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6 février 2016 (0172)
mensonge

La Genèse parle par paraboles.
Dans la parabole de l'arbre fruitier interdit (Genèse 3/4-5) le serpent dit à la femme: "Dieu a dit que vous mourriez

si vous mangiez ce fruit, parce qu'il a peur que vos yeux s'ouvrent et
que vous deveniez comme des dieux maîtrisant la question du bien et du mal."
Ainsi le Mal commença-t-il par un mensonge.

Eve et la pomme
tableau célèbre de Cranach

Péché est un nom collectif, quelques formes que le péché prenne, désignant tous les comportements humains incom­patibles avec le Dessein du Créateur. Le Dessein est le Bien. Est homme du Dessein (Rév d'Arès 28/27) quiconque s'efforce d'abandonner le péché (39/6), de restaurer en soi l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Bien.
Il arrive dans la Parole d'Arès que le mot péché désigne des formes particulières du péché comme le péché d'adoration (39/4), le pire des péchés (29/5), les péchés d'Adam (28/8), etc., mais il s'agit de caractérisation, non de hiérar­chisation. Ainsi le péché des péchés (38/2) ne désigne-t-il pas le péché devenu plus inhibiteur du Bien et plus stimulateur du Mal, mais le péché quand plus aucun humain n'essaiera de s'en corriger.
Le mensonge n'est donc pas une forme du péché plus dangereuse qu'une autre, mais une forme plus préoc­cu­pante actuellement.

Pour le Père, qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), toutes les formes du péché nuisent à la vie spirituelle, au Bien donc. Mais pour l'homme, l'Adam qui entra dans le temps (12/6) en usant des dons de créativité et de liberté qu'il avait reçus du Père, rejetant le Dessein, se créant ses propres valeurs, son propre dessein et s'en étourdissant tellement qu'il en meurt (2/5), les formes du péché ont varié en fréquence. Il fut un temps où, l'avidité matérielle dominant la vie, les formes du péché les plus fréquentes furent le vol, le meurtre, l'esclavage, la conquête, bref, la barbarie. Aujourd'hui, l'avidité intellectuelle domine et le mensonge paraît la plus fréquente forme du péché. C'est toujours la barbarie, mais en forme de rose, parfois même avec un délicieux parfum.

Si la contre-vérité est aveugle ou passionnée, elle n'est qu'erreur. Si la contre-vérité est lucide, elle est mensonge. Avant que Jésus me parle en 1974, je vivais dans l'erreur. Après, mon erreur serait devenue mensonge, si je n'avais quitté l'Église et entrepris de changer ma vie (Rév d'Arès 30/11). Même si, né dans une génération hyperpécheresse, je reste imparfait, je n'ai jamais eu la mauvaise foi de l'homme qui se perpétue sur une idée satisfaisante de lui-même. Il n'est pas de plus pernicieux mensonge que le mensonge sur soi.
La construction la plus sacrée du Bien est celle de la Vérité. Dans le verset : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), Vérité ne désigne pas un état, mais une lente et constante quête. La Vérité pour Dieu est donc action, quelque chose qui commence, qui évolue de génération en génération (24/2-4) et qui enfin se change en ce merveilleux Jour du Père (31/8), quand le monde redevient le jardin qui ne fane pas (xvi/17) : Éden. C'est assez dire que le mensonge est actuellement le plus fréquent tueur d'avenir.
Je me souviens, parce qu'ils formaient un mensonge caricatural, des propos de M. François Hollande au cours de la campagne électorale de 2012. Dans un face-à-face télévisé, exprimant son profond mépris pour Nicolas Sarkozy, il promit de renverser le cours des choses, d'éradiquer le chômage, la dette française, etc. Nul n'aurait pu plus mensongèrement s'affirmer comme un phénix et débiter autant de projets irréalisables, mais il faut admettre que le résultat allait être des plus heureux pour le trompeur. Il fut élu Président de la République. Un tel exemple présente le mensonge comme un moyen officiel, reconnu, de réussite. Aussi serait-ce, inversement,  leur franchise qui nuit à nos missionnaires ?
Cela pose une question terrible : le mensonge serait-il aujourd'hui l'expression de la vérité ?
Depuis très longtemps mensonge et séduction ne font qu'un, parce que le mensonge peut se travailler, se polir, sonner plus vrai que le vrai, tandis que la vérité vraie est souvent déplaisante, invraisemblable, voire sonne faux. C'est dans ce sens qu'Érasme écrivit dans "Stultitiæ Laus" (Éloge de la Folie) : "L'esprit humain est fait de telle sorte qu'il est moins séduit par la vérité que par le mensonge." Dans les années 90 un pèlerin de passage à Arès me dit : "Votre mission est très maigrement fertile. Pourquoi racontez-vous que Jésus et Dieu vous ont apparu et parlé ? Ces faits sont invraisemblables. Éditez La Révélation d'Arès sans en préciser l'origine surnaturelle. Laissez chaque lecteur en imaginer l'auteur, qui ainsi peut être vous-même, ou un rêve que vous avez eu, ou le fruit d'une longue réflexion, ou Dieu pour quelques rares qui voient clair. Taire la vérité n'est pas mentir et l'apostolat aura de moins maigres résultats." Je lui répondis : "Laisser les autres se mentir est mentir. Voyons donc ! Jésus m'apparaît et me parle dans son corps transfiguré et le Créateur descend de l'Infini, se réduit à un gros clou (Rév d'Arès ii/21) pour me parler et je cacherais ces extraordinaires événements surnaturels qui sont déjà eux-mêmes un Message ?"
S'il y a un problème du mensonge, je ne crois pas qu'il soit dans le choix entre une vérité déformée, une menterie vraisemblabilisée, un mensonge "qui dit la vérité". Le problème se situe dans la noyade de l'esprit par les mensonges qui ont inondé le monde. L'esprit noyé a perdu sa perspicacité, il n'est plus capable que de scepticisme ou de sa forme extrême : l'incrédulité ou pyrrhonisme absolu. De là viennent d'innombrables maux comme dans la vie spirituelle l'indifférence du public devant La Révélation d'Arès et notre mission, comme dans la vie démocratique le fatalisme des électeurs qui ne sont pas dupes des mensonges des candidats qu'ils élisent. Tout le monde se dit, les électeurs comme les élus : "Que les choses continuent par la routine — routine du mensonge comprise — plutôt qu'elles ne tombent dans le chaos !" Et nous avançons tous lâchement, presque aveuglément ainsi. Je sais que le chaos serait bien meilleur pour tout remettre à plat, stopper le mensonge, repartir de la seule vérité, mais pour l'heure je me meus dans la grisaille de l'à-peu-près. J'ai laissé voler comme des vautours les mensonges des candidats que j'ai élus en 2012, m'assurant seulement qu'ils ne nuiraient pas à notre mission. Je bats ma coulpe d'homme imparfait réduit à se débrouiller dans un monde mensonger.

La seule alternative absolue au mensonge est le silence, quoiqu'une alternative acceptable puisse être l'inexactitude. On sait, par exemple, que si j'ai écrit les "Récits, Notes et réflexion du témoin" à propos du Livre (voir les éditions de 1987 et 1995 de La Révélation d'Arès, http://www.adira.net), c'est sur l'insistante incitation de mon épouse Christiane, alors que je voulais rester silencieux à propos du surnaturel pour moi indescriptible, relevant d'une physique pour laquelle nous n'avons pas de mots. Aujourd'hui je suis trop heureux de l'avoir fait, même si ce n'est qu'une approximation. Parfois l'inexactitude est vérité. Cela me conduit à penser que nous sommes tous menteurs par insuffisance des moyens de la vérité, parfois aussi par peur, par délicatesse, par défaut de mémoire, etc. Quand Isaïe décrit sa vocation (Isaïe 6/1-13), il est, c'est évident, inexact, voire inventif, parce qu'il raconte l'irracontable. Quand nous racontons quoi que ce soit nous sommes tous inexacts, incomplets, parce que le dire ou l'écrire ne peut pas rendre compte de l'agir ou du voir. Quand chaque jour je dis à sœur Christiane: "Je vous aime," je mens, parce qu'aucune parole ne peut décrypter l'émoi qu'elle cause en mon cœur. Il faudrait pour dire "aimer" mille mots. Alors, je comprends l'ermite qui se retire au haut d'une montagne dans le silence total et cependant je ne l'approuve pas, parce qu'il se dispense égoïstement et coupablement de répéter aux hommes qu'ils doivent fouiller leur désert spirituel pour y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4).

Cependant, je trouve regrettable et nocif que des hommes doctes disent que "condamner le mensonge sans discernement empêche de l'étudier." Pourquoi étudier le mensonge ? Ce n'est pas plus nécessaire qu'étudier l'assassinat ou le vol. Les politiciens et les marchands sont particulièrement menteurs, tellement que depuis longtemps rien de ce qu'ils disent ne paraît incontestable. La créativité mensongère est détestable. La possibilité de mentir qu'a seul l'homme parmi tous les vivants terrestres ne m'intéresse pas, elle me fait même peur très souvent. L'inclination de l'homme au mensonge porte beaucoup de monde à s'écarter des idéologues, des publicitaires, des religieux, bref, des beaux parleurs. Mais il y a des parleurs qui parlent sans mentir, et même parler est leur seul moyen de mettre les hommes en garde contre l'erreur. Je suis dans ce cas.
Depuis quarante-deux ans des personnes me disent ou m'écrivent : "Vous êtes un menteur tellement chevronné que vous avez fini par croire à vos mensonges." Je ne peux que leur répondre: "Je dis la Vérité qui ne correspond pas à votre vérité." Du reste, même beaucoup de ceux qui m'ont honoré de leur confiance ne m'ont pas suivi. Combien d'anciens amis me dirent dans les années 70 et 80 : "Les visites de Jésus et de Dieu à Arès sont sûrement vraies, mais ça ne me concerne pas."
Alors, çà et là, je me tourne vers le Père et lui dit : Quelle tâche terriblement ingrate tu m'as confiée là ! Le Fond de ma tâche prophétique est tapissé d'invraisemblance, de vérités que rejette la culture, parce que dans ce monde il y a des événements étiquetés "Croyez-y !" et d'autres étiquetés "N'y croyez pas !", et parce que les vrais menteurs sont tellement habiles que le mensonge est devenu la vérité du monde ; toutes les oreilles s'ouvrent au mensonge avec confiance, mais se ferment à moi avec méfiance." Comme l'avait observé le Docteur Freud, je ne peux que répéter sans relâche — sans me lasser, dit La Révélation d'Arès (26/15) — ce que je ne pus pas dire une bonne fois pour toutes, parce qu'alors le silence aurait depuis longtemps anéanti le Message du Père aux hommes. Je répète sans relâche la Vérité, je ne la maquille jamais, je ne l'invoque jamais par prétérition. Je vis dans l'espérance qu'en me tenant à ma mission, elle réussira avec l'aide de mes frères et sœurs.

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Commentaires :
07fev16 172C1
Le dogme du péché originel... Combien de temps faudra t-il aux curés et aux rabbins pour enlever le péché originel de leur dogme ?
Dieu ne nous a jamais condamnés pour l’éternité que je sache, notre esprit, lui, est d’origine divine. Alors ou est notre espérance d’évoluer vers la Lumière Céleste, si nous n’avons pas été condamnés par Dieu  me semble-t-il, mais par le clergé ?
Puisque les prêtres se présentent comme les seuls médiateurs entre nous et Dieu, s’érigent en directeurs spirituels afin de dicter notre conduite et contrôler nos pensées pour ensuite diriger des pays entiers, nous sommes juste des humains, mieux le paradis nous attend.
Le livre de Benoîte Groult qui retrace la condition féminine et comment l’église s’est battue pour empêcher la femme d’avoir des droits civiques et surtout de bénéficier d’un accouchement sans douleur a cause du péché originel, des années noires pendant lesquelles aucun progrès significatif n’est réalisé à cause du pouvoir de l’Église. D’où l’urgence de penser par soi-même. Ce n’est pas la connaissance qui tue mais l’ignorance parce que le Père ne nous condamne pas mais nous donne, à mon avis, le libre arbitre de reprendre les sentiers des Hauteurs vers le lieu des béatitudes (Rév d’Arès vi/1) ou de ne pas les prendre, ces sentiers, et découvre son sort dans l’au-delà tristesse, regrets. Nul retour sur terre possible. Le mauvais ne remonte pas à l’arbre (iv/7-8).
Il est possible quand même que le mauvais puisse ascensionner vers le bien aussi dans l’au-delà, qui sait ?
Le dogme du péché originel serait-il un grand mensonge universel, comme le disent certaines tablettes cunéiformes et ainsi que le dit Pierre Jovanovic. Ce péché originel qui  à maintenu l'humanité pendant des siècles dans une véritable culpabilité qui frise présentement encore un traumatisme dans nos esprits.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'avais entendu parler de Pierre Jocanovic, mais je ne le connais pas. Me renseignant j'apprends qu'il est "un journaliste et écrivain, fondateur de la maison d’édition "Le jardin des Livres", auteur de nombreux ouvrages ayant sur la religion et l’ésotérisme, notamment "Le Mensonge Universel" qui traite des sources sumériennes du Livre de la Genèse. Il est aussi l’auteur de "Enquête sur l’Existence des Anges gardiens", qui aurait eu un succès international." Je n'ai jamais rien lu de lui.
J'ai aussi entendu parler de Benoîte Groult, mais n'ai jamais rien lu d'elle. Je me rappelle qu'elle était la femme de Georges de Caune. Elle ne doit pas être jeune, si elle vit encore.
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire qui cite ces auteurs et montre que vous lisez beaucoup.
Le dogme du "péché originel" remonte, je crois, à Augustin d'Hippone, le fameux st-Augustin. Je ne réclame pas sa suppression comme vous le faites, car ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait qui sauve. Si un chrétien (je ne pense pas que l'idée de "péché originel" soit aussi juive) est pénitent, s'il vit selon le Sermon sur la Montagne, peu importe qu'il croie ou ne croie pas au péché originel, il fait naître son âme qui le sauvera.
Après tout, on peut considérer le comportement d'Adam, tel que décrit dans La Révélation d'Arès 2/1-5 comme la faute qui est à l'origine du mal, du malheur, de la mort. L'idée de péché originel n'est pas si dénuée de sens, mais elle n'est pas dogmatique en ce sens qu'y croire est une opinion, sans plus. Y croire n'est pas une condition du salut.

07fev16 172C2
Frère Michel, je me doutais bien que vous vous grattiez comme tout le monde, mais étant moi-même souvent désigné comme poil à gratter, je me gratte aussi. D'ailleurs, il ne faudrait pas douter que tous les humains sont à ce points semblables dans leurs besoins pour s'essayer à la non-dualité : vie de couple, travail, reconnaissance, tendresse, santé, etc., et conscience de la vie spirituelle, sans pour autant que nous ayons tous autant de chances d'y accéder, n'est-ce pas ?.
D'ailleurs votre entrée [il s'agit ici de l'entrée 171] désigne un groupe qui semble être en avance sur les autres. Je cite: «quelque uns m'écoutent et m'aiment», ce sont les Pélerins d'Arès. Mais alors vis-à vis de vous sûrement pas dans le sens sentimental où romantique (Rév d'Arès 16/3 + nouvelles annotations) puisque cela vous a déjà été donné personnellement pour en faire bon usage (38/6). Alors moi je pensais qu'être où ne pas être Pèlerin d'Arès dépendait essentiellement d'une prise de conscience de sa mission prophétique et d'une détermination à entreprendre sa pénitence, qui est un changement de soi, sans que celle-ci conduite par le milieu des Hauteurs (7/1) soit insupportable et que personne ne s'asseye dans la poussière et ne se couvre d'un sac (30/11). Non, vous aimer suffit. Je dois être trop seul pour comprendre. Solitude dont personne ne se soucie trop d'ailleurs malgré que l'on puisse sans danger s'attacher à mes pas. (27/3) ; cherchez l'erreur !
Mais je vous trouve vous-même d'allure heureuse, tranquille, au milieu des vôtres (§ photos du blog). Cela me rappelle aussi la photo que j'avais faite de vous au Cirque d'Hiver [à Paris en 1988], la meilleure parait-il, mais cela, c'est du passé. Votre ascension prouve qu'il est possible d'y arriver alors. Votre état actuel, hormis que votre parcours n'est sans doute pas, comme vous voulez nous le faire croire par humilité sans doute, le même que tout un chacun mais il doit nous inspirer.
Cela ne m’empêche pas de me rappeler des angoisses et nuits blanches qu'a suscité votre message pour moi depuis longtemps et les dures prises de conscience que j'ai entreprises. Mais sans-doute que vous arrivez maintenant à atteindre cette non-dualité (vous qui parlez de vous absenter sous peu) et je l'espère car c'est votre rançon, comme pour celle où celui qui fait l'effort de mettre ses pas dans les pas du Père. Je ne suis sans-doute pas un grand écrivain et je n'ai pas fait non-plus de brillantes études, mais je m'inquiète parfois de vos propos personnels, comme s'il me semblait que vous faisiez trop reculer l'accessibilité au petit reste sans comprendre et sans en trouver référence dans la Parole, ce qui est un problème pour moi et vous le savez. Cela s'explique sans-doute par mon parcours difficile et ma demande de reconnaissance dans ce monde en raison de mes efforts sans-cesse accomplis et jamais bien rémunérés pour différents domaines (mon travail surtout). Aussi, sans-doute, ai-je gardé le sens critique qui m'a mené jusqu'à aujourd'hui à être en vie (pas facile sur la durée en tout cas) et cela m'anime encore sans-doute de vouloir être vraiment juste par ce biais là.
Quel défaut d'être tout le temps en réflexion ! Vous pensez être comme tout le monde, pourquoi alors sommes-nous alors tous si différents pour l'instant ? La volonté de Dieu est de nous faire faire les bons choix en agissant lui-même parfois pour nous préparer et cela a été votre cas (Rév d'Arès 2/20 et 4/3).
De même, dans votre entrée, vous préférez l'humilité mais la vérité aussi est nécessaire [ici il s'agit de l'entrée 172]. De même, la prière qui peut nous fortifier est accomplissement (Rév d'Arès 35/6), non rabâchement. L'action en moi-même et envers mon prochain est donc non-dualité puisque exécutée en conscience et partage de la Parole que nous avons tous à faire opérer sans- cesse.
Bonne opération et bon rétablissement en tout cas.
Marc E. de Bretagne-Sud

Réponse :
Pourquoi me souhaitez-vous "Bonne opération et bon rétablissement" ? Il n'y a aucune opération chirurgicale en vue pour moi. Je fus opéré en décembre 2014.
De même, plusieurs points de votre commentaires ne me sont pas clairs. Si vous lisiez régulièrement mon blog, vous sauriez qu'être Pèlerin d'Arès au sens très large n'est pas "m'écouter et m'aimer" mais être pénitent et moissonneur de pénitents avec ou sans moi. J'appelle au sens étroit Pèlerins d'Arès avec un grand P, non pour les glorifier mais pour les distinguer, les membres du petit reste (Rév d'Arès 24/1) avec qui je travaille : les missions. Mais ceux-là ne représentent que quelques centaines d'entre nous, alors que les pèlerins d'Arès, les pénitents et, je l'espère, moissonneurs de pénitents, sont des milliers. Puisque chez nous il n'y a ni registre, ni hiérarchie, ni structures, il est difficile, c'est vrai, de distinguer les uns des autres, mais de toute façon cela ne servirait pas à grand chose, parce que les pénitents sont aussi quantité de gens sur terre que nous ne connaissons pas et qui font, quelles que soient leurs race, nationalité, religion, idéologie, philosophie, etc., que le péché des péchés n'est pas encore là et que le monde peut encore changer.
Vous-même, frère Marc, ne faites pas partie de l'équipe missionnaire de Lorient, et cependant vous êtes peut-être un meilleur pénitent que nous.
Merci, frère Marc, pour ce commentaire.

07fev16 172C3
Je ne suis toujours pas Pèlerin d'Arès. Je n'ai pas encore été au 32 rue Losserand [à Paris], mais j'irai un de ces jours.
Ce matin, en ouvrant votre blog qui s'appelle maintenant michelpotayblog.net, ce qui est une très bonne initiative, je lis cet article si intelligemment et modestement rédigé: "Mensonge".
C'est très bien, parce que vous ne sortez pas
de votre domaine spirituel pour parler moralité ou psychologie. Pour vous le mensonge est comme la violence, l'égoïsme, le mépris, la médisance, un de ces "comportements humains incom­patibles avec le Dessein du Créateur. Le Dessein du Créateur est le Bien."
Charles Dantzig a écrit qu'une des règles pour réussir consiste surtout à "ne pas reconnaître ses torts", à "passer pour un salaud" et surtout à "chasser le brio" pour que le monde ne vous chasse pas. Il aurait dû ajouter: mentir. Dans cette entrée de blog vous avouez que
vous "battez votre coulpe d'homme imparfait réduit à se débrouiller dans un monde mensonger." Vous vous coupez continuellement dans la forêt du monde les triques qui vous fouettent. Il ne faut jamais s'avouer "imparfait". Je suis médecin et si je dis à mes patients: "Je suis imparfaite, je peux me tromper, je me débrouille dans un monde mensonger et ignorant", je vide la salle d'attente.
Plus personne aujourd'hui ne peut se ranger derrière un homme qui avoue ses faiblesses. Les gens étant devenus idiots, ils ne voient plus derrière les façades, ce qui demande une certaine intelligence, ils ne suivent que des gens compétents en façade... Enfin, des gens qui affirment leur compétence. Votre mission est dangereusement honnête, dangereusement pour elle-même. On peut discuter des arguments lus sur dans votre blog et, je suppose, dans tracts et vos affiches (je n'en ai pas vu beaucoup), mais on ne peut que le trouver honnête, vous ne laissez pas transpirer ne serait-ce qu'un peu de merveilleux. Enfin, quand même, il y a bien "çà et là" (comme dit cette entrée 172) un miracle, un moment de grand bonheur, non ?!
Je ne suis pas d'accord avec la personne qui vous recommande de laisser le lecteur de La Révélation d'Arès imaginer son auteur. C'est Dieu et vous avez raison de le dire, mais vous ne faites pas ressotir le prodige. Il faut éblouir. Je trouve contre-productifs vos "Récits, Notes et réflexion du témoin" introduisant Le Livre, parce que vous y ramenez cet événement extraordinaire : les théophanies, à un rapport d'inspecteur. Vous devriez réécrire ce texte sans laisser voir votre désarroi, en y mettant la belle lumière d'une poésie céleste. Dire la Vérité n'est pas la réduire, parce que j'imagine bien que les théophanies sont "irracontables", mais quitte à raconter "l'irracontable", quitte à faire de l'approximation, faites de l'approximation merveilleuse. Votre récit des théophanies est trop terne. Vous étiez, au milieu des anges accompagnant le Très-Haut, l'élu des hommes auréolé de la Lumière de la Puissance divine. Voilà ce qui faut souligner et je suis sûre que c'était comme ça. Vous avez raison de répéter que vous n'êtes pas écrivain. Un écrivain aurait rédigé une belle "approximation".
Peggy R. d'Île de France

Réponse :
Votre commentaire me trouble beaucoup.
C'est la première fois qu'on me dit, comme vous le faites aujourd'hui, que les "Récits, Notes et réflexion du témoins à propos du Livre" abaissent le lecteur au-dessous des réalités, qui ne pouvaient être que "merveilleuses" puisqu'elles étaient celles du Père de l'Univers se manifestant sur terre. Mais c'est ma vérité, mon expression la plus sincère, si tant est que ce ne soit pas la Vérité selon vous.
Vous savez, sœur Peggy, je n'ai pas raconté avec le souci de les "ternir" les théophanies. Je les ai racontées comme je pouvais, leur description est le produit de ma nature, non le produit d'un choix délibéré d'excessive modestie. J'écrivis sans maquillage ni démaquillage, en suivant ma pensée, sur l'invitation pressante de mon épouse, qui comprit bien mieux que je ne l'avais compris, le Message que formait en deçà des mots du Livre, la manifestation surnaturelle, dont je lui parlais.
Le Père qui me visita par cinq fois en 1977 savait bien que je n'étais pas écrivain et que mon récit serait, comme vous dite, "terne". Mais je pense qu'Il se fichait pas mal que je fusse ou non un écrivain, quand il tira au hasard mon nom d'un grand chapeau pour avoir un humain, n'importe lequel parmi les milliards de pécheurs. Ne courait-Il le risque de tomber su un bonhomme sans talent ?
Reste que vous estimez soit que le récit des théophanies soit réécrit, soit qu'il disparaisse. C'est cela en fait qui me trouble beaucoup, parce que je suis en passe de préparer une réédition de La Révélation d'Arès avec ce récit ou des extraits de ce récit. Vous posez un problème. Je ne peux pas ne pas réfléchir à votre commentaire. Oui, je vais y réfléchir. Merci pour lui.
N'oubliez quand même pas de passer par le 32, rue Raymond Losserand à Paris !

07fev16 172C4
C'est souvent grâce à Facebook que je découvre vos nouvelles entrée, du fait qu'une sœur ou un frère en affiche tout ou une partie.
J'ai souvent eu conscience que les mots ne pouvaient pas traduire la vie. Je me demandais quand je faisais un courrier comment traduire mon quotidien et souvent j'y renonçais, me contentant de banalités. Un jour, au camping de Menton, je m'en souviens, une tourterelle se posa prés de ma tente .Elle était belle, je pris du papier et un stylo dans le but de faire une poésie, mais je ne pus qu'écrire:
"J'aimerai écrire la tourterelle, mais elle le fait bien mieux que moi par son plumage et par sa voix".
Le mensonge est un mal terrible car non seulement il plonge notre être dans un non-man's land, nous coupant peu à peu des forces de la vie qui ne coulent que dans la réalité vraie, mais il est une arme redoutable qui détruit des réputations, brise des vies et aveugle les masses, auxquelles il s'adresse tout sourire, alors que la Vérité peut sembler comme vous le dites, "invraisemblable", trouble,fragile.
Swami Prajnanpad disait: "La vérité est ce qu'elle est et rien d'autre. Et le mental est si complexe et si illusoire et si fourbe qu'il essaie toujours d'y rajouter quelque chose."
Il m'arrive parfois dans la rue en missionnant de me sentir tout bizarre, d'avoir l'impression de dire des choses étranges à des personnes ancrés solidement dans un réalisme de bon aloi. Dans ces moments-là c'est un peu comme marcher sur l'eau, c'est ma foi qui me soutient, l'absolue confiance que j'ai en vous en La Révélation d'Arès et dans le fait que Jésus et Dieu y sont apparus et y ont parlé, l'indégonflable bon sens de leur Parole qui est la Parole,et de la parole du prophète.
Oui ensemble nous réussirons la mission.
Philippe N. de Valence dans la Drôme

Réponse :
Moi aussi, frère Philippe, j'ai souvent eu "dans la rue en missionnant" l'impression "de me sentir tout bizarre", d'être une sorte de zinzin, un timbré s'adressant à des gens hautement intelligents, réalistes et perspicaces. Oui, c'est dans ces moments-là "un peu comme marcher sur l'eau." Mais je me dis que Jérémie, Isaïe, Ézéchiel, Jésus et tant d'autres sont passé par la même expérience, ont eu eux aussi l'impression d'être des êtres venus d'une lointaine planète parler à des terriens embrumés dans leurs idées, l'impression d'être au-dessus des eaux parlant à des gens  terre-à-terre assis au fond de leurs barques.
Cette surface des eaux, nous au-dessus et le monde en-bas, y flottant, est au plan spirituel du moins la ligne de séparation entre vérité et mensonge. Alors, descendre dans la barque et parler avec les mots des embarqués qui ne comprennent rien au langage des zinzins qui marchent sur l'eau et qui comme des fantômes ne sont que des "illusions" ? On ne peut pas envisager les choses sous ce jour-là, mais peut-être ne sommes-nous pas assez "réalistes" quand même. C'est très difficile à envisager pour des gens honnêtes dont l'expérience intérieure est l'hélium qui les soulève, tandis que l'expérience intérieure des embarqués est le plomb qui les tire vers le fond. Comment créer un lien entre ces attractions inverses ? Réfléchissons-y ! C'est à ce prophétisme que le Père nous envoie.

07fev16 172C5
"Gouverner, c’est faire croire ! " disait Machiavel.
Faire croire, à travers plusieurs siècle, qu'on va déposer dans l’urne un oui ou un non, puis rentré chez soi et reprendre ses habitude en attendant que quelques chose puissent changer, me semble être un mensonge "démocratique."
Luigi T. de Neuchâtel en Suisse

Réponse :
Rien n'est plus vrai, mon frère Luigi. Merci pour votre commentaire. "Gouverner, c'est faire croire" et "faire croire", c'est mentir.
Aucun électeur n'est dupe du "mensonge démocratique" auquel il participe, parce que, comme vous dites, rien ne change sur le fond et nous avançons passivement vers une catastrophe dont nous ne savons pas encore ce qu'elle sera vraiment, mais elle sera.
C'est pour prévenir les hommes de cette catastrophe que le Père leur a envoyé La Révélation d'Arès, mais celle-ci est reçue comme un mensonge de plus au milieu d'un monde noyé sous le mensonge.
C'est peut-être là le thème que nous devrions adopter dans la mission, bien que nous puissions craindre qu'il soit reçu comme un mensonge de plus. Pourtant, il faudrait y réfléchir. Nous n'avons peut-être pas encore trouvé la bonne formulation.

07fev16 172C6 
Vous semblez dire qu'il y a excroissance du mensonge.
Je ne le crois pas. Le mensonge est comme l'art, l'inventivité, le rire, le propre de l'homme.
J'éprouve une compassion sans borne pour les pauvres, mais pas pour les menteurs.
Il n'y a pas excroissance du mensonge. Il y a seulement plus de menteurs qu'autrefois, parce que les hommes savent mieux vivre.
Heureusement !
Vous êtes un naïf, vous retardez complètement. Le monde est fait d'ethnies, de cultures, qui ne se supportent pas et qui se souhaitent mutuellement et silencieusement la mort, et qui se mentent pour se faire croire qu'elles s'aiment en attendant de se massacrer de nouveau. Elles se mentent encore pour se convaincre qu'il faut proliférer comme des rats, ce que les allocations familiales encouragent afin de fabriquer de la chair à canon et de bien lui mentir par des slogans de fraternité en attendant qu'ils se foutent de nouveau sur la gueule. Que croyez-vous que c'est le phénomène de l'État Islamique, Daech, ISIS ? Le résultat d'une démographie de lapins de clapier pour faire de la chair à canon vite fait bien fait. Alors, une tête de plus ou de moins... Avec un mensonge pour faire croire que c'est une décapitation au nom d'Allah, au cri de "Allah Akbar !" [Allah est grand]
Eliaz B. du Finistère

Réponse :
Oh, si, il y a excroissance du mensonge et l'excroissance du mensonge aujourd'hui a une raison majeure, qui me paraît dépasser, et de loin, les autres :
L'humain se croit plus civilisé que jamais, alors que la barbarie s'est emparé de lui plus aguicheusement déguisée que jamais. Par besoin de démons pour agiter la barbarie comme un guignol. La barbarie a changé de visage, elle est dans l'homme comme le vice, un plus, une sorte de jouissance. Cette barbarie s'empare de l'homme moderne dans l'envie, le désir, l'égoïsme, le ressentiment, la colère, la haine. Elle lui secoue le ventre (Rév d'Arès xxvii/2), elle le fait jouir, pas de façon noble, de façon vile, et sa vie est dégradée, réduite à pas grand chose, au plus bas niveau possible des relations entre individus, et cela dans tous les domaines, mais surtout politiques, sociaux, voire éducatifs. Comment cacher un mode de vie ainsi faite de passion médiocre ? Comment, sinon par le mensonge ? Le mensonge est comme le carnaval de Venise avec ses magnifiques atours, ses masques raffinés, il donne l'illusion de la qualité, mais en-dessous c'est égrillardise, chaude-pisse, bref, ce n'est pas brillant. Sans le mensonge, l'humanité battrait tous les records de suicide, et qui sait si ce serait tellement plus mal ? Est-il si bienfaisant que le mensonge cache les poisons de la vie des enviés et des haïs comme des envieux et des haissants ?
Notre message, à visage découvert, pas sous les pommades et la teinture, notre message d'amour fraternel a encore à peine écorné, rayé, la cuirasse de la vanité et de la sottise générales. Mais si nous persistons, nous arriverons à la percer.
Il y a une mode qui tend à vanter les bienfaits du mensonge et vous me semblez vous y rallier.
Je vous plains.
Ceci dit, frère Eliaz, qui avez failli nous rejoindre il y a quelque dix ans, mais qui semblez maintenant gagné par la veulerie et les idées bestiales du monde, sachez bien que nous ne sommes pas des naïfs, que notre universalime n'est pas ignorant de l'existence "des ethnies et des cultures", comme vous dites, et que ce n'est pas sans poser de gros problèmes à une mission comme la nôtre. Nous sommes comme tout le monde désireux de modernité, mais nous refusons de nous y laisser désintégrer. La modernité a notamment adopté le mensonge comme outil de ses profits en tous domaines, mais à cela nous nous refusons aussi. Nous sommes conscient de la complexité planétaire, mais nous pensons que le Père en est plus conscient que nous encore et que c'est sur cette complexité, liée par la non-dualité (voir entrée 171) que nous devons travailler à changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Vous avez choisi de vous abandonner à l'avilissement du monde. Nous avons choisi de suivre la Parole du Créateur qui dit que cet avilissement peut se retourner en enrichissement spirituel.

09fev16 172C7
Bien aimé prophète, vous dites "...Mais il y a des parleurs qui parlent sans mentir, et même parler est leur seul moyen de mettre les hommes en garde contre l'erreur. Je suis dans ce cas."
Je suis étonnée moi-même de n'avoir jamais douté de tout ce que vous pouviez dire, mais vous n'êtes pas un homme ordinaire...
Toujours un pas de plus dans la connaissance spirituelle que je ne comprenais pas toujours de suite, et c'est encore le cas, vous m'avez aidée à naître avec beaucoup d'amour. Ces notions qui étaient fort loin de moi intellectuellement, je les remâche avec les frères et sœurs, avec vos écrits, pour mieux les faire passer dans mon sang.
Intuitivement le Beau, le Vrai, l'Aimant, j'y aspirais, je les portais et ça n'a pas changé. Les mots c'est notre moyen d'échanger, merci de parler Vrai, de vous montrer pleinement.
En vous on peut se voir.
Cette Révélation vous dévoilant nous dévoile  puis s'en va encore plus  loin.
Vous êtes un prophète, c'est ainsi ; Dieu et son prophète m'ont permis de m'accoucher de moi-même, mais l'étonnant c'est que cet accouchement n'est pas terminé je suis encore en travail et c'est bon. Je plains ceux qui écoutent les beaux parleurs car ils auront bien du mal à s'engrosser d'eux même et à chercher à voir "dans les recoins de leur intérieur".
La phrase que j'ai noté sur une de mes photos ici en pièce jointe, date d'environ 1998 quand vous nous parliez du chapitre XXIV [de La Révélation d'Arès], j'aime cette phrase simple qui en dit long.
Avec toute mon affection.
Christine M. d'Ile de France

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Christine. Merci pour lui.

09fev16 172C8
Quand on prend le mal pour le bien, on n’a plus conscience de rien.
Dit autrement, l’ignorance qui ignore qu’elle est ignorante, pire qui se prend pour la vérité, chasse tout espoir et toute volonté du Bien en soi et autour de soi. Vous dites, et c’est vrai, erreur quand elle s’ignore ou qu’elle est inconsciente, par contre mensonge quand elle est connue et voulue. Cependant toutes les conséquences qui en découlent (guerres famines, misères, exploitation, perte de valeurs), elles, elles sont bien concrètes !
Pourquoi est-ce par la pénitence qu’on parviendra à se libérer de l’erreur et du mensonge ?
La pénitence, effort pour aimer, pardonner, faire la paix…. Peu importent les mots, l’amour, la fraternité, la bienveillance, mots différents selon les appartenances culturelles (on est forcément dans une culture, donc dans des mots), l’important est qu’ils font sortir de soi au lieu de ramener à soi.
La pénitence, qui est aussi effort pour se rendre libre [Rév d'Arès 10/10] des préjugés que l’on a sur les autres… Mais que dire de ceux qu’on a sur soi-même ? On n’y pense généralement pas ; chacun porte un regard imaginaire sur lui-même : "Il n’est pas de plus pernicieux mensonge que celui qu’on a sur soi", dites-vous, cela peut paraître incongru, mais avec un peu de réflexion, tout s’éclaire.
Même si on réussit à dépasser sa nature instinctive, animale, égoïste, il n’en reste pas moins qu’on peut être encore positionné sur soi-même, on se croit un tel, puis on dépasse et on se croit ceci, puis on dépasse encore et on se croit cela, ainsi on reste toujours enfermé dans un regard imaginaire sur soi. Il va falloir enlever des couches et des couches d’oignon, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’oignon, jusqu’à ce qu’on ne soit plus rien pour soi-même [Rév d'Aeès 40/6].
Du regard imaginaire que l’on porte sur soi dépend le regard imaginaire qu’on porte sur les autres et inversement du regard imaginaire qu’on porte sur les autres, dépend le regard imaginaire que l’on porte sur soi. Tout est lié, même si on ne le sait pas. Il n’y a pas d’un côté soi et de l’autre, les autres. On a ce choix et cette possibilité extrêmement difficile de s’échapper par en haut ( par la partie la plus élevée de l’esprit) parce que l’esprit perd sa vivacité et son extensibilité, s’il reste figé ou enfermé dans toute cage : Qui voit la cage ? [Rév d'Arès xxxvi/3], cage de la culture, de la religion, des croyances, de la volonté d’avoir raison, de la volonté d’être écouté, de la volonté d’exister inconsciemment en tant que soi, etc...
Peu importent les mots, mais peu importe aussi le chemin spirituel pourvu qu’il soit vraiment spirituel et qu’il conduise vraiment à une libération. La vérité est un mouvement de sortie de sa léthargie (aletheia), de son endormissement, de sa fixation, de son enfermement en soi.
C’est vrai, cette réalité est indicible, alors comment dire ? Ne te lasse pas de leur parler ! [Rév d'Arès 26/15]. Donc si on avance dans un esprit de non-dualité, ne te lasse pas de te parler, donc de te penser. Ne te lasse pas !
Aux jours de lassitude, il est bon d’avoir un prophète qui nous guide en nous relançant "blog après blog".
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui développe l'avertissement de cette entrée 171: "Il n'est pas de plus pernicieux mensonge que le mensonge sur soi."
La très avantageuse idée qu'on se fait de soi est comme une drogue, une drogue malheureusement très répandue, ou comme une nuit dans laquelle on marche avec satisfaction, parce que, la nuit, on ne se voit pas dans le miroir de la vérité. Le seule moyen de retrouver la vérité sur soi est l'humilité.
L'humilité est lumière. L'humble est toujours lucide. L'humilité loin d'être autoflagellation, comme certains croient, est un outil nécessaire de l'intelligence, qu'elle soit intelligence intellectuelle ou intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5). Certes il faut la doser, il n'en faut pas faire trop, comme le recommande Jacques Attali : "Me voilà bien lucide, ce matin ! De l'autocritique à l'autoflagellation… Si je me mets à me plaindre à moi-même de mes propres turpitudes… Attention à ne pas en faire trop ! ("Le Premier Jour après moi"). L'humilité exagérée confine à la honte de soi et est un autre mensonge. Tout est mesure (7/6, 35/7).

09fev16 172C9
Merveilleuse entrée : "mensonge".
Il y a beaucoup à dire, en attendant, voici ma première contribution. J’ai  lu, il y a quelques années un livre rare : "Les gens du mensonge" de Scott Peck, mort en 2005, un psychiatre. Ouvrage qui m’a fait réfléchir, sur mes propres mensonges. Extrait :
"Ce n'est pas hasard si les gens qui font le plus de mal aux autres sont ceux qui refusent de se soumettre à un pouvoir supérieur. Ce sont pour la plupart des individus dotés d'une volonté plus forte que la moyenne. ils en sont parfaitement conscients, et cela les rend narcissiques, égocentriques. Il sont capables des accusations les plus destructrices et les plus injustifiées (...) Ces gens-là, je les appelle les gens du mensonge. Ce n'est pas seulement aux autres qu'ils mentent, mais surtout à eux-mêmes.
En général, quand on fait remarquer a quelqu'un de "normal" qu'il fait une erreur, ou qu'il a quelque défaut, cette personne l'admet plus ou moins bien. Mais "les gens du mensonge", eux, ne peuvent et ne veulent pas reconnaître leurs faiblesses, leurs fautes, qu'elles que soient les preuves flagrantes qu'on leur apporte. La seule chose qui compte pour eux, c'est de paraître parfaits. Au prix d'efforts parfois démentiels, ils cachent aux autres et à eux-mêmes leurs défauts, leurs faiblesses. Ils taisent la vérité. Ainsi, jamais ils ne tendront de progresser, de s'améliorer. De toute leur volonté ils rejettent la responsabilité sur les autres, pour se protéger, pour protéger leur maladie. C'est ainsi qu'ils font le plus de mal."
Ici en version PDF: http://propeciatreatment.com/p/2277232076-les-gens-du-mensonge.pdf
Concernant, le commentaire 172C3 de Peggy R. je dis que vos "Récits, Notes et réflexion du témoin", que ce soit celle des apparitions de Jésus [1974] et des Théophanies [1977] — merci à  Sœur Christiane — ne m’ont absolument jamais rabaissé, bien au contraire. Que de Lumières ! Et je ne pense pas être le seul [à les avoir appréciées]. Elles ont toujours été et sont encore (je les ai lues récemment) une aide précieuse, une façon de vivre, au second degré, ce que vous avez vécu, mais moi [je m'y reporte] par l'imagination, étant bien évidemment très loin de la réalité à laquelle vous avez été confronté ces années-là, et lorsque je les ai lues pour la première fois, ce fut une aide très précieuse à ma préparation de la lecture du Livre.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Paggy R. (172C3) ne dit pas que les "Récits, Notes et réflexion du témoin" à propos du Livre "rabaissent" le lecteur, mais qu'elle trouve le récit "terne", que je traduis par... disons, délavé ou éteint. J'interprète Peggy comme estimant que le récit ne rend pas assez compte du côté certainement "extraordinaire", "merveilleux", qu'eut l'événement théophanique, et elle pense que les lecteurs ont besoin de sentir un prodige pour réaliser le miracle que furent la descente du Créateur sur terre et en être comme comme ébloui. Mais ce n'est peut-être pas ce qu'elle a voulu dire ? Des lecteurs comme vous, frère Didier, et d'autres, ont trouvé dans mon récit une sincérité qui les a convaincus de la vérité du fait d'Arès. Par exemple, frère Bernard R. de Nice m'a toujours dit que pour lui sa lecture des "Récits, Notes et réflexion du témoin" à propos du Livre avait été décisive et il regrettait que ce texte ait disparu de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès. D'autres frères et sœurs m'ont dit la même chose. C'est pourquoi, bien avant que Paggy m'adresse son commentaire, j'avais commencé la préparation d'une édition comportant, en addition à l'édition actuelle (2009), des extraits des textes descriptifs des événements surnaturels publiés dans les éditions 1987 et 1995.
Concernant Scott Peck, je n'avais jamais entendu parler de lui. J'ai trouvé sur l'internet l'introduction au livre que vous mentionnez: "Les gens du mensonge". J'en donne ici l'URL :
http://www.relation-aide.com/dos_description.php?id=35&cat=12
Je n'ai pu que lire ce texte rapidement, trop rapidement. Cet homme paraissait être plus qu'un psychiatre, un spirituel. Je regrette de ne pas avoir le temps de m'y attarder, mais je me réjouis chaque fois que je découvre un homme de lumière et je me dis que La Révélation d'Arès a raison de nous envoyer non convertir les esprits hostiles, mais moissonner les épis mûrs. Ces épis mûrs sont beaucoup plus nombreux qu'on n'imagine, même s'ils sont difficiles à trouver.

09fev16 172C10
Vos entrées viennent toujours réveiller le faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] que je suis, au cerveau engourdi par des traitements et l’accoucheur d’âme que vous êtes vient alors me secouer dans les retranchements et les questionnements souvent étouffés par les défis quotidiens et les conflits sous-jacents.
Après le beau thème de la non-dualité qui nous élève sur le plan de l’Êtreté, nous conduit à la conquête de l’Un et nous ouvre à un parfum d’éternité, vous évoquez aujourd’hui les obstacles, obscurités du monde et de notre monde personnel, qui repousse, rendent impossible tout vrai changement dans le monde et en soi. On ne peut pas construire une vie spirituelle basée sur le bien en acceptant les manipulations du mensonge, le faux.
Seulement, comme vous le développez si justement, la société est basée sur le faux partout ou l'on regarde. Ce n’est pas d’aujourd’hui ; seulement, cela se dégrade. Tout autour de nous… Et même si nous nous engageons dans nos sphères interpersonnelles, dans un processus de bienveillance pour que la vérité émerge, s’exprime au lieu de laisser s’alourdir des situations larvées, hypocrites, dont le seul but est de gagner quelques avantages dont on ne connait pas toujours la nature. Sans être pour autant dupes de ces mensonges, il faut faire des efforts  pour de pas répondre sur le même plan et ne pas "ruiner" notre aspiration au changement.
La bonté que le pénitent développe doit s’appuyer sur une bonne part de compassion, mais aussi de vigilance face à l’âpreté qui se dessine plus violemment de jour en jour. Maintenir son cap demande alors de maintenir le gouvernail dans son axe, sans faiblir aux tentations des vents contraires. L’espoir d’avoir semer quelques graines de changement dans ces situations un peu houleuses permet de mieux accepter ces confrontations.
Au regard du mensonge collectif qui nous entoure, générant une sensation d’impuissance, il me semble que  nous  pouvons déjà œuvrer d’une manière individuelle dans nos consciences, dans nos vies. Extirper nos mensonges et les mettre à la lumière.
Je crois que c’est Sri Aurobindo qui parle de "mensonge cosmique" et qui décrit les forces et les êtres dont l’intérêt est de maintenir le voile du mensonge.
"La créativité mensongère est détestable" et de plus en plus habile. Mais, je ne sais pas qui a écrit : "Les avantages du mensonge sont temporaires, et ceux de la vérité éternels." Ce n’est pas aisé pour nous qui avons choisit la voie droite, la douceur, la tolérance, de naviguer dans le monde sans compromettre son éthique, de rester fidèle à ses engagements. Selon sa nature, la diplomatie peut apparaitre effectivement comme un mensonge déguisé.
Dans mon parcours médical, face aux résistances de mon médecin référent, je suis obligé d’omettre dans nos consultations, des éléments de mes parcours parallèles ( pourtant bien utile ) que ce soit dans les médecines non conventionnelles ou dans des démarches proposées par un autre spécialiste de sa branche, que je consulte quelquefois. Jeune médecin aux idées novatrices, chercheur et être spirituel actif, qui n’hésite pas à se remettre en question et s’appuie dans sa démarche auprès de ses patients sur des concepts où  sont intégrés la foi, l’âme et leur parcours personnel.
Ces omissions, mensonges déguisés me gênent, je me gratte la tête comme vous dîtes, les conflits passés dans des discussions me reviennent et je préfère alors faire silence sachant que le conflit peut dégénérer dans l’exclusion des soins si les désaccords avec le médecin officiel s’aggrave. Les éléments occultés ne faisant pas entraves à des décisions majeures, je maintiens une position de silence, un  compromis "diplomatique". Pourtant le conflit est là : Être soi même, entière, exprimant mes doutes et mes intuitions et prenant des initiatives inspirées par une guidance personnelle ou des conseils judicieux ou "ménager la chèvre et le chou" ? Face aux gens de pouvoir
la marge de manœuvre est délicate. Il faut aussi savoir que les médecins sont de moins en moins libres et ont des comptes à rendre très précis.
Néanmoins, il me semble que le plus important est de développer cette intégrité par rapport à soi-même, à Dieu et de les mettre en pratique  dans ses relations personnelles et sociales. Ne pas être dupe et ignorant que tout mensonge crée une obscurité dans notre construction spirituelle, un paradoxe qui nous empêche d’être Un avec nous-mêmes, avec le Père, avec nos choix.
Chaque jour transcender une facilité, faiblesse qui pourrait nous faire glisser vers de pieux mensonges. Chaque jour, renouveler son engagement, dénoncer ce qui fait barrage à l’ascension. Faire le pas de la vérité pour permettre à la Lumière d’entrer dans le juste. La Vérité nous redonnera alors l’unité.
L’appel de Dieu du fond de l’Univers au Témoin que vous êtes, prophète Mikal, porte ses fruits, c’est certain.
La pénitence est la voie de salut collective et personnelle par excellence.
Florence M. de l'Hérault

Réponse :
Très beau et très profond commentaire, ma sœur Florence. Merci.

