes des pécheurs parmi les pécheurs, mais nous pouvons à l'occasion rappeler que seule sauve la pénitence dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.

26avr16 174C47 
Cher prophète, je ne sais pas si cette petite fiction peut trouver place dans l'entrée "de la vie à la Vie."
Dans ma prison de fer aux barreaux invisibles, je pleure sur mon sort de condamné. La journée passe vite, je ne cesse de ressasser, de peser mon destin de victime qu’un tribunal un jour a enfermée. Cela m’occupe de me savoir socialement damné. Tous les jours je rejoue la scène de la sentence avec des variantes en fonction de l’humeur. Le martyr me va bien. J’y prends de l’importance puisque de toute façon, le monde m’ignore.
Que personne ne me demande des précisions. Quel jour, quel fait, quelle juridiction ? Cette affaire est ancienne, elle défie les archives. Dans ma mémoire aussi elle s’est recroquevillée. Il ne reste que la plainte d’un sort si malheureux qui vrille quotidiennement mon cœur de ses éclairs. On doute ? Là on m’offense ! Qui serait assez fou pour inventer une telle calamité ?
Bien sûr, je croise parfois un marchand d’héroïsme qui vous vend la libération au prix de l’effort sur soi. S’il savait mon calvaire, ma peine océanique. Mettre fin à mon enfermement ? Mais mon destin est scellé : je suis un sacrifié.
Un jour que je ployais plus que d’habitude sous l’injustice, mon imagination enflammée avait dressé un tel tableau que rien n’avait échappé au noir hormis les ongles et les cheveux. Par défi je prenais le Ciel à témoin : "Si tu existes, fais quelque chose ! Resteras-tu impassible à mon immense misère ?" J’attendais en silence. Mais rien, pas le moindre grincement de porte, le plus petit cliquetis de verrou, la plus légère torsion de barreau. La tête basse, les yeux rivés au sol je méditais longuement sur mon infortune et quand mon cou fatigué par la pose fit un exercice pour se désankyloser, mes yeux à l’horizontale firent une étrange découverte : les barreaux n’y étaient plus. Quoi, que se passe-t-il ? Depuis quand ? Quel étrange retournement de situation !
Je quittais mon tabouret de condamné pour aller inspecter la chose. Sur le béton je ne trouvai aucune trace de ces grilles de l’oppression : ni trous de scellement, ni éraflures de sciage. Rien qui indique leur présence passée. Mon cœur se mit à bondir. J’eus peur. Quel piège encore plus diabolique que la prison me tendent des mains invisibles ? Il me fallait méditer. Ne pas me jeter par enthousiasme à corps perdu dans une libération pire que ma geôle. Je regagnais mon tabouret.
Que faire d’une telle liberté ? Il n’est pas si simple de supprimer les barreaux quand le tribunal reste. Je le sens en moi. Chaque jour ses fonctionnaires viennent réciter mes charges, énoncer ma culpabilité. Je perçois à heure fixe leur grave déambulation dans les couloirs de ma mémoire. La lourde porte de la salle d’audience claque comme un couperet ; une voix familière annonce le début du procès ; mes oreilles entendent nettement le grincement des fauteuils quand les magistrats s’asseyent. Je pourrais réciter par cœur la teneur des débats, anticiper les murmures des jurés…Oui, comment être libre ?
On retrouva un jour le cadavre d’un homme séché dans sa cave, assis sur un tabouret. Sa malédiction, son crime ? Juste une tragique erreur : Attendre que Dieu le délivre. N’avoir pas compris qu’il était dieu lui-même et que rien ne servait d’attendre.
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Frère Salvator, vieux compagnon, cette poésie en prose, bien venue sous votre clavier, est pathétique. Par là c'est quelque chose qui m'est personnellement inconnu, mais nous sommes très divers et les émotions diffèrent beaucoup d'un frère à un autre frère. Si c'est ainsi que vous ressentez et formulez l'interrogation permanente que pose à chacun de nous son état de pécheur, pourquoi pas ? Vous exprimez quelque chose d'intime et si cette pathétique poésie intérieure vous aide à sortir du péché, à entrer en pénitence, à montrer au monde — car vous êtes aussi missionnaire — ce qu'est cette incertitude, ce clair-obscur,  cet état de prisonnier libre, si je peux nommer ainsi l'antinomie en vous et en beaucoup d'entre nous, et si cela vous aide à sortir de l'obscurité pécheresse, sortie qui est la vocation du Pèlerin d'Arès, pénitent, j'en suis heureux.
Mais pourquoi appelez-vous ce texte "fiction" ? Si c'est une fiction, ce texte traduit-il le bouillonnement de votre émotion au-dedans ? S'il n'est que littéraire au sens où vous avez recherché l'esthétique écrivaine plus que la représentation de votre tourment intérieur de pécheur, je vois mal l'opportunité de ce commentaire ici. Je ne choisis pas cette option. Je vous publie. Je crois qu'il y a en vous un tourment ou une incertitude, tout à fait légitime, et que vous avez fait de vous l'auto-portrait. Alors, ce n'est pas fictionnel, c'est digne, c'est humble.
Merci pour ce commentaire, mon frère.

27avr16 174C48
Bonjour à tous,
Dans cet article et la vidéo associée (lien ci-après), on pourrait se féliciter de cette "prouesse" technique, en attendant que l'humanité ait évolué dans cette nouvelle conscience qui lui permettra de faire la même chose uniquement par le pouvoir de l'Esprit.
Mais il y a une ombre au tableau. Plus l'homme réalise ces soi-disant prouesses techniques, plus il conforte son arrogance à l'égard du Divin et s'éloigne de sa vraie nature d'être spirituel.
 Lorsqu'on accède à ce genre d'information, il convient donc de ne pas se laisser entraîner sur le chemin de cette illusion.
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/ampute-ce-poney-remarche-grace-une-prothese-imprimee-en-3d_1786116.html?PMSRC_CAMPAIGN=20160426110101_17_nl_nl_lexpansion_high_tech_571f2e134c964d4b268b4567&xtor=EPR-3125-[20160426110101_17_nl_nl_lexpansion_high_tech_571f2e134c964d4b268b4567_001JR6]-20160426-[ampute_un_poney_peut_de_nouveau_marcher_grace_a_une_prothese_realisee_par_une_imprimante_3d_5587133_jpeg_003TW68]--20160426090300#PMID=YWxhaW5iZWNrZXJAd2FuYWRvby5mcg==

Amour sur vous.
Alain B.

https://vimeo.com/163467993

Réponse :
Il est certain que plus l'homme découvre son pouvoir créatif et les meilleures façons de s'en servir, plus il pense que ce pouvoir créatif est dû à son seul génie. Il nie que le pouvoir crétif lui ait été donné par un Créateur en même temps que la parole, l'amour, l'individualité et la liberté.
À mon avis il s'agit seulement ici de l'utilisation de l'informatique et de l'imprimante 3D pour remplacer le savoir-faire du prothésiste qui, durant des siècles, a travaillé d'une manière beaucoup plus fruste recourant à l'utilisation d'outils manuels, d'intelligence et de beaucoup de temps, mais souvent pour obtenir des résultats presque identiques. Le prothésiste d'autrefois pouvait être aussi convaincu qu'il ne tenait pas son artisanat du Divin mais qu'il le tenait de lui-même comme animal intelligenet supérieur.
Merci pour ce commentaire, mon frère Alain.

27avr16 174C49 
A travers votre blog, frère Michel, nous voyons un peuple en marche nous montrant, jour après jour, son évolution. Les beaux commentaires publiés sur votre blog nous aident dans notre ascension, nous fertilisent [Rév d'Arès 23/5], ils nous donnent l'espérance que gravir ensemble les Hauteurs (25/4) est à la portée de tous ceux qui ont le désir sincère de vouloir changer leur vie [30/10-11]
La difficulté est bien de prendre conscience que la solution est en chacun de nous.
Un individu plus un individu, plus un individu, etc., qui entre en pénitence, c'est-à-dire qui cherche à accomplir la Parole (Rév d'Arès 24/1) est un peuple en marche. "Éden ne renaîtra pas vite, mais peut renaître", la veillée 24 "parfois appelé veillée de la Vie, est un hymne à la patience et à l'espérance" (votre sous-titre et annotations au début de la veillée 24 dans l'édition 2009 de La Révélation d'Arès). Oui, la Parole du Père associée à votre enseignement fertilisent nos têtes vides (23/5).
Accomplir, sortir de la dualité pour rentrer en unité avec le Créateur, c'est le voyage de toute une vie, et nos vies sont encore trop souvent un yoyo, soumise aux pulsions, à l'émotion et pas assez à la réflexion, à l'écoute.
Les premières années, mis à part un petit reste, le monde est resté assis, indifférent à La Révélation d'Arès, baignant dans l'illusion de sa vie politique et matérielle. Jésus l'annonce, en 1974, dès le début de la veillée 26 : J'ai dit : Sauf le petit reste, la multitude ne te suivra pas. Elle s'écriera d'abord : La route que tu montres est la vraie... mais... (Rév d'Arès 26/1-6).
Aujourd'hui, le peuple commence à souffrir de plus en plus, nous le voyons plus aigri, inquiet, angoissé, il baigne entre colère, révolte et passivité, il cherche une autre voie, voudrait une autre vie mais sans vraiment chercher non plus, espérant encore une solution venu d'ailleurs [et non de lui-même].
Cependant, on commence à vous lire de plus en plus et certains [commencent] à vous reconnaitre, quelques commentaires dans ce blog en témoignent, mais ils ne vous suivent pas encore. Pourtant les frères et sœurs potentiels sont plus nombreux que ce que les médias voudraient nous faire croire et nous voyons ici ou là des initiatives lancées pour que ça bouge, mais ces initiatives sont encore maladroites ou bien sans le fond spirituel nécessaire pour fonder un bonheur véritable, solide et durable.
Nous devons apporter cette Eau, cette Vie, qui manque tant aux hommes de bonne volonté.
La Révélation d'Arès reste encore inconnue du grand public, [mal] perçue par ceux qui en ont entendu parlé ou par ceux qui l'ont lu trop vite, comme un livre parmi d'autres. Et c'est bien une de nos difficultés actuelles, car c'est à nous de faire sentir le Souffle du Père (Rév d'Arès 1/10), Sa Force (7/4), en synergie avec votre enseignement prophétique.
Or, nous sommes encore, nous aussi, parfois maladroits ou tout simplement pas à la hauteur. Nos poumons ne font pas encore cent voix de fer (Rév d'Arès xvii/6), même si la progression est là.
Nous expérimentons depuis deux mois une nouvelle forme de mission, il est encore trop tôt pour en tirer un bilan mais les débuts sont encourageants. Faire comprendre au monde que La Révélation d'Arès n'enferme pas [l'homme] mais offre une Alliance [avec lui] (Rév d'Arès 23/2) qui aidera à préparer une nouvelle civilisation. Une Parole qui est une nourriture pour l'âme et le monde à venir.
Arièle et Philippe C., région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur)

Réponse :
Oui, c'est vrai, ce blog est de plus en plus lu. Par moments il a peu de lecteurs, à d'autres moments il en a un nombre respectable.
Ce matin un commentaire, non publié, me demandait pourquoi j'avais ajouté à la signature de "une sœur qui missionne" les mots"[qui est missionnaire]". J'ai répondu en privé: "Ce blog est lu ou copié et les copies distribuées parmi des personnes pour qui le français est seconde langue et qui consultent des dictionnaires.
Or, missionner en français a le sens inverse de celui que j'ai donné à ce verbe depuis quarante ans : Missionner signifie en français "envoyer en mission" et non "être envoyé en mission". Il me faut donc préciser, quand nécessaire, ce que j'entends pas "missionner". Je veille par beaucoup d'autres détails à ce que ce blog soit compris, dans la mesure du possible, évidemment. On a bien vu en lisant le commentaire 174C46 que même certains des nôtres n'ont pas encore compris convenablement La Révélation d'Arès. Il faut beaucoup de patience et d'amour fraternel pour expliquer sans relâche. C'est ce que je fais.
Cependant, tout varie sans cesse. Ce blog a été lu beaucoup plus qu'il ne l'est à présent ; les commentaires pour cette entrée 174 ne sont pas nombreux, notamment. Ce blog sera de nouveau très lu plus tard. Je mentirais en montrant trop de triomphalisme. J'ai conscience que le route est longue et inégale et je suis d'autant reconnaissant à tous ceux qui, comme vous, sont des fidèles compagons de foi et de mission.
Ces hauts et bas de l'apostolat n'ont rien de nouveau ; il en a toujours été ainsi dans l'Histoire. Ces hauts et bas remodèlent mon réalisme. Je sais par expérience que les humains qui se sont engoués pour quelque idée nouvelle puis l'ont abandonnée éprouvent souvent plus tard un besoin de trêve avec eux-mêmes et cherchent un accomodement, parfois un peu différent, mûri, avec l'idée en question.Il y aura tôt ou tard un large souci de concilier les points de vue antagonistes entre les idées générales et La Révélation d'Arès.
Voilà pourquoi, poursuivant sans relâche notre mission, nous attendons le moment où le monde se donnera la peine de réfléchir à ce qu'il a négligé, voire même repoussé. Les hommes sont devenus incrédules; Cette incrédulité s'applique à tous les sujets importants de la vie individuelle ou collective, mais un jour on comprendre qu'il faut aller de cette vie indécise à la Vie et l'on reprendra mon enseignement pour en faire un très grand mouvement. Pour l'heure les gens courbent l'échine sous la brutalité de ce monde : l'accroissement ininterrompu des impôts, la perte de plus en plus inquiétante des libertés, la stupidité de plus en plus grande des lois, les mensonges de plus en plus évidents de la politique et de la religion, tout cela a besoin de temps pour faire une immense friche, qui demandera un gros labour pour que vienne une nouvelle récolte.
Pour l'heure un grand merci à vous, frère Philippe, et à votre épouse Arièle.

27avr16 174C50 
Je ne suis pas votre blog parce que je crois dans La Révélation d'Arès, mais parce que votre théorie des petites unités humaines comme moyen de résoudre l'épouvantable problème politique qui s'ouvre devant les hommes comme un gouffre m'intéresse beaucoup.
Il y a des signes pour indiquer qu'on va dans ce sens-là.
Par exemple, une grande majorité des Français privilégie régulièrement l'achat de produits locaux, pour soutenir l'économie locale et l'emploi en région, selon une étude d'Opinion Way. C'est un très clair repliement sur la région d'habitat.
Les Français comprennent de mieux en mieux qu'il faut cesser d'acheter espagnol, italien ou chinois et acheter des produits locaux. Statistiquement, 63% des Français privilégient maintenant la consommation de produits régionaux et une très grande majorité. 93%, le font de temps en temps, selon une étude réalisé par Opinion Way.
Régulièrement des enquêtes sont faites pour savoir si les produits made in France attirent. On remarque un sens de la responsabilité économique locale chez les Français, une attirance encore de plus en plus forte pour les produits régionaux. Les Français sont à la recherche d'une plus grande transparence et d'une traçabilité plus précise de ce qu'ils consomment. Plus que le made in France, c'est désormais le made in région qui les attire, cela concerne aussi les produits artisanaux.
Une grande majorité, 61%, des personnes interrogées par Opinion Way, se dit prête à payer plus cher ses produits régionaux pour soutenir l'économie locale et la création d'emploi. Parallèlement, 42% des sondés soulignent qu'ils privilégient les produits locaux car ils veulent connaître l'origine de ce qu'ils consomment, 32% estiment que ces produits sont de meilleure qualité et pour 24%, ils correspondent davantage à leurs valeurs.
Raymond G. du Puy de Dôme

Réponse :
J'ignorais que les Français se recentraient de plus en plus sur leurs régions et cela, en effet, indique une claire tendance à se replier sur les petites unités humaines.
Merci, mon frère Raymond, pour ce commentaire.
Vous ne croyez pas dans La Révélation d'Arès. Vous avez tort. Si je parle de petites unités humaines comme possible redéploiement de la société humaine sur des petits nombres autogérés, c'est parce que La Révélation d'Arès me l'a inspiré. Si vous n'êtes pas croyant, La Révélation d'Arès peut vous paraître ennuyeuse, mais vous avez alors raison de suivre mon blog.
Toutefois, j'avoue que je ne parle pas de petites unités humaines tant par souci de voir apparaître des petits groupements humains plus cohérents économiquement parlant, que parce que j'y vois des milieux plus favorables à l'expansion de la pénitence, c.-à-d. de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés. Je vous encourage à réfléchir à cet aspect spirituel et moral de la question.

28avr16 174C51
J’ai envoyé deux fois la réflexion qu'a suscitée en moi cette entrée 174 encore riche de votre pensée pleine d’Eau Vive. Peut- être ne l’ai-je pas envoyée correctement. Je refais un essai.
J’aime tellement ce mot Vie. Et puis vous êtes celui qui donne la Vie. Vous êtes le père [Rév d'Arès xxxiii/14], le frère aîné [16/1] humble, lucide et fort, auquel nous sommes attachés comme l’écorce au cœur.
Mais peut être que ma façon de dire les choses est trop quelque chose [?]. Aussi votre avis est-il toujours une avancée dans ma pénitence, un excellent éclairage sur là où il faut agir en soi.
Voici ce que j’écrivais :
La Vie (Rév. d’Arès 24/3), ce mot vivifiant me fait penser à un Fleuve (28/3, 35/3) de Sang Blanc comme l'Eau (xiv/3), éclatant de Lumière, transporteur d’une Vie infinie (17/3) faite de milliards de perles d’Eau (xLv/17) qui asperge de sa sublime force tous ceux qui ont soif de Vérité (28/7), justice de juste, (xxx/10), paix.
Ce qui manque à l’homme pécheur au sang rouge, (Rév. d’Arès xiv/2) c'est-à-dire à notre humanité, c’est ce liquide inorganique, mais puissamment générateur de Bien, le Sang blanc (xiv/2) de pureté du Créateur.
Toutes vos entrées et les commentaires qu’elles suscitent me propulsent dans la forge de mes pensées pour réfléchir et mettre en image ce que je ressens.
Je réalise que Jésus par sa pénitence a refait couler ce Fleuve (Rév. d’Arès 35/3) de pureté en lui, ce qui illuminait sa chair.
La Présence du Père, lorsqu’il vous visitait, faisait ruisseler les murs de lave blanche, Sa Voix sortait d’une canne de Lumière si intense que vous protégiez vos yeux devant elle.
Dieu le Père trop aimant (Rév. d’Arès 12/7) nous dit en gros :
Je suis sur le pas de ta porte, Je n’entre que si tu veux :
Ouvre tes veines, dis-Moi : Entre ! (Rév. d’Arès xxxiv/12)
J’ouvre Ma Veine sur toi, tu bois Ma Force (Rév. d’Arès VI/5). Je propose mais Je ne M’impose pas, cependant. Tu es si frêle que Je souffle Ma Force dans ton sang (xvi/12) discrètement pendant ton sommeil pour que tu restes en vie assez longtemps pour changer en Bien, afin de ne pas tomber dans les ténèbres quand tu mourras et Me rendre triste.
Voici un extrait de ce que vous avez magnifiquement écrit à propos de notre parenté avec Dieu :
"L’amour qui transpire des mots est tout autre chose qu’un sentiment. Je sens son amour par affinité, car Il nous porte dans le Ventre créateur comme une mère. Son Sang spirituel est en moi et mon sang est en Lui, taré, malade qui Le rend malade mais battu de moi à Lui et de Lui à moi par les pales du même cœur battant : celui de la Vie. Ce Sang passe par toute l’humanité, même celle qui me répugne."

La Révélation d’Arès est le Livre le plus beau, le plus frais, le plus vivant que j’ai lu. Chaque mot y est une maman qui nous remet au monde pour retrouver en nous la liberté aussi sauvage que celle du poulain agile courant vers son but (Rév. d’Arès 10/10) ou celle du torrent [xv/6]. La vie oubliée qui sanglotait au fond de soi reprend Vie avec la pénitence. Il me faut en quelque sorte divorcer du mal pour épouser le Bien. Et c’est douloureux, on ne se change pas aussi vite que l’on voudrait, pourtant Éden ne sera retrouvé que par ce choix : rester avec celui qui nous torture et nous fait mourir ou retrouver celui qui donne la Vie et le bonheur en refaisant couler en nous le Sang de la Vie.

Lorsque je suis allée en Thaïlande, notre guide nous a raconté l’histoire des frères siamois tenus par le sternum et le foie. L’un picolait et aimait faire la fête, l’autre était tout l’inverse, mais il était bien obligé de suivre. La chirurgie de l’époque ne permettait pas de les séparer.
Le 1er mourut dans la nuit. Lorsqu’au matin le 2ème découvrit son frère mort, il paniqua. Que pouvait-il faire sinon mourir à son tour, son sort était inexorablement lié à celui de son frère ? Pour comprendre qu’il n’y a qu’une race, celle de l’homme et que nos sorts sont tous liés. Je repense à ces frères siamois. J’apprends à sentir qu’un sang invisible coule à travers toute l’humanité et que nul ne se sauve sans sauver d’autres hommes, nous sommes tous frères, même si certains sont mauvais, méchants. Nous sommes tous à des degrés divers les victimes du tentateur qui rôde en nous.
En reprenant conscience de notre responsabilité dans l’état du monde, les pénitents referont couler le Sang (Rév. d’Arès XIV/2) invisible et purificateur pour ne plus faire souffrir et mourir l’autre, le frère.
L'amour du prochain est chose difficile. Dans la mission, par exemple, je m'astreins à la vigilance pour voir ce qui se passe en moi pour retenir tout jugement, toute idée sotte qui peut me traverser et que l'autre, mon frère humain, va forcément ressentir.

Votre langage fait couler l’Eau Vive (Rév. d’Arès 30/3) dans les méandres de ma petite cervelle qui n’en boit que ce qu’elle peut en boire.
Merci encore pour votre œil de faucon (Rév. d’Arès xLv/20) qui voit la vie avec l’œil de l’Aigle. (23/2) pour faire jaillir le sang dans nos têtes vides et les faire réfléchir (23/5).pour accomplir.
Andréa J. d'Ile de France

Réponse :
Merci, sœur Andréa, pour ce très beau et émouvant commentaire.
Vous me l'aviez dékà adressé deux fois, me dites-vous ! Mais je ne l'avais pas reçu.
Voilà qui m'alarme, parce que j'ai eu ce matin un bref eMail, quelques mots de quelqu'un d'autre qui me demande si j'ai reçu son commentaire il y a six jours. Or, je ne l'ai pas reçu non plus. Comment se fait-il que je ne recevoive pas certains commentaires ? Pouvez-vous me dire par un bref eMail, si vous m'aviez envoyé les deux commentaires que je n'ai jamais reçus par le formulaire (Oxiforms) ou par un eMail direct comme le faisiez auparavant ?

