Le soi est tout à la fois
personnel et illimité, étroitement lié au quotidien
comme à l'absolu, au sacré universel, au mystère de
Dieu
(Similarité entre Çamkara et la Lumière contextuelle
de la Parole d'Arès)
Le vrai sacrifice est intérieur ; il faut l'âme
et non barbouiller de sang les idoles (Çamkara et
Révélation d'Arès xiv/2).
Le Mal ne sera jamais vaincu par la
religion, la politique, les lois, la police, les
tribunaux, les armées.
Seul le Bien le vaincra, le Bien accompli
par chacun de Mes Enfants, le Bien les
ramène à Moi, au Tout.
Voilà résumé Ce Que dit La Révélation d'Arès.
Des gens, assez nombreux, croient vraie
La Révélation d'Arès, mais s'interrogent sur ce
que je suis. Ils me demandent : "Vous diffusez et
défendez ce Message apporté par Jésus en 1974, complété
par le Créateur en 1977, mais vous, Michel Potay,
qu'êtes-vous depuis lors ?"
Je réponds : "Je suis un témoin du Père." Cette réponse me
paraît raisonnablement modeste et intègre, parce que je
n'ai aucune qualité qui me permette d'être plus qu'intègre
et modeste.
Des questionneurs tiquent, se demandent si je ne suis pas
un faux humble, ils veulent entendre de ma bouche le mot
qu'ils attendent : "Mais La Révélation d'Arès ne
vous appelle-telle pas prophète ?" Je réponds :
"Puisqu'elle m'appelle ainsi, c'est qu'il en est ainsi."
Je ne peux qu'accepter cette appellation, mais j'en parle
rarement à la première personne. Quand m'effleure l'idée
que je suis prophète comme Noé, Abraham, Moïse,
Isaïe, Jésus, Muhammad, je suis dans une grande confusion.
Rien de l'auguste iconographie qui recouvre ces hommes
prestigieux ne me semble convenir à l'homme ordinaire que
je suis. Pourtant, cette iconographie n'est guère qu'un
imposant trumeau doré sur la grande cheminée du monde, car
ces hommes comme moi épluchaient leurs patates,
mangeaient, se grattaient, pissaient, baillaient, avaient
mal aux dents et j'en passe.
Quand quelqu'un me demande : "Pourquoi Dieu vous a-t-il
choisi, Michel Potay ?" Je réponds : "Je ne crois pas
qu'il m'ait choisi, puisque je n'ai aucune des qualités
qu'on prête à un prophète. Je pense que Dieu
s'est dit: Tous les hommes étant pécheurs,
n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un grand
chapeau les noms de tous les humains sur des petits
papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi.
Cependant, je ne peux nier que j'ai appris ce qui soude l'Enfant
au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un,
qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du
Père un juge et de l'homme un justiciable. Je ne peux nier
que je suis le seul témoin de la Sainteté,
de la Puissance et de la Lumière que chaque homme
pourra partager à nouveau. Je ne peux nier que
je suis le témoin dont le nom franchira l'espace
et le temps jusqu'au Jour où il n'y aura plus
ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout sans cesse,
où la terre rendra ses poussières sous forme d'humains
transfigurés. Jusqu'alors j'aurai peut-être mon nom dans
quelque dictionnaire modeste, à moins que le monde refuse
obstinément et partout de suivre l'Appel à changer
en Bien (Rév d'Arès 28/7) ou me voie
définitivement comme un halluciné, auquel cas ce seront,
au Jour du grand Changement final,
des milliards et des milliards de regards creux et
blancs de spectres qui imploreront le
Père quand Il descendra visiter ses Granges (Rév
d'Arès 31/8-11).
Rien de ce qui se sera passé entre 1974 et le Jour
du grand Changement ne tiendra à moi, car je ne
fais que transmettre ce que j'ai reçu. Le succès ou
l'échec de l'Appel d'Arès tiendra aux humains.
Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins
d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à
leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense
humanité, elle, m'ignore pour l'heure. On écrira ou
discourra peut-être sur moi, mais comment ? Avec vérité ?
Pour faire une légende ? Pour dire que je n'ai rien
compris à ce que j'ai vu et entendu à Arès ? De toute
façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète
— je remets en cause les religieux comme les
athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou
sacrilèges. Je ne suis d'accord avec personne, parce que
mon interprétation est la seule à considérer : Parole
de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)
.
Le Souffle de La Révélation d'Arès est
tout autre que tout ce qui s'entend et se lit dans notre
aire apostolique (Rév d'Arès 5/5-7). Il faut
sans doute remonter à Çamkara* pour en trouver le dernier
écho humain fort, sauf que Çamkara fut un jeune prophète
et que j'en suis un vieux, qu'il fut indifférent au monde
et que le Père me demande d'y baigner, qu'il ne s'adressa
pas au monde émotif alors que c'est mon interlocuteur, et
qu'il vécut dans un territoire mental que le Père
n'assigne pas à notre mission. Çamkara,
c'est la non dualité: aucune séparation entre l'être
qu'est chacun de nous et le Tout, une évidence
dans La Révélation d'Arès : Sois Un dans Toi
(xxiv/1). Sors là où... ta main a vingt
doigts comme la queue du soleil... où le fer bout dans
ta main... dans les mondes où les poissons tournent
dans Mon Eau (vi/1-3). Je me heurte moi
aussi à tous les brahmanes, religieux, politiques,
médiatiques, académiques, scientifiques, juridiques, etc.
qui se sont faits spécialistes de la "vérité" qu'ils
imposent. La cause en est simple: Comme La Révélation
d'Arès je suis délivrance, alors qu'eux sont
réclusion, réclusion dans leurs idées, lois, dogmes,
principes. Je suis et je serai probablement plus encore
décrié, parfois haï. À moins que dans l'impossibilité
d'effacer mon existence historique, on m'efface en me
statufiant et me remisant très haut et très loin sur les
étagères de la gloire pour réécrire bien tranquillement
mon enseignement, en donner une version
trompeuse. Voilà pourquoi je tiens à rassembler
et bien former le petit reste (Rév d'Arès 24/1)
qui continuera de faire circuler la Vérité dont
j'ai la charge dans sa magnifique simplicité. Je crois que
le petit reste déjouera les biais par quoi les
pouvoirs déformeront mon enseignement et accomplira
le Dessein.
Mon enseignement et à ma suite l'enseignement
du petit reste, co-témoins du Père
par affinité, n'est ni religieux, ni philosophique. Comme
La Révélation d'Arès il est spirituel, qui
signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév
d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez
les croyants ou les non-croyants, car le Bien
accompli est plus fort que la religion et la
philosophie. L'âme tout à la fois survit à la
mort de l'homme de bien qui l'a créée et
s'agrège à la Force qui changera le monde
en Bien (28/7). L'âme, invincible victorieuse du
mal, naît de la pénitence (30/11), le bouquet
rédempteur de l'amour, du pardon, de
la paix et de la libre intelligence
spirituelle, déjà donné par le Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch.5 à 7),pénitence
constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur
laquelle le petit reste
ne transigera jamais. La pénitence est le
seul habitus qu'apporte La Révélation d'Arès et
qui vise l'extrême de la vie, qu'elle appelle Vie.
J'ai écrit ce que je crois et enseigne dans "Nous Croyons,
Nous Ne Croyons Pas" ("Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992 et en
annexe dans La Révélation d'Arès bilingue 1995,voir http://www.adira.net). Ce texte écrit à la hâte
comme un testament à la veille d'une chirurgie dont je
pouvais ne pas revenir, est un exposé assez fouillis, mais
je l'ai laissé tel, de sorte qu'il a conservé son naturel.
Le problème du progrès spirituel aujourd'hui, c'est que
l'ignorance largement voulue de ce que dit le Père à Arès
s'ignore elle-même et trône sur ses concepts sous couvert
de raison (Rév d'Arès 26/3) et de science
(1/3). L'homme est de chair, d'esprit et d'âme
(17/7) quand celle-ci existe, trois éléments que
le péché a séparé et dispersé et que nous,
Pèlerins d'Arès, nous-mêmes humains éclatés, sommes
appelés à rassembler pour reconstituer de l'homme
l'infinitude avec le Tout, rétablir sa
non-dualité par la pénitence. Nous sommes bien
au-delà de ce que la religion propose à l'homme. La
Révélation d'Arès ne fournit pas de solution
religieuse, sociale ou politique au mal ; elle ne
préconise, donc je ne préconise aucun système de vie
pratique. Tous les systèmes sont bons, pourvu que l'amour
(7/5) y règne et libère l'homme de la loi des
rats (xix/24). La pénitence reconstitue
l'homme en son entièreté avec l'humanité, la nature et
l'univers, pour que l'homme redevienne l'Enfant de
l'Univers du Père de l'Univers (12/4).
Adam en s'émancipant du Père (Rév d'Arès
2/1-5) par les moyens mêmes dont le Père l'avait
doué, s'est rendu duel, tout à la fois image et
ressemblance du Père et animal pensant roi du
monde. La Révélation d'Arès appelle péché,
bruit, lion de la nuit, etc.l'onde de
choc qui maintient brisée l'unité de l'Adam génésiaque
et appelle Fond des Fonds (xxxiv/6) le Tout
auquel Adam peut revenir.Comment ?
Par la pénitence, mais comme tout se meut dans
l'univers la pénitence mouvra et croîtra. La
pénitence des pénitences sera l'exercice le plus
parfait de l'amour, du pardon, de la
paix, de la libre intelligence spirituelle.
Aucun humain n'en arrivera là avant des générations
(Rév d'Arès 24/2). Mais, dores et déjà, à la pénitence
se ramène tout ce que je dis et tout ce que dit le petit
reste dans l'exercice du prophétisme. Étant homme
de chair, je plonge par intervalles dans
l'obscurité de l'actualité et je donne ici et là sur les
événements mon opinion personnelle, mais elle n'est qu'une
veine ou une artère virtuelle de mon être, mon saignement.
C'est mon sang qui, à bon ou mauvais escient, coule avec
le sang du troupeau humain dont je suis, enchaîné avec lui
au mur d'une fameuse caverne et ne percevant les
événements du monde que comme des ombres sur la paroi
(Platon, La République, Livre VII). Mais, s'il y a un Fond,
je finis toujours par tirer de l'événement le Vrai
(xxxiv/1-4), en veillant à ne pas répondre de
moi-même et à réfléchir dans la prière (Rév
d'Arès 39/2).
Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie
directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef,
pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et
la vraie piété (36/19). Le bonheur du monde ne
résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots,
mais de la Parole accomplie par chaque humain,
qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout
.
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude,
parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la
vie à l'amour et vous trouverez la Vie
(24/5).
*aussi écrit Śaṃkara, Ādi Śaṅkara, Ādi Śaṅkarācārya
31dec15 171C1
Dans "Jews News" on peut trouver le projet d'Israël pour ses
futures frontières. Elles sont basées sur deux passages de
l'Ancien Testament :
L'un, Genèse 15/18, dit: “À ta descendance Je donne tout ce
qui s'étend entre la grande rivière d'Égypte [le Nil] et le
Grand Fleuve, l'Euphrate." en gros du Care à Bagdad.
L'autre, Deutéronome 11/23-24: "Vous déposséderez des
nations plus grandes et plus fortes que vous, tout le
terriroire sur lequel vous poserez vos pieds, du le désert
[d'Arabie] jusqu'au Liban et de la rivière Euphrate à la mer
à l'ouest."
La carte que voici et publiée par "Jews News" [Nouvelles
Juives] montre l'étendue du projet
Vous, frère Michel, vous rêvez d'unité de l'humanité en une
seule nation Terre, ce que vous appelez non-dualité, mais
les puissances politiques ne voient pas du tout la
disparision de leurs frontières ; ils rèvent au contraire de
les élargir et de les consolider. Vous allez à
contre-courant de touis les mouvements des peuples. La Révélation d'Arès accouche d'une chimère.
Comment allez-vous faire pour que l'homme ne rêve plus de sa
"patrie" et de conquêtes pour l'agrandir . C'est impossible.
La Révélation d'Arès est un passepor de citoyen du
monde, mais personne sur la Terre ne rêve de ça. On ne peut
pas ne pas rêver avec vous, mais on sait bien que ce n'est
qu'un rêve.
Justin L. de Haute Loire
Réponse :
Ce n'est pas moi qui rêve, frère Justin. C'est Israël qui
rêve, si toutefois cette information folle publiée par "Jews
News" a quelque fondement. J'en doute fort. À mes yeux,
c'est soit un mythe, soit un bobard délibéré, parce qu'on ne
voit pas comment un pays de seulement 8.500.000 habitants
pourrait occuper et tenir une telle étendue contre les
Arabes qui y vivent. D'ailleurs, même aux temps bibliques,
Israël n'a jamais occupé un territoire aussi étendu. Le
peuple juif était au contraire confiné sur un très petit
territoire autour de Jérusalem.
31dec15 171C2
Magnifique entrée frère Michel !
Elle touche aux profondeurs de l'être, elle me remue, me
rappelle ce que nous devons être, un ! Sois un dans toi, nous dit le Père. Cela n'est
possible qu'en mordant la Lèvre du Père (Révélation
d'Arès xxiv/1-4). Sans vous cette Parole n'aurait pas
été accessible au monde, car livrée à tous sans la lumière
dont vous a doté le Père (xx/1-3 et xxxiii/12/14) aurait pu mener à toutes
les dérives, voirr même la révolution.
Vous êtes si humble, je ne sais pas pourquoi le Père vous a
choisi, mais une chose est sûre, Il a voulu parler par
d'autres en grand nombre (Rév d'Arès 2/16-19), mais ils se
sont dérobés, craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde,
monter sur Son parvis pour s'adresser à lui en Son Nom
privant le monde du Souffle de Dieu sans lequel
nul bonheur n'est possible.
Vous, vous avez accepté, avec toutes les souffrances, les
soucis, les renoncements que cela implique, vous l'avez
fait, vous l'avez fait par amour, par raison, et cela fait
de vous un héros.
Votre mission, vous l'avez réussie, vous nous avez bien
transmis la Parole et continuez sans cesse et cette entrée
me rappelle notre responsabilité à bien la vivre pour la
transmettre. Je dis bien vivre car c'est un vrai corps à
corps, afin de mener le monde de génération en génération
jusqu'au Jour de Dieu
[Nous devons] Retrouver la conscience lucide de notre unité
avec le Père, nos frères, avec l'univers, retrouver notre
identité par la pénitence. Nous sommes des fils
du Père de l'Univers. Avant La Révélation
d'Arès l'âme n'était pour moi qu'un mot, une idée
vague, je l'aimais culturellement,je savais que c'était
bien, que c'était bon être un soul man, écouter la
soul music, tout ce qui pouvait faire de nous un
bon citoyen,un bon croyant, mais je gardais ma dualité et
choisissais le bien que je voulais faire ou ne
pas faire.
Aujourd'hui nous savons que l'âme est notre vrai
corps, le seul bouclier contre le mal, et que nous
devons attacher beaucoup de soin à sa construction jusqu'à
notre dernier souffle pour ne pas la perdre. C'est le
véhicule du bonheur et notre fusion avec le Père. Devenir le
bien !
J'aime beaucoup ce passage de votre entrée, c'est très beau
: "L'âme, invincible victorieuse du mal, naît de la pénitence
(30/11), le bouquet rédempteur de l'amour,
du pardon, de la paix et de la libre
intelligence spirituelle, déjà donné par le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), pénitence
constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur
laquelle le petit reste ne transigera jamais. La pénitence
est le seul habitus qu'apporte La Révélation
d'Arès et qui vise l'extrême de la vie, qu'elle
appelle Vie."
Vous êtes un grand prophète, le Père le dit, vous ne mourrez
jamais (Rév d'Arès xvi/13-14).
Merci de donner votre vie pour l'humanité. En tant que petit
pénitent, je sais que ce n'est pas facile même si
c'est du bonheur, mais le monde porte son lot de misères, de
paradoxes qui nous chahutent.
Vous êtes très beau sur la photo et la photo est bien
réussie. Merci à sœur Christiane.
Daniel C. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci, frère Daniel, pour ce commentaire.
Malgré notre foi, nos espérances, nos propos devant les
personnes de rencontre dans la rue, nos actions — si l'on ne
juge par leurs effets d'ensemble pas très efficaces encore —
demeurent insuffisantes, alors que le monde a de plus en
plus besoin de nous, c'est très clair.
Manquons-nous de volonté ? Manquons-nous de conviction ?
Non. Il s'agit, je pense, d'autre chose.
Le poète Ovide prêta ces mots à Médée: "Une force inconnue
m'accable ; la passion me donne un conseil, la raison m'en
donne un autre ; je vois le bien, je l'approuve,
et c'est le mal qui m'entraîne."
Notre mission se débat actuellement contre cette
contradiction. Nous laisons-nous aller à des actes
incomplets, inachevés, à des propos trop mous, parce que
nous avons des égards pour les gens que nous rencontrons et
que nous ne voulons pas choquer ? Oui, nous sommes en
retenue de parole et notre mission manque de portée, de
punch ; elle est contradictoire.
Je porte probablement face à cette excessive retenue une
certaine responsabilité.. Vous me dites: "Vous êtes si
humble," mais c'est peut-être là que j'ai été moi ausi en
retrait de ce que j'aurais dû être. Je n'ai aucun mérite
dans l'humilité; je ne suis pas homme public, je n'ai pas
souhaité la vie que le Père m'a demandé de mener pour Lui,
et pour cette raison, malgré des efforts que j'ai
constamment faits sur moi-même pour me montrer à la hauteur
de ma tâche, j'ai probablement été trop caché. Mes frères,
de même, tout en allant dans le rue pour la mission restent
trop de même cachés derrière un voile de délicatesse, alors
qu'il nous faut clamer au monde ce qu'il faut lui
clamer. Cela demande, avouons-le, une certaine
effronterie. Oh certes, comme disait Socrate: "Nul ne fait le mal
sciemment," et nos frères ne manquent pas d'efficacité par
intention, mais par politesse, parce que la pénitence,
pensent-ils, dicterait d'avoir de grands égards pour les
personnes auxquelles ils s'adressent. Mais ce n'est pas
servir la pénitence que d'hésiter à proclamer
clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer. Clamons la Vérité que le Père nous apporte et qui
est, sans nul doute, contraire aux convictions de la masse.
J'espère qu'ils puiseront dans cette entrée une force
nécessaire.
01jan16 171C3
Pourquoi nos savants nos érudits aux esprits
visiblement et fièrement instruits et
éclairés ne réfléchissent-ils pas sur les causes de nos
maladies ?!
Près de 25 millions de personnes dans le monde vivent
aujourd’hui avec un cancer, 8 millions en décèdent chaque
année. En France, pas moins de 365 000 nouveaux cas annuels
sont recensés. L’Institut Pasteur mobilise d’importants
moyens contre ces maladies tant redoutées : une vingtaine de
ses unités est en effet impliquée dans la recherche contre
les cancers.
Des maladies diverses et complexes persistent sauf miracle
de Dieu, mais pas sans qu’il n’ait choisi Dieu. Or Dieu dans
Sa Sagesse, n’en exige pas tant de la société, puisque le
salut, et donc l’avenir, lui sont promis heureux, qu’elle
reconnaisse ou ne reconnaisse pas Sa Voix (Rév d’Arès
28/12), pourvu qu’elle se charge d’amour, de justice,
de paix, qui peuvent précéder la vie spirituelle.
Soutenons donc l’homme à l’amour, à la justice et à la paix
?
Retrouvons l'amour ! Surmontons égoïsme, individualisme,
toute l'inhumanité apprise de l'esprit de concurrence et
d'enrichissement et du cynisme environnant. [Apprenons] à
acquérir calme et réflexion devant l'événement et le réflexe
du non-jugement ! [Apprenons] à défendre la liberté et
l'égalité de tous, à garder la mesure (Rév d'Arès 7/6)
dans [la pratique de] toutes ces vertus pour qu'elles soient
naturelles et non compétitives.
Le Téléthon : une mobilisation exceptionnelle pour vaincre
la maladie, mais je pense que cela manifestement ne
suffit pas sans la pénitence.
Des améliorations et des corrections ont été apportées à la
technique, à l’écologie, à la morale sociale, à la
politique, grâce à la vigilance et au travail des hommes de
savoir et de progrès et des associations humanitaires. Mais
je le dis pour mieux souligner qu’ils ne résoudront pas
radicalement l’avenir en dépit de leurs mérites, parce que
la mise en marche du bonheur exige la production d’une
énergie qui manque à la technique, à l’écologie, à la
morale, à la politique, à l’énergie spirituelle :
[l'énergie spirituelle]. Le problème est spirituel.
L’humanité manque de l’imagination et de l’audace
[nécessaires pour] abandonner cette civilisation et se
lancer à la conquête des temps futurs, parce que
spirituellement elle [la nouvelle civilisation] n’est pas
née ("Le Pèlerin d'Arès 4/1981).
Nous sommes tous malades. "La preuve : Nous en mourons," dit
Mikal évoquant le péché, source de tous
les maux, qui frappent au hasard bons et moins bons, car le
hasard est l'apanage du Mal; Dieu seul est l'anti-hasard,
mais la masse humaine est si loin de Lui ("Le Pèlerin
d'Arès" 1/1978).
Frère Michel nous appelle à faire des projets et des actions
qui visent à changer cette civilisation pour
installer la Vie aujourd’hui sur cette terre. La
Révélation d’Arès s’oppose à la vision apocalyptique
et millénariste, le destin de l’homme. Elle le précise, [le
pénitent] reste fondamentalement existentiel,
volontaire, conquérant. Le problème n’est pas technique.
L’écosystème n’a pas empiré, il s’est amélioré. Le problème
n’est pas écologique, le problème est spirituel. La
politique, la morale, le sophisme [?], la technique sont des
moyens pas des buts
Dieu nous lance à la conquête du monde d’amour, de paix et
de justice même celui qui ne croit pas au Message.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Il est plutôt contradictoire, mais ce qui le motive, c'est
l'élan généreux de votre cœur, et l'on oublie que vous
commencez par une réclamation péremptoire : "Pourquoi nos
savants nos érudits aux esprits visiblement
et fièrement instruits et éclairés ne
réfléchissent-ils pas sur les causes de nos maladies ?!"
pour finir par dire le contraire: "Le problème n’est pas
technique. L’écosystème n’a pas empiré, il s’est amélioré.
Le problème n’est pas écologique, le problème est
spirituel."
Je n'ai pas trouvé le mot auquel vous pensiez à la place de
"sophisme" ; je me suis contenté d'une point d'interrogation
[?]. Un sophisme est une affirmation fausse sous une
apparence de vérité et faite avec mauvaise foi (à la
différence du paralogisme qui est une affirmation fausse,
mais faite de bonne foi). Ce n'est sûrement pas ce que vous
vouliez dire.
Ce qui est spirituel est ce qui crée l'âme et le
seul moyen connu de cette création est la pénitence.
Je vous souhaite une bonne année 2016, ma sœur Maryvonne.
Devenez une pénitente moissonneuse en vous
dévouant à la mission de nos frères lorientais, car, comme
vous le rappelez ici, seule la vertu que l'on
trouve par la pénitence vaincra la maladie et la
mort.
01jan16 171C4 Venir prendre le Feu, la force (Rév d'Arès xxx/19-23, xLi/7),
c’est se rapprocher de soi-même, mais aussi de l’autre.
Nous sommes une seule chair et Dieu Est Un (Bible
Deutéronome 6 /4, Coran innombrables références). Sois un en toi (Rev d’Arès xxiv /1-4) !
J’espère que la reprise du Pèlerinage d’hiver (Rev.
d’Arès xLviii /9-10) ne prendra pas
deux générations et même que vous inaugurerez sa reprise
avant de vous absenter (on ne meurt pas on s’absente).
Avec Dominique B. et Salvator B. réunis pour la fin d’année,
je souhaite une année 2016 sans rage ni haine. Nos souhaits
de Bonne Année s’adresseront encore longtemps à un monde
religieux, dogmatique, politique, légaliste avant de devenir
spirituel (société spirituelle uniquement faite de Paix,
de Pardon, de Liberté, de Bien,
donc de pénitence (Rev d’Arès 30/10-11).
Ce petit commentaire est peut être hors sujet, toutefois la
période s'y prête.
Alain M. d’Île de France
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire et vos bons vœux !
Le Pèlerinage d'Hiver dont nous avons fait plusieurs essais
en quarante ans ne pourra se faire que lorsqu'une communauté
assez importante de frères et sœurs vivra à Arès, car le
Pèlerinage demande du monde si l'on y veut la paix et la
sérénité nécessaires pour la prière et la méditation et la
mise à l'écart des contestataires et des perturbateurs de
toutes sortes. C'est un gros souci. Personne ne s'en rend
compte l'été, parce qu'on s'arrange pour que notre vigilance
soit aussi peu visible que possible, mais je suis très
attentif à préserver la paix. Nous avons eu par le passé
quantité de perturbations très dérangeantes, voire très
dangereuses.
Merci pour vos vœux. Bonne année 2016.
01jan16 171C5
Premier paragraphe, oublié
par erreur le 1er janvier, ajouté le 2 janvier
:
Dans la prolifique philosophie indienne qui s'étale sur
plusieurs millénaires, Adi Sankara émerge sans aucun doute
comme un penseur majeur, intelligence précoce, enseignant et
débatteur hors pair à l'instar du Bouddha qui le précéda de
1300 ans, à peu près l'écart entre Moïse et Jésus. Plus d'un
millénaire après, Ramakrishna est un autre bel exemple de la
spiritualité indienne de la non dualité par la voie de la
dévotion, bhakti, différente de celle de la connaissance,
jnana, suivie par Sankara.
Publié le 1er
janvier :
Avant cette entrée, je n'avais pas réfléchi à son itinéraire
spirituel, a fortiori à lui comme "jeune prophète" au sens
large qu'évoque La Révélation d'Arès (2/16) : J'ai
voulu parler par d'autres en grand nombre, ou des
hadiths de Mouhamad qui parleraient de 120.000 prophètes,
inconnus pour la plupart. Dans sa courte vie (en partie
romancée ?), Samkara a d'abord posé solidement les bases de
sa pensée sur la Révélation védique dés l'âge de 5 ans (?),
puis il choisit à 8 ans la vie de renonçant, voyagea à
travers l'Inde, donna une solide direction de certitude à
ses disciples, et devint un grand prédicateur et réformateur
religieux pour rapprocher les diverses écoles hindouistes de
la simplicité et de l'unité, dénoncer comme le firent les
prophètes hébreux les sanglants sacrifices rituels, fonder
des monastères ou ashrams. Il a toujours insisté sur la
prééminence de l'expérience personnelle directe de l'Absolu,
dans la logique de non dualité.
Au delà de l'héritage philosophique de Samkara assuré par
ses volumineux écrits, la faiblesse de l'héritage spirituel
dans la société indienne de sa vie extraordinaire fut celle
de ses disciples, peut-être due à la brévité de sa vie (32
ans), en contraste avec la vôtre dont j'espère qu'elle
dépassera le record de Jeanne Calment (pourquoi pas?) et qui
vous a déjà permis de former un petit reste encore
fragile, mais qui connait les calamités et saura
déjouer les pièges des rois [blanc et noir] et de
la Bête.
Comme nous Samkara pensa dans une langue indo-européenne,
tirant bénéfice de sa précision, mais en lui donnant une
perspective plus large, une polyvalence sémantique qu'on
retrouve naturellement dans les langues sémitiques. Nous
sommes confrontés dans notre mission à la difficulté
spécifique de parler à une société dont la pensée
intellectuelle est structurée par une langue
indo-européenne, mais avec des écrits spirituels de
référence, la Bible et le Coran, en hébreu ou arabe dont
elle a toujours eu de très grandes difficultés à embrasser
le sens profond.
Le lien de cette entrée 171 nous permet ainsi de réfléchir à
l'étendue de notre mission. La zone prioritaire donnée dans
la veillée 5 de la Révélation d'Arès est celle où nous nous
activons depuis 40 ans avec peu de résultats immédiats,
quoique la relecture du Coran à la Lumière de La
Révélation d'Arès, un travail déterminant entamé par
notre savant coraniste (voir votre entrée 158) puisse lui
donner une impulsion déterminante.
Au delà de cette aire, vous êtes aussi l'uni et le
mêlé, la lèvre jaune et la lèvre noire (Rév d'Arès
xxxvi/12). En orientant notre travail missionnaire
sur la pénitence, vous lui donnez une dynamique
universelle. Le Créateur a son Dessein pour le
sous-continent indien, peut-être un prophète
spécifique à un moment donné, mais notre modeste travail
d'apôtre en Occident peut d'une certaine manière y préparer
le terrain.
Nous voyons à quel point l'Inde comme le Moyen Orient
commence à s'enfoncer dans des crispations identitaires, des
conflits et des vengeances sans fin, en particulier depuis
que la colonisation occidentale a déstabilisé l'équilibre et
l'harmonie des ces sociétés complexes. Alors que ces deux
régions avaient eu un considérable rayonnement spirituel et
une longue expérience de la coexistence généralement
paisible de religions différentes.
Nous avons pour le moment de bien petits résultats dans
cette mission de la première génération, mais une immense
perspective : le cheveu du prophète couvre la
terre (Rév d'Arès, L).
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire, qui s'etend sur
Çamkara (ou Samkara) et sa vie bien plus que je l'ai fait
dans mon entrée intentionnellement muette sur la vie de ce
grand prédicateur et philosophe, que je crois prophétique au
sens fort. J'ai toujours peur d'orienter certrains de nos
frères et sœurs dans l'orientalisme dont beaucoup sont
friands, alors que, à mes yeux du moins, ce qui valut à
Çamkara (ou Samkara) l'hostilité générale des clergés
hindous, brahmanes en tête, c'est que justement il ne fut
plus oriental au sens culturel, il développa en sanskrit
(base de toutes nos langues indo-européennes, comme
vous le soulignez avec justesse) une pensée qui n'était plus
spécifiquement hindoue, mais qui était universelle. De là
mon opinion qu'il fut prophète, quoique non cité
par le Père dans La Révélation d'Arès. C'est probablement un nouveau Çamkara (ou Samkara) que
le Père suscitera comme prophète en Asie, quand Il
l'estimera opportun. J'en profite pour rappeler qu'il n'a existé à ma
connaissance tant dans les pays sémitiques où naquirent la
Bible et le Coran que dans nos pays d'Occident au sens très
large, un penseur ou un philosophe équivalent à Çamkara (ou
Samkara)dans l'insistance sur la non-dualité. Cet
homme est pratiquement unique dans son genre. La Pensée qui
sous-tend La Révélation d'Arès est évidemment
existentialiste, ce que j'ai déjà largement signalé, mais
elle est aussi non-duelle (contrairement à la pensée juive,
chrétienne ou musulmane), ce que je sais depuis longtemps,
mais que je n'ai pas développé par prudence (pour éviter
l'attraction de l'orientalisme de carte postale qui tente
tellement d'Occidentaux "en reherche") parce que Çamkara (ou
Samkara) me paraît le seul représentant fort de la
non-dualité et qu'il était indien.
Encore merci pour ce commentaire, frère Antoine, et bonne
année 2016 pour vous et toute votre famille.
Ajout à ma réponse le 2
janvier :
Pardonnez-moi, mon frère Antoine, pour avoir oublié, hier 1er
janvier, le premier paragraphe de votre commentaire. J'ai
réparé cet oubli ce matin 2 janvier.
Ramakrishna fut en effet un mystique soucieux de rapprocher
les croyants, mais sa doctrine, si tant est qu'il en eut
une, car il n'écrivit rien, soulignait les liens entre
religions. C'est une synthèse du religieux plutôt que la
non-dualité de Samkara, qui allait beaucoup plus loin.
L'enseignement de Samkara n'est pas facile à comprendre pour
les humains vivant dans les limites de l'obscurité où nous a
plongés le péché. La meilleure vision qu'ont
généralement du Père les croyants, quels qu'ils soient, se
fait au mieux dans la pénombre de l'aube (Rév d'Arès
xxxv/7, xxxviii/12, xxxix/4) et des liens de l'aube
pénombreuse avec avec eux-mêmes. Samkara reçut plus de Lumière,
la Lumière qui m'éblouit aussi en 1977 lors des
Théophanies. L'univers est une série ininterrompue de
perceptions de Brahman ; il n'est donc, à tout égard, rien
d'autre que Brahman. Après cette illumination il put écrire
:
Désormais, ne cesse pas d'observer cet univers avec
les yeux de l'âme éclairée, et garde ton esprit dans la
sérénité.
Celui qui a des yeux pour voir a-t-il jamais
distingué autour de lui autre chose que des formes ?
Hors des formes il y a Brahman, y compris en toi [image
et ressemblance] et hors de Brahman, rien ne peut
retenir l'attention d'un Être de réalisation.....
Seul, existe Brahman [aussi bien en l'homme que dans
l'univers], l'Un sans rien à côté de lui ; ce Brahman
qui n'est pas composé de parties, qui est plus subtil
que le plus subtil, qui est absolu et pur de toute
souillure ; en Lui [et donc en toi si tu Le retrouve en
toi] il n'y a pas de trace de dualité !
Pour Çamkara Brahman était l'Absolu sacré autant que
mystérieux, ce que nous appelons Dieu, le Père, l'Éternel,
le Très-Haut, le Tout. Dans le concept de Çamkara le brahman
est à l'univers ce que l'atman est à la personne, mais les
deux sont indissociables, ne forment pas une dualité.
On touche ici à l'apex de l'Union (le Père et ses unis,
Rév d'Arès xLv/19) entre le Père et l'Enfant
que chacun de nous est. Mais quand on aborde ce
niveau, gare à la mystique, dans laquelle il ne faut pas
tomber, car elle st une désincarnation vivante, alors que
nous devons honorer à valeur égale la chair, l'esprit
et l'âme (17/7) qui font l'homme. De là ma grande
prudence pour parler de ces choses-là, ma crainte de faire
du petit reste une trope d'illuminés, alors que nous devons
rester des hommes du siècle, si nous voulons que notre
mission ait quelque sens auprès du commun des mortels.
01jan16 171C6
Rentrant de la mission avec Claudine, et avant que nous ne
lisions votre dernière entrée 171, nous exprimions combien
aller porter la Parole aux hommes de la rue, nos frères
humains, nous emplissait d’une très grande joie. Le
frère envoie-le dire Ce Que Je Dis, le Bien retourne dans
le frère (Rèv d’Arès xxxiii/10-11). C’est bien
ça !
Dans la rue nous ne sommes pas des propagandistes qui
proposons un produit aux passants, ni des adhérents qui
défendons un parti, nous sommes les unis qui roulent la
graisse dans l’eau sale du monde qui deviendra l’Eau qui
bout (Rèv d’Arès xLv/19). La Parole que nous
colportons est divine, Elle provient de la Source-même,
du Fond des Fonds, c’est pourquoi lorsque nous La
faisons passer par le Feu de notre foi, celui qui
L’entend est touché par le Souffle.
Aucune parole émanant d’une source humaine, aussi belle et
vraie soit-elle, ne peut toucher l’homme aussi profondément.
Tout homme sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév
d’Arès1/9).
Dans ce moment sacré qu’est la mission, nous ne sommes
effectivement plus rien pour nous-mêmes. Non et non, les
Pèlerins d’Arès ne sont pas des dodos, ces oiseaux
endémiques de l’ile Maurice aux ailes atrophiées qui les
privaient de vol, et qui disparurent à la fin du XVIIème
siècle, moins d’un siècle après leur découverte. Les
Pèlerins d’Arès du petit reste sont bien les oisillons
du faucon, conçus pour voler haut et se riant du
vertige.
Que cette année 2016 soit pour toutes les assemblées de
Pèlerins d’Arès, l’année de la non-dualité qui fera naitre
des collectivités apostoliques cohérentes.
Dominique et Claudine F. du Roussillon
Réponse :
Vous voilà, deux apôtres revenant de votre mission, vous
disant votre "très grande joie" d'apporter la Vérité
au monde, et tombant sur cette entrée 171 de mon blog. qui
aborde un sujet sur lequel je suis resté longtemps discret.
Discret, d'une part parce qu'il ne me paraissait pas
essentiel de rappeler aux hommes que de leur vie à la vie du
Créateur il y avait une continuité, une non-dualité, l'un
étant image de l'Autre, et d'autre part parce que le soin
qu'avait mis le Père à éliminer l'Asie de notre aire de
mission (Rév d'Arès 5/5-7) me faisait partager sa
crainte que la curiosité, l'attirance des Occidentaux pour
l'Orientalisme provoque des dérapages, des confusions. Or,
comme je le rappelle à frère Antoine (171C5), Samkara
n'était pas hindou au sens étroit et croustillamment
pittoresque et insolite, mais il était universel.
Ici bas en France 65 millions de rampants se portent bien,
rien d'exceptionnel ne semble se passer. L'ordre règne et
règne d'autant plus que, depuis la tuerie du 13 novembre à
Paris, patrouillent (du moins à Bordeaux) des charmantes
aviatrices en treillis militaire, binoclées, chignonnées
dans de gros peignes à pince, portant en travers des seins
des mitraillettes en forme de scie de boucher, sous les
ordres d'un haut sergent moustachu (je me demande comment
cette armada lambine, vraisemblablement plus encombrée que
prête au combat, réagirait si un commando Daechiste
débouchait d'une porte cochère et ouvrait le feu). La
population est tranquille, acceptant la tutelle de M.
Cazeneuve aux traits inexpressifs et de M. Hollande l'air
dépassé. Qui pourrait penser que l'obscure nouvelle de
l'Événement surnaturel d'Arès, contestée par les
journalistes, les églises, les politiques, etc. bref, par
tous les meneurs du siècle, quasiment inconnue de la foule,
est appelée à bouleverser les assises d'un monde sûr de lui
?
Qui ? Mais vous deux et quelques milliers d'autres en
France. Notre extraordinaire Message, qui
n'impressionne aucun des grands esprits qui auréolent ce
pays comme les guirlandes de Noël, est colporté par un petit
groupe d'obscurs Pèlerins d'Arès que rien ne distingue des
quelques autres religieux militants. Ils ne sortent pas des
classes dirigeantes et n'ont aucune accointance avec les
religieux, les politiques, tous ceux qui font la une des
journaux avec les assassins (coude-à-coude journalistique
qui m'a toujours intrigué). À peine voit-on quelques rares
personnes connues ou notables entretenir avec eux des
relations distantes mais bienveillantes. Bref, vous suscitez
l'indifférence, vous ne ressemblez pas aux croyants connus:
chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, etc qui, corrects,
officiels, avérés, n'encombrent pas la rue comme vous.
Cependant, vous ne formez pas une secte. Cette appellation
vous a désignés pendant un temps, mais est abandonnée. Vous
ne fuyez pas non plus le monde, vous y vivez comme tout le
monde. Vous n'avez ni église, ni synagogue, ni mosquée, ni
ashram. Quel lien rassemble ces gens qu'on rencontre avec
leurs tracts ? La Révélation d'Arès, c'est quoi ?
Personne n'en sait rien et ceux qui en sont curieux sont
rares. La réponse tient en une brève phrase: "Dieu est
revenu vous parler et vous encourage à la pénitence." Et
personne ne voit dans ces quelques mots la bouleversante
nouveauté qui, à un moment ou à un autre, changera le
monde.
Courage et persévérance, ma sœur et mon frère, c'est vous
qui détenez les clés de l'avenir !
01jan16 171C7
Merci, frère Michel, de cette belle entrée pour démarrer
l'année 2016, espérons que nous serons à sa hauteur.
Merci à Daniel C. pour son beau commentaire [171C2] et votre
belle réponse qui nous pousse à nous dépasser.
J'aime bien la phrase citée par Daniel C. de votre entrée et
aussi la dernière que je cite:
"Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie
directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef, pas
d'autre plan que la bonté, la pénitence et la vraie piété
(36/19). Le bonheur du monde ne résultera pas du bonheur des
mots, seraient-ils mes mots, mais de la Parole accomplie par
chaque humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un
atome du Tout .
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude, parce
que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la vie à
l'amour et vous trouverez la Vie (24/5)."
J'ai été lire quelques infos sur Shankara que je ne
connaissais pas. (Adi Shankara, est, au VIIIᵉ siècle, un des
plus célèbres maîtres spirituels de l'hindouisme, philosophe
de l'école orthodoxe Advaita Vedānta, et un commentateur des
Upanishad védiques, du Brahma Sūtra et de la Bhagavad-Gita.
Ce fut un "réformateur religieux" qui chercha à créer une
entente entre les divers courants et écoles religieuses de
son époque.)
Intéressant ce qu'il disait.
Connaissez-vous un livre sur lui qui donne une bonne idée de
ses enseignements ?
Votre réponse à Daniel C. me fait penser à ces passages de La
Révélation d'Arès: Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est.
Les dents arrêtent la Parole; les morts, leurs dents
serrent (i/4).
Que les mains retournent le monde comme les houes!
Que les lèvres proclament Ma Parole.(xxxvii/12)
Que 2016 soit l'année du dépassement dans la pénitence
et la moisson, car le monde a bien besoin de nos
lumières, parce qu'il marche encore dans l'obscurité du péché. Que notre lumière brille toujours plus aux yeux des
hommes et qu'elle ne reste pas sous le boisseau,
comme disait Jésus dans le Sermon sur la Montagne.
Très bonne année 2016 à tous!
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
Je n'ai que des ouvrages en anglais concernant Samkara et
déjà assez anciens. Je cherche un ouvrage français assez
récent "Shankara et la non-dualité" de Michel Hulin, mais
l'ouvrage est apparemment épuisé. Si vous le trouvez,
dites-le moi. La non-dualité n'est pas un sujet culturel en
France, pas plus d'ailleurs que La Révélation d'Arès,
et pour cette raison il ne passionne pas. Notre culture aime
les opposabilités et ne croit pas dans les coexistences
non-opposables, par exemple dans une continuité de l'homme à
Dieu, un fil ininterrompu entre les deux, dont l'un est
cependant l'image de l'Autre. C'est écrit dans
Genèse 1/26-27, mais la religion elle-même escamote
ces versets.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens,
chaleureux.
01jan16 171C8
"Qu'est-ce que vous êtes ?" vous demande-t-on.
Vous êtes de ceux qui n'ont cessé de témoigner de la Vérité,
de la part [de Vérité] accessible à l'homme :.
— Il n'y a qu'un seul Dieu.
— L'homme En est l'image et ressemblance.
— Seule la pénitence, la recréation de soi par la
pratique du Bien, mène au salut autant
celui de l'individu que celui de l'humanité.
Certes, comme le prophète Muhamad vous pourriez
vous soucier en disant : Ô peuple ! vous ai-je
fidèlement délivré mon message ?
Comme lui vous entendriez un puissant murmure et des mots
comme "Allahumma naam, par Dieu oui."
Et, de fait, vous vous exclameriez : Ô Dieu sois témoin
! Ô peuple, écoutez mes paroles et fixez-les dans vos
esprits ! Que tous vos actes s'en nourrissent ! Ce que
j'ai écrit vous préservera de l'erreur, si vous y restez
fidèlement attaché ; [c'est] une direction claire et
précise, La Révélation d'Arès (et tous les Livres)
et l'exemple de son prophète.
Faire de vous une légende, de dire que vous n'avez rien
compris a ce que vous avez vu et entendu à Arès, je ne pense
pas que nous y échapperons, simplement parce que de toute
l'histoire ceux que nous dérangeons et que Dieu dérange,
fort de l'expérience sont convaincus qu'ils pourront
réécrire et dire ce qui les maintiendra sur leurs trônes.
Cela, je l'entends à mi-mots dans certains milieux lors de
mes échanges.
À nous de prouver par l'exemple que nous sommes capables non
de subir l'histoire, mais de l'écrire, de choisir librement
notre destin et tout cela non pour un intérêt égoïste ou
partisan, mais pour le bonheur et le bien-être de tous, même
de ceux qui nous combattent ou de ceux qui sont
indifférents.
Du "Seul le Bien vaincra le mal " nous
parviendrons au " Seul le Bien pour le Bien"
et nous en finirons avec toute dualité et nous nous fondrons
pour participer de toute la création avec le Père.
Mes meilleurs vœux à vous et toute notre famille.
Bernard C. de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Bernard.
Oui, vous "entendez à mi-mots" ces gens qui n'aiment pas
être dérangés par des espérances nouvelles, quand bien même
les espérances anciennes qu'ils avaient se révèlent à eux
sans lendemain.
C'est drôle que nos populations déçues — quelle que soit
l'idéologie, de gauche ou de droite, tout le monde est déçu
— ne se sentent pas attirées par une espérance salvatrice
qui s'est révélée aux humains, il y aura 42 ans dans
quelques jours, à Arès. Toutes les espérances temporelles
sont caduques, tellement que des fanatiques qui prêchent des
espérances folles et criminelles, comme les djihadistes,
trouvent des disciples dévoués. Pourquoi notre espérance qui
tout au contraire génère la Vie, non la mort, ait
tant de mal à trouver des oreilles qui l'écoutent et la
suivent ? Peut-être parce que nous sommes trop doux, trop
délicats, dans un monde de bruit.
Nous devrions trouver un monde qui refuse de s'abandonner au
désespoir ou au scepticisme le plus total. Sans doute
sommes-nous encore trop maladroits, pas assez clairs, pour
provoquer un frémissement d'espoir.
Il nous faut prendre garde à la routine de la mission,
savoir y réfléchir, la renouveler.
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens pour une
belle année 2016 missionnaire !
02jan16 171C9
C’est une bouffée d’air pur en ce premier jour de l’année
que cette entrée !
Et sous ce souffle, je me suis laissé porter et j’ai
peut-être été un peu long dans mon développement et j’ai
peut-être compliqué les choses.
La première impression c’est de dire : "Mais comment peut-on
arriver, en lisant cette entrée de blog, à douter de
l’authenticité du témoin ?"
La réponse vient d’elle-même, comment peut-on douter sinon
en se cachant derrière des "a priori", en se réfugiant
derrière une normalité bétonnée par les habitudes plus que
par la réflexion, en préférant l’anonymat dans la masse, en
se laissant mener par sa peur, en refusant les difficultés
de croître, en fait en manquant d’enthousiasme (étymologie
en theos, en Dieu) , en somme en manquant de goût de vivre.
C’est oublier ou ignorer le processus de vie
particulièrement visible chez les végétaux : existence,
croissance (plante), épanouissement (fleur), création
(fruit, graines).
À quel niveau l’homme d’aujourd’hui ou même d’hier s’est–il
figé dans ce processus ? Il s’arrête à sa propre
existence : "J’existe" en tant que moi, je m’enferme
même en moi, je fais pour moi au lieu de dépasser cet état
qui n’est qu’intermédiaire. Il oublie que, vivant, il a ce
principe en lui. Regardez le pommier, il existe en tant que
pommier certes, mais croît, fleurit et donne ses pommes au
savant comme à l’assassin. Le figé sur lui-même, l’egocentré
rentrera forcément dans une des catégories précitées qui lui
fera refuser l’authenticité du témoin et de son appel.
Le questionneur : "Qu’est-ce que je viens faire sur terre ?"
a probablement plus de chance d’approcher le message car son
questionnement sans fin le met dans une ouverture. À
condition aussi de ne pas se figer dans une doctrine
religieuse qui a réponse à tout ou un dogme rassurant, en
qui il prête vérité. L’étymologie grecque du mot vérité
c’est "aletheïa", a privatif et léthéïa léthargie (le fleuve
léthé, fleuve de l’oubli), ce qui voudrait dire que la
vérité veut que l’humain ne soit pas dans une somnolence, la
vérité c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7],
qu’il sorte de son sommeil, de son endormissement. L’éveil
peut se faire simplement en revenant à ce qu’est la vie, (de
la force créatrice). Il est simple d’y revenir, de
comprendre que l’humain habité par la vie est créateur :
L’homme est image du Créateur, dit la Bible [Genèse
1/26-27]. L’homme est créateur, il crée son destin.
Mais quel destin se donne-t-on ?
Les éveilleurs de conscience se rejoignent sur ce point : Il
faut chercher, s’élever, dépasser les fixations quelles
qu’elles soient, (éducation, habitude culturelle, croyance,
conviction…) dans lesquelles la conscience s’enferme,
s’endort ( léthargie). Il faut évoluer : il y a toujours une
compréhension plus grande que celle que l’on a, un sens plus
élevé que celui que l’on a, une conception plus large que
celle que l’on a.
C’est ici que l’on donne à l’intelligence sa
chance de se développer mais pas seulement, il y a aussi le
cœur à élargir, parce que sans le cœur, on perd son
humanité. Le fondamental que vous n’avez de cesse de
rappeler, la pénitence, est et sera ce trait
commun entre tous les peuples, quelle que soit
l’interprétation de chacun, c’est-à-dire la hauteur de
compréhension qu’il a et aura des choses du monde, des
écrits, de l’histoire, du passé.
Plus on devient pénitent, plus on est en osmose
avec la Force Créatrice, le Créateur, la Vie,
plus on est en confiance, plus on est en paix intérieure,
plus on s’élève au-dessus de sa nature égoïste, animale,
instinctive, plus on développe l’intelligence du
Don, le langage du cœur ou le langage de la Vie (
peu importe le mot, on sait au fond de soi si on est dans
l’attente de quoi que ce soit (reconnaissance, adhésion,
volonté de dominer pour exister…) ou si on est dans le don
(comme le pommier). À ces instants, il y a l’unité et non
plus la dualité avec les autres (moi et les autres), ni la
dualité en soi (mental qui dit une chose et conscience
profonde [où sont inscrits les besoins de bien, de beau, de
vrai, de juste, de libre mais aussi le lieu du bien, du
beau, du vrai, du juste, du libre]).
Comment les mots peuvent-ils dire ces choses quand on ne les
ressent pas, qu’on ne les vit pas ? C’est probablement
pour cela qu’on parle souvent dans le vide.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Remarquable commentaire, mon frère Charlie, absolument
remarquable.
Franchement, j'avais peur que cette entrée parût obscure à
la plupart de mes frères, je ne m'attendais à ce qu'elle
provoque dans notre assemblée des réactions
positives en profondeur et aussi équilibrée que celle-ci,
qui, je n'en doute pas, profitera à tous les lecteurs de ce
blog.
Voilà, au contraire, qu'elle fait sortir d'eux Lumière
et Feu et révèle leur soif du Tout Autre, dont il
sont des atomes, car il n'y a pas, comme vous le soulignez
avec d'autres mots, d'écart entre l'en-deça et l'au-delà.
Quand le Père me fit vivre l'expérience brève du voyage
sidéral (Rév d'Arès vi/1-5) je n'étais pas moi
d'un côté filant comme une flèche entre les astres et Dieu
de l'autre me regardant filer, mais je me sentais Un,
Un seul, quelque chose d'indéfinissable avec des mots
humains, quelque chose entre ma Source et le Fleuve
que j'étais, la continuité de l'Eau.
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, d'indiquer à frère Denis K.
(171C7) l'existence de ce livre d'occasion.
Mais 230 € pour un livre, c'est trop pour moi. J'attends de
trouver une occasion moins chère.
Ce coût très élevé montre assez la pauvreté des publications
en français concernant Adi Shamkara et le peu d'intérêt
qu'il soulève chez nos compatriotes, sauf quelques rares
érudits. C'est la même chose pour le peu d'intérêt que
soulève La Révélation d'Arès qui est une Parole
d'une manifeste non-dualité, ce qui culturellement déplaît,
que certes la plupart de ceux qui la parcourent sont
incompables de discerner analytiquement — d'ailleurs, ils ne
connaissent même pas le mot non-dualités — mais qu'ils
sentent et qui culturellement les intrigue et les repousse.
J'ai déjà pour ma part de la littérature en anglais
concernant Shamkara. Je ne suis pas démuni.
02jan16 171C11
Je viens de lire l'ajout que vous avez fait ce matin au
commentaire d'Antoine B. (171C5).
Je suis abasourdi par la connaissance que vous avez de
Shankara, ce que je ne soupçonnais pas du tout. Je croi que
vous avez cité une fois ou deux Ramakrishna (qu'évoque
Antoine) et c'est tout.
Vous expliquez dans des réponses pourquoi vous gardiez pour
vous cette connaissance du lien, dont vous avez fait
l'expérience vous-même, entre l'homme et Dieu (le Brahman de
Shamkara), le fusion, le soudure des deux ensemble. Vous
aviez peur que "l'orientalisme de carte postale" dont
beaucoup sont "friands" ressurgisse sur fond de Révélation
d'Arès et fausse tout. Vous vous êtes abstenu d'en
parler, estimant — qui ne le comprendrait ? — que le
catéchisme arésien de base, fondé sur la pénitence
comme source de salut personnel et général suffisait. Vous
vous êtes ramené à l'enseignement élémentaire de
type Jésus de Nazareth à la portée des "pégrelus" de Galilée
(Je vous ai entendu parler de ces "pègrelus", mot que je ne
rencontre jamais nulle part, au cours d'une allocution à
Arès dans les années 90).
Vous avez donc une vie intérieure personnelle que vous ne
dévoilez pas, mais que vous semblez vivre avec beaucoup
d'intensité. Et vous dites tout cela avec une verve
étonnante (et même passionnante), car l'entrée est belle et
accessible à tout le monde malgré les retenues évidentes sur
le personnage cité: Adi Shankara.
Mais maintenant vous ne pouvez plus éviter d'en parler,
parce que les questions fusent.
J'en profite pour vous souhaiter une belle énnée spirituelle
2016.
Jean-Paul V. du Rhône.
Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes, frère Jean-Paul, mais vous
semblez me connaître. Peut-être n'habitiez-vous pas le Rhône
à l'époque ou vous m'avez entendu qualifier les apôtres et
les disciples de Jésus de pègrelus, de braves gens du petit
peuple auquelle Jésus réservait son enseignement. Si vous habitez près de Lyon, passez un de ces jours
rue d'Algérie pour rendre visite à notre mission et
peut-être même vous y joindre. À moins, bien sûr, qu'ils ne
vous connaissent déjà. Merci pour ce commentaire et pour vos bons vœux. Je
vous adresse les miens, fraternels.
02jan16 171C12
La magie de Noël ouvre-t-elle les esprits à la pénitence
: Clé du bonheur et des chemins qui mènent vers
Éden ? Voilà une pancarte que nous avons plantée le
samedi 19 décembre en plein cœur d'une ville bretonne.
Celle-ci se lit sur 360° ce qui explique que sur la photo
nous ne voyons pas les autres principes qui définissent la pénitence
: le pardon des offenses, la paix
en toutes circonstances, retrouver l'intelligence
du cœur.
L'impact espéré n'a pas été à la hauteur de nos souhaits. En
cause certainement la dispersion des passants et la frénésie
des achats de fin d'année mais il y a eu des rencontres
intéressantes. Il aurait fallu, effrontément, l'écrire
en trois fois plus gros et le clamer trois fois plus fort me
diriez-vous.
Éden : le mot fait rêver mais peu de gens l'expliquent.
Alors on réduit Éden à un bout de terre exotique là-bas sur
les îles de corail, mais de là à l'imaginer naître au cœur
de la cité hyperréglementée bruyante et grouillante de
monde... Déroutant !
Dans l'imaginaire collectif, Éden n'a pas grand-chose à voir
avec la grande aventure humaine à laquelle nous pousse la pénitence.
Pourtant Éden est un mot non connoté qui cherche encore sa
définition : "Eden vit en puissance dans la pénitence
d'aujourd'hui" (Entrée 134) écriviez vous.
Quoi de plus non-dual que cela ? Mon avenir de bonheur et
pour ceux qui me précèderont dépendent déjà des choix et du
bien que je m'oblige à faire dès aujourd'hui. Comme vous,
frère Michel, homme de sang et frère des hommes, je vie avec
mes semblables les turpitudes de l'existence mais je ne m'y
arrête pas, je réfléchis avec eux sur les causes de nos
malheurs et le vrai sacrifice intérieur et rédempteur à
faire pour en sortir définitivement.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire et cette belle
photo. Votre pancarte ressemble à ce qu'on appelle un arbre
de mai ou un mai tout court et c'est une très bonne idée,
mais il fallait tourner autour pour tout lire et ce côté pas
très pratique a pu réduire l'effet que ce mai pouvait
produire.
Refaites la même chose en vous inspirant de la non dualité
dont je parle ici, avec une phrase comme : "Dieu et vous ne
faites qu'Un" écrit gros, et au-dessous, écrit plus petit :
"Le chemin vers l'Un ? Très simple : La pénitence: amour,
pardon, paix, libre intelligence". Mais écrivez-le de deux
côtés pour qu'on puisse le lire de part et d'autre sans
tourner autour.
La mission est difficile, de toute façon, frère Pascal, et
vous savez cela aussi bien que moi.
Bravo à vous, qui poursuivez votre mission. Vous laissez à
chaque jour de mission quelque chose de plus dans les
esprits et dans les cœurs. Rien de ce que vous faites n'est
inutile. Ne vous découragez surtout pas !
02jan16 171C13
Merci, frère Michel, pour cette belle entrée.
"Je meurs ou je change." "Guéri de la séropositivité", grâce
à son introspection, l’Amour est la clé :
http://www.youtube.com/watch. Voilà bien un témoignage du
propos central de La Révélation d’Arès. Si je
l’étends au monde cela devient : "Le monde change ou
meurt !" C’est bien ce qui se passe. La dégradation de
l’environnement (eau, terre (nourriture), air, feu (ondes
électro magnétiques nocives) et de notre santé qui en
découle, nous met face à un mur proche, pour les plus
lucides d’entre nous, ou face à la résignation face au
mal-être, à la maladie et à la mort (le péché),
à la misère, pour les autres.
Nous sommes à un moment décisif de notre avenir à tous, ou
alors, plus d’avenir.
Sous l’angle de la non dualité, je peux y voir deux choix
possibles : Soit j’ai là une occasion unique, comme un
tremplin, qui me pousse à mourir à mon petit moi limité pour
vivre pleinement, activement et librement dans l’Amour de l’Étalé,
dans le changement, heureux, à l’image du
Créateur, soit je vis encore un petit peu sous ce
ciel, tant bien que mal, misérablement,
avec mon petit moi limité, mes habitudes, mon "sale"
boulot, ma télé, mon IPod, pour finir seul, dans une boite.
Grossièrement, c’est un peu le choix auquelle nous
sommes soumis. Un choix que chacun a à faire.
(N.B. : L’Étalé est un mot qui se retrouve
aussi dans la terminologie sanskrite des védas, et il
correspond à la voyelle "A" comme Amour !)
La non dualité, que je tâche d’appliquer dans ma vie,
consiste à voir que chaque situation de notre vie
quotidienne, agréable ou non selon le petit moi, est
une excellente occasion pour faire un pas de plus sur le
chemin de la Grande Vie ! Passer outre mes
limitations misérables.
