La Genèse parle par
paraboles.
Dans la parabole de l'arbre fruitier interdit (Genèse
3/4-5) le serpent dit à la femme: "Dieu a dit que
vous mourriez
si vous mangiez ce fruit, parce qu'il a peur que vos
yeux s'ouvrent et
que vous deveniez comme des dieux maîtrisant la question
du bien et du mal."
Ainsi le Mal commença-t-il par un mensonge.
Péché est un nom collectif,
quelques formes que le péché prenne, désignant
tous les comportements humains incompatibles avec le Dessein
du Créateur. Le Dessein est le Bien.
Est homme du Dessein (Rév d'Arès 28/27)
quiconque s'efforce d'abandonner le péché (39/6),
de restaurer en soi l'image et ressemblance (Genèse
1/26-27) du Bien.
Il arrive dans la Parole d'Arès que le mot péché
désigne des formes particulières du péché comme
le péché d'adoration (39/4), le pire des péchés
(29/5), les péchés d'Adam (28/8), etc., mais il
s'agit de caractérisation, non de hiérarchisation. Ainsi
le péché des péchés (38/2) nedésigne-t-il
pas le péché devenu plus inhibiteur du Bien
et plus stimulateur du Mal, mais le péché
quand plus aucun humain n'essaiera de s'en corriger.
Le mensonge n'est donc pas une forme du péché
plus dangereuse qu'une autre, mais une forme plus
préoccupante actuellement.
Pour le Père, qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6),
toutes les formes du péché nuisent à la vie
spirituelle, au Bien donc. Mais pour l'homme,
l'Adam qui entra dans le temps (12/6) en
usant des dons de créativité et de liberté qu'il avait
reçus du Père, rejetant le Dessein, se créant
ses propres valeurs, son propre dessein et s'en
étourdissant tellement qu'il en meurt (2/5), les
formes du péché ont varié en fréquence. Il fut
un temps où, l'avidité matérielle dominant la vie,
les formes du péché les plus fréquentes furent
le vol, le meurtre, l'esclavage, la conquête, bref, la
barbarie. Aujourd'hui, l'avidité intellectuelle domine et
le mensonge paraît la plus fréquente forme du péché.
C'est toujours la barbarie, mais en forme de rose, parfois
même avec un délicieux parfum.
Si la contre-vérité est aveugle ou passionnée, elle n'est
qu'erreur. Si la contre-vérité est lucide, elle est
mensonge. Avant que Jésus me parle en 1974, je vivais dans
l'erreur. Après, mon erreur serait devenue mensonge, si je
n'avais quitté l'Église et entrepris de changer ma
vie (Rév d'Arès 30/11). Même si, né dans une
génération hyperpécheresse, je reste imparfait, je n'ai
jamais eu la mauvaise foi de l'homme qui se perpétue sur
une idée satisfaisante de lui-même. Il n'est pas de plus
pernicieux mensonge que le mensonge sur soi.
La construction la plus sacrée du Bien est celle
de la Vérité. Dans le verset : La
Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès
28/7), Vérité ne désigne pas un état, mais une
lente et constante quête. La Vérité pour Dieu
est donc action, quelque chose qui commence, qui évolue de
génération en génération (24/2-4) et qui enfin se
change en ce merveilleux Jour du Père (31/8),
quand le monde redevient le jardin qui ne fane pas
(xvi/17) : Éden. C'est assez dire que le
mensonge est actuellement le plus fréquent tueur d'avenir.
Je me souviens, parce qu'ils formaient un mensonge
caricatural, des propos de M. François Hollande au cours
de la campagne électorale de 2012. Dans un face-à-face
télévisé, exprimant son profond mépris pour Nicolas
Sarkozy, il promit de renverser le cours des choses,
d'éradiquer le chômage, la dette française, etc. Nul
n'aurait pu plus mensongèrement s'affirmer comme un phénix
et débiter autant de projets irréalisables, mais il faut
admettre que le résultat allait être des plus heureux pour
le trompeur. Il fut élu Président de la République. Un tel
exemple présente le mensonge comme un moyen officiel,
reconnu, de réussite. Aussi serait-ce, inversement,
leur franchise qui nuit à nos missionnaires ?
Cela pose une question terrible : le mensonge
serait-il aujourd'hui l'expression de la vérité ?
Depuis très longtemps mensonge et séduction ne font qu'un,
parce que le mensonge peut se travailler, se polir, sonner
plus vrai que le vrai, tandis que la vérité vraie est
souvent déplaisante, invraisemblable, voire sonne faux.
C'est dans ce sens qu'Érasme écrivit dans "Stultitiæ Laus"
(Éloge de la Folie) : "L'esprit humain est fait de telle
sorte qu'il est moins séduit par la vérité que par le
mensonge." Dans les années 90 un pèlerin de passage à Arès
me dit : "Votre mission est très maigrement fertile.
Pourquoi racontez-vous que Jésus et Dieu vous ont apparu
et parlé ? Ces faits sont invraisemblables. Éditez La
Révélation d'Arès sans en préciser l'origine
surnaturelle. Laissez chaque lecteur en imaginer l'auteur,
qui ainsi peut être vous-même, ou un rêve que vous avez
eu, ou le fruit d'une longue réflexion, ou Dieu pour
quelques rares qui voient clair. Taire la vérité n'est pas
mentir et l'apostolat aura de moins maigres résultats." Je
lui répondis : "Laisser les autres se mentir est mentir.
Voyons donc ! Jésus m'apparaît et me parle dans son corps
transfiguré et le Créateur descend de l'Infini, se réduit
à un gros clou (Rév d'Arès ii/21) pour me parler
et je cacherais ces extraordinaires événements surnaturels
qui sont déjà eux-mêmes un Message ?"
S'il y a un problème du mensonge, je ne crois pas qu'il
soit dans le choix entre une vérité déformée, une menterie
vraisemblabilisée, un mensonge "qui dit la vérité". Le
problème se situe dans la noyade de l'esprit par les
mensonges qui ont inondé le monde. L'esprit noyé a perdu
sa perspicacité, il n'est plus capable que de scepticisme
ou de sa forme extrême : l'incrédulité ou pyrrhonisme
absolu. De là viennent d'innombrables maux comme dans la
vie spirituelle l'indifférence du public devant La
Révélation d'Arès et notre mission, comme dans la
vie démocratique le fatalisme des électeurs qui ne sont
pas dupes des mensonges des candidats qu'ils élisent. Tout
le monde se dit, les électeurs comme les élus : "Que les
choses continuent par la routine — routine du mensonge
comprise — plutôt qu'elles ne tombent dans le
chaos !" Et nous avançons tous lâchement, presque
aveuglément ainsi. Je sais que le chaos serait bien
meilleur pour tout remettre à plat, stopper le mensonge,
repartir de la seule vérité, mais pour l'heure je me meus
dans la grisaille de l'à-peu-près. J'ai laissé voler comme
des vautours les mensonges des candidats que j'ai élus en
2012, m'assurant seulement qu'ils ne nuiraient pas à notre
mission. Je bats ma coulpe d'homme imparfait réduit à se
débrouiller dans un monde mensonger.
La seule alternative absolue au mensonge est le silence,
quoiqu'une alternative acceptable puisse être
l'inexactitude. On sait, par exemple, que si j'ai écrit
les "Récits, Notes et réflexion du témoin" à propos du Livre
(voir les éditions de 1987 et 1995 de La
Révélation d'Arès, http://www.adira.net), c'est sur
l'insistante incitation de mon épouse Christiane, alors
que je voulais rester silencieux à propos du surnaturel
pour moi indescriptible, relevant d'une physique pour
laquelle nous n'avons pas de mots. Aujourd'hui je suis
trop heureux de l'avoir fait, même si ce n'est qu'une
approximation. Parfois l'inexactitude est vérité. Cela me
conduit à penser que nous sommes tous menteurs par
insuffisance des moyens de la vérité, parfois aussi par
peur, par délicatesse, par défaut de mémoire, etc. Quand
Isaïe décrit sa vocation (Isaïe 6/1-13), il est,
c'est évident, inexact, voire inventif, parce qu'il
raconte l'irracontable. Quand nous racontons quoi que ce
soit nous sommes tous inexacts, incomplets, parce que le
dire ou l'écrire ne peut pas rendre compte de l'agir ou du
voir. Quand chaque jour je dis à sœur Christiane: "Je vous
aime," je mens, parce qu'aucune parole ne peut décrypter
l'émoi qu'elle cause en mon cœur. Il faudrait pour dire
"aimer" mille mots. Alors, je comprends l'ermite qui se
retire au haut d'une montagne dans le silence total et
cependant je ne l'approuve pas, parce qu'il se dispense
égoïstement et coupablement de répéter aux hommes qu'ils
doivent fouiller leur désert spirituel pour y
retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4).
Cependant, je trouve regrettable et nocif que des hommes
doctes disent que "condamner le mensonge sans discernement
empêche de l'étudier." Pourquoi étudier le mensonge ? Ce
n'est pas plus nécessaire qu'étudier l'assassinat ou le
vol. Les politiciens et les marchands sont
particulièrement menteurs, tellement que depuis longtemps
rien de ce qu'ils disent ne paraît incontestable. La
créativité mensongère est détestable. La possibilité de
mentir qu'a seul l'homme parmi tous les vivants terrestres
ne m'intéresse pas, elle me fait même peur très souvent.
L'inclination de l'homme au mensonge porte beaucoup de
monde à s'écarter des idéologues, des publicitaires, des
religieux, bref, des beaux parleurs. Mais il y a des
parleurs qui parlent sans mentir, et même parler est leur
seul moyen de mettre les hommes en garde contre l'erreur.
Je suis dans ce cas.
Depuis quarante-deux ans des personnes me disent ou
m'écrivent : "Vous êtes un menteur tellement chevronné que
vous avez fini par croire à vos mensonges." Je ne peux que
leur répondre: "Je dis la Vérité qui ne correspond pas à
votre vérité." Du reste, même beaucoup de ceux qui m'ont
honoré de leur confiance ne m'ont pas suivi. Combien
d'anciens amis me dirent dans les années 70 et 80 :
"Les visites de Jésus et de Dieu à Arès sont sûrement
vraies, mais ça ne me concerne pas."
Alors, çà et là, je me tourne vers le Père et lui dit :
Quelle tâche terriblement ingrate tu m'as confiée
là ! Le Fond de ma tâche prophétique est
tapissé d'invraisemblance, de vérités que rejette la
culture, parce que dans ce monde il y a des événements
étiquetés "Croyez-y !" et d'autres étiquetés "N'y croyez
pas !", et parce que les vrais menteurs sont tellement
habiles que le mensonge est devenu la vérité du
monde ; toutes les oreilles s'ouvrent au mensonge
avec confiance, mais se ferment à moi avec méfiance."
Comme l'avait observé le Docteur Freud, je ne peux que
répéter sans relâche — sans me lasser, dit
La Révélation d'Arès (26/15) — ce que je ne pus pas
dire une bonne fois pour toutes, parce qu'alors le silence
aurait depuis longtemps anéanti le Message du Père aux
hommes. Je répète sans relâche la Vérité, je ne
la maquille jamais, je ne l'invoque jamais par
prétérition. Je vis dans l'espérance qu'en me tenant à ma
mission, elle réussira avec l'aide de mes frères et sœurs.
07fev16 172C1
Le dogme du péché originel... Combien de temps faudra t-il
aux curés et aux rabbins pour enlever le péché originel de
leur dogme ?
Dieu ne nous a jamais condamnés pour l’éternité que je
sache, notre esprit, lui, est d’origine divine. Alors ou est
notre espérance d’évoluer vers la Lumière Céleste,
si nous n’avons pas été condamnés par Dieu me
semble-t-il, mais par le clergé ?
Puisque les prêtres se présentent comme les seuls médiateurs
entre nous et Dieu, s’érigent en directeurs spirituels afin
de dicter notre conduite et contrôler nos pensées pour
ensuite diriger des pays entiers, nous sommes juste des
humains, mieux le paradis nous attend.
Le livre de Benoîte Groult qui retrace la condition féminine
et comment l’église s’est battue pour empêcher la femme
d’avoir des droits civiques et surtout de bénéficier d’un
accouchement sans douleur a cause du péché originel, des
années noires pendant lesquelles aucun progrès significatif
n’est réalisé à cause du pouvoir de l’Église. D’où l’urgence
de penser par soi-même. Ce n’est pas la connaissance qui tue
mais l’ignorance parce que le Père ne nous condamne pas mais
nous donne, à mon avis, le libre arbitre de reprendre les sentiers
des Hauteurs vers le lieu des béatitudes (Rév
d’Arès vi/1) ou de ne pas les prendre, ces sentiers,
et découvre son sort dans l’au-delà tristesse, regrets. Nul
retour sur terre possible. Le mauvais ne remonte pas à
l’arbre (iv/7-8).
Il est possible quand même que le mauvais puisse
ascensionner vers le bien aussi dans l’au-delà, qui sait ?
Le dogme du péché originel serait-il un grand mensonge
universel, comme le disent certaines tablettes cunéiformes
et ainsi que le dit Pierre Jovanovic. Ce péché originel
qui à maintenu l'humanité pendant des siècles dans une
véritable culpabilité qui frise présentement encore un
traumatisme dans nos esprits.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'avais entendu parler de Pierre Jocanovic, mais je ne le
connais pas. Me renseignant j'apprends qu'il est "un
journaliste et écrivain, fondateur de la maison d’édition
"Le jardin des Livres", auteur de nombreux ouvrages ayant
sur la religion et l’ésotérisme, notamment "Le Mensonge
Universel" qui traite des sources sumériennes du Livre de la
Genèse. Il est aussi l’auteur de "Enquête sur l’Existence
des Anges gardiens", qui aurait eu un succès international."
Je n'ai jamais rien lu de lui.
J'ai aussi entendu parler de Benoîte Groult, mais n'ai
jamais rien lu d'elle. Je me rappelle qu'elle était la femme
de Georges de Caune. Elle ne doit pas être jeune, si elle
vit encore.
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire qui cite ces
auteurs et montre que vous lisez beaucoup.
Le dogme du "péché originel" remonte, je crois, à Augustin
d'Hippone, le fameux st-Augustin. Je ne réclame pas sa
suppression comme vous le faites, car ce n'est pas ce qu'on
croit mais ce qu'on fait qui sauve. Si un chrétien (je ne
pense pas que l'idée de "péché originel" soit aussi juive)
est pénitent, s'il vit selon le Sermon sur la
Montagne, peu importe qu'il croie ou ne croie pas au
péché originel, il fait naître son âme qui le
sauvera.
Après tout, on peut considérer le comportement d'Adam, tel
que décrit dans La Révélation d'Arès 2/1-5 comme
la faute qui est à l'origine du mal, du malheur, de la mort.
L'idée de péché originel n'est pas si dénuée de sens, mais
elle n'est pas dogmatique en ce sens qu'y croire est une
opinion, sans plus. Y croire n'est pas une condition du salut.
07fev16 172C2
Frère Michel, je me doutais bien que vous vous grattiez
comme tout le monde, mais étant moi-même souvent désigné
comme poil à gratter, je me gratte aussi. D'ailleurs, il ne
faudrait pas douter que tous les humains sont à ce points
semblables dans leurs besoins pour s'essayer à la
non-dualité : vie de couple, travail, reconnaissance,
tendresse, santé, etc., et conscience de la vie spirituelle,
sans pour autant que nous ayons tous autant de chances d'y
accéder, n'est-ce pas ?.
D'ailleurs votre entrée [il s'agit ici de l'entrée 171]
désigne un groupe qui semble être en avance sur les autres.
Je cite: «quelque uns m'écoutent et m'aiment», ce sont les
Pélerins d'Arès. Mais alors vis-à vis de vous sûrement pas
dans le sens sentimental où romantique (Rév d'Arès 16/3
+ nouvelles annotations) puisque cela vous a déjà été donné
personnellement pour en faire bon usage (38/6).
Alors moi je pensais qu'être où ne pas être Pèlerin d'Arès
dépendait essentiellement d'une prise de conscience de sa
mission prophétique et d'une détermination à entreprendre sa
pénitence, qui est un changement de soi,
sans que celle-ci conduite par le milieu des Hauteurs
(7/1) soit insupportable et que personne ne
s'asseye dans la poussière et ne se couvre d'un sac
(30/11). Non, vous aimer suffit. Je dois être trop
seul pour comprendre. Solitude dont personne ne se soucie
trop d'ailleurs malgré que l'on puisse sans danger s'attacher
à mes pas. (27/3) ; cherchez l'erreur !
Mais je vous trouve vous-même d'allure heureuse, tranquille,
au milieu des vôtres (§ photos du blog). Cela me rappelle
aussi la photo que j'avais faite de vous au Cirque d'Hiver
[à Paris en 1988], la meilleure parait-il, mais cela, c'est
du passé. Votre ascension prouve qu'il est possible d'y
arriver alors. Votre état actuel, hormis que votre parcours
n'est sans doute pas, comme vous voulez nous le faire croire
par humilité sans doute, le même que tout un chacun mais il
doit nous inspirer.
Cela ne m’empêche pas de me rappeler des angoisses et nuits
blanches qu'a suscité votre message pour moi depuis
longtemps et les dures prises de conscience que j'ai
entreprises. Mais sans-doute que vous arrivez maintenant à
atteindre cette non-dualité (vous qui parlez de vous
absenter sous peu) et je l'espère car c'est votre rançon,
comme pour celle où celui qui fait l'effort de mettre
ses pas dans les pas du Père. Je ne suis sans-doute
pas un grand écrivain et je n'ai pas fait non-plus de
brillantes études, mais je m'inquiète parfois de vos propos
personnels, comme s'il me semblait que vous faisiez trop
reculer l'accessibilité au petit reste sans
comprendre et sans en trouver référence dans la Parole, ce
qui est un problème pour moi et vous le savez. Cela
s'explique sans-doute par mon parcours difficile et ma
demande de reconnaissance dans ce monde en raison de mes
efforts sans-cesse accomplis et jamais bien rémunérés pour
différents domaines (mon travail surtout). Aussi,
sans-doute, ai-je gardé le sens critique qui m'a mené
jusqu'à aujourd'hui à être en vie (pas facile sur la durée
en tout cas) et cela m'anime encore sans-doute de vouloir
être vraiment juste par ce biais là.
Quel défaut d'être tout le temps en réflexion ! Vous pensez
être comme tout le monde, pourquoi alors sommes-nous alors
tous si différents pour l'instant ? La volonté de Dieu est
de nous faire faire les bons choix en agissant lui-même
parfois pour nous préparer et cela a été votre cas (Rév
d'Arès 2/20 et 4/3).
De même, dans votre entrée, vous préférez l'humilité mais la
vérité aussi est nécessaire [ici il s'agit de l'entrée 172].
De même, la prière qui peut nous fortifier est accomplissement
(Rév d'Arès 35/6), non rabâchement. L'action en
moi-même et envers mon prochain est donc non-dualité puisque
exécutée en conscience et partage de la Parole que nous
avons tous à faire opérer sans- cesse.
Bonne opération et bon rétablissement en tout cas.
Marc E. de Bretagne-Sud
Réponse :
Pourquoi me souhaitez-vous "Bonne opération et bon
rétablissement" ? Il n'y a aucune opération chirurgicale en
vue pour moi. Je fus opéré en décembre 2014.
De même, plusieurs points de votre commentaires ne me sont
pas clairs. Si vous lisiez régulièrement mon blog, vous
sauriez qu'être Pèlerin d'Arès au sens très large n'est pas
"m'écouter et m'aimer" mais être pénitent et moissonneur
de pénitents avec ou sans moi. J'appelle au sens
étroit Pèlerins d'Arès avec un grand P, non pour les
glorifier mais pour les distinguer, les membres du petit
reste (Rév d'Arès 24/1) avec qui je travaille : les
missions. Mais ceux-là ne représentent que quelques
centaines d'entre nous, alors que les pèlerins d'Arès, les pénitents
et, je l'espère, moissonneurs de pénitents, sont
des milliers. Puisque chez nous il n'y a ni registre, ni
hiérarchie, ni structures, il est difficile, c'est vrai, de
distinguer les uns des autres, mais de toute façon cela ne
servirait pas à grand chose, parce que les pénitents
sont aussi quantité de gens sur terre que nous ne
connaissons pas et qui font, quelles que soient leurs race,
nationalité, religion, idéologie, philosophie, etc., que le
péché des péchés n'est pas encore là et que le
monde peut encore changer.
Vous-même, frère Marc, ne faites pas partie de l'équipe
missionnaire de Lorient, et cependant vous êtes peut-être un
meilleur pénitent que nous.
Merci, frère Marc, pour ce commentaire.
07fev16 172C3 Je
ne suis toujours pas Pèlerin d'Arès.
Je n'ai pas encore été au 32 rue Losserand [à Paris], mais
j'irai un de ces jours. Ce
matin, en ouvrant votre blog qui s'appelle maintenant
michelpotayblog.net, ce qui est une très bonne initiative,
je lis cet article si intelligemment et modestement
rédigé: "Mensonge".
C'est très bien, parce que vous ne sortez pas de
votre domaine spirituel pour parler moralité ou
psychologie.
Pour vous le mensonge est comme la violence, l'égoïsme, le
mépris, la médisance, un de ces "comportements humains
incompatibles avec le Dessein du Créateur. Le Dessein
du Créateur est le Bien." Charles Dantzig a écrit qu'une des règles pour
réussir consiste surtout à "ne pas reconnaître ses torts",
à "passer pour un salaud" et surtout à "chasser le brio"pour que le monde ne vous chasse pas. Il aurait dû
ajouter: mentir. Dans cette entrée de blog vous avouez que
vous "battez votre coulpe d'homme imparfait réduit à
se débrouiller dans un monde mensonger." Vous vous coupez
continuellement dans la forêt du monde les triques qui vous
fouettent. Il ne faut jamais s'avouer "imparfait". Je suis
médecin et si je dis à mes patients: "Je suis imparfaite, je
peux me tromper, je me débrouille dans un monde mensonger et
ignorant", je vide la salle d'attente.
Plus personne aujourd'hui ne peut se ranger derrière un
homme qui avoue ses faiblesses. Les gens étant devenus
idiots, ils ne voient plus derrière les façades, ce qui
demande une certaine intelligence, ils ne suivent que des
gens compétents en façade... Enfin, des gens qui affirment
leur compétence. Votre mission est dangereusement honnête,
dangereusement pour elle-même. On peut discuter des
arguments lus sur dans votre blog et, je suppose, dans
tracts et vos affiches (je n'en ai pas vu beaucoup), mais on
ne peut que le trouver honnête, vous ne laissez pas
transpirer ne serait-ce qu'un peu de merveilleux. Enfin,
quand même, il y a bien "çà et là" (comme dit cette entrée
172) un miracle, un moment de grand bonheur, non ?!
Je ne suis pas d'accord avec la personne qui vous recommande
de laisser le lecteur de La Révélation d'Arès
imaginer son auteur. C'est Dieu et vous avez raison de le
dire, mais vous ne faites pas ressotir le prodige. Il faut
éblouir. Je trouve contre-productifs vos "Récits, Notes et
réflexion du témoin" introduisant Le Livre, parce
que vous y ramenez cet événement extraordinaire : les
théophanies, à un rapport d'inspecteur. Vous devriez
réécrire ce texte sans laisser voir votre désarroi, en y
mettant la belle lumière d'une poésie céleste. Dire la
Vérité n'est pas la réduire, parce que j'imagine bien que
les théophanies sont "irracontables", mais quitte à raconter
"l'irracontable", quitte à faire de l'approximation, faites
de l'approximation merveilleuse. Votre récit des théophanies
est trop terne. Vous étiez, au milieu des anges accompagnant
le Très-Haut, l'élu des hommes auréolé de la Lumière de la
Puissance divine. Voilà ce qui faut souligner et je suis
sûre que c'était comme ça. Vous avez raison de répéter que
vous n'êtes pas écrivain. Un écrivain aurait rédigé une
belle "approximation". Peggy
R. d'Île de France
Réponse :
Votre commentaire me trouble beaucoup.
C'est la première fois qu'on me dit, comme vous le faites
aujourd'hui, que les "Récits, Notes et réflexion du témoins
à propos du Livre" abaissent le lecteur
au-dessous des réalités, qui ne pouvaient être que
"merveilleuses" puisqu'elles étaient celles du Père de
l'Univers se manifestant sur terre. Mais c'est ma
vérité, mon expression la plus sincère, si tant est que ce
ne soit pas la Vérité selon vous.
Vous savez, sœur Peggy, je n'ai pas raconté avec le souci de
les "ternir" les théophanies. Je les ai racontées comme je
pouvais, leur description est le produit de ma nature, non
le produit d'un choix délibéré d'excessive modestie.
J'écrivis sans maquillage ni démaquillage, en suivant ma
pensée, sur l'invitation pressante de mon épouse, qui
comprit bien mieux que je ne l'avais compris, le Message que
formait en deçà des mots du Livre, la
manifestation surnaturelle, dont je lui parlais.
Le Père qui me visita par cinq fois en 1977 savait bien que
je n'étais pas écrivain et que mon récit serait, comme vous
dite, "terne". Mais je pense qu'Il se fichait pas mal que je
fusse ou non un écrivain, quand il tira au hasard mon nom
d'un grand chapeau pour avoir un humain, n'importe lequel
parmi les milliards de pécheurs. Ne courait-Il le risque de
tomber su un bonhomme sans talent ?
Reste que vous estimez soit que le récit des théophanies
soit réécrit, soit qu'il disparaisse. C'est cela en fait qui
me trouble beaucoup, parce que je suis en passe de préparer
une réédition de La Révélation d'Arès avec ce
récit ou des extraits de ce récit. Vous posez un problème.
Je ne peux pas ne pas réfléchir à votre commentaire. Oui, je
vais y réfléchir. Merci pour lui.
N'oubliez quand même pas de passer par le 32, rue Raymond
Losserand à Paris !
07fev16 172C4
C'est souvent grâce à Facebook que je découvre vos nouvelles
entrée, du fait qu'une sœur ou un frère en affiche tout ou
une partie.
J'ai souvent eu conscience que les mots ne pouvaient pas
traduire la vie. Je me demandais quand je faisais un
courrier comment traduire mon quotidien et souvent j'y
renonçais, me contentant de banalités. Un jour, au camping
de Menton, je m'en souviens, une tourterelle se posa prés de
ma tente .Elle était belle, je pris du papier et un stylo
dans le but de faire une poésie, mais je ne pus qu'écrire:
"J'aimerai écrire la tourterelle, mais elle le fait bien
mieux que moi par son plumage et par sa voix".
Le mensonge est un mal terrible car non seulement il plonge
notre être dans un non-man's land, nous coupant peu à peu
des forces de la vie qui ne coulent que dans la réalité
vraie, mais il est une arme redoutable qui détruit des
réputations, brise des vies et aveugle les masses,
auxquelles il s'adresse tout sourire, alors que la Vérité
peut sembler comme vous le dites, "invraisemblable",
trouble,fragile.
Swami Prajnanpad disait: "La vérité est ce qu'elle est et
rien d'autre. Et le mental est si complexe et si illusoire
et si fourbe qu'il essaie toujours d'y rajouter quelque
chose."
Il m'arrive parfois dans la rue en missionnant de me sentir
tout bizarre, d'avoir l'impression de dire des choses
étranges à des personnes ancrés solidement dans un réalisme
de bon aloi. Dans ces moments-là c'est un peu comme marcher
sur l'eau, c'est ma foi qui me soutient, l'absolue confiance
que j'ai en vous en La Révélation d'Arès et dans
le fait que Jésus et Dieu y sont apparus et y ont parlé,
l'indégonflable bon sens de leur Parole qui est la Parole,et
de la parole du prophète. Oui ensemble nous réussirons la mission.
Philippe N. de Valence dans la Drôme
Réponse :
Moi aussi, frère Philippe, j'ai souvent eu "dans la rue en
missionnant" l'impression "de me sentir tout bizarre",
d'être une sorte de zinzin, un timbré s'adressant à des gens
hautement intelligents, réalistes et perspicaces. Oui, c'est
dans ces moments-là "un peu comme marcher sur l'eau." Mais
je me dis que Jérémie, Isaïe, Ézéchiel, Jésus et tant
d'autres sont passé par la même expérience, ont eu eux aussi
l'impression d'être des êtres venus d'une lointaine planète
parler à des terriens embrumés dans leurs idées,
l'impression d'être au-dessus des eaux parlant à des
gens terre-à-terre assis au fond de leurs barques.
Cette surface des eaux, nous au-dessus et le monde en-bas, y
flottant, est au plan spirituel du moins la ligne de
séparation entre vérité et mensonge. Alors, descendre dans
la barque et parler avec les mots des embarqués qui ne
comprennent rien au langage des zinzins qui marchent sur
l'eau et qui comme des fantômes ne sont que des "illusions"
? On ne peut pas envisager les choses sous ce jour-là, mais
peut-être ne sommes-nous pas assez "réalistes" quand même.
C'est très difficile à envisager pour des gens honnêtes dont
l'expérience intérieure est l'hélium qui les soulève, tandis
que l'expérience intérieure des embarqués est le plomb qui
les tire vers le fond. Comment créer un lien entre ces
attractions inverses ? Réfléchissons-y ! C'est à ce
prophétisme que le Père nous envoie.
07fev16 172C5
"Gouverner, c’est faire croire ! " disait Machiavel.
Faire croire, à travers plusieurs siècle, qu'on va déposer
dans l’urne un oui ou un non, puis rentré chez soi et
reprendre ses habitude en attendant que quelques chose
puissent changer, me semble être un mensonge
"démocratique."
Luigi T. de Neuchâtel en Suisse
Réponse :
Rien n'est plus vrai, mon frère Luigi. Merci pour votre
commentaire. "Gouverner, c'est faire croire" et "faire
croire", c'est mentir.
Aucun électeur n'est dupe du "mensonge démocratique" auquel
il participe, parce que, comme vous dites, rien ne change
sur le fond et nous avançons passivement vers une
catastrophe dont nous ne savons pas encore ce qu'elle sera
vraiment, mais elle sera.
C'est pour prévenir les hommes de cette catastrophe que le
Père leur a envoyé La Révélation d'Arès, mais
celle-ci est reçue comme un mensonge de plus au milieu d'un
monde noyé sous le mensonge.
C'est peut-être là le thème que nous devrions adopter dans
la mission, bien que nous puissions craindre qu'il soit reçu
comme un mensonge de plus. Pourtant, il faudrait y
réfléchir. Nous n'avons peut-être pas encore trouvé la bonne
formulation.
07fev16 172C6
Vous semblez dire qu'il y a excroissance du mensonge.
Je ne le crois pas. Le mensonge est comme l'art,
l'inventivité, le rire, le propre de l'homme.
J'éprouve une compassion sans borne pour les pauvres, mais
pas pour les menteurs.
Il n'y a pas excroissance du mensonge. Il y a seulement plus
de menteurs qu'autrefois, parce que les hommes savent mieux
vivre.
Heureusement !
Vous êtes un naïf, vous retardez complètement. Le monde est
fait d'ethnies, de cultures, qui ne se supportent pas et qui
se souhaitent mutuellement et silencieusement la mort, et
qui se mentent pour se faire croire qu'elles s'aiment en
attendant de se massacrer de nouveau. Elles se mentent
encore pour se convaincre qu'il faut proliférer comme des
rats, ce que les allocations familiales encouragent afin de
fabriquer de la chair à canon et de bien lui mentir par des
slogans de fraternité en attendant qu'ils se foutent de
nouveau sur la gueule. Que croyez-vous que c'est le
phénomène de l'État Islamique, Daech, ISIS ? Le résultat
d'une démographie de lapins de clapier pour faire de la
chair à canon vite fait bien fait. Alors, une tête de plus
ou de moins... Avec un mensonge pour faire croire que c'est
une décapitation au nom d'Allah, au cri de "Allah Akbar !"
[Allah est grand]
Eliaz B. du Finistère
Réponse :
Oh, si, il y a excroissance du mensonge et l'excroissance du
mensonge aujourd'hui a une raison majeure, qui me paraît
dépasser, et de loin, les autres :
L'humain se croit plus civilisé que jamais, alors que la
barbarie s'est emparé de lui plus aguicheusement déguisée
que jamais. Par besoin de démons pour agiter la barbarie
comme un guignol. La barbarie a changé de visage, elle est
dans l'homme comme le vice, un plus, une sorte de
jouissance. Cette barbarie s'empare de l'homme moderne dans
l'envie, le désir, l'égoïsme, le ressentiment, la colère, la
haine. Elle lui secoue le ventre (Rév d'Arès xxvii/2),
elle le fait jouir, pas de façon noble, de façon vile, et sa
vie est dégradée, réduite à pas grand chose, au plus bas
niveau possible des relations entre individus, et cela dans
tous les domaines, mais surtout politiques, sociaux, voire
éducatifs. Comment cacher un mode de vie ainsi faite de
passion médiocre ? Comment, sinon par le mensonge ? Le
mensonge est comme le carnaval de Venise avec ses
magnifiques atours, ses masques raffinés, il donne
l'illusion de la qualité, mais en-dessous c'est
égrillardise, chaude-pisse, bref, ce n'est pas brillant.
Sans le mensonge, l'humanité battrait tous les records de
suicide, et qui sait si ce serait tellement plus mal ?
Est-il si bienfaisant que le mensonge cache les poisons de
la vie des enviés et des haïs comme des envieux et des
haissants ?
Notre message, à visage découvert, pas sous les pommades et
la teinture, notre message d'amour fraternel a encore à
peine écorné, rayé, la cuirasse de la vanité et de la
sottise générales. Mais si nous persistons, nous arriverons
à la percer.
Il y a une mode qui tend à vanter les bienfaits du mensonge
et vous me semblez vous y rallier.
Je vous plains.
Ceci dit, frère Eliaz, qui avez failli nous rejoindre il y a
quelque dix ans, mais qui semblez maintenant gagné par la
veulerie et les idées bestiales du monde, sachez bien que
nous ne sommes pas des naïfs, que notre universalime n'est
pas ignorant de l'existence "des ethnies et des cultures",
comme vous dites, et que ce n'est pas sans poser de gros
problèmes à une mission comme la nôtre. Nous sommes comme
tout le monde désireux de modernité, mais nous refusons de
nous y laisser désintégrer. La modernité a notamment adopté
le mensonge comme outil de ses profits en tous domaines,
mais à cela nous nous refusons aussi. Nous sommes conscient
de la complexité planétaire, mais nous pensons que le Père
en est plus conscient que nous encore et que c'est sur cette
complexité, liée par la non-dualité (voir entrée 171) que
nous devons travailler à changer le monde (Rév d'Arès
28/7). Vous avez choisi de vous abandonner à l'avilissement du
monde. Nous avons choisi de suivre la Parole du Créateur qui
dit que cet avilissement peut se retourner en enrichissement
spirituel.
09fev16 172C7
Bien aimé prophète, vous dites "...Mais il y a des
parleurs qui parlent sans mentir, et même parler est leur
seul moyen de mettre les hommes en garde contre l'erreur. Je
suis dans ce cas."
Je suis étonnée moi-même de n'avoir jamais douté de tout ce
que vous pouviez dire, mais vous n'êtes pas un homme
ordinaire...
Toujours un pas de plus dans la connaissance spirituelle que
je ne comprenais pas toujours de suite, et c'est encore le
cas, vous m'avez aidée à naître avec beaucoup d'amour. Ces
notions qui étaient fort loin de moi intellectuellement, je
les remâche avec les frères et sœurs, avec vos écrits, pour
mieux les faire passer dans mon sang.
Intuitivement le Beau, le Vrai,l'Aimant,
j'y aspirais, je les portais et ça n'a pas changé. Les mots
c'est notre moyen d'échanger, merci de parler Vrai,
de vous montrer pleinement.
En vous on peut se voir.
Cette Révélation vous dévoilant nous dévoile
puis s'en va encore plus loin.
Vous êtes un prophète, c'est ainsi ; Dieu et son prophète
m'ont permis de m'accoucher de moi-même, mais l'étonnant
c'est que cet accouchement n'est pas terminé je suis encore
en travail et c'est bon. Je plains ceux qui écoutent les
beaux parleurs car ils auront bien du mal à s'engrosser
d'eux même et à chercher à voir "dans les recoins de leur
intérieur".
La phrase que j'ai noté sur une de mes photos ici en pièce
jointe, date d'environ 1998 quand vous nous parliez du
chapitre XXIV [de La Révélation d'Arès], j'aime
cette phrase simple qui en dit long.
Avec toute mon affection.
Christine M. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, ma sœur Christine.
Merci pour lui.
09fev16 172C8
Quand on prend le mal pour le bien, on n’a plus
conscience de rien.
Dit autrement, l’ignorance qui ignore qu’elle est ignorante,
pire qui se prend pour la vérité, chasse tout espoir et
toute volonté du Bien en soi et autour de soi.
Vous dites, et c’est vrai, erreur quand elle s’ignore ou
qu’elle est inconsciente, par contre mensonge quand elle est
connue et voulue. Cependant toutes les conséquences qui en
découlent (guerres famines, misères, exploitation, perte de
valeurs), elles, elles sont bien concrètes !
Pourquoi est-ce par la pénitence qu’on parviendra
à se libérer de l’erreur et du mensonge ?
La pénitence, effort pour aimer, pardonner, faire
la paix…. Peu importent les mots, l’amour, la fraternité, la
bienveillance, mots différents selon les appartenances
culturelles (on est forcément dans une culture, donc dans
des mots), l’important est qu’ils font sortir de soi au lieu
de ramener à soi.
La pénitence, qui est aussi effort pour se rendre
libre [Rév d'Arès 10/10] des préjugés que l’on a
sur les autres… Mais que dire de ceux qu’on a sur soi-même ?
On n’y pense généralement pas ; chacun porte un regard
imaginaire sur lui-même : "Il n’est pas de plus pernicieux
mensonge que celui qu’on a sur soi", dites-vous, cela peut
paraître incongru, mais avec un peu de réflexion, tout
s’éclaire.
Même si on réussit à dépasser sa nature instinctive,
animale, égoïste, il n’en reste pas moins qu’on peut être
encore positionné sur soi-même, on se croit un tel, puis on
dépasse et on se croit ceci, puis on dépasse encore et on se
croit cela, ainsi on reste toujours enfermé dans un regard
imaginaire sur soi. Il va falloir enlever des couches et des
couches d’oignon, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’oignon,
jusqu’à ce qu’on ne soit plus rien pour soi-même [Rév
d'Aeès 40/6].
Du regard imaginaire que l’on porte sur soi dépend le regard
imaginaire qu’on porte sur les autres et inversement du
regard imaginaire qu’on porte sur les autres, dépend le
regard imaginaire que l’on porte sur soi. Tout est lié, même
si on ne le sait pas. Il n’y a pas d’un côté soi et de
l’autre, les autres. On a ce choix et cette possibilité
extrêmement difficile de s’échapper par en haut ( par la
partie la plus élevée de l’esprit) parce que l’esprit perd
sa vivacité et son extensibilité, s’il reste figé ou enfermé
dans toute cage : Qui voit la cage ? [Rév d'Arès
xxxvi/3], cage de la culture, de la religion, des
croyances, de la volonté d’avoir raison, de la volonté
d’être écouté, de la volonté d’exister inconsciemment en
tant que soi, etc...
Peu importent les mots, mais peu importe aussi le chemin
spirituel pourvu qu’il soit vraiment spirituel et qu’il
conduise vraiment à une libération. La vérité est un
mouvement de sortie de sa léthargie (aletheia), de son
endormissement, de sa fixation, de son enfermement en soi.
C’est vrai, cette réalité est indicible, alors comment dire
? Ne te lasse pas de leur parler ! [Rév d'Arès 26/15].
Donc si on avance dans un esprit de non-dualité, ne te
lasse pas de te parler, donc de te penser. Ne te lasse
pas !
Aux jours de lassitude, il est bon d’avoir un prophète
qui nous guide en nous relançant "blog après blog".
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui développe
l'avertissement de cette entrée 171: "Il n'est pas de plus
pernicieux mensonge que le mensonge sur soi."
La très avantageuse idée qu'on se fait de soi est comme une
drogue, une drogue malheureusement très répandue, ou comme
une nuit dans laquelle on marche avec satisfaction, parce
que, la nuit, on ne se voit pas dans le miroir de la vérité.
Le seule moyen de retrouver la vérité sur soi est
l'humilité.
L'humilité est lumière. L'humble est toujours lucide.
L'humilité loin d'être autoflagellation, comme certains
croient, est un outil nécessaire de l'intelligence, qu'elle
soit intelligence intellectuelle ou intelligence
du cœur (Rév d'Arès 32/5). Certes il faut la
doser, il n'en faut pas faire trop, comme le recommande
Jacques Attali : "Me voilà bien lucide, ce matin ! De
l'autocritique à l'autoflagellation… Si je me mets à me
plaindre à moi-même de mes propres turpitudes… Attention à
ne pas en faire trop ! ("Le Premier Jour après moi").
L'humilité exagérée confine à la honte de soi et est un
autre mensonge. Tout est mesure (7/6, 35/7).
09fev16 172C9
Merveilleuse entrée : "mensonge".
Il y a beaucoup à dire, en attendant, voici ma première
contribution. J’ai lu, il y a quelques années un livre
rare : "Les gens du mensonge" de Scott Peck, mort en
2005, un psychiatre. Ouvrage qui m’a fait réfléchir, sur mes
propres mensonges. Extrait :
"Ce n'est pas hasard si les gens qui font le plus de
mal aux autres sont ceux qui refusent de se soumettre à
un pouvoir supérieur. Ce sont pour la plupart des
individus dotés d'une volonté plus forte que la moyenne.
ils en sont parfaitement conscients, et cela les rend
narcissiques, égocentriques. Il sont capables des
accusations les plus destructrices et les plus
injustifiées (...) Ces gens-là, je les appelle les gens
du mensonge. Ce n'est pas seulement aux autres qu'ils
mentent, mais surtout à eux-mêmes.
En général, quand on fait remarquer a quelqu'un de
"normal" qu'il fait une erreur, ou qu'il a quelque
défaut, cette personne l'admet plus ou moins bien. Mais
"les gens du mensonge", eux, ne peuvent et ne veulent
pas reconnaître leurs faiblesses, leurs fautes, qu'elles
que soient les preuves flagrantes qu'on leur apporte. La
seule chose qui compte pour eux, c'est de paraître
parfaits. Au prix d'efforts parfois démentiels, ils
cachent aux autres et à eux-mêmes leurs défauts, leurs
faiblesses. Ils taisent la vérité. Ainsi, jamais ils ne
tendront de progresser, de s'améliorer. De toute leur
volonté ils rejettent la responsabilité sur les autres,
pour se protéger, pour protéger leur maladie. C'est
ainsi qu'ils font le plus de mal."
Ici en version PDF:
http://propeciatreatment.com/p/2277232076-les-gens-du-mensonge.pdf
Concernant, le commentaire 172C3 de Peggy R. je dis que vos
"Récits, Notes et réflexion du témoin", que ce
soit celle des apparitions de Jésus [1974] et des
Théophanies [1977] — merci à Sœur Christiane — ne
m’ont absolument jamais rabaissé, bien au contraire. Que de
Lumières ! Et je ne pense pas être le seul [à les avoir
appréciées]. Elles ont toujours été et sont encore (je les
ai lues récemment) une aide précieuse, une façon de vivre,
au second degré, ce que vous avez vécu, mais moi [je m'y
reporte] par l'imagination, étant bien évidemment très loin
de la réalité à laquelle vous avez été confronté ces
années-là, et lorsque je les ai lues pour la première fois,
ce fut une aide très précieuse à ma préparation de la
lecture du Livre.
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Paggy R. (172C3) ne dit pas que les "Récits, Notes et
réflexion du témoin" à propos du Livre "rabaissent"
le lecteur, mais qu'elle trouve le récit "terne", que je
traduis par... disons, délavé ou éteint. J'interprète Peggy
comme estimant que le récit ne rend pas assez compte du côté
certainement "extraordinaire", "merveilleux", qu'eut
l'événement théophanique, et elle pense que les lecteurs ont
besoin de sentir un prodige pour réaliser le miracle que
furent la descente du Créateur sur terre et en être comme
comme ébloui. Mais ce n'est peut-être pas ce qu'elle a voulu
dire ? Des lecteurs comme vous, frère Didier, et d'autres,
ont trouvé dans mon récit une sincérité qui les a convaincus
de la vérité du fait d'Arès. Par exemple, frère Bernard R.
de Nice m'a toujours dit que pour lui sa lecture des
"Récits, Notes et réflexion du témoin" à propos du Livre
avait été décisive et il regrettait que ce texte ait
disparu de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès. D'autres
frères et sœurs m'ont dit la même chose. C'est pourquoi,
bien avant que Paggy m'adresse son commentaire, j'avais
commencé la préparation d'une édition comportant, en
addition à l'édition actuelle (2009), des extraits des
textes descriptifs des événements surnaturels publiés dans
les éditions 1987 et 1995. Concernant Scott Peck, je n'avais jamais entendu parler
de lui. J'ai trouvé sur l'internet l'introduction au livre
que vous mentionnez: "Les gens du mensonge". J'en donne ici
l'URL :
http://www.relation-aide.com/dos_description.php?id=35&cat=12
Je n'ai pu que lire ce texte rapidement, trop rapidement.
Cet homme paraissait être plus qu'un psychiatre, un
spirituel. Je regrette de ne pas avoir le temps de m'y
attarder, mais je me réjouis chaque fois que je découvre un
homme de lumière et je me dis que La Révélation d'Arès
a raison de nous envoyer non convertir les esprits hostiles,
mais moissonner les épis mûrs. Ces épis mûrs
sont beaucoup plus nombreux qu'on n'imagine, même s'ils
sont difficiles à trouver.
09fev16 172C10
Vos entrées viennent toujours réveiller le faible
lumignon [Rév d'Arès 32/5] que je suis, au cerveau
engourdi par des traitements et l’accoucheur d’âme
que vous êtes vient alors me secouer dans les retranchements
et les questionnements souvent étouffés par les défis
quotidiens et les conflits sous-jacents.
Après le beau thème de la non-dualité qui nous élève sur le
plan de l’Êtreté, nous conduit à la conquête de l’Un et
nous ouvre à un parfum d’éternité, vous évoquez aujourd’hui
les obstacles, obscurités du monde et de notre monde
personnel, qui repousse, rendent impossible tout vrai changement
dans le monde et en soi. On ne peut pas
construire une vie spirituelle basée sur le bien en
acceptant les manipulations du mensonge, le faux.
Seulement, comme vous le développez si justement, la société
est basée sur le faux partout ou l'on regarde. Ce n’est pas
d’aujourd’hui ; seulement, cela se dégrade. Tout autour de
nous… Et même si nous nous engageons dans nos sphères
interpersonnelles, dans un processus de bienveillance pour
que la vérité émerge, s’exprime au lieu de laisser
s’alourdir des situations larvées, hypocrites, dont le seul
but est de gagner quelques avantages dont on ne connait pas
toujours la nature. Sans être pour autant dupes de ces
mensonges, il faut faire des efforts pour de pas
répondre sur le même plan et ne pas "ruiner" notre
aspiration au changement.
La bonté que le pénitent développe doit s’appuyer sur une
bonne part de compassion, mais aussi de vigilance face à
l’âpreté qui se dessine plus violemment de jour en jour.
Maintenir son cap demande alors de maintenir le gouvernail
dans son axe, sans faiblir aux tentations des vents
contraires. L’espoir d’avoir semer quelques graines de changement
dans ces situations un peu houleuses permet de mieux
accepter ces confrontations.
Au regard du mensonge collectif qui nous entoure, générant
une sensation d’impuissance, il me semble que
nous pouvons déjà œuvrer d’une manière individuelle
dans nos consciences, dans nos vies. Extirper nos mensonges
et les mettre à la lumière.
Je crois que c’est Sri Aurobindo qui parle de "mensonge
cosmique" et qui décrit les forces et les êtres dont
l’intérêt est de maintenir le voile du mensonge.
"La créativité mensongère est détestable" et de plus en plus
habile. Mais, je ne sais pas qui a écrit : "Les avantages du
mensonge sont temporaires, et ceux de la vérité éternels."
Ce n’est pas aisé pour nous qui avons choisit la voie
droite, la douceur, la tolérance, de naviguer dans le monde
sans compromettre son éthique, de rester fidèle à ses
engagements. Selon sa nature, la diplomatie peut apparaitre
effectivement comme un mensonge déguisé.
Dans mon parcours médical, face aux résistances de mon
médecin référent, je suis obligé d’omettre dans nos
consultations, des éléments de mes parcours parallèles (
pourtant bien utile ) que ce soit dans les médecines non
conventionnelles ou dans des démarches proposées par un
autre spécialiste de sa branche, que je consulte
quelquefois. Jeune médecin aux idées novatrices, chercheur
et être spirituel actif, qui n’hésite pas à se remettre en
question et s’appuie dans sa démarche auprès de ses patients
sur des concepts où sont intégrés la foi, l’âme
et leur parcours personnel.
Ces omissions, mensonges déguisés me gênent, je me gratte la
tête comme vous dîtes, les conflits passés dans des
discussions me reviennent et je préfère alors faire silence
sachant que le conflit peut dégénérer dans l’exclusion des
soins si les désaccords avec le médecin officiel s’aggrave.
Les éléments occultés ne faisant pas entraves à des
décisions majeures, je maintiens une position de silence,
un compromis "diplomatique". Pourtant le conflit est
là : Être soi même, entière, exprimant mes doutes et
mes intuitions et prenant des initiatives inspirées par une
guidance personnelle ou des conseils judicieux ou "ménager
la chèvre et le chou" ? Face aux gens de pouvoir
la marge de manœuvre est délicate. Il faut aussi savoir que
les médecins sont de moins en moins libres et ont des
comptes à rendre très précis.
Néanmoins, il me semble que le plus important est de
développer cette intégrité par rapport à soi-même, à Dieu et
de les mettre en pratique dans ses relations
personnelles et sociales. Ne pas être dupe et ignorant que
tout mensonge crée une obscurité dans notre construction
spirituelle, un paradoxe qui nous empêche d’être Un
avec nous-mêmes, avec le Père, avec nos choix.
Chaque jour transcender une facilité, faiblesse qui pourrait
nous faire glisser vers de pieux mensonges. Chaque jour,
renouveler son engagement, dénoncer ce qui fait barrage à l’ascension.
Faire le pas de la vérité pour permettre à la Lumière
d’entrer dans le juste. La Vérité nous redonnera
alors l’unité.
L’appel de Dieu du fond de l’Univers au Témoin
que vous êtes, prophète Mikal, porte ses
fruits, c’est certain.
La pénitence est la voie de salut
collective et personnelle par excellence.
Florence M. de l'Hérault
Réponse :
Très beau et très profond commentaire, ma sœur Florence.
Merci.
09fev16 172C11
Voila une entrée sur le mensonge qui parle à tout le monde,
si le monde veut bien y réfléchir et changer. (Rév
d’Arès 28/7) comme nous les Pèlerins du petit
reste nous y réfléchissons pour nous reconstruire :
Non-duel, blog 171. Sacré 155. accomplir le bien
pour le Bien 168.
Je me nourris chaque jour de la Sainte Parole du Père et de
l’enseignement du prophète Mikal. Si ma
réflexion est basée sur le vrai, la conscience,
l'humilité, la lucidité, l'honnêteté, la vigilance, en me fouillant
chaque jour comme une mine (Rév d’Arès 24/5), je
m’éloigne un peu du mensonge à moi-même pour être un en
moi avec mon Créateur (Rév.d’Arès xxiv/1-2).