28avr16 174C52 
J’ai souvent l’impression qu’il faut passer par toutes les épreuves envoyées par Satan, les démons et l’enfer, avant d’arracher en fin de compte la victoire définitive...
Je ne suis sans doute pas ce que l’on appelle un dévot, sûrement pas, mais au fond de moi-même je suis un homme religieux, c’est-à-dire que je crois que quiconque, sur cette terre, combat vaillamment, conformément aux lois naturelles qui ont été créées par un dieu, celui qui ne capitule jamais, mais se ressaisit sans cesse et va toujours de l’avant, je crois que celui-là ne sera pas abandonné par l’auteur de ces lois, mais  [je crois qu'il] aura en fin de compte la bénédiction de la Providence. Et c’est bien ainsi qu’il en a été pour tous les grands esprits de cette terre..
Quel habile menteur pour rassurer le mauvais (Rév d'Arès IV/6 ) s’abusait-il vraiment à ce point de penser qu’il faisait le bien dans un parcours de vie semant la mort ? J’ai pensé à ce texte par rapport aux frères qui demandaient s’ils pouvaient se mortifier pour Adolf Hitler, car le texte ci-dessus est de lui dans son discours aux industriels du 26 juillet 1944.
Combien est nécessaire de revenir trois fois le jour une fois la nuit [Rév d'Arès 12/5] à la prière des pécheurs et aussi souvent que possible à la Parole pour ne pas se laisser abuser et développer “le flair spirituel”, pour mieux détecter nos défauts personnels et repérer le vrai du faux dans nos échanges avec le monde, développer l’amour, la réflexion pour une vie se rapprochant de plus en plus de la Vie dans Sa Lumière.
Merci de votre enseignement, frère Michel. En union avec tous (chiens et méchants aussi).
[Un frère non nommé par l'intermédiaire de] Marie-Hélène du Limousin

Réponse :
Vous n'êtes pas "un dévot", dites-vous en ajoutant : "au fond de moi-même je suis un homme religieux." Donc, vous n'êtes pas une femme, mais un homme, et je pense que Marie-Hélène n'a fait que me transmettre votre commentaire. Merci, mon frère inconnu, pour ce commentaire.
La Révélation d'Arès ne parle pas "d'épreuves envoyées par Satan, les démons et l'enfer". Par ailleurs, les mots "Satan" et "enfer" sont inconnus dans La Révélation d'Arès. Il ressort d'une attentive étude de cette Parole que les démons ne sont autres que nous-mêmes. C'est, je crois, dans un livre de Léon Bloy que j'ai lu quelque chose comme : "Qui ne sait pas ce qu'est l'enfer n'a jamais visité son propre cœur."

29avr16 174C53
Pour aller de la vie à la Vie il faut aussi passer par le vie sociale, parce que l'humain ne vit pas tout seul, il est un être social, qui parle aux autres, qui les voit et les observe, qui les critique (ça, ce n'est pas bien, je sais), qui échange avec eux son travail, son argent, ses jeux. Justement, nous visons actuellement une période de la société occidentale européenne particulièrement perturbée au plan social et nos frères humains feraient bien de se conformer à la pénitence que vous résumez par amour, pardon, paix, intelligence libre de préjugés,
Des penseurs, qui écrivent et sont donc lus, comme Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Michel Onfray ou Eric Zemmour et quelques autres sont actuellement en France les seuls à dire sans tricher ce qu'ils voient et en particulier ce qu'ils voient dans l'Islam, qui est devenu la première religion en France oùles églises ferment et où il faudrait ouvrir des mosquées. Depuis les attentats islamistes de Paris et de Bruxelles, la prise en compte de cette réalité est en train de modifier profondément l'opinion et les milieux de la pensée.
On peut avoir le visage découvert mais se voiler volontairement l'esprit. Le port de ce voile-là, derrière lequel les gens se cachent, n'a jamais été obligatoire, mais celui qui, jusqu'ici en France, se risquait à le retirer pour voir les conséquences d'une immigration inconséquente, celui qui osait exprimer sa peur de voir pousser les barbes et les minarets islamistes a longtemps été rejeté comme un apostat social. Les gardiens du dogme moral et particulièrement socialiste le rejetaient, les comités de surveillance l'assignaient devant les tribunaux sur accusation de racisme, c'était un pécheur impardonnable. Le présumé "raciste" devait raser les murs et rester bien silencieux derrière les barreaux de pensée officielle, parce qu'il y a en France une loi non écrite, qui s'appelle les idées générales, qui disaient le bien et le mal en tous domaines, les gens à aimer et les gens à détester. L'histoire contemporaine prouve qu'on peut pratiquer une religion sans y croire, c'est la religion de l'opinion officielle, du moralement et politiquement correct.
Mais il faut tôt ou tard accepter de voir. C'est pourquoi, un à un, les philosophes et les écrivains ont arraché le voile. Ils ont voulu voir. Ils ont même voulu dire. Les gardiens de l'opinion correcte ont bien tenté de les poursuivre, de les faire renvoyer de leurs journaux, de leurs télévisions, de leurs radios, de les mener de force devant les juges: rien n'y fait. Ils disent ce qu'ils pensent et pour eux l'Islam n'est pas blanc-bleu, loin de là..
En quelques années, ce bruit du réel a bouleversé toutes les lignes de la vie sociale et notamment de la vie des idées.
La gauche, qui ricanait devant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la transcendance, s'est souvenue que l'homme était un animal religieux et que souvent la religion l'emporte sur l'opinion, quoi qu'on dise. Jean Birnbaum, journaliste connu, est l'auteur de "Un silence religieux" (Le Seuil) et dénonce la réticence de la gauche à reconnaître la dimension religieuse du djihadisme. Refusant d'y voir le religieux, elle fait une analyse fausse du danger. Il déchire le voile, dit que sur l’islam on a préféreré ou observer un silence religieux (titre de son livre) ou faire gros déni. La gauche concevant l’émancipation comme affranchissement de la religion est incapable d'envisager la croyance religieuse d’abord comme une puissance politique. Or, c'en est une et nous en avons des preuves écrasantes. Birnbaum dénonce l'aveuglement sur la part religieuse évidente dans l'aggressivité des Musulmans. Birnbaum dit qie si Marx a dit que "la religion est  l’opium du peuple", c’est parce qu’elle est "le cœur d’un monde sans cœur, tout comme elle est l’esprit d’un monde sans esprit." C'est dur mais c'est, il l'avouer, absolument vrai. Marx prenait le spirituel au sérieux, il le voyait comme la nécessité de l’espérance. Birnbaum se fait l'écho de Saint- Exupéry qui, au milieu de la guerre, écrivit à un général: "Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien […] Rien qu'à entendre un chant villageois du XVe siècle, on mesure la pente descendue." Cette lettre, celle d'un homme plongé dans la nuit du monde entre la croix gammée et le drapeau rouge, résonne curieusement aujourd'hui. L'auteur de "Citadelle", en effet, connaissait l'ennemi, mais se demandait si cette connaissance suffisait au sursaut d'un pays et d'une civilisation.
Moi je vous dis, malgré l'énorme sympathie que j'ai pour votre mouvement spirituel, je suis sûr que le fait que vous alligniiez le Coran sur la Bible et La Révélation d'Arès vous fait un tort énorme actuellement. L'opinion publique est maintenant très montée contre l'Islam. Vous devenez des gens louches. C'est dommage.
Je vais souvent à Paris où j'enseigne dans une université. Je ne peux pas vous donner mon nom.
Petit Jean de la Somme.

Réponse :
Cher Petit Jean, j'ai tout à fait conscience que le fait que nous ne cachions pas que nous lisons le Coran et quoique nous l'interprétion tout différemmement de ce que l'interprète Daech, Al Qaida et autres Islamistes, cela nous fait du tort apostoliquement parlant.
Certains bruits défavorables qui courent au sujet des Pèlerins d'Arès me reviennent aux oreilles. Beaucoup de ces bruits impliquent le Coran. Nous avons beau dire que nous ne sommes pas Musulmans et que nous lisons et comprenons le Coran autrement que le comprennent les branches radicales de l'Islam tueur d'infidèles, l'opinion se fonde sur une ignorance de la Parole donnée à Muhammad ou sur une connaissance très superficielle de Celle-ci. Du reste, nous avons relativement peu de frères et sœurs d'origine musulmane dans nos rangs et nous savons que les imams de France n'ont pas très bonne opinion de nous, précisément parce que nous ne sommes pas Musulmans et parce que nous sommes des croyants qui lisent le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès. C'est un mauvais moment à passer. Les choses changeront. Il y a, d'ailleurs, je le dis tout de suite, beaucoup d'autres choses de La Révélation d'Arès qui rebutent ceux qui nous écoutent; notamment le fait que la religion chrétienne y est blamée. Cela choque même des athées, parce qu'en fait les athées sont simplement des chrétiens qui ne croient plus en Dieu, mais qui gardent les habitudes séculaires données par l'Église. Nous bousculons un grand nombre d'idées.
Beaucoup de ces bousculement viennent de ce qu'il n'est pas facile de réexpliquer la Vérité à partir de mots insuffisants du langage humain insuffisant qu'ont dû employer Jésus en 1974 et le Père en 1977. Hier soir, à "L'Eau Forte", local de mission de Bordeaux, rue Montbazon, notre sœur Nicole me disait son embarras devant ces mots de La Révélation d'Arès : Le Père lui abandonne (à l'imposteur) les cœurs, les âmes des impénitents entêtés... (26/11), parce qu'elle ne comprenait pas que des impénitents entêtés aient une âme. C'est un exemple typique de Parole dont le sens est empêtré dans les mots humains insuffisants, déficients, pauvres, de telle sorte que les phrases non développées deviennent incompréhensibles ou contradiuctoires de prime abord. C'est par excellence le cas du mot pénitence, par exemple. Mais ici il s'agit des âmes en perdition, car les impénitents ont soit un cœur seulement, s'ils sont carrément impies, soit ont eu une âme mais la perdent graduellement, s'ils abandonnent la pénitence (impénitent = pécheur, non-pénitent et non impie) et l'imposteur (ou démon) est de toute façon l'impénitent lui-même comme je l'explique dans ma réponse précédente 174C52. J'ai dit à Nicole: "Je suis un pénitent mais quand même un pécheur et mon âme est fluctuante, car je ne peux pas être le parfait constant que je voudrais être, et mon âme, en somme, je l'abandonne à moi-même, car le Père, c'est aussi moi comme image et ressemblance du Père (Genèse 1/26)..."
J'abrège cette petite anecdote, qui ne date que d'hier soir, pour dire que nous lisons le Coran non plus dans les mots, mais dans le contrepoint des mots, et que là aussi nous tenons compte de l'insuffisance de la langue et de la nécessité d'un effort pour y voir clair, l'Écriture étant comme une allumette qu'il faut faire l'effort de craquer pour y mettre le Feu, car l'allumette par elle-même n'est rien que du bois et du soufre.
Le concept de la compréhension, du sens, de la lumière, comme objectif de notre quête de la Vérité est imprégné jusque dans ses plus petites fibres par l'existence d'une Réalité qui n'est que rarement évidente dans les seuls mots. Quand Moïse demande à Dieu: "Si ceux vers lesquels Tu m'envoies me demandent: De Qui tiens-tu cette Parole ? Que vais-je leur dire ?" Dieu répond: "Je suis Celui Qui suis (ou Celui Qui est)" (Exode 3/14), ce qui ne veut rien dire si l'on s'en tient au mots. Cependant, les vrais croyants comprennent, parce que cette célèbre phrase est une allumette qui a fini par craquer et s'enflammer. Pareil pour le Coran, nous nous efforçons de craquer l'allumette en le lisant.
Lorsqu'on conçoit l'Écriture comme un théâtre de l'obscurité, il faut se faire le comédien en répétition perpétuelle sur ses planches jusqu'à ce que la rampe soudain s'allume ! Sur les planches de ce théâtre nous Pèlerins d'Arès entrons sans cesse en scène pour répéter et répéter jusqu'à ce que, soudain, le sens caché derrière les mots devienne plus réel que la vie elle-même et donc nous conduisent à la Vie.

29avr16 174C54
En méditant, cette entrée 174, j'ai pensé à la Sourate du Coran 49/12 : Les Appartements "EL-Houjours".
Étant bilingue arabe/français, je traduis personnellement les Sourates sélectionnées.
Pour avancer, et prendre son envol, (Comme le décollage d'un avion), et quitter la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), il est impératif d’acquérir l'Intelligence du cœur, organe central, qui permet de maîtriser son langage envers son prochain, afin d'éviter le plus possible de blesser ce dernier.
Sourate 49/12 - Les Appartements : Ô vous qui avez cru, éloignez-vous énormément du doute (soupçon), car certains doutes sont péchés et ne vous espionnez pas les uns les autres. Aimeriez-vous que l'un de vous mange la chair de son frère mort ? Vous ne le supporteriez point et craignez Allah, car Allah est Indulgent et Miséricordieux.
Voici quelques Hadits du Prophète Mohammed SSA, rapportés par Abouhouraira.
"Méfiez-vous du soupçon, car le soupçon est plus mensonger que ce qui est vrai. Ne vous espionnez pas et ne vous épiez pas les uns des autres."
"Que ceux qui médisent sur les défauts des autres sachent qu'Allah connait parfaitement leur défauts, même s'ils se réfugient dans leur Maisons".
De Abou Daoud : "La Médisance, consiste à raconter les défauts de ton frère, qu'il répugne [?], et si ces défauts sont non fondés, tu aurait entrepris, une diffamation."
Mes frères et sœurs de l'Islam, nous sommes très proches de la Vérité, mais Allah, qu'on le croie ou non, a reparlé à Arès" France (35/11 Rév. D'arès) : Le Créateur nous demande de faire  Alliance Fraternelle avec la descendance Abrahamique. (Rév D'arès 2/9) : Je suis Celui qui a parlé à Mohammed, le briseur d'idoles".  (Rév d'Arès 32/1) : Mouhammed, Mon Messager, venu avant toi, a enseigné que Jésus n'est pas Dieu.
Youcef du Sud de la France. 

Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, mon frère Youcef.

29avr16 174C55
Quitter mon état de survie — travailler, consommer, jouir et me plaindre : Pâquis, chasse, bouc et chien (Rév d'Arès x/5)  —toujours éphémère, propre à l’animal pensant.
Vider ma tête des sciences vaniteuses (Rév d'Arès 33/8), de l'illusion (23/3), des idoles de l’esprit (23/8), des vanités (13/4).
Gratter de ma chair les souillures (Rév d'Arès 12/12), de mon cœur l’agitation (36/3) et de mon ventre la peur (xxiv/3).
Laisser entrer (Rév d'Arès xxxiv/12) la Parole du Père pour qu’elle trace à nouveau son cours dans mes terres glacées (28/3).
Me souvenir sans cesse que quand Son Souffle cesse, ce qui restait de vie meurt (2/19).
Remplir mes reins de Sa Force et de Sa Puissance pour me mettre debout, dresser ma voile dans le Vent du Père pour me laisser guider par Son Souffle (Rév d'Arès 33/27) et glisser sur son Eau.
Devenir l’épée dans la Main du Père (Rév d'Arès 35/14) pour que Sa Parole s’accomplisse (28/14).
Rappeler avec amour la Volonté du Père Qui sauve (Rév d'Arès 7/5).
Pour que beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montre la Voie, pour qu’une multitude trouve la Vie (Rév d'Arès 24/3).
La Vie, elle nous est déjà donnée. Il L’a donné une fois, l’Oasis (24/3). À nous de la chercher !
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà, mon frère Louis-Marie, un bel itinéraire pour atteindre la Vie. Merci pour ce commentaire.
Sénèque, fameux philosophe romain, qui n'était pas chrétien, disait parfois des choses qui pouvaient quand même s'appliquer à nous, si nous poursuivons notre chemin de pénitence à la lumière des torches que représentent vos citations de la Parole d'Arès. Sénèque dit qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un humain qui ne souffre pas des épreuves de l'existence vive tranquillement dans son coin, mais qu'on peut s'étonner que "quelqu'un se dresse bien droit là où tous les autres vivent avachis (depimuntur)." L'humain qui entre en pénitence en écoutant le Père lui disant: Debout, redresse-toi ! (Rév d'Arès 1/1) est l'homme debout en route pour la Vie.
Et Sénèque ajoutait : "Il sait (pour nous le pénitent) qu'il porte un fardeau" et il en est fier.
Restez toute votre vie un pénitent debout et fort, mon frère Louis-Marie ! Vous trouverez la Vie.

29avr16 174C56
Le grand-père de mon épouse qui avait lu La Révélation d'Ares (édition bilingue 1995) avait dit : "Mais finalement c'est un mouvement de Vie cette Révélation !"
J'aurais pu ajouter à mon oui [?] : "Passer de la vie à la Vie !"
Car cela, je trouve, décrit un mouvement certes, mais un travail, une recherche, d'une vie à une autre, ici bas, un réveil (Rèv.d'Arès 36/4) continuel.
Évidement, cela reste souvent abstrait pour les gens, ou futile, ou rêveur, dit comme ça, mais dans la rencontre missionnaire, ce mouvement s'exprime.
La rencontre à la base se fait sur la vie de tous les jours (enfin, si je peux dire car on ne vient pas parler au monde sans un peu de Vie) et puis avec je pense l'individualité accomplie grâce à la Parole ; il y a une création du moment à la Vie, qui reste en mémoire relationnelle.
Si une autre rencontre se fait avec la même personne, alors de cette Vie on pourrait se satisfaire et dire:  "Bon, ok, il y a eu le truc, mais non, cet état nous pousse encore à recréer une Vie encore et encore.
On y gagne et le monde y gagne. On est plus vrai, plus vivant, la relation à soi et à l'autre se bonifie, se spiritualise, se recharge comme une batterie, alors évidemment quand il y a une batterie chargée le courant passe et la lumière est là.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, très rare commentateur, pour ces lignes qui montrent votre foi et votre fidélité à la mission.
Vous êtes un artiste, frère Henri, mais vous êtes aussi un pénitent. Aussi savons-nous vous et moi que le pénitent n'est pas un artiste qui a toujours une nouveauté dans l'esprit, tandis que le pénitent est un sage qui fuit la nouveauté et s'efforce de retrouver son état d'origine, celui de l'Adam d'avant la chute. Être les deux n'est pas incompatible.
Votre vie artistique est peut-être une passion, mais votre vie spirituelle, elle, est sûrement une passion, car sans passion comment faire ressurgir en soi le saint caché (Lévitique 19/1-2 19-18), l'image originelle de l'homme?
C'est la pénitence continue qui grave à nouveau dans nos esprits et nos cœurs l'habitus perdu de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés. C'est elle qui fait naître l'âme.
Embrassez pour moi votre épouse Carole comme je vous embrasse.

29avr16 174C57 
Ce commentaire est l'extrait d'une lettre :

Aujourd'hui, étrangement, après cette belle entrée 174 et les commentaires comme vos réponses qui me touchent, j'ai envie de pleurer, un sentiment de mélancolie que je n'explique pas.
Je crois que je réalise à quel point ce que je dis aux hommes du monde en mission est encore si loin de la Beauté et de la folie aimante de ce que le Père m'envoie dire au monde.
Je ne suis pas assez folle d'amour, de liberté, de courage, et c'est grave ou triste, sans être désespéré.
Vos entrées nous pénètrent et les lire nous ouvre sur l'Univers comme s'il nous accueillait et nous enlaçait dans Ses Bras, nous rassurait tout en nous troublant de vertige avant de nous reposer sur Terre.
Et là, tout se complique. Il faut être simple, vrai, juste, mais je vois bien que je n'ai finalement pas prié, pas aimé, pas construit de pénitence heureuse, pas vraiment. J'ai l'impression de voir comme si je n'avais pas encore discerné les formes ou les couleurs auparavant.
Mais il faut bien du temps aux yeux pour s'habituer à la Lumière, et demain la Lumière sera plus claire.
Je ne découvre pas ce que vous expliquez, que je crois bien avoir reçu auparavant, mais j'en ressens la substance plus originale, plus essentielle, unique, qui [distingue] notre Voie arésienne de tous les autres voies ou sentiers vers le Bien. Patfois j'ai peur de ne pas être assez simple et [concrète] pour aider ce monde, pour enseigner à mes propres enfants. Et parfois je repense à l'un de vos courriers de juillet 2015 qui disait : "Le Père ne nous laisse jamais seuls. La Sublime Présence invisible mais Puissante, que ressent tout homme pieux. Le Père et ses étoiles qui constellent l'infini, les soleils qu'Il crée sans arrêt, dit Le Livre..."
Comme il nous faut apprendre à être heureux d'un autre bonheur, il me faut encore apprendre à vivre et transmettre cette Parole avec simplicité.
Nathalie O. d'Aquitaine

Réponse :
J'ai considéré ce passage de votre lettre manuscrite du 16 avril comme étant si beau et émouvant que j'ai cru nécessaire de le placer parmi les commentaires de cette entrée 174.
Comme je vous l'ai dit dans ma réponse postale, je me suis permis de le copier ici. Merci pour lui du fond du cœur.
L'humilité est une des très belles qualités du pénitent et l'humilité de ces lignes que vous avez tracées montre que vous êtes bien sur la voie de la pénitence.
Vous vous remettez en question. Je ne cesse pas moi-même de me remettre en question. C'est ainsi que nous progressons.
Je me dis toujours : "Mon vieux Michel, change ta vie ! Continue de changer ta vie ! Change-la chaque jour de ton existence, aujourd'hui à bientôt 87 ans comme tu commenças de le faire à 35 ans dans l'église et continuas de la faire à 45 ans après les apparitions de Jésus à Arès. Comporte-toi comme si à tout moment de cette longue, lente métamorphose ton changement pouvait servir de schéma à d'autres pour devenir aussi des pénitents autant qu'ils le peuvent."
Un nombre non négligeables de nos critiques se plaignent de nous, disent quelle déception est la leur à notre contact. Ils trouvent que nous sommes des êtres pas assez aimants, pas assez généreux, pas assez compréhensifs, pas assez patients, pas assez ceci ou cela. Ils ont raison ; nous sommes encore pleins de défauts. Aucun de nous, Pèlerins d'Arès, n'est arrivé au point idéal de la pénitence, parce que la pénitence, c'est — tout du moins pour nous Pèlerins d'Arès, piètres hommes de Bien — très, très, très lent, très difficile. S'ils sont, ces critiques, arrivés rapidement à l'état de perfection souhaité, quel bonheur pour eux ! Dommage alors que nous ne les rencontrions pas, pour prendre de la graine à leur contact. Ils pourraient être nos schémas. Dommage que nous ne puissions nous diriger sur eux comme les étoiles guident les marins sur la mer. Nous pourrions ainsi aller plus vite de la vie à la Vie. Mais peut-être ces météores ne sont-ils que des anges que nous ne sommes pas dignes de rencontrer, nous qui peinons, comme vous, comme moi, à avancer.
Nous, nous mourrons avant d'être des pénitents exemplaires, nul doute. Mais heureusement le Père ne fixe pas de niveau à la pénitence pour que naisse l'âme. Faites pénitence, dit-Il ! C'est tout et c'est déjà énorme. Toute mort survient, la pénitence étant inachevée, mais l'âme est là, née d'un Bien même incomplet, et comme une montgolfière elle nous élèvera vers la Lumière de l'autre côté.
Le pénitent ou la pénitente, dissimulé(e) sous le masque de l'homme ou de la femme trivial(e), porte l'humain de chair sensorielle, parfois souffrante, la chair en effort d'être bonne, ce qui est difficile dans ce monde mauvais, médiocre, où nous avons tous la vue courte et basse, vers la réalité déjà donnée une fois — l'Oasis (Rév d'Arès 24/3) — mais perdues au fond de chacun de nous, aussi difficileà trouver qu'une clé dans une meule de foin. C'est là que l'on conçoit que si, malgré tout, nous arrivons à nous faire une âme, c'est grâce à quelque chose de plus fort que nous, que j'appelerais la Miséricorde, sans avoir à jamais l'évoquer (16/15), parce que sur le pénitent elle vient sans qu'il ait besoin de L'appeler.
Alléluia !