09fev16 172C11
Voila une entrée sur le mensonge qui parle à tout le monde, si le monde veut bien y réfléchir et changer. (Rév d’Arès 28/7) comme nous les Pèlerins du petit reste nous y réfléchissons pour nous reconstruire : Non-duel, blog 171. Sacré 155. accomplir le bien pour le Bien 168.
Je me nourris chaque jour de la Sainte Parole du Père et de l’enseignement du prophète Mikal. Si ma réflexion est basée sur le vrai, la conscience, l'humilité, la lucidité, l'honnêteté, la vigilance, en me fouillant chaque jour comme une mine (Rév d’Arès 24/5), je m’éloigne un peu du mensonge à moi-même pour être un en moi avec mon Créateur (Rév.d’Arès xxiv/1-2).
Ça, c’est l’idéal dans l’absolu à retrouver, pour l’instant j’avance avec lenteur dans ma pénitence et ma moisson. Ce que j’accomplis je le fais par amour pour l’humanité afin que cesse la barbarie mensonge "en forme de rose, parfois même comme un délicieux parfum."
Oui je crois que l’inexactitude est vérité, parce que nous avons en nous le mal et un faible lumignon (Rév. d’Arès 32/5) et nous ne pouvons pas être toujours dans le vrai. Il nous faut aller encore plus profond en nous avec la pénitence pour trouver le vrai.
Nous devons faire silence comme alternative au mensonge, d’ailleurs nous parlons toujours trop, même dans la moisson. Pourtant avec nos cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût comme fonction psychophysiologique, et aussi les cinq dons divins avec le Créateur : Parole, Amour, Liberté, Individualité, et pouvoir de Créer. Nous pouvons réussir la Vie, dans l’unité du corps, de l’esprit et de l’âme [Rév d'Arès 17/7] avec toute l’humanité. (Le paradis retrouvé, Isaïe 11/6-9 )
Non, le propre de l’homme n’est pas que le rire (Éliaz B. 172c 6 ) mais la Vie spirituelle avec notre Créateur, oui.
Jean-Pierre me dit à propos du mensonge. Il suffit d’observer les animaux pour voir qu’ils déploient des ruses de Sioux pour s’accaparer la nourriture des autres, ou sauter sur la femelle pendant que le mâle dominant a la tête ailleurs. La différence c’est la finalité : les animaux mentent pour la nécessité à leur vie, la nourriture ou se reproduire. La liste est trop longue des raisons pour lesquelles l’homme ment. Il ment surtout pour le pouvoir. Les animaux règlent leur problèmes de pouvoir en cognant, pas en mentant. (les hommes aussi parfois !)
C’est nous les hommes qui avons déréglé toute cette belle Création.
Simone L. du Limousin et de Touraine.

Réponse :
Merci, sœur Simone, pour ce commentaire.
Je ne crois pas que Jean-Pierre ait raison de penser que les animaux mentent. Ils n'ont pas de conscience — Enfin, je ne veux pas dire que leur cerveau ne fonctionne pas, mais qu'ils n'ont pas de conscience au sens que nous donnons à ce mot.
Les "ruses de sioux" des animaux, du loup ou du lion guettant sa proie, ou des mâles fécondant la femelle, ne sont pas mensonges à mes yeux, mais procédés qui suivent génétiquement l'espèce pour survivre. L'animal est en situation continuelle de survivance — de là les "ruses" pour trouver sa nourriture et se reproduire — mais le menteur humain n'est pas guidé par la même impulsion vitale. Il y a chez le menteur construction imaginaire, assez souvent inutile, ou réflexe de défense (les enfants notamment mentent pour éviter la punition). On ne trouve rien de tel chez l'animal.
Quant à "parler trop", oui, c'est vrai, ma sœur Simone, nous vivons dans un monde radiophonique qui n'est qu'un bavardage inextinguible et qui nous porte, par effet de voisinage, à nous lancer nous aussi dans un bavardage inextinguible. Il est certains qu'en alignant trop de mots les uns derrière les autres, la plupart d'entre eux sont inappropriés à la vérité simple. Ils peuvent ne pas être mensonges lucides ou conscients mais parfois ils n'en sont pas très loin.
Ce bavardage inextinguible au milieu duquel nous vivons, qui peut être écrit autant que dit — je pense à l'ahurissant étalage d'imprimés sur les rayons d'une Maison de la Presse — nous amène aussi à exprimer abondant et compliqué pour faire comprendre dépouillé et simple, afin d'être compris. Cela, à mon avis, parce que l'intelligence n'est pas à la hauteur des énormes moyens du verbe : il faut bourrer le cerveau de verbe pour faire comprendre une seule idée. Quand je veux être laconique, il y a immanquablement aussitôt après une certaine quantité de lecteurs qui me disent: "Je n'ai rien compris" ou : "Je n'ai pas compris ceci ou cela." Et je dois recommencer, compléter, étendre mon explication, jusqu'à ce que "l'incompreneur" s'exclame: "Ah ! c'est donc ça." Alors, j'ai pris l'habitude d'expliquer d'avance de façon aussi étendue que je peux. Oui, nous parlons beaucoup trop, moi le premier. Mais d'une part ce blabla n'est pas forcément mensonge et d'autre part pas toujours évitable.

09fev16 172C12
Frère Michel, votre grand trouble en réponse à 172C3 me peine beaucoup, et à la réflexion, je crois qu'il est excessif, parce que tous les humains ne sont pas avides de certitudes mensongères.
Certains, dont, à la croire, les clients de notre sœur humaine Peggy (172C3), aiment avant tout être rassurés, et fuient l'intelligence lucide parce qu'ils n'ont pas la force de douter de l'avenir. Telle était ma mère, qui aimait les docteurs (Rév d'Arès 2/17 etc.) et leur assurance: les cardinaux Daniélou, Ratzinger...
Moi c'est l'inverse. Je sais que personne n'est infaillible, et un professionnel trop sûr de lui, un médecin par exemple, me fait douter.
Je ne suis pas le seul à me méfier des infaillibles, d'où, je crois, le sage conseil de Révélation d'Arès 7/3 : Ne cherche pas à trop convaincre, tu feras douter.
Madame Peggy sent d'ailleurs qu'il existe un public comme moi, sinon elle n'avouerait jamais sur ce blog son masque de certitude : elle sait que cet aveu la rendra sympathique.
Allons plus loin ! À qui s'adresse prioritairement notre mission ? Aux gens qui aiment les prêtres (Rév d'Arès 1/4, 5/1, 7/4, etc.) de la religion, de la politique ou de la médecine leur apportant des certitudes ? Ou alors à des gens humbles dont les certitudes se limitent à celles intimes ?
Souvent la spiritualité d'Arès déçoit par ce manque de certitude, par cette immense espace qu'elle laisse à notre liberté.
Alors, frère Michel, ne nous laissons pas trop "troubler".
Ceux qui attendent que nous leur cachions les incertitudes de la vie inhérentes au péché d'Adam, je crois que ce ne sont pas des épis mûrs.
Sans mensonge, humbles et vrais, nous attirerons les épis mûrs. J'ajoute une opinion personnelle que je retrouve dans les magazines plus ou moins centrés sur la recherche du bien être : On vit plus équilibré et en meilleure santé en avouant ses faiblesses qu'en les cachant.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire et les conseils qu'il m'apporte, frère François.
Toutefois, je n'ai pas interprété comme vous le faites ce que dit Peggy (172C3). Je ne crois pas qu'elle m'invite à introduire dans les "Récits, Notes et réflexion du témoin" (l'introduction au Livre) des "certitudes mensongères". Selon moi, elle reproche à ma description de l'événement théophanique de 1977 d'avoir été au-dessous des réalités prodigieuses de la manifestation du Créateur et d'avoir, par un style "terne", retiré à mon témoignage ou réduit dans mon témoignage le côté miraculeux ou extraordinaire de l'événement, qui aurait pu réveiller un plus grand nombre d'épis mûrs.
Elle me reproche aussi, comme vous le rappelez, ce qu'elle estime être une modestie, dont elle ne dit pas qu'elle est fausse modestie, mensonge, mais qu'elle trouve être plutôt inutilité et nocuité. Elle ne m'invite pas à paraître un phénix, un homme unique en son genre, supérieure par ses dons, ses brillantes qualités, mais à me dispenser de montrer mes insuffisances.
C'est cela qui me "trouble", parce que je ne suis rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6) et donc tout pour les autres et il me faut donc avoir une certaine considération pour ce que les autres attendent de moi. Mais quoi exactement ? Pas si facile à dire !
Cela rejoint ce que je disais déjà dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel (dans un article intitulé, je crois, "Problème d'attitude" ou "d'apparence") dans lequel je me reprochais d'avoir souvent, à Arès quand j'y habitais, ouvert la porte en salopette, les mains noires, à des gens qui s'attendaient à voir autre chose. Comme à Arès j'étais, outre le témoin de Dieu, l'homme à tout faire: l'électricien, l'imprimeur, le plâtrier, etc., il m'était difficile d'être toujours en tenue propre et digne, mais j'eus souvent conscience que ce n'avais pas une allure portant les visiteurs à la confiance.
Je ne suis pas assez attentif à l'apparence, car l'apparence (du bonhomme ou d'un texte) joue toujours un rôle important lors d'une première rencontre. C'est dans ce sens que je lis le commentaire de Peggy, mais peut-être avez-vous raison : Cela n'a peut-être pas d'importance et je ne devrais pas en être "troublé".
Je réfléchis. Le Père me parla-t-il en 1974-1977 pour que je reste ce que j'étais ou pour que je change ? Pour que je change spirituellement, aucun doute, mais je suis un homme de chair vivant dans un monde d'yeux et d'oreilles, organes des sens par lesquels commence la foi, qu'on le veuille ou non, et il me faudrait peut-être aussi changer du côté apparence et du côté de ce que j'écris. J'y réfléchis.

09fev16 172C13
Merci pour cette belle entrée sur le mensonge qui nous amène à méditer cette question.
Voilà ce qu'elle  me suggère  :
Bien souvent les personnes, surtout les jeunes, à qui je parle de La Révélation d'Arès, approuvent le sens du changement en bien par la pénitence (l'amour, le pardon, la paix, ne pas avoir de préjugés, rechercher l'intelligence du coeur), hors de la politique et de la religion mais quand je leur dis que le message vient du Créateur, que Jésus est apparu puis Dieu sous la forme d'un bâton de lumière, je n'ai aucune réaction du genre : "C'est pas croyable !" ou bien "Ce n'est pas possible !' ou bien "C'est extraordinaire !"
Non rien. C'est comme si cela leur paraissait banal. Nous sommes dans un monde ou on entend tout et le contraire de tout, si bien que toute nouvelle même extraordinaire paraît fade. Peut-être devrais-je être plus démonstratif dans mes propos pour leur donner plus de poids, y mettre un peu plus de sel ?
Les hommes sont si habitués au mensonge qu'ils ne réagissent plus à la nouvelle la plus extraordinaire qui soit ! Tu vois le Retour (de Dieu) (Rév d'Arès i/1).
Cela ne retient pas leur attention comme cela le devrait. Le Créateur ne se manifeste quand même pas et ne parle pas si souvent en suscitant un prophète: tous les mille ans environ. Jésus (il y a 2000 ans), Mahomet (1350 ans ) De Yëchou à Mouhamad, mille ans petits ; de Mouhamad à toi mille ans grands (Rév d'Arès iv/2), même si entre temps Il peut inspirer des hommes.
Je souffle en silence dans leurs poitrines (Rév d'Arès 28/6).
Justement, peut-être devrions-nous donner plus de saveur à la vérité pour qu'elle retienne l'attention dans un monde ou le mensonge est tellement présent qu'on ne le voit plus et même que certains le considèrent parfois comme un bien notamment quand la vérité peut déranger. Voir l'exemple que vous citez dans votre entrée de cet homme qui vous suggérait de dissimuler les apparitions. À force de baigner dans le mensonge quotidien nous ne distinguons plus le vrai .
La bouche fait le bruit. Le bruit (est)  à côté du vrai. Le vrai est un jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/8-9)
En tant que transmetteur de la Parole nous avons sûrement un rôle à joue
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Je note ce que vous me dites ici : "Les personnes... à qui je parle de La Révélation d'Arès, approuvent le sens du changement en bien... mais quand je leur dis que... Jésus est apparu puis Dieu sous la forme d'un bâton de lumière, je n'ai aucune réaction du genre : "C'est pas croyable !" ou bien "Ce n'est pas possible !' ou bien "C'est extraordinaire !" Vous êtes le premier à rapporter de cette façon-là l'indifférence des gens de la rue devant le faut surnaturel d'Arès.
Pour ma part, je n'ai jamais observé une pareille indifférence. Certes, les gens restaient généralement silencieux quand je lui disais que La Révélation d'Arès m'était venue lors de manifestations surnaturelles de Jésus et du Père, mais je sentais clairement que c'était par politesse et qu'au fond d'eux ils étaient sceptiques ou incrédules. Mais il y a un bon moment que je n'ai plus l'expérience de la rue ; il est possible que les choses aient changé.
Il ne fait aucun doute, de toute façon, qu'emporté par un flot de mensonges l'entendement n'ait plus que le radeau d'un doute chronique pour ne pas sombrer. Mais n'est-ce pas ce doute plutôt que l'impavidité née du gavage mensonger qui serait pour l'homme moderne le recours contre la perte de raison ?
Gavé de mensonge ou pas, l'homme moderne s'est évadé du monde métaphysique. Il sait bien, comme écrivait déjà Plotin quelque part dans les Ennéades, que "Ce qui (comme le mensonge) n'a aucune part au bien ne saurait désirer le bien," mais il ne sait plus où est le Bien, ni ce qui mène au Bien, alors il se recroqueville dans sa coquille comme l'escargot ; il nous entend à travers sa coquille, mais il ne bouge plus.
On ne peut même pas lui dire: "Vous ne chercheriez pas le Bien, si vous l'aviez trouvé", parce qu'ils ne cherchent plus rien d'autre que la paix, la tranquilité, les joies faciles qui font oublier les soucis, bref, ils ne savent même plus ce qu'est le Bien. Ils ne le cherchent donc pas. Ils ne cherchent plus rien qu'un travail rémunérateur, la santé et une bonne retraite, avec parfois en plus la satisfaction d'un dada : la pêche, la collection de timbres ou le sport, et pour ceux qui ont encore la foi, les promesses de la religion qui, comme la prière, ne coûtent rien. Nous, nous coûtons ; nous demandons un engagement, une action intérieure : la pénitence, et extérieure : la moisson. Nous avons une vie d'apôtre, mais qui veut la partager, sinon quelques épis mûrs qui sont rares ?
Comme Dieu, quelque chose en nous surabonde, le Bien entré en nous, mais il faut travailler à sa pénitence, un gros chantier, et marcher sur le sentier. L'abondance de bienfaits ne tombe pas du Ciel comme la manne (Exode 16/14-16). Très peu des personnes rencontrées tentent de nous suivre. Ce n'est peut-être pas très clair, ni même conscient, dans l'esprit de l'homme rencontré, mais il devine que le Bien n'est pas gratuit ; il se dit: Pourquoi se fatiguer à ce qui n'est peut-être qu'une chimère ? Il ne peut voir — sauf le rare épis mûr — la merveille de ce que nous avons trouvé et qui nous transporte, ces trois hypostases — qui ont remplacé à Arès le Père, le fils et le Saint Esprit —, la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès 12/4), qui coulent en nous comme notre sang. Voilà tout votre mérite, à vous missionnaires infatigables, voilà pourquoi vous aurez la gloire (37/9).

09fev16 172C14
Cher prophète, j'ai eu une idée de vitrine en lisant votre entrée.
Je n'en suis pas responsable dans mon groupe des 5/6 [groupe missionnaire à Paris], mais c'est peut-être une bonne idée ? Celle de fédérer nos efforts à vaincre le mensonge et planter la paix dans notre actualité ? Idée que vous aviez mentionnée dans votre retransmission à Paris. La voici :
Nous sommes une Fédération d’hommes en voie de devenir meilleurs

Le mensonge est un fléau, une grande calamité,
plus grave encore une noyade de l’esprit !
Rassemblons nos forces pour ne pas mentir, ne pas juger
Comment ? C’est très simple, venez en parler !

Exode Spirituel pour tous !
Rappel !
Avant-hier Exode par la sortie de l’esclavage en Egypte avec Moïse
Hier Exode - l’Hégire de Muhammad qui fuit la barbarie des
Koraïchites de la Mecque pour Médine.
Aujourd’hui Exode par la pénitence : non de remords ni d’expiation mais simplement chercher le bien, se libérer des préjugés, vaincre la peur… Devenir des «Hommes du temps qui vient » (Rév. d’Arès 30/13).

L’homme est générateur du mal, l’homme peut donc librement arrêter
ce « dérèglement originel» et retrouver en lui sa boussole salutaire
pour faire le Bien.
À tous, Enfants d’Abraham, venez voir ce que nous avons en commun !
Pauline S. Véra Resse d'Ile de France

Réponse :
Ce n'est pas à moi, ma sœur Pauline, mais à nos frères missionnaires de Paris qu'il faut proposer ce projet d'affichage en vitrine.
L'idée est bonne. Elle peut être simplifiée ; il y a notamment des doublons. De toute façon, vous ne risquez rien à afficher en vitrine ce texte qui rayonne de vérité.

09fev16 172C15 
Bonjour, cher prophète, et encore un grand merci pour cette entrée de blog traitant du mensonge.
Comme cette entrée est limpide !
Ceci pour dire, qu'il y a des années,  vous étiez passé au local de la rue Poquelin Molière [à Bordeaux] — Je remonte loin, c'était à mes débuts dans l'assemblée —.  Vous aviez parlé ce jour là du mensonge, en disant : "Si le mensonge disparaissait,  le mal disparaîtrait."
Ce n'est pas peu dire que de parler de la place que prend le mensonge dans notre société, dans nos vies et en chacun de nous.
Je ne peux m'empêcher de vous remercier pour tout ce que vous m'apportez ainsi que ce que vous apportez au monde. Vous êtes vraiment la Lumière du monde.
Nicole L. d'Aquitaine

Réponse : Merci, ma sœur Nicole, pour votre commentaire.
Ah ! le local de rue Poquelin Molière, il y a bien longtemps en effet qu'il a été abandonné pour le local de la rue Montbazon. Je ne me souviens pas d'y avoir parlé du mensonge, mais le mensonge est un thème récurrent, sous diverses formes, dans mon enseignement depuis 1974.

11fev16 172C16
Je pense que les politiques de tous bords confondus veulent que nous pensions qu'on nous ment et qu'ils nous mentent — la politique, la publicité, les informations de toutes origines, journeaux, télé, etc. —, car ça leur permet de faire croire à un mensonge, ce qui est vrai. Il n'y à qu'à regarder ce qu'ils ont fait des événements d'Arés, ils etaient tellement ennuyés qu'ils ont inventé cette histoire abracadabrante d'ovniport et ils ont boycoté tout le reste.
Le mensonge sous toute ces formes les arrangent, car lorsqu'il y a pour une fois une vérité, elle n'est pas cru par l'ensemble de la masse qui pense qu'une fois de plus on lui ment. Le resultat vous le rencontrez tous les jours pendant la mission de rue. Encore des illuminés qui nous racontent des bobards et des mensonges pensent ces gens.

Vous m'agacez, Frère Michel, vous m'agacez quand vous dites que le Père à mis votre nom dans un chapeau et qu'il à tiré au sort (reponse 172C3), car si tel était le cas vous auriez eu autant de chance d'être l'élu que de gagner au loto. Il vous a choisi vous et pas un autre car vous êtes simplement le meilleur pour Le comprendre. Il suffit [pour s'en convaincre] de lire abondamment votre blog ! Et comme disait le moniteur de ski à Jean-Claude Dusse dans les bronzés au ski : "Mettez-vous bien ça dans vot' tête et vot' bonnet par d'sus !" (humour).
Jean-Pierre B. de la Nièvre

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Pierre, pour ce commentaire. Comme je suis heureux de votre fidélité, en mémoire de vos chers parents, qui furent de vaillants Pèlerins d'Arès, que j'ai beaucoup aimés.
Je suis désolé de vous "agacer" quand je dis que le Père m'a tiré au sort dans un grand chapeau, mais très sincèrement je suis, quarante-deux ans après, encore incertain des raisons qui L'ont fait me choisir. Mais peut-être avez-vous raison, peut-être ma petite cervelle, parmi toutes les cervelles humaines endommagées par le péché d'Adam que nous perpétuons, gardait-elle quelques cellules saines du temps d'Éden. Peut-être étais-je par une grâce insigne du Très-Haut (Rév d'Arès 4/3), le "moins pire" (comme disait mon petit-fils Samson quand il avait six ans) des pécheurs.
Ceci dit, selon vous, "les politiques de tous bords confondus veulent que nous pensions qu'on nous ment et qu'ils nous mentent." Cette façon de voir m'interloque, car je n'avais pas vu les choses ainsi, mais tout étant possible dans ce monde qui déraille. Vous avez peut-être raison : Ce n'est peut-être pas dans l'espoir qu'on les croie que les politiques nous mentent, mais pour que nous partagions entièrement leurs mensonges... comme des vérités.
C'est comme dans la méthode d'Émile Coué, cette sorte d'autosuggestion autoréalisatrice, fondée sur la suggestion et, disons, l'autohypnose. La méthode Coué est une forme d'autosuggestion censée entraîner l'adhésion aux idées positives qu'il s'impose et qui provoque ainsi un mieux-être psychologique ou physique. Ainsi le mensonge comme méthode Coué se voudrait-il autant préventif que curatif. En reprenant le concept d'idéo-dynamisme qui existait avant lui, Émile Coué considèra que toute idée qui se gravait dans notre esprit tendait à devenir une réalité dans l'ordre du possible. "Tout va bien, les problèmes vont cesser, le chômage va être vaincu, l'industrie va tourner à plein, la dette va être remboursée, nous Français sommes les plus intelligents, etc !" C'est la méthode Hollande et Députés Socialistes. Votre hypothèse n'est pas sotte, frère Jean-Pierre. En sommes le mensonge veut absolument croire en lui-même et nous, Pèlerins d'Arès, voulons absolument croire en autre chose que nous appelons vérité, à tort selon les politiques. S'il en est ainsi, quel monde tordu ! Je comprends que le Père s'inquiète de l'approche du péché des péchés.

11fev16 172C17
Suite à votre entrée 172, une lumière m'est parvenue que je formulerai ainsi : Un vrai croyant se doit d’être animé par le souci de vérité, souci de vérité comme souci de santé pour celui qui ne la possède pas en plénitude, ou comme souci d'argent, etc... Un souci donc qui perdure tant que l'objectif n'est pas atteint.
Pour ce qui est du souci de vérité, la quête durera toute notre vie. L'homme du monde qui ne connaît pas encore la pénitence, ment parce qu’il a compris qu’en mentant, il augmentait les chances de voir ses intérêts personnels aboutir. On peut qualifier cet homme menteur d’égoïste parce qu’il se fiche pas mal des conséquences négatives que son mensonge génèrera.
À l’inverse, le croyant qui a le souci de vérité, parce que pénitent, a conscience que son péché est générateur de mal et de souffrance pour autrui. Mais pour ce faire, il ne doit pas se mentir à lui-même, il doit devenir insurgent (voir article "Insurgeance" Le Pèlerin d'Arès annuel 1989) :
“Si notre insurgeance ne joint pas l’acte à la parole, nous ne pouvons éviter, pour convaincre, de flirter avec les idées générales, nous mettant dans l’impossibilité de les récuser. Nous ne valons pas plus alors que les propagandistes de tous les partis et de toutes les religions, pour lesquelles quelques déclarations de Jésus, Pascal, Abraham Lincoln, Marx ou Gandhi font l’affaire. Seul notre comportement peut souligner la différence entre les bons sentiments, que tout le monde partage, et le but historique que nous poursuivons, ou — si l’on préfère — entre les bonnes intentions et la Parole de Dieu."
Vous concluez cet article comme  suit :
“L’insurgeance finale commence par votre pénitence. Elle sera votre bonne inspiratrice, la seule inspiratrice outre la Parole de Dieu, dans les grandes entreprises qui changeront le monde. En d’autres termes, vous ne saurez jamais ce qu’est l’insurgeance si vous ne vous insurgez pas contre vous-même."
Comme vous, Frère Michel, je mens lorsque je dis régulièrement à Claudine qu’elle est belle et que les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens.
Dominique F. du Roussillon.

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui emprunte à mon article "Insurgeance" dans "Le Pèlerin d'Arès 1989". Il est bien vrai qu'en citant quelques mots  de "Jésus, Pascal, Abraham Lincoln, Marx ou Gandhi" on peut donner au pire mensonge une auréole de vérité. Ce procédé est continuel chez les grands menteurs professionnels comme les politiques, les "penseurs" à la mode, de telle sorte que plus personne ne sait ce qui est faux et ce qui vrai. Toutefois une pensée peut être la vraie pensée de son auteur sans être pour autant la vérité. Que de choses contraites aux citations faites on peut débiter en ce monde, car dès qu'on sépare quelques mots d'une grande œuvre on peut faire dire à celle-ci, dès qu'elle n'est pas connue dans son ensemble, n'importe quoi.

11fev16 172C18
Peut-être que le plus grand mensonge est de dire et de faire croire que l'homme est irrémédiablement mauvais, d'où la nécessité de lois, de polices, de tribunaux, de prisons, d'armées etc…et le manque d'intérêt pour l'accomplissement du Bien.
Pour ma part, le mensonge me hérisse, me rend malade. C'est ainsi qu'on plonge des peuples dans la guerre, qu'on empoisonne les gens, qu'on manipule l'opinion publique à longueur de temps. C'est plus qu'écœurant, la manière dont le monde fonctionne, c'est vraiment abject.
Mais comme vous le dites si justement, l'approximation, le manque de précisions sont aussi mensonge car ils tendent à déformer la vérité ou la réalité qu'on souhaite pourtant redonner. Et là je me rends compte qu'ainsi je mens également. En effet, quand Ésaïe ou Isaïe relate sa confrontation avec Dieu, il utilise le peu de mots qui sont à sa disposition pour décrire l'indicible rencontre, mais ce qu'il dit de très juste, c'est : "Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur, le tout Puissant." Je crois qu'il a alors conscience de ne pas être vrai ou juste par le fait que ses paroles sont fausses, même par imprécision et ne sont donc pas assez pures.
J'en suis moi-même là, c'est pour ça que j'ai besoin chaque jour de me nourrir de la Parole du Père et que chaque jour je prononce: Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient. Si ta dent mord ta lèvre tu es deux. Si ton ventre creuse sous la peur tu es dix, sois Un ! (Rév d'Arès xxiv/1-4) et aussi : De ta lèvre retire la croûte! lave ta langue! Tu as Ma Parole (Rév d'Arès xxii/19).
La Parole de dieu doit devenir notre Unique nourriture pour retrouver cette pureté initiale dans nos paroles, cette Unité avec le Père et avec tous nos frères humains.
Françoise L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà, ma sœur Françoise, un très beau commentaire qui place chacun de nous face aux insuffisances de ses paroles qui sont si souvent au-dessous ou à côté de la vérité, parce que la foi nous met dans l'indicible, l'indescriptible univers avec lequel nous ne faisons qu'Un. Mais comment le dire ? Comment le dire mieux que par ces simples mots : Sois Un dans toi ! comme vous le rappeler ? Dès que nous essayons de développer en multiples phrases cette réalité-là nous la faison exploser en autant de mots que notre développement utilise et ces mots ne sont plus que des éclats de la Vérité.
La foi évolue dans un domaine dont la rationalité n'est pas celle des rationalistes humains, mais pour lequel il nous faudrait retrouver ce que j'appelle le "langage des anges". Nous sentons la Vérité mais nous ne pouvons que très rarement la dire et là, vous avez tout à fait raison, de rappeler que c'est dans la Parole du Père que nous devons nous réfugier pour échapper au mensonge.

11fev16 172C19
Cette nouvelle entrée de votre blog sur le mensonge fait écho à ce que je viens de vivre ce jour [10 février].
Remontons à l’histoire que j’ai racontée le 24 janvier 2015 (161c23) en commentaire à l’entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech" à propos d’un de mes élèves de 14 ans accusé "d’apologie du terrorisme."
Je n’avais que peu de nouvelles de Mohamed depuis le conseil de discipline qui l’avait exclu du collège il y a un an. Je savais qu’il avait refusé d’aller dans son nouveau collège d’affectation et que depuis la rentrée de septembre il n’était pas du tout assidu aux cours dans son nouveau lycée pour préparer un CAP dans le bâtiment. Comment s’en étonner puisque cela ne correspond pas du tout à son choix professionnel.
Bref ! Il y a 10 jours, j’ai reçu un courrier du Tribunal pour enfants qui m’indiquait que Mohamed passait en jugement aujourd’hui 10 février pour le motif : "Menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l’encontre d’un chargé de mission de service public"
La victime, c’est moi !
Le courrier stipulait que ma présence n’était pas obligatoire, mais que je pouvais demander des dommages et intérêts.
En réponse à mon 2ème commentaire (161c92), vous écriviez : « La loi et les règlements des écoles peuvent avilir irréparablement un homme, leur démarche ne suit pas la seule ligne droite, la ligne du pardon, de la paix, de l'amour, qui conduit à la libération de ce que l'homme, Mohamed en l'occurrence, a de bon en lui, mais l'engage dans un avenir noir, en tout cas incertain. Puisse le Père envoyer un invisible ange à Mohamed pour l'aider à comprendre que tout le monde n'est pas contre lui, qu'il existe dans ce monde des humains qui croient que la voie du Bien est toujours la meilleure."
Et bien, cet "ange invisible" m’accompagnait ce matin au tribunal, puisque j’ai décidé de me présenter non pas pour donner "ma" vérité, mais dire simplement "la" vérité.
Nous avons attendu 2h dans une salle d’attente bondée. (J’ai été sidéré par le nombre de jeunes mineurs présents en attente de jugement). J’ai donc eu du temps pour parler à Mohamed, à ses parents (le pauvre papa qui a 72 ans, cardiaque, parlant mal français avait compris le contraire de ce que j’avais dit au conseil de discipline. J’ai pris le temps de lui expliquer et il a été rassuré.). Je ne vais pas ici surcharger mon commentaire en relatant ce que j’ai dit lors du jugement. Je peux simplement dire que j’ai senti une force incroyable en moi (mon ange devait me dicter ce que je devais dire). Je n’avais pas peur. J’étais calme, serein, clair dans mes propos.
J’ai également eu du temps pour m’exprimer.
Le Père promet de mettre Son Bras au bout du bras d’homme (Rév d’Arès xxx/6).
Et bien le miracle a eu lieu.
Le visage du juge s’est peu à peu transformé lors de mon intervention. Je pense avoir parlé assez longtemps.
Mohamed a été relaxé.
Le juge a tenu à me parler seul à seul après le jugement pour me remercier et me féliciter. Il m’a serré la main chaleureusement.
Comment ne pas penser au verset : Le juge qui mange sa langue ouvre la porte devant toi (Rév d’Arès xi/7) ?!
Mohamed souhaite devenir mécanicien. Le lycée a mis en place une section "relais" pour aider les jeunes à trouver un nouveau lycée pour la rentrée scolaire prochaine. Un nouveau départ pour lui.
Avant que l’on se quitte je lui ai dit que quand il aura son CAP de mécanicien il pourra réparer ma voiture. J’ai même ajouté : gratuitement, bien sûr !
Et nous nous sommes quittés en nous serrant la main chaleureusement aussi, lui et ses parents.
Un dernier détail amusant : Un avocat d’office était présent pour le défendre. Le juge lui a donné la parole après moi en disant : "Je pense que votre travail a été fait." L’avocat a tout de même voulu parler (il faut justifier son salaire…). Visiblement, il ne connaissait pas le dossier et son intervention était tellement décalée que s’en était drôle.
Je suis reparti comme le serviteur heureux d’avoir fait son devoir (Luc 17/7-10), mais heureux vraiment, oui vraiment.
Alain Le B. d'Ile de France

Réponse :
Alléluia ! Comme je suis heureux que vous ayez été écouté. Comme quoi, contrairement à ce que pense la masse des défaitistes et autres rationalistes qui doutent de tout, il y a encore une place pour la vérité dans les échanges humains.
L'ange était près de vous pour vous inspirer ou, mieux encore, le Père vous a donné sur cet instant fatidique, où vous avez fait basculer le destin du monde vers un autre destin, celui du Bien, ce que j'appelle le "langage des anges."
Merci, frère Alain, pour ce très beau commentaire.

11fev16 172C20
Vous, frère Michel êtes tombé dans le séjour des spectres [Rév d'Arès 17/1, 36/18].
La vision de ce lieu sinistre fut-elle pour vous déterminante pour affronter le mensonge religieux et changer d’existence ?
Ou bien est-ce la Parole et l’intimité avec Dieu qui vous sauva ?
Parallèlement que faut-il penser de ce monde inconscient des conséquences du mal mais qui choisit de faire le mal ? En l’absence de preuve de l’existence de Dieu, des ténèbres, d’une vie invisible, il reste vous frère Michel, homme de Dieu et homme des épreuves surnaturelles terribles.
Votre témoignage face au surnaturel, très éprouvant pour vous, m’a été d’une grande aide pour aborder la Parole avec confiance. J’avais un Livre entre les mains (La Révélation d’Arès, édition jaune de l’époque) et grâce à votre témoignage, j’ai su qu’il était de Dieu avant de comprendre ce qu’il me disait.
D’autres diront l’inverse et relativiseront l’évènement surnaturel. Tant mieux pour eux, c’est du temps de gagné, mais je crains que notre monde aujourd’hui compte plus de gens  comme moi à cette époque et c’est peut-être par la porte du surnaturel que des hommes s’ouvriront au message du Père.
Votre témoignage est important et je vous encourage à garder votre vécu face au surnaturel dans la prochaine édition et même, pourquoi pas le rendre plus attractif.
À l’époque [où j'ai découvert La Révélation d'Arès], en 1989, vos notes et récits face au surnaturel m’ont convaincu du bien fondé de vos expériences surnaturelles, mais aujourd’hui, peut-être que vos accents de vérité à travers vos écrits ne suffisent plus pour une génération qui s’extasie devant une technologie toute puissante — où l’image devient vérité — et un dieu "abondance" où la somme astronomique d’informations et  de nouvelles en tous genres veulent prouver la vérité à travers des "vérités" qui n’en sont pas mais plutôt des leurres pour qui cherche le Vrai.
Je confirme qu’il y a dans votre confrontation avec le surnaturel une vérité qui atteste de la Vérité. L’une ne va pas sans l’autre.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, de me dire ici que vous aussi vous avez été saisi par la vérité qui transpire à travers les pages des "Récits, notes et réflexion du témoin" par lesquels j'introduis Le Livre, le Message que m'a donné le Père en 1977.
Depuis le 7 février, quand me parvint le commentaire de Peggy (172c3), j'ai chaque jour réfléchi à sa suggestion de donner aux "Récits, notes et réflexion du témoin" un vocabulaire, un style, un ton qui rendent mieux compte de ce qu'il y avait de miraculeux dans les Théophanies de 1977, mais je crois que je ne changerai rien au texte initial. Je m'en sens incapable. Ce texte fut écrit sur le vécu. Ce vécu est maintenant loin de moi — il y aura trente-neuf ans cet automne qu'eurent lieu les Théophanies — et non seulement je ne vis plus que sur des souvenirs, mais je ne suis ni poète ni lyrique et je ne pourrais que déformer ce grand cri de vérité que je poussai alors. Aussi suis-je heureux quand des frères et des sœurs me disent que ces "Récits, notes et réflexion du témoin" leur ont suffi. Encore merci, frère Pascal.
Vous me demandez "ce qui me sauva" en 1974 ? Non, ce ne sont pas ms chutes dans les ténèbres, ni ceci ou cela de particulier. C'est l'ensemble de toutes les choses qui firent l'Événement qui me sauva : Jésus apparaissante et parlent, son Message, tout et même ce qui se passa au fond de moi-même, tout ce que la non-dualité soude en un Tout où il n'y a rien eu de trop, où tout a été nécessaire pour m'amener à me forger une nouvelle vie par la pénitence.

11fev16 172C21
Vous avez formulé le souhait que le Père place un ange comme Aghéla auprès de chacun de nous. Je voulais vous dire que c'est peut-être déjà fait.
L'an dernier, après avoir relu La Révélation d'Arès, lorsque j'ai décidé de chercher à y répondre, immédiatement j'ai vu apparaître un ange. Nos regards se sont croisés.
C'est comme si il avait entendu mon choix intérieur, et qu'il tournait la tête, en se penchant à travers une ouverture, pour une reconnaissance de ce choix. Peut-être qu'il prenait aussi note de l'aide qu'il faudrait m'envoyer principalement pour la moisson. (Bien que si je pense à la moisson c'est plus la présence de Jésus que je ressens.)
Jusqu'alors j'avais parfois senti des présences d'ange, perçu furtivement, quelques mouvements de plumes, ou vu le regard en amande de l'archange Michaël, mais aucun ange ne m'avait encore montré clairement son visage.
Je place un croquis ci-dessous, mais il était bien plus beau, les cheveux mi-long voletant, un visage fin d'adolescent, presque autant masculin que féminin, plein de vie rayonnante, son regard manifestant une douceur bienveillante.

L'ange vu par Rachel

Je ne sais si d'être passée à Arès quelques années auparavant a favorisé sa rapidité de perception, mais il me semble du coup possible qu'un ange soit envoyé à toute personne faisant le choix de chercher à répondre à La Révélation d'Arès, ou au moins que plein d'anges soutiennent cette mission, ce chemin de transformation.
Enfin j'ai simplement eu la vision d'un ange (je peux me tromper mais ici ça semblait limpide et logique), peut-être une forme que prend la Lumière pour exprimer différentes qualités, et d'après le moment où il s'est manifesté il est probable que ce soit un ange en lien à la mission Arésienne.
Cela ne veut pas dire que je sois capable d'être inspirée par lui continuellement, mais le Créateur semble veiller à continuer d'envoyer des anges pour inspirer et aider les hommes.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Les anges sont peu connus des hommes, parce que, s'ils se montrent déjà très rarement à ceux qui croient en eux, ils ne se montrent pas du tout à ceux qui ne croient pas en eux et qui sont la masse humaine. Vous croyez dans les anges et pour cette raison vous avez pu en apercevoir, serait-ce fugitivement.
J'ai vu aussi des anges, mais jamais avec des ailes.Celui que j'ai vu le plus longuement, quelques minutes, c'était l'ange sur la plage (voir "Récites, notes et réflexion du témoin"). Je n'ai donc jamais perçu de "mouvements de plumes". Je n'ai pas non plus rencontré l'archange Michel. Mais je vous crois quand vous dites que vous avez perçu des anges.

11fev16 172C22
Je pense que vous pourriez écrire tout un livre sur les Apparitions d'Arès avec force de détails puisque la Parole et tout son cortège sont à l'origine du grand exode lancé par vous, comme un testament d'amour légué à l'humanité présente et à venir.
Dans ma mission, il est vrai que de dire que Dieu a parlé à Arès souléve rarement une grande émotion. On dit qu'il faut éviter de parler trop longtemps parce que le bavardage apporte très peu de choses finalement. Et pourtant, je m'efforce de faire passer la Vie qui s'agite en moi, je veux qu'elle passe, même si un mur se présente devant moi.
Les mots et les idées se heurtent et il me faut, quand la personne prend le temps de s'arrêter, cinq dix quinze minutes pour donner l'indonnable et partager l'impartageable. Cela ne paraît pas grand chose puisque que je ne connais pas les conséquences d'une telle rencontre. Comme il est très difficile de faire venir un épi mûr dans une assemblée, je m'efforce dans ma mission de faire passer la Vie, c'est le minimum que je puisse faire, c'est le moment oú je me mens le moins à moi-même, le moment oú je soulève un pan du voile de mon âme.
C'est assez épuisant de faire cela, c'est à chaque fois comme une lutte pour la Vie.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce commentaire. Vous dites : "il est très difficile de faire venir un épi mûr dans une assemblée." Mais l'épi mûr n'est pas chaque personne rencontrée. L'épi mûr est par lui-même très rare. Alors, dites plutôt : "Il est très difficile (et très rare) de trouver un épi mûr." Ce que vous dites à une personne de la rue, vous le dites pour guetter le réveil que vos paroles peuvent provoquer chez elle, mais non pour convertir.
Les personnes de rencontre, c'est le bouchon au bout de la ligne. Les personnes sont là, il y en a plein la rue, comme le bouchon est là, tout le temps que vous êtes à la pêche, mais combien de fois le voyez-vous s'enfoncer ? Si peu, en effet.

11fev16 172C23
Merci Frère Michel pour cette entrée sur le mensonge. Ce sujet m'a toujours préoccupé. Je me souvient encore du jour — je devais avoir environ cinq ans — où j'ai pris conscience que les adultes autour de moi étaient "doubles" et mentaient régulièrement. Le souvenir est flou, mais j'ai gardé l'impression d'une grande détresse, un peu comme si plus rien n'était vraiment réel autour de moi.
Cela ne m'a pas empêché de devenir moi-même menteur par la suite "comme tout le monde", bien que je fus toujours angoissé par mes propres mensonges, en percevant de façon confuse l'impact destructeur.
Aujourd'hui, devenu pénitent, je lutte contre le mensonge et m'efforce de changer ma vie (Rév d'Arès 30/11) en y réintroduisant le vrai. Cette reconquête du vrai en soi est bien un chemin de non-dualité (cf. votre entrée de janvier), car le mensonge rend duel, intérieurement comme relationnellement, par le clivage qu'il produit.
Nos mensonges opèrent une dissociation, une séparation d'avec notre frère et l'ensemble de la Création. Ainsi, le refus du mensonge et le choix de dire et penser le vrai, aspect décisif de la pénitence, reconstruit ce qui a été brisé, restaure l'unité.
Oui, le mensonge est devenu le mal le plus préoccupant.
L'homme contemporain a appris à cacher sa noirceur (Rév d'Arès xxxv/14) sous des dehors civilisés et même bons. À force de se mentir à lui-même et de projeter ses mensonges sur la réalité, il s'enferme dans une illusion de plus en plus opaque, illusion qui adoucit sa détresse (Rév d'Arès 23/3) en occultant la nuit (ii/14), mais rend sont retour au Bien de plus en plus problématique. Le menteur assure le mauvais, (pour qu')il ne jeune pas, (pour qu')il ne pleure pas (iv/6). Pour changer en bien, il faut commencer par regarder la réalité en face, aussi pénible soit-elle.
Vous abordiez déjà ce sujet à la fin des années 1980, dans votre article "Barbarie" ("le Pélerin d'Arès" 1989) : "La barbarie qui théorise et philosophe s'appelle civilisation. La barbarie sauvage directe, peut n'être qu'un mal terrifiant, mais la civilisation porte un péché particulièrement mortel (…) Dieu n'appelle pas des barbares à rester barbares, mais l'affinement qu'Il attend d'eux n'est pas celui des respectabilités et des valeurs en vigueur dans les classes nanties, dirigeantes et savantes, qui font la civilisation depuis des millénaires. Des barbares simples sont plus près du changement " (p.28-36).
Tant que perdurera un reste d'hommes ayant gardé la mémoire, instinctive ou redonnée par la Parole révélée, de leur origine édénique, du Bien auquel ils sont moulés (Rév d'Arès 1/11), la possibilité de restaurer l'Adam transfiguré perdurera également... mais l’extinction totale de la mémoire édénique nous menace. Il y a urgence.
Dans la mission et la prière à vos côtés.
Thierry M. de la Drôme des collines.

Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire. Comme vous, Thierry, nous luttons tous contre le mensonge, même sans être intrinsèquement menteurs, mais parce que nous vivons dans un monde tissé de mensonges et que le poids de la culture sur notre esprit fait inévitablement ici et là jaillir de nous des mensonges comme la terre islandaise fait jaillir des geysers.
Quand frère Sauveur venait travailler sur les saints lieux à Arès, il clamait à longueur de journée des "Si Dieu le veut !" Je lui disais: "Frère Sauveur, Dieu ne veut rien. C'est l'homme qui veut. Dire : Si Dieu le veut ! est mensonger." Lui répondait par un grognement. Cinq minutes plus tard, moi : "Pourrez-vous, Sauveur, graisser mon vélo demain matin ?" (Sauveur adorait graisser). Lui : "Si Dieu le veut !" Moi : "Non, Sauveur, Dieu ne veut rien. Il se fiche pas mal de mon vélo... etc." Cela a duré dix ans pendant lesquels Sauveur ne vit jamais qu'il cédait à un mensonge fondamental, celui qui nous fait penser que Dieu est l'architecte du destin, voire des moindres actions de chacun, alors que chacun est l'architecte de son propre destin et de ses propres actions. C'est une vérité fondamentale tellement importante pour accomplir la Parole.
Mensonge ? À quoi nous renvoie exactement ce mot qui évoque la religion, laquelle est aujourd'hui à mes yeux un des plus forts mystères de la vie spirituelle. Sous un apparent mode de pensée parmi les plus familiers : croire qu'on peut être secouru par une force céleste quand on souffre, car c'est là la cause principale du succès de la religion, pourquoi tant de mensonges ? Marie, secours des souffrants, les saints, la miséricorde, etc., tous ces objets de foi sont des mensonges. Qu'un souffrant espère un secours, cela se comprend, on ne peut le lui reprocher, mais pourquoi l'inviter à se référer à des êtres surnaturels ou à des qualités divines qui n'existent pas ? Pourquoi la religion, quand croire qu'on est relié à un Tout est aussi naturel que de croire qu'on a un estomac ou un cerveau sans qu'on les voie.
Je me sens écrasé par ces inutiles mensonges. Il suffit de dire à l'homme : Tu ne fais qu'un avec la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), créatrices du Bien. Sois dans le Bien et tu seras ton propre faiseur de miracles, parce que le miracle, c'est simplement le retour à la Sainteté, à la Puissance et à la Lumière. Le chemin? Très simple : la pénitence.

11fev16 172C24
Merci, Frère Michel, pour ce que vous avez écrit — ta voix... et ce que tu auras écrit parviendra à ceux qui doivent se repentir (Rév d'Arès 33/10) — sur le mal et toutes ses ramifications et surtout sur le mensonge devenu une seconde nature tant on l'a banalisé. Comme il n'y a pas de mal "bien" je ne peux me permettre de choisir ce qui me convient dans la lutte contre le péché.
Dieu est Un. Sa parole ne se divise ni ne se tait : Je prends donc tout ou rien.
Dans la mission nous rencontrons des gens qui nous disent "les petits mensonges ce n'est pas grave", une aventure amoureuse par-ci par-là non plus, tout en étant croyant et pratiquant ; certains établissent une hierarchie dans le péché, donc dans le Mal.
Le remède à tout cela : notre exemple par la pénitence appliquée au premier degré. Cette pénitence rend sceptique les uns prenant les Pélerins d'Arès pour des "fous de Dieu" et de ce fait refusent d'aller plus loin dans la discussion ne trouvant pas les arguments spirituels adaptés car ils savent malgré eux que, quand Dieu parle, le tonnerre de sa Voix couvre tout le monde et dans ce cas, la fuite pour eux est salutaire, se mentant à eux-mêmes reniant la nature divine qui est en eux consciemment ou inconsciemment, ils ne savent plus ce qu'ils font (comme disait Jésus), ils marchent à l'aveuglette .
Paul S. les missionnaires de Sainte Menéhould, Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire. Mais oui, frère Paul, nous sommes tous plus ou moins, comme on en rencontra dans l'Église (François d'Assise et ses compagnons) ou dans l'Islam, des "fous de Dieu". C'est un terme qui a été utilisé pendant des siècles pour désigner les hommes et les femmes qui font fi des habitudes sociales ou mondaines pour dire crûment au monde ce qui est le plus important: la Vérité, la Vérité toute simple de l'existence d'un Créateur, de l'amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence.
Je crois que cette "folie" est précieuse dans un monde qui, plus que jamais, semble voué aux rigidités identitaires. Le Père nous a donné l'horreur de toute forme de manichéisme idéologique Notre quête est spirituelle avant tout pour nous ramener à la très simple Vérité des simples... des simples d'esprit.
Soyez ces "fous de Dieu", vous et Marie-Jo. C'est la meilleure façon de vaincre le mensonge, car sitôt qu'on essaie d'être quelque peu "logique avec le monde", on ment comme le monde ment.

11fev16 172C25 
Frère Michel, comment faire afin d'éviter cette catastrophe que vous ressentez, qu'au fond de nos cœurs nous sentons venir sans savoir ce qu'elle sera ?
Il y a un mal-être dans nos rencontres de la rue. Beaucoup nous évitent, tels que des automates. Chacun semble être habité par un état dépressif qui envahit doucement sa conscience.
Pourtant, nous sommes tous quelque part reliés, puisque nous sommes à l'Image de notre Créateur.
Puisque la Parole que nous transmettons est reçue comme un mensonge de plus et que tout mensonge politiques, publicitaires, médiatiques est perçu comme une vérité, comment faire pour surprendre et redonner de la vie dans le cœur de nos semblables ?
Comment faire pour réveiller à nouveau leurs conscience à la Vie Spirituelle, qui va libérer à nouveau leur cœur !
Aller dans la rue et surtout garder l’espérance de belles rencontres de fruits mûrs.
Là,je pars missionner avec ma tendre sœur Danièle...
Patricia C des Hautes Alpes

Réponse :
"Comment faire pour éviter la catastrophe" ? Mais en faisant pénitence !
C'est la recette très simple que donne La Révélation d'Arès.

