Depuis
peu les télescopes Hubble et Spitzer ont fait voir la
galaxie Tayna à 13 milliards d'années-lumière.
Or, voir une chose sans la vivre fait tout juste
frémir le cerveau, ne sert à rien.
Les télescopes ne sont pas existentiels ; ma vraie
piété l'est.
Elle ne me fait pas voir, mais vivre
l'Univers (Rév d'Arès 12/4),l'Étalé
(ii/4).
Si je m'agenouille ou me prosterne, ce n'est pas par
soumission ; c'est pour ne faire qu'Un avec
la Terre que m'a donnée le Père (Genèse 1/28-30)
et à travers elle ne faire qu'Un avec
l'Infini dont elle et moi sommes d'inséparables
atomes.
Sauf Père de l'Univers qu'Il
recommande de dire trois fois le jour, une fois la
nuit (12/5), le Père ne fixe pas de règle de prière
(Rév d'Arès 25/6), mais Il en enseigne
l'esprit, qu'il appelle la vraie piété (35/6).
La pénitence suffit pour créer l'âme et
changer le monde, mais les frères et les sœurs
du petit reste (24/1) voient la pénitence
et la vraie piété aussi inséparables que la
Terre et l'Univers : L'une s'efforce de vivre
sans l'autre, mais l'autre ne vit pas sans l'une. Le petit
reste veut redonner à la Création sa cohérence
épanouie en y restaurant Éden qui fut bien autre chose que
l'habitat d'Adam et Ève.
Quiconque entre en pénitence (Rév d'Arès 8/6) se
libère du mal (30/11) et contribue à libérer le
monde du mal (28/7), mais sans vraie piété
(35/6) la pénitence peut ne pas retrouver
les puissants courants des Fleuves d'Éden (35/2-3)
et n'être qu'une mare (30/2), une morale.
Certes, la morale pénitentielle sauve, mais pourquoi pas
plus que le salut ? Pourquoi pas comme Jésus
être fait un Dieu, se fondre dans le Père (2/13) ?
Dans le Bien vécu est la force de délivrance du
Mal, mais la Parole vécue y ajoute la force de
transfiguration. Il faut sortir la Parole des
livres pour l'accomplir tout à fait.
Pas plus que ne le fait l'Évangile Palestinien la Parole
d'Arès ne réglemente la prière. Alors que la religion,
quelle qu'elle soit, impose le carcan de ses règles, la vraie
piété du Pèlerin d'Arès est libre (10/10).
Le Pèlerin d'Arès est maître de sa piété. S'il
hésite on peut lui faire des suggestions, mais en dernier
ressort c'est lui qui en décide les textes, les formes, la
fréquence. Libre de corps,d'esprit et d'âme
(17/7) l'humain comme l'enfant enlace le
Tout Qui lui enseigne (16/11) comment accomplir
son salut et préparer le salut du monde.
Comme vaste est ce Tout, le pénitent ne peut en
enlacer chaque jour qu'un petit peu, mais
peu + peu = Tout avec Quoi il ne fait qu'Un.
L'Enseignement (Rév d'Arès 16/11-14) redonné au
monde à Arès, en 1974 et 1977, appelle l'humain à se vider
de ses objectifs matérialistes mortels et à remplir peu à
peu les vides avec la Vie (24/5) d'avant le péché.
Comment ? Par la pénitence.
Être pénitent, c'est aimer sans condition,
pardonner les offenses, faire la paix, être
spirituellement intelligent (32/5) et libre
(10/10) de tous préjugés à l'égard de tout vivant.
Être pénitent, c'est gravir les Hauteurs
du Bien (25/4). Cette ascension
qu'accompagnera la vraie piété ne s'interrompra
jamais de génération en génération (24/2) jusqu'au
Jour du Bonheur retrouvé.
La pénitence ne va pas sans vraie piété.
Comment bien pratiquer celle-ci ?
Pour un Pèlerin d'Arès les credos, les grandes
supplications et glorifications collectives, les
cérémonies, les rituels, les chapelets, etc., n'ont rien à
voir avec la vraie foi. La vraie foi repose sur la pénitence,
dont la vraie piété est l'idéal rappel
quotidien, qui consiste à faire prononcer la Parole
par les lèvres de l'Enfant pour qu'il persiste à l'accomplir.
Mais la pénitence diffère d'un individu à l'autre,
parce qu'il n'existe pas deux pécheurs
semblables, même poursuivant le même objectif spirituel.
C'est la vraie piété qui soude les pénitences
très diverses à leur but unique: le Bien,
le Dessein Créateur. C'est pourquoi la vraie
piété est souple, adaptable en forme et contenu.
Former un Tout avec l'Un dans une variété
indénombrable de pécheurs, faire des
contradictions humaines la richesse infinie du soi
ou toi (xxiv/1) intime avec l'Univers, la
semence (5/1) d'universalité immortelle contenue
depuis toujours dans l'Un que nous sommes avec
Dieu l'Étalé, l'Infini créé, le Tout,
cette extraordinaire gageure, c'est la vraie piété
qui la réalise en permettant à chacun de la personnaliser.
C'est cette personnalisation, cette liberté du priant, qui
détache radicalement la vraie piété de la prière
religieuse.
En rigidifiant et rabâchant sa prière,
même bellement chantées, la religion l'a vidée de sa force
créatrice. À la prière religieuse, réduite à des
aspirations, Dieu ne répond pas. La religion a subi la
colonisation du rêve d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). La
vraie piété décolonise l'humain, le délivre du
rêve religieux. La vraie piété embraye sur la
réalisation de la Parole, elle fait du pénitent
un co-créateur du monde ; il aime, pardonne, use
de sa libre intelligence concrètement.
Chaque Pèlerin d'Arès choisit chaque jour de la Parole
le passage dont il a besoin et la façon dont il la prononce,
qu'il prie chez lui en prosternement, ou assis dans
l'autobus, ou marchant, ou dans son lit.
La supplication, dans la peur et la souffrance, et la
glorification, dans l'exaltation et la joie, ne sont pas
interdites, mais elles ne sont que soulagements
émotionnels et ne servent à rien, parce que
primo, le Père connaît le besoin de l'humanité avant
qu'elle le Lui demande (Matthieu 6/8), mais Il l'a
faite libre (10/10) du Bien et du Mal
et puisque, comme Créateur, il considère le potentiel, non
la situation du moment et il n'interviendra pas aussi
longtemps qu'il saura l'homme potentiellement fantasque et
réattiré par le Mal quand le danger est écarté,
secondo, le Créateur n'a pas à être glorifié comme une
idole, puisqu'il est notre Père, pas notre asservisseur,
et nous sommes ses Enfants (Rév d'Arès 13/5),
pas ses asservis ; il porte en lui sa Gloire
éternelle qu'il souhaite nous faire partager (37/9). tertio, l'entier contexte de La Révélation
d'Arès indique que nous recevons la Grâce non du
Père, mais de nous-mêmes ; nous savons qu'à la pénitence
nous puisons la Puissance et à la vraie
piété la Connaissance (Rév d'Arès 39/2),
qui vaincront le Mal.
Ma pénitence remue mes faims, soifs et
envies, mes fatigues et mes peines ; c'est lourd, mais
grâce à la vraie piété ma pénitence
s'allège, puisque le Père me parle. La religion cite la
Parole, mais ne la fait pas parler au sens fort de
"parler". Les grandes cérémonies et prières innombrables,
très réglementées de la religion n'ont pas fait grand
chose pour changer l'humanité de l'intérieur. La
religion n'a redonné qu'à quelques individus humains,
exceptionnels, leur autonomie spirituelle et leur bonté
initiale. Alors, le Père a renvoyé son Messager Jésus
et est redescendu Lui-même à Arès pour crier à tous
: Changez vos vies ! (30/11).
Comment ? Très simplement : Ce qui te sauve, ce n'est
pas ce que tu crois, contrairement à ce qu'ont prétendu
Paul et les Églises à sa suite (Romains 3/28,
Éphésiens 2/8-9), mais ce que tu fais pour battre
le péché, même si tu ne reconnais pas la Voix
du Père (28/12). La foi du Pèlerin d'Arès
se bâtit sur une causalité tout autre de la causalité
religieuse qui prétend que seules sauvent la foi et
l'obéissance à la religion.
Tout disciple de La Révélation d'Arès est un
chrétien basal, un pénitent qui applique le Sermon
sur la Montagne, mais c'est aussi n'importe qui
avec ou sans religion qui pense qu'il doit devenir bon,
parce qu'il est un atome indivisible de l'humanité tissée
de virtualités et de latences d'amour, d'intelligence
et de bonheur capables de vaincre la
souffrance et la mort comme le pénitent de
référence : Jésus, vainquit la mort. Ainsi l'homme
crée-t-il son âme qui s'ajoute à sa chair
et à son esprit (Rév d'Arès 17/7). Ainsi est-il
capable de changer le monde (28/7).
À la pénitence le Pèlerin d'Arès du petit
reste ajoute la vraie piété, Dieu lui
rappelant chaque jour qu'il faut accomplir le Bien,
mais plus que cela : Dieu dans le sublime mystère
du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être,
mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui,
ô merveille, propose à l'homme, son Enfant, de
n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même
(2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de
s'unir à l'Être sans origination ni temps.
07mar16 173C1
Il est minuit et je ne trouve pas le sommeil. Je lis votre
nouvelle entrée. Là alors, vous m'avez eue !
Vous dites d'une manière simple et naturelle des choses que
les plus grands spirituels n'ont jamais pu exprimer de façon
claire. Très belle entrée et même plus que belle,
révélatrice, parce qu'elle me fait sentir des choses que je
cherchais mais n'arrivais pas à trouver au fond de moi.
J'ai toujours plus ou moins considéré la prière religieuse
comme un lavage de cerveau. Freud apporta une contribution
particulière à la négation du libre arbitre caractéristique
du cérémonial et de la prière fixée et, comme vous dites,
"rabâchée" de la religion. Il alla même très loin dans ce
domaine, puisqu'il écrivit, je ne sais plus où, qu'une des
délivrances que l'on peut souhaiter, c'est le courage de
rejeter l'humiliation psychologique qui, dans la prière
notamment, réduit l'homme à un animal de cirque qui fait son
numéro, toujours le même, dans l'espoir de recevoir à la fin
un sucre ou une carotte. Bien qu'il ait été influencé par le
judaïsme de sa famille israëlite, il jugeait la religion de
façon extrêmement sévère.
Et voilà, tout à coup, d'une manière inattendue (du moins
pour moi) que vous rejetez vous aussi la prière religieuse,
en des termes plus fraternels, mais sans cacher qu'elle ne
sert à rien. Je suppose que vous avez defendu la liberté de
piété, inscrite dans La Révélation d'Arès, depuis
1974.
Il ne faut pas de prière mémorisée. Il faut une prière
spontanée, sortie du cœur et non sortie des livres, des
missels, quitte à donner l'impression aux auditeurs qu'on
dit n 'importe quoi. C'est, je pense ce que vous voulez dire
par prière libre.
Peggy R. d'Ile de France
Réponse :
Oh non, ce n'est pas "tout à coup" et "d'une manière
inattendue" que j'ai cessé de pratiquer la prière
religieuse. Il y a longtemps que j'ai installé à Arès la
prière libre. Cette liberté découlait de L'Évangile
Donné à Arès.
Adam et Ève ne priaient pas en Éden, puisqu'ils y vivaient
en parfaite communion avec le Créateur et la Création et
n'avaient pas besoin du secours de la remémoration
quotidienne de ce qu'ils avaient à accomplir. Tout
était pour eux totalement accompli. Et puis
survint la chute: Adam abandonna le Dessein
de Dieu et ne put dès lors trouver quelque lien avec lui
qu'à travers la piété.
Je ne prétends pas comme vous que "la prière mémorisée" est,
pour reprendre les mots de Freud que vous citez, une
"humiliation psychologique". Certes, le Père ne déconseille
pas à l'homme d'improviser ses prières, mais relisez le
verset 35/6 de La Révélation d'Arès ! Elle dit :
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie
piété. Or, quelle est la Parole de Dieu,
sinon celle que les prophètes ont notée ?
Puisque c'est elle qu'il faut prononcer, peut-on
la prononcer mieux que par cœur ?
C'est ainsi que, pour ma part, je répète par cœur à chacun
de mes moments de vraie piété, par exemple, le
verset 25/6 de La Révélation d'Arès où
le Père énumère toutes les façons possibles et imaginables
d'exprimer sa foi et son espérance, pourvu que cela se fasse
dans l'amour, le pardon, la paix,
la libre intelligence du cœur, c'est-à-dire dans
la pénitence. Je trouve ce passage l'un des plus
beaux, exaltants et libérateurs de la Parole
d'Arès. Je le récite par cœur. Ceci dit, je l'ai choisi.
D'autres frères choisissent d'autres passages. La
Parole est un trésor sans limite dans lequel les pénitents
aux besoins spirituels si divers peuvent puiser.
07mar16 173C2
"MATIÈRE
CÉLESTE"
Je m'agrippe à mon livre de prières,
Sinon, je ne dirais plus à ce monde : "Je t’aime !", Père,
Avec des mots ciselés dans de la "Matière Céleste",
Qui entre dans mon âme, et de ce monde me
déleste…
Aux frêles feuilles du livre, je m’accroche,
Tous les jours, même s'ils sont moches.
Et je sculpte mes pensées et phrases,
Ne leur laissant aucune emphase,
Dans cette "Sainte Matière Céleste",
C’est tout ce qu’il me reste…
L’encre, mon "parlé", contiennent ainsi l’Eau de
l’Éternel,
S’ouvrent alors les Portes du Ciel...
S’en déversent sur moi d’autres "Miettes Célestes",
Et je peux parler aux hommes, conjurer leurs destins
funestes…
Un frère d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Roger, pour le poème et pour l'image.
07mar16 173C3
Votre nouvelle entrée 173 sur la prière ne m’apprend pas,
puisque je le savais déjà, que je suis un piètre priant.
À travers votre sublime enseignement de prophète,
vous donnez tout.
Ce tout représente la somme de l’héritage que vous léguez
dès à présent à vos frères, ainsi qu’aux générations futures
: Des générations repentantes camperont sur ce désert
pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine pour
retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Moi, pénitent de cette première génération, faible
lumignon, puis-je prendre la mesure de cet absolu ?
Je ne peux "enlacer qu’un petit peu de ce Tout, un peu
chaque jour”, parce que de surcroit, je suis un piètre pénitent.
Et pour couronner le tout, cette fois le tout de moi-même,
je suis un piètre moissonneur au regard de ce que
vous suscitez : ”Laissez vos affaires, votre ménage, votre
vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le
livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et
partez! Partez une heure, deux heures, souvent très souvent
et abordez dans la rue les gens !” (Entrée 142: Apôtre de
l’idéal)
De ce constat d’insuffisance, je ne puis même pas me
consoler en me disant que je ne suis pas l’unique médiocre,
sans tomber dans des préjugés. Alors, pour me rassurer, je
me dis que le Père dans sa Mansuétude fera preuve
d’indulgence à mon égard, "au jour où ma chair ne sera plus
devant Toi une cache pour mon âme”. Oh! Je ne Lui demande
pas dans ma prière car Il sait, Lui.
Merci cher prophète, pour cette nouvelle entrée.
Dominique F. du Roussillon.
Réponse :
Il faut être humble et vous l'êtes, frère Dominique, dans ce
commentaire. Mais ne vous humiliez-vous comme si vous étiez
le seul à devoir le faire. Combien d'entre nous ne sont pas
de "piètres priants", de "piètres moissonneurs"?
Je crois que nous sommes tous piètres... à des degrés divers
de miteuserie.
Cioran, philosophe amer dont l'ironie cynique me rebute, a
écrit quand même écrit des choses intéressantes comme : "On
ne devrait écrire que pour dire des choses qu'on n'oserait
dire à personne." C'est ce que vous faites et ce que je fais
en vous répondant. C'est vrai qu'on écrit ces choses plus
facilement qu'on ne les dit. Ceci dit, je ne dis pas que je
suis piètre pour me consoler de ma médiocrité par un aveu
collectif de misère spirituelle. Je ne me console pas de ma
miteuserie. Je me dis chaque matin : "Aujourd'hui, vieux sot
(ou vieux c...) de Michel, seras-tu meilleur
qu'hier ?" Et je fais un effort pour être un peu
meilleur. C'est ainsi que je suis encore au travail à
bientôt 87 ans. Je pense que vous faites la même chose, vous
vous efforcez d'être moins piètre chaque jour.
Quoi ! Nous montons tous du fond du puits des siècles, nous
partons tous sur les traces de Job., à telle fin de raconter
l'histoire minable du monde dont nous faisons partie et de
l'avertir de ne pas replonger dans le puits. Comme
missionnaires nous sommes comme Job sur son grabat
Nous ne nous grattons pas les puces, mais nous faisons pitié
tout pareillement... enfin, à peu près pitié... aux gens qui
nous rencontrent.
Nous sommes faits de l'étoffe dont étaient faits les rêves
de Job sur sa paillasse, de foi et d'espérance !
07mar16 173C4
Grand merci à vous !
Vous êtes vraiment le plus instruit des prophètes.
Vous êtes le prophète Idriss !
Nazih H. du Moyen Orrient
Réponse :
C'est vraiment, frère Nazih, me faire beaucoup d'honneur que
je ne mérite guère.
Je n'ai rien écrit dans cette entrée qui me montre comme "le
plus instruit des prophètes." Le plus instruit
est notre Père du Ciel lui-même, l'Éternel, Dieu, Allah, car
c'est à Lui que j'ai puisé ce que dit cette entrée 173. Peut-être certains lecteurs de ce blog ne savent-ils
pas qui fut Idriss. Je vais le rappeler en quelques phrases
:
Le Coran parle très peu d'Idriss. La tradition musulmane
(sunna) en parle davantage. Selon elle, Idriss aurait vécu
du temps d'Adam durant 308 années. Il fut l'inventeur de la
plume de l'écrivain et fut aussi le premier tailleur. Dans
"L'Histoires des Prophètes" d'Ibn Kathi le père d'Idriss fut
un certain Iéred.
Le Coran parle d'Idriss en ces termes : Et (n'oublie
pas de parler d')Ismaël, d'Idriss et de Dhou-l'Kifl qui
furent endurants, que Nous avons introduits dans Notre
Miséricorde. Ils sont parmi les saints (Coran 21/85-86).
Le Coran dit aussi qu'Idriss fut élevé par Allah à un haut
rang. C'est un des points sur lequel les exégètes se fondent
pour identifier Idriss à Hénoch : Et mentionne dans
l'Écriture Idriss qui fut pur et prophète, dans le Livre.
C’était un véridique et un prophète et Nous l'avons élevé
à un haut rang. (Coran 19/56-58).
07mar16 173C5
Hou là là, frère Michel !
Avec cinq jours de retard, je relis les commentaires du 2
mars, entrée 172. Depuis vous êtes passé à 173, que je n'ai
pas encore lu. Je suis donc "hors sujet".
Et puis, je vous demande pardon de réagir avant même d'avoir
lu la suite de 172. Mais là, j'ai un sentiment d'urgence
envers nos frères catholiques, que votre réponse je crois
inexacte à 172C87 a pu "scandaliser".
Est-elle, en effet, "toujours en vigueur", cette idée qu'on
peut "mentir et aussi spolier, voler, assassiner etc. si la
direction d'intention du péché est bonne, c'est-à-dire si
c'est pour la "bonne cause, la cause de l'Eglise"?
Pour connaître le contenu de la foi catholique actuelle, je
me réfère au "Catéchisme de l'Église Catholique", ed.
Centurion/Cerf /Fleurus-Mame (Paris 1998). Il y bien là p.
441 et 442 un développement sur l'INTENTION, mais on y lit
ceci:
"Une intention bonne (par exemple : aider le prochain) ne
rend ni bon ni juste un comportement en lui-même désordonné
(comme le mensonge et la médisance). La fin ne justifie pas
les moyens (...) On ne peut justifier une action mauvaise
faite avec une bonne intention.".
Sans me prononcer sur les question liées à l'histoire de
l'Église, je tiens seulement à témoigner ici.
Merci de m'avoir lu, et mon empathie vous accompagne dans
l'embarras où je peux vous mettre.
François D. d'Ile de France.
Réponse :
Non, mon frère François, il n'y a aucun embarras et je maintiens absolument ce
que j'ai dit dans ma réponse 172C87 : "C'est
pour moi l'occasion d'évoquer un point de théologie
catholique appelé "direction d'intention". Ce terme (dont
on parle très peu aujourd'hui, mais qui est toujours en
vigueur) signifie qu'on peut, dans l'Église Catholique (et
ailleurs), mentir et aussi spolier, voler, assassiner, etc
si la direction d'intention dupéchéest bonne,
c'est-à-dire si c'est pour la "bonne cause, la cause de
l'Église".
Je ne vais pas m'étendre en détail sur la "direction
d'intention".
Je dirai seulement que, quand j'étais dans l'Église
Orthodoxe, c'était un des points sur lesquels les
pourparlers de rapprochement entre l'Église Catholique
Romaine et l'Église Orthodoxe achoppaient. J'ai assisté à
quelques conférences sur ce point à l'époque. Je résume :
Quand Athénagoras rencontra Paul VI, il était porteur de
diverses demandes des évêques Orthodoxes d'Europe,
notamment une demande très précise concernant l'effacement
dans les canons catholiques (loi de l'Église Catholique)
des éléments ayant donné licence aux Croisés de commettre
tous les crimes possibles en étant pardonnés d'avance
pourvu que l'intention de ces crimes fût de conquérir au
profit de Rome.
Cette demande faisait notamment allusion au sac de la
Byzance chrétienne orthodoxe par les Croisés
catholiques en 1204. Eh oui ! Il n'y avait pas que contre
les Sarrazins ou les Maures que les Croisés pouvaient
commettre tous les crimes sans "pécher". Contre toute
attente, Paul VI refusa. De ce fait, la réunion des
Catholiques et des Orthodoxes n'a pas eu lieu.
La Direction d'Intention. Ces mots eux-mêmes ne sont pas
très vieux. C'est un principe théologique qui, sous ces
mots précis, ne remonte guère qu'aux Jésuites dont les
casuistes trouvaient une justification au péché en
inventant une bonne intention à un acte condamnable.
Pascal écrit dans les Provinciales (septième lettre) : "Un
bénéficier peut, sans aucun péché mortel, désirer la mort
de celui qui a une pension sur son bénéfice; et un fils
celle de son père, et se réjouir quand elle arrive, pourvu
que ce ne soit que pour le bien qui lui en revient, et non
pas par une haine personnelle." "O mon Père!" lui dis-je,
"voilà un beau fruit de la direction d’intention !"
Mais sous d'autres mots, notamment le mot fameux
d'indulgence, le même principe est beaucoup plus ancien et
fut surtout développé au moment des Croisades, parce qu'il
fallait quand même justifier les crimes de ces seigneurs,
traîneurs de sabre que l'Église envoyait en Orient à la
tête d'hosts de gens de sac et de corde.
Sauf erreur de ma part, ce principe est toujours inscrit
dans l'Enchiridion des Indulgences publié par la
Pénitencerie Apostolique.
Ceci dit, nous Pèlerins d'Arès somme des gens d'amour et
de pardon et nous pardonnons à nos frères Catholiques
leurs mensonges et autres tromperies, qui ne leur sont pas
exclusives, loin de là. Partout dans le monde les hommes
pardonnes les mensonges et les crimes perpétrés "pour la
bonne cause".
07mar16 173C6
"J’ai prié prié et le ciel m’a abandonné quand même," me
dit-on lorsque je missionne dans la rue !
Certaines personnes sont déçues que leurs plaintes n’aient
pas été écoutées malgré leurs prières de demande ; ils
sont visiblement dégoûtés de m’écouter leur enseigner
la Parole de Dieu, ils me rejettent d’un revers de bras en
gémissant d’être couverts de malheurs.
Aide toi et le ciel t’aidera, un dicton ancestral, un
proverbe qui s’exprime dans le vrai depuis l’aube des
temps qui n’a sans doute pas été retenu dans les
esprits ni compris. Pourtant il dit bien ce qu’il veut dire.
Dieu accompagne l’homme qui fait l’effort de s’élever comme
l’oiseau (Rév d’Arès xxviii/19) [?]. Prier n’est pas mendier (Rev d'Arès 35/2).
Dieu qui ne sauvera pas l’homme malgré lui mais qui, venu du
fond du ciel, l’appelle à changer sa vie.
La non-action et les béatitudes spirituelles, celles que
prônent plusieurs mouvements mystico-spirituels ou même
chrétiens et qui attendent des changements les
bras croisés en pensant qu’ils viendront du Ciel.
C’est dans l’action et la prise de conscience que l’humanité
se réveillera et qu’elle prendra en main son destin au lieu
de le déléguer à une bande de fraudeurs qui met à sac la
planète au nom du dieu argent.
L'humanité est amnésique et n'écoute pas les signes
spirituels qui lui sont présentés. J'entends souvent dire :
ces politiciens: "Tout est de leur faute, nous ne pouvons
rien faire." mission qui nous est destinée [?].
Lorsque les bons choix sont faits, les portes sont ouvertes
pour avancer. Comme le dit le dicton : Si tu veux changer le
monde, change-toi toi-même. Ce n’est pas celui qui crie
Seigneur Seigneur qui entrera dans le Royaume des
Cieux mais celui qui fera la volonté du Père...
Le Père ui sauve et l’anéantissement des âmes rebelles
(7/5) comme le Père de l’Univers dans La
Révélation d’Arès ainsi que Matthieu
7/21.. Or, il est clair qu’à Arès Dieu réveille l’extraversion
; celle –ci doit porter le Pèlerin
à s’arracher à sa tentation d’être assisté, protégé, conduit
par une organisation. On n’entre pas dans la Maison de la
Ste Parole comme dans le ventre maternel, mais au contraire
on est mis au monde, lancé vers le monde. Apprendre à
assumer sa propre prière, à être seul face à Dieu, c’est
entraîner, se donner la force d’être seul face au monde,
qu’il faut moissonner ("La prière libre", Le Pèlerin d’Arès
n°3 1981)
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
"Aide-toi, le Ciel t'aidera" n'est pas un "proverbe
ancestral s'exprimant depuis l'aube des temps".
C'est le dernier vers de la fable de La Fontaine "Le
Charretier Embourbé." Mais ces mots sont utilisés
proverbialement de nos jours, c'est vrai.
Je n'ai jamais entendu un dicton comme : "Si tu veux changer
le monde, change-toi toi-même !", quoiqu'il existât
peut-être quand même. Mais j'ai lu chez Gandhi : “ Soyez le
changement que vous voulez voir dans le monde !" qui est
très proche.
Je suis quand même heureux de vous voir écrire avec votre
grande foi et de tout votre cœur des grandes phrases qui ont
de l'allure ! Je ne doute pas que votre mission portera un
jour ou l'autre de beaux fruits.
Oui, phénoménal est le nombre de gens qui pensent que si
Dieu existait, il les exaucerait" et qui rejettent la Vérité
avant même de l'entendre de notre bouche, parce qu'ils
pensent qu'on va les encourager à prier pour supplier, pour
obtenir des guérisons, des faveurs, etc.
"Oui, Dieu existe," ai-je dit bien dess fois à des gens de
rencontre, "mais le miracle n'est pas en Lui. Le miracle est
en vous. C'est vous qui, si vous devenez un être bon,
pourrez peut-être faire des miracles. Le miracle n'est pas
au bout de la prière, mais au bout de votre amour." J'ai pu
retenir l'attention d'un certain nombre de cette façon.
08mar16 173C7
Je suis catholique, mais j'aime bien votre blog, qui est
très large d'esprit et qui ne décrie pas les autres
religions.
Je ne sais pas si vous avez vraiment ou pas vraiment vu
Jésus, qui vous aurait donné une partie de La
Révélation d'Arès, mais vous êtes assez convaincant
et surtout je ne vois pas où serait votre intérêt, si
c'était l'intérêt qui vous guidait, en prenant des positions
qui manifestement contrarient toutes les religions et toutes
les politiques.
Même si vous n'avez pas vu Jésus, vous manifestez une
intelligence très simple et hors norme.
Mais dans cette entrée vous attaquez l'Église Catholique et
je ne suis pas du tout d'accord. Il est totalement faux que
"les credos, les grandes supplications et glorifications
collectives, les cérémonies, les rituels, les chapelets,
etc., n'ont rien à voir avec la vraie foi." En particulier,
l'esprit de la prière dans l'Église Catholique est très
proche de l'esprit que vous donnez à votre propre prière de
Pèlerin d'Arès.
Paul H. de Lyon
Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.
Mais vous me surprenez !
À ma connaissance, la prière catholique n'est pas "très
proche," mais au contraire très éloignée "de l'esprit que
vous donnez à notre prope prière de Pèlerin d'Arès."
Prenez le "Dictionnaire Théologique (Catholique)" de Louis
Bouyer et ouvrez-le à "Prière". Dans ce livre il y a trois
pages sur la prière, mais il me suffit de citer les
premières phrases que voici : "Entretien de l'homme avec
Dieu, en particulier pour implorer de lui ses dons. La
prière spécifiquement juive et chrétienne, dont le modèle
nous est fourni par les psaumes bibliques et les prières
liturgiques, en particulier celles de l'eucharistie, se
distingue de toutes les autres en ce qu'elle est
essentiellement une réponse à la Parole de Dieu. Etc."
"Entretien avec Dieu..."
Pour un Pèlerin d'Arès, en tout cas en ce qui me concerne
personnellement, ma prière n'est pas un "entretien avec
Dieu", car quand je prie, l'élémentaire honnêteté de ma
conscience m'oblige à dire que j'ignore complètement si Dieu
m'écoute ou non. Je l'ignore. D'ailleurs, notons qu'au cours
des cinq Théophanies dont je fus témoin en 1977 (Le
Livre, deuxième partie de La Révélation d'Arès)
Dieu ne répondit jamais aux questions qui purent ici et
là traverser mon cerveau tandis qu'il me parlait. La seule
fois où je fus certain qu'Il m'entendit, c'est quand, à
l'issue de la cinquième Théophanie je fis une crise de nerfs
et m'écriai : "Mais qu'est-ce que Tu me fais ? Que
T'ai-je demandé ?... et autres mots amers", et qu'il me
répondit par "une gifle violente" ("Notes et Réflexions du
témoin en présence de Dieu").
Mais si, sans me demander la preuves qu'il m'écoute ou qu'il
ne m'écoute pas — preuve que je ne peux (et que personne ne
peut) fournir évidemment —, vous me demandiez seulement mon
impression : "Avez-vous, frère Michel, plutôt l'impression
qu'il vous écoute ou plutôt l'impression qu'il ne vous
écoute pas quand vous priez ?" Je répondrais : J'ai
plutôt l'impression qu'il ne m'écoute pas et je déclare en
conséquence que la définition que la Parole d'Arès donne de
la vraie piété : Prononcer la Parole pour L'accomplir
(35/6) est parfaite !
Dieu n'écoute pas l'homme. C'est l'homme qui écoute Dieu en
prononçant sa Parole pour L'accomplir.
Il n'y a pas "d'entretien avec Dieu", contrairement à ce que
dit dans son "Dictionnaire Théologique" Louis Bouyer, ancien
pasteur luthérien devenu prêtre de l'Oratoire.
"...pour implorer ses Dons."
Implorer est psychologiquement compréhensible de la part de
l'implorateur ou de l'imploratrice dans la peine, la peur ou
la souffrance, et le Père n'interdit pas de l'implorer, mais
cela ne sert à rien. Au reste, Dieu par les lèvres du
prophète Jésus le précisa il y a deux mille ans : Quand
vous priez ne rabâchez pas comme les païens qui pensent
que c'est à force de paroles qu'ils seront exaucés. Ne
leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez
besoin avant que vous le lui demandiez (Matthieu 6/7, traduction
Osty). Voilà des siècles que les juifs, les chrétiens, les
musulmans implorent la protection de Dieu contre la maladie,
le danger, la guerre, l'injustice, etc., et voilà des
siècles que n'ont jamais cessé la maldie, le danger, la
guerre, l'injustice, etc. Dieu ne répond pas aux
implorations et mon entrée 173 dit pourquoi : "Il
n'interviendra pas aussi longtemps qu'il saura l'homme
potentiellement fantasque et réattiré par le Mal
quand le danger est écarté."
"(la prière) est essentiellement une réponse à la Parole de
Dieu."
On ne répond pas à la Parole de Dieu par la prière, mais par
la pénitence, qui est l'accomplissement
auquel Il nous recommende de nous attacher.
Comme le précise l'entrée 173, le Pèlerin d'Arès en prière
est dans un état d'esprit totalement différent de l'état
d'esprit d'un catholique, d'un protestant, d'un juif, d'un
musulman, etc.
08mar16 173C8
Combien vous vendez.... ou vous louez votre machine à faire
du bien... Pardon... du Bien, avec un grand B..
Pas bête votre truc : Vous dites en insistant sur la
nouveauté: Nous ne prions pas pour obtenir quelque chose,
mais vous dites : Faites l'amour, demandez pardon quand vous
avez déconné, faites la paix quand vous avez foutu votre
poing sur la gueule de l'autre, soyez superintelligent (tout
le monde se croit superintelligent) et soyez libre (on vit
dans un pays libre, pas de difficulté à l'être), et tout ce
que vous voulez arrive par miracle ! Vous appelez ça la
grâce. Joli nom. Je croyais qu'il n'y avait que les
danseuses qui avaient de la grâc, mais pour vous c'est tout
le monde.
Et ça coûte combien ? Vous ne le dites pas dans votre
entrée. C'est sûrement pas gratuit. Il n'y a plus rien qui
marche à l'œil.
Vous êtes un faisan, un filou.
Je sais que les citoyens du monde sans frontières, les
marchands de liberté absolue, les gens qui proposent de
croire sans religion comme vous et pourquoi pas ? (vous ne
reculez devant rien) de changer le monde ont comme des airs
d'anges au-dessus des questions d'argent, mais dès ,qu'on
leur demande un ticket de train, un repas au restaurant ou
même simplement une clope, il n'y a plus personne ! Pour
dépanner les pauvres types dans la merde, c'est une autre
histoire. L'autre jour j'ai rencontré un de vos
missionnaires. Je lui ai dit : "File-moi cinquante Euros !"
Il s'est débiné. Avec quoi faisait-il son beurre, celui-là
?.
Jeannot Lapin d'ile de France
Réponse :
Je me demande pourquoi vous lisez mon blog... Je suis
toujours intrigué par ces frères humains qui me sont
adverses, parfois même hostiles tout en étant, semble-t-il,
intéressés par mon blog.
Je vous affiche, Jeannot, parce que vous formez un exemple
particulièrement typique de ces frères humains auxquels
parle notre mission, mais qui filtrent nos propos à travers
un tamis culturel tellement éloigné de notre état d'esprit
qu'ils comprennent tout de travers, exactement comme si nous
parlions une autre langue que la leur.
Si l'on se réduit aux mots et aux mœurs on peut évidemment
voir les choses comme vous le faites dans ce commentaire,
Jeannot !
Si vous n'êtes ni croyant ni idéaliste, si vous n'avez
jamais appartenu à une société où l'on cultive encore des
idéaux à but non lucratif et où les dons ne vont pas dans
les poches des membres mais dans le financement des œuvres,
vous pouvez tirer de mon entrée et, d'une façon plus
générale, de ma mission spirituelle des déductions
comme celles-là : Selon vous je serais "un faisan, un
filou".
Il est vrai que depuis toujours l'argent, le profit, est
l'éceuil qui menace de couler les plus belles espérances. Il
ne me paraît pas scandaleux que vous pensiez que nous
Pèlerins d'Arès pourrions être de ces profiteurs.
Mais il n'en est rien ! Nous poursuivons encore, aussi
douteux que cela paraisse à notre époque, une mission
spirituelle à but non lucratif. Mais nos missionnaires ne
forment pas une œuvre de charité pour laquelle ils n'ont ni
les moyens ni l'argent. Il n'est pas impossible que le frère
que vous avez essayé de taper de cinquante Euros n'ait même
pas eu sur lui ou sur elle cette somme.
Nous ne fabriquons pas non plus de fromage de chèvre ou de
colliers de verroterie pour "faire notre beurre" et au
Pèlerinage d'Arès on ne propose même pas aux personnes de
passage des cartes postales des saints lieux ou mon buste en
plâtre véritable.
Enfin, permettez-moi quelques rectifications. Je ne dis,
aucun Pèlerin d'Arès ne dit, à personne : "Faites l'amour!"
Nous disons : "Ayez l'amour du porchain..." Je suppose que
vous en avez déjà entendu parler ? Nous ne "demandons pas
pardon quand nous avons déconné", mais nous pardonnons les
offenses. Nous faisons la paix mais, de toute façon, nous ne
"mettons jamais notre poing sur la gueule" de personne. Nous
encourageons l'intelligence du cœur pour
contrebalancer l'intelligence intellectuelle et nous nous
rendons libres de tous préjugés pour que notre
réflexion soit pure, non influencée par des idées
préconçues.
Alors, oui, de ce comportement d'amour, pardon, paix,
intelligence et liberté, va naître au fond de vous, tout à
fait gratuitement, l'invisible Grâce, pas seulement la Grâce
d'une mort qui au lieu de faire de vous un spectre
malheureux (Rév d'Arès 33/32), fera de vous une âme
en attente du Jour de Dieu (31/8), mais peut-être
aussi, si vous devenez un grand pénitent, la Grâce
d'un pouvoir sur le mal dès ce monde, des dons miraculeux.
C'est parce qu'il fut un particulièrement grand pénitent
que Jésus fit des miracles.
09mar16 173C9
J’espère que vous allez bien ainsi que sœur Christiane et
que le soleil brille dans le Sud-Ouest car chez nous [à
Genève] c’est un dimanche maussade, gris.
Vent, pluie, neige : les giboulées de mars quoi !
Malheureusement hier, elles nous ont empêchés de tenir notre
stand de mission au centre- ville sur l’espace qui nous est
alloué une fois par mois.
Je ne peux donc, comme je vous l’avais dit, vous donner de
feed-back de cette mission qui a pour sujet le mensonge mais
vous envoie la bannière et le panneau destinés à la rue et
exposés dans notre vitrine et local du Temps qui vient.
Avec Karin nous vous remercions infiniment pour cette
nouvelle entrée de blog inspirante comme à chaque fois.
Entre nous, à quoi carburez-vous Frère Michel ? Pas de gras,
pas de sucre, pas de pain, pas de frittes ! C’est sœur
Christiane qui détient la potion magique ?
J’en prendrais bien une pipette.
Vous pourriez lui en toucher un mot ? … Et surtout
l’embrasser pour moi.
Nicole C. de Genève (Suisse)
Réponse :
Oh, ma sœur Nicole, j'ai un peu la tête à l'envers en ce
moment, peut-être à cause d'un gros rhume qui me prend la
tête depuis samedi 5 mars. Avec quelques autres qui valaient
l'affichage, votre présent commentaire adressé à mon
entrée de blog 172 "mensonge" est resté dans ma boîte de
messagerie sans que je les publie, et c'est seulement ce
matin, après une nuit de sommeil difficile mais enfin
satisfaisant (quand j'ai un gros rhume je dors généralement
mal et ça m'exténue) , que je réalise que je n'aurais pas dû
afficher si tôt mon entrée 173 "vraie piété". Mais si belle
est cette affiche réalisée par Karin, je ne peux pas ne pas
la publier même ici sur la page des commentaires 173 !
Merci pour ce beau travail. Je suis désolé que vous ayez dû
renoncer à le présenter en ville en raison du mauvais temps
(en tout cas une grosse averse a pu éteindre le feu au lac
!), mais je suis sûr que l'affiche fait de l'effet dans la
vitrine de votre local, rue du Vieux Billard. Je devine
certains de mes frères et sœurs qui vont murmurer: "Ça,
c'est bien suisse, impec ! bien léché !"
Merci à Karin pour cette belle affiche, merci à vous, sœur
Nicole, pour le commentaire.
La potion magique de sœur Christiane, c'est son amour
inoxydable. Je vais vous révéler quelque chose: Dimanche 6
mars (notez bien la date pour l'orner d'une couronne de rose
au mur), oui, ce dimanche 6 mars, à quoi ai-je eu droit au
déjeuner ? Des frites ! Oh, pas des bonnes vraies frites
découpées avec amour, bien séchées dans un torchon, faites
en deux cuissons (avec un petit repos entre les deux) dans
les règles de l'art dans une bonne poêle de grand-mère !
C'était seulement des frites précuites Mac Cain, mais bon !
c'étaient quand même des frites. Il faudrait que je
m'enrhume plus souvent avec un bon gros rhume bien viral,
bien carabiné, qui me donne une bonne migraine et une voix
nasale d'outre-tombe, pour faire pitié au point que ce
miracle se reproduise. Vraiment, les miracles ne viennent de
la prière, mais de l'amour.
09mar16 173C10
Om Bhour bhouvah svahah
Tat savitour varenyam
Bhargo Devasya dheemahi
Dheeyo yonah prachodayaat.
Traduction très difficile (le sens est intériorisé sans
tenir compte des mots que presque personne ne
comprend) : O Seigneur! Source de Lumière qui est
partout, Guide et protecteur, Celui qui préserve et génère
la Joie. Enflamme notre intelligence et inspire-la pour que
nous puissions posséder les qualités qui nous rendrons
éternels (Gayatri Mantra, probablement le plus répandu).
La prière en Inde est multiforme, impossible à dénombrer,
mais elle est rarement séparée d'autres rituels (Arti,
pouja (...). La prière de l'Indien sollicite la totalité de
l'humain : physique, mental, spirituel, ce qui correspond
bien àce que dit La Révélation d'Arès: l'homme est
chair, esprit et âme [17/7]. La prière chez nous est
aussi ancienne que le Véda, entre 4.000 et 5.000
ans d'ici. Le Veda est la shrouti fondamentale [révélétion].
fondatrice de la religion devenue principalement
l'hindouisme, mais aussi de nombreuses autres formes de foi
: jaïnism (...) comme celle répandue par Shankare dont vous
avez parlé [voir "non-dualité" entrée 171]. La prière est
généralement chantée ou psalmodiées, rarement mette et
intérieure, parce que le son, les vibrations de la
voix, font partie de la prière elle-même. Les prières
sont pratiquement toutes très ancienne, dites en langue
sanskrite, mais c'est comme le latin chez vous, presque plus
personne ne comprend ce qu'il dit.
(...)
Je suis un Indien de Pondichéry, de culture française.
Enfin, j'essaie. Je suis et je comprends bien, sauf quelques
exceptions, votre blog écrit dans un français classique en
m'aidant d'un dictionnaire. J'étais à Paris en 2014 et j'ai
rencontré un de vos prêtres. Il m'a donné un petit carnet où
j'ai trouvé votre "Prière au Pèlerinage". Mais je vous
connaissais déjà. J'ai suivi votre blog avec un cousin
depuis 2008.
Je dois dire que j'ai tendance à abandonner les rituels
hindous locaux pour m'orienter vers votre forme de prière
simple et libre. J'abandonne la religion, en somme, et je
deviens petit à petit un Pèlerin d'Arès. Je crois que le Bien
seul est sauveur, le Bien en en lui-même une
divinité. Une chose me tourmente un peu : vous ne croyez pas
dans la transmigration des âmes. J'ai pourtant lu
que Montaigne croyait dans la métempsychose.
Votre prêtre que j'ai rencontré à Paris m'a dit que la
prière était libre au Pèlerinage d'Arès. Je n'ai pas trouvé
le nom d'Arès dans la liste des Pèlerinages Français où on
trouve quand même des petites pèlerinage comme Domrémy en
Lorraine ou Neuvy saint Sépulchre en Berry. Pourriez-vous
m'envoyer la brochure de votre pèlerinage ?
(...)
Bakhtawar G. M. de Pondichéry (Inde)
Réponse :
Cher Bakhtawar, mon bien aimé frère, je suis ému de recevoir
un commentaire de Pondichéry en Inde, où peu de personnes
connaissent la Parole d'Arès, parce que l'Inde ne
fait pas partie de la région missionnaire que le Père m'a
allouée (Rév d'Arès 5/5-7) et je n'y ai jamais
diffusé La Révélation d'Arès. L'avez-vous trouvée
à Pondichéry, où l'on parle français, c'est vrai ? Ou bien
vous est-elle parvenue d'ailleurs ?
Je me suis permis de rectifier un certain nombre de
maladresses du texte de votre commentaire qui rendaient
celui-ci difficilement compréhensible. Merci de trouver ce
blog "écrit dans un français classique" que vous pouvez lire
en vous "aidant d'un dictionnaire." Je m'efforce de publier
des textes : entrées ou commentaires, en français
grammaticalement et syntaxiquement aussi bon et courant que
possible précisément pour qu'il soit clair pour des frères
et sœurs d'autres pays, qui ne connaissent que le français
"classique" appris dans leurs écoles. Je dois parfois
réécrire en entier ou en partie des commentaires qui
m'arrivent en style télégraphique ou dans un français
moderne très défectueux, que je sais difficilement
déchiffrable pour des non-français.
À propos de langue française, Montaigne, qui est un de nos
grands auteurs, ne croyait pas dans la métempsychose. Il en
a seulement parlé en décrivant des personnes vivant au loin
dans d'autres pays.
Je me demande pourquoi vous appelez "prêtre" un Pèlerin
d'Arès que vous avez rencontré à Paris en 2014. Il ne s'est
sûrement pas présenté à vous comme étant "prêtre" de
l'Assemblée des Pèlerins d'Arès. Nous ne formons ni une
religion ni une église moins encore et nous n'avons aucun
clergé. Mais je devine que vous avez voulu dire par là qu'il
connaissait bien La Révélation d'Arès, son sens et
la fraternité des croyants qu'on appelle Pèlerins d'Arès.
Nous sommes encore un très petit nombre. Cependant, nous
croyons qu'un jour, quand notre mission très difficile sera
devenue du drageon qu'elle est actuellement un arbre plus
visible, elle commencera à porter des fruits et la partie de
la planète qui nous est allouée (Rév d'Arès 5/5-7)
rêvera d'un grand retour à la pure et simple vie
spirituelle. Car c'est à cette pure simplicité spirituelle,
qui se fonde sur le Bien, que La Révélation
d'Arès vient nous appeler. Ce sera le début de la fin
des religions, y compris de l'hindouisme, mais je crois que
Shankara dont j'ai en effet parlé dans mon entrée 171 avait
déjà rêvé à cela au VIIIe ou IXe siècle de notre ère. Je
crois que jamais les hommes n'ont eu autant besoin de paix,
d'amour, de pardon, et d'unité. Unité pas seilement entre
eux, mais avec leur Créateur. La non-dualité qu'on s'efforce
de nous cacher aujourd'hui deviendra alors l'évidence.
Nous ne sommes pas des écorchés vifs en quête d'un baume qui
nous viendrait du Ciel, nous sommes des embastillés de
naissance, embastillés dans des cultures aussi astreignantes
les uns que les autres, qui aspirons à la délivrance.
Alors tout le monde verra que l'idée de races et stupide et
que même l'idée d'idées est stupide, parce que les idées,
quand elles sont multiples dans une trop grande passe,
rivalisent et se combattent, sauf si, comme je l'espère, le
monde éclate en une poussière de petites unités humaines,
car il n'y a que dans des petits nombres d'hommes vivant
entre eux que la pénitence peut se pratiquer
réellement.
Nous ne sommes même pas une contre-culture, car une
contre-culture est encore une culture, mais nous sommes des
âmes revenant aux sources.
C'est vrai que je ne crois pas dans la transmigration des
âmes, non seulement parce que La Révélation d'Arès dit
qu'il faut être fou pour compter les vies,
parce que l'homme ne souffre pas la mort vieille
(le kharma) parce que l'homme n'a qu'une seule mort
(v/1-2), mais aussi parce que la Veillée 17 rappelle
que l'âme ne vient pas avec le nouveau-né (17/3),
mais vient avec le Bien que l'homme conscient
pratique. Toutefois, ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve,
mais c'est ce qu'on fait de bien qui sauve :
donc il n'y a aucune obligation pour vous de cesser de
croire dans la "transmigration des âmes", pourvu
que vous deveniez un vaillant pénitent.
09mar16 173C11
Difficile de résister à l'envie de participer à votre blog.
J'avoue être un peu muer [remué ?] par un enthousiasme non
contrôlé, semblable à celui que je ressentais quand j'étais
parmi vous dans l'Assemblée.
Comme je me suis decidé à écrire. Je cherche des
informations pour vérifier ce que j'écris. Parmi les
nombreux sites que je suis, je consulte aussi votre blog et
je constate que mon affinité arèsienne est restée tenace.
Et souvent il arrive qu'un sujet sur lequel je planche
rencontre un des vôtres . C'est justement le cas pour cette
entrée. De mon côté je chapitrais mes amis catholiques, qui
ont mis en place cette désespérante confession, une sorte de
refuge pour des croyants qui se sentent impuissants à changer
le monde en bien. Augustin d'Hippone y est
pour quelque chose ? Celui-ci a été fortement inspiré par
Paul de Tarse, et par la philosophie platonicienne et par
aussi le manichéisme, et bizarrement beaucoup moins inspiré
par les évangiles. Alors, de toutes ses inspirations il en
retire une doctrine oú ce qui est idéal appartient aux idées
pures. Pour faire un peu plus biblique il greffe à tout cela
le péché d'Adam. Si bien que nous sommes maintenant
condamnés à naître emprisonnés dans la concupiscence, à nous
coltiner notre chair pécheresse jusqu'à la fin de nos jours
et si aucune élection divine ne s'opère, nous ne ferons
alors que répandre nos nuisances autour de nous en allant
par la suite implorer la grâce, en nous humiliant, en
exécrant ce que nous sommes devenus, afin de recevoir le
pardon.
Au final, nous sommes un peu à l'inverse de ce que disait
Jésus : Aimer les autres comme vous vous aimez. On finit
plutôt, lorsque l'on accepte de vivre dans ces principes,
par ce détester et trouver les autres guère mieux que soit,
aller un peu mieux que soi, puisque on pratique la kénose,
c'est-à-dire le rabaissement de sa personne. Il est donc
normal que l'on aille à la catastrophe, si on a en soi aussi
peu de motivation pour changer les choses en bien,
il est bien dommage que l'Église ait préférez écouter
Augustin plutôt que Pélage.
Il est aussi assez dommage, que ce soit la science
athée qui a découvert que l'homme avait aussi un cerveau
gauche, et qu'il pouvait réfléchir et se construire à partir
de lois immuables, vous savez celles qui ne changeront pas
d'un iota avant que le monde passe. Déjà à l'époque de Jésus
les hommes ne pouvaient pas marcher sur l'eau, Archimède
vous expliquera bien mieux que moi, les raisons pour
laquelle l'homme ne se tient pas debout sur l'eau il
couperait [?] plutôt si il n'étendait pas ses bras pour
flotter.
Si on avait cru, dans ces églises, à un Dieu de raison,
créant des lois non pas pour nous contraindre et nous
entraver, mais plutôt pour nous permettre de développer
notre divinité image et ressemblance du Père.
Alors on aurait joué avec le principe des causes à effet
pour nous changer. Plutôt que de pleurnicher, nous déclarant
impuissant à vivre dignement sur cette terre, que Dieu nous
à faite. Si le croyant d'alors avait occupé, aussi le
cerveau gauche, qui maintenant semble appartenir au monde
athėe, on n' en serait certainement pas là.
C'est-à-dire selon une étude faite par Jean Decety,
les enfants de parents athées sont plus altruistes que les
petits baptisés.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce très beau commentaire. Comme
je suis heureux que vous constatiez que votre "affinité
arèsienne" soit "restée tenace" ! Vous êtes un homme de
raison et pas seulement de la faculté naturelle de raison,
mais aussi de la pratique de la raison, car vous semblez
lire et réfléchir beaucoup.
Vous parlez de Pélage. Intéressant ! C'était un moine breton
du IVe siècle dont le vrai nom, je crois, était Morgan (Je
pense parfois à lui quand je parle avec notre sœur Morgane
de Bordeaux). Je regrette que vous n'ayez pas expliqué
brièvement en quoi il fut dommage que l'Église suivît
Augustin plutôt que Pélage. Je le rappelle donc ici:
Pélageconsidèrait que tout chrétien qui vivait
selon le Sermon sur la Montagne pouvait devenir
"saint" (au sens où l'on retrouve l'image et
ressemblance du Saint, Genèse 1/26-27)
librement et par ses propres forces et, par là, il faisait
peu de cas de la "grâce divine", enseignée par l'Église,
grâce qui lui paraissait contingente, c.-à-d. survenant ou
ne survenant pas, trop incertaine, alors que la pratique de
l'amour, du pardon, de la paix, etc. assurait cette grâce à
coup sûr.
L'enseignement de Pélage, qui enlevait à l'Église la nature
indispensable à laquelle elle prétendait, fut déclaré
hérétique par le Pape Zosime en 418. Pélage ne niait pas
seulement la nécessité de la grâce obtenue par
l'intermédiaire de l'Église, il niait aussi l'existence du
péché originel. Bref, Pelage enseignait que l'homme était en
lui-même et par nature capable de choisir le bien.
C'est ce qu'avait enseigné Jésus et que nous enseigne
aujourd'hui La Révélation d'Arès. On parla à
l'époque de schisme, auquel adhéraient une vingtaine
d'évêques d'Italie conduit par Julien d'Eclane qui
refusaient de se soumettre au décret papal de Zosime. Il a
aussi existé un semi-pélagianisme tendant de concilier
l'augustinisme et le pélagianisme.
09mar16 173C12
Nous n'avons pas fini de vous dire merci, tant le sujet
évoqué "vraie piété" nous remet debout dans tous les sens du
terme — Redresse toi Homme Michel (Rév d'Arès 1/1) —
pour que nous devenions des vrais priants. OÀ travers La
Révélation d'Arès, Dieu ne fait pas dans la dentelle
mais il va à l'essentiel. La dentelle représente le côté
folklorique de la bonne religion.
Pour ces croyants-là, croire leur suffit mais nous, nous
savons que Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév
d'Arès 16/17, 30/10). Faites un pas vers moi j'en
ferai mille vers vous !
Ce pas, c'est l'action par la pénitence qui
englobe la prière comme déclencheur.
Nos frères coyants au sens traditionnel n'ont pas compris
que Dieu attend beaucoup plus d'eux qu'ils n'attendent de
lui . Dans la mission nous essayons du mieux que nous
pouvons quand l'occasion se présente d'expliquer que prier
n'est pas mendier. Je prie donc je suis et je continuerai de
plus en plus à prier jusqu'à mon dernier souffle. La peur
est salutaire, toutes ces peurs qui ont fait que ma
vie d'avant était ce qu'elle était s'estompent par ma
volonté d'être quand je prie et comme disait Jésus : Quand
tu pries va dans ta chambre [ou ta resserre], Dieu est là
[Matthieu 6/6]. Rappelons nous que Jésus ne priait
jamais dans la synagogue, il y allait pour enseigner
en disant souvent : "Qu'entendent ceux qui ont des oreilles
!" mais il se retirait dans un coin désert pour yprier
personellement. Il priait pour avoir la force d'accomplir
son mandat prophétique, ô combien difficile à
l'époque, et qu'il l'est toujours ! Et Dieu lui
répondait en faisant les miracles qui passaient par la main
de Jésus. Alors prions tous ensemble pour accomplir et
les générations qui viendront prieront encore plus fort dans
l'action spirituelle qu'est la pénitence.
Paul S. Les Ménéhildiends de la mission de Metz (Lorraine)
Réponse :
Oui, frère Paul, "Dieu attend beaucoup plus de nous que nous
n'attendons de lui", parce qu'ils nous faits co-créateur du
monde et que, par là, nous avons à assumer notre part
ici-bas. Par contre, il n'attend pas que nous fassions
mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12), parce
que le gros, très gros boulot, c'est l'Univers et parce que
Lui seul a la Puissance de le faire. Mais en ce qui concerne
la Terre, il attend de nous que nous créions ici bas les
conditions heureuses prévues par son Dessein.
Nous disons non au système de société que nous ont fabriqué
ceux qui nous dirigent. Ceux qui nous dirigent, ce sont les
politiques, les religieux, et là, alors là, je suis heureux
qu'un bonhomme aussi décrié qu'inattendu (et évidemment
décrié parce qu'inattendu) : Donald Dump, qui n'est pas un
politique et qui fait trembler les policiens de Parti
Républicain au nom desquels il se présente aux primaires US
(incroyable contradiction) triomphe d'État en État. Il sera
probablement le candidat républicain, dont les Républicains
ne veulent pas — Oh ! je ne m'en fais pas pour eux ; ils
vont retourner leur veste ; ce sont des politiques ! —
Alors, on dit : Ce type est grossier, cupide, y'a que le
fric qui l'intéresse, incapable, etc. Mais il va
probablement réussir et même côté Démocrates, Mme Hillary
Clinton, finit par paraître peu de chose à côté de ce
mastodonte blond-rouquin. Tout à coup, on se dit qu'il est
heureux que ce type-là ait gagné beaucoup de fric pour
pouvoir s'offrir la Maison Blanche et montrer à la politique
qu'elle n'est pas la providence irremplaçable des peuples.
Nous, Pèlerins d'Arèsn n'avons pas de fric, et même nous
sommes plutôt fauchés, mais nous avons aussi quelque chose
que les politiques et les religieux ne veulent pas : C'est
Dieu Tel qu'il est, Dieu Qui est notre fric à nous. Alors,
je pense au navigateur solitaire Bernard Moitessier qui,
alors qu'il faisait la course autour du monde et pouvait
trouver triomphe, fric, renommée, etc., dit non, et comme il
n'avait pas de radio (il n'en voulait pas), envoie avec un
lance-pierre un message sur le pont d'un cargo croisé sur
l'Océan, et ce message dit : "Je continue".
Seulement voilà, Moitessier voulait dire "Je continue pour
trouver le bonheur, pour revenir à la réalité heureuse pour
laquelle j'ai été créé ; je fais un pied de nez à la société
de consommation..." Et il poursuit sa route vers les Iles
Marquises où il s'installera et vivra pauvre, mais heureux.
Nous, de même, nous ne cherchons pas à faire un monde de
riches, mais un monde prospère et heureux vivant dans
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Le professeur Jacob-Peter Mayer de l'Université Reading
(Seattle, USA) a écrit ceci : "La consommation comme nouveau
mythe tribal est devenue la morale de notre monde actuel.
Elle est en train de détruire les bases de l'être humain, la
pensée que l'humanité depuis l'Antiquité s'était efforcé
tant bien que mal de maintenir." Ce n'est pas pour rien que
notre Créateur est intervenu en 1974 et 1977. Les grands de
ce monde ont beau dire: "C'est du baratin!" ils n'en
tremblent pas moins. La censure qui nous frappe de tous
côtés (pas de journaux, pas de radio, pas de télévision, pas
de salons du livre, rien quoi !) en est la preuve. C'est
aussi la preuve que nous avons raison.
Que Dump soit riche à milliards et nous pauvres comme il
n'est pas possible de l'être, ne nous gêne pas. Nous nous
rencontrons sur ces extrêmes, comme Job se retrouva tantôt
misérable et tantôt richissime, mais poursuivant le même but
: le Bien. Dump est dans sa petite unité
milliardaire, nous dans notre petite unité misérable, mais
nous nous rencontrons sur un point : Il faut aller de
l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient
indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais
l'espérance d'un monde meilleur.
09mar16 173C13
Je ne vois pas grand chose à rajouter à ce que vous
dites et ce que disent mes sœurs et frères.
La Parole et votre enseignement ont fini par
rendre évident en moi que prononcer la Parole pour
L'accomplir, voilà la vraie piété [Rév d'Arès 35/6].
C'est le bon sens même. Si nous avions su, depuis que le
Père nous appelle par Ses Prophètes, prier ainsi
,nous n'en serions pas là.
Vous arrivez toujours d'une façon ou d'une autre à me
bousculer. Là, c'est ce que vous dites sur Donald Trump, il
est évident qu'il donne de grand coups de pied dans la
fourmilière de l'Establishment,mais ses propos me hérissent
le poil. Et puis je vous lis et je prends conscience de mon
désir de le voir écarter par cet Establishment, cette queue
de vache qui mugit, oui je prends conscience qu'il
y-a encore en moi une peur du changement, oui.
Mais je n'aime quand même pas les propos violents,racistes
de cet homme même s"il en a d'autres il ne me semble pas
proposer grand chose. et je crains qu'un tel homme prenne le
pouvoir. De toute façon, quoiqu'il en soit, je continuerai
de me lever tôt chaque matin pour prononcer la Parole de
l'Apparu et du Parlant que vous nous avez fidèlement
transmise et que j'ai tant de mal à accomplir,
mais qui n'en est pas moins ce qui me fonde à présent
Philippe N. de la Drôme
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Je comprends votre question concernant le racisme de Donald
Trump.
Pour ma part, j'ai écouté ici et là Donald Trump, mais je
n'ai pas tout entendu, c'est vrai. Je n'ai pas trouvé de
propos racistes dans ses déclarations. Je l'ai entendu dire
qu'il prendrait des mesures pour arrêter comlètement
l'infiltration illégale des Mexicains vers les USA et qu'il
ferait réduire au maximum l'immigration de personne
d'Afrique et du Moyen Orient, mais je ne l'ai pas entendu
proféré des propos racistes à leur égard. Il a abordé, c'est
vrai, de façon vigoureuse et sans les fioritures politiques
habituelles le problème de l'immigration, mais ce n'est pas
nouveau ! Tous les gouvernements américains récents ont
considérablement musclé les polices aux frontières et dans
tous les aéroports et déjà construit une barrière de fer
entre le Mexique et les USA de telle sorte que ce qu'a dit
Trump m'a paru plutôtd'ordre déclamatoire... Mais bon ! Il
est en campagne électorale.
Son idée est de bousculer les politiques, dont il a
clairement assez et c'est cela qui me paraît très
intéressant chez lui.
Parlons du racisme. Trump est-il raciste, parce qu'il veut
l'Amérique aux Américains et arrêté le flux
migratoire ? Après tout, peut-être, mais dans ce sens
moi et sœur Christiane sommes aussi racistes.
Sœur Christiane, qui a du cœur, dit souvent d'un ton
gémissant: "Ces pauvres Syriens, ces pauvres Africains qui
se noient en Mediterrannée, tous ces pauvres gens, il
faudrait faire quelque chose pour eux."
Un jour récent, je lui ai dit: "Vous avez raison,
Christiane. Après tout,, nous pourrions en accueillir un
couple dans notre appartement. Nos filles sont parties, nous
avons deux chambres libres maintenant. Dans l'une vous avez
fait une pièce de rangement et un dressing-room, mais il
nous reste l'autre chambre et il y a une petite salle d'eau
à côté où se trouvent la machine à laver et le séchoir, mais
il y a une douche, un lavabo. Nous allons demander aux
autorités de nous adresser un couple syrien ou congolais..."
Le visage de mon épouse se raidit, son regard se fait
inquiet, elle répond: "Vous parlez sérieusement ?"
Moi : "Oui. Vous semblez tellement inquiète pour tous ces
réfugiés ou migrants. Comme ça vous aurez la conscience
tranquille."
Elle : "Mais ce n'est pas possible. Vous travaillez treize
heures par jour. Nous sommes pleins d'archives et de papiers
qui ne regardent personne. Et vous voyagez, vous vous
absentez et je dois maintenant partir avec vous, parce que
votre santé m'inquiète. Vous allez avoir 87 ans, etc. Nous
ne pouvons pas laisser l'appartement à des inconnus, etc."
Moi : "Vous avez raison. Chez nous c'est assez difficile de
laisser l'appartement à des inconnus pendant nos absences.
Mais enfin, ils seront à l'abri, nous partagerons la cuisine
avec eux..."
Le visage de Christiane s'assombrit de plus en plus : "Non,
non, chez nous ce n'est pas possible."
Moi : "Eh bien, ma chérie, je vais vous dire : Tout le monde
se dit cela. Des gens avec un peu de place chez eux pour
recevoir des étrangers en détresse, il y en a beaucoup plus
que vous croyez. Combien d'entre eux s'offrent-ils à
accueillir des étrangers en détresse ? Combien acceptent-ils
le dérangement certainement assez important qu'un tel
accueil provoque ?"
Silence. Moi encore : "Je vais vous dire: Des millions
plaignent ces pauvres gens. Personne ne les accueille.
Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas prêts, nous
Européens bien nantis, bien installés, tout le temps en
train de nous plaindre, mais bien installés quand même. Nous
ne sommes pas prêts à partager, pas prêts à accueillir la
misère du monde. Nous manquons d'amour, nous ne savons pas
encore comment donner plus d'amour. Quatre générations
ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà la
réalité."
Comme vous voyez, frère Philippe, nous, sœur Christiane et
moi frère Michel, ne valons pas mieux que Donald Trump.
Comme quoi le Père a raison de nous demander de ne pas juger
!
10mar16 173C14
Je relis votre réponse au commentaire 173C12 qui me plonge
dans un abîme de perplexité.
Le faible lumignon que je suis a surement raté
quelque chose dans la logique de votre raisonnement.
Je fais, bien sûr, allusion au rapprochement que vous faites
entre les Pèlerins d’Arès et Mr Trump qui me semble relever
du grand écart quant aux motivations des uns et de l’autre…
Bien sûr, je ne sais de lui que ce que les médias veulent
bien en dire, c'est-à-dire pas grand-chose. Le bonhomme est
très décrié, car il bouscule l’establishment par sa faconde
et ses déclarations fracassantes. Le succès qu’il rencontre
déstabilise complètement le système immuable et cela peut
sembler effectivement un signe d’espoir que la citadelle
puisse être un jour ébranlée… même dans le pays le plus
puissant du monde.
Vous dites : "Que Trump soit riche à milliards et nous
pauvres comme il n'est pas possible de l'être, ne nous gêne
pas. Nous nous rencontrons sur ces extrêmes, comme Job se
retrouva tantôt misérable et tantôt richissime, mais
poursuivant le même but : le Bien. Trump est dans
sa petite unité milliardaire, nous dans notre petite unité
misérable, mais nous nous rencontrons sur un point : Il faut
aller de l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient
indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais
l'espérance d'un monde meilleur."
La fortune de Mr Trump est peut-être légitime, mais le fait
que l’on puisse accéder au pouvoir suprême grâce à sa
fortune pose un problème évident. Dans ces conditions, si
les Pèlerins d’Arès visaient le pouvoir, ce qui n’est
évidemment pas le cas, ils n’auraient aucune chance d’y
accéder. Plus inquiétant, si l’on en croit les déclarations
xénophobes de Mr Trump, la comparaison entre le mouvement
des Pèlerins d’Ares et Mr Trump s’arrête là ou alors quelque
chose m’échappe.
Les Etats Unis portent déjà une lourde responsabilité dans
la déstabilisation d’une bonne partie du monde malgré la
présidence de Barak Obama qui pourtant ne semble pas le plus
guerrier des présidents. Alors Trump qui espère dans un
monde meilleur ?
Mais je n’ai sans doute rien compris… auquel cas je vous
prie de m’excuser.
Richard L. d'Aquitaine
Réponse :
Nous sommes apparemment loin du sujet "vraie piété", mais je
crois au contraire que nous n'en sommes pas si loin si nous
relisons attentivement les dernières lignes de mon entrée
173 : "...il faut accomplir le Bien, mais
plus que cela : Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui
n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre
hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à
l'homme, son Enfant, de n'être plus le dérivé
mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de
sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans
origination ni temps."
Dans ce moment où nous pensons à Trump, vidons (rendons libres,
10/10) nos têtes de leurs idées et préjugés et prions
!
Autrement dit, sortons un moment, vous et moi, des
catégories d'idées qui courent — Trump étant dans une très
mauvaise catégorie aux yeux du commun de base, mais il est
comme vous et moi une créature du Père !
Quittons ce monde phénoménal — le monde des phénomènes au
sens kantien, le monde de tous les objets d'expérience
possibles, des apparences autour de nous dans l'espace et
dans le temps —, alors, ainsi évadés, nous entrons dans le
monde de l'Être, le monde du Sermon sur la Montagne :
Ne jugez pas ! (Matthieu 7/1).
Ici parenthèse, parce que la langue est un outil imparfait
ne permettant pas de juxtaposer des idées sur le même
instant. J'ouvre donc une parenthèse pour un petit retour en
arrière, juste un peu avant que nous priions, que je
voudrais faire sur le même moment, mais je ne peux pas.
