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6 mars 2016 (0173)
vraie piété

Depuis peu les télescopes Hubble et Spitzer ont fait voir la galaxie Tayna à 13 milliards d'années-lumière.
Or, voir une chose sans la vivre fait tout juste frémir le cerveau, ne sert à rien.
Les télescopes ne sont pas existentiels ; ma vraie piété l'est.
Elle ne me fait pas voir, mais vivre
l'Univers (Rév d'Arès 12/4), l'Étalé (ii/4).
Si je m'agenouille ou me prosterne, ce n'est pas par soumission ; c'est pour ne faire qu'Un avec la Terre que m'a donnée le Père (Genèse 1/28-30) et à travers elle ne faire qu'Un avec l'Infini dont elle et moi sommes d'inséparables atomes.

Vraie Piété

Debout, assis, agenouillé, allongé, pas d'importance,
car mon âme n'est ni debout, ni assise, ni à genoux, ni allongée.
Mon âme EST si je suis un pénitent, un indivisible élément de la Vie
qu'il nous faut retrouver (24/8)

Sauf Père de l'Univers qu'Il recommande de dire trois fois le jour, une fois la nuit (12/5), le Père ne fixe pas de règle de prière (Rév d'Arès 25/6), mais Il en enseigne l'esprit, qu'il appelle la vraie piété (35/6).
La pénitence suffit pour créer l'âme et changer le monde, mais les frères et les sœurs du petit reste (24/1) voient la pénitence et la vraie piété aussi insépa­rables que la Terre et l'Univers : L'une s'efforce de vivre sans l'autre, mais l'autre ne vit pas sans l'une. Le petit reste veut redonner à la Création sa cohérence épanouie en y restaurant Éden qui fut bien autre chose que l'habitat d'Adam et Ève.

Quiconque entre en pénitence (Rév d'Arès 8/6) se libère du mal (30/11) et contribue à libérer le monde du mal (28/7), mais sans vraie piété (35/6) la pénitence peut ne pas retrouver les puissants courants des Fleuves d'Éden (35/2-3) et n'être qu'une mare (30/2), une morale. Certes, la morale pénitentielle sauve, mais pourquoi pas plus que le salut ? Pourquoi pas comme Jésus être fait un Dieu, se fondre dans le Père (2/13) ?
Dans le Bien vécu est la force de délivrance du Mal, mais la Parole vécue y ajoute la force de transfiguration. Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait.

Pas plus que ne le fait l'Évangile Palestinien la Parole d'Arès ne réglemente la prière. Alors que la religion, quelle qu'elle soit, impose le carcan de ses règles, la vraie piété du Pèlerin d'Arès est libre (10/10). Le Pèlerin d'Arès est maître de sa piété. S'il hésite on peut lui faire des suggestions, mais en dernier ressort c'est lui qui en décide les textes, les formes, la fréquence.
Libre de corps, d'esprit et d'âme (17/7) l'humain comme l'enfant enlace le Tout Qui lui enseigne (16/11) comment accomplir son salut et préparer le salut du monde. Comme vaste est ce Tout, le pénitent ne peut en enlacer chaque jour qu'un petit peu, mais peu + peu = Tout avec Quoi il ne fait qu'Un.

L'Enseignement (Rév d'Arès 16/11-14) redonné au monde à Arès, en 1974 et 1977, appelle l'humain à se vider de ses objectifs matérialistes mortels et à remplir peu à peu les vides avec la Vie (24/5) d'avant le péché. Comment ? Par la pénitence.
Être pénitent, c'est aimer sans condition, pardonner les offenses, faire la paix, être spirituellement intelligent (32/5) et libre (10/10) de tous préjugés à l'égard de tout vivant. Être pénitent, c'est gravir les Hauteurs du Bien (25/4). Cette ascension qu'accompagnera la vraie piété ne s'interrompra jamais de génération en génération (24/2) jusqu'au Jour du Bonheur retrouvé.

La pénitence ne va pas sans vraie piété. Comment bien pratiquer celle-ci ?
Pour un Pèlerin d'Arès les credos, les grandes supplications et glorifications collectives, les cérémonies, les rituels, les chapelets, etc., n'ont rien à voir avec la vraie foi. La vraie foi repose sur la pénitence, dont la vraie piété est l'idéal rappel quotidien, qui consiste à faire prononcer la Parole par les lèvres de l'Enfant pour qu'il persiste à l'accomplir. Mais la pénitence diffère d'un individu à l'autre, parce qu'il n'existe pas deux pécheurs semblables, même poursuivant le même objectif spirituel. C'est la vraie piété qui soude les pénitences très diverses à leur but unique: le Bien, le Dessein Créateur. C'est pourquoi la vraie piété est souple, adaptable en forme et contenu.
Former un Tout avec l'Un dans une variété indénombrable de pécheurs, faire des contradictions humaines la richesse infinie du soi ou toi (xxiv/1) intime avec l'Univers, la semence (5/1) d'universalité immortelle contenue depuis toujours dans l'Un que nous sommes avec Dieu l'Étalé, l'Infini créé, le Tout, cette extraordinaire gageure, c'est la vraie piété qui la réalise en permettant à chacun de la personnaliser. C'est cette personnalisation, cette liberté du priant, qui détache radicalement la vraie piété de la prière religieuse.

En rigidifiant et rabâchant sa prière, même bellement chantées, la religion l'a vidée de sa force créatrice. À la prière religieuse, réduite à des aspirations, Dieu ne répond pas. La religion a subi la colonisation du rêve d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). La vraie piété décolonise l'humain, le délivre du rêve religieux. La vraie piété embraye sur la réalisation de la Parole, elle fait du pénitent un co-créateur du monde ; il aime, pardonne, use de sa libre intelligence concrètement.

Chaque Pèlerin d'Arès choisit chaque jour de la Parole le passage dont il a besoin et la façon dont il la prononce, qu'il prie chez lui en prosternement, ou assis dans l'autobus, ou marchant, ou dans son lit.
La supplication, dans la peur et la souffrance, et la glorification, dans l'exaltation et la joie, ne sont pas interdites, mais elles ne sont que soulagements émotionnels et ne servent à rien, parce que
primo, le Père connaît le besoin de l'humanité avant qu'elle le Lui demande (Matthieu 6/8), mais Il l'a faite libre (10/10) du Bien et du Mal et puisque, comme Créateur, il considère le potentiel, non la situation du moment et il n'interviendra pas aussi longtemps qu'il saura l'homme potentiellement fantasque et réattiré par le Mal quand le danger est écarté,
secondo, le Créateur n'a pas à être glorifié comme une idole, puisqu'il est notre Père, pas notre asservisseur, et nous sommes ses Enfants (Rév d'Arès 13/5), pas ses asservis ; il porte en lui sa Gloire éternelle qu'il souhaite nous faire partager (37/9).
tertio, l'entier contexte de La Révélation d'Arès indique que nous recevons la Grâce non du Père, mais de nous-mêmes ; nous savons qu'à la pénitence nous puisons la Puissance et à la vraie piété la Connaissance (Rév d'Arès 39/2), qui vaincront le Mal.

Ma pénitence remue mes faims, soifs et envies, mes fatigues et mes peines ; c'est lourd, mais grâce à la vraie piété ma pénitence s'allège, puisque le Père me parle. La religion cite la Parole, mais ne la fait pas parler au sens fort de "parler". Les grandes cérémonies et prières innombrables, très réglementées de la religion n'ont pas fait grand chose pour changer l'humanité de l'intérieur. La religion n'a redonné qu'à quelques individus humains, exceptionnels, leur autonomie spirituelle et leur bonté initiale. Alors, le Père a renvoyé son Messager Jésus et est  redescendu Lui-même à Arès pour crier à tous : Changez vos vies ! (30/11). Comment ? Très simplement : Ce qui te sauve, ce n'est pas ce que tu crois, contrairement à ce qu'ont prétendu Paul et les Églises à sa suite (Romains 3/28, Éphésiens 2/8-9), mais ce que tu fais pour battre le péché, même si tu ne reconnais pas la Voix du Père (28/12). La foi du Pèlerin d'Arès se bâtit sur une causalité tout autre de la causalité religieuse qui prétend que seules sauvent la foi et l'obéissance à la religion.
Tout disciple de La Révélation d'Arès est un chrétien basal, un pénitent qui applique le Sermon sur la Montagne, mais c'est aussi n'importe qui avec ou sans religion qui pense qu'il doit devenir bon, parce qu'il est un atome indivisible de l'humanité tissée de virtualités et de latences d'amour, d'intelligence et de bonheur capables de vaincre la souffrance et la mort comme le pénitent de référence : Jésus, vainquit la mort. Ainsi l'homme crée-t-il son âme qui s'ajoute à sa chair et à son esprit (Rév d'Arès 17/7). Ainsi est-il capable de changer le monde (28/7).
À la pénitence le Pèlerin d'Arès du petit reste ajoute la vraie piété, Dieu lui rappelant chaque jour qu'il faut accomplir le Bien, mais plus que cela : Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à l'homme, son Enfant, de n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans origination ni temps.

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Commentaires :
07mar16 173C1
Il est minuit et je ne trouve pas le sommeil. Je lis votre nouvelle entrée. Là alors, vous m'avez eue !
Vous dites d'une manière simple et naturelle des choses que les plus grands spirituels n'ont jamais pu exprimer de façon claire. Très belle entrée et même plus que belle, révélatrice, parce qu'elle me fait sentir des choses que je cherchais mais n'arrivais pas à trouver au fond de moi.
J'ai toujours plus ou moins considéré la prière religieuse comme un lavage de cerveau. Freud apporta une contribution particulière à la négation du libre arbitre caractéristique du cérémonial et de la prière fixée et, comme vous dites, "rabâchée" de la religion. Il alla même très loin dans ce domaine, puisqu'il écrivit, je ne sais plus où, qu'une des délivrances que l'on peut souhaiter, c'est le courage de rejeter l'humiliation psychologique qui, dans la prière notamment, réduit l'homme à un animal de cirque qui fait son numéro, toujours le même, dans l'espoir de recevoir à la fin un sucre ou une carotte. Bien qu'il ait été influencé par le judaïsme de sa famille israëlite, il jugeait la religion de façon extrêmement sévère.
Et voilà, tout à coup, d'une manière inattendue (du moins pour moi) que vous rejetez vous aussi la prière religieuse, en des termes plus fraternels, mais sans cacher qu'elle ne sert à rien. Je suppose que vous avez defendu la liberté de piété, inscrite dans La Révélation d'Arès, depuis 1974.
Il ne faut pas de prière mémorisée. Il faut une prière spontanée, sortie du cœur et non sortie des livres, des missels, quitte à donner l'impression aux auditeurs qu'on dit n 'importe quoi. C'est, je pense ce que vous voulez dire par prière libre.
Peggy R. d'Ile de France

Réponse :
Oh non, ce n'est pas "tout à coup" et "d'une manière inattendue" que j'ai cessé de pratiquer la prière religieuse. Il y a longtemps que j'ai installé à Arès la prière libre. Cette liberté découlait de L'Évangile Donné à Arès.
Adam et Ève ne priaient pas en Éden, puisqu'ils y vivaient en parfaite communion avec le Créateur et la Création et n'avaient pas besoin du secours de la remémoration quotidienne de ce qu'ils avaient à accomplir. Tout était pour eux totalement accompli. Et puis survint la chute: Adam abandonna le Dessein de Dieu et ne put dès lors trouver quelque lien avec lui qu'à travers la piété.
Je ne prétends pas comme vous que "la prière mémorisée" est, pour reprendre les mots de Freud que vous citez, une "humiliation psychologique". Certes, le Père ne déconseille pas à l'homme d'improviser ses prières, mais relisez le verset 35/6 de La Révélation d'Arès ! Elle dit : Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété. Or, quelle est la Parole de Dieu, sinon celle que les prophètes ont notée ? Puisque c'est elle qu'il faut prononcer, peut-on la prononcer mieux que par cœur ?
C'est ainsi que, pour ma part, je répète par cœur à chacun de mes moments de vraie piété, par exemple, le verset 25/6 de La Révélation d'Arès où le Père énumère toutes les façons possibles et imaginables d'exprimer sa foi et son espérance, pourvu que cela se fasse dans l'amour, le pardon, la paix, la libre intelligence du cœur, c'est-à-dire dans la pénitence. Je trouve ce passage l'un des plus beaux, exaltants et libérateurs de la Parole d'Arès. Je le récite par cœur. Ceci dit, je l'ai choisi. D'autres frères  choisissent d'autres passages. La Parole est un trésor sans limite dans lequel les pénitents aux besoins spirituels si divers peuvent puiser.

07mar16 173C2
image Roger Coz 07-03-2016"MATIÈRE CÉLESTE"
 
Je m'agrippe à mon livre de prières,
Sinon, je ne dirais plus à ce monde : "Je t’aime !", Père,
Avec des mots ciselés dans de la "Matière Céleste",
Qui entre dans mon âme, et de ce monde me déleste…
   
Aux frêles feuilles du livre, je m’accroche,
Tous les jours, même s'ils sont moches.
   
Et je sculpte mes pensées et phrases,
Ne leur laissant aucune emphase,
Dans cette "Sainte Matière Céleste",
C’est tout ce qu’il me reste…
   
L’encre, mon "parlé", contiennent ainsi l’Eau de l’Éternel,
S’ouvrent alors les Portes du Ciel...
S’en déversent sur moi d’autres "Miettes Célestes",
Et je peux parler aux hommes, conjurer leurs destins funestes…
   
Un frère d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Roger, pour le poème et pour l'image.

07mar16 173C3
Votre nouvelle entrée 173 sur la prière ne m’apprend pas, puisque je le savais déjà, que je suis un piètre priant.
À travers votre sublime enseignement de prophète, vous donnez tout.
Ce tout représente la somme de l’héritage que vous léguez dès à présent à vos frères, ainsi qu’aux générations futures : Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Moi, pénitent de cette première génération, faible lumignon, puis-je prendre la mesure de cet absolu ? Je ne peux "enlacer qu’un petit peu de ce Tout, un peu chaque jour”, parce que de surcroit, je suis un piètre pénitent. Et pour couronner le tout, cette fois le tout de moi-même, je suis un piètre moissonneur au regard de ce que vous suscitez : ”Laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez! Partez une heure, deux heures, souvent très souvent et abordez dans la rue les gens !” (Entrée 142: Apôtre de l’idéal)
De ce constat d’insuffisance, je ne puis même pas me consoler en me disant que je ne suis pas l’unique médiocre, sans tomber dans des préjugés. Alors, pour me rassurer, je me dis que le Père dans sa Mansuétude fera preuve d’indulgence à mon égard, "au jour où ma chair ne sera plus devant Toi une cache pour mon âme”. Oh! Je ne Lui demande pas dans ma prière car Il sait, Lui.
Merci cher prophète, pour cette nouvelle entrée.
Dominique F. du Roussillon.

Réponse :
Il faut être humble et vous l'êtes, frère Dominique, dans ce commentaire. Mais ne vous humiliez-vous comme si vous étiez le seul à devoir le faire. Combien d'entre nous ne sont pas de "piètres priants", de "piètres moissonneurs"? Je crois que nous sommes tous piètres... à des degrés divers de miteuserie.
Cioran, philosophe amer dont l'ironie cynique me rebute, a écrit quand même écrit des choses intéressantes comme : "On ne devrait écrire que pour dire des choses qu'on n'oserait dire à personne." C'est ce que vous faites et ce que je fais en vous répondant. C'est vrai qu'on écrit ces choses plus facilement qu'on ne les dit. Ceci dit, je ne dis pas que je suis piètre pour me consoler de ma médiocrité par un aveu collectif de misère spirituelle. Je ne me console pas de ma miteuserie. Je me dis chaque matin : "Aujourd'hui, vieux sot (ou vieux c...)  de Michel, seras-tu meilleur qu'hier ?" Et je fais un effort pour être un peu meilleur. C'est ainsi que je suis encore au travail à bientôt 87 ans. Je pense que vous faites la même chose, vous vous efforcez d'être moins piètre chaque jour.
Quoi ! Nous montons tous du fond du puits des siècles, nous partons tous sur les traces de Job., à telle fin de raconter l'histoire minable du monde dont nous faisons partie et de l'avertir de ne pas replonger dans le puits. Comme missionnaires nous sommes comme Job sur son grabat  Nous ne nous grattons pas les puces, mais nous faisons pitié tout pareillement... enfin, à peu près pitié... aux gens qui nous rencontrent.
Nous sommes faits de l'étoffe dont étaient faits les rêves de Job sur sa paillasse, de foi et d'espérance !

07mar16 173C4
Grand merci à vous !
Vous êtes vraiment le plus instruit des prophètes. Vous êtes le prophète Idriss !
Nazih H. du Moyen Orrient

Réponse :
C'est vraiment, frère Nazih, me faire beaucoup d'honneur que je ne mérite guère.
Je n'ai rien écrit dans cette entrée qui me montre comme "le plus instruit des prophètes." Le plus instruit est notre Père du Ciel lui-même, l'Éternel, Dieu, Allah, car c'est à Lui que j'ai puisé ce que dit cette entrée 173.
Peut-être certains lecteurs de ce blog ne savent-ils pas qui fut Idriss. Je vais le rappeler en quelques phrases :
Le Coran parle très peu d'Idriss. La tradition musulmane (sunna) en parle davantage. Selon elle, Idriss aurait vécu du temps d'Adam durant 308 années. Il fut l'inventeur de la plume de l'écrivain et fut aussi le premier tailleur. Dans "L'Histoires des Prophètes" d'Ibn Kathi le père d'Idriss fut un certain Iéred.
Le Coran parle d'Idriss en ces termes : Et (n'oublie pas de parler d')Ismaël, d'Idriss et de Dhou-l'Kifl qui furent endurants, que Nous avons introduits dans Notre Miséricorde. Ils sont parmi les saints (Coran 21/85-86).
Le Coran dit aussi qu'Idriss fut élevé par Allah à un haut rang. C'est un des points sur lequel les exégètes se fondent pour identifier Idriss à Hénoch : Et mentionne dans l'Écriture Idriss qui fut pur et prophète, dans le Livre. C’était un véridique et un prophète et Nous l'avons élevé à un haut rang. (Coran 19/56-58).

07mar16 173C5
Hou là là, frère Michel !
Avec cinq jours de retard, je relis les commentaires du 2 mars, entrée 172. Depuis vous êtes passé à 173, que je n'ai pas encore lu. Je suis donc "hors sujet".
Et puis, je vous demande pardon de réagir avant même d'avoir lu la suite de 172. Mais là, j'ai un sentiment d'urgence envers nos frères catholiques, que votre réponse je crois inexacte à 172C87 a pu "scandaliser".
Est-elle, en effet, "toujours en vigueur", cette idée qu'on peut "mentir et aussi spolier, voler, assassiner etc. si la direction d'intention du péché est bonne, c'est-à-dire si c'est pour la "bonne cause, la cause de l'Eglise"?
Pour connaître le contenu de la foi catholique actuelle, je me réfère au "Catéchisme de l'Église Catholique", ed. Centurion/Cerf /Fleurus-Mame (Paris 1998). Il y bien là p. 441 et 442 un développement sur l'INTENTION, mais on y lit ceci:
"Une intention bonne (par exemple : aider le prochain) ne rend ni bon ni juste un comportement en lui-même désordonné (comme le mensonge et la médisance). La fin ne justifie pas les moyens (...) On ne peut justifier une action mauvaise faite avec une bonne intention.".
Sans me prononcer sur les question liées à l'histoire de l'Église, je tiens seulement à témoigner ici.
Merci de m'avoir lu, et mon empathie vous accompagne dans l'embarras où je peux vous mettre.
François D. d'Ile de France.

Réponse :
Paul VI et AthenagorasNon, mon frère François, il n'y a aucun embarras et je maintiens absolument ce que j'ai dit dans ma réponse 172C87 : "C'est pour moi l'occasion d'évoquer un point de théologie catholique appelé "direction d'intention". Ce terme (dont on parle très peu aujourd'hui, mais qui est toujours en vigueur) signifie qu'on peut, dans l'Église Catholique (et ailleurs), mentir et aussi spolier, voler, assassiner, etc si la direction d'intention du péché est bonne, c'est-à-dire si c'est pour la "bonne cause, la cause de l'Église".
Je ne vais pas m'étendre en détail sur la "direction d'intention".
Je dirai seulement que, quand j'étais dans l'Église Orthodoxe, c'était un des points sur lesquels les pourparlers de rapprochement entre l'Église Catholique Romaine et l'Église Orthodoxe achoppaient. J'ai assisté à quelques conférences sur ce point à l'époque. Je résume : Quand Athénagoras rencontra Paul VI, il était porteur de diverses demandes des évêques Orthodoxes d'Europe, notamment une demande très précise concernant l'effacement dans les canons catholiques (loi de l'Église Catholique) des éléments ayant donné licence aux Croisés de commettre tous les crimes possibles en étant pardonnés d'avance pourvu que l'intention de ces crimes fût de conquérir au profit de Rome.
Cette demande faisait notamment allusion au sac de la Byzance chrétienne orthodoxe par les Croisés  catholiques en 1204. Eh oui ! Il n'y avait pas que contre les Sarrazins ou les Maures que les Croisés pouvaient commettre tous les crimes sans "pécher". Contre toute attente, Paul VI refusa. De ce fait, la réunion des Catholiques et des Orthodoxes n'a pas eu lieu.
La Direction d'Intention. Ces mots eux-mêmes ne sont pas très vieux. C'est un principe théologique qui, sous ces mots précis, ne remonte guère qu'aux Jésuites dont les casuistes trouvaient une justification au péché en inventant une bonne intention à un acte condamnable. Pascal écrit dans les Provinciales (septième lettre) : "Un bénéficier peut, sans aucun péché mortel, désirer la mort de celui qui a une pension sur son bénéfice; et un fils celle de son père, et se réjouir quand elle arrive, pourvu que ce ne soit que pour le bien qui lui en revient, et non pas par une haine personnelle." "O mon Père!" lui dis-je, "voilà un beau fruit de la direction d’intention !"
Mais sous d'autres mots, notamment le mot fameux d'indulgence, le même principe est beaucoup plus ancien et fut surtout développé au moment des Croisades, parce qu'il fallait quand même justifier les crimes de ces seigneurs, traîneurs de sabre que l'Église envoyait en Orient à la tête d'hosts de gens de sac et de corde.
Sauf erreur de ma part, ce principe est toujours inscrit dans l'Enchiridion des Indulgences publié par la Pénitencerie Apostolique.
Ceci dit, nous Pèlerins d'Arès somme des gens d'amour et de pardon et nous pardonnons à nos frères Catholiques leurs mensonges et autres tromperies, qui ne leur sont pas exclusives, loin de là. Partout dans le monde les hommes pardonnes les mensonges et les crimes perpétrés "pour la bonne cause".

07mar16 173C6 
"J’ai prié prié et le ciel m’a abandonné quand même," me dit-on lorsque je missionne dans la rue !
Certaines personnes sont déçues que leurs plaintes n’aient pas été écoutées malgré leurs prières de demande ; ils sont  visiblement dégoûtés de m’écouter leur enseigner la Parole de Dieu, ils me rejettent d’un revers de bras en gémissant d’être couverts de malheurs.
Aide toi et le ciel t’aidera, un dicton ancestral, un proverbe qui s’exprime dans le vrai depuis l’aube des temps  qui n’a sans doute pas été retenu dans les esprits ni compris. Pourtant il dit bien ce qu’il veut dire. Dieu accompagne l’homme qui fait l’effort de s’élever comme l’oiseau (Rév d’Arès xxviii/19) [?].
Prier n’est pas mendier  (Rev d'Arès 35/2).
Dieu qui ne sauvera pas l’homme malgré lui mais qui, venu du fond du ciel, l’appelle à changer sa vie.
La non-action et les béatitudes spirituelles, celles que prônent plusieurs mouvements mystico-spirituels ou même chrétiens et qui attendent des changements les bras croisés en pensant qu’ils viendront du Ciel.
C’est dans l’action et la prise de conscience que l’humanité se réveillera et qu’elle prendra en main son destin au lieu de le déléguer à une bande de fraudeurs qui met à sac la planète au nom du dieu argent.
L'humanité est amnésique et n'écoute pas les signes spirituels qui lui sont présentés. J'entends souvent dire : ces politiciens: "Tout est de leur faute, nous ne pouvons rien faire." mission qui nous est destinée [?].
Lorsque les bons choix sont faits, les portes sont ouvertes pour avancer. Comme le dit le dicton : Si tu veux changer le monde, change-toi toi-même. Ce n’est pas celui qui crie Seigneur Seigneur  qui entrera dans le Royaume des Cieux  mais celui qui fera la volonté du Père...
Le Père ui sauve et l’anéantissement des âmes rebelles (7/5) comme le Père de l’Univers  dans La Révélation d’Arès  ainsi  que Matthieu 7/21..
Or, il est clair qu’à Arès Dieu réveille l’extraversion ; celle –ci doit porter le Pèlerin à s’arracher à sa tentation d’être assisté, protégé, conduit par une organisation. On n’entre pas dans la Maison de la Ste Parole comme dans le ventre maternel, mais au contraire on est mis au monde, lancé vers le monde. Apprendre à assumer sa propre prière, à être seul face à Dieu, c’est entraîner, se donner la force d’être seul face au monde, qu’il faut moissonner ("La prière libre", Le Pèlerin d’Arès n°3 1981)
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
"Aide-toi, le Ciel t'aidera" n'est pas un "proverbe ancestral s'exprimant depuis l'aube des temps". C'est le dernier vers de la fable de La Fontaine "Le Charretier Embourbé." Mais ces mots sont utilisés proverbialement de nos jours, c'est vrai.
Je n'ai jamais entendu un dicton comme : "Si tu veux changer le monde, change-toi toi-même !", quoiqu'il existât peut-être quand même. Mais j'ai lu chez Gandhi : “ Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde !" qui est très proche.
Je suis quand même heureux de vous voir écrire avec votre grande foi et de tout votre cœur des grandes phrases qui ont de l'allure ! Je ne doute pas que votre mission portera un jour ou l'autre de beaux fruits.
Oui, phénoménal est le nombre de gens qui pensent que si Dieu existait, il les exaucerait" et qui rejettent la Vérité avant même de l'entendre de notre bouche, parce qu'ils pensent qu'on va les encourager à prier pour supplier, pour obtenir des guérisons, des faveurs, etc.
"Oui, Dieu existe," ai-je dit bien dess fois à des gens de rencontre, "mais le miracle n'est pas en Lui. Le miracle est en vous. C'est vous qui, si vous devenez un être bon, pourrez peut-être faire des miracles. Le miracle n'est pas au bout de la prière, mais au bout de votre amour." J'ai pu retenir l'attention d'un certain nombre de cette façon.

08mar16 173C7
Je suis catholique, mais j'aime bien votre blog, qui est très large d'esprit et qui ne décrie pas les autres religions.
Je ne sais pas si vous avez vraiment ou pas vraiment vu Jésus, qui vous aurait donné une partie de La Révélation d'Arès, mais vous êtes assez convaincant et surtout je ne vois pas où serait votre intérêt, si c'était l'intérêt qui vous guidait, en prenant des positions qui manifestement contrarient toutes les religions et toutes les politiques.
Même si vous n'avez pas vu Jésus, vous manifestez une intelligence très simple et hors norme.
Mais dans cette entrée vous attaquez l'Église Catholique et je ne suis pas du tout d'accord. Il est totalement faux que "les credos, les grandes supplications et glorifications collectives, les cérémonies, les rituels, les chapelets, etc., n'ont rien à voir avec la vraie foi." En particulier, l'esprit de la prière dans l'Église Catholique est très proche de l'esprit que vous donnez à votre propre prière de Pèlerin d'Arès.
Paul H. de Lyon

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.
Mais vous me surprenez !
À ma connaissance, la prière catholique n'est pas "très proche," mais au contraire très éloignée "de l'esprit que vous donnez à notre prope prière de Pèlerin d'Arès."
Prenez le "Dictionnaire Théologique (Catholique)" de Louis Bouyer et ouvrez-le à "Prière". Dans ce livre il y a trois pages sur la prière, mais il me suffit de citer les premières phrases que voici : "Entretien de l'homme avec Dieu, en particulier pour implorer de lui ses dons. La prière spécifiquement juive et chrétienne, dont le modèle nous est fourni par les psaumes bibliques et les prières liturgiques, en particulier celles de l'eucharistie, se distingue de toutes les autres en ce qu'elle est essentiellement une réponse à la Parole de Dieu. Etc."

"Entretien avec Dieu..."
Pour un Pèlerin d'Arès, en tout cas en ce qui me concerne personnellement, ma prière n'est pas un "entretien avec Dieu", car quand je prie, l'élémentaire honnêteté de ma conscience m'oblige à dire que j'ignore complètement si Dieu m'écoute ou non. Je l'ignore. D'ailleurs, notons qu'au cours des cinq Théophanies dont je fus témoin en 1977 (Le Livre, deuxième partie de La Révélation d'Arès) Dieu ne répondit jamais aux questions qui purent ici et là traverser mon cerveau tandis qu'il me parlait. La seule fois où je fus certain qu'Il m'entendit, c'est quand, à l'issue de la cinquième Théophanie je fis une crise de nerfs et m'écriai : "Mais qu'est-ce que Tu me fais ? Que T'ai-je demandé ?... et autres mots amers", et qu'il me répondit par "une gifle violente" ("Notes et Réflexions du témoin en présence de Dieu").
Mais si, sans me demander la preuves qu'il m'écoute ou qu'il ne m'écoute pas — preuve que je ne peux (et que personne ne peut) fournir évidemment —, vous me demandiez seulement mon impression : "Avez-vous, frère Michel, plutôt l'impression qu'il vous écoute ou plutôt l'impression qu'il ne vous écoute pas quand vous priez ?" Je répondrais : J'ai plutôt l'impression qu'il ne m'écoute pas et je déclare en conséquence que la définition que la Parole d'Arès donne de la vraie piété : Prononcer la Parole pour L'accomplir (35/6) est parfaite !
Dieu n'écoute pas l'homme. C'est l'homme qui écoute Dieu en prononçant sa Parole pour L'accomplir.
Il n'y a pas "d'entretien avec Dieu", contrairement à ce que dit dans son "Dictionnaire Théologique" Louis Bouyer, ancien pasteur luthérien devenu prêtre de l'Oratoire.

"...pour implorer ses Dons."
Implorer est psychologiquement compréhensible de la part de l'implorateur ou de l'imploratrice dans la peine, la peur ou la souffrance, et le Père n'interdit pas de l'implorer, mais cela ne sert à rien. Au reste, Dieu par les lèvres du prophète Jésus le précisa il y a deux mille ans : Quand vous priez ne rabâchez pas comme les païens qui pensent que c'est à force de paroles qu'ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez (Matthieu 6/7, traduction Osty). Voilà des siècles que les juifs, les chrétiens, les musulmans implorent la protection de Dieu contre la maladie, le danger, la guerre, l'injustice, etc., et voilà des siècles que n'ont jamais cessé la maldie, le danger, la guerre, l'injustice, etc. Dieu ne répond pas aux implorations et mon entrée 173 dit pourquoi : "Il n'interviendra pas aussi longtemps qu'il saura l'homme potentiellement fantasque et réattiré par le Mal quand le danger est écarté."

"(la prière) est essentiellement une réponse à la Parole de Dieu."
On ne répond pas à la Parole de Dieu par la prière, mais par la pénitence, qui est l'accomplissement auquel Il nous recommende de nous attacher.

Comme le précise l'entrée 173, le Pèlerin d'Arès en prière est dans un état d'esprit totalement différent de l'état d'esprit d'un catholique, d'un protestant, d'un juif, d'un musulman, etc.

08mar16 173C8 
Combien vous vendez.... ou vous louez votre machine à faire du bien... Pardon... du Bien, avec un grand B..
Pas bête votre truc : Vous dites en insistant sur la nouveauté: Nous ne prions pas pour obtenir quelque chose, mais vous dites : Faites l'amour, demandez pardon quand vous avez déconné, faites la paix quand vous avez foutu votre poing sur la gueule de l'autre, soyez superintelligent (tout le monde se croit superintelligent) et soyez libre (on vit dans un pays libre, pas de difficulté à l'être), et tout ce que vous voulez arrive par miracle ! Vous appelez ça la grâce. Joli nom. Je croyais qu'il n'y avait que les danseuses qui avaient de la grâc, mais pour vous c'est tout le monde.
Et ça coûte combien ? Vous ne le dites pas dans votre entrée. C'est sûrement pas gratuit. Il n'y a plus rien qui marche à l'œil.
Vous êtes un faisan, un filou.
Je sais que les citoyens du monde sans frontières, les marchands de liberté absolue, les gens qui proposent de croire sans religion comme vous et pourquoi pas ? (vous ne reculez devant rien) de changer le monde ont comme des airs d'anges au-dessus des questions d'argent, mais dès ,qu'on leur demande un ticket de train, un repas au restaurant ou même simplement une clope, il n'y a plus personne ! Pour dépanner les pauvres types dans la merde, c'est une autre histoire. L'autre jour j'ai rencontré un de vos missionnaires. Je lui ai dit : "File-moi cinquante Euros !" Il s'est débiné. Avec quoi faisait-il son beurre, celui-là ?.
Jeannot Lapin d'ile de France

Réponse :
Je me demande pourquoi vous lisez mon blog... Je suis toujours intrigué par ces frères humains qui me sont adverses, parfois même hostiles tout en étant, semble-t-il, intéressés par mon blog.
Je vous affiche, Jeannot, parce que vous formez un exemple particulièrement typique de ces frères humains auxquels parle notre mission, mais qui filtrent nos propos à travers un tamis culturel tellement éloigné de notre état d'esprit qu'ils comprennent tout de travers, exactement comme si nous parlions une autre langue que la leur.
Si l'on se réduit aux mots et aux mœurs on peut évidemment voir les choses comme vous le faites dans ce commentaire, Jeannot !
Si vous n'êtes ni croyant ni idéaliste, si vous n'avez jamais appartenu à une société où l'on cultive encore des idéaux à but non lucratif et où les dons ne vont pas dans les poches des membres mais dans le financement des œuvres, vous pouvez tirer de mon entrée et, d'une façon plus générale,  de ma mission spirituelle des déductions comme celles-là : Selon vous je serais "un faisan, un filou".
Il est vrai que depuis toujours l'argent, le profit, est l'éceuil qui menace de couler les plus belles espérances. Il ne me paraît pas scandaleux que vous pensiez que nous Pèlerins d'Arès pourrions être de ces profiteurs.
Mais il n'en est rien ! Nous poursuivons encore, aussi douteux que cela paraisse à notre époque, une mission spirituelle à but non lucratif. Mais nos missionnaires ne forment pas une œuvre de charité pour laquelle ils n'ont ni les moyens ni l'argent. Il n'est pas impossible que le frère que vous avez essayé de taper de cinquante Euros n'ait même pas eu sur lui ou sur elle cette somme.
Nous ne fabriquons pas non plus de fromage de chèvre ou de colliers de verroterie pour "faire notre beurre" et au Pèlerinage d'Arès on ne propose même pas aux personnes de passage des cartes postales des saints lieux ou mon buste en plâtre véritable.
Enfin, permettez-moi quelques rectifications. Je ne dis, aucun Pèlerin d'Arès ne dit, à personne : "Faites l'amour!" Nous disons : "Ayez l'amour du porchain..." Je suppose que vous en avez déjà entendu parler ? Nous ne "demandons pas pardon quand nous avons déconné", mais nous pardonnons les offenses. Nous faisons la paix mais, de toute façon, nous ne "mettons jamais notre poing sur la gueule" de personne. Nous encourageons l'intelligence du cœur pour contrebalancer l'intelligence intellectuelle et nous nous rendons libres de tous préjugés pour que notre réflexion soit pure, non influencée par des idées préconçues.
Alors, oui, de ce comportement d'amour, pardon, paix, intelligence et liberté, va naître au fond de vous, tout à fait gratuitement, l'invisible Grâce, pas seulement la Grâce d'une mort qui au lieu de faire de vous un spectre malheureux (Rév d'Arès 33/32), fera de vous une âme en attente du Jour de Dieu (31/8), mais peut-être aussi, si vous devenez un grand pénitent, la Grâce d'un pouvoir sur le mal dès ce monde, des dons miraculeux. C'est parce qu'il fut un particulièrement grand pénitent que Jésus fit des miracles.

09mar16 173C9 
J’espère que vous allez bien ainsi que sœur Christiane et que le soleil brille dans le Sud-Ouest car chez nous [à Genève] c’est un dimanche maussade, gris.
Vent, pluie, neige : les giboulées de mars quoi !
Malheureusement hier, elles nous ont empêchés de tenir notre stand de mission au centre- ville sur l’espace qui nous est alloué une fois par mois.
Je ne peux donc, comme je vous l’avais dit, vous donner de feed-back de cette mission qui a pour sujet le mensonge mais vous envoie la bannière et le panneau destinés à la rue et exposés dans notre vitrine et local du Temps qui vient.
Avec Karin nous vous remercions infiniment pour cette nouvelle entrée de blog inspirante comme à chaque fois.
Entre nous, à quoi carburez-vous Frère Michel ? Pas de gras, pas de sucre, pas de pain, pas de frittes ! C’est sœur Christiane qui détient la potion magique ?
J’en prendrais bien une pipette.
Vous pourriez lui en toucher un mot ? … Et surtout l’embrasser pour moi.
Nicole C. de Genève (Suisse)

Mensonge (Mission de Genève)

Réponse :
Oh, ma sœur Nicole, j'ai un peu la tête à l'envers en ce moment, peut-être à cause d'un gros rhume qui me prend la tête depuis samedi 5 mars. Avec quelques autres qui valaient l'affichage, votre présent commentaire  adressé à mon entrée de blog 172 "mensonge" est resté dans ma boîte de messagerie sans que je les publie, et c'est seulement ce matin, après une nuit de sommeil difficile mais enfin satisfaisant (quand j'ai un gros rhume je dors généralement mal et ça m'exténue) , que je réalise que je n'aurais pas dû afficher si tôt mon entrée 173 "vraie piété". Mais si belle est cette affiche réalisée par Karin, je ne peux pas ne pas la publier même ici sur la page des commentaires 173 !
Merci pour ce beau travail. Je suis désolé que vous ayez dû renoncer à le présenter en ville en raison du mauvais temps (en tout cas une grosse averse a pu éteindre le feu au lac !), mais je suis sûr que l'affiche fait de l'effet dans la vitrine de votre local, rue du Vieux Billard. Je devine certains de mes frères et sœurs qui vont murmurer: "Ça, c'est bien suisse, impec ! bien léché !"
Merci à Karin pour cette belle affiche, merci à vous, sœur Nicole, pour le commentaire.
La potion magique de sœur Christiane, c'est son amour inoxydable. Je vais vous révéler quelque chose: Dimanche 6 mars (notez bien la date pour l'orner d'une couronne de rose au mur), oui, ce dimanche 6 mars, à quoi ai-je eu droit au déjeuner ? Des frites ! Oh, pas des bonnes vraies frites découpées avec amour, bien séchées dans un torchon, faites en deux cuissons (avec un petit repos entre les deux) dans les règles de l'art dans une bonne poêle de grand-mère ! C'était seulement des frites précuites Mac Cain, mais bon ! c'étaient quand même des frites. Il faudrait que je m'enrhume plus souvent avec un bon gros rhume bien viral, bien carabiné, qui me donne une bonne migraine et une voix nasale d'outre-tombe, pour faire pitié au point que ce miracle se reproduise. Vraiment, les miracles ne viennent de la prière, mais de l'amour.

09mar16 173C10
Om Bhour bhouvah svahah
Tat savitour varenyam
Bhargo Devasya dheemahi
Dheeyo yonah prachodayaat.
Traduction très difficile (le sens est intériorisé sans tenir compte des mots que presque personne ne comprend) : O Seigneur! Source de Lumière qui est partout, Guide et protecteur, Celui qui préserve et génère la Joie. Enflamme notre intelligence et inspire-la pour que nous puissions posséder les qualités qui nous rendrons éternels (Gayatri Mantra, probablement le plus répandu).
La prière en Inde est multiforme, impossible à dénombrer, mais elle est rarement séparée d'autres rituels (Arti,  pouja (...). La prière de l'Indien sollicite la totalité de l'humain : physique, mental, spirituel, ce qui correspond bien àce que dit La Révélation d'Arès: l'homme est chair, esprit et âme [17/7]. La prière chez nous est aussi ancienne que le Véda, entre 4.000 et 5.000 ans d'ici. Le Veda est la shrouti fondamentale [révélétion]. fondatrice de la religion devenue principalement l'hindouisme, mais aussi de nombreuses autres formes de foi : jaïnism (...) comme celle répandue par Shankare dont vous avez parlé [voir "non-dualité" entrée 171]. La prière est généralement chantée ou psalmodiées, rarement mette et intérieure, parce que le son, les vibrations de la voix,  font partie de la prière elle-même. Les prières sont pratiquement toutes très ancienne, dites en langue sanskrite, mais c'est comme le latin chez vous, presque plus personne ne comprend ce qu'il dit.
(...)
Je suis un Indien de Pondichéry, de culture française. Enfin, j'essaie. Je suis et je comprends bien, sauf quelques exceptions, votre blog écrit dans un français classique en m'aidant d'un dictionnaire. J'étais à Paris en 2014 et j'ai rencontré un de vos prêtres. Il m'a donné un petit carnet où j'ai trouvé votre "Prière au Pèlerinage". Mais je vous connaissais déjà. J'ai suivi votre blog avec un cousin depuis 2008.
Je dois dire que j'ai tendance à abandonner les rituels hindous locaux pour m'orienter vers votre forme de prière simple et libre. J'abandonne la religion, en somme, et je deviens petit à petit un Pèlerin d'Arès. Je crois que le Bien seul est sauveur, le Bien en en lui-même une divinité. Une chose me tourmente un peu : vous ne croyez pas dans la transmigration des âmes. J'ai pourtant lu que Montaigne croyait dans la métempsychose.
Votre prêtre que j'ai rencontré à Paris m'a dit que la prière était libre au Pèlerinage d'Arès. Je n'ai pas trouvé le nom d'Arès dans la liste des Pèlerinages Français où on trouve quand même des petites pèlerinage comme Domrémy en Lorraine ou Neuvy saint Sépulchre en Berry. Pourriez-vous m'envoyer la brochure de votre pèlerinage ?
(...)
Bakhtawar G. M. de Pondichéry (Inde)

Réponse :
Cher Bakhtawar, mon bien aimé frère, je suis ému de recevoir un commentaire de Pondichéry en Inde, où peu de personnes connaissent la Parole d'Arès, parce que l'Inde ne fait pas partie de la région missionnaire que le Père m'a allouée (Rév d'Arès 5/5-7) et je n'y ai jamais diffusé La Révélation d'Arès. L'avez-vous trouvée à Pondichéry, où l'on parle français, c'est vrai ? Ou bien vous est-elle parvenue d'ailleurs ?
Je me suis permis de rectifier un certain nombre de maladresses du texte de votre commentaire qui rendaient celui-ci difficilement compréhensible. Merci de trouver ce blog "écrit dans un français classique" que vous pouvez lire en vous "aidant d'un dictionnaire." Je m'efforce de publier des textes : entrées ou commentaires, en français grammaticalement et syntaxiquement aussi bon et courant que possible précisément pour qu'il soit clair pour des frères et sœurs d'autres pays, qui ne connaissent que le français "classique" appris dans leurs écoles. Je dois parfois réécrire en entier ou en partie des commentaires qui m'arrivent en style télégraphique ou dans un français moderne très défectueux, que je sais difficilement déchiffrable pour des non-français.
À propos de langue française, Montaigne, qui est un de nos grands auteurs, ne croyait pas dans la métempsychose. Il en a seulement parlé en décrivant des personnes vivant au loin dans d'autres pays.
Je me demande pourquoi vous appelez "prêtre" un Pèlerin d'Arès que vous avez rencontré à Paris en 2014. Il ne s'est sûrement pas présenté à vous comme étant "prêtre" de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès. Nous ne formons ni une religion ni une église moins encore et nous n'avons aucun clergé. Mais je devine que vous avez voulu dire par là qu'il connaissait bien La Révélation d'Arès, son sens et la fraternité des croyants qu'on appelle Pèlerins d'Arès.
Nous sommes encore un très petit nombre. Cependant, nous croyons qu'un jour, quand notre mission très difficile sera devenue du drageon qu'elle est actuellement un arbre plus visible, elle commencera à porter des fruits et la partie de la planète qui nous est allouée (Rév d'Arès 5/5-7) rêvera d'un grand retour à la pure et simple vie spirituelle. Car c'est à cette pure simplicité spirituelle, qui se fonde sur le Bien, que La Révélation d'Arès vient nous appeler. Ce sera le début de la fin des religions, y compris de l'hindouisme, mais je crois que Shankara dont j'ai en effet parlé dans mon entrée 171 avait déjà rêvé à cela au VIIIe ou IXe siècle de notre ère. Je crois que jamais les hommes n'ont eu autant besoin de paix, d'amour, de pardon, et d'unité. Unité pas seilement entre eux, mais avec leur Créateur. La non-dualité qu'on s'efforce de nous cacher aujourd'hui deviendra alors l'évidence.
Nous ne sommes pas des écorchés vifs en quête d'un baume qui nous viendrait du Ciel, nous sommes des embastillés de naissance, embastillés dans des cultures aussi astreignantes les uns que les autres, qui aspirons à la délivrance.
Alors tout le monde verra que l'idée de races et stupide et que même l'idée d'idées est stupide, parce que les idées, quand elles sont multiples dans une trop grande passe, rivalisent et se combattent, sauf si, comme je l'espère, le monde éclate en une poussière de petites unités humaines, car il n'y a que dans des petits nombres d'hommes vivant entre eux que la pénitence peut se pratiquer réellement.
Nous ne sommes même pas une contre-culture, car une contre-culture est encore une culture, mais nous sommes des âmes revenant aux sources.
C'est vrai que je ne crois pas dans la transmigration des âmes, non seulement parce que La Révélation d'Arès dit qu'il faut être fou pour compter les vies, parce que l'homme ne souffre pas la mort vieille (le kharma) parce que l'homme n'a qu'une seule mort (v/1-2), mais aussi parce que la Veillée 17 rappelle que l'âme ne vient pas avec le nouveau-né (17/3), mais vient avec le Bien que l'homme conscient pratique. Toutefois, ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais c'est ce qu'on fait de bien qui sauve : donc il n'y a aucune obligation pour vous de cesser de croire dans la "transmigration des âmes", pourvu que vous deveniez un vaillant pénitent.

09mar16 173C11
Difficile de résister à l'envie de participer à votre blog. J'avoue être un peu muer [remué ?] par un enthousiasme non contrôlé, semblable à celui que je ressentais quand j'étais parmi vous dans l'Assemblée.
Comme je me suis decidé à écrire. Je cherche des informations pour vérifier ce que j'écris.  Parmi les nombreux sites que je suis, je consulte aussi votre blog et je constate que mon affinité arèsienne est restée tenace.
Et souvent il arrive qu'un sujet sur lequel je planche rencontre un des vôtres . C'est justement le cas pour cette entrée. De mon côté je chapitrais mes amis catholiques, qui ont mis en place cette désespérante confession, une sorte de refuge pour des croyants qui se sentent impuissants à changer le monde en bien. Augustin d'Hippone y est pour quelque chose ? Celui-ci a été fortement inspiré par Paul de Tarse, et par la philosophie platonicienne et par aussi le manichéisme, et bizarrement beaucoup moins inspiré par les évangiles. Alors, de toutes ses inspirations il en retire une doctrine oú ce qui est idéal appartient aux idées pures. Pour faire un peu plus biblique il greffe à tout cela le péché d'Adam. Si bien que nous sommes maintenant condamnés à naître emprisonnés dans la concupiscence, à nous coltiner notre chair pécheresse jusqu'à la fin de nos jours et si aucune élection divine ne s'opère, nous ne ferons alors que répandre nos nuisances autour de nous en allant par la suite implorer la grâce, en nous humiliant, en exécrant ce que nous sommes devenus, afin de recevoir le pardon.
Au final, nous sommes un peu à l'inverse de ce que disait Jésus : Aimer les autres comme vous vous aimez. On finit plutôt, lorsque l'on accepte de vivre dans ces principes, par ce détester et trouver les autres guère mieux que soit, aller un peu mieux que soi, puisque on pratique la kénose, c'est-à-dire le rabaissement de sa personne. Il est donc normal que l'on aille à la catastrophe, si on a en soi aussi peu de motivation pour changer les choses en bien, il est bien dommage que l'Église ait préférez écouter Augustin plutôt que Pélage.
Il est aussi assez  dommage, que ce soit la science athée qui a découvert que l'homme avait aussi un cerveau gauche, et qu'il pouvait réfléchir et se construire à partir de lois immuables, vous savez celles qui ne changeront pas d'un iota avant que le monde passe. Déjà à l'époque de Jésus les hommes ne pouvaient pas marcher sur l'eau, Archimède vous expliquera bien mieux que moi, les raisons pour laquelle l'homme ne se tient pas debout sur l'eau  il couperait [?] plutôt si il n'étendait pas ses bras pour flotter.
Si on avait cru, dans ces églises, à un Dieu de raison, créant des lois non pas pour nous contraindre et nous entraver, mais plutôt pour nous permettre de développer notre divinité image et ressemblance du Père. Alors on aurait joué avec le principe des causes à effet pour nous changer. Plutôt que de pleurnicher, nous déclarant impuissant à vivre dignement sur cette terre, que Dieu nous à faite. Si le croyant d'alors avait occupé, aussi le cerveau gauche, qui maintenant semble appartenir au monde athėe, on n' en serait certainement pas là. C'est-à-dire  selon une étude faite par Jean Decety, les enfants de parents athées sont plus altruistes que les petits baptisés.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce très beau commentaire. Comme je suis heureux que vous constatiez que votre "affinité arèsienne" soit "restée tenace" ! Vous êtes un homme de raison et pas seulement de la faculté naturelle de raison, mais aussi de la pratique de la raison, car vous semblez lire et réfléchir beaucoup.
Vous parlez de Pélage. Intéressant ! C'était un moine breton du IVe siècle dont le vrai nom, je crois, était Morgan (Je pense parfois à lui quand je parle avec notre sœur Morgane de Bordeaux). Je regrette que vous n'ayez pas expliqué brièvement en quoi il fut dommage que l'Église suivît Augustin plutôt que Pélage. Je le rappelle donc ici:  Pélage considèrait que tout chrétien qui vivait selon le Sermon sur la Montagne pouvait devenir "saint" (au sens où l'on retrouve l'image et ressemblance du Saint, Genèse 1/26-27) librement et par ses propres forces et, par là, il faisait peu de cas de la "grâce divine", enseignée par l'Église, grâce qui lui paraissait contingente, c.-à-d. survenant ou ne survenant pas, trop incertaine, alors que la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, etc. assurait cette grâce à coup sûr.
L'enseignement de Pélage, qui enlevait à l'Église la nature indispensable à laquelle elle prétendait, fut déclaré hérétique par le Pape Zosime en 418. Pélage ne niait pas seulement la nécessité de la grâce obtenue par l'intermédiaire de l'Église, il niait aussi l'existence du péché originel. Bref, Pelage enseignait que l'homme était en lui-même et par nature capable de choisir le bien. C'est ce qu'avait enseigné Jésus et que nous enseigne aujourd'hui La Révélation d'Arès. On parla à l'époque de schisme, auquel adhéraient une vingtaine d'évêques d'Italie conduit par Julien d'Eclane qui refusaient de se soumettre au décret papal de Zosime. Il a aussi existé un semi-pélagianisme tendant de concilier l'augustinisme et le pélagianisme.

09mar16 173C12 
Nous n'avons pas fini de vous dire merci, tant le sujet évoqué "vraie piété" nous remet debout dans tous les sens du terme — Redresse toi Homme Michel (Rév d'Arès 1/1) — pour que nous devenions des vrais priants. OÀ travers La Révélation d'Arès, Dieu ne fait pas dans la dentelle mais il va à l'essentiel. La dentelle représente le côté folklorique de la bonne religion.
Pour ces croyants-là, croire leur suffit mais nous, nous savons que Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10). Faites un pas vers moi j'en ferai mille vers vous !
Ce pas, c'est l'action par la pénitence qui englobe la prière comme déclencheur.
Nos frères coyants au sens traditionnel n'ont pas compris que Dieu attend beaucoup plus d'eux qu'ils n'attendent de lui . Dans la mission nous essayons du mieux que nous pouvons quand l'occasion se présente d'expliquer que prier n'est pas mendier. Je prie donc je suis et je continuerai de plus en plus à prier jusqu'à mon dernier souffle. La peur est salutaire, toutes ces peurs qui  ont fait que ma vie d'avant était ce qu'elle était s'estompent par ma volonté d'être quand je prie et comme disait Jésus : Quand tu pries va dans ta chambre [ou ta resserre], Dieu est là [Matthieu 6/6]. Rappelons nous que Jésus ne priait jamais dans la synagogue, il y allait pour enseigner en disant souvent : "Qu'entendent ceux qui ont des oreilles !" mais il se retirait dans un coin désert pour yprier personellement. Il priait pour avoir la force d'accomplir son mandat prophétique, ô combien difficile à l'époque, et qu'il l'est toujours !  Et Dieu lui répondait en faisant les miracles qui passaient par la main de Jésus. Alors prions tous ensemble pour accomplir et les générations qui viendront prieront encore plus fort dans l'action spirituelle qu'est la pénitence.
Paul S. Les Ménéhildiends de la mission de Metz (Lorraine)

Réponse :
Oui, frère Paul, "Dieu attend beaucoup plus de nous que nous n'attendons de lui", parce qu'ils nous faits co-créateur du monde et que, par là, nous avons à assumer notre part ici-bas. Par contre, il n'attend pas que nous fassions mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12), parce que le gros, très gros boulot, c'est l'Univers et parce que Lui seul a la Puissance de le faire. Mais en ce qui concerne la Terre, il attend de nous que nous créions ici bas les conditions heureuses prévues par son Dessein.
Nous disons non au système de société que nous ont fabriqué ceux qui nous dirigent. Ceux qui nous dirigent, ce sont les politiques, les religieux, et là, alors là, je suis heureux qu'un bonhomme aussi décrié qu'inattendu (et évidemment décrié parce qu'inattendu) : Donald Dump, qui n'est pas un politique et qui fait trembler les policiens de Parti Républicain au nom desquels il se présente aux primaires US (incroyable contradiction) triomphe d'État en État. Il sera probablement le candidat républicain, dont les Républicains ne veulent pas — Oh ! je ne m'en fais pas pour eux ; ils vont retourner leur veste ; ce sont des politiques ! — Alors, on dit : Ce type est grossier, cupide, y'a que le fric qui l'intéresse, incapable, etc. Mais il va probablement réussir et même côté Démocrates, Mme Hillary Clinton, finit par paraître peu de chose à côté de ce mastodonte blond-rouquin. Tout à coup, on se dit qu'il est heureux que ce type-là ait gagné beaucoup de fric pour pouvoir s'offrir la Maison Blanche et montrer à la politique qu'elle n'est pas la providence irremplaçable des peuples.
Nous, Pèlerins d'Arèsn n'avons pas de fric, et même nous sommes plutôt fauchés, mais nous avons aussi quelque chose que les politiques et les religieux ne veulent pas : C'est Dieu Tel qu'il est, Dieu Qui est notre fric à nous. Alors, je pense au navigateur solitaire Bernard Moitessier qui, alors qu'il faisait la course autour du monde et pouvait trouver triomphe, fric, renommée, etc., dit non, et comme il n'avait pas de radio (il n'en voulait pas), envoie avec un lance-pierre un message sur le pont d'un cargo croisé sur l'Océan, et ce message dit : "Je continue".
Seulement voilà, Moitessier voulait dire "Je continue pour trouver le bonheur, pour revenir à la réalité heureuse pour laquelle j'ai été créé ; je fais un pied de nez à la société de consommation..." Et il poursuit sa route vers les Iles Marquises où il s'installera et vivra pauvre, mais heureux. Nous, de même, nous ne cherchons pas à faire un monde de riches, mais un monde prospère et heureux vivant dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté. Le professeur Jacob-Peter Mayer de l'Université Reading (Seattle, USA) a écrit ceci : "La consommation comme nouveau mythe tribal est devenue la morale de notre monde actuel. Elle est en train de détruire les bases de l'être humain, la pensée que l'humanité depuis l'Antiquité s'était efforcé tant bien que mal de maintenir." Ce n'est pas pour rien que notre Créateur est intervenu en 1974 et 1977. Les grands de ce monde ont beau dire: "C'est du baratin!" ils n'en tremblent pas moins. La censure qui nous frappe de tous côtés (pas de journaux, pas de radio, pas de télévision, pas de salons du livre, rien quoi !) en est la preuve. C'est aussi la preuve que nous avons raison.
Que Dump soit riche à milliards et nous pauvres comme il n'est pas possible de l'être, ne nous gêne pas. Nous nous rencontrons sur ces extrêmes, comme Job se retrouva tantôt misérable et tantôt richissime, mais poursuivant le même but : le Bien. Dump est dans sa petite unité milliardaire, nous dans notre petite unité misérable, mais nous nous rencontrons sur un point : Il faut aller de l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais l'espérance d'un monde meilleur.

09mar16 173C13 
Je ne vois pas grand chose  à rajouter à ce que vous dites et ce que disent mes  sœurs et frères.
La Parole et votre enseignement ont fini par rendre évident en moi que prononcer la Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété [Rév d'Arès 35/6].
C'est le bon sens même. Si nous avions su, depuis que le Père nous appelle par Ses Prophètes, prier ainsi ,nous n'en serions pas là.
Vous arrivez toujours d'une façon ou d'une autre à me bousculer. Là, c'est ce que vous dites sur Donald Trump, il est évident qu'il donne de grand coups de pied dans la fourmilière de l'Establishment,mais ses propos me hérissent le poil. Et puis je vous lis et je prends conscience de mon désir de le voir écarter par cet Establishment, cette queue de vache qui mugit, oui je prends conscience qu'il y-a encore en moi une peur du changement, oui.
Mais je n'aime quand même pas les propos violents,racistes de cet homme même s"il en a d'autres il ne me semble pas proposer grand chose. et je crains qu'un tel homme prenne le pouvoir. De toute façon, quoiqu'il en soit, je continuerai de me lever tôt chaque matin pour prononcer la Parole de l'Apparu et du Parlant que vous nous avez fidèlement transmise et que j'ai tant de mal à accomplir, mais qui n'en est pas moins ce qui me fonde à présent
Philippe N. de la Drôme

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Je comprends votre question concernant le racisme de Donald Trump.
Pour ma part, j'ai écouté ici et là Donald Trump, mais je n'ai pas tout entendu, c'est vrai. Je n'ai pas trouvé de propos racistes dans ses déclarations. Je l'ai entendu dire qu'il prendrait des mesures pour arrêter comlètement l'infiltration illégale des Mexicains vers les USA et qu'il ferait réduire au maximum l'immigration de personne d'Afrique et du Moyen Orient, mais je ne l'ai pas entendu proféré des propos racistes à leur égard. Il a abordé, c'est vrai, de façon vigoureuse et sans les fioritures politiques habituelles le problème de l'immigration, mais ce n'est pas nouveau ! Tous les gouvernements américains récents ont considérablement musclé les polices aux frontières et dans tous les aéroports et déjà construit une barrière de fer entre le Mexique et les USA de telle sorte que ce qu'a dit Trump m'a paru plutôtd'ordre déclamatoire... Mais bon ! Il est en campagne électorale.
Son idée est de bousculer les politiques, dont il a clairement assez et c'est cela qui me paraît très intéressant chez lui.
Parlons du racisme. Trump est-il raciste, parce qu'il veut l'Amérique aux Américains et arrêté le flux migratoire ? Après tout, peut-être, mais dans ce sens moi et sœur Christiane sommes aussi racistes.
Sœur Christiane, qui a du cœur, dit souvent d'un ton gémissant: "Ces pauvres Syriens, ces pauvres Africains qui se noient en Mediterrannée, tous ces pauvres gens, il faudrait faire quelque chose pour eux."
Un jour récent, je lui ai dit: "Vous avez raison, Christiane. Après tout,, nous pourrions en accueillir un couple dans notre appartement. Nos filles sont parties, nous avons deux chambres libres maintenant. Dans l'une vous avez fait une pièce de rangement et un dressing-room, mais il nous reste l'autre chambre et il y a une petite salle d'eau à côté où se trouvent la machine à laver et le séchoir, mais il y a une douche, un lavabo. Nous allons demander aux autorités de nous adresser un couple syrien ou congolais..."
Le visage de mon épouse se raidit, son regard se fait inquiet, elle répond: "Vous parlez sérieusement ?"
Moi : "Oui. Vous semblez tellement inquiète pour tous ces réfugiés ou migrants. Comme ça vous aurez la conscience tranquille."
Elle : "Mais ce n'est pas possible. Vous travaillez treize heures par jour. Nous sommes pleins d'archives et de papiers qui ne regardent personne. Et vous voyagez, vous vous absentez et je dois maintenant partir avec vous, parce que votre santé m'inquiète. Vous allez avoir 87 ans, etc. Nous ne pouvons pas laisser l'appartement à des inconnus, etc."
Moi : "Vous avez raison. Chez nous c'est assez difficile de laisser l'appartement à des inconnus pendant nos absences. Mais enfin, ils seront à l'abri, nous partagerons la cuisine avec eux..."
Le visage de Christiane s'assombrit de plus en plus : "Non, non, chez nous ce n'est pas possible."
Moi : "Eh bien, ma chérie, je vais vous dire : Tout le monde se dit cela. Des gens avec un peu de place chez eux pour recevoir des étrangers en détresse, il y en a beaucoup plus que vous croyez. Combien d'entre eux s'offrent-ils à accueillir des étrangers en détresse ? Combien acceptent-ils le dérangement certainement assez important qu'un tel accueil provoque ?"
Silence. Moi encore : "Je vais vous dire: Des millions plaignent ces pauvres gens. Personne ne les accueille. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas prêts, nous Européens bien nantis, bien installés, tout le temps en train de nous plaindre, mais bien installés quand même. Nous ne sommes pas prêts à partager, pas prêts à accueillir la misère du monde. Nous manquons d'amour, nous ne savons pas encore comment donner plus d'amour. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà la réalité."
Comme vous voyez, frère Philippe, nous, sœur Christiane et moi frère Michel, ne valons pas mieux que Donald Trump. Comme quoi le Père a raison de nous demander de ne pas juger !