J’ai suivi dans le passé l’enseignement de K.G. Durchkeim
qui disait : "Tout ce qui ne vous fait pas mourir vous fait
grandir." Je découvre de plus en plus à quel point le
Livre (deuxième partie de La Révélation d’Arès)
est baigné de l’esprit de la non dualité. Tout y est Un. Une
merveille ! Là où nos esprits rationnels y chercheraient la
logique, il bute ! Il n’y a pas autant à comprendre
qu’à vivre et percevoir en son for intérieur. Par exemple,
un extrait : Tu montes jusqu’où les mondes sans heures
tournent comme les poissons dans Mon Eau. De Mon Pouls
sortent les mondes ; Comme les poissons, ils sucent le jonc
dans l’Eau Forte qui coule.» (Rév d’Arès vi/3-4).
Je mâchonne chaque phrase, les retournant en tous sens dans
ma conscience, tout au long de la journée, par ci par là,
et, ce faisant, j’en suce le jonc, et c’est une
merveille, une Vie qui s’en dégage, un vécu, une
compréhension intraduisible avec mes mots ou alors, si
pauvrement. Mais cela est incompréhensible pour mon
esprit rationnel, seul. Pour lui, ce sont des mots
vides.
Or, dans l’esprit non-duel, cela devient : Vie, Un,
Joie. Il y a aussi des petites affirmations
pédagogiques percutantes, dans l’enseignement non duel
de Shankara ; l’Advaita Vedanta : "Le chercheur est le
cherché.— Tu es Cela — Dans l’homme Dieu se
cherche."
Je pense que l’esprit de l’Orient et de L’Occident n’ont pas
à se diviser, mais à se rejoindre en Un, pour le
meilleur, un peu comme les deux côtés d’une médaille. La
Révélation d’Arès nous apportant, pour
l’Occident, la pièce manquante. Selon la voix
non-duelle de l’Inde, il y a identité entre l’âme
individuelle (nommée ‘atma’) et le Tout Autre, le Père de
l’Univers, (nommé ‘Atman’ ou aussi ‘Brahman’). Ainsi
sommes-nous appelé à mettre nos pas dans les Pas du
Père. Shankara a généré le mouvement de l’Advaita
Vedanta (non-dualité) en son temps, il est transmis
aujourd’hui (entre autre) par Swami Atmananda (ancien moine
Belge carmélite). Si les mots, la culture et le vocabulaire
nous séparent, le fond nous unit.
Vous dites dans la réponse 171C2 : "C'est peut-être là que
j'ai été moi aussi en retrait de ce que j'aurais dû être. Je
n'ai aucun mérite dans l'humilité; je ne suis pas homme
public, je n'ai pas souhaité la vie que le Père m'a demandé
de mener pour Lui, et pour cette raison, malgré des efforts
que j'ai constamment faits sur moi-même pour me montrer à la
hauteur de ma tâche, j'ai probablement été trop caché..."
Bien aimé frère Michel, accepteriez-vous de répondre au
micro de Lilou Macé ? (voir vidéo ci-dessus). Vous pourriez
parler librement, à un public ouvert d’esprit,
contrairement aux médias officiels qui sélectionnent ce qui
leurs convient, pour un public soigneusement
conditionné par eux-mêmes. Dans l’affirmative, je pourrais
lui envoyer un message, et, si le Père le souhaite,
c’est-à-dire, si Lilou est amenée à voir ce mail, (parmi les
innombrables autres), si elle est appelée
intérieurement à vous contacter, cela pourra se
faire ? Nous en serions tous, je pense, ravis
! Mais pensez-vous que ce soit une bonne chose ?
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire. Vous
semblez avoir une certaine connaissance de Shankara et de la
non-dualité.
Lilou Macé ? Je n'avais jamais entendu parler d'elle. Vous
êtes la première qui me proposez une interview par cette
personne, que je ne connais pas. J'ai jeté un coup d'œil sur
son site de l'Internet : "La Télé de Lilou", et sur
l'article Wikipedia qui lui est consacré. C'est en somme une
journaliste ou interviewer free-lance, c.-à-d. qui
n'appartient au personnel d'aucune télévision connue, et qui
produit sur son site de l'Internet et/ou sur YouTube ses
rencontres avec diverses personnes.
Il me faudrait en savoir plus sur elle, son état d'esprit,
son respect de la personne rencontrée, pour vous répondre.
Par ailleurs, je ne suis plus très jeune, j'ai subi il y a
un an une opération chirurgicale à cœur ouvert, qui me
provoque encore par moments et de façon totalement
imprévisible des extinctions de voix. Donc, a priori, pas de
problème, mais sous réserve de plus d'informations. En 42
ans j'ai eu quelques expériences malheureuses avec des
journalistes et je prends maintenant mes précautions.
Je vous adresse mes vœux chaleureux pour la nouvelle année
2016.
02jan16 171C14
Cher frère Michel, chère sœur Christiane,
2015 vous a apporté son lot de problèmes physiques, à
tous les deux : car nous n’oublions pas que sœur Christiane
souffre de rhumatismes articulaires. Nous souhaitons que
2016 vous procure une pause dans ces ennuis de santé. Bien
sûr nous souhaitons aussi que vous soyez heureux, mais
nous pensons que le bonheur de votre couple est quasi
permanent.
Francette la Maman de Xavier est actuellement hospitalisée
et cumule depuis décembre des problèmes de cœur (triple
pontage), de poumons (insuffisance respiratoire) et
insuffisance rénale (dialyse trois fois la semaine). Depuis
quelques jours elle a une infection au niveau du sternum.
Très attaché à sa Mère, Xavier reste près d’elle, et nous
craignons qu’il perde son travail.
Avec notre frère Dominique nous nous sommes fixés de trouver
chacun un épi mur cette année… évidemment deux
seraient appréciés… et que dire de trois !
Actuellement nous avons outre Marie-Pascale, Olivier Van… et
un dénommé Georges (de l’âge de Bernard) – qui sont
missionnaires. Pour les deux derniers, ils parlent de la pénitence
dans leur sphère respective. Notre fille est une
missionnaire régulière.
Notre frère Jean-Louis, qui s’est beaucoup rapproché du
Groupe, a suivi son épouse à Fort de France en Martinique.
Je communique oralement le blog à deux personnes qui nous
visitent régulièrement depuis des années.
En ce qui concerne les attentats je suis stupéfait de la
"mémoire courte" de nos concitoyens, car depuis 1948 des
centaines d’attentats contre les Français eurent lieu en
Indochine, au Maroc, en Algérie notamment. Tant que les
politiciens, qu’une grande masse de nos concitoyens
acceptent, voudront s’accaparer les biens d’autres nations,
ou les gouverner par hommes de paille
interposés, ils [les attentats] perdureront.
Seule notre mission, les yeux dans les yeux, de cœur à cœur,
permettra d’inverser cet état de fait et de ramener petit à
petit le de Bien dans ce peuple, exilé de son
Dieu.
Nous vous embrassons affectueusement et joignons nos prières
aux vôtres.
Évy & Bernard R. de Région Paca
Réponse :
Merci pour vos bons vœx et pour les nouvelles que vous me
donnez de la mission de Nice.
Je suis peiné d'apprendre que sœur Francette, la maman de
frère Xavier, est souffrante et hospitalisée. Dans ses
lettres Xavier m'a déjà parlé de la mauvaise santé de sa
maman. C'est par Francette que Xavier a connu La
Révélation d'Arès et est devenu le frère militant que
nous connaissons. Nice a d'excellents hopitaux et elle doit
être bien soignée.
J'espère revenir à Nice cette année. Je vous en reparlerai.
C'est une distance de quelque 1800 kilomètres
aller-et-retour de Bordeaux. J'hésite encore. Je ne suis pas
totalement remis de la lourde chirurgie que j'ai subie en
décembre 2014 et les longs voyages m'éprouvent assez, mais
je vais de mieux en mieux.
En attendant recevez vous deux et vos enfants et toute la
mission niçoise tous mes vœux d'heureuse et féconde année
spirituelle 2016.
02jan16 171C15
En ce premier jour de l'année 2016, une nouvelle adresse
URL, un nouvel habillage, que j'aime beaucoup, et une
nouvelle entrée que je découvrais au cours de laquelle vous
exposez votre personne en pleine Lumière avec une
force et une concision qui ont fouetté mon être si
profondément dans ses entrailles, que ma poitrine
a resserré de douleur !
Vous faites par vous-même pour vous-même, ce que nous
n'avons pas fait, votre promotion dans ce monde !
Je suis renvoyée à moi-même. Moi, pécheresse,
poussière d'étoile, à la fois insignifiante et déterminante,
je me regarde, je suis aussi le frère de Mikal (Rév
d'Arès xxxv/3).
Qu'ai-je accompli qui ne me fasse pas trembler de
honte et rentrer toute petite en moi, me rendre plus modeste
que vous ne le faites pour vous, cher prophète ?
Qu'ai-je accompli pour sortir du monde,
monter sur le Parvis du Père (Rév d'Arès 2/16), faire
connaître Mikal ?
Je n'ai pas de satisfaction qui m'habite, piètre pécheresse,
je vois, sans m'affaiblir d'une contrition vaniteuse
(Rév d'Arès 13/6), ce que j'ai à accomplir
dans ma pénitence et ma mission pour que notre prophète
reçoive, de son vivant, de la main du monde sa part !
Ce monde s'achemine vers des drames et des crises atroces,
et pourtant Dieu lui envoie un prophète capable de
redonner aux humains le Bien qui les redresserait
vers leur bonheur !
2016 est devant nous. Vous êtes parmi nous. Le monde a
besoin de vous : Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès
xxxiv/1).
Nous avons caché le prophète et, de fait, nous
cachons Dieu.
Je me penche sur ma mission. Ou en suis-je ? Est-ce que je
fais bien ?
Ne prenais-je pas la mesure, ces dernières semaines, du
décalage entre notre manière de parler aux hommes, qui
entrent même au local sur ce Lieu d'accueil à La
Révélation d'Arès et la Parole du Livre ? N'étais-je
pas arrivée au constat que nous parlions la langue de ce
monde, non la langue de l'Évangile ! Et je
m'interrogeais comment l'homme qui nous écoutait pouvait
entrer ensuite dans le langage de l'Évangile, du Bon
Livre ?
Ne sommes-nous pas encore ces craintifs qui rendent mou et
sans grande saveur Ta Parole qui changera le monde,
Seigneur ?!
Je regrette de le penser, mais la mission sociale n'est pas
encore très loin ; nous en sommes encore à cacher le Sacré.
Seigneur, est-ce si difficile de dire ce que Tu dis !
(Rév d'Arès xxxiii/10)
Si c'est difficile, Père, alors Ta Parole ne coule pas en
abondance dans mes veines! Tu me dis Ouvre tes veines.
Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12)
"Entre !". Avec Toi, tout change d'ordre de valeurs et ce
qui devient difficile est de chercher à convenir au monde,
de parler la langue de la tête (Rév. d'Arès 4/11),
la langue des chefs, des dominateurs,
des orgueilleux qui ne servent que leurs intérêts, leurs
vengeances.
Je ne suis pas grand chose et ma responsabilité est grande,
alors je cherche et j'avance pour remplir les vides entre
ces décalages, Installer le Sacré, Dieu au cœur de ma
mission, de mon quotidien. Je commençais récemment ce
travail, apprendre des versets des Veillée 3 (la religion et
la politique désavouées), 4 (l'âme, pont existentiel entre
Créateur et créature) et 8 (le Créateur n'institue pas de
religion, c'est le Bien que tu fais, non la croix, qui te
sauve) pour les intégrer à ma mission, réduire l'écart entre
la Parole de La Révélation d'Arès et mon bruit
d'homme (Rév d'Arès ii/8). Alors en calquant ma mission sur
les versets de l'Évangile, je vérifiais que sans eux, il
manque le sel, le pain, le vin dont je reçois chaque jour
dans ma prière ma nourriture.
Et entre ces deux monts, le monde et la Parole, parler avec
joie, bonté, amour pour rendre supportable ce que le Père
m'envoie dire.
Parce que j'ai fait trop peu, Mikal reste ignoré ou fustigé
par le monde. Et le monde ne voit pas ce que je vois.
Seigneur, comment ne pas Te servir plus ardemment dans une
grande piété et pénitence en 2016!
C'est Ta Parole accomplie avec zèle, un chant
sur ma langue (Rév d'Arès xxxiii/10) qui changera
ce monde et qui me donnera le génie d'élever le signe
du prophète, le faucon sans peur ! (Rév d'Arès xLi/20).
Que je fasse selon Ta Volonté, Père (Rév d'Arès 12/4). N'être plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6).
Je vous souhaite, cher prophète et sœur Christiane, une très
heureuse année 2016.
Que le monde en 2016 puisse vous reconnaître parce que les
frères prennent ta voix (Rév. d'Arès xxxvii/9).
Que viennent à vous, par dizaine, par centaine, des mains
pour servir Dieu (Rév d'Arès xxxvii/12), des bras
(des soutiens) et des jambes (des hommes et des frères qui
vous suivent)!
Anne-Claire B d'Ile-de-France
Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce commentaire, qui est en
partie une acte de contrition : Vous vous reprochez de ne
pas avoir fait ce qu'il aurait fallu pour me faire mieux
connaître. Je devine que vous faites ici référence au groupe
de réflexion "Promouvoir le prophète" que frère Jeff a lancé
à Paris en novembre. Je suis certes plutôt vieux maintenant
et il est dommage que le souci que vous avez de rendre le
frère Michel plus présent dans le publmic, de le faire mieux
connaître, vienne aussi tardivement, mais on peut,
j'imagine, toujours faire quelque chose d'adapté à mon âge,
à mes possibilités.
Je vous embrasse avec vos deux filles et je vous souhaite à
toutes les trois une très bonne année 2016.
02jan16 171C16
Merci pour ce nouvel éclairage qui résume avec panache ce
qu'est un vrai prophète, n'étant plus rien
pour lui-même. Il nous laisse un héritage spirituel
fabuleux avec tant d'humilité, d'amour, de joie,et même de
rires.
Ce relais que nous devons passer au monde se consolide de
plus en plus malgré toutes les difficultés rencontrées.
À travers le prophète, Dieu appelle d'autres prophètes,
ceux qui mettront leurs pas dans les pas du Père. Il n'est
plus question de croire, il n'en a jamais été question, mais
d'accomplir, de réaliser un merveilleux idéal qui
redonnera à l'humanité sa véritable dimension matérielle et
spirituelle.
Merci encore de nous stimuler par tant de lumière qui, par
notre pénitence, finira par percer l'obsucité qui
nous entoure.(terrestre et post terrestre). C'est notre vœu
le plus cher pour 2016.
Dieu aurait-il parlé pour rien. Nous sommes son Honneur
et devons être à la hauteur de cette tâche comme vous
l'êtes; (à notre niveau).
Vous survolez haut la fosse [Rév d'Arès xxii/16].
Bravo et merci encore.
Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Metz
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, pour ce
commentaire.
Je vous souhaite une bonne année à tous les deux et à
Pierrette.
J'espère pouvoir vous rendre visite à Metz dans le courant
de cette année. En attendant, poursuivez votre mission en
Lorraine !
03jan16 171C17
Çamkara/Shankara, je ne connaissais pas, merci à vous de
nous le faire découvrir.
Shankara et la "non-dualité", oui éblouissant d'inspiration
son enseignement et profondément en phase avec La
Révélation d'Arès, si je m'en tiens à vos
informations et à celles de la page wikipedia.
L'Unité de forme l'homme avec son Créateur dans l'Image
et Ressemblance retrouvée. L'âme ou l'ha reconstituée qui, comme une goutte
d'eau rejoint la Mer [Qu'on trouve sur les Hauteurs,
Rév d'Arès 20/4], se fond dans la Lumière,
la Matière même du Père, la même Énergie de Vie à
tout jamais en osmose.
Quand on pense que cet homme avec une telle dimension
prophétique vécut au VIIIème siècle, soit seulement un
siècle après Mahomet (VIIème siècle), il y a de quoi se
questionner : Que reste-t-il aujourd'hui de son enseignement
en Inde et dans les régions aux alentours ? Tout au plus
peut-être quelques monastères où vivent des moines vertueux
coupés de ce monde dans la contemplation de l'âme.
Et pour la masse, un simple vernis culturel superficiel,
superstitions et folklore.
Et en Occident, son enseignement n'est t'il pas récupéré
aujourd'hui, comme tant d'autres, par une intelligentsia
spirituelle qui jongle avec de hautes idées à la mode pour
le simple plaisir intellectuel, qui n'est pas un changement
personnel en Bien et encore moins une contribution
au changement du monde [Rév d'Arès 28/7].
N'en est-t-il de même pour l'enseignement de Jésus
d'une certaine manière ?
La mission des Pèlerins d'Arès n'encoure-t-elle pas le
risque, elle aussi, de mourir d'être trop raisonnable, de
rester inaudible comme vous dites. Ne pourrions-nous pas
envisager de monter des opérations "coup de poing", non
violentes bien sûr, mais de quelque envergures et bien
ciblées, pour avoir des chances d'avoir quelque écho
médiatique et par là d'éveiller davantage l'attention
d'oreilles d'épis murs potentiels. De prendre pied
de manière audible dans ce monde, tout en veillant à ne
pas donner l'Eau avec la bave (Rév d'Arès xx/11) La pieuse gente choit, le sein devant, le sein
dur comme Mon Poing qui bat la terre (Rév d'Arès xLv/13)
Voilà, et avec mes meilleurs voeux pour cette nouvelle
année.
Yannig M. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Yannig, pour ce commentaire et vos bons vœux.
Je vous adresse mes vœux de belle année spirituelle, de
santé, bonheur et réussite en 2016, pour vous et tous ceux
que vous aimez.
Vous avez raison, l'enseignement de Jésus, qui est contenu
dans le Sermon sur la Montagne, n'est pas plus
suivi par les églises, que l'enseignement de Çamkara ou
Shankara l'est par l'hindouisme.
Voilà le Symbole de Nicée, profession de foi Chrétienne,
dite aussi Credo :
Je crois
En un seul Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel
et de la terre, et de toutes les choses visibles et
invisibles.
En un seul Seigneur, Jésus-Christ, Fils Unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles ; Dieu de Dieu,
Lumière de Lumière, Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré,
non créé, consubstantiel au Père, par qui tout a été
fait, qui pour nous, hommes, et pour notre salut
descendit des cieux, s'est incarné du Saint-Esprit et de
Marie, la Vierge, et s'est fait homme.
Il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a
souffert et a été enseveli ; et il est ressuscité le
troisième jour selon les Écritures, et il est monté aux
cieux et siège à la droite du Père ; et il reviendra en
gloire juger les vivants et les morts ; son règne n'aura
de fin.
En l'Esprit Saint, Seigneur, qui donne la vie, qui
procède du Père, qui est adoré et glorifié avec le Père
et le Fils, qui a parlé par les prophètes.
En l'Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je confesse un seul baptême en rémission des péchés.
J'attends la résurrection des morts, et la vie du siècle
à venir. Amen
Aussitôt lu ce credo, on remarque une terrible absence, à
savoir que ce Credo ne dit pas : "Je crois... En le Sermon
sur la Montagne qui demande à chacun de se dépasser dans
l'amour, le pardon, la paix, etc."
Cette absence montre bien que le cœur même de l'enseignement
de Jésus a été escamoté, ne fait pas partie de la profession
de foi chrétienne, qui est ainsi devenue un énorme mensonge
ou tout du moins une religion sans rapport direct avec ce
qu'enseigna Jésus. L'Église exige seulement que son fidèle
croie en des choses qu'on ne trouve pas dans les Évangiles
alors que ce qu'on y trouve : Le Sermon sur la
Montagne, n'est pas la base de la foi. Comment
s'étonner que le Père tonne contre les princes du
culte ? La pénitence est justement la reprise par la
foi de ce que Jésus enseigna : le Bien. Mais
le concept de pénitence comme retrouvailles avec
l'amour, le pardon, la paix, la libre
intelligence, se heurte là à la culture occidentale
qui veut partout des chefs et des subalternes
soumis, qui ne voit pas la possibilité de la pénitence,
sans même y réfléchir — la culture, c'est le mode de vivre,
de voir, d'exprimer devenu un réflexe sans réflexion — et
c'est ce qui explique la grande difficulté de notre mission.
Ce ne sont pas ce que vous appelez des "opération
missionnaires coup de poing" qui en viendront à bout. Nous
avons déjà fait des "opérations coup de poing". Nous avons
alors découvert que nous nous heurtions à une difficulté, un
concept de la vie et de la foi qui prend sa source dans
l'évolution matérialiste — comme le poisson qui ne peut
vivre hors de l'eau ou le mammifère qui ne peut vivre dans
l'eau — et non dans la délibération de l'esprit et la
foi dans le miracle de la Vie. Nous avons appris
qu'il faut bien procéder, comme le Père le recommande, par
la moisson qui est recherche patiente,
infatigable, dans la broussaille et les épines du
monde d'épis mûrs, de personne qui ont gardé
vivante la graine semée en eux (Rév d'Arès
5/1). C'est à partir d'un petit reste d'épis
mûrs (24/1) que le monde commencera à changer
(28/7). Çamkara ou Shankara se heurta à la même difficulté en
son temps. Il dut faire face à un hindouisme religieux
complexe, polythéiste, encombré de formalisme, qui était la
propriété des brahmanes (le clergé hindou) qui tenaient à
cette propriété bien plus qu'à la vérité, laquelle ils ne
voyaient même plus, d'ailleurs. Son action n'eut rien de
l'ampleur qu'elle aurait dû avoir ; seuls quatre monastères
qu'il avait fondés subsistèrent après lui. Son enseignement
ne fut jamais populaire et il laissa l'hindouisme vulgaire
brahmanique régner sur l'Inde.
Cela peut-il nous arriver ? Oui, bien sûr. Mais nous pouvons
dépasser les écueils et enclencher un véritable changement
du monde.
Aujourd'hui subsistent divers mouvements spirituels comme la
Foi Bahaï, la Théosophie, les Quakers, etc., qui toutes ont
échoué dans l'émancipation populaire ; ils
demeurent des activités limitées ou même très limitées, de
telle sorte qu'ils sont devenus des petites religions au
prosélytisme faible ou même inexistant.
Tous ces mouvements, comme le nôtre, sont partis d'une quête
de l'âme cherchant à contempler le Ciel tout en
habitant le mystère du monde. Comme toutes les religions,
ces mouvements offrent aux humains une voie d'évasion hors
de ce monde qui défaille. Mais ils sont insuffisants pour
recréer le monde, La Révélation d'Arès dit pour changer
le monde. Ils fournissent donc un rêve. Pas nous.
Non, pas nous. J'ai depuis bientôt quarante-deux ans lutté
pour que mes frères et sœurs ni ne rêvent ni ne fassent
rêver, mais combattent concrètement le péché en
eux et dans le monde, parce que le péché n'est pas
rêve, il est concrètement mensonge, égoïsme, méchanceté,
vol, violence, etc. Nous sommes des apôtres de la
pénitence, qui est une activité intérieure précise
et concrète sans rapports avec le rêve. Cela aussi contribue
à rendre notre mission difficile.
Nous ne disons pas au monde: "La vie terrestre est absurde
et décevante, tournez-vous vers une Force (et ses saints
éventuellement) que vous pouvez prier pour qu'ils vous
donnent Miséricorde et assurent votre évasion vers une
éternité heureuse." Nous disons au monde : "Le Mal est en
vous, chassez-le de là et devenez humains de Bien.
Alors et alors seulement vous ferez votre salut et
contribuerez au salut du monde." Un tel discours
est inévitablement mal reçu par la plupart de ceux à qui
nous parlons. Il faut faire nôtre la patience exemplaire du
Créateur.
Je vous encourage à poursuivre ce combat concret contre le
Mal que forment le péché et les produits divers du
péché en vous et dans le monde. N'oubliez pas que
vous êtes en Bretagne, région éminemment catholique et que
cela créée aussi une difficulté. Au moment où furent
révélées les erreurs, souvent criminelles, de Staline dans
les années 70-80, la plupart des gens, parfois parmi les
plus brillants, en France fermèrent les yeux et une formule
naquit qui eut une assez longue vogue dans le pays: "Mieux
vaut se tromper avec Jean-Paul Sartre qu'avoir raison avec
Raymond Aron (celui-ci adversaire intellectuelle de
celui-là)." Eh bien, sans même y réfléchir les Bretons pour
la plupart se disent encore: "Mieux vaut se tromper avec
l'église catholique que d'avoir raison avec La
Révélation d'Arès." Mais ça passera. Soyez patient
et confiant !
03jan16 171C18
Après avoir découvert cette intense et magnifique entrée 171
dont le titre est "non-dualité", je me suis précipitée pour
relire l'article "Vertu" que vous avez publié dans Le
Pèlerin d'Arès 1990. Car, si j'ai bien compris la
"non-dualité", la vertu est le signe de cette "non-dualité".
Autrement dit, la pénitence qui s'active lorsque
l'on accompli la Parole de Dieu, nous mène à la vertu
qui n'est rien d'autre que Dieu en soi ; nous rejoignons
ainsi la non-dualité entre l'homme et Dieu.
Je me permets de placer ici deux citations :
1.- Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils
connaîtront Dieu (Rév d'Arès 20/15),
2.- "Si je ne suis plus rien pour moi-même (40/6),
si j'ai anéanti le moi pour être l'habitacle et le véhicule
de Dieu, je suis entrée dans la Voie de la vertu.
Si sur la Parole de Dieu j'ai fondé ma seule façon de penser
et de pratiquer la vie, la foi et l'action de la foi sur moi
et sur la société, je suis entrée dans la Voie de
la vertu." Le Pèlerin d'Arès annuel 1990, article "Vertu"
page 68.
Un grand merci frère Michel pour tous vos écrits et
enseignements, vrai langage du cœur et de l'âme.
Je souhaite qu'ils percent de plus en plus les mûrs de la citadelle
et soient entendus par tout homme et femme en recherche d'un
monde beau, bon, vrai... pour que ce monde refleurisse d'âmes.
Je vous adresse mes Vœux les plus chaleureux pour cette
année 2016 ainsi qu'à vos proches qui vous entourent et qui
prennent soin de vous.
Marie-Christine L. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine, pour ce commentaire et pour
vos bons vœux.
Je vous adresse, à, à vous, à Vincent, à Natan, en retour
mes vœux chaleureux de belle année 2016 spirituelle, de
santé, bonheur et réussite.
Selon vous la vertu naîtrait dans le sillage de la
non-dualité. Ce n'est pas mon avis. J'ai connu des gens
vertueux ou même très vertueux dans l'église qui étaient
d'ardents défenseurs de la dualité typique de la chétienté
d'église, qui disaient: Il y a Dieu et il y a l'homme et ce
dernier, s'il veut être sauvé, doit devenir le sujet soumis
et obtenir miséricorde du Premier, parce qu'ils n'ont pas de
points communs.
Ce n'est pas du tout ce que dit La Révélation d'Arès.
Mais ce que vous pensez dans ce domaine n'a rien du
lèse-dogme et vous ne serez ni perdue ni sauvée parce que
vous pensez que la non-dualité et la vertu sont consœurs.
Notre salut ne dépend pas de ce que nous pensons,
mais de ce que nous faisons de bien. La non-dualité n'est pas pour nous un dogme, mais elle
peut nous aider à faire comprendre au public qu'entre
l'homme de la Terre et son créateur il n'y a pas l'abîme que
beaucoup s'imagine exister. En fait, vous pouvez répondre à
l'athée qui vous jette à la face des arguments du genre:
"Dieu est une invention de l'homme," ceci: "Mon frère
athée, vous ne savez pas si bien dire ! Il est normal que
l'homme ait conçu l'idée de Dieu parce que Dieu est en lui.
D'une certaine façon l'homme est Dieu. Autrement dit,
il y a non-dualité entre Dieu et vous. De même que votre âme,
si vous la faites naître par l'exercice de l'amour, du
pardon, de la paix, n'est qu'une parcelle de l'âme générale
et probablement universelle, que La Révélation d'Arès
appelle polone (xxxix/12-13), votre personne est
une parcelle de Dieu. La Genèse dit que vous en ête l'image
et ressemblance."
Face à un organisme intellectuel mondial qui ne cesse de
décliner, La Révélation d'Arès, dont nous sommes
les apôtres, se dresse avec une vigueur qui ne cesse de
s'affirmer. Ici les dimensions n'ont rien à voir avec les
faits. Le monde est immense et nous sommes tout petits mais
notre vigueur apostolique grandit tandis que le monde
s'affaiblit. N'avez-vous pas remarqué la médiocrité
croissante de la télévision ? Le contraste me semble
frappant entre les vieilles sociétés mourantes et hésitantes
du monde — voyez la débilité dans laquelle tombe
politiquement la France — et les force et rectitude de la pénitence
que nous prêchons.Tôt ou tard nous allons profiter des
incertitudes et des insuffisances des maîtres de la société
qui nous entoure.
Je sais que vous et Vincent êtes des missionnaires assidus
et forts dans la foi. Vous êtes de très bons atouts dans
notre mission. Alleluia !
03jan16 171C19
Voici une conférence trouvée sur YouTube concernant
"Shamkara et la non dualité."
Comment trouver le livre que vous recherchez de Michel Hulin
? Peut être à la Librairie du Bleuet de Banon qui à ouvert
un site de ventes internet. Cette librairie est telle une
ressource de trésors littéraires qui attirent les chercheurs
de livres devenus rarissimes.
Je souhaite à vous, frère Michel, ainsi qu'à votre chère
épouse sœur Christiane, à vos enfants et petits enfants, à
tous mes frères et sœurs de la grande Assemblée
une belle année 2016 de Vie Spirituelle. Que notre mission
soit vue et entendue grâce à notre pénitence et à
notre moisson, encore plus active et plus vivante,
plus percutante de cette Vie qui nous habite
chaque jour, grâce au Père de l'Univers qui vous a
parlé en 1974 par Jésus et directement en 1977 à Arès.et
dont nous proclamons chaque jour la Parole afin de
l’accomplir [Rév d'Arès 35/6] en nous. et de donner à
chacun de l'accomplir en lui.
Belle Année 2016 de Vie !.
Les propos de cet homme paraissent plus simples à comprendre
concernant la non dualité vu par cet homme qui parle par
l'enseignement de Shamkara......
Acharya Shree Shankar - Où est la non dualité si le corps et
l'esprit sont séparés ? (4 sur 4)
Filmé à Eka Yoga le 21 février 2015 www.ekayoga.fr
www.facebook.com/ekayogafr, 32 rue du général Jean... [fin
de l'adresse coupée]
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour votre commentaire et pour vos
bons vœux.
Je vous retourne mes vœux chaleureux de bonne année 2016,
spirituelle d'abord, mais aussi de santé, bonheur et
réussite pour vous, votre époux Roger, vos enfants et petits
enfants, toute votre famille.
Je n'ai pas eu l'idée d'aller voir dans YouTube s'il
existait une vidéo sur le sujet de Shankara et de la
non-dualité. Merci de l'avoir fait pour moi. J'ai écouté
Acharya Shree Shankar, mais je n'ai pas trouvé en lui un
propos sur la non-dualité à la hauteur de Çamkara ou
Shankara. Ce que dit cet homme est enfantin, mais je devine
aussi qu'il sait que la recherche de la Vie non-duelle, dans
l'Unité sans rupture entre le Père, l'homme et tout
l'univers n'est pas une notion en communion avec la culture
occidentale. Elle ne l'est d'ailleurs pas davantage avec la
culture hindoue, car Çamkara ou Shankara lutta sans mâcher
ses mots contre la religion hindoue polythéiste, complexe et
confite dans le formalisme et se fit haïr par les brahmanes
et le peuple religieux, sauf quelques uns. Les choses ne
sont pas différentes aujourd'hui.
D'une certaine façon, nous nous heurtons nous aussi à une
mentalité occidentale qui ne voit pas de continuum entre
l'humain et le Père de l'humanité à travers le temps et
l'espace et qui, sans l'analyser ni même en avoir
conscience, sent — sent d'instinct culturel — dans La
Révélation d'Arès et dans nos propos missionnaire ce
continuum qui la dérange. Pour un Chrétien, un Juif, un
Musulman, il y a Dieu, suprêrme juge et roi de l'univers et
il y a l'homme, son sujet qui doit s'écraser devant Lui, et
pour l'athée il n'y a pas de Juge et Roi suprème ni de sujet
sur terre, mais ni croyants ni incroyants ne voient de
continuum entre les deux. C'est pêut-être pourquoi la
vénération de Marie, où le croyant voit une continuité de la
mère à l'enfant, a tant de succès encore, mais sans que les
Catholiques voient que la Mère est le Père Lui-même, c'est
le Père-Mère, Qui n'a aucun sexe, en continuité avec
l'enfant qu'est l'homme. Dans sa grande simplicité, La
Révélation d'Arès ne répond pas à l'instinct culturel
de l'Occidental croyant ou incroyant et cela crée une
difficulté de relation entre eux et nous.
04jan16 171C20
Le pessimiste se plaint du vent
L'optimiste espère que le vent changera
Le réaliste ajuste ses voiles.
Ajustons les voiles de nos vaisseaux pour rejoindre la
Flotte du Roi (Rév d'Arès 17/5) en 2016 et toutes les
années suivantes !
2016 tous ensemble à l'apostolat ! Changeons nos vies par la pénitence et changeons
le monde par notre mission !
A.B. de Monaco
Réponse :
Merci, A.B. de Monaco, que je ne connais pas, pour ce
commentaire et cette belle image.
Vous savez sûrement que nous avons une mission à Nice ! Si
vous ne le savez pas, allez-y !
Nous avons aussi une sœur tout près de chez vous à
Beausoleil et un frère pas très loin à Menton.
Vous nous encouragez à la mission, merci, mais rejoignez
notre mission. Nous avons besoin de vous.
04jan16 171C21
Salut Papy !
Voici les trois photos que j'ai prises le 2 janvier à la
maison.
J'espère qu'elles te plairont.
Je t'embrasse fort!
Agar M. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma petite fille Agar, merci pour ces trois photos de
moi.
Oui, elles me plaisent beaucoup.
Mais elles me paraissent comme identiques. Ça ne fait
rien... Ça fait jeu de miroirs.
Ta Mamy et moi, nous avons passé avec ton frère et tes
parents, tes tantes, leurs familles, un très heureux moment.
Je te souhaite encore une très bonne année, spirituelle
d'abord, et une belle réussite scolaire !
04jan16 171C22
Frère Michel, en ce début d'année 2016 je viens vous
souhaiter une bonne et heureuse année, et qu'elle soit la
plus entendue, respectée, que le mal soit vaincu par le bien
! Je vous écris pour ce nouvel an un texte de Jacques
Brel écrit pour le nouvel an 1968 qui n'est pas mal et qui
est valable pour tous les Pèlerins d'Arès qui veulent que
leur message passe et soit entendu par le bien.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et
l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite ce qu'il faut aimer et oublier ce qu'il
faut oublier.
Je vous souhaite des passions (chez nous la Parole de
Jésus et du Père).
Je vous souhaite des silences,
Je vous souhaite des chants d'oiseaux et des rires
d'enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres
parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent
à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement à
l'indifférence et aux vertues négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la
recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie
est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne
doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d'être à vous, fier de l'être
et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
Notre bataille à nous Pèlerins d'Arès, est de faire passer
la Parole, de la Vivre en la concrétisant par des
faits. Je vous embrasse fraternellement
Alain Le G. de Quimper (Bretagne-Ouest)
Réponse :
Quelle joie de vous voir paraître sur cette page de
commentaires, mon frère Alain.
Merci pour vos vœux. Ils me touchent beaucoup. Je vous
adresse en retour les miens, chaleureux, de belle année
spirituelle, de bonheur et réussite et surtout de santé,
frère Alain ! Que le Père étende sur vous Sa Main et vous
délivre !
À bientôt au Pèlerinage 2016... Il sera vite là. Chaque fois
qu'arrive le 21 juin, sœur Christiane et moi disons: "Déjà!"
En attendant soyez heureux auprès de votre épouse à laquelle
j'adresse, bien sûr, mes meilleurs vœux tout comme à vous.
04jan16 171C23 Gardien de l’Eau (Rév d’Arès xix/25), vous êtes
chargé d’une mission de re-spiritualisation d’un vaste Champ
[5/5-7] rendu stérile par des siècles de religion et
où, aujourd’hui, pullulent et s’agitent à ses quatre coins
des ”penseurs“ de tous bords apôtres d’un matérialisme à la
courte vue.
Homme Michel, votre prophétisme libère la Lumière du
piège (Rév d’Arès ix/8) de la culture intellectuelle
et rationaliste. Votre pensée va haut (xxxviii/2). Ceux
qui la dénigrent ne pourront indéfiniment la repousser d’âge
en âge car elle procède de leur vie même.
En tous cas, moi je vous dis merci, cher prophète.
Le Souffle de cette entrée 171 me transporte dans
le passé (je m’en explique plus loin) et dans le futur, car
la non-dualité : Sois Un dans Toi (Rév d’Arès xxiv/1),
est un aspect non encore accompli de ma vie
spirituelle.
Je n’avais jamais entendu parler d’Adi Sankara et encore
moins de la non-dualité, mais curieusement l’aspect de son
enseignement que vous évoquez dans cette entrée ne m’est pas
totalement étranger. Adolescent, j’ai beaucoup lu des bandes
dessinées fantastiques, les fameux comics américains, où les
scénaristes puisaient parfois dans les philosophies
orientales, histoire de donner de la profondeur à des
histoires banales ou à des personnages en quête d’un pouvoir
absolu qui leur donnerait la “conscience cosmique ”
pour se fondre dans le Tout. Mais il y a
aussi chez ces scénaristes l’intuition évidente que l’homme
est un Dieu.
Il y a bien sûr un pas de la bande dessinée fantastique à l’enseignement
des prophètes, mais les prophètes
de tous temps ont irrigué l’ensemble de la pensée humaine
avec l’Eau de Dieu, lui faisant faire un bond
qualitatif.
Dans L’Évangile donné à Arès (1ère partie de La
Révélation d’Arès) la fusion de Je de Dieu
et du je du pénitent de référence
qu’était Jésus illustre aussi, la non séparation ou la
continuité entre un soi qui est tout à la fois personnel
mais aussi illimité (je cite votre préambule) et Dieu.
On voit bien que l’objet de La Révélation d’Arès,
c’est le Retour déjà effectif depuis 1974 et 1977
de Dieu dans l’histoire des hommes, mais aussi le retour de
l’homme vers Dieu (Rév d’Arès 28/21).
La non-dualité me semble être une illustration naturelle de
ces deux mouvements qui doivent s’interpénétrer comme le Je
et le je, et seule la pénitence, qui est
l’exercice le plus noble que l’homme puisse vivre, le
permettra en dotant le pénitent d’une âme
forte, un ha (xxxix/5), jetant un pont (Rév
d’Arès xliii/9) entre le Ciel et la terre.
En cette nouvelle année 2016 Hacina et moi vous souhaitons,
frère Michel, nos vœux les plus chaleureux de bonheur et de
réussite, évidemment ces vœux s’étendent à notre adorable
sœur Christiane.
Salah B. d’Île de France.
Réponse :
Quel cœur généreux, comme votre cœur à vous, frère Salah, ne
ressent-il pas la non-dualité, même s'il n'en n'a jamais
entendu parler ? Il n'est pas nécessaire de connaître
Çamkara ou Shankara pour se sentir uni à soi-même par le Bien,
à tous les autres humains par le Bien, au Père et
à son Univers par le Bien. Il n'y a que ceux qui
vivent dans le Mal, dont la nature est de division
autant que de mensonge, d'égoïsme, d'agressivité, qui
rejettent l'idée de non-dualité. Je cite Çamkara ou Shankara
parce qu'il fut, à mes yeux, prophète particulier de la
non-dualité dans une zone spirituelle hindouiste, qui n'est
pas la nôtre spécifiquement, car nous sommes au-delà, mais
je conçois très bien que vous vous sentiez par vous-même,
depuis l'adolescence, uni au Tout.
Çamkara ou Shankara disait que la non-dualité passait par le
renoncement, mais il apporta à ce concept de renoncement une
mesure remarquable, même si le sien était plus
rigoureux (célibataire mendiant sa nourriture) que notre pénitence,
laquelle n'est que renoncement au péché et
pratique du bien. Çamkara ou Shankara critiqua le
dépouillement outrancier des renonçants brahmaniques qui, au
cours d'une cérémonie publique rejetaient leur existence
sociale, leur cordon brahmanique, leur épouse et même leur
identité. Ce type de renonçant outrancier voulait par toutes
ces privations non seulement guérir la vie du péché,
mais guérir de la vie elle-même ; c'était une sorte de
mort vivante. Au contraire, l'imagerie indienne représente
Çamkara ou Shankara rasé, coiffé avec un chignon, bien
habillé de tissu, bref d'allure respectable et honorant
notre humanité créatrice et esthétique, contrairement à la
sorte de vie animale des renonçants outranciers de son
temps, qu'on rencontre encore dans l'Inde d'aujourd'hui.
Certes, aujourd'hui, la non-dualité de Çamkara ou Shankara
est admise par bon nombre d'hindous et de brahmanes mais
sous une forme très édulcorée, accomodée à la vie sociale.
C'est une non-dualité revisitée attribuée à une sorte de
Çamkara ou Shankara légendaire, celle que vous avez
rencontrée dans les bandes dessinées. Ce n'est pas de ce
Çamkara ou Shankara moderne, vu comme symbole de l'Inde se
considérant comme le pays-gourou du monde, dont je parle.
Je parle du Çamkara ou Shankara historique, dont les écrits
sanskrits sont reconnus par leurs très rares spécialistes
comme extrêmement difficiles à traduire, et ipso facto
largement ignorés même en Inde. Cette difficulté tient au
caractère très particulier de Çamkara ou Shankara qui
s'éloigna loin de nos horizons spirituels et sociaux
habituels, qui ne s'intéressa ni à lui-même, ni au monde, ni
à l'humanité, qui ne faisait aucune concession au lecteur et
dont la pensée est vue comme "étrangement autre."
Pour moi, il n'y a pas étrangeté en Çamkara ou Shankara,
mais une très rare proximité de la Puissance Créatrice. Mais
je crois, par l'expérience, qu'un pénitent qui a
poussé sa pénitence parvient à être outre l'image
et ressemblance du Très-Haut, une image et
ressemblance de Çamkara ou Shankara. Ici la non-dualité se
réalise d'une façon remarquable avec quelqu'un qui vécut
dans sa chair il y a quelque 1.200 ans mais qui est toujours
présent, qui est toujours notre frère humain vivant. Nous ne
fusionnons pas avec lui en raison de la retenue qui nous est
imposée, afin que nous ne devenions pas des mystiques et que
nous restions au niveau du monde que nous sommes
appelés à changer. Autrement dit, nous avons une autre mission que celle
de Çamkara ou Shankara tout en étant lui et nous non-duels,
non séparés, et au-delà des mots, tellement au-delà des mots
qu'il n'importe pas qu'il écrivît en sanscrit et que nous
parlions français et que la Bible fût écrite en hébreu et en
grec et que le Coran fut écrit en arabe, car nous entrons
dans la sphère de la Vie qui parle la langue
de l'âme, la même pour tous.Quand nous
pensons à Çamkara ou Shankara, c'est comme quand nous
pensons à Jésus et les autres prophètes, ils ne
sont mort que charnellement, et encore ! Ils ne sont pas
morts et comme eux nous ne mourrons pas, car perdre notre
échafaudage de chair et d'esprit n'est rien, parce
qu'il n'y a de vrai mort que celle de l'âme. Merci pour vos bons vœux, frère Salah et sœur Hacina.
Sœur Christiane est très émue. Nous vous adressons nos vœux
chaleureux pour vous deux et vos enfants de grande année
spirituelle, de bonheur, santé et réussite.
04jan16 171C24
Bien cher frère aîné Michel,
Votre enseignement prophétique donné avec amour est une
Puissante Lumière. Il me force à une conscience
élevée : Tout ce que je fais de ma vie se répercute sur
l'univers et donc je suis responsable de l'avenir de
l'humanité. De plus, le Tout, l'univers,
l'humanité est aussi en moi. La réalisation du Bien
pour le Bien comme la réalisation d'être Un,
d'être un Dieu, un Christ (Rév d'Arès 32/2), c'est
cela en Vérité 'réussir sa Vie".
L'autre est moi et je suis l'autre. J'ai le Blanc
comme le Noir en moi. La Force du Créateur est
présente partout: en moi, dans le frère comme dans l'homme
mauvais, dans Yëchou, dans Mouhamad, dans le noir, dans
l'épine. (Rév d'Arès xxviii/ 5-6).
Aussi je comprends pourquoi toutes les frontières, les
politiques, les religions, les morales, les lois qui
divisent l'humanité sont des créations du péché ou
plan de vie de l'homme animal rival d'Éden.
Oui les mots sont insuffisants pour effacer les maux et
recréer la Vie. Pénitence et moisson
recréeront la Vie, le Bonheur éternel.
Vivons dans la fête du Bien ! Voilà ce que je
souhaite à tous pour cette nouvelle année.
Voici quelques extraits de la Baghavad-Gita concernant la
non-dualité :
Qui se trouve au-delà des dualités nées du doute, qui
est affranchi du péché et travaille au bien de tous les
êtres, qui oriente ses pensées vers l'intérieur, atteint
la libération par la réalisation de l'Absolu'. Verset 25
O Arjuna aux bras puissants, celui qui n'a pour les
fruits de ses actes ni répulsion, ni convoitise est dit
toujours renoncé. Comme il n'est plus sujet à la
dualité, il se soustrait aisément à l'enchaînement
matériel et atteint la libération totale." verset 3
Quand tu auras ainsi reçu la connaissance véritable
auprès d'une âme réalisée, l'illusion ne t'egarera
jamais plus. Tu comprendras que tous les êtres font
partie intégrante du Suprême. En d'autres mots, qu'ils
M'appartiennent. Verset 35
L'humble sage qu'éclaire le vrai savoir voit d'un œil
égal le brahmana érudit et bienveillant, la vache,
l'éléphant, le chien et le mangeur de chien. Verset 18
Patrick G. Québec, Canada
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce beau commentaire auquel vous
avez joint des versets de la Baghavad Gita qui parlent de la
non-dualité, et merci pour votre vœu qu'en 2016 nous
"vivions dans la fête du Bien !" Je vous souhaite en retour une féconde année
spirituelle et aussi une année de bonheur, santé et
réussite. Dans un moment où l'Arabie Saoudite vient de décapiter
un religieux shiite, l'imam Nimr al-Nimr, pour avoir proféré
des propos contestataires déplaisant au roi d'Arabie, et où
l'ambassade Saoudienne de Téhéran en Iran a été incendiée,
et où les relations diplomatiques ont été rompues entre les
deux pays, et où, en somme, un état de pré-guerre est
institué entre des frères musulmans, comment ne pas comme
vous souhaiter que disparaissent "toutes les frontières, les
politiques, les religions, les morales, les lois qui
divisent l'humanité, qui sont des créations du péché
ou plan de vie de l'homme animal rival d'Éden" ? Comment ne
pas appeler à la pénitence tous les humains
auxquelles La Révélation d'Arès 5/5-7 nous demande
de nous adresser ?!
Notre mission est aussi vaste que difficile. Un grand nombre
d'hommes vivant dans la zone missionnaire qui nous est
assignée (Rév d'Arès 5/5-7), qu'ils soient
chrétiens ou musulmans, s'opposent et s'entretuent, le sang
coule au Nom de Dieu. Mais Quel Dieu ? Le Dieu que
s'imaginent dans leurs prières tous ces croyants
ennemis ? Il est aussi nécessaire aujourd'hui qu'hier
de rappeler à nos frères humains la non-dualité, de les
appeler à revenir à l'unité entre hommes, qui est la même
unité entre hommes et leur Père unique, la même unité entre
les hommes, leur Père unique et l'Univers unique !
Je vous souhaite en particulier une mission féconde au
Canada.
04jan16 171C25
Tout d'abord, bien aimé prophète, je tiens à vous souhaiter
ainsi qu'à votre bien aimée épouse, vos enfants gendres et
petits enfants, le meilleur de ce qu'il est possible en ces
temps cruels et durs à vivre déjà maintenant, parce
qu'inconcevables pour un entendement longtemps préparé à la
raison qui mène au Bien.
Merci pour votre entrée que je nommerais "complétude",que je
considère comme étant celle d'une entrée particulièrement ouverte et
libératrice.
Par son cadre — l'aspect administratif, étant une femme
pratique et libre — après réflexion, je vois son tout comme
une clé[, la clé de] la Vie par la pénitence,
qui s'adapte à la serrure conventionnelle du monde avec
amour à la mesure. Tu aimeras particulièrement Mes heureux, Je ne Me
souviendrai pas de leur haine
Ce que leurs pères m'ont demandé, la nuit où ils avaient
froid et faim, et qu'ils n'ont pas obtenu de ceux qui
parlaient en Mon Nom, Je le fais aboutir aujourd'hui, car
ils n'ont pas péché par envie, leur cœur est resté
généreux (Rév d'Arès 28/16-17).
Le Créateur a parlé à nouveau à Arès en 1974 par le prophète
Jésus, puis de Sa propre Voix en 1977, [Il a ainsi redonné
sa Parole] à toute l'humanité Abrahamique. Pour l'homme de
raison et de sagesse, l'évidence est que la transmission
doit être faite à ceux concernés de la manière la plus
simple. Pour cela — l'histoire le démontre — le Père a
besoin d'un Messager, puis d'autres Messagers (qu'on le
veuille ou non), d'un peuple dont la Vie
spirituelle Belle et généreuse donne envie,
rayonne.
Mais l'humain — qui veut la paix (Rév d'Arès 1/3)
— n'aime pas être bousculé dans ses convictions. Souvent, il
attend les situations extrêmes pour réagir (là il est loin
de la raison, c'est la peur qui le mobilise). Seule la pénitence,
qui est la clé, ouvrira la porte de la raison qui mène à la
Sainteté, à la Puissance et à la Lumière
(12/4), c'est-à-dire au Père en soi et autour de soi,
puisque nous sommes Sa Création, et qui vient par la
non-alternative : le Oui au Bien pour migrer au
fond de soi et autour de soi vers le changement : Sois
Un en toi, ta dent mord, Ma Lèvre elle tient...
(xxiv/1-9). Mais votre exemple nous aide à trouver la
Lumière, la Parole qui ramollit les
barrières de la peur.
Sur le Champ de mission avec mon frère S., avant
la fête de la nouvelle année, j'ai eu un très bel échange,
surprenant ! La nuit commençait à tomber. Une femme
élégante approche; par son expression du visage à moitié
fermé, avec quelques maigres courses dans un sac plastique.
Je comprenais la solitude de cette femme. Celle ci accepte
de répondre à mon invitation. Je lui présente mes vœux
chaleureux pour amorcer cette année nouvelle et lui formule
mes vœux d'amour, de paix, de pardon
et de joie et l'invite à partager un instant [une
conversation] sur l'avenir à construire au quotidien par
notre effort pénitent ! Elle me répond, étonnée: "Oui, pour
vivre dans un monde qui organise l'exclusion ?!" Sa réponse
me touche profondément. Je veux lui envoyer le meilleur de
moi afin qu'elle passe au moins un moment plus doux en cette
soirée, même si sa solitude est grande. Nous parlons un long
moment. Cette femme, de ma génération, professeur de
philosophie à un haut niveau, connaissait très bien les
Écritures, la fin injuste de Jésus; cette femme avait une
foi enfouie, mais belle et lucide. Nous avons ri, car mon
propos spirituel venait simplement compléter ses remarques
justes et profondes. Toutes les deux nous avons mesuré les
dégâts que crée l'exclusion liée au franc-parler, à
l'instruction, au milieu culturel, à l'intellect, au
péché... et, vu la nécessité de nourrir notre Vie
par le jus de la bonne fécondité que nous apporte l'amour de
l'autre. Pour cela, je souhaite de tout cœur que d'autres
femmes ou hommes isolés, mais non compris, en marche à
l'intérieur d'eux même, ne désespèrent pas et continuent de
marcher, même avec peu de force, car un pas suffit ! L'Amour
nous réunira, parce que vous nous l'écrivez avec tant de Beauté
dans cette entrée fameuse :
"Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie
directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef,
pas d'autre plan que la bonté, la pénitence
et la vraie piété (Rév d'Arès 36/19). Le bonheur
du monde ne résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils
mes mots, mais de la Parole accomplie par chaque
humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du
Tout."
Pardon pour cette longue citation que je remets ici car
majeure:
"N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude,
parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la
vie à l'amour et vous trouverez la Vie (24/5)."
Oui, travaillons ensemble — avec vous, cher prophète,
qui nous guidez avec tant d'amour, "à joindre la
vie à l'amour"
Bonne Année 2016 !
Bonne Année particulièrement à mes sœurs et frères en
humanité !
Danièle G. du Nord.
Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour vos bons vœux, que vous étendez
à toute ma famille, et pour votre commentaire par lequel
vous me remerciez "pour cettee entrée que vous nommeriez
'complétude', parce que vous la considérez comme
particulièrement ouverte et libératrice." Voilà de beaux
compliments, qui me touchent,
J'avais peur de compliquer un peu la vie de mes frères,
particulièrement de mes frères et sœurs missionnaires, en
usant d'un mot inconnu dans La Révélation d'Arès :
non-dualité, et en parlant d'un homme qui lui a donné valeur
universelle, Çamkara ou Shankara, par surcroît lointain,
ayant vécu dans une région non dévolue à notre apostolat. Et
puis non ! Non seulement rien ne semble compliquer la vie de
mes frères, mais encore vous, Danielle, considérez cette
entrée comme "libératrice". J'en suis si heureux.
Il est vrai que parfois un peu de complication améliore
l'existence : Ainsi ai-je remplacé mes mocassins, que je
portais longtemps pour m'épargner la complication de lacer,
nouer et délacer des chaussures à lacets, par des souliers
lacés que j'ai maintenant plaisir à faire et défaire sans me
compliquer la vie et même y trouvant une petite complication
civilisée agréable.
Quel bonheur pour vous cette rencontre avec une "dame
élégante... professeur de philosophie de haut niveau" et qui
vous a dit ses regrets de vivre dans "un monde qui organise
l'exclusion."
"Organiser l'exclusion". C'est tout-à-fait ça. Il se trouve
que je me bats depuis quelques semaines contre ma banque,
dont je suis client depuis quarante-trois ans et qui
maintenant me cherche des poux dans la tête pour que je
parte ailleurs. Elle veut m'exclure ! Mais, étant donné mon
ancienneté, mon honnêteté absolue qui a fait pendant plus de
quatre décennies qu'elle n'a jamais eu à se plaindre de moi,
ni même à me faire des facilités de caisse dans mes fins de
mois difficiles, elle ne peut pas utiliser des arguments
financiers ou comptables valables pour me faire partir.
Alors elle me soumet à des exigences d'information qu'elle
sait incacceptables, parce qu'inquisitrices, des atteintes
scandaleuses à la vie privée. C'est peut-être le mode
d'exécution que la société moderne choisit pour crucifier
les gens qu'elle n'aime pas pour des raisons purement
idéologiques. Je ne vois pas d'autre explication. Je ne me
laisse évidemment pas faire. Mais que de combats inutiles,
que de pertes de temps !
Merci pour votre ténacité à vous aussi., ma sœur Danielle.
Restez une missionnaire opiniâtre. Notre opiniâtreté dans la
moisson portera des fruits nombreux tôt ou tard.
Je vous adresse, à vous ma sœur Danièle et à tous ceux que
vous aimez, mes vœux de pieuse année spirituelle ainsi que
de santé, bonheur et réussite.
04jan16 171C26
Merci pour cette magnifique entrée que je trouve
libératrice, comme Danièle G. du Nord (171C25).
Je vous souhaite une excellente année 2016, ainsi qu'à votre
famille et à tous les lecteurs de ce blog.
Préférant la lisibilité à l'exactitude, voici une petite
histoire imaginée pour cette entrée: :
Moïse se trouve plongé dans un lac.
Il barbote dans l'eau et voit l'Ile Bleue au loin,
destination à atteindre.
Moïse dit : Obéis au Créateur de l'univers et, par Sa
Puissance, Il te donnera l'Ile Bleue comme pays
éternel.
Bouddha se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans
l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Bouddha dit : Oublie ce que tu crois savoir, entre vraiment
en toi, et les expériences faites par tes sens te révèleront
ton karma, comment tu es arrivé là et comment en sortir pour
aller vers la destination de ton choix, l'Ile Bleue
ou pas.
Jésus se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans
l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Jésus dit : Comme l'Amour du Créateur aime, j'aime l'eau qui
soutient mes pas sur le lac, jusqu'à l'Ile Bleue
qui entre en moi comme j'entre en elle.
Mahomet se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans
l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Mahomet dit : Si tu es soumis au Créateur, Il t'envoie un
puissant cheval qui nagera et te portera jusqu'à l'Ile
Bleue, île de la paix de Dieu et des délices.
Shankara se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans
l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Shankara dit : tu es déjà l'Ile Bleue que le
Créateur de l'univers a voulu pour toi.
Mikal se trouve plongé dans le même lac. Il barbote dans
l'eau et voit l'Ile Bleue au loin.
Mikal dit : Par étapes à ta mesure, fais
l'expérience d'être le nageur débutant puis endurant, puis
le cavalier maîtrisant sa monture, puis le marin
construisant et pilotant son voilier, puis à la fois
l'endurant, le cheval, le voilier avec son chantier naval et
tout son personnel, l'eau et le vent... et alors l'Ile
Bleue entrera en toi comme tu seras en elle.
Patrick Vert de Gris T. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour vos bon vœux et pour le
commentaire qui, en fait, est une parabole que vous avez
imaginée pour ce blog et que je publie. Merci pour elle.
Je vous adresse en retour mes vœux les plus chers pour vous
et tous ceux que vous aimez cette année 2016!
05jan16 171C27
Votre œuvre est immense. Vous êtes un grand écrivain. J'ai
un plaisir non dissimulé à vous lire.
Je vous présente mes bons vœux pour 2016 et je souhaite que
vous nous donniez encore la joie de lire votre pensée
spirituelle à mes yeux incomparable.
Edmond F. d'Ile de France
Réponse :
Non, mon frère Edmond, je ne suis pas écrivain. Pour moi un
écrivain est quelqu'un qui aime écrire. Je n'aime pas
écrire. J'écris par obligation. Comme j'ai peu d'occasions
de parler à mes frères ou de parler en public, l'édition sur
papier ou sur le web est pour moi le principal moyen de
faire passer l'enseignement que le Père m'a
demandé de répandre (Rév d'Arès 39/1). En somme,
je me fais tirer l'oreille par le Père et même il m'arrive
de renâcler pour m'activer sur la plums ou sur le clavier.
Cela conduit mon "œuvre" comme vous dites à être faite
d'échantillons, à n'être qu'une suite de notes, si je peux
dire. Certes tout cela prend place, à la longue, dans une
architecture d'ensemble, mais cette architecture est celle
de la Parole d'Arès, non la mienne.