30avr16 174C58 
Avertissement de Michel Potay aux lecteurs de son blog
qui ont reçu des eMails signés Maryse                                    .


Une ancienne sœur de Paris, Maryse Vermis, qui signe tantôt Maryse, tantôt Assunta, tantôt Positif Regard, qui a quitté notre Assemblée de Pèlerins d'Arès il y a quelque vingt ans, n'aime pas ce blog.
Maryse ou Assunta ou Positif Regard me considère comme un religieux qui trahit La Révélation d'Arès, elle m'adresse régulièrement des reproches et des conseils véhéments d'humilité. Je ne publie pas ses commentaires qui sont généralement hors de propos.
D'une façon que j'ignore encore, elle a percé le mot de passe d'une de mes messageries et a récupéré la liste des contacts. Elle a adressé à ces contacts (pas plus de deux ou trois cents, je pense) des appels à m'abandonner comme frère aîné (Rév d'Arès 16/1) pour suivre "le vrai Dieu" (?).

Étant pénitent, j'aime Maryse d'amour du prochain, je lui pardonne, je reste en paix avec elle, je réfléchis avec intelligence du cœur et libre de tous préjugés à son égard comment je vais me comporter face à ses procédés désobligeants et intempestifs pour en protéger notre communauté. Je la crois sincère, mais noyée dans l'erreur.
Je veux surtout ici dire à tous ceux de mes frères et sœurs et des autres lecteurs du blog que les messages de Maryse ou Assunta ou Regard Positif ont dérangés combien je suis désolé pour eux.
J'ai évidemment mis sous protection celle de mes messageries qu'elle a réussi à pénétrer.

02mai16 174C59
Additif et rectificatif à mon avertissement 174C58 du 30 avril
Pour ceux des lecteurs de ce blog qui ont reçu un eMail d'une personne signant Maryse
****************************************************************************************************
Je suis actuellement en voyage pour quelques jours avec peu de moyens pour mettre à jour mon blog.
Contrairement à ce que j'avais d'abord pensé, Maryse ou Assunta ou Regard Positif n'a pas piraté le mot de passe d'une de mes messagerie pour s'approprier une liste d'adresses eMail de mes contacts.
D'une part, nombreux sont nos frères et soeurs qui n'ont pas reçu l'eMail de Maryse.
D'autre part, parmi les lecteurs de ce blog, qui ont reçu l'eMail de Maryse ou Assunta ou Regard Positif, notre soeur Karin D. de Suisse m'a fait savoir que cet eMail lui a été adressé à une adresse qui était la sienne à l'époque où j'avais envoyé, le 1er janvier 2015, mes voeux collectifs depuis l'hôpital où je me trouvais à la suite de mon opération à coeur ouvert. A cette époque et jusqu'à aujourd'hui je n'avais aucune raison de supprimer Maryse Vermis de la liste de mes correspondants, car elle restait un pèlerin d'Arès petit p, bien que je l'eusse éloignée de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès depuis 1996 et qu'elle fût défavorable à ma personne. Elle avait donc reçu le 1er janvier 2015 mes voeux comme tout le monde et elle avait pu relever la liste des correspondants du groupe où se trouvait sa propre adresse eMail.

Je suis un homme de Dieu, le témoin de La Révélation d'Arès, le frère aîné des Pèlerins d'Arès, mais je suis ipso facto un homme public avec tous les problèmes et risques auxquels expose l'état d'homme public. L'Internet donnait à Maryse ou Assunta ou Regard Positif la possibilité d'adresser à qui elle voulait et pouvait son message qui m'est désobligeant. Elle a ainsi pris librement une position publique et officielle d'hostilité à mon égard et rejoint les innombrables frères humains hostiles à La Révélation d'Arès et/ou à ma personnne.
Rien de nouveau sous le soleil.

A ceux de mes frères et soeurs et autres correspondants qui, pour ne plus recevoir de messages de Maryse ou Assunta ou Regard Positif, changeraient de messagerie et d'adresse eMail, je demande, s'ils veulent bien, de me fairre part de leur nouvelles coordonnées sur l'Internet. Merci.
Michel Potay

03mai16 174C60 
Je suis un pèlerin d'Arès petit p, comme l'était Maryse avant maintenant, mais j'ai un ami qui fait partie de votre petit reste, qui est un Pèlerin grand P qui m'a montré le message ou plutôt le ramas de messages qu'elle a envoyé à un certain nombre. C'est le genre de matériau qu'expédient anonymement (Maryse est anonyme, ce peut être le prénom de n'importe qui) certaines femmes dépitées ou des mégères. Je suis greffier de justice, je vois de temps en temps dans les dossiers ce genre de pièce qui court de plus en plus sur le web aujourd'hui, mais qu'on trouve encore sous forme de lettres anonymes. Je vous félicite de prendre la chose avec raison et courtoisie comme on le voit sur votre avertissement 174C58 et 174C59. Maryse fait plus que vous déclarer perdu par un une mauvaise interprétation de La Révélation d'Arès ; elle vous traite comme un corrompu dangereusement corrupteur et elle appelait sur vous la vindicte publique.
Maryse est visiblement quelqu'un qui suit son idée, qui n'est pas du tout l'idée qu'a de vous tout esprit posé qui suit régulièrement votre blog, qui apprend beaucoup à sa lecture, parce que vous êtes évidemment quelqu'un de bon, de bienveillant, de cultivé et -- permettez le compliment -- d'intelligent au sens que je comprends dans La Révélation d'Arès 32/5. Bref, il est clair que la dame Maryse a une dent contre vous et veut vous damer le pion. Elle perd son temps.
On ne voit vraiment pas ce qu'une personne comme elle ferait dans le petit reste. On comprend que vous l'en ayez écartée. La petit reste est en somme une confrérie de frères et de sœurs qui ont décidé, sans se croire supérieurs aux autres, de suivre la manière de comprendre et de faire du prophète d'Arès, à qui Dieu a dit : parole de Mikal Ma Parole [Rév d'Arès i/12]. Comment peut-on être mieux guidé que par celui qui est la  Parole de Dieu ? On peut me dire : "Pourquoi dans ces conditions n'êtes-vous pas dans le petit reste battant le pavé par tous les temps, tracts à la main, pour appeler à la pénitence ?" La réponse est simple : J'ai la foi, mais je n'ai pas le courage de suivre votre exemple.
J'ajoute que vous n'avez jamais empêché les personnes qui ne sont pas d'accord avec vous de servir La Révélation d'Arès de la façon qu'elles jugent sincèrement plus conforme au sens des Sollicitation de Dieu, pourvu qu'elles soient pénitentes, point sur lequel vous restez inflexible parce que vous voyez le Message d'Arès comme le phare de la pénitence vers lequel devraient se diriger tous les vaisseaux qui naviguent sur la Mer de Dieu.
Le courage de vous suivre me viendra peut-être un jour. En attendant, je m'intéresse beaucoup à votre blog. Dans les circonstances très déplaisantes que la Dame Maryse vous fait traverser, je veux vous assurer de ma foi, de mon amitié et de ma confiance. Je m'efforce d'être pénitent.
Maurice M.

Réponse :
Je suis en voyage et je ne peux pas mettre à jour mon blog comme je le souhaiterais, mais ce matin en lisant votre commentaire, j'étais ému. Merci pour lui. Je trouve un moment pour vous afficher et vous répondre brièvement.
Vous me trouvez bienveillant, frère Maurice, et cela me réconforte de la part d'un frère de foi qui n'est pas engagé,  qui ne veut pas en rester, jusque dans les mots, conforme aux sentiments qui constituent la base de son engagement. Votre commentaire est un primesaut.
Qu'est la bienveillance ? C'est l'état de celui ou celle qui veut et cherche le Bien. Cela suppose une notion du Bien. Cette notion peut varier d'une personne à l'autre. Maryse n'a probablement pas la même notion du Bien que la mienne. Elle tend donc vers une autre réalisation du bien. Il y a ainsi dans le monde quantités de personnes et associations de personnes cultivant des notions différentes du bien. C'est un des grands problèmes que soulève la mise en pratique de La Révélation d'Arès. Pourquoi Maryse vient-elle comme bouc et chien sur le pâquis, la chasse que le Saint m'a confié (Rév d'Arès x/5) ? Parce qu'il lui est très difficile, voire impossible, de développer sa propre communauté. Comme le coucou (le prêtre) elle se pose en église qui a le "regard positif" ;  elle est de ceux nombreux, qui poursuivent une idée sans l'action pour la développer, elle vient pondre dans mon nid, et c'est probablement ce que feront les religions quand elles verront que nous gagnons en nombre et importance. Il est tellement plus simple, en effet, d'aller puiser à l'humanité qu'un autre a mise au monde. Dans "L’Éthique à Nicomaque" Aristote appelait philia l'amour porté un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'on souhaite qu'il deviennne. Il n'y a pas de philia chez Maryse, ou Assunta, ou Regard Positif, elle ne s'adresse pas à mes frères et sœurs pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'elle voudrait qu'ils soient ; elle les prend pour des gens qui seraient enrégimentés, qu'elle imagine enrégimentables autrement, mais non pour des gens qui sont venus simplement à moi parce qu'ils ont la conviction que je suis dans la bonne ligne de conduite et qu'ils souhaitent la suivre avec moi. Elle a provoqué une perturbation dont j'ignore ce qu'elle attendait, mais pourquoi ce vain charivari ?
Cela ne vous a pas perturbé, frère Maurice. J'en suis heureux. Encore merci pour votre commentaire.

05mai16 174C61
Je vis maintenant en Afrique du Sud, mais j'ai reçu l'eMail signé Maryse. Il n'est pas rare que des listings d'adresses circulent par erreur ou qu'ils accompagnent des eMails parce que le service d'adressage et contacts de la messagarie ne fonctionne pas toujours bien. Il n'est pas rare non plus que certains utilisent des listings qu'elles avaient eus quand elles étaient amies avec une personne ou une société et qu'elles s'en servent après qu'elles soient entrées en concurrence, en rivalité ou en conflit avec elle. C'est un problème qui survient tôt ou tard dans les relations courrielles. Cela permet à des personnages minuscules de s'offrir un coup d'éclat pendant 48 heures et puis tout retombe à plat. C'est avec plaisir que je vois à votre avertissement 174C59 du 2 Mai que vous prenez la chose avec calme et philosophie.
Dans votre blog vous vous plaignez parfois que la mission ne marche pas aussi bien que vous le souhaitez, mais avez-vous vraiment à vous plaindre ? Je ne trouve pas. Vous avez quand même bâti une belle tour qu'on voit d'un peu partout dans le monde, même si pour le moment on fait semblant de ne pas entendre les hauts-parleurs à son sommet et même si on n'y entre pas.
Le problème, s'il y a problème, est ailleurs.
Ici au Cap il m'arrive de parler de The Revelation of Arès. La ou les personnes m'écoutent un moment comme si je parlais hébreu, et puis soudain elles me disent que The Revelation of Arès ne leur est pas inconnue. Elles n'en savent pas grand chose, mais elles la voient de loin. C'est très important d'être ne serait-ce qu'une silouhette au loin.
Mais nous vivons une crise du temps de la réussite. Fini le temps des grandes conquêtes scientifiques, industrielles, commerciales, idéologiques, politiques, religieuses. C'est vrai partout, ici en Afrique comme ailleurs dans le monde. Certains qui ne réussissent pas ou qui réussissent moins, parfois certains jaloux aussi, cherchent toujours à nuire aux rares qui réussissent. Vous avez réussi la tâche que Dieu vous a confiée avec des moyens dérisoires, ne vous plaignez pas ! De toute façon, maintenant comme avant, tous les entrepreneurs qui entreprennent — et vous en êtes un, même s'il n'est pas habituel d'appeler entrepreneur un missionnaire de Dieu — s'engagent dans un tunnel noir où ils vont à tâtons. Maryse — je ne la connais pas pas, mais quand on procède comme elle procède on n'est pas grand chose —  a fait là quelque chose qui soit ne lui sert à rien sauf à se faire plaisir un jour ou deux, soit peut considérablement lui nuire. Elle ne peut tirer aucun profit d'aller dire à tous ceux qu'elle peut qu'elle n'est pas votre disciples et que vous vous trompez en laissant entendre que c'est elle qui a la clef du droit chemin, le regard positif. Des millions de gens font la même chose partout dans le monde, convaincus que c'est ce qu'ils pensent qui est le bon chemin. Chaque idée dans le monde est convaincue qu'elle est la bonne idée que le monde attend.
Mais vous, vous ne venez pas avec vos idées. Vous venez avec les idées de Dieu ! Contre les gens qui pensent que leurs idées abolissent le passé et ouvrent tout grand le portail de l'avenir, vous frère Michel vous arrivez avec une Parole, qui n'est pas la vôtre, qui est Celle du Très-Haut,  qui n'est ni du passé ni de l'avenir, mais qui est de toujours. La pauvre Maryse ne voit pas les choses comme vous, elle a les propos acrimonieux et blessants des gens désorientés, mais qu'éclaire au fond d'eux une petite ambition personnelle, qui pensent qu'il faut faire taire la Parole telle que vous la transmettez avec vos propres mots et moyens — mais alors pourquoi Dieu l'aurait-Il confiée à vous et pas à elle ? — pour la remplacer par sa parole. Elle tente de s'imposer comme parole. Elle dit en somme à ceux à qui elle écrit : C'est ma parole contre la sienne. Dérisoire et pitoyable, mais le projet est sûrement bien ancré en elle. Je ne sais pas vous, frère Michel, parce que vous êtes un homme bon, mais chez moi elle soulève la méfiance que soulève tout esprit malsain. À votre place, je me méfierais de ses traquenards.
Ceci dit, quelques nouvelles : J'enseigne toujours. En anglais mais j'apprends l'afrikans. Mon épouse Gloria vous salue.
David B. de CapeTown (Afrique du Sud)

Réponse :
Bonjour, mon frère David, j'étais sans nouvelles de vous depuis assez longtemps. Merci pour ce commentaire que je choisis parmi tous ceux que je reçois après l'exhortation qu'a envoyée collectivement Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif.
Effectivement, je vis cet épisode de la vie d'adversité qu'est la mienne depuis quarante-deux ans "avec calme et philosophie". Je sais mieux que personne que j'ai sur cette planète infiniment plus de détracteurs que d'admirateurs. Cela me fait seulement de la peine pour Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, qui, comme vous dites, a peut-être fait quelque chose qui "peut considérablement lui nuire." Je souhaite qu'il n'en soit rien pour elle.
Dans un contexte moral et spirituel mondial très dégradé avec une augmentation du nombre de ceux et celles qui n'ont plus qu'à se taire — ce fut je pense le projet des innovateurs des "Nuits Debout" : faire entendre ceux qu'on n'écoute jamais, avant que les gauchistes récupèrent le mouvement — les politiques se voient de plus en plus promus par les medias : presse, télé, etc., et couvrent de plus en plus les voix à peine audibles des petits, mais sont eux-même d'autant moins écoutés qu'ils parlent trop, comme pour s'écouter eux-mêmes. Le résultat est désastreux : Plus rien, pas même le bruit (Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, etc.), ne passe entre haut et bas. Il n'est donc pas inutile que je m'efforce de me faire entendre, par ce blog, et que d'autres — Maryse comprise parmi d'innombrables — s'y essaient de leur côté à leur manière, mais pourquoi le faire comme elle le fait en essayant de soulever la vindicte des uns contre les autres ? Pourquoi en cherchant à nuire ? Agir ainsi, c'est recréer cela même qu'on voudrait voir disparaître.

05mai16 174C62
Remerciements ! Merci frère Michel pour votre réponse [174C45] à mon commentaire.
Ces questions sont en lien avec mon vécu. Vous y avez bien répondu.
Je comprends que vous ne compreniez pas mon questionnement. Même si vous pensez que je suis courageusement engagée dans la mission, j'ai plus parfois l'impression d'accompagner mes frères [plutôt] que d'être une apôtre. Je ne m'épanouis pas dans la moisson, je n'arrive pas à arrêter les gens et je ne me sens pas "mère" de l'humanité telle que nous devrions l'être à la moisson. Je suis trop souvent révoltée par l'indifférence des gens de la rue et ça porte préjudice à ma paix intérieur.
Pour préserver cette paix je ne me force pas à moissonner, j'y vais de temps en temps mais c'est un cercle vicieux, car ne pas y aller souvent fait que finalement on ne construit pas grand chose.
Concernant la prière, je n'y trouve plus de sens, je ne prie que lorsque je vais missionner.
À l'intérieur de moi je n'épouse plus le Créateur comme avant (quand j'étais plus jeune). Il me souhaite apôtre et moi finalement je souhaite me protéger du monde en ne m'y confrontant pas trop.
Bref, il y aurait plein de façons de vous écrire tout cela. J'en ai fait beaucoup des brouillons que je n'ai jamais envoyés. Des difficultés nous en avons tous et ce n'est rien comparé aux souffrances du monde. Donc tout va bien malgré tout.
Merci encore pour votre gentillesse dans vos réponses à mes commentaires qui sont parfois décalés avec l'engagement d'un vrai Pèlerin d'Arès.
Stéphanie M. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour cet aveu simple et vrai. Lequel d'entre nous, à un moment ou à un autre de son engagement spirituel, n'a pas eu envie de décrire comme vous le faites son ou ses moment(s) de désen­chantement  et de lassitude, de quasi-désespoir face à "l'indifférence des gens" ? Vous, ma très estimée sœur Stéphanie, vous en avez plus que l'envie, vous en avez le courage et je vous fais mes compliments.
Dans l'Église Orthodoxe, où j'étais avant que Jésus ne me visitât, il était bien connu, depuis des siècles, que dans les monastères les moines et moniales avaient toujours été et seraient toujours, à certains moments, affectés d'acedia — Ce mot grec a été, je crois, francisé en acédie —. Dans ces périodes de mélancolie proche du découragement voire même du scepticisme, où ils ne prient plus, l'higoumène (le père ou la mère supérieure), qui sait que la comparaison que fait en permanence le croyant entre sa misérables vie terrestre et les splendeurs invisibles, hypothétiques, du Ciel, dit à celui ou celle tombé(e) dans l'acedia : "Reste dans ta cellule et attends que ça passe !" Cela passe généralement. Quand ça ne passe pas, le moine ou la moniale retourne à la vie séculière.
Peut-être quitterez-vous le petit reste pour n'être plus qu'un pèlerin d'Arès petit p, peut-être même tomberez-vous dans l'incroyance, "l'indifférence des gens", qui aura déteint sur vous. Contre cela mes exhortations ne serviront à rien, sinon à vous faire jouer la comédie et n'être plus qu'une hypocrite. Puisse cela ne jamais survenir !
Comme le Père j'aime mieux un incroyant sincère qu'un croyant hypocrite (Rév d'Arès 28/12). Mais même si vous quittez notre famille spirituelle, efforcez-vous de rester une personne de Bien, une pénitente, car avec ou sans foi il demeure éternellement Vrai que seul le Bien vaincra le Mal. Ne tombez jamais dans le Mal sous prétexte de découragement. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que même si vous renoncez au choix que vous avez fait d'être engagée dans le petit reste arésien, vous découvrirez que vous devrez toujours faire un choix. Vous vous apercevrez que c'est cela qui distingue essentiellement l'humain des animaux qui ne peuvent que suivre leurs instincts.
Mais peut-être, ma sœur Stéphanie, n'êtes-vous qu'en train de ramper, pour une période courte ou moins courte, dans ce que les hippies appelaient, je crois, "l'underground"  et que La Révélation d'Arès appelle les tunnels de la taupe (Rév d'Arès 23/2). Le train-train terrestre est si assomant, décourageant, déspiritualisant, qu'il est difficile, très difficile, de faire croire qu'autre chose puisse exister. C'est bien, du reste, ce qui fait ce monde de gens indifférents, de visages fermés que vous rencontrez dans la rue, fermés parce qu'ils nous prennent pour des avant-gardistes surréalistes déconnectés des tristes réalités du monde et qui ne grattent même pas des gutares en aboyant des chansons de révoltés, et qui ne sont donc qu'ennuyeux. Ce qui de nous évoque l'ennui chez les gens de la rue est ce qui allume un Feu, une Lumière permanents au fond de nous. Cette contradiction est parfois difficile à vivre et c'est cette contradiction qui vous fait avancer avec une entrave entre les jambes comme autrefois certains bestiaux.
Il est quand même quelque chose que je vous rappelle et rappelle à tous, c'est que l'événement surnaturel que je vécus en 1974 et 1977, venait bien de quelque part, un Quelque part que ne ternit pas "l'indifférence des gens" de la Terre, Quelque part où règnent Sainteté, Puisssance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Évidemment, le Message que m'ont laissé pour tous les hommes les Personnes Célestes qui se sont manifestées là n'a rien à voir avec les interviews de pop-stars, les discours du président, les unes des grands journaux, considérés comme "du solide". Bref, La Révélation d'Arès n'a rien d'un magazine-pute comme j'en lis dans la salle d'attente de mon médecin ou de mon dentiste. Mais ce Message est une Parole vivante, qui fait aller ceux qui la suivent de la vie à la Vie. Vous me direz: "Cette Vie, où donc est-elle ? Comment la montrer au monde ? L'impossibilité de la montrer me décourage." Dites-vous qu'il ny a rien de beau hors du dépassement. Dites au gens : "Élevez-vous ! Dépassez-vous ! Si vous ne cherchez pas Dieu, cherchez au moins la Beauté, dont parle aussi La Révélation d'Arès. Cette vie est moche; rendons-la lumineuse, et la première lumière, c'est l'amour !"

05mai16 174C63
Frère Michel, bonjour, le message envoyé d'ici sur vos boites freespirituality.net et Gmail, celui de freespirituality.net m'a été retourné :

Message retourné:
Mail Delivery Subsystem
06:07 (Il y a 9 heures)
À moi
This is an automatically generated Delivery Status Notification
THIS IS A WARNING MESSAGE ONLY.
YOU DO NOT NEED TO RESEND YOUR MESSAGE.
Delivery to the following recipient has been delayed:
michelpotay@freespirituality.net
Message will be retried for 2 more day(s)
Technical details of temporary failure:
DNS Error: 156778191 DNS type 'mx' lookup of freespirituality.net responded with code SERVFAIL
Didier Br (Ailes de la Paix) d'Ile de France

Réponse :
Il est normal que les eMail adressés à freesoulblog.net vous soient retournés, parce que Freesoulblog.net n'existe plus et a été remplacé par Michelpotayblog.net. Cela, mon blog le dit depuis le 3 décembre 2015 :
3 décembre 2015 (0170)
2016 sans rage  

l'URL http://freesoulblog.net est maintenant remplacé par http://michelpotayblog.net

Il n'y a rien d'anormal.
Cinq mois : Décembre, janvier, février, mats et avril ont été laissés pour que les lecteurs et les commentateurs du blog s'habituent à cette transition, mais maintenant le Mail Delivery System commence à retourner les messages adressés à freesoulblog et freespirituality.