10mar16 173C14
Je relis votre réponse au commentaire 173C12 qui me plonge dans un abîme de perplexité.
Le faible lumignon que je suis a surement raté quelque chose dans la logique de votre raisonnement.
Je fais, bien sûr, allusion au rapprochement que vous faites entre les Pèlerins d’Arès et Mr Trump qui me semble relever du grand écart quant aux motivations des uns et de l’autre…
Bien sûr, je ne sais de lui que ce que les médias veulent bien en dire, c'est-à-dire pas grand-chose. Le bonhomme est très décrié, car il bouscule l’establishment par sa faconde et ses déclarations fracassantes. Le succès qu’il rencontre déstabilise complètement le système immuable et cela peut sembler effectivement un signe d’espoir que la citadelle puisse être un jour ébranlée… même dans le pays le plus puissant du monde.
Vous dites : "Que Trump soit riche à milliards et nous pauvres comme il n'est pas possible de l'être, ne nous gêne pas. Nous nous rencontrons sur ces extrêmes, comme Job se retrouva tantôt misérable et tantôt richissime, mais poursuivant le même but : le Bien. Trump est dans sa petite unité milliardaire, nous dans notre petite unité misérable, mais nous nous rencontrons sur un point : Il faut aller de l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais l'espérance d'un monde meilleur."
La fortune de Mr Trump est peut-être légitime, mais le fait que l’on puisse accéder au pouvoir suprême grâce à sa fortune pose un problème évident. Dans ces conditions, si les Pèlerins d’Arès visaient le pouvoir, ce qui n’est évidemment pas le cas, ils n’auraient aucune chance d’y accéder. Plus inquiétant, si l’on en croit les déclarations xénophobes de Mr Trump, la comparaison entre le mouvement des Pèlerins d’Ares et Mr Trump s’arrête là ou alors quelque chose m’échappe.
Les Etats Unis portent déjà une lourde responsabilité dans la déstabilisation d’une bonne partie du monde malgré la présidence de Barak Obama qui pourtant ne semble pas le plus guerrier des présidents. Alors Trump qui espère dans un monde meilleur ?
Mais je n’ai sans doute rien compris… auquel cas je vous prie de m’excuser.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Nous sommes apparemment loin du sujet "vraie piété", mais je crois au contraire que nous n'en sommes pas si loin si nous relisons attentivement les dernières lignes de mon entrée 173 : "...il faut accomplir le Bien, mais plus que cela : Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à l'homme, son Enfant, de n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans origination ni temps."
Dans ce moment où nous pensons à Trump, vidons (rendons libres, 10/10) nos têtes de leurs idées et préjugés et prions !
Autrement dit, sortons un moment, vous et moi, des catégories d'idées qui courent — Trump étant dans une très mauvaise catégorie aux yeux du commun de base, mais il est comme vous et moi une créature du Père !
Quittons ce monde phénoménal — le monde des phénomènes au sens kantien, le monde de tous les objets d'expérience possibles, des apparences autour de nous dans l'espace et dans le temps —, alors, ainsi évadés, nous entrons dans le monde de l'Être, le monde du Sermon sur la Montagne : Ne jugez pas ! (Matthieu 7/1).
Ici parenthèse, parce que la langue est un outil imparfait ne permettant pas de juxtaposer des idées sur le même instant. J'ouvre donc une parenthèse pour un petit retour en arrière, juste un peu avant que nous priions, que je voudrais faire sur le même moment, mais je ne peux pas. Parenthèse donc : Si je jugeais, Trump me serait un bonhomme peu sympathique, ce qu'on appelle une "grande gueule", dont je ne ferais pas mon ami. J'ignore si sa "fortune est légitime" ou ne l'est pas et ça ne m'intéresse pas. Quand on parle de fortune, je ne vois pas où est et où n'est pas la légitimité, surtout concernant Trump, déjà né riche, fils et petits fils de promoteurs immobiliers riches, héritier d'une fortune qu'il n'a fait qu'arrondir par ses affaires. Il a de l'argent, je n'en ai pas, mais en tant qu'humains cela ne fait pas de différence entre lui et moi. Si j'allais le voir chez lui, dans sa mirifique villa, son majordome m'éconduirait sûrement, mais j'en ferais de même s'il sonnait à ma porte et que je l'aperçoive dans mon juda sur mon palier. Pourquoi ? Mais parce que, dans le monde phénoménal, nous ne voyons pas très bien ce que nous pouvons échanger, phénoménalement nous vivons dans des trous radicalement différents.
Pour avoir la paix de l'esprit et voir plus clair, sortons donc du monde phénoménal et tentons de nous voir de l'intérieur. N'est-ce pas ce que le Père par La Révélation d'Arès nous envoie faire : Nous voir par l'intérieur ?
Prions, prions ! Je suis prosterné et je me serre contre la Terre, qui est aussi la Terre de Trump. Je vois ainsi nos identités, nos fraternités, notre seule chair simplement multipliée par 7 milliards, mais que sont 7 milliards sur Terre au Yeux du Créateur dont l'Univers est fait de milliards de milliards ? Rien. Nous ne sommes bien qu'un seul homme en 7 milliards et la seule logique est de s'aimer, se pardonner, faire la paix, parler avec intelligence, être libre de préjugés ! C'est ce que la Parole d'Arès appelle pénitence.
Prions, prions ! Je sors des jugements immédiats : Je ne dis plus que George W. Bush était une andouille malfaisante, qu'Hollande est un incapable inopérant, qu'Obama est un type trop gentil, que Trump est un type trop méchant, etc Je me dis tout autrement : Bush, Hollande, Obama, Trump, c'est moi, moi dans des phases diverses et je n'ai donc pas à être fier de moi, si je reste dans le monde phénomenal, parce que je suis comme eux, bourré de défauts, mais ausi de qualités inaperçues, inaperçues parce que les qualités ne barratent pas le beurre des media qui sont une industrie très prospère, menteuse et méchante s'il en est, sur laquelle curieusement on trouve beaucoup moins à redire. Passons !
Je sors de là, je prie, je sors de là et je vous invite à en sortir avec moi. Prions ! Le hasard, qui est l'un des effets les plus remarquables du mal (car nous vivons au milieu du mal, ne l'oublions pas), a voulu que vous soyez Richard L. employé de la SNCF, moi Michel Potay, pauvre type se débattant dans une mission énorme du Ciel et qui paraît impossible, Donald Trump un richissime promoteur immobilier et grande gueule candidate à la Maison Blanche, et le même hasard a voulu que Donald Trump ne soit pas un employé de la SNCF, qu'il ne soit pas le pauvre prophète d'Arès qui se débat dans une mission qui semble insurmontable, etc., etc., etc.
Nous faisons donc bien, vous et moi, de sortir de là et de nous projeter dans l'autre monde, le monde qui doit changer (Rév d'Arès 28/7) que nous demande de créer La Révélation d'Arès. Nous ne pouvons pas le créer dans le cadre phénoménal, puisqu'il n'a pas pu lui-même, ce monde, en sortir à cheval sur les phénomènes, parce qu'alors il tourne en rond, au galop ou au trot, dans un manège sans fin. Il nous faut devenir centripètes. Il faut que nous sortions de notre monde minable de jugements, de critiques, de différences apparentes, d'injustices, etc. qui ne s'échapperont pas d'elles-mêmes par elles-mêmes. Nous ne pouvons en sortir qu'en comprenant que nous sommes faits Dieux (2/13) dès lors que nous sommes pénitents et nous sommes pénitents dès lors que chacun de nous se voit dans l'autre. L'amour est la seule réalité, parce que le Père et nous ensemble avec Lui sommes la réalité supérieure, dans cet Amour il n'y a ni temps, ni espace, ni causalité, ni multiplicité, qui n'appartiennent qu'au monde des apparences, des phénomènes, qui sont réalité inférieure dont il faut sortir, dont il faut absolument s'évader. Et là la vraie piété nous permet cette évasion.
Prions, revenons autant que nous le pouvons à l'humain : Trump, c'est vous, c'est moi, et il présente quelque chose d'intéressant, je le maintiens, et c'est vous-même qui le dites dans votre commentaire : "La citadelle peut être ébranlée", oui, elle peut se disloquer et il y a là quelque chose qui va dans le sens de ce que nous demande La Révélation d'Arès. C'est tout. Ça vous paraît très peu, mais c'est énorme, considérable !
Je me redresse. J'ai fini de prier. J'ai écrit cela d'une traite dans ma prosternation. J'en reste là. Comprenez si vous pouvez, mon bien aimé frère Richard, et si vous ne pouvez pas, c'est que vous n'avez pas encore très bien compris où nous Pèlerins d'Arès allons. Mais ça viendra. Nous faisons tous notre ascension.

10mar16 173C15 
Je me sens vraiment plus en Paix en proclamant dans mon cœur la grande prière (Bible - Coran - Révélation d'Arès) pendant la nuit. Tout est si calme.
Voilà la prière des pécheurs,comme Je l'ai livrée à Mes Témoins mais qu'il n'ont pas pu livrer au monde: "Père de l'Univers".
À prononcer pour l'accomplir trois fois le jour,une fois la nuit,car le pécheur doit bien à son salut l'instant d'une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme les loups,le pécheurs priera comme Je le prescris.(l’Évangile de Jésus donné dans la Révélation d'Arès en 1974:12/-4).
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir,voilà la vraie piété.(l’Évangile donné à Arès 35/-4).

Patricia C. des Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.

10mar16 173C16
Votre entrée est magnifique de bon sens et de subtilité, comme chacune [de vos entrées] d’ailleurs.
Pourtant le mot "piété" ne m’inspire vraiment rien. Il a encore pour moi un relent de religieux, et donc de cloisonnement (souvenirs d’enfance-jeunesse), de brebis dociles qui suivent le troupeau, dans un enclos invisible, dans une cage, dit La Révélation d’Arès [xxxvi/3].
 Je lis dans le Larousse : "Piété’ : Dévotion, attachement respectueux et fervent à Dieu et à la religion."  " Dévotion, attachement à la religion "est vraiment de trop !
Avec tout le respect que j’ai pour nos frères et sœurs croyants religieux, sincères, magnifiques ; attacher Dieu à  une institution humaine,  n’est-ce pas ‘essayer’ (peine perdue) de mettre Dieu en cage ? Dieu l’Étalé n’est-il pas partout ? Et davantage en puissance là où l’Amour est ? N’est-il pas hors de nos conditionnements humains, bien que pourtant, aussi, et en même temps,  caché ‘dedans’ ?  Il  a été dit, ‘ Dieu  souffle où il veut’.  Peut-on attacher le Vent ?  Là-dessus, La Révélation d’Arès met les points sur les « is ».  Elle dit : ‘Qui voit la cage’ ?  
Vous écrivez  sur la piété : "Debout, assis, agenouillé, allongé, pas d'importance, car mon âme n'est ni debout, ni assise, ni à genoux, ni allongée. Mon âme EST si je suis un pénitent, un indivisible élément de la Vie qu'il nous faut retrouver (24/8)."   Dans ces mots nous retrouvons la non-dualité ; l’identité de l’âme, (ce que ‘je suis’), avec Dieu- l ’Etalé. La Vie me porte à chaque instant, La Vie ne vient pas de mon ‘moi-je’ ! Dieu, le Soi, est le substrat de base, qui fait que ‘je suis’. Si Dieu se retire, je n’existe plus !  Il est la Main qui me porte, à chaque fois que je me souviens de Lui : Ma Main couvre le frère qui va conscit’ (conscient)  (Rév d’Arès xxii/15).  Cela devient alors une prière perpétuelle,  la prière à chaque instant,  la prière-écoute du silence ou la prière avec des mots.  La Voix  n’est pas le bruit ;  l’oreille est un jardin sans le bruit (vii/4-5).
Les bénéfices en sont l’éclosion de l’intelligence du cœur, la simplicité, l’Amour Vivant et libre, la vérité, le pardon, la paix intérieure,  qui sont capables de faire  exploser le charbon noir de nos prisons mentales, de nos convictions intérieures erronées, limitées,  fussent-elles séculaires ou génétiques : Tu entres dans le grain de charbon ; l’orage éclate dans le charbon. (Rév d’Arès vi/6). Je pense que ce n’est que comme cela que le monde changera vers le Bien tant attendu.
Je me sens heureuse, en lisant qu’un frère Indien de Pondichéry lise votre blog,  pose un commentaire.  Je me suis baignée depuis bien longtemps dans la spiritualité Indienne, afin de sortir du carcan  rigide de l’Église, de la souffrance, (voire névrose) qu’elle enseigne, notamment avec la croix : "Je ne suis pas digne de...." la supplication, la constriction,  alterné de grandes glorifications, comme vous le dites aussi dans votre entrée.  Ayant découvert La Révélation d’Arès il y a peu, la Vie me porte à rejoindre une assemblée spirituelle  plus près de chez moi, dans la continuité du véritable enseignement de Jésus, des prophètes du passé, et de Dieu l’Étalé. Je me souviens que vers 6 ans, le nom de Jésus réveillait  mon attention : "Qui est-ce ?  Parlez-moi de Jésus !" Aujourd’hui, j’ai fait ma petite synthèse entre l’Orient et l’Occident, comme cette "méditation poétique l’exprime : "Le Déluge ardent d’harmonie, perce le triste passé : Les cœurs de l’Est et de l’Ouest,  unifiés en symphonie sacrée. Le tempo de la palpitante descente incite le calme de  l’esprit.” (V.T. Neelakantan - ‘Une trilogie sur le kriya Yoga).
Véronique C.  De Belgique.   

Réponse :
Vous dites : "Le mot "piété" ne m’inspire vraiment rien. Il a encore pour moi un relent de religieux."
C'est aussi le cas du mot "pénitence". Remarquez bien, quand même, que La Révélation d'Arès ne dit pas "piété" tout court, mais vraie piété (35/6). Elle fait une distinction. Par ailleirs, le Messager de Dieu Jésus comme Dieu Lui-même sont bien contraints d'utiliser des mots de la langue humaine pour être compris. Le transfert de sens doit se faire en vous.
Je ne suis pas sûr que mon entrée 173 ait été pour vous "magnifique de bons sens et de subtilité", car vous dites aussi : "Attacher Dieu à  une institution humaine,  n’est-ce pas ‘essayer’ (peine perdue) de mettre Dieu en cage ?" Où voyez-vous une instituion dans mon article ? Ne dit-il pas que la prière est libre ? Si vous ne l'avez pas remarqué, c'est que mon article n'est ni aussi bien écrit ni aussi clair que vous le dites. J'en suis désolé.
La suite de votre commentaire soulève moins de questions et j'en suis heureux.
"Si Dieu se retire, je n’existe plus !" écrivez-vous aussi et cela me rappelle Ramakrishna disant, selon l'un de ses témoins : "Seul l"Un existe ! Si nous vivons en Dieu l'illusion du matériel disparaît, mais si nous vivons dans le monde, c'est Dieu qui disparaît." C'est en effet tout à fait dans la ligne de la non-dualité de Shankara ou Çankara, après que Ramakrishna eut été initié à la non-dualité par Totapuri. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec Shankara, car je ne crois pas que la vie matérielle soit illusion. L'Être n'est pas la seule réalité ;  le matériel existe aussi dans ce que j'appelle une réalité inférieure, et ce ne sont pas les migrants qui ont vécu dans la terreur des bombardements et l'angoisse de naviguer sur de frêles embarcations qui me diront le contraire. Leurs souffrances existent vraiment comme sur sa croix Jésus souffrit vraiment et comme l'Étre souffre vraiment aussi : Mes Sarments qui ombragent les vallées où l'on invoque mon nom... sont blessés (Rév d'Arès 31/2), autrement dit, le Père souffre aussi.  Mais je suis bien d'accord que si l'on vit dans le monde, Dieu risque fort de disparaître.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Véronique.
(Voir commentaire et réponse 173C20)

10mar16 173C17
Merci, bien aimé Prophète.
Votre réponse et superbe [173C13]
Je crois avoir encore beaucoup à apprendre de "Ne juge pas !"
Philippe N. de la Drôme

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, vieux compagnon qui a toute ma tendresse fraternelle.

10mar16 173C18
Merci pour votre réponse [173C14], Frère Michel.
Oui, j’ai compris. Une fois encore, vous m’avez hissé, car je n’ai pas su le faire de moi-même, vers des Hauteurs qui me font réaliser que si la vraie piété m’est accessible, elle n’est pas encore naturellement présente en moi.
Je n’exagère pas en disant que votre réponse m’a mis hors du temps [Rév d'Arès 12/6], loin du monde phénoménal, pour me faire entrevoir la vérité sublime.
Voir les choses par les yeux du Père, voilà ce qu’il me manque le plus.
C’est un privilège de vous avoir connu.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Richard. Vous ne cessez pas d'évoluer dans le sens des Hauteurs Saintes, je n'en doute nullement.

10mar16 173C19
Vos réponses 173C13 et 173C14 m'ont sidéré !
Vous m'êtes tombé dessus comme la foudre !
Comment douter que vous soyez un être absolument à part, un véritable envoyé de Dieu, en plus d'un homme d'une immense humilité, car vous n'hésitez pas à avouer, quand nécessaire, les faiblesses de votre humanité.
Qui peut oser vous suivre dans ces conditions ? Personne. Vous devez être seul. Ceux que vous appelez frères et sœurs ne sont pas dignes de nouer les lanières de vos sandales, comme dit l'Évangile.
J'avais commencé la rédaction d'un commentaire de sympathisant, mais j'arrête. Vous avez déjà répondu aux questions que je comptais vous poser.
Nous sommes un petit groupe de scouts qui lisons votre blog. Nous allons adresser au Saint Père, François, une lettre l'encourageant àmieux vous connaître, au cas où il ne vous connaîtrait pas déjà.
Tandis que les gauchistes luttent de front contre eux-mêmes sans s'en douter (il n'y a qu'à voir le remue-ménage avec histoire de loi Al Khomri, la révision du Code du travail, les forces du progrès se tirent une balle dans le pied) et que les grosses internationales cherchent comment elles vont nous posséder, nous ne voyons plus d'espoirs pour changer quelque chose ici bas. Il y a La Révélation d'Arès, me dires-vous ! Nous en reparlerons. Pour le moment nous préférons observer et trouver dans la nature la consolation dont nous avons besoin. Nous aimerions ébaucher une "contre-société". Si tout le monde voulait mener une vie droit, saine, heureuse, dans l'amour, les politiques ne tiendraient pas longtemps. Nous aimerions discuter avec vous des moyens de produire une véritable floraison de rassemblements d'espérance, d'espérance dans la bonté.
Jacques G. d'Ile de France

Réponse :
Bonjour, frère Jacques, "sonnez les matines, sonnez les matines" ! Très sympa votre commentaire. Merci pour lui. Vous aimeriez me parler si j'ai bien compris, mais pourquoi ne commenceriez-vous pas rencontrer nos frères et sœurs du 32 rue Raymond Losserand à Paris ?
En tout cas, vous pouvez venir au Pèlerinage. Soyez des premiers à la prière, j'y suis toujours, chaque jour, à l'ouverture. Dites à la sœur Ghyslaine qui vous reçoit à la porte qu'elle me fasse prévenir que "les scouts sont là !" Nous pourrons alors nous voir vers 19 heures (où vers 18 h 30 les samedi, dimanche et fêtes).
Merci pour votre commentaire.

12mar16 173C20 
Je n’ai probablement pas été assez claire en 173C16.
Je confirme que votre entrée est pour moi magnifique de bon sens et de subtilité.
Les questionnements que je pose, en début de mon message, sont  uniquement en relation avec les institutions religieuses, telles que je les ai vécues dans le passé.
Oui, avec La Révélation d’Arès la prière est libre ! Votre entrée  sur la ‘vraie piété le souligne tellement bien. Elle libère du poids des religions, remet les choses à leur juste place, crée de l’espace, donne un sens nouveau au mot piété. Merci beaucoup.
Véronique C. de Belgique.

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces précisions qui renversent complètement le sens que j'ai par erreur prêté à votre commentaire 173C16. Ayez la bonté de me pardonner de vous avoir si mal comprise le 10 mars.

12mar16 173C21 
Ce blog se confirme comme une entreprise extrêmement dangereuse de lavage de cerveau.
Le lavage de cerveau est une spécialité dans laquelle tu es passé maître, toi soi-disant "frère" Michel.
Ce blog parle en général de façon doucereuse, avec ce qu'on appelait bonhommie dans ma jeunesse et dans la vôtre, mais que j'appelle hypocrisie au plus haut sommet de l'art de duplicité.
Seulement, tôt ou tard, le voile se déchire ! Cette entrée 173 montre ce qu'est ce blog, une attaque maligne contre l'univers religieux. Sur cette seule page votre dangerosité éclate au grand jour. En deux endroits :
Dans cette entrée 173 tu t'attaques ouvertement à la prière d'Église et religieuse en général, et par conséquent à la foi des croyants !
Tu rejettes aussi le paganisme hindouiste (c'est un paganisme hautement ritualiste mais quand même autrement plus ancien et vénérable que ta minable nouveauté) en révélant qu'en fait tu n'es pas d'accord avec ce Çamkara ou Samkara,  l'illuminé du 8ème siècle avant ou après Jésus Christ (on ne sait pas), que tu semblais défendre dans l'entrée "non-dualité". Tu t'es trahi en disant : "Je ne suis pas tout à fait d'accord avec Shankara... L'Être n'est pas la seule réalité ; le matériel existe aussi dans ce que j'appelle une réalité inférieure." [voir 173C16]
Lavage de cerveau très habile : Tu commences par caresser les choses de la foi dans le sens du poil et soudainement tu enfonces ton poinçon rouge dans la peau ! Et là tu es un expert, tu t'y prends de façon filandreuse, patiente, progressive et la dénégation survient toujours de façon inattendue.
Je sais que dans les premières années de L'Évangile Donné à Arès on a pensé dans l'Église que vous [Pèlerins d'Arès] étiez un sous-marin propagandiste lancé par les Soviets pour torpiller la religion, parce que tu étais issu d'une branche rouge de l'Église Orthodoxe et que ton "Évangile Donné à Arès" et ses "cavaliers des steppes" [Rév d'Arès 28/3, 28/10, 28/13] en étaient une suite logique.
Je ne sais pas si tu afficheras cet eMail, mais au moins j'aurai dit personnellement au laveur de cerveau ce que je pense de lui.
Gabrielle N.

Réponse :
Ma sœur Gabrielle, je vous imagine comme chrétienne attachée à une Église, et vous dites ici ce que vous pensez et qui vous tourmente. Je suis désolé de vous causer tant de peine.
Je suppose que ma désolation va vous paraître une hypocrisie de plus et que ma réponse ne fera rien pour remettre en question ou au moins dévier la mauvaise opinion que vous avez de moi, mais je tente ici de vous convaincre que vous vous trompez.
D'abord et avant tout, ma sœur Gabrielle, j'étais en effet dans une "branche rouge" de l'Église Orthodoxe, étant personnellement communiste depuis fort longtemps, mais j'affirme que le Ciel me tomba réellement sur le tête et sur le cœur en 1974 et 1977 par les Apparitions, si peu attendues par un pragmatiste comme moi, de Jésus, Messager de Dieu, puis de Dieu lui-même. Partant, La Révélation d'Arès est la plus authentique Révélation qu'on puisse trouver.
La première fois que quelqu'un me dit que l'Église pensait que j'étais "un sous-marin propagandiste lancé par les Soviets pour torpiller la religion", ce fut à la fin des années 70 ou au début des années 80. Une sœur, déjà des plus fidèles à La Révélation d'Arès, du nom d'Éliane U. qui vivait à Lyon où, organiste, elle jouait dans les églises de cette ville, vint me voir à Arès et me raconta que tout récemment elle était allée à l'archevêché de Lyon chercher des partitions musicales en vue d'un événement liturgique, pour lequel elle allait tenir les orgues, et que là le bibliothécaire, un prêtre, l'avait prise à part et l'avait avertie en substance de la façon suivante :"Nous avons appris que vous fréquentiez cette imposture qu'on appelle "L'Évangile Donné à Arès". Retirez-vous vite de ce piège, Mlle U ! Nous savons que c'est un sous-marin soviétique lancé dans a Chrétienté pour torpiller la foi." Toutefois, ce bobard cessa de me revenir aux oreilles à la fin des années 80. Il sembla qu"à partir des années 90 l'Église pensa tout autrement, notamment que l'événement surnaturel d'Arès avait probablement eu vraiment lieu, mais que ce n'était guère qu'une manifestation spirite ou une tentation du diable ou d'autres choses de ce genre. Ce n'est qu'à partir du moment où j'entrai en relation avec le père Jean Vernette, évêque auxiliaire de Montauban, spécialiste des "sectes", avec qui j'entretins une relation amicale, que l'Église Catholique de France adopta à mon égard une attitude expectative, qui semble être toujours le sienne. Il est certain que pour l'Église, qu'elle soit catholique, orthodoxe ou protestante, La Révélation d'Arès se présente comme un problème énorme, étant contraire à la plupart de ses dogmes et pratiques. L'entrée en relation ne pourra se faire officiellement que très lentement et, du côté de Rome, très prudemment.
Venons-en au lavage de cerveau. Voilà une expression que j'entends de moins en moins, voire même très rarement aujourd'hui. Qu'en est-il ? Cette expression nous vient des USA où elle fut lancée dans les années 50 par la CIA et un journaliste, Edward Hunter. Elle a été employée depuis avec plusieurs sens. Il faut en distinguer grosso modo trois :
D'abord, dans le sens de contrainte physique, allant soi-disant jusqu'à la captivité, la torture, la drogue ou l'hypnose, pour déstabiliser un individu et en faire un adepte. l'Église de Scientologie a été particulièrelent accusée d'effectuer des lavages de cerveau de cet ordre. Ce genre de lavage de cerveau a-t-il jamais existé ? Je l'ignore, mais ce que je peux affirmer, c'est que non seulement l'Assemblée des Pèlerins d'Arès n'a jamais exercé ce genre de coercition sur un humain, quel qu'il soit, mais encore elle été depuis 42 ans extrêmement soucieuse de respecter la liberté totale de choix, d'action, de prière, des personnes que sa foi a attirées. L'Assemblée des Pèlerins d'Arès est une assemblée de croyants libres (Rév d'Arès 10/10) et fiers de l'être.
Ensuite, l'expression "lavage de cerveau" est employée dans le sens de "l'abîme" qui selon certains personnes malintentionnées distinguerait une "secte" d'une "religion". On se convertirait à une religion, mais l'adhésion à une "secte" résulterait d'un lavage de cerveau, c'est-à-dire d'une façon malsaine de convaincre une personne que la vérité est celle de la "secte". Il est clair que le "lavage de cerveau", c'est toujours l'autre, le rival, le concurrent qui le pratique, d'autant plus dangereux qu'il est petit et sans moyens, donc attendrissant, fragile et sans défense. C'est l'âne des animauix malades de la peste qui est le laveur de cerveau par excellence. Dans ce sens, nous Pèlerins d'Arès, petite communauté de croyants, avons toujours été accusés d'effectuer le lavage de cerveau. Seules les grandes religions échappent à ce genre d'accusation aberrante qui part du principe spécieux que tous les cerveaux humains seraient faibles, incapables de distinguer le vrai du faux, et que seules les grandes religions auraient le mérite de ne pas abuser de cette débilité humaine. On est ici dans ce que vous appelez "hypocrisie au plus haut sommet de l'art de duplicité" chez les accusateurs, dont vous vous faites tristement le séide.
Enfin, lavage de cerveau est une expression qui, par un retour heureux des choses, prend aujourd'hui le sens contraire de ce qu'il voulut désigner au départ. On s'est aperçu que c'étaient les grandes idéologies et les grandes religions qui, disposant de moyens médiatiques énormes, dont les sectes sont privées, qui procéderaient à une propagande intense, permanente et assez souvent mensongère, donc à une lavage de cerveau, sur des populations entières. Alors, ces grandes idéologie et religions ont décrété qu'il valait mieux ne pas utiliser ce terme de lavage de cerveau, qui s'est retourné contre elles. C'est là, ma sœur Gabrielle, que vous êtes complètement en retard, à contresens. C'est votre commentaire qui est un lavage de cerveau, ce n'est pas mon blog.
Je ne sais pas dans quelle région ou dans quelle ville vous vivez, ma sœur Gabrielle, mais si vous vivez à proximité d'une de nos missions, je vous y enverrai volontiers pour que vous discutiez de cela avec nos frères et sœurs du coin.

14mar16 173C22
La grande proposition de La Révélation d’Arès est la réconciliation de l’homme avec son Créateur.
La mission spécifique de Mikal, qui est à mes yeux [mots manquants] tout le peuple qui s’active à lire la Parole, à là comprendre, à moissonner régulièrement dans la rue, à suivre vos enseignements et donc ceux de l’Éternel (j’ai bien apprécié l'explication de Dieudonné sur ce Nom ).
Bref, ceux que vous appeler Pèlerin d’Arès grand P, est donc de retrouver, d'encourager et de montrer l’homme réconcilié avec son Créateur, pour "sortir du monde phénoménal et s'unir à l'Être sans origination ni temps.", comme vous le dites en conclusion de votre entrée 173.
La prière est le moment privilégié pour réaliser cette fusion, qui fait vivre un prodige en moi, d’où un certain besoin d'isolement : Le frère (qui) monte dans sa chambre monte (après) Ma Hanche (Rév d'Arès xxx/21), ou du moins [mots manquants] d’être dans ma bulle, pour relier ma petite conscience à l'Étalé, Conscience Universelle.
Je peux être juste, généreux, honnête, intègre, bon, aimant, pacifique, vertueux, etc., c’est très bien et c’est ce que font les bons humanistes, et ainsi je fais mon salut et je participe au salut du monde, mais je ne suis pas Dieu [au sens de Rév d'Arès 2/13].
Voilà ce que je retiens et intègre de votre entrée "vraie piété".
Suis je à côté de mes pompes et des vôtres ?
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
Mais non, vous n'êtes pas "à côté de vos pompes",  mon frère Rémy. Merci pour ce beau commentaire.
Pour les lointains lecteurs du blog, qui ont le français pour deuxième langue et qui se servent de dictionnaires, je rappelle que "pompe" ici ne désigne pas machine pour faire monter l'eau ou un autre liquide, mais chaussure. Ce mot populaire amusant fait allusion aux chaussures très mouillées qui font "pschitt, pschitt !" (bruit d'une pompe mécanique) en marchant.
Oui, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès "propose... la réconciliation de l’homme avec son Créateur," c'est-à-dire le renoncement du descendant d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) à la liberté systémique prise voilà des millénaires, dans laquelle nous vivons encore, pour revenir au Dessein du Père. Cette réconciliation, toutefois, passe par la pénitence qui — notons-le bien ! — n'est pas un comportement envers le Créateur, mais un comportement envers la créature, l'homme, qu'il faut aimer, pardonner, pacifier, traiter avec intelligence et en se rendant libre de tous préjugés.
Ce que La Révélation d'Arès a donc de particulier, tout comme l'Évangile Palestinien, c'est d'appeler à traiter le prochain, le frère humain, comme la plupart des religions traitent Dieu.
Autrement dit, le Père ne demande rien pour Lui-même mais demande tout pour la frère humain, le prochain, et c'est en traitant le frère, le prochain, avec amour, justice, liberté, qu'on se réconcilie avec son Créateur.
Ainsi, quand je me prosterne sur le sol, ce n'est pas pour adorer le Créateur et me soumettre à Lui, mais c'est (comme je le dis parfois) "pour écouter les milliards de pas que font mes semblebles sur cette Terre" que le Créateur nous a donnée, qui est Une avec Nous Humains, Humains avec lesquels je ne dois faire qu'Un.
On peut dire, pour conclure, que Dieu dit : "Soyez bons avec votre frère humains et vous serez bons avec Moi, parce que tous ensemble nous sommes images et ressemblances les uns des autres, nous ne sommes qu'Un."
Notez bien cela, mon frère Rémy, car cette particulaité capitale échappait encore, récemment, à quelques uns de nos frères. Je me suis aperçu que cette non-dualité, qui me paraissait tellement évidente depuis que m'était parvenue La Révélation d'Arès, depuis que j'avais réalisé à travers cette Parole que le Créateur nous avait bien faits à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), je me suis donc aperçu que ce n'était pas aussi évident que cela pour tous mes compagnons de foi, les Pèlerins d'Arès. C'est pourquoi j'ai publié l'entrée "non-dualité" #171.

14mar16 173C23
La façon dont on comprend la Parole dépend beaucoup de la volonté qu’on accorde à la recherche de compréhension, mais aussi du degré d’enfermement en soi, c’est-à-dire du conditionnement de chacun.
Par exemple, je remercie Véronique (commentaire ci-dessus) d’avoir mis le doigt sur un fait, celui d’enfermer les sens des mots dans la cage de son propre conditionnement.
J’étais comme elle, les mots "péché, pénitence, piété, salut, âme", pour l’athée que j’étais, étaient irrecevables, tout en considérant La Révélation d’Arès comme authentique message et son témoin comme authentique guide spirituel. Il y avait comme un dilemme en moi, je ne me considérais pas comme authentique avec moi-même, (mais en réalité c’était avec mon conditionnement d’avant), jusqu’à ce que je perçus que j’étais enfermé dans ma cage [Rév d'Arès xxxvi/3], que je n’étais pas libre [10/10] par rapport aux mots. Je souhaite que Véronique en prenne conscience, surtout que vous y ajoutez vraie piété, et que vous nous montrez ce que c’est dans la réponse à Richard d’Aquitaine.
J’ose à peine continuer à écrire pour ne pas vous obliger à descendre de dix marches dans le monde des phénomènes, où chacun balance ses propres problèmes, ses propres conceptions, ses propres certitudes qu’il érige presque en vérité universelle, sans même parler de ceux qui dénigrent, critiquent, condamnent ou se lamentent. Un manège sans fin où tout tourne, où chacun est embarqué, jusqu’à s’étourdir et comme enivré, jusqu’à être incapable de trouver la sortie, de voir une sortie possible. Je crois qu’il faut d’abord s’échapper absolument de ce cercle vicieux, avant de pouvoir vraiment aimer, parce que le mot aimer existe aussi là, dans ce manège, comme le mot piété existe aussi en religion.
Si je me réfère à la réponse que vous faites à Richard d’Aquitaine et si je regarde le commentaire de Véronique, je vois ma vraie piété comme une intensité d’effort pour sortir de ma cage psychologique, culturelle, sociale, émotionnelle, de ma tendance qui me ferait davantage aller vers un disciple de Ramakrisna plutôt que vers un partisan de Donald Trump.
En somme, il me faut échapper à mon propre conditionnement, non seulement en avoir conscience mais le vouloir. Donc, il doit y avoir une volonté de me déconnecter de "moi" et me connecter au divin, au Tout qui est Un. Même la raison me dit que c’est possible, parce qu’il y a forcément de la vie neutre, en-deçà de mon conditionnement, ou au-delà. Pour reprendre certains termes du commentaire de Véronique, il y a la vie, ce substrat qui fait que je suis moi, un "sub strat" sous la strate de mon propre conditionnement, ou un sub conscient, (sous le conscient, dans les profondeurs) et c’est là que je dois aller, ou c’est à cela que je dois m’identifier, descendre sous les strates qui sont parfois du refoulé, du mémorisé, du conditionné, pour y trouver la Vie pure, le Bien, le Bon, le Vrai, le Juste, le Libre, au fond de la conscience, comme le mineur creuse au fond des galeries sombres pour y trouver le minerai pur, qui est la Vie et là se trouve l’unité car la vie est inséparable de tout vivant
À ce niveau, mon rapport aux autres, aux choses, au monde, à moi est complètement différent, comme dit Véronique, c’est l’éclosion de l’intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5].
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire, qui souligne nos difficultés et notre lenteur à passer de la culture à la non-culture, de ce que nous appelions liberté et qui n'était qu'intellectuelle, à la vraie liberté absolue qui est spirituelle.
Nous traduisons d'abord La Révélation d'Arès libératrice en un langage cérébral qui emprisonne. Il en va de même pour tout ce qu'il faut traduire. La qualité de la traduction change tout d'une langue dans une autre langue. Entendons par la que son environnement de pensée, sa formation intellectuelle, sa réception par le lecteur modifient considérablement et nécessairement notre appréhension d'une œuvre. Par exemple, comme je ne connais pas du tout l'arabe, je dois lire un assez grand nombre de traductions (j'en ai 27, je crois) de certains passages pour commencer à avoir une idée à peu près juste de son sens... ou de son absence de sens. Il en est de même pour les personnes auxquelles nous parlons pour la première fois de pénitence, de piété, de rite, de princes du culte, etc.Je ne sais plus qui disait : "Toucher un texte des yeux, c'est déjà l'interpréter".
Oui, nous devons tous échapper à notre propre conditionnement". C'est plus vrai encore pour la prière, car là il ne s'agit plus seulement de mots, mais de vécu, de ressenti intérieur. Il ne faut pas seulement traduire avec la tête, mais encore avec la vie... parce qu'elle aboutira plus tard à la Vie avec grand V.

14mar16 173C24
Bien aimé frère Michel, je vous écris pour pas grand' chose, juste pour vous dire que votre enseignement est tellement puissant que votre ordinateur lui-même n’arrive plus à vous suivre. En effet vous citez par deux fois le verset 24/5 et votre ordinateur, lui a écrit 24/8, alors que celui-ci ne figure pas dans La Révélation d’Arès.
La puissance évocatrice de votre entrée 173 m’interpelle au plus profond.
Ce que vous écrivez, sur cette entrée de blog vous l’avez déjà dit tout au long de votre Enseignement, "et ce que tu auras écrit 33/10 " dont votre article " Pia " dans le Pèlerin d’Arès 1991-1992. Dans cet article, vous donnez une orientation de la prière libre et de l’accomplissement (35/6) l’Enseignement dont le Père vous a chargé et auquel vous vous y attelez, depuis plusieurs années, sans compter.
Toutes ces années de travail à être le Gardien de la Parole, et à consolider le Fond de La Révélation d’Arès notamment face aux récupérateurs de toutes sortes, ce travail, vous l’avez fait pour cette génération et les générations qui viendront : Parole de Mikal Ma parole . (Rèv d’Arès i/12).
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)

Réponse :
Merci, frère Luigi, de me signaler cette erreur de frappe, car ce n'est pas mon ordinateur qui a frappé (24/8) par erreur dans mon entrée, mais ce sont mes doigts sur le clavier. On appelle ça une coquille en typographie. C'est en effet (24/5). Merci pour cette correction.
Merci aussi de me complimenter pour "l'Enseignement dont le Père m'a chargé et auquel je m'attelle depuis plusieurs années sans compter." Je ne dois jamais me lasser de parler aux hommes, comme me le demande le Père. Je le dois d'autant plus que ce blog, de surcroît, n'est pas destiné à mes frères et sœurs anciens comme vous, frère Luigi. Il est destiné au public et il est lu par des personnes très diverses, qui vont de ceux et celles qui connaissent à peine La Révélation d'Arès ou qui en ont seulement entendu parler, à ceux qui La connaissent depuis peu ou qui la connaissent mal, à ceux qui La connaissent bien ou même très bien, à ceux (que je n'oublie pas non plus) qui L'exècrent ou qui m'exècrent. Il me faut être aussi clair que je peux pour tous.
Certains lecteurs me demandant parfois : "Mais pourquoi répétez-vous sans cesse des références archi-connues et qui ont été dites, redites et reredites mille fois depuis 2006 ? Cela prend de la place et rend moins facile la lecture sans compter que ça vous donne du travail. Vous alourdissez ainsi des commentaires que leurs auteurs s'évertuent à alléger." Je réponds : "Je pense à tous ceux qui débutent dans la lecture du blog et qui débutent à n'importe quel niveau du blog, au début, à la fin ou au milieu. Je pense aussi à ceux qui lisent par hasard ou à l'occasion ou en diagonale, qui ne font que parcourir et qui tombent sur les références au petit bonheur la chance. Tous ceux-là, il faut bien qu'ils trouvent les références à La Révélation d'Arès ou aux Écritures partout où ils les rencontrent."
Faire connaître la Parole du Père est un très long, très patient, très minutieux travail.

14mar16 173C25 
Aidez nous à partager cette vidéo pour que tout le monde sache ce qu'il se passe en ce moment.
C'est la guerre de l'information et nous seront en première ligne.
Merci pour votre soutien

https://www.facebook.com/NousSommesAnonymous/videos/1714557815433970/?fref=nf

La vidéo ci-dessous a été enregistrée brute par le blogueur. Elle comporte des défauts, quelques interruptions brèves d'image et/ou de son. Néanmoins, elle permet à ceux qui ne peuvent pas capter le lien donné ci-cessus de visionner ce document dans des condtions suffisantes.


Nazih H. du Moyen Orient

Réponse :
Mon frère Nazih, j'ai visionné cette vidéo en entier hier dimanche. Nul n'ignore plus que la modernisation de la culture de la terre a entraîné la commercialisation de produits pour les cultures et des pratiques agricoles qui non seulement tuent la terre, mais aussi rendent suspects bien des végétaux que nous consommons.
En général, je me méfie toujours plus ou moins de ce genre de cri d'alarme écologiste, parce qu'il est souvent exagéré et plus catastrophiste qu'il ne faudrait, mais cette vidéo m'a paru particulièrement bien informée sur les dangers que court l'homme moderne en s'alimentant et sur les dangers qu'il fait courir à la terre.
Je publie ici la réponse que je vous ai faite hier 13 mars :
"Les hommes ne savent plus Qui est Dieu comme ils ne savent plus ce qu'est la terre. Les hommes ne respectent plus la Vérité, l'amour, la liberté, comme ils ne respectent plus le rapport de la terre à la vie. La gros problème vient de ce qu'on a ainsi créé des habitudes tant spirituellement qu'agricolement, qu'il va être très difficile à chasser. [De même] interpréter, comprendre l'Écriture est une chose, mais sauvegarder la vie spirituelle en est une autre autrement plus urgente et plus difficile, qui est le Fond même de La Révélation d'Arès."

15mar16 173C26
Je ne sais pas si je suis ou ne suis pas Pèlerin d'Arès. D'une part, je vis dans une région, la Franche-Comté, où n'existe aucune mission de La Révélation d'Arès, d'autre part je suis d'origine juive, bien que religieusement séparé de la synagogue et parti dans ce no man's land que représente la foi telle que La Révélation d'Arès ne la définit pas, si je peux m'exprimer ainsi. Il n'y a en effet rien, absolument rien de dogmatique, dans la Parole d'Arès, qui est, comme vous dites si souvent, totalement libératrice.
Je vous ai déjà écrit il y a longtemps, mais j'étais adolescent, en fin d'adolescence, et encore très maladroit. Vous ne m'avez jamais répondu. En tout cas, je n'ai jamais eu votre réponse, mais je n'exclus pas que mes parents l'ait détruite après qu'elle fut tombée dans notre boîte à lettres. Je savais leur hostilité à La Révélation d'Arès que j'avais achetée dans une librairie de Genève. Nous avions eu des discussions très âpres la concernant, mais je pense qu'ils étaient moins contre ce Message de l'Éternel que pour que je reste fidèle au judaïsme.
J'ai été et je reste très imprégné de l'œuvre de Martin Buber, qui est en quelque sorte mon maître à penser. Cet homme ne renia jamais son judaïsme (bé autrichien, il est d'ailleurs mort à Jérusalem, à votre âge, 87 ans), mais avait les idées très larges. Dans la pensée, à mes yeux immortelle, comme est immortel votre enseignement, frère Michel, Martin Buber l'être humain est essentiellement l'homo dialogus ; il ne peut pas accomplir son destin — je pense à accomplir dans le sens de Rév d'Arès 35/6 — sans communier avec toute l'humanité, la Création et le Créateur. Il voit aussi l'homme comme homo religiosus inévitablement, parce que l'amour de l'humanité conduit à l'amour de Dieu et réciproquement. Buber estimait impensable de parler aux hommes sans parler à Dieu, et réciproquement. Pour lui Dieu est présent dans toute rencontre authentique entre les êtres humains et ceux qui instaurent le véritable dialogue ne sont vrais qu'en ressentant la Présence Divine. Pour lui un dialogue digne de ce nom repose sur la réciprocité et la responsabilité, laquelle n'existe que là où il y a réponse réelle à la voix humaine. Dialoguer avec l'autre, c'est affronter sa réalité et l'assumer dans la vie vécue. Le dialogue avec Dieu est le même que le dialogue avec l'homme: Sa Parole est une présence réelle, à laquelle il faut répondre.
Alors, imaginez comme Martin Buber aurait vibré (et peut-être vibre encore là-haut où il est), et imaginez comme je vibre moi-même, quand je vous lis disant ces mots à Rémy de l'Avignonnais [173C22]: "Quand je me prosterne sur le sol, ce n'est pas pour adorer le Créateur et me soumettre à Lui, mais c'est (comme je le dis parfois) pour écouter les milliards de pas que font mes semblebles sur cette Terre, que le Créateur nous a donnée, qui est Une avec Nous Humains, Humains avec lesquels je ne dois faire qu'Un." Quelle chance à le frère Rémy de l'Avignonnais de recevoir de vous cet enseignement ! Je trouve cette phrase non seulement extraordinaire de la part d'un prophète — car qui peut douter, sauf les orgueilleux et les sots, que vous êtes un grand prophète — mais fondatrice. Ce sont des mots qui laissent muet et qui forcent à se prosterner comme vous. On les citera pendant des siècles. Ce blog qui semble comme ça s'ajouter aux millions de propos insipides et plats que transporte l'Internet, est porteur d'une immense lumière. Et vous ajoutez à ces mots qui font trembler mon cœur, ceux-ci : "On peut dire, pour conclure, que Dieu dit : "Soyez bons avec votre frère humains et vous serez bons avec Moi, parce que tous ensemble nous sommes images et ressemblances les uns des autres, nous ne sommes qu'Un."
Je crois que par la voie de la pénitence que nous indique La Révélation d'Arès nous allons — peu importe que ce soit nous ou nos descendants — vivre ou plutôt revivre à même l'Invisible, à même la Vie dont nous sommes issus et à laquelle nous retournons.
Que le Très-Haut vous bénisse et vous permette de rester longtemps encore parmi nous pour nous instruire.
Désormais, je prie différemment, je me sens un autre être en fusion avec l'Etre depuis qu'est tombé sur les autoroutes de l'Internet votre entrée 173 "vraie piété".
Paul-Mattitiahou G. de Franche-Comté

Réponse :
Paul-Mattitiahou est un prénom d'une rareté telle que je ne peux pas ne pas me souvenir d'avoir écrit à quelqu'un de ce nom. Je m'en souviens, mais, comme vous dites, il y a longtemps. Peut-être vingt ans, peut-être plus de vingt ans. Je ne retrouve pas ce prénom dans mon répertoire actuel. Il a dû figurer dans le répertoire que j'avais sur le dernier Mac Intosh que j'utilisais avant de passer au PC, un vieux document sur disque dur que nous n'avons pas pu sauver.
Vous vous demandez si vous êtes ou n'êtes pas un Pèlerin d'Arès. Apparemment vous l'êtes. S'il vous arrive de venir à Arès en Pèlerinage l'été, faites-moi savoir votre présence par sœur Ghyslaine, notre "portail", pour qu'elle m'en fasse part. Nous pourrons peut-être nous rencontrer alors. En attendant, pourquoi n'allez vous pas faire un tour rue du Vieux Billard à Genève où se trouve notre local de mission genevois ?
Votre commentaire m'émeut. Vous voyez ma mission avec bonté et intérêt et je vous en suis reconnaissant.
Vous évoquez Martin Buber. Quel spirituel pourrait-il ignorer le nom de cet esprit spirituellement si généreux ? Je connais très mal l'œuvre de Martin Buber, qui a beaucoup écrit, beaucoup enseigné, mais je retrouve dans ma bibliothèque "Paths to Utopia" et cette citation, que je traduit rapidement : "Quelques uns appellent les utopies images-souhaits mais cela ne nous apprend pas grand chose. Image souhait évoque quelque chose qui se lève des profondeurs de l'Inconscient et avec la force d'une possession domine l'âme et peut même être ultérieurement un produit de la conscience mis au point par l'âme ell-même." Ces parole apparemment confuses et peu significatives évoquent bien le sentiment qui peu à peu envahit le priant qui, dans la pratique de la vraie piété, atteint un jour un niveau qui n'est pas du tout celui de la piété culturelle religieuse.
Il n'y a plus aucun dynamisme créateur dans les sociétés religieuses comme le judaïsme, le christianisme d'église, l'islam, figées dans le temps par le sentiment de leur "perfection". Il est dramatique que le juif, le chrétien d'église, le musulman, ne reconnaisse aucune révélation et aucune interprétation de la révélation qui ne soient pas la sienne. Le problème de l'Unité de l'homme en Dieu réside dans les oppositions fondamentales, irréductibles que sont les mille façons de croire. Ces croyants différents se respectent à peine mutuellement. Face à cette situation dramatique qui enferme des hommes, au reste valables et estimables dans bien des domaines, dans des citadelles ennemies ou à tout le moins étrangères entre elles ou indifférentes les uns aux autres, La Révélation d'Arès apparaît comme un fantastique et sublime sentier de Feu, le Ciel descendu pour brûler les forêts d'idées et de cultures que sont les religions diviseuses, qui séparent les sentiers, les égarent de sorte qu'ils tournent autour des Hauteurs Saintes mais n'y atteignent jamais, et pour dire à l'humain : Retrouvez-vous sur une seule Voie, celle de la pénitence !
Les religions sont des divisions, des limitations étroites de la Vérité transcendante. Le Créateur, l'Être, le Père, n'a pas voulu de chemins différents pour aller à Lui, à la Vérité, à l'amour, au bonheur, Il n'en prescrit qu'un seul qu'il appelle pénitence. C'est l'état psycho-spirituel que la vraie piété doit réaliser. Voilà pourquoi celle-ci revêt pour certains l'aspect de quelque chose de confus, de pas net, maus ce n'est que le passage difficile à une autre façon de vivre et d'accomplir la Vérité.

15mar16 173C27 
Bonjour Michel Potay !
Je vous ai déjà questionné plusieurs fois sans recevoir de réponse.
Je reconnais que mes questions sont dérangeantes et vous dérangent sans doute quelque part au fond de votre raison. Je vous reproche de ne jamais avoir pris la peine de me répondre, mais bon ainsi soit-il.
Vous avez transmis le message c'est ce qui importe.
Je vais revenir sur un point qui m'a empêché de rejoindre cette belle communauté que vous formez..Ce point c'est la politique, que vous décriez tant de manière personnelle, car comme je vous l'ai déjà écrit il y a une quinzaine d'années, le mot politique n'est pas prononcé une seule fois dans la Révélation et je me souviens même que le christ a dit veillée 27 verset 5 : Car j'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de mon peuple et de son gouvernement.
Ou bien je comprends mal, mais c'est bien de politique dont il s'agit... Mais de politique au sens noble du terme celle qui est chargée d'organiser le bien commun et la vie commune de manière pacifique.
Vous manquez de mesure dans vos commentaires de la Parole d'Ares, car est-ce que vous avez été une fois Conseiller Municipal ou Maire d'une ville ? Non, bien sûr, c'est facile de critiquer de l'extérieur...
Je vous rappelle qu'il y a des centaines de milliers de Sdf en France et je ne veux pas parler des millions d'autres sur cette planète... Qu'est ce que vous avez fait pour eux à part leur donner la soupe populaire ? Est-ce que vous avez essayé de construire pour eux des logements ? C'est pourtant bien la politique qui vous a permis de fonder l'Association des Pèlerins d'Arès. Vous avez oublié l'Histoire de France... La loi de 1905... des hommes ont mené ce combat politique avant vous..
On fait tous des erreurs, prophète Mikal !
Pardonnez moi mais je suis très en colère contre vous... Lol ! [Rire]
Bonne journée
Patrick R. des Yvelines (Ile de France)

Réponse :
Auxquelles de vos questions n'ai-je pas répondu ? Je ne vois pas, sauf, évidemment, s'il s'agit de questions qui ne sont pas de ma comprétence, laquelle est d'ordre strictement spirituelle, car même quand je m'oppose à la politique, je ne pense pas l'organisation de la société humaine en tant que telle, je pense à la liberté nécessaire aux pénitents pour développer leurs âmes et créer une humanité de Bien et de Bonheur non matériels, mais spirituels. Le bien matériel suit automatiquement le bien spirituel. Ce n'est pas l'inverse qui se produit.
Il n'existe pas "d'Association des Pèlerins d'Arès". Les Pèlerins d'Arès sont des croyants libres qui n'ont pas besoin d'être organisés en association. Nous sommes, non par imitation, mais parce que cela tombe sous le sens même de la foi, des mouvements de l'âme, dans la position de l'Église Catholique, pour laquelle fut créée la loi Combe dite de séparation de l'Église et de l'État, la fameuse loi de 1905. L'Église n'a jamais obéi à l'obligation qui lui fut faite alors de s'organiser en association déposée et se se placer sous tutelle administrative. Il n'existe pas d'Association de l'Église Catholique ou Association des Catholiques, il n'existe pas d'Association des Pèlerins d'Arès. La foi est un mouvement libre de l'âme que la politique ne saurait gérer.
Il existe chez nous comme dans l'Église Catholique, des associations locales, assez nombreuses, de Pèlerins d'Arès quand ils ont obligation de créer des entités juridiques pour nommer leurs missions face aux Pouvoirs Publics, ouvrir des comptes en banque collectifs, louer des locaux, des salles, etc. mais cela n'a rien à voir avec la foi elle-même. C'est le cas de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès qui a besoin de cette inscription en association cultuelle loi 1905 pour obtenir l'accord de la Commission Départementale de Sécurité et avoir le droit d'ouvrir les saints lieux au public pour le Pèlerinage. Rien en France n'est libre, on a seulement le choix entre céder à un minimum d'obligations légales et se retrouver en prison où l'on ne peut absolument rien faire apostolitiquement. C'est une navigation délicate à laquelle vous ne connaissez rien et à propos de laquelle vous feriez mieux de vous taire, mon frère.
Je ne vois pas du tout le rapport qu'il y a entre mes "commentaires de La Révélation d'Arès" et le fait d'avoir été "Conseiller Municipal ou Maire". Ce sont deux planètes fort éloignées l'une de l'autre. La question n'est jamais pour moi de discuter des liens que les citoyens soumis à la politique de leur ville ou de leur région ou de leur pays peuvent établir juridiquement, réglementairement, entre eux et la foi, mais de dire hors de toute contrainte humaine ce que signifie La Révélation d'Arès qui, de très haut, survole la politique et l'administration des hommes et dire ce qu'y trouvent les Pèlerins d'Arès. C'est quasiment antagoniste. Pourquoi croyez-vous que les grands medias, soumis à la politique, ont verrouillé leurs portes devant nous ?
Ce que vous dites est fort éloigné de mon domaine et je regrette que cela vous mette "très en colère". Mais si vous êtes un pénitent, un homme de Bien, vous serez cent fois plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. On n'a pas besoin d'être Pèlerin d'Arès pour trouver le salut.

15mar16 173C28
Bonjour Frère Michel, bonjour !
La gent(e) parle (du haut du Mont):
«La Taure entre dans la cuisse.»
 (La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing
(qui) bat (la terre).
Le faucon (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres; (par) mille (et) mille (ils)
battent la terre, (comme) les haches (ils s'a)battent.
(De) haut elle choit, blanc(he comme) l'Eau; elle bout (quand) elle choit,
(elle) frappe (comme) le fouet,
(de) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme) l'orage; les oreilles
crèvent.
Elle crie (comme) les scies. Brume les perles (d'Eau du Ciel).
Le(s) guetteur(s), le(ur) ventre perd; tu coupes le(ur)s jambes (et) le cou
de(s) chef(s, auquel) l'or pend (comme) les loupes.
Mes unis roulent la graisse dans l'eau; l'Eau bout.
Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur.
(Le faucon survole) la vague (qui) bave (par-)dessous; il (la) voit (petite
comme) un pois.
La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s).
La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane.
Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis) nu.
Mikal a le Blanc; voilà le retour!
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main. (xLv/12-26)
Voici une très belle vidéo (3.27 mn) d'Albert Jacquard qui était un homme d’espérance, sage et pieux :
"Demain dépend de nous, il nous faut faire un projet pour demain..."
Je vous embrasse fraternellement ainsi que Sœur Christiane, toutes mes sœurs et frères, la pieuse gent en formation.
https://www.youtube.com/watch?v=9v9updAv018 :

Frère Didier.Br Ile de France

Réponse :
Oui, Albert Jacquard, qui nous a quittés il y a deux ans et demi, fut une très belle pensée.Il y a toutefois quelque chose dans cet homme que je rencontre chez d'autres hommes en vue auxquels j'écris et qui ne me répondent jamais : Il ne m'a pas pris au sérieux. Peut-être m'a-t-il pris pour un imposteur.
J'ai écrit à Albert Jacquard deux fois. Une première fois vers 1996, il y a vingt ans, quand après l'édition bilingue de La Révélation d'Arès je lui en offris un exemplaire accompagné d'une lettre manuscrite pour me présenter et lui dire combien je l'appréciais. Il ne me répondit pas. La seconde fois que je lui écrivis, ce fut en 2010, pour lui dire que j'avais lu "Le Compte à Rebours a-t-il Commencé ?", que je l'avais apprécié, et pour lui rappeler qui j'étais. Il ne me répondit pas davantage. Je ne me suis pas formalisé pour son silence. J'en ai l'habitude. Mais là, quand j'écoute la vidéo dont vous nous recommandez de visionner, je ne comprends plus.
Je ne comprends plus, parce qu'il parle du besoin qu'a l'humanité d'un prophète. Il en parle en souhaitant ce prophète. Il en parle comme si ce prophète n'existait pas encore. Or, il existe ; le prophète lui a écrit et il ne lui a même pas répondu.
Je crains bien qu'Albert Jacquard, en dépit de ses protestations dans la vidéo que je viens de visionner, ait appartenu à une classe dominante de la société et ait eu, par réflexe de classe, quelque mépris ou indifférence pour le prophète. Pourtant, cet homme avait un poids moral qui pouvait être pour nous un appui.
Ceci dit, ce qu'il dit là est juste et je l'approuve.

15mar16 173C29 
Je sais combien votre temps est précieux, mais je ne peux résister à l'envie de vous envoyer ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=sU8rfZWchdQ&list=PLEbxOVEQgBpMHBrzG_b012vj5PtSrz8-b&index=3&feature=iv&src_vid=jjnXvhG1vo4&annotation_id=annotation_2194970519
Parce que je redécouvre Krishnamurti et je me rends compte que cet homme est un prophète qui peut aider à mieux comprendre et vivre la pénitence. Et la vraie piété…
Maintenant que j'ai un peu assimilé votre enseignement et Celui du Père, je suis plus à même de comprendre qu'il ne s'adresse pas une élite, mais simplement à un petit reste. Tout ce qu'il dit est, me semble-t-il, totalement arésien.
Veuillez pardonner mon intrusion.

Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous avez raison, il y a chez Krishnamurti quelque chose de prophétique.
Mais à cet égard, je vous rappelle quelque chose qui est écrit dans la Veillée  de La Révélation d'Arès : L'Asie, donc l'Inde, n'est pas comprise dans l'aire de mission qui m'est allouée, car je ne dois pas aller plus loin que là où se dresse l'étendard de Muhammad (Moyen Orient). L'Asie, comme vous l'avez compris à travers un homme comme Jiddu Krishnamurti l'Asie a déjà reçu, en Inde en particulier, une lumière prophétique. Mais cette lumière a été précédée en Inde par d'autres lumières dont je ne vais pas écrire ici la liste, à commencer par Bouddha..
Jiddu ou Jidhu Krishnamurti naquit à Madanapalle (en Andhra Pradesh) en 1895 et mourut à Ojai (Californie) en 1986. Il fut un philosophe, grand promoteur d'une éducation alternative. Entre théosophie et contreculture des années 1960 (new age), sa pensée exerça une influence notable sur des auteurs et des personnalités de différentes disciplines. Il fut notamment un ami de l'écrivain Aldous Huxley et du physicien David Bohm.
D'abord apprécié comme théosophe il changea radicalement et enseigna des idées radicalement opposées plus tard, reposant principalement sur l'idée que l'humain ne peut se développer qu'une fois libéré de toute autorité. Il annonça l'avènement d'un humain qui serait libre tant des religions que de l'athéisme et des idéologies politiques, bref un homme libéré de tout ce qui peut perpétuer des conditionnements. En cela, oui, il annonce le Message d'Arès, qui quant à lui va évidemment beaucoup plus loin.
Merci pour le document audio dont vous nous donnez l'URL. Je n'ai pas eu le temps de l'écouter aujourd'hui mais je le ferai quand j'en aurai le temps. Je connais assez bien les idées de Krishnamurti.

16mar16 173C30
À une heure inattendue le fils de l’homme Jésus reviendra comme le voleur (Matthieu 24/44).
Michel Potay a reçu [39 ou] 40 visites de Jésus en chair et en os en 1974 et en 1977 cinq manifestations directes de Dieu [Théophanies] à Arès en Gironde. Mikal est nommé aussi prophète [dans les Messages de Jésus et du Père, il] est le rappeleur des Écritures qui n’ont pas été comprises ni accomplies. ‘Tous les fils de Dieu’ : Chrétiens, Juifs, Musulmans s’uniront après avoir rejeté les dogmes, les clergés et les politiques qui les divisent et ils monteront à la conquête de la terre promise dans un nouvel exode.
La Révélation d’Arès est la bonne explication de la Bible et du Coran : Ne niez pas a priori que quelqu’un puisse recevoir une révélation comparable à celle que vous avez reçue (Coran, "la famille d’Iram" iii/73).
Donc, je missionne dans la rue  et bien sûr je n’invite pas les gens à me donner leur carte d’identité pour savoir si le quidam est musulman, juif, chrétien, bouddhiste ou de diverses reconnaissances. Je vais singulièrement vers l’individu et justement une surprise m’attendait. En allant vers un jeune homme qui me montrait des caractéristiques couramment qualifiées de nordiques : des cheveux blonds et des yeux bleus.
Il me répond aimablement : "Je suis  musulman." Ah ! L’étonnement m’a figée sur place l’espace d’un moment  par sa peau blanche, la blondeur de ses cheveux et ses yeux bleus ; je n’étais pas habituée à ce qu'il soit musulman. Je reconnais les musulmans, parce qu’ils ont le type spécifiquement arabe, cheveux noirs et le visage bronzé normalement. Bien sur il y a aussi des musulmans de diverses nationalités qui ont choisi la religion musulmane et certains arabes qui sont manifestement athées. Mais là, j’étais ébahie par le style scandinave qu’il dégageait, ce monsieur de confession musulmane. "C’est un plaisir, lui dis-je. Savez vous que nous prions ensemble Chrétiens, Juifs, Musulmans ?" "Où ça ?" me demande t-il. "À  Arès en Gironde."
,Je lui est donné divers tracts que j’avais dans les mains et qu’il a acceptés avec bonheur , irrémédiablement  la spiritualité  nous réunit  pleinement dans le pardon, c’est pourquoi la réconciliation est un miracle, parce  qu’on peut entrer malade dans l’éternité, mais on n’y peut entrer en nourrissant dans son cœur rancune, inimitié et injustice envers les autres.
Prions ainsi : "Sors de moi, ô douceur ! Sors de moi, ô naïveté ! Sors de moi, mansuétude ! Sortez de moi, ô rémission et bienveillance ! Sortez de moi et bâtissez le Premier pilier de la Pénitence !"
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Un blond au teint clair et aux yeux bleus musulman ? C'est l'utopie réalisée. Parce que la Parole vient et réalise l'utopie. La Bible, d'abord phénomène culturel local et même très local, ne concernant qu'un tout petit bout du Proche Orient, réalise l'utopie d'être la Parole de base d'une judéo-chrétienté aujourdh'ui immense. D'abord phénomène culturel local, le Coran va s'étendre, pour commencer vers le Moyen et l'Extrême Orient puis à présent vers l'Afrique et l'Occident. Alors, pourquoi pas un musulman blond au teint clair et aux yeux bleus ?
De même, un jour, une Parole qui n'est pour l'heure encore que la Source de foi d'un tout petit nombre d'humains, dont nous sommes, La Révélation d'Arès, sera à son tour la Source non seulement de foi, mais d'action — car la pénitence est action sur soi — d'un très grand nombre et le monde changera (28/7).
Quand le 4 juillet 1776 le Congrès Américain vote la déclaration d'indépendance rédigée par Jefferson, le texte que voici devient une utopie réalisée : "Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes : Tous les hommes ont été créés égaux, ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Etc." Ce sont certes au départ des Anglais qui deviennent Américains, mais aujourd'hui c'est une nation dans laquelle on trouve toutes les races possibles et imaginables.
L'aventure du Nouveau Monde est preuve que peut toujours être dépassé le présent. De même l'aventure dans laquelle nous lance La Révélation d'Arès permettra à l'homme de dépasser le présent.

16mar16 173C31
Avec ma sœur Danièle, ce lundi, notre chemin apostolique nous a emmenées dans les Alpes de Haute Provence, dans la ville de Forcalquier située au pied de la La Montagne de Lure.
Tous les lundis matins se tient là un joli marché provençal.
Au fil des allées nous avons missionné quelques visiteurs.
Nous avons dans cette ville une librairie avec La Révélation d'Arès.
Puis nous nous sommes avancées près d'un stand de bons petits gâteaux orientaux tenu par un homme jeune.
Nous lui avons dit que nous étions contemporains d'un prophète qui avait reçu un message prophétique de Jésus en 1974 ainsi que  du Créateur de l'Univers en 1977 à Arès en Gironde.
Nous lui avons dit que grâce à ce Message du Créateur, nous lisions chaque jour le Coran.
Nous reconnaissions Mohamed comme étant un prophète, tout comme Jésus, Abraham, Moise ainsi que tous les prophètes. À notre grande surprise, il nous confia qu'il n'avait jamais lu Le Coran.
Il nous disait qu'il ne comprenait pas la violence que certains de ces frères musulmans prônaient au nom d’Allah.
Son pays d'origine est Le Maroc.
Mais ,il est né sur la terre de France,et se sentait bien français.
Nous l'avons senti très inquiet concernant la montée du nationalisme en Europe.
Parce que bien des frères et sœurs Musulmans ne rentrent pas dans le concept de l'intégrisme.
Pour lui la guerre sainte rejoignait la pénitence arésienne que chacun installe en lui même, afin de renaitre bon. [Il dit] qu'Allah, Dieu de l'Amour, ne pouvait pas avoir demandé à tuer d'autres hommes.
Notre échange fraternel, notre témoignage du Message que notre Créateur de l'Univers est venu vous donner afin de réveiller l'humanité à ce qu'elle porte en elle,en chacun d'elle.
Le Créateur de l'Amour, de la paix, de la liberté, de la créativité, du bonheur, de la Vie, que nous portons en nous.
Avant  notre départ, il nous a offert un bon thé à la menthe.
Ce frère Marocain s'est rapproché de nous.
Il est venu nous serrer fraternellement dans ses bras,tant notre échange l' a touché dans son cœur.
Patricia C. des Alpes

Réponse :
Certes, la vraie piété n'est pas directement concernée dans ce commentaire, mais le récit d'une rencontre avec un homme de cœur est toujours une déclaration d'espérance, de foi en l'avenir heureux de l'humanité.
Metci, ma sœur Patricia, pour ce beau récit.

16mar16 173C32 
Personnellement je ne goûte pas, mais alors pas du tout, la piété, puisque tel était le thème de cette entrée, des grondements du mastodonte blond rouquin, raciste, et partisan du klu-klux klan [Donald Trump].
Et je ne me félicite pas comme vous, qu'il ait assez d'argent pour se payer la Maison Blanche.
L'Histoire nous rappelle que, dans les années 1930, les rodomontades fascistes d'un tribun nationaliste ont curieusement trouvé l'approbation et l'encouragement de partisans d'un nouveau chef vengeur... et conduit  à l'inhumanité la plus horrible qu'aie connu notre continent.
Et même si c'est un "humain",  je suis très surpris et même interdit que vous soyez l'un de ses supporters publicitaires.
Je n'en serai pas.
Un petit p pélerin [Roland T.]

Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, mon frère "petit p pélerin". Je connais un certain nombre de Roland. Peut-être êtes-vous celui du Périgord ?
S'il vous plaît, mon frère, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne me suis pas "félicité" que Donald Trump "ait assez d'argent pour se payer la Maison Blanche". J'ai dit que le fait qu'il soit très riche et que je sois très pauvre ne m'intéressait pas, mais que l'homme me paraissait intéressant, parce qu'il abat les murs de la citadelle politique et démontre que c'est possible.
Je ne suis pas un partisan de Donald Trump, mais je ne suis pas du tout un partisan des autres, qu'ils soient ses colistiers républicains pour la primaire ou qu'ils soient ses adversaires démocrates pour la même primaire;
Concernant le Klu Klux Klan, j'ai cherché ce matin quand et où Donald Trump aurait déclaré qu'il était le "partisan" de cette association de racistes. Je n'ai rien trouvé. Peut-être un bobard lancé par ses adversaires ? Je n'ai trouvé que cette réponse donnée par Donald Trump le 28 février à la chaîne CNN qui lui demandait pourquoi il n'avait pas rejeté le soutien de David Duke (ex-président du KKK, je crois), je traduis : “Je ne connais rien de David Duke, je ne connais pas ce groupe [le Klu Klux Klan]." Par contre, les journaliste qui n'aiment pas Donald Trump et cherchent à lui nuire ont trouvé trace de l'arrestation du père de Donal Trump, Fred Trulp qui avait alors 22 ans, en 1927 dans le Queens, quartier de New York, lors d'une manifestation du Klu Klux Klan. Il est possible qu'une relation ait été faite entre le père et le fils. Ceci dit, je ne passe pas ma vie à défendre Donald Trump, ni à chercher ce qu'il a dit ou n'a pas dit. Je regarde ces primaires américaines par un autre créneau.
Je ne suis pas un partisan de Donal Trump, mais je trouve qu'il est actuellement l'archétype claironné de l'homme jugé et donc comme toujours préjugé. Il est possible, frère Roland, que vous soyez un homme très averti et très bien informé sur Donal Trump et que vous soyez fondé à me reprocher de le considérer comme un homme pas inintéressant. Auquel cas je vous demande pardon. Je ne défends pas Donald Trump comme citoyen américain qui aurait, selon vous, les défauts de Bénito Mussolini et d'Adolf Hitler, qui ont mis l'Europe à feu et à sang. Je défends en Trump l'homme qui bouscule le système et nous montre à nous Pèlerins d'Arès qu'il est possible, pour qui sait en attendre l'occasion, de défier les puissances politiques et religieuses.
Un pèlerin d'Arès, même petit p, doit être libre (10/10) de tous préjugés de telle sorte qu'il ait l'intelligence du cœur et réfléchisse clairement, c.-à-d. sans préconçus. Trump, scélérat ou homme providentiel ? Je n'en sais rien. Trump me donne l'occasion de voir comme possible un événement que les plus pessimistes d'entre nous peuvent voir comme utopiste, voire impossible. Ça porte à réfléchir. Je maintiens que c'est intéressant.
Trump me donne l'occasion de rappeler Jésus disant : Ne jugez pas, vous ne serez pas jugés (Matthieu 7/1) et La Révélation d'Arès : Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement sur personne (16/14).

16mar16 173C33 
Je ne parviens ni à être un Pèlerin d'Arès ni à pratiquer la vraie piété. C'est trop pour moi, je ne peux pas, et pourtant je vois dans cette vocation, si je veux la suivre, une carrière d'une grandeur... comment dire ? ... divine.
Je suis écœuré devant le monde. Il me fait peur. En même temps il ne vaut pas qu'on se démène pour le sortir de sa misère spirituelle. Dès qu'on parle d'espoir on parle de conte de fée, d'autre chose qui n'est pas le toit qui soit vous protège soit vous tombe sur la gueule, d'autres chose qui est le ciel au-dessus où peut-être des forces inconnues ne demandent qu'à s'unir à nos faibles forces humaines, bref dès qu'on sort de la matière, de la science, du "je crois que ce que je vois" on est un rêveur qu'on laisse à ses rêves. Les dos se tournent. J'ai essayé de porter témoignage, mais les dos se tournent. J'ai rangé La Révélation d'Arès dans un placard et je suis resté chez moi. Même ma femme dit: "Tout ça, c'est des bêtises."
Je sais que ce ne sont pas des bêtises. Mais je suis lâche. Ou bien trop réaliste ? Je mène une vie de bon toutout, de chien qui ne veut qu'une bonne niche pour lui, sa chienne et ses chiots, et qui mourra comme un chien. Alors, vous pensez... la vraie piété ! Je n'en suis pas là. La vraie piété me servirait-elle à trouver le courage de me redresser ? Pourtant je sais bien comme disait Montesquieu qu"il "est toujours beau de gouverner les hommes en les rendant heureux." Gouverner pour rendre heureux n'est plus gouverner, mais seulement montrer ce qu'il faut faire. Ce qu'il faut faire ? Je sais. C'est la pénitence. Mais quand je dis à ma femme: "Il faut être bon, aimer, pardonner" elle répond: "Quoi? Avons-nous déjà fait du mal à quelqu'un ?" Pour elle comme pour 99 personnes sur 100 ne pas faire de mal, c'est faire le Bien. Mais non, je sais que le Bien ce n'est pas l'absence de Mal. C'est le Bien. le Bien actif, construit. Mais le Bien, puis-je en trouver la force dans la vraie piété ?
Pourtant, dans cette affirmation spirituelle à souhait qu'est La Révélation d'Arès, nous voyons réapparaître la très vieille notion de Bien dont nous avons oublié l'origine divine. Pourquoi ? Mais comment des morts vivants espéreraient-ils quelques chose d'autre qu'ine bonne bouffe, qu'une bonne baise, qu'une bonne sieste atnt qu'il en est temps ? Parce que la vie est courte, nous sommes tous appelés à mourir, à crever comme des bestiaux, et en quoi des macchabées au cœur arrêté et pourrissant peuvent-ils réveiller le Bien, faire entrer le monde dans la Terre Promise ? Nous ne sommes rien, des morts vivants. Je travaille en milieu hospitalier et les morts vont et viennent sans arrêt.
La recherche du bonheur par le libre arbitre ? Ma femme a sans doute raison, c'est des bêtises.
Comme vous voyez, je suis un homme en détresse. Je ne sais plus où j'en suis. Je vous lis, mais je me demande pourquoi.
Ronaldo U.

Réponse :
Au frontispice ou comme épigraphe des "Mémoires d'Outre-Tombe" Chateaubriand écrivit : Sicut nubes… quasi naves… leut ombra" qu'il avait picorés en trois endroits du Livre de Job dans la Vulgate en latin : Comme un nuage a passé mon salut (Job 30/15), Mes jours sont plus rapides qu'un coureur, ils fuient sans voir le bonheur, ils glissent comme les barques (Job 9/25-26) L'homme a peu de jours, tel une fleur il éclôt, se fane et fuit comme l'ombre (Job 14/1-2).
Il m'arrive de repenser à ces mots fameux quand, dans mes moments de vraie piété, je m'agenouille puis me prosterne pour écouter ou sentir dans le sol tous les humains qui marchent sur ma Terre, parce que je marche sur la Terre moi aussi et nous sommes comme un seul être à milliards de pattes, mais nous sommes tous sous le poids du péché qui nous fait vieillir et mourir. C'est un trait de notre brièveté humaine qui est plus sensible chez un vieil homme comme moi, qui poursuit sa mission, mais sait que de toute façon sa fin est proche. Je n'ai pas peur de la mort. J'ai peur que cette mort arrive trop vite pour m'empêcher de conduire plus loin mes frères et sœurs. La vraie piété a donc encore plus de sens pour moi qui suis conscient du peu de temps qui me reste à vivre. Que ce temps soit deux jours, deux mois, deux ans ou vingt ans, il ne change rien à une réalité contre laquelle je dois opposer avec force la Vérité : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Pourquoi au misérable a-t-il donné la Lumière et pourquoi a-t-il donné la vie à ceux qui ont l'amertume dans le cœur ? (Job 3/20) Ces mots pathétiques subjuguaient Flaubert qui confia à la poétesse Louise Colet qu'il les lisait avec toute la Bible chaque soir avant de s'endormir. Moi-même je les prononce, certaines jours, dans ma vraie piété, afin d'avoir face à moi la réalité : J'ai reçu la Lumière, oui, mais Dieu me laisse misérable, c.-à-d. sans force, devant ce monde d'humains libres d'avoir le cœur amer et dur, qui nous écoutent si peu, moi et mes compagnons et compagnes missionnaires. Cela affermit mon âme devant les difficultés de la vie humaine terrestre à laquelle le Créateur généreux, le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), n'a jamais retiré les dons de liberté de choix, de paroles contre Sa Parole, de créativité contre le monde qu'Il veut pour nous. Je sais que l'Amour du Très Haut continue d'être donné sans relâche à des créatures qui ne L'aiment pas et qui n'ont peut-être jamais rien inventé de plus cruel que de Lui prêter un amour qui n'est pas le vrai, une sorte d'amour qu'ont asservi les rabbins, les prêtres, les imams, tous les égarés, mais qui ne sont pas responsables parce qu'ils obéissent à je ne sais quelle routine aussi tenace que la circulation du sang ou la respiration ! Oui, la vraie piété sert aussi à me conserver conscient des aberrations de ce monde que moi, puceron devant la meute de hyènes du monde, je suis envoyé changer.
Car, enfin, oui, frère Ronaldo, on peut mourir de tristesse et d'écœurement devant ce monde, c'est vrai. La vraie piété nous ressuscite quand nous mourons au découragement. Hier j'affichais une vidéo d'Albert Jacquard, mais profitais de l'occasion pour rappeler que ce bonhomme, sûrement pas mauvais homme mais aveugle et d'une grandeur petit-bourgeoise, pas archangélique, qui vitupère contre ce monde de compétition (la vidéo 173C28) ne m'a même pas remercié poliment quand je lui offris La Révélation d'Arès en 1996. Pourquoi cet Albert Jacquard, qui espère un prophète et qui le dit, ne reconnaît-il pas le prophète ? Heureusement que le Père me donne la vraie piété pour lutter par elle contre la tristesse. C'est la vraie piété qui entretient notre courage, ce courage que Dieu ne nous donne pas, que nous n'avons pas à demander, parce que ce courage vient de nous, est en nous, comme l'image et ressemblance du Créateur est en nous (Genèse 1/26-27). La Parole de Dieu est déjà en nous avant que nous la lisions. La lire la réveille en nous. Quand nous prononçons la Parole de Dieu pour L'accomplir nous sommes des épis mûrs qui se rappellent soudain qu'ils ont été semés (Rév d'Arès 5/1) et qu'ils doivent maintenant nourrir le monde : Pour que nous recevions notre nourriture (Rév d'Arès 12/4) !

17mar16 173C34
Dans votre réponse à mon commentaire 173C32 vos écrivez:
"S'il vous plaît, mon frère, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne me suis pas "félicité" que Donald Trump "ait assez d'argent pour se payer la Maison Blanche". J'ai dit que le fait qu'il soit très riche et que je sois très pauvre ne m'intéressait pas, mais que l'homme me paraissait intéressant, parce qu'il abat les murs de la citadelle politique et démontre que c'est possible."
Je me sens confus en étant obligé de vous renvoyer à votre réponse au commentaire 173C12 où  j'ai bien vérifié que vous avez écrit:
 "Tout à coup, on se dit qu'il est heureux que ce type-là ait gagné beaucoup de fric pour pouvoir s'offrir la Maison Blanche et montrer à la politique qu'elle n'est pas la providence irremplaçable des peuples"
Mais je veux bien me mettre à croire, avec l'intelligence du coeur, sans jugement préconçu, que votre phrase  n'a été qu'un regrettable dérapage non controlé de votre pensée
Et j'en profite pour vous remercier du très beau texte de cette Entrée sur la piété.
Fraternellement                                      
Un petit  p pélerin [Roland T]

Réponse :
Merci, mon frère, pour ce commentaire.
Là, frère petit p pèlerin, vous me prenez en flagrant délit de maladresse. Vous avez raison. Je m'incline.
Il est exact que j'ai écrit ce que vous rappelez dans votre commentaire, quoiqu'il vaut mieux lire tout le passage que la partie que vous citez. Voici le passage : " Alors, on dit : Ce type est grossier, cupide, y'a que le fric qui l'intéresse, incapable, etc. Mais il va probablement réussir et même côté Démocrates, Mme Hillary Clinton, finit par paraître peu de chose à côté de ce mastodonte blond-rouquin. Tout à coup, on se dit qu'il est heureux que ce type-là ait gagné beaucoup de fric pour pouvoir s'offrir la Maison Blanche et montrer à la politique qu'elle n'est pas la providence irremplaçable des peuples."
En fait, j'ai repris une seconde fois le mot "fric" en reprise ou en citation du mot "fric" dans la phrase précédente : "alors, on dit... y'a que le fric qui l'intéresse" — "on dit" n'ai pas "je dis" — et dans ma tête, de plus, c'était sur le ton humoristique, mais ce n'est pas évident dans l'écriture, vous avez raison. Je n'ai pas veillé à la bonne manière de m'exprimer. Je vous demande pardon pour ma réponse 173C32.
Ma pensée, dans la même réponse 173C32 est mieux exprimée dans la phrase finale : "Que Dump soit riche à milliards et nous pauvres comme il n'est pas possible de l'être, ne nous gêne pas. Nous nous rencontrons sur ces extrêmes, comme Job se retrouva tantôt misérable et tantôt richissime, mais poursuivant le même but : le Bien. Dump est dans sa petite unité milliardaire, nous dans notre petite unité misérable, mais nous nous rencontrons sur un point : Il faut aller de l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais l'espérance d'un monde meilleur."
Je suis touché par votre phrase finale.

17mar16 173C35
Commentaire à ne pas publier.
Le dernier commentaire de la vraie piété [il s'agit de 173C33] et votre réponse me font réagir
Vous ne lui répondez pas, vous parlez de vous
Il n'est pas certain que c'est ce qu'il attend.
Je ne peux m'empêcher de penser que, n'étant pas pélerin, il ne mérite pas une réponse à son angoisse existentielle, alors que toute votre attention se portait à une soeur missionnaire à qui vous écrivez un long commentaire sur Jeanne d'Arc.
Je sais bien qu'il y a les pélerins, petit p et les pélerins grand P et encore... la foule innombrable qu'un flot d'encre ne peut nommer...etc...alors ceux là, n'en parlons même pas. Vous voulez des missionnaires engagés et obéissants et ne dites pas que ce n'est pas vous mais Dieu, car vous répétez beaucoup que Dieu ne veut rien ?! Une contradiction de plus.
Vous ne faites pas envie de vous rejoindre, il n'y a rien de nouveau chez vos missionnaires, ils ne sont ni admirables, ni exemplaires, ni autre chose que des humains comme tous. C'est peut-être ce que la foule attend, qu'il se passe enfin quelque chose et qu'ils "rayonnent" de la joie de changer le monde, les hommes, leurs frères en partageant une même image et ressemblance. Vœux pieux !
Que ce frère reste avec son épouse, il peut vivre sa pénitence et faire du bien autour de lui. La Révélation [d'Arès] et son prophète ne sont pas des bêtises mais le monde continuera longtemps à tourner ainsi, car il ne changera pas de sitôt avec vos pélerins p et P et ils vous imitent.
Anonyme et lâche comme beaucoup

Réponse :
Mon frère ou ma sœur, puisque vous signez "Anonyme et lâche comme beaucoup", pourquoi spécifier "Commentaire à ne pas publier" ? Un commentaire qui garde bien caché son auteur peut toujours être publié et je pense que celui-ci mérite publication.
Je comprends ce que voulez dire par : "Vous ne lui répondez pas [au commentaire 173C33], vous parlez de vous
Il n'est pas certain que c'est ce qu'il attend."
Ce que je ne dis pas dans ma réponse 173C33, c'est que je connais Ronaldo U. Ronaldo U. n'est pas son vrai nom  Ses vrais nom et prénom apparaissent dans son adresse de messagerie, que je ne publie pas. Je l'ai rencontré et j'ai eu avec lui une assez longue conversation au Pèlerinage en 2011, quand je faisais moi-même l'accueil. Ma réponse 173C33 est adaptée à la nature de Ronaldo.
En fait, je réplique surtout à la partie de son commentaire qui dit :
"La vie est courte, nous sommes tous appelés à mourir, à crever comme des bestiaux, et en quoi des macchabées au cœur arrêté et pourrissant peuvent-ils réveiller le Bien, faire entrer le monde dans la Terre Promise ? Nous ne sommes rien, des morts vivants. Je travaille en milieu hospitalier et les morts vont et viennent sans arrêt."
Alors — en parlant de moi, c'est vrai, mais par identité, parce que la mortalité qu'il ressent en lui, je la ressens en moi, dans cette mortalité nous sommes Un — je réponds que je suis pour moi-même, comme il l'est pour lui-même, bien conscient que je vais "crever", que "ma vie est brève et que ma mort sera longue", comme écrivit Níkos Kazantzákis dans les premières lignes de son chef d'œuvre "Le Christ recricifié". Je suis bien conscient qu'à 86 ans et avec une santé plus fragile que mon aspect gaillard ne la laisse voir, mon temps est compté.
Mais pour autant je ne baisse pas les bras. Il est exact, comme le dit ma réponse 173C33, qu'assez souvent dans ma vraie piété j'évoque, pour bien me le rappeler, le temps court qui me reste à vivre, non pour demander au Père de me la rallonger, mais pour me dire à moi-même qu'il me faut avec plus d'attention que jamais accomplir la Parole que je prononce (Rév d'Arès 35/6).
Ceci dit, ce blog est un blog, non un site missionnaire. De ce fait, je ne m'applique pas à ne dire ici que des choses qui "donnent envie de me rejoindre". Je m'y montre comme je suis et il est vrai que je ne suis pas un phénix, ni un ange, sur le dos duquel on a envie de s'envoler. Combien de fois ai-je dit dans ce blog que je ne comprenais pas pourquoi le Père était venu me chercher pour être son Témoin, et que de ce fait je crois sincèrement qu'il m'a pêché au hasard, parce qu'il lui fallait un humain, n'importe lequel, vu que tous les humains sont pécheurs. C'est tombé sur moi. De même, la foi et le désir de servir La Révélation d'Arès sont tombés par hasard sur mes frères et sœurs, mes compagnons de mission, dont vous n'êtes pas. Je crois que leur mérite n'en est que plus grand.
On ne peut pas plaire à tous le monde. Je ne vous plais pas, je n'y peux rien. Je ne sais si mes compagnons de mission vous plaisent ou ne vous plaisent pas, mais ils "ne sont ni admirables, ni exemplaires, ni autre chose que des humains comme tous", comme vous dites. Aucun d'entre eux ne vous contredira sur ce point. Pourtant, je suis certain que ce qu'ils font de tout leur cœur et de toute leur foi pour moissonner les rares épis mûrs, dont vous n'êtes pas, prépare un changement du monde (28/7) qui aura lieu un jour. Quatre générations ne suffiront pas, à dit le Père (Rév d'Arès 24/2).
Mais, frère ou sœur, La Révélation d'Arès repose sur un mot : changer, mot-pivot autour duquel tout s'articule. N'importe quoi, n'importe qui peut changer. Ce n'est pas seulement Dieu qui le dit, c'est la science qui le constate : L'évolution est le changement des espèces vivantes par la transformation de leurs caractères génétiques. L'évolution permet d'expliquer l'origine de la biodiversité sur Terre. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau : Lucrèce, un épicurien poète et non scientifique, évoqua déjà l'évolution dans son "De rerum natura" vers l'en 60 avant Jésus Christ. De même, les hommes peuvent changer non seulement au cours des générations, mais au cours de leur seule vie sur Terre. Donc, vous pouvez changer et de "l'anonyme et lâche" que vous êtes vous pouvez, un jour, devenir le missionnaire ou apôtre nommé et courageux que le Père attend.

17mar16 173C36
Bon Jour Frère Michel,
Tout d'abord, merci pour cette entrée enrichissante, et notamment — pour ma sœur — le dernier paragraphe qui nous pousse très loin, ou plutôt très haut.
Une question pratique, tout d'abord :
Quand frère Dominique veut émettre un commentaire, pour vous, est-il préférable de le saisir directement sur le "blog", ou de le passer préalablement par "mail" ?

Voici donc le commentaire :
Pour que nous fassions Ta Volonté (Père de l'Univers, Rév d'Arès 12/4).
Ma Volonté est que l'homme cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10).

Je vois une différence entre "cesser de pécher" et "cesser d'être pécheur". Cesser de pécher, moi, je n'y arriverai pas ; c'est clair. Cesser d'être pécheur, j'y arrive, parce que je pèche de moins en moins.
Mais arriver à zéro péché, c'est devenir saint ; ce n'est pas possible pour le moment. Cependant, je continue l'effort.
J'espère que le Père oubliera mes péchés, parce qu'il dit : Je ne pardonne pas les péchés, je ne pardonne pas le pécheur, Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10)
Il redit en (30/16) : Il Attend qu'il [l'homme] ne pèche plus.
"Le mal est fait pour disparaître, non pour être pardonné" (Frère Michel annotation verset 30/9).
Cesser d'être pécheur, c'est la pénitence avec la vraie piété, dans la Joie et la Fête...
Qu'on se le dise !
Marie-Pascale et Dominique vous souhaitent une longue Vie et vous remercient de votre travail colossal dans lequel nous puisons et dont nous nous inspirons pour améliorer sans cesse le contenu de notre mission auprès des épis mûrs.
Marie-Pascale et Dominique de Nice, région PACA

Réponse :
Merci, sœur Marie-Pascale et frère Dominique, pour ce beau commentaire.
Je n'ai pas écrit le dernier paragraphe de mon entrée 173 en pensant à la sœur de Marie-Pascale, mais en pensant à Shansara ou Çamsara dont il fut question dans mon entrée "non-dualité"171. Mais c'est un trait de spiritualité commun à plusieurs familles de foi de l'Inde traditionnelle, qui sur le Fond est également commun avec la Vérité éternelle, que reflète pour nous La Révélation d'Arès.

17mar16 173C37
À chaque fois que je prie ou presque la parole me redonne le bonheur et les bonnes raisons de vivre.
Toutefois j’ai eu une longue période où j’avais la conscience aiguë que prier c’était déjà être en face de la vérité, qu’il n’y avait pas besoin d’attendre la mort pour cela, il suffisait de prier. Tout ce qu’il y a en nous de contraire [à la vérité] remonte à la surface et nécessite notre traitement par l’accomplissement et la remise en cause.
J’ai trouvé une  phrase dans un film, qui me l’a rappelé et je vous la livre ici parce que je la trouve bonne pour notre pénitence : "Il est plus facile de se saborder en se voilant la face que de s’exposer en prenant le risque de mordre la poussière" (dialogue de "L’amour XXL") et une autre aussi intéressante pour la prière dans le même film : "L’homme crie les mensonges et chuchote les vérités." La vraie piété, elle nous crie la  Vérité et nous montre les mensonges, mais en nous les dédramatisant et en nous donnant la force d’affronter.
J’ai un problème avec le Livre de Job [Bible], parce que la première fois que je l’ai lu, j’ai vécu un vertige intérieur immense et pas du tout agréable et que je trouve une contradiction énorme avec La Révélation d’Arès quand elle nous dit : Aucun malheur ne te frappera, aucune amitié fourbe n'attentera à ton salut, si tu ne t'y prêtes pas. Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles, et les générations de ta descendance [39/10].
Or, le livre de Job en 1,1 dit clairement que Job (traduction TOB)  était "intègre et droit, craignait Dieu et s’écartait du mal." C’est même répété par Dieu lui-même en Job 1/8: "As-tu remarqué  mon serviteur Job ? il n’a pas son pareil sur terre. Cet un homme intègre et droit qui craint Dieu et s’écarte du mal ?". Donc il n’y aurait jamais du y avoir de malheur à s’abattre sur lui. Cette contradiction me semble insoluble.Toute la problématique du deal [marché, transaction, accord] entre l’Adversaire et Dieu n’a pas de sens, selon moi,  selon La Révélation d’Arès.
Je vous joins un article du journal "Ouest-France" d’aujourd’hui mis en première page parce qu’il montre vraiment une évolution par rapport au dénigrement de la politique. On aurait encore jamais vu, à mon avis,  un article comme celui là il y a peu de temps.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud
Ouest(France du 16-03-2016

Réponse :
Vous avez raison, frère Bernard, on n'aurait jamais lu un article comme celui-ci il y a seulement deux ans. Les yeux de la population s'ouvrent sur l'incompétence, voire même l'ineptie, des pouvoirs politiques. Vu sous cet angle, le gouvernement actuel, probablement un gouvernement incompétent comme le France n'en a pas vu depuis très longtemps est ... comment dire ?.. une illustration vivante de ce qu'Il dit dans La Révélation d'Arès à propos des princes, princes du culte religieux, politique, financier, etc.
Nous, Pèlerins d'Arès pénitents et moissonneurs, sommes certainement les agents directs actifs de ce changement du monde qui est la Vérité de la Parole d'Arès (Rév d'Arès 28/7), mais à côté de notre mission apparemment sans grand effet, mais probablement plus agissante qu'on ne croit, la légion d'anges tout équipée dont l'appui nous est promis (31/6, 37/7) agit par ailleurs pour préparer lentement le terrain. Il me paraît logique qu'elle provoque des circonstances générales qui font s'ouvrir les yeux des hommes, notamment.
Venons-en au Livre de Job. Je comprends votre "vertige intérieur immense et pas du tout agréable" dû à ce que vous avez interprété comme "une contradiction énorme [du Livre de Job] avec La Révélation d’Arès." Tout dépend de l'interprétation qu'on prête à ce livre. Pour ma part, je l'interprète tout différemment de vous. Job a vu sa misérable déchéance comme un malheur et ne cesse de le dire en se lamentant de diverses manières, mais pour moi la Vérité, au Regard du Père, est que ce n'était pas pour Job un malheur, mais au contraire un grand Bien, qu'il découvre et dont il ne convient qu'à la fin du Livre.
La question que soulève le Livre de Job a tourné à peu près chez tous les exégètes autour de la question "Le malheur résulte-t-il toujours d'une punition divine ?" Les trois amis de Job affirment que oui ; pour eux les infortunes du malheureux prouvent qu'il a été un grand pécheur et qu'il s'en trouve puni. Ses amis croient, par déduction, que la fortune et le bonheur résultent toujours d'une récompense divine, et que si Job se repentait, la vie lui sourirait à nouveau. Contre eux Job affirme sa droiture. Il ne considère pas son infortune comme une punition. Passons sur sa femme, personne sans finesse spirituelle, qui va jusqu'à dire que l'Éternel pourrait n'être qu'un capricieux, qui récompense ou frappe selon sa fantaisie, et elle conseille fortement à son mari de maudire Dieu et de mourir. Job répondra magnifiquement : "l'Éternel a donné, l'Éternel a repris, béni soit Son Nom !". Au sommet du Livre, le Créateur répond à Job non par une réponse mais par une question : Où était-il, lui, Job lorsque le Très-Haut créait le monde ? Cette réponse même a été interprétée de diverses manières : Job est humilié, mais paradoxalement, réconforté par Ce Que lui dit l'Éternel et aussi par le fait qu'il a vu Dieu et qu'il n'est pas mort. Certains exégètes y ont vu que le poète inconnu qui écrivit ce Livre superbe semblait plus inquiet de savoir si l'Éternel est ou n'est pas présent dans la vie des gens et que cela pose la réalité ou la non-réalité de Sa Justice. En fait, notamment dans le chapitre 28, l'Éternel rejette comme inutile tout effort de comprendre ses Intentions. Il y a donc dans la conclusion du Livre de Job une ambiguïté qui n'est en fait que l'impossibilité dans laquelle nous placent notre état de pécheurs et les limites intellectuelles étroites entre lesquelles il nous a mis. L'humilité est la seule lumière que nous puissions trouver face à l'incompréhensible. Pour vous, frère Bernard, l'infortune de Job est une injustice et vous en êtes malheureux. Pour moi, au contraire, son infortune est un bienfait.
Ceci dit, j'aime votre façon de mentionner "la vraie piété" comme un moment où la Parole nous "crie la  Vérité et nous montre les mensonges, mais en nous les dédramatisant et en nous donnant la force d’affronter."
Merci pour ce commentaire, mon frère Bernard.

17mar16 173C38
Votre entrée "vraie piété" est sublime par la puissante force libératrice qui s'en dégage et qui fait voir dans une grande lumière la vraie piété dans sa dimension très simple.
Vous nous avez toujours enseigné la prière, la vraie piété. C'est moins de façon intellectuelle que j'apprenais de votre entrée que de l'impression vivante que je libérai totalement mon esprit des relents de moralité et de dogmatisme.
Je prononce depuis plus de vingt cinq ans, la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Au fil des ans, ma prière, d'abord religieuse, s'est changée en vraie piété : Prononcer la Parole pour l'accomplir. Et je dois à ma piété tout ce que j'appris par mon cœur et mon âme, en conscience, qui appartient à une autre physique qu'aucune cérébralité, je crois, ne peut concevoir.
Sans piété, celle que vous nous avez toujours enseignée, je n'aurai jamais pu élargir ma conscience, sentir par les Mots du Père des infimes bribes de Vie qu'ils portent en eux et qui nous conduisent vers une autre Vie Infinie (Rév d'Arès 17/3), ni progresser dans ma pénitence, à la lumière de votre enseignement prophétique, accomplir le Bien et me rendre sans cesse plus libre de tout esprit dogmatique, moraliste, religieux. Ma vraie piété me fait, chaque jour, un tout petit peu plus Vivante en Dieu, "elle m'embraye", pour reprendre vos mots, "sur la réalisation de la Parole, elle fait de ma personne pénitente, un co-créateur du monde".
Je ne sais rien de Dieu, je ne l'imagine pas, Inégalable, il est la Gloire même et au-delà de toute description (Coran 112 et 6/100) mais Il ne vous a pas ménagé. Votre mission est vraiment difficile ! D'autres en grand nombre, à qui Dieu a parlé, se sont dérobés ; craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde, monter sur Mon Parvis pour s'adresser à lui en Mon Nom" dit Dieu (Rév d'Arès 2/16). Mais vous, vous assumez ce labeur, seul, avec un courage qui donne le vertige, vous écrivez autant pour nous que pour les générations qui viennent, vous fertilisez nos têtes de la Volonté du Père de rétablir le temps où s'écoulaient dans Ses Jardins, le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour, qu'on reverra entre les chaumes, la Moisson faite (Rév d'Arès 35/2).
Après des siècles de religion, Dieu revient à Arès et vous dit : Mon Peuple ne sait plus où je suis, où Je ne suis pas. Abats les idoles de l'esprit comme furent abattu les idoles de bois (Rév d'Arès 23/8). Les idoles de l'esprit sont légion, il y en a partout ! Tout au long de votre blog, vous nous en libérez, ils sont abattus les uns après les autres tandis que vous montrez la Vie accomplie, l'Idéal. Vous remuez la boue du monde, le grand Noir qui est aussi mon Noir, moi qui suis pécheresse, et vous ouvrez, chaque fois dans une grande Lumière, la porte étroite qui fait faire le passage de l'état phénoménal du monde à la Vie du Père.
Je m'interroge souvent, comment ceux qui lisent votre blog, et qui sont impliqués de quelle que façon que ce soit dans ce monde, ne voient-ils pas au point de vous suivre, votre charisme prophétique, votre Lumière, votre Vie, votre connaissance des cœurs humains et de la pensée humaine, vos paix, patience, bonté, pénitence, votre capacité de travail à 86 ans ? Comment ne voient-ils pas l'homme exceptionnel que vous êtes et la Lumière que vous représentez pour le salut de chacun de nous et le salut du monde, qui nous libère du Mal et évitera à l'humanité d'atroces tragédies qui l'attendent ? Il pleut des périls quand le vent on le couche (Rév d'Arès xxxii/11).
Comment à ce point résister à cette évidence ? car "Même celui qui Me rejette avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9)," dit Dieu !
Ô que ceux qui hésitent puissent se chausser, raidir leur poignets de cuir, et vous suive à la Moisson ! (Rév d'Arès 15/7).
Je vous remercie infiniment et je remercie votre épouse, à vos côtés, notre chère sœur Christiane, de l'Eau Vive que vous répandez, qui coule de votre cœur jusque dans nos cœurs et nos esprits pour que nous retrouvions pureté du cœur, l'Amour du Père pour tous nos frères humains.
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane de toute mon affection fraternelle
Anne-Claire B. d'Ile de France

Réponse :
Il y a en vous, ma sœur Anne-Claire, une force de foi pas ordinaire. Ce commentaire en témoigne. Vous montrez une foi qui est en même temps romantique — romantique ne signifie pas rêveuse — et pragmatique, pratique et simple. C'est la vraie foi d'Arès qu'entretient la vraie piété. Merci pour votre commentaire.
La religion s'efforce, mais ne parvient pas, à arracher ses fidèles à un symbolisme onirique, très facile à observer quand, par exemple, en entrant dans une église on tombe sur tout ce qui rappelle en inscriptions, vitraux, peintures, statuaire, reliquaires, les élaborations théologiques que sont la trinité (Dieu : Père, Fils et Saint Esprit) la rédemption des péchés par le sang coulant sur la croix, la puissance d'intervention des saints, etc. L'islam évite la plupart de ces rêves théologiques, mais quelques conversations avec des Musulmans montrent qu'il y a aussi une bonne part de rêves dans leur foi. Quant au judaïsme, ne faut-il pas être très rêveur pour croire que le seul fait d'appuyer sur un interrupteur électrique pendant le sabbat attire sur vous la Colère de l'Éternel ? Je ne dis pas et nul d'entre nous ne dit que ces rêves théologiques n'ont pas entraîné dans leurs sillages quelques forces spirituelles vraies, mais le poids du rêve a alourdai ces dynamiques et empêché la renaissance de l'unique principe de Fond très simple qui étaie toute la Parole : le Bien.
Même dans le domaine tout à fait athée du matérialisme politique, le seule notion de dictature du peuple montre par sa symbolique juridico-criminelle (par exemple au temps de Staline) qu'elle a été et reste dans certains cœurs un rêve qui n'a pas apporté que du bon sur terre. Et voilà qu'au bout de tous ces itinéraires oniriques, au point où tous ces rêves ont convergé, est tombée en 1974-1977 La Révélation d'Arès qui sort tout le monde du rêve. Et vous, sœur Anne-Claire, vous êtes née à ce point précis !
Le Bien ou la pénitence suffit. Point de rêve ici: Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez et rendez-vous libres de tous les préjugés qui vous encombrent, et vous trouverez le salut pour vous et pour le monde.

17mar16 173C39 
Tout ce que je lis dans vos trois dernières entrées me fait réfléchir et notamment réfléchir au lien privilégié avec l'Éternel dont je suis l'image et ressemblance. J'ai le sentiment par moment d'être coupé du Père alors que Lui et moi sommes Un.
L'autre soir, me promenant dans le jardin la nuit, j'observais le ciel et les étoiles. La phrase qui se trouve au départ du Sermon sur la Montagne dans la Bible me vint à l'esprit. Matthieu (5/3) : Heureux les pauvres de coeur, le Royaume des Cieux est à eux, et dans Luc (6/20) : Heureux vous les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous. Vous avez traduit ce texte par "Heureuses les âmes dépouillées, le Royaume des Cieux est à elles" pour éviter la confusion avec la pauvreté matérielle qui n'est pas forcément la garantie du salut comme les pouvoirs religieux l'ont fait croire aux pauvres afin de mieux leur faire accepter leur condition.
Puis j'ai médité sur cette phrase. Dépouillées de quoi ? Pourquoi heureuses ? Dépouillées de tout ce qui nous encombre l'esprit et qui nous empêche d'apprécier les choses simples de la vie comme la beauté d'un ciel étoilé, comme ressentir ce lien permanent avec l'Un et l'univers dont nous ne sommes qu'un atome.
De quoi faut-il donc se dépouiller ? De nos pensées parasites, de nos peurs, de nos préjugés, de nos mensonges, de nos envies, de toutes les sollicitations matérialistes du monde qui nous dispersent, qui nous projettent sans cesse en avant et nous font courir après des leurres, alors que le bonheur se vit au présent, en fait pour résumer : se dépouiller du péché qui nous coupe de notre véritable nature divine.
Le Père nous dit dans la Révélation d'Arès :  Sois un dans toi (xxiv/1 et xxxiv/12) : Ouvre tes veines ! Dis(- Moi) : "Entre !". C'est si simple. Mais pour qu'Il entre encore faut-il ouvrir la porte et Lui laisser la place.
L'Éternel nous livre sa Parole par Ses Prophètes, comme direction pour retrouver le chemin vers Lui. Dans la Bible, le Coran mais surtout dans La Révélation d'Arès qui éclaire les deux livres précédents encombrés de paroles d'hommes [Rév d'Arès 16/12].
La Parole c'est comme le bon carburant que je mets dans le moteur de ma pénitence et de ma moisson. Se priver de cette énergie, c'est bien dommage. De plus cette énergie ce n'est pas comme le pétrole ou le gaz qui quand on les utilisent disparaissent en fumée, cette énergie quand on la transmet se démultiplie et grandit en nous. Je le ressens bien, surtout quand je vais à la Moisson.
(Rév d'Arès xxxiii/10) : Le frère, envoie le dire Ce Que je dis, le Bien retourne dans le frère.
(xi/12) : Tes frères boient l'Eau Forte . De leur lèvres coulent des torrents, les frères qui ont soif boivent.
(xLv/17) : Elle (la pieuse gente) crie (comme) les scies. Brume les perles (d'Eau du Ciel).

Allons à la moisson pour souffler sur les braises spirituelles de nos frères humains avant qu'elles ne deviennent cendre, et leur apporter le Feu de la Vie et qu'à leur tour ils Le transmettent aussi ! Et le monde changera.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Oui, frère Denis, vous le dites ici : Pour que le Créateur "entre en nous, encore faut-il ouvrir la porte et Lui laisser la place !" J'ajoute : Pour cela il faut se faire libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, libre de toutes les idées religieuses ou philosophiques préconçues, qui par la culture et à propos de Dieu traînent dans les esprits, même dans les esprits athées. Ce nettoyage total de l'esprit, ce vide-grenier comme je dis parfois, n'est pas la chose la plus facile que nous ayons à accomplir.
Vous avez bien compris ce que je voulais dire par "âmes dépouillées". Merci, frère Denis. C'est aussi là une façon de répondre au petit p pèlerin, auteur des commentaires 173C32 & 34 : Certes Donald Trump n'est pas un homme dépouillé matériellement, il possède même beaucoup trop, mais comment savoir s'il ne sera pas au moment où son cœur s'arrêtera une âme dépouillée ? C'est pour cela que le Père nous dit, par Jésus notamment : Ne jugez pas ! (Matthieu 7/1). Si l'on veut bien se rappeler que la richesse peut ne pas empêcher un homme d'être bon, pénitent et d'avoir une âme et que la pauvreté peut ne pas empêcher un homme d'être mauvais et de mourir sans âme, il est très important de ne pas jeter sur un homme, quel qu'il soit, un regard de jugement matérialiste de type marxiste qui classe tous les riches comme inacceptables et tous les pauvres comme acceptables.
Un peu différemment de vous je dis que contrairement au carburant qui fait tourner le moteur d'acier, la Parole est le carburant inépuisable de ma pénitence, moteur spirituel de ma moissonneuse, qui pour l'heure ne fait pas beaucoup de gerbes, parce que pénitent je ne le suis pas encore assez bon, je ne suis encore qu'un faible moteur. Mais les générations qui viennent gagneront en puissance !
Il n'empêche que, comme vous le dites si bien, il faut "aller à la moisson pour souffler sur les braises spirituelles de nos frères humains avant qu'elles ne deviennent cendre." Amen !
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.

18mar16 173C40
Cher frère Michel, voilà des années que je voulais vous écrire, mais toutes mes tentatives avaient jusque là finies à la poubelle numérique, m'évitant un gâchis insensé de feuilles de papier. Votre dernière entrée me tire un peu plus hors de mon retranchement, et voilà j'ose ! Preuve s'il en est de votre force prophétique.
Votre propos me renvoie à l'article que vous aviez écrit "La Pommeraie" ["Le Pèlerin d'Arès" 1989],notamment sur "l'intention" qui est au cœur du sujet, me semble-t-il : prier pour accomplir, sinon prier ne sert à rien : Voir les galaxies lointaines sans les toucher, avoir 10,000 amis sur facebook sans les connaître...
Je me présente, je m'appelle Frédéric; je vous ai rencontré la première fois par un petit matin brumeux de 1988 si je me souviens bien, j'avais sonné en toute inconscience à la maison de la Sainte parole et quelle ne fut ma surprise de vous voir ouvrir, en robe de chambre ! Je vous prie de m'en excuser avec trente ans de retard.
Pour ma part j'aurais dû garder gravée cette image de la simplicité de la foi, ça m'aurait vraiment rendu service. Malheureusement, je me suis engouffré dans le lacis des vanités [Rév d'Arès 4/3] au sein même du groupe de pèlerins toulousains. Je les salue très chaleureusement au passage — Vous n'avez jamais quitté mes pensées !
Déjà assez mystique au mauvais sens du terme avant de connaître la Parole, j'ai recréé une petite secte à moi tout seul, jusqu'à la folie probablement, [jusqu']à l'implosion, quittant subitement l'orbite arésienne. Pour l'avoir vécu, je sais ce qu'est le fanatisme, même tranquille et je l'ai vu encore récemment frappé à ma porte en me disant que Jésus allait nous sauver, si et seulement si l'on croyait en lui.
Je ne sais pas comment l'on peut croire à La Révélation d'Arès un jour, puis un autre jour la balayer de sa vie. Pour moi, c'est impossible et c'est pour cela que je suis votre blog avec attention et j'en viens donc à ce qui me pousse à vous écrire en ce jour :
Les dernières entrées m'ont vraiment "déculturé" pour reprendre une de vos expressions. Je ne conçois plus la foi ni la spiritualité comme un arbre de Noël enguirlandé, brillant de mille feux avec sa petite étoile au dessus, mais plutôt comme un sapin brut, un arbre avec de la sève qui coule en lui, un organisme naturel en somme.
Je ne sais pas si c'est moi qui comprend mieux ou si c'est vous qui expliquez bien, les deux sans doute !
Mais je voulais vous dire tout le bien que je pense de votre blog et de son utilité, et je suis convaincu que beaucoup de personnes le parcourent avec attention et s'en nourrissent.
J'ai tenté un rapprochement par facebook de certains frères et sœurs, sans réponse, ce qui me conforte dans l'idée qu'il faut se lever, prendre sa petite voiture, et aller rencontrer ces personnes en chair et en os et non pas en OS (Operating System!).
Je vous embrasse fraternellement.
Frédéric B. en Albigeois

Réponse :
Tellement de personnes sonnèrent à ma porte quand j'habitais à Arès (de 1974 à 1992), auxquelles nous répondions, sœur Christiane ou moi ! Je ne me souviens pas de vous, frère Frédéric. Nous vivions seuls, isolés de tout, sur ce lieu où Jésus m'était apparu (1974) et où le Père s'était manifesté (1977) et nous ouvrions la porte dans l'état où nous nous trouvions : en salopette ou en robe de chambre. Je suis désolé de vous avoir déçu alors."un petit matin brumeux de 1988".
Mais vous revoilà et c'est mon blog qui vous a servi de point de ralliement. Que le Père bénisse ce blog !
Vous vivez dans le Tarn. C'est loin de Bordeaux, mais pas trop loin de Toulouse. D'après ce que vous me dites, vous connaissez les frères et sœurs de cette ville. La mission toulousaine s'efforce, non sans difficultés, de reconstituer une mission efficace. Voyez dans cette ville Marie-Odile ou Rémy de ma part et ralliez-vous à eux.
Merci, frère Frédéric, pour votre commentaire.

18mar16 173C41
Frère Michel,
La vraie piété !
Le mois dernier, tu as évoqué, frère Michel, le mensonge.
Aujourd'hui tu parles de vraie piété.
Quelque part je parle de La Révélation d'Arès sans en parler aux personnes qui m'entourent. On peut penser que je les "mène en bateau" — scabreux — ou que je leur mens..
Pour ma part, je ne peux pas parler a mon entourage de La Révélation d'Arès. Mon entourage lui est opposé.
Comme le dit Jésus dans la Veillée 19 [Révélation d'Arès] je n'essaie pas de les convaincre. Mais je peux évoquer devant ma famille, mes amis, mon entourage, ton Message en le vivant avec eux. Je vis La Révélation d'Arès par le biais d'une fête que j'organise dans mon quartier.
Depuis six ans, je réunis une cinquantaine de personnes pour une fête de voisins, l'hiver. Jésus dans la veillée 30 nous dit Elle dit entre autre : La pénitence ou la fête intérieure du bien retrouvé.
Le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes,
et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ? A ceux qui n'ont pas reçu Ma Parole, qui ne connaissent pas leur faute, à ceux qui on été scandalisé aussi il sera pardonné [Rév d'Arès 30/11-12]

Le repas est payant et le bénéfice du repas va à deux associations humanitaires qui aident des hommes ayant des problèmes avec l'eau : des Haïtiens n'ayant pas d'eau potable, et des hommes du peuple Maasaï n'ayant pas d'eau (à cause de la sécheresse). Le Père nous parle de l'eau dans La Révélation d'Arès. Ce repas s'appelle "une assemblée", le logo de la fête est celui de La Révélation d'Arès. L'année prochaine à la fin du mois de janvier je leur réciterai ce texte, en faisant allusion à ton message sans parler de toi. Dis moi si ce texte reflête bien ton message sans parler de toi :
 
Dans la main du monde
Il y avait peut-être cent ans qu'il était là, ou peut-être juste un instant. Le vent de la nuit lui caressait le visage. Il voulait rester humble,et ne voulais pas dire ce qu'il lui est arrivé, ou était sa maison, s'il était fils de matelot, d'exilé ou d'émigrants, s'il avait franchi la mer une montagne ou l'océan, la terre semblait être derrière lui. En le voyant marcher on pouvait imaginer qu'il la portait tout seul sur ses épaules. Il ne voulait pas qu'on sache pour qui il se prenait mais plutôt qu'on sache ce qu'il demandait et c'était simplement être bon et faire le bien. Cette bonté, ce bien, ne tombent pas du Ciel et ce qu'il faut, mais vraiment ! c'est le faire le vivre.
Il s'en allait chercher des hommes prèts à le suivre et prêts à inciter d'autre à faire comme lui et c'est ce qu'il aurait aimer entendre cette nuit là.
La nuit, le regard des hommes s'éteint un peu. On dit que la lumière est à l'intérieur, dans un village, au fond d'un port, en haut d'une montagne, un phare sur l'océan ou bien une étoile dans le ciel.
A chaque chant qui résonnait il accordait son âme, il accordait ses pas, il disait qu'il voulait apprendre le chemin jusqu'aux plus beaux signaux du monde, jusqu'a la beauté qui uni les hommes et les peuples. Son rêve, il l'écrivait de sept mots :
L'unité qui rassemble,
La diversité qui enrichit,
Le monde change avec l'Amour.
Dans chaque chant du monde il voulait graver une alliance, une reconnaissance. Dans chaque langue il voulait apprendre la part, l'altérité d'intelligence et d'humanité : il disait que c'était cela la plus belle promesse d'avenir de paix et de richesse du monde. Nous sommes tous des frères des gens de tous pays. La Terre appartient à Tous.
Un jour un homme lui a dicté ceci : L'homme n'est ni grand ni petit, il a la taille de ce qu'il sait aimer et respecter, que toute la vie il fallait apprendre d'être l'invité de l'autre l'invité du monde, que c'était cela l'hospitalité. Qu'il fallait abattre les frontières, la culture et la politique.
Il y a peut-être des siècles qu'il marchait ainsi ou peut-être un instant c'était cela sa fidélité. Le chant d'amour qui fait pleurer les yeux d'un peuple ne peut à tout jamais laisser indifférent l'âme du monde. C'était cela sa Paix, sa Révélation.
Ce soir entre la mer et l'océan, il y a peut-être quelques lumières en plus dans la main de la terre. Là où rien n'est séparé, là où s'additionnent et se reconnaissent toute les dignités du monde là ou des enfants de Bretagne de Charente ou d'Aquitaine ont écrit un jour : Tous ces pays dispersés par le vent, les champ de blé dans la poche des paysans et l'océan qui n'a plus pour frontière que la graine emportée par une main d'enfant.
Ce soir, ce soir le pain sera blanc à la table d'hôte,
Migrants, demeurez ici pour le partager.
Il y a peut -être des siècles qu'il marchait ainsi ou pour peut-être quarante ans, Il disait que cette beauté-là est invincible. Il disait que cette beauté-là et l'amour sont invincibles.

En 2018 je leur dirai ton nom et ce qui est arrivé réellement. Tout en réunissant mes voisins les faisant adhérer aux associations que j'aide, et en leur donnant plus d'eau. Je ne suis pas un pénitent déclaré officiellement et je ne collabore pas financièrement au projet de la mission.
Je t'embrasse fraternellement.
Alain Le G. de Bretagne-Sud-Ouest

Réponse :
Vous me demandez ce que je pense de cette poésie, belle mais hermétique, que vous allez réciter à vos invités sans leur dire qui je suis, sans leur dire que Jésus puis le Père m'ont parlé, sans leur dire que leur Message est connu sous le nom de La Révélation d'Arès, sans leur dire grand chose en fait.
Mais bon ! frère Alain, c'est un poème en prose, dans lequel, au mieux, ceux qui l'écoutent peuvent deviner qu'il cache quelque chose sans qu'ils puissent savoir quoi. Mais puisque vous avez décidé de tout leur dire en 2018, pourquoi pas maintenant ?
Je connais votre handicap, très cher frère Alain. Je sais qu'il vous a marginalisé et considérablement diminué socialement et que vous vous sentez faible devant les humains en bone santé.
Cela peut expliquer la timidité qui vous paralyse quand vous voudriez vous révéler. Mais pourquoi, au contraire, votre faiblesse ne serait-elle pas une force ? Une grande force ? Il faut oser dire tout haut : "Je suis un Pèlerin d'Arès depuis quelque vingt-cinq ans et voilà ce qu'est un Pèlerin d'Arès : Un homme à qui le Créateur a dit qu'il trouvera le salut non par la pratique d'une religion, quelle qu'elle soit, mais simplement par l'amour, le pardon, la paix, la libre intelligence spirituelle. La Révélation d'Arès, Message reçu du Ciel en 1974 et 1977 à Arès en Gironde appelle cela la pénitence, tout simplement. Même un incroyant peut-être pénitent."

18mar16 173C42 
Visiblement Albert Jacquard [voir 173C28] n'attendait pas de Révélation, qu'il considérait comme dangereuse, [car] du fait de son caractère sacré, on ne peut plus rien changer à ses écrits.
Pour lui, que Mahomet ait écrit le "Coran" sous la dictée de l'ange Gabriel est non seulement absurde, mais dangereux, comme [est dangereux] d'accepter une loi dictée au sommet du Sinaï ; [pour lui c'est] une démission humaine.
"N'attendons pas une vérité révélée pour savoir comment nous comporter. C'est à nous de décider en commun ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire" écrit-il dans "Petite philosophie à l'usage des non-philosophes" en 1997. Seule exception pour le Sermon sur la Montagne d'inspiration humaine, Jésus, mais habité par Dieu qu'il ne voyait pas.
Quand il parle d'un prophète, il semble penser à un homme inspiré de l'enseignement de Jésus et du Sermon sur la Montagne qui inviterait les hommes à s'aimer les uns les autres, mais pas à un Messager qui aurait reçu une Parole de Dieu Lui-même comme vous, frère Michel
Albert Jacquart me fait penser à ces hommes scandalisés (Rév d'Arès 28/19) par les religieux, "qui ont enseigné des choses auxquelles eux-mêmes ne croyaient pas" écrit-il dans Revue Topo, anatomie du credo avril 2004.
Fâché avec Dieu, le cœur d'Albert Jacquard n'est pas resté pour autant insensible à Son Souffle silencieux (28/6).
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire.
Vous semblez êtres très bien informé de la pensée d'Albert Jacquard. Merci de nous faire part de ce que vous savez dans ce domaine.
Je n'ai lu aucun des écrits d'Albert Jacquard que vous citez. Je suis heureux de trouver parmi nous quelqu'un qui le connaît bien mieux que je ne le connais.

19mar16 173C43 
Vous écrivez en 173C33 : "...dans mes moments de vraie piété, je m'agenouille puis me prosterne pour écouter ou sentir dans le sol tous les humains qui marchent sur ma Terre, parce que je marche sur la Terre moi aussi et nous sommes comme un seul être à milliards de pattes, mais nous sommes tous sous le poids du péché qui nous fait vieillir et mourir."
De retour hier au soir du Sri Lanka, je me suis retrouvée ce matin priant dans mon bureau.
Étonnamment, j'étais en même temps sur mon linoléum et sur les carrelages de ces temples bouddhistes à ciel ouvert sur lesquels j'ai aussi prié il y a quelques jours, j'étais avec ceux qui priaient là-bas, une même humanité, un même corps, un même fil nous reliant au Fond : je sentais leur chair : c'était la première fois que je vivais cela aussi intensément. Partout, partout j'en suis persuadée, les hommes aspirent à retrouver pleinement leur état Adamique. Nous les Pèlerins d'Arès, nous le faisons simplement en conscience, éveillés, avec une volonté claire et affichée - celle de la pénitence et de la moisson, sans cesse raffermie par votre enseignement.
Partout, partout aussi cette même bêtise de péché qui se répète : je pense à la guerre maintenant terminée dans ce pays mais qui a sévit près de trente ans : À aucune famille n'a été épargnée la mort d'un des siens, la même histoire exactement qui s'est déroulée hier en France, aujourd'hui en Syrie et dans bien d'autres lieux : on détruit puis on reconstruit et partout ensuite pour pardonner de longues années sont nécessaires.
Nous avons été aussi frappés de constater combien la nécessité de dépasser les religions devenait évidente là-bas aussi : "Les enseignements des prophètes : Jésus, Mahomet, Bouddha, et les pratiques religieuses n'ont plus rien à voir, nous ont dit clairement à deux reprises des locaux. Alors j'ai pensé fortement au commentaire 173C10 de Bakhtawar G. M. de Pondichéry (Inde) et le changement du monde, le Jour [Rév d'Arès 31/8] ne m'a pas semblé si loin que ça.
Depuis quelques semaines c'est la fréquence dans La Révélation d'Arès de[s mots] "sans cesse", "cesser" ou "que cesse" qui me frappe lors de ma vraie piété : et j'ai besoin de prononcer parfois durant toute une semaine la même veillée , en ce moment c'est la Veillée 30 qui me nourrit intensément.
Reste à aller à mon tour nourrir en moisson ces hommes assoiffés d'autre chose que de fange (Rév d'Arès 30/2). Ils se révèlent de plus en plus nombreux, certainement par contraste et réaction avec l’extrême médiocrité de vie que les puissants d'aujourd'hui proposent.
Nicole D. d'Ile de France

Réponse :
Ainsi êtes-vous de retour de Ceylan ! Je dis encore Ceylan, comme on disait dans ma jeunesse, et comme beaucoup de jeunes alors j'avais lu "La Féérie Cinghalaise" de Francis de Croisset. Aujourd'hui on dit Sri Lanka.
J'y suis passé, pendant mon temps militaire dans la Marine. Escale à Colombo. Extraordinaire souvenir de l'odeur ennivrante des fleurs qui couvraient l'île et qu'on sentait déjà en mer, sur l'Océan Indien, des heures avant d'être amarré au port. J'avais vingt ans, c'était il y a soixante-sept ans.
À cette époque, à moins d'être marin, aller dans ces pays demandait beaucoup de temps libre et beaucoup d'argent pour le voyage en bateau. Aucune ligne aérienne ne desservait l'Asie ; le tourisme n'existait que pour aller de Bécon-les-Bruyères à Cabourg, et encore ! quand on en avait les moyens..
Je me souviens de temples bouddhistes et d'autres temples de Ceylan. Mais j'étais athée alors ; seule ma curiosité pour l'exotisme m'attirait dans ces lieux. Quel extraordinaire chemin le Père a tracé devant moi ! Et, comme nul homme n'est contraint à rien dans ses options libres, pour les rares libres options qu'il peut faire dans la vie comme la philosophie de la vie et la foi, je devrais, si j'étais resté rationaliste, me demander comment j'ai trouvé l'énergie de faire prendre à mon destin les virages qui m'ont conduit où je suis. Sans nul doute le Père m'a forcé la main : Toutes les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y a conduit... (Rév d'Arès 4/3). Mais j'aurais pu résister à Dieu : J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés (2/16). Et aujourd'hui encore, si je n'avais pas la vraie piété qui chaque jour ramène à mes lèvres la Parole qu'il me faut accomplir, je pourrais tomber dans la langueur du "retraité".
Puissiez-vous dans votre moisson trouver les épis mûrs, c'est-à-dire ceux qui acceptent de complètement changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et d'entrer dans le petit reste, parmi les humains "assoiffés d'autre chose que de fange (Rév d'Arès 30/2)", que vous rencontrez.
Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire.

19mar16 173C44 
Pas de doute, entrer dans la mission, c'est entrer dans une sorte de bagarre... avec soi-même.
Ce serait impossible, en tout cas ça m'aurait été impossible, s'il n'y avait pas eu la vraie piété.
La vraie piété c'est le peps [dynamisme] ! J'en avais besoin quand j'allais en mission, parce qu'aborder les gens dans la rue, ma timidité naturelle tantôt me paralysait tantôt me rendait maladroit. Si j'avais dans la tête la Parole que j'avais sur mes lèvres dans mes moments de vraie piété, alors je ne bafouillais pas des choses trop idiotes. C'est Borgès [Jorge Luis Borges] qui a écrit (j'ai lu ça il y a peu de temps) : "Tout homme est deux hommes et le véritable est l'autre." C'est pour réveiller "l'autre" en moi que je pratiquais la vraie piété. Mais j'ai arrêté. Je lis votre blog, qui me donne une satisfaction plus intellectuelle que spirituelle
Je me rappelle qu'un matin, au Cirque d'Hiver [la grande mission "LŒil S'Ouvre" en 1988, 1989 et 1990], vous avez réuni des frères et des sœurs nouveaux pour la plupart (c'était en 1988 ou 1989, je ne me souviens plus) pour leur dire : "Un jour Jésus longe le Lac de Génésareth et voit deux pêcheurs qui ravaudent leurs filers: Pierre et André, plus loin il voit deux autres pêcheurs, Jean et Jacques. Il leur dit : "Venez, je vais faire de vous des pêcheurs d'hommes". Ces quatre hommes ne connaissent rien encore à l'enseignement de Jésus. Pourtant, il en fait immédiatement ses apôtres. Pour vous c'est pareil : Partez en mission dès maintenant." Eh bien, frère Michel, moi je ne conseillerai pas aux jeunes d'entrer dans la bagerre tout de suite sans s'être spirituellement approvisionnés et affermis d'abord. Ah ça, sans doute, ça leur tanne la peau tout de suite, mais que font-ils de bon ? Avant de collaborer à la mission, il faut une formation. Et en particulier une formation à la vraie piété. Un minimum, en tout cas.
Sinon, ile ne sont que producteurs d'étincelles. Les étincelles ça peut provoquer, au hasard, un feu dans la garrigue par ci par là, mais les idées qui courent à cheval sur les media ont vite fait de les rattraper et les résultats sont décevants. La dure envie de durer n'est plus à la mode. Les gens s'intéressent un instant mais abandonnent vite, parce qu'être un Pèlerin d'Arès n'est pas chose facile. Il faut les former. Que font les Témoins de Jéhovah ? Ils forment leurs missionnaires.
Il faut une formation à la vraie piété et à la moisson.
Un ex-missionnaire d'Ile de France

Réponse :
Oui, frère anonyme, "les Témoins de Jéhovah forment leurs missionnaires", mais parce qu'ils ont une doctrine, des dogmes, des idées étroites non évolutives. Tout cela est facile à concentrer dans une formation qui emprisonne la personne formée.
Chez nous c'est tout le contraire : Nous cherchons la Vie, nous sommes libres, nous n'avons pas de doctrine, pas de dogmes, pas d'idées étroites non évolutives.
Alors, bien sûr, devenir Pèlerin d'Arès, un homme libre de sa foi, de son apostolat et de sa vraie piété, ce n'est pas facile, parce que c'est vivant, et c'est plus long, parce que le croyant est responsabilité, porteur et enrichisseur de lui-même, mais son expérience n'est pas celle de coachs théologiens. C'est son expérience propre, et je n'ai jamais rien fait pour freiner cette liberté qui continue de répondre à la descriptions qu'en fait le Père à travers la parabole du poulain agile courant vers son but passée par les lèvres de Jésus en 1974 (Rév d'Arès 10/10). Cette Parole passe maintenant par nos lèvres en pratiquant la vraie piété et ce sera ainsi jusqu'à ce que passent les générations qui changeront le monde (24/2, 28/7). N'oubliez pas que la liberté spirituelle à quoi le Père nous réveille entraînera d'autres libertés sociales, intllectuelles, etc. Nous sommes au cœur d'une Force capable de changer le monde entièrement. On ne se libère pas entièrement en restant dans la prison d'une doctrine et de mœurs stéréotypées.
Au reste, mon frère, ce que nous avons à dire dans la mission est très simple: "Faites pénitence, devenez bons, aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec une libre intelligence, et vous serez sauvés et vous sauverez le monde!" La formation est vite faite.
Quand j'allais en mission et que les personnes de rencontre me disaient : "Mais que faites-vous de la Bible qui dit: "Tataratata.. etc." ou: Que faites-vous du Coran qui dit : Tataratata, etc." Je leur répondais : "Gardez votre Bible ou gardez votre Coran, mais devenez des pénitents et cherchez autour de vous d'autres pénitents, qui tous ensemble changeront ce monde ! Alors, vous vous apercevrez que la Vie est plus importante que les livres, même sacrés, pour le salut des hommes." S'ils insistaient, je leur disais : "Si les livres, même "saints", suffisaient pour échapper à la noyade dans un monde qui vous engloutit dans ses préjugés, ses idéologies, ses religions et politiques, ou pour échapper à l'horreur des guerres, cela se saurait. Libérez-vous, car Dieu, Allah, L'Éternel (appelez-Le comme vous voulez) est libérateur ! Le chrétien ou le musulman est charitable: Le chrétien donne l'absolution et ceux qu'il massacre et le musulman dit à celui qu'il décapite : "Si je me trompe, Allah te donnera le Paradis." Mais la justice ne commence pas au Ciel ! Elle commence ici-bas et elle commence par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et de le respect de la liberté."
Ne suivons pas les imitateurs de livres qu'ils considèrent comme indépassables. Laissons notre esprit et notre ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) libres, courant vers leur but, laissant derrière eux les idées boulonnées, rivetées, soudées. Déboulonnons, dérivetons, faisons sauter les soudure ! Que nous importent ceux qui ont des doctrines, des méthodes invariables, ou qui savent la Bible ou le Coran par cœur ! La plupart des Pèlerins d'Arès ne connaissent même pas La Révélation d'Arès par cœur et sont pourtant des membres actifs du petit reste ou des "petit p pèlerins" et cela ne les empêche pas d'être pénitents et de prôner la pénitence. Nous n'allons pas mettre la Parole en éprouvettes bien rangées dans un laboratoire.
Revenez à la mission. Le temps a certes passé depuis L'Œil S'Ouvre au Cirque d'Hiver, bientôt trente ans, et vous n'avez plus la prime jeunesse, mais pour la mission il n'y a pas d'âge. Passez par le 32 rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement, pas très loin de la gare Montparnasse. Reprenez du service chez nous. Nous avons besoin de missionnaires !