Ainsi je parle ces jours-ci de Çamkara ou Shankara et de la
non-dualité, dont il fut le maître, mais je les connais l'un
et l'autre depuis longtemps. Seulement je n'en parlais pas
par peur de brouiller les esprits. J'ai conscience que mon
lectorat est extrêmement varié en culture, en maîtrise de la
langue, et que tout le monde n'a pas la possibilité de me
suivre. J'essaie d'être clair mais je sais que je n'y arrive
pas toujours, loin de là, ayant eu une formation littérature
du type de ce qu'étaient les humanités en mon temps : latin,
classiques, beaucoup de lectures (beaucoup plus
qu'aujourd'hui ; j'observe mes petits enfants, qui sont de
très bons élèves, et je vois bien qu'ils lisent beaucoup
moins que les adolescents ne lisaient de mon temps).
Il peut m'arriver d'écrire assez longuement, mais c'est dans
le souci d'être clair, explicite. Mais je suis délié de
toute contrainte de genre, de style ; j'écris comme la
pensée me vient.
J'ai fait mes humanités au lycée, mais en même temps j'étais
un gamin dans une banlieue usinière, le bas de Suresnes le
long de la Seine où les usines ne manquaient pas ; mes
copains, fils d'ouvriers, étaient des titis, des gavroches,
et il m'arrive d'écrire comme nous parlions entre nous. Je
crois que ça se sent dans "Souvenirs". J'aime aussi parler
avec mes petits enfants et il m'arrive d'écrire ici et là
dans leur style hypermoderne. Je n'ai pas de style défini,
sans doute parce que je n'ai pas une assez grande expérience
des structures de la langue pour pour m'y enfermer. Je ne
fais pas de littérature, parce que je suis un homme engagé,
engagé dans une mission universelle qui m'oblige à être
clair, mais ne m'a jamais laissé le temps de travailler
comme travaille un écrivain (j'imagine), un penseur, un
analyste, etc. Je dirais même que ce blog est un moyen pour
moi de me décharger d'un travail systématique de "chercheur"
sur la variété des propos. D'ailleurs, j'aurais trop peur
qu'être un chercheur spirituel conduise à devenir un
théologien. Loin de moi cette éventualité.
Je ne vous demande pas de me lire avec "un plaisir non
dissimulé", mais de vivre comme je vous recommande de le
faire avec "un plaisir non dissimulé" et, s'il n'y a pas
plaisir, avec le devoir de changer votre vie (30/11)
et de changer le monde (28/7).
Ceci dit, frère Edmond, je vous remercie pour vos bons vœux
et je vous présente les miens. Devenez un pénitent et
moissonneur de pénitents ! Si vous passez par la
rue Raymond Losserand, n°32, à Paris, demandez à rencontrer
la sœur Héliette pour qu'elle vous introduise dans le groupe
des 5x6 qu'elle coordonne. Si vous m'avez lu autant que vous
le dites, vous devez devenir un missionnaire bien informé et
peut-être aussi bien formé.
05jan16 171C28
Merci, cher Prophète, pour cette entrée "non dualité" dense
et très riche.
J'aime le mot de notre sœur Danièle G qui l’appelle
"complétude" (171C25), car je trouve effectivement cette
entrée très complète, mais aussi complexe.
À la première lecture j’ai craint d’être très dépassée. De
plus, je ne connaissais pas du tout Çamkara (ou Samkara).
Mais en lisant et relisant votre texte et ses commentaires,
j’y ressens une profonde Libération et Lumière,
j’y puise beaucoup de force.
Oui, tout dans La Révélation d’Arès nous appelle à
cette magnifique non-dualité, à retrouver notre unité en
nous même, avec le Père et l’humanité. Vous écrivez :
"Aucune séparation entre l'être qu'est chacun de nous et le
Tout", vous avez appris ce qui soude l’Enfant au Père ce qui
ne fait des deux qu’UN et vous nous le transmettez avec tant
de Lumière et de mesure à la fois.
Vous êtes l’Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16) du Père
et IL vous a très bien choisi.
Vous avez accepté cette sublime mission avec un courage et
une intelligence hors norme. Un grand merci
infini ! Avec La Révélation d’Arès vous êtes
la délivrance, écrivez vous ; oui et le monde ne le voit pas
encore et vous combat mais le monde s’affaiblit et notre
force grandit ce qui certainement va provoquer des alliances
contre nous, (mais je m’avance peut être).
Cette nouvelle entrée 171 va m’aider à mieux missionner, à clamer
plus haut et fort et à faire comprendre cette non-dualité et
la sublimité de cette extraordinaire Parole. Je me rends
bien compte qu’en missionnant les gens ne comprennent pas
bien notre foi. La foi religieuse est dans la dualité, les
religions ont fait des prophètes des personnes
inaccessibles ou irréelles. Je suis toujours émerveillée de
sentir dans La Révélation d’Arès la grande
proximité (et ce mot est faible) du Père et de
l’homme son Enfant. Il nous connaît mieux que
nous-mêmes.
Les chrétiens nous trouvent bien orgueilleux de croire que
l’homme peut redevenir un Dieu, un Christ par la pénitence.
Quand on me parle du sacrifice de Jésus pour le rachat des péchés
du monde, je leur dit "Et où est le Message d’Amour de
Jésus, l’accomplissement du Sermon sur la Montagne ?
L’amour des ennemis ? "
Dernièrement j’ai missionné dans la rue un homme jeune,
catholique plutôt intégriste, quand il a dénigré nos frères
musulmans je lui ai rappelé que nous étions de la même
humanité, de la même chair, que nous avions le même Père,
qu’il nous faut retrouver cette Unité et lui ai rappelé le Sermon
sur la Montagne. J’ai eu l’impression qu’il n’avait
jamais réfléchi à cela, il a paru perturbé mais nous nous
sommes quitté dans la fraternité et la paix.
Ce début d’année 2016 voit les divisions qui font de plus en
plus rage, je souhaite que de nombreuses oreilles s’ouvrent
au Bien qui unit.
Tous mes vœux les plus chaleureux de paix, d’amour, de
grande force spirituelle, de Lumière, de santé à vous et
notre chère sœur Christiane.
Marie-Odile O. de Midi-Pyrénées
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Marie-Odile, mais que de
compliments, que je ne crois pas mériter. Comme vous le
dites : "Les religions ont fait des prophètes des
personnes inaccessibles ou irréelles," qui donc reçoivent
des compliments et soulèvent l'admiration, alors que moi,
non, je ne suis qu'un homme ordinaire qui fait le boulot que
le Père lui a demandé de faire. Pourtant, c'est vrai, La
Révélation d'Arès dit que je suis prophète. Alors,
je pense que mes augustes prédécesseurs n'étaient eux-mêmes
que des pauvres types comme moi se démenant comme ils
pouvaient pour faire passer le Message du Père.
Dans cette conception du prophétisme minimale, donc normale
(le conception maximale est tout juste celle des vitraux, de
la statuaire avec nimbes, des hymnes, des grandes orgues,
etc. donc anormale, magnifiée, légendaire), le rôle du prophète
est celui d'un rappeleur (le Coran), d'une
frère aîné (Rév d'Arès 16/1), rien de plus. Les prophètes
passés et moi sommes dans la non-dualité avec toute
l'humanité.
Le prophète est certes une référence mais le frère
ou la sœur qui connaît cette référence est tout aussi
prophétique. L'enseignement prophétique n'est pas
conflictuel et si Muhammad fit la guerre ce ne fut pas pour
des raisons idéologiques, mais tout simplement parce qu'on
voulait sa peau et qu'il la défendait. Nous au contraire
nous nous efforçons de mettre d'accord les bourgeois et les
prolétaires sur un plan de pénitence et de les
faire marcher en avant ensemble sur les sentiers
vers les Hauteurs Saintes.
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Marie-Odile, Je vous
envoie à vous-même, à Rémy, à vos filles, mes vœx chaleureux
d'année 2016 heureuse sous tous rapports.
05jan16 171C29
Je suis émerveillé par vos entrées de blog depuis longtemps
source d'un enseignement permanent et formateur et
je suis émerveillé par les commentaires que mes sœurs et
frères laissent sur ce même blog.
Il est évident que les Pèlerins d'Arès ont sacrément grandi
auprès de Mikal (Juste Prophète, Rév d'Arès xxxvii/2).
C'est là que nous pouvons voir l'énorme travail (de titan)
que vous avez accompli depuis 42 ans.
Cet enseignement quasi quotidien a permis aux oisillons
du prophète [le faucon, xLv/14] de
s'élever et ne faire qu'un à sa suite (non-dualité) si bien
que chaque entrée, si difficile soit-elle, trouve écho
auprès de l'assemblée(l'intelligence
du cœur) et sans votre abnégation à nous réveiller (à
réveiller les pénitents que nous sommes) cela
n'aurait pas été possible.
Vous êtes un grand prophète, peut-être bien le
plus grand dans l'ensemble de votre oeuvre, même s'il n'y a
pas de classement possible entre prophètes. Et si
je ne suis pas capable d'écrire comme le font mes sœurs et
frères sur les sujets du blog (mon pauvre cerveau malade ne
peut que s'occuper des tâches quotidiennes), je me dis que
comme nous ne faisons qu'Un je participe aussi à
cette émancipation collective et j'en suis ravi.
Je profite de ce moment particulier où je peux m'adresser à
vous pour vous souhaiter, ainsi qu'à sœur Christiane et tous
vos proches une merveilleuse année 2016 forte en santé et en
bonheur spirituel.
Thierry B. du Pays Basque.
Réponse :
Merci pour vos bons vœux. Recevez les miens pour vous et les
vôtres, frère Thierry, pour une année 2016 forte en vie
spirituelle et aussi pleine de bonheur, santé et réussite.
Et merci pour ce commentaire, mon frère.
Nous postulons une spécificité du Verbe ramené à
sa simplicité génésiaque, dont nous sommes transmetteurs,
une spécificité spirituelle contenue dans le verset: Faisons
l'homme à Notre Image, à Notre Ressemblance, dit Dieu...
(Genèse 1/26). La seule question qui se pose alors,
c'est: Nous avons reçu le charisme d'incarner l'insurgeance,
le bouleversement des notions duelles de la religion pour
rappeler l'existence non-duelle, l'existence Une,
de l'humanité, de l'univers et de leur Créateur. Cela ne
relève ni d'un savoir ni d'un choix, mais simplement de la
nature des choses créées. En cela vous êtes, frère Thierry,
comme moi l'annonceur prophétique de la Parole et de
l'espérance très simple contenue dans le Plan Créateur. Nous
sommes le Tout. Le Mal est dû à
l'éclatement du Tout. Nous devons tout rassembler
et revenir au Tout et le seul chemin est celui de
la pénitence.
05jan160 171C30
Juste pour dire et apporter une piste de lecture, sur
l’Advaita Vedanta ou la voie de la non-dualité qui semble
intéresser certains.
Il y a les questions-réponses de Ramana Maharshi. Ce livre
se trouve facilement : “L’enseignement de Ramana Maharshi” —
Albin michel — Spiritualité vivante. (poche) : Un homme du
siècle passé, hors norme : Un prophète pour l’Inde. En Inde
ils parlent d’avatar : Quelqu'un qui vient en tant
qu’incarnation ‘divine’ pour apporter la Lumière
dans les ténèbres. Il a vécu la non dualité spontanément et
il l’a transmise à ceux qui venaient le voir et le
questionner. Pas de théologie. Que du vivant ! Il y a eu
aussi Jean Klein, de chez nous, qui a transmit l’art de
vivre la non-dualité, aux Occidentaux. Et un de ses élèves,
qui vit encore aujourd’hui, Eric Baret, dont on a mis en
livres les multiples questions-réponses qui, à la lecture,
nous décapent, aussi, de nos conditionnements et limitations
culturelles !
Aparté : Lilou Macé. Elle est passée par le déprime la
plus profonde, ayant été mise à la porte de son travail de
journaliste, se retrouvant sans un sou. Sa vie n’est pas
banale. Aujourd’hui elle ne vit que de dons, son activité ne
fonctionne que par dons. Elle n’attend rien, elle donne elle
donne avec passion et amour. Je suis allée l’écouter
un jour, alors qu’elle était de passage à Bruxelles. Elle
est émouvante et sincère. Elle est entrée avec les larmes
aux yeux et a confessé : "Excusez-moi, je suis touchée, cela
va passer. Arriver ici et vous rencontrer et recevoir tout
cet amour, vous qui me connaissez par les vidéos, recevoir
cela, cela me bouleverse. C’est à chaque fois le même chose,
etc."
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ces précisions que vous nous
apportez. Notre rôle n'est pas d'enseigner l'hindouisme et
je me méfie un peu de Ramana Maharshi, mais ce peut n'être
qu'un préjugé. Ma prudence vient de ce que je sais ceci :
Çamkara ou Shankara a été récupéré par l'hinoudisme qu'il
s'était pourtant efforcé de réformer de fond en comble et la
non-dualité aujourd'hui présentée n'est qu'une non-dualité
édulcorée, très affaiblie, accommodée. La non-dualité
radicale de Çamkara, c'est à nous de la restaurer ; elle
n'est pas hindoue, mais universelle.
Pouvez-vous m'adresser un Email pour me dire où je peux
communiquer directement avec Lilou Macé ? Merci.
07jan16 171C31
Très chers sœur Christiane et frère Michel, en l'Amour du
Père,
Nous espérons que vous allez bien.
Réalisée simplement, mais avec tout notre coeur, Nicolas et
moi vous envoyons cette "carte" de voeux 2016
Myriam & Nicolas d'Aquitaine
Réponse :
Merci pour cette belle image, ma sœur Myriam et mon frère
Nicolas.
Je vous souhaite en retour une année 2016 spirituellement
autant que quotidiennement heureuse.
07jan16 171C32
Par peur? Je ne sais, mais j'ai senti que le monde, la vie
devenaient réels.
J'ai vécu dans ma poitrine un sentiment d'identités, les
faits et l'immensité humaine.
Ce qui est là-haut si loin et si proche, sentiment d'unicité
qui laisse coi.
Cette entrée me rassemble et me montre, nous tous sur terre,
unis dans la joie d'être, avec cette beauté [Rév d'Arès
12/3] là sous le voile.
Maintenant, je peux énoncer le mot Dieu et le laisser vivre.
Merci, cher Frère Michel, de vos mots. Je vous souhaite
bonheur dans l'infinitude pour vous, votre belle famille et
tous.
Jules C. du Roussillon.
Réponse :
Oh ! frère Jules, vous si discret, comme sont discrets de
très nombreux Pèlerins d'Arès qui lisent ce blog, mais ne
commentent jamais, quelle joie et quelle émotion de trouver
ce commentaire de vous !
Nous sommes pourtant de vieux compagnons dans la foi
arésienne !
Je suis très heureux que cette entrée 171 vous "rassemble et
vous montre, nous tous sur terre, unis dans la joie d'être,
avec cette beauté [Rév d'Arès 12/3] là sous le
voile" !
J'avoue que je ne vois pas très bien pourquoi cette entrée
"non-dualité" provoque en vous cette sorte d'irruption
spirituelle, car ce que dit cette entrée 171 je l'ai déjà
été dit de diverses manières, y compris dans ce blog, sauf
Çamkara ou Shamkara dont je parle pour la première fois,
mais il n'est pas le sujet central de l'entrée, je le cite
seulement comme le chantre prophétique par excellence de la
non-dualité.
Vous êtes soudain comme un volcan de foi. Tout-à-coup le
Créateur souffle sur votre cheveu, qui devient comme
la pierre qui coule, qui couvre la terre, qui ouvre les
portes du monde comme la pierre de feu ouvre le volcan,
qui est une porte de la terre (Rév d'Arès L/4-6).
Çamkara ou Shamkara était un prophète d'une
remarquable profondeur qui, contrairement à la plupart des prophètes
qui sont des vulgarisateurs, ne se souciait pas de
communication. En sanskrit, qui est comme chacun sait la
langue source de tous nos langages indo-européens, il allait
au Fond de la Vérité accessible à
l'homme, sans souci d'être compris, avec le seul souci
d'exprimer la Lumière maximale avec des mots, et
de ce fait il est très difficile de la traduire.
Tous les grands sanscritistes l'ont dit. Le très grand
sanscritiste français que fut Louis Renou, indianiste de
réputation internationale, qui comme d'autres s'essaya à la
traduction de Çamkara ou Shamkara, avouait qu'en le
traduisant on devait choisir entre traduire la substance
verbale et donner la signification claire, parce que les
deux chez Çamkara ou Shamkara ne coïncidaient pas
formellement. N'est-ce pas le cas du Livre,
deuxième partie de La Révélation d'Arès ? N'y
voit-on pas que la Vérité et la Lumière,
quand elles atteignent leur intensité maximale par les mots,
doivent s'évader des mots, s'exprimer par la langage de l'âme
?!
Aujourd'hui, à force d'avoir lu Le Livre et prié
dans Le Livre je préfère, de loin, citer celui-ci
qui est pour moi la force maximale d'évocation. Cela
n'empêche pas quantité de personnages connus, membres
éminents de l'épais matérialisme rationaliste qui gouverne
la France aujourd'hui, de se moquer du Livre,
qu'ils parcourent sans jamais le lire sérieusemrnt, en le
qualifiant d'aboiements, de cris de singe, de poésie d'homme
des cavernes, et j'en passe. Ces gens ne se moquent pas de
Çamkara parce qu'il est de bon ton de respecter un
"philosophe" indien, dont on parle à l'École des Hautes
Études, grande âme sanscritiste à laquelle ils ne
comprennent rien, mais qui, étant du VIIIe siècle, ne menace
pas leurs couronnes, tandis que La Révélation d'Arès
menace leurs positions intellectuelles.
Je suis heureux que mes frères et sœurs, comme vous Jules et
votre épouse Petra, compagnons avec moi de la mission que
nous confie le Très-Haut par La Révélation d'Arès,
aient acquis la sensibilité nécessaire pour comprendre
qu'aucun langage humain ne peut réellement traduire la Puissance
qui nous pousse sur les sentiers vers les Hauteurs
Saintes, mais soient en apprentissage de la Lumière
dont ils finiront par inonder le monde pour le
changer. Bonne année 2016 à vous deux deux !
07jan16 171C33
Bonjour cher... Papy ! [référence à 171C21]
Pardonnez-moi cette familiarité, mais jamais je ne me suis
senti autant non-duel qu'en vous lisant dans cette entrée
(en fait ce n'est pas tout-à-fait vrai, je ressens l'unicité
et l'intégrité de mon être quand je prie, ou par mes écarts
— qui permettent de mesurer — à la pénitence.
La non-dualité a pour moi toujours été un sujet qui
m'habitait.
Avec mon frère jumeau, nous avons vécu la non-dualité de
l'esprit lorsque nous jouions aux légos, par exemple — Et
sous les yeux de Michel Tournier, ami de mon père préparant
un livre sur les jumeaux.
Bien que vous m'ayiez dit que le sujet n'était pas crucial,
je reste déterminé à écrire un jour le livre que j'aurai
écris depuis longtemps, si mes potentiels directeurs de
recherche en ethnologie ne s'étaient pas éteints de
vieillesse (Claude Lévi-Strauss) ou de maladie (Françoise
Héritier, Éric de Dampierre).
J'ai rencontré des jumeaux aux USA en particulier, lesquels
se réunissaient en une sorte de grande kermesse pour lutter
contre l'organisation de l'exclusion dont ils sont (encore
aujourd'hui un peu partout) parfois l'objet.
Merci pour toute cette lumière que vous portez, apportez au
monde.
Ce soir je vais retrouver mes frères de mission sèche, avec
le cœur rempli d'une nouvelle vigueur. Je vais tenter de
bousculer gentiment mes missionné(e)s en leur parlant comme
je parlerais à Dieu, par exemple. C'est une méthode comme
une autre, isn't ? [n'est-ce pas ?]
Je vous embrasse du fond des fond de mon cœur ainsi que sœur
Christiane, la bien nommée.
Laurent L'H. d'Ile de France
Réponse :
Bonjour, frère Laurent, et merci pour ce commentaire.
J'ignorais que les jumeaux sont "encore aujourd'hui un peu
partout parfois l'objet d'exclusion". Vous me montrez là une
de ces monstruosités dont les hommes sont
incompréhensiblement capables, que j'ignorais. Pourquoi
cette exclusion ? Par superstition ? Parce des jumeaux
"porteraient malheur" ou quelque chose comme ça ?
Dans la mission, ne "bousculez pas gentiment" les personnes
que vous rencontrez. Rappelez-leur poliment mais très
fermement, très évidemment, que la pénitence n'est
pas "une méthode comme une autre" ; elle est le seul mode de
vie qui conduise l'humain à son salut personnel et qui lui
permette de contribuer au changement du monde. J'ai embrassé
la sœur Christiane de votre part, mon frère.
07jan16 171C34
Merci, frère Michel, de nous ramener à la non-dualité,
non-dualité à garder à l'esprit à côté de l'individualité :
La Parole est circulaire, dites-vous, et elle circule entre
ces deux pôles que sont notre don divin d'individualité et
notre non-dualité, car on ne devient l'un (Rév d'Arès
xxiv/1) qu'en étant fondu (xxxii/5 [?]) avec
le Père/Mère/Tout. À l'image divine, nous sommes à la fois
individu et présence intime au Tout tout proche (Coran
II/186, trad. Hamidullah).
Merci aussi de cette confidence sur l'intériorité d'un homme
prophète. Ça me rappelle de très près le livre de
Jérémie [Bible], avec ses parallèles si forts avec le Message
d'Arès : Toi, homme Michel, je t'ai reconnu avant que de ton père
tu n'entres dans les entrailles maternelles (Rév d'Arès
2/20) à rapprocher de Jérémie I/4 : Avant de te
façonner dans le ventre de ta mère , Je te connaissais.
Voir aussi Jérémie I/18 : Je fais de toi une place
forte, un pilier de fer, un rempart de bronze face au pays
tout entier, face aux rois de Juda, à ses ministres, à ses
prêtres et à sa milice ; ils te combattront, mais ils ne
pourront rien contre toi : je suis avec toi — oracle du
Seigneur — pour te libérer, verset auquel font écho
bien des passages de La Révélation d'Arès.
Et puis il y a un parallélisme des circonstances : la
situation politique est menaçante en 600 avant Jésus Christ
comme en 2000, et le prophète se sent "seul" face
à sa tâche immense. Il semble même ignorer qu'au même moment
Dieu suscite Ézéchiel à Babylone.
De pareilles similitudes à 2600 ans d'écart soulignent avec
force la nature du lien entre Dieu et les hommes, mais notre
époque a largement perdu le sens du prophétisme, voire de
l'humanisme, d'où la très grande difficulté de notre
mission.
Un mot plus personnel sur votre banque. Je peux me tromper,
mais je crois comprendre la situation que vous décrivez
parce que j'ai vécu deux ou trois fois un peu la même chose.
Depuis quelques années, la législation oblige les banques,
sous couvert d'un meilleur service à leurs clients, à
remettre périodiquement à jour les données personnelles des
dits clients. Les banques en profitent pour élaborer des
questionnaires mêlant subtilement des questions auxquelles
la réponse est obligatoire et des questions indiscrètes
visant en fait à s'accaparer le client au détriment des
banques concurrentes, mais il faut insister pour savoir
quelles sont les questions auxquelles on est obligé de
répondre et celles qui sont facultatives.
Que notre année 2016 "sans rage" rayonne aux bouts du monde
!
François D. d'Ile de France
Réponse :
Oui, frère François, "notre époque a largement perdu le sens
du prophétisme, voire de l'humanisme, d'où la très grande
difficulté de notre mission."
Mais ici, malgré tout, une question cruciale se pose :
Qu'est-ce que l'humanisme ?
Tandis que le mot prophétisme désigne une suite de Messages
assez proches les uns des autres pour n'avoir qu'une
origine, vraie ou prétendue, qui est Dieu, l'Éternel, le
Père, le Père, Brahma, etc., même si chaque religion a ses
prophètes que n'ont pas les autres, le mot humanisme, lui,
est très élastique avec une signification très large. À ma
connaissance, on appelle humanisme un très vaste courant
culturel européen avec divers sens. On a d'abord appelé
humanisme en Italie, surtout en Toscane à la Renaissance, un
mouvement de connaissance renouant avec la civilisation
gréco-romaine. Cet humanisme a couvert diverses disciplines
dont le but commun était de vulgariser tous les savoirs, y
compris religieux, la parole divine devant être accessible à
toute personne, quelle que soit sa langue. Cet humanisme
avait cela de particulier, se heurtant plus ou moins à
l'Église qui prétendait représenter le seul patrimoine
culturel valable, qu'il visait à donner à tout individu
instruit sa liberté de foi, la croyance de son choix. C'est
ainsi qu'ont ressuscité (d'où le mot Renaissance) les
notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance,
d’indépendance, d’ouverture et de curiosité.
Par extension, humaniste est toute pensée se préoccupant de
développer les qualités essentielles de l'être humain. Des
philosophies, quoique différentes les uns des autres, ont eu
pour souci commun une éthique affirmant la dignité et la
valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de
déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités
humaines universelles, celles se fondant particulièrement
sur le rationalisme. C'est bien, mais par suite, l'humanisme
est devenu une recherche jamais finie de la vérité et de la
bonne moralité jamais trouvée, par l'intermédiaire de tous
moyens de la conaissance, en particulier par les sciences.
En insistant sur la capacité d'auto-détermination humaine,
beaucoup d'humanistes pour finir rejettent la validité des
justifications transcendantes. Les humanistes cherchent à
développer une morale universelle, hélas très variable selon
les écoles, fondée sur la communauté de la condition
humaine. L'humanisme est pour finir une composante d'une
grande variété de systèmes philosophiques et de croyances
religieuses.
En définitive, quels points communs y a-t-il vraiment entre
l'humanisme de la Renaissance, l'humanisme-marxiste,
l'humanisme dit séculier, l'humanisme dit progressif, le
rationalisme, l'humanisme de Simondon et celui de Deleuze,
l'athéisme se posant en humanisme, le transhumanisme,
l'existentialisme de Sartre ("L'existentialisme est un
humanisme"), l'homme de Vitruve (Léonard de Vinci) vu comme
centre de l'univers, les Droits de l'Homme, le Non nobis
solum ou Non nobis sed omnibus (pas pour nous mais pour
chacun, quand chacun doit contribuer au bien supérieur de
l'humanité abstraction faite de ses propres intérêts), le
Jus Cogens défini par la Convention de Vienne de mai 1969,
les divers mouvements humanistes contemporains, ceux avec
lesquels je suis en contact qui m'aiment ou qui me
détestent, etc. Si nous allons par là notre foi est aussi un
humanisme puisqu'elle a pour objectif le changement de
vie de l'individu (Rév d'Arès 30/11) et le
changement du monde (28/7) en Bien.
Voilà pourquoi j'évite le mot humanisme, sauf si je parle
d'un humaniste en particulier vu dans un cadre humaniste
étroit et ponctuel, comme Érasme dont j'ai parlé dans ce
blog, parce que le mot prête vraiment trop à confusion.
Concernant Jérémie, j'ai moi-même depuis longtemps remarqué
les similitudes de formulation entre ce Livre de la Bible et
La Révélation d'Arès, mais n'a-t-on pas simplement
affaire ici avec une situation identique qui ne peut
qu'utiliser des mots identiques ?
Je vous adresse à vous et à tous les vôtres mes vœux
chaleureux de très belle année 2016, frère François !
07jan16 171C35
Je suis heureux, vous prônez sous un autre angle la
non-dualité. Vous la prônez sous l'angle de deux cultures
saines qui se rejoignent en fait : le prophétisme occidental
(Mikal) et le prophétisme oriental (Shankara).
Vous nous démontrez-là, une fois encore, votre grande
ouverture d'esprit, vos connaissances étendues au-delà de
toutes frontières, l'équilibre de votre prophétisme.
Quelque part, vous vous assurez que le sens de l'unicité,
inscrit dans la Parole et l'existence de Dieu (d'où le
monothéisme), ait été bien assimilé par tous les apôtres en
lien avec l'Enseignement prophétique au complet.
C'est-à-dire que tout homme se réclamant de l'honneur
de Dieu se doit de comprendre qu'il devra éviter à tout prix
la dualité. Puis vous nous faîtes part de votre modestie qui
n'en est pas une : "Je ne crois pas qu'il m'ait choisi,
puisque je n'ai aucune des qualités qu'on prête à un prophète.
Je pense que Dieu s'est dit: Tous les hommes étant
pécheurs,n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un
grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits
papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi." Oui,
bien sûr, cela devait être un chapeau bien profond. Le
chapeau des miracles ! Vous savez, du genre de ceux desquels
on sort des petits lapins. Ah, celui-là sera prépuce
mi'al [Rév d'Arès xxiii/9], le Grand Magicien,
s'était-Il dit en ouvrant son petit papier !
Tout compte fait, lorsqu'on voit la couverture de Karine
Davier sur la dernière édition (un beau sens des formes et
des couleurs) tout s'explique ; on y voit les cloches, les
sapins,les guirlandes et Papa Noël. Nous vivons dans un
monde féerique. Merveilleux ! Mais "cependant, vous ne
pouvez nier que vous avez appris ce qui soude l'Enfant
au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un,
qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du
Père un juge et de l'homme un justiciable." Alors moi, je
vous lis et je rigole. Je suis triste, je rigole. Je lis. Je
rigole et je suis triste. Je me retrouve dans une dualité
entre joie et tristesse. Une dualité que vous avez provoquée
malgré vos discours touchant à la perfection. Mais je crains
à vous dire librement d'une libre [Rév d'Arès 10/10]
intelligence [32/5] spirituelle ce que je vous dis
déjà depuis sept ans, puisque vous éjectez librement ceux
qui vous le disent.
Voyez-vous. Je crains [de devoir] vous dire que vous n'êtes
pas tout à fait honnête. Mais puis-je craindre plus de la
foudre que je n'en ai déjà reçu ? Foudre ? Recevoir ? "Juge,
justiciable" ? Mais que viennent faire ces mots-là dans un
univers qui se réclame du Bien ?
Pourtant, oui, je témoigne, non pas d 'avoir vu Dieu comme
vous en 1977 mais que je fus éjecté en 2008 de la « grande
famille arésienne » qui parle d'une relation de « l'enfant
au Père » (j'ai dû être adopté par la Mère), éjecté dans
l'insouciance totale d'un « juge nommé Mikal ». Et, en tant
que justiciable moi-même, sans que je puisse bénéficier de
la moindre défense légitime, je fus accusé devant le petit
tribunal arésien, qui ne se veut pas être juge ni partie
(par « modestie » sûrement), d'être un « Tony » que je ne
fus jamais. Accusé/Condamné/ne vous levez même pas, voilà la
sortie. Une entrée du blog mémorable : « l'amour du prochain
» 0086 (à mourir de rire ou de tristesse). Mais ce ne fut
que l'entrée car le plat et le dessert me furent servis avec
la même « politesse délicatement vertueuse » ou peut-être la
« délicate politesse vertueuse », si c'est plus votre
affinité.
En attendant le déluge, le plat principal fut un courrier du
« juste prophète » pour m'annoncer mon éjection de la «
grande et petite assemblée arésienne ». Bref, on ne sait
déjà plus où nous en sommes entre « assemblée et
souveraineté ». Il semble que cela soit un agrégat de ce qui
arrange les uns et les autres, une petite complaisance
arésienne.
Pourtant je dois lire aujourd'hui : « Je suis le témoin du
Père » ... « Mais La Révélation d'Arès ne vous appelle-telle
pas prophète ?" Je réponds : "Puisqu'elle m'appelle ainsi,
c'est qu'il en est ainsi." Je ne peux qu'accepter cette
appellation, mais j'en parle rarement à la première personne
».
Mon Dieu, Seigneur, comment en sommes-nous arrivé-là ?
Est-ce à cause de notre médiocrité collective ? Vous n'en
parlez peut-être pas à la première personne (peut-être par «
modestie »), mais par contre vous l'imposez à la première
personne sans aucun doute. Et si vous souhaitez arrêtez de
vous mentir à vous-même, mon éjection et certains de vos
choix sont fait à la manière d'un « chef », que vous le
vouliez ou non. Mais, cher frère Michel, je conçois bien que
vous soyez acculé à cause de notre profonde médiocrité. Mais
peut-être vous y acculez-vous vous-mêmes en prétextant d'un
côté notre unicité et le fait d' « honorer la maison de
chacun » et d'un autre le fait que vous ne faîtes ni
casuistique ni psychologie.
Personne n'a jamais « honoré ma maison », malgré vos belles
théories, personne ne m'a jamais invité à donner ma version
des faits dans le Grand Tribunal Arésien . Je cherche
laborieusement à la donner depuis sept ans, depuis 2008
exactement. Après cinq ans de long combat qui ne me
concernait pas, en 2013 seulement, j'ai obtenu un témoignage
favorable comme quoi je ne pouvais pas être ce « Tony »
(réponse 00139C36 « Bonne année, mon prochain »). Vaste
rigolade !
La cerise sur le gâteau, c'est-à-dire le dessert de notre
petite intrigue arésienne fut le témoignage du prophète
lui-même au local parisien en 2008 comme quoi je serais
aussi atteint d'un dédoublement de la personnalité (dit
schizophrénie). Super ! Génial ! La non-dualité j'adoooooore
! Je vote. Je suis à fond avec vous mais je dois avouer que
vous me faîtes amèrement rigoler.
La non-dualité entre un prophète qui se définit en tant que
tel rarement à la première personne, entre un prophète
(soi-disant « frère aîné ») qui vous identifie comme
schizophrène et individu « Tony » que vous n'êtes pas et qui
vous éjecte tout en se disant n'être « le chef de personne
», un prophète qui vous demande pourtant d'admettre un dieu
à la première personne du singulier : « Je ».
La non-dualité entre les erreurs fondamentales et
existentielles d'un frère Michel et l'exemplarité d'un
prophète nommé Mikal. La non-dualité entre les animaux
pensants que nous sommes (que nous devons admettre être sans
se raconter d'histoires) et les êtres hautement spirituels
dont nous portons le potentiel. Personnellement, je crois
que l'humilité c'est déjà celle d'admettre ce que nous
sommes sans se raconter d'histoires. Et des histoires, vous
vous en racontez. Quand vous dîtes être dans "une grande
confusion", je veux bien vous croire.
Mais bon, "il faut sans doute remonter à Çamkara* pour en
trouver le dernier écho humain fort, sauf que Çamkara fut un
jeune prophète et que j'en suis un vieux, qu'il fut
indifférent au monde et que le Père me demande d'y baigner,
qu'il ne s'adressa pas au monde émotif alors que c'est mon
interlocuteur." Vous allez donc essayer de planquer tous mes
propos sous le tapis de l'émotivité.
Tenez, je vous donne une autre sens de votre confusion : Dès
que quelqu'un ne va pas dans votre sens, vous lui annoncez,
à un moment ou à un autre, qu'il n'est pas obligé de lire
votre blog ou de vous suivre. Vous ne prenez pas en
considération que beaucoup d'entre nous ne jetons pas "le
bébé avec l'eau du bain". Vous allez devoir admettre que
nous suivons votre blog comme une instruction pour certains
et une information pour d'autres, que nous soyons l'un de
vos "inconditionnels" ou non. Vous vous exposez
publiquement, n'est-ce pas ? Alors n'allez pas
revendiquer le fait de ne vouloir communiquer
qu'entrePèlerin d'Arès. C'est-à-dire entre membres d'une
même famille cherchant à être rassuré et complimenté en vase
clos.
Vous dîtes sans cesse : "Quelques uns m'écoutent et
m'aiment, ce sont les Pèlerins d'Arès. D'autres plus
nombreux m'écoutent et en font à leur tête ou se moquent ou
me fustigent. L'immense humanité, elle, m'ignore pour
l'heure." Purée ! Il me vient-là une petite larmouillette.
Je ne m'y retrouve pas là-dedans. Ne suis-je pas pour autant
un pèlerin d'Arès ? Ah oui, je ne le suis pas. Veuillez me
pardonner.
La non-dualité ne se trouve pas plus chez les pèlerins
d'Arès qu'ailleurs. Je suis heureux comme tant d'autres de
découvrir Shankara mais cela ne va rien changer au
smilblick. Les pèlerins s'embourgeoisent de plus en plus,
vous cherchez l'exotisme où il n'y en a pas ; ni Shankara ni
Mikal ne sera le nirvana. Le Nirvana est là où se
trouve la non-dualité. Animal pensant Vous Être spirituel.
Comment s'y retrouver ? Moi, je m'y retrouve en me disant
que le pénitent que je m'efforce d'être chaque
jour est aussi celui qui "épluche ses patates, mange, se
gratte, pisse, baille, a mal aux dents et j'en passe", sans
distinction. Me gratter le cul ne serait-ce pas spirituel ?
La non-dualité, dîtes-vous ? Mes fesses !
Je vous souhaite tous une bonne année avec la rage de vivre
et celle d'arrêter de vous mentir de sorte que vous ne vous
verrez plus comme des êtres lumineux dans la caverne de
l'ennui et du prosélytisme.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Mon frère Frédéric, vous êtes décidément pour moi un
mystère. Qu'attendez-vous de moi ? Pourquoi lisez-vous
mon blog qui vous importune sur un Internet qui abonde en
sites et blogs de toutes catégories, dont certains vous
plairont certainement ? Vous le lisez, je suppose, parce que
vous y restez attaché, mais alors vous vous tourmentez
vous-même comme Sisyphe faisant rouler éternellement
jusqu'en haut d'une colline un rocher qui en redescendait
chaque fois avant de parvenir au sommet. C'est sans fin.
Mais vous me faites de la peine. Raison pour laquelle je
vous réponds encore. Vous allez penser que je le fais par
orgueil, suffisance, fausse humilité, etc. Je ne sais pas.
C'est vous qui voyez. À quoi sert-il que je me défende si en
me défendant je suis encore un faux-semblant..
Je ne vous ai jamais exclu des Pèlerins d'Arès, dont vous
êtes toujours, mon frère Frédéric. Les Pèlerins d'Arès
s'inscrivent dans leurs propres consciences, mais non dans
un registre.
Si vous êtes un bon pénitent, vous serez plus
justifié que moi qui ne suis qu'un pénitent
imparfait. La Parole d'Arès est autant la vôtre que la
mienne. Elle est celle de notre Créateur à tous.
C'est du petit reste, ce n'est pas de la grande
famille des Pèlerins d'Arès, que je vous ai exclu ou plutôt
que vous vous êtes exclu vous-même tout naturellement,
simplement parce que le petit reste est l'ensemble
des frères qui suivent sans désaccord ma pensée et ma
manière de faire, qu'ils acceptent. Or, vous êtes en
désaccord avec moi sur tant de choses ; c'est du moins
l'impression que vos propos donnent. Que pouvons-nous faire
ensemble, si nous ne sommes pas d'accord ? Pas grand chose,
sauf évidemment porter témoignage du kérygme, à savoir que
le Père est venu parler aux hommes et qu'il donne une seule
voie de salut: la pénitence. Cela vous pouvez le
faire vous-même de la façon que vous voulez avec la
simplicité, la sincérité, que je n'ai pas selon vous, mais
que vous semblez avoir, vous, sûrement..
Si c'est vous qui avez raison, ayez le courage de votre
raison et au lieu de vous en prendre à moi, créez votre
propre mission Je ne prétends pas et le petit reste
ne prétend pas être le parangon de la pénitence. Simplement,
je le rappelle (pardonnez mon insistance, j'ai l'impression
que vous ne comprenez pas), le petit reste est une
minorité parmi les Pèlerins d'Arès, qui s'est proposé de
suivre la voie particulière de Michel Potay, même si elle
n'est pas la meilleure. C'est tout.
Faites de votre côté ce que vous pensez devoir faire en
toute conscience au lieu de "rigoler et d'être triste" tout
à la fois, ce qui n'est pas très productif apostoliquement.
Que signifient "Juge, justiciable ? Mais que viennent faire
ces mots-là dans un univers qui se réclame du Bien ?"
demandez-vous. Je ne prétends pas que vous ne comprenez
rien, mais vous réagissez comme si c'était le cas ; je
crains plutôt que mon entrée soit mal rédigée et trop
obscure et je vous en demande pardon ; ma plume maladroite
vous fait comprendre de travers. À moins (autre possibilité
et non ironie ici) que vos préjugés me concernant vous
fassent, à votre insu, tout voir de travers ? N'est-il pas
quand même évident que la religion, qu'elle soit juive,
chrétienne ou musulmane, considère Dieu comme le Juge
et l'homme comme tombant sous le Jugement de
Dieu, autrement dit un justiciable ? C'est justement pour
démontrer, comme vous le dites, que ces mots n'ont rien à
voir avec "un univers qui se réclame du Bien",
c'est-à-dire l'univers tel que nous Pèlerin d'Arès le
concevons à partir de La Révélation d'Arès que je
rappelle les mots mêmes des théologies juives, chrétiennes
et musulmanes, qui ne sont évidemment pas les nôtres.
Voilà, je ne vais pas reprendre votre commentaire, qui est
simplement la démonstration que mon blog ne vous parle pas,
ce que je regrette, mais c'est comme ça. Qu'y puis-je ? Je
parle à d'autres qui le comprennent. C'est tout ce que je
peux faire.
Je vous souhaite, à vous, à votre épouse Sarah, à votre
maman, à tous ceux que vous aimez une heureuse année
spirituelle telle que vous la souhaitez, non comme je la
souhaite.
07jan16 171C36
J’ai vécu, il y a longtemps — au temps où je connaissais
déjà La Révélation d'Arès — une très étrange et
belle expérience, difficile à transmettre. Je lisais
beaucoup la Bhagavad-Gîtâ à l’époque aussi. C'est dans le
métro sur ma ligne habituelle, que j'ai été gratifiée de ce
beau moment. Le bruit monotone du train berçait les
voyageurs pendant que quelque chose traînait dans ma
mémoire, quelque chose qui s'est imposé à moi et répétait :
"L’autre, c’est toi."
Alors pour "vérifier" j’ai pris, au hasard, une personne, un
homme couleur de muraille, banal à souhait, assis sur un
strapontin, non loin de moi. Je l’ai intensément regardé en
me disant : cet homme, c’est moi. Et aussitôt, un phénomène
extraordinaire m’a tirée hors de la banalité quotidienne.
J’ai éprouvé à la seconde même, un bonheur si intense
descendu sur moi, qu’il m’aurait peut-être écrasée s’il
avait duré. L’intrusion dans le réel apparent de la
dimension invisible : quel choc pour moi, pas mystique pour
deux sous !
Mais il n’a pas duré, cet éphémère et puissant bonheur.
C’est à peine si le monsieur, le sujet de l’expérience, a
levé le regard sur moi avec une pointe d’interrogation au
fond des yeux.
Depuis, j’ai souvent tenté de reproduire cette merveille. En
vain. On ne dispose pas à volonté de tout ce qui est sous le
soleil, au gré de sa fantaisie et de ses envies. J’essaie
depuis lors de me souvenir que "le péché a rendu l’homme
imperméable au monde invisible" (cf. votre note, veillée
39/4).
Il me suffit désormais de me souvenir que Dieu est en moi et
que je suis en Dieu — comme tous mes semblables — et de
Vivre en accord avec cette découverte pour pouvoir la proclamer
sur les toits et dans les Assemblées (Rév d'Arès 37/4).
J’envoie tous mes vœux de grand bonheur durable et
d’ineffables joies à tous ceux qui lisent votre blog. À vous
bien-aimé prophète, à tous les vôtres, à tous nos
frères et à toutes nos sœurs, partout. Même à nos ennemis,
qui sont aussi nos frères.
Fondée sur le roc de la pénitence, la maison tiendra bon,
contre vents et marées.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
"L'autre c'est toi", ces trois syllabes sonnent dans le
cerveau de beaucoup de ceux pour qui l'amour du
prochain est un concept de haute valeur
constructive. Mais l'amour non échangé est difficile à
vivre. Le prochain dans lequel vous cherchez à
entrer comme dans un autre vous-même oppose une résistance
psychique inconsciente à votre rayonnement. Votre amour ne
passe pas. Ce qui explique que la personne que vous avez
fixée dans le métro ne fit que "lever le regard sur
vous avec une pointe d’interrogation au fond des yeu," mais
ne ressentit pas la flèche de votre fraternité, n'y répondit
pas par un sourire. Plus tard, vous n'avez pas pu
recommencer l'expérience, parce que votre organisme savait
son inutilité.
Çamkara ou Shankara, dont j'ai dit deux mots dans mon
entrée, avait un sentiment très aigu de cette inutilité de
l'amour envoyé sans echo ni autre forme de retour. Pendant
sa courte vie, il s'adressa seulement à une élite
extrêmement restreinte, dont le monde normal était exclu.
Les rares grandes âmes qui en Inde sont
conscientes que Çamkara ou Shankara était ainsi une trop
puissante Lumière pour être vue de millions de regards
communs recommandent ceci : "Quand on vous dit qu'Adi
Shankara disait ceci ou cela, soyez à peu près certains que
ce qu'il disait n'était pas pour vous. Il ne parlait qu'aux
grands renonçants." Adi Shanaka n'était pas Jésus ; il ne
parlait ni aux vaincus de la vie, ni au riches, ni aux
pauvres. À ses yeux il n'existait pas d'universalité, de
non-dualité parfaite, absolue, possible dans le commun des
mortels. La Révélation d'Arès, c'est son Mérite
sans prix, ne reprend pas du tout ce sentier d'exclusivité
qui fut celui de Çamkara ou Shankara ; elle adresse à tous
les hommes une révélation très simple : "Soyez pénitents
et cela suffira pour changer le monde. Seulement,
bien sûr, cela demandera beaucoup de temps, des
générations." Çamkara ou Shankara, lui, proposait une voie
très brève, mais accessible à très peu d'humains sur terre.
Je suis heureux que vous ayez fait quand même une expérience
exceptionnellement heureuse, qui vous a remplie d'une d'une
joie indicible, dans la métro. C'est rare.
07jan16 171C37
Bien aimé Prophète du Père,
D'abord, en espérant ne pas sembler redondant car nous
sommes nombreux à vous le dire : Merci !
Merci pour ce que vous nous donnez de Lumière
outre La Parole du Père Qui ,certes ne vous doit rien, mais
que vous nous avez fidèlement transmise
Vous dites n’avoir aucune des qualités que l'on prête à un prophète,
mais pour ma part je n'imagine pas qu'un prophète
n'ait pas les qualités que vous exprimez et surtout l'amour
du prochain dont vous êtes pour moi un vivant
exemple.
Pour ce qui est du nom tiré au hasard dans un chapeau, je me
dis que le hasard à bien fait la chose dans ce cas. C'eut pu
être pire, si c'était tombé sur moi par exemple.
Quand je pense à ce qu'en si peu de temps vous avez réalisé,
j'en ai les yeux ronds d'étonnement. Vous me donnez
l'impression d'avoir moult bras, jambes et têtes, le tout
servant une âme et une Vérité Unique.
Je trouve que vous avez raison de nous rappeler que les prophètes
étaient des homme ou des femmes (il dût y-en avoir ,plus
qu'on ne pense) qui épluchaient les patates,se grattaient
,avaient mal aux dents,etc., car cette mythologisation des
femmes et hommes de Dieu nous a aussi fait perdre conscience
de la relation de la vie spirituelle et du prosaïque
quotidien de la chair, le quotidien d'un côté et
la vie spirituelle de l'autre. La vie monastique a aussi
creusé ce fossé laissant entendre que l'on ne peut vivre
avec Dieu et pour Dieu que coupé du monde, Comme dualité ça
se pose là !
Je me rappelle l'un de mes premiers pèlerinage. J'étais un
jeune marginal et vous m'avez dit : "Dieu appelle des hommes
dans le monde et pas hors du monde, car il faut vivre dans
le monde pour le comprendre et le changer." Le péché
et son remède la pénitence se vivent dans le
quotidien,"ici et maintenant".
Pour ce qui est de l'Orient et de l'Occident, la Vérité
quand elle s'exprime n'est ni de l'un ni de l'autre ,elle
est le Fond qui transcende toute distinction. Son
goût est unique.
J'aime beaucoup la conclusion de votre entrée "Le bonheur du
monde ne résultera du bonheur des mots, mais de La Parole
accomplie par chaque humain,qui est, qu'il en soit
conscient ou non d'être un atome du tout. N'essayer pas de
joindre la lisibilité à l'exactitude,parce que les mots sont
toujours insuffisants.Joignez la vie à l'amour et vous
trouverez la Vie." C'est d'une justesse enthousiasmante.
Philippe N. de la Vallée du Rhône
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire que j'aime.
Vous me dites : "Vous me donnez l'impression d'avoir moult
bras, jambes et têtes." J'ai beaucoup ri en lisant cela,
parce que sœur Christiane me dit quelquefois : "Ce que vous
vous êtes démené depuis 42 ans, c'est incroyable ! Abandonné
par tous, vous retrouvant seul, reparti de rien, vous avez
surmonté tous les obstacles dressés devant vous par ceux qui
soit vous croyaient subitement devenu fou, soit subitement
devenu très dangereux." Il n'y a pas à avoir "les yeux ronds
d'étonnement" devant ce que j'ai fait. Il faut avoir une foi
regonflée, remplie de mille raisons de croire et d'espérer,
car un seul homme n'a pas pu réaliser tout ça. Il lui a
fallu inévitablement l'aide du Ciel, du Père, de Jésus, des
anges, de tous ceux et celles qui nous ont précédés dans la
mort et qui m'ont puissamment aidé depuis l'au-delà où ils
vivent maintenant en attendant le Jour.
Le péché a fait des masses un énorme pot de colle
; elle est là comme solidifiée, pétrifiée. On renverse le
pot, rien n'en sort. La masse, sorte de pierre molle, y
reste collée. C'est cette masse de colle que le grand Dessein
libérateur de La Révélation d'Arès veut
liquiéfier, de sorte qu'elle puisse s'écouler dans la Mer
de Dieu. La libération passe nécessairement par ce grand
décollement. Il s'agit de désactiver la chimie qui tient
tous les hommes collés au péché. Le grand
désactivateur, c'est la pénitence. Comme l'enfant
un jour ou l'autre se décolle de l'utérus et sort, les
hommes de décolleront du péché.
07jan16 171C38
Tres cher prophète, recevez mes vœux pour l'annee 2016 !
Ce texte sur la non-dualité est pour moi le plus réussi de
votre blog. Il sonne comme un testament, donc je me demande
si vous vous portez bien, rassurez-moi !
Quand je pense au Créateur de l'univers, je le sens en moi
et à côté de moi, souvent sur ma gauche, c'est
très déconcertant, mais je me sens un avec Lui. Il
m'arrive même de sentir Son Amour maternel, mais peut-être
tout cela est-il subjectif ?
Malheureusement, en ce qui concerne l'humanité je ne me sens
pas tellement un avec elle, je me force à l'aimer
d'un Amour Évangelique, car plus j'avance dans l'âge plus je
découvre combien l'humanité dans son ensemble me dégoûte.
Ayant découvert La Révélation d'Arès à 18 ans,
j'aimais affectueusement l'humanité à cette époque, car
j'étais naïf sur la déchéance spirituelle de celle-ci. Mais
bon ! je m'efforce d'aimer les humains évangéliquement, je
regarde également la poutre dans mon œil et j'y
vois encore des choses degoûtantes.
Je dois encore réprimer des montées de rage comme une
remontée de vomis. Par exemple le pardon, je pardonne, mais
si je n'y prends pas garde, j'ai encore des remontées de
rancœur envers la personne pardonnée. Je dois retenir ma
vomissure. J'en suis encore là, mais je sais que si je ne me
décourage pas, un jour la lutte cessera et je trouverai la
paix.
Je vous embrasse fraternellement et affectueusement, vous
héraut du Père/Mère de l'univers
Cedric P. des Philippines
Réponse :
Vous avez beaucoup, beaucoup évolué, frère Cédric, vieux
compagnon ! Oui, vous étiez très jeune quand vous nous avez
rejoints, il y a maintenant très longtemps. Je suis donc ému
en vous lisant, sachant aussi les épreuves que vous avez
traversées à l'autre bout du monde. La foi dans la Vérité
venue à vous sous la forme de La Révélation d'Arès
a fait de vous un croyant solide dans l'espérance, même si
vous tremblez encore parfois, si les hommes vous donnent
encore envie de vomir ici et là, si vous vous sentez envahi
de rancœur. Mais quel homme, quel croyant même solide, ne
tremble-t-il pas parfois ? Quel croyant n'a jamais envie de
vomir quand il observe ses semblables humain, quel croyant
n'a pas, même fugitivement, une rancœur ? Aucun dans cette
génération. Prions ensemble ; la prière fait disparaître les
milliers de kilomètres qui nous séparent.
J'ai confiance dans les forces qui vont vous permettre de
surnager et de retrouver une route heureuse.
Mes vœux les plus fraternellement chaleureux vous
accompagnent.
08jan16 171C39
Je rencontre parfois des personnes qui parlent de la
non-dualité comme du but à atteindre, proposant généralement
la méditation et le retrait du monde pour l’atteindre.
Aucune méditation, aucune mystique, aucun ascétisme, aucune
prière ne conduit à la non-dualité, s’il n’est pas lié à la
pratique du bien et de l’amour pour l’autre,
mon frère. La Révélation d’Arès parle de dualité
et de non-dualité comme dans : L'homme Jésus n'est
pas Dieu ; c'est le Christ Qui est Dieu (Rév d’Arès 32/2)
ou encore dans Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient. (Si) ta
dent mord ta lèvre, tu es deux. (Rév d’Arès xxiv/2).
Ce balancement entre dualité et non-dualité souligne la
complexité de notre état d’homme pécheur.
Le chemin vers la non-dualité est la pénitence : Un
espace plus long qu'un rayon de soleil va de Jésus au
Christ ; la distance infinie qui sépare la terre du Ciel
il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas,
il ne s'En est jamais écarté, il s'est embrasé de Mon
Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il
s'est élevé vers Moi ; il a accompli en un an, le temps
d'un battement d'ailes, ce que le monde pour son salut
accomplit dans les siècles des siècles. Je l'ai fondu en
Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (Rév d’Arès
32/3).
Notre mental doit mettre des étiquettes pour classer,
hiérarchiser, distinguer, séparer. Par contre, l’intelligence
du cœur se développe par la rencontre de l’autre libre
[Rév d'Arès 10/10] de tout préjugé et de toute peur.
L’autre que je rencontre est souvent dans la méfiance, le
découragement, la peur, le doute, la lâcheté. Il est
simplement l’image de ma propre méfiance, de mon
découragement, de mes peurs, de mes doutes et de ma lâcheté.
Nous sommes bien du même terreau, du même femier (Rév.
d’Arès xxii/9).
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour votre commentaire qui m'a
particulièrement intéressé.
Nous ne sommes pas ici pour philosopher, et d'ailleurs vous
ne le faites pas puisque vous citez exclusivement La
Révélation d'Arès à propos de la non-dualité, mais
votre façon particulière de parler ici de la non-dualité
m'amène à la considérer quelques instants sous un jour
philosophique.
J'ai ré-ouvert un gros bouquin qui traîne depuis longtemps
dans ma bibliothèque sans que je l'ouvre, un rescapé de
l'holocauste de livres que je fis à Arès en 1992 en
déménageant à Bordeaux où je n'avais pas la place de les
mettre : "Vocabulaire technique et critique de la
philosophie" d'André Lalande, édition 1968, année de mon
mariage avec sœur Christiane. Je n'y ai pas trouvé
non-dualité, mais j'ai trouvé son contraire : dualité ou
plutôt dualisme, parce que Lalande, rationaliste, voyait la
dualité sous un autre jour que nous, il la voyait sous son
seul jour logique (loi de dualité). Il me suffit de mettre
au mode négatif les phrases de l'article "dualisme" et j'ai
ce qu'on peut entendre par non-dualité en philosophie.Notons
qu'en anglais aussi ce que j'appelle ici non-dualité se dit
nondualism, que j'ai volontairement écrit non-duality dans
mon blog ; le mot n'est pas impropre, car l'anglais n'a pas
la rigidité grammaticale et philologique du français.
Lalande, avec l'extraordinaire clarté qui fut la sienne,
donne à dualisme (ou dualité au sens que nous donnons ici au
mot) la signification que voici : "Doctrine qui dans un
domaine déterminé, dans une question donnée, quelle qu'elle
soit, admet deux principes essentiellement irréductibles,
comme par exemple: Dualisme de la nature et de la grâce, de
la passion et de la liberté, (psychologiquement) de la
volonté et de l'entendement, etc." On en déduit que le
non-dualisme (ou la non-dualité au sens que nous lui donnons
ici) est le principe selon lequel ce qui est rationnellement
considéré comme "essentiellement irréductible" est en fait réductible
comme Créateur et créature, foi et liberté, volonté et
rationalité, bien et matière chez Platon, etc.
Pourquoi votre commentaire me fait-il voir la non-dualité
sous un jour philosophique ? Je ne sais pas, parce que vous
restez bien dans le registre spirituel. Comme quoi, nos
entendements humains restent fragiles et plus ou moins
flottants et nous comprenons mieux, de ce fait, la ferme et
totale simplicité de la pénitence comme seule sentier
de salut, à laquelle le Père, le Sage, nous invite
par sa si généreuse Parole d'Arès.
Je profite de cette réponse, pour ceux que ça intéresse, que
le Merriam Webster's Unabridged Dictionary (le Dictionnaire
américain Merriam Webster non abrégé) donne la définition de
nondualism : "A doctrine of classic Brahmanism holding that
the essential unity of all is real whereas duality and
plurality are phenomenal illusion and that matter is
materialized energy which in turn is the temporal
manifestation of an incorporeal spiritual eternal essence
constituting the innermost self of all things." que je
traduis : "Une doctrine du Brahmanisme classique affirmant
qu'est réelle l'unité essentielle de tout, alors que dualité
ou pluralité est une illusion phénoménale, et affirmant que
la matière est une énergie matérialisée laquelle est à son
tour la manifestation temporelle d'une essence spirituelle
incorporelle et éternelle constituant le très intime ipse
(ou très secret moi) de toute chose."
Ceci dit, restons-en là.
08jan16 171C40
Cher frère Michel,
J'ai trouvé ce documentaire que je pense être utile dans ce
cadre de la non-dualité.
Je suis sidéré par la coïncidence des sujets!
https://www.youtube.com/watch?v=70Xg0cclf5Q
Guy B. de Belgique
Réponse :
Je n'ai pas très bien compris ce que vous appelez
"coïncidence des sujets", mais je n'ai entendu qu'un quart
d'heure de cette conférence qui dure une heure. Je n'ai
malheureusement pas le temps aujourd'hui de l'écouter en
entier. Mes frères et sœurs, lecteurs de ce blog, le feront
pour moi.
Merci, mon frère Guy.
08jan16 171C41
Je vous remercie pour votre réponse à mon commentaire 171C18
sur votre blog du 3 janvier 2016.
Je pense avoir été maladroite et certainement pas assez
claire en faisant le rapprochement entre la vertu telle que
vous la définissez dans votre article du pèlerin d'Arès
1990, et la non-dualité telle que vous l'abordez dans votre
entrée 171.