12fev16 172C26
Quand on vous lit attentivement on sent des arrière-pensées.
Il y a des non-dits dans vos réponses. Quand vous revenez sur le fait que notre époque est une époque où le mensonge et la verité ne font qu'un (ici aussi il y a non-dualité), on sent bien que vous pensez que cela ne pourra plus jamais changer. D'ailleurs, vous posez la question dans votre entrée : "Le mensonge serait-il aujourd'hui l'expression de la vérité ?"
C'est une question qui comporte sa réponse. Qui ne le sent pas ?
Maxime A. de la Creuse

Réponse :
Dans les catacombes les premiers chrétiens ont peint Jésus sans barbe sous les traits de Mercure. Mercure était le dieu romain, miroir du souriant dieu grec Hermès, avec à peu près les mêmes attributions que ce dernier : Porte-parole des dieux, guide des âmes dans l'au-delà, donneur de chance, vérificateur des poids et mesures, protecteur des voyageurs, du commerce, des médecins et (curieusement) des voleurs. Entre voleurs et menteurs il n'y a qu'un pas. Pourquoi Jésus sous le visage de Mercure ? Parce que les premiers chrétiens eurent souci de donner à leur foi un système cohérent avec la foi païenne, de couler les Évangiles dans la pensée et la métaphysique gréco-romaines. Ce souci de parenté avec le paganisme est le premier mensonge chrétien qui devait connaître son développement complet dans les élucubrations du Concile de Nicée (324-325): Dieu en trois personnes : Père, Fils et St-Esprit, rédemption des pécheurs par la croix (sacrifice humain), etc., qui mettait un terme au vrai message des Évangiles qu'est le Sermon sur la Montagne, totalement ignoré du Credo chrétien, lequel est toujours en vigueur 1.700 ans après. Alors là, oui, je vous accorde que je suis conscient des énormes mensonges — celui-là et d'autres, politiques, philosophiques, idéologiques, etc. — sur lesquels notre civilisation est construite.
La Révélation d'Arès survient en 1974 précisément pour dénoncer, une fois de plus, ce monde mauvais : mensonger, violent, injuste, etc. tout comme Jesus le dénonça déjà voilà 2.000 ans et pour redonner son sens profond à la vie telle que le Père l'a communiquée à tout ce qui vit.
Le Vivant par excellence se ramifie en toutes vies (non-dualité) et tout particulièrement dans l'humain auquel Il a donné jusque Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). La Révélation d'Arès nous fait remonter aux sources, ce qui ne fait pas l'affaire d'un système qui s'est fondé sur d'autres théories complexes, duelles, hiérarchiques, contradictoires, mais qui ont toutes un point commun, qu'elles soient latines, indiennes, chinoises, politiques, religieuses, etc. : elles sont le mensonge.
Oui, de cela j'ai conscience, mais en pensant, comme vous le faites, que je crois cette situation désespérée, vous péchez par présomption. Je crois plus fermement que jamais que si Dieu appelle les hommes à la pénitence, donc à aimer, pardonner, vivre en paix, penser avec une libre intelligence, tous modes de vie qui par eux-mêmes excluent le mensonge, cette pénitence est possible à condition de s'y tenir et de ne rien ajouter de complexifiant à la vie. Raison pour laquelle nous n'avons ni doctrine, ni idéologie, ni aucun autre élément complexifiant qui efface la sainte simplicité dans laquelle nous avons été créés et à laquelle nous sommes appelés à revenir.

12fev16 172C27 
Frère Michel, voici une vidéo de 2 minutes posée sur ma page Facebook :
Gamal Abdel Nasser Président d'Égypte de 1952 à 1970 parle de son entretien avec les frères musulmans sur la question du voile avec beaucoup d'humour.

Didier.Br d'Ile de France.

Réponse :
Ce commentaire n'est apparemment qu'un intermède amusant sans rien à voir avec l'entrée "Mensonge".
Eh bien, non ! Je trouve qu'elle a à voir avec le mensonge, car Gamal Abd el Nasser y dénonce l'hypocrisie (donc le mensonge) du responsable des Frères Musulmans d'Égypte qui péremptoirement recommande au Président de l'État Égyptien de rendre le port du voile obligatoire pour toutes les femmes égyptiennes, alors qu'il a une fille qui fait des études à la faculté de médecine du Caire et qui ne porte pas de voile.
Ce que réclament les Frères Musulmans est l'image même du mensonge idéologique.

13fev16 172C28
Etienne Klein, philosophe et physicien au CEA, décrypte les grandes étapes de la découverte et la mise en équations de la relativité générale par Albert Einstein. Il répond ainsi aux questions : la relativité restreinte était-elle un préalable indispensable à la relativité générale ? La théorie de la relativité générale est-elle l’œuvre majeure d’Albert Einstein ? Un siècle après la publication de la relativité générale, la physique quantique et la relativité sont-elles toujours incompatibles ?
La vidéo que voici est ainsi composée :
1915 : Albert Einstein publie la théorie de la relativité générale.
La relativité restreinte était-elle un préalable indispensable à la relativité générale ?
La théorie de la relativité générale est-elle l'œuvre majeure d'Albert Einstein ?
Un siècle après la publication de la relativité générale, la physique quantique et la relativité générale sont-elles toujours incompatibles ?


Daoud H. du Moyen Orient

Réponse :
Etienne Klein, physicien français, à l'origine un ingénieur de l’École Centrale de Paris, a obtenu un DEA (diplôme d'études approfondies) de physique théorique. Il a par la suite effectué un doctorat en philosophie des sciences et il a obtenu une habilitation à diriger des recherches (HDR). Il est l'auteur de divers livres de vulgarisation que certains de mes frères et sœurs ont probablement lus, et que j'ai moi-même lus à temps perdu.
Ici il explique, de façon très intéressante, même si ça n'intéresse pas tout le monde, comment Einstein est arrivé à sa théorie de la relativité et a ainis révolutionné les lois fondamentales de la physiques.
Quel est l'intérêt de cette question dans le cadre de cette entrée 172 "mensonge" ?
L'intérêt se situe dans une question : Avant Einstein les physiciens qui affirmaient que les lois de la physique générale étaient telles et telles (physique newtonienne si cececi signifie quelques chose à certains de mes lecteurs) et qui auraient rejeté avec indignation et véhémence la théorie de la relativité, si Einstein tout en ayant raison n'avait pu la prouver, mentaient-ils ou ne mentaient-ils pas ?
Si leurs affirmations étaient celles d'un pékin moyen peu savant et très sincère, elles n'auraient été que des erreurs, mais non des mensonges.
Mais voilà ! Ils étaient des savants et à cause de cela ils étaient en faute en rejetant Einstein, parce qu'ils savaient que la science était une suite évolutive de découvertes et de progès se remettant en cause les uns les autres, et donc ceux de ces savants rejetant Einstein comme un bon à rien ou un illuminé auraient menti, car ils auraient trahi un principe fondamental, à savoir que la Vérité évolue.
Tout pareillement, les théologiens et autres religieux catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, juifs, hindous, etc., qui affirment que leurs doctrines sont les seules vérités définitives mentent, car ils devraient savoir qu'avant Isaïe il y a eu Abraham et Moïse et qu'après Isaïe il y eut Jésus puis Mahomet, la Vérité évolue et, de plus, s'adapte aux nécessités des limites cérébrales des populations auxquelles parvient la Parole, et que donc La Révélation d'Arès est une évolution de la foi que le Père a estimé accessible à la compréhension de l'homme d'aujourd'hui et qu'elle est une évolution de la Vérité et donc bien, par là même, une Révélation.

13fev16 172C29
Socrate avait dans la Grèce antique une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : "Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?"
— Un instant, répondit Socrate ! Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires..
— Les trois passoires ?
— Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
— Non, j’en ai seulement entendu parler.
— Très bien, tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami est-ce quelque chose de bien ?
— Ah non ! Au contraire.
— Donc continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu'elles soient vraies. Il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
— Non, pas vraiment.
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Cela me rappelle des citations sur le téléphone arabe ou le murmure chinois
Le terme téléphone arabe est en référence au fait que le bouche à oreille est supposé être un moyen de communication plus répandu dans le peuple arabe. Pareillement chez les autres peuples aussi ? Il est également appelé le passe parole, le jeu de téléphone, la rumeur ou la bouche à oreille. Par extension, le téléphone arabe désigne familièrement la transmission rapide de nouvelles de bouche à oreille, ces nouvelles étant alors déformées ou amplifiées. Le jeu du téléphone arabe montre les déformations que peut subir un message lorsqu'il passe de personnes en personnes .Il y a des chances pour que le message final soit différent de celui d’origine.
La rumeur, cette "vérité" qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui "passe comme un soupir au dessus du vent" ( Charles Soucy), qui montre combien le manque d’éducation pousse certains à des réactions indignes, mais de tels sentiments se retrouvent dans toutes les classes sociales sans distinction pour le malheur des hommes de bonne volonté.
"Ce n'est pas la violence, mais le bien qui supprime le mal," nous dit  Tolstoï. 
"Aimez tout le monde et pardonnez à tout le monde, y compris vous-même. Pardonner votre colère. Pardonner votre culpabilité, votre honte, votre tristesse. Embrasser et ouvrez votre amour, votre joie, votre vérité et surtout votre cœur."
De là vient que le prosélytisme est urgent .Un vrai Pèlerin d'Arès lutte avec toute l’humanité pour préparer l’avenir du bonheur et de la justice avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
Une sœur de Bretagne

Réponse :
Merci, ma sœur non identifiée, pour ce commentaire.
Il comporte cependant un point que je ne comprends pas: Pourquoi dire : "Pardonnez votre colère ! Pardonnez votre culpabilité, votre honte !" ? Si je me mets en colère je ne me pardonne pas. Je me fais au contraire le reproche d'être coléreux et je prends la résolution de me surveiller, de me corriger de ce très vilain défaut qu'est la colère. Je peux par contre pardonner la colère de quelqu'un d'autre contre moi.

13fev16 172C30
Le sujet du mensonge m'aide a voir que par la pénitence et la moisson je reste toujours dans le vrai, tellement difficile a traduire en mots.
J'essaye de communiquer le feu dans le quotidien. car [se] sentir vivre de Vie est plus fort que croire.
Vous savez, j'ai aussi quelquefois l'impression d'être menteur de profession.
Je suis maintenant ingénieur en mecanique et je travaille, mais j'ai le souci constant d'être vrai pour mériter ce titre, car j'ai l'impression qu'un diplôme ne represente finalement rien et que devenir compétent, ça se travaille continuellement.
Léon O. de Yorkshire & Humber (Grande Bretagne)

Réponse :
Ah ! mon petit Léon, que je rencontrai un jour au Pèlerinage, petit garçon haut comme trois pommes, à qui je demandai: "Comment t'appelles-tu ?" "Je m'appelle Léon et lui c'est Bernard," m'avez-vous répondu en désignant l'un de vos frères, guère plus haut que vous. Alors, ce petit Léon est maintenant un ingénieur mécanicien ! Bravo, mon frère, je suis tellement heureux de voir réussir mes frères et sœurs !
Merci pour ce beau commentaire, frère Léon. Je suis heureux que vous soyez un pénitent en continuel progrès.

13fev16 172C31 
Merci, frère Michel, au nom du Très-Haut pour votre lumineux et constant enseignement, indispensable à l'enrichissement et l'épanouissement spirituels de nos petites âmes de pénitents.
Ce qui est vrai n'est pas toujours la Vérité au sens absolu du terme (Rév d'Arès 28/7). En tant que pénitent, il est indispensable d'analyser, de comprendre un acte ou une parole pour les définir bons ou mauvais. En effet, comment pourrais-je avancer en pénitence, si je ne sais pas [distinguer entre] ce qui est nuisible et ce qui est Vrai et qui de facto permettra à mon âme de grandir et ainsi d'amorcer le changement du monde en Bien ? Comment être dans le Vrai ? Comment prendre conscience et donc être lucide sur nos actes pour savoir si on est dans le Vrai ou dans le bruit (Rév d'Arès ii/8) ? Ce n'est pas toujours facile. Comment savoir si j'ai vraiment bien agi ? Si j'aurais pu mieux faire ? Ou si j'étais en-dessous de tout ?
Pour vous donner une idée du dilemme qui cogite dans mes faibles neuronnes, je prends un exemple qui circule sur Internet, notamment sur facebook :
Face à cette image, on se demande : Qu'est-ce que cette forme et de quelle couleur est-elle ? La mauvaise réaction d'un bonhomme de dire : "C'est évident, un carré rouge !" et le bonhomme qui voit l'autre forme de dire: "Vous dites n'importe quoi ! C'est un rond bleu !" La bonne réaction, humble et de non-mensonge pourrait être de dire : "Je vois un carré rouge. Que vois-tu, toi ?" et l'autre de répondre : "Oh je vois un rond bleu." Comment est-il possible que nous voyions deux choses différentes, partant d'un même objet ? Ensuite, les deux bonshommes pourraient chercher une réponse dans un livre ou Google et paf ! Ils ont compris ! Ou alors ils ne trouvent pas et se disent qu'un jour ils sauront peut-être.
Moralité : il ne faut pas être persuadé d'avoir vu juste ou d'avoir raison, on peut toujours être en-deça de ce qu'on croit comprendre ou être. On ne sait pas tout, Dieu seul sait. Ainsi, on peut toujours mieux agir, mieux faire. Aussi, personne ne peut se prétendre mieux qu'une autre, d'où le non-jugement préconnisé (Rév d'Arès 16/14).
La Vérité selon La Révélation d'Arès est dans l'action par le Bien pour le Bien.
Nous, Pèlerins d'Arès, avons décidé individuellement [d'être pénitents] et poursuivons inlassablement notre pénitence (Rév d'Arès 16/17-18) grâce à la volonté, la prière active "non-quémandeuse" et l'enseignement du prophète Mikal où nous prenons la force, le recul, l'humilité, la mesure et la réflexion indispensables au changement progressif de nos pensées et de nos actes mauvais en des actes de plus en plus proches de la Vérité, du Bien et donc dans le sens ce que le Père attend de nous. "Alors, le mal disparaitra de lui-même..." (voir entrée du blog 168).
Nous, les humains, sommes tous imparfaits et nous vivons dans le péché depuis des siècles. Ainsi nous est-il devenu normal ou facile de mentir. Ainsi sommes-nous tombés si bas que l'Appel de Dieu à Arès sonne faux à nos oreilles ensablées par le mal. Ainsi sommes-nous si heureux dans notre confortable suffisance matérielle, sociale et familiale pour refuser d'entendre le Message d'Amour, de Paix, de Pardon et de réveil spirituel que notre Fondateur Originel est revenu nous donner à Arès.
Combien de temps allons-nous encore nous suffire à nous-mêmes, nous laisser dominer par nos envies, nous contenter de nos faiblesses et attendre que nos prestigieux princes, discoureurs heureux, clameurs de mensonges, gouvernent les nations et fassent les choix pour nous ! Comme si certains hommes pouvaient gouverner sur d'autres. Comme si nous n'étions pas tous capables du plus Beau ou du plus Grand. Comme si nous ne pouvions pas tous être libres de nos choix, de nos actes, libres de créer, de nous aimer, de nous compléter, de nous secourir, de nous apprécier, de poursuivre dans la mesure et dans les Pas de Dieu, la Création du monde et l'Ascension de nos âmes par nos pénitences battant à l'unisson, au rythme que notre Père nous a donné, tous ensemble, comme si nous enfantions le monde à naître demain.
Lecteur, je peux te croiser dans la rue ou au local de mission de Bordeaux [rue Montbazon], te parler de ce Message Divin d'Arès. Si tu as soif de ce Message, je te parlerai de ce Message, de ce que sont le Pardon, la Paix, l'Amour, la Liberté absolue au sens de La Révélation d'Arès. Je te dirai ce que j'en ai compris par l'enseignement du prophète Mikal, je pourrai t'expliquer ce que Dieu attend de nous et peut-être sentiras-tu le Souffle de Dieu dans ce qui sortira de ma bouche et de mon cœur. Mais peut-être que je ne te dirai pas tout cela de la meilleure manière qui soit, peut-être que je te mentirai, parce que ma mémoire me trahira mais tu sentiras ma sincérité et si je suis assez humble, à ce moment-là, tu sauras dans ta poitrine que Mikal est le Messager Véridique et que la Vérité, c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et alors tu te chausseras pour l'Ascension.
On a tous à apprendre de la Parole de Dieu, de l'enseignement de Mikal et des pénitents qui forment nos Assemblées, parce que tout seul, on ne sait pas, on peut se tromper, mal dire, mentir, finir par figer des idées, oublier l'Eau qui donne Vie aux actes et dessécher nos voiles (Rév d'Arès Veillée 18) ou pire, engendrer un dogme, une loi et retarder le Jour de Dieu. Vigilance donc !
Myriam B. d'Aquitaine
This is true
Note du blogger : "This is true" signifie "Ceci est vrai".
"Please consider this before talking/typing" signifie "S'il te plaît, réfléchis à ceci avant de parler ou d'écrire".

Réponse :
Ma sœur Myriam, merci pour ce beau commentaire.
Il est exact que "ce qui est vrai n'est pas toujours la Vérité au sens absolu du terme (Rév d'Arès 28/7)", c'est-à-dire au sens de Vérité dans le verset : La Vérité, c'est que le monde doit changer. Parce quj'il y a des vérités immédiates, toutes faites, non progressives, par exemple, pour prendre en exemple le dessin qui accompagne votre commentaire, la paroi du cylindre est orange, la coup du cylindre est bleue. C'est leur vérité immédiate quand on regarde l'image. Mais la Vérité dont parle le verset 28/7 de La Révélation d'Arès sera une Vérité progressive ou graduelle, car elle demandera pour se former complètement des générations et des générations d'hommes. Le Vrai n'est donc pas le même sur l'instant dans les deux cas, mais il le sera un jour. Donc, dans l'absolu les deux cas sont vrais.
On peut comparer le Vrai à la musique. Une œuvre achevée de musique est un tout nommé sonate, symphonie, opéra, chanson, etc. Cependant chacune de ces œuvres est faite de mesures dans lesquelles se trouvent des notes: des rondes, des blanches, des noires, des croches. Ces mesures se succèdent sans arrêt jusqu'à la dernière mesure par lequelle s'achève l'œuvre. La musique est ainsi évolution, elle n'est pas une vérité immédiate. La musique est comme la vie... comme le Vrai. C'est peut-être pourquoi Alfred de Musset disait: "C'est la musique qui m'a fait découvrir Dieu." C'est la suite des notes, l'évolution de l'œuvre, voulait-il dire, mais non Dieu immédiat.
Mais là tout dépend de la façon dont on considère la Vérité, progressivement ou tout d'un coup. Il s'agit en fait de perception, mais non de valeur absolue, car en valeur absolue, la Vérité est la Vérité, vraie, au bout du compte.

14fev16 172C32
"Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi." Je me suis longtemps obstinée à ne pas comprendre cette évidence et à la refuser.
Enfin, j'ai compris. Et mieux, j'ai fini par comprendre aussi que l'on ne discute jamais la parole du prophète.
Parce que rien ne sert de s'obstiner dans l'erreur de ses propres interprétations, puisque la parole de Mikal est la Parole du Père [Rév d'Arès i/12] et si on s'accroche à sa propre lèvre, on lâche fatalement la Lèvre du Père [xxiv/2], cessant tristement d'être un dans soi… [xxiv/1] Tu es deux = mensonge.
Le Père n'a pas pu vous choisir du fait de votre vertu particulière puisque "le tirage au sort" eut lieu avant même votre conception ! et puisque tous les hommes sont pécheurs à l'évidence.
"Moins pire" qu'un autre, je ne le pense pas puisqu'il ne saurait y avoir de "petits pécheurs", ni de hiérarchie dans le mal; puisque le mal est tout ce qui s'oppose au Dessein.
La Révélation d'Arès fourmille de preuves qui attestent ce fait, évident. Entre autres et dès l'abord : Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Et puis Jésus a dû oindre vos lèvres pour que votre parole soit La Parole du Père. Le Créateur vous a même prêté une âme, avez-vous dit, vous laissant le temps de construire la vôtre. Je peux aussi citer le Livre : Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche. La boue coule (de) sa tête ; l'Eau va dans un pli d'argent. (i/13). Et aussi par deux fois: Je lave ton cœur (XLVII/13 et L/1).
La surdité de l'oreille pleine de sable [ii/7] et l'aveuglement de la taupe au fond de son tunnel [23/2], si difficiles à vaincre ! Les deux procèdent d'orgueil, qui est "le mensonge le plus pernicieux", celui que l'on se fait à soi-même.
Et je l'ai fait ! Pénitence, pénitence, pour que l'oreille puisse se remplir de l'Eau Bleue et l'œil de la Lumière, enfin…
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Quel bel et émouvant commentaire, ma sœur Françoise ! J'en suis tout bouleversé. Enfin quelqu'un qui a compris que La Révélation d'Arès elle-même dit, en multiples endroits, que j'ai été certes préparé à ma tâche mais pas par vocation "avant tous les siècles" (comme Jésus supposé "Fils de Dieu"). J'ai été tiré au sort à partir du moment où le Père sachant que tous les hommes sont pécheurs, en a tiré un au hasard parmi tous, en l'élisant avant qu'ils n'entre dans le ventre maternel (Rév d'Arès 4/3), moi, faisant ensuite de moi un prophète, sans oublier de dire : Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta descendance (39/10), à savoir que tous ceux qui s'alignent sur la ligne de vérité et d'action du petit reste que je rassemble (24/1) sont oisillons du faucon (xLv/14), sont aussi prophètes.
Alléluia ! Merci, ma sœur Françoise.

14fev16 172C33
Il y a chez Pascal — je parle des "Pensées" — des remarques faites, comme vous les faites, concernant le problème de la Vérité et du Mensonge.
C'est ce que st-Augustin appelait "la misère de l'homme".
Le mensonge est sans aucun doute le plus gros problème du mal de nos jours.
Pascal s'était engagé vers le milieu du XVIIe siècle comme un de ceux qui voulaient courir la grande aventure de Port-Royal, où sa sœur Jacqueline était moniale. Port Royal courait certes quelques lièvres discutables, mais courait surtout après ce problème de la vérité et du mensonge pour tenter de les résoudre.
Julien T. de Mulhouse (Alsace)

Réponse :
Puisque vous parlez de Pascal, je cite un passage de la biographie que sa sœur Gilberte Pascal épouse Périer avait écrite de son frère Blaise. Comme c'est dimanche j'ai eu un peu de temps pour fureter dans ma bibliothèque et retrouver ce passage qui parle du plaisir qu'avait Blaise Pascal de lire la Bible : "C'était là (dans la Bible) comme le centre de son cœur, où il trouvait sa joie... Il méditait l'Écriture Sainte en priant. Il disait que l'Écriture Sainte n'était pas une science de l'esprit, mais du cœur, et qu'elle n'était intelligible que pour ceux qui avaient le cœur droit."
Avoir le cœur droit, c'est aimer par-dessus tout la Vérité, et donc Pascal disait que pour ceux qui n'ont que mensonge en tête la Bible n'était pas intellligible. Je suis d'accord avec Pascal : Il y a deux façons de lire la Parole, quelle qu'elle soit, avec le Bien ou avec le Mal dans le cœur. La Vérité n'est donc pas perceptible par tout le monde. Seul celui qui a, comme disait Augustin d'Hippone, conscience de sa "misère" trouve l'amour, le pardon, la paix, la libre intelligence dans la Parole. Les autres y voient n'importe quoi.
Mais c'est là un sujet important sur lequel je n'ai ni le temps ni l'espace de m'étendre ici.

14fev16 172C34
Les solutions que proposent les politiques et les religieux sont toujours des mensonges, flatteries, calculs, au mieux des demi-mensonges ou demi-vérités.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'existe pas de solutions durables de masse aux problèmes existentiels de l'être humain !
Chaque être humain a sa propre individualité, son propre parcours, ses propres expériences, etc., et il est illusoire et vain de croire et de faire croire l'inverse !
D'ailleurs, c'est ce qui fait la grandeur (et aussi la bassesse..) de l'homme, c'est l'épée [Rév d'Arès 35/14] à double tranchant que le Créateur a mis dans l'homme, son libre arbitre !.
Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a des pièges, tel le mensonge sur soi-même (à mon avis aussi le plus pernicieux des pièges.) qui peut être un piège mortel pour l'âme ! L'homme ainsi piégé, berçé d'illusions sur lui-même, ne se rend pas compte qu'il se coupe lui-même de la seule source qui lui donne la vie !
Ainsi je pense même qu'il n'y a pas de petits mensonges, il y a mensonge ou pas.
Il y a peut-être des illusions plus ou moins grandes, c'est vrai..
Il est sûr aussi que beaucoup de mensonges sont causés par la peur, peur de ne pas être apprécié, peur de manquer, peur d'être seul, peur d'être différent, peur de l'étranger, etc.
La peur et le mensonge sont intimement liés, les puissants étant passés maitres dans l'art de distiller cette peur qui entrainera inévitablement cet état de mensonges permanent.
Plus les gens moutonniers écoutent les puissants, plus ils sont entravés par les chaînes de la peur qui les entraîne dans l'abîme de la mort spirituelle.
Mais pour les puissants, qui eux aussi sont des hommes (!) , leur principale peur est de perdre leur domination matérielle. Toute leur cour médiatique servile les assiste dans cette tâche sordide, tels des moustiques tournant autour d'une lampe qui finira par les bruler, c'est pathétique...
C'est aussi la raison pour laquelle ils voient d'un mauvais œil le développement de sites d'informations alternatifs qui informeraient plus objectivement le public. Et, suivant des outils de propagande bien huilées, le meilleur moyen étant de traiter ces sites de sites complotistes, le travail étant de discréditer le plus possible les voix "discordantes" à la voix officielle.
Pour ceux qui s'en souviennent, on a vu leur campagne de propagande de "Je suis Charlie" et la manière dont était traités ceux qui ne s'y soumettaient pas volontiers. Malheureusement, leur travail (car celà les inquiète) ne s'arrête pas là ; les exemples foisonnent.
Mais tout ceci montre clairement qu'ils ont peur eux aussi, ils sentent que les évènements ne suivent pas le cours prévu par eux, mais ils ne savent pas bien pourquoi.
Mais la portée de leur action s'arrête là, étant donné qu'il n'ont aucune intelligence spirituelle, ils ne peuvent donc pas voir les conséquences du mouvement arésien par exemple et de ceux qui ne craignent pas pour eux, animés d'une force et d'une foi qui dépasse leurs courtes vues intellectuelles, donc qu'ils ne comprennent pas.
Celà étant dit, je ne pense pas qu'il faille se focaliser sur tel ou tel homme politique, car c'est en fait un système qui vacille entièrement, les hommes représentant ce système ne sont finalement que des pions dans ce système — La queue de vache qui mugit [Rév d'Arès xxxv/2].
L'exemple de Mr Obama en est une bonne illustration, car même s'il doit être un homme relativement intelligent (spirituellement parlant), il ne peut changer le système auquel il appartient, ce système qui l'a mis au pouvoir,  ce qui tendrait à prouver qu'on ne change pas un système de l'intérieur, le système étant plus fort qu'une seule volonté..
On peut prendre Mr Hollande ou Mr Sarkhosy en exemple aussi. Aucune importance et aucune véritable différence, ce ne sont que des éxécutants au service d'un système basé sur les guerres et les spoliations, les petites différences de politique ne représentant que des intérêts et des groupes d'interêts différents suivant l'époque.
Celà peut être une réponse à ceux qui pensent et envisagent que l'on peut changer la politique en faisant de la politique même "autrement". Je crois que même avec la meilleure volonté du monde, celà est impossible...
Cela dit, je peux me tromper, j'aimerais me tromper..
On ne change le monde qu'en abandonnant complètement la politique et l'esprit religieux, et on ne dit le Vrai [Rév d'Arès xxxiv/1-4] qu'en abandonnant complètement le mensonge...
C'est une tâche extrêmement difficile (à tout le moins !), un travail de géants, qui demande beaucoup de courage, un combat quotidien ingrat, impossible pour certains, utopique pour d'autres, mensonger pour les idiots, mais pas pour ceux qui vous suivent et qui ont pris la mesure du Message délivré à Arès, des fins dernières de l'homme sauvé,  et de Son Messager.
Olivier G. du Rhône

Réponse :
Voilà un très beau et intelligent commentaire. Merci pour lui, frère Olivier.
Je projette de me rendre à Lyon cette année. Je ne sais pas à quel moment ; j'ai tellement à faire qu'il ne m'est pas facile de fixer un calendrier, mais j'espère vous y rencontrer.
Votre commentaire me rappelle — oh! certes d'assez loin, mais il y a quelque chose de similaire dans le ton — ces lignes de Georges Bernanos que je suis allé tout à l'heure, en farfouillant, retrouver dans ma bibliothèque, heureux que ce livre: "Scandale de la Vérité" n'ait pas disparu dans l'holocauste, que je dus faire, de très nombreux documents et ouvrages quand il me fallut quitter Arès pour Bordeaux :
"Le scandale n'est pas de dire la vérité, mais de ne pas la dire tout entière, d'y introduire un mensonge par omission qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu'un cancer, le cœur et les entrailles. Je sais qu'un tel propos fera sourire un grande nombre de dignitaires d'Action Catholique et de prélats politiques. Mais moi, je ne me lasserai pas de répéter à ces gens-là que la vérité ne leur appartient nullement, que la plus humble des vérités a été rachetée par le Christ [Jésus, pensez Sermon sur la Montagne]... Quand je vous vois tripoter une vérité de vos doigts agiles, de vos doigts d'escamoteurs, de vos doigts sacrilèges, je sais ce que vous profanez, entendez-vous, c'est vous-mêmes qui me l'avez appris au catéchisme."

14fev16 172C35 
Si j'ai bien compris, ce que vous voulez dire, c'est que la vérité a complètement perdu pied dans le monde, que la vérité n'est plus que relative, quand lle existe encore.
Il y a peut-être là une explication de cette sorte de vénération sacrée que les savants et les scientifiques (les vrais) portent à la vérité scientifique, celle qui ressort des recherches dans la nature et les laboratoires et des preuves des lois physico-chimiques. "Je ne crois qu'à ce que je vois" n'est pas si bête que ça dans le monde de mensonge et de vérité qui, même seulement partiels, sont calamiteux, parce qu'on ne sait plus vraiment quoi croire, quoi suivre, et qui est maintenant le nôtre.
Vous avez raison, en dehors de cette vérité scientifique — 1 + 1 = 2 — la vérité est relative.
Donc, même si par voie de conséquences le mensonge est relatif lui aussi, il est mensonge et sur une base de mensonge il est impossible de reconstruire un monde de lumière et d'intégrité. Où est la lumière ? Ou est l'ombre ? On ne sait plus.
À moins, évidemment, que votre plan de mettre l'humanité à la pénitence fonctionne et réussisse !
J'ai du mal à croire en Dieu, mais à cela je crois. Si c'est vraiment Dieu qui vous a dit cela, bien que je n'aie rien lu de pareil dans La Révélation d'Arès, alors je pense qu'il peut exister Quelque Chose qu'on pourrait appeler Dieu ou, comme le dit La Révélation d'Arès, le Père, le Père de l'Univers, ce que j'appellerais l'Énergie de l'Univers. Dans une réponse, je ne me souviens plus où, vous disiez qu'Einstein disait: "Je ne suis pas croyant, mais je crois à la vie après la mort, parce que la vie est énergie et qu'aucune énergie ne meurt. Elle ne fait que se transformer."
Votre blog est très intéressant. Il porte au moins son lecteur à réfléchir à des choses auxquelles les hommes ont cessé de réfléchir.
Stanislas

Réponse :
J'ai connu un Stanislas parmi nous, mais il a disparu depuis près de vingt ans. Peut-être est-ce vous ?
Vous avez dit ce qu'il faut dire en toute honnêteté : "(Si la vérité n'est plus que relative), le mensonge est relatif lui aussi, (mais) il est mensonge et sur une base de mensonge il est impossible de reconstruire un monde de lumière et d'intégrité. Où est la lumière ? Ou est l'ombre ? On ne sait plus."
C'est de cette pénombre : Vérité relative + Mensonge relatif = Mensonge tout court, qu'il nous faut ressortir vers la Lumière. C'est cela, parce que le Bien absolu ne peut reposer que sur la Vérité absolue.
Oui, mais, comme je l'ai fait remarquer à Myriam (172C31) : "La Vérité dont parle le verset 28/7 de La Révélation d'Arès sera une Vérité progressive ou graduelle, car elle demandera pour se former complètement des générations et des générations d'hommes. Le Vrai n'est donc pas le même sur l'instant dans les deux cas, mais il le sera un jour."
Même si, "dans l'absolu les deux cas sont vrais", il y a quand même non une relativité, mais une progressivité à considérer, parce que Dieu est hors du temps, mais nous, nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et rien ne se fait sur l'instant. L'homme tombé dans le péché est faible (36/5), emporté dans le remous des désirs et des attraits des êtres et des choses éphémères, de la soif de dominer, de réussir matériellement, de suivre les modes, de penser "comme tout le monde", et il ne trouve de vérité que dans ces attractions et fascinations tellement qu'il en meurt tantôt par le vertige de risquer sa vie à la guerre ou dans tous les dangers, tantôt parce qu'il se dit : Je dois mourir, comme si c'était un ordre péremptoire de la nature sans échappatoire possible. L'homme moderne ne peut même plus croire, sauf certains dans quelques régions du Globe, qu'une Toute Puissance ne demande qu'à partager son Bien avec lui, pourvu, bien sûr, qu'il revienne lui-même au Bien. Cette Vérité-là, nous avons énormément de mal à retrouver les quelques humains qui la partage déjà ou encore dans leur cœur.
Je suis heureux que vous y réfléchissiez, frère Stanislas, car j'imagine que vous vous comptez parmi ceux que ce blog "porte au moins... à réfléchir."
Merci pour votre commentaire et, si vous le souhaitez, donnez-moi votre adresse afin que je vous indique la mission la plus proche de chez vous.

15fev16 172C36 
Amour du coupleNazih H. du Moyen Orient

Réponse :
Très belle façon de dire que l'amour s'entretient comme tout dans ce monde et que c'est ainsi qu'il croît et embellit. L'amour du couple est comme l'amour évangélique, l'objet d'un devoir et d'un soin constants. Alors, il peut atteindre une chaleur, une lumière d'une incroyable intensité.
C'est apparemment sans rapport avec la présente entrée 172 "mensonge", mais le rapport existe :
L'amour d'attirance peut difficilement durer sur le mensonge. Il faut la vérité entre l'époux et l'épouse pour qu'un amour d'attirance devienne un amour de fusion, d'intensité, un pied mis sur l'immense étendue de l'immortalité. Il faut la vérité dite, mais aussi acceptée car l'un des deux peut avoir quelque chose à avouer de sa vie avant la rencontre avec l'aimé(e) ou même durant sa vie avec l'aimé(e) et l'autre doit l'accepter.
Autrement dit, l'amour des époux doit être un partage total, une connaissance et une confiance absolues. L'amour du couple a sa vie propre, mais qui inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a lieu à côté. Cette vie propre, si elle est totale, est une construction précieuse, un trésor sans prix. Un couple, c'est un monde qui recommence en pleine connaissance du chaos par quoi il commença et de l'univers qui l'entoure.
S'il y a méfiance, réserve, bref, si l'ombre d'un mensonge flotte sur le couple, l'amour d'un couple reste un amour d'attirance ou une union de nécessité et il est rétréci, vulnérable, même s'il dure. un peu ou complètement. En tout domaine le mensonge réduit, bayonne, muselle, brise, mais l'amour répare tout si le mensonge avoué et accepté devient une vérité dans le couple, car l'aveu du mensonge est preuve d'amour tout comme l'acceptation du mensonge avoué est un acte de pardon, donc d'amour. C'est pourquoi les époux doivent avoir les deux amours: l'amour romantique et l'amour évangélique.

15fev16 172C37 
Face au mensonge généralisé de notre monde, la recherche inlassable de la vérité est le seul trésor valable, pour sortir de l’asservissement.
La Vérité c’est que le monde doit changer’ dit la Révélation d’Arès [28/7]. Percer la croute du faux, devenu la névrose de notre temps, (normose [?]),  pour découvrir la Vie jaillissante, libre et "Autre" ;  l’Eau Bleue !  Le Vrai est un jardin dans le tête [Rév d'Arès ii/9]. Le mensonge, comme la Vérité,  est en nous et  à l’extérieur de nous. Mensonge, quand notre petite voix intérieure dit non à ceci ou cela, et que je le fais quand même.... Mensonge, lorsque j’accepte, à contre-cœur, une norme collective x, y, z,  qui me conforte dans la vallée grasse [26/4] sans conscience, au lieu de prendre  les sentiers chevriers  vers les Hauteurs [25/4-5], qui me demande de chercher encore et encore !
Ma première lecture de La Révélation d’Arès m’a éclairée de façon décisive sur les mensonges et les superstitions des religions. Un autre mensonge que j’ai découvert  très clairement au cours de mon expérience et par l’expérience, est celui de l’agro-alimentaire. Je m’éloigne peut-être apparemment de la spiritualité, mais étant donné que l’on a un corps physique, il nous faut en prendre soin, car sans la santé du corps, il est difficile de partir à la moisson des épis murs !  Dans le passé je souffrais de fatigue chronique et autre troubles tels que vertiges invalidants, maux de tête, nausées. Refusant les béquilles chimiques proposées par la médecine dominante qui ne soignent pas mais soulage (ce qui peut être nécessaire parfois) et camoufle le mal, je choisis de prendre ma propre santé en main. Je cherche ailleurs. J’ai  commencé alors une révolution alimentaire progressive,  personnelle,  qui me redonnais de l’espoir de changement, et m’inspirais, il y a de cela quelques années et se résume grosso modo en ceci. : "Que ton alimentation soit ton unique médecine," disait Hippocrate, "et ta médecine ton alimentation."
Permettez-moi de donner ici certaines références ‘phares’ de personnes qui pratiquent ce qu’elles disent, et qui parlent à partir de leurs expériences réussies, qui m’ont inspirées dans mon parcours d’auto-guérison, pour les  frères et sœurs qui seraient  intéressés par la question. Un tilt [?] essentiel du retour à une santé par l’alimentation, s’est faite  en  visionnant
(1 —) les  (très nombreuses) vidéos sur you tube, de Thierry Casasnovas, (site régénère, ou régénéres­cence).
2 —  Une vidéo qui  témoigne de la  longue expérience en la matière, d’Irène Grosjean : "La vie en abondance".  3 — Les vidéos et le livre "Eat" ("Mangez" en français) , de Gilles Lartigot,  aussi très fouillés et inspirants.
4 — Je trouve aussi le site "veg an ’bio" très éclairant.
5 — Le livre (poche) "L’enquête Campbell : Les aliments qui tuent et ceux qui peuvent vous sauver la vie."  des professeurs T.Collin Campbell et Thomas M. Campbell, m’a définitivement  libéré  du  mythe  (encore un)  qui dit qu’il est indispensable de manger de la viande et des sous-produits animaux, pour être ‘fort’, avoir de bons os, et être en bonne santé.  Mensonge ! Le professeur Campbell, ayant vécu lui-même dans le lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3) (comme vous, frère Michel) des hautes sphères de l’agro-alimentaire, a refusé de participer à ce mensonge médiatique organisé et a tout fait pour dire la vérité au public selon ses moyens.
Pour faire très court : Les aliments frais (fruits et légumes), si possible crus et biologiques, préparés à la maison, (jus, smoothies, à la croque, salade) et céréales germées (sans gluten ; ‘glu =colle), pains esséniens (pains cuits au soleil !)  et oléagineux, sont les seuls aliments dont notre corps a réellement besoin.
Le reste est falsification de l’industrie alimentaire, des mensonges, nocifs sur le long terme, acidifiant et générateur de maladies. Il suffit de voir l’épidémie d’allergies et de malaises en tout genre aujourd’hui.   L’agroallimentaire, là aussi, crée de la désinformation pour brouiller les pistes. Mais pour moi, il n’est plus question de revenir en arrière.  
Le bien — être acquis est trop précieux [?]. Il me permet de vivre  une vie de plus en plus active au service de la Vie. Oui, c’est fini les produits laitiers, (addiction), fini la "glue" (blé) qui colle aux intestins, (addiction aussi).  Fini les produits animaux en tous genre ! Mais quel mieux-être !
La vérité est là, dans le concret !  Résultat, aujourd’hui, je me sens de plus en plus légère dans mon véhicule-corps, plus joyeuse, l’esprit plus clair,  plus alerte, plus créative. Ce processus n’est pas fini, il ne fait que commencer !  La fatigue chronique est un vieux souvenir. Les douleurs articulaires disparaissent. Adame va alors comme l’onde de la main à Ma Main, sur son chaume bouillonne la moelle [Rév d'Arès xxxv/20]’. J’ai l’impression de rajeunir. Je mange du vivant, du frais, du sain, et c’est dé-li-cieux !
Je perçois que cela se rapproche fort probablement de la nourriture terrestre, délicieuse, que le Créateur à prévu pour Adame ;  les aliments tels que la nature l’a prévu, simplement.
Dernier détail de taille ! : J’ai compris que la transition vers cette alimentation végétale ne peut se faire que progressivement, avec mesure et patience, sinon, gare à l’échec (Échec = crise de détoxination trop importante voire insupportable)  et au découragement.
Nos corps sont intoxiqués depuis bien longtemps, il faut de temps à la matière pour revenir en arrière.
Pour changer le monde, il faut  se changer soi-même.
Pour devenir des hommes du temps qui vient, debout, il nous faut devenir rayonnant, et en  bonne santé !
Cela a été mon combat, la vérité  qui m’était nécessaire de découvrir et mettre en pratique.  Cela me permet aujourd’hui de vivre plus pleinement, au service de l’Être, de la Vie, du Père de l’Univers.
Et de plus, sur ce plan  matériel et empirique, donner envie aux autres de se changer, (plutôt que subir la maladie) , se prendre en main, et ainsi contribuer au changement du monde vers plus de vérité et de joie !
 Véronique C. la petite souris de Belgique.  

Réponse :
Ma chère sœur Véronique, je suis heureux que le régime que vous décrivez vous ait redonné la santé en faisant disparaître tous les maux dont vous souffriez. Je connais comme vous bien des personnes auxquelles ce régime ou d'autres régimes ont permis de donner à la chair la  bonne santé dont elle a besoin.
Mais, en ce qui me concerne, l'essentiel n'est pas là. L'essentiel est la pénitence, la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence du cœur, même chez un homme ou une femme peu regardant pour son régime alimentaire. J'ai depuis quarante-deux ans connu des frères et des sœurs qui étaient alcooliques, gros fumeurs, gros mangeurs et qui malgré leurs problèmes de santé, car ils en avaient, sont devenus des humains de Bien. et ceux d'entre eux qui nous ont quittés ont trépassé avec une âme.
De plus, ce genre de régime ne réussit pas à tout le monde. Je suis dans ce cas. Comme je fais depuis assez longtemps de la tension artérielle je me suis soumis à des régimes draconiens qui, certes, faisaient baisser ma tension, mais me mettaient dans un état défavorable à ma mission. J'ai maintenant 86 ans, j'en aurai 87 dans cinq mois, et je ne travaille encore plus que douze à treize heures par jour, mais j'ai travaillé dix-sept heures longtemps et il me fallait des forces que les régimes que je suivais ne me donnaient pas. Il n'y a rien à faire,:il faut des protéines pour tenir le coup quand on est continuellement en surcharge de travail. Je prends depuis vingt-quatre ans des médicaments allopathiques contre la tension que je supporte très bien et qui me maintiennent à un bon niveau. De plus, la médecin a effectué sur moi en décembre 2014 une chirurgie à cœur ouvert pour changer ma valve aortique fichue, ce qui m'exposait à une mort subite très probable, et je ne peux que me féliciter de ce que fait la médecine.
Voyez-vous, ma sœur, il ne faut pas parler trop vite de mensonges dans ce domaines.Il y a des choses que la médecine prescrit et qui ne conviennent pas à tout le monde, j'en conviens, mais les médecins qui les ordonnent ne sont pas pour autant menteurs. Ils ont leur pratique. D'autres sortes de médecines ont les leurs.
Mais les prescriptions que vous donnez ici aideront peut-être certains d'entre nous. Merci.

16fev16 172C38
J'ai le réalisme catholique, chrétien, que le pape François vient de ré-affirmer au cours de son voyage. C'est du solide ! Vous, c'est du fragile !
Vous, vous n'avez que la foi, laquelle dans votre cas est une illuminattion sans doute sincère mais dangereuse.
J'ai la morale chrétienne. Je suis agent des impôts et j'exerce mon métier avec une honnêteté morale.
Et vous, exercez-vous votre soi-disant prophétisme à partir de la vérité que professe la morale chrétienne, celle des Évangiles, ou bien exercez-vous ce "prophétisme" dans la folie d'une foi insensée ?
J'ai vérifié votre situation fiscale. Tout semble en règle. On ne peut vous accuser de malhonnêteté ou d'enrichissement, mais je me demande si votre folie n'est pas pire, beaucoup plus périlleuse pour ceux que vous entraînez dans le bas-monde des chimères.
Je ne perds pas mon temps à lire votre Révélation d'Arès qui s'ajoute aux bibliothèques remplies depuis l'Antiquité païenne des innombrables prétendus "messages" du Ciel.
Et vous avez l'aplomb de traiter de mensonge tout ce qui n'abonde pas dans le sens de votre discours.
F. du Centre

Réponse :
F ! Encore un anonyme !
Vous vous attribuez un "réalisme chétien", mais je crains que vous n'ayez bientôt plus assez de foi pour distinguer entre foi et morale. Vous avez probablement votre morale, mais vous ne me semblez pas savoir ce qu'est la foi. La foi, disait Jésus, quand on en a assez, gros comme un grain de sénevé, c'est ce qui peut déplacer des montagnes (Matthieu 17/20) ou déraciner un mûrier et le replanter dans la mer (Luc 17/6), c'est-à-dire réaliser ce que les "réalistes" comme vous qualifient d'impossible. La morale, c'est ce qui peut déplacer un sens, comme donner à l'impôt le nom de vol et au vol le nom d'impôt. Le fossé entre foi et morale est très large et profond. Nous réussirons notre mission parce que nous avons la foi, tandis qu'avec votre morale vous ne sauverez pas ce monde de la catastrophe qui l'attend.
La Révélation d'Arès, que je vous invite à lire  — comment rejeter une Parole qu'on n'a pas lu ? — appelle l'homme au Bien, Qui seul le sauve. Elle donne à l'acquisition de ce Bien le nom de pénitence. C'est ce qui est déjà contenu dans Le Sermon sur la Montagne. Lisez-vous Le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) et surtout l'appliquez-vous ?
Il n'est besoin que d'un court dressage des enfants pour faire un catholique, ou un musulman, ou un juif, au lieu que la naissance d'un pénitent et la création de son âme sont lentes et difficiles, non parce qu'il est difficile de passer par le "mond des chimères", lesquelles me semblent plutôt de votre côté, mais parce qu'il est difficile de passer du pécheur au pénitent. Il faudra des générations (Rév d'Arès 24/2) pour reformer une société d'humains de Bien enfin libres (10/10) de la morale qui leur fabriquent depuis de siècles religion et politique.
Oh ! je n'ignore pas l'ambiguïté du concept de foi, mais je sais qu'est irréparable le concept de foi chrétienne, musulmane, juive ou autre quand elle est la "propriété" d'une religion et qu'ainsi elle devient obscurité et sommeil. C'est pourquoi La Révélation d'Arès ne nous invite pas à devenir chrétiens d'église ou musulmans de mosquée ou juifs de synagogue, mais a prendre une autre voie, celle de la pénitence, qui est toute simple.

16fev16 172C39 
Merci, Nazih, pour cette belle photo [172C36] et son commentaire.
Merci, frère Michel, pour votre belle réponse que vous avez prolongée dans votre blog michelpotayblog.net.
Je vis mon couple dans cette forte intensité et ressens cet infini bonheur proche de l'immortalité.
Merci de nous prêter vos mots pour parler de cet état indicible.
Annie L.-J. d'Ile de France

Réponse :
Je ne peux qu'être doublement attendri par votre commentaire puisque c'est à Arès qu'a commencé votre belle histoire d'amour avec Bernard, à Arès qu'est née Aïcha. De tout cela nous nous souvenons et tout cela nous l'évoquons, sœur Christiane et moi, quand nos esprits s'en vont flotter à reculons sur cette période héroïque d'une autre histoire, celle du mouvement des Pèlerins d'Arès, dont vous avez été des pionniers, vous Annie et frère Bernard, votre époux.
Vous avez été, tous les deux, soucieux de conserver et d'affermir votre liberté de foi et d'action dans le sillage de La Révélation d'Arès. Vous avez voulu penser et faire selon votre conscience sans défaillir et vous l'avez réussi. De la Parole d'Arès vous avez été pénétrés jusqu'à la moelle et vous avez toujours compris, sans jamais en douter, que suivre et enseigner La Révélation d'Arès, c'est suivre la Voie du Bien, c'est travailler à sauver le monde de l'empire du mensonge sous lequel il vit.
Et votre amour à tous les deux est une force qui s'est ajoutée aux autres forces nécessaires pour changer vos vies et changer le monde.