19mar16 173C45 
Puisque la Vérité est éternelle, on doit trouver dans l'Ancien Testament la même prescription de vraie piété que celle qu'on trouve dans La Révélation d'Arès : Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6).
J'ai lu l'Ancien Testament en gros. C'est un livre tellement touffu, j'en ai sauté une bonne partie. Je n'ai jamais trouvé une prescription semblable dans l'Ancien Testament.
Pouvez-vous me dire à quel endroit je peux la trouver ? Merci
Raymond L. du Centre

Réponse :
Non, il n'existe pas dans l'Ancien Testament de prescription similaire au verset 35/6 de La Révélation d'Arès.
Ceci dit, je ne suis pas un expert en la matière. Même dans les instituts de théologies de l'église on n'acquiert pas de connaissance particulière de la prières des hébreux et des israëlites aux jours de l'Ancien Testament, à part les Psaumes qui demeurent dans la piété ecclésiastique. Notons que Chéma Israël (Écoute Israël, Deutéronome 6/4-9) est maintenant prononcée par de nombreux Pèlerins d'Arès, mais cette prière a été abandonnée par les églises.
Les clercs de l'église, dont je fus, ne sont formés qu'à la prière basée sur le Nouveau Testament, puisque c'est là le socle sur lequel repose la doctrine chrétienne des églises. Les chrétiens, assez rares, qui s'intéressent particulièrement à la prière de l'Ancien Testament l'étudient spécialement. Ce n'est pas mon cas.
Mais je connais quelques principes de la piété vétéro-testamentaire et je vais essayer d'exposer ici.
Une chose est certaine : La vraie piété telle que le Père la définit à Arès : Prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) est inconnue dans la Bible avant Jésus Christ. À mon avis il existait déjà une piété de haute élévation spirituelle, mais nous n'en avons aucune trace. Elle était pratiquée par de toute petites minorités, comme les Esséniens, mais nous ignorons comment priaient les Esséniens ; la Bible est muette les concernant.
Dans leurs grande majorité les prières du peuple juif commun étaient des demandes de faveur, de guérison, de protection.
Les autres prières du peuple, moins fréquentes étaient celles de pénitence, non de la pénitence au sens où La Révélation d'Arès nous l'enseigne mais la pénitence pour demander pardon et "se purifier", et les prières d'action de grâce pour une faveur, une guérison, un sauvetage survenus. Des prières à finalité purement spirituelle comme le Psaume 73 sont très rares.
Ce qui caractérisa surtout la prière de l'Hébreu ou de l'Israëlite dans une monde qui était totalement païen, c'est qu'il s'adressait au Dieu unique, Yahwé ! En cela, cette prière fut un progrès considérable par rapport aux habitudes de piété dans le monde antique, mais sur le Fond, elle resta une prière plutôt quémandeuse et primitive. La plupart des prières accompagnaient des sacrifices d'animaux sur l'autel de l'Éternel, un bœuf ou un pigeon selon la fortune du sacrifiant et par là n'étaient pas encore très éloignées des prières païennes elles-mêmes accompagnant des sacrifices.
Il faut se souvenir que les idées des Israëlites vétérotestamentaires concernant le chemin de l'homme à Dieu et de la mort au salut étaient très rudimentaires et que la somme des biens demandés par la prière était terre-à-terre ; les besoins spirituels coïncidaient avec les besoins matériels. Certains Israëlites comme les Sadducéens ne croyaient même pas à la survie après la mort. Très rares étaient les Israëlites qui recherchaient le détachement des biens de ce monde comme on le vit chez Jean-Baptiste. La prière suivait en général un sens pratique de plutôt bas niveau.

20mar16 173C46 
Je voudrais communiquer une référence, en rapport avec ce que vous écrivez en 173C45 :  "À mon avis il existait déjà une piété de haute élévation spirituelle, mais nous n'en avons aucune trace. Elle était pratiquée par de toute petites minorités, comme les Esséniens, mais nous ignorons comment priaient les Esséniens ; la Bible est muette les concernant."
Je ne sais si vous connaissez et ce que vous pensez de "L’évangile Essénien de la paix" : Les manuscrits hébreux et araméens originaux perdus, de la fraternité des Esséniens (?) Ces écrits  ont étés trouvés et traduits par Edmond Bordeaux Szekely. Traduction française par François Minaulier. Edmond Bordeaux Szekely allait commencer un travail et cherchait dans les archives secrètes du Vatican, (accès réservé aux érudits et sur seule recommandation) des écrits sur François d’Assise : Il a trouvé sur les Esséniens !  Sans publicité, ce livre a été réédité de nombreuses fois, c’était bien avant les évènements et l’appel d’Arès.  
Voici quelques extraits : "Extrait du livre Essénien de Moise : Je suis la Loi, Je suis ton Dieu qui t’a délivré de la terrible servitude des ténèbres. (....) Je suis la Loi invisible, sans commencement ni fin. (...) Tu ne transgresseras pas la Loi.  La loi de ton Dieu, qui ne te tiendra pas pour innocent. Honore ta Mère Terrestre, afin que durent tes jours sur la terre, et honore ton Père Céleste, afin de gagner la vie éternelle dans les cieux, puisque la terre et les cieux te sont donnés par la Loi, qui est aussi ton Dieu (...) " "Ne sois pas ingrat avec ton Créateur, car il t’a donné la Vie.  Ne cherche pas la loi dans les écritures, car la loi est la Vie, alors que les écritures ne sont que des mots. Je te le dis en vérité, Moïse n’a pas reçu les lois de Dieu sous forme écrite, mais par la parole vivante d’un Dieu vivant adressée à des prophètes vivants pour des hommes vivants. La loi est inscrite dans tout ce qui est vie.  Elle se trouve dans l’herbe, dans les arbres, dans la rivière.....  Mais elle se trouve par-dessus tout en toi-même."
Il y a aussi de nombreuses prières  adressées à l’ange de l’eau, l’ange de la terre, l’ange du feu.
J’ouvre ici sur "Les communions du soir avec le Père Céleste" : "Le Père Céleste et moi ne formons qu’Un."  Et ici "Communion avec l’ange de la Vie Eternelle" : "Ange de la Vie Eternelle, descends sur moi et donne la Vie Éternelle à mon esprit." ....Et ici  "Communion avec l’ange de l’Eau" : "Ange de l’Eau, pénètre mon sang et donne l’eau de vie à mon corps tout entier." N’est-ce pas magnifique, directe, élevant, et en droite ligne sur le fond (quoique bien différent dans la forme) avec le message de La Révélation d’Arès ?
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces informations concernant les Esséniens.
Je n'ai jamais dit que nous n'avions aucune information sur les Esséniens. J'ai dit que "la Bible est muette concernant" la prière des Esséniens, parce que Raymond L. (173C45) me demandait seulement s'il existait "dans l'Ancien Testament la même prescription de vraie piété que celle qu'on trouve dans La Révélation d'Arès."
Je m'en suis tenu à sa question, c.-à-d. à l'Ancien Testament, donc à la Bible.
Concernant les Esséniens, oui, je connaissais l'existence de "L'évangile essénien de la paix" d'Edmond Bureau-Székély, mais je ne l'ai jamais lu.
Merci de nous communiquer les "communions avec le Père Céleste, avec l'ange de la Vie Eternelle, avec l'ange de l'Eau," mais je n'ai jamais lu dans la Parole de Dieu qu'il existât un ange de l'Eau ni un ange de la Vie Eternelle, et il n'existe pas davantage de prière pour demander à Dieu ou à un ange la Vie éternelle ou l'eau de vie. Donc, j'en déduis qu'il n'existe pas davantage dans "L'évangile de paix des Esséniens" de concept de vraie piété similaire à celui de La Révélation d'Arès.

21mar16 173C47 
Hier soir j'ai assisté à une conférence où l'on a beaucoup parlé de vous, Michel Potay, qui avez, paraît-il, le pouvoir d'ordonner à vos fidèles d'entrer dans le four d'une chaudière ou de marcher sur un fil à hauteur d'un toit de gratte-ciel et ils le font, tant ils vous sont soumis. Alors, évidemment, ils vont, les malheureux, périr incinérés ou tomber de deux cents mètres et s'écraser. Le conférencier disait les Pèlerins d'Arès sont des ennemis du genre humain et qu'ils ne sont ne sont pas une religion en effet, mais qu'ils sont pires qu'une religion ou qu'une secte, parce qu'ils ne croient ni en Dieu ni au Diable et qu'ils prétendent que l'homme peut s'en sortir tout seul, par une prétendue pénitence.
Il paraît que vous avez prétendu publiquement comme le Comte de Saint-Germain que vous avez un âge très avancé de quatre cent cinquanteans environ. Ce qui est, a dit le conférencier dans un rire homérique, "l'expression d'une démence radicale."
Pour ma part, j'ai lu La Révélation d'Arès, trouvée dans une librairie il y a quatre ou cinq ans, et j'ai des difficultés à vous imaginer d'une "démence radicale", à vous imaginer, après avoir lu vos notes, que vous soyez un gourou ordonnant à ses disciples d'insurmontables et impitoyables épreuves.  J'ai même cru discerner un humanisme dans vos propos.
Une chose est sûre, la façon dont vous concevez la nature humaine et les faiblesses humaines, ce que vous appelez le péché, est tout différente de la façon traditionnelle de la morale religieuse ou laïque.
Le conférencier a donné l'adresse informatique de votre blog et cette nuit j'y suis allé voir. Je l'ai juste survolé, mais je n'ai rien trouvé là qui corresponde au portrait qu'on fait de vous. Le conférencier a peut-être des connaissances qui lui font comprendre des choses que je ne comprends pas.
Je voudrais commencer par le commencement, mais je sais que la présente entrée de votre blog porte sur ce que vous appelez la vraie piété, dont j'ai retrouvé la référence dans ma Révélation d'Arès. Alors, dans le cadre de la vraie piété pouvez-vous m'expliquer ce qu'est selon vous l'homme et quel est son rapport à Dieu par l'intermédiaire de cette vraie piété qui, si j'ai bien compris, est une prière libre. Mais une prière peut-elle être libre et rester une prière ? Une prière n'est-elle pas un chiffrage ? Un chiffre au sens de code secret, de manière d'exprimer quelque chose qui ne serait clair que sous des formes précises.
Expliquez-moi ce qu'est l'homme selon vous. C'est par là, il me semble, que toute bonne compréhension d'une manière humaine de vivre commence.
Jean-Jérôme J.

Réponse :
Je vous lis et les bras m'en tombent ! Que des rumeurs malveillantes circulent sur mon compte et le compte des Pèlerins d'Arès dans les conversations, je comprends, car les humains qui aiment se rendre intéressants, faire comme s'ils étaient bien informés et dénigrer sont hélas nombreux. Mais dans une conférence publique ? C'est vraiment nouveau.
Qui est ce conférencier ? Pourriez-vous me donner les références de cette conférence, son lieu, son heure, ses organisateurs ? Donnez-moi cela à l'adresse de messagerie que je vous fais parvenir parallèlement. Merci.
Mon entrée "vraie piété" n'inspire pas beaucoup de commentaires. Peu de mes frères m'en adressent. Ils pensent sans doute que j'ai dit sur la vraie piété tout ce qu'il fallait en dire et qu'il n'y a rien à ajouter. Alors, j'ai pour vous, un outsider, un peu plus de temps que d'habitude. Je vous réponds.
Qu'est l'homme ? Vaste sujet ! Il y a bien des façons d'aborder cette question.
L'homme, c'était un animal-pensant qui crapahutait sur terre et dormait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/1-4) et à qui, un jour, le Créateur en mal d'enfant donna la vie spirituelle en lui conférant cinq dons, qui le détachent carrément du monde animal et en font une image et ressemblance divine: la parole, l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté. Depuis, l'homme, même celui a craché à la Face du Père, est son Enfant (13/5). Toute la problématique aujourd'hui tient à cette seule question : L'homme va-t-il revenir à la Vie qu'avait voulu pour lui le Père ou va-t-il continuer d'aimer son indépendance qui lui coûte pourtant fragilité, vieillissement et mort ? (2/1-5).
Il y a l'homme avant qu'Adam prît son indépendance vis-à-vis du Père et l'homme après. Je parle de ce dernier, c'est-à-dire moi, vous, n'importe qui. Quand naît l'homme independant du Père comme Adam, chaque humain reçoit avec sa chair et son esprit un certain nombre de qualités ou capacités et défauts ou incapacités naturels, qu'on peut appeler sa nature propre, qui font de lui un individu incomparable, qu'il soit bon ou mauvais, génial ou médiocre, dans le concert de la nature humaine commune à tous, tous nés pécheurs. Le péché a altéré toute la race, l'a affaiblie et rendue fragile et mortelle, mais l'homme en se mentant à lui-même et déclarant que la mortalité est l'inévitable nature s'est consolé de sa fragilité. Cette consolation, que l'humain appelle raison, est la situation actuelle.
Le péché est, depuis que son créateur Adam l'a rendu actif, commun à tous à la naissance et toute la vie ensuite sauf pour ceux qui ont la volonté et qui font l'effort de s'en délivrer, que La Révélation d'Arès appelle pénitents. C'est le cas des Pèlerins d'Arès qui ainsi ne sont pas disciples d'une religion, mais qui sont tout simplement des hommes d'aujourd'hui devenus conscients qu'ils peuvent remonter le temps et revenir, par la pénitence, à l'état d'Adam avant le péché, revenir à l'Unité du Tout Créateur-Créatures.
Donc, chaque homme naît avec sa nature propre, mais la nature humaine générale donne à tout naissant ce que La Révélation d'Arès appelle la tare (2/12). On peut dire qu'en dépit de la variabilité des natures, tout humain porte en lui la tare que s'est infligée Adam (Rév d'Arès 2/1-5) en s'affirmant libre d'avoir son propre dessein et de le développer librement à l'encontre du Dessein du Créateur. La tare est en somme le fossé qui, d'un côté, est la Royaume où le Créateur (quel que soit le nom qu'on lui donne: L'Éternel, Dieu, le Père, Allah, Brahma, Grand Esprit, etc.) poursuit la Création (Rév d'Arès xxii/12), et de l'autre côté le dieu-homme qui s'est développé à partir de l'image et ressemblance qui lui a été donnée (Genèse 1/26-27). Les païens qui adoraient des dieux n'étaient pas inconscients de ce fossé avec, de l'autre côté, un seul Dieu. C'est d'ailleurs encore visible dans l'hindouisme. Passons !
La plupart des hommes, tous tarés, éprouvent des passions faibles ou importantes, très rarement absentes comme c'est le cas pour quelques individus exceptionnels chez qui réapparaît génétiquement la pureté d'Adam au temps d'Éden. Oublions ces exceptions ; tant mieux pour elles. En ce qui nous concerne nous, vous, moi, n'importe qui, voyez avec quelle passion jouent les enfants ! Voyez avec quelle passion les hommes se détruisent ! Le massacre du Bacalan à Paris en novembre 2015 ? Un acte passionné ! Il y a quelques jours, ayant du mal à m'endormir, je vis par pur hasard à la télévision un documentaire de National Geographic sur l'épouvantable Bataille de Koursk, l'été 1943, entre l'Armée Allemande et l'Armée Soviétique, et je pleurais (le pleur est un effet de passion à l'endroit ou à l'envers) en murmurant: "Comment tant d'hommes (900.000 côté allemand, 1.300.000 côté soviétique) se jettent-ils dans cet abattoir, sinon par passion ?!" Confucius, qui n'était pas croyant, disait que la sagesse consistait non à supprimer les passions, mais à les contrôler, les harmoniser pour qu'elles agissent dans ce qu'il appelait "le milieu juste". Je dirais cela autrement : Dans l'état actuel de la nature humaine, qui ne sortira du péché que lentement, on ne peut qu'inverser la passion, car celle-ci est une énergie qui demeurera longtemps encore et qui ne sera remplacée par autre chose que dans un temps indéterminé et long, puisque quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) à ce changement (30/11, 28/1) ou remplacement.
Ainsi ai-je renversé ma passion intérieure pour la mettre au service de la Parole d'Arès. C'est avec passion que je cherche — moissonne, dit la Parole d'Arès — chez les hommes ceux qui, par instinct ou par réflexion, inversent aussi leurs passion pour recréer le monde que le péché a détruit. Je suis un co-créateur passionné du monde dont la création n'est jamais finie.
Raphaël n'aurait pas peint "Les Trois Grâces" magnifiques si d'autres avant lui n'avaient peint des femmes nues plutôt quelconques, voire moches, l'informaticien qui crée un site génial s'inspire de moins bons, voire médiocres sites faits par d'autres, rien ne se fait qui ne soit la continuité de quelque chose d'existant. Je ne peux moi-même sortir du péché que si je me réfère, à l'envers, à des pécheurs, parce qu'il m'est impossible, dans l'état actuel de mon existence charnelle, d'éviter le péché si je ne pense pas au péché.
Et là, la vraie piété joue un rôle irremplaçable. La Lumière n'existe pour l'homme que si l'ombre existe ; sinon, la Lumière sur la Lumière, quel humain la remarque ? Le Bien n'existe pour l'homme que si le Mal existe et se voit ; sinon, le Bien sur le Bien n'est vu que par Dieu et par l'homme revenu la Vie. De même la vraie piété fait repasser de mon cerveau, par lequel mes yeux lisent ou ma mémoire fonctionne, à mes lèvres la Parole en contraste avec la balène, le Mal, qui est sans cesse sinon sous mon regard, du moins derrière le mur (Rév d'Arès xL/4) et qui ré-assaillee sans cesse une part de ma cervelle. Ainsi en écrivant cette réponse je suis traversé par des pensées contraires et mon discours n'est fait que de contraste comme la peinture de Raphaël n'est qu'ombres et lumières. Pour l'heure la Vérité n'est pour moi qu'ombres à côté de laquelle je vois la Lumière. C'est sans doute le "milieu juste" de Confucius que je transforme d'épistémogique en spirituel. Où trouver les mots pour décrire ce qui se passe en l'homme dans l'exercice de la vraie piété ?
La vraie piété ne me permet pas d'arriver au bout du sentier, je ne fais que voir ou plutôt imaginer les Hauteurs Saintes là-bas, tout en haut, de là le peu d'importance qu'a la façon de pratiquer la vraie piété parmi mille façons (Rév d'Arès 25/4-6) ; je ne suis qu'un infirme qui devine ce qu'est être en pleine possession de ses moyens, je ne suis qu'un aveugle qui soupçonne sans le voir ce qu'il y a derrière le voile. Chacun agit,  donc prie, selon son tempérament.
Nous vivons dans un monde qui comme les écailles d'une carapace de tortue est fait de religions ou d'idéologies enfermées dans leurs doctrines et leurs méthodes, de partis politiques monolithiques, de lois indécollables de leurs codes et qui condamnent innocents comme coupables, de commerce qui se fait partout de même manière, d'art qui obéit à des règles, etc., et la tortue va de plus en plus lentement, de plus ou plus lourdement et tombera comme une pierre quand elle atteindra le bord de sa falaise. Il faut libérer l'homme et pour se libérer il dispose de sa pénitence et de sa vraie piété. Il ne dispose de rien d'autre. Ceux qui, comme le dit votre commentaire, prétendent que les Pèlerins d'Arès sont des "ennemis du genre humain" se font du genre humain un idée bien triste. Ils n'ont pas tort : le genre humain est ennemi de l'ui-même et c'est bien triste en effet. Mais ils oublient que l'homme peut s'en sortir ; à moins, bien sûr, qu'ils ne souhaitent pas qu'il s'en sorte. Il y a aussi ceux qui, comme vous le dites, pensent que "les Pèlerins d'Arès ne sont pas une religion en effet, mais sont pires qu'une religion ou qu'une secte, parce qu'ils ne croient ni en Dieu ni au Diable et qu'ils prétendent que l'homme peut s'en sortir tout seul, par une prétendue pénitence."
Comment, dans l'état actuel des choses, empêcher les hommes de dire n'importe qjuoi ? Nous, missionnaires du Très Haut, avons bien conscienc e de cela.

22mar16 173C48
Je me suis rendu en Bretagne il y a quelques semaines et j’en ai profité pour aller sur la terre de mes ancêtres du côté de mon père dans le Finistère. L’arbre généalogique que j’ai trouvé l’an dernier porte à ma connaissance que mes premiers ascendants sont nés 1587. Pendant 450 ans, et certainement plus, ces Bretons n’ont pas bougé de plus d’un rayon de 12 Km autour de Landerneau.
Je suis allé prier à Dirinon, Hanvec, La Roche-Maurice etc, dans chacune de ces petites églises en granit si particulière de cette région, avec le calvaire et l’ossuaire devant l’église dont le plafond en bois peint est très coloré.
Mon esprit est alors parti vers chacun d’entre eux. J’étais peut-être assis où François, Marie, Nouel, Jeanne, Barbe, Yvon, Corentin, Marie-Josèphe et tous les autres s’étaient assis et avaient à leur manière prié, imploré ou remercié le Ciel. J’ai pensé que dans ces lieux des moments heureux, les baptêmes, les mariages ou tristes, les deuils, des moments de grande ferveur dans cette Bretagne si croyante avaient eu lieu.
Je me suis alors senti relié à chacun d’entre eux : "Si je suis là, c’est grâce à vous, vous qui êtes en attente sur le rivage. (Rév d’Arès 17/4)." J’étais véritablement le point de jonction entre mes ancêtres et ma descendance qui, si elle le souhaite, travaillera au Champ du Père (Rév d’Arès 37/8). J’ai senti alors la grande responsabilité que j’avais vis-à-vis d’eux.
J’ai répondu à l’Appel: Qui enverrai-Je, qui ira pour Nous ? (Isaïe 6/8). Cet Appel lancé par le Père de l’Univers à cette humanité il y a 42 ans pour que le monde change (Rév d’Arès 28/7) vraiment, afin qu’au Jour du Père la Lumière couvre tout sans cesse. (31/8)
Il est vrai qu’il n’est pas facile de répondre à cet Appel et surtout de s’y tenir. Moissonner ces épis (Rév d’Arès 13/7) si difficiles à trouver, être pénitent, se briser sans cesse, alors que la société prône l’inverse, et puis chaque jour ouvrir la Parole, et après s’être relevé, de suite L’accomplir afin d’être un meilleur moissonneur et un meilleur pénitent.
Il suffit alors que je repense à ce que j’étais avant d’avoir répondu oui, à cette période où je ne trouvais pas de sens à donner à ma vie. Je n’étais pas malheureux non plus. Ce monde nous apporte beaucoup de choses que l’on croit être du bonheur et qui remplissent bien nos vies. Mais je sais que le vrai bonheur est ce que je vis aujourd’hui parce que peu à peu je me sens un peu plus libre, libre d’être ce que le Créateur veut que je sois.
Alors dans ces petites églises le Chant du Père à ma barbe (Rév d'Arès x/8), cette Parole je La prononçais bien avec la volonté de L’accomplir.
(…) pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière. (Rév d’Arès 12/4)
"Plus nous serons puissants plus nous aurons de la Lumière," nous avez-vous enseigné, frère Michel.
Merci pour cette belle entrée.
Alain LB (Ile de France)

Réponse :
"La grande responsabilité que j’avais vis-à-vis d’eux (vos ancêtres bretons)," dites-vous, frère Alain, mais c'est c'est la responsabilité que vous avez vis-à-vis de toute l'humanité avec laquelle vous ne faites qu'Un, Un, cet Un que tu dois êtres en toi (Rév d'Arès xxiv/i).
Nous avons une magnifique mission d'universalité et je suis heureux que vous soyez parmi les plus engagés dans cette mission, mon frère.
Le mois de mars déjà incline vers sa fin. Dans trois mois nous serons déjà en Pèlerinage et dans trois mois et demi j'aurai la joie de vous revoir à Arès, fidèle frère d'accueil sur le Saint Lieu.
Vous étiez dans votre Finistère ancestral voilà peu et vous vous sentiez lié à vos grands-pères et grands-mères qui vécurent là et vous avez prié dans ces chapelles où ils prièrent eux-mêmes. Il fut une époque où j'étais moi-même attendri au contact de mes grands-pères et puis j'ai peu à peu compris que ,mes grands-pères, ce sont tous les humains qui m'ont précédé. Je ne suis pas fils de ma famille, mais fils de l'humanité comme je suis fils du Père de l'humanité. Alors me revient cette pensée de Pascal : "Je sens que je puis n'avoir point été ; car le moi consiste dans ma pensée, donc moi qui pense n'aurait point été si ma mère avait été tuée avant que j'eusse été animé ; donc je ne suis pas un être nécessaire. Je ne suis pas aussi éternel ni infini, mais je vois bien qu'il y a dans la nature un être nécessaire, éternel et infini (Pensée 443)."

22mar16 173C49
Personnellement, aujourd’hui, je ne vois pas comment je pourrais rester pénitent sans la vraie piété.
L’agitation, les peurs, les idées en vogues m’assaillent quotidiennement et pour garder le cap, celui que nous montre le Père, le retour quotidien à Sa Parole est vital pour moi.
Mon expérience de la vraie piété à commencer seul, je ne connaissais aucun autre Pèlerins d’Arès et je n’avais pas de contact avec Frère Michel. J’ai simplement commencé par le Père de l'Univers en suivant l'invitation du Père qui dit :  Trois fois le jour, une fois la nuit, le pécheur priera comme Je le prescris (Rév. d’Arès 12/5).
Puis j’ai eu envie d’y ajouter des extraits de la Parole. Depuis, elle n’a cessé d’évoluer, de changer avec des moments où la tête a du mal à faire taire le bruit et des moments très intenses.
Ce qui est certain pour moi aujourd’hui, c’est que par la constance, la vraie piété est devenue un point d’encrage. Elle permet de naviguer à contre-courant avec amour, patience et mesure.
La prière est pour moi un rendez-vous, un ressourcement indispensable, une assise solide pour ma pénitence. Elle me nourrit, me donne une force et une lumière intérieure.
Pour moi la vraie piété est concrète et palpable. Elle est profondément existentielle.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà revenue dans cette page de commentaires la vraie piété et comme j'en suis heureux !
L'homme qui devient pénitent, un pénitent constant et en progrès continuel, découvre à un moment où à un autre qu'il n'a plus à se battre contre les soucis, les obstacles devant l'avenir, les chefs, les concurrents,  les lois, tous les maux de la vie, mais qu'il a au fond de lui un adversaire autrement plus dur : le péché. Il a en somme à se battre contre lui-même et c'est un combat autrement plus difficile et opiniâtre que faire face aux multiples adversités de la vie.
Alors là, oui, frère Louis-Marie, comment ferait-il cet homme-là sans le secours quotidien de la vraie piété ?
"Que faites-vous dans ce Pèlerinage ?" me demanda un jour quelqu'un. "Je prie," répliquai-je. Il goguenarda : "Vous priez comme une petite vieille ?!" Moi : "Je ne sais pas comment prient les petites vieilles, mais moi, je ramène sur mes lèvres les Paroles que j'ai entendues du Ciel et qui m'ont dit ce qu'il faut faire. Il faut faire le Bien et, croyes-moi, c'est très difficile." Lui: "C'est tout ce que vous a dit le Ciel ? Le Bien ?" Moi: "Oui, le Bien." Il se tut et disparut à toute vitesse comme si le Bien s'était montré à Lui sous la forme d'un ange flamboyant, l'épée à la main. Je n'avais encore, de ma vie, jamais rencontré quelqu'un que le simple mot Bien ait mis ainsi en déroute.
Merci, frère Louis-Marie, pour votre commentaire.

22mar16 173C50
Je lis ce blog chaque semaine depuis plusieurs années. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je ne crois pas que La Révélation d'Arès vient de Dieu et je ne sais pas d'où elle vient. Mais votre blog est intéressant, intellec­tuellement fertilisant, pas toujours convaincant mais digne d'être lu, d'attirer l'attention et de temps en temps on a est obligé de dire: Cet homme (vous) a raison. Les gens qui dirigent le monde feraient bien de vous consulter, parce que ce qu'on trouve ici, c'est le bon sens à l'état natif.
Si tous les blogs étaient comme celui-ci on n'aurait plus de guerre, plus de problèmes, plus de conflits entre les hommes et on trouverait beaucoup de solutions, bref, on vivrait un monde intelligent.
Ce qui est surprenant, c'est votre prolixité. Vous parlez des mêmes choses mais de façons plus diverses les unes que les autres, jamais les mêmes mots, les mêmes phrases, les mêmes façons d'expliquer, mais au bout les explications reviennent au même. Par exemple, vous expliquez à Jean-Jérôme [173C47] ce qu'est selon vous l'homme et comment vous vous positionnez par rapport à l'homme et à son supposé créateur du ciel, et cela vous l'avez fait plusieurs fois dans ce blog, mais jamais de la même façon bien qu'en disant la même chose au fond. C'est la marque d'une spontanéité où l'on voit votre sincérité. Vous ne récitez pas par cœur la même leçon apprise. Vous vivez ce que vous dites. Ce n'est pas commun dans le monde. Ça servira pour convaincre le monde que, si vous n'avez jamais vu Jésus ni Dieu, ce que vous avez imaginé ,est "vrai".
Donc, ce que vous dites est la "vérité", je veux dire autre chose qu'une vérité parmi d'autres. Il restera de vous quelques chose. Peut-être aussi visible que l'est encore Jésus de Nazareth. Je vous salue comme un grand homme, inconnu comme tous les grands hommes — que les faux "grands hommes" du moment détestent forcément —. Passée la maladie infantile du monde, qui nage dans la bêtise des idéologies et des constitutions, considérées comme dogmes sacrés, vous prendez une place de premier plan et l'on saluera vos bustes dans les squares comme les gens saluent les bustes de Socrate ou de Jésus (je ne parle pas du Christ des Églises, mais du Jésus philosophe).
Plus je vais plus je crois que les Pèlerins d'Arès, vos fils spirituels, et leurs descendants, quels que soient les noms qu'on leur donnera, élaborent une façon d'envisager la vie qui est la bonne. Ce que vous croyez ne dégénérera pas en alchimie, comme les dogmes religieux et les idéologies politiques (le gouvernement actuel Hollenade-Valls évoque une fin du socialisme qui est devenu un laboratoire d'alchimistes dont ne sort plus que des formules creuses). Le socialisme n'est plus qu'une superstition. Chez vous, c'est du solide. Comme ce fut chez Socrate et c'est pourquoi on l'assassina à la ciguë.
J'ai une question : Quatre-vingt humains sur cent aujourd'hui ne croient plus en Dieu. Je ne parle pas de la France, ni de l'Eirope, mais du monde. Comment pouvez-vous encore faire croire que Dieu vous a parlé ? Il n'existe pas. Votre philosophie est la meilleure, mais repose sur un terrain surnaturel qui n'a jamais existé. Ne pensez-vous pas que vous auriez été mieux inspiré en disant : Voilà ce que moi Michel Potay je pense du monde et de son avenir, plutôt qu'en racontant ces invraisemblables histoires d'apparitions ? Vous auriez cent fois plus d'adeptes. Ne croyez-vous pas qu'il est temps de dire la vérité ?
Romain T. d'Ile de France

Réponse :
Non, je ne crois pas qu'il est temps de dire votre vérité, parce que la Vérité que je dis et défends depuis 1974 n'est pas une vapeur échappée de ma marmite-jugeotte personnelle, c'est le Fruit tombé de l'Arbre gigantesque, infini de l'Univers dont l'espace est le tronc, les galaxies les branches, les étoiles les feuilles qui frissonnent comme des milliards de lumières. C'est le Fruit (Rév d'Arès i/17-19) tombé de cet arbre dont la sève est le Père, Dieu, le Très-Haut, le Tout Autre, l'Étre. Une fois de plus depuis quarante-deux ans je témoigne de la Vérité du Surnaturel qui m'a surpris dans mes certitudes en 1974 et 1977.
Je ne cherche pas d'adeptes de moi-même, mais d'adeptes du Père de l'Univers. Un jour, je ne sais quand, mais je suis sûr que ce jour arrivera, ceux qu'on appelle aujourd'hui les savants, des scientifiques maintenant rationalistes et incroyants, croiront — enfin — que l'irruption du Père de l'Univers sous la forme d'un gros clou parlant (Rév d'Arès ii/21), que j'ai appelé bâton de Lumière, est la seule explication de La Révélation d'Arès et que son Appel était tellement évident, tellement logique et sensé, qu'à peu près personne n'y a cru en son temps. Personne n'y a cru parce que vous pensez que l'homme est tellement intelligent que rien qui ne soit intelligent ne pourrait sortir d'autre chose que d'un homme. Commment pouvez-vous croire en Dieu, puisque vous vous croyez un Dieu ?
Mais en vous croyant un Dieu vous n'êtes pas loin de la Vérité, puisque vous êtes de Dieu l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais il vous manque deux choses : le Bien et l'humilité pour voir et faire le Bien. Quand un athée me jette : "Dieu, c'est l'homme qui L'a inventé," je réponds : "Vous ne savez pas si bien dire. L'homme est un Dieu en effet, mais un Dieu sans éon ni puissance. L'éon et la puissance de Dieu, c'est la vie spirituelle qui les donne. Retrouvez la vie spirituelle, vous verrez Dieu, mais vous verrez qu'il n'a pas de bras, pas de jambes, pas de tête, mais qu'il est la Vie. C'est pour voir la Vie qu'il faut changer de vie sur Terre."
Merci pour vos compliments, mais ils me laissent froid, parce que je ne les mérite pas. Le mérite ?  C'est le Père qui l'a. Si ce blog est "intellectuellement fertilisant", c'est parce que Dieu est derrière moi, c'est Sa Main qui tape sur mon clavier, c'est Sa Pensée que mon clavier exprime.
Je ne suis pas grand chose, je ne suis que la guide sur le cou du Laboureur qu'est Dieu. Dieu est le soc, sa Puissance est le cheval, la terre qu'il soulève est votre personne même. Le grain d'intelligence que vous vous attribuez ou que vous m'attribuez, c'est Lui Qui l'a semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Il a semé en automne, patiemment il attend que passe actuellement l'hiver de l'humanité, il attend que le printemps revienne et déjà les Pèlerins d'Arès sont comme les vols d'oies sauvages dans le ciel.qui annoncent une saisons plus clémente. Vous entendez peut-être le friselis du blé en gerbe. Vous verrez, vous le verrez comme moi dans le mystère de l'espace où navigueront nos âmes en attendant le Jour (31/8), vous le verrez, ce Dieu, dont vous niez l'existence, parce que comme "quatre-vingt humains sur cent" vous ne croyez plus qu'à vous-même.

22mar16 173C51
Tout d'abord, je me réserve pour ne pas encombrer votre blog afin de laisser à tout le monde  la possibilité de s'exprimer.
Don, j'avais retenu ce petit message que j'ai nommé dans un groupe Facebook, que j'ai oublié des mésaventures d'une brebis égarée, de manière humoristique. Mais ce petit message était à l'origine là, pour participer à votre entrée. Voilà donc je vous le retransmets :
"Sur cette photo on voit une femme qui a envie de croquer la vie à pleine dent. Je suis touché par le témoignage de sa sœur de sang . Malgré tout ce que l'on pourra en dire. Une âme est partie en fumée. Et derrière l'étrangeté, de ce type de personne, on y trouve de la pureté. Malheureusement la pureté, choisi son camp selon la place qu'on lui propose. Elle a vue d'un côté, un monde bien-pensant, où règne l'autosatisfaction. Dans ce monde elle y a vécu, libre et joyeuse. Mais ce qu'elle a ressenti et les choix qu'elle fit n'avaient d'effets que sur une courte durée. Et enfin de compte elle n'y avait pas sa place. De l'autre côté, un autre monde, où tout ce qui allait se faire s'inscrirait  dans le  long terme, et  l'échelle de ce long terme elle a cru que sa vie n'avait plus importance. Sa sœur a bien voulu lui faire entendre qu'elle n'avait pas sa place. Conclusion : On vit dans des sociétés stéréotypées, ou la joie, la liberté et la piété paraissent inconciliables."
Pour explication, la femme dont je parle a été une des compagnons des présumés terroristes réfugiés à Saint-Denis et qui est morte exposée [explosée?] par une ceinture. Je dirais pour ajouter à mon commentaire il aurait fallu un appel d'air, vers une terre de liberté, certainement le cadre qui se construit par La Révélation d'Arès. Un lieu où l'on peut vivre avec le sentiment d'éternité, dans la joie et dans la Liberté.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Nul doute, frère Frédéric, que l'absence totale d'idéal, de bon idéal, offert aux jeunes, cette absence, ce vide, cet abîme, décide certains d'entre eux à chercher ailleurs un idéal. Moi, au lieu de me lamenter qu'une jeune fille porte un jour une ceinture d'explosifs et se fasse sauter avec, je me dirais: "Mais n'est-il pas merveilleux que des jeunes puissent encore avoir de nos jours le courage du sacrifice de leur vie, plutôt que d'aller passer ses soirées dans des boîtes de nuit ? Cela ne vaut-il pas que je me creuse la tête pour y trouver un idéal à leur proposer ?" Au lieu de ça on veut un état laïc, c'est-à-dire un état aussi terne, triste, sans relief, sans beauté, sans horizon, bref, aussi éteint que possible et l'on oublie que les cœurs chantent en silence dans les poitrines, les têtes sont pleines d'espérances et ne demandent qu'à aimer. Qu'offre-t-on à aimer ? Rien. Alors, la mort peut paraître plus brillante que la terne vie, vie sans travail par surcroît.
Cet idéal, nous l'avons. C'est La Révélation d'Arès, mais comment la faire connaître à ceux qui en ignorent l'existence quand les radios, les télévisions, les medias quels qu'ils soient ferment soigneusement leurs portes devant nous ? Comment la faire connaître autrement que par le très lent procédé de la mission de rue ?
Le principal obstacle à la Lumière, c'est le sombre monde de fantômes dans lequel on laisse piétiner la jeunesse.
"L'appel d'air" ? C'est l'Appel d'Arès. La "terre de liberté" ? C'est toute la Terre qui attend que l'amour y refleurisse.

22mar16 173C52 
Je me suis souvent dit par le passé : "Tu ne pries pas assez". Mais "assez par rapport à quoi ?" objectai-je aussitôt dans ma petite tête de Pèlerin d’Arès balançant déjà entre une norme de groupe indéfinie et la liberté vertigineuse grande ouverte devant sa piété toute neuve.
Est-ce qu’un seul mot du Père totalement investi, vibrant, vécu, ne pouvait pas suffire à réveiller davantage le mort spirituel que j’étais qu’une heure de prière ressassée, plus ou moins concentrée, fut-elle dans les trois livres ? Alors même que le mot piété était pour moi au départ synonyme de bondieuserie, à l’instar de Charlie (173C23) ou Véronique (173C16), un fantôme de religiosité hanta longtemps ma piété et la hante sans doute encore. Quelle autre référence avais-je que le moulinet automatique des prières catholiques de mon enfance ?
La prière personnelle du prophète, proposée au moment du pèlerinage comme un exemple, un gabarit possible, pour répondre à : Tu les enseigneras à prier (Rév. d’Arès 35/01) tombait à point nommé pour remplir mon vide de référence, l’aîné ne manquant jamais par ailleurs de rappeler que la prière du pèlerin est libre.
À défaut, "bête et discipliné", j’empruntai cette prière-là, version longue ou courte, qui devint peu à peu une habitude. Quand je l’avais dite, quand au moins j’avais dit les quatre Père de l’Univers minimum de piété requis par La Révélation d’Arès (12/05), je me sentais "en règle" avec l’Éternel. Aussi quel ne fut pas mon étonnement quand, un jour, je ne devais pas être pèlerin depuis plus de trois ans ou quatre ans, vous m’avez dit : "Comment, mon frère Claude, vous n’avez pas encore de prière personnelle ?" Je n’ai jamais oublié votre petite phrase lancée avec le plus grand naturel et la bonhommie qu’on vous connaît, mais il me fallut jusqu’à aujourd’hui pour qu’elle commence seulement à trouver une réponse satisfaisante et plus naturelle dans ma vie spirituelle. Je m’étais bien fabriqué des prières perso, taillées dans La Parole, mais je le faisais avec le volontarisme candide de ceux qui veulent paraître plus qu’être.
Aujourd’hui, j’accède, me semble-t-il, à une compréhension clarifiée de ce mot piété, et votre entrée 173 y contribue. Je vois ma piété comme recherche permanente et quotidienne d’adhésion au Tout, au Soi, au Père, à l’humanité et à la Création tout entière.
Certes, Dieu définit la vraie piété comme prononcer Sa Parole pour L’accomplir (Rév. d’Arès 35/08). On pense aussitôt à l’accomplissement extérieur à soi-même, à l’amour, au pardon,… mais cet accomplissement ne commence-t-il pas en priorité en soi, par l’accomplissement de Dieu en soi, qui n’est au demeurant autre que la pénitence ? Dès lors, il m’apparaît que ma prière n’est plus qu’une forme de piété parmi d’autres. Privilégiée certes. Mais je peux aussi méditer, écrire ou lire des écrits où transpire la Parole qui ouvrent ma réflexion et mon intelligence et participent ainsi de mon accomplissement. Ne prononcé-je pas désormais La Parole dans bien d’autres circonstances que ma seule prière ? Dans ma mission bien entendu, mes conversations, mes interventions sur Internet, mes écrits, ma réflexion, mes réunions de travail, mes créations d’outils pour ma mission, etc. ? Bien qu’il n’y ait de piété que pour Dieu ! (33/35), mes rapports eux-mêmes envers les autres humains peuvent être vus sous l’angle de la piété. Car l’autre c’est aussi Dieu ! Qu’est-elle donc alors ma piété sinon l’amour ? Amour, piété, prière, tout ce qui semblait séparé, se raccorde, prend sens pour ne former qu’une seule Vie, se fluidifie et se dissout dans l’Eau du Ciel, retrouvant les courants puissants des fleuves d’Éden, pour n’être plus un Jour que l’hymne d’Adam (10/02).
Il n’y a plus rien de religieux dans cette piété-là. Le religieux – comme le politique – comme c’est triste, c’est l’arrêté, le figé, le degré zéro du rapport humain, la mort au fond. Or la Vie est mouvement, danse, inventivité, beauté, joie, rire, sonnettes des anges ((Rév. d’Arès 10/02). Regardez le printemps ! Non, mais regardez cette fête offerte gratuitement devant nos yeux !
La vraie piété finalement est-elle autre chose que se départir de soi pour vouloir se fondre dans le grand Courant de la Vie ? Mettre ses pas dans les Pas de Dieu (Rév. d’Arès 32/03) ?
C’est bientôt Pâque(s), je viens de recevoir un petit tract des témoins de Jéhovah dans ma boîte aux lettres. Ils vont commémorer "le sacrifice de Jésus" le 23 mars et m’invite à en faire autant. Pourquoi ces frères-là ne voient-ils pas que commémorer est à l’opposé de la Vie ? Que Pâque, la transfiguration, la Victoire sur la mort, la Vie, c’est devant nous et que la vraie piété consiste justement à l’accomplir.
Claude M (Ile de France)

Réponse :
Oh ! qu'il est beau, qu'il chante dans mon cœur ce commentaire ! Merci pour lui, frère Claude.
Vous dites, avec tant de clarté et de justesse : "Ne prononcé-je pas désormais La Parole dans bien d’autres circonstances que ma seule prière ? Dans ma mission bien entendu, mes conversations, mes interventions sur Internet, mes écrits, ma réflexion, mes réunions de travail, mes créations d’outils pour ma mission, etc. ? Bien qu’« il n’y ait de piété que pour Dieu ! » (Rév. d’Arès 33/35), mes rapports eux-mêmes envers les autres humains peuvent être vus sous l’angle de la piété. Car l’autre c’est aussi Dieu !"
Mais oui, frère Claude. Il y a des jours où je suis moi-même, chaque minute du jour, à tel point dans la Parole à accomplir, écrivant, répondant à mes frères, réfléchissant à la mision, que je ne fais plus qu'un avec eux, avec Dieu, avec la mission, avec le Jour qui n'est pas encore, mais que j'anticipe, et le soir, après une journée tellement chargée qu'elle n'a été qu'une vraie piété d'un bout à l'autre, je m'endors directement dans la félicité de l'amour et de l'espérance sans avoir à me prosterner une fois de plus vers la Terre des hommes, vers moi-même ou vers le fin fond de ma mémoire pour en faire jaillir la Parole à prononcer.
Mais oui, frère Claude, vous avez raison. La vraie piété, ce n'est pas une piété d'une forme à jamais définie, mais c'est une piété multiforme, vivante, qui peut s'effectuer de toutes les façons possibles et imaginables pourvu qu'elle tende à son but unique : être accomplie selon la Parole.
S'il y avait quelque terrorisme qui crucifiât les mots, au lieu de crucifier des innocents à Bruxelles ce matin, ce qui ne sert à rien, qu'à remonter les ressorts de la mécanique loi du talion, comme certains mots mériteraient de l'être, le mot prière aurait une bonne place dans la liste des victimes. De nos jours où la prière est de ces actes qui recouvent les pires hypocrisies — le terroriste prie à la mosquée avant de se faire sauter à l'aéroport ou dans le métro — qu'il est compréhensible qie le Père ait veillé à ne pas définir la piété, parce qu'elle est indéfinissable, étant faite pour rappeler ce qu'il faut accomplir. Quoi accomplir ? L'amour et tout ce qui en découle ! Et cela peut prendre toutes les formes pourvu qu'elles aboutissent au Bien.
Je suis heureux, frère Claude, que vous ayez compris que la vraie piété fait entrer la Vie en nous.

23mar16 173C53
Oui, je signe cette pétition parce que le plus grand mal sur la terre que génèrent bien des pouvoirs est la guerre et toutes formes de terrorisme qui font d'eux des criminels assis gentiment dans leurs fauteuils et qui font exécuter leurs ordres de destruction par des tierces personnes.
Parce que la terre a été donnée à tous les citoyens afin que chacun se partage fraternellement ses richesses et vivent dans la paix, le bonheur, l'amour. L'argent de la vente d'armes profite et sert ces pouvoirs afin de mieux régner.
Sortons de cette masse tenue en laisse par la peur et libérons-nous !
Recherchons le bien pour la vie des générations qui viennent. La terre est belle. Devenons tous des sœurs et des frères de notre humanité. La haine engendre la haine, mais l'amour peu être plus fort et engendrer le bonheur et la paix. Devenons des citoyens libres et pacifiques, responsables de notre vie et de la vie d'autrui.
Construisons une société faite de groupes d'affinités qui œuvrent vraiment pour restaurer une terre de paix et de bonheur entre chacun. Ce n'est pas une utopie, car cela se fait déjà dans quelques pays et ça marche.
Stop à toute forme de pouvoirs (politique, religieux, lois, sexe, justice humaine, etc...) qui dégradent l'homme et la femme !
Oui à la liberté spirituelle sans dogme, à la liberté d'exister,à toute Parole que le Créateur de l'Univers à donné à ses prophètes au fil des générations d'Adam à Mikal et qui a été récupérée par des pourvois de toutes sortes. Ces pouvoirs depuis des siècles d'histoire sèment la terreur au nom de soi-disant Dieu, alors que la Parole du Créateur a toujours été là pour redonner cette liberté d'origine, cet amour, ce besoin de créer,de partager, de ne plus juger, car chacun des sept milliards d'habitant de notre planète Terre est créé à l'Image de cette Force Créatrice que l'on nomme sous divers nom (Jéhovah, Allah, Yahvé, etc.) pour installer le Bien qui nous conduira vers une vie perpétuelle de Bonheur.
Alors,arrêtons toute forme de guerre ! Stop ! Et embrassons nous fraternellement.
En France,nous sommes depuis 1977 contemporains d'un prophète — http://michelpotay.info/ — à qui le Créateur de l'Univers à confié un nouveau Message qui vient éclairer ceux de la Bible et du Coran des écrits d'hommes, car notre humanité est au bord d'une grande catastrophe planétaire que nous pouvons encore éviter.
Découvrez Le Livre [seconde partie] de La Révélation d'Arès, Message que Le Créateur a donné pour le diffuser à Frère Michel, son prophète. Arès est un petit village d'ostréiculteurs situé en Gironde au bord du Bassin d'Arcachon ,en France. Ce Livre est disponible dans de nombreuses librairies, mais aussi sur le site d'ADIRA [Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès], à lire et relire et à faire connaitre. Il contient une direction de certitude qui permettra à chacun de reprendre sa vie en main, de se sauver et de sauver notre humanité du néant spirituel qui s'installe doucement : le péché des péchés [38/2]. Il s'adresse aussi bien à tous les croyants de toutes les communautés spirituelles, Juives, Chrétiennes, Musulmane,,mais aussi à tous les incroyants humanistes qui ont été scandalisés [28/4] par les religions,et qui aspirent à un monde de paix et de fraternité.
Que la paix du Créateur de l'Univers s'installe en chacun des habitants de notre planète pour toujours et jusqu'au jour de Dieu ! Car il n'y a qu'une seule race sur notre planète Terre, celle de l'homme (féminin et masculin), dont le Créateur est le Père. [Il est le Père] de tous ces enfants qui, par la liberté qu'il leur a donnée ont choisi de n'en faire qu'à leur tête. Il attend depuis Adam qu'ils reviennent enfin à Lui et en Lui pour enfin revivre dans l'infinitude de la paix et de l'amour.
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Il n'est pas question de vraie piété dans ce commentaire, mais c'est une belle exhortation, lancée vers le monde, et je la publie.
Merci pour elle, ma sœur Patricia.

23mar16 173C54
L'homme pieux se tient devant Ma Parole (Rèv. d'Arés 32/8), [c'est-à-dire devant] tout écrit historique et spirituel à la lumiére de La Révélation d'Arés et de votre enseignement (39/1) : ce que tu auras écrit (33/10), sans quoi je n'aurais peut-étre pas (sûrement pas) vu la simple Vérité, le chemin, les sentiers chevriers (25/1-6, 20/4-6) encore accessibles (7/1), qui mènent à la Vie (24/3-5, 38/5), à l'Eau (ii/20, viii/7), par la pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (28/25, etc.). Oui le Bien est sacré !
Réaliser une banderole (a l'exemple de vos entrées 25, 44 et 48) avec écrit dessus "Le Bien est Sacrè" me tente !
C'est hors sujet, mais j'aimerai que vous me confirmiez que la différence entre le Pèlerin d'Arés grand P et le pèlerin d'Arés petit p (les deux étant pénitents), c'est que le Pèlerin d'Arés grand P est à la Moisson (Rèv. d'Arés 6/2, 15/7). Quand je l'exprime a mes frères et sœurs, je n'ai pas de retour clair ! Ma pensèe est simple, peut ètre minimaliste, mais est-elle juste ?
J'embrasse (sauvagement, naturellement) mes soeurs et frères, images et ressemblances du Tout Autre qui est en nous — La Lumière (est prise) dans le piège d'homme (Rèv. d'Arés ix/8).
Avec vous tous en prière, en mission et en l'Amour (Dieu Amour, Yahvé (YAWH), Allah, le Crèateur, Brahma, Père de l'Univers (Rèv d'Arés:12/4), le Saint, le Puissant, le Sage, l'Infini, le Grand Esprit, etc. Christ (Rèv d'Arés 32/1-5), mais le Bon (s'en) tient (à) la terre (xxxviii/11), (Il) vole, crois-tu ? (Non,) le Bon marche (comme) l'araignèe marche (xiii/12).
Alain M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
Vous me demandez si "La différence entre le Pèlerin d'Arés grand P et le pèlerin d'Arés petit p (les deux étant pénitents), c'est que le Pèlerin d'Arés grand P est à la Moisson (Rèv. d'Arés 6/2, 15/7)".
Le Pèlerin d'Arès grand P est tout à la fois pénitent et moissonneur en calquant sa vie — je l'ai défini depuis longtemps — sur celle du prophète ; c'est celui ou celle dont les convictions et le comportement suivent d'aussi près que possible et avec la même permanence les convictions et le comportement du prophète d'Arès. Autrement dit, ceux qui constituent le petit reste.
Le pénitent petit p est celui ou celle qui, tout en croyant que La Révélation d'Arès vient du Créateur et qu'il faut en suivre l'Appel, soit suit, soit comprend cet Appel de façon différente. Il se comporte de façon différente de la façon du prophète, de sorte que le pèlerin d'Arès petit p peut avoir un comportement très variable, toujours différent de celui du prophète. Par exemple, il peut convenir qu'il devrait suivre le comportement du prophète sans le suivre, il peut interpréter La Révélation d'Arès comme le fait le prophète, mais ne pas s'y conformer activement, il est pénitent et moissonneur, mais à ses temps perdus, par périodes, ou pas du tout par paresse, par manque de courage, etc. Il peut aussi interpréter La Révélation d'Arès de façon différente de celle du prophète et être pénitent et moissonneur de façon différente en se conformant à sa propre interprétation. Etc. Donc, pour résumer, le pèlerin d'Arès petit p peut soit ne pas être, soit être à la Moisson, tantôt en accord avec l'interprétation du prophètes mais en allant rarement sur le Champ ou en n'y allant pas-du tout par peur ou paresse, tantôt en missionnant activement mais selon ses propres convictions différentes de celles du prophète.
Comment dire ça autrement ? Si vous êtes un prophète de La Révélation d'Arès à l'imitation du prophète témoin de La Révélation d'Arès, vous êtes un Pèlerin d'Arès grand P. Si vous croyez dans La Révélation d'Arès et mettez en elle votre espérance mais n'êtes pas prophète à l'imitation du prophète témoin de La Révélation d'Arès, vous êtes un pèlerin d'Arès petit p. Il en résulte que, s'il existe un stéréotype dans le domaine du prophétisme, c'est le Pèlerin d'Arès grand P qui est cet archétype. Tous les autres, dans leur très grande variété, sont des pèlerins d'Arès petit p. Mais la frontière entre les deux est très floue. Il y a des raisons multiples pour lesquelles des Pèlerins d'Arès grand P ressemblent à des pèlerins d'Arès petit p, mais n'en sont pas : l'âge, la santé, le temps, l'empêchement familial ou social, les circonstances, l"isolement, etc. Nous sommes une humanité avec tous ses composants dans leur grande diversité. Dans tout cela, le fait que les uns soient dans la Moisson ou ne sont pas dans la Moisson n'est pas absolument déterminant. Je me trouve donc moi aussi, plus ou moins, dans la position incertaine de ceux qui ne vous "donnent pas un retour clair".

23mar16 173C55
"Si je regarde le Ciel où se trouve Dieu, Dieu couvre l'infini de l'univers, je les vois eux [les astres], mais ils ne sont pas sacrés. C'est moi qui suis sacré, c'est vous qui êtes sacrés quand vous êtes en contact avec le Ciel et Dieu, dans votre prière et quand vous faites le bien."
J'ai le souvenir un peu flou, mais vivace encore, du conseil que vous avez prodigué aux frères de Lorient, de prier — prononcer la Parole avec la volonté de l'accomplir [Rév d'Arès 35/6] — avant de se rendre au Champ pour y moissonner les âmes encore vivantes ou ressusciter la Vie dans les âmes déjà mortes. Et vous avez assorti ce conseil d'un autre tout aussi précieux : "Quand vous sortez de votre prière, vous vous êtes sacralisés, alors évitez les bavardages avec les frères que vous rencontrez, pour dire bonjour ou pour prendre des nouvelles."
Tout le monde l'a entendu, mais qui le fait ? Les plus [conformes au] petit reste d'entre nous, ne peuvent pas s'empêcher de tailler une petite — voire longue, très longue — bavette avec le frère ou la sœur de rencontre. Peut-être n'avons-nous pas encore le sens du sacré ni bien compris l'importance de la vraie piété et de ce qu'elle signifie très profondément. Nous ne sommes pas des anges !
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous n'êtes pas des anges, en effet. Vous êtes plus que cela, des prophètes du Très-Haut qui a parlé à Arès en 1974 et 1977, des oissillons du faucons, c.-à-d. des prophètes qui multiplient sur Terre l'action du prophète.
Il n'existe qu'un seul prophétisme, qu'à ma connaissance les anges ne sont pas chargés d'assumer. C'est vous qui en êtes chargés. Celui ou celle qui porte en lui ou en elle la Parole de Dieu doit, dans le moment très important qui précède immédiatement le travail de moisson, le moment d'aller au Champ, doit faire en sorte de ne pas disperser cette Parole quand il vient de la rassembler et la rafraîchir en lui ou en elle par la vraie piété.
Vous disposez à Lorient d'un oratoire, d'un bel espace pour prier, avec de grandes et belles vues de la salle de prière d'Arès où le Père se manifesta en 1977, avec des bancs identiques à ceux du Pèlerinage d'Arès, c'est quelque chose de formidable. Ne perdez pas entre cet oratoire et la rue la riche Parole que vous venez de renouveler en vous.
Si ma mémoire est bonne, cet oratoire a une porte sur cour. Ne pouvez-vous pas sortir par la cour pour éviter de repasser par le local de mission où vous pouvez etre distraits ? Et si dans la rue vous rencontrez quelqu'un qui serait tenté de vous "tailler une bavette" dites-lui : "Je suis sacralisé(e). Nous parlerons tout à l'heure." et passez votre chemin pour courir au Champ. N'oubliez jamais que dans le moment où vous êtes missionnaire, vous êtes le représentant ou la représentante du Père. C'est Lui qui parle par votre bouche.
Nous avons tous des habitudes de bavardage. Nous sommes tous des esprits légers. Changeons nos habitudes et que ce soient des âmes, non plus des esprits, qui partent à la mission !
Oui, là, la vraie piété a une utilité immédiate. Vous l'avez très bien vu. Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise.

23mar16 173C56
Les hommes ne se doutent pas de quels dangers nous sommes menacés aujourd’hui.
‘’Le pire est à venir," disiez-vous, Mikal, dans votre enseignement : ‘’.Nous sommes à la fin d’un système, d’où l’imploration de cesser de faire le mal, et nous retrouverons le chemin de la vertu. Se libérer de notre ancienne condition de ténèbres. Se préparer à la nouvelle civilisation par l’étude d’un travail  consciencieusement spirituel et ça prend du temps évidemment. Grace à l’idée de fraternité, la terre deviendra un lieu béni, mais auparavant le moment présent n’est pas gai, ni rassurant. De grandes souffrances que nous subissons dans le quotidien par toutes sortes de maladies : infirmités chômage, divorce, crimes  etc. Toutes sortes de tribulations ou il n’est plus un endroit sur la terre qui ne soit souillé de sang humain ou animal .Tout les péchés accumulés durant des milliers d’années doivent être purifiés par les "piliers de la pénitence" dans l’impératif ! dès maintenant. C’est aujourd’hui qu’il nous faut commencer avant que ne pleuve le péché des péchés (Rev d’Arès 38/2).
Sur la terre, quelque chose d’extraordinaire se prépare une insurgeance grandiose et absolument inconcevable, qu’on nomme la pieuse gente (Rév d’Arès xLv/12-13), se manifeste déjà. Nous voyons les prémices de l’exode missionnaire surgir déjà dans plusieurs villes de France et même ailleurs dans d’autre pays, la libération arésienne ne peut pas être davantage remise en question.
L’humanité doit se préparer à de grandes épreuves inéluctables qui viennent et qui apporteront la fin de l’égoïsme puisque le Père de l’Univers nous le dit par La Révélation d’Arès.
C’est la fin d’une époque ; un nouvel ordre va se substituer à l’ancien, un ordre dans lequel régnera l’amour sur la terre, la lumière, le bien et la justice triompheront ce n’est qu’une question de temps.
Une sœur de Bretagne-Sud

Réponse :
Merc, ma sœur, pour ce beau commentaire. Il n'y est pas question de vraie piété, mais c'est une exhortation.

23mar16 173C57
Je suis émerveillée devant la richesse de ces commentaires qui se suivent et de la richesse de vos réponses, Frère Michel, qui coulent comme un ruisseau d'Eau claire (Rév d'Arès xL/6).
Je ne pensais pas mettre deux mots, je me sentais incomplète.
Et puis, petit à petit comme un enfant qui suit les pas de son père tout comme ceux de sa mère, suivant ses pas, et cherchant à bien faire- par la Parole clamée- quelque chose s'installait, et la clarté est venue !
Je ne quitte pas le Père, je ne veux pas le quitter et Lui ne me quitte pas.
Depuis que je suis petite, je prie et j'ai vu faire le monde autour de moi; c'est ainsi que j'ai été éduquée et j'en suis heureuse.
Quand j'ai arrêté [?], rien n'a vraiment remplacé la joie que j'éprouvais; alors il m'a fallu tout faire pour retrouver cela. Et, en écrivant cela, je pense à cet écriteau à l'entrée de la Maison de La Sainte Parole qui commence ainsi:
"Me voilà Seigneur je ne suis pas venue de moi - même.
Je suis pas venue vers toi parce que je me croyais juste et sage.
Tu as dû m'appeler..." .
C'est par et pour ce chemin là,par cette "Parole"qui me guide,que je vis à nouveau,de cette joie là !
Alors,la prière que nos frères chrétiens appellent le "Notre Père"qui fut ma Lumière un long moment devint Celle que j'ai rencontrée Telle Que le Père l'a enseignée à Arès: Père de l'Univers (12/4). Cette rencontre fut un réel miracle dans ma vie car je cherchais le vrai et j'ai commencé à le trouver tout au fond de mon être par cette Parole libérée des harnais (10/10), qui invitait Elle-même chacun et chacune de nous à construire son âme, son salut par la pénitence (30/10-11). Cette Parole, qui depuis toujours, annonçait que c'est par notre Bien que viendrait la Loi du Bien, Celle de la Bonté, du partage, de l'Amour par nos efforts patients, la Loi Qui sera (28/8).
Même si je me sais très imparfaite, je ne veux pas faillir à cette construction, je veux simplement trouver l'Eau qui me rafraîchit et me donne Force pour avancer; je la recherche pour la partager ensuite.
Je ne demande pas, j'espère, je travaille et souhaite que le monde s'éclaircisse; que la barbarie cesse pour les générations à venir.
Le Père, par Son Messager et Son Enseignement, n'a jamais cessé de nous accompagner dans nos efforts qui permettent de retrouver le bon souffle:
Son Souffle, c'est cela le vrai bonheur : Prononcer la Parole non pour "abolir", mais pour accomplir, voilà la vraie piété (28/10).
Le Père n'(é)lève pas de (de force) ; Il ne nous quitte pas si nous lui tenons le Bras (xxx/6) par le Bon Livre [i/5-11], la vraie piété. C'est par et pour l'Amour qui nous relie que le monde change (28/7) et que nous avançons (xLiv/4).
Merci
à vous frère Michel de m'aider à voir clair en moi, Messager de l'Amour qui nous guidez inlassablement (Rév d'Arès xxxiii/10-11) pour former un monde juste et heureux enfin !
Merci de toute mon âme ! En me sentant Une en moi, je ressens à quel point, chaque humain compte immensément pour toute notre création et Son Créateur! Le Père nous a créé pour la Vie et c'est la Vie qui doit triompher.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Encore un belle exhortation reçue aujourd'hui. Merci pour elle, ma sœur Danièle. Ici il est question de la vraie piété, alors doublement merci !
Vous dites : "Je travaille et souhaite que le monde s'éclaircisse; que la barbarie cesse pour les générations à venir." Oui, la barbarie ! Vous pensez, je présume, à la terreur que viennent de répandre dans l'aéroport et le métro de Bruxelles des barbares — en qui d'autres voient des "saints" et c'est bien là le drame —, mais je fais aussitôt percevoir que la barbarie (ou la "sainteté") ne se fait pas qu'à coups de bombes. Elle se fait depuis des siècles et des siècles dans les mœurs.
J'ai pu voir ces jours-ci deux films. L'un italien de Nanni Moretti s'intitule "La messa e finita" (La messe est finie) et l'autre, britannique, "Just a kiss" (Seulement un baiser). Dans le premier on voit en filigrane l'accusée invisible, jamais nommée, l'Église épuisée, incapable de faire face au genre de vie de l'humain moderne ; un jeune prêtre accablé, chez ses fidèles et jusque dans sa propre famille, par une suite de problèmes pour lesquels il n'a absolument pas été préparé, finit par perdre la tête et prendre la fuite, se voyant incapable d'aider ses frères humains. Ici "sainte" barbarie de l'Église par rapport à des réalités avec lesquelles elle est en décalage total. Dans l'autre film, la religion aussi est la barbare ; il s'agit d'un amour qui naît en Grande Bretagne entre un jeune Pakistanais musulman et une Écossaise chrétienne de Glasgow, mais tout s'oppose dans leurs millieux respectifs à l'épanouissement heureux de cet amour, car les mœurs sont si différentes dans les deux milieux, que leur vie commune ne peut que rendre horriblement malheureux des gens qui les considèrent comme perdus. Pour éviter cela, il eut fallu que ces deux jeunes gens rompent et deviennent malheureux eux-mêmes afin que leurs milieux gardent leur bonheur. Quoique les entagonistes fassent, ils laisseront toujours derrière eux une souffrance. Ces deux films montrent que les chaînes qui enserrent les uns et les autres et les séparent sont aussi barbares.
C'est là que je vois, avec une évidence lumineuse, combien importante est notre mission : arracher les hommes à ce qui les enchaîne et les emprisonne, qui est aussi douloureux que la barbarie violente. Oui, notre mission est libératrice et notre mission ne le montre peut-être pas assez. Et, bien sûr, vous avez bien vu et j'en suis heureux, que la vraie piété est pour nous un secours irremplaçable dans notre mission.
Dans "La Raison dans l'Histoire" Hegel, si je me souviens bien, ouvre quelque part un chapitre intitulé, je crois, "L'humanité et la religion." Il y dit quelque chose comme: "La religion est pour un peuple sa conscience de ce qui est." Ici Hegel entend "être" au sens absolu. Il y a donc autant de façons d'être en ce monde qu'il y a de religions. Là, à mes yeux, est la barbarie. Les bombes tuent en déchirant les chairs et les os et répandant le sang, mais les façons de voir religieuses, les dogmes des uns et des autres, tuent aussi à leur manière et tuent lentement beaucoup, beaucoup plus de monde. Hypocrites sont ceux qui disent qu'il suffit de supprimer la violence explosive pour que règne le bonheur malgré la violence des oppositions idéologiques, affectives, ou simplement celles des habitudes. Ceci explique que pour le moment nous Pèlerins d'Arès ayons sur le dos tout le monde, de tous bords. Nous sommes pour la libération totale, absolue, de l'homme car sans cela il ne trouvera ps le Bonheur... ni Dieu. C'est bien un retournement total de la métaphysique de la vie qu'apporte La Révélation d'Arès.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Danièle.