Ça, c’est l’idéal dans l’absolu à retrouver, pour l’instant
j’avance avec lenteur dans ma pénitence et ma moisson.
Ce que j’accomplis je le fais par amour
pour l’humanité afin que cesse la barbarie mensonge "en
forme de rose, parfois même comme un délicieux parfum."
Oui je crois que l’inexactitude est vérité, parce que nous
avons en nous le mal et un faible lumignon (Rév. d’Arès
32/5) et nous ne pouvons pas être toujours dans le vrai.
Il nous faut aller encore plus profond en nous avec la pénitence
pour trouver le vrai.
Nous devons faire silence comme alternative au mensonge,
d’ailleurs nous parlons toujours trop, même dans la moisson.
Pourtant avec nos cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le
toucher, le goût comme fonction psychophysiologique, et
aussi les cinq dons divins avec le Créateur : Parole, Amour,
Liberté, Individualité, et pouvoir de Créer. Nous pouvons
réussir la Vie, dans l’unité du corps, de
l’esprit et de l’âme [Rév d'Arès 17/7] avec toute
l’humanité. (Le paradis retrouvé, Isaïe 11/6-9 )
Non, le propre de l’homme n’est pas que le rire (Éliaz B.
172c 6 ) mais la Vie spirituelle avec notre
Créateur, oui.
Jean-Pierre me dit à propos du mensonge. Il suffit
d’observer les animaux pour voir qu’ils déploient des ruses
de Sioux pour s’accaparer la nourriture des autres, ou
sauter sur la femelle pendant que le mâle dominant a la tête
ailleurs. La différence c’est la finalité : les animaux
mentent pour la nécessité à leur vie, la nourriture ou se
reproduire. La liste est trop longue des raisons pour
lesquelles l’homme ment. Il ment surtout pour le pouvoir.
Les animaux règlent leur problèmes de pouvoir en cognant,
pas en mentant. (les hommes aussi parfois !)
C’est nous les hommes qui avons déréglé toute cette belle
Création.
Simone L. du Limousin et de Touraine.
Réponse :
Merci, sœur Simone, pour ce commentaire.
Je ne crois pas que Jean-Pierre ait raison de penser que les
animaux mentent. Ils n'ont pas de conscience — Enfin, je ne
veux pas dire que leur cerveau ne fonctionne pas, mais
qu'ils n'ont pas de conscience au sens que nous donnons à ce
mot.
Les "ruses de sioux" des animaux, du loup ou du lion
guettant sa proie, ou des mâles fécondant la femelle, ne
sont pas mensonges à mes yeux, mais procédés qui suivent
génétiquement l'espèce pour survivre. L'animal est en
situation continuelle de survivance — de là les "ruses" pour
trouver sa nourriture et se reproduire — mais le menteur
humain n'est pas guidé par la même impulsion vitale. Il y a
chez le menteur construction imaginaire, assez souvent
inutile, ou réflexe de défense (les enfants notamment
mentent pour éviter la punition). On ne trouve rien de tel
chez l'animal.
Quant à "parler trop", oui, c'est vrai, ma sœur Simone, nous
vivons dans un monde radiophonique qui n'est qu'un bavardage
inextinguible et qui nous porte, par effet de voisinage, à
nous lancer nous aussi dans un bavardage inextinguible. Il
est certains qu'en alignant trop de mots les uns derrière
les autres, la plupart d'entre eux sont inappropriés à la
vérité simple. Ils peuvent ne pas être mensonges lucides ou
conscients mais parfois ils n'en sont pas très loin.
Ce bavardage inextinguible au milieu duquel nous vivons, qui
peut être écrit autant que dit — je pense à l'ahurissant
étalage d'imprimés sur les rayons d'une Maison de la Presse
— nous amène aussi à exprimer abondant et compliqué pour
faire comprendre dépouillé et simple, afin d'être compris.
Cela, à mon avis, parce que l'intelligence n'est pas à la
hauteur des énormes moyens du verbe : il faut bourrer le
cerveau de verbe pour faire comprendre une seule idée. Quand
je veux être laconique, il y a immanquablement aussitôt
après une certaine quantité de lecteurs qui me disent: "Je
n'ai rien compris" ou : "Je n'ai pas compris ceci ou cela."
Et je dois recommencer, compléter, étendre mon explication,
jusqu'à ce que "l'incompreneur" s'exclame: "Ah ! c'est donc
ça." Alors, j'ai pris l'habitude d'expliquer d'avance de
façon aussi étendue que je peux. Oui, nous parlons beaucoup
trop, moi le premier. Mais d'une part ce blabla n'est pas
forcément mensonge et d'autre part pas toujours évitable.
09fev16 172C12
Frère Michel, votre grand trouble en réponse à 172C3 me
peine beaucoup, et à la réflexion, je crois qu'il est
excessif, parce que tous les humains ne sont pas avides de
certitudes mensongères.
Certains, dont, à la croire, les clients de notre sœur
humaine Peggy (172C3), aiment avant tout être rassurés, et
fuient l'intelligence lucide parce qu'ils n'ont pas la force
de douter de l'avenir. Telle était ma mère, qui aimait les docteurs
(Rév d'Arès 2/17 etc.) et leur assurance: les
cardinaux Daniélou, Ratzinger...
Moi c'est l'inverse. Je sais que personne n'est infaillible,
et un professionnel trop sûr de lui, un médecin par exemple,
me fait douter.
Je ne suis pas le seul à me méfier des infaillibles, d'où,
je crois, le sage conseil de Révélation d'Arès 7/3 : Ne
cherche pas à trop convaincre, tu feras douter.
Madame Peggy sent d'ailleurs qu'il existe un public comme
moi, sinon elle n'avouerait jamais sur ce blog son masque de
certitude : elle sait que cet aveu la rendra sympathique.
Allons plus loin ! À qui s'adresse prioritairement notre
mission ? Aux gens qui aiment les prêtres (Rév d'Arès
1/4, 5/1, 7/4, etc.) de la religion, de la politique
ou de la médecine leur apportant des certitudes ? Ou alors à
des gens humbles dont les certitudes se limitent à celles
intimes ?
Souvent la spiritualité d'Arès déçoit par ce manque de
certitude, par cette immense espace qu'elle laisse à notre
liberté.
Alors, frère Michel, ne nous laissons pas trop "troubler".
Ceux qui attendent que nous leur cachions les incertitudes
de la vie inhérentes au péché d'Adam, je crois que
ce ne sont pas des épis mûrs.
Sans mensonge, humbles et vrais, nous attirerons les épis
mûrs. J'ajoute une opinion personnelle que je
retrouve dans les magazines plus ou moins centrés sur la
recherche du bien être : On vit plus équilibré et en
meilleure santé en avouant ses faiblesses qu'en les cachant.
François D. d'Ile de France
Réponse :
Merci pour ce commentaire et les conseils qu'il m'apporte,
frère François.
Toutefois, je n'ai pas interprété comme vous le faites ce
que dit Peggy (172C3). Je ne crois pas qu'elle m'invite à
introduire dans les "Récits, Notes et réflexion du témoin"
(l'introduction au Livre) des "certitudes
mensongères". Selon moi, elle reproche à ma description de
l'événement théophanique de 1977 d'avoir été au-dessous des
réalités prodigieuses de la manifestation du Créateur et
d'avoir, par un style "terne", retiré à mon témoignage ou
réduit dans mon témoignage le côté miraculeux ou
extraordinaire de l'événement, qui aurait pu réveiller un
plus grand nombre d'épis mûrs. Elle me reproche aussi, comme vous le rappelez, ce
qu'elle estime être une modestie, dont elle ne dit pas
qu'elle est fausse modestie, mensonge, mais qu'elle trouve
être plutôt inutilité et nocuité. Elle ne m'invite pas à
paraître un phénix, un homme unique en son genre, supérieure
par ses dons, ses brillantes qualités, mais à me dispenser
de montrer mes insuffisances.
C'est cela qui me "trouble", parce que je ne suis rien
pour moi-même (Rév d'Arès 40/6) et donc tout pour les
autres et il me faut donc avoir une certaine considération
pour ce que les autres attendent de moi.Mais quoi
exactement ? Pas si facile à dire ! Cela rejoint ce que je disais déjà dans "Le Pèlerin
d'Arès" trimestriel (dans un article intitulé, je crois,
"Problème d'attitude" ou "d'apparence") dans lequel je me
reprochais d'avoir souvent, à Arès quand j'y habitais,
ouvert la porte en salopette, les mains noires, à des gens
qui s'attendaient à voir autre chose. Comme à Arès j'étais,
outre le témoin de Dieu, l'homme à tout faire:
l'électricien, l'imprimeur, le plâtrier, etc., il m'était
difficile d'être toujours en tenue propre et digne, mais
j'eus souvent conscience que ce n'avais pas une allure
portant les visiteurs à la confiance.
Je ne suis pas assez attentif à l'apparence, car l'apparence
(du bonhomme ou d'un texte) joue toujours un rôle important
lors d'une première rencontre. C'est dans ce sens que je lis
le commentaire de Peggy, mais peut-être avez-vous raison :
Cela n'a peut-être pas d'importance et je ne devrais pas en
être "troublé". Je réfléchis.Le Père me parla-t-il en
1974-1977 pour que je reste ce que j'étais ou pour que je change
? Pour que je change spirituellement, aucun
doute, mais je suis un homme de chair vivant dans un monde
d'yeux et d'oreilles, organes des sens par lesquels commence
la foi, qu'on le veuille ou non, et il me faudrait peut-être
aussi changer du côté apparence et du côté de ce
que j'écris. J'y réfléchis.
09fev16 172C13
Merci pour cette belle entrée sur le mensonge qui nous amène
à méditer cette question.
Voilà ce qu'elle me suggère :
Bien souvent les personnes, surtout les jeunes, à qui je
parle de La Révélation d'Arès, approuvent le sens
du changement en bien par la pénitence
(l'amour, le pardon, la paix, ne pas avoir de préjugés,
rechercher l'intelligence du coeur), hors de la politique et
de la religion mais quand je leur dis que le message vient
du Créateur, que Jésus est apparu puis Dieu sous la forme
d'un bâton de lumière, je n'ai aucune réaction du genre :
"C'est pas croyable !" ou bien "Ce n'est pas possible !' ou
bien "C'est extraordinaire !"
Non rien. C'est comme si cela leur paraissait banal. Nous
sommes dans un monde ou on entend tout et le contraire de
tout, si bien que toute nouvelle même extraordinaire paraît
fade. Peut-être devrais-je être plus démonstratif dans mes
propos pour leur donner plus de poids, y mettre un peu plus
de sel ?
Les hommes sont si habitués au mensonge qu'ils ne réagissent
plus à la nouvelle la plus extraordinaire qui soit ! Tu
vois le Retour (de Dieu) (Rév d'Arès i/1).
Cela ne retient pas leur attention comme cela le devrait. Le
Créateur ne se manifeste quand même pas et ne parle pas si
souvent en suscitant un prophète: tous les mille ans
environ. Jésus (il y a 2000 ans), Mahomet (1350 ans ) De
Yëchou à Mouhamad, mille ans petits ; de Mouhamad à toi
mille ans grands (Rév d'Arès iv/2), même si entre
temps Il peut inspirer des hommes. Je souffle en silence dans leurs poitrines (Rév d'Arès
28/6).
Justement, peut-être devrions-nous donner plus de saveur à
la vérité pour qu'elle retienne l'attention dans un monde ou
le mensonge est tellement présent qu'on ne le voit plus et
même que certains le considèrent parfois comme un bien
notamment quand la vérité peut déranger. Voir l'exemple que
vous citez dans votre entrée de cet homme qui vous suggérait
de dissimuler les apparitions. À force de baigner dans le
mensonge quotidien nous ne distinguons plus le vrai . La bouche fait le bruit. Le bruit (est) à côté du
vrai. Le vrai est un jardin dans la tête (Rév d'Arès
ii/8-9)
En tant que transmetteur de la Parole nous avons sûrement un
rôle à joue
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Je note ce que vous me dites ici : "Les personnes... à qui
je parle de La Révélation d'Arès, approuvent le
sens du changement en bien... mais quand
je leur dis que... Jésus est apparu puis Dieu sous la forme
d'un bâton de lumière, je n'ai aucune réaction du genre :
"C'est pas croyable !" ou bien "Ce n'est pas possible !' ou
bien "C'est extraordinaire !" Vous êtes le premier à
rapporter de cette façon-là l'indifférence des gens de la
rue devant le faut surnaturel d'Arès.
Pour ma part, je n'ai jamais observé une pareille
indifférence. Certes, les gens restaient généralement
silencieux quand je lui disais que La Révélation d'Arès
m'était venue lors de manifestations surnaturelles de
Jésus et du Père, mais je sentais clairement que c'était par
politesse et qu'au fond d'eux ils étaient sceptiques ou
incrédules. Mais il y a un bon moment que je n'ai plus
l'expérience de la rue ; il est possible que les choses
aient changé.
Il ne fait aucun doute, de toute façon, qu'emporté par un
flot de mensonges l'entendement n'ait plus que le radeau
d'un doute chronique pour ne pas sombrer. Mais n'est-ce pas
ce doute plutôt que l'impavidité née du gavage mensonger qui
serait pour l'homme moderne le recours contre la perte de
raison ?
Gavé de mensonge ou pas, l'homme moderne s'est évadé du
monde métaphysique. Il sait bien, comme écrivait déjà Plotin
quelque part dans les Ennéades, que "Ce qui (comme le
mensonge) n'a aucune part au bien ne saurait désirer le
bien," mais il ne sait plus où est le Bien, ni ce
qui mène au Bien, alors il se recroqueville dans
sa coquille comme l'escargot ; il nous entend à travers sa
coquille, mais il ne bouge plus.
On ne peut même pas lui dire: "Vous ne chercheriez pas le Bien,
si vous l'aviez trouvé", parce qu'ils ne cherchent
plus rien d'autre que la paix, la tranquilité, les joies
faciles qui font oublier les soucis, bref, ils ne savent
même plus ce qu'est le Bien. Ils ne le cherchent
donc pas. Ils ne cherchent plus rien qu'un travail
rémunérateur, la santé et une bonne retraite, avec parfois
en plus la satisfaction d'un dada : la pêche, la collection
de timbres ou le sport, et pour ceux qui ont encore la foi,
les promesses de la religion qui, comme la prière, ne
coûtent rien. Nous, nous coûtons ; nous demandons un
engagement, une action intérieure : la pénitence,
et extérieure : la moisson. Nous avons une vie
d'apôtre, mais qui veut la partager, sinon
quelques épis mûrs qui sont rares ? Comme Dieu, quelque chose en nous surabonde, le
Bien entré en nous, mais il faut travailler à sa pénitence,
un gros chantier, et marcher sur le sentier. L'abondance
de bienfaits ne tombe pas du Ciel comme la manne (Exode
16/14-16). Très peu des personnes rencontrées tentent
de nous suivre. Ce n'est peut-être pas très clair, ni même
conscient, dans l'esprit de l'homme rencontré, mais il
devine que le Bien n'est pas gratuit ; il se dit:
Pourquoi se fatiguer à ce qui n'est peut-être qu'une chimère
? Il ne peut voir — sauf le rare épis mûr — la
merveille de ce que nous avons trouvé et qui nous
transporte, ces trois hypostases — qui ont remplacé à Arès
le Père, le fils et le Saint Esprit —, la Sainteté,
de la Puissance et de la Lumière (Rév d'Arès
12/4), qui coulent en nous comme notre sang. Voilà
tout votre mérite, à vous missionnaires infatigables, voilà
pourquoi vous aurez la gloire (37/9).
09fev16 172C14
Cher prophète, j'ai eu une idée de vitrine en lisant votre
entrée.
Je n'en suis pas responsable dans mon groupe des 5/6 [groupe
missionnaire à Paris], mais c'est peut-être une bonne idée ?
Celle de fédérer nos efforts à vaincre le mensonge et
planter la paix dans notre actualité ? Idée que vous
aviez mentionnée dans votre retransmission à Paris. La voici
:
Nous sommes une Fédération d’hommes en voie de
devenir meilleurs
Le mensonge est un fléau, une grande calamité,
plus grave encore une noyade de l’esprit !
Rassemblons nos forces pour ne pas mentir, ne pas juger
Comment ? C’est très simple, venez en parler !
Exode Spirituel pour tous !
Rappel !
Avant-hier Exode par la sortie de l’esclavage en Egypte
avec Moïse
Hier Exode - l’Hégire de Muhammad qui fuit la barbarie
des
Koraïchites de la Mecque pour Médine.
Aujourd’hui Exode par la pénitence : non de remords ni
d’expiation mais simplement chercher le bien, se libérer
des préjugés, vaincre la peur… Devenir des «Hommes du
temps qui vient » (Rév. d’Arès 30/13).
L’homme est générateur du mal, l’homme peut donc
librement arrêter
ce « dérèglement originel» et retrouver en lui sa
boussole salutaire
pour faire le Bien.
À tous, Enfants d’Abraham, venez voir ce que nous avons
en commun !
Pauline S. Véra Resse d'Ile de France
Réponse :
Ce n'est pas à moi, ma sœur Pauline, mais à nos frères
missionnaires de Paris qu'il faut proposer ce projet
d'affichage en vitrine.
L'idée est bonne. Elle peut être simplifiée ; il y a
notamment des doublons. De toute façon, vous ne risquez rien
à afficher en vitrine ce texte qui rayonne de vérité.
09fev16 172C15
Bonjour, cher prophète, et encore un grand merci
pour cette entrée de blog traitant du mensonge.
Comme cette entrée est limpide !
Ceci pour dire, qu'il y a des années, vous étiez passé
au local de la rue Poquelin Molière [à Bordeaux] — Je
remonte loin, c'était à mes débuts dans l'assemblée —.
Vous aviez parlé ce jour là du mensonge, en disant : "Si le
mensonge disparaissait, le mal disparaîtrait."
Ce n'est pas peu dire que de parler de la place que prend le
mensonge dans notre société, dans nos vies et en chacun de
nous.
Je ne peux m'empêcher de vous remercier pour tout ce que
vous m'apportez ainsi que ce que vous apportez au monde.
Vous êtes vraiment la Lumière du monde.
Nicole L. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour votre commentaire.
Ah ! le local de rue Poquelin Molière, il y a bien longtemps
en effet qu'il a été abandonné pour le local de la rue
Montbazon. Je ne me souviens pas d'y avoir parlé du
mensonge, mais le mensonge est un thème récurrent, sous
diverses formes, dans mon enseignement depuis 1974.
11fev16 172C16
Je pense que les politiques de tous bords confondus veulent
que nous pensions qu'on nous ment et qu'ils nous mentent —
la politique, la publicité, les informations de toutes
origines, journeaux, télé, etc. —, car ça leur permet de
faire croire à un mensonge, ce qui est vrai. Il n'y à qu'à
regarder ce qu'ils ont fait des événements d'Arés, ils
etaient tellement ennuyés qu'ils ont inventé cette histoire
abracadabrante d'ovniport et ils ont boycoté tout le reste.
Le mensonge sous toute ces formes les arrangent, car
lorsqu'il y a pour une fois une vérité, elle n'est pas cru
par l'ensemble de la masse qui pense qu'une fois de plus on
lui ment. Le resultat vous le rencontrez tous les jours
pendant la mission de rue. Encore des illuminés qui nous
racontent des bobards et des mensonges pensent ces gens.
Vous m'agacez, Frère Michel, vous m'agacez quand vous dites
que le Père à mis votre nom dans un chapeau et qu'il à tiré
au sort (reponse 172C3), car si tel était le cas vous auriez
eu autant de chance d'être l'élu que de gagner au loto. Il
vous a choisi vous et pas un autre car vous êtes simplement
le meilleur pour Le comprendre. Il suffit [pour s'en
convaincre] de lire abondamment votre blog ! Et comme disait
le moniteur de ski à Jean-Claude Dusse dans les bronzés au
ski : "Mettez-vous bien ça dans vot' tête et vot' bonnet par
d'sus !" (humour).
Jean-Pierre B. de la Nièvre
Réponse :
Merci, mon frère Jean-Pierre, pour ce commentaire. Comme je
suis heureux de votre fidélité, en mémoire de vos chers
parents, qui furent de vaillants Pèlerins d'Arès, que j'ai
beaucoup aimés.
Je suis désolé de vous "agacer" quand je dis que le Père m'a
tiré au sort dans un grand chapeau, mais très sincèrement je
suis, quarante-deux ans après, encore incertain des raisons
qui L'ont fait me choisir. Mais peut-être avez-vous raison,
peut-être ma petite cervelle, parmi toutes les cervelles
humaines endommagées par le péché d'Adam que nous
perpétuons, gardait-elle quelques cellules saines du temps
d'Éden. Peut-être étais-je par une grâce insigne du
Très-Haut (Rév d'Arès 4/3), le "moins pire" (comme
disait mon petit-fils Samson quand il avait six ans) des pécheurs.
Ceci dit, selon vous, "les politiques de tous bords
confondus veulent que nous pensions qu'on nous ment et
qu'ils nous mentent." Cette façon de voir m'interloque, car
je n'avais pas vu les choses ainsi, mais tout étant possible
dans ce monde qui déraille. Vous avez peut-être raison : Ce
n'est peut-être pas dans l'espoir qu'on les croie que les
politiques nous mentent, mais pour que nous partagions
entièrement leurs mensonges... comme des vérités.
C'est comme dans la méthode d'Émile Coué, cette sorte
d'autosuggestion autoréalisatrice, fondée sur la suggestion
et, disons, l'autohypnose. La méthode Coué est une forme
d'autosuggestion censée entraîner l'adhésion aux idées
positives qu'il s'impose et qui provoque ainsi un mieux-être
psychologique ou physique. Ainsi le mensonge comme méthode
Coué se voudrait-il autant préventif que curatif. En
reprenant le concept d'idéo-dynamisme qui existait avant
lui, Émile Coué considèra que toute idée qui se gravait dans
notre esprit tendait à devenir une réalité dans l'ordre du
possible. "Tout va bien, les problèmes vont cesser, le
chômage va être vaincu, l'industrie va tourner à plein, la
dette va être remboursée, nous Français sommes les plus
intelligents, etc !" C'est la méthode Hollande et Députés
Socialistes. Votre hypothèse n'est pas sotte, frère
Jean-Pierre. En sommes le mensonge veut absolument croire en
lui-même et nous, Pèlerins d'Arès, voulons absolument croire
en autre chose que nous appelons vérité, à tort selon les
politiques. S'il en est ainsi, quel monde tordu ! Je
comprends que le Père s'inquiète de l'approche du péché
des péchés.
11fev16 172C17
Suite à votre entrée 172, une lumière m'est parvenue que je
formulerai ainsi : Un vrai croyant se doit d’être animé par
le souci de vérité, souci de vérité comme souci de santé
pour celui qui ne la possède pas en plénitude, ou comme
souci d'argent, etc... Un souci donc qui perdure tant que
l'objectif n'est pas atteint.
Pour ce qui est du souci de vérité, la quête durera toute
notre vie. L'homme du monde qui ne connaît pas encore la pénitence,
ment parce qu’il a compris qu’en mentant, il augmentait les
chances de voir ses intérêts personnels aboutir. On peut
qualifier cet homme menteur d’égoïste parce qu’il se fiche
pas mal des conséquences négatives que son mensonge
génèrera.
À l’inverse, le croyant qui a le souci de vérité, parce que
pénitent, a conscience que son péché est
générateur de mal et de souffrance pour autrui. Mais pour ce
faire, il ne doit pas se mentir à lui-même, il doit devenir
insurgent (voir article "Insurgeance" Le Pèlerin d'Arès
annuel 1989) :
“Si notre insurgeance ne joint pas l’acte à la parole,
nous ne pouvons éviter, pour convaincre, de flirter avec
les idées générales, nous mettant dans l’impossibilité
de les récuser. Nous ne valons pas plus alors que les
propagandistes de tous les partis et de toutes les
religions, pour lesquelles quelques déclarations de
Jésus, Pascal, Abraham Lincoln, Marx ou Gandhi font
l’affaire. Seul notre comportement peut souligner la
différence entre les bons sentiments, que tout le monde
partage, et le but historique que nous poursuivons, ou —
si l’on préfère — entre les bonnes intentions et la
Parole de Dieu."
Vous concluez cet article comme suit :
“L’insurgeance finale commence par votre pénitence.
Elle sera votre bonne inspiratrice, la seule
inspiratrice outre la Parole de Dieu, dans les grandes
entreprises qui changeront le monde. En
d’autres termes, vous ne saurez jamais ce qu’est
l’insurgeance si vous ne vous insurgez pas contre
vous-même."
Comme vous, Frère Michel, je mens lorsque je dis
régulièrement à Claudine qu’elle est belle et que les mots
me manquent pour exprimer ce que je ressens.
Dominique F. du Roussillon.
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui emprunte à
mon article "Insurgeance" dans "Le Pèlerin d'Arès 1989". Il
est bien vrai qu'en citant quelques mots de "Jésus,
Pascal, Abraham Lincoln, Marx ou Gandhi" on peut donner au
pire mensonge une auréole de vérité. Ce procédé est
continuel chez les grands menteurs professionnels comme les
politiques, les "penseurs" à la mode, de telle sorte que
plus personne ne sait ce qui est faux et ce qui vrai.
Toutefois une pensée peut être la vraie pensée de son auteur
sans être pour autant la vérité. Que de choses contraites
aux citations faites on peut débiter en ce monde, car dès
qu'on sépare quelques mots d'une grande œuvre on peut faire
dire à celle-ci, dès qu'elle n'est pas connue dans son
ensemble, n'importe quoi.
11fev16 172C18
Peut-être que le plus grand mensonge est de dire et de faire
croire que l'homme est irrémédiablement mauvais, d'où la
nécessité de lois, de polices, de tribunaux, de prisons,
d'armées etc…et le manque d'intérêt pour l'accomplissement
du Bien.
Pour ma part, le mensonge me hérisse, me rend malade. C'est
ainsi qu'on plonge des peuples dans la guerre, qu'on
empoisonne les gens, qu'on manipule l'opinion publique à
longueur de temps. C'est plus qu'écœurant, la manière dont
le monde fonctionne, c'est vraiment abject.
Mais comme vous le dites si justement, l'approximation, le
manque de précisions sont aussi mensonge car ils tendent à
déformer la vérité ou la réalité qu'on souhaite pourtant
redonner. Et là je me rends compte qu'ainsi je mens
également. En effet, quand Ésaïe ou Isaïe relate sa
confrontation avec Dieu, il utilise le peu de mots qui sont
à sa disposition pour décrire l'indicible rencontre, mais ce
qu'il dit de très juste, c'est : "Malheur à moi ! Je
suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures et mes
yeux ont vu le Roi, le Seigneur, le tout Puissant." Je crois
qu'il a alors conscience de ne pas être vrai ou juste par le
fait que ses paroles sont fausses, même par imprécision et
ne sont donc pas assez pures.
J'en suis moi-même là, c'est pour ça que j'ai besoin chaque
jour de me nourrir de la Parole du Père et que chaque jour
je prononce: Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma Lèvre,
elle tient. Si ta dent mord ta lèvre tu es deux. Si ton
ventre creuse sous la peur tu es dix, sois Un ! (Rév
d'Arès xxiv/1-4) et aussi : De ta lèvre retire
la croûte! lave ta langue! Tu as Ma Parole (Rév d'Arès
xxii/19).
La Parole de dieu doit devenir notre Unique nourriture pour
retrouver cette pureté initiale dans nos paroles, cette
Unité avec le Père et avec tous nos frères humains.
Françoise L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Voilà, ma sœur Françoise, un très beau commentaire qui place
chacun de nous face aux insuffisances de ses paroles qui
sont si souvent au-dessous ou à côté de la vérité, parce que
la foi nous met dans l'indicible, l'indescriptible univers
avec lequel nous ne faisons qu'Un. Mais comment le
dire ? Comment le dire mieux que par ces simples mots : Sois
Un dans toi ! comme vous le rappeler ? Dès que nous
essayons de développer en multiples phrases cette réalité-là
nous la faison exploser en autant de mots que notre
développement utilise et ces mots ne sont plus que des
éclats de la Vérité.
La foi évolue dans un domaine dont la rationalité n'est pas
celle des rationalistes humains, mais pour lequel il nous
faudrait retrouver ce que j'appelle le "langage des anges".
Nous sentons la Vérité mais nous ne pouvons que très
rarement la dire et là, vous avez tout à fait raison, de
rappeler que c'est dans la Parole du Père que nous devons
nous réfugier pour échapper au mensonge.
11fev16 172C19
Cette nouvelle entrée de votre blog sur le mensonge fait
écho à ce que je viens de vivre ce jour [10 février].
Remontons à l’histoire que j’ai racontée le 24 janvier 2015
(161c23) en commentaire à l’entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn
et Lamech" à propos d’un de mes élèves de 14 ans accusé
"d’apologie du terrorisme."
Je n’avais que peu de nouvelles de Mohamed depuis le conseil
de discipline qui l’avait exclu du collège il y a un an. Je
savais qu’il avait refusé d’aller dans son nouveau collège
d’affectation et que depuis la rentrée de septembre il
n’était pas du tout assidu aux cours dans son nouveau lycée
pour préparer un CAP dans le bâtiment. Comment s’en étonner
puisque cela ne correspond pas du tout à son choix
professionnel.
Bref ! Il y a 10 jours, j’ai reçu un courrier du Tribunal
pour enfants qui m’indiquait que Mohamed passait en jugement
aujourd’hui 10 février pour le motif : "Menace de mort ou
d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à
l’encontre d’un chargé de mission de service public"
La victime, c’est moi !
Le courrier stipulait que ma présence n’était pas
obligatoire, mais que je pouvais demander des dommages et
intérêts.
En réponse à mon 2ème commentaire (161c92), vous écriviez :
« La loi et les règlements des écoles peuvent avilir
irréparablement un homme, leur démarche ne suit pas la seule
ligne droite, la ligne du pardon, de la paix, de l'amour,
qui conduit à la libération de ce que l'homme, Mohamed en
l'occurrence, a de bon en lui, mais l'engage dans un avenir
noir, en tout cas incertain. Puisse le Père envoyer un
invisible ange à Mohamed pour l'aider à comprendre que tout
le monde n'est pas contre lui, qu'il existe dans ce monde
des humains qui croient que la voie du Bien est
toujours la meilleure."
Et bien, cet "ange invisible" m’accompagnait ce matin au
tribunal, puisque j’ai décidé de me présenter non pas pour
donner "ma" vérité, mais dire simplement "la" vérité.
Nous avons attendu 2h dans une salle d’attente bondée. (J’ai
été sidéré par le nombre de jeunes mineurs présents en
attente de jugement). J’ai donc eu du temps pour parler à
Mohamed, à ses parents (le pauvre papa qui a 72 ans,
cardiaque, parlant mal français avait compris le contraire
de ce que j’avais dit au conseil de discipline. J’ai pris le
temps de lui expliquer et il a été rassuré.). Je ne vais pas
ici surcharger mon commentaire en relatant ce que j’ai dit
lors du jugement. Je peux simplement dire que j’ai senti une
force incroyable en moi (mon ange devait me dicter ce que je
devais dire). Je n’avais pas peur. J’étais calme, serein,
clair dans mes propos.
J’ai également eu du temps pour m’exprimer. Le Père promet de mettre Son Bras au bout du bras
d’homme (Rév d’Arès xxx/6).
Et bien le miracle a eu lieu.
Le visage du juge s’est peu à peu transformé lors de mon
intervention. Je pense avoir parlé assez longtemps.
Mohamed a été relaxé.
Le juge a tenu à me parler seul à seul après le jugement
pour me remercier et me féliciter. Il m’a serré la main
chaleureusement.
Comment ne pas penser au verset : Le juge qui mange sa
langue ouvre la porte devant toi (Rév d’Arès xi/7) ?!
Mohamed souhaite devenir mécanicien. Le lycée a mis en place
une section "relais" pour aider les jeunes à trouver un
nouveau lycée pour la rentrée scolaire prochaine. Un nouveau
départ pour lui.
Avant que l’on se quitte je lui ai dit que quand il aura son
CAP de mécanicien il pourra réparer ma voiture. J’ai même
ajouté : gratuitement, bien sûr !
Et nous nous sommes quittés en nous serrant la main
chaleureusement aussi, lui et ses parents.
Un dernier détail amusant : Un avocat d’office était présent
pour le défendre. Le juge lui a donné la parole après moi en
disant : "Je pense que votre travail a été fait." L’avocat a
tout de même voulu parler (il faut justifier son salaire…).
Visiblement, il ne connaissait pas le dossier et son
intervention était tellement décalée que s’en était drôle.
Je suis reparti comme le serviteur heureux d’avoir fait
son devoir (Luc 17/7-10), mais heureux vraiment, oui
vraiment.
Alain Le B. d'Ile de France
Réponse :
Alléluia ! Comme je suis heureux que vous ayez été écouté.
Comme quoi, contrairement à ce que pense la masse des
défaitistes et autres rationalistes qui doutent de tout, il
y a encore une place pour la vérité dans les échanges
humains.
L'ange était près de vous pour vous inspirer ou, mieux
encore, le Père vous a donné sur cet instant fatidique, où
vous avez fait basculer le destin du monde vers un autre
destin, celui du Bien, ce que j'appelle le
"langage des anges."
Merci, frère Alain, pour ce très beau commentaire.
11fev16 172C20
Vous, frère Michel êtes tombé dans le séjour des
spectres [Rév d'Arès 17/1, 36/18].
La vision de ce lieu sinistre fut-elle pour vous
déterminante pour affronter le mensonge religieux et changer
d’existence ?
Ou bien est-ce la Parole et l’intimité avec Dieu qui vous
sauva ?
Parallèlement que faut-il penser de ce monde inconscient des
conséquences du mal mais qui choisit de faire le mal ? En
l’absence de preuve de l’existence de Dieu, des
ténèbres, d’une vie invisible, il reste vous frère
Michel, homme de Dieu et homme des épreuves surnaturelles
terribles.
Votre témoignage face au surnaturel, très éprouvant pour
vous, m’a été d’une grande aide pour aborder la Parole avec
confiance. J’avais un Livre
entre les mains (La Révélation d’Arès, édition jaune de
l’époque) et grâce à votre témoignage, j’ai su qu’il était
de Dieu avant de comprendre ce qu’il me disait.
D’autres diront l’inverse et relativiseront l’évènement
surnaturel. Tant mieux pour eux, c’est du temps de gagné,
mais je crains que notre monde aujourd’hui compte plus de
gens comme moi à cette époque et c’est peut-être par
la porte du surnaturel que des hommes s’ouvriront au message
du Père.
Votre témoignage est important et je vous encourage à garder
votre vécu face au surnaturel dans la prochaine édition et
même, pourquoi pas le rendre plus attractif.
À l’époque [où j'ai découvert La Révélation d'Arès],
en 1989, vos notes et récits face au surnaturel m’ont
convaincu du bien fondé de vos expériences surnaturelles,
mais aujourd’hui, peut-être que vos accents de vérité à
travers vos écrits ne suffisent plus pour une génération qui
s’extasie devant une technologie toute puissante — où
l’image devient vérité — et un dieu "abondance" où la somme
astronomique d’informations et de nouvelles en tous
genres veulent prouver la vérité à travers des "vérités" qui
n’en sont pas mais plutôt des leurres pour qui cherche le Vrai.
Je confirme qu’il y a dans votre confrontation avec le
surnaturel une vérité qui atteste de la Vérité. L’une ne va
pas sans l’autre.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Pascal, de me dire ici que vous aussi vous avez
été saisi par la vérité qui transpire à travers les pages
des "Récits, notes et réflexion du témoin" par lesquels
j'introduis Le Livre, le Message que m'a donné le
Père en 1977.
Depuis le 7 février, quand me parvint le commentaire de
Peggy (172c3), j'ai chaque jour réfléchi à sa suggestion de
donner aux "Récits, notes et réflexion du témoin" un
vocabulaire, un style, un ton qui rendent mieux compte de ce
qu'il y avait de miraculeux dans les Théophanies de 1977,
mais je crois que je ne changerai rien au texte initial. Je
m'en sens incapable. Ce texte fut écrit sur le vécu. Ce vécu
est maintenant loin de moi — il y aura trente-neuf ans cet
automne qu'eurent lieu les Théophanies — et non seulement je
ne vis plus que sur des souvenirs, mais je ne suis ni poète
ni lyrique et je ne pourrais que déformer ce grand cri de
vérité que je poussai alors. Aussi suis-je heureux quand des
frères et des sœurs me disent que ces "Récits, notes et
réflexion du témoin" leur ont suffi. Encore merci, frère
Pascal.
Vous me demandez "ce qui me sauva" en 1974 ? Non, ce ne sont
pas ms chutes dans les ténèbres, ni ceci ou cela
de particulier. C'est l'ensemble de toutes les choses qui
firent l'Événement qui me sauva : Jésus apparaissante et
parlent, son Message, tout et même ce qui se passa au fond
de moi-même, tout ce que la non-dualité soude en un Tout
où il n'y a rien eu de trop, où tout a été nécessaire pour
m'amener à me forger une nouvelle vie par la pénitence.
11fev16 172C21
Vous avez formulé le souhait que le Père place un ange comme
Aghéla auprès de chacun de nous. Je voulais vous dire que
c'est peut-être déjà fait.
L'an dernier, après avoir relu La Révélation d'Arès,
lorsque j'ai décidé de chercher à y répondre, immédiatement
j'ai vu apparaître un ange. Nos regards se sont croisés.
C'est comme si il avait entendu mon choix intérieur, et
qu'il tournait la tête, en se penchant à travers une
ouverture, pour une reconnaissance de ce choix. Peut-être
qu'il prenait aussi note de l'aide qu'il faudrait m'envoyer
principalement pour la moisson. (Bien que si je pense à la
moisson c'est plus la présence de Jésus que je ressens.)
Jusqu'alors j'avais parfois senti des présences d'ange,
perçu furtivement, quelques mouvements de plumes, ou vu le
regard en amande de l'archange Michaël, mais aucun ange ne
m'avait encore montré clairement son visage.
Je place un croquis ci-dessous, mais il était bien plus
beau, les cheveux mi-long voletant, un visage fin
d'adolescent, presque autant masculin que féminin, plein de
vie rayonnante, son regard manifestant une douceur
bienveillante.
Je ne sais si d'être passée à Arès quelques années
auparavant a favorisé sa rapidité de perception, mais il me
semble du coup possible qu'un ange soit envoyé à toute
personne faisant le choix de chercher à répondre à La
Révélation d'Arès, ou au moins que plein d'anges
soutiennent cette mission, ce chemin de transformation.
Enfin j'ai simplement eu la vision d'un ange (je peux me
tromper mais ici ça semblait limpide et logique), peut-être
une forme que prend la Lumière pour exprimer différentes
qualités, et d'après le moment où il s'est manifesté il est
probable que ce soit un ange en lien à la mission Arésienne.
Cela ne veut pas dire que je sois capable d'être inspirée
par lui continuellement, mais le Créateur semble veiller à
continuer d'envoyer des anges pour inspirer et aider les
hommes.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Les anges sont peu connus des hommes, parce que, s'ils se
montrent déjà très rarement à ceux qui croient en eux, ils
ne se montrent pas du tout à ceux qui ne croient pas en eux
et qui sont la masse humaine. Vous croyez dans les anges et
pour cette raison vous avez pu en apercevoir, serait-ce
fugitivement.
J'ai vu aussi des anges, mais jamais avec des ailes.Celui
que j'ai vu le plus longuement, quelques minutes, c'était
l'ange sur la plage (voir "Récites, notes et réflexion du
témoin"). Je n'ai donc jamais perçu de "mouvements de
plumes". Je n'ai pas non plus rencontré l'archange Michel.
Mais je vous crois quand vous dites que vous avez perçu des
anges.
11fev16 172C22
Je pense que vous pourriez écrire tout un livre sur les
Apparitions d'Arès avec force de détails puisque la Parole
et tout son cortège sont à l'origine du grand exode lancé
par vous, comme un testament d'amour légué à l'humanité
présente et à venir.
Dans ma mission, il est vrai que de dire que Dieu a parlé à
Arès souléve rarement une grande émotion. On dit qu'il faut
éviter de parler trop longtemps parce que le bavardage
apporte très peu de choses finalement. Et pourtant, je
m'efforce de faire passer la Vie qui s'agite en
moi, je veux qu'elle passe, même si un mur se présente
devant moi.
Les mots et les idées se heurtent et il me faut, quand la
personne prend le temps de s'arrêter, cinq dix quinze
minutes pour donner l'indonnable et partager
l'impartageable. Cela ne paraît pas grand chose puisque que
je ne connais pas les conséquences d'une telle rencontre.
Comme il est très difficile de faire venir un épi mûr
dans une assemblée, je m'efforce dans ma mission
de faire passer la Vie, c'est le minimum que je
puisse faire, c'est le moment oú je me mens le moins à
moi-même, le moment oú je soulève un pan du voile de mon âme.
C'est assez épuisant de faire cela, c'est à chaque fois
comme une lutte pour la Vie.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce commentaire. Vous dites : "il est
très difficile de faire venir un épi mûr dans une
assemblée." Mais l'épi mûr n'est pas
chaque personne rencontrée. L'épi mûr est par
lui-même très rare. Alors, dites plutôt : "Il est très
difficile (et très rare) de trouver un épi mûr." Ce
que vous dites à une personne de la rue, vous le dites pour
guetter le réveil que vos paroles peuvent provoquer chez
elle, mais non pour convertir. Les personnes de rencontre, c'est le bouchon au bout de
la ligne. Les personnes sont là, il y en a plein la rue,
comme le bouchon est là, tout le temps que vous êtes à la
pêche, mais combien de fois le voyez-vous s'enfoncer ? Si
peu, en effet.
11fev16 172C23
Merci Frère Michel pour cette entrée sur le mensonge. Ce
sujet m'a toujours préoccupé. Je me souvient encore du jour
— je devais avoir environ cinq ans — où j'ai pris conscience
que les adultes autour de moi étaient "doubles" et mentaient
régulièrement. Le souvenir est flou, mais j'ai gardé
l'impression d'une grande détresse, un peu comme si plus
rien n'était vraiment réel autour de moi.
Cela ne m'a pas empêché de devenir moi-même menteur par la
suite "comme tout le monde", bien que je fus toujours
angoissé par mes propres mensonges, en percevant de façon
confuse l'impact destructeur.
Aujourd'hui, devenu pénitent, je lutte contre le
mensonge et m'efforce de changer ma vie (Rév d'Arès
30/11) en y réintroduisant le vrai. Cette
reconquête du vrai en soi est bien un chemin de non-dualité
(cf. votre entrée de janvier), car le mensonge rend duel,
intérieurement comme relationnellement, par le clivage qu'il
produit.
Nos mensonges opèrent une dissociation, une séparation
d'avec notre frère et l'ensemble de la Création. Ainsi, le
refus du mensonge et le choix de dire et penser le vrai,
aspect décisif de la pénitence, reconstruit ce qui
a été brisé, restaure l'unité.
Oui, le mensonge est devenu le mal le plus préoccupant.
L'homme contemporain a appris à cacher sa noirceur (Rév
d'Arès xxxv/14) sous des dehors civilisés et même
bons. À force de se mentir à lui-même et de projeter ses
mensonges sur la réalité, il s'enferme dans une illusion de
plus en plus opaque, illusion qui adoucit sa détresse
(Rév d'Arès 23/3) en occultant la nuit (ii/14),
mais rend sont retour au Bien de plus en plus
problématique. Le menteur assure le mauvais, (pour
qu')il ne jeune pas, (pour qu')il ne pleure pas (iv/6).
Pour changer en bien, il faut commencer par
regarder la réalité en face, aussi pénible soit-elle.
Vous abordiez déjà ce sujet à la fin des années 1980, dans
votre article "Barbarie" ("le Pélerin d'Arès" 1989) :
"La barbarie qui théorise et philosophe s'appelle
civilisation. La barbarie sauvage directe, peut n'être qu'un
mal terrifiant, mais la civilisation porte un péché
particulièrement mortel (…) Dieu n'appelle pas des barbares
à rester barbares, mais l'affinement qu'Il attend d'eux
n'est pas celui des respectabilités et des valeurs en
vigueur dans les classes nanties, dirigeantes et savantes,
qui font la civilisation depuis des millénaires. Des
barbares simples sont plus près du changement "
(p.28-36).
Tant que perdurera un reste d'hommes ayant gardé
la mémoire, instinctive ou redonnée par la Parole révélée,
de leur origine édénique, du Bien auquel ils sont
moulés (Rév d'Arès 1/11), la possibilité de
restaurer l'Adam transfiguré perdurera
également... mais l’extinction totale de la mémoire édénique
nous menace. Il y a urgence.
Dans la mission et la prière à vos côtés.
Thierry M. de la Drôme des collines.
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire. Comme vous,
Thierry, nous luttons tous contre le mensonge, même sans
être intrinsèquement menteurs, mais parce que nous vivons
dans un monde tissé de mensonges et que le poids de la
culture sur notre esprit fait inévitablement ici et là
jaillir de nous des mensonges comme la terre islandaise fait
jaillir des geysers.
Quand frère Sauveur venait travailler sur les saints lieux à
Arès, il clamait à longueur de journée des "Si Dieu le veut
!" Je lui disais: "Frère Sauveur, Dieu ne veut rien. C'est
l'homme qui veut. Dire : Si Dieu le veut ! est mensonger."
Lui répondait par un grognement. Cinq minutes plus tard, moi
: "Pourrez-vous, Sauveur, graisser mon vélo demain matin ?"
(Sauveur adorait graisser). Lui : "Si Dieu le veut !" Moi :
"Non, Sauveur, Dieu ne veut rien. Il se fiche pas mal de mon
vélo... etc." Cela a duré dix ans pendant lesquels Sauveur
ne vit jamais qu'il cédait à un mensonge fondamental, celui
qui nous fait penser que Dieu est l'architecte du destin,
voire des moindres actions de chacun, alors que chacun est
l'architecte de son propre destin et de ses propres actions.
C'est une vérité fondamentale tellement importante pour accomplir
la Parole.
Mensonge ? À quoi nous renvoie exactement ce mot qui évoque
la religion, laquelle est aujourd'hui à mes yeux un des plus
forts mystères de la vie spirituelle. Sous un apparent mode
de pensée parmi les plus familiers : croire qu'on peut
être secouru par une force céleste quand on souffre, car
c'est là la cause principale du succès de la religion,
pourquoi tant de mensonges ? Marie, secours des souffrants,
les saints, la miséricorde, etc., tous ces objets de foi
sont des mensonges. Qu'un souffrant espère un secours, cela
se comprend, on ne peut le lui reprocher, mais pourquoi
l'inviter à se référer à des êtres surnaturels ou à des
qualités divines qui n'existent pas ? Pourquoi la
religion, quand croire qu'on est relié à un Tout
est aussi naturel que de croire qu'on a un estomac ou un
cerveau sans qu'on les voie.
Je me sens écrasé par ces inutiles mensonges. Il suffit de
dire à l'homme : Tu ne fais qu'un avec la Sainteté, la
Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), créatrices
du Bien. Sois dans le Bien et tu seras ton propre
faiseur de miracles, parce que le miracle, c'est simplement
le retour à la Sainteté, à la Puissance
et à la Lumière. Le chemin? Très simple : la pénitence.
11fev16 172C24
Merci, Frère Michel, pour ce que vous avez écrit — ta
voix... et ce que tu auras écrit parviendra à ceux qui
doivent se repentir (Rév d'Arès 33/10) — sur le mal
et toutes ses ramifications et surtout sur le mensonge
devenu une seconde nature tant on l'a banalisé. Comme il n'y
a pas de mal "bien" je ne peux me permettre de choisir ce
qui me convient dans la lutte contre le péché.
Dieu est Un. Sa parole ne se divise ni ne se tait :
Je prends donc tout ou rien.
Dans la mission nous rencontrons des gens qui nous disent
"les petits mensonges ce n'est pas grave", une aventure
amoureuse par-ci par-là non plus, tout en étant croyant et
pratiquant ; certains établissent une hierarchie dans le péché,
donc dans le Mal.
Le remède à tout cela : notre exemple par la pénitence
appliquée au premier degré. Cette pénitence rend
sceptique les uns prenant les Pélerins d'Arès pour des "fous
de Dieu" et de ce fait refusent d'aller plus loin dans la
discussion ne trouvant pas les arguments spirituels adaptés
car ils savent malgré eux que, quand Dieu parle, le tonnerre
de sa Voix couvre tout le monde et dans ce cas, la
fuite pour eux est salutaire, se mentant à eux-mêmes reniant
la nature divine qui est en eux consciemment ou
inconsciemment, ils ne savent plus ce qu'ils font (comme
disait Jésus), ils marchent à l'aveuglette .
Paul S. les missionnaires de Sainte Menéhould, Lorraine
Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire. Mais oui, frère
Paul, nous sommes tous plus ou moins, comme on en rencontra
dans l'Église (François d'Assise et ses compagnons) ou dans
l'Islam, des "fous de Dieu". C'est un terme qui a été
utilisé pendant des siècles pour désigner les hommes et les
femmes qui font fi des habitudes sociales ou mondaines pour
dire crûment au monde ce qui est le plus important: la
Vérité, la Vérité toute simple de l'existence d'un Créateur,
de l'amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence.
Je crois que cette "folie" est précieuse dans un monde qui,
plus que jamais, semble voué aux rigidités identitaires. Le
Père nous a donné l'horreur de toute forme de manichéisme
idéologique Notre quête est spirituelle avant tout pour nous
ramener à la très simple Vérité des simples... des simples
d'esprit.
Soyez ces "fous de Dieu", vous et Marie-Jo. C'est la
meilleure façon de vaincre le mensonge, car sitôt qu'on
essaie d'être quelque peu "logique avec le monde", on ment
comme le monde ment.
11fev16 172C25
Frère Michel, comment faire afin d'éviter cette catastrophe
que vous ressentez, qu'au fond de nos cœurs nous sentons
venir sans savoir ce qu'elle sera ?
Il y a un mal-être dans nos rencontres de la rue. Beaucoup
nous évitent, tels que des automates. Chacun semble être
habité par un état dépressif qui envahit doucement sa
conscience.
Pourtant, nous sommes tous quelque part reliés, puisque nous
sommes à l'Image de notre Créateur.
Puisque la Parole que nous transmettons est reçue comme un
mensonge de plus et que tout mensonge politiques,
publicitaires, médiatiques est perçu comme une vérité,
comment faire pour surprendre et redonner de la vie dans le
cœur de nos semblables ?
Comment faire pour réveiller à nouveau leurs conscience à la
Vie Spirituelle, qui va libérer à nouveau leur
cœur !
Aller dans la rue et surtout garder l’espérance de belles
rencontres de fruits mûrs.
Là,je pars missionner avec ma tendre sœur Danièle...
Patricia C des Hautes Alpes
Réponse :
"Comment faire pour éviter la catastrophe" ? Mais en faisant
pénitence !
C'est la recette très simple que donne La Révélation
d'Arès.
12fev16 172C26
Quand on vous lit attentivement on sent des arrière-pensées.
Il y a des non-dits dans vos réponses. Quand vous revenez
sur le fait que notre époque est une époque où le mensonge
et la verité ne font qu'un (ici aussi il y a non-dualité),
on sent bien que vous pensez que cela ne pourra plus jamais
changer. D'ailleurs, vous posez la question dans votre
entrée : "Le mensonge serait-il aujourd'hui l'expression de
la vérité ?"
C'est une question qui comporte sa réponse. Qui ne le sent
pas ?
Maxime A. de la Creuse
Réponse :
Dans les catacombes les premiers chrétiens ont peint Jésus
sans barbe sous les traits de Mercure. Mercure était le dieu
romain, miroir du souriant dieu grec Hermès, avec à peu près
les mêmes attributions que ce dernier : Porte-parole
des dieux, guide des âmes dans l'au-delà, donneur de chance,
vérificateur des poids et mesures, protecteur des voyageurs,
du commerce, des médecins et (curieusement) des voleurs.
Entre voleurs et menteurs il n'y a qu'un pas. Pourquoi Jésus
sous le visage de Mercure ? Parce que les premiers chrétiens
eurent souci de donner à leur foi un système cohérent avec
la foi païenne, de couler les Évangiles dans la pensée et la
métaphysique gréco-romaines. Ce souci de parenté avec le
paganisme est le premier mensonge chrétien qui devait
connaître son développement complet dans les élucubrations
du Concile de Nicée (324-325): Dieu en trois personnes :
Père, Fils et St-Esprit, rédemption des pécheurs par la
croix (sacrifice humain), etc., qui mettait un terme au vrai
message des Évangiles qu'est le Sermon sur la Montagne,
totalement ignoré du Credo chrétien, lequel est toujours en
vigueur 1.700 ans après. Alors là, oui, je vous accorde que
je suis conscient des énormes mensonges — celui-là et
d'autres, politiques, philosophiques, idéologiques, etc. —
sur lesquels notre civilisation est construite. La Révélation d'Arès survient en 1974 précisément
pour dénoncer, une fois de plus, ce monde mauvais :
mensonger, violent, injuste, etc. tout comme Jesus le
dénonça déjà voilà 2.000 ans et pour redonner son sens
profond à la vie telle que le Père l'a communiquée à tout ce
qui vit.
Le Vivant par excellence se ramifie en toutes vies
(non-dualité) et tout particulièrement dans l'humain auquel
Il a donné jusque Son Image et Ressemblance (Genèse
1/26-27). La Révélation d'Arès nous fait
remonter aux sources, ce qui ne fait pas l'affaire d'un
système qui s'est fondé sur d'autres théories complexes,
duelles, hiérarchiques, contradictoires, mais qui ont toutes
un point commun, qu'elles soient latines, indiennes,
chinoises, politiques, religieuses, etc. : elles sont le
mensonge. Oui, de cela j'ai conscience, mais en pensant, comme
vous le faites, que je crois cette situation désespérée,
vous péchez par présomption. Je crois plus fermement que
jamais que si Dieu appelle les hommes à la pénitence, donc
à aimer, pardonner, vivre en paix, penser avec une libre
intelligence, tous modes de vie qui par eux-mêmes
excluent le mensonge, cette pénitence est possible
à condition de s'y tenir et de ne rien ajouter de
complexifiant à la vie. Raison pour laquelle nous n'avons ni
doctrine, ni idéologie, ni aucun autre élément complexifiant
qui efface la sainte simplicité dans laquelle nous avons été
créés et à laquelle nous sommes appelés à revenir.
12fev16 172C27
Frère Michel, voici une vidéo de 2 minutes posée sur ma page
Facebook :
Gamal Abdel Nasser Président d'Égypte de 1952 à 1970 parle
de son entretien avec les frères musulmans sur la question
du voile avec beaucoup d'humour.
Didier.Br d'Ile de France.
Réponse :
Ce commentaire n'est apparemment qu'un intermède amusant
sans rien à voir avec l'entrée "Mensonge".
Eh bien, non ! Je trouve qu'elle a à voir avec le mensonge,
car Gamal Abd el Nasser y dénonce l'hypocrisie (donc le
mensonge) du responsable des Frères Musulmans d'Égypte qui
péremptoirement recommande au Président de l'État Égyptien
de rendre le port du voile obligatoire pour toutes les
femmes égyptiennes, alors qu'il a une fille qui fait des
études à la faculté de médecine du Caire et qui ne porte pas
de voile.
Ce que réclament les Frères Musulmans est l'image même du
mensonge idéologique.
13fev16 172C28
Etienne Klein, philosophe et physicien au CEA, décrypte les
grandes étapes de la découverte et la mise en équations de
la relativité générale par Albert Einstein. Il répond ainsi
aux questions : la relativité restreinte était-elle un
préalable indispensable à la relativité générale ? La
théorie de la relativité générale est-elle l’œuvre majeure
d’Albert Einstein ? Un siècle après la publication de la
relativité générale, la physique quantique et la relativité
sont-elles toujours incompatibles ?
La vidéo que voici est ainsi composée :
1915 : Albert Einstein publie la théorie de la relativité
générale.
La relativité restreinte était-elle un préalable
indispensable à la relativité générale ?
La théorie de la relativité générale est-elle l'œuvre
majeure d'Albert Einstein ?
Un siècle après la publication de la relativité générale, la
physique quantique et la relativité générale sont-elles
toujours incompatibles ?
Daoud H. du Moyen Orient
Réponse :
Etienne Klein, physicien français, à l'origine un ingénieur
de l’École Centrale de Paris, a obtenu un DEA (diplôme
d'études approfondies) de physique théorique. Il a par la
suite effectué un doctorat en philosophie des sciences et il
a obtenu une habilitation à diriger des recherches (HDR). Il
est l'auteur de divers livres de vulgarisation que certains
de mes frères et sœurs ont probablement lus, et que j'ai
moi-même lus à temps perdu.
Ici il explique, de façon très intéressante, même si ça
n'intéresse pas tout le monde, comment Einstein est arrivé à
sa théorie de la relativité et a ainis révolutionné les lois
fondamentales de la physiques.
Quel est l'intérêt de cette question dans le cadre de cette
entrée 172 "mensonge" ?
L'intérêt se situe dans une question : Avant Einstein les
physiciens qui affirmaient que les lois de la physique
générale étaient telles et telles (physique newtonienne si
cececi signifie quelques chose à certains de mes lecteurs)
et qui auraient rejeté avec indignation et véhémence la
théorie de la relativité, si Einstein tout en ayant raison
n'avait pu la prouver, mentaient-ils ou ne mentaient-ils pas
?
Si leurs affirmations étaient celles d'un pékin moyen peu
savant et très sincère, elles n'auraient été que des
erreurs, mais non des mensonges.
Mais voilà ! Ils étaient des savants et à cause de cela ils
étaient en faute en rejetant Einstein, parce qu'ils savaient
que la science était une suite évolutive de découvertes et
de progès se remettant en cause les uns les autres, et donc
ceux de ces savants rejetant Einstein comme un bon à rien ou
un illuminé auraient menti, car ils auraient trahi un
principe fondamental, à savoir que la Vérité
évolue.
Tout pareillement, les théologiens et autres religieux
catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, juifs,
hindous, etc., qui affirment que leurs doctrines sont les
seules vérités définitives mentent, car ils devraient savoir
qu'avant Isaïe il y a eu Abraham et Moïse et qu'après Isaïe
il y eut Jésus puis Mahomet, la Vérité évolue et, de plus,
s'adapte aux nécessités des limites cérébrales des
populations auxquelles parvient la Parole, et que donc La
Révélation d'Arès est une évolution de la foi que le
Père a estimé accessible à la compréhension de l'homme
d'aujourd'hui et qu'elle est une évolution de la Vérité et
donc bien, par là même, une Révélation.
13fev16 172C29
Socrate avait dans la Grèce antique une haute réputation de
sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe
et lui dit : "Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton
ami ?"
— Un instant, répondit Socrate ! Avant que tu me racontes,
j’aimerais te faire passer un test, celui des trois
passoires..
— Les trois passoires ?
— Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes
de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de
filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le
test des trois passoires. As-tu vérifié si ce que tu veux me
dire est vrai ?
— Non, j’en ai seulement entendu parler.
— Très bien, tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième
passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur
mon ami est-ce quelque chose de bien ?
— Ah non ! Au contraire.
— Donc continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises
choses sur lui et tu n’es même pas certain qu'elles soient
vraies. Il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il
utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
— Non, pas vraiment.
— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter
n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le
dire ?
Cela me rappelle des citations sur le téléphone arabe ou le
murmure chinois
Le terme téléphone arabe est en référence au fait que le
bouche à oreille est supposé être un moyen de communication
plus répandu dans le peuple arabe. Pareillement chez les
autres peuples aussi ? Il est également appelé le passe
parole, le jeu de téléphone, la rumeur ou la bouche à
oreille. Par extension, le téléphone arabe désigne
familièrement la transmission rapide de nouvelles de bouche
à oreille, ces nouvelles étant alors déformées ou
amplifiées. Le jeu du téléphone arabe montre les
déformations que peut subir un message lorsqu'il passe de
personnes en personnes .Il y a des chances pour que le
message final soit différent de celui d’origine.
La rumeur, cette "vérité" qui se promène comme un mensonge,
de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui
"passe comme un soupir au dessus du vent" ( Charles Soucy),
qui montre combien le manque d’éducation pousse certains à
des réactions indignes, mais de tels sentiments se
retrouvent dans toutes les classes sociales sans distinction
pour le malheur des hommes de bonne volonté.
"Ce n'est pas la violence, mais le bien qui supprime le
mal," nous dit Tolstoï.
"Aimez tout le monde et pardonnez à tout le monde, y compris
vous-même. Pardonner votre colère. Pardonner votre
culpabilité, votre honte, votre tristesse. Embrasser et
ouvrez votre amour, votre joie, votre vérité et surtout
votre cœur."
De là vient que le prosélytisme est urgent .Un vrai Pèlerin
d'Arès lutte avec toute l’humanité pour préparer l’avenir du
bonheur et de la justice avant que ne pleuve le péché des
péchés (Rév d’Arès 38/2).
Une sœur de Bretagne
Réponse :
Merci, ma sœur non identifiée, pour ce commentaire.
Il comporte cependant un point que je ne comprends pas:
Pourquoi dire : "Pardonnez votre colère ! Pardonnez votre
culpabilité, votre honte !" ? Si je me mets en colère je ne
me pardonne pas. Je me fais au contraire le reproche d'être
coléreux et je prends la résolution de me surveiller, de me
corriger de ce très vilain défaut qu'est la colère. Je peux
par contre pardonner la colère de quelqu'un d'autre contre
moi.
13fev16 172C30
Le sujet du mensonge m'aide a voir que par la pénitence
et la moisson je reste toujours dans le vrai,
tellement difficile a traduire en mots.
J'essaye de communiquer le feu dans le quotidien. car [se]
sentir vivre de Vie est plus fort que croire.
Vous savez, j'ai aussi quelquefois l'impression d'être
menteur de profession.
Je suis maintenant ingénieur en mecanique et je travaille,
mais j'ai le souci constant d'être vrai pour mériter ce
titre, car j'ai l'impression qu'un diplôme ne represente
finalement rien et que devenir compétent, ça se travaille
continuellement.
Léon O. de Yorkshire & Humber (Grande Bretagne)
Réponse :
Ah ! mon petit Léon, que je rencontrai un jour au
Pèlerinage, petit garçon haut comme trois pommes, à qui je
demandai: "Comment t'appelles-tu ?" "Je m'appelle Léon et
lui c'est Bernard," m'avez-vous répondu en désignant l'un de
vos frères, guère plus haut que vous. Alors, ce petit Léon
est maintenant un ingénieur mécanicien ! Bravo, mon frère,
je suis tellement heureux de voir réussir mes frères et
sœurs !
Merci pour ce beau commentaire, frère Léon. Je suis heureux
que vous soyez un pénitent en continuel progrès.
13fev16 172C31
Merci, frère Michel, au nom du Très-Haut pour votre lumineux
et constant enseignement, indispensable à
l'enrichissement et l'épanouissement spirituels de nos
petites âmes de pénitents.
Ce qui est vrai n'est pas toujours la Vérité au
sens absolu du terme (Rév d'Arès 28/7). En tant
que pénitent, il est indispensable d'analyser, de
comprendre un acte ou une parole pour les définir bons ou
mauvais. En effet, comment pourrais-je avancer en pénitence,
si je ne sais pas [distinguer entre] ce qui est nuisible et
ce qui est Vrai et qui de facto permettra à mon âme
de grandir et ainsi d'amorcer le changement du monde en
Bien ? Comment être dans le Vrai ?
Comment prendre conscience et donc être lucide sur nos actes
pour savoir si on est dans le Vrai ou dans le bruit
(Rév d'Arès ii/8) ? Ce n'est pas toujours facile.
Comment savoir si j'ai vraiment bien agi ? Si j'aurais pu
mieux faire ? Ou si j'étais en-dessous de tout ?
Pour vous donner une idée du dilemme qui cogite dans mes
faibles neuronnes, je prends un exemple qui circule sur
Internet, notamment sur facebook :
Face à cette image, on se demande : Qu'est-ce que cette
forme et de quelle couleur est-elle ? La mauvaise réaction
d'un bonhomme de dire : "C'est évident, un carré rouge !" et
le bonhomme qui voit l'autre forme de dire: "Vous dites
n'importe quoi ! C'est un rond bleu !" La bonne réaction,
humble et de non-mensonge pourrait être de dire : "Je vois
un carré rouge. Que vois-tu, toi ?" et l'autre de répondre :
"Oh je vois un rond bleu." Comment est-il possible que nous
voyions deux choses différentes, partant d'un même objet ?
Ensuite, les deux bonshommes pourraient chercher une réponse
dans un livre ou Google et paf ! Ils ont compris ! Ou alors
ils ne trouvent pas et se disent qu'un jour ils sauront
peut-être.
Moralité : il ne faut pas être persuadé d'avoir vu juste ou
d'avoir raison, on peut toujours être en-deça de ce qu'on
croit comprendre ou être. On ne sait pas tout, Dieu seul
sait. Ainsi, on peut toujours mieux agir, mieux faire.
Aussi, personne ne peut se prétendre mieux qu'une autre,
d'où le non-jugement préconnisé (Rév d'Arès 16/14).
La Vérité selon La Révélation d'Arès est dans
l'action par le Bien pour le Bien.
Nous, Pèlerins d'Arès, avons décidé individuellement [d'être
pénitents] et poursuivons inlassablement notre pénitence
(Rév d'Arès 16/17-18) grâce à la volonté, la prière
active "non-quémandeuse" et l'enseignement du prophète
Mikal où nous prenons la force, le recul, l'humilité,
la mesure et la réflexion indispensables au changement
progressif de nos pensées et de nos actes mauvais en des
actes de plus en plus proches de la Vérité, du Bien
et donc dans le sens ce que le Père attend de nous. "Alors,
le mal disparaitra de lui-même..." (voir entrée du blog
168).
Nous, les humains, sommes tous imparfaits et nous vivons
dans le péché depuis des siècles. Ainsi nous
est-il devenu normal ou facile de mentir. Ainsi sommes-nous
tombés si bas que l'Appel de Dieu à Arès sonne
faux à nos oreilles ensablées par le mal. Ainsi sommes-nous
si heureux dans notre confortable suffisance matérielle,
sociale et familiale pour refuser d'entendre le Message d'Amour,
de Paix, de Pardon et de réveil
spirituel que notre Fondateur Originel est revenu nous
donner à Arès.
Combien de temps allons-nous encore nous suffire à
nous-mêmes, nous laisser dominer par nos envies, nous
contenter de nos faiblesses et attendre que nos prestigieux
princes, discoureurs heureux, clameurs de mensonges,
gouvernent les nations et fassent les choix pour nous !
Comme si certains hommes pouvaient gouverner sur d'autres.
Comme si nous n'étions pas tous capables du plus Beau
ou du plus Grand. Comme si nous ne pouvions pas
tous être libres de nos choix, de nos actes, libres
de créer, de nous aimer, de nous compléter, de nous
secourir, de nous apprécier, de poursuivre dans la mesure et
dans les Pas de Dieu, la Création du monde et
l'Ascension de nos âmes par nos pénitences battant
à l'unisson, au rythme que notre Père nous a donné, tous
ensemble, comme si nous enfantions le monde à naître demain.
Lecteur, je peux te croiser dans la rue ou au local de
mission de Bordeaux [rue Montbazon], te parler de ce Message
Divin d'Arès. Si tu as soif de ce Message, je te parlerai de
ce Message, de ce que sont le Pardon, la Paix,l'Amour, la Liberté absolue au sens de La
Révélation d'Arès. Je te dirai ce que j'en ai compris
par l'enseignement du prophète Mikal, je
pourrai t'expliquer ce que Dieu attend de nous et peut-être
sentiras-tu le Souffle de Dieu dans ce qui sortira
de ma bouche et de mon cœur. Mais peut-être que je ne te
dirai pas tout cela de la meilleure manière qui soit,
peut-être que je te mentirai, parce que ma mémoire me
trahira mais tu sentiras ma sincérité et si je suis assez
humble, à ce moment-là, tu sauras dans ta poitrine que Mikal
est le Messager Véridique et que la Vérité, c'est que
le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et alors tu
te chausseras pour l'Ascension.
On a tous à apprendre de la Parole de Dieu, de l'enseignement
de Mikal et des pénitents qui forment
nos Assemblées, parce que tout seul, on ne sait
pas, on peut se tromper, mal dire, mentir, finir par figer
des idées, oublier l'Eau qui donne Vie
aux actes et dessécher nos voiles (Rév d'Arès Veillée
18) ou pire, engendrer un dogme, une loi et retarder
le Jour de Dieu. Vigilance donc !
Myriam B. d'Aquitaine
Note du blogger : "This is true" signifie "Ceci est vrai".
"Please consider this before talking/typing" signifie "S'il
te plaît, réfléchis à ceci avant de parler ou d'écrire".
Réponse :
Ma sœur Myriam, merci pour ce beau commentaire.
Il est exact que "ce qui est vrai n'est pas toujours la Vérité
au sens absolu du terme (Rév d'Arès 28/7)", c'est-à-dire
au sens de Vérité dans le verset : La Vérité,
c'est que le monde doit changer. Parce quj'il y a des
vérités immédiates, toutes faites, non progressives, par
exemple, pour prendre en exemple le dessin qui accompagne
votre commentaire, la paroi du cylindre est orange, la coup
du cylindre est bleue. C'est leur vérité immédiate quand on
regarde l'image. Mais la Vérité dont parle le
verset 28/7 de La Révélation d'Arès sera une Vérité
progressive ou graduelle, car elle demandera pour se former
complètement des générations et des générations d'hommes. Le
Vrai n'est donc pas le même sur l'instant dans les
deux cas, mais il le sera un jour. Donc, dans l'absolu les
deux cas sont vrais. On peut comparer le Vrai à la musique. Une
œuvre achevée de musique est un tout nommé sonate,
symphonie, opéra, chanson, etc. Cependant chacune de ces
œuvres est faite de mesures dans lesquelles se trouvent des
notes: des rondes, des blanches, des noires, des croches.
Ces mesures se succèdent sans arrêt jusqu'à la dernière
mesure par lequelle s'achève l'œuvre. La musique est ainsi
évolution, elle n'est pas une vérité immédiate. La musique
est comme la vie... comme le Vrai. C'est peut-être
pourquoi Alfred de Musset disait: "C'est la musique qui m'a
fait découvrir Dieu." C'est la suite des notes, l'évolution
de l'œuvre, voulait-il dire, mais non Dieu immédiat.
Mais là tout dépend de la façon dont on considère la Vérité,
progressivement ou tout d'un coup. Il s'agit en fait de
perception, mais non de valeur absolue, car en valeur
absolue, la Vérité est la Vérité, vraie,
au bout du compte.
14fev16 172C32
"Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains
sur des petits papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur
moi." Je me suis longtemps obstinée à ne pas comprendre
cette évidence et à la refuser.
Enfin, j'ai compris. Et mieux, j'ai fini par comprendre
aussi que l'on ne discute jamais la parole du prophète.
Parce que rien ne sert de s'obstiner dans l'erreur de ses
propres interprétations, puisque la parole de Mikal est
la Parole du Père [Rév d'Arès i/12] et si
on s'accroche à sa propre lèvre, on lâche fatalement la
Lèvre du Père [xxiv/2], cessant tristement
d'être un dans soi… [xxiv/1]Tu es deux
= mensonge.
Le Père n'a pas pu vous choisir du fait de votre vertu
particulière puisque "le tirage au sort" eut lieu avant même
votre conception ! et puisque tous les hommes sont pécheurs
à l'évidence.
"Moins pire" qu'un autre, je ne le pense pas puisqu'il ne
saurait y avoir de "petits pécheurs", ni de hiérarchie dans
le mal; puisque le mal est tout ce qui s'oppose au Dessein. La Révélation d'Arès fourmille de preuves qui
attestent ce fait, évident. Entre autres et dès l'abord : Je
t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès
1/1). Et puis Jésus a dû oindre vos lèvres pour que
votre parole soit La Parole du Père. Le Créateur
vous a même prêté une âme, avez-vous dit, vous
laissant le temps de construire la vôtre. Je peux aussi
citer le Livre : Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau
(en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche. La
boue coule (de) sa tête ; l'Eau va dans un pli d'argent.
(i/13). Et aussi par deux fois: Je lave ton cœur
(XLVII/13 et L/1).
La surdité de l'oreille pleine de sable [ii/7] et
l'aveuglement de la taupe au fond de son tunnel [23/2],
si difficiles à vaincre ! Les deux procèdent d'orgueil, qui
est "le mensonge le plus pernicieux", celui que l'on se fait
à soi-même.
Et je l'ai fait ! Pénitence, pénitence, pour que
l'oreille puisse se remplir de l'Eau Bleue et l'œil de la
Lumière, enfin…
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Quel bel et émouvant commentaire, ma sœur Françoise ! J'en
suis tout bouleversé. Enfin quelqu'un qui a compris que La
Révélation d'Arès elle-même dit, en multiples
endroits, que j'ai été certes préparé à ma tâche mais pas
par vocation "avant tous les siècles" (comme Jésus supposé
"Fils de Dieu"). J'ai été tiré au sort à partir du moment où
le Père sachant que tous les hommes sont pécheurs,
en a tiré un au hasard parmi tous, en l'élisant avant
qu'ils n'entre dans le ventre maternel (Rév d'Arès 4/3),
moi, faisant ensuite de moi un prophète, sans
oublier de dire : Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi
pour tes fidèles et les générations de ta descendance
(39/10), à savoir que tous ceux qui s'alignent sur la
ligne de vérité et d'action du petit reste que je
rassemble (24/1) sont oisillons du faucon (xLv/14),
sont aussi prophètes. Alléluia ! Merci, ma sœur Françoise.
14fev16 172C33
Il y a chez Pascal — je parle des "Pensées" — des remarques
faites, comme vous les faites, concernant le problème de la
Vérité et du Mensonge.
C'est ce que st-Augustin appelait "la misère de l'homme".
Le mensonge est sans aucun doute le plus gros problème du
mal de nos jours.
Pascal s'était engagé vers le milieu du XVIIe siècle comme
un de ceux qui voulaient courir la grande aventure de
Port-Royal, où sa sœur Jacqueline était moniale. Port Royal
courait certes quelques lièvres discutables, mais courait
surtout après ce problème de la vérité et du mensonge pour
tenter de les résoudre.
Julien T. de Mulhouse (Alsace)
Réponse :
Puisque vous parlez de Pascal, je cite un passage de la
biographie que sa sœur Gilberte Pascal épouse Périer avait
écrite de son frère Blaise. Comme c'est dimanche j'ai eu un
peu de temps pour fureter dans ma bibliothèque et retrouver
ce passage qui parle du plaisir qu'avait Blaise Pascal de
lire la Bible : "C'était là (dans la Bible) comme le centre
de son cœur, où il trouvait sa joie... Il méditait
l'Écriture Sainte en priant. Il disait que l'Écriture Sainte
n'était pas une science de l'esprit, mais du cœur, et
qu'elle n'était intelligible que pour ceux qui avaient le
cœur droit."
Avoir le cœur droit, c'est aimer par-dessus tout la Vérité,
et donc Pascal disait que pour ceux qui n'ont que mensonge
en tête la Bible n'était pas intellligible. Je suis d'accord
avec Pascal : Il y a deux façons de lire la Parole, quelle
qu'elle soit, avec le Bien ou avec le Mal dans le
cœur. La Vérité n'est donc pas perceptible par tout le
monde. Seul celui qui a, comme disait Augustin d'Hippone,
conscience de sa "misère" trouve l'amour, le pardon, la
paix, la libre intelligence dans la Parole. Les autres y
voient n'importe quoi.
Mais c'est là un sujet important sur lequel je n'ai ni le
temps ni l'espace de m'étendre ici.
14fev16 172C34
Les solutions que proposent les politiques et les religieux
sont toujours des mensonges, flatteries, calculs, au mieux
des demi-mensonges ou demi-vérités.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'existe pas de solutions durables de masse aux
problèmes existentiels de l'être humain !
Chaque être humain a sa propre individualité, son propre
parcours, ses propres expériences, etc., et il est illusoire
et vain de croire et de faire croire l'inverse !
D'ailleurs, c'est ce qui fait la grandeur (et aussi la
bassesse..) de l'homme, c'est l'épée [Rév d'Arès 35/14]
à double tranchant que le Créateur a mis dans l'homme, son
libre arbitre !.
Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a des pièges, tel le
mensonge sur soi-même (à mon avis aussi le plus pernicieux
des pièges.) qui peut être un piège mortel pour l'âme !
L'homme ainsi piégé, berçé d'illusions sur lui-même, ne se
rend pas compte qu'il se coupe lui-même de la seule source
qui lui donne la vie !
Ainsi je pense même qu'il n'y a pas de petits mensonges, il
y a mensonge ou pas.
Il y a peut-être des illusions plus ou moins grandes, c'est
vrai..
Il est sûr aussi que beaucoup de mensonges sont causés par
la peur, peur de ne pas être apprécié, peur de manquer, peur
d'être seul, peur d'être différent, peur de l'étranger, etc.
La peur et le mensonge sont intimement liés, les puissants
étant passés maitres dans l'art de distiller cette peur qui
entrainera inévitablement cet état de mensonges permanent.
Plus les gens moutonniers écoutent les puissants, plus ils
sont entravés par les chaînes de la peur qui les entraîne
dans l'abîme de la mort spirituelle.
Mais pour les puissants, qui eux aussi sont des hommes (!) ,
leur principale peur est de perdre leur domination
matérielle. Toute leur cour médiatique servile les assiste
dans cette tâche sordide, tels des moustiques tournant
autour d'une lampe qui finira par les bruler, c'est
pathétique...
C'est aussi la raison pour laquelle ils voient d'un mauvais
œil le développement de sites d'informations alternatifs qui
informeraient plus objectivement le public. Et, suivant des
outils de propagande bien huilées, le meilleur moyen étant
de traiter ces sites de sites complotistes, le travail étant
de discréditer le plus possible les voix "discordantes" à la
voix officielle.
Pour ceux qui s'en souviennent, on a vu leur campagne de
propagande de "Je suis Charlie" et la manière dont était
traités ceux qui ne s'y soumettaient pas volontiers.
Malheureusement, leur travail (car celà les inquiète) ne
s'arrête pas là ; les exemples foisonnent.
Mais tout ceci montre clairement qu'ils ont peur eux aussi,
ils sentent que les évènements ne suivent pas le cours prévu
par eux, mais ils ne savent pas bien pourquoi.
Mais la portée de leur action s'arrête là, étant donné qu'il
n'ont aucune intelligence spirituelle, ils ne
peuvent donc pas voir les conséquences du mouvement arésien
par exemple et de ceux qui ne craignent pas pour eux, animés
d'une force et d'une foi qui dépasse leurs courtes vues
intellectuelles, donc qu'ils ne comprennent pas.
Celà étant dit, je ne pense pas qu'il faille se focaliser
sur tel ou tel homme politique, car c'est en fait un système
qui vacille entièrement, les hommes représentant ce système
ne sont finalement que des pions dans ce système — La
queue de vache qui mugit [Rév d'Arès xxxv/2].
L'exemple de Mr Obama en est une bonne illustration, car
même s'il doit être un homme relativement intelligent (spirituellement
parlant), il ne peut changer le système auquel il
appartient, ce système qui l'a mis au pouvoir, ce qui
tendrait à prouver qu'on ne change pas un système de
l'intérieur, le système étant plus fort qu'une seule
volonté..
On peut prendre Mr Hollande ou Mr Sarkhosy en exemple aussi.
Aucune importance et aucune véritable différence, ce ne sont
que des éxécutants au service d'un système basé sur les
guerres et les spoliations, les petites différences de
politique ne représentant que des intérêts et des groupes
d'interêts différents suivant l'époque.
Celà peut être une réponse à ceux qui pensent et envisagent
que l'on peut changer la politique en faisant de la
politique même "autrement". Je crois que même avec la
meilleure volonté du monde, celà est impossible...
Cela dit, je peux me tromper, j'aimerais me tromper..
On ne change le monde qu'en abandonnant complètement la
politique et l'esprit religieux, et on ne dit le Vrai
[Rév d'Arès xxxiv/1-4] qu'en abandonnant complètement
le mensonge...
C'est une tâche extrêmement difficile (à tout le moins !),
un travail de géants, qui demande beaucoup de
courage, un combat quotidien ingrat, impossible pour
certains, utopique pour d'autres, mensonger pour les idiots,
mais pas pour ceux qui vous suivent et qui ont pris la
mesure du Message délivré à Arès, des fins dernières de
l'homme sauvé, et de Son Messager.
Olivier G. du Rhône
Réponse :
Voilà un très beau et intelligent
commentaire. Merci pour lui, frère Olivier.
Je projette de me rendre à Lyon cette année. Je ne sais pas
à quel moment ; j'ai tellement à faire qu'il ne m'est pas
facile de fixer un calendrier, mais j'espère vous y
rencontrer.
Votre commentaire me rappelle — oh! certes d'assez loin,
mais il y a quelque chose de similaire dans le ton — ces
lignes de Georges Bernanos que je suis allé tout à l'heure,
en farfouillant, retrouver dans ma bibliothèque, heureux que
ce livre: "Scandale de la Vérité" n'ait pas disparu dans
l'holocauste, que je dus faire, de très nombreux documents
et ouvrages quand il me fallut quitter Arès pour Bordeaux :
"Le scandale n'est pas de dire la vérité, mais de ne pas la
dire tout entière, d'y introduire un mensonge par omission
qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu'un
cancer, le cœur et les entrailles. Je sais qu'un tel propos
fera sourire un grande nombre de dignitaires d'Action
Catholique et de prélats politiques. Mais moi, je ne me
lasserai pas de répéter à ces gens-là que la vérité ne leur
appartient nullement, que la plus humble des vérités a été
rachetée par le Christ [Jésus, pensez Sermon sur la
Montagne]... Quand je vous vois tripoter une vérité de vos
doigts agiles, de vos doigts d'escamoteurs, de vos doigts
sacrilèges, je sais ce que vous profanez, entendez-vous,
c'est vous-mêmes qui me l'avez appris au catéchisme."
14fev16 172C35
Si j'ai bien compris, ce que vous voulez dire, c'est que la
vérité a complètement perdu pied dans le monde, que la
vérité n'est plus que relative, quand lle existe encore.
Il y a peut-être là une explication de cette sorte de
vénération sacrée que les savants et les scientifiques (les
vrais) portent à la vérité scientifique, celle qui ressort
des recherches dans la nature et les laboratoires et des
preuves des lois physico-chimiques. "Je ne crois qu'à ce que
je vois" n'est pas si bête que ça dans le monde de mensonge
et de vérité qui, même seulement partiels, sont calamiteux,
parce qu'on ne sait plus vraiment quoi croire, quoi suivre,
et qui est maintenant le nôtre.
Vous avez raison, en dehors de cette vérité scientifique — 1
+ 1 = 2 — la vérité est relative.
Donc, même si par voie de conséquences le mensonge est
relatif lui aussi, il est mensonge et sur une base de
mensonge il est impossible de reconstruire un monde de
lumière et d'intégrité. Où est la lumière ? Ou est
l'ombre ? On ne sait plus.
À moins, évidemment, que votre plan de mettre l'humanité à
la pénitence fonctionne et réussisse !
J'ai du mal à croire en Dieu, mais à cela je crois. Si c'est
vraiment Dieu qui vous a dit cela, bien que je n'aie rien lu
de pareil dans La Révélation d'Arès, alors je
pense qu'il peut exister Quelque Chose qu'on pourrait
appeler Dieu ou, comme le dit La Révélation d'Arès,
le Père, le Père de l'Univers, ce que
j'appellerais l'Énergie de l'Univers. Dans une réponse, je
ne me souviens plus où, vous disiez qu'Einstein disait: "Je
ne suis pas croyant, mais je crois à la vie après la mort,
parce que la vie est énergie et qu'aucune énergie ne meurt.
Elle ne fait que se transformer."
Votre blog est très intéressant. Il porte au moins son
lecteur à réfléchir à des choses auxquelles les hommes ont
cessé de réfléchir.
Stanislas
Réponse :
J'ai connu un Stanislas parmi nous, mais il a disparu depuis
près de vingt ans. Peut-être est-ce vous ?
Vous avez dit ce qu'il faut dire en toute honnêteté : "(Si
la vérité n'est plus que relative), le mensonge est relatif
lui aussi, (mais) il est mensonge et sur une base de
mensonge il est impossible de reconstruire un monde de
lumière et d'intégrité. Où est la lumière ? Ou est
l'ombre ? On ne sait plus."
C'est de cette pénombre : Vérité relative + Mensonge relatif
= Mensonge tout court, qu'il nous faut ressortir vers la
Lumière. C'est cela, parce que le Bien absolu ne
peut reposer que sur la Vérité absolue.
Oui, mais, comme je l'ai fait remarquer à Myriam (172C31) :
"La Vérité dont parle le verset 28/7 de La
Révélation d'Arès sera une Vérité
progressive ou graduelle, car elle demandera pour se former
complètement des générations et des générations
d'hommes. Le Vrai n'est donc pas le même sur
l'instant dans les deux cas, mais il le sera un jour."
Même si, "dans l'absolu les deux cas sont vrais", il y a
quand même non une relativité, mais une progressivité à
considérer, parce que Dieu est hors du temps, mais
nous, nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6)
et rien ne se fait sur l'instant.L'homme tombé
dans le péché est faible (36/5), emporté
dans le remous des désirs et des attraits des êtres et des
choses éphémères, de la soif de dominer, de réussir
matériellement, de suivre les modes, de penser "comme tout
le monde", et il ne trouve de vérité que dans ces
attractions et fascinations tellement qu'il en meurt tantôt
par le vertige de risquer sa vie à la guerre ou dans tous
les dangers, tantôt parce qu'il se dit : Je dois mourir,
comme si c'était un ordre péremptoire de la nature sans
échappatoire possible. L'homme moderne ne peut même plus
croire, sauf certains dans quelques régions du Globe, qu'une
Toute Puissance ne demande qu'à partager son Bien
avec lui, pourvu, bien sûr, qu'il revienne lui-même au Bien.
Cette Vérité-là, nous avons énormément de
mal à retrouver les quelques humains qui la partage déjà ou
encore dans leur cœur.
Je suis heureux que vous y réfléchissiez, frère Stanislas,
car j'imagine que vous vous comptez parmi ceux que ce blog
"porte au moins... à réfléchir."
Merci pour votre commentaire et, si vous le souhaitez,
donnez-moi votre adresse afin que je vous indique la mission
la plus proche de chez vous.
15fev16 172C36
Nazih
H. du Moyen Orient
Réponse :
Très belle façon de dire que l'amour s'entretient comme tout
dans ce monde et que c'est ainsi qu'il croît et embellit.
L'amour du couple est comme l'amour évangélique, l'objet
d'un devoir et d'un soin constants. Alors, il peut atteindre
une chaleur, une lumière d'une incroyable intensité.
C'est apparemment sans rapport avec la présente entrée 172
"mensonge", mais le rapport existe :
L'amour d'attirance peut difficilement durer sur le
mensonge. Il faut la vérité entre l'époux et l'épouse pour
qu'un amour d'attirance devienne un amour de fusion,
d'intensité, un pied mis sur l'immense étendue de
l'immortalité. Il faut la vérité dite, mais aussi acceptée
car l'un des deux peut avoir quelque chose à avouer de sa
vie avant la rencontre avec l'aimé(e) ou même durant sa vie
avec l'aimé(e) et l'autre doit l'accepter.
Autrement dit, l'amour des époux doit être un partage total,
une connaissance et une confiance absolues. L'amour du
couple a sa vie propre, mais qui inclut ce qui eut lieu
avant et ce qui a lieu à côté. Cette vie propre, si elle est
totale, est une construction précieuse, un trésor sans prix.
Un couple, c'est un monde qui recommence en pleine
connaissance du chaos par quoi il commença et de l'univers
qui l'entoure.
S'il y a méfiance, réserve, bref, si l'ombre d'un mensonge
flotte sur le couple, l'amour d'un couple reste un amour
d'attirance ou une union de nécessité et il est rétréci,
vulnérable, même s'il dure. un peu ou complètement. En tout
domaine le mensonge réduit, bayonne, muselle, brise, mais
l'amour répare tout si le mensonge avoué et accepté devient
une vérité dans le couple, car l'aveu du mensonge est preuve
d'amour tout comme l'acceptation du mensonge avoué est un
acte de pardon, donc d'amour. C'est pourquoi les époux
doivent avoir les deux amours: l'amour romantique et l'amour
évangélique.
15fev16 172C37
Face au mensonge généralisé de notre monde, la recherche
inlassable de la vérité est le seul trésor valable, pour
sortir de l’asservissement. La Vérité c’est que le monde doit changer’ dit la
Révélation d’Arès [28/7]. Percer la croute du faux,
devenu la névrose de notre temps, (normose [?]), pour
découvrir la Vie jaillissante, libre et
"Autre" ; l’Eau Bleue !Le Vrai
est un jardin dans le tête [Rév d'Arès ii/9]. Le
mensonge, comme la Vérité, est en nous et à
l’extérieur de nous. Mensonge, quand notre petite voix
intérieure dit non à ceci ou cela, et que je le fais quand
même.... Mensonge, lorsque j’accepte, à contre-cœur, une
norme collective x, y, z, qui me conforte dans la
vallée grasse [26/4] sans conscience, au lieu de
prendre les sentiers chevriers vers les
Hauteurs [25/4-5], qui me demande de chercher encore
et encore !
Ma première lecture de La Révélation d’Arès m’a
éclairée de façon décisive sur les mensonges et les
superstitions des religions. Un autre mensonge que j’ai
découvert très clairement au cours de mon expérience
et par l’expérience, est celui de l’agro-alimentaire. Je
m’éloigne peut-être apparemment de la spiritualité, mais
étant donné que l’on a un corps physique, il nous faut en
prendre soin, car sans la santé du corps, il est difficile
de partir à la moisson des épis murs ! Dans
le passé je souffrais de fatigue chronique et autre troubles
tels que vertiges invalidants, maux de tête, nausées.
Refusant les béquilles chimiques proposées par la médecine
dominante qui ne soignent pas mais soulage (ce qui peut être
nécessaire parfois) et camoufle le mal, je choisis de
prendre ma propre santé en main. Je cherche ailleurs.
J’ai commencé alors une révolution alimentaire
progressive, personnelle, qui me redonnais de
l’espoir de changement, et m’inspirais, il y a de cela
quelques années et se résume grosso modo en ceci. : "Que ton
alimentation soit ton unique médecine," disait Hippocrate,
"et ta médecine ton alimentation."
Permettez-moi de donner ici certaines références ‘phares’ de
personnes qui pratiquent ce qu’elles disent, et qui parlent
à partir de leurs expériences réussies, qui m’ont inspirées
dans mon parcours d’auto-guérison, pour les frères et
sœurs qui seraient intéressés par la question. Un tilt
[?] essentiel du retour à une santé par l’alimentation,
s’est faite en visionnant
(1 —) les (très nombreuses) vidéos sur you tube, de
Thierry Casasnovas, (site régénère, ou régénérescence).
2 — Une vidéo qui témoigne de la longue
expérience en la matière, d’Irène Grosjean : "La vie en
abondance". 3 — Les vidéos et le livre "Eat" ("Mangez"
en français) , de Gilles Lartigot, aussi très fouillés
et inspirants.
4 — Je trouve aussi le site "veg an ’bio" très éclairant.
5 — Le livre (poche) "L’enquête Campbell : Les aliments qui
tuent et ceux qui peuvent vous sauver la vie." des
professeurs T.Collin Campbell et Thomas M. Campbell, m’a
définitivement libéré du mythe
(encore un) qui dit qu’il est indispensable de manger
de la viande et des sous-produits animaux, pour être ‘fort’,
avoir de bons os, et être en bonne santé. Mensonge !
Le professeur Campbell, ayant vécu lui-même dans le
lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3) (comme vous, frère
Michel) des hautes sphères de l’agro-alimentaire, a refusé
de participer à ce mensonge médiatique organisé et a tout
fait pour dire la vérité au public selon ses moyens.
Pour faire très court : Les aliments frais (fruits et
légumes), si possible crus et biologiques, préparés à la
maison, (jus, smoothies, à la croque, salade) et céréales
germées (sans gluten ; ‘glu =colle), pains esséniens (pains
cuits au soleil !) et oléagineux, sont les seuls
aliments dont notre corps a réellement besoin.
Le reste est falsification de l’industrie alimentaire, des
mensonges, nocifs sur le long terme, acidifiant et
générateur de maladies. Il suffit de voir l’épidémie
d’allergies et de malaises en tout genre
aujourd’hui. L’agroallimentaire, là aussi, crée
de la désinformation pour brouiller les pistes. Mais pour
moi, il n’est plus question de revenir en arrière.
Le bien — être acquis est trop précieux [?]. Il me
permet de vivre une vie de plus en plus active au
service de la Vie. Oui, c’est fini les produits
laitiers, (addiction), fini la "glue" (blé) qui colle aux
intestins, (addiction aussi). Fini les produits
animaux en tous genre ! Mais quel mieux-être !
La vérité est là, dans le concret ! Résultat,
aujourd’hui, je me sens de plus en plus légère dans mon
véhicule-corps, plus joyeuse, l’esprit plus clair,
plus alerte, plus créative. Ce processus n’est pas fini, il
ne fait que commencer ! La fatigue chronique est un
vieux souvenir. Les douleurs articulaires disparaissent. Adame
va alors comme l’onde de la main à Ma Main, sur son chaume
bouillonne la moelle [Rév d'Arès xxxv/20]’. J’ai
l’impression de rajeunir. Je mange du vivant, du frais, du
sain, et c’est dé-li-cieux !
Je perçois que cela se rapproche fort probablement de la
nourriture terrestre, délicieuse, que le Créateur à prévu
pour Adame ; les aliments tels que la nature
l’a prévu, simplement.
Dernier détail de taille ! : J’ai compris que la transition
vers cette alimentation végétale ne peut se faire que
progressivement, avec mesure et patience, sinon, gare à
l’échec (Échec = crise de détoxination trop importante voire
insupportable) et au découragement.
Nos corps sont intoxiqués depuis bien longtemps, il faut de
temps à la matière pour revenir en arrière.
Pour changer le monde, il faut se
changer soi-même.
Pour devenir des hommes du temps qui vient, debout, il nous
faut devenir rayonnant, et en bonne santé !
Cela a été mon combat, la vérité qui m’était
nécessaire de découvrir et mettre en pratique. Cela me
permet aujourd’hui de vivre plus pleinement, au service de
l’Être, de la Vie, du Père de l’Univers.
Et de plus, sur ce plan matériel et empirique, donner
envie aux autres de se changer, (plutôt que subir
la maladie) , se prendre en main, et ainsi contribuer au changement
du monde vers plus de vérité et de joie !
Véronique C. la petite souris de Belgique.
Réponse :
Ma chère sœur Véronique, je suis heureux que le régime que
vous décrivez vous ait redonné la santé en faisant
disparaître tous les maux dont vous souffriez. Je connais
comme vous bien des personnes auxquelles ce régime ou
d'autres régimes ont permis de donner à la chair
la bonne santé dont elle a besoin.
Mais, en ce qui me concerne, l'essentiel n'est pas là.
L'essentiel est la pénitence, la pratique de l'amour,
du pardon, de la paix, de la libre
intelligence du cœur, même chez un homme ou une femme
peu regardant pour son régime alimentaire. J'ai depuis
quarante-deux ans connu des frères et des sœurs qui étaient
alcooliques, gros fumeurs, gros mangeurs et qui malgré leurs
problèmes de santé, car ils en avaient, sont devenus des
humains de Bien. et ceux d'entre eux qui nous ont
quittés ont trépassé avec une âme.
De plus, ce genre de régime ne réussit pas à tout le monde.
Je suis dans ce cas. Comme je fais depuis assez longtemps de
la tension artérielle je me suis soumis à des régimes
draconiens qui, certes, faisaient baisser ma tension, mais
me mettaient dans un état défavorable à ma mission. J'ai
maintenant 86 ans, j'en aurai 87 dans cinq mois, et je ne
travaille encore plus que douze à treize heures par jour,
mais j'ai travaillé dix-sept heures longtemps et il me
fallait des forces que les régimes que je suivais ne me
donnaient pas. Il n'y a rien à faire,:il faut des protéines
pour tenir le coup quand on est continuellement en surcharge
de travail. Je prends depuis vingt-quatre ans des
médicaments allopathiques contre la tension que je supporte
très bien et qui me maintiennent à un bon niveau. De plus,
la médecin a effectué sur moi en décembre 2014 une chirurgie
à cœur ouvert pour changer ma valve aortique fichue, ce qui
m'exposait à une mort subite très probable, et je ne peux
que me féliciter de ce que fait la médecine.
Voyez-vous, ma sœur, il ne faut pas parler trop vite de
mensonges dans ce domaines.Il y a des choses que la médecine
prescrit et qui ne conviennent pas à tout le monde, j'en
conviens, mais les médecins qui les ordonnent ne sont pas
pour autant menteurs. Ils ont leur pratique. D'autres sortes
de médecines ont les leurs.
Mais les prescriptions que vous donnez ici aideront
peut-être certains d'entre nous. Merci.
16fev16 172C38
J'ai le réalisme catholique, chrétien, que le pape François
vient de ré-affirmer au cours de son voyage. C'est du solide
! Vous, c'est du fragile !
Vous, vous n'avez que la foi, laquelle dans votre cas est
une illuminattion sans doute sincère mais dangereuse.
J'ai la morale chrétienne. Je suis agent des impôts et
j'exerce mon métier avec une honnêteté morale.
Et vous, exercez-vous votre soi-disant prophétisme à partir
de la vérité que professe la morale chrétienne, celle des
Évangiles, ou bien exercez-vous ce "prophétisme" dans la
folie d'une foi insensée ?
J'ai vérifié votre situation fiscale. Tout semble en règle.
On ne peut vous accuser de malhonnêteté ou d'enrichissement,
mais je me demande si votre folie n'est pas pire, beaucoup
plus périlleuse pour ceux que vous entraînez dans le
bas-monde des chimères.
Je ne perds pas mon temps à lire votre Révélation
d'Arès qui s'ajoute aux bibliothèques remplies depuis
l'Antiquité païenne des innombrables prétendus "messages" du
Ciel.
Et vous avez l'aplomb de traiter de mensonge tout ce qui
n'abonde pas dans le sens de votre discours.
F. du Centre
Réponse :
F ! Encore un anonyme !
Vous vous attribuez un "réalisme chétien", mais je crains
que vous n'ayez bientôt plus assez de foi pour distinguer
entre foi et morale. Vous avez probablement votre morale,
mais vous ne me semblez pas savoir ce qu'est la foi. La foi,
disait Jésus, quand on en a assez, gros comme un grain
de sénevé, c'est ce qui peut déplacer des
montagnes (Matthieu 17/20) ou
déraciner un mûrier et le replanter dans la mer (Luc
17/6), c'est-à-dire réaliser ce que les "réalistes"
comme vous qualifient d'impossible. La morale, c'est ce qui
peut déplacer un sens, comme donner à l'impôt le nom de vol
et au vol le nom d'impôt. Le fossé entre foi et morale est
très large et profond. Nous réussirons notre mission parce
que nous avons la foi, tandis qu'avec votre morale vous ne
sauverez pas ce monde de la catastrophe qui l'attend. La Révélation d'Arès, que je vous invite à
lire — comment rejeter une Parole qu'on n'a
pas lu ? — appelle l'homme au Bien, Qui seul le sauve.
Elle donne à l'acquisition de ce Bien le nom de pénitence.
C'est ce qui est déjà contenu dans Le Sermon sur la
Montagne. Lisez-vous Le Sermon sur la Montagne
(Matthieu chapitres 5 à 7) et surtout
l'appliquez-vous ?
Il n'est besoin que d'un court dressage des enfants pour
faire un catholique, ou un musulman, ou un juif, au lieu que
la naissance d'un pénitent et la création de son
âme sont lentes et difficiles, non parce qu'il est
difficile de passer par le "mond des chimères", lesquelles
me semblent plutôt de votre côté, mais parce qu'il est
difficile de passer du pécheur au pénitent. Il
faudra des générations (Rév d'Arès 24/2) pour
reformer une société d'humains de Bien enfin
libres (10/10) de la morale qui leur fabriquent
depuis de siècles religion et politique. Oh ! je n'ignore pas l'ambiguïté du concept de foi,
mais je sais qu'est irréparable le concept de foi
chrétienne, musulmane, juive ou autre quand elle est la
"propriété" d'une religion et qu'ainsi elle devient
obscurité et sommeil. C'est pourquoi La Révélation
d'Arès ne nous invite pas à devenir chrétiens
d'église ou musulmans de mosquée ou juifs de synagogue, mais
a prendre une autre voie, celle de la pénitence,
qui est toute simple.
16fev16 172C39
Merci, Nazih, pour cette belle photo [172C36] et son
commentaire.
Merci, frère Michel, pour votre belle réponse que vous avez
prolongée dans votre blog michelpotayblog.net.
Je vis mon couple dans cette forte intensité et ressens cet
infini bonheur proche de l'immortalité.
Merci de nous prêter vos mots pour parler de cet état
indicible.
Annie L.-J. d'Ile de France
Réponse :
Je ne peux qu'être doublement attendri par votre commentaire
puisque c'est à Arès qu'a commencé votre belle histoire
d'amour avec Bernard, à Arès qu'est née Aïcha. De tout cela
nous nous souvenons et tout cela nous l'évoquons, sœur
Christiane et moi, quand nos esprits s'en vont flotter à
reculons sur cette période héroïque d'une autre histoire,
celle du mouvement des Pèlerins d'Arès, dont vous avez été
des pionniers, vous Annie et frère Bernard, votre époux.
Vous avez été, tous les deux, soucieux de conserver et
d'affermir votre liberté de foi et d'action dans le sillage
de La Révélation d'Arès. Vous avez voulu penser et
faire selon votre conscience sans défaillir et vous l'avez
réussi. De la Parole d'Arès vous avez été pénétrés jusqu'à
la moelle et vous avez toujours compris, sans jamais en
douter, que suivre et enseigner La Révélation d'Arès,
c'est suivre la Voie du Bien, c'est
travailler à sauver le monde de l'empire du mensonge sous
lequel il vit.
Et votre amour à tous les deux est une force qui s'est
ajoutée aux autres forces nécessaires pour changer vos
vies et changer le monde.
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette nouvelle vidéo.
Je la trouve très bien. Elle peut être utilisée comme vidéo
de vitrine ou comme bref thème à l'écran intérieur du local
de mission, quand on reçoit des nouveaux.
17fev16 172C41
Votre entrée 170 appelle à une année 2016 sans rage, comme
si vous sentiez que cela allait de pire en pire.
Or, le monde va de plus en plus mal.
Voila le résultat d'une politique mensongère, voici une
vidéo (2.48mn) choquante d'une femme de 74 ans qui se fait
brutaliser, jeté à terre, menotté par des policiers. Il est
bien évident que si cette dame avait été la maman de l'un de
ses policiers, ils ne l'auraient pas touché. Voila jusqu'où
va le mensonge, il dresse les hommes contre eux, J'appelle
la Main du Père sur cette pauvre dame et toutes celles et
ceux qui souffrent des injustices du système du mal.
Et tout cela pour une barrière jeté à terre:
Elle a été arrêtée, mise au sol, menottée, emmenée au poste
de police et placée en garde à vue pour être
interrogée. Katia Lipovoï n'imaginait pas cette séquence
lorsqu'elle est allée manifester ce matin à proximité de son
domicile dans le quartier de Beaulieu avec d'autres
militants de son association. Tous protestent contre le
projet de la mairie qui prévoit l'abattage de 98 platanes
fragilisés par différentes tempêtes et coups de vent.
Elle regrette maintenant d'avoir secoué et fait tomber une
barrière de sécurité derrière laquelle les policiers se
trouvaient. D'où leur intervention. Son arrestation
spectaculaire a été filmée et photographiée par plusieurs
journalistes qui s'étonnaient du niveau de force employé
pour maîtriser un petit bout de femme sans grand danger.
"Pendant la garde à vue, explique-t-elle, ils ont voulu me
faire signer une déposition selon laquelle j'avais agressé
un policier. J'ai refusé en leur expliquant que je m'étais
simplement débattue parce qu'ils me faisaient mal." Elle
sera finalement relâchée à 17 heures avec une convocation
pour se rendre en avril prochain devant un tribunal qui
pourrait la condamner à payer une amende.
Votre entrée 170 appelle à une année 2016 sans rage, comme
si vous sentiez que cela allait de pire en pire. Le monde va
de plus en plus mal, voila le résultat d'une politique
mensongère, voici une vidéo (2.48mn) choquante d'une femme
de 74 ans qui se fait brutaliser, jeté à terre, menotté par
des policiers. Il est bien évident que si cette dame avait
été la maman de l'un de ses policiers, ils ne l'auraient pas
touché. Voila jusqu'ou va le mensonge, il dresse les hommes
contre eux, J'appelle la Main du Père sur cette pauvre dame
et toutes celles et ceux qui souffrent des injustices du
système du mal.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
J'ai pu visionner la vidéo, mais je n'ai pas pu la
télécharger.
Je pense qu'elle a été prise avec un smartphone et je l'ai
enregistrée en mp4, mais quand je veux la visionner une
fenêtre s'affiche disant "Ce format n'est pas pris en
charge." Je ne suis pas assez fort en informatique pour
l'afficher ici, par conséquent.
Que puis-je en dire ? Que je ne comprends pas que ce
capitaine de police ou de CRS (je ne sais pas les
distinguer) au lieu de tenter de calmer cette vieille dame,
petite et pas très costaud de surcroît, quoique
particulièrement excitée, l'agrippe et la maîtrise comme un
voyou violent.
Cela montre à mes yeux qu'il y a non pas ici mensonge, mais
caractère atrabilaire, en tout cas maladresse brutale chez
l'officier de police. Il y a sans nul doute aussi un manque
total de formation, car on peut être policier et être galant
homme tout en étant ferme. J'ai noté que les policiers moins
gradés autour du capitaine avaient vraiment l'air gêné,
notamment j'ai entendu les deux (un adjudant et un sergent)
qui, sur ordre du capitaine, ont passé les menottes à la
dame plaquée au sol lui parler gentiment tandis qu'ils la
relevaient et la conduisaient au panier à salade. Il n'y
avait pas que des brutes sur place.
Un pénitent doit aussi savoir aimer et pardonner
les policiers. Ce genre de fait divers est évidemment commun
dans notre mande brutal et ce n'est pas en portant des
accusation brutalement qu'on arrivera à quelque chose.
17fev16 172C42
Poussière, je ne sais rien, bien sûr, par rapport à
l'immensité de ce qui existe, mais dire je ne sais rien
est-ce exact ?
Je sais juste trois fois rien et trois fois rien c'est
quelque chose ! (voir l'humoriste Raymond Devos).
Par exemple "Je suis" est le Vivant dont j'émane, "Je
suis" m'appelle pour des noces avec le Bien
et non avec le lion de la nuit (Rév d'Arès vii/7)
et son animalité sauvage et brutale que je peux transcender
avec la pénitence. Noces avec le Bien
pour continuer ensemble la Création.
Pour cela "Je suis" me montre, pour que j'en
sorte, les multiples conditionnements que j'ai subis, ainsi
que mes semblables, de la part des structures religieuses ou
politiques dans lesquelles j'ai grandi; structures qui puent
comme des boucs et que leurs chefs qui sont le mensonge
du mensonge, affirment et veulent nous faire croire
qu'elles sentent très bon (xviii/9) et qu'il faut
les vénérer et leur obéir sinon..!
Heureusement existent l'Homme de Dieu, Michel,
et tous les rappeleurs du Vrai, justes
et doux, qui sont mis à l'épreuve par le mensonge et
l'outrage (Rév d'Arès 36/22). Mais toutes ces bouches
qui crient des mensonges, des blasphèmes et des insanités
(31/15) finiront par se fermer, noyées sous
l'avalanche de malheurs qu'ils auront déclenché ou si nous
ne nous découragerons pas, le petit reste grossira
d'auditeurs lassés qui auront soif de la Vérité, "lente et
constante quête" cette Eau Vive par vous renvoyée
(30/3). Marie-Hélène F du Limousin.
Réponse :
Voilà un commentaire qui est tout à la fois humble —
"poussière, je ne sais rien... — et triomphal —
"heureusement existent l'homme de Dieu... et tous les rappeleurs
du Vrai" — et je l'aime beaucoup. Merci pour lui, ma
sœur Marie-Hélène.
Hier soir je regardai un film racontant un épisode célèbre
de la vie de Martin Luther King, la fameuse marche de Selma.
Le film s'intitule "Selma", d'ailleurs. Vers la fin du film,
alors que King a reçu des renforts de tous les hommes de
religion, catholiques, orthodoxes, juifs, et qu'il fait une
marche avec eux sur le pont qui mène de Selma à Montgomery
en Alabama, il voit la police s'écarter pour les laisser
passer, mais il s'arrête, s'agenouille, prie quelques
instants, puis renonce à aller plus loin et retourne en
arrière. Les participants ne comprennent pas: "Pourquoi,
alors que nous allions gagner contre l'État d'Albama,
êtes-vous retourné en arrière ?" King qui, comme vous est
"poussière et ne sait rien" a été simplement prudent face à
son ignorance de ce qui pourrait se passer, parce que la
police s'était écartée mais n'était pas partie. Il a pensé
que les policiers pourraient intervenir quand le cortège
passerait à leur hauteur et il dirait plus tard: "Je préfère
voir mes frères déçus plutôt que blessés ou morts."
King montre ainsi qu'il est à la fois humble — l'humilité
est source de réalisme — et triomphal, car le seul fait que
les policiers s'écartent lui suffit. Il sait l'atmosphère
très surchauffée, il ne veut pas pousser ce qui serait
peut-être une provocation. Il considère avec sagesse qu'il a
assez gagné pour ce jour-là. Le fait est que cet épisode
montra un réel fléchissement de l'autorité d'Alabama envers
les noirs non-violents et que les bureaux d'enregistrement
des noirs comme électeurs s'ouvrirent enfin devant eux un
peu plus tard. King montra qu'il avait vraiment l'intelligence
du cœur et qu'il savait aimer, car ces policiers,
même égarés, étaient aussi des créatures de Dieu.
Vous êtes une sœur pleine de sagesse. Merci.
18fev16 172C43
J'est corrigé ma vidéo, frère Michel.
J'ai raccourci les temps entre les textes pour leur donner
plus d'unité et arrangé au mieux l'horizon marin http://www.dailymotion.com/video/x3sq7np_retrouver-le-bien-rev-d-ares-xxxiii-11_people
(on peut voir cette vidéo en 172C40 ci-dessus)
Ceci dit,
Étudier le mensonge peut aider à comprendre les
contradictions mais peut aussi le justifier.
C'est ce qui se passe bien souvent dans ce monde où
l'ambition, la concurrence, la compétition ont une si grande
place. Ce n'est pourtant pas dans la lumière que l'on peut
cacher, tromper ou manipuler les gens mais dans l'ombre. Le
mensonge trompe les autres et divise l'homme en lui comme
autour de lui. Des scandales éclatent ici et là c'est
inévitable. Quand la mensonge est démasqué et que la vérité
éclate, elle le fait généralement dans la violence et les
cris.
Si tout le monde décidait d'arrêter de mentir ou faire
semblant, je suis sûr qu'il y aurait une grande révolution
car beaucoup de système de profit et d'exploitation ne
pourraient plus fonctionner comme il le font actuellement.
Je parle ainsi et pourtant même au niveau social aussi petit
où je me trouve, dans l'échelle des degrés et des succès
auquel porte le monde [Rév d'Arès 2/20], je me suis
aussi pris en flagrant délit de mentir à une cliente la
semaine dernière alors que tonnait encore dans mon esprit
cette nouvelle entrée intitulée mensonge.
Cette cliente ouvre normalement son magasin à 10 h 30 et
arrive souvent en retard, cela m'oblige à repasser parfois
jusqu'à 3 fois : à 11h, puis 12h, 13h30. Jeudi dernier
je tente ma chance vers 11h30 et je la vois devant la grille
de son magasin toute rouge. Un vélo était attaché à sa
grille avec un antivol et elle ne pouvait l'ouvrir pour
rentrer. Elle racontait son histoire exaspérée aux
gendarmes, puis à la police, aux pompiers, par téléphone,
qui tous répondirent qu'il ne pouvaient rien faire étant
donné qu'elle est propriétaire et qu'il n'y avait pas eu
d’effraction. Les pompiers lui ont conseillé de trouver une
grosse pince pour libérer la grille en coupant l’antivol.
Exaspérée elle se tourne vers moi et me demande si je
connaissais quelqu'un qui a ce type de pince. Je connaissais
quelqu'un effectivement. Je lui demande : qu'allez vous
faire du vélo ? Elle me dit sur le ton du bon débarras, oh
il n'y aura qu'à le mettre là ! C'était contre le mur de la
ruelle adjacente. Alors, "window cleaner" lui a menti, les
lèvres pincées dans le menton, d'un signe de la tête et
l'air désolé : non ( je ne connais personne ). Le soir, j'y
pensais encore...
Le lendemain la cliente me dit que pendant qu'elle était
partie avec un ami chercher la pince en question, le
propriétaire du vélo était revenu le récupérer.
Avec le recul, je me suis dit que si la franchise avait pris
le pas sur la facilité j'aurais pu simplement dire au risque
de lui déplaire : si on arrive à libérer la grille,il faudra
rentrer le vélo dans le magasin en attendant que son
propriétaire revienne. Il perdra un antivol mais sera au
moins sûr de retrouver son vélo.
Les mensonges tissent le filet de l'oiseleur quand chacun,
du plus petit au plus grand en fait de même à l'infini pour
prendre sa revanche qui est un cercle tout aussi pervers que
celui de la vengeance sans fin et le monde peut
poursuivre ainsi jusqu' au péché des péchés.
"Le Mal a commencé par un mensonge", une tromperie. La
Parole exprimée au temps de Jésus était si vraie qu'il lui
suffisait de vouloir la guérison d'un estropié pour que
l'harmonie revienne et que la guérison s'accomplisse
instantanément. J'en suis encore bien loin...
En chemin sur la voie de la pénitence redonnée à
Arès, je crois que non seulement, la vérité c'est que
le monde doit changer (Rév. d'Arès 28/7), mais que
la vérité même y contribuera largement si tous en font
l'effort. Alors ce changement en Bien ressuscitera
la Vie et transfigurera notre existence.
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Oui, frère Guy, pourquoi avoir menti à cette personne ? Vous
pouviez très facilement lui dire la vérité, comme ceci :
"Chère Madame, si vous n'entrez pas le vélo dans votre
boutique pour que son propriétaire le retrouve, je ne vous
dirai pas qui peut vous prêter la grosse pince dont vous
avez besoin pour faire sauter l'anti-vol." Peut-être alors
vous aurait-elle répondu : "OK, je mettrai le vélo à
l'intérieur." Et si elle vous avait envoyé promener, vous la
quittiez sans avoir failli au devoir de vérité.
Ceci étant, je ne vous approuve pas, mais je vous comprends.
C'était une cliente, quelqu'un qui contribue à vos moyens
d'existence. Nous en sommes tous là, pour éviter d'aliéner
ceux dont nous avons besoin, nous tendons à leur mentir. Le
mensonge est souvent la conséquence de nos besoins. Mais il
faut l'éviter.
Ce qu'il fallait donc faire, c'était ne pas vous mêler de
cela. "Oui mais," allez-vous me dire, "elle m'a posé une
question." Là on entre dans un autre aspect du mensonge:
Faut-il absolument répondre à une question par une
information qui embarrasse ? Non. Au lieu de répondre à sa
question en mentant, vous deviez donner suite à votre raison
d'être et notamment d'être là comme laveur de carreau. Vous
deviez faire comme si vous n'aviez pas entendu et dire: "Bon
! Eh bien, je reviendrai tout à l'heure laver votre vitrine
quand vous aurez trouvé une pince." Ainsi, vous ne mentiez
pas.
Si une vérité aussi simple ne vous est pas venue à l'esprit,
c'est parce que pour vous comme pour l'immense commun des
mortels le mensonge est devenu banal, habituel, anodin.
"Pourquoi dans ces conditions aurais-je cherché une sortie
digne qui m'aurait évité le mensonge sans choquer personne
?" pouvez-vous penser. Cette sortie, il faut toujours la
chercher désormais. Cela entre aussi dans la recommandation:
Demande un délai pour la prière, attends que Je te parle
? (Rév d'Arès 39/2). Ce délai peut ne prendre que
quelques secondes pour en appeler à l'intelligence
du cœur (32/5), car c'est par elle que le Père
parle, dit la Vérité, en remplacement de
l'intelligence intellectuelle qui fait bon ménage avec le
mensonge.
18fev16 172C44
Ceci n’est pas un commentaire, mais une précision, pour
vous, frère Michel, car je me suis sans doute mal exprimée
[dans mon commentaire 172C37]. Je m’en excuse.
Merci de votre réponse tout à fait judicieuse, mais je suis
ennuyée que mon commentaire puisse laisser entendre que je
pense que les médecins soient des menteurs ou que telle ou
telle façon de se nourrir ou se soigner soit mieux qu’une
autre. Ce n’était pas ma pensée. Vous écrivez à
juste titre, ‘ ....les médecins qui les ordonnent ne sont
pas pour autant menteurs.’ Bien entendu !
Je pensais plutôt à la publicité et à la diffusion
médiatique générale en matière alimentaire, dont le fast
food, qui donne une information de régime
unilatérale. Les chemins alternatifs, autres, sérieux,
en matière alimentaire, pour une meilleure santé, étant
censurés.
Mais cela ne s’appelle peut-être pas mensonge ? Je pensais,
par exemple, à la vaste étude (presque inconnue) dite
"enquête Campbell", faite, entre autres pays en Chine,
durant les années 1970-80, qui démontre par exemple, que les
paysans ruraux qui ne se nourrissaient que des produits de
leurs terres, donc majorité de légumes et fruits, et qui ne
mangeaient du poulet qu’aux grandes occasions, qui ne
connaissaient pas les yaourt et fromage des pays
industrialisés, étaient en bien meilleure santé avec une
bonne résistance, (peu d’ostéoporose, de cancer, de diabète,
d'arthrose, et d'autres misères ...) par rapport aux
populations des pays industrialisés d’alors.
Je déplore donc le manque d’informations ‘ouvertes’ auprès
du public. Ce ‘silence’ est-il un mensonges ? Ceci étant
dit, et comme vous le rappelez bien, ‘l’essentiel est
la pénitence.’ Je suis bien d’accord. Il
vaut mieux être fumeur, alcoolique, ou mal informé et pénitent,
qu’être végétarien, sans amour et sans la pratique de
la pénitence telle que la comprend La
Révélation d’Arès.
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Je pense que ce message est quand même un commentaire, un
commentaire qui précise votre pensée et j'en suis très
heureux. C'est pourquoi je l'affiche.
Vous citez des articles qui vantent telle ou telle
alimentation "alternative" comme, je suppose, Mc Donald,
Coca Cola et quantité d'autres pourvoyeurs de mangeaille et
breuvages et vous demandez : "Cela ne s’appelle peut-être
pas mensonge ?"
Ces gens-là ne présentent pas leurs produits en prétendant
qu'ils sont plus sains que d'autres. Ils ne mentent pas en
disant que leurs produits sont délicieux. Je ne vais jamais
chez Mc Donald et ne bois jamais de Coca Cola. Toutefois,
personnellement je préfère les frites aux pommes de terre
bouillies, je les trouve délicieuses. Mais je me soumets aux
pommes de terre bouillies (de toute façon meilleures que les
courgettes bouillies, une horreur dont j'ai mangé des
hectares, il fut un temps, ai-je droit à une croix ?) que me
sert sœur Christiane au petit déjeuner, qui chez moi est un
repas complet (je ne dîne pas, je me couche le ventre vide).
Mais quand je suis en voyage, ce qui est fréquent, et qu'il
faut manger au restaurant, quoi faire ? Si la garniture est
de frites, je dis à sœur Christiane: "Il n'y a que des
frites, je mange donc des frites, il me faut la force de
tenir debout", elle fronce les sourcils, mais je me régale.
Est-ce un péché ? Qu'a-t-elle contre les frites ?
Êtes-vous aussi une anti-frite ? Pourtant, en Belgique,
c'est le plat national ! Des patates, de l'huile d'arachide
et un peu de sel ! On ne peut pas faire plus simple, plus
sain. Mais bon ! Je ne lis jamais "Santé", je l'avoue. Les
frites vont peut-être me raccourcir la vie... J'ai déjà 87
ans et depuis mon enfance j'ai mangé des tombereaux de
frites. Je ne suis pas encore mort, mais avec les frites ça
ne saurait tarder. Que le Père me pardonne !
19fev16 172C45
Bonjour prophète Michel,
En fait, je ne lis pas votre blog depuis longtemps..trop
compliqué pour mon esprit.
Mais j'ai une question à vous poser car Dieu dit : Ferme
le livre des siècles sauf Mohamed !
Bon ! mais j'ai 3 versions du Coran et il y a des choses que
je ne peux accepter.
Il me semble impossible que Dieu ait autorisé l'homme à
battre sa femme. Qu'en pensez-vous ?
Bonne continuation.
Patrick R. du Chesnay (Yvelines)
Réponse :
Vous avez trois versions du Coran — Je pense que vous
entendez par versions des traductions — et pour ma part j'en
ai vingt-sept en français, une dizaine en anglais.
La traduction que j'utilise le plus fréquemment est celle de
Régis Blachère, grand arabisant, non reconnue par l'Islam
pour diverses raisons.
Voilà le verset IV/34 de la Sourate "Les Femmes" traduit par
Régis Blachère avec les parenthèses de Régis Blachère
lui-même :
Les hommes ont autorité sur les femmes du fait
qu'Allah a préféré certains d'entre vous à certains
autres et du fait que [les hommes] font des dépenses sur
leurs biens [en faveur de leurs femmes]. Les femmes (vertueuses)
font oraison (qânit) et protègent ce qui doit
l'être (?) du fait de ce qu'Allah consigne (?). Celles
dont vous craignez l'indocilité, admonestez-les !
Reléguez-les dans les lieux où elles couchent !
Frappez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez
plus contre elles de voie (de contrainte) !
Allah est auguste et grand.
On voit très bien dans la traduction de Régis Blachère,
homme d'honnêteté scrupuleuse, les difficultés qu'il y a
pour comprendre tout le verset, même en arabe, mais les mots
"Frappez-les !" se retrouvent dans toutes les traductions.
Qu'en pensé-je ? J'en pense que pas plus que la Bible n'est
pure et pas plus qu'on ne peut la lire, si l'on n'en retire
pas les livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12), le
Coran n'est pur. Selon moi le Coran contient des hadits qui
ont été mêlés à la Parole de Dieu au mompent de la
transcription sous le califat d'Uthmân (ou Othmân) ibn
Affân, car le Coran avait été conservé par la seule mémoire
humaine jusque là et des hadiths y avait été mêlés alors.
Tout comme vous, je ne crois pas que Dieu demande aux hommes
de "frapper" leurs femmes en aucune circonstance
D'ailleurs dans la même Sourate "Les femmes", verset 19, le
Coran dit :
Comportez-vous correctement avec elles (vos femmes).
Si vous avez une aversion pour elles [sachez qu']il se
peut que vous ayez une aversion pour une chose en
laquelle Allah met un grand bien !
19fev16 172C46
Merci, frère Michel, pour cette entrée sur le thème du
mensonge qui, je pense, devrait avoir quelques vertus
pédagogiques préservatrices.
Le mensonge est une tentation insidieuse qui vient "s'offrir
innocemment" à l'intellect parfois sous la forme de jeu
sociétal, ou même comme nécessité protectrice
compassionnelle (cacher pour ne pas faire de peine), ou
encore comme stratagème solution pour atteindre les
objectifs permettant de satisfaire les désirs et les
ambitions.
C'est une calamité majeure pour l'humanité. Il est la source
de bien de ses tourments, car outre le mal, la souffrance,
l'injustice, qu'il peut rechercher et produire
volontairement, il provoque inéluctablement une rupture de
confiance. qui empoisonne et irrite la vie sociale tout en
se répandant contagieusement par mensonges répercutés
inconscients.
Cette rupture de confiance dans la relation à autrui se
manifestera chez les trompé(e)s plus ou moins tardivement,
lors de la découverte de la tromperie; mais elle est
immédiate pour la conscience du (de la) trompeur(se) avec
pour conséquence de sacrifier son âme, d'être
alors obligé d'opérer en dehors de la simplicité et de la
joie de la franchise heureuse et pacifiante, pour développer
des stratégies adaptées correspondant à l'apparence de
vraisemblance de chaque mensonge. C'est le début de l'enfer
du mensonge à soi même, de la perte de la non dualité et
l'impossibilité de vivre harmonieusement pour n'atteindre
que des satisfactions et plaisirs matérialistes, égoïstes,
pervers, flattant l'orgueil, la vanité, la jouissance
dominatrice.
Les docteurs de l''église proposent la confession pour
soulager les consciences, s'arrogeant indûment un pouvoir de
pardonner, en exigeant de leurs fidèles, qu'ils leur
confient régulièrement leurs bassesses.... entre deux
absolutions ! Mais le pardon n'a que faire d'un
intermédiaire: il ne peut porter de fruit que dans une
confiance retrouvée par le dialogue sincère des cœurs entre
le(la) menteur(se) et le(s) trompé(e)s. Comme Dieu nous le
rappelle dans le Père de l'univers : pour que
nous puissions pardonner et recevoir pardon.(Rév d'Arès
12/4).
La Parole donnée à Arès. nous alerte clairement : Ils (les docteurs, théologiens ou idéologues) louent les
princes et les chefs de leur rebelles, sachant comment
tromper les uns, comment complimenter les autres, ils ont
réponse à tout,
ils sont le mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7).
Je ne pardonne pas les péchés; Mon Salut n'est pas au bout
du pardon mais au bout de la pénitence ; Je ne pardonne
pas le pêcheur; Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur
(Rév d'Arès 30/10).
Le Christ n'écoute pas les aveux des pêcheurs, Il les
appelle à la pénitence, Il attend qu'ils ne pêchent plus,
Il leur montre Ses Plaies sanglantes, Ses Sarments blessés
étendus devant eux pour qu'ils Les pansent, pour que Mon
Jour illumine le ciel au dessus d'eux (Rév d'Arès 30/16).
Rappelons nous qu' avant d'être parole et action, le
mensonge conscient est d'abord pensée(s) intellectuelle(s),
et c'est celles-ci qu'il est indispensable de contrôler et
purifier, de fraterniser, de rendre pénitentes en
les expurgeant des intentions douteuses, pour que notre
parole ne serve pas à flatter, dissimuler, ou leurrer, mais
qu'elle reste en phase avec Celle de Dieu Qu'il faut
imprimer en soi, tout en pratiquant avec bonté la mesure,
la patience et la piété.(Rév d'Arès 39/3).
Sans oublier que dans ce monde marchand, publicitaire,
corrupteur, et "communicant", abondance de paroles n'est pas
abondance de sagesse, ni de bienfaisance, mais plus souvent
manipulation, à trier soigneusement avant de l'intégrer et
la transmettre.
Le mensonge est une drogue psychique doucereuse qui peut
conduire à des addictions graves, mortelles pour l'âme.
Chacun(e) doit et peut avec volonté et lucidité résister à
sa tentation, et le cas échéant s'en désintoxiquer le plus
rapidement possible, pour soi même bien sûr, mais aussi pour
enrayer le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) et
faire changer le monde dans la direction de la polone
(xxxix/12)
Dans la Vie, la Vérité, et l'Amour du Père. Louange à Dieu.
Bien fraternellement
Dominique C.du Limousin
Réponse :
Oui, le mensonge est une "drogue psychique". Ça ne veut pas
dire grande chose, mais à notre époque c'est une façon
acceptable de décrire le mensonge moderne
Merci pour ce commentaire qui m'a beaucoup intéressé.
19fev16 172C47
Votre entrée précédente sur la non-dualité ne cesse de
produire ses volutes enchantées sur ma vie spirituelle.
C’est comme si ma pensée avait reçu de votre part un feu
vert. Ah ? On peut aller jusque-là ? Trop bien ! Quelle
grandiose Cohérence !
De la non-dualité au mensonge c’est comme si pour moi vous
retourniez le miroir, dévoiliez l’envers du décor. Car la
dualité, au fond, n’est-elle pas le
mensonge au Soi ? Le mensonge ontologique, si je puis dire ?
Non un mensonge au sens courant de contre-vérité mais celui,
au sens primordial, de se détourner de soi dans la plénitude
spirituelle, et donc de s’éloigner de la Vérité
sur une mer sans rive [Rév d'Arès i/1], non le
mensonge d’un individu particulier mais celui de toute
la race qui se laisse encore et toujours séduire par
ce détournement ? Au fond, une sorte de " péché
originel" (172C1) qui ouvre la porte au péché légion,
collectif, dont le mensonge et, avec lui, à tous les maux de
la terre ? La fameuse boîte de Pandore.
Au départ, et selon votre distinction, ce ne fut pas à
proprement parler du mensonge puisqu’Adam, même prévenu par
le Père, ignorait les conséquences de son choix. Mû par son
désir de noce avec le lion de la nuit (qui) entre
dans sa cuisse (Rév. d’Arès vii/07), la contre-vérité
d’essence qu’il mettait en acte n’était certainement pas
lucide. Pour autant, peut-on parler d’une "simple" erreur ?
Dites-moi ce que vous en pensez, peut-être que je délire.
Quoi qu’il en soit, ce détournement intentionnel de notre
nature divine eut les conséquences vertigineuses et funestes
qu’on sait : l’Histoire. Le bruit entre dans la tête
d’Adame comme le sable, le bruit vient dans l’homme
(Rév d’Arès vii/8). Dès lors, notre entendement est détourné
du vrai, porte le "mensonge ontologique" comme
une tare (Rév d’Arès 2/12) qui fut effacée pour
Jésus seul a priori. Du bruit saigne le compte
(vii/10). Fatalement contaminé, notre langage
contamine toute la Création autour de nous (vii/09).L’œil du dehors cherche à hue et à dia des
solutions au mal en dehors de lui, il ne voit plus les fleurs
de la Création avec l’œil du dedans, il les compte
(ii/10), nous réduisant au bout du compte à pas grand
chose (un nain) et nous exposant à la mort,
inévitable aboutissement de "l’usure de soi", d’aller à
contre-courant de la Vie. Le compte creuse l’homme,
l’homme (devient) un nain. Le compte creuse l’homme mort
(xi /4).
L’humanité en est encore là. Nous tombons tous dans la
réalité duelle dès notre naissance comme Obélix dans la
potion, mais à l’inverse de cette dernière, notre réalité
nous dépouille de nos "pouvoirs magiques", neutralise nos
dons divins et nous animalise avec empressement pour être
"bons pour le système", "aptes au service terrestre", dont
la finalité semble n’être autre qu’un brave petit soldat du
système, avec la mort comme "récompense", voire
consécration, "repos éternel" après une vie "bien remplie".
Et au suivant ! N’y a-t-il pas envers l’enfant naissant une
forme de mensonge de l’espèce humaine tout entière à lui
cacher sa vraie nature, ses possibilités infinies de pénitent
? Le désir de noces a-t-il jamais cessé
dans la descendance d’Adam, entretenu par la
tentation, la passion, les fleurs du monde mais
aussi et surtout par le mensonge des prêtres et le mal
que secrète leur race dans tous les siècles (8/03).
L’advaïta Vedanta appelle maya (illusion) la réalité de ce
monde, parfois considérée comme le rêve de Dieu. Un rêve
dont seul l’homme, par son identité de nature avec le
Créateur, peut s’éveiller. J’ai beau savoir qu’il est
illusoire, ce monde, que nous ne vivons qu’un rêve qui
cache la nuit de l’Être (Rév. d’Arès ii/14),
je suis bel et bien dedans et le choix d’Adam poursuit en
moi, à travers moi, comme à travers tous mes frères humains
ses effets délétères et m’entraîne vers ma mort, même si
heureusement j’ai mis à ce déterminisme funeste le frein à
main de ma pénitence et le frein à pied de ma moisson,
et que j’ai pris une autre direction en suivant le prophète,
pour qu’un peuple finisse lui aussi par nous suivre.
Que j’ouvre radio, télé ou ordi, hop ! le bruit du
monde m’assaille aussitôt. Regardez-les, tous ces excités,
comme ils glosent avec délectation sur la "déchéance de
nationalité", sur le "changement ministériel, sur "les
élections de 2017", sur "les primaires", sur le sort "des
migrants", sur les nouvelles facilités du code du travail,
etc. Tu parles ! Tout ça serait tellement plus simple dans
la plus absolue liberté et dans l’amour. Comme si ces
choses-là étaient de la dernière importance alors que la jument
du soleil (Rév d’Arès xix/15) le vaisseau
terrestre, poursuit sa course folle vers le péché des
péchés (38/02). Un superlatif qui en fait aussitôt
mieux comprendre un autre, le mensonge du mensonge
(32/7), utilisé dans La Révélation d'Arès à
propos des docteurs (intellectuels, ministres,
financiers, juges, médias, grands serviteurs de l’Etat…).
À porter l’attention de tous sur l’insignifiance, comme si
c’était d’une importance vitale, ces zéleurs (Rév
d’Arès xxvi/18) emplissent de vent les têtes faibles du
peuple (Rév d’Arès 23/04). Ces grands prêtres du
système entretiennent le mensonge ontologique millénaire, la
dualité coûte que coûte : "Je ne crois qu’à ce que je vois
au dehors de moi, je crois à mon corps, ma pensée, la
matière. Par là, ils sont bien le mensonge du mensonge.
J’ai vraiment de plus en plus de mal à écouter leurs pépiements
(32/7), il me manque le détachement immense de la
non-dualité. Alors je rumine. Sans récriminations, sans
fulminer. C’est Nietzsche qui disait qu’à l’homme moderne
manque "une faculté qui exigerait presque que l'on ait la
nature d'une vache et non point, en tous les cas, celle d'un
"homme moderne": j'entends la faculté de ruminer..." Eh oui,
les vaches au moins ne se tirent pas la queue entre
elles pour mugir (xxxv/2) sans cesse la même chanson
du changement qui ne vient jamais ! Je rumine
: "L’Etat ne serait-il pas l’idole la plus monumentale que
l’homme ait jamais créée ? Le super-totem élevé à la dualité
? Le bastion du mensonge ? Son camp retranché ?"
L’histoire humaine démarre en tournant le dos au Père, par
un "mensonge ontologique", plus ou moins conscient, au Soi.
Parce que l’époque peut désormais comprendre ces choses
cachées depuis la fondation du monde (Matthieu
13/35), il n’est pas étonnant qu’elle ait augmenté
son niveau de bruit à un point tel que la Vérité
soutenue par un homme isolé, le prophète, et par
le petit reste qu’il rassemble [Rév d'Arès
24/1], peine à être entendue. Pour le dire
trivialement, la Vérité prend tellement à
contrepied toutes les âneries que débitent à longueur de
journée les "gens importants" de ce monde qu’ils n’ont
pas envie de passer pour des cons. Quitte même à être plats
dans la fosse (xxvi/18). Pas étonnant donc que
l’époque ait fait du mensonge "la plus fréquente forme du
péché", c’est, en effet, de son point de vue, le meilleur
brouillage. Mikal est fort dans le Vrai (Rév d’Arès xxviii/21).
Quel dérangement !
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Vous me dites, frère Claude : "Au départ, et selon votre
distinction, ce ne fut pas à proprement parler du mensonge,
puisqu’Adam, même prévenu par le Père, ignorait les
conséquences de son choix. Mû par son désir de noce avec
le lion de la nuit (qui) entre dans sa cuisse
(Rév. d’Arès vii/07), la contre-vérité d’essence
qu’il mettait en acte n’était certainement pas lucide. Pour
autant, peut-on parler d’une "simple" erreur ? Dites-moi ce
que vous en pensez."
J'en pense ce qui est écrit dans la Genèse et dans La
Révélation d'Arès :
Dans la Genèse, ce n'est pas Adam qui ment, mais le
serpent (Genèse 3/4-5). La faute d'Adam est certes
une conséquence du mensonge du serpent, mais sa
vraie faute, sa faute spécifique, est d'un autre ordre.
C'est son rejet de la Parole du Père.
Le Père a dit à Adam, comme le rappelle le serpent :
"Vous n'en mangerez pas (du fruit de cet arbre-là,
c.-à-d. du Dessein que j'ai conçu pour vous)
et vous n'y toucherez (même) pas ; sinon vous mourrez
(=vous deviendrez mortels)." (Genèse 3/3). Adam
rejette cette Parole, n'en tient aucun compte.
Dans La Révélation d'Arès la chute est
racontée autrement (Rév d'Arès 2/1-5), mais on en
revient, dans la parabole génésiaque comme dans le récit de
la Parole d'Arès, au rejet du Dessein du Créateur.
Le premier mensonge par lui-même est celui du serpent,
lequel n'est évidemment qu'une image, le serpent
n'est autre que la conscience d'Éve et d'Adam, c'est par
elle, à qui vient d'être donnée la liberté, que
commence le mal. Le mensonge du serpent est le
mensonge qu'Adam se fait à lui-même, quand il se dit quelque
chose comme: "Je fais fi du Bien, du Dessein
du Créateur, je me crée mon petit bien à moi, et pourquoi en
mourrais-je ? Dieu a voulu me faire peur." Il ne s'agit
pas d'une "simple erreur", mais de sa volonté délibérée de
vivre autrement que le Père ne l'a prévu pour lui. De fait,
Adam meurt — Adam est un groupe humain
déjà existant, un peuple, non un individu —. Adam
qui a été créé pour la perpétuité à l'image et
ressemblance de la Puissance créatrice, passe
(probablement à nouveau, car il avait sans doute été mortel
avant d'être créé spirituel) par la fosse(Rév
d'Arès 2/1), mais c'est une autre histoire... notre
Histoire.
Ceci dit, voilà un très beau commentaire, mon frère Claude.
Je le lis avec grand plaisir. Merci pour lui.
19fev16 172C48
"Là où la légèreté nous est donnée, la gravité ne manque
pas".
(Maurice Blanchot, écrivain).
Je ne sais pas si cette citation est bien appropriée pour
cette entrée sur le mensonge. Mais cette citation me parle
par rapport à cette entrée qui suscite en moi une certaine
gravité émotionnelle.
Je crois que chacun pourrait être intarissable comme chacun
pourrait être totalement silencieux.
D'habitude, cher Frère Michel, dès qu'apparaît une nouvelle
entrée dans votre blog, cela me procure une immense joie.
Joie qui perdure dans le temps...
Mais là, avec cette entrée sur le mensonge, il y a comme une
sorte de "tristesse" au fur et à mesure que passe le temps.
Est-ce aussi parce que je relis, avec "moins de légèreté",
votre entrée sur le mensonge ? En effet, je ressens une
certaine gravité à travers ce que vous nous dites, Frère
Michel. Cette gravité qu'est le mensonge, la source de tous
les drames humains.
Aussi, avec cette entrée "Mensonge", je suis surpris que
vous n'ayez pas abordé plus tôt ce thème. Est-ce alors votre
grande sagesse ou bien, est-ce notre lenteur à changer, à
évoluer ? Qui fait que, pour nous aider, vous vous limitez,
avec mesure, dans le fait de ne pas aller trop
vite dans votre enseignement, afin que nous
puissions vous suivre plus facilement ? Probablement. Dans
ce cas, on ne peut que vous remercier pour votre immense
sagesse, cher Frère Michel.
Tous, nous connaissons cette fameuse phrase : "Que celui qui
n'a jamais menti jette la première pierre !"
Par sa force à exister dans le monde, à nous envahir et à
nous "posséder" très tôt, le mensonge pèse dans notre vie de
tous les jours. Il est tristement vrai que nous sommes
arrivés à ne plus pouvoir contrôler le mensonge.
Aussi, il est vrai, je le crains, qu'il n'y a plus grand
monde qui cherche à corriger ce travers qui est en chacun de
nous... Est-ce pour cela que le mensonge s'apparente à une
normalité commune chez tout être humain ?... C'est une
question de conscience pour laquelle tout homme devrait se
poser, afin d'éviter que ne pleuve le péché des péchés
[Rév d'Arès 38/2]. Cette prise de conscience devrait
nous aider à ne plus jamais mentir, de même que nous ne
devrions jamais avoir le plus petit jugement au fond de
notre tête [36/16].
Nous sommes tous bel et bien concernés par le mensonge, de
près ou de loin. Nous sommes tous (à des degrés divers)
passeurs et générateurs de mensonges.
Toute personne soucieuse de changer sa vie en
Bien devrait commencer par cesser de mentir et de se
mentir. C'est l'évidence même !
Oui, je crains que l'homme ait perdu ou alors perde le souci
de se corriger du mensonge.
Cette entrée qui nous parle du mal, provoqué par le mensonge
en général, il est indispensable que nous en mesurions toute
la gravité et que l'on s'en imprègne durant toute notre vie.
Le mensonge est bel et bien à l'origine de tous les malheurs
pouvant exister sur terre. Bien sûr, je ne me considère pas
être plus menteur qu'un autre, mais le mensonge est une
réflexion qui m'interpelle souvent.
Par exemple : Le menteur rassure le mauvais [Rév d'Arès
iv/6]. Eh bien, je ne veux plus être ni ce menteur
ni ce mauvais !
Oui, il n'existe pas de gros ou petit mensonge. Tout
mensonge est un mensonge. De même, si je fais du mal à
l'encontre de quelqu'un, cela reste un mal, une souffrance
que je provoque car, par la suite, cela a des répercussions
jusqu'à l'autre bout de la planète. Chaque mensonge, comme
le mal que l'on fait alors, se démultiplie et ne cesse de
retomber au hasard sur tout être humain, le bon comme le
mauvais.
Il existe cette phrase que je trouve terrifiante à entendre
: "Il ment comme il respire".
À l'inverse, faisons exister cette phrase : "Il dit (ou
bien, il vit dans) la Vérité et le Bien comme il respire
!"...
Je pense au commentaire (172C19) de notre frère Alain Le B.
d'Ile de France. Nul doute que le juge et l'élève en
question se souviendront toute leur vie de ce professeur
qui, au tribunal, aura été exceptionnel et si exemplaire
dans sa foi, qu'est notre frère Alain Le B.
En cessant tout mensonge on contribue à faire avancer le
Bien. On restaure la Vérité à travers le monde... On fait
sortir le monde des ténèbres. Que l'on en ai conscience ou
non. Parfois, cela pose un terrible dilemme. Mais il est de
notre devoir de ne jamais mentir. Je pense à cet exemple
héroïque où, durant les années 40, pendant l'occupation
allemande (en France et ailleurs) un Juste choisit de garder
le silence afin de protéger quelques Juifs qu'il cache sous
son propre toit. Oui, ce Juste préfère garder le silence
plutôt que de mentir, malgré le risque énorme de se faire
tuer, lui et toute sa famille, face à l'officier nazi qui
veut savoir où sont cachés les Juifs dans la maison du
Juste...
Le mensonge est un sujet qui doit tous nous préoccuper,
sérieusement. Jusqu'à la fin de notre vie... Sans pour
autant tomber dans une forme de névrose obsessionnelle...
D'ailleurs, je pourrais aussi évoquer "les menteurs
invétérés" que notre société a engendrés, quand ce n'est pas
une forme de pathologie mentale reconnue et dont les médias
nous relatent à l'occasion... Conséquence de notre monde
bien malade, qui est bel et bien englué dans le mensonge
sans limite...
Avec cette entrée sur le mensonge, il ne s'agit pas non plus
de vouloir "s'épancher" dessus, d'y écrire son petit
commentaire, juste le temps que durera cette entrée de blog
sur le mensonge...
Comme pour la pénitence, le mensonge doit être un sujet de
préoccupation majeure. Pour toute la vie.
Le mensonge est apparu tel un cauchemar dans le Jardin
d'Eden. Un paradis de rêve qui s'est évanoui avec Adam et
Eve...
Depuis ce temps, le mensonge ne cesse d'exister, de
proliférer, au quotidien, à travers les médias, entre les
humains. Comment s'étonner alors que le monde dans lequel
nous vivons soit devenu un monde de catastrophes, un monde
de cauchemars... Cessons de mentir !
Nous savons parfaitement que tout conflit à pour origine un
mensonge... Et nous savons tous jusqu'où peuvent aller des
conflits... Dans l'horreur absolue.
À travers sa pénitence on finit par ressentir plus de
souffrance que de colère chaque fois que l'on subi ou
constate un mensonge, une "blessure"... Bien évidement,
cette souffrance est plus violente encore si j'en suis
responsable... Il y a une souffrance que je prends, que je
partage avec l'autre... Je sais aussi que c'est une
souffrance dûe à mon inchangement, par l'inchangement de
tous.
Notre monde ne s'indigne même plus, ou si peu, face au
mensonge généralisé.
Le mensonge est devenu une pratique tellement courante et
ordinaire que, bien souvent, l'Homme n'y prête même plus
attention. C'est grave !
D'ailleurs, l'Homme devient sourd, sourd à toute Vérité...
"L'homme sourd, je crie dans son oreille !".
Pourtant, le jour où l'on sent à l'intérieur de soi que
notre pénitence vit, quelle devient d'une façon, naturelle
et progressive, alors je ne vous dis pas le Bonheur et le
bouleversement que cela peut provoquer dans sa petite
tête... !
Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine,
comme on le croit trop souvent. Bien au contraire, ce sont
le Bien et la Vérité qui sont de nature humaine. Si
seulement le mensonge pouvait nous préoccuper comme on se
préoccupe de notre petite apparence, de notre petite santé,
de notre petit confort, de notre petit statut social etc.
Certes, l'un n'empêche pas l'autre. Cependant , j'ai
l'impression que dans notre vie de tous les jours, une chose
empiète toujours un peu sur une autre chose. Toujours ce
menteur qui rassure le mauvais...
Sur mon terrain, j'admire un instant mes poules et mes
canards qui picorent, qui boivent, qui grattent de leur bec
et de leurs pattes le sol tout en se dandinant. Bonheur
simple, naturel et vrai. Rien d'artificiel dans ce spectacle
qui m'amuse et m'émeut.
Voilà, aussi, je ne voudrais pas terminer mon commentaire
sans vous dire toute la tendresse que je porte pour vous
deux, Frère Michel et Soeur Christiane bien aimés. Je suis
particulièrement ému en lisant le passage où vous dites,
Frère Michel, à votre chère et tendre épouse soeur
Christiane : "Je vous aime". Là vous pensez lui mentir,
parce qu'il n'y a pas de mots assez forts pour pouvoir
exprimer toute l'émotion ressentie dans cette amour
incommensurable que vous portez à votre chère épouse Sœur
Christiane. Suite à cela, j'ai souri de tendresse et aussi
de tristesse en vous sentant démuni de mots pour pouvoir
exprimer cet Amour incommensurable que vous éprouvez pour
votre tendre épouse, Sœur Christiane. J'imagine alors que
vous savez aussi exprimer l'inexprimable dans la relation
qu'il peut y avoir dans un couple. Ce sont toutes ces choses
qui passent par des regards et qui peuvent traduire tout
l'amour romantique.
En effet, il y a des regards d'amour romantiques qui peuvent
être d'une telle force de Beauté, d'une telle
profondeur d'âme, que même les plus belles paroles
d'amour romantiques prononcées par la bouche n'égaleront
jamais en intensité dans ce qui transparaît alors à travers
le regard entre un homme et une femme qui s'aiment d'un
amour romantique infini. Je pense, sans trop me tromper je
l'espère, (car ne connaissant pas encore ce Bonheur
suprême...) que c'est tout simplement l'expression de deux âmes
qui s'aiment intensément, qui fusionnent dans une seule chair,
car ils ne forment plus qu'Un à travers le couple.
Je pense également que le regard (entre deux personnes qui
s'aiment d'amour romantique) est aussi une des plus belles
façons de pouvoir exprimer, pudiquement et silencieusement,
cette phrase : Que leurs cris de Bonheur ne percent pas
les murs [Rév d'Arès 9/7].
Est-ce aussi pour cela, qu'au début, quand deux personnes
"tombent amoureuse", elles ont parfois bien du mal à croiser
leurs regards, en plus d'être timides. L'amour romantique ça
peut être tellement troublant !
En revanche, ce dont je suis certain, c'est que lorsqu'on
"tombe", parce qu'on est amoureux, alors il faut vite se
redresser, se remettre debout ! La douleur n'en sera que
plus brève. Et que cessent mes pleures et mon
tremblement ! [Rév d'Arès 1/1].
Bref ! Pardon si je termine mon commentaire sur un humour un
peu décalé... ! (sourire).
David B. patati et patata du Limousin.
Réponse :
Je suis surpris et troublé, quand vous me dites : "...
"Mensonge", je suis surpris que vous n'ayez pas abordé plus
tôt ce thème. Est-ce alors votre grande sagesse ou bien,
est-ce notre lenteur à changer, à évoluer ?"
La Vérité à respecter et donc son contraire: le mensonge
à bannir, ne sont-ils pas tous les deux implicites
dans la pénitence ? La Vérité est
implicite dans l'amour du prochain, car si j'aime
mon prochain, il va sans dire que je ne peux pas
lui mentir ! Il m'aurait donc également fallu, selon
vous, "aborder" depuis longtemps, les thèmes de la
méchanceté, de la violence, du meurtre, du vol, de
l'injustice, etc. qui, comme le mensonge, sont contraires à
l'exercice de l'amour, lequel implique la douceur,
le respect de la vie, l'honnêteté, la justice, etc.
Peut-être avez-vous raison... Peut-être ce qui m'est évident
n'est-il pas évident pour tous.
Vous dites aussi : "Tous, nous connaissons cette fameuse
phrase : "Que celui qui n'a jamais menti jette la première
pierre !" Vous brodez sur une autre phrase de Jésus qui est
: Que celui qui n'a jamais péché jette la première
pierre ! dans l'évangile de Jean 8/7
(histoire de la femme adultère qu'on va lapider). Certes,
mentir est pécher, mais pécher n'est pas
que mentir, loin de là, c'est commettre n'importe quoi qui
s'oppose à l'avènement du Bien. Oui, frère David, vous avez raison, "tout mensonge est
un mensonge," mais pourquoi ajouter "De même, si je fais du
mal à l'encontre de quelqu'un, cela reste un mal", car le
mensonge est un mal. Le mensonge et le mal, c'est tout un.
Vous dites aussi et cela m'intrigue : "Le mensonge comme le
mal ne sont pas de nature humaine, comme on le croit trop
souvent. Bien au contraire, ce sont le Bien et la
Vérité qui sont de nature humaine." Je ne vois pas
ça ainsi. Pour moi le mensonge, qui n'est pas distinct du
mal, car il est un des agents du mal (pourquoi faites-vous
là encore ce distinguo ?), est tout à fait, je dirais même
spécifiquement, "de nature humaine" car aucun animal ne
ment, alors que l'animal peut être méchant, violent,
criminel, égoïste. Par contre, "le Bien et la Vérité"
sont de nature divine et par notre pénitence nous
travaillons à en retrouver l'image et ressemblance
(Genèse 1/26-27).
Mais rien de tous ces à-peu-près ou erreurs n'est grave,
parce que sont très belles beaucoup de choses que vous dites
aussi, comme : "Il existe cette phrase que je trouve
terrifiante à entendre : "Il ment comme il respire". À
l'inverse, faisons exister cette phrase : "Il dit (ou bien,
il vit dans) la Vérité et le Bien comme
il respire !"
Et quand vous dites : "Il y a des regards d'amour
romantiques qui peuvent être d'une telle force de Beauté,
d'une telle profondeur d'âme, que même les plus
belles paroles d'amour romantiques prononcées par la bouche
n'égaleront jamais en intensité dans ce qui transparaît
alors à travers le regard entre un homme et une femme qui
s'aiment d'un amour romantique infini," je suis muet
d'émotion.
Merci, mon frère David, pour ce très beau commentaire.
19fev16 172C49
La seule chose dont je suis certaine, absolument certaine,
dans ma vie est que La Révélation d'Arès n'est pas
du tout, du tout un mensonge.
Elle incite à devenir quelqu'un de bien, de bon
dans ce monde du début à la fin. Où est le mensonge, où est
le mal, quand on incite l'homme à devenir un être bon
?
Il y a plus de vingt ans que j'ai lu La Révélation
d'Arès, et pour moi, ce fut immédiatement une
évidence que cela venait de Dieu.
Merci, mon Frère, d'avoir dit toujours la Vérité.
Quelle chance de la connaitre durant ma vie et j'essaye de
la faire connaitre à mon tour depuis près de vingt ans pour
donner une chance aussi de la connaitre à d'autres.
Dieu pour me remercier de ma confiance, après que je me fus
mortifiée pour mon père, m'a envoyé un ange accompagné de
mon père. Ce fut un moment que je n'oublierais jamais.
Je veux contribuer à un monde meilleur. Voilà ma vérité.
Je pose une question à celui qui doute : Quelle vérité
veux-tu donner à ton existence ?
Merci encore, mon Frère, de nous faire connaitre la
Vérité.
Malika de Lorraine
Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour ce très beau témoignage de foi.
Avec vous notre mission de Metz a une solide missionnaire.
Oui, vous avez raison, c'est une grande "chance de connaôtre
la Vérité durant notre vie" et cette chance n'a été donnée
que rarement dans l'Histoire, mais toujours à des gens
simples, que ce soit ceux de la Bible ou ceux du Coran.
Cette rareté nous oblige à remplir notre devoir d'apôtres.
Nous devons sans ambages La répandre. Nous sommes pour le
moment faibles et peu nombreux, mais puisque nous commençons
avec courage, cette Vérité se verra colportée, multipliée,
conquérante, dans les générations à venir.
Alléluia !
19fev16 172C50
"Il n'est pas de plus pernicieux mensonge que le mensonge
sur soi" écrivez-vous dans cette fabuleuse entrée.
Chaque jour en prononçant : "…le jour où ma chair ne sera
plus une cache pour mon âme", une des phrase de la prière
d’arrivée du pèlerin à Arès, je me souviens de ma réalité
pécheresse, de la difficulté à accepter cet état, d’où la
tendance à mentir, croyant l’oublier en occultant des pans
entiers de ma noirceur et de ma médiocrité dans les recoins
de mon être.
J'ai bien souvent encore trop de délicatesse dans ma
mission, par le même phénomène de protection je pense :
occulter la réalité du monde comme si mettre au jour les
assises mensongères de tous nos systèmes : politiques,
financiers, médiatiques, syndicaux, religieux, allait jeter
l'autre dans quelque chose d’encore plus insupportable, lui
qui est déjà tellement écrasé, lassé de tout, qui n’a plus
d’entrain, plus d’élan : "Sans le mensonge, l'humanité
battrait tous les records de suicide," mais elle se suicide
déjà, seulement plus lentement ! "Qui sait si ce
serait tellement plus mal ? " Iui effectivement.
Dire crûment la Vérité au monde, tout simplement : Je crois
que c'est ainsi, avec cette Vérité (entrer en
pénitence, choisir uniquement le Bien donc
ne plus mentir ni participer au mensonge, le montrer, le
dénonce) que nous créerons "ce lien entre ces attractions
inverses" dont vous parlez à Philippe N de la Drôme, le bien
aimé moissonneur qui m'a fauché il y a 30 ans !
Comme des aimants bien polarisés qui se repoussent mais
peuvent tout aussi bien s'attirer selon la face présentée.
S'ils ne sont que faiblement polarisés, chargés — nous c'est
de Bien dont nous sommes emplis, chargés — ils ne s'attirent
pas ou très peu et se repoussent tout aussi mollement.
Jésus vient complètement chambouler vos convictions en 1974.
Il n'y va pas par quatre chemins. Il ne vient pas dire : "Tu
devrais mettre un peu moins de parures, te mettre sur un
trône un peu moins haut ,livrer un peu plus la Parole... un
peu plus... un peu moins..." Non ! Il dit par exemple la
troisiéme fois où il vous parle : Descends de ce trône,
dépose ta couronne (Rév d'Arès 3/9) et dès la
quatriéme veillée : Ne me crie pas… ceci ou
cela (4/2-9). En gros il dit : "Arrête de
te trouver des excuses, arrête de te mentir, crois
suffisamment que l'autre, celui qui est aussi empli de Dieu
puisqu'il est Image et Ressemblance du Père,
reconnaîtra que tu es Messager véridique (4/11)."
Certes, 42 ans se sont écoulés, l’extrême faiblesse de notre
génération est partout palpable, on se plaint pour un rien,
un rien nous contrarie. Combien sont encore capables de
recevoir une Vérité crue, celle de La
Révélation d'Arès mâchée par l’enseignement
du prophète — la poussière tu en fais le miel
(Rév d'Arès xii/4) —, relayée dans tous ses aspects
par le petit reste, Vérité crue aussi bien sur ce
que sera le monde changé — maladie, mort vaincues
— que sur la Vérité de l’état de notre humanité
avec des images fortes, mais difficiles à accepter : nous
vivons comme des taupes, avec des lois de
rats, ce n'est pas flatteur dans une génération
tellement susceptible.
Gardons toujours à l’esprit la tentation d'aller sur les friches
(Rév d'Arès 5/5), là les facilités du raccourci
mensonger, pensant mieux moissonner en étant
logique avec ce monde faible, pensant mieux se faire
comprendre de ce colosse aux pieds d'argile qui montre
partout son érosion bien avancée, voulant par excès de
parenté se mouler à lui, croyant plus facilement le
moissonner plutôt que de l’entraîner à se mouler à la
simple pénitence, à la simplicité de l'amour,
du pardon, de la paix, de l'intelligence
du coeur : 172C26 : "Les premiers chrétiens eurent souci de
donner à leur foi un système cohérent avec la foi païenne,
de couler les Évangiles dans la pensée et la métaphysique
gréco-romaines. Ce souci de parenté avec le paganisme est le
premier mensonge chrétien qui devait connaître son
développement complet dans les élucubrations du Concile de
Nicée (324-325)."
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire.
Vous y dites avec humilité et simplicité la difficulté que
le missionnaire a de surmonter sa timidité, d'éviter la
franchise qui, croit-on, pourrait choquer, d'édulcorer ce
que l'on doit dire et qui est dit si directement, sans
sous-entendus ni fioritures, dans la Parole d'Arès.
Simplicité vraie ou vérité simple ! "La vraie éloquence se
moque de l'éloquence," a écrit Pascal dans ses pensées.
Nous, nous essayons de mettre de l'éloquence dans nos propos
aux gens de la rue et nous affaiblissons la Puissance
mise dans la Parole.
Que notre ambition missionnaire ne soit jamais... disons...
littéraire ! Un écrivain écrit pour plaire à son public.
Nous, nous adressons au public pour lui dire la Vérité
simple et crue. Au reste, que gagnons-nous à faire onduler
nos propos dans des circonvolutions? Rien. Notre mission
reste difficilement productive Dans les années 70 et 80 j'ai
constitué notre première assemblée par des propos très
simples : Jésus et Dieu sont venus nous parler. Ils nous
disent sans ambages: Ce monde va mal et ira de plus en plus
mal si nous n'entrons pas en pénitence!
C'était tout simple, c'était direct, parce que j'avais
compris que le Père ne m'envoyait pas convertir, mais il
m'envoyait moissonner les déjà convertis qui
s'ignoraient, ceux que nous appelons les épis mûrs. Devoir parler de Dieu et de notre état de pécheurs, ce
n'est pas seulement rendre cette Parole audible,
compréhensible, c'est rendre cette Parole aussi claire
qu'elle-même est claire ! Je reviens à Pascal qui écrivit:
"Dieu parle bien de Dieu," pour faire remarquer qu'il est
difficile de traduire trop mollement la Parole dure du Père.
Si nous sommes des pénitents, si notre regard,
notre voix, nos gestes transpirent de pénitence,
c.-à-d. de Bien, nos mots peuvent être directs,
ils passeront jusqu'à l'oreille de l'auditeur. Alors,
certes, celui-ci sera ou ne sera pas un épis mûr,
mais s'il est un épis mûr — ce qu'on ne sait
jamais d'avance — quelque chose bougera soudain au fond de
lui, la pierre de feu au fond de lui ouvrira
quelque chose en lui comme un volcan, il pourra
sortir de lui-même par la porte de la terre et
s'habiller de foi et d'espérance (Rév d'Arès L/6).
20fev16 172C51
Le conditionnement uniformisé de la culture imbécile dans
laquelle nous avons été élevés, dans laquelle on nous a
maintenus dans l’obscurantisme et le mensonge le plus total
durant des siècles, [est tel] que simultanément nous avons
peur du qu’en dira-t-on. Nous menons une vie normalisée qui
n’a aucun rapport avec ce que nous sommes vraiment. Nous
devenons des esclaves de la vision que les autres ont de
nous. Nous vivons au cœur d’une fausse identité et lorsque
nous nous regardons dans un miroir, nous nous
demandons qui nous sommes.
Lorsqu’on nous retire notre vrai moi en nous contraignant
d’être la personne que les autres voudraient voir en nous,
nous endossons une fausse identité. Nous ne savons plus du
tout qui nous sommes en réalité et cela arrive à plein de
gens, d’où l’intelligence d’affronter l’adversité et de
passer au-delà des apparences.
Je vous remercie d'avoir martelé notre tête par votre riche
et brillant enseignement spirituel ("les piliers
de la pénitence"), votre insistance à nous
rabâcher sans cesse dans notre intérêt à ne plus mentir,
tricher, juger, préjuger, critiquer, assassiner : Tu
réprimanderas le menteur, dit La Révélation
d’Arès (36/15), car la terre est un monde de
souffrance ou la trahison entre nous est courante, ce qui
nous mène à nous vêtir au plus vite du manteau
neuf(Rév d’Arès 1/1), à nous surpasser, à
anticiper [le Bien et le Salut]. Nul ne
revêt le manteau neuf même sous la forme
symbolique de la tunique (Rev d'Arès 10/13-14, 34/1)
s’il nourrit rancune ou animosité contre quelqu’un.
Dieu purifie le prophète, Sa Grâce en fait un homme neuf
pour qu’à son tour il dispense l’Eau de la Vérité
et du Salut à ses frères, car le commentaire 172C5
nous le dit : Passivement nous avançons vers une catastrophe
dont nous ne savons pas ce qu’elle sera, mais elle sera.
Cela fait peur. Je pense que tout ce qui ne pourra plus
avancer dans la lumière sera réduit à néant. Adoptons
l’amour dans le mélange des races, des couleurs, des
ethnies. Agissons avec le cœur et non [avec la peur du]
qu’en dira-t-on
[Il faut] agir en accord avec sa propre décision [d'être pénitent].
Utilisons notre libre arbitre pleinement pour avancer vers
notre destinée sinon nous deviendrons immobiles [et
inutiles].
Ne pas raisonner comme les autres devient grisant ! [J'y]
vois un grand changement, la possibilité d’être
nous enfin !
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire. Un certain nombre
d'imperfections de forme rendaient quelques passages
incompréhensibles. J'espère les avoir corrigés comme il faut
et avoir donné à votre texte une forme claire. J'ai aimé
dans votre commentaire son exaltation, son enthousiasme.
Ces mots de vous m'ont frappé : "Lorsqu’on nous retire notre
vrai moi en nous contraignant d’être la personne que les
autres voudraient voir en nous, nous endossons une fausse
identité. Nous ne savons plus du tout qui nous sommes en
réalité et cela arrive à plein de gens, d’où l’intelligence
d’affronter l’adversité et de passer au-delà des
apparences." Le phrasé est un peu maladroit, mais je n'ai
pas voulu le changer, je lui ai laissé sa fraîche sincérité.
Vous soulevez là un problème que nous connaissons tous :
Nous gardons tous, pour ne pas passer pour des fous et être
traités en fous, l'apparence uniforme de Monsieur et Madame
Tout le Monde, qui efface aux yeux du monde ce que nous
sommes devenus en conscience au fond de nous. Autrefois, le
moine, le prêtre et la religieuse pouvaient dire au monde:
"Je ne suis pas comme vous en cosncience" en portant des
tenues particulières : la bure, la soutane et la cornette.
Je sais que "l'habit ne fait pas le moine" et que certains
porteurs de bure, de soutane ou de cornette pouvaient être
des gens peu recommandables. Mais aujourd'hui il y a une
uniformisation de l'individu telle que tout le monde a la
même apparence, laquelle est obtenue en "retirant" à ceux
dont la conscience et l'espérance ne sont pas la conscience
et l'espérances communes leur "vrai moi", ainsi que vous le
dites.
La question que votre remarque pose est évidemment sur le
contexte de cette entrée #172 : Quand nous supportons que
nous soit "retiré notre vrai moi", ne sommes-nous pas
contraints de mentir ? Cela ne nous empêche-t-il pas
d'exprimer et d'exalter notre foi ? D'une certaine façon
oui, nous en sommes empêchés. Mais selon toute évidence nous
ne pouvons pas faire autrement, car notre amour du
prochain, donc notre devoir de le ménager, de ne pas
le faire tomber dans l'erreur de l'atroce erreur du mauvais
jugement qu'il pourrait nous porter en nous nuisant de
surcroît, nous devons "ménager la chèvre et le chou". Ce
n'est pas très satisfaisant, mais c'est la sagesse
aujourd'hui.
Je me console en récitant ce très beau et célèbre poème de
William Wordsworth :
Though nothing can bring back the hour
Of splendour in the grass, of glory in the flower ;
We will grieve not, rather find
Strength in what remains behind
Qu'on peut traduire ainsi :
Bien que rien ne puisse ramener le temps
De la beauté de l'herbe, de la splendeur des fleurs ;
Nous ne nous affligerons pas, mais nous
puiserons des forces dans ce qu'il en reste.
20fev16 172C52
Frère Michel, je pense que vous avez fait une erreur de
frappe dans votre réponse à David 19fev16 172C48 :
"alors que l'animal peut être méchant,... "je pense que vous
voulez dire : "alors que l’homme peut être méchant,…"
Vous dites aussi et cela m'intrigue : "Le mensonge comme le
mal ne sont pas de nature humaine, comme on le croit trop
souvent. Bien au contraire, ce sont le Bien et la Vérité qui
sont de nature humaine." Je ne vois pas ça ainsi. Pour moi
le mensonge, qui n'est pas distinct du mal, car il est un
des agents du mal (pourquoi faites-vous là encore ce
distinguo ?), est tout à fait, je dirais même
spécifiquement, "de nature humaine" car aucun animal ne
ment, alors que l'animal peut être méchant, violent,
criminel, égoïste. Par contre, "le Bien et la Vérité" sont
de nature divine et par notre pénitence nous travaillons à
en retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27)".
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Non, frère Didier, je n'ai pas commis d'erreur. Le texte de
ma réponse 172C48 à frère Dabid dit bien ce que je veux
dire, mais le dit probablement mal. Autrement dit, faute de
temps qui aurait pu m'éviter une maladroite précipitation,
je ne me suis pas exprimé de façon assez claire pour être
compris de tout le monde. Je n'ai pas assez tenu compte des
idées générales qui traînent encore dans les consciences et
font traduire de travers mes propos. J'en demande pardon aux
lecteurs du blog.
J'aurais dû dire quelque chose comme : "L'animal tout comme
l'homme peut être méchant, violent, criminel, égoïste (voir
Rév d'Arès xxviii/18 à propos du singe), mais
l'homme seul ment." Sous cette forme là ma réponse à David
aurait été plus claire probablement.
Par ailleurs, autre maladresse de ma part : Quand j'ai dit :
"Le mensonge comme le mal ne sont pas de nature humaine",
j'ai raccourci ma pensée et l'ai rendue incompréhensible
pour certains comme vous. J'aurais dû dire à David :
"Le mal, dont fait partie le mensonge, n'est pas à mes yeux
de nature humaine dans ce sens que l'homme a été créé
spirituel par le Père pour le Bien et la Vérité,
mais non pour le mal. L'homme est un mot ambigu, je le
reconnais, dans La Révélation d'Arès, puisqu'il
désigne aussi bien l'homme depuis longtemps sur terre
avant Adame (vii/1) que l'homme du temps qui vient
(30/13), donc aussi bien l'homme-animal que l'homme
du temps qui vient (30/13) de Bien et de Vérité.
On est toujours plus ou moins dans la confusion quand on dit
homme ou humain (4/7). Il manque un mot
dans notre langue pour désigner spécifiquement l'inventeur
du mal, qui n'est ni homme ni animal, mais qui est seulement
nommé Adam (2/1-5) ou Adame (vii/1-13)
dans La Révélation d'Arès. Si je suis un homme tel
que le Père l'a conçu dans son Dessein je suis le
seul être sur Terre, peut-être même dans l'Univers, capable
de Bien et de Vérité, capable donc
d'être l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse
1/26-27). Voilà pourquoi je ne considère pas
l'expression "nature humaine" comme synonyme de "nature
humano-animale", mais comme synonyme de "nature
divino-humaine". Il y a là un flou résultant de notre
langage insuffisant."
La présente réponse concerne aussi mon frère David auquel je
présente mes excuses pour l'imprécision de ma réponse
172C48.
20fev16 172C53
J’aime votre humour réaliste, qui me fait sourire de
bonheur, et je vous renvoie ce clin d’œil et ma
‘confession’, si confession il y a [voir 172C44].
Vous me posez la question : Bien que belge, serais-je une
anti-frite ?
Je répondrais plus facilement à la question : N’aimez-vous
vraiment pas les frites ?!
Mais bien sûr que si, j’aime les frites ! Et plus que
cela, c’était mon plat préféré !
Mais je ne les supportais plus, mon foie criait rapidement :
Stop !
Alors, aujourd’hui encore, je n’en mange qu’une ou deux, à
de rares occasions. J’ai remplacé les frites
avantageusement, par d’autres bons plaisirs, sains et frais.
Si sœur Christiane s’aventure un jour par le plus grand des
hasards, sur les sites cités plus haut, elle y trouvera, je
l’espère, de belles inspirations pour vous remplacer
un plaisir par un autre ! Vous verrez alors qu’il ne
s’agit pas de ‘régime restrictif’ au sens habituel, mais
d’alimentation autre, délicieuse, dite souvent
"vivante".
Contrairement à ce que vous pourriez imaginer, je ne
suis pas une mauvaise mangeuse, j’avoue que j’aime les
bonnes choses. Aujourd’hui, même sans frites belges,
comme vous le dites, "Je me régale. Est-ce un péché ?"
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite de pouvoir poursuivre
votre magnifique mission, avec une bonne santé, toujours
aussi florissante.
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Merci, ma chère sœur Véronique.
20fev16 172C54 Le tentateur ne se lasse pas de mentir (Rév d'Arès 26/5)
et dans l'encadré de l'édition 1995 à droite de cette phrase
vous avez écrit : "L'homme est presque toujours son propre
tentateur."
C'est dire si je me mens en permanence.
Un de mes mensonges est de ne pas voir que je suis menteur
et de voir surtout le mensonge autour de moi. Cette
illusion adoucit ma détresse (Rév d'Arès 23/3), et en
même temps, m'empêche d'ouvrir mon intelligence et
mes yeux pour avancer sur le sentier vers les Hauteurs.
Devenir lucide sur moi-même avec humilité, trouver le
courage de changer et inviter les autres à faire
de même.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Arthur Schopenhauer dit : "Si, par moments, je me suis senti
malheureux, ce fut par suite d'une méprise, d'une erreur sur
la personne, je me suis pris pour un autre que celui que je
suis." Il dit aussi : "La plupart des livres durent peu.
Seuls survivent ceux où l'auteur s'est mis lui-même."
Je paraphrase Schopenhauer en disant que le Pèlerin d'Arès entré
en pénitence est comme quelqu'un qui écrit son propre
livre, auquel il survivra, s'il s'y met tout entier, s'il ne
se prend pas pour un autre que celui qu'il est. C'est ce que
je pense de vous en lisant ce court commentaire de sept
lignes ; c'est votre livre, frère Louis-Marie, le livre de
la vérité sur vous-même quand vous dites: "Je me mens en
permanence". Là vous êtes tout entier vous-même et chacun de
nous est tout entier lui-même, quand il dit comme vous : "Je
me mens en permamence." Mais c'est une prise de conscience,
ce n'est pas une erreur qui nous égare.
Comment ne pas se mentir, ne serait-ce que parce que le
langage humain ne nous permet pas d'exprimer toute la vérité
sur nous-mêmes ? Nous ne sommes même plus le Dieu
que le Père avait fait de nous et qu'il fait de très peu
d'entre nous comme Jésus (Rév d'Arès 2/13), parce
que nous ne disposons pas des outils pour. Nous nous
débrouillons avec ce que nous avons et c'est dans la mission
que nous constatons combien c'est insuffisant et combien
nous devons persister et patienter pour acquérir les outils
que l'expérience nous fabriquera.
Nous ne sommes pas les constructeurs d'un nouveau système,
avec une langue et tous les mots qu'il faut à un système, au
contraire nous sommes les démolisseurs du système, nous
sommes seulement des descendants des géants des temps
anciens (Rév d'Arès 31/6) — géants
spirituels, il va sans dire — et nous avons perdu jusqu'à
leur langue et il nous faut presque tout reconstruire à
partir de débris. Ces débris sont des ruines au milieu
desquelles nous sommes contraints de nous mentir à
nous-mêmes pour seulement exister dans ce monde délabré,
nous mouvoir de démolition en démolition. Mais il est des
vérités que nous avons à défendre pour reconstruire et
remonter cette échelle vermoulue vers la Vérité, Vérité
qui est comme un drapeau vers où nous ditiger. Par
exemple cette vérité-ci, dite par Boualem Sansal (Boualem
veut dire justement porte-drapeau), auteur algérien de
"2084" (réplique du "1984" de George Orwell), qui dit : "La
religion fait peut-être aimer Dieu, mais rien n'est plus
apte qu'elle à faire haïr l'humanité" (cité de mémoire)."
Pour sauver l'humanité nous devons faire tous les efforts
possibles pour réaliser la Vérité, graduelle,
progressive, vers laquelle nous pousse La Révélation
d'Arès, notamment pour cesser de nous mentir à
nous-mêmes. Toutefois, même en nous mentant à nous-mêmes,
nous Pèlerins d'Arès marchons dans la bonne direction. Un
jour, nous ne nous mentirons plus et nous aurons réussi.
Vous êtes un homme humble et spirituellement riche, frère
Louis-Marie.
20fev16 172C55
À propos de la traduction du Coran verset IV/34, je ne sais
si c'est une erreur due à la paresse ou un mensonge, mais
c'est une érudite iranienne que ce verset travaillait
évidemment, qui a creusé la question et qui donne une
traduction tout à fait satisfaisante.
Le mot arabe presque toujours traduit par "frapper" signifie
en réalité "faire un geste de la main" et il est utilisable
dans des circonstances variées, l'une d'entre elle, moins
courante que frapper, est "faire un geste pour proposer le
divorce" ce qui s'accorde bien avec le contexte dans une
société où le divorce était assez simple quand un couple ne
s'entendait plus et où on parlait beaucoup avec des gestes
de mains, de qu'on observe de nos jours encore dans les pays
arabes.
Il y a beaucoup de travail à faire pour creuser les sens
possibles des racines du Coran à la Lumière de La
Révélation d'Arès.
La présence de hadiths est une hypothèse, par contre la
présence de passages dont le sens est totalement
conjoncturel et inapplicable dans une société non arabe de
l'époque moderne (par exemple le partage des captives de
guerre) est une certitude, les conséquences étant les mêmes
: On ne peut pas prendre le Coran à la lettre de nos jours
comme le font beaucoup trop de musulmans.
J'ajoute qu'à ma connaissance, la tradition musulmane ne
relate aucune circonstance où le prophète Muhammad aurait
levé la main pour la frapper sur une épouse ou une autre
femme. Il est donc peu vraisemblable que dans ce cas, ce
verset soit un hadith ajouté à la Révélation
parvenue par l'ange Gabriel.
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour cette précision que vous nous
apportez ici.
Quant à Muhammad, aucune information nous est parvenue pour
dire qu'il avait frappé une de ses épouses, mais cela ne
signifie pas qu'il ne le fit pas, parce qu'on manque
considérablement d'informations sur sa vie.
De toute façon, il y a autre chose, dont je n'ai pas parlé
dans ma réponse 172C45, pour ne pas dévorer de la place dans
cette page, c'est qu'il y a dans le Coran comme dans la
Bible des sujets à propos desquels je ne vois vraiment pas
le Père parler. Vraiment, je ne crois pas que le fait de
frapper son épouse ou corriger ses enfants ait jamais été un
souci majeur pour Celui Qui donne sa Parole aux hommes pour
les sauver. Il y a des choses tellement plus importantes et
fondamentales pour tirer l'humain de la ténèbre dans
laquelle il s'est enfoncé. Disons donc que je ne crois tout
simplement pas que Dieu se soit jamais donné la peine de
parler du fait de frapper son épouse ou non. Et que fait-on
du fait que l'épouse puisse frapper son mari ? Cela existe
aussi.
Ne perdons plus notre temps à parler de ces choses sans
importance spirituelle fondamentale. C'est de toute façon
infiniment moins grave que le mensonge.
20fev16 172C56
Concernant les mots "et frappez-les" (Coran IV/34) suite au
commentaire (172/45), il faut savoir, qu'aujourd'hui, ce
n'est plus l'homme qui frappe son épouse, comme cela pouvait
avoir lieu il y a 1400 ans, mais maintenant les couples se
battent carrément et finissent devant les tribunaux.
Là on a le droit d' utiliser le mot Infidélité, infidélité,
dans la gestion financière du foyer, de l'éducation des
enfants, des projets en cours, de l'épargne, d'éviter les
dépenses excessives et inutiles etc.
Le problème des femmes battues est toujours d'actualité
aujourd'hui. Il y a beaucoup de divorces [à cause de cela],
beaucoup de familles recomposées. Mais le Seul Amour,
Sincère, Véritable, Pur et Authentique qui ne doit pas se
faner, seul capable d'unir pour toujours un homme et une
femme, l'amour romantique, c'est le tout. La femme doit être
heureuse qu'un homme l'aime et s'intéresse à elle. Si elle
cherche les conquêtes, le pouvoir et les richesses, elle est
libre. La femme doit faire la différence entre un homme qui
est véritablement amoureux d'elle, et un homme, qui pense
être amoureux d'elle.
Le verset du Coran IV/34, c'est une Sourate Médinoise, qui
se présente comme, une recommandation adressée à la
population, concernant les droits et les devoirs de chacun à
respecter. À l'époque, les guerres ont engendré beaucoup
d'orphelins, d'où la permission donnée aux hommes d'avoir
droit à quatre femmes, veuves avec des enfants, ou seules,
pour les protéger, préserver leurs biens et leurs héritages.
Dans cette Sourate, il est question aussi des adultères à
éviter, ainsi que de la non permission du mariage avec, une
sœur, une mère, une tante, une nièce, etc. Bien sûr,
maintenant, tout cela est bien compris, on n'est plus à
l'âge de la préhistoire. Pour revenir au mot "frapper", je
pense qu'un homme sage et clairvoyant ne lèvera jamais sa
main sur la femme qu'il aime et qui est précieuse pour lui.
Youcef des Bouches du Rhône.
Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ces précisions.
21fev16 172C57
J'ai cru que votre entrée 172 allait parler du mal dans le
monde, comme le laissait supposer l'évocation de la parabole
du fruit défendu (Genèse 3/4-5) au début de
l'entrée, le mensonge étant l'une des formes parmi d'autres
du mal dans le monde, mais voilà, non ! elle parle
spécialement du mensonge.
Pourquoi spécialement le mensonge ? Y a t-il une
excroissance du mensonge ou plus de mensonge qu'autrefois ?
Où est-ce une façon comme une autre de dire que le monde va
plus mal ?
La présence du mal dans le monde est un mystère que nous ne
comprenons pas pleinement et auquel aucune religion
n’apporte de réponse, pourquoi un Dieu permet-Il le mal etc.
Question qui m'a toujours semblé puérile vu que le Bon Dieu
nous laisse le Libre-arbitre.
Nous nous mentons tous à nous-mêmes et c'est la
caracteristique de notre époque.
C'est le mensonge de l'homme moderne, qui plutot qu'un
mensonge je dirai est un manque de courage et une lâcheté,
une soumission aux idées de l'air du temps...
Autrefois les gens étaient plus francs, mais c'était une
question de langage, on appelait un chat un chat.
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
"Pourquoi spécialement le mensonge ?" La réponse est dans
l'entrée 172, que vous avez probablement mal lue. L'entrée
172 dit que "le mensonge n'est pas une forme du péché
plus dangereuse qu'une autre, mais une forme plus
préoccupante actuellement." C'est une forme plus
préoccupante du mal, parce qu'elle est maintenant banalisée,
en passe de devenir normale, alors que d'autres formes du
mal comme l'égoïsme, la méchanceté, la haine, le vol, le
meurtre, etc., ne sont pas encore considérés comme normales.
Quant à "la présence du mal dans le monde", si vous êtes de
ceux qui ne la "comprennent pas pleinement", je vous
rappelle que La Révélation d'Arès en explique
"pleinement" l'origine : L'indépendance qu'Adam,
après avoir été fait libre d'agir à sa guise, a
prise en refusant le Bien tel que le Créateur
l'avait conçu pour lui et en créant son propre bien en ce
monde (Rév d'Arès 2/1-5). Ce n'est pas un
"mystère" pour un Pèlerin d'Arès qui est par définition
celui qui veut précisément sortir du système créé par Adam
pour retourner au Dessein initial du Créateur par
les sentiers de la pénitence. Si vous
avez bien lu cette page de commentaires, vous savez que ce
point capital y est évoqué assez fréquemment.
Ceci dit, vous terminez votre commentaire sur quelque chose
de beaucoup plus clair :Oui, frère Yvan, le mensonge est
bien principalement dû au "manque de courage" et à "une
lâcheté, une soumission aux idées de l'air du temps." Raison
de plus pour lutter contre lui.
21fev16 172C58
Bonjour, prophète Michel !
Je vous ai envoyé un eMail [172C45] pour une question
d'interprétation de la Parole de Dieu....
En fait je vous réécris, car je vous crois quand vous dites
avoir vu Jésus et Dieu..cela fait longtemps que j'ai
découvert La Révélation d'Arès plus précisément
dans les années 1995..Depuis j'ai exploré différents chemins
notament celui du monde des médiums qui sont aussi à leur
manière des prophètes de Dieu. Jésus ne dit il pas : Je
leur ai montré la vérité ? Bref !
Je n'ai pas vu à la FNAC La Révélation d'Arès. Or,
c'est très important que la version de 1989 que j'ai lue et
relue soit à nouveau rééditer ce qui n'est pas le cas vous
avez fait une petite version simplifié mais elle ne suffit
pas car dans la version de 1989 il y a une introduction une
préface un liminaire de 1974 un liminaire de 1981. Or, pour
ma part j'ai souvent relu ces introductions qui elle m'ont
aussi convaincu de la véracité du message reçu qui [est]
pleine de questionnement, mais pour résumer je me souviens
que Dieu nous dit de nous tourner vers le soleil c'est bien
ce que les écologistes disent pour toutes la technologie
solaire...
Comprenez ma pensée un peu floue, car je pense avoir compris
beaucoup de chose même si, bien sûr, je n'ai pas tout
compris, car seul Dieu a toute la connaissance..
J'avais déjà essayé d'aller à la mission parisienne mais au
bout d'un moment cela ne me correspondait pas, car je suis
plus attiré par les hommes comme Nicolas Hulot, Pierre
Rahbi, Yann Arthus Bertrand, Jean-Marie Pelt et bien d'autre
encore, qui nous parlent de la beauté de cette planète qui
est vraiment en danger.
Mais bon ! Comme je sais que notre esprit et notre
conscience sont immortels, je regarde les choses avec
philosophie mais j'ai encore envie de me promener dans la
nature à respirer des fleurs, cueillir des champignons,
écouter le chant des oiseaux... bref, l'humanité est à un
tournant. Je pense que vous avez fait une erreur en n'étant
pas d'accord avec d'Écologie politique. C'est vrai que les
écologistes font peur, car ils proposent comme vous un changement
profond dans nos habitudes de pensées et de vie.
Bon ! j'arrête là parce qu'il faut que j'aille acheter un
dictionnaire, car je ne sais plus ce que j'ai fait du mien.
Un dictionnaire remet les pendules à l'heure, car si Dieu
est hors du temps nous nous sommes dans le
temps [Rév d'Arès 12/6], qu'on le veuille ou non.
Bien à vous
Patrick R. du Chesnay (Yvelines)
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Non, Jésus ne dit pas en parlant des médiums: "Je leur ai
montré la vérité".
Je pense que vous faites allusion au verset : J'ai
conduit leurs pas vers la Vérité qui gisait comme un aigle
blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères
(Rév d'Arès 28/6), mais il ne s'agit pas ici de
médiums, mais de ceux ceux qui furent visités par les
faux prophètes (28/5), les athées, les
scandalisés (28/3), les révoltés, etc.
Par ailleurs, mon expérience du Surnaturel dont vient La
Révélation d'Arès n'a rien à voir avec les pratiques
médiumniques. Mais si les médiums qui exercent dans un
domaine qui n'est pas le mien enseignent le Bien
et la pénitence, je m'en réjouis.
Merci de me dire que La Révélation d'Arès n'est
pas en vente à la FNAC que vous visitez, mais les commandes
que la FNAC passe à ADIRA proviennent d'une centrale
d'achat, laquelle redistribue ensuite La Révélation
d'Arès aux nombreuses librairies FNAC de France qui
en font la demande. ADIRA, donc, ne maîtrise pas la présence
de La Révélation d'Arès dans tous les points de
vente FNAC.
Ceci dit, vous n'êtes pas le premier à demander que soient
rééditées les versions 1989 et 1995 (la bilingue). La
version 1995, la bilingue, est toujours en vente chez ADIRA;
elle comporte toutes les préfaces et liminaires que vous
citez et des textes annexes comme "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas", qui ne figuraient pas dans l'édition 1989 et
vous pouvez la commander à ADIRA (http://www.adira.net).
Nous songeons à une réédition de La Révélation d'Arès
sous une forme proche de l'édition 1889, mais modernisée,
qui nous est demandée.
Avant de clore, je vous rappelle que nulle part La
Révélation d'Arès ne dit que "notre esprit et notre
conscience sont immortels." C'est notre âme (ou ha)
qui est immortelle. La disparition de notre "esprit et de
notre conscience" forme précisément le mystère de la mort.
Nous survivons, nul doute, si nous avons été pénitents,
mais n'ayant plus ni esprit ni conscience qui sont
liés à la vie du cerveau et qui disparaissent quand le
cerveau et le cœur (la chair ) s'éteignent, nous
n'avons aucune idée précise de ce que peut être notre
survie.
22fev16 172C59
Frère aîné,
Voici une contribution pour votre entrée, avec une
illustration.
Je prie avec vous
« Cuir et Or »
Pour chasser en moi les mensonges,
Les traquer jusque dans mes songes,
Ta Parole, je l’ai en moi sublimée,
Je l’ai liée à mon poignet [Rév d'Arès xxviii/26],
En Livre de nobles matériaux,
De Cuir et d'Or pour t’honorer, Toi, le Très Haut...
Mon livre de prières, que j’aime tant,
Que j’ai fait relier chez un artisan.
Cuir de chèvre en plein chagrin,
Doux et velouté au toucher de mes mains,
Gardes marbrées d’abstracts discrets,
Deux soyeux signets,
L’un couleur bleu nuit des Cieux,
L’autre, doré, signifiant la Lumière de Tes Hauts Lieux.
Tranches dorées artisanalement d’Or,
Matériaux nobles pour ce précieux Trésor,
Pour cette Parole de l’Éternel,
Qui méritait quelque chose d’exceptionnel,
Pour ma piété personnelle,
Me rendre ainsi addict de Ta Parole, l’Éternel...
Une brodeuse d’art pour son écrin,
Une sacoche faite à la main
En drap de laine et de cachemire,
Dessus, broderie appliquée, avec ses techniques :
« Passé plat droit, passé plat biais,
« Points de nœuds, "couchure", point de tige,
« La lame posée en zigzag...
« Fils d’Or métalliques,
« Ou cannetille d’Or frisée, mate ou brillante,
« Motifs arabesques, feuilles de chêne, glands à foison,
« Broderie d’Or appliqué en point de feston,
« Avec petites pierres et perles ». Voilà pour le
jargon...
Le touché est doux. Dedans, mon livre est à l’abri,
Et en moi l’envie grandit,
De l’ouvrir pour prier,
Pour encore plus le psalmodier...
Puisque Ta Parole ronge mes mensonges,»
Je les débusquerai ainsi, jusque dans mes songes...
Je l’ai lié à mon poignet [xxviii/26] mon
Trésor,
Avec du Cuir et de l’Or,
En Livre de nobles matériaux,
Pour t’honorer, Toi, le Très Haut...
Roger C. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci pour ce poème, mon frère Roger.
Ce beau livre dont parle ce poème est par excellence
l'anti-mensonge.
Il mérite bien d'être relié cuir et or.
22fev16 172C60 La Révélation d'Arès est-elle un mensonge ?
Voilà une question plutôt mal venue ici, et pourtant
beaucoup se la posent.
Cette question revient à chaque fois qu'un événement
surnaturel survient, pour la simple raison que le commun des
mortels que nous sommes est parfaitement incapable de juger
du bien-fondé d'un tel événement.
Nous sommes contraints de faire confiance aux témoins qui
s’adressent à nos consciences intellectuelles qui, par
chance, fonctionnent encore à peu près, malgré notre état d'Adam
dégénéré.
Manifestement, la conscience intellectuelle ne suffit pas
pour appréhender une dimension qui lui est largement
supérieure : le spirituel. Dans notre monde occidental, les
hommes sont devenus des enflures intellectuelles. Ceux qui,
comme moi, se prennent pour des êtres spirituels, sont en
réalité des intellectuels qui se passionnent pour tout ce
qui se rapporte à la spiritualité. Ainsi jugeons-nous les
événements surnaturels avec un outil très mal adapté,
tributaire de nos convictions, elles-même pourvoyeuses de
mensonges en tous genres.
Si j'affirme que La Révélation d'Arès est la Vérité,
de quelle Vérité suis-je en train de parler ?
Depuis la chute d'Adam, je suis en rupture de Vérité,
comment alors puis-je reconnaître la Vérité ? Je
ne suis pas cohérent.
Mieux vaudrait que j'affirme que certaines idées (vraies ou
fausses) de La Révélation d'Arès
correspondent à certaines de mes convictions (vraies ou
fausses). Cette harmonie entre des valeurs spirituelles et
intellectuelles est sans doute rarissime mais extrêmement
encourageante, car elle prouve que l'homme dénué de
spiritualité peut spontanément s'aligner sur la Spiritualité
Primordiale avec les quelques moyens qui lui restent.
Pour terminer sur ce sujet très délicat du mensonge, je
voudrais souligner que le Mensonge,
contrairement à la Vérité, est la garantie de la
liberté de conscience de l'homme. Depuis toujours, la Vérité
a été suspecte de soumission absolue à autrui et donc
d'abolition de la liberté de conscience.
J'exprime là une élucubration intellectuelle très répandue.
J'imagine que le spirituel a une position diamétralement
opposée. Celui qui trouvera la solution au dilemme aura
réglé le problème d'Adam.
Jésus, en proposant d'être comme des enfants [Matthieu
18/3], invitait l'humanité à saborder les
intellectuels ! C'est un point de vue à débattre.
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire qui repose le
problème que quantités de gens se posent : La
Révélation d'Arès est-elle vraie ou
est-elle un faux ? La Révélation d'Arès est vraie, le double événement
surnaturel dont elle est issue est vrai, mais ce double
événement qui se produisit en 1974 et 1977 ne s'est jamais
reproduit dans ma vie depuis lors. Aussi n'est-il maintenant
pour moi qu'un souvenir, donc quelque chose d'assez proche
des images et des pensées que vous remuez vous-même dans
votre tête à son sujet. Par contre, l'interprétation de son
Message n'est pas pour moi un souvenir ; elle est pour moi
un souci quotidien depuis 1974 et le restera jusqu'à ma
mort.
Il me paraît important de considérer que la question de la
Vérité de l'événement surnaturel d'Arès n'a jamais
été pour moi l'événement lui-même.
La question de la Vérité a été dès le départ pour
moi ce qu'elle est pour ceux, nombreux, qui disent en gros
tantôt ceci : "Michel Potay a vraiment vu et entendu ce
qu'il a cru être Jésus en 1974 puis une Théophanie en 1977,
mais c'étaient des manifestations de Satan" ou cela :
"Michel Potay a vraiment vu et entendu ce qu'il a cru être
Jésus en 1974 puis une Théophanie en 1977, mais
l'interprétation qu'il en donne est fausse. Sa Vérité se
limite à l'événement et au Message. Pour le reste il se
trompe," voire même : "Pour le reste il est mensonge.
Et donc quand Dieu dit: Parole de Mikal Ma Parole (Rév
d'Arès i/12), Il dit seulement: Ma Parole
que publie Michel Potay est bien Ma Parole, rien
de plus."
La Vérité pour moi est le sens de La
Révélation d'Arès ; elle n'est pas son authenticité.
Elle est dans la question : Dis-je ou ne dis-je pas la
Vérité en interprétant le Message que j'ai
reçu ? Après que j'eus reçu le Message de Jésus, dont
la dernière apparition eut lieu le 13 avril 1974, rien de ce
qu'avaient été le Jésus transfiguré venu devant moi et son
Message: L'Évangile Donné à Arès, ne faisait
question pour moi, mais à ce moment-là je me rendis compte
que le vrai problème auquel j'allais devoir faire face
n'était pas là.
L'angoisse qui m'assaillit alors fut pour moi dans cette
triviale question : "Qu'est-ce que je vais faire de ça ?!"
Il me fallait alors bien comprendre Ce Qui m'avait été
révélé et décidé ce que j'allais faire. Cela me prit du
temps. Ceci explique mon agacement, parfois même mon
irritation, quand des gens en grand nombre venaient à Arès
entre 1975 et 1980 attirés par le "merveilleux" sur un lieu
où avaient eu lieu des apparitions du Très Haut et de son
Messager, mais peu ou pas du tout intéressés que par leur
Message. Je leur disais : "Qu'importe si la barbe de
Jésus était longue ou courte ou si les visages angéliques
accompagnant les Théophanies étaient ceux de séraphins comme
pour Isaïe (Isaïe 6/2) ou de chérubins comme pour
Moïse (Nombre 7/89) ! De cela je me fiche
complètement. Par contre, demandez-moi plutôt ce que
signifie le Message du Ciel et efforcez-vous de vous y
conformer."
En conséquence, les apparitions de Jésus et les Théophanies
qui furent matérielles, lumineuses et sonores, ne sont pas
la vraie question. La vraie question est : Ai-je ou n'ai-je
pas reçu le charisme de Vérité, qui, quant à lui,
est totalement invisible, n'est ni matériel, ni lumineux, ni
sonore ? Autrement dit : Parole de Mikal Ma Parole (Rév
d'Arès i/12) signifie-t-il bien que le charisme de Vérité
m'a été donné ? Je réponds : Oui, j'ai reçu le charisme de Vérité,
mais beaucoup répondent non et notamment des membres
du clergé catholique, protestant, orthodoxe, des imams des
mosquées, des rabbins de synagogue, qui disent : "Michel
Potay se trompe, car ma religion seule à le charisme de
Vérité."
22fev16 172C61
Merci à tous les intervenants sur cette entrée qui
m’enrichit, commentaires et réponses de Mikal qui confirment
des pensées, des situations dans lesquelles, j’ai pu et je
puis encore me trouver.
Le mensonge, Frère Michel, vous nous en aviez déjà parlé. Il
y avait même un groupe qui voulait lancer la journée sans
mensonge. Je me souviens de mémoire lors de votre
enseignement à Paris 96/98, lorsque, vous parliez du
mensonge, vous aviez dit : "Avec la Sœur Christiane pour
l’éducation de nos filles, nous nous sommes fixés deux
objectifs, leur apprendre à ne jamais juger et ne jamais
mentir. Un enfant qui ment par peur d’une correction à peur
de dire la Vérité, mais, il faut leur apprendre à la dire,
même si cette Vérité fait mal, car dans ce cas-là nous
pouvons les aider, s'ils mentent nous ne pouvons rien faire
et cela a des conséquences sur leur vie par la suite."
Vos propos sont gravés dans mon âme. Je n’ai pas
d’enfants, mais, nous sommes frères, sœurs, père, mère,
enfants, un Tout, des uns des autres et avons l’enseignement
à transmettre en toutes occasions. À chaque fois que je le
peux, je dis à ceux que je rencontre : "Lorsque qu'il y a
mensonge flagrant, dites la Vérité, c’est
mieux ! Car le mensonge détruit systématiquement tout,
il fait perdre la confiance en l’autre. Nous nous mentons
tous à nous-mêmes, oui, mais, le simple fait de décider de
ne pas mentir, même si on est pris pour un hurluberlu, c’est
une grande victoire sur le mal en nous et autour de nous."
J’aime beaucoup ce passage de l'Épitre de Jacques tellement
vraie : Si nous mettons le mors dans la bouche des
chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi
leur corps tout entier. Voici, même les navires, qui sont
si grands et que poussent des vents impétueux, sont
dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De
même, la langue est un petit membre, et elle se vante de
grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser
une grande forêt. (Jacques 3/5).
Et ces passages très clair du Livre : La bouche fait le
bruit. Le bruit (est) à côté du vrai. Le vrai (est) un
jardin dans la tête.(Rév d'Arès ii/8-9).
Suite au commentaire 21fev16 172C58 et votre réponse, ceux
qui désire des exemplaires de La Révélation d'Arès
Intégrale peuvent encore en trouver via ce lien, pour un
prix chips, il y en a même de la toute première édition
couverture bleue. Par contre, il y a des vendeurs, qui
abusent en vendant l'édition 2009: 30 € et pas neuve !
http://www.priceminister.com/s/revelation+d+ares#xtatc=INT-601
Image crée par inspiration d'après la citation de notre sœur
Malika 172C49.
. Frère Didier.Br Ile de France.
Réponse :
Merci encore, frère Didier, pour ce commentaire et pour les
informations qu'il nous apporte
22fev16 172C62
Bien aimé frère Michel, prophète et Envoyé béni du Père,
Je ne pensais pas que je mettrai quelque chose dans cette
entrée ( j'ai lu, cherché), car, je ne veux ni mentir,
ni me mentir.
Cette entrée me bouleverse en une période très dure, que ne
souhaite pas voir s'aggraver.
Je continue de croire que la Main du Père agit,
nous guide dans nos actes bons. Je continue de croire et de
penser, et d'agir avec cette certitude, celle que le Père
est accessible à tous, tous les humains que nous sommes;
petits et grands, forts, puissants, faibles...qu'il n'y a
rien de compliqué au point où l'homme a tout compliqué...que
la vie est beaucoup plus simple, plus accessible que nous
l'imaginons.
Dieu, notre Créateur est Amour; s'Il ne l'était pas,
aurait-Il envoyé un prophète à cette époque où les
humains ne se parlent même plus naturellement ? Une époque
où tout devient calculé, compté, manipulé, si nous
l'acceptons!
Dieu, notre Créateur est Amour , et nous sommes Ses Enfants,
Son Image et Sa Ressemblance.
Nous sommes donc capables de construire librement un monde
juste et aimant. Et c'est clair que ce sera la simplicité,
par l'Amour, l'effort du Bien, libre de tous les
harnais, ainsi que la pénitence et la Moisson,
qui nous sortiront des ténèbres . [Ne faisant qu']Un
en Lui, nous avançons vers la Lumière.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Vous écrivez dans ce commentaire : "Cette entrée me
bouleverse en une période très dure, que ne souhaite pas
voir s'aggraver." Mais qu'est-ce qui peut bien, à ce point,
vous bouleverser ?
Il y a là pour moi une inconnue. Vous m'avez parlé, voilà
peu de temps, d'un désaccord entre vous et vos frères
concernant, si j'ai bien compris, le choix et/ou
l'acquisition ou la location d'un local de mission, mais
voilà que vous évoquez maintenant un bouleversement. Aussi
je ne pense pas qu'il s'agisse de la même chose. Quel que
soit le motif de votre tourment, ma bien aimée sœur, je
souhaite de tout mon cœur qu'il s'apaise.
Il est vrai que dans les moments tourmentés de la vie, quand
on ne distingue plus très bien ce qui est vrai de ce qui ne
l'est pas, ce qu'il faut faire de ce qu'il ne faut pas
faire, on ne sait plus si l'on se ment ou si l'on ne se ment
pas à soi-même. Dans le brouillard et la souffrance on se
dirige à tâtons et dans l'angoisse sans jamais être sûr de
la bonne direction. Oui, voilà que soudain, ma sœur Danièle,
vous me faites penser à Jeanne d'Arc. Oh, je ne vous compare
pas à Jeanne, votre bouleversement est peu de chose à côté
du sien, mais je sens en vous quelque chose qui, tout en
étant considérablement moindre, est parent. Je vous sens
comme Jeanne d'Arc disant à l'un de ses visiteurs en prison
à Rouen : "Vrai, je croy bien que ces voix m'ont déçue,"
voulant dire qu'elle ne savait plus très bien où elle en
était. Alors, que les lecteurs du blog souffrent que je
raconte ici la souffrance de Jeanne la Lorraine. Si cela ne
leur convient pas, qu'ils passent outre !
Quand Jeanne d'Arc fut faite prisonnière, incarcérée et
jugée à Rouen, tout l'enjeu du procès fut de lui arracher
l'aveu que les voix saintes qu'elle invoquait n'étaient que
mensonges de sa part ou expression du démon — exactement ce
que pensent mes détracteurs à propos de La Révélation
d'Arès —. Pour la forcer à renier, on entreprit
d'humilier cette belle âme, d'affaiblir
physiquement sa chair. Elle fut enchaînée à une
grosse pièce de bois, placée dans des entraves, gardée par
cinq Anglais de la plus piètre condition, qui désiraient sa
mort et se moquaient d'elle. Certains juges songèrent à la
torturer, la menèrent au bourreau, lui montrèrent les engins
de torture, mais le reniement arraché aurait été sans portée
politique. C'était l'esprit et le caractère de Jeanne qu'il
fallait briser, non les bras et les jambes. Tout fut fait
pour détruire sa volonté et sa conviction. On savait que sa
force d'âme se nourrissait de sa foi, robuste et
simple. Elle était pieuse, alors on la priva de sa
participation à la prière de l'Église pour qu'elle se sente
rejetée par sa communauté.
On lui refusa l'assistance d'un défenseur. Elle comparut
seule, affaiblie et sale, devant ses juges qui eux
siégeaient sous le crucifix. Seule elle dut trouver réponse
aux pièges qu'on lui tendait, la pauvre, de surcroît
totalement inculte. À la question : "Jeanne, vous
considérez-vous en état de grâce?" Elle répondit: "Si j'y
suis, que Dieu m'y garde, si point n'y suis-je, qu'il daigne
m'y placer." Lorsque vint le moment de fixer la condamnation
pour hérésie sur une autorité indiscutable, ce fut à
l'Université de Paris que l'évêque Pierre Cauchon s'adressa.
L'Université de Paris dressa en douze articles la liste des
péchés et sacrilèges qui auraient été commis par Jeanne,
dont le premier était d'avoir osé revêtir l'habit des hommes
: "Provocation en abomination devant Dieu."
Si Jeanne ne voulait pas abjurer publiquement son erreur,
elle devait être abandonnée à la discrétion du juge
séculier. L'abjuration ou le bûcher, proclamaient les docteurs
(Rév d'Arès 14/1, 32/6). L'Église voulait
l'abjuration, les Anglais le bûcher. On eut successivement
l'une et l'autre.
Du martyre judiciaire de Jeanne l'abjuration est l'instant
le plus bouleversant, l'exécution l'instant le plus atroce.
Elle crut devoir abjurer pour se plier à ceux que tout
désignait à cette pauvre jeune fille comme les détenteurs de
la vérité : les docteurs de l'Église. Mais de
srucroît le roi de France l'avait abandonnée, les capitaines
aux côtés de qui elle avait guerroyé ne tentèrent rien pour
la délivrer, elle n'eut pas de confesseur, pas de guide
spirituel, pas d'ami, pas de défenseur, nulle voix pour la
soutenir sauf ses voix intérieures. De plus, les promesses
de délivrance que ces voix lui avaient murmurées s'avéraient
tous les jours illusoires. Eh oui, la pauvre Jeanne se
mentait à elle-même, comme chacun de nous peut le faire
quand il ne sait plus où il en est. Un temps, elle se sentit
sacrilège, elle abjura. Il y a dans l'être le plus ferme des
heures d'incertitude où le doute se glisse, des moments où
la tentation de la soumission à l'ordre établi se fait
impérieuse. L'inquisiteur, le commissaire politique le
savent, qui préparent et guettent cet instant où l'âme la
plus résolue s'affaisse et où la main se laisse guider pour
signer la confession qui a été rédigée d'avance. Cela se
voit encore dans maints pays.
Pour le moment décisif, le jeudi 24 mai 1431, on choisit le
lieu le plus propice, le cimetière de Saint-Ouen. On y
conduisit Jeanne. Tous l'attendaient, les juges sur
l'estrade, la foule en retrait, des soldats anglais en
nombre et, à l'écart, avec sa charrette, le bourreau.
L'heure était venue: il fallait que Jeanne abjure ou meure.
Au prédicateur, Maître Guillaume Erard elle protesta de son
obéissance parfaite à l'Église, s'en rapportait à Dieu et au
Saint-Père le Pape, puis elle se tut. Devant ce silence
l'évêque Cauchon se mit à lire la sentence de condamnation
en latin, tandis que le prêtre Nicolas Loyseleur, hypocrite
s'il en fut, parlait à l'oreille de Jeanne, sans doute
l'effrayant en évoquant la mort sans communion, sans
absolution, le rejet par l'Église, la damnation éternelle de
telle sorte que Jeanne hurla: "Arrêtez, j'abjure, j'abjure."
Cauchon tenait sa victoire. Pour les juges soulagés et pour
Jeanne aussi. Il lui suffisait de répéter les paroles de
l'acte d'abjuration que l'on tenait tout prêt. Elle prononça
les mots qu'attendaient Cauchon et ses acolytes depuis le
début : "Je jure et promets devant Dieu à Mgr Pierre, prince
des apôtres, notre Saint-Père le Pape, Mgr l'évêque de
Beauvais et frère Jean Lemaître (l'inquisiteur) que jamais,
moi, Jeanne, ne retournerai à mes erreurs." Mais en abjurant
elle rit. Elle signa le papier d'une croix et la sentence
tomba: Prison perpétuelle.
Mais les Anglais n'avaient pas payé la pucelle 10.000 livres
pour la savoir incarcéréée dans une prison religieuse.
Pourquoi pas un couvent ? Ils exigeaient qu'elle meure et le
plus tôt possible. Qu'on brûle Jeanne la sorcière !
Alors, voyant qu'elle avait été flouée, Jeanne abjura le
mensonge qu'on lui avait fait signer. Non, ses chères voix
n'étaient pas démoniaques, c'était bien celles des saints.
Elle n'avait abjuré que par peur d'être brûlée. Elle choisit
la mort plutôt que le reniement. Elle dit à ses juges:
"J'aime mieux faire pénitence en une seule fois, à savoir
mourir plutôt que de soutenir ma peine plus longtemps en
prison."
Jeanne fut conduite sur cette place, à travers les rues
encombrées, debout dans la charrette du bourreau, tondue
comme les prostituéees, en chemise longue, avec sur la tête,
une mitre dérisoire où étaient inscrits: "Hérétique,
idolâtre, apostate, relapse." L'évêque Cauchon lut la
sentence. Jeanne fit acte de contrition, demanda pardon au
public des pauvres fautes qu'elle avait pu commettre. Elle
demanda à chacun de prier pour elle, de la recommander à
Dieu. Les larmes ruisselaient sur sa face, sur d'autres
visages aussi. L'émotion gagnait, il fallait en finir. Le
bourreau l'entraîna. Elle réclama une croix. Un soldat
anglais, de deux brins de bois lui en confectionna une,
qu'elle plaça sur son sein. Le bûcher était surélevé pour
que chacun pût le voir mourir et pour empêcher le bourreau
de l'étrangler à la faveur de la fumée. Il la hissa sur le
bûcher, lui lia les bras en arrière. Une croix, voir la
croix encore un instant ! Frère Isambart courut à la
chapelle proche, y prit une croix de procession qu'il éleva
devant elle. Le bourreau mit le feu aux fagots. La fumée
monta, puis les flammes. L'on entendit sa voix crier à
plusieurs reprises "Jésus, Jésus", l'on vit sa tête
retomber. Tout était consommé. Mais, par une ultime
ignominie, comme le relate un chroniqueur du temps, "quand
sa robe fut toute brûlée, on tira le feu en arrière pour que
le peuple ne doutât plus de sa mort. Il la vit toute nue,
avec tous les secrets d'une femme, et quand cette vision eut
assez duré, le bourreau remit le feu grand sous la pauvre
charogne". Ce qui demeura du pauvre corps consumé, les
valets du bourreau le mirent dans un sac et le tout fut jeté
dans la Seine.
Ma sœur Danièle, j'ai pris le temps d'écrire le martyre de
Jeanne pour vous montrer que vous êtes loin, très loin, de
vivre cette atroce souffrance. Le bouleversement que vous
vivez n'est-il pas qu'une contrariété ? Des
contrariété, n'en vivons-nous pas tous tout le temps ? S'il
s'agit d'un désaccord avec des proches ou des frères,
pardonnez et faites la paix ! La pénitence est une
grande force contre les maux du monde.
22fev16 172C63
Dans cette entrée, à plusieurs reprises vous avez évoqué la
question du mensonge chez l'animal.
Il me semble pour ma part observer dans le monde animal une
ébauche instinctive de mensonge visant à se protéger.
Le caméléon se camoufle en prenant la couleur de ce qui
l'entoure.
Entre Paris et Versailles se situe la forêt de "Fausses
Reposes", ainsi nommée parce que, lors de la chasse au cerf,
l'animal feint l'épuisement en s'immobilisant avant de
repartir d'un bond dès qu'on s'approche.
Il y a chez l'animal des virtualités de rivalité, de
cruauté, et semble-t-il de mensonge, comme inversement
d'amour et de service mutuel, et je crois que le rôle de
l'homme, c'est par son intelligence et sa liberté, de trier
dans ces virtualités ce qu'il y a de meilleur et de le
développer en lui-même comme pour achever la cocréation et
le perfectionnement de ce qui l'entoure... même si sa
liberté peut faire l'inverse.
Dans Le Livre, que d'animaux mentionnés pour
parler de l'homme !
Il ne me semble pas, pourtant qu'on y trouve mon hypothèse
d'une animalité à parfaire. On lit il est vrai chez Isaïe
11/9 : Le loup broutera avec l'agneau, etc., et
François d'Assise apprivoisait le loup de Gubbio.
Comment, au fond, la Parole invite-t-elle l'homme à se
situer par rapport à l'animal ? Cette question dépasse la
question du mensonge, mais peut-être jugeriez-vous utile de
nous en parler?
François D. d'Ile de France
Réponse :
L'animal qui se camoufle ou mime une attitude qui fasse
hésiter son ennemi et le retarde ne ment pas. Il se protège,
c'est tout autre chose.
Si vous, humain, vivez dans une époque de guerre et que,
pour éviter de recevoir des bombes sur la tête, vous vous
cachez dans une cave et camouflez votre logis, vous ne
mentez pas, vous vous protégez. Faudrait-il, selon vous, ne
jamais se protéger d'un danger mortel afin de ne pas
succomber à ce que vous appelez mensonge au lieu de
l'appeler protection, précaution, prudence ? Le Père ne
dit-il pas: tu ne peux pas disposer de Ma Force, mais
seulement de ta prudence (Rév d'Arès 35/10)
La Parole compare l'homme à des animaux ici et là, mais
c'est par métaphore — la métaphore est un élément nécessaire
du langage — afin de montrer les côtés primitifs ou sauvages
de l'homme quand ceux-ci sont semblables à ceux de l'animal.
Quand le Père dit : Le singe de ses mains mains il
mange, il veut dire que l'homme l'homme peut être
(hélas trop souvent) comme un singe totalement égoïste et
insensible aux besoins des autres. Quand il dit : l'homme
a une main qui mange, une main qui donne, il dit que
l'homme peut aussi par moments être généreux, quoiqu'à
d'autres moments il soit égoïste et par là imparfait. Quand
Il dit : Mes Deux Mains donnent, il veut dire que
l'homme de Bien parfait sera totalement généreux,
capable de se sacrifier.à l'image et ressemblance
du Père (Rév d'Arès xxviii/18).
Quand le Père, imitant l'homme qui se cache de la Vérité,
dit: Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des
siens ! il veut dire que l'homme sait ou sent qu'il y
a Quelque Chose au-dessus de lui (L'Aigle, le
Créateur, une Puissance et une Lumière
suprêmes) mais qu'il préfère l'ignorer et vivre comme une taupe
dans ses tunnels, dans un aveuglement venu de
l'évolution, d'une lente habitude du mal, mais qu'il est en
même temps conscient qu'il préfère l'obscurité de la vie
terrestre, de ses maux, de la mort. Terrible ambiguïté de la
nature humaine après la chute d'Adam (Rév d'Arès 23/2).
Quand le Père dit : Les chiens lèchent le pied du roi
blanc, Il veut dire que la plupart des hommes sont
serviles et aussi soumis au système religieux, politique,
etc., que des chiens à leur propriétaire (Rév
d'Arès ix/3), et quand Il parle de la grue à
trois pattes... à trois ailes (banos)... à trois becs,
il veut dire que tout pouvoir s'encombre de moyens
superpéfatoires et inutiles qui l'entravent plus qu'ils ne
le servent et qui finissent toujours par le rendre
impuissant, l'abattre et lui nuire (xxii/1-3),
etc. etc.
Ce ne sont pas toujours des animaux métaphoriques menteurs,
mais ce sont des animaux qui toujours montrent combien bas
l'humanité est tombée..
22fev16 172C64
Frère Michel,
On pourrait également ajouter cette vidéo à cette entrée du
blog. Qu'en pensez vous ?
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci, frère Christian, pour ce commentaire, mais j'ai
hésité à afficher la vidéo de 8 minutes et 44 secondes après
l'avoir visionnée.
J'ai hésité à cause de la dramatisation très exagérée de sa
présentation écologique d'un monde, qui serait selon son
auteur au seuil d'un désastre physico-chimique. Il est vrai
que ce monde présente beaucoup de côtés inquiétants,
délétères, injustes, etc., mais il faut le présenter avec mesure,
sinon, à vouloir trop faire pleurer dans les
chaumières on tombe dans le mensonge.
Il n'est pas exact que "tous les moyens de survie sont
maintenant dans les mains d'entreprises" ; beaucoup
d'individus en possèdent encore personnellemen un bon nombre
sur Terre. Oui "tous les jours nous nous réveillons dans la
même pièce, pour vivre la même routine qu'hier," mais il ne
faut pas le dire sur un ton de requiem, parce qu'il s'en
faut de beaucoup que ce soit une situation angoissante et
dramatique pour tout le monde; la généralisation qui est
dans le ton de la vidéo est excessive.
Surtout, cette vidéo est exagérément matérialiste, bien
qu'omettant de citer les guerres et autres terribles
violences pourtant tout aussi matérialistes. Elle ne parle
pas de la pollution de l'esprit, de la dégradation du
comportement, de la morale, de la relativisation du mal, de
la perte de la notion de péché, de l'urgence de
rétablir le Bien dans les cœurs avant de le
rétablir dans la terre, bref, de tous les sujets qui sont
notre souci spirituel n° 1.
C'est dommage, parce que l'ensemble du texte est construit
sur une trame plutôt bien faite, mais dont il faudrait
reprendre les termes, pour qu'ils soient mesurés
et complétés.
Présenter le Mal demande un dosage honnête pour ne pas
tomber dans les exagérations qui confinent au mensonge par
excès doublé d'incomplétude et réduisent considérablement
leur opportunité.
Je publie quand même cette vidéo pour peut-être inspirer
l'un des nôtres qui pourra en reprendre la thématique en
l'équilibrant pour l'adapter à notre mission. Je pense
à la vidéo de nos frères José O. et Morya T. d'Ile de France
dont la base est, si ma mémoire est bonne, est assez
semblable.
23fev16 172C65
Je suis catholique pratiquant, mais je jette un regard sur
votre blog de temps en temps.
Je l'aime bien. Il manque cruellement dans notre Église
quelqu'un comme vous capable de répondre à nos questions qui
sont très nombreuses à notre époque de grandes mutations, y
compris les mutations religieuses. Notre Pape François, qui
est un apôtre dans votre genre, n'a malheureusement pas le
temps. Les grandes mutations religieuses en cours sont
d'ailleurs la cause des résistances intégristes qui voient
avec désarroi ou avec colère la foi de leurs religions revue
et corrigée par des relecteurs et de repenseurs de leurs
Sources : Bible, Coran, peut-être aussi Véda, Sutras
Bouddhistes, Taoisme, Shinto, Aninismes, etc., etc. L'État
Islamique pourrait bien être une de ces résistances
intégristes : salafisme, wahabbisme, à une fort courant
d'évolution de l'interprétation du Coran dans l'Islam.
Un Catholique pratiquant et fidèle sent bien cette poussée
évolutive très forte chez un homme comme notre Pape
François. Curieux pour un fils d'Ignace de Loyola [un
jésuite] de prendre le nom du petit pauvre d'Assise, que
vous appelez le "jars". Curieux ! Pourquoi ?
Mais cette introduction qui n'a pour utilité que de vous
faire connaître ma position. Je ne suis pas quelqu'un tenté
par La Révélation d'Arès que j'ai parcourue
rapidement dans l'annexe de votre site michelpotay.info. Ma
foi catholique me suffit, mais, si l'on veut bien oublier la
doctrine un moment (votre doctrine est à l'opposé de la
mienne, mais comme la racine est opposée à la frondaison
dans une même plante), je trouve ici et là dans vos entrées
de blog et vos réponses aux commentaires des points de
rencontre saisissants. J'ai par exemple été saisi pour vous
d'amour fraternel, une envie folle de vous embrasser, en
lisant dans votre réponse 172C62 un rappel historique du
procès si douloureux de Jeanne d'Arc. Vous y parler de
Jeanne sans critique, sans arrière-pensées malines, comme si
vous aviez été catholique, parce que vous avez vu
l'essentiel du bon et du mauvais, du magnifique et du cruel,
dans cet événement tragique, le bon et le mauvais communs à
toutes les âmes bien nées. Vous avez détaché la grande leçon
que peut tirer de cette tragédie tout humain sur terre,
attaché à la religion ou indifférent à la religion, tout
individu qui a un sens de la grandeur et de l'honneur
humains, de la beauté psychique, de l'art de vivre en homme
digne.
C'est une grande faveur que vous faites à votre sœur de foi
Danièle du Nord en la mettant au niveau d'une grande
croyante historique tout en lui faisant remarquer que le
tourment de Jeanne et le tourment de Danièle ne sont pas
conjuguées sur le même mode, quoique de même nature. Vous
faites voir un flou où la souffrance reste la souffrance.
Merci pour Jeanne d'Arc, héroïne de toute l'humanité, merci
pour tous ceux qui haïssent le mensonge... et ailleurs dans
ce blog la haine, la calomnie, l'injustice, etc..
Odilon P.
Réponse :
Je suis très touché, frère Odilon, par ce commentaire.
Vous me dites : "...le petit pauvre d'Assise, que vous
appelez le "jars". Curieux ! Pourquoi ?" Simplement parce
que c'est sous ce vocable que La Révélation d'Arès
parle de François d'Assise (Message Théophanique
xxxvi/3). Reportez-vous à l'annexe de mon site
michelpotay.info que vous avez déjà parcourue : Le jars
fort et beau est dans la cage. Qui voit la cage ? L'œil du
roi blanc (tout ministre principal de n'importe quel
culte) enlace le jars ; le roi blanc sait que le
jars n'a pas l'œuf, ce qui signifie que la religion
met en cage (cage que sont vitraux, statues,
martyrologe, etc.), ce qui est sa façon d'honorer tout en
faisant prisonniers, les âmes honorables qu'elle ne peut
cacher, mais récupère pour les empêcher de créer des
courants spirituels neufs (sens de : ils n'ont pas
l'œuf). En effet, François d'Assise voulait redonner
vie au Sermon sur la Montagne, mais cette vie-là,
qui est vie de libre amour du prochain, n'est pas
le souci de l'Église, qui ne l'a jamais incluse dans son
credo. Je crois que Jeanne d'Arc posa, dans des circonstances
et une issue complètement différentes, le même problème à
l'Église qu'avait posé François deux siècles auparavant.
Elle canonisa le premier et traita la seconde en sorcière
avant de la canoniser aussi pour masquer la résistance de
l'un comme de l'autre à celle qui voulait (et veut peut-être
encore) être la seule autorité en matière de mouvement et
motivation de l'âme, l'Église.
Oui, j'ai parlé de Jeanne d'Arc "sans critique, sans
arrière-pensées malines, comme si j'avais été catholique,"
mais parce que la religion d'un humain est sans importance,
étant donné que ce n'est pas ce qu'il croit, mais ce qu'il
fait dans l'ordre du Bien qui le sauve. Ouvrez
l'annexe de mon site michelpotay.info : La Révélation
d'Arès, à la Veillée 25 et lisez son verset 6 et vous
verrez que la façon dont l'homme prie ou ne prie pas est
totalement indifférente au Père, pourvu que l'homme soit bon,
aime, ne juge pas, pardonne, fasse la paix, réfléchisse
et soit libre de tous préjugés à l'égard des
autres. Donc, je ne suis pas tout gêné de savoir que Jeanne
assistait à la messe, croyait dans la rédemption par la
Croix, à l'eucharistie et à la confession, puisqu'elle avait
en elle-même les qualités qui faisaient d'elle ce que La
Révélation d'Arès appelle une pénitente. Les humains ont des comportements très différents selon
leurs cultures, les périodes de l'Histoire, mais La
Révélation d'Arès nous ramène à ce point fondamental
: Ces différences de comportement sont insignifiantes,
accessoires, imposées du dehors, elles ne nous renseignent
nullement sur le véritable destin de l'humain qui réside
dans un seul fait: S'est-il ou ne s'est-il pas donné une âme
née de sa pratique du Bien, de l'amour,
du pardon, de la paix, de la
profondeur de sa pensée libre de tous préjugés ?
Parce que c'est l'âme qui sauve l'humain.
C'est d'avoir une âme que le Dessein du
Créateur attend de l'humain. Il en résulte que les
"réalistes", les rationalistes, les savants, les grands
esprits, les augustes capitaines, les grands chefs des
nations, les saints pontifes, comptent pour peu de chose
dans l'histoire du Salut de l'âme. Le Salut
est fait par ceux qui croient à la vocation surnaturelle de
l'homme, à ses extraordinaires pouvoirs de changement
de vie, alors qu'il me semble que la destinée des
réalistes, rationalistes, grands esprits, augustes
capitaines, grands chefs des nations et saints pontifes est
dans les superbes mausolées de leurs cimetières, dans leurs
statues et les enluminures de leurs noms dans les livres
d'Histoire.
Voilà, frère Odilon, c'est sur ce pur terrain spirituel, en
dehors de toute religion, de toute politique, de toute
académie, de tout dada à la mode, que nous sommes frères et
que nous nous rencontrons.
23fev16 172C66
Vous avez une expérience de quarante-deux ans dans le
prophétisme et vous n'avez pas fait de votre foi une
culture.
Réfléchir à ce qu'une petite sœur sans expérience pour ce
qui est de votre domaine, vous fait comme remarque, cela
m'émeut.
Pour moi c'est ça la vertu, qui se départit du
mensonge.
Car le plus grand des menteurs se pense être dans
l'exact-(att)itude. Et autrui ne fait qu'altérer la pureté
de sa pensée et de sa vision.
Un peu pour dire que tous, à l'exception de celui qui se
repent, se croient dans la pureté et cela se trouve être
au-delà du bien et du mal.
Nous sommes donc tous menteurs, mais comme un aimant au cœur
du vortex, nous incarnons une pénitence pour
attirer la pénitence collective.
Dans le fond il n'y a pas d'actes isolés et tout interfère.
C'est peut-être de cela que provient l'idée du non duel ?
Fred H. d'Ile de France
Réponse :
Voilà un très beau commentaire, frère Frédéric ! Je vous en
remercie du fond du cœur.
Je vous connais depuis longtemps mais peu, et donc je me
réjouis de tout ce qui me permet de vous connaître un peu
mieux.
Je me souviens quand, au cours de mon enseignement à
l'Espace des Peupliers à Paris en 1996, j'avais parlé des
Hopis, ce groupe amérindien des Pueblos d'Amérique du Nord,
voisins des Apaches, des Navajos, des Papagos, et des Zuñis,
et vous m'avez fait passer, de rang en rang, un livre que
vous aviez sur les Hopis. Quand ce livre parvint dans mes
mains, j'en vis les pages fanées, écornées, froissées, tant
vous aviez lu et relu, feuilleté, cet ouvrage. Je fus
geureux de voir dans ce bouquin fatigué votre passion pour
les hommes purs des civilisations pures. Je compris que vous
étiez un frère des profondeurs. Vous êtes de ces hommes
qu'on ne peut que placer à part dans les souvenirs, de ces
hommes dont on peut déplorer que les nations n'y fassent pas
appel pour recevoir les lumières de leur brûlante humanité.
25fev16 172C67
Prophète Michel,
Je vous aime parce que vous avez eu le courage inoui de vous
remettre en question et de diffuser ce message venu du Ciel.
Mais je me répète et je vous l'ai déjà dit.. vous n'êtes pas
le seul prophète !
Un grand musicien est un prophète, un grand écrivain est un
prophète..etc. Une mère qui élève ses enfants dans l'amour
est une prophète. Les médiums qui transmettent à des
familles désepérés par la mort de leur enfant sont des
prophètes de l'amour.
Dieu vous a confié une tâche particulière mais vous faites
des raccourcis vous dites la politique non 3 fois non il y a
des politiques vous ne pouvez pas simplifiez comme cela le
mystère de Dieu.. Chacun nait avec un esprit particulier,
moi compris, je suis comme vous, je pète je chie, je rote
pour parler franc, mais je ne baise pas, je fait l'amour ce
qui est très différent.
Je ne veux pas polémiquer avec vous, car cela ne sert à
rien..Dieu vous a donné un esprit différent du mien. Vous
dites que Dieu vous a choisi par hasard. C'est faux !
Relisez La Révélation d'Ares, il vous a choisi et
vous a éloigné des tentations du monde.
Je sais, cela vous dépasse. Pourtant, vous n'êtes pas tout
seul a avoir un guide ou un ange gardien. Dieu vous a choisi
parce que vous connaissez parfaitement la
Bible..c'est-à-dire que vous avez une très bonne mémoire on
ne peut pas vous faire perdre la raison.. Mais je comprends
en même temps que cela a dû être très difficile pour vous,
vu que Dieu vous dit dès la première théophanie : Ferme
le livre des siècles ferme sauf Mouhamad [Rév d'Arès i/6],
d'où ma question très simple dans un précédent mail par
rapport à ce qui est écrit dans le Coran, car certain verset
me semble en contradiction total avec le message d'amour du
Christ..par exemple il autorise l'homme à battre sa femme si
elle ne lui obéit pas. Je me dis que c'est pas possible que
Dieu par l'intermédiaire de l'ange Gabriel qui, parait-il, a
transmis le Coran à Mahomet est pu lui dire cela ! Pour ma
part je pense que les Mulsulmans doivent aussi faire leur
travail d'autocritique par rapport à la femme, tel que nous
le dit le message donné par Jésus sur l'histoire d'Adam
qui de sa compagne a choisi de devenir son maître [Rév
d'Arès 2/3]. Or, pour l'instant, on en est là dans
beaucoup de pays musulmans. D'ailleur, je trouve cela
incroyable que Dieu ait autorisé Mahomet a avoir autant
d'épouse qu'il voulait. Non, vraiment, je m'interroge.
Si vous voulez échanger avec moi vous avez mon email
Suite au
commentaire :
Je vous embête encore, frère en humanité Michel Potay.
Je viens de vous écrire, mais je pense à un point
fondamental :
Vous et vous seul avez vu Jésus en chair et en os, car vous
dites avoir senti sa main sur votre bouche et vous et vous
seul avez vu un des bras du Créateur [?]. Donc ne
recommençons pas la même erreur que st-Thomas. C'est bien
humain vous connaissez l'histoire.
Je ne sais pas pourquoi Jésus ne ce matérialise pas au
milieu du plateau de tf1 en direct en pleine audience
quoique j'ai pas petite idée sur la question [quoique j'aie
ma petit idée ou quoique je n'aie pas ma petite
idée ?]. Ce que je voulais vous dire est qui est très
important c'est que Dieu envoie des médiums sur terre — je
n'ai pas dit voyants, mais médiums —. J'étudie la question
depuis des années tout en m'efforçant bien sûr de suivre
tant bien que mal le chemin de la transformation intérieure
[en faisant] le bien quand on le peut. Les médiums sont en
contact avec les esprits. Cela est voulu par Dieu bien
évidemment, car tout le monde tremble devant la mort, ce qui
est bien naturel.
Or, une fois que l'on a assisté à des séances médiumniques
qui se multiplient à travers le monde on est beaucoup plus
rassuré sur ce qui nous attend. Je dis cela parce que je
pense que tout ceux qui croient en la Parole d'Ares on le
droit d'être rassurer sur ce mystère de la mort. Moi qui ai
maintenant cette certitude de la survie de notre conscience
et de notre individualité après la mort, je vois les choses
de manière différent et si je vous écris plusieurs fois,
c'est que j'ai repris la lecture de La Révélation
d'Arès dans un état d'esprit différent qui me permet
de lire entre les lignes du message.
Je ne veux pas vous parler de réincarnation,car vous avez
décidé que cela n'était pas dans la Révélation. Laissez-moi
la liberté de supposer autre chose, car là aussi dans ce
domaine il existe une multitude d'études très sérieuse sur
ce sujet. Par exemple, entre autred, un psychiatre américain
Ian Stenvenson a recueilli et étudié pendant des années des
témoignages troublants venant d'enfants. Voyez-vous, quand
[le Père par la voix du] christ vous dit qu'avant
d'entrer dans les entrailles maternelles il vous avait
choisi, cela me donne matière à reflexion. Je ne
cherche nullement à argumenter et à vous convaincre de
quoique ce soit. je vous dit simplement que chaque être
humain aura une lecture différente du Message d'Arès et vous
ne pouvez en aucun cas imposer votre vision et compréhension
personnelles même si Dieu vous dit : parole de Mikal
est Ma Parole [Rév d'Arès i/12]. Là aussi on peut
l'interprêter de différentes manières et c'est bien normal,
car chaque esprit est différent c'est ce qui fait
l'extraordinaire richesse de la vie sur terre et je ne parle
pas des plantes des animaux etc.
Alors que là aussi le créateur fait son oeuvre grandiose et
pleine d'enseignement, les plantes nous soignent et nous
nourrissent. Est ce que vous avez lu les livres de
Jean-Marie Pelt qui vient de nous quitter ? Un très grand
esprit amoureux de la vie des hommes de la nature. Prenez un
peu le temps de le lire pour découvrir les merveilles de la
création qui n'a pas fini de nous apprendre des choses.
Il y a 1000 et 1 manières de découvrir la création et je ne
vous parle pas de la recherche des astrophysiciens, vous
vous avez eu la chance inoui de vous promener main dans la
main avec Dieu dans son univers [?]. Vous le dites quelque
part, mais tout le monde n'a pas cette chance, sauf ceux qui
peuvent se décorporer. Eh oui! cela existe aussi et c'est
cela que vous aves fait, vous le dites en commentaire dans
une des Théophanies.
Bien sûr, on peut toujours dire qu'ils ont imaginé cela ,
out comme vous d'ailleurs. Pourtant, moi je vous crois.
Je vous embrasse très sincèrement
Patrick R. Le Chesnay en Yvelines
Réponse :
"Laissez-moi la liberté de supposer autre chose," me
dites-vous, frère Patrick. Mais Dieu vous laisse et, à plus
forte raison moi, qui ne suis que son serviteur, je vous
laisse totalement libre de supposer tout ce que vous voulez,
mon frère.
Vous me dites ce que vous croyez et je vous dis ce à quoi je
conforme ma vie. C'est ma mission prophétique. Elle n'est
pas une mission de juge.
Le spiritisme, les mediums, je connais, mon frère. Mon père
mourut en 1942, j'avais 13 ans, et ma mère, veuve, se mit à
fréquenter ce milieu et, des années durant, j'eus droit à
tout : les tables tournantes, le oui-ja, les séances
médiumniques, l'institut métapsychique avenue Niel à Paris,
etc., etc. Je vais vous dire : Je crois à la surviie, mais
par la Parole du Père, pas par les médiums.
D'autres prophètes que moi, il y en a eu, bien sûr, tous
ceux que l'on connaît et tous ceux qu'on ne connaît pas, et
si vous considérez tous les sens dérivés ou figurés, du mot
"prophète", alors là, c'est certain, il y en a des masses.
Mais je rappelle instamment que ce n'est pas dans un sens
dérivé ou figuré que La Révélationn d'Arès parle
de prophète, en grec προφήτης. Le prophète au sens
que donne La Révélation d'Arès est une personne
qui tient, d'inspiration divine, la connaissance de la
Vérité et qui l'annonce par ses paroles ou ses écrits. Le prophète
s'oppose au devin ou au médium en cela qu'il va à l'encontre
de l'opinion et des idées générales ; il est un
contre-pouvoir à la tradition et à l'embourgeoisement
institutionnels, dont au contraire les devins et mediums
tirent leurs profits. On peut m'accuser d'être un
faux-prophète ou un mauvais prophète et beaucoup le font,
mais on ne peut nier le sens que La Révélation d'Arès
donne au mot. Je vous suis, sur ce plan, reconnaissant de me
croire prophète du Père, mais alors pourquoi ne me
suivez-vous pas ?
Enfin, mon frère, vous me lisez mal. Je ne vais pas citer
i_ci tous les passages qui en font preuve, mais notamment je
n'ai jamais "vu un bras du Créateur" et je ne me suis jamais
"promené main dans la main avec Dieu dans son univers".
Ceci dit, je ne publie pas votre commentaire pour le plaisir
de vous contredire. Je le fais sans plaisir. Je vous publie
et vous réponds, parce que vous formez un exemple
particulièrement typique des très nombreux frères et sœurs
en France et dans le monde, que j'appelle "pèlerins d'Arès
petit p" ou "pèlerins d'Arès moins le quart", qui
reconnaissent dans La Révélation d'Arès la Parole
du Père, mais qui la relative à leurs multiples manières et
justifient de mille façons leur absence d'engagement dans
une mission prophétique plus que nécessaire dans le monde.
J'en pleure, je trouve cela tellement dommage. J'en bien
peur que vous soyez de ceux à qui le Père dit : J'ai
voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se
sont dérobés (Rév d'Arès 2/16).
25fev16 172C68
Bonjour frère Michel je profite d'un commentaire pour savoir
si vous aviez bien reçu le livre que je vous ai envoyé via
la FNAC : "Les Égarés" de Jean Michel Vernochet. Merci
d'avance [de m'en informer]. Je vous embrasses ainsi que la
sœur Christiane..
Aussi, je voulais vous dire qu’il m’ait arrivé une histoire
bizarre, qui est en rapport avec le mensonge. La semaine
dernière, j’ai été convoqué au commissariat. Car il se
trouve qu’un inconnu à relevé la plaque d’immatriculation de
mon scooter t est allé dire à la police des mensonges
grotesque sur ma personne. Le bougre aurait entendu de ma
bouche des propos violents à l’encontre de la société et
ferait de moi un terroriste en puissance, des propos
répréhensible par la loi d’état d’urgence. Résultat : deux
heures passées au commissariat.
Par chance l’un des policiers m’avait reconnu, car il
m’avait vu dans un sketch de mon spectacle passé il y a un
moment dans une émission humoristique. Tout c’est bien
terminé avec les policiers, on a bien rit de la situation,
et ils se sont excusés de m’avoir fait perdre mon temps. Ils
m’ont dit que depuis l’état d’urgence, nombreux sont les
gens malveillant qui cause du tort à d’autres, en disant des
mensonges de la sorte.
Voilà je vous embrasse.
Avant tout, je veux vous dire mon plus grand respect : parmi
tous les grands directeurs spirituels, vous êtes la plus
vibrante, la plus intense personnalité qui vive actuellement
sur terre. Vous êtes bien au-dessus de tous. Car la mission
qu'il vous incombe de réaliser, est la plus grande œuvre
spirituelle prophétique qui fut jamais encore accompli
dans l’histoire de l’humanité et je suis fier d’en faire
parti à mon petit niveau avec mes sœurs et mes frères
engagés [dans le petit reste].
Apres avoir lu votre entrée, je me suis remis à relire et à
méditer "Je m'espionne" du "Pèlerin d'Arès 1990", article
incontournable et capital pour le pèlerin.
Oui, sans relâche vous avez dit la Vérité donnée à
Arès et cela depuis 42 ans déjà ! Pas facile de répandre le
Vrai, face au rouleau compresseur de la société des
menteurs qui sans relâche trompe, ment, vole, détourne,
corrompe l’esprit, déforme, travesti la vérité et décourage
le bon peuple. Le but [de leur mensonge] est clair,c’est de
réduire comme peau de chagrin le déjà faible lumignon
[Rév d'Arès 32/5] de nos concitoyens pour qu'ils ne
s'éveillent jamais à la vie spirituelle
Notre époque est vraiment l’âge d’or du mensonge, surtout
depuis que le mensonge politique a fait sa révolution
industrielle, avec le développement de la presse, de la
télévision, etc…(la fabrication du mensonge de consommation
de masse). Normal que l'homme ne sache plus ou est Dieu (la
Vérité) où il n'est pas dans tout ce fatras mensongers
d'idéologue en tous genres, de république maçonique, de
démocratie illusoire, de trinité, de faux islam (wahabisme
sabbataïste), de judaïsme talmudo-sioniste, de la loi
des rats [Rév d'Arès xix/24], des vendeurs d’argents
qui précarisent et enchaînent par la dette les peuples du
monde.
Tout est mensonge et ce n’est pas nouveau ! Le mensonge a
toujours été le travail de tout homme politique qui se
respecte et Hollande en applique, pour notre grand malheur,
scrupuleusement toutes les règles, en plus de celle du
principe de Peter* : Promettre et expliquer ensuite pourquoi
il n'a pas pu tenir ses promesses en expliquant que c'est la
faute de ses prédécesseurs, blablabla. Si le mensonge et
l’incompétence étaient récompensés, ils seraient tous déjà
nobellisés, les Mandarins.
Sur le mensonge plusieurs phrases résument bien notre
époque, où les valeurs sont toutes inversées : Isaie :
5/18 : Malheur à ceux qui tirent la faute avec les cordes
du mensonge et le péché comme avec les traits du
chariot.....Malheur à ceux qui appelle le mal bien, et le
bien mal, qui disent que les ténèbres c’est la lumière et
la lumière c’est les ténèbres, à ceux qui changent l’amer
pour le doux et le doux pour l’amer.
Aussi Balzac l'auteur de la comédie humaine disait une chose
très juste : "Derrière chaque grande fortune il y a un
crime… Il y a deux histoires : l'histoire officielle,
menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables
causes des évènements. " Balzac pourrait être aujourd'hui
accusé de diffamation, le pauvre. Et vous qui avez dit un
jour que "derrière toutes guerres il y a toujours un gros
mensonge." Une chose est sûre, le mensonge est un péché
complet, complice de nombreux maux, et s’il disparaissait
cela mettrait beaucoup de gens au chômage. Mais c’est une
chance que Dieu vous ait envoyé, frère Michel, et que vous
ayez accepté la dure mission de rétablir la Vérité
de l’Éternel, qui fera qu'un jour, un jour béni, l'homme
spirituelle grandira en nombre assez, pour fermer à tout
jamais ce livre des siècles et des siècles.
Sélim S. d'Ile de France
Note du blogger : * Le principe de Peter décrit les
évolutions de carrière à rebours dans les hiérarchies par
des principes de base simples, puis étudie les corollaires
qu'impliquent ces postulats. Il est appelé parfois "syndrome
de la promotion Focus." C'est est une loi empirique, très
pessimiste, relative aux organisations hiérarchiques
proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans
l'ouvrage intitulé "Le Principe de Peter (1970)" Citation :
"Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à
son niveau d'incompétence" avec pour corollaire que "avec le
temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en
assumer la responsabilité."
Réponse :
Je suis ému en lisant votre commentaire, mon frère Sélim. Il
est beau, juste, bien argumenté. Merco pour lui.
Non, je n'ai pas reçu votre livre "Les Égarés", mais ma
fille Nina, qui s'occupe des opérations postales d'envoi
comme de réception, est actuellement en congé avec sa
famille et il est possible qu'elle ne récupère votre livre
qu'à son retour, dans quelques jours.
En politique les mensonges recouvrent les multiples utopies
irréalisables ou désastreuses que les politiciens nous
promettent pour être élus. Dieu sait si le monde pleure ces
mesonges qui, comme vous le rappelez, s'accumulent, mais
pour autant le monde ne remet pas en question ces mensonges
qui lui paraissent aller de concert avec la démocracie. Il
fut un temps où le mensonge était l'invention de base de
tout roman, histoire inventée. Aujourd'hui ces origines
littéraires du mensonge sont devenues des programmes. On
croit rêver... Je refuse de voir dans cette désastreuse
métamorphose la puissance de l'art romancier. J'y vois
seulement des politiques naufragées dans une tempête de
discours creux qui va nous engloutir.
25fev16 172C69
Je voulais vous dire que votre réponse à Danièle (172C62) m'
a beaucoup ému et remué au fond de moi-même. Étant gamin,
j’étais en visite chez mes vieilles grandes-tantes à Rouen.
Je me souviens bien de ce petit train touristique parcourant
la vieille ville où l'on m’avait trainé et qui annonçait à
travers le haut-parleur: "Et ici la fameuse place de la
brulée !" presque sur le même ton que: "Et ici, Messieurs
Dames, se tenait jadis la plus haute tour du château du
vieux Rouen !" Enfant, j’avais ressenti un grand malaise et
une profonde injustice: pourquoi parler d’une mort horrible
sur ce ton de normalité avec tout ce folklore autour ?
En vous lisant 30 ans plus tard, je prie ce soir avec cette
sœur et toute les sœurs et frères morts dans pareilles
circonstances. Dans votre réponse, il y a un très grand
amour fraternel et une identification à la chair de cette
sœur morte dans des circonstances particulièrement iniques
et atroces.
Cet amour, Odilon P. (172C65) l’a aussi ressenti en vous
lisant "sur un pur terrain spirituel, en dehors de toute
religion, de toute politique, de toute académie, de tout
dada à la mode." Vous êtes devenus frères et vous vous êtes
rencontré, lui juste chrétien et vous juste prophète.
Cet amour, c’est précisément lui qui nous fera sortir de
l’Histoire et qui sauvera le monde.
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Merci, frère Abel, pour ce beau commentaire.
Nous sommes tous affermis dans notre conviction que seul
l'amour vaincra, sauvera le monde, dans la fascination
exercée sur nous par les grands martyres de la foi et de
l'espérance mis à mort ou torturés par manque d'amour,
quelle que fût leur religion, dans lesquels nous voyons les
aruspices d'un avenir qui, tôt ou tard, devra convenir que
l'amour seul, non un code de lois, vaut d'être érigé en
comportement universel. C'est ce qui est si éclatant dans La
Révélation d'Arès dont nous sommes les annonceurs
dans le monde.
25fev16 172C70
La Loi de Dieu se distingue fondamentalement de la loi des
hommes.
Les hommes légifèrent pour asseoir leur pouvoir sur des
systèmes de leur choix et les protéger. Suivant les
structures mises en place, royauté, dictature, démocratie,
état laïc, état religieux, les lois diffèrent, les sanctions
diffèrent. La Loi de Dieu, depuis la nuit des temps, reste
immuable. Elle accompagne le Dessein que le
Créateur a conçu pour Sa créature: Que l'homme vive dans la
paix et le bonheur sur cette terre !
Ce que les hommes appellent La Loi ou Les Commandements de
Dieu sont en fait des exhortations à retrouver le chemin
d'Éden. L'exhortation à ne pas mentir fait partie des Dix
Commandements transmis à Moïse: Tu ne porteras pas de
témoignage mensonger contre ton prochain (Exode
20,16). Lorsque nous comprenons que le mensonge est
destructeur, car il nous détourne de la réalisation du Dessein
du Père, s'abstenir de mentir relève de la volonté d'éviter
de faire le mal, de rajouter du mal au mal. S'efforcer de ne
pas mentir est un exercice plus ou moins difficile à
réaliser.
Il est relativement facile d'éviter les mensonges "de
confort"; par exemple le mensonge qui permet d'être perçu
comme conforme à un modèle social ou familial, au détriment
de l'affirmation de sa liberté d'être.
Plus difficile à éviter est le mensonge "pour ne pas faire
de peine". Ainsi à la mort de mon père, ma mère s'était
enfermée dans le déni de son décès. Elle me disait: "Tu
vois, il est parti en voyage et ne donne aucune nouvelle. Il
ne se soucie pas du tout de l'inquiétude que me donne son
silence." Elle était déjà très âgée, malade et fragile. Je
craignais de lui dire la vérité, et lui racontais des
mensonges. Puis un jour j'ai rassemblé tout mon amour pour
elle, et je lui ai parlé tendrement; j'ai fait défiler tous
les évènements que nous avions vécus ensemble, l'infarctus,
l'opération qui n'avait pas réussi, les obsèques. Elle est
alors sortie de l'enfermement de son déni et a pu faire le
deuil de son mari. Elle est partie à son tour plus tard,
apaisée.
Difficile également de lutter contre le mensonge à soi-même.
Par exemple dans le cas où nous déclarons pardonner à une
personne qui nous a fait du mal — parce qu'il faut
pardonner— tout en gardant au fond de nous de la haine à son
égard, ou la peur qu'elle ne recommence. Nous nous mentons à
nous-mêmes et nous mentons à l'autre.
Parallèlement, il est bien difficile de se protéger contre
le mensonge des autres, qui peut nous façonner,
insidieusement, jusqu'au plus profond de notre inconscient.
Le mensonge dans une famille qui se transmet de génération
en génération, entraînant conflits et névroses. Les
mensonges politiques, religieux ou idéologiques pour
manipuler un groupe, un peuple. Je pense à l'habillage
idéologique de la conquête de l'Algérie, qui a
institutionnalisé le racisme à l'égard des musulmans, pour
s'emparer de terres riches, à la propagande nazie qui a
conduit à la Shoah, et à Daesh qui envoie des jeunes
commettre des crimes au nom de l'islam.
Comment échapper à l'aspect destructeur du mensonge ? Le Père
de l'univers, en s'exprimant à Arès en 1974 et 1977,
nous montre à nouveau le chemin, en nous invitant à la pénitence,
à savoir aimer son prochain, quel qu'il soit, à
faire le Bien, à pardonner,
à ne pas juger, à ne pas avoir de préjugé et à ne pas
mentir.
Héliette P. d'Île de France
Réponse :
"La Loi de Dieu" ? Mais il n'y a pas de "Loi" dans la Parole
que Dieu nous a donnée à Arès. Il n'y a qu'un Cri d'Amour,
certes très sévère par endroits, mais le Dessein
qu'entretient le Ciel selon lequel les liens qui unifieront
le Père et ses Enfants seront d'un tout autre
Ordre que de Loi, de règlement. Ils seront des liens
d'Amour.
Mais pour le reste de votre commentaire, avec quelle
justesse vous citez les difficultés de lutter contre le
mensonge qui est devenu une institution en ce monde,
honorablement mais dangereusement traitée comme telle.
Mais nous Pèlerins d'Arès nous ne vivons que pour nous
dépasser nous-mêmes, nous pulvériserons nos limites comme
des champions de la Vérité, nous avons un destin
en forme de météorite qui écrasera le mensonge.Et
vous, ma chère sœur Héliette, vous assumez ce rôle de
coordinatrice de mission à Paris, vous formez vos frères au
sens de l'universalité pour qu'ils se sachent des Enfants
de Dieu, de l'Amour donc, ouvrant les yeux des
humains sur la réalité de leur divinité profonde et la
sottise de tout croire matériel et matérialiste. Alléluia !
25fev16 172C71
Combien la photo de ce couple enlacé [172C36] qui a traversé
le chemin de leur vie relié par leur amour sacré m'a touché.
L'amour d'un couple consacré est vraiment beau à en pleurer,
car la vie de bonheur, d'épreuves, de contradiction, de
rire, de partage renforcera cet amour qui les relie à
l'Amour de leur Créateur. Cet Amour là est hors du
temps [Rév d'Arès 12/6].
Le Pére habite cet amour sacré. Quel tristesse que tant de
couples de nos jours préférent rompre leur amour, plutôt que
de le renforcer, de traverser la vie par les sentiers
du milieu [Rév d'Arès 7/2-7] et atteindre cette Eau
du Créateur qui transfigure intérieurement le couple qui
c'est consacré à cet Amour sacré.
J'aime mon époux, il m'aime, nous nous aimons, nos
enfants voient notre amour qui les rassure et leur donne du
bonheur, la force de vie dans leur propre couple. C'est là
une belle mission de pénitence partagée. Car,
malgré les vagues de la vie, le voilier de notre amour ne
coule pas, et nos enfants en sont les premiers touchés.
Il n'y a que L'amour qui sauvera notre humanité. Le plus bel
amour est bien celui du couple consacré.
Très Belle journée frére Michel et sœur Christiane qui
montrez par votre Amour la Volonté et l'espoir que notre
Créateur a mis dans votre couple consacré.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Oui, sœur Patricia, nous sommes nombreux à aimer cette image
d'un vieux couple qui s'aime jusqu'au bout.
La manque d'amour, que d'aucuns appellent aujourd'hui
"rationalisme moral" (j'ai entendu ce mots voilà peu), ne
fera qu'aggraver les maux qu'il entend guérir par la
"raison". S'il est une fausse raison, c'est bien celle qui
fait se quitter pour un oui ou pour un non des couples qui
pourtant se sont quand même aimés un jour. Il y a tant de
refus de l'amour qui dure jusqu'au bout que nous, qui sommes
des fidèles à nos époux et épouses, deveons
des sortes d'objecteurs de conscience dans cette guerre
contre le refus de l'effort d'être deux, nous refusons de
patauger dans les tranchées des vies légères et
capricieuses.
Merci pour votre commentaire, sœur Patricia.
25fev16 172C72
Je suis touché par le bonne accueil que vous me faite
[172C66].
Sans vouloir abuser, je rajouterai ceci à mon commentaire :
Il a été concocté un mensonge sur la prédestination, très
lourd de conséquences, au point où les calvinistes en
ont conclu qu'il existe des êtres qui sont prédestinés
à l'enfer et d'autres prédestinés au salut.
L'Église catholique dirait plutôt, il y a des hommes appelés
à être des bergers et d'autres être des brebis et tout cela
par la grâce, qui fait naître les vocations. Il reste
maintenant que ceux qui comme moi trouvent injuste de voir
les choses ainsi, alors nous, on nous appelle les boucs,
d'office excommuniés latae sententiae... Augustin d'Hippone
se lançant dans les commentaires des épîtres de Paul et
particulièrement de l'épître aux Romains, est à l'origine de
cette machination anti-complotiste, c'est-à-dire qu'il y a
ceux qui ont la grâce de réfléchir dans les clous et il y a
ceux que l'on crucifient,comme ce moine Pelage tout à fait
sain de corps et d'esprit et sensé dans ses propos, Mais il
fut condamnés pour avoir dit que l'homme par son libre
arbitre pouvait combattre le pêché en lui, non pas
parce que cela lui a été donné par la foi de manière
électives, mais parce qu'il a conservé des capacités au
raisonnement, malgré la chute adamique.
Je pourrais sortir des extraits de la Bible pour dire que ce
qu'il dit est une évidence, on fait constamment le choix
entre la vie et la après [?] j'avoue que c'est beaucoup plus
compliqué de savoir ce qu'il en est réellement de ce choix.
Mais pour Augustin d'Hippone, l'évidence c'est la
prédestination, et pour affirmer ceci il s'appuie sur un
extrait de épître aux Romain chapitre 9 :
"Il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre
père; car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et
qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal — afin que le dessein
d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et
par la seule volonté de celui qui appelle — il fut dit à
Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;selon qu'il est
écrit: J'ai aimé Jacob et j'ai haï Esaü.". Donc, le même
père qui fait dire à Jésus : Aimez vos ennemis
[Matthieu 5/44], aurait de la haine pour des
enfants qui ne sont même pas encore venus au monde.
Mais le mensonge ou l'erreur sur lesquels ce propos
s'appuie, est de dire que cela est écrit, car cela n'est
écrit nulle part pour ce qui est des livres canoniques de la
Bible, à moins que Paul ce cite lui-même. Je vous renvoie au
texte qui parle de l'annonce de la naissance, des frères
jumeaux de Jacob et Esaü, qui se trouve dans la Genèse, vous
constaterez de vous-même que ce que Paul affirme n'existe
pas, rien qui évoque l'idée d'une prédestination d'un mal ou
d'un bien, et ceci de manière élective, comme nous le ferait
croire les propos de Paul.
Frédéric H. d'Ile de France
Réponse :
Hélas, en effet, frère Frédréic, Jean Calvin, pour qui j'ai
tant d'admiration comme homme, a abondé dans l'erreur
sinistre comme théologien et aujourd'hui des calvinistes
croient encore à sa "double prédestination". Entré dans une
église huguenote (c'était le mot sur la plaque devant le
portail d'entrée) à Charleston en Caroline du Sud,
j'entendis le pasteur faire un discours sur ce thème. J'en
eu la nausée et une profonde tristesse. Je pense que Calvin
tomba dans ce terrorisme spirituel, qui est hautement
mensonger, parce qu'il s'agissait en son temps de combattre
l'excès mensonger inverse : les licences du clergé
catholique. Mais beaucoup de calvinistes restent des hommes
d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence libre, et cela
les sauve des abus de leurs sermons.
Car, enfin, ce qui importe, c'est d'être pénitent,
quoi qu'on puisse croire. Les musulmans de Daesh sont, dans
le cadre de l'islam, des croyants aussi fermés mais hélas
violents.
Je connais bien vos citations : Genèse, Paul, etc. Je
vous remercie de les rappeler pour les lecteurs de ce blog.
N'oubliez pas que La Révélation d'Arès nous dit
que Paul n'est pas Parole du Père, mais n'est
qu'un livre d'homme (16/12, 35/12). La Bible et le Coran sont pleins de contradictions. Mais nous Pèlerins d'Arès ne nous attardons pas à ces
Écritures qui contiennent d'autres propos que ceux du Père.
Nous savons que ce n'est pas ce que nous croyons qui nous
sauvera, mais ce que nous ferons pour ramener le Bien sur
terre.
Merci, frère Frédéric, pour ce commentaire.
28fev16 172C73
Le Vrai [Rév d'Arès xxxiv/1-4] est pour moi
probablement l’une des caractéristiques essentielles du Fond
des Fonds [xxxiv/6].
Je ne vous envoie plus de commentaires depuis plusieurs
mois, car au fond de moi je vois que ma parole et ce que
j'écris sont souvent bavardage plus ou moins utiles. Comme
dans vos entrées précédentes j’ai préparé
quelques brouillons de commentaires et, en les relisant le
lendemain, j’ai vu que ça ne faisait pas vraiment "avancer
le schmilblick", c'était encore épandage plus ou moins juste
et personnel sans grand intérêt.
Votre entrée tombe bien, puisque j’en ai marre de me mentir,
j’en ressens même parfois du dégoût. La Vérité c’est que le monde doit changer, me dit
Jésus [Rév d'Arès 28/7] et pour que le monde
change je dois changer, réellement changer,
devenir un homme pénitent exemplaire qui parle au
cœur des hommes pour leur donner envie de reprendre en main
leur vie sur le plan spirituel et comme vous me l’écrivez
dans votre lettre du 14 janvier dernier : " Il n’y a pas
d’exclusion , les hommes sont variés et on peut trouver des
épis mûrs chez tous, mais il faut pénétrer leur
citadelle !". Changer ! Découvrir et lire La
Révélation d’Arès, énoncer les caractéristiques de la
pénitence et même prêcher ou chercher d’autres pénitents
potentiels ne fait pas de moi un pénitent, qui
parle aux cœurs des êtres humains et pas seulement à leurs
oreilles et leur cerveau, comme le Créateur qui vous parlait
et vous donnait le sens juste de Sa Parole dans votre
poitrine. C’est du moins ce que je garde en mémoire.
Être attentif à cette culture ou mensonge familial, social,
politique, économique, religieux, athée qui se dit moderne
et mène l’homme à la ruine pour y trouver malgré tout ce qui
y reste de Vrai et de Bien. Cette
culture ou mensonge, à laquelle je suis encore enchaîné, me
conduit souvent à être un animal surmené dévoré par son
emploi-temps.
Après tout, le Créateur, avec tous les noms d'oiseaux qu’Il
utilise me fait comprendre que je suis constitué d’une
bourrique et d’un dieu au bout de l’accomplissement
de l’amour inconditionnel !
Ce n’est quand même pas facile à réaliser !
Combien de mensonges dans ces quelques lignes ?
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Mon frère, voilà un commentaire plutôt mélancolique, mais
combien vrai ! Beaucoup d'entre nous se sentent chacun une
composante de l'animal pensant et du Père de l'Univers.
Celui ou celle qui tourne en rond au centre de ce carrefour
se demande sans cesse où se tourner, dans quelle direction
aller, où est l'obscurité et où est la Lumière. C'est une
source de mélancolie, en tout cas d'interrogation sans
réponse absolue : de là cette impression d'être tout à la
fois une "bourrique et un dieu"
Que croyez-vous, frère Rémy ?! Je suis aussi ainsi par
moments. Je suis un homme comme vous. Par moments je ne me
sens de société qu'avec les simples et les animaux. À
d'autres moments, la Lumière que le Père a déposée en moi
ressurgit et je me sens capable de recréer l'Univers avec le
Père. J'ai envie de lui demander: Quelle étoile veux-Tu que
je fabrique ?
Je sue sans cesse les vertus de la foi, parce que réveiller
la foi, c'est la charge que j'ai acceptée, je m'y emploie
avec scrupules, sans défaillir, mais en-dedans je ne me sens
pas toujours à la hauteur archangélique de la tâche. Remplir
cette tâche sans sublimité... Pas facile ! Certains matins
je me salue dans le miroir en me rasant : "Salut, prophète
du Très-Haut, tu te sens en pleine forme spirituelle
aujourd'hui !" D'autres matins je me vois les yeux
creux comme d'un mort, la peau bistre, je ne me salue pas
dans le miroir, je me dis: "Aujourd'hui tu n'es rien, rien,
et pourtant tu dois remplir ton contrat avec le Père."
Il m'est arrivé, dans ces moments de spleen — jamais de
vidfe, mais de spleen —, de parler comme un automate à un
humain de rencontre, sirveillant bien ce que je lui dis,
mais comme insensible, et soudain nos regards se rencontrent
et alors je lui souris et il me répond par un discret
sourire, un peu triste ou apathique, ou peut-être obscur, et
nos obscurités se croisent et dans cet instant nous sentons
combien le péché nous ont assommés, abasourdis. Il
ne deviendra jamais Pèlerin d'Arès, parce qu'ils est trop
faible et s'écoute trop, mais dans cette tristesse nous
sommes, un court instant, de connivence ; nous voudrions
tendre le Bras et toucher Dieu, mais nous n'y arrivons pas.
Au moins dans ce moment nous ne sommes pas médiocres, parce
que les médiocres sont toujours content d'eux, nous sommes
des hommes dans la souffrance des pécheurs.
Mais l'important, avec ou sans enthousiasme, avec ou sans Lumière,
c'est de faire l'ascension. L'important ce sont
les sentiers vers les Hauteurs, parce qu'il n'y a
pas d'autre chemin, pas d'autre voie que celle-là pour
échapper à un monde qui ne peut que nous décevoir
complètement, dont nous n'attendons plus rien.
Continuons ! Le Père connaît nos faiblesses, mais il attend
tout de nous. Alors, nous réussirons.
28fev16 172C74
La vraie question me semble être : Pourquoi Dieu a-t-il créé
l'homme positivement instable et fragile, alors qu'il aurait
pût le créer solide voire indestructible.?
Si vraiment Dieu a voulu que l'homme soit co-créateur
alors l'homme, l'individu, doit s'exprimer..
Comprenne qui peut comprendre, comme disait Jésus.
Autre texte complémentaire que j'ai écrit il y a longtemps
au brouillon mais que j'ai simplifié et titré pour l'envoyer
ici. :Texte : Le mensonge du ma :
Le mal te fait croire que tu vas perdre quelque chose si tu
te mets à faire le Bien.
Le mal te fait croire que tu vas perdre ta liberté, mais ta
liberté ne réside-t-elle pas justement dans le choix du Bien
ou du mal ?
Mikal dit : "La contradiction est le propre de l’homme
libre."
Alors, puisque tu as la liberté de faire n’importe quoi,
pourquoi ne pas prendre la liberté de faire quelque chose d’intelligent
?
Puisque tu as la liberté d’être haineux, pourquoi ne pas
choisir la liberté d’être aimant ?
Puisque tu as la liberté d’être menteur, pourquoi ne pas
choisir la liberté de la vérité ?
Puisque tu as la liberté de te laisser aller pourquoi ne pas
prendre la liberté de ta volonté d’être ? Etc.
Bernard d l F. de Bretagne-Sud…
Réponse :
Non, frère Bernard, le Père n'a pas "créé l'homme
positivement instable et fragile". Il l'a créé fort, mais libre
(Rév d'Arès 10/10). C'est librement que l'ancêtre, la
race d'Adam à laquelle nous appartenons, a créé son propre
bien à lui, sa façon de vivre, car il a voulu celle-là même
au prix de la mort comme ces casse-couou ces héros très
charnels qui oublient qu'ils risquent la mort pouvu qu'ils
vivent l'extraordinaire ivresse d'un moment d'audace.
Autrement dit, notre fragilité, notre instabilité, c'est
nous qui les avons voulues. Et il n'est pas aussi facile d'y
renoncer qu'on veut bien le croire.
J'ai connu l'ivresse d'un branle-bas de combat à bord d'un
navire de guerre, quand on hisse le pavillon de bataille,
immense, qui traîne dans l'eau, parce qu'on veut que le
navire coule, s'il doit couler, pavillon haut ! J'ai connu
cette folle ivresse et cela m'a marqué pour la vie, parce
que j'ai compris le fantastique danger de cet enivrement. Ce
sont ces humains ennivrés qui entraînent malgré eux tous
ceux qui ne le sont pas.
Hier soir j'ai vu, en partie, le film "Alexandre" et j'ai
parfaitement compris ce qui a permis à ce jeune roi de
Macédoine d'aller jusqu'en Inde en vainquant même Darius,
roi de Perse, en balayant sur son passage toutes les armées
opposées : C'était la même chose qui l'électrisait :
l'ivresse de l'audace et de la victoire. J'ai éteint la
télévision et je me suis mis en prière : "Seigneur, voilà ce
que nous sommes, nous humains ! Nous voulons égaler ton
Triomphe sur le chaos, Ta Puissance et Ta Lumière
! Et tous ceux que dans la mission nous rencontrons dans
la rue et qui nous envoient promener sont de même des
humains qui veulent leur petite victoire à eux, leur petite
puissance et lumière bien à eux sur un monde qu'ils savent
mauvais, mais qu'ils croient vaincre à leur façon, du moins
en pensée et en rêve. Ils n'ont pas besoin de notre pensée.
Voilà pourquoi, entre autres raisons, la mission est
difficile. Mais que fragiles, fragiles et instables, ils
sont !
Dans les années 50, des affiches avaient été collées dans
tout le métro parisien contre l'alcoolisme pour mettre les
gens en garde contre l'abus du vin, des apéritifs, des eaux
de vie, etc. Sur un quai je vis un trouffion, avec son béret
bleu ou rouge, écrire au fusain sur une de ces affiches :
"Les parachutistes n'ont pas peur de la mort." Je crois que
c'est toujours la même chose dans la population : le défit à
la mort. Alors, quand nous parlons du péché des péchés,
de la ténèbre glacée qui attend le pécheur, de
la nécessité de rendre doux et bons les hommes,
des victimes du mal, ils rient au fond d'eux ou ils ne
réalisent pas la triste réalité que nous évoquons. L'homme
est encore défiant. Regardez les gosses qui jouent au
Nitendo, ces jeux très violents !
Non, le Père n'a pas créé l'homme fragile. L'homme poursuit
son rêve et nous, Pèlerins d'Arès, sommes envoyés le
réveiller. Quel boulot ! Courage, frère Bernard ! J'aime
votre vaillance à la mission.
28fev16 172C75
Parfois j'ai une étrange sensation d'être à côté de la vie,
de me laisser emporter par tout autre chose, d'être enfermée
dans une sorte de bulle limitée, et de ne voir que moi ou
pas très loin, d'étouffer et d'en être responsable et
stupide.
Lors de la chute, l'être humain n'a pas seulement détourné
son oreille ou son regard de Dieu, il a du mettre beaucoup
d'orgueil, d'ego ou de conscience entre lui et Dieu, pour
créer ce grand fossé qui nous sépare.
La chute est sûrement aussi une chute sur nous-mêmes, une
sorte de repliement, qui a entraîné une fermeture à la vie.
L'humanité était trop jeune et nous avons préféré retourner
aux jeux de l'enfance, comme l'enfant qui court pour
échapper à ses parents, pour avoir l'illusion d'être libre
et se sentir exister. Mais nous n'avons pas vu que
rechercher cette vie, en essayant de la saisir ou en
cherchant à la faire perdurer, nous éloignait de la Vie.
Comme une fleur qu'on écrase par trop d'empressement
à la respirer. Nous sommes donc la plupart du temps à côté
de la Vie et dans un grand mensonge à nous-mêmes en
croyant être dedans.
Tout les autres mensonges découlent probablement de cette
séparation d'avec le Créateur, de la déformation de notre
conscience et de notre relation au monde. Et plus nous
mentons, plus nous nous enfermons dans tout cela, plus nous
rentrons dans cette distorsion, plus nous nous replions sur
nous-mêmes.
Je crois qu'au fond de lui l'être humain sait cela, il
suffit de regarder notre imaginaire collectif pour savoir
que les grands menteurs sont tordus et moches (les contes
reflètent ici bien notre réalité). Même si certains essayent
de faire croire à une lucidité dans le mensonge, ce n'est
qu'un mensonge sur le mensonge, nous nous trompons
nous-mêmes, pour encore plus d'aveuglement.
L'humanité a encore à se réveiller. Nous pouvons nous
relever, décider d'arrêter de mentir, de jouer à nous
raconter des histoires que nous croyons aventureuses, pour
sauter par la fenêtre et enfin vivre.
Nous avons gardé une trace de la Vie offerte en
Éden, nous avons gardé une ouverture ou à peine une
étincelle, le potentiel de nous construire une âme,
lorsque nous choisissons d'aller à contre courent du
mouvement d'entropie pour créer le Bien,
manifester le Vrai. Le cadeau de la Vie,
de notre Créateur, est encore entre nos mains, si nous
réussissons à le faire fructifier, comme un feu à faire
renaître.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Dans "Les Troyennes" d'Euripide, un des personnages, Hécube,
femme du roi troyen Priam ou plutôt veuve de Priam au moment
de l'action dramatique, s'écrie : "Tout homms qui se flatte
de tout savoir des affaires divines ne sait qu'une seule
chose : mentir." Et vous, vous dites avec beaucoup de
justesse : "Même si certains essayent de faire croire à une
lucidité dans le mensonge, ce n'est qu'un mensonge sur le
mensonge, nous nous trompons nous-mêmes, pour encore plus
d'aveuglement."
Oui, "l'humanité a encore à se réveiller" de son mensonge et
à trouver la Vérité. Comme vous je fais partie de
cette mission de Vérité magnifique à laquelle le
Père nous envoie, comme vous, même avec des hauts et des bas
ainsi que je l'explique à Rémy (172C73), mais comme vous je
suis un apôtre passionné.
Passionné, parce que cette mission-là est une mission de
l'espérance. Je n'aime pas participer aux enterrements, aux
défilés protestataires, aux mouvements de foule pour voir
ceci ou cela, mais j'aime participer à la mission. Je n'y
vais plus maintenant à cause de mon âge (bientôt 87 ans),
parce que j'ai déjà été agressé dans la rue et que je n'ai
plus comme autrefois la force de me défendre. Quand j'étais
vaillant ça ne me faisait pas peur, encore que je réalisais
que c'était plutôt négatif pour le public Mes frères et
sœurs, eux, n'ont jamais été agressés, plutôt considérés
comme des victimes — mes victimes à moi que les agresseur
supposent menteur.
Oui, j'ai aimé la mission : Parler pour le Créateur aux
créatures, pour les réveiller, oui, quel bonheur ! C'est
dans ces moments que nous caressent les vents de la Vie
! La mission est un grand pas vers la Vie,
et nous comprenons la fierté, la vigueur, le mépris du
respect humain, de l'embourgeoisement, la divine affirmation
de soi du missionnaire. C'est par excellence la joie
et la fête de la pénitence !
28fev16 172C76
Belle rencontre à la mission ce matin. Un homme d'une
cinquantaine d'année s'est approché de notre stand. Il
venait de la Savoie, où il a un centre équestre et organise
des randonnées à cheval à travers le Dauphiné et la
Provence. Il avait vécu cinq années dans notre ville,.Il me
dit que vu l'épaisseur du mal qui régne actuellement, le
bien sera très long à installer.
Mais il a ajouté que beaucoup aspirent à installer ce bien
en eux. Il à pris dans ses mains La Révélation d'Arés.
Il a bien lu le texte situé au dos du Livre. Nous avons eu
un bel échange fraternel. Il a acheté Le Livre et m'a
demandé quelques tracts afin d'en parler autour de lui. Il
m'a demandé si il y avait un lieu d'accueil situé près
d'Annecy. Je lui ai indiqué celui de Genève.
Ce fut vraiment vraiment un beau moment d'échange dans la
simplicité avec un épi qui me semblait être múr.
Puisse-t-il rencontrer l'assemblée de Genéve
prochainement !
Je prie avec vous, mon frère aîné en Dieu. Douces
pensées fraternelles à vous ainsi qu'à votre famille.
Patricia C; des Hautes Alpes
Réponse :
Ce commentaire n'a pas grand chose à voir avec le mensonge.
Bien au contraire, il baigne dans la chaleur et la lumière
de la Vérité. Tous les missionnaires rencontrent de tels
moments de bonheur. Vous avez voulu m'en faire part et je ne
peux résister à la joie de vous afficher.
Merci, sœur Patricia.
29fev16 172C77
"Il n’y a plus de Cadémie, on est tous égal”, a-t-on un jour
répondu aux protestations de Jean-Baptiste Delambre
incarcéré, soupçonné d’être un espion et d’envoyer des
signaux aux ennemis de la Révolution alors que ce pauvre
savant procédait à des mesures de la méridienne sur le
terrain entre Dunkerque et Rodez afin d’offrir à l’humanité
la valeur exacte du mètre.
Cet épisode de la vie de Delambre me revint à l’esprit
mercredi dernier quand sœur Nicole D. et moi missionnions
ensemble dans une rue du XIVème qui porte le nom de ce grand
savant.
En effet le mètre n’était défini que théoriquement, il
restait bien sûr à définir sa longueur physique réelle et
c’est Delambre mais aussi Pierre Méchain qui furent chargés
par l’Académie des sciences de cette tâche.
Sept années très éprouvantes en France et en Espagne de 1792
à 1799 (l’époque était horriblement mal choisie) de travaux
sur le terrain débouchèrent enfin sur le dépôt en 1799 aux
Archives de la République du premier mètre étalon en platine
dédié “à tous les temps, à tous les peuples” ce qui
contribua en quelques générations à la disparition du nombre
important d’unités de mesures régionales hétéroclites (qui
posaient des problèmes de conversions) facilitant en cela
les rapports entre les hommes, les échanges commerciaux et
l’essor de l’industrie.
L’épopée du mètre m’a inspiré au risque d’être hors sujet,
je sais ce que l’on doit à l’action de certains hommes mais
demain ce que l’on devra à La Révélation d’Arès et à
son prophète sera, c’est le cas de le dire,
proprement incommensurable : Mer profonde où tu ne
vois pas plus loin que ta main. Pourtant la Mer entre dans
ta vessie. (Rév. d’Arès xxi/11-12).
Je suppose que la Vérité se reconnaît à sa Sainte simplicité
spirituelle transmissible par l’éducation et l’exemple de
soi qui invite l’homme à bâtir sa maison sur le roc
(Mathieu 7/25). Le mensonge de par sa lourdeur divise
et fragilise l’homme comme une maison bâtie sur le sable
Aujourd’hui la devise Républicaine Liberté, Égalité,
Fraternité des Révolutionnaires évoqués plus haut m’apparaît
comme un leurre qui s’apparente hélas à un gros mensonge. Un
édifice intellectuel bâti sur le sable. Comme si
nous pouvions atteindre un tel idéal par les seules lois de
la République ! Les Pèlerins d’Arès comprennent ô
combien! l’aspiration à la liberté, mais celle proposée et
inscrite dans la constitution républicaine définie sur un
fond autoritaire codifié n’est pas celle du poulain
libre, non dressé (Rév. d’Arès 10/10). La Parole
nous appelle à vivre libres, absolument libres
et c’est un point central de notre foi que l’avidité
intellectuelle fait paraître plutôt utopique, voire
mensonger, de sorte que pour paraître crédible il faut un
bac+10 ou être un expert. Mais hélas une société où
pullulent des experts de sciences vaniteuses
[33/8] est forcément une société où le mensonge est
normalisé. Je m’en remets alors avec confiance à la
simplicité de la Parole, donc de la Vérité
qui éloigne le mensonge et les discuteurs, car de
toute façon l’exercice et l’apprentissage de la vraie
liberté, la Liberté absolue au sens où le Père l’entend, ne
demandera pas moins de quatre générations (24/2).
Aujourd’hui l’Égalité, deuxième élément du triptyque
républicain, est pratiquée en majeure partie par la
redistribution des moyens. Mais bon ! le système
s’essouffle et déjà les caisses sont presque vides, mais ça
reste inavoué, comme inavouée la Vie spirituelle
qualifiée de mensongère.
Alors que faire ? Cesser de se mentir déjà. L’édifice
vacille et se fissure, cependant il faut le sauver et
l’Égalité s’est muée en partie, par la grâce du roi
noir, en Égalité des chances que l’Éducation Nationale
est chargée — voire sommée — d’appliquer en gommant les
différences des élèves liées à leurs conditions de
naissances et/ou socioculturelles. Qui peut croire à
cela ? Ou tout du moins qui peut croire cela
possible ? Propagande idéologique grossière relayée là
aussi par des experts. L’Éducation Nationale ne peut en
réalité que dispenser un savoir de base et faire naître, au
mieux, chez le jeune le goût pour l’effort en lui apprenant
notamment à penser.
Quant à la Fraternité républicaine, au fond qu’est-ce
aujourd’hui ? La politesse, l’écologie, la
solidarité ? Les rapports humains que le Père prône
entre Ses enfants sont à l’Image de Son Amour pour
eux. Sur le plan spirituel, le plan qui nous préoccupe, la
Fraternité pour le Père ne peut pas être moins que ce qu’Il
exprime dans toute la Veillée 25, un Cri d’amour, de
non-dualité avec tous Ses enfants de toute race, de toute
condition et de toute religion ou absence de religion.
Salah B. d’Île de France.
Réponse :
Mais oui, mon frère Salah, la devise républicaine Liberté,
Égalité, Fraternité, comme tous les mots de la langue, peut
recouvrir des mensonges. N'importe qui sait bien que s'il se
présente au portail de l'Élysée en disant: "J'ai à parler à
mon frère François Hollande, mon égal, avec qui je suis
libre de converser," sera refoulé. S'il insiste vraiment, on
prendra peut-être son nom et son adresse pour le poursuivre
en justice peut-être... ou le faire soigner dans un hôpital
psychiatrique. Le président est un être sacré, un roi, pas
un frère.
On ne pourrait faire régner la devise Liberté, Égalité,
Fraternité, que dans une petite unité humaine où à peu près
tout le monde se connaitrait de plus ou moins loin. Aussi
préconisé-je l'éclatement de la France en une Confédération
d'innombrables petites unités indépendantes, ce qui, m'ont
expliqué des juristes, est un programme contraire à la
Constitution qui proclame une République "une et
individible" et serait refoulé par le Conseil
Constitutionnel. Une devis non mensongère pourrait être
alors: Politique, Loi, Soumission.
29fev16 172C78
Cher Frère Michel,
Je m’en voudrais de ne pas vous informer qu’il semble que
les frites à la graisse de canard sont non seulement
délicieuses mais saines, car la graisse de canard lutterait
contre le mauvais gras. Bref, en étant modéré sur le sel,
vous pourriez bientôt être contraint de manger chaque jour
des frites à la graisse de canard ! En espérant que cela ne
soit pas un mensonge des diététiciens ou des vendeurs de
canards…
Je m’interroge sur les cas où le mensonge semble anodin.
Sur le fond, je pense que le don de la Parole qui nous vient
de Dieu devrait en toute circonstance nous appeler à la
nécessaire dignité et noblesse de toute parole que nous
pouvons proféré. Toute parole qui n’est pas digne d’être
proférée par Dieu ou par un Christ est une forme de péché,
même s’il s’agit du bruit ordinaire des conversations
anodines et sans méchanceté ni malice.
Mais ce fond me semble si élevé et exigeant pour les pauvres
humains que nous sommes devenus que je me demande s’il est
acceptable ou non pour un pénitent, non seulement
de parler en bruit pour être compris de ses
semblables, mais de parfois mentir par bienveillance, par
exemple pour ne pas blesser ou pour faire rêver ?
Je me souviens d’un hadith attribué à Mahomet qui aurait dit
que même pour émerveiller un enfant il ne faut jamais, en
aucune circonstance, lui mentir. Or, culturellement, nous
mentons souvent aux enfants de 2 à 8 ans en leur faisant
croire au Père Noël. D’ailleurs c’est devenu une expression
en français pour parler d’une tromperie qui cherche à
émerveiller. Mais si dans notre famille tout le monde
raconte cette histoire de Père Noël aux enfants qui en sont
enchantés, est-ce sage de briser ce petit bonheur au nom du
refus du mensonge ? Peut-être que le rêve cache la
nuit et que nous devrions plutôt, en toute
circonstance, même pour les très jeunes enfants, les aider à
sortir du rêve et de l’illusion ?
Jérôme de Montréal, Canada
Réponse :
Quand j'étais enfant, le Père Noël ne faisait l'unanimité
que chez les non-croyants ou les gens tombés dans
l'indifférence religieuse. Les "bons chrétiens" disaient
encore à l'enfant : "Le petit Jésus va passer le jour de
Noël pour t'apporter des cadeaux," sauf dans les régions de
l'Est ou chez les croyants originaires d'Alsace-Lorraine, où
"le petit Jésus" était remplacé par "saint-Nicolas". Nous,
les gosses, étions tout à fait conscients de ces différences
et en discutions dans la cour de récré : Père Noël, Petit
Jésus ou saint-Nicolas ? Dans nos pensées un peu floues nous
convenions que les trois étaient livreurs de cadeaux aux
enfants des familles selon leur "religion". Et puis il y
avait déjà les rationalistes, les libres penseurs en herbe:
"Vous êtes tous des jobards, des "pauv mecs" ! Le Père Noël,
ça n'existe pas." Le Père Noël... Pourquoi faire avaler ça
aux enfants, sinon parce que l'homme ne cesse de s'inventer
une mythologie. La République elle-même est mythologique. À
preuve, les fameuses déesses "Liberté, Égalité, Fraternité"
qui occupent l'Olympe républicaine (voir 172C77). Personne
n'y croit, mais on grave encore ces mots sur les frontons
des mairies.
À propos de mythologie et de déesse, il y en a une que mon
épouse Christiane ne supporte pas, c'est la frite. C'est sa
mythologie à elle. On ne toucherait pas plus à la frite qu'à
l'Héra, femme de Zeus. À moins que, jalouse, elle voie dans
la frite la Calypso aux belles boucles blondes, la nymphe
magnifique amoureuse de son Ulysse de mari. Ce matin, alors
que nous mangions un axoa de bœuf au petit déjeuner (nous ne
dînons pas le soir, mais nous faison un repas complet le
matin : soupe, plat, fruit) je dis, joyeux, à mon épouse:
"Frère Jérôme du Canada m'apprend que le frite faite dans la
graisse de canard non seulement ne nuit pas à la santé, mais
combat les mauvaises graisses. C'est en somme un remède."
Elle me fixa d'un œil défiant et dit sèchement : "Je sais."
Elle savait ! Elle savait, mais ne m'en disait rien. Donc,
la frite... je rectifie : la Frite avec grand F, c'est la
rivale, l'objet de mon adultère intolérable. À moins encore
qu'elle ait une sorte d'aversion pour le dieu Canard ?
Je n'ai pas réussi à lui arracher une explication. Elle
s'est plongée dans son axoa, farouchement muette. Comment
mon épouse, d'ordinaire si douce, si bonne, peut-elle se
rebiffer ainsi, sinon parce que la Frite est une déesse
qu'elle ne supporte pas me voir porter à mes lèvres ?!
Bref, on est dans le mensonge jusqu'au cou !
Merci, frère Jérôme, pour votre commentaire.
29fev16 172C79
Merci, Frère Michel, pour cette entrée sur le mensonge, qui
donne à y re-réfléchir plus largement et plus profondément,
et qui m'inspire beaucoup de choses à dire, mais je me
restreint là.
Quand j'y pense, le mensonge est si profond et si répandu
que je l'imagine comme un liquide destructeur infiltré dans
l'organisme, porté par le sang dans toutes ses ramifications
vasculaires.
Le mensonge étant devenu l'état normal du monde, l'homme ne
le remet pas en cause dans le système, ne le décèle pas dans
la science, n'y prête pas vigilance dans la création
médiatico-artistique de notre époque, emplie de propagandes,
distillant des visons mensongère sur l'homme.
Je trouve que la parabole de l'arbre fruitier interdit
[Genèse 3/1-7], que vous citez dans votre entrée, est
importante parce qu'elle met au jour quelques moyens
utilisés par le serpent pour arriver à faire
avaler des couleuvres, car on se demande comment Adam,
l'homme parfait, l'image et ressemblance positive
de Dieu put prendre la Parole du Père, la Vérité,
pour un mensonge et vice versa.
Ces moyens utilisés en Éden par le serpent pour
convaincre Adam, sont toujours utilisés et certainement
constamment affinés par les maîtres serpents à
notre époque, c'est pour ça que je me dis qu'y prêter
attention, peut nous permettre aujourd'hui ou demain d'être
vigilant.
J'ai relevé deux moyens, en sachant, point important, que
vous nous apprenez avec La Révélation d'Arès, que
le malin n'est pas un être extérieur à l'homme, mais que
c'est la raison. Que le tentateur ne peut rien créer ni
joies ni biens et que l'imposteur peut seulement
souiller et mentir, dit La Révélation d'Arès
(26/8-10).
Le malin figuré dans cette parabole par le serpent,
c'est tout simplement le trompeur en nous mêmes.
Le premier moyen que j'ai relevé c'est qu'hier comme
aujourd'hui le trompeur promet monts et merveilles et joue
sur l'envie, hier l'envie d'Adam de devenir comme des dieux,
et aujourd'hui l'envie de l'homme d'accéder au bonheur.
Le deuxième moyen: c'est l’imitation du Bon sens de la
Création, de la Raison avec un grand R, de la Raison de
l'Univers.
Je m'explique : Quand le serpent dit : "parce
qu'il [Dieu] a peur que..." etc., il donne une raison, une
justification, s'appuyant sur la vraisemblance, sur la
raison intellectuelle (avec un petit r), il imite le Bon
sens et c'est à ce moment-là, peut-être, que prit naissance
le sophisme, sophisme dont le représentant actuel par
excellence est la Science moderne, devenue maître [Rév
d'Arès 18/1, par opposition au Maître = le Père]
du langage de raison (26/3), et qui perpétue
sûrement le plus grand mensonge du monde : celui qui se
trouve en transparence dans la parabole de l'arbre fruitier,
signifiant sans le dire : "Dieu est un menteur" et
l'équivalent aujourd'hui que dit la science sans le dire: "
l'homme n'est pas spirituel, il n'est qu'un animal pensant"
et bien sûr : "Dieu n'existe pas".
Et je me dis que le deuxième plus grand Mensonge, qui est un
frein à la pénitence, c'est celui qui perpétue
l'idée que l'homme a besoin de chefs, la croyance
que l'homme ne peut pas se gérer lui-même et qu'il a besoin
du système d'Adam.
Après ce petit commentaire, j'ai une question Frère Michel :
Vous dites : " C'est assez dire que le mensonge est
actuellement le plus fréquent tueur d'avenir."
Alors je me dis qu'il faudrait peut-être en parler
davantage, peut-être même faire une mission spécifique [sur
le thème du mensoge], mais étant très imparfait et me
surprenant encore à mentir ou à frôler le mensonge, j'ai des
scrupules, mais mieux vaut peut-être en parler quand même,
même en étant quelque-part hypocrite, que laisser l'homme
perdre totalement conscience du mensonge, sachant le danger
vers lequel il va l’entraîner.
Qu'en pensez-vous ?
Xavier H. de Nice
Réponse :
Merci, frère Xavier, pour ce commentaire.
Je réponds d'abord à la question qui clôt votre commentaire
: Pourquoi ne pas faire "parler davantage du mensonge,
peut-être même faire une mission spécifique [sur le thème du
mensoge]" ?
Il y a eu, avant que vous ne deveniez l'un des nôtres, un
vaillant missionnaire sur la côte méditerranéenne, une
initiative qu'avait lancée notre sœur Dawnel de Bretagne :
"La ,Journée sans mensonge" qui consistait à proposer au
public une journée où l'on veillerait à ne dire que des
choses vraies ou vérifiées autant que vérifier se pourrait.
Au départ c'était une bonne idée qu'on applaudissait. On vit
assez vite, cependant, la grande difficulté de la mettre en
œuvre. Je résume :
Avec nos petits moyens, c'était une initiative très
difficile, voire impossible, à mettre en œuvre à l'échelle
nationale sans media, sans radio, sans télévision,
uniquement par quelques tracts et affiches ici et là.
Puis la réflexion nous conduisit à comprendre que le
mensonge est devenu une habitude à ce point répandue et
inconsciente dans la pensée et dans le langage que les gens
ne sauraient même plus comment appliquer cette "Journée sans
mensonge". À la st-Valentin, le 14 février, on peut encore
lancer l'idée de la "Journée des Amoureux", parce qu'il y a
encore des amoureux, quoiqu'on sache bien que tous les
amoureux de France sont loin de tous fêter leurs amours ce
jour-là. Mais la "Journée sans Mensonge" ne pouvait pas,
comme la st-Valentin ne touche que les amoureux, ne toucher
qu'une petite catégorie d'humains. Elle touchait tous les
menteurs, c.-à-d. tout le monde. Mieux aurait
valu, alors, lancer la "Journée sans parler ni
écrire".
Pour finir, nous avons pensé qu'il valait mieux en rester à
l'appel à la pénitence, puisque l'amour du
prochain est l'élément n°1 de la pénitence
et qu'aimer son prochain consiste, entre autres, à
ne pas lui mentir.
Ensuite, je me permets une petite remarque à propos du
sophisme.Vous dites : "Sophisme dont le représentant actuel
par excellence est la Science moderne." Pas du tout. La
science est sûrement même le domaine où le sophisme a le
moins cours. Qu'est un sophisme ? C'est un argument ou un
raisonnement faux malgré une apparence de vérité et utilisé
avec mauvaise foi. Ce n'est pas le cas de la science. Nul ne
peut voir 1 + 1 = 2 comme un sophisme.
La science peut être paralogique, c.-à-d. émettre une règle
ou un raisonnement faux de bonne foi. C'est ainsi par
paralogisme, ou par erreur sincère, que la science considéra
la Loi de Newton comme vérité absolue jusqu'à ce qu'Albert
Einstein vint démontrer ce n'était pas le cas : De là
la relativité restreinte puis la relativité générale.
Mais j'aime bien votre commentaire, frère Xavier, il aborde
des points intéressants concernant vérité et mensonge.
29fev16 172C80
Nous avons créé avec Jean-Pierre et suivant l'avis
[favorable] des sœurs et frères de Limoges, ce tract sur le
couple en nous inspirant de votre réponse à notre frère
Nazih du moyen-orient (172c36).
Je le donne avec le tract d'information. Je vous envoie le
texte ci dessous et l'image en fichier joint.
Sur une feuille on en imprime 4 recto-verso.
Qu'en pensez-vous ?
Texte du tract : La Révélation d’Arès nous apprend à mieux
connaître l’homme, l’origine de ses comportements aberrants
mais aussi sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles
de péchés et d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti,
l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour
chaque jour dans la fidélité. J’ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens
dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître
leurs corps, leur vœu secret, Je l’ai scellé
(Révélation d’Arès 33 /21 ).
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour
sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit : aimer
et être aimé.
La
construction de la vie dans le couple fait partie d’un
échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû
aux parents, et plus tard l’amour filial si le couple
a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme, Révélation d'Arès
17/7 ) du couple ne peut vivre et survivre heureux
dans le temps qu’avec les valeurs spirituelles vécues
: respect, écoute, non jugement, pardon, et intelligence
du cœur.
L’amour universel rendra ces relations belles en créant
l’âme.
Le changement intérieur en homme de Bien, bonté,
amour... ne se fait qu'en conscience et avec une attention
permanente d’amour pour l'autre. Cela demande des efforts en
refusant égo, certitudes, idées reçues, superstitions,
peurs.
La pénitence définie dans La Révélation
d’Arès rend possible cette recréation.
L’amour des époux doit être un partage total, une
connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a
sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a
lieu à côté. Cette vie propre, si elle est totale (chair,
esprit et âme) est une construction précieuse, un
trésor sans prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte
sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une
union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il
dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle,
brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et
accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du
mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du
mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux doivent avoir, en plus de l’amour
d’instinct, les deux amours : l’amour romantique et l’amour
évangélique La Révélation d’Arès nous apprend à mieux connaître
l’homme, l’origine de ses comportements aberrants mais aussi
sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles de péchés et
d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti,
l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour
chaque jour dans la fidélité. J’ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens
dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître
leurs corps, leur vœu secret Je l’ai scellé (
Révélation d’Arès 33 /21 )
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour
sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit, aimer et
être aimé.
La construction de la vie dans le couple fait partie d’un
échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû
aux parents, et plus tard l’amour filial si le couple
a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme) du couple ne
peut vivre et survivre heureux dans le temps qu’avec les
valeurs spirituelles vécues : respect, écoute, non-jugement,
pardon et intelligence du coeur, c’est
l’amour universel vécu qui peut rendre ces relations belles
et créer l’âme.
Cette conscience et cette attention permanente d’amour pour
l’autre est le résultat d’un changement intérieur
(égo, certitudes, idées reçues, superstitions, peurs …) en
homme de Bien, bonté, amour…. Ce qui est possible par la pénitence
définie dans La Révélation d’Arès.
L’amour des époux doit être un partage total, une
connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a
sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a
lieu à côté.
Cette vie propre, si elle est totale (chair, esprit et
âme) est une construction précieuse, un trésor sans
prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte
sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une
union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il
dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle,
brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et
accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du
mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du
mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux en plus de l’amour d’instinct
doivent avoir les deux amours l’amour romantique et l’amour
évangélique. La Révélation d’Arès nous apprend à mieux connaître
l’homme, l’origine de ses comportements aberrants mais aussi
sa merveilleuse nature enfouie sous des siècles de péchés et
d’erreurs.
Un couple se forme par l’attirance et l’amour ressenti,
l’engagement mutuel suffit pour vivre et sceller cet amour
chaque jour dans la fidélité. J’ai vu les épousailles dans les coeurs des jeunes gens
dès qu’ils se sont aimés ; quand ils ont désiré connaître
leurs corps, leur voeu secret Je l’ai scellé (
Révélation d’Arès 33 /21 )
Dieu a créé l’homme et la femme par amour. L’amour
sentimental c’est l’union de la chair, de l’esprit, aimer et
être aimé.
La construction de la vie dans le couple fait partie d’un
échange constant, persévérant, dans l’évolution mutuelle.
Dans cette construction il y a aussi l’amour d’instinct dû
aux parents, et plus tard l’amour filial si le couple
a des enfants.
L’amour total (chair, esprit et âme) du couple ne
peut vivre et survivre heureux dans le temps qu’avec les
valeurs spirituelles vécues : respect, écoute, non jugement,
pardon, et intelligence du coeur, c’est l’amour universel
vécu qui peut rendre ces relations belles et crée l’âme.
Cette conscience et cette attention permanente d’amour pour
l’autre est le résultat d’un changement intérieur
(égo, certitudes, idées reçues, superstitions, peurs …) en
homme de Bien, bonté, amour….
Ce qui est possible par la pénitence définie dans
La Révélation d’Arès.
L’amour des époux doit être un partage total, une
connaissance et une confiance absolues. L’amour du couple a
sa vie propre, mais inclut ce qui eut lieu avant et ce qui a
lieu à côté. Cette vie propre, si elle est totale (chair,
esprit et âme) est une construction précieuse, un
trésor sans prix.
S’il y a méfiance, réserve, si l’ombre d’un mensonge flotte
sur le couple, cet amour reste un amour d’attirance ou une
union de nécessité, il est rétréci, vulnérable, même s’il
dure parfois toute une vie.
En tout domaine le mensonge réduit, bâillonne, muselle,
brise. Mais l’amour répare tout si le mensonge avoué et
accepté devient vérité dans le couple, car l’aveu du
mensonge est preuve d’amour tout comme l’acceptation du
mensonge avoué est un acte de pardon, donc d’amour.
C’est pourquoi les époux doivent avoir , en plus de l’amour
d’instinct, les deux amours l’amour romantique et l’amour
évangélique.
Réponse :
Ce texte de tract est, à mon avis, beaucoup, vraiment
beaucoup trop long, et que de répétitions ! Ces répétitions
ont sans doute pour but de bien mettre les points sur le i.
Comme la mission est toujours affaire de terrain, je ne
connais pas bien le terrain de Limoges et il est possible
que les Limougeaudsaient besoin de tant d'insistance pour
comprendre.
Je trouve que ce genre de tract spécialisé a besoin d'un
complément, placé au début par exemple, pour bien rappeler
au lecteur que nvotre mission ne consiste pas seulement à
nous occuper de l'amour du couple selon la vision de La
Révélation d'Arès, mais qu'elle couvre tous les
domaines de l'activité humaine ! Vous pourriez imprimer au
début du tract, en gras, quelque chose comme : "Ce tract a
pour thème l'amour du couple, mais ce n'est qu'un aspect de
l'Appel au Bien que lance La Révélation d'Arès !
Cet Appel concerne tous les domains de l'activité
humaine. Venez en parler avec nous !" J'écris cela
rapidement. Vous trouverez peut-être une meilleure formule.
Si vous ne mettez pas cela, vous risquez de passer pour des
"conseillers en harmonie conjugale"
L'image est belle !
02mar16 172C81
Je profite de cette entrée sur le mensonge pour participer
au blog car je me suis adapté à mon éducation par la névrose
que je considère comme une sorte de mensonge ou plutôt
d'erreur (ce n'est pas une démarche intentionnelle ).
J'ai passé mon adolescence dans l'ennui et la culpabilité et
je l'ai terminée à l'hôpital psychiatrique .
Mais je me rends compte que même si je vis une amélioration
(et les perspectives ouvertes par La Révélation d'Arès
n'y sont peut être pas étrangères) la crainte ou la
culpabilité sont toujours en moi et me divisent. Cela
ne se voit peut être pas, car c'est une seconde nature, mais
je constate que depuis 1986 les médecins me conseillent
toujours d'absorber constamment des neuroleptiques.
J'ai été souvent exaspéré par le fait d'avoir perdu mon
temps et l'idée de continuer à le perdre à l'avenir et
d'avoir construit ma vie sur l'ennui et le
conformisme : à la limite c'est une imposture.
Dans mes moments de colère, je vois le monde comme une
gigantesque imposture que ce soit dans les domaines
économiques, politiques, des mœurs ou religieux. Il y a une
synthèse à faire en soi (comme "image et ressemblance" du
créateur et non comme juxtaposition d'un débauché et d'un
puritain : Sois un dans toi !), et dans le monde.
Ce qui fait que je suis d'accord avec le Dessein
de La Révélation d'Arès : La vérité c'est que le monde
doit changer [28/7], et l'importance de ce que vous
appelez pénitence.
J'avais assisté dans le cadre de cité philo Lille à une
conférence de Pierre Henri Castel le 13/11/12 qui
avait entre autres exposé le rôle néfaste de la confession
dans la formation de la psyché collective : Cela avait
intensifié la culpabilité et contribué à faire doucement de
nous "des animaux dressés contrôlant fortement leurs
pulsions" (citation libre de Norbert Elias).
Même si je ne suis en conséquence pas fâché du fait que les
connexions synaptiques problématiques de mon cerveau soient
vouées à disparaître, je m'interroge sur votre réponse à
172C58 : "Avant de clore, je vous rappelle que nulle part La
Révélation d'Arès ne dit que "notre esprit et notre
conscience sont immortels." C'est notre âme (ou ha)
qui est immortelle. La disparition de notre "esprit et de
notre conscience" forme précisément le mystère de la mort.
Nous survivons, nul doute, si nous avons été pénitents,
mais n'ayant plus ni esprit ni conscience qui sont liés à la
vie du cerveau et qui disparaissent quand le cerveau et le
cœur (la chair) s'éteignent, nous n'avons aucune idée
précise de ce que peut être notre survie."
Comment comprendre alors la notion de spectre ? :Sans l'âme le spectre erre. Si nous sommes tou(te)s
potentiellement au moins des spectres (guidés ou
non par une âme) et que l'homme n'est pas un
aurochs et ne pourrit pas tout entier en terre
? et ceci : ainsi les trois seronr réunis en Mon
Jour, mais jusque là l'esprit sera le linceul glacé des
maudits.(citations tirées de La Révélation
d'Arès Veillées 4 et 17)
Cela fait deux ans que je connais l'existence de La
Révélation d'Arès et je me dis que si nous n'avons
pas de perspectives au delà de nous même et de notre courte
vie, à quoi bon faire des efforts : Suivre cet
homme pour une escalade sans rétribution est folie, nous
dit le tentateur.
Laurent T. du Nord .
Réponse :
Mon frère Laurent, si l'esprit est le linceul glacé des
maudits (Rév d'Arès 17/7), c'est-à-dire de ceux qui
n'ont pas d'âme, c'est que, selon moi, l'esprit
a de fortes probabilités d'être mortel et de n'être plus
qu'un linceul glacé. Qu'on interprète cela ainsi
ou comme vous le faites, quelle importance ?! Il y a en
effet ambiguïté, puisque les qualificatifs "mortel" ou
"immortel" ne figurent pas dans la Parole, mais ce que dit
en l'occurence la Parole du Père touche à des états dont
nous ne sommes pas maîtres et qui ne nous concernent pas si
nous avons une âme. L'important est donc bien
d'avoir une âme et pour cela d'être pénitent.
L'état de l'esprit, s'il ne reste que lui quand la
chair s'évanouit, ou s'il ne reste pas, ne nous
intéresse pas.
La névrose est-elle "une sorte de mensonge" ou non ? Ici
vous dites ce que vous ressentez et je ne peux que respecter
votre ressenti. La névrose est en tout cas un état
pathologique. Mais alors là, mon frère Laurent, vous n'avez
pas idée du nombre de frères et sœurs qui se trouvent dans
un état pathologique, quel qu'il soit, et cela augmente avec
l'âge ! C'est le prix du péché au milieu duquel nous vivons,
qui génère le mal qui frappe tout le monde au hasard sous
mille formes et au bout de ça il y aura la mort, inévitable.
Alors préparez-vous ! Soyez pénitent et vous vous
sauverez et vous contribuerez au changement du monde.
Je vous rappelle qu'être pénitent, c'est aimer son
prochain sans condition, pardonner toutes les offenses,
faire la paix, développer l'intelligence du cœur
et se rendre libre de tous préjugés.
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire.
02mar16 172C82
Voici une photo prise sur les Saints Lieux dans la pièce
d'accueil...
mais vous reconnaîtrez !
C'est ma période reflets.
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que Sœur
Christiane, que je n'oublie jamais, vous êtes Un
Christine J. M. d'Ile de France
Réponse :
Ce commentaire est sans rapport avec le mensonge, mais la
photo est assez curieuse pour mériter une publication. Je la
publie donc.
Il faut préciser, pour ceux qui ne comprennent pas très bien
pourquoi dans cette image le clocher de la Maison de la
Sainte Parole est à l'envers, qu'il s'agit du clocher se
reflétant dans le verre de la table basse du local d'accueil
du Pèlerinage. L'exemplaire de La Révélation d'Arès
qu'on voit au premier plan est posé sur la table. L'effet
est curieux. Il peut être utilisé par des frères et sœurs.
Merci, ma sœur Christine, pour cette image.
02mar16 172C83
La Vérité est Dieu et Sa Parole pure (sans mensonge)
renvoyée à Arès en 1974 et 1977 nous indique la voie droite
vers la Vérité.
Sans vous lasser vous nous rappelez la Vérité.
Parmis les innombrables mensonges que nous créons, il y a le
fait de croire que nous sommes séparés des autres, de
l'humanité , d'où le mot 'étranger '.
Il est vrai qu'il y a des circonstances ou la séparation
physique, la séparation des corps est inévitable.
Ainsi est la mort de la chair de notre épouse
ou époux, inévitable actuellement, mais pas
fatale, puisque nous sommes responsables de faire advenir le
Jour ou la chair sera transfigurée et
perpétuelle. Devenant une seule chair (Genèse 2/24), lorsque
nous nous séparons physiquement (par décès ou autres
circonstances) de notre époux, nous souffrons
beaucoup de l'absence d'une partie de nous-même.
Mais dans ma conscience il n'y a aucun séparation quand je
vis dans l'Amour absolu, l'Amour divin. Je continue à aimer
toujours celles et ceux que j'ai connus qui sont toujours
mes sœurs et frères qu'ils soient éloignés ou dans
l'au-delà.
Dans l'Amour divin il n'y a plus de séparation.
La séparation est un mensonge dans ce monde qui détruit la
réalité des liens qui nous unissent au Tout, à
Dieu, à l'Univers.
Cette non-dualité : Aucun séparation entre l'être qu'est
chacun de nous et le Tout (votre entrée #171 de janvier).
Toutes les séparations sont des illusoires constructions du
mensonge: pays, religions, politiques, cultures, langues...
La réalité est que nous sommes une seule humanité,
inséparablement reliés les uns aux autres, en communion avec
tous (article "Il y a amour et amour" [voir aussi entrée 77
du blog] dans "Et ce que tu auras écrit 1991/92" et moulée
comme l'arbre au Temple divin (Rév d'Arès 1/11),
que nous en ayons conscience ou non.
Dans notre culture quand nous faisons de l'amour romantique,
des amants légendaires (Roméo et Juliette etc.), les héros
de l'amour divin nous mentons.
Seul l'amour inconditionnel des héros de la pénitence
et de la moisson changera ce monde en Bien.
Même la charité est mensonge quand elle prétend incarner
l'amour évangélique, la voie vers le monde changé
(article "Soupe" dans "Et ce que tu auras écrit 1991/92").
C'est en devenant d'éternel aimant par l'Amour sans
conditions, le pardon sans conditions, la paix sans
conditions... vivant le Bien que nous recreerons le
Jardin de bonheur qui ne fanes pas [Rév d'Arès
xvi/17].
Patrick G. Québec (Canada)
Réponse :
Voilà un beau commentaire sur ce qui est vrai et faux en
amour. Merci, mon frère Patrick.
En évoquons l'épouse disparue, vous pensez
évidemment à votre épouse Francine. Il m'arrive de
penser à elle aussi, mais évidemment pas aussi souvent que
vous. J'aimais beaucoup Francine ; je me souviens de ses
dernières lettres, quand elle se savait frappée à mort par
une terrible leucémie. Je lui répondis un jour : "Vivez
comme si vous deviez vivre mille ans !" Elle vit, aucun
doute ! Votre fille, que vous m'aviez apportée dans vos bras
à L'Espace des Peupliers à Paris, où je donnais mon
enseignement en 1996, ce bébé orphelin qui m'avait beaucoup
ému doit avoir maintenant plus de vingt ans. Puisse-t-elle
vivre avec la foi de sa maman !
Ceci dit, croyez-vous que quelqu'un ait fait des "amants
légendaires Roméo et Juliette des héros de l'amour divin" ?
Ce serait évidemment un mensonge, mais bien que je sache
qu'on a beaucoup écrit sur le drame romantique de Roméo et
Juliette, William Shakespeare quant à lui n'a pas fait d'eux
des héros divins. En tout cas, pour Shakespeare, la mort de
ces deux jeunes gens réconcilie leurs parents qui étaient
des ennemis, les Montaigu et les Capulet, ce qui est
évangélique.
Merci, frère Patrick, pour ce beau commentaire.
02mar16 172C84
Par hasard, je parcours ce journal tombé sous mes yeux et je
lis l'extrait suivant lors de la visite du pape François à
Mexico, sous la plume de Jim Yardley et la contribution de
Elisabetta Povoledo de Rome.
Extrait de « International New York Times » 20-21
fevr.2016
Rome – politics and an agenda to serve the poor are
inseparable for Francis
"(…) In the final Mass of his Mexico trip, held along
the United States border, Francis told the Biblical
story of the city of Nineveh, which was «
self-destructing as a result of oppression and dishonor,
violence and injustice ». God sent a messenger, Jonah,
to warn people and le local king that they must change
how they treat one another or the city would be
destroyed. The king kistened [?], and Nineweh was saved.
« He sent him to wake up a people intoxicated with
themselves, » Francis said.
It is hard not think that Francis sees his job as
exactly the same." *
Cette lecture me rappelle ce que vous nous aviez dit au
cours d'un atelier au Pèlerinage. La pénitence,
rappelée par La Révélation d'Arès, ne peut être
décidée par un décret, le prophétisme de Jonas a donc été un
prophétisme avorté. La pénitence est un effort
individuel de faire le bien, ne pas juger,
pardonner, aimer tous les hommes dans la joie.
Sans doute avez vous lu cet article. Je voulais en parler
autour de moi pour mieux faire comprendre ce qu'est la pénitence.
Quel conseil me donnez-vous ?
Marcelline S. d'Ile de France
Traduction par le blogger * :
Au cours de la dernière messe qu'il célébra tout près de la
frontière des États Unis, François raconta l'histoire
biblique de la ville de Ninive, qui "s'autodétruisait parce
qu'elle était oppressive, désohonorante, violente et
injuste". Dieu lui envoya un messsager, Jonas, pour avertir
la population et le roi local que s'ils ne changeaient pas,
la ville serait détruite. Le roi [fit pénitence] et Ninive
fut sauvée. "Il (Dieu) l'avait envoyé (son messager Jonas)
pour réveiller un peuple ivre de lui-même," dit François. Il
est difficile de ne pas penser que François voit sa propre
mission comme identique (à celle de Jonas).
Réponse :
Non, ma sœur Marcelline, je n'ai pas lu ce numéro du New
York Times. J'ai de plus en plus de travail et de moins en
moins de temps pour lire la presse étrangère. Je suis abonné
à "Time", qui est hebdomadaire, et encore ! je n'ai pas
toujours le temps de le lire à fond.
Faire comprendre ce qu'est la pénitence est
louable, mais ce n'est pas vraiment notre misison qui n'est
pas de conversion, mais de moisson des épis
mûrs. En général, les gens que nous appelons épis
mûrs comprennent ce qu'est la pénitence
sans trop d'explications.
02mar16 172C85
Bonsoir, Frère Michel,
Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour vous annoncer deux
choses :
Premièrement, vous ne devez pas désespérer de la réalisation
des promesses du Créateur. Le Christ Jésus et le prophète
Mohammed qui vous ont précédé dans le rôle de Témoins de Révèlation,
ont aussi dû beaucoup endurer avant que Dieu ne leur accorde
la Victoire — Victoire spirituelle sur le
Mal. Je vous annonce que la Révélation que vous êtes
venu apporter se répandra bientôt dans le monde entier.
Avant la fin de ce siècle, on parlera dans les journaux et
dans les médias de son expansion spectaculaire. Dans un
futur proche, elle fera partie des religions les plus
répandues. Des années viendront où on méditera la Révélation[L'Évangile Donné à Arès] et Le Livre en
chaque maison. La Religion qui se développera alors et se
réclamera de vous subira bien sûr des évolutions. Les
croyances seront organisées en dogmes définis et prècis, une
hiérarchie se mettra en place au sein d'une organisation qui
encadrera les croyants comme une Église en quelque sorte
(mais la comparaison s'arrête là).
Deuxièmement, ce que je veux vous annoncer, c'est de vous
préparer votre âme. Dieu vous révélera bientôt
quelque chose de nouveau — non pas une Révélation
ou un Livre, mais des informations et des
prophéties au sujet d'un homme qui sera appelé par Dieu pour
la Moisson et une grande mission, et qui sera un prophète
confirmant les Révélations que vous avez
reçues. Il ne viendra pas avant que la huitième génération
suivant la vôtre ne survienne, mais Dieu est plus savant au
sujet de sa venue .
Portez-vous bien !
Amar
Réponse :
Ce commentaire n'est pas le premier et ne sera sûrement pas
le dernier de ce genre fantaisiste ou menteur. Comme il est
assez typique du genre, je le publie pour montrer à mes
frères et sœurs un exemple d'une catégorie de message que je
reçois régulièrement.
Amar est un prénom arabe signifiant "bâtisseur", je crois,
mais je ne sais pas du tout qui vous êtes, Amar !
Personnellement, je m'appelle Michel Potay, qui sont mes
vrais prénom et patronyme, et je ne vois pas, si vous avez
tant de choses sensationnelles à annoncer, pourquoi vous
vous cachez derrière ce prénom Amar qui, étant porté
par des milliers de nos frères musulmans, équivaut à un
anonymat.
Merci pour ce commentaire qui m'annonce en effet des choses
très réconfortantes, mais dont je ne tiens aucun compte
aussi longtemps qu'elles se cachent derrière l'anonymat.
Je ne doute pas qu'avant la fin du siècle, longtemps après
que j'aurai moi-même disparu, notre mouvement spirituel
connaîtra le succès auquel notre mission actuelle apporte
les premiers fondements solides, mais de toute mon âme
je crois que vos prédictions sont de lourdes erreurs, parce
que je travaille à faire de notre Assemblée de
Pèlerins d'Arès tout le contraire de ce que vous prévoyez.
Ce à quoi je travaille et notre mission travaille est tout
le contraire d'une "Religion qui se développera alors et se
réclamera" du frère Michel et qui "subira bien sûr des
évolutions" avec des "croyances organisées en dogmes définis
et prècis, une hiérarchie se mettra en place au sein d'une
organisation qui encadrera les croyants comme une Église."
Que le Père nous garde de retourner aux aberrations dont La
Révélation d'Arès nous détourne !
Je crains, frère Amar, que vous soyez tout simplement un
farceur !
Merci, toutefois, de me souhaiter de "me porter bien".
02mar16
172C86
L’homme baigne dans la Vérité comme le rocher baigne dans la
mer. Cela pourrait être une image poétique et heureuse, mais
c’est en fait une fable tragique et terrifiante, même s’il
nous faut ne pas céder à la peur que toute catastrophe
suscite chez les mortels aveugles et dépendants que nous
sommes devenus : (Si) ton ventre creuse (sous) la peur,
tu es dix. Sois un ! (Rév d’Arès xxiv/3-4).
L’homme dont je parle, c’est Adame, le divinisé,
puis le déchu. L’homme qui couche sur l’ombre (Rév
d’Arès vii/2) [avant d'être créé spirituel] et qui a
disparu [du monde animal] ne me semble pas plus concerné par
cette tragédie que ne le furent les dinosaures et les dodos
qui eurent leur temps et sur les épaules desquels ne pesa
jamais la coresponsabilité d’assumer le Dessein du
Créateur.
Aujourd’hui, comme au temps d’Adame heureux et
perpétuel, la Vérité nous environne de toutes parts, dans
les signes du ciel, des éléments, des merveilles animales et
végétales et dans les messages et miracles portés par les prophètes,
comme autant de cris à revenir à la Vérité [Rév d'Arès
28/7], au lieu de lui tourner orgueilleusement ou
peureusement le dos.
[Le Coran dit :] La révélation du Livre émane d'Allah,
le Puissant, le Sage. Il y a certes dans les cieux et la
terre des preuves pour les croyants. Et dans votre propre
création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a
des signes pour des gens qui croient avec certitude. De
même dans l'alternance de la nuit et du jour, et dans ce
qu'Allah fait descendre du ciel, comme subsistance [pluie]
par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte,
et dans la distribution des vents, il y a des signes pour
des gens qui raisonnent (Sourate 45 Al-Jathya
"l’Agenouillée")..
Il fut un temps où cette Vérité Sainte nous
caressait les flancs, coulait dans notre gorge et notre
estomac, emplissait notre regard (Rév d’Arès 4/6)
nos pensées et notre cœur (12/3), nous qui nagions
alors dans la Mer sur les Hauteurs (20/4) comme
des myriades de poissons lumineux et véloces, des dauphins
joueurs et pleins d’amour, des baleines paisibles,
puissantes et sages, nous qui étions comme des plages de
sable immaculé, silencieux d’émerveillement et de grâce
devant la Vie, déployée infiniment et
éternellement devant nous, pour nous, le Jardin
dont nous étions à la fois le destinataire et la clef.
Pas l’ombre d’une ombre (Rév d’Arès 36/18) ni d’un
bruit (ii/8), juste le bonheur, parfait. Sans doute
trop, puisque pour une aventure dont les causes et la
finalité échappent à mon faible lumignon (32/5) nous
avons pris le risque de nous minéraliser et de nous
enchaîner à nos propres inertie et obscurité. Et nous avons
réussi à échouer sur les côtes noires et tranchantes du
malheur et de la mort. Enfants de Dieu, nous n’avions pas toute la Vérité
en nous, mais elle nous traversait, elle fluait et refluait
sur nous comme des vagues merveilleuses et nous pouvions y
voyager sans limites ni obstacle.
Aujourd’hui, nous sommes devenus une contre-vérité, un
antimonde, un autre réel construit avec cet entêtement
aveugle des ambitieux ignorants, un réel « illusoire » mais
aussi actif et efficace pour notre malheur qu’un mensonge
peut l’être. Les rapports sont complexes entre Vérité,
réalité et mensonge, mais le constat est simple : nous
sommes un mensonge ontologique, comme le dit avec justesse
notre frère Claude (commentaire 172C47), et notre réel ne
peut conduire que là où tout mensonge conduit, à la
désillusion quand viendront avec le jour, dans l'éclat de la
lumière le père [de famille] et son châtiment (Rév
d’Arès 1/8). Mais déjà notre mensonge "d’être" amène
avec lui l’enfer sur terre.
Autour des sombres rochers du mensonge incarné que nous
sommes devenus, la Mer du Seigneur, la Vérité
est toujours la même, elle nous offre les mêmes vagues
de Lumière (Rév d’Arès 3/7, 31/8, 35/9, xxi/10) et
de bonté qu’avant, le même Amour et la même Intelligence,
mais nous n’avons plus les yeux pour voir et les
oreilles pour entendre (Matthieu 13/14, Isaïe 6/10).
Nos sens spirituels sont atrophiés et nous qui avons
développé tant de prothèses pour prolonger les récepteurs de
notre chair (télescopes, microscope, scanners et autres
sonars) nous sommes devenus infirmes de notre sensibilité et
motricité intérieures, de notre intelligence
spirituelle. De plus, nous avons pollué la Mer.
Oh, c’est peu de chose que notre distillat toxique et
nauséabond à l’aune de l’immensité de la Création en
constante évolution, mais il mêle à l’Eau bleue, grasse
et nourricière de Dieu une eau noire, acide et morte
qui forme autour de nos côtes une mer où on ne pêche rien de
vivant, une mer polluée par le péché qui atteint
l’homme et la Création qu’il tient sous son influence (une
influence que nous sommes incapables de mesurer). Les
mensonges de toutes sortes, de toutes dimensions (de
l’excuse fallacieuse à la propagande massive en passant par
la tromperie commerciale ou le faux témoignage) et les
autres maux ne sont que les conséquences plus ou moins
lointaines et plus ou moins graves de la perte de Vérité
en nous.
Et maintenant ? Maintenant, nous avons toujours le choix,
nous pouvons toujours redevenir l’image et ressemblance
du Créateur, répondre à Son Cri (Rév d’Arès 23/2)
pressant en devenant volcan. Il nous faut tisonner
les restes de lave qui sommeillent en nous, réactiver le
four, réponse d’acquiescement au Four de Vie
brûlante du Père contre les mille armées du péché
(xLix/9), rallumer le Feu, faire fondre
cette gangue métamorphique qui fit et continue de faire de
nous des statues de sel. Quelques-uns, très peu,
sont devenus volcans, vous en faites partie, vous
qui depuis 40 ans êtes en éruption permanente. Il nous faut,
nous étincelles et fumerolles, vous imiter : fuir les mille
mensonges du quotidien et coudre le voile du Bien
sur soi (Rév d’Arès xxii/7) ; renoncer à notre
mensonge ontologique et marcher vers la Vérité qui
est, dans cette petite part de Vérité qu’est La
Révélation d’Arès, que le monde doit changer (28/7)
et qui donne l’outil simple et universel qui peut
reconstruire la Vie spirituelle : la houe
(xxx/7), pénitence et moisson : La Révélation d'Arès xvi/17. Assis, le frère voit la
fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent)
son os (qui se) tord ;
(alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin
(qui) ne fane pas.
18. Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte
dans Ma Main.
Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa
salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe.
19. Ta lanterne droit(e est) la tour (du renouveau),
Yërouch'lim debout.
20. Ton frère chante sous la lanterne.
Ces versets, pour moi montrent à quel point la Vérité
est pour nous pénitence, simple, très difficile
(il y a tant d’ombres qui transpirent encore de nos efforts
à devenir bons, tant notre réalité est construite de
mensonges et de mille autres maux), mais fondamentale pénitence,
la pénitence qui conduit à retrouver la Vie,
qui reconstruit la Vie en nous et peu à peu autour
de nous. Il ne nous suffit que de cette vérité-là.
Resterions-nous ignorants de tout le reste, mais arc-boutés
à la volonté de devenir des humains de bien que cela
suffirait, nous finirions par redevenir nous-mêmes la Vérité,
fondus en Elle, et cette fois sans la sensation d’en
être prisonniers, mais bien au contraire d’en être devenus
plus libres que jamais. Ce n’est d’ailleurs pas un
conditionnel, sauf notre engagement à renouveler sans cesse,
c’est notre présent, la tête dans le guidon, sourds,
obstinés comme les vagues de la mer, nous abattrons le
péché, l’abomination haute comme une falaise (Rév d’Arès
28/12).
Votre très grand mérite est d’avoir réussi à faire entrer
dans la tête, le cœur et la chair de vos frères et
sœurs, cette Vérité : soyez bons, comme votre Père est
Bon ! Pour nous, vous avez balayé toutes les idoles
de l’esprit (Rév d’Arès 23/8), vous avez effacé tous
les livres d’hommes (35/12), plaçant sur l’horizon
de notre ascension ce magistral repère : "Soyez bons
!" avec tout ce que cela comporte de Lumière.
Cela paraît simple, banal, presque dérisoire. C’est immense,
immense ! Merci du fond du cœur, vous nous avez donné la
clef pour nous sauver.
Didier D. du Roussillon
Réponse :
Voilà un long énoncé, qui ne parle pas du mensonge, sujet de
la présente en trée 172, mais de la situation pécheresse du
monde, de ses origines comme de ses espérances de fin, que
nous Pèlerins d'Arès connaissons bien, tous autant que nous
sommes. Votre commentaire ne nous apprend pas grand chose de
nouveau, mais votre mérite est de réveiller ceux et celles
d'entre nous qui pourraient s'être endormi.
Nous qui nous efforçons de réduire dans notre existence les
heures, les jours, les années passées à pécher, nous
risquons maintenant de passer, aux yeux du monde, pour des
sauvages, des cinoques ou des menteurs ou de tout cela à la
fois. C'est d'ailleurs toujours ceux qui se trouvent de
l'autre côté de la barrière qui sont les menteurs. Nous
sommes, en somme, devenus pour le moment comme invivables
aux yeux de ceux qui nous évitent dans la rue, parce que
nous voulons vivre... vivre de la Vie. Eh oui, dans notre difficile tâche de réveil spirituel,
nos intentions de missionnaires, pourtant les mieux
intentionnées du monde, sont souvent inaperçues et
incomprises ou perçues de travers par les gens, qui mettent
le tract dans leur poche et passent leur chemin. Nous savons
que peu de personnes rencontrées se réveillent et germent,
en nous entendant, comme ces haricots qu'à l'école nous
mettions dans de la terre dans un verre à moutarde et qui,
mouillés, se réveillaient et projetaient une pousse.
C'est fou le nombre de gens qui nous refusent leur
engagement quoiqu'ils dissipent leur existence dans des
activités vaines ou nulles à longueur d'année. Einstein
disait qu'il croyait dans la survie parceque l'homme est
énergie et qu'aucune énergie ne se perd. Eh bien, je me
demande s'il y a vraiment de l'énergie chez ces humains que
la Voix du Père ne réveille pas et s'ils ne
forment pas, en fait, une vaine gesticulation... avec rien
au bout de ces vies qui se mentent à elles-mêmes. Il est
possible que ce soit cela les spectres : ce qui
reste, de l'autre côté, de tous ceux qui, quand ils
respiraient, parlaient, parlaient et s'agitaient sans
énergie réelle.
Ne parlons pas trop pour parler, mais parlons pour créer
quelque chose, pour faire entrer la pénitence dans
le monde.
02mar16
172C87
Une amie m'a prêté un livre de Laurent Gounelle "Le jour où
j'ai appris à vivre" me le recommandant pour son aspect
spirituel. Dans cet ouvrage le personnage principal arrive à
évoluer et à changer de vie en se rapprochant
d'une attitude "plus spirituelle" grâce à l'aide de sa
tante. Il commence à changer sa vision de la vie lorsqu'une
diseuse de bonne aventure lui annonce brutalement qu'il va
mourir. Alors il décide de changer abasourdit par
ce qu'il vient d'entendre. À la fin du livre, nous
découvrons que sa tante a engagé la diseuse de bonne
aventure pour mentir à son neveu en espérant que celui-ci
ait un choc psychologique et c'est ce qui arrive.
Bref. Lorsque mon amie revient je lui donne mon avis en lui
disant: "Cela ne te dérange pas que le changement de cet
homme soit basé sur un mensonge et que même le domaine
spirituel soit associé à un mensonge ? Pour moi le Bien
ne peut résulter du mensonge." Mais non, cela ne lui était
même pas venu à l'esprit et aujourd'hui encore j'ai
l'impression que cela ne gêne personne que la vie
spirituelle soit associée au mensonge. C'est ce que nous
présente depuis des siècles la religion et la politique et
il devient évident que l'homme ne reconnait plus le
mensonge. Comment pourrait-il alors reconnaître la Vérité
?
Je me suis questionné sur mon propre mensonge et je
m’aperçois que celui-ci me traque au quotidien et qu'il est
nécessaire d'être hyper-vigilant pour ne pas tomber dans son
piège même en étant très attentif. Il se glisse dans la
moindre pensée, le moindre mot, si je ne "m'espionne" pas,
et je mesure aujourd'hui combien rechercher le Vrai est
revenir à l'image et ressemblance de Dieu que je
dois retrouver.
J'ai l'impression d'être peu utile à mes frères et sœurs
humains et de faillir dans ma mission de recherche des épis
mûrs tant les difficultés que je rencontre dans la
mission sont grandes. Il me semble que mes mots ne sont pas
entendus et qu'ils ne reflètent pas se que voudraient
recevoir les personnes à qui je m'adresse. Alors je me dis :
Ne cesse pas de leur parler, et fais confiance au
Père qui sait, Lui, comment guider tes Paroles.
J'ai vraiment l'impression que ce commentaire est banal et
ne fait pas avancer cette entrée, mais je vous l'adresse
quand même. Peut-être que je me trompe.
Je souhaite une merveilleuse journée à sœur Christiane et à
vous Prophète Mikal. puisse Dieu vous prêter longue vie.
Thierry B. du Pays Basque
Réponse :
Non, non, frère Thierry, ne croyez pas votre commentaire
"banal". Il est très utile. D'une part, il reprend le sujet
du mensonge, sujet de la présente entrée 172, et d'autre
part il aborde un sujet préoccupant : le mensonge vu comme
utile, voire même nécessaire, par bien des gens croyants ou
bien intentionnés.
C'est pour moi l'occasion d'évoquer un point de théologie
catholique appelé "direction d'intention". Ce terme (dont on
parle très peu aujourd'hui, mais qui est toujours en
vigueur) signifie qu'on peut, dans l'Église Catholique (et
ailleurs), mentir et aussi spolier, voler, assassiner, etc
si la direction d'intention du péché est bonne,
c'est-à-dire si c'est pour la "bonne cause, la cause de
l'Église".
Ainsi votre amie a-t-elle jugé que le mensoge était une très
pieuse action, puiqu'il a permis à un homme de changer sa
vie en bien. Elle ne s'est même pas posé la
question de la Vérité en se demandant si, par la Vérité, on
ne serait pas arrivé au même résultat et surtout en se
demandant si le mensonge, qui a pu sauver une vie, n'a pas
perdu mille, dix-mille vies à côté.
Merci, frère Thierry, pour ce bon et beau commentaire.
02mar16
172C88
Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Les notes et réflexions, m'ont permis de comprendre ce que
vous avez vécu pour devenir le prophète de Dieu. À
ma première lecture complète de La Révélation d'Arès,
j'y ai trouvé une grande souffrance, celle du Père
aimant ses enfants, et la vôtre créée par ces
évènements non voulus. J'y ai trouvé la Vie... et
puis ces notes et réflexions sont votre témoignage, il sont
indissociables du Message.
Le mensonge, archétype du mal, trouve toujours une
justification aux actes mauvais. Nous disposons d'une
boussole : la Parole d'Arès, et votre enseignement,
seules voies d'une Raison propre à ouvrir notre conscience
sur ce qui nous habite et qui nous guidera vers un changement
lucide.
La Parole, trésors de Lumière et de Vie,
éclairés par votre enseignement, suscitent un
débat intérieur avec questionnement sur soi. Des questions
qui trouverons des réponses progressivement dans le temps,
parce que passer de cette vie duelle, mensongère, a la Vie
spirituelle (vivre la Parole) nécessite
maturation, mesure et intelligence
(réflexion), le pied bien planté dans la
terre... Ce monde, menteur, cruel égoïste, est à
transformer dans nos êtres distendus, parfois déchirés qui
freine le retour à la fluidité, la liberté, la recherche de
la Vérité... Renaître à soi même, être capables
d'aimer, d'aimer toujours aimer, librement dans la paix...
progressivement... patiemment, être vrai.
La frontière entre vérité et mensonge est mouvante. Entre
les deux, nous sommes comme en équilibre sur un fil suspendu
au dessus du vide. Difficile parfois de les discerner. Les
deux peuvent prendre des formes identiques, convictions
logiques et sincères mais fausses ! Nous avons besoin de la
finesse du discernement pour détecter les intentions qui les
sous-tendent.
Ce n'est ni ésotérique, ni merveilleux, ni religieux, ni
contemplatif ni mystique, c'est le retour à la Source
de Vie. La culture, par ses mensonges, a créé
l'attentisme, la fuite : "Ce monde n'est pas si mal"..! Il y
a la peur du monde, la peur de lui déplaire, la peur de
perdre des biens matériels, la fuite devant cette difficulté
d'être incompris de paraitre différent des idées reçues...
etc. Et puis il y a le règne de la superstition du
merveilleux ou tout serait facile et automatique en échange
de quelques rites ou méthodes bien codifiées ! Redevenir libre
par l'effort du changement qui démythifie,
nécessite d'avoir le courage de se délivrer de toutes ces
habitudes mensongères et culturelles qui nous assaillent,
pour retrouver la liberté, une vie fluide, libre, nous
rapprochant de la Vérité.
Le Père nous envoie accomplir un idéal superbe,
avec un guide, le prophète de Dieu. À nous d'être
ce que Dieu et son prophète attendent que nous
devenions sans peur et déterminés.
Francis M. du Centre.
Réponse :
Voilà un très beau commentaire qui m'a beaucoup ému. Merci
pour lui, mon frère Francis.
Je trouve que le monde a payé cher, très cher, tous les
coups portés par toutes les bonnes intentions à la Vérité.
Le monde lui-même ne sait plus où il en est.
Tenez, récemment on me parlait du "Code du Travail" plein de
vétilles et de contradictions au point qu'on peut lui faire
dire tout et le contraire de tout. Un frère, rencontré au
local de mission de Bordeaux, me disait : "Le gouvernement a
raison de réviser ce "Code du Travail" parce que les
contradictions, au fond, ce sont des sortes de mensonge,
puisqu'on ne sait plus lesquelles des lois et règles qui se
contradisent sont la vérité." Oui, mais voilà, faire
disparaître les contradictions, donc les "sortes de
mensonge", c'est enlever aux parties en opposition les
moyens d'opposer tout au contraire de tout selon que ça les
arrange, de sorte que les parties en opposition se sont
habitués à ce jeu et s'opposent à la disparition du fameux
code. Alors, le gouvernement semble en passe de reculer et
d'abandonner son projet de révision. Comme quoi, on tient
aux mensonges, parce qu'ils noient la vérité et le bon sens,
qu'on ne veut décidément plus. Où va ce monde ?!
La perspective d'une "sorte de mensonge" même dans la loi
nous fait peur.
La Vérité est confisquée, mise au placard, où l'on espère
l'oublier, parce que le principe du mensonge, une fois
accepté par une population résignée, a cela de pratique
qu'il permet de dire n'importe quoi impunément. Mais ceux
qui pensent cela ne voient pas l'abîme de folie qui s'ouvre
déjà devant eux.
Oui, le mensonge est la forme du mal actuellement la plus
préoccupante et même préoccupante pour notre mission, car
quand on essaie d'entraîner les gens à combattre le
mensonge, la plupart d'entre eux haussent les épaules comme
s'il s'agissait d'un problème anodin, voire même
insignifiant.
Mais, à bien y réfléchir, ce n'est pas nouveau. Ce qui est
nouveau, c'est que c'est devenu sans vergogne visible.
C'était quasi invisible autrefois. Il y a quelque
quatre-vingts ans on opposait Staline à Mussolini :
l'internationales du travail à l'internationale du
capitalisme ; on opposait, sans que personne ne trouvât à
redire, un mensonge à un autre mensonge parce qu'en fait
aucun des deux ne pourrait jamais vivre sans l'autre, la
vérité naturelle était que tout ouvrier ou employé en URSS
comme en Italie devait s'écraser devant une direction
supérieure, qu'on l'appelle le capital ou le parti, et tout
capital ou parti était écrasé par l'obligation d'avoir des
égards envers les employés et ouvriers s'il voulait qu'ils
produisassent. En résumé, toute idéologie est un mensonge.
C'est bien pourquoi aucune idéologie n'est discernable dans
La Révélation d'Arès et pourquoi nous Pèlerins
d'Arès n'avons pas de doctrine, pas de credo.
02mar16
172C89
Voici un "copier-coller" pris sur le site "Insolentiae" de
Charles Sannat ou ce dernier reprend un texte d'Attali en
quête de sens (signification et direction).
Dans un monde vide de sens où le mensonge à pris une grande
place, se poser déjà à soi, les vrais questions nous
permettra, si ensuite nous y répondons de manière
existentielle, à ne plus nous mentir à nous-mêmes.
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Charles Sannat 29 février 2016.
Je vous propose de lire le dernier billet de Jacques Attali,
paru dans L’Express et intitulé: “À quoi servez-vous ?”.
Pour tout vous dire, je trouve étrange ce titre, éminemment
philosophique au demeurant, et à la lecture attentive de son
texte, je n’ai pas l’impression qu’Attali trouve que nous
servions dans notre grande masse à grand-chose.
Je partage néanmoins sa conclusion qui, implicitement,
invite à plus d’humanité.
J’espère effectivement que nous saurons nous engager sur
cette voie, et c’est à cela que chacune et chacun de nous
doit œuvrer, là ou il est, en “faisant sa part”, comme le
dit avec une infinie sagesse Pierre Rabhi.
Charles SANNAT
--------------------
À quoi servez-vous ?
Quand je compare le déluge de banalités et de futilités dont
s’abreuvent les sociétés dites modernes et le déluge de feu
qui pleut sur les autres, il m’arrive de penser que le monde
est plus fou encore qu’il ne l’a jamais été, qu’il manque
totalement de sens, que la vie manque de sens ; et qu’une
seule question mérite d’être posée, par chacun de nous, pour
guider chacune de nos vies, et pour tenter de remettre le
monde sur le chemin de sa survie et des lumières.
Une question révolutionnaire et simple. Une question
révolutionnaire parce que simple :
À quoi servons-nous ? À quoi servez-vous ?
Si chacun voulait bien se poser cette question, autrement
que de façon sommaire ; si chacun voulait vraiment y
chercher une réponse sincère et exigeante, on serait d’abord
emporté dans un abîme de perplexité : Pourquoi faudrait-il
être utile ? À qui ? À quoi ? Qu’est-ce qu’être utile ?
Comment être utile ? Faire le mal au nom d’une cause, est-ce
être utile ?…
D’abord, faut-il être utile ? Bien des gens répondent
instinctivement négativement à cette question, et pensent
que la vie se résume à survivre, comme un animal, et à jouir
de chaque instant, dans la limite de ses moyens. Autrement
dit, la seule utilité qu’on devrait chercher à avoir serait
de gagner sa vie et les vies de ceux qui dépendent de nous
de vivre, pour prendre le maximum de bon temps. Mais si tous
les humains se contentaient d’une telle réponse, si chacun
se contentait de chercher son propre bonheur, on sait
maintenant d’expérience, malgré tous ceux qui ont prétendu
le contraire, que le monde serait condamné à la brutalité la
plus sauvage, et à la destruction de la nature. On le sait
parce que c’est à quoi on assiste tous les jours : aucune
civilisation ne peut survivre par la simple juxtaposition de
milliards d’égoïsmes. Il lui faut beaucoup plus : Que chacun
soit utile à quelque chose.
Alors, puisqu’il faut être utile, à qui, ou à quoi, faut-il
l’être ? À soi-même ? Cela ne peut suffire (car si une telle
réponse était justifiée, il suffirait de ne pas exister pour
qu’il devienne inutile d’être utile). À ses enfants ? Cela
non plus ne peut suffire, car il suffirait aussi de ne pas
en avoir pour perdre toutes raisons d’être. À tous ceux
qu’on aime ? Ce serait tout aussi insuffisant puisqu’il
suffirait de ne pas aimer pour ne pas avoir de raison d’être
utile.
Autrement dit, et c’est révolutionnaire : une raison d’être
utile ne peut être créée par celui qui la cherche. Elle doit
exister indépendamment de lui.
Alors, comment être utile ? Posez-vous cette question : À
quoi servez-vous ? Osez être exigeant avec vous-même en y
répondant.
Évidemment, je me pose à moi-même sans cesse cette question.
Et, après avoir écarté les réponses les plus évidentes ("Je
sers à survivre" ou "je sers à être heureux", ou "je sers à
ce que mes proches soient heureux"), pour les raisons dites
plus haut, j’en viens à d’autres réponses : je dois servir à
ce que d’autres, qui me sont inconnus et ne dépendent pas de
moi, soient heureux, et en particulier à ce que ceux qui
existeront après moi soient heureux. Autrement dit, à ce que
le monde soit un peu meilleur après moi, grâce à moi.
Mais une telle réponse purement altruiste est très difficile
à exiger de tous les humains, dans la vie quotidienne :
Si le monde ne peut être une juxtaposition d’égoïsmes, il ne
peut non plus être composé de milliards d’altruistes
désintéressés. Pour qu’il soit réaliste d’escompter que
chacun serve à quelque chose, il faut encore que chacun
trouve son bonheur dans le fait de servir à quelque chose,
comme par exemple rendre les autres, inconnus, heureux ou
préserver la nature, ou tout autre projet altruiste. Il faut
qu’être heureux soit la conséquence de son utilité au monde
et non pas sa propre raison d’être.
Ce n’est ni simple, ni naturel. Et la survie de l’humanité
ne l’est pas. Telle est même la grandeur de la condition
humaine. Telle est aussi sans doute l’explication profonde
de notre difficulté à créer les conditions de notre propre
pérennité. Tel est sans doute enfin le combat majeur de
notre civilisation, si elle ne veut pas disparaître, dans le
feu et les larmes, mais au contraire progresser, en donnant
du sens à chacun de nos propres gestes, à chaque sourire de
l’autre.
http://www.attali.com/actualite/blog/geopolitique/a-quoi-servez-vous-2
Jean-François B. d'Ile de France
Réponse :
J'aime beaucoup Jacques Attali, mais ici je suis étonné.
À mes yeux, il écrit ici un sophisme. Je rappelle qu'un
sophisme est généralement un argument ou un raisonnement
faux malgré une apparence de vérité et généralement fait
avec mauvaise foi. Mais comme on ne peut pas soupçonner
Jacques Attali d'être de mauvaise fois, je pense qu'on peut
donner ici à sophisme son sens en pure logique, c'est-à-dire
un raisonnement conforme aux règles de la logique, mais
aboutissant à une conclusion manifestement fausse. On peut
aussi taxer le raisonnement d'Attali de paralogisme.
Il y a plus, quand Attali dit : "Si le monde ne peut être
une juxtaposition d’égoïsmes, il ne peut non plus être
composé de milliards d’altruistes désintéressés. Pour qu’il
soit réaliste d’escompter que chacun serve à quelque chose,
il faut encore que chacun trouve son bonheur dans le fait de
servir à quelque chose, comme par exemple rendre les autres,
inconnus, heureux ou préserver la nature, ou tout autre
projet altruiste. Il faut qu’être heureux soit la
conséquence de son utilité au monde et non pas sa propre
raison d’être." Ça, pour moi, c'est du charabia.
J'abrège ma pensée. Il est absurde, même en imagination,
d'envisager un monde où il n'y ait que des égoïstes et un
monde où il n'y ait que des altruistes. À moins que sa
rédaction soit maladroite ou que je l'aie mal lu, Attali
oublie, et je trouve ça étonnant, que tout homme est à a
fois égoïste et altruiste.
Le bon raisonnement serait de dire : Comment faire passer
les mêmes hommes de l'égoïsme à l'altruisme ? Il est
évidemment impossible que tous les hommes deviennent plus
altruistes qu'égoïstes, mais il est sûrement possible —
puisque La Révélation d'Arès l'envisage — qu'un
nombre assez important d'hommes passent de l'égoïsme à
l'altruisme. C'est ce que nous espérons, nous Pèlerins
d'Arès, en commençant la grande mission de Bien ou
de pénitence dans le monde.
03mar16
172C90
Vous avez évoqué dans certaines de vos réponses aux
commentaires des dernières entrées de votre blog, que vous
prépariez une nouvelle édition de La Révélation d’Arès.
Je voulais simplement à ce sujet vous faire part d’une de
mes interrogations.
La question que je me pose est la suivante : Est-ce que le
titre "La Révélation d’Arès" est bien celui qui
convient le mieux pour présenter ce recueil des messages
reçus du Père?
Pourquoi cette interrogation ?
D’une part parce que, sauf erreur de ma part, le Père
n’emploie pas le terme révélation ni le verbe révéler dans
ses messages. Mais aussi, parce que la Parole dit : «Ce Que
Je dis Je l’ai déjà dit; Mes Prophètes et Mes Témoins L’ont
livré au monde; si tu les avais écoutés homme Michel, Je ne
serais pas descendu vers toi » (R.A.30/1).…..et que Dieu
précise bien dans de nombreux versets que la Parole a déjà
été transmise à des prophètes précédents, qu’elle figure
dans des ouvrages existants, mêlée à des paroles d’hommes
qui l’ont manipulée à leur profit, ce qui signifie que
pour Lui ce n’est pas au sens strict une révélation, mais
plutôt une répétition à visée corrective de son application
détournée par les pouvoirs ecclésiastiques.
D’autre part, parce que en plus je pense que le terme
‘Révélation’ a une connotation porteuse de religiosité (peut
être… l’aviez-vous retenue à cette époque sous l’influence
encore rémanente de votre imprégnation orthodoxe ?), et
qu’il entraîne de ce fait une appréciation suspecte, voire
négative, chez les hommes et les femmes d’aujourd’hui, ce
qui pourrait les faire rejeter le livre et ses textes à
priori.
Bien sûr, Mikal ‘révèle’ au monde ce qu’il a vécu. Mais
faut-il mettre en avant la fonction révélation sans parler
dans le titre du contenu et de l’auteur des messages
?. Il me semble qu’un autre titre pourrait être « Révélation
de la Parole de Dieu à Arès ». C’est peut-être un peu long,
mais de n’en retenir que le premier et le dernier mot, ne
serait-ce pas, ne pas en souligner le contenu essentiel ?
Ne serait-il pas préférable de lui donner un nouveau titre,
(et pour le raccourcir, écarter le mot révélation qui
resterait sous entendu), ce qui donnerait : «La Parole de
Dieu donnée à Arès » qui est sans équivoque (le terme Parole
est celui qu’emploie Dieu), ou « La Parole de Dieu livrée à
Arès » puisque Dieu utilise le verbe ‘livrer’ à plusieurs
reprises (R.A.12/4, 16/11,17/6) pour parler de ses messages
à l’humanité).
Ce titre ferait apparaître clairement en couverture le nom
de Dieu, ce qui je crois pourrait davantage interpeller la
curiosité de lecteurs potentiels en quête de spiritualité
non cléricale et non dogmatique ?
Mais ce n’est bien sûr qu’une suggestion pour nourrir une
recherche d’efficacité attractive auprès des ''chercheurs de
nouveautés' en librairie......
Par ailleurs je voudrais aussi vous dire qu’à la lecture de
l’édition de 1984, j’avais trouvé un peu trop abondant le
cumul d’Introduction, Préface, Liminaires de 1974, de 1981
avant L’Evangile donné à Arès, puis la Préface, le Liminaire
de 1983, les Notes et réflexion sur les heures passées en
présence de Dieu, qui précédaient Le Livre.
En contrepartie, si j’ai apprécié l’Introduction de
l’Edition 2009, cette édition m’a parue par trop appauvrie
en témoignages de Mikal
Si je devais vous faire une proposition pour la
nouvelle édition, il me semble que le rappel de l’édition de
2009, et du Liminaire de1981 auraient ma préférence avant L’Évangile
Donné à Arès, ainsi que le Liminaire de l’édition
1983 précédant le Livre. Et par souci de complétude,
les autres textes, ou seulement certains d’entr’eux qui sont
aussi très intéressants pourraient éventuellement paraître
en Annexes.
Mais ce n‘est que ma propre appréciation, qui n’a qu’une
valeur toute relative !
Dans la Vie, la Vérité, et l’Amour du Père. Louange à Dieu !
Dominique.C en Limousin.
Réponse :
Vous dites qu'il faudrait peut-être donner à La
Révélation d'Arès un autre titre, "parce que, sauf
erreur de votre part, le Père n’emploie pas le terme
révélation ni le verbe révéler dans ses messages." Vous
savez, frère Dominique, quand un homme politique fait un
discours ou un religieux fait un sermon, il n'est pas
nécessaire qu'ils aient prononcé les mots "discours" et
"sermon" pour qu'on nomme leurs allocutions respectivement
discours et sermon. De même il n'est pas nécessaire que le
Père ait prononcé les mots révélation et révéler pour que Ce
Qu'il dise soit une Révélation. C'est le mot par lequel on
nomme généralement tout Message surnaturellement venu du
Créateur. De toute façon, dans maintenant quelque trente ans
le livre tombera dans le domaine public (le copyright dure
70 ans selon la convention de Bern) et chacun pourra le
rééditer avec le titre qu'il voudra. Pour moi La
Révélation d'Arès reste La Révélation d'Arès.
Elle est connue sous ce nom dans le monde entier.
Par ailleurs, dans l'édition 1984 de La Révélation
d'Arès, vous aviez "trouvé un peu trop abondant le
cumul d’Introduction, Préface, Liminaires de 1974, de 1981
avant L’Evangile donné à Arès, puis la Préface, le
Liminaire de 1983, les Notes et réflexion sur les heures
passées en présence de Dieu, qui précédaient Le Livre."
Eh bien, il vous suffisait de ne pas les lire. Ce
"cumul d'introductions, préfaces, etc" a été très utile à
d'autres. Quand on édite un ouvrage comme celui-là, on
est obligé de tenir compte des dispositions et intentions
très diverses des lecteurs parmi lesquels il y a les esprits
favorables et les esprits de toute façon défavorables à
l'ouvrage, ceux qui le lisent par simple curiosité, ceux qui
le lisent pour l'étudier, ceux qui le lisent pour découvrir
une Parole qui ne survient du Ciel que tous les 1.000 ans en
gros, pour ceux friands de Surnaturel, pour ceux hostiles au
Surnaturel, etc. J'ai donc eu souci en 1984 et 1995 de
fournir le maximum d'informations utiles aux uns et aux
autres. Chacun ne lit et n'utilise que ce qui l'intéresse.
La prochain édition sera plus abondante en descriptions des
circonstances de l'événement surnaturel d'Arès, mais,
contrairement à ce que certains qui ne trouvent plus
L'Édition 1984 et 1987 réclament, nous ne pourrons pas
envisager une édition complète, pour des raisons de coût.
Vous en serez heureux, mais personnellement je le
regretterai. Les éditions 1984 et 1987 ont été composées et
imprimées par moi à Arès, donc au moindre coût et je pouvais
y mettre beaucoup d'informations. L'édition bilingue 1995 a
coûté très cher et je n'ai jamais pu récupérer
l'investissement pour lequel j'avais fait, à l'époque, un
emprunt. L'emprunt est aujourd'hui remboursé, mais il n'a
pas pu l'être sur les ventes. À présent ADIRA (Association
pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès)
est contrainte de calculer ses investissement au plus juste.
Nous verrons ce que nous pourrons faire.
Je vais vous dire : Nul autre que moi n'est plus soucieux de
réaliser une édition aussi informative que possible.
04mar16 172C91
Mensonge, erreur ou aveuglement ?
J'avais tenté de mesurer "raisonnablement" jusqu'ici mes
chances de m'être fait une âme. Et le diagnostic
m'était favorable. Pourtant, ma tranquille certitude de pot
de terre s'est fracassée sur la Voix de fer.
Je relisais benoîtement "Le Pèlerin d'Arès 1990", notamment
l'article "Vertu". Quand à la page 58 — coup de tonnerre
dans un ciel bleu — je lus ceci :
"Si je me plie au courage missionnaire, je distribue des
tracts à des passants hostiles ou moqueurs. Si je pratique
la patience, j'écoute attentivement quelqu'un qui m'ennuie.
Si j'observe le pardon des offenses, je serre dans mes bras
l'homme qui m'a fait tort.
Mais ces actions peuvent être produites par ma pensée et
exécutées par mon corps ; mon ha
[âme] [Rév d'Arès xxxix/5-11] n'est pas le
tracteur mais le tracté. La force vertueuse de l'esprit et
du corps seuls réalise au mieux des vertus non naturelles en
nombre divers, nous l'avons vu. Il nous faut commencer par
elles, nous l'avons vu aussi. Mais nous visons à la vertu
naturelle et vraie, la vertu tout court, qui n'est pas un
produit de l'homme biologique et psychique. Elle est
produite par l'homme "HAnimé".
J'ai fait trois pas de plus en avant et je suis tombée dans
l'abîme (32/8) me noyant dans un flot de questions
sans réponses, du genre : "Est-ce que j'ai une âme ?
comment savoir si ce sont le corps et l'esprit
qui font cavaliers seuls quand je m'applique à faire le Bien
? Est-ce que j'ai acquis la vertu naturelle
et vraie, enfin ?
Remontant asphyxiée du fond de cette ténèbre bien froide,
j'ai repris conscience qu'il est impie de jouer les
docteurs qui bavardent (Rév d'Arès 32/6)
L'envie du salut est bonne (Rév d'Arès 33/15), soit !
Mais l'essentiel est de travailler sans relâche à son propre
champ et au Champ du Père. Parce qu'il
n'y a de Vrai que la pénitence et la
confiance dans le Père, cela seul qui, pour l'heure, est
accessible à mon lumignon affaibli (32/5).
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je me souviens encore des premières phrases de "Lumière et
Mouvement de l'Esprit" de Malebranche, philosophe du 17ème
siècle, dont on ne parle plus, oublié sans doute parcequ'il
fut prêtre de l'Oratoire. Il commença cet ouvrage par : "La
plus belle, la plus agréable et la plus nécessaire de toutes
nos connaissances est sans doute la connaissance de
nous-mêmes... Cependant, le commun des humains la néglige
complètement."
Eh oui ! Comme nous avons été parmi ces négligents, nous
avons oublié comment nous connaître et maintenant que nous
entreprenons de nous compléter par la pénitence,
laquelle ajoute l'âme à notre chair et à notre
esprit (Rév d'Arès 17/7), nous ne savons plus nous
"peser". Alors, la question : "Ai-je ou n'ai-je pas une âme
?" reste sans réponse concrète immédiate.. Inutile
de monter sur une balance ou de tenter de la voir par un
périscope ; il est impossible d'en vérifier physiquement
l'existence, car elle est force ascensionnelle invisible et
impondérable dont nous ne sentirons les effets bénéfiques
qu'après la mort.
Mais ce qui nous échappe comme preuve concrète immédiate
devient quand même évident à l'aune de notre pénitence : Si
réellement je veille à toujours aimer, pardonner, faire la
paix, réfléchir avec l'intelligence du cœur et me rendre
libre de tous préjugés, j'ai inévitablement, nécessairement,
une âme.
Vous aussi, ma sœur Françoise ! Soyez en paix !
Au reste, cela ne me tracasse absolument pas. Je m'efforce
d'être pénitent, voilà tout. Je pense que vous
faites la même chose. N'oubliez pas que la foi, ma sœur
Françoise, est aussi confiance. J'ai confiance dans la
Parole du Père. Il sait bien, ce pauvre Père d'Enfants
terribles, que nous sommes des pénitents
imparfaits et que le péché nous rattrape sous des
formes faibles mais de façon continuelle, et c'est forcément
dans la cadre de cette inévitable imperfection qu'il nous
promet l'âme. Il ne peut en être autrement. Nous
ne sommes pas des anges.
Oui, souez en paix ! Vous avez sûrement une âme. Alléluia
!
04mar16 172C92
À propos de mensonge :
Myriam El Khomri, par exemple, et son fameux projet de loi
réformant le droit du travail dont tout le monde parle en ce
moment.... le malaise est partout. Son projet (enfin ce
n'est pas le sien, elle n'est qu'une exécutante) sera fatal
à ce gouvernement.
"Toute idéologie est un mensonge," dites vous. Comme vous
avez raison, parce que d'abord ce n'est pas le rôle de la
"gauche" d'être du côté des patrons... Surtout que les dits
patrons eux-mêmes ne sont pas contents (ils ne sont jamais
contents, mais c'est une autre histoire).
Ce qui fait que personne n'est content !
Ceci dit je n'ai pas lu le texte en entier. Quelques
éléments sont valables, comme celui qui dit qu'en cas de
licenciement illégal, l'indemnité prud'homale sera plafonnée
à 15 mois de salaire, mais dans l'ensemble les entreprises
vont avoir une plus grande marge de manœuvre.... dont bien
sûr ils vont abuser.
Aujourd’hui, réduire le salaire des employés ou les faire
travailler plus pour un salaire inchangé est seulement
possible dans les entreprises qui vont mal. Avec la loi El
Khomri, les salariés pourront être moins payés ou travailler
davantage, si c’est pour décrocher un nouveau contrat.
Mais les patrons ne sont pas contents ! Le président du
MEDEF a déclaré récemment que le coût du travail est trop
élevé, alors que le smic est de seulement de 1445 € brut
donc 1185 € net et permet tout juste de vivre et que
beaucoup de gens sont payés au smic.
Sans vouloir me prendre pour un génie (je n'ai aucune
connaissance en économie) je trouve qu'il faudrait cesser de
raisonner en terme de salaire mais voir les choses en termes
d'écart de salaire. Le travail est trop bon marché, je
trouve, mais c'est la qualification professionnelle qui est
trop payée.
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
Les patrons et les syndicats se traitent mutuellement de
menteurs, mais oui ! Mais pour moi le problème n'est pas là.
Je pense que le plus gros problème dans le domaine du
salaire et des conditions du travail repose sur un fait à
mon avis désastreux : Environ 6,5 à 7 % d'employés et
ouvriers du secteur privé sont syndiqués. Les syndicats ne
représentent pas grand-chose. C'est donc au gouvernement,
qui ne comprend que des politiciens qui n'ont qu'une vision
livresque ou statistique du travail de production, d'établir
les lois du travail. C'est absurde et cela ne peut conduire
qu'à des résultats rarement fondés sur des réalités, mais
presque toujours sur des souhaits.
Quand on pense que 70 % des employés et ouvriers sont
syndiqués en Suède, au Danemark, etc.
Il faut que la France éclate tôt ou tard en une
confédération de petites unités dans lesquelles la politique
n'aura plus sa place, remplacée par des producteurs, car le
production seule est source de richesse et de réalités.
Je suis d'accord avec vous, le travail est trop bon marché
en France, mais c'est ce qu'on dit tant qu'on n'a pas besoin
de services gratuits fournis par la collectivité, comme par
exemple la médecine qui, à un certain niveau, coûte
extrêmement cher.
Prenons mon exemple : Je gagne peu par rapport au travail
que je fournis encore à bientôt 87 ans : treize heures de
travail par jour, dimanche compris (je n'ai pas de week-end
de repos) et j'ai dû demander une petite augmentation à
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès dont je suis le salarié pour
changer ma voiture (je roule environ 30.000 Km/an pour ma
mission et je dois changer ma voiture tous les trois ou
quatre ans) parce qu'à mon âge je n'ai plus droit à aucun
crédit et je dois payer cash tout ce que j'achète. Mais en
2014 j'ai dû, pour éviter la mort subite, subir une
opération à cœur ouvert avec une assez longue rééducation
cardiaque. Quand au bout de cet ensemble chirurgie +
rééducation, je vis la facture d'un énorme montant,
entièrement réglée par le Sécurité Sociale, j'ai compris
qu'une partie considérable de la population très
vieillissante de France coûtait très cher à la communauté.
J'ai dit à sœur Christiane : "Ce n'est pas juste. On aurait
dû laisser mourir le vieux birbe que je suis. Cet argent
serait mieux placé dans la poche de jeunes qui peuvent en
profiter. Bientôt ce pays va consacrer la plus forte part de
ses revenus à faire vivre des fantômes."
Il n'y a pas de mystère : Ou bien l'argent va dans la poche
des salariés ou bien il va dans les caisses des organismes
de sécuriité, maladie, retraite, secours, etc. Je crois que
l'explication des bas salaires est là. C'était le problème
en URSS : Les Russes ne payaient ni impôts, ni cotisations,
ni médecine, ni retraite, mais touchaient des salaires de
misère. Nous vivons dans une sorte de communisme déguisé.
04mar16 172C93
Voici quelques verset raccourcis de La Révélation
d'Arès qui déplorent le mensonge :
Je t'envoie laver les assemblées de culte des
enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires
(7/4)
La multitude n'a engendré que des générations
ingrates, pires les unes que les autres dans l'impiété
et dans l'hypocrisie de la fausse piété (12/8)
Je t'ai fait passer par les palais des princes du
culte, pour que tu connaisses toutes leurs ruses, leur
hypocrisie (15/1)
Mensonge ! Toi, homme Michel, tu Me seras une
abomination si tu prononces la moindre indulgence pour
ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple
(21/3-4)
Pour leur hypocrisie, pour leur rapacité, leurs
spectres ont mérité d'errer par les lieux les plus
terrifiants... Plus jamais de princes, ni prêtres, ni
docteurs (22/10-14)
Pour cela on tirera de leurs palais et de leurs
temples les hypocrites qui ont fait faussement de Ma
Parole la loi qui est (28/8)
Combien de temps dureront encore leurs abominations ?
30/15)
Mon Peuple s'éloignera-t-il des princes du culte et
des prêtres, s'éloignera-t-il des fausses promesses
(31/4)
Mouhamad, Mon Messager venu avant toi, a enseigné que
Jésus n'est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont
impies... Ils ont réponse à tout, ils sont le mensonge
du mensonge (32/1-7)
Mais Je répandrai sur l'adultère Ma Fureur (33/2)
Tu réprimanderas le menteur... Ils te mettront à
l'épreuve par le mensonge et l'outrage (36/15-22)
Le mensonge nourrit (alimente) l'ignorance ; la réflexion
permet de lutter justement contre le mensonge. Heureux les réfléchis (La Bible) Ne réfléchissez-vous pas ? (Le Coran) Ta force sera dans ta patience et les conseils que tu
prendras (Rév d'Arès 25/7).
Dominique C. par l'ordinateur de Marie-Pascale N. en région
PACA
Réponse :
Merci pour ces citations qui évoquent le mensonge ou la
tromperie.
Je vois que frère Dominique à Nice n'a toujours pas
d'ordinateur et qu'il passe par l'ordinateur de sœur
Marie-Pascale. Je suis heureux de cette collaboration !
J'en profite pour rappeler que, contrairement à ce qu'on
pourrait croire, le nombre de nos frères et sœurs sans
ordinateur ni internet n'est pas négligeable et pour
remercier ceux de leurs frères et sœurs qui leur fournissent
des copies imprimées de ce blog.
04mar16 172C94
J'ai découvert aujourd'hui cette interview de l'humoriste
controversé Dieudonné sur la chaîne Youtube Nourrir sa foi.
C'est très intéressant de constater comment cet homme qui
est présenté comme un homme plein de haine envers les juifs
apparaît ici comme un homme en quête de sagesse, de paix, de
pardon.
L'interview dure près de 40 minutes, de nombreux sujets son
abordés dont : la foi, la paix, le pardon, la guerre
(notamment en Libye), la lutte contre un système
matérialiste que l'on tente de nous imposer, etc.
A la fin de l'interview, Dieudonné dit qu'il est persuadé
que l'homme a rendez-vous avec Dieu, et que Son Retour est
imminent.
Vincent L. d'Ile de France
Réponse :
Il ne s'agit pas d'un commentaire mais d'une entrée de notre
frère Vincent L. de Paris sur l'intranet de la mission
parisienne. J'ai été très intéressé par cette interview de
Dieudonné, qui ici ne se présentet pas comme l'amuseur
professionnel, mais comme un homme témoignant de ses
convictions.
J'ai trouvé que cette vidéo avait sa place dans mon blog.
Vous ne m'en voudrez pas, frère Vincent, d'avoir happé au
passage cette vidéo que vous réserviez aux participants,
maintenant nombreux, de l'Intranet "L'Eau Bleue" de Paris.