17fev16 172C40
Nouvelle vidéo :

Retrouver le Bien (Rév. d'Arès xxxiii/11) par guyHarmonie

Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette nouvelle vidéo.
Je la trouve très bien. Elle peut être utilisée comme vidéo de vitrine ou comme bref thème à l'écran intérieur du local de mission, quand on reçoit des nouveaux.

17fev16 172C41
Votre entrée 170 appelle à une année 2016 sans rage, comme si vous sentiez que cela allait de pire en pire.
Or, le monde va de plus en plus mal.
Voila le résultat d'une politique mensongère, voici une vidéo (2.48mn) choquante d'une femme de 74 ans qui se fait brutaliser, jeté à terre, menotté par des policiers. Il est bien évident que si cette dame avait été la maman de l'un de ses policiers, ils ne l'auraient pas touché. Voila jusqu'où va le mensonge, il dresse les hommes contre eux, J'appelle la Main du Père sur cette pauvre dame et toutes celles et ceux qui souffrent des injustices du système du mal.
Et tout cela pour une barrière jeté à terre:
Elle a été arrêtée, mise au sol, menottée, emmenée au poste de police et placée en garde à vue pour être  interrogée. Katia Lipovoï n'imaginait pas cette séquence lorsqu'elle est allée manifester ce matin à proximité de son domicile dans le quartier de Beaulieu avec d'autres militants de son association. Tous protestent contre le projet de la mairie qui prévoit l'abattage de 98 platanes fragilisés par différentes tempêtes et coups de vent.
Elle regrette maintenant d'avoir secoué et fait tomber une barrière de sécurité derrière laquelle les policiers se trouvaient. D'où leur intervention. Son arrestation spectaculaire a été filmée et photographiée par plusieurs journalistes qui s'étonnaient du niveau de force employé pour maîtriser un petit bout de femme sans grand danger.
"Pendant la garde à vue, explique-t-elle, ils ont voulu me faire signer une déposition selon laquelle j'avais agressé un policier. J'ai refusé en leur expliquant que je m'étais simplement débattue parce qu'ils me faisaient mal." Elle sera finalement relâchée à 17 heures avec une convocation pour se rendre en avril prochain devant un tribunal qui pourrait la condamner à payer une amende.
Votre entrée 170 appelle à une année 2016 sans rage, comme si vous sentiez que cela allait de pire en pire. Le monde va de plus en plus mal, voila le résultat d'une politique mensongère, voici une vidéo (2.48mn) choquante d'une femme de 74 ans qui se fait brutaliser, jeté à terre, menotté par des policiers. Il est bien évident que si cette dame avait été la maman de l'un de ses policiers, ils ne l'auraient pas touché. Voila jusqu'ou va le mensonge, il dresse les hommes contre eux, J'appelle la Main du Père sur cette pauvre dame et toutes celles et ceux qui souffrent des injustices du système du mal.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
J'ai pu visionner la vidéo, mais je n'ai pas pu la télécharger.
Je pense qu'elle a été prise avec un smartphone et je l'ai enregistrée en mp4, mais quand je veux la visionner une fenêtre s'affiche disant "Ce format n'est pas pris en charge." Je ne suis pas assez fort en informatique pour l'afficher ici, par conséquent.
Que puis-je en dire ? Que je ne comprends pas que ce capitaine de police ou de CRS (je ne sais pas les distinguer) au lieu de tenter de calmer cette vieille dame, petite et pas très costaud de surcroît, quoique particulièrement excitée, l'agrippe et la maîtrise comme un voyou violent.
Cela montre à mes yeux qu'il y a non pas ici mensonge, mais caractère atrabilaire, en tout cas maladresse brutale chez l'officier de police. Il y a sans nul doute aussi un manque total de formation, car on peut être policier et être galant homme tout en étant ferme. J'ai noté que les policiers moins gradés autour du capitaine avaient vraiment l'air gêné, notamment j'ai entendu les deux (un adjudant et un sergent) qui, sur ordre du capitaine, ont passé les menottes à la dame plaquée au sol lui parler gentiment tandis qu'ils la relevaient et la conduisaient au panier à salade. Il n'y avait pas que des brutes sur place.
Un pénitent doit aussi savoir aimer et pardonner les policiers. Ce genre de fait divers est évidemment commun dans notre mande brutal et ce n'est pas en portant des accusation brutalement qu'on arrivera à quelque chose.

17fev16 172C42 
Poussière, je ne sais rien, bien sûr, par rapport à l'immensité de ce qui existe, mais dire je ne sais rien est-ce exact ?
Je sais juste trois fois rien et trois fois rien c'est quelque chose ! (voir l'humoriste Raymond Devos).
Par exemple "Je suis" est le Vivant dont j'émane, "Je suis" m'appelle pour des noces avec le Bien et non avec le lion de la nuit (Rév d'Arès vii/7) et son animalité sauvage et brutale que je peux transcender avec la pénitence. Noces avec le Bien pour continuer ensemble la Création.
Pour cela "Je suis" me montre, pour que j'en sorte, les multiples conditionnements que j'ai subis, ainsi que mes semblables, de la part des structures religieuses ou politiques dans lesquelles j'ai grandi; structures qui puent comme des boucs et que leurs chefs qui sont le mensonge du mensonge, affirment et veulent nous faire croire qu'elles sentent très bon (xviii/9) et qu'il faut les vénérer et leur obéir sinon..!
Heureusement existent l'Homme de Dieu, Michel,  et tous les rappeleurs du Vrai, justes et doux, qui sont mis à l'épreuve par le mensonge et l'outrage (Rév d'Arès 36/22). Mais toutes ces bouches qui crient des mensonges, des blasphèmes et des insanités (31/15) finiront par se fermer, noyées sous l'avalanche de malheurs qu'ils auront déclenché ou si nous ne nous découragerons pas, le petit reste grossira d'auditeurs lassés qui auront soif de la Vérité, "lente et constante quête" cette Eau Vive par vous renvoyée (30/3).
Marie-Hélène F du Limousin. 

Réponse :
Voilà un commentaire qui est tout à la fois humble — "poussière, je ne sais rien... — et triomphal — "heureusement existent l'homme de Dieu... et tous les rappeleurs du Vrai" — et je l'aime beaucoup. Merci pour lui, ma sœur Marie-Hélène.
Hier soir je regardai un film racontant un épisode célèbre de la vie de Martin Luther King, la fameuse marche de Selma. Le film s'intitule "Selma", d'ailleurs. Vers la fin du film, alors que King a reçu des renforts de tous les hommes de religion, catholiques, orthodoxes, juifs, et qu'il fait une marche avec eux sur le pont qui mène de Selma à Montgomery en Alabama, il voit la police s'écarter pour les laisser passer, mais il s'arrête, s'agenouille, prie quelques instants, puis renonce à aller plus loin et retourne en arrière. Les participants ne comprennent pas: "Pourquoi, alors que nous allions gagner contre l'État d'Albama, êtes-vous retourné en arrière ?" King qui, comme vous est "poussière et ne sait rien" a été simplement prudent face à son ignorance de ce qui pourrait se passer, parce que la police s'était écartée mais n'était pas partie. Il a pensé que les policiers pourraient intervenir quand le cortège passerait à leur hauteur et il dirait plus tard: "Je préfère voir mes frères déçus plutôt que blessés ou morts."
King montre ainsi qu'il est à la fois humble — l'humilité est source de réalisme — et triomphal, car le seul fait que les policiers s'écartent lui suffit. Il sait l'atmosphère très surchauffée, il ne veut pas pousser ce qui serait peut-être une provocation. Il considère avec sagesse qu'il a assez gagné pour ce jour-là. Le fait est que cet épisode montra un réel fléchissement de l'autorité d'Alabama envers les noirs non-violents et que les bureaux d'enregistrement des noirs comme électeurs s'ouvrirent enfin devant eux un peu plus tard. King montra qu'il avait vraiment l'intelligence du cœur et qu'il savait aimer, car ces policiers, même égarés, étaient aussi des créatures de Dieu.
Vous êtes une sœur pleine de sagesse. Merci.

18fev16 172C43
J'est corrigé ma vidéo, frère Michel.
J'ai raccourci les temps entre les textes pour leur donner plus d'unité et arrangé au mieux l'horizon marin
http://www.dailymotion.com/video/x3sq7np_retrouver-le-bien-rev-d-ares-xxxiii-11_people
(on peut voir cette vidéo en 172C40 ci-dessus)
Ceci dit,
Étudier le mensonge peut aider à comprendre les contradictions mais peut aussi le justifier.
C'est ce qui se passe bien souvent dans ce monde où l'ambition, la concurrence, la compétition ont une si grande place. Ce n'est pourtant pas dans la lumière que l'on peut cacher, tromper ou manipuler les gens mais dans l'ombre. Le mensonge trompe les autres et divise l'homme en lui comme autour de lui. Des scandales éclatent ici et là c'est inévitable. Quand la mensonge est démasqué et que la vérité éclate, elle le fait généralement dans la violence et les cris.
Si tout le monde décidait d'arrêter de mentir ou faire semblant, je suis sûr qu'il y aurait une grande révolution car beaucoup de système de profit et d'exploitation ne pourraient plus fonctionner comme il le font actuellement.
Je parle ainsi et pourtant même au niveau social aussi petit où je me trouve, dans l'échelle des degrés et des succès auquel porte le monde [Rév d'Arès 2/20], je me suis aussi pris en flagrant délit de mentir à une cliente la semaine dernière alors que tonnait encore dans mon esprit cette nouvelle entrée intitulée mensonge.
Cette cliente ouvre normalement son magasin à 10 h 30 et arrive souvent en retard, cela m'oblige à repasser parfois jusqu'à 3 fois : à 11h, puis 12h, 13h30.  Jeudi dernier je tente ma chance vers 11h30 et je la vois devant la grille de son magasin toute rouge. Un vélo était attaché à sa grille avec un antivol et elle ne pouvait l'ouvrir pour rentrer. Elle racontait son histoire exaspérée aux gendarmes, puis à la police, aux pompiers, par téléphone, qui tous répondirent qu'il ne pouvaient rien faire étant donné qu'elle est propriétaire et qu'il n'y avait pas eu d’effraction. Les pompiers lui ont conseillé de trouver une grosse pince pour libérer la grille en coupant l’antivol. Exaspérée elle se tourne vers moi et me demande si je connaissais quelqu'un qui a ce type de pince. Je connaissais quelqu'un effectivement. Je lui demande : qu'allez vous faire du vélo ? Elle me dit sur le ton du bon débarras, oh il n'y aura qu'à le mettre là ! C'était contre le mur de la ruelle adjacente. Alors, "window cleaner" lui a menti, les lèvres pincées dans le menton, d'un signe de la tête et l'air désolé : non ( je ne connais personne ). Le soir, j'y pensais encore...
Le lendemain la cliente me dit que pendant qu'elle était partie avec un ami chercher la pince en question, le propriétaire du vélo était revenu le récupérer.
Avec le recul, je me suis dit que si la franchise avait pris le pas sur la facilité j'aurais pu simplement dire au risque de lui déplaire : si on arrive à libérer la grille,il faudra rentrer le vélo dans le magasin en attendant que son propriétaire revienne. Il perdra un antivol mais sera au moins sûr de retrouver son vélo.
Les mensonges tissent le filet de l'oiseleur quand chacun, du plus petit au plus grand en fait de même à l'infini pour prendre sa revanche qui est un cercle tout aussi pervers que celui de la vengeance sans fin  et le monde peut poursuivre ainsi jusqu' au péché des péchés. 
"Le Mal a commencé par un mensonge", une tromperie. La Parole exprimée au temps de Jésus était si vraie qu'il lui suffisait de vouloir la guérison d'un estropié pour que l'harmonie revienne et que la guérison s'accomplisse instantanément. J'en suis encore bien loin...
En chemin sur la voie de la pénitence redonnée à Arès, je crois que non seulement, la vérité c'est que le monde doit changer (Rév. d'Arès 28/7), mais que la vérité même y contribuera largement si tous en font l'effort. Alors ce changement en Bien ressuscitera la Vie et transfigurera notre existence.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Oui, frère Guy, pourquoi avoir menti à cette personne ? Vous pouviez très facilement lui dire la vérité, comme ceci : "Chère Madame, si vous n'entrez pas le vélo dans votre boutique pour que son propriétaire le retrouve, je ne vous dirai pas qui peut vous prêter la grosse pince dont vous avez besoin pour faire sauter l'anti-vol." Peut-être alors vous aurait-elle répondu : "OK, je mettrai le vélo à l'intérieur." Et si elle vous avait envoyé promener, vous la quittiez sans avoir failli au devoir de vérité.
Ceci étant, je ne vous approuve pas, mais je vous comprends. C'était une cliente, quelqu'un qui contribue à vos moyens d'existence. Nous en sommes tous là, pour éviter d'aliéner ceux dont nous avons besoin, nous tendons à leur mentir. Le mensonge est souvent la conséquence de nos besoins. Mais il faut l'éviter.
Ce qu'il fallait donc faire, c'était ne pas vous mêler de cela. "Oui mais," allez-vous me dire, "elle m'a posé une question." Là on entre dans un autre aspect du mensonge: Faut-il absolument répondre à une question par une information qui embarrasse ? Non. Au lieu de répondre à sa question en mentant, vous deviez donner suite à votre raison d'être et notamment d'être là comme laveur de carreau. Vous deviez faire comme si vous n'aviez pas entendu et dire: "Bon ! Eh bien, je reviendrai tout à l'heure laver votre vitrine quand vous aurez trouvé une pince." Ainsi, vous ne mentiez pas.
Si une vérité aussi simple ne vous est pas venue à l'esprit, c'est parce que pour vous comme pour l'immense commun des mortels le mensonge est devenu banal, habituel, anodin. "Pourquoi dans ces conditions aurais-je cherché une sortie digne qui m'aurait évité le mensonge sans choquer personne ?" pouvez-vous penser. Cette sortie, il faut toujours la chercher désormais. Cela entre aussi dans la recommandation: Demande un délai pour la prière, attends que Je te parle ? (Rév d'Arès 39/2). Ce délai peut ne prendre que quelques secondes pour en appeler à l'intelligence du cœur (32/5), car c'est par elle que le Père parle, dit la Vérité, en remplacement de l'intelligence intellectuelle qui fait bon ménage avec le mensonge.

18fev16 172C44 
Ceci n’est pas un commentaire, mais une précision, pour vous, frère Michel, car je me suis sans doute mal exprimée [dans mon commentaire 172C37]. Je m’en excuse.
Merci de votre réponse tout à fait judicieuse, mais je suis ennuyée que mon commentaire puisse laisser entendre que je pense que les médecins soient des menteurs ou que telle ou telle façon de se nourrir ou se soigner soit mieux qu’une autre.  Ce n’était pas ma pensée.  Vous écrivez à juste titre, ‘ ....les médecins qui les ordonnent ne sont pas pour autant menteurs.’  Bien entendu !   Je pensais plutôt à  la publicité et à la diffusion médiatique générale en matière alimentaire, dont le fast food,  qui donne une information de régime unilatérale.  Les chemins alternatifs, autres, sérieux, en matière alimentaire, pour une meilleure santé, étant censurés.
Mais cela ne s’appelle peut-être pas mensonge ? Je pensais, par exemple, à la vaste étude (presque inconnue) dite "enquête Campbell", faite, entre autres pays en Chine, durant les années 1970-80, qui démontre par exemple, que les paysans ruraux qui ne se nourrissaient que des produits de leurs terres, donc majorité de légumes et fruits, et qui ne mangeaient du poulet qu’aux grandes occasions, qui ne connaissaient pas  les yaourt et fromage des pays industrialisés, étaient en bien meilleure santé avec une bonne résistance, (peu d’ostéoporose, de cancer, de diabète, d'arthrose, et d'autres misères ...) par rapport aux populations des pays industrialisés d’alors.
Je déplore donc le manque d’informations ‘ouvertes’ auprès du public. Ce ‘silence’ est-il un mensonges ? Ceci étant dit, et comme vous le rappelez bien,  ‘l’essentiel est la pénitence.’  Je suis bien d’accord. Il vaut mieux être fumeur, alcoolique, ou mal informé et pénitent, qu’être végétarien, sans amour et sans la pratique de la pénitence telle que la comprend La Révélation d’Arès.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Je pense que ce message est quand même un commentaire, un commentaire qui précise votre pensée et j'en suis très heureux. C'est pourquoi je l'affiche.
Vous citez des articles qui vantent telle ou telle alimentation "alternative" comme, je suppose, Mc Donald, Coca Cola et quantité d'autres pourvoyeurs de mangeaille et breuvages et vous demandez : "Cela ne s’appelle peut-être pas mensonge ?"
Ces gens-là ne présentent pas leurs produits en prétendant qu'ils sont plus sains que d'autres. Ils ne mentent pas en disant que leurs produits sont délicieux. Je ne vais jamais chez Mc Donald et ne bois jamais de Coca Cola. Toutefois, personnellement je préfère les frites aux pommes de terre bouillies, je les trouve délicieuses. Mais je me soumets aux pommes de terre bouillies (de toute façon meilleures que les courgettes bouillies, une horreur dont j'ai mangé des hectares, il fut un temps, ai-je droit à une croix ?) que me sert sœur Christiane au petit déjeuner, qui chez moi est un repas complet (je ne dîne pas, je me couche le ventre vide). Mais quand je suis en voyage, ce qui est fréquent, et qu'il faut manger au restaurant, quoi faire ? Si la garniture est de frites, je dis à sœur Christiane: "Il n'y a que des frites, je mange donc des frites, il me faut la force de tenir debout", elle fronce les sourcils, mais je me régale. Est-ce un péché ? Qu'a-t-elle contre les frites ? Êtes-vous aussi une anti-frite ? Pourtant, en Belgique, c'est le plat national ! Des patates, de l'huile d'arachide et un peu de sel ! On ne peut pas faire plus simple, plus sain. Mais bon ! Je ne lis jamais "Santé", je l'avoue. Les frites vont peut-être me raccourcir la vie... J'ai déjà 87 ans et depuis mon enfance j'ai mangé des tombereaux de frites. Je ne suis pas encore mort, mais avec les frites ça ne saurait tarder. Que le Père me pardonne !

19fev16 172C45
Bonjour prophète Michel,
En fait, je ne lis pas votre blog depuis longtemps..trop compliqué pour mon esprit.
Mais j'ai une question à vous poser car Dieu dit : Ferme le livre des siècles sauf Mohamed !
Bon ! mais j'ai 3 versions du Coran et il y a des choses que je ne peux accepter.
Il me semble impossible que Dieu ait autorisé l'homme à battre sa femme. Qu'en pensez-vous ?
Bonne continuation.
Patrick R. du Chesnay (Yvelines)

Réponse :
Vous avez trois versions du Coran — Je pense que vous entendez par versions des traductions — et pour ma part j'en ai vingt-sept en français, une dizaine en anglais.
La traduction que j'utilise le plus fréquemment est celle de Régis Blachère, grand arabisant, non reconnue par l'Islam pour diverses raisons.
Voilà le verset IV/34 de la Sourate "Les Femmes" traduit par Régis Blachère avec les parenthèses de Régis Blachère lui-même :
Les hommes ont autorité sur les femmes du fait qu'Allah a préféré certains d'entre vous à certains autres et du fait que [les hommes] font des dépenses sur leurs biens [en faveur de leurs femmes]. Les femmes (vertueuses) font oraison (qânit) et protègent ce qui doit l'être (?) du fait de ce qu'Allah consigne (?). Celles dont vous craignez l'indocilité, admonestez-les ! Reléguez-les dans les lieux où elles couchent ! Frappez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus contre elles de voie (de contrainte) ! Allah est auguste et grand.
On voit très bien dans la traduction de Régis Blachère, homme d'honnêteté scrupuleuse, les difficultés qu'il y a pour comprendre tout le verset, même en arabe, mais les mots "Frappez-les !" se retrouvent dans toutes les traductions.
Qu'en pensé-je ? J'en pense que pas plus que la Bible n'est pure et pas plus qu'on ne peut la lire, si l'on n'en retire pas les livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12), le Coran n'est pur. Selon moi le Coran contient des hadits qui ont été mêlés à la Parole de Dieu au mompent de la transcription sous le califat d'Uthmân (ou Othmân) ibn Affân, car le Coran avait été conservé par la seule mémoire humaine jusque là et des hadiths y avait été mêlés alors.
Tout comme vous, je ne crois pas que Dieu demande aux hommes de "frapper" leurs femmes en aucune circonstance
D'ailleurs dans la même Sourate "Les femmes", verset 19, le Coran dit :
Comportez-vous correctement avec elles (vos femmes). Si vous avez une aversion pour elles [sachez qu']il se peut que vous ayez une aversion pour une chose en laquelle Allah met un grand bien !

19fev16 172C46
Merci, frère Michel, pour cette entrée sur le thème du mensonge qui, je pense, devrait avoir quelques vertus pédagogiques préservatrices.
Le mensonge est une tentation insidieuse qui vient "s'offrir innocemment" à l'intellect parfois sous la forme de jeu sociétal, ou même comme nécessité protectrice compassionnelle (cacher pour ne pas faire de peine), ou encore comme stratagème solution pour atteindre les objectifs permettant de satisfaire les désirs et les ambitions.
C'est une calamité majeure pour l'humanité. Il est la source de bien de ses tourments, car outre le mal, la souffrance, l'injustice, qu'il peut rechercher et produire volontairement, il provoque inéluctablement une rupture de confiance. qui empoisonne et irrite la vie sociale tout en se répandant contagieusement par mensonges répercutés inconscients.
Cette rupture de confiance dans la relation à autrui se manifestera chez les trompé(e)s plus ou moins tardivement, lors de la découverte de la tromperie; mais elle est immédiate pour la conscience du (de la) trompeur(se) avec pour conséquence de sacrifier son âme, d'être alors obligé d'opérer en dehors de la simplicité et de la joie de la franchise heureuse et pacifiante, pour développer des stratégies adaptées correspondant à l'apparence de vraisemblance de chaque mensonge. C'est le début de l'enfer du mensonge à soi même, de la perte de la non dualité et l'impossibilité de vivre harmonieusement pour n'atteindre que des satisfactions et plaisirs matérialistes, égoïstes, pervers, flattant l'orgueil, la vanité, la jouissance dominatrice.
Les docteurs de l''église proposent la confession pour soulager les consciences, s'arrogeant indûment un pouvoir de pardonner, en exigeant de leurs fidèles, qu'ils leur confient régulièrement leurs bassesses.... entre deux absolutions ! Mais le pardon n'a que faire d'un intermédiaire: il ne peut porter de fruit que dans une confiance retrouvée par le dialogue sincère des cœurs entre le(la) menteur(se) et le(s) trompé(e)s. Comme Dieu nous le rappelle dans le Père de l'univers : pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon.(Rév d'Arès 12/4).
La Parole donnée à Arès. nous alerte clairement :
Ils (les docteurs, théologiens ou idéologues) louent les princes et les chefs de leur rebelles, sachant comment tromper les uns, comment complimenter les autres, ils ont réponse à tout,
ils sont le mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7).
Je ne pardonne pas les péchés; Mon Salut n'est pas au bout du pardon mais au bout de la pénitence ; Je ne pardonne pas le pêcheur; Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10).
Le Christ n'écoute pas les aveux des pêcheurs, Il les appelle à la pénitence, Il attend qu'ils ne pêchent plus, Il leur montre Ses Plaies sanglantes, Ses Sarments blessés étendus devant eux pour qu'ils Les pansent, pour que Mon Jour illumine le ciel au dessus d'eux (Rév d'Arès 30/16).

Rappelons nous qu' avant d'être parole et action, le mensonge conscient est d'abord pensée(s) intellectuelle(s), et c'est celles-ci qu'il est indispensable de contrôler et purifier, de fraterniser, de rendre pénitentes en les expurgeant des intentions douteuses, pour que notre parole ne serve pas à flatter, dissimuler, ou leurrer, mais qu'elle reste en phase avec Celle de Dieu Qu'il faut imprimer en soi, tout en pratiquant avec bonté la mesure, la patience et la piété.(Rév d'Arès 39/3).
Sans oublier que dans ce monde marchand, publicitaire, corrupteur, et "communicant", abondance de paroles n'est pas abondance de sagesse, ni de bienfaisance, mais plus souvent manipulation, à trier soigneusement avant de l'intégrer et la transmettre.
Le mensonge est une drogue psychique doucereuse qui peut conduire à des addictions graves, mortelles pour l'âme. Chacun(e) doit et peut avec volonté et lucidité résister à sa tentation, et le cas échéant s'en désintoxiquer le plus rapidement possible, pour soi même bien sûr, mais aussi pour enrayer le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) et faire changer le monde dans la direction de la polone (xxxix/12)
Dans la Vie, la Vérité, et l'Amour du Père. Louange à Dieu.
Bien fraternellement
Dominique C.du Limousin

Réponse :
Oui, le mensonge est une "drogue psychique". Ça ne veut pas dire grande chose, mais à notre époque c'est une façon acceptable de décrire le mensonge moderne
Merci pour ce commentaire qui m'a beaucoup intéressé.

19fev16 172C47
Votre entrée précédente sur la non-dualité ne cesse de produire ses volutes enchantées sur ma vie spirituelle. C’est comme si ma pensée avait reçu de votre part un feu vert. Ah ? On peut aller jusque-là ? Trop bien ! Quelle grandiose Cohérence !
De la non-dualité au mensonge c’est comme si pour moi vous retourniez le miroir, dévoiliez l’envers du décor. Car la dualité, au fond, n’est-elle pas le mensonge au Soi ? Le mensonge ontologique, si je puis dire ? Non un mensonge au sens courant de contre-vérité mais celui, au sens primordial, de se détourner de soi dans la plénitude spirituelle, et donc de s’éloigner de la Vérité sur une mer sans rive [Rév d'Arès i/1], non le mensonge d’un individu particulier mais celui de toute la race qui se laisse encore et toujours séduire par ce détour­nement ? Au fond, une sorte de " péché originel" (172C1) qui ouvre la porte au péché légion, collectif, dont le mensonge et, avec lui, à tous les maux de la terre ? La fameuse boîte de Pandore.
Au départ, et selon votre distinction, ce ne fut pas à proprement parler du mensonge puisqu’Adam, même prévenu par le Père, ignorait les conséquences de son choix. Mû par son désir de noce avec le lion de la nuit (qui) entre dans sa cuisse (Rév. d’Arès vii/07), la contre-vérité d’essence qu’il mettait en acte n’était certainement pas lucide. Pour autant, peut-on parler d’une "simple" erreur ?
Dites-moi ce que vous en pensez, peut-être que je délire.
Quoi qu’il en soit, ce détournement intentionnel de notre nature divine eut les conséquences vertigineuses et funestes qu’on sait : l’Histoire. Le bruit entre dans la tête d’Adame comme le sable, le bruit vient dans l’homme (Rév d’Arès vii/8). Dès lors, notre entendement est détourné du vrai, porte le "mensonge ontologique" comme une tare (Rév d’Arès 2/12) qui fut effacée pour Jésus seul a priori. Du bruit saigne le compte (vii/10). Fatalement contaminé, notre langage contamine toute la Création autour de nous (vii/09). L’œil du dehors cherche à hue et à dia des solutions au mal en dehors de lui, il ne voit plus les fleurs de la Création avec l’œil du dedans, il les compte (ii/10), nous réduisant au bout du compte à pas grand chose (un nain) et nous exposant à la mort, inévitable aboutissement de "l’usure de soi", d’aller à contre-courant de la Vie. Le compte creuse l’homme, l’homme (devient) un nain. Le compte creuse l’homme mort (xi /4).
L’humanité en est encore là. Nous tombons tous dans la réalité duelle dès notre naissance comme Obélix dans la potion, mais à l’inverse de cette dernière, notre réalité nous dépouille de nos "pouvoirs magiques", neutralise nos dons divins et nous animalise avec empressement pour être "bons pour le système", "aptes au service terrestre", dont la finalité semble n’être autre qu’un brave petit soldat du système, avec la mort comme "récompense", voire consécration, "repos éternel" après une vie "bien remplie". Et au suivant ! N’y a-t-il pas envers l’enfant naissant une forme de mensonge de l’espèce humaine tout entière à lui cacher sa vraie nature, ses possibilités infinies de pénitent ? Le désir de noces a-t-il jamais cessé dans la descendance d’Adam, entretenu par la tentation, la passion, les fleurs du monde mais aussi et surtout par le mensonge des prêtres et le mal que secrète leur race dans tous les siècles (8/03).
L’advaïta Vedanta appelle maya (illusion) la réalité de ce monde, parfois considérée comme le rêve de Dieu. Un rêve dont seul l’homme, par son identité de nature avec le Créateur, peut s’éveiller. J’ai beau savoir qu’il est illusoire, ce monde, que nous ne vivons qu’un rêve qui cache la nuit de l’Être (Rév. d’Arès ii/14), je suis bel et bien dedans et le choix d’Adam poursuit en moi, à travers moi, comme à travers tous mes frères humains ses effets délétères et m’entraîne vers ma mort, même si heureusement j’ai mis à ce déterminisme funeste le frein à main de ma pénitence et le frein à pied de ma moisson, et que j’ai pris une autre direction en suivant le prophète, pour qu’un peuple finisse lui aussi par nous suivre.
Que j’ouvre radio, télé ou ordi, hop ! le bruit du monde m’assaille aussitôt. Regardez-les, tous ces excités, comme ils glosent avec délectation sur la "déchéance de nationalité", sur le "changement ministériel, sur "les élections de 2017", sur "les primaires", sur le sort "des migrants", sur les nouvelles facilités du code du travail, etc. Tu parles ! Tout ça serait tellement plus simple dans la plus absolue liberté et dans l’amour. Comme si ces choses-là étaient de la dernière importance alors que la jument du soleil (Rév d’Arès xix/15) le vaisseau terrestre, poursuit sa course folle vers le péché des péchés (38/02). Un superlatif qui en fait aussitôt mieux comprendre un autre, le mensonge du mensonge (32/7), utilisé dans La Révélation d'Arès à propos des docteurs (intellectuels, ministres, financiers, juges, médias, grands serviteurs de l’Etat…).
À porter l’attention de tous sur l’insignifiance, comme si c’était d’une importance vitale, ces zéleurs (Rév d’Arès xxvi/18) emplissent de vent les têtes faibles du peuple (Rév d’Arès 23/04). Ces grands prêtres du système entretiennent le mensonge ontologique millénaire, la dualité coûte que coûte : "Je ne crois qu’à ce que je vois au dehors de moi, je crois à mon corps, ma pensée, la matière. Par là, ils sont bien le mensonge du mensonge. J’ai vraiment de plus en plus de mal à écouter leurs pépiements (32/7), il me manque le détachement immense de la non-dualité. Alors je rumine. Sans récriminations, sans fulminer. C’est Nietzsche qui disait qu’à l’homme moderne manque "une faculté qui exigerait presque que l'on ait la nature d'une vache et non point, en tous les cas, celle d'un "homme moderne": j'entends la faculté de ruminer..." Eh oui, les vaches au moins ne se tirent pas la queue entre elles pour mugir (xxxv/2) sans cesse la même chanson du changement qui ne vient jamais ! Je rumine : "L’Etat ne serait-il pas l’idole la plus monumentale que l’homme ait jamais créée ? Le super-totem élevé à la dualité ? Le bastion du mensonge ? Son camp retranché ?"
L’histoire humaine démarre en tournant le dos au Père, par un "mensonge ontologique", plus ou moins conscient, au Soi. Parce que l’époque peut désormais comprendre ces choses cachées depuis la fondation du monde  (Matthieu 13/35), il n’est pas étonnant qu’elle ait augmenté son niveau de bruit à un point tel que la Vérité soutenue par un homme isolé, le prophète, et par le petit reste qu’il rassemble [Rév d'Arès 24/1], peine à être entendue. Pour le dire trivialement, la Vérité prend tellement à contrepied toutes les âneries que débitent à longueur de journée les  "gens importants" de ce monde qu’ils n’ont pas envie de passer pour des cons. Quitte même à être plats dans la fosse (xxvi/18). Pas étonnant donc que l’époque ait fait du mensonge "la plus fréquente forme du péché", c’est, en effet, de son point de vue, le meilleur brouillage.
Mikal est fort dans le Vrai (Rév d’Arès xxviii/21). Quel dérangement !
Claude M. d'Ile de France

Réponse :
Vous me dites, frère Claude : "Au départ, et selon votre distinction, ce ne fut pas à proprement parler du mensonge, puisqu’Adam, même prévenu par le Père, ignorait les conséquences de son choix. Mû par son désir de noce avec le lion de la nuit (qui) entre dans sa cuisse (Rév. d’Arès vii/07), la contre-vérité d’essence qu’il mettait en acte n’était certainement pas lucide. Pour autant, peut-on parler d’une "simple" erreur ? Dites-moi ce que vous en pensez."
J'en pense ce qui est écrit dans la Genèse et dans La Révélation d'Arès :
Dans la Genèse, ce n'est pas Adam qui ment, mais le serpent (Genèse 3/4-5). La faute d'Adam est certes une conséquence du mensonge du serpent, mais sa vraie faute, sa faute spécifique, est d'un autre ordre. C'est son rejet de la Parole du Père.
Le Père a dit à Adam, comme le rappelle le serpent : "Vous n'en mangerez pas (du fruit de cet arbre-là, c.-à-d. du Dessein que j'ai conçu pour vous) et vous n'y toucherez (même) pas ; sinon vous mourrez (=vous deviendrez mortels)." (Genèse 3/3). Adam rejette cette Parole, n'en tient aucun compte.
Dans La Révélation d'Arès la chute est racontée autrement (Rév d'Arès 2/1-5), mais on en revient, dans la parabole génésiaque comme dans le récit de la Parole d'Arès, au rejet du Dessein du Créateur.
Le premier mensonge par lui-même est celui du serpent, lequel n'est évidemment qu'une image, le serpent n'est autre que la conscience d'Éve et d'Adam, c'est par elle, à qui vient d'être donnée la liberté, que commence le mal. Le mensonge du serpent est le mensonge qu'Adam se fait à lui-même, quand il se dit quelque chose comme: "Je fais fi du Bien, du Dessein du Créateur, je me crée mon petit bien à moi, et pourquoi en mourrais-je ? Dieu a voulu me faire peur." Il ne s'agit pas d'une "simple erreur", mais de sa volonté délibérée de vivre autrement que le Père ne l'a prévu pour lui. De fait, Adam meurt — Adam est un groupe humain déjà existant, un peuple, non un individu —. Adam qui a été créé pour la perpétuité à l'image et ressemblance de la Puissance créatrice, passe (probablement à nouveau, car il avait sans doute été mortel avant d'être créé spirituel) par la fosse (Rév d'Arès 2/1), mais c'est une autre histoire... notre Histoire.
Ceci dit, voilà un très beau commentaire, mon frère Claude. Je le lis avec grand plaisir. Merci pour lui.

19fev16 172C48
"Là où la légèreté nous est donnée, la gravité ne manque pas".  
(Maurice Blanchot, écrivain).
Je ne sais pas si cette citation est bien appropriée pour cette entrée sur le mensonge. Mais cette citation me parle par rapport à cette entrée qui suscite en moi une certaine gravité émotionnelle.
Je crois que chacun pourrait être intarissable comme chacun pourrait être totalement silencieux.
D'habitude, cher Frère Michel, dès qu'apparaît une nouvelle entrée dans votre blog, cela me procure une immense joie. Joie qui perdure dans le temps...
Mais là, avec cette entrée sur le mensonge, il y a comme une sorte de "tristesse" au fur et à mesure que passe le temps.
Est-ce aussi parce que je relis, avec "moins de légèreté", votre entrée sur le mensonge ? En effet, je ressens une certaine gravité à travers ce que vous nous dites, Frère Michel. Cette gravité qu'est le mensonge, la source de tous les drames humains.
Aussi, avec cette entrée "Mensonge", je suis surpris que vous n'ayez pas abordé plus tôt ce thème. Est-ce alors votre grande sagesse ou bien, est-ce notre lenteur à changer, à évoluer ? Qui fait que, pour nous aider, vous vous limitez, avec mesure, dans le fait de ne pas aller trop vite dans votre enseignement, afin que nous puissions vous suivre plus facilement ? Probablement. Dans ce cas, on ne peut que vous remercier pour votre immense sagesse, cher Frère Michel.
Tous, nous connaissons cette fameuse phrase : "Que celui qui n'a jamais menti jette la première pierre !"
Par sa force à exister dans le monde, à nous envahir et à nous "posséder" très tôt, le mensonge pèse dans notre vie de tous les jours. Il est tristement vrai que nous sommes arrivés à ne plus pouvoir contrôler le mensonge.
Aussi, il est vrai, je le crains, qu'il n'y a plus grand monde qui cherche à corriger ce travers qui est en chacun de nous... Est-ce pour cela que le mensonge s'apparente à une normalité commune chez tout être humain ?... C'est une question de conscience pour laquelle tout homme devrait se poser, afin d'éviter que ne pleuve le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]. Cette prise de conscience devrait nous aider à ne plus jamais mentir, de même que nous ne devrions jamais avoir le plus petit jugement au fond de notre tête [36/16].
Nous sommes tous bel et bien concernés par le mensonge, de près ou de loin. Nous sommes tous (à des degrés divers) passeurs et générateurs de mensonges.
Toute personne soucieuse de changer sa vie en Bien devrait commencer par cesser de mentir et de se mentir. C'est l'évidence même !
Oui, je crains que l'homme ait perdu ou alors perde le souci de se corriger du mensonge.
Cette entrée qui nous parle du mal, provoqué par le mensonge en général, il est indispensable que nous en mesurions toute la gravité et que l'on s'en imprègne durant toute notre vie.
Le mensonge est bel et bien à l'origine de tous les malheurs pouvant exister sur terre. Bien sûr, je ne me considère pas être plus menteur qu'un autre, mais le mensonge est une réflexion qui m'interpelle souvent.
Par exemple : Le menteur rassure le mauvais [Rév d'Arès iv/6]. Eh bien, je ne veux plus être ni ce menteur ni ce mauvais !
Oui, il n'existe pas de gros ou petit mensonge. Tout mensonge est un mensonge. De même, si je fais du mal à l'encontre de quelqu'un, cela reste un mal, une souffrance que je provoque car, par la suite, cela a des répercussions jusqu'à l'autre bout de la planète. Chaque mensonge, comme le mal que l'on fait alors, se démultiplie et ne cesse de retomber au hasard sur tout être humain, le bon comme le mauvais.
Il existe cette phrase que je trouve terrifiante à entendre : "Il ment comme il respire".
À l'inverse, faisons exister cette phrase : "Il dit (ou bien, il vit dans) la Vérité et le Bien comme il respire !"...
Je pense au commentaire (172C19) de notre frère Alain Le B. d'Ile de France. Nul doute que le juge et l'élève en question se souviendront toute leur vie de ce professeur qui, au tribunal, aura été exceptionnel et si exemplaire dans sa foi, qu'est notre frère Alain Le B.
En cessant tout mensonge on contribue à faire avancer le Bien. On restaure la Vérité à travers le monde... On fait sortir le monde des ténèbres. Que l'on en ai conscience ou non. Parfois, cela pose un terrible dilemme. Mais il est de notre devoir de ne jamais mentir. Je pense à cet exemple héroïque où, durant les années 40, pendant l'occupation allemande (en France et ailleurs) un Juste choisit de garder le silence afin de protéger quelques Juifs qu'il cache sous son propre toit. Oui, ce Juste préfère garder le silence plutôt que de mentir, malgré le risque énorme de se faire tuer, lui et toute sa famille, face à l'officier nazi qui veut savoir où sont cachés les Juifs dans la maison du Juste...
Le mensonge est un sujet qui doit tous nous préoccuper, sérieusement. Jusqu'à la fin de notre vie... Sans pour autant tomber dans une forme de névrose obsessionnelle...
D'ailleurs, je pourrais aussi évoquer "les menteurs invétérés" que notre société a engendrés, quand ce n'est pas une forme de pathologie mentale reconnue et dont les médias nous relatent à l'occasion... Conséquence de notre monde bien malade, qui est bel et bien englué dans le mensonge sans limite...
Avec cette entrée sur le mensonge, il ne s'agit pas non plus de vouloir "s'épancher" dessus, d'y écrire son petit commentaire, juste le temps que durera cette entrée de blog sur le mensonge...
Comme pour la pénitence, le mensonge doit être un sujet de préoccupation majeure. Pour toute la vie.
Le mensonge est apparu tel un cauchemar dans le Jardin d'Eden. Un paradis de rêve qui s'est évanoui avec Adam et Eve...
Depuis ce temps, le mensonge ne cesse d'exister, de proliférer, au quotidien, à travers les médias, entre les humains. Comment s'étonner alors que le monde dans lequel nous vivons soit devenu un monde de catastrophes, un monde de cauchemars... Cessons de mentir !
Nous savons parfaitement que tout conflit à pour origine un mensonge... Et nous savons tous jusqu'où peuvent aller des conflits... Dans l'horreur absolue.
À travers sa pénitence on finit par ressentir plus de souffrance que de colère chaque fois que l'on subi ou constate un mensonge, une "blessure"... Bien évidement, cette souffrance est plus violente encore si j'en suis responsable... Il y a une souffrance que je prends, que je partage avec l'autre... Je sais aussi que c'est une souffrance dûe à mon inchangement, par l'inchangement de tous.
Notre monde ne s'indigne même plus, ou si peu, face au mensonge généralisé.
Le mensonge est devenu une pratique tellement courante et ordinaire que, bien souvent, l'Homme n'y prête même plus attention. C'est grave !
D'ailleurs, l'Homme devient sourd, sourd à toute Vérité... "L'homme sourd, je crie dans son oreille !".
Pourtant, le jour où l'on sent à l'intérieur de soi que notre pénitence vit, quelle devient d'une façon, naturelle et progressive, alors je ne vous dis pas le Bonheur et le bouleversement que cela peut  provoquer dans sa petite tête... !
Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine, comme on le croit trop souvent. Bien au contraire, ce sont le Bien et la Vérité qui sont de nature humaine. Si seulement le mensonge pouvait nous préoccuper comme on se préoccupe de notre petite apparence, de notre petite santé, de notre petit confort, de notre petit statut social etc.
Certes, l'un n'empêche pas l'autre. Cependant , j'ai l'impression que dans notre vie de tous les jours, une chose empiète toujours un peu sur une autre chose. Toujours ce menteur qui rassure le mauvais...
Sur mon terrain, j'admire un instant mes poules et mes canards qui picorent, qui boivent, qui grattent de leur bec et de leurs pattes le sol tout en se dandinant. Bonheur simple, naturel et vrai. Rien d'artificiel dans ce spectacle qui m'amuse et m'émeut.
Voilà, aussi, je ne voudrais pas terminer mon commentaire sans vous dire toute la tendresse que je porte pour vous deux, Frère Michel et Soeur Christiane bien aimés. Je suis particulièrement ému en lisant le passage où vous dites, Frère Michel, à votre chère et tendre épouse soeur Christiane : "Je vous aime". Là vous pensez lui mentir, parce qu'il n'y a pas de mots assez forts pour pouvoir exprimer toute l'émotion ressentie dans cette amour incommensurable que vous portez à votre chère épouse Sœur Christiane. Suite à cela, j'ai souri de tendresse et aussi de tristesse en vous sentant démuni de mots pour pouvoir exprimer cet Amour incommensurable que vous éprouvez pour votre tendre épouse, Sœur Christiane. J'imagine alors que vous savez aussi exprimer l'inexprimable dans la relation qu'il peut y avoir dans un couple. Ce sont toutes ces choses qui passent par des regards et qui peuvent traduire tout l'amour romantique.
En effet, il y a des regards d'amour romantiques qui peuvent être d'une telle force de Beauté, d'une telle profondeur d'âme, que même les plus belles paroles d'amour romantiques prononcées par la bouche n'égaleront jamais en intensité dans ce qui transparaît alors à travers le regard entre un homme et une femme qui s'aiment d'un amour romantique infini. Je pense, sans trop me tromper je l'espère, (car ne connaissant pas encore ce Bonheur suprême...) que c'est tout simplement l'expression de deux âmes qui s'aiment intensément, qui fusionnent dans une seule chair, car ils ne forment plus qu'Un à travers le couple.
Je pense également que le regard (entre deux personnes qui s'aiment d'amour romantique) est aussi une des plus belles façons de pouvoir exprimer, pudiquement et silencieusement, cette phrase : Que leurs cris de Bonheur ne percent pas les murs [Rév d'Arès 9/7].
Est-ce aussi pour cela, qu'au début, quand deux personnes "tombent amoureuse", elles ont parfois bien du mal à croiser leurs regards, en plus d'être timides. L'amour romantique ça peut être tellement troublant !
En revanche, ce dont je suis certain, c'est que lorsqu'on "tombe", parce qu'on est amoureux, alors il faut vite se redresser, se remettre debout ! La douleur n'en sera que plus brève. Et que cessent mes pleures et mon tremblement ! [Rév d'Arès 1/1].
Bref ! Pardon si je termine mon commentaire sur un humour un peu décalé... ! (sourire).
David B. patati et patata du Limousin.

Réponse :
Je suis surpris et troublé, quand vous me dites : "... "Mensonge", je suis surpris que vous n'ayez pas abordé plus tôt ce thème. Est-ce alors votre grande sagesse ou bien, est-ce notre lenteur à changer, à évoluer ?"
La Vérité à respecter et donc son contraire: le mensonge à bannir, ne sont-ils pas tous les deux implicites dans la pénitence ? La Vérité est implicite dans l'amour du prochain, car si j'aime mon prochain, il va sans dire que je ne peux pas lui mentir ! Il m'aurait donc également fallu, selon vous, "aborder" depuis longtemps, les thèmes de la méchanceté, de la violence, du meurtre, du vol, de l'injustice, etc. qui, comme le mensonge, sont contraires à l'exercice de l'amour, lequel implique la douceur, le respect de la vie, l'honnêteté, la justice, etc.
Peut-être avez-vous raison... Peut-être ce qui m'est évident n'est-il pas évident pour tous.
Vous dites aussi : "Tous, nous connaissons cette fameuse phrase : "Que celui qui n'a jamais menti jette la première pierre !" Vous brodez sur une autre phrase de Jésus qui est : Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre ! dans l'évangile de Jean 8/7 (histoire de la femme adultère qu'on va lapider). Certes, mentir est pécher, mais pécher n'est pas que mentir, loin de là, c'est commettre n'importe quoi qui s'oppose à l'avènement du Bien.
Oui, frère David, vous avez raison, "tout mensonge est un mensonge," mais pourquoi ajouter "De même, si je fais du mal à l'encontre de quelqu'un, cela reste un mal", car le mensonge est un mal. Le mensonge et le mal, c'est tout un.
Vous dites aussi et cela m'intrigue : "Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine, comme on le croit trop souvent. Bien au contraire, ce sont le Bien et la Vérité qui sont de nature humaine." Je ne vois pas ça ainsi. Pour moi le mensonge, qui n'est pas distinct du mal, car il est un des agents du mal (pourquoi faites-vous là encore ce distinguo ?), est tout à fait, je dirais même spécifiquement, "de nature humaine" car aucun animal ne ment, alors que l'animal peut être méchant, violent, criminel, égoïste. Par contre, "le Bien et la Vérité" sont de nature divine et par notre pénitence nous travaillons à en retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Mais rien de tous ces à-peu-près ou erreurs n'est grave, parce que sont très belles beaucoup de choses que vous dites aussi, comme : "Il existe cette phrase que je trouve terrifiante à entendre : "Il ment comme il respire". À l'inverse, faisons exister cette phrase : "Il dit (ou bien, il vit dans) la Vérité et le Bien comme il respire !"
Et quand vous dites : "Il y a des regards d'amour romantiques qui peuvent être d'une telle force de Beauté, d'une telle profondeur d'âme, que même les plus belles paroles d'amour romantiques prononcées par la bouche n'égaleront jamais en intensité dans ce qui transparaît alors à travers le regard entre un homme et une femme qui s'aiment d'un amour romantique infini," je suis muet d'émotion.
Merci, mon frère David, pour ce très beau commentaire.

19fev16 172C49
La seule chose dont je suis certaine, absolument certaine, dans ma vie est que La Révélation d'Arès n'est pas du tout, du tout un mensonge.
Elle incite à devenir quelqu'un de bien, de bon dans ce monde du début à la fin. Où est le mensonge, où est le mal, quand on  incite l'homme à devenir un être bon ?
Il y a plus de vingt ans que j'ai lu La Révélation d'Arès, et pour moi, ce fut immédiatement une évidence que cela venait de Dieu.
Merci, mon Frère, d'avoir dit toujours la Vérité.
Quelle chance de la connaitre durant ma vie et j'essaye de la faire connaitre à mon tour depuis près de vingt ans pour donner une chance aussi de la connaitre à d'autres.
Dieu pour me remercier de ma confiance, après que je me fus mortifiée pour mon père, m'a envoyé un ange accompagné de mon père. Ce fut un moment que je n'oublierais jamais.
Je veux contribuer à un monde meilleur. Voilà ma vérité.
Je pose une question à celui qui doute : Quelle vérité veux-tu donner à ton existence ?
Merci encore, mon Frère, de nous faire connaitre la Vérité.
Malika de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour ce très beau témoignage de foi.
Avec vous notre mission de Metz a une solide missionnaire.
Oui, vous avez raison, c'est une grande "chance de connaôtre la Vérité durant notre vie" et cette chance n'a été donnée que rarement dans l'Histoire, mais toujours à des gens simples, que ce soit ceux de la Bible ou ceux du Coran. Cette rareté nous oblige à remplir notre devoir d'apôtres. Nous devons sans ambages La répandre. Nous sommes pour le moment faibles et peu nombreux, mais puisque nous commençons avec courage, cette Vérité se verra colportée, multipliée, conquérante, dans les générations à venir.
Alléluia !