23mar16 173C58
Frére Michel, la prière devrait peut-être être ce moment où dans notre dialogue intérieur permanent, on s'accorde le droit de dire "je", à la place de ce "tu" permanent de nos pensées qui exprime la division intérieure. Si ce "je" nous revient souvent à l'esprit, [il] finit par habiter notre corps et sortir de nos lèvres sous une forme lumineuse.
C'est certainement une bonne manière pour tuer le jugement à la racine.
Ce jugement qui nous empêche d'habiter le Royaume.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
"Je" ou "tu" dépend de la personne à laquelle pense le priant. C'est bien une des raisons pour lesquelles le Très Haut ne donne aucune règle de prière. Chaque priant entend au fond de lui-même "je", "tu", "nous", "vous", etc., à sa façon personnelle. Si pour vous ce que vous dites ici est important pour accomplir le Bien, alors que ce soit la façon dont vous pratiquez votre vraie piété, frère Frédéric.
Avec La Révélation d'Arès le monde ne peut plus du tout être pensé comme un tout structuré, cohérent en structure. Il ne peut être cohérent qu'en amour. Mais ça, c'est seulement pour la pensée ; c'est encore loin d'être dans les faits. Les significations de la cohérence sont encore très diverses dans les esprits des présentes générations , parce que nous avons été culturés de cette façon-là et parce que nous nous efforçons d'aimer mais ne pouvons pas encore atteindre à l'amour absolu, qui ne viendra qu'avec le temps. La cohérence ne peut donc être totale pour nous, vous, moi, "je", "tu", elle ne peut être que partielle. Le monde porte encore pour nous une part de dualité, que nous ne pourrons réduire à la non-dualité que peu à peu, de génération en génération.

23mar16 173C59
La Vraie Piété dites vous ! [Vous écrivez :] "Dans le Bien vécu est la force de délivrance du Mal, mais la Parole vécue y ajoute la force de transfiguration. Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait..."
Bien difficile d'écrire après ce sublime rappel, mais notre reconnaissance peut vous écrire modestement son écho .
Toutes vos entrées , Vraie Piété, Mensonge, Non-dualité etc.. ne sont que différentes portes et fenêtres pour nous aider à entrer dans le même Cœur de l'Univers. Pour vivre à votre exemple la réunion du Créateur et de la créature qui redeviendra Créature, pour vivre l'union des hommes redevenus conscients et créateurs de leur âme à chaque instant, dans tous les actes de leur vie, régénérant leur Identité Divine pour former ce grand peuple d'identité que Dieu voulut comme enfant d'un Amour fou.
La voie du prophétisme est la seule qui ne permet pas le décalage, le mensonge, entre le proclamé et l'agi, entre l'extérieur et l'intérieur, entre le passé, le présent ou le futur, puisqu'il s'agit de vivre, d'incarner, d'Être la Parole créatrice.
Sois un dans toi ! dit le Père (Rév d'Arès xxiv/1)
C'est là l'essence qui nous distingue absolument du dogme religieux ou de l'idéologie politique, scientifique et de tous les intellectualismes.
La vie, rien que la vie mais la Vraie Vie.
Accomplir
tout à fait, chacun avec sa vie propre : je me souviens d'une de vos métaphores. Il ya longtemps vous nous disiez : "Si vous n'êtes pas en accord total avec ce que vous dites, vous sonnerez faux comme une cloche fêlée."
Nous en faisons difficilement l'expérience, mais en progressant.
Petits pêcheurs que nous sommes : Après l'harmonie d'une profonde prière qui a fait résonner la Parole dans notre corps, notre esprit et notre coeur, ou d'une belle rencontre missionnaire où la Lumière semble nous avoir traversés pour toucher "l'autre nous-même" rencontré et aimé, le bruit et la fureur reviennent en force à l'assaut et nous désaccordent.
Vous êtes la tour escarpée (Rév d'Arès 33/10) qui, elle, ne vacille pas, et le bras en feu (xvii/10) pour notre génération et celles de votre descendance, le phare qui guide les fils de l'Eau (xi/13).
Aventure longue mais sublime, dont vos détracteurs pressentent le danger, mais ils le sous-estiment ! Ce n'est pas dans un four que vous invitez à entrer, mais dans le Coeur du Grand Réacteur-Transfigurateur
Pascale B. du Dauphiné

Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Pascale. Vous rapprochez ici la Vie et la Vraie Piété, mais pour l'heure nous n'avons encore que le langage, les mots, la prononciation (Rév d'Arès 35/6) pour exprimer ce lien. De là mon blog, de là les commentaires, de là mes réponses. Oh oui, Pascale, nous voudrions tellement, chacun de nous, être un en soi (Rév d'Arès xxiv/1), être "l'essence qui nous distingue absolument du dogme religieux ou de l'idéologie politique, scientifique et de tous les intellectualismes". Dans cette génération nous n'y arrivons que partiellement, mais nous préparons la Voie pour ceux qui plus tard y arriveront totalement.
Sois un dans toi ! que vous rappelez ici, est une apostrophe libératrice, car ce qui, par dessus tout, caractérise l'Un, c'est qu'il ne dépend de rien d'autre que de lui-même ! Être libre (Rév d'Arès 10/10) ? C'est la chose la plus difficile qui soit, de telle sorte que même ceux qui chevauchent la Parole de Dieu trottent dans le brouillard, ne savent pas encore trouver leur vraie piété, ne sont pas encore assez libres pour ça.
Cela me rappelle Emmanuel Kant, qui n'est pas tendre pour l'homme. Je prends quelques instant pour farfouiller dans ma bibliothèque, y chercher dans ""An Answer to the Question: What Is Enlightenment?" (Réponse à la question : Qu'est-ce que les Lumières ?). Je n'ai cet ouvrage qu'en anglais. Je traduis : "La paresse et la lâcheté ont fait que la plupart des hommes, après avoir été affranchis  par la nature de toute tutelle étrangère, sont maintenant mineurs toute leur vie. de sorte qu'il est très facile à d'autres d'être leurs tuteurs. Il est si commode d'être mineur ! Aujourd'hui j'ai un livre qui pense pour moi, un patron qui a de la conscience pour moi, un médecin qui juge à ma place de ce qui me convient, alors pourquoi me donnerais-je de la peine de chercher ? Je n'ai pas besoin de penser, puisque je peux acheter. D'autres se chargent pour moi des ennuyeuses préoccupations." Ces mots de Kant décrivent parfaitement l'homme d'aujourd'hui, qui était déjà l'homme au temps de Kant, à la fin du 18ème siècle. C'est cet homme que nous, missionnaires, rencontrons dans la rue. Pourquoi cet homme qui a "paresse et lâcheté" se casserait-il la tête pour être pénitent ? Il ne comprend même pas qu'il faille l'être. Comment comprendrait-il ce qu'est la Vie, "rien que la vie mais la Vraie Vie," comme vous dites.
"Comment ?! se dit le quidam de la rue. Si la pénitence avait quelque utilité pour mon bonheur, un ministre ou des lois la feraient déjà pour moi." J'exagère à peine. J'exagère en ce sens que je prête une pensée à cet homme, le quidam rencontré ne se dit même pas ça. Il ne se dit rien, il ne pense pas, il est mineur au point d'être retombé en une sorte d'infantilité méfiante, au point d'être totalement sous la tutelle du système.
Nous nous heurtons à un manque presque total de maturité. Comme nous-mêmes ne sommes pas tout à fait mûrs non plus, nous avons besoin de la vraie piété pour réentendre la Parole qui nous dit: "Fais pas ci, fais pas ça, fais ceci, fais cela; etc !"
Comme vous voyez, ma sœur Pascale, vous m'avez entraîné sur des sentiers où la vraie piété m'est tellement nécessaire.

23mar16 173C60 
Vous regrettez le manque de commentaires au sujet de cette entrée piété, aussi je me permets d’en envoyer un nouveau. D’abord, je suis ravi que mon précédent (173 C52) ait fait "chanter dans votre cœur" mais je n’exprime rien d’autre que ce que je vis.
Oui, vous avez fourni une forme à ma piété dans ses débuts, c’était nécessaire, mais ce n’était qu’une rampe de lancement à mon propre vaisseau. Comment ne pas vous en remercier ? Je ne me méprends pas comme Romain T. (173C50) qui pense qu’on "saluera vos bustes dans les squares". Si c’est le cas, nous aurons échoué.
Le buste dans les squares, les musées, c’est la consécration à la fête des morts (Rév d'Arès xxxv/5). J’espère que le juste prophète (xxxvii/2) n’aura pas d’autre buste que celui que j’ai réalisé en terre à titre d’exercice de modelage (pardonnez-moi), qui trône chez nous sur un piano et fait figure de rappel à la pénitence (je vous joins une photo au cas où, avec Gandhi en arrière-plan, autre œuvre perso, sur votre mail). Parce que le juste prophète s’efface devant la Vie dont il est la fontaine (xLvii/9). Par son enseignement il est désormais vivant en moi, dans ma tête et mon cœur, comme il l’est dans d’autres sœurs et frères. Sa descendance ne hochera pas la tête devant son buste de l’air admiratif et convenu du commun pour s’exclamer : "Quel grand homme ce fut !". Comme Élie, il préfère n’être qu’un ver infime (2/10) dans le Séjour du Père à la splendeur des bustes, statues et tombeaux que pourraient lui ériger une postérité bêlante et commémorante.
Je m’étonne que Romain distingue le vrai dans le prophète, son "bon sens à l’état natif", le reconnaisse comme un "grand homme" inconnu et rejette — pourquoi ? — par pur préjugé les événements surnaturels, les visites de Dieu et Jésus. Comme si son bon sens à lui, Romain, n’était "plus natif" dans ce domaine-là, était bridé par le rationalisme ambiant, ne pouvait intégrer cette réalité-là, surnaturelle, plus vraie pourtant que la vraisemblable.
Tout cela va pourtant de pair. Si, comme moi, Romain activait la vraie piété, avait palé son île dans les cotes du prophète, la baie qui est un lieu sûr (Rév. d’Arès xLii/02), tout serait pour lui cohérent, sans obstacle, et la Vie immense lui ferait signe au lieu que son intellect fasse de la résistance. Pourquoi son intellect, ce qu’il croit, serait-il plus vrai que le témoignage du prophète dont il salue par ailleurs la sincérité et la philosophie alors même qu’il déplore les idéologies et l’ignorance du monde ? Au nom de la multitude dont "80 % ne croit plus en Dieu" ni au surnaturel donc ? Mais c’est la même multitude décervelée qui se donne des gouvernants médiocres, qui cautionne encore "la superstition" du socialisme. Bref, si vous me lisez, Romain, soyez un peu plus cohérent, acceptez le surnaturel, c’est une porte toute simple en vous qu’il vous suffit de pousser. Auriez-vous peur qu’on se moque de vous ?
J’ajoute une question. Vous écrivez : "sans vraie piété (35/6) la pénitence peut ne pas retrouver les puissants courants des Fleuves d’Éden (Rév d'Arès 35/2-3) et n’être qu’une mare, une morale." Il existe donc une pénitence sans vraie piété et, un peu plus loin, vous affirmez : "La pénitence ne va pas sans vraie piété." N’y a-t-il pas là une contradiction, apparente certes, sur laquelle vous pourriez nous éclairer davantage
Je comprends la nuance, mais quelque chose me chiffonne, parce que ça implique pour moi une distinction entre pénitence et pénitence comme je l’avais mentionné dans un autre commentaire. Entre une pénitence de base, souvent inconsciente d’elle-même, de conformité à une norme morale, où l’Eau ne coule pas, mais de salut quand même, et une pénitence de conquête de soi, consciente d’elle-même, régénérant la Vie grâce à l’Eau que la vraie piété ne cesse de faire revenir et circuler.

Voici une photo de votre buste, pas autant ressemblant que j'aurais voulu, mais fait à partir de photos, quand même reconnaissable, pour accompagner éventuellement mon commentaire.
Bonne journée pleine de piété vraie, cher prophète !
Buste Frère Michel par Frère Claude
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Oh là là ! j'en ai entendu sur cette image ! Et je vous assure que je n'ai pas cherché les commentaires, ils sont venus tout seuls.
Il se trouve qu'au moment où j'ai affiché cette image en grand (j'ai un écran d'ordinateur de 27", parce que j'ai maintenant mauvais vue et je dois tout agrandir), j'ai dû m'absenter quelques instant de mon bureau. Sœur Christiane y est entrée pour y faire je ne sais quoi. Alors que je reviens à mon bureau, sœur Christiane en sort, les yeux un peu hagards de quelqu'un qui a vu un fantôme. "Qui c'est là sur votre écran ?" Moi :"Vous voulez dire Gandhi ou moi ?" Ses yeux s'élargissent,épouvantés : "C'est vous ? Quelle horreur !" Moi: "C'est plutôt figé, mais de là à s'écrier : Quelle horreur..!" Christiane me coupant la parole : "C'est ignoble. Ce n'est pas du tout vous. Vous êtes un homme très vivant, charmant, sympathique, mais là non ! non ! et non !" Plus tard, Christiane amène sa fille Nina, me dit : "Pouvez-vous lui montrer la photo de votre buste ?" Je remontre l'image à Nina. Nina : "Qui c'est ?" Moi : "C'est moi." Nina, assez déconcertée  : "Le nez, c'est à peu près ça..." [ici Nina est censurée à sa demande ; elle n'a rien dit de méchant, sœur Christiane non plus]. Christiane: "Le front fuyant et un crâne d'œuf ! Vous n'avez pas un crâne d'œuf." Bon ! Je passe. Je vous épargne d'autres critiques. Un peu plus tard Christiane me rencontre dans le couloir, brandit un doigt et lance : "Et dites bien à frère Claude qu'il ne fasse pas mon buste !"
Pfouite ! Voilà ! Le Pèlerinage est dans moins de trois mois. Vous pourrez protester auprès de sœurs Christiane et Nina de la très mauvaise publicité qu'elles font à cette image. Moi, je ne dis rien. Je me trouve plutôt figé dans ce buste, mais quand j'aurai trépassé, je serai aussi blanc et raide que ce plâtre (ou cette terre ?). On ne se voit pas soi-même.
Pour répondre à votre question, à la fin de votre commentaire — merci pour lui — je dirai : Oui, il existe des pénitences sans vraie piété, pour des raisons diverses, la principale me semblant être le fait que certains frères et sœurs comprennent qu'il faut renoncer au péché et aimer, pardonner, réfléchir spiritullement  et se rendre libre de tous préjugés, mais qu'ils sont dans l'incapacité totale de prier d'une façon ou d'une autre ou qu'ils sont incapables d'abandonner leurs vieilles habitudes religieuses et prient comme à l'église ou ç la synangogue ou à la mosquée, donc sans vraie piété. Concernant ma phrase : "La pénitence ne va pas sans vraie piété," j'aurais dû écrire : La pénitence idéale ne va pas sans vraie piété."

25mar16 173C61
Bonjour Fère Michel,
Vous ne répondez pas à Alain M. [173C54] qui est "tenté" par une banderolle sur laquelle serait écrit "le bien est sacré". Quand je suis sollicité pour une réalisation de banderolle j'essaie de réfléchir aussi au texte. Là, ça ne me paraît pas trop parlant. Le Bien, le mot fait fuir, "Sacré", ça n'veut plus rien dire... enfin, je suis dubitatif.
Bien à vous
Laurent L'H. d'Ile de France

Réponse :
Alain M. (173C54) m'a simplement posé une question concernant la différence entre pèlerins petit p et Pèlerins grand P. Je lui ai répondu.
Alain M. ne m'a pas posé de question  concernant son projet de banderole. Il a simplement écrit : "Réaliser une banderole (a l'exemple de vos entrées 25, 44 et 48) avec écrit dessus "Le Bien est Sacrè" me tente !"
"Le Bien est Sacré" isolé, c'est pour moi un titre de film ou de roman, mais ces quatre mots seuls ne forment pas un argument missionnaire, car les termes "bien" et "sacré" ont des significations propres et figurées très étendues et, comme vous dites, ça ne veut pas dire grand chose. Toutefois, la mission est toujours affaire de terrain et je ne sais pas où Alain M. veut utiliser cette banderole ; peut-être sur un terrain humain sensible à ce genre de slogan. Je ne sais pas.
Je trouverait "Le Bien est Sacré" plus explicite si on lisait au-dessous : "Devenez un homme de bien avec nous !" avec encore au-dessous "L'Appel de La Révélation d'Arès". Là on serait en plein dans la mission sur le thème du Bien. Il faut alors que le missionnaire prépare la questions qui peut lui être posée: "Que voulez-vous dire par Bien ?" La réponse est évidemment : "Le Bien ? C'est l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, ce que La Révélation d'Arès appelle la pénitence" Et à la question : "C'est quoi La Révélation d'Arès ?" il explique et on est en plein dans le sujet. À ce genre de colloque un épi mûr peut réagir positivement, car la moisson des épis mûrs est bien l'action apostolique à laquelle nous sommes envoyés.

25mar16 173C62
Question : "Jésus fut-il crucifié un vendredi ? Si c’est le cas, comment a-t-il séjourné trois jours dans le tombeau s’il est ressuscité le dimanche ?"
Réponse : La Bible ne déclare pas spécifiquement quel jour de la semaine Jésus fut crucifié. Les deux opinions dominantes sont vendredi et mercredi. D’aucuns toutefois font la synthèse des deux et acceptent le jeudi comme étant le jour.
Jésus dit (Matthieu 12/40) : Car tout comme Jonas fut dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Ceux qui défendent la crucifixion un vendredi disent qu’il est possible de compter de manière telle qu’on puisse effectivement considérer qu’il fut dans la tombe pour trois jours. Dans la pensée juive du 1er siècle, une partie de journée était comptabilisée comme une journée entière. Comme Jésus fut enseveli un vendredi, tout le samedi et une partie du dimanche, on pourrait considérer qu’il passa trois jours dans la tombe. L’argument principal pour le vendredi se trouve dans Marc 15:42 qui précise que Jésus fut crucifié la “veille du sabbat”. S’il s’agit bien du sabbat hebdomadaire – samedi – alors la crucifixion eut lieu un vendredi. Un autre argument en faveur du vendredi se fonde sur des versets tels que Matthieu 16:21 et Luc 9:22 où Jésus enseigne qu’il ressuscitera le troisième jour, et donc qu’il ne restera pas trois jours et trois nuits entiers dans la tombe. Plusieurs traducteurs utilisent l’expression “le troisième jour”, mais non pas tous : d’aucuns contestent la manière de traduire ces versets. De surcroit Marc 8 :31 dit bien que Jésus sera ressuscité “après” trois jours.

Le débat sur le jeudi se construit sur celui du vendredi en arguant qu’il y a trop d’événements – jusqu’à vingt selon ses défenseurs – qui se passent entre l’ensevelissement du Christ et dimanche matin pour que tout se soit déroulé entre vendredi et dimanche matin. Il faut faire ressortir qu’il est particulièrement problématique que le seul jour plein entre vendredi et dimanche soit le samedi – le Sabbat juif. Un jour de plus ou deux résolvent ce problème. Les défenseurs du jeudi font le raisonnement suivant : supposez que vous n’avez pas vu un ami depuis le lundi soir. La prochaine fois que vous le rencontrez c’est le jeudi matin et vous lui dites : “Je ne t’ai pas vu depuis trois jours”, mais techniquement il ne s’est passé que 60 heures (2.5 jours). Si Jésus a été crucifié un jeudi, cet exemple montre comment on pourrait considérer cette durée comme trois jours.

L’hypothèse du mercredi avance qu’il y avait deux sabbats cette semaine-là. Après le premier sabbat (celui qui débute le soir de la crucifixion, Marc 15:42; Luc 23:52-54), les femmes sont allés acheter les aromates – notez bien qu’elles les ont achetées après le sabbat (Marc 16:1). Dans cette hypothèse du mercredi, ce premier sabbat est la Pâque (cf. Lévitique 16:29-31; 23:24-32, 39 où les jours très saints ne sont pas nécessairement le septième jour, mais sont appelés sabbat tout de même). Le second sabbat cette semaine était le sabbat hebdomadaire normal, samedi. Notez que dans Luc 23:56, les femmes qui avaient acheté les aromates après le premier sabbat s’en retournèrent, préparèrent les aromates puis “se reposèrent durant le sabbat” (Luc 23:56). On ne peut imaginer qu’elles achetèrent les aromates après le sabbat et les préparèrent avant le sabbat que s’il y eut deux sabbats cette semaine-là. Avec l’hypothèse de deux sabbats, si Christ fut crucifié un jeudi, alors le jour très saint (la Pâque) aurait débuté au coucher du soleil le jeudi et pris fin le vendredi au coucher du soleil – juste au début du sabbat hebdomadaire – le samedi. Acheter les aromates après le premier sabbat signifierait alors en faire l’acquisition le samedi, en violation avec les lois du sabbat.

Ainsi, dans cette hypothèse, la seule explication qui ne viole pas les récits bibliques des femmes et des aromates et tient à la lecture littérale de Matthieu 12:40 est que Christ fut crucifié le mercredi. Le premier sabbat – un jour très saint (Pâque) – fut un jeudi, les femmes achetèrent les aromates le vendredi suivant et s’en retournèrent les préparer le jour même, elles se reposèrent le samedi qui était le sabbat hebdomadaire et portèrent enfin les aromates au tombeau tôt le dimanche. Jésus fut enseveli proche du coucher du soleil le mercredi, ce qui est le début du jeudi selon le calendrier juif. En usant de ce calendrier, nous avons le jeudi nuit (nuit une), jeudi jour (jour un), vendredi nuit (nuit deux), vendredi jour (jour deux), samedi nuit (nuit trois), samedi jour (jour trois). Nous ne savons pas exactement quand il est ressuscité, mais sous savons que ce fut avant le levé du soleil du dimanche (Jean 20:1, Marie Madeleine vient au tombeau “alors qu’il faisait encore sombre” ; la pierre du tombeau était roulée et elle partit trouver Pierre lui dire “ils ont sorti le Seigneur de la tombe”), alors il pourrait très être ressuscité juste après le coucher du soleil du samedi soir, ce qui est le premier jour de la semaine pour les juifs.

Un problème possible avec l’hypothèse du mercredi est que les disciples qui marchèrent avec Jésus sur le chemin d’Emmaüs le firent le jour même de sa résurrection (Luc 24:13). Les disciples, qui ne reconnurent pas Jésus, lui racontèrent sa propre résurrection (24:20) et dirent : “aujourd’hui, c’est le troisième jour depuis ces événements” (24:21). Mercredi à dimanche, ça fait quatre jours. Une explication possible est qu’ils comptèrent depuis le mercredi soir au moment de l’ensevelissement du Christ, ce qui correspond au jeudi juif, et de jeudi à dimanche, cela fait trois jours.

Dans le grand dessein des choses, il n’est pas important de connaître le jour de la semaine où Christ fut crucifié. Si cela avait été primordial, alors la Parole de Dieu nous aurait communiqué clairement le jour précis. Ce qui est important est qu’il soit mort, et qu’il soit physiquement ressuscité d’entre les morts. Ce qui est également important est la raison pour laquelle il est mort – pour prendre sur lui la punition qui revenait à tous les pécheurs. Jean 3:16 et 3:36 proclament tous deux que croire en lui – mettre sa confiance en lui – nous conduit à la vie éternelle !
Bernard R. des Alpes Maritimes

Réponse :
Comme vous l'imaginez, vous soulevez-là un problème qui a fait penser, parler et écrire des générations et des générations de croyants depuis deux mille ans. On n'a pas de réponse sûre, ne serait-ce, pour commencer, que parce qu'on ignore l'année de la crucifixion de Jésus. On ne peut donc pas calculer le jour de la Pâque dont il pût s'agir. Et c'est tant mieux, parce que cela n'a aucune espèce d'importance. Qu'il fût crucifié un mercredi, un jeudi ou un vendredi ou un autre jour, quelle importance ? Aucune. Il fut crucifié, je l'atteste, car j'ai vu les stigmates. Et quand ressuscita-t-il, le troisième jour ? Le lendemain ? Le surlendemain ? Cela aussi peut se discuter. Mais quelle importance cela a-t-il ? Aucune ! L'important est qu'il ressuscita transfiguré, puisque celui qui m'a visité en 1974 était le ressuscité transfiguré, c.-à-d. entré dans l'éternité et vivant charnellement dans un état de transfiguration qui lui permet de circuler dans l'espace comme le Père me fit faire l'expérience de ce transfert dans l'univers pendant quelques instants : Relire La Révélation d'Arès (vi/1-5).
Jésus qui me visita 39 ou 40 fois en 1974 ne me dit pas : Je suis né telle année, j'ai été crucifié à tel âge, je mourus sur la croix tel jour et je ressuscitai tel jour. Pourquoi ne me dit-il pas cela ? Parce que ça n'a aucune espèce d'importance. L'important est que l'homme mette ses pas dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Saint (12/4) comme Jésus le fit en son temps pour que le monde change (28/7). Tout le reste n'est que détail.

25mar16 173C63
Je suis une femme d'origine indonésienne. L'Indonésie est devenue musulmane, mais je suis des ceux, plutôt rares, qui sont revenus à la forme d'hindouisme qui existait avant la conversion à l'Islam. Je peux parce que je vis en France. En indonésie cela me poserait de gros problèmes.
J'abrège. Mon souci est la non-violence, un mouvement de la vie venu de l'Inde.
Votre vraie piétéi me paraît en même temps très floue et très libre et j'aime cette liberté, parce qu'elle ouvre l'âme comme une grande fleur, mais elle est floue du fait de cette liberté, à laquelle peu d'hommes sont restés, parce que la plupart des humains sont devenus des ânes qui portent le même bât et avancent sous la trique. L'éducation est le bât qu'on nous met sur le dos dès l'enfance et pour s'en délivrer, quelle affaire !
Votre vraie piété prépare-t-elle à la non-violence ? C'est un point important pour moi. Je n'ai pas lu La Révélation d'Arès et la réponse s'y trouve, je suppose. Je veux dire, le choix de Parole que le vrai pieux fait pour sa prière qui lui indique ce qu'il faut accomplir comporte-t-il un passage spécifique à la non-violence ? Si c'est le cas, j'achète La Révélation d'Arès. Pour le moment je lis le Véda. J'ai lu dans ce blog que vous n'aviez rien contre le Véda comme source de Vérité venue du Créateur.
J'abrège. J'aurais une grande quantité de questions à poser, mais je préfère avancer petit à petit.
Laili T. W. d'Île de France

Réponse :
Vous ne trouverez pas dans La Révélation d'Arès de versets spécifiquement voués à la non-violence. Celle-ci ressort naturellement de l'Appel général à revenir au Bien par la pénitence qui consiste à aimer tous les humains, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, s'efforcer de réfléchir avec l'âme et le cœur, se rendre totalement libre de tous préjugés. Si vous êtes pénitente, vous êtes automatiquement non-violente, car comment pourriez-vous aimer, pardonner, faire la paix et en même temps meurtrir, blesser ou tuer ?
Vous ne trouverez pas de verset spécifiquement dédié à la non-violence, mais il faut lire La Révélation d'Arès, surtout si vous vivez en Occident et avez une certaine culture de la foi abrahamique ou biblico-coranique, car la Parole d'Arès s'adresse aux humains des régions du globe définies dans sa Veillée 5. L'Asie, donc l'Inde et l'Indonésie ne sont pas pour moi et mes frères territoire de mission.
La non-violence va sans dire, sans même être nommée, pour un chrétien pur, qui vit selon le Décalogue : Tu ne tueras pas (Exode 20/13) et selon le Sermon sur la Montagne : Tu aimeras même ton ennemi (Matthieu 5/44).
Je ne suis pas un expert dans votre domaine, mais je crois me souvenir que le mot ahimsâ que nous traduisons par non-violence est en fait non-nuisance, absence de dommage fait à autrui. Quoi qu'il en soit, il faut garder à l'esprit que le premier ennemi de la non-violence n'est ni la main de l'étrangleur, ni le poignard, ni la balle de fusil, ni la bombe, mais le péché. Il faut réaliser que tous les humains, dans l'état actuel de la planète, sont mortels, sont tués un jour ou l'autre, par la maladie ou la vieillesse, en fait tués par le péché. Donc, en devenant un missionnaire du Bien, de la pénitence, vous œuvrez pour qu'un Jour (Rév d'Arès 31/8) le péché disparaisse et l'homme retrouve son bonheur perpétuelle, la Vie.
N'oublions pas que par un paradoxe typiquement indien, le plus grand parmi les grands propagateurs de la non-violence est nés dans la caste de guerriers : Bouddha. Il a retourné contre lui-même la violence à laquelle il était destiné par la loi de sa caste. Il s'est fait violent contre ses propres désirs afin de tuer en lui-même la convoitise, source de tous les conflits.
Vous pouvez trouver La Révélation d'Arès à la mission "L'Eau Bleue", 32 rue Raymond Losserand, Paris (14) ou chez adira en ouvrant le site heep://www.adira.net.

25mar16 173C64
Bonsoir Frère Michel,
Merci d'avoir publié mon commentaire 173C27 auquel vous avez apporté une réponse qui bien sur ne me satisfait pas mais je comprends pourquoi vous avez été choisi avant d’entrer dans les entrailles de votre mère...
Merci d’avoir accepter de passer pour un fou en publiant ce message, mais permettez moi d’insister et de me répéter depuis maintenant vingt ans que j’ai découvert ce message, car si Dieu vous a confié cette mission il connaît aussi vos défauts (comme il connaît les miens d’ailleurs je vous rassure)
Donc j'insiste, persiste et signe : Vous vous trompez partiellement dans votre interprétation de ce message et c'est malheureusement cette interprétation qui m'a empêché de devenir un Pélerin d'Arès officiel [?]. Je dis malheureusement, car j'ai découvert Dieu tout seul je n'ai pas eu votre chance de voir Jésus se matérialiser devant mes yeux. Donc, cela m'aurait fait du bien à une époque de partager ma foi avec d'autres mais bon!  cela ne s'est pas passé de cette façon et je comprends aujourd'hui pourquoi :
Chacun a sa mission fixée par le Ciel avant de s'incarner sur cette terre. Cela ne sert à rien que je m'étende sur ce sujet entre autre de la réincarnation, car votre formation religieuse vous a fermé à ce mystère de l'esprit qui est pourtant une évidence qui explique beaucoup de choses. Mais je ne tiens pas à polémiquer sur ce sujet car il y a un problème beaucoup plus grave qui menace l'humanité à moyen terme.
Vous abordez partiellement l'écologie, alors que celle ci s'inscrit parfaitement et profondément dans la logique divine de la révélation qui demande à l'homme de modifier complètement son rapport à la nature et à la femme.
Je vous conseille donc (le Christ vous dit d'écouter les conseils de ceux qui vous croiett) de vous renseigner un peu plus sur tout les prophètes de l'écologie que Dieu guide bien évidemment ! Je pense entre autre à Pierre Rahbi.
Spirituellement votre.
Patrick R. des Yvelines

Réponse :
Pierre Rhabi est peut-être un "prophète de l'écologie," mais l'écologie n'est pas ma mission. Je ne suis qu'un modeste prophète de Dieu. Au reste, Pierre Rhabi ne m'aime pas et m'a considéré et me considère peut-être encore comme un fumiste. Si cet homme est pour vous une grande lumière, suivez-le. C'est un esprit généreux.
Pour ma part, je suis chargé de rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1), dont vous n'êtes pas. Mais si vous êtes un pénitent, un homme plein d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et libre de tous préjugés, vous serez plus sûrement sauvé que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Ce n'est pas ma formation religieuse qui me ferme à ce que vous appelez le "mystère de la réincarnation", c'est La Révélation d'Arès : L'homme fou compte les vies, alors que l'homme n'a qu'une vie. La tête du ver morte, la queue souffre, mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort vieille. L'homme a une seule mort (v/1). On ne souffre pas de mort vieille, donc pas de kharma. L'homme a une seule vie, donc pas de réincarnation.
N'oubliez pas, ce qui est essentiel, que l'âme ne naît (ou renaît) pas avec l'humain, mais est un produit de celui-ci quand il devient bon ou pénitent. Il n'y a pas de transmigration de l'âme, donc (Rév d'Arès Veillée 17).
Mais chacun de nous est la continuité de l'espèce, de ce que La Révélation d'Arès appelle la race (xii/5). Je suis, vous êtes, chacun de nous est la continuité de toute l'humanité depuis la Création et plus particulièrement depuis la chute d'Adam. D'une certaine façon, on peut voir ça comme une réincarnation, puisque je suis issu de cellules de mon père et de ma mère, lesquels étaient issus de cellules de leurs pères et mères et ainsi de suite.
C'est un effet de la non-dualité que nous appartenions à un Tout dont nous sommes des atomes.
Ceci dit, je vais vous dire : Si la réincarnation existe, eh bien ! il sera toujours temps pour moi de l'apprendre quand je serai mort. Pour l'heure le Père ne m'a pas posé ce point de foi comme condition de salut. Seule ma pénitence et non mes croyances me sauve. La réincarnaion n'est pas un sujet qui me préoccupe.
Je n'ai pas besoin d'être écologiste pour aimer la nature et la défendre. La terre, au reste, en a vu bien d'autres aux temps des grands bouleversements telluriques en ce qui concerne les émanations de gaz carbonique et de soufre et au temps des dinosaures les rots, les pets et les excréments de ces énormes animaux devaient produire d'énormes quantités de méthane, etc. Le complexe terre<-->atmosphère a des pouvoirs régénérateurs énormes. Par contre, l'homme tombé dans le péché en a-t-il autant? Lisez La Révélation d'Arès (je ne crois pas que vous l'ayez bien lue) et vous verrez que la préoccupation prime du Père, c'est l'homme.

25mar16 173C65 
Je ne vois pas comment peut fonctionner la vraie piété.
Vous parlez de prière libre, mais qu'est-ce que ça signifie ? Rien.
Tous les hommes sont pareils. Il n'y a qu'à leur enseigner une prière pareille et ils iront tous dans la bonne direction, comme un seul homme.
C'est ce qu'ont compris les religions. Vous manquez de bon sens. Vous vous attaquez à l'impossible.
Pascal R. d'Auvergne

Réponse :
Non, "tous les hommes" ne sont pas "pareils". C'est même tout le contraire.
Aussi variée en caractères, natures, qualités et dafauts, est l'espèce humaine, aussi variée est la vraie piété, car la vraie piété désigne la manière de chaque homme de prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et chaque homme est différent des autres hommes.
Si vous entrez dans la salle de prière du Pèlerinage d'Arès entre le 21 juin et le 15 août vous y voyez selon les moments entre dix et cent pèlerins priant là, dont aucun ne prie de la même façon que les autres. Jamais on ne m'a vu attendre les pèlerins à la sortie pour leur dire: "Ce n'est pas comme vous priez qu'il faut prier. C'est comme ci ou comme ça." J'ai un respect absolu pour la vraie piété de chacun. Il m'arrive de réunir des frères et des sœurs pour leur expliquer comment je prie moi-même et pourquoi je prie comme je prie, mais ce n'est pas pour leur dire: "Faites comme moi, je suis la norme." Je leur dis : "Si vous ne savez pas comment prier, je vous montre comment je prie. Ça vous donnera peut-être une idée pour développer vous-même votre manière personnelle de vraie piété."
Il ne faut ni se représenter les hommes comme les exécutants d'une culture, d'une politique, d'une religion, d'un genre de vie, d'une langue, etc. ni s'efforcer de les faire s'imiter les uns les autres, mais il faut les libérer. Il faut voir chaque homme comme celui qui reçu les Attributs du Créateur que sont: Parole, Individualité, Liberté, Créativité, Amour, et qui en a fait sa parole propre, son individualité propre, sa liberté propre, sa créativité propre et son propre amour. Il y a certes des signes ou repères que tous les hommes voient, mais qui ne sont que les signaux ou panneaux indicateurs sur les sentiers, qui montrent le bon chemin, ce que j'appelle "la direction de certitude". C'est la Parole qui donne ces repères.
Ceci étant, autant il est dur de discerner le sentier qu'il faut suivre — le Père Qui est Sage parle de sentiers au pluriel et de plus les qualifie de chevriers, donc difficiles (Rév d'Arès 20/4, 25/5) — et souvent il est même dur de distinguer le signifiant du signifié. La vraie piété est donc aussi un apprentissage du sens de la Parole, un apprentissage de la Lumière, et ça peut durer toute la vie, laquelle est courte de toute façon. Il faut butiner et piller la Parole comme les abeilles sur les étendues des prés et des champs, chaque abeille est indépendant des autres abeilles. Elles finissent certes par faire le même miel, mais nous, nous n'en sommes pas là. Les religions, les sectes, les idéologies pullulent justement parce que nous sommes tous différents. Alors ne nous imaginons pas pouvoir devenir des dieux du jour au lendemain, il faudra des générations, et suivons notre pêle-mêle, notre diversité, en abandonnant les religions et leurs prières mécanisées et en nous concentrant, pour commencer, sur une seule Parole. Chacun de nos corps, de nos lèvres, de nos cerveaux, de nos mains donc, est le vestige d'un corps absent, le corps d'Adam d'avant le péché. La vraie piété permet non de re-posséder, mais au moins de ressentir, ce corps absent et de lui emprunter sa force déambulatoire, sur les sentiers, dans la direction des Hauteurs.
Comprenne qui pourra ! Mais si vous faites un effort, ne serait-ce qu'un effort de confiance, un effort d'abandon, vous découvriez la Puissance qui est en la Parole. Pas le premier jour, ni même le suivant, mais un jour.

25mar16 173C66
Fidèle de votre blog, et au champ avec un vieux compagnon en binôme, frère T., nous échangions au sujet de votre entrée. J’étais parti pour un commentaire étoffé. Puis, j’ai renoncé au final.
Il est vrai que l’on peut ciseler à merveille un texte, le laisser reposer et l’amender encore et encore, puis vous l’envoyer après avoir pesé, comme un greffier, chaque mot, phrase, virgule. Tout, parfaitement "dans les clous".
Puis, le malaise en soi d’observer le décalage entre le "dire" et le "faire". Certes, on peut se sentir honoré de vos éloges — que, personnellement, je ne recherche pas (et même que je fuis) — ressentir une certaine satisfaction, reconnaissance, etc.
Ces scrupules sont le cœur de la piété que je cherche à faire grandir en moi. Au point de répugner à l’écrit. Et, pour ne pas renoncer définitivement, de chercher à m’approcher du "langage primordial" du Père dans le Livre, lapidaire, la "quintessence de l’Essence" de la Parole du Créateur.
Dans toute la collection de votre parution "Le Pèlerins d’Arès", il y a une phrase de vous qui reste à jamais gravée en moi. elle est devenue comme un pivot de ma piété. Que cette piété soit dans ma vie de tous les jours, au travail, en famille. Ou à la Moisson, ou quand je travaille sur un projet, converse avec des sœurs et frères, etc. C’est une phrase magnifique de vous, je ne sais plus quel est la référence exact, avis aux amateurs si quelqu’un trouve. La voici :
"Il n’y a pas de certitudes réalistes hors de la conscience de pouvoir tomber à tout moment dans l’incertitude." (référence à trouver)
Voilà. J’admire ce côté "primordial" et lapidaire chez le Père, et parfois chez vous, frère aîné, plus que l’explication de texte, la dissertation se voulant la plus parfaite possible, la plus "conforme". Même si j’admets qu’il faut bien en passer par-là.
Cette préoccupation ne fait pas écho à vous, ce que vous écrivez, enseignez, etc. Vous êtes admirable. Non, cette préoccupation me vient en lisant certain commentaire de vos contributeurs, et ce que j’observe d’eux en coulisses lors d'échanges conversationnels, tellement ils sont "certain" de leurs avis et propos. Et, "paille et poutre oblige" (Bible, Le sermon sur la montagne, Matthieu 5 à 7), cela me renvoie à moi-même, à ma pénitence. Et je me fais encore plus petit, me remémore encore votre fabuleuse phrase.
Je termine ce texte — sans doute trop verbeux lui aussi — en la remettant ci-après tellement elle est le cœur de toutes mes intentions faites avec piété :
"Il n’y a pas de certitudes réalistes, hors de la conscience de pouvoir tomber à tout moment dans l’incertitude." (référence à trouver)
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Si vous me connaissiez mieux, frère Roger, c'est-à-dire si vous aviez fait partie du petit reste et qu'ainsi vous auriez souvent reçu ma visite et m'auriez souvent entendu au cours des ans, vous sauriez que cette pensée, qui fait votre admiration, est commune chez moi et que je l'ai exprimée de diverses façons maintes et maintes fois. Il n'y a donc pas à en rechercher la référence.
À vrai dire, je ne suis certainement pas le premier à avoir prononcé cette "fabuleuse phrase". Qui peut vraiment dire quelque chose d'original ? La Bruyère écrivit : "Tout est dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes qui pensent." Je ne sais pas où moi-même j'ai glané cette pensée, d'un homme dont j'ai oublié le nom et qui lui-même sans nul doute glana cette pensée d'un autre qui l'avait glanée d'un autre et ainsi de suite. Il y a aussi des milliers d'années que Dieu parle et tout le monde sait ce qu'Il a dit, mais qui L'a écouté au point de L'accomplir ? Isaïe, Jésus... bref, quelques uns. Ce sont toujours les mêmes pensées qui reviennent et quand elles agacent les hommes, ils disent soit que leur auteur n'existe pas, surtout si c'est l'Auteur avec un grand A, soit ils s'attribuent leurs pensées, se gonflant comme des grenouilles, mais l'air qui les gonfle n'est jamais que de l'air, celui que nous respirons tous. Pauvre humanité que la nôtre ! Heureusement, le Père dans son immense Bonté nous appelle encore à faire ce que nos prédécesseurs n'ont pas fait, comme si nous étions les premiers. Nous en tirons quelque fierté. C'est humain.
Merci pour ce commentaire, merci pour votre estime et votre amitié, mon frère Roger.

25mar16 173C67
Votre entrée est vraiment au cœur de notre actualité, merci, avec ce qui se passe autour des attentats, par exemple il y a des réactions publicitaires sur les réseaux avec un trait sur "pray" : prier, qui proclame que le monde doit arrêter de prier et commencer à penser "Think". Évidemment que ce conditionnement à la religion, névrose religieuse, est nocif, limité, suicidaire et qu’il faut ouvrir nos cœurs pour penser autrement. Mais la publicité est radicale dans sa formulation, elle rejette "l’eau du bain avec le bébé" (la source divine) !
Alors nous, nous nous rappelons que le sens du mot prier est prier pour accomplir la Parole de Dieu et non de l’homme, est ce qu’il faut retrouver un fond de paix, la vraie piété en somme, car sur toute la terre on peut retrouver un lien à Dieu retrouver la complémentarité avec nos différences et bénéficier de la diversité. C’est la religiosité, les traditions culturelles, les interprétations qui arrangent [les choses] selon les intérêts, les superstitions aussi qui éloignent l’homme de sa valeur humaine et spirituelle.
Car prier est un point commun à toutes les cultures religieuses pour soulager la douleur de ce monde et une promesse pour le paradis. Ces soulagements émotionnels sont légitimes mais n’ont pas de sens puisque le Père connaît déjà le besoin de l’humanité avant nous ( Matthieu 6/8). Le Paradis c’est ici-bas, car si l’homme se lève  — Homme debout ! (Rév d'Arès 1/1) — et change sa vie (28/7), il pourra vaincre son mal, ses maladies et même la mort.
Reconnaître la Voie du Père ou pas, l’homme a le choix, mais combattre le péché nous incombe à tous. C’est une nécessité, une responsabilité humaine individuelle et collective. Le Père aimant nous dit : Dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès 35/12), parce que pour sortir de son mal et ne pas y revenir, il faut être accroché à la Vie. Le Père est là. Il attend l’homme, son changement de l’intérieur par la pénitence.
Chaque jour je ressens cette joie de trouver un lien avec la Parole qui me parle là où je suis, elle est et moi je résonne avec Elle. Lire un peu plus pour accomplir un peu plus. La pénitence est un travail et le travail est une valeur. Il y a un changement d’aiguillage à opérer pour retrouver la vraie piété.
Avec vous, cher prophète et prophètes en devenir qui partagez une volonté d’unité d’Être !
Pauline S. Véra Resse d'Île de France

Réponse :
"Au cœur de notre actualité," dites-vous, ma très chère sœur Pauline, que je fus si heureux de revoir au Pèlerinage en 2015. "Au cœur de notre actualité," vous êtes une femme et j'ai reçu, dans l'une de mes boîtes de messagerie, à peu près en même temps que votre commentaire, un eMail d'une dame Arabe Saoudienne, qui me dit qu'elle lit mon blog, mais me supplie de ne pas publier son message. Son eMail est une longue plainte pleine de noblesse amère qui me dit en anglais.
Je traduis : "En France les femmes sont libres. Pas ici. Oh ! il y a le pétrole, les grands travaux, les fortunes, mais à côté il y a les femmes interdites de faciès comme de conduite d'automobile, interdites de musique, de danse, de consentement à leur propre mariage, interdites de contrôle de leurs propres corps, de leurs propres joies sexuelles et même de leur propre accouchement. Le wahabisme est une épouvantable injustice. Vous trouvez les gens d'ISIS des assassins, mais si l'on me prenait à vous écrire, prophète de Dieu, je pourrais être mise à mort."
Vous allez me répondre : Qu'est-ce que cela a à voir avec la vraie piété ? Je réponds: Si ! La vraie piété est d'autant plus nécessaire à notre pénitence, inséparable de notre moisson, que notre pénitence est aussi faite pour délivrer le monde et quand des sœurs musulmanes souffrent de telles contraintes, nous voyons bien qu'il faudra aussi les délivrer, car elles vivent là où s'élève l'étendard de Muhammad. "Être accroché à la Vie," comme vous dites, sœur Pauline, c'est préparer la rupture des chaînes partout, car il n'y aura pas de Bien parfait sans liberté parfaite. D'aucuns vous diront que c'est contradictoire et impossible. Non, c'est au contraire la juste directions que nous montre la Parole d'Arès.
Thérèse d'Avila, me dira-t-on encore, était Carmélite et donc elle aussi "interdite de faciès, de musique, de danse, interdites de contrôle de son propre corps." Oui, mais elle l'avait voulu ainsi. Elle s'évertua d'ailleurs à amplifier la rigueur de la vie carmélitaine, mais elle ne le fit que pour des moniales non seulement consentantes mais encore assoiffées de mysticisme, et elle ne le fit pas sans rencontrer de grands obstacles, la résistances des autorités et fut appelée à comparaître devant le tribunal de l'Inquisition, parce qu'elle était devant l'autorité toujours masculine suspectée d'indépendance féminine dans la rigueur et ainsi jugée insupportable. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes ni saoudiens wahabites ni carmélites, mais nous sommes des croyants libres et chez nous les femmes sont absolument, en tous points, égales des hommes, aussi nos sœurs, dont vous êtes, sont-elles particulièrement désignées pour délivrer partout leurs consœurs du monde.
Quand vous exercez votre vraie piété, ma sœur Pauline, pensez à celles de votre sexe qui dans ce monde sont des êtres contraints et dites-vous que cette vraie piété doit particulièrement porter sur le renforcement de vos forces libératrices.
Merci, ma sœur Pauline, pour votre beau commentaire.

25mar16 173C68
Je suis très attaché à une vision orientaliste indienne de l'humain, mais je n'ai pas jusqu'à présent trouvé de spiritualité correspondante en Occident. Un ami m'a recommandé d'ouvrir votre blog et de le lire en me disant: "Tu ne vas pas tout de suite retrouver chez le témoin de La Révélation d'Arès, qui gère le blog, mais si tu te donns la peine de creuser et de "désoccidentaliser" ses propos, tu vas retrouver là une façon de voir l'atman* et son parcours de l'obscurité à l'éternité.
Je suis né catholique et même catholique très impliqué dans ma jeunesse, mais je n'ai pas trouvé dans cette religion la profondeur universelle de mon être tel que je le sentais en moi. C'est, en cherchant, dans l'enseignement spirituel de maîtres indiens que j'ai trouvé quelque chose de beaucoup plus proche de l'ontologie complète, de ce que j'appelle parfois "la magie de la vie" dans son union avec l'universel.
Depuis quelques mois je trouve que votre pensée amorce un virage dans ce sens. Je ne veux pas dire que ce je trouvais auparavant dans vos entrées et vos réponses était éloigné de la métaphysique telle que la spiritualité l'envisage en Inde, mais elle ne s'exprimait qu'en termes encore proches de la culture judéo-chrétienne. Maintenant, vous plongez dans les profondeurs, sans abuser d'une réflexion abstraite, ni trop orientaliste, disons qu'elle est plutôt universaliste ; vous jetez une passerelle pour atteindre la vérité hors des formules et structures religieuses, ce qui donne à votre pensée une grande clarté et ne même temps quelque chose de très neuf. La métaphysique est souvent négative; chez vous elle est très positive.
Mais je me sens dépassé. Vous exprimez honnêtement vos incertitudes ou plutôt les limites de l'entendement humain, vous restez dans un à-peu-près que je qualifierais contradictoirement d'exhaustif ou d'achevé. Je croyais avoir intégré le concept universel de la vie — que vous appelez la Vie avec un grand V — mais je me rends compte, sans vraiment l'expliquer, que c'était encore une vision intellectuelle de la vérité, parce que si on va trop loin, il n'y a plus que l'intellect qui fonctionne. Il faut honnêtement se réduire à ce qu'on peut être et comprendre. Il faut garder ses limites. Merci de le faire comprendre et de savoir le faire comprendre. À présent je me sens vivre, VIVRE au sens absolu du mot, mais j'ai peur. J'ai l'impression de pédaler dans le vide. Que dois-je faire ?
Joël I. de Bretagne

Note du bloggueur : *Atman : Ce mot est indien et ne figure pas dans La Révélation d'Arès, il désigne plusieurs choses :L'âme, le souffle ou principe de vie, le soi, l'essence, et plus particulièrement : le principe essentiel à partir duquel s'organise tout être vivant, l'être central au-dessus ou en deçà de la nature extérieure.

Réponse :
Vous n'avez rien d'autre à faire que tout ce que vous pouvez faire selon vos moyens propres. J'ai découvert, il y a peu de temps, cette citation de Nisargadatta Maharaj :
"Vous n'êtes responsable de ce que vous pouvez changer. Votre attitude est la seule chose que vous pouvez changer. Et c'est là toute votre responsabilité."
Je ne connaissais pas cette citation, mais je connaissais un peu Nisargadatta Maharaj et si vous êtes comme vous dites "très attaché à une vision orientaliste indienne de l'humain," vous le connaissez sûrement beaucoup mieux que moi. Pour les lecteurs du blog qui ignorent de qui il s'agit, je rappelle que Nisargadatta Maharaj est un maître spirituel indien rattaché à l'Advaita Vedānta ou doctrine de la non-dualité, dont il a été question dans mon entrée de blog 171, et dont le prophète fut Shankara ou Çankara au VIIIème siècle. Nisargadatta Maharaj est l'auteur d'un livre "I am That" (Ce Que je suis) qui eut un grand succès chez les croyants Orientalistes. Nisargadatta Maharaj est considéré comme l'un des grands sages hindous modernes liés à l'école du Vedānta. C'était un spiriturel dont l'enseignement était réputé abrupt et simplissime. La Révélation d'Arès est de même une Parole du Créateur qu'on peut voir comme abrupte et simplissime.
On ne peut que très bien comprendre pourquoi quelqu'un cherchant la Lumière plus loin que la lumière relative de la chrétienté d'église s'est tourné vers la haute spiritualité indienne où l'on trouve des maîtres à penser qui ont de beaucoup dépassé les théologiens chrétiens. Il n'y a pas longtemps quelqu'un m'a parlé de Maître Eckhart (le dominicain allemand Eckhart von Hochheim) qui était allé plus loin que ses corélégionnaires théologiens et qui dut faire marche arrière, car il n'avait pas que des approbateurs dans l'Église. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes attachés à aucune religion et n'avons qu'à rendre compte à nos consciences, nous avons retrouvé notre liberté spirituelle après que La Révélation d'Arès fut venue briser nos chaînes, nous ne voyons aucun obstacle devant notre libre compréhension de la Vie telle que le Père L'a donnée. Nous travaillons à préparer les voies pour que les générations qui viennent puissent l'atteindre.
Que faire ? me demandez-vous. C'est très simple : Devenez pénitent et moissonneur de pénitents. Je ne vous ré-explique pas ici ce qu'est un pénitent. Vous l'avez certainement lu maintes fois dans ce blog.
Vous vous situez en Bretagne. La Bretagne est grande : Où demeurez-vous ? Nous avons une mission, rue du Port à Lorient et si vous pouviez la rejoindre, ce serait formidable ! Si vous habitez vers Rennes, je peux vous orienter vers notre frère Daniel et si vous habitez dans le nord de la Bretagne je vous dirigerai vers notre frère Thierry (st-Brieuc). En Finistère je peux vous orienter vers frère Abel ou, si vous êtes vers Quimper, vers notre frère Jean-Hubert. Répondez-moi par eMail à l'adresse que je vous envoie parallèlement à la présente réponse.

25mar16 173C69 
Il y a des moments où lire votre blog me décourage.
Je me sens tellement loin de cette Vie spirituelle que vous illustrez, que j'ai l'impression que je n'atteindrai jamais ces Hauteurs où vous nous projetez parfois. Pourtant, je suis moissonneur et pénitent.
J'aime beaucoup cette entrée sur la vraie piété et aussi le commentaire de Claude, que je trouve très beau. Mais cette étroite association au Père de l'univers comment y arriverais-je?
Peut-être ma barre est-elle trop haute !
En tout cas, il faut réduire sa rébellion contre Dieu et en même temps dépasser le sentiment de son indignité...
Et c'est lourd
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère Salvator, vieux compagnon de foi, pour ce commentaire simple et humble, c.-à-d. plein de lumière, car l'humilité est la porte de l'intelligence spirituelle. Vous êtes moissonneur et pénitent ? Que pouvez-vous être d'autre ? Le Père ne nous demande rien de plus. Ne soyez pas impressionné par les petites lucarnes que j'ouvre ici dans la toit de notre obscure maison du monde pour que le regard s'échappe vers plus de Vérité. Ce ne sont que des échappées vers un Ciel Qui n'est encore ni atteignable ni attingible. La grande Lumière n'est encore pour nous, hommes et femmes de cette génération, que comme l'étoile pour le marin. On se dirige sur elle — alors, il faut bien la voir —, mais on ne la touche ni ne l'atteint. Il ne faut pas s'en désoler.
Surtout ne vous découragez pas. Comme je le dis à Joël dans ma réponse précédente (173C68) : ""Vous n'êtes responsable de ce que vous pouvez changer. Votre attitude est la seule chose que vous pouvez changer. Et c'est là toute votre responsabilité." Le Créateur ne vous en demande pas davantage et dites-vous simplement que si tout le monde en faisait autant, le monde changerait, il n'y aurait plus ni jour ni nuit et la Lumière couvrirait tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8). Ainsi comprenons-nous l'importance considérable de notre mission.

26mar16 173C70
Je suis un Pèlerin d'Arès. J'ai répondu à l'Appel du Très-Haut relayé par deux sœurs missionnaires. Aujourd'hui je prononce Sa Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6], je suis son messager et son apôtre idéal en devenir.
"Je suis un Pélerin d'Arès" est une phrase que je ne prononce pas fréquemment devant témoin. Je veux exprimer cette phrase aussi simplement que je m'appelle Tony. Une fois dite, des explications s'imposent, des explications à la hauteur de ce que je suis.
Être Pèlerin d'Arès est un état qui colle à la peau. Une personne qui m'aime tel que je suis, aime aussi l'homme que je deviens, un homme de bien. Ce que j'ai été, ce que je suis et ce ce que je serai deviennent indissociable. Je m'appelle Tony et je suis Pèlerin d'Arès, une voix qui monte avec l'Aurore. Il y a là une étape que je cherche à franchir, prêt à en assumer les conséquences.
Accomplir la Parole c'est superposer la haute pensée à ĺ'action du coeur des deux mains.
Prononcer la Parole c'est respirer l'Air des Hauteurs Saintes.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Très beau commentaire ensoleillé, frère Tony, qui rapproche la vie spirituelle de la vie quotidienne, qui montre que vous arrivez à respirer la Parole comme on respire l'air. Au moins l'instant d'écrire ce commentaire vous supprimez le transitoire, vous collez le Tony de la chair et de l'esprit au Tony de l'âme. Oh, certes, il y a les inévitables moments de décollement, mais si vous recollez souvent les trois éléments dont vous êtes fait, c'est bien, très bien, et il n'y a rien là qui de contradictoire avec l'exercice de la raison. Au contraire, nous descendons régulièrement du bourricot quotidien pour enfourcher, ne serait-ce que quelques instants, le superbe pur-sang de la Raison du Père.
Dans cette génération, que La Révélation d'Arès fait sortir des limbes matérielles de la vie du siècle, on ne sait pas grand-chose de ce qui se passer en-dedans de nous quand nous passons du péché au Bien. Même les plus grands spirituels ont toujours eu du mal à se délivrer de l'animal en eux. Les réflexions de Kant sur le sublime, les ravissements de Pascal, ne nous éclairent pas, parce que chaque humain est enfermé en lui-même et nous n'avons que des mots, toujours insuffisants, pour faire part de ce que nous vivons au-dedans. De même, la vraie piété de l'un n'est jamais celle de l'autre. De là la Sagesse du Très Haut qui peut seulement dire le peu que tous peuvent comprendre et qui laisse ensuite à chacun son expérience propre. D'où la laconicité de la Parole.
Merci pour ce commentaire, frère Tony.

26mar16 173C71
Le très beau commentaire du 22mar16 de notre Claude M. [173C60] m'a ému et votre réponse m'a interpellé sur la vraie piété.
Aussi j'ai relu votre entrée plus attentivement. Je croyais tout savoir ou presque sur la prière car j'ai lu plusieurs fois votre article "Pia" dans "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" page 163.
Tout à coup, j'ai pris conscience que j'étais rarement en état de vraie piété, bien que je prie dans les trois livres [Révélation d'Arès, Bible, Coran] chaque matin en me levant avant de commencer ma journée.
Pour moi c'est devenu une habitude. Quand je prie, je me calque en gros sur votre exemple de prière que vous distribuez sous forme de fascicule aux nouveaux qui viennent au Pèlerinage d'Arès. Je prie dans les trois livres d'abord la Bible puis le Coran pour finir par La Révélation d'Arès. Je choisis les passages que vous recommandez dans la Bible notamment. Par exemple systématiquement je lis un extrait du Sermon sur la Montagne qui est la perle des Évangiles.
Parfois j'ai le sentiment que ma prière est machinale, je ne ressens pas toujours la Vie quand je prie. Mais, par contre, je constate la plupart du temps qu'après ma prière, j'ai les idées plus claires.
Je ressens davantage cette Vie quand je suis à la Moisson et que je transmets la Parole.
C'est pourquoi j'aime bien la Moisson que je compare parfois à la pêche, car il faut être patient avant de trouver une oreille attentive.
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Mon frère Denis, nous sommes tous des humains et donc nous vivons tous dans une chair inconstante, nerveuse, sensible, changeante, et une horizontalité spirituelle parfaite dans le temps ne peut être réalisée dans la vraie piété. Il y a les jours de fatigue, les jours de forme, les jours de la jeunesse, ceux de l'âge, les jours où l'esprit est perturbé car il dépend du cerveau, de la circulation sanguine, de la respiration, les jours de préoccupation, etc., et nous sommes inévitablement différents d'un jour à l'autre, voire même d'un moment à l'autre, même si ce n'est que quelque peu différents, d'un moment de prière à un autre. Il s'ensuit qu'on n'est jamais parfaitement égal dans la vraie piété et que certains peuvent être, malgré eux, très inégaux. Mais c'est le sort de l'humain, nous sommes faits ainsi ; nous ne pouvons pas toujours stabiliser notre chair comme nous le voudrions, il faut l'accepter, ne pas s'en faire pour l'inévitable difficulté de la constance. L'important, c'est la fidélité à la vraie piété, ce n'est pas la fidélité à la ferveur et à l'attention qu'on y apporte qui suivent les fluctuations de la santé, de l'âge, des éléments perturbants nombreux au cours de l'existence. Vous pratiquez la vraie piété chaque matin, fidèlement, c'est très bien.

26mar16 173C72 
La vraie piété, c'est vraiment prononcer La Parole de notre Créateur de l'Univers afin de l'accomplir.
Votre témoignage concernant nos fréres et sœurs de cette belle assemblée de Lorient, passant, avant d'aller moissonner, dans la salle de prière, afin de prier et de se mettre en état de sainteté, avant de se rendre au champ de leur moisson, m'a touché.
Bien souvent, nous aussi, et je pense, bien des Pélerins d'Arés, avant d'aller à la Moisson, prennent La Révélation d'Arés dans leur mains pour la proclamer en eux et trouver la force, dans la vraie piété de rentrer dans cet état de Sainteté, pour missionner en installant Dieu en eux. Être relié à notre Créateur. La Parole nous donne la Force dans la mission.
C'est L'union avec Le Pére qui nous procure cette force d'aller parler, d'aller moissonner. Sans la vraie piété c'est plus difficile. Quels force et bonheur d'installer en nous cet état de sainteté avant de partir missionner. Il nous donne vraiment la force d'aimer celui que nous moissonnons et de n'être plus rien pour nous-mêmes [Rév d'Arès 40/6]. Alléluia
Un sœur 💝 des Alpes

Réponse :
"Rentrer dans cet état de Sainteté, pour missionner en installant Dieu en eux" ? Nul homme ne peut entrer dans cet état de Sainteté, puisque le Père de l'Univers seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Mais j'ai compris que vous parlez de sainteté comme Lévitique 19/2 en parle : Soyez saints, car Moi Yawhé, votre Dieu, Je suis Saint. Et là, oui, dans ce sens relatif, nous pouvons nous habiller de la Sainteté du Père.
Nous sommes tous prêts à nous battre... contre nous-mêmes pour que nous abandonnions les habitudes millénaires de prière quémandeuse — même les athée voient la prière comme quémandeuse : "Je vous prie de m'accorder... de me donner... de me recevoir, etc." — et pour que nous accédions à la prière comme "force et bonheur", ainsi que vous dites, ma sœur. Notre idée de la prière n'est pas du tout conforme au canon religieux. Notre vraie piété quitte les abîmes mystiques religieux, les marécages où s'enlise la prière depuis des temps immémoriaux, et s'envole, veut partager la Puissance que contiennent les mots de la Parole, car la Puissance crée, accomplit au sens absolu. Même nous Pèlerins d'Arès avons parfois du mal à réaliser cette prière-là en abandonnant l'autre, les "Kyrié éléison !" (Seigneur, aie pitié !) qui n'ont servi à rien, car l'humanité souffre, vieillit et meurt toujours.
La vraie piété nous met en cohérence avec le sens de la Parole, sa dynamique, sa nourriture — pour que nous recevions notre nourriture (Rév d'Arès 12/4).