Parenthèse donc : Si je jugeais, Trump me serait un bonhomme
peu sympathique, ce qu'on appelle une "grande gueule", dont
je ne ferais pas mon ami. J'ignore si sa "fortune est
légitime" ou ne l'est pas et ça ne m'intéresse pas. Quand on
parle de fortune, je ne vois pas où est et où n'est pas la
légitimité, surtout concernant Trump, déjà né riche, fils et
petits fils de promoteurs immobiliers riches, héritier d'une
fortune qu'il n'a fait qu'arrondir par ses affaires. Il a de
l'argent, je n'en ai pas, mais en tant qu'humains cela ne
fait pas de différence entre lui et moi. Si j'allais le voir
chez lui, dans sa mirifique villa, son majordome
m'éconduirait sûrement, mais j'en ferais de même s'il
sonnait à ma porte et que je l'aperçoive dans mon juda sur
mon palier. Pourquoi ? Mais parce que, dans le monde
phénoménal, nous ne voyons pas très bien ce que nous pouvons
échanger, phénoménalement nous vivons dans des trous
radicalement différents.
Pour avoir la paix de l'esprit et voir plus clair, sortons
donc du monde phénoménal et tentons de nous voir de
l'intérieur. N'est-ce pas ce que le Père par La
Révélation d'Arès nous envoie faire : Nous voir par
l'intérieur ?
Prions, prions ! Je suis prosterné et je me serre contre la
Terre, qui est aussi la Terre de Trump. Je vois ainsi nos
identités, nos fraternités, notre seule chair simplement
multipliée par 7 milliards, mais que sont 7 milliards sur
Terre au Yeux du Créateur dont l'Univers est fait de
milliards de milliards ? Rien. Nous ne sommes bien qu'un
seul homme en 7 milliards et la seule logique est de s'aimer,
se pardonner, faire la paix, parler avec intelligence,
être libre de préjugés ! C'est ce que la Parole
d'Arès appelle pénitence.
Prions, prions ! Je sors des jugements immédiats : Je ne dis
plus que George W. Bush était une andouille malfaisante,
qu'Hollande est un incapable inopérant, qu'Obama est un type
trop gentil, que Trump est un type trop méchant, etc Je me
dis tout autrement : Bush, Hollande, Obama, Trump, c'est
moi, moi dans des phases diverses et je n'ai donc pas à être
fier de moi, si je reste dans le monde phénomenal, parce que
je suis comme eux, bourré de défauts, mais ausi de qualités
inaperçues, inaperçues parce que les qualités ne barratent
pas le beurre des media qui sont une industrie très
prospère, menteuse et méchante s'il en est, sur laquelle
curieusement on trouve beaucoup moins à redire. Passons !
Je sors de là, je prie, je sors de là et je vous invite à en
sortir avec moi. Prions ! Le hasard, qui est l'un des effets
les plus remarquables du mal (car nous vivons au milieu du
mal, ne l'oublions pas), a voulu que vous soyez Richard L.
employé de la SNCF, moi Michel Potay, pauvre type se
débattant dans une mission énorme du Ciel et qui paraît
impossible, Donald Trump un richissime promoteur immobilier
et grande gueule candidate à la Maison Blanche, et le même
hasard a voulu que Donald Trump ne soit pas un employé de la
SNCF, qu'il ne soit pas le pauvre prophète d'Arès
qui se débat dans une mission qui semble insurmontable,
etc., etc., etc.
Nous faisons donc bien, vous et moi, de sortir de là et de
nous projeter dans l'autre monde, le monde qui doit
changer (Rév d'Arès 28/7) que nous demande de créer La
Révélation d'Arès. Nous ne pouvons pas le créer dans
le cadre phénoménal, puisqu'il n'a pas pu lui-même, ce
monde, en sortir à cheval sur les phénomènes, parce qu'alors
il tourne en rond, au galop ou au trot, dans un manège sans
fin. Il nous faut devenir centripètes. Il faut que nous
sortions de notre monde minable de jugements, de critiques,
de différences apparentes, d'injustices, etc. qui ne
s'échapperont pas d'elles-mêmes par elles-mêmes. Nous ne
pouvons en sortir qu'en comprenant que nous sommes faits
Dieux (2/13) dès lors que nous sommes pénitents
et nous sommes pénitents dès lors que chacun de
nous se voit dans l'autre. L'amour est la seule
réalité, parce que le Père et nous ensemble avec Lui sommes
la réalité supérieure, dans cet Amour il n'y a ni
temps, ni espace, ni causalité, ni multiplicité, qui
n'appartiennent qu'au monde des apparences, des phénomènes,
qui sont réalité inférieure dont il faut sortir, dont il
faut absolument s'évader. Et là la vraie piété
nous permet cette évasion.
Prions, revenons autant que nous le pouvons à l'humain :
Trump, c'est vous, c'est moi, et il présente quelque chose
d'intéressant, je le maintiens, et c'est vous-même qui le
dites dans votre commentaire : "La citadelle peut
être ébranlée", oui, elle peut se disloquer et il y a là
quelque chose qui va dans le sens de ce que nous demande La
Révélation d'Arès. C'est tout. Ça vous paraît très
peu, mais c'est énorme, considérable ! Je me redresse. J'ai fini de prier. J'ai écrit cela
d'une traite dans ma prosternation. J'en reste là. Comprenez
si vous pouvez, mon bien aimé frère Richard, et si vous ne
pouvez pas, c'est que vous n'avez pas encore très bien
compris où nous Pèlerins d'Arès allons. Mais ça viendra.
Nous faisons tous notre ascension.
10mar16 173C15
Je me sens vraiment plus en Paix en proclamant dans mon cœur
la grande prière (Bible - Coran - Révélation d'Arès) pendant
la nuit. Tout est si calme. Voilà la prière des pécheurs,comme Je l'ai livrée à Mes
Témoins mais qu'il n'ont pas pu livrer au monde: "Père de
l'Univers". À prononcer pour l'accomplir trois fois le jour,une
fois la nuit,car le pécheur doit bien à son salut
l'instant d'une prière dans les ténèbres où circulent les
démons comme les loups,le pécheurs priera comme Je le
prescris.(l’Évangile de Jésus donné dans la Révélation
d'Arès en 1974:12/-4).
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir,voilà la vraie
piété.(l’Évangile donné à Arès 35/-4).
Patricia C. des Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
10mar16 173C16
Votre entrée est magnifique de bon sens et de subtilité,
comme chacune [de vos entrées] d’ailleurs.
Pourtant le mot "piété" ne m’inspire vraiment rien. Il a
encore pour moi un relent de religieux, et donc de
cloisonnement (souvenirs d’enfance-jeunesse), de brebis
dociles qui suivent le troupeau, dans un enclos invisible,
dans une cage, dit La Révélation d’Arès
[xxxvi/3].
Je lis dans le Larousse : "Piété’ : Dévotion,
attachement respectueux et fervent à Dieu et à la
religion." " Dévotion, attachement à la religion "est
vraiment de trop !
Avec tout le respect que j’ai pour nos frères et sœurs
croyants religieux, sincères, magnifiques ; attacher Dieu
à une institution humaine, n’est-ce pas
‘essayer’ (peine perdue) de mettre Dieu en cage ?
Dieu l’Étalé n’est-il pas partout ? Et davantage
en puissance là où l’Amour est ? N’est-il pas hors de nos
conditionnements humains, bien que pourtant, aussi, et en
même temps, caché ‘dedans’ ? Il a été dit,
‘ Dieu souffle où il veut’. Peut-on attacher le
Vent ? Là-dessus, La Révélation d’Arès met les points
sur les « is ». Elle dit : ‘Qui voit la cage’ ?
Vous écrivez sur la piété : "Debout, assis,
agenouillé, allongé, pas d'importance, car mon âme n'est ni
debout, ni assise, ni à genoux, ni allongée. Mon âme EST si
je suis un pénitent, un indivisible élément de la
Vie qu'il nous faut retrouver (24/8)."
Dans ces mots nous retrouvons la non-dualité ; l’identité de
l’âme, (ce que ‘je suis’), avec Dieu- l
’Etalé. La Vie me porte à chaque instant,
La Vie ne vient pas de mon ‘moi-je’ ! Dieu, le
Soi, est le substrat de base, qui fait que ‘je suis’. Si
Dieu se retire, je n’existe plus ! Il est la Main
qui me porte, à chaque fois que je me souviens de Lui : Ma
Main couvre le frère qui va conscit’ (conscient)
(Rév d’Arès xxii/15). Cela devient alors une
prière perpétuelle, la prière à chaque instant,
la prière-écoute du silence ou la prière avec des
mots. La Voix n’est pas le bruit ;
l’oreille est un jardin sans le bruit (vii/4-5).
Les bénéfices en sont l’éclosion de l’intelligence
du cœur, la simplicité, l’Amour Vivant et libre, la vérité,
le pardon, la paix intérieure, qui sont capables de
faire exploser le charbon noir de nos
prisons mentales, de nos convictions intérieures erronées,
limitées, fussent-elles séculaires ou génétiques :
Tu entres dans le grain de charbon ; l’orage éclate dans
le charbon. (Rév d’Arès vi/6). Je pense que ce n’est
que comme cela que le monde changera vers le Bien
tant attendu.
Je me sens heureuse, en lisant qu’un frère Indien de
Pondichéry lise votre blog, pose un commentaire.
Je me suis baignée depuis bien longtemps dans la
spiritualité Indienne, afin de sortir du carcan rigide
de l’Église, de la souffrance, (voire névrose) qu’elle
enseigne, notamment avec la croix : "Je ne suis pas digne
de...." la supplication, la constriction, alterné de
grandes glorifications, comme vous le dites aussi dans votre
entrée. Ayant découvert La Révélation d’Arès
il y a peu, la Vie me porte à rejoindre une assemblée
spirituelle plus près de chez moi, dans la continuité
du véritable enseignement de Jésus, des
prophètes du passé, et de Dieu l’Étalé. Je
me souviens que vers 6 ans, le nom de Jésus réveillait
mon attention : "Qui est-ce ? Parlez-moi de
Jésus !" Aujourd’hui, j’ai fait ma petite synthèse
entre l’Orient et l’Occident, comme cette "méditation
poétique l’exprime : "Le Déluge ardent d’harmonie, perce le
triste passé : Les cœurs de l’Est et de l’Ouest,
unifiés en symphonie sacrée. Le tempo de la palpitante
descente incite le calme de l’esprit.” (V.T.
Neelakantan - ‘Une trilogie sur le kriya Yoga).
Véronique C. De Belgique.
Réponse :
Vous dites : "Le mot "piété" ne m’inspire vraiment rien. Il
a encore pour moi un relent de religieux."
C'est aussi le cas du mot "pénitence". Remarquez bien, quand
même, que La Révélation d'Arès ne dit pas "piété"
tout court, mais vraie piété (35/6). Elle fait une
distinction. Par ailleirs, le Messager de Dieu Jésus comme
Dieu Lui-même sont bien contraints d'utiliser des mots de la
langue humaine pour être compris. Le transfert de sens doit
se faire en vous.
Je ne suis pas sûr que mon entrée 173 ait été pour vous
"magnifique de bons sens et de subtilité", car vous dites
aussi : "Attacher Dieu à une institution
humaine, n’est-ce pas ‘essayer’ (peine perdue) de
mettre Dieu en cage ?" Où voyez-vous une
instituion dans mon article ? Ne dit-il pas que la prière
est libre ? Si vous ne l'avez pas remarqué, c'est
que mon article n'est ni aussi bien écrit ni aussi clair que
vous le dites.J'en suis désolé. La suite de votre commentaire soulève moins de
questions et j'en suis heureux. "Si Dieu se retire, je n’existe plus !"
écrivez-vous aussi et cela me rappelle Ramakrishna disant,
selon l'un de ses témoins : "Seul l"Un existe ! Si nous
vivons en Dieu l'illusion du matériel disparaît, mais si
nous vivons dans le monde, c'est Dieu qui disparaît." C'est
en effet tout à fait dans la ligne de la non-dualité de
Shankara ou Çankara, après que Ramakrishna eut été initié à
la non-dualité par Totapuri. Je ne suis pas tout à fait
d'accord avec Shankara, car je ne crois pas que la vie
matérielle soit illusion. L'Être n'est pas la seule réalité
; le matériel existe aussi dans ce que j'appelle une
réalité inférieure, et ce ne sont pas les migrants qui ont
vécu dans la terreur des bombardements et l'angoisse de
naviguer sur de frêles embarcations qui me diront le
contraire. Leurs souffrances existent vraiment comme sur sa
croix Jésus souffrit vraiment et comme l'Étre souffre
vraiment aussi : Mes Sarments qui ombragent les
vallées où l'on invoque mon nom... sont blessés (Rév
d'Arès 31/2), autrement dit, le Père souffre aussi.
Mais je suis bien d'accord que si l'on vit dans le monde,
Dieu risque fort de disparaître.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Véronique. (Voir commentaire et réponse 173C20)
10mar16 173C17
Merci, bien aimé Prophète.
Votre réponse et superbe [173C13]
Je crois avoir encore beaucoup à apprendre de "Ne juge pas
!"
Philippe N. de la Drôme
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, vieux compagnon qui a toute ma
tendresse fraternelle.
10mar16 173C18
Merci pour votre réponse [173C14], Frère Michel.
Oui, j’ai compris. Une fois encore, vous m’avez hissé, car
je n’ai pas su le faire de moi-même, vers des Hauteurs
qui me font réaliser que si la vraie piété m’est
accessible, elle n’est pas encore naturellement présente en
moi.
Je n’exagère pas en disant que votre réponse m’a mis hors
du temps [Rév d'Arès 12/6], loin du monde phénoménal,
pour me faire entrevoir la vérité sublime.
Voir les choses par les yeux du Père, voilà ce qu’il me
manque le plus.
C’est un privilège de vous avoir connu.
Richard L. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Richard. Vous ne cessez pas d'évoluer dans le
sens des Hauteurs Saintes, je n'en doute
nullement.
10mar16 173C19
Vos réponses 173C13 et 173C14 m'ont sidéré !
Vous m'êtes tombé dessus comme la foudre !
Comment douter que vous soyez un être absolument à part, un
véritable envoyé de Dieu, en plus d'un homme d'une immense
humilité, car vous n'hésitez pas à avouer, quand nécessaire,
les faiblesses de votre humanité.
Qui peut oser vous suivre dans ces conditions ? Personne.
Vous devez être seul. Ceux que vous appelez frères et sœurs
ne sont pas dignes de nouer les lanières de vos sandales,
comme dit l'Évangile.
J'avais commencé la rédaction d'un commentaire de
sympathisant, mais j'arrête. Vous avez déjà répondu aux
questions que je comptais vous poser.
Nous sommes un petit groupe de scouts qui lisons votre blog.
Nous allons adresser au Saint Père, François, une lettre
l'encourageant àmieux vous connaître, au cas où il ne vous
connaîtrait pas déjà.
Tandis que les gauchistes luttent de front contre eux-mêmes
sans s'en douter (il n'y a qu'à voir le remue-ménage avec
histoire de loi Al Khomri, la révision du Code du travail,
les forces du progrès se tirent une balle dans le pied) et
que les grosses internationales cherchent comment elles vont
nous posséder, nous ne voyons plus d'espoirs pour changer
quelque chose ici bas. Il y a La Révélation d'Arès,
me dires-vous ! Nous en reparlerons. Pour le moment nous
préférons observer et trouver dans la nature la consolation
dont nous avons besoin. Nous aimerions ébaucher une
"contre-société". Si tout le monde voulait mener une vie
droit, saine, heureuse, dans l'amour, les politiques ne
tiendraient pas longtemps. Nous aimerions discuter avec vous
des moyens de produire une véritable floraison de
rassemblements d'espérance, d'espérance dans la bonté.
Jacques G. d'Ile de France
Réponse :
Bonjour, frère Jacques, "sonnez les matines, sonnez les
matines" ! Très sympa votre commentaire. Merci pour lui.
Vous aimeriez me parler si j'ai bien compris, mais pourquoi
ne commenceriez-vous pas rencontrer nos frères et sœurs du
32 rue Raymond Losserand à Paris ?
En tout cas, vous pouvez venir au Pèlerinage. Soyez des
premiers à la prière, j'y suis toujours, chaque jour, à
l'ouverture. Dites à la sœur Ghyslaine qui vous reçoit à la
porte qu'elle me fasse prévenir que "les scouts sont
là !" Nous pourrons alors nous voir vers 19 heures (où
vers 18 h 30 les samedi, dimanche et fêtes).
Merci pour votre commentaire.
12mar16 173C20
Je n’ai probablement pas été assez claire en 173C16.
Je confirme que votre entrée est pour moi magnifique de bon
sens et de subtilité.
Les questionnements que je pose, en début de mon message,
sont uniquement en relation avec les institutions
religieuses, telles que je les ai vécues dans le passé.
Oui, avec La Révélation d’Arès la prière est libre
! Votre entrée sur la ‘vraie piété le souligne
tellement bien. Elle libère du poids des religions, remet
les choses à leur juste place, crée de l’espace, donne un
sens nouveau au mot piété. Merci beaucoup.
Véronique C. de Belgique.
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces précisions qui renversent
complètement le sens que j'ai par erreur prêté à votre
commentaire 173C16. Ayez la bonté de me pardonner de vous
avoir si mal comprise le 10 mars.
12mar16 173C21
Ce blog se confirme comme une entreprise extrêmement
dangereuse de lavage de cerveau.
Le lavage de cerveau est une spécialité dans laquelle tu es
passé maître, toi soi-disant "frère" Michel.
Ce blog parle en général de façon doucereuse, avec ce qu'on
appelait bonhommie dans ma jeunesse et dans la vôtre, mais
que j'appelle hypocrisie au plus haut sommet de l'art de
duplicité.
Seulement, tôt ou tard, le voile se déchire ! Cette entrée
173 montre ce qu'est ce blog, une attaque maligne contre
l'univers religieux. Sur cette seule page votre dangerosité
éclate au grand jour. En deux endroits :
Dans cette entrée 173 tu t'attaques ouvertement à la prière
d'Église et religieuse en général, et par conséquent à la
foi des croyants !
Tu rejettes aussi le paganisme hindouiste (c'est un
paganisme hautement ritualiste mais quand même autrement
plus ancien et vénérable que ta minable nouveauté) en
révélant qu'en fait tu n'es pas d'accord avec ce Çamkara ou
Samkara, l'illuminé du 8ème siècle avant ou après
Jésus Christ (on ne sait pas), que tu semblais défendre dans
l'entrée "non-dualité". Tu t'es trahi en disant : "Je ne
suis pas tout à fait d'accord avec Shankara... L'Être n'est
pas la seule réalité ; le matériel existe aussi dans ce que
j'appelle une réalité inférieure." [voir 173C16]
Lavage de cerveau très habile : Tu commences par caresser
les choses de la foi dans le sens du poil et soudainement tu
enfonces ton poinçon rouge dans la peau ! Et là tu es un
expert, tu t'y prends de façon filandreuse, patiente,
progressive et la dénégation survient toujours de façon
inattendue.
Je sais que dans les premières années de L'Évangile Donné à
Arès on a pensé dans l'Église que vous [Pèlerins d'Arès]
étiez un sous-marin propagandiste lancé par les Soviets pour
torpiller la religion, parce que tu étais issu d'une branche
rouge de l'Église Orthodoxe et que ton "Évangile Donné à
Arès" et ses "cavaliers des steppes" [Rév d'Arès 28/3,
28/10, 28/13] en étaient une suite logique.
Je ne sais pas si tu afficheras cet eMail, mais au moins
j'aurai dit personnellement au laveur de cerveau ce que je
pense de lui.
Gabrielle N.
Réponse :
Ma sœur Gabrielle, je vous imagine comme chrétienne attachée
à une Église, et vous dites ici ce que vous pensez et qui
vous tourmente. Je suis désolé de vous causer tant de peine.
Je suppose que ma désolation va vous paraître une hypocrisie
de plus et que ma réponse ne fera rien pour remettre en
question ou au moins dévier la mauvaise opinion que vous
avez de moi, mais je tente ici de vous convaincre que vous
vous trompez.
D'abord et avant tout, ma sœur Gabrielle, j'étais en effet
dans une "branche rouge" de l'Église Orthodoxe, étant
personnellement communiste depuis fort longtemps, mais
j'affirme que le Ciel me tomba réellement sur le tête et sur
le cœur en 1974 et 1977 par les Apparitions, si peu
attendues par un pragmatiste comme moi, de Jésus, Messager
de Dieu, puis de Dieu lui-même. Partant, La Révélation
d'Arès est la plus authentique Révélation qu'on
puisse trouver.
La première fois que quelqu'un me dit que l'Église pensait
que j'étais "un sous-marin propagandiste lancé par les
Soviets pour torpiller la religion", ce fut à la fin des
années 70 ou au début des années 80. Une sœur, déjà des plus
fidèles à La Révélation d'Arès, du nom d'Éliane U.
qui vivait à Lyon où, organiste, elle jouait dans les
églises de cette ville, vint me voir à Arès et me raconta
que tout récemment elle était allée à l'archevêché de Lyon
chercher des partitions musicales en vue d'un événement
liturgique, pour lequel elle allait tenir les orgues, et que
là le bibliothécaire, un prêtre, l'avait prise à part et
l'avait avertie en substance de la façon suivante :"Nous
avons appris que vous fréquentiez cette imposture qu'on
appelle "L'Évangile Donné à Arès". Retirez-vous vite de ce
piège, Mlle U ! Nous savons que c'est un sous-marin
soviétique lancé dans a Chrétienté pour torpiller la foi."
Toutefois, ce bobard cessa de me revenir aux oreilles à la
fin des années 80. Il sembla qu"à partir des années 90
l'Église pensa tout autrement, notamment que l'événement
surnaturel d'Arès avait probablement eu vraiment lieu, mais
que ce n'était guère qu'une manifestation spirite ou une
tentation du diable ou d'autres choses de ce genre. Ce n'est
qu'à partir du moment où j'entrai en relation avec le père
Jean Vernette, évêque auxiliaire de Montauban, spécialiste
des "sectes", avec qui j'entretins une relation amicale, que
l'Église Catholique de France adopta à mon égard une
attitude expectative, qui semble être toujours le sienne. Il
est certain que pour l'Église, qu'elle soit catholique,
orthodoxe ou protestante, La Révélation d'Arès se
présente comme un problème énorme, étant contraire à la
plupart de ses dogmes et pratiques. L'entrée en relation ne
pourra se faire officiellement que très lentement et, du
côté de Rome, très prudemment.
Venons-en au lavage de cerveau. Voilà une expression que
j'entends de moins en moins, voire même très rarement
aujourd'hui. Qu'en est-il ? Cette expression nous vient des
USA où elle fut lancée dans les années 50 par la CIA et un
journaliste, Edward Hunter. Elle a été employée depuis avec
plusieurs sens. Il faut en distinguer grosso modo trois :
D'abord, dans le sens de contrainte physique, allant
soi-disant jusqu'à la captivité, la torture, la drogue ou
l'hypnose, pour déstabiliser un individu et en faire un
adepte. l'Église de Scientologie a été particulièrelent
accusée d'effectuer des lavages de cerveau de cet ordre. Ce
genre de lavage de cerveau a-t-il jamais existé ? Je
l'ignore, mais ce que je peux affirmer, c'est que non
seulement l'Assemblée des Pèlerins d'Arès n'a jamais exercé
ce genre de coercition sur un humain, quel qu'il soit, mais
encore elle été depuis 42 ans extrêmement soucieuse de
respecter la liberté totale de choix, d'action, de prière,
des personnes que sa foi a attirées. L'Assemblée des
Pèlerins d'Arès est une assemblée de croyants libres
(Rév d'Arès 10/10) et fiers de l'être.
Ensuite, l'expression "lavage de cerveau" est employée dans
le sens de "l'abîme" qui selon certains personnes
malintentionnées distinguerait une "secte" d'une "religion".
On se convertirait à une religion, mais l'adhésion à une
"secte" résulterait d'un lavage de cerveau, c'est-à-dire
d'une façon malsaine de convaincre une personne que la
vérité est celle de la "secte". Il est clair que le "lavage
de cerveau", c'est toujours l'autre, le rival, le concurrent
qui le pratique, d'autant plus dangereux qu'il est petit et
sans moyens, donc attendrissant, fragile et sans défense.
C'est l'âne des animauix malades de la peste qui est le
laveur de cerveau par excellence. Dans ce sens, nous
Pèlerins d'Arès, petite communauté de croyants, avons
toujours été accusés d'effectuer le lavage de cerveau.
Seules les grandes religions échappent à ce genre
d'accusation aberrante qui part du principe spécieux que
tous les cerveaux humains seraient faibles, incapables de
distinguer le vrai du faux, et que seules les grandes
religions auraient le mérite de ne pas abuser de cette
débilité humaine. On est ici dans ce que vous appelez
"hypocrisie au plus haut sommet de l'art de duplicité" chez
les accusateurs, dont vous vous faites tristement le séide.
Enfin, lavage de cerveau est une expression qui, par un
retour heureux des choses, prend aujourd'hui le sens
contraire de ce qu'il voulut désigner au départ. On s'est
aperçu que c'étaient les grandes idéologies et les grandes
religions qui, disposant de moyens médiatiques énormes, dont
les sectes sont privées, qui procéderaient à une propagande
intense, permanente et assez souvent mensongère, donc à une
lavage de cerveau, sur des populations entières. Alors, ces
grandes idéologie et religions ont décrété qu'il valait
mieux ne pas utiliser ce terme de lavage de cerveau, qui
s'est retourné contre elles. C'est là, ma sœur Gabrielle,
que vous êtes complètement en retard, à contresens. C'est
votre commentaire qui est un lavage de cerveau, ce n'est pas
mon blog.
Je ne sais pas dans quelle région ou dans quelle ville vous
vivez, ma sœur Gabrielle, mais si vous vivez à proximité
d'une de nos missions, je vous y enverrai volontiers pour
que vous discutiez de cela avec nos frères et sœurs du coin.
14mar16 173C22
La grande proposition de La Révélation d’Arès est
la réconciliation de l’homme avec son Créateur.
La mission spécifique de Mikal, qui est à mes yeux
[mots manquants] tout le peuple qui s’active à lire la
Parole, à là comprendre, à moissonner régulièrement dans la
rue, à suivre vos enseignements et donc ceux de l’Éternel
(j’ai bien apprécié l'explication de Dieudonné sur ce Nom ).
Bref, ceux que vous appeler Pèlerin d’Arès grand P, est donc
de retrouver, d'encourager et de montrer l’homme réconcilié
avec son Créateur, pour "sortir du monde phénoménal et
s'unir à l'Être sans origination ni temps.", comme vous le
dites en conclusion de votre entrée 173.
La prière est le moment privilégié pour réaliser cette
fusion, qui fait vivre un prodige en moi, d’où un certain
besoin d'isolement : Le frère (qui) monte dans sa
chambre monte (après) Ma Hanche (Rév d'Arès xxx/21),
ou du moins [mots manquants] d’être dans ma bulle, pour
relier ma petite conscience à l'Étalé, Conscience
Universelle.
Je peux être juste, généreux, honnête, intègre, bon, aimant,
pacifique, vertueux, etc., c’est très bien et c’est ce que
font les bons humanistes, et ainsi je fais mon salut et je
participe au salut du monde, mais je ne suis pas Dieu [au
sens de Rév d'Arès 2/13].
Voilà ce que je retiens et intègre de votre entrée "vraie
piété".
Suis je à côté de mes pompes et des vôtres ?
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Mais non, vous n'êtes pas "à côté de vos pompes", mon
frère Rémy. Merci pour ce beau commentaire.
Pour les lointains lecteurs du blog, qui ont le français
pour deuxième langue et qui se servent de dictionnaires, je
rappelle que "pompe" ici ne désigne pas machine pour faire
monter l'eau ou un autre liquide, mais chaussure. Ce mot
populaire amusant fait allusion aux chaussures très
mouillées qui font "pschitt, pschitt !" (bruit d'une pompe
mécanique) en marchant.
Oui, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès
"propose... la réconciliation de l’homme avec son Créateur,"
c'est-à-dire le renoncement du descendant d'Adam (Rév
d'Arès 2/1-5) à la liberté systémique prise voilà
des millénaires, dans laquelle nous vivons encore, pour
revenir au Dessein du Père. Cette réconciliation,
toutefois, passe par la pénitence qui — notons-le
bien ! — n'est pas un comportement envers le Créateur, mais
un comportement envers la créature, l'homme, qu'il faut
aimer, pardonner, pacifier, traiter avec intelligence
et en se rendant libre de tous préjugés.
Ce que La Révélation d'Arès a donc de particulier,
tout comme l'Évangile Palestinien, c'est d'appeler à traiter
le prochain, le frère humain, comme la plupart des
religions traitent Dieu.
Autrement dit, le Père ne demande rien pour Lui-même mais
demande tout pour la frère humain, le prochain,
et c'est en traitant le frère, le prochain,
avec amour, justice, liberté, qu'on se réconcilie avec son
Créateur.
Ainsi, quand je me prosterne sur le sol, ce n'est pas pour
adorer le Créateur et me soumettre à Lui, mais c'est (comme
je le dis parfois) "pour écouter les milliards de pas que
font mes semblebles sur cette Terre" que le Créateur nous a
donnée, qui est Une avec Nous Humains, Humains avec lesquels
je ne dois faire qu'Un.
On peut dire, pour conclure, que Dieu dit : "Soyez bons avec
votre frère humains et vous serez bons avec Moi, parce que
tous ensemble nous sommes images et ressemblances les uns
des autres, nous ne sommes qu'Un."
Notez bien cela, mon frère Rémy, car cette particulaité
capitale échappait encore, récemment, à quelques uns de nos
frères. Je me suis aperçu que cette non-dualité, qui me
paraissait tellement évidente depuis que m'était parvenue La
Révélation d'Arès, depuis que j'avais réalisé à
travers cette Parole que le Créateur nous avait bien faits à
son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), je me
suis donc aperçu que ce n'était pas aussi évident que cela
pour tous mes compagnons de foi, les Pèlerins d'Arès. C'est
pourquoi j'ai publié l'entrée "non-dualité" #171.
14mar16 173C23
La façon dont on comprend la Parole dépend beaucoup de la
volonté qu’on accorde à la recherche de compréhension, mais
aussi du degré d’enfermement en soi, c’est-à-dire du
conditionnement de chacun.
Par exemple, je remercie Véronique (commentaire ci-dessus)
d’avoir mis le doigt sur un fait, celui d’enfermer les sens
des mots dans la cage de son propre
conditionnement.
J’étais comme elle, les mots "péché, pénitence, piété,
salut, âme", pour l’athée que j’étais, étaient irrecevables,
tout en considérant La Révélation d’Arès comme
authentique message et son témoin comme authentique guide
spirituel. Il y avait comme un dilemme en moi, je ne me
considérais pas comme authentique avec moi-même, (mais en
réalité c’était avec mon conditionnement d’avant), jusqu’à
ce que je perçus que j’étais enfermé dans ma cage [Rév
d'Arès xxxvi/3], que je n’étais pas libre
[10/10] par rapport aux mots. Je souhaite que
Véronique en prenne conscience, surtout que vous y ajoutez vraie piété,
et que vous nous montrez ce que c’est dans la réponse à
Richard d’Aquitaine.
J’ose à peine continuer à écrire pour ne pas vous obliger à
descendre de dix marches dans le monde des phénomènes, où
chacun balance ses propres problèmes, ses propres
conceptions, ses propres certitudes qu’il érige presque en
vérité universelle, sans même parler de ceux qui dénigrent,
critiquent, condamnent ou se lamentent. Un manège sans fin
où tout tourne, où chacun est embarqué, jusqu’à s’étourdir
et comme enivré, jusqu’à être incapable de trouver la
sortie, de voir une sortie possible. Je crois qu’il faut
d’abord s’échapper absolument de ce cercle vicieux, avant de
pouvoir vraiment aimer, parce que le mot aimer
existe aussi là, dans ce manège, comme le mot piété
existe aussi en religion.
Si je me réfère à la réponse que vous faites à Richard
d’Aquitaine et si je regarde le commentaire de Véronique, je
vois ma vraie piété comme une intensité d’effort
pour sortir de ma cage psychologique, culturelle,
sociale, émotionnelle, de ma tendance qui me ferait
davantage aller vers un disciple de Ramakrisna plutôt que
vers un partisan de Donald Trump.
En somme, il me faut échapper à mon propre conditionnement,
non seulement en avoir conscience mais le vouloir. Donc, il
doit y avoir une volonté de me déconnecter de "moi" et me
connecter au divin, au Tout qui est Un.
Même la raison me dit que c’est possible, parce qu’il y a
forcément de la vie neutre, en-deçà de mon conditionnement,
ou au-delà. Pour reprendre certains termes du commentaire de
Véronique, il y a la vie, ce substrat qui fait que je suis
moi, un "sub strat" sous la strate de mon propre
conditionnement, ou un sub conscient, (sous le conscient,
dans les profondeurs) et c’est là que je dois aller, ou
c’est à cela que je dois m’identifier, descendre sous les
strates qui sont parfois du refoulé, du mémorisé, du
conditionné, pour y trouver la Vie pure, le Bien,
le Bon, le Vrai, le Juste, le
Libre, au fond de la conscience, comme le mineur
creuse au fond des galeries sombres pour y trouver le
minerai pur, qui est la Vie et là se trouve
l’unité car la vie est inséparable de tout vivant
À ce niveau, mon rapport aux autres, aux choses, au monde, à
moi est complètement différent, comme dit Véronique, c’est
l’éclosion de l’intelligence du cœur [Rév
d'Arès 32/5].
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire, qui souligne nos
difficultés et notre lenteur à passer de la culture à la
non-culture, de ce que nous appelions liberté et qui n'était
qu'intellectuelle, à la vraie liberté absolue qui est
spirituelle.
Nous traduisons d'abord La Révélation d'Arès
libératrice en un langage cérébral qui emprisonne. Il en va
de même pour tout ce qu'il faut traduire. La qualité de la
traduction change tout d'une langue dans une autre langue.
Entendons par la que son environnement de pensée, sa
formation intellectuelle, sa réception par le lecteur
modifient considérablement et nécessairement notre
appréhension d'une œuvre. Par exemple, comme je ne connais
pas du tout l'arabe, je dois lire un assez grand nombre de
traductions (j'en ai 27, je crois) de certains passages pour
commencer à avoir une idée à peu près juste de son sens...
ou de son absence de sens. Il en est de même pour les
personnes auxquelles nous parlons pour la première fois de pénitence,
de piété, de rite, de princes du
culte, etc.Je ne sais plus qui disait : "Toucher un
texte des yeux, c'est déjà l'interpréter".
Oui, nous devons tous échapper à notre propre
conditionnement". C'est plus vrai encore pour la prière, car
là il ne s'agit plus seulement de mots, mais de vécu, de
ressenti intérieur. Il ne faut pas seulement traduire avec
la tête, mais encore avec la vie... parce qu'elle aboutira
plus tard à la Vie avec grand V.
14mar16 173C24
Bien aimé frère Michel, je vous écris pour pas grand' chose,
juste pour vous dire que votre enseignement est
tellement puissant que votre ordinateur lui-même n’arrive
plus à vous suivre. En effet vous citez par deux fois le
verset 24/5 et votre ordinateur, lui a écrit 24/8, alors que
celui-ci ne figure pas dans La Révélation d’Arès.
La puissance évocatrice de votre entrée 173 m’interpelle au
plus profond.
Ce que vous écrivez, sur cette entrée de blog vous l’avez
déjà dit tout au long de votre Enseignement, "et ce que tu
auras écrit 33/10 " dont votre article " Pia " dans le
Pèlerin d’Arès 1991-1992. Dans cet article, vous donnez une
orientation de la prière libre et de l’accomplissement
(35/6) l’Enseignement dont le Père vous a chargé et auquel
vous vous y attelez, depuis plusieurs années, sans compter.
Toutes ces années de travail à être le Gardien de la Parole,
et à consolider le Fond de La Révélation
d’Arès notamment face aux récupérateurs de toutes
sortes, ce travail, vous l’avez fait pour cette génération
et les générations qui viendront : Parole de Mikal Ma
parole . (Rèv d’Arès i/12).
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Luigi, de me signaler cette erreur de frappe,
car ce n'est pas mon ordinateur qui a frappé (24/8) par
erreur dans mon entrée, mais ce sont mes doigts sur le
clavier. On appelle ça une coquille en typographie. C'est en
effet (24/5). Merci pour cette correction.
Merci aussi de me complimenter pour "l'Enseignement
dont le Père m'a chargé et auquel je m'attelle depuis
plusieurs années sans compter." Je ne dois jamais me
lasser de parler aux hommes, comme me le demande le
Père. Je le dois d'autant plus que ce blog, de surcroît,
n'est pas destiné à mes frères et sœurs anciens comme vous,
frère Luigi. Il est destiné au public et il est lu par des
personnes très diverses, qui vont de ceux et celles qui
connaissent à peine La Révélation d'Arès ou qui en
ont seulement entendu parler, à ceux qui La connaissent
depuis peu ou qui la connaissent mal, à ceux qui La
connaissent bien ou même très bien, à ceux (que je n'oublie
pas non plus) qui L'exècrent ou qui m'exècrent. Il me faut
être aussi clair que je peux pour tous.
Certains lecteurs me demandant parfois : "Mais pourquoi
répétez-vous sans cesse des références archi-connues et qui
ont été dites, redites et reredites mille fois depuis 2006 ?
Cela prend de la place et rend moins facile la lecture sans
compter que ça vous donne du travail. Vous alourdissez ainsi
des commentaires que leurs auteurs s'évertuent à alléger."
Je réponds : "Je pense à tous ceux qui débutent dans la
lecture du blog et qui débutent à n'importe quel niveau du
blog, au début, à la fin ou au milieu. Je pense aussi à ceux
qui lisent par hasard ou à l'occasion ou en diagonale, qui
ne font que parcourir et qui tombent sur les références au
petit bonheur la chance. Tous ceux-là, il faut bien qu'ils
trouvent les références à La Révélation d'Arès ou
aux Écritures partout où ils les rencontrent."
Faire connaître la Parole du Père est un très long, très
patient, très minutieux travail.
14mar16 173C25
Aidez nous à partager cette vidéo pour que tout le monde
sache ce qu'il se passe en ce moment.
C'est la guerre de l'information et nous seront en première
ligne.
Merci pour votre soutien
La vidéo ci-dessous a été enregistrée brute par le blogueur.
Elle comporte des défauts, quelques interruptions brèves
d'image et/ou de son. Néanmoins, elle permet à ceux qui ne
peuvent pas capter le lien donné ci-cessus de visionner ce
document dans des condtions suffisantes.
Nazih H. du Moyen Orient
Réponse : Mon frère Nazih, j'ai visionné cette vidéo en entier
hier dimanche. Nul n'ignore plus que la modernisation de la
culture de la terre a entraîné la commercialisation de
produits pour les cultures et des pratiques agricoles qui
non seulement tuent la terre, mais aussi rendent suspects
bien des végétaux que nous consommons.
En général, je me méfie toujours plus ou moins de ce genre
de cri d'alarme écologiste, parce qu'il est souvent exagéré
et plus catastrophiste qu'il ne faudrait, mais cette vidéo
m'a paru particulièrement bien informée sur les dangers que
court l'homme moderne en s'alimentant et sur les dangers
qu'il fait courir à la terre.
Je publie ici la réponse que je vous ai faite hier 13 mars :
"Les hommes ne savent plus Qui est Dieu comme ils ne savent
plus ce qu'est la terre. Les hommes ne respectent plus la
Vérité, l'amour, la liberté, comme ils ne respectent plus le
rapport de la terre à la vie. La gros problème vient de ce
qu'on a ainsi créé des habitudes tant spirituellement
qu'agricolement, qu'il va être très difficile à chasser. [De
même] interpréter, comprendre l'Écriture est une chose, mais
sauvegarder la vie spirituelle en est une autre autrement
plus urgente et plus difficile, qui est le Fond
même de La Révélation d'Arès."
15mar16 173C26
Je ne sais pas si je suis ou ne suis pas Pèlerin d'Arès.
D'une part, je vis dans une région, la Franche-Comté, où
n'existe aucune mission de La Révélation d'Arès, d'autre
part je suis d'origine juive, bien que religieusement séparé
de la synagogue et parti dans ce no man's land que
représente la foi telle que La Révélation d'Arès
ne la définit pas, si je peux m'exprimer ainsi. Il n'y a en
effet rien, absolument rien de dogmatique, dans la Parole
d'Arès, qui est, comme vous dites si souvent, totalement
libératrice.
Je vous ai déjà écrit il y a longtemps, mais j'étais
adolescent, en fin d'adolescence, et encore très maladroit.
Vous ne m'avez jamais répondu. En tout cas, je n'ai jamais
eu votre réponse, mais je n'exclus pas que mes parents l'ait
détruite après qu'elle fut tombée dans notre boîte à
lettres. Je savais leur hostilité à La Révélation
d'Arès que j'avais achetée dans une librairie de
Genève. Nous avions eu des discussions très âpres la
concernant, mais je pense qu'ils étaient moins contre ce
Message de l'Éternel que pour que je reste fidèle au
judaïsme.
J'ai été et je reste très imprégné de l'œuvre de Martin
Buber, qui est en quelque sorte mon maître à penser. Cet
homme ne renia jamais son judaïsme (bé autrichien, il est
d'ailleurs mort à Jérusalem, à votre âge, 87 ans), mais
avait les idées très larges. Dans la pensée, à mes yeux
immortelle, comme est immortel votre enseignement,
frère Michel, Martin Buber l'être humain est essentiellement
l'homo dialogus ; il ne peut pas accomplir son
destin — je pense à accomplir dans le sens de Rév
d'Arès 35/6 — sans communier avec toute l'humanité, la
Création et le Créateur. Il voit aussi l'homme comme homo
religiosus inévitablement, parce que l'amour de l'humanité
conduit à l'amour de Dieu et réciproquement. Buber estimait
impensable de parler aux hommes sans parler à Dieu, et
réciproquement. Pour lui Dieu est présent dans toute
rencontre authentique entre les êtres humains et ceux qui
instaurent le véritable dialogue ne sont vrais qu'en
ressentant la Présence Divine. Pour lui un dialogue digne de
ce nom repose sur la réciprocité et la responsabilité,
laquelle n'existe que là où il y a réponse réelle à la voix
humaine. Dialoguer avec l'autre, c'est affronter sa réalité
et l'assumer dans la vie vécue. Le dialogue avec Dieu est le
même que le dialogue avec l'homme: Sa Parole est une
présence réelle, à laquelle il faut répondre.
Alors, imaginez comme Martin Buber aurait vibré (et
peut-être vibre encore là-haut où il est), et imaginez comme
je vibre moi-même, quand je vous lis disant ces mots à Rémy
de l'Avignonnais [173C22]: "Quand je me prosterne sur le
sol, ce n'est pas pour adorer le Créateur et me soumettre à
Lui, mais c'est (comme je le dis parfois) pour écouter les
milliards de pas que font mes semblebles sur cette Terre,
que le Créateur nous a donnée, qui est Une avec Nous
Humains, Humains avec lesquels je ne dois faire qu'Un."
Quelle chance à le frère Rémy de l'Avignonnais de recevoir
de vous cet enseignement ! Je trouve cette phrase non
seulement extraordinaire de la part d'un prophète
— car qui peut douter, sauf les orgueilleux et les sots, que
vous êtes un grand prophète — mais fondatrice. Ce
sont des mots qui laissent muet et qui forcent à se
prosterner comme vous. On les citera pendant des siècles. Ce
blog qui semble comme ça s'ajouter aux millions de propos
insipides et plats que transporte l'Internet, est porteur
d'une immense lumière. Et vous ajoutez à ces mots qui font
trembler mon cœur, ceux-ci : "On peut dire, pour conclure,
que Dieu dit : "Soyez bons avec votre frère humains et vous
serez bons avec Moi, parce que tous ensemble nous sommes
images et ressemblances les uns des autres, nous ne sommes
qu'Un."
Je crois que par la voie de la pénitence que nous
indique La Révélation d'Arès nous allons — peu
importe que ce soit nous ou nos descendants — vivre ou
plutôt revivre à même l'Invisible, à même la Vie dont nous
sommes issus et à laquelle nous retournons.
Que le Très-Haut vous bénisse et vous permette de rester
longtemps encore parmi nous pour nous instruire.
Désormais, je prie différemment, je me sens un autre être en
fusion avec l'Etre depuis qu'est tombé sur les autoroutes de
l'Internet votre entrée 173 "vraie piété".
Paul-Mattitiahou G. de Franche-Comté
Réponse :
Paul-Mattitiahou est un prénom d'une rareté telle que je ne
peux pas ne pas me souvenir d'avoir écrit à quelqu'un de ce
nom. Je m'en souviens, mais, comme vous dites, il y a
longtemps. Peut-être vingt ans, peut-être plus de vingt ans.
Je ne retrouve pas ce prénom dans mon répertoire actuel. Il
a dû figurer dans le répertoire que j'avais sur le dernier
Mac Intosh que j'utilisais avant de passer au PC, un vieux
document sur disque dur que nous n'avons pas pu sauver.
Vous vous demandez si vous êtes ou n'êtes pas un Pèlerin
d'Arès. Apparemment vous l'êtes. S'il vous arrive de venir à
Arès en Pèlerinage l'été, faites-moi savoir votre présence
par sœur Ghyslaine, notre "portail", pour qu'elle m'en fasse
part. Nous pourrons peut-être nous rencontrer alors. En
attendant, pourquoi n'allez vous pas faire un tour rue du
Vieux Billard à Genève où se trouve notre local de mission
genevois ?
Votre commentaire m'émeut. Vous voyez ma mission avec bonté
et intérêt et je vous en suis reconnaissant.
Vous évoquez Martin Buber. Quel spirituel pourrait-il
ignorer le nom de cet esprit spirituellement si généreux ?
Je connais très mal l'œuvre de Martin Buber, qui a beaucoup
écrit, beaucoup enseigné, mais je retrouve dans ma
bibliothèque "Paths to Utopia" et cette citation, que je
traduit rapidement : "Quelques uns appellent les utopies
images-souhaits mais cela ne nous apprend pas grand chose.
Image souhait évoque quelque chose qui se lève des
profondeurs de l'Inconscient et avec la force d'une
possession domine l'âme et peut même être ultérieurement un
produit de la conscience mis au point par l'âme ell-même."
Ces parole apparemment confuses et peu significatives
évoquent bien le sentiment qui peu à peu envahit le priant
qui, dans la pratique de la vraie piété, atteint
un jour un niveau qui n'est pas du tout celui de la piété
culturelle religieuse.
Il n'y a plus aucun dynamisme créateur dans les sociétés
religieuses comme le judaïsme, le christianisme d'église,
l'islam, figées dans le temps par le sentiment de leur
"perfection". Il est dramatique que le juif, le chrétien
d'église, le musulman, ne reconnaisse aucune révélation et
aucune interprétation de la révélation qui ne soient pas la
sienne. Le problème de l'Unité de l'homme en Dieu réside
dans les oppositions fondamentales, irréductibles que sont
les mille façons de croire. Ces croyants différents se
respectent à peine mutuellement. Face à cette situation
dramatique qui enferme des hommes, au reste valables et
estimables dans bien des domaines, dans des citadelles
ennemies ou à tout le moins étrangères entre elles ou
indifférentes les uns aux autres, La Révélation d'Arès
apparaît comme un fantastique et sublime sentier de Feu,
le Ciel descendu pour brûler les forêts d'idées et de
cultures que sont les religions diviseuses, qui séparent les
sentiers, les égarent de sorte qu'ils tournent
autour des Hauteurs Saintes mais n'y atteignent
jamais, et pour dire à l'humain : Retrouvez-vous sur une
seule Voie, celle dela pénitence
! Les religions sont des divisions, des limitations
étroites de la Vérité transcendante.Le
Créateur, l'Être, le Père, n'a pas voulu de chemins
différents pour aller à Lui, à la Vérité, à
l'amour, au bonheur, Il n'en prescrit qu'un seul qu'il
appelle pénitence. C'est l'état psycho-spirituel
que la vraie piété doit réaliser. Voilà pourquoi
celle-ci revêt pour certains l'aspect de quelque chose de
confus, de pas net, maus ce n'est que le passage difficile à
une autre façon de vivre et d'accomplir
la Vérité.
15mar16 173C27
Bonjour Michel Potay !
Je vous ai déjà questionné plusieurs fois sans recevoir de
réponse.
Je reconnais que mes questions sont dérangeantes et vous
dérangent sans doute quelque part au fond de votre raison.
Je vous reproche de ne jamais avoir pris la peine de me
répondre, mais bon ainsi soit-il.
Vous avez transmis le message c'est ce qui importe.
Je vais revenir sur un point qui m'a empêché de rejoindre
cette belle communauté que vous formez..Ce point c'est la
politique, que vous décriez tant de manière personnelle, car
comme je vous l'ai déjà écrit il y a une quinzaine d'années,
le mot politique n'est pas prononcé une seule fois dans la Révélation
et je me souviens même que le christ a dit veillée 27 verset
5 : Car j'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de
mon peuple et de son gouvernement.
Ou bien je comprends mal, mais c'est bien de politique dont
il s'agit... Mais de politique au sens noble du terme celle
qui est chargée d'organiser le bien commun et la vie commune
de manière pacifique.
Vous manquez de mesure dans vos commentaires de la
Parole d'Ares, car est-ce que vous avez été une fois
Conseiller Municipal ou Maire d'une ville ? Non, bien sûr,
c'est facile de critiquer de l'extérieur...
Je vous rappelle qu'il y a des centaines de milliers de Sdf
en France et je ne veux pas parler des millions d'autres sur
cette planète... Qu'est ce que vous avez fait pour eux à
part leur donner la soupe populaire ? Est-ce que vous avez
essayé de construire pour eux des logements ? C'est pourtant
bien la politique qui vous a permis de fonder l'Association
des Pèlerins d'Arès. Vous avez oublié l'Histoire de
France... La loi de 1905... des hommes ont mené ce combat
politique avant vous..
On fait tous des erreurs, prophète Mikal !
Pardonnez moi mais je suis très en colère contre vous... Lol
! [Rire]
Bonne journée
Patrick R. des Yvelines (Ile de France)
Réponse :
Auxquelles de vos questions n'ai-je pas répondu ? Je ne vois
pas, sauf, évidemment, s'il s'agit de questions qui ne sont
pas de ma comprétence, laquelle est d'ordre strictement
spirituelle, car même quand je m'oppose à la politique, je
ne pense pas l'organisation de la société humaine en tant
que telle, je pense à la liberté nécessaire aux pénitents
pour développer leurs âmes et créer une humanité
de Bien et de Bonheur non matériels,
mais spirituels. Le bien matériel suit automatiquement le
bien spirituel. Ce n'est pas l'inverse qui se produit.
Il n'existe pas "d'Association des Pèlerins d'Arès". Les
Pèlerins d'Arès sont des croyants libres qui n'ont pas
besoin d'être organisés en association. Nous sommes, non par
imitation, mais parce que cela tombe sous le sens même de la
foi, des mouvements de l'âme, dans la position de
l'Église Catholique, pour laquelle fut créée la loi Combe
dite de séparation de l'Église et de l'État, la fameuse loi
de 1905. L'Église n'a jamais obéi à l'obligation qui lui fut
faite alors de s'organiser en association déposée et se se
placer sous tutelle administrative. Il n'existe pas
d'Association de l'Église Catholique ou Association des
Catholiques, il n'existe pas d'Association des Pèlerins
d'Arès. La foi est un mouvement libre de l'âme que
la politique ne saurait gérer.
Il existe chez nous comme dans l'Église Catholique, des
associations locales, assez nombreuses, de Pèlerins d'Arès
quand ils ont obligation de créer des entités juridiques
pour nommer leurs missions face aux Pouvoirs Publics, ouvrir
des comptes en banque collectifs, louer des locaux, des
salles, etc. mais cela n'a rien à voir avec la foi
elle-même. C'est le cas de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès qui
a besoin de cette inscription en association cultuelle loi
1905 pour obtenir l'accord de la Commission Départementale
de Sécurité et avoir le droit d'ouvrir les saints lieux au
public pour le Pèlerinage. Rien en France n'est libre, on a
seulement le choix entre céder à un minimum d'obligations
légales et se retrouver en prison où l'on ne peut absolument
rien faire apostolitiquement. C'est une navigation délicate
à laquelle vous ne connaissez rien et à propos de laquelle
vous feriez mieux de vous taire, mon frère.
Je ne vois pas du tout le rapport qu'il y a entre mes
"commentaires de La Révélation d'Arès" et le fait d'avoir
été "Conseiller Municipal ou Maire". Ce sont deux planètes
fort éloignées l'une de l'autre. La question n'est jamais
pour moi de discuter des liens que les citoyens soumis à la
politique de leur ville ou de leur région ou de leur pays
peuvent établir juridiquement, réglementairement, entre eux
et la foi, mais de dire hors de toute contrainte humaine ce
que signifie La Révélation d'Arès qui, de très
haut, survole la politique et l'administration des hommes et
dire ce qu'y trouvent les Pèlerins d'Arès. C'est quasiment
antagoniste. Pourquoi croyez-vous que les grands medias,
soumis à la politique, ont verrouillé leurs portes devant
nous ?
Ce que vous dites est fort éloigné de mon domaine et je
regrette que cela vous mette "très en colère". Mais si vous
êtes un pénitent, un homme de Bien, vous
serez cent fois plus justifié que moi qui ne suis qu'un
pécheur. On n'a pas besoin d'être Pèlerin d'Arès pour
trouver le salut.
15mar16 173C28
Bonjour Frère Michel, bonjour !
La gent(e) parle (du haut du Mont):
«La Taure entre dans la cuisse.»
(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le
sein dur (comme) Mon Poing
(qui) bat (la terre).
Le faucon (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres;
(par) mille (et) mille (ils)
battent la terre, (comme) les haches (ils s'a)battent.
(De) haut elle choit, blanc(he comme) l'Eau; elle bout
(quand) elle choit,
(elle) frappe (comme) le fouet,
(de) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme)
l'orage; les oreilles
crèvent.
Elle crie (comme) les scies. Brume les perles (d'Eau
du Ciel).
Le(s) guetteur(s), le(ur) ventre perd; tu coupes
le(ur)s jambes (et) le cou
de(s) chef(s, auquel) l'or pend (comme) les loupes.
Mes unis roulent la graisse dans l'eau; l'Eau bout.
Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur.
(Le faucon survole) la vague (qui) bave (par-)dessous;
il (la) voit (petite
comme) un pois.
La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s).
La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane.
Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis)
nu.
Mikal a le Blanc; voilà le retour!
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma
Main. (xLv/12-26)
Voici une très belle vidéo (3.27 mn) d'Albert Jacquard qui
était un homme d’espérance, sage et pieux :
"Demain dépend de nous, il nous faut faire un projet pour
demain..."
Je vous embrasse fraternellement ainsi que Sœur Christiane,
toutes mes sœurs et frères, la pieuse gent en
formation. https://www.youtube.com/watch?v=9v9updAv018
:
Frère Didier.Br Ile de France
Réponse :
Oui, Albert Jacquard, qui nous a quittés il y a deux ans et
demi, fut une très belle pensée.Il y a toutefois quelque
chose dans cet homme que je rencontre chez d'autres hommes
en vue auxquels j'écris et qui ne me répondent jamais : Il
ne m'a pas pris au sérieux. Peut-être m'a-t-il pris pour un
imposteur.
J'ai écrit à Albert Jacquard deux fois. Une première fois
vers 1996, il y a vingt ans, quand après l'édition bilingue
de La Révélation d'Arès je lui en offris un
exemplaire accompagné d'une lettre manuscrite pour me
présenter et lui dire combien je l'appréciais. Il ne me
répondit pas. La seconde fois que je lui écrivis, ce fut en
2010, pour lui dire que j'avais lu "Le Compte à Rebours
a-t-il Commencé ?", que je l'avais apprécié, et pour lui
rappeler qui j'étais. Il ne me répondit pas davantage. Je ne
me suis pas formalisé pour son silence. J'en ai l'habitude.
Mais là, quand j'écoute la vidéo dont vous nous recommandez
de visionner, je ne comprends plus.
Je ne comprends plus, parce qu'il parle du besoin qu'a
l'humanité d'un prophète. Il en parle en
souhaitant ce prophète. Il en parle comme si ce prophète
n'existait pas encore. Or, il existe ; le prophète
lui a écrit et il ne lui a même pas répondu.
Je crains bien qu'Albert Jacquard, en dépit de ses
protestations dans la vidéo que je viens de visionner, ait
appartenu à une classe dominante de la société et ait eu,
par réflexe de classe, quelque mépris ou indifférence pour
le prophète. Pourtant, cet homme avait un poids
moral qui pouvait être pour nous un appui.
Ceci dit, ce qu'il dit là est juste et je l'approuve.
15mar16 173C29
Je sais combien votre temps est précieux, mais je ne peux
résister à l'envie de vous envoyer ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=sU8rfZWchdQ&list=PLEbxOVEQgBpMHBrzG_b012vj5PtSrz8-b&index=3&feature=iv&src_vid=jjnXvhG1vo4&annotation_id=annotation_2194970519
Parce que je redécouvre Krishnamurti et je me rends compte
que cet homme est un prophète qui peut aider à mieux
comprendre et vivre la pénitence. Et la vraie
piété…
Maintenant que j'ai un peu assimilé votre enseignement
et Celui du Père, je suis plus à même de comprendre qu'il ne
s'adresse pas une élite, mais simplement à un petit
reste. Tout ce qu'il dit est, me semble-t-il,
totalement arésien.
Veuillez pardonner mon intrusion.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous avez raison, il y a chez Krishnamurti quelque chose de
prophétique.
Mais à cet égard, je vous rappelle quelque chose qui est
écrit dans la Veillée de La Révélation d'Arès :
L'Asie, donc l'Inde, n'est pas comprise dans l'aire de
mission qui m'est allouée, car je ne dois pas aller plus
loin que là où se dresse l'étendard de Muhammad (Moyen
Orient). L'Asie, comme vous l'avez compris à travers
un homme comme Jiddu Krishnamurti l'Asie a déjà reçu, en
Inde en particulier, une lumière prophétique. Mais cette
lumière a été précédée en Inde par d'autres lumières dont je
ne vais pas écrire ici la liste, à commencer par Bouddha..
Jiddu ou Jidhu Krishnamurti naquit à Madanapalle (en Andhra
Pradesh) en 1895 et mourut à Ojai (Californie) en 1986. Il
fut un philosophe, grand promoteur d'une éducation
alternative. Entre théosophie et contreculture des années
1960 (new age), sa pensée exerça une influence notable sur
des auteurs et des personnalités de différentes disciplines.
Il fut notamment un ami de l'écrivain Aldous Huxley et du
physicien David Bohm.
D'abord apprécié comme théosophe il changea radicalement et
enseigna des idées radicalement opposées plus tard, reposant
principalement sur l'idée que l'humain ne peut se développer
qu'une fois libéré de toute autorité. Il annonça l'avènement
d'un humain qui serait libre tant des religions que de
l'athéisme et des idéologies politiques, bref un homme
libéré de tout ce qui peut perpétuer des conditionnements.
En cela, oui, il annonce le Message d'Arès, qui quant à lui
va évidemment beaucoup plus loin.
Merci pour le document audio dont vous nous donnez l'URL. Je
n'ai pas eu le temps de l'écouter aujourd'hui mais je le
ferai quand j'en aurai le temps. Je connais assez bien les
idées de Krishnamurti.
16mar16 173C30 À une heure inattendue le fils de l’homme Jésus
reviendra comme le voleur (Matthieu 24/44).
Michel Potay a reçu [39 ou] 40 visites de Jésus en chair et
en os en 1974 et en 1977 cinq manifestations directes de
Dieu [Théophanies] à Arès en Gironde. Mikal est nommé aussi
prophète [dans les Messages de Jésus et du Père, il] est le
rappeleur des Écritures qui n’ont pas été comprises ni
accomplies. ‘Tous les fils de Dieu’ : Chrétiens, Juifs,
Musulmans s’uniront après avoir rejeté les dogmes, les
clergés et les politiques qui les divisent et ils monteront
à la conquête de la terre promise dans un nouvel exode. La Révélation d’Arès est la bonne explication de la
Bible et du Coran : Ne niez pas a priori que quelqu’un
puisse recevoir une révélation comparable à celle que vous
avez reçue (Coran, "la famille d’Iram" iii/73).
Donc, je missionne dans la rue et bien sûr je n’invite
pas les gens à me donner leur carte d’identité pour savoir
si le quidam est musulman, juif, chrétien, bouddhiste ou de
diverses reconnaissances. Je vais singulièrement vers
l’individu et justement une surprise m’attendait. En allant
vers un jeune homme qui me montrait des caractéristiques
couramment qualifiées de nordiques : des cheveux blonds et
des yeux bleus.
Il me répond aimablement : "Je suis musulman." Ah !
L’étonnement m’a figée sur place l’espace d’un moment
par sa peau blanche, la blondeur de ses cheveux et ses yeux
bleus ; je n’étais pas habituée à ce qu'il soit musulman. Je
reconnais les musulmans, parce qu’ils ont le type
spécifiquement arabe, cheveux noirs et le visage bronzé
normalement. Bien sur il y a aussi des musulmans de diverses
nationalités qui ont choisi la religion musulmane et
certains arabes qui sont manifestement athées. Mais là,
j’étais ébahie par le style scandinave qu’il dégageait, ce
monsieur de confession musulmane. "C’est un plaisir, lui
dis-je. Savez vous que nous prions ensemble Chrétiens,
Juifs, Musulmans ?" "Où ça ?" me demande t-il. "À Arès
en Gironde."
,Je lui est donné divers tracts que j’avais dans les mains
et qu’il a acceptés avec bonheur , irrémédiablement la
spiritualité nous réunit pleinement dans le
pardon, c’est pourquoi la réconciliation est un miracle,
parce qu’on peut entrer malade dans l’éternité, mais
on n’y peut entrer en nourrissant dans son cœur rancune,
inimitié et injustice envers les autres.
Prions ainsi : "Sors de moi, ô douceur ! Sors de moi, ô
naïveté ! Sors de moi, mansuétude ! Sortez de moi, ô
rémission et bienveillance ! Sortez de moi et bâtissez le
Premier pilier de la Pénitence !"
Mary de Bretagne-Sud
Réponse : Un blond au teint clair et aux
yeux bleus musulman ? C'est l'utopie réalisée. Parce que
la Parole vient et réalise l'utopie. La Bible, d'abord
phénomène culturel local et même très local, ne concernant
qu'un tout petit bout du Proche Orient, réalise l'utopie
d'être la Parole de base d'une judéo-chrétienté
aujourdh'ui immense. D'abord phénomène culturel local, le
Coran va s'étendre, pour commencer vers le Moyen et
l'Extrême Orient puis à présent vers l'Afrique et l'Occident.
Alors, pourquoi pas un musulman blond au teint clair et
aux yeux bleus ?
De même, un jour, une Parole qui n'est pour l'heure encore
que la Source de foi d'un tout petit nombre d'humains,
dont nous sommes, La Révélation d'Arès, sera à
son tour la Source non seulement de foi, mais d'action —
car la pénitence est action sur soi — d'un très
grand nombre et le monde changera (28/7).
Quand le 4 juillet 1776 le Congrès Américain vote la
déclaration d'indépendance rédigée par Jefferson, le texte
que voici devient une utopie réalisée : "Nous tenons pour
évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes : Tous les
hommes ont été créés égaux, ils sont doués par leur
Créateur de certains droits inaliénables, parmi lesquels
la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Etc." Ce
sont certes au départ des Anglais qui deviennent
Américains, mais aujourd'hui c'est une nation dans
laquelle on trouve toutes les races possibles et
imaginables.
L'aventure du Nouveau Monde est preuve que peut toujours
être dépassé le présent. De même l'aventure dans laquelle
nous lance La Révélation d'Arès permettra à
l'homme de dépasser le présent.
16mar16 173C31
Avec ma sœur Danièle, ce lundi, notre chemin apostolique
nous a emmenées dans les Alpes de Haute Provence, dans la
ville de Forcalquier située au pied de la La Montagne de
Lure.
Tous les lundis matins se tient là un joli marché provençal.
Au fil des allées nous avons missionné quelques visiteurs.
Nous avons dans cette ville une librairie avec La
Révélation d'Arès.
Puis nous nous sommes avancées près d'un stand de bons
petits gâteaux orientaux tenu par un homme jeune.
Nous lui avons dit que nous étions contemporains d'un prophète
qui avait reçu un message prophétique de Jésus en 1974 ainsi
que du Créateur de l'Univers en 1977 à Arès en
Gironde.
Nous lui avons dit que grâce à ce Message du Créateur, nous
lisions chaque jour le Coran.
Nous reconnaissions Mohamed comme étant un prophète, tout
comme Jésus, Abraham, Moise ainsi que tous les prophètes. À
notre grande surprise, il nous confia qu'il n'avait jamais
lu Le Coran.
Il nous disait qu'il ne comprenait pas la violence que
certains de ces frères musulmans prônaient au nom d’Allah.
Son pays d'origine est Le Maroc.
Mais ,il est né sur la terre de France,et se sentait bien
français.
Nous l'avons senti très inquiet concernant la montée du
nationalisme en Europe.
Parce que bien des frères et sœurs Musulmans ne rentrent pas
dans le concept de l'intégrisme.
Pour lui la guerre sainte rejoignait la pénitence
arésienne que chacun installe en lui même, afin de renaitre
bon. [Il dit] qu'Allah, Dieu de l'Amour, ne pouvait pas
avoir demandé à tuer d'autres hommes.
Notre échange fraternel, notre témoignage du Message que
notre Créateur de l'Univers est venu vous donner afin de
réveiller l'humanité à ce qu'elle porte en elle,en chacun
d'elle.
Le Créateur de l'Amour, de la paix, de la liberté, de la
créativité, du bonheur, de la Vie, que nous
portons en nous.
Avant notre départ, il nous a offert un bon thé à la
menthe.
Ce frère Marocain s'est rapproché de nous.
Il est venu nous serrer fraternellement dans ses bras,tant
notre échange l' a touché dans son cœur.
Patricia C. des Alpes
Réponse :
Certes, la vraie piété n'est pas directement
concernée dans ce commentaire, mais le récit d'une rencontre
avec un homme de cœur est toujours une déclaration
d'espérance, de foi en l'avenir heureux de l'humanité.
Metci, ma sœur Patricia, pour ce beau récit.
16mar16 173C32
Personnellement je ne goûte pas, mais alors pas du tout, la
piété, puisque tel était le thème de cette entrée, des
grondements du mastodonte blond rouquin, raciste, et
partisan du klu-klux klan [Donald Trump].
Et je ne me félicite pas comme vous, qu'il ait assez
d'argent pour se payer la Maison Blanche.
L'Histoire nous rappelle que, dans les années 1930, les
rodomontades fascistes d'un tribun nationaliste ont
curieusement trouvé l'approbation et l'encouragement de
partisans d'un nouveau chef vengeur... et conduit à
l'inhumanité la plus horrible qu'aie connu notre continent.
Et même si c'est un "humain", je suis très surpris et
même interdit que vous soyez l'un de ses supporters
publicitaires.
Je n'en serai pas.
Un petit p pélerin [Roland T.]
Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, mon frère "petit p pélerin".
Je connais un certain nombre de Roland. Peut-être êtes-vous
celui du Périgord ?
S'il vous plaît, mon frère, ne me faites pas dire ce que je
n'ai pas dit. Je ne me suis pas "félicité" que Donald Trump
"ait assez d'argent pour se payer la Maison Blanche". J'ai
dit que le fait qu'il soit très riche et que je sois très
pauvre ne m'intéressait pas, mais que l'homme me paraissait
intéressant, parce qu'il abat les murs de la citadelle
politique et démontre que c'est possible.
Je ne suis pas un partisan de Donald Trump, mais je ne suis
pas du tout un partisan des autres, qu'ils soient ses
colistiers républicains pour la primaire ou qu'ils soient
ses adversaires démocrates pour la même primaire;
Concernant le Klu Klux Klan, j'ai cherché ce matin quand et
où Donald Trump aurait déclaré qu'il était le "partisan" de
cette association de racistes. Je n'ai rien trouvé.