19fev16 172C50 
"Il n'est pas de plus pernicieux mensonge que le mensonge sur soi" écrivez-vous dans cette fabuleuse entrée.
Chaque jour en prononçant : "…le jour où ma chair ne sera plus une cache pour mon âme", une des phrase de la prière d’arrivée du pèlerin à Arès, je me souviens de ma réalité pécheresse, de la difficulté à accepter cet état, d’où la tendance à mentir, croyant l’oublier en occultant des pans entiers de ma noirceur et de ma médiocrité dans les recoins de mon être.
J'ai bien souvent encore trop de délicatesse dans ma mission, par le même phénomène de protection je pense : occulter la réalité du monde comme si mettre au jour les assises mensongères de tous nos systèmes : politiques, financiers, médiatiques, syndicaux, religieux, allait jeter l'autre dans quelque chose d’encore plus insupportable, lui qui est déjà tellement écrasé, lassé de tout, qui n’a plus d’entrain, plus d’élan : "Sans le mensonge, l'humanité battrait tous les records de suicide," mais elle se suicide déjà, seulement plus lente­ment ! "Qui sait si ce serait tellement plus mal ? " Iui effectivement.
Dire crûment la Vérité au monde, tout simplement : Je crois que c'est ainsi, avec cette Vérité (entrer en pénitence, choisir uniquement le Bien donc ne plus mentir ni participer au mensonge, le montrer, le dénonce) que nous créerons "ce lien entre ces attractions inverses" dont vous parlez à Philippe N de la Drôme, le bien aimé moissonneur qui m'a fauché il y a 30 ans ! Comme des aimants bien polarisés qui se repoussent mais peuvent tout aussi bien s'attirer selon la face présentée. S'ils ne sont que faiblement polarisés, chargés — nous c'est de Bien dont nous sommes emplis, chargés — ils ne s'attirent pas ou très peu et se repoussent tout aussi mollement.
Jésus vient complètement chambouler vos convictions en 1974. Il n'y va pas par quatre chemins. Il ne vient pas dire : "Tu devrais mettre un peu moins de parures, te mettre sur un trône un peu moins haut ,livrer un peu plus la Parole... un peu plus... un peu moins..." Non ! Il dit par exemple la troisiéme fois où il vous parle : Descends de ce trône, dépose ta couronne (Rév d'Arès 3/9) et dès la quatriéme veillée :  Ne me crie pas… ceci ou cela (4/2-9). En gros il dit :  "Arrête de te trouver des excuses, arrête de te mentir, crois suffisamment que l'autre, celui qui est aussi empli de Dieu puisqu'il est Image et Ressemblance du Père, reconnaîtra que tu es Messager véridique (4/11)."
Certes, 42 ans se sont écoulés, l’extrême faiblesse de notre génération est partout palpable, on se plaint pour un rien, un rien nous contrarie. Combien sont encore capables de recevoir une Vérité crue, celle de La Révélation d'Arès mâchée par l’enseignement du prophètela poussière tu en fais le miel (Rév d'Arès xii/4) —, relayée dans tous ses aspects par le petit reste, Vérité crue aussi bien sur ce que sera le monde changé — maladie, mort vaincues — que sur la Vérité de l’état de notre humanité avec des images fortes, mais difficiles à accepter : nous vivons comme des taupes, avec des lois de rats, ce n'est pas flatteur dans une génération tellement susceptible.
Gardons toujours à l’esprit la tentation d'aller sur les friches (Rév d'Arès 5/5), là les facilités du raccourci mensonger, pensant mieux moissonner en étant logique avec ce monde faible, pensant mieux se faire comprendre de ce colosse aux pieds d'argile qui montre partout son érosion bien avancée, voulant par excès de parenté se mouler à lui, croyant plus facilement le moissonner plutôt que de l’entraîner à se mouler à la simple pénitence, à la simplicité de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du coeur : 172C26 : "Les premiers chrétiens eurent souci de donner à leur foi un système cohérent avec la foi païenne, de couler les Évangiles dans la pensée et la métaphysique gréco-romaines. Ce souci de parenté avec le paganisme est le premier mensonge chrétien qui devait connaître son développement complet dans les élucubrations du Concile de Nicée (324-325)."
Nicole D. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire.
Vous y dites avec humilité et simplicité la difficulté que le missionnaire a de surmonter sa timidité, d'éviter la franchise qui, croit-on, pourrait choquer, d'édulcorer ce que l'on doit dire et qui est dit si directement, sans sous-entendus ni fioritures, dans la Parole d'Arès.
Simplicité vraie ou vérité simple ! "La vraie éloquence se moque de l'éloquence," a écrit Pascal dans ses pensées. Nous, nous essayons de mettre de l'éloquence dans nos propos aux gens de la rue et nous affaiblissons la Puissance mise dans la Parole.
Que notre ambition missionnaire ne soit jamais... disons... littéraire ! Un écrivain écrit pour plaire à son public. Nous, nous adressons au public pour lui dire la Vérité simple et crue. Au reste, que gagnons-nous à faire onduler nos propos dans des circonvolutions? Rien. Notre mission reste difficilement productive Dans les années 70 et 80 j'ai constitué notre première assemblée par des propos très simples : Jésus et Dieu sont venus nous parler. Ils nous disent sans ambages: Ce monde va mal et ira de plus en plus mal si nous n'entrons pas en pénitence!
C'était tout simple, c'était direct, parce que j'avais compris que le Père ne m'envoyait pas convertir, mais il m'envoyait moissonner les déjà convertis qui s'ignoraient, ceux que nous appelons les épis mûrs.
Devoir parler de Dieu et de notre état de pécheurs, ce n'est pas seulement rendre cette Parole audible, compréhensible, c'est rendre cette Parole aussi claire qu'elle-même est claire ! Je reviens à Pascal qui écrivit: "Dieu parle bien de Dieu," pour faire remarquer qu'il est difficile de traduire trop mollement la Parole dure du Père.
Si nous sommes des pénitents, si notre regard, notre voix, nos gestes transpirent de pénitence, c.-à-d. de Bien, nos mots peuvent être directs, ils passeront jusqu'à l'oreille de l'auditeur. Alors, certes, celui-ci sera ou ne sera pas un épis mûr, mais s'il est un épis mûr — ce qu'on ne sait jamais d'avance — quelque chose bougera soudain au fond de lui, la pierre de feu au fond de lui ouvrira quelque chose en lui comme un volcan, il pourra sortir de lui-même par la porte de la terre et s'habiller de foi et d'espérance (Rév d'Arès L/6).

20fev16 172C51
Le conditionnement uniformisé de la culture imbécile dans laquelle nous avons été élevés, dans laquelle on nous a maintenus dans l’obscurantisme et le mensonge le plus total durant des siècles, [est tel] que simultanément nous avons peur du qu’en dira-t-on. Nous menons une vie normalisée qui n’a aucun rapport avec ce que nous sommes vraiment. Nous devenons des esclaves de la vision que les autres ont de nous. Nous vivons au cœur d’une fausse identité et lorsque nous nous regardons dans un miroir, nous nous  demandons qui nous sommes.
Lorsqu’on nous retire notre vrai moi en nous contraignant d’être la personne que les autres voudraient voir en nous, nous endossons une fausse identité. Nous ne savons plus du tout qui nous sommes en réalité et cela arrive à plein de gens, d’où l’intelligence d’affronter l’adversité et de passer au-delà des apparences.
Je vous remercie d'avoir martelé notre tête par votre riche et brillant enseignement spirituel ("les piliers de la pénitence"), votre insistance à nous rabâcher sans cesse dans notre intérêt à ne plus mentir, tricher, juger, préjuger, critiquer, assassiner : Tu réprimanderas le menteur, dit La Révélation d’Arès (36/15), car la terre est un monde de souffrance ou la trahison entre nous est courante, ce qui nous mène à nous vêtir au plus vite du  manteau neuf (Rév d’Arès 1/1), à nous surpasser, à anticiper [le Bien et le Salut]. Nul ne revêt le manteau neuf même sous la forme symbolique de la tunique (Rev d'Arès 10/13-14, 34/1) s’il nourrit rancune ou animosité contre quelqu’un.
Dieu purifie le prophète, Sa Grâce en fait un homme neuf pour qu’à son tour il dispense l’Eau de la Vérité et du Salut à ses frères, car le commentaire 172C5 nous le dit : Passivement nous avançons vers une catastrophe dont nous ne savons pas ce qu’elle sera, mais elle sera. Cela fait peur. Je pense que tout ce qui ne pourra plus avancer dans la lumière sera réduit à néant. Adoptons l’amour dans le mélange des races, des couleurs, des ethnies. Agissons avec le cœur et non [avec la peur du] qu’en dira-t-on
[Il faut] agir en accord avec sa propre décision [d'être pénitent]. Utilisons notre libre arbitre pleinement pour avancer vers notre destinée sinon nous deviendrons immobiles [et inutiles].
Ne pas raisonner comme les autres devient grisant ! [J'y] vois un grand changement, la possibilité d’être nous enfin !
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire. Un certain nombre d'imperfections de forme rendaient quelques passages incompréhensibles. J'espère les avoir corrigés comme il faut et avoir donné à votre texte une forme claire. J'ai aimé dans votre commentaire son exaltation, son enthousiasme.
Ces mots de vous m'ont frappé : "Lorsqu’on nous retire notre vrai moi en nous contraignant d’être la personne que les autres voudraient voir en nous, nous endossons une fausse identité. Nous ne savons plus du tout qui nous sommes en réalité et cela arrive à plein de gens, d’où l’intelligence d’affronter l’adversité et de passer au-delà des apparences." Le phrasé est un peu maladroit, mais je n'ai pas voulu le changer, je lui ai laissé sa fraîche sincérité.
Vous soulevez là un problème que nous connaissons tous : Nous gardons tous, pour ne pas passer pour des fous et être traités en fous, l'apparence uniforme de Monsieur et Madame Tout le Monde, qui efface aux yeux du monde ce que nous sommes devenus en conscience au fond de nous. Autrefois, le moine, le prêtre et la religieuse pouvaient dire au monde: "Je ne suis pas comme vous en cosncience" en portant des tenues particulières : la bure, la soutane et la cornette.
Je sais que "l'habit ne fait pas le moine" et que certains porteurs de bure, de soutane ou de cornette pouvaient être des gens peu recommandables. Mais aujourd'hui il y a une uniformisation de l'individu telle que tout le monde a la même apparence, laquelle est obtenue en "retirant" à ceux dont la conscience et l'espérance ne sont pas la conscience et l'espérances communes leur "vrai moi", ainsi que vous le dites.
La question que votre remarque pose est évidemment sur le contexte de cette entrée #172 : Quand nous supportons que nous soit "retiré notre vrai moi", ne sommes-nous pas contraints de mentir ? Cela ne nous empêche-t-il pas d'exprimer et d'exalter notre foi ? D'une certaine façon oui, nous en sommes empêchés. Mais selon toute évidence nous ne pouvons pas faire autrement, car notre amour du prochain, donc notre devoir de le ménager, de ne pas le faire tomber dans l'erreur de l'atroce erreur du mauvais jugement qu'il pourrait nous porter en nous nuisant de surcroît, nous devons "ménager la chèvre et le chou". Ce n'est pas très satisfaisant, mais c'est la sagesse aujourd'hui.
Je me console en récitant ce très beau et célèbre poème de William Wordsworth :
Though nothing can bring back the hour
Of splendour in the grass, of glory in the flower ;
We will grieve not, rather find Strength in what remains behind
Qu'on peut traduire ainsi :
Bien que rien ne puisse ramener le temps
De la beauté de l'herbe, de la splendeur des fleurs ;
Nous ne nous affligerons pas, mais nous puiserons des forces dans ce qu'il en reste.

20fev16 172C52
Frère Michel, je pense que vous avez fait une erreur de frappe dans votre réponse à David 19fev16 172C48 :
"alors que l'animal peut être méchant,... "je pense que vous voulez dire : "alors que l’homme peut être méchant,…"
Vous dites aussi et cela m'intrigue : "Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine, comme on le croit trop souvent. Bien au contraire, ce sont le Bien et la Vérité qui sont de nature humaine." Je ne vois pas ça ainsi. Pour moi le mensonge, qui n'est pas distinct du mal, car il est un des agents du mal (pourquoi faites-vous là encore ce distinguo ?), est tout à fait, je dirais même spécifiquement, "de nature humaine" car aucun animal ne ment, alors que l'animal peut être méchant, violent, criminel, égoïste. Par contre, "le Bien et la Vérité" sont de nature divine et par notre pénitence nous travaillons à en retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27)".
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Non, frère Didier, je n'ai pas commis d'erreur. Le texte de ma réponse 172C48 à frère Dabid dit bien ce que je veux dire, mais le dit probablement mal. Autrement dit, faute de temps qui aurait pu m'éviter une maladroite précipitation, je ne me suis pas exprimé de façon assez claire pour être compris de tout le monde. Je n'ai pas assez tenu compte des idées générales qui traînent encore dans les consciences et font traduire de travers mes propos. J'en demande pardon aux lecteurs du blog.
J'aurais dû dire quelque chose comme : "L'animal tout comme l'homme peut être méchant, violent, criminel, égoïste (voir Rév d'Arès xxviii/18 à propos du singe), mais l'homme seul ment." Sous cette forme là ma réponse à David aurait été plus claire probablement.
Par ailleurs, autre maladresse de ma part : Quand j'ai dit : "Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine", j'ai raccourci ma pensée et l'ai rendue incompréhensible pour certains comme vous.  J'aurais dû dire à David : "Le mal, dont fait partie le mensonge, n'est pas à mes yeux de nature humaine dans ce sens que l'homme a été créé spirituel par le Père pour le Bien et la Vérité,  mais non pour le mal. L'homme est un mot ambigu, je le reconnais, dans La Révélation d'Arès, puisqu'il désigne aussi bien l'homme depuis longtemps sur terre avant Adame (vii/1) que l'homme du temps qui vient (30/13), donc aussi bien l'homme-animal que l'homme du temps qui vient (30/13) de Bien et de Vérité. On est toujours plus ou moins dans la confusion quand on dit homme ou humain (4/7). Il manque un mot dans notre langue pour désigner spécifiquement l'inventeur du mal, qui n'est ni homme ni animal, mais qui est seulement nommé Adam (2/1-5) ou Adame (vii/1-13) dans La Révélation d'Arès. Si je suis un homme tel que le Père l'a conçu dans son Dessein je suis le seul être sur Terre, peut-être même dans l'Univers, capable de Bien et de Vérité, capable donc d'être l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27). Voilà pourquoi je ne considère pas l'expression "nature humaine" comme synonyme de "nature humano-animale", mais comme synonyme de "nature divino-humaine". Il y a là un flou résultant de notre langage insuffisant."
La présente réponse concerne aussi mon frère David auquel je présente mes excuses pour l'imprécision de ma réponse 172C48.

20fev16 172C53
J’aime votre humour réaliste, qui me fait sourire de bonheur, et je vous renvoie ce clin d’œil et ma ‘confession’, si confession il y a [voir 172C44].
Vous me posez la question : Bien que belge, serais-je une anti-frite ?
Je répondrais plus facilement à la question : N’aimez-vous vraiment pas les frites ?!
Mais bien sûr que si,  j’aime les frites ! Et plus que cela, c’était mon plat préféré !
Mais je ne les supportais plus, mon foie criait rapidement : Stop !
Alors, aujourd’hui encore, je n’en mange qu’une ou deux, à de rares occasions. J’ai remplacé les frites avantageusement, par d’autres bons plaisirs, sains et frais.
Si sœur Christiane s’aventure un jour par le plus grand des hasards, sur les sites cités plus haut, elle y trouvera, je l’espère,  de belles inspirations pour vous remplacer un plaisir par un autre !  Vous verrez alors qu’il ne s’agit pas de ‘régime restrictif’ au sens habituel, mais d’alimentation autre, délicieuse, dite  souvent "vivante".
Contrairement à ce que vous pourriez imaginer,  je ne suis pas une mauvaise mangeuse, j’avoue que j’aime les bonnes choses.  Aujourd’hui, même sans frites belges, comme vous le dites, "Je me régale. Est-ce un péché ?"
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite de pouvoir poursuivre votre magnifique mission, avec une bonne santé, toujours aussi florissante.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma chère sœur Véronique.

20fev16 172C54
Le tentateur ne se lasse pas de mentir (Rév d'Arès 26/5) et dans l'encadré de l'édition 1995 à droite de cette phrase vous avez écrit : "L'homme est presque toujours son propre tentateur."
C'est dire si je me mens en permanence.
Un de mes mensonges est de ne pas voir que je suis menteur et de voir surtout le mensonge autour de moi. Cette illusion adoucit ma détresse (Rév d'Arès 23/3), et en même temps, m'empêche d'ouvrir mon intelligence et mes yeux pour avancer sur le sentier vers les Hauteurs.
Devenir lucide sur moi-même avec humilité, trouver le courage de changer et inviter les autres à faire de même.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Arthur Schopenhauer dit : "Si, par moments, je me suis senti malheureux, ce fut par suite d'une méprise, d'une erreur sur la personne, je me suis pris pour un autre que celui que je suis." Il dit aussi : "La plupart des livres durent peu. Seuls survivent ceux où l'auteur s'est mis lui-même."
Je paraphrase Schopenhauer en disant que le Pèlerin d'Arès entré en pénitence est comme quelqu'un qui écrit son propre livre, auquel il survivra, s'il s'y met tout entier, s'il ne se prend pas pour un autre que celui qu'il est. C'est ce que je pense de vous en lisant ce court commentaire de sept lignes ; c'est votre livre, frère Louis-Marie, le livre de la vérité sur vous-même quand vous dites: "Je me mens en permanence". Là vous êtes tout entier vous-même et chacun de nous est tout entier lui-même, quand il dit comme vous : "Je me mens en permamence." Mais c'est une prise de conscience, ce n'est pas une erreur qui nous égare.
Comment ne pas se mentir, ne serait-ce que parce que le langage humain ne nous permet pas d'exprimer toute la vérité sur nous-mêmes ? Nous ne sommes même plus le Dieu que le Père avait fait de nous et qu'il fait de très peu d'entre nous comme Jésus (Rév d'Arès 2/13), parce que nous ne disposons pas des outils pour. Nous nous débrouillons avec ce que nous avons et c'est dans la mission que nous constatons combien c'est insuffisant et combien nous devons persister et patienter pour acquérir les outils que l'expérience nous fabriquera.
Nous ne sommes pas les constructeurs d'un nouveau système, avec une langue et tous les mots qu'il faut à un système, au contraire nous sommes les démolisseurs du système, nous sommes seulement des descendants des géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6)géants spirituels, il va sans dire — et nous avons perdu jusqu'à leur langue et il nous faut presque tout reconstruire à partir de débris. Ces débris sont des ruines au milieu desquelles nous sommes contraints de nous mentir à nous-mêmes pour seulement exister dans ce monde délabré, nous mouvoir de démolition en démolition. Mais il est des vérités que nous avons à défendre pour reconstruire et remonter cette échelle vermoulue vers la Vérité, Vérité qui est comme un drapeau vers où nous ditiger. Par exemple cette vérité-ci, dite par Boualem Sansal (Boualem veut dire justement porte-drapeau), auteur algérien de "2084" (réplique du "1984" de George Orwell), qui dit : "La religion fait peut-être aimer Dieu, mais rien n'est plus apte qu'elle à faire haïr l'humanité" (cité de mémoire)."
Pour sauver l'humanité nous devons faire tous les efforts possibles pour réaliser la Vérité, graduelle, progressive, vers laquelle nous pousse La Révélation d'Arès, notamment pour cesser de nous mentir à nous-mêmes. Toutefois, même en nous mentant à nous-mêmes, nous Pèlerins d'Arès marchons dans la bonne direction. Un jour, nous ne nous mentirons plus et nous aurons réussi.
Vous êtes un homme humble et spirituellement riche, frère Louis-Marie.

20fev16 172C55
À propos de la traduction du Coran verset IV/34, je ne sais si c'est une erreur due à la paresse ou un mensonge, mais c'est une érudite iranienne que ce verset travaillait évidemment, qui a creusé la question et qui donne une traduction tout à fait satisfaisante.
Le mot arabe presque toujours traduit par "frapper" signifie en réalité "faire un geste de la main" et il est utilisable dans des circonstances variées, l'une d'entre elle, moins courante que frapper, est "faire un geste pour proposer le divorce" ce qui s'accorde bien avec le contexte dans une société où le divorce était assez simple quand un couple ne s'entendait plus et où on parlait beaucoup avec des gestes de mains, de qu'on observe de nos jours encore dans les pays arabes.
Il y a beaucoup de travail à faire pour creuser les sens possibles des racines du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès.
La présence de hadiths est une hypothèse, par contre la présence de passages dont le sens est totalement conjoncturel et inapplicable dans une société non arabe de l'époque moderne (par exemple le partage des captives de guerre) est une certitude, les conséquences étant les mêmes : On ne peut pas prendre le Coran à la lettre de nos jours comme le font beaucoup trop de musulmans.
J'ajoute qu'à ma connaissance, la tradition musulmane ne relate aucune circonstance où le prophète Muhammad aurait levé la main pour la frapper sur une épouse ou une autre femme. Il est donc peu vraisemblable que dans ce cas, ce verset soit un hadith ajouté à la Révélation parvenue par l'ange Gabriel.
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour cette précision que vous nous apportez ici.
Quant à Muhammad, aucune information nous est parvenue pour dire qu'il avait frappé une de ses épouses, mais cela ne signifie pas qu'il ne le fit pas, parce qu'on manque considérablement d'informations sur sa vie.
De toute façon, il y a autre chose, dont je n'ai pas parlé dans ma réponse 172C45, pour ne pas dévorer de la place dans cette page, c'est qu'il y a dans le Coran comme dans la Bible des sujets à propos desquels je ne vois vraiment pas le Père parler. Vraiment, je ne crois pas que le fait de frapper son épouse ou corriger ses enfants ait jamais été un souci majeur pour Celui Qui donne sa Parole aux hommes pour les sauver. Il y a des choses tellement plus importantes et fondamentales pour tirer l'humain de la ténèbre dans laquelle il s'est enfoncé. Disons donc que je ne crois tout simplement pas que Dieu se soit jamais donné la peine de parler du fait de frapper son épouse ou non. Et que fait-on du fait que l'épouse puisse frapper son mari ? Cela existe aussi.
Ne perdons plus notre temps à parler de ces choses sans importance spirituelle fondamentale. C'est de toute façon infiniment moins grave que le mensonge.

20fev16 172C56 
Concernant les mots "et frappez-les" (Coran IV/34) suite au commentaire (172/45), il faut savoir, qu'aujourd'hui, ce n'est plus l'homme qui frappe son épouse, comme cela pouvait avoir lieu il y a 1400 ans, mais maintenant les couples se battent carrément et finissent devant les tribunaux.
Là on a le droit d' utiliser le mot Infidélité, infidélité, dans la gestion financière du foyer, de l'éducation des enfants, des projets en cours, de l'épargne, d'éviter les dépenses excessives et inutiles etc.
Le problème des femmes battues est toujours d'actualité aujourd'hui. Il y a beaucoup de divorces [à cause de cela], beaucoup de familles recomposées. Mais le Seul Amour, Sincère, Véritable, Pur et Authentique qui ne doit pas se faner, seul capable d'unir pour toujours un homme et une femme, l'amour romantique, c'est le tout. La femme doit être heureuse qu'un homme l'aime et s'intéresse à elle. Si elle cherche les conquêtes, le pouvoir et les richesses, elle est libre. La femme doit faire la différence entre un homme qui est véritablement amoureux d'elle, et un homme, qui pense être amoureux d'elle.
Le verset du Coran IV/34, c'est une Sourate Médinoise, qui se présente comme, une recommandation adressée à la population, concernant les droits et les devoirs de chacun à respecter. À l'époque, les guerres ont engendré beaucoup d'orphelins, d'où la permission donnée aux hommes d'avoir droit à quatre femmes, veuves avec des enfants, ou seules, pour les protéger, préserver leurs biens et leurs héritages. Dans cette Sourate, il est question aussi des adultères à éviter, ainsi que de la non permission du mariage avec, une sœur, une mère, une tante, une nièce, etc. Bien sûr, maintenant, tout cela est bien compris, on n'est plus à l'âge de la préhistoire. Pour revenir au mot "frapper", je pense qu'un homme sage et clairvoyant ne lèvera jamais sa main sur la femme qu'il aime et qui est précieuse pour lui.
Youcef des Bouches du Rhône.

Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ces précisions.

21fev16 172C57
J'ai cru que votre entrée 172 allait parler du mal dans le monde, comme le laissait supposer l'évocation de la parabole du fruit défendu (Genèse 3/4-5) au début de l'entrée, le mensonge étant l'une des formes parmi d'autres du mal dans le monde, mais voilà, non ! elle parle spécialement du mensonge.
Pourquoi spécialement le mensonge ? Y a t-il une excroissance du mensonge ou plus de mensonge qu'autrefois ?
Où est-ce une façon comme une autre de dire que le monde va plus mal ?
La présence du mal dans le monde est un mystère que nous ne comprenons pas pleinement et auquel aucune religion n’apporte de réponse, pourquoi un Dieu permet-Il le mal etc. Question qui m'a toujours semblé puérile vu que le Bon Dieu nous laisse le Libre-arbitre.
Nous nous mentons tous à nous-mêmes et c'est la caracteristique de notre époque.
C'est le mensonge de l'homme moderne, qui plutot qu'un mensonge je dirai est un manque de courage et une lâcheté, une soumission aux idées de l'air du temps...
Autrefois les gens étaient plus francs, mais c'était une question de langage, on appelait un chat un chat.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
"Pourquoi spécialement le mensonge ?" La réponse est dans l'entrée 172, que vous avez probablement mal lue. L'entrée 172 dit que "le mensonge n'est pas une forme du péché plus dangereuse qu'une autre, mais une forme plus préoc­cu­pante actuellement." C'est une forme plus préoccupante du mal, parce qu'elle est maintenant banalisée, en passe de devenir normale, alors que d'autres formes du mal comme l'égoïsme, la méchanceté, la haine, le vol, le meurtre, etc., ne sont pas encore considérés comme normales.
Quant à "la présence du mal dans le monde", si vous êtes de ceux qui ne la "comprennent pas pleinement", je vous rappelle que La Révélation d'Arès en explique "pleinement" l'origine : L'indépendance qu'Adam, après avoir été fait libre d'agir à sa guise, a prise en refusant le Bien tel que le Créateur l'avait conçu pour lui et en créant son propre bien en ce monde (Rév d'Arès 2/1-5). Ce n'est pas un "mystère" pour un Pèlerin d'Arès qui est par définition celui qui veut précisément sortir du système créé par Adam pour retourner au Dessein initial du Créateur par les sentiers de la pénitence. Si vous avez bien lu cette page de commentaires, vous savez que ce point capital y est évoqué assez fréquemment.
Ceci dit, vous terminez votre commentaire sur quelque chose de beaucoup plus clair :Oui, frère Yvan, le mensonge est bien principalement dû au "manque de courage" et à "une lâcheté, une soumission aux idées de l'air du temps." Raison de plus pour lutter contre lui.

21fev16 172C58 
Bonjour, prophète Michel !
Je vous ai envoyé un eMail [172C45] pour une question d'interprétation de la Parole de Dieu....
En fait je vous réécris, car je vous crois quand vous dites avoir vu Jésus et Dieu..cela fait longtemps que j'ai découvert La Révélation d'Arès plus précisément dans les années 1995..Depuis j'ai exploré différents chemins notament celui du monde des médiums qui sont aussi à leur manière des prophètes de Dieu. Jésus ne dit il pas : Je leur ai montré la vérité ? Bref !
Je n'ai pas vu à la FNAC La Révélation d'Arès. Or, c'est très important que la version de 1989 que j'ai lue et relue soit à nouveau rééditer ce qui n'est pas le cas vous avez fait une petite version simplifié mais elle ne suffit pas car dans la version de 1989 il y a une introduction une préface un liminaire de 1974 un liminaire de 1981. Or, pour ma part j'ai souvent relu ces introductions qui elle m'ont aussi convaincu de la véracité du message reçu qui [est] pleine de questionnement, mais pour résumer je me souviens que Dieu nous dit de nous tourner vers le soleil c'est bien ce que les écologistes disent pour toutes la technologie solaire...
Comprenez ma pensée un peu floue, car je pense avoir compris beaucoup de chose même si, bien sûr, je n'ai pas tout compris, car seul Dieu a toute la connaissance..
J'avais déjà essayé d'aller à la mission parisienne mais au bout d'un moment cela ne me correspondait pas, car je suis plus attiré par les hommes comme Nicolas Hulot, Pierre Rahbi, Yann Arthus Bertrand, Jean-Marie Pelt et bien d'autre encore, qui nous parlent de la beauté de cette planète qui est vraiment en danger.
Mais bon ! Comme je sais que notre esprit et notre conscience sont immortels, je regarde les choses avec philosophie mais j'ai encore envie de me promener dans la nature à respirer des fleurs, cueillir des champignons, écouter le chant des oiseaux... bref, l'humanité est à un tournant. Je pense que vous avez fait une erreur en n'étant pas d'accord avec d'Écologie politique. C'est vrai que les écologistes font peur, car ils proposent comme vous un changement profond dans nos habitudes de pensées et de vie.
Bon ! j'arrête là parce qu'il faut que j'aille acheter un dictionnaire, car je ne sais plus ce que j'ai fait du mien. Un dictionnaire remet les pendules à l'heure, car si Dieu est hors du temps nous nous sommes dans le temps [Rév d'Arès 12/6], qu'on le veuille ou non.
Bien à vous
Patrick R. du Chesnay (Yvelines)

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Non, Jésus ne dit pas en parlant des médiums: "Je leur ai montré la vérité".
Je pense que vous faites allusion au verset : J'ai conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères (Rév d'Arès 28/6), mais il ne s'agit pas ici de médiums, mais de ceux ceux qui furent visités par les faux prophètes (28/5), les athées, les scandalisés (28/3), les révoltés, etc.
Par ailleurs, mon expérience du Surnaturel dont vient La Révélation d'Arès n'a rien à voir avec les pratiques médiumniques. Mais si les médiums qui exercent dans un domaine qui n'est pas le mien enseignent le Bien et la pénitence, je m'en réjouis.
Merci de me dire que La Révélation d'Arès n'est pas en vente à la FNAC que vous visitez, mais les commandes que la FNAC passe à ADIRA proviennent d'une centrale d'achat, laquelle redistribue ensuite La Révélation d'Arès aux nombreuses librairies FNAC de France qui en font la demande. ADIRA, donc, ne maîtrise pas la présence de La Révélation d'Arès dans tous les points de vente FNAC.
Ceci dit, vous n'êtes pas le premier à demander que soient rééditées les versions 1989 et 1995 (la bilingue). La version 1995, la bilingue, est toujours en vente chez ADIRA; elle comporte toutes les préfaces et liminaires que vous citez et des textes annexes comme "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", qui ne figuraient pas dans l'édition 1989 et vous pouvez la commander à ADIRA (http://www.adira.net). Nous songeons à une réédition de La Révélation d'Arès sous une forme proche de l'édition 1889, mais modernisée, qui nous est demandée.
Avant de clore, je vous rappelle que nulle part La Révélation d'Arès ne dit que "notre esprit et notre conscience sont immortels." C'est notre âme (ou ha) qui est immortelle. La disparition de notre "esprit et de notre conscience" forme précisément le mystère de la mort. Nous survivons, nul doute, si nous avons été pénitents, mais n'ayant plus ni esprit ni conscience qui sont liés à la vie du cerveau et qui disparaissent quand le cerveau et le cœur (la chair ) s'éteignent, nous n'avons aucune idée précise de ce que peut être notre survie.

22fev16 172C59
Frère aîné,
Voici une contribution pour votre entrée, avec une illustration.
Je prie avec vous
« Cuir et Or »
Cuir et Or
   
Pour chasser en moi les mensonges,
Les traquer jusque dans mes songes,
Ta Parole, je l’ai en moi sublimée,
Je l’ai liée à mon poignet [Rév d'Arès xxviii/26],
En Livre de nobles matériaux,
De Cuir et d'Or pour t’honorer, Toi, le Très Haut...
   
Mon livre de prières, que j’aime tant,
Que j’ai fait relier chez un artisan.
Cuir de chèvre en plein chagrin,
Doux et velouté au toucher de mes mains,
Gardes marbrées d’abstracts discrets,
Deux soyeux signets,
L’un couleur bleu nuit des Cieux,
L’autre, doré, signifiant la Lumière de Tes Hauts Lieux.
   
Tranches dorées artisanalement d’Or,
Matériaux nobles pour ce précieux Trésor,
Pour cette Parole de l’Éternel,
Qui méritait quelque chose d’exceptionnel,
Pour ma piété personnelle,
Me rendre ainsi addict de Ta Parole, l’Éternel...
   
Une brodeuse d’art pour son écrin,
Une sacoche faite à la main
En drap de laine et de cachemire,
Dessus, broderie appliquée, avec ses techniques :
« Passé plat droit, passé plat biais,
« Points de nœuds, "couchure", point de tige,
« La lame posée en zigzag...
« Fils d’Or métalliques,
« Ou cannetille d’Or frisée, mate ou brillante,
« Motifs arabesques, feuilles de chêne, glands à foison,
« Broderie d’Or appliqué en point de feston,
« Avec petites pierres et perles ». Voilà pour le jargon...

Le touché est doux. Dedans, mon livre est à l’abri,
Et en moi l’envie grandit,
De l’ouvrir pour prier,
Pour encore plus le psalmodier...

Puisque Ta Parole ronge mes mensonges,»
Je les débusquerai ainsi, jusque dans mes songes...
Je l’ai lié à mon poignet [xxviii/26] mon Trésor,
Avec du Cuir et de l’Or,
En Livre de nobles matériaux,
Pour t’honorer, Toi, le Très Haut...  
Roger C. d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci pour ce poème, mon frère Roger.
Ce beau livre dont parle ce poème est par excellence l'anti-mensonge.
Il mérite bien d'être relié cuir et or.

22fev16 172C60
La Révélation d'Arès est-elle un mensonge ?
Voilà une question plutôt mal venue ici, et pourtant beaucoup se la posent.
Cette question revient à chaque fois qu'un événement surnaturel survient, pour la simple raison que le commun des mortels que nous sommes est parfaitement incapable de juger du bien-fondé d'un tel événement.
Nous sommes contraints de faire confiance aux témoins qui s’adressent à nos consciences intellectuelles qui, par chance, fonctionnent encore à peu près, malgré notre état d'Adam dégénéré.
Manifestement, la conscience intellectuelle ne suffit pas pour appréhender une dimension qui lui est largement supérieure : le spirituel. Dans notre monde occidental, les hommes sont devenus des enflures intellectuelles. Ceux qui, comme moi, se prennent pour des êtres spirituels, sont en réalité des intellectuels qui se passionnent pour tout ce qui se rapporte à la spiritualité. Ainsi jugeons-nous les événements surnaturels avec un outil très mal adapté, tributaire de nos convictions, elles-même pourvoyeuses de mensonges en tous genres.
Si j'affirme que La Révélation d'Arès est la Vérité, de quelle Vérité suis-je en train de parler ?
Depuis la chute d'Adam, je suis en rupture de Vérité, comment alors puis-je reconnaître la Vérité ? Je ne suis pas cohérent.
Mieux vaudrait que j'affirme que certaines idées (vraies ou fausses) de La Révélation  d'Arès correspondent à certaines de mes convictions (vraies ou fausses). Cette harmonie entre des valeurs spirituelles et intellectuelles est sans doute rarissime mais extrêmement encourageante, car elle prouve que l'homme dénué de spiritualité peut spontanément s'aligner sur la Spiritualité Primordiale avec les quelques moyens qui lui restent.
Pour terminer sur ce sujet très délicat du mensonge, je voudrais souligner que le Mensonge,  contrairement à la Vérité, est la garantie de la liberté de conscience de l'homme. Depuis toujours, la Vérité a été suspecte de soumission absolue à autrui et donc d'abolition de la liberté de conscience.
J'exprime là une élucubration intellectuelle très répandue. J'imagine que le spirituel a une position diamétra­lement opposée. Celui qui trouvera la solution au dilemme aura réglé le problème d'Adam.
Jésus, en proposant d'être comme des enfants [Matthieu 18/3], invitait l'humanité à saborder les intellectuels ! C'est un point de vue à débattre.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire qui repose le problème que quantités de gens se posent : La Révélation d'Arès est-elle vraie ou est-elle un faux ?
La Révélation d'Arès est vraie, le double événement surnaturel dont elle est issue est vrai, mais ce double événement qui se produisit en 1974 et 1977 ne s'est jamais reproduit dans ma vie depuis lors. Aussi n'est-il maintenant pour moi qu'un souvenir, donc quelque chose d'assez proche des images et des pensées que vous remuez vous-même dans votre tête à son sujet. Par contre, l'interprétation de son Message n'est pas pour moi un souvenir ; elle est pour moi un souci quotidien depuis 1974 et le restera jusqu'à ma mort.
Il me paraît important de considérer que la question de la Vérité de l'événement surnaturel d'Arès n'a jamais été pour moi l'événement lui-même.
La question de la Vérité a été dès le départ pour moi ce qu'elle est pour ceux, nombreux, qui disent en gros tantôt ceci : "Michel Potay a vraiment vu et entendu ce qu'il a cru être Jésus en 1974 puis une Théophanie en 1977, mais c'étaient des manifestations de Satan" ou cela : "Michel Potay a vraiment vu et entendu ce qu'il a cru être Jésus en 1974 puis une Théophanie en 1977, mais l'interprétation qu'il en donne est fausse. Sa Vérité se limite à l'événement et au Message. Pour le reste il se trompe," voire même : "Pour le reste il est mensonge. Et donc quand Dieu dit: Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12), Il dit seulement: Ma Parole que publie Michel Potay est bien Ma Parole, rien de plus."
La Vérité pour moi est le sens de La Révélation d'Arès ; elle n'est pas son authenticité. Elle est dans la question : Dis-je ou ne dis-je pas la Vérité en interprétant le Message que j'ai reçu ? Après que j'eus reçu le Message de Jésus, dont la dernière apparition eut lieu le 13 avril 1974, rien de ce qu'avaient été le Jésus transfiguré venu devant moi et son Message: L'Évangile Donné à Arès, ne faisait question pour moi, mais à ce moment-là je me rendis compte que le vrai problème auquel j'allais devoir faire face n'était pas là.
L'angoisse qui m'assaillit alors fut pour moi dans cette triviale question : "Qu'est-ce que je vais faire de ça ?!" Il me fallait alors bien comprendre Ce Qui m'avait été révélé et décidé ce que j'allais faire. Cela me prit du temps. Ceci explique mon agacement, parfois même mon irritation, quand des gens en grand nombre venaient à Arès entre 1975 et 1980 attirés par le "merveilleux" sur un lieu où avaient eu lieu des apparitions du Très Haut et de son Messager, mais peu ou pas du tout intéressés que par leur Message. Je leur disais : "Qu'importe si la barbe de Jésus était longue ou courte ou si les visages angéliques accompagnant les Théophanies étaient ceux de séraphins comme pour Isaïe (Isaïe 6/2) ou de chérubins comme pour Moïse (Nombre 7/89) ! De cela je me fiche complètement. Par contre, demandez-moi plutôt ce que signifie le Message du Ciel et efforcez-vous de vous y conformer."
En conséquence, les apparitions de Jésus et les Théophanies qui furent matérielles, lumineuses et sonores, ne sont pas la vraie question. La vraie question est : Ai-je ou n'ai-je pas reçu le charisme de Vérité, qui, quant à lui, est totalement invisible, n'est ni matériel, ni lumineux, ni sonore ? Autrement dit : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12) signifie-t-il bien que le charisme de Vérité m'a été donné ? Je réponds : Oui, j'ai reçu le charisme de Vérité, mais beaucoup répondent non et notamment des membres du clergé catholique, protestant, orthodoxe, des imams des mosquées, des rabbins de synagogue, qui disent : "Michel Potay se trompe, car ma religion seule à le charisme de Vérité."

22fev16 172C61
Merci à tous les intervenants sur cette entrée qui m’enrichit, commentaires et réponses de Mikal qui confirment des pensées, des situations dans lesquelles, j’ai pu et je puis encore me trouver.
Le mensonge, Frère Michel, vous nous en aviez déjà parlé. Il y avait même un groupe qui voulait lancer la journée sans mensonge. Je me souviens de mémoire lors de votre enseignement à Paris 96/98, lorsque, vous parliez du mensonge, vous aviez dit : "Avec la Sœur Christiane pour l’éducation de nos filles, nous nous sommes fixés deux objectifs, leur apprendre à ne jamais juger et ne jamais mentir. Un enfant qui ment par peur d’une correction à peur de dire la Vérité, mais, il faut leur apprendre à la dire, même si cette Vérité fait mal, car dans ce cas-là nous pouvons les aider, s'ils mentent nous ne pouvons rien faire et cela a des conséquences sur leur vie par la suite."
Vos propos sont gravés dans mon âme. Je n’ai pas d’enfants, mais, nous sommes frères, sœurs, père, mère, enfants, un Tout, des uns des autres et avons l’enseignement à transmettre en toutes occasions. À chaque fois que je le peux, je dis à ceux que je rencontre : "Lorsque qu'il y a mensonge flagrant, dites la Vérité, c’est mieux ! Car le mensonge détruit systématiquement tout, il fait perdre la confiance en l’autre. Nous nous mentons tous à nous-mêmes, oui, mais, le simple fait de décider de ne pas mentir, même si on est pris pour un hurluberlu, c’est une grande victoire sur le mal en nous et autour de nous."
J’aime beaucoup ce passage de l'Épitre de Jacques tellement vraie : Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier. Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt. (Jacques 3/5).
Et ces passages très clair du Livre : La bouche fait le bruit. Le bruit (est) à côté du vrai. Le vrai (est) un jardin dans la tête.(Rév d'Arès ii/8-9).
Suite au commentaire 21fev16 172C58 et votre réponse, ceux qui désire des exemplaires de La Révélation d'Arès Intégrale peuvent encore en trouver via ce lien, pour un prix chips, il y en a même de la toute première édition couverture bleue. Par contre, il y a des vendeurs, qui abusent en vendant l'édition 2009: 30 € et pas neuve !  http://www.priceminister.com/s/revelation+d+ares#xtatc=INT-601
Image crée par inspiration d'après la citation de notre sœur Malika 172C49.
Vérité par Didier Br.
. Frère Didier.Br Ile de France.

Réponse :
Merci encore, frère Didier, pour ce commentaire et pour les informations qu'il nous apporte

22fev16 172C62
Bien aimé frère Michel, prophète et Envoyé béni du Père,
Je ne pensais pas que je mettrai quelque chose dans cette entrée ( j'ai lu, cherché),  car, je ne veux ni mentir, ni me mentir.
Cette entrée me bouleverse en une période très dure, que ne souhaite pas voir s'aggraver.
Je continue de croire que la Main du Père agit, nous guide dans nos actes bons. Je continue de croire et de penser, et d'agir avec cette certitude, celle que le Père est accessible à tous, tous les humains que nous sommes; petits et grands, forts, puissants, faibles...qu'il n'y a rien de compliqué au point où l'homme a tout compliqué...que la vie est beaucoup plus simple, plus accessible que nous l'imaginons.
Dieu, notre Créateur est Amour; s'Il ne l'était pas, aurait-Il envoyé un prophète à cette époque où les humains ne se parlent même plus naturellement ? Une époque où tout devient calculé, compté, manipulé, si nous l'acceptons!
Dieu, notre Créateur est Amour , et nous sommes Ses Enfants, Son Image et Sa Ressemblance.
Nous sommes donc capables de construire librement un monde juste et aimant. Et c'est clair que ce sera la simplicité, par l'Amour, l'effort du Bien, libre de tous les harnais, ainsi que la pénitence et la Moisson, qui nous sortiront des ténèbres .
[Ne faisant qu']Un en Lui, nous avançons vers la Lumière.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Vous écrivez dans ce commentaire : "Cette entrée me bouleverse en une période très dure, que ne souhaite pas voir s'aggraver." Mais qu'est-ce qui peut bien, à ce point, vous bouleverser ?
Il y a là pour moi une inconnue. Vous m'avez parlé, voilà peu de temps, d'un désaccord entre vous et vos frères concernant, si j'ai bien compris, le choix et/ou l'acquisition ou la location d'un local de mission, mais voilà que vous évoquez maintenant un bouleversement. Aussi je ne pense pas qu'il s'agisse de la même chose. Quel que soit le motif de votre tourment, ma bien aimée sœur, je souhaite de tout mon cœur qu'il s'apaise.
Il est vrai que dans les moments tourmentés de la vie, quand on ne distingue plus très bien ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas, ce qu'il faut faire de ce qu'il ne faut pas faire, on ne sait plus si l'on se ment ou si l'on ne se ment pas à soi-même. Dans le brouillard et la souffrance on se dirige à tâtons et dans l'angoisse sans jamais être sûr de la bonne direction. Oui, voilà que soudain, ma sœur Danièle, vous me faites penser à Jeanne d'Arc. Oh, je ne vous compare pas à Jeanne, votre bouleversement est peu de chose à côté du sien, mais je sens en vous quelque chose qui, tout en étant considérablement moindre, est parent. Je vous sens comme Jeanne d'Arc disant à l'un de ses visiteurs en prison à Rouen : "Vrai, je croy bien que ces voix m'ont déçue," voulant dire qu'elle ne savait plus très bien où elle en était. Alors, que les lecteurs du blog souffrent que je raconte ici la souffrance de Jeanne la Lorraine. Si cela ne leur convient pas, qu'ils passent outre !
Quand Jeanne d'Arc fut faite prisonnière, incarcérée et jugée à Rouen, tout l'enjeu du procès fut de lui arracher l'aveu que les voix saintes qu'elle invoquait n'étaient que mensonges de sa part ou expression du démon — exactement ce que pensent mes détracteurs à propos de La Révélation d'Arès —. Pour la forcer à renier, on entreprit d'humilier cette belle âme, d'affaiblir physiquement sa chair. Elle fut enchaînée à une grosse pièce de bois, placée dans des entraves, gardée par cinq Anglais de la plus piètre condition, qui désiraient sa mort et se moquaient d'elle. Certains juges songèrent à la torturer, la menèrent au bourreau, lui montrèrent les engins de torture, mais le reniement arraché aurait été sans portée politique. C'était l'esprit et le caractère de Jeanne qu'il fallait briser, non les bras et les jambes. Tout fut fait pour détruire sa volonté et sa conviction. On savait que sa force d'âme se nourrissait de sa foi, robuste et simple. Elle était pieuse, alors on la priva de sa participation à la prière de l'Église pour qu'elle se sente rejetée par sa communauté.
On lui refusa l'assistance d'un défenseur. Elle comparut seule, affaiblie et sale, devant ses juges qui eux siégeaient sous le crucifix. Seule elle dut trouver réponse aux pièges qu'on lui tendait, la pauvre, de surcroît totalement inculte. À la question : "Jeanne, vous considérez-vous en état de grâce?" Elle répondit: "Si j'y suis, que Dieu m'y garde, si point n'y suis-je, qu'il daigne m'y placer." Lorsque vint le moment de fixer la condamnation pour hérésie sur une autorité indiscutable, ce fut à l'Université de Paris que l'évêque Pierre Cauchon s'adressa. L'Université de Paris dressa en douze articles la liste des péchés et sacrilèges qui auraient été commis par Jeanne, dont le premier était d'avoir osé revêtir l'habit des hommes : "Provocation en abomination devant Dieu."
Si Jeanne ne voulait pas abjurer publiquement son erreur, elle devait être abandonnée à la discrétion du juge séculier. L'abjuration ou le bûcher, proclamaient les docteurs (Rév d'Arès 14/1, 32/6). L'Église voulait l'abjuration, les Anglais le bûcher. On eut successivement l'une et l'autre.
Du martyre judiciaire de Jeanne l'abjuration est l'instant le plus bouleversant, l'exécution l'instant le plus atroce. Elle crut devoir abjurer pour se plier à ceux que tout désignait à cette pauvre jeune fille comme les détenteurs de la vérité : les docteurs de l'Église. Mais de srucroît le roi de France l'avait abandonnée, les capitaines aux côtés de qui elle avait guerroyé ne tentèrent rien pour la délivrer, elle n'eut pas de confesseur, pas de guide spirituel, pas d'ami, pas de défenseur, nulle voix pour la soutenir sauf ses voix intérieures. De plus, les promesses de délivrance que ces voix lui avaient murmurées s'avéraient tous les jours illusoires. Eh oui, la pauvre Jeanne se mentait à elle-même, comme chacun de nous peut le faire quand il ne sait plus où il en est. Un temps, elle se sentit sacrilège, elle abjura. Il y a dans l'être le plus ferme des heures d'incertitude où le doute se glisse, des moments où la tentation de la soumission à l'ordre établi se fait impérieuse. L'inquisiteur, le commissaire politique le savent, qui préparent et guettent cet instant où l'âme la plus résolue s'affaisse et où la main se laisse guider pour signer la confession qui a été rédigée d'avance. Cela se voit encore dans maints pays.
Pour le moment décisif, le jeudi 24 mai 1431, on choisit le lieu le plus propice, le cimetière de Saint-Ouen. On y conduisit Jeanne. Tous l'attendaient, les juges sur l'estrade, la foule en retrait, des soldats anglais en nombre et, à l'écart, avec sa charrette, le bourreau. L'heure était venue: il fallait que Jeanne abjure ou meure. Au prédicateur, Maître Guillaume Erard elle protesta de son obéissance parfaite à l'Église, s'en rapportait à Dieu et au Saint-Père le Pape, puis elle se tut. Devant ce silence l'évêque Cauchon se mit à lire la sentence de condamnation en latin, tandis que le prêtre Nicolas Loyseleur, hypocrite s'il en fut, parlait à l'oreille de Jeanne, sans doute l'effrayant en évoquant la mort sans communion, sans absolution, le rejet par l'Église, la damnation éternelle de telle sorte que Jeanne hurla: "Arrêtez, j'abjure, j'abjure." Cauchon tenait sa victoire. Pour les juges soulagés et pour Jeanne aussi. Il lui suffisait de répéter les paroles de l'acte d'abjuration que l'on tenait tout prêt. Elle prononça les mots qu'attendaient Cauchon et ses acolytes depuis le début : "Je jure et promets devant Dieu à Mgr Pierre, prince des apôtres, notre Saint-Père le Pape, Mgr l'évêque de Beauvais et frère Jean Lemaître (l'inquisiteur) que jamais, moi, Jeanne, ne retournerai à mes erreurs." Mais en abjurant elle rit. Elle signa le papier d'une croix et la sentence tomba: Prison perpétuelle.
Mais les Anglais n'avaient pas payé la pucelle 10.000 livres pour la savoir incarcéréée dans une prison religieuse. Pourquoi pas un couvent ? Ils exigeaient qu'elle meure et le plus tôt possible. Qu'on brûle Jeanne la sorcière !
Alors, voyant qu'elle avait été flouée, Jeanne abjura le mensonge qu'on lui avait fait signer. Non, ses chères voix n'étaient pas démoniaques, c'était bien celles des saints. Elle n'avait abjuré que par peur d'être brûlée. Elle choisit la mort plutôt que le reniement. Elle dit à ses juges: "J'aime mieux faire pénitence en une seule fois, à savoir mourir plutôt que de soutenir ma peine plus longtemps en prison."
Jeanne fut conduite sur cette place, à travers les rues encombrées, debout dans la charrette du bourreau, tondue comme les prostituéees, en chemise longue, avec sur la tête, une mitre dérisoire où étaient inscrits: "Hérétique, idolâtre, apostate, relapse." L'évêque Cauchon lut la sentence. Jeanne fit acte de contrition, demanda pardon au public des pauvres fautes qu'elle avait pu commettre. Elle demanda à chacun de prier pour elle, de la recommander à Dieu. Les larmes ruisselaient sur sa face, sur d'autres visages aussi. L'émotion gagnait, il fallait en finir. Le bourreau l'entraîna. Elle réclama une croix. Un soldat anglais, de deux brins de bois lui en confectionna une, qu'elle plaça sur son sein. Le bûcher était surélevé pour que chacun pût le voir mourir et pour empêcher le bourreau de l'étrangler à la faveur de la fumée. Il la hissa sur le bûcher, lui lia les bras en arrière. Une croix, voir la croix encore un instant ! Frère Isambart courut à la chapelle proche, y prit une croix de procession qu'il éleva devant elle. Le bourreau mit le feu aux fagots. La fumée monta, puis les flammes. L'on entendit sa voix crier à plusieurs reprises "Jésus, Jésus", l'on vit sa tête retomber. Tout était consommé. Mais, par une ultime ignominie, comme le relate un chroniqueur du temps, "quand sa robe fut toute brûlée, on tira le feu en arrière pour que le peuple ne doutât plus de sa mort. Il la vit toute nue, avec tous les secrets d'une femme, et quand cette vision eut assez duré, le bourreau remit le feu grand sous la pauvre charogne". Ce qui demeura du pauvre corps consumé, les valets du bourreau le mirent dans un sac et le tout fut jeté dans la Seine.
Ma sœur Danièle, j'ai pris le temps d'écrire le martyre de Jeanne pour vous montrer que vous êtes loin, très loin, de vivre cette atroce souffrance. Le bouleversement que vous vivez n'est-il pas qu'une contrariété ? Des contrariété, n'en vivons-nous pas tous tout le temps ? S'il s'agit d'un désaccord avec des proches ou des frères, pardonnez et faites la paix ! La pénitence est une grande force contre les maux du monde.