27mar16 173C73
Comme le frère Bernard DLF de Bretagne, j'éprouve aussi un petit choc, non pas sur l'histoire de Job en soi, mais sur l'utilisation de l'image du Serviteur souffrant qui correspond parfaitement à la piété de Job, et pas du tout à celle de Jésus, comme voudrait nous faire croire le premier épître de Jean, voici ma réflexion :
Pour un prédateur, affamé, plein de haine pour la Parole de Dieu, la plus belle image, que peut offrir Jésus, est celle du serviteur souffrant. C'est-à-dire un petit agneau, qui se laissent croquer sans opposer la moindre résistance.
Isaïe 53/2/-12 : Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée ; il n'avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment. Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et de prolonger ses jours; Et l'Œuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Dans ce passage Isaïe ne parle évidemment pas de Jésus, car si il parlait de celui-ci dirais plutôt : "Il s'est élevé devant lui comme un épi mûr et vigoureux attendant son moissonneur. Il est le surgeon descendants de la souche de Jessé sortie d'une bonne terre profonde et donnant du fruit. , . Et ce peuple, assis dans les ténèbres, A vu une grande lumière [Isaïe 9/1]. Alors Une grande foule le suivait et l'écoutait avec plaisir. Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. Il a apaisé nos souffrance, et alléger nos fardeaux. Il n'était pas venu nous apporter la paix mais l'épée [Matthieu 10/34]. Et il a accepté de se sacrifier pour que demeure en nous son message afin que nous vivions et que nous soyons sauvés. Et il nous a assuré qu'il y avait plusieurs demeures dans la maison de son Père et là où nous demeureront lui aussi demeurera en nous. Et grâce à son exemple , il nous a montré qu'elle était le chemin quelle était la vérité et où se trouvait la Vie. Il n'a aucunement porté allégeance au pouvoir terrestre, et s'il a accepté d'aller à la croix c'est parce qu'il savait déjà qu'il avait vaincu la mort et c'est pour porter ce témoignage aux hommes qu'il a accepté le jugement inique des tribuns de Jérusalem et les meurtrissures de sa chair. Même par cette mort éphémère, il n'a pas terni son éclat, refusant de s'éterniser dans un tombeau, répondant à l'appel de son Père, il s'est redressé de la mort.
Car l'Éternel ne veut pas la mort du juste, Ni que le méchant périsse. Malheureusement le sacrifice de Jésus n'a pas stoppé le péché, les pécheurs persistent dans leurs erreurs se croyant déjà pardonnés. Alors que lui par le travail de son âme il s'est sauvé lui-même, eux pourraient faire de même en réalisant les œuvres attendues du Père céleste, pour l'avènement du Royaume, où nous serons tous les héritiers princiers de celui-ci. En refusant de partager le butin, il n'a pas pris part au trésor qui amasse la rouille, et c'est pour cela qu'il s'est élevé au-dessus des grands de ce monde. Et de lui-même il s'est élevé à la Vie et il est même au-dessus des bienfaiteurs de ce monde. Parce qu'il s'est débarrassé de son péché, offrant au coupable un exemple de rédemption.
Constatez que j'ai pris un certain nombre d'extraits des Évangiles, qui nous illustre que Jésus ne se présente pas de manière misérabiliste, on ne voit pas que Jésus ait été un rebus ou un déchet de l'humanité, comme ils est décrit dans ce passage extrait du livre de la consolation d'Israël du deutero-Isaïe. Un personnage du type de Job, correspondrait bien mieux à cette description, il faudra aussi considérer que cette description n'est pas faite selon la vision de Dieu mais selon le regard jugeant de l'entourage d'un brave homme, qui a perdu toute prise sur le mal qui l'accable. Et en effet Job représente le Juste dont la foi est mise à l'épreuve par Satan, avec la permission de Dieu.
Et l'on sait que dans l'absolu tout ce qui se déroule ici-bas [mots) manquant(s)] effet avec le consentement de Dieu, n'oubliez pas qu'il nous a laissé ses lois immuables, que nous devons appréhender avec notre science et la sagesse pour en tirer le meilleur. Pour ce qui est de Satan il serait peut-être alors un archétype illustrant cette fatalité, qui s'abat au hasard sur les bons ou sur les méchants. Satan serait alors le mal absolu où le bien n'aurait plus d'emprise sur lui pour le convertir. Job attend d'une lèpre qui recouvre son corps garde le silence les patiente [?] "Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage." Et il supporte les quolibets de son entourage. "Nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié." Et ces quolibets ont tourné au délire, jusqu'à penser l'impensable :
"Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance." Drôle de  notion de ce qu'est l'Éternel. Il a fait face à sa mort sans rebellion. "il s'est livré lui-même à la mort."
Il a accepté l'injure de ses compagnons, il a été mis au nombre des malfaiteurs. Mais dans sa grande sagesse, il avait compris que ce mal l'avait frappé au hasard, car les conduites aveugles des hommes livrés à leurs pêché, produisent des conséquences qui sortent de tout contrôle :
Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes... Bref, ce passage d'Isaie met en avant la vision jugeante religieuse et superstitieuse, qui s'adapte comme un gant aux trois compagnons de l'infortuné Job. Ce passage est donc un concentré magnifique de ce que peut et a déjà produit la religion.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Il y aurait, mon cher frère Frédéric, beaucoup à dire sur ce commentaire qui cite abondamment la Bible. Mais il ne servirait à rien de finasser sur le sens des versets bibliques, parce qu'une seule chose compte : Être pénitent et moissonneur de pénitents. Pour le reste, les points de vue peuvent varier et ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait de bon qui nous sauvera et qui sauvera le monde.
Aujourd'hui, jour de Pâques Catholique, nous étions, sœur Christiane et moi, avec ma fille Anne et une amie à elle sur les bords du Canal du Midi dans l'Aude, à Le Somail (commune de st-Nazaire d'Aude). Après le déjeuner il y avait un atelier d'écriture et je m'assis un moment avec le groupe qui écoutait un écrivain parlant de l'art d'écrire. J'étais très attentif, parce qu'étant nul ou médiocre à la plume, contraint d'écrire mais n'ayant ni goût, ni plaisir, ni suffisantes connaissances pour le faire, j'ai tellement à apprendre que j'écoute toujours avec avidité ceux qui savent rédiger. J'ai tellement à apprendre. Et puis sœur Christiane vint me chercher pour me dire avec sa bienveillante autorité : "Vous devez marcher" (prescription du cardiologie). Je me suis levé et je suis parti marcher.
Je suis peu après entré dans une librairie, qui est paraît-il connue dans toute la France, qui m'a plutôt paru être une sorte de vaste bouquinerie. Et là je me suis trouvé devant des rayons et des rayons de bouquins de tous âges et je me suis senti écrasé sous le poids de tous ces talents qui ont, au cours des siècles, brillé par la pensée et par la plume, et j'étais là, entre les raysons, avec ma nullité, comme écrasé. Au centre de la bouquinerie un poète local lisait ses œuvres, avé' l'assent chantant, il lisait tout haut au milieu d'un public attentif, debout ou assis sur les marches des escaliers montant aux galeries. Je l'écoutai, mais je ne compris pas grand chose à ce qu'il disait — la poésie n'est pas mon fort —. Tandis qu'il parlait je me disais: Et moi, pauvre frère Michel, qui suis le Témoin d'un Événement Surnaturel majeur comme il n'en arrive que tous les mille ans, je suis là, inconnu silencieux, face à l'abîme qui me sépare de ce poète du Languedoc, de ce public, une épaisseur extrême d'inconnu et de silence me sépare de tous ces braves gens et pourtant une chose très simple, extrêmement simple, pourrait nous réunir et réunir toute l'humanité dans la plus belle action qui soit: la recréation de la terre par la pénitence.
Voilà, frère Frédéric. Il n'y a de vrai et d'important que cette chose simple : la pénitence. Soyons vous et moi pénitents et si nous le sommes comme il faut, ce qu'on été et ont dit Isaïe ou Job n'a qu'une importance très secondaire. Ils peuvent même être oubliés. Avec la pénitence nous reprenons totale possession de notre Terre pour le Bonheur.
Alléluia !

27mar16 173C74
Je vous remercie pour votre remarque en 173C72 sur "la prière comme quémandeuse".
Il se trouve que j'ai écrit mercredi dans un message interne aux pèlerins d'Arès : "Je vous prie de m'en excuser."
Je me suis demandé si votre remarque s'appliquait aussi entre ceux qui sont à la recherche de la vraie piété.
Il me semble que oui, cette expression "Je vous prie... " est plutôt à éviter dans tous les cas.
Puisque s'il s'agît d'accomplir la Parole, le mieux serait de prendre l'habitude de dire "Je me prie de...".
Patrick T. Jours de Gris d'Ile de France

Réponse :
Il est vrai, mon frère Patrick, que j'ai cité les athées qui ne prient pas au sens religieux, mais qui disent : "Je vous prie de me donner... Je vous prie de m'accorder, etc." Mais j'ai fait cela par malice ou par par boutade jouant sur un usage de politesse du verbe prier dans la vie commune. Je n'aurais pas dû le faire. Je n'imaginais pas qu'on pût prendre cela au premier degré. Pardonnez-moi.
Vous pouvez continuer de faire un usage courtois du verbe "prier" dans la vie commune.

27mar16 173C75
Entre le thème de la vraie piété et celui de la réincarnation (173c64 et votre réponse) y a-t-il un rapport ?
Je ne m'étais pas posé la question hier, en vous envoyant un commentaire qui s'est égaré suite à une fausse manoeuvre de ma part.
Et je découvre maintenant entre les deux un lien, peut-être subjectif.
Je vais en ce sens témoigner ici d'une expérience de mission, plutôt d'un suivi de moisson :
Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe, à étaler son grain, à le retourner dans la grange" (Rév d'Arès 6/3)
Nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers" (35/11).

Le Fils concerné s'appelle Mohamed. Né il y a 60 ans dans l'islam de la campagne algérienne, islam souvent méprisé et humilié par les colons, islam brutal chez son père, mais en même temps profondément formé au respect de l'autre et à l'aide mutuelle. Orphelin à 16 ans, il est adopté par un amie à moi, catholique américaine, qui du coup s'intéresse à l'islam au point de s'engager à fond dans le dialogue islamo-chrétien. Et Mohamed travaille de son plein gré l'Évangile de Matthieu pendant un an.
Dans ce cadre islamo-chrétien, je fais, il y a des années, la connaissance de l'adoptante. Elle me parle de Mohamed, passé au bouddhisme me dit-elle.
Le dit dialogue me fait rencontrer Mohamed. Je lui parle, à lui aussi, du message d'Arès. Ça n'accroche pas.
Et puis, les années passent, et l'an dernier, il souhaite me revoir. Ayant repéré mon engagement interreligieux et le sérieux de ma réflexion, il se dit que si j'ai choisi le Message d'Arès, ça mérite d'aller voir pourquoi.
À cinq reprises, il me rencontre. À chaque fois, pendant plus de deux heures, nous marchons ensemble, et je sens chez lui un profond désir d'échange sur la spiritualité, désir que je partage.
Il a tant de choses à me dire, sur son enfance, ses engagements humanitaires, l'islam et le christianisme, et puis ses recherches de physicien. Quand un sujet l'intrigue, il veut le creuser à fond. Aujourd'hui, ce qui l'intrigue, c'est mon rapport au Message d'Arès. Il a déjà été intrigué deux fois dans sa vie.
D'abord, par la physique quantique, qu'il a étudiée à fond. Il en a été émerveillé.
Mais avant de passer à la question Arès, il me dit souffrir de sa lenteur à progresser spirituellement. Et il s'est dit que la réincarnation, c'était raisonnable, parce que ça vous permettait de continuer ce chemin pour lequel une vie ne suffit pas. Et il a voulu étudier le sujet à fond. Et il m'a dit qu'il connaissait des tas d'exemples irréfutables.
Pour moi l'homme n'a qu'une vie au soleil, et c'est l'homme fou qui compte les vies (Rév d'Arès v/1-6). Je l'écoutais donc avec réserve.
Il ne m'a raconté qu'une seule histoire. En Inde. Je ne détaille pas. C'est l'histoire d'une fillette qui entrant chez un voisin veuf découvre qu'elle connaît tous les secrets de cette maison. Aurait-elle dans une vie antérieure été son épouse? C'est si étrange que ça devient une affaire d'État, connue de Gandhi, de Nehru, avec procès-verbaux.
Je me suis dit: tenons les deux bouts de la chaîne.
Ça me donne le sentiment d'un miracle.
Je ne mets pas en doute cette histoire, ni non plus en doute le message d'Arès. Je crois que si Dieu nous met en garde contre l'espérance d'autres vie, Il sait pourquoi.
Et en même temps Il a le droit de donner parfois la grâce miraculeuse d'une seconde vie, comme celle d'une guérison inexpliquée ou d'une multiplication des pains (j'en ai vu une).
Il me semble que la vraie piété, centrée sur la Parole prononcée, rayonne forcément dans la mission, la remise en cause de soi-même, la foi évolutive.
Puis Mohammed a eu des problèmes, et des mois durant, nous avons cessé de nous voir, mais récemment il a pu reprendre ses rencontres régulières avec moi.
Ma façon de comprendre les réincarnations, elle lui convient.
La Révélation d'Arès, il me l'a achetée après quatre rencontres. Nous sommes à neuf rencontres. Souvent, ses propos me font rebondir sur des versets d'Arès, que je lui cite et sur lesquels nous réfléchissons ensemble. Je l'ai maintenant engagé à la lire, et il va s'y mettre, m'a-t-il dit.
La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? (Rév d'Arès 24/2).
Si vous publiez ce témoignage un peu long, votre regard de prophète en saura tirer pour le lecteur un enseignement plus digeste que ces lignes.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire qui nous raconte votre bel échange avec Mohamed.
Des rencontres de ce genre j'en ai fait beaucoup depuis quarante ans. Très grand est le nombre de personnes qui pensent que la réincarnation apporte une vérité logique, selon laquelle tout homme étant dans l'impossibilité de se réaliser idéalement dans une seule vie trop brève, la nature donne à chaque homme la possibilité de vivre plusieurs vies pour se réaliser. Ce n'est pas du tout la Vérité telle qu'enseignée par la Parole qui, dans toutes les religions abrahamiques, insiste sur un fait commun : Il faut dans cette seule vie se préparer au Salut.
Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Il me faudrait des pages et des pages. Et, comme je le dis en 173C64, si je dois me réincarner, je le verrai bien quand je serai de l'autre côté. Pour l'heure, je me limite à ce que me demande le Père : être pénitent et moissonneur de pénitents dans cette seule vie.
Mon "regard de prophète" ne porte pas plus loin et je m'y limite en toute sérénité et espérance.
Quant à la petite fille qui reconnaît tout dans une maison où elle n'a jamais mis les pieds, elle n'est pas nécessairement la réincarnation de quelqu'un qui vécut dans cette maison. Tous les hommes et singulièrement les adolescents ont des possibilités d'extra-lucidité qui leur permettent de voir des choses passées, présentes ou à venir dont ils ne peuvent avoir connaissance par les voies habituelles de la mémoire. Par exemple, les expériences du Dr Hines aux USA portant sur la transmission de pensée ont permis de prouver scientifiquement des potentialités extraordinaires de l'homme.

27mar16 173C76
À lire ce blog, je commence à sentir la non-dualité. Je la perçois maintenant comme une sorte d'état siamois spirituel qui fait que l'autre, elle, lui, c'est même origine, mêmes aspirations, même énergie, bref c'est moi. Seul notre choix existentiel nous sépare comme une avancée de terre sépare le fleuve en deux courants. Mais biologiquement ? Ne sommes-nous pas pétris de la même glèbe, issus du même processus fait de l'enlacement de milliards de corps, assemblage identique de milliards de cellules, avec des goûts, des sens, des membres, etc.? C'est dingue! À tel point que cette découverte "révolutionnaire" mettra du temps à être accomplie en acte. À devenir vraie piété.
Je n'ai pas une entrée de retard mais là j'ai une interrogation car je me disais "Comment devenir ainsi sans vraie pété ?!" mais voilà que finalement non-dualité et vraie piété seraient pareils ? Ne suis-je pas incohérent ?
Comment devenir un dans soi, et en l'autre sans accomplir des paroles et des actes qui m'associent toujours plus étroitement au Père de l'univers et à Ses Fils ?
Tant que cette question se posait au dessus de l'œil (Rév d'Arès xix/7), je ne voyais pas comment faire. Depuis qu'elle est descendue, cette sensation a ouvert un possible.
Salvator B. d'Ile de France

Réponse :
Je rappelle, en résumant, que la non-dualité désigne l'unité fondamentale de l'Univers aujourd'hui cachée sous la diversité et l'hétérogéinité des formes du monde, et spécialement du monde humain qu'Adam a changé en dualité, en co-existence du Bien et du Mal, du spoliateur et du spolié, du signifiant et du signifié, du riche et du pauvre, etc. On appelle aussi non-dualité la Voie spirituelle permettant d'en rétablir la nature sur Terre, car le Bonheur ne peut se concevoir hors d'une harmonie complète.
Historiquement, je rappelle que dans l'état actuel des choses le non-duel n'est pas le fond métaphysique du judaïsme et du christianisme d'église, qui sont duels, n'est pas le fond métaphysique de tout l'islam, mais il forme le Fond, avec des variantes, de l'Advaita Vedānta (hindouisme) en Inde, de Bouddhisme, de Taoïsme chinois, du Soufisme musulman, en gros dans les cénacles spirituels où les croyants s'efforcent de réaliser leur vraie nature par la compréhension intime que chacun d'eux ne fait qu'un avec un Tout qui comprend même le Créateur.
Mais ce règne du non-duel est perturbé par le duel qu'y a introduit Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et c'est pourquoi vous vous trompez en parlant de "l'état siamois qui fait que l'autre, elle, lui, c'est même origine, mêmes aspirations, même énergie, bref c'est moi." Même origine (ou Création) non-duelle, oui, mais par contre dans l'état actuel de la dualité perturbatrice vous n'avez pas les "mêmes aspirations" et "l'autre" n'est pas "moi". Ce sont ces différences qui font que nous sommes missionnaires de la pénitence, c'est-à-dire de l'action sur soi-même pour retrouver un jour avec les autres les mêmes "aspirations" et être tous Un par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et libre de tous préjugés.

27mar16 173C77 
Je souhaite poursuivre ma réflexion, frère Michel.
Un Tony qui se présente simplement aux personnes sans annoncer qu'il est un Pélerin, qui de son âme souffle des idées nouvelles ou anciennes non réalisées en utilisant des mots qu'elles connaissent aura la force de transformer le monde. Mon exemple, ce que j'aurai métabolisé de la Parole aura plus d'impact que mille discours.
Peut-étre que la grande masse des personnes n'a pas besoin de savoir d'où je viens, car cela ne changera pas leur quotidien réellement. Elles ont besoin d'une personne comme eux, qui a compris ce qu'elles ne trouvent pas dans leur vie.
L'amour est simple, ce monde à été créé simplement, je m'efforce donc de faire les choses simplement et par mon exemple, le monde changera, car ce même monde comprendra que ce qu'il fait en mal ne fonctionne pas.
Ma chair et mon esprit colle à l'âme, j'aime cette îdée que vous me soufflez. Que mon décollement survienne de moins en moins.
Merci.
Tony L. De Touraine

Réponse :
J'avoue avoir quelques hésitations à comprendre clairement votre commentaire.
Vous dites : "Un Tony qui se présente simplement aux personnes sans annoncer qu'il est un Pélerin..." et "Peut-étre que la grande masse des personnes n'a pas besoin de savoir d'où je viens, car cela ne changera pas leur quotidien réellement." Et là je m'interroge :
Vous parlez, je pense, des personnes que vous rencontrez dans la rue quand vous êtes en mission. Mais envisagez-vous d'aller en mission ou moisson sans être un apôtre déclaré de La Révélation d'Arès, un Pèlerin d'Arès ? Concevez-vous comme possible qu'il puisse s'agir d'une mission uniquement morale, se limitant à dire : "Soyez bons ! Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec le cœur et libérez-vous de tous préjugés !" ? Et quand vous dites cela aux gens de la rue, aucun d'entre eux ne vous demanderait au Nom de Qui ou de Quelle Morale vous faites ces déclarations ? À cette question vous pourriez évidemment répondre : "Je vous parle au Nom du Sermon sur la Montagne" ou bien plus banalement et tout à fait imprécisément : "Je parle au nom de la seule conduite morale capable de changer ce monde de mal en monde de bien," mais alors comment pourriez-vous distinguer parmi les gens de rencontre les éventuels épis mûrs, ceux qui pourraient rejoindre le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), car les compagnons de mission du prophète sont son prolongement dans le monde.
Mais je me trompe peut-être. Vous n'avez peut-être, heureusement, jamais envisagé cela.

29mar16 173C78
Bien aimé prophète du Bien, je rebondis sur votre réponse à Pauline (173C67) où vous dites: "notre vraie piété doit particulièrement porter sur le renforcement de nos forces libératrices, préparer la rupture des chaînes partout, car il n'y aura pas de Bien parfait sans liberté parfaite. Notre pénitence est aussi faite pour délivrer le monde." Vous lui répondez alors à propos des femmes saoudiennes enchaînées au wahabisme, mais je ne peux m'empêcher de penser au peuple palestinien qui souffre plus que jamais d'oppression et de spoliation, aux syriens et aux lybiens également, peuples et pays détruits pour des motifs purement économiques. Dieu nous dit à Arès: "Tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur". Je suis persuadée que grâce à la pénitence et à la moisson de plus en plus nombreuses, la vérité sera de plus en plus éclatante dans le monde et les hommes, de ce fait, seront de plus en plus ouvert et enclin au Bien, mais en attendant est-ce que ce que nous faisons est suffisant pour ces peuples ?  J'avoue que ça continue de me tourmenter même si vous avez déjà répondu à cette question à plusieurs reprises. Vous dites aussi : "Notre vraie piété veut partager la Puissance que contiennent les mots de la Parole, car la Puissance crée, accomplit au sens absolu." je m'accroche donc à ma vraie piété pour que cette Puissance puisse peu à peu s'exprimer concrètement à travers moi, jusqu'à ce que je devienne cette libératrice que le Père me demande de devenir.
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'ai répondu à sœur Pauline sur le sujet des femmes arabes saoudiennes parce que je venais de recevoir un eMail de l'une d'entre elles. Sa plainte occupait mon esprit quand me ravint le commentaire de Pauline. Mais j'aurais, bien sûr, aussi bien pu citer les injustices subies par les Palestiniens comme vous le faites ou subies par les Papous de Nouvelle Guinée, les pauvres paysans du Pérou, de Bolivie, de Colombie, etc. Les humains souffrant d'injustice ne manquent pas sur terre. Il y en a partout.
Nous savons qu'obtenir la justice sur cette Terre par des lois censées l'établir est impossible, parce que les lois se ramènent toujours à la loi des rats. C'est politique, c'est donc limité. C'est par la pénitence que les hommes étendront la justice sur la Terre, retrouveront l'amour, le pardon, la paix, le sens du partage, l'intelligence du cœur, qui seuls institueront le justice naturelle dont a tant besoin l'humanité.
De là l'importance extrême de notre mission. Nous commençons petitement dans un pays, la France, qui ne souffre pas d'injustice autant que d'autres régions de la planète, mais peu à peu notre mission s'étendra. Oui, vous êtes "une libératrice", ma sœur Françoise, puisque vous êtes missionnaire.

29mar16 173C79
Pâques n'est pas un évènement du passé à commémorer. La Pâques c'est le passage de la mort à la Vie éternelle encore à réaliser, la libération progressive du péché et la renaissance du fils de Dieu en moi, de la race divine sur la Terre.
La Pâques c'est aussi la traversée du désert du pénitent qui s'engendre lui-même en une autre Vie infinie (Rév d'Arès 17/3) et ce pénitent a besoin d'eau (20/4,5) (Force et Amour divins) pour avancer dans son ascension...
Nous buvions n'importe quoi pour apaiser notre soif spirituelle. Dieu nous renvoie l'Eau Vive par le prophète Mikal et La Revelation d'Arès (30/2-3).
Il précise : Sur le chancel de l'Assemblée tu disposerais Ma Parole comme ils la proclament, tu n'écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès 35/12).
Mais comme le Père a déjà donné une fois l'Oasis (Rév d'Arès 24/3), c'est par la vraie piété : en prononçant la Parole pour l'accomplir, que le pénitent ressuscite en lui l'Oasis, la Source de Vie, de Grâce, créé son âme.
Jésus nous a enseigné par le Sermon sur la Montagne le chemin du Bien qui mène à la Vie éternelle : Pénitence et Moisson.
En 1974 à Arès Dieu parle encore par la bouche du prophète Jésus apparu dans son corps ressuscité.(Rév d'Arès 2/15) : Le Christ n'écoute pas les aveux des pêcheurs, Il les appelle à la pénitence, Il attend qu'ils ne pêchent plus (30/16).
Toute la Parole vraie est un inlassable rappel à faire le Bien pour créer notre âme (notre vrai corps, Rév d'Arès 17/3) et rétablir Éden sur terre.(35/2).
Quand j'aime inconditionnellement, quand je pardonne, quand je fais la paix....ma prière devient Vie, la Parole s'incarne en moi, J'accomplis mon destin de fils de Dieu.
Alors je peux clamer au monde: Mikal a le Blanc, voilà le Retour ! (Rév d'Arès xLv/25
Patrick G. du Québec (Canada)

Réponse :
Je réponds le 30 mars. Je suis en voyage, je manque de temps et de commodités. Hier 29 mars j'ai affiché votre commentaire, frère Patrick, en oubliant d'y répondre. J'ai été dérangé au moment où j'allais le faire et ensuite, avec ma tête de linotte, quand j'ai rallumé plus tard mon ordinateur de voyage, je suis passé directement au suivant. Ce n'est pas grave, car ce que vous dites est sûrement plus important que ce que je dis. Vous le dites bien : "Toute la Parole vraie est un inlassable rappel à faire le Bien pour créer notre âme (notre vrai corps, Rév d'Arès 17/3) et rétablir Éden sur terre.(35/2)." C'est bien là l'essentiel.
Pâques en effet, "n'est pas un évènement du passé à commémorer. La Pâques c'est le passage de la mort à la Vie éternelle encore à réaliser," comme vous dites, mon frère. je vais seulement essayer d'aller un peu plus loin en disant que Pâques, c'est le moment où l'on dépasse sa foi émotionnelle pour lui lui donner Vie, car la foi émotionnelle n'est jamais qu'une poésie de la foi. Cette poésie de la foi, typiquement religieuse, doit devenir Vie, autrement dit, elle doit se décoder pour être non plus un doux passage de mots,  de croyances et d'espérances dans mon cerveau, mais une énergie capable de faire de moi un autre homme. La prière qui n'est qu'un moment d'émotion ne peut pas résoudre mon problème relationnel, tel que La Révélation d'Arès le pose quand elle fait du problème relationnel celui de mon passage à Dieu, le problème qui, résolu, ferait de moi un Dieu (Rév d'Arès 2/13).
La foi est un pont entre le vivant terrestre et le Vivant Éternel, mais ce pont la vraie piété seule le fait sortir du brouillard, le rend visible. La vraie piété chasse le brouillard et me permet d'avancer vers mon objectif. L'espoir que je mets dans la vraie piété n'est ni une émotion ni un rêve, c'est un véhicule, un moteur. Si je ne fais que croire j'ai moins de chances de trouver le salut que de sortir indemne d'une chute du quatrième étage. Si la vraie piété me fait sortir du croire pour entrer dans le faire — faire pénitence — alors j'ai toutes les probabilités de trouver le salut et de faire ma part du salut du monde.

29mar16 173C80
Bien-aimé frère Michel, votre entrée, comme toutes les autres m’a beaucoup intéressée. Il me faut souvent du temps pour réfléchir, dérouler ma pensée, en extraire le substrat et quand j’arrive enfin à le faire pour écrire sur l’une de vos entrées, il arrive alors que vous en changiez. Cela m’est arrivé encore pour votre avant-dernière entrée «le mensonge».
Merci pour cette encore profonde entrée.
Vous écrivez : "Quiconque entre en pénitence (Rév d'Arès 8/6) se libère du mal (30/11) et contribue à libérer le monde du mal (28/7), mais sans vraie piété (35/6) la pénitence peut ne pas retrouver les puissants courants des Fleuves d'Éden (35/2-3) et n'être qu'une mare (30/2), une morale. Certes, la morale pénitentielle sauve, mais pourquoi pas plus que le salut ? Pourquoi pas comme Jésus être fait un Dieu, se fondre dans le Père (2/13) ? Dans le Bien vécu est la force de délivrance du Mal, mais la Parole vécue y ajoute la force de transfiguration. Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait."
Votre entrée fait écho à l’une de mes préoccupations et réflexions actuelles : Faire sentir et comprendre aux personnes que je rencontre dans la mission notre spécificité arésienne : la pénitence reliée à la vraie piété.
Je dirais encore autrement ; je souhaite que ma mission fasse sentir quelque chose de cette Vie à retrouver mais aussi je cherche à la faire comprendre intellectuellement en expliquant le bien, Amour, Pardon, le fait d'être libre des préjugés et de retrouver l’intelligence du cœur au sens de La Révélation d’Arès (12/3), de la vraie piété et pénitence. Expliquer dans le sens de "direction de certitude" que donne La Révélation d’Arès et afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté avec l’amour, le pardon, le bien, la liberté des humanistes, des divers mouvements de foi ou de pensées, des diverses morales...
En effet, lors de certaines de mes missions des personnes que j’avais arrêtées me disaient : "Je suis déjà dans cette dynamique là de bien…" et repartaient. Je m’interrogeais alors sur ces réponses et en vint à la conclusion que pour certains ils n’avaient pas compris, que pour d’autres ils n’avaient pas envie de comprendre ou de se casser la tête, que pour d’autres encore cela ne les intéressait pas et enfin qu’il pouvait manquer quelque chose dans ma mission pour entrer dans la faille (Rév d’Arès xxxvi/1) et être comprise, entendue.
J’expliquais pourtant avec foi le plan du Père, l’importance de retrouver l’Image et ressemblance en nous, le dessein divin...
J’en vins à la conclusion qu’il manquait un jalon, un pont qui permettait de relier l’homme de rue que je côtoie aujourd’hui avec des termes qui peuvent entraîner des confusions. Il fallait que j’explique de manière explicite la différence de bien et de bien, d’amour et d’amour… relié au dessein du Père, la vérité est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28-7), et au retour de notre nature divine.
C’est un point très important à mon sens car j’ai pu observer que, bien que l’ombre de la mission sociale se soit éloigné, il en reste encore quelque chose dans les échanges missionnaires qui, tout en donnant le contexte divin et la dynamique de changement en bien, reste sur un échange qui ne spécifie pas le "sacré" et le Dessein sublime et hautement spirituel de notre spécificité missionnaire qui est de reconstruire Éden et de retrouver notre nature divine. S’ensuit des confusions ou des incompréhensions sur ce que l’on entend par le bien, l’amour, la liberté…
Il est important que notre mission reste toujours en réflexion et s’adapte à notre temps. Vous l’avez bien sûr toujours dit.
Parfois aussi nous n’avons pas encore suffisamment mûri à l’intérieur et la Parole caille en nous avec le temps, la compréhension et la conscience des choses et de la vraie piété se fait en chacun de nous selon notre propre tempo. Tout cela se ressent dans notre discours, notre mission tout comme dans la Vie que nous nous évertuons à retrouver.
Il nous faut rester en perpétuelle réflexion et échanger entre nous afin de toujours nous amener à une mission de Vie, de beauté, de grandeur et afin que celui que nous missionnons entende, sente ce sacré et la potentialité de son retour en lui et dans le monde.
Je pense que nous n’avons pas toujours conscience d’une mission qui reste encore quelque peu humaniste.
Peut-être que ma réflexion pourra apporter de l’Eau.
Yaël P. d’Alsace

Réponse :
Je viens de vous lire attentivement et la teneur de votre commentaire me fait craindre que vous en soyez encore à une mission de conversion, mais non à une moisson des épis mûrs. Je crains que vous cherchiez à convertir plutôt qu'à moissonner les convertis qui s'ignorent et que nous appelons les épis mûrs.
Vous dites : "Lors de certaines de mes missions des personnes que j’avais arrêtées me disaient : "Je suis déjà dans cette dynamique là de bien…" et repartaient. Je m’interrogeais alors sur ces réponses et en vint à la conclusion que pour certains ils n’avaient pas compris, que pour d’autres ils n’avaient pas envie de comprendre ou de se casser la tête, que pour d’autres encore cela ne les intéressait pas." À celui ou celle qui vous répond: "Je suis déjà dans cette dynamique là de bien," et avant qu'ils repartent, dites tout de suite : "Alors, vous êtes peut-être déjà un épis mûr, un bon blé spirituel. Reste donc à savoir si vous entendez le bien au sens humaniste ou au sens spirituel. Si vous l'entendez dans un sens humaniste, c'est bien, continuez ! Mais moi je cherche des enfants de Dieu, des humains qui ont encore le sentiment qu'ils appartiennent non à la race humaine des animaux pensants, mais à la race humaine de ceux conscients qu'ils sont des images et ressemblances du Créateur, comme dit la Genèse. Dieu a reparlé à Arès en 1974 et 1977 pour rassembler ses Enfants conscients qu'ils sont ses Enfants. Il faut sauver le monde et nous avons besoin de vous." À la réaction de l'interlocuteur à ces mots-là, vous aurez déjà une idée plus précise de la probabilité qu'il est ou n'est pas un épi mûr.

29mar16 173C81
Le lien proposé ci-dessous renvoie vers un article consacré au sujet de la prière, paru dans le périodique trimestriel "Frère de l'Aube* en 2004.
Il traite de la prière, sous l'angle spécifique de la guérison et plus particulièrement de l'observation scientifique de l'effet de la prière sur la guérison. Pour autant, rien de superstitieux dans cet effet. Extrait : "...Le résultat heureux vient en fait de la force spirituelle résultant de la pénitence (Rév. d’Arès, multiples références) du malade et/ou de ceux qui prient avec lui. La pénitence dans La Révélation d’Arès n’est pas le regret ou l’expiation de ses fautes, c’est la volonté active de ne pas faire le mal et ne faire que le bien. La pénitence est cette tension vers l’accomplissement ou l’ascension spirituels dont la prescription domine la Parole d’Arès, et même la Parole tout court, si l’on en lit attentivement tous les livres (Rév d'Arès 10/9). Or, tous les hommes qui prient, quelle que soit leur religion ou leur façon de prier, et même les humanistes qui ne prient pas (superbe panégyrique de tous les hommes en ascension : 25/6), mais qui s’efforcent d’être bons, sont consciemment ou inconsciemment en état de tension vers le Bien ; ils sont par conséquent et sans le savoir en état de pénitence. Leur effet bénéfique sur toute forme de mal se fait ipso facto. Notons que chez le Pèlerin d’Arès non seulement la pénitence est un état toujours conscient, mais elle est la caractéristique, la raison même, de sa foi : évoluer vers le Bien."
Pour lire l'article, cliquez sur ce lien
http://freredelaube.info/prier.html

Nota : *Frère de l'Aube (Rév d'Arès 35/7) est le titre d'un bulletin trimestriel réalisé par des Pèlerins d'Arès entre 1988 et 2004. A l'origine, une petite équipe de rédacteur s'était rassemblé autour de frère Claude M. de Paris. Il se proposait d'analyser l'actualité à la Lumière de La Révélation d'Arès. Les derniers numéros (64 à 70) furent réalisés avec l'aide spirituelle de frère Michel — Nous ne l'en remercierons jamais assez —, qui joua le rôle de relecteur-spiritualiseur. Durant le temps que dura l'expérience, la qualité éditoriale de "Frère de l'Aube" fit un grand bon en avant.
Une partie des articles rédigés durant cette période peuvent être consultés en cliquant sur ce lien : http://freredelaube.info
À la fin de l'expérience, un site fut ouvert pour conserver mémoire de l'expérience et préparer le terrain d'une version internet du projet dont le lancement a été reporté pour des questions de priorité missionnaires.
Jean-François P. d'Ile de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Jeff.

29mar16 173C82
Bonjour, Bien aimé Frère Michel,
Jusqu'à présent, j'échangeais avec vous par courrier. Alors que je lis vos entrées de plus en plus régulièrement depuis environ un an, j'ose enfin m'adresser à vous ici, sur votre blog.
Je vous avoue que j'ai tendance à souvent me tourmenter, me prendre la tête par des questionnements et face à mes difficultés pour parvenir à accomplir la vraie piété dans ma pénitence.
Souvent, je me mets beaucoup trop de pression (ce que je fais d'ailleurs pour beaucoup de choses dans ma vie, souvent pris par le souci d'approbation des autres et de perfection, ce qui dénote très probablement un manque d'humilité chez moi), je cherche trop à être changé et bon le plus vite possible, pourtant je sais que Le Père nous rappelle : Procède sans hâte! La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? (Rév d'Arès 24/2). Mais il y a tout un monde entre "savoir" et "vivre".
Et pour jauger et mesurer l'avancée, l'évolution de ma pénitence j'ai tendance à me baser sur le regard des autres, leurs perceptions de ce que je peux leur renvoyer. Pourtant, je sais que j'ai à apprendre à me détacher du regard des autres et à me regarder de l'intérieur par moi-même avec humilité afin d'accomplir.
Quand je lis vos entrées, les Livres de La Parole du Père et "Le Pélerin d'Arès" de quelques éditions, je me rends compte de l'Immensité de l'Enjeu de recréer Éden et au regard de cette Immensité, j'ai du mal à doser mes efforts sans précipitation, à avancer sereinement, pas à pas, petit à petit, à mon rythme, bref j'ai du mal à emprunter les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/7) et à trouver ma mesure : En toute circonstance tu garderas la mesure (7/6).
J'ai le sentiment aussi, la plupart du temps quand je prie, de ne pas comprendre et de ne pas vivre la sacralisation, la recréation de l'image et ressemblance divine en moi qu'inspire la Parole prononcée pour être accomplie (Rév d'Arès 35/6). Je comprends certaines choses mais seulement sur le plan intellectuel, j'ai souvent tendance à gamberger à l'excès dans ma petite noix cérébrale; vivre les choses intérieurement, spirituellement c'est une autre paire de manche ! J'en suis loin. Je m'en rends compte quand je vais missionner, je m'arrête souvent sur du discours.
Pour autant, je suis heureux de choisir la Voie du Père, à laquelle chaque individualité est appelée, même si elle est difficile, elle reste à mes yeux ce qu'il existe de plus Beau et de plus Sensé dans ce monde que je veux contribuer à changer [Rév d'Arès 28/7].
Je suis convaincu que cette Voie en vaut la peine.
Areski D. de Strasbourg (Alsace)

Réponse :
Ne vous croyez pas le seul accablé par mille insuffisances, frère Areski. Nous en sommes tous là. Vous serez mort avant d'avoir atteint l'état que vous voudriez avoir déjà atteint.
Tous nous nous tourmentons, nous nous prenons la tête, nous gambergeons à l'excès dans notre petite noix cérébrale, nous avons du mal à doser nos efforts sans précipitation, comme vous dites. Winston Chuchill disait: "Le problème de notre temps, c'est que les gens cherchent à être plus importants qu'utiles" et cette recherche de l'importance nous fait déplorer nos défaillances et manquements qui, croyons-nous, nous diminuent au yeux du monde. Si vous êtes missionnaires vous êtes utile à Dieu et au monde et c'est cela l'important.
Faites ce que vous pouvez comme vous le pouvez. Le Père ne vous en demande pas davantage.

29mar16 173C83
"L'homme qui ne précède pas habituellement l'aurore ignore tout ce qui peut purifier l'esprit. Mais de nombreuses aurores sont souvent nécessaires jusqu'à la purifiante. Ce jour-là le Ciel n'attend pas notre homme à la cuisine qui fleure bon le café chaud ni à sa table de travail, mais sur son tapis de prière. Après des semaines misérables de labeur et de brouillons, Dieu lui dit comme attendri : Vas-y ! Les yeux du serviteur s'emplissent de larmes."
Cet extrait ("Le Pèlerins d'Arès 1990 p.10) — une discrète exhortation à la patience et à la piété — semble faire subtilement écho à la Parole du Père dans La Révélation d'Arès (39/2-3) : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle. Répugne à la hâte et à la science*; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À moi la Puissance et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété. (en note : *la science = la logique rationaliste qui est celle du monde moderne).
Le rappeler était l'unique raison de mon intervention.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce rappel.
Je prie avec vous.

29mar16 173C84 
Je viens d'entendre aux actualités que les femmes des agriculteurs manifestent en ce moment en portant des foulards noirs en signe de deuil et de solidarité avec leurs époux.
En 2015, 600 agriculteurs se sont suicidés en France. Alors que ces hommes travaillent beaucoup, souvent sept jours sur sept, ils perdent de l'argent au lieu d'en gagner. Qui accepterait cela ? Nous marchons sur la tête, tout cela à cause des lois des rats (Rév d'Arès xix/24) mises en place par les politiques.
Dieu avertit dans La Révélation d'Arès (27/5) :
J'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que J'ai donnés à tous, qu'on détourne vers l'échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions.

"Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide, ce qui représente près de trois fois plus que les décès par accidents de la circulation. Entre 176 000 et 200 000 tentatives de suicide sont prises en charge chaque année par les urgences hospitalières."
Cela ne reflète-t-il pas un profond malaise dans la société ?
Tout cela confirme bien ce que vous écrivez dans votre réponse à notre sœur Danielle au commentaire 173C57 :"Les bombes tuent en déchirant les chairs et les os et répandant le sang, mais les façons de voir religieuses, les dogmes des uns et des autres, tuent aussi à leur manière et tuent lentement beaucoup, beaucoup plus de monde. Hypocrites sont ceux qui disent qu'il suffit de supprimer la violence explosive pour que règne le bonheur malgré la violence des oppositions idéologiques, affectives, ou simplement celles des habitudes. Ceci explique que pour le moment nous Pèlerins d'Arès ayons sur le dos tout le monde, de tous bords. Nous sommes pour la libération totale, absolue, de l'homme car sans cela il ne trouvera ps le Bonheur... ni Dieu. C'est bien un retournement total de la métaphysique de la vie qu'apporte La Révélation d'Arès."
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne suis pas aussi sûr que vous qu'en ce qui concerne les paysans le suicide s'inscrive majoritairement dans la cadre des problèmes économiques de l'agriculture et de l'élevage.
Certes, la souffrance d'un grand nombre d'agriculteurs qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts est manifeste, mais tous les agriculteurs au bord de la faillite ne se suicident pas, loin de là, et les agriculteurs qui se suicident ne sont pas nécessairement menacés de faillite. Autrement dit, s'il y a un un grave problème économique qui menace de nombreux agriculteurs et éleveurs, je n'ose pas affirmer que ce problème soit la cause des suicides.
Le taux de suicide a toujours été, au cours des siècles, assez élevé chez les gens qui vivent de la terre et de l'élevage de bétail, de porcs, de volaille. Je crois que là peut-être plus qu'ailleurs "le suicide est le seul vrai problème philosophique," comme disait Albert Camus.
Pour commencer, je crois que la proximité de la nature qui est la situation des gens de la terre rend beaucoup plus relatif à leurs yeux qu'aux yeux des gens des villes le rapport de la vie à la mort. Quiconque est proche de la nature est continuellement en rapport avec la vie et la mort : Entrez dans une forêt naturelle et vous voyez autant d'arbres debout que d'arbres abattus par le temps et de bois mort traînant partout. Le beau temps donne de beaux produits de la terre, le mauvais temps tue les produits de la terre. Le renard tue les poules, la maladie tue les moutons, etc. Je comprends qu'un paysan ne voie pas sa propre mort comme quelque chose d'effrayant, mais comme une solution de continuité entre la vie et ses problèmes et l'au-delà et la supposée solution qu'il offre.
Ensuite, même les paysans dont l'exploitation marche bien ou ne pose pas de problèmes insurmontables se suicident. On retrouve là le vieil adage : "L'argent ne fait pas le bonheur." En effet, qu'est-ce que le bonheur ? Ce n'est pas un état lié à l'argent et à la situation financière. Le problème de beaucoup de gens qui se sentent malheureux au point de trouver la mort aussi bonne que la vie vient de ce qu'ils ne savent pas réellement ce qui leur manque. En fait, ce n'est pas tant l'argent et l'absence de dettes qui est le problème que l'amour et la sécurité. Beaucoup, beaucoup trop de paysans sont seuls, sans compagne ou avec des compagnes de fortune qui ne sont pas celles qu'ils ont souhaitées. Beaucoup trop ont peur de l'avenir qui n'est pas nécessairement complètement bouché. Manque d'amour et peur du lendemain font de paysans des coquilles vides bien plus que de gens des villes.
Mais bon ! Je ne suis pas paysan et je peux me tromper. Si je me trompe, pardonnez-moi, frère Denis.

30mar16 173C85
La vraie piété, c'est être un apôtre pénitent et moissonneur de pénitents.
La vraie piété, c’est créer notre âme pour notre salut et celui de toute l’humanité.
La vraie piété, c'est lorsque, j’oublie mon état de pécheur, pour hânimer [néologisme tiré de hâ=âme et animer] mon hâ (Rév d'Arès xxxix).
La vraie piété, c’est prononcer la Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), c.-à-d. amener la Parole à nos lèvres pour écouter ce que Dieu nous dit et nous demande de faire (Veillée 12), afin de le vivre en nous-mêmes par nous-mêmes, pour nous transfigurer, l’enseigner, être faits des Dieux (Rév d'Arès xLviii/3, 2/13).
La vraie piété, c’est la vertu tout court, qui n'est pas un produit de l'homme biologique et psychique. Elle est produite par l'homme hânimé (Pèlerin d’Arès 1990, p.58)
La vraie piété, c’est aimer, pardonner, se libérer de tous préjugés et agir avec intelligence du cœur.
La vraie piété : Ton nerf (est le) fil jaune de Mon Nerf. (Rév d'Arès xxxix/3).
La vraie piété, c'est lorsque je fais le Bien pour le Bien.
La vraie piété, c’est être un en nous (Rév d'Arès xxiv/1).
Joyeuse fêtes de Pâques, Frère Michel, Sœur Christiane, ainsi que tous mes sœurs et frères sur terre.
Didier Br. Ile de France.

PS : Cette vitrine avait été créé l’année dernière, mais n'a pas été utilisée. Le personnage de Jésus est une réalisation de notre défunt frère Jérome S.-M.
Vitrine Pâques 2014

Réponse :
Quand je suis dans un état de vraie piété je vis une sorte de résurrection, parce que la Parole que je prononce n'est pas faite pour être rabâchée comme dans la religion, mais pour être accomplie, c.-à-d. vécue, faite pour me ressusciter. Ce sont les prémisses de la Vie qui sortent par mes lèvres et, la prochaine fois que j'aurai, par exemple, le malheureux réflexe de critiquer, d'être indifférent, voir méchant, je me dirai : "Attention ! Tu dois être bon, tu ne dois pas juger, tu dois aimer, pardonner, tu dois voir l'autre avec l'intelligence du cœur et non l'intelligence du censeur." Par là je ressuscite en moi le Bien. Voilà pourquoi j'ai besoin de me souvenir chaque jour, plusieurs fois par jour même, du Bien que je dois incarner, parce que les réflexes culturels que colportent à chaque seconde de l'existence les media, les conversations, les rapports humains, bref, la vie terrestre moderne me ré-assaillent sans arrêt et je dois sans arrêt veiller à les chasser.
Je suis actuellement en voyage et hier soir, à l'hôtel, je regardai à la télévision de ma chambre une émission historique sur Louis II de Bavière, qu'on appela le roi fou. Fou, il l'était aux yeux des politiques parce qu'il ne voulait pas la guerre, il refusait d'atteindre aux libertés de sons peuple plus qu'il ne devait, il luttait sans cesse contre la méchanceté du monde politique, policier, administratif. Fou je dois l'être aussi, parce que je pense par exemple qu'au lieu de "faire la guerre" au djihadisme, au terrorisme, il faut ouvrir le dialogue avec les djihadistes et les terroristes, il faut le faire avec amour évangélique. Ces gens sont des hommes et comme tous les hommes ils ont une chair et un esprit sensibles. Je leur crierais, si les ondes m'étaient ouvertes : "Vous qui préparez des attentats, qu'espérez-vous obtenir par la violence ? Vous êtes quelques centaines, nous sommes des milliards, votre entreprise est vouée à l'échec et d'ailleurs ce n'est pas par la mort mais par la vie qu'on triomphe. Vous croyez en votre cause au point de lui donner votre propre vie, vous croyez même le faire au Nom de Dieu. Or, où est ce qu'on croit est la pensée et où est la pensée et un dialogue peut s'ouvrir. Rangez vos bombes et vos kalashnikovs et venez vous asseoir et parler. Nous avons quelques leçons à vous donner mais nous ne sommes pas assez fous pour penser que vous n'en avez pas à nous donner aussi." S'il y a une résurrection à faire dans ce conflit tissé de mort, c'est par le dialogue, la vie.

30mar16 173C86
Comme un certain nombre de ceux qui commentent, je ne suis pas ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès, c'est-à-dire je ne suis pas engagé dans l'action prophétique qui consiste à vivre dans la pénitence et à quêter d'autres pénitents pour Dieu.
Mais je lis votre blog avec passion.
J'ai bien compris que vous n'êtes pas un conseiller en vie spirituelle, mais que vous êtes le sergent recruteur de Dieu, qui vous a envoyé rassembler le petit reste des pénitents activement lancés dans la recrutement, que Dieu appelle Moisson, d'apôtres pénitents.
Je ne peux pas pour le moment me laisser recruter: ma femme est une protestante pratiquante qui fait le catéchisme au temple. J'aime ma femme, je ne peux pas me fâcher avec elle. Cruelle contradiction. Vous connaissez assez la foi protestante pour deviner qu'elle vous voit comme un anti-chrétien. Elle me dit : "Je le respecterais s'il était né juif ou musulman, mais ayant eu la foi chrétienne et l'ayant rejetée, il est dans l'abjuration."
Cette entrée "vraie piété" m'ouvre de beaux horizons. Pour le conscience d'un humain qui retrouve l'image de son Créateur (Genèse 1/26) la Parole est tout et la réalité terrestre n'est rien d'autre qu'un décor. Nos critères de décision ? La Parole ; ils sont là. Seule la Parole allume le feu vert pour que la locomotive spirituelle qu'est chacun de nous envoie la vapeur et avance. Si le Créateur allume en vert le signal qui dit : Allez-y ! Le salut est au bout des rails, je suis obligé d'y croire.
Régis Z. du Dauphiné

Réponse :
Frère Régis, votre situation n'est pas rare. Le nombre de ceux ou celles qui ne deviennent pas Pèlerins d'Arès actifs parce que leur conjoint ne m'aime pas, voire même m'abhorre, est assez élevé. Mais plus j'avance en âge moins je comprends leur position. Pourquoi ne pourriez-vous dire à votre épouse : "Tu es une Protestante militante, je respecte cela. Je suis un Pèlerin d'Arès militant, tu dois respecter cela. Nous ne sommes pas ennemis, mais complémentaires. Je suis sûr que si je devenais disciple de Gandhi, tu trouverais ça très bien. Or, Gandhi était un jaïn et il croyait à des choses qui, inventoriées comme des articles de bazar — par exemple sa petite brosse pour éloigner les moucherons qu'il ne veut pas tuer —, sont plus lointaines encore que les choses qu'expose dans sa vitrine La Révélation d'Arès." Au début, elle renâclerait, mais peu à peu, si vous vivez comme un vrai disciple du Sermon sur la Montagne, elle s'y ferait. Et vous, vous nous seriez d'un grand secours, car, comme vous dites, le "sergent recruteur de Dieu", que je suis, cherche ceux et celles qui peuvent apporter leur concours à ma mission prophétique.
Mais non, au lieu de ça vous êtes dans la risée du vent, dans ces vaguelettes dans lesquelles on ne sait plus quoi distinguer. Vous me faites penser à ces multiples tableaux ou gravures de Shakespeare dans lesquelles tout le monde voit le poète-dramaturge, alors que personne, en fait, ne sait à quoi il ressemblait. Vous restez quelqu'un en qui on pourrait reconnaître un pèlerin d'Arès petit p, mais qui n'est rien en fait, sauf peut-être quelqu'un que La Révélation d'Arès a intéressé. Vous tenez en quelques faits : Vous avez lu la Parole d'Arès, vous "lisez mon blog avec passion", mais vous n'êtes pas recrutable pour la mission apostolique et prophétique qu'il promeut. Bref, vous ne m'apprenez rien sur ce que vous vivez au plan spirituel. Vous êtes pour moi l'équivalent commentateur d'un photon. Quasi invisible, rien d'utile.
Oh ! mon frère Régis, je vous en conjure : Si vous "lisez mon blog avec passion" vraiment, reprenez contact avec moi et dites-moi : "Vous avez raison, je vais me rendre utile à votre mission. Voici mon adresse." Je vous enverrai alors à une de nos sœurs, pour qui j'ai grande estime, qui habite Grenoble en Dauphiné comme vous.

30mar16 173C87 
Prier est un moment grave et solennel. Plus que la quantité, je crois, c'est la qualité de ma prière qui compte avant tout, lorsque j'essaie de prier corps et âme, (si je peux dire...).
D'emblée, je me dois d'être vrai dans ma piété... D'autant plus, lorsque je récite : "Quand vous priez, remettez si vous avez quelque chose contre quelqu'un". Ça donne à réfléchir... La prière n'est pas une formalité, un truc qu'on rabâche quotidiennement puis qu'on oublierait aussitôt...
Dans la réalité, j'avoue que la prière collective, (même en compagnie de frères et sœurs de foi) m'a toujours gêné... Combien de fois me suis-je plié de bonne grâce à prier avec d'autres personnes, alors qu'en fait, au fond de moi, souvent je me sens mal à l'aise à prier en groupe. Quelque chose m'empêche d'être vrai au fond de moi... À tel point que parfois je me demande, (à l'exception de la prière du Pèlerinage d'Arès pour y prendre le Feu) : "Mais qu'est ce que je fiche là à prier parmi ces personnes ?!" Ou bien encore à me dire ceci : "Au moins on ne pourra pas dire que je ne prie pas...". En fait, c'est un peu comme si, bizarrement, je me voyais dans d'une sorte de kermesse, avec cette impression désagréable d'être une espèce de clown pathétique, en train de réciter, planté sur une estrade, un poème, un texte, qui serait en fait strictement personnel, de l'ordre de l'intime, au beau milieu d'un public gênant, voire inutile. Franchement, lorsque je prie, je préfère carrément monter dans ma chambre, claquer la porte de ma chambre derrière moi et là, enfin, pouvoir me retrouver face à moi-même et le Créateur [Matthieu 6/6], afin de mieux prier et surtout, pouvoir mieux ressentir les effets bénéfiques de ma prière.
Autre exemple tout bête : Si je suis en train d'accomplir un travail qui demande de l'attention, eh bien j'ai horreur d'avoir des badauds qui traînent autour de moi dans la même pièce où je me trouve. Pour le coup, je ne vais pas me sentir à l'aise dans ce que je fais. Bref !, ça me déconcentre...
Je crois que prier à l'écart des autres me fait me sentir plus vrai avec moi-même, dans ce moment sacré où je prie. Je sens alors que je peux m'approcher d'une vraie piété. En effet, cela m'est impossible ou bien alors beaucoup plus difficile au milieu d'autres priants. Je suis et je le ressens ainsi. Prier m'est quelque chose de très intime. Il y a également une forme de pudeur...
En revanche, aller dans la rue clamer que je suis Pèlerin d'Arès, que la vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], qu'il faut faire pénitence, que notre mission consiste à dénicher des épis mûrs, etc., tout ça ne me gêne pas du tout, encore moins de le vivre, avec disons "bruits et fracas" (façon de parler !), en équipe, à plusieurs...
Ma vraie piété je préfère qu'elle ressemble à un rendez-vous individuel. Pourquoi ? Parce qu'ainsi ma vraie piété pourra plus facilement, être, devenir, et surtout, mieux me donner par la suite à travers les actes et gestes de ma vie quotidienne... D'où l'importance de la prière quotidienne, libre et individuelle...
D'ailleurs, parfois, des personnes donnent cette impression étrange d'être des "prières vivantes" parce qu'elles ont quelque chose de cette vraie piété vécue. Je pense alors : Voilà un bel exemple du : "Prier pour accomplir Ma Parole..." [Rév d'Arès 35/6]
Enfin, ces personnes que l'on croise dans sa vie, rarement on les voit prier en public ou sur "la place publique", comme on dit.
Cependant, je sens bien que ces personnes là vivent une forme de vraie piété et qu'elles sont sur la voie de la pénitence.
Ce dont je suis bien loin, très loin de vivre encore...
David B. patati et patata du Limousin.

Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire.
Chez nous la prière de groupe n'existe qu'à titre d'enseignement, par exemple lorsqu'on est nombreux et dissemblables, c.-à-d. de niveaux très variés dans la connaissance ou la pratique de la vie spirituelle, et qu'il faut donner à ceux qui n'ont jamais prié, ou qui prient encore trop peu, ou qui ont du mal à s'habituer à la vraie piété un exemple de prière.
Sinon, la vraie piété est, comme l'indiquait déjà Jésus il y a deux mille ans, un duo du priant et de la Parole, dans la chambre du priant (Matthieu 6/6). Dans ce moment de vraie piété le priant est seul, parce qu'il est à lui seul toute l'humanité, il porte en lui l'immense fraternité humaine et, par ses lèvres, il fait sortir l'immense Parole qu'il voit comme Enseignement et non comme formule qu'on rabâche en s'imaginant qu'on est mieux entendu. Dans la vraie piété, le priant ne cherche pas à être entendu, mais bien au contraire il veut entendre la Parole, afin de l'accomplir.

31mar16 173C88
Les médias nous submergent d'informations cruelles et inquiétantes : répressions, torture, emprisonnements sévissent dans de nombreux pays. Partout l'homme souffre.
La censure voudrait faire taire ceux qui s'engagent pour défendre la liberté. Nous en savons quelque chose, nous Pèlerins d'Arès, même si la violence en retour, n'est pas encore là. À l'avenir, il nous faudra apprendre à être prudents (Rév d'Arès 35/10), parce que tu ne peux disposer de Ma Force mais seulement de ta prudence, tout en annonçant la Parole avec une certaine effronterie — le mot me plait et je la pratique !. — comme vous le dites en réponse au commentaire de notre frère Daniel en 171C2.
Prudence, mais aussi qualité et force d'élévation spirituelles (Rév d’Arès xxxix/12 : annotations du Prophète, édition 2009). Garder la tête froide (Rèv d’Arès xLiii/15 : La Moelle court le long (du) fer (jusqu')à la tête du frère froid(e). La têtefroid(e Me) parle, la tête (devient) chaud(e, elle) est (comme) neuf têtes) devant les difficultés qui s'annoncent et auxquelles nous devrons faire face.
Les dons d'amour, parole, liberté, individualité, créativité qui font notre image et ressemblance, sont inscrits en l'homme et c'est par la vraie piété que nous les réanimons, pour que s'allie à nous l'Aide du Créateur (Rév d'Arès xxx/7 : Ma Main (et) sa main tien(nen)t la houe ; l'homme a mille ans, (il) mord encore)
Chacune de vos entrées est un pas de plus sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 20/4 : Ceux qui choisiront de te suivre par les sentiers chevriers).
Chacune de vos entrées nous incite à grandir dans la vraie piété.
Mille mercis ne sont pas exaustifs, cher Prophète. Toute mon affection fraternelle pour vous et Sœur Christiane.
Claudine F. du Roussillon.

Réponse :
"Partout l'homme souffre," dites-vous, ma sœur Claudine, et c'est vrai. Nous Français bénéficions d'un système qui pourtant assure les soins médicaux, ne laisse personne mourir de faim ni aller nu, assure la scolarisation de tous les enfants, etc., et des Français du 18ème ou 19ème siècle, qui reviendraient sur terre et nous verraient, nous vivrions dans une sorte d'Eldorado. Mais nous, Français du 21ème siècle, nous pensons que nous sommes encore loin du meilleur des monde. Voyez les grèves aujourd'hui contre la révision de la Loi du Travail. Les leaders syndicaux crient à la télévision comme si nous étions des gueux réclamant de sortir de la misère noire ! Comme quoi, ainsi que je le rappelle dans une de mes précédentes réponses, le bonheur est toujours une question relative. La France des 18ème et 19ème siècle n'avait pas de considération pour les faibles, mais maintenant j'ai l'impression que nous n'avons de considération que pour les faibles, y compris pour les riches dont les fortunes sont grosses mais très fragiles, puisqu'ils n'ont plus comme autrefois leurs biens en pièces d'or dans un coffre et qu'il suffit d'un krach boursier pour qu'ils se retrouvent sur la paille. Jamais l'homme, riche ou pauvre, n'a été plus frêle qu'aujourd'hui. De surcroît, "répressions, torture, emprisonnements sévissent dans de nombreux pays" et de ce côté-là rien n'a changé.
Il faut, j'y reviens donc, changer la notion de bonheur, c'est-à-dire la notion d'homme heureux. Cela fait partie de ce qui doit changer dans la vie, et donc la pénitence doit non seulement conduire à l'étouffement du péché et à la mise en pratique du Bien, mais parallèlement à une notion du bonheur très différente de celle actuellement en vigueur. Autrement dit, à la définition que je donne de la pénitence : amour, pardon, paix, intelligence libre de tous préjugés, je dois ajouter ce qui me paraissait découler naturellement de la définition, mais qui — c'est vous qui m'en donnez conscience — doit être aussi défini par des mots : bonheur non par la possession, la jouissance et l'absence de douleur, mais bonheur dans le partage de tout avec tous.
C'est probablement l'aspect le plus rébarbatif de la pénitence, car il est bien possible que les gens soient moins réfractaires à l'amour, au pardon, à être libres de préjuégs, qu'au partage de tout avec tous.
Voilà donc quelque chose que je vais sans doute ajouter désormais à ma définition de la pénitence. D'aucuns diront: "Mais le partage de tout avec tous est un programme politique plus que moral. C'est le communisme."
Peut-être est-ce là l'arche qui manque encore au plan du pont à jeter entre nous et l'avenir. Peut-être est-ce parce qu'il faut achever les plans de ce pont que le Père me donne une vieillesse "jeune".

31mar16 173C89
Je suis très heureuse d'avoir pu participer au blog grâce à un malentendu (173C62). C'est mon père qui vous l'a envoyé à titre informatif et non comme quelque chose qui a une grande importance pour nous, je faisais alors partie des destinataires.
J’officialise maintenant mon premier commentaire.
Je lis avec régularité votre blog qui m'apporte vraiment beaucoup a tous points de vue. En essayant toujours d'accomplir vos conseils et ceux du Père.  
La vraie piété est encore pour moi quelque chose d'abstrait étant donné mon jeune engagement. Avant, je suivais les conseils de mes parents, ensuite ceux de votre petit livret donné lors d'un Pèlerinage à Arès ce qui ne m’empêchait pas d'en ressentir une grande force pour ma vie au quotidien.
Mais maintenant c'est autre chose, j'ai vraiment décidé de mon engagement avec comme socle la pénitence, qui n'est pas chose facile, mais qui m'apporte une grande stabilité. Je m’approprie chaque jour un peu plus la notion importante de la vraie piété, grâce à tous les commentaires qui me poussent plus loin dans ma propre réflexion et bien-sûr en prononçant la Parole pour l'accomplir.
Je vous embrasse fraternellement, frère Michel et sœur Christiane.
Rébecca R. des Alpes Maritimes

Réponse :
Mais pourquoi ai-je mis comme signature Rébecca au commentaire 173C62 alors qu'il avait pour auteur votre père ? Sans doute parce que je suis en voyage, que mes pauvres vieux yeux voient mal sur mon ordinateur de voyage et que le nom de Rébecca qui figurait en tête des codestinataires était pour moi plus visible que le nom de Bernard, votre papa. Quoi qu'il en fût, je corrige cela tout de suite sur 173C62. Pardonnez mon erreur.
Je suis donc maintenant très heureux de vous accueillir comme commentatrice et comme sœur active au sein de la mission de Nice.
Soyez une pénitente accomplie, rompue à la vraie piété — si ce n'est aujourd'hui ce sera demain — rompue à la mission. Vous habitez une ville où il y a beaucoup à faire.
Je prie avec vous, sœur Rébecca.

31mar16 173C90
Hier, je me suis permis une petite intervention sur la radio RCF qui évoquait la Résurrection (...). D'après le prêtre la Résurrection serait due à la seule Volonté de Dieu, en aucun cas à l'action de Jésus et encore moins à celle des hommes.
Dans ces conditions, pourquoi s'encombrer de vraie piété puisque Dieu s'occupe de tout, selon Son Caprice?
Jacques P. du Morbihan

Réponse :
Donc à la suite d'un échange que vous avez eu sur Radio RCF (Radio Chrétienne, je suppose ?) vous posez la question : "pourquoi s'encombrer de vraie piété puisque Dieu s'occupe de tout, selon Son Caprice?" Comme je n'ai pas pu entendre votre échange sur mon ordinateur de voyage, dont le son ne marche pas très bien, je me demande où vous avez pris le mot "Caprice" rapporté à Dieu. Je n'étais pas catholique mais orthodoxe ; toutefois, la théologie de la résurrection est quasiment la même dans les deux Églises et aucune n'utilise le mot Caprice à propos de Dieu. Le mot Volonté est plus approprié.
De toute façon, je ne comprends pas votre question qui suppose un parallèle entre la vraie piété et la Volonté de Dieu.
Pour les Pèlerins d'Arès la question de la résurrection de Jésus — Je crois comprendre que vous ne parlez pas de la résurrections des morts à la "fin du monde" mais de celle de Jésus, fêtée à Pâques — n'a pas de rapport avec la vraie piété.
Si Jésus, que les Catholiques croient être le Fils de Dieu, donc l'Éternel Dieu lui-même, et que nous Pèlerins d'Arès croyons n'être qu'un homme, un prophète, ressuscita ce ne peut être pour les Catholiques comme pour nous que parce que le Créateur voulut recréer Jésus, remettre en marche et réunir sa chair, son esprit et son âme (Rév d'Arès 17/7).
Pour nous la résurrection de Jésus est quelque chose d'infiniment plus significatif qu'elle ne l'est pour nos frères Catholiques, parce que si un Dieu, qui est éternel, ressuscite, cela ne devrait rien avoir d'extraordinaire, tandis que si c'est un homme comme vous et moi qui ressuscite, alors quelle superbe preuve que l'humain peut retrouver la Vie ! C'est donc nous Pèlerins d'Arès qui devrions fêter la résurrection de Jésus et non les Catholiques qui ne voient en Jésus qu'un Dieu éternel ! Or, nous ne fêtons pas Pâques. Pourquoi ? Parce que c'est chaque jour que nous fêtons Pâques, chaque jour que nous fêtons le retour de l'homme Jésus ressuscité qui s'est montré à Arès en 1974. Chaque jour, parce que Jésus vit tous les jours quelque part dans le Cosmos.