Je voulais que vous sachiez que je suis tout à fait d'accord
avec vous concernant la vertu dans son sens commun,
c'est-à-dire dans le sens moral, elle n'est pas du tout
synonyme de la non-dualité.
Mais il me semblait que dans le sens spirituel dans lequel
vous définissez Vertu dans votre article du
"Pèlerin d'Arès 1990", c'est-à-dire "avoir Dieu en soi", le
rapprochement avec la non-dualité n'était pas inopportun.
Mais peut-être que je me trompe encore, auquel cas je vous
remercie de me corriger de nouveau.
Avec toute ma reconnaissance pour l'enseignement que vous
dispensez quotidiennement sur votre blog.
Marie-Christine L. d'Ile de France
Réponse :
Vous me disiez dans votre commentaire 171C18 ceci : "Si j'ai
bien compris la non-dualité, la vertu est le signe
de cette "non-dualité". Autrement dit, la pénitence qui
s'active lorsque l'on accompli la Parole de Dieu, nous mène
à la vertu qui n'est rien d'autre que Dieu en soi
; nous rejoignons ainsi la non-dualité entre l'homme et
Dieu." Ma réponse n'a pas fait de distinguo entre vertu
morale et vertu spirituelle, elle disait seulement
que la non-dualité n'est pas une nécessité absolue pour
avoir la vertu, morale ou spirituelle, parce que
j'ai connu et je connais encore des gens pleins de vertu
qui pratiquent une foi de dualité. J'ajoutai que la
non-dualité n'était pas pour nous un dogme, etc.
Mais peut-être ai-je fait une réponse trop embrouillée ou
trop touffue. En fait, j'étais bien d'accord avec vous.
Seulement, j'élargissais considérablement votre point de
vue.
08jan16 171C42
La non-dualité pourrait avoir comme synonyme le monisme qui
est une conception métaphysique.
C'est une doctrine défendant la thèse selon laquelle tout ce
qui existe – l'univers, le cosmos, le monde – est
essentiellement un tout unique, donc notamment constitué
d'une seule substance.
Le monisme s'oppose à toutes les philosophies dualistes, qui
séparent monde matériel ou physique et monde psychique ou
spirituel. Ainsi, le monisme s'oppose au dualisme
platonicien ou cartésien. Par essence, au plan métaphysique,
le monisme s'oppose d'abord radicalement à tous les
dualismes (comme le platonisme ou les monothéismes) qui,
tous, supposent l'existence d'un monde d'idées face à un
monde matériel, ces deux mondes étant de natures différentes
et dissociées.
Je constate que la spiritualité est une science infiniment,
fabuleusement sans bornes, sans limites, sans fins. Elle me
donne le vertige. Il y à de quoi s’évanouir. En attendant
c’est la création de ma propre âme qui
seulement me sauvera car sans âme je suis
incomplète, je ne peux assumer l’image et ressemblance
divine. Mon salut n’est pas au bout du pardon, mais au
bout de la pénitence (Rév d’Arès 30/10). Dieu de
même, Lui seul efface la tare d’un homme qui entre
en pénitence (2 /12).
Pour s’unifier et se concentrer en soi-même, l’être doit
rompre beaucoup d’attaches nuisibles.
Pour s’unifier avec les autres et se donner à eux, il doit
porter atteinte, en apparence, aux privautés [?] les plus
jalousement cultivées, de son esprit et de son cœur. Pour
accéder à une vie supérieure, en se centrant sur un autre
Lui-même, il doit briser en soi une unité provisoire.
Qu’est-ce à dire, sinon que, à tous les niveaux de l’être en
formation, la synthèse créatrice entraîne des arrachements,
toute agrégation étant accompagnée d’une ségrégation ? La
Mort (c’est-à-dire la désagrégation) accompagne tout
changement pour le bien ou pour le mal" [Je ne vois pas le
guillemet commençant]. Ce passage qui mène à une vie
nouvelle n’est-il pas à l’image d’un autre dessein d’ordre
supérieur.
Quelques propos du philosophe Teilhard de Chardin qui
atteignent à mon avis l’esprit de notre frère Çamkara.
[Il faut] repenser d'une manière complètement nouvelle les
relations Matière et Esprit dit-il.
N’hésitez pas à envoyer certains de mes commentaires à la
corbeille, si ces derniers ne vous conviennent pas. Je
suis une élève j’apprends à sortir de mes ténèbres
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.
Réponse :
Ma sœur Maryvonne, merci pour ce commentaire, dont quelques
parties sont des citations de livres et vous mêlez un peu
tout comme font au début tous les autodidactes, mais ce
commentaire m'enthousiasme, parce que vous montrez une
grande soif de savoir.
Du reste, qui n'est pas plus ou moins autodidacte, quand le
Souffle d'une Parole aussi inattendue que La
Révélation d'Arès entre en lui ou en elle et soulève
des problèmes nouveaux qui le porte ou la porte à chercher
des lumières chez tous ceux qui avant nous ont cherché et
réfléchi ?
Mais vous m'étonnez. Vous, ma très simple sœur Maryvonne,
candide, apparemment pas très scolarisée, compagne d'un
pizzaiolo napolitain, Ferdinand qui avait la tête près du
bonnet, mais que nous aimions tous! Je ne sais comment
dire... Vous me parlez de Platon et vous lisez Teilhard de
Chardin ? C'est formidable. Avec un homme comme Teilhard de
Chardin on trouve un des pont qui relient le christianisme
catholique, qui était la religion originelle de ce jésuite
savant, à la Voie très simple non-religieuse que
nous montre la Parole d'Arès. Vous m'épatez et vous faites
mon admiration et je découvre en vous, comme en bien
d'autres, une personne qui méritait de recevoir l'éducation
supérieure qu'elle aurait certainement bien assimilée et qui
aurait fait d'elle un esprit plus vite éclairé. Mais il
n'est jamais trop tard pour apprendre et je me réjouis de
votre curiosité. Bravo.
Je ne dis pas que je publierai sur mon blog tous vos
commentaires, mais tous m'intéresseront très probablement.
08jan16 171C43
Voilà un ensemble disparate de réflexions que m’inspire
cette entrée sur la non-dualité. J’ai peur de ne pas
toujours être très clair.
Je trouve que cette proposition de Sankara que vous
rapportez en 171C5 est fausse : "Celui qui a des yeux pour
voir a-t-il jamais distingué autour de lui autre chose que
des formes ?" parce que l’air qu’on voit [?] on ne sait pas
s’il se termine ou non s’il a une forme ou non. C’est
inaffirmable.
Si on réfléchit sur la forme on s’aperçoit qu’elle n’existe
pas par elle-même de manière indépendante ; on peut dire par
exemple pour la perception de notre corps que l’air qui nous
entoure est autant nous que notre corps qui se déplace parce
qu’on ne peut pas avoir la perception de ce corps sans l’air
qui l’entoure.
Si l'on réfléchit plus loin sur la forme on s’aperçoit qu’il
y a comme une imbrication entre contenant et contenu à
l’infini, mais on ne peut l’affirmer. Mais l’impression que
cela donne c’est qu’aucune frontière n’est étanche
absolument. Que l’air qui parait fluide est lui-même
épais et qu’il doit y avoir quelque chose de plus fluide qui
passe, et dans la peau et dans l’air et ainsi de suite sans
jamais s’arrêter. Pourquoi cela s’arrêterait-il
d’ailleurs ? Puisque l’univers qui s’étend à l’infini
semble notre matière. Et que la substance du grand se
retrouve forcément dans le petit. La matière semble bien
aussi infinie que le spirituel. Le fini ne semblerait alors
être qu’une perception ralentie et ce qu’on appelle,
état, qui dure peu de temps ou très longtemps, ne
serait que ralentissement de la perception. IL y a un jeu
entre le contenant et ce qu’il exprime, le contenu, qui
peuvent être en harmonie ou en dysharmonie.
De plus dès qu’il y a lumière il y a réflexion et chaque
élément influence tous les autres. Quand j’avais 21 ans
j’avais fait des tableaux pour observer toutes ces
réflexions, je vous en montre une partie qui me semble
"parlante." Alors j’ai plutôt l’impression qu’il n’existe
que des formes mouvantes, en évolution alors sont-ce des
formes ?
De même pour les sens de l’homme soi-disant limités,
je pense que c’est probablement beaucoup plus la perception
qu’on a d’eux qui est limité, beaucoup plus que les sens
eux-mêmes. Pourquoi Dieu jouerait-il avec nous, sans notre
consentement, en nous donnant des éléments de prime abord
imparfait ?
Je pense que Dieu vous est apparut mystérieux parce que vous
étiez vous-même dans le mystère mais personnellement je
ressens le mystère comme douloureux et je pense que Dieu
veut nous libérer du mystère pour retrouver l’évidence.
Révélation et évidence n’est –ce pas un peu synonyme ?
C’est en tous cas l’effet que me fait La Révélation d’Arès.
En affrontant le problème de l’unité dans la matière
artistique, la peinture, je me suis aperçut que, un ,
pouvait prendre deux sens : soit comme l’unité, il n’existe
qu’une seule chose (absence de division) ou alors le sens de
l’unique, c’est unique en son genre (absence de
répétition) ce qui permet tant la diversité que la
cohésion. Les deux sont vrais. Le principe de
l’individualité me semble prendre en compte ces deux aspects
; Dieu est l’individualité unité totale mais les hommes sont
la diversité de Dieu, chacun unique dans leurs images et
ressemblance de Dieu, mais les deux sans division. Ainsi, si
on ne travaille que l’unité alors on arrive à l’ennui et à
la mort d’une certaine façon et si on ne travaille que
l’unique — qu’on pourrait comprendre aussi comme l’original
ou être soi-même — on arrive à la cacophonie. Ainsi les deux
doivent être promus à mon avis si on ne veut pas tomber dans
la chute de la mort. Ainsi on peut partir soit du groupe
soit de l’individu. L’expression individuelle doit trouver
sa place en partage ou non avec les autres. La pénitence
étant la mesure du développement. L’original ne nous
apparait que sur fond d’amour et de partage.
Ainsi la non-dualité ne me semble pas un principe si simple.
Je l’ai étudié parallèlement à La Révélation d’Arès
pendant cinq ans si je me souviens bien, au tout début de ma
foi, parce que cette pensée forte m’imposait son évidence et
que je trouvais que la comparaison avec La Révélation
d’Arès me faisait mieux comprendre La Révélation
d’Arès. Je l’ai étudiée dans le livre Jnana –yoga de
swami Vivekananda (disciple direct de Ramakrisna) qui est un
texte particulier parce que ce sont des conférences qu’il a
faites en Occident (à la fin du XIXème siècle) pour
expliquer l’advaïta vedanta (c’était sa mission). C’était un
homme qui aimait les progrès scientifiques et qui ne croyait
pas à la réincarnation, mais je n’ai plus le livre dans
lequel il en parlait (les yogas pratiques) alors c’est un
souvenir flou. J’ai oublié l’argument. J’ai fini par laisser
tomber ce livre parceque cet homme est mort à 39 ans dans
une méditation, préférant partir ailleurs, volontairement
dit-on. Et que même si je comprends son choix je préfère
penser que la vie sur terre n’est pas qu’un passage mais la
finalité et qu’il y a encore beaucoup à y comprendre. Du
coup à un moment j’ai préféré me concentrer uniquement sur La
Révélation d’Arès. Néanmoins, l’étude de Ramakrisna
et de Vivekananda m’a énormément aidé à faire le passage
entre la religion catholique d’où je venais et La
Révélation d’Arès. Notre frère récemment décédé
Jérôme S. a suivi le même parcours que moi, concernant
Ramakrishna, cela lui avait fait le même effet.
En découvrant ces livres je me suis aperçu que la
spiritualité était quelque chose de réel, avant dans la
religion elle n’avait pour moi comme aucune
consistance ni réalité "sensiblement" palpable.
Je suis si heureux de cette entrée. J’ai toujours compris La
Révélation d’Arès dans ce sens non-dualiste. Et même
l’Évangile de Jésus d’il y a deux mille ans m’apparaît comme
non dualiste depuis longtemps. Quand il dit en Matthieu
11,27 : Nul Connais le Fils si ce n’est le Père, et nul
ne connaît le Père si ce n’est le Fils, je le
comprends dans un sens non-dualiste.
Mais selon les non-dualistes que j’ai étudiés votre phrase:
"Comme La Révélation d'Arès il (votre
enseignement) est spirituel, qui signifie qu'il fait naître
l'âme immortelle (Rév d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence
chez les croyants ou les non-croyants, car le Bien
accompli est plus fort que la religion et la philosophie",
ne serait pas non-dualiste parce qu’ils diraient : Comment
ce qui est éternel pourrait-il naître ? l’éternel ne peut
qu’être non né et non advenu... Je sais que vous dites que
l’âme sort du néant mais alors ils diraient alors est-ce le
néant qui est éternel ? Ceci dit je ne sais pas ce qu’il
faudrait dire. La seule notion que j’ai repéré dans
l’enseignement de Ramakrisna (qui est un ensemble de
plein de petites histoires orales passionnantes rapportées
par ses disciples) qui ressemble à ce que nous appelons âme
est qu’il disait que l’homme doit se construire un corps
d’amour par ce qu’il appelait la sadhana (pratique du Bien,
prière, dévotion etc) et que c’est par ce corps d’amour que
Dieu peut communiquer avec lui et qu’il peut réaliser Dieu
(Réaliser Dieu est sans doute la notion centrale de ce
que disait Ramakrisna (dans un sens concret)). Ma
conclusion à l’époque c’était que tout le monde était
d’accord pour dire que tout commençait par faire le
Bien, dualistes ou non-dualistes. Votre enseignement
nous donne avec précision ce qu’est le Bien. (Je vois
d’ailleurs que vous avez simplifié encore les éléments
de la pénitence en en concentrant en la libre
intelligence).
Vous dites en 171C6 [que les missionnairent annoncent que]
"Dieu est revenu parler et encourage les hommes à la pénitence."
Et personne ne voit dans ces quelques mots la bouleversante
nouveauté qui, à un moment ou à un autre, changera le
monde." Ce serait tellement bien si vous pouviez faire une
entrée uniquement la dessus. On en a vraiment besoin pour la
mission, parce que cette nouveauté bouleversante n’est pas
du tout perçue (ou nous ne savons pas la faire
percevoir). Je ne compte pas le nombre de personne qui me
disent : "Je sais tout cela," ou "Je n’ai pas besoin de
vous." Il me semble qu’il y a là une piste magnifique à
explorer.
Depuis quelque temps je ne comprends pas dans le Livre
(chapitre VII) comment la nature et l’homme
pouvait exister dans le temps, avant Adame, tout en
coexistant avec Dieu ? Etait-ce duel ?
Je vous souhaite une bonne année et vous transmet pour
information une affiche que j’ai faite pour la vitrine du
local.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
"Celui qui a des yeux pour voir a-t-il jamais distingué
autour de lui autre chose que des formes ?" Vous trouvez ce
propos de Çamkara ou Shankara "inaffirmable". Samkara avait
raison à mes yeux, et je le comprends très bien, quand il
parle des formes que les matérialistes, qui étaient
probablement aussi nombreux en son temps qu'aujourd'hui,
limitent les choses auxquelles ils croient aux forment
qu'ils voient. "Je ne crois que ce que je vois," dit le
rationaliste. Or, Dieu n'a pas de forme et si on veut le
concevoir dans son cœur et dans son âme, on doit
sortir des formes et donc s'évader de la vision matérialiste
qui est cellle de ceux qui, comme le disait Çamkara ou
Shankara, ne voient que des formes." Moi-même si je voulais
me limiter à ce que je vois, je ne devrais pas croire en l'âme,
en Dieu, en l'amour, je ne devrais pas
croire en toutes ces choses qui existent hors formes et qui
non seulement existent, mais sont plus importantes que ce
qui a forme visible à l'œil. Vous dites : "J’ai plutôt
l’impression qu’il n’existe que des formes mouvantes, en
évolution alors sont-ce des formes ?" Je réponds que nous ne
voyons probablement pas la même chose, parce que moi, je
vois vraiment des formes, des choses en forme, fixes ou
mouvantes, finies ou en en évolution, qu'importe, à côté de
ce que je ne vois pas. Pour moi le monde est fait de formes
visibles et d'invisible dont j'ignore les formes ou même
s'il a des formes. Voilà pourquoi peut-être Çamkara vous
paraît inaffirmable, alors que je le trouve affirmable. Nous
sommes vous et moi dans deux domaines de perception
différents. Je respecte votre façon de voir, la trouve même
intéressante; elle va me faire réfléchir, mais cela ne
m'empêchera pas de comprendre ce que voulait dire Çamkara ou
Shankara. De toute façon, ce n'est pas ce qui fera ou non de
nous deux des hommes de Bien.
Par ailleurs, j'ai bien écrit en effet : "Comme La
Révélation d'Arès mon enseignement est spirituel, qui
signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév
d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez les
croyants ou les non-croyants, car le Bien accompli
est plus fort que la religion et la philosophiee et vous
ditesque ce n'est pas non-dualiste parce que les
non-dualistes diraient : "Comment ce qui est éternel
pourrait-il naître ? L'éternel ne peut qu’être non né et non
advenu..." Mais je n'ai pas dit que la pénitence faisait
naître l'âme éternelle : j'ai dit qu'elle faisait
naître "l'âme immortelle" ce qui n'est pas la même chose,
parce que je suis mortel et vais mourir, mais si j'ai été un
homme de bien mon âme me survivra, est
donc immortelle. Quant à savoir si elle est éternelle, je
n'en sais rien, en effet. La Révélation d'Arès ne
parle pas d'âme éternelle et elle cite deux fois l'éternité,
une fois à propos du bonheur (36/23), une autre
fois à propos de la gloire (37/9), mais jamais
jamais à propos d'être vivants ou d'âmes, que je
classe parmi les êtres vivants.
Concernant Çamkara ou Shankara d'une côté et Ramakrishna
d'un autre, je ne confonds pas ces deux hommes. Grosso modo
on peut dire que leurs pensées reposaient sur le concept
général de non-dualité, mais leurs aspirations étaient fort
différentes. Notamment Ramakrishna chercha les liens entre
religions, mais Çamkara ou Shankara recherchait le lien
absolu entre l'être et le Tout. Leurs prospectives
n'étaient pas comparables selon ma sensibilité personnelle.
Faire une entrée de blog spécifique sur le sujet des hommes
à qui nous parlons et qui ne nous suivent pas ? Mais
cela ne dépend pas de ce que nous leur disons, mais de ce
qu'ils perçoivent de ce que nous leur disons est simplement
ce que dit Dieu. C'est eux qui sont ici concernés. Pas nous.
Nous ne sommes pas envoyés convertir, mais nous sommes
seulement envoyés moissonner des épis mûrs
au milieu des vastes et épaisses broussailles et épines
du monde, et nous savons qu'ils sont rares, ces épis
mûrs.
Ceci dit, je ne veux pas poursuivre ma critique de votre
commentaires, car je sais quel homme de Bien, quel
grand croyant vous êtes, frère Bernard, et je sais que la
plupart des choses dont serait faite ma réponse seraient
intellectuelles et sans intérêt apostolique. Vous me dites
:"Je suis si heureux de cette entrée" et cela me comble. Un
grand merci pour ce commentaire, mon frère.
08jan16171C44
De mille et une façon, vous cherchez à nous faire
comprendre, vous avez reformulé et encore reformulé comme le
Père vous le demande (Rev d'Arès 26/15) et il est
indiscutable que la foule se nourrit de vos paroles (13/2).
Dans cette entrée, vous reformulez encore quelque chose qui
est sous-jacent à tout ce que vous avez enseigné
jusqu’à présent, ce qui n’empêche pas à de pauvres esprits
comme le mien d’avoir l’impression de découvrir quelque
chose de nouveau. En fait, c’est l’éclairage qui change et
qui peut varier à l’infini tant, finalement, le Fond
est simple et au-delà des mots.
Je reste bouche bée devant tout ce que vous écrivez.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, je vous lis
avec un esprit très critique. Parfois, je trouve enfin
quelque chose pour vous contredire et discerner une erreur,
une approximation. Alors j’approfondis et me je me rends
finalement compte que je ne peux contester avec honnêteté.
Je pourrais vous demander d’approfondir certains points mais
comme vous avez déjà donné bien plus qu’il ne faut pour
orienter ma pénitence, alors je reste coi, et je
fais mon beurre comme ça — Mon beurre spirituel, of course
[bien sûr, en englais].
Ce matin pourtant, je vous lis et, allez savoir pourquoi,
l’image m’éblouit : "Le péché a fait des masses un
énorme pot de colle ; elle est là comme solidifiée,
pétrifiée. On renverse le pot, rien n'en sort. La masse,
sorte de pierre molle, y reste collée. C'est cette masse de
colle que le grand Dessein libérateur de La
Révélation d'Arès veut liquéfier, de sorte qu'elle
puisse s'écouler dans la Mer de Dieu. La
libération passe nécessairement par ce grand décollement. Il
s'agit de désactiver la chimie qui tient tous les hommes
collés au péché. Le grand désactivateur, c'est la pénitence."
[171C37].
C’est exactement comme cela que je vis les choses ! Je me
sens collé par mon péché et par ce monde qui,
chaque jour, me rajoute de la colle au pied. Alors, je
patine, je patauge, je me débats mais je sais qu’il n’y a
qu’un seul remède: ne jamais lâcher, jamais. Et je le sais
d’autant mieux que souvent, la tentation rôde autour de mon
esprit, mais je la tiens à distance, et c’est sur ces
minuscules victoires que j’avance, tout doucement, malgré
les échecs.
Ces mots, vos mots, la magie avec laquelle vous formulez
sont essentiels dans ma structuration spirituelle. Ils sont
effectivement une nourriture, une libération et
d’extraordinaires encouragements.
Bien sûr que vous n’écrivez pas tout seul, bien sûr qu’Aguela
tient votre plume, parce que vous n’êtes qu’un homme, mais
quel prophète !
Patrick B. d'Ile de France
Réponse :
Je suis ému en vous lisant, mon frère Patrick. Merci pour ce
beau commentaire.
Vous me lisez "avec un esprit très critique" et vous
"pourriez me demander d’approfondir certains points,
mais..." vous faites votre "beurre comme ça — beurre
spirituel, of course [bien sûr, en englais]." Merci
d'accepter ce que je dis sans me submerger de trop de
questions, car, de toute façon, je ne pourrais pas y faire
face, étant seul face au monde.
Je fais le mieux que je peux, avec mes défauts sans nul
doute, et je suis reconnaissant à tous mes frères et sœurs
du petit reste de prendre ce que je dis et de ne
pas trop en discuter. De toute façon, la discussion serait
intellectuelle pour une grande part et cela ne servirait pas
à grand chose, car le Sentier que nous montre le
Père pour faire l'ascension des Hauteurs Saintes
n'est pas intellectuel. C'est simplement la pénitence.
08jan16 171C45
Frère Michel, bonjour, et tout d'abord : Bonne année 2016 !
Ma vision de la non dualité est aussi celle de la Course aux
Richesses : Le Coran, Sourate 102. Vous êtes distraits de vos Abondances, jusqu'à votre
séjour dans les tombes, mais vous saurez bientôt,
vous le saurez bientôt, Ah, si vous saviez de science
certaine, vous verrez certes les enfers, et vous la verrez
avec l’œil de certitude, et vous serez sûrement
interrogés ce jour là sur vos délices.
Youcef B. des Bouches du Rhône
Réponse :
Oui, frère Youcef, la dualité se trouve aussi, comme vous
dites, dans la "Course aux richesses" (At-Takkatur, sourate
102), dans l'opposition fortement duelle entre la quête de
l'or et la vie de l'âme. Oui, la matière,
particulièrement bien représentée par les richesses, et son
opposé : la vie spirituelle, forment bien une dualité.
Merci de nous adresser ce commentaire. La traduction que
vous donnez est très proche de la traduction éditée par la
Présidence Générale de la Direction des Recherches
Scientifique Islamique de l'IFTA, sur ordre du roi Fahd Ibn
'Abdel Azis al-Saud (roi d'Arabie Saoudite).
Puisque qu'on est sur ce verset, notons que Régis Blachère
traduit At-Takkatur non par "Course aux Richesses", mais par
"Rivalité", et donne une traduction un peu différente : 1. La rivalité vous distrait,
2. jusqu'à ce que vous visitiez les nécropoles.
3. Eh bien non ! Bientôt vous saurez !
4. Encore une fois non ! Bientôt vous saurez !
5. Non ! Que ne savez-vous de science certaine !
6. Vous verrez la Fournaise.
7. Encore une fois, certes, vous la verrez avec l'œil de
la certitude !
8. Encore une fois, certes, vous serez interrogés sur vos
félicités terrestres.
Régis Blachère donne pour cette sourate deux explications :
La première explication dit : "Bien qu'elle soit considérée
comme médinoise par certains, dans l'ensemble l'exégèse
tient cette sourate pour mekkoise. Il faut noter la dureté
des imprécations. Il est permis de se demander s'il n'y a
pas là une réplique à des opposants. Si c'est le cas, la
sourate serait un peu postérieure au groupe où elle est
rangée. Ce qui, toutefois, ne confirme pas ce point de vue
est l'allure haletante du style. Il est très probable que
les deux premiers versets soient le thème initial auquel
furent ajoutés les versets suivants formant la conclusion."
La seconde explication dit : "At Takâtur est un nom verbal
qui énonce la rivalité, dérivé d'une racine qui signifie
'être nombreux' ou 'être abondant'. Les commentateurs
insistent sur le fait que cette rivalité s'exercice en tous
les domaines : richesse matérielle, multitude des fils et
des clients qui donnent la puissance, foule des ancêtres qui
procurent la gloire. Le terme arabe évoque donc une série de
notions sous-jacentes très imparfaitement rendues par le mot
rivalité."
09jan16 171C46
Votre blog est passionnant et votre manière de brosser la
détresse spirituelle de l'homme est, à mon avis,
bouleversante. Je ne comprends pas que ce blog ne soit pas
devenu une énorme entreprise avec une énorme clientèle. Je
le trouve très bien fait. Il paraît que c'est vous qui
l'avez conçu tout seul ? Bravo !
Pourquoi vous débattez-vous encore comme une pauvre insecte
au milieu des milliards de pieds qui veulent l'écraser ?
Comment se fait-il que vous ne soyez-pas reconnu plus que
vous n'êtes reconnu et suivi ?
Je comprends tout à fait qu'il est impossible à un mouvement
spirituel comme celui des Pèlerins d'Arès, mouvement auquel
vous avez avec très grand courage, très grande intelligence
(ou sagesse ?), évité de se doter d'un état major pour mener
une propagande tambours battant comme une idéologie
conquérante, mais je suis quand même étonné que vous ne
recrutiez pas davantage. Autour de moi je ne rencontre pas
de Pèlerins d'Arès. Je suis le seul de ma famille à croire
en vous, les autres, ma femme en tête, vous traitent de
faisan ou d'escroc, et les quelques personnes auxquelles je
me suis ouvert de ma foi dans La Révélation d'Arès
disent: "C'est quoi ça ?" Quad j'explique, ils me
coupent : "Assez de connerie !"
Votre sermon est puissamment universel, il touche au Ciel,
mais vous prêchez dans le désert ! Le Ciel et le désert
en-dessous.
Peut-être espérez-vous par la citation de Shankara agiter ce
que vous appelez une "carte postale orientaliste" pour
plaire, parce que l'orientalisme indien est à la mode. Je ne
suis pas sûr que ça marche.
Vous ne réussirez pas. C'est trop tard. Il n'y a pas plus de
place en ce monde pour un christianisme authentique, celui
du Sermon sur la Montagne, qu'il n'y en a pour le
communisme. Ces idéaux se heurent à quelque chose de plus
fort : L'avidité des hommes !
Alors, la non-dualité, c'est de l'intellectualisme, de la
pensée, bref, du vent ! Vous ne pouvez pas croire que le
monde changera demain.
Oh ! je le regrette, je le regrette au plus profond de moi.
Daniel H. de Dijon
Réponse :
Non, je n'espère pas "par la citation de Shankara agiter une
"carte postale orientaliste" pour plaire." Je n'ai pas du
tout cité Çamkara ou Skankara pour ça, mais parce qu'il y a
des points ou des moments en ce monde où les hommes aux
propos et comportement de Bien, qui est universel,
se rencontrent.
Comment voulez-vous que les gens nous suivent en masse au
milieu du fantastique pourrissement philosophique et
spirituel où nous nous trouvons ? Une levée en masse à l'Appel
du Père est impossible. Dieu, Qui revint à Arès seulement
soixantes ans après 1914 et trente ans après 1944, avait
bien vu le catastrophique état de l'humanité. Il avait bien
vu qu'Il ne pouvait qu'envoyer une toute petite légion
d'apôtres, le petit reste (Rév d'Arès 24/1), récupérer
les rares épis d'espérance restés debout ; les
seuls et rares, je le précise, capables de former une
récolte de bon grain, de Bien donc, au
milieu de la vaste épaisse brousaille et des
innombrables épines dont est fait maintenant le
monde. Pourquoi ?
La réponse est à la fois horrible et simple. Repensez bien
aux massacres qui ont ravagé l'humanité à la guerre de
1914-1948, à la Révolution Russe, aux épouvantables crimes
de l'armée japonaise en Chine, en Corée, ailleurs, de 1910 à
1945, à la guerre de 1939-1945 en Europe (50 millions de
morts) et les destructions, les ruines, les bouleversements
économiques provoqués par toutes ces guerres. Repensez aux
terribles injustices et martyres dans l'industrie et la
production agricole de masse provoqués par la démographie
galopante commencée dans le monde au XIXe siècle, etc.
Repensez aux très menteuses et arrogantes positions de la
religion dans tous ces conflits, génératrices du désespoir
et de l'athéisme, etc. Repensez !
Vous croyez tout cela loin, oublié ? Oui, c'est oublié
dans la mémoire apprise des jeunes ou des gens mûrs
d'aujourd'hui, mais ça ne l'est pas dans la mémoire innée
venue avec les nouveaux-nés depuis, car la loi de
l'évolution joue pour l'humanité comme pour la nature. C'est
cette mémoire innée, cette méfiance automatique venue avec
la vie aujourd'hui, qui habite ceux qui nous écoutent et
passent leur chemin sans nous suivre. À quoi voulez-vous que
la masse des gens croit encore ?
Le rationalisme structurel de l'éducation n'est pas, loin de
là, la seule cause du rejet de La Révélation d'Arès.
La méfiance innée est beaucoup plus importante. Face à elle
nous ne pouvons qu'avoir une rare récolte, mais le
Père dit qu'elle suffira pour déclencher le changement
le monde (Rév d'Arès 28/7). N'est-ce pas un
magnifique espoir ?
On ne peut pas plaire à tout le monde, de toute façon. Il y
a une minorité qui m'aime et me suit en se disant: "Aucun
homme n'est parfait ni dispensé d'erreur et donc frère
Michel est imparfait et peut commettre quelques erreurs,
mais l'efficacité exige qu'on le suive sans discuter, sinon
on tirera à hue et à dia et ce sera l'échec garanti." Il y a
ceux qui m'aiment bien mais discutent sans cesse, trouvent à
redire à beaucoup trop de choses pour que leur adhésion au petit
reste soit profitable et qui sont mieux au dehors. Il
y a ceux qui se foutent complètement de moi et qui sont, de
très loin, les plus nombreux. Il y a ceux qui me détestent
et cherchent à me nuire à l'occasion." Croyez-vous que
la situation fut très différentes pour Jésus et d'autres prophètes
? Non. Et Jésus, ce n'est pas si vieux. Pensez que
dans treize ans je vais avoir 100 ans, si je vais jusque là.
Si j'y arrive, le temps qui me séparera de Jésus sera
seulement, oui seulement, vingt fois le temps de ma vie. Ce
n'est rien, vraiment rien à l'échelle de la planète. Ce
temps est si court que l'église, qui est déjà en voie de
disparition, n'aura été qu'un médiocre épisode dans la
course au Bien à laquelle nous envoie le Père.
Avec La Révélation d'Arès la cohérence nécessaire
entre la théorie du Bien et la pratique
du Bien trouve une locomotive de grand puissance, de
puissance décisive, je l'espère. Le Sermon sur la
Montagne pieusement remisé au garage par la religion
va pouvoir se remettre à rouler, entrer dans la pratique. Il
est déjà entré dans le petit reste. Mais le petit
reste n'est encore qu'un tunnel. Il ne le restera
pas, vous pouvez en être sûr. Pour le moment nous nous
heurtons à l'indifférence à la foi, au doute le plus total
concernant la pénitence comme possible outil du
changement, nous nous heurtons à la conviction qu'on
est des chiens, des chiens intelligents et savants qui
mourront comme des chiens, mais les consciences vont
s'éveiller à la vie spirituelle tôt ou tard. L'Histoire
humaine a ainsi fonctionné de sursauts en sursauts. Çamkara
ou Shankara est un de ces sursauts, quasi minuscule, haï en
son temps, à peine remarqué par le gros des mortels, mais
très important en valeur spirituelle absolue. Nous sommes,
nous Pèlerins d'Arès, un autre sursaut. Ce sursaut se changera
en un grand bond en avant. Oui, je crois que le monde
peut changer demain.
09jan16 171C47
J'ai tenté de recenser vos appels à un renouvellement de
notre mission. J'en retiens ceci : Après la mission sociale,
la mission gentille et trop polie, à revoir, insuffisante !
Nous devons chercher autre chose que ce que le respect
humain nous dicte.
Votre réponse à 171C2 :
"Malgré notre foi, nos espérances, nos propos devant
les personnes de rencontre dans la rue, nos actions — si
l'on ne juge par leurs effets d'ensemble pas très
efficaces encore — demeurent insuffisantes, alors que le
monde a de plus en plus besoin de nous, c'est très
clair.
Manquons-nous de volonté ? Manquons-nous de conviction ?
Non. Il s'agit, je pense, d'autre chose.
Le poète Ovide prêta ces mots à Médée: "Une force
inconnue m'accable ; la passion me donne un conseil, la
raison m'en donne un autre ; je vois le bien, je
l'approuve, et c'est le mal qui m'entraîne.
Notre mission se débat actuellement contre cette
contradiction. Nous laissons-nous aller à des actes
incomplets, inachevés, à des propos trop mous, parce que
nous avons des égards pour les gens que nous rencontrons
et que nous ne voulons pas choquer ? Oui, nous sommes en
retenue de parole et notre mission manque de portée, de
punch ; elle est contradictoire.
Je porte probablement face à cette excessive retenue une
certaine responsabilité.. Vous me dites : "Vous êtes si
humble," mais c'est peut-être là que j'ai été moi aussi
en retrait de ce que j'aurais dû être. Je n'ai aucun
mérite dans l'humilité ; je ne suis pas homme public, je
n'ai pas souhaité la vie que le Père m'a demandé de
mener pour Lui, et pour cette raison, malgré des efforts
que j'ai constamment faits sur moi-même pour me montrer
à la hauteur de ma tâche, j'ai probablement été trop
caché. Mes frères, de même, tout en allant dans le rue
pour la mission restent trop de même cachés derrière un
voile de délicatesse, alors qu'il nous faut clamer au
monde ce qu'il faut lui clamer. Cela demande,
avouons-le, une certaine effronterie.
Nos frères ne manquent pas d'efficacité par intention,
mais par politesse, parce que la pénitence,
pensent-ils, dicterait d'avoir de grands égards pour les
personnes auxquelles ils s'adressent. Mais ce n'est pas
servir la pénitence que d'hésiter à proclamer
clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer. Clamons la Vérité que le Père nous apporte et
qui est, sans nul doute, contraire aux convictions de la
masse."
Votre réponse à 171C8
Nous devrions trouver un monde qui refuse de
s'abandonner au désespoir ou au scepticisme le plus
total. Sans doute sommes-nous encore trop maladroits,
pas assez clairs, pour provoquer un frémissement
d'espoir. Il nous faut prendre garde à la routine de la
mission, savoir y réfléchir, la renouveler."
Réponse à 171C33
"Dans la mission, ne 'bousculez pas gentiment' les
personnes que vous rencontrez. Rappelez-leur poliment
mais très fermement, très évidemment, que la pénitence
n'est pas "une méthode comme une autre" ; elle est le
seul mode de vie qui conduise l'humain à son salut
personnel et qui lui permette de contribuer au
changement du monde."
Je souhaite une grande année de Moisson, à tous les
moissonneurs, une moisson renouvelée, pour que les gerbes,
lourdes de bons grains, s'entassent dans les Granges du
Père.
Françoise S. de Lorient
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire. Je le publie
parce qu'il peut rappeler à frère Daniel de Dijon, auquel je
viens de répondre (171C46) certaines choses, qui pourront
lui redonner le courage et la vigueur du témoignage. La Révélation d'Arès est passée comme le veilleur
de nuit qui crierait dans la rue: "Bonne gens, n'oubliez pas
que vous ne dormez pas comme chiens et chats, mais comme des
anges qui réparent leurs ailes fatiguées pour repartir
demain matin créer des âmes." Nous
sommes sous la vigilance constante du Veilleur, le Père, Qui
ne dort jamais, et qui ne mâche pas ses mots, le Veilleur
sans cesse mobilisé sur les multiples fronts ouverts par
l'homme dans sa guerre ininterrompue contre son semblable,
l'homme, quand ce n'est pas contre lui-même. Le Veilleur ne
rêve pas éveillé, il voit bel et bien les souffrances autant
que les méchancetés de l'humain, son Enfants, son
Fils. Nos politesses avec le monde, bien que je
les comprenne parce que j'ai moi-même tendance à la
politesse, ont l'inconvénient de mal poser le problème du Bien
et du Mal dans le monde. C'est un problème brutal,
difficile à présenter autrement qu'avec vivacité.
Le Père s'est engagé. Si La Révélation d'Arès
n'est pas une déclaration d'engagement, qu'est-ce alors ? Et
nous, pouvons nous moins nous engager ?
10jan16 171C48
Cette entrée est une éloge de la simplicité, une simplicité
que ne manque pas de paraître suspecte dans notre monde à la
complexité si ténébreuse.
Quelles que soient la beauté et la limpidité de vos écris,
ils passent au tamis de notre capacité à comprendre du
moment, sans parler de nos a priori…
Merci, frère Michel de ne pas vous lasser ! Une très belle
année spirituelle à tous !
(Remarque en passant :) Il manque deux petits espaces dans
le titre de l'entrée.
David W. de Clermont-Ferrand
Réponse :
Merci, frère David, pour ce commentaire.
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens fraternels et
chaleureux de belle année spirituelle ainsi que de santé,
bonheur et réussite dans vos projets.
Mon épouse Christiane a aussi des espaces qui manquent sur
sa tablette Apple, sur laquelle elle lit mon blog, mais pour
moi, sur mon PC, tout est normal. Je vous remercie, de toute
façon de m'avoir signalé cette anomalie.
10jan16 171C49
Voici une information en copier-coller qui pourrait
expliquer votre déconvenue avec votre banque surtout si
celle-ci est la BNP:
Voir la page d'origine sur businessbourse
BNP : Branle-bas de combat à la BNP !
Le 2 Janvier 2016 à 13:10:15
BNP Paribas :
Depuis le 18 décembre 2015, la BNP fait parvenir à ses
clients une circulaire plutôt inquisitrice.
Sous les prétextes suivants :
"La réglementation bancaire en matière de prévention
du blanchissement de capitaux et du financement du
terrorisme impose à chaque établissement bancaire une
connaissance actualisée de ses clients. C’est pourquoi
nous sommes tenus de recueillir régulièrement auprès de
vous les informations relatives à votre activité, vos
revenus et votre patrimoine.
Il est donc indispensable de nous retourner la fiche
ci-après, complétée, datée, à l’aide de l’enveloppe
jointe sans l’affranchir, et ce avant le 18 Janvier
2016, afin de nous permettre de mettre à jour ces
informations vous concernant.
Nous vous garantissons un traitement confidentiel de vos
données, qui seront exclusivement utilisées dans le
cadre de notre relation bancaire.
Nos Centres de Relations Clients sont à votre écoute au
0 820 820 001 (Service 0,12 € TTC/min. + prix d’appel)
pour répondre à vos questions.
Nous vous remercions pour votre réponse, et vous prions
d’agréer, cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Le Directeur d’agence"
Ces raisons ne peuvent être que fallacieuses,
De nombreux clients se sont déjà plaints de la manière pour
le moins "cavalière" qu’a déployée la BNP pour obtenir un
maximum de renseignements sur ses clients.
Coïncidence ? Difficile à croire !
À partir de ce mois ci, en cas de défaillance, les banques
sont autorisées à ponctionner les comptes de leurs propres
clients.
Philippe Herlin lance cette alerte le 29 Octobre 2015, ainsi
la directive BRRD, et donc la ponction des comptes
bancaires, est désormais légale en France
Ainsi, la fiche d’information que la BNP veut vous faire
remplir, comporte des éléments pour le moins surprenants :
Sur votre activité, avec dates d’entrée et de sortie, sur
votre ou vos employeurs, si vous êtes diplômé, si vous êtes
en activité, demandeur d’emploi, ou retraité. Vos revenus,
salaires, pensions, retraite et autres revenus.
Sur votre patrimoine, résidence principale, propriétaire,
locataire, ou logé à titre gratuit. Votre patrimoine
immobilier, votre épargne etc …
Sans oublier les rectifications à venir et actualiser sans
cesse, en contactant : BNP Paribas APAC TDC Val de Marne,
TSA 30233, 94729 Fontenay-sous-Bois Cedex
D’où vient cette directive ? Pas un seul mot !
La date du décret d’application ? Pas un seul mot !
La date de parution au journal officiel ? Pas un seul mot !
Alors qu’ils s’empressent de dire : "La réglementation
bancaire en matière de prévention du blanchissement de
capitaux et du financement du terrorisme impose à chaque
établissement bancaire une connaissance actualisée de ses
clients.
Sous couvert de banditisme et de terrorisme. La France
entière est prise en otage par la BNP.
Merci pour la qualité de votre blog que je lis ou relis tous
les jours et qui est une source inépuisable d'inspiration
pour la mission. Vous faites pousser rémiges et ailes aux oisillons
du faucon. Jean-François B. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Jean-François, pour ce commentaire.
Actuellement toutes les banques semblent adresser à leurs
clients des questionnaires du même ordre.
Mais vous avez raison, c'est abusif.
Les articles de loi invoqués par ma banque qui est le Crédit
Maritime depuis 42 ans (comme si, à 86 ans, j'étais un
client nouveau qu'on pouvait du jour au lendemain suspecter
d'être un blanchisseur d'argent et un financier du
terrorisme!) sont les articles L561-6 et R 561-12 du Code
Monétaire et Financier.
J'ai acheté la dernière édition Dalloz du Code Monétaire et
Financier et j'ai lu attentivement les artciles en question.
Non seulement je n'entre pas dans la catégorie de
blanchisseur d'argent et de financier du terrorisme que ces
articles visent, mais il n'y a pas de liste précise
d'informations que les banques sont autorisées à réclamer à
leurs clients. Ce n'est qu'un prétexte pour les mettre en
fiches en jouant sur la peur que les clients peuvent avoir
d'avoir leurs comptes bloqués.
C'est absolument honteux. C'est vraiment ce qu'a dit à notre
sœur missionnaire Danièle G. une personne rencontrée dans la
rue : Nous vivons sous un régime "qui organise l'exclusion"
(171C25).
Pour le moment et depuis deux ans je refuse de me soumettre
aux exigences de ma banque qui, au demeurant m'en demande
beaucoup moins que ce que vous demande votre BNP. C'est
incroyable ce qu'ils vous demande. On en est aux lettres
recommandées avec AR. Dommage que je sois débordé de travail
et que je dipose de peu de temps pour m'occuper de cela, car
j'aimerais bien savoir ce qu'en pense le Tribunal
Administratif. Mais d'autres s'en occupent sûrement.
10jan16 171C50
Dans votre réponse à notre sœur Danielle (04jan16 171C25),
vous dites avoir "eu peur de compliquer un peu la vie de vos
frères", en introduisant ce nouveau vocable de "non-dualité"
Je trouve au contraire que vous simplifiez toujours plus en
ramenant les enjeux de notre mission et le contexte dans
lequel elle se déroule à des éléments simples – non dans le
sens de simplistes ou caricaturaux, mais dans celui
d'élémentaires, fondamentaux, un peu comme en chimie.
Je comprends mieux pourquoi le Père dit de votre œil qu'il
a le Feu (Rév d'Arès xiv/13). Comme dans le
processus de thermolyse, le feu prophétique attisé par le Souffle
(Rév d'Arès 10/12) décompose les apparences
hyper-compliquées pour les ramener à des réalités simples.
L’énergie issue de la thermolyse stimule et nourrit la
volonté des moissonneurs. C'est en tout cas
l'effet que cette nouvelle entrée fait sur moi.
Je lis votre blog avec assiduité, même si je n'interviens
pas très souvent.
Votre enseignement est, dans le prolongement de la
prière, le grand simplificateur de ma vie spirituelle.
D'entrée de blog en entrée de blog, vous m'aidez à me
délester de l'inutile ou du secondaire pour me rassembler et
ramener mon attention à l'essentiel.
Pour ce qui est de la non-dualité, elle a été sous-jacente
et implicite dans tout votre enseignement, il me semble, en
tout cas clairement depuis les années 1990 où vous reveniez
régulièrement sur le fait que le pénitent-moissonneur
doit se sentir la chair de toute l'humanité.
Expression qui ne vous a jamais quitté et qui résume bien
l'esprit dans lequel nous faisons pénitence et
descendons dans la rue pour y appeler à la pénitence.
Vous avez aussi souvent insisté sur le fait qu'il n'y a pas
"d'eschatologie privée" chez les Pèlerins d'Arès et que
notre dynamique vise la libération et la transfiguration de
la Terre entière et de toutes les générations humaines.
C'est le Jour du grand changement qui
est notre but et non un impossible salut isolé,
puisque même le pénitent qui a recréé son ha
(Rév d'Arès xxxix/5-11), échappe aux ténèbres
mais reste en travail (Rév d'Arès 33/13) jusqu'à
ce que le temps s’arrête (31/8-12).
Combien de fois nous avez-vous parlé de la "mutualité"
humaine, dans le mal comme dans le bien. Certaines de vos
entrées récentes comme "Le Noir" du 13 aou15 ou "Le Bien
pour le Bien" du 17 sep15, n'ont de sens que dans une
optique non-duelle. Quant au Père, vous ne nous avez jamais
incités à le chercher ailleurs qu'au fond de nous-mêmes,
dans ce qui demeure de l'image et ressemblance (Genèse
1/26-27) et que la piété accomplie [Rév d'Arès
35/6] ressuscite.
Merci pour cette simplicité que vous nous transmettez,
simplicité radicale qui donne parfois le vertige (Rév
d'Arès 33/5), mais qu'il nous faut accomplir
dans la Moisson également. Si ma mission est
encore timorée, si elle manque d'audace et de fougue, c'est
bien parce que je ne suis pas encore assez simple.
Thierry M. de la Drôme des Collines
Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire qui rappelle
que mon enseignement a toujours eu pour cadre la
non-dualité. Est-il besoin de rappeler que l'enseignement
de Jésus il y a deux-mille ans fut lui-même fondé sur la
non-dualité. Comme le rappelle frère Bernard d.l.F. (171CXX)
Jésus disait : Tout m'a été remis par le Père et
personne ne reconnaît le fils si ce n'est le Père,
personne ne reconnaît le Père si ce n'est le fils et celui
(vous, moi, n'importe qui) à qui le fils le révèle
(Métthieu 11/27), paroles qui confirment la
non-dualité, s'il en est. Tous les Évangiles rappellent la
communion de pensée, la non-dualité, entre le Père et
l'enfant humain : Quand vous priez, ne soyez pas comme
les païens qui rabâchent des demandes pour être exaucés (action
duelle)... parce que votre Père sait de quoi vous avez
besoin avant que vous le lui demandiez ! (Matthieu 6/7-8).
Je pourrais citer maints autres propos de Jésus
confirmant sa parfaite non-dualité.
J'espère que le public comprendra enfin qu'entre son
Créateur et lui il n'y a rien d'étranger et que nous
parviendrons à le désengourdir de la banquise de ses
préjugés, et que beaucoup finiront par s'émerveiller de la
fraîcheur de la proximité du Père, qui n'est pas un roi qui
les surveille du haut de son trône céleste, mais qui est en
eux, eux qui en sont l'Image et Ressemblance.
11jan16 171C51
J'ai trouvé ce film qui s'appelle "Adi Shankaracharya" qui
est très long : 2 heures et 41 minutes. Il raconte la vie de
celui que vous appelez Çamkara ou Shankara ou Samkara, le
maître de la non-dualité qui vécut en Inde à peu près au
temps où vivait Charlemagne en Europe de l'Ouest, vers 800.
Malheureusement, je l'ai trouvé [le film] avec des
sous-titres anglais. Je ne crois pas qu'il existe avec des
sous-titres français. J'ai cherché mais je n'ai rien trouvé
en français.
Je pense qu'il peut donner à des Pèlerins d'Arès qui peuvent
lire l'anglais (les sous-titres anglais sont très simples et
facilement compréhensibles) une idée de ce que fut l'homme
que vous citez dans votre entrée comme étant le plus grand
écho de la non-dualité, qui est universelle.
Vous ne me connaissez pas. Je suis venue vous écouter à Nice
en 2011 et je suis restée fidèle à votre image, mais je suis
une obstinée fidèle de la tradition spirituelle de mon pays.
Je ne peux pas devenir Pèlerin d'Arès, bien que j'aie
compris que La Révélation d'Arès (que j'ai dans sa
version bilingue dans ma petite bibliothèque) est un pont
magnifique jeté par dessus l'espace qui sépare les régions
religieuses du monde pour unir les hommes.
Déjà Samkara considérait le Véda, les textes sacrés les plus
anciens de l'Inde, comme La Révélation par excellence ! Et à
Nice, dans votre conférence, vous avez prononcé le mot de
Véda parmi les formes de la Révélation, que vous avez dite
plus nombreuse que la Bible et le Coran. Samkara considérait
le Véda comme la Révélation extrême, considérant qu'elle ne
vient ni de Dieu ni d'aucun prophète, mais qu'elle est
autorévélée [?] apparue aux hommes par elle-même, peut-être
comme vous apparu La Révélation d'Arès, ce que
vous avez vu : Jésus, les Théophanies, n'étant que des
formes illusoires, physiquement inexistantes par
elles-mêmes. Śamkara voyait dans le Véda deux parties :
La partie des actes que sont les rites religieux dont
doivent user les hommes ignorants mais qui approchent la Vérité
par des moyens comme la prière, les sacrements, faute de
mieux.
La partie de la connaissance qui concerne la non-dualité de
l'univers confondu avec son principe, le brahman.
Autrement dit, le Véda est plus révélant que révélé. Le Véda
n'a pas été révélé au sens matériel qu'on donne au terme
révélation, qui évoque un prêche ou livre sacré transmis
physiquement du Ciel à un prophète. En fait, le brahman est
silencieux et invisible.On voit bien par ce que je viens de
dire qu'il est impossible de faire un film sur Śamkara qui
soit compris par le monde populaire. Le film présente un
Śamkara adapté, popularisé, "récupéré" si je peux dire, et
non le Śamkara vrai qui serait incompréhensible pour
l'immense majorité des hommes.
Mais vous, frère Michel, n'appartenez pas à l'immense
majorité des hommes. Je vous ai écouté pendant une heure et
j'ai bien vu que vous vous efforcez de vulgariser une Vérité
qui tout en étant universelle n'est pas vulgarisable dans un
monde qui fonctionne par catégories séparées. C'est la
raison pour laquelle l'amour du prochain, pour ne parler que
de lui, est si difficile à mettre en application dans le
peuple.
La voie du renoncement, que vous enseignez (que
vous appelez pénitence) entre dans la partie des
actes du Véda. Il en faut. Il faut que les hommes évoluent.
Adhishri B. T. de Marseille
Réponse :
Je ne vous connais pas, ma sœur Adhishri, et si vous êtes
venue m'écouter à Nice en 2011 je ne peux pas me rappeler de
vous, car beaucoup de monde est venu m'écouter en 2010,
2011, 2012, 2013 et 2014. Certains jours, le samedi
après-midi surtout, jusqu'à 25 personnes venaient m'écouter.
Je n'ai pas retrouvé votre nom dans les adresses Email que
nous laissaient beaucoup de visiteurs, mais pas tous. J'ai
gardé une forte nostalgie de ces très belles journées de
mission devant un public toujours attentif et généralement
sympathique.
Merci pour votre commentaire et pour nous permettre de voir
une vidéo qui raconte la vie de Samkara dans une version que
vous qualifiez de "récupérée" par l'hindouisme de masse.
Cela, je le savais. La plupart des auteurs occidentaux de
livres sur Adi Samkara (Çamkara, Shankara) soulignent cet
aspect "récupéré" de l'homme et les difficultés rencontrées
dans toute quête du vrai Shankara.
Encore merci, ma sœur Adhrishi.
Vous avez raison de souligner la difficulté de bien
comprendre Çamkara ou Shankara, car celui-ci, en effet, ne
considérait pas le Véda comme un texte de vérité — vérité au
sens logique — mais comme un texte de complétude. Il disait
que le Véda disait le vrai et le faux, chacun à sa place,
selon la capacité de perception du lecteur (Je résume). Pour
lui le vrai et le faux étaient des instances ou des requêtes
du réel. Pour Shankara la spiritualité ne peut pas être un
désir du commun, parce que le désir est le désir, très
pesant matériellement même en ce qu'il a d'intellectuel,
mais la spiritualité pointe son doigt vers l'Absolu et peu
d'humains ont la nostalgie de l'Absolu. Pour lui le Véda
était donc une Parole d'initié réservée aux rares humains
qui aspirent à l'Absolu mais non aux curieux, non à ceux qui
attendent des miracles, non aux tièdes, non à la masse des
incapables. C'est là que j'ai une mission différente,
totalement différente de la sienne, mais dont le but est le
même: les Hauteurs Saintes. Nos sentiers
sont tout différents mais pointent vers l'Unique.
Je comprends Shankara et ses sentiers et je sais
ce qu'il veut dire et que ce qu'il veut dire est
inaccessible au commun des hommes, mais le Père m'envoie,
par Amour, vers les autres, par d'autres sentiers
vers la masse des incapables ou de ceux qui attendent des
miracles, sous réserve toutefois qu'ils soient des épis
mûrs, mûrs pour la pénitence, des pénitents,
hommes et femmes de Bien, alors une
normalisation se fait entre vrai et faux et le monde pourra
changer. Je sais que tout cela est plus ou moins inaccessible à
l'humain moyen — de là la rareté des épîs mûrs — mais
je sais que c'est un des effets les plus grandioses de la Miséricorde,
qui n'agit pas sur invocation, demande, supplication, mais
qui agit sur l'appel que produit, sans mots, sans cris, sans
chœurs ni orgues, la vie spirituelle dans le bien. C'est
ce que nous disait avec d'autres mots Jésus il y a deux
mille ans. C'est ce que nous dit La Révélation d'Arès.
C'est ce que nous a dit Shankara dans cet Upanishad, qu'il a
commenté :
Il s'assoit et entonne :
Hâ vu hâ vu hâ vu (exclamations de surprise) !
Je nourris, je nourris, je nourris.
Je mange le mangé, je mange le mangé, je mange le mangé.
Je poétise, je poétise, je poétise.
Je suis le premier né de l'Ordre
avant même les dieux, dans le nombril de l'Immortel.
Celui qui me donne m'aide.
Je nourris ; je mange le mangé, je le mange.
Je suis tout, j'ai surmonté l'univers.
Je suis lumière comme le firmament céleste.
Celui qui, ne serait-ce qu'un peu, a pénétré l'Absolu, les
faubourgs lointains de l'Absolu, celui qui a quitté ne
serait-ce qu'un peu l'existence mondaine et qui a pénétré
l'univers spirituel, celui-là peut comprendre ces paroles où
l'on retrouve la simplicité du Livre (deuxième
partie de La Révélation d'Arès). Il ne faut pas avoir peur de devenir le soi
de Tout, ne pas avoir peur de la délivrance et,
dans notre triste réalité matérielle actuelle, ne pas avoir
peur de la mort, mais s'y préparer par la pratique du Bien. Alléluia ! Ce mot hébreu ou un autre mot de n'importe
quelle langue convient à l'homme de dépassement.
13jan16 171C52
Dès lundi soir j'avais bondi en lisant votre réponse 171C51,
je vous avais adressé un commentaire, mais vous vous êtes
bien gardé d'y répondre. Vous ne répondez qu'à ce qu'il vous
plaît de répondre, ce qui convient à votre sermon.
Hier silence, dégonflage ! Votre soi-disant haute
conscience, dont la moindre expression est de cautionner
l'erreur et la tromperie, me semble championne dans la
justification de l'injustiable.
Il faudrait transformer votre blog en forum, avec courage,
parce que ce que vous dites égare toute une flopée de
pauvres esprits bouche bée devant vous comme devant le
messie et vous ne donnez pas à ceux qui veulent vous
signifier où est et ce qu'est la vérité.
Il n'y a qu'une seule vérité et elle est sortie des lèvres
du vrai Messie, le Seigneur Jésus Christ, né d'un
charpentier à Nazareth, mais vrai Dieu qui se sacrifie sur
la croix pour le rachat de péchés du monde.
Qu'est-ce que c'est que ce "Çamkara ou Shankara" qui n'avait
de valable que ses doute sur le Véda, et qui "ne considérait
pas (à juste titre) le Véda comme un texte de vérité", ce
qui est du charabia pour finir par laisser entendre qu'il
était au-delà de la Vérité. Une sorte de Dieu en somme !
Nous n'avons rien à voir avec des individus illuminés de
l'Inde qui vivent de fastasmes devant un peuple
d'hypercrédules.
Qui est-ce qui vous aurait visité à Arès (j'y suis passé...
ça pue la gentilité [le paganisme, la mécréance] par là), un
bled paumé sans intérêt, pas même un intérêt touristique: il
y a une plage de gadoue sans eau ! Vous allez à Rome, à
Jérusalem, ça sent le sacré, qu'on le veuille ou non. Mais
Arès ? De la rigolade. Qui allez-vous longtemps encore
convaincre de votre gigantesque canular ?!
Jésus, il est la Miséricorde même. Revenez vite à lui, il
vous pardonnera et vous remettra dans le droit chemin.
"Alléluia ! Ce mot hébreu ou un autre mot de n'importe
quelle langue convient à l'homme de dépassement" qu'est
Jésus, parce qu'il est Dieu Lui-même. Médard U.
Réponse :
Vous êtes bien pressé, frère humain Médard (première fois de
ma vie que je rencontre quelqu'un portant ce prénom). Je
suis seul à gérer mon blog, à répondre aux commentaires, et
comme je n'ai pas que ça à faire, il me faut bien laisser ce
blog muet un jour ou quelques jours.
Hier j'étais à Arès, convoqué à la gendarmerie en raison
d'une plainte déposée par une inconnue contre moi en Isère
(comme à vous je ne plais pas à tout le monde, loin de là,
et certains pensent devoir en appeler à la justice d'État)
et ayant un rendez-vous avec la directrice de ma banque. Je
ne peux pas être au four et au moulin, vaquer aux affaire de
notre assemblée de Pèlerin d'Arès et être au blog.
Alors, s'il vous plaît, ne parlez pas de dégonflage.
Le contenu de ce blog ne plaît pas à tout le monde, mais je
ne crois pas qu'il me fasse apparaître comme un dégonflé.
Que le Père m'en soit témoin !
Vous êtes un dévôt de Jésus-Dieu, Catholique ou protestant,
je ne sais pas. Je respecte tout à fait cela, car ce n'est
pas ce que vous croyez qui vous conduira au salut,
mais ce que vous faites de bien: l'amour du prochain,
le pardon des offenses, la paix, la libre
intelligence de l'âme. Oh ! Vous n'êtes pas le premier à m'écrire un
commentaire comme le vôtre !
La mort de Jésus n'est ni une simple négligence de la
justice frappant un inoffensif ni une exécution prévue par
le Père pour la rédemption des péchés. Jésus fut tué,
parceque la prison du judaïsme — toute religion est une
prison sans barreaux de fer, mais ses barreaux mentaux et
moraux sont pires encore — avait bien perçu le danger
d'évasion qu'il formait. Çamkara ou Shankara présenterait
aussi huit cents ans plus tard pour la religion de son temps
(l'époque de Charlemagne chez nous) un danger d'évasion, il
serait haï par les brahmanes. Mais ma foi est fondée sur ce
que dit Jésus en 1974 à Arès, qui me renvoya à la pénitence,
c'est-à-dire au Sermon sur la Montagne qu'il avait
prononcé 1940 ans plus tôt. Parlons donc de Jésus seulement.
Certes Jésus n'eut pas une mort fortuite, mais, non, ce ne
fut pas la mort de Dieu pour la rédemption des péchés, mais
la mort du porteur de la Vérité qui gêne les
puissants. En cela sa mort eut quand même un sens.
Prophète, la Vérité très simple qu'il
prêchait, en ne fondant aucune religion, ce qui équivalait à
rejeter toute religion, comme La Révélation d'Arès
ne fonde aucune religion et dépasse toutes les religions, il
s'exposait à ce que les puissants le fassent disparaître et
il le savait et pour cette raison n'aurait jamais dû aller à
Jérusalem, la gueule du loup. Il porta en lui, dans ce monde
d'orgueil régnant et cruel, la mort dès qu'il se mit à
prêcher la Vérité. Un grand poète, Rainer Maria
Rilke écrivit cette pièce que j'aime pour le profonde vérité
métaphysique qu'elle évoque :
O mon Dieu, donne à chacun sa propre mort,
donne à chacun la mort née de sa propre vie
où il connut l'amour et la misère.
Car nous ne sommes que l'écorce, que la feuille,
mais le fruit qui est au centre de tout
c'est la grande mort que chacun porte en soi !
Jésus portait sa mort en lui parce qu'il était ce que le
vieillard Siméon avait dit à sa maman Marie (Luc
2/34-35) : Cet enfant est né pour la chute et le
redressement de beaucoup : Il sera un signe de
contradiction. Un glaive percera ton âme, Marie. Mais ce
qui se cache au fond des cœurs sera révélé. Toute religion, quelle qu'elle soit, propose une
explication de la souffrance universelle et une voie de
salut hors de cette souffrance dont fait partie la mort.
C'est ce que le fidèle demande à sa religion: lui expliquer
le mystère de l'existence.
Dans le film que propose Adhishri B. T. de Marseille, film
qui, au demeurant, ne raconte pas grand chose selon moi —
mais je n'en ai vu qu'une heure sur les deux heures quarante
de sa dutée, et je me suis ennuyé, ce film n'a que de
lointains rapports avec le vrai Shankara et en reste à une
petite légende populaire — l'enfant Shankara, s'étant fait
moine et ayant revêtu la couleur safran parcourt le pays en
disant : "Je pars à la recherche du mystère de l'existence."
Comme il y a toute une variété de religions, de cultures, de
mentalités, les hommes selon qu'ils vivent ici ou là, à
telle époque ou à telle autre, ne se représentent pas la vie
et ses souffrances de la même façon. Là s'affrontent les
doctrines, les idéologies. Là se massacrent les hommes pour
des idées... et pour les pouvoirs que ces idées donnent à
leurs chefs.
Jésus apporta à l'humanité une norme de pensée qui dépassait
tous les clivages, toutes les oppositions. La
Révélation d'Arès ne fait rien d'autre. Le sens est
simple : Seul le Bien vaincra le Mal, et
donc soyez des hommes de Bien, autrement dit des
pénitents. Quel que soit l'enrobage ou le chapeau
religieux : dogmes, sacrements, règles de vie, etc., dont
vous coiffez ce sens très simple, celui-ci demeure
par-dessus tout. Parce que nous sommes tous reliés au Tout. Il m'a paru, de ce fait, digne et intéressant de citer
un homme qui avait très bien perçu cette non-dualité:
Çamkara ou Shankara. Il était indien ? Qu'importe. Quand La
Révélation d'Arès définit les régions de notre
mission (5/5-7), il définit des régions mentales,
pas des régions géographiques, et il y a eu partout dans le
monde des hommes de dépassement qui ont enseigné
la Vérité universelle très simple, Zarathoustra,
Bouddha, Shankare, etc. en Orient, qui ont un lien
indestructible avec nous qui sommes, du reste, liés à une
Parole survenue en Orient: la Bible, le Coran..
Nous trouvons dans la très simple Parole du Créateur, qui gît
(Rév d'Arès 28/6) au cœur de ces livres, des forces
inépuisables et des hommes se sont succédé sur terre pour
rappeler le très simple Fond de notre existence,
mais Fond très insondable pour beaucoup d'esprits
compliqués par toutes les excuses que nous donnons à nos
actes. Ne soyez pas de ceux-là !
Restez catholique ou protestant, donc, mais restez un homme
de Bien, un pénitent. Et respectez-nous
comme nous vous respectons. Merci pour votre commentaire,
qui nous rappelle une des façon de s'opposer à nous, et
merci de me lire sans passion, avec bonté, parce que je dis
la Vérité et Elle n'est pas aussi loin de la
vôtre que vous le croyez.
13jan16 171C53
Bien aimé frère Michel, j’ai déjà envoyé un commentaire sur
cette présente entrée qui me passionne, mais je tombe par
hasard, en ouvrant un livre sur les Upanishads, sur un
texte, (ci-dessous) qui me fait vibrer de joie, et qui est
en résonance avec votre entrée 171 et un extrait de votre
réponse à Thierry 171C50 :
“J'espère que le public comprendra enfin qu'entre son
Créateur et lui il n'y a rien d'étranger et que nous
parviendrons à le désengourdir de la banquise de ses
préjugés, et que beaucoup finiront par s'émerveiller de la
fraîcheur de la proximité du Père, qui n'est pas un roi qui
les surveille du haut de son trône céleste, mais qui est en
eux, eux qui en sont l'Image et Ressemblance."
Les Védas aussi, bien avant Shankara, proclamaient la
non-dualité. Mais comme vous le dites précédemment, et comme
chez nous, avec la Bible et le Coran, l’homme n’en a retenu
qu’une petite partie, édulcorée. Si Shankara est venu pour
rappeler le massage essentiel d’unité, La
Révélation d’Arès nous rappelle l’unité des religions
de chez nous... et d’ailleurs.
Quand on connait le Bienveillant, caché dans tous les
êtres, très subtil comme l’écume au-dessus du beurre
clarifié — quand on connait l’Un qui embrasse tout pour
Dieu, on est libéré de tous les liens. (Svetasvatara
upanishad (4/16)
Le Grand Soi (Atman), il est entré pour toujours dans le
cœur des hommes. Par le cœur, par la pensée, par le
mental il est manifesté. Ceux qui Le connaissent
deviennent immortels (Svetasvatara upanishad 4/17).
Ni au-dessus, ni en travers, ni au milieu, nul ne
saisit. Il n’existe aucune ressemblance de Lui dont le
nom est grande gloire. (Svetasvatara upanishad- 4/19). Je descends, Je suis en haut ; Je vais à droite, Je
suis au milieu. Je suis l’Etalé » (Révélation
d’Arès - II/4).
Je trouve la ressemblance saisissante. La Révélation
d’Arès, avec ses propres mots, tout aussi surprenants
et directs, a la délicieuse saveur de la non-dualité. Tout
est Un pour qui peut le percevoir dans son cœur.
Quand cela advient, les conflits, les souffrances et les
divisions créées par le mental, toutes les guerres et les
violences, créées par les hommes, n’ont plus aucun sens !
Car, si nous sommes tous Un
dans le Père, en blessant (ou en tuant) mon frère proche ou
lointain, je me blesse et me tue moi-même. Reste alors
à savoir ce que nous voulons vraiment (?) : "Vraiment’, sans
nous ‘mentir’ à nous-mêmes ; Je veux vivre ou mourir ?
Cela me rappelle ces autres mots très évocateurs : Le
vrai est un jardin dans la tête” (Rév d’Arès ii/9), le
menteur rassure le mauvais (iv/6). Et donc, votre superbe entrée résume le tout :"Le Mal
ne sera jamais vaincu par la religion, la politique, les
lois, la police, les tribunaux, les armées. Seul le Bien
le vaincra, le Bien accompli par chacun de Mes
Enfants, le Bien les ramène à Moi,
au Tout. Voilà résumé Ce Que dit La Révélation
d'Arès."
Merci pour ces mots percutants d’évidence.
Véronique C. de Bruxelles (Belgique).
Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire, qui cite des
upanishads.
Je profite de cette réponse pour rappeler à mes frères et
sœurs, qui croient que le mot Upanishad est le titre d'un
Livre comme Bible, Coran, Évangiles, Révélation d'Arès,
que les upanishad désignent seulement les multiples parties,
apparues à des époques très diverses avant et après le début
de notre ère, d'un grand livre dont le nom est Véda.
Le Véda est fait de plusieurs Vedas (d'où le pluriel souvent
employé : les Védas): Rig-Veda (Ṛgveda) contenant 10
upanishad, Yajur-Veda blanc (Yajurveda): 19 upanishad,
Yajur-Veda noir: 32 upanishad, Sama-Veda (Sāmaveda) :
16 upanishad, Atharva-Veda (Atharvaveda) : 31 upanishad. En
fait les choses sont plus compliquées : Il y a un canon
d'upanishad appelé Muktikā qui mentionne 108 upaniṣad: 10
upaniṣad majeures et 98 upaniṣad mineures (dont deux sont
considérées comme principales) mais en réalité, il en existe
un nombre beaucoup plus grand, dont la plupart sont presque
oubliées aujourd'hui. Les hindous dénombrent d'autres
upaniṣhad hors du canon Muktikā. Comme, traditionnellement,
la totalité des quatre Veda comporte 1180 branches (śākhā)
censées être terminées par une upanishad, il y en aurait
donc en tout 1180. Comme on voit, c'est compliqué et nous,
Pèlerins d'Arès, n'avons pas à entrer dans ces
considérations, parce que nous avons La Révélation
d'Arès, qui résume tout, qui est la Parole du Tout.
Ces upanishad peuvent être des révélations venues du
Créateur, mais aussi des textes inspitrés, voire même
seulement des commentaires. Les plus anciennes remontent au
huitième siècle avant J.-C et sont même peut-être plus
anciennes encore.
13jan16 171C54
À la lumière de votre enseignement je comprend
qu'il n'y a pas de dualité entre le corps, l'esprit et
l'âme, entre moi et l'autre, la nature, toute
matière, l'univers, et entre moi et Celui qui Est, Le Tout
Autre.
Alain M., un atome du Tout en île de France.
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire.
13jan16 171C55
Je vous invite à aller voir ce beau film documentaire :
"Demain", qui aspire à construire dans le respect et la
conscience libre de chaque citoyen de notre planète,une
société qui sort de la masse dominée par des pouvoirs
politiques,des multi nationales,des grandes banques qui
régissent cette masse et la maintiennent emprisonnée.
Comment s'en libérer ? Certain pays comme la Finlande, le
Danemark, la Suisse,mais aussi des villages de l'Inde, des
associations en France etc...arrivent par de nouveaux
projets à sortir de cette masse et à s'autogèrer .Chaque
citoyen devient l'acteur actif non seulement de sa propre
vie vie ,mais aussi de celle de ces semblables. Ils
retrouvent vraiment la liberté d'exister dans le respect et
l'amour de l'autre.
Les enfants sont aussi les acteurs, créateurs de leur propre
vie.L'exemple des écoles en Finlande mérite à la réflexion.
Si en Finlande, au Danemark, en Afrique, en Inde, aux
États-unis, en Angleterre etc., des groupes d'affinité se
lèvent pour construire un monde nouveau de citoyens dans
l'amour, le respect et la paix envers autrui, pourquoi ne
pas l'inspirer aux citoyens de notre propre pays,la France,
au travers d'un mouvement qui couvrirait par sa force les
élections à venir.
Vouloir et aspirer à construire une société nouvelle de
partage, d'amour et de paix dans laquelle chaque citoyen est
acteur et constructeur par groupe d'affinité de cette
société nouvelle.
Ce film est un beau témoignage de vie et d'espérance
partagée.
Vivons-le, puisque déjà des hommes, des femmes, des enfants
partagent cette vie nouvelle et spirituelle que Le Père à
donné à chaque humain de notre belle terre.
"Demain", bande annonce (Mélanie Laurent - 2015)
Partout dans le monde, des solutions existent. ★
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Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce commentaire et le film que
vous recommandez, "Demain".
Peut-être qu'en Finlande, au Danemark, en Suisse, la loi
autorise les citoyens à choisir et vivre une vie différente
de celles fixée par les lois de ces nations, mais je sais
qu'en France cela n'est pas possible pour le moment, sauf
dans des groupement humains extrêmement petits : quelques
personnes très discrètes. Toutes les initiatives de modes de
vies en groupes d'affinités d'une certaine dimension ont
échoué en France, dissoutes par la loi. Même les
organisation locales de type SEL ont été très vite brimées
par la loi en France. Il faut savoir que dans notre pays les
transactions, quelles qu'elles soient, ne sont exonérées de
TVA et d’impôts que dans la mesure où il s’agit d’une
activité non répétitive et ponctuelle, de type "coup de
main", et n’entrant pas dans le cadre d'une habitude, encore
moins d'une profession. Dès qu'on se livre à une activité
répétitive ou entrant dans le cadre d'un métier, on se doit
de le déclarer aux organismes concernés. Depuis le passage
devant les tribunaux de trois adhérents du Sel Pyrénéen tout
le monde se méfie. En résumé, cette initiative a été
étouffée dans l'œuf et ne peut pas revêtir la forme d'une
organisation entre humains.
Les tentatives ont été multiples en France et hors de
France. Pour l'heure elles ont toutes été étouffées, parce
qu'aucune n'entre dans le cadre de la loi.
On sait que mon idée de créer un parti "France Confédérale"
pour initier dans l'hexagone des petites unités humaines
indépendantes a été considérée comme non constitutionnelle.
Un espoir me vient avec la dernière élection d'une
organisation régionale indépendantiste corse, qui est du
reste anticonstitutionnelle, mais tolérée sur le moment. Je
sais toutefois que la loi est en train de fourbir ses armes
pour neutraliser toute velléité régionaliste. La Corse sera
mise au pas comme tout le reste en France.
Toutefois, pour ceux que cela intéresse, je publie votre
commentaire, ma sœur Patricia.
13jan16 171C56
Bonjour, Michel !
J'ai eu la joie de rencontrer un de tes pèlerins en me
promenant sur l'île du lac de Vincennes.
Après de longs et fructueux échanges, je me suis rendu à
"L'Eau Bleue" [local de la mission de Paris, rue Raymond
Losserand 75014] où se tenait une réunion.
Un couple de soufis était également présent, pour la
première fois — le hasard fait si bien les choses —. La
femme nous a interpellés pour nous dire qu'il fallait se
changer, purifier notre cœur.
Pourquoi vouloir changer le monde ? Il ne nous
appartient pas !
J'ai pris ton livre de La Révélation d'Arès. Une
merveille de plus dans notre monde. Mais que de doutes, que
de désespoir et de peur devant nos Lois, depuis 1974, ont du
t'assaillir, mon ami !
La physique actuelle nous apprend que le temps n'existe pas
— alors que nos corps en sont le vivant témoin.
Tous les jours que le Père nous offre, avec Amour
et abondance.
Ci-dessous, un texte que je voulais communiquer sur ton
blog… Mais le formatage, gras, italique, etc. [n'est pas
possible sur le formulaire que tu utilises pour envoyer les
commentaires].
C'est une page en .pdf dont tu peux disposer à volonté… Si
cette douce énergie ne s'est pas trop éloignée de toi, à ta
prochaine communion, dit lui que je l'aime [?].
Domi-Bibi d'Ile de France
Annexe jointe en
pdf :
Mon Ami,(vous les artisans de Paix serez appelés mes Amis…),
Quel beau jour, dans la tendresse de son Amour, mon bien
aimé s'est endormi.
Ne réveillez pas mon bien aimé, il repose (re-pose) dans le
sein de Notre douce Mère (où le Verbe a pris "forme"
d'Homme, dans notre monde).
Dans ce profond "silence", tout est accompli: Lui, pur
Amour, le Verbe du Père qui par sa Parole nous a montré le
chemin, la Porte d'un monde nouveau.
De m'être éloigné de Toi, je t'ai cloué sur une croix,
agonisant...
la tête lardée d'épines sanguinolantes, le corps marqué de
coups de fouets et couvert de crachats. Pour "finir" le flan
percé d'une lance d'où coule cette eau vive où je veux
m'abreuver pour "re-Vivre" avec abondance dans ce nouveau
monde d'Amour où tu nous entraînes.
 tes pieds, ta bien Aimée qui pleure (qu'avons nous fait de
ce bel Amour offert ?) Marie ta Mère qui demande "Pourquoi"?
(elle qui a su dire: que ta volonté soit Faite) et Jean qui
est témoin de cette merveilleuse offrande, pour tuer le Mal
en nos cœurs endurcis.
____________________________________________
Oui! tout est accompli, il est de nouveau TOUT EN TOUS...
Dansons et chantons de joie: la PAIX soit sur vous, ma PAIX
est en vous…
Apportez la "bonne Nouvelle" à vos Frères, sans autre Loi
que de vous aimer les uns les autres comme vous même et
comme je vous ai aimés.
Fraternellement: Michel (près de Vincennes)
____________________________________________
FOI ---> “Pusillanime” oui ! n’ayons pas peur de
l’’exprimer fermement.
________________________________________________
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui
est au-dedans de nous. Elle est en chacun.
__________________________________________________
Notre peur la plus profonde est d'Étre puissant au-delà de
toute mesure.
-------------------------------------------------------------------------------------
C'est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le
plus. Nous nous demandons: qui suis-je, pour Étre brillant,
magnifique, talentueux et fabuleux ?
En fait, qui Étes-vous pour ne pas l'Étre ? Vous Étes un
enfant de Dieu
Jouer petit ne rend pas service au monde. Il n'y a rien de
sage à vous retrécir de telle sorte que les autres ne se
sentent pas en danger à cause de vous.
En laissant notre lumière briller, nous donnons incidemment
aux autres la permission d'en faire autant.
Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur, Notre
présence libère automatiquement les autres.
Nelson Mandela (1994)
Réponse :
Merci, Domi-Bibi, pour ce commentaire, qui exalte l'amour de
façon poétique.
Vous êtes un des nombreux frères et sœurs rencontrés par nos
missionnaires à Paris et vous vous êtes rendu à "L'Eau
Bleue", mission de nos frères d'Ile de France. C'est bien.
J'en suis très touché.
Mais notre mission n'est pas de poésie sacrée. Votre
poétique est belle, mais touche au rêve. Les rêveurs croient
tout possible en fermant leurs yeux. Rien ne changera
dans l'espérance évaporée des rêveurs.
Nous au contraire sommes là pour réveiller les hommes, leur
dire: Seul le Bien concret vaincra le Mal
qui lui est bien concret, et donc soyez des humains de Bien,
aimez votre prochain, pardonnez les offenses, faites la
paix, développez en vous l'intelligence spirituelle et soyez
libres de tous préjugés. Mais cela ne se décline pas sur le
ton lyrique, mais sur un ton d'urgence et de réalité.
Mais après tout, pourquoi ne pas aller vers les autres en
les appelant à ce mode de vie concret avec des mots et des
phrases poétiques, comme vous le faites, pourvu que vous ne
les poussiez pas au rêve ou ne mainteniez pas dans le rêve
ceux et celles qui dorment dans une sorte de quiétude
spirituelle, qui est comme une pré-mort. Si c'est votre voie
de mission, puisse votre lyrisme devenir une arme puissante
contre l'imaginaire hygiénisé que la politique gouvernante
fait miroiter devant les hommes. Il est grand temps de
réveiller l'humain, de le sortir des limbes et de l'ombre du
rêve. Et ce faisant nous emmènerons les hommes vers des
lieux où ils ne pensent pas pouvoir aller : le bonheur
libre par les sentiers de la
pénitence.
13jan16 171C57
En ce début d'année 2016 déjà bien agitée, qui semble avoir
bien relancé les tueries (tueries perpétrées par la folie
des hommes, cela va de soi !) et autres événements People
qui se succèdent à n'en plus finir, il est un commentaire
que j'aime lire et relire dans cette nouvelle entrée sur la
non dualité. C'est celui écrit par notre frère Charlie F. du
Nord (171C9).
En effet, la première fois que j'ai lu son commentaire, j'en
suis resté "scotché" (comme on dit). Et j'avoue que cela ne
m'aurait pas déplu d'avoir su écrire un tel commentaire.
En lisant son commentaire je suis comme transporté
spirituellement.
Je ressens comme un sentiment de bonheur mêlé d'une force
spirituelle indéfinissable.
De plus, à travers cette lecture, je comprends plus encore
que tout homme peut "se magnifier" (se transcender) grâce à
la pénitence. |Je comprends] qu'il est à la fois
possible de révéler ou de réveiller cette part de Beauté
[Rév d'Arès 12/3] créatrice et spirituelle qui existe
en chacun de nous.
Cette Beauté créatrice et spirituelle qui devait
être à l'origine innée en tout homme. Avant que l'homme ne
sombre dans le péché.
Et lorsque je contemple (quelle que soit la saison) la
beauté des arbres, des fleurs, des fruits, des légumes, des
animaux, de tous ces petits cours d'eau qui courent à
travers les prés etc. je me dis que toutes ces créations qui
nous survivent et perdurent me rappellent alors qu'autrefois
a existé sur terre un Jardin appelé Éden...
Un Éden qui vit toujours en l'homme. Mais que
l'homme laisse en friche au fond de lui.
Mais de tout cela, faudrait il encore que nous en ayons tous
vraiment conscience...
Pourtant, je suis bien de ceux et celles qui croient qu'un monde
changé sur terre est possible. Que cela n'est pas une
utopie, grâce au labeur des générations de pénitents
qui se succéderont.
De plus, La seule Vérité que je connaisse c'est
que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Et pour cela il faudrait faire en sorte que notre pénitence
batte comme les battements de notre propre cœur. Sans
discontinuer.
Oui, encore et toujours cette pénitence qu'il nous
faut cultiver, entretenir chaque jour, tels "des jardiniers
de l'âme" qui luttent inlassablement contre la
repousse de toutes ces mauvaises herbes que sont nos
faiblesses, nos travers et qui sont toujours prompt à
revenir, afin de ternir et perdre notre âme...
Cependant, j'ose croire que tout homme peut sentir ce reste
de parfum spirituel qui vit malgré tout au fond de tout être
humain. En réactivant une sorte de mémoire qui serait
inscrite dans nos gènes. D'un temps génésiaque où l'homme
participait naturellement à la création de la Beauté
du monde, en compagnie du Père de l'Univers, loin
de toute forme de dualité (dualité fratricide,
intellectuelle, politique, dogmatique, philosophique,
religieuse, morale, culturelle, partisane, bien/mal,
vie/mort etc.).
À l'image de la nature, des saisons qui changent, de toute
cette vie qui se métamorphose sous nos yeux dans une
harmonie naturelle, faisons de même, dans la non dualité.
Cette non dualité que l'homme a malheureusement tuée en lui,
pour laisser place à cette dualité polymorphe et mortelle.
La dualité n'est pas une fatalité, à l'instar du mal..
Tout ça, pour vous dire, frère Michel, que je rejoins votre
avis à propos du commentaire 171C9 de notre frère Charlie F.
du Nord. Je trouve également que son commentaire est
"absolument remarquable" comme vous dites, frère Michel.
D'autant plus remarquable que son commentaire m'a aidé à
mieux comprendre (du moins, je l'espère) à mieux saisir le
sens de votre entrée sur la non-dualité...
J'adresse à tous mes meilleurs voeux pour cette année 2016.
Mes voeux qu'accompagne cette jolie petite phrase de
François d'Assise : "Fleuris où tu es semé !".
David B. patati et patata du Limousin.
Réponse :
Merci, frère David, pour ce très beau commentaire.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens,
chaleureux et fraternels, en retour.
Nous vivons des temps surprenants. Des millénaires durant
l'homme n'a fixé ses espérances que dans le ciel, mais
aujourd'hui, tout à coup, l'homme tourne son regards vers la
terre et s'écrie: "L'homme, on ne sait pas encore ce que
c'est !" La Révélation d'Arès est descendue du
Ciel pour nous apprendre ce qu'est l'homme: L'Enfant,
mais non le sujet, du Créateur. Alors on redécouvre un
verset comme Genèse 1/26-27: Il créa l'homme à son
Image et Ressemblance. Rien ne sépare en fait
l'homme de son Créateur. Il y a non-dualité entre eux. Ils
ne font qu'Un,mais pour l'heure Un
en souffrance, parce que l'homme s'est englué dans le Mal
et en souffre, mais son Créateur, qui ne fait qu'Un
avec lui, en souffre aussi. De là son Appel à
Arès.
C'est tout simple, rien à voir avec les sujets sans fin et
sans solution qui alimentent les talk-shows. Mais l'homme
s'est tellement éloigné de cette simplicité qu'il répugne à
y retourner, s'étant habitué et ayant même pris plaisir aux
complications intellectuelles qui ne mènent nulle part, mais
qui satisfont l'orgueil. Nous le voyons bien aux réactions
des personnes que rencontre notre mission.
Il nous faut procéder à un ré-aménagement complet des idées
du monde en les simplifiant... pour ainsi dire à l'extrême:
Une seule chose compte: Soyez bons ! Tout le reste fait
fonctionner l'édition, la programmation radio et télé, les
conversations, etc., mais ne sert pas à grand chose. Voilà
ce que disait, avec ses mots à lui, son sanscrit si
difficile, Çamkara ou Shankara, et ce que nous dit La
Révélation d'Arès, que nous disons au monde à notre
tour.
Alors, mon vœu le plus brûlant pour vous, frère David, est
que vous soyez un grand, grand missionnaire de la Sainte
Simplicité.
14jan16 171C58
Les éditions Fayard vont rééditer "Mein Kampf" ["Mon Combat"
en allemand] d'Adolf Hitler.
Je trouve que c'est une bonne idée dans la cadre de la
liberté d'expression, que vous défendez, puisque vous êtes
un défenseur acharné de la liberté : Le poulain agile
courant vers son but [Rév d'Arès 10/10].
Pourquoi ne rééditerait-on pas Adi Shankara qui, selon ce
que vous écrivez, est quasiemnt inconnu en France, comme
champion de la non-dualité.
À ce propos y a-t-il non-dualité entre le citoyen et la loi?
Le premier ne fait-il qu'un avec la seconde ?
Je profite de mon commentaire pour vous adresser mes bons
vœux pour 2016.
Jean-Romain S. d'Ile de France
Réponse :
Non, je ne trouve pas qu'éditer "Mein Kampf" soit "une bonne
idée". Ce n'est pour Fayard qu'une affaire d'argent. Cet
éditeur a observé que la réédition en Allemagne de ce livre
criminel a très bien marché et il veut lui aussi en faire
ses choux gras. C'est une décision à mes yeux criminelle,
parce que mettre ce livre — qu'on peut de toute façon et
depuis longtemps trouver en pdf sur l'Internet — entre les
mains de quantité de gens abrutis par le Mal et
portant inconsciemment en eux les germes de la haine
raciste, est une décision criminelle. Fayard réédite "Mein
Kampf" mais est de ceux (47 éditeurs) qui refusèrent
d'éditer La Révélation d'Arès. Dès lors que ce que
vous appelez "liberté d'expression" ne se manifeste pas en
tous sens, je ne crois pas du tout qu'il s'agisse de
"liberté d'expression". "Mein Kampf" est l'ouvrage dans
lequel Adolf Hitler, en prison en 1924 ou 1925, je crois,
fixa ses idées dont beaucoup criminelles, réalisées plus
tard par les camps de concentration, l'exécution par gaz
empoisonné de six millions de frères et sœurs juifs et de
très nombreux autres, tous indésirés par le nazisme, et leur
disparition dans les fours crématoires. "Mein Kampf" est
aussi dans son ensemble un plan de domination du monde.
C'est la politique dans toute sa puissante horreur, celle
dont nous espérons la disparition. Non, je n'applaudis pas à
cette nouvelle.
Quant à la réédition du livre de Michel Hulin épuisé:
"Shankara et la non-dualité", dont les exemplaires
d'occasion coûtent très cher, quand on en trouve, elle
serait souhaitable, mais je pense que si elle n'est pas
envisagée, c'est parce qu'elle intéresse trop peu de monde.
L'antisémitisme d'Aldolf Hitler est à l'évidence plus
croustillant et émoustillant que la non-dualité d'Adi
Shankara. Encore une occasion de ne pas s'étonner de la
difficulté de notre mission. Ce qui vise haut, ce qui vise à
élever l'homme, est à l'évidence moins, beaucoup moins,
infiniment moins recherché que ce qui l'abaisse. Le Mal
a vraiment fait un travail très négatif et très profond
et la pente que nous avons à remonter par les sentiers
dont parle La Révélation d'Arès est un dur labeur
qui, toutefois, est d'autant plus honorable qu'il se range
parmi les plus dures œuvres. Mais, puisqu'on parle
d'édition, ne pourrait-on d'abord et avant tout souhaiter
qu'un grand éditeur veuille enfin éditer et distribuer La
Révélation d'Arès ? Votre dernière question porte sur la "non-dualité entre
le citoyen et la loi." Cette question appelle comme réponse
"Oui et Non".
D'un côté, on peut considérer la loi comme faisant un, comme
étant donc en état de non-dualité avec le citoyen qui, par
son vote, élit le député qui à son tour vote la loi au
Parlement.
D'un autre côté, je me trouve pour ma part dans la position
contraire : Je vote pour éviter le pire pour ma mission et
la mission de mes frères (écarter notamment les "chasseurs
de sectes"), mais éviter le pire n'est malheureusement pas
éviter d'autres choses mauvaises comme les lois. Je ne suis
du tout en accord avec la plupart des lois qui sont
nombreuses à former des freins catastrophiques à la
créativité et à la liberté des citoyens de ce pays et, sous
ce rapport, je ressens la loi comme étrangère à moi, je ne
me sens pas du tout en état de non-dualité avec la loi, que
le Père qualifie de loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
14jan16 171C59
Nazih H. de La Réunion
Réponse :
Merci, frère Nazih, pour cette image qui évoque certains
versets du Coran prônant la liberté de foi et d'expression
telle que le Miséricordieux et Clément l'a exprimée par son
prophète Muhammad. Loué soit-il !
14jan16 171C60
Je pense que la personne qui a déposé plainte contre vous en
Isère [voir réponse à Médard 171C52] l'a fait parce que vous
lui avez soutiré de l'argent. Je n'ignore pas que vous avez
besoin d'argent et que vous n'êtes pas aussi riche qu'on le
prétend, mais il faut savoir subir les plaintes de ceux que
cela irrite.
Pour la masse vous n'êtes pas la représentation du choix
libre, de l'engagement libre, mais de la contrainte, de
l'impôt. Vous êtes donc une nuisance, aucun doute.
Moi, j'ai commencé à lire La Révélation d'Arès et
j'y trouve une lumière, mais ce n'est sûrement pas le cas de
tout le monde. Par-dessus le marché vous aimez compliquer
les choses en parlant dans cette entrée de la non-dualité et
d'un personne dont personne n'entend parler en France : Adi
Shankara.
Vous aimez vraiment couper les verges qui vous battront.
Je vous aime bien, sans vous avoir jamais rencontré, mais je
vous plains.
Thierry W. d'Ile de France
Réponse :
Non, la personne qui a déposé plainte contre moi ne l'a pas
fait parce que je lui aurais "soutiré de l'argent", mais
parce que La Révélation d'Arès la scandalise. Elle
me voit comme un escroc moral, un faux prophète,
un danger public, et en appelle à la moralité des tribunaux
pour condamner l'hypocrite et sa secte. J'ai été surpris
que, dans une France laïque, la gendarmerie de l'Isère ait
pris acte d'une accusation purement confessionnelle, mais
l'adjudant qui m'a reçu à Arès n'a pas trouvé cela anormal.
J'ai répondu qu'il s'agissait d'une personne, que je ne
connais pas, qui a ses convictions et que je ne voulais pas
me battre sur des questions de conviction, parce que je les
respecte toutes, même celles qui ne respectent pas les
miennes. Le Procureur de la République, je pense, ne se
dressera pas comme le grand prêtre du Sanhédrin et classera
probablement le dossier sans suite.
La pure vie spirituelle est aujourd'hui très dévalorisée, au
point de pouvoir être considérée comme amorale. Aujourd'hui
on ne parle de responsabilité et d'engagement spirituel ou
religieux qu'en termes de doutes sur la santé morale de ceux
qui s'y donnent. Nous avons appris au cours des quarante
années passées l'importance qu'il y a à se dresser poliment
contre les institutions quand elles veulent nous salir. Je
poursuis dans cet esprit.
Nous n'ignorons pas que nous sommes encore une bête noir
pour quantité de gens, même si aujourd'hui très peu nous
classent encore parmi les sectes. Pour nous les mots clés de
la vie sont liberté, choix, responsabilité, et non
soumission à la morale des vieilles institutions
religieuses, philosophiques ou politiques. Nous savons que
certaines bibliothèques publiques auxquelles nous donnions La
Révélation d'Arès la rejetaient comme une obscénité
ou une fumisterie sans le moindre intérêt. Nous signifions
la crasse pour un certain nombre. Bref, nous déplaisons à
l'ordre moral hégémonique. C'était exactement la même chose
en Palestine à propos de Jésus en son temps et à La Mecque à
propos de Mouhamad jusqu'à ce qu'il conquit la ville par les
armes.
L'idée de liberté de conscience est encore respectée en
France envers ceux qui s'engagent dans le volontariat pour
"La Soupe du Cœur" ou "La Lutte contre le Virus Ebola" au
Nigeria, mais en-dehors de l'humanitaire, elle ne l'est plus
ou fait l'objet d'une grande méfiance. Tout le pouvoir et
tous les medias, tous ceux dont les discours, les
déclaration télévisées, les articles, ont la paisible
siffisance de l'oracle en France sont du côté de la force
politique ou de l'argent et tout ce qui se permet de scruter
ces institutions-là est considéré suspect.
L'été 2015, un pèlerin dont j'ignore le nom, rencontré à
Arès dans l'exèdre du saint lieu, me dit que j'aurais dû
faire depuis longtemps des demandes officielles de
subventions aux organismes élus locaux ou au gouvernement en
leur expliquant abondamment ("Plus c'est abondant, moins ils
lisent," précisa-t-il) que La Révélation d'Arès et
les Pèlerins d'Arès vont dans le sens du progrès défendu par
ces institutions officielles. Il affirma que mes demandes
insistantes auraient tenu lieu de dogme et auraient conduit
ces gens-là à nous considérer, sans chercher plus loin,
comme des soutiens de l'État et des idées officielles. "Vous
seriez devenu une personna grata sans beaucoup d'efforts
pour plaider votre cause, car ces gens-là n'ont pas le temps
de vérifier ; les flatteries leur suffisent." J'ai
répondu que nous n'étions pas des hypocrites, tout en
sachant au fond de moi qu'il avait raison sur le plan
pratique. Je suis un honnête homme ; cela ne m'a pas
toujours servi, c'est vrai, mais je mourrai au moins propre
et sans remords.
Il fut un temps où j'étais tourmenté par ceux qui disaient
du mal de moi et de mes frères. Aujourd'hui je déplore, mais
je suis en paix intérieure, je sais qu'il faut beaucoup de
temps pour se faire une place dans ce monde. La plupart de
ceux qui m'accusent de ceci ou de cela sont des gens qui se
cachent sous la table dès qu'un danger se montre. Pas moi.
Je ne me suis jamais caché.
Nos frères non plus ne se cachent pas. Passez les voir à
"L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand, Paris 14e
arrondissement, si vous ne l'avez pas déjà fait.
15jan16 171C61
Le thème que je proposais pour une nouvelle entrée était :
la pénitence.
[La pénitence comme] une nouveauté bouleversante
où serait étoffé [tout ce] en quoi la pénitence
est une nouveauté et en quoi elle est bouleversante.
Je vous embrasse bien aimé frère Michel
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous souhaiteriez, mon frère Bernard, que je rédige une
entrée sous le titre de pénitence où
"j'étofferais" particulièrement les côtés "nouveauté et
bouleversement" de la pénitence. Donc un titre comme "Pénitence,
nouveaité et bouleversement".
Mais, frère Bernard, tout mon blog, du début à la fin, de
2066 à 2016, ne fait qu'évoquer la pénitence sous
tous ses aspects possibles, il me semble.
Selon moi, la pénitence, dans le sens que lui
donne La Révélation d'Arès, n'est pas vraiment
une nouveauté. C'est la pénitence que prêchait
déjà Jean Baptiste et que Jésus a explicitée parfaitement
dans son Sermon sur la Montagne. La Bible hébraïque n'a pas de terme pour dire pénitence
en comprenant ce mot comme une série d'actions sur
soi-même et/ou sur la collectivité qui accompagnent la
conversion au Bien. Dans La Révélation
d'Arès il s'agit d'action privée, puisqu'il s'agit
de changer sa vie (30/11). Le même verset (30/11)
précise bien que l'action sur soi, que le Père à Arès
appelle pénitence, n'est pas la sorte
d'auto-expiation, d'auto-punition ou de repentir, qui
consiste à se couvrir d'un sac et s'asseoir dans la
poussière ; faire pénitence pour la Parole d'Arès,
ce n'est pas se repentir (8/5-7... 36/9) action
momentanée, c'est cesser de pécher, action
permanente, mode de vie définitif. Donc, par exemple, les
Ninivites qui, dans Jonas 3/5-9, font pénitence au
sens d'auto-punition, d'auto-expiation, de repentir,
n'effectuent pas une pénitence au sens de La Révélation
d'Arès. En ceci la pénitence arésienne
serait bien une nouveauté si entre Jonas et nous il n'y
avait pas eu Jésus et son Sermon sur la Montagne. À
cause de lui, la pénitence n'est pas vraiment une
nouveauté, mais on peut aussi considérer qu'elle l'est si
l'on veut souligner qu'elle n'a pas été encore appliquée
massivement, mais seulement isolément (le jars =
François d'Assise, xxxvi/3).
Quant au bouleversement que la pénitence pourrait
être, ce ne serait que si elle était appliquée massivement.
Ce bouleversement n'existe encore que pour les Pèlerin
d'Arès et d'autres en dehors de notre communauté, encore
rares parmi sept milliard d'humains.
Je viens ici de penser tout haut, si je peux dire, afin de
jeter les bases de réflexion que je dois méditer pour une
entrée sur la pénitence. Je vais voir ce que je
peux faire d'original sur un sujet qui, de toute façon,
occupe déjà tout ce blog depuis 2006.
15jan16 171C62
Cette entrée "non-dualité" et Shamkara que je ne connaissais
pas me parle.
Elle ouvre ma conscience et m’amène à "m’espionner" |"Le
Pèlerin d'Arès" 1990 p.296].
Votre entrée 171 fait la Lumière, tel un puissant
phare, sur mes ombres.
Elle met en évidence mes états de dualité, si nombreux,
qu’ils soient intérieurs ou extérieurs: L'œil s’ouvre
(Rév d'Arès xxvii/27), je vois lorsque l’homme,
Didier "je" est dans une ou des phases dualistes. En état de
dualité ; les tempêtes de mes péchés me dispersent
et la seule façon de les faire cesser, la vraie piété,
c’est de prononcer La Parole pour l’accomplir,
être un pénitent, moissonneur (Rév d' Arès 35/6,
30/11,35/2).
Merci Père de l’Univers de nous dire :
Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un!
la tête (qui se) sème les oreilles (est comme) trois
sourds.
La pierre crie dans Mon Oreille; l'homme (qui) crie dans
son oreille n'entend
pas la pierre; J'entends la pierre. (Rév d'Arès xxiv/1.6) Père de l’Univers, nous Tes enfants "je" devons
retrouver le Royaume en nous, devons faire vivre
Ton image et ressemblance en nous-mêmes par
nous-mêmes, par nos pénitences, devons redevenir
Tes Filles, tes Fils, des
christs (Rév Arès 2/12-14). Nous Tes Enfants "je"
devons fusionner avec Toi, afin de ne faire qu’Un avec Toi,
Père de l’Univers, et suivre ton exemple quotidien,
d’Amour Absolu. Nous Tes Enfants "je" devons être
Ton Honneur, ainsi que celui de Mikal, de
notre prochain. La dualité, nous divise, nous éclate en milliers
de morceaux pour nous faire T’oublier, nous devons sans
cesse être vigilants, pénitents, nous "espionner",
moissonner et prononcer Ta Parole pour
l’accomplir (Rév Arès 35/6). La prière nous permet
d’être Un avec Toi Père de l’Univers. Il nous faut aussi monter sur Ton Parvis [Rév
d'Arès 2/16], ne pas avoir peur du mal, du monde,
mais avoir peur de mourir sans âme. Il nous faut frapper notre poumon, en faire
sortir Ton Vent, chercher Ta Lumière (Rév
d'Arès xxviii/13-14), réfléchir, Te laisser Père
parler par nous (i/4), amener à nos lèvres, ton
langage Céleste pour appeler nos semblables à la pénitence,
faire le Bien, renoncez au mal.
Toi le Tout Autre qui n’est la propriété d’aucun système
ainsi que chacun de nous [n'est pas la propriété d'un
système ?]. Oui, nous sommes tous Adam déchu, la
chair de la chair les uns des autres (Rév Arès
2/1-5). Votre entrée, Mikal, me fait
prendre conscience salutairement de l’importance de la
non-dualité. Lorsque je sens monter en moi une dualité, que
ce soit en moi-même ou avec l’extérieur, je me raisonne pour
ne pas me laisser emporter par le mal.
Je vous mets en lien une magnifique photographie d’un œil: L'œil
s’ouvre (xxvii/27).
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce très beau commentaire autour
d'une image d'œil pour illustrer L'Œil S'Ouvre.
Vous ne connaissiez pas Shankara et c'est normal, car il est
un grand spirituel de l'Inde très peu connu en France, pays
"cartésien" , pays de gens tout à la fois croyants et
rationalistes qui n'aiment pas beaucoup le flou apparent
dans lequel évolua la pensée de Shankara ou Çamkara
Pour Çamkara il y avait deux modes de connaissance: Un mode
transitif où la connaissance a, si je peux dire, conscience
d'elle-même, et un mode intransitif où l'homme sait qu'il
sait mais ne peut expliquer ce qu'il sait. Il disait quelque
chose comme: Tout se renie en épousant la dualité du langage
: il faut en somme sortir du langage, entrer dans la
non-dualité qui se vit mais ne peut s'exprimer, parce
qu'elle est au-delà des choses sensibles aux brutes que le
péché a fait de nous.
C'est ce que vous ne cessez de dire, frère Didier, en
répétant que vous n'êtes qu'un obscur pécheur,
C'est ce que je n'ai cessé moi-même de dire, d'une autre
façon, en rappelant que le langage est toujours insuffisant
pour rendre compte de la Vérité. Mais nous retombons certes sans cesse dans la dualité
en vaquant aux affaires de ce monde, ce que vous êtes et que
je suis obligé de faire toute la journée dans le travail,
dans les relations avec les humains. Si je vais
acheter du pain, il y a dans la boulangerie une séparation,
un comptoir entre la boulangtère et moi, elle me tend mon
pain et je dépose mon argent; elle me rend la monnaie, nous
échangeons l'un contre l'autre, deux choses différentes nous
activent : moi la faim, elle le besoin de gagner sa vie par
le travail. Elle ne m'invite pas et je ne l'invite pas à
partager le pain fait avec le blé sorti de la
terre, qui n'est pas notre terre à la boulangère et à moi,
mais la terre d'un agriculteur qui en est propriétaire avec
acte notarié, etc. etc. Nous sommes tous étrangers les uns
aux autres, nous sommes tous mûs par des modes de vie, des
besoins différents sans créer le lien qui devrait nous unir
: la Vie. Çamkara, lui, mendiait sa nourriture,
cela créait une autre relation entre lui et celui ou celle
qui lui donnait à manger, cela créait une communauté ou un
début de communauté par le don, qui est passage : une vie
vers une autre vie. Il y a plus fort en non-dualité, mais
c'était déjà un commencement.
15jan16 171C63 "L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès
17/7), quand celle-ci existe. Trois éléments que le péché
a séparés et dispersés et que nous, Pèlerins d'Arès,
nous-mêmes humains éclatés, sommes appelés à rassembler pour
reconstituer de l'homme l'infinitude avec le Tout,
rétablir sa non-dualité par la pénitence." (Extrait de
l'entrée 171).
Merci pour votre ouverture et votre mesure.
Même si la non-dualité est universelle, les approches
semblent multiples et variées, de très nombreux sens lui
sont donnés. En général elle désigne l'unité intérieure, ou
l'unité fondamentale, aussi celle avec le Créateur. Le
Bouddha l'a réalisé à travers l'esprit, alors que pour
d'autres c'est par le cœur, ou dans la rencontre avec Dieu.
Celui que vous citez l'abordait aussi probablement par
l'esprit, même s'il parlait de l'âme ou de Dieu,
mais d'un façon encore différente (bien que je ne le
connaisse pas suffisamment, ne m'intéressant pas à ce qui
découle du Véda).
Mais ce dont vous parlez est encore au-delà de tout cela.
La transfiguration réalise la non-dualité entre tous les
niveaux de l'être humain, l'esprit, l'âme et le corps.
C'est un mouvement recréateur qui engendre une réelle
fusion, une unité de tout ce que nous sommes, jusque dans la
matière et la Main de Dieu — c'est ce qu'a vécu
Jésus et ce qui lui a permis de venir vous parler en se
matérialisant physiquement — pour que nous puissions devenir
Image et Ressemblance du Créateur, exprimer les
qualités et essences divines. L'âme commence doucement à rentrer dans cette
dynamique de transformation lorsque nous cherchons à accomplir
la Parole, à être créateur de Vie. L'unité
peut déjà être ressentie dans le cœur et la compréhension.
Mais ce n'est que le début...
Et La Révélation d'Arès annonce que cette
transfiguration sera pour toute l'humanité.
Ce Jour là, la non-dualité sera réalisée dans une nouvelle
profondeur et amplitude. Elle sera révélée à la lumière. Le
non-manifesté (Dieu) rejoindra pleinement le manifesté
(nous). Le Un rentrera en Lui-même dans une
dynamique amoureuse recréatrice. Ainsi l'homme est de chair, d'esprit et d'âme;
les trois seront réunis en Mon Jour (Révélation d'Arès
17/7).
Je choisi d'affirmer, pour être plus directe et éviter la
lourdeur, mais ça ne reste qu'une compréhension limitée ou
une impression, même si elle peut parfois sembler forte..
Fraternelle et créative année à tous,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Vous nous souhaitez une "année créative", sœur Rachel-Flora.
Voilà un vœu très riche, que nous recevons tous avec
dévotion. Merci pour votre commentaire qu'on ne peut
qu'aimer.
Voici un texte de Çamkara ou Shankara :
Voilà ce qu'il faut savoir : Le souverain bien, qui
est délivrance, résulte-t-il des actes seulement ?
Des actes aidés de la connaissance ? Des actes et
de la connaissance associés ? De la connaisance
aidée par les actes ? De la connaissance
seulement ?
En fait, le souverain bien résulte des actes seuls, car
c'est l'homme connaissant parfaitement le sens du Véda
qui est qualifié pour exécuter les actes rituels comme
la dit la tradition mémoriale: Un Véda dans sa totalité,
y compris ce qu'il a de secret, doit être maîtrisé par
un deux-fois né. Certains estiment que le Véda n'a
d'autre finalité que l'exécution des rites (religieux),
mais ceux-ci ne peuvent accomplir le bien souverain et
le Veda perdrait tout son sens, s'il ne portait pas à
accomplir par les actes rituels.
C'est un texte long et touffu, d'apparence contradictoire
par endroits (mais le sanscrit est une langue très
difficile, où la grammaire et les sons sont variables selon
l'énonciateur), dont je ne cite que quelques lignes,
simplement pour montrer que Çamkara ou Shankara
distingue clairement entre "acte rituel" qui correspond aux
rite (20/9) dont parle La Révélation d'Arès
et les rites religieux ou culte. Le rite
que le Père me demande de prescrire (12/1) est
simplement la pénitence, l'ensemble des actes de
la vie qui créent le Bien, à ne pas confondre avec
les rites des religions. Pour cette raison Çamkara ou
Shankara fut combattu et haï par les brahmanes qui se
réservaient le droit d'effectuer les rites de la religion,
tandis que Çamkara ou Shankara étendait l'idée de la quête
du Bien à tous les hommes capables de poursuivre
cette quête. Aujourd'hui les Pèlerins d'Arès. Mais, bien
sûr, pour agir il faut savoir dans quel sens et pourquoi
agir, et la connaissance n'est pas totalement détachée des
actes et Çamkara ou Shankara le dit plus loin dans le même
texte. On est bien là dans le Tout, qui est quasi
inexprimable.
Alors, merci, sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire très
clair, qui montre que vous avez très bien compris ce qu'est
la non-dualité, qui certes n'a pas besoin du Véda pour être
un point connu de la Vie.
15jan16 171C64
Bonsoir à tous,
L'Amour inconditionnel reste trop souvent méconnu dans notre
société fonctionnant sur des lois et des principes bien
éloignés de cette Loi Divine Primordiale.
Et pourtant cette même société affiche haut et fort
l'étendard "Liberté-Égalité-Fraternité"...
J'invite donc tous les Hommes et Femmes de Bonne Volonté,
quelles que soient leurs croyances, à continuer d'envoyer
cet amour autour d'eux, autant que possible !
La condamnatiion dont il est question [page de "L'Express"]
:
Réponse :
Merci, frère Alain, de nous communiquer cette page de
"L'Express" qui relate la condamnation d'un brave homme qui
tentait de faire passer de Calais en Angleterre une petite
réfugiée afghane de quatre ans, Bahar Ahmadi.
Nous ne pouvons pas ne pas penser, en cette occasion, aux
milliers, peut-être aux millions de réfugiés d'Orient qui
tentent de se faire une vie meilleure dans des pays
européens, c.-à-d. de se faire une vie meilleure ailleurs
sur une Terre qui nous appartient à tous. Cela pose
évidemment un problème pratique important compte tenu des
appropriations et des égoïsmes qui règnent et divisent
l'humanité en nations avec leurs lois pour protéger leurs
appropriations et égoïsmes, mais j'invite chacun à méditer,
quelques instant, à cette réalité : la Terre est aux hommes
quels qu'ils soient et le peuple élu de la Bible
n'est pas le peuple juif auquel le Père aurait réservé un
petit coin bien chaud quelque part sur le globe, mais le
peuple humain dans sa totalité sur la Terre en sa totalité.
C'était pour reposer la question de l'Exode sous
cet angle que je parlais d'appeler un nouvel Exode,
universel, dès les premiers mois de notre ère arésienne en
1974. On peut retrouver des tracts que j'utilisais alors
dans ce sens. C'est une idée qu'on pourrait reprendre dans
la mission.
18jan16 171C65
Je me mets à la mission. À force de lire votre blog, je me
suis convaincu qu'on ne se sauve pas sans tenter de sauver
d'autres hommes. La foi solitaire, je l'ai compris, ne
conduit nulle part. La foi, ça se partage ou ça s'enterre et
s'étouffe, aucune doute !
Mais que c'est difficile. Je me suis fabriqué des tracts en
m'inspirant de quelques modèles que j'ai trouvés.
Je me suis notamment inspiré d'un tract que vous avez
utilisé à Nice : "Changez !" Changer, c'est le
fond même de notre Message : "Vous serez sauvés par ce que
vous faites, pas par ce que vous croyez."
Mais je n'obtiens aucun résultat. Si, des gens sont
intéressés, s'arrêtent, discutent un peu, mais je ne les
revois pas. J'avoue que ça me décourage. Je pense que je m'y
prends mal.
Pourtant j'ai conscience qu'il y a non-dualité entre moi et
mes semblables. Ils sont la chair de ma chair.
Bernard G. de Normandie
Réponse :
Mon frère Bernard, notre mission ne s'active pour l'heure
que dans les pays d'Europe francophone. Je ne vous parle ici
que de la France.
À quel milieu humain nos missionnaires parlent-ils ? Ils
s'adressent chaque jour à des Français qui partout dans
notre pays sont des personnes déçues, qui s'interrogent
beaucoup et depuis des années sur leur vie et leur avenir,
sur ce qu'il faut faire et ne pas faire et qui n'ont pas de
réponse parce que les réponses qu'ils reçoivent de la
politique, de la religion, des "experts" qu'ils écoutent,
sont soit contradictoires, soit peu convaincantes. Ils nous
écoutent mais pour le moment ne réagissent pas plus à nos
missionnaires qu'aux autres sollicitations qu'ils reçoivent
de toutes parts.
Bref, les Francais sont des insatisfaits ou des pessimistes
méfiants. Mais ce que nous disons laisse des traces ;
même sans grands résultats, il nous faut parler, laisser
cette trace et, si possible, l'incruster.
Les Français ont derrière eux un long passé prestigieux.
Leur présent est tout sauf prestifieux; il est décevant.
Illusioniste et menteur, s'il en est, leur président les
inquiète plus encore que ne les ont inquiétés ses
précécesseurs. Ils se demandent s'ils ne vont pas se trouver
avec deux candidats dont aucun be paraît souhaitable,
Sarkozy et Hollande en 2017 et ça leur donne la chair de
poule. Ils n'en parlent pas mais ça les obsède. Le FN ne les
tente pas plus que ça. L'Église catholique, ils n'y croient
plus. Mettez-vous à la place de ce genre d'interlocuteur qui
ne sait plus où se tourner et qui enfourne dans le même
entonnoir du doute tout ce qu'il entend. On ne peut rien
attendre d'un tel humain actuellement. On se contente donc
de lui parler, sachant que cela laissera des traces.
Soyez très patient, ne vous découragez pas !
18jan16 171C66
Votre entrée vous désacralise à l’avance au regard des
générations futures. C’est sain.
Depuis votre moi, votre réalité concrète, "éplucher ses
patates, manger, se gratter, pisser, bailler, avoir mal aux
dents", vous vous remettez dans la perspective de la
non-dualité. Ce qu’est un prophète ! Avant qu’il
ne soit mis sur un piédestal, s’il est reconnu plus tard,
s’il "réussit" sa mission.
S’il réussit sa mission ou plutôt s’il la loupe ? Toute la
difficulté du prophète est là, qui consiste pour l’aîné
[Rév d'Arès 16/1] à produire d’autres prophètes,
avec des individualités différentes, mais retrouvant comme
lui, à son exemple, l’intelligence et la Vie. Comme vous l’êtes et comme vous le dîtes, un prophète
c’est au fond "un témoin de la Sainteté, de la Puissance
et de la Lumière, que chaque homme pourra partager
à nouveau". Nous devons enclencher le mouvement sans fin du
prophétisme, de la résurrection du Bien, alors que
l’esprit de religion veillera à récupérer sa parole, au prophète,
la mettre sous cellophane, la faire rentrer dans les musées
pour mieux en désamorcer la force insurgeante. Le prophète
c’est, entre autre, celui qui n’est plus rien pour
lui-même (Rév. d’Arès 40/06) : on comprend d’abord
celui qui est tout entier dévoué à sa mission.
Mais votre entrée 171 donne à ces derniers mots de L’Évangile
Donné à Arès un relief particulier, une extension
autrement plus étendue. Le prophète, c’est aussi
celui qui se dépersonnalise, qui quitte le moi qu’il s’était
forgé dans le monde pour le Soi universel que le Père a
placé comme une boussole en lui. C’est le Père et
le Fils réunis. Cette réintégration ultime
n’est-elle pas la finalité de toute pénitence ?
Inversement, toute pénitence, consciente ou non,
n’est-elle pas prophétique par elle-même, par son seul
exemple ?
Vous vous excusez presque d’être resté prudent dans votre enseignement
auprès de vos frères au sujet de la non-dualité. Sans doute
avez-vous eu raison car le thème de la non-dualité, à la
fois attachant et, au fond, assez naturel, en tous cas très
stimulant pour l’imagination, présente une tentation, un
penchant pour le raccourci intellectuel, avec les
discussions sans fin sur la nature des choses. Car si tout
est Brahma (Dieu), à quoi bon se biler, agir ? Ou bien,
croire avoir atteint "le jackpot" en vivant "le moment
présent" avant même d’avoir commencé l’ascension.
Gare ! Notre mouvement, lui, a commencé par une
malencontreuse mission sociale mais, rétrospectivement, ce
n’était peut-être pas plus mal que de vouloir s’ancrer dans
le social plutôt que de partir trop vite vers des Hauteurs
imaginées qui resteraient imaginaires
Aujourd’hui s’opère un raccordement prudent et raisonné du
social avec la non-dualité, mais solide ! qu’on doit à votre
modestie autant qu’à votre sens de la mesure.
C’est peut-être cette montée en douceur, en tâtonnant, step
by step [pas à pas], qui va vous donner un bras si puissant
(Rév. d’Arès x/15 ; xvii/10 ; xxx/10 ; xLii/17,
etc.). Si on réussit ça, en effet, ce ne sera pas
rien.
Bien des frères pressentaient la non-dualité avant de
découvrir La Révélation d’Arès, je me demande même
si ce n’est pas une caractéristique de l’épi mûr ?
Si je considère mon propre cas, alors même que je me
considérais comme athée, voilà comment je commençai un roman
qui hantait mon imagination dans le début des années 80,
avant de devenir pèlerin : "Il était le premier, il était le
dernier, il était tous les hommes, il était Dieu." Le "il"
c’était moi, seul sur un astre dans l’univers, une fois "les
temps accomplis", regardant d’une distance infinie la terre,
les hommes et leurs turpitudes, et, en même temps, les
rassemblant tous dans l’Unité retrouvée, réconcilié, apaisé.
Ce roman, bien entendu, je ne l’ai jamais écrit, j’ai pas dû
dépasser une quelques dizaines de pages, il fait désormais
partie de mes mythologies personnelles, peut-être parce que
son envie traduisait une sorte d’appel intérieur qui se
devait plus d’être vécu qu’imaginé.
Fort heureusement, dans l’aventure réelle, je ne suis pas
seul, et plus je me dépouille de ma personnalité, plus je
m’émerveille de la diversité de l’être humain, plus je vois
l’Unité sous les formes diverses dans les hommes
comme dans la nature. « Etre pèlerin d’Arès » au demeurant,
comme « être » catholique, juif, musulman, etc. qu’est-ce
que ça veut dire au regard de la non-dualité ? Je sais bien
que dans ce monde il faut des dénominations, mais ne suis-je
pas d’abord et avant tout une simple conscience ayant choisi
de faire route vers Elle-même, cherchant à en entraîner
d’autres, parce qu’elle a besoin d’eux pour être heureuse en
plénitude, pleinement Soi dans une polone (Rév d’Arès
xxxxix/12) reconstituée ? Le Mont sur le Fond se referme (Rév d’Arès xLiv/01).
Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (Rév
d’Arès xxxix/03). [Pourquoi jaune ? Mystère.] Tu vois le retour ! (Rév d’Arès I/1) ? Que n’y
a-t-il pas, déjà, derrière ces quatre premiers mots du
Livre, qui assurent la charnière avec les derniers cités
plus haut de L’Evangile donné à Arès ! La capacité
de la Parole de La Révélation d’Arès à toujours
répondre à mon ascension, sans jamais se démoder,
sans me lasser, alors que sa forme n’est que signes
d’écriture, morts, couchés sur du papier, est vraiment
saisissante. Comment un tel Prodige serait-il
possible sans la non-dualité ? Si ce n’était pas le Soi dont
je découle Qui parle pour me faire revenir à Lui ? S’il n’y
avait un effet de résonnance ontologique entre le dedans en
moi et le dehors de ces mots ? Comment serait-ce
possible si l’Arbre de la Parole n’en
était pas à l’origine, car, même blessé, sachant que seul,
il a pu Se livrer au bourreau sans se perdre (Rév
d’Arès 29/05), il crie, il appelle maintenant sa
créature à la Raison, à l’Amour, à la Vie, pour
que cesse cette errance folle, absurde, qu’est le péché,
qui est devenu, une habitude tellement ancrée qu’elle prend
les apparences d’une nature. Qu’on ne savait plus qu’on
pouvait cesser de pécher.
Non-dualité : tiens, c’est une négation. C’est curieux, il
n’y a pas de mot positif comme Advaita en Inde pour désigner
cette idée, preuve s’il en était qu’elle fut très très peu
pensée en Occident.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Voilà un très bon commentaire sur le thème de la
non-dualité. Merci pour lui, frère Claude.
Les progrès faits par mes frères et sœurs sur les sentiers
qui mènent à la Vie sont considérables.
En des temps où l'on peut parler de la mort de l'idéologie,
je suis heureux qu'un idéal renaisse chez nous et par nous.
Nous ne sommes pas, oh mais alors pas du tout une
technostructure. Je crois que le pape François a compris
cela. Il s'efforce de sortir l'Église de sa technostructure.
Si nous avons une structure, c'est celle très simple,
entièrement spirituelle, c.-à-d. propre à faire naître l'âme,
que nous donne La Révélation d'Arès. Nous allons
redonner aux hommes du Souffle, de grands Desseins,
de vastes Horizons, mais rien de tout ça ne
reposant sur des dogmes et tout reposant sur le Bien
accompli. Sans angélisme ! Sur la seule pénitence.
18jan16 171C67
Mes meilleurs vœux de bonheur et de réussite tant sur les
plans personnels que prophétiques en ce début d’année 2016.
Mes meilleurs vœux également à ceux que vous chérissez.
Quand je lis vos entrées, je vois un boulanger qui pétrit
entre ses doigts la pâte d’un bon pain, s’en
saisissant pour la tourner et retourner encore, lui donnant
mille formes.
Mais c’est toujours de la pâte (le même fond), de la bonne
pâte qui donnera du bon pain, à la fois bien doré
et nourrissant pour l'âme.
Merci pour cet infatigable travail d’artisan du Père.
Je vous embrasse,
Laurent R. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Laurent, pour vos bons vœux. Je vous adresse en
retour les miens tout aussi chaleureux.
19jan16 171C68
Je suis de loin — d'assez loin — votre blog que je trouve
intéressant.
Bien sûr, vous suivez une idée fixe : La Révélation
d'Arès, qui à mon avis n'a rien d'extraordinaire. Où
serait sa nouveautés ?
De plus, à côté de sujets attachants, quelques uns
passionnants, 171 entre dans une non-dualité qui non
seulement n'a rien de nouveau, mais à mon avis est sans
intérêt.
Il y a longtemps que la distinction dualité/non-dualité a
éclaté. C'est une démarcation purement intellectuelle, sans
la moindre fécondité spirituelle. Je trouve que 171 est un
écrit pour rien.
Il fait son petit effet, si j'en juge par les commentaire
que vous recevez, et pourtant aucun intérêt éthique ou
spirituel. Il y a longtemps que les repères se sont évaporés
entre dualité et non-dualité. Dans le domaine spirituel
règne aujourd'hui un état de confusion où cette notion se
dilue.
Par contre, vous citez un personnage, Adi Shankara, que je
ne connaissais pas, sur qui, je m'en aperçois, on est très
peu documenté en France où il doit passer pour être sans
signification... ou pas assez cartésien ou pascalien (j'ai
remarqué que vous aimiez beaucoup Pascal). Par contre, le
monde anglo-saxon semble avoir bâti des bibliothèques sur
celui que vous orthographié Çamkara.
Je profite de ce commentaire, si vous le publiez, pour
souhaiter à tous vos frères et sœurs Pèlerins d'Arès mes
vœux de réussite apostolique. De toute façon, ils vont dans
le bon sens. Sous votre très sage direction (michelpotayblog
est très sage) ce mouvement, actuellement méprisé, longtemps
vu comme sectaire, maintenant vu comme niais ou nul,
décollera un jour ou l'autre.
Iwan L. de Bretagne-Nord
Réponse :
Je crois, frère Iwan des Côtes d'Armor, avoir échangé des
lettres avec vous il y a une vingtaine d'années. Je vous
croyais disparu, parti ailleurs, et je découvre que vous
lisez mon blog. Je vous signale que nous avons une petite
mission à st-Brieuc, dont je vous donnerai l'adresse, si
vous me le demandez.
Ceci dit, mon frère, l'entrée 171 n'a pas pour but de dire
que la non-dualité est une notion qu'il est capital de
nourrir dans l'esprit pour faire naître l'âme.
L'âme ne naît pas de connaître la non-dualité, mais
naît de la pénitence, c.-à-d., concient ou non,
de l'exercice de l'amour, du pardon,
de la paix, de l'intelligence libre de
tous préjugés.
Je n'ignore pas que l'idée de pénitence est
"actuellement vue comme niaise et nulle" par beaucoup. Nos
missionnaires le constatent chaque jour. Cependant, la pénitence
au sens que donne à ce mot la Parole d'Arès est le Fond
même du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7),
lequel n'a pas été fixé par l'Église orthodoxe, catholique,
protestante, arménienne, copte, etc., comme condition du salut
selon Jésus. Autrement dit, le vrai christianisme enseigné
par Jésus n'a pas commencé culturellement et
socialement parlant ; il a commencé chez quelques individus
exemplaires, mais pas dans la masse. Autrement dit, l'énorme
poids du péché et des malheurs qu'il entraîne pèse
encore sur l'humanité.
Toutefois, la conscience que les rapports réels entre l'Enfant
(Rév d'Arès 13/3) et le Père sont de
non-dualité renforce l'évidence qu'on peut facilement et
qu'il faut rétablir par la pénitence les liens
réels entre eux et que la réapparition de l'image et
ressemblance entre les deux (Genèse 1/26-27),
active, vivante, redeviendra la Vie (Rév d'Arès 24/4-5)
quand elle atteindra son paroxysme. Les croyants, du moins une grand nombre d'entre eux,
découvrent par eux-mêmes plus ou moins confusément, avant
même que nous les y encouragions, que n'existe pas la
dualité — c.-à-d. Dieu Producteur et Gouverneur suprêrme
d'un côté, et l'homme produit gouverné d'un autre côté —,
sauce dans laquelle la religion en général : judaïsme,
christianisme, islam, touille les idées qu'elle voit comme
conditions du salut. Nous sommes des atomes de l'Univers
sur lequel s'étale (Rév d'Arès ii/4) le Père
(12/4), qui en fait Lui-même partie. L'ensemble forme
ce que j'appelle le Tout. L'Appel de La Révélation à l'homme est,
en fait et depuis toujours, un Appel au
rééquilibrage de toutes les réalités entre elles. Le Tout
rééquilibré verra naturellement réapparaître l'Éden, qui fut
un Jardin d'harmonie. Pour l'heure nous vivons en
désharmonie avec toutes ses fausses notes: violence,
injustice, vieillissement, maladie, mort... Hélas, l'homme
aime cette musique-là : il en a même fait, avec délices, le
socle de son lyrisme, de sa poésie. Nommez-moi un opéra,
qu'ils soit italien, chinois ou javanais, qui ne soit pas un
drame !
La dualité religieuse est un cadre périmé. C'est ce que La
Révélation d'Arès explique. Il n'y a que le
christianisme d'église, le judaïsme synagogal, l'islam des
mosquées, pour continuer à la chérir devant un parterre de
fidèles, encore certes très nombreux, qui pensent que le
principal est d'être fidèle à l'église, à la synagogue, à la
mosquée et à tout ce qui s'y passe et de la façon dont tout
s'y passe. Peu d'entre eux se rendent compte que le salut
ne saurait être attaché au respect de quelques formalités
pieuses.
Sous les vieux cieux confessionnels ou idéologiques
apparaissent des consciences nouvelles que les religions ou
les catégories séculaires n'impressionnent plus. Ces
consciences nouvelles sont ce que La Révélation d'Arès
appelle épis mûrs. Ces consciences ne recoupent
pas la division entre dualité et non-dualité ; elles savent
que l'urgence aujourd'hui est de lutter contre le mal, la
méchanceté, le mensonge, l'égoïsme, la violence, la haine,
qui frappent des millions et des millions d'hommes , et qui
sont le contraire du souverain Bien qui créé et
ordonne l'Univers.
Ce Bien et notre bien sont communs.
S'ils s'unissent, ils reforment le Tout. Q'un
humain observe une religion de formes strictes et de dogmes
surannés mais qu'il soit l'accomplissement de l'amour,
du pardon, de la paix, de
l'intelligence libre de tous préjugés, il est un pénitent
et c'est la seule chose qui compte. Nous Pèlerins d'Arès
n'avons de particulier que de quitter toute religion et de
nous faire les serviteurs et les apôtres de ce Bien
et rien d'autre. Il faut crééer du Bien et le Bien,
seul le cœur volontaire peut l'accomplir. Nous ne
sommes pas parfaits, nous sommes pécheurs, mais
nous sommes des cœurs volontaires. Rejoignez-nous !
La religion et la politique, fille de la religion, relèvent
d'un folklore qui est déjà presque désuet, historique, qui
ne peut nourrir que des déceptions. Je vais vous dire :
Daech et ses monstruosités ? C'est déjà l'effet d'une
horrible déception de musulmans face à un Islam qui n'est
pas le vrai, c'est l'effet d'un rêve fou de lumière sublime
mais tourné en cauchemar, c'est le délire d'homme éperdus
cherchant l'impossible. Ce délire menace aujourd'hui le
monde entier dans de multiples domaines. Il est temps que
notre mission se fasse. Il est temps que vous le rejoigniez,
frère Iwan.
19jan16 171C69
S'il y a un écrit qui respire la non dualité, c'est bien le
Sermon sur La Montagne.
Il dit, en gros, d'aimer nos ennemis, de pardonner, de ne
pas juger.Je trouve que juger c'est justement être dans la
dualité.
L'amour évangélique n'est-il pas le summum de la non
dualité, sachant qu'il consiste à aimer tout homme quel
qu’il soit, même notre ennemi ?
Nous sommes tous frères, bons et méchants dans la même
galère. Nous ramons, mais si nous devenons pénitents,
nous nous créons une âme, qui est comme une voile
qui emporte notre vaisseau sous le Souffle
du Père vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès
Veillée 18).
À la fin du Sermon sur la Montagne (Matthieu (ch. 5 à
7) il y a cette fameuse parabole de la maison
bâtie sur le roc. Par là, Jésus enseigne
que c'est en accomplissant les Paroles, c'est à
dire en gros la pénitence telle que la définit La
Révélation d'Arès (veillée 30) :_Aimer tous les
humains, pardonner toutes les offenses (jusqu'à soixante-dix
fois sept fois), ne pas juger (se libérer de tous
préjugés), faire la paix, et avoir l'intelligence du cœur,
que l'homme construit sa véritable maison : son âme
sur le roc, solide à toute épreuve même à l'épreuve de la
mort, puisque l'âme est véhicule d'éternité.
Dans ma courte vie terrestre, j'ai eu quelques rares
occasions de vivre des moments intenses où je me sentais en
communion avec le Tout. Étaient-ce des moments de
non dualité? Je le ressentais ainsi.
J'ai eu l'occasion de lire des témoignages d'hommes et de
femmes ayant vécu des expériences spirituelles (ou du divin)
très puissantes alors qu'avant ils n'avaient même pas la
foi.
Par exemple, tout récemment, j'ai lu le livre d'Éric
Emmanuel Smith: "L'expérience du feu (sacré)". livre court,
mais dense. Il y a des similitudes dans la manière de
décrire son expérience avec le Divin en plein désert avec
vos propos lorsque vous évoquez votre rencontre avec Dieu
mais, bien sûr, en moins exceptionnel, car pour lui cela a
duré une nuit à peine et il n'a pas reçu de message sonore.
La mission est certes difficile, les épis mûrs
sont rares mais en même temps quelle belle aventure !
J'y étais toute la semaine dernière et j'y ai fait de belles
rencontres. Il faut parfois plusieurs coups de faux
avant que l'épi mûr se décide à franchir la porte
de notre local.
Belle moisson à tous en 2016 !
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous l'avez dit, frère Denis "L'amour évangélique est le
summum de la non-dualité", mais pas seulement l'amour
évangélique. Tout amour est non-dualité : L'amour entre un
homme et une femme, l'amour entre la mère et l'enfant, etc.
est aussi non-dualité, puisqu'il réalise une fusion, il mêle
les chairs et les vies.
Çamkara ou Shankara écrivit : La non-dualité, c'est "l'un
seul, sans second", c'est "là où l'on ne sait rien différent
de soi... La connaissance extrême se réfère à une réalité
principielle où toute différence entre les facteurs d'action
est éliminée."
Mais Çamkara ou Shankara vécut en des temps de lutte. Il dut
affronter les haineux brahmanes qui voulaient l'éliminer. Il
dut donc plus vaincre que convaincre, car ses ennemis
étaient sourds à ses propos, mais en cela nous ne devons pas
l'imiter. Nous suivons une autre Voie : Nous
parlons et notre parole est comme un Vent qui fait
plier et s'abaisser les broussailles massives du
monde et apparaître les épis mûr. Ceux-ci ne sont
pas, en effet, récupérables, fauchables sur l'instant. Il
faut la patience de les atteindre.
Mais je vois avec une joie immense cette patience gagner mes
frères de Bretagne-Sud.
19jan16 171C70
Merci encore, frère Michel, pour cette entrée qui, d'une
manière différente nous explique le verset [xxiv/1
de La Révélation d'Arès :] Sois un en toi !.
De nouvelle entrée en nouvelle entrée, de réponse aux
commentaires en réponse aux commentaires, le sentier
vers les Hauteurs s'éclaire en suivant votre bras
en feu [Rév d'Arès xvii/10].
Le Père de l'Univers nous a donné Ses cinq Dons
(amour, parole, individualité, créativité et liberté). Nous
sommes 7 milliards de filles et fils du Père avec des
individualités différentes. C'est peut-être une des
difficultés de notre mal de vivre ensemble dans le monde.
C'est peut-être aussi une de nos difficultés de vivre
ensemble dans nos Assemblées.
Il faut vraiment beaucoup d'écoute (donc d'amour) pour
apprendre à connaître sa sœur, son frère. Il faut sans cesse
lutter contre ses préjugés pour ne pas voir en sa sœur, son
frère ce qui n'est qu'une apparence de contradiction dans
des manières différentes de vivre ontologiquement les
choses.
Difficile, mais passionnant exercice en somme que d'aller à
la découverte de l'autre et de pouvoir s'enrichir de la
différence.
Alain Le B. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Alain.
Oui, vous avez raison de dire "qu'il faut sans cesse lutter
contre ses préjugés pour ne pas voir en sa sœur, son frère
ce qui n'est qu'une apparence de contradiction dans des
manières différentes de vivre." En effet, croire que les
différences séparent est un mauvais préjugé à l'origine de
quantité de conflits. En fait, les "contradiction dans des
manières différentes de vivre" sont au contraire des
enrichissements. Même dans le meilleur des mondes, là où le
Bien fera régner le bonheur, les contradictions
seront d'inévitables richesses, car nous ne seront pas des
cerveaux totalement omniscients et universels, chacun de
nous gardera ses limites et donc chacun aura besoin des
lumières et des concepts qu'apportent d'autres auxquels il
apportera ses propres lumières et concepts. Un monde heureux
est un monde d'échanges heureux, serait-ce des éhanges de
contradictions qui, résolues pacifiquement, font avancer les
choses.
20jan16 171C71
En Çamkara et sa perception de la non dualité, vous avez un
frère très proche, mais il avait renoncé au monde alors que
Dieu vous demande et nous demande de vivre dans ce monde et
"d'honorer à valeur égale la chair, l'esprit et l'âme
[Rév d'Arès 17/7] qui font l'homme.
"Celui qui s'éveille, celui qui voit au-delà, qui est
au-delà du futur est un avec Lui." ("Dialogues avec l'ange"
4 août 1944). Le frère qui voit clair sort de sa tête monte dans Ma
Main (Rév d'Arès xvi/18). Le frère rentre l'étoile dans Ma Main alors il entend la
pierre, il court sur son bras mille ans (xxiv/9).
Au-delà du péché nous retrouverons l'unité hors du
temps.
Adam (reconstitué) va alors comme l'onde de la main à
Ma Main, la flamme revêt la peau (Rév d'Arès xxxv/19-20).
Le mensonge, la mort, la division n'ont plus de place, il y
a continuité dans Sa Lumière.
La substance de Dieu qui est Sainteté, Puissance,
Lumière, règne alors et devient notre substance après
le long et patient travail de la pénitence pour
restaurer le Bien pour le Bien.
Ce Bien qui ramène au Père/Mère, au Tout,
grâce à vous, cher frère Michel, si nous gardons le cap.
Très bonne année spirituelle 2016, à vous, à sœur Christiane
et à tous.
Marie-Hélène F. du Limousin.
Réponse :
Merci, sœur Marie-Hélène, pour ce très beau commentaire qui
expose en quelques lignes et avec des mots très justes et
bien choisis les réalités créatrices dont nous sommes les
apôtres.
Oui, Çamkara ou Shankara s'était très jeune, enfant même,
non retiré du monde, car il voyaga et prêcha beaucoup, je
crois, mais voué à une abstinence matérielle et charnelle
qui n'est pas celle que me demande le Père. Le Père me
demande l'abstinence du péché et la demande à tous les pénitents.
Il nous lance dans la construction intérieure du Bien
pour que le monde finisse par changer en
se vouant lui-même au Bien.
Merci pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens en
retour.
20jan16 171C72
Un ami qui vous avait écrit a reçu de vous une réponse, de
cela environ six mois, et dans l'en-tête de votre lettre il
a lu : "Ils (les Pèlerins d'Arès) prient dans la Bible, le
Coran et La Révélation d'Arès." Il a eu aussitôt un
mouvement de recul : "Pas questions que je fréquente des
gens qui lisent le Coran !" J'ai eu beau lui expliquer que
les Pèlerins d'Arès n'étaient pas musulmans et qu'ils
lisaient le Coran d'un œil respectueux mais critique, mon
ami est perdu pour vous, définitivement j'en ai peur. Vous
ne devriez pas mettre en avant des mots comme Bible et
Coran, parce que La Révélation d'Arès les dépasse
et les ramène à une juste jauge. Comme vous le dites, les
Pèlerins d'Arès lisent la Bible et le Coran sous la Lumière
de La Révélation d'Arès. Citer le Coran vous fait
beaucoup de tort.
Manuel Valls, lundi 18 janvier, a vivement critiqué
l'Observatoire de la Laïcité. Raphaël Liogier, sociologue et
spécialiste de religion, a sévèrement critiqué le Premier
ministre le lendemain. Pour Raphaël Logier le message que
Manuel Valls est en train d'envoyer c'est quelque chose
comme : "En France on n'a pas le droit de dire qu'on est
antisémite, mais par contre on peut légitimement dire qu'on
est islamophobe."
Manuel Valls a rappelé à l'Observatoire de la Laïcité qu'il
ne pouvait pas "dénaturer la réalité de cette laïcité" en
visant Jean-Louis Bianco, son président, et Nicolas Cadène,
rapporteur général de l'Observatoire, qui avait dans un
tweet reproché à Elisabeth Badinter sa déclaration du 6
janvier : "Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter
d'islamophobe".
Raphaël Liogier a estimé que le Premier Ministre avait dit
que "l'islamophobie est soutenue par l'État, soutenue par
l'appareil de l'Etat." Il a ajouté : "Vous vous rendez
compte de la gravité de la chose pour les gens qui sont
musulmans et qui ont aussi peur du terrorisme ? C'est
irresponsable ! "
Mon ami, qui a rejeté votre réponse à sa lettre qui pourtant
disait tout l'intérêt qu'il portait à La Révélation
d'Arès est en fait islamophobe. Il n'est pas
islamophobe doctrinalement parlant, parce qu'il n'a jamais
lu le Coran et n'a qu'une vague idée des croyances
musulmanes, mais il a peur comme la plupart des Français ont
peur des Arabes et de leur religion.
Je sais que ce commentaire ne répond pas à votre entrée
"Non-dualité" mais je ne peux pas attendre que vous publiiez
une entrée "Islam" pour m'exprimer.
Je vous souhaite une bonne année 2016.
Jean P. quelques part dans les Alpes
Réponse :
Merci, frère Jean, pour votre commentaire et pour vos bons
vœux.
Vous n'êtes pas le premier qui me demande de ne pas
spécifier dans mon en-tête de lettre que les Pèlerins d'Arès
prient dans la Coran, parce que ça ferait peur aux
néo-correspondants.
Si je maintiens ce point dans mon en-tête de lettre, c'est
parce que je ne suis pas envoyé convertir le monde, mais moissonner
les épis mûrs et parmi ceux-ci rassembler un
petit reste de pénitents auxquels la Bible
et le Coran ne font pas peur.
Si les lecteurs de mes courriers croient que je suis le
témoin du Père, ils doivent croire qu'il est bon que j'ouvre
me bras à tous ceux, quelle que soit leur religion, leur
agnosticisme ou leur athéisme, dans l'espace abrahamique
auquel je suis envoyé (Rév d'Arès 5/5-7),
notamment ceux qui lisent la Parole sous ses différentes
formes. Leur confiance dans mon en-tête de lettre est pour
moi un bon indice, quand il s'agit de nouveaux
correspondants que je ne connais pas.
Ceci dit, serait-il plus prudent d'avoir un en-tête neutre
pour ne pas effaroucher même les personnes favorables, les épis
mûrs auxquels, il faudra de toute façon enseigner
le sens exact de La Révélation d'Arès ? Je vais y
réfléchir. Il y a actuellement, semble-t-il en effet, une
islamophobie panique qui n'existait pas voilà vingt ou
trente ans.
Nous ne sommes ni juifs, ni catholiques, ni protestants, ni
musulmans. Nous sommes au-delà. Les mots qualifiant les
états religieux traditionnels correspondent à des clichés et
à des préjugés qui sont nuisibles et donnent des croyants
des images opaques, figées, parfois effrayantes. Il faut
bien dire que les religions juives, chrétiennes ou
musulmanes sont des formes déchues des Appels
auxquels elles répondirent à leurs début et n'encouragent
pas beaucoup les cœurs assoiffés de vie spirituelle. La vie
spirituelle, par contre, c'est La Révélation d'Arès
et nous, ses apôtres, qui la proposons en appelant les âmes
assoiffées de Bien et de Vie à
l'apostolat créateur des pénitents et moissonneurs
que le Père envoie de nouveau au monde. La Révélation d'Arès et l'enseignement de
son prophète sont les plus proches possibles des
exigences de la foi, la foi qui fait naître l'âme
et qui peut changer le monde (Rév d'Arès 28/7) pour
parvenir à la Vie (24/5). Tout cela n'est pas si facile à dire en quelques mots
dans une en-tête. Alors, ne rien dire ? Peut-être.
20jan16 171C73
J’étais
dans ma famille ces derniers jours et ma nièce m’a fait
connaître la revue "Happinez", "mindstyle magazine":
sagesse, épanouissement personnel, art de vivre etc.
Revue très à la mode.
Dans son numéro 14 de janvier-février 2016 il y a un
article de 3 pages sur le Sermon sur la Montagne
et 8 pages illustrant les Béatitudes.
Voici le texte d’introduction : "Le Sermon sur la Montagne
est l’un des passages les plus célèbres du Nouveau
Testament. Dans ce discours, Jésus résume son message, un
message d’amour et de consolation, mais aussi et surtout
d’espoir et de confiance. Ses paroles demeurent une source
d’inspiration aussi précieuse aujourd’hui qu’il y a deux
mille ans."
Je vous mets en pièce jointe l’article.
Ce qui est étonnant c’est que l’adresse de cette revue est
168 bis rue Raymond Losserand à Paris [— La mission des
Pèlerins d'Arès à Paris est au 32 de la même rue —].
Ce n’est peut être pas une coïncidence qu’ils parlent ainsi
du Sermon sur la Montagne.
Peut être avez-vous eu déjà cette info qui n’est pas d’une
grande importance, mais qui montre que le monde est
certainement influencé par notre mission et notamment
par la mission 32 rue Raymond Losserand ou par votre blog
dans ce cas.
Marie-Odile O. de Midi-Toulousain
Réponse :
Je ne connaissais pas du tout le magazine "Happinez". Sur
l'Internet je me suis informé de son contenu et je joins
même ici une image de sa dernière couverture, je crois.
Merci pour les trois pages que ce magazine consacre au
Sermon sur la Montagne. Je respecte l'opinion qu'a de ce
monument évangélique l'auteur des trois pages. Je ne rejoins
pas complètement son opinion, mais je suis heureux qu'un
magazine attire l'attention des hommes sur cette règle de pénitence
(au sens de La Révélation d'Arès) que représente
cet enseignement célèbre de Jésus.
Le Sermon sur la Montagne n'est pas seulement "le
plus beau et le plus percutant des messages bibliques", il
est le cœur même, le Fond, des Évangiles, de l'Enseignement
de Jésus. C'est pourquoi je dis à frère Yannig (171C17) mon
étonnement et ma chagrin qu'il n'ait pas pris la première
place dans le crédo chrétien où il n'est même pas cité.
Quand on me demande ce qu'est la sagesse, il m'arrive, selon
le questionneur, de répondre: Vivez selon le Sermon sur
la Montagne et vous serez un sage. Autrement dit, la
pénitence qui engendre le Bien est la
source de la sagesse.
Il y a des vagues et il y a l'eau dont les vagues
sont faites. La vie de péché est violence :
Égoïsme, méchanceté, mensonges, coups, vols, meurtres créent
une violence, c'est la mer agitée, parfois la tempête,
qu'est la vie de la planète aujourd'hui. Si le calme vient
en l'homme, les vagues disparaissent, mais l'eau demeure.
C'est alors l'Eau (Eau bleue, Eau forte, Eau
claire, Eau du salut, Eau sainte) dont parle La
Révélation d'Arès, la Mer sur les Hauteurs, c'est
l'homme rentrant en communion avec son Créateur. Comment
créer le calme ? Par la pénitence, par la pratique
du Sermon sur la Montagne.
20jan16 171C74
Mon commentaire s'adresse particulièrement à notre frère
Médard U à qui vous rappelez, en juste prophète [Rév
d'Arès xxxvii/2], la Vérité "pas aussi loin de la
vôtre que vous le croyez."
Quand Jésus répond au jeune homme riche : "Pourquoi
m’appelles-tu 'bon' ? Personne n’est bon que Dieu, le seul
Dieu… " (Marc 10/18, dans la traduction de la Bible
de Bayard, dite aussi Bible des écrivains), il y a là
quelque chose à réfléchir.
Dieu, par Jésus, nous révèle encore dans La Révélation
d'Arès : (32/2) l'homme Jésus n'est pas Dieu, c'est le Christ Qui
est Dieu, c'est Moi né de Jésus, né de Marie.
(32/3) Un espace plus long qu'un rayon de soleil va de
Jésus au Christ, la distance infinie qui sépare la terre
du Ciel,
il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas,
il ne s'en est jamais écarté, il s'est embrasé de Mon
Amour pour l'homme, son frère, et comme une fumée pure il
s'est élevé vers Moi...
(32/5) Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il
est devenu Moi.
Ce sont les idées et les croyances dans les idées qui
opposent toujours les hommes et les précipitent dans la
dualité. Heureusement, ce ne sont pas nos croyances qui nous
sauveront ! C'est le seul bien peu à peu retrouvé
et accompli qui est la clé du Salut de soi
et du monde.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
"...le Salut de Soi et du monde." Ces mots sont beaux et
justes.
Le Soi ! Arnaud Desjardins raconte qu'il posa un jour à un
sage indien des questions sur la vie et que celui-ci lui
répondit (dit de mémoire) : "Manger est une activité de la
vie, mais respirer, c'est la vie." et Arnaud Desjardins
commenta cette réponse en ces termes : La respiration, l'air
que j'inspire et expire, me ramène au Soi (âtman en
sanscrit), parce que je peux dire: "J'ai mangé ce matin et
je mangerai à nouveau ce soir" mais je ne peux pas dire
"J'ai respiré ce matin et je respirerai à nouveau ce soir.
Je respire tout le temps." La non-dualité c'est la
permanence de l'existence dans le Tout que
constitue tout ce qui existe.
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire;
20jan16 171C75
Je vous cite en 171C2 :
"Nous laissons-nous aller à des actes incomplets, inachevés,
à des propos trop mous, parce que nous avons des égards pour
les gens que nous rencontrons et que nous ne voulons pas
choquer ? Oui, nous sommes en retenue de parole et notre
mission manque de portée, de punch ; elle est
contradictoire...Mes frères, de même, tout en allant dans le
rue pour la mission restent trop de même cachés derrière un
voile de délicatesse, alors qu'il nous faut clamer au monde
ce qu'il faut lui clamer. Cela demande, avouons-le, une
certaine effronterie... nos frères ne manquent pas
d'efficacité par intention, mais par politesse, parce que la
pénitence, pensent-ils, dicterait d'avoir de grands
égards pour les personnes auxquelles ils s'adressent. Mais
ce n'est pas servir la pénitence que d'hésiter à
proclamer clair, haut et fort ce qu'il faut proclamer.
Clamons la Vérité que le Père nous apporte et qui est, sans
nul doute, contraire aux convictions de la masse.
J'espère qu'ils puiseront dans cette entrée une force
nécessaire."
Je cherche à puiser dans cette entrée, avec l'aide de mon
groupe une force nécessaire pour clamer la Vérité, Vérité
contraire aux convictions de la masse.
Aussi je ne cherche pas à convaincre la masse. Je ne
m'adresse pas à elle mais toujours à l'homme rencontré dans
cette masse, qui lui, peut être, s'il le décide vraiment,
partie du bon levain qui fera prendre cette pâte ou masse
inerte pour en faire un bon pain, parabole du monde changé
ou retour en Eden: Soyez le levain dans la pâte, le sel de la terre, la
lumière sur le boisseau, prêchait Jésus (Évangile
Palestinien).
La masse, elle, prise dans son inertie ne fait que suivre,
notamment le mauvais qui prédomine encore.
Elle finira par suivre le vrai Bien, si les hommes
qui se sont activés, deviennent bons par la pénitence,
finissent par devenir assez nombreux et déterminants pour
l'entraîner avec eux.
Dans cette dynamique il est difficile de s'adresser à ceux,
qui, à défaut d'être pénitents, sont tout du moins
conscients pour les faire passer du repentir à la
pénitence.
Je cherche à rendre perceptible cette transition de façon
non manichéenne mais sans pour autant être "caché derrière
un voile de délicatesse" avec des "propos trop mous". Faire
prendre conscience du mal que nous faisons tous et qu'il
faut stopper et du bien que nous ne faisons pas et
qu'il faut activer.
À travers l'exemple de ces deux propositions d'affiche pour
notre future vitrine, je me rends bien compte, que de passer
de la prise de conscience du mal qui menace à culpabiliser,
accuser ou juger, que se soient le système ou l'homme dans
le système, il n'y a qu'un pas. C'est d'autant plus vrai
encore dans le cas d'une affiche ou d'un tract où nous ne
pouvons pas faire sentir au lecteur notre amour ou
notre changement personnel.
-------------------------
Qu'avons-nous fait?
Alors que nous sommes faits pour la Vie; le bien,
l'amour, le bonheur, la paix et la liberté, que
répandons-nous?
La mort; le mal, l'indifférence, le malheur, la guerre et la
domination.
Revenons à la Vie par l'action de la pénitence.
Entrez et parlons-en !
-------------------------
Le système.
Ce prédateur se nomme roi, empereur, religion, idéologie,
finance ou politique.
Nous le laissons nous traiter comme un chien dans sa niche
avec chaine et collier, que sont lois et normes; intérêts,
taxes et impôts.
Retrouvons notre liberté en rendant ses pouvoirs inutiles.
La pénitence d'un certain nombre, provoquera se
basculement.
Entrez et parlons-en !
(Pour chacune d'elles figure un petit renvoi en bas
d'affiche pour expliquer brièvement ce qu'est la pénitence).
Le commentaire d'Alain et votre réponse m'amène à finir sur
la non-dualité par une phrase de Gandhi:
"Je suis persuadé que Dieu est parfaitement Un.
L'humanité, par conséquent, forme un seul tout.
Bien qu'ayant plusieurs corps, elle n'a qu'une seule âme.
La réfraction fait que les rayons du soleil sont nombreux
mais leur source est unique.
Je ne peux donc me désolidariser de l'âme la plus
pervertie et nul ne peut me refuser mon identité profonde à
la plus vertueuse"
Jean-François B. d'Ile de France
Réponse :
Je n'ai pas très bien compris, frère Jean-François, si les
affiches dont vous parlez existent ou si ce sont des
projets. Si ce ne sont que des projets, je me permettrais de
proposer quelques modifications.
Par exemple, au lieu de : "Nous le laissons nous traiter
comme un chien dans sa niche avec chaine et collier, que
sont lois et normes; intérêts, taxes et impôts.
Retrouvons notre liberté en rendant ses pouvoirs inutiles.
La pénitence d'un certain nombre, provoquera se
basculement," je mettrais (ceci écrit rapidement,
demanderait un peu de travail) : "Ne nous laissons pas
traiter comme gens qui ne gouvernent que lois, impositions,
punitions, dangers, peur, etc, mais réclamons d'être élevés
au niveau d'hommes libres, de gens d'ouverture, de bonté,
d'intelligence, de pardon, de dialogue."
Je comprends les idées de fond de ces affiches, mais je
pense qu'elles peuvent être élevées, atteindre à le grandeur
qui fait les âmes.
Merci pour votre citation de Gandhi.
20jan16 171C76
Je vous transmets le lien vers la nouvelle version de la
vidéo "L'Appel d'Arès" que vous avez déjà publiée dans votre
blog.
Frère Morya et moi-même l'avons modifiée sur la fin.
Elle pourra peut-être illustrer vos propos sur la
non-dualité et comme un rappel du message répété
inlassablement par Dieu à ses enfants et jamais vraiment
entendu.
Réponse :
Merci, frère José, pour cette nouvelle version de "L'Appel
d'Arès".
20jan16 171C77
Merci, frère Michel, pour cette entrée.
Vos mots comme la Parole du Père donnée à Arès secouent mon
âme, la rendant vivante et présente, l'éclairant
comme un phare. Merci aussi à tous les précieux témoignages
des frères et sœurs que j'ai aimés lire.
Je m'intéresse à la dualité/non dualité, car je m'intéresse
aux mouvements qui m'animent en tant qu'être humain dans un
but évolutif et en m'efforçant de m'inscrire dans le grand Dessein
de Dieu pour l'humanité. J'essaie de me comprendre le plus
possible dans l'observation et par l'expérience, mais il y a
aussi certaines personnes qui m'ont guidée pour cela et
inspirée.
Certainement assez peu d'êtres humains vivent cette unité,
l'unité avec le grand Tout, l'unité avec son
Créateur, car il faudrait déjà être unifié dans son âme.
C'est pourtant notre réalité potentielle : Je suis si
proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils
sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du
Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon
l'arc de son porche (Rév d'Arès 1/11 ).
Et peut être y goûtons-nous, lorsque l'espace d'un instant,
nous vivons la Parole, nous communions avec la beauté de la
nature, lorsque deux êtres se rencontrent dans l'amour... et
que le moi ordinaire se tait.
Mais l'état d'être de la majorité des êtres humains, est
davantage un état de conflit et de souffrance. Il me semble
que dualité, conflit et souffrance vont ensemble. Le conflit
et la souffrance sont partout, non seulement dans l'horreur
des situations de guerre, de famine... mais chez tous.
Conflits entre les uns et les autres : chacun se vivant
comme un moi séparé de l'autre. Conflit et souffrance en
soi-même aussi : chacun se vivant dans un moi séparé de l'âme.
Ce moi qui s'empare de l'aspiration à faire le Bien
et qui se débat souvent contre lui-même. Ce moi tiraillé
entre le désir d'être meilleur, d'être autre chose que ce
qu'il est, et la peur de se voir tel qu'il est : un pécheur.
Vivre avec soi-même est déjà un grand défi d'unité. Ne pas
fuir ce que l'on est ou ce que l'on a été, même si c'est
laid. Si je le fuis, je suis duel et je souffre. Si je reste
avec, je peux me comprendre, m'accepter, me pardonner. Et
si, par la Grâce, la nature du cœur de compassion s'éveille
dans mon âme, cela peut être aimé et transformé
dans la lumière. Ma perception est sans doute limitée, mais je voulais
partager cet aspect : faire la paix avec soi-même, pour que
le bruit du conflit cesse, en soi déjà, et que la Parole
prenne vie : Sois un dans toi ! Ta dent mord Ma lèvre,
elle tient.(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux. (Si)
ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix. Sois un ! "
(Rév d'Arès xxiv/1-4).
Magali D. D'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Magali, pour ce commentaire. Sois un dans toi ! Cette unité avec soi ne va pas
sans unité avec le Tout, avec l'Univers. La dualité ou le dualisme, termes très proches, c'est
l'état de la matière et de l'esprit séparés, du Créateur et
de la créature séparés, du passé de l'avenir séparés, de la
vie et de la mort séparées, etc. La non-dualité est
l'inverse: Matière et esprit irréductiblement liés, Créateur
et créature irréductiblement liés, passé et avenir
irréductiblement liés. vie et mort irréductiblement liées.
La pensée hindoue dit : naissance et mort irréductiblement
liées.
Descartes est vu comme le grand théoricien de la dualité ou
du dualisme. Les rationalistes, qui se réclament de
Descartes, disent que la pensée et le cerveau qui pense
paraissent inséparables, mais qu'ils ne s'additionnent pas
comme H (hydrogène) et O (oxygène) s'additionnent pour faire
de l'eau. En réalité, disent les rationalistes, la pensée
est un produit mental, le cerveau un produit charnel. Il y a
dualité ou dualisme et ils sont duels. C'est un débat qui
n'a pas encore trouvé de solution. Nous, qui sommes
non-duels, disons qu'en fait ils sont vraiment inséparables,
même si leurs natures sont différentes. Ainsi le cerveau de
Platon, parti en poussière depuis vingt-cinq siècles, a
produit une pensée d'une incomparable richesses qui vit
encore. Il y a non-dualité.
Ainsi l'Esprit du Créateur, Qui est de toute éternité,
vit-Il en nous, qui sommes apparemment mortels...
Apparemment, parce que la vie ne s'arrête pas avec la mort
de la chair, elle se perpétue. Par quoi ? Par l'âme. Mais,
va me dire le rationaliste, l'âme n'existait pas
avant que je la crée en moi par ma pénitence. Il
y a donc bien dualité ici, dualité entre mon état sans âme
avant que je sois un humain de bien et mon état
avec âme après que je sois devenu un humain de bien.
Eh bien, je réponds non, il y a là encore non-dualité
en ceci que, si je ma volonté d'être pénitent a
joué un rôle, je ne connais pas la nature de mon âme,
je la crois de toute façon issue de l'âme du
monde, de la Polone dont parle La Révélation
d'Arès (xxxix/12-13). Il y a continuité, unité
infinies.
25jan16 171C78
Vous écrivez en réponse à 177C77 :
"La non-dualité est... matière et esprit irréductiblement
liés, Créateur et créature irréductiblement liés, passé et
avenir irréductiblement liés. vie et mort irréductiblement
liées."
Vous écrivez aussi, dans votre réponse à 171C5 :
"De là ma grande prudence pour parler de ces
choses-là, ma crainte de faire du petit reste une
troupe d'illuminés".
La non-dualité est à la fois un vécu spirituel et un mystère
conceptuel.
À Arès, cela a d'abord été expérimenté par vous lors des
évènements surnaturels que vous avez vécus.
Mais cela a été peu expliqué dans la Parole à Arès.
Les mots de La Révélation d'Arès sur la
non-dualité vont à peine plus loin que ce que dit déjà
Jérémie dans la Bible, si on le lit comme je le lis : Ainsi dit Dieu : "Si tu retournes, Je te fais retourner,
et en face de moi tu te dresseras.
Si tu fais sortir le précieux du vil, tu seras comme Ma
Bouche". (Jérémie 15/19)
La Parole de Dieu à Arès, citée par vous et dans les
commentaires précédents, est très allusive sur le sujet.
Elle nous fait comprendre que ce qui est non-duel dans
l'homme est d'abord son âme, nommée l'ha
dans le Livre, qui est une construction.
Peu de choses explicites en fait, et il me semble important
de prendre acte de ce silence dans la Parole :
Je te livre cela par une parabole car les vivants ne peuvent
comprendre ces choses (Rév d'Arès 17/6).
À côté de cette non-dualité Créateur/créature, La
Révélation d'Arès dit assez peu de choses sur la
non-dualité de la matière et de l'esprit.
Il y a quand même une formidable description du Jour
de Dieu où l'univers tremblera de plaisir (Rév d'Arès
31/8).
Le Créateur ne porte jamais atteinte à la liberté de
l'humain de faire ou non l'ascension vers les Hauteurs
Saintes :Mais dis aux pieds : "La route que je
vous montre, suivez-la !", ils vont ou ils ne vont pas. Ma
Main ne pousse pas les pieds (Rév d'Arès xxxviii/8)
Pour le Créateur, cela va jusqu'à respecter le choix
éventuel d'un refus définitif du Bien.
L'individu totalement voué au Mal peut connaître une fin
définitive, à la mort de son corps biologique.
C'est vrai aussi à l'échelle de l'humanité.
Le règne absolu de la trilogie
matérialisme-rationalisme-égocentrisme, s'il arrivait un
jour, serait un exemple typique de péché des péchés
(Rév d'Arès 38/2), la fin de l'Image et
Ressemblance du Créateur dans l'être humain.
Peut-on dire que ce serait l'échec et la fin de la
non-dualité, ou du moins son affaiblissement ?
La non-dualité trouverait ici une limite, elle qui semble
par nature sans limite.
Dans cette terrible éventualité, et par contraste, tous les
Christs tels que Jésus seront devenus Dieu, se
fondant en Lui sans retour (Rév d'Arès 2/13).
Penser ainsi à l'échec partiel de la non-dualité serait une
façon d'éviter toute mystique, de placer l'humanité face à
son destin.
Cela permettrait d'équilibrer la compréhension de notre
nature non-duale par celle de notre liberté.
Pour être honnête, cela ne va pas très loin
intellectuellement car, en profondeur, je comprends aussi
peu la non-dualité que le mystère de nos libertés
individuelle et collective, à l'échelle du futur de
l'humanité.
Mais vivre la non-dualité, tout comme la liberté
individuelle absolue, c'est possible en créant la Vie
en nous par la pénitence, et voilà l'essentiel que
votre enseignement nous apporte.
Patrick T. JoursdeGris d'Ile de France
Réponse : Merci, frère Patrick, pour ce
commentaire.
Vous dites : "Les mots de La Révélation d'Arès
sur la non-dualité vont à peine plus loin que ce que dit
déjà Jérémie dans la Bible... Peu de choses explicites en
fait, et il me semble important de prendre acte de ce
silence dans la Parole."
"Peu de choses explicites" ? Bien sûr, mon frère. La
Révélation d'Arès n'est pas un traité de la
non-dualité. Elle est non-dualité par elle-même. La mer ou
l'océan, tout comme la Mer sur les Hauteurs, ne
s'explique pas. La mer, l'océan ou la Merest.
Ainsi en est-il de la non-dualité.
De même existé-je par moi-même et non par le
médecin-accoucheur, ni par l'éducation nationale, ni par la
politique de mon pays, ni par rien qui me fasse exister
autrement que ma propre existence, qui liée à l'existence du
Tout fait de moi un atome, une partie intégrante de
l'Univers et de son Père, et donc son
image et ressemblance — L'hébreu n'avait pas de mot
pour dire atome ou partie intégrante, il disait image
et ressemblance (Genèse 1/26-27).
Entre l'Univers et moi il y a non-dualité, et
donc entre Jésus puis le Père qui m'ont parlé à Arès en 1974
et 1977 et moi, il y a non dualité, et entre La
Révélation d'Arès et moi il y a non-dualité, je suis
un tout dans le Tout dont je suis
l'image.
La non-dualité est la nature (Rév d'Arès 20/4),
elle n'est pas une voie à suivre — la voie qu'il me
faut suivre pour revenir à la nature est
autre, c'est la pénitence —. La non-dualité est la
réalité telle qu'elle est face à une autre réalité,
artificielle ou contre-nature celle-là, que se sont
fabriqués Adam et ses descendants (Rév d'Arès
2/1-5), dont nous sommes. Autrement dit, mon entrée
171 n'est pas une directive ; elle est un constat, le
constat de ce qu'est l'Union indestructible entre Créateur
et créature (au sens le plus large, aussi bien l'étoile
Sirius que vous, frère Patrick, ou moi) et cet état est si
naturel qu'on n'a pas besoin de le connaître pour s'y
intégrer par la pénitence, pas plus que je n'ai
besoin de voir mon cœur pour vivre.
Quand on y pense, ça paraît vertigineux, mais c'est tout le
contraire. C'est notre vie intellectualo-matérialiste
actuelle qui est vertigineuse, parce qu'elle nous suspend un
dessus d'un vide d'incertitude — voyez ce qu'est notre brève
vie faite d'incertitudes continuelles sur notre santé, notre
avenir, etc. —. Quand vous serez mort et que vous entrerez
dans la Lumière (les Hauteurs Saintes, 33/27, sont
des Hauteurs de Lumière), si votre pénitence
vous y a naturellement conduit avec l'aide de vos frères
mortifiants, vous serez comme moi lors du chapitre VI de La
Révélation d'Arès (vi/1-5), transporté dans l'Univers
à la vitesse de la lumière, vous aurez perdu la conscience
qui vous lie à cette vie de cafards rampants pour n'être
plus qu'un ingrédient de la grande conscience universelle,
sans identité parce que votre identité sera celle-là même de
la Création. Nous n'avons pas de mots pour décrire cela.
25jan16 171C79
Merci, frère ainé Michel, de nous éclairer sur la
non-dualité corrigée par l'angle que nous en donne La
Révélation d'Arès. Je ne connaissais pas Ādi Śankara,
prophète mû par une action, une pénitence toute
orientale éloignée en apparence de nos manières de vivre et
de penser occidentales.
Merci aussi pour votre coup de projecteur sur notre petite
mission briochine et costarmoricaine. Nous qui faisons ce
que nous pouvons dans ce macrocosme, minuscules atomes, faibles
lumignons que vous éclairez de votre parole — Ta
parole (est) Mon Jardin. (Rév d'Arès 11/18) — nous
rattachant ainsi au Grand Tout Autre et au monde entier.
Cela nous a touchés, Danielle et moi. Merci au Père et à Son
prophète de nous montrer du doigt (Rév d'Arès
xx/15); cela nous fait tout drôle de changer
d'échelle tout à coup.
Bonjour à Iwan (commentaire 171C68), un frère potentiel
breton dont vous nous révélez l'existence, nous serons
heureux de faire sa connaissance et nous nous réjouissons
déjà de ses encouragements pour la réussite de nos missions.
Merci et bienvenue, frère Iwan, si jamais vous décidez de
nous rencontrer bientôt, pourquoi pas à notre local.
Nous vous souhaitons encore à vous Michel, à votre épouse
Christiane, à votre famille, à nos sœurs et frères engagés
ou potentiels, tous nos vœux de réussite dans la Vie
(Rév d'Arès xix/26).
Thierry + Danielle A. de Bretagne nord.
Réponse :
Merci, sœur Danielle et frère Thierry, pour ce beau
commentaire.
Pour l'heure, Iwan ne m'a pas encore demandé de lui donner
votre adresse. J'ignore s'il le fera.
Merci pour vos bons vœux, je vous adresse les miens, surtout
des vœux de bonne santé pour Danielle.
25jan16 171C80
Voici une réflexion du frère Dominique C. de Nice au sujet
de l'entrée du blog sur la non-dualité.
Voilà la cause de la dualité que vous expliquez très bien
dans le chapitre "Je m'espionne" dans "Le Pèlerin d'Arès
1990".
Ci-dessous quelques extraits :
"Si l'adversité n'existait pas entre les trois éléments qui
reconstruisent en nous l'image et la ressemblance
du Créateur : le corps, l'esprit et l'âme (Rév d'Arès
17/7), leur existence, leur coexistence et leur
harmonie ne seraient pas notre souci constant.
Premier Âge -
Je m'espionne
Je m'habite sur trois territoires attenants, le corps,
l'esprit et l'âme [Rév d'Arès 17/7]. Trois frontières
bien gardées les séparent comme les vides qui séparent les
feuilles du trèfle. Il y a des périodes de paix tripartites
au cours desquelles les feuilles du trèfle se rapprochent,
se touchent. Les frontières disparaissent, l'âme
va pique-niquer sans passeport dans l'esprit et dans le
corps. Chacun de ces deux-là font de même dans les autres.
Il faut peu de chose pour que revienne l'adversité. Les
feuilles du trèfle se séparent. Les gardes de l'âme, de
l'esprit et du corps s'épient par-dessus les vides,
et leurs gouvernements s'espionnent. Le gouvernement
jouisseur et brutal du corps infiltre des taupes et des
provocateurs dans l'esprit, dont le gouvernement
intellectuel se prend parfois de grandeur et résiste aux
tentations du corps. Celui-ci redouble de séduction
considérant que tout péché du corps
auquel l'esprit ne participe pas n'est pas un bon
péché.
Dans l'âme, plus résistante au péché, le
corps installe carrément des terroristes, lesquels
y collaborent avec les agents doubles de l'esprit. Le
corps et l'esprit, quand celui-ci n'est pas pris de
moralité et de sagesse, oublient leurs querelles et
s'allient volontiers pour détruire l'âme. L'âme,
sublime et bonne, n'envoie pas de terroristes dans les deux
autres, mais les espionne. L'âme surveille pour
mieux se défendre.
Bref, je suis le monde et l'histoire à moi seul.
Deuxième Âge -
Quand le corps et l'esprit ont vaincu et
détruit l'âme définitivement, l'homme s'achemine
inexorablement vers la ténèbre.
C'est aussi le cas, mais dans une perspective inverse, quand
l'âme a pris tant de force que le corps
et l'esprit se tiennent cois ou se rebellent
éphémèrement.
Alors, voyant que mon âme a dominé, entre en jeu
une quatrième entité experte en matière d'espionnage, le tentateur.
Il ajoute sa feuille aux trois feuilles du trèfle et le pare
de prestige, de porte-bonheur. L'âme maintenant
risque de succomber aux illusions d'un monde à quatre
feuilles.
Quand le corps et l'esprit, pris du
désir de se spiritualiser, ont produit l'âme,
génération à laquelle le tentateur qui croit au
triomphe du mal ne s'attend jamais, il commence à épier. Le
tentateur — il y va de son existence — concentre sa guerre
sur l'âme. En effet, le tentateur est
mortel ; son apparente perpétuité vient qu'il se multiplie
sans cesse. Une âme forte, vigilante, combative
peut le tuer. Elle doit longuement lutter parfois.
Troisième Âge -
L'orgueil et l'auto-satisfaction menacent toute âme.
Le tentateur cherche à se faire des alliés du corps
et de l'esprit. Alors, dans l'âme, le
corps dépêche ses terroristes et l'esprit
ses provocateurs, des agents de haut vol qui savent donner à
toutes manœuvres un prétexte "spirituel". Sitôt qu'un agent
disparaît, victime de sa propre bombe, s'infiltre un nouvel
agent.
Quatrième Âge -
Mon âme a triomphé du tentateur, sa survie ne me
semble plus être un souci majeur. Je me trompe.
Commence un autre combat, double, celui de mon âme
contre le bruit du monde. Le Bien
réjouit peu le monde. Comment l'âme le
réjouirait-elle ? Le mal électrise l'homme. Regardez-le lire
un journal, écoutez-le commenter les inondations, les
attentats, le crime, etc... Jaugez-les sur leur soif de
parler de choses qui ont fait mal. La soif du bruit pourrait
me gagner aussi et tuer mon âme. Me voilà à
m'espionner de plus belle.
Cette guerre est plus difficile. Je ne changerai pas le
monde en ignorant ce qui s'y passe -et je n'ai pas d'âme
si je ne travaille pas à changer le monde [Rév d'Arès
28/7]. Mon âme doit repousser l'envie de
fuir. La fuite est anti-apostolat, anti-image de Dieu. Elle
doit expulser l'idée mystique sachant que pour Dieu toute âme
qui se coupe du monde est coupable. Le démon est aussi
l'homme.
Cinquième Âge -
La force est venue à l'âme. La mort même
pour cette raison est une naissance. L'âme qui a
tant à voir avec la mort et avec ce qui vient après comme ce
qui vient avant. Comment mon âme prendrait-elle
des vacances sur terre comme au Ciel, quand deux qu'on peut
appeler saints luttent encore ?
Sixième Âge -
Comme l'obèse veut la nourriture et en meurt, mon âme
peut s'engraisser et mourir de Dieu. Contradiction de
l'insensé. Ces problèmes seront insolubles si je ne retrouve
pas l'intelligence spirituelle. Depuis la Genèse,
la Parole a pour fonction de me redonner l'intelligence."
Ceci est un concentré de votre enseignement, que
j'ai particulièrement apprécié. Bien évidemment, je ne vois
aucun inconvénient à ce que vous le corrigiez.
Bon Jour, Frère Michel. Grâce au frère Dominique qui me lit
parfois des passages de certains de vos textes dans "Le
Pèlerin d'Arès", j'apprécie ces enseignements très
éclairants.
Marie-Pascale N. de Nice en Région Paca
Avec tous nos vœux les plus chaleureux et sincères pour
cette Nouvelle Année, pour une longue Vie.
Marie-Pascale N. et Dominique C. de Nice en Région Paca
Réponse : Merci, ma sœur Marie-Pascale
et mon frère Dominique, pour cette variation sur mon
article "Je m'espionne."
"La mort même... est une naissance," voilà une façon de
voir très indienne, car en Inde on n'oppose pas la mort à
la vie, mais à la naissance.
Je suis pas clairement votre pensée, mais je la publie ici
dans son intégralité, sachant que les mots sont
insuffisants pour exprimer ce que nous voulons exprimer de
la profondeur spirituelle. Ce qui explique l'extrême Prudence
du Créateur et le langage très lapidaire du Livre
(Seconde partie de La Révélation d'Arès) parce
que plutôt que d'user de mots à-peu-près, voire inexacts,
faute de mots exacts, il a réduit son Expression a un
parler laconique aussi dépouillé que possible, devenant
ainsi a contrario plus Vrai, parce
que le vrai sens apparaît dans l'esprit
et l'âme à partir de presque rien.
J'espère dans les mois qui viennent vous retrouver à Nice.
Merci pour vos bons vœux. Je vous envoie les miens,
fraternels et chaleureux.
25jan16 171C81
Bonjour frère Michel,
Vous proposez de créer des "petites unités humaines" entre
50 000 et 100 000 habitants.
La France comptant 66 millions d'habitants pour 100
départements, ça fait 66 000 habitants par département.
Vous avez écrit: (171C55) "Mon idée de créer un parti
"France Confédérale" pour initier dans l'hexagone des
petites unités humaines indépendantes a été considérée comme
non constitutionnelle".
Pourquoi alors ne pas créer un parti qui proposerait
simplement une gestion départementale de la France au lieu
d'une gestion nationale ?
Avec mes meilleurs voeux de bonheur, santé et réussite pour
2016 a vous, frère Michel, et a tous les lecteurs de ce
blog.
Additif :
Je me suis trompe dans mes calculs. C'est 660 000 habitants
par département et non 66 000. Mais une gestion
départementale ne serait-elle pas déjà un premier pas vers
ces petites unités humaines ?
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
Réponse :
Merci pour votre idée, frère Jean-Luc, mais elle ne
correspond pas du tout à ce que je souhaite.
Ce n'est pas une France de départements autogérés que je
souhaite, mais une France Confédérale.
Vous proposez un changement administratif qui donnerait à
chaque département un pouvoir d'autogestion plus grand
qu'il n'a aujourd'hui, mais sous un même gouvernement
central à Paris, avec à Paris un même parlement votant des
lois pour l'ensemble des départements dont chacun ensuite
appliquerait ces lois. Cela ne change pas grand chose à ce
qui existe déjà sous la férule de préfets et sous-préfets.
La France Confédérale à laquelle je songe serait une France
de divisions libres, choisissant chacune sa manière de vivre
ensemble, chacune étant totalement souveraine avec son
président ou coordinateur de gestion, son parlement si elle
le souhaite, ses propres lois, sa propre organisation
financière et donc ses propres impôts, sa propre
administration, ou même éventuellement avec sa propre
anarchie si tel est le vœu de ses habitants.
Pour résumer, ce serait une région du monde francophone
faite plus ou moins à l'instar des cantons suisses, une
union entre États souverains associés entre eux, États aussi
petits que possible.
Je ne vois pas spécialement des États souverains
correspondant aux départements français actuels, qui
suivraient encore là, même autonomes, une idée jacobine de
l'organisation politique. Pour moi la politique ne doit plus
être la force d'impulsion de la vie humaine collective. Pour
moi c'est le Bien, ou mieux encore — pour les
unités humaines qui le voudraient — la vertu, la pénitence,
plus facile à vivre en petit nombre, qui doit être la force
d'impulsion.
Si, par exemple, la ville de Montpellier veut former un état
souverain de 250.000 habitants ou deux états de 125.000
habitants ou trois états de 83.333 habitants chacun et si, à
79 Km de là, la ville de Béziers veut former un autre de
75.000 habitants, et si la campagne autour veut se répartir
en 10 états souverains ayant chacun le nombre d'habitants
qui se sentent unis par les mêmes aspirations libres vers le
Bien, et si ces 12, ou 13, ou 14 petits états
souverains se confédèrent ce serait seulement aux yeux des
historiens un ex-département français devenu une
confédération de 12, ou 13, ou 14 petits états libres de
l'ex-province de Languedoc d'un pays autrefois appelé
France.
Et puisque l'entrée actuelle est la non-dualité, j'ajoute
qu'une petite unité humaine ayant pour but le Bien
dans une vie commune avec au début une hiérarchie très
estompée pour tourner peu à peu à la totale non-hiérarchie —
tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) —, gérée
non selon la loi des rats mais selon le bon sens,
l'amour, l'intelligence du cœur, sera un retour à
la non-dualité naturelle de l'univers.
J'ai conscience qu'un tel projet ne peut aujourd'hui que
faire rire les "gens sérieux", mais ma mission n'est pas de
me conformer au ratio intellectuel qu'a conçu la descendance
d'Adam, mais de suivre la Parole du Père. Ce qui est
impossible selon les critères de la logique de dualité, sur
laquelle fonctionne le monde religieux et politique, est
possible en suivant la non-dualité du Père de
l'Univers, parce qu'alors on a pour alliée naturelle
la Force de Dieu. Le projet des petites unités ne
peut donc que suivre l'itinéraire lent et difficile du Bien :
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour
y arriver, mais si c'est le Bien qui est
poursuivi, l'humanité y arrivera. La vie collective humaine
en petites unités préludera au Jour (31/8).
25jan16 171C82
Cher Frère Michel, je vous espère ainsi que sœur Christiane
en super forme.
Dans le cadre de votre réflexion, sur les petites unités
humaines et votre voyage d'étude en Suisse au mois
d'octobre, j'ai trouvé ce documentaire qui pourrait vous
intéresser.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et clame avec
vous :
"Un œil sur la planète - Le miracle suisse"
https://www.youtube.com/watch?v=eiFaf7zxvEQ
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Je n'ai vu qu'une petite partie de ce documentaire, faute de
temps.
Il est très long : 1 heure et 33 minutes! Mais mes frères et
sœurs qui ont souvent plus de temps que moi le verront sans
doute en entier.
Ce que j'ai vu de ce documentaire n'est que l'illustration
de ce que j'ai pu observer moi-même dans les petits cantons
historiques de la Suise : Uri, Schwitz, Zug, Nidwald,
Obwald, Lucerne.
Je pensais trouver là-bas dans ces cantons minuscules, dont
chacun est un État souverain, la Suisse des cartes postales:
une Suisse paysanne avec des braves gens trayant des belles
vaches avec des cloches au cou et faisant du fromage... Et
puis pas du tout ! J'ai découvert une Suisse extrêmement
moderne... et même une usine d'avions : "Pilatus", dans le
Canton de Nidwald, un état souverain de seulement 41.000
habitants ! J'ai découvert que dans le Canton de Zug le
revenu moyen par habitant était de 110.000 Francs suisses,
soit 121.000 Euros!
En France c'est le revenu de quelques rares cadres très
supérieurs en fin de carrière ! Songez qu'en France un
général de division (trois étoiles) ne gagne que 71.000
Euros/l'an.
La Suisse avec sa confédération de petits cantons fait la
preuve que le système confédéral en s'évitant les erreurs
nationales monumentales d'une politique gouvernementale
centrale, qui a ruiné notre pays, fait beaucoup mieux quant
au bien-être moyen de ses habitants.
En deux semaines d'étude dans les cantons précités je n'ai
pas vu un seul uniforme de policier ou de gendarme. Et
pourtant j'y ai beaucoup circulé. Je ne saurais vous décrire
les uniformes qu'ils portent dans cette région de Suisse
centrale. La délinquence est minime et pourtant on voit
aussi là-bas des émigrés avec femmes voilées, etc. mais ces
émigrés sont aussi tranquilles et honnêtes que le reste de
la population.
25jan16 171C83
Je suis stupéfait quand je vois avec quelle patience vous
répondez aux commentaires.
Qu'est-ce que ça vous rapporte ? Rien ou très peu.
J'ai toujours hésité à devenir unj Pèlerin d'Arès mais je
n'y suis pas encore arrivé, parce que j'ai compris, et ça me
paraît tellement évidfent, qu'on "ne peut pas croire sans
essauer de faire les autres croire à la même chose". C'est
une formule de vous, mais je ne garantis pas le mot à mot.
Il faut être missionnaire. Ce blog est votre band-wagon de
mission comme on dit en anglais. Le band-wagon est cette
sorte de char sur lequel on hissait une fanfare: tambours,
trompettes, tubas, pour les événements publics.
Vous vous y donnez avec un dévouement confondant. Même à
propos de sujets plutôt secondaires comme la non-dualité,
qui n'est pas un sujet que traite La Révélation d'Arès.
Faites-vous ce blog comme une suite d'improvisations ou bien
suivez-vous une politique déterminée ?
C'est difficile à dire, et si vous ne répondez pas, je
comprendrai.
Moi, je vous ai trouvé par hadard sur le web, il y a quatre
ans.
Raphaël G.-M. du Cotentin (Normandie)
Réponse : En décembre j'ai changé de
serveur et j'ai refondu ce blog en tenant compte des
moteurs de recherche.
Mais je suis sans illusions sur sa portée prophétique au
sens productif Si les gens qui veulent me lire ne me
cherchent pas délibérément, ils ne peuvent pas — sauf
grandissime hasard comme vous — me trouver dans
l'océanique fouillis des millions de site sur l'Internet.
Ce blog n'a pas d'orientation générale missionnaire. Ce
n'est pas non plus une université. Par lui je n'ai pas
cherché à toucher et à former systématiquement un nombre
toujours plus grand de lecteurs intéressés, de néophytes,
de Pèlerins d'Arès potentiels. Je peux dire plus
vulgairement que je n'ai pas cherché de rendement. La
recherche du rendement n'est pas ma tâche ; elle serait
plutôt celle de la mission du petit reste, constitué
de ceux et celles des Pèlerins d'Arès qui se sont assigné
comme but de prolonger ma pensée et ma mission spécifiques
dans le monde..
Ma tâche est de vérité au sens absolu du terme. Cette
vérité, je la respecte dans la mesure de mes possibilités
humaines, probablement pas sans lacunes, car je suis un
être humain avec son emploi du temps dingue d'humain
moderne, ses fatigues, ses défaillances, aussi rares que
possible, mais jamais impossibles.
Donc, ce blog n'est pas un outil de mission. Je n'ai
cherché, depuis le démarrage de ce blog en 2006, qu'une
progression générale, pas très échelonnée, des sujets en
profondeur et de ma façon d'y répondre ; je n'ai pas
procédé à une progression pédagogique étudiée. Ce blog est
seulement une plateforme où je m'exprime librement,
spontanément, sur divers sujets se rapportant à ma foi
et à ma mission.
Je ne parle pas ici de mes frères et sœurs de foi qui
sont des lecteurs assidus du blog. Je parle des
lecteurs qui, soit en me cherchant, soit par hasard, sont
comme tous les lecteurs publics moderne de presse de
radio, de télévision, de l'Internet, d'assez capricieuses
créatures aux intentions légères, légères en tout cas au
début, : Ils sont inconstants, ils cliquent partout
Ils lisent vite et en diagonale, ils suivent rarement les
conseils qu’on leur donne. Ils sont imprévisibles. Et
pourtant je dois les aimer ; c’est le boulot du blog. Même
quand ils ne sont pas aimables, quand ils sont parfois
hostiles, qu’ils m'envoient des commantaires rageurs ou
qu’ils se moquent de moi. Peu d'entre eux, qu'ils soient
pour ou contre, sont pleinement impliqués. Ils s’arrêtent
rarement pour réfléchir.
Pour celui qui s'est fixé comme pénitence
d'aimer tous les hommes, le lecteur est facile à aimer.
Pourquoi ? Parce que le lecteur, c’est moi, c'est
nous. N'aurais-je pas été moi-même il y a quarante-deux
ans un lecteur léger, sceptique, intéressé mais critique,
ou carrément hostile ? La leçon est simple : la plupart
des gens se fichent pas mal de moi, mais je dois ne jamais
me lasser de leur parler. Un jour ou l'autre l'un
d'eux se détache de sa légèreté ou de son scepticisme et
se jette dans le sillage de la Parole de Dieu.
Les sites web ont proliféré à une vitesse effarante. Ils
sont extrêmement variés, complexes et répondent à des
besoins particuliers très nombreux, les uns très bien
faits, les autres complètement ratés. Tenter de répondre à
ces besoins peut affecter la capacité du concepteur — j'ai
conçu moi-même ce blog et continue à l'améliorer peu à
peu, pour créer du bon contenu, mais je sens sans cesse le
poids d'une évolution continuelle de la technique comme du
contenu éditorial sur le wab. De plus, il y a de plus en
plus de nouvelles plates-formes. Il y a iOS, Android,
Kindle et HTML ; la messagerie électronique elle-même en
évolution, les SMS, Facebook, Twitter, Linkedin, etc.
Chaque plate-forme dira qu’elle est la meilleure, qu’elle
mérite votre temps et votre attention. Mais il y en aura
toujours une autre pour vous remplacer. Alors, je
m'efforce de faire par ce blog quelque chose
d'irremplaçable..
Je ne sais plus où j'ai lu sous la plume d'un
informaticien chevronné qu'il vaut mieux avoir cinquante
plates-formes qui opèrent sur le même modèle de contenu
que cinq plates-formes sur cinq modèles de contenu
différents. Moi, je ne peux pas avoir cent plate-formes du
même modèle que ce blog — j'ai déjà du mal à le gérer tout
seul —, mais il y a une leçon importante à tirer de ce
conseil d'un informaticien chevronné : les utilisateurs
ont toujours été eux-mêmes des lecteurs et les
lecteurs-utilisateurs ne lisent pas comme leurs
prédécesseurs. Ils regardent des vidéos, jouent et
écoutent de la musique. Mais c’est encore la langue, le
texte, qui unifie le tout, et les mots ont plus de travail
à affectuer qu’ils n’en ont jamais eu. La liberté du
lecteur est une chose sacrée; on n'y peut rien, il faut
accepter de lui toutes les réactions.
25jan16 171C84
Sur la non-dualité, en écho à votre entrée 132 sur Bouddha,
j'aimerais ajouter une citation du Lankavatara 27, un de ces
sutras transmis par le Mahayana qui comporte à l'évidence
des ajouts ultérieurs, mais aussi des enseignements
correctement retransmis ce qui me semble le cas de ce qui
suit :
"Quant à la non-dualité, Mahamati, comme l'ombre et
la lumière, le long et le court, le noir et le blanc,
toutes choses n'existent pas réellement en tant qu'elles
ne sont que contraires interdépendants. Mahamati, le
nirvana ne se trouve pas ailleurs que dans le samsara et
le samsara ne se trouve pas ailleurs que dans le nirvana
: rien n'oppose le samsara au nirvana. De même que le
samsara et le nirvana sont toutes choses, non-duelles
sont toutes choses. Tu devrais, Mahamati, diligemment
étudier la vacuité, le sans-naissance, la non-dualité et
l'absence de nature propre."
Sur les choses fondamentales, en particulier l'advaita, je
pense que ces deux grands esprits qu'étaient Bouddha et Adi
Samkara étaient arrivés à des points de vue assez proches à
partir d'un long travail d'étude et d'expérience
personnelle.
Là où leurs choix furent différents, c'est sur les modalités
d'action et la présentation de leur enseignement dans leur
contexte historique où la philosophie indienne était encore
très créative. Il fallait répondre aux intellectuels
contradicteurs et déjouer les pièges face à une emprise
brahmanique très forte sur la société indienne. Bouddha
concentra son enseignement sur une direction
accessible à tous, l'octuple sentier, et gardait
assez souvent un "noble silence" sur les "questions ne
tendant pas à édification" et les brahmanes eurent beaucoup
de mal à étouffer le bouddhisme en Inde.
Adi Samkara a été beaucoup plus précis et explicite pour
déconstruire l'enseignement et les pratiques brahmaniques,
peut être parce qu'il avait constaté qu'il ne restait plus
grand chose du bouddhisme en Inde et qu'il chercha une autre
stratégie, mais l'Inde ne l'a pas suivi et garda ses
superstitions et sa lecture confuse des textes.
La stratégie de mission que vous nous donnez, concentration
sur un message accessible à tous, la pratique de la pénitence,
et un développement patient sur plusieurs
générations du petit reste, est plus proche de
celui du Bouddha mais nous disposons également de textes
sacrés fortement unificateurs
Après eux, je trouve que progressivement l'élan
philosophique indien s'est étiolé et l'arrivée progressive
de l'Islam n'a pas non plus généré une remise en cause
générale de cette société, mais accentué la fragmentation
d'idées et la division religieuse que nous constatons
aujourd'hui.
Le texte du Bouddha a fait écho dans mon esprit à votre
article sur "La Pommeraie", sur l'existence par contraste
Création/chaos, Lumière/ténèbres...
Notre terrain de mission est très différent de celui
rencontré par Bouddha et Adi Samkara, mais il est
certainement utile de réfléchir avec le recul du temps aux
choix qu'ils ont fait pour enseigner et guider leur peuple.
Antoine S. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce beau et utile commentaire,
mais qui ne saurait faire école, parce qu'il dépayse la
plupart de nos frères envoyés à la mission européenne, loin
du conceptuel indien.
J'ajoute quelques indication pour aider les lecteurs du blog
à s'y retrouver : Le
Laṅkāvatāra tire son nom du fait qu’il est un recueil
des paroles prononcées par Bouddha lors de son arrivée à
Sri Lanka.
Le saṃsāra signifie "transition" ou "transmigration", "cycle
des renaissances successives" (pour ceux qui croient dans la
réincarnation). Dans le bouddhisme, il s'agit du cycle des
existences conditionnées, c'est-à-dire les états de
l'existence sous l'emprise de la souffrance, de
l'attachement et de l'ignorance..
25jan16 171C85
Bonjour, cher Mikal,
J'ai trouvé ceci (pièce jointe) pour mes sœurs et frères
intéressés par Ādi Śaṅkarā. Ça s'appelle Shankaracārya, un
écrit de Śaṅkara ou Śaṃkara, "celui qui apporte la félicité"
(53 pages)
C'est un document de format PDF.
Je voie que Sankara s'écrit aussi avec un N, j'espère ne pas
me tromper de personne.
Avec vous dans la pénitence.
Alain J. du Rhône
Réponse :
Je connaissais ce document, mais pour ne pas trop dépayser
mes frères et sœurs, leur éviter d'avancer dans un texte de
style très oriental, par endroits difficile à comprendre
pour des Européens non avertis, je ne l'ai pas signalé.
Mais puisque vous semblez l'avoir lu et apprécié
suffisamment pour en recommander la lecture à nos frères et
sœurs Pèlerins d'Arès, je me suis peut-être trompté en
considérant ce document comme hermétique.
Je signale donc qu'on peut le trouver sur l'Internet à
l'URLsuivant :
26jan16 171C86
Merci, cher prophète Mikal, pour cette réponse [171C78] si
pure et si belle sur la non-dualité.
Comme pour vous, la non-dualité ne me semble pas
vertigineuse, mais simple et pure.
Cependant, en toute franchise, il me semble que votre
réponse dit autrement ce que vous avez déjà écrit, mais sans
répondre vraiment à mon commentaire.
S'il y a, comme vous dites, "l'Union indestructible entre
Créateur et créature", alors qu'est-ce que le péché des
péchés ?
Serait-ce, dans Je suis la Mine et l'Eau, la
réduction de cette Union indestructible à la simple Mine,
d'où sort à la fois, comme vous dites, l'étoile Sirius, vous
et moi ?
Je ne sais pas, car vous semblez éviter de répondre à ma
question, résumée ici :
"Peut-on dire que le péché des péchés, par
exemple, serait l'échec et la fin de la non-dualité, ou du
moins son affaiblissement ?"
"Équilibrer la compréhension de notre nature non-duale par
celle de notre liberté", tel que je le propose, est une
proposition qui ne semble pas vous convenir.
J'en conclus que la relation entre non-dualité et liberté
est actuellement très obscure pour ma petite intelligence.
Ce n'est pas bien grave.
Ma foi, ma pénitence et ma mission n'en ont pas
besoin pour me faire vivre cette non-dualité et cette
liberté absolue.
Patrick T. Jours de Gris d'Ile de France
Réponse :
Si j'ai un cancer, bénin ou gravissime, celui-ci est en
union indestructible avec moi jusqu'à ce que je meurs de ce
cancer, à partir de quoi je me fondrai dans le Tout,
si j'ai été pénitent, mais pas sans souffrance
parce que je suis chair, esprit et âme (17/7),
autrement dit (pour simplifier) matière, pensée et divinité
non disloqués, quoique provisoirement déficients puisque
promis à cette dislocation qu'on appelle mort dans la
situation actuelle. Abrégeons ! La dislocation est
souffrance, mais pas disparition. Pour que la souffrance
cesse il faudra que survienne le Jour (31/8), la
résurrection, laquelle sera quoi ? Je n'en sais rien. Jésus
le ressuscité que je vis était bien de chair, mais passait
par le plafond. Quelle était sa vraie nature ? Transfiguré ?
Mais pour un charnel qu'est-ce que ça signifie ? Sa nature
m'était inconnue ; je n'ai pas de réponse accessible à mes
actuels moyens de comprendre. Et puis, cela ne servirait à
rien dans la conduite de ma mission qui est d'expliquer que
faire le Bien est supérieur à croire au Bien.
L'union avec le Tout ne cesse jamais, même pour un
pécheur tombant dans la ténèbre. Même après le péché
des péchés l'union avec le Tout persistera,
car pas plus qu'on ne coupe l'eau en y plongeant un couteau,
on ne coupe le Tout.. Mais le Tout comme
l'eau — ou L'Eau — peut bouger en tous sens,
prendre les milliards de formes des milliards de récipents.
Avant ma naissance j'étais déjà dans le Tout, j'y
étais bien sûr en puissance, mais pour autant réellement,
par mes ancêtres, et non comme quelque chose de ma personne
qui chercherait à se réincarner, car ma personne, si elle
existait jamais comme entité indépendante, ferait déjà
séparation par rapport à la Personne du Créateur. Or, il n'y
a pas dualité, mais il y a non-dualité. Je ne suis donc pas
une personne au sens indépendant, sauf en apparence et pour
cette brève vie charnelle. J'étais là déjà en puissance, en
union avec le Tout, longtemps avant de naître
comme chair et conscience humaine, laquelle est
propre à l'état charnel, mais ne subsiste pas après l'arrêt
du cœur qui meurt comme une fleur des prés.. mais le pré
demeure, les graines de la fleur restent cachées dans la
terre: De là le grand mystère de la mort, quand, n'ayant
plus de cerveau, je n'aurai plus conscience de ma personne
charnelle et serai autre chose, dont je n'ai pas idée.
Le péché des péchés ? Simple. C'est un cancer qui
affectera l'humanité au point qu'elle devra attendre une
recréation et ne pourra plus se recréer elle-même par la pénitence.
La Vie n'aura pas été retrouvée, mais le temps
n'existant pas pour la Vie, elle pourra revenir,
puisque la Création ne cesse jamais (xxii/12)
après quelques milliards d'années peut-être, si tant est que
cela représente quelque chose pour l'absence de temps dans
laquelle vivent le Créateur et la Vie, dont nous
sommes atomes permanents, que nous soyons ou non incarnés.
J'étais donc déjà là avant de naître comme Michel Potay au
XXe siècle plutôt qu'au Xème d'Hugues Capet ou au Vème
siècle de Zénon d'Élée avant J.C. — le moment de mon
apparition charnelle, de mon lien étroit avec l'animal, n'a
pas d'importance —. J'étais là par la capacité de
transmission de la vie humaine de mes pères et mères
innombrables avant moi. Le cancer du péché peut
survenir, mauvais fruit de la contingence liée aux
fluctuations de ma volonté, mais quand il affectera
totalement la capacité de l'humain d'avoir une âme,
ce sera le péché des péché. Il sera par excellence
le mal qui fera tout à la fois souffrir la créature et le
Créateur. Voilà pourquoi le Père le redoute autant que nous.
Il y aura souffrance, absence de bonheur, terrible attirance
vers le Chaos initial sans retour au Chaos, ce qui serait
après tout un soulagement, un retour à zéro. Mais non, il y
aura étirement douloureux, grande souffrance, jusqu'à ce que
la Création continue, infinie, réabsorbe celle-ci pour la
transformer, mais ne sortons pas du sujet.
Si j'ai la possibilité de changer le monde, moi
isolé dans le monde et apparemment incapable d'influer sur
lui qui est énorme par rapport à moi, c'est parce que je
suis comme le monde lié au Tout où les forces du Bien
sont infiniment plus fortes que les forces du Mal,
mais il faut en convaincre le monde que cela fait rire et
qui croit le contraire. C'est toute la difficulté de notre
mission. Comment expliquer cela à des cerveaux obscurcis
autrement qu'à l'aide des métaphores simples qui sont celles
mêmes de la Parole ?
Non, frère Patrick, vous n'avez pas une "petite
intelligence". Vous raisonnez avec l'intelligence
intellectuelle du monde, qui n'est pas la Raison absolue de
la Création, laquelle n'est trouvée que par l'intelligence
du cœur (32/5. Pour restaurer celle-ci, il faut
accepter l'heureuse imbécillité que nous donne le Père, il
faut fuir la faible et animale capacité de comprendre (la
science, la logique mathématique, etc.) de l'homme après le
péchéd'Adam et les générations de sa
descendance. Voilà pourquoi la plus grande humilité nous est
nécessaire, pour nous immiscer dans le Tout, pour
un grand Retour (i/1), Retour qui signifie dans
La Révélation d'Arès : réapparition de l'infinitude.
Ce que j'explique ici, je le fais avec des mots et la
grammaire de ma langue, mais c'est évidemment très
insuffisant. Le mieux est de se placer devant le Père soit
en restant muet, soit en disant comme disait Socrate : "Je
ne sais rien", mais j'ai confiance.
Oui, j'ai confiance.
Lavoisier pensa-t-il à la non-dualité, quand il dit : "Rien
ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme" ? En
tout cas, c'est une vérité non-duelle, qui nous intéresse au
plus haut point ici. Le péché des péché n'est pas
la perte de la vie au sens absolu, mais la transformation de
cette vie en quelque chose délié du bonheur tel que le
Créateur le conçut, mais peut-être lié à un bonheur d'un
autre ordre, qu'il nous est impossible d'imaginer, issu
d'une transformation du Dessein, lequel est de
toute façon immortel par Lui-même. C'est contre ce
bonheur-là, que nous ne voulons pas, que nous autres les hommes
du Dessein génésiaque (28/27), luttons par
la pénitence. Rien de tout cela n'est compliqué, mais tout de tout
cela est tellement inhabituel.Quand je suis
missionnaire, comme vous dans la rue (cela m'arrive rarement
aujourd'hui, mais je l'ai fait assidûment autrefois) et que
je me trouve devant quelqu'un, à l'instant où je lui parle
j'ai quelques secondes conscience de l'abîme qui nous sépare
en manière de voir la Vérité, la Vie,
bref, les réalités. Il a les siennes, j'ai les miennes, et
quand je le quitte après quelques phrases basales (je n'ai
que ça de clair), lui indifférent, ou perplexe, ou
sceptique, bref, non activé par ce que j'ai dit, je me dis
que je n'ai pas jeté entre lui et moi le pont de la
non-dualité, parce que je n'ai pour m'exprimer que mon
triste et pauvre français, un langage de cafard qui bouffe
n'importe quoi, même le plastique, ou de koala qui à
l'inverse meurt s'il n'a pas son eucalyptus — pourquoi ?
allez savoir ! la nature non-duelle est un phénoménal
mystère —, je cherche les mots qui n'existent pas, et si
j'essaie de transcender les mots qui existent, il me prend
pour un cinglé.
26jan16 171C87 Désormais tu es Mon Messager,
Tu n’es plus rien pour toi-même (La Révélation d’Arès
40/6).
Le Père nous demande d’être sans tarder tout pour Lui,
tout pour le Bien de l’humanité et de la création
!
Il nous appelle à nous vider du "moi" construit par la
culture religieuse, athée, rationaliste, conventionnelle
et réveiller par la pénitence le Vrai
Moi qui seul aime, pardonne, fait la paix, se libère des
peurs, des préjugés, du commun, qui seul peut retrouver la
raison à l’image de la Raison du Père.
Nous joignons à ce bref commentaire le lien de notre vidéo
exprimant à notre manière la non-dualité.
Vidéo que nous avons utilisée lors de notre moisson en
janvier au local "L’eau bleue", 32 rue Losserand à Paris
14ème. https://youtu.be/l4Bjo1z-NZw
(musique de Beethoven, symphonie n° 3 Eroica)
Annie et Bernard L.-J. d’Ile de France
Réponse : Nous sommes à un point de
confluence entre dualité et non-dualité. Ce n'est pas un
concept actif ou un point d'appui pour le levier de notre
action. Ce n'est qu'un point du paysage de l'univers où se
trouve le monde que le Père nous envoie changer
(Rév d'Arès 28/7). Mais il est bon que nous sachion
où nous nous situons ; Au confluent de deux mondes,
nous réalisons mieux que, comme vous dites, nous devons
être "tout pour Lui", le Créateur.
Les profanes qui lisent ce blog doivent penser que nous
sommes complètement barjos. Ils pensent ainsi parce qu'ils
ne voient pas qu'il y a deux mondes possibles. L'actuel et
le changé. Observant le peu d'effet produit par
notre discours de rue : Faites pénitence et vous
changerez le monde ! que pouvons-nous conclure ?
Que le monde est irrémédiablement aveugle et sourd ? Qu'il
est totalement paresseux et hypocrite ? Que nous sommes
dans une Vérité irréalisable ? C'est en se
posant ces questions désespérantes que tant d'entre nous
nous ont quittés déjà depuis quarante-deux ans. Question
pour eux de confort psychologique.
Mais nous, nous
tenons. Vous deux êtes de ces tenaces. C'est parce que
nous avons beoin d'une foi extraordinairement forte que le
Père est veni parler Lui-Même en 1977. Ç'avait été de même
parce que libérer les esclaves hébreux des geôles
égyptiennes était un projet fou qu'il était venu Lui-même
parler à Moïse, voilà trois mille trois-cents ans. L'Exode
a raté, il s'est arrêté à Canaan au lieu de se poursuivre
sur la Terre entière : la vraie Terre Promise.
Il faut tout reprendre. Mais 3.300 ans, qu'est-ce que
c'est dans l'Histoire de la Terre ? Rien. C'était
hier et c'est la preuve que la continuité du Dessein ne
peut être rompue et qu'il nous faut aller de l'avant.
Voilà une réponse bien hardie à votre commentaire. Mais
c'est une réponse qui s'harmonise avec la dépassement
qu'évoque la musique que vous nous proposez : l'Eroica.
Nous sommes les héros qu'évoque le Père dans La
Révélation d'Arès (xxxv/4-12).
Merci pour ce commentaire téméraire. Ma réponse est aussi
téméraire.
26jan16 171C88
Dans un grand nombre d'ouvrages ayant pour sujet le
développement personnel, on fait allusion à ce potentiel
infini ou potentialité infinie en nous !
C'est le "Sois un dans toi !" (Rév d'Arès XXIV/1),
la non-dualité entre l'homme et Dieu.
Quand j'écoute ces extraits au début du livre audio de
Dr.Joe Dispenza j'ai bien l'impression qu'il parle de pénitence
! Qu'en pensez vous ?
Ci-joint les extraits du livre audio dont je parle!
Fraternellement,
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Christian.
Les extraits que vous m'adressez sont en anglais et je n'ai
pas le temps de les traduire pour que les lecteurs de mon
blog les comprennent. Mais j'ai entendu parler du Dr Joe
Dispenza. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il parle de
pénitence, mais c'est un homme qui croit que l'homme peut,
d'une certaine façon, changer.
Je ne suis pas du tout un grand connaisseur de ses théories
et il a un côté bateleur ou avaleur de sabres qui me gêne un
peu.
S'il y en a que cela intéresse, je place ici une conférence
de Joe Dispenza avec une traduction française. Peut-être
cela aidera-t-il certains à commencer leur pénitence, qu'ils
poursuivront ensuite sur les Sentiers de La
Révélation d'Arès.
27jan16 171C89
Extrait de "Sagesse du Bouddhisme" de Fabrice Midal chez
First édition.
La Non-dualité : "C'est moi, c'est un autre", conçoit-on,
dépouille ce lien qui rend captif, c'est ainsi qu'on se
libère sois même.
Samraha (probablement Samkara !).
Je comprend ici qu'il faut se dépouiller de "C'est moi,
c'est un autre" afin d’être un (Rév d'Arès xxiv/1-4)
avec le Tout.
Un des Alain d'ile de France
Réponse :
Mon frère Alain, j'ai entendu parler de Fabrice Midal, qui,
si je m'en souviens bien, est un coach de "méditation", qui
a été présenté dans "Les Racines du Ciel" par Frédéric
Lenoir, mais je ne conais que très peu cet auteur.
Je ne suis pas "méditant" au sens que l'on donne à ce mot.
Je ne suis pas dans la méditation mais dans l'action, parce
que c'est l'action que le Père me demande de mettre en
œuvre. Je respecte tout mode de vie et je respecte la
méditation, mais cela ne signifie pas que je la crois
nécessaire. Je pense que la méditation, comme disait ma
belle-mère, "ça ne mange pas de pain, ça ne fait rien
bouger," et c'est pourquoi on en fait de larges et
nombreuses présentations publiques, tandis que l'action, ça
fait bouger les choses, alorson met le couvercle dessus, on
s'efforce de l'immobiliser.
Au reste, je ne sais très bien, n'ayant pas lu le livre en
question, ce que signifie pour Fabrice Midal : "C'est moi,
c'est un autre." Cela signifie-t-il : Moi ou un autre, c'est
la même chose ? Cela signifie-t-il: C'est moi ou c'est un
autre, qui serait plutôt l'inverse ?
J'ai pour Bouddha un fraternelle vénération, je contemple
son œuvre comme une avancée majeure dans la compréhension de
la destinée humaine, mais je ne suis pas bouddhiste au sens
strict du mot. Je le vois, dans l'infini concert de la
non-dualité que donne depuis toujours et pour toujours
l'univers, comme une étape majeure de la compréhension de ma
propre existence, mais je dois aller plus loin, je dois changer
le monde. Vous êtes avec moi, frère Alain, avançons
dans l'action. Merci.
27jan16 171C90
J'entreprends, la mise sous la lumière de La Révélation
d'Arès, des Sourates du Coran, qui appellent à la
Paix et à l'Entente entre les Peuples.
Voici une des Sourates : La 42/13, "La Consultation, ou la
Délibération", en Arabe "Échoura"".
Il a (Allah, Dieu), établi pour vous à l'égard du Culte, ce
qu'Il a recommandé à Noé, et ce que nous t'avons (Mohammed)
révélé et ce que nous avons révélé à Abraham, Moise, et
Jésus, à savoir, acquittez-vous du Culte et ne vous divisez
pas à son propos, qui est insupportable pour les
Associateurs ce à quoi tu les appelle (Oh Mohammed) et
(Allah), rapproche à lui qui il veut et il guide vers lui
celui qui se repent.
Les Associateurs les gens qui jadis, vénéraient
les divinités du paganisme de l'époque, la Révélation de
l'Islam leur était insupportable. Pour cela, il a été
recommandé à Mohammed, de s'adresser aux gens du Livre
(Judéo/chrétiens) et de pratiquer la justice pour tous, même
à ceux qui ne partagent pas le Culte de l'Islam. Concernant
'Allah), "Il rapproche à Lui qui Il veut," veut dire,
Allah, ne force personne à venir à lui, chacun est
libre, mais il guide vers celui qui cesse de pécher.
Cela semble logique. Mon frère, ma sœur de l'Islam, si tu
t'éloigne de l'Image et Ressemblance du Créateur
(Allah), est étalé partout dans l'Univers, voire Le
Livre.
Le Livre II J'ai, je suis, les soleils tournent dans ma main, Ma
main a mille mains, ton oeil se tend il bute? Le Bon
(Jésus), descend, il est en bas, il va à droite, il est à
droite quand je le lui dis. Je descends je suis en haut,
je vais à droite je suis au milieu, Je suis l'Étalé.
Mon frère, ma sœur, tu est vraimlent libre, mais
si tu reviens à Allah et cesses de pécher, Il te
guidera à revenir à lui. Tu peut désobéir autant de fois que
tu le veuilles, car tu a été crée libre, mais,
attention :
Le Livre V/6 : la vie est courte. L'homme n'a qu'une vie
au soleil, et aussi :
Le Livre IV/5 : Les ans vont devant l'homme comme le
taureau va devant l'araire (la charrue- le bœuf dépend de
la charrue). Gare à la Fosse !
L'Évangile Donné à Arès 26/4 : Dans la fosse sans retour (Une
fois dans la fosse, l'homme ne pourra plus revenir).
Youcef des Bouches du Rhône;
Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce commentaire qui nous est utile
pour unir les pensées biblique et coranique sous la lumière
de La Révélation d'Arès.
Giordano Bruno, dont parle une de mes entrées de blog (la
#85) avait bien vu l'Univers et la Terre vivant une vie
unique, animés d'une âme unique sensitive et même
intellective "autant que notre âme humaine, plus que notre
âme humaine peut-être", mais ce thème non-duel était
incompatible en son temps avec les idées religieuses, et
nous découvrons qu'il est toujours incompatible avec les
idées rationalistes modernes. Il nous faut dépasser cela et
c'est une tâche énorme, à laquelle vous vous attelez, vous
aussi frère Youcef, pour montrer que le grand Cri de Dieu,
par le Véda, la Bible, le Coran et La Révélation
d'Arès, pour ce citer que ces livres-là, a des formes
différentes mais dit partout la même chose.
27jan16 171C91
Votre réponse 171C86 est, selon moi tout du moins, la plus
extraordinaire de tout ce blog.
Vous avez, avec des mots simples, que tout le monde peut
comprendre, fait le bilan de votre mission :
Recettes/Dépenses.
Les dépenses, qui ont été énormes et qui continuent, ont été
celles de la religion, de la politique, de l'université et
ses méthodes cognitives, le concept
travail-->produit-->revenu, la façon toute cérébrale
de fonctionner de l'enfant d'Adam. Les recettes, c'est le Fond
des Fonds [Rév d'Arès xxxiv/6], autrement dit tout
autre chose qui... n'a pas fait recette, qui n'a été perçu
et vécu que par quelques rares humains, la Vérité
spirituelle sur laquelle la vérité intellectuelle jette son
ombre énorme.
Si on lit Çamkara ou Shankara, c'est l'obscurité. Cet homme
parle un langage très fluide, élastique, variable : le
sanskrit, pour dire des choses intraduisibles. Si on vous
lit, c'est d'une formidable clarté. À un frère, que je ne
connais pas (je ne suis pas Pèlerin d'Arès, toute juste
quelqu'un que La Révélation d'Arès et surtout
votre personne passionnent), Patrick T. JoursdeGris, qui
raisonne selon les règles de raisonnement du siècle et qui
n'a que sa foi aveugle pour sortir de là, vous expliquez
très simplement, mais on ne peut plus clairement, qu'il peut
aussi suivre la voie que vous montrez de façon parfaitement
logique, cohérente.lumineuse.
Dans l'univers, la non-dualité est la réalité. La dualité
est donc, si je me place sous votre lumière, une trouvaille
d'Adam, qui avait du génie, qu'il opposa au Génie Créateur —
En parlant des cinq donc faits par le Créateur à l'homme,
vous devriez remplacer créativité par génie —. La dualité et
la non-dualité sont devenues, au plan humain, planétaire,
deux possibilités polairement opposées de vivre, de
s'organiser, de voir le présent et l'avenir. Ces possibilité
n'existent que sur Terre où l'homme a pratiquement glissé la
non-dualité sous le tapis comme de la poussière, parce qu'il
n'aurait pas pu devenir le dieu de la terre autrement. La
non-dualité existe, mais elle n'a plus de réalité pratique
sauf pour quelques fadas, dont vous êtes.
Le fait de dualité régnant a un inconvénient : Il n'est plus
possible de penser la Terre comme partie intégrante (votre
mot) de l'univers avec lequel elle formerait un tout
cohérent. Tout ce qui se rapporte à la Terre est vu comme
partiel, à part. C'est ce qui explique que l'homme se fait
de la mort depuis les momies égyptiennes jusqu'à la
description enfantine du paradis dans le Coran une
idée calquée sur la vie humaine charnelle. C'est un terrible
recul vers l'obscurité. Vous, en quelques mots, vous rendez
clair notre retour à une continuité sans fin, une vie
principielle qui n'a jamais cessé. Je viens de relire le
chapitre vi de La Révélation d'Arès. C'est tout à
fait évident dans l'expérience de transport dans l'univers,
je dirais de transuniversalisation, que le Créateur vous fit
vivre en 1977.
Cela nous renvoie à l'idée que les hommes antiques se
faisaient du milieu où vit l'homme, tel leur cosmos. La vie
terrestre n'était pas problématique alors, puisque l'homme
et l'univers restaient unis dans la pensée humaine. L'ancien
était encore proche de l'Adame (Rév d'Arès vii/1)
d'avant l'Adam (2/1) de la chute décrite dans les
cinq premiers versets de la Veillée 2. Puis l'intellect
isola de plus en plus l'homme de sa propre réalité ; il
ne respira plus que la dualité. J'en déduis que vous avez
raison, la création d'Adame n'est pas si vieille
que l'on pense (j'ai lu ça sous votre plume je ne sais plus
où). Résultat, "tout est en morceaux, toute harmonie est
détruite" pleurait John Donne, métaphysicien de grande
classe et prêcheur du Très-Haut. Ce sont les morceaux que le
Père vous envoie recoller. Pascal, un siècle plus tard,
pleurera de même sur cette destruction du Tout.
C'est parce qu'il se sent un étranger dans cet univers, dont
il est pourtant un indestructible atome, que Patrick. T.
Jours deGris commente comme il commente, avec une courage
que je loue, car il subit ce que vous appelez un "étirement
douloureux" entre le concept que lui a donné son éducation
terrestre et le concept qui ressort de La Révélation
d'Arès. Entre la vie et la Vie !
Mais comment expliquer cela aux hommes qui errent dans la
nuit des tunnels des rues, sur qui la Lumière ne
se lève jamais, qui vous regardent comme des taupes,
à la rencontre desquels vont vos missionnaire ? C'est une
mission impossible. C'est beaucoup trop tôt et ça ne peut
pas marcher. Voilà pourquoi je vous rejoins sur l'Idée du Fond
mais pas sur la pratique du moissonneur, qui ne
sert à rien. Le trappiste entre ses hauts murs trouve sans
nul doute son lien avec la Non-Dualité dans quoi coule
l'univers infini., mais l'homme de la rue ne peut vous
suivre que sur un concept d'enfant vagissant de type
coranique ou bliblique.
Arun Théosophe
Réponse :
Oui, frère Arun, mais ce courage que vous reconnaissez, à
juste titre, chez notre frère Patrick T. JoursdeGris, lui
qui s'est fait missionnaire de la Parole, missionnaire du
grand Appel, ce courage, il vous le faudrait !
Comment voulez-vous que les choses évoluent dans ce monde,
autrement dit comment voulez-vous que le monde change
(Rév d'Arès 28/7), si l'on ne part pas d'une mission
de Vérité "vagissante" ? Vous êtes un humain qui a compris
des choses qui échappent à 99,99 % des humains. Vous vous
devez de descendre au niveau d'un langage "vagissant", de
propos de bébé, pour découvrir les épis mûrs qui
formeront le petit reste solide que le Père
m'envoie rassembler (24/1). Je suis marri et
malheureux de voir qu'un homme qui a si bien compris le sens
de La Révélation d'Arès, qui a plongé au Fond
des Fonds, à la fois se rengorge et se réfugie dans
un mutisme de "trappiste" en prétextant que la mission, "ça
ne sert à rien".
Ce que fit Jésus en Palestine voilà 2.000 ans, sa mission
"vagissante", est-ce que ce fut inutile ? Son Sermon
sur la Montagne ne nous est-il pas d'un secours
considérable dans notre pénitence ? Que
croyez-vous que vous êtes ? Simplement un bonhomme qui a
compris ce que 99,99 % des humaisn n'ont pas compris mais
qui ne fait rien pour faire tomber ce nombre d'aveugles à
99,98 % puis 99,97 % et ainsi de suite ? C'est vous qui ne
servez à rien. Ce n'est pas nous.
N'avez-vous pas compris que le Créateur et la créature ne
font qu'un dans la non-dualité, qui est l'état normal et
indestructible de l'univers, et que le Père est partie
intégrante des aspirations profondes de l'âme
quand celle-ci naît de la pénitence et de la moisson
de pénitents (l'une ne va pas sans l'autre) ?
N'avez-vous pas compris que si le Père est descendu vers un
pécheur comme moi pour, à travers ce pécheur,
parler aux hommes, parce que un pécheur ou sept
milliards de pécheurs, c'est pareil dans la
non-dualité, vous devez vous aussi descendre vers les
hommes, qui sont vos frères dans la non-dualité ?
N'avez-vous pas compris cela ? Ou dites-vous autre chose par
lâcheté, pour vous défiler d'une tâche que vous êtes apte à
accomplir ? Je ne sais pas où vous demeurez. Je ne sais donc pas à
quelle mission vous adresser. Mais si ma réponse a quelque
effet heureux sur vous, reprenez contact avec moi à
michelpotay@freespirituality.net. Depuis les lumières, qui étaient agnostiques, mais qui
ont au cours des ans plongé l'homme dans l'athéisme le plus
épais et noir, rien ne s'était produit qui fasse remonter
l'homme à la Vérité transcendante. Il n'y avait plus que la
vérité scientifique, celle qu'on lit au fond des yeux morts
de ceux à qui l'on parle dans la rue. Et soudainement à Arès
la Lumière revient sur les "lumières". Nous
voyons clair à nouveau. Vous devez nous aider à ouvrir les
yeux de 99,99 % d'aveugles en commençant par le commencement
que le Père, très ordonné, nous recommande : moissonner
les épis mûrs, rassembler un petit reste. Plus tard,
les générations qui viendront adapteront leur prophétisme
aux états d'esprit dans lesquels l'Histoire va, je le
crains, tragiquement plonger l'humanité.
27jan16 171C92
J’aime faire les liens et recoupements, avec d’autres frères
et sœurs lointains, qui cherchent la vérité avec sincérité,
même sans connaitre La Révélation D’Arès. Cela
m’aide à former ma propre réflexion, et tracer mon
point de vue en ce monde.
Je remercie aussi les frères et sœurs qui proposent parfois
une vidéo ou un article pertinent, venant du monde, et frère
Michel qui nous les transmet en y joignant son point de
vue. C’est toujours très intéressant.
Cela élargit notre vision des choses.
Voici une vidéo d’Annick de Souzenelle. Grande dame qui à
épluché les Écritures Juives avec l’aide de la lettre
hébraïque, pour en retirer le suc de Vie. Elle a
93 ans. Elle rejoint ce que dit La Révélation d’Arès, et
le thème de la non dualité. Video :
‘Pour un nouveau monde en marche’ ; Vidéo de 5 minutes «
...Vous êtes moi, je suis vous..... » dit-elle ; https://www.youtube.com/watch?v=Va-13kGTqWs
Sur une autre vidéo : "Nous sommes divins" dit-elle. "Dieu
est corps et esprit; il s'incarne en l'homme. Le corps
humain est à l'image du corps divin tel que nous l'enseigne
l'arbre de vie kabbalistique. Vivant et parlant, il transmet
l'exigence de croissance du noyau de l'être dont chacune des
cellules est porteuse et dont chacune est faite pour en
libérer l'énergie. Sans quoi il souffre. En effet,
perturbé, désorienté, il parle au niveau de l'organe
signifiant l'origine du trouble et le manifestant. La
maladie a donc un sens; elle est fondatrice de l'identité
ontologique de l'être. Doté d'une part divine, l'homme est
ainsi appelé à conquérir des mondes; il est voué à assumer
ses énergies, les nommer, les travailler, les canaliser,
endosser son corps divin, son modèle ultime, et atteindre
l'amour."
Cet article de Yves Rasir : "Au-delà du bien et du mal
" dans Néo Santé, suivit d’une interview non duelle,
avec Annick de Souzenelle, aide à considérer les violences
dans le monde, avec un autre regard, un regard, non
duel. Cela aide à se libérer de la peur qui y est collée et
naturelle ; la peur de souffrir : http://us9.campaign-archive1.com/?u=aa4975a4b61ecd86429de3ef3&id=a1ea30764d&e=1f7d86b627
Véronique C la petite souris du Nord, de Belgique.
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique pour ce commentaire.
Je n'ai pas le temps de regarder les vidéos dont vous nous
donnez les URL, mais un certain nombre nos frères et sœurs
qui lisent ce blog le feront.
J'ai connu Annick de Souzenelle. Je l'ai eue comme
professeur ou conférencière quand je fis ma théologie (dans
l'église) à l'Institut st-Denis en 1967 ou 1968, je crois.
C'est une femme d'une profondeur spirituelle remarquable et
qui, me semble-t-il, n'a pas cessé d'évoluer.
J'ai bien peur que cette page de commentaires devienne très
lourde de documents divers, dont des vidéos, et je rappelle
qu'elles sont uniquement documentaires, mais non actives —
l'actif est dans notre mission, La Révélation d'Arès
accomplie — parce que leur itinéraire nous ramène à
la rumination ou seulement à la mémoire, au cerveau donc,
alors que c'est de toute notre vie, cerveau + voix + bras +
jambes, tout de chacun de nous qui doit rendre compte du Tout
aux hommes de la rue pour que notre Feu soudain
enflamme les épis mûrs et nous permette ainsi de
les repérer. Il ne faut donc pas passer trop de temps sur
ces documents.
La Vie foudroiera la matière, pour reprendre ici
des mots de Georg Hegel, qui ne voyait pas Dieu comme le
Dieu personnel du Catholicisme, l'Éternel du judaïsme, le
"deus sive natura" de Spinoza, mais comme der Begriff en
allemand, le Concept. C'est un bon mot : le Concept de la Vie,
Celui qui a conçu la Vie.
Après que Dieu m'eut visité par ses Théophanies de 1977 à
Arès, je dis (et je le dis encore) : "Avant, dans l'église,
j'avais une idée précise de Dieu. Maintenant je ne sais plus
ce qu'est Dieu ni qui est Dieu. Je ne peux plus imaginer la
Puissance qui tout à la fois n'a pas de limites, l'Étalé
sur l'infini, et peut serrer, serrer comme un
clou (Rév d'Arès ii/21) et qui par la magistrale
gifle qu'Il m'a donnée à la fin de la cinquième Théphanie
s'est fondu en moi." Dieu est mon Père, je suis
son Enfant, mais en même temps je suis Dieu (2/13),
si je suis pénitent, si je réactive en moi les
dons qu'il m'a fait d'amour, de parole, d'individualité, de
créativité et de liberté.
C'est ce Concept, que je souhaite que vous fassiez vôtre, ma
sœur Véronique, au-delà, par-delà ou autrement que ce que
peut vous enseigner Annick de Souzenelle, pour qui j'ai une
profonde estime, qui est ma sœur bien aimée, mais qui n'est
pas le prophète de Dieu.
27jan16 171C93
Durant mes jeunes années il m'est arrivé de faire quelques
incursions dans la pensée orientale, alors très en vogue .
De cette quête j'ai gardé en mémoire deux titres de livres ,
deux auteurs. L'un d'eux, Shunryu Suzuki, est un moine
bouddhiste du Japon, marié, qui a émigré aux U.S.A.,je crois
dans les années 60. Cet homme a laissé un livre à tous
points de vue très abordable intitulé "Esprit zen, esprit
neuf. "
Ce texte si déroutant en première lecture, dont le sujet est
la non-dualité, est intéressant en ce sens qu'il donne Un
aperçu sur la manière dont "la lèvre jaune " perçoit et
aborde la vie spirituelle.
Une remarque : le titre original anglais "Esprit zen, esprit
de débutant " me semble meilleur que le titre français,
car il évoque à lui seul une qualité fondamentale :
l'humilité.
Jacques C. de Mayenne
Réponse :
Oui, le titre du livre le plus connu de Shunryu Suzuki ou
Suzuki Roshi est en anglais "Zen mind, Beginner's mind" qui
se traduit textuellement par "Esprit zen, esprit de (ou du)
débutant" semble plus proche de ce que son auteur voulut
montrer. Je lus ce livre en anglais, en 1971 ou 1972, quand
j'étais dans l'Église Orthodoxe. Je l'avais complètement
oublié, n'étant pas très zen... Zen vient d'une racine qui
signifie "assis". Moi, j'étais plutôt bougeon comme l'avait
été Bouddha qui avait voyagé énormément. Merci de me le
rappeler.
Oui, l'humilité est une qualité fondamentale, parce qu'elle
fait jaillir la Lumière chez celui qui s'est rendu
libre (Rév d'Arès 10/10] de tous préjugés ou
préconçus.
28jan16 171C94
Vous êtes tout le temps en train d'excuser les barbares de
Daech et c'est intolérable.
Ces gens-là sont des bourreaux inexcusables.
Il vient d'y avoir une interview du philosophe Pascal
Bruckner qui met en garde la France et l'Europe sur
l'importance de la menace et contre la naïveté avec laquelle
nos élites l'appréhendent l'apparition et l'expansion de
l'État islamique. Pascal Bruckner est un chantre brillant de
la liberté individuelle, mais un pourfendeur de la
culpabilité occidentale, du fanatisme religieux ou de
l'écologie radicale. Certes, c'est une nature pessimiste,
mais depuis l'apparition de l'État islamique, proclame
l'importance de la menace de Daech et la naïveté avec
laquelle nos élites l'appréhendent. Il s'inquiète de notre
passion de la repentance, qui, à l'entendre, annihile nos
réactions et nous empêche de combattre comme il le faudrait
ceux qui veulent nous détruire.
Voilà des extraits de son interview :
Pascal Bruckner.: On n'est jamais le
contemporain de ce que l'on vit, et l'événement
historique surgit dans l'incompréhension. De bons
esprits contestent que nous soyons en guerre: si par là
on entend les tranchées de 1914 ou l'occupation
allemande de 1940, ils ont raison. Il s'agit plutôt d'un
état de "guerre dans la paix": On ne voit pas d'ennemi
en uniforme, il n'y a pas de front et pourtant presque
chaque semaine éclate un incident sanglant en France.
Une sourde menace pèse sur nous à chaque instant: elle
peut surgir dans les transports en commun, dans un
supermarché, un lieu de culte, une école. Les cibles
sont indifférement des civils ou des soldats. N'importe
qui peut tomber sous les balles. Une partie de
l'intelligentsia voudrait occulter cette réalité et en
revenir aux "affaires normales": le réchauffement
climatique, les questions sociales. Le reste serait un
épiphénomène. Mais il faut être à la hauteur de ce qui
nous arrive ; on jugera les politiques et les
intellectuels sur la façon dont ils ont su, ou non,
appréhender l'événement. La vérité est que la guerre, à
la fois militaire et idéologique, ne fait que commencer.
Il faut préparer nos enfants à un état d'esprit qui
n'est plus "l'âge d'or de la sécurité", comme disait
Stefan Zweig en 1939. Nous comprenons une chose
terrible: les 70 ans de paix que nous avons vécu en
Europe, depuis 1945, n'étaient qu'une parenthèse.
Le président de la République hésite toujours à nommer
la menace…
Seul le premier ministre a employé le terme
d'islamo-fascisme en janvier 2015 après l'attentat de
Charlie Hebdo. On peut comprendre l'embarras sémantique:
le cœur de cette gangrène, c'est tout de même un
radicalisme dont le siège se trouve en Arabie saoudite,
pays avec lequel nous entretenons d'excellentes
relations politiques et commerciales. Les Saoudiens ont
commencé l'année par 45 décapitations… Où est la
différence avec Daech?
L'idée qu'il existerait un intégrisme universel qui
aurait pour nom tantôt Donald Trump ou al-Baghdadi,
tantôt les rabbins hystériques ou les imams ivres de
haine est fausse. C'est l'islam radical et lui seul qui
produit ce goût du martyre volontaire, cette industrie
de la mort (Hassan al-Banna) à grande échelle. En
l'espèce, nous devons dire : "Pas d'amalgames !"
On amalgame de plus en plus les trois religions: le
judaïsme, le christianisme et l'islam. Ont-elles le même
rapport à la violence ?
Dénoncer en soi le fait religieux est ridicule. Les
religions forment la respiration spirituelle de
l'humanité depuis les origines et même les bolcheviques
n'ont pu les éradiquer. Les trois monothéismes ne vivent
pas sur le même fuseau horaire. D'abord le judaïsme
n'est en rien prosélyte et, s'il comprend des orthodoxes
et des fanatiques, il inclut également des libéraux. Le
catholicisme a organisé le concile Vatican II, a reconnu
ses erreurs et ses crimes. Ce qui n'est pas le cas, à ma
connaissance, de l'islam sunnite ou chiite. Le pape
prône l'amour et la miséricorde et non l'égorgement des
infidèles. Judaïsme et christianisme sont devenus des
parlements dans lesquels toutes les expressions de la
foi peuvent cohabiter, où les extrêmes sont contenus. Il
reste des intégristes mais ils ne se font pas exploser
comme des bombes humaines aux quatre coins de l'univers.
Il y a des penseurs musulmans qui reconnaissent ces
différences… (Mais) nous nous sommes agenouillés devant
les extrémistes: pensez que Tariq Ramadan a été
conseiller de Tony Blair ! Nous payons cher notre
naïveté et notre vision de l'islam comme "religion des
opprimés."
Pendant des années, en Europe comme aux États-Unis, nous
avons vilipendé les intellectuels musulmans éclairés qui
demandaient une relecture intelligente du Coran, une
remise en cause des dogmes, de l'inégalité entre hommes
et femmes. À la place, nous nous sommes agenouillés
devant les extrémistes.
Les larmes, les messages, les commémorations sont
indispensables après un traumatisme collectif. Mais
notre mode de vie est devenu en lui-même un geste de
résistance, comme l'a démontré le mouvement des
terrasses.
Consommer est désormais un acte patriotique. C'est par
nos mœurs, nos coutumes, notre occupation de l'espace
urbain que nous opposons notre mépris de civilisés aux
tueurs. Après une courte période de peur, ces réflexes
se sont reconstitués. L'un des effets paradoxaux du
terrorisme est la revalorisation de la nation, jusque-là
décriée. Le peuple entier redécouvre son héritage
historique, symbolique. Les Français se sont réapproprié
la France. Les deux ministères régaliens les plus
applaudis sont l'Intérieur et la Défense, une révolution
par rapport au passé proche. Pour le dire très
simplement: notre mode de vie n'est pas négociable.
Commencer à remettre en question nos libertés, prôner
des "accommodements raisonnables", exiger, comme l'a
demandé la maire de Cologne, que les femmes se tiennent
à distance raisonnable des hommes, serait un acte
d'abdication. Question
: Vous étiez il y a deux ans, le jour de Pâques, à Erbil
avec les chrétiens d'Orient. Sont-ils les grands oubliés
de ce conflit ? Pascal
Bruckner : Dans l'opinion courante, chrétiens
ou juifs n'ont rien à faire en terre d'islam. Ils sont
perçus comme des usurpateurs. C'est oublier, par
exemple, que les juifs d'abord et les chrétiens ensuite
étaient là plusieurs siècles avant les musulmans et
qu'ils en ont été chassés par les armées de Mahomet.
Pour une partie de la gauche et de l'extrême gauche, le
chrétien ne peut pas être une victime puisqu'il est par
nature un oppresseur. Quant à la souffrance juive,
surtout depuis la création d'Israël, on ne veut plus
l'entendre. C'est une chanson qui lasse. Il faut lui
substituer la seule qui vaille, celle des musulmans. Ce
qu'il faut combattre, c'est "l'islamophobie" qui est
devenue le substitut de l'antisémitisme.
Il est fondamental de respecter son ennemi, c'est-à-dire
de le prendre au sérieux et de croire ce qu'il dit.
Daech adopte une stratégie non pas régionale, mais
mondiale: il est capable de frapper sur plusieurs
continents simultanément. La mobilité de ses troupes est
stupéfiante. Le procureur Molins rappelait récemment que
Daech était passé maître dans la pratique de la
dissimulation, taqiya en arabe: porter une croix, se
raser la barbe, se déguiser en chrétien sont autant de
pratiques destinées à s'introduire plus facilement en
Europe. L'arrivée sur le territoire européen de
centaines de milliers de réfugiés syriens, afghans,
pakistanais ou autres peut en ce sens être utilisée par
l'État islamique (EI) mais aussi le Front al-Nosra comme
un nouveau cheval de Troie. N'oublions pas ce que le
président turc, Erdogan, Frère musulman, avait déclaré
en 1996, alors qu'il n'était encore que maire
d'Istanbul: "Les minarets seront nos baïonnettes, les
coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes
et les croyants nos soldats."
Cologne [ou des femmes ont été violées par des émigrés
musulmans] est la reproduction sur le territoire
européen du marché aux esclaves de Mossoul et Raqqa. Le
récit des victimes est saisissant: elles avançaient au
milieu d'une foule d'hommes qui les soupesaient, les
touchaient avec des remarques obscènes. Cologne a
réveillé l'Allemagne de l'angélisme de la bonté. Angela
Merkel serait bien inspirée de méditer cette phrase d'un
de ses compatriotes, Bertold Brecht: "Redoutable est la
tentation d'être bon." Au lieu d'une hospitalité
conditionnelle et lucide, elle a voulu procéder à une
répudiation spectaculaire du nazisme en ouvrant les
frontières et, ce, sans consulter ses partenaires
européens. Elle a pratiqué la philanthropie dans un seul
pays comme Staline prônait le socialisme dans un seul
pays. La chancelière, si prudente d'habitude, a sombré
dans la démesure de la générosité. Elle a voulu laver la
République Fédérale d'Allemagne de la souillure du IIIe
Reich. Les Allemands se faisaient du bien en faisant le
Bien, affichaient leur vertu de façon ostentatoire.
Maintenant, ils connaissent l'amertume de l'ingratitude.
Au lieu d'être être éperdus de reconnaissance, certains
étrangers se conduisent mal. Une illusion tombe, les
yeux se dessillent. Les Allemands comme une majorité
d'Européens partagent la certitude d'être la seule
source du mal dans le monde. Notre orgueil est de croire
que nous sommes à l'origine de la violence dans
l'Histoire. Les autres peuples sont innocents par nature
ou se contentent de réagir à notre brutalité. Nous les
écrasons, ils s'insurgent. Le réfugié est la version
moderne du bon sauvage. Il souffre, c'est de notre
faute, nous lui devons assistance. S'il agit mal, c'est
parce que nous avons été méchants avec lui. Il y a de la
mégalomanie et de la condescendance dans cette
certitude: elle revient à établir que l'Europe demeure
éternellement au sommet de l'ignominie et que les autres
peuples ne sont pas responsables de leurs actes.
Sur une émission d'Arte, le 14 janvier, aux côtés de
Caroline Fourest et de Valérie Toranian qui n'en
croyaient pas leurs oreilles, le sociologue Éric Fassin
expliquait les agressions de Cologne comme des actes
politiques: les Allemandes sont des femmes blanches,
donc dominantes. Il semblait ainsi suggerer que ces
actes pouvaient être requalifiés en gestes de rébellion,
et donc perdre de leur gravité. Le blanc étant la
couleur du maître, du colon, du salaud bien sûr.
Certaines féministes ne sont pas en reste: elles
condamnent ces événements pour mieux rappeler que tous
les hommes sont des harceleurs, des violeurs potentiels.
Il faut noyer l'abomination du crime dans la grande nuit
de l'équivalence. Cibler les auteurs de ces attaques,
rappeler la condition d'infériorité des femmes dans
certains pays du Proche-Orient, ce serait se rendre
coupables de racisme, adopter l'attitude d'impérialistes
arrogants. Bref, c'est encore nous les coupables! Dans
cette guerre qui commence, je crains moins la virulence
des fous de Dieu que la virulence de l'ennemi intérieur
que chaque Européen porte en lui et lui commande de
céder à qui veut le soumettre. Face aux horreurs
commises, nous allons répétant: c'est ma faute, c'est ma
très grande faute. Il s'est même trouvé un philosophe
pour expliquer la tuerie du 13 novembre par les "actes
islamophobes" de la France. On se pince ! Tant que nous
garderons cette attitude d'auto-accusation permanente,
nous resterons désarmés face à la barbarie.
Daniel U. d'Ile de France
Réponse :
Bruckner n'est pas philosophe, mais écrivain, que je sache
Qu'importe ! Il exerce une influence assez forte et
peut-être de type "philosophique" sur les milieux
intellectuels et c'est pourquoi je publie ses propos, que
votre commentaire nous communique. Je connais très peu
Bruckner et votre commentaire m'aide à mieux le connaître.
Je vois ici en lui l'archétype brillant du pékin obscur
traînant dans sa cervelle les idées reçues qui le bloquent
face à l'Appel à la pénitence que lui
lancent nos missionnaires.
Bruckner cite par exemple Berthold Brecht : "Redoutable est
la tentation d'être bon." Idée affreuse, mais répandue.
C'est pour ce genre de citationc que je publie votre
commentaire qui est en fait une longue diatribe de Pascal
Bruckner contre ce qu'il appelle notre "naïveté." Or, notre
"naîveté n'est en fait que notre refus du crime généralisé
et légalisé qu'est la guerre, notre rejet de la loi du
talion, et je me réjouis d'apprendre, d'après ce que dit
Bruckner, que nombreux sont ceux qui ont cette "naïveté" qui
est en réalité sagesse..
Par-dessus tout je rappelle que la "repentance", mot
qu'utilise Pascal Bruckner, n'entre pas dans l'exercice de
la pénitence. C'est le pardon qui y
entre, ce n'est pas la même chose
Le pénitent ne se repent pas de ses péchés
passés. Il cesse de pécher et se fait agent du
bien. Dieu ne pardonne pas au sens où il
n'efface pas les péchés passés, puisque les maux
que ceux-ci ont provoqués demeurent. Il engage le pécheur
sur la voie de la pénitence, qui n'est pas remords
ou expiation, mais changement de vie (Rév d'Arès
30/10-11). La pénitence, changement de vie, évidemment
entend autant l'acquisition de l'amour, du pardon,
de la paix, etc. que la réparation du mal fait,
quand c'est possible, bien sûr, mais la repentance et la
réparation ne forment pas le souci central de la pénitence.
La pénitence est constructive ; elle n'est de
surcroît réparatrice que dans la mesure où elle reste
constructive.
Ceci dit, l'état d'esprit de Pascal Bruckner me paraît très
proche de celui auquel se heurte souvent notre mission et
c'est pourquoi je crois utile de publier ce commentaire qui
peut donner quelques lumières à nos missionnaires.
28jan16 171C95
Très belle et bonne année 2016 sous le regard et
l'accompagnement du Père !
Quelle chance nous avons d'avoir un grand prophète
à la fois proche des hommes et du Père, d'une profonde
sagesse, dont j'ai la chance d'apprendre tous les jours
quelque chose de neuf dans la vie spirituelle.
Quand je vois l'homme de qualité que vous êtes, le frère
d'excellence que vous incarnez, je comprends pourquoi Dieu a
vu en vous l'homme qui pouvait succéder à Abraham, Jésus,
Mahomet.
Toutes mes pensées s'envolent vers vous pour vous souhaiter
une santé des plus solides, couronnés de succès dans tous
les domaines de votre vie prophétique et de votre vie privée
aux côté de notre merveilleuse sœur Christiane.
J'espère que cette année 2016 verra le petit reste
porter le le prophète haut et fort à la
connaissance du monde.
Je vous embrasse affectueusement avec sœur Christiane,
Wardia P. d'Ile de France
28jan16 171C96
Je vous souhaite une année 2016 NOIRE, qui verra la
disparition de votre mouvement dévastateur, de plus toxiques
qui aient existé depuis longtemps. Dieu me permet, je crois,
de souhaiter aussi, la disparition de votre personne. Il y
pourvoira, je l'espère. Vous avez 87 ans, c'est un bon âge
pour disparaître surtout quand on n'a été qu'un pauvre
illuminé déblatérant, sans doute sincèrement, car il me
paraît impossible de garder quarante-deux ans une aussi
extraordinaire vigueur dans le mensonge ou l'utopie funeste.
Que Dieu vous pardonne le mal que vous lui aurez fait.
Je ne suis pas une mauvaise femme, mais, comme mère de
quatre enfants dont deux ont donné leur vie à Jésus Christ,
Fils de Dieu, je me dois de lutter pour sauver l'humanité de
tout ce qui la trompe. Les principes matérialistes en sont,
mais vous, vous êtes plus dangereux encore, parce que vous
n'êtes pas matérialiste. Derrière votre action spirituelle
se cache l'enfer d'une erreur sinistre.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit disparaissez !
Édith D. d'Ile de France
Réponse :
Cette entrée 171 dont le sujet est la non-dualité n'est pas
un salon où s'échangent des civilités.
Je n'ai pas publié de vœux qui ne soient que des vœux,
pourtant nombreux ce mois-ci. Je n'ai publiés que ceux
ajoutés à des commentaires sur la non-dualité ou sur des
sujets spirituels connexes.
Mais ce matin je reçois simultanément deux messages de vœux
purs, mais complètement opposés. L'un de Wardia P.,
l'autre d'Édith D. Je les publie ensemble pour montrer au
public de ce blog que je suis à longueur de temps comme une
balle échangée sur un terrain de tennis entre deux joueurs,
ici deux joueuses, emplies d'une ardeur équipollente dans
leurs volontés opposées de gagner.
Je ne connais pas Édith D., mais je m'étonne que cette
personne lise mon blog qui, selon elle, dirige les humains
vers "l'enfer d'une erreur sinistre." Peut-être le lit-elle
pour mieux le combattre ? Mais alors comment ?
Seulement pour souhaiter ma mort et la mort de notre
magnifique mouvement ?
Ma sœur Wardia, merci du fond du cœur pour vos très beaux
vœux qui m'émeuvent. Je vous envoie les miens, aussi
chaleureux, de très belle année spirituelle 2016 avec une
mission réussie à Paris, accompagnant mes vœux de bonheur,
santé, réussite pour vous, votre époux, vos deux enfants.
Ma sœur Édith — car j'appelle frère ou sœur même mon ennemi
— je suis peiné de vous voir si négative à l'égard de La
Révélation d'Arès, de moi qui en suis le témoin, de
mes frères et sœurs de foi qui constituent le petit reste de
Pèlerins d'Arès engagés dans la pénitence et la moisson.
Nous prêchons l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence libre de tous préjugés.
Qu'y a-t-il dans notre prône qui déroge au Sermon sur la
Montagne de Jésus ? Rien. Bien sûr, nous ne
croyons pas que Jésus soit Dieu, le Père et Créateur, en
personne, mais où trouvez-vous cela dit dans les Évangiles
Palestiniens ? Si Dieu, qui est immortel, ressuscite, qu'y
a-t-il là d'extraordinaire ? Mais si un homme, qui est
mortel, ressuscite ? Alors, là c'est vraiment la preuve que
nous ressuciterons aussi si nous mettons nos pas dans
les Pas du Père (Réc d'Arès 2//13). Or, c'est Jésus
ressuscité qui m'a parlé à Atès en 1974.
Ne péchez pas par présomption, ma sœur Édith. Vous pouvez
toujours m'écrire à Frère Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.
Je vous souhaite pour 2016 une vie spirituelle heureuse dans
l'amour du prochain et aussi santé, bonheur, réussite dans
ceuc de vos projets où domine le Bien.
28jan16 171C97
"La non-dualité est la nature (Rév d'Arès 20/4), elle n'est
pas une voie à suivre — la voie qu'il me faut suivre pour
revenir à la nature est autre, c'est la pénitence —. La
non-dualité est la réalité telle qu'elle est face à une
autre réalité, artificielle ou contre-nature celle-là, que
se sont fabriqués Adam et ses descendants (Rév d'Arès
2/1-5), dont nous sommes."
Extrait de votre réponse au
commentaire 171C78 :
Merci. Je souhaitais aussi rappeler que pour changer ce que
nous sommes et le monde, cela nous demande de reconnaître
notre réalité actuelle, qui est rarement unité mais
éparpillement et division, du fait de ce qu'est cette
création et comme nous sommes encore dans la réalité
d'Adam...
Dieu est Un. Dieu est Créateur. Il sous-tend toute notre
création.
Son Eau de Feu a donné naissance à la pierre
(la matière).
Et ce mouvement de densification pour créer un monde fait
d'espace et de temps semble aussi avoir entrainé une
dualité. Puis en Éden, le Créateur a commencé à élever cette
création, en offrant la beauté de son essence comme l'amour
et la liberté, en créant l'âme humaine. Mais par la chute un
fossé s'est installé entre Dieu et l'homme.
Le Père ne donne plus
la Vie ;
Il L'a donné une fois
l'Oasis." (Rév Arès 24/3)
L'unité de base demeure potentiellement, mais notre réalité
est encore duelle et chaotique. Et pour faire évoluer cette
création, le Créateur a besoin de nous, de par la liberté
qu'Il nous a offert, et aussi comme nous nous trouvons comme
vous dites à "un point de confluence entre dualité et
non-dualité", (si je comprends bien), comme nous sommes
plongés au cœur de cette création tout en ayant un potentiel
transcendant qui peut s'exprimer à travers notre âme.
Nous sommes donc appelés à devenir co-créateur.
Pour que cette création puisse devenir Pierre de Feu.
Une lave de volcan composée de feu et de matière,
où se rencontre les Lumières des Hauteurs
Saintes et cette création matérielle.
L'unité transfiguratrice manifestée au Jour de
Dieu.
Je réalise maintenant que pierre de feu sont les
derniers mots du Livre, je ne sais si le sens est le même ?
Je lave ton cœur,
(et toi,) tu laves le cœur du frère.
Le Fer, tu (en) es le fil.
Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête
comme) la pierre de feu coule,
(il) ouvre l(es) porte(s du monde comme) la
pierre de feu (ouvre le volcan, porte de la terre).(Rév
d'Arès L/1-6)
Additif :
Suite à mon commentaire sur le blog je vous rajoute un petit
mot. Je viens de réaliser la beauté des derniers mots du Livre
[Seconde partie de La Révélation d'Arès]...
enfin il me semble. Je n'y avais encore pas vu autant de
profondeur. Je suis restée éblouie (quelques larmes aussi).
Comme si ces derniers mots pouvaient faire goûter à la
non-dualité du nouvel Éden à créer, rencontrer cette
puissance de transfiguration. Ou surtout éblouir. Mais je
n'ai pas commenté plus comme chacun peut être touché ou
comprendre ce passage différemment.
Dans vos annotations, dans l’édition de 2009, vous parlez de
la pierre de feu comme symbole de "la lumière et
de l'amour", et dans l'édition de 1987, vous en parlez plus
comme d'une rencontre avec notre monde, en écrivant que la
Parole se répandra "comme la lave d'un volcan par toute la
terre, qu'elle purifiera et dont elle renouvellera les
assises spirituelles en se solidifiant".
Je ne sais j'ai perçu la rencontre de vos deux commentaires
associés, ou si c'est seulement que je me suis tournée vers
la main du Créateur un instant. Mais ça me donne
l'impression que La Révélation d'Arès se termine
sur une magnifique ouverture.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Merci, sœur Rachel-Flora pour ce commentaire.
"La Révélation d'Arès se termine sur une magnifique
ouverture." Comme c'est beau et vrai. La Création ne se
termine jamais : Le Jour où le soleil est dispersé
comme plumes de pavot Je cours encore et entre temps Je
fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12). Ainsi
quand tout paraît achevé, le Créateur court encore
et tout paraît recommencer. La non-dualité s'applique aussi
au temps, aux actions. Tout est Un.
28jan16 171C98
La non-dualité me semble une notion à la fois riche et
difficile, comme la crête d’une montagne où l’on risque
facilement d’exagérer en penchant d’un côté ou d’un autre;
mais cette crête me paraît un horizon nécessaire dans le
parcours spirituel qui doit se détacher à la fois de la
tradition religieuse et de l’expérience mystique.
Il y a d’un côté la tradition religieuse qui, contrairement
à son étymologie couramment acceptée, est plus une
séparation qu’une union : séparation entre les membres et
les non-membres de la religion, et séparation entre la
créature jugée et le créateur jugeant.
Il y a d’un autre côté l’expérience mystique, qui est
récurrente dans probablement toutes les cultures humaines,
qui aborde l’union du soi particulier avec le Soi divin
comme une fusion qui se met en danger d’adoration de soi,
d’oubli des autres, et d’oubli de sa place, qui est une
place essentielle, mais relative au sein de la création.
Cependant, le mysticisme a produit aussi des œuvres d’une
grande richesse, car il a souvent permis une grande liberté
spirituelle, tournant autour de la notion de non-dualité,
avec Shankara l’un des premiers à autant insister sur la
non-dualité.
Autre exemple chrétien, “Maître Eckhart”, qui insiste
constamment sur la non-dualité, sur le fait que l’horizon de
toute vie humaine est l’union à Dieu, de “devenir Fils du
Père Éternel avec le Christ.”. Eckhart ne parle pas de
monisme panthéiste contrairement à ce qu’affirment ses
détracteurs, mais d’un détachement des préoccupations
mondaines pour retrouver la non-dualité qui était enfouie
dans l’agitation quotidienne et s’unir à Dieu. Seul l’être
humain qui parvient à l’unité intérieure peut réellement
trouver Dieu.
Le soufisme ou mystique islamique insiste aussi beaucoup sur
la non-dualité dans le sens où la porte pour s’unir à Dieu
est de briser l’illusion très répandue de se croire un sujet
autonome et indépendant.
Autrement dit, s’éveiller en dépassant son égo pour utiliser
une terminologie plus bouddhiste.
Mais l’enseignement mystique est souvent déficient, à mon
avis, sur un point essentiel sur le chemin de la non-dualité
: il demeure souvent une philosophie sans forcément de
conséquences pratiques, d’où l’oubli du réalisme; ou encore
il demeure élitiste en se croyant membre d’une élite
mystique distinguée, d’où le manque d’humilité.
Comme vous l’écrivez dans la réponse à 171C5, contrairement
aux mystiques, les pèlerins d’Arès doivent “honorer à valeur
égale la chair, l'esprit et l'âme”, et sont
appelés à changer le monde humain quotidien de
l’intérieur, au lieu de s’en séparer.
À l’opposé, La Révélation d’Arès enseigne la pénitence,
notion capable de devenir populaire, car elle est concrète
et progressive. Cela ne permettra pas dans les premières
générations d’accomplissements spectaculaires semblables à
ceux du Christ, mais la pénitence progressive
permet d’arpenter le sentier de l’ascension, non pas par une
personne séparée de la masse, mais pour l’humanité toute
entière.
La métaphysique sous-jacente me semble assez proche de la
monadologie de Leibniz, lorsque vous écrivez dans la réponse
à 171C78 : “je suis un tout dans le Tout
dont je suis l'image.” En effet, pour Leibniz :
“Cette liaison ou cet accommodement de toutes les choses
créées à chacune, et de chacune à toutes les autres, fait
que chaque substance simple a des rapports qui expriment
toutes les autres, et qu'elle est par conséquent un miroir
vivant perpétuel de l'univers.”
Que la non-dualité s’éveille en conscience et en pratique du
Bien ou union au Tout Créateur, non pas
chez un être humain, mais chez de nombreux êtres humains,
pour que l’humanité retrouve sa plénitude et son unité avec
le Père.
Jérôme H. de Montréal, Canada
Réponse :
Je connais mal Leibniz et ne saurais répondre fermement à
votre comparison de la non-dualité avec "la monadologie de
Leibniz." J'ai, dans ma jeunesse, écouté ce qu'en disaient
des professeurs de philosophie et je crois me souvenir
d'avoir lu en diagonale Leibniz. L'impression que j'en ai
gardée me porte à suggérer que la non-dualité telle que je
la vois est beaucoup moins compliquée.
Mais je ne prétends pas que Çamkara ou Shankara fut un
auteur plus clair. Je le considère comme illisible en
première lecture pour un esprit que déforme la logique
moderne. Çamkara ou Shankara écrivit en sanscrit,
difficilement traduisible dans nos idiome modernes avec pour
résultat un ton ésotérique pas très convaincant.
Je pense que beaucoup ont écrit longuement sur quelque chose
de très simple, même si c'est difficilement préhensible par
l'esprit et que je résume en ces mots, que vous citez: "Je
suis un tout dans le Tout
dont je suis l'image." Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire qui nous
permet d'appréhender la non-dualité sous une autre face que
la face spirituelle ou métaphysique pure. De toute façon, comme je l'ai dit, la notion de
non-dualité n'est pas encore, dans cette génération, une
notion pratique dans notre activité apostolique, mais il
n'est pas inutile que l'apôtre sache qu'elle est l'état de
la nature au sens le plus large et universel possible et
donc au sens de notre propre état comme participants à la
Puissance, à la Sainteté et à la
Lumière, même quand nous déraillons.
L'univers tout entier est le règne de la non-dualité, c'est
par là que Dieu emplit tout. Hegel disait que "même les
crimes de l'homme sont infiniment plus grands et hauts que
le cours régulier des astres" Depuis les gnostiques de
l'époque de la polémique autour de Plotin, on n'avait
peut-être pas entendu pareil langage. Hegel disait que le
cosmos n'était pas le modèle de la rationalité, critiquant
ainsi Platon, pas plus que ne l'était l'infini de Giordano
Bruno, mais que l'infini de l'univers était quelque chose de
fini, que seul l'esprit humain pouvait comprendre comme
étant la véritable infinité. Fini = Infini... c'est ce que
Rachel-Flora dit par "La Révélation d'Arès se
termine sur une magnifique ouverture" (171C97). Cette
apparente contradiction, qu'on a souvent reproché à Hegel,
est une autre façon de concevoir la non-dualité qui n'est
pas perceptible aux choses, lesquelles, astres immenses ou
très minuscules quantas, ne sont encore que physique et
chimie sans pensée, comme les soleils, les étoiles, les
planètes, les atomes, etc., mais qui sont unies à la vie et
à la Vie, qui ne fonctionnent pas sans physique et
chimie. Quand des athées élèvent devant moi leurs arguments
matérailistes, je réplique par : "Mais Dieu est le premier
matérialiste ! Il est Créateur de la matière. Il a donc à
voir avec elle. Le Tout baigne dans une absolue
non-dualité où tout dépend de tout."
28jan16 171C99
C'est un texte très long que je propose et je vous demande
de m'en excuser.Je voudrais faire suite à votre réponse au
commentaire 171C61. Parce que j'ai trouvé que cette téchouva
a quelque chose qui ressemble, par bien des aspects, à la pénitence
arésienne.
Voici une copie de ce texte, que je n'ai pas retouché :
Téchouva: l'éternel retour.
"Si vous n'avez passé ne serait-ce que quelque minutes à la
synagogue à Kippour dernier, vous avez forcément entendu ce
mot, tant il est central dans le judaïsme : Téchouva. C'est
de ce principe fondateur de la vie juive que je veux vous
entretenir. Mais le problème c'est qu'on traduit
habituellement Téchouva par "repentance" et cela nous
éloigne d'emblée de son sens réel.
Parler de "repentance" évoque immanquablement des références
chrétiennes, d'affliction, de châtiment voire
d'auto-flagellation qui n'ont rien à voir avec notre
concept.
Alors suivez-moi nous allons essayer d'y voir clair.
Le mot Téchouva (du verbe chouv) évoque avant tout l'idée de
retour, de revenir à un point précis à partir duquel on se
serait égaré. En quelque sorte une machine à remonter le
temps. En hébreu techouva signifie aussi "réponse" comme si
la techouva était une façon de répondre à un appel, à une
convocation, à un questionnement profond de celui qui s'est
égaré.
La notion de téchouva se rencontre dès le début et à la
toute fin de la Tora. Dieu dit à Caïn : "Si tu
t'améliores tu pourras te relever (Genèse 4/7)," et
dans l'un des derniers chapitres on lit : Tu
retourneras vers Dieu et tu écouteras sa voix"
(Deutéronome ch. 30 v.2). C'est de ce dernier verset
que l'on apprend que "faire téchouva", comme on dit, fait
partie des 613 commandements de la Tora.
Le judaïsme ne demande pas à l'homme d'atteindre la
perfection, il sait qu'il est faillible, qu'il peut
s'égarer. Il l'invite à se retrouver. Tout au long des
livres des prophètes, ces derniers exhortent le
peuple juif et ses rois idolâtres à revenir vers Dieu. La
porte de la techouva reste donc toujours ouverte.
Mais de quel retour parle-t-on ? Il peut s'agir de retour
vers Dieu, retour vers son prochain, retour vers la Tora,
retour vers la communauté, mais aussi retour vers soi-même.
Cette idée est fondamentale dans le judaïsme. Elle s'oppose
à la conception fataliste qui prévaut dans l'Antiquité.
Prenez Œdipe, il ne pourra rien contre le destin aveugle qui
s'acharnera sur lui, il sera parricide et incestueux,
coupable contre son gré.
La téchouva c'est tout le contraire, c'est "l'anti-
fatalisme." Le contraire du "Mektoub", le "c'était écrit".
C'est l'affirmation du libre-arbitre de l'homme, maître de
son destin qui jusqu'au dernier jour de sa vie peut choisir
entre faire le bien ou le mal. La téchouva affirme qu'à tout
instant l'homme peut réparer des actes qu'il a commis dans
le passé, s’amender, effacer sa faute. La téchouva est une
renaissance, un recommencement.
Mais comment faire techouva ?
D'abord par ce que l'on nomme en hébreu le vidouy, mais là
encore problème de traduction, car si je traduis vidouy par
"confession", la tradition chrétienne nous égare à nouveau.
Vidouy vient du verbe ודה qui veut dire "reconnaître",
"prendre conscience". Le principe est bien celui mis en
évidence par la psychanalyse: la guérison passe par la
capacité du patient à verbaliser, à mettre des mots sur son
problème.
Ceci est explicitement énoncé dans le livre des Nombres
(5/6-7) : Quiconque aura commis une faute,…
confessera sa faute, etc.
Les bons sentiments ne suffisent pas, pas plus que les
regrets intérieurs. Revenir vers Dieu signifie tout d'abord
énoncer à voix haute la faute commise, puis revenir vers le
droit chemin.
Deuxième condition évidente:l'engagement de ne pas
récidiver! Maïmonide dans son Michné Torah explique que le
signe d'une techouva réussie se manifeste quand le sujet se
trouvant dans les mêmes conditions de la faute, résiste à la
tentation. La téchouva passe donc par la maîtrise de ses
pulsions. Dans la téchouva l'homme découvre son humanité
authentique, c'est-à-dire les forces et les faiblesses qui
l'habitent.
Bien sûr, une idée aussi innovante, aussi révolutionnaire
méritait une solennité de rappel. Vous l'avez deviné, il
s'agit du jour de Roch Hachana, le premier jour de l'année
juive.
Ce jour-là on fait le bilan de l'année écoulée et on
s'efforce de faire téchouva.
Le lendemain de Roch Hachana s'ouvre une période de dix
jours qui s'appelle justement les "asseret yemei techouva",
les dix jours de téchouva. Ces dix jours forment une
passerelle vers le jour où la téchouva trouve, ou non, son
aboutissement: Yom Kipour, le jour du Grand Pardon, rendu
possible seulement par le processus de téchouva qui le
précède.
La téchouva dans la tradition orale
Bien entendu la tradition orale va développer ce thème dans
toute sa littérature et notamment dans le traité talmudique
Yoma consacré au jour de Kippour. Ainsi le Talmud
distingue-t-il les fautes commises envers Dieu, qui sont
pardonnées par une téchouva sincère, des fautes commises
envers autrui.
Celles-ci ne seront pardonnées que par une demande explicite
de pardon auprès de la personne à qui l'on a causé du tort
et éventuellement la réparation des préjudices (on aurait du
mal à imaginer que le volé pardonne au voleur qui ne lui
aurait pas rendu le produit de son larcin).
L'autre idée qui se dégage ici est que la téchouva efface si
l'on peut dire le casier judiciaire du malfaiteur. L'homme
qui a fait téchouva au plan religieux ou qui a payé à autrui
ce qu'illui devait, est un homme nouveau qui s'est
réconcilié avec la société, personne n'a même le droit
d'évoquer son passé obscur.
D'ailleurs le repentant reçoit le titre de Baal téchouva
"maître de la téchouva", ou encore "époux de la téchouva",
comme s'il faisait corps avec sa repentance. Cette
conversion intérieure qui transforme radicalement la vie du
fauteur repentant est si forte que Rabbi Abahou, un maître
du Talmud, enseigne: "Là où le repentant se tient, même le
juste parfait ne peut pas se tenir".
Quelques questions pour compléter ce rapide tour d'horizon:
Peut-on faire techouva à notre place ?
Il n'y a pas dans le judaïsme l'idée qu'une faute pourrait
être absoute par une personne extérieure, par un prêtre, un
intermédiaire de Dieu, même au sacrifice de sa vie. Chacun
est responsable de ses propres fautes et doit s'y confronter
personnellement pour les réparer.
Et si l'on re-faute ?
Il serait naturellement trop facile de faire téchouva une
fois pour ne plus chuter. La plupart du temps la téchouva
est le combat d'une vie entière, tant certains traits de
caractères ou mauvaises habitudes sont profondément ancrés
en nous. D'ailleurs tous les matins dans la prière, on redit
la liste des fautes que chacun d'entre nous est susceptible
d'avoir commises, en se frappant la poitrine comme pour
ponctuer cette lecture et bien montrer qu'elle me concerne
personnellement.
La téchouva peut-elle tout réparer ?
Certaines fautes sont si graves et ont des répercussions si
importantes que même la téchouva n'y peut rien. On imagine
mal un homicide se laver de sa faute par la seule téchouva…
Pour Maïmonide tout aussi grave est le comportement de celui
qui fait fauter les autres ou qui instrumentalise la
téchouva en disant: " je vais fauter puis je ferai téchouva"
ou alors "je faute mais à Yom Kipour tout me sera pardonné".
Comment se réveiller à la téchouva?
Le problème avec la téchouva c'est qu'on n'a souvent pas
conscience de ses fautes. Si on avait pleinement conscience
de la gravité de ses comportements on ne les commettrait
pas. La seule façon de se réveiller est alors d'être épaulé:
il existe une mitzva, un commandement, d'alerter son
prochain lorsque l'on a l'impression que celui-ci s'égare.
Et si la téchouva était encore plus que ça?
Retour vers Dieu, retour vers le prochain, retour vers la
terre d’Israël aussi. Tel est le lien que pose le livre du
Deutéronome au chapitre 30. "Quand tu seras revenu vers
l’Éternel ton Dieu, du milieu des nations, alors l’Éternel,
ton Dieu, te prenant en pitié, te ramènera de ton exil et il
te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura
dispersé."
Pour la Tora, si Israël revient vers Dieu, alors Dieu fera
revenir Israël vers la terre jurée aux patriarches. On le
voit, la téchouva dépasse le simple cadre relationnel entre
l'homme et Dieu ou l'homme et son prochain. C'est l'histoire
tout entière qui est modifiée par elle."
J'ai recopié ce texte de P.Haddad sur le site akadem :
Texte du cours visible sur
http://www.akadem.org/pour-commencer/
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce très beau texte.
On ne peut confondre téchouva et pénitence. Il y a
dans la pratique de la téchouva des réserves qui n'existent
pas dans la pratique de la pénitence. Par exemple,
le pénitent pardonne même au voleur qui ne répare
pas, qui ne rend pas ce qu'il a volé. La téchouva n'en
demande pas tant ; elle n'est qu'une pénitence
incomplète..
Il est vrai que nous pouvons nous sentir très proches de nos
frères juifs dans cette pratique, mais nous ne pouvons que
dire à nos frères et sœurs du judaïsme : Allez plus loin que
vous n'allez ! Laissez téchouva et pratiquez la pénitence,
telle que La Révélation d'Arès le demande. Ce
n'est qu'à ce prix que le monde changera (Rév d'Arès
28/7). Ceci dit, le texte est beau, même si nous Pèlerins
d'Arès ne pouvons nous y arrêter. Aussi je le publie.
28jan16 171C100
Bien aimé prophète du Père de l'univers,
Un rapide message pour vous dire que hier au local parisien
de la mission de Paris, ou je faisais l'accueil, un homme
s'est présenté, comme prêtre orthodoxe. Il passait par
hasard a-t-il dit. Il souhaitait prendre de vos nouvelles.
Je lui ai brièvement fait part de votre bonne santé
spirituelle, ainsi que de votre parcours votre isolément
social après les apparitions, lui montrant aussi la Parole
au mur.
Il écouta tout en disant qu'il était pressé. À ma demande il
laissa son nom pour que je vous en fasse part. Il se nomme
Jean-Louis G. et demeure à Pau. Il vous a connu entre 1973
et 1974, il a parlé d'une revue à laquelle vous participiez.
Pour finir il a dit qu'il irait voir votre site.
Voilà je vous embrasse bien affectueusement.
Christine M.-J. d'Ile de France
Réponse :
Merci de me faire part du passage de cet homme d'église à la
mission parisienne. Son nom ne me dit rien, mais j'ai pu le
connaître sans me souvenir de lui. Tout cela est tellement
loin.
Je suis en tout cas heureux qu'un prêtre orthodoxe ait la
bonté de demander de mes nouvelles. J'ai gardé très peu de
contacts parmi le grand nombre de personnes que je
connaissais quand j'étais dans l'église. Tous, sauf quelques
fidèles, me laissèrent complètement tomber quand m'arriva ce
qui m'arriva à Arès en 1974-1977. Alors commença pour moi et
mon épouse Christiane la grande traversée du désert.
J'espère que la lecture de La Révélation d'Arès,
s'il doit la lire ou s'il l'a déjà lue, permettra à
Jean-Louis G. de faire une grand bond en avant dans la vie
spirituelle.
31jan16 171C101
Vous connaissez certainement Lawrence Lessig, candidat à la
Présidentielle aux Etats- Unis.
Il dénonce l'emprise des financements des partis politiques
sur la démocratie américaine et travaille dur pour réveiller
les citoyens, dans le but que les 5% des citoyens qui ont
pris conscience de ce problème et qui pensent que les choses
peuvent changer, permettent ce changement. Cette marche hors
de toute case, c'est par amour pour son pays, pour le retour
de la démocratie, sans parler de gauche ou de droite (même
s'il se dit Démocrate).
Peut-être pourrions- nous, Pèlerins d'Arès, nous inspirer de
ce travail pour trouver les épis mûrs qui auraient les
capacités de préparer la France de demain au niveau
"politique" des "petites unités", car les pouvoirs ne
peuvent disparaître d'un coup et qu'il faudra bien passer
par des "gouvernements" transitoires inspirés de La
Révélation d'Arès, avant de ne plus en avoir besoin.
Je suis incompétente dans ce domaine, je n'ai pas fais
Harvard ou Yale comme Lessig et je suis loin d'avoir l'œil
de faucon du prophète, mais je me dis
que cet homme pourrait être une voie de réflexion dans le
domaine politique. Qu'en pensez- vous ?
Voici le lien du reportage Arte qui en parle :
http://info.arte.tv/fr/larry-lessig-la-rebellion-du-professeur-de-harvard
Myriam B.-C. d'Aquitaine
Réponse :
Ce message m'a été adressé comme communication privée, mais
je le trouve assez intéressant pour être vu par les lecteurs
du blog. Il existe depuis peu à Paris un groupe de réflexion
sur notre promotion publique, que votre idée peut inspirer
et je me suis permis de faire de votre Email un commentaire.
Il s'agit ici de l'action de Larry (ou Lawrence) Lessig,
professeur à Harvard, une action qui se situe dans le cadre
précis de la vie publique des USA et non de la vie publique
en général n'importe où dans le monde, mais l'idée centrale
de Larry Lessig étant de ramener aux seuls intérêts publics
l'action politique en la soustrayant à l'influence de la big
money (gros fric), il y a là une idée à laquelle peut
réfléchir le groupe de réflexion ou n'importe quel Pèlerin
d'Arès du petit reste engagé dans la recherche des
idées particulières, nombreuses (La Révélation d'Arès
est universelle), qui peuvent fonder la pensée générale
étayant notre mouvement.
Je ne crois pas (mais je peux toujours me tromper) à la
possibilité de se soustraire dans les démocracies à la force
de l'argent. Les campagnes électorales ont d'énormes besoins
d'argent dans les démocracies véritables car se faire
connaître par 320 millions d'habitants aux USA, 150 millions
en Russie ou 66 millions en France, demande de gros moyens.
Donner à tous les candidats libres possibles une chance
équitable en moyens de se faire bien connaître uniquement
grâce aux deniers publics est impossible, si ces candidats
sont nombreux.
C'est la même chose dans les pays non démocratiques sauf que
là c'est l'idéologie dominante qui remplace l'argent. Vous
aurez toujours, dans quel que régime que ce soit, dès lors
que la masse électrice est grande, l'influence de quelque
chose pour influencer l'électeur. Imaginez un pays où ne
règnerait ni l'argent ni une idéologie, mais par exemple la
philosophie, eh bien, vous auriez un panel de philosophes
influents plus m'as-tu-vu que les philosophes brillants mais
effacés et inconnus pour influencer la masse. Autrement dit,
dès qu'il y a masse, il y a inévitablement utilisation d'une
force ou de forces influente(s) pour s'approprier
l'électeur.
Voilà une des raisons pour lesquelles je préconise
l'éclatement des nations massives en petites unités
humaines. On peut d'ailleurs mesurer la population idéale
d'une petite unité humaine à ce que le candidat au poste de
gestionnaire coodinateur central peut être à peu près connu
de tout le monde.
Mais il y a certainement dans l'action à laquelle Larry
Lessig a réfléchi quelque chose d'intéressant.
31jan16 171C102
Lorsque vous ferez le deux Un et que vous ferez
l’intérieur comme l’extérieur, l’extérieur comme
l’intérieur, le haut comme le bas, lorsque vous ferez du
masculin et du féminin un unique, afin que le masculin
ne soit pas un mâle et que le féminin ne soit pas une
femelle… alors vous entrerez dans le Royaume.
Nag-Hammadi.
Réhaussons- nous dans l’union sacrée avec le Père de
l’Univers et avec toute Sa Création.
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [voir "Le Pèlerin d'Arès
1991-92" ou l'Appendice de La Révélation d'Arès
éd. 1995] ne sauvera personne. C’est en accomplissant la
Parole, en s’acquittant de cette vrai piété qu’est l’action
de changer sa vie, de devenir un homme du
temps qui vient et de travailler à changer le
monde, que l’homme s’élève vers les Hauteurs. Par-dessus tout comptent les actes. Le Père reconnaît
tous ceux dont les actes contribuent à réaliser son Dessein
: croyants et priants comme incroyants et non priants
: mais le Père désespère de la foi et de la prière, même les
plus ferventes, d’hommes qui ne changent pas
leur vie et qui ne changent pas le
monde. Il ne s’arrête pas aux formes, parce que seul
compte la foule innombrable qui indéniablement évolue vers
les Hauteurs.
Les Pèlerins d’Arès sont des croyants libres qui
ne croient pas que l’Écriture fonde une religion. Tout
différemment, ils voient dans l’Écriture un Appel
antique à la libération spirituelle, au respect de tous, au
pardon, à l’apaisement et à l’effacement de tout ce qui
divise les hommes.
Mary de Bratagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Marie, pour ce beau commentaire qui cite Nag
Hammadi.
Ici je fais une petite note à l'usage des lecteurs du blog :
Nag Hammadi n'est pas un auteur. C'est un lieu, une ville en
Égype. Près de cette ville de Nag Hammadi ont été découverts
en 1945 un ensemble de treize codex de papyrus reliés en
cuir. Ils sont conservés au musée copte du Caire. Ces codex
sont constitués d'une cinquantaine de traités en langue
copte, traductions de textes écrits initialement en grec.
Ils datent vraisemblablement des IIe siècle et IIIe siècle.
La plupart sont des écrits dits gnostiques, mais on trouve
également une traduction partielle en copte de La République
de Platon. Le plus connu de ces textes est l'Évangile selon
Thomas, dont la bibliothèque de Nag Hammadi contient le seul
exemplaire complet.
Ceci dit, vous avez tout à fait raison de souligner que
c'est l'action de Bien, la pénitence
comme l'appelle La Révélation d'Arès, qui est la
voie du salut, mais non la croyance. Donc, mon
texte "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" n'est pas une
doctrine qui conduit au Ciel par le seul fait d'y croire.
Mais ici je fais une petite remarque. Vous dites : "Le Père
reconnaît tous ceux dont les actes contribuent à réaliser
son Dessein : croyants et priants comme incroyants
et non priants." Je sais que certains interprètent La
Révélation d'Arès de cette façon. Ce n'est pas mon
interprétation personnelle. Je ne crois pas que l'homme soit
sauvé par le Père quand Celui-ci "reconnaît" sa pénitence,
mais je crois que l'homme se sauve lui-même simplement parce
que la pénitence fait naître son âme, l'âme
(ou l'ha) qui est son véhicule de salut. Ce
distinguo n'est pas important, de toute façon, parce que
c'est la pénitence qui sauve.
31jan16 171C103
J’ai aimé la non dualité telle que développée dans l’entrée
0171 que je garde en moi en renfort du Bien avec
un sentiment d’une sublimité de l’existence humaine qui créa
en moi un espace inconnu (bien au contraire d’une
parenthèse) qui se remplissait d’une puissance nouvelle
(sans conflit, sans compétition, à rapprocher du mot
"duel"). Ma part est de l’exercer dans ma pénitence
de mieux en mieux, plus consciente des dons divins.
L’absence de dualité telle que je l’ai ressentie dans cet
instant était un moulage de joie et d’une plus grande piété
qui se collait à moi avec la perception que rien d’autre ne
pourrait m’en séparer, état de grâce d’une conscience aiguë,
l’indication d’une paix incommensurable. Des catégories
mentales, cérébrales plus aucune !
Cette nouvelle année civile commencée, recevez cher prophète
mes vœux d’enfant du Père les plus sincères, pour vous frère
Michel, ceux d’une éternelle force (Rév d'Arès 7/5)
que le Père vous a confiée de faire vivre dans les réalités
déshumanisées de nos sociétés. Que Son Eau vous porte encore
longtemps, tant vous avez l’Amour dans ce Vent
Fou levé de Nazareth, la Trombe Qui traverse la terre
éperdument (25/7),
Je pense également à tous vos chers proches, Sœur
Christiane, vos enfants et petits-enfants qui ont bien
grandi à qui j’envoie mes pensées d’amour.
Dans votre blog, depuis 2006, cent soixante et onze entrées
sont lues par des croyants et incroyants où chacun peut
saisir sa vérité librement et se retrouver, avec les cinq
dons enfouis en lui, au cœur du Sermon sur la Montagne
(Matthieu chapitres 5 à 7) pour choisir un emploi du
temps spirituel, question de son salut personnel qui
contribuera au changement du monde.
Frère Michel, je me pose des questions sur le don et
"l’Indonnable Donné."
J’ai tendance à penser que vous avez fait de
michelpotayblog.fr une communauté par le don (171C62). Je me
pose des questions.
Je réfléchis à la "réciprocité du don" qui m’apparaît
ici dans ce contexte et sans doute de tout temps, il me
semble, un exemplaire de la non dualité (réf. à Marcel Mauss
: Les peuples premiers).
Les contradictions peuvent trouver une juste place dans les
échanges. Je souhaite qu’elles soient source de Vie
dans la moisson des épis mûrs pour ceux
où passe "l’Indonnable Donné" appliqué et également pour
tous les autres humains chez qui la non dualité est devenue
perceptible.
Tout ce mois de Janvier pour vous "donner" ces quelques
mots. J’ai peiné, insisté, les bras bleuis [Rév d'Arès
31/7], c’est pour la moisson. Mais je suis
remplie de bonheur en vous envoyant la grande cohérence qui
monte en moi où l’humilité a été fondatrice. Voilà pour mon
âme. J’espère que votre santé est bonne, que votre
vue s’est améliorée.
(....)
Notre frère Abel est venu nous transmettre l’enseignement
que vous avez donné à Lorient. Le petit groupe de Lyon est
dispersé et ne permet pas de travailler en groupes. Les
travaux sont en cours. Je pense que vous êtes au courant.
Denise G de Rhône Alpes
Réponse :
Quelle heureuse surprise, ma sœur Denise, d'avoir un
commentaire de vous. Vous êtes complètement impliquée dans
la mission de Lyon, d'un total dévouement à la Moisson,
mais très discrète. C'est pour moi une grande joie... et une
grande surprise... de recevoir ces lignes. Merci pour vos
voeux, qui me touchent profondément. Recevez les miens,
auxquels s'associent évidemment sœur Christiane et toute ma
famille.
Je ne suis que vaguement au courant de ce qui se passe à
Lyon. Frère Michel J. m'en dit quelques mots une ou deux
fois par an, mais frère Alain J. ne m'en parle pas. C'est
par sœur Marie A. que les premières vraies nouvelles, de
toute façon partielles, m'ont été données tout dernièrement.
Mais j'ai le projet de me rendre à Lyon cette année. Je ne
sais pas encore quand, parce que je suis sollicité de toutes
parts et j'ai des difficultés à établir un calendrier. Je
vous en reparlerai, évidemment, quand j'aurai une date
précise à proposer.
Concernant "L'Indonnable Donné", ces mots me sont venus
spontanément après les événements surnaturels d'Arès quand,
m'agenouillant à l'endroit où, sur le carrelage de grès de
la Maison de la Sainte Parole, le Bâton de Lumière
s'était élevé par cinq fois pour m'adresser Le Livre,
je ne savais plus comment nommer le Créateur. Comme je le
dis souvent: Avant, quand j'étais dans l'Église, j'avais une
idée précise de ce pouvait être Dieu, mais après les
événements d'Arès je ne savais plus. Spontanément je
l'assimilais à Celui qui ne peut pas être donné :
L'Indonnable donc, mais qui néanmoins se donne : le donné
donc. De là 'l'Indonnable Donné". C'est tout. C'est pour moi
une bonne façon de nommer Celui dont nous sommes l'image
et la ressemblance (Genèse 1/26-27). L'Indonnable
Donné... On est là en pleine non-dualité !
31jan16 171C104
Merci pour cette magnifique entrée 171.
Quelques éléments qui participent de cette non-dualité; en
plus de ces belles choses que vous énoncez sur l'âme
individuelle comme part infime issue de la grande âme
(171C77), pour moi une sorte de petite révélation de
plus : "Il y a là encore non-dualité en ceci que, si ma
volonté d'être pénitent a joué un rôle, je ne
connais pas la nature de mon âme, je la crois de
toute façon issue de l'âme du monde, de la Polone
dont parle La Révélation d'Arès (xxxix/12-13). Il
y a continuité, unité infinies."
Je citerai quatre points :
D’abord, le noir tourne pour la lumière (Rév d'Arès
xxviii/12) annule cette séparation totale entre Noir
et Blanc que défend ce desespérant manichéisme que
vous évoquez comme une "insulte à la sublimité de
l'intelligence".
Ensuite, cette non-dualité confirmée dans votre début
d'entrée 168 sur "le Bien pour le Bien"
où votre distinguo entre bien et mal
montre bien la prééminence absolue d'un Bien qui
ne souffre et ne recule que des efforts de l'homme pour le
laisser sous le boisseau au lieu de se mouler à Lui.
[Ensuite encore,] la capacité annoncée du Père de redémarrer
avec l'ortie (Rév d'Arès xvi/10), si l'homme tombe
dans le noir du péché des péchés,
montre que le Tout Autre ne serait ni détruit ni même
explosé ou désUni par l'échec du projet humain, il ne serait
qu'envahi de tristesse et son projet de bonheur apothéotique
ne serait que dramatiquement retardé.
Enfin, le sans doute tous encore (Rév d'Arès 8/6)
de la pénitence possible montre que le Créateur —
Père trop aimant (12/7) —, s'il est bon au
bout de la pénitence (30/10) et préserve la liberté
de l'homme, n'est pas avare d'un coup de pouce, comme
abattre de force l'impénitent sans la honte (12/9),
pour préserver les possibilités du Grand Retour à l'Unité.
Bref aucune dualité fatale nulle part. Tu vois le
retour ! (i/1), alors maintenant change, cesse
de trembler, cesse de pêcher, entre en pénitence !
C'est comme ça que tout commence, pour fusionner en
conscience dans l'Un. Votre blog est bien la description de
cela sous mille beaux reflets.
Je crois d’ailleurs qu’à tout un chacun il [le blog] donne
un aperçu de cette Unité, comme une promesse ; beaucoup en
ont témoigné ici sur votre blog, aperçu plus ou moins
fugitif qu’il faut avoir des yeux pour voir et des oreilles
pour entendre, mais il suffirait parfois d’ouvrir l’œil, ou
de tendre l’oreille.
Je peux témoigner d’un aperçu en 1986, énorme, quand j’ai
décidé de vivre l’Évangile, je ne connaissais pas encore La
Révélation d’Arès, c’est-à-dire être le jeune homme
riche de l’évangile : Vends tout ce que tu as et suis
moi. J’ai vécu ainsi pendant une année en Amérique
latine, à ne pas toucher terre, entre le bidonville où
j’aidais les gens du lieu à construire une cantine pour
enfants, émerveillé de leur force de vie,et les ateliers où
je préparais une exposition de peinture. Jusqu’au jour de
cette exposition, avec deux groupes de musiques prévus en
plein air, il pleuvait des cordes le matin, le Ciel s’est
totalement dégagé deux heures avant et tout a été magique.
Je garde toute cette période, en moi comme le sentiment
qu’Éden est très proche, tout en ayant réalisé depuis que
nous serons bel et bien des générations repentantes à
tamiser le désert pour retrouver la Vie. (Rév d'Arès
24/4-5). Olivier de L. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce beau commentaire, qui est
aussi un développement utile d'idées apportées dans cette
page de mon blog.
Vos observations sont justes et subtilement enrichissantes
dans le cadre de la non-dualité. Hier j'avais un commentaire
qui était insultant et grossier, que je n'ai pas publié,
mais qui dans son contenu émettait l'opinion que "la
non-dualité, ce n'est pas sérieux." Si je l'avais publié
j'aurais répondu que ni Platon, ni Montaigne, ni Pascal ne
sont sérieux. Ils sont graves. Et votre commentaire est
grave aussi.
Les commentaire et votre commentaire avec plus de vigueur
encore étendent l'horizon que j'ai tracé de la non-dualité
dans mon entrée 171. Cet étirement, par tous ceux qui ont
écrit dans cette page, de la vérité de la non-dualité, la
meuble et l'enrichit beaucoup.
Il est certains que l'idée de non-dualité, "pas sérieuse"
selon l'insulteur et offenseur que je n'ai pas publié,
éloigne de nous les innombrables partisans de la dualité et
que si je me dispensais de parler de ces choses qui fâchent
et font se gausser la majorité de mes frères humains
vivants, mon blog trouverait peut-être plus d'assentiment.
Avec la non-dualité nous "tendons nos filets très haut"
comme disait Stendhal. Nous n'attrapons que des poissons
volants ; les bancs de maquereaux nous échappent.
Nous vivons malheureusement des temps où les gens, qui se
pensent rationnels, ne croient qu'à la vie telle qu'elle se
voit... qu'ils croient voir ainsi. En fait, que vient nous
dire La Révélation d'Arès ? Elle dit : Ne croyez
pas à ce que de grandes institutions religieuses,
académiques, politiques, prétendent être la réalité ! Le
monde extérieur et que vous considérez visible n'est pas le
vrai monde. Le monde de la Vérité a été caché.
31jan16 171C105
Hier 30 janvier il y avait plus de cinq cents jeunes pour
soutenir Alain Juppé dans une brasserie du 18ème
arrondissement de Paris, qui était l'ancienne
circonscription de Juppé avant qu'il soit maire de Bordeaux.
Il a lancé une consultation nationale auprès dès jeunes sur
leurs attentes sociales et sur le projet présidentiel. Mais
là où j'ai bien vu que Juppé lisait votre blog, c'est quand
il a lancé son message en faveur d'une France diverse et
unie en disant que "la diversité des origines, des
religions, des orientations, est une richesse qu'il faut
respecter, qu'il ne faut ni nier, ni combattre." Il a été
applaudi. Il a dit que la diversité ne devait pas déboucher
sur le communautarisme, bien au contraire.
Je voulais vous dire ça. Votre blog est une source pou
beaucoup de monde.
Une jeune d'Ile de France
Réponse :
Merci, jeune d'Ile de France, pour ce commentaire.
Vous savez, ma sœur, l'idée que le diversité est une
richesse et non un problème, quand elle ne débouche pas sur
un conflit, mais débouche au contraire sur un échange
constructif, n'est pas forcément de moi. C'est certes une
idée centrale dans La Révélation d'Arès, mais la
Pensée du Père rejoint très souvent la pensée humaine. Ne
sommes-nous pas son image et ressemblance ?
31jan16 171C106
En lisant ce matin les derniers commentaires de votre blog,
je tombe sur celui d'Édith D. d'Ile de France (28jan16
171C96).
Et je lis votre réponse "Je ne connais pas Édith D., mais je
m'étonne que cette personne lise mon blog qui, selon elle,
dirige les humains vers "l'enfer d'une erreur sinistre."
Peut-être le lit-elle pour mieux le combattre ? Mais
alors comment ? Seulement pour souhaiter ma mort et la mort
de notre magnifique mouvement ?"
Je pense qu'il s'agit d'une femme, impeccable d'apparence,
que j'ai rencontré en mission samedi 23 janvier vers midi au
métro "Commerce". D'abord intéressée, elle a viré "noire" au
bout de quelques minutes et m'a tenu à peu près ces mêmes
propos qu'elle tient dans votre blog. Elle m'avait demandé
rapidement un tract d'invitation, et par erreur je le lui ai
donné. Mais en la quittant, je me disais "elle n'en restera
pas là, elle va débouler sur le blog du prophète". Je me
fais le reproche d'avoir donné trop tôt mon carton
d'invitation, de n'être pas assez sélective. Je vous demande
pardon. J'ai décidé depuis cette épisode de donner un carton
d'invitation qu'à la fin de l'échange, à celui qui montre un
réel intérêt positif.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour cette information.
Ne vous excusez pas. Il est inévitable qu'à la mission de
rue on tombe sur des personnes qui ne nous aiment pas et qui
nous combattent. Nous devons néanmoins les informer et c'est
dans ce but que vous lui avez remis une invitation. C'est
bien.
Vous savez, ma sœur, on ne sait pas toujours où est l'épis
mûr qu'on confond parfois avec un chardon agressif.
Il arrive que les personne à qui l'on parle nous rabrouent
par émotivité, parce que sur le moment on les contrarie
profondément. Mais, par la suite, ces personnes peuvent
réfléchir, s'informer beaucoup mieux qu'elles ne le peuvent
auprès d'un missionnaire de rue rencontré quelques instants.
Je me prends comme exemple: Au début des apparitions de
Jésus il y a quarante-deux ans, il m'arriva d'être en
colère, une colère alternative de l'abattement que je
ressentais aussi ; j'étais dans un grand trouble avec des
attitudes contradictoires, qui pouvaient paraître folles. Je
ne savais plus où j'en étais et ce fut une période où j'eus
des comportements complètement incompréhensibles. Je n'étais
qu'un homme avec son émotivité. Tout ce à quoi j'avais cru
s'effondrait et j'avais l'impression que ma personne
s'effondrait avec.
31jan16 171C107
Tout est Un. Je le comprends dans le sens où dans l'absolu
seul Dieu existe. Après, peu importe que l’Être se soit
exprimé dans notre création jusqu'au non-être ou que cela ai
prit une autre forme. Je ne suis pas aller voir. Mais nous
pourrions peut-être dire que toute notre existence vient de
l'Être (je simplifie même si "Être" est réducteur pour
parler de Dieu). L'important semble bien de rappeler que
nous venons du Créateur, que nous portons ses qualités, que
nous pouvons créer et nous recréer.
Mais quelles que soient les raisons, actuellement nous
manquons aussi d’Être.
De cela découle l'ignorance, l'illusion, l'éparpillement, le
manque d'amour, le manque de créativité, la souffrance et la
mort... Ce n'est pas qu'une déformation de la conscience,
c'est aussi un vide de cœur, ou une faiblesse du corps, qui
a des conséquences sur notre éternité. Nous manquons de
nous-mêmes. D'où notre recherche de changement, d’enclencher
un grand mouvement d'évolution.
Même si dans l'absolu seul Dieu existe.
La plupart du temps j'essaie de laisser reposer mes
commentaires pour qu'ils ne soient pas trop confus, mais là
je l'envoie rapidement avant qu'une nouvelle entrée
apparaisse.
Je souhaitais aussi dire que la paix de la non-dualité peut
être utile si nous ne nous arrêtons pas à cette paix, si
nous allons au-delà.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Vous vous présentez ici comme une sœur d'une très profonde
nature spirituelle. C'est pourqui je vous publie encore bien
que vous ayez déjà participé à cette page de commentaires.
Ce commentaire-ci peut s'identifier à ce que ressentent,
comme vous le ressentez, beaucoup de nos frères et sœurs qui
ne s'expriment pas. Ils vont se retrouver dans votre propre
ressentiment.
Vous vous exprimez ici particulièrement bien contre ce
"néant actif" (Roger Caillois utilisait ce terme) qu'est la
profane. Vous êtes ainsi dans ce que je pourrais appeler la
plénitude active. Vous êtes au-delà de la religion, qui
paraît bien pauvre à côté de ce que vous devenez, vous êtes
entrée dans l'Être, ce que vous appelez l'Être en pensant au
Créateur, à Dieu, à Allah, à Brahma, etc., qui est en effet
la Vie, donc l'Être.
31jan16 171C108
Je suis particulièrement touchée par votre réponse au
commentaire 171C86 et aussi par les voeux que vous adresse
notre soeur Wardia (171C95).
Cette entrée sur la non-dualité m'a rappelé le titre d'un
ancien article : "Le croyant éclaté" '"Le Pèlerin d'Arès"
n°35, septembre 1986), je n'étais "pas née" spirituellement
alors-. Je l'ai donc relu. Voici le lien que je perçois avec
la non-dualité :
"LE PROPHETE (est) AGENT D'UNITE" (p.64),
Non seulement en chaque pénitent, par la transmission et
l'enseignement du Fond à vivre en soi d abord,
mais également entre les fréres du petit reste
(Assemblée), entre eux et les fréres du reste,
un pont entre tous ceux-ci et les hommes du monde,
finalement... entre le Plan du Créateur et l'histoire des
hommes à "quitter" pour une autre Histoire, une autre Terre
(171C64), un pont entre hier et demain (Le Livre XX/15).
D'une certaine manière, l'espérance active de notre foi
arésienne nous place déjà "hors du temps" ("Ma Victoire est
déjà ta victoire - Ev.d.A 29/4).
"Toutefois, nous ne devons jamais oublier que ce nouvel
"exode" spirituel ne pourra aboutir qu'en suivant le prophéte,
en restant droits sur sa hanche. Être "un dans
(nous)", c'est toujours Être Un derrière le prophète
Mikal. Nous sommes responsables du monde de demain ;
nous sommes responsable de la place que nous aurons — ou non
— donnée au prophéte du Père, envoyé à tous les
hommes du Champ et non à nous seuls, de son vivant
comme après. Et de son vivant comme après, nous demeureront
responsables de rester Un
derrière lui, vigiles fidèles à la Direction de
certitude et à sa retransmission simple, vivante et non
viciée, l'Héritage."
Extrait de l'article "Le croyant éclaté" :
"L'unité entre nous, autour du prophète, serait
déjà une éclatante victoire sur le mal et déjà une victoire
virtuelle sur l'avenir. Vous n'entreprendrez de mission
efficace qu'unis derriére celui que Dieu a désigné à cet
effet. Si au-dedans de vous l'ego chasse continuellement la
foi et la pensée que le prophète tente
d'installer, vous aggravez votre état de croyant
éclaté.(...) Et que votre union autour de moi se fasse avec
le cœur ; la seule union qui compte est celle qui brise les
arrière-pensées et l'hypocrisie. Celui qui se flatte de ne
pas "être d'accord avec le prophète, celui qui regrette avec
ostentation que le prophète ne "veut pas l'écouter", posent
une bombe de plus dans leur cœur et une autre dans ce Saint
Lieu. Soyons vigilants contre l'éclatement et la division !"
("Le Pèlerin d'Arès" n°35, p.64)
Merci à vous d'avoir accepté de vous greffer à la longue
chaîne prophétique aux côtés d'Abraham, Moïse, Jésus,
Muhamad,tous les prophètes que le Père envoit à ses enfants
et de nous transmettre inlassablement le langage qui
(nous) donnera l'intelligence (Rév d'Arès 23/4).
Comment les frères du petit reste pourraient-ils,