22fev16 172C63 
Dans cette entrée, à plusieurs reprises vous avez évoqué la question du mensonge chez l'animal.
Il me semble pour ma part observer dans le monde animal une ébauche instinctive de mensonge visant à se protéger.
Le caméléon se camoufle en prenant la couleur de ce qui l'entoure.
Entre Paris et Versailles se situe la forêt de "Fausses Reposes", ainsi nommée parce que, lors de la chasse au cerf, l'animal feint l'épuisement en s'immobilisant avant de repartir d'un bond dès qu'on s'approche.
Il y a chez l'animal des virtualités de rivalité, de cruauté, et semble-t-il de mensonge, comme inversement d'amour et de service mutuel, et je crois que le rôle de l'homme, c'est par son intelligence et sa liberté, de trier dans ces virtualités ce qu'il y a de meilleur et de le développer en lui-même comme pour achever la cocréation et le perfectionnement de ce qui l'entoure... même si sa liberté peut faire l'inverse.
Dans Le Livre, que d'animaux mentionnés pour parler de l'homme !
Il ne me semble pas, pourtant qu'on y trouve mon hypothèse d'une animalité à parfaire. On lit il est vrai chez Isaïe 11/9 : Le loup broutera avec l'agneau,  etc., et François d'Assise apprivoisait le loup de Gubbio.
Comment, au fond, la Parole invite-t-elle l'homme à se situer par rapport à l'animal ? Cette question dépasse la question du mensonge, mais peut-être jugeriez-vous utile de nous en parler?
François D. d'Ile de France

Réponse :
L'animal qui se camoufle ou mime une attitude qui fasse hésiter son ennemi et le retarde ne ment pas. Il se protège, c'est tout autre chose.
Si vous, humain, vivez dans une époque de guerre et que, pour éviter de recevoir des bombes sur la tête, vous vous cachez dans une cave et camouflez votre logis, vous ne mentez pas, vous vous protégez. Faudrait-il, selon vous, ne jamais se protéger d'un danger mortel afin de ne pas succomber à ce que vous appelez mensonge au lieu de l'appeler protection, précaution, prudence ? Le Père ne dit-il pas: tu ne peux pas disposer de Ma Force, mais seulement de ta prudence (Rév d'Arès 35/10)
La Parole compare l'homme à des animaux ici et là, mais c'est par métaphore — la métaphore est un élément nécessaire du langage — afin de montrer les côtés primitifs ou sauvages de l'homme quand ceux-ci sont semblables à ceux de l'animal.
Quand le Père dit : Le singe de ses mains mains il mange, il veut dire que l'homme l'homme peut être (hélas trop souvent) comme un singe totalement égoïste et insensible aux besoins des autres. Quand il dit : l'homme a une main qui mange, une main qui donne, il dit que l'homme peut aussi par moments être généreux, quoiqu'à d'autres moments il soit égoïste et par là imparfait. Quand Il dit : Mes Deux Mains donnent, il veut dire que l'homme de Bien parfait sera totalement généreux, capable de se sacrifier.à l'image et ressemblance du Père (Rév d'Arès xxviii/18).
Quand le Père, imitant l'homme qui se cache de la Vérité, dit: Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! il veut dire que l'homme sait ou sent qu'il y a Quelque Chose au-dessus de lui (L'Aigle, le Créateur, une Puissance et une Lumière suprêmes) mais qu'il préfère l'ignorer et vivre comme une taupe dans ses tunnels, dans un aveuglement venu de l'évolution, d'une lente habitude du mal, mais qu'il est en même temps conscient qu'il préfère l'obscurité de la vie terrestre, de ses maux, de la mort. Terrible ambiguïté de la nature humaine après la chute d'Adam (Rév d'Arès 23/2).
Quand le Père dit : Les chiens lèchent le pied du roi blanc, Il veut dire que la plupart des hommes sont serviles et aussi soumis au système religieux, politique, etc., que des chiens à leur propriétaire (Rév d'Arès ix/3), et quand Il parle de la grue à trois pattes... à trois ailes (banos)... à trois becs, il veut dire que tout pouvoir s'encombre de moyens superpéfatoires et inutiles qui l'entravent plus qu'ils ne le servent et qui finissent toujours par le rendre impuissant, l'abattre et lui nuire (xxii/1-3), etc. etc.
Ce ne sont pas toujours des animaux métaphoriques menteurs, mais ce sont des animaux qui toujours montrent combien bas l'humanité est tombée..

22fev16 172C64 
Frère Michel,
On pourrait également ajouter cette vidéo à cette entrée du blog. Qu'en pensez vous ?
Christian S. d'Alsace

Réponse :
Merci, frère Christian, pour ce commentaire, mais j'ai hésité à afficher la vidéo de 8 minutes et 44 secondes après l'avoir visionnée.
J'ai hésité à cause de la dramatisation très exagérée de sa présentation écologique d'un monde, qui serait selon son auteur au seuil d'un désastre physico-chimique. Il est vrai que ce monde présente beaucoup de côtés inquiétants, délétères, injustes, etc., mais il faut le présenter avec mesure, sinon, à vouloir trop faire pleurer dans les chaumières on tombe dans le mensonge.
Il n'est pas exact que "tous les moyens de survie sont maintenant dans les mains d'entreprises" ; beaucoup d'individus en possèdent encore personnellemen un bon nombre sur Terre. Oui "tous les jours nous nous réveillons dans la même pièce, pour vivre la même routine qu'hier," mais il ne faut pas le dire sur un ton de requiem, parce qu'il s'en faut de beaucoup que ce soit une situation angoissante et dramatique pour tout le monde; la généralisation qui est dans le ton de la vidéo est excessive.
Surtout, cette vidéo est exagérément matérialiste, bien qu'omettant de citer les guerres et autres terribles violences pourtant tout aussi matérialistes. Elle ne parle pas de la pollution de l'esprit, de la dégradation du comportement, de la morale, de la relativisation du mal, de la perte de la notion de péché, de l'urgence de rétablir le Bien dans les cœurs avant de le rétablir dans la terre, bref, de tous les sujets qui sont notre souci spirituel n° 1.
C'est dommage, parce que l'ensemble du texte est construit sur une trame plutôt bien faite, mais dont il faudrait reprendre les termes, pour qu'ils soient mesurés et complétés.
Présenter le Mal demande un dosage honnête pour ne pas tomber dans les exagérations qui confinent au mensonge par excès doublé d'incomplétude et réduisent considérablement leur opportunité.
Je publie quand même cette vidéo pour peut-être inspirer l'un des nôtres qui pourra en reprendre la thématique en l'équilibrant  pour l'adapter à notre mission. Je pense à la vidéo de nos frères José O. et Morya T. d'Ile de France dont la base est, si ma mémoire est bonne, est assez semblable.

23fev16 172C65
Je suis catholique pratiquant, mais je jette un regard sur votre blog de temps en temps.
Je l'aime bien. Il manque cruellement dans notre Église quelqu'un comme vous capable de répondre à nos questions qui sont très nombreuses à notre époque de grandes mutations, y compris les mutations religieuses. Notre Pape François, qui est un apôtre dans votre genre, n'a malheureusement pas le temps. Les grandes mutations religieuses en cours sont d'ailleurs la cause des résistances intégristes qui voient avec désarroi ou avec colère la foi de leurs religions revue et corrigée par des relecteurs et de repenseurs de leurs Sources : Bible, Coran, peut-être aussi Véda, Sutras Bouddhistes, Taoisme, Shinto, Aninismes, etc., etc. L'État Islamique pourrait bien être une de ces résistances intégristes : salafisme, wahabbisme, à une fort courant d'évolution de l'interprétation du Coran dans l'Islam.
Un Catholique pratiquant et fidèle sent bien cette poussée évolutive très forte chez un homme comme notre Pape François. Curieux pour un fils d'Ignace de Loyola [un jésuite] de prendre le nom du petit pauvre d'Assise, que vous appelez le "jars". Curieux ! Pourquoi ?
Mais cette introduction qui n'a pour utilité que de vous faire connaître ma position. Je ne suis pas quelqu'un tenté par La Révélation d'Arès que j'ai parcourue rapidement dans l'annexe de votre site michelpotay.info. Ma foi catholique me suffit, mais, si l'on veut bien oublier la doctrine un moment (votre doctrine est à l'opposé de la mienne, mais comme la racine est opposée à la frondaison dans une même plante), je trouve ici et là dans vos entrées de blog et vos réponses aux commentaires des points de rencontre saisissants. J'ai par exemple été saisi pour vous d'amour fraternel, une envie folle de vous embrasser, en lisant dans votre réponse 172C62 un rappel historique du procès si douloureux de Jeanne d'Arc. Vous y parler de Jeanne sans critique, sans arrière-pensées malines, comme si vous aviez été catholique, parce que vous avez vu l'essentiel du bon et du mauvais, du magnifique et du cruel, dans cet événement tragique, le bon et le mauvais communs à toutes les âmes bien nées. Vous avez détaché la grande leçon que peut tirer de cette tragédie tout humain sur terre, attaché à la religion ou indifférent à la religion, tout individu qui a un sens de la grandeur et de l'honneur humains, de la beauté psychique, de l'art de vivre en homme digne.
C'est une grande faveur que vous faites à votre sœur de foi Danièle du Nord en la mettant au niveau d'une grande croyante historique tout en lui faisant remarquer que le tourment de Jeanne et le tourment de Danièle ne sont pas conjuguées sur le même mode, quoique de même nature. Vous faites voir un flou où la souffrance reste la souffrance.
Merci pour Jeanne d'Arc, héroïne de toute l'humanité, merci pour tous ceux qui haïssent le mensonge... et ailleurs dans ce blog la haine, la calomnie, l'injustice, etc..
Odilon P.

Réponse :
Je suis très touché, frère Odilon, par ce commentaire.
Vous me dites : "...le petit pauvre d'Assise, que vous appelez le "jars". Curieux ! Pourquoi ?" Simplement parce que c'est sous ce vocable que La Révélation d'Arès parle de François d'Assise (Message Théophanique xxxvi/3). Reportez-vous à l'annexe de mon site michelpotay.info que vous avez déjà parcourue : Le jars fort et beau est dans la cage. Qui voit la cage ? L'œil du roi blanc (tout ministre principal de n'importe quel culte)  enlace le jars ; le roi blanc sait que le jars n'a pas l'œuf, ce qui signifie que la religion met en cage (cage que sont vitraux, statues, martyrologe, etc.), ce qui est sa façon d'honorer tout en faisant prisonniers, les âmes honorables qu'elle ne peut cacher, mais récupère pour les empêcher de créer des courants spirituels neufs (sens de : ils n'ont pas l'œuf). En effet, François d'Assise voulait redonner vie au Sermon sur la Montagne, mais cette vie-là, qui est vie de libre amour du prochain, n'est pas le souci de l'Église, qui ne l'a jamais incluse dans son credo.
Je crois que Jeanne d'Arc posa, dans des circonstances et une issue complètement différentes, le même problème à l'Église qu'avait posé François deux siècles auparavant. Elle canonisa le premier et traita la seconde en sorcière avant de la canoniser aussi pour masquer la résistance de l'un comme de l'autre à celle qui voulait (et veut peut-être encore) être la seule autorité en matière de mouvement et motivation de l'âme, l'Église.
Oui, j'ai parlé de Jeanne d'Arc "sans critique, sans arrière-pensées malines, comme si j'avais été catholique," mais parce que la religion d'un humain est sans importance, étant donné que ce n'est pas ce qu'il croit, mais ce qu'il fait dans l'ordre du Bien qui le sauve. Ouvrez l'annexe de mon site michelpotay.info : La Révélation d'Arès, à la Veillée 25 et lisez son verset 6 et vous verrez que la façon dont l'homme prie ou ne prie pas est totalement indifférente au Père, pourvu que l'homme soit bon, aime, ne juge pas, pardonne, fasse la paix, réfléchisse et soit libre de tous préjugés à l'égard des autres. Donc, je ne suis pas tout gêné de savoir que Jeanne assistait à la messe, croyait dans la rédemption par la Croix, à l'eucharistie et à la confession, puisqu'elle avait en elle-même les qualités qui faisaient d'elle ce que La Révélation d'Arès appelle une pénitente.
Les humains ont des comportements très différents selon leurs cultures, les périodes de l'Histoire, mais La Révélation d'Arès nous ramène à ce point fondamental : Ces différences de comportement sont insignifiantes, accessoires, imposées du dehors, elles ne nous renseignent nullement sur le véritable destin de l'humain qui réside dans un seul fait: S'est-il ou ne s'est-il pas donné une âme née de sa pratique du Bien, de l'amour, du pardon, de la paix, de la profondeur de sa pensée libre de tous préjugés ? Parce que c'est l'âme qui sauve l'humain.
C'est d'avoir une âme que le Dessein du Créateur attend de l'humain. Il en résulte que les "réalistes", les rationalistes, les savants, les grands esprits, les augustes capitaines, les grands chefs des nations, les saints pontifes, comptent pour peu de chose dans l'histoire du Salut de l'âme. Le Salut est fait par ceux qui croient à la vocation surnaturelle de l'homme, à ses extraordinaires pouvoirs de changement de vie, alors qu'il me semble que la destinée des réalistes, rationalistes, grands esprits, augustes capitaines, grands chefs des nations et saints pontifes est dans les superbes mausolées de leurs cimetières, dans leurs statues et les enluminures de leurs noms dans les livres d'Histoire.
Voilà, frère Odilon, c'est sur ce pur terrain spirituel, en dehors de toute religion, de toute politique, de toute académie, de tout dada à la mode, que nous sommes frères et que nous nous rencontrons.

23fev16 172C66 
Vous avez une expérience de quarante-deux ans dans le prophétisme et vous n'avez pas fait de votre foi une culture.
Réfléchir à ce qu'une petite sœur sans expérience pour ce qui est de votre domaine, vous fait comme remarque, cela m'émeut.
Pour moi c'est ça la vertu, qui se départit du  mensonge.
Car le plus grand des menteurs se pense être dans l'exact-(att)itude. Et autrui ne fait qu'altérer la pureté de sa pensée et de sa vision.
Un peu pour dire que tous, à l'exception de celui qui se repent, se croient dans la pureté et cela se trouve être au-delà du bien et du mal.
Nous sommes donc tous menteurs, mais comme un aimant au cœur du vortex, nous incarnons une pénitence pour attirer la pénitence collective.
Dans le fond il n'y a pas d'actes isolés et tout interfère. C'est peut-être de cela que provient l'idée du non duel ?
Fred H. d'Ile de France

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, frère Frédéric ! Je vous en remercie du fond du cœur.
Je vous connais depuis longtemps mais peu, et donc je me réjouis de tout ce qui me permet de vous connaître un peu mieux.
Je me souviens quand,  au cours de mon enseignement à l'Espace des Peupliers à Paris en 1996, j'avais parlé des Hopis, ce groupe amérindien des Pueblos d'Amérique du Nord, voisins des Apaches, des Navajos, des Papagos, et des Zuñis, et vous m'avez fait passer, de rang en rang, un livre que vous aviez sur les Hopis. Quand ce livre parvint dans mes mains, j'en vis les pages fanées, écornées, froissées, tant vous aviez lu et relu, feuilleté, cet ouvrage. Je fus geureux de voir dans ce bouquin fatigué votre passion pour les hommes purs des civilisations pures. Je compris que vous étiez un frère des profondeurs. Vous êtes de ces hommes qu'on ne peut que placer à part dans les souvenirs, de ces hommes dont on peut déplorer que les nations n'y fassent pas appel pour recevoir les lumières de leur brûlante humanité.

25fev16 172C67
Prophète Michel,
Je vous aime parce que vous avez eu le courage inoui de vous remettre en question et de diffuser ce message venu du Ciel.
Mais je me répète et je vous l'ai déjà dit.. vous n'êtes pas le seul prophète !
Un grand musicien est un prophète, un grand écrivain est un prophète..etc. Une mère qui élève ses enfants dans l'amour est une prophète. Les médiums qui transmettent à des familles désepérés par la mort de leur enfant sont des prophètes de l'amour.
Dieu vous a confié une tâche particulière mais vous faites des raccourcis vous dites la politique non 3 fois non il y a des politiques vous ne pouvez pas simplifiez comme cela le mystère de Dieu.. Chacun nait avec un esprit particulier, moi compris, je suis comme vous, je pète je chie, je rote pour parler franc, mais je ne baise pas, je fait l'amour ce qui est très différent.
Je ne veux pas polémiquer avec vous, car cela ne sert à rien..Dieu vous a donné un esprit différent du mien. Vous dites que Dieu vous a choisi par hasard. C'est faux ! Relisez La Révélation d'Ares, il vous a choisi et vous a éloigné des tentations du monde.
Je sais, cela vous dépasse. Pourtant, vous n'êtes pas tout seul a avoir un guide ou un ange gardien. Dieu vous a choisi parce que vous connaissez parfaitement la Bible..c'est-à-dire que vous avez une très bonne mémoire on ne peut pas vous faire perdre la raison.. Mais je comprends en même temps que cela a dû être très difficile pour vous, vu que Dieu vous dit dès la première théophanie : Ferme le livre des siècles ferme sauf Mouhamad [Rév d'Arès i/6], d'où ma question très simple dans un précédent mail par rapport à ce qui est écrit dans le Coran, car certain verset me semble en contradiction total avec le message d'amour du Christ..par exemple il autorise l'homme à battre sa femme si elle ne lui obéit pas. Je me dis que c'est pas possible que Dieu par l'intermédiaire de l'ange Gabriel qui, parait-il, a transmis le Coran à Mahomet est pu lui dire cela ! Pour ma part je pense que les Mulsulmans doivent aussi faire leur travail d'autocritique par rapport à la femme, tel que nous le dit le message donné par Jésus sur l'histoire d'Adam qui de sa compagne a choisi de devenir son maître [Rév d'Arès 2/3]. Or, pour l'instant, on en est là dans beaucoup de pays musulmans. D'ailleur, je trouve cela incroyable que Dieu ait autorisé Mahomet a avoir autant d'épouse qu'il voulait. Non, vraiment, je m'interroge.
Si vous voulez échanger avec moi vous avez mon email

Suite au commentaire :
Je vous embête encore, frère en humanité Michel Potay.
Je viens de vous écrire, mais je pense à un point fondamental :
Vous et vous seul avez vu Jésus en chair et en os, car vous dites avoir senti sa main sur votre bouche et vous et vous seul avez vu un des bras du Créateur [?]. Donc ne recommençons pas la même erreur que st-Thomas. C'est bien humain vous connaissez l'histoire.
Je ne sais pas pourquoi Jésus ne ce matérialise pas au milieu du plateau de tf1 en direct en pleine audience quoique j'ai pas petite idée sur la question [quoique j'aie ma petit idée ou quoique je n'aie pas ma petite idée ?]. Ce que je voulais vous dire est qui est très important c'est que Dieu envoie des médiums sur terre — je n'ai pas dit voyants, mais médiums —. J'étudie la question depuis des années tout en m'efforçant bien sûr de suivre tant bien que mal le chemin de la transformation intérieure [en faisant] le bien quand on le peut. Les médiums sont en contact avec les esprits. Cela est voulu par Dieu bien évidemment, car tout le monde tremble devant la mort, ce qui est bien naturel.
Or, une fois que l'on a assisté à des séances médiumniques qui se multiplient à travers le monde on est beaucoup plus rassuré sur ce qui nous attend. Je dis cela parce que je pense que tout ceux qui croient en la Parole d'Ares on le droit d'être rassurer sur ce mystère de la mort. Moi qui ai maintenant cette certitude de la survie de notre conscience et de notre individualité après la mort, je vois les choses de manière différent et si je vous écris plusieurs fois, c'est que j'ai repris la lecture de La Révélation d'Arès dans un état d'esprit différent qui me permet de lire entre les lignes du message.
Je ne veux pas vous parler de réincarnation,car vous avez décidé que cela n'était pas dans la Révélation. Laissez-moi la liberté de supposer autre chose, car là aussi dans ce domaine il existe une multitude d'études très sérieuse sur ce sujet. Par exemple, entre autred, un psychiatre américain Ian Stenvenson a recueilli et étudié pendant des années des témoignages troublants venant d'enfants. Voyez-vous, quand [le Père par la voix du] christ vous dit qu'avant d'entrer dans les entrailles maternelles il vous avait choisi, cela me donne matière à reflexion. Je ne cherche nullement à argumenter et à vous convaincre de quoique ce soit. je vous dit simplement que chaque être humain aura une lecture différente du Message d'Arès et vous ne pouvez en aucun cas imposer votre vision et compréhension personnelles même si Dieu vous dit : parole de Mikal est Ma Parole [Rév d'Arès i/12]. Là aussi on peut l'interprêter de différentes manières et c'est bien normal, car chaque esprit est différent c'est ce qui fait l'extraordinaire richesse de la vie sur terre et je ne parle pas des plantes des animaux etc.
Alors que là aussi le créateur fait son oeuvre grandiose et pleine d'enseignement, les plantes nous soignent et nous nourrissent. Est ce que vous avez lu les livres de Jean-Marie Pelt qui vient de nous quitter ? Un très grand esprit amoureux de la vie des hommes de la nature. Prenez un peu le temps de le lire pour découvrir les merveilles de la création qui n'a pas fini de nous apprendre des choses.
Il y a 1000 et 1 manières de découvrir la création et je ne vous parle pas de la recherche des astrophysiciens, vous vous avez eu la chance inoui de vous promener main dans la main avec Dieu dans son univers [?]. Vous le dites quelque part, mais tout le monde n'a pas cette chance, sauf ceux qui peuvent se décorporer. Eh oui! cela existe aussi et c'est cela que vous aves fait, vous le dites en commentaire dans une des Théophanies.
Bien sûr, on peut toujours dire qu'ils ont imaginé cela , out comme vous d'ailleurs. Pourtant, moi je vous crois.
Je vous embrasse très sincèrement
Patrick R. Le Chesnay en Yvelines

Réponse :
"Laissez-moi la liberté de supposer autre  chose," me dites-vous, frère Patrick. Mais Dieu vous laisse et, à plus forte raison moi, qui ne suis que son serviteur, je vous laisse totalement libre de supposer tout ce que vous voulez, mon frère.
Vous me dites ce que vous croyez et je vous dis ce à quoi je conforme ma vie. C'est ma mission prophétique. Elle n'est pas une mission de juge.
Le spiritisme, les mediums, je connais, mon frère. Mon père mourut en 1942, j'avais 13 ans, et ma mère, veuve, se mit à fréquenter ce milieu et, des années durant, j'eus droit à tout : les tables tournantes, le oui-ja, les séances médiumniques, l'institut métapsychique avenue Niel à Paris, etc., etc. Je vais vous dire : Je crois à la surviie, mais par la Parole du Père, pas par les médiums.
D'autres prophètes que moi, il y en a eu, bien sûr, tous ceux que l'on connaît et tous ceux qu'on ne connaît pas, et si vous considérez tous les sens dérivés ou figurés, du mot "prophète", alors là, c'est certain, il y en a des masses. Mais je rappelle instamment que ce n'est pas dans un sens dérivé ou figuré que La Révélationn d'Arès parle de prophète, en grec προφήτης. Le prophète au sens que donne La Révélation d'Arès est une personne qui tient, d'inspiration divine, la connaissance de la Vérité et qui l'annonce par ses paroles ou ses écrits. Le prophète s'oppose au devin ou au médium en cela qu'il va à l'encontre de l'opinion et des idées générales ; il est un contre-pouvoir à la tradition et à l'embourgeoisement institutionnels, dont au contraire les devins et mediums tirent leurs profits. On peut m'accuser d'être un faux-prophète ou un mauvais prophète et beaucoup le font, mais on ne peut nier le sens que La Révélation d'Arès donne au mot. Je vous suis, sur ce plan, reconnaissant de me croire prophète du Père, mais alors pourquoi ne me suivez-vous pas ?
Enfin, mon frère, vous me lisez mal. Je ne vais pas citer i_ci tous les passages qui en font preuve, mais notamment je n'ai jamais "vu un bras du Créateur" et je ne me suis jamais "promené main dans la main avec Dieu dans son univers".
Ceci dit, je ne publie pas votre commentaire pour le plaisir de vous contredire. Je le fais sans plaisir. Je vous publie et vous réponds, parce que vous formez un exemple particulièrement typique des très nombreux frères et sœurs en France et dans le monde, que j'appelle "pèlerins d'Arès petit p" ou "pèlerins d'Arès moins le quart", qui reconnaissent dans La Révélation d'Arès la Parole du Père, mais qui la relative à leurs multiples manières et justifient de mille façons leur absence d'engagement dans une mission prophétique plus que nécessaire dans le monde. J'en pleure, je trouve cela tellement dommage. J'en bien peur que vous soyez de ceux à qui le Père dit : J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés (Rév d'Arès 2/16).

25fev16 172C68
Bonjour frère Michel je profite d'un commentaire pour savoir si vous aviez bien reçu le livre que je vous ai envoyé via la FNAC : "Les Égarés" de Jean Michel Vernochet. Merci d'avance [de m'en informer]. Je vous embrasses ainsi que la sœur Christiane..
Aussi, je voulais vous dire qu’il m’ait arrivé une histoire bizarre, qui est en rapport avec le mensonge. La semaine dernière, j’ai été convoqué au commissariat. Car il se trouve qu’un inconnu à relevé la plaque d’immatriculation de mon scooter t est allé dire à la police des mensonges grotesque sur ma personne. Le bougre aurait entendu de ma bouche des propos violents à l’encontre de la société et ferait de moi un terroriste en puissance, des propos répréhensible par la loi d’état d’urgence. Résultat : deux heures passées au commissariat.
Par chance l’un des policiers m’avait reconnu, car il m’avait vu dans un sketch de mon spectacle passé il y a un moment dans une émission humoristique. Tout c’est bien terminé avec les policiers, on a bien rit de la situation, et ils se sont excusés de m’avoir fait perdre mon temps. Ils m’ont dit que depuis l’état d’urgence, nombreux sont les gens malveillant qui cause du tort à d’autres, en disant des mensonges de la sorte.
Voilà je vous embrasse.
Avant tout, je veux vous dire mon plus grand respect : parmi tous les grands directeurs spirituels, vous êtes la plus vibrante, la plus intense personnalité qui vive actuellement sur terre. Vous êtes bien au-dessus de tous. Car la mission qu'il vous incombe de réaliser, est la plus grande œuvre spirituelle prophétique qui fut jamais encore accompli dans l’histoire de l’humanité et je suis fier d’en faire parti à mon petit niveau avec mes sœurs et mes frères engagés [dans le petit reste].
Apres avoir lu votre entrée, je me suis remis à relire et à méditer "Je m'espionne" du "Pèlerin d'Arès 1990", article incontournable et capital pour le pèlerin.
Oui, sans relâche vous avez dit la Vérité donnée à Arès et cela depuis 42 ans déjà ! Pas facile de répandre le Vrai, face au rouleau compresseur de la société des menteurs qui sans relâche trompe, ment, vole, détourne, corrompe l’esprit, déforme, travesti la vérité et décourage le bon peuple. Le but [de leur mensonge] est clair,c’est de réduire comme peau de chagrin le déjà faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] de nos concitoyens pour qu'ils ne s'éveillent jamais à la vie spirituelle
Notre époque est vraiment l’âge d’or du mensonge, surtout depuis que le mensonge politique a fait sa révolution industrielle, avec le développement de la presse, de la télévision, etc…(la fabrication du mensonge de consommation de masse). Normal que l'homme ne sache plus ou est Dieu (la Vérité) où il n'est pas dans tout ce fatras mensongers d'idéologue en tous genres, de république maçonique, de démocratie illusoire, de trinité, de faux islam (wahabisme sabbataïste), de judaïsme talmudo-sioniste, de la loi des rats [Rév d'Arès xix/24], des vendeurs d’argents qui précarisent et enchaînent par la dette les peuples du monde.
Tout est mensonge et ce n’est pas nouveau ! Le mensonge a toujours été le travail de tout homme politique qui se respecte et Hollande en applique, pour notre grand malheur, scrupuleusement toutes les règles, en plus de celle du principe de Peter* : Promettre et expliquer ensuite pourquoi il n'a pas pu tenir ses promesses en expliquant que c'est la faute de ses prédécesseurs, blablabla. Si le mensonge et l’incompétence étaient récompensés, ils seraient tous déjà nobellisés, les Mandarins.
Sur le mensonge plusieurs phrases résument bien notre époque, où les valeurs sont toutes inversées : Isaie : 5/18 : Malheur à ceux qui tirent la faute avec les cordes du mensonge et le péché comme avec les traits du chariot.....Malheur à ceux qui appelle le mal bien, et le bien mal, qui disent que les ténèbres c’est la lumière et la lumière c’est les ténèbres, à ceux qui changent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer.
Aussi Balzac l'auteur de la comédie humaine disait une chose très juste : "Derrière chaque grande fortune il y a un crime… Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. " Balzac pourrait être aujourd'hui accusé de diffamation, le pauvre. Et vous qui avez dit un jour que "derrière toutes guerres il y a toujours un gros mensonge." Une chose est sûre, le mensonge est un péché complet, complice de nombreux maux, et s’il disparaissait cela mettrait beaucoup de gens au chômage. Mais c’est une chance que Dieu vous ait envoyé, frère Michel, et que vous ayez accepté la dure mission de rétablir la Vérité de l’Éternel, qui fera qu'un jour, un jour béni, l'homme spirituelle grandira en nombre assez, pour fermer à tout jamais ce livre des siècles et des siècles.
Sélim S. d'Ile de France

Note du blogger : * Le principe de Peter décrit les évolutions de carrière à rebours dans les hiérarchies par des principes de base simples, puis étudie les corollaires qu'impliquent ces postulats. Il est appelé parfois "syndrome de la promotion Focus." C'est est une loi empirique, très pessimiste, relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l'ouvrage intitulé "Le Principe de Peter (1970)" Citation : "Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence" avec pour corollaire que "avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité."

Réponse :
Je suis ému en lisant votre commentaire, mon frère Sélim. Il est beau, juste, bien argumenté. Merco pour lui.
Non, je n'ai pas reçu votre livre "Les Égarés", mais ma fille Nina, qui s'occupe des opérations postales d'envoi comme de réception, est actuellement en congé avec sa famille et il est possible qu'elle ne récupère votre livre qu'à son retour, dans quelques jours.
En politique les mensonges recouvrent les multiples utopies irréalisables ou désastreuses que les politiciens nous promettent pour être élus. Dieu sait si le monde pleure ces mesonges qui, comme vous le rappelez, s'accumulent, mais pour autant le monde ne remet pas en question ces mensonges qui lui paraissent aller de concert avec la démocracie. Il fut un temps où le mensonge était l'invention de base de tout roman, histoire inventée. Aujourd'hui ces origines littéraires du mensonge sont devenues des programmes. On croit rêver... Je refuse de voir dans cette désastreuse métamorphose la puissance de l'art romancier. J'y vois seulement des politiques naufragées dans une tempête de discours creux qui va nous engloutir.

25fev16 172C69
Je voulais vous dire que votre réponse à Danièle (172C62) m' a beaucoup ému et remué au fond de moi-même. Étant gamin, j’étais en visite chez mes vieilles grandes-tantes à Rouen. Je me souviens bien de ce petit train touristique parcourant la vieille ville où l'on m’avait trainé et qui annonçait à travers le haut-parleur: "Et ici la fameuse place de la brulée !" presque sur le même ton que: "Et ici, Messieurs Dames, se tenait jadis la plus haute tour du château du vieux Rouen !" Enfant, j’avais ressenti un grand malaise et une profonde injustice: pourquoi parler d’une mort horrible sur ce ton de normalité avec tout ce folklore autour ?
En vous lisant 30 ans plus tard, je prie ce soir avec cette sœur et toute les sœurs et frères morts dans pareilles circonstances. Dans votre réponse, il y a un très grand amour fraternel et une identification à la chair de cette sœur morte dans des circonstances particulièrement iniques et atroces.
Cet amour, Odilon P. (172C65) l’a aussi ressenti en vous lisant "sur un pur terrain spirituel, en dehors de toute religion, de toute politique, de toute académie, de tout dada à la mode." Vous êtes devenus frères et vous vous êtes rencontré, lui juste chrétien et vous juste prophète.
Cet amour, c’est précisément lui qui nous fera sortir de l’Histoire et qui sauvera le monde.
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Abel, pour ce beau commentaire.
Nous sommes tous affermis dans notre conviction que seul l'amour vaincra, sauvera le monde, dans la fascination exercée sur nous par les grands martyres de la foi et de l'espérance mis à mort ou torturés par manque d'amour, quelle que fût leur religion, dans lesquels nous voyons les aruspices d'un avenir qui, tôt ou tard, devra convenir que l'amour seul, non un code de lois, vaut d'être érigé en comportement universel. C'est ce qui est si éclatant dans La Révélation d'Arès dont nous sommes les annonceurs dans le monde.

25fev16 172C70
La Loi de Dieu se distingue fondamentalement de la loi des hommes.
Les hommes légifèrent pour asseoir leur pouvoir sur des systèmes de leur choix et les protéger. Suivant les structures mises en place, royauté, dictature, démocratie, état laïc, état religieux, les lois diffèrent, les sanctions diffèrent. La Loi de Dieu, depuis la nuit des temps, reste immuable. Elle accompagne le Dessein que le Créateur a conçu pour Sa créature: Que l'homme vive dans la paix et le bonheur sur cette terre !
Ce que les hommes appellent La Loi ou Les Commandements de Dieu sont en fait des exhortations à retrouver le chemin d'Éden. L'exhortation à ne pas mentir fait partie des Dix Commandements transmis à Moïse: Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain  (Exode 20,16). Lorsque nous comprenons que le mensonge est destructeur, car il nous détourne de la réalisation du Dessein du Père, s'abstenir de mentir relève de la volonté d'éviter de faire le mal, de rajouter du mal au mal. S'efforcer de ne pas mentir est un exercice plus ou moins difficile à réaliser.
Il est relativement facile d'éviter les mensonges "de confort"; par exemple le mensonge qui permet d'être perçu comme conforme à un modèle social ou familial, au détriment de l'affirmation de sa liberté d'être.
Plus difficile à éviter est le mensonge "pour ne pas faire de peine". Ainsi à la mort de mon père, ma mère s'était enfermée dans le déni de son décès. Elle me disait: "Tu vois, il est parti en voyage et ne donne aucune nouvelle. Il ne se soucie pas du tout de l'inquiétude que me donne son silence." Elle était déjà très âgée, malade et fragile. Je craignais de lui dire la vérité, et lui racontais des mensonges. Puis un jour j'ai rassemblé tout mon amour pour elle, et je lui ai parlé tendrement; j'ai fait défiler tous les évènements que nous avions vécus ensemble, l'infarctus, l'opération qui n'avait pas réussi, les obsèques. Elle est alors sortie de l'enfermement de son déni et a pu faire le deuil de son mari. Elle est partie à son tour plus tard, apaisée.
Difficile également de lutter contre le mensonge à soi-même. Par exemple dans le cas où nous déclarons pardonner à une personne qui nous a fait du mal — parce qu'il faut pardonner— tout en gardant au fond de nous de la haine à son égard, ou la peur qu'elle ne recommence. Nous nous mentons à nous-mêmes et nous mentons à l'autre.
Parallèlement, il est bien difficile de se protéger contre le mensonge des autres, qui peut nous façonner, insidieusement, jusqu'au plus profond de notre inconscient. Le mensonge dans une famille qui se transmet de génération en génération, entraînant conflits et névroses. Les mensonges politiques, religieux ou idéologiques pour manipuler un groupe, un peuple. Je pense à l'habillage idéologique de la conquête de l'Algérie, qui a institutionnalisé le racisme à l'égard des musulmans, pour s'emparer de terres riches, à la propagande nazie qui a conduit à la Shoah, et à Daesh qui envoie des jeunes commettre des crimes au nom de l'islam.
Comment échapper à l'aspect destructeur du mensonge ? Le Père de l'univers, en s'exprimant à Arès en 1974 et 1977, nous montre à nouveau le chemin, en nous invitant à la pénitence, à savoir aimer son prochain, quel qu'il soit, à faire le Bien, à  pardonner,  à ne pas juger, à ne pas avoir de préjugé et à ne pas mentir.
Héliette P. d'Île de France

Réponse :
"La Loi de Dieu" ? Mais il n'y a pas de "Loi" dans la Parole que Dieu nous a donnée à Arès. Il n'y a qu'un Cri d'Amour, certes très sévère par endroits, mais le Dessein qu'entretient le Ciel selon lequel les liens qui unifieront le Père et ses Enfants seront d'un tout autre Ordre que de Loi, de règlement. Ils seront des liens d'Amour.
Mais pour le reste de votre commentaire, avec quelle justesse vous citez les difficultés de lutter contre le mensonge qui est devenu une institution en ce monde, honorablement mais dangereusement traitée comme telle.
Mais nous Pèlerins d'Arès nous ne vivons que pour nous dépasser nous-mêmes, nous pulvériserons nos limites comme des champions de la Vérité, nous avons un destin en forme de météorite qui écrasera le mensonge. Et vous, ma chère sœur Héliette, vous assumez ce rôle de coordinatrice de mission à Paris, vous formez vos frères au sens de l'universalité pour qu'ils se sachent des Enfants de Dieu, de l'Amour donc, ouvrant les yeux des humains sur la réalité de leur divinité profonde et la sottise de tout croire matériel et matérialiste.
Alléluia !

25fev16 172C71
Combien la photo de ce couple enlacé [172C36] qui a traversé le chemin de leur vie relié par leur amour sacré m'a touché.
L'amour d'un couple consacré est vraiment beau à en pleurer, car la vie de bonheur, d'épreuves, de contradiction, de rire, de partage  renforcera cet amour qui les relie à l'Amour de leur Créateur. Cet Amour là est hors du temps [Rév d'Arès 12/6].
Le Pére habite cet amour sacré. Quel tristesse que tant de couples de nos jours préférent rompre leur amour, plutôt que de  le renforcer, de traverser la vie par les sentiers du milieu [Rév d'Arès 7/2-7] et atteindre cette Eau du Créateur qui transfigure intérieurement le couple qui c'est consacré à cet Amour sacré.
J'aime mon époux, il m'aime, nous nous aimons, nos enfants voient notre amour qui les rassure et leur donne du bonheur, la force de vie dans leur propre couple. C'est là une belle mission de pénitence partagée. Car, malgré les vagues de la vie, le voilier de notre amour ne coule pas, et nos enfants en sont les premiers touchés.
Il n'y a que L'amour qui sauvera notre humanité. Le plus bel amour est bien celui du couple consacré.
Très Belle journée frére Michel et sœur Christiane qui montrez par votre Amour la Volonté et l'espoir que notre Créateur a mis dans votre couple consacré.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Oui, sœur Patricia, nous sommes nombreux à aimer cette image d'un vieux couple qui s'aime jusqu'au bout.
La manque d'amour, que d'aucuns appellent aujourd'hui "rationalisme moral" (j'ai entendu ce mots voilà peu), ne fera qu'aggraver les maux qu'il entend guérir par la "raison". S'il est une fausse raison, c'est bien celle qui fait se quitter pour un oui ou pour un non des couples qui pourtant se sont quand même aimés un jour. Il y a tant de refus de l'amour qui dure jusqu'au bout que nous, qui sommes des fidèles à nos époux et épouses, deveons des sortes d'objecteurs de conscience dans cette guerre contre le refus de l'effort d'être deux, nous refusons de patauger dans les tranchées des vies légères et capricieuses.
Merci pour votre commentaire, sœur Patricia.

25fev16 172C72 
Je suis touché par le bonne accueil que vous me faite [172C66].
Sans vouloir abuser, je rajouterai ceci à mon commentaire : Il a été concocté un mensonge sur la prédestination, très lourd de conséquences, au point où les calvinistes en  ont  conclu qu'il existe des êtres qui sont prédestinés à l'enfer et d'autres  prédestinés au salut.
L'Église catholique dirait plutôt, il y a des hommes appelés à être des bergers et d'autres être des brebis et tout cela par la grâce, qui fait naître les vocations. Il reste maintenant que ceux qui comme moi trouvent injuste de voir les choses ainsi, alors nous, on nous appelle les boucs, d'office excommuniés latae sententiae... Augustin d'Hippone se lançant dans les commentaires des épîtres de Paul et particulièrement de l'épître aux Romains, est à l'origine de cette machination anti-complotiste, c'est-à-dire qu'il y a ceux qui ont la grâce de réfléchir dans les clous et il y a ceux que l'on crucifient,comme ce moine Pelage tout à fait sain de corps et d'esprit et sensé dans ses propos, Mais il fut condamnés pour avoir dit que l'homme par son libre arbitre pouvait combattre le pêché en lui, non pas parce que cela lui a été donné par la foi de manière électives, mais parce qu'il a conservé des capacités au raisonnement, malgré la chute adamique.
Je pourrais sortir des extraits de la Bible pour dire que ce qu'il dit est une évidence, on fait constamment le choix entre la vie et la après [?] j'avoue que c'est beaucoup plus compliqué de savoir ce qu'il en est réellement de ce choix. Mais pour Augustin d'Hippone, l'évidence c'est la prédestination, et pour affirmer ceci il s'appuie sur un extrait de épître aux Romain chapitre 9 :
"Il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père; car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal — afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle — il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;selon qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob et j'ai haï Esaü.". Donc, le même père qui fait dire à Jésus : Aimez vos ennemis [Matthieu 5/44], aurait  de la haine pour des enfants qui ne sont même pas encore venus au monde.
Mais le mensonge ou l'erreur  sur lesquels ce propos s'appuie, est de dire que cela est écrit, car cela n'est écrit nulle part pour ce qui est des livres canoniques de la Bible, à moins que Paul ce cite lui-même. Je vous renvoie au texte qui parle de l'annonce de la naissance, des frères jumeaux de Jacob et Esaü, qui se trouve dans la Genèse, vous constaterez de vous-même que ce que Paul affirme n'existe pas, rien qui évoque l'idée d'une prédestination d'un mal ou d'un bien, et ceci de manière élective, comme nous le ferait croire les propos de Paul.
Frédéric H. d'Ile de France

Réponse :
Hélas, en effet, frère Frédréic, Jean Calvin, pour qui j'ai tant d'admiration comme homme, a abondé dans l'erreur sinistre comme théologien et aujourd'hui des calvinistes croient encore à sa "double prédestination". Entré dans une église huguenote (c'était le mot sur la plaque devant le portail d'entrée) à Charleston en Caroline du Sud, j'entendis le pasteur faire un discours sur ce thème. J'en eu la nausée et une profonde tristesse. Je pense que Calvin tomba dans ce terrorisme spirituel, qui est hautement mensonger, parce qu'il s'agissait en son temps de combattre l'excès mensonger inverse : les licences du clergé catholique. Mais beaucoup de calvinistes restent des hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence libre, et cela les sauve des abus de leurs sermons.
Car, enfin, ce qui importe, c'est d'être pénitent, quoi qu'on puisse croire. Les musulmans de Daesh sont, dans le cadre de l'islam, des croyants aussi fermés mais hélas violents.
Je connais bien vos citations : Genèse, Paul, etc. Je vous remercie de les rappeler pour les lecteurs de ce blog.
N'oubliez pas que La Révélation d'Arès nous dit que Paul n'est pas Parole du Père, mais n'est qu'un livre d'homme (16/12, 35/12).
La Bible et le Coran sont pleins de contradictions.
Mais nous Pèlerins d'Arès ne nous attardons pas à ces Écritures qui contiennent d'autres propos que ceux du Père. Nous savons que ce n'est pas ce que nous croyons qui nous sauvera, mais ce que nous ferons pour ramener le Bien sur terre.
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.