05avr16 174C64
Une explication au sujet du commentaire 174C52
Excusez-moi, cher frère Michel, de ne pas avoir été claire dans ce que je voulais transmettre.
En fait l’anonyme passé par moi (bigre !) à qui vous avez répondu, c’est Hitler. Nulle intention de ma part de vous piéger. J’avais pourtant mis entre guillemets l’extrait de son discours datant de 1944 mais ceux-ci ont disparu.
Voici à nouveau l’extrait en question :
"J’ai souvent l’impression qu’il faut passer par toutes les épreuves envoyées par Satan, les démons et l’enfer, avant d’arracher en fin de compte la victoire définitive...
Je ne suis sans doute pas ce que l’on appelle un dévot, sûrement pas, mais au fond de moi-même je suis un homme religieux, c’est-à-dire que je crois que quiconque, sur cette terre, combat vaillamment, conformément aux lois naturelles qui ont été créées par un dieu, celui qui ne capitule jamais, mais se ressaisit sans cesse et va toujours de l’avant, je crois que celui-là ne sera pas abandonné par l’auteur de ces lois, mais  [je crois qu'il] aura en fin de compte la bénédiction de la Providence. Et c’est bien ainsi qu’il en a été pour tous les grands esprits de cette terre."
Adolf Hitler
Le dictateur semblait justifier ses actes et se croire dans la bonne voie en comptant en plus sur la bénédiction de la providence (qui n’existe pas), alors que le résultat était criminel.
Je trouvais que cet exemple de discours enfumeur était plus saisissant si le nom de l’auteur était dévoilé après, mais sans les guillemets c’était raté  ! Je voulais dire que nous pouvons nous laisser abuser par des discours politiques ou autre, nous justifier et nous abuser nous-mêmes dans nos comportements, si nous ne développons pas notre flair spirituel par la pratique du Bien. Ceci afin de discerner le vrai du faux en nous et dans nos contacts avec le monde.
N’ayant pas internet, je passe par Simone et Jean-Pierre.
J’aime bien votre phrase : “Nous ne pouvons pas aimer l’homme présent si nous n’aimons pas aussi l’homme passé quel qu’il fût.”
Marie-Hélène F. du Limousin

Réponse :
Je comprends maintenant ce que disait aux lecteurs du blog votre commentaire du 28 avril. La citation d'Adolf Hitler et le nom d'Adolf Hitler avaient en effet disparu de votre envoi. Ce que que je pus afficher alors était bancal et peu compréhensible. Je m'empresse de publier ici la citation complète d'A. Hitler telle qu'elle aurait dû figurer dans votre commentaire 174C52. Je ne connaissais d'ailleurs pas du tout ce discours du chancelier d'Allemagne alors. Il était sûrement détestable, mais était-il dictateur ? Difficile à dire : Il avait été démocratiquement élu par le peuple allemand.
Vous n'avez pas l'Internet comme ceux de nos frères et sœurs, plus nombreux qu'on ne croit, qui n'ont ni ordinateur ni abonnement à l'Internet. Sœur Christiane, mon épouse, qui déteste l'Internet où, comme elle dit, "l'on peut mentir et se faire passer pour quelqu'un d'autre encore plus facilement qu'au téléphone", mais qui a l'obligation de s'en servir, puisqu'elle fait la comptabilité à laquelle l'Administration des Impôts nous contraint et qu'aujourd'hui il nous faut faire la plupart de nos déclarations administratives par l'Internet, se passerait volontiers d'abonnement au web tout comme vous, si elle le pouvait.
Sœur Simone et frère Jean-Pierre vont bientot retourner habiter Tours. Qui va alors faire passer les messages que vous m'adressez ?
Merci pour ce commentaire rectificatif, ma sœur Marie-Hélène.

05avr16 174C65
Voici un rappel de votre réponse au commentaire 174C5 : " Dans ce monde chaque déclarateur croit que tout ce qu'il déclare a un sens que le monde devrait reconnaître et s'y conformer. Chaque argumenteur veut que tout aille dans son sens et qu'on le suivre sans se retourner. Et tous ces gens contradictoires sont assoiffés d'ordre, férus de logique, ... "
Je viens de passer deux journées avec Matthieu Ricard [bouddhiste qui circule en robe lamaïste], Jean-Gérard Bloch [médecin rhumatologue, défenseur de la méditation "Les succès ambivalents de la pleine conscience"] et Fabrice Berna [psychiatre, auteur de "La mémoire autobiographique et l'identité personnelle (ou self) dans la schizophrénie"] dans un colloque : "Oser l’altruisme et la méditation aujourd'hui".
C’est curieux de voir ces personnes fuir ou incapable de répondre aux questions plusieurs fois répétées, de la salle plus de cinq-cents personnes, sur la spiritualité, la religion, la foi, le message de Jésus. Je n'avais encore jamais ressenti d’une manière aussi forte l'impasse de la mission sociale et la justesse de votre éloignement naturel de ces grands bonhommes actuels devenus médiatiques tel que Pierre Rabhi, Matthieu Ricard qui confortent les êtres humains dans leur indifférence ou rejet du Créateur et qui les éloignent toujours plus de la Vie en les trompant sur la pérennité de la vie. Il est vraiment temps que l’homme reprenne la main de son Père pour retrouver son Chemin dans le dédale de la vie d’aujourd'hui !  
Étrange l’être humain ! À la fois bout de bidoche [chair ou viande en argot] à deux pattes et dieu potentiel, qui se croit le centre du monde et qui peut bavasser pendant des heures sans se rendre compte qu’il étale son Ignorance !
La Révélation d’Arès nous apporte la Lumière et vous, vous nous aidez à mieux la comprendrep pour être de vrais pénitents et devenir de vrais Vivants vers une Vie infinie. Vos conseils, vos encouragements et parfois vos injonctions nous aident nous reconstruire mais au rythme de ce que nous ressentons et comprenons, sachant qu’actuellement notre esprit agité et formaté nous mène par le bout du nez. La vie, la Parole et votre enseignement activent la veilleuse qui s'est allumée en moi quand j’ai découvert La Révélation d’Arès pour qu’elle devienne une lumière et pour être repérée par les quelques épis mûrs que je rencontre et qui apparemment sont encore plus cadenassés que moi !
Rémy G  de l’Avignonnais

Post-Scriptum à l’intention de Pierre G du Luberon : Si Marseille, Lyon et même Gap sont loin de vos possibilités de déplacement et que vous ressentez le besoin de rencontrer quelqu'un réellement engagé dans La Révélation d’Arès, j’habite à la limite ouest du Luberon. Vous pouvez demander mes coordonnées à frère Michel.

Réponse :
Mais oui, frère Rémy, le monde est plein de cet humain "à la fois bout de bidoche à deux pattes et dieu potentiel, qui se croit le centre du monde et qui peut bavasser pendant des heures sans se rendre compte qu’il étale son ignorance !" C'est ce que disait déjà Socrate, qui enseignait ou plus exactement questionnait: "Que sais-tu ?" Rien ou pas grand chose. En 420 avant Jésus Christ la Pythie de Delphes répondit à son ami d’enfance Chéréphon : "Il n'y a pas d'homme plus sage que Socrate." Socrate passait par-ci par-là des heures debout et immobile, affligé par la prétention de tout savoir qu'ont les hommes. Socrate aurait fait un bon Pèlerin d'Arès qui sait qu'il ne sait rien, sinon qu'il doit être pénitent. Socrate avait maîtrisé sa nature humaine violente à tel point qu’il fit l'admiration d'hommes de la stature d'Alcibiade et de Platon.
Merci, mon frère Rémy, pour ce commentaire. J'ai aperçu et un peu entendu, sans m'y arrêter, ces hommes dont vous parlez, Matthieu Ricard dans sa bure de lama, Jean-Gérard Bloch et Fabrice Berna, médecins dans leurs méditations" sur la folie humaine. Pour ces gens-là je ne sais pas si je suis un pauvre type négligeable ou quelque chose de moins insignifiant et cela ne me tracasse en rien. Je n'ai qu'un but : Faire connaître et appliquer la Vérité de La Révélation d'Arès : C'est que le monde doit changer (28/7). Ces braves gens, sûrement pleins de bonne volonté, mais qui laisseront sur terre plus de problèmes que de solutions, parlent beaucoup comme s'ils luttaient contre la fuite du temps, mais nous nous avons devant tout le temps nécessaire pour changer le monde en Bien. Si nous laissions tomber notre mission, le péché des péchés surviendrait (38/2).

05avr16 174C66
Vous parlez dans votre avertissement 174C58 d'une perspnne qui "signe Maryse, ou Assunta, ou Regard Positif", qui a adressé à certains de vos correspondants un message sur lequel je reviens un peu plus loin. S'agit-il de l'Assunta du site "Regard Positif sur les actions et attitudes non-violentes pour créer ensemble une nation humaine universelle dans le respect des diversités" ?
Ce qu'elle vous dit dans le message qu'elle a adressé collectivement est d'une insolence aussi bête et grossière que manifestement ignorante de votre nature, de vos enseignement. Elle vous dit :
"Votre vanité n'a pas de borne !!! Le post à Didier Br est transparent de votre psycho-manichéisme et d'une forme de pathologie (aimer dominer, égocentrique : n'aimer que vous-même, vouloir être et rester à la première place) et donc transparent de votre attitude que vous avez institué depuis le début dans les assemblées : humilier et rabaisser publiquement. Tout d'abord dans ce post : 18avr16 174C18 : "...mais votre cerveau peut fonctionner indépendamment d'autres cerveaux comme ceux de votre groupe missionnaire n°4 à Paris, dont certains membres se plaignent de ne pas vous comprendre, d'avoir des difficultés à fonctionner avec vous.
Vous êtes en état de dualité avec vos frères et sœurs du Groupe 4. Cela m'ennuie beaucoup, parce que je vous aime bien..."" Vous vous servez (vous Frère Michel Potay) de cette vidéo qu'il vous montre pour pouvoir dire ce que vous pensez de lui mais en vous servant des critiques du groupe auquel il appartient. Vous n'avez pas le courage de le rencontrer et de lui dire vous-même, ce qui serait plus respectueux que de le faire publiquement. Plus loin vous dites: "Mon cerveau n'est pas le vôtre et je ne peux trouver de solution à votre place." (je croyais que vous réfléchissiez à sa situation : le garder ou le virer ??? "Si vous souhaitez devenir non-duel avec eux, alors cela ne tient qu'à vous, si vous le voulez, même au prix d'un profond déplaisir." (Autrement dit,) fais comme je dis ou pars! (Vous dites encore): C'est le chemin de la pénitence, qui implique un certain effacement de soi (soit il y a effacement soit il n'y en n'a pas), lequel ne vient pas tout seul du jour au lendemain. Comme vous voyez, revenir à la non-dualité ne vient pas dans un heureux ébahissement émotionnel, celui de votre commentaire (Br est pris pour un abruti bienheureux limite gogol), mais demande un effort, une volonté d'effort, même au prix du déplaisir."
Même au prix du déplaisir = (contraire à ce que demande Dieu) Les belles choses sont faites, créées dans la joie et dans l'amour. Dire à la personne de s'effacer même au prix du déplaisir est ici mensonger: car c'est demander à la personne qu'elle se conforme en tout point à l'idée, l'image, la vision et l'attitude d'autres personnes même si cela ne lui plaît pas, donc devenir le groupe. Il doit abdiquer son individualité pour bien entrer dans un moule !!! C'est grave parce que non seulement c'est un manquement à l'amour, donc à ce que Dieu demande, mais de plus, c'est faire fuir les gens qui lisent le blog car vous l'écrivez noir sur blanc !!! De plus tout effort est fait pour Dieu et seulement pour Dieu. Pas pour plaire à une personne et plusieurs personnes et surtout pas devenir ces ou cette personne !!! Là il y a une grave erreur ontologique de votre part...
Pour travailler pour Dieu, oui, on doit se changer mais surtout rester soi-même. Et tout vient de soi. Aucune imposition de qui que ce soit fut-ce cette personne dite "prophète"... Se changer ne veut pas dire devenir les autres. Il y a quelque chose de malsain qui est toujours en place : abdiquer sa conscience au groupe qui lui l'abdique à une seule personne, vous MP (Michel Potay).
(.....)
Cette femme s'exprime à votre égard avec une insolence qui n'a d'égale que l'ignorance qu'elle a de votre personne bienveillante, qui ne parle qu'avec bienveillance. Mais son interprétation est méchamment pernicieuse, parce qu'il est très facile de retourner le sens d'un écrit du bon au mauvais. Il n'y a qy'à s'exclamer d'un ton indigné ! Je suis sûr que Didier Br. n'a pas du tout interprété votre réponse comme elle essaie de le dire, en changer la signification de votre réponse. Il y a quelques temps je disais à une personne rencontrée dans ma mission : "Il faut être bon ! " et elle se mit à crier : "Être bon ? Quelle horreur ! Il me demande d'être bonne, quel effronté ! Etc." Tout à coup, le fait que je dise : "Il faut être bon" devenait une insulte. J'avais affaire à une personne très méchante qui voulait me faire passer pour ce que je ne suis pas parce qu'elle parlait en présence d'autres personnes qu'elle voulait convaincre que j'étais une sorte de cafard ne disant que des fadaises prétentiardes et qu'elle était une sublime lumière de raison, tout comme Maryse ou Assunta.
Je ne comprends pas que cette personne qui visiblement vous déteste cultive dans "Regard Positif" une femme de foi et une penseuse aussi remarquable qu'Annick de Souzenelle, qui suit un chemin spirituel d'essence judéo-chrétienne, ouvert aux autres traditions, qui a écrit de nombreux ouvrages de spiritualité et que je considère très proche de vous par bien des côtés. Maryse ou Assunta n'est pas exempte de contradiction.
En tout état de cause, je vous soutiens entièrement et l'attaque de très bas étage dont vous êtes victime ne fait que renforcer ma conviction que je dois vous suivre.
Améthyste J. du Var

Réponse :
Ma sœur ou mon frère Améthyste, si Améthyste est bien votre prénom, je ne vois pas très bien qui vous êtes, mais vous me dites que vous êtes missionnaire dans le Var. Il me faut donc voir en vous quelqu'un qui connaît déjà bien La Révélation d'Arès et mon enseignement. Il est vrai que je ne connais pas tout le monde et que de plus en plus souvent, au Pèlerinage en été, je doive demander aux frères et sœurs de service qui est telle ou telle personne qui vient de me saluer. Il arrive qu'ils ne le savent pas eux-mêmes. L'Assemblée des Pèlerins d'Arès s'agrandit au-delà de mes possibilités de contact avec tous.
Je ne connaissais pas du tout, avant que vous m'en parliez dans ce commentaire aujourd'hui, le site "Regard Positif sur les actions et attitudes non-violentes pour créer ensemble une nation humaine universelle dans le respect des diversités." J'ignorais à plus forte raison qu'Annick de Souzenelle était en relation avec ce site sur l'Internet. Il y a longtemps que je n'ai plus de contacts avec Annick de Souzenelle, mais je l'eus comme professeur ou peut-être plutôt comme conférencière à l'Institut st-Denis où je fis ma théologie. Mme de Souzenelle ne doit pas être jeune, car pour autant que je me souvienne d'elle, elle devait déjà avoir la cinquantaine à cette époque. Elle était assez liée avec mon évêque d'alors, Jean Eugraph Kowalesvsky.
Vous avez raison de rappeler qu'il est "très facile de retourner le sens d'un écrit du bon au mauvais. Il n'y a qu'à s'exclamer d'un ton indigné !" J'ai été apostrophé tellement de fois de cette façon-là depuis 1974 !
Tellement de fois j'ai été ainsi brutalement interpellé, je ne lis plus les messages qu'on m'adresse sur ce ton, de sorte qu'il me suffit aujourd'hui de lire "Votre vanité n'a pas de borne !!! Le post à Didier Br est transparent de votre psycho-manichéisme et d'une forme de pathologie, etc." pour ne pas aller plus loin. Je sais que la suite sera du même acabit, de type agressif, pollémiste, flétrissant, et je ne veux pas entrer dans ce genre d'échange. Je laisse sa pensée à celui ou celle qui m'écrit ainsi, je respecte cette pensée, mais je ne veux pas en discuter, parce que ça ne sert à rien.
Ça ne sert à rien, parce que j'attribue à la peur toute agressivité, celle-là comme une autre, et que faire contre la peur ? Cette opinion, qui chez moi n'est basée que sur l'observation, car je ne suis pas psychiatre, a été confirmée par des gens comme le Docteur Stanislav Grof, qui démontra que la peur du loup, du croquemitaine, de l'orgre était du même ordre que la peur de voir une idée triompher. Je suis un ogre au comportement inadmissible, qui dévore ses frères, aux yeux d'Assunta si elle est sincère, et même si, comme il est tout aussi probable, elle n'est pas sincère, mais seulement systématiquement hostile à l'homme que je suis, c'est pareil : Il y a de la peur au fond de son comportement. Les hommes sont envahis par des peurs multiples qu'ils élaborent en tant que solutions à des choses qu'ils ne comprennent pas (l'incompréhension est l'origine de beaucoup de peurs). De là une absurde disproportion entre l'incompréhension et la réaction. On ne sort pas de ce genre de situation. En tout cas, le remède n'est pas de mon ressort ; je ne le connais pas. Je sais seulement qu'il ne me servira à rien d'essayer de faire raisonner Maryse ou Assunta, parce que sa façon méchante de s'exprimer révèle une peur, qu'elle peut nier mais qui est là et dont la guérison n'est pas d'ordre intellectuel, ni spirituel.

05avr16 174C67
Sois un dans toi ! [Rév d'Arès xxiv/1].
Hier en me promenant au Salon du Livre de Genève, voilà que je me fais alpaguer par un darbiste qui veut me vendre sa bible. Les darbistes sont des protestants avec des lignes de conduite plus ou moins rigoureuses selon les tendances. Je reste un moment avec lui et lui parle de l'image et ressemblance de Dieu que nous sommes tous, ce qu'il met en doute puisque, dit-il : "Le péché a supprimé l'Image et ressemblance chez l'homme et qu'il ne reste plus qu'à croire en Jésus pour se sauver (le credo protestant)." Sur ce, je lui parle du pardon mis en avant dans le Sermon sur la Montagne [Matthieu ch.5 à 7] et lui désigne l'allée en lui expliquant que parmi les 50 personnes qui déambulent, 10 ont franchement une sale tête auxquels ni lui ni moi n'avons spontanément envie de leur parler, probablement 10 autres trouvent que lui et moi avons une sale tête + une bible dans les mains ce qui nous noircit à leurs yeux et que nous allons devoir affronter leur regard hostile, ce qui pourrait bien commencer à nous irriter.
"Mais continuais-je, ces 50 personnes sont toutes image et ressemblance du Créateur comme nous, ce qui nous met concrètement dans un état volontaire de pardon et d'amour. Et je lui explique que la piété réside dans ce regard qui consiste à voir Dieu (même si c'est un Dieu potentiel) en l'autre comme on le voit en soi. Et que l'autre et moi ne faisons qu'un, ce qui est là une des pointes extrêmes de la liberté spirituelle, d'où le Sois un dans toi (Rev d?Arès XXIV/1).
Panique chez mon frère darbiste ! Je le sens accroché à ses certitudes. Cette vison des choses est manifestement trop inconfortable pour lui. Et pourtant même si Dieu est le grand dérangeur, avec le temps et l'expérience de la piété, la situation d'inconfort dans laquelle Dieu nous plonge devient confortable, parce qu'elle nous permet de nous assouplir et ceci dans de nombreuses situations de la vie (sentimentale, professionnelle, amicale etc...) L'inconfort devient une grande source de liberté de penser et d'action. Tout en y réfléchissant je laisse là mon frère darbiste qui a eu un éclair de quelque chose, mais qui ne semblait pas prêt à tenter l'aventure.
Il rejoint tous ces gens massés sur le port qui nous regardent partir sur l'eau bleue de la Vie alors qu'il y a tellement de place sur nos bateaux tandis que l'on s'escrime à les faire monter. Mais trop souvent la voix de fer (Rev d'Arès ii/17) se perd dans les vieilles pierres du quai d'embarquement... pour l'instant.
Tobie de M. de Genève (Suisse)

Réponse :
Ah oui, ces protestants darbystes ! Dans mon premier poste d'ingénieur, à Lyon, après avoir été ingénieur stagiaire chez Decat à Paris, plusieurs associés de la Société qui m'embaucha à Lyon étaient des ingénieurs des Mines, protestants Darbystes de st-Étienne, qui essayèrent un peu de me convertir. J'étais alors athée. Leur tentative fut vaine, mais je me souviens qu'ils me donnèrent une Bible dans la traduction de John Nelson Darby, que je détiens peut-être encore quelque part, à moins qu'elle ait péri dans le brasier où disparurent une bonne partie de ma bibliothèque et de mes documents quand je quittai Arès en 1993, faute de place pour ranger tout cela à Bordeaux où j'allais vivre en appartement.
Je n'ai plus jamais rencontré de Darbystes — branche très rigoureuse des Frères de Plymouth — depuis lors, mais vous ne m'étonnez pas : Je me souviens du rigorisme de ces braves gens. Vous avez très bien fait d'ouvrir les yeux de ce Darbyste qui sur le moment vous a récusé, mais dans l'esprit de qui vous avez sûrement inculqué quelque chose de neuf et de généreux comme est toujours neuf et généreux Le Sermon sur la Montagne.
Merci, mon frère Tobie, pour ce commentaire.