31mar16 173C91
Quand j'ai lu ce que vous écrivez à Jean-Jérôme le 21 mars 173C47 : "Mon entrée "vraie piété" n'inspire pas beaucoup de commentaires. Peu de mes frères m'en adressent. Ils pensent sans doute que j'ai dit sur la vraie piété tout ce qu'il fallait en dire et qu'il n'y a rien à ajouter," je me suis senti fautive de ne pas commenter, parce que ce sont les personnes qui commentent qui vous permettent de poursuivre votre enseignement sur le sujet de l'entrée en cours.
Mais voilà, depuis quelque temps, j'ai beaucoup de mal à organiser ma pensée. C'est peut-être ce qui m'a fait me souvenir d'un classique : "Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément" [Nicolas Boileau].
Alors, je me suis dit que je ne devais pas bien concevoir ma vraie piété, parce que les mots pour la dire ne me venaient pas aisément.
Les pensées la concernant allaient et venaient se bousculant. Une pensée à peine posée, la suivante me la faisait oublier.
Je ne sais pas si c'est Alzheimer qui me guette, en tous les cas j'ai été tentée par l'abandon du commentaire.
Et puis cette nuit — peut-être qu'un ange a voulu me donner un coup de main — des pensées claires de ce que je vis étaient présentes. Alors j'ai écrit ce qui suit :
- Ma vraie piété nourrissant ma pénitence et ma moisson, face à ce monde angoissant, paniquant, les médias en rajoutant et, de plus, vivant avec des gens désespérés de la nature humaine ayant le comportement et les paroles qui vont avec leur désespérance, me transforme de l'intérieur, me fait garder l'espérance tranquille que le monde changera selon le Dessein du Père [Rév d'Arès 28/7] et que par ma pénitence et ma moisson, seule chose à mon petit niveau que je puisse faire, j'y contribue. Sans cette vraie piété qui nourrit ma pénitence et ma moisson, me connaissant, je serais dans une anxiété telle qu'elle nécessiterait des traitements médicaux tels qu'anxiolytiques et antidépresseurs…
La vraie piété pour moi, c'est aussi accomplir la Parole que le Créateur nous donne à travers son prophète Mikal. Le blog en fait partie.
Il y a aussi un texte court qui fait partie de ma vraie piété. Texte du prophète Mikal trouvé en janvier/2015 sur facebook où j'ai fait deux aller/retours, texte écrit après les attentats de Charlie hebdo. Ce texte a fait « tilt » en moi. J'en ai fait un aide-mémoire que j'ai placé comme marque-pages dans ma Révélation d'Arès et que je prononce au même titre que la Parole que nous a donnée le Créateur à Arès et que je sais par cœur et qui m'aide beaucoup dans ma pénitence, dont j'ai fait la feuille de route du pénitent pour des personnes rencontrées au Champ, sensibles à la pénitence.
Voici ce texte:
La pénitence c'est
aimer son prochain en tous domaines et circonstances,
pardonner toutes les offenses,
faire la paix avec tout le monde,
dans un effort réel et durable
et ainsi forger radicalement son destin
en l'arrachant au destin culturel
en réfléchissant non selon des lois, des principes, des morales séculaires,
mais selon la Lumière de l'Amour
et en se rendant libre de tous préjugés
envers toutes choses et toutes personnes
et il va sans dire que cela s'accompagne
d'un apostolat constant pour appeler le monde
à la pénitence
Mikal libère la Lumière (Rév d'Arès ix/8)
Prophète du Très Haut, je vous dois la Vie. Merci
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Oh ! ma bien chère sœur Madeleine, ne vous croyez pas seule avec des trous béants dans la mémoire et dans la pensée. J'ai ces trous autant que vous en avez. Il m'arrive à moi aussi de ne pas trouver sur l'instant la réponse convenant le mieux à la question ou au sujet du moment et d'être réveillé la nuit, plus tard, par une petite sonnette dans le cerveau. Alors, j'allume ma lampe de lecture (en essayant de ne pas réveiller sœur Christiane) et je note. Vous et moi sommes des nuls. Mais ce qu'il y a de merveilleux, c'est la visite que nous rend non papa Altzheimer mais l'ange Aghéla pour nous rafraîchir l'esprit.
Merci, sœur Madeleine, pour ce commentaire.
La strophe complète de Boileau, que vous citez, est la suivante :
Il est certains esprits dont les sombres pensées (la mienne, la vôtre)
Sont d'un nuage épais (très très épais) toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer (oh, que non !)
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Notez qu'il ne dit pas : "Et les mots pour le dire arrivent aisément tout de suite." Il dit même : "Certains esprits dont les sombres pensées sont d'un nuage épais toujours embarrassées (comme nos pensées à vous et à moi, plongées dans un pot de colle). Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire, apprenez à penser." Donc, ce pauvre Boileau parlait pour lui-même, je le devine, et comme vous et moi il lui fallait du temps pour "apprendre à penser".... "avant donc que d'écrire". Après des heures d'apprentissage, peut-être la nuit comme vous et moi, une cloche battait dans sa cervelle, il allumait sa chandelle, ouvrait son encrier, y plongeait sa plume d'oie, et traçait — crac, crac, crac — péniblement sa pensée sur un papier de chiffon, puis il poudrait pour sécher.

31mar16 173C92 
Votre réponse à David B (173C87) me fait repenser que, dans différentes assemblées qui avaient des problèmes de cohésion, à cause des égos de chacun, vous recommandiez une prière collective avant de commencer une réunion et même de se tenir mutuellement par la main.
Dans ce cas de figure il me semble que la prière est un élément qui donne conscience à chacun qu’il fait partie d’un tout.
Bernard R de région PACA

Réponse :
"Les égos de chacun..." Bataille d'égos. Ici, la raison de la prière collective est, vous avez raison, tout autre que celle pédagogique que j'ai donnée à David B. Il faut, quand l'amour fraternel n'est pas encore capable de réaliser l'unité, pas même la courtoisie parfois, dans un groupe de missionnaires provoquer une chaîne d'union.
La prière de groupe en se tenant la main est un moyen, peut-être enfantin mais souvent nécessaire, d'éviter la disjonction. Cela se fait dans des groupes où la vraie piété est peu développée, de toute façon, car la vraie piété bien comprise et bien pratiquée demande à chaque priant de se sentir lié à la grande chair fraternelle du monde. Il y a donc, au fond, quelque chose de pédagogique dans cette prière d'ensemble en se tenant la main.
L'assemblée est consubstantielle au consensus par lequel elle régit les questions importantes. C'est par là que l'assemblée est souveraine d'elle-même. C'est aussi par là qu'elle s'autolimite. Ce niveau qui demande une entente fraternelle est l'aboutissement de la pénitence de chacun, laquelle pénitence est évidemment chaque jour animée par la vraie piété de chacun. Tant que ce niveau n'est pas atteint il peut être salutaire de prier ensemble de temps en temps, mais sans oublier que la prière d'ensemble n'est an aucun cas la finalité de la vraie piété, laquelle est idéalement une piété individuelle dans la solitude de sa chambre, comme disait Jésus.

01avr16 173C93
On m'a transmis ce lien hier.
On peut lire le texte ne Français pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe.
https://www.youtube.com/watch?v=9Piild63USc
J'ai trouvé que c'était une sorte d'appel à la vraie piété.
En y repensant j'ai trouvé que cela ressemblait à Mathieu 23.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, de nous communiquer l'appel de celui — je découvre cela aujourd'hui grâce à vous — qu'on appelle Frère Rachid dans le monde musulman.
Je suis quand même gêné par sa manière d'appeler "mécréants", qui est un terme injurieux équivalent à "athées cyniques", ceux qui ne sont pas musulmans, mais qui — c'est lui, Frère Rachid, qui le sous-entend sans vraiment le dire — sont plus généreux que les Musulmans égoïstes qui amassent des fortunes et les dilapident au lieu d'accueillir leurs frères de foi dans le malheur.
Ce Frère Rachid n'est cependant pas un humain qu'auréole un concept universel de l'amour. Ce Frère Rachid est malgré tout plutôt sectaire. Dommage.
Mais nous ne saurions rejeter son apostrophe aux frères musulmans égoïstes, quoiqu'il ne semble pas les rejeter comme musulmans, ce qu'à mon avis il devrait faire autant qu'il rejette les "mécréants". Si je lis bien le Coran, tout vrai Musulman devrait avoir un cœur généreux.

01avr16 173C94
Voici un beau discourt simple venant d'un homme de cœur simple s'adressant à une humanité en éveil qui deviendra peu à peu libre de tout préjugé.
L'Amérique du Nord et du Sud est une terre qui se situe dans notre champ de mission.
Patricia C; des Alpes

Quand Obama parle du Prophète Mohamed... Regardez !

Posté par BuzzClic le vendredi 25 mars 2016

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, de nous communiquer ce bref discours d'Obama qui montre que cet homme, quoique politique, a un cœur généreux vraiment peu fréquemment rencontré chez les politiciens.
Je ne sais pas si Hillary Clinton, en supposant qu'elle soit élue Présidente des États Unis, serait aussi généreuse. Peut-être. Mais dans ce cas, elle sera comme Barrack Obama privée de la majorité nécessaire au Parlement des USA pour réaliser son programme.
Nous voyons bien que partout dans le monde la politique est arrivée au bout de ses possibilités. Tôt ou tard, il faudra que s'installe une gestion de la société autre que politique et nous Pèlerins d'Arès avons tous compris aujourd'hui que nous aurons notre mot à dire dans cette perspective.

01avr16 173C95
Si je comprends bien, si je veux me corriger de ma mauvaise habitude de juger, je dois par exemple réciter tous les jours : Matthieu 7/1 : Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. 7.2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. 7.3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil? 7.4 Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? 7.5 Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.
Et si je veux me donner du courage contre l'hostilité qu'on me manifeste quand je parle de La Révélation d'Arès, je dois par exemple réciter tous les jours La Révélation d'Arès 34/3 Parce que Je t'envoie effacer leur lustre, les menacer de disette, leur engeance te fera le sort des apostats ; parce que tu lacètes leurs enseigne, Ma Croix Qu'ils ont dressée pour leur compte, ils te traiteront en faux prophète. 34/4 Ils t'affameront, envoyant aux quatre vents leurs hérauts pour répandre sur tes pas l'opprobe, etc.
Est-ce bien cela prononcer la Parole pour L'accomplir ?
Autre chose que je ne suis pas sûr de bien comprendre, c'est quand vous répondez à Claudine [173C88] que le bonheur, c'est "bonheur dans le partage de tout avec tous." Mais l'amour est forcément "partage de tout avec tous"... Je ne comprends pas le besoin que vous avez d'ajouter cette condition à la définition de la pénitence.
Zoé T. des Hauts de France

Réponse :
Ma chère sœur Zoé, vous avez très bien compris la bonne utilisation qu'on peut faire de la Parole pour se corriger de telle ou telle faiblesse dans la vraie piété. Mais n'oubliez pas que le but de la vraie piété n'est pas seulement de se corriger de faiblesses ou défauts personnels ; elle est aussi d'accomplir le grand Dessein dont la réalisation nous est confiée, à nous Pèlerins d'Arès, à savoir : Changer le monde par le changement personnel de la vie de chacun (Rév d'Arès 30/10-11). Dans cette perspective, toute La Révélation d'Arès doit être récitée et récitée, partie par partie évidemment, un peu chaque jour.
Concernant le travail du pénitent et moissonneur pour faire un jour régner le "bonheur dans le partage de tout avec tous," il me semble, à moi aussi, que la quête du bonheur dans ce sens va sans dire dans la pratique de l'amour. Toutefois, au cours des ans j'ai découvert que cette notion, si évidente dans l'esprit de Jésus quand il vivait et prêchait en Palestine, n'est pas partagée par tous nos frères et sœurs aujourd'hui.
Je n'ignore évidemment pas que partager du jour eu lendemain avec les humains tout ce que chacun de nous possède est actuellement quelque chose de quasiment impossible, si l'on ne veut pas se trouver à tel point démuni qu'on serait dans l'impossibilité quasi totale de poursuivre la mission qui nous a été confiée par Dieu et qui demandera le travail au Champ de générations de pénitents.
Nous vivons dans un monde où, d'un côté, ceux qui n'ont rien manifestent pour qu'on prenne aux "riches" — on appelle à présent "riche" celui qui possède même seulement un peu: sa maison, de quoi s'habiller, manger, se chauffer — ce qu'ils ont pour le redistribuer, mais où, d'un autre côté, on a besoin d'avoir quelque chose pour accomplir, sinon on est totalement exclu de la société. Imaginez que je partage tout ce que j'ai, y compris mon ordinateur, ma bibliothèque, mon logis, ma nourriture, mes vêtements, ma voiture, l'argent que j'ai pour mes voyages, pour l'achat de tout ce dont j'ai besoin dans l'exercice de mon prophétisme ou de l'édition de La Révélation d'Arès, etc. j'en serais réduit, au bout du compte, à mendier au coin d'une rue et à prêcher là, debout contre un mur, ce que j'ai à prêcher. Je serais pour ainsi dire réduit à rien. Mais je sais que je ne vis plus aux jours de Diogène qui, assis tout nu dans son tonneau, voyait les gens venir l'entendre philosopher. Persone ne viendrait à moi. Je n'aurais plus ni moyen d'appel (je n'en ai déjà pas beaucoup, les medias m'étant pour ainsi dire interdits), ni public, ni le moindre moyen de donner écho à Ce Que Dieu dit. Je ne serais rien.
Donc, dans l'état actuel des choses chacun de nous doit garder ce qu'il a, car ce sont ses seuls moyens d'être prophète. Mais chacun ne doit pas oublier que le communisme spirituel autant que matériel auquel pensait Jésus il y a deux mille ans est inscrit dans la perspective du monde changé. Eh bien, je me suis aperçu que cette inscription même dans l'esprit de mes frères était soit très floue, soit inexistante. Je pense qu'il est au minimum utile qu'ils se la rappellent.

01avr16 173C96
"Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait" nous avez vous clamé.
Pour l’heure travaillant dans la rue par choix, je ne me sens pas meilleurs ou moindre que d’autres et il ne se passe pas un jour sans que j' essai modestement de faire quelque chose et faute de mieux, que je ne donne de la nourriture ou de l’argent aux mendiants qui me le demandent : un sandwich ici, 2 euros là, une veste polaire et des chaussettes pour le froid et demain de la lessive. Ce sont de petites choses et un peu d'amour aussi qui réchauffent le cœur de celui ou celle qui demande.
Ce n'est peut-être pas l'expression idéale de la vraie piété mais je finis par avoir droit à un sourire pour ces petits gestes quotidiens dont le message est : Je sais que c’est insuffisant mais je te vois assis sur le trottoir, je t'entends, je ne peux t’ignorer et ne t’oublie pas, je fais ce que je peux aujourd’hui, je ne viens pas d’une structure caritative officielle, mais je pense à toi car comme d'autres, j'ai foi dans le bien que nous pouvons faire, car le monde doit et peut changer, si nous le voulons.
Au fil des années beaucoup de Roumains, y compris leurs enfants, me reconnaissent, me salut et m’appellent "papa" (c’est pour eux une marque de respect). Certains enfans, que j’ai connus au berceau et qui sont devenu des ados maintenant, j’essaie de les encourager à ne pas voler, mentir, à ne pas non plus accepter cette situation difficile : "Tu tends la main, mon garçon, c’est facile. Tu m’aimes, parce que je te donne un sandwich  mais toi, que fais-tu pour les autres et que vas-tu faire pour changer çà ? Il y a beaucoup de choses que l’on peux faire pour sortir des habitudes et trouver une forme de créativité, tu sais." Cela donne des idées nouvelles, de la joie même et peut encourager les autres... Mais tout semble recommencer le lendemain. Cela reste alors un moment fraternel de partage, d'humanité, d’échange qui se transforme peu à peu en amitié .La préoccupation des parents c’est toujours les vêtement, les produits d’entretien, la nourriture et, bien sûr, l'argent. Il y a cependant certaine personne qui veulent travailler. Certains ont même le matériel de leur métier à portée de main (peintre ou maçon) pour prouver leur bonne volonté, proposer leurs services. Il y en a même un qui a pleuré parce qu’il avait reçu un peu d’argent et peut être aussi un peu d’attention dans la fraîcheur matinale de mars, c’était des larmes qui filtraient comme une lueur d’espoir. J’étais gêné. Il était espagnol et ne parlait pas bien français. Mais l’effet est court et le mode de vie de ces hommes ne change pas ou si peu. Il y a maintenant des femmes aussi. Il y a cependant deux mendiants qui ont quand même réussi à s’en sortir, je les ai vus changer radicalement : Vêtements propres, cheveux coupés, travail et logement : Ils s'étaient mis debout  (Rèv d'Arès 1/1) ! Tandis que d’autres voient se changer leur espoir en rancœur et s’installent sur le trottoir où les jambes serrent (Rév d’Arès i/15).
Je suis d’un naturel joyeux, peut être est ce une forme de naïveté, mais c’est quand même triste de voir les choses traîner en longueur jusqu’à la nausée. Curieux mélange de joie et de tristesse donc. J’ai presque honte de faire parti de ces privilégiés même si je travaille dur pour gagner ma vie comme laveur de carreaux. C'est une forme de liberté au prix d'une forme esclavage. Quelle fierté d’ailleurs pourrait-on tirer de côtoyer encore la misère au 21ème siècle.
Je partage votre sentiment concernant la manifestation d’aujourd’hui, frère Michel (173C88) : "Les leaders syndicaux crient à la télévision comme si nous étions des gueux réclamant de sortir de la misère noire." Le vrai malheur est ailleurs. Cette manifestation vociférait par moment c’était impressionnant, une seule voix de foule à croire au bien fondé de leur requête pour leur futur équilibre, encadrée par des CRS. Peut être cette loi du travail ne sera pas retirées et demain je devrais travailler plus pour gagner moins. C’est d’ailleurs déjà demain pour moi depuis longtemps : Je n’ai pas pu finir ma tournée aujourd'hui car il devenait de plus en plus difficile de circuler même en deux roue et il faudra rattraper. Que m’importe. Le vrai malheur est ailleurs. Le manque de Bien, d’amour et de partage. Et le manque d’effort de volonté pour se changer soi même, se remettre en question sans cesse par la pénitence et encourager à en faire de même : Le problème, c'est toujours l'autre alors l'autre le dit aussi.
Je vois que j'ai peu de chose à dire sur la vraie piété en fait : Croire et boire la Parole du Père, la relire et redire pour se souvenir encore et encore de ce qu’il faut accomplir en Son Nom :Le Créateur de l’Univers qui se soucie de Sa microscopique créature pour en faire un Dieu, un Christ à Son Image et ressemblance, et même un futur habitant de l’Univers. C'est l'accomplissement de l'excellence même du Bien.
La Force et les ressources du Père génèrent la vie chaque nuit et sont données depuis toujours par Amour de la Vie. Sans Elles que pourrait on faire ? Partant, quel est donc le sens du désir d'acquisition personnelle ? Du "moi" et du "pour moi" devant l'abondance naturelle de la nature ? Dieu est le Bien par excellence. Il existe et Il parle. Il donne des deux Mains (Rév d'Arès xxviii/18) et nous sommes Ses enfants.
Le monde peut changer [Rév d'Arès 28/7], nous avons ce vrai pouvoir de Bien, si nous le choisissons ensemble. Il faut y croire assez pour l'accomplir avec vaillance, patience et confiance en la Grâce qui nous accompagnera jusqu'au Jour béni.
En lisant votre réponse à notre soeur Claudine  (173C88) à propos de la notion d’homme heureux qui découle naturellement de la pénitence : "Bonheur non par la possession, la jouissance et l'absence de douleur, mais bonheur dans le partage de tout avec tous."  J’ai  partagé ce pan de ma petite vie quotidienne pour participer avec mes frères et sœurs à votre entrée intitulés vraie piété. Peut être est-elle hors sujet. Le don de sa vie doit être une décision du cœur, du regard, de l’écoute et de la main chaque jour. Il n’est pas une fin en soi certes, mais c’est une amorce de changement de polarité, comme un rayon de soleil dans la grisaille des habitudes qui éclaire la foi dans le Bien pour le Bien.
Je ne sais pas, si vous avez entendu parler du projet Vénus : Une vision de Jacque Fresco  concernant l’avenir. il s’agit d’un système où l'humanité vivrait en harmonie avec la nature grâce à la technologie et à une économie basée sur les ressources et qui n'utiliserait pas de monnaie. Tout le monde utiliserait tout et tout serait donné à tous. C’est très beau et cela semble rejoindre l’idée du bonheur dans le partage de tout avec tous.

Ci-dessous : courte Vidéo de présentation du projet vénus.
https://www.youtube.com/watch?v=Ygfxn2eenV0


(Pour activer les sous titres en français il faut cliquer sur le bouton "CC" dans la fenêtre du lecteur.)

Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Comme je vous admire d'être aussi généreux pour les sans-domicile; les sans-revenus, les Roumains chapardeurs, etc. Je sors souvent sans argent sur moi, sans monnaie, et quand je passe devant un s.d.f. qui fait la manche, je me dis que j'ai encore oublié d'emporter mon aumône et j'ai honte. Tout à l'heure nous passions, sœur Christiane et moi, devant un noir artiste de rue qui avait réalisé un Jésus en croix. "Combien est-ce que je lui donne ?" demande Christiane. Je réponds: "Dix Euros." Sœur Christiane, qui est économe, fouille dans sa sardine (un porte-monnaie en forme de sardine, acheté en Bretagne il va sans dire) et sort cinq Euros. qu'elle met dans la boîte en carton devant l'artiste de rue. Et nous passons notre chemin. Après cent mètres, Christiane s'angoisse : "Je n'ai donné que cinq Euros et le prophète m'avait dit d'en donner dix !" Je lui réponds: "Tout le monde me dit : Nous n'écoutons pas le prophète. Vous êtes comme tout le monde."
Ceci dit, non, je ne connaissais pas le projet Vénus. Mais j'en connais d'autres, du même genre. Quand j'étais jeune et communiste, j'en connaissais un certain nombre du même genre, comme par exemple "L'Économie Distributive" de Jacques Duboin, qui était alors à la mode.
Après sept ans d'activité comme député, dans les années 20, Jacques Duboin comprit que les changements structurels nécessités par le développement des forces productives ne seraient jamais entrepris par la politique. Il comprit que les électeurs qui élisent les députés n'étaient pas en mesure, dans leur immense majorité, de comprendre que des structures économiques faites pour des temps de rareté devaient être transformées lorsque l'abondance fait son entrée dans le monde. Il abandonna sa fonction de député, qui ne servait "à rien qu'à voter des lois inutiles", et se consacra à l'éducation économique du peuple. Il démontra que les structures échangistes s'opposaient fondamentalement à l'abondance et à l'expansion et qu'il fallait donc les abolir et les remplacer par des structures distributives. Il expliqua notamment que l'économie classique excellait à réguler des sociétés où les coûts unitaires l'emportaient sur les frais fixes et qui dissuadait la consommation quand la production devenait coûteuse, et qu'elle créait artificiellement dans un monde de plus en plus industriel des passages catastrophiques par effet de retard dus aux temps d'amortissement bien plus élevé des très grosses infrastructures, sans que quiconque y gagne quoi que ce soit. Il proposa d'établir une monnaie parallèle et non thésaurisable pouvant aboutir au même résultat, mais sans risque de "bulle". Il continua de refuser de s'aventurer sur le terrain politique de la conquête du pouvoir, déclarant que "le pouvoir politique était inutile s'il n'était pas  l'émanation de la nation tout entière", autrement dit si les gouvernants n'était pas élus à l'unanimité, ce qui est impossible. De ce fait, il portait un jugement sévère sur le Parlement (Députés et Sénateurs) dont l'incapacité en matière de transformation sociale était flagrante. Elle l'est toujours.
Là où Jacques Duboin nous intéresse particulièrement, c'est quand il déclara que les privilégiés du régime politique emploieraient toute leur puissance à combattre son enseignement généreux. Ce qu'ils firent en effet en organisant systématiquement la "conspiration du silence" autour de lui. Bientôt, et malgré les ventes très confortable de ses livres, il ne trouva plus un éditeur pour les imprimer et les diffuser. Avec La Révélation d'Arès j'ai vécu exactement la même "censure" et je découvris ainsi que les éditeurs, quels qu'ils soient, sont tous des serviteurs du système et n'éditent jamais de livres qui peuvent nuire à celui-ci.
Alors, je me permets de dire, sans même le connaître, que le projet Vénus, probablement différent de "L'Économie Distributive" dans les détails, ne l'est pas sur le fond et qu'il se heurtera à l'opposition farouche des politiques. Je ne crois pas une seconde que notre projet de bonheur par le partage de tout par tous se fera par la politique. Je crois qu'il se fera au cours d'une crise, qui sera si grande que l'éclatement de la société en petites unités humaines et des changements drastiques s'imposeront et se feront d'eux-mêmes, naturellement si je peux dire, mais notre mission aura alors pris assez d'ampleur pour avoir suggéré très largement à la population dans quelle direction il faudrait aller.

01avr16 173C97
Je ne sais pas si mon précédent commentaire est bien parti, je le relance ici avec une petite modification.
Vous semblez vouloir ajouter la phrase "le bonheur dans le partage de tout avec tous"à la définition de la pénitence (173C88). Waouh ! En effet, dans l’énoncé du kérygme au missionné, situé uniquement sur le plan individuel, il m’a toujours semblé qu’il manquait une dimension sociale, collective, qui certes allait de soi comme conséquence de la pénitence, mais qui manquait à être entendue par certains missionnés comme perspective de destin collectif.
Aussi ajoutais-je assez souvent quelque chose de plus. Voilà donc où se situait l’embrouille de la mission sociale : vouloir mettre l’espérance collective en avant : le monde doit changer (Rév. d’Arès 28/7) sans montrer qu’elle résultait d’abord et avant tout du changement individuel : la pénitence, qui elle, fait venir la Vérité (Rév. d’Arès 28/7). Il semble bien que ce soit là "l’arche qui manque au pont à jeter entre nous et l’avenir", entre nous et le Père (Réponse à 173C88). Le pont sera certes plus complet car le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév. d’Arès xix/22).
Dernière arche ? Je ne sais pas, tout reste ouvert. Le vrai est un jardin dans la tête, un jardin dans ma tête devrais-je dire, voilà où se situe aussi ma vraie piété. Jusqu’où s’ouvriront ses fleurs ? Elle n’est vraie, ma piété que lorsque je vérifie mon avancée réelle au regard de ce que j’étais hier. Voilà ce qui me confirme être dans "la direction de certitude" et me confirme du même coup la vérité de cette « "direction de certitude" tracée par le prophète : une conscience qui s’élargit, une vérité de soi qui grandit, un lien au Père qui se rapproche et se fortifie sans que je m’en enorgueillisse, en restant un petit ouvrier de l’Éternel, un atome du Tout.
Eh oui, je n’ai plus mes grands rêves d’actions héroïques, révolutionnaires, mais je fais humblement ce que je peux faire, selon ma mesure. Surtout je le fais. Je fais ce qui est réellement à ma portée. Le faisant j’accomplis. Aussi minuscule soit-il, cet accomplissement devient une pierre incontournable d’édification de l’avenir, la pierre rejetée par les bâtisseurs qui devient une pierre d’angle (Psaume 118/22), bien davantage que tous les rêves de grandeur, de gloire, de réussite, de création artistique même, auxquels j’aspirais d'antan ! La joie. Pour le monde une joie incompréhensible et sans objet.
La vérité évolue sans cesse. Tout évolue. J’ai contacté assez récemment un astrophysicien de haut niveau, Aurélien Barrau, en lui envoyant les premières lignes de votre entrée "vraie piété" démarrant sur les télescopes Hubble et Spitzer, assorti de quelque éclairage plus spirituel, parce qu’il vient d’écrire un livre [De la vérité dans les sciences,] qui relativise toute vérité scientifique (c’est ce que j’ai compris) et que je trouvais dans une interview à la radio ses propos très ouverts. Il m’a remercié de mon "intéressant message."
"Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément." Eh oui, avant d’énoncer clairement il faut concevoir clairement, ce qui n’est pas si simple pour les bourricots de la pensée que nous sommes tous encore. Ainsi notre kérygme va-t-il s’enrichir vraisemblablement d’une arche ! La vérité évolue. Alléluia !
Vivre sans plus jamais figer une vérité, quelle qu’elle soit, en rapportant le vrai à soi dans son évolution pénitentielle, me semble un des points majeurs que nous, Pèlerins du petit reste apporterons à l’humanité. On peut "lécher ses phrases" autant qu’on veut (173C66), si le vrai ne s’est pas fait une petite place dans votre tête, un pli d’argent (Rév. d’Arès i/13), et ça il ne le fait que par la pénitence, il ne ressortira jamais de vos effets de style, aussi audacieux et esthétiques soient-ils, et pas davantage du front rouge (d’effort), des efforts purement intellectuels qui n’ouvrent pas la main (Rév. d’Arès xxvi/6)
Merci, prophète du Très-Haut ! Pardonnez mon buste mal dégrossi et trop blanc, et rassurez sœur Christiane, que j’embrasse affectueusement : Je ne ferai pas le sien.
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Les astrophysiciens sont toujours les premiers à "relativiser toute vérité scientifique", parce qu'au contact de l'immensité de l'univers, probablement infini, aussi infini que son Créateur, ils sont les premiers à se rendre compte que nos lois physico-chimiques terrestres sont vraies pour les hommes à peu près comme les tunnels des taupes sont vrais... pour les seules taupes.
"Notre kérygme va-t-il s’enrichir d’une arche ? La vérité évolue-t-elle ?" En principe non, dès lors qu'on a adopté l'amour comme principe de Fond, tout ce qui découle de l'amour se trouve concentré dans ce seul mot : amour, y compris donc l'idée de partage de tout avec tous.
Mais en pensant qu'ainsi l'affaire était résolue et les précisions détaillées inutiles je me trompais.
J'ai eu, depuis quelques mois, l'assez amère surprise de comprendre que, même chez nos frères et sœurs, le concept d'amour était relatif, limité, et que, notamment, amour était confondu avec charité. Le meilleur moyen d'expliquer qu'il n'en est rien, d'expliquer que la charité peut se mesurer, mais que l'amour évangélique n'est amour qu'étant sans limites, c'était de préciser que la pénitence, c'est tout à la fois amour et partage de tout avec tous. C'est pour l'heure pléonastique, mais nécessaire.
De toute façon, il n'est pas possible pour l'heure de tout partager avec tous au sens absolu, comme je l'explique à Zoé, 173C95. Mais nous devons viser à être, un jour, aussi capables de pardonner tout, d'aimer tous les hommes sans exception, d'être libre de tous préjugés; que de tout partager avec tous.
Nous avons à poursuivre jusqu'au bout le Sermon sur la Montagne.
Comment détruire l'amour dans un homme ? En retournant contre lui son amour même, si cet amour est incomplet, limité, en le prenant dans un filet tissé de "oui, mais". J'ai compris que notre mouvement sans cette précision : partager tous avec tous, pouvait vivre un jour le cauchemar de l'hypocrisie. Je suis heureux que vous patagiez ce sentiment, mon frère Claude.

01avr16 173C98 
Au sujet de la loi de la bien nommée El Khomri, ce que vous dites le 4 mars en 172C92 est tout à fait juste: Les syndicats ne représentent pas grand-chose en France (sauf pour descendre dans la rue) et donc c'est au gouvernement, qui ne comprend que des politiciens qui n'ont qu'une vision statistique du travail, d'établir les lois du travail.
Il vaudrait tellement mieux que ces "lois" soient réglées au coup par coup et entreprise par entreprise dans des négociations directes entre syndicats et direction.
Je n'ai toujours pas lu le texte de loi, je deviens paresseux et je ne suis pas sûr que ceux qui manifestent en ce moment l'ont vraiment lu et étudié. Cette loi ne change pas grand chose pour les petites PME.
Mais il y a une chose que je n'ai pas comprise : Pourquoi une entreprise n'a t-elle pas le droit de licencier librement sans être obligée de s'expliquer sur les motifs du licenciement ?
Ce n'est pas avec des "lois" qu'on va lutter contre le chômage. Il n'y pas une envie, un désir d'embaucher c'est tout. En France il y a une psychose collective au sujet des CDI. Les patrons ont peur des CDI et préferent prendre des intérimaires qui leur coutent exactement deux fois plus cher !
Quand je pense que je vais me lancer dans une création d'entreprise, moi qui suis tout petit, je n'ai pas peur d'embaucher en CDI ! Suis-je à ce point irresponsable? Je me pose des questions.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Il ressort de votre commentaire ce que nous savons tous, à savoir que les relations entre le travailleur et l'employeur — lequel, on l'oublie trop, est aussi un travailleur — ne peuvent être réglées par une loi. Il s'agit d'humains travaillant ensemble dans des conditions toujours différentes d'une entreprise à une autre, ayant des natures et des caractères toujours différents, car la société humaine est immensément diverse, et comme vous dites fort justement, il faut laisser ces relations se régler "au coup par coup." Au lieu de cela on légifère et les patrons préfèrent "prendre des intérimaires qui leur coutent exactement deux fois plus cher." Je sais pourquoi. C'est le prix de leur liberté et ils préfèrent le payer, même très cher, plutôt que d'entrer dans la prison d'une loi.
On ne peut faire autrement, en matière d'embauche, que se méfier des règlements et des lois.
Mais bon ! On est loin ici de la vraie piété.

02avr16 173C99
Comme il y a des Pèlerins d'Arés grand P qui peuvent a tort être vus petit p et des pèlerins d'Arés petit p qui peuvent être pénitents et moissonneurs par période, peut-on dire que celui qui prononce la Parole et l’accomplit avec régularité est dans la vraie Piété grand P et que celui qui prononce la Parole et l’accomplit avec irrégularité est dans la vraie piété petit p ?
Ici vous clarifiez encore ce qu'est la vie spirituelle faite de prière libre (10/10) qui débouche sur l'accomplissement de la Parole (Rèv d'Arés:35/6) en dedans de nous et hors de nous (pénitence et moisson).
La banderole "Le Bien est Sacré" qui me tente (173C54) aurait évidemment été accompagnée de son tract spécifique (comme les autres banderoles (entrées 25, 44 et 48) avait leurs tracts), qui aurait expliqué simplement ce que nous entendons par Bien : Aimer, Pardonner, faire la Paix, ne pas mentir, être droit (xxxvi/19, etc), bon (30/7,etc.), se libérer de tous préjugés et peur (xxiv/3-4), avoir mesure et patience (39/3) développer l'intelligence du cœur ou spirituelle, être juste et doux (29/6_XLii/11), humble (18/4), simple, pieux, etc. C'est être pénitent ! (Déc)ouvrer La Révélation d'Arés ! etc.
Je salut frère Laurent L'H qui par son commentaire (173C61) a permis un retour de votre part sur cette idée de banderole.
Peut être que les plus talentueux artistiquement d'entre nous y ont déjà pensé, mais je suggère la réalisation d'une toile (peinture, dessin, image, ou même sculpture !) représentent Jésus sur la croix (XXXi/1 _ XiV/5) avec les clous sur les avant bras (et non dans la paume des mains) et un clou sur la jambe gauche (annotation de La Rév. d'Arés 2/13), l'autre étant fixé avec une corde (peut être avez vous écrit cela dans le liminaire de l'édition 1989 de La Révélation d'Arés, je ne sais plus ou vraiment je l'ai lue). Cette toile (peinture, dessin, image, sculpture !) se distinguerait de toutes les représentations de Jésus Christ sur la croix qui existent ! Et je leur suggère de vous envoyer une photo de leurs ébauches afin que vous y posiez votre œil (xiv/12-13 etc.) avant qu'ils ne la (le) réalisent.
Ce serait une juste illustration qui pourrait figurer en entête de L’Évangile donné à Arés dans la prochaine édition de La Révélation d'Arés.
Alain M. (Ile de France) 

Réponse :
Mon frère Alain, je crois avoir déjà expliqué ce que j'entendais par Pèlerin d'Arès grand P : Un frère ou une sœur qui se range à l'enseignement et à la mission du prophète. Je n'ai pas parlé de régularité ou d'irrégularité, qui ne se rattachent pas au Fond que défend le prophète, mais aux moyens du Pèlerin d'Arès. Or, ces moyens varient d'un Pèlerin d'Arès à un autre. Nous n'en sommes qu'aux début d'une toute petite partie du monde qui doit changer (Rév d'Arès 28/7) et rien ne peut changer parfaitement du jour au lendemain.
Quant à votre banderole "Le Bien est sacré", j'ai dit à Laurent L'H. ce que j'en pensais.
Vous voulez faire les choses à votre idée, c'est votre liberté. Que voulez-vous que j'y fasse ? Quant à montrer Jésus en croix, c'est aussi votre liberté. Ma liberté ne me le conseille pas, parce qu'il n'y a pas de moyen — sauf de l'écrire sous la croix et cela alourdit et désaxe sérieusement la mission — de dessiner un crucifié sur sa croix qui indique clairement au public qu'il s'agit de la victime de la "justice" humaine, mais non d'un rédempteur, d'un Dieu incarné soi-disant sacrifié pour sauver les pécheurs. Mais si vous l'écrivez sous la croix, vous devenez de toute façon polémique, vous vous attaquez à la foi de nos frères chrétiens d'Église, ce que pour ma part je veux toujours éviter, parce que ce n'est pas ce que croient les humains, mais ce qu'ils font — notamment le "Bien sacré" — qui les sauve. En tout cas, si vous montrez Jésus en croix, ne le faites pas au nom de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès, mais en votre nom propre, s'il vous plaît.

02avr16 173C100
Merci, cher prophète, pour cette merveilleuse entrée [173 : vraie piété].
Ce petit commentaire pour vous dire que j’aime tout de cette entrée, mais particulièrement le dernier paragraphe que personne n’aurait pu écrire sauf vous. Même si tout a été dit et que vous arriviez trop tard (je repense à votre citation de La Bruyère #173C66 en réponse au frère Roger C.) votre pensée prophétique marque quand même une rupture avec la pensée commune.
Merci d’avoir également attiré mon œil sur la piété. Le mot piété apparaît plus d’une douzaine de fois dans L’Évangile donné à Arès (1ère partie de La Révélation d’Arès), or je n’y avais jamais prêté attention. Il faut dire que la définition que Dieu en donne est si lumineuse, si simple et dynamique à la fois : Prononcer ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (Rév d’Arès 35/6), que je n’en ai jamais médité le sens.
La religion, notamment le christianisme d’Église, interface artificielle entre le Ciel et les hommes a étouffé la vraie piété rendant ainsi passive la masse de ses fidèles.
La prière accomplie procure joie, bonheur mais aussi force de dépasser le déterminisme social en nous redonnant peu à peu la maîtrise de notre véritable destin qui est de servir le Bien pour changer ce monde (Rév. d’Arès 28/7).
En nous parlant pour les jours et les jours vous fortifiez vos fidèles, l’homme à l’œil crevé prend la force (Rév d’Arès xxx/22), des Samson plus forts que le péché.
Bonheur pour l’homme qui suit vos pas !
Salah B. d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci, frère Salah, pour ce beau commentaire que tout le monde lira avec grand profit.

02avr16 173C101
Voici un article du journaliste John Pilger :
Je suis allé filmer aux îles Marshall, qui se situent au Nord de l’Australie, au milieu de l’océan Pacifique. À chaque fois que je raconte cela à des gens, ils demandent : "Où est-ce ?" Si je leur donne comme indice "Bikini", ils répliquent : "Vous parlez du maillot de bain."
Bien peu semblent savoir que le maillot de bain bikini a été ainsi nommé pour commémorer les explosions nucléaires qui ont détruit l’île de Bikini. Les États-Unis ont fait exploser 66 engins nucléaires aux îles Marshall entre 1946 et 1958 – l’équivalent de 1,6 bombe d’Hiroshima chaque jour, pendant 12 ans.
Bikini est silencieuse aujourd’hui, mutante et contaminée. Des palmiers y poussent sous une étrange forme de grille. Rien ne bouge. Il n’y a pas d’oiseaux. Les stèles du vieux cimetière sont vibrantes de radiations. Mes chaussures ont été déclarées “dangereuses” sur un compteur Geiger.
Debout sur la plage, j’ai regardé le vert émeraude du Pacifique disparaître dans un vaste trou noir. Il s’agissait du cratère laissé là par la bombe à hydrogène qu’ils avaient appelée "Bravo". L’explosion a empoisonné les gens et leur environnement sur des centaines de kilomètres, peut-être pour toujours.
Lors de mon voyage de retour, je me suis arrêté à l’aéroport d’Honolulu, et j’ai remarqué un magazine états-unien intitulé "Women’s Health" (la Santé des Femmes) . Sur la couverture, une femme souriante dans un maillot de bain bikini, et comme titre : "Vous aussi, vous pouvez avoir un corps bikini". Quelques jours auparavant, aux îles Marshall, j’avais interviewé des femmes qui avaient des "corps bikini" très différents ; elles souffraient toutes de cancer de la thyroïde ou d’autres cancers mortels.
Contrairement à la femme souriante du magazine, elles étaient toutes pauvres, victimes et cobayes d’un superpouvoir vorace, aujourd’hui plus dangereux que jamais.
Je relate cette expérience en guise d’avertissement et pour mettre un terme à une distraction qui a consumé beaucoup d’entre nous. Le fondateur de la propagande moderne, Edward Bernays, a décrit ce phénomène comme "la manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions" des sociétés démocratiques. Il l’a appelé le "gouvernement invisible".
Combien sont au courant qu’une guerre mondiale a commencé? En ce moment, il s’agit d’une guerre de propagande, de mensonges et de distraction, mais cela peut changer instantanément au moindre ordre mal interprété, avec le premier missile.
En 2009, le président Obama se tint devant une foule en liesse au centre de Prague, au cœur de l’Europe. Il s’engagea à "libérer le monde des armes nucléaires". Les gens applaudirent et certains pleurèrent. Un torrent de platitudes jaillit des médias. Par la suite, Obama reçut le prix Nobel de la paix.
Un tissu de mensonge. Il mentait.
L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président. Le coût sur 3 ans s’élève à plus d’1 billion de dollars.
Une mini- bombe nucléaire est prévue. Elle est connue sous le nom de B61-12. C’est sans précédent. Le Général James Cartwright, ancien vice-président de l’état-major interarmées, a expliqué que: "Miniaturiser [rend l’utilisation de cette bombe] nucléaire plus concevable."
Au cours des  dix-huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères.
L’Ukraine — autrefois membre de l’Union Soviétique — est devenue un parc d’attraction pour la CIA. Ayant orchestré un coup d’état à Kiev, Washington contrôle efficacement un régime frontalier et hostile envers la Russie, un régime littéralement infesté de Nazis. D’importantes personnalités du parlement Ukrainien sont les héritiers politiques des partis fascistes OUN et UPA. Ils font ouvertement l’apologie d’Hitler et appellent à la persécution et à l’expulsion de la minorité russophone.
Tout cela est rarement rapporté en Occident, quand ce n’est pas inversé pour travestir la vérité.
En Lettonie, Lituanie et en Estonie — à côté de la Russie — l’armée US déploie des troupes de combat, des tanks, des armes lourdes. Cette provocation extrême de la seconde puissance nucléaire du monde est passée sous silence en Occident.
La perspective d’une guerre nucléaire est d’autant plus dangereuse qu’une campagne parallèle a été lancée contre la Chine.
Il est rare qu’un jour passe sans qu’on parle de la Chine comme d’une « menace ». Selon l’Amiral Harry Harris, le commandant en chef US du Pacifique, la Chine "construit un grand mur de sable dans le Sud de la Mer de Chine".
Il fait référence à la construction par la Chine de pistes d’atterrissage dans les îles Spratly, qui font l’objet d’un conflit avec les Philippines — un conflit sans importance avant que Washington ne mette la pression sur le gouvernement de Manille et ne tente de le soudoyer, et que le Pentagone ne lance une campagne de propagande appelée "liberté de navigation".
Qu’est-ce que cela veut vraiment dire? Cela signifie la liberté pour les navires de guerre états-uniens de patrouiller et de dominer les eaux côtières de la Chine. Essayez d’imaginer la réaction états-unienne si les navires de guerre chinois faisaient la même chose au large de la Californie.
J’ai réalisé un film appelé "La guerre invisible", dans lequel j’ai interviewé d’éminents journalistes aux USA et au Royaume-Uni: des reporters comme Dan Rather de CBS, Rageh Omar de la BBC, et David Rose de "The Observer".
Tous déclarèrent que si journalistes et radiodiffuseurs avaient joué leur rôle en remettant en question la propagande selon laquelle Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, que si les mensonges de George W. Bush et de Tony Blair n’avaient pas été amplifiés et colportés par les journalistes, l’invasion de l’Irak de 2003 aurait pu ne pas avoir eu lieu, et des centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui.
La propagande préparant actuellement le terrain pour une guerre contre la Russie et/ou la Chine n’est en principe pas différente. A ma connaissance, aucun journaliste du « mainstream » Occidental — un équivalent de Dan Rather, disons — ne pose la question de savoir pourquoi la Chine construit des pistes d’atterrissage dans le Sud de la mer de Chine.
La réponse devrait être flagrante. Les USA encerclent la Chine d’un réseau de bases militaires, de missiles balistiques, de groupes de combat, de bombardiers nucléaires.
Cet arc létal s’étend de l’Australie aux îles du Pacifique, les Mariannes, les îles Marshall et Guam, les Philippines, la Thaïlande, Okinawa et la Corée, et à travers l’Eurasie, jusqu’à l’Afghanistan et l’Inde. Les USA ont passé la corde autour du cou de la Chine. Cela ne fait pas l’objet d’un scoop. Silence médiatique. Guerre médiatique.
En 2015, dans le plus grand secret, les USA et l’Australie ont effectué le plus important exercice militaire air-mer de l’histoire contemporaine, sous le nom de Talisman Sabre. Il visait à répéter un plan de bataille Air-Mer, bloquant les voies maritimes, comme les détroits de Malacca et de Lombok, ce qui couperait l’accès de la Chine au pétrole, au gaz et à d’autres matières premières vitales provenant du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Dans le cirque que constitue la  campagne présidentielle états-unienne, Donald Trump est présenté comme un fou, un fasciste. Il est certainement odieux; mais il est aussi un pantin de haine médiatique. Ce simple fait devrait suffire à éveiller notre scepticisme.
Les idées de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais pas plus que celles de David Cameron. Ce n’est pas Trump le Grand Déportateur des USA, mais le prix Nobel de la Paix, Barack Obama.
Selon un prodigieux commentateur libéral, Trump « déchaîne les forces obscures de la violence » aux USA. Il les déchaîne?
Ce pays est celui où des bambins tirent sur leur mère et où la police mène une guerre meurtrière contre les noirs américains. Ce pays est celui qui a attaqué et tenté de renverser plus de 50 gouvernements, dont de nombreuses démocraties, qui a bombardé de l’Asie au Moyen-Orient, entraînant la mort et le déplacement de millions de gens.
Aucun pays n’atteint ce niveau record de violence systémique. La plupart des guerres états-uniennes (presque toutes contre des pays sans défense) n’ont pas été déclarées par des présidents républicains mais par des libéraux démocrates: Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.
En 1947, une série de directives du conseil de sécurité national illustrent l’objectif primordial de la politique étrangère états-unienne : « un monde considérablement fait à l’image [de l’Amérique] ». L’idéologie de l’américanisme messianique. Nous étions tous américains. Ou autres. Les hérétiques seraient convertis, subvertis, soudoyés, calomniés ou broyés.
Donald Trump est un symptôme de tout cela, mais c’est aussi un anticonformiste. ll dit que l’invasion de l’Irak était un crime; il ne veut pas de guerre contre la Russie et la Chine. Le danger pour nous n’est pas Trump, mais Hillary Clinton. Elle n’a rien d’une anticonformiste. Elle incarne la résilience et la violence d’un système dont « l’exceptionnalisme » tant vanté n’est qu’un totalitarisme au visage occasionnellement libéral.
À mesure que se rapproche l’élection présidentielle, Clinton sera saluée comme la première femme présidente, sans considération aucune de ses crimes et de ses mensonges — tout comme Obama fut acclamé en tant que premier président noir, et que les libéraux gobaient ses propos absurdes sur « l’espoir ». Et l’illusion se perpétue.
Dépeint par le chroniqueur du Guardian Owen Jones comme « drôle, charmant, tellement cool qu’il éclipse pratiquement tous les autres politiciens », Obama a récemment envoyé des drones massacrer 150 personnes en Somalie. Il tue habituellement des gens le mardi, selon le New York Times, lorsqu’on lui remet une liste de personnes à tuer par drone. Tellement cool.
Lors de la campagne présidentielle de 2008, Hillary Clinton a menacé de "totalement oblitérer" l’Iran par voie d’armes nucléaires. En tant que secrétaire d’état sous Obama, elle a participé au renversement du gouvernement démocratique du Honduras. Sa contribution à la destruction de la Libye en 2011 fut une quasi-jubilation. Lorsque le leader Libyen, le colonel Kadhafi, fut publiquement sodomisé avec un couteau — un meurtre rendu possible par la logistique états-unienne — Clinton se réjouit de sa mort : "Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort."
L’une des plus proches alliés de Clinton est Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’état, qui s’en est pris à des jeunes filles parce qu’elles ne soutenaient pas "Hillary". La tristement célèbre Madeleine Albright qui célébra à la télévision la mort d’un demi- million d’enfants irakiens comme "valant le coup".
Parmi les plus importants soutiens de Clinton, on retrouve le lobby Israélien et les compagnies d’armement qui ont alimenté la violence au Moyen-Orient. Elle et son mari ont reçu une fortune de la part de Wall Street. Et pourtant, elle s’apprête à se voir affublée du titre de candidate des femmes, à même de triompher du diabolique Trump, le démon officiel. On dénombre également de nombreux féministes parmi ses supporters: ceux de la trempe de Gloria Steinem aux USA et d’Anne Summers en Australie.
Une génération auparavant, un culte post-moderne que l’on appelle aujourd’hui « la politique identitaire » a bloqué de nombreux esprits libéraux intelligents dans leur examen des causes et des individus qu’ils soutenaient — comme les fraudes que sont Obama et Clinton; comme le mouvement progressiste bidon Syriza en Grèce, qui a trahi son peuple en s’alliant avec ses ennemis.
L’auto-absorption [le narcissisme, NdT], une forme "d’égocentrisme", devint le nouvel esprit du temps dans les sociétés occidentales privilégiées et signala la défaite des grands mouvements collectifs contre la guerre, l’injustice sociale, l’inégalité, le racisme et le sexisme.
Aujourd’hui, ce long sommeil prend peut-être fin. Les jeunes s’agitent à nouveau. Progressivement. Les milliers de britanniques qui ont soutenu Jeremy Corbyn comme leader du parti travailliste font partie de cette agitation — ainsi que ceux qui se sont ralliés au sénateur Bernie Sanders.
Au Royaume-Uni, la semaine dernière, le plus proche allié de Jeremy Corbyn, le trésorier de l’opposition John McDonnell, a engagé le gouvernement travailliste au paiement des dettes frauduleuses des banques, et, dans les faits, à continuer sa politique de soi-disant austérité.
Aux USA, Bernie Sanders a promis de soutenir Clinton si ou lorsqu’elle sera nominée. Lui aussi a voté pour l’utilisation de la violence par les USA contre d’autres pays lorsqu’il jugeait cela « juste ». Il dit qu’Obama a "fait un excellent travail".
En Australie, il règne une sorte de politique mortuaire, dans laquelle des jeux parlementaires assommants sont diffusés dans les médias tandis que les réfugiés et les peuples indigènes sont persécutés et que croissent les inégalités, ainsi que la menace d’une guerre. Le gouvernement de Malcolm Turnbull vient d’annoncer un budget de la soi-disant défense de 195 milliards de dollars, véritable incitation à la guerre. Il n’y eut aucun débat. Silence.
Qu’est devenue la grande tradition populaire d’action directe, libre de tout parti ? Où sont le courage, l’imagination et l’engagement qu’exige la lutte pour un monde meilleur, juste et paisible ? Où sont les dissidents de l’art, du cinéma, du théâtre, de la littérature ?
Où sont ceux qui oseront briser le silence ? Devons-nous attendre que le premier missile nucléaire soit tiré ?

Nazih H. du Moyen Orient

Réponse :
Ce commentaire, qui est en fait un article du journaliste John Pilger, ne parle pas de vraie piété, mais il parle de bombe atomique et surtout de politique mensongère. Toute politique étant mensongère, puisque la politique n'est rien d'autre qu'une activité pour prendre le pouvoir et que pour prendre le pouvoir le politicien hésite très rarement à mentir, j'ai trouvé utile de publier cet article... comment dire ?.. en épigraphe de l'entrée 173.
Concernant la bombe atomique, je ne comprnds toujours pas pourquoi me tuer, vous tuer, tuer ou mutiler n'importe qui avec des mains d'étrangleur, un poignard, une balle de fusil, une bombe classique non nucléaire, une mine, est beaucoup moins abominable que me tuer, vous tuer, tuer ou mutiler n'importe qui avec une bombe atomique A ou H. Une fois que je suis mort, je suis mort et peu importe le moyen utilisé pour me faire mourir.
Pour moi la mort subite prématurée ne soulève qu'un seul problème, mais un problème de taille, qui ressort de La Révélation d'Arès : Si je suis tué avant d'avoir été pénitent, mes chances de salut sont moindres. Voilà pourquoi, à mes yeux, il faut aimer les hommes et respecter la vie humaine, déjà courte quand on ne l'abrège pas : pour leur donner une chance d'ajouter l'âme à leurs chair et esprit (Rév d'Arès 17/7).
Ceci dit, la description que John Pilger donne de l'action politique d'Hillary Clinton, Barrack Obama, Donald Trump et autres politiciens, ne fait que confirmer ma conviction que, dans l'intérêt même de l'humanité — laquelle pense encore tout le contraire, hélas — il faut mettre fin à la politique et la remplacer par une intelligente gestion de la société dans des petites unités humaines. Pourquoi des petites unités humaines ? Parce que l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, l'intelligence et — je l'ajoute — le partage sont plus faciles à pratiquer dans des petites collectivités et parce que, inversement, plus les masses humains sont vastes, plus elles facilitent et rendent même nécessaires l'activité politique. Ainsi, je ne crois pas du tout que le présent gouvernement français réduit le nombre de régions en France pour réaliser des économies financières, mais il le fait pour éviter la naissance de particularismes régionaux, d'amorces de petites unités, qui rendraient les régions moins dociles au gouvernement politique central de Paris, qui reste jacobin et arbitraire, qu'il soit de gauche ou de droite.

02avr16 173C102
Finalement, la vraie piété, ne nous conduit-elle pas au silence intérieur ?
Silence du petit moi-je, limité — qui ne cesse de laisser jacasser en boucle ses problèmes personnels — devant l’infinitude de l’Amour et de la Vie libre de l’Étalé, qui donne sans cesse Son Souffle, à celui qui se souvient de Lui : Mon Bras s’étend. J’ouvre Ma Veine sur toi, tu bois l’Eau, la Force entre en toi  (Rév d'Arès vi/5) Véronique C. la petite souris de Belgique.

Réponse :
Vous soulevez là en quelques lignes, ma sœur Véronique, un problème — celui du moi-je — qui demanderait une réponse de plusieurs pages. Je ne peux pas m'étendre trop.
Certes, vous pensez au "moi-je" qui dis : Moi j'ai toujours raison, les autres ont toujours tort et je ne les écoute pas ; moi je veux mon petit bien-être et le bien-être des autres ne m'intéresse pas ; moi je veux aller là et pas où d'autres me suggèrent d'aller, etc. Mais, pour ma part, j'ai un moi-je qui dit : Moi je veux aimer mon prochain quel qu'il soit, moi je veux pardonner les offenses, moi je veux réfléchir avec intelligence spirituelle, moi je veux être libre de tous préjugés, moi j'espère un monde où l'on partagera tout avec tous.
Tout humain étant enfermé en lui-même et responsable de son propre destin, que ce soit le destin d'égoïsme auquel vous songez ou le destin d'amour auquel je songe, il agit toujours, inévitablement, à partir du moi-je.
Autrement dit, dans l'inévitable moi-je de chacun il y a toujours un arbitraire ou un bon plaisir.
Pour la personne rencontrée dans la rue à laquelle vous dites : "Si l'on aime, si l'on pardonne, etc. on changera le monde," le choix entre l'amour et la haine est toujours un bon plaisir ou un arbitraire. C'est une des raisons, parmi d'autres déjà citées dans ce blog, pour lesquelles nous sommes peu écoutés, parce que les gens, qu'ils soient dociles ou rebelles, sont chacun et chacune enfermés dans un moi-je.
Nous cherchons quoi ? Des épis mûrs, des humains capables de changer leur arbitraire ou leur bon plaisir d'égoïsme ou d'égotisme contre un arbitraire ou un bon plaisir d'amour. C'est toujours le moi-je qui décidera dans un sens ou dans un autre. L'arbitraire ou le bon plaisir n'est jamais simple, jamais uniforme ; c'est une bigarrure extrêmement complexe. C'est si vrai que, ramené à un exemple simple, l'arbitraire ou le bon plaisir, s'il est rejeté, l'est toujours par l'arbitraire ou le bon plaisir de la liberté absolue.
La vie elle-même est arbitraire et, pour ne citer que le hasard, il est lui-même arbitraire et apparaît comme un bon plaisir casuel. Lucien de Samosate fait dire à son personnage Ménippe : "Je me disais que la vie des hommes est une longue procession dont Fortune (le dieu antique du hasard) ordonne et règle les rangs. Prenant un homme au hasard Fortune l'habille en roi, et il revêt un autre du costume d'esclave. Fortune rend l'un beau, l'autre laid et ridicule, car j'imagine qu'il faut de la varité dans le spectacle." ("Ménippe ou la consultation des morts"). Le hasard, que crée Fortune, donc le péché, est déjà un arbitraire ou bon pliaisr en soi, mais cet arbitraire peut être changé par un autre arbitraire ou bon plaisir et l'acteur de cet arbitraire, bon ou mauvais, est toujours le moi-je.
Comme mon arbitraire de Bien peut modifier mon arbitraire de Mal, je suis par là rappelé à ma fantastique condition humaine, puisque je peux passer par ma volonté — qui est un arbitraire plus raisonné, moins inconscient, mais quand même un arbitraire ou bon plaisir — de l'état d'homme mauvais promis à être un spectre malheureux à l'état d'un homme de bien promis à être une âme sauvée. Encore me faut-il, pour ainsi faire, être capable de discerner ce que je veux de ce que je ne veux pas. Discernement que tout le monde ne peut pas faire, loin de là. Cela me rappelle que je ne suis, au fond, que l'égal de mon prochain dans le fait que ma volonté ou mon arbitraire raisonné peut donner à mon moi-je le destin que je veux.
Or, comment puis-je savoir ce que je veux?
Moi, je le sais, parce que ce que je veux est puisé à la Parole de Dieu, qui ne saurait mal me conseiller, mais la Parole de Dieu pourrait ne pas s'imposer à mon moi-je arbitraire, puisqu'Il me prévient: Ne rebrousse pas chemin, ne reviens pas sur tes pas (Rév d'Arès 39/6).
Mais comment l'humain que vous rencontrez dans la rue peut-il savoir ce qu'il veut ? Comment peut-il le savoir sinon en faisant un pari et mettant en action son moi-je ?
Un jour un prince  appelé à être roi, quand son père serait mort, décide de renoncer à la vie royale et de s'interroger sur le sens profond de l'existence ; c'est Bouddha. Un autre, qui est charpentier, qui gagne bien sa vie et qui pourrait envoyer promener Celui Qui l'appelle, quitte son atelier et ses outils, part prêcher l'amour, le pardon, la paix ; c'est Jésus. Un autre jour, un autre qui est ecclésiastique laisse tomber sa théologie et les honneurs de sa charge pour prêcher contre les idées religieuses et politiques du monde, c'est votre frère aîné d'Arès (Rév d'Arès 16/1). Tous ont certes fait taire en eux le moi-je du confort social pour le moi-je d'une mission ingrate. Mais c'est toujours un moi-je qui a décidé.
Mais rassurez-vous, petite souris de Belgique, j'ai bien compris ce que vous entendiez parmoi-je, vous vouliez dire : le perpétuel autosatisfait, qui sait tout, qui voit tout, qui suit ses envies qui lui paraissent être les éléments de la raison.

02avr16 173C103 
À Arès, le Père vient nous réapprendre que la prière n'a pas pour but que Dieu écoute l'homme, mais que l'homme écoute Dieu, parce que ce sont les conseils non des hommes, mais du Créateur qui sont les conseils par excellence conduisant au Dessein fusionnel entre créature et Créateur. La Parole de Dieu est une Aide, un Appui pour nous projeter vers les Hauteurs Saintes.(Rév d'Arès 40/5)
Par La Révélation d'Arès, Parole non interceptée par l'homme donc sûre, Dieu nous dit : Non seulement tu suivras Mon enseignement donné de Voix Humaine à Mes Témoins, mais aussi celui donné de Voix Céleste à Moïse, à tous les Prophètes, car Ce Que Je te livre maintenant n'obscurcit pas, mais éclaircit tout Mon enseignement d'Adam à ce jour ( Rév d'Arès 16/11).
En plus, vous dites dans cette entrée 173 : "Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait."
Donc d'une part, ce qu'il faut suivre c'est la Bible, le Coran (Mouhamad reconnu vrai prophète par La Révélation d'Arès) et bien sûr La Révélation d'Arès.
et d'autre part, l'accomplir tout à fait.
Voilà où je veux en venir :Est ce que ça veut dire que chacun de nous doit accomplir toute la Parole de Dieu qui se trouve dans la Bible, le Coran et La Révélation d’Arès, où est ce que c'est la chaîne humaine qui doit l'accomplir sans en oublier un iota ou une seul menu trait.(Matthieu 5/18).
Et surtout, cette problématique à laquelle je suis confronté à chaque prière : pour accomplir il faut savoir trouver, puis accepter, ce qu'il faut accomplir. Pour moi savoir quoi accomplir n'est pas clair.
Prenons la Genèse, qu'est qu'il y a à accomplir ? ce n'est pas évident, peut-être ne pas faire les mauvais choix d'Adam, ne pas se séparer de Dieu, tirer leçon de Caïn, c'est à dire prendre garde à la jalousie, dominer son péché, pardonner même les pires hommes (votre Entrée de Blog 161 où Dieu pardonne à Caïn), Noé ? je ne sais pas, à part sa constance, Abraham ? peut-être son immense foi et obéissance en tout ce que lui dit Dieu, Moise ? à part les dix commandements, mais ça fait pas grand chose et ils se trouvent presque tous dans le nouveau testament.Les prophètes ?: ils sont loin d'avoir été des saints, alors accomplir leur appel au peuple à revenir à la justice ?, mais ça ne fait pas beaucoup et c'est l'appel d'Arès.
Le nouveau testament déjà c'est autre chose, surtout le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) où là c'est autant explicite qu'implicite [?], c'est clair : Regarde la poutre dans ton propre œil pour voir claire avant de regarder la paille dans l’œil de l'autre, aime même ceux que tu n'aime pas d'instinct, c'est à dire aime par sagesse, raison, devoir, ne juge pas, pardonne, fais la paix, etc.. Le Coran ? Je ne trouve pas grand chose à accomplir, il y a beaucoup de répétitions, pour moi beaucoup de principes religieux humains, non venant de Dieu, il y a l'histoire très succincte des prophètes dont on n'a pas les enseignements, mais plutôt un rappel pour dire qu'ils ont toujours été considérés comme faux prophètes par les incrédules et ceux attachés à leur traditions. Il y a l’exhortation omniprésente à ne considérer qu'un seul Dieu et se délivrer des superstitions, et donc à rejeter toute vénération d'hommes vivants ou morts, ce qui est implicite déjà pour tout Pèlerin d'Arès.Il y a bien sur cette répétition : croire et faire le Bien vous obtiendrez le Bonheur, faire le mal vous obtiendrez le malheur, il y a faire l’aumône, à prendre modèle sur le Père, être miséricordieux, bienfaiteur, clément, très généreux, à prendre refuge auprès de Dieu et se méfier du tentateur (nous), ennemi déclaré de l'homme. Avec ma faible compréhension je vois dans la psalmodie du Coran dans sa globalité, plutôt l'affermissement de la foi, la formation du caractère d'homme de Dieu, mais peut-on parler dans ce cas, si c'est ça, d'accomplir la Parole ?
Pour La Révélation d'Arès, en ce qui concerne ce qu'il faut accomplir, c'est plus clair pour moi, grâce à votre exemple surtout qui me fait mieux le percevoir. Dans l’Évangile, bon ! Il y a des veillées explicites, au même titre que le Sermon sur la Montagne, comme la Veillée 16, et il y a omniprésent, selon moi, la formation de l'esprit pour se diriger vers la pénitence parfaite, notamment la mesure.Le Livre, je pense s'adresse plutôt à l'homme prophète pour le consolider en vue de combat contre le mal qui se défendra, lui indiquer les erreurs fatales à ne pas commettre, des conseils du Très Haut pour mener le Dessein du Père au succès.
Excusez ce texte très long, mais j'ai voulu bien m'expliquer, je ne sais pas si vous comprendrez bien mon questionnement.
Je vous remercie Frère Michel dans tous les cas pour votre réponse.
Xavier H. de Nice

Réponse :
Vous dites, frère Xavier : "Donc d'une part, ce qu'il faut suivre c'est la Bible, le Coran (Mouhamad reconnu vrai prophète par La Révélation d'Arès) et bien sûr La Révélation d'Arès," mais je précise concernant la Bible et le Coran, qu'il faut suivre de ces deux livres ce qui n'est pas parole d'homme (Rév d'Arès 16/12) ou ceux écrits de main d'homme (32/10). Or, je n'ai pas eu les moyens de corriger les Écritures pour les délivrer des livres d'homme. Il faut donc toujours préciser : La Bible et le Coran sauf là où ces textes sont contradictoires avec La Révélation d'Arès et la parole de Mikal est qui Parole du Père (Rév d'Arès i/12).
Si cela est pour vous ce que vous appelez une "problématique", simplifiez-vous la tâche : Limitez-vous à La Révélation d'Arès et à l'interprétation qu'en donne le prophète. Là, vous êtes sûr de ne pas vous tromper. Vous citez la Genèse en demandant ce qu'il y a à accomplir là. Laissez tomber la Genèse, car elle est principalement un récit et les accomplissements qu'elle demande, par exemple à Abraham, ne sont pas évidents, ne serait-ce que parce qu'ils sont, d'une part, très antiques : 4.000 ans de nous, et que la plupart d'entre eux ne concernait qu'Abraham : Ce n'est évidemment pas à vous qu'il est demandé d'emmener Isaac, jeune homme, dans la montagne pour l'immoler, ce n'est pas votre bras armé que l'ange arrête, etc. Par contre l'Éternel demande à Abraham quelque chose que vous accomplissez fidèlement depuis le jour où vous êtes devenu Pèlerin d'Arès : Reconnaître l'Éternel comme seul Dieu et Créateur. Mais bon ! mon frère Xavier, vous n'allez pas me demander de reprendre dans mon blog, verset par verset, la Genèse et de vous faire un cours qui me demanderait des pages et ne servirait pas à grand chose, car votre accomplissement essentiel, vous le connaissez: être pénitent et moissonneur de pénitents. Mettez la paix en vous et limitez-vous à La Révélation d'Arès et à ce que je vous ai enseigné.
Ne vous mettez pas martel en tête. Peu à peu vous apprendrez par vous-même en quoi et comment la Parole, qu'elle soit ancienne ou moderne, vous enseigne ce que vous avez à accomplir. Ne devenez surtout pas vétilleux comme nos frères juifs de stricte observance qui cherchent sans cesse dans la Bible le moindre détail qui leur aurait échappé depuis six mille ans.
La vraie foi, donc la vraie piété, ne répond pas à une théologie précise comme dans la religion. Il faut avancer en sachant qu'on se heurte sans cesse ici et là à un paradoxe dans la façon d'accomplir, parce qu'il est inévitable que des choses, beaucoup de choses mêmes, nous échappent en parti, du fait, entre autres faits, que le langage humain ne se prête pas à la vie spirituelle parfaite. D'un côté il y a le Ciel et son Appel éternel et d'un autre il y a nous et notre condition temporelle pécheresse, lourde, laquelle est myope par surcroît, mais cela doit être accepté. Beaucoup de choses n'ont pas besoin d'être précisées et le seraient-elles, nous ne les comprendrions pas comme il faudrait. Il faut accepter l'imperfection dans laquelle nous évoluons. Donc, mon souci prophétique est d'orienter la réflexion d'abord. Vous allez vers le Bien, j'en suis sûr, alors ne cherchez pas à éviter tous les cailloux et autres trous sur le sentier vers les Hauteurs Saintes, car vous ne les éviterez pas, de toute façon. Il nous faut comprendre ce qui se joue, sous l'ombre vaste d'un monde de Mal que nous ne pouvons éviter, qui rend si difficile pour nous de bien voir notre avenir commun. Nous savons que nous échapperons à la puissance du Mal par la pénitence. Cela, c'est la certitude très simple mais absolue.