Peut-être un bobard lancé par ses adversaires ? Je n'ai
trouvé que cette réponse donnée par Donald Trump le 28
février à la chaîne CNN qui lui demandait pourquoi il
n'avait pas rejeté le soutien de David Duke (ex-président du
KKK, je crois), je traduis : “Je ne connais rien de David
Duke, je ne connais pas ce groupe [le Klu Klux Klan]." Par
contre, les journaliste qui n'aiment pas Donald Trump et
cherchent à lui nuire ont trouvé trace de l'arrestation du
père de Donal Trump, Fred Trulp qui avait alors 22 ans, en
1927 dans le Queens, quartier de New York, lors d'une
manifestation du Klu Klux Klan. Il est possible qu'une
relation ait été faite entre le père et le fils. Ceci dit,
je ne passe pas ma vie à défendre Donald Trump, ni à
chercher ce qu'il a dit ou n'a pas dit. Je regarde ces
primaires américaines par un autre créneau.
Je ne suis pas un partisan de Donal Trump, mais je trouve
qu'il est actuellement l'archétype claironné de l'homme jugé
et donc comme toujours préjugé. Il est possible, frère
Roland, que vous soyez un homme très averti et très bien
informé sur Donal Trump et que vous soyez fondé à me
reprocher de le considérer comme un homme pas inintéressant.
Auquel cas je vous demande pardon. Je ne défends pas Donald
Trump comme citoyen américain qui aurait, selon vous, les
défauts de Bénito Mussolini et d'Adolf Hitler, qui ont mis
l'Europe à feu et à sang. Je défends en Trump l'homme qui
bouscule le système et nous montre à nous Pèlerins d'Arès
qu'il est possible, pour qui sait en attendre l'occasion, de
défier les puissances politiques et religieuses.
Un pèlerin d'Arès, même petit p, doit être libre
(10/10) de tous préjugés de telle sorte qu'il ait l'intelligence
du cœur et réfléchisse clairement, c.-à-d. sans préconçus.
Trump, scélérat ou homme providentiel ? Je n'en sais rien.
Trump me donne l'occasion de voir comme possible un
événement que les plus pessimistes d'entre nous peuvent voir
comme utopiste, voire impossible. Ça porte à réfléchir. Je
maintiens que c'est intéressant.
Trump me donne l'occasion de rappeler Jésus disant : Ne
jugez pas, vous ne serez pas jugés (Matthieu 7/1) et
La Révélation d'Arès : Que tes lèvres ne profèrent aucun
jugement sur personne (16/14).
16mar16 173C33
Je ne parviens ni à être un Pèlerin d'Arès ni à pratiquer la
vraie piété. C'est trop pour moi, je ne peux pas,
et pourtant je vois dans cette vocation, si je veux la
suivre, une carrière d'une grandeur... comment dire ? ...
divine.
Je suis écœuré devant le monde. Il me fait peur. En même
temps il ne vaut pas qu'on se démène pour le sortir de sa
misère spirituelle. Dès qu'on parle d'espoir on parle de
conte de fée, d'autre chose qui n'est pas le toit qui soit
vous protège soit vous tombe sur la gueule, d'autres chose
qui est le ciel au-dessus où peut-être des forces inconnues
ne demandent qu'à s'unir à nos faibles forces humaines, bref
dès qu'on sort de la matière, de la science, du "je crois
que ce que je vois" on est un rêveur qu'on laisse à ses
rêves. Les dos se tournent. J'ai essayé de porter
témoignage, mais les dos se tournent. J'ai rangé La
Révélation d'Arès dans un placard et je suis resté
chez moi. Même ma femme dit: "Tout ça, c'est des bêtises."
Je sais que ce ne sont pas des bêtises. Mais je suis lâche.
Ou bien trop réaliste ? Je mène une vie de bon toutout, de
chien qui ne veut qu'une bonne niche pour lui, sa chienne et
ses chiots, et qui mourra comme un chien. Alors, vous
pensez... la vraie piété ! Je n'en suis pas là. La
vraie piété me servirait-elle à trouver le courage
de me redresser ? Pourtant je sais bien comme disait
Montesquieu qu"il "est toujours beau de gouverner les hommes
en les rendant heureux." Gouverner pour rendre heureux n'est
plus gouverner, mais seulement montrer ce qu'il faut faire.
Ce qu'il faut faire ? Je sais. C'est la pénitence.
Mais quand je dis à ma femme: "Il faut être bon, aimer,
pardonner" elle répond: "Quoi? Avons-nous déjà fait du mal à
quelqu'un ?" Pour elle comme pour 99 personnes sur 100 ne
pas faire de mal, c'est faire le Bien. Mais non, je sais que
le Bien ce n'est pas l'absence de Mal. C'est le Bien.
le Bien actif, construit. Mais le Bien,
puis-je en trouver la force dans la vraie piété ?
Pourtant, dans cette affirmation spirituelle à souhait
qu'est La Révélation d'Arès, nous voyons
réapparaître la très vieille notion de Bien dont
nous avons oublié l'origine divine. Pourquoi ? Mais comment
des morts vivants espéreraient-ils quelques chose d'autre
qu'ine bonne bouffe, qu'une bonne baise, qu'une bonne sieste
atnt qu'il en est temps ? Parce que la vie est courte, nous
sommes tous appelés à mourir, à crever comme des bestiaux,
et en quoi des macchabées au cœur arrêté et pourrissant
peuvent-ils réveiller le Bien, faire entrer le
monde dans la Terre Promise ? Nous ne sommes rien, des morts
vivants. Je travaille en milieu hospitalier et les morts
vont et viennent sans arrêt.
La recherche du bonheur par le libre arbitre ? Ma femme a
sans doute raison, c'est des bêtises.
Comme vous voyez, je suis un homme en détresse. Je ne sais
plus où j'en suis. Je vous lis, mais je me demande pourquoi.
Ronaldo U.
Réponse :
Au frontispice ou comme épigraphe des "Mémoires
d'Outre-Tombe" Chateaubriand écrivit : Sicut nubes…
quasi naves… leut ombra" qu'il avait picorés en trois
endroits du Livre de Job dans la Vulgate en latin : Comme
un nuage a passé mon salut (Job 30/15), Mes
jours sont plus rapides qu'un coureur, ils fuient sans
voir le bonheur, ils glissent comme les barques
(Job 9/25-26) L'homme a peu de jours, tel une
fleur il éclôt, se fane et fuit comme l'ombre
(Job 14/1-2).
Il m'arrive de repenser à ces mots fameux quand, dans mes
moments de vraie piété, je m'agenouille puis me
prosterne pour écouter ou sentir dans le sol tous les
humains qui marchent sur ma Terre, parce que je marche sur
la Terre moi aussi et nous sommes comme un seul être à
milliards de pattes, mais nous sommes tous sous le poids du
péché qui nous fait vieillir et mourir. C'est un
trait de notre brièveté humaine qui est plus sensible chez
un vieil homme comme moi, qui poursuit sa mission, mais sait
que de toute façon sa fin est proche. Je n'ai pas peur de la
mort. J'ai peur que cette mort arrive trop vite pour
m'empêcher de conduire plus loin mes frères et sœurs. La
vraie piété a donc encore plus de sens pour moi qui suis
conscient du peu de temps qui me reste à vivre. Que ce temps
soit deux jours, deux mois, deux ans ou vingt ans, il ne
change rien à une réalité contre laquelle je dois opposer
avec force la Vérité : La Vérité, c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Pourquoi au misérable a-t-il donné la Lumière et pourquoi
a-t-il donné la vie à ceux qui ont l'amertume dans le
cœur ? (Job 3/20) Ces mots pathétiques
subjuguaient Flaubert qui confia à la poétesse Louise Colet
qu'il les lisait avec toute la Bible chaque soir avant de
s'endormir. Moi-même je les prononce, certaines jours, dans
ma vraie piété, afin d'avoir face à moi la
réalité : J'ai reçu la Lumière, oui, mais
Dieu me laisse misérable, c.-à-d. sans force, devant ce
monde d'humains libres d'avoir le cœur amer et dur,
qui nous écoutent si peu, moi et mes compagnons et compagnes
missionnaires. Cela affermit mon âme devant les difficultés
de la vie humaine terrestre à laquelle le Créateur généreux,
le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), n'a jamais
retiré les dons de liberté de choix, de paroles contre Sa
Parole, de créativité contre le monde qu'Il veut pour nous.
Je sais que l'Amour du Très Haut continue d'être
donné sans relâche à des créatures qui ne L'aiment pas et
qui n'ont peut-être jamais rien inventé de plus cruel que de
Lui prêter un amour qui n'est pas le vrai, une sorte d'amour
qu'ont asservi les rabbins, les prêtres, les imams, tous les
égarés, mais qui ne sont pas responsables parce qu'ils
obéissent à je ne sais quelle routine aussi tenace que la
circulation du sang ou la respiration ! Oui, la vraie
piété sert aussi à me conserver conscient des aberrations de
ce monde que moi, puceron devant la meute de hyènes du
monde, je suis envoyé changer.
Car, enfin, oui, frère Ronaldo, on peut mourir de tristesse
et d'écœurement devant ce monde, c'est vrai. La vraie
piété nous ressuscite quand nous mourons au
découragement. Hier j'affichais une vidéo d'Albert Jacquard,
mais profitais de l'occasion pour rappeler que ce bonhomme,
sûrement pas mauvais homme mais aveugle et d'une grandeur
petit-bourgeoise, pas archangélique, qui vitupère contre ce
monde de compétition (la vidéo 173C28) ne m'a même pas
remercié poliment quand je lui offris La Révélation
d'Arès en 1996. Pourquoi cet Albert Jacquard, qui
espère un prophète et qui le dit, ne reconnaît-il
pas le prophète ? Heureusement
que le Père me donne la vraie piété pour
lutter par elle contre la tristesse. C'est la vraie
piété qui entretient notre courage, ce courage que
Dieu ne nous donne pas, que nous n'avons pas à demander,
parce que ce courage vient de nous, est en nous, comme l'image
et ressemblance du Créateur est en nous (Genèse
1/26-27). La Parole
de Dieu est déjà en nous avant que nous la lisions. La
lire la réveille en nous. Quand nous prononçons
la Parole de Dieu pour L'accomplir nous sommes des
épis mûrs qui se
rappellent soudain qu'ils ont été semés (Rév
d'Arès 5/1) et qu'ils doivent maintenant nourrir le
monde : Pour que nous recevions notre nourriture
(Rév d'Arès 12/4) !
17mar16 173C34
Dans votre réponse à mon commentaire 173C32 vos écrivez:
"S'il vous plaît, mon frère, ne me faites pas dire ce que je
n'ai pas dit. Je ne me suis pas "félicité" que Donald Trump
"ait assez d'argent pour se payer la Maison Blanche". J'ai
dit que le fait qu'il soit très riche et que je sois très
pauvre ne m'intéressait pas, mais que l'homme me paraissait
intéressant, parce qu'il abat les murs de la citadelle
politique et démontre que c'est possible."
Je me sens confus en étant obligé de vous renvoyer à votre
réponse au commentaire 173C12 où j'ai bien vérifié que
vous avez écrit:
"Tout à coup, on se dit qu'il est heureux que ce
type-là ait gagné beaucoup de fric pour pouvoir s'offrir la
Maison Blanche et montrer à la politique qu'elle n'est pas
la providence irremplaçable des peuples"
Mais je veux bien me mettre à croire, avec l'intelligence du
coeur, sans jugement préconçu, que votre phrase n'a
été qu'un regrettable dérapage non controlé de votre pensée
Et j'en profite pour vous remercier du très beau texte de
cette Entrée sur la piété.
Fraternellement
Un petit p pélerin [Roland T]
Réponse :
Merci, mon frère, pour ce commentaire.
Là, frère petit p pèlerin, vous me prenez en flagrant délit
de maladresse. Vous avez raison. Je m'incline.
Il est exact que j'ai écrit ce que vous rappelez dans votre
commentaire, quoiqu'il vaut mieux lire tout le passage que
la partie que vous citez. Voici le passage : " Alors, on dit
: Ce type est grossier, cupide, y'a que le fric qui
l'intéresse, incapable, etc. Mais il va probablement réussir
et même côté Démocrates, Mme Hillary Clinton, finit par
paraître peu de chose à côté de ce mastodonte blond-rouquin.
Tout à coup, on se dit qu'il est heureux que ce type-là ait
gagné beaucoup de fric pour pouvoir s'offrir la Maison
Blanche et montrer à la politique qu'elle n'est pas la
providence irremplaçable des peuples."
En fait, j'ai repris une seconde fois le mot "fric" en
reprise ou en citation du mot "fric" dans la phrase
précédente : "alors, on dit... y'a que le fric qui
l'intéresse" — "on dit" n'ai pas "je dis" — et dans ma tête,
de plus, c'était sur le ton humoristique, mais ce n'est pas
évident dans l'écriture, vous avez raison. Je n'ai pas
veillé à la bonne manière de m'exprimer. Je vous demande
pardon pour ma réponse 173C32.
Ma pensée, dans la même réponse 173C32 est mieux exprimée
dans la phrase finale : "Que Dump soit riche à milliards et
nous pauvres comme il n'est pas possible de l'être, ne nous
gêne pas. Nous nous rencontrons sur ces extrêmes, comme Job
se retrouva tantôt misérable et tantôt richissime, mais
poursuivant le même but : le Bien. Dump est dans
sa petite unité milliardaire, nous dans notre petite unité
misérable, mais nous nous rencontrons sur un point : Il faut
aller de l'avant, montrer à des puissants qui se croyaient
indépassables que ce n'est pas l'argent qui gagne, mais
l'espérance d'un monde meilleur."
Je suis touché par votre phrase finale.
17mar16 173C35
Commentaire à ne pas publier.
Le dernier commentaire de la vraie piété [il s'agit de
173C33] et votre réponse me font réagir
Vous ne lui répondez pas, vous parlez de vous
Il n'est pas certain que c'est ce qu'il attend.
Je ne peux m'empêcher de penser que, n'étant pas pélerin, il
ne mérite pas une réponse à son angoisse existentielle,
alors que toute votre attention se portait à une soeur
missionnaire à qui vous écrivez un long commentaire sur
Jeanne d'Arc.
Je sais bien qu'il y a les pélerins, petit p et les pélerins
grand P et encore... la foule innombrable qu'un flot d'encre
ne peut nommer...etc...alors ceux là, n'en parlons même pas.
Vous voulez des missionnaires engagés et obéissants et ne
dites pas que ce n'est pas vous mais Dieu, car vous répétez
beaucoup que Dieu ne veut rien ?! Une contradiction de plus.
Vous ne faites pas envie de vous rejoindre, il n'y a rien de
nouveau chez vos missionnaires, ils ne sont ni admirables,
ni exemplaires, ni autre chose que des humains comme tous.
C'est peut-être ce que la foule attend, qu'il se passe enfin
quelque chose et qu'ils "rayonnent" de la joie de changer le
monde, les hommes, leurs frères en partageant une même image
et ressemblance. Vœux pieux !
Que ce frère reste avec son épouse, il peut vivre sa pénitence
et faire du bien autour de lui. La Révélation [d'Arès]
et son prophète ne sont pas des bêtises mais le
monde continuera longtemps à tourner ainsi, car il ne
changera pas de sitôt avec vos pélerins p et P et ils vous
imitent.
Anonyme et lâche comme beaucoup
Réponse :
Mon frère ou ma sœur, puisque vous signez "Anonyme et lâche
comme beaucoup", pourquoi spécifier "Commentaire à ne pas
publier" ? Un commentaire qui garde bien caché son auteur
peut toujours être publié et je pense que celui-ci mérite
publication.
Je comprends ce que voulez dire par : "Vous ne lui répondez
pas [au commentaire 173C33], vous parlez de vous
Il n'est pas certain que c'est ce qu'il attend."
Ce que je ne dis pas dans ma réponse 173C33, c'est que je
connais Ronaldo U. Ronaldo U. n'est pas son vrai nom
Ses vrais nom et prénom apparaissent dans son adresse de
messagerie, que je ne publie pas. Je l'ai rencontré et j'ai
eu avec lui une assez longue conversation au Pèlerinage en
2011, quand je faisais moi-même l'accueil. Ma réponse 173C33
est adaptée à la nature de Ronaldo.
En fait, je réplique surtout à la partie de son commentaire
qui dit :
"La vie est courte, nous sommes tous appelés à mourir,
à crever comme des bestiaux, et en quoi des macchabées
au cœur arrêté et pourrissant peuvent-ils réveiller le Bien,
faire entrer le monde dans la Terre Promise ? Nous ne
sommes rien, des morts vivants. Je travaille en milieu
hospitalier et les morts vont et viennent sans arrêt."
Alors — en parlant de moi, c'est vrai, mais par identité,
parce que la mortalité qu'il ressent en lui, je la ressens
en moi, dans cette mortalité nous sommes Un — je
réponds que je suis pour moi-même, comme il l'est pour
lui-même, bien conscient que je vais "crever", que "ma vie
est brève et que ma mort sera longue", comme écrivit Níkos
Kazantzákis dans les premières lignes de son chef d'œuvre
"Le Christ recricifié". Je suis bien conscient qu'à 86 ans
et avec une santé plus fragile que mon aspect gaillard ne la
laisse voir, mon temps est compté.
Mais pour autant je ne baisse pas les bras. Il est exact,
comme le dit ma réponse 173C33, qu'assez souvent dans ma vraie
piété j'évoque, pour bien me le rappeler, le temps
court qui me reste à vivre, non pour demander au Père de me
la rallonger, mais pour me dire à moi-même qu'il me faut
avec plus d'attention que jamais accomplir la Parole
que je prononce (Rév d'Arès 35/6). Ceci dit, ce blog est un blog, non un site
missionnaire. De ce fait, je ne m'applique pas à ne dire ici
que des choses qui "donnent envie de me rejoindre". Je m'y
montre comme je suis et il est vrai que je ne suis pas un
phénix, ni un ange, sur le dos duquel on a envie de
s'envoler. Combien de fois ai-je dit dans ce blog que je ne
comprenais pas pourquoi le Père était venu me chercher pour
être son Témoin, et que de ce fait je crois
sincèrement qu'il m'a pêché au hasard, parce qu'il lui
fallait un humain, n'importe lequel, vu que tous les humains
sont pécheurs. C'est tombé sur moi. De même, la
foi et le désir de servir La Révélation d'Arès
sont tombés par hasard sur mes frères et sœurs, mes
compagnons de mission, dont vous n'êtes pas. Je crois que
leur mérite n'en est que plus grand.
On ne peut pas plaire à tous le monde. Je ne vous plais pas,
je n'y peux rien. Je ne sais si mes compagnons de mission
vous plaisent ou ne vous plaisent pas, mais ils "ne sont ni
admirables, ni exemplaires, ni autre chose que des humains
comme tous", comme vous dites. Aucun d'entre eux ne vous
contredira sur ce point. Pourtant, je suis certain que ce
qu'ils font de tout leur cœur et de toute leur foi pour moissonner
les rares épis mûrs, dont vous n'êtes pas, prépare
un changement du monde (28/7) qui aura lieu un
jour. Quatre générations ne suffiront pas, à dit
le Père (Rév d'Arès 24/2).
Mais, frère ou sœur, La Révélation d'Arès repose
sur un mot : changer, mot-pivot autour duquel
tout s'articule. N'importe quoi, n'importe qui peut changer.
Ce n'est pas seulement Dieu qui le dit, c'est la science qui
le constate : L'évolution est le changement des espèces
vivantes par la transformation de leurs caractères
génétiques. L'évolution permet d'expliquer l'origine de la
biodiversité sur Terre. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau :
Lucrèce, un épicurien poète et non scientifique, évoqua déjà
l'évolution dans son "De rerum natura" vers l'en 60 avant
Jésus Christ. De même, les hommes peuvent changer
non seulement au cours des générations, mais au cours de
leur seule vie sur Terre. Donc, vous pouvez changer
et de "l'anonyme et lâche" que vous êtes vous pouvez, un
jour, devenir le missionnaire ou apôtre nommé et courageux
que le Père attend.
17mar16 173C36
Bon Jour Frère Michel,
Tout d'abord, merci pour cette entrée enrichissante, et
notamment — pour ma sœur — le dernier paragraphe qui nous
pousse très loin, ou plutôt très haut.
Une question pratique, tout d'abord :
Quand frère Dominique veut émettre un commentaire, pour
vous, est-il préférable de le saisir directement sur le
"blog", ou de le passer préalablement par "mail" ?
Voici donc le commentaire : Pour que nous fassions Ta Volonté (Père de l'Univers,
Rév d'Arès 12/4).
Ma Volonté est que l'homme cesse d'être pécheur (Rév
d'Arès 30/10).
Je vois une différence entre "cesser de pécher" et
"cesser d'être pécheur". Cesser de pécher,
moi, je n'y arriverai pas ; c'est clair. Cesser d'être pécheur,
j'y arrive, parce que je pèche de moins en moins.
Mais arriver à zéro péché, c'est devenir saint ;
ce n'est pas possible pour le moment. Cependant, je continue
l'effort.
J'espère que le Père oubliera mes péchés, parce
qu'il dit : Je ne pardonne pas les péchés, je ne
pardonne pas le pécheur, Ma Volonté est qu'il cesse d'être
pécheur (Rév d'Arès 30/10)
Il redit en (30/16) : Il Attend qu'il [l'homme] ne
pèche plus.
"Le mal est fait pour disparaître, non pour être pardonné"
(Frère Michel annotation verset 30/9).
Cesser d'être pécheur, c'est la pénitence avec la
vraie piété, dans la Joie et la Fête...
Qu'on se le dise !
Marie-Pascale et Dominique vous souhaitent une longue Vie et
vous remercient de votre travail colossal dans lequel nous
puisons et dont nous nous inspirons pour améliorer sans
cesse le contenu de notre mission auprès des épis mûrs.
Marie-Pascale et Dominique de Nice, région PACA
Réponse :
Merci, sœur Marie-Pascale et frère Dominique, pour ce beau
commentaire.
Je n'ai pas écrit le dernier paragraphe de mon entrée 173 en
pensant à la sœur de Marie-Pascale, mais en pensant à
Shansara ou Çamsara dont il fut question dans mon entrée
"non-dualité"171. Mais c'est un trait de spiritualité commun
à plusieurs familles de foi de l'Inde traditionnelle, qui
sur le Fond est également commun avec la Vérité
éternelle, que reflète pour nous La Révélation d'Arès.
17mar16 173C37
À chaque fois que je prie ou presque la parole me redonne le
bonheur et les bonnes raisons de vivre.
Toutefois j’ai eu une longue période où j’avais la
conscience aiguë que prier c’était déjà être en face de la
vérité, qu’il n’y avait pas besoin d’attendre la mort pour
cela, il suffisait de prier. Tout ce qu’il y a en nous de
contraire [à la vérité] remonte à la surface et nécessite
notre traitement par l’accomplissement et la remise en
cause.
J’ai trouvé une phrase dans un film, qui me l’a
rappelé et je vous la livre ici parce que je la trouve bonne
pour notre pénitence : "Il est plus facile de se saborder en
se voilant la face que de s’exposer en prenant le risque de
mordre la poussière" (dialogue de "L’amour XXL") et une
autre aussi intéressante pour la prière dans le même film :
"L’homme crie les mensonges et chuchote les vérités." La vraie
piété, elle nous crie la Vérité et nous montre
les mensonges, mais en nous les dédramatisant et en nous
donnant la force d’affronter.
J’ai un problème avec le Livre de Job [Bible], parce que la
première fois que je l’ai lu, j’ai vécu un vertige intérieur
immense et pas du tout agréable et que je trouve une
contradiction énorme avec La Révélation d’Arès
quand elle nous dit : Aucun malheur ne te frappera,
aucune amitié fourbe n'attentera à ton salut, si tu ne t'y
prêtes pas. Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi pour tes
fidèles, et les générations de ta descendance [39/10].
Or, le livre de Job en 1,1 dit clairement que Job
(traduction TOB) était "intègre et droit, craignait
Dieu et s’écartait du mal." C’est même répété par Dieu
lui-même en Job 1/8: "As-tu remarqué mon
serviteur Job ? il n’a pas son pareil sur terre. Cet un
homme intègre et droit qui craint Dieu et s’écarte du mal
?". Donc il n’y aurait jamais du y avoir de malheur à
s’abattre sur lui. Cette contradiction me semble
insoluble.Toute la problématique du deal [marché,
transaction, accord] entre l’Adversaire et Dieu n’a pas de
sens, selon moi, selon La Révélation d’Arès.
Je vous joins un article du journal "Ouest-France"
d’aujourd’hui mis en première page parce qu’il montre
vraiment une évolution par rapport au dénigrement de la
politique. On aurait encore jamais vu, à mon avis, un
article comme celui là il y a peu de temps.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud
Réponse :
Vous avez raison, frère Bernard, on n'aurait jamais lu un
article comme celui-ci il y a seulement deux ans. Les yeux
de la population s'ouvrent sur l'incompétence, voire même
l'ineptie, des pouvoirs politiques. Vu sous cet angle, le
gouvernement actuel, probablement un gouvernement
incompétent comme le France n'en a pas vu depuis très
longtemps est ... comment dire ?.. une illustration vivante
de ce qu'Il dit dans La Révélation d'Arès à
propos des princes, princes du culte religieux,
politique, financier, etc.
Nous, Pèlerins d'Arès pénitents et moissonneurs, sommes
certainement les agents directs actifs de ce changement
du monde qui est la Vérité de la Parole
d'Arès (Rév d'Arès 28/7), mais à côté de notre mission
apparemment sans grand effet, mais probablement plus
agissante qu'on ne croit, la légion d'anges tout
équipée dont l'appui nous est promis (31/6,
37/7) agit par ailleurs pour préparer lentement le
terrain. Il me paraît logique qu'elle provoque des
circonstances générales qui font s'ouvrir les yeux des
hommes, notamment.
Venons-en au Livre de Job. Je comprends votre "vertige
intérieur immense et pas du tout agréable" dû à ce que vous
avez interprété comme "une contradiction énorme [du Livre de
Job] avec La Révélation d’Arès." Tout dépend de
l'interprétation qu'on prête à ce livre. Pour ma part, je
l'interprète tout différemment de vous. Job a vu sa
misérable déchéance comme un malheur et ne cesse de le dire
en se lamentant de diverses manières, mais pour moi la Vérité,
au Regard du Père, est que ce n'était pas pour Job
un malheur, mais au contraire un grand Bien, qu'il
découvre et dont il ne convient qu'à la fin du Livre.
La question que soulève le Livre de Job a tourné à peu près
chez tous les exégètes autour de la question "Le malheur
résulte-t-il toujours d'une punition divine ?" Les trois
amis de Job affirment que oui ; pour eux les infortunes du
malheureux prouvent qu'il a été un grand pécheur et qu'il
s'en trouve puni. Ses amis croient, par déduction, que la
fortune et le bonheur résultent toujours d'une récompense
divine, et que si Job se repentait, la vie lui sourirait à
nouveau. Contre eux Job affirme sa droiture. Il ne considère
pas son infortune comme une punition. Passons sur sa femme,
personne sans finesse spirituelle, qui va jusqu'à dire que
l'Éternel pourrait n'être qu'un capricieux, qui récompense
ou frappe selon sa fantaisie, et elle conseille fortement à
son mari de maudire Dieu et de mourir. Job répondra
magnifiquement : "l'Éternel a donné, l'Éternel a repris,
béni soit Son Nom !". Au sommet du Livre, le Créateur répond
à Job non par une réponse mais par une question : Où
était-il, lui, Job lorsque le Très-Haut créait le monde ?
Cette réponse même a été interprétée de diverses
manières : Job est humilié, mais paradoxalement,
réconforté par Ce Que lui dit l'Éternel et aussi par le fait
qu'il a vu Dieu et qu'il n'est pas mort. Certains exégètes y
ont vu que le poète inconnu qui écrivit ce Livre superbe
semblait plus inquiet de savoir si l'Éternel est ou n'est
pas présent dans la vie des gens et que cela pose la réalité
ou la non-réalité de Sa Justice. En fait, notamment dans le
chapitre 28, l'Éternel rejette comme inutile tout effort de
comprendre ses Intentions. Il y a donc dans la conclusion du
Livre de Job une ambiguïté qui n'est en fait que
l'impossibilité dans laquelle nous placent notre état de pécheurs
et les limites intellectuelles étroites entre lesquelles il
nous a mis. L'humilité est la seule lumière que nous
puissions trouver face à l'incompréhensible. Pour vous,
frère Bernard, l'infortune de Job est une injustice et vous
en êtes malheureux. Pour moi, au contraire, son infortune
est un bienfait.
Ceci dit, j'aime votre façon de mentionner "la vraie
piété" comme un moment où la Parole nous "crie
la Vérité et nous montre les mensonges, mais en nous
les dédramatisant et en nous donnant la force d’affronter."
Merci pour ce commentaire, mon frère Bernard.
17mar16 173C38
Votre entrée "vraie piété" est sublime par la puissante
force libératrice qui s'en dégage et qui fait voir dans une
grande lumière la vraie piété dans sa dimension très simple.
Vous nous avez toujours enseigné la prière, la
vraie piété. C'est moins de façon intellectuelle que
j'apprenais de votre entrée que de l'impression vivante que
je libérai totalement mon esprit des relents de moralité et
de dogmatisme.
Je prononce depuis plus de vingt cinq ans, la
Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Au fil des
ans, ma prière, d'abord religieuse, s'est changée en vraie
piété : Prononcer la Parole pour l'accomplir. Et je
dois à ma piété tout ce que j'appris par mon cœur
et mon âme, en conscience, qui appartient à une
autre physique qu'aucune cérébralité, je crois, ne peut
concevoir.
Sans piété, celle que vous nous avez toujours enseignée,
je n'aurai jamais pu élargir ma conscience, sentir par les
Mots du Père des infimes bribes de Vie qu'ils
portent en eux et qui nous conduisent vers une autre
Vie Infinie (Rév d'Arès 17/3), ni progresser dans ma
pénitence, à la lumière de votre enseignement
prophétique, accomplir le Bien et me
rendre sans cesse plus libre de tout esprit
dogmatique, moraliste, religieux. Ma vraie piété
me fait, chaque jour, un tout petit peu plus Vivante en
Dieu, "elle m'embraye", pour reprendre vos mots, "sur la
réalisation de la Parole, elle fait de ma personne pénitente,
un co-créateur du monde".
Je ne sais rien de Dieu, je ne l'imagine pas, Inégalable, il
est la Gloire même et au-delà de toute description
(Coran 112 et 6/100) mais Il ne vous a pas ménagé.
Votre mission est vraiment difficile ! D'autres en
grand nombre, à qui Dieu a parlé, se sont dérobés ;
craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde, se distinguer
du monde, monter sur Mon Parvis pour s'adresser à lui en
Mon Nom" dit Dieu (Rév d'Arès 2/16). Mais vous, vous
assumez ce labeur, seul, avec un courage qui donne le
vertige, vous écrivez autant pour nous que pour les
générations qui viennent, vous fertilisez nos têtes de la Volonté
du Père de rétablir le temps où s'écoulaient dans Ses
Jardins, le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour, qu'on
reverra entre les chaumes, la Moisson faite (Rév d'Arès
35/2).
Après des siècles de religion, Dieu revient à Arès et vous
dit : Mon Peuple ne sait plus où je suis, où Je ne suis
pas. Abats les idoles de l'esprit comme furent abattu les
idoles de bois (Rév d'Arès 23/8). Les idoles de
l'esprit sont légion, il y en a partout ! Tout au long de
votre blog, vous nous en libérez, ils sont abattus les uns
après les autres tandis que vous montrez la Vie
accomplie, l'Idéal. Vous remuez la boue du monde, le
grand Noir qui est aussi mon Noir, moi
qui suis pécheresse, et vous ouvrez, chaque fois
dans une grande Lumière, la porte étroite qui fait faire le
passage de l'état phénoménal du monde à la Vie du
Père.
Je m'interroge souvent, comment ceux qui lisent votre blog,
et qui sont impliqués de quelle que façon que ce soit dans
ce monde, ne voient-ils pas au point de vous suivre, votre
charisme prophétique, votre Lumière, votre Vie,
votre connaissance des cœurs humains et de la pensée
humaine, vos paix, patience, bonté, pénitence, votre
capacité de travail à 86 ans ? Comment ne voient-ils pas
l'homme exceptionnel que vous êtes et la Lumière
que vous représentez pour le salut de chacun de
nous et le salut du monde, qui nous libère du Mal
et évitera à l'humanité d'atroces tragédies qui l'attendent
? Il pleut des périls quand le vent on le couche (Rév
d'Arès xxxii/11).
Comment à ce point résister à cette évidence ? car "Même
celui qui Me rejette avant de Me connaître sait Qui Je
suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9)," dit Dieu !
Ô que ceux qui hésitent puissent se chausser, raidir
leur poignets de cuir, et vous suive à la Moisson ! (Rév
d'Arès 15/7).
Je vous remercie infiniment et je remercie votre épouse, à
vos côtés, notre chère sœur Christiane, de l'Eau Vive que
vous répandez, qui coule de votre cœur jusque dans nos cœurs
et nos esprits pour que nous retrouvions pureté du cœur,
l'Amour du Père pour tous nos frères humains.
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane de toute mon
affection fraternelle
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Il y a en vous, ma sœur Anne-Claire, une force de foi pas
ordinaire. Ce commentaire en témoigne. Vous montrez une foi
qui est en même temps romantique — romantique ne signifie
pas rêveuse — et pragmatique, pratique et simple. C'est la
vraie foi d'Arès qu'entretient la vraie piété.
Merci pour votre commentaire.
La religion s'efforce, mais ne parvient pas, à arracher ses
fidèles à un symbolisme onirique, très facile à observer
quand, par exemple, en entrant dans une église on tombe sur
tout ce qui rappelle en inscriptions, vitraux, peintures,
statuaire, reliquaires, les élaborations théologiques que
sont la trinité (Dieu : Père, Fils et Saint Esprit) la
rédemption des péchés par le sang coulant sur la croix, la
puissance d'intervention des saints, etc. L'islam évite la
plupart de ces rêves théologiques, mais quelques
conversations avec des Musulmans montrent qu'il y a aussi
une bonne part de rêves dans leur foi. Quant au judaïsme, ne
faut-il pas être très rêveur pour croire que le seul fait
d'appuyer sur un interrupteur électrique pendant le sabbat
attire sur vous la Colère de l'Éternel ? Je ne dis pas et
nul d'entre nous ne dit que ces rêves théologiques n'ont pas
entraîné dans leurs sillages quelques forces spirituelles
vraies, mais le poids du rêve a alourdai ces dynamiques et
empêché la renaissance de l'unique principe de Fond très
simple qui étaie toute la Parole : le Bien.
Même dans le domaine tout à fait athée du matérialisme
politique, le seule notion de dictature du peuple montre par
sa symbolique juridico-criminelle (par exemple au temps de
Staline) qu'elle a été et reste dans certains cœurs un rêve
qui n'a pas apporté que du bon sur terre. Et voilà qu'au
bout de tous ces itinéraires oniriques, au point où tous ces
rêves ont convergé, est tombée en 1974-1977 La
Révélation d'Arès qui sort tout le monde du rêve. Et
vous, sœur Anne-Claire, vous êtes née à ce point précis !
Le Bien ou la pénitence suffit. Point de
rêve ici: Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez et
rendez-vous libres de tous les préjugés qui vous
encombrent, et vous trouverez le salut pour vous
et pour le monde.
17mar16 173C39
Tout ce que je lis dans vos trois dernières entrées me fait
réfléchir et notamment réfléchir au lien privilégié avec
l'Éternel dont je suis l'image et ressemblance.
J'ai le sentiment par moment d'être coupé du Père alors que
Lui et moi sommes Un.
L'autre soir, me promenant dans le jardin la nuit,
j'observais le ciel et les étoiles. La phrase qui se trouve
au départ du Sermon sur la Montagne dans la Bible
me vint à l'esprit. Matthieu (5/3) : Heureux les
pauvres de coeur, le Royaume des Cieux est à eux, et
dans Luc (6/20) : Heureux vous les pauvres, le Royaume
de Dieu est à vous. Vous avez traduit ce texte par
"Heureuses les âmes dépouillées, le Royaume des
Cieux est à elles" pour éviter la confusion avec la pauvreté
matérielle qui n'est pas forcément la garantie du salut
comme les pouvoirs religieux l'ont fait croire aux pauvres
afin de mieux leur faire accepter leur condition.
Puis j'ai médité sur cette phrase. Dépouillées de quoi ?
Pourquoi heureuses ? Dépouillées de tout ce qui nous
encombre l'esprit et qui nous empêche d'apprécier les choses
simples de la vie comme la beauté d'un ciel étoilé, comme
ressentir ce lien permanent avec l'Un et l'univers
dont nous ne sommes qu'un atome.
De quoi faut-il donc se dépouiller ? De nos pensées
parasites, de nos peurs, de nos préjugés, de nos mensonges,
de nos envies, de toutes les sollicitations matérialistes du
monde qui nous dispersent, qui nous projettent sans cesse en
avant et nous font courir après des leurres, alors que le
bonheur se vit au présent, en fait pour résumer : se
dépouiller du péché qui nous coupe de notre
véritable nature divine.
Le Père nous dit dans la Révélation d'Arès : Sois
un dans toi (xxiv/1 et xxxiv/12) : Ouvre tes veines !
Dis(- Moi) : "Entre !". C'est si simple. Mais pour
qu'Il entre encore faut-il ouvrir la porte et Lui laisser la
place.
L'Éternel nous livre sa Parole par Ses Prophètes, comme
direction pour retrouver le chemin vers Lui. Dans la Bible,
le Coran mais surtout dans La Révélation d'Arès
qui éclaire les deux livres précédents encombrés de paroles
d'hommes [Rév d'Arès 16/12].
La Parole c'est comme le bon carburant que je mets dans le
moteur de ma pénitence et de ma moisson.
Se priver de cette énergie, c'est bien dommage. De plus
cette énergie ce n'est pas comme le pétrole ou le gaz qui
quand on les utilisent disparaissent en fumée, cette énergie
quand on la transmet se démultiplie et grandit en nous. Je
le ressens bien, surtout quand je vais à la Moisson. (Rév d'Arès xxxiii/10) : Le frère, envoie le dire Ce Que
je dis, le Bien retourne dans le frère.
(xi/12) : Tes frères boient l'Eau Forte . De leur lèvres
coulent des torrents, les frères qui ont soif boivent.
(xLv/17) : Elle (la pieuse gente) crie
(comme) les scies. Brume les perles (d'Eau du Ciel).
Allons à la moisson pour souffler sur les braises
spirituelles de nos frères humains avant qu'elles ne
deviennent cendre, et leur apporter le Feu de la Vie
et qu'à leur tour ils Le transmettent aussi ! Et le
monde changera.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, frère Denis, vous le dites ici : Pour que le Créateur
"entre en nous, encore faut-il ouvrir la porte et Lui
laisser la place !" J'ajoute : Pour cela il faut se faire libre
(Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, libre
de toutes les idées religieuses ou philosophiques
préconçues, qui par la culture et à propos de Dieu traînent
dans les esprits, même dans les esprits athées. Ce nettoyage
total de l'esprit, ce vide-grenier comme je dis parfois,
n'est pas la chose la plus facile que nous ayons à accomplir. Vous avez bien compris ce que je voulais dire par "âmes
dépouillées". Merci, frère Denis. C'est
aussi là une façon de répondre au petit p pèlerin, auteur
des commentaires 173C32 & 34 : Certes Donald Trump n'est
pas un homme dépouillé matériellement, il possède même
beaucoup trop, mais comment savoir s'il ne sera pas au
moment où son cœur s'arrêtera une âme dépouillée ?
C'est pour cela que le Père nous dit, par Jésus notamment :
Ne jugez pas ! (Matthieu 7/1). Si l'on veut bien
se rappeler que la richesse peut ne pas empêcher un homme
d'être bon,pénitent et d'avoir une âme
et que la pauvreté peut ne pas empêcher un homme d'être
mauvais et de mourir sans âme, il est très
important de ne pas jeter sur un homme, quel qu'il soit, un
regard de jugement matérialiste de type marxiste qui classe
tous les riches comme inacceptables et tous les pauvres
comme acceptables. Un peu différemment de vous je dis que contrairement au
carburant qui fait tourner le moteur d'acier, la Parole est
le carburant inépuisable de ma pénitence, moteur
spirituel de ma moissonneuse, qui pour l'heure ne
fait pas beaucoup de gerbes, parce que pénitent
je ne le suis pas encore assez bon, je ne suis
encore qu'un faible moteur. Mais les générations
qui viennent gagneront en puissance !
Il n'empêche que, comme vous le dites si bien, il faut
"aller à la moisson pour souffler sur les braises
spirituelles de nos frères humains avant qu'elles ne
deviennent cendre." Amen !
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
18mar16 173C40
Cher frère Michel, voilà des années que je voulais vous
écrire, mais toutes mes tentatives avaient jusque là finies
à la poubelle numérique, m'évitant un gâchis insensé de
feuilles de papier. Votre dernière entrée me tire un peu
plus hors de mon retranchement, et voilà j'ose ! Preuve s'il
en est de votre force prophétique.
Votre propos me renvoie à l'article que vous aviez écrit "La
Pommeraie" ["Le Pèlerin d'Arès" 1989],notamment sur
"l'intention" qui est au cœur du sujet, me semble-t-il : prier
pour accomplir, sinon prier ne sert à rien : Voir les
galaxies lointaines sans les toucher, avoir 10,000 amis sur
facebook sans les connaître...
Je me présente, je m'appelle Frédéric; je vous ai rencontré
la première fois par un petit matin brumeux de 1988 si je me
souviens bien, j'avais sonné en toute inconscience à la
maison de la Sainte parole et quelle ne fut ma surprise de
vous voir ouvrir, en robe de chambre ! Je vous prie de m'en
excuser avec trente ans de retard.
Pour ma part j'aurais dû garder gravée cette image de la
simplicité de la foi, ça m'aurait vraiment rendu service.
Malheureusement, je me suis engouffré dans le lacis des
vanités [Rév d'Arès 4/3] au sein même du groupe de
pèlerins toulousains. Je les salue très chaleureusement au
passage — Vous n'avez jamais quitté mes pensées !
Déjà assez mystique au mauvais sens du terme avant de
connaître la Parole, j'ai recréé une petite secte à moi tout
seul, jusqu'à la folie probablement, [jusqu']à l'implosion,
quittant subitement l'orbite arésienne. Pour l'avoir vécu,
je sais ce qu'est le fanatisme, même tranquille et je l'ai
vu encore récemment frappé à ma porte en me disant que Jésus
allait nous sauver, si et seulement si l'on croyait en lui.
Je ne sais pas comment l'on peut croire à La Révélation
d'Arès un jour, puis un autre jour la balayer de sa
vie. Pour moi, c'est impossible et c'est pour cela que je
suis votre blog avec attention et j'en viens donc à ce qui
me pousse à vous écrire en ce jour :
Les dernières entrées m'ont vraiment "déculturé" pour
reprendre une de vos expressions. Je ne conçois plus la foi
ni la spiritualité comme un arbre de Noël enguirlandé,
brillant de mille feux avec sa petite étoile au dessus, mais
plutôt comme un sapin brut, un arbre avec de la sève qui
coule en lui, un organisme naturel en somme.
Je ne sais pas si c'est moi qui comprend mieux ou si c'est
vous qui expliquez bien, les deux sans doute !
Mais je voulais vous dire tout le bien que je pense de votre
blog et de son utilité, et je suis convaincu que beaucoup de
personnes le parcourent avec attention et s'en nourrissent.
J'ai tenté un rapprochement par facebook de certains frères
et sœurs, sans réponse, ce qui me conforte dans l'idée qu'il
faut se lever, prendre sa petite voiture, et aller
rencontrer ces personnes en chair et en os et non pas en OS
(Operating System!).
Je vous embrasse fraternellement.
Frédéric B. en Albigeois
Réponse :
Tellement de personnes sonnèrent à ma porte quand j'habitais
à Arès (de 1974 à 1992), auxquelles nous répondions, sœur
Christiane ou moi ! Je ne me souviens pas de vous, frère
Frédéric. Nous vivions seuls, isolés de tout, sur ce lieu où
Jésus m'était apparu (1974) et où le Père s'était manifesté
(1977) et nous ouvrions la porte dans l'état où nous nous
trouvions : en salopette ou en robe de chambre. Je suis
désolé de vous avoir déçu alors."un petit matin brumeux de
1988".
Mais vous revoilà et c'est mon blog qui vous a servi de
point de ralliement. Que le Père bénisse ce blog !
Vous vivez dans le Tarn. C'est loin de Bordeaux, mais pas
trop loin de Toulouse. D'après ce que vous me dites, vous
connaissez les frères et sœurs de cette ville. La mission
toulousaine s'efforce, non sans difficultés, de reconstituer
une mission efficace. Voyez dans cette ville Marie-Odile ou
Rémy de ma part et ralliez-vous à eux.
Merci, frère Frédéric, pour votre commentaire.
18mar16 173C41
Frère Michel, La vraie piété !
Le mois dernier, tu as évoqué, frère Michel, le mensonge.
Aujourd'hui tu parles de vraie piété.
Quelque part je parle de La Révélation d'Arès sans
en parler aux personnes qui m'entourent. On peut penser que
je les "mène en bateau" — scabreux — ou que je leur mens..
Pour ma part, je ne peux pas parler a mon entourage de La
Révélation d'Arès. Mon entourage lui est opposé.
Comme le dit Jésus dans la Veillée 19 [Révélation
d'Arès] je n'essaie pas de les convaincre. Mais je
peux évoquer devant ma famille, mes amis, mon entourage, ton
Message en le vivant avec eux. Je vis La
Révélation d'Arès par le biais d'une fête que
j'organise dans mon quartier.
Depuis six ans, je réunis une cinquantaine de personnes pour
une fête de voisins, l'hiver. Jésus dans la veillée 30 nous
dit Elle dit entre autre : La pénitence ou la fête
intérieure du bien retrouvé. Le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la
poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse
de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au
son des flûtes et des trompettes,
et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à
celui qui a changé sa vie ? A ceux qui n'ont pas reçu Ma
Parole, qui ne connaissent pas leur faute, à ceux qui on
été scandalisé aussi il sera pardonné [Rév d'Arès
30/11-12]
Le repas est payant et le bénéfice du repas va à deux
associations humanitaires qui aident des hommes ayant des
problèmes avec l'eau : des Haïtiens n'ayant pas d'eau
potable, et des hommes du peuple Maasaï n'ayant pas d'eau (à
cause de la sécheresse). Le Père nous parle de l'eau
dans La Révélation d'Arès. Ce repas s'appelle "une
assemblée", le logo de la fête est celui de La
Révélation d'Arès. L'année prochaine à la fin du mois
de janvier je leur réciterai ce texte, en faisant allusion à
ton message sans parler de toi. Dis moi si ce texte reflête
bien ton message sans parler de toi :
Dans la main du monde
Il y avait peut-être cent ans qu'il était là, ou peut-être
juste un instant. Le vent de la nuit lui caressait le
visage. Il voulait rester humble,et ne voulais pas dire ce
qu'il lui est arrivé, ou était sa maison, s'il était fils de
matelot, d'exilé ou d'émigrants, s'il avait franchi la mer
une montagne ou l'océan, la terre semblait être derrière
lui. En le voyant marcher on pouvait imaginer qu'il la
portait tout seul sur ses épaules. Il ne voulait pas qu'on
sache pour qui il se prenait mais plutôt qu'on sache ce
qu'il demandait et c'était simplement être bon et
faire le bien. Cette bonté, ce bien,
ne tombent pas du Ciel et ce qu'il faut, mais vraiment !
c'est le faire le vivre.
Il s'en allait chercher des hommes prèts à le suivre et
prêts à inciter d'autre à faire comme lui et c'est ce qu'il
aurait aimer entendre cette nuit là.
La nuit, le regard des hommes s'éteint un peu. On dit que la
lumière est à l'intérieur, dans un village, au fond d'un
port, en haut d'une montagne, un phare sur l'océan ou bien
une étoile dans le ciel.
A chaque chant qui résonnait il accordait son âme,
il accordait ses pas, il disait qu'il voulait apprendre le
chemin jusqu'aux plus beaux signaux du monde, jusqu'a la beauté
qui uni les hommes et les peuples. Son rêve, il l'écrivait
de sept mots :
L'unité qui rassemble,
La diversité qui enrichit,
Le monde change avec l'Amour.
Dans chaque chant du monde il voulait graver une alliance,
une reconnaissance. Dans chaque langue il voulait apprendre
la part, l'altérité d'intelligence et d'humanité : il disait
que c'était cela la plus belle promesse d'avenir de paix et
de richesse du monde. Nous sommes tous des frères des gens
de tous pays. La Terre appartient à Tous.
Un jour un homme lui a dicté ceci : L'homme n'est ni grand
ni petit, il a la taille de ce qu'il sait aimer et
respecter, que toute la vie il fallait apprendre d'être
l'invité de l'autre l'invité du monde, que c'était cela
l'hospitalité. Qu'il fallait abattre les frontières, la
culture et la politique.
Il y a peut-être des siècles qu'il marchait ainsi ou
peut-être un instant c'était cela sa fidélité. Le chant
d'amour qui fait pleurer les yeux d'un peuple ne peut à tout
jamais laisser indifférent l'âme du monde. C'était
cela sa Paix, sa Révélation.
Ce soir entre la mer et l'océan, il y a peut-être quelques
lumières en plus dans la main de la terre. Là où rien n'est
séparé, là où s'additionnent et se reconnaissent toute les
dignités du monde là ou des enfants de Bretagne de Charente
ou d'Aquitaine ont écrit un jour : Tous ces pays dispersés
par le vent, les champ de blé dans la poche des paysans et
l'océan qui n'a plus pour frontière que la graine emportée
par une main d'enfant.
Ce soir, ce soir le pain sera blanc à la table d'hôte,
Migrants, demeurez ici pour le partager.
Il y a peut -être des siècles qu'il marchait ainsi ou pour
peut-être quarante ans, Il disait que cette beauté-là
est invincible. Il disait que cette beauté-là et
l'amour sont invincibles.
En 2018 je leur dirai ton nom et ce qui est arrivé
réellement. Tout en réunissant mes voisins les faisant
adhérer aux associations que j'aide, et en leur donnant plus
d'eau. Je ne suis pas un pénitent déclaré
officiellement et je ne collabore pas financièrement au
projet de la mission.
Je t'embrasse fraternellement.
Alain Le G. de Bretagne-Sud-Ouest
Réponse :
Vous me demandez ce que je pense de cette poésie, belle mais
hermétique, que vous allez réciter à vos invités sans leur
dire qui je suis, sans leur dire que Jésus puis le Père
m'ont parlé, sans leur dire que leur Message est
connu sous le nom de La Révélation d'Arès, sans
leur dire grand chose en fait.
Mais bon ! frère Alain, c'est un poème en prose, dans
lequel, au mieux, ceux qui l'écoutent peuvent deviner qu'il
cache quelque chose sans qu'ils puissent savoir quoi. Mais
puisque vous avez décidé de tout leur dire en 2018, pourquoi
pas maintenant ?
Je connais votre handicap, très cher frère Alain. Je sais
qu'il vous a marginalisé et considérablement diminué
socialement et que vous vous sentez faible devant les
humains en bone santé.
Cela peut expliquer la timidité qui vous paralyse quand vous
voudriez vous révéler. Mais pourquoi, au contraire, votre
faiblesse ne serait-elle pas une force ? Une grande force ?
Il faut oser dire tout haut : "Je suis un Pèlerin d'Arès
depuis quelque vingt-cinq ans et voilà ce qu'est un Pèlerin
d'Arès : Un homme à qui le Créateur a dit qu'il trouvera le
salut non par la pratique d'une religion, quelle
qu'elle soit, mais simplement par l'amour, le pardon, la
paix, la libre intelligence spirituelle. La
Révélation d'Arès, Message reçu du Ciel en 1974 et
1977 à Arès en Gironde appelle cela la pénitence,
tout simplement. Même un incroyant peut-être pénitent."
18mar16 173C42
Visiblement Albert Jacquard [voir 173C28] n'attendait pas de
Révélation, qu'il considérait comme dangereuse, [car] du
fait de son caractère sacré, on ne peut plus rien changer à
ses écrits.
Pour lui, que Mahomet ait écrit le "Coran" sous la dictée de
l'ange Gabriel est non seulement absurde, mais dangereux,
comme [est dangereux] d'accepter une loi dictée au sommet du
Sinaï ; [pour lui c'est] une démission humaine.
"N'attendons pas une vérité révélée pour savoir comment nous
comporter. C'est à nous de décider en commun ce qu'il faut
faire et ce qu'il ne faut pas faire" écrit-il dans "Petite
philosophie à l'usage des non-philosophes" en 1997. Seule
exception pour le Sermon sur la Montagne
d'inspiration humaine, Jésus, mais habité par Dieu qu'il ne
voyait pas.
Quand il parle d'un prophète, il semble penser à un homme
inspiré de l'enseignement de Jésus et du Sermon sur la
Montagne qui inviterait les hommes à s'aimer les uns
les autres, mais pas à un Messager qui aurait reçu une
Parole de Dieu Lui-même comme vous, frère Michel
Albert Jacquart me fait penser à ces hommes scandalisés
(Rév d'Arès 28/19) par les religieux, "qui ont
enseigné des choses auxquelles eux-mêmes ne croyaient pas"
écrit-il dans Revue Topo, anatomie du credo avril 2004.
Fâché avec Dieu, le cœur d'Albert Jacquard n'est pas resté
pour autant insensible à Son Souffle silencieux (28/6).
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire.
Vous semblez êtres très bien informé de la pensée d'Albert
Jacquard. Merci de nous faire part de ce que vous savez dans
ce domaine.
Je n'ai lu aucun des écrits d'Albert Jacquard que vous
citez. Je suis heureux de trouver parmi nous quelqu'un qui
le connaît bien mieux que je ne le connais.
19mar16 173C43
Vous écrivez en 173C33 : "...dans mes moments de vraie
piété, je m'agenouille puis me prosterne pour écouter ou
sentir dans le sol tous les humains qui marchent sur ma
Terre, parce que je marche sur la Terre moi aussi et nous
sommes comme un seul être à milliards de pattes, mais nous
sommes tous sous le poids du péché qui nous fait
vieillir et mourir."
De retour hier au soir du Sri Lanka, je me suis retrouvée ce
matin priant dans mon bureau.
Étonnamment, j'étais en même temps sur mon linoléum et sur
les carrelages de ces temples bouddhistes à ciel ouvert sur
lesquels j'ai aussi prié il y a quelques jours, j'étais avec
ceux qui priaient là-bas, une même humanité, un même corps,
un même fil nous reliant au Fond : je sentais leur
chair : c'était la première fois que je vivais cela aussi
intensément. Partout, partout j'en suis persuadée, les
hommes aspirent à retrouver pleinement leur état Adamique.
Nous les Pèlerins d'Arès, nous le faisons simplement en
conscience, éveillés, avec une volonté claire et affichée -
celle de la pénitence et de la moisson,
sans cesse raffermie par votre enseignement.
Partout, partout aussi cette même bêtise de péché
qui se répète : je pense à la guerre maintenant terminée
dans ce pays mais qui a sévit près de trente ans : À aucune
famille n'a été épargnée la mort d'un des siens, la même
histoire exactement qui s'est déroulée hier en France,
aujourd'hui en Syrie et dans bien d'autres lieux : on
détruit puis on reconstruit et partout ensuite pour
pardonner de longues années sont nécessaires.
Nous avons été aussi frappés de constater combien la
nécessité de dépasser les religions devenait évidente là-bas
aussi : "Les enseignements des prophètes : Jésus, Mahomet,
Bouddha, et les pratiques religieuses n'ont plus rien à
voir, nous ont dit clairement à deux reprises des locaux.
Alors j'ai pensé fortement au commentaire 173C10 de
Bakhtawar G. M. de Pondichéry (Inde) et le changement du
monde, le Jour [Rév d'Arès 31/8] ne m'a pas semblé
si loin que ça.
Depuis quelques semaines c'est la fréquence dans La
Révélation d'Arès de[s mots] "sans cesse", "cesser"
ou "que cesse" qui me frappe lors de ma vraie piété :
et j'ai besoin de prononcer parfois durant toute une semaine
la même veillée , en ce moment c'est la Veillée 30 qui me
nourrit intensément.
Reste à aller à mon tour nourrir en moisson ces
hommes assoiffés d'autre chose que de fange (Rév d'Arès
30/2). Ils se révèlent de plus en plus nombreux,
certainement par contraste et réaction avec l’extrême
médiocrité de vie que les puissants d'aujourd'hui proposent.
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Ainsi êtes-vous de retour de Ceylan ! Je dis encore Ceylan,
comme on disait dans ma jeunesse, et comme beaucoup de
jeunes alors j'avais lu "La Féérie Cinghalaise" de Francis
de Croisset. Aujourd'hui on dit Sri Lanka.
J'y suis passé, pendant mon temps militaire dans la Marine.
Escale à Colombo. Extraordinaire souvenir de l'odeur
ennivrante des fleurs qui couvraient l'île et qu'on sentait
déjà en mer, sur l'Océan Indien, des heures avant d'être
amarré au port. J'avais vingt ans, c'était il y a
soixante-sept ans.
À cette époque, à moins d'être marin, aller dans ces pays
demandait beaucoup de temps libre et beaucoup d'argent pour
le voyage en bateau. Aucune ligne aérienne ne desservait
l'Asie ; le tourisme n'existait que pour aller de
Bécon-les-Bruyères à Cabourg, et encore ! quand on en avait
les moyens..
Je me souviens de temples bouddhistes et d'autres temples de
Ceylan. Mais j'étais athée alors ; seule ma curiosité pour
l'exotisme m'attirait dans ces lieux. Quel extraordinaire
chemin le Père a tracé devant moi ! Et, comme nul homme
n'est contraint à rien dans ses options libres, pour les
rares libres options qu'il peut faire dans la vie comme la
philosophie de la vie et la foi, je devrais, si j'étais
resté rationaliste, me demander comment j'ai trouvé
l'énergie de faire prendre à mon destin les virages qui
m'ont conduit où je suis. Sans nul doute le Père m'a forcé
la main : Toutes les voies que tu as prises, sauf le
péché, un Guide t'y a conduit... (Rév d'Arès 4/3). Mais
j'aurais pu résister à Dieu : J'ai voulu parler par
d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés (2/16).
Et aujourd'hui encore, si je n'avais pas la vraie
piété qui chaque jour ramène à mes lèvres la Parole
qu'il me faut accomplir, je pourrais tomber dans
la langueur du "retraité". Puissiez-vous dans votre moisson trouver les
épis mûrs, c'est-à-dire ceux qui acceptent de
complètement changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et
d'entrer dans le petit reste, parmi les humains
"assoiffés d'autre chose que de fange (Rév d'Arès
30/2)", que vous rencontrez. Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire.
19mar16 173C44
Pas de doute, entrer dans la mission, c'est entrer dans une
sorte de bagarre... avec soi-même.
Ce serait impossible, en tout cas ça m'aurait été
impossible, s'il n'y avait pas eu la vraie piété.
La vraie piété c'est le peps [dynamisme] ! J'en
avais besoin quand j'allais en mission, parce qu'aborder les
gens dans la rue, ma timidité naturelle tantôt me paralysait
tantôt me rendait maladroit. Si j'avais dans la tête la
Parole que j'avais sur mes lèvres dans mes moments de vraie
piété, alors je ne bafouillais pas des choses trop
idiotes. C'est Borgès [Jorge Luis Borges] qui a écrit (j'ai
lu ça il y a peu de temps) : "Tout homme est deux hommes et
le véritable est l'autre." C'est pour réveiller "l'autre" en
moi que je pratiquais la vraie piété. Mais j'ai
arrêté. Je lis votre blog, qui me donne une satisfaction
plus intellectuelle que spirituelle
Je me rappelle qu'un matin, au Cirque d'Hiver [la grande
mission "LŒil S'Ouvre" en 1988, 1989 et 1990], vous avez
réuni des frères et des sœurs nouveaux pour la plupart
(c'était en 1988 ou 1989, je ne me souviens plus) pour leur
dire : "Un jour Jésus longe le Lac de Génésareth et voit
deux pêcheurs qui ravaudent leurs filers: Pierre et André,
plus loin il voit deux autres pêcheurs, Jean et Jacques. Il
leur dit : "Venez, je vais faire de vous des pêcheurs
d'hommes". Ces quatre hommes ne connaissent rien encore à l'enseignement
de Jésus. Pourtant, il en fait immédiatement ses apôtres.
Pour vous c'est pareil : Partez en mission dès maintenant."
Eh bien, frère Michel, moi je ne conseillerai pas aux jeunes
d'entrer dans la bagerre tout de suite sans s'être
spirituellement approvisionnés et affermis d'abord. Ah ça,
sans doute, ça leur tanne la peau tout de suite, mais que
font-ils de bon ? Avant de collaborer à la mission, il faut
une formation. Et en particulier une formation à la vraie
piété. Un minimum, en tout cas.
Sinon, ile ne sont que producteurs d'étincelles. Les
étincelles ça peut provoquer, au hasard, un feu dans la
garrigue par ci par là, mais les idées qui courent à cheval
sur les media ont vite fait de les rattraper et les
résultats sont décevants. La dure envie de durer n'est plus
à la mode. Les gens s'intéressent un instant mais
abandonnent vite, parce qu'être un Pèlerin d'Arès n'est pas
chose facile. Il faut les former. Que font les Témoins de
Jéhovah ? Ils forment leurs missionnaires.
Il faut une formation à la vraie piété et à la moisson.
Un ex-missionnaire d'Ile de France
Réponse :
Oui, frère anonyme, "les Témoins de Jéhovah forment leurs
missionnaires", mais parce qu'ils ont une doctrine, des
dogmes, des idées étroites non évolutives. Tout cela est
facile à concentrer dans une formation qui emprisonne la
personne formée.
Chez nous c'est tout le contraire : Nous cherchons la Vie,
nous sommes libres, nous n'avons pas de doctrine,
pas de dogmes, pas d'idées étroites non évolutives.
Alors, bien sûr, devenir Pèlerin d'Arès, un homme libre
de sa foi, de son apostolat et de sa vraie piété, ce n'est
pas facile, parce que c'est vivant, et c'est plus long,
parce que le croyant est responsabilité, porteur et
enrichisseur de lui-même, mais son expérience n'est pas
celle de coachs théologiens. C'est son expérience propre, et
je n'ai jamais rien fait pour freiner cette liberté qui
continue de répondre à la descriptions qu'en fait le Père à
travers la parabole du poulain agile courant vers son
but passée par les lèvres de Jésus en 1974 (Rév
d'Arès 10/10). Cette Parole passe maintenant par nos
lèvres en pratiquant la vraie piété et ce sera
ainsi jusqu'à ce que passent les générations qui
changeront le monde (24/2, 28/7). N'oubliez pas que
la liberté spirituelle à quoi le Père nous réveille
entraînera d'autres libertés sociales, intllectuelles, etc.
Nous sommes au cœur d'une Force capable de changer
le monde entièrement. On ne se libère pas entièrement
en restant dans la prison d'une doctrine et de mœurs
stéréotypées.
Au reste, mon frère, ce que nous avons à dire dans la
mission est très simple: "Faites pénitence,
devenez bons, aimez, pardonnez, faites la paix,
réfléchissez avec une libre intelligence, et vous
serez sauvés et vous sauverez le monde!"
La formation est vite faite.
Quand j'allais en mission et que les personnes de rencontre
me disaient : "Mais que faites-vous de la Bible qui dit:
"Tataratata.. etc." ou: Que faites-vous du Coran qui dit :
Tataratata, etc." Je leur répondais : "Gardez votre Bible ou
gardez votre Coran, mais devenez des pénitents et
cherchez autour de vous d'autres pénitents, qui
tous ensemble changeront ce monde ! Alors, vous
vous apercevrez que la Vie est plus importante que
les livres, même sacrés, pour le salut des
hommes." S'ils insistaient, je leur disais : "Si les livres,
même "saints", suffisaient pour échapper à la noyade dans un
monde qui vous engloutit dans ses préjugés, ses idéologies,
ses religions et politiques, ou pour échapper à l'horreur
des guerres, cela se saurait. Libérez-vous, car Dieu, Allah,
L'Éternel (appelez-Le comme vous voulez) est libérateur ! Le
chrétien ou le musulman est charitable: Le chrétien donne
l'absolution et ceux qu'il massacre et le musulman dit à
celui qu'il décapite : "Si je me trompe, Allah te donnera le
Paradis." Mais la justice ne commence pas au Ciel ! Elle
commence ici-bas et elle commence par l'amour, le pardon, la
paix, l'intelligence et de le respect de la liberté."
Ne suivons pas les imitateurs de livres qu'ils considèrent
comme indépassables. Laissons notre esprit et notre ha
(Rév d'Arès xxxix/5-11)libres, courant vers
leur but, laissant derrière eux les idées boulonnées,
rivetées, soudées. Déboulonnons, dérivetons, faisons sauter
les soudure ! Que nous importent ceux qui ont des doctrines,
des méthodes invariables, ou qui savent la Bible ou le Coran
par cœur ! La plupart des Pèlerins d'Arès ne connaissent
même pas La Révélation d'Arès par cœur et sont
pourtant des membres actifs du petit reste ou des
"petit p pèlerins" et cela ne les empêche pas d'être pénitents
et de prôner la pénitence. Nous n'allons pas
mettre la Parole en éprouvettes bien rangées dans un
laboratoire.
Revenez à la mission. Le temps a certes passé depuis L'Œil
S'Ouvre au Cirque d'Hiver, bientôt trente ans, et vous
n'avez plus la prime jeunesse, mais pour la mission il n'y a
pas d'âge. Passez par le 32 rue Raymond Losserand dans le
14ème arrondissement, pas très loin de la gare Montparnasse.
Reprenez du service chez nous. Nous avons besoin de
missionnaires !
19mar16 173C45
Puisque la Vérité est éternelle, on doit trouver dans
l'Ancien Testament la même prescription de vraie piété
que celle qu'on trouve dans La Révélation d'Arès :
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété
(35/6).
J'ai lu l'Ancien Testament en gros. C'est un livre tellement
touffu, j'en ai sauté une bonne partie. Je n'ai jamais
trouvé une prescription semblable dans l'Ancien Testament.
Pouvez-vous me dire à quel endroit je peux la trouver ?
Merci
Raymond L. du Centre
Réponse :
Non, il n'existe pas dans l'Ancien Testament de prescription
similaire au verset 35/6 de La Révélation
d'Arès.
Ceci dit, je ne suis pas un expert en la matière. Même dans
les instituts de théologies de l'église on n'acquiert pas de
connaissance particulière de la prières des hébreux et des
israëlites aux jours de l'Ancien Testament, à part les
Psaumes qui demeurent dans la piété ecclésiastique. Notons
que Chéma Israël (Écoute Israël, Deutéronome 6/4-9)
est maintenant prononcée par de nombreux Pèlerins
d'Arès, mais cette prière a été abandonnée par les églises.
Les clercs de l'église, dont je fus, ne sont formés qu'à la
prière basée sur le Nouveau Testament, puisque c'est là le
socle sur lequel repose la doctrine chrétienne des églises.
Les chrétiens, assez rares, qui s'intéressent
particulièrement à la prière de l'Ancien Testament
l'étudient spécialement. Ce n'est pas mon cas.
Mais je connais quelques principes de la piété
vétéro-testamentaire et je vais essayer d'exposer ici.
Une chose est certaine : La vraie piété telle
que le Père la définit à Arès : Prononcer la Parole
pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) est inconnue dans
la Bible avant Jésus Christ. À mon avis il existait déjà une
piété de haute élévation spirituelle, mais nous n'en avons
aucune trace. Elle était pratiquée par de toute petites
minorités, comme les Esséniens, mais nous ignorons comment
priaient les Esséniens ; la Bible est muette les concernant.
Dans leurs grande majorité les prières du peuple juif commun
étaient des demandes de faveur, de guérison, de protection.
Les autres prières du peuple, moins fréquentes étaient
celles de pénitence, non de la pénitence au sens où
La Révélation d'Arès nous l'enseigne mais la
pénitence pour demander pardon et "se purifier", et les
prières d'action de grâce pour une faveur, une guérison, un
sauvetage survenus. Des prières à finalité purement
spirituelle comme le Psaume 73 sont très rares.
Ce qui caractérisa surtout la prière de l'Hébreu ou de
l'Israëlite dans une monde qui était totalement païen, c'est
qu'il s'adressait au Dieu unique, Yahwé ! En cela,
cette prière fut un progrès considérable par rapport aux
habitudes de piété dans le monde antique, mais sur le Fond,
elle resta une prière plutôt quémandeuse et primitive. La
plupart des prières accompagnaient des sacrifices d'animaux
sur l'autel de l'Éternel, un bœuf ou un pigeon selon la
fortune du sacrifiant et par là n'étaient pas encore très
éloignées des prières païennes elles-mêmes accompagnant des
sacrifices.
Il faut se souvenir que les idées des Israëlites
vétérotestamentaires concernant le chemin de l'homme à Dieu
et de la mort au salut étaient très rudimentaires et que la
somme des biens demandés par la prière était
terre-à-terre ; les besoins spirituels coïncidaient
avec les besoins matériels. Certains Israëlites comme les
Sadducéens ne croyaient même pas à la survie après la mort.
Très rares étaient les Israëlites qui recherchaient le
détachement des biens de ce monde comme on le vit chez
Jean-Baptiste. La prière suivait en général un sens pratique
de plutôt bas niveau.
20mar16 173C46
Je voudrais communiquer une référence, en rapport avec ce
que vous écrivez en 173C45 : "À mon avis il existait
déjà une piété de haute élévation spirituelle, mais nous
n'en avons aucune trace. Elle était pratiquée par de toute
petites minorités, comme les Esséniens, mais nous ignorons
comment priaient les Esséniens ; la Bible est muette les
concernant."
Je ne sais si vous connaissez et ce que vous pensez de
"L’évangile Essénien de la paix" : Les manuscrits hébreux et
araméens originaux perdus, de la fraternité des Esséniens
(?) Ces écrits ont étés trouvés et traduits par Edmond
Bordeaux Szekely. Traduction française par François
Minaulier. Edmond Bordeaux Szekely allait commencer un
travail et cherchait dans les archives secrètes du Vatican,
(accès réservé aux érudits et sur seule recommandation) des
écrits sur François d’Assise : Il a trouvé sur les Esséniens
! Sans publicité, ce livre a été réédité de nombreuses
fois, c’était bien avant les évènements et l’appel d’Arès.
Voici quelques extraits : "Extrait du livre Essénien de
Moise : Je suis la Loi, Je suis ton Dieu qui t’a délivré de
la terrible servitude des ténèbres. (....) Je suis la Loi
invisible, sans commencement ni fin. (...) Tu ne
transgresseras pas la Loi. La loi de ton Dieu, qui ne
te tiendra pas pour innocent. Honore ta Mère Terrestre, afin
que durent tes jours sur la terre, et honore ton Père
Céleste, afin de gagner la vie éternelle dans les cieux,
puisque la terre et les cieux te sont donnés par la Loi, qui
est aussi ton Dieu (...) " "Ne sois pas ingrat avec ton
Créateur, car il t’a donné la Vie. Ne cherche pas la
loi dans les écritures, car la loi est la Vie,
alors que les écritures ne sont que des mots. Je te le dis
en vérité, Moïse n’a pas reçu les lois de Dieu sous forme
écrite, mais par la parole vivante d’un Dieu vivant adressée
à des prophètes vivants pour des hommes vivants. La loi est
inscrite dans tout ce qui est vie. Elle se trouve dans
l’herbe, dans les arbres, dans la rivière..... Mais
elle se trouve par-dessus tout en toi-même."
Il y a aussi de nombreuses prières adressées à l’ange
de l’eau, l’ange de la terre, l’ange du feu.
J’ouvre ici sur "Les communions du soir avec le Père
Céleste" : "Le Père Céleste et moi ne formons qu’Un."
Et ici "Communion avec l’ange de la Vie Eternelle" : "Ange
de la Vie Eternelle, descends sur moi et donne la Vie
Éternelle à mon esprit." ....Et ici "Communion avec
l’ange de l’Eau" : "Ange de l’Eau, pénètre mon sang et donne
l’eau de vie à mon corps tout entier." N’est-ce pas
magnifique, directe, élevant, et en droite ligne sur le fond
(quoique bien différent dans la forme) avec le message de La
Révélation d’Arès ?
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces informations concernant
les Esséniens.
Je n'ai jamais dit que nous n'avions aucune information sur
les Esséniens. J'ai dit que "la Bible est muette concernant"
la prière des Esséniens, parce que Raymond L. (173C45) me
demandait seulement s'il existait "dans l'Ancien Testament
la même prescription de vraie piété que celle
qu'on trouve dans La Révélation d'Arès." Je m'en suis tenu à sa question, c.-à-d. à l'Ancien
Testament, donc à la Bible. Concernant les Esséniens, oui, je connaissais
l'existence de "L'évangile essénien de la paix" d'Edmond
Bureau-Székély, mais je ne l'ai jamais lu. Merci de nous communiquer les "communions avec le Père
Céleste, avec l'ange de la Vie Eternelle, avec l'ange de
l'Eau," mais je n'ai jamais lu dans la Parole de Dieu qu'il
existât un ange de l'Eau ni un ange de la Vie Eternelle, et
il n'existe pas davantage de prière pour demander à Dieu ou
à un ange la Vie éternelle ou l'eau de vie. Donc, j'en
déduis qu'il n'existe pas davantage dans "L'évangile de paix
des Esséniens" de concept de vraie piété similaire
à celui de La Révélation d'Arès.
21mar16 173C47
Hier soir j'ai assisté à une conférence où l'on a beaucoup
parlé de vous, Michel Potay, qui avez, paraît-il, le pouvoir
d'ordonner à vos fidèles d'entrer dans le four d'une
chaudière ou de marcher sur un fil à hauteur d'un toit de
gratte-ciel et ils le font, tant ils vous sont soumis.
Alors, évidemment, ils vont, les malheureux, périr incinérés
ou tomber de deux cents mètres et s'écraser. Le conférencier
disait les Pèlerins d'Arès sont des ennemis du genre humain
et qu'ils ne sont ne sont pas une religion en effet, mais
qu'ils sont pires qu'une religion ou qu'une secte, parce
qu'ils ne croient ni en Dieu ni au Diable et qu'ils
prétendent que l'homme peut s'en sortir tout seul, par une
prétendue pénitence.
Il paraît que vous avez prétendu publiquement comme le Comte
de Saint-Germain que vous avez un âge très avancé de quatre
cent cinquanteans environ. Ce qui est, a dit le conférencier
dans un rire homérique, "l'expression d'une démence
radicale." Pour ma part, j'ai lu La Révélation d'Arès,
trouvée dans une librairie il y a quatre ou cinq ans, et
j'ai des difficultés à vous imaginer d'une "démence
radicale", à vous imaginer, après avoir lu vos notes, que
vous soyez un gourou ordonnant à ses disciples
d'insurmontables et impitoyables épreuves. J'ai même
cru discerner un humanisme dans vos propos.
Une chose est sûre, la façon dont vous concevez la nature
humaine et les faiblesses humaines, ce que vous appelez le péché,
est tout différente de la façon traditionnelle de la
morale religieuse ou laïque.
Le conférencier a donné l'adresse informatique de votre blog
et cette nuit j'y suis allé voir. Je l'ai juste survolé,
mais je n'ai rien trouvé là qui corresponde au portrait
qu'on fait de vous. Le conférencier a peut-être des
connaissances qui lui font comprendre des choses que je ne
comprends pas.
Je voudrais commencer par le commencement, mais je sais que
la présente entrée de votre blog porte sur ce que vous
appelez la vraie piété, dont j'ai retrouvé la
référence dans ma Révélation d'Arès. Alors, dans
le cadre de la vraie piété pouvez-vous m'expliquer
ce qu'est selon vous l'homme et quel est son rapport à Dieu
par l'intermédiaire de cette vraie piété qui, si
j'ai bien compris, est une prière libre. Mais une prière
peut-elle être libre et rester une prière ? Une prière
n'est-elle pas un chiffrage ? Un chiffre au sens de code
secret, de manière d'exprimer quelque chose qui ne serait
clair que sous des formes précises.
Expliquez-moi ce qu'est l'homme selon vous. C'est par là, il
me semble, que toute bonne compréhension d'une manière
humaine de vivre commence.
Jean-Jérôme J.
Réponse :
Je vous lis et les bras m'en tombent ! Que des rumeurs
malveillantes circulent sur mon compte et le compte des
Pèlerins d'Arès dans les conversations, je comprends, car
les humains qui aiment se rendre intéressants, faire comme
s'ils étaient bien informés et dénigrer sont hélas nombreux.
Mais dans une conférence publique ? C'est vraiment nouveau.
Qui est ce conférencier ? Pourriez-vous me donner les
références de cette conférence, son lieu, son heure, ses
organisateurs ? Donnez-moi cela à l'adresse de messagerie
que je vous fais parvenir parallèlement. Merci.
Mon entrée "vraie piété" n'inspire pas beaucoup de
commentaires. Peu de mes frères m'en adressent. Ils pensent
sans doute que j'ai dit sur la vraie piété tout ce
qu'il fallait en dire et qu'il n'y a rien à ajouter. Alors,
j'ai pour vous, un outsider, un peu plus de temps que
d'habitude. Je vous réponds.
Qu'est l'homme ? Vaste sujet ! Il y a bien des façons
d'aborder cette question.
L'homme, c'était un animal-pensant qui crapahutait sur terre
et dormait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/1-4) et à
qui, un jour, le Créateur en mal d'enfant donna la vie
spirituelle en lui conférant cinq dons, qui le détachent
carrément du monde animal et en font une image et
ressemblance divine: la parole, l'amour,
l'individualité, la créativité et la liberté. Depuis,
l'homme, même celui a craché à la Face du Père, est son Enfant
(13/5). Toute la problématique aujourd'hui tient à
cette seule question : L'homme va-t-il revenir à la Vie
qu'avait voulu pour lui le Père ou va-t-il continuer d'aimer
son indépendance qui lui coûte pourtant fragilité,
vieillissement et mort ? (2/1-5).
Il y a l'homme avant qu'Adam prît son indépendance vis-à-vis
du Père et l'homme après. Je parle de ce dernier,
c'est-à-dire moi, vous, n'importe qui. Quand naît l'homme
independant du Père comme Adam, chaque humain reçoit avec sa
chair et son esprit un certain nombre de
qualités ou capacités et défauts ou incapacités naturels,
qu'on peut appeler sa nature propre, qui font de lui un
individu incomparable, qu'il soit bon ou mauvais, génial ou
médiocre, dans le concert de la nature humaine commune à
tous, tous nés pécheurs. Le péché a
altéré toute la race, l'a affaiblie et rendue
fragile et mortelle, mais l'homme en se mentant à lui-même
et déclarant que la mortalité est l'inévitable nature s'est
consolé de sa fragilité. Cette consolation, que l'humain
appelle raison, est la situation actuelle.
Le péché est, depuis que son créateur Adam
l'a rendu actif, commun à tous à la naissance et toute la
vie ensuite sauf pour ceux qui ont la volonté et qui font
l'effort de s'en délivrer, que La Révélation d'Arès
appelle pénitents. C'est le cas des Pèlerins
d'Arès qui ainsi ne sont pas disciples d'une religion, mais
qui sont tout simplement des hommes d'aujourd'hui devenus
conscients qu'ils peuvent remonter le temps et revenir, par
la pénitence, à l'état d'Adam avant le péché,
revenir à l'Unité du Tout
Créateur-Créatures.
Donc, chaque homme naît avec sa nature propre, mais la
nature humaine générale donne à tout naissant ce que La
Révélation d'Arès appelle la tare (2/12). On
peut dire qu'en dépit de la variabilité des natures, tout
humain porte en lui la tare que s'est infligée Adam
(Rév d'Arès 2/1-5) en s'affirmant libre
d'avoir son propre dessein et de le développer librement
à l'encontre du Dessein du Créateur. La tare
est en somme le fossé qui, d'un côté, est la Royaume
où le Créateur (quel que soit le nom qu'on lui donne:
L'Éternel, Dieu, le Père, Allah, Brahma, Grand Esprit, etc.)
poursuit la Création (Rév d'Arès xxii/12), et de
l'autre côté le dieu-homme qui s'est développé à partir de l'image
et ressemblance qui lui a été donnée (Genèse
1/26-27). Les païens qui adoraient des dieux n'étaient pas
inconscients de ce fossé avec, de l'autre côté, un seul
Dieu. C'est d'ailleurs encore visible dans l'hindouisme.
Passons !
La plupart des hommes, tous tarés, éprouvent des
passions faibles ou importantes, très rarement absentes
comme c'est le cas pour quelques individus exceptionnels
chez qui réapparaît génétiquement la pureté d'Adam au temps
d'Éden. Oublions ces exceptions ; tant mieux pour elles. En
ce qui nous concerne nous, vous, moi, n'importe qui, voyez
avec quelle passion jouent les enfants ! Voyez avec quelle
passion les hommes se détruisent ! Le massacre du Bacalan à
Paris en novembre 2015 ? Un acte passionné ! Il y a quelques
jours, ayant du mal à m'endormir, je vis par pur hasard à la
télévision un documentaire de National Geographic sur
l'épouvantable Bataille de Koursk, l'été 1943, entre l'Armée
Allemande et l'Armée Soviétique, et je pleurais (le pleur
est un effet de passion à l'endroit ou à l'envers) en
murmurant: "Comment tant d'hommes (900.000 côté allemand,
1.300.000 côté soviétique) se jettent-ils dans cet abattoir,
sinon par passion ?!" Confucius, qui n'était pas
croyant, disait que la sagesse consistait non à supprimer
les passions, mais à les contrôler, les harmoniser pour
qu'elles agissent dans ce qu'il appelait "le milieu juste".
Je dirais cela autrement : Dans l'état actuel de la nature
humaine, qui ne sortira du péché que lentement,
on ne peut qu'inverser la passion, car celle-ci est une
énergie qui demeurera longtemps encore et qui ne sera
remplacée par autre chose que dans un temps indéterminé et
long, puisque quatre générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès 24/2) à ce changement (30/11, 28/1)
ou remplacement.
Ainsi ai-je renversé ma passion intérieure pour la mettre au
service de la Parole d'Arès. C'est avec passion que je
cherche — moissonne, dit la Parole d'Arès — chez
les hommes ceux qui, par instinct ou par réflexion,
inversent aussi leurs passion pour recréer le monde que le péché
a détruit. Je suis un co-créateur passionné du monde dont la
création n'est jamais finie.
Raphaël n'aurait pas peint "Les Trois Grâces" magnifiques si
d'autres avant lui n'avaient peint des femmes nues plutôt
quelconques, voire moches, l'informaticien qui crée un site
génial s'inspire de moins bons, voire médiocres sites faits
par d'autres, rien ne se fait qui ne soit la continuité de
quelque chose d'existant. Je ne peux moi-même sortir du péché
que si je me réfère, à l'envers, à des pécheurs,
parce qu'il m'est impossible, dans l'état actuel de mon
existence charnelle, d'éviter le péché si je ne
pense pas au péché. Et là, la vraie piété joue un rôle
irremplaçable. La Lumière n'existe pour l'homme
que si l'ombre existe ; sinon, la Lumière sur la Lumière,
quel humain la remarque ? Le Bien n'existe pour
l'homme que si le Mal existe et se voit ; sinon, le Bien
sur le Bien n'est vu que par Dieu et par l'homme
revenu la Vie. De même la vraie piété
fait repasser de mon cerveau, par lequel mes yeux lisent ou
ma mémoire fonctionne, à mes lèvres la Parole en contraste
avec la balène, le Mal, qui est sans cesse sinon
sous mon regard, du moins derrière le mur (Rév d'Arès xL/4)
et qui ré-assaillee sans cesse une part de ma cervelle.
Ainsi en écrivant cette réponse je suis traversé par des
pensées contraires et mon discours n'est fait que de
contraste comme la peinture de Raphaël n'est qu'ombres et
lumières. Pour l'heure la Vérité n'est pour moi
qu'ombres à côté de laquelle je vois la Lumière.
C'est sans doute le "milieu juste" de Confucius que je
transforme d'épistémogique en spirituel. Où trouver les mots
pour décrire ce qui se passe en l'homme dans l'exercice de
la vraie piété ? La vraie piété ne me permet pas d'arriver au
bout du sentier, je ne fais que voir ou plutôt
imaginer les Hauteurs Saintes là-bas, tout en
haut, de là le peu d'importance qu'a la façon de pratiquer
la vraie piété parmi mille façons (Rév d'Arès
25/4-6) ; je ne suis qu'un infirme qui devine ce
qu'est être en pleine possession de ses moyens, je ne suis
qu'un aveugle qui soupçonne sans le voir ce qu'il y a
derrière le voile. Chacun agit, donc prie,
selon son tempérament. Nous vivons dans un monde qui comme les écailles d'une
carapace de tortue est fait de religions ou d'idéologies
enfermées dans leurs doctrines et leurs méthodes, de partis
politiques monolithiques, de lois indécollables de leurs
codes et qui condamnent innocents comme coupables, de
commerce qui se fait partout de même manière, d'art qui
obéit à des règles, etc., et la tortue va de plus en plus
lentement, de plus ou plus lourdement et tombera comme une
pierre quand elle atteindra le bord de sa falaise. Il faut
libérer l'homme et pour se libérer il dispose de sa
pénitence et de sa vraie piété. Il ne
dispose de rien d'autre. Ceux qui, comme le dit votre
commentaire, prétendent que les Pèlerins d'Arès sont des
"ennemis du genre humain" se font du genre humain un idée
bien triste. Ils n'ont pas tort : le genre humain est ennemi
de l'ui-même et c'est bien triste en effet. Mais ils
oublient que l'homme peut s'en sortir ; à moins, bien sûr,
qu'ils ne souhaitent pas qu'il s'en sorte. Il y a aussi ceux
qui, comme vous le dites, pensent que "les Pèlerins d'Arès
ne sont pas une religion en effet, mais sont pires qu'une
religion ou qu'une secte, parce qu'ils ne croient ni en Dieu
ni au Diable et qu'ils prétendent que l'homme peut s'en
sortir tout seul, par une prétendue pénitence." Comment, dans l'état actuel des choses, empêcher les
hommes de dire n'importe qjuoi ? Nous, missionnaires du Très
Haut, avons bien conscienc e de cela.
22mar16 173C48
Je me suis rendu en Bretagne il y a quelques semaines et
j’en ai profité pour aller sur la terre de mes ancêtres du
côté de mon père dans le Finistère. L’arbre généalogique que
j’ai trouvé l’an dernier porte à ma connaissance que mes
premiers ascendants sont nés 1587. Pendant 450 ans, et
certainement plus, ces Bretons n’ont pas bougé de plus d’un
rayon de 12 Km autour de Landerneau.
Je suis allé prier à Dirinon, Hanvec, La Roche-Maurice etc,
dans chacune de ces petites églises en granit si
particulière de cette région, avec le calvaire et l’ossuaire
devant l’église dont le plafond en bois peint est très
coloré.
Mon esprit est alors parti vers chacun d’entre eux. J’étais
peut-être assis où François, Marie, Nouel, Jeanne, Barbe,
Yvon, Corentin, Marie-Josèphe et tous les autres s’étaient
assis et avaient à leur manière prié, imploré ou remercié le
Ciel. J’ai pensé que dans ces lieux des moments heureux, les
baptêmes, les mariages ou tristes, les deuils, des moments
de grande ferveur dans cette Bretagne si croyante avaient eu
lieu.
Je me suis alors senti relié à chacun d’entre eux : "Si je
suis là, c’est grâce à vous, vous qui êtes en attente sur
le rivage. (Rév d’Arès 17/4)." J’étais véritablement
le point de jonction entre mes ancêtres et ma descendance
qui, si elle le souhaite, travaillera au Champ du
Père (Rév d’Arès 37/8). J’ai senti alors la grande
responsabilité que j’avais vis-à-vis d’eux.
J’ai répondu à l’Appel: Qui enverrai-Je, qui ira pour
Nous ? (Isaïe 6/8). Cet Appel lancé par le Père
de l’Univers à cette humanité il y a 42 ans pour que
le monde change (Rév d’Arès 28/7) vraiment, afin
qu’au Jour du Père la Lumière couvre tout
sans cesse. (31/8)
Il est vrai qu’il n’est pas facile de répondre à cet Appel
et surtout de s’y tenir. Moissonner ces épis (Rév
d’Arès 13/7) si difficiles à trouver, être pénitent,
se briser sans cesse, alors que la société prône l’inverse,
et puis chaque jour ouvrir la Parole, et après s’être
relevé, de suite L’accomplir afin d’être un
meilleur moissonneur et un meilleur pénitent.
Il suffit alors que je repense à ce que j’étais avant
d’avoir répondu oui, à cette période où je ne trouvais pas
de sens à donner à ma vie. Je n’étais pas malheureux non
plus. Ce monde nous apporte beaucoup de choses que l’on
croit être du bonheur et qui remplissent bien nos vies. Mais
je sais que le vrai bonheur est ce que je vis aujourd’hui
parce que peu à peu je me sens un peu plus libre, libre
d’être ce que le Créateur veut que je sois.
Alors dans ces petites églises le Chant du Père à ma
barbe (Rév d'Arès x/8), cette Parole je La prononçais
bien avec la volonté de L’accomplir.
(…) pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta
Puissance et Ta Lumière. (Rév d’Arès 12/4)
"Plus nous serons puissants plus nous aurons de la Lumière,"
nous avez-vous enseigné, frère Michel.
Merci pour cette belle entrée.
Alain LB (Ile de France)
Réponse :
"La grande responsabilité que j’avais vis-à-vis d’eux (vos
ancêtres bretons)," dites-vous, frère Alain, mais c'est
c'est la responsabilité que vous avez vis-à-vis de toute
l'humanité avec laquelle vous ne faites qu'Un, Un, cet Un
que tu dois êtres en toi (Rév d'Arès xxiv/i).
Nous avons une magnifique mission d'universalité et je suis
heureux que vous soyez parmi les plus engagés dans cette
mission, mon frère.
Le mois de mars déjà incline vers sa fin. Dans trois mois
nous serons déjà en Pèlerinage et dans trois mois et demi
j'aurai la joie de vous revoir à Arès, fidèle frère
d'accueil sur le Saint Lieu.
Vous étiez dans votre Finistère ancestral voilà peu et vous
vous sentiez lié à vos grands-pères et grands-mères qui
vécurent là et vous avez prié dans ces chapelles où ils
prièrent eux-mêmes. Il fut une époque où j'étais moi-même
attendri au contact de mes grands-pères et puis j'ai peu à
peu compris que ,mes grands-pères, ce sont tous les humains
qui m'ont précédé. Je ne suis pas fils de ma famille, mais
fils de l'humanité comme je suis fils du Père de l'humanité.
Alors me revient cette pensée de Pascal : "Je sens que je
puis n'avoir point été ; car le moi consiste dans ma pensée,
donc moi qui pense n'aurait point été si ma mère avait été
tuée avant que j'eusse été animé ; donc je ne suis pas un
être nécessaire. Je ne suis pas aussi éternel ni infini,
mais je vois bien qu'il y a dans la nature un être
nécessaire, éternel et infini (Pensée 443)."
22mar16 173C49
Personnellement, aujourd’hui, je ne vois pas comment je
pourrais rester pénitent sans la vraie piété.
L’agitation, les peurs, les idées en vogues m’assaillent
quotidiennement et pour garder le cap, celui que nous montre
le Père, le retour quotidien à Sa Parole est vital pour moi.
Mon expérience de la vraie piété à commencer seul,
je ne connaissais aucun autre Pèlerins d’Arès et je n’avais
pas de contact avec Frère Michel. J’ai simplement commencé
par le Père de l'Univers en suivant l'invitation
du Père qui dit : Trois fois le jour, une fois la
nuit, le pécheur priera comme Je le prescris (Rév. d’Arès
12/5).
Puis j’ai eu envie d’y ajouter des extraits de la Parole.
Depuis, elle n’a cessé d’évoluer, de changer avec des
moments où la tête a du mal à faire taire le bruit et des
moments très intenses.
Ce qui est certain pour moi aujourd’hui, c’est que par la
constance, la vraie piété est devenue un point
d’encrage. Elle permet de naviguer à contre-courant avec amour,
patience et mesure.
La prière est pour moi un rendez-vous, un ressourcement
indispensable, une assise solide pour ma pénitence. Elle
me nourrit, me donne une force et une lumière intérieure.
Pour moi la vraie piété est concrète et palpable.
Elle est profondément existentielle.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Voilà revenue dans cette page de commentaires la vraie
piété et comme j'en suis heureux !
L'homme qui devient pénitent, un pénitent
constant et en progrès continuel, découvre à un moment où à
un autre qu'il n'a plus à se battre contre les soucis, les
obstacles devant l'avenir, les chefs, les concurrents,
les lois, tous les maux de la vie, mais qu'il a au fond de
lui un adversaire autrement plus dur : le péché. Il
a en somme à se battre contre lui-même et c'est un combat
autrement plus difficile et opiniâtre que faire face aux
multiples adversités de la vie.
Alors là, oui, frère Louis-Marie, comment ferait-il cet
homme-là sans le secours quotidien de la vraie piété ? "Que faites-vous dans ce Pèlerinage ?" me demanda un
jour quelqu'un. "Je prie," répliquai-je. Il goguenarda :
"Vous priez comme une petite vieille ?!" Moi : "Je ne sais
pas comment prient les petites vieilles, mais moi, je ramène
sur mes lèvres les Paroles que j'ai entendues du Ciel et qui
m'ont dit ce qu'il faut faire. Il faut faire le Bien
et, croyes-moi, c'est très difficile." Lui: "C'est tout ce
que vous a dit le Ciel ? Le Bien ?" Moi: "Oui, le
Bien." Il se tut et disparut à toute vitesse comme si
le Bien s'était montré à Lui sous la forme d'un
ange flamboyant, l'épée à la main. Je n'avais encore, de ma
vie, jamais rencontré quelqu'un que le simple mot Bien
ait mis ainsi en déroute.
Merci, frère Louis-Marie, pour votre commentaire.
22mar16 173C50
Je lis ce blog chaque semaine depuis plusieurs années. Je ne
suis pas Pèlerin d'Arès. Je ne crois pas que La
Révélation d'Arès vient de Dieu et je ne sais pas
d'où elle vient. Mais votre blog est intéressant,
intellectuellement fertilisant, pas toujours convaincant
mais digne d'être lu, d'attirer l'attention et de temps en
temps on a est obligé de dire: Cet homme (vous) a raison.
Les gens qui dirigent le monde feraient bien de vous
consulter, parce que ce qu'on trouve ici, c'est le bon sens
à l'état natif.
Si tous les blogs étaient comme celui-ci on n'aurait plus de
guerre, plus de problèmes, plus de conflits entre les hommes
et on trouverait beaucoup de solutions, bref, on vivrait un
monde intelligent.
Ce qui est surprenant, c'est votre prolixité. Vous parlez
des mêmes choses mais de façons plus diverses les unes que
les autres, jamais les mêmes mots, les mêmes phrases, les
mêmes façons d'expliquer, mais au bout les explications
reviennent au même. Par exemple, vous expliquez à
Jean-Jérôme [173C47] ce qu'est selon vous l'homme et comment
vous vous positionnez par rapport à l'homme et à son supposé
créateur du ciel, et cela vous l'avez fait plusieurs fois
dans ce blog, mais jamais de la même façon bien qu'en disant
la même chose au fond. C'est la marque d'une spontanéité où
l'on voit votre sincérité. Vous ne récitez pas par cœur la
même leçon apprise. Vous vivez ce que vous dites. Ce n'est
pas commun dans le monde. Ça servira pour convaincre le
monde que, si vous n'avez jamais vu Jésus ni Dieu, ce que
vous avez imaginé ,est "vrai".
Donc, ce que vous dites est la "vérité", je veux dire autre
chose qu'une vérité parmi d'autres. Il restera de vous
quelques chose. Peut-être aussi visible que l'est encore
Jésus de Nazareth. Je vous salue comme un grand homme,
inconnu comme tous les grands hommes — que les faux "grands
hommes" du moment détestent forcément —. Passée la maladie
infantile du monde, qui nage dans la bêtise des idéologies
et des constitutions, considérées comme dogmes sacrés, vous
prendez une place de premier plan et l'on saluera vos bustes
dans les squares comme les gens saluent les bustes de
Socrate ou de Jésus (je ne parle pas du Christ des Églises,
mais du Jésus philosophe).
Plus je vais plus je crois que les Pèlerins d'Arès, vos fils
spirituels, et leurs descendants, quels que soient les noms
qu'on leur donnera, élaborent une façon d'envisager la vie
qui est la bonne. Ce que vous croyez ne dégénérera pas en
alchimie, comme les dogmes religieux et les idéologies
politiques (le gouvernement actuel Hollenade-Valls évoque
une fin du socialisme qui est devenu un laboratoire
d'alchimistes dont ne sort plus que des formules creuses).
Le socialisme n'est plus qu'une superstition. Chez vous,
c'est du solide. Comme ce fut chez Socrate et c'est pourquoi
on l'assassina à la ciguë.
J'ai une question : Quatre-vingt humains sur cent
aujourd'hui ne croient plus en Dieu. Je ne parle pas de la
France, ni de l'Eirope, mais du monde. Comment pouvez-vous
encore faire croire que Dieu vous a parlé ? Il n'existe pas.
Votre philosophie est la meilleure, mais repose sur un
terrain surnaturel qui n'a jamais existé. Ne pensez-vous pas
que vous auriez été mieux inspiré en disant : Voilà ce que
moi Michel Potay je pense du monde et de son avenir, plutôt
qu'en racontant ces invraisemblables histoires d'apparitions
? Vous auriez cent fois plus d'adeptes. Ne croyez-vous pas
qu'il est temps de dire la vérité ?
Romain T. d'Ile de France
Réponse :
Non, je ne crois pas qu'il est temps de dire votre vérité,
parce que la Vérité que je dis et défends depuis 1974 n'est
pas une vapeur échappée de ma marmite-jugeotte personnelle,
c'est le Fruit tombé de l'Arbre gigantesque,
infini de l'Univers dont l'espace est le tronc, les galaxies
les branches, les étoiles les feuilles qui frissonnent comme
des milliards de lumières. C'est le Fruit (Rév d'Arès
i/17-19) tombé de cet arbre dont la sève est le Père,
Dieu, le Très-Haut, le Tout Autre, l'Étre. Une fois de plus
depuis quarante-deux ans je témoigne de la Vérité du
Surnaturel qui m'a surpris dans mes certitudes en 1974 et
1977.
Je ne cherche pas d'adeptes de moi-même, mais d'adeptes du Père
de l'Univers. Un jour, je ne sais quand, mais je suis
sûr que ce jour arrivera, ceux qu'on appelle aujourd'hui les
savants, des scientifiques maintenant rationalistes et
incroyants, croiront — enfin — que l'irruption du Père
de l'Univers sous la forme d'un gros clou
parlant (Rév d'Arès ii/21), que j'ai appelé bâton
de Lumière, est la seule explication de La Révélation
d'Arès et que son Appel était tellement
évident, tellement logique et sensé, qu'à peu près personne
n'y a cru en son temps. Personne n'y a cru parce que vous
pensez que l'homme est tellement intelligent que rien qui ne
soit intelligent ne pourrait sortir d'autre chose que d'un
homme. Commment pouvez-vous croire en Dieu, puisque vous
vous croyez un Dieu ?
Mais en vous croyant un Dieu vous n'êtes pas loin de la
Vérité, puisque vous êtes de Dieu l'image et
ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais il vous manque
deux choses : le Bien et l'humilité pour voir et
faire le Bien. Quand un athée me jette : "Dieu,
c'est l'homme qui L'a inventé," je réponds : "Vous ne savez
pas si bien dire. L'homme est un Dieu en effet, mais un Dieu
sans éon ni puissance. L'éon et la puissance de Dieu, c'est
la vie spirituelle qui les donne. Retrouvez la vie
spirituelle, vous verrez Dieu, mais vous verrez qu'il n'a
pas de bras, pas de jambes, pas de tête, mais qu'il est la Vie.
C'est pour voir la Vie qu'il faut changer
de vie sur Terre."
Merci pour vos compliments, mais ils me laissent froid,
parce que je ne les mérite pas. Le mérite ? C'est le
Père qui l'a. Si ce blog est "intellectuellement
fertilisant", c'est parce que Dieu est derrière moi, c'est Sa
Main qui tape sur mon clavier, c'est Sa Pensée que
mon clavier exprime.
Je ne suis pas grand chose, je ne suis que la guide sur le
cou du Laboureur qu'est Dieu. Dieu est le soc, sa Puissance
est le cheval, la terre qu'il soulève est votre personne
même. Le grain d'intelligence que vous vous
attribuez ou que vous m'attribuez, c'est Lui Qui l'a semé
(Rév d'Arès 5/1, 6/2). Il a semé en
automne, patiemment il attend que passe actuellement l'hiver
de l'humanité, il attend que le printemps revienne et déjà
les Pèlerins d'Arès sont comme les vols d'oies sauvages dans
le ciel.qui annoncent une saisons plus clémente. Vous
entendez peut-être le friselis du blé en gerbe. Vous verrez,
vous le verrez comme moi dans le mystère de l'espace où
navigueront nos âmes en attendant le Jour
(31/8), vous le verrez, ce Dieu, dont vous niez
l'existence, parce que comme "quatre-vingt humains sur cent"
vous ne croyez plus qu'à vous-même.
22mar16 173C51
Tout d'abord, je me réserve pour ne pas encombrer votre blog
afin de laisser à tout le monde la possibilité de
s'exprimer.
Don, j'avais retenu ce petit message que j'ai nommé dans un
groupe Facebook, que j'ai oublié des mésaventures d'une
brebis égarée, de manière humoristique. Mais ce petit
message était à l'origine là, pour participer à votre
entrée. Voilà donc je vous le retransmets :
"Sur cette photo on voit une femme qui a envie de croquer la
vie à pleine dent. Je suis touché par le témoignage de sa
sœur de sang . Malgré tout ce que l'on pourra en dire. Une âme
est partie en fumée. Et derrière l'étrangeté, de ce type de
personne, on y trouve de la pureté. Malheureusement la
pureté, choisi son camp selon la place qu'on lui propose.
Elle a vue d'un côté, un monde bien-pensant, où règne
l'autosatisfaction. Dans ce monde elle y a vécu, libre et
joyeuse. Mais ce qu'elle a ressenti et les choix qu'elle fit
n'avaient d'effets que sur une courte durée. Et enfin de
compte elle n'y avait pas sa place. De l'autre côté, un
autre monde, où tout ce qui allait se faire
s'inscrirait dans le long terme, et
l'échelle de ce long terme elle a cru que sa vie n'avait
plus importance. Sa sœur a bien voulu lui faire entendre
qu'elle n'avait pas sa place. Conclusion : On vit dans des
sociétés stéréotypées, ou la joie, la liberté et la piété
paraissent inconciliables."
Pour explication, la femme dont je parle a été une des
compagnons des présumés terroristes réfugiés à Saint-Denis
et qui est morte exposée [explosée?] par une ceinture. Je
dirais pour ajouter à mon commentaire il aurait fallu un
appel d'air, vers une terre de liberté, certainement le
cadre qui se construit par La Révélation d'Arès.
Un lieu où l'on peut vivre avec le sentiment d'éternité,
dans la joie et dans la Liberté.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Nul doute, frère Frédéric, que l'absence totale d'idéal, de
bon idéal, offert aux jeunes, cette absence, ce vide, cet
abîme, décide certains d'entre eux à chercher ailleurs un
idéal. Moi, au lieu de me lamenter qu'une jeune fille porte
un jour une ceinture d'explosifs et se fasse sauter avec, je
me dirais: "Mais n'est-il pas merveilleux que des jeunes
puissent encore avoir de nos jours le courage du sacrifice
de leur vie, plutôt que d'aller passer ses soirées dans des
boîtes de nuit ? Cela ne vaut-il pas que je me creuse la
tête pour y trouver un idéal à leur proposer ?" Au lieu de
ça on veut un état laïc, c'est-à-dire un état aussi terne,
triste, sans relief, sans beauté, sans horizon, bref, aussi
éteint que possible et l'on oublie que les cœurs chantent en
silence dans les poitrines, les têtes sont pleines
d'espérances et ne demandent qu'à aimer. Qu'offre-t-on à
aimer ? Rien. Alors, la mort peut paraître plus brillante
que la terne vie, vie sans travail par surcroît.
Cet idéal, nous l'avons. C'est La Révélation d'Arès,
mais comment la faire connaître à ceux qui en ignorent
l'existence quand les radios, les télévisions, les medias
quels qu'ils soient ferment soigneusement leurs portes
devant nous ? Comment la faire connaître autrement que par
le très lent procédé de la mission de rue ?
Le principal obstacle à la Lumière, c'est le sombre monde de
fantômes dans lequel on laisse piétiner la jeunesse.
"L'appel d'air" ? C'est l'Appel d'Arès. La "terre de
liberté" ? C'est toute la Terre qui attend que l'amour y
refleurisse.
22mar16 173C52
Je me suis souvent dit par le passé : "Tu ne pries pas
assez". Mais "assez par rapport à quoi ?" objectai-je
aussitôt dans ma petite tête de Pèlerin d’Arès balançant
déjà entre une norme de groupe indéfinie et la liberté
vertigineuse grande ouverte devant sa piété toute neuve.
Est-ce qu’un seul mot du Père totalement investi, vibrant,
vécu, ne pouvait pas suffire à réveiller davantage le mort
spirituel que j’étais qu’une heure de prière ressassée, plus
ou moins concentrée, fut-elle dans les trois livres ? Alors
même que le mot piété était pour moi au départ
synonyme de bondieuserie, à l’instar de Charlie (173C23) ou
Véronique (173C16), un fantôme de religiosité hanta
longtemps ma piété et la hante sans doute encore. Quelle
autre référence avais-je que le moulinet automatique des
prières catholiques de mon enfance ?
La prière personnelle du prophète, proposée au
moment du pèlerinage comme un exemple, un gabarit possible,
pour répondre à : Tu les enseigneras à prier (Rév.
d’Arès 35/01) tombait à point nommé pour remplir mon
vide de référence, l’aîné ne manquant jamais par
ailleurs de rappeler que la prière du pèlerin est libre.
À défaut, "bête et discipliné", j’empruntai cette prière-là,
version longue ou courte, qui devint peu à peu une habitude.
Quand je l’avais dite, quand au moins j’avais dit les quatre
Père de l’Univers minimum de piété requis par La
Révélation d’Arès (12/05), je me sentais "en règle"
avec l’Éternel. Aussi quel ne fut pas mon étonnement quand,
un jour, je ne devais pas être pèlerin depuis plus de trois
ans ou quatre ans, vous m’avez dit : "Comment, mon frère
Claude, vous n’avez pas encore de prière personnelle ?" Je
n’ai jamais oublié votre petite phrase lancée avec le plus
grand naturel et la bonhommie qu’on vous connaît, mais il me
fallut jusqu’à aujourd’hui pour qu’elle commence seulement à
trouver une réponse satisfaisante et plus naturelle dans ma
vie spirituelle. Je m’étais bien fabriqué des prières perso,
taillées dans La Parole, mais je le faisais avec le
volontarisme candide de ceux qui veulent paraître plus
qu’être.
Aujourd’hui, j’accède, me semble-t-il, à une compréhension
clarifiée de ce mot piété, et votre entrée 173 y contribue.
Je vois ma piété comme recherche permanente et quotidienne
d’adhésion au Tout, au Soi, au Père,
à l’humanité et à la Création tout entière.
Certes, Dieu définit la vraie piété comme prononcer
Sa Parole pour L’accomplir (Rév. d’Arès 35/08). On
pense aussitôt à l’accomplissement extérieur à soi-même, à
l’amour, au pardon,… mais cet accomplissement ne
commence-t-il pas en priorité en soi, par l’accomplissement
de Dieu en soi, qui n’est au demeurant autre que la pénitence
? Dès lors, il m’apparaît que ma prière n’est plus
qu’une forme de piété parmi d’autres. Privilégiée certes.
Mais je peux aussi méditer, écrire ou lire des écrits où
transpire la Parole qui ouvrent ma réflexion et mon intelligence
et participent ainsi de mon accomplissement. Ne
prononcé-je pas désormais La Parole dans bien d’autres
circonstances que ma seule prière ? Dans ma mission bien
entendu, mes conversations, mes interventions sur Internet,
mes écrits, ma réflexion, mes réunions de travail, mes
créations d’outils pour ma mission, etc. ? Bien qu’il n’y
ait de piété que pour Dieu ! (33/35), mes rapports
eux-mêmes envers les autres humains peuvent être vus sous
l’angle de la piété. Car l’autre c’est aussi Dieu
! Qu’est-elle donc alors ma piété sinon l’amour ?
Amour, piété, prière, tout ce qui semblait séparé, se
raccorde, prend sens pour ne former qu’une seule Vie,
se fluidifie et se dissout dans l’Eau du Ciel,
retrouvant les courants puissants des fleuves d’Éden,
pour n’être plus un Jour que l’hymne d’Adam (10/02).
Il n’y a plus rien de religieux dans cette piété-là.
Le religieux – comme le politique – comme c’est triste,
c’est l’arrêté, le figé, le degré zéro du rapport humain, la
mort au fond. Or la Vie est mouvement, danse,
inventivité, beauté, joie, rire, sonnettes
des anges ((Rév. d’Arès 10/02). Regardez le printemps
! Non, mais regardez cette fête offerte gratuitement devant
nos yeux !
La vraie piété finalement est-elle autre chose que se
départir de soi pour vouloir se fondre dans le grand Courant
de la Vie ?Mettre ses pas dans les Pas de
Dieu (Rév. d’Arès 32/03) ?
C’est bientôt Pâque(s), je viens de recevoir un petit tract
des témoins de Jéhovah dans ma boîte aux lettres. Ils vont
commémorer "le sacrifice de Jésus" le 23 mars et m’invite à
en faire autant. Pourquoi ces frères-là ne voient-ils pas
que commémorer est à l’opposé de la Vie ? Que
Pâque, la transfiguration, la Victoire sur la
mort, la Vie, c’est devant nous et que la vraie
piété consiste justement à l’accomplir.
Claude M (Ile de France)
Réponse :
Oh ! qu'il est beau, qu'il chante dans mon cœur ce
commentaire ! Merci pour lui, frère Claude.
Vous dites, avec tant de clarté et de justesse : "Ne
prononcé-je pas désormais La Parole dans bien d’autres
circonstances que ma seule prière ? Dans ma mission bien
entendu, mes conversations, mes interventions sur Internet,
mes écrits, ma réflexion, mes réunions de travail, mes
créations d’outils pour ma mission, etc. ? Bien qu’« il n’y
ait de piété que pour Dieu ! » (Rév. d’Arès 33/35), mes
rapports eux-mêmes envers les autres humains peuvent être
vus sous l’angle de la piété. Car l’autre c’est aussi Dieu
!"
Mais oui, frère Claude. Il y a des jours où je suis
moi-même, chaque minute du jour, à tel point dans la Parole
à accomplir, écrivant, répondant à mes frères,
réfléchissant à la mision, que je ne fais plus qu'un avec
eux, avec Dieu, avec la mission, avec le Jour qui
n'est pas encore, mais que j'anticipe, et le soir, après une
journée tellement chargée qu'elle n'a été qu'une vraie
piété d'un bout à l'autre, je m'endors directement
dans la félicité de l'amour et de l'espérance sans avoir à
me prosterner une fois de plus vers la Terre des hommes,
vers moi-même ou vers le fin fond de ma mémoire pour en
faire jaillir la Parole à prononcer.
Mais oui, frère Claude, vous avez raison. La vraie
piété, ce n'est pas une piété d'une forme à jamais
définie, mais c'est une piété multiforme, vivante, qui peut
s'effectuer de toutes les façons possibles et imaginables
pourvu qu'elle tende à son but unique : être accomplie
selon la Parole. S'il y avait quelque terrorisme qui crucifiât les mots,
au lieu de crucifier des innocents à Bruxelles ce matin, ce
qui ne sert à rien, qu'à remonter les ressorts de la
mécanique loi du talion, comme certains mots mériteraient de
l'être, le mot prière aurait une bonne place dans
la liste des victimes. De nos jours où la prière
est de ces actes qui recouvent les pires hypocrisies — le
terroriste prie à la mosquée avant de se faire sauter à
l'aéroport ou dans le métro — qu'il est compréhensible qie
le Père ait veillé à ne pas définir la piété,
parce qu'elle est indéfinissable, étant faite pour rappeler
ce qu'il faut accomplir. Quoi accomplir ?
L'amour et tout ce qui en découle ! Et cela peut prendre
toutes les formes pourvu qu'elles aboutissent au Bien.
Je suis heureux, frère Claude, que vous ayez compris que la
vraie piété fait entrer la Vie en nous.
23mar16 173C53
Oui, je signe cette pétition parce que le plus grand mal sur
la terre que génèrent bien des pouvoirs est la guerre et
toutes formes de terrorisme qui font d'eux des criminels
assis gentiment dans leurs fauteuils et qui font exécuter
leurs ordres de destruction par des tierces personnes.
Parce que la terre a été donnée à tous les citoyens afin que
chacun se partage fraternellement ses richesses et vivent
dans la paix, le bonheur, l'amour. L'argent de la vente
d'armes profite et sert ces pouvoirs afin de mieux régner.
Sortons de cette masse tenue en laisse par la peur et
libérons-nous !
Recherchons le bien pour la vie des générations
qui viennent. La terre est belle. Devenons tous des sœurs et
des frères de notre humanité. La haine engendre la haine,
mais l'amour peu être plus fort et engendrer le bonheur et
la paix. Devenons des citoyens libres et pacifiques,
responsables de notre vie et de la vie d'autrui.
Construisons une société faite de groupes d'affinités qui
œuvrent vraiment pour restaurer une terre de paix et de
bonheur entre chacun. Ce n'est pas une utopie, car cela se
fait déjà dans quelques pays et ça marche.
Stop à toute forme de pouvoirs (politique, religieux, lois,
sexe, justice humaine, etc...) qui dégradent l'homme et la
femme !
Oui à la liberté spirituelle sans dogme, à la liberté
d'exister,à toute Parole que le Créateur de l'Univers à
donné à ses prophètes au fil des générations d'Adam
à Mikal et qui a été récupérée par des pourvois de
toutes sortes. Ces pouvoirs depuis des siècles d'histoire
sèment la terreur au nom de soi-disant Dieu, alors que la
Parole du Créateur a toujours été là pour redonner cette
liberté d'origine, cet amour, ce besoin de créer,de
partager, de ne plus juger, car chacun des sept milliards
d'habitant de notre planète Terre est créé à l'Image de
cette Force Créatrice que l'on nomme sous divers
nom (Jéhovah, Allah, Yahvé, etc.) pour installer le Bien
qui nous conduira vers une vie perpétuelle de Bonheur.
Alors,arrêtons toute forme de guerre ! Stop ! Et embrassons
nous fraternellement.
En France,nous sommes depuis 1977 contemporains d'un prophète
— http://michelpotay.info/ — à qui le Créateur de l'Univers
à confié un nouveau Message qui vient éclairer ceux de la
Bible et du Coran des écrits d'hommes, car notre humanité
est au bord d'une grande catastrophe planétaire que nous
pouvons encore éviter.
Découvrez Le Livre [seconde partie] de La
Révélation d'Arès, Message que Le Créateur a donné
pour le diffuser à Frère Michel, son prophète.
Arès est un petit village d'ostréiculteurs situé en Gironde
au bord du Bassin d'Arcachon ,en France. Ce Livre est
disponible dans de nombreuses librairies, mais aussi sur le
site d'ADIRA [Association pour la Diffusion Internationale
de La Révélation d'Arès], à lire et relire et à faire
connaitre. Il contient une direction de certitude qui
permettra à chacun de reprendre sa vie en main, de se sauver
et de sauver notre humanité du néant spirituel qui
s'installe doucement : le péché des péchés [38/2].
Il s'adresse aussi bien à tous les croyants de toutes les
communautés spirituelles, Juives, Chrétiennes,
Musulmane,,mais aussi à tous les incroyants humanistes qui
ont été scandalisés [28/4] par les religions,et
qui aspirent à un monde de paix et de fraternité.
Que la paix du Créateur de l'Univers s'installe en chacun
des habitants de notre planète pour toujours et jusqu'au
jour de Dieu ! Car il n'y a qu'une seule race sur
notre planète Terre, celle de l'homme (féminin et masculin),
dont le Créateur est le Père. [Il est le Père] de tous ces
enfants qui, par la liberté qu'il leur a donnée ont choisi
de n'en faire qu'à leur tête. Il attend depuis Adam qu'ils
reviennent enfin à Lui et en Lui pour enfin revivre dans
l'infinitude de la paix et de l'amour.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Il n'est pas question de vraie piété dans ce
commentaire, mais c'est une belle exhortation, lancée vers
le monde, et je la publie.
Merci pour elle, ma sœur Patricia.
23mar16 173C54 L'homme pieux se tient devant Ma Parole (Rèv. d'Arés
32/8), [c'est-à-dire devant] tout écrit historique et
spirituel à la lumiére de La Révélation d'Arés et
de votre enseignement (39/1) : ce que tu auras écrit
(33/10), sans quoi je n'aurais peut-étre pas
(sûrement pas) vu la simple Vérité, le chemin, les
sentiers chevriers (25/1-6, 20/4-6) encore accessibles
(7/1), qui mènent à la Vie (24/3-5, 38/5),
à l'Eau (ii/20, viii/7), par la pénitence qui
est une joie pour les hommes pieux (28/25, etc.). Oui
le Bien est sacré !
Réaliser une banderole (a l'exemple de vos entrées 25, 44 et
48) avec écrit dessus "Le Bien est Sacrè" me tente
!
C'est hors sujet, mais j'aimerai que vous me confirmiez que
la différence entre le Pèlerin d'Arés grand P et le pèlerin
d'Arés petit p (les deux étant pénitents), c'est
que le Pèlerin d'Arés grand P est à la Moisson (Rèv.
d'Arés 6/2, 15/7). Quand je l'exprime a mes frères et
sœurs, je n'ai pas de retour clair ! Ma pensèe est simple,
peut ètre minimaliste, mais est-elle juste ?
J'embrasse (sauvagement, naturellement) mes soeurs et
frères, images et ressemblances du Tout Autre qui
est en nous — La Lumière (est prise) dans le piège
d'homme (Rèv. d'Arés ix/8).
Avec vous tous en prière, en mission et en l'Amour (Dieu
Amour, Yahvé (YAWH), Allah, le Crèateur, Brahma, Père
de l'Univers (Rèv d'Arés:12/4), le Saint,
le Puissant, le Sage, l'Infini, le Grand Esprit,
etc. Christ (Rèv d'Arés 32/1-5), mais le Bon
(s'en) tient (à) la terre (xxxviii/11), (Il) vole,
crois-tu ? (Non,) le Bon marche (comme) l'araignèe marche
(xiii/12).
Alain M. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
Vous me demandez si "La différence entre le Pèlerin d'Arés
grand P et le pèlerin d'Arés petit p (les deux étant pénitents),
c'est que le Pèlerin d'Arés grand P est à la Moisson
(Rèv. d'Arés 6/2, 15/7)". Le Pèlerin d'Arès grand P est tout à la fois pénitent
et moissonneur en calquant sa vie — je l'ai
défini depuis longtemps — sur celle du prophète ; c'est
celui ou celle dont les convictions et le comportement
suivent d'aussi près que possible et avec la même permanence
les convictions et le comportement du prophète
d'Arès. Autrement dit, ceux qui constituent le petit
reste. Le pénitent petit p est celui ou celle qui, tout en
croyant que La Révélation d'Arès vient du Créateur
et qu'il faut en suivre l'Appel, soit suit, soit
comprend cet Appel de façon différente. Il se
comporte de façon différente de la façon du prophète, de
sorte que le pèlerin d'Arès petit p peut avoir un
comportement très variable, toujours différent de celui du prophète.
Par exemple, il peut convenir qu'il devrait suivre le
comportement du prophète sans le suivre, il peut
interpréter La Révélation d'Arès comme le fait le
prophète, mais ne pas s'y conformer activement, il
est pénitent et moissonneur,mais à ses
temps perdus, par périodes, ou pas du tout par paresse, par
manque de courage, etc.Il peut aussi interpréter
La Révélation d'Arès de façon différente de celle
du prophète et être pénitent et moissonneur de
façon différente en se conformant à sa propre
interprétation.Etc. Donc, pour résumer, le
pèlerin d'Arès petit p peut soit ne pas être, soit être à la
Moisson, tantôt en accord avec l'interprétation du
prophètes mais en allant rarement sur le Champ ou
en n'y allant pas-du tout par peur ou paresse, tantôt en
missionnant activement mais selon ses propres convictions
différentes de celles du prophète. Comment dire ça autrement ? Si vous êtes un prophète de
La Révélation d'Arès à l'imitation du prophète
témoin de La Révélation d'Arès, vous êtes un Pèlerin
d'Arès grand P. Si vous croyez dans La Révélation d'Arès
et mettez en elle votre espérance mais n'êtes pas
prophète à l'imitation du prophète témoin de
La Révélation d'Arès, vous êtes un pèlerin d'Arès
petit p. Il en résulte que, s'il existe un stéréotype dans
le domaine du prophétisme, c'est le Pèlerin d'Arès grand P
qui est cet archétype. Tous les autres, dans leur très
grande variété, sont des pèlerins d'Arès petit p. Mais la
frontière entre les deux est très floue. Il y a des raisons
multiples pour lesquelles des Pèlerins d'Arès grand P
ressemblent à des pèlerins d'Arès petit p, mais n'en sont
pas : l'âge, la santé, le temps, l'empêchement familial ou
social, les circonstances, l"isolement, etc. Nous sommes une
humanité avec tous ses composants dans leur grande
diversité. Dans tout cela, le fait que les uns soient dans
la Moisson ou ne sont pas dans la Moisson
n'est pas absolument déterminant. Je me trouve donc moi
aussi, plus ou moins, dans la position incertaine de ceux
qui ne vous "donnent pas un retour clair".
23mar16 173C55
"Si je regarde le Ciel où se trouve Dieu, Dieu couvre
l'infini de l'univers, je les vois eux [les astres], mais
ils ne sont pas sacrés. C'est moi qui suis sacré, c'est vous
qui êtes sacrés quand vous êtes en contact avec le Ciel et
Dieu, dans votre prière et quand vous faites le bien."
J'ai le souvenir un peu flou, mais vivace encore, du conseil
que vous avez prodigué aux frères de Lorient, de prier — prononcer
la Parole avec la volonté de l'accomplir [Rév d'Arès 35/6]
— avant de se rendre au Champ pour y moissonner
les âmes encore vivantes ou ressusciter la Vie
dans les âmes déjà mortes. Et vous avez assorti ce
conseil d'un autre tout aussi précieux : "Quand vous sortez
de votre prière, vous vous êtes sacralisés, alors évitez les
bavardages avec les frères que vous rencontrez, pour dire
bonjour ou pour prendre des nouvelles."
Tout le monde l'a entendu, mais qui le fait ? Les plus
[conformes au] petit reste d'entre nous, ne
peuvent pas s'empêcher de tailler une petite — voire longue,
très longue — bavette avec le frère ou la sœur de rencontre.
Peut-être n'avons-nous pas encore le sens du sacré ni bien
compris l'importance de la vraie piété et de ce
qu'elle signifie très profondément. Nous ne sommes pas des
anges !
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous n'êtes pas des anges, en effet. Vous êtes plus que
cela, des prophètes du Très-Haut qui a parlé à
Arès en 1974 et 1977, des oissillons du faucons,
c.-à-d. des prophètes qui multiplient sur Terre l'action du
prophète.
Il n'existe qu'un seul prophétisme, qu'à ma connaissance les
anges ne sont pas chargés d'assumer. C'est vous qui
en êtes chargés. Celui ou celle qui porte en lui ou en elle
la Parole de Dieu doit, dans le moment très important qui
précède immédiatement le travail de moisson, le
moment d'aller au Champ, doit faire en sorte de ne
pas disperser cette Parole quand il vient de la rassembler
et la rafraîchir en lui ou en elle par la vraie piété.
Vous disposez à Lorient d'un oratoire, d'un bel espace pour
prier, avec de grandes et belles vues de la salle de prière
d'Arès où le Père se manifesta en 1977, avec des bancs
identiques à ceux du Pèlerinage d'Arès, c'est quelque chose
de formidable. Ne perdez pas entre cet oratoire et la rue la
riche Parole que vous venez de renouveler en vous.
Si ma mémoire est bonne, cet oratoire a une porte sur cour.
Ne pouvez-vous pas sortir par la cour pour éviter de
repasser par le local de mission où vous pouvez etre
distraits ? Et si dans la rue vous rencontrez quelqu'un qui
serait tenté de vous "tailler une bavette" dites-lui : "Je
suis sacralisé(e). Nous parlerons tout à l'heure." et passez
votre chemin pour courir au Champ. N'oubliez
jamais que dans le moment où vous êtes missionnaire, vous
êtes le représentant ou la représentante du Père. C'est Lui
qui parle par votre bouche.
Nous avons tous des habitudes de bavardage. Nous sommes tous
des esprits légers. Changeons nos habitudes et que ce soient
des âmes, non plus des esprits, qui partent à la
mission !
Oui, là, la vraie piété a une utilité immédiate.
Vous l'avez très bien vu. Merci pour ce commentaire, ma sœur
Françoise.
23mar16 173C56
Les hommes ne se doutent pas de quels dangers nous sommes
menacés aujourd’hui.
‘’Le pire est à venir," disiez-vous, Mikal, dans
votre enseignement : ‘’.Nous sommes à la fin d’un
système, d’où l’imploration de cesser de faire le mal, et
nous retrouverons le chemin de la vertu. Se libérer de notre
ancienne condition de ténèbres. Se préparer à la
nouvelle civilisation par l’étude d’un travail
consciencieusement spirituel et ça prend du temps
évidemment. Grace à l’idée de fraternité, la terre deviendra
un lieu béni, mais auparavant le moment présent n’est pas
gai, ni rassurant. De grandes souffrances que nous subissons
dans le quotidien par toutes sortes de maladies : infirmités
chômage, divorce, crimes etc. Toutes sortes de
tribulations ou il n’est plus un endroit sur la terre qui ne
soit souillé de sang humain ou animal .Tout les péchés
accumulés durant des milliers d’années doivent être purifiés
par les "piliers de la pénitence" dans l’impératif
! dès maintenant. C’est aujourd’hui qu’il nous faut
commencer avant que ne pleuve le péché des péchés (Rev
d’Arès 38/2).
Sur la terre, quelque chose d’extraordinaire se prépare une
insurgeance grandiose et absolument inconcevable, qu’on
nomme la pieuse gente (Rév d’Arès xLv/12-13),
se manifeste déjà. Nous voyons les prémices de l’exode
missionnaire surgir déjà dans plusieurs villes de France et
même ailleurs dans d’autre pays, la libération arésienne ne
peut pas être davantage remise en question.
L’humanité doit se préparer à de grandes épreuves
inéluctables qui viennent et qui apporteront la fin de
l’égoïsme puisque le Père de l’Univers nous le dit
par La Révélation d’Arès.
C’est la fin d’une époque ; un nouvel ordre va se substituer
à l’ancien, un ordre dans lequel régnera l’amour sur la
terre, la lumière, le bien et la justice triompheront ce
n’est qu’une question de temps.
Une sœur de Bretagne-Sud
Réponse :
Merc, ma sœur, pour ce beau commentaire. Il n'y est pas
question de vraie piété, mais c'est une exhortation.
23mar16 173C57
Je suis émerveillée devant la richesse de ces commentaires
qui se suivent et de la richesse de vos réponses, Frère
Michel, qui coulent comme un ruisseau d'Eau claire (Rév
d'Arès xL/6).
Je ne pensais pas mettre deux mots, je me sentais
incomplète.
Et puis, petit à petit comme un enfant qui suit les pas de
son père tout comme ceux de sa mère, suivant ses pas, et
cherchant à bien faire- par la Parole clamée- quelque chose
s'installait, et la clarté est venue !
Je ne quitte pas le Père, je ne veux pas le quitter et Lui
ne me quitte pas.
Depuis que je suis petite, je prie et j'ai vu faire le monde
autour de moi; c'est ainsi que j'ai été éduquée et j'en suis
heureuse.
Quand j'ai arrêté [?], rien n'a vraiment remplacé la joie
que j'éprouvais; alors il m'a fallu tout faire pour
retrouver cela. Et, en écrivant cela, je pense à cet
écriteau à l'entrée de la Maison de La Sainte Parole qui
commence ainsi:
"Me voilà Seigneur je ne suis pas venue de moi - même.
Je suis pas venue vers toi parce que je me croyais juste et
sage.
Tu as dû m'appeler..." .
C'est par et pour ce chemin là,par cette "Parole"qui me
guide,que je vis à nouveau,de cette joie là !
Alors,la prière que nos frères chrétiens appellent le "Notre
Père"qui fut ma Lumière un long moment devint Celle que j'ai
rencontrée Telle Que le Père l'a enseignée à Arès: Père
de l'Univers (12/4). Cette rencontre fut un réel
miracle dans ma vie car je cherchais le vrai et
j'ai commencé à le trouver tout au fond de mon être par
cette Parole libérée des harnais (10/10), qui
invitait Elle-même chacun et chacune de nous à construire
son âme, son salut par la pénitence
(30/10-11). Cette Parole, qui depuis toujours,
annonçait que c'est par notre Bien que viendrait
la Loi du Bien, Celle de la Bonté,
du partage, de l'Amour par nos efforts patients, la
Loi Qui sera (28/8).
Même si je me sais très imparfaite, je ne veux pas faillir à
cette construction, je veux simplement trouver l'Eau qui
me rafraîchit et me donne Force pour avancer; je
la recherche pour la partager ensuite.
Je ne demande pas, j'espère, je travaille et souhaite que le
monde s'éclaircisse; que la barbarie cesse pour les
générations à venir.
Le Père, par Son Messager et Son Enseignement,
n'a jamais cessé de nous accompagner dans nos efforts qui
permettent de retrouver le bon souffle:
Son Souffle, c'est cela le vrai bonheur : Prononcer
la Parole non pour "abolir", mais pour accomplir,
voilà la vraie piété (28/10).
Le Père n'(é)lève pas de (de force) ; Il ne nous
quitte pas si nous lui tenons le Bras (xxx/6) par
le Bon Livre [i/5-11], la vraie piété. C'est
par et pour l'Amour qui nous relie que le monde change
(28/7) et que nous avançons (xLiv/4).
Merci à vous frère Michel de m'aider à voir clair en
moi, Messager de l'Amour qui nous guidez inlassablement (Rév
d'Arès xxxiii/10-11) pour former un monde juste et
heureux enfin !
Merci de toute mon âme ! En me sentant Une
en moi, je ressens à quel point, chaque humain compte
immensément pour toute notre création et Son Créateur! Le
Père nous a créé pour la Vie et c'est la Vie
qui doit triompher.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Encore un belle exhortation reçue aujourd'hui. Merci pour
elle, ma sœur Danièle. Ici il est question de la vraie
piété, alors doublement merci !
Vous dites : "Je travaille et souhaite que le monde
s'éclaircisse; que la barbarie cesse pour les générations à
venir." Oui, la barbarie ! Vous pensez, je présume, à la
terreur que viennent de répandre dans l'aéroport et le métro
de Bruxelles des barbares — en qui d'autres voient des
"saints" et c'est bien là le drame —, mais je fais aussitôt
percevoir que la barbarie (ou la "sainteté") ne se fait pas
qu'à coups de bombes. Elle se fait depuis des siècles et des
siècles dans les mœurs.
J'ai pu voir ces jours-ci deux films. L'un italien de Nanni
Moretti s'intitule "La messa e finita" (La messe est finie)
et l'autre, britannique, "Just a kiss" (Seulement un
baiser). Dans le premier on voit en filigrane l'accusée
invisible, jamais nommée, l'Église épuisée, incapable de
faire face au genre de vie de l'humain moderne ; un jeune
prêtre accablé, chez ses fidèles et jusque dans sa propre
famille, par une suite de problèmes pour lesquels il n'a
absolument pas été préparé, finit par perdre la tête et
prendre la fuite, se voyant incapable d'aider ses frères
humains. Ici "sainte" barbarie de l'Église par rapport à des
réalités avec lesquelles elle est en décalage total. Dans
l'autre film, la religion aussi est la barbare ; il s'agit
d'un amour qui naît en Grande Bretagne entre un jeune
Pakistanais musulman et une Écossaise chrétienne de Glasgow,
mais tout s'oppose dans leurs millieux respectifs à
l'épanouissement heureux de cet amour, car les mœurs sont si
différentes dans les deux milieux, que leur vie commune ne
peut que rendre horriblement malheureux des gens qui les
considèrent comme perdus. Pour éviter cela, il eut fallu que
ces deux jeunes gens rompent et deviennent malheureux
eux-mêmes afin que leurs milieux gardent leur bonheur.
Quoique les entagonistes fassent, ils laisseront toujours
derrière eux une souffrance. Ces deux films montrent que les
chaînes qui enserrent les uns et les autres et les séparent
sont aussi barbares.
C'est là que je vois, avec une évidence lumineuse, combien
importante est notre mission : arracher les hommes à ce qui
les enchaîne et les emprisonne, qui est aussi douloureux que
la barbarie violente. Oui, notre mission est libératrice et
notre mission ne le montre peut-être pas assez. Et, bien
sûr, vous avez bien vu et j'en suis heureux, que la vraie
piété est pour nous un secours irremplaçable dans
notre mission.
Dans "La Raison dans l'Histoire" Hegel, si je me souviens
bien, ouvre quelque part un chapitre intitulé, je crois,
"L'humanité et la religion." Il y dit quelque chose comme:
"La religion est pour un peuple sa conscience de ce qui
est." Ici Hegel entend "être" au sens absolu. Il y a donc
autant de façons d'être en ce monde qu'il y a de religions.
Là, à mes yeux, est la barbarie. Les bombes tuent en
déchirant les chairs et les os et répandant le sang, mais
les façons de voir religieuses, les dogmes des uns et des
autres, tuent aussi à leur manière et tuent lentement
beaucoup, beaucoup plus de monde. Hypocrites sont ceux qui
disent qu'il suffit de supprimer la violence explosive pour
que règne le bonheur malgré la violence des oppositions
idéologiques, affectives, ou simplement celles des
habitudes. Ceci explique que pour le moment nous Pèlerins
d'Arès ayons sur le dos tout le monde, de tous bords. Nous
sommes pour la libération totale, absolue, de l'homme car
sans cela il ne trouvera ps le Bonheur... ni Dieu. C'est
bien un retournement total de la métaphysique de la vie
qu'apporte La Révélation d'Arès.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Danièle.
23mar16 173C58
Frére Michel, la prière devrait peut-être être ce moment où
dans notre dialogue intérieur permanent, on s'accorde le
droit de dire "je", à la place de ce "tu" permanent de nos
pensées qui exprime la division intérieure. Si ce "je" nous
revient souvent à l'esprit, [il] finit par habiter notre
corps et sortir de nos lèvres sous une forme lumineuse.
C'est certainement une bonne manière pour tuer le jugement à
la racine.
Ce jugement qui nous empêche d'habiter le Royaume.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
"Je" ou "tu" dépend de la personne à laquelle pense le
priant. C'est bien une des raisons pour lesquelles le Très
Haut ne donne aucune règle de prière. Chaque priant entend
au fond de lui-même "je", "tu", "nous", "vous", etc., à sa
façon personnelle. Si pour vous ce que vous dites ici est
important pour accomplir le Bien, alors
que ce soit la façon dont vous pratiquez votre vraie
piété, frère Frédéric.
Avec La Révélation d'Arès le monde ne peut plus du
tout être pensé comme un tout structuré, cohérent en
structure. Il ne peut être cohérent qu'en amour. Mais ça,
c'est seulement pour la pensée ; c'est encore loin d'être
dans les faits. Les significations de la cohérence sont
encore très diverses dans les esprits des présentes
générations , parce que nous avons été culturés de cette
façon-là et parce que nous nous efforçons d'aimer mais ne
pouvons pas encore atteindre à l'amour absolu, qui ne
viendra qu'avec le temps. La cohérence ne peut donc être
totale pour nous, vous, moi, "je", "tu", elle ne peut être
que partielle. Le monde porte encore pour nous une part de
dualité, que nous ne pourrons réduire à la non-dualité que
peu à peu, de génération en génération.
23mar16 173C59
La Vraie Piété dites vous ! [Vous écrivez :] "Dans
le Bien vécu est la force de délivrance du Mal, mais la
Parole vécue y ajoute la force de transfiguration. Il faut
sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à fait..."
Bien difficile d'écrire après ce sublime rappel, mais notre
reconnaissance peut vous écrire modestement son écho .
Toutes vos entrées , Vraie Piété, Mensonge, Non-dualité
etc.. ne sont que différentes portes et fenêtres pour nous
aider à entrer dans le même Cœur de l'Univers.
Pour vivre à votre exemple la réunion du Créateur et de la
créature qui redeviendra Créature, pour vivre l'union des
hommes redevenus conscients et créateurs de leur âme
à chaque instant, dans tous les actes de leur vie,
régénérant leur Identité Divine pour former ce grand peuple
d'identité que Dieu voulut comme enfant d'un Amour
fou.
La voie du prophétisme est la seule qui ne permet pas le
décalage, le mensonge, entre le proclamé et l'agi, entre
l'extérieur et l'intérieur, entre le passé, le présent ou le
futur, puisqu'il s'agit de vivre, d'incarner, d'Être la
Parole créatrice. Sois un dans toi ! dit le Père (Rév d'Arès
xxiv/1)
C'est là l'essence qui nous distingue absolument du dogme
religieux ou de l'idéologie politique, scientifique et de
tous les intellectualismes.
La vie, rien que la vie mais la Vraie Vie.
Accomplir tout à fait, chacun avec sa vie propre : je
me souviens d'une de vos métaphores. Il ya longtemps vous
nous disiez : "Si vous n'êtes pas en accord total avec ce
que vous dites, vous sonnerez faux comme une cloche fêlée."
Nous en faisons difficilement l'expérience, mais en
progressant.
Petits pêcheurs que nous sommes : Après l'harmonie d'une
profonde prière qui a fait résonner la Parole dans notre
corps, notre esprit et notre coeur, ou d'une belle rencontre
missionnaire où la Lumière semble nous avoir
traversés pour toucher "l'autre nous-même" rencontré et
aimé, le bruit et la fureur reviennent en force à l'assaut
et nous désaccordent.
Vous êtes la tour escarpée (Rév d'Arès 33/10) qui,
elle, ne vacille pas, et le bras en feu (xvii/10)
pour notre génération et celles de votre descendance, le
phare qui guide les fils de l'Eau (xi/13).
Aventure longue mais sublime, dont vos détracteurs
pressentent le danger, mais ils le sous-estiment ! Ce n'est
pas dans un four que vous invitez à entrer, mais dans le
Coeur du Grand Réacteur-Transfigurateur
Pascale B. du Dauphiné
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Pascale. Vous
rapprochez ici la Vie et la Vraie Piété, mais
pour l'heure nous n'avons encore que le langage, les mots,
la prononciation (Rév d'Arès 35/6) pour exprimer
ce lien. De là mon blog, de là les commentaires, de là mes
réponses. Oh oui, Pascale, nous voudrions tellement, chacun
de nous, être un en soi (Rév d'Arès xxiv/1), être "l'essence
qui nous distingue absolument du dogme religieux ou de
l'idéologie politique, scientifique et de tous les
intellectualismes". Dans cette génération nous n'y arrivons
que partiellement, mais nous préparons la Voie
pour ceux qui plus tard y arriveront totalement. Sois un dans toi ! que vous rappelez ici, est une
apostrophe libératrice, car ce qui, par dessus tout,
caractérise l'Un, c'est qu'il ne dépend de rien
d'autre que de lui-même ! Être libre (Rév d'Arès 10/10) ?
C'est la chose la plus difficile qui soit, de telle sorte
que même ceux qui chevauchent la Parole de Dieu trottent
dans le brouillard, ne savent pas encore trouver leur vraie
piété, ne sont pas encore assez libres pour
ça.
Cela me rappelle Emmanuel Kant, qui n'est pas tendre pour
l'homme. Je prends quelques instant pour farfouiller dans ma
bibliothèque, y chercher dans ""An Answer to the Question:
What Is Enlightenment?" (Réponse à la question : Qu'est-ce
que les Lumières ?). Je n'ai cet ouvrage qu'en anglais. Je
traduis : "La paresse et la lâcheté ont fait que la plupart
des hommes, après avoir été affranchis par la nature
de toute tutelle étrangère, sont maintenant mineurs toute
leur vie. de sorte qu'il est très facile à d'autres d'être
leurs tuteurs. Il est si commode d'être mineur ! Aujourd'hui
j'ai un livre qui pense pour moi, un patron qui a de la
conscience pour moi, un médecin qui juge à ma place de ce
qui me convient, alors pourquoi me donnerais-je de la peine
de chercher ? Je n'ai pas besoin de penser, puisque je peux
acheter. D'autres se chargent pour moi des ennuyeuses
préoccupations." Ces mots de Kant décrivent parfaitement
l'homme d'aujourd'hui, qui était déjà l'homme au temps de
Kant, à la fin du 18ème siècle. C'est cet homme que nous,
missionnaires, rencontrons dans la rue. Pourquoi cet homme
qui a "paresse et lâcheté" se casserait-il la tête pour être
pénitent ? Il ne comprend même pas qu'il faille
l'être. Comment comprendrait-il ce qu'est la Vie, "rien
que la vie mais la Vraie Vie," comme vous dites. "Comment ?! se dit le quidam de la rue. Si la pénitence
avait quelque utilité pour mon bonheur, un ministre ou des
lois la feraient déjà pour moi." J'exagère à peine.
J'exagère en ce sens que je prête une pensée à cet homme, le
quidam rencontré ne se dit même pas ça. Il ne se dit rien,
il ne pense pas, il est mineur au point d'être retombé en
une sorte d'infantilité méfiante, au point d'être totalement
sous la tutelle du système.
Nous nous heurtons à un manque presque total de maturité.
Comme nous-mêmes ne sommes pas tout à fait mûrs non plus,
nous avons besoin de la vraie piété pour
réentendre la Parole qui nous dit: "Fais pas ci, fais pas
ça, fais ceci, fais cela; etc !"
Comme vous voyez, ma sœur Pascale, vous m'avez entraîné sur
des sentiers où la vraie piété m'est
tellement nécessaire.
23mar16 173C60
Vous regrettez le manque de commentaires au sujet de cette
entrée piété, aussi je me permets d’en envoyer un nouveau.
D’abord, je suis ravi que mon précédent (173 C52) ait fait
"chanter dans votre cœur" mais je n’exprime rien d’autre que
ce que je vis.
Oui, vous avez fourni une forme à ma piété dans ses débuts,
c’était nécessaire, mais ce n’était qu’une rampe de
lancement à mon propre vaisseau. Comment ne pas
vous en remercier ? Je ne me méprends pas comme Romain T.
(173C50) qui pense qu’on "saluera vos bustes dans les
squares". Si c’est le cas, nous aurons échoué.
Le buste dans les squares, les musées, c’est la consécration
à la fête des morts (Rév d'Arès xxxv/5). J’espère
que le juste prophète (xxxvii/2) n’aura pas
d’autre buste que celui que j’ai réalisé en terre à titre
d’exercice de modelage (pardonnez-moi), qui trône chez nous
sur un piano et fait figure de rappel à la pénitence
(je vous joins une photo au cas où, avec Gandhi en
arrière-plan, autre œuvre perso, sur votre mail). Parce que
le juste prophète s’efface devant la Vie
dont il est la fontaine (xLvii/9).
Par son enseignement il est désormais vivant en
moi, dans ma tête et mon cœur, comme il l’est dans d’autres
sœurs et frères. Sa descendance ne hochera pas la tête
devant son buste de l’air admiratif et convenu du commun
pour s’exclamer : "Quel grand homme ce fut !". Comme
Élie, il préfère n’être qu’un ver infime (2/10)
dans le Séjour du Père à la splendeur des bustes,
statues et tombeaux que pourraient lui ériger une postérité
bêlante et commémorante.
Je m’étonne que Romain distingue le vrai dans le
prophète, son "bon sens à l’état natif", le
reconnaisse comme un "grand homme" inconnu et rejette —
pourquoi ? — par pur préjugé les événements surnaturels, les
visites de Dieu et Jésus. Comme si son bon sens à lui,
Romain, n’était "plus natif" dans ce domaine-là, était bridé
par le rationalisme ambiant, ne pouvait intégrer cette
réalité-là, surnaturelle, plus vraie pourtant que la
vraisemblable.
Tout cela va pourtant de pair. Si, comme moi, Romain
activait la vraie piété, avait palé son île
dans les cotes du prophète, la baie qui est un lieu sûr
(Rév. d’Arès xLii/02), tout serait
pour lui cohérent, sans obstacle, et la Vie
immense lui ferait signe au lieu que son intellect fasse de
la résistance. Pourquoi son intellect, ce qu’il croit,
serait-il plus vrai que le témoignage du prophète
dont il salue par ailleurs la sincérité et la philosophie
alors même qu’il déplore les idéologies et l’ignorance du
monde ? Au nom de la multitude dont "80 % ne croit plus en
Dieu" ni au surnaturel donc ? Mais c’est la même multitude
décervelée qui se donne des gouvernants médiocres, qui
cautionne encore "la superstition" du socialisme. Bref, si
vous me lisez, Romain, soyez un peu plus cohérent, acceptez
le surnaturel, c’est une porte toute simple en vous qu’il
vous suffit de pousser. Auriez-vous peur qu’on se moque de
vous ?
J’ajoute une question. Vous écrivez : "sans vraie piété
(35/6) la pénitence peut ne pas retrouver
les puissants courants des Fleuves d’Éden (Rév
d'Arès 35/2-3) et n’être qu’une mare, une
morale." Il existe donc une pénitence sans vraie
piété et, un peu plus loin, vous affirmez : "La pénitence
ne va pas sans vraie piété." N’y a-t-il pas là une
contradiction, apparente certes, sur laquelle vous pourriez
nous éclairer davantage
Je comprends la nuance, mais quelque chose me chiffonne,
parce que ça implique pour moi une distinction entre
pénitence et pénitence comme je l’avais mentionné
dans un autre commentaire. Entre une pénitence de
base, souvent inconsciente d’elle-même, de conformité à une
norme morale, où l’Eau ne coule pas, mais de salut
quand même, et une pénitence de conquête de soi,
consciente d’elle-même, régénérant la Vie grâce à
l’Eau que la vraie piété ne cesse de
faire revenir et circuler.
Voici une photo de votre buste, pas autant ressemblant que
j'aurais voulu, mais fait à partir de photos, quand même
reconnaissable, pour accompagner éventuellement mon
commentaire.
Bonne journée pleine de piété vraie, cher prophète !
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Oh là là ! j'en ai entendu sur cette image ! Et je vous
assure que je n'ai pas cherché les commentaires, ils sont
venus tout seuls.
Il se trouve qu'au moment où j'ai affiché cette image en
grand (j'ai un écran d'ordinateur de 27", parce que j'ai
maintenant mauvais vue et je dois tout agrandir), j'ai dû
m'absenter quelques instant de mon bureau. Sœur Christiane y
est entrée pour y faire je ne sais quoi. Alors que je
reviens à mon bureau, sœur Christiane en sort, les yeux un
peu hagards de quelqu'un qui a vu un fantôme. "Qui c'est là
sur votre écran ?" Moi :"Vous voulez dire Gandhi ou moi ?"
Ses yeux s'élargissent,épouvantés : "C'est vous ? Quelle
horreur !" Moi: "C'est plutôt figé, mais de là à s'écrier :
Quelle horreur..!" Christiane me coupant la parole : "C'est
ignoble. Ce n'est pas du tout vous. Vous êtes un homme très
vivant, charmant, sympathique, mais là non ! non ! et non !"
Plus tard, Christiane amène sa fille Nina, me dit :
"Pouvez-vous lui montrer la photo de votre buste ?" Je
remontre l'image à Nina. Nina : "Qui c'est ?" Moi :
"C'est moi." Nina, assez déconcertée : "Le nez, c'est
à peu près ça..." [ici Nina est censurée à sa demande ; elle
n'a rien dit de méchant, sœur Christiane non plus].
Christiane: "Le front fuyant et un crâne d'œuf ! Vous n'avez
pas un crâne d'œuf." Bon ! Je passe. Je vous épargne
d'autres critiques. Un peu plus tard Christiane me rencontre
dans le couloir, brandit un doigt et lance : "Et dites bien
à frère Claude qu'il ne fasse pas mon buste !"
Pfouite ! Voilà ! Le Pèlerinage est dans moins de trois
mois. Vous pourrez protester auprès de sœurs Christiane et
Nina de la très mauvaise publicité qu'elles font à cette
image. Moi, je ne dis rien. Je me trouve plutôt figé dans ce
buste, mais quand j'aurai trépassé, je serai aussi blanc et
raide que ce plâtre (ou cette terre ?). On ne se voit pas
soi-même.
Pour répondre à votre question, à la fin de votre
commentaire — merci pour lui — je dirai : Oui, il existe des
pénitences sans vraie piété, pour des
raisons diverses, la principale me semblant être le fait que
certains frères et sœurs comprennent qu'il faut renoncer au
péché et aimer, pardonner, réfléchir
spiritullement et se rendre libre de tous
préjugés, mais qu'ils sont dans l'incapacité totale de prier
d'une façon ou d'une autre ou qu'ils sont incapables
d'abandonner leurs vieilles habitudes religieuses et prient
comme à l'église ou ç la synangogue ou à la mosquée, donc
sans vraie piété. Concernant ma phrase : "La pénitence
ne va pas sans vraie piété," j'aurais dû écrire :
La pénitence idéale ne va pas sans vraie
piété."
25mar16 173C61
Bonjour Fère Michel,
Vous ne répondez pas à Alain M. [173C54] qui est "tenté" par
une banderolle sur laquelle serait écrit "le bien est
sacré". Quand je suis sollicité pour une réalisation de
banderolle j'essaie de réfléchir aussi au texte. Là, ça ne
me paraît pas trop parlant. Le Bien, le mot fait
fuir, "Sacré", ça n'veut plus rien dire... enfin, je suis
dubitatif.
Bien à vous
Laurent L'H. d'Ile de France
Réponse :
Alain M. (173C54) m'a simplement posé une question
concernant la différence entre pèlerins petit p et Pèlerins
grand P. Je lui ai répondu.
Alain M. ne m'a pas posé de question concernant son
projet de banderole. Il a simplement écrit : "Réaliser une
banderole (a l'exemple de vos entrées 25, 44 et 48) avec
écrit dessus "Le Bien est Sacrè" me tente !"
"Le Bien est Sacré" isolé, c'est pour moi un titre de film
ou de roman, mais ces quatre mots seuls ne forment pas un
argument missionnaire, car les termes "bien" et "sacré" ont
des significations propres et figurées très étendues et,
comme vous dites, ça ne veut pas dire grand chose.
Toutefois, la mission est toujours affaire de terrain et je
ne sais pas où Alain M. veut utiliser cette banderole ;
peut-être sur un terrain humain sensible à ce genre de
slogan. Je ne sais pas.
Je trouverait "Le Bien est Sacré" plus explicite si on
lisait au-dessous : "Devenez un homme de bien avec
nous !" avec encore au-dessous "L'Appel de La
Révélation d'Arès". Là on serait en plein dans la
mission sur le thème du Bien. Il faut alors que le
missionnaire prépare la questions qui peut lui être posée:
"Que voulez-vous dire par Bien ?" La réponse est évidemment
: "Le Bien ? C'est l'amour, le pardon, la paix, la
liberté absolue, ce que La Révélation d'Arès
appelle la pénitence" Et à la question : "C'est
quoi La Révélation d'Arès ?" il explique et on est en plein
dans le sujet. À ce genre de colloque un épi mûr
peut réagir positivement, car la moisson des épis
mûrs est bien l'action apostolique à laquelle nous
sommes envoyés.
25mar16 173C62
Question : "Jésus fut-il crucifié un vendredi ? Si c’est le
cas, comment a-t-il séjourné trois jours dans le tombeau
s’il est ressuscité le dimanche ?"
Réponse : La Bible ne déclare pas spécifiquement quel jour
de la semaine Jésus fut crucifié. Les deux opinions
dominantes sont vendredi et mercredi. D’aucuns toutefois
font la synthèse des deux et acceptent le jeudi comme étant
le jour.
Jésus dit (Matthieu 12/40) : Car tout comme Jonas fut
dans le ventre du monstre marin trois jours et trois
nuits, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la
terre trois jours et trois nuits. Ceux qui défendent
la crucifixion un vendredi disent qu’il est possible de
compter de manière telle qu’on puisse effectivement
considérer qu’il fut dans la tombe pour trois jours. Dans la
pensée juive du 1er siècle, une partie de journée était
comptabilisée comme une journée entière. Comme Jésus fut
enseveli un vendredi, tout le samedi et une partie du
dimanche, on pourrait considérer qu’il passa trois jours
dans la tombe. L’argument principal pour le vendredi se
trouve dans Marc 15:42 qui précise que Jésus fut crucifié la
“veille du sabbat”. S’il s’agit bien du sabbat hebdomadaire
– samedi – alors la crucifixion eut lieu un vendredi. Un
autre argument en faveur du vendredi se fonde sur des
versets tels que Matthieu 16:21 et Luc 9:22 où Jésus
enseigne qu’il ressuscitera le troisième jour, et donc qu’il
ne restera pas trois jours et trois nuits entiers dans la
tombe. Plusieurs traducteurs utilisent l’expression “le
troisième jour”, mais non pas tous : d’aucuns contestent la
manière de traduire ces versets. De surcroit Marc 8 :31 dit
bien que Jésus sera ressuscité “après” trois jours.
Le débat sur le jeudi se construit sur celui du vendredi en
arguant qu’il y a trop d’événements – jusqu’à vingt selon
ses défenseurs – qui se passent entre l’ensevelissement du
Christ et dimanche matin pour que tout se soit déroulé entre
vendredi et dimanche matin. Il faut faire ressortir qu’il
est particulièrement problématique que le seul jour plein
entre vendredi et dimanche soit le samedi – le Sabbat juif.
Un jour de plus ou deux résolvent ce problème. Les
défenseurs du jeudi font le raisonnement suivant : supposez
que vous n’avez pas vu un ami depuis le lundi soir. La
prochaine fois que vous le rencontrez c’est le jeudi matin
et vous lui dites : “Je ne t’ai pas vu depuis trois jours”,
mais techniquement il ne s’est passé que 60 heures (2.5
jours). Si Jésus a été crucifié un jeudi, cet exemple montre
comment on pourrait considérer cette durée comme trois
jours.
L’hypothèse du mercredi avance qu’il y avait deux sabbats
cette semaine-là. Après le premier sabbat (celui qui débute
le soir de la crucifixion, Marc 15:42; Luc 23:52-54), les
femmes sont allés acheter les aromates – notez bien qu’elles
les ont achetées après le sabbat (Marc 16:1). Dans cette
hypothèse du mercredi, ce premier sabbat est la Pâque (cf.
Lévitique 16:29-31; 23:24-32, 39 où les jours très saints ne
sont pas nécessairement le septième jour, mais sont appelés
sabbat tout de même). Le second sabbat cette semaine était
le sabbat hebdomadaire normal, samedi. Notez que dans Luc
23:56, les femmes qui avaient acheté les aromates après le
premier sabbat s’en retournèrent, préparèrent les aromates
puis “se reposèrent durant le sabbat” (Luc 23:56). On ne
peut imaginer qu’elles achetèrent les aromates après le
sabbat et les préparèrent avant le sabbat que s’il y eut
deux sabbats cette semaine-là. Avec l’hypothèse de deux
sabbats, si Christ fut crucifié un jeudi, alors le jour très
saint (la Pâque) aurait débuté au coucher du soleil le jeudi
et pris fin le vendredi au coucher du soleil – juste au
début du sabbat hebdomadaire – le samedi. Acheter les
aromates après le premier sabbat signifierait alors en faire
l’acquisition le samedi, en violation avec les lois du
sabbat.
Ainsi, dans cette hypothèse, la seule explication qui ne
viole pas les récits bibliques des femmes et des aromates et
tient à la lecture littérale de Matthieu 12:40 est que
Christ fut crucifié le mercredi. Le premier sabbat – un jour
très saint (Pâque) – fut un jeudi, les femmes achetèrent les
aromates le vendredi suivant et s’en retournèrent les
préparer le jour même, elles se reposèrent le samedi qui
était le sabbat hebdomadaire et portèrent enfin les aromates
au tombeau tôt le dimanche. Jésus fut enseveli proche du
coucher du soleil le mercredi, ce qui est le début du jeudi
selon le calendrier juif. En usant de ce calendrier, nous
avons le jeudi nuit (nuit une), jeudi jour (jour un),
vendredi nuit (nuit deux), vendredi jour (jour deux), samedi
nuit (nuit trois), samedi jour (jour trois). Nous ne savons
pas exactement quand il est ressuscité, mais sous savons que
ce fut avant le levé du soleil du dimanche (Jean 20:1, Marie
Madeleine vient au tombeau “alors qu’il faisait encore
sombre” ; la pierre du tombeau était roulée et elle partit
trouver Pierre lui dire “ils ont sorti le Seigneur de la
tombe”), alors il pourrait très être ressuscité juste après
le coucher du soleil du samedi soir, ce qui est le premier
jour de la semaine pour les juifs.
Un problème possible avec l’hypothèse du mercredi est que
les disciples qui marchèrent avec Jésus sur le chemin
d’Emmaüs le firent le jour même de sa résurrection (Luc
24:13). Les disciples, qui ne reconnurent pas Jésus, lui
racontèrent sa propre résurrection (24:20) et dirent :
“aujourd’hui, c’est le troisième jour depuis ces événements”
(24:21). Mercredi à dimanche, ça fait quatre jours. Une
explication possible est qu’ils comptèrent depuis le
mercredi soir au moment de l’ensevelissement du Christ, ce
qui correspond au jeudi juif, et de jeudi à dimanche, cela
fait trois jours.
Dans le grand dessein des choses, il n’est pas important de
connaître le jour de la semaine où Christ fut crucifié. Si
cela avait été primordial, alors la Parole de Dieu nous
aurait communiqué clairement le jour précis. Ce qui est
important est qu’il soit mort, et qu’il soit physiquement
ressuscité d’entre les morts. Ce qui est également important
est la raison pour laquelle il est mort – pour prendre sur
lui la punition qui revenait à tous les pécheurs. Jean 3:16
et 3:36 proclament tous deux que croire en lui – mettre sa
confiance en lui – nous conduit à la vie éternelle !
Bernard R. des Alpes Maritimes
Réponse :
Comme vous l'imaginez, vous soulevez-là un problème qui a
fait penser, parler et écrire des générations et des
générations de croyants depuis deux mille ans. On n'a pas de
réponse sûre, ne serait-ce, pour commencer, que parce qu'on
ignore l'année de la crucifixion de Jésus. On ne peut donc
pas calculer le jour de la Pâque dont il pût s'agir. Et
c'est tant mieux, parce que cela n'a aucune espèce
d'importance. Qu'il fût crucifié un mercredi, un jeudi ou un
vendredi ou un autre jour, quelle importance ? Aucune. Il
fut crucifié, je l'atteste, car j'ai vu les stigmates. Et
quand ressuscita-t-il, le troisième jour ? Le lendemain ? Le
surlendemain ? Cela aussi peut se discuter. Mais quelle
importance cela a-t-il ? Aucune ! L'important est
qu'il ressuscita transfiguré, puisque celui qui m'a visité
en 1974 était le ressuscité transfiguré, c.-à-d. entré dans
l'éternité et vivant charnellement dans un état de
transfiguration qui lui permet de circuler dans l'espace
comme le Père me fit faire l'expérience de ce transfert dans
l'univers pendant quelques instants : Relire La
Révélation d'Arès (vi/1-5).
Jésus qui me visita 39 ou 40 fois en 1974 ne me dit pas : Je
suis né telle année, j'ai été crucifié à tel âge, je mourus
sur la croix tel jour et je ressuscitai tel jour. Pourquoi
ne me dit-il pas cela ? Parce que ça n'a aucune espèce
d'importance. L'important est que l'homme mette ses pas
dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Saint (12/4)
comme Jésus le fit en son temps pour que le monde
change (28/7). Tout le reste n'est que détail.
25mar16 173C63
Je suis une femme d'origine indonésienne. L'Indonésie est
devenue musulmane, mais je suis des ceux, plutôt rares, qui
sont revenus à la forme d'hindouisme qui existait avant la
conversion à l'Islam. Je peux parce que je vis en France. En
indonésie cela me poserait de gros problèmes.
J'abrège. Mon souci est la non-violence, un mouvement de la
vie venu de l'Inde.
Votre vraie piétéi me paraît en même
temps très floue et très libre et j'aime cette liberté,
parce qu'elle ouvre l'âme comme une grande fleur,
mais elle est floue du fait de cette liberté, à laquelle peu
d'hommes sont restés, parce que la plupart des humains sont
devenus des ânes qui portent le même bât et avancent sous la
trique. L'éducation est le bât qu'on nous met sur le dos dès
l'enfance et pour s'en délivrer, quelle affaire !
Votre vraie piété prépare-t-elle à la non-violence ? C'est
un point important pour moi. Je n'ai pas lu La
Révélation d'Arès et la réponse s'y trouve, je
suppose. Je veux dire, le choix de Parole que le vrai
pieux fait pour sa prière qui lui indique ce qu'il
faut accomplir comporte-t-il un passage spécifique
à la non-violence ? Si c'est le cas, j'achète La
Révélation d'Arès. Pour le moment je lis le Véda.
J'ai lu dans ce blog que vous n'aviez rien contre le Véda
comme source de Vérité venue du Créateur.
J'abrège. J'aurais une grande quantité de questions à poser,
mais je préfère avancer petit à petit.
Laili T. W. d'Île de France
Réponse :
Vous ne trouverez pas dans La Révélation d'Arès de
versets spécifiquement voués à la non-violence. Celle-ci
ressort naturellement de l'Appel général à revenir
au Bien par la pénitence qui consiste à
aimer tous les humains, pardonner toutes les offenses, faire
la paix avec tout le monde, s'efforcer de réfléchir avec l'âme
et le cœur, se rendre totalement libre de tous
préjugés. Si vous êtes pénitente, vous êtes
automatiquement non-violente, car comment pourriez-vous
aimer, pardonner, faire la paix et en même temps meurtrir,
blesser ou tuer ?
Vous ne trouverez pas de verset spécifiquement dédié à la
non-violence, mais il faut lire La Révélation d'Arès,
surtout si vous vivez en Occident et avez une certaine
culture de la foi abrahamique ou biblico-coranique, car la
Parole d'Arès s'adresse aux humains des régions du globe
définies dans sa Veillée 5. L'Asie, donc l'Inde et
l'Indonésie ne sont pas pour moi et mes frères territoire de
mission.
La non-violence va sans dire, sans même être nommée, pour un
chrétien pur, qui vit selon le Décalogue : Tu ne tueras
pas (Exode 20/13) et selon le Sermon sur la Montagne
: Tu aimeras même ton ennemi (Matthieu 5/44).
Je ne suis pas un expert dans votre domaine, mais je crois
me souvenir que le mot ahimsâ que nous traduisons par
non-violence est en fait non-nuisance, absence de dommage
fait à autrui. Quoi qu'il en soit, il faut garder à l'esprit
que le premier ennemi de la non-violence n'est ni la main de
l'étrangleur, ni le poignard, ni la balle de fusil, ni la
bombe, mais le péché. Il faut réaliser que tous
les humains, dans l'état actuel de la planète, sont mortels,
sont tués un jour ou l'autre, par la maladie ou la
vieillesse, en fait tués par le péché. Donc, en
devenant un missionnaire du Bien, de la pénitence,
vous œuvrez pour qu'un Jour (Rév d'Arès 31/8) le péché
disparaisse et l'homme retrouve son bonheur
perpétuelle, la Vie. N'oublions pas que par un paradoxe typiquement indien,
le plus grand parmi les grands propagateurs de la
non-violence est nés dans la caste de guerriers : Bouddha.
Il a retourné contre lui-même la violence à laquelle il
était destiné par la loi de sa caste. Il s'est fait violent
contre ses propres désirs afin de tuer en lui-même la
convoitise, source de tous les conflits.
Vous pouvez trouver La Révélation d'Arès à la
mission "L'Eau Bleue", 32 rue Raymond Losserand, Paris (14)
ou chez adira en ouvrant le site heep://www.adira.net.
25mar16 173C64
Bonsoir Frère Michel,
Merci d'avoir publié mon commentaire 173C27 auquel vous avez
apporté une réponse qui bien sur ne me satisfait pas mais je
comprends pourquoi vous avez été choisi avant d’entrer
dans les entrailles de votre mère...
Merci d’avoir accepter de passer pour un fou en publiant ce
message, mais permettez moi d’insister et de me répéter
depuis maintenant vingt ans que j’ai découvert ce message,
car si Dieu vous a confié cette mission il connaît aussi vos
défauts (comme il connaît les miens d’ailleurs je vous
rassure)
Donc j'insiste, persiste et signe : Vous vous trompez
partiellement dans votre interprétation de ce message et
c'est malheureusement cette interprétation qui m'a empêché
de devenir un Pélerin d'Arès officiel [?]. Je dis
malheureusement, car j'ai découvert Dieu tout seul je n'ai
pas eu votre chance de voir Jésus se matérialiser devant mes
yeux. Donc, cela m'aurait fait du bien à une époque de
partager ma foi avec d'autres mais bon! cela ne s'est
pas passé de cette façon et je comprends aujourd'hui
pourquoi :
Chacun a sa mission fixée par le Ciel avant de s'incarner
sur cette terre. Cela ne sert à rien que je m'étende sur ce
sujet entre autre de la réincarnation, car votre formation
religieuse vous a fermé à ce mystère de l'esprit qui est
pourtant une évidence qui explique beaucoup de choses. Mais
je ne tiens pas à polémiquer sur ce sujet car il y a un
problème beaucoup plus grave qui menace l'humanité à moyen
terme.
Vous abordez partiellement l'écologie, alors que celle ci
s'inscrit parfaitement et profondément dans la logique
divine de la révélation qui demande à l'homme de modifier
complètement son rapport à la nature et à la femme.
Je vous conseille donc (le Christ vous dit d'écouter les
conseils de ceux qui vous croiett) de vous renseigner un peu
plus sur tout les prophètes de l'écologie que Dieu guide
bien évidemment ! Je pense entre autre à Pierre Rahbi.
Spirituellement votre.
Patrick R. des Yvelines
Réponse :
Pierre Rhabi est peut-être un "prophète de l'écologie," mais
l'écologie n'est pas ma mission. Je ne suis qu'un modeste prophète
de Dieu. Au reste, Pierre Rhabi ne m'aime pas et m'a
considéré et me considère peut-être encore comme un fumiste.
Si cet homme est pour vous une grande lumière, suivez-le.
C'est un esprit généreux.
Pour ma part, je suis chargé de rassembler un petit
reste (Rév d'Arès 24/1), dont vous n'êtes pas. Mais
si vous êtes un pénitent, un homme plein d'amour,
de pardon, de paix, d'intelligence
spirituelle et libre de tous préjugés, vous serez
plus sûrement sauvé que moi qui ne suis qu'un pécheur. Ce n'est pas ma formation religieuse qui me ferme à ce
que vous appelez le "mystère de la réincarnation", c'est La
Révélation d'Arès : L'homme fou compte les vies, alors que
l'homme n'a qu'une vie. La tête du ver morte, la queue
souffre, mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort
vieille. L'homme a une seule mort (v/1). On ne souffre
pas de mort vieille, donc pas de kharma. L'homme
a une seule vie, donc pas de réincarnation.
N'oubliez pas, ce qui est essentiel, que l'âme ne
naît (ou renaît) pas avec l'humain, mais est un produit de
celui-ci quand il devient bon ou pénitent.
Il n'y a pas de transmigration de l'âme, donc (Rév
d'Arès Veillée 17).
Mais chacun de nous est la continuité de l'espèce, de ce que
La Révélation d'Arès appelle la race (xii/5).
Je suis, vous êtes, chacun de nous est la continuité de
toute l'humanité depuis la Création et plus particulièrement
depuis la chute d'Adam. D'une certaine façon, on
peut voir ça comme une réincarnation, puisque je suis issu
de cellules de mon père et de ma mère, lesquels étaient
issus de cellules de leurs pères et mères et ainsi de suite.
C'est un effet de la non-dualité que nous appartenions à un
Tout dont nous sommes des atomes.
Ceci dit, je vais vous dire : Si la réincarnation existe, eh
bien ! il sera toujours temps pour moi de l'apprendre quand
je serai mort. Pour l'heure le Père ne m'a pas posé ce point
de foi comme condition de salut. Seule ma pénitence
et non mes croyances me sauve. La réincarnaion n'est pas un
sujet qui me préoccupe.
Je n'ai pas besoin d'être écologiste pour aimer la nature et
la défendre. La terre, au reste, en a vu bien d'autres aux
temps des grands bouleversements telluriques en ce qui
concerne les émanations de gaz carbonique et de soufre et au
temps des dinosaures les rots, les pets et les excréments de
ces énormes animaux devaient produire d'énormes quantités de
méthane, etc. Le complexe terre<-->atmosphère a des
pouvoirs régénérateurs énormes. Par contre, l'homme tombé
dans le péché en a-t-il autant? Lisez La
Révélation d'Arès (je ne crois pas que vous l'ayez
bien lue) et vous verrez que la préoccupation prime du Père,
c'est l'homme.
25mar16 173C65
Je ne vois pas comment peut fonctionner la vraie piété.
Vous parlez de prière libre, mais qu'est-ce que ça signifie
? Rien.
Tous les hommes sont pareils. Il n'y a qu'à leur enseigner
une prière pareille et ils iront tous dans la bonne
direction, comme un seul homme.
C'est ce qu'ont compris les religions. Vous manquez de bon
sens. Vous vous attaquez à l'impossible.
Pascal R. d'Auvergne
Réponse :
Non, "tous les hommes" ne sont pas "pareils". C'est même
tout le contraire.
Aussi variée en caractères, natures, qualités et dafauts,
est l'espèce humaine, aussi variée est la vraie piété,
car la vraie piété désigne la manière de chaque
homme de prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév
d'Arès 35/6) et chaque homme est différent des autres
hommes.
Si vous entrez dans la salle de prière du Pèlerinage d'Arès
entre le 21 juin et le 15 août vous y voyez selon les
moments entre dix et cent pèlerins priant là, dont aucun ne
prie de la même façon que les autres. Jamais on ne m'a vu
attendre les pèlerins à la sortie pour leur dire: "Ce n'est
pas comme vous priez qu'il faut prier. C'est comme ci ou
comme ça." J'ai un respect absolu pour la vraie piété
de chacun. Il m'arrive de réunir des frères et des sœurs
pour leur expliquer comment je prie moi-même et pourquoi je
prie comme je prie, mais ce n'est pas pour leur dire:
"Faites comme moi, je suis la norme." Je leur dis : "Si vous
ne savez pas comment prier, je vous montre comment je prie.
Ça vous donnera peut-être une idée pour développer vous-même
votre manière personnelle de vraie piété." Il ne faut ni se représenter les hommes comme les
exécutants d'une culture, d'une politique, d'une religion,
d'un genre de vie, d'une langue, etc. ni s'efforcer de les
faire s'imiter les uns les autres, mais il faut les libérer.
Il faut voir chaque homme comme celui qui reçu les Attributs
du Créateur que sont: Parole, Individualité, Liberté,
Créativité, Amour, et qui en a fait sa parole propre, son
individualité propre, sa liberté propre, sa créativité
propre et son propre amour. Il y a certes des signes ou
repères que tous les hommes voient, mais qui ne sont que les
signaux ou panneaux indicateurs sur les sentiers,
qui montrent le bon chemin, ce que j'appelle "la direction
de certitude". C'est la Parole qui donne ces repères.
Ceci étant, autant il est dur de discerner le sentier
qu'il faut suivre — le Père Qui est Sage parle de sentiers
au pluriel et de plus les qualifie de chevriers,
donc difficiles (Rév d'Arès 20/4, 25/5) — et
souvent il est même dur de distinguer le signifiant du
signifié. La vraie piété est donc aussi un
apprentissage du sens de la Parole, un apprentissage de la Lumière,
et ça peut durer toute la vie, laquelle est courte de toute
façon. Il faut butiner et piller la Parole comme les
abeilles sur les étendues des prés et des champs, chaque
abeille est indépendant des autres abeilles. Elles finissent
certes par faire le même miel, mais nous, nous n'en sommes
pas là. Les religions, les sectes, les idéologies pullulent
justement parce que nous sommes tous différents. Alors ne
nous imaginons pas pouvoir devenir des dieux du
jour au lendemain, il faudra des générations, et suivons
notre pêle-mêle, notre diversité, en abandonnant les
religions et leurs prières mécanisées et en nous
concentrant, pour commencer, sur une seule Parole. Chacun de
nos corps, de nos lèvres, de nos cerveaux, de nos mains
donc, est le vestige d'un corps absent, le corps d'Adam
d'avant le péché. La vraie piété permet
non de re-posséder, mais au moins de ressentir, ce corps
absent et de lui emprunter sa force déambulatoire, sur les sentiers,
dans la direction des Hauteurs.
Comprenne qui pourra ! Mais si vous faites un effort, ne
serait-ce qu'un effort de confiance, un effort d'abandon,
vous découvriez la Puissance qui est en la Parole.
Pas le premier jour, ni même le suivant, mais un jour.
25mar16 173C66
Fidèle de votre blog, et au champ avec un vieux compagnon en
binôme, frère T., nous échangions au sujet de votre entrée.
J’étais parti pour un commentaire étoffé. Puis, j’ai renoncé
au final.
Il est vrai que l’on peut ciseler à merveille un texte, le
laisser reposer et l’amender encore et encore, puis vous
l’envoyer après avoir pesé, comme un greffier, chaque mot,
phrase, virgule. Tout, parfaitement "dans les clous".
Puis, le malaise en soi d’observer le décalage entre le
"dire" et le "faire". Certes, on peut se sentir honoré de
vos éloges — que, personnellement, je ne recherche pas (et
même que je fuis) — ressentir une certaine satisfaction,
reconnaissance, etc.
Ces scrupules sont le cœur de la piété que je cherche à
faire grandir en moi. Au point de répugner à l’écrit. Et,
pour ne pas renoncer définitivement, de chercher à
m’approcher du "langage primordial" du Père dans le Livre,
lapidaire, la "quintessence de l’Essence" de la Parole du
Créateur.
Dans toute la collection de votre parution "Le Pèlerins
d’Arès", il y a une phrase de vous qui reste à jamais gravée
en moi. elle est devenue comme un pivot de ma piété. Que
cette piété soit dans ma vie de tous les jours, au travail,
en famille. Ou à la Moisson, ou quand je travaille sur un
projet, converse avec des sœurs et frères, etc. C’est une
phrase magnifique de vous, je ne sais plus quel est la
référence exact, avis aux amateurs si quelqu’un trouve. La
voici :
"Il n’y a pas de certitudes réalistes hors de la
conscience de pouvoir tomber à tout moment dans
l’incertitude." (référence à trouver)
Voilà. J’admire ce côté "primordial" et lapidaire chez le
Père, et parfois chez vous, frère aîné, plus que
l’explication de texte, la dissertation se voulant la plus
parfaite possible, la plus "conforme". Même si j’admets
qu’il faut bien en passer par-là.
Cette préoccupation ne fait pas écho à vous, ce que vous
écrivez, enseignez, etc. Vous êtes admirable. Non, cette
préoccupation me vient en lisant certain commentaire de vos
contributeurs, et ce que j’observe d’eux en coulisses lors
d'échanges conversationnels, tellement ils sont "certain" de
leurs avis et propos. Et, "paille et poutre oblige" (Bible,
Le sermon sur la montagne, Matthieu 5 à 7), cela me
renvoie à moi-même, à ma pénitence. Et je me fais
encore plus petit, me remémore encore votre fabuleuse
phrase.
Je termine ce texte — sans doute trop verbeux lui aussi — en
la remettant ci-après tellement elle est le cœur de toutes
mes intentions faites avec piété :
"Il n’y a pas de certitudes réalistes, hors de la
conscience de pouvoir tomber à tout moment dans
l’incertitude." (référence à trouver)
Roger C. d'Île de France
Réponse :
Si vous me connaissiez mieux, frère Roger, c'est-à-dire si
vous aviez fait partie du petit reste et qu'ainsi
vous auriez souvent reçu ma visite et m'auriez souvent
entendu au cours des ans, vous sauriez que cette pensée, qui
fait votre admiration, est commune chez moi et que je l'ai
exprimée de diverses façons maintes et maintes fois. Il n'y
a donc pas à en rechercher la référence.
À vrai dire, je ne suis certainement pas le premier à avoir
prononcé cette "fabuleuse phrase". Qui peut vraiment dire
quelque chose d'original ? La Bruyère écrivit : "Tout est
dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans
qu'il y a des hommes qui pensent." Je ne sais pas où
moi-même j'ai glané cette pensée, d'un homme dont j'ai
oublié le nom et qui lui-même sans nul doute glana cette
pensée d'un autre qui l'avait glanée d'un autre et ainsi de
suite. Il y a aussi des milliers d'années que Dieu parle et
tout le monde sait ce qu'Il a dit, mais qui L'a écouté au
point de L'accomplir ? Isaïe, Jésus... bref,
quelques uns. Ce sont toujours les mêmes pensées qui
reviennent et quand elles agacent les hommes, ils disent
soit que leur auteur n'existe pas, surtout si c'est l'Auteur
avec un grand A, soit ils s'attribuent leurs pensées, se
gonflant comme des grenouilles, mais l'air qui les gonfle
n'est jamais que de l'air, celui que nous respirons tous.
Pauvre humanité que la nôtre ! Heureusement, le Père dans
son immense Bonté nous appelle encore à faire ce que nos
prédécesseurs n'ont pas fait, comme si nous étions les
premiers. Nous en tirons quelque fierté. C'est humain.
Merci pour ce commentaire, merci pour votre estime et votre
amitié, mon frère Roger.
25mar16 173C67
Votre entrée est vraiment au cœur de notre actualité, merci,
avec ce qui se passe autour des attentats, par exemple il y
a des réactions publicitaires sur les réseaux avec un trait
sur "pray" : prier, qui proclame que le monde doit arrêter
de prier et commencer à penser "Think". Évidemment que ce
conditionnement à la religion, névrose religieuse, est
nocif, limité, suicidaire et qu’il faut ouvrir nos cœurs
pour penser autrement. Mais la publicité est radicale dans
sa formulation, elle rejette "l’eau du bain avec le bébé"
(la source divine) !
Alors nous, nous nous rappelons que le sens du mot prier est
prier pour accomplir la Parole de Dieu et non de
l’homme, est ce qu’il faut retrouver un fond de paix, la vraie
piété en somme, car sur toute la terre on peut
retrouver un lien à Dieu retrouver la complémentarité avec
nos différences et bénéficier de la diversité. C’est la
religiosité, les traditions culturelles, les interprétations
qui arrangent [les choses] selon les intérêts, les
superstitions aussi qui éloignent l’homme de sa valeur
humaine et spirituelle.
Car prier est un point commun à toutes les cultures
religieuses pour soulager la douleur de ce monde et une
promesse pour le paradis. Ces soulagements émotionnels sont
légitimes mais n’ont pas de sens puisque le Père
connaît déjà le besoin de l’humanité avant nous ( Matthieu
6/8). Le Paradis c’est ici-bas, car si l’homme se
lève — Homme debout ! (Rév d'Arès 1/1) — et
change sa vie (28/7), il pourra vaincre son mal,
ses maladies et même la mort.
Reconnaître la Voie du Père ou pas, l’homme a le
choix, mais combattre le péché nous incombe à
tous. C’est une nécessité, une responsabilité humaine
individuelle et collective. Le Père aimant nous
dit : Dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès
35/12), parce que pour sortir de son mal et ne pas y
revenir, il faut être accroché à la Vie. Le Père
est là. Il attend l’homme, son changement de
l’intérieur par la pénitence.
Chaque jour je ressens cette joie de trouver un lien avec la
Parole qui me parle là où je suis, elle est et moi je
résonne avec Elle. Lire un peu plus pour accomplir
un peu plus. La pénitence est un travail et le
travail est une valeur. Il y a un changement d’aiguillage à
opérer pour retrouver la vraie piété.
Avec vous, cher prophète et prophètes en devenir qui
partagez une volonté d’unité d’Être !
Pauline S. Véra Resse d'Île de France
Réponse :
"Au cœur de notre actualité," dites-vous, ma très chère sœur
Pauline, que je fus si heureux de revoir au Pèlerinage en
2015. "Au cœur de notre actualité," vous êtes une femme et
j'ai reçu, dans l'une de mes boîtes de messagerie, à peu
près en même temps que votre commentaire, un eMail d'une
dame Arabe Saoudienne, qui me dit qu'elle lit mon blog, mais
me supplie de ne pas publier son message. Son eMail est une
longue plainte pleine de noblesse amère qui me dit en
anglais.
Je traduis : "En France les femmes sont libres. Pas ici. Oh
! il y a le pétrole, les grands travaux, les fortunes, mais
à côté il y a les femmes interdites de faciès comme de
conduite d'automobile, interdites de musique, de danse, de
consentement à leur propre mariage, interdites de contrôle
de leurs propres corps, de leurs propres joies sexuelles et
même de leur propre accouchement. Le wahabisme est une
épouvantable injustice. Vous trouvez les gens d'ISIS des
assassins, mais si l'on me prenait à vous écrire, prophète
de Dieu, je pourrais être mise à mort."
Vous allez me répondre : Qu'est-ce que cela a à voir avec la
vraie piété ? Je réponds: Si ! La vraie piété est
d'autant plus nécessaire à notre pénitence, inséparable
de notre moisson, que notre pénitence
est aussi faite pour délivrer le monde et quand des sœurs
musulmanes souffrent de telles contraintes, nous voyons bien
qu'il faudra aussi les délivrer, car elles vivent là où
s'élève l'étendard de Muhammad. "Être accroché à la Vie,"
comme vous dites, sœur Pauline, c'est préparer la rupture
des chaînes partout, car il n'y aura pas de Bien
parfait sans liberté parfaite. D'aucuns vous diront que
c'est contradictoire et impossible. Non, c'est au contraire
la juste directions que nous montre la Parole d'Arès.
Thérèse d'Avila, me dira-t-on encore, était Carmélite et
donc elle aussi "interdite de faciès, de musique, de danse,
interdites de contrôle de son propre corps." Oui, mais elle
l'avait voulu ainsi. Elle s'évertua d'ailleurs à amplifier
la rigueur de la vie carmélitaine, mais elle ne le fit que
pour des moniales non seulement consentantes mais encore
assoiffées de mysticisme, et elle ne le fit pas sans
rencontrer de grands obstacles, la résistances des autorités
et fut appelée à comparaître devant le tribunal de
l'Inquisition, parce qu'elle était devant l'autorité
toujours masculine suspectée d'indépendance féminine dans la
rigueur et ainsi jugée insupportable. Nous Pèlerins d'Arès
ne sommes ni saoudiens wahabites ni carmélites, mais nous
sommes des croyants libres et chez nous les femmes
sont absolument, en tous points, égales des hommes, aussi
nos sœurs, dont vous êtes, sont-elles particulièrement
désignées pour délivrer partout leurs consœurs du monde.
Quand vous exercez votre vraie piété, ma sœur
Pauline, pensez à celles de votre sexe qui dans ce monde
sont des êtres contraints et dites-vous que cette vraie
piété doit particulièrement porter sur le
renforcement de vos forces libératrices.
Merci, ma sœur Pauline, pour votre beau commentaire.
25mar16 173C68
Je suis très attaché à une vision orientaliste indienne de
l'humain, mais je n'ai pas jusqu'à présent trouvé de
spiritualité correspondante en Occident. Un ami m'a
recommandé d'ouvrir votre blog et de le lire en me disant:
"Tu ne vas pas tout de suite retrouver chez le témoin de La
Révélation d'Arès, qui gère le blog, mais si tu te
donns la peine de creuser et de "désoccidentaliser" ses
propos, tu vas retrouver là une façon de voir l'atman* et
son parcours de l'obscurité à l'éternité.
Je suis né catholique et même catholique très impliqué dans
ma jeunesse, mais je n'ai pas trouvé dans cette religion la
profondeur universelle de mon être tel que je le sentais en
moi. C'est, en cherchant, dans l'enseignement spirituel de
maîtres indiens que j'ai trouvé quelque chose de beaucoup
plus proche de l'ontologie complète, de ce que j'appelle
parfois "la magie de la vie" dans son union avec
l'universel.
Depuis quelques mois je trouve que votre pensée amorce un
virage dans ce sens. Je ne veux pas dire que ce je trouvais
auparavant dans vos entrées et vos réponses était éloigné de
la métaphysique telle que la spiritualité l'envisage en
Inde, mais elle ne s'exprimait qu'en termes encore proches
de la culture judéo-chrétienne. Maintenant, vous plongez
dans les profondeurs, sans abuser d'une réflexion abstraite,
ni trop orientaliste, disons qu'elle est plutôt
universaliste ; vous jetez une passerelle pour atteindre la
vérité hors des formules et structures religieuses, ce qui
donne à votre pensée une grande clarté et ne même temps
quelque chose de très neuf. La métaphysique est souvent
négative; chez vous elle est très positive.
Mais je me sens dépassé. Vous exprimez honnêtement vos
incertitudes ou plutôt les limites de l'entendement humain,
vous restez dans un à-peu-près que je qualifierais
contradictoirement d'exhaustif ou d'achevé. Je croyais avoir
intégré le concept universel de la vie — que vous appelez la
Vie avec un grand V — mais je me rends compte, sans
vraiment l'expliquer, que c'était encore une vision
intellectuelle de la vérité, parce que si on va trop loin,
il n'y a plus que l'intellect qui fonctionne. Il faut
honnêtement se réduire à ce qu'on peut être et comprendre.
Il faut garder ses limites. Merci de le faire comprendre et
de savoir le faire comprendre. À présent je me sens vivre,
VIVRE au sens absolu du mot, mais j'ai peur. J'ai
l'impression de pédaler dans le vide. Que dois-je faire ?
Joël I. de Bretagne
Note du bloggueur
: *Atman : Ce mot est indien et ne figure pas dans La
Révélation d'Arès, il désigne plusieurs choses
:L'âme, le souffle ou principe de vie, le soi, l'essence, et
plus particulièrement : le principe essentiel à partir
duquel s'organise tout être vivant, l'être central au-dessus
ou en deçà de la nature extérieure.
Réponse :
Vous n'avez rien d'autre à faire que tout ce que vous pouvez
faire selon vos moyens propres. J'ai découvert, il y a peu
de temps, cette citation de Nisargadatta Maharaj :
"Vous n'êtes responsable de ce que vous pouvez changer.
Votre attitude est la seule chose que vous pouvez changer.
Et c'est là toute votre responsabilité."
Je ne connaissais pas cette citation, mais je connaissais un
peu Nisargadatta Maharaj et si vous êtes comme vous dites
"très attaché à une vision orientaliste indienne de
l'humain," vous le connaissez sûrement beaucoup mieux que
moi. Pour les lecteurs du blog qui ignorent de qui il
s'agit, je rappelle que Nisargadatta Maharaj est un maître
spirituel indien rattaché à l'Advaita Vedānta ou doctrine de
la non-dualité, dont il a été question dans mon entrée de
blog 171, et dont le prophète fut Shankara ou Çankara au
VIIIème siècle. Nisargadatta Maharaj est l'auteur d'un livre
"I am That" (Ce Que je suis) qui eut un grand succès chez
les croyants Orientalistes. Nisargadatta Maharaj est
considéré comme l'un des grands sages hindous modernes liés
à l'école du Vedānta. C'était un spiriturel dont
l'enseignement était réputé abrupt et simplissime. La
Révélation d'Arès est de même une Parole du Créateur
qu'on peut voir comme abrupte et simplissime.
On ne peut que très bien comprendre pourquoi quelqu'un
cherchant la Lumière plus loin que la lumière
relative de la chrétienté d'église s'est tourné vers la
haute spiritualité indienne où l'on trouve des maîtres à
penser qui ont de beaucoup dépassé les théologiens
chrétiens. Il n'y a pas longtemps quelqu'un m'a parlé de
Maître Eckhart (le dominicain allemand Eckhart von Hochheim)
qui était allé plus loin que ses corélégionnaires
théologiens et qui dut faire marche arrière, car il n'avait
pas que des approbateurs dans l'Église. Nous Pèlerins d'Arès
ne sommes attachés à aucune religion et n'avons qu'à rendre
compte à nos consciences, nous avons retrouvé notre liberté
spirituelle après que La Révélation d'Arès fut
venue briser nos chaînes, nous ne voyons aucun obstacle
devant notre libre compréhension de la Vie telle
que le Père L'a donnée. Nous travaillons à préparer les
voies pour que les générations qui viennent puissent
l'atteindre.
Que faire ? me demandez-vous. C'est très simple : Devenez pénitent
et moissonneur de pénitents. Je ne vous
ré-explique pas ici ce qu'est un pénitent. Vous
l'avez certainement lu maintes fois dans ce blog.
Vous vous situez en Bretagne. La Bretagne est grande : Où
demeurez-vous ? Nous avons une mission, rue du Port à
Lorient et si vous pouviez la rejoindre, ce serait
formidable ! Si vous habitez vers Rennes, je peux vous
orienter vers notre frère Daniel et si vous habitez dans le
nord de la Bretagne je vous dirigerai vers notre frère
Thierry (st-Brieuc). En Finistère je peux vous orienter vers
frère Abel ou, si vous êtes vers Quimper, vers notre frère
Jean-Hubert. Répondez-moi par eMail à l'adresse que je vous
envoie parallèlement à la présente réponse.
25mar16 173C69
Il y a des moments où lire votre blog me décourage.
Je me sens tellement loin de cette Vie spirituelle
que vous illustrez, que j'ai l'impression que je
n'atteindrai jamais ces Hauteurs où vous nous
projetez parfois. Pourtant, je suis moissonneur et
pénitent.
J'aime beaucoup cette entrée sur la vraie piété et
aussi le commentaire de Claude, que je trouve très beau.
Mais cette étroite association au Père de l'univers
comment y arriverais-je?
Peut-être ma barre est-elle trop haute !
En tout cas, il faut réduire sa rébellion contre Dieu et en
même temps dépasser le sentiment de son indignité...
Et c'est lourd
Salvator B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Salvator, vieux compagnon de foi, pour ce
commentaire simple et humble, c.-à-d. plein de lumière, car
l'humilité est la porte de l'intelligence
spirituelle. Vous êtes moissonneur et pénitent ?
Que pouvez-vous être d'autre ? Le Père ne nous demande rien
de plus. Ne soyez pas impressionné par les petites lucarnes
que j'ouvre ici dans la toit de notre obscure maison du
monde pour que le regard s'échappe vers plus de Vérité. Ce
ne sont que des échappées vers un Ciel Qui n'est encore ni
atteignable ni attingible. La grande Lumière n'est
encore pour nous, hommes et femmes de cette génération, que
comme l'étoile pour le marin. On se dirige sur elle — alors,
il faut bien la voir —, mais on ne la touche ni ne
l'atteint. Il ne faut pas s'en désoler.
Surtout ne vous découragez pas. Comme je le dis à Joël dans
ma réponse précédente (173C68) : ""Vous n'êtes responsable
de ce que vous pouvez changer. Votre attitude est
la seule chose que vous pouvez changer. Et c'est
là toute votre responsabilité." Le Créateur ne vous en
demande pas davantage et dites-vous simplement que si tout
le monde en faisait autant, le monde changerait, il n'y
aurait plus ni jour ni nuit et la Lumière couvrirait tout
sans cesse (Rév d'Arès 31/8). Ainsi comprenons-nous
l'importance considérable de notre mission.
26mar16 173C70
Je suis un Pèlerin d'Arès. J'ai répondu à l'Appel du
Très-Haut relayé par deux sœurs missionnaires. Aujourd'hui
je prononce Sa Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès
35/6], je suis son messager et son apôtre idéal en
devenir.
"Je suis un Pélerin d'Arès" est une phrase que je ne
prononce pas fréquemment devant témoin. Je veux exprimer
cette phrase aussi simplement que je m'appelle Tony. Une
fois dite, des explications s'imposent, des explications à
la hauteur de ce que je suis.
Être Pèlerin d'Arès est un état qui colle à la peau. Une
personne qui m'aime tel que je suis, aime aussi l'homme que
je deviens, un homme de bien. Ce que j'ai été, ce
que je suis et ce ce que je serai deviennent indissociable.
Je m'appelle Tony et je suis Pèlerin d'Arès, une voix
qui monte avec l'Aurore. Il y a là une étape que je
cherche à franchir, prêt à en assumer les conséquences. Accomplir la Parole c'est superposer la haute
pensée à ĺ'action du coeur des deux mains.
Prononcer la Parole c'est respirer l'Air des Hauteurs
Saintes.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Très beau commentaire ensoleillé, frère Tony, qui rapproche
la vie spirituelle de la vie quotidienne, qui montre que
vous arrivez à respirer la Parole comme on respire l'air. Au
moins l'instant d'écrire ce commentaire vous supprimez le
transitoire, vous collez le Tony de la chair et de
l'esprit au Tony de l'âme. Oh, certes, il
y a les inévitables moments de décollement, mais si vous
recollez souvent les trois éléments dont vous êtes fait,
c'est bien, très bien, et il n'y a rien là qui de
contradictoire avec l'exercice de la raison. Au contraire,
nous descendons régulièrement du bourricot quotidien pour
enfourcher, ne serait-ce que quelques instants, le superbe
pur-sang de la Raison du Père.
Dans cette génération, que La Révélation d'Arès
fait sortir des limbes matérielles de la vie du siècle, on
ne sait pas grand-chose de ce qui se passer en-dedans de
nous quand nous passons du péché au Bien. Même
les plus grands spirituels ont toujours eu du mal à se
délivrer de l'animal en eux. Les réflexions de Kant sur le
sublime, les ravissements de Pascal, ne nous éclairent pas,
parce que chaque humain est enfermé en lui-même et nous
n'avons que des mots, toujours insuffisants, pour faire part
de ce que nous vivons au-dedans. De même, la vraie
piété de l'un n'est jamais celle de l'autre. De là la
Sagesse du Très Haut qui peut seulement dire le peu que tous
peuvent comprendre et qui laisse ensuite à chacun son
expérience propre. D'où la laconicité de la Parole.
Merci pour ce commentaire, frère Tony.
26mar16 173C71
Le très beau commentaire du 22mar16 de notre Claude M.
[173C60] m'a ému et votre réponse m'a interpellé sur la vraie
piété.
Aussi j'ai relu votre entrée plus attentivement. Je croyais
tout savoir ou presque sur la prière car j'ai lu plusieurs
fois votre article "Pia" dans "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992"
page 163.
Tout à coup, j'ai pris conscience que j'étais rarement en
état de vraie piété, bien que je prie dans les
trois livres [Révélation d'Arès, Bible, Coran]
chaque matin en me levant avant de commencer ma journée.
Pour moi c'est devenu une habitude. Quand je prie, je me
calque en gros sur votre exemple de prière que vous
distribuez sous forme de fascicule aux nouveaux qui viennent
au Pèlerinage d'Arès. Je prie dans les trois livres d'abord
la Bible puis le Coran pour finir par La Révélation
d'Arès. Je choisis les passages que vous recommandez
dans la Bible notamment. Par exemple systématiquement je lis
un extrait du Sermon sur la Montagne qui est la
perle des Évangiles.
Parfois j'ai le sentiment que ma prière est machinale, je ne
ressens pas toujours la Vie quand je prie. Mais,
par contre, je constate la plupart du temps qu'après ma
prière, j'ai les idées plus claires.
Je ressens davantage cette Vie quand je suis à la
Moisson et que je transmets la Parole.
C'est pourquoi j'aime bien la Moisson que je
compare parfois à la pêche, car il faut être patient avant
de trouver une oreille attentive.
Denis K. (Bretagne Sud)
Réponse :
Mon frère Denis, nous sommes tous des humains et donc nous
vivons tous dans une chair inconstante, nerveuse, sensible,
changeante, et une horizontalité spirituelle parfaite dans
le temps ne peut être réalisée dans la vraie piété. Il y a
les jours de fatigue, les jours de forme, les jours de la
jeunesse, ceux de l'âge, les jours où l'esprit est perturbé
car il dépend du cerveau, de la circulation sanguine, de la
respiration, les jours de préoccupation, etc., et nous
sommes inévitablement différents d'un jour à l'autre, voire
même d'un moment à l'autre, même si ce n'est que quelque peu
différents, d'un moment de prière à un autre. Il s'ensuit
qu'on n'est jamais parfaitement égal dans la vraie
piété et que certains peuvent être, malgré eux, très
inégaux. Mais c'est le sort de l'humain, nous sommes faits
ainsi ; nous ne pouvons pas toujours stabiliser notre chair
comme nous le voudrions, il faut l'accepter, ne pas s'en
faire pour l'inévitable difficulté de la constance.
L'important, c'est la fidélité à la vraie piété,
ce n'est pas la fidélité à la ferveur et à l'attention qu'on
y apporte qui suivent les fluctuations de la santé, de
l'âge, des éléments perturbants nombreux au cours de
l'existence. Vous pratiquez la vraie piété chaque
matin, fidèlement, c'est très bien.
26mar16 173C72
La vraie piété, c'est vraiment prononcer La
Parole de notre Créateur de l'Univers afin de l'accomplir.
Votre témoignage concernant nos fréres et sœurs de cette
belle assemblée de Lorient, passant, avant d'aller
moissonner, dans la salle de prière, afin de prier et de se
mettre en état de sainteté, avant de se rendre au champ de
leur moisson, m'a touché.
Bien souvent, nous aussi, et je pense, bien des Pélerins
d'Arés, avant d'aller à la Moisson, prennent La
Révélation d'Arés dans leur mains pour la proclamer
en eux et trouver la force, dans la vraie piété de
rentrer dans cet état de Sainteté, pour missionner
en installant Dieu en eux. Être relié à notre Créateur. La
Parole nous donne la Force dans la mission.
C'est L'union avec Le Pére qui nous procure cette force
d'aller parler, d'aller moissonner. Sans la vraie
piété c'est plus difficile. Quels force et bonheur
d'installer en nous cet état de sainteté avant de partir
missionner. Il nous donne vraiment la force d'aimer celui
que nous moissonnons et de n'être plus rien
pour nous-mêmes [Rév d'Arès 40/6]. Alléluia
Un sœur 💝 des Alpes
Réponse :
"Rentrer dans cet état de Sainteté, pour
missionner en installant Dieu en eux" ? Nul homme ne peut
entrer dans cet état de Sainteté, puisque le Père
de l'Univers seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Mais
j'ai compris que vous parlez de sainteté comme Lévitique
19/2 en parle : Soyez saints, car Moi Yawhé,
votre Dieu, Je suis Saint. Et là, oui, dans ce sens
relatif, nous pouvons nous habiller de la Sainteté
du Père.
Nous sommes tous prêts à nous battre... contre nous-mêmes
pour que nous abandonnions les habitudes millénaires de
prière quémandeuse — même les athée voient la prière comme
quémandeuse : "Je vous prie de m'accorder... de me donner...
de me recevoir, etc." — et pour que nous accédions à la
prière comme "force et bonheur", ainsi que vous dites, ma
sœur. Notre idée de la prière n'est pas du tout conforme au
canon religieux. Notre vraie piété quitte les
abîmes mystiques religieux, les marécages où s'enlise la
prière depuis des temps immémoriaux, et s'envole, veut
partager la Puissance que contiennent les mots de
la Parole, car la Puissance crée, accomplit
au sens absolu. Même nous Pèlerins d'Arès avons parfois du
mal à réaliser cette prière-là en abandonnant l'autre, les
"Kyrié éléison !" (Seigneur, aie pitié !) qui n'ont servi à
rien, car l'humanité souffre, vieillit et meurt toujours.
La vraie piété nous met en cohérence avec le sens
de la Parole, sa dynamique, sa nourriture — pour que
nous recevions notre nourriture (Rév d'Arès 12/4).
27mar16 173C73
Comme le frère Bernard DLF de Bretagne, j'éprouve aussi un
petit choc, non pas sur l'histoire de Job en soi, mais sur
l'utilisation de l'image du Serviteur souffrant qui
correspond parfaitement à la piété de Job, et pas du tout à
celle de Jésus, comme voudrait nous faire croire le premier
épître de Jean, voici ma réflexion :
Pour un prédateur, affamé, plein de haine pour la Parole de
Dieu, la plus belle image, que peut offrir Jésus, est celle
du serviteur souffrant. C'est-à-dire un petit agneau, qui se
laissent croquer sans opposer la moindre résistance.
Isaïe 53/2/-12 : Il s'est élevé devant lui comme
une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une
terre desséchée ; il n'avait ni beauté ni éclat pour
attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour
nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de
douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui
dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné,
nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont
nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs
qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme
puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé
pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le
châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et
c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun
suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber
sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et
opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à
un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis
muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert
la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le
châtiment. Et parmi ceux de sa génération, qui a cru
Qu'il était retranché de la terre des vivants Et
frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son
sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le
riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et
qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu
à l'Éternel de le briser par la souffrance... Après
avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il
verra une postérité et de prolonger ses jours; Et
l'Œuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. A
cause du travail de son âme, il rassasiera ses
regards; Par sa connaissance mon serviteur juste
justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de
leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa
part avec les grands; Il partagera le butin avec les
puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort,
Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce
qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et
qu'il a intercédé pour les coupables.
Dans ce passage Isaïe ne parle évidemment pas de Jésus, car
si il parlait de celui-ci dirais plutôt : "Il s'est élevé
devant lui comme un épi mûr et vigoureux attendant
son moissonneur. Il est le surgeon
descendants de la souche de Jessé sortie d'une bonne terre
profonde et donnant du fruit. , . Et ce peuple, assis dans
les ténèbres, A vu une grande lumière [Isaïe 9/1]. Alors
Une grande foule le suivait et l'écoutait avec plaisir. Sa
renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient
pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et
toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force
sortait de lui et les guérissait tous. Il a apaisé nos
souffrance, et alléger nos fardeaux. Il n'était pas
venu nous apporter la paix mais l'épée [Matthieu 10/34].
Et il a accepté de se sacrifier pour que demeure en nous son
message afin que nous vivions et que nous soyons sauvés. Et
il nous a assuré qu'il y avait plusieurs demeures dans
la maison de son Père et là où nous demeureront lui
aussi demeurera en nous. Et grâce à son exemple , il nous a
montré qu'elle était le chemin quelle était la vérité et où
se trouvait la Vie. Il n'a aucunement porté
allégeance au pouvoir terrestre, et s'il a accepté d'aller à
la croix c'est parce qu'il savait déjà qu'il avait vaincu la
mort et c'est pour porter ce témoignage aux hommes qu'il a
accepté le jugement inique des tribuns de Jérusalem et les
meurtrissures de sa chair. Même par cette mort éphémère, il
n'a pas terni son éclat, refusant de s'éterniser dans un
tombeau, répondant à l'appel de son Père, il s'est redressé
de la mort.
Car l'Éternel ne veut pas la mort du juste, Ni que le
méchant périsse. Malheureusement le sacrifice de Jésus n'a
pas stoppé le péché, les pécheurs persistent dans
leurs erreurs se croyant déjà pardonnés. Alors que lui par
le travail de son âme il s'est sauvé lui-même, eux
pourraient faire de même en réalisant les œuvres attendues
du Père céleste, pour l'avènement du Royaume, où
nous serons tous les héritiers princiers de celui-ci. En
refusant de partager le butin, il n'a pas pris part au
trésor qui amasse la rouille, et c'est pour cela qu'il s'est
élevé au-dessus des grands de ce monde. Et de lui-même il
s'est élevé à la Vie et il est même au-dessus des
bienfaiteurs de ce monde. Parce qu'il s'est débarrassé de
son péché, offrant au coupable un exemple de
rédemption.
Constatez que j'ai pris un certain nombre d'extraits des
Évangiles, qui nous illustre que Jésus ne se présente pas de
manière misérabiliste, on ne voit pas que Jésus ait été un
rebus ou un déchet de l'humanité, comme ils est décrit dans
ce passage extrait du livre de la consolation d'Israël du
deutero-Isaïe. Un personnage du type de Job, correspondrait
bien mieux à cette description, il faudra aussi considérer
que cette description n'est pas faite selon la vision de
Dieu mais selon le regard jugeant de l'entourage d'un brave
homme, qui a perdu toute prise sur le mal qui l'accable. Et
en effet Job représente le Juste dont la foi est mise à
l'épreuve par Satan, avec la permission de Dieu.
Et l'on sait que dans l'absolu tout ce qui se déroule
ici-bas [mots) manquant(s)] effet avec le consentement de
Dieu, n'oubliez pas qu'il nous a laissé ses lois immuables,
que nous devons appréhender avec notre science et la sagesse
pour en tirer le meilleur. Pour ce qui est de Satan il
serait peut-être alors un archétype illustrant cette
fatalité, qui s'abat au hasard sur les bons ou sur les
méchants. Satan serait alors le mal absolu où le bien
n'aurait plus d'emprise sur lui pour le convertir. Job
attend d'une lèpre qui recouvre son corps garde le silence
les patiente [?] "Homme de douleur et habitué à la
souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage."
Et il supporte les quolibets de son entourage. "Nous l'avons
considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié." Et ces
quolibets ont tourné au délire, jusqu'à penser l'impensable
:
"Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance." Drôle
de notion de ce qu'est l'Éternel. Il a fait face à sa
mort sans rebellion. "il s'est livré lui-même à la mort."
Il a accepté l'injure de ses compagnons, il a été mis
au nombre des malfaiteurs. Mais dans sa grande
sagesse, il avait compris que ce mal l'avait frappé au
hasard, car les conduites aveugles des hommes livrés à leurs
pêché, produisent des conséquences qui sortent de
tout contrôle : Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes...
Bref, ce passage d'Isaie met en avant la vision jugeante
religieuse et superstitieuse, qui s'adapte comme un gant aux
trois compagnons de l'infortuné Job. Ce passage est donc un
concentré magnifique de ce que peut et a déjà produit la
religion.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Il y aurait, mon cher frère Frédéric, beaucoup à dire sur ce
commentaire qui cite abondamment la Bible. Mais il ne
servirait à rien de finasser sur le sens des versets
bibliques, parce qu'une seule chose compte : Être pénitent
et moissonneur de pénitents. Pour le
reste, les points de vue peuvent varier et ce n'est pas ce
qu'on croit mais ce qu'on fait de bon qui nous sauvera
et qui sauvera le monde.
Aujourd'hui, jour de Pâques Catholique, nous étions, sœur
Christiane et moi, avec ma fille Anne et une amie à elle sur
les bords du Canal du Midi dans l'Aude, à Le Somail (commune
de st-Nazaire d'Aude). Après le déjeuner il y avait un
atelier d'écriture et je m'assis un moment avec le groupe
qui écoutait un écrivain parlant de l'art d'écrire. J'étais
très attentif, parce qu'étant nul ou médiocre à la plume,
contraint d'écrire mais n'ayant ni goût, ni plaisir, ni
suffisantes connaissances pour le faire, j'ai tellement à
apprendre que j'écoute toujours avec avidité ceux qui savent
rédiger. J'ai tellement à apprendre. Et puis sœur Christiane
vint me chercher pour me dire avec sa bienveillante autorité
: "Vous devez marcher" (prescription du cardiologie). Je me
suis levé et je suis parti marcher.
Je suis peu après entré dans une librairie, qui est
paraît-il connue dans toute la France, qui m'a plutôt paru
être une sorte de vaste bouquinerie. Et là je me suis trouvé
devant des rayons et des rayons de bouquins de tous âges et
je me suis senti écrasé sous le poids de tous ces talents
qui ont, au cours des siècles, brillé par la pensée et par
la plume, et j'étais là, entre les raysons, avec ma nullité,
comme écrasé. Au centre de la bouquinerie un poète local
lisait ses œuvres, avé' l'assent chantant, il lisait tout
haut au milieu d'un public attentif, debout ou assis sur les
marches des escaliers montant aux galeries. Je l'écoutai,
mais je ne compris pas grand chose à ce qu'il disait — la
poésie n'est pas mon fort —. Tandis qu'il parlait je me
disais: Et moi, pauvre frère Michel, qui suis le Témoin
d'un Événement Surnaturel majeur comme il n'en arrive que
tous les mille ans, je suis là, inconnu silencieux, face à
l'abîme qui me sépare de ce poète du Languedoc, de ce
public, une épaisseur extrême d'inconnu et de silence me
sépare de tous ces braves gens et pourtant une chose très
simple, extrêmement simple, pourrait nous réunir et réunir
toute l'humanité dans la plus belle action qui soit: la
recréation de la terre par la pénitence.
Voilà, frère Frédéric. Il n'y a de vrai et d'important que
cette chose simple : la pénitence. Soyons vous et
moi pénitents et si nous le sommes comme il faut,
ce qu'on été et ont dit Isaïe ou Job n'a qu'une importance
très secondaire. Ils peuvent même être oubliés. Avec la pénitence
nous reprenons totale possession de notre Terre pour le Bonheur.
Alléluia !
27mar16 173C74
Je vous remercie pour votre remarque en 173C72 sur "la
prière comme quémandeuse".
Il se trouve que j'ai écrit mercredi dans un message interne
aux pèlerins d'Arès : "Je vous prie de m'en excuser."
Je me suis demandé si votre remarque s'appliquait aussi
entre ceux qui sont à la recherche de la vraie piété.
Il me semble que oui, cette expression "Je vous prie... "
est plutôt à éviter dans tous les cas.
Puisque s'il s'agît d'accomplir la Parole, le
mieux serait de prendre l'habitude de dire "Je me prie
de...".
Patrick T. Jours de Gris d'Ile de France
Réponse :
Il est vrai, mon frère Patrick, que j'ai cité les athées qui
ne prient pas au sens religieux, mais qui disent : "Je vous
prie de me donner... Je vous prie de m'accorder, etc." Mais
j'ai fait cela par malice ou par par boutade jouant sur un
usage de politesse du verbe prier dans la vie commune. Je
n'aurais pas dû le faire. Je n'imaginais pas qu'on pût
prendre cela au premier degré. Pardonnez-moi.
Vous pouvez continuer de faire un usage courtois du verbe
"prier" dans la vie commune.
27mar16 173C75
Entre le thème de la vraie piété et celui de la
réincarnation (173c64 et votre réponse) y a-t-il un rapport
?
Je ne m'étais pas posé la question hier, en vous envoyant un
commentaire qui s'est égaré suite à une fausse manoeuvre de
ma part.
Et je découvre maintenant entre les deux un lien, peut-être
subjectif.
Je vais en ce sens témoigner ici d'une expérience de
mission, plutôt d'un suivi de moisson : Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe, à étaler
son grain, à le retourner dans la grange" (Rév d'Arès 6/3)
Nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers"
(35/11).
Le Fils concerné s'appelle Mohamed. Né il y a 60
ans dans l'islam de la campagne algérienne, islam souvent
méprisé et humilié par les colons, islam brutal chez son
père, mais en même temps profondément formé au respect de
l'autre et à l'aide mutuelle. Orphelin à 16 ans, il est
adopté par un amie à moi, catholique américaine, qui du coup
s'intéresse à l'islam au point de s'engager à fond dans le
dialogue islamo-chrétien. Et Mohamed travaille de son plein
gré l'Évangile de Matthieu pendant un an.
Dans ce cadre islamo-chrétien, je fais, il y a des années,
la connaissance de l'adoptante. Elle me parle de Mohamed,
passé au bouddhisme me dit-elle.
Le dit dialogue me fait rencontrer Mohamed. Je lui parle, à
lui aussi, du message d'Arès. Ça n'accroche pas.
Et puis, les années passent, et l'an dernier, il souhaite me
revoir. Ayant repéré mon engagement interreligieux et le
sérieux de ma réflexion, il se dit que si j'ai choisi le Message
d'Arès, ça mérite d'aller voir pourquoi.
À cinq reprises, il me rencontre. À chaque fois, pendant
plus de deux heures, nous marchons ensemble, et je sens chez
lui un profond désir d'échange sur la spiritualité, désir
que je partage.
Il a tant de choses à me dire, sur son enfance, ses
engagements humanitaires, l'islam et le christianisme, et
puis ses recherches de physicien. Quand un sujet l'intrigue,
il veut le creuser à fond. Aujourd'hui, ce qui l'intrigue,
c'est mon rapport au Message d'Arès. Il a déjà été
intrigué deux fois dans sa vie.
D'abord, par la physique quantique, qu'il a étudiée à fond.
Il en a été émerveillé.
Mais avant de passer à la question Arès, il me dit souffrir
de sa lenteur à progresser spirituellement. Et il s'est dit
que la réincarnation, c'était raisonnable, parce que ça vous
permettait de continuer ce chemin pour lequel une vie ne
suffit pas. Et il a voulu étudier le sujet à fond. Et il m'a
dit qu'il connaissait des tas d'exemples irréfutables.
Pour moi l'homme n'a qu'une vie au soleil, et
c'est l'homme fou qui compte les vies (Rév
d'Arès v/1-6). Je l'écoutais donc avec réserve.
Il ne m'a raconté qu'une seule histoire. En Inde. Je ne
détaille pas. C'est l'histoire d'une fillette qui entrant
chez un voisin veuf découvre qu'elle connaît tous les
secrets de cette maison. Aurait-elle dans une vie antérieure
été son épouse? C'est si étrange que ça devient une affaire
d'État, connue de Gandhi, de Nehru, avec procès-verbaux.
Je me suis dit: tenons les deux bouts de la chaîne.
Ça me donne le sentiment d'un miracle.
Je ne mets pas en doute cette histoire, ni non plus en doute
le message d'Arès. Je crois que si Dieu nous met en garde
contre l'espérance d'autres vie, Il sait pourquoi.
Et en même temps Il a le droit de donner parfois la grâce
miraculeuse d'une seconde vie, comme celle d'une guérison
inexpliquée ou d'une multiplication des pains
(j'en ai vu une).
Il me semble que la vraie piété, centrée sur la
Parole prononcée, rayonne forcément dans la mission, la
remise en cause de soi-même, la foi évolutive.
Puis Mohammed a eu des problèmes, et des mois durant, nous
avons cessé de nous voir, mais récemment il a pu reprendre
ses rencontres régulières avec moi.
Ma façon de comprendre les réincarnations, elle lui
convient. La Révélation d'Arès, il me l'a achetée après
quatre rencontres. Nous sommes à neuf rencontres. Souvent,
ses propos me font rebondir sur des versets d'Arès, que je
lui cite et sur lesquels nous réfléchissons ensemble. Je
l'ai maintenant engagé à la lire, et il va s'y mettre,
m'a-t-il dit. La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? (Rév
d'Arès 24/2).
Si vous publiez ce témoignage un peu long, votre regard de prophète
en saura tirer pour le lecteur un enseignement plus digeste
que ces lignes.
François D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire qui nous raconte
votre bel échange avec Mohamed.
Des rencontres de ce genre j'en ai fait beaucoup depuis
quarante ans. Très grand est le nombre de personnes qui
pensent que la réincarnation apporte une vérité logique,
selon laquelle tout homme étant dans l'impossibilité de se
réaliser idéalement dans une seule vie trop brève, la nature
donne à chaque homme la possibilité de vivre plusieurs vies
pour se réaliser. Ce n'est pas du tout la Vérité telle qu'enseignée
par la Parole qui, dans toutes les religions abrahamiques,
insiste sur un fait commun : Il faut dans cette seule vie se
préparer au Salut.
Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Il me faudrait des
pages et des pages. Et, comme je le dis en 173C64, si je
dois me réincarner, je le verrai bien quand je serai de
l'autre côté. Pour l'heure, je me limite à ce que me demande
le Père : être pénitent et moissonneur
de pénitents dans cette seule vie.
Mon "regard de prophète" ne porte pas plus loin et
je m'y limite en toute sérénité et espérance.
Quant à la petite fille qui reconnaît tout dans une maison
où elle n'a jamais mis les pieds, elle n'est pas
nécessairement la réincarnation de quelqu'un qui vécut dans
cette maison. Tous les hommes et singulièrement les
adolescents ont des possibilités d'extra-lucidité qui leur
permettent de voir des choses passées, présentes ou à venir
dont ils ne peuvent avoir connaissance par les voies
habituelles de la mémoire. Par exemple, les expériences du
Dr Hines aux USA portant sur la transmission de pensée
ont permis de prouver scientifiquement des potentialités
extraordinaires de l'homme.
27mar16 173C76
À lire ce blog, je commence à sentir la non-dualité. Je la
perçois maintenant comme une sorte d'état siamois spirituel
qui fait que l'autre, elle, lui, c'est même origine, mêmes
aspirations, même énergie, bref c'est moi. Seul notre choix
existentiel nous sépare comme une avancée de terre sépare le
fleuve en deux courants. Mais biologiquement ? Ne
sommes-nous pas pétris de la même glèbe, issus du même
processus fait de l'enlacement de milliards de corps,
assemblage identique de milliards de cellules, avec des
goûts, des sens, des membres, etc.? C'est dingue! À tel
point que cette découverte "révolutionnaire" mettra du temps
à être accomplie en acte. À devenir vraie piété.
Je n'ai pas une entrée de retard mais là j'ai une
interrogation car je me disais "Comment devenir ainsi sans vraie
pété ?!" mais voilà que finalement non-dualité
et vraie piété seraient pareils ? Ne suis-je pas
incohérent ?
Comment devenir un dans soi, et en l'autre sans accomplir
des paroles et des actes qui m'associent toujours plus
étroitement au Père de l'univers et à Ses Fils ?
Tant que cette question se posait au dessus de l'œil
(Rév d'Arès xix/7), je ne voyais pas comment faire.
Depuis qu'elle est descendue, cette sensation a ouvert un
possible.
Salvator B. d'Ile de France
Réponse :
Je rappelle, en résumant, que la non-dualité désigne l'unité
fondamentale de l'Univers aujourd'hui cachée sous
la diversité et l'hétérogéinité des formes du monde, et
spécialement du monde humain qu'Adam a changé en dualité, en
co-existence du Bien et du Mal, du
spoliateur et du spolié, du signifiant
et du signifié, du riche et du
pauvre, etc. On appelle aussi non-dualité la Voie
spirituelle permettant d'en rétablir la nature sur Terre,
car le Bonheur ne peut se concevoir hors d'une harmonie
complète.
Historiquement, je rappelle que dans l'état actuel des
choses le non-duel n'est pas le fond métaphysique du
judaïsme et du christianisme d'église, qui sont duels, n'est
pas le fond métaphysique de tout l'islam, mais il forme le Fond,
avec des variantes, de l'Advaita Vedānta (hindouisme) en
Inde, de Bouddhisme, de Taoïsme chinois, du Soufisme
musulman, en gros dans les cénacles spirituels où les
croyants s'efforcent de réaliser leur vraie nature par la
compréhension intime que chacun d'eux ne fait qu'un avec un
Tout qui comprend même le Créateur. Mais ce règne du non-duel est perturbé par le duel
qu'y a introduit Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et c'est
pourquoi vous vous trompez en parlant de "l'état siamois qui
fait que l'autre, elle, lui, c'est même origine, mêmes
aspirations, même énergie, bref c'est moi." Même origine (ou
Création) non-duelle, oui, mais par contre dans l'état
actuel de la dualité perturbatrice vous n'avez pas les
"mêmes aspirations" et "l'autre" n'est pas "moi". Ce sont
ces différences qui font que nous sommes missionnaires de la
pénitence, c'est-à-dire de l'action sur soi-même
pour retrouver un jour avec les autres les mêmes
"aspirations" et être tous Un par l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle
et libre de tous préjugés.
27mar16 173C77
Je souhaite poursuivre ma réflexion, frère Michel.
Un Tony qui se présente simplement aux personnes sans
annoncer qu'il est un Pélerin, qui de son âme
souffle des idées nouvelles ou anciennes non réalisées en
utilisant des mots qu'elles connaissent aura la force de
transformer le monde. Mon exemple, ce que j'aurai métabolisé
de la Parole aura plus d'impact que mille discours.
Peut-étre que la grande masse des personnes n'a pas besoin
de savoir d'où je viens, car cela ne changera pas leur
quotidien réellement. Elles ont besoin d'une personne comme
eux, qui a compris ce qu'elles ne trouvent pas dans leur
vie.
L'amour est simple, ce monde à été créé simplement, je
m'efforce donc de faire les choses simplement et par mon
exemple, le monde changera, car ce même monde comprendra que
ce qu'il fait en mal ne fonctionne pas.
Ma chair et mon esprit colle à
l'âme, j'aime cette îdée que vous me soufflez. Que
mon décollement survienne de moins en moins.
Merci.
Tony L. De Touraine
Réponse :
J'avoue avoir quelques hésitations à comprendre clairement
votre commentaire.
Vous dites : "Un Tony qui se présente simplement aux
personnes sans annoncer qu'il est un Pélerin..." et
"Peut-étre que la grande masse des personnes n'a pas besoin
de savoir d'où je viens, car cela ne changera pas leur
quotidien réellement." Et là je m'interroge :
Vous parlez, je pense, des personnes que vous rencontrez
dans la rue quand vous êtes en mission. Mais envisagez-vous
d'aller en mission ou moisson sans être un apôtre
déclaré de La Révélation d'Arès, un Pèlerin
d'Arès ? Concevez-vous comme possible qu'il puisse
s'agir d'une mission uniquement morale, se limitant à dire :
"Soyez bons ! Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez
avec le cœur et libérez-vous de tous préjugés !" ? Et quand
vous dites cela aux gens de la rue, aucun d'entre eux ne
vous demanderait au Nom de Qui ou de Quelle Morale vous
faites ces déclarations ? À cette question vous pourriez
évidemment répondre : "Je vous parle au Nom du Sermon sur la
Montagne" ou bien plus banalement et tout à fait
imprécisément : "Je parle au nom de la seule conduite morale
capable de changer ce monde de mal en monde de
bien," mais alors comment pourriez-vous distinguer parmi les
gens de rencontre les éventuels épis mûrs, ceux
qui pourraient rejoindre le petit reste que je
suis envoyé rassembler
(Rév d'Arès 24/1), car les compagnons de
mission du prophète sont son prolongement dans le
monde.
Mais je me trompe peut-être. Vous n'avez peut-être,
heureusement, jamais envisagé cela.
29mar16 173C78
Bien aimé prophète du Bien, je rebondis sur votre réponse à
Pauline (173C67) où vous dites: "notre vraie piété doit
particulièrement porter sur le renforcement de nos forces
libératrices, préparer la rupture des chaînes partout, car
il n'y aura pas de Bien parfait sans liberté
parfaite. Notre pénitence est aussi faite pour
délivrer le monde." Vous lui répondez alors à propos des
femmes saoudiennes enchaînées au wahabisme, mais je ne peux
m'empêcher de penser au peuple palestinien qui souffre plus
que jamais d'oppression et de spoliation, aux syriens et aux
lybiens également, peuples et pays détruits pour des motifs
purement économiques. Dieu nous dit à Arès: "Tu aideras
l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le
spoliateur". Je suis persuadée que grâce à la pénitence
et à la moisson de plus en plus nombreuses, la
vérité sera de plus en plus éclatante dans le monde et les
hommes, de ce fait, seront de plus en plus ouvert et enclin
au Bien, mais en attendant est-ce que ce que nous
faisons est suffisant pour ces peuples ? J'avoue que
ça continue de me tourmenter même si vous avez déjà répondu
à cette question à plusieurs reprises. Vous dites aussi :
"Notre vraie piété veut partager la Puissance
que contiennent les mots de la Parole, car la Puissance
crée, accomplit au sens absolu." je
m'accroche donc à ma vraie piété pour que cette
Puissance puisse peu à peu s'exprimer concrètement à travers
moi, jusqu'à ce que je devienne cette libératrice que le
Père me demande de devenir.
Françoise L. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'ai répondu à sœur Pauline sur le sujet des femmes arabes
saoudiennes parce que je venais de recevoir un eMail de
l'une d'entre elles. Sa plainte occupait mon esprit quand me
ravint le commentaire de Pauline. Mais j'aurais, bien sûr,
aussi bien pu citer les injustices subies par les
Palestiniens comme vous le faites ou subies par les Papous
de Nouvelle Guinée, les pauvres paysans du Pérou, de
Bolivie, de Colombie, etc. Les humains souffrant d'injustice
ne manquent pas sur terre. Il y en a partout.
Nous savons qu'obtenir la justice sur cette Terre par des
lois censées l'établir est impossible, parce que les lois se
ramènent toujours à la loi des rats. C'est
politique, c'est donc limité. C'est par la pénitence
que les hommes étendront la justice sur la Terre,
retrouveront l'amour, le pardon, la paix, le sens du
partage, l'intelligence du cœur, qui seuls
institueront le justice naturelle dont a tant besoin
l'humanité.
De là l'importance extrême de notre mission. Nous commençons
petitement dans un pays, la France, qui ne souffre pas
d'injustice autant que d'autres régions de la planète, mais
peu à peu notre mission s'étendra. Oui, vous êtes "une
libératrice", ma sœur Françoise, puisque vous êtes
missionnaire.
29mar16 173C79
Pâques n'est pas un évènement du passé à commémorer. La
Pâques c'est le passage de la mort à la Vie
éternelle encore à réaliser, la libération progressive du péché
et la renaissance du fils de Dieu en moi, de la
race divine sur la Terre.
La Pâques c'est aussi la traversée du désert du pénitent
qui s'engendre lui-même en une autre Vie infinie (Rév
d'Arès 17/3) et ce pénitent a besoin d'eau
(20/4,5) (Force et Amour divins) pour avancer dans
son ascension...
Nous buvions n'importe quoi pour apaiser
notre soif spirituelle. Dieu nous renvoie l'Eau
Vive par le prophète Mikal et La
Revelation d'Arès (30/2-3).
Il précise : Sur le chancel de l'Assemblée tu
disposerais Ma Parole comme ils la proclament, tu
n'écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les
livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et
des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév
d'Arès 35/12).
Mais comme le Père a déjà donné une fois l'Oasis (Rév
d'Arès 24/3), c'est par la vraie piété : en prononçant la
Parole pour l'accomplir, que le pénitent
ressuscite en lui l'Oasis, la Source de Vie, de
Grâce, créé son âme.
Jésus nous a enseigné par le Sermon sur la Montagne
le chemin du Bien qui mène à la Vie
éternelle : Pénitence et Moisson.
En 1974 à Arès Dieu parle encore par la bouche du prophète
Jésus apparu dans son corps ressuscité.(Rév d'Arès 2/15) : Le
Christ n'écoute pas les aveux des pêcheurs, Il les appelle
à la pénitence, Il attend qu'ils ne pêchent plus (30/16).
Toute la Parole vraie est un inlassable rappel à
faire le Bien pour créer notre âme (notre
vrai corps, Rév d'Arès 17/3) et rétablir Éden sur
terre.(35/2).
Quand j'aime inconditionnellement, quand je pardonne, quand
je fais la paix....ma prière devient Vie, la
Parole s'incarne en moi, J'accomplis mon destin de
fils de Dieu.
Alors je peux clamer au monde: Mikal a le Blanc, voilà
le Retour ! (Rév d'Arès xLv/25
Patrick G. du Québec (Canada)
Réponse :
Je réponds le 30 mars. Je suis en voyage, je manque de temps
et de commodités. Hier 29 mars j'ai affiché votre
commentaire, frère Patrick, en oubliant d'y répondre. J'ai
été dérangé au moment où j'allais le faire et ensuite, avec
ma tête de linotte, quand j'ai rallumé plus tard mon
ordinateur de voyage, je suis passé directement au suivant.
Ce n'est pas grave, car ce que vous dites est sûrement plus
important que ce que je dis. Vous le dites bien : "Toute la
Parole vraie est un inlassable rappel à faire le Bien
pour créer notre âme (notre vrai corps, Rév d'Arès
17/3) et rétablir Éden sur terre.(35/2)." C'est
bien là l'essentiel. Pâques en effet, "n'est pas un évènement du passé à
commémorer. La Pâques c'est le passage de la mort à la Vie
éternelle encore à réaliser," comme vous dites, mon frère.
je vais seulement essayer d'aller un peu plus loin en disant
que Pâques, c'est le moment où l'on dépasse sa foi
émotionnelle pour lui lui donner Vie, car la foi
émotionnelle n'est jamais qu'une poésie de la foi. Cette
poésie de la foi, typiquement religieuse, doit devenir Vie,
autrement dit, elle doit se décoder pour être non plus un
doux passage de mots, de croyances et d'espérances
dans mon cerveau, mais une énergie capable de faire de moi
un autre homme. La prière qui n'est qu'un moment d'émotion
ne peut pas résoudre mon problème relationnel, tel que La
Révélation d'Arès le pose quand elle fait du problème
relationnel celui de mon passage à Dieu, le problème qui,
résolu, ferait de moi un Dieu (Rév d'Arès 2/13). La foi est un pont entre le vivant terrestre et le
Vivant Éternel, mais ce pont la vraie piété seule
le fait sortir du brouillard, le rend visible. La vraie
piété chasse le brouillard et me permet d'avancer
vers mon objectif. L'espoir que je mets dans la vraie
piété n'est ni une émotion ni un rêve, c'est un
véhicule, un moteur. Si je ne fais que croire j'ai moins de
chances de trouver le salut que de sortir indemne
d'une chute du quatrième étage. Si la vraie piété
me fait sortir du croire pour entrer dans le faire — faire
pénitence — alors j'ai toutes les probabilités de
trouver le salut et de faire ma part du salut
du monde.
29mar16 173C80
Bien-aimé frère Michel, votre entrée, comme toutes les
autres m’a beaucoup intéressée. Il me faut souvent du temps
pour réfléchir, dérouler ma pensée, en extraire le substrat
et quand j’arrive enfin à le faire pour écrire sur l’une de
vos entrées, il arrive alors que vous en changiez. Cela
m’est arrivé encore pour votre avant-dernière entrée «le
mensonge».
Merci pour cette encore profonde entrée.
Vous écrivez : "Quiconque entre en pénitence (Rév
d'Arès 8/6) se libère du mal (30/11) et
contribue à libérer le monde du mal (28/7), mais
sans vraie piété (35/6) la pénitence
peut ne pas retrouver les puissants courants des Fleuves
d'Éden (35/2-3) et n'être qu'une mare (30/2), une
morale. Certes, la morale pénitentielle sauve, mais pourquoi
pas plus que le salut ? Pourquoi pas comme Jésus
être fait un Dieu, se fondre dans le Père (2/13) ?
Dans le Bien vécu est la force de délivrance du
Mal, mais la Parole vécue y ajoute la force de
transfiguration. Il faut sortir la Parole des livres pour
l'accomplir tout à fait."
Votre entrée fait écho à l’une de mes préoccupations et
réflexions actuelles : Faire sentir et comprendre aux
personnes que je rencontre dans la mission notre spécificité
arésienne : la pénitence reliée à la vraie
piété.
Je dirais encore autrement ; je souhaite que ma mission
fasse sentir quelque chose de cette Vie à
retrouver mais aussi je cherche à la faire comprendre
intellectuellement en expliquant le bien, Amour,
Pardon, le fait d'être libre des préjugés
et de retrouver l’intelligence du cœur au sens de
La Révélation d’Arès (12/3), de la vraie piété
et pénitence. Expliquer dans le sens de
"direction de certitude" que donne La Révélation d’Arès
et afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté avec l’amour, le
pardon, le bien, la liberté des humanistes, des divers
mouvements de foi ou de pensées, des diverses morales...
En effet, lors de certaines de mes missions des personnes
que j’avais arrêtées me disaient : "Je suis déjà dans cette
dynamique là de bien…" et repartaient. Je m’interrogeais
alors sur ces réponses et en vint à la conclusion que pour
certains ils n’avaient pas compris, que pour d’autres ils
n’avaient pas envie de comprendre ou de se casser la tête,
que pour d’autres encore cela ne les intéressait pas et
enfin qu’il pouvait manquer quelque chose dans ma mission
pour entrer dans la faille (Rév d’Arès xxxvi/1) et
être comprise, entendue.
J’expliquais pourtant avec foi le plan du Père, l’importance
de retrouver l’Image et ressemblance en nous, le
dessein divin...
J’en vins à la conclusion qu’il manquait un jalon, un pont
qui permettait de relier l’homme de rue que je côtoie
aujourd’hui avec des termes qui peuvent entraîner des
confusions. Il fallait que j’explique de manière explicite
la différence de bien et de bien, d’amour et d’amour…
relié au dessein du Père, la vérité est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28-7), et au retour de notre
nature divine.
C’est un point très important à mon sens car j’ai pu
observer que, bien que l’ombre de la mission sociale se soit
éloigné, il en reste encore quelque chose dans les échanges
missionnaires qui, tout en donnant le contexte divin et la
dynamique de changement en bien, reste sur un
échange qui ne spécifie pas le "sacré" et le Dessein sublime
et hautement spirituel de notre spécificité missionnaire qui
est de reconstruire Éden et de retrouver notre nature
divine. S’ensuit des confusions ou des incompréhensions sur
ce que l’on entend par le bien, l’amour, la
liberté…
Il est important que notre mission reste toujours en
réflexion et s’adapte à notre temps. Vous l’avez bien sûr
toujours dit.
Parfois aussi nous n’avons pas encore suffisamment mûri à
l’intérieur et la Parole caille en nous avec le
temps, la compréhension et la conscience des choses et de la
vraie piété se fait en chacun de nous selon notre
propre tempo. Tout cela se ressent dans notre discours,
notre mission tout comme dans la Vie que nous nous
évertuons à retrouver.
Il nous faut rester en perpétuelle réflexion et échanger
entre nous afin de toujours nous amener à une mission de Vie,
de beauté, de grandeur et afin que celui
que nous missionnons entende, sente ce sacré et la
potentialité de son retour en lui et dans le monde.
Je pense que nous n’avons pas toujours conscience d’une
mission qui reste encore quelque peu humaniste.
Peut-être que ma réflexion pourra apporter de l’Eau.
Yaël P. d’Alsace
Réponse :
Je viens de vous lire attentivement et la teneur de votre
commentaire me fait craindre que vous en soyez encore à une
mission de conversion, mais non à une moisson des
épis mûrs. Je crains que vous cherchiez à
convertir plutôt qu'à moissonner les convertis qui
s'ignorent et que nous appelons les épis mûrs.
Vous dites : "Lors de certaines de mes missions des
personnes que j’avais arrêtées me disaient : "Je suis déjà
dans cette dynamique là de bien…" et repartaient. Je
m’interrogeais alors sur ces réponses et en vint à la
conclusion que pour certains ils n’avaient pas compris, que
pour d’autres ils n’avaient pas envie de comprendre ou de se
casser la tête, que pour d’autres encore cela ne les
intéressait pas." À celui ou celle qui vous répond: "Je suis
déjà dans cette dynamique là de bien," et avant qu'ils
repartent, dites tout de suite : "Alors, vous êtes peut-être
déjà un épis mûr, un bon blé spirituel.
Reste donc à savoir si vous entendez le bien au
sens humaniste ou au sens spirituel. Si vous l'entendez dans
un sens humaniste, c'est bien, continuez ! Mais moi je
cherche des enfants de Dieu, des humains qui ont encore le
sentiment qu'ils appartiennent non à la race humaine des
animaux pensants, mais à la race humaine de ceux conscients
qu'ils sont des images et ressemblances du
Créateur, comme dit la Genèse. Dieu a reparlé à
Arès en 1974 et 1977 pour rassembler ses Enfants conscients
qu'ils sont ses Enfants. Il faut sauver le monde
et nous avons besoin de vous." À la réaction de
l'interlocuteur à ces mots-là, vous aurez déjà une idée plus
précise de la probabilité qu'il est ou n'est pas un épi
mûr.
29mar16 173C81
Le lien proposé ci-dessous renvoie vers un article consacré
au sujet de la prière, paru dans le périodique trimestriel
"Frère de l'Aube* en 2004.
Il traite de la prière, sous l'angle spécifique de la
guérison et plus particulièrement de l'observation
scientifique de l'effet de la prière sur la guérison. Pour
autant, rien de superstitieux dans cet effet. Extrait :
"...Le résultat heureux vient en fait de la force
spirituelle résultant de la pénitence (Rév. d’Arès,
multiples références) du malade et/ou de ceux qui prient
avec lui. La pénitence dans La Révélation
d’Arès n’est pas le regret ou l’expiation de ses
fautes, c’est la volonté active de ne pas faire le mal et ne
faire que le bien. La pénitence est cette tension
vers l’accomplissement ou l’ascension
spirituels dont la prescription domine la Parole d’Arès, et
même la Parole tout court, si l’on en lit attentivement tous
les livres (Rév d'Arès 10/9). Or, tous les hommes qui
prient, quelle que soit leur religion ou leur façon de
prier, et même les humanistes qui ne prient pas (superbe
panégyrique de tous les hommes en ascension : 25/6),
mais qui s’efforcent d’être bons, sont consciemment ou
inconsciemment en état de tension vers le Bien ;
ils sont par conséquent et sans le savoir en état de pénitence.
Leur effet bénéfique sur toute forme de mal se fait ipso
facto. Notons que chez le Pèlerin d’Arès non seulement la
pénitence est un état toujours conscient, mais elle est la
caractéristique, la raison même, de sa foi : évoluer vers le
Bien." Pour lire l'article, cliquez sur ce lien http://freredelaube.info/prier.html
Nota : *Frère de l'Aube (Rév d'Arès 35/7) est le titre d'un
bulletin trimestriel réalisé par des Pèlerins d'Arès entre
1988 et 2004. A l'origine, une petite équipe de rédacteur
s'était rassemblé autour de frère Claude M. de Paris. Il se
proposait d'analyser l'actualité à la Lumière de La
Révélation d'Arès. Les derniers numéros (64 à 70)
furent réalisés avec l'aide spirituelle de frère Michel —
Nous ne l'en remercierons jamais assez —, qui joua le rôle
de relecteur-spiritualiseur. Durant le temps que dura
l'expérience, la qualité éditoriale de "Frère de l'Aube" fit
un grand bon en avant.
Une partie des articles rédigés durant cette période peuvent
être consultés en cliquant sur ce lien : http://freredelaube.info
À la fin de l'expérience, un site fut ouvert pour conserver
mémoire de l'expérience et préparer le terrain d'une version
internet du projet dont le lancement a été reporté pour des
questions de priorité missionnaires.
Jean-François P. d'Ile de France
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Jeff.
29mar16 173C82
Bonjour, Bien aimé Frère Michel,
Jusqu'à présent, j'échangeais avec vous par courrier. Alors
que je lis vos entrées de plus en plus régulièrement depuis
environ un an, j'ose enfin m'adresser à vous ici, sur votre
blog.
Je vous avoue que j'ai tendance à souvent me tourmenter, me
prendre la tête par des questionnements et face à mes
difficultés pour parvenir à accomplir la vraie piété
dans ma pénitence.
Souvent, je me mets beaucoup trop de pression (ce que je
fais d'ailleurs pour beaucoup de choses dans ma vie, souvent
pris par le souci d'approbation des autres et de perfection,
ce qui dénote très probablement un manque d'humilité chez
moi), je cherche trop à être changé et bon
le plus vite possible, pourtant je sais que Le Père nous
rappelle : Procède sans hâte! La larve en se hâtant
rejoint-elle l'abeille ? (Rév d'Arès 24/2). Mais il y
a tout un monde entre "savoir" et "vivre".
Et pour jauger et mesurer l'avancée, l'évolution de ma pénitence
j'ai tendance à me baser sur le regard des autres, leurs
perceptions de ce que je peux leur renvoyer. Pourtant, je
sais que j'ai à apprendre à me détacher du regard des autres
et à me regarder de l'intérieur par moi-même avec humilité
afin d'accomplir.
Quand je lis vos entrées, les Livres de La Parole du Père et
"Le Pélerin d'Arès" de quelques éditions, je me rends compte
de l'Immensité de l'Enjeu de recréer Éden et au regard de
cette Immensité, j'ai du mal à doser mes efforts sans
précipitation, à avancer sereinement, pas à pas, petit à
petit, à mon rythme, bref j'ai du mal à emprunter les
sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/7) et à trouver ma mesure
: En toute circonstance tu garderas la mesure (7/6).
J'ai le sentiment aussi, la plupart du temps quand je prie,
de ne pas comprendre et de ne pas vivre la sacralisation, la
recréation de l'image et ressemblance divine en
moi qu'inspire la Parole prononcée pour être accomplie
(Rév d'Arès 35/6). Je comprends certaines choses mais
seulement sur le plan intellectuel, j'ai souvent tendance à
gamberger à l'excès dans ma petite noix cérébrale; vivre les
choses intérieurement, spirituellement c'est une autre paire
de manche ! J'en suis loin. Je m'en rends compte quand je
vais missionner, je m'arrête souvent sur du discours.
Pour autant, je suis heureux de choisir la Voie du
Père, à laquelle chaque individualité est appelée, même si
elle est difficile, elle reste à mes yeux ce qu'il existe de
plus Beau et de plus Sensé dans ce monde que je
veux contribuer à changer [Rév d'Arès 28/7].
Je suis convaincu que cette Voie en vaut la peine.
Areski D. de Strasbourg (Alsace)
Réponse :
Ne vous croyez pas le seul accablé par mille insuffisances,
frère Areski. Nous en sommes tous là. Vous serez mort avant
d'avoir atteint l'état que vous voudriez avoir déjà atteint.
Tous nous nous tourmentons, nous nous prenons la tête, nous
gambergeons à l'excès dans notre petite noix cérébrale, nous
avons du mal à doser nos efforts sans précipitation, comme
vous dites. Winston Chuchill disait: "Le problème de notre
temps, c'est que les gens cherchent à être plus importants
qu'utiles" et cette recherche de l'importance nous fait
déplorer nos défaillances et manquements qui, croyons-nous,
nous diminuent au yeux du monde. Si vous êtes missionnaires
vous êtes utile à Dieu et au monde et c'est cela
l'important.
Faites ce que vous pouvez comme vous le pouvez. Le Père ne
vous en demande pas davantage.
29mar16 173C83
"L'homme qui ne précède pas habituellement l'aurore ignore
tout ce qui peut purifier l'esprit. Mais de nombreuses
aurores sont souvent nécessaires jusqu'à la purifiante. Ce
jour-là le Ciel n'attend pas notre homme à la cuisine qui
fleure bon le café chaud ni à sa table de travail, mais sur
son tapis de prière. Après des semaines misérables de labeur
et de brouillons, Dieu lui dit comme attendri : Vas-y ! Les
yeux du serviteur s'emplissent de larmes."
Cet extrait ("Le Pèlerins d'Arès 1990 p.10) — une discrète
exhortation à la patience et à la piété — semble faire
subtilement écho à la Parole du Père dans La Révélation
d'Arès (39/2-3) : Ne réponds rien de toi-même, demande un
délai pour la prière, attends que Je te parle. Répugne à
la hâte et à la science*; ce sont les portes par où entre
le mal dans le monde ! À moi la Puissance et la
Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété.
(en note : *la science = la logique rationaliste qui est
celle du monde moderne).
Le rappeler était l'unique raison de mon intervention.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce rappel.
Je prie avec vous.
29mar16 173C84
Je viens d'entendre aux actualités que les femmes des
agriculteurs manifestent en ce moment en portant des
foulards noirs en signe de deuil et de solidarité avec leurs
époux.
En 2015, 600 agriculteurs se sont suicidés en France. Alors
que ces hommes travaillent beaucoup, souvent sept jours sur
sept, ils perdent de l'argent au lieu d'en gagner. Qui
accepterait cela ? Nous marchons sur la tête, tout cela à
cause des lois des rats (Rév d'Arès xix/24) mises
en place par les politiques.
Dieu avertit dans La Révélation d'Arès (27/5) :
J'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de Mon Peuple
et de son gouvernement, que J'ai donnés à tous, qu'on
détourne vers l'échoppe du banquier et du marchand la
récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier par toutes
sortes de séductions et de corruptions.
"Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide,
ce qui représente près de trois fois plus que les décès par
accidents de la circulation. Entre 176 000 et 200 000
tentatives de suicide sont prises en charge chaque année par
les urgences hospitalières."
Cela ne reflète-t-il pas un profond malaise dans la société
?
Tout cela confirme bien ce que vous écrivez dans votre
réponse à notre sœur Danielle au commentaire 173C57 :"Les
bombes tuent en déchirant les chairs et les os et répandant
le sang, mais les façons de voir religieuses, les dogmes des
uns et des autres, tuent aussi à leur manière et tuent
lentement beaucoup, beaucoup plus de monde. Hypocrites sont
ceux qui disent qu'il suffit de supprimer la violence
explosive pour que règne le bonheur malgré la violence des
oppositions idéologiques, affectives, ou simplement celles
des habitudes. Ceci explique que pour le moment nous
Pèlerins d'Arès ayons sur le dos tout le monde, de tous
bords. Nous sommes pour la libération totale, absolue, de
l'homme car sans cela il ne trouvera ps le Bonheur... ni
Dieu. C'est bien un retournement total de la métaphysique de
la vie qu'apporte La Révélation d'Arès."
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je ne suis pas aussi sûr que vous qu'en ce qui concerne les
paysans le suicide s'inscrive majoritairement dans la cadre
des problèmes économiques de l'agriculture et de l'élevage.
Certes, la souffrance d'un grand nombre d'agriculteurs qui
n'arrivent plus à joindre les deux bouts est manifeste, mais
tous les agriculteurs au bord de la faillite ne se suicident
pas, loin de là, et les agriculteurs qui se suicident ne
sont pas nécessairement menacés de faillite. Autrement dit,
s'il y a un un grave problème économique qui menace de
nombreux agriculteurs et éleveurs, je n'ose pas affirmer que
ce problème soit la cause des suicides.
Le taux de suicide a toujours été, au cours des siècles,
assez élevé chez les gens qui vivent de la terre et de
l'élevage de bétail, de porcs, de volaille. Je crois que là
peut-être plus qu'ailleurs "le suicide est le seul vrai
problème philosophique," comme disait Albert Camus.
Pour commencer, je crois que la proximité de la nature qui
est la situation des gens de la terre rend beaucoup plus
relatif à leurs yeux qu'aux yeux des gens des villes le
rapport de la vie à la mort. Quiconque est proche de la
nature est continuellement en rapport avec la vie et la mort
: Entrez dans une forêt naturelle et vous voyez autant
d'arbres debout que d'arbres abattus par le temps et de bois
mort traînant partout. Le beau temps donne de beaux produits
de la terre, le mauvais temps tue les produits de la terre.
Le renard tue les poules, la maladie tue les moutons, etc.
Je comprends qu'un paysan ne voie pas sa propre mort comme
quelque chose d'effrayant, mais comme une solution de
continuité entre la vie et ses problèmes et l'au-delà et la
supposée solution qu'il offre.
Ensuite, même les paysans dont l'exploitation marche bien ou
ne pose pas de problèmes insurmontables se suicident. On
retrouve là le vieil adage : "L'argent ne fait pas le
bonheur." En effet, qu'est-ce que le bonheur ? Ce n'est pas
un état lié à l'argent et à la situation financière. Le
problème de beaucoup de gens qui se sentent malheureux au
point de trouver la mort aussi bonne que la vie vient de ce
qu'ils ne savent pas réellement ce qui leur manque. En fait,
ce n'est pas tant l'argent et l'absence de dettes qui est le
problème que l'amour et la sécurité. Beaucoup, beaucoup trop
de paysans sont seuls, sans compagne ou avec des compagnes
de fortune qui ne sont pas celles qu'ils ont souhaitées.
Beaucoup trop ont peur de l'avenir qui n'est pas
nécessairement complètement bouché. Manque d'amour et peur
du lendemain font de paysans des coquilles vides bien plus
que de gens des villes.
Mais bon ! Je ne suis pas paysan et je peux me tromper. Si
je me trompe, pardonnez-moi, frère Denis.
30mar16 173C85
La vraie piété, c'est être un apôtre pénitent et moissonneur
de pénitents.
La vraie piété, c’est créer notre âme pour
notre salut et celui de toute l’humanité.
La vraie piété, c'est lorsque, j’oublie mon état de
pécheur, pour hânimer [néologisme tiré de hâ=âme
et animer] mon hâ (Rév d'Arès xxxix).
La vraie piété, c’est prononcer la Parole pour
l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), c.-à-d. amener la
Parole à nos lèvres pour écouter ce que Dieu nous dit et
nous demande de faire (Veillée 12), afin de le vivre
en nous-mêmes par nous-mêmes, pour nous transfigurer, l’enseigner,
être faits des Dieux (Rév d'Arès xLviii/3,
2/13).
La vraie piété, c’est la vertu tout court,
qui n'est pas un produit de l'homme biologique et psychique.
Elle est produite par l'homme hânimé (Pèlerin d’Arès 1990,
p.58)
La vraie piété, c’est aimer, pardonner, se libérer
de tous préjugés et agir avec intelligence du cœur.
La vraie piété : Ton nerf (est le) fil jaune de Mon
Nerf. (Rév d'Arès xxxix/3).
La vraie piété, c'est lorsque je fais le Bien
pour le Bien.
La vraie piété, c’est être un en nous (Rév
d'Arès xxiv/1).
Joyeuse fêtes de Pâques, Frère Michel, Sœur Christiane,
ainsi que tous mes sœurs et frères sur terre.
Didier Br. Ile de France.
PS : Cette vitrine avait été créé l’année dernière, mais n'a
pas été utilisée. Le personnage de Jésus est une réalisation
de notre défunt frère Jérome S.-M.
Réponse :
Quand je suis dans un état de vraie piété je vis
une sorte de résurrection, parce que la Parole que je
prononce n'est pas faite pour être rabâchée comme dans la
religion, mais pour être accomplie, c.-à-d. vécue,
faite pour me ressusciter. Ce sont les prémisses de la Vie
qui sortent par mes lèvres et, la prochaine fois que
j'aurai, par exemple, le malheureux réflexe de critiquer,
d'être indifférent, voir méchant, je me dirai : "Attention !
Tu dois être bon, tu ne dois pas juger, tu dois aimer,
pardonner, tu dois voir l'autre avec l'intelligence
du cœur et non l'intelligence du censeur." Par là je
ressuscite en moi le Bien. Voilà pourquoi j'ai
besoin de me souvenir chaque jour, plusieurs fois par jour
même, du Bien que je dois incarner, parce que les
réflexes culturels que colportent à chaque seconde de
l'existence les media, les conversations, les rapports
humains, bref, la vie terrestre moderne me ré-assaillent
sans arrêt et je dois sans arrêt veiller à les chasser.
Je suis actuellement en voyage et hier soir, à l'hôtel, je
regardai à la télévision de ma chambre une émission
historique sur Louis II de Bavière, qu'on appela le roi fou.
Fou, il l'était aux yeux des politiques parce qu'il ne
voulait pas la guerre, il refusait d'atteindre aux libertés
de sons peuple plus qu'il ne devait, il luttait sans cesse
contre la méchanceté du monde politique, policier,
administratif. Fou je dois l'être aussi, parce que je pense
par exemple qu'au lieu de "faire la guerre" au djihadisme,
au terrorisme, il faut ouvrir le dialogue avec les
djihadistes et les terroristes, il faut le faire avec amour
évangélique. Ces gens sont des hommes et comme tous les
hommes ils ont une chair et un esprit sensibles.
Je leur crierais, si les ondes m'étaient ouvertes : "Vous
qui préparez des attentats, qu'espérez-vous obtenir par la
violence ? Vous êtes quelques centaines, nous sommes des
milliards, votre entreprise est vouée à l'échec et
d'ailleurs ce n'est pas par la mort mais par la vie qu'on
triomphe. Vous croyez en votre cause au point de lui donner
votre propre vie, vous croyez même le faire au Nom de Dieu.
Or, où est ce qu'on croit est la pensée et où est la pensée
et un dialogue peut s'ouvrir. Rangez vos bombes et vos
kalashnikovs et venez vous asseoir et parler. Nous avons
quelques leçons à vous donner mais nous ne sommes pas assez
fous pour penser que vous n'en avez pas à nous donner
aussi." S'il y a une résurrection à faire dans ce conflit
tissé de mort, c'est par le dialogue, la vie.
30mar16 173C86
Comme un certain nombre de ceux qui commentent, je ne suis
pas ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès, c'est-à-dire je
ne suis pas engagé dans l'action prophétique qui consiste à
vivre dans la pénitence et à quêter d'autres pénitents
pour Dieu.
Mais je lis votre blog avec passion.
J'ai bien compris que vous n'êtes pas un conseiller en vie
spirituelle, mais que vous êtes le sergent recruteur de
Dieu, qui vous a envoyé rassembler le petit reste
des pénitents activement lancés dans la
recrutement, que Dieu appelle Moisson, d'apôtres pénitents.
Je ne peux pas pour le moment me laisser recruter: ma femme
est une protestante pratiquante qui fait le catéchisme au
temple. J'aime ma femme, je ne peux pas me fâcher avec elle.
Cruelle contradiction. Vous connaissez assez la foi
protestante pour deviner qu'elle vous voit comme un
anti-chrétien. Elle me dit : "Je le respecterais s'il était
né juif ou musulman, mais ayant eu la foi chrétienne et
l'ayant rejetée, il est dans l'abjuration."
Cette entrée "vraie piété" m'ouvre de beaux horizons. Pour
le conscience d'un humain qui retrouve l'image de
son Créateur (Genèse 1/26) la Parole est tout et
la réalité terrestre n'est rien d'autre qu'un décor. Nos
critères de décision ? La Parole ; ils sont là. Seule la
Parole allume le feu vert pour que la locomotive spirituelle
qu'est chacun de nous envoie la vapeur et avance. Si le
Créateur allume en vert le signal qui dit : Allez-y ! Le salut
est au bout des rails, je suis obligé d'y croire.
Régis Z. du Dauphiné
Réponse :
Frère Régis, votre situation n'est pas rare. Le nombre de
ceux ou celles qui ne deviennent pas Pèlerins d'Arès actifs
parce que leur conjoint ne m'aime pas, voire même m'abhorre,
est assez élevé. Mais plus j'avance en âge moins je
comprends leur position. Pourquoi ne pourriez-vous dire à
votre épouse : "Tu es une Protestante militante, je respecte
cela. Je suis un Pèlerin d'Arès militant, tu dois respecter
cela. Nous ne sommes pas ennemis, mais complémentaires. Je
suis sûr que si je devenais disciple de Gandhi, tu
trouverais ça très bien. Or, Gandhi était un jaïn et il
croyait à des choses qui, inventoriées comme des articles de
bazar — par exemple sa petite brosse pour éloigner les
moucherons qu'il ne veut pas tuer —, sont plus lointaines
encore que les choses qu'expose dans sa vitrine La
Révélation d'Arès." Au début, elle renâclerait, mais
peu à peu, si vous vivez comme un vrai disciple du Sermon
sur la Montagne, elle s'y ferait. Et vous, vous nous
seriez d'un grand secours, car, comme vous dites, le
"sergent recruteur de Dieu", que je suis, cherche ceux et
celles qui peuvent apporter leur concours à ma mission
prophétique.
Mais non, au lieu de ça vous êtes dans la risée du vent,
dans ces vaguelettes dans lesquelles on ne sait plus quoi
distinguer. Vous me faites penser à ces multiples tableaux
ou gravures de Shakespeare dans lesquelles tout le monde
voit le poète-dramaturge, alors que personne, en fait, ne
sait à quoi il ressemblait. Vous restez quelqu'un en qui on
pourrait reconnaître un pèlerin d'Arès petit p, mais qui
n'est rien en fait, sauf peut-être quelqu'un que La
Révélation d'Arès a intéressé. Vous tenez en quelques
faits : Vous avez lu la Parole d'Arès, vous "lisez mon blog
avec passion", mais vous n'êtes pas recrutable pour la
mission apostolique et prophétique qu'il promeut. Bref, vous
ne m'apprenez rien sur ce que vous vivez au plan spirituel.
Vous êtes pour moi l'équivalent commentateur d'un photon.
Quasi invisible, rien d'utile.
Oh ! mon frère Régis, je vous en conjure : Si vous "lisez
mon blog avec passion" vraiment, reprenez contact avec moi
et dites-moi : "Vous avez raison, je vais me rendre utile à
votre mission. Voici mon adresse." Je vous enverrai alors à
une de nos sœurs, pour qui j'ai grande estime, qui habite
Grenoble en Dauphiné comme vous.
30mar16 173C87
Prier est un moment grave et solennel. Plus que la quantité,
je crois, c'est la qualité de ma prière qui compte avant
tout, lorsque j'essaie de prier corps et âme, (si
je peux dire...).
D'emblée, je me dois d'être vrai dans ma piété... D'autant
plus, lorsque je récite : "Quand vous priez, remettez si
vous avez quelque chose contre quelqu'un". Ça donne à
réfléchir... La prière n'est pas une formalité, un truc
qu'on rabâche quotidiennement puis qu'on oublierait
aussitôt...
Dans la réalité, j'avoue que la prière collective, (même en
compagnie de frères et sœurs de foi) m'a toujours gêné...
Combien de fois me suis-je plié de bonne grâce à prier avec
d'autres personnes, alors qu'en fait, au fond de moi,
souvent je me sens mal à l'aise à prier en groupe. Quelque
chose m'empêche d'être vrai au fond de moi... À
tel point que parfois je me demande, (à l'exception de la
prière du Pèlerinage d'Arès pour y prendre le Feu) :
"Mais qu'est ce que je fiche là à prier parmi ces personnes
?!" Ou bien encore à me dire ceci : "Au moins on ne pourra
pas dire que je ne prie pas...". En fait, c'est un peu comme
si, bizarrement, je me voyais dans d'une sorte de kermesse,
avec cette impression désagréable d'être une espèce de clown
pathétique, en train de réciter, planté sur une estrade, un
poème, un texte, qui serait en fait strictement personnel,
de l'ordre de l'intime, au beau milieu d'un public gênant,
voire inutile. Franchement, lorsque je prie, je préfère
carrément monter dans ma chambre, claquer la porte de
ma chambre derrière moi et là, enfin, pouvoir me retrouver
face à moi-même et le Créateur [Matthieu 6/6], afin
de mieux prier et surtout, pouvoir mieux ressentir les
effets bénéfiques de ma prière.
Autre exemple tout bête : Si je suis en train d'accomplir un
travail qui demande de l'attention, eh bien j'ai horreur
d'avoir des badauds qui traînent autour de moi dans la même
pièce où je me trouve. Pour le coup, je ne vais pas me
sentir à l'aise dans ce que je fais. Bref !, ça me
déconcentre...
Je crois que prier à l'écart des autres me fait me sentir
plus vrai avec moi-même, dans ce moment sacré où je prie. Je
sens alors que je peux m'approcher d'une vraie piété.
En effet, cela m'est impossible ou bien alors beaucoup plus
difficile au milieu d'autres priants. Je suis et je le
ressens ainsi. Prier m'est quelque chose de très intime. Il
y a également une forme de pudeur...
En revanche, aller dans la rue clamer que je suis Pèlerin
d'Arès, que la vérité c'est que le monde doit changer
[Rév d'Arès 28/7], qu'il faut faire pénitence,
que notre mission consiste à dénicher des épis mûrs,
etc., tout ça ne me gêne pas du tout, encore moins de le
vivre, avec disons "bruits et fracas" (façon de parler !),
en équipe, à plusieurs...
Ma vraie piété je préfère qu'elle ressemble à un
rendez-vous individuel. Pourquoi ? Parce qu'ainsi ma vraie
piété pourra plus facilement, être, devenir, et
surtout, mieux me donner par la suite à travers les actes et
gestes de ma vie quotidienne... D'où l'importance de la
prière quotidienne, libre et individuelle...
D'ailleurs, parfois, des personnes donnent cette impression
étrange d'être des "prières vivantes" parce qu'elles ont
quelque chose de cette vraie piété vécue. Je pense
alors : Voilà un bel exemple du : "Prier pour accomplir
Ma Parole..." [Rév d'Arès 35/6]
Enfin, ces personnes que l'on croise dans sa vie, rarement
on les voit prier en public ou sur "la place publique",
comme on dit.
Cependant, je sens bien que ces personnes là vivent une
forme de vraie piété et qu'elles sont sur la voie
de la pénitence.
Ce dont je suis bien loin, très loin de vivre encore...
David B. patati et patata du Limousin.
Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire.
Chez nous la prière de groupe n'existe qu'à titre d'enseignement,
par exemple lorsqu'on est nombreux et dissemblables, c.-à-d.
de niveaux très variés dans la connaissance ou la pratique
de la vie spirituelle, et qu'il faut donner à ceux qui n'ont
jamais prié, ou qui prient encore trop peu, ou qui ont du
mal à s'habituer à la vraie piété un exemple de prière.
Sinon, la vraie piété est, comme l'indiquait déjà
Jésus il y a deux mille ans, un duo du priant et de la
Parole, dans la chambre du priant (Matthieu
6/6). Dans ce moment de vraie piété le
priant est seul, parce qu'il est à lui seul toute
l'humanité, il porte en lui l'immense fraternité humaine et,
par ses lèvres, il fait sortir l'immense Parole qu'il voit
comme Enseignement et non comme formule qu'on
rabâche en s'imaginant qu'on est mieux entendu. Dans la vraie
piété, le priant ne cherche pas à être entendu, mais
bien au contraire il veut entendre la Parole, afin de l'accomplir.
31mar16 173C88
Les médias nous submergent d'informations cruelles et
inquiétantes : répressions, torture, emprisonnements
sévissent dans de nombreux pays. Partout l'homme souffre.
La censure voudrait faire taire ceux qui s'engagent pour
défendre la liberté. Nous en savons quelque chose, nous
Pèlerins d'Arès, même si la violence en retour, n'est pas
encore là. À l'avenir, il nous faudra apprendre à être prudents
(Rév d'Arès 35/10), parce que tu ne peux
disposer de Ma Force mais seulement de ta prudence, tout
en annonçant la Parole avec une certaine effronterie — le
mot me plait et je la pratique !. — comme vous le dites en
réponse au commentaire de notre frère Daniel en 171C2.
Prudence, mais aussi qualité et force d'élévation
spirituelles (Rév d’Arès xxxix/12 : annotations du
Prophète, édition 2009). Garder la tête froide (Rèv
d’Arès xLiii/15 : La Moelle court le long
(du) fer (jusqu')à la tête du frère froid(e). La
têtefroid(e Me) parle, la tête (devient) chaud(e, elle)
est (comme) neuf têtes) devant les difficultés qui
s'annoncent et auxquelles nous devrons faire face.
Les dons d'amour, parole, liberté, individualité, créativité
qui font notre image et ressemblance, sont
inscrits en l'homme et c'est par la vraie piété
que nous les réanimons, pour que s'allie à nous l'Aide du
Créateur (Rév d'Arès xxx/7 : Ma Main (et) sa main
tien(nen)t la houe ; l'homme a mille ans, (il) mord
encore)
Chacune de vos entrées est un pas de plus sur les sentiers
chevriers (Rév d'Arès 20/4 : Ceux qui choisiront de te
suivre par les sentiers chevriers).
Chacune de vos entrées nous incite à grandir dans la vraie
piété.
Mille mercis ne sont pas exaustifs, cher Prophète.
Toute mon affection fraternelle pour vous et Sœur
Christiane.
Claudine F. du Roussillon.
Réponse :
"Partout l'homme souffre," dites-vous, ma sœur Claudine, et
c'est vrai. Nous Français bénéficions d'un système qui
pourtant assure les soins médicaux, ne laisse personne
mourir de faim ni aller nu, assure la scolarisation de tous
les enfants, etc., et des Français du 18ème ou 19ème siècle,
qui reviendraient sur terre et nous verraient, nous vivrions
dans une sorte d'Eldorado. Mais nous, Français du 21ème
siècle, nous pensons que nous sommes encore loin du meilleur
des monde. Voyez les grèves aujourd'hui contre la révision
de la Loi du Travail. Les leaders syndicaux crient à la
télévision comme si nous étions des gueux réclamant de
sortir de la misère noire ! Comme quoi, ainsi que je le
rappelle dans une de mes précédentes réponses, le bonheur
est toujours une question relative. La France des 18ème et
19ème siècle n'avait pas de considération pour les faibles,
mais maintenant j'ai l'impression que nous n'avons de
considération que pour les faibles, y compris pour les
riches dont les fortunes sont grosses mais très fragiles,
puisqu'ils n'ont plus comme autrefois leurs biens en pièces
d'or dans un coffre et qu'il suffit d'un krach boursier pour
qu'ils se retrouvent sur la paille. Jamais l'homme, riche ou
pauvre, n'a été plus frêle qu'aujourd'hui. De surcroît,
"répressions, torture, emprisonnements sévissent dans de
nombreux pays" et de ce côté-là rien n'a changé.
Il faut, j'y reviens donc, changer la notion de
bonheur, c'est-à-dire la notion d'homme heureux. Cela fait
partie de ce qui doit changer dans la vie, et donc
la pénitence doit non seulement conduire à
l'étouffement du péché et à la mise en pratique du
Bien, mais parallèlement à une notion du bonheur
très différente de celle actuellement en vigueur. Autrement
dit, à la définition que je donne de la pénitence :
amour, pardon, paix, intelligence libre de tous
préjugés, je dois ajouter ce qui me paraissait découler
naturellement de la définition, mais qui — c'est vous qui
m'en donnez conscience — doit être aussi défini par des mots
: bonheur non par la possession, la jouissance et l'absence
de douleur, mais bonheur dans le partage de tout avec
tous. C'est probablement l'aspect le plus rébarbatif de la pénitence,
car il est bien possible que les gens soient moins
réfractaires à l'amour, au pardon, à
être libres de préjuégs, qu'au partage de tout
avec tous.
Voilà donc quelque chose que je vais sans doute ajouter
désormais à ma définition de la pénitence. D'aucuns
diront: "Mais le partage de tout avec tous est un programme
politique plus que moral. C'est le communisme."
Peut-être est-ce là l'arche qui manque encore au plan du
pont à jeter entre nous et l'avenir.Peut-être
est-ce parce qu'il faut achever les plans de ce pont que le
Père me donne une vieillesse "jeune".
31mar16 173C89
Je suis très heureuse d'avoir pu participer au blog grâce à
un malentendu (173C62). C'est mon père qui vous l'a envoyé à
titre informatif et non comme quelque chose qui a une grande
importance pour nous, je faisais alors partie des
destinataires.
J’officialise maintenant mon premier commentaire.
Je lis avec régularité votre blog qui m'apporte vraiment
beaucoup a tous points de vue. En essayant toujours d'accomplir
vos conseils et ceux du Père.
La vraie piété est encore pour moi quelque chose
d'abstrait étant donné mon jeune engagement. Avant, je
suivais les conseils de mes parents, ensuite ceux de votre
petit livret donné lors d'un Pèlerinage à Arès ce qui ne
m’empêchait pas d'en ressentir une grande force pour ma vie
au quotidien.
Mais maintenant c'est autre chose, j'ai vraiment décidé de
mon engagement avec comme socle la pénitence, qui
n'est pas chose facile, mais qui m'apporte une grande
stabilité. Je m’approprie chaque jour un peu plus la notion
importante de la vraie piété, grâce à tous les
commentaires qui me poussent plus loin dans ma propre
réflexion et bien-sûr en prononçant la Parole pour
l'accomplir.
Je vous embrasse fraternellement, frère Michel et sœur
Christiane.
Rébecca R. des Alpes Maritimes
Réponse :
Mais pourquoi ai-je mis comme signature Rébecca au
commentaire 173C62 alors qu'il avait pour auteur votre père
? Sans doute parce que je suis en voyage, que mes pauvres
vieux yeux voient mal sur mon ordinateur de voyage et que le
nom de Rébecca qui figurait en tête des codestinataires
était pour moi plus visible que le nom de Bernard, votre
papa. Quoi qu'il en fût, je corrige cela tout de suite sur
173C62. Pardonnez mon erreur.
Je suis donc maintenant très heureux de vous accueillir
comme commentatrice et comme sœur active au sein de la
mission de Nice.
Soyez une pénitente accomplie, rompue à la vraie
piété — si ce n'est aujourd'hui ce sera demain —
rompue à la mission. Vous habitez une ville où il y a
beaucoup à faire.
Je prie avec vous, sœur Rébecca.
31mar16 173C90
Hier, je me suis permis une petite intervention sur la radio
RCF qui évoquait la Résurrection (...). D'après le prêtre la
Résurrection serait due à la seule Volonté de Dieu, en aucun
cas à l'action de Jésus et encore moins à celle des hommes.
Dans ces conditions, pourquoi s'encombrer de vraie
piété puisque Dieu s'occupe de tout, selon Son
Caprice?
Jacques P. du Morbihan
Réponse :
Donc à la suite d'un échange que vous avez eu sur Radio RCF
(Radio Chrétienne, je suppose ?) vous posez la question :
"pourquoi s'encombrer de vraie piété puisque Dieu
s'occupe de tout, selon Son Caprice?" Comme je n'ai pas pu
entendre votre échange sur mon ordinateur de voyage, dont le
son ne marche pas très bien, je me demande où vous avez pris
le mot "Caprice" rapporté à Dieu. Je n'étais pas catholique
mais orthodoxe ; toutefois, la théologie de la
résurrection est quasiment la même dans les deux Églises et
aucune n'utilise le mot Caprice à propos de Dieu. Le mot
Volonté est plus approprié.
De toute façon, je ne comprends pas votre question qui
suppose un parallèle entre la vraie piété et la
Volonté de Dieu.
Pour les Pèlerins d'Arès la question de la résurrection de
Jésus — Je crois comprendre que vous ne parlez pas de la
résurrections des morts à la "fin du monde" mais de celle de
Jésus, fêtée à Pâques — n'a pas de rapport avec la vraie
piété. Si Jésus, que les Catholiques croient être le Fils de
Dieu, donc l'Éternel Dieu lui-même, et que nous Pèlerins
d'Arès croyons n'être qu'un homme, un prophète, ressuscita
ce ne peut être pour les Catholiques comme pour nous que
parce que le Créateur voulut recréer Jésus,
remettre en marche et réunir sa chair, son esprit
et son âme (Rév d'Arès 17/7). Pour nous la résurrection de Jésus est quelque chose
d'infiniment plus significatif qu'elle ne l'est pour nos
frères Catholiques, parce que si un Dieu, qui est éternel,
ressuscite, cela ne devrait rien avoir d'extraordinaire,
tandis que si c'est un homme comme vous et moi qui
ressuscite, alors quelle superbe preuve que l'humain peut
retrouver la Vie ! C'est donc nous Pèlerins d'Arès
qui devrions fêter la résurrection de Jésus et non les
Catholiques qui ne voient en Jésus qu'un Dieu éternel ! Or,
nous ne fêtons pas Pâques. Pourquoi ? Parce que c'est chaque
jour que nous fêtons Pâques, chaque jour que nous fêtons le
retour de l'homme Jésus ressuscité qui s'est montré à Arès
en 1974. Chaque jour, parce que Jésus vit tous les jours
quelque part dans le Cosmos.
31mar16 173C91
Quand j'ai lu ce que vous écrivez à Jean-Jérôme le 21 mars
173C47 : "Mon entrée "vraie piété" n'inspire pas beaucoup de
commentaires. Peu de mes frères m'en adressent. Ils pensent
sans doute que j'ai dit sur la vraie piété tout ce
qu'il fallait en dire et qu'il n'y a rien à ajouter," je me
suis senti fautive de ne pas commenter, parce que ce sont
les personnes qui commentent qui vous permettent de
poursuivre votre enseignement sur le sujet de
l'entrée en cours.
Mais voilà, depuis quelque temps, j'ai beaucoup de mal à
organiser ma pensée. C'est peut-être ce qui m'a fait me
souvenir d'un classique : "Ce que l'on conçoit bien,
s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent
aisément" [Nicolas Boileau].
Alors, je me suis dit que je ne devais pas bien concevoir ma
vraie piété, parce que les mots pour la dire ne me
venaient pas aisément.
Les pensées la concernant allaient et venaient se
bousculant. Une pensée à peine posée, la suivante me la
faisait oublier.
Je ne sais pas si c'est Alzheimer qui me guette, en tous les
cas j'ai été tentée par l'abandon du commentaire.
Et puis cette nuit — peut-être qu'un ange a voulu me donner
un coup de main — des pensées claires de ce que je vis
étaient présentes. Alors j'ai écrit ce qui suit :
- Ma vraie piété nourrissant ma pénitence et ma moisson,
face à ce monde angoissant, paniquant, les médias en
rajoutant et, de plus, vivant avec des gens désespérés de la
nature humaine ayant le comportement et les paroles qui vont
avec leur désespérance, me transforme de l'intérieur, me
fait garder l'espérance tranquille que le monde
changera selon le Dessein du Père [Rév
d'Arès 28/7] et que par ma pénitence et ma
moisson, seule chose à mon petit niveau que je
puisse faire, j'y contribue. Sans cette vraie piété
qui nourrit ma pénitence et ma moisson,
me connaissant, je serais dans une anxiété telle qu'elle
nécessiterait des traitements médicaux tels qu'anxiolytiques
et antidépresseurs…
La vraie piété pour moi, c'est aussi accomplir
la Parole que le Créateur nous donne à travers son prophète
Mikal. Le blog en fait partie.
Il y a aussi un texte court qui fait partie de ma vraie
piété. Texte du prophète Mikal trouvé en janvier/2015 sur
facebook où j'ai fait deux aller/retours, texte écrit après
les attentats de Charlie hebdo. Ce texte a fait « tilt » en
moi. J'en ai fait un aide-mémoire que j'ai placé comme
marque-pages dans ma Révélation d'Arès et que je
prononce au même titre que la Parole que nous a donnée le
Créateur à Arès et que je sais par cœur et qui m'aide
beaucoup dans ma pénitence, dont j'ai fait la
feuille de route du pénitent pour des personnes
rencontrées au Champ, sensibles à la pénitence.
Voici ce texte:
La pénitence c'est
aimer son prochain en tous domaines et circonstances,
pardonner toutes les offenses,
faire la paix avec tout le monde,
dans un effort réel et durable
et ainsi forger radicalement son destin
en l'arrachant au destin culturel
en réfléchissant non selon des lois, des principes, des
morales séculaires,
mais selon la Lumière de l'Amour
et en se rendant libre de tous préjugés
envers toutes choses et toutes personnes
et il va sans dire que cela s'accompagne
d'un apostolat constant pour appeler le monde
à la pénitence
Mikal libère la Lumière (Rév d'Arès ix/8)
Prophète du Très Haut, je vous dois la Vie. Merci
Madeleine T. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oh ! ma bien chère sœur Madeleine, ne vous croyez pas seule
avec des trous béants dans la mémoire et dans la pensée.
J'ai ces trous autant que vous en avez. Il m'arrive à moi
aussi de ne pas trouver sur l'instant la réponse convenant
le mieux à la question ou au sujet du moment et d'être
réveillé la nuit, plus tard, par une petite sonnette dans le
cerveau. Alors, j'allume ma lampe de lecture (en essayant de
ne pas réveiller sœur Christiane) et je note. Vous et moi
sommes des nuls. Mais ce qu'il y a de merveilleux, c'est la
visite que nous rend non papa Altzheimer mais l'ange Aghéla
pour nous rafraîchir l'esprit.
Merci, sœur Madeleine, pour ce commentaire.
La strophe complète de Boileau, que vous citez, est la
suivante :
Il est certains esprits dont les sombres pensées (la
mienne, la vôtre)
Sont d'un nuage épais (très très épais) toujours
embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer (oh, que non
!)
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Notez qu'il ne dit pas : "Et les mots pour le dire arrivent
aisément tout de
suite." Il dit même : "Certains esprits dont les
sombres pensées sont d'un nuage épais toujours
embarrassées (comme nos pensées à vous et à moi, plongées
dans un pot de colle). Le jour de la raison ne le saurait
percer. Avant donc que d'écrire, apprenez à penser." Donc,
ce pauvre Boileau parlait pour lui-même, je le devine, et
comme vous et moi il lui fallait du temps pour "apprendre à
penser".... "avant donc que d'écrire". Après des heures
d'apprentissage, peut-être la nuit comme vous et moi, une
cloche battait dans sa cervelle, il allumait sa chandelle,
ouvrait son encrier, y plongeait sa plume d'oie, et traçait
— crac, crac, crac — péniblement sa pensée sur un papier de
chiffon, puis il poudrait pour sécher.
31mar16 173C92
Votre réponse à David B (173C87) me fait repenser que, dans
différentes assemblées qui avaient des problèmes
de cohésion, à cause des égos de chacun, vous recommandiez
une prière collective avant de commencer une réunion et même
de se tenir mutuellement par la main.
Dans ce cas de figure il me semble que la prière est un
élément qui donne conscience à chacun qu’il fait partie d’un
tout.
Bernard R de région PACA
Réponse :
"Les égos de chacun..." Bataille d'égos. Ici, la raison de
la prière collective est, vous avez raison, tout autre que
celle pédagogique que j'ai donnée à David B. Il faut, quand
l'amour fraternel n'est pas encore capable de réaliser
l'unité, pas même la courtoisie parfois, dans un groupe de
missionnaires provoquer une chaîne d'union.
La prière de groupe en se tenant la main est un moyen,
peut-être enfantin mais souvent nécessaire, d'éviter la
disjonction. Cela se fait dans des groupes où la vraie
piété est peu développée, de toute façon, car la vraie
piété bien comprise et bien pratiquée demande à
chaque priant de se sentir lié à la grande chair
fraternelle du monde. Il y a donc, au fond, quelque chose de
pédagogique dans cette prière d'ensemble en se tenant la
main. L'assemblée est consubstantielle au consensus par
lequel elle régit les questions importantes. C'est par là
que l'assemblée est souveraine d'elle-même. C'est
aussi par là qu'elle s'autolimite. Ce niveau qui demande une
entente fraternelle est l'aboutissement de la pénitence
de chacun, laquelle pénitence est évidemment
chaque jour animée par la vraie piété de chacun.
Tant que ce niveau n'est pas atteint il peut être salutaire
de prier ensemble de temps en temps, mais sans oublier que
la prière d'ensemble n'est an aucun cas la finalité de la vraie
piété, laquelle est idéalement une piété individuelle
dans la solitude de sa chambre, comme disait
Jésus.
01avr16 173C93
On m'a transmis ce lien hier.
On peut lire le texte ne Français pour ceux qui ne
comprennent pas l'arabe.
https://www.youtube.com/watch?v=9Piild63USc
J'ai trouvé que c'était une sorte d'appel à la vraie piété.
En y repensant j'ai trouvé que cela ressemblait à Mathieu
23.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Bernard, de nous communiquer l'appel de celui —
je découvre cela aujourd'hui grâce à vous — qu'on appelle
Frère Rachid dans le monde musulman.
Je suis quand même gêné par sa manière d'appeler
"mécréants", qui est un terme injurieux équivalent à "athées
cyniques", ceux qui ne sont pas musulmans, mais qui — c'est
lui, Frère Rachid, qui le sous-entend sans vraiment le dire
— sont plus généreux que les Musulmans égoïstes qui amassent
des fortunes et les dilapident au lieu d'accueillir leurs
frères de foi dans le malheur.
Ce Frère Rachid n'est cependant pas un humain qu'auréole un
concept universel de l'amour. Ce Frère Rachid est malgré
tout plutôt sectaire. Dommage.
Mais nous ne saurions rejeter son apostrophe aux frères
musulmans égoïstes, quoiqu'il ne semble pas les rejeter
comme musulmans, ce qu'à mon avis il devrait faire autant
qu'il rejette les "mécréants". Si je lis bien le Coran, tout
vrai Musulman devrait avoir un cœur généreux.
01avr16 173C94
Voici un beau discourt simple venant d'un homme de cœur
simple s'adressant à une humanité en éveil qui deviendra peu
à peu libre de tout préjugé.
L'Amérique du Nord et du Sud est une terre qui se situe dans
notre champ de mission.
Patricia C; des Alpes
Quand Obama parle du Prophète Mohamed... Regardez !
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, de nous communiquer ce bref
discours d'Obama qui montre que cet homme, quoique
politique, a un cœur généreux vraiment peu fréquemment
rencontré chez les politiciens.
Je ne sais pas si Hillary Clinton, en supposant qu'elle soit
élue Présidente des États Unis, serait aussi généreuse.
Peut-être. Mais dans ce cas, elle sera comme Barrack Obama
privée de la majorité nécessaire au Parlement des USA pour
réaliser son programme.
Nous voyons bien que partout dans le monde la politique est
arrivée au bout de ses possibilités. Tôt ou tard, il faudra
que s'installe une gestion de la société autre que politique
et nous Pèlerins d'Arès avons tous compris aujourd'hui que
nous aurons notre mot à dire dans cette perspective.
01avr16 173C95
Si je comprends bien, si je veux me corriger de ma mauvaise
habitude de juger, je dois par exemple réciter tous les
jours : Matthieu 7/1 : Ne jugez point, afin que vous ne
soyez point jugés. 7.2 Car on vous jugera du jugement dont
vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous
mesurez. 7.3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans
l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui
est dans ton oeil? 7.4 Ou comment peux-tu dire à ton
frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as
une poutre dans le tien ? 7.5 Hypocrite, ôte premièrement
la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la
paille de l'oeil de ton frère.
Et si je veux me donner du courage contre l'hostilité qu'on
me manifeste quand je parle de La Révélation d'Arès,
je dois par exemple réciter tous les jours La
Révélation d'Arès 34/3 Parce que Je t'envoie effacer leur
lustre, les menacer de disette, leur engeance te fera le
sort des apostats ; parce que tu lacètes leurs enseigne,
Ma Croix Qu'ils ont dressée pour leur compte, ils te
traiteront en faux prophète. 34/4 Ils t'affameront,
envoyant aux quatre vents leurs hérauts pour répandre sur
tes pas l'opprobe, etc. Est-ce bien cela prononcer la Parole pour
L'accomplir ? Autre chose que je ne suis pas sûr de bien comprendre,
c'est quand vous répondez à Claudine [173C88] que le bonheur,
c'est"bonheur dans le partage
de tout avec tous." Mais l'amour est forcément "partage de
tout avec tous"... Je ne comprends pas le besoin que vous
avez d'ajouter cette condition à la définition de la pénitence.
Zoé T. des Hauts de France
Réponse :
Ma chère sœur Zoé, vous avez très bien compris la bonne
utilisation qu'on peut faire de la Parole pour se corriger
de telle ou telle faiblesse dans la vraie piété. Mais
n'oubliez pas que le but de la vraie piété n'est
pas seulement de se corriger de faiblesses ou défauts
personnels ; elle est aussi d'accomplir le grand Dessein
dont la réalisation nous est confiée, à nous Pèlerins
d'Arès, à savoir : Changer le monde par le
changement personnel de la vie de chacun
(Rév d'Arès 30/10-11). Dans cette perspective, toute
La Révélation d'Arès doit être récitée et récitée,
partie par partie évidemment, un peu chaque jour.
Concernant le travail du pénitent et moissonneur
pour faire un jour régner le "bonheur dans le
partage de tout avec tous," il me semble, à moi aussi, que
la quête du bonheur dans ce sens va sans dire dans la
pratique de l'amour. Toutefois, au cours des ans j'ai
découvert que cette notion, si évidente dans l'esprit de
Jésus quand il vivait et prêchait en Palestine, n'est pas
partagée par tous nos frères et sœurs aujourd'hui.
Je n'ignore évidemment pas que partager du jour eu lendemain
avec les humains tout ce que chacun de nous possède est
actuellement quelque chose de quasiment impossible, si l'on
ne veut pas se trouver à tel point démuni qu'on serait dans
l'impossibilité quasi totale de poursuivre la mission qui
nous a été confiée par Dieu et qui demandera le travail
au Champ de générations de pénitents.
Nous vivons dans un monde où, d'un côté, ceux qui n'ont rien
manifestent pour qu'on prenne aux "riches" — on appelle à
présent "riche" celui qui possède même seulement un peu: sa
maison, de quoi s'habiller, manger, se chauffer — ce qu'ils
ont pour le redistribuer, mais où, d'un autre côté, on a
besoin d'avoir quelque chose pour accomplir, sinon
on est totalement exclu de la société. Imaginez que je
partage tout ce que j'ai, y compris mon ordinateur, ma
bibliothèque, mon logis, ma nourriture, mes vêtements, ma
voiture, l'argent que j'ai pour mes voyages, pour l'achat de
tout ce dont j'ai besoin dans l'exercice de mon prophétisme
ou de l'édition de La Révélation d'Arès, etc. j'en
serais réduit, au bout du compte, à mendier au coin d'une
rue et à prêcher là, debout contre un mur, ce que j'ai à
prêcher. Je serais pour ainsi dire réduit à rien. Mais je
sais que je ne vis plus aux jours de Diogène qui, assis tout
nu dans son tonneau, voyait les gens venir l'entendre
philosopher. Persone ne viendrait à moi. Je n'aurais plus ni
moyen d'appel (je n'en ai déjà pas beaucoup, les medias
m'étant pour ainsi dire interdits), ni public, ni le moindre
moyen de donner écho à Ce Que Dieu dit. Je ne serais rien.
Donc, dans l'état actuel des choses chacun de nous doit
garder ce qu'il a, car ce sont ses seuls moyens d'être
prophète. Mais chacun ne doit pas oublier que le communisme
spirituel autant que matériel auquel pensait Jésus il y a
deux mille ans est inscrit dans la perspective du monde
changé. Eh bien, je me suis aperçu que cette
inscription même dans l'esprit de mes frères était soit très
floue, soit inexistante. Je pense qu'il est au minimum utile
qu'ils se la rappellent.
01avr16 173C96
"Il faut sortir la Parole des livres pour l'accomplir tout à
fait" nous avez vous clamé.
Pour l’heure travaillant dans la rue par choix, je ne me
sens pas meilleurs ou moindre que d’autres et il ne se passe
pas un jour sans que j' essai modestement de faire quelque
chose et faute de mieux, que je ne donne de la nourriture ou
de l’argent aux mendiants qui me le demandent : un sandwich
ici, 2 euros là, une veste polaire et des chaussettes pour
le froid et demain de la lessive. Ce sont de petites choses
et un peu d'amour aussi qui réchauffent le cœur de celui ou
celle qui demande.
Ce n'est peut-être pas l'expression idéale de la vraie
piété mais je finis par avoir droit à un sourire pour
ces petits gestes quotidiens dont le message est : Je sais
que c’est insuffisant mais je te vois assis sur le trottoir,
je t'entends, je ne peux t’ignorer et ne t’oublie pas, je
fais ce que je peux aujourd’hui, je ne viens pas d’une
structure caritative officielle, mais je pense à toi car
comme d'autres, j'ai foi dans le bien que nous
pouvons faire, car le monde doit et peut changer,
si nous le voulons.
Au fil des années beaucoup de Roumains, y compris leurs
enfants, me reconnaissent, me salut et m’appellent "papa"
(c’est pour eux une marque de respect). Certains enfans, que
j’ai connus au berceau et qui sont devenu des ados
maintenant, j’essaie de les encourager à ne pas voler,
mentir, à ne pas non plus accepter cette situation difficile
: "Tu tends la main, mon garçon, c’est facile. Tu m’aimes,
parce que je te donne un sandwich mais toi, que
fais-tu pour les autres et que vas-tu faire pour changer çà
? Il y a beaucoup de choses que l’on peux faire pour sortir
des habitudes et trouver une forme de créativité, tu sais."
Cela donne des idées nouvelles, de la joie même et peut
encourager les autres... Mais tout semble recommencer le
lendemain. Cela reste alors un moment fraternel de partage,
d'humanité, d’échange qui se transforme peu à peu en amitié
.La préoccupation des parents c’est toujours les vêtement,
les produits d’entretien, la nourriture et, bien sûr,
l'argent. Il y a cependant certaine personne qui veulent
travailler. Certains ont même le matériel de leur métier à
portée de main (peintre ou maçon) pour prouver leur bonne
volonté, proposer leurs services. Il y en a même un qui a
pleuré parce qu’il avait reçu un peu d’argent et peut être
aussi un peu d’attention dans la fraîcheur matinale de mars,
c’était des larmes qui filtraient comme une lueur d’espoir.
J’étais gêné. Il était espagnol et ne parlait pas bien
français. Mais l’effet est court et le mode de vie de ces
hommes ne change pas ou si peu. Il y a maintenant des femmes
aussi. Il y a cependant deux mendiants qui ont quand même
réussi à s’en sortir, je les ai vus changer radicalement :
Vêtements propres, cheveux coupés, travail et logement : Ils
s'étaient mis debout (Rèv d'Arès 1/1) !
Tandis que d’autres voient se changer leur espoir en rancœur
et s’installent sur le trottoir où les jambes serrent
(Rév d’Arès i/15).
Je suis d’un naturel joyeux, peut être est ce une forme de
naïveté, mais c’est quand même triste de voir les choses
traîner en longueur jusqu’à la nausée. Curieux mélange de
joie et de tristesse donc. J’ai presque honte de faire parti
de ces privilégiés même si je travaille dur pour gagner ma
vie comme laveur de carreaux. C'est une forme de liberté au
prix d'une forme esclavage. Quelle fierté d’ailleurs
pourrait-on tirer de côtoyer encore la misère au 21ème
siècle.
Je partage votre sentiment concernant la manifestation
d’aujourd’hui, frère Michel (173C88) : "Les leaders
syndicaux crient à la télévision comme si nous étions des
gueux réclamant de sortir de la misère noire." Le vrai
malheur est ailleurs. Cette manifestation vociférait par
moment c’était impressionnant, une seule voix de foule à
croire au bien fondé de leur requête pour leur futur
équilibre, encadrée par des CRS. Peut être cette loi du
travail ne sera pas retirées et demain je devrais travailler
plus pour gagner moins. C’est d’ailleurs déjà demain pour
moi depuis longtemps : Je n’ai pas pu finir ma tournée
aujourd'hui car il devenait de plus en plus difficile de
circuler même en deux roue et il faudra rattraper. Que
m’importe. Le vrai malheur est ailleurs. Le manque de Bien,
d’amour et de partage. Et le manque
d’effort de volonté pour se changer soi même, se
remettre en question sans cesse par la pénitence
et encourager à en faire de même : Le problème, c'est
toujours l'autre alors l'autre le dit aussi.
Je vois que j'ai peu de chose à dire sur la vraie piété
en fait : Croire et boire la Parole du Père, la relire et
redire pour se souvenir encore et encore de ce qu’il faut
accomplir en Son Nom :Le Créateur de l’Univers qui se
soucie de Sa microscopique créature pour en faire un
Dieu, un Christ à Son Image et ressemblance, et même
un futur habitant de l’Univers. C'est l'accomplissement
de l'excellence même du Bien.
La Force et les ressources du Père génèrent la vie
chaque nuit et sont données depuis toujours par Amour
de la Vie. Sans Elles que pourrait on faire ?
Partant, quel est donc le sens du désir d'acquisition
personnelle ? Du "moi" et du "pour moi" devant l'abondance
naturelle de la nature ? Dieu est le Bien par
excellence. Il existe et Il parle. Il donne des deux
Mains (Rév d'Arès xxviii/18) et nous sommes Ses
enfants. Le monde peut changer [Rév d'Arès 28/7],
nous avons ce vrai pouvoir de Bien, si nous le
choisissons ensemble. Il faut y croire assez pour
l'accomplir avec vaillance, patience et confiance en
la Grâce qui nous accompagnera jusqu'au Jour béni.
En lisant votre réponse à notre soeur Claudine
(173C88) à propos de la notion d’homme heureux qui découle
naturellement de la pénitence : "Bonheur non par
la possession, la jouissance et l'absence de douleur, mais
bonheur dans le partage de tout avec tous." J’ai
partagé ce pan de ma petite vie quotidienne pour participer
avec mes frères et sœurs à votre entrée intitulés vraie
piété. Peut être est-elle hors sujet. Le don de sa
vie doit être une décision du cœur, du regard, de l’écoute
et de la main chaque jour. Il n’est pas une fin en soi
certes, mais c’est une amorce de changement de
polarité, comme un rayon de soleil dans la grisaille des
habitudes qui éclaire la foi dans le Bien pour le
Bien.
Je ne sais pas, si vous avez entendu parler du projet Vénus
: Une vision de Jacque Fresco concernant l’avenir. il
s’agit d’un système où l'humanité vivrait en harmonie avec
la nature grâce à la technologie et à une économie basée sur
les ressources et qui n'utiliserait pas de monnaie. Tout le
monde utiliserait tout et tout serait donné à tous. C’est
très beau et cela semble rejoindre l’idée du bonheur dans le
partage de tout avec tous.
Ci-dessous : courte Vidéo de présentation du projet vénus.
https://www.youtube.com/watch?v=Ygfxn2eenV0
(Pour activer les sous
titres en français il faut cliquer sur le bouton "CC" dans
la fenêtre du lecteur.)
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Comme je vous admire d'être aussi généreux pour les
sans-domicile; les sans-revenus, les Roumains chapardeurs,
etc. Je sors souvent sans argent sur moi, sans monnaie, et
quand je passe devant un s.d.f. qui fait la manche, je me
dis que j'ai encore oublié d'emporter mon aumône et j'ai
honte. Tout à l'heure nous passions, sœur Christiane et moi,
devant un noir artiste de rue qui avait réalisé un Jésus en
croix. "Combien est-ce que je lui donne ?" demande
Christiane. Je réponds: "Dix Euros." Sœur Christiane, qui
est économe, fouille dans sa sardine (un porte-monnaie en
forme de sardine, acheté en Bretagne il va sans dire) et
sort cinq Euros. qu'elle met dans la boîte en carton devant
l'artiste de rue. Et nous passons notre chemin. Après cent
mètres, Christiane s'angoisse : "Je n'ai donné que cinq
Euros et le prophète m'avait dit d'en donner dix
!" Je lui réponds: "Tout le monde me dit : Nous n'écoutons
pas le prophète. Vous êtes comme tout le monde."
Ceci dit, non, je ne connaissais pas le projet Vénus. Mais
j'en connais d'autres, du même genre. Quand j'étais jeune et
communiste, j'en connaissais un certain nombre du même
genre, comme par exemple "L'Économie Distributive" de
Jacques Duboin, qui était alors à la mode.
Après sept ans d'activité comme député, dans les années 20,
Jacques Duboin comprit que les changements structurels
nécessités par le développement des forces productives ne
seraient jamais entrepris par la politique. Il comprit que
les électeurs qui élisent les députés n'étaient pas en
mesure, dans leur immense majorité, de comprendre que des
structures économiques faites pour des temps de rareté
devaient être transformées lorsque l'abondance fait son
entrée dans le monde. Il abandonna sa fonction de député,
qui ne servait "à rien qu'à voter des lois inutiles", et se
consacra à l'éducation économique du peuple. Il démontra que
les structures échangistes s'opposaient fondamentalement à
l'abondance et à l'expansion et qu'il fallait donc les
abolir et les remplacer par des structures distributives. Il
expliqua notamment que l'économie classique excellait à
réguler des sociétés où les coûts unitaires l'emportaient
sur les frais fixes et qui dissuadait la consommation quand
la production devenait coûteuse, et qu'elle créait
artificiellement dans un monde de plus en plus industriel
des passages catastrophiques par effet de retard dus aux
temps d'amortissement bien plus élevé des très grosses
infrastructures, sans que quiconque y gagne quoi que ce
soit. Il proposa d'établir une monnaie parallèle et non
thésaurisable pouvant aboutir au même résultat, mais sans
risque de "bulle". Il continua de refuser de s'aventurer sur
le terrain politique de la conquête du pouvoir, déclarant
que "le pouvoir politique était inutile s'il n'était
pas l'émanation de la nation tout entière", autrement
dit si les gouvernants n'était pas élus à l'unanimité, ce
qui est impossible. De ce fait, il portait un jugement
sévère sur le Parlement (Députés et Sénateurs) dont
l'incapacité en matière de transformation sociale était
flagrante. Elle l'est toujours.
Là où Jacques Duboin nous intéresse particulièrement, c'est
quand il déclara que les privilégiés du régime politique
emploieraient toute leur puissance à combattre son
enseignement généreux. Ce qu'ils firent en effet en
organisant systématiquement la "conspiration du silence"
autour de lui. Bientôt, et malgré les ventes très
confortable de ses livres, il ne trouva plus un éditeur pour
les imprimer et les diffuser. Avec La Révélation d'Arès
j'ai vécu exactement la même "censure" et je découvris
ainsi que les éditeurs, quels qu'ils soient, sont tous des
serviteurs du système et n'éditent jamais de livres qui
peuvent nuire à celui-ci.
Alors, je me permets de dire, sans même le connaître, que le
projet Vénus, probablement différent de "L'Économie
Distributive" dans les détails, ne l'est pas sur le fond et
qu'il se heurtera à l'opposition farouche des politiques. Je
ne crois pas une seconde que notre projet de bonheur par le
partage de tout par tous se fera par la politique. Je crois
qu'il se fera au cours d'une crise, qui sera si grande que
l'éclatement de la société en petites unités humaines et des
changements drastiques s'imposeront et se feront
d'eux-mêmes, naturellement si je peux dire, mais notre
mission aura alors pris assez d'ampleur pour avoir suggéré
très largement à la population dans quelle direction il
faudrait aller.
01avr16 173C97
Je ne sais pas si mon précédent commentaire est bien parti,
je le relance ici avec une petite modification.
Vous semblez vouloir ajouter la phrase "le bonheur dans le
partage de tout avec tous"à la définition de la pénitence
(173C88). Waouh ! En effet, dans l’énoncé du kérygme
au missionné, situé uniquement sur le plan individuel, il
m’a toujours semblé qu’il manquait une dimension sociale,
collective, qui certes allait de soi comme conséquence de la
pénitence, mais qui manquait à être entendue par
certains missionnés comme perspective de destin collectif.
Aussi ajoutais-je assez souvent quelque chose de plus. Voilà
donc où se situait l’embrouille de la mission sociale :
vouloir mettre l’espérance collective en avant : le monde
doit changer (Rév. d’Arès 28/7) sans montrer qu’elle
résultait d’abord et avant tout du changement
individuel : la pénitence, qui elle, fait venir la
Vérité (Rév. d’Arès 28/7). Il semble bien que ce
soit là "l’arche qui manque au pont à jeter entre nous et
l’avenir", entre nous et le Père (Réponse à 173C88). Le pont
sera certes plus complet car le frère ne vend pas le
pain et la laine (Rév. d’Arès xix/22).
Dernière arche ? Je ne sais pas, tout reste ouvert. Le
vrai est un jardin dans la tête, un jardin dans ma
tête devrais-je dire, voilà où se situe aussi ma vraie
piété. Jusqu’où s’ouvriront ses fleurs ? Elle n’est
vraie, ma piété que lorsque je vérifie mon avancée
réelle au regard de ce que j’étais hier. Voilà ce qui me
confirme être dans "la direction de certitude" et me
confirme du même coup la vérité de cette « "direction de
certitude" tracée par le prophète : une conscience
qui s’élargit, une vérité de soi qui grandit, un lien au
Père qui se rapproche et se fortifie sans que je m’en
enorgueillisse, en restant un petit ouvrier de
l’Éternel, un atome du Tout.
Eh oui, je n’ai plus mes grands rêves d’actions héroïques,
révolutionnaires, mais je fais humblement ce que je peux
faire, selon ma mesure. Surtout je le fais. Je
fais ce qui est réellement à ma portée. Le faisant
j’accomplis. Aussi minuscule soit-il, cet accomplissement
devient une pierre incontournable d’édification de l’avenir,
la pierre rejetée par les bâtisseurs qui devient une pierre
d’angle (Psaume 118/22), bien davantage que tous les
rêves de grandeur, de gloire, de réussite, de création
artistique même, auxquels j’aspirais d'antan ! La joie. Pour
le monde une joie incompréhensible et sans objet.
La vérité évolue sans cesse. Tout évolue. J’ai contacté
assez récemment un astrophysicien de haut niveau, Aurélien
Barrau, en lui envoyant les premières lignes de votre entrée
"vraie piété" démarrant sur les télescopes Hubble et
Spitzer, assorti de quelque éclairage plus spirituel, parce
qu’il vient d’écrire un livre [De la vérité dans les
sciences,] qui relativise toute vérité scientifique (c’est
ce que j’ai compris) et que je trouvais dans une interview à
la radio ses propos très ouverts. Il m’a remercié de mon
"intéressant message."
"Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement et les mots
pour le dire arrivent aisément." Eh oui, avant d’énoncer
clairement il faut concevoir clairement, ce qui n’est pas si
simple pour les bourricots de la pensée que nous sommes tous
encore. Ainsi notre kérygme va-t-il s’enrichir
vraisemblablement d’une arche ! La vérité évolue. Alléluia !
Vivre sans plus jamais figer une vérité, quelle qu’elle
soit, en rapportant le vrai à soi dans
son évolution pénitentielle, me semble un des points majeurs
que nous, Pèlerins du petit reste apporterons à
l’humanité. On peut "lécher ses phrases" autant qu’on veut
(173C66), si le vrai ne s’est pas fait une petite place dans
votre tête, un pli d’argent (Rév. d’Arès i/13), et
ça il ne le fait que par la pénitence, il ne
ressortira jamais de vos effets de style, aussi audacieux et
esthétiques soient-ils, et pas davantage du front rouge
(d’effort), des efforts purement intellectuels qui n’ouvrent
pas la main (Rév. d’Arès xxvi/6)
Merci, prophète du Très-Haut ! Pardonnez mon buste mal
dégrossi et trop blanc, et rassurez sœur Christiane, que
j’embrasse affectueusement : Je ne ferai pas le sien.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Les astrophysiciens sont toujours les premiers à
"relativiser toute vérité scientifique", parce qu'au contact
de l'immensité de l'univers, probablement infini, aussi
infini que son Créateur, ils sont les premiers à se rendre
compte que nos lois physico-chimiques terrestres sont vraies
pour les hommes à peu près comme les tunnels des taupes
sont vrais... pour les seules taupes. "Notre kérygme va-t-il s’enrichir d’une arche ? La
vérité évolue-t-elle ?" En principe non, dès lors qu'on a
adopté l'amour comme principe de Fond, tout ce qui
découle de l'amour se trouve concentré dans ce seul mot : amour,
y compris donc l'idée de partage de tout avec tous.
Mais en pensant qu'ainsi l'affaire était résolue et les
précisions détaillées inutiles je me trompais.
J'ai eu, depuis quelques mois, l'assez amère surprise de
comprendre que, même chez nos frères et sœurs, le concept
d'amour était relatif, limité, et que, notamment, amour
était confondu avec charité. Le meilleur moyen d'expliquer
qu'il n'en est rien, d'expliquer que la charité peut se
mesurer, mais que l'amour évangélique n'est amour qu'étant
sans limites, c'était de préciser que la pénitence, c'est
tout à la fois amour et partage de tout avec tous. C'est
pour l'heure pléonastique, mais nécessaire.
De toute façon, il n'est pas possible pour l'heure de tout
partager avec tous au sens absolu, comme je l'explique à
Zoé, 173C95. Mais nous devons viser à être, un jour, aussi
capables de pardonner tout, d'aimer tous les hommes sans
exception, d'être libre de tous préjugés; que de
tout partager avec tous.
Nous avons à poursuivre jusqu'au bout le Sermon sur la
Montagne.
Comment détruire l'amour dans un homme ? En retournant
contre lui son amour même, si cet amour est incomplet,
limité, en le prenant dans un filet tissé de "oui, mais".
J'ai compris que notre mouvement sans cette précision :
partager tous avec tous, pouvait vivre un jour le cauchemar
de l'hypocrisie. Je suis heureux que vous patagiez ce
sentiment, mon frère Claude.
01avr16 173C98
Au sujet de la loi de la bien nommée El Khomri, ce que vous
dites le 4 mars en 172C92 est tout à fait juste: Les
syndicats ne représentent pas grand-chose en France (sauf
pour descendre dans la rue) et donc c'est au gouvernement,
qui ne comprend que des politiciens qui n'ont qu'une vision
statistique du travail, d'établir les lois du travail.
Il vaudrait tellement mieux que ces "lois" soient réglées au
coup par coup et entreprise par entreprise dans des
négociations directes entre syndicats et direction.
Je n'ai toujours pas lu le texte de loi, je deviens
paresseux et je ne suis pas sûr que ceux qui manifestent en
ce moment l'ont vraiment lu et étudié. Cette loi ne change
pas grand chose pour les petites PME.
Mais il y a une chose que je n'ai pas comprise : Pourquoi
une entreprise n'a t-elle pas le droit de licencier
librement sans être obligée de s'expliquer sur les motifs du
licenciement ?
Ce n'est pas avec des "lois" qu'on va lutter contre le
chômage. Il n'y pas une envie, un désir d'embaucher c'est
tout. En France il y a une psychose collective au sujet des
CDI. Les patrons ont peur des CDI et préferent prendre des
intérimaires qui leur coutent exactement deux fois plus cher
!
Quand je pense que je vais me lancer dans une création
d'entreprise, moi qui suis tout petit, je n'ai pas peur
d'embaucher en CDI ! Suis-je à ce point irresponsable? Je me
pose des questions.
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
Il ressort de votre commentaire ce que nous savons tous, à
savoir que les relations entre le travailleur et l'employeur
— lequel, on l'oublie trop, est aussi un travailleur — ne
peuvent être réglées par une loi. Il s'agit d'humains
travaillant ensemble dans des conditions toujours
différentes d'une entreprise à une autre, ayant des natures
et des caractères toujours différents, car la société
humaine est immensément diverse, et comme vous dites fort
justement, il faut laisser ces relations se régler "au coup
par coup." Au lieu de cela on légifère et les patrons
préfèrent "prendre des intérimaires qui leur coutent
exactement deux fois plus cher." Je sais pourquoi. C'est le
prix de leur liberté et ils préfèrent le payer, même très
cher, plutôt que d'entrer dans la prison d'une loi.
On ne peut faire autrement, en matière d'embauche, que se
méfier des règlements et des lois.
Mais bon ! On est loin ici de la vraie piété.
02avr16 173C99
Comme il y a des Pèlerins d'Arés grand P qui peuvent a tort
être vus petit p et des pèlerins d'Arés petit p qui peuvent
être pénitents et moissonneurs par période,
peut-on dire que celui qui prononce la Parole et
l’accomplit avec régularité est dans la vraie
Piété grand P et que celui qui prononce la Parole et
l’accomplit avec irrégularité est dans la vraie piété petit
p ?
Ici vous clarifiez encore ce qu'est la vie spirituelle faite
de prière libre (10/10) qui débouche sur l'accomplissement
de la Parole (Rèv d'Arés:35/6) en dedans de nous
et hors de nous (pénitence et moisson).
La banderole "Le Bien est Sacré" qui me tente (173C54)
aurait évidemment été accompagnée de son tract spécifique
(comme les autres banderoles (entrées 25, 44 et 48) avait
leurs tracts), qui aurait expliqué simplement ce que nous
entendons par Bien : Aimer, Pardonner, faire la
Paix, ne pas mentir, être droit (xxxvi/19, etc),bon
(30/7,etc.), se libérer de tous préjugés et peur
(xxiv/3-4), avoir mesure et patience (39/3)
développer l'intelligence du cœur ou spirituelle, être juste
et doux (29/6_XLii/11), humble (18/4), simple, pieux, etc.
C'est être pénitent ! (Déc)ouvrer La Révélation
d'Arés ! etc.
Je salut frère Laurent L'H qui par son commentaire (173C61)
a permis un retour de votre part sur cette idée de
banderole.
Peut être que les plus talentueux artistiquement d'entre
nous y ont déjà pensé, mais je suggère la réalisation d'une
toile (peinture, dessin, image, ou même sculpture !)
représentent Jésus sur la croix (XXXi/1 _ XiV/5) avec les
clous sur les avant bras (et non dans la paume des mains) et
un clou sur la jambe gauche (annotation de La Rév. d'Arés
2/13), l'autre étant fixé avec une corde (peut être avez
vous écrit cela dans le liminaire de l'édition 1989 de La
Révélation d'Arés, je ne sais plus ou vraiment je l'ai lue).
Cette toile (peinture, dessin, image, sculpture !) se
distinguerait de toutes les représentations de Jésus Christ
sur la croix qui existent ! Et je leur suggère de vous
envoyer une photo de leurs ébauches afin que vous y posiez
votre œil (xiv/12-13 etc.) avant qu'ils ne la (le)
réalisent.
Ce serait une juste illustration qui pourrait figurer en
entête de L’Évangile donné à Arés dans la
prochaine édition de La Révélation d'Arés.
Alain M. (Ile de France)
Réponse :
Mon frère Alain, je crois avoir déjà expliqué ce que
j'entendais par Pèlerin d'Arès grand P : Un frère ou une
sœur qui se range à l'enseignement et à la mission
du prophète. Je n'ai pas parlé de régularité ou
d'irrégularité, qui ne se rattachent pas au Fond que
défend le prophète, mais aux moyens du Pèlerin d'Arès. Or,
ces moyens varient d'un Pèlerin d'Arès à un autre. Nous n'en
sommes qu'aux début d'une toute petite partie du monde
qui doit changer (Rév d'Arès 28/7) et rien ne peut
changer parfaitement du jour au lendemain.
Quant à votre banderole "Le Bien est sacré", j'ai dit à
Laurent L'H. ce que j'en pensais.
Vous voulez faire les choses à votre idée, c'est votre
liberté. Que voulez-vous que j'y fasse ? Quant à montrer
Jésus en croix, c'est aussi votre liberté. Ma liberté ne me
le conseille pas, parce qu'il n'y a pas de moyen — sauf de
l'écrire sous la croix et cela alourdit et désaxe
sérieusement la mission — de dessiner un crucifié sur sa
croix qui indique clairement au public qu'il s'agit de la
victime de la "justice" humaine, mais non d'un rédempteur,
d'un Dieu incarné soi-disant sacrifié pour sauver les
pécheurs. Mais si vous l'écrivez sous la croix, vous devenez
de toute façon polémique, vous vous attaquez à la foi de nos
frères chrétiens d'Église, ce que pour ma part je veux
toujours éviter, parce que ce n'est pas ce que croient les
humains, mais ce qu'ils font — notamment le "Bien
sacré" — qui les sauve. En tout cas, si vous montrez Jésus
en croix, ne le faites pas au nom de La Révélation
d'Arès et des Pèlerins d'Arès, mais en votre nom
propre, s'il vous plaît.
02avr16 173C100
Merci, cher prophète, pour cette merveilleuse entrée [173 :
vraie piété].
Ce petit commentaire pour vous dire que j’aime tout de cette
entrée, mais particulièrement le dernier paragraphe que
personne n’aurait pu écrire sauf vous. Même si tout a été
dit et que vous arriviez trop tard (je repense à votre
citation de La Bruyère #173C66 en réponse au frère Roger C.)
votre pensée prophétique marque quand même une rupture avec
la pensée commune.
Merci d’avoir également attiré mon œil sur la piété.
Le mot piété apparaît plus d’une douzaine de fois
dans L’Évangile donné à Arès (1ère partie de La
Révélation d’Arès), or je n’y avais jamais prêté
attention. Il faut dire que la définition que Dieu en donne
est si lumineuse, si simple et dynamique à la fois : Prononcer
ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (Rév
d’Arès 35/6), que je n’en ai jamais médité le sens.
La religion, notamment le christianisme d’Église, interface
artificielle entre le Ciel et les hommes a étouffé la vraie
piété rendant ainsi passive la masse de ses fidèles.
La prière accomplie procure joie, bonheur mais
aussi force de dépasser le déterminisme social en nous
redonnant peu à peu la maîtrise de notre véritable destin
qui est de servir le Bien pour changer ce
monde (Rév. d’Arès 28/7).
En nous parlant pour les jours et les jours vous
fortifiez vos fidèles, l’homme à l’œil crevé prend la
force (Rév d’Arès xxx/22), des Samson plus forts que
le péché.
Bonheur pour l’homme qui suit vos pas !
Salah B. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci, frère Salah, pour ce beau commentaire que
tout le monde lira avec grand profit.
02avr16 173C101
Voici un article du journaliste John Pilger :
Je suis allé filmer aux îles Marshall, qui se situent au
Nord de l’Australie, au milieu de l’océan Pacifique. À
chaque fois que je raconte cela à des gens, ils demandent :
"Où est-ce ?" Si je leur donne comme indice "Bikini", ils
répliquent : "Vous parlez du maillot de bain."
Bien peu semblent savoir que le maillot de bain bikini a été
ainsi nommé pour commémorer les explosions nucléaires qui
ont détruit l’île de Bikini. Les États-Unis ont fait
exploser 66 engins nucléaires aux îles Marshall entre 1946
et 1958 – l’équivalent de 1,6 bombe d’Hiroshima chaque jour,
pendant 12 ans.
Bikini est silencieuse aujourd’hui, mutante et contaminée.
Des palmiers y poussent sous une étrange forme de grille.
Rien ne bouge. Il n’y a pas d’oiseaux. Les stèles du vieux
cimetière sont vibrantes de radiations. Mes chaussures ont
été déclarées “dangereuses” sur un compteur Geiger.
Debout sur la plage, j’ai regardé le vert émeraude du
Pacifique disparaître dans un vaste trou noir. Il s’agissait
du cratère laissé là par la bombe à hydrogène qu’ils avaient
appelée "Bravo". L’explosion a empoisonné les gens et leur
environnement sur des centaines de kilomètres, peut-être
pour toujours.
Lors de mon voyage de retour, je me suis arrêté à l’aéroport
d’Honolulu, et j’ai remarqué un magazine états-unien
intitulé "Women’s Health" (la Santé des Femmes) . Sur la
couverture, une femme souriante dans un maillot de bain
bikini, et comme titre : "Vous aussi, vous pouvez avoir un
corps bikini". Quelques jours auparavant, aux îles Marshall,
j’avais interviewé des femmes qui avaient des "corps bikini"
très différents ; elles souffraient toutes de cancer de la
thyroïde ou d’autres cancers mortels.
Contrairement à la femme souriante du magazine, elles
étaient toutes pauvres, victimes et cobayes d’un
superpouvoir vorace, aujourd’hui plus dangereux que jamais.
Je relate cette expérience en guise d’avertissement et pour
mettre un terme à une distraction qui a consumé beaucoup
d’entre nous. Le fondateur de la propagande moderne, Edward
Bernays, a décrit ce phénomène comme "la manipulation
consciente et intelligente des habitudes et des opinions"
des sociétés démocratiques. Il l’a appelé le "gouvernement
invisible".
Combien sont au courant qu’une guerre mondiale a commencé?
En ce moment, il s’agit d’une guerre de propagande, de
mensonges et de distraction, mais cela peut changer
instantanément au moindre ordre mal interprété, avec le
premier missile.
En 2009, le président Obama se tint devant une foule en
liesse au centre de Prague, au cœur de l’Europe. Il
s’engagea à "libérer le monde des armes nucléaires". Les
gens applaudirent et certains pleurèrent. Un torrent de
platitudes jaillit des médias. Par la suite, Obama reçut le
prix Nobel de la paix.
Un tissu de mensonge. Il mentait.
L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires,
plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs
nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en
têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama
que sous n’importe quel autre président. Le coût sur 3 ans
s’élève à plus d’1 billion de dollars.
Une mini- bombe nucléaire est prévue. Elle est connue sous
le nom de B61-12. C’est sans précédent. Le Général James
Cartwright, ancien vice-président de l’état-major
interarmées, a expliqué que: "Miniaturiser [rend
l’utilisation de cette bombe] nucléaire plus concevable."
Au cours des dix-huit derniers mois, la plus grande
concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre
Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la
frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à
l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une
telle menace envers la Russie par des troupes étrangères.
L’Ukraine — autrefois membre de l’Union Soviétique — est
devenue un parc d’attraction pour la CIA. Ayant orchestré un
coup d’état à Kiev, Washington contrôle efficacement un
régime frontalier et hostile envers la Russie, un régime
littéralement infesté de Nazis. D’importantes personnalités
du parlement Ukrainien sont les héritiers politiques des
partis fascistes OUN et UPA. Ils font ouvertement l’apologie
d’Hitler et appellent à la persécution et à l’expulsion de
la minorité russophone.
Tout cela est rarement rapporté en Occident, quand ce n’est
pas inversé pour travestir la vérité.
En Lettonie, Lituanie et en Estonie — à côté de la Russie —
l’armée US déploie des troupes de combat, des tanks, des
armes lourdes. Cette provocation extrême de la seconde
puissance nucléaire du monde est passée sous silence en
Occident.
La perspective d’une guerre nucléaire est d’autant plus
dangereuse qu’une campagne parallèle a été lancée contre la
Chine.
Il est rare qu’un jour passe sans qu’on parle de la Chine
comme d’une « menace ». Selon l’Amiral Harry Harris, le
commandant en chef US du Pacifique, la Chine "construit un
grand mur de sable dans le Sud de la Mer de Chine".
Il fait référence à la construction par la Chine de pistes
d’atterrissage dans les îles Spratly, qui font l’objet d’un
conflit avec les Philippines — un conflit sans importance
avant que Washington ne mette la pression sur le
gouvernement de Manille et ne tente de le soudoyer, et que
le Pentagone ne lance une campagne de propagande appelée
"liberté de navigation".
Qu’est-ce que cela veut vraiment dire? Cela signifie la
liberté pour les navires de guerre états-uniens de
patrouiller et de dominer les eaux côtières de la Chine.
Essayez d’imaginer la réaction états-unienne si les navires
de guerre chinois faisaient la même chose au large de la
Californie.
J’ai réalisé un film appelé "La guerre invisible", dans
lequel j’ai interviewé d’éminents journalistes aux USA et au
Royaume-Uni: des reporters comme Dan Rather de CBS, Rageh
Omar de la BBC, et David Rose de "The Observer".
Tous déclarèrent que si journalistes et radiodiffuseurs
avaient joué leur rôle en remettant en question la
propagande selon laquelle Saddam Hussein possédait des armes
de destruction massive, que si les mensonges de George W.
Bush et de Tony Blair n’avaient pas été amplifiés et
colportés par les journalistes, l’invasion de l’Irak de 2003
aurait pu ne pas avoir eu lieu, et des centaines de milliers
de femmes, d’hommes et d’enfants seraient encore en vie
aujourd’hui.
La propagande préparant actuellement le terrain pour une
guerre contre la Russie et/ou la Chine n’est en principe pas
différente. A ma connaissance, aucun journaliste du «
mainstream » Occidental — un équivalent de Dan Rather,
disons — ne pose la question de savoir pourquoi la Chine
construit des pistes d’atterrissage dans le Sud de la mer de
Chine.
La réponse devrait être flagrante. Les USA encerclent la
Chine d’un réseau de bases militaires, de missiles
balistiques, de groupes de combat, de bombardiers
nucléaires.
Cet arc létal s’étend de l’Australie aux îles du Pacifique,
les Mariannes, les îles Marshall et Guam, les Philippines,
la Thaïlande, Okinawa et la Corée, et à travers l’Eurasie,
jusqu’à l’Afghanistan et l’Inde. Les USA ont passé la corde
autour du cou de la Chine. Cela ne fait pas l’objet d’un
scoop. Silence médiatique. Guerre médiatique.
En 2015, dans le plus grand secret, les USA et l’Australie
ont effectué le plus important exercice militaire air-mer de
l’histoire contemporaine, sous le nom de Talisman Sabre. Il
visait à répéter un plan de bataille Air-Mer, bloquant les
voies maritimes, comme les détroits de Malacca et de Lombok,
ce qui couperait l’accès de la Chine au pétrole, au gaz et à
d’autres matières premières vitales provenant du
Moyen-Orient et de l’Afrique.
Dans le cirque que constitue la campagne
présidentielle états-unienne, Donald Trump est présenté
comme un fou, un fasciste. Il est certainement odieux; mais
il est aussi un pantin de haine médiatique. Ce simple fait
devrait suffire à éveiller notre scepticisme.
Les idées de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais
pas plus que celles de David Cameron. Ce n’est pas Trump le
Grand Déportateur des USA, mais le prix Nobel de la Paix,
Barack Obama.
Selon un prodigieux commentateur libéral, Trump « déchaîne
les forces obscures de la violence » aux USA. Il les
déchaîne?
Ce pays est celui où des bambins tirent sur leur mère et où
la police mène une guerre meurtrière contre les noirs
américains. Ce pays est celui qui a attaqué et tenté de
renverser plus de 50 gouvernements, dont de nombreuses
démocraties, qui a bombardé de l’Asie au Moyen-Orient,
entraînant la mort et le déplacement de millions de gens.
Aucun pays n’atteint ce niveau record de violence
systémique. La plupart des guerres états-uniennes (presque
toutes contre des pays sans défense) n’ont pas été déclarées
par des présidents républicains mais par des libéraux
démocrates: Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton,
Obama.
En 1947, une série de directives du conseil de sécurité
national illustrent l’objectif primordial de la politique
étrangère états-unienne : « un monde considérablement fait à
l’image [de l’Amérique] ». L’idéologie de l’américanisme
messianique. Nous étions tous américains. Ou autres. Les
hérétiques seraient convertis, subvertis, soudoyés,
calomniés ou broyés.
Donald Trump est un symptôme de tout cela, mais c’est aussi
un anticonformiste. ll dit que l’invasion de l’Irak était un
crime; il ne veut pas de guerre contre la Russie et la
Chine. Le danger pour nous n’est pas Trump, mais Hillary
Clinton. Elle n’a rien d’une anticonformiste. Elle incarne
la résilience et la violence d’un système dont «
l’exceptionnalisme » tant vanté n’est qu’un totalitarisme au
visage occasionnellement libéral.
À mesure que se rapproche l’élection présidentielle, Clinton
sera saluée comme la première femme présidente, sans
considération aucune de ses crimes et de ses mensonges —
tout comme Obama fut acclamé en tant que premier président
noir, et que les libéraux gobaient ses propos absurdes sur «
l’espoir ». Et l’illusion se perpétue.
Dépeint par le chroniqueur du Guardian Owen Jones comme «
drôle, charmant, tellement cool qu’il éclipse pratiquement
tous les autres politiciens », Obama a récemment envoyé des
drones massacrer 150 personnes en Somalie. Il tue
habituellement des gens le mardi, selon le New York Times,
lorsqu’on lui remet une liste de personnes à tuer par drone.
Tellement cool.
Lors de la campagne présidentielle de 2008, Hillary Clinton
a menacé de "totalement oblitérer" l’Iran par voie d’armes
nucléaires. En tant que secrétaire d’état sous Obama, elle a
participé au renversement du gouvernement démocratique du
Honduras. Sa contribution à la destruction de la Libye en
2011 fut une quasi-jubilation. Lorsque le leader Libyen, le
colonel Kadhafi, fut publiquement sodomisé avec un couteau —
un meurtre rendu possible par la logistique états-unienne —
Clinton se réjouit de sa mort : "Nous sommes venus, nous
avons vu, il est mort."
L’une des plus proches alliés de Clinton est Madeleine
Albright, l’ancienne secrétaire d’état, qui s’en est pris à
des jeunes filles parce qu’elles ne soutenaient pas
"Hillary". La tristement célèbre Madeleine Albright qui
célébra à la télévision la mort d’un demi- million d’enfants
irakiens comme "valant le coup".
Parmi les plus importants soutiens de Clinton, on retrouve
le lobby Israélien et les compagnies d’armement qui ont
alimenté la violence au Moyen-Orient. Elle et son mari ont
reçu une fortune de la part de Wall Street. Et pourtant,
elle s’apprête à se voir affublée du titre de candidate des
femmes, à même de triompher du diabolique Trump, le démon
officiel. On dénombre également de nombreux féministes parmi
ses supporters: ceux de la trempe de Gloria Steinem aux USA
et d’Anne Summers en Australie.
Une génération auparavant, un culte post-moderne que l’on
appelle aujourd’hui « la politique identitaire » a bloqué de
nombreux esprits libéraux intelligents dans leur examen des
causes et des individus qu’ils soutenaient — comme les
fraudes que sont Obama et Clinton; comme le mouvement
progressiste bidon Syriza en Grèce, qui a trahi son peuple
en s’alliant avec ses ennemis.
L’auto-absorption [le narcissisme, NdT], une forme
"d’égocentrisme", devint le nouvel esprit du temps dans les
sociétés occidentales privilégiées et signala la défaite des
grands mouvements collectifs contre la guerre, l’injustice
sociale, l’inégalité, le racisme et le sexisme.
Aujourd’hui, ce long sommeil prend peut-être fin. Les jeunes
s’agitent à nouveau. Progressivement. Les milliers de
britanniques qui ont soutenu Jeremy Corbyn comme leader du
parti travailliste font partie de cette agitation — ainsi
que ceux qui se sont ralliés au sénateur Bernie Sanders.
Au Royaume-Uni, la semaine dernière, le plus proche allié de
Jeremy Corbyn, le trésorier de l’opposition John McDonnell,
a engagé le gouvernement travailliste au paiement des dettes
frauduleuses des banques, et, dans les faits, à continuer sa
politique de soi-disant austérité.
Aux USA, Bernie Sanders a promis de soutenir Clinton si ou
lorsqu’elle sera nominée. Lui aussi a voté pour
l’utilisation de la violence par les USA contre d’autres
pays lorsqu’il jugeait cela « juste ». Il dit qu’Obama a
"fait un excellent travail".
En Australie, il règne une sorte de politique mortuaire,
dans laquelle des jeux parlementaires assommants sont
diffusés dans les médias tandis que les réfugiés et les
peuples indigènes sont persécutés et que croissent les
inégalités, ainsi que la menace d’une guerre. Le
gouvernement de Malcolm Turnbull vient d’annoncer un budget
de la soi-disant défense de 195 milliards de dollars,
véritable incitation à la guerre. Il n’y eut aucun débat.
Silence.
Qu’est devenue la grande tradition populaire d’action
directe, libre de tout parti ? Où sont le courage,
l’imagination et l’engagement qu’exige la lutte pour un
monde meilleur, juste et paisible ? Où sont les dissidents
de l’art, du cinéma, du théâtre, de la littérature ?
Où sont ceux qui oseront briser le silence ? Devons-nous
attendre que le premier missile nucléaire soit tiré ?
Nazih H. du Moyen Orient
Réponse :
Ce commentaire, qui est en fait un article du journaliste
John Pilger, ne parle pas de vraie piété, mais il
parle de bombe atomique et surtout de politique mensongère.
Toute politique étant mensongère, puisque la politique n'est
rien d'autre qu'une activité pour prendre le pouvoir et que
pour prendre le pouvoir le politicien hésite très rarement à
mentir, j'ai trouvé utile de publier cet article... comment
dire ?.. en épigraphe de l'entrée 173.
Concernant la bombe atomique, je ne comprnds toujours pas
pourquoi me tuer, vous tuer, tuer ou mutiler n'importe qui
avec des mains d'étrangleur, un poignard, une balle de
fusil, une bombe classique non nucléaire, une mine, est
beaucoup moins abominable que me tuer, vous tuer, tuer ou
mutiler n'importe qui avec une bombe atomique A ou H. Une
fois que je suis mort, je suis mort et peu importe le moyen
utilisé pour me faire mourir.
Pour moi la mort subite prématurée ne soulève qu'un seul
problème, mais un problème de taille, qui ressort de La
Révélation d'Arès : Si je suis tué avant d'avoir été
pénitent, mes chances de salut sont
moindres. Voilà pourquoi, à mes yeux, il faut aimer les
hommes et respecter la vie humaine, déjà courte quand on ne
l'abrège pas : pour leur donner une chance d'ajouter l'âme
à leurs chair et esprit (Rév d'Arès 17/7).
Ceci dit, la description que John Pilger donne de l'action
politique d'Hillary Clinton, Barrack Obama, Donald Trump et
autres politiciens, ne fait que confirmer ma conviction que,
dans l'intérêt même de l'humanité — laquelle pense encore
tout le contraire, hélas — il faut mettre fin à la politique
et la remplacer par une intelligente gestion de la
société dans des petites unités humaines. Pourquoi des
petites unités humaines ? Parce que l'amour, le pardon,
la paix, la liberté absolue, l'intelligence
et — je l'ajoute — le partage sont plus faciles à pratiquer
dans des petites collectivités et parce que, inversement,
plus les masses humains sont vastes, plus elles facilitent
et rendent même nécessaires l'activité politique. Ainsi, je
ne crois pas du tout que le présent gouvernement français
réduit le nombre de régions en France pour réaliser des
économies financières, mais il le fait pour éviter la
naissance de particularismes régionaux, d'amorces de petites
unités, qui rendraient les régions moins dociles au
gouvernement politique central de Paris, qui reste jacobin
et arbitraire, qu'il soit de gauche ou de droite.
02avr16 173C102
Finalement, la vraie piété, ne nous conduit-elle
pas au silence intérieur ?
Silence du petit moi-je, limité — qui ne cesse de laisser
jacasser en boucle ses problèmes personnels — devant
l’infinitude de l’Amour et de la Vie libre de l’Étalé,
qui donne sans cesse Son Souffle, à celui qui se
souvient de Lui : Mon Bras s’étend. J’ouvre Ma Veine sur
toi, tu bois l’Eau, la Force entre en toi (Rév d'Arès
vi/5) Véronique C. la petite souris de Belgique.
Réponse :
Vous soulevez là en quelques lignes, ma sœur Véronique, un
problème — celui du moi-je — qui demanderait une réponse de
plusieurs pages. Je ne peux pas m'étendre trop.
Certes, vous pensez au "moi-je" qui dis : Moi j'ai toujours
raison, les autres ont toujours tort et je ne les écoute
pas ; moi je veux mon petit bien-être et le bien-être
des autres ne m'intéresse pas ; moi je veux aller là et pas
où d'autres me suggèrent d'aller, etc. Mais, pour ma part,
j'ai un moi-je qui dit : Moi je veux aimer mon prochain
quel qu'il soit, moi je veux pardonner les
offenses, moi je veux réfléchir avec intelligence
spirituelle, moi je veux être libre de tous
préjugés, moi j'espère un monde où l'on partagera tout avec
tous.
Tout humain étant enfermé en lui-même et responsable de son
propre destin, que ce soit le destin d'égoïsme auquel vous
songez ou le destin d'amour auquel je songe, il agit
toujours, inévitablement, à partir du moi-je.
Autrement dit, dans l'inévitable moi-je de chacun il y a
toujours un arbitraire ou un bon plaisir.
Pour la personne rencontrée dans la rue à laquelle vous
dites : "Si l'on aime, si l'on pardonne,
etc. on changera le monde," le choix entre l'amour
et la haine est toujours un bon plaisir ou un arbitraire.
C'est une des raisons, parmi d'autres déjà citées dans ce
blog, pour lesquelles nous sommes peu écoutés, parce que les
gens, qu'ils soient dociles ou rebelles, sont chacun et
chacune enfermés dans un moi-je.
Nous cherchons quoi ? Des épis mûrs, des humains
capables de changer leur arbitraire ou leur bon
plaisir d'égoïsme ou d'égotisme contre un arbitraire ou un
bon plaisir d'amour. C'est toujours le moi-je qui décidera
dans un sens ou dans un autre. L'arbitraire ou le bon
plaisir n'est jamais simple, jamais uniforme ; c'est une
bigarrure extrêmement complexe. C'est si vrai que, ramené à
un exemple simple, l'arbitraire ou le bon plaisir, s'il est
rejeté, l'est toujours par l'arbitraire ou le bon plaisir de
la liberté absolue.
La vie elle-même est arbitraire et, pour ne citer que le
hasard, il est lui-même arbitraire et apparaît comme un bon
plaisir casuel. Lucien de Samosate fait dire à son
personnage Ménippe : "Je me disais que la vie des hommes est
une longue procession dont Fortune (le dieu antique du
hasard) ordonne et règle les rangs. Prenant un homme au
hasard Fortune l'habille en roi, et il revêt un autre du
costume d'esclave. Fortune rend l'un beau, l'autre laid et
ridicule, car j'imagine qu'il faut de la varité dans le
spectacle." ("Ménippe ou la consultation des morts"). Le
hasard, que crée Fortune, donc le péché, est déjà
un arbitraire ou bon pliaisr en soi, mais cet arbitraire
peut être changé par un autre arbitraire ou bon plaisir et
l'acteur de cet arbitraire, bon ou mauvais, est toujours le
moi-je.
Comme mon arbitraire de Bien peut modifier mon
arbitraire de Mal, je suis par là rappelé à ma
fantastique condition humaine, puisque je peux passer par ma
volonté — qui est un arbitraire plus raisonné, moins
inconscient, mais quand même un arbitraire ou bon plaisir —
de l'état d'homme mauvais promis à être un spectre
malheureux à l'état d'un homme de bien
promis à être une âme sauvée. Encore me faut-il,
pour ainsi faire, être capable de discerner ce que je veux
de ce que je ne veux pas. Discernement que tout le monde ne
peut pas faire, loin de là. Cela me rappelle que je ne suis,
au fond, que l'égal de mon prochain dans le fait que ma
volonté ou mon arbitraire raisonné peut donner à mon moi-je
le destin que je veux.
Or, comment puis-je savoir ce que je veux?
Moi, je le sais, parce que ce que je veux est puisé à la
Parole de Dieu, qui ne saurait mal me conseiller, mais la
Parole de Dieu pourrait ne pas s'imposer à mon moi-je
arbitraire, puisqu'Il me prévient: Ne rebrousse pas
chemin, ne reviens pas sur tes pas (Rév d'Arès 39/6).
Mais comment l'humain que vous rencontrez dans la rue
peut-il savoir ce qu'il veut ? Comment peut-il le savoir
sinon en faisant un pari et mettant en action son moi-je ?
Un jour un prince appelé à être roi, quand son père
serait mort, décide de renoncer à la vie royale et de
s'interroger sur le sens profond de l'existence ; c'est
Bouddha. Un autre, qui est charpentier, qui gagne bien sa
vie et qui pourrait envoyer promener Celui Qui l'appelle,
quitte son atelier et ses outils, part prêcher l'amour, le
pardon, la paix ; c'est Jésus. Un autre jour, un autre qui
est ecclésiastique laisse tomber sa théologie et les
honneurs de sa charge pour prêcher contre les idées
religieuses et politiques du monde, c'est votre frère
aîné d'Arès (Rév d'Arès 16/1). Tous ont
certes fait taire en eux le moi-je du confort social pour le
moi-je d'une mission ingrate. Mais c'est toujours un moi-je
qui a décidé.
Mais rassurez-vous, petite souris de Belgique, j'ai bien
compris ce que vous entendiez parmoi-je, vous vouliez dire :
le perpétuel autosatisfait, qui sait tout, qui voit tout,
qui suit ses envies qui lui paraissent être les éléments de
la raison.
02avr16 173C103
À Arès, le Père vient nous réapprendre que la prière n'a pas
pour but que Dieu écoute l'homme, mais que l'homme écoute
Dieu, parce que ce sont les conseils non des hommes, mais du
Créateur qui sont les conseils par excellence conduisant au
Dessein fusionnel entre créature et Créateur. La
Parole de Dieu est une Aide, un Appui pour nous projeter
vers les Hauteurs Saintes.(Rév d'Arès 40/5)
Par La Révélation d'Arès, Parole non interceptée
par l'homme donc sûre, Dieu nous dit : Non seulement tu
suivras Mon enseignement donné de Voix Humaine à Mes
Témoins, mais aussi celui donné de Voix Céleste à Moïse, à
tous les Prophètes, car Ce Que Je te livre maintenant
n'obscurcit pas, mais éclaircit tout Mon enseignement
d'Adam à ce jour ( Rév d'Arès 16/11).
En plus, vous dites dans cette entrée 173 : "Il faut sortir
la Parole des livres pour l'accomplir tout à
fait."
Donc d'une part, ce qu'il faut suivre c'est la Bible, le
Coran (Mouhamad reconnu vrai prophète par La
Révélation d'Arès) et bien sûr La Révélation
d'Arès.
et d'autre part, l'accomplir tout à fait.
Voilà où je veux en venir :Est ce que ça veut dire que
chacun de nous doit accomplir toute la Parole de
Dieu qui se trouve dans la Bible, le Coran et La
Révélation d’Arès, où est ce que c'est la chaîne
humaine qui doit l'accomplir sans en oublier un
iota ou une seul menu trait.(Matthieu 5/18).
Et surtout, cette problématique à laquelle je suis confronté
à chaque prière : pour accomplir il faut savoir
trouver, puis accepter, ce qu'il faut accomplir.
Pour moi savoir quoi accomplir n'est pas clair.
Prenons la Genèse, qu'est qu'il y a à accomplir ? ce n'est
pas évident, peut-être ne pas faire les mauvais choix
d'Adam, ne pas se séparer de Dieu, tirer leçon de Caïn,
c'est à dire prendre garde à la jalousie, dominer son péché,
pardonner même les pires hommes (votre Entrée de Blog 161 où
Dieu pardonne à Caïn), Noé ? je ne sais pas, à part sa
constance, Abraham ? peut-être son immense foi et obéissance
en tout ce que lui dit Dieu, Moise ? à part les dix
commandements, mais ça fait pas grand chose et ils se
trouvent presque tous dans le nouveau testament.Les
prophètes ?: ils sont loin d'avoir été des saints, alors
accomplir leur appel au peuple à revenir à la justice ?,
mais ça ne fait pas beaucoup et c'est l'appel d'Arès.
Le nouveau testament déjà c'est autre chose, surtout le Sermon
sur la Montagne (Matthieu 5 à 7) où là c'est autant
explicite qu'implicite [?], c'est clair : Regarde la
poutre dans ton propre œil pour voir claire avant de
regarder la paille dans l’œil de l'autre, aime même ceux
que tu n'aime pas d'instinct, c'est à dire aime par
sagesse, raison, devoir, ne juge pas, pardonne, fais la
paix, etc.. Le Coran ? Je ne trouve pas grand chose à
accomplir, il y a beaucoup de répétitions, pour moi
beaucoup de principes religieux humains, non venant de Dieu,
il y a l'histoire très succincte des prophètes dont on n'a
pas les enseignements, mais plutôt un rappel pour
dire qu'ils ont toujours été considérés comme faux prophètes
par les incrédules et ceux attachés à leur traditions. Il y
a l’exhortation omniprésente à ne considérer qu'un seul Dieu
et se délivrer des superstitions, et donc à
rejeter toute vénération d'hommes vivants ou morts, ce qui
est implicite déjà pour tout Pèlerin d'Arès.Il y a bien sur
cette répétition : croire et faire le Bien vous
obtiendrez le Bonheur, faire le mal vous
obtiendrez le malheur, il y a faire l’aumône, à prendre
modèle sur le Père, être miséricordieux, bienfaiteur,
clément, très généreux, à prendre refuge auprès de
Dieu et se méfier du tentateur (nous), ennemi déclaré de
l'homme. Avec ma faible compréhension je vois dans la
psalmodie du Coran dans sa globalité, plutôt
l'affermissement de la foi, la formation du caractère
d'homme de Dieu, mais peut-on parler dans ce cas, si c'est
ça, d'accomplir la Parole ?
Pour La Révélation d'Arès, en ce qui concerne ce
qu'il faut accomplir, c'est plus clair pour moi, grâce à
votre exemple surtout qui me fait mieux le percevoir. Dans
l’Évangile, bon ! Il y a des veillées explicites, au même
titre que le Sermon sur la Montagne, comme la
Veillée 16, et il y a omniprésent, selon moi, la formation
de l'esprit pour se diriger vers la pénitence
parfaite, notamment la mesure.Le Livre, je pense s'adresse
plutôt à l'homme prophète pour le consolider en
vue de combat contre le mal qui se défendra, lui indiquer
les erreurs fatales à ne pas commettre, des conseils du Très
Haut pour mener le Dessein du Père au succès.
Excusez ce texte très long, mais j'ai voulu bien
m'expliquer, je ne sais pas si vous comprendrez bien mon
questionnement.
Je vous remercie Frère Michel dans tous les cas pour votre
réponse.
Xavier H. de Nice
Réponse :
Vous dites, frère Xavier : "Donc d'une part, ce qu'il faut
suivre c'est la Bible, le Coran (Mouhamad reconnu vrai prophète
par La Révélation d'Arès) et bien sûr La
Révélation d'Arès," mais je précise concernant la
Bible et le Coran,qu'il faut suivre de ces deux
livres ce qui n'est pas parole d'homme (Rév d'Arès
16/12) ou ceux écrits de main d'homme (32/10). Or,
je n'ai pas eu les moyens de corriger les Écritures pour les
délivrer des livres d'homme. Il faut donc toujours préciser
: La Bible et le Coran sauf là où ces textes sont
contradictoires avec La Révélation d'Arès et la
parole de Mikal est qui Parole du Père (Rév
d'Arès i/12). Si cela est pour vous ce que vous appelez une
"problématique", simplifiez-vous la tâche : Limitez-vous à La
Révélation d'Arès et à l'interprétation qu'en donne
le prophète. Là, vous êtes sûr de ne pas vous
tromper.Vous citez la Genèse en
demandant ce qu'il y a à accomplir là.Laissez
tomber la Genèse, car elle est principalement un
récit et les accomplissements qu'elle demande, par exemple à
Abraham, ne sont pas évidents, ne serait-ce que parce qu'ils
sont, d'une part, très antiques : 4.000 ans de nous, et que
la plupart d'entre eux ne concernait qu'Abraham : Ce n'est
évidemment pas à vous qu'il est demandé d'emmener Isaac,
jeune homme, dans la montagne pour l'immoler, ce n'est pas
votre bras armé que l'ange arrête, etc. Par contre l'Éternel
demande à Abraham quelque chose que vous accomplissez
fidèlement depuis le jour où vous êtes devenu Pèlerin d'Arès
: Reconnaître l'Éternel comme seul Dieu et Créateur. Mais
bon ! mon frère Xavier, vous n'allez pas me demander de
reprendre dans mon blog, verset par verset, la Genèse
et de vous faire un cours qui me demanderait des pages et ne
servirait pas à grand chose, car votre accomplissement
essentiel, vous le connaissez: être pénitent et moissonneur
de pénitents. Mettez la paix en vous et limitez-vous
à La Révélation d'Arès et à ce que je vous ai enseigné. Ne vous mettez pas martel en tête. Peu à peu vous
apprendrez par vous-même en quoi et comment la Parole,
qu'elle soit ancienne ou moderne, vous enseigne ce
que vous avez à accomplir. Ne devenez surtout pas
vétilleux comme nos frères juifs de stricte observance qui
cherchent sans cesse dans la Bible le moindre détail qui
leur aurait échappé depuis six mille ans. La vraie foi, donc la vraie piété, ne répond
pas à une théologie précise comme dans la religion. Il faut
avancer en sachant qu'on se heurte sans cesse ici et là à un
paradoxe dans la façon d'accomplir, parce qu'il
est inévitable que des choses, beaucoup de choses mêmes,
nous échappent en parti, du fait, entre autres faits, que le
langage humain ne se prête pas à la vie spirituelle
parfaite. D'un côté il y a le Ciel et son Appel éternel et
d'un autre il y a nous et notre condition temporelle pécheresse,
lourde, laquelle est myope par surcroît, mais cela doit être
accepté. Beaucoup de choses n'ont pas besoin d'être
précisées et le seraient-elles, nous ne les comprendrions
pas comme il faudrait. Il faut accepter l'imperfection dans
laquelle nous évoluons. Donc, mon souci prophétique est
d'orienter la réflexion d'abord. Vous allez vers le Bien,
j'en suis sûr, alors ne cherchez pas à éviter tous les
cailloux et autres trous sur le sentier vers les
Hauteurs Saintes, car vous ne les éviterez pas, de
toute façon. Il nous faut comprendre ce qui se joue, sous
l'ombre vaste d'un monde de Mal que nous ne pouvons éviter,
qui rend si difficile pour nous de bien voir notre avenir
commun. Nous savons que nous échapperons à la puissance du
Mal par la pénitence. Cela, c'est la certitude
très simple mais absolue.
03avr16 173C104
Comment se fait-il que nous fassions des choses qui nuisent
à nos principes, à notre bonheur, à nos joies, comme ne pas
oser déranger par politesse des gens qui pourraient nous
apporter beaucoup ? Ou comme ne pas "partager tout avec
tous" par peur de manquer du minimum nécessaire ? Nous
vivons à l'inverse de ce que nous devrions faire pour vivre
bien. Cette dimension de l'existence m'a paru toujours
manquer à votre enseignement.
Je me disais pourtant que vous étiez un ancien communiste,
sans doute au sens politique, mais selon un idéal qui est
bien "le partage de tout avec tous" et qu'il était curieux
que n'ayez gardé aucune trace de cet idéal-là qui est bien
évangélique.
C'est drôle que vous ayez attendu tout ce temps avant de
parler du "partage de tout avec tous." Je dis que c'est
drôle, mais ça ne l'est peut-être pas. Peut-être aviez-vous
vos raisons, car vous êtes un homme très réfléchi, très
sage, qui mesure ses mot et qui aussi sait avancer à petit
pas lents.
André G. du Var
Réponse :
L'amour évangélique est absolu. Il implique, sans avoir à
les nommer, le pardon de toutes les offenses, la paix
avec tous, le partage de tout avec tous. Si j'ai peu à peu
nommés ceux-ci pour aboutir à la formule tautologique :
amour, pardon, paix, partage, autrement dit pour aboutir à
une formule absurde présentant comme ayant des sens
différents des prédicats ne disentt rien de plus que le
sujet : amour, c'est parce qu'au cours des années j'ai
découvert que le sens donné par beaucoup à l'amour
évangélique était relatif ou déficient. Alors, peu à peu, je
précise — utilement, j'espère — ce qu'il me semblait inutile
de préciser autrefois.
Autrefois, il y a quelque quarante ans je ne parlais que
d'amour.
Mais un jour, au Pèlerinage, je ne sais plus exactement de
quelle année, entre 1978 et 1980, une discussion s'élève
après la prière dans l'exèdre dans un groupe d'une trentaine
de pèlerins. Il y est question de Patrick Henry, l'assassin
d'un enfant de sept ans, dont le procès a eu lieu peu de
temps auparavant (en 1977, je crois) et dont l'avocat Robert
Badinter a sauvé la tête. Tous les pèlerins présents, sauf
moi et notre frère Claude R. de Suisse, proclament qu'on
aurait dû le guillotiner. Je rappelle l'un des impératifs de
l'amour qui est le pardon. On me répond qu'il faut pardonner
en effet, sauf aux assassins d'enfants et d'agents de police
— cet amalgame des meurtres d'enfant et de policier dans
l'impardonnabilité me surprit beaucoup, mais bon ! — Je me
rends alors compte que dans l'esprit de mes frères le pardon
de toutes les offenses ne fait pas partie de l'amour.
J'ajoute donc le mot pardon au mot amour par souci de mettre
les points sur les i et de rappeler un point qu'implique
déjà normalement le seul mot d'amour.
Plus tard, en 1982, l'Argentine envahit les Iles Falkland ou
Malouines, qui sont possession britannique. La Grande
Bretagne envoie une flotte et un corps expéditionnaire pour
reprendre les îles aux Argentins. Pendant le Pèlerinage, une
nouvelle discussion s'élève sur ce sujet entre des pèlerins.
Certains frères disent : "Bof, plus personne ne veut faire
la guerre de nos jours. Ils vont se serrer la main et les
Argentins vont tranquillement rentrer chez eux." À quoi je
réponds : "Vous vous trompez. J'ai servi dans la Marine et
je sais comment on est formé dans cette arme. Les marins et
fusiliers anglais sont impatients d'en découdre." D'autres
frères alors, se méprenant sur le sens de regret ou
d'attrition que j'ai donné à mes propos, s'exclament: "Oui,
il faut leur rentrer dedans. Il faut détruire cette vermine
envahissante. La guerre est nécessaire" Une discussion
s'ensuit. je découvre que pour beaucoup amour ne signifie
pas paix. À partir de là j'ai ajouté paix à pardon en
parlant d'amour.
Enfin, ces mois derniers, j'ai découvert au cours de
diverses discussions que pour beaucoup de mes frères le
partage de tout avec tous n'était pas une évidence dans
l'amour et je trouve utile d'ajouter ce nouveau point.
Il n'y a donc rien de nouveau dans mon esprit comme
dans mon âme, car quand je parle d'amour, depuis
1974, il va sans dire pour moi que l'amour pardonne, fait la
paix, partage, mais ma mission prophétique qui consiste à
développer le Message de Dieu aux oreilles de mes frères
humains bornés, craintifs, diversement culturés, m'oblige à
des précisions que la logique ne devrait pas nécessiter.
Mais où est la logique dans l'esprit humain aujourd'hui ?
Notons que si le pardon de toutes les offenses et la paix
avec tous, y compris avec les djihadistes — voilà qui fait
bondir bon nombre de bien-pensants qui me prennent pour un
fou — sont déjà des points discutés, sur lesquels tous les
humains qui parlent d'amour ne sont pas d'accord, loin de
là, le partage de tout avec tous est un point encore plus
difficile, car la mise en application du partage entre tous
dans la paix — et non en envoyant au poteau d'exécution ou
au bagne 20 millions de citoyens plus ou moins réfractaires
comme en URSS — est un énorme problème, sur lequel je ne
vais pas m'étendre aujourd'hui. Mais, dans le principe
l'amour est l'amour absolu. Je ne crois pas un monde d'amour
réalisable autrement qu'en petites unités humaines, mais
j'ai déjà parlé et je reparlerai de cela un jour.
Disons, pour résumer, que pour moi il n'y a dans le partage
avec tous rien de nouveau sous le soleil, comme
disait Qohélet.
03avr16 173C105
Un acte simple à accomplir est donné dans la
veillée 34, dans un paragraphe d’une vingtaine de ligne : la
demi dime. Il y a quelques années vous exprimiez
notre faible engagement dans ce domaine ce qui limitait vos
moyens et donc nos actions.
Actuellement, avons-nous mieux compris et accompli
cet acte, et est il toujours aussi indispensable ?
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Il est ici question de vraie piété ici, en effet,
contrairement à ce que certains pourraient dire en chassant
d'un revers de main décisif et autoritaire l'idée que les
questions d'argent ne sauraient être une préoccupation de
vraie piété. J'établirai pour toi la demi-dîme comme redevance, tes
fidèles te la verseront en œuvre pieuse (Rév d'Arès 34/6),
dit en effet le Père, et c'est un passage de la Parole qui
peut être prononcé en vue d'être accompli.
On sait que je n'aime pas parler d'argent et je ne le fais
ici que parceque vous signalez un rapport direct entre Parole
et vraie piété. Depuis 1974 je vis sur ce que
donnent volontairement mes frères et sœurs, car chez nous
tout est volontaire ; il n'y a pas de lois, pas
d'obligations. Alors, merci à vous, frère Rémy, et à vos
enfants, parce que vous m'adressez spontanément,
régulièrement, votre obole. Merci à tous mes frères et sœurs
qui font de même. Mais on sait que dans la société où nous
vivons ce qui n'est pas obligatoire est facilement oublié ou
considéré comme superflu. Beaucoup oublient. Beaucoup même
de ceux qui lisent ce blog et lui adressent leurs
commentaires, parfois sévères à mon égard, comme si je
n'avais que des devoirs, mais qu'eux n'en avaient aucun, ne
me donnent jamais rien.
Je ne demande rien, puisque le Père l'a demandé. Le fais
donc avec ce que me donnent ceux et celles qui ont lu Sa
Parole. Je ne peux rien faire de plus. J'ai été très
économe, car c'est avec les demi-dîmes que je vis,
que je travaille, que je voyage, que vit L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès et qu'elle a pu faire les gros travaux qui
ont été réalisés sur nos saints lieux depuis quinze ans.
Nous envisageons un agrandissement qui ne pourra être
lui-même réalisé qu'avec les demi-dîmes.
Bénis donc soient ceux qui me donnent ! Mais bénis aussi
soient ceux qui ne me donnent pas car, s'ils sont bénis, ils
prendront peut-être conscience, un jour, des besoins
matériels que nous, hommes de chair, avons. S'ils ne sont
pas bénis, se rendront-ils jamais compte que leur ladrerie
empêche beaucoup de progrès de se faire ? Je me tourne vers
le Père et je lui dis comme Jésus sur la croix: Pardonne-leur,
car ils ne savent pas ce qu'ils font (Luc 23/34).
Certes, je ne suis pas massacré, mais l'Œuvre du Père sur
terre l'est, elle.
Vous savez, Rémy, il en va de l'argent comme de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
libre de péjugés. Beaucoup de donnent encore rien de
cela, ou ne donnent qu'avec parcimonie, mais s'ils lisent La
Révélation d'Arès, il leur deviendra peut-être
évident un jour que le Père n'a pas prévu la demi-dîme
pour m'enrichir, mais pour me permettre d'assumer au
mieux ma mission prophétique très difficile.
Il y a quelques années j'ai eu un contrôle fiscal.
L'inspecteur des impôts qui y procéda chercha, chercha dans
nos livres de comptes, nos comptes bancaires, etc. et pour
finir, après quelqus semaines de vérification, il dit à sœur
Christiane qui était avec lui : "C'est tout ?"
Christiane rit et lui dit : "Comme vous l'avez vu vous-même,
c'est tout." À l'évidence on avait écrit aux impôts que je
m'enrichissais outrageusement et qu'il fallait me redresser.
Les impôts ont bien vu que c'était faux. Je ne sais pourquoi
il y a cette obsession dans la population que les hommes qui
parlent au Nom de Dieu ne le font qu'au nom de l'argent.
C'est assez triste. En fait, longtemps, l'argent donné pour
acheter un article, un service et même l'enseignement
ou la bénédiction d'un homme de Dieu, a été l'indicateur
créant l'équilibre entre l'offre et la demande. Mais
aujourd'hui il n'est plus que la mesure du consentement très
lésiné à payer ou à subvenir. Un bouleversement pour les
économistes, les gouvernants et les entreprises qui doivent
le prendre totalement en compte.
03avr16 173C106
Avoir une idée claire de ce qu'il faut faire, accomplir
pour que tout change en Bien, qui ne le
souhaiterait ?
La réflexion de notre frère Xavier m'a rappelé un souvenir.
Dans mes jeunes années il y avait un frère de la
Rose-Croix Amorc que j'aimais beaucoup, il était de bon
conseil et même comme un second père. Débordant d'énergie et
d'enthousiasme je me donnais à fond pour l'Ordre. "Mais que
faut il faire ?! m'écriais je. Dis le moi et je le ferai !"
Il me répondit : "Ton problème c'est que tu veux trop bien
faire."
La mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 25/9, 32/10, 34/8,
35/7, 39/3), la patience et la constance
! Voilà ce que j'avais à apprendre. L'accomplissement ultime ne sera peut être qu'un
commencement aux Yeux du Père. Quand un pourcentage
suffisant d'hommes de Bien sur cette terre auront
recréé l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11). alors le Bras
du Jour (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16, 17/7,
22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4 ) de
cet accomplissement ultime dans la synergie
Créateur<-->créature, pour nos yeux, s'activera.
Voilà ce que nous croyons, pourquoi nous sommes debout
(Rév d'Arès 1/1) et en marche
Et il restera sans doute toujours une dimension qui
échappera à notre lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Depuis le jour où vous avez rénové la Didaché à la Lumière
de la Parole d'Arès, le 24 juillet 2014 (Entrée 157 du blog)
http://michelpotayblog.net/jOG/jOGtv.html, je l'ai imprimée
et mise au pied de La Révélation d'Arès pour la
lire et relire car je pense qu'elle fait aussi partie de la
vraie piété.
À la demande de notre soeur Madeleine T de la mission de
Lorient, j'ai commencé à travailler sur une affiche pour
accompagner un texte. La voici :
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Guy.
03avr16 173C107
Dans la réponse au commentaire 173C88 de notre sœur
Claudine, vous souligner qu'il faut changer la notion de
bonheur. Cela me parle bien.
Le mot bonheur est peu présent dans La
Révélation d’Arès. Il est cité trois fois dans L’Évangile
donné à Arès (9/7, 36/23 et 37/09) et une seule fois
dans Le Livre (xxvi/12).
Je retiens particulièrement le passage 37/09 : Mais
ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine,
dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai
une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y
aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur
gloire.
Des mots proches de bonheur sont aussi utilisés
dans La Révélation d’Arès comme salut et
joie : Prier n'est pas mendier ; Mon Salut n'est
pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission
à Ma Volonté (35/02). En lisant ces passages, je sens
que ma recherche doit se centrer sur la pénitence
et non sur le bonheur qui est la conséquence
naturelle, le fruit, le salaire du pénitent.
Cela rejoint Matthieu 6/33.
Je constate également que les deux passages cités sont en
lien avec la piété. La vraie piété est ainsi
clairement un des moyens dont je dispose pour marcher vers
le vrai bonheur.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Voilà une réflexion riche de sens concernant le lien entre vraie
piété et bonheur. Oui, le mot bonheur est rare dans La
Révélation d'Arès pour une raison qui me paraît
simple : Nous n'avons pas idée de ce qu'est le vrai
bonheur, celui que nous connaîtrons le Jour où
il n'y aura plus ni jour ni nuit, où la
Lumière couvrira tout sans cesse. Le Père est
toujours prudent quand il use de mots qui ne peuvent pas
être compris, des mots qui n'ont pas le même sens dans le
vocabulaire de l'actuelle langue humaine. C'est par exemple
le cas de pénitence.
03avr16 173C108
Je fais partie de ces frères et sœurs, qui en lisant votre
entrée "vraie piété" se disent : "Il n’y a rien à
rajouter."
Mais en fait, certains commentaires permettent à votre enseignement
de se déployer et d’éclairer d’une belle lumière les piliers
sur lesquels est fondée notre pénitence.
"Voilà donc quelque chose [partage de tout avec tous] que je
vais sans doute ajouter désormais à ma définition de la pénitence.
D'aucuns diront: "Mais le partage de tout avec tous est un
programme politique plus que moral. C'est le communisme."
Peut-être est-ce là l'arche qui manque encore au plan du
pont à jeter entre nous et l'avenir. Peut-être est-ce parce
qu'il faut achever les plans de ce pont que le Père me donne
une vieillesse 'jeune' ".
Merci pour vos éclairages salutaires, car oui sans
vigilance, je peux être hypocrite.
Frère Michel, j’ai écouté deux fois la vidéo du frère Rachid
[173C93], que j’ai apprécié et que je compte partager
avec des arabophones.
Je souhaite juste apporter une précision : En réalité, Frère
Rachid emploie le mot injurieux "mécréants" (kuffar) comme
certains musulmans hélas l’utilisent
Mais Frère Rachid l’utilise avec une intonation qui le met,
si je peux dire, entre guillemets, l’air de dire : "Ce que
vous appeler sois disant mécréants."
Et en filigrane, on comprend que la mécréance n’est pas là
où on le pense..
C’est important que les musulmans entendent cette apostrophe
!
Merci à tous les commentateurs qui participent à ce blog.
Algia C. de Loire Atlantique
Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce beau commentaire.
Vous êtes arabe et arabophone et je suis heureux que vous
apportiez cette précision concernant le ton dubitatif que
prend Frère Rachid pour prononcer le mot "kuffar" (=
mécréants).. Cela apporte évidemment une nuance importante à
ce qu'il dit.
Je profite de ma réponse à votre commentaire, qui évoque le
mot de "mécréant" pour signaler que j'ai reçu quatre
commentaires de lecteurs pas très réfléchis mais très
provocateurs, que je ne publie pas, qui me rappellent que
j'ai déjà, à plusieurs reprises utilisé moi-même dans ce
blog le mot de mécréant et que je suis mal placé pour
reprocher à Frère Rachid d'user de ce mot.
À ces quatre commentateurs je rappelle que je n'ai jamais
utilisé le mot mécréant pour désigner des croyants comme le
fait Frère Rachid. J'ai usé de ce mot pour désigner des
mécréants ou des impies qui sont réellement mécréants ou
impies. Je n'ai jamais appelé mécréant(s) le pape, ni les princes
du culte, ni les chrétiens, ni les juifs, ni les
sectateurs, ni d'autres croyants qui ne sont pas pèlerins
d'Arès, comme le fait malheureusement Frère Rachid à l'égard
de ceux qui ne sont pas musulmans.
Autrement dit, Frère Rachid va loin, quand il appelle
mécréants tous ceux que le Bible appelle craignants-Dieu,
mot par quoi les Hébreux désignaient sans les insulter les
croyants non-juifs et même assez souvent les païens. Cela
montre que plus une religion relie ses fidèles sur des
points que ne reconnaissent pas les autres croyants, plus
elle divise l'humanité en creusant un fossé profond entre
ses fidèles et les autres humains. J'ai lu et je continue de
lire le Coran et je n'y vois pas du tout une telle
séparation entre l'islam et le reste du monde croyant. Je
crains donc que Frère Rachid soit un radical, un frère pour
une certaine catégorie radicale de Musulmans, mais sûrement
pas un frère pour les autres croyants et moins encore pour
les hommes en général. Voilà un usage du mot frère qui n'est
pas le moins du monde évangélique.
04avr16173C109
Comment offrir l'obole? Je ne vois nulle part l'information
[suite à 173C105]
Jean-Jacques B. d'Île de France
Réponse :
Il est vrai, mon frère Jean-Jacques, que je n'ai jamais
personnellement exigé la demi-dîme, que je n'en
parle pour ainsi dire jamais, puisque La Révélation
d'Arès en parle, parce que je sais quels soupçons de
lucre ou d'avidité affligent n'importe quel ouvrier
de la foi qui mérite son salaire (Luc 10/7). C'est
pourquoi on ne trouve pas d'indications pour offrir cette demi-dîme.
Mais c'est très simple : Vous pouvez "offrir votre
obole" à mon adresse : Michel Potay, 46 avenue de la
Libération, B.P. 16, 33740 Arès, de la façon que vous
voulez, notamment par chèque, qui est la manière la
plus commune.
Je suis étonné que vous me posiez cette question, car vous
habitez la région parisienne, vous êtes donc, je suppose, un
habitué de notre mission "L'Eau Bleue" de la rue Raymond
Losserand 32, 75014 Paris, où n'importe qui vous aurez donné
les mêmes indications.
Si vous souhaitez m'adresser votre obole, je vous remercie
par avance.
04avr16173C110
Un petit commentaire pour nos frères et sœurs, dont Aljia si
elle compte, comme elle nous le dit, utiliser la video de
Frère Rachid, afin qu'elle sache qui est cet homme.
Nous sommes loin de la vraie piété. C'est au sujet de Frère
Rachid, lequel vous l'avez bien vu, "n'est sûrement pas un
frère pour les autres croyants" (#113C108). [Les autres
croyants] sont en fait les musulmans !
Frère Rachid est un homme issu de l'Islam, mais converti
aujourd'hui au Christianisme. Il cherche à entraîner des
Musulmans vers la foi évangélique.
C'est un télé-évangéliste, qui tout en croyant règler ses
comptes avec l'Islam dans lequel il a été éduqué, oublie
l'amour, et qui ne voit pas non plus les contradictions
morales qu'occasionnent toutes religions, y compris la
sienne.
Loin de moi l'envie de le juger car il est peut-être
meilleur que moi dans l'accomplissement du Bien,
et où serais-je moi-même si je n'avais pas eu la
chance de rencontrer La Révélation d'Arès ?
J'avais déjà vu Frère Rachid dans une autre de ses vidéos où
il fait une critique féroce de l'Islam.
Ce faisant, ses propos peuvent être sectaires et sont sans sel.
Il "creuse ainsi un fossé profond" (#173C108) entre l'Islam
et l'Occident Chrétien.
Nous rencontrons de temps en temps dans la mission des
hommes ou des femmes issus de l'Islam, scandalisés
(28/15) notamment par les crimes de sang de l'État
Islamique et tentés par l'athéisme, parfois même convertis
au Christianisme.
Hier encore notre sœur Andréa J. me racontait qu'elle avait
abordée cette semaine, dans le cadre de notre mission, un
homme qui a grandi dans la religion musulmane mais converti
aujourd'hui au Christianisme parce qu'il n'aimait plus les
musulmans. Elle lui fit justement remarquer que le Sermon
sur la Montagne recommandait d'aimer tous les hommes,
y compris même ses ennemis.
Salah B. d'Île de france.
Réponse :
Alors là, frère Salah, vous m'en bouchez une surface !
Je ne connaissais pas du tout Frère Rachid, dont Bernard
d.l.F. me parla le 1er avril (173C93) et très
franchement, en visionnant la vidéo et en lisant les
sous-titres français de son propos en arabe, je n'ai pas
même soupçonné qu'il fût chrétien. J'ai innocemment et
entièrement cru que c'était un Musulman reprochant à ses
frères musulmans d'Arabie Saoudite, du Koweit, du Qatar,
etc., de ne pas accueillir leurs frères musulmans fuyant
leurs pays meurtris par la guerre.
Ainsi donc, Frère Rachid serait un musulman converti au
christianisme et devenu télé-évangéliste ?!
Mais alors, à quelle secte chrétienne s'est-il converti pour
traiter de mécréants ses propres coreligionnaires chrétiens
comme le pape, qu'il situe parmi les "chefs des mécréants"
si ma mémoire est bonne ? Il n'y a plus de nos jours
beaucoup de Protestants pour considérer les autres chrétiens
comme des mécréants.
Merci pour cette information. Comme vous je ne juge pas
Frère Rachid, mais je me pose des questions concernant le
type d'Église au nom de laquelle il prêche.
Ce qui est fait est fait et on n'y peut revenir, mais j'ai
quelques regrets d'avoir affiché 173C93.
04avr16173C111
Il m'apparaît que personne n'a fait mention de ce conseil
donné par Jésus dans La Révélation d'Arès 10/8 : Ce
jour-là ce qui sera demandé dans la foi vous sera accordé
du Père en Mon Nom.
Il semblerait qu'il existe une antinomie, une contradiction
apparente — entre cette proposition et le refus de la
"prière quémandeuse" : Quand vous priez ne demandez
rien…
On retrouve cette opposition apparente, très fréquente dans
les synoptiques où Jésus dit : Le Père sait ce dont
vous avez besoin, d'une part et d'autre part : Si
donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison
votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes
choses à ceux qui les lui demandent.(Matthieu 7/11).
Également : Tout ce que vous demanderez avec foi par la
prière, vous le recevrez (Matthieu 21/22), et plus
encore : Je vous dis encore que, si deux d'entre vous
s'accordent sur la terre pour demander une chose
quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est
dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en
mon nom, je suis au milieu d'eux" (Matthieu 18/19-20)
et beaucoup d'autres occurrences qui demanderaient quelques
explications, parce que mon œil (se) tend, (il)
bute…(Rév d'Arès ii/2) bien que sachant qu'il n'est
pas illégitime à l'enfant de demander l'aide de son Père et
de la Mère élevée au-dessus de l'Orient.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire qui cite des
propos sur la prière que vous considérez contradictoires,
mais qui ne le sont pas.
D'une part, mon entrée parle de la vraie piété,
telle qu'elle apparaît dans La Révélation d'Arès 35/6
:Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie
piété. Dans ces mots il est clair que l'accomplissement
de la Parole n'est pas opéré par la prière, mais par le
priant qui se rappelle chaque jour pour l'accomplir
la Parole en la prononçant.
D'autre part, j'ai maintes fois rappelé que la prière
quémandeuse ne sert à rien, mais qu'elle n'est pas
interdite. Pas plus que n'est interdite la prière
glorificatrice, laquelle de même ne sert à rien.
Depuis des millénaires, ai-je rappelé, les croyants
supplient Dieu de les guérir, de les protéger, d'éloigner
d'eux les ennemis, les guerres, les dangers, la mort, mais
depuis des millénaires les croyants continuent d'être
exposés à toutes les injustices, toutes les guerres, toutes
les maladies, tous les dangers et à la mort bien sûr, et
donc ces prières quémandeuses, sans être interdites, parce
que l'émotivité humaine existe et peut être grande même chez
les plus sublimes croyants et parce qu'elle ne peut être
jugulée en l'état actuel des choses. Pour autant les
miracles sont rarissimes et, de plus, ces miracles
rarissimes ne sont pas tous le résultat d'une prière. Aussi,
en ce qui concerne les quelques phrases des Évangiles qui
parlent de demander au Père quelque chose, je n'ai pas la
certitude qu'elles soient authentiques, et si elles le sont,
elles résultent plus de la compassion de Jésus que d'une
recette de bon quémandage.
Reste la citation que vous donner de La Révélation
d'Arès 10/8. Bonne question !
Tout le monde a remarqué que je n'ai jamais établi ce que
stipule La Révélation d'Arès 10/7-8. Il faut lire
très attentivement ce passage et même toute la Veillée
10. Les temps de ce qu'elle évoque ne sont pas venus,
loin de là. Ici Jésus, au Nom du Père, parle de la Table
du Mémorial, de la Mémoire du Sacrifice, du
Baptême, que devront célébrer tous les
pénitents, ceux dont les remords seront ravivés,
auxquels seront arrachés larmes et cris de repentir.
On n'en est pas là. La Révélation d'Arès 10/7-8 parle clairement d'une
situation qui n'est possible que dans une pénitence
parvenue à un niveau dont nous sommes encore très loin. Je
ne pense pas qu'un seul Pèlerin d'Arès actuellement vivant,
jeune ou vieux, vivra les moments de la Mémoire du
Sacrifice telle que décrite en Rév d'Arès
10/7-8. Nous ne sommes encore qu'un très petit
nombre de piètres pénitents noyés dans l'immensité
de l'humanité. Notre génération est nécessaire
dans sa faiblesse, mais elle n'est que la première d'une
lignée de générations. Il faudra que la pénitence
prenne une dimension qu'elle est encore loin d'avoir. Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Nous
sortons péniblement du péché et nous faisons ce
que nous pouvons, mais notre encore très faible et
intermittente pénitence ne donne pas, loin de là,
à notre prière la force qu'il lui faudra pour ce qui serait
demandé dans la foi soit accordé du Père. Ce jour-là
n'est pas venu. Ce n'est pour l'heure qu'une espérance, un
but lointain.
N'oubliez pas que contrairement à ce que la religion fait
croire à ses fidèles, il n'y a pas d'immédiateté de
transfiguration dans l'homme, sauf chez quelques rares
individus exceptionnels : Élie, Jésus. Le salut qui
sera la survie de l'âme que notre faible pénitence
peut déjà créer est un état provisoire, en l'attente du Jour
(Rév d'Arès 31/8). La transfiguration, même le début
de transfiguration quand se feront entendre les premiers cris
de repentir, quand les os d'Adam et les os de sa
descendance commenceront d'être redressés
(10/2), ne surviendra qu'avec le temps. La foi
arésienne est une spiritualité progressice dont le
développement s'étalera sur des générations et des
générations, qui passera par bien des étapes.
La rapidité ou la lenteur du changement de la
race est fonction des efforts de cette race pour sorti du péché,
de sorte qu'il est impossible de faire des prévisions dans
l'état actuel des choses.
Pour l'heure, je vous demande de vous en tenir à ce que je
vous enseigne.
04avr16173C112
La vraie piété est essentielle, oui comme vous le
dites dans votre entrée, bien aimé prophète. Elle ne me fait
pas voir les galaxies comme le font les télescopes, mais
elle me fait vivre l’Univers (12/4), et elle
m’entraîne de jour en nuit, de nuit en jour, à partager tout
avec tous comme dit en Rév d’Arès 25/4 : Avant que des
profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon j’ai dressé
la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma
race pour que vous y preniez place, pour gravir ensemble
les Hauteurs.
Oui, la vraie piété ne me lâche pas beaucoup au
fil de mes jours et nuits, mais moi y suis-je autant fidèle
(ou présent) ?
Elle commence toujours comme le soulignait David du Limousin
(173C87) par la recommandation fondamentale de Jésus : Quand
tu veux prier, pardonne si tu as quelque chose contre
quelqu'un (Marc 11/25) sinon va d’abord te réconcilier
avec ton frère (Matthieu 5/23).
Entré dans la vraie piété, dans l’Eau de
la Parole que j’écoute en moi, puisque je la prononce (ni à
voix haute ni à voix basse, recherchant entre les deux le
juste milieu, comme le recommande la sourate "Le voyage
nocturne" (Coran 17/110), cela peut provoquer des échos en
moi, me faire penser à des choses, à quelqu’un, à une
question qui s’est posée, à une action à faire. L’accomplissement
passera par là plus tard, mais le temps de la prière,
certaines choses qui m’arrivent dans la pensée, je les
appelle des "pensées parasites".
Certaines ne le sont peut-être pas, et je me dis que je
devrais noter quelque chose qui me réapparaît à faire, au
moment de la prière : alors je m’interromps pour mettre une
note succincte sur un carnet, me libérer et revenir,
concentré, à ma prière.
Mais pour ce qui est des pensées "parasites" qui sautent sur
ma prière beaucoup plus souvent comme un moucheron qui vient
se coller à la lampe, je me rappelle de ce que vous
répondiez à un de nos frères qui vous interrogeait sur cela
en 1990 lors de votre passage à Larmor pour visiter l’assemblée
de Lorient : "Mon frère nous sommes tous, même le temps
d’une prière comme Père de l’Univers assaillis par
de telles pensées parasites, nous sommes dans la
civilisation des nerfs, il faut briser vos nerfs."
En fait le retour à la vraie piété à plusieurs
moments de nos 24 heures entre jour et nuit, comme le
conseille à nouveau La Révélation d’Arès (12/5) :Trois fois le jour, une fois la nuit, car le pécheur
doit bien à son salut l'instant d'une prière dans les
ténèbres où circulent les démons comme les loups, le
pécheur priera comme Je le prescris, ainsi que le
rappelle aussi Patricia (173C15), permet d’éloigner les loups
qui nous assaillent, de briser cet énervement du rythme du
monde sous le péché, pression matérielle et
intellectuelle pour gagner notre croûte sans suffisamment
penser à faire notre âme [ni suffisamment]
contribuer à changer ce monde.
La vraie piété est un perpétuel bain d’appel au
partage de tout avec tous, de recréation de l’amour de
la vie, de l’autre, étranger ou ennemi ou inconnu, de
soi et de Dieu. C’est une déclaration perpétuelle d’amour
que je me fais sans m’en rendre compte et qui m’habite
ensuite pour aller partager cet amour avec tout un chacun
abordé au travail, dans la famille ou à la moisson.
Mais cet amour profond, simple, clair, éprouvé dans la vraie
piété et ce qui s’en dégage pour moissonner
des pénitents, chercher à rencontrer des hommes bons
dans ce monde, cet amour fait peur. Même le "mendiant" dont
parle si bien notre frère Guy de l’Hérault (173C96) peut se
mettre à fuir comme toute personne craintive s’il se rend
compte que nous appelons à monter sur le Parvis du
Créateur pour redevenir co-créateurs d’un monde changé
et qu’il n’y est pas prêt du tout. L’homme a peur de sa
mission d’amour vers le vrai bonheur, souvent
peur dans le temps du péché qui le rassure comme
un confort, culture millénaire !
Ma citadelle intérieure est encore bardée
d’épines, de préjugés, de peurs, et la vraie piété
me les fait brûler petit à petit comme en chacun de nous.
Nous sommes en train de fomenter un grand feu dans nos assemblées,
un feu dont se servira "la population quand notre mission
aura pris assez d’ampleur pour lui suggérer largement que
c’est dans cette direction qu’elle doit aller" (votre
réponse à Guy 173C96). Un baiser de moi fait mieux qu’un discours, je vous
souhaite le meilleur de vous-même pour faire gagner notre
équipe humaine au cours de l’unique partie de la Vie,
dans le grand match du vrai bonheur à gagner à
l’horizon,
Je vous embrasse de tout cœur ainsi que les commentateurs de
tous horizons,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire.
Il me fait réfléchir. Vous dites : "Mais cet amour... dans
la vraie piété... cet amour fait peur. Même le
"mendiant" dont parle si bien frère Guy de l’Hérault
(173C96) peut se mettre à fuir comme toute personne
craintive s’il se rend compte que nous appelons à monter
sur le Parvis du Créateur pour redevenir co-créateurs
d’un monde changé et qu’il n’y est pas prêt du
tout."
Je pense que l'amour qu'il faut pour être un vrai pieux
isole celui-ci, le jette dans la solitude. Ce qui fait le
plus peur à l'homme, c'est d'être seul. Cela je l'ai
remarqué depuis longtemps, en ce qui me concerne. J'étais
seul face à Jésus en 1974, seul face au Père en 1977, je
suis seul missionnaire, même accompagné car dès que j'ouvre
la bouche c'est moi qui parle ; je parle seul, je suis seul
dans mon prophétisme, quand on me pose une question et qu'il
me faut lui répondre, je suis seul. Il y a des gens qui
disent qu'ils aiment se retrouver seuls, mais c'est parce
qu'ils n'ont pas grande chose à faire dans cette solitude ;
ils n'ont qu'à laisser aller leur pensée, leur contemplation
du paysage, du ciel.
Ce
n'est pas cela la solitude. Je parle moi de la solitude
activement créatrice du monde. Cette solitude-là fait peur,
oui, vous avez raison, mon frère Bernard..
Un poète italien Mario Stefani, qui se suicida, laissa sur
l'amour des vers magnifiques qui ont servi de graffiti. À
Venise on peut lire ceux qu'on voit dans cette image qui
signifient : "La solitude, ce n'est pas être seul, c'est
d'aimer en vain." Voilà pourquoi le gens ont peur, parce
qu'ils sont seuls et aiment en vain alors qu'ils voudraient
être seuls mais aimer fécondement. De même, si je l'isole
pour ma vraie piété, je me prends d'amour pour la Parole
afin de la mieux prononcer pour la mieux accomplir,
mais en même temps il y a une sorte d'angoise que je dois
surmonter en pensant que je suis seul pour changer le
monde et que l'assemblée n'est en fait
qu'une addition de solitudes et non une armée de forces
combinées pour ne faire qu'une puissance. Je dois alors me
dépasser pour me réaliser dans le Tout dont je
suis l'atome et en même temps la Puissance en sa
totalité. C'est vertigineux.
Je ne me souviens plus qui disait: "N'est grand que ce qui
se fait seul."
05avr16 173C113
Bonjour frère Michel ,
Votre réponse au commentaire du 25mar16 173C63 me laisse
perplexe.
J’aurais besoin que vous me confirmiez que l’Indonésie ne
fait pas partie du Champ à moissonner. Ma femme
est indonésienne musulmane et j’avais commencé à parler de La
Révélation d’Ares aux personnes de son île (Nias) à
majorité chrétienne. J’y avais même laissé 2 livres emportés
depuis par le tsunami.
Je suis perplexe car l’Indonésie est le plus grand
pays musulman au monde (205 millions de musulmans), je pense
également au Bengladesh (149 millions de musulmans) et à
l’Inde (177 millions de musulmans).
Cela veut-il dire qu’à moyen-long terme — quatre générations
ne suffirons pas — tous ces musulmans quitteront la voie
abrahamique ?
Le Coran qu’ils sont sensés suivre en ce moment ne
correspond-il pas en fait à leur mentalité, leur
sensibilité ? Ils retournerons dans la lignée de
Bouddha ?
Merci pour votre éclaircissement.
Merci pour tout votre travail.
Bruno D. de Suisse
Réponse :
Je viens, ce soir, de rentrer de voyage et un assez lourd
labeur m'attend au bureau (beaucoup de courrier notamment).
Je suis contraint d'être bref.
J'ai déjà répondu à des questions semblables au cours des
quarante années passées. Si vous êtes rattaché à la mission
de Genève ou à celle de Neuchâtel, vous y trouverez
peut-être des frères ou sœurs qui sauront vous répondre,
s'ils m'ont entendu parler des Musulmans d'Asie et s'ils se
souviennent de ce que j'ai dit à ce propos. Si vous êtes un
pèlerin d'Arès solitaire, sans liens avec des Pèlerins
d'Arès suisses, que puis-je vous dire ? La Révélation d'Arès 5/6 me donne comme mission jusqu'où
se dresse l'étendard de Muhammad, cela comprend donc
tout l'Islam à l'Est de l'Europe, et donc comprend
l'Indonésie, le Pakistan, le Banglasegh, la Malaisie et les
Musulmans disséminés ailleurs en Asie, principalement en
Inde. Mais aucune mission n'a encore été poussée jusque là
pour des raisons évidentes de manque de missionnaires
parlant les langues de ces pays (nos frères d'origine
musulmane reconnaissant La Révélation d'Arès comme
Parole de Dieu sont tous d'expression arabe). et de manque
total de traductions dans les langues indonésiennes, urdu,
malaises, bengali, etc.Il est donc tout à fait prématuré
d'envisager une mission de La Révélation d'Arès
dans l'Islam extrême-oriental.
Tout comme le Coran dit : Pas de contrainte en religion
(Coran 2/256, 10/99) La Révélation d'Arès ne demande
pas du tout de conversion forcée ; elle demande seulement de
moissonner les épis mûrs rencontrés. Si
votre épouse ou d'autres Musulmans de sa parenté ou de sa
connaissance se sentent naturellement attirés par la Parole
d'Arès, alors aidez-les à devenir des Pèlerins d'Arès.
Sinon, rappelez-leur que la Parole dit que ce qui sauve
l'homme n'est pas ce qu'il croit, mais le bien
qu'il fait. Si ces frères et sœurs musulmans sont des
humains qui aiment tous les humains, qui pardonnent toutes
les offenses, qui font la paix avec tout le monde, qui
réfléchissent avec l'intelligence (32/5) du cœur
et libres (10/10) de tous préjugés, ils sont
sauvés, qu'ils soient chrétiens, musulmans, juifs,
bouddhistes, etc.
05avr16 173C114
Je ne connaissais pas ce frère Rachid dont je vous ai envoyé
la vidéo. J’ai été voir depuis et je regrette moi aussi [de
vous l'avoir envoyée], car il en a fait une qui attaque le
prophète Mahomet de façon injurieuse, voire pire. Pour sa
défense son histoire avec son père qu’il raconte dans une
vidéo : son Père, Imam, lui dit que parce qu’il s’est
convertit au Christianisme il devrait selon le Coran, le
tuer. Son fils Rachid lui demande pour quoi il ne le fait-il
pas ? Son père lui répond : "Parce que tu es mon fils."
Visiblement Rachid s’est révolté de manière radicale contre
une éducation et une manière de voir le Coran dogmatique.
Comme quoi il faut être prudent avec tout ce qui vient
d’internet.
Cela ne me dérangerait pas que vous supprimiez la vidéo
puisqu’elle est faite par quelqu’un qui est en fait en
guerre contre l'islam (cela ne peut que nous attirer des
ennuis à mon avis). Je ne m'en suis pas pas rendu compte
avant d'aller visionner trois ou quatre [autres] vidéos [de
Frère Rachid].... En réalité dans l'intention [ce que dit]
Rachid, c'est l'inverse de la vraie piété.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Nous sommes assez nombreux à nous être complètement fourvoyé
en écoutant Frère Rachid. Vous n'avez donc pas à vous
excuser, frère Bernard. La vidéo que vous m'avez adressée
laissait penser qu'il était un Musulman reprochant à
d'autres Musulmans leur manque total de fraternité. En fait,
nous le savons maintenant, Frère Rachid est un néo-chrétien,
appartenant à je ne sais quellé église sectaire, que je n'ai
pas encore identifiée.
Nous avons corrigé notre erreur dans des commentaires et je
n'ai pas de raison de supprimer la vidéo de Frère Rachid
qui, comme vous le dites, est un exemple manifeste des
énormes erreurs qu'on peut commettre à partir de documents
d'Internet.
05avr16 173C115
"La vraie piété, mais qu'est-ce donc ?" me suis-je
demandé.
Puis j'ai songé à une vie sans piété et là j'ai ressenti
comme un mouvement d'étouffement. Cette vie ne me semble pas
pouvoir être vécue sans la force du Créateur qui la
traverse, sans un lien entre Lui et nous. Je ne peux vivre
sans ressentir Son Souffle, qui m'est aussi indispensable
que l'air que je respire.
Mais cela n'est en rien la vraie piété. Se tourner
vers Dieu seulement pour l'aimer ou se nourrir de Lui ne
révèle qu'un manque de maturité. Chercher seulement à
recevoir n'aide pas beaucoup à incarner pleinement cette Vie
à travers nous. Cela demande aussi une ouverture, un don de
soi, ou un mouvement à travers l'accomplissement...
Chercher à changer ce monde sans chercher
ardemment à nous changer nous-mêmes nous fait
seulement remuer du sable, aucun réel changement
ne pourra tenir si le cœur de l'homme n'est pas aussi changé.
Tout retombera dans ce que nous sommes, dans nos
limitations, et l'évolution restera insignifiante.
Alors peut-être est-ce aussi cela la vraie piété :
l'association du cœur et de la main (aussi en lien au "cœur"
absolu, au Père), l'expression de la force d'âme comme base
de tout accomplissement.
Peu importe par où cela commence, ça pourrait ressembler à
un moulin à eau qui tournerait dans tout les sens et
beaucoup par la force de nos bras.
Ça passe par l'expression de la Parole jusqu'à son accomplissement,
pour laisser l'Eau du Père couler à travers nous,
donc aussi par la pénitence, par le don et le
partage lors de la moisson, ou aussi par le
Pèlerinage. Chaque geste apporte plus de dynamique encore,
permet à cette Eau de nous toucher d'avantage. Et
petit à petit, tout cela réveille aussi notre âme,
l'amour en émane, comme une montée de sève qui part du cœur
et s'exprime à travers toutes nos recherches d’accomplissement.
Enfin je voulais rappeler quelque chose de probablement
évident et qui nous dépasse (qui peut manquer à beaucoup qui
se veulent seulement dans l'action ou qui inversement
l'oublient), la nécessité d’éveiller grandement notre âme
pour qu'elle puisse s'exprimer à travers nos mains, notre
créativité, que nos actes puissent devenir créateurs, pour
pouvoir entrainer de réels changements. Pour que l'arbre de Vie puisse s'exprimer de
ses racines jusqu'au frémissement de ses floraisons,
manifestant le Bien pour le Bien.
Nous avons alors à retrouver l'amour créateur pour changer
ce monde.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
"Nous avons alors à retrouver l'amour créateur pour changer
ce monde," dites-vous, ma sœur Rochel-Flora et
c'est, résumé en quelques mots, ce que nous demande d'accomplir
la Parole, en effet. Voilà un bien beau commentaire, dont je vous remercie,
ma sœur.
06avr16 173C116
Je suis un ancien Musulman devenu Chrétien Catholique il y a
dix-huit ans. Un ami m'a dit que votre blog parlait du Frère
Rachid, qui est lui aussi un ancien Musulman devenu Chrétien
d'une des nombreuses Églises américaines et prédicateur. Je
ne connais pas votre blog et j'ai juste dans l'entrée #173
la partie récente où le Frère Rachif est cité.
Vous avez commis une erreur en croyant que le frère Rachid
était un Musulman parce qu'il emploie le terme "mécréant"
pour désigner des chrétiens appartenant à d'autres Églises
que la sienne. Il ne fait pas de doutes que pour lui vous
les Pèlerins d'Arès êtes des mécréants aussi. Le Frère
Rachid est d'un tempérament assez vif et batailleur qui use
de termes flétrissants parfois, c'est vrai, parce qu'il
s'est fait une spécialité d'interpeller l'Islam et les
Musulmans en employant contre eux les mêmes style et
vocabulaire qu'ils emploient contre nous Chrétiens. Je pense
qu'en dehors de son style assez agressif Frère Rachid,
télé-évangéliste, est un homme bon, qui ne ferait de mal à
personne. Il mène un combat religieux difficile pour obtenir
au minimum que l'Islam qui est religion officielle, souvent
obligatoire, des citoyens de la plupart des pays Musulmans
accepte la coexistence de citoyens libres de leurs
consciences religieuses.
Voilà une lettre ouverte
(http://www.notredamedekabylie.net/) qu'il a adressée au roi
du Maroc :
Je m’appelle Rachid, un chrétien marocain depuis des
années. Je vous adresse ce message à l’occasion des
évènements que subit notre aimable pays afin de vous
exprimer nos souffrances, à nous les chrétiens du Maroc.
En tant que chrétien, je respecte S.M. le roi Mohammed
VI et je lui souhaite le succès et la bénédiction
conformément aux enseignements de l’Évangile qui nous le
recommande. Je suis certain que tout chrétien marocain
éprouve les mêmes sentiments et le même respect à
l’égard de S. M. le roi.
En tant que chrétien marocain je voudrais réclamer du
roi directement, en sa qualité de roi du pays et premier
responsable de sa sécurité et de tout ce qui s’y passe,
je réclame mon droit et celui de nombreux marocains
comme moi qui endurent l’amertume dans le contexte d’une
absence totale de liberté de croyance et d’expression.
Je réclame le droit pour des Marocains, de pouvoir
changer de religion et de choisir celle que nous
souhaitons sans que l’État s’y immisce, puisque la
religion demeure une affaire personnelle qui relève
de chaque individu. Nous ne voulons pas nous
trouver condamnés, par le fait des pressions exercées
par des agents de sécurité, ou bien à la servilité et au
silence amer, ou bien à fuir notre pays par crainte de
la violence de ces services qui sont censés veiller à
notre sécurité et non pas à nous horrifier.
Je réclame qu’il y ait pour nous chrétiens marocains le
droit de pouvoir disposer de la Bible en langue arabe
dans les librairies et bibliothèques, ainsi que dans nos
maisons, nos bureaux et nos valises sans être en butte à
des fouilles et des ennuis. Je ne crois pas que le Maroc
puisse être à l’aise si on empêche les Marocains à
l’étranger de disposer d’un Coran dans leurs valises,
leurs maisons et leurs magasins. Pourquoi cette
politique de deux poids et deux mesures ? Pourquoi
veut-on nous priver du livre saint que nous sanctifions
et sublimons ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit au
mariage civil ou au mariage chrétien à l’église, et
qu’il soit officiellement reconnu. Nous refusons d’être
forcés à conclure un mariage et qu’il serait reconnu
parce qu’ayant été conclu selon la sunna d’Allah et de
son messager, même si on ne croit pas à ce dernier ni à
sa sunna.
Est-ce que les musulmans marocains acceptent qu’ils
soient forcés à l’étranger de se marier, par exemple,
selon le rite d’une religion autre que la leur ? Où est
la justice ? Faut-il donc imposer la religion de la
majorité à la minorité ?
Je réclame le droit d’enseigner à nos enfants la
religion chrétienne. Il est impensable pour nous
chrétiens, que nos enfants doivent apprendre la religion
musulmane dans les écoles. Est-ce que les musulmans
marocains accepteraient volontiers que leurs enfants
doivent apprendre la religion chrétienne, ou n’importe
quelle autre religion dans les pays étrangers ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit de
réunion, le droit du culte et la pratique de nos rites
religieux, car c’est une composante fondamentale de
notre religion. Nous ne voulons pas être acculés à nous
réunir dans des maisons closes afin d’échapper à tout
instant à des descentes de police.
Nous ne sommes ni des voyous ni des trafiquants de
drogue pour être traités de la sorte. Nous sommes des
gens qui croient en Dieu et suivent Jésus Christ. Nous
voulons obtenir les droits que les traités
internationaux nous garantissent.
Le Christianisme n’est ni une secte ni un schisme. C’est
une religion reconnue dans le monde entier. Il faut la
respecter et respecter également ceux qui y
appartiennent.
Je réclame que le gouvernement et les services de
sécurité et de renseignements cessent de nous
poursuivre, de nous surveiller, de nous menacer, de nous
harceler parfois par des campagnes abusives parfois par
des interpellations et des détentions illégales.
Nous sommes des citoyens marocains prêts à mourir pour
notre patrie. Nous ne cherchons ni le pouvoir ni un coup
d’état. Nous sommes pacifistes. Jamais un chrétien
marocain n’a été impliqué dans un acte criminel, ni dans
des manœuvres subversives ou opérations terroristes.
Certes, nous ne différons en rien des citoyens
ordinaires que par la croyance seulement.
Je réclame le droit d’octroyer à nos enfants des noms
chrétiens. Il n’est ni concevable ni raisonnable qu’on
leur donne obligatoirement des noms musulmans, sous
prétexte que le ministère de l’Intérieur fournit une
liste des noms autorisés dans le pays. C’est une
violation flagrante de nos droits et de ceux de nos
enfants. Nous voulons des noms qui reflètent l’identité
religieuse de nos enfants. C’est un droit naturel que
les traités et accords internationaux garantissent à
tout être humain.
Je réclame que les femmes chrétiennes puissent avoir le
droit de se marier avec des hommes chrétiens étrangers.
Jusqu’alors, la loi marocaine considèrent comme
musulmanes toutes les marocaines. Elles ne sont pas
autorisées à se marier avec des non musulmans.
C’est une loi abusive qui viole gravement le droit des
chrétiennes marocaines. Comment peut-on forcer des
jeunes filles chrétiennes au mariage avec des
musulmans ?
Je réclame que les nouvelles réformes au Maroc reflètent
le respect des minorités religieuses dans le pays.
Sinon, toute constitution, ou toute loi ne respectant
pas la liberté de croyance ni celle de son expression,
sera considérée comme abusive et inhabituelle. Elle
sera, par conséquent destinée à disparaître tôt ou tard.
Les lois injustes ne durent pas éternellement.
Majesté ! Permettez-moi de vous dire enfin : Vous êtes
jeune, vous avez étudié à l’étranger, vous avez voyagé,
vous avez bien remarqué que les libertés constituent les
fondements du progrès des peuples. Accordez-nous notre
liberté pour vivre comme chrétiens ! Interdisez à vos
services de sécurité de nous harceler ! Éloignez-les de
nos maisons, de nos familles ! Libérez notre frère Jamih
Ayat Belkrim, incarcéré à cause de sa croyance à la
prison de Qoneitra depuis 2005, uniquement parce qu’il
est chrétien. Donnez vos instructions afin de nous
permettre d’adorer Dieu à notre manière ! C’est un péché
de la part de vos services de nous affliger dans notre
vie quotidienne, uniquement sous prétexte que nous ne
sommes pas musulmans comme eux, alors que nous adorons
Dieu aussi !
Finalement, et afin que personne ne soit sanctionné ni
poursuivi à cause de mes déclarations et qu’on ne leur
applique pas le proverbe marocain : « Le minaret de la
mosquée est écroulé et ils ont pendu le coiffeur » (Ce
qui veut dire que ce dernier n'est pour rien dans
l'écroulement du minaret, mais il est accusé et
condamné), j’avoue donc que je demeure l’unique
responsable de ces déclarations.
Tout chrétien marocain ne peut en être considéré comme
responsable s’il les approuve librement dans la
discrétion ou publiquement.
Je demande à tous les Marocains libres de soutenir la
liberté et les droits de l’homme, car ce sont les seules
garanties pour nous afin de pouvoir vivre ensemble dans
un climat de dignité et de liberté, même si des
désaccords intellectuels, politiques ou
idéologiques subsistent entre nous.
Je salue tout le monde !
Oui, pour un Maroc démocratique, juste !
Non, pour une constitution qui ne respecte pas les
libertés, y compris la liberté religieuse !
* Le texte est traduit de l’arabe par Maurice Saliba.
Pierre Ben N. des Bouches du Rhône
Réponse :
J'ai reçu un nombre assez impressionnant de commentaires à
propos de ce Frère Rachid, que je ne connaissais pas, mais
qui semble connu de beaucoup de monde. Les avis sur cet
homme sont très partagés, mais je me refuse à prendre parti
pour ou contre lui.
Je rappelle que nous ne sommes pas ici pour faire le procès
ou inversement l'éloge de Frère Rachid.
Étant des humains, nous sommes par réflexe culturel enclins
à juger tout en luttant continuellement contre cette
tendance que réprouvent tant le Sermon sur laMontagne
que La Révélation d'Arès. Dans ce blog nous ne
jugeons pas le Frère Rachid. Je me suis seulement interrogé
sur le type d'Église auquel il appartient et qui lui permet,
voire peut-être même lui prescrit, en tant que prédicateur
officiel parlant à un micro télé-évangéliste, d'appeler
mécréants ses coreligionnaires chrétiens d'autres Églises.
J'imagine évidemment qu'il nous considère, nous Pèlerins
d'Arès, comme des mécréants pires encore, mais de cela nous
avons l'habitude.
Je publie votre commentaire parce que je trouve intéressante
et digne la lettre que Frère Rachid adresse au Roi du Maroc,
une lettre qui montre aux lecteur de notre blog que les
citoyens marocains ne sont pas libres de leur conscience
religieuse, ce qui est peu connu à propos d'un pays proche
et ami où l'on imagine que règne un Islam libéral.
Nous Pèlerins d'Arès prêchons et donc défendons la liberté
de conscience partout et cela d'autant plus fermement que La
Révélation d'Arès dit que ce n'est pas ce que croit
l'homme, mais ce qu'il fait dans l'ordre du Bien
(amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous
préjugés) qui le sauve personnellement et qui sauvera
le monde collectivement.
06avr16 173C117
Je suis passé à Arès 46 avenue de la Libération, où l'on m'a
dit que vous n'habitiez plus là depuis vingt-trois ans et
qu'on ignorait (ou qu'on ne voulait pas me dire) votre
adresse à Bordeaux. Vous n'êtes pas un homme facile à
atteindre, peut-être quelqu'un qui n'aime pas les gens de
presse.
Je me hasarde donc sur ce blog qui me paraît être la seule
façon de vous toucher.
J'ai entendu parler de vous de façons diverses et
contradictoires. Pour les uns vous êtes un escroc : pour
d'autres le prophète de Dieu ; pour d'autres un illuminé.
Rien de neuf. C'est à peu près en ces termes-là qu'on parla
de Jésus en son temps et de tous les "apôtres" se présentant
au Nom de Dieu.
Pouvez-vous me dire qui vous êtes, ce que vous faites ?
Je suis un journaliste non-confessionnel, indépendant de
toute autorités religieuses, je suis engagé dans une
approche professionnelle du fait religieux.
Olivier P. d'Ile de France
Réponse :
J'ai reçu des journaliste à une certaine époque,
approximativement entre 1975 à 1990. Aucun d'entre eux n'a
jamais reproduit dans son article ce que je lui avais dit.
Certes, ils citaient quelques mots de moi, mais triés pour
aller dans un sens plutôt négatif. Alors, j'ai compris que
le personnel de presse ne pouvait pas me représenter comme
je me présentais à eux et, tout naturellement, j'ai cessé de
recevoir des journalistes.
Je suis né en 1929 à Suresnes, alors dans le département de
la Seine. J'aurai bientôt 87 ans, le 11 juillet.
Au cours d'une vie maintenant assez longue, j'ai vécu bien
des époques : Mon enfance dans une France politiquement très
divisée entre droite et gauche, mon père ingénieur
communiste, ma mère élevée par les sœur de st-Joseph de Lyon
mais tombée dans l'indifférence religieuse, puis la guerre
et l'Occupation Allemande au cours de laquelle mon père
mourut, puis, ma mère étant tombée dans la pauvreté, une
adolescence difficile. Enfin, communiste moi-même, je
débutai dans la carrière d'ingénieur à Lyon en 1955. Je
trouvai la foi lentement grosso modo entre 1963 et 1965,
après une grande bataille intérieure entre le
marxisme-léninisme et la dogme chrétien. . J'entrai dans la
clergé orthodoxe, mon grand-père paternel ami de l'aumônier
de l'Ambassade Impériale Russe à Paris étant devenu
orthodoxe. Je vécus donc dans une époque de transition, de
lutte politique, de guerre, de difficultés et
d'affrontements de toutes sortes en prenant part à ses
luttes, ses espérances et ses peines. Au plan religieux, je
fus athée et non concerné par la vie de l'Église Catholique,
mais j'ai assisté au déclin très rapide de celle-ci après la
guerre et pour ainsi dire à sa disparition en France. De
toute façon, Dieu dont je ne me souciais guère jusqu'à ce
que je trouve la foi et entre dans les ordres de l'Église
Orthodoxe m'apparaissait comme enfermé, la propriété des
Églises et de leurs clergés. Dans l'Église Orthodoxe je
croyais que Dieu était Père, Fils et Saint Esprit, je
croyais en la présence du Christ dans le pain et le vin.
Quant à Allah, il était pour moi une sorte d'idole lointaine
que quelques musulmans priaient à la Grande Mosquée de
Paris. En janvier 1974 Jésus, le crucifié ressuscité vivant
quelque part dans l'espace, descendit chez moi, m'apparut et
me révéla la première partie de la Parole d'Arès :
L'Évangile Donné à Arès publié dès la fin de 1974. Je vécus
ensuite quelques années terrible, me demandant ce que
j'allais faire et ne pas faire du Message laissé par Jésus,
puis Dieu Lui-même me visita à l'automne 1977 et me révéla
Le Livre, deuxième partie de ce qui devint alors La
Révélation d'Arès. Donnez-moi votre adresse et je
vous offrirai un exempleire de l'édition de 1995 où vous
trouverez tous les détails de cet Événément Surnaturel.
Que fais-je ? me demandez-vous. Depuis quarante-deux ans je
suis le premier missionnaire sur terre de La Révélation
d'Arès. Que dit-elle ? En gros que ce n'est pas ce
que croit l'homme, mais c'est ce que fait l'homme dans
l'ordre du Bien qui donne naissance à son âme
et qui le sauve et sauvera le monde. Autrement dit, Dieu
n'est pas enfermé dans une religion, des dogmes, des règles.
Il est là au grand jour, présent devant tous les hommes,
croyants et incroyants, et il revit dans l'homme de Bien,
La Révélation d'Arès dit dans l'homme qui est pénitent
en donnant à ce qualificatif un sens autre que religieux, un
sens de renaissance et d'immense espérance. Cette
renaissance implique la disparition des princes de
tous les cultes : culte religieux, culte politique,
culte financier, culte scientifique, etc.
et dans ce sens, La Révélation d'Arès n'est pas la
bienvenue dans ce monde dont elle rejette l'organisation. La
Révélation d'Arès appelle à un nouveau monde.
Voilà ! Je me limite à ces quelque trente lignes pour que
vous n'ayez pas envie de me résumer en me déformant et pour
que vous les publiiez comme témoignage. Si vous les publiez,
ayez la bonté de me dire dans quel media et quand vous le
ferez. Merci.
07avr16 173C118
Entrée après entrée, vous nous soulevez d’un nouveau Souffle,
léger, qui nous fait aller plus loin, plus haut, qui
nous libère toujours plus de nos erreurs de compréhension ou
de nos idées arrêtées.
Et cela nous invite à toujours, avec amour, confiance et
patience, accomplir le mieux possible le peu qu’on
a compris. Jusqu’à notre mort nous serons bien loin d’avoir
tout compris, mais nos enfants, puis nos petits-enfants,
puis les enfants de nos petits-enfants comprendront et accompliront
encore mieux que nous.
Pour ma part, je témoignerai toujours frère Michel, de votre
intégrité, votre droiture, votre honnêteté, votre courage,
votre amour immense pour votre frère humain, dans toutes vos
décisions, depuis que Dieu bouleversa votre vie en 1974.
Par exemple, on peut se souvenir du moment important et
décisif qu’a été l’année 1981 où vous avez libéré la prière
au pèlerinage. Vous avez courageusement arrêté la prière,
qui était alors conduite par vous –même, ayant conscience
que cette prière redevenait une prière d’église, où les
pèlerins se levaient, s’agenouillaient tous ensemble, etc.
Vous n’avez jamais cessé d’activer ce processus de
libération propre au magnifique Message du Père donné à
Arès.
Et inlassablement, en dépassant sans cesse toutes les
critiques, discussions stériles, et parfois méchancetés
(Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font),
vous nous donnez chaque année toujours plus d’éléments pour
éclairer notre faible lumignon et nous aider à avancer.
Avec cette dernière entrée, on peut penser que la prière
sera encore davantage personnalisée et que chacun trouvera,
dans sa conscience éclairée et rafraîchie, une meilleure
façon d’accomplir tout ce que la Parole l’invite à vivre, en
toute liberté, pour installer le Bien dans ce
monde, avant qu’il soit trop tard (avant que ne pleuve le
péché des péchés 38/2).
On peut dire que la vraie piété est résolument
moderne et pour demain.
Oui, ayons confiance que par elle l’aube d’un monde
de Bien va se lever, même si notre génération ne
verra pas grand-chose.
Oui, l’île Bleue (Rév d'Arès xiv/13) est au loin, là-bas
! Merci Mikal !
Chantal C., d’Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin, etc. (tout
le contraire d’une petite unité !)
Réponse :
"Tout le contraire d'une petite unité", comme vous
l'écrivez, ma chère Chantal, absolument !
Je ne crois pas que la réduction du nombre des régions
apporte beaucoup d'économies, mais je crois que l'État
craint la tendance à l'émancipation et à l'indocilité
qu'éprouve tôt ou tard un petit groupement. La politique a
très bien compris que le gigantisme territorial permet aux
gouvernants une main mise plus ferme sur la population.
Merci, ma très aimée sœur Chantal, pour ce beau commentaire
qui me touche profondément.
Oui, je me souviens de la soirée dramatique que fut, au
Pèlerinage, ce moment de libération de la prière. Mes
propres parents prirent fait et cause pour l'objection
véhémente qu'élevait contre cette suppression notre frère
André B., auquel il fallut encore des années pour comprendre
qu'il fallait sortir complètement de la religion sans
supprimer la piété, ce qui paraissait alors une
insurmontable contradiction, une gageure. Dans ces moments
difficiles, parfois douloureux, d'évolution, où nous
laissions à chaque fois sur le bord du sentier
quelques uns qui refusaient d'évoluer, vous avez toujours
été à mes côtés. Que le Père vous bénisse !
Il arrive encore que je reçoive des commentaires, que je ne
publie pas, de pèlerins d'Arès tranfuges qui me reprochent
toujours d'être un "curé", un "religieux", un
"intellectuel", et qui ne voient pas l'énorme pas vers la
foi libre que j'ai fait faire. Je l'ai fait
graduellement, connaissant la difficulté de l'humain de
quitter ses habitudes. Les grandes options sont toujours
très difficiles à réaliser tant pour soi-même que, bien plus
encore, pour l'humanité autour de soi.
De là vient la lente progressivité que j'observe pour tout,
même pour des évolutions que j'ai comprises et que je me
suis appliquées depuis longtemps. comme par exemple
l'introduction dans nos pensées de la non-dualité. Des
frères et des sœurs m'ont demandé pourquoi j'avais attendu
2016 pour en parler et j'ai répondu: "Combien d'entre nous,
forgés dans cette culture duelle, étaient prêts à entrer
dans une vision non-duelle de leur vie et du monde ?
Très peu. Pas plus tard qu'hier un commentateur, que je n'ai
pas publié, m'accusait hautainement "d'incompatbilité
ignorante", disant: "Vous êtes à la fois pour la vraie
piété contre la piété traditionnelle, dont vous
n'interdisez pas la pratique comme vous devriez, comme vous
êtes pour Bouddha et pour Shankara, des ennemis mortels, en
vous mettant en pleine contradiction. Vous trompez votre
monde, etc..." Quoi dire à un homme qui ne semble même pas
savoir que Bouddha vécut 1300 ans avant Shankara et qu'ils
n'avaient pas pu être "ennemis mortels", et que Shankara
polémiqua avec les bouddhistes de son temps, parce qu'il
était d'un tempérament bagarreur et d'autant plus embarrassé
que le bouddhisme était très proche de lui, leurs deux
monachismes plutôt concurrents. Shankara avait été élève de
Govinda Bhagavatpada, hindou certes, mais empreint de
bouddhisme, au point que Shakara fut accusé d'être un
"bouddhiste déguisé". Shakara reprocha certes aux
bouddhistes de ne pas reconnaître le système social des
castes et d'accueillir des gens de toutes origines, menaçant
selon lui de subvertir l'ordre ontologique lui-même et donc
le dharma (l'ordre socio-cosmique), mais sur le Fond,
hors de ces points mythiques, ils étaient proches.
Je ne suis certes pas un spécialiste de cette question, mais
me traiter d'incompatible ignorant... Depuis quarante-deux
ans des personnes nombreuses me disent que j'ai sans nul
doute été le témoin de La Révélation d'Arès, mais
que selon eux mon rôle s'arrête à la transmission de la
Parole d'Arès, tandis que l'interprétation et la mise en
pratique de cette Parole n'est pas de ma compétence.
Tout cela pour dire que mon parcours n'a jamais été facile,
mais que vous, ma sœur Chantal, avez toujours tout fait pour
qu'il soit aussi peu accidenté que possible. Encore un grand
merci.
07avr16 173C119
Daoud H. a partagé la publication de Guy Pénitent
Moissonneur.
Daoud H. du Moyen Orient
Réponse :
Je suis amusé en trouvant sur le site facebook de notre
frère Daoud H. qui vit dans la Péninsule Arabique cette
image qui a très certainement été réalisée par notre frère Guy
de l'Hérault et que je n'avais jamais vue.
C'est bien moi, cependant, qui ai écrit le texte figurant
sur cette image.
Ainsi, grâce à l'Internet qui va à la vitesse de la Lumière,
300.000 Km/sec, je peux trouver une image que je n'avais
jamais vue, réalisée dans l'Hérault, partie vers la
Péninsule Arabique et me revenant de là-bas par la magie du
web.