05avr16 174C68 
La vie à la Vie ? La vie, ça n'existe pas !
La vie, c'est simplement du carbone avec de l'oxygène. Une réaction chimique, quoi !
Rien de plus.
Bien sûr, c'est plus compliqué que du carbone et de l'oxygène. C'est des structures matérielles qui incorporent une grande complexité de structures internes : les os, les nerfs, les muscles, la graisse et j'en passe. Tout ça avec en plus une activité qu'on croit autonome, mais ça trompe. Vous croyez qu'il y a des trucs comme la pensée, les sentiments, mais c'est des conneries !!! Il n'y a rien et quand tout est mort il n'y a plus rien, rien.
On va vous dire que par rapport aux objets inanimés et aux machines, la vie forme elle-même sa propre substance à partir de celle qu’il puise dans le milieu. Ce n'est pas parce qu'il y a reproduction et développement de l’organisme qu'il y a vie au sens que vous donnez à vie. Un jour les cailloux, les montagnes, l'eau vivront comme vous vivez. La vie évolue au cours des temps par ajout d’organes et de facultés qu'on croit de plus en plus importantes, mais quand toiut ça est mort il ne reste rien, rien.
Le Bien, je veux bien (c'est pour ça que je lis ce blog), parce que les nerfs, ça fait mal, quelquefois même très très mal. La torture par exemple. Alors le Bien permet d'éviter ce Mal, mais ce n'est rien d'autre que des sensations. Une fois mort, le torturé ne souffre plus. Jean Moulin s'est balancé par la fenêtre et hop ! plus rien, plus personne, de la viande morte, mais des monuments aux morts, des drapeaux, des clairons... Bêtises!. Le Bien ou le mal durent jusqu'à la mort. Pas plus. Le reste est hasard : je nais en Allemagne je suis nazi, je torture Jean Moulin. Je nais en France, je suis Jean Moulin. C'est tout.
Arrêtez vos bêtises !
Gilbert Y. d'Ile de France

Réponse :
La vie serait seulement un nerf avec un courant électrique qui le traverse ? C'est peut-être ça chez les amibes, mais chez vous, chez moi ? Ce que vous m'écrivez viendrait seulement d'un nerf descendu de votre cerveau jusque dans votre doigt qui tape sur le clavier ? Et pourquoi vous contesterais-je ? Parce qu'un nerf descend de mon cerveau jusqu'à mon clavier, comme un caillou roule le long d'une pente, à gauche plutôt qu'à droite, lentement plutôt que vite, selon les hasards du terrain ? J'ai déjà entendu ça. J'ai dit à ceux qui se moquaient de ma façon de voir le vie : "Vous avez la vue courte. Avez-vous observé tout ce à quoi les hommes ont pensé, qui pourrait s'exprimer de milliers de façons différentes sur le clavier ? Aurions-nous ainsi depuis la nuit des temps des milliers de nerfs traversés de milliers de flux électriques, dont un seul, au hasard, s'exprimerait sur le clavier ?" Vous n'avez pas encore observé que la vie dépasse les nerfs et le courant électrique qui les traverse.
Non, la vie apparut avec la lumière, c'est quelque chose qui vient de la Vie centrale, créatrice : le Père. Les idoles étaient des vies mortes, des bouts de bois inertes comme nous pourrions être du carbone et de l'oxygène que fait bouger un peu d'electricité, oui, mais pas la vie qu'anime la Vie qui plane sur nous de l'infini à l'infini, qui n'est représentable ni en bois, ni en fer, ni en pierre, ni en carbone, ni en oxygène, ni en courant électrique.
Ne soyez pas de ceux qui ont abandonné le Père, la Source d'Eau Vive, pour se creuser des citernes lézardées qui ne tiennent pas l'eau (Jérémie 2/13). La vie qui est la nôtre n'est pas celle de l'amibe, de la sardine, du rhinocéros, mais la Vie que vous ne sentez pas comme une plénitude sacrée, mais qui l'est pourtant, cette plénitude sacrée, ce quelque chose qui dépasse toutes les structures de carbonne et d'oxygène traversées de flux électriques.
Voyez Stephen Hawking ! Il est réduit à rien par une sclérose latérale amyotrophique (la maladie de Charcot), une maladie des neurones moteurs qui enlève presque tout contrôle neuromusculaire et voyez l'extraordinaire production de sa pensée scientifique et philosophique, bien qu'en lui le carbone, l'oxygène et les courants électriques ne fonctionnent plus du tout comme il faudrait. Ne pensez-vous pas que quelque chose d'autre anime ce tas de viande dysfonctionnante ?
Paul de Tarse n'est pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), certes, mais comme grand croyant il a écrit des choses d'une extraordinaire puissance : "Je vis, mais ce n'est pas moi qui vis, c'est la Parole qui vit en moi" (Galates 2/20). Ne sentez-vous pas, quand vous voyez votre épouse, vos enfants, que vous aimez sûrement, brûler en vous un Feu qui n'est pas un courant électrique courant sans le moindre sentiment le long d'un nerf, mais qui est Autre Chose, le Feu de l'Amour, qui n'est pas une biologie dans une éprouvette, mais un sentiment lucide et contrôlable ? La Vie, oui, ça existe. On peut sans nul doute discuter de ce qu'elle sera quand nous l'auront redécouverte après avoir fouillé ce désert comme une mine (Rév d'Arès 24/7) — le désert que vous êtes, Gilbert — mais on ne peut pas dire que ça n'existe pas.

09mai16 174C69
De la vie "v" à la Vie "V" , deux lettres, une minuscule et une majuscule... Dans le langage du monde cela fait peu de différence ! En réalité cette différence est énorme, elle sépare deux mondes, le monde actuel, cruel, irréfléchi, menteur, manipulateur, peureux, où se manifeste peu d'amour, où le cœur est agité et le cerveau envahit par le bruit : Le bruit ouvre la bouche, mais ferme l'oreille (Rév d'Arès vii/16)... et le monde changé ou règnent l'amour et la vertu comme régulateurs social... le retour au Dessein du Père. !
Nous vivons et naviguons dans ce grouillis (Rév d'Arès iii/2) humain, là où se trouvent les épis mûrs, ces épis mûrs qu'il nous faut éclairer de la Lumière du Père et du prophétisme de Mikal : La Lumière est prise dans le piège d'homme. Mikal libère la Lumière (ix/8).
Ce monde, je le porte en moi, le dénoncer, par simple opposition ne le transformera pas, et ma mission n'aura pas beaucoup d'impact sur mes rencontres, je ne ferais que "crier avec les loups". L'amour devrait sortir de moi par tout ce qu'exprime mon être. Par mon regard, les mots que je prononce, mes gestes, enfin, ma vie.
Ma façon de porter témoignage et de chercher les épis mûrs devrait, déjà, définir la future société. Alors je m'interroge sur ma façon de moissonner. Pour l'instant j'ai peu de réponses [quand je moissonne] !
Le monde attend des solutions faciles pour régler ses problèmes et calmer ses peurs, il cherche des méthodes infaillibles. L'impatience est grande, partout tout le monde veut tout et tout de suite, de là ces attitudes nerveuses qui génèrent l'agitation, la peur et le manque d'écoute.
Mais pour nous, ce que nous apportons nécessite patience, pugnacité et grande volonté de changer. Nous sommes dans le temps où tout est progressif et lent ! Dire au monde, que la pénitence est le meilleur moyen de changer le tissu social, demande des preuves face à l'homme fataliste apathique et peureux mais encore docile aux rois [blanc et noir] et à la loi des rats. [Nous avons besoin de] preuves que nous n'avons pas encore bien construites : Le Signe n'est pas encore donné (Rév d'Arès xLiv/5 ! Cette Parole est un bouleversement intérieur, un grand choc ! Alors, à nous d'être capables de provoquer ce phénomène d'éveil dans nos rencontres !
Très cher et bien aimé prophète, votre enseignement est toujours très important et très riche, comment pourrions-nous nous en passer ? Des contradicteurs comme Maryse il y en aura toujours, mais comme vous le dites : "Ne jugeons pas !" À nous de passer au-dessus de ces petitesses par la force de l'amour qui nous porte vers les Hauteurs... et entraînons tous ceux que nous pouvons.
Merci très cher Prophète de Dieu pour l'exemple que vous nous donnez.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Qu'il est opportun et juste ce commentaire que vous m'adressez, frère Francis ! Merci pour lui.
Oui, je sais quel tourment peut tirailler certains missionnaires qui vont par les rues, se heurtant à la glace ou à l'insensibilité des passants qu'ils rencontrent, cette jungle de broussailles et d'épines au milieu de laquelle ils ont tant de difficultés à trouver des épis mûrs. Ils se sentent comme des rebus de l'humanité, comme des œuvres mortes mises en morceaux par l'indifférence comme fut dépecé comme un gibier par les Catholiques le corps d'Ulrich Zwingli, célèbre réformateur suisse et pasteur tué sur le champ de bataille de Kappel (1531), alors qu'il assistait les blessés et les mourants. Heureusement Oswald Myconius sauva le cœur de Zwingli en le jetant, je crois, dans une rivière avant que les Catholiques ne le découpent et ne le dévorent. De même, l'ange de Dieu, qui nous suit invisiblement, sauve son cœur de chaque missionnaire pour que l'indifférence du monde ne l'avale pas. Nous sommes dans la phase très difficile, parfois cruelle, d'une mission au milieu d'une humanité que, sauf rares exceptions, plus rien ne touche — pas seulement La Révélation d'Arès mais à peu près n'importe quoi de spirituellement élevé —, un monde encore heureux malgré ses jérémiades, pas encore arrivé au stade de malheur qui le fera réfléchir à son destin métaphysique. Toutefois, notre mission n'est pas inutile, oh que non ! parce qu'elle laisse dans les esprits des traces précieuses. Notre mission paraît impossible, mais elle est la plus nécessaire qui soit...
La plus nécessaires qui soit, parce que les traces que nous creusons dans les esprits, qui pour l'heure n'y voient distraitement que des ornières banales sur un chemin de campagne, en fait cassent le sol et permettent que s'y infiltre la pluie du Ciel qui fera germer la semence qui dort sous les pieds (Rév d'Arès 5/1, 6/2).
Courage ! Vous êtes une génération dont on parlera.

09mai16 174C70
Je vous ai écrit le premier mai en utilisant encore les adresses habituelles car elles fonctionnaient jusqu'ici et qu'à part le nouvel l'URL du Blog je n'en avais plus d'autres.
On peut certes écrire directement un commentaire sur le blog mais le texte ne peut distinguer les italiques (qui vous épargnaient ainsi ce travail) et recevoir les additions d'images pour l'instant, comme indiqué à la rubrique "rédiger un commentaire".
J'ai donc fait un test hier avec cette adresse émail : michelpotay@michelpotayblog.net que j'ai construite en remplaçant l'ancienne dénomination "freesoulblog.net" par la nouvelle, tout  en conservant "michelpotay" avant l'arobase. L'émail ne m'est pas revenu. J'en déduit donc que l'adresse est peut être passée. Comme je n'en suis pas encore sûr, je vous renvoie l'émail du 1er mai et la présente par votre adresse Gmail que j'utilise pour la première fois aussi.
En ce premier mai, je veux vous dire toute ma reconnaissance pour votre œuvre. Vous faites exactement ce que le Père vous demande : Appeler à la pénitence (Rév d'Arès 8/6, 9/1, 10/6, 12/2, 16/17, 25/6, 27/4, 28/25, 30/10-16, 31/2, 33/13, 33/30-32, 36/4-19) et à la Moisson de pénitent (Rév d'Arès 4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 35/2, 38/2). C'est la fête du travail dit on, mais si le Père de l'Univers s'arrêtait de travailler un seul instant qu'adviendrait il de Sa Création ?...
Voici une illustration pour la parabole inspirante de l'allumette craquée faite à Petit Jean de la Somme (174C53).
S’en tenir scrupuleusement à la lettre comme à l’esprit des traducteurs au fil des siècles, en oubliant le Fond, (Rév. d’Arès xxxiv/6-7 ) ne sert que la guerre, la bataille des contradictions, des dérives mortelles de l’écume bouillonnante, la vague (qui) bave (xLii/3 ) oubliant l’océan commun qui la forme et la porte, générant le courants conflictuel des idées qui endurcissent le cœur comme la glace (xxviii/23) et se moulent pour devenir des faux dieux, des idoles de l’esprit (23/8) qui retardent le Jour (2/6-9).
La parabole du comédien dans ce monde où les films et leur messages ont pris tant de place m’a touché aussi. Mais cette représentation du comédien, s'il en est, y fait aussi participer le public. Elle lui lance une perspective toute différente. Par une relecture inlassable de l’Écriture à la lumière de la Parole qui participe de la vraie piété, elle invite avec patience et bienveillance, le spectateur même, à se lever un beau jour et à chercher comme on frappe (Matthieu 7/7) à une porte,  "jusqu’à ce que soudain le sens caché derrière les mots devienne plus réel que la vie elle-même et donc nous conduisent à la Vie".
Oui, revenons encore et encore à cette Parole du Créateur jusqu'à ce que la rampe de la liberté (Rév. d'Arès 10/10) absolue du Fond à l’égard des mots soudain s'allume et embrase le cœur de l’homme pour qu'il abatte le mal et change sa vie en Bien enfin !
Guy I. de l'Hérault
Image de Guy Iacono

Réponse :
Le 7 mai j'ai en effet reçu de vous un eMail ayant pour Objet = Test, mais sans message, vide !
Je me suis alors inquiété du bon enregistrement de mes comptes d'importation dans ma messagerie et je me suis aperçu qu'ils étaient en attente d'une confirmation, que je n'avais pas faite en décembre 2015. J'ai fait une recherche et retrouvé les numéros de validation, qui m'ont permis de confirmer.
Tout devrait bien fonctionner maintenant.
Je suis donc responsable du mauvais fonctionnement de ces comptes d'importation. Je suis désolé, je vous demande pardon.
Les deux adresses auxquelles vous pouvez m'adresser un message à destination de michelpotayblog.net sont:
webmaster@michelpotayblog.net
ou
michelpotay@michelpotayblog.net
Je vous remercie, mon frère Guy, pour ce commentaire et pour l'image jointe.
Il est vrai qu'il n'existe aucun traitement de texte (italique, gras, souligné) pour rédiger les commentaires sur le formulaire qu'on trouve en cliquant sur "Ajouter un commentaire", mais cela ne me gêne pas, pour deux raisons :
1. Parce que, de toute façon, le copier-coller que je fais de ma messagerie au blog ne transmet que du texte brut et je dois toujours replacer les italiques moi-même.
2. Parce que de toute façon je m'efforce de lire attentivement les commentaires qu'on m'adresse et dans lesquels je dois très fréquemment faire les rectifications orthographiques, syntaxiques, sémantiques, logiques, de ponctuation, etc., et très souvent faire les référencements de citations, afin que ceux de mes lecteurs qui ne connaissent le français qu'en seconde langue et ne peuvent comprendre qu'un français classique et gramma­ticalement correct n'aient pas de difficultés à lire et comprendre.
Je crois que bientôt Oxiforms qui assume le service de ces formulaires en en adressant une copie à l'envoyeur, en m'en adressant l'original et en assurant la conservation, va permettre d'ajouter des images et autres documents. Je suis heureux d'avoir trouvé Oxiforms qui assure ce service de formulaire, parce que vous n'avez pas idée de l'état désastreux dans lequel certains commentateurs m'adressent leurs textes !

09mai16 174C71
Je découvre dans le commentaire d’Améthyste J. du Var (174C66) que Maryse dans l’envoi multiple de mails (que je n'ai pas reçus), s’est servie de votre réponse à mon commentaire du 18avr16 174C18, par laquelle vous m'appeliez à l'humilité mère de la lucidité. Vous me rappeliez là un enseignement qie j’ai très bien compris. Et, je suis d’accord avec vous quand vous dites que nous avons tous des cerveaux différents.
Manifestement, Maryse n’a pas lu mon deuxième commentaire et votre très belle réponse 174C30. Un Pèlerin d'Arès respecte tout ce que Mikal dit, écrit dans son blog où ses enseignements sont aussi destiné aux générations futures. Ce n’est pas pour rien que le Père de l’Univers à travers Jésus vous dit : Et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10).
Les réponses que vous faites en 174C18 et 174C30 montrent à quel point votre amour est absolu et évangélique, prophétique, et vous faites passer vos expériences, votre Vie de pénitent (30/11) dans nos vies. Je ne comprends pas que Maryse, que j’ai croisée lors d’une manifestation au Trocadéro à Paris, il y a une quinzaine d’années, agisse ainsi envers vous, Frère Michel, et [envers] les Pèlerins d’Arès. Elle avait sa fille en bas âge du temps où elle faisait partie de l’assemblée, aux pas desquels vous vous êtes attaché (Rév Arès 27/3) ainsi que d'autres dont de mémoire notre Sœur Annie et Frère Bernard.L qui lui ont prodigué aide, amour évangéliques.
Me concernant, je m’en tiens à ce que vous dit le Père Aimant: Ta parole (est) Ma Parole. Justice de juste. (xxxi/10). Vous écouter, c'est s'élever vers la Lumière, vous écouter c'est passer de notre vie d'animal pensant à la vertu, à la Vie Spirituelle. Vous écouter, c'est devenir comme vous des christs vivants. Vous écouter, c'est lors de notre fin de vie terrestre rejoindre la Flotte Céleste (Veillées 17 et 18).
Vous le savez, j’ai une confiance absolue en vous et encore merci pour vos réponses 174C18 et 174C30 qui font réfléchir, entrer en soi-même, se remettre en question, évoluer vers la Lumière. Vous nous appellez tous à passer de la vie à la Vie, alléluia !
De tout mon cœur, de toute ma force, de toute mon âme, je souhaite que Maryse entre en humilité et s'élève vers la Lumière.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Je reçois depuis une semaine beaucoup de commentaires qui blâment et fustigent Maryse, mais je ne les publie pas, parce qu'ils sont hors sujet d'une part (le sujet ici est "de la vie à la Vie") et parce que d'autre part je ne souhaite pas qu'on épilogue ad nauseum sur l'envoi collectifs d'une compilation de mails désobligeants à l'égard de notre foi et à mon égard, qu'a fait Maryse, ou Assunta, ou Regard Positif. Des ennemis ou des détracteurs, nous en avons beaucoup, et Maryse n'en est qu'une parmli une foule. Ce qui m'inquiéta le 30 avril ne fut pas la position très critique de Maryse, position que je connais depuis un petit moment, mais le fait qu'elle ait semblé être subitement en possesion d'un de mes listings d'adresses.
Je publie votre commentaire, parce que Maryse vous a pris, de bonne ou de mauvaise foi, comme victime exemplaire de ce qu'elle considère comme mon mépris ou mon autoritarisme envers mes frères et sœurs et que vous et que vous protestez ici contre son interprétation. Merci pour cela, mon bien aimé frère Didier. Je n'ai jamais douté que vous aviez pris ma réponse 174C18 pour un rappel fraternel.
Merci, frère Didier, pour votre commentaire.

09mai16 174C72
Je suis de ces faux pèlerins d'Arès avides de vous lire, mais qui lisent sans suivre ce qu'ils lisent.
J'ai lu La Révélation d'Arès chez une tante en 2012. J'étais en vacances chez elle.
D'abord, je ne me rendis pas compte de votre âge. Cette année je réalise que vous allez avoir 87 ans !
Comment pouvez-vous garder une telle activité et surtout une telle vivacité d'esprit ? De la vie à la Vie s'étend une route qu'on croit comme toute route, partant d'un point A pour attendre un point B, à 3, 30 ou 300 kilomètres. Mais à présent je vois que ce n'est pas si simple. Le parcours dont il est question dans cette entrée, de la vie à la Vie, n'a pas de commencement, en tout cas est aussi indatable que le chaos de la Genèse avant que Dieu n'y fit luire la Lumière, et n'a pas de fin, puisqu'il s'agit d'aboutir au Jour où s'arrêtera le temps et donc un Jour qui sera indatable. Je m'aperçois que votre blog se déroule comme hors du temps, et vous avez le talent, peut-être aussi l'habileté, mais qui sait ? peut être le pouvoir miraculeux de toute faire sortir du calendrier, du processus normal des activités humaines. On suit le blog d'entrée en entrée mais on ne compte pas le temps. Vous auriez pu tout écrire en une fois, en une seconde, parce que la cohérence de tout est là.
Thomas d'Aquin, à la fin de 1273, s'arrête brutalement de penser et d'écrire. Il ferme son encrier, jette à la corbeille ses plumes, il n'a plus que quatre mois à vivre, mais il précède sa mort en cessant de méditer et prier. Il est déjà entré hors du temps à ce moment-là. Vous, vous ne cessez pas d'écrire, vous écrivez même de plus en plus, mais vous êtes aussi comme lui, Thomas, sorti du temps. C'est ce que m'inspire votre travail dans ce blog.
Vous me fascinez. Je suis jeune et je m'étais dit: Je ferai la biograpgie de cet homme-là (vous, Michel Potay). Mais qui pourra jamais faire la biographie de quelqu'un qui n'est déjà plus un humain, mais qui est une Immense Idée en marche, partie avant tous les temps, et qui finira après tous les temps. Seriez-vous Dieu incarné ? Je devine aujourd'hui que Jésus fut sûrement pareil. Les Évangiles le racontent, mais avec des mots d'homme. Je suis sûr qu'en l'entendant on aurait une autre façon de le discerner. 
Comment vous suivre ? Impossible. J'admire ceux qui mettent leurs pas dans vos pas. Ce sont de grands hommes, l'humanité leur sera redevable.
René H. de l'Aveyron

Réponse :
"Comment vous suivre," me dites-vous, frère René ? Mais c'est très simple. Soyez pénitent : Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec une intelligence libre de tous préjugés, et soyez moissonneur de pénitents, c'est-à-dire apôtre. Je ne suis moi-même qu'un pénitent et un moissonneur de pénitents. Je n'ai rien à voir avec Thomas d'Aquin. Je ne suis qu'un mendiant à la porte du Père, qui ne demande qu'un petit bout de salut pour lui même et une grand salut général pour toute sa fraternité humaine.
Si je suis bon pénitent, j'ai une âme, mais qu'est-ce qui distingue vraiment mon âme de ma pensée ? Franchement, je n'en sais trop rien. L'homme est très peu conscient de ce qu'il est et de ce qui le compose. L'âme remplit en l'homme le vide qu'il est et qui le perdra dans les ténèbres, s'il n'accède pas au Bien, comme l'hélium remplit les ballasts du dirigeable ou l'air chaud l'enveloppe de la montgolfière. .
C'est tout. Ne croyez pas que l'Esprit de Dieu soit en moi comme quelque chose qui fait de moi un Dieu. Je ne suis qu'un homme comme vous, frère René. C'est cela qui est merveilleux : Pouvoir être un homme, n'importe lequel, et devenir l'image et ressemblance de Celui Qui nous a créés.
Ne soyez pas fasciné par moi ! Cherchez le Bien ! Le Bien, oui, doit vous fasciner.

09mai16 174C73 
C'est une lapalissade de dire que les Pénitents avec un grand Pet feront plus de bruit que les pénitents avec un petit pet…
J y vois juste l'ébauche d'une hierarchie subjective basée sur le niveau des décibels …
Cela dit, il est bien évident que la qualité du pet dépend d'une certaine maîtrise de soi que l'on peut appeler Pet nitence.
D'ailleurs, Dieu lui-même ne vous a-t-il pas faire sentir le Parfum consolateur durant les épreuves théophaniques ?
L'odeur Divine avec un grand P doit être un souvenir un pet rit sable….
Les Landes ne manquent pas de sable.
Souhaitons qu'elles ne manquent pas de Paix !
Sir Anneaux

Réponse :
Vous signez anonymement, sans courage donc, d'un jeu de mots sans doute fait pour Cyrano, ce qui ne vous donne pas davantage d'identité, de toute façon.
Des commentaires grossiers, plus grossiers ou moins grossiers que le vôtre, j'en reçois, et si je publie le vôtre, c'est parce qu'ile est particulièrement riche en calembours qui montrent que vous ne comprenez vraiment rien à rien tout en restant très fier de vous, sans nul doute. Vous nous prenez pour des pauvres demeurés attachés à des croyances surannées, qu'un humain intelligent ne saurait adopter, mais nous ne sommes moins sots que les raisonneurs calambourdiers car nous avons conscience de la part spirituelle de notre humanité.

10mai16 174C74
Cher prophète, voyez-vous ce que j'avais partagé avec vous à propos de Stéphanie ce 20 avril ?
Et, à cause du manque de clarté autour de ce qu'est l'accueil chez les pèlerins d'Arès, beaucoup souffrent du même mal ; de cette profonde frustration dans la confusion de vos p/P et de vos projections de ce qu'est ou non le petit reste [Rév d'Arès 24/1].
Croyez-moi, ce n'est pas le pied. Pour moi, le petit reste devrait être composé de ceux qui sont connectés à Sa Force ; ceux qui Lui sucent le jonc comme des poissons dans l'Eau. Point, à la ligne.
Mais peut-être ne me lisez-vous plus non plus, me considérant comme l'un de ceux qui vous "interpellent brutalement.". N'êtes-vous pas vous-même parfois brutal tout en vous croyant juste ? Pour ma part, je ne crois pas avoir été brutal dans mes échanges avec vous. En tous cas, selon mon sens de la mesure. Une mesure bien à soi de ce que peut être une sobriété de la parole et de la douceur d'une voix.
Maintenant, je souhaite partager mon opinion avec vous à propos de Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif dont j'ai pu connaître et découvrir l'opinion sur l'Observatoire d'Arès lorsqu'il sévissait encore sur facebook contre lui-même. Il a dû comprendre depuis qu'il n'était pas bon de sévir contre soi-même puisqu'il a pris la sage décision, je crois, de se "désactiver".
Alors, tel un homme du temps qui vient, je vous le dis comme un "Indien" de Dieu, un gardien du Jardin ou, si vous préférez, un jardinier du terreau humain, que Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, ne sévit que contre elle-même. Arrêtez, je vous en prie, une bonne fois pour toute de vous sentir visé, attaqué, persécuté.
En ne se soumettant pas quotidiennement à la loi des rats, peut-être que les pèlerins d'Arès auraient de vrais soucis à se faire. Pour moi, vos réactions face à la vindicte rentre dans le cadre des pensées vaines. En cherchant à vous défendre, vous faîtes, une fois de plus, la même erreur qu'avec le Tony de l'entrée sur "l'amour du prochain". Car, de la même manière que vous ne devez faire aucune compromission avec la Parole, vous n'avez pas à vous justifier. Ne faîtes pas le jeu de l'intrigue. Laissez-le à ceux qui ne créent pas, qu'ils s'en repaissent. Par contre, dans l'histoire qui nous concerne, je ne joue pas sur ce terrain-là ; ce sont les pèlerins d'Arès qui ont construit une intrigue autour de ma personne (affaire Tony entrée 86, les sources et les conséquences). Crû 2008, Millésime spirituel ou spiritueux enivrant ? En tous cas, ce n'était pas un bon vin comme la piquette 2016 Maryse que vous nous servez aujourd'hui. Mais pourquoi continuez-vous à vous fourvoyer sur ce terrain-là ? Pourquoi ne voyez-vous pas que ce sont uniquement des actions d'individus en lien avec la créativité donc avec la vie/Vie ?
Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, comme beaucoup d'autres, a une grande carence de créativité. Donc ce manque d'existentialisme la contraint à devoir vivre au crochet d'une autre créativité, entre autres la vôtre. Sans vous, elle n'existe pas. Votre créativité construit son système et vous en êtes responsable.
Je me plais à croire qu'Observatoire d'Arès, comme plusieurs autres de vos détracteurs, ont enfin trouvé la voie d'exister par eux-mêmes en élargissant leur relation avec le Père et, par là, leur champ d'action. Car, en fin de compte, tout ce qui compte c'est le Bien que nous ferons et combien d'humain nous aurons entraîné à faire ce même Bien : Celui que le Père conçoit pour la restauration d'Éden.
Ce qui me différencie de Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, c'est que je puisse concevoir  que votre conception du Bien puisse être celui que le Père conçoit pour la restauration d'Éden. Mais tout cela doit s'accomplir dans une fluidité que repousse le compte [Rév d'Arès vii/10, xi/3-4]] qui ronge l'homme ; celui qui actuellement ronge Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif. Car, vous avez bien compris, elle règle des comptes.
Ce manque de fluidité provient de votre conception de l'accueil chez les pèlerins d'Arès.
Considérez-vous qu'elle vous fait du tort par le tort qu'elle se fait ? Si oui, alors prenez bien le temps de la connaître (contrairement à ce que vous avez fait avec moi). J'ai pris moi-même du temps lors de mon hiver 2014 sur facebook (que je n'utilise normalement pas) avec mon ancienne page "Observatoire Observé" en lien avec l'Observatoire d'Arès. Quand on aime, on ne compte pas ! J'ai vraiment aimé l'être qui se planquait derrière son observatoire et qui se faisait du mal. Et je me suis donné la peine de lui faire savoir. Certains de vos pèlerins d'Arès sont allés jusqu'à me le reprocher, dont un, s'insurgeant que je m'adresse à des "ennemis de La Révélation d'Arès". Quel sectarisme ! Et vous continuez à vous rassurez les uns les autres à travers les faux-semblants des commentaires faits d'un mélange d'opiniâtreté et de complaisance. Ne parliez-vous donc pas dernièrement d'hypocrisie ?
Lorsque vous dîtes : "inverser le sens des consciences que nous a fabriquées le système",  il faudrait peut-être commencer à l'appliquer dans vos rangs. Vos réactions, face à vos détracteurs et contrairement aux éloges constants infondés que font régulièrement vos sœurs et frères, sont sans réelle surprise. Ou plutôt la surprise de voir que vous réagissez comme n'importe quel quidam. Et parfois même dans la précipitation.
Vous donnez bien trop d'importance à Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, comme vous en aviez trop donné à Tony en cherchant à vous défendre. Pourquoi ne pas chercher à ce qu'elle ne s'attaque plus à elle-même ? Pourquoi ne continuerait-elle pas à vous attaquer puisque vous la faites ainsi exister ?
De mon côté, je n'y peux rien, je la comprends. Comme je comprends d'ailleurs la plupart de vos détracteurs. Surtout ceux qui veulent souligner la religiosité qui sévit dans votre communauté. D'ailleurs, lorsque vous m'en avez sorti manu militari, après huit années de bons et loyaux services, j'ai eu le sentiment brutal d'un leurre de famille arésienne ou, si vous préférez, de communauté.
Cette religiosité installée au sein de votre mouvement est pourtant simple à saisir ; elle part du même principe que ce qui se déclenche chez Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif : Le manque de créativité donc de vie/Vie - L'incompréhension de ce qu'est l'existentialisme.
Bien sûr, vous avez insisté 174 fois pour nous faire comprendre la pénitence (comme j'insisterai 174 fois cent fois plus pour vous faire comprendre la justice et la responsabilité) mais vous insistez davantage sur les points par lesquels le Père vous a fait passer : les méandres de la religiosité. Pourquoi un guide vous y avait-il conduit ? Pour mieux les affronter, n'est-ce pas ? Non pas pour mieux les mettre en avant.
Tenez, seulement très tardivement vous parlez du partage. Et, malheureusement, vous l'annoncez avec une prudence qui fait que les pèlerins d'Arès ne seront pas les précurseurs spirituels de l'abandon de la vallée grasse [Rév d'Arès 26/4] pour gravir par les sentiers chevriers [20/4, 25/5] encore accessibles [7/1]. Et tout en voulant parler de la vie à la Vie, vous n'abordez que très peu le thème de la création, pourtant faisant parti intégrante de la recréation de soi. Vous dîtes : Le Bien en reconstruction, c'est la pénitence. Mais c'est flou et plat ; ne devriez-vous pas insister sur la conscience de la création ? Ne devrions-nous pas, comme des existentialistes dignes de ce nom, créer à chacun des battements de notre cœur comme du Pouls Créateur sortent les mondes [vi/4] ?
En fait, qu'est-ce que la pénitence, au delà du leitmotiv : aimer son prochain, quel qu'il soit, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, faire preuve d'intelligence chaleureuse et libre de tous préjugés, et plus tard, après une longue et totale refonte sociétale : partager tout avec tous.?
La pénitence, c'est le recouvrement des Cinq Dons qui nous font à l'image & ressemblance de Dieu : Les gènes d'Unicité/de Parole/d'Amour/de Création/de Liberté.
La pénitence nous donne l'accès à notre nature spirituelle. Ce n'est donc pas seulement un descriptif de ce qu'est l'amour.
Dans le vôtre, exhaustif et à consonance emprunte d'une certaine religiosité, vous parlez donc, comme nous le savons, à quatre reprise de l'Amour : "aimer son prochain, quel qu'il soit, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous et plus tard, après une longue et totale refonte sociétale : partager tout avec tous".
Bien sûr, c'est un rappel au Sermon sur la Montagne plus une façon emblématique de parler du non-jugement :"faire preuve d'intelligence chaleureuse et libre de tous préjugés". Non-jugement qui est aussi un aspect de l'amour.
Pourquoi, dans ce cas, pour éviter les redîtes, ne pas dire : La pénitence n'est rien d'autre que l'enseignement inaccompli du Sermon sur la montagne ?
Mais pourquoi ne pas avoir pris la pénitence sous un autre angle ; l'angle du nouveau monde, des hommes du temps qui vient. Celui de ceux qui ne cherchent pas qu'à devenir justes parmi les injustes (bien que ce soit déjà pas mal), mais qui se préoccupent aussi que les injustes puissent devenir des justes (et cela au-delà de la recherche des épis mûrs à travers la moisson) ? Si nous sommes créatifs, les épis mûrs entendront notre cri : "Cette vie est courte ..." [Rév d'Arès 36/23].
L'angle complet et non exhaustif de ce qu'est la pénitence sont les Attributs du Père. Non pas l'angle réduit d'une expression "moderne" du Sermon qui ne reste qu'un sermon.
Il ne vous reste donc plus qu'à développer autant de facette autour des tenants de l'unicité, de la parole, de la créativité et de la liberté. Car autant il n'est pas crédible de se dire aimer sans partager ni faire la paix, ni pardonner et sans développer d'intelligence chaleureuse et libre de tous préjugés, qu'il n'est pas plus crédible de parler de liberté en se soumettant (quelque soit la soumission) ou de se dire unique et individuel sans chercher à être autonome de corps, d'esprit et d'âme [Rév d'Arès 17/7]. Etc...  
Frère Michel, affrontez la religiosité, ne la complaisez pas. Laissez derrière vous le vieux monde ! Emmenez-nous sur les Hauteurs ! Ne nous réduisez pas à ce que les détracteurs et les mous veulent faire de vous ! Que ce pèlerinage 2016 puisse permettre la synthèse de cette antithèse que vous nous faîtes vivre.
Veiller au bien, c'est veiller au grain. Nous sommes des veilleurs ! Vive la bienveillance ! "La bienveillance n'est pas morale mais sagesse" ainsi que vous le dîtes dans votre avant-propos. Alors, avant tous propos, ayez cette sagesse que vous préconisez ;  pour moi, pour l'instant, vous ne veillez pas au Bien, vous veillez à ce que le mal ne prenne pas trop d'ampleur.
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
J'ai publié votre commentaire in extenso et j'ai référencé les citations qui gagnaient à l'être, afin que tous vous lisent aussi clairement que possible.
Vous me prodiguez des conseils, mais vous me conseillez de faire ce que je crois déjà faire. Comme je me sens loin au-dessous de votre perspicacité, je ne sais plus quoi faire. Je laisse les lecteurs du blog en juger.
Voilà pourquoi je vous fais ici une place. .
Je fais trois remarques cependant :
Vous écrivez : "Pour moi (Frédéric M.), le petit reste devrait être composé de ceux qui sont connectés à Sa Force ; ceux qui Lui sucent le jonc comme des poissons dans l'Eau. Point, à la ligne." Pour moi, Michel Potay, le petit reste n'est autre que ce qu'en dit de lui La Révélation d'Arès. Ce sont ceux que le Père m'envoie rassembler sans hâte mais que je ne verrai même pas accomplir la Parole qu'Il me livre (24/1-2), parce que ma vie sera trop courte pour cela. Ce petit reste rassemblé autour de moi n'est qu'un tout petit nombre d'humains qui suivent sans discuter mon enseignement et mon comportement au milieu de la multitude qui ne me suivra pas (26/1) et dont vous faites partie, ce qui n'est pas dit en mauvais terme, car vous pouvez être en toutes choses meilleur que moi, plus justifié que moi, qui ne suis qu'un pécheur.
Vous écrivez que je "manque de clarté autour de ce qu'est l'accueil chez les pèlerins d'Arès", que vous confirmez en écrivant plus loin : "Ce manque de fluidité provient de votre conception de l'accueil chez les pèlerins d'Arès." Mais, mon frère Frédéric, il n'y a pas d'accueil chez les Pèlerins d'Arès ! Il n'y a d'accueil que dans le petit reste, afin d'aider la personne qui y postule sa place à ne pas se tromper sur ce que le prophète y attend d'elle. C'est tout. Le petit reste n'est qu'une petite confrérie de pénitents-moisonneurs qui expérimentent volontairement l'enseignement et la façon de vivre du prophète au milieu d'une Assemblée déjà nombreuse d'humains qui croient dans La Révélation d'Atrès. Les pèlerins d'Arès au sens large ne forment pas une religion, ne suivent pas de dogmes, pas de chef, pas de hiérarchie, pas d'autre loi que celle de leur conscience basée sur La Révélation d'Arès. Ils sont libres et très divers. J'appelle, faute de pouvoir mieux m'exprimer, Pèlerins d'Arès grand P ceux du petit reste et pèlerins d'Arès petit p les autres, mais ce n'est pas discriminatoire. Je ne cesse de rappeler que les pèlerins d'Arès petit p peuvent en remontrer au petit reste quant à la pratique de la pénitence et de la moisson des pénitents. Ainsi ferez-vous sûrement merveille en rappelant au monde que "Cette vie est courte ...[Rév d'Arès 36/23]", ainsi que vous le conseillez, ce que ne fait pas le petit reste, qui, bien que cherchant sans cesse, ne discerne pas forcément ce qu'il faut faire dans l'apostolat. Je me réjouis de voir en vous quelqu'un qui voit clair, quelqu'un de plus efficace que moi. Un jour vous viendrez au Pèlerinage suivi d'une grande cohorte de nouveaux pèlerins d'Arès, des épis mûrs nombreux que vous aurez trouvés et qui changeront le monde, et je me réjouirai et le petit reste se réjouira avec moi que le Père ait trouvé en vous un disciple plus compétent et plus capable que moi et nous.
Vous écrivez :"Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif, comme beaucoup d'autres, a une grande carence de créativité. Donc ce manque d'existentialisme la contraint à devoir vivre au crochet d'une autre créativité, entre autres la vôtre. Sans vous, elle n'existe pas. Votre créativité construit son système et vous en êtes responsable." Ma créativité n'étant que la créativité de La Révélation d'Arès : parole de Mikal (est) ma Parole (Rév d'Arès i/12), c'est donc Celle-ci qui serait responsable de l'attitude de Maryse, dite Assunta, dite Regard Positif. Vous semblez connaître Maryse beaucoup mieux que moi. Personnellement, je ne la connais que depuis quelque vingt-cinq ans ou un peu moins. Comme vous, elle m'a écrit un grand nombre d'eMails que je n'ai pas publiés, que j'ai pu ne pas comprendre, mais que j'ai tous lus contrairement à ce que vous pensez. Maryse ne me paraît pas dénuée de créativité et d'un certain existentialisme. Elle a le caractère vif, mais ce n'est pas le problème qu'elle me pose. Elle a, sur le fond, de Dieu et de l'ontologie (je crois qu'elle a ou a eu un site de ce nom sur l'Internet), des concepts que je respecte, mais qui ne sont pas les miens, mais je ne saurais prétendre comme vous le faites qu'elle "vit au crochet de" mon interprétation de La Révélation d'Arès et qu'elle bâtit sur elle ce que vous appelez un "système" pauvrement formé de récusations grossières de mon blog. Je crois que Maryse a quelque chose à dire, qu'il lui est plus facile à dire en usant de comparaison avec ma pensée qui n'est que celle de La Révélation d'Arès. Au cours de l'Histoire beaucoup de métaphysiques se sont fondées sur la récusation d'autres méta­physiques. Il n'existe pas de pensée qui ne soit la suite d'autres pensées. Pour en finir avec elle, je rappelle que mon alarme, voilà onze jours, n'était pas fondée sur sa pensée hostile, que je connais depuis longtemps, mais sur le fait qu'elle ait utilisé une liste ce correspondants que j'ai d'abord cru piratée dans l'une de mes messageries. Je suis moi-même en possession de listes de correspondants provenant de diverses personnes, dont certaines me sont hostiles, mais je ne me suis jamais permis d'en user pour répandre ma pensée. Je trouve vraiment déplaisante non la pensée de Maryse, qui est ce qu'elle est et qui, comme la vôtre, fera peut-être merveille pour que naisse un monde de Bien neuf et heureux, mais la manière dont Maryse vient de la répandre. Je précise ici que Maryse m'a adressé un eMail pour s'en excuser.

10mai16 174C75
De la vie à la Vie, de la vie au Salut.
La vie pénitente ménent à la Vie, au Salut.
Va ! Je suis ton Appui (Rèv d'Arés: 23/9).
Même longue à retrouver, la Vie idéale sera retrouvée.(Ce que vous avez écrit en tête des versets 24/4-5 édition 2009).
Que personne n'oublie l'Eau sans Quoi l'arche la mieux construite ne prend pas Vie (Rèv d'Arés 18/5).
Alain M d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce beau commentaire.

10mai16 174C76 
Vous avez répondu au commentaire de Françoise S. (174C39) :
"Quand Raphaël se rendait chez un ami et trouvait porte close, il sortait de sa poche un fusain et dessinait un cercle sur la porte. L'ami rentrant chez lui voyait le cercle et constatant sa perfection savait que c'était Raphaël qui lui avait rendu visite, car très rare sont les dessinateurs capables de tracer un cercle parfait. Il n'empêchait que Raphaël avait trouvé porte close, avait fait chou blanc, s'était déplacé pour rien. Ainsi arriverez-vous à une méthode maximalement habile pour entrer en contact, vous tracerez dans la cervelle de la personne rencontrée un cercle parfait, mais vous ferez souvent chou blanc vous aussi. C'est comme ça."
Cette image du cercle parfait m'inspire. Pour tracer un tel cercle, il ne faut pas un seul instant d'hésitation. Il faut une sureté du tracé. C'est pareil quand nous parlons aux hommes, ne pas avoir d'hésitation. Pourquoi hésitons-nous sinon par crainte d'un retour négatif ou d'un refus ? Si nous craignons un tel retour c'est que nous essayons encore de convaincre et non d'éveiller, comme vous l'écrivez à Bernard d.l.F. (174C28) : "Cette envie de séduire ou convertir est congénital. Il va avec le lourd bagage d'atavisme que nos grands-grands-grands patents nous ont fabriqué, devenu la culture innée dont il est difficile de se défaire."
Si notre conviction et notre clarté est timide et hésitante, nous n'éveillerons pas les épis mûrs. Si nous transmettons la Parole de Dieu avec conviction, courage et clarté sans avoir peur de sortir du langage convenu, sans l'affadir , en lui gardant son sel, en osant monter sur le Parvis de Dieu (Rév d'Arès 2/16), c'est justement cela qui éveille l'âme en sommeil que l'on croise sur notre route. En plus de cela, c'est comme si nous étions habités par Dieu dans ces moments. Dieu ne dit-Il pas dans La Révélation d'Arès (i/4) : Le muet lasse l'oeil. Ouvre ta gorge dit la Parole , Elle est. Les dents arrêtent la Parole
Si nous affirmons le kérygme haut et fort et avec clarté, les réactions du public sont plus tranchées, soit un refus net , soit une acceptation chaleureuse.
J'ai commencé à en faire l'expérience dans ma mission la semaine dernière.
Et une dame m'a dit : "C'est çà que j'attendais." Une autre : "Je suis totalement en accord avec ce que vous dites, c'est cela que j'essaie de faire dans ma vie." Une jeune homme m'a dit : "Je ne sais pas quoi en penser, mais ça me fait tellement de bien d'entendre cela dans la rue."
Même si les refus sont nombreux, j'ai le sentiment de toucher quelque chose dans le cœur des passants .
Comme Raphaël, faisons de notre kérygme un cercle parfait qui va s'inscrire dans la conscience et le cœur de la personne que nous abordons.
Il n'y a pas que les mots que l'on prononce qui sont importants, il y a aussi la façon dont on les exprime et notre attitude. N'importe qui aurait pu tracer un cercle sur la porte de ses amis, mais la manière dont le cercle était tracé ne laissait aucun doute sur son auteur. De même, notre façon d'être, la manière dont nous allons prononcer le kérygme seront notre signature dans la tête de la personne de rencontre. Même si nous employons à peu près les mêmes mots, ils ne seront pas ressentis de la même manière. La conviction que l'on va y mettre, le cœur qui va les porter sont plus importants que les mots eux-mêmes.
"C'est l'Appel du Créateur à changer en Bien pour que le monde change par la pénitence qui est amour, pardon, paix et libre intelligence."
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Comme je suis heureux d'apprendre que vous expérimentez l'Appel direct au monde, un appel complet dans lequel "il n'y a pas que les mots qui sont importants, il y a aussi la façon dont ils sont exprimés et l'attitude" du missionnaire.
Oui, c'est tout à fait comme le cercle parfait tracé d'un seul geste au fusain ou à la craie par Raphaël sur la porte de l'ami absent. Le Messager du Père, Jésus, ou le Père lui-même n'ont-ils pas tracé de même la Parole à Arès, sans hésitation, non pour nous convaincre, mais pour dire la Vérité sans ambages ?
La Révélation d'Arès venue au Témoin de Dieu sans circonvolutions ni détours montre bien que, contrairement à ce que certains prétendent, il n'y a pas d'abîme entre les Immortels du Ciel et les mortels de la Terre. La Parole est directe entre la Voix venue du Saint (Rév d'Arès 12/4) et des saints (37/7) et les oreilles des humains qui formennt  l'image et la ressemblance des premiers.
On dit qu'aucun homme n'est témoin et ne peut garder souvenir de l'étreinte de ses père et mère au cours de laquelle il a été conçu et que, par conséquent, aucun homme ne naît jamais de lui-même, mais c'est un point de vue matérialiste, car l'homme et la femme sont deux êtres qui se rencontrent et se compénètrent perpétuellement, mûs l'un vers l'autre par le même désir puissant, tous deux perpétuellement complets pour la fécondation, et de même la Parole est déjà semée en nous, elle est déjà là perpétuelle, quand nous naissons (5/1). Nous portons perpétuellement en nous l'image et ressemblance du Créateur.
Le rapport entre le Créateur et chaque humain est perpétuel et immédiat... Il sufit pour le voir d'ouvrir les yeux et cela demande une fraction de seconde, le simple mouvement des paupières que font ceux qui vous ont ont rencontré, frère Denis, en disant par exemple :"C'est ça que j'attendais," quoique refermant les paupières aussitôt, mais derrière les paupières s'est glissée la Parole, le kérygme, et elles se rouvriront, un jour, pour toujours. Vous avez tracé le cercle parfait, d'un seul arrondi, sans hésitation ni circonvolution. Pour l'heure vous faites chou blanc, mais les portes ne resteront pas indéfiniment closes.
Ce Dieu caché derrière le voile de son image et ressemblance au fond de l'homme est toujours prêt à S'écouter Lui-même. L'atavisme du raisonneur raisonnant fait que l'homme lève rarement le voile tout de suite, mais nous savons qu'un jour les voiles se lèveront en très grand nombre. Ce ne sera pas la multitude, mais ce sera un très grand nombre suffisant pour que le monde change (Rév d'Arès 28/7).

10mai16 174C77
Je ne suis pas commentateur, ni même Pèlerin d'Arès, mais je lis attentivement et même, si vous permettez, avec vénération ce blog, dont j'apprends beaucoup.
Mais aujourd'hui je sursaute en lisant le long commentaire de Frédéric M. et votre réponse naïve [174C74] et j'ose vous adresser un email pour protester contre ce qui n'est pas à mes yeux la bonté, mais qui est l'erreur d'afficher ce genre de commentaire inutile, qui n'apprend rien à personne, sinon que Frédéric M. se targue par son style arrogant de voir clair où vous, frère Michel, ne verriez que trop mal, et qui ne nous apprend rien sinon qui vous redonne votre propres leçons. Il vous sermonne en vous parmi ses multiples "conseils" : "Pourquoi, pour éviter les redîtes, ne pas dire : La pénitence n'est rien d'autre que l'enseignement inaccompli du Sermon sur la montagne ?" comme si vous ne passiez pas déjà votre vie à dire et redire qu'il faut vivre selon le Sermon sur la Montagne.
....
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement,
...pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ...
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
....
Après bien du travail le coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

(.....)

Puisque j'écris ce commentaire, puis-je vous faire remarquer qu'il n'y a pas, contrairement à ce que vous dites, de "contradictions manifestes" dans la Bible ou dans le Coran.
Ne prenez pas la mouche, parce que je vous dis ça (sourire). Je suis un de vos admirateurs et si Frédéric M. n'aime pas "les éloges" qui vous dont faits, je les approuve tous.
Bernard T. de l'Agennais

Réponse :
J'ai supprimé de votre commentaire le paragraphe vraiment très désobligeante envers Frédéric M. Je ne veux pas introduire dans mon blog des remarques folliculaires.
Bien sûr que beaucoup de ce que me dit Frédéric ici vient de ce qu'il a appris de moi, mais je l'ai enseigné pour qu'il l'apprenne et je n'en tire pas gloire, car rien ne sort de moi, qui ne suis pas grand chose ; tout sort du Père. Je ne peux donc en vouloir à Frédéric de me "redonner mes propres leçons" comme vous dites. Ce sont les leçons de la Parole.
Notre frère Frédéric n'est pas d'une nature à se plier à l'expérience que le petit reste a choisi de faire en ma compagnie. Frédéric, de ce fait, ne fait pas partie du petit reste. C'est son choix. Son commentaire a un ton qui laisse penser qu'il voudrait quand même en être sans vouloir en être et il souffre. Pour moi ce genre de commentaire qu'il écrit le soulage de sa souffrance. Mais que puis-je de plus pour le soulager ?
Ce que je ne comprends pas, c'est ce que je ne comprends pas davantage de Maryse et d'autres qui me donnent des leçons, en effet, mais dont je ne comprends pas qu'ils ne mettent pas leurs leçons en application par eux-mêmes, car l'Assemblée des Pèlerins d'Arès est une fraternité de croyants libres (Rév d'Arès 10/10) qui peuvent, d'autres manières que la mienne, poursuivre l'objectif que montre La Révélation d'Arès, c'est-à-dire Changer sa vie et moissonner des frères et sœurs qui changent leurs vies (Rév d'Arès 30/11) pour ainsi changer le monde (28/7). Ces frères et sœurs me reprochent d'être religieux, mais ce sont eux qui, sans s'en rendre compte, sont religieux en attendant de moi un comportement précis, le comportement qu'il leur plairait que j'aie, alors que sortir de la religion est sortir de la hiérarchie, des comportements imposés. Je suis ce que je suis et je ne m'impose à personne ; me suit qui veut me suivre. Ils continuent de confondre le petit reste avec les assemblées qui seront souveraines d'elles-mêmes (8/1).
Concernant les "contradictions manifestes". Oh ! que oui, il y en a beaucoup dans la Bible comme dans le Coran. Ainsi la Parole de Dieu dirait : (2ème commandement) Tu ne te feras pas de statue ni aucune forme de ce qui est dans le Ciel en Haut ou de ce qui est sur la Terre en bas, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre (Exode 20/4, traduction Osty), mais elle dirait un peu plus tard : Tu feras une arche en bois d'acacia... (sur l'arche) Tu feras deux chérubins d'or.... les chérubins auront les deux ailes déployées vers le haut, leurs faces l'une vers l'autre, etc. (Exode 25/10-20, traduction Osty). Or, s'il ne faut pas faire de statue de ce qui est dans le Ciel en Haut, il ne faut évidemment pas pas sculpter de chérubins, habitants du Ciel. L'une de ces déclarations prêtées à l'Éternel, qui sont en "contradiction manifeste", est donc fausse. Ces contradictions ne manquent pas dans l'Écriture.

10mai16 174C78 
Bonjour frère  Michel,
Danielle m'a dit qu'elle ne voulait pas vivre avec moi dans la maison de Bergerac que mon père m'a donnée.  Alors, j'envisage de la vendre pour acheter un petit fourgon aménagé, qui pourrait me servir de local ambulant, pour ma mission soit au pays basque, soit sur le bassin d'Arcachon, soit ailleurs.
Pourriez-vous, s'il vous plaît, me donner les coordonnées de ce frère qui fait sa mission en camping-car, qui lui sert de fourgon missionnaire ambulant, pour que je prenne contact avec lui ?
Merci d'avance.
Merci encore pour tout votre enseignement et ces bénédictions que vous demandez au Père pour Danielle et moi.
Jean-Luc Q. d'Aquitaine

Réponse :
Ce commentaire est hors de propos, mais je veux bien y répondre ici, parce que la mission consiste à trouver des pénitents qui vont de la vie à la Vie.
Je ne connais personn "qui fait sa mission en camping-car, qui lui sert de fourgon missionnaire ambulant".
Je pense que vous faites allusion au fourgon aménagé pour la mission ambulante qu'utilisent nos frères et sœurs de la Mission de Marseille. Le fourgon est d'ailleurs la propriété de cette mission. C'est un petit van qui n'est pas habitable, qui sert exclusivement de base missionnaire ambulante. J'ai aidé financièrement à son achat. Ils l'ont acheté d'occasion, puis décoré eux-même à partir d'auto-collants qui leur ont été fournis, je crois, par nos frères et sœurs de Genève.
Pour avoir des informations adressez-vous à "Les Ouvriers de la Moisson", 38 rue saint-Savournin, 13001 Marseille
Mais avant d'habiter en camping-car missionnaire intinérant, demandez à Danielle si ce genre de vie lui plairait. C'est quand même plus ou moins une vie de romanichel.

11mai16 174C79
Bon Jour, frère Michel !
Une réflexion :
En Éden, il y avait le Bien et le Mal. En Éden, le Mal était virtuel. Adam a choisi la voie du Mal.
Si le Mal n'existait pas, Adam ne l'aurait pas choisi [Rév d'Arès 2/1-5]. Comme on était hors du temps, on s'est mis dans le temps [Rév d'Arès 12/6]. Et on s'est mis à compter [Rév d'Arès ii/10-19, iv/9-11, etc.], on a inventé l'horloge, la maladie, la souffrance et la mort ; bref, le péché. Et on continue.
On a mis en place le système de la religion, de la politique et des lois comme refuge.
On vit actuellement dans la procuration, la procrastination et on devient manichéen.
Nous sommes tous princes, dit La Révélation d'Arès [3/9]. Pourquoi nous donnons-nous des princes religieux et politiques ?
Devenons acteurs de la société et non des spectateurs !
Pourquoi y a-t-il tant de religions ? Parce qu'il y a autant d'idées sur Dieu.
Les religions sont opposées, elles divisent. Ne le comprenez-vous pas ?
Il faut faire la Volonté de Dieu [Rév d'Arès 12/4].
Un Dieu Unique, Une Volonté Unique.
Un pays, une politique unique.
Dieu Est Le Bien. Accomplissons la religion du Bien, en entrant en pénitence.
La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Le monde changera par la Moisson [Rév d'Arès 4/12, etc.].
Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé (Rév d'Arès 38/2).
Le frère qui ne moissonne pas ne change pas le monde.
Actuellement, le Bien spirituel devient virtuel. Gare au péché des péchés.
Longue Vie, prophète Mikal !
Dominique C. de Nice (Alpes Maritimes)

Post Scriptum :
L'homme fait pour l'éternité, anomalie de la mort (Rév d'Arès xxviii/24).
Au cours de la moisson, il m'a été répondu : "Heureusement qu'on meurt, sinon la terre ne serait pas assez grande". Je n'ai pas su répondre !

Réponse :
Bon Jour de même, mon frère Dominique !
Je ne m'exprimerais pas tout à fait comme vous pour évoquer l'apparition du Mal, mais il est vrai que la langue humaine, que parle l'humain du péché ou du Mal depuis Adam, n'a pas les mots qu'il faudraits pour décrire un Éden qui n'existe plus depuis des temps immémoriaux. Pour dire ce que vous dites, comme pour dire ce que je dirais même différemment, il faudrait un langage à retrouver tout comme il nous faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). Mais je comprends très bien ce que vous voulez dire. Oui, "le Bien devient virtuel" et il faut que le Bien redevienne effectif.
J'aime votre commentaire, celui d'un homme de grande foi et apôtre de La Révélation d'Arès.
À ceux qui vous disent : "Heureusement qu'on meurt, sinon la terre ne serait pas assez grande", épondez : "Mais l'homme qui ne meurt plus a retrouvé Éden, il a changé de nature, il n'est plus l'hôte rampant de la Terre comme les cancrelats rampent sur la Terre, mais il retrouve son image et ressemblance du Père (Genèse 1/26), c.-à-d. qu'il redevient l'Enfant du Père de l'Univers, il redevient donc hôte de l'Univers ; ses limites sont alors différentes. Nous ne pouvons plus imaginer cet état, mais nous savons que l'Univers est infini et que le nombre des hommes peut être aussi infini que celui des anges."

11mai16 174C80
Frère Michel , je me demande si c'est bien à vous que j'écris, oú à un personnage ,bien plus familier et que j'ai rencontré à une époque lointaine, lorsque ma conscience a pu discerner ce qu'étaient le bien et le mal.
Pour ainsi dire, vous êtes un archétype de la bonté.
Bien sûr, j'entends que vous me dites, [vous me dites] que l'on ne se connaît pas bien.
Mais ce n'est pas de cela que je me sens frustré. Non je me sens frustré de la promesse de ce lointain Bonhomme, qui m'avait parlé de l'existence du bonheur dans un monde beau et je vois que je me construit un bonheur au milieu de la mocheté humaine.
Un bon point pour vous : Vous êtes ce qui ressemble le plus à ce bonhomme imaginaire de mon enfance et qui s'appelait lumière. Et cette eau éclatante, qui ne devait jamais tarir, va s'évaporer, comme un souffle, de la terre.
Alors, vous allez partir, et moi je vais rester seul non pas comme quelqu'un qui se noie mais comme quelqu'un qui apprend à nager dans l'eau virtuelle de la Vie. Et ça ne sera pas tous les jours gai. J'ai appris une chose, c'est que la différence est très minime, entre celui qui cherche à mettre à profit sa capacité de flottaison et celui qui cherche à ne pas se noyer, et qui vous en veut, parce que vous ne l'avez pas sauvé.
Le problème fondamental et le regard que l'on a sur soi et non le regard juste ou injuste que l'on reçoit de l'extérieur. Et qui est très subjectivement juste ou injuste. Tout dépend si on décide d'accueillir la vie avec  magnaminité ou pas.
Je ne suis pas pélerin d'Arès et je vous dis tout ça. Et cela me ramène à une vieille lecture que j'avais faite de vous, où il était question de "piliers de la pénitence". Et si je me rappelle bien de cette lecture il y avait les "piliers visibles" et les "piliers linvisibles". J'extrapole peut-être un peu, mais il me semble qu'il y a des choses dans la pénitence qui sont plus faciles à exprimer en société, et des choses qui, elles, font partie des sensations et que l'on ne peux pas témoigner de manière subtile mais qui soutient le "pilier visible". Comme la magnanimité soutien le pardon.
On peut dire : "Je te pardonne," mais on ne peut pas dire facilement : "Je suis magnanime," car ce serait une forme culturellement hautaine de s'exprimer.Et pourtant c'est la chose qui apparaît le plus dans vos réponses, et c'est encore plus récurrent, même si vous ne l'exprimez pas, Frère Michel.
Comme la magnanimité soutien le pardon. On peut dire je te pardonne mais on ne peut pas dire facilement je suis magnanime, tard ce serait une forme culturellement hautaine de s'exprimer.Et pourtant c'est la chose que vous faites le plus paraître dans vos réponses, essaie encore plus récurrent même si vous ne l'esprit des pas directement avec des mots codés comme le mot pardon... mais simplement avec des mots qui traduisent la bienveillance.
Sans m'exprimer directement avec des mots codés comme le mot "pardon"... mais simplement avec des mots qui traduisent la bienveillance et qui prennent leur sens que dans le contexte où ils sont exprimés.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Quel très beau commentaire vous m'adressez là, mon frère Frédéric !
Vous dites : "Je ne suis pas pélerin d'Arès," mais je ne vois pas en quoi vous ne l'êtes pas. Certes, vous n'êtes pas du petit reste, vous n'êtes pas ce que j'appelle un Pèlerin d'Arès grand P, pénitent patent et prouvé, moissonneur de pénitents, un croyant appliquant La Révélation d'Arès stricto sensu, mais vous êtes porté par le Souffle, sans nul doute. En lisant ce très beau commentaire je vous vois sans difficultés comme un pèlerin d'Arès petit p ainsi que sont déjà des milliers et milliers d'humains dans des conditions très diverses, qui généralement en prennent ou en laissent de la Parole d'Arès.
Ainsi me parlez-vous, par exemple, de celui "qui vous en veut, parce que vous ne l'avez pas sauvé", mais mon bien aimé frère Frédéric, je ne sauve personne. personne ne sauve personne et même Dieu ne sauve personne. Quand Dieu me demande de crier aux hommes : Écoutez la Parole que j'ai reçue et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23), Il veut dire que c'est chaque humain qui se sauve lui-même. Comment ? Par la pénitence ! Pourquoi un humain n'est-il sauvé par personne et doit-il se sauver lui-même ? Mais c'est parce qu'il a été créé et demeure l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26) : Il est maître de son destin, étant l'image du Maître de Son Destin. C'est ici une considérable, énorme, totale différence entre nous et la religion, parmi les autres différences : La religion, quelle qu'elle soit, se dit l'intermédiaire unique, nécessaire et obligatoire entre un sauveur ou rédempteur présumé et l'humain, alors que nous, nous rappelons la Vérité qui est que chaque humain est maître de son salut et que le Salut de Dieu (Rév d'Arès 19/1, 28/25, etc.) est mon salut, que je me donne si je veux.

11mai16 174C81 
Passer de la vie a la Vie c'est en somme gravir les Hauteurs Saintes [Rév d'Arès 25/4], n'est ce pas ?
Il lave leurs pieds écorchés, Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence. Tous il les fortifie dans leur acsencion (Rev d'Arès 25/5-6).
L'amour du prochain le pardon des offenses, le partage de tout avec tous ; lorsque l'intelligence spirituelle du petit reste aura atteint un niveau si élevé que le monde y verra la Lumiere du Salut, donc du Bonheur, et qu'elle voudra s' y abandonner. La Revelation d Arès ne nous jette-t-elle pas déjà des bouffées de Vie ?
Quand, ayant peiné de mille souffrances, on fléchit sous la ténèbres du monde, mais à sa proclamation le Souffle de Vie nous releve ; nous soutient ; nous donne la Joie ! [Rév d'Arès 30/11].
Oui la Joie de poursuivre meme dans les difficultés diverses que nous affrontons.
Et puis n'oublions pas le Pèlerinage ! [C'est le] moment ou meme nos vies de pécheurs penitents sont soulevées par quelque chose d'irrésistible. Il y a quelque chose d'immense dans le petit reste ; quelque chose de merveilleux . Il y a vraiment quelque chose qui fait de ses membres des héros [Rév d'Arès xxxv/4-12] ; des lumières ; des fils et filles du Dieu Vivant ; ils sont pécheurs et étaient morts vivants dans ce monde et puis ils découvrent la Lumière et changent leur vies. Ils sont vraiment l'honneur de Dieu [xxxvi/16], son Image.
Ils souffrent — le frère il répand son sang, mais sous sa peau Ma Salive coule (Rév d'Arès xxx/8) —, mais sont quand même heureux au fond, parce qu'ils ont ranimé le Feu du Bien.
La Vie en eux est sensible ; même a un degré moindre, c'est incroyable ! Dieu est merveilleux.
Je ne lace pas le bras de celui qui respecte le pacte, Je le mène en haut ou la mer dissout l'or et se mange comme le pain tendre (Rév d'Arès xxx/11)?
À vous, frère Michel, merci ! Le Frère bénit Mikal ; Tu donnes la Vie [Rév d'Arès xix/25-26] !
Léon Amos O. de Leeds (Grande Bretagne)

Réponse :
Très beau et émouvant commentaire, mon frère Léon Amos. Merci pour lui.
Je me suis appliqué à mettre des accents sur les e, les a et autres voyelles, parce que vous avez tapé le commentaire sur un clavier anglais, langue heureuse qui s'écrit sans accents, mais je l'ai fait avec une très grande joie, tant ce texte à mes yeux de croyant est inspiré et grand.
Vous voilà maintenant ingénieur mécanicien et bien parti dans la vie et je vous dis combien je suis heureux de voir mes jeunes frères et sœurs réussir dans leurs études et dans la vie. Embrassez pour moi votre très nombreuse famille et notamment vos père et mère ! C'est le cœur en fête que je vous reverrai tous au Pèlerinage d'Arès, que vous évoquez, où je vous reviendrez très probablement cette année.

11mai16 174C82 
À mon avis, aller de la vie à la Vie, c'est aller de la dualité à la non dualité (votre entrée 171 du 1er janvier).
Dans cadre, un chose me tracasse, qui me paraît rompre quelque part le fil de votre pensée généralement limpide. C'est que Shankara, dont vous parlez en grand bien dans l'entrée 171, était un ennemi juré du bouddhisme.
Dans "Sankara et la non-dualité" de Michel Hulin, ouvrage malheureusement introuvable aujourd'hui, l'auteur dit que "toutes les biographies de Sankara le présentent come un infatigable adversaire des bouddhistes."
Or, vous-même à l'évidence approuvez tant la doctrine de Bouddha (votre entrée 132) que celle de Shankara.
Je ne comprends pas. Sommes-nous ou ne sommes-nous pas des partisans de la non-dualité tout comme nous sommes des partisans de la Vie ?
Je profite de ce commentaire pour vous dire que mon épouse Joyce semble beaucoup mieux disposée à votre égard. Peut-être pourrai-je, si cela ne cause pas de drame familial, me rendre à la mission de Tours un de ces jours. Rester un Pèlerin d'Arès sans militance comme je suis depuis si longtemps me pèse et je salue cette possible éclaircie avec beaucoup de gaîté dans mon âme et dans mon cœur.
Humbert I. de Maine et Loire

Réponse :
Je vous croyais disparu, étant sans nouvelles de vous depuis quelque six ou sept ans, et soudain je vous vois réapparaître comme commentateur. Je sais les problèmes que vous avez eus avec Joyce. Vous avez été quelque vingt années durant de ces nombreux frères et sœurs retenus loin de moi et de nos missions par l'attitude hostile des leurs milieux. Mais si vous vous libérez de ces entraves, avec quelle joie nos frères et sœurs de la mission de Tours vous accueilleraient ! Je serai à Tours en septembre quelques jours pour une grand mission dans la ville et si vous pouviez être parmi nous à ce moment-là, j'en serais très heureux.
Ceci dit, "aller de la vie à la Vie, est-ce aller de la dualité à la non dualité" ? Oui, absolument.
Mais la question que vous soulevez concerne ce que vous voyez comme une contradiction dans ma pensée : Un concept fondamental qui sur le Fond opposerait Bouddha à Shankara ou plus exactement les Bouddhistes et Shankara, car quelque douze ou treize siècles séparent l'homme Bouddha de l'homme Shankara.
Je ne suis pas du tout un spécialiste de la question qui opposa Shankara aux Bouddhistes de son temp. Certains disent que pour comprendre en profondeur les tenants et aboutissants d'une pensée étrangère, la seule voie possible est l'étude des textes, parce que le survol doxographique ou l'étude des opinions n'aboutit à aucune certitude. Ce n'est certes qu'en étudiant attentivement les textes qu'on peut en mesurer les énigmes et les obscurités, tout ce qui en eux résiste à la compréhension et donne réellement à penser. Mais la lecture d'un grand texte est un voyage sans fin..et, pour ma part, je ne lis ni le sanscrit (textes shankariques) ni le pāli (sutras bouddhiques). Je ne connais que les traductions. Je me fonde donc sur autre chose pour ne pas voir de contradiction entre Bouddha et Shankara, mais dire simplement qu'à avis mon ils ne parlaient pas des mêmes choses.
Voilà comment je vois très simplement ce que certains entendent comme une contradiction et que j'entends simplement comme une situation hypothético-déductive faite de propositions indécidables ou, si vous préférez, une incomplétude.
Bouddha aurait dit quelque chose comme : "Duel ou non-duel, tout est pareil," mais Bouddha parlait de l'homme. Bouddha apparemment ne se préoccupait pas des rapports de l'homme et de Dieu. À l'inverse, Shankara prêchait la route vers la non-dualité, pour lui seule Vérité ou ce que La Révélation d'Arès appelle le Fond des Fonds, mais il plaçait Dieu (sous quelle que forme que ce fût) sur ce parcours. La non-dualité est le lien entre Dieu et sa Création. La dualité est, non toujours mais de façon générale, le lien entre les hommes des générations du Mal, loin de l'Éden génésiaque, cette humanité dont Bouddha voulut se libérer. Ainsi Bouddha et Shankara se situaient-ils sur des terrains métaphysiques fort différents mais poursuivaient, en fin de compte, le même but.
En-deça d'apparentes contradictions, n'oublions pas que Shankara et ses moines furent accusés d'être des bouddhistes déguisés. Ce qui opposait les Shankaristes des Bouddhistes était certes très complexe, mais je ne veux pas me répandre sur cette question ici dans une simple réponse de blog. Toutefois, ils n'étaient sûrement pas aussi opposées que certains ont voulur le prétendre. Ils avaient surtout, à mon avis, peur de la rivalité qui les opposait, au plan monastique pratique, dans le monde.
Je vous rappelle que nous ne sommes ni bouddhistes ni shankaristes. Nos prospectives réciproques ont une parenté, ce qui est autre chose. Il existe des vérités communes à tous les hommes, mais l'extrême simplicité de la Voie Droite que nous montre La Révélation d'Arès nous dispense d'entrer dans les détails pour faire notre salut. Il peut seulement être intéressant d'effectuer de temps en temps — c'est ce que fait ce blog de temps en temps — des comparaison entre des humains qui, par des chemins apparemment différents, ont visé le même but : Entrer dans la Lumière, redevenir l'image et ressemblance pure de la Création.

13mai16 174C83
Une phrase de vous, frère Michel, me chatouille. Elle ne me surprend pas, je vous connais. Mais elle me chatouille.
En réponse à 174C77, vous écrivez à propos de frères et sœurs comme Maryse ou Frédéric M, gens dont je déplore la lourdeur contestataire même si je me sens leur chair et leur sang parfois dans ce qu'ils ont à dire... donc vous écrivez: "ils continuent de confondre le petit reste avec les assemblées qui seront souveraines d'elles-mêmes".
Je ne veux pas ici "discuter", argumenter sur ce que je comprends des relations complémentaires entre petit reste et assemblées dans La Révélation d'Arès, mais vous dire simplement que ma coopération aussi honnête que possible dans ce que je ressens comme l'ensemble flou du petit reste, cette coopération n'oublie jamais la fraternité de tous les hommes de bien, pratiquement regroupés en "assemblées".
Ce nom d'assemblées d'ailleurs est celui donné depuis longtemps aux groupes de Pèlerins d'Arès constitués dans différentes villes. Ainsi je souhaiterais que le groupe parisien des 5X6, que vous avez initié avec l'idée d'en faire un exemple de petit reste développant au maximum sa liberté collective, que ce groupe si intéressant puisse progressivement former une assemblée fraternelle accueillant en son sein des gens ayant tous choisi l'ascension pénitente, mais pas tous en état de la vivre en incluant la "mission de rue" propre au petit reste.
Je comprends votre préoccupation: à confondre assemblée et petit reste, on va manquer encore plus d'efficacité missionnaire, mais à vouloir trop les séparer, je crains qu'on ralentisse le progrès vers l'humanité pénitente Une dans sa diversité.
Peut-être ne nous situons-nous pas exactement sur le même plan. Tout cela n'a qu'une importance relative, comme la différence entre Bouddha et Shamkara, et j'ai toujours joie à lire ce blog, outil privilégié de mon ascension, auquel je vous suis gré de consacrer une si belle énergie.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Il y a actuellement en Pologne des Pèlerins d'Arès, dont j'ignore le nombre, qui ont formé un groupe dont je ne connais rien, qui prient j'ignore comment, qui, s'ils ont formé une mission (il semble que oui), sont des missionnaires de je ne sais quelle sorte et qui prêchent je ne sais pas quoi, bref, je ne suis sûr que d'une chose, c'est qu'ils ont La Révélation d'Arès pour Source. J'ai rencontré une seule fois, au cours d'un Pèlerinage dans les années 90, leur fondateur, qui était un Polonais bilingue qui m'apporta une traduction polonaise à laquelle je ne compris goutte, vu que je ne connais qu'un seul mot polonais : tak (=oui), et qui me reprocha ma traduction anglaise qu'il jugeait inexacte, m'accusant de traduire esprit (17/7) par mind, alors que c'était selon lui spirit, etc. et que je ne revis jamais. Eh bien, ce groupe polonais de pèlerins d'Arès est très probablement une assemblée. Je sais seulement qu'il ne s'agit pas d'un groupe du petit reste, puisque je ne les connais pas et puisque le petit reste se caractérise par son rassemblement  autour du prophète..
Ce qui est remarquable dans l'Esprit de La Révélation d'Arès, c'est que contrairement aux religions qui ne reconnaissent les leurs que s'ils rabâchent leurs dogmes, prient strictement comme elles prient, suivent leurs traditions à la lettre, rendent compte de leurs foi, attitude, actions, qu'à une autorité centrale reconnue (Rome chez les catholiques, l'Université Al-Azhar chez les musulmans, etc.), c'est que ces Polonais inconnus, développant dans leur coin d'Europe de l'Est une fraternité de foi basée sur La Révélation d'Arès, forment une assemblée souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1) et que, s'ils se trompent sur le Fond, ils n'ont pas à en répondre à moi, au petit reste de France, mais à eux-mêmes, de même qu'un Pèlerin d'Arès ne répond de sa pénitence à lui-même ou elle-même. Ainsi ces Polonais soit disparaîtront d'eux-même, soit formeront quelque chose qui n'a rien à voir avec La Révélation d'Arès, soit formeront au contraire une communauté de pénitents-moissonneurs meilleurs que nous, mais il est beaucoup trop tôt pour le savoir et de toute façon c'est sans importance, parce que personne n'est le chef de personne (16/1).
Le monde ne fonctionnant pas ainsi, il y a toujours grande difficultéà comprendre que le petit reste est ma chose, mais que les assemblées souveraines d'elles-mêmes sont l'humanité appelée par Dieu à Arès, mais que tout ça, c'est quand même pareil. Nous sommes absolument dans une tout autre univers spéculatif dans sa phase naissante.

13mai16 174C84
Bonjour Frère Michel
De la vie à la Vie, [voilà] ce que je sais maintenant...
Les mots prennent tout leurs sens une fois vécus, ils deviennent beaucoup plus profonds, riches et infinis. Alors tout devient très simple, terriblement simple et douloureux pour cet orgueil qui est en moi, qui veut me désunir de tout et me faire croire que je suis à l'origine de tout.
Tout est simple, terriblement simple, se dépouiller de tout, pour agir uniquement par amour. Pour conserver en soi cette ouverture à l'infini, l'illimité, Dieu. Et pour enfin dire que nous ne sommes jamais seuls, [nous sommes] aimés et aimants.
Dieu existe mais je ne sais pas qui Il est. Je peux ressentir ce qu'Il est lorsque j'intensifie ma vie (transcendance), lorsque je vis en me donnant entièrement au monde (de tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon esprit et de toute ma force- Jésus) et à chaque instant, ce qui revient à aimer. Faire le Bien est la pierre angulaire de tout cheminement (la pénitence) pour aller vers Dieu et retrouver la ressemblance à Dieu qui est la nôtre.
Je me sens co-créateur de moi-même (foi existentielle), je crée cet appel à Dieu en moi par le rejet de tout ce qui n'est pas Dieu, le mensonge, l'indifférence, la peur. Et ainsi ce vide créé en moi, je le rempli de tout ce qui est Dieu, l'amour, la paix, la bonté, l'unité au monde... Alors je goûte et vis Sa présence. Dieu en moi, ma propre action et l'action des autres sur cette âme naissante m'aide à acquérir l'intelligence du cœur pour pouvoir toujours plus me transformer et retrouver Éden en moi et hors de moi, ce monde toujours nouveau (Éden) à faire qui est le but ultime de Dieu pour l'humanité, bien plus que je sois seul sauvé.
Tout existe en moi ici et maintenant, ce n'est que moi qui limite par mon passé, ma culture, mes blessures, mes peurs, mes préjugés sur les autres, la vie et moi même, cette vision de l'action sur le monde très positive qu'est d'être avec son âme. Ma part d'infini que je vis en moi et toujours à la limite de ce que je peux être, faire mais est aussi merveilleuse que celle trouvée par quelqu'un d'autre même plus fort que moi en action visible dans le monde, il n'y a pas de hiérarchie, la Vie est la Vie dans sa globalité, Une (parabole des talents de Jésus).
Il y a des moments comme cela où je touche en moi autre chose, de plus beau, de plus grand où j'ai le sentiment de revenir à la maison, au Père Aimant.
Mais je me sais aussi faible et ce moment de grâce devra partir, je le laisserai aller, je ne m'y attacherai pas et j'accepte de redevenir homme, jusqu'à la prochaine union à Dieu.
Dieu donnez moi la constance, sans laquelle je ne peux rien construire ! Merci.
Merci, frère Michel, je vous aime.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Voilà un très beau et très émouvant commentaire, frère Philippe. Un grand merci pour lui. Je suis sûr que nos frères et sœurs prendront grand plaisir à le lire.
Je suis débordé et je ne peux afficher tous les commentaires qu'on m'adresse. De plus j'ai un zona (zona normal chez une vieille personne comme moi) qui me fait assez souffrir, qui me prend tout le bras droit et remonte jusqu'au cou et à l'oreille, et j'ai quelques difficultés pour me démener sur mon clavier d'ordinateur. Mais je ne peux résister au besoin d'afficher ce très beau commentaire.
Nous sommes traversés par des interrogations et des contradictions qui nous persécutent du matin au soir, et même parfois la nuit, pourtant moment de paix pour une vraie piété calme, et il est est rare que des frères et sœurs parviennent à des expressions aussi claires que la vôtre ici. Mais vous, dans ces lignes belles et claires, vous nous faites passer les maux de crâne qui nous tarabustent. Après que le Créateur, le Père, qui tenait à l'aise, jadis, dans ce logos grec, par lequel Il s'exprima si bien, fut dépouillé d'un langage clair et dut s'exprimer par nos langues modernes contradictoires, ce fut l'invention très occidentale de ce qu'on appelle la psychologie qui remplaça la lumière. Le français est une belle langue logique, mais maintenant que je dois l'utiliser, après que le Messager de Dieu puis Dieu Lui-même l'eurent utilisée à Arès, je le trouve sans cesse insuffisant, voire même antinomique, et je me réjouis qu'un frère comme vous survienne avec un texte plein de clarté. Merci, mon frère Philippe !

13mai16 174C85 
Tout semble si clair dans nos jugeotes respectives. Les idées vont et viennent dans tous les sens si vite. Mais transmettre aux autres ce flux continu intact est infaisable.
À notre mesure, comme Lui [le Père], nous devons nous aussi serrer comme le clou [Rév d'Arès 2/21], passer nos pensées par la moulinette du langage qui est si pauvre et linéaire — Ça en fait rouspéter beaucoup —. Ce bruit, l’autre l’interprète comme il peut, avec ses propres références, ses filtres, etc. Les malentendus sont inévitables, ils sont même la règle: nous sommes de très mauvais communicants. C’est un fait simple et reconnu par tous. En pratique, il est pourtant ignoré et mène aux situations humaines les plus complexes et douloureuses.
Tous les groupes de travail du monde souffrent de ces problèmes de communication.
Beaucoup font comme si de rien n’était: Ça reste “secret”, ça traîne, ça empire. Étant du monde, les groupes missionnaires n’y échappent pas. En effet, ce n’est pas le niveau de leur pénitence qui distingue les Pèlerins d'Arès, non, ils sont du monde eux aussi, mais la direction qu’ils ont prise.
Ce niveau encore faible de pénitence est aussi un fait simple et reconnu, mais partiellement ignoré en pratique. Par exemple, affronter la rue demande un certain état d’esprit, une paix que la pénitence actuelle de certains groupes ne permet pas toujours: la pénitence est encore trop faible pour bien faire fonctionner le groupe.
Ainsi, croire que la pénitence suffit peut effectivement mener à une vie de groupe où “tout va plus mal qu'ailleurs”, car il ne se sera pas doté des outils dont d’autres groupes se dotent: des groupes finalement plus réalistes sur leurs capacités, par humilité ou résignation. La pénitence n’est pas encore suffisante. Pourquoi souffrir en faisant comme si elle l’était ?
Les petites unités, c’est une “astuce” concrète pour amorcer la pénitence en masse. Mais avant ça, il y a la pénitence en groupe et je crois qu’il y a là aussi des astuces concrètes qui peuvent aider. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec l’industrie.
Si le fond est radicalement différent, dans la forme c’est pareil: comment faire travailler ensemble les gens d’aujourd’hui ? La problématique est prise au sérieux depuis longtemps. Je lisais récemment les résultats d’un sondage où il apparaît que les deux premiers critères de sélection à l’embauche (ingénieur) sont le “savoir-être” et la “personnalité”, devant l’expérience professionnelle, le cursus ou la pratique d’une seconde langue. Certains sont surpris, mais pas un Pèlerin d'Arès. Beaucoup de “béquilles” ont été développées pour rendre le travail de groupe possible, et sans surprise elles reprennent certains concepts de la pénitence.
Prenez le fameux brainstorming (remue-méninges) ! Les trois règles de base sont:
Ne jamais critiquer les idées des autres (= ne pas juger),
Débrider sa créativité en exprimant toutes ses idées sans réserve et sans autocensure (= Thinking outside the box = liberté, ouverture),
Rebondir sur les idées formulées (écoute).
De même, un bon chef d’équipe d’aujourd’hui n’a rien à voir avec ce que le terme laisse encore imaginer. C’est juste un type qui mime une “sorte de conscience collective”: il observe le groupe travailler et le remet sur les rails quand celui-ci ne respecte plus les règles que les participants ont eux-mêmes définies. Dans ce sens, chaque Pèlerin d'Arès devrait être un “chef d’équipe”. Certains systèmes de management donnent explicitement une place à l’échec (= sorte de pardon), car il est inséparable de l’action et de la création. Avoir peur de l’échec est une raison de la paresse et du découragement. D’autres encore mettent l’accent sur l’expression du ressenti personnel en encourageant les participants à se rendre vulnérables: dévoiler ses défauts et faiblesses, ou même s’abandonner aux autres. C’est l’amorce de la confiance, de l'empathie et donc d’une forme d’amour évangélique.
Des techniques de management toutes droit venues du coté obscur de la force ! Catastrophe !
Bien entendu, ce sont des outils du système-monde qui se présentent comme ultimes, mais utilisés intelligemment ils peuvent être une passerelle vers une pénitence plus concrète en groupe. Pour les relativisés d’avantage, si la pénitence doit permettre un vivre ensemble naturellement paisible, elle doit surtout permettre d’aller beaucoup plus loin, chose que ces outils-béquilles ne feront jamais. Aller plus loin ? Quelque part, la pénitence est le moyen de l’intelligence ou de la conscience collective, de la Polone. Une idée me vient en passant: la métaphore de l’abeille est bien choisie. Chaque abeille prise séparément est simple, faible et hasardeuse, mais à partir d’une “masse critique” (dix mille et plus), la colonie vue comme un super-organisme fait preuve d’une intelligence supérieure qui émerge spontanément.
Bien plus simplement, les problèmes ne se résolvent pas en étant cachés, mais en étant exposés malgré les peurs pour que la pénitence se mette à l’oeuvre. C’est une vitrine pour les groupes de Pèlerins d'Arès qui sont idéaux pour ça, car ils sont probablement les seuls endroits sur Terre où chacun a ouvertement pris la direction du Bien absolu. Quelles peurs peuvent perdurer dans un tel contexte ? C’est fantastique, quel soulagement, quelle liberté ! Puisque chacun va dans la même direction et a donc la même intention profonde, le niveau de pénitence individuel n’a pas la moindre importance: tout peut être dit, les mots ne sont que des signaux brouillés. Ainsi, même le reproche le plus mal formulé doit être reçu avec gratitude (la malveillance c’est autre chose) parce qu’il n’est que le produit imparfait des moyens imparfaits de la personne: chacun fait ce qu’il peut et exprime comme il peut ses émotions et ses pensées. Être sur la défensive ou toujours tout interpréter vite fait mal fait n’a pas de sens, parce que dans le fond, un groupe de Pèlerins d'Arès, c’est un groupe de frères et de sœurs qui se veulent du bien.
Ce commentaire est trop long, mais je termine sur la notion d’humilité. Elle est indispensable, mais ne doit pas être associée ou confondue avec l’autodénigrement. Être humble c’est être réaliste, c’est-à-dire corriger volontairement le biais qui nous fait voir meilleur que l’on n’est, ni plus ni moins. Se convaincre d’être un nul, c’est retomber dans la pénitence religieuse. On peut être humble tout en mettant la barre très haute. L’action individuelle à autant d’importance que l’action collective.
Voilà, j’ai mouliné mes pensées comme j’ai pu. C’est un point de vue extérieur, très imparfait, mais bienveillant.
Ange N. d’Auvergne

Réponse :
Mon frère Ange, "bienveillant" vous l'êtes sans aucun doute. Mais vous êtes jeune, isolé, instruit dans le rationalisme moderne avec, comme chacun de nous, du mal à vous en dépêtrer, et vous vous trompez sur certains points, mais vous avez le mérite de soulver un problème réel, bien que vous pensiez à des solutions irréelles, parce qu'elles ne sont pas strictement en adéquation avec le Fond, le changement de vie radical pour retrouver la Vie, que préconise La Révélation d'Arès pour inverser la direction qu'ont pris l'homme et le monde, le faire remonter de la vallée grasse vers les Hauteurs Saintes.
Qu'est-ce que le péché ? C'est en gros le refus de l'amour inconditionnel pour tous + le refus du pardon de toutes les offenses + le refus de paix à tous prix + le refus de compenser l'intelligence intellectuelle par l'intelligence du cœur + le refus de se rendre libre de tous préjugés. Cette somme de refus est fatidique. Le monde (la philosophie, la politique, la religion, l'église, la loi, etc.) à la rigueur veut bien d'un amour partiel, d'un pardon partiel, d'une paix partielle, d'une intelligence du cœur partielle et d'une liberté partielle, mais refuse de voir ces principes comme fondamentaux. Nous, à l'instar de La Révélation d'Arès et du Sermon sur la Montagne, nous les voyons fondamentaux. C'est en cela que nous distinguons le péché du Bien.
Le péché est donc l'état actuel du monde. Vaincre le péché est notre objectif, parce que le péché tire le monde vers les ténèbres, comme la Parole de Dieu ne cesse de le rappeler, mais c'est un problème énorme, totalement irrésolu depuis Jésus, parce qu'il n'a qu'une solution individuelle, strictement individuelle (je reviens sur ce point plus bas).
Le mot péché n'apparaît même pas dans votre commentaire, quoique celui-ci porte sur la pénitence encore insuffisante. Cette absence semble montrer que vous vous faites de la pénitence une idée morale et raisonnable au sens de la raison du monde, mais non spirituelle au sens que je donne à spirituel : Ce qui donne naissance à l'âme.
Jeune et plein de théories (ce n'est pas un reproche; nous sommes tous passés par là), vous voyez la pénitence sous une forme organisationnelle ou systémique et vous dites, par exemple, "ce sont des outils du système-monde qui se présentent comme ultimes, mais utilisés intelligemment ils peuvent être une passerelle vers une pénitence plus concrète en groupe." Votre proposition est ainsi parfaitement utopique au sens de chimérique, parce que la pénitence est une action strictement individuelle et ne peut pas être autre chose qu'individuelle pour un raison fondamentale, qui est qu'il n'existe pas deux individus qui ont les mêmes obstacles intérieurs à surmonter pour aimer, pour pardonner, pour faire la paix, pour réfléchir avec l'intelligence du cœur ranimée à égalité avec l'intelligence l'intellectuelle et se rendre libre de tous préjugés, ce qui est très difficile car les préjugés sont des repères dont la pensée ne peut se libérer rapidement que chez des êtres très brillants et doués. La nature individuelle du Bien, donc de la pénitence, entraîne cependant l'Amour du Père à dire qu'il n'est pas nécessaire que tous les hommes redeviennent pénitents et bons, mais seulement un petit reste. Alors, le monde changera (Rév d'Arès 28/7). C'est ce petit reste que nous nous efforçons de moissonner..
Je ne crois pas que le cerveau d'une abeille fonctionne comme le cerveau très complexe d'un humain, qui n'est pas que biologie, mais qui est aussi métaphysique, siège très complexe d'émotions et de sentiments où les contraires ou antinomies se rencontrent chez un même individu comme l'amour et la haine, que n'éprouve absolument pas une abeille. Oui, comme vous dites, "chaque abeille prise séparément est simple, faible et hasardeuse, mais à partir d’une “masse critique” (dix mille et plus), la colonie vue comme un super-organisme fait preuve d’une intelligence supérieure qui émerge spontanément," mais l'homme pris séparément n'est pas du tout simple, il est le siège de contradictions — inévitables, car tout débat intérieur est un débat contradictoire — ce qui n'est pas le cas de l'abeille qui par elle-même n'est que la cellule d'un oraganisme qui ne prend d'efficacité qu'en masse.
La pénitence du Pèlerin d'Arès, vous avez raison sur ce point, est souvent insuffisante pour l'heure, parce que le changement de vie (Rév d'Arès 30/10-11) de l'homme est lent et quatre générations ne suffiront pas (24/2), mais chez certains de nos frères et sœurs elle est déjà très avancée. Pour autant, ils ne réussissent pas dans leur moisson plus que d'autres moins bons pénitents. La raison en est simple : L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté absolue, même élevés, résultent d'un long et opiniâtre combat intérieur entre péché et bien dont le résultat n'est que très rarement visible immédiatement aux éléments d'une foule formée à la psychologie, à la sociologie, etc., mais plus du tout aux valeurs évangéliques. Cette foule est, comment dire ? daltonienne et ne voit plus les couleurs. Elle ne juge qu'à partir de stéréotypes en noir et blanc qui lui servent de base d'appréciation, d'évaluation, de reconnaissance. Elle ne peut de prime abord comprendre, par exemple, qu'un coupable puisse être pardonné au lieu d'être condamné et que c'est là la seule condition pour qu'une société évolue vers le Bien. C'est notamment la raison pour laquelle Le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) n'a jamais été mis en application ni même proposé comme base de comportement dans le credo chrétien qui se fonde au contraire sur des fantasmes imaginaires comme la Trinité. La christianisme n'a pas encore existé et il faut le faire exister. Mais il fut des temps où quand même le monde était sensible aux valeurs évangéliques, ce qui explique que des grands pénitents comme François d'Assise aient brillé d'un tel éclat de leur vivant. La foule d'aujourd'hui a perdu toute finesse et n'éprouve plus que des sympathies ou des antipathies grossières. Voilà pourquoi notre pénitence, tout en étant souvent insuffisante, comme vous dite et tout en étant absolument nécessaire, est quand même présente, mais n'est pas vue. La bonne question serait : Comment la faire percevoir ? Et nous y pensons, nous y travaillons.
Vous avez raison, "les mots ne sont que des signaux brouillés," mais nous travaillons sur nous-mêmes beaucoup et sans cesse pour trouver un langage que comprendront plus clairement les oreilles du monde. Merci de croire que nous y parviendrons.
Encore merci pour votre commentaire qui a le grand mérite de soulever un problème sans cesse actuel pour nous.
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Signature.

Réponse :
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