28fev16 172C73
Le Vrai [Rév d'Arès xxxiv/1-4] est pour moi probablement l’une des caractéristiques essentielles du Fond des Fonds [xxxiv/6].
Je ne vous envoie plus de commentaires depuis plusieurs mois, car au fond de moi je vois que ma parole et ce que j'écris sont souvent bavardage plus ou moins utiles. Comme dans vos entrées précédentes j’ai préparé
quelques brouillons de commentaires et, en les relisant le lendemain, j’ai vu que ça ne faisait pas vraiment "avancer le schmilblick", c'était encore épandage plus ou moins juste et personnel sans grand intérêt.
Votre entrée tombe bien, puisque j’en ai marre de me mentir, j’en ressens même parfois du dégoût.
La Vérité c’est que le monde doit changer, me dit Jésus [Rév d'Arès 28/7] et pour que le monde change je dois changer, réellement changer, devenir un homme pénitent exemplaire qui parle au cœur des hommes pour leur donner envie de reprendre en main leur vie sur le plan spirituel et comme vous me l’écrivez dans votre lettre du 14 janvier dernier : " Il n’y a pas d’exclusion , les hommes sont variés et on peut trouver des épis mûrs chez tous, mais il faut pénétrer leur citadelle !". Changer ! Découvrir et lire La Révélation d’Arès, énoncer les caractéristiques de la pénitence et même prêcher ou chercher d’autres pénitents potentiels ne fait pas de moi un pénitent, qui parle aux cœurs des êtres humains et pas seulement à leurs oreilles et leur cerveau, comme le Créateur qui vous parlait et vous donnait le sens juste de Sa Parole dans votre poitrine. C’est du moins ce que je garde en mémoire.
Être attentif à cette culture ou mensonge familial, social, politique, économique, religieux, athée qui se dit moderne et mène l’homme à la ruine pour y trouver malgré tout ce qui y reste de Vrai et de Bien. Cette culture ou mensonge, à laquelle je suis encore enchaîné, me conduit souvent à être un animal surmené dévoré par son emploi-temps.
Après tout, le Créateur, avec tous les noms d'oiseaux qu’Il utilise me fait comprendre que je suis constitué d’une bourrique et d’un dieu au bout de l’accomplissement de l’amour inconditionnel !
Ce n’est quand même pas facile à réaliser !
Combien de mensonges dans ces quelques lignes ?
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
Mon frère, voilà un commentaire plutôt mélancolique, mais combien vrai ! Beaucoup d'entre nous se sentent chacun une composante de l'animal pensant et du Père de l'Univers. Celui ou celle qui tourne en rond au centre de ce carrefour se demande sans cesse où se tourner, dans quelle direction aller, où est l'obscurité et où est la Lumière. C'est une source de mélancolie, en tout cas d'interrogation sans réponse absolue : de là cette impression d'être tout à la fois une "bourrique et un dieu"
Que croyez-vous, frère Rémy ?! Je suis aussi ainsi par moments. Je suis un homme comme vous. Par moments je ne me sens de société qu'avec les simples et les animaux. À d'autres moments, la Lumière que le Père a déposée en moi ressurgit et je me sens capable de recréer l'Univers avec le Père. J'ai envie de lui demander: Quelle étoile veux-Tu que je fabrique ?
Je sue sans cesse les vertus de la foi, parce que réveiller la foi, c'est la charge que j'ai acceptée, je m'y emploie avec scrupules, sans défaillir, mais en-dedans je ne me sens pas toujours à la hauteur archangélique de la tâche. Remplir cette tâche sans sublimité... Pas facile ! Certains matins je me salue dans le miroir en me rasant : "Salut, prophète du Très-Haut, tu te sens en pleine forme spirituelle aujourd'hui !" D'autres matins je me vois les yeux creux comme d'un mort, la peau bistre, je ne me salue pas dans le miroir, je me dis: "Aujourd'hui tu n'es rien, rien, et pourtant tu dois remplir ton contrat avec le Père."  Il m'est arrivé, dans ces moments de spleen — jamais de vidfe, mais de spleen —, de parler comme un automate à un humain de rencontre, sirveillant bien ce que je lui dis, mais comme insensible, et soudain nos regards se rencontrent et alors je lui souris et il me répond par un discret sourire, un peu triste ou apathique, ou peut-être obscur, et nos obscurités se croisent et dans cet instant nous sentons combien le péché nous ont assommés, abasourdis. Il ne deviendra jamais Pèlerin d'Arès, parce qu'ils est trop faible et s'écoute trop, mais dans cette tristesse nous sommes, un court instant, de connivence ; nous voudrions tendre le Bras et toucher Dieu, mais nous n'y arrivons pas. Au moins dans ce moment nous ne sommes pas médiocres, parce que les médiocres sont toujours content d'eux, nous sommes des hommes dans la souffrance des pécheurs.
Mais l'important, avec ou sans enthousiasme, avec ou sans Lumière, c'est de faire l'ascension. L'important ce sont les sentiers vers les Hauteurs, parce qu'il n'y a pas d'autre chemin, pas d'autre voie que celle-là pour échapper à un monde qui ne peut que nous décevoir complètement, dont nous n'attendons plus rien.
Continuons ! Le Père connaît nos faiblesses, mais il attend tout de nous. Alors, nous réussirons.

28fev16 172C74
La vraie question me semble être : Pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme positivement instable et fragile, alors qu'il aurait pût le créer solide voire indestructible.?
Si vraiment Dieu a voulu que l'homme soit co-créateur alors  l'homme, l'individu,  doit s'exprimer..
Comprenne qui peut comprendre, comme disait Jésus.
Autre texte complémentaire que j'ai écrit il y a longtemps au brouillon mais que j'ai simplifié et titré pour l'envoyer ici. :Texte : Le mensonge du ma :
Le mal te fait croire que tu vas perdre quelque chose si tu te mets à faire le Bien.
Le mal te fait croire que tu vas perdre ta liberté, mais ta liberté ne réside-t-elle pas justement dans le choix du Bien ou du mal ?
Mikal dit : "La contradiction est le propre de l’homme libre."
Alors, puisque tu as la liberté de faire n’importe quoi, pourquoi ne pas prendre la liberté de faire quelque chose d’intelligent ?
Puisque tu as la liberté d’être haineux, pourquoi ne pas choisir la liberté d’être aimant ?
Puisque tu as la liberté d’être menteur, pourquoi ne pas choisir la liberté de la vérité ?
Puisque tu as la liberté de te laisser aller pourquoi ne pas prendre la liberté de ta volonté d’être ? Etc.
Bernard d l F. de Bretagne-Sud…

Réponse :
Non, frère Bernard, le Père n'a pas "créé l'homme positivement instable et fragile". Il l'a créé fort, mais libre (Rév d'Arès 10/10). C'est librement que l'ancêtre, la race d'Adam à laquelle nous appartenons, a créé son propre bien à lui, sa façon de vivre, car il a voulu celle-là même au prix de la mort comme ces casse-couou ces héros très charnels qui oublient qu'ils risquent la mort pouvu qu'ils vivent l'extraordinaire ivresse d'un moment d'audace.
Autrement dit, notre fragilité, notre instabilité, c'est nous qui les avons voulues. Et il n'est pas aussi facile d'y renoncer qu'on veut bien le croire.
J'ai connu l'ivresse d'un branle-bas de combat à bord d'un navire de guerre, quand on hisse le pavillon de bataille, immense, qui traîne dans l'eau, parce qu'on veut que le navire coule, s'il doit couler, pavillon haut ! J'ai connu cette folle ivresse et cela m'a marqué pour la vie, parce que j'ai compris le fantastique danger de cet enivrement. Ce sont ces humains ennivrés qui entraînent malgré eux tous ceux qui ne le sont pas.
Hier soir j'ai vu, en partie, le film "Alexandre" et j'ai parfaitement compris ce qui a permis à ce jeune roi de Macédoine d'aller jusqu'en Inde en vainquant même Darius, roi de Perse, en balayant sur son passage toutes les armées opposées : C'était la même chose qui l'électrisait : l'ivresse de l'audace et de la victoire. J'ai éteint la télévision et je me suis mis en prière : "Seigneur, voilà ce que nous sommes, nous humains ! Nous voulons égaler ton Triomphe sur le chaos, Ta Puissance et Ta Lumière !
Et tous ceux que dans la mission nous rencontrons dans la rue et qui nous envoient promener sont de même des humains qui veulent leur petite victoire à eux, leur petite puissance et lumière bien à eux sur un monde qu'ils savent mauvais, mais qu'ils croient vaincre à leur façon, du moins en pensée et en rêve. Ils n'ont pas besoin de notre pensée. Voilà pourquoi, entre autres raisons, la mission est difficile. Mais que fragiles, fragiles et instables, ils sont !
Dans les années 50, des affiches avaient été collées dans tout le métro parisien contre l'alcoolisme pour mettre les gens en garde contre l'abus du vin, des apéritifs, des eaux de vie, etc. Sur un quai je vis un trouffion, avec son béret bleu ou rouge, écrire au fusain sur une de ces affiches : "Les parachutistes n'ont pas peur de la mort." Je crois que c'est toujours la même chose dans la population : le défit à la mort. Alors, quand nous parlons du péché des péchés, de la ténèbre glacée qui attend le pécheur, de la nécessité de rendre doux et bons les hommes, des victimes du mal, ils rient au fond d'eux ou ils ne réalisent pas la triste réalité que nous évoquons. L'homme est encore défiant. Regardez les gosses qui jouent au Nitendo, ces jeux très violents !
Non, le Père n'a pas créé l'homme fragile. L'homme poursuit son rêve et nous, Pèlerins d'Arès, sommes envoyés le réveiller. Quel boulot ! Courage, frère Bernard ! J'aime votre vaillance à la mission.

28fev16 172C75
Parfois j'ai une étrange sensation d'être à côté de la vie, de me laisser emporter par tout autre chose, d'être enfermée dans une sorte de bulle limitée, et de ne voir que moi ou pas très loin, d'étouffer et d'en être responsable et stupide.
Lors de la chute, l'être humain n'a pas seulement détourné son oreille ou son regard de Dieu, il a du mettre beaucoup d'orgueil, d'ego ou de conscience entre lui et Dieu, pour créer ce grand fossé qui nous sépare.
La chute est sûrement aussi une chute sur nous-mêmes, une sorte de repliement, qui a entraîné une fermeture à la vie. L'humanité était trop jeune et nous avons préféré retourner aux jeux de l'enfance, comme l'enfant qui court pour échapper à ses parents, pour avoir l'illusion d'être libre et se sentir exister. Mais nous n'avons pas vu que rechercher cette vie, en essayant de la saisir ou en cherchant à la faire perdurer, nous éloignait de la Vie. Comme une fleur qu'on écrase par trop d'empressement à la respirer. Nous sommes donc la plupart du temps à côté de la Vie et dans un grand mensonge à nous-mêmes en croyant être dedans.
Tout les autres mensonges découlent probablement de cette séparation d'avec le Créateur, de la déformation de notre conscience et de notre relation au monde. Et plus nous mentons, plus nous nous enfermons dans tout cela, plus nous rentrons dans cette distorsion, plus nous nous replions sur nous-mêmes.
Je crois qu'au fond de lui l'être humain sait cela, il suffit de regarder notre imaginaire collectif pour savoir que les grands menteurs sont tordus et moches (les contes reflètent ici bien notre réalité). Même si certains essayent de faire croire à une lucidité dans le mensonge, ce n'est qu'un mensonge sur le mensonge, nous nous trompons nous-mêmes, pour encore plus d'aveuglement.
L'humanité a encore à se réveiller. Nous pouvons nous relever, décider d'arrêter de mentir, de jouer à nous raconter des histoires que nous croyons aventureuses, pour sauter par la fenêtre et enfin vivre.
Nous avons gardé une trace de la Vie offerte en Éden, nous avons gardé une ouverture ou à peine une étincelle, le potentiel de nous construire une âme, lorsque nous choisissons d'aller à contre courent du mouvement d'entropie pour créer le Bien, manifester le Vrai. Le cadeau de la Vie, de notre Créateur, est encore entre nos mains, si nous réussissons à le faire fructifier, comme un feu à faire renaître.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Dans "Les Troyennes" d'Euripide, un des personnages, Hécube, femme du roi troyen Priam ou plutôt veuve de Priam au moment de l'action dramatique, s'écrie : "Tout homms qui se flatte de tout savoir des affaires divines ne sait qu'une seule chose : mentir." Et vous, vous dites avec beaucoup de justesse : "Même si certains essayent de faire croire à une lucidité dans le mensonge, ce n'est qu'un mensonge sur le mensonge, nous nous trompons nous-mêmes, pour encore plus d'aveuglement."
Oui, "l'humanité a encore à se réveiller" de son mensonge et à trouver la Vérité. Comme vous je fais partie de cette mission de Vérité magnifique à laquelle le Père nous envoie, comme vous, même avec des hauts et des bas ainsi que je l'explique à Rémy (172C73), mais comme vous je suis un apôtre passionné.
Passionné, parce que cette mission-là est une mission de l'espérance. Je n'aime pas participer aux enterrements, aux défilés protestataires, aux mouvements de foule pour voir ceci ou cela, mais j'aime participer à la mission. Je n'y vais plus maintenant à cause de mon âge (bientôt 87 ans), parce que j'ai déjà été agressé dans la rue et que je n'ai plus comme autrefois la force de me défendre. Quand j'étais vaillant ça ne me faisait pas peur, encore que je réalisais que c'était plutôt négatif pour le public Mes frères et sœurs, eux, n'ont jamais été agressés, plutôt considérés comme des victimes — mes victimes à moi que les agresseur supposent menteur.
Oui, j'ai aimé la mission : Parler pour le Créateur aux créatures, pour les réveiller, oui, quel bonheur ! C'est dans ces moments que nous caressent les vents de la Vie ! La mission est un grand pas vers la Vie, et nous comprenons la fierté, la vigueur, le mépris du respect humain, de l'embourgeoisement, la divine affirmation de soi du missionnaire. C'est par excellence la joie et la fête de la pénitence !

28fev16 172C76 
Belle rencontre à la mission ce matin. Un homme d'une cinquantaine d'année s'est approché de notre stand. Il venait de la Savoie, où il a un centre équestre et organise des randonnées à cheval à travers le Dauphiné et la Provence. Il avait vécu cinq années dans notre ville,.Il me dit que vu l'épaisseur du mal qui régne actuellement, le bien sera très long à installer.
Mais il a ajouté que beaucoup aspirent à installer ce bien en eux. Il à pris dans ses mains La Révélation d'Arés. Il a bien lu le texte situé au dos du Livre. Nous avons eu un bel échange fraternel. Il a acheté Le Livre et m'a demandé quelques tracts afin d'en parler autour de lui. Il m'a demandé si il y avait un lieu d'accueil situé près d'Annecy. Je lui ai indiqué celui de Genève.
Ce fut vraiment vraiment un beau moment d'échange dans la simplicité avec un épi qui me semblait être múr. Puisse-t-il rencontrer l'assemblée de Genéve prochainement !
Je prie avec vous, mon frère aîné en Dieu. Douces pensées fraternelles à vous ainsi qu'à votre famille.
Patricia C; des Hautes Alpes

Réponse :
Ce commentaire n'a pas grand chose à voir avec le mensonge. Bien au contraire, il baigne dans la chaleur et la lumière de la Vérité. Tous les missionnaires rencontrent de tels moments de bonheur. Vous avez voulu m'en faire part et je ne peux résister à la joie de vous afficher.
Merci, sœur Patricia.

29fev16 172C77
"Il n’y a plus de Cadémie, on est tous égal”, a-t-on un jour répondu aux protestations de Jean-Baptiste Delambre incarcéré, soupçonné d’être un espion et d’envoyer des signaux aux ennemis de la Révolution alors que ce pauvre savant procédait à des mesures de la méridienne sur le terrain entre Dunkerque et Rodez afin d’offrir à l’humanité la valeur exacte du mètre.
Cet épisode de la vie de Delambre me revint à l’esprit mercredi dernier quand sœur Nicole D. et moi missionnions ensemble dans une rue du XIVème qui porte le nom de ce grand savant.
En effet le mètre n’était défini que théoriquement, il restait bien sûr à définir sa longueur physique réelle et c’est Delambre mais aussi Pierre Méchain qui furent chargés par l’Académie des sciences de cette tâche.
Sept années très éprouvantes en France et en Espagne de 1792 à 1799 (l’époque était horriblement mal choisie) de travaux sur le terrain débouchèrent enfin sur le dépôt en 1799 aux Archives de la République du premier mètre étalon en platine dédié “à tous les temps, à tous les peuples” ce qui contribua en quelques générations à la disparition du nombre important d’unités de mesures régionales hétéroclites (qui posaient des problèmes de conversions) facilitant en cela les rapports entre les hommes, les échanges commerciaux et l’essor de l’industrie.
L’épopée du mètre m’a inspiré au risque d’être hors sujet, je sais ce que l’on doit à l’action de certains hommes mais demain ce que l’on devra à La Révélation d’Arès et à son prophète sera, c’est le cas de le dire, proprement incommensurable : Mer profonde où tu ne vois pas plus loin que ta main. Pourtant la Mer entre dans ta vessie. (Rév. d’Arès xxi/11-12).
Je suppose que la Vérité se reconnaît à sa Sainte simplicité spirituelle transmissible par l’éducation et l’exemple de soi qui invite l’homme à bâtir sa maison sur le roc (Mathieu 7/25). Le mensonge de par sa lourdeur divise et fragilise l’homme comme une maison bâtie sur le sable
Aujourd’hui la devise Républicaine Liberté, Égalité, Fraternité des Révolutionnaires évoqués plus haut m’apparaît comme un leurre qui s’apparente hélas à un gros mensonge. Un édifice intellectuel bâti sur le sable. Comme si nous pouvions atteindre un tel idéal par les seules lois de la République ! Les Pèlerins d’Arès comprennent ô combien! l’aspiration à la liberté, mais celle proposée et inscrite dans la constitution républicaine définie sur un fond autoritaire codifié n’est pas celle du poulain libre, non dressé (Rév. d’Arès 10/10). La Parole nous appelle à vivre libres, absolument libres et c’est un point central de notre foi que l’avidité intellectuelle fait paraître plutôt utopique, voire mensonger, de sorte que pour paraître crédible il faut un bac+10 ou être un expert. Mais hélas une société où pullulent des experts de sciences vaniteuses [33/8] est forcément une société où le mensonge est normalisé. Je m’en remets alors avec confiance à la simplicité de la Parole, donc de la Vérité qui éloigne le mensonge et les discuteurs, car de toute façon l’exercice et l’apprentissage de la vraie liberté, la Liberté absolue au sens où le Père l’entend, ne demandera pas moins de quatre générations (24/2).
Aujourd’hui l’Égalité, deuxième élément du triptyque républicain, est pratiquée en majeure partie par la redistribution des moyens. Mais bon ! le système s’essouffle et déjà les caisses sont presque vides, mais ça reste inavoué, comme inavouée la Vie spirituelle qualifiée de mensongère.
Alors que faire ? Cesser de se mentir déjà. L’édifice vacille et se fissure, cependant il faut le sauver et l’Égalité s’est muée en partie, par la grâce du roi noir, en Égalité des chances que l’Éducation Nationale est chargée — voire sommée — d’appliquer en gommant les différences des élèves liées à leurs conditions de naissances et/ou socioculturelles. Qui peut croire à cela ? Ou tout du moins qui peut croire cela possible ? Propagande idéologique grossière relayée là aussi par des experts. L’Éducation Nationale ne peut en réalité que dispenser un savoir de base et faire naître, au mieux, chez le jeune le goût pour l’effort en lui apprenant notamment à penser.
Quant à la Fraternité républicaine, au fond qu’est-ce aujourd’hui ? La politesse, l’écologie, la solidarité ? Les rapports humains que le Père prône entre Ses enfants sont à l’Image de Son Amour pour eux. Sur le plan spirituel, le plan qui nous préoccupe, la Fraternité pour le Père ne peut pas être moins que ce qu’Il exprime dans toute la Veillée 25, un Cri d’amour, de non-dualité avec tous Ses enfants de toute race, de toute condition et de toute religion ou absence de religion.
Salah B. d’Île de France.

Réponse :
Mais oui, mon frère Salah, la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité, comme tous les mots de la langue, peut recouvrir des mensonges. N'importe qui sait bien que s'il se présente au portail de l'Élysée en disant: "J'ai à parler à mon frère François Hollande, mon égal, avec qui je suis libre de converser," sera refoulé. S'il insiste vraiment, on prendra peut-être son nom et son adresse pour le poursuivre en justice peut-être... ou le faire soigner dans un hôpital psychiatrique. Le président est un être sacré, un roi, pas un frère.
On ne pourrait faire régner la devise Liberté, Égalité, Fraternité, que dans une petite unité humaine où à peu près tout le monde se connaitrait de plus ou moins loin. Aussi préconisé-je l'éclatement de la France en une Confédération d'innombrables petites unités indépendantes, ce qui, m'ont expliqué des juristes, est un programme contraire à la Constitution qui proclame une République "une et individible" et serait refoulé par le Conseil Constitutionnel. Une devis non mensongère pourrait être alors: Politique, Loi, Soumission.

29fev16 172C78
Cher Frère Michel,
Je m’en voudrais de ne pas vous informer qu’il semble que les frites à la graisse de canard sont non seulement délicieuses mais saines, car la graisse de canard lutterait contre le mauvais gras. Bref, en étant modéré sur le sel, vous pourriez bientôt être contraint de manger chaque jour des frites à la graisse de canard ! En espérant que cela ne soit pas un mensonge des diététiciens ou des vendeurs de canards…
Je m’interroge sur les cas où le mensonge semble anodin.
Sur le fond, je pense que le don de la Parole qui nous vient de Dieu devrait en toute circonstance nous appeler à la nécessaire dignité et noblesse de toute parole que nous pouvons proféré. Toute parole qui n’est pas digne d’être proférée par Dieu ou par un Christ est une forme de péché, même s’il s’agit du bruit ordinaire des conversations anodines et sans méchanceté ni malice.
Mais ce fond me semble si élevé et exigeant pour les pauvres humains que nous sommes devenus que je me demande s’il est acceptable ou non pour un pénitent, non seulement de parler en bruit pour être compris de ses semblables, mais de parfois mentir par bienveillance, par exemple pour ne pas blesser ou pour faire rêver ?
Je me souviens d’un hadith attribué à Mahomet qui aurait dit que même pour émerveiller un enfant il ne faut jamais, en aucune circonstance, lui mentir. Or, culturellement, nous mentons souvent aux enfants de 2 à 8 ans en leur faisant croire au Père Noël. D’ailleurs c’est devenu une expression en français pour parler d’une tromperie qui cherche à émerveiller. Mais si dans notre famille tout le monde raconte cette histoire de Père Noël aux enfants qui en sont enchantés, est-ce sage de briser ce petit bonheur au nom du refus du mensonge ? Peut-être que le rêve cache la nuit et que nous devrions plutôt, en toute circonstance, même pour les très jeunes enfants, les aider à sortir du rêve et de l’illusion ?
Jérôme de Montréal, Canada

Réponse :
Quand j'étais enfant, le Père Noël ne faisait l'unanimité que chez les non-croyants ou les gens tombés dans l'indifférence religieuse. Les "bons chrétiens" disaient encore à l'enfant : "Le petit Jésus va passer le jour de Noël pour t'apporter des cadeaux," sauf dans les régions de l'Est ou chez les croyants originaires d'Alsace-Lorraine, où "le petit Jésus" était remplacé par "saint-Nicolas". Nous, les gosses, étions tout à fait conscients de ces différences et en discutions dans la cour de récré : Père Noël, Petit Jésus ou saint-Nicolas ? Dans nos pensées un peu floues nous convenions que les trois étaient livreurs de cadeaux aux enfants des familles selon leur "religion". Et puis il y avait déjà les rationalistes, les libres penseurs en herbe: "Vous êtes tous des jobards, des "pauv mecs" ! Le Père Noël, ça n'existe pas." Le Père Noël... Pourquoi faire avaler ça aux enfants, sinon parce que l'homme ne cesse de s'inventer une mythologie. La République elle-même est mythologique. À preuve, les fameuses déesses "Liberté, Égalité, Fraternité" qui occupent l'Olympe républicaine (voir 172C77). Personne n'y croit, mais on grave encore ces mots sur les frontons des mairies.
À propos de mythologie et de déesse, il y en a une que mon épouse Christiane ne supporte pas, c'est la frite. C'est sa mythologie à elle. On ne toucherait pas plus à la frite qu'à l'Héra, femme de Zeus. À moins que, jalouse, elle voie dans la frite la Calypso aux belles boucles blondes, la nymphe magnifique amoureuse de son Ulysse de mari. Ce matin, alors que nous mangions un axoa de bœuf au petit déjeuner (nous ne dînons pas le soir, mais nous faison un repas complet le matin : soupe, plat, fruit) je dis, joyeux, à mon épouse: "Frère Jérôme du Canada m'apprend que le frite faite dans la graisse de canard non seulement ne nuit pas à la santé, mais combat les mauvaises graisses. C'est en somme un remède." Elle me fixa d'un œil défiant et dit sèchement : "Je sais." Elle savait ! Elle savait, mais ne m'en disait rien. Donc, la frite... je rectifie : la Frite avec grand F, c'est la rivale, l'objet de mon adultère intolérable. À moins encore qu'elle ait une sorte d'aversion pour le dieu Canard ? Je n'ai pas réussi à lui arracher une explication. Elle s'est plongée dans son axoa, farouchement muette. Comment mon épouse, d'ordinaire si douce, si bonne, peut-elle se rebiffer ainsi, sinon parce que la Frite est une déesse qu'elle ne supporte pas me voir porter à mes lèvres ?!
Bref, on est dans le mensonge jusqu'au cou !
Merci, frère Jérôme, pour votre commentaire.

29fev16 172C79
Merci, Frère Michel, pour cette entrée sur le mensonge, qui donne à y re-réfléchir plus largement et plus profondément, et qui m'inspire beaucoup de choses à dire, mais je me restreint là.
Quand j'y pense, le mensonge est si profond et si répandu que je l'imagine comme un liquide destructeur infiltré dans l'organisme, porté par le sang dans toutes ses ramifications vasculaires.
Le mensonge étant devenu l'état normal du monde, l'homme ne le remet pas en cause dans le système, ne le décèle pas dans la science, n'y prête pas vigilance dans la création médiatico-artistique de notre époque, emplie de propagandes, distillant des visons mensongère sur l'homme.
Je trouve que la parabole de l'arbre fruitier interdit [Genèse 3/1-7], que vous citez dans votre entrée, est importante parce qu'elle met au jour quelques moyens utilisés par le serpent pour arriver à faire avaler des couleuvres, car on se demande comment Adam, l'homme parfait, l'image et ressemblance positive de Dieu put prendre la Parole du Père, la Vérité, pour un mensonge et vice versa.
Ces moyens utilisés en Éden par le serpent pour convaincre Adam, sont toujours utilisés et certainement constamment affinés par les maîtres serpents à notre époque, c'est pour ça que je me dis qu'y prêter attention, peut nous permettre aujourd'hui ou demain d'être vigilant.
J'ai relevé deux moyens, en sachant, point important, que vous nous apprenez avec La Révélation d'Arès, que le malin n'est pas un être extérieur à l'homme, mais que c'est la raison. Que le tentateur ne peut rien créer ni joies ni biens et que l'imposteur peut seulement souiller et mentir, dit La Révélation d'Arès (26/8-10).
Le malin figuré dans cette parabole par le serpent, c'est tout simplement le trompeur en nous mêmes.
Le premier moyen que j'ai relevé c'est qu'hier comme aujourd'hui le trompeur promet monts et merveilles et joue sur l'envie, hier l'envie d'Adam de devenir comme des dieux, et aujourd'hui l'envie de l'homme d'accéder au bonheur.
Le deuxième moyen: c'est l’imitation du Bon sens de la Création, de la Raison avec un grand R, de la Raison de l'Univers.
Je m'explique : Quand le serpent dit : "parce qu'il [Dieu] a peur que..." etc., il donne une raison, une justification, s'appuyant sur la vraisemblance, sur la raison intellectuelle (avec un petit r), il imite le Bon sens et c'est à ce moment-là, peut-être, que prit naissance le sophisme, sophisme dont le représentant actuel par excellence est la Science moderne, devenue maître [Rév d'Arès 18/1, par opposition au Maître = le Père] du langage de raison (26/3), et qui perpétue sûrement le plus grand mensonge du monde : celui qui se trouve en transparence dans la parabole de l'arbre fruitier, signifiant sans le dire : "Dieu est un menteur" et l'équivalent aujourd'hui que dit la science sans le dire: " l'homme n'est pas spirituel, il n'est qu'un animal pensant" et bien sûr : "Dieu n'existe pas".
Et je me dis que le deuxième plus grand Mensonge, qui est un frein à la pénitence, c'est celui qui perpétue l'idée que l'homme a besoin de chefs, la croyance que l'homme ne peut pas se gérer lui-même et qu'il a besoin du système d'Adam.
Après ce petit commentaire, j'ai une question Frère Michel :
Vous dites : " C'est assez dire que le mensonge est actuellement le plus fréquent tueur d'avenir."
Alors je me dis qu'il faudrait peut-être en parler davantage, peut-être même faire une mission spécifique [sur le thème du mensoge], mais étant très imparfait et me surprenant encore à mentir ou à frôler le mensonge, j'ai des scrupules, mais mieux vaut peut-être en parler quand même, même en étant quelque-part hypocrite, que laisser l'homme perdre totalement conscience du mensonge, sachant le danger vers lequel il va l’entraîner.
Qu'en pensez-vous ?
Xavier H. de Nice

Réponse :
Merci, frère Xavier, pour ce commentaire.
Je réponds d'abord à la question qui clôt votre commentaire : Pourquoi ne pas faire "parler davantage du mensonge, peut-être même faire une mission spécifique [sur le thème du mensoge]" ?
Il y a eu, avant que vous ne deveniez l'un des nôtres, un vaillant missionnaire sur la côte méditerranéenne, une initiative qu'avait lancée notre sœur Dawnel de Bretagne : "La ,Journée sans mensonge" qui consistait à proposer au public une journée où l'on veillerait à ne dire que des choses vraies ou vérifiées autant que vérifier se pourrait. Au départ c'était une bonne idée qu'on applaudissait. On vit assez vite, cependant, la grande difficulté de la mettre en œuvre. Je résume :
Avec nos petits moyens, c'était une initiative très difficile, voire impossible, à mettre en œuvre à l'échelle nationale sans media, sans radio, sans télévision, uniquement par quelques tracts et affiches ici et là.
Puis la réflexion nous conduisit à comprendre que le mensonge est devenu une habitude à ce point répandue et inconsciente dans la pensée et dans le langage que les gens ne sauraient même plus comment appliquer cette "Journée sans mensonge". À la st-Valentin, le 14 février, on peut encore lancer l'idée de la "Journée des Amoureux", parce qu'il y a encore des amoureux, quoiqu'on sache bien que tous les amoureux de France sont loin de tous fêter leurs amours ce jour-là. Mais la "Journée sans Mensonge" ne pouvait pas, comme la st-Valentin ne touche que les amoureux, ne toucher qu'une petite catégorie d'humains. Elle touchait tous les menteurs, c.-à-d.  tout le monde. Mieux aurait valu,  alors, lancer la "Journée sans parler ni écrire".
Pour finir, nous avons pensé qu'il valait mieux en rester à l'appel à la pénitence, puisque l'amour du prochain est l'élément n°1 de la pénitence et qu'aimer son prochain consiste, entre autres, à ne pas lui mentir.
Ensuite, je me permets une petite remarque à propos du sophisme.Vous dites : "Sophisme dont le représentant actuel par excellence est la Science moderne." Pas du tout. La science est sûrement même le domaine où le sophisme a le moins cours. Qu'est un sophisme ? C'est un argument ou un raisonnement faux malgré une apparence de vérité et utilisé avec mauvaise foi. Ce n'est pas le cas de la science. Nul ne peut voir 1 + 1 = 2 comme un sophisme. La science peut être paralogique, c.-à-d. émettre une règle ou un raisonnement faux de bonne foi. C'est ainsi par paralogisme, ou par erreur sincère, que la science considéra la Loi de Newton comme vérité absolue jusqu'à ce qu'Albert Einstein vint démontrer ce n'était pas le cas : De là la relativité restreinte puis la relativité générale.
Mais j'aime bien votre commentaire, frère Xavier, il aborde des points intéressants concernant vérité et mensonge.

29fev16 172C80 
Nous avons créé avec Jean-Pierre et suivant l'avis [favorable] des sœurs et frères de Limoges, ce tract sur le couple en nous inspirant de votre réponse à notre frère Nazih du moyen-orient (172c36).
Je le donne avec le tract d'information. Je vous envoie le texte ci dessous et l'image en fichier joint.
Sur une feuille on en imprime 4 recto-verso.
Qu'en pensez-vous ?
Texte du tract :
La Révélation d’Arès  nous apprend à mieux connaître l’homme, l’origine de ses comportements aberrants mais aussi sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles de péchés et d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti, l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour chaque jour dans la fidélité.
J’ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret, Je l’ai scellé  (Révélation d’Arès 33 /21 ).
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit : aimer et être aimé.
CoupleLa construction de la vie dans le couple fait partie d’un échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû aux parents, et plus tard  l’amour filial si le couple a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme, Révélation d'Arès 17/7 ) du couple ne peut vivre et survivre heureux dans le temps qu’avec les valeurs spirituelles vécues  : respect, écoute, non jugement, pardon, et intelligence du cœur.
L’amour universel rendra ces relations belles en créant l’âme.
Le changement intérieur en homme de Bien, bonté, amour... ne se fait qu'en conscience et avec une attention permanente d’amour pour l'autre. Cela demande des efforts en refusant égo, certitudes, idées reçues, superstitions, peurs.
La pénitence définie dans La Révélation d’Arès rend possible cette  recréation.
L’amour des époux doit être un partage total, une connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a lieu à côté. Cette vie propre, si elle est totale (chair, esprit et âme) est une construction précieuse, un trésor sans prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle, brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux doivent avoir, en plus de l’amour d’instinct, les deux amours : l’amour romantique et l’amour évangélique
La Révélation d’Arès nous apprend à mieux connaître l’homme, l’origine de ses comportements aberrants mais aussi sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles de péchés et d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti, l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour chaque jour dans la fidélité.
J’ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret Je l’ai scellé  ( Révélation d’Arès 33 /21 )
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit, aimer et être aimé.
La construction de la vie dans le couple fait partie d’un échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû aux parents, et plus tard  l’amour filial si le couple a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme) du couple ne peut vivre et survivre heureux dans le temps qu’avec les valeurs spirituelles vécues : respect, écoute, non-jugement, pardon et intelligence du coeur, c’est l’amour universel vécu qui peut rendre ces relations belles et créer l’âme.
Cette conscience et cette attention permanente d’amour pour l’autre est le résultat d’un changement intérieur (égo, certitudes, idées reçues, superstitions, peurs …) en homme de Bien, bonté, amour…. Ce qui est possible par la pénitence définie dans La Révélation d’Arès.
L’amour des époux doit être un partage total, une connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a lieu à côté.
Cette vie propre, si elle est totale (chair, esprit et âme) est une construction précieuse, un trésor sans prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle, brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux en plus de l’amour d’instinct doivent avoir les deux amours l’amour romantique et l’amour évangélique.
La Révélation d’Arès nous apprend à mieux connaître l’homme, l’origine de ses comportements aberrants mais aussi sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles de péchés et d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti, l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour chaque jour dans la fidélité.
J’ai vu les épousailles dans les coeurs des jeunes gens dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur voeu secret Je l’ai scellé  ( Révélation d’Arès 33 /21 )
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit, aimer et être aimé.
La construction de la vie dans le couple fait partie d’un échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû aux parents, et plus tard  l’amour filial si le couple a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme) du couple ne peut vivre et survivre heureux dans le temps qu’avec les valeurs spirituelles vécues : respect, écoute, non jugement, pardon, et intelligence du coeur, c’est l’amour universel vécu qui peut rendre ces relations belles et crée l’âme.
Cette conscience et cette attention permanente d’amour pour l’autre est le résultat d’un changement intérieur (égo, certitudes, idées reçues, superstitions, peurs …) en homme de Bien, bonté, amour….
Ce qui est possible par la pénitence définie dans La Révélation d’Arès.
L’amour des époux doit être un partage total, une connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a lieu à côté. Cette vie propre, si elle est totale (chair, esprit et âme) est une construction précieuse, un trésor sans prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle, brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux doivent avoir , en plus de l’amour d’instinct, les deux amours l’amour romantique et l’amour évangélique.

Réponse :
Ce texte de tract est, à mon avis, beaucoup, vraiment beaucoup trop long, et que de répétitions ! Ces répétitions ont sans doute pour but de bien mettre les points sur le i.
Comme la mission est toujours affaire de terrain, je ne connais pas bien le terrain de Limoges et il est possible que les Limougeaudsaient besoin de tant d'insistance pour comprendre.
Je trouve que ce genre de tract spécialisé a besoin d'un complément, placé au début par exemple, pour bien rappeler au lecteur que nvotre mission ne consiste pas seulement à nous occuper de l'amour du couple selon la vision de La Révélation d'Arès, mais qu'elle couvre tous les domaines de l'activité humaine ! Vous pourriez imprimer au début du tract, en gras, quelque chose comme : "Ce tract a pour thème l'amour du couple, mais ce n'est qu'un aspect de l'Appel au Bien que lance La Révélation d'Arès ! Cet Appel concerne tous les domains de l'activité humaine. Venez en parler avec nous !" J'écris cela rapidement. Vous trouverez peut-être une meilleure formule. Si vous ne mettez pas cela, vous risquez de passer pour des "conseillers en harmonie conjugale"
L'image est belle !

02mar16 172C81
Je profite de cette entrée sur le mensonge pour participer au blog car je me suis adapté à mon éducation par la névrose que je considère comme une sorte de mensonge ou plutôt d'erreur (ce n'est pas une démarche intentionnelle ).
J'ai passé mon adolescence dans l'ennui et la culpabilité et je l'ai terminée à l'hôpital psychiatrique .
Mais je me rends compte que même si je vis une amélioration (et les perspectives ouvertes par La Révélation d'Arès n'y sont peut être pas étrangères) la crainte ou la culpabilité  sont toujours en moi et me divisent. Cela ne se voit peut être pas, car c'est une seconde nature, mais je constate que depuis 1986 les médecins me conseillent toujours d'absorber constamment des neuroleptiques.
J'ai été souvent exaspéré par le fait d'avoir perdu mon temps et l'idée de continuer à le perdre à l'avenir et d'avoir construit ma vie sur l'ennui et le conformisme : à la limite c'est une imposture.
Dans mes moments de colère, je vois le monde comme une gigantesque imposture que ce soit dans les domaines économiques, politiques, des mœurs ou religieux. Il y a une synthèse à faire en soi (comme "image et ressemblance" du créateur et non comme juxtaposition d'un débauché et d'un puritain : Sois un dans toi !), et dans le monde. Ce qui fait que je suis d'accord avec le Dessein de La Révélation d'Arès : La vérité c'est que le monde doit changer [28/7], et l'importance de ce que vous appelez pénitence.
J'avais assisté dans le cadre de cité philo Lille à une conférence  de Pierre Henri Castel le 13/11/12 qui avait entre autres exposé le rôle néfaste de la confession dans la formation de la psyché collective : Cela avait intensifié la culpabilité et contribué à faire doucement de nous "des animaux dressés contrôlant fortement leurs pulsions" (citation libre de Norbert Elias).
Même si je ne suis en conséquence pas fâché du fait que les connexions synaptiques problématiques de mon cerveau soient vouées à disparaître, je m'interroge sur votre réponse à 172C58 : "Avant de clore, je vous rappelle que nulle part La Révélation d'Arès ne dit que "notre esprit et notre conscience sont immortels." C'est notre âme (ou ha) qui est immortelle. La disparition de notre "esprit et de notre conscience" forme précisément le mystère de la mort. Nous survivons, nul doute, si nous avons été pénitents, mais n'ayant plus ni esprit ni conscience qui sont liés à la vie du cerveau et qui disparaissent quand le cerveau et le cœur (la chair) s'éteignent, nous n'avons aucune idée précise de ce que peut être notre survie."
Comment comprendre alors la notion de spectre ? : Sans l'âme le spectre erre. Si nous sommes tou(te)s potentiellement au moins des spectres (guidés ou non par une âme) et que l'homme n'est pas un aurochs et ne pourrit pas tout entier en terre ? et ceci : ainsi  les trois seronr réunis en Mon Jour, mais jusque là l'esprit sera le linceul glacé des maudits.(citations tirées de La Révélation d'Arès Veillées 4 et 17)
Cela fait deux ans que je connais l'existence de La Révélation d'Arès et je me dis que si nous n'avons pas de perspectives au delà de nous même et de notre courte vie, à quoi bon faire des efforts : Suivre cet homme pour une escalade sans rétribution est folie, nous dit le tentateur.
Laurent T. du Nord .

Réponse :
Mon frère Laurent, si l'esprit est le linceul glacé des maudits (Rév d'Arès 17/7), c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas d'âme, c'est que, selon moi, l'esprit a de fortes probabilités d'être mortel et de n'être plus qu'un linceul glacé. Qu'on interprète cela ainsi ou comme vous le faites, quelle importance ?! Il y a en effet ambiguïté, puisque les qualificatifs "mortel" ou "immortel" ne figurent pas dans la Parole, mais ce que dit en l'occurence la Parole du Père touche à des états dont nous ne sommes pas maîtres et qui ne nous concernent pas si nous avons une âme. L'important est donc bien d'avoir une âme et pour cela d'être pénitent. L'état de l'esprit, s'il ne reste que lui quand la chair s'évanouit, ou s'il ne reste pas, ne nous intéresse pas.
La névrose est-elle "une sorte de mensonge" ou non ? Ici vous dites ce que vous ressentez et je ne peux que respecter votre ressenti. La névrose est en tout cas un état pathologique. Mais alors là, mon frère Laurent, vous n'avez pas idée du nombre de frères et sœurs qui se trouvent dans un état pathologique, quel qu'il soit, et cela augmente avec l'âge ! C'est le prix du péché au milieu duquel nous vivons, qui génère le mal qui frappe tout le monde au hasard sous mille formes et au bout de ça il y aura la mort, inévitable.
Alors préparez-vous ! Soyez pénitent et vous vous sauverez et vous contribuerez au changement du monde.
Je vous rappelle qu'être pénitent, c'est aimer son prochain sans condition, pardonner toutes les offenses, faire la paix, développer l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés.
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire.

02mar16 172C82
Voici une photo prise sur les Saints Lieux dans la pièce d'accueil...
mais vous reconnaîtrez !
C'est ma période reflets.
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que Sœur Christiane, que je n'oublie jamais, vous êtes Un
Christine J. M. d'Ile de France Clocher en reflet

Réponse :
Ce commentaire est sans rapport avec le mensonge, mais la photo est assez curieuse pour mériter une publication. Je la publie donc.
Il faut préciser, pour ceux qui ne comprennent pas très bien pourquoi dans cette image le clocher de la Maison de la Sainte Parole est à l'envers, qu'il s'agit du clocher se reflétant dans le verre de la table basse du local d'accueil du Pèlerinage. L'exemplaire de La Révélation d'Arès qu'on voit au premier plan est posé sur la table. L'effet est curieux. Il peut être utilisé par des frères et sœurs.
Merci, ma sœur Christine, pour cette image.

02mar16 172C83
La Vérité est Dieu et Sa Parole pure (sans mensonge) renvoyée à Arès en 1974 et 1977 nous indique la voie droite vers la Vérité.
Sans vous lasser vous nous rappelez la Vérité.
Parmis les innombrables mensonges que nous créons, il y a le fait de croire que nous sommes séparés des autres, de l'humanité , d'où le mot 'étranger '.
Il est vrai qu'il y a des circonstances ou la séparation physique, la séparation des corps est inévitable.
Ainsi est la mort de la chair de notre épouse ou époux, inévitable actuellement, mais pas fatale, puisque nous sommes responsables de faire advenir le Jour ou la chair sera transfigurée et perpétuelle.
Devenant une seule chair (Genèse 2/24), lorsque nous nous séparons physiquement (par décès ou autres circonstances) de notre époux, nous souffrons beaucoup de l'absence d'une partie de nous-même.
Mais dans ma conscience il n'y a aucun séparation quand je vis dans l'Amour absolu, l'Amour divin. Je continue à aimer toujours celles et ceux que j'ai connus qui sont toujours mes sœurs et frères qu'ils soient éloignés ou dans l'au-delà.
Dans l'Amour divin il n'y a plus de séparation.
La séparation est un mensonge dans ce monde qui détruit la réalité des liens qui nous unissent au Tout, à Dieu, à l'Univers.
Cette non-dualité : Aucun séparation entre l'être qu'est chacun de nous et le Tout (votre entrée #171 de janvier).
Toutes les séparations sont des illusoires constructions du mensonge: pays, religions, politiques, cultures, langues...
La réalité est que nous sommes une seule humanité, inséparablement reliés les uns aux autres, en communion avec tous (article "Il y a amour et amour" [voir aussi entrée 77 du blog] dans "Et ce que tu auras écrit 1991/92" et moulée comme l'arbre au Temple divin (Rév d'Arès 1/11), que nous en ayons conscience ou non.
Dans notre culture quand nous faisons de l'amour romantique, des amants légendaires (Roméo et Juliette etc.), les héros de l'amour divin nous mentons.
Seul l'amour inconditionnel des héros de la pénitence et de la moisson changera ce monde en Bien.
Même la charité est mensonge quand elle prétend incarner l'amour évangélique, la voie vers le monde changé (article "Soupe" dans "Et ce que tu auras écrit 1991/92").
C'est en devenant d'éternel aimant par l'Amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix sans conditions... vivant le Bien que nous recreerons le Jardin de bonheur qui ne fanes pas [Rév d'Arès xvi/17].
Patrick G. Québec (Canada)

Réponse :
Voilà un beau commentaire sur ce qui est vrai et faux en amour. Merci, mon frère Patrick.
En évoquons l'épouse disparue, vous pensez évidemment à votre épouse Francine. Il m'arrive de penser à elle aussi, mais évidemment pas aussi souvent que vous. J'aimais beaucoup Francine ; je me souviens de ses dernières lettres, quand elle se savait frappée à mort par une terrible leucémie. Je lui répondis un jour : "Vivez comme si vous deviez vivre mille ans !" Elle vit, aucun doute ! Votre fille, que vous m'aviez apportée dans vos bras à L'Espace des Peupliers à Paris, où je donnais mon enseignement en 1996, ce bébé orphelin qui m'avait beaucoup ému doit avoir maintenant plus de vingt ans. Puisse-t-elle vivre avec la foi de sa maman !
Ceci dit, croyez-vous que quelqu'un ait fait des "amants légendaires Roméo et Juliette des héros de l'amour divin" ? Ce serait évidemment un mensonge, mais bien que je sache qu'on a beaucoup écrit sur le drame romantique de Roméo et Juliette, William Shakespeare quant à lui n'a pas fait d'eux des héros divins. En tout cas, pour Shakespeare, la mort de ces deux jeunes gens réconcilie leurs parents qui étaient des ennemis, les Montaigu et les Capulet, ce qui est évangélique.
Merci, frère Patrick, pour ce beau commentaire.

02mar16 172C84
Par hasard, je parcours ce journal tombé sous mes yeux et je lis l'extrait suivant lors de la visite du pape François à Mexico, sous la plume de Jim Yardley et la contribution de Elisabetta Povoledo de Rome.
Extrait de « International New York Times » 20-21 fevr.2016
Rome – politics and an agenda to serve the poor are inseparable for Francis
"(…) In the final Mass of his Mexico trip, held along the United States border, Francis told the Biblical story of the city of Nineveh, which was « self-destructing as a result of oppression and dishonor, violence and injustice ». God sent a messenger, Jonah, to warn people and le local king that they must change how they treat one another or the city would be destroyed. The king kistened [?], and Nineweh was saved. « He sent him to wake up a people intoxicated with themselves, » Francis said.
It is hard not think that Francis sees his job as exactly the same." *
Cette lecture me rappelle ce que vous nous aviez dit au cours d'un atelier au Pèlerinage. La pénitence, rappelée par La Révélation d'Arès, ne peut être décidée par un décret, le prophétisme de Jonas a donc été un prophétisme avorté. La pénitence est un effort individuel de faire le bien, ne pas juger, pardonner, aimer tous les hommes dans la joie.
Sans doute avez vous lu cet article. Je voulais en parler autour de moi pour mieux faire comprendre ce qu'est la pénitence. Quel conseil me donnez-vous ?
Marcelline S. d'Ile de France

Traduction par le blogger * :
Au cours de la dernière messe qu'il célébra tout près de la frontière des États Unis, François raconta l'histoire biblique de la ville de Ninive, qui "s'autodétruisait parce qu'elle était oppressive, désohonorante, violente et injuste". Dieu lui envoya un messsager, Jonas, pour avertir la population et le roi local que s'ils ne changeaient pas, la ville serait détruite. Le roi [fit pénitence] et Ninive fut sauvée. "Il (Dieu) l'avait envoyé (son messager Jonas) pour réveiller un peuple ivre de lui-même," dit François. Il est difficile de ne pas penser que François voit sa propre mission comme identique (à celle de Jonas).

Réponse :
Non, ma sœur Marcelline, je n'ai pas lu ce numéro du New York Times. J'ai de plus en plus de travail et de moins en moins de temps pour lire la presse étrangère. Je suis abonné à "Time", qui est hebdomadaire, et encore ! je n'ai pas toujours le temps de le lire à fond.
Faire comprendre ce qu'est la pénitence est louable, mais ce n'est pas vraiment notre misison qui n'est pas de conversion, mais de moisson des épis mûrs. En général, les gens que nous appelons épis mûrs comprennent ce qu'est la pénitence sans trop d'explications.

02mar16 172C85 
Bonsoir, Frère Michel,
Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour vous annoncer deux choses :
Premièrement, vous ne devez pas désespérer de la réalisation des promesses du Créateur. Le Christ Jésus et le prophète Mohammed qui vous ont précédé dans le rôle de Témoins de Révèlation, ont aussi dû beaucoup endurer avant que Dieu ne leur accorde la Victoire — Victoire spirituelle sur le Mal.  Je vous annonce que la Révélation que vous êtes venu apporter se répandra bientôt dans le monde entier. Avant la fin de ce siècle, on parlera dans les journaux et dans les médias de son expansion spectaculaire. Dans un futur proche, elle fera partie des religions les plus répandues. Des années viendront où on méditera la Révélation [L'Évangile Donné à Arès] et Le Livre en chaque maison. La Religion qui se développera alors et se réclamera de vous subira bien sûr des évolutions. Les croyances seront organisées en dogmes définis et prècis, une hiérarchie se mettra en place au sein d'une organisation qui encadrera les croyants comme une Église en quelque sorte (mais la comparaison s'arrête là).
Deuxièmement, ce que je veux vous annoncer, c'est de vous préparer votre âme. Dieu vous révélera bientôt quelque chose de nouveau — non pas une Révélation ou un Livre, mais des informations et des prophéties au sujet d'un homme qui sera appelé par Dieu pour la Moisson et une grande mission, et qui sera un prophète confirmant les Révélations que vous avez reçues. Il ne viendra pas avant que la huitième génération suivant la vôtre ne survienne, mais Dieu est plus savant au sujet de sa venue .
Portez-vous bien !
Amar

Réponse :
Ce commentaire n'est pas le premier et ne sera sûrement pas le dernier de ce genre fantaisiste ou menteur. Comme il est assez typique du genre, je le publie pour montrer à mes frères et sœurs un exemple d'une catégorie de message que je reçois régulièrement.
Amar est un prénom arabe signifiant "bâtisseur", je crois, mais je ne sais pas du tout qui vous êtes, Amar !
Personnellement, je m'appelle Michel Potay, qui sont mes vrais prénom et patronyme, et je ne vois pas, si vous avez tant de choses sensationnelles à annoncer, pourquoi vous vous cachez derrière ce prénom Amar qui,  étant porté par des milliers de nos frères musulmans, équivaut à un anonymat.
Merci pour ce commentaire qui m'annonce en effet des choses très réconfortantes, mais dont je ne tiens aucun compte aussi longtemps qu'elles se cachent derrière l'anonymat.
Je ne doute pas qu'avant la fin du siècle, longtemps après que j'aurai moi-même disparu, notre mouvement spirituel connaîtra le succès auquel notre mission actuelle apporte les premiers fondements solides, mais de toute mon âme je crois que vos prédictions sont de lourdes erreurs, parce que je travaille à faire de notre Assemblée de Pèlerins d'Arès tout le contraire de ce que vous prévoyez.
Ce à quoi je travaille et notre mission travaille est tout le contraire d'une "Religion qui se développera alors et se réclamera" du frère Michel et qui "subira bien sûr des évolutions" avec des "croyances organisées en dogmes définis et prècis, une hiérarchie se mettra en place au sein d'une organisation qui encadrera les croyants comme une Église." Que le Père nous garde de retourner aux aberrations dont La Révélation d'Arès nous détourne !
Je crains, frère Amar, que vous soyez tout simplement un farceur !
Merci, toutefois, de me souhaiter de "me porter bien".

02mar16  172C86
L’homme baigne dans la Vérité comme le rocher baigne dans la mer. Cela pourrait être une image poétique et heureuse, mais c’est en fait une fable tragique et terrifiante, même s’il nous faut ne pas céder à la peur que toute catastrophe suscite chez les mortels aveugles et dépendants que nous sommes devenus : (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix. Sois un ! (Rév d’Arès xxiv/3-4).
L’homme dont je parle, c’est Adame, le divinisé, puis le déchu. L’homme qui couche sur l’ombre (Rév d’Arès vii/2) [avant d'être créé spirituel] et qui a disparu [du monde animal] ne me semble pas plus concerné par cette tragédie que ne le furent les dinosaures et les dodos qui eurent leur temps et sur les épaules desquels ne pesa jamais la coresponsabilité d’assumer le Dessein du Créateur.
Aujourd’hui, comme au temps d’Adame heureux et perpétuel, la Vérité nous environne de toutes parts, dans les signes du ciel, des éléments, des merveilles animales et végétales et dans les messages et miracles portés par les prophètes, comme autant de cris à revenir à la Vérité [Rév d'Arès 28/7], au lieu de lui tourner orgueilleusement ou peureusement le dos.
[Le Coran dit :] La révélation du Livre émane d'Allah, le Puissant, le Sage. Il y a certes dans les cieux et la terre des preuves pour les croyants. Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. De même dans l'alternance de la nuit et du jour, et dans ce qu'Allah fait descendre du ciel, comme subsistance [pluie] par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent (Sourate 45 Al-Jathya "l’Agenouillée")..
Il fut un temps où cette Vérité Sainte nous caressait les flancs, coulait dans notre gorge et notre estomac, emplissait notre regard (Rév d’Arès 4/6) nos pensées et notre cœur (12/3), nous qui nagions alors dans la Mer sur les Hauteurs (20/4) comme des myriades de poissons lumineux et véloces, des dauphins joueurs et pleins d’amour, des baleines paisibles, puissantes et sages, nous qui étions comme des plages de sable immaculé, silencieux d’émerveillement et de grâce devant la Vie, déployée infiniment et éternellement devant nous, pour nous, le Jardin dont nous étions à la fois le destinataire et la clef.
Pas l’ombre d’une ombre (Rév d’Arès 36/18) ni d’un bruit (ii/8), juste le bonheur, parfait. Sans doute trop, puisque pour une aventure dont les causes et la finalité échappent à mon faible lumignon (32/5) nous avons pris le risque de nous minéraliser et de nous enchaîner à nos propres inertie et obscurité. Et nous avons réussi à échouer sur les côtes noires et tranchantes du malheur et de la mort.
Enfants de Dieu, nous n’avions pas toute la Vérité en nous, mais elle nous traversait, elle fluait et refluait sur nous comme des vagues merveilleuses et nous pouvions y voyager sans limites ni obstacle.
Aujourd’hui, nous sommes devenus une contre-vérité, un antimonde, un autre réel construit avec cet entêtement aveugle des ambitieux ignorants, un réel « illusoire » mais aussi actif et efficace pour notre malheur qu’un mensonge peut l’être. Les rapports sont complexes entre Vérité, réalité et mensonge, mais le constat est simple : nous sommes un mensonge ontologique, comme le dit avec justesse notre frère Claude (commentaire 172C47), et notre réel ne peut conduire que là où tout mensonge conduit, à la désillusion quand viendront avec le jour, dans l'éclat de la lumière le père [de famille] et son châtiment (Rév d’Arès 1/8). Mais déjà notre mensonge "d’être" amène avec lui l’enfer sur terre.
Autour des sombres rochers du mensonge incarné que nous sommes devenus, la Mer du Seigneur, la Vérité est toujours la même, elle nous offre les mêmes vagues de Lumière (Rév d’Arès 3/7, 31/8, 35/9, xxi/10) et de bonté qu’avant, le même Amour et la même Intelligence, mais nous n’avons plus les yeux pour voir et les oreilles pour entendre (Matthieu 13/14, Isaïe 6/10). Nos sens spirituels sont atrophiés et nous qui avons développé tant de prothèses pour prolonger les récepteurs de notre chair (télescopes, microscope, scanners et autres sonars) nous sommes devenus infirmes de notre sensibilité et motricité intérieures, de notre intelligence spirituelle. De plus, nous avons pollué la Mer. Oh, c’est peu de chose que notre distillat toxique et nauséabond à l’aune de l’immensité de la Création en constante évolution, mais il mêle à l’Eau bleue, grasse et nourricière de Dieu une eau noire, acide et morte qui forme autour de nos côtes une mer où on ne pêche rien de vivant, une mer polluée par le péché qui atteint l’homme et la Création qu’il tient sous son influence (une influence que nous sommes incapables de mesurer). Les mensonges de toutes sortes, de toutes dimensions (de l’excuse fallacieuse à la propagande massive en passant par la tromperie commerciale ou le faux témoignage) et les autres maux ne sont que les conséquences plus ou moins lointaines et plus ou moins graves de la perte de Vérité en nous.
Et maintenant ? Maintenant, nous avons toujours le choix, nous pouvons toujours redevenir l’image et ressemblance du Créateur, répondre à Son Cri (Rév d’Arès 23/2) pressant en devenant volcan. Il nous faut tisonner les restes de lave qui sommeillent en nous, réactiver le four, réponse d’acquiescement au Four de Vie brûlante du Père contre les mille armées du péché (xLix/9), rallumer le Feu, faire fondre cette gangue métamorphique qui fit et continue de faire de nous des statues de sel. Quelques-uns, très peu, sont devenus volcans, vous en faites partie, vous qui depuis 40 ans êtes en éruption permanente. Il nous faut, nous étincelles et fumerolles, vous imiter : fuir les mille mensonges du quotidien et coudre le voile du Bien sur soi (Rév d’Arès xxii/7) ; renoncer à notre mensonge ontologique et marcher vers la Vérité qui est, dans cette petite part de Vérité qu’est La Révélation d’Arès, que le monde doit changer (28/7) et qui donne l’outil simple et universel qui peut reconstruire la Vie spirituelle : la houe (xxx/7), pénitence et moisson :
La Révélation d'Arès xvi/17. Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son os (qui se) tord ;
(alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas.
18. Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main.
Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe.
19. Ta lanterne droit(e est) la tour (du renouveau), Yërouch'lim debout.
20. Ton frère chante sous la lanterne.


Ces versets, pour moi montrent à quel point la Vérité est pour nous pénitence, simple, très difficile (il y a tant d’ombres qui transpirent encore de nos efforts à devenir bons, tant notre réalité est construite de mensonges et de mille autres maux), mais fondamentale pénitence, la pénitence qui conduit à retrouver la Vie, qui reconstruit la Vie en nous et peu à peu autour de nous. Il ne nous suffit que de cette vérité-là. Resterions-nous ignorants de tout le reste, mais arc-boutés à la volonté de devenir des humains de bien que cela suffirait, nous finirions par redevenir nous-mêmes la Vérité, fondus en Elle, et cette fois sans la sensation d’en être prisonniers, mais bien au contraire d’en être devenus plus libres que jamais. Ce n’est d’ailleurs pas un conditionnel, sauf notre engagement à renouveler sans cesse, c’est notre présent, la tête dans le guidon, sourds, obstinés comme les vagues de la mer, nous abattrons le péché, l’abomination haute comme une falaise (Rév d’Arès 28/12).
Votre très grand mérite est d’avoir réussi à faire entrer dans la tête, le cœur et la chair de vos frères et sœurs, cette Vérité : soyez bons, comme votre Père est Bon ! Pour nous, vous avez balayé toutes les idoles de l’esprit (Rév d’Arès 23/8), vous avez effacé tous les livres d’hommes (35/12), plaçant sur l’horizon de notre ascension ce magistral repère : "Soyez bons !" avec tout ce que cela comporte de Lumière. Cela paraît simple, banal, presque dérisoire. C’est immense, immense ! Merci du fond du cœur, vous nous avez donné la clef pour nous sauver.
Didier D. du Roussillon

Réponse :
Voilà un long énoncé, qui ne parle pas du mensonge, sujet de la présente en trée 172, mais de la situation pécheresse du monde, de ses origines comme de ses espérances de fin, que nous Pèlerins d'Arès connaissons bien, tous autant que nous sommes. Votre commentaire ne nous apprend pas grand chose de nouveau, mais votre mérite est de réveiller ceux et celles d'entre nous qui pourraient s'être endormi.
Nous qui nous efforçons de réduire dans notre existence les heures, les jours, les années passées à pécher, nous risquons maintenant de passer, aux yeux du monde, pour des sauvages, des cinoques ou des menteurs ou de tout cela à la fois. C'est d'ailleurs toujours ceux qui se trouvent de l'autre côté de la barrière qui sont les menteurs. Nous sommes, en somme, devenus pour le moment comme invivables aux yeux de ceux qui nous évitent dans la rue, parce que nous voulons vivre... vivre de la Vie.
Eh oui, dans notre difficile tâche de réveil spirituel, nos intentions de missionnaires, pourtant les mieux intentionnées du monde, sont souvent inaperçues et incomprises ou perçues de travers par les gens, qui mettent le tract dans leur poche et passent leur chemin. Nous savons que peu de personnes rencontrées se réveillent et germent, en nous entendant, comme ces haricots qu'à l'école nous mettions dans de la terre dans un verre à moutarde et qui, mouillés, se réveillaient et projetaient une pousse.
C'est fou le nombre de gens qui nous refusent leur engagement quoiqu'ils dissipent leur existence dans des activités vaines ou nulles à longueur d'année. Einstein disait qu'il croyait dans la survie parceque l'homme est énergie et qu'aucune énergie ne se perd. Eh bien, je me demande s'il y a vraiment de l'énergie chez ces humains que la Voix du Père ne réveille pas et s'ils ne forment pas, en fait, une vaine gesticulation... avec rien au bout de ces vies qui se mentent à elles-mêmes. Il est possible que ce soit cela les spectres : ce qui reste, de l'autre côté, de tous ceux qui, quand ils respiraient, parlaient, parlaient et s'agitaient sans énergie réelle.
Ne parlons pas trop pour parler, mais parlons pour créer quelque chose, pour faire entrer la pénitence dans le monde.

02mar16  172C87
Une amie m'a prêté un livre de Laurent Gounelle "Le jour où j'ai appris à vivre" me le recommandant pour son aspect spirituel. Dans cet ouvrage le personnage principal arrive à évoluer et à changer de vie en se rapprochant d'une attitude "plus spirituelle" grâce à l'aide de sa tante. Il commence à changer sa vision de la vie lorsqu'une diseuse de bonne aventure lui annonce brutalement qu'il va mourir. Alors il décide de changer abasourdit par ce qu'il vient d'entendre. À la fin du livre, nous découvrons que sa tante a engagé la diseuse de bonne aventure pour mentir à son neveu en espérant que celui-ci ait un choc psychologique et c'est ce qui arrive.
Bref. Lorsque mon amie revient je lui donne mon avis en lui disant: "Cela ne te dérange pas que le changement de cet homme soit basé sur un mensonge et que même le domaine spirituel soit associé à un mensonge ? Pour moi le Bien ne peut résulter du mensonge." Mais non, cela ne lui était même pas venu à l'esprit et aujourd'hui encore j'ai l'impression que cela ne gêne personne que la vie spirituelle soit associée au mensonge. C'est ce que nous présente depuis des siècles la religion et la politique et il devient évident que l'homme ne reconnait plus le mensonge. Comment pourrait-il alors reconnaître la Vérité ?
Je me suis questionné sur mon propre mensonge et je m’aperçois que celui-ci me traque au quotidien et qu'il est nécessaire d'être hyper-vigilant pour ne pas tomber dans son piège même en étant très attentif. Il se glisse dans la moindre pensée, le moindre mot, si je ne "m'espionne" pas, et je mesure aujourd'hui combien rechercher le Vrai est revenir à l'image et ressemblance de Dieu que je dois retrouver.
J'ai l'impression d'être peu utile à mes frères et sœurs humains et de faillir dans ma mission de recherche des épis mûrs tant les difficultés que je rencontre dans la mission sont grandes. Il me semble que mes mots ne sont pas entendus et qu'ils ne reflètent pas se que voudraient recevoir les personnes à qui je m'adresse. Alors je me dis : Ne cesse pas de leur parler, et fais confiance au Père qui sait, Lui, comment guider tes Paroles.
J'ai vraiment l'impression que ce commentaire est banal et ne fait pas avancer cette entrée, mais je vous l'adresse quand même. Peut-être que je me trompe.
Je souhaite une merveilleuse journée à sœur Christiane et à vous Prophète Mikal. puisse Dieu vous prêter longue vie.
Thierry B. du Pays Basque

Réponse :
Non, non, frère Thierry, ne croyez pas votre commentaire "banal". Il est très utile. D'une part, il reprend le sujet du mensonge, sujet de la présente entrée 172, et d'autre part il aborde un sujet préoccupant : le mensonge vu comme utile, voire même nécessaire, par bien des gens croyants ou bien intentionnés.
C'est pour moi l'occasion d'évoquer un point de théologie catholique appelé "direction d'intention". Ce terme (dont on parle très peu aujourd'hui, mais qui est toujours en vigueur) signifie qu'on peut, dans l'Église Catholique (et ailleurs), mentir et aussi spolier, voler, assassiner, etc si la direction d'intention du péché est bonne, c'est-à-dire si c'est pour la "bonne cause, la cause de l'Église".
Ainsi votre amie a-t-elle jugé que le mensoge était une très pieuse action, puiqu'il a permis à un homme de changer sa vie en bien. Elle ne s'est même pas posé la question de la Vérité en se demandant si, par la Vérité, on ne serait pas arrivé au même résultat et surtout en se demandant si le mensonge, qui a pu sauver une vie, n'a pas perdu mille, dix-mille vies à côté.
Merci, frère Thierry, pour ce bon et beau commentaire.

02mar16  172C88
Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Les notes et réflexions, m'ont permis de comprendre ce que vous avez vécu pour devenir le prophète de Dieu. À ma première lecture complète de La Révélation d'Arès, j'y ai trouvé une grande souffrance, celle du Père aimant ses enfants, et la vôtre créée par ces évènements non voulus. J'y ai trouvé la Vie... et puis ces notes et réflexions sont votre témoignage, il sont indissociables du Message.
Le mensonge, archétype du mal, trouve toujours une justification aux actes mauvais. Nous disposons d'une boussole : la Parole d'Arès, et votre enseignement, seules voies d'une Raison propre à ouvrir notre conscience sur ce qui nous habite et qui nous guidera vers un changement lucide.
La Parole, trésors de Lumière et de Vie, éclairés par votre enseignement, suscitent un débat intérieur avec questionnement sur soi. Des questions qui trouverons des réponses progressivement dans le temps, parce que passer de cette vie duelle, mensongère, a la Vie spirituelle (vivre la Parole) nécessite maturation, mesure et intelligence (réflexion), le pied bien planté dans la terre... Ce monde, menteur, cruel égoïste, est à transformer dans nos êtres distendus, parfois déchirés qui freine le retour à la fluidité, la liberté, la recherche de la Vérité... Renaître à soi même, être capables d'aimer, d'aimer toujours aimer, librement dans la paix... progressivement... patiemment, être vrai.
La frontière entre vérité et mensonge est mouvante. Entre les deux, nous sommes comme en équilibre sur un fil suspendu au dessus du vide. Difficile parfois de les discerner. Les deux peuvent prendre des formes identiques, convictions logiques et sincères mais fausses ! Nous avons besoin de la finesse du discernement pour détecter les intentions qui les sous-tendent.
Ce n'est ni ésotérique, ni merveilleux, ni religieux, ni contemplatif ni mystique, c'est le retour à la Source de Vie. La culture, par ses mensonges, a créé l'attentisme, la fuite : "Ce monde n'est pas si mal"..! Il y a la peur du monde, la peur de lui déplaire, la peur de perdre des biens matériels, la fuite devant cette difficulté d'être incompris de paraitre différent des idées reçues... etc. Et puis il y a le règne de la superstition du merveilleux ou tout serait facile et automatique en échange de quelques rites ou méthodes bien codifiées ! Redevenir libre par l'effort du changement qui démythifie, nécessite d'avoir le courage de se délivrer de toutes ces habitudes mensongères et culturelles qui nous assaillent, pour retrouver la liberté, une vie fluide, libre, nous rapprochant de la Vérité.
Le Père nous envoie accomplir un idéal superbe, avec un guide, le prophète de Dieu. À nous d'être ce que Dieu et son prophète attendent que nous devenions sans peur et déterminés.
Francis M. du Centre. 

Réponse :
Voilà un très beau commentaire qui m'a beaucoup ému. Merci pour lui, mon frère Francis.
Je trouve que le monde a payé cher, très cher, tous les coups portés par toutes les bonnes intentions à la Vérité. Le monde lui-même ne sait plus où il en est.
Tenez, récemment on me parlait du "Code du Travail" plein de vétilles et de contradictions au point qu'on peut lui faire dire tout et le contraire de tout. Un frère, rencontré au local de mission de Bordeaux, me disait : "Le gouvernement a raison de réviser ce "Code du Travail" parce que les contradictions, au fond, ce sont des sortes de mensonge, puisqu'on ne sait plus lesquelles des lois et règles qui se contradisent sont la vérité." Oui, mais voilà, faire disparaître les contradictions, donc les "sortes de mensonge", c'est enlever aux parties en opposition les moyens d'opposer tout au contraire de tout selon que ça les arrange, de sorte que les parties en opposition se sont habitués à ce jeu et s'opposent à la disparition du fameux code. Alors, le gouvernement semble en passe de reculer et d'abandonner son projet de révision. Comme quoi, on tient aux mensonges, parce qu'ils noient la vérité et le bon sens, qu'on ne veut décidément plus. Où va ce monde ?!
La perspective d'une "sorte de mensonge" même dans la loi nous fait peur.
La Vérité est confisquée, mise au placard, où l'on espère l'oublier, parce que le principe du mensonge, une fois accepté par une population résignée, a cela de pratique qu'il permet de dire n'importe quoi impunément. Mais ceux qui pensent cela ne voient pas l'abîme de folie qui s'ouvre déjà devant eux.
Oui, le mensonge est la forme du mal actuellement la plus préoccupante et même préoccupante pour notre mission, car quand on essaie d'entraîner les gens à combattre le mensonge, la plupart d'entre eux haussent les épaules comme s'il s'agissait d'un problème anodin, voire même insignifiant.
Mais, à bien y réfléchir, ce n'est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c'est que c'est devenu sans vergogne visible. C'était quasi invisible autrefois. Il y a quelque quatre-vingts ans on opposait Staline à Mussolini : l'internationales du travail à l'internationale du capitalisme ; on opposait, sans que personne ne trouvât à redire, un mensonge à un autre mensonge parce qu'en fait aucun des deux ne pourrait jamais vivre sans l'autre, la vérité naturelle était que tout ouvrier ou employé en URSS comme en Italie devait s'écraser devant une direction supérieure, qu'on l'appelle le capital ou le parti, et tout capital ou parti était écrasé par l'obligation d'avoir des égards envers les employés et ouvriers s'il voulait qu'ils produisassent. En résumé, toute idéologie est un mensonge.
C'est bien pourquoi aucune idéologie n'est discernable dans La Révélation d'Arès et pourquoi nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de doctrine, pas de credo.

02mar16  172C89
Voici un "copier-coller" pris sur le site "Insolentiae" de Charles Sannat ou ce dernier reprend un texte d'Attali en quête de sens (signification et direction).
Dans un monde vide de sens où le mensonge à pris une grande place, se poser déjà à soi, les vrais questions nous permettra, si ensuite nous y répondons de manière existentielle, à ne plus nous mentir à nous-mêmes.
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Charles Sannat 29 février 2016.
Je vous propose de lire le dernier billet de Jacques Attali, paru dans L’Express et intitulé: “À quoi servez-vous ?”.
Pour tout vous dire, je trouve étrange ce titre, éminemment philosophique au demeurant, et à la lecture attentive de son texte, je n’ai pas l’impression qu’Attali trouve que nous servions dans notre grande masse à grand-chose.
Je partage néanmoins sa conclusion qui, implicitement, invite à plus d’humanité.
J’espère effectivement que nous saurons nous engager sur cette voie, et c’est à cela que chacune et chacun de nous doit œuvrer, là ou il est, en “faisant sa part”, comme le dit avec une infinie sagesse Pierre Rabhi.
Charles SANNAT
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À quoi servez-vous ?
Quand je compare le déluge de banalités et de futilités dont s’abreuvent les sociétés dites modernes et le déluge de feu qui pleut sur les autres, il m’arrive de penser que le monde est plus fou encore qu’il ne l’a jamais été, qu’il manque totalement de sens, que la vie manque de sens ; et qu’une seule question mérite d’être posée, par chacun de nous, pour guider chacune de nos vies, et pour tenter de remettre le monde sur le chemin de sa survie et des lumières.
Une question révolutionnaire et simple. Une question révolutionnaire parce que simple :
À quoi servons-nous ? À quoi servez-vous ?
Si chacun voulait bien se poser cette question, autrement que de façon sommaire ; si chacun voulait vraiment y chercher une réponse sincère et exigeante, on serait d’abord emporté dans un abîme de perplexité : Pourquoi faudrait-il être utile ? À qui ? À quoi ? Qu’est-ce qu’être utile ? Comment être utile ? Faire le mal au nom d’une cause, est-ce être utile ?…
D’abord, faut-il être utile ? Bien des gens répondent instinctivement négativement à cette question, et pensent que la vie se résume à survivre, comme un animal, et à jouir de chaque instant, dans la limite de ses moyens. Autrement dit, la seule utilité qu’on devrait chercher à avoir serait de gagner sa vie et les vies de ceux qui dépendent de nous de vivre, pour prendre le maximum de bon temps. Mais si tous les humains se contentaient d’une telle réponse, si chacun se contentait de chercher son propre bonheur, on sait maintenant d’expérience, malgré tous ceux qui ont prétendu le contraire, que le monde serait condamné à la brutalité la plus sauvage, et à la destruction de la nature. On le sait parce que c’est à quoi on assiste tous les jours : aucune civilisation ne peut survivre par la simple juxtaposition de milliards d’égoïsmes. Il lui faut beaucoup plus : Que chacun soit utile à quelque chose.
Alors, puisqu’il faut être utile, à qui, ou à quoi, faut-il l’être ? À soi-même ? Cela ne peut suffire (car si une telle réponse était justifiée, il suffirait de ne pas exister pour qu’il devienne inutile d’être utile). À ses enfants ? Cela non plus ne peut suffire, car il suffirait aussi de ne pas en avoir pour perdre toutes raisons d’être. À tous ceux qu’on aime ? Ce serait tout aussi insuffisant puisqu’il suffirait de ne pas aimer pour ne pas avoir de raison d’être utile.
Autrement dit, et c’est révolutionnaire : une raison d’être utile ne peut être créée par celui qui la cherche. Elle doit exister indépendamment de lui.
Alors, comment être utile ? Posez-vous cette question : À quoi servez-vous ? Osez être exigeant avec vous-même en y répondant.
Évidemment, je me pose à moi-même sans cesse cette question. Et, après avoir écarté les réponses les plus évidentes ("Je sers à survivre" ou "je sers à être heureux", ou "je sers à ce que mes proches soient heureux"), pour les raisons dites plus haut, j’en viens à d’autres réponses : je dois servir à ce que d’autres, qui me sont inconnus et ne dépendent pas de moi, soient heureux, et en particulier à ce que ceux qui existeront après moi soient heureux. Autrement dit, à ce que le monde soit un peu meilleur après moi, grâce à moi.
Mais une telle réponse purement altruiste est très difficile à exiger de tous les humains, dans la vie quotidienne : Si le monde ne peut être une juxtaposition d’égoïsmes, il ne peut non plus être composé de milliards d’altruistes désintéressés. Pour qu’il soit réaliste d’escompter que chacun serve à quelque chose, il faut encore que chacun trouve son bonheur dans le fait de servir à quelque chose, comme par exemple rendre les autres, inconnus, heureux ou préserver la nature, ou tout autre projet altruiste. Il faut qu’être heureux soit la conséquence de son utilité au monde et non pas sa propre raison d’être.
Ce n’est ni simple, ni naturel. Et la survie de l’humanité ne l’est pas. Telle est même la grandeur de la condition humaine. Telle est aussi sans doute l’explication profonde de notre difficulté à créer les conditions de notre propre pérennité. Tel est sans doute enfin le combat majeur de notre civilisation, si elle ne veut pas disparaître, dans le feu et les larmes, mais au contraire progresser, en donnant du sens à chacun de nos propres gestes, à chaque sourire de l’autre.
http://www.attali.com/actualite/blog/geopolitique/a-quoi-servez-vous-2
Jean-François B. d'Ile de France

Réponse :
J'aime beaucoup Jacques Attali, mais ici je suis étonné.
À mes yeux, il écrit ici un sophisme. Je rappelle qu'un sophisme est généralement un argument ou un raisonnement faux malgré une apparence de vérité et généralement fait avec mauvaise foi. Mais comme on ne peut pas soupçonner Jacques Attali d'être de mauvaise fois, je pense qu'on peut donner ici à sophisme son sens en pure logique, c'est-à-dire un raisonnement conforme aux règles de la logique, mais aboutissant à une conclusion manifestement fausse. On peut aussi taxer le raisonnement d'Attali de paralogisme.
Il y a plus, quand Attali dit : "Si le monde ne peut être une juxtaposition d’égoïsmes, il ne peut non plus être composé de milliards d’altruistes désintéressés. Pour qu’il soit réaliste d’escompter que chacun serve à quelque chose, il faut encore que chacun trouve son bonheur dans le fait de servir à quelque chose, comme par exemple rendre les autres, inconnus, heureux ou préserver la nature, ou tout autre projet altruiste. Il faut qu’être heureux soit la conséquence de son utilité au monde et non pas sa propre raison d’être." Ça, pour moi, c'est du charabia.
J'abrège ma pensée. Il est absurde, même en imagination, d'envisager un monde où il n'y ait que des égoïstes et un monde où il n'y ait que des altruistes. À moins que sa rédaction soit maladroite ou que je l'aie mal lu, Attali oublie, et je trouve ça étonnant, que tout homme est à a fois égoïste et altruiste.
Le bon raisonnement serait de dire : Comment faire passer les mêmes hommes de l'égoïsme à l'altruisme ? Il est évidemment impossible que tous les hommes deviennent plus altruistes qu'égoïstes, mais il est sûrement possible — puisque La Révélation d'Arès l'envisage — qu'un nombre assez important d'hommes passent de l'égoïsme à l'altruisme. C'est ce que nous espérons, nous Pèlerins d'Arès, en commençant la grande mission de Bien ou de pénitence dans le monde.

03mar16  172C90 
Vous avez évoqué dans certaines de vos réponses aux commentaires des dernières entrées de votre blog, que vous prépariez une nouvelle édition de La Révélation d’Arès.
Je voulais simplement à ce sujet vous faire part d’une de mes interrogations.
La question que je me pose est la suivante : Est-ce que le titre "La Révélation d’Arès" est  bien celui qui convient le mieux pour présenter ce recueil des messages reçus du Père?
Pourquoi cette interrogation ?
D’une part parce que, sauf erreur de ma part, le Père n’emploie pas le terme révélation ni le verbe révéler dans ses messages. Mais aussi, parce que la Parole dit : «Ce Que Je dis Je l’ai déjà dit; Mes Prophètes et Mes Témoins L’ont livré au monde; si tu les avais écoutés homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi » (R.A.30/1).…..et que Dieu précise bien dans de nombreux versets que la Parole a déjà été transmise à des prophètes précédents, qu’elle figure dans des ouvrages existants, mêlée à des paroles d’hommes qui l’ont manipulée à leur profit, ce qui  signifie que pour Lui ce n’est pas au sens strict une révélation, mais plutôt une répétition à visée corrective de son application détournée par les pouvoirs ecclésiastiques.
D’autre part, parce que en plus je pense que le terme ‘Révélation’ a une connotation porteuse de religiosité (peut être… l’aviez-vous retenue à cette époque sous l’influence encore rémanente de votre imprégnation orthodoxe ?), et qu’il entraîne de ce fait une appréciation suspecte, voire négative, chez les hommes et les femmes d’aujourd’hui, ce qui pourrait les faire rejeter le livre et ses textes à priori.
Bien sûr, Mikal ‘révèle’ au monde ce qu’il a vécu. Mais faut-il mettre en avant la fonction révélation sans parler dans le titre du contenu et de  l’auteur des messages ?. Il me semble qu’un autre titre pourrait être « Révélation de la Parole de Dieu à Arès ». C’est peut-être un peu long, mais de n’en retenir que le premier et le dernier mot, ne serait-ce pas, ne pas en souligner le contenu essentiel ?
Ne serait-il pas préférable de lui donner un nouveau titre, (et pour le raccourcir, écarter le mot révélation qui resterait sous entendu), ce qui donnerait : «La Parole de Dieu donnée à Arès » qui est sans équivoque (le terme Parole est celui qu’emploie Dieu), ou « La Parole de Dieu livrée à Arès » puisque Dieu utilise le verbe ‘livrer’ à plusieurs reprises (R.A.12/4, 16/11,17/6) pour parler de ses messages à l’humanité).
Ce titre ferait apparaître clairement en couverture le nom de Dieu, ce qui je crois pourrait davantage interpeller la curiosité de lecteurs potentiels en quête de spiritualité non cléricale et non dogmatique ?
Mais ce n’est bien sûr qu’une suggestion pour nourrir une recherche d’efficacité attractive auprès des ''chercheurs de nouveautés' en librairie......
Par ailleurs je voudrais aussi vous dire qu’à la lecture de l’édition de 1984, j’avais trouvé un peu trop abondant le cumul d’Introduction, Préface, Liminaires de 1974, de 1981 avant L’Evangile donné à Arès, puis la Préface, le Liminaire de 1983, les Notes et réflexion sur les heures passées en présence de Dieu, qui précédaient Le Livre.
En contrepartie, si j’ai apprécié l’Introduction de l’Edition 2009, cette édition m’a parue par trop appauvrie en témoignages de Mikal
 Si je devais vous faire une proposition pour la nouvelle édition, il me semble que le rappel de l’édition de 2009, et du Liminaire de1981 auraient ma préférence avant L’Évangile Donné à Arès, ainsi que le Liminaire de l’édition 1983  précédant le Livre. Et par souci de complétude, les autres textes, ou seulement certains d’entr’eux qui sont aussi très intéressants pourraient éventuellement paraître en Annexes.
Mais ce n‘est que ma propre appréciation, qui n’a qu’une valeur toute relative !
Dans la Vie, la Vérité, et l’Amour du Père. Louange à Dieu !
Dominique.C  en Limousin.

Réponse :
Vous dites qu'il faudrait peut-être donner à La Révélation d'Arès un autre titre, "parce que, sauf erreur de votre part, le Père n’emploie pas le terme révélation ni le verbe révéler dans ses messages." Vous savez, frère Dominique, quand un homme politique fait un discours ou un religieux fait un sermon, il n'est pas nécessaire qu'ils aient prononcé les mots "discours" et "sermon" pour qu'on nomme leurs allocutions respectivement discours et sermon. De même il n'est pas nécessaire que le Père ait prononcé les mots révélation et révéler pour que Ce Qu'il dise soit une Révélation. C'est le mot par lequel on nomme généralement tout Message surnaturellement venu du Créateur. De toute façon, dans maintenant quelque trente ans le livre tombera dans le domaine public (le copyright dure 70 ans selon la convention de Bern) et chacun pourra le rééditer avec le titre qu'il voudra. Pour moi La Révélation d'Arès reste La Révélation d'Arès. Elle est connue sous ce nom dans le monde entier.
Par ailleurs, dans l'édition 1984 de La Révélation d'Arès, vous aviez "trouvé un peu trop abondant le cumul d’Introduction, Préface, Liminaires de 1974, de 1981 avant L’Evangile donné à Arès, puis la Préface, le Liminaire de 1983, les Notes et réflexion sur les heures passées en présence de Dieu, qui précédaient Le Livre." Eh bien, il vous suffisait de ne pas les lire. Ce "cumul d'introductions, préfaces, etc" a été très utile à d'autres. Quand on édite un ouvrage comme celui-là,  on est obligé de tenir compte des dispositions et intentions très diverses des lecteurs parmi lesquels il y a les esprits favorables et les esprits de toute façon défavorables à l'ouvrage, ceux qui le lisent par simple curiosité, ceux qui le lisent pour l'étudier, ceux qui le lisent pour découvrir une Parole qui ne survient du Ciel que tous les 1.000 ans en gros, pour ceux friands de Surnaturel, pour ceux hostiles au Surnaturel, etc. J'ai donc eu souci en 1984 et 1995 de fournir le maximum d'informations utiles aux uns et aux autres. Chacun ne lit et n'utilise que ce qui l'intéresse.
La prochain édition sera plus abondante en descriptions des circonstances de l'événement surnaturel d'Arès, mais, contrairement à ce que certains qui ne trouvent plus L'Édition 1984 et 1987 réclament, nous ne pourrons pas envisager une édition complète, pour des raisons de coût. Vous en serez heureux, mais personnellement je le regretterai. Les éditions 1984 et 1987 ont été composées et imprimées par moi à Arès, donc au moindre coût et je pouvais y mettre beaucoup d'informations. L'édition bilingue 1995 a coûté très cher et je n'ai jamais pu récupérer l'investissement pour lequel j'avais fait, à l'époque, un emprunt. L'emprunt est aujourd'hui remboursé, mais il n'a pas pu l'être sur les ventes. À présent ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) est contrainte de calculer ses investissement au plus juste. Nous verrons ce que nous pourrons faire.
Je vais vous dire : Nul autre que moi n'est plus soucieux de réaliser une édition aussi informative que possible.

04mar16 172C91
Mensonge, erreur ou aveuglement ?
J'avais tenté de mesurer "raisonnablement" jusqu'ici mes chances de m'être fait une âme. Et le diagnostic m'était favorable. Pourtant, ma tranquille certitude de pot de terre s'est fracassée sur la Voix de fer.
Je relisais benoîtement "Le Pèlerin d'Arès 1990", notamment l'article "Vertu". Quand à la page 58 — coup de tonnerre dans un ciel bleu — je lus ceci :
"Si je me plie au courage missionnaire, je distribue des tracts à des passants hostiles ou moqueurs. Si je pratique la patience, j'écoute attentivement quelqu'un qui m'ennuie. Si j'observe le pardon des offenses, je serre dans mes bras l'homme qui m'a fait tort.
Mais ces actions peuvent être produites par ma pensée et exécutées par mon corps ; mon ha [âme] [Rév d'Arès xxxix/5-11]  n'est pas le tracteur mais le tracté. La force vertueuse de l'esprit et du corps seuls réalise au mieux des vertus non naturelles en nombre divers, nous l'avons vu. Il nous faut commencer par elles, nous l'avons vu aussi. Mais nous visons à la vertu naturelle et vraie, la vertu tout court, qui n'est pas un produit de l'homme biologique et psychique. Elle est produite par l'homme "HAnimé".
J'ai fait trois pas de plus en avant et je suis tombée dans l'abîme (32/8) me noyant dans un flot de questions sans réponses, du genre : "Est-ce que j'ai une âme ? comment savoir si ce sont le corps et l'esprit qui font cavaliers seuls quand je m'applique à faire le Bien ? Est-ce que j'ai acquis la vertu naturelle et vraie, enfin ?
Remontant asphyxiée du fond de cette ténèbre bien froide, j'ai repris conscience qu'il est impie de jouer les docteurs qui bavardent (Rév d'Arès 32/6)
L'envie du salut est bonne (Rév d'Arès 33/15),
soit ! Mais l'essentiel est de travailler sans relâche à son propre champ et au Champ du Père. Parce qu'il n'y a de Vrai que la pénitence et la confiance dans le Père, cela seul qui, pour l'heure, est accessible à mon lumignon affaibli (32/5).
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je me souviens encore des premières phrases de "Lumière et Mouvement de l'Esprit" de Malebranche, philosophe du 17ème siècle, dont on ne parle plus, oublié sans doute parcequ'il fut prêtre de l'Oratoire. Il commença cet ouvrage par : "La plus belle, la plus agréable et la plus nécessaire de toutes nos connaissances est sans doute la connaissance de nous-mêmes... Cependant, le commun des humains la néglige complètement."
Eh oui ! Comme nous avons été parmi ces négligents, nous avons oublié comment nous connaître et maintenant que nous entreprenons de nous compléter par la pénitence, laquelle ajoute l'âme à notre chair et à notre esprit (Rév d'Arès 17/7), nous ne savons plus nous "peser". Alors, la question : "Ai-je ou n'ai-je pas une âme ?" reste sans réponse concrète immédiate.. Inutile de monter sur une balance ou de tenter de la voir par un périscope ; il est impossible d'en vérifier physiquement l'existence, car elle est force ascensionnelle invisible et impondérable dont nous ne sentirons les effets bénéfiques qu'après la mort.
Mais ce qui nous échappe comme preuve concrète immédiate devient quand même évident à l'aune de notre pénitence : Si réellement je veille à toujours aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec l'intelligence du cœur et me rendre libre de tous préjugés, j'ai inévitablement, nécessairement, une âme.
Vous aussi, ma sœur Françoise ! Soyez en paix !
Au reste, cela ne me tracasse absolument pas. Je m'efforce d'être pénitent, voilà tout. Je pense que vous faites la même chose. N'oubliez pas que la foi, ma sœur Françoise, est aussi confiance. J'ai confiance dans la Parole du Père. Il sait bien, ce pauvre Père d'Enfants terribles, que nous sommes des pénitents imparfaits et que le péché nous rattrape sous des formes faibles mais de façon continuelle, et c'est forcément dans la cadre de cette inévitable imperfection qu'il nous promet l'âme. Il ne peut en être autrement. Nous ne sommes pas des anges.
Oui, souez en paix ! Vous avez sûrement une âme. Alléluia !

04mar16 172C92
À propos de mensonge :
Myriam El Khomri, par exemple, et son fameux projet de loi réformant le droit du travail dont tout le monde parle en ce moment.... le malaise est partout. Son projet (enfin ce n'est pas le sien, elle n'est qu'une exécutante) sera fatal à ce gouvernement.
"Toute idéologie est un mensonge," dites vous. Comme vous avez raison, parce que d'abord ce n'est pas le rôle de la "gauche" d'être du côté des patrons... Surtout que les dits patrons eux-mêmes ne sont pas contents (ils ne sont jamais contents, mais c'est une autre histoire).
Ce qui fait que personne n'est content !
Ceci dit je n'ai pas lu le texte en entier. Quelques éléments sont valables, comme celui qui dit qu'en cas de licenciement illégal, l'indemnité prud'homale sera plafonnée à 15 mois de salaire, mais dans l'ensemble les entreprises vont avoir une plus grande marge de manœuvre.... dont bien sûr ils vont abuser.
Aujourd’hui, réduire le salaire des employés ou les faire travailler plus pour un salaire inchangé est seulement possible dans les entreprises qui vont mal. Avec la loi El Khomri, les salariés pourront être moins payés ou travailler davantage, si c’est pour décrocher un nouveau contrat.
Mais les patrons ne sont pas contents ! Le président du MEDEF a déclaré récemment que le coût du travail est trop élevé, alors que le smic est de seulement de 1445 € brut donc 1185 € net et permet tout juste de vivre et que beaucoup de gens sont payés au smic.
Sans vouloir me prendre pour un génie (je n'ai aucune connaissance en économie) je trouve qu'il faudrait cesser de raisonner en terme de salaire mais voir les choses en termes d'écart de salaire. Le travail est trop bon marché, je trouve, mais c'est la qualification professionnelle qui est trop payée.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Les patrons et les syndicats se traitent mutuellement de menteurs, mais oui ! Mais pour moi le problème n'est pas là.
Je pense que le plus gros problème dans le domaine du salaire et des conditions du travail repose sur un fait à mon avis désastreux : Environ 6,5 à 7 % d'employés et ouvriers du secteur privé sont syndiqués. Les syndicats ne représentent pas grand-chose. C'est donc au gouvernement, qui ne comprend que des politiciens qui n'ont qu'une vision livresque ou statistique du travail de production, d'établir les lois du travail. C'est absurde et cela ne peut conduire qu'à des résultats rarement fondés sur des réalités, mais presque toujours sur des souhaits.
Quand on pense que 70 % des employés et ouvriers sont syndiqués en Suède, au Danemark, etc.
Il faut que la France éclate tôt ou tard en une confédération de petites unités dans lesquelles la politique n'aura plus sa place, remplacée par des producteurs, car le production seule est source de richesse et de réalités.
Je suis d'accord avec vous, le travail est trop bon marché en France, mais c'est ce qu'on dit tant qu'on n'a pas besoin de services gratuits fournis par la collectivité, comme par exemple la médecine qui, à un certain niveau, coûte extrêmement cher.
Prenons mon exemple : Je gagne peu par rapport au travail que je fournis encore à bientôt 87 ans : treize heures de travail par jour, dimanche compris (je n'ai pas de week-end de repos) et j'ai dû demander une petite augmentation à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès dont je suis le salarié pour changer ma voiture (je roule environ 30.000 Km/an pour ma mission et je dois changer ma voiture tous les trois ou quatre ans) parce qu'à mon âge je n'ai plus droit à aucun crédit et je dois payer cash tout ce que j'achète. Mais en 2014 j'ai dû, pour éviter la mort subite, subir une opération à cœur ouvert avec une assez longue rééducation cardiaque. Quand au bout de cet ensemble chirurgie + rééducation, je vis la facture d'un énorme montant, entièrement réglée par le Sécurité Sociale, j'ai compris qu'une partie considérable de la population très vieillissante de France coûtait très cher à la communauté. J'ai dit à sœur Christiane : "Ce n'est pas juste. On aurait dû laisser mourir le vieux birbe que je suis. Cet argent serait mieux placé dans la poche de jeunes qui peuvent en profiter. Bientôt ce pays va consacrer la plus forte part de ses revenus à faire vivre des fantômes."
Il n'y a pas de mystère : Ou bien l'argent va dans la poche des salariés ou bien il va dans les caisses des organismes de sécuriité, maladie, retraite, secours, etc. Je crois que l'explication des bas salaires est là. C'était le problème en URSS : Les Russes ne payaient ni impôts, ni cotisations, ni médecine, ni retraite, mais touchaient des salaires de misère. Nous vivons dans une sorte de communisme déguisé.

04mar16 172C93 
Voici quelques verset raccourcis de La Révélation d'Arès qui déplorent le mensonge :
Je t'envoie laver les assemblées de culte des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires (7/4)
La multitude n'a engendré que des générations ingrates, pires les unes que les autres dans l'impiété et dans l'hypocrisie de la fausse piété (12/8)
Je t'ai fait passer par les palais des princes du culte, pour que tu connaisses toutes leurs ruses, leur hypocrisie (15/1)
Mensonge ! Toi, homme Michel, tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple (21/3-4)
Pour leur hypocrisie, pour leur rapacité, leurs spectres ont mérité d'errer par les lieux les plus terrifiants... Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs (22/10-14)
Pour cela on tirera de leurs palais et de leurs temples les hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole la loi qui est (28/8)
Combien de temps dureront encore leurs abominations ? 30/15)
Mon Peuple s'éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres, s'éloignera-t-il des fausses promesses (31/4)
Mouhamad, Mon Messager venu avant toi, a enseigné que Jésus n'est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies... Ils ont réponse à tout, ils sont le mensonge du mensonge (32/1-7)
Mais Je répandrai sur l'adultère Ma Fureur (33/2)
Tu réprimanderas le menteur... Ils te mettront à l'épreuve par le mensonge et l'outrage (36/15-22)

Le mensonge nourrit (alimente) l'ignorance ; la réflexion permet de lutter justement contre le mensonge.
Heureux les réfléchis (La Bible)
Ne réfléchissez-vous pas ? (Le Coran)
Ta force sera dans ta patience et les conseils que tu prendras (Rév d'Arès 25/7).
Dominique C. par l'ordinateur de Marie-Pascale N. en région PACA

Réponse :
Merci pour ces citations qui évoquent le mensonge ou la tromperie.
Je vois que frère Dominique à Nice n'a toujours pas d'ordinateur et qu'il passe par l'ordinateur de sœur Marie-Pascale. Je suis heureux de cette collaboration !
J'en profite pour rappeler que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le nombre de nos frères et sœurs sans ordinateur ni internet n'est pas négligeable et pour remercier ceux de leurs frères et sœurs qui leur fournissent des copies imprimées de ce blog.

04mar16 172C94 
J'ai découvert aujourd'hui cette interview de l'humoriste controversé Dieudonné sur la chaîne Youtube Nourrir sa foi.
C'est très intéressant de constater comment cet homme qui est présenté comme un homme plein de haine envers les juifs apparaît ici comme un homme en quête de sagesse, de paix, de pardon.
L'interview dure près de 40 minutes, de nombreux sujets son abordés dont : la foi, la paix, le pardon, la guerre (notamment en Libye), la lutte contre un système matérialiste que l'on tente de nous imposer, etc.
A la fin de l'interview, Dieudonné dit qu'il est persuadé que l'homme a rendez-vous avec Dieu, et que Son Retour est imminent.

Vincent L. d'Ile de France

Réponse :
Il ne s'agit pas d'un commentaire mais d'une entrée de notre frère Vincent L. de Paris sur l'intranet de la mission parisienne. J'ai été très intéressé par cette interview de Dieudonné, qui ici ne se présentet pas comme  l'amuseur professionnel, mais comme un homme témoignant de ses convictions.
J'ai trouvé que cette vidéo avait sa place dans mon blog.
Vous ne m'en voudrez pas, frère Vincent, d'avoir happé au passage cette vidéo que vous réserviez aux participants, maintenant nombreux, de l'Intranet "L'Eau Bleue" de Paris.
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Signature.

Réponse :
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