03avr16 173C104
Comment se fait-il que nous fassions des choses qui nuisent à nos principes, à notre bonheur, à nos joies, comme ne pas oser déranger par politesse des gens qui pourraient nous apporter beaucoup ? Ou comme ne pas "partager tout avec tous" par peur de manquer du minimum nécessaire ? Nous vivons à l'inverse de ce que nous devrions faire pour vivre bien. Cette dimension de l'existence m'a paru toujours manquer à votre enseignement.
Je me disais pourtant que vous étiez un ancien communiste, sans doute au sens politique, mais selon un idéal qui est bien "le partage de tout avec tous" et qu'il était curieux que n'ayez gardé aucune trace de cet idéal-là qui est bien évangélique.
C'est drôle que vous ayez attendu tout ce temps avant de parler du "partage de tout avec tous." Je dis que c'est drôle, mais ça ne l'est peut-être pas. Peut-être aviez-vous vos raisons, car vous êtes un homme très réfléchi, très sage, qui mesure ses mot et qui aussi sait avancer à petit pas lents.
André G. du Var

Réponse :
L'amour évangélique est absolu. Il implique, sans avoir à les nommer,  le pardon de toutes les offenses, la paix avec tous, le partage de tout avec tous. Si j'ai peu à peu nommés ceux-ci pour aboutir à la formule tautologique : amour, pardon, paix, partage, autrement dit pour aboutir à une formule absurde présentant comme ayant des sens différents des prédicats ne disentt rien de plus que le sujet : amour, c'est parce qu'au cours des années j'ai découvert que le sens donné par beaucoup à l'amour évangélique était relatif ou déficient. Alors, peu à peu, je précise — utilement, j'espère — ce qu'il me semblait inutile de préciser autrefois.
Autrefois, il y a quelque quarante ans je ne parlais que d'amour.
Mais un jour, au Pèlerinage, je ne sais plus exactement de quelle année, entre 1978 et 1980, une discussion s'élève après la prière dans l'exèdre dans un groupe d'une trentaine de pèlerins. Il y est question de Patrick Henry, l'assassin d'un enfant de sept ans, dont le procès a eu lieu peu de temps auparavant (en 1977, je crois) et dont l'avocat Robert Badinter a sauvé la tête. Tous les pèlerins présents, sauf moi et notre frère Claude R. de Suisse, proclament qu'on aurait dû le guillotiner. Je rappelle l'un des impératifs de l'amour qui est le pardon. On me répond qu'il faut pardonner en effet, sauf aux assassins d'enfants et d'agents de police — cet amalgame des meurtres d'enfant et de policier dans l'impardonnabilité me surprit beaucoup, mais bon ! — Je me rends alors compte que dans l'esprit de mes frères le pardon de toutes les offenses ne fait pas partie de l'amour. J'ajoute donc le mot pardon au mot amour par souci de mettre les points sur les i et de rappeler un point qu'implique déjà normalement le seul mot d'amour.
Plus tard, en 1982, l'Argentine envahit les Iles Falkland ou Malouines, qui sont possession britannique. La Grande Bretagne envoie une flotte et un corps expéditionnaire pour reprendre les îles aux Argentins. Pendant le Pèlerinage, une nouvelle discussion s'élève sur ce sujet entre des pèlerins. Certains frères disent : "Bof, plus personne ne veut faire la guerre de nos jours. Ils vont se serrer la main et les Argentins vont tranquillement rentrer chez eux." À quoi je réponds : "Vous vous trompez. J'ai servi dans la Marine et je sais comment on est formé dans cette arme. Les marins et fusiliers anglais sont impatients d'en découdre." D'autres frères alors, se méprenant sur le sens de regret ou d'attrition que j'ai donné à mes propos, s'exclament: "Oui, il faut leur rentrer dedans. Il faut détruire cette vermine envahissante. La guerre est nécessaire" Une discussion s'ensuit. je découvre que pour beaucoup amour ne signifie pas paix. À partir de là j'ai ajouté paix à pardon en parlant d'amour.
Enfin, ces mois derniers, j'ai découvert au cours de diverses discussions que pour beaucoup de mes frères le partage de tout avec tous n'était pas une évidence dans l'amour et je trouve utile d'ajouter ce nouveau point.
Il n'y a donc rien de nouveau dans mon esprit comme dans mon âme, car quand je parle d'amour, depuis 1974, il va sans dire pour moi que l'amour pardonne, fait la paix, partage, mais ma mission prophétique qui consiste à développer le Message de Dieu aux oreilles de mes frères humains bornés, craintifs, diversement culturés, m'oblige à des précisions que la logique ne devrait pas nécessiter. Mais où est la logique dans l'esprit humain aujourd'hui ?
Notons que si le pardon de toutes les offenses et la paix avec tous, y compris avec les djihadistes — voilà qui fait bondir bon nombre de bien-pensants qui me prennent pour un fou — sont déjà des points discutés, sur lesquels tous les humains qui parlent d'amour ne sont pas d'accord, loin de là, le partage de tout avec tous est un point encore plus difficile, car la mise en application du partage entre tous dans la paix — et non en envoyant au poteau d'exécution ou au bagne 20 millions de citoyens plus ou moins réfractaires comme en URSS — est un énorme problème, sur lequel je ne vais pas m'étendre aujourd'hui. Mais, dans le principe l'amour est l'amour absolu. Je ne crois pas un monde d'amour réalisable autrement qu'en petites unités humaines, mais j'ai déjà parlé et je reparlerai de cela un jour.
Disons, pour résumer, que pour moi il n'y a dans le partage avec tous rien de nouveau sous le soleil, comme disait Qohélet.

03avr16 173C105
Un acte simple à accomplir est donné dans la veillée 34, dans un paragraphe d’une vingtaine de ligne : la demi dime. Il y a quelques années vous exprimiez notre faible engagement dans ce domaine ce qui limitait vos moyens et donc nos actions.
Actuellement, avons-nous mieux compris et accompli cet acte, et est il toujours aussi indispensable ?
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
Il est ici question de vraie piété ici, en effet, contrairement à ce que certains pourraient dire en chassant d'un revers de main décisif et autoritaire l'idée que les questions d'argent ne sauraient être une préoccupation de vraie piété.
J'établirai pour toi la demi-dîme comme redevance, tes fidèles te la verseront en œuvre pieuse (Rév d'Arès 34/6), dit en effet le Père, et c'est un passage de la Parole qui peut être prononcé en vue d'être accompli.
On sait que je n'aime pas parler d'argent et je ne le fais ici que parceque vous signalez un rapport direct entre Parole et vraie piété. Depuis 1974 je vis sur ce que donnent volontairement mes frères et sœurs, car chez nous tout est volontaire ; il n'y a pas de lois, pas d'obligations. Alors, merci à vous, frère Rémy, et à vos enfants, parce que vous m'adressez spontanément, régulièrement, votre obole. Merci à tous mes frères et sœurs qui font de même. Mais on sait que dans la société où nous vivons ce qui n'est pas obligatoire est facilement oublié ou considéré comme superflu. Beaucoup oublient. Beaucoup même de ceux qui lisent ce blog et lui adressent leurs commentaires, parfois sévères à mon égard, comme si je n'avais que des devoirs, mais qu'eux n'en avaient aucun, ne me donnent jamais rien.
Je ne demande rien, puisque le Père l'a demandé. Le fais donc avec ce que me donnent ceux et celles qui ont lu Sa Parole. Je ne peux rien faire de plus. J'ai été très économe, car c'est avec les demi-dîmes que je vis, que je travaille, que je voyage, que vit L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et qu'elle a pu faire les gros travaux qui ont été réalisés sur nos saints lieux depuis quinze ans. Nous envisageons un agrandissement qui ne pourra être lui-même réalisé qu'avec les demi-dîmes.
Bénis donc soient ceux qui me donnent ! Mais bénis aussi soient ceux qui ne me donnent pas car, s'ils sont bénis, ils prendront peut-être conscience, un jour, des besoins matériels que nous, hommes de chair, avons. S'ils ne sont pas bénis, se rendront-ils jamais compte que leur ladrerie empêche beaucoup de progrès de se faire ? Je me tourne vers le Père et je lui dis comme Jésus sur la croix: Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Luc 23/34). Certes, je ne suis pas massacré, mais l'Œuvre du Père sur terre l'est, elle.
Vous savez, Rémy, il en va de l'argent comme de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de péjugés. Beaucoup de donnent encore rien de cela, ou ne donnent qu'avec parcimonie, mais s'ils lisent La Révélation d'Arès, il leur deviendra peut-être évident un jour que le Père n'a pas prévu la demi-dîme pour m'enrichir, mais  pour me permettre d'assumer au mieux ma mission prophétique très difficile.
Il y a quelques années j'ai eu un contrôle fiscal. L'inspecteur des impôts qui y procéda chercha, chercha dans nos livres de comptes, nos comptes bancaires, etc. et pour finir, après quelqus semaines de vérification, il dit à sœur Christiane qui était avec lui : "C'est tout ?" Christiane rit et lui dit : "Comme vous l'avez vu vous-même, c'est tout." À l'évidence on avait écrit aux impôts que je m'enrichissais outrageusement et qu'il fallait me redresser. Les impôts ont bien vu que c'était faux. Je ne sais pourquoi il y a cette obsession dans la population que les hommes qui parlent au Nom de Dieu ne le font qu'au nom de l'argent. C'est assez triste. En fait, longtemps, l'argent donné pour acheter un article, un service et même l'enseignement ou la bénédiction d'un homme de Dieu, a été l'indicateur créant l'équilibre entre l'offre et la demande. Mais aujourd'hui il n'est plus que la mesure du consentement très lésiné à payer ou à subvenir. Un bouleversement pour les économistes, les gouvernants et les entreprises qui doivent le prendre totalement en compte.

03avr16 173C106
Avoir une idée claire de ce qu'il faut faire, accomplir pour que tout change en Bien, qui ne le souhaiterait ?
La réflexion de notre frère Xavier m'a rappelé un souvenir. Dans mes jeunes années  il y avait un frère de la Rose-Croix Amorc que j'aimais beaucoup, il était de bon conseil et même comme un second père. Débordant d'énergie et d'enthousiasme je me donnais à fond pour l'Ordre. "Mais que faut il faire ?! m'écriais je. Dis le moi et je le ferai !" Il me répondit : "Ton problème c'est que tu veux trop bien faire."
La mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 25/9, 32/10, 34/8, 35/7, 39/3), la patience et la constance ! Voilà ce que j'avais à apprendre.
L'accomplissement ultime ne sera peut être qu'un commencement aux Yeux du Père. Quand un pourcentage suffisant d'hommes de Bien sur cette terre auront recréé l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11). alors le Bras du Jour  (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16, 17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4 ) de cet accomplissement ultime dans la synergie Créateur<-->créature, pour nos yeux, s'activera.
Voilà ce que nous croyons, pourquoi nous sommes debout (Rév d'Arès 1/1) et en marche
Et il restera sans doute toujours une dimension qui échappera à notre lumignon (Rév d'Arès 32/5). Depuis le jour où vous avez rénové la Didaché à la Lumière de la Parole d'Arès, le 24 juillet 2014 (Entrée 157 du blog) http://michelpotayblog.net/jOG/jOGtv.html, je l'ai imprimée et mise au pied de La Révélation d'Arès pour la lire et relire car je pense qu'elle fait aussi partie de la vraie piété.
À la demande de notre soeur Madeleine T de la mission de Lorient, j'ai commencé à travailler sur une affiche pour accompagner un texte. La voici :
Affiche de Guy I Avril 2016
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Guy.

03avr16 173C107
Dans la réponse au commentaire 173C88 de notre sœur Claudine, vous souligner qu'il faut changer la notion de bonheur. Cela me parle bien.
Le mot bonheur est peu présent dans La Révélation d’Arès. Il est cité trois fois dans L’Évangile donné à Arès (9/7, 36/23 et 37/09) et une seule fois dans Le Livre (xxvi/12).
Je retiens particulièrement le passage 37/09 : Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire.
Des mots proches de bonheur sont aussi utilisés dans La Révélation d’Arès comme salut et joie : Prier n'est pas mendier ;  Mon Salut n'est pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté (35/02). En lisant ces passages, je sens que ma recherche doit se centrer sur la pénitence et non sur le bonheur qui est la conséquence naturelle, le fruit, le salaire du pénitent. Cela rejoint Matthieu 6/33.
Je constate également que les deux passages cités sont en lien avec la piété. La vraie piété est ainsi clairement un des moyens dont je dispose pour marcher vers le vrai bonheur.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà une réflexion riche de sens concernant le lien entre vraie piété et bonheur.
Oui, le mot bonheur est rare dans La Révélation d'Arès pour une raison qui me paraît simple : Nous n'avons pas idée de ce qu'est le vrai bonheur, celui que nous connaîtrons le Jour il n'y aura plus ni jour ni nuit, la Lumière couvrira tout sans cesse. Le Père est toujours prudent quand il use de mots qui ne peuvent pas être compris, des mots qui n'ont pas le même sens dans le vocabulaire de l'actuelle langue humaine. C'est par exemple le cas de pénitence.

03avr16 173C108  
Je fais partie de ces frères et sœurs, qui en lisant votre entrée "vraie piété" se disent : "Il n’y a rien à rajouter."
Mais en fait, certains commentaires permettent à votre enseignement de se déployer et d’éclairer d’une belle lumière les piliers sur lesquels est fondée notre pénitence.
"Voilà donc quelque chose [partage de tout avec tous] que je vais sans doute ajouter désormais à ma définition de la pénitence. D'aucuns diront: "Mais le partage de tout avec tous est un programme politique plus que moral. C'est le communisme." Peut-être est-ce là l'arche qui manque encore au plan du pont à jeter entre nous et l'avenir. Peut-être est-ce parce qu'il faut achever les plans de ce pont que le Père me donne une vieillesse 'jeune' ".
Merci  pour vos éclairages salutaires, car oui sans vigilance, je peux être hypocrite.

Frère Michel, j’ai écouté deux fois la vidéo du frère Rachid [173C93], que j’ai apprécié et que je compte  partager avec des arabophones.
Je souhaite juste apporter une précision : En réalité, Frère Rachid emploie le mot injurieux "mécréants" (kuffar) comme certains musulmans hélas l’utilisent
Mais Frère Rachid l’utilise avec une intonation qui le met, si je peux dire, entre guillemets, l’air de dire : "Ce que vous appeler sois disant mécréants."
Et en filigrane, on comprend que la mécréance n’est pas là où on le pense..
C’est important que les musulmans entendent cette apostrophe !
Merci à tous les commentateurs qui participent à ce blog.
Algia C. de Loire Atlantique

Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce beau commentaire.
Vous êtes arabe et arabophone et je suis heureux que vous apportiez cette précision concernant le ton dubitatif que prend Frère Rachid pour prononcer le mot "kuffar" (= mécréants).. Cela apporte évidemment une nuance importante à ce qu'il dit.
Je profite de ma réponse à votre commentaire, qui évoque le mot de "mécréant" pour signaler que j'ai reçu quatre commentaires de lecteurs pas très réfléchis mais très provocateurs, que je ne publie pas, qui me rappellent que j'ai déjà, à plusieurs reprises utilisé moi-même dans ce blog le mot de mécréant et que je suis mal placé pour reprocher à Frère Rachid d'user de ce mot.
À ces quatre commentateurs je rappelle que je n'ai jamais utilisé le mot mécréant pour désigner des croyants comme le fait Frère Rachid. J'ai usé de ce mot pour désigner des mécréants ou des impies qui sont réellement mécréants ou impies. Je n'ai jamais appelé mécréant(s) le pape, ni les princes du culte, ni les chrétiens, ni les juifs, ni les sectateurs, ni d'autres croyants qui ne sont pas pèlerins d'Arès, comme le fait malheureusement Frère Rachid à l'égard de ceux qui ne sont pas musulmans.
Autrement dit, Frère Rachid va loin, quand il appelle mécréants tous ceux que le Bible appelle craignants-Dieu, mot par quoi les Hébreux désignaient sans les insulter les croyants non-juifs et même assez souvent les païens. Cela montre que plus une religion relie ses fidèles sur des points que ne reconnaissent pas les autres croyants, plus elle divise l'humanité en creusant un fossé profond entre ses fidèles et les autres humains. J'ai lu et je continue de lire le Coran et je n'y vois pas du tout une telle séparation entre l'islam et le reste du monde croyant. Je crains donc que Frère Rachid soit un radical, un frère pour une certaine catégorie radicale de Musulmans, mais sûrement pas un frère pour les autres croyants et moins encore pour les hommes en général. Voilà un usage du mot frère qui n'est pas le moins du monde évangélique.

04avr16173C109
Comment offrir l'obole? Je ne vois nulle part l'information [suite à 173C105]
Jean-Jacques B. d'Île de France

Réponse :
Il est vrai, mon frère Jean-Jacques, que je n'ai jamais personnellement exigé la demi-dîme, que je n'en parle pour ainsi dire jamais, puisque La Révélation d'Arès en parle, parce que je sais quels soupçons de lucre ou d'avidité affligent n'importe quel ouvrier de la foi qui mérite son salaire (Luc 10/7). C'est pourquoi on ne trouve pas d'indications pour offrir cette demi-dîme. Mais c'est très simple : Vous pouvez "offrir votre obole" à mon adresse : Michel Potay, 46 avenue de la Libération, B.P. 16, 33740 Arès, de la façon que vous voulez,  notamment par chèque, qui est la manière la plus commune.
Je suis étonné que vous me posiez cette question, car vous habitez la région parisienne, vous êtes donc, je suppose, un habitué de notre mission "L'Eau Bleue" de la rue Raymond Losserand 32, 75014 Paris, où n'importe qui vous aurez donné les mêmes indications.
Si vous souhaitez m'adresser votre obole, je vous remercie par avance.

04avr16173C110
Un petit commentaire pour nos frères et sœurs, dont Aljia si elle compte, comme elle nous le dit, utiliser la video de Frère Rachid, afin qu'elle sache qui est cet homme.
Nous sommes loin de la vraie piété. C'est au sujet de Frère Rachid, lequel vous l'avez bien vu, "n'est sûrement pas un frère pour les autres croyants" (#113C108). [Les autres croyants] sont en fait les musulmans !
Frère Rachid est un homme issu de l'Islam, mais converti aujourd'hui au Christianisme. Il cherche à entraîner des Musulmans vers la foi évangélique.
C'est un télé-évangéliste, qui tout en croyant règler ses comptes avec l'Islam dans lequel il a été éduqué, oublie l'amour, et qui ne voit pas non plus les contradictions morales qu'occasionnent toutes religions, y compris la sienne.
Loin de moi l'envie de le juger car il est peut-être meilleur que moi dans l'accomplissement du Bien, et où serais-je moi-même si je n'avais pas eu la chance de rencontrer La Révélation d'Arès ?
J'avais déjà vu Frère Rachid dans une autre de ses vidéos où il fait une critique féroce de l'Islam.
Ce faisant, ses propos peuvent être sectaires et sont sans sel. Il "creuse ainsi un fossé profond" (#173C108) entre l'Islam et l'Occident Chrétien.
Nous rencontrons de temps en temps dans la mission des hommes ou des femmes issus de l'Islam, scandalisés (28/15) notamment par les crimes de sang de l'État Islamique et tentés par l'athéisme, parfois même convertis au Christianisme.
Hier encore notre sœur Andréa J. me racontait qu'elle avait abordée cette semaine, dans le cadre de notre mission, un homme qui a grandi dans la religion musulmane mais converti aujourd'hui au Christianisme parce qu'il n'aimait plus les musulmans. Elle lui fit justement remarquer que le Sermon sur la Montagne recommandait d'aimer tous les hommes, y compris même ses ennemis.
Salah B. d'Île de france.

Réponse :
Alors là, frère Salah, vous m'en bouchez une surface !
Je ne connaissais pas du tout Frère Rachid, dont Bernard d.l.F. me parla le 1er avril (173C93) et très franchement, en visionnant la vidéo et en lisant les sous-titres français de son propos en arabe, je n'ai pas même soupçonné qu'il fût chrétien. J'ai innocemment et entièrement cru que c'était un Musulman reprochant à ses frères musulmans d'Arabie Saoudite, du Koweit, du Qatar, etc., de ne pas accueillir leurs frères musulmans fuyant leurs pays meurtris par la guerre.
Ainsi donc, Frère Rachid serait un musulman converti au christianisme et devenu télé-évangéliste ?!
Mais alors, à quelle secte chrétienne s'est-il converti pour traiter de mécréants ses propres coreligionnaires chrétiens comme le pape, qu'il situe parmi les "chefs des mécréants" si ma mémoire est bonne ? Il n'y a plus de nos jours beaucoup de Protestants pour considérer les autres chrétiens comme des mécréants.
Merci pour cette information. Comme vous je ne juge pas Frère Rachid, mais je me pose des questions concernant le type d'Église au nom de laquelle il prêche.
Ce qui est fait est fait et on n'y peut revenir, mais j'ai quelques regrets d'avoir affiché 173C93.

04avr16173C111
Il m'apparaît que personne n'a fait mention de ce conseil donné par Jésus dans La Révélation d'Arès 10/8 : Ce jour-là ce qui sera demandé dans la foi vous sera accordé du Père en Mon Nom.
Il semblerait qu'il existe une antinomie, une contradiction apparente — entre cette proposition et le refus de la "prière quémandeuse" : Quand vous priez ne demandez rien…
On retrouve cette opposition apparente, très fréquente dans les synoptiques où Jésus dit : Le Père sait ce dont vous avez besoin, d'une part et d'autre part : Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.(Matthieu 7/11). Également : Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez (Matthieu 21/22), et plus encore : Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux" (Matthieu 18/19-20) et beaucoup d'autres occurrences qui demanderaient quelques explications, parce que mon œil (se) tend, (il) bute…(Rév d'Arès ii/2) bien que sachant qu'il n'est pas illégitime à l'enfant de demander l'aide de son Père et de la Mère élevée au-dessus de l'Orient.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire qui cite des propos sur la prière que vous considérez contradictoires, mais qui ne le sont pas.
D'une part, mon entrée parle de la vraie piété, telle qu'elle apparaît dans La Révélation d'Arès 35/6 :Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété. Dans ces mots il est clair que l'accomplissement de la Parole n'est pas opéré par la prière, mais par le priant qui se rappelle chaque jour pour l'accomplir la Parole en la prononçant.
D'autre part, j'ai maintes fois rappelé que la prière quémandeuse ne sert à rien, mais qu'elle n'est pas interdite. Pas plus que n'est interdite la prière glorificatrice, laquelle de même ne sert à rien.
Depuis des millénaires, ai-je rappelé, les croyants supplient Dieu de les guérir, de les protéger, d'éloigner d'eux les ennemis, les guerres, les dangers, la mort, mais depuis des millénaires les croyants continuent d'être exposés à toutes les injustices, toutes les guerres, toutes les maladies, tous les dangers et à la mort bien sûr, et donc ces prières quémandeuses, sans être interdites, parce que l'émotivité humaine existe et peut être grande même chez les plus sublimes croyants et parce qu'elle ne peut être jugulée en l'état actuel des choses. Pour autant les miracles sont rarissimes et, de plus, ces miracles rarissimes ne sont pas tous le résultat d'une prière. Aussi, en ce qui concerne les quelques phrases des Évangiles qui parlent de demander au Père quelque chose, je n'ai pas la certitude qu'elles soient authentiques, et si elles le sont, elles résultent plus de la compassion de Jésus que d'une recette de bon quémandage.
Reste la citation que vous donner de La Révélation d'Arès 10/8. Bonne question !
Tout le monde a remarqué que je n'ai jamais établi ce que stipule La Révélation d'Arès 10/7-8. Il faut lire très attentivement ce passage et même toute la Veillée 10. Les temps de ce qu'elle évoque ne sont pas venus, loin de là. Ici Jésus, au Nom du Père, parle de la Table du Mémorial, de la Mémoire du Sacrifice, du Baptême, que devront célébrer tous les pénitents, ceux dont les remords seront ravivés, auxquels seront arrachés larmes et cris de repentir. On n'en est pas là.
La Révélation d'Arès 10/7-8 parle clairement d'une situation qui n'est possible que dans une pénitence parvenue à un niveau dont nous sommes encore très loin. Je ne pense pas qu'un seul Pèlerin d'Arès actuellement vivant, jeune ou vieux, vivra les moments de la Mémoire du Sacrifice telle que décrite en Rév d'Arès 10/7-8. Nous ne sommes encore qu'un très petit nombre de piètres pénitents noyés dans l'immensité de l'humanité. Notre génération est nécessaire dans sa faiblesse, mais elle n'est que la première d'une lignée de générations. Il faudra que la pénitence prenne une dimension qu'elle est encore loin d'avoir. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Nous sortons péniblement du péché et nous faisons ce que nous pouvons, mais notre encore très faible et intermittente pénitence ne donne pas, loin de là, à notre prière la force qu'il lui faudra pour ce qui serait demandé dans la foi soit accordé du Père. Ce jour-là n'est pas venu. Ce n'est pour l'heure qu'une espérance, un but lointain.
N'oubliez pas que contrairement à ce que la religion fait croire à ses fidèles, il n'y a pas d'immédiateté de transfiguration dans l'homme, sauf chez quelques rares individus exceptionnels : Élie, Jésus. Le salut qui sera la survie de l'âme que notre faible pénitence peut déjà créer est un état provisoire, en l'attente du Jour (Rév d'Arès 31/8). La transfiguration, même le début de transfiguration quand se feront entendre les premiers cris de repentir, quand les os d'Adam et les os de sa descendance commenceront d'être redressés (10/2), ne surviendra qu'avec le temps. La foi arésienne est une spiritualité progressice dont le développement s'étalera sur des générations et des générations, qui passera par bien des étapes. La rapidité ou la lenteur du changement de la race est fonction des efforts de cette race pour sorti du péché, de sorte qu'il est impossible de faire des prévisions dans l'état actuel des choses.
Pour l'heure, je vous demande de vous en tenir à ce que je vous enseigne.

04avr16173C112 
La vraie piété est essentielle, oui comme vous le dites dans votre entrée, bien aimé prophète. Elle ne me fait pas voir les galaxies comme le font les télescopes, mais elle me fait vivre l’Univers (12/4), et elle m’entraîne de jour en nuit, de nuit en jour, à partager tout avec tous comme dit en Rév d’Arès 25/4 : Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place, pour gravir ensemble les Hauteurs.
Oui, la vraie piété ne me lâche pas beaucoup au fil de mes jours et nuits, mais moi y suis-je autant fidèle (ou présent) ?
Elle commence toujours comme le soulignait David du Limousin (173C87) par la recommandation fondamentale de Jésus : Quand tu veux prier, pardonne si tu as quelque chose contre quelqu'un (Marc 11/25) sinon va d’abord te réconcilier avec ton frère (Matthieu 5/23).
Entré dans la vraie piété, dans l’Eau de la Parole que j’écoute en moi, puisque je la prononce (ni à voix haute ni à voix basse, recherchant entre les deux le juste milieu, comme le recommande la sourate "Le voyage nocturne" (Coran 17/110), cela peut provoquer des échos en moi, me faire penser à des choses, à quelqu’un, à une question qui s’est posée, à une action à faire. L’accomplissement passera par là plus tard, mais le temps de la prière, certaines choses qui m’arrivent dans la pensée, je les appelle des "pensées parasites".
Certaines ne le sont peut-être pas, et je me dis que je devrais noter quelque chose qui me réapparaît à faire, au moment de la prière : alors je m’interromps pour mettre une note succincte sur un carnet, me libérer et revenir, concentré, à ma prière.
Mais pour ce qui est des pensées "parasites" qui sautent sur ma prière beaucoup plus souvent comme un moucheron qui vient se coller à la lampe, je me rappelle de ce que vous répondiez à un de nos frères qui vous interrogeait sur cela en 1990 lors de votre passage à Larmor pour visiter l’assemblée de Lorient : "Mon frère nous sommes tous, même le temps d’une prière comme Père de l’Univers assaillis par de telles pensées parasites, nous sommes dans la civilisation des nerfs, il faut briser vos nerfs."
En fait le retour à la vraie piété à plusieurs moments de nos 24 heures entre jour et nuit, comme le conseille à nouveau La Révélation d’Arès (12/5) : Trois fois le jour, une fois la nuit, car le pécheur doit bien à son salut l'instant d'une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme les loups, le pécheur priera comme Je le prescris, ainsi que le rappelle aussi Patricia (173C15), permet d’éloigner les loups qui nous assaillent, de briser cet énervement du rythme du monde sous le péché, pression matérielle et intellectuelle pour gagner notre croûte sans suffisamment penser à faire notre âme [ni suffisamment] contribuer à changer ce monde.
La vraie piété est un perpétuel bain d’appel au partage de tout avec tous, de recréation de l’amour de la vie, de l’autre, étranger ou ennemi ou inconnu, de soi et de Dieu. C’est une déclaration perpétuelle d’amour que je me fais sans m’en rendre compte et qui m’habite ensuite pour aller partager cet amour avec tout un chacun abordé au travail, dans la famille ou à la moisson.
Mais cet amour profond, simple, clair, éprouvé dans la vraie piété et ce qui s’en dégage pour moissonner des pénitents, chercher à rencontrer des hommes bons dans ce monde, cet amour fait peur. Même le "mendiant" dont parle si bien notre frère Guy de l’Hérault (173C96) peut se mettre à fuir comme toute personne craintive s’il se rend compte que nous appelons à monter sur le Parvis du Créateur pour redevenir co-créateurs d’un monde changé et qu’il n’y est pas prêt du tout. L’homme a peur de sa mission d’amour vers le vrai bonheur, souvent peur dans le temps du péché qui le rassure comme un confort, culture millénaire !
Ma citadelle intérieure est encore bardée d’épines, de préjugés, de peurs, et la vraie piété me les fait brûler petit à petit comme en chacun de nous.
Nous sommes en train de fomenter un grand feu dans nos assemblées, un feu dont se servira "la population quand notre mission aura pris assez d’ampleur pour lui suggérer largement que c’est dans cette direction qu’elle doit aller" (votre réponse à Guy 173C96).
Un baiser de moi fait mieux qu’un discours, je vous souhaite le meilleur de vous-même pour faire gagner notre équipe humaine au cours de l’unique partie de la Vie, dans le grand match du vrai bonheur à gagner à l’horizon,
Je vous embrasse de tout cœur ainsi que les commentateurs de tous horizons,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire.
Il me fait réfléchir. Vous dites : "Mais cet amour... dans la vraie piété... cet amour fait peur. Même le "mendiant" dont parle si bien frère Guy de l’Hérault (173C96) peut se mettre à fuir comme toute personne craintive s’il se rend compte que nous appelons à monter sur le Parvis du Créateur pour redevenir co-créateurs d’un monde changé et qu’il n’y est pas prêt du tout."
Je pense que l'amour qu'il faut pour être un vrai pieux isole celui-ci, le jette dans la solitude. Ce qui fait le plus peur à l'homme, c'est d'être seul. Cela je l'ai remarqué depuis longtemps, en ce qui me concerne. J'étais seul face à Jésus en 1974, seul face au Père en 1977, je suis seul missionnaire, même accompagné car dès que j'ouvre la bouche c'est moi qui parle ; je parle seul, je suis seul dans mon prophétisme, quand on me pose une question et qu'il me faut lui répondre, je suis seul. Il y a des gens qui disent qu'ils aiment se retrouver seuls, mais c'est parce qu'ils n'ont pas grande chose à faire dans cette solitude ; ils n'ont qu'à laisser aller leur pensée, leur contemplation du paysage, du ciel.
Mario Stefani, La solitudeCe n'est pas cela la solitude. Je parle moi de la solitude activement créatrice du monde. Cette solitude-là fait peur, oui, vous avez raison, mon frère Bernard..
Un poète italien Mario Stefani, qui se suicida, laissa sur l'amour des vers magnifiques qui ont servi de graffiti. À Venise on peut lire ceux qu'on voit dans cette image qui signifient : "La solitude, ce n'est pas être seul, c'est d'aimer en vain." Voilà pourquoi le gens ont peur, parce qu'ils sont seuls et aiment en vain alors qu'ils voudraient être seuls mais aimer fécondement. De même, si je l'isole pour ma vraie piété, je me prends d'amour pour la Parole afin de la mieux prononcer pour la mieux accomplir, mais en même temps il y a une sorte d'angoise que je dois surmonter en pensant que je suis seul pour changer le monde et que l'assemblée n'est en fait qu'une addition de solitudes et non une armée de forces combinées pour ne faire qu'une puissance. Je dois alors me dépasser pour me réaliser dans le Tout dont je suis l'atome et en même temps la Puissance en sa totalité. C'est vertigineux.
Je ne me souviens plus qui disait: "N'est grand que ce qui se fait seul."

05avr16 173C113
Bonjour frère Michel ,
Votre réponse au commentaire du 25mar16 173C63 me laisse perplexe.
J’aurais besoin que vous me confirmiez que l’Indonésie ne fait pas partie du Champ à moissonner. Ma femme est indonésienne musulmane et j’avais commencé à parler de La Révélation d’Ares aux personnes de son île (Nias) à majorité chrétienne. J’y avais même laissé 2 livres emportés depuis par le tsunami.
 Je suis perplexe car l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde (205 millions de musulmans), je pense également au Bengladesh (149 millions de musulmans) et à l’Inde (177 millions de musulmans).
Cela veut-il dire qu’à moyen-long terme — quatre générations ne suffirons pas — tous ces musulmans quitteront la voie abrahamique ?
Le Coran qu’ils sont sensés suivre en ce moment ne correspond-il pas en fait à leur mentalité, leur sensibilité ? Ils retournerons dans la lignée de Bouddha ?
Merci pour votre éclaircissement.
Merci pour tout votre travail.
Bruno D. de Suisse

Réponse :
Je viens, ce soir, de rentrer de voyage et un assez lourd labeur m'attend au bureau (beaucoup de courrier notamment). Je suis contraint d'être bref.
J'ai déjà répondu à des questions semblables au cours des quarante années passées. Si vous êtes rattaché à la mission de Genève ou à celle de Neuchâtel, vous y trouverez peut-être des frères ou sœurs qui sauront vous répondre, s'ils m'ont entendu parler des Musulmans d'Asie et s'ils se souviennent de ce que j'ai dit à ce propos. Si vous êtes un pèlerin d'Arès solitaire, sans liens avec des Pèlerins d'Arès suisses, que puis-je vous dire ?
La Révélation d'Arès 5/6 me donne comme mission jusqu'où se dresse l'étendard de Muhammad, cela comprend donc tout l'Islam à l'Est de l'Europe, et donc comprend l'Indonésie, le Pakistan, le Banglasegh, la Malaisie et les Musulmans disséminés ailleurs en Asie, principalement en Inde. Mais aucune mission n'a encore été poussée jusque là pour des raisons évidentes de manque de missionnaires parlant les langues de ces pays (nos frères d'origine musulmane reconnaissant La Révélation d'Arès comme Parole de Dieu sont tous d'expression arabe). et de manque total de traductions dans les langues indonésiennes, urdu, malaises, bengali, etc.Il est donc tout à fait prématuré d'envisager une mission de La Révélation d'Arès dans l'Islam extrême-oriental.
Tout comme le Coran dit : Pas de contrainte en religion (Coran 2/256, 10/99) La Révélation d'Arès ne demande pas du tout de conversion forcée ; elle demande seulement de moissonner les épis mûrs rencontrés. Si votre épouse ou d'autres Musulmans de sa parenté ou de sa connaissance se sentent naturellement attirés par la Parole d'Arès, alors aidez-les à devenir des Pèlerins d'Arès. Sinon, rappelez-leur que la Parole dit que ce qui sauve l'homme n'est pas ce qu'il croit, mais le bien qu'il fait. Si ces frères et sœurs musulmans sont des humains qui aiment tous les humains, qui pardonnent toutes les offenses, qui font la paix avec tout le monde, qui réfléchissent avec l'intelligence (32/5) du cœur et libres (10/10) de tous préjugés, ils sont sauvés, qu'ils soient chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, etc.

05avr16 173C114
Je ne connaissais pas ce frère Rachid dont je vous ai envoyé la vidéo. J’ai été voir depuis et je regrette moi aussi [de vous l'avoir envoyée], car il en a fait une qui attaque le prophète Mahomet de façon injurieuse, voire pire. Pour sa défense son histoire avec son père qu’il raconte dans une vidéo : son Père, Imam, lui dit que parce qu’il s’est convertit au Christianisme il devrait selon le Coran, le tuer. Son fils Rachid lui demande pour quoi il ne le fait-il pas ? Son père lui répond : "Parce que tu es mon fils." Visiblement Rachid s’est révolté de manière radicale contre une éducation et une manière de voir le Coran dogmatique.
Comme quoi il faut être prudent avec tout ce qui vient d’internet.
Cela ne me dérangerait pas que vous supprimiez la vidéo puisqu’elle est faite par quelqu’un qui est en fait en guerre contre l'islam (cela ne peut que nous attirer des ennuis à mon avis). Je ne m'en suis pas pas rendu compte avant d'aller visionner trois ou quatre [autres] vidéos [de Frère Rachid].... En réalité dans l'intention [ce que dit] Rachid, c'est  l'inverse  de la vraie piété.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Nous sommes assez nombreux à nous être complètement fourvoyé en écoutant Frère Rachid. Vous n'avez donc pas à vous excuser, frère Bernard. La vidéo que vous m'avez adressée laissait penser qu'il était un Musulman reprochant à d'autres Musulmans leur manque total de fraternité. En fait, nous le savons maintenant, Frère Rachid est un néo-chrétien, appartenant à je ne sais quellé église sectaire, que je n'ai pas encore identifiée.
Nous avons corrigé notre erreur dans des commentaires et je n'ai pas de raison de supprimer la vidéo de Frère Rachid qui, comme vous le dites, est un exemple manifeste des énormes erreurs qu'on peut commettre à partir de documents d'Internet.

05avr16 173C115 
"La vraie piété, mais qu'est-ce donc ?" me suis-je demandé.
Puis j'ai songé à une vie sans piété et là j'ai ressenti comme un mouvement d'étouffement. Cette vie ne me semble pas pouvoir être vécue sans la force du Créateur qui la traverse, sans un lien entre Lui et nous. Je ne peux vivre sans ressentir Son Souffle, qui m'est aussi indispensable que l'air que je respire.
Mais cela n'est en rien la vraie piété. Se tourner vers Dieu seulement pour l'aimer ou se nourrir de Lui ne révèle qu'un manque de maturité. Chercher seulement à recevoir n'aide pas beaucoup à incarner pleinement cette Vie à travers nous. Cela demande aussi une ouverture, un don de soi, ou un mouvement à travers l'accomplissement...
Chercher à changer ce monde sans chercher ardemment à nous changer nous-mêmes nous fait seulement remuer du sable, aucun réel changement ne pourra tenir si le cœur de l'homme n'est pas aussi changé. Tout retombera dans ce que nous sommes, dans nos limitations, et l'évolution restera insignifiante.
Alors peut-être est-ce aussi cela la vraie piété : l'association du cœur et de la main (aussi en lien au "cœur" absolu, au Père), l'expression de la force d'âme comme base de tout accomplissement.
Peu importe par où cela commence, ça pourrait ressembler à un moulin à eau qui tournerait dans tout les sens et beaucoup par la force de nos bras.
Ça passe par l'expression de la Parole jusqu'à son accomplissement, pour laisser l'Eau du Père couler à travers nous, donc aussi par la pénitence, par le don et le partage lors de la moisson, ou aussi par le Pèlerinage. Chaque geste apporte plus de dynamique encore, permet à cette Eau de nous toucher d'avantage. Et petit à petit, tout cela réveille aussi notre âme, l'amour en émane, comme une montée de sève qui part du cœur et s'exprime à travers toutes nos recherches d’accomplissement.
Enfin je voulais rappeler quelque chose de probablement évident et qui nous dépasse (qui peut manquer à beaucoup qui se veulent seulement dans l'action ou qui inversement l'oublient), la nécessité d’éveiller grandement notre âme pour qu'elle puisse s'exprimer à travers nos mains, notre créativité, que nos actes puissent devenir créateurs, pour pouvoir entrainer de réels changements.
Pour que l'arbre de Vie puisse s'exprimer de ses racines jusqu'au frémissement de ses floraisons, manifestant le Bien pour le Bien.
Nous avons alors à retrouver l'amour créateur pour changer ce monde.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
"Nous avons alors à retrouver l'amour créateur pour changer ce monde," dites-vous, ma sœur Rochel-Flora et c'est, résumé en quelques mots, ce que nous demande d'accomplir la Parole, en effet.
Voilà un bien beau commentaire, dont je vous remercie, ma sœur.

06avr16 173C116
Je suis un ancien Musulman devenu Chrétien Catholique il y a dix-huit ans. Un ami m'a dit que votre blog parlait du Frère Rachid, qui est lui aussi un ancien Musulman devenu Chrétien d'une des nombreuses Églises américaines et prédicateur. Je ne connais pas votre blog et j'ai juste dans l'entrée #173 la partie récente où le Frère Rachif est cité.
Vous avez commis une erreur en croyant que le frère Rachid était un Musulman parce qu'il emploie le terme "mécréant" pour désigner des chrétiens appartenant à d'autres Églises que la sienne. Il ne fait pas de doutes que pour lui vous les Pèlerins d'Arès êtes des mécréants aussi. Le Frère Rachid est d'un tempérament assez vif et batailleur qui use de termes flétrissants parfois, c'est vrai, parce qu'il s'est fait une spécialité d'interpeller l'Islam et les Musulmans en employant contre eux les mêmes style et vocabulaire qu'ils emploient contre nous Chrétiens. Je pense qu'en dehors de son style assez agressif Frère Rachid, télé-évangéliste, est un homme bon, qui ne ferait de mal à personne. Il mène un combat religieux difficile pour obtenir au minimum que l'Islam qui est religion officielle, souvent obligatoire, des citoyens de la plupart des pays Musulmans accepte la coexistence de citoyens libres de leurs consciences religieuses.
Voilà une lettre ouverte (http://www.notredamedekabylie.net/) qu'il a adressée au roi du Maroc :
Je m’appelle Rachid, un chrétien marocain depuis des années. Je vous adresse ce message à l’occasion des évènements que subit notre aimable pays afin de vous exprimer nos souffrances, à nous les chrétiens du Maroc.
En tant que chrétien, je respecte S.M. le roi Mohammed VI et je lui souhaite le succès et la bénédiction conformément aux enseignements de l’Évangile qui nous le recommande. Je suis certain que tout chrétien marocain éprouve les mêmes sentiments et le même respect à l’égard de S. M. le roi.
En tant que chrétien marocain je voudrais réclamer du roi directement, en sa qualité de roi du pays et premier responsable de sa sécurité et de tout ce qui s’y passe, je réclame mon droit et celui de nombreux marocains comme moi qui endurent l’amertume dans le contexte d’une absence totale de liberté de croyance et d’expression.
Je réclame le droit pour des Marocains, de pouvoir changer de religion et de choisir celle que nous souhaitons sans que l’État s’y immisce, puisque la religion demeure une affaire personnelle qui relève de  chaque individu. Nous ne voulons pas nous trouver condamnés, par le fait des pressions exercées par des agents de sécurité, ou bien à la servilité et au silence amer, ou bien à fuir notre pays par crainte de la violence de ces services qui sont censés veiller à notre sécurité et non pas à nous horrifier.
Je réclame qu’il y ait pour nous chrétiens marocains le droit de pouvoir disposer de la Bible en langue arabe dans les librairies et bibliothèques, ainsi que dans nos maisons, nos bureaux et nos valises sans être en butte à des fouilles et des ennuis. Je ne crois pas que le Maroc puisse être à l’aise si on empêche les Marocains à l’étranger de disposer d’un Coran dans leurs valises, leurs maisons et leurs magasins. Pourquoi cette politique de deux poids et deux mesures ? Pourquoi veut-on nous priver du livre saint que nous sanctifions et sublimons ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit au mariage civil ou au mariage chrétien à l’église, et qu’il soit officiellement reconnu. Nous refusons d’être forcés à conclure un mariage et qu’il serait reconnu parce qu’ayant été conclu selon la sunna d’Allah et de son messager, même si on ne croit pas à ce dernier ni à sa sunna.
Est-ce que les musulmans marocains acceptent qu’ils soient forcés à l’étranger de se marier, par exemple, selon le rite d’une religion autre que la leur ? Où est la justice ? Faut-il donc imposer la religion de la majorité à la minorité ?
Je réclame le droit d’enseigner à nos enfants la religion chrétienne. Il est impensable pour nous chrétiens, que nos enfants doivent apprendre la religion musulmane dans les écoles. Est-ce que les musulmans marocains accepteraient volontiers que leurs enfants doivent apprendre la religion chrétienne, ou n’importe quelle autre religion dans les pays étrangers ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit de réunion, le droit du culte et la pratique de nos rites religieux, car c’est une composante fondamentale de notre religion. Nous ne voulons pas être acculés à nous réunir dans des maisons closes afin d’échapper à tout instant à des descentes de police.
Nous ne sommes ni des voyous ni des trafiquants de drogue pour être traités de la sorte. Nous sommes des gens qui croient en Dieu et suivent Jésus Christ. Nous voulons obtenir les droits que les traités internationaux nous garantissent.
Le Christianisme n’est ni une secte ni un schisme. C’est une religion reconnue dans le monde entier. Il faut la respecter et respecter également ceux qui y appartiennent.
Je réclame que le gouvernement et les services de sécurité et de renseignements cessent de nous poursuivre, de nous surveiller, de nous menacer, de nous harceler parfois par des campagnes abusives parfois par des interpellations et des détentions illégales.
Nous sommes des citoyens marocains prêts à mourir pour notre patrie. Nous ne cherchons ni le pouvoir ni un coup d’état. Nous sommes pacifistes. Jamais un chrétien marocain n’a été impliqué dans un acte criminel, ni dans des manœuvres subversives ou opérations terroristes.
Certes, nous ne différons en rien des citoyens ordinaires que par la croyance seulement.
Je réclame le droit d’octroyer à nos enfants des noms chrétiens. Il n’est ni concevable ni raisonnable qu’on leur donne obligatoirement des noms musulmans, sous prétexte que le ministère de l’Intérieur fournit une liste des noms autorisés dans le pays. C’est une violation flagrante de nos droits et de ceux de nos enfants. Nous voulons des noms qui reflètent l’identité religieuse de nos enfants. C’est un droit naturel que les traités et accords internationaux garantissent à tout être humain.
Je réclame que les femmes chrétiennes puissent avoir le droit de se marier avec des hommes chrétiens étrangers. Jusqu’alors, la loi marocaine considèrent comme musulmanes toutes les marocaines. Elles ne sont pas autorisées à se marier avec des non  musulmans. C’est une loi abusive qui viole gravement le droit des chrétiennes marocaines. Comment peut-on forcer des jeunes filles chrétiennes au mariage avec des musulmans ?
Je réclame que les nouvelles réformes au Maroc reflètent le respect des minorités religieuses dans le pays. Sinon, toute constitution, ou toute loi ne respectant pas la liberté de croyance ni celle de son expression, sera considérée comme abusive et inhabituelle. Elle sera, par conséquent destinée à disparaître tôt ou tard. Les lois injustes ne durent pas éternellement.
Majesté ! Permettez-moi de vous dire enfin : Vous êtes jeune, vous avez étudié à l’étranger, vous avez voyagé, vous avez bien remarqué que les libertés constituent les fondements du progrès des peuples. Accordez-nous notre liberté pour vivre comme chrétiens ! Interdisez à vos services de sécurité de nous harceler ! Éloignez-les de nos maisons, de nos familles ! Libérez notre frère Jamih Ayat Belkrim, incarcéré à cause de sa croyance à la prison de Qoneitra depuis 2005, uniquement parce qu’il est chrétien. Donnez vos instructions afin de nous permettre d’adorer Dieu à notre manière ! C’est un péché de la part de vos services de nous affliger dans notre vie quotidienne, uniquement sous prétexte que nous ne sommes pas musulmans comme eux, alors que nous adorons Dieu aussi !
Finalement, et afin que personne ne soit sanctionné ni poursuivi à cause de mes déclarations et qu’on ne leur applique pas le proverbe marocain : « Le minaret de la mosquée est écroulé et ils ont pendu le coiffeur » (Ce qui veut dire que ce dernier n'est pour rien dans l'écroulement du minaret, mais il est accusé et condamné), j’avoue donc que je demeure l’unique responsable de ces déclarations.
Tout chrétien marocain ne peut en être considéré comme responsable s’il les approuve librement dans la discrétion ou publiquement.
Je demande à tous les Marocains libres de soutenir la liberté et les droits de l’homme, car ce sont les seules garanties pour nous afin de pouvoir vivre ensemble dans un climat de dignité et de liberté, même si des désaccords intellectuels, politiques ou idéologiques  subsistent entre nous.
Je salue tout le monde !
Oui, pour un Maroc démocratique, juste !
Non, pour une constitution qui ne respecte pas les libertés, y compris la liberté religieuse !

* Le texte est traduit de l’arabe par Maurice Saliba.
Pierre Ben N. des Bouches du Rhône

Réponse :
J'ai reçu un nombre assez impressionnant de commentaires à propos de ce Frère Rachid, que je ne connaissais pas, mais qui semble connu de beaucoup de monde. Les avis sur cet homme sont très partagés, mais je me refuse à prendre parti pour ou contre lui.
Je rappelle que nous ne sommes pas ici pour faire le procès ou inversement l'éloge de Frère Rachid.
Étant des humains, nous sommes par réflexe culturel enclins à juger tout en luttant continuellement contre cette tendance que réprouvent tant le Sermon sur laMontagne que La Révélation d'Arès. Dans ce blog nous ne jugeons pas le Frère Rachid. Je me suis seulement interrogé sur le type d'Église auquel il appartient et qui lui permet, voire peut-être même lui prescrit, en tant que prédicateur officiel parlant à un micro télé-évangéliste, d'appeler mécréants ses coreligionnaires chrétiens d'autres Églises. J'imagine évidemment qu'il nous considère, nous Pèlerins d'Arès, comme des mécréants pires encore, mais de cela nous avons l'habitude.
Je publie votre commentaire parce que je trouve intéressante et digne la lettre que Frère Rachid adresse au Roi du Maroc, une lettre qui montre aux lecteur de notre blog que les citoyens marocains ne sont pas libres de leur conscience religieuse, ce qui est peu connu à propos d'un pays proche et ami où l'on imagine que règne un Islam libéral.
Nous Pèlerins d'Arès prêchons et donc défendons la liberté de conscience partout et cela d'autant plus fermement que La Révélation d'Arès dit que ce n'est pas ce que croit l'homme, mais ce qu'il fait dans l'ordre du Bien (amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous préjugés) qui le sauve personnellement et qui sauvera le monde collectivement.

06avr16 173C117 
Je suis passé à Arès 46 avenue de la Libération, où l'on m'a dit que vous n'habitiez plus là depuis vingt-trois ans et qu'on ignorait (ou qu'on ne voulait pas me dire) votre adresse à Bordeaux. Vous n'êtes pas un homme facile à atteindre, peut-être quelqu'un qui n'aime pas les gens de presse.
Je me hasarde donc sur ce blog qui me paraît être la seule façon de vous toucher.
J'ai entendu parler de vous de façons diverses et contradictoires. Pour les uns vous êtes un escroc : pour d'autres le prophète de Dieu ; pour d'autres un illuminé. Rien de neuf. C'est à peu près en ces termes-là qu'on parla de Jésus en son temps et de tous les "apôtres" se présentant au Nom de Dieu.
Pouvez-vous me dire qui vous êtes, ce que vous faites ?
Je suis un journaliste non-confessionnel, indépendant de toute autorités religieuses, je suis engagé dans une approche professionnelle du fait religieux.
Olivier P. d'Ile de France

Réponse :
J'ai reçu des journaliste à une certaine époque, approximativement entre 1975 à 1990. Aucun d'entre eux n'a jamais reproduit dans son article ce que je lui avais dit. Certes, ils citaient quelques mots de moi, mais triés pour aller dans un sens plutôt négatif. Alors, j'ai compris que le personnel de presse ne pouvait pas me représenter comme je me présentais à eux et, tout naturellement, j'ai cessé de recevoir des journalistes.
Je suis né en 1929 à Suresnes, alors dans le département de la Seine. J'aurai bientôt 87 ans, le 11 juillet.
Au cours d'une vie maintenant assez longue, j'ai vécu bien des époques : Mon enfance dans une France politiquement très divisée entre droite et gauche, mon père ingénieur communiste, ma mère élevée par les sœur de st-Joseph de Lyon mais tombée dans l'indifférence religieuse, puis la guerre et l'Occupation Allemande au cours de laquelle mon père mourut, puis, ma mère étant tombée dans la pauvreté, une adolescence difficile. Enfin, communiste moi-même, je débutai dans la carrière d'ingénieur à Lyon en 1955. Je trouvai la foi lentement grosso modo entre 1963 et 1965, après une grande bataille intérieure entre le marxisme-léninisme et la dogme chrétien. . J'entrai dans la clergé orthodoxe, mon grand-père paternel ami de l'aumônier de l'Ambassade Impériale Russe à Paris étant devenu orthodoxe. Je vécus donc dans une époque de transition, de lutte politique, de guerre, de difficultés et d'affrontements de toutes sortes en prenant part à ses luttes, ses espérances et ses peines. Au plan religieux, je fus athée et non concerné par la vie de l'Église Catholique, mais j'ai assisté au déclin très rapide de celle-ci après la guerre et pour ainsi dire à sa disparition en France. De toute façon, Dieu dont je ne me souciais guère jusqu'à ce que je trouve la foi et entre dans les ordres de l'Église Orthodoxe m'apparaissait comme enfermé, la propriété des Églises et de leurs clergés. Dans l'Église Orthodoxe je croyais que Dieu était Père, Fils et Saint Esprit, je croyais en la présence du Christ dans le pain et le vin. Quant à Allah, il était pour moi une sorte d'idole lointaine que quelques musulmans priaient à la Grande Mosquée de Paris. En janvier 1974 Jésus, le crucifié ressuscité vivant quelque part dans l'espace, descendit chez moi, m'apparut et me révéla la première partie de la Parole d'Arès : L'Évangile Donné à Arès publié dès la fin de 1974. Je vécus ensuite quelques années terrible, me demandant ce que j'allais faire et ne pas faire du Message laissé par Jésus, puis Dieu Lui-même me visita à l'automne 1977 et me révéla Le Livre, deuxième partie de ce qui devint alors La Révélation d'Arès. Donnez-moi votre adresse et je vous offrirai un exempleire de l'édition de 1995 où vous trouverez tous les détails de cet Événément Surnaturel.
Que fais-je ? me demandez-vous. Depuis quarante-deux ans je suis le premier missionnaire sur terre de La Révélation d'Arès. Que dit-elle ? En gros que ce n'est pas ce que croit l'homme, mais c'est ce que fait l'homme dans l'ordre du Bien qui donne naissance à son âme et qui le sauve et sauvera le monde. Autrement dit, Dieu n'est pas enfermé dans une religion, des dogmes, des règles. Il est là au grand jour, présent devant tous les hommes, croyants et incroyants, et il revit dans l'homme de Bien, La Révélation d'Arès dit dans l'homme qui est pénitent en donnant à ce qualificatif un sens autre que religieux, un sens de renaissance et d'immense espérance. Cette renaissance implique la disparition des princes de tous les cultes : culte religieux, culte politique, culte financier, culte scientifique, etc. et dans ce sens, La Révélation d'Arès n'est pas la bienvenue dans ce monde dont elle rejette l'organisation. La Révélation d'Arès appelle à un nouveau monde.
Voilà ! Je me limite à ces quelque trente lignes pour que vous n'ayez pas envie de me résumer en me déformant et pour que vous les publiiez comme témoignage. Si vous les publiez, ayez la bonté de me dire dans quel media et quand vous le ferez. Merci.

07avr16 173C118 
Entrée après entrée, vous nous soulevez d’un nouveau Souffle, léger, qui nous fait aller plus loin, plus haut, qui nous libère toujours plus de nos erreurs de compréhension ou de nos idées arrêtées.
Et cela nous invite à toujours, avec amour, confiance et patience, accomplir le mieux possible le peu qu’on a compris. Jusqu’à notre mort nous serons bien loin d’avoir tout compris, mais nos enfants, puis nos petits-enfants, puis les enfants de nos petits-enfants comprendront et accompliront encore mieux que nous.
Pour ma part, je témoignerai toujours frère Michel, de votre intégrité, votre droiture, votre honnêteté, votre courage, votre amour immense pour votre frère humain, dans toutes vos décisions, depuis que Dieu bouleversa votre vie en 1974.
Par exemple, on peut se souvenir du moment important et décisif qu’a été l’année 1981 où vous avez libéré la prière au pèlerinage. Vous avez courageusement arrêté la prière, qui était alors conduite par vous –même, ayant conscience que cette prière redevenait une prière d’église, où les pèlerins se levaient, s’agenouillaient tous ensemble, etc. Vous n’avez jamais cessé d’activer ce processus de libération propre au magnifique Message du Père donné à Arès.
Et inlassablement, en dépassant sans cesse toutes les critiques, discussions stériles, et parfois méchancetés (Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font), vous nous donnez chaque année toujours plus d’éléments pour éclairer notre faible lumignon et nous aider à avancer.
Avec cette dernière entrée, on peut penser que la prière sera encore davantage personnalisée et que chacun trouvera, dans sa conscience éclairée et rafraîchie, une meilleure façon d’accomplir tout ce que la Parole l’invite à vivre, en toute liberté, pour installer le Bien dans ce monde, avant qu’il soit trop tard (avant que ne pleuve le péché des péchés 38/2).
On peut dire que la vraie piété est résolument moderne et pour demain.
Oui, ayons confiance que par elle l’aube d’un monde de Bien va se lever, même si notre génération ne verra pas grand-chose.
Oui, l’île Bleue (Rév d'Arès xiv/13) est au loin, là-bas ! Merci Mikal !
Chantal C., d’Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin, etc. (tout le contraire d’une petite unité !)

Réponse :
"Tout le contraire d'une petite unité", comme vous l'écrivez, ma chère Chantal, absolument !
Je ne crois pas que la réduction du nombre des régions apporte beaucoup d'économies, mais je crois que l'État craint la tendance à l'émancipation et à l'indocilité qu'éprouve tôt ou tard un petit groupement. La politique a très bien compris que le gigantisme territorial permet aux gouvernants une main mise plus ferme sur la population.
Merci, ma très aimée sœur Chantal, pour ce beau commentaire qui me touche profondément.
Oui, je me souviens de la soirée dramatique que fut, au Pèlerinage, ce moment de libération de la prière. Mes propres parents prirent fait et cause pour l'objection véhémente qu'élevait contre cette suppression notre frère André B., auquel il fallut encore des années pour comprendre qu'il fallait sortir complètement de la religion sans supprimer la piété, ce qui paraissait alors une insurmontable contradiction, une gageure. Dans ces moments difficiles, parfois douloureux, d'évolution, où nous laissions à chaque fois sur le bord du sentier quelques uns qui refusaient d'évoluer, vous avez toujours été à mes côtés. Que le Père vous bénisse !
Il arrive encore que je reçoive des commentaires, que je ne publie pas, de pèlerins d'Arès tranfuges qui me reprochent toujours d'être un "curé", un "religieux", un "intellectuel", et qui ne voient pas l'énorme pas vers la foi libre que j'ai fait faire. Je l'ai fait graduellement, connaissant la difficulté de l'humain de quitter ses habitudes. Les grandes options sont toujours très difficiles à réaliser tant pour soi-même que, bien plus encore, pour l'humanité autour de soi.
De là vient la lente progressivité que j'observe pour tout, même pour des évolutions que j'ai comprises et que je me suis appliquées depuis longtemps. comme par exemple l'introduction dans nos pensées de la non-dualité. Des frères et des sœurs m'ont demandé pourquoi j'avais attendu 2016 pour en parler et j'ai répondu: "Combien d'entre nous, forgés dans cette culture duelle, étaient prêts à entrer dans une vision non-duelle de leur vie et du monde ? Très peu. Pas plus tard qu'hier un commentateur, que je n'ai pas publié, m'accusait hautainement "d'incompatbilité ignorante", disant: "Vous êtes à la fois pour la vraie piété contre la piété traditionnelle, dont vous n'interdisez pas la pratique comme vous devriez, comme vous êtes pour Bouddha et pour Shankara, des ennemis mortels, en vous mettant en pleine contradiction. Vous trompez votre monde, etc..." Quoi dire à un homme qui ne semble même pas savoir que Bouddha vécut 1300 ans avant Shankara et qu'ils n'avaient pas pu être "ennemis mortels", et que Shankara polémiqua avec les bouddhistes de son temps, parce qu'il était d'un tempérament bagarreur et d'autant plus embarrassé que le bouddhisme était très proche de lui, leurs deux monachismes plutôt concurrents. Shankara avait été élève de Govinda Bhagavatpada, hindou certes, mais empreint de bouddhisme, au point que Shakara fut accusé d'être un "bouddhiste déguisé". Shakara reprocha certes aux bouddhistes de ne pas reconnaître le système social des castes et d'accueillir des gens de toutes origines, menaçant selon lui de subvertir l'ordre ontologique lui-même et donc le dharma (l'ordre socio-cosmique), mais sur le Fond, hors de ces points mythiques, ils étaient proches.
Je ne suis certes pas un spécialiste de cette question, mais me traiter d'incompatible ignorant... Depuis quarante-deux ans des personnes nombreuses me disent que j'ai sans nul doute été le témoin de La Révélation d'Arès, mais que selon eux mon rôle s'arrête à la transmission de la Parole d'Arès, tandis que l'interprétation et la mise en pratique de cette Parole n'est pas de ma compétence.
Tout cela pour dire que mon parcours n'a jamais été facile, mais que vous, ma sœur Chantal, avez toujours tout fait pour qu'il soit aussi peu accidenté que possible. Encore un grand merci.

07avr16 173C119
Daoud H. a partagé la publication de Guy Pénitent Moissonneur.
Iùage de Giu de l'Hérault
Daoud H. du Moyen Orient

Réponse :
Je suis amusé en trouvant sur le site facebook de notre frère Daoud H. qui vit dans la Péninsule Arabique cette image qui a très certainement été réalisée par notre frère Guy de l'Hérault et que je n'avais jamais vue.
C'est bien moi, cependant, qui ai écrit le texte figurant sur cette image.
Ainsi, grâce à l'Internet qui va à la vitesse de la Lumière, 300.000 Km/sec, je peux trouver une image que je n'avais jamais vue, réalisée dans l'Hérault, partie vers la Péninsule Arabique et me revenant de là-bas par la magie du web.
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00xxx00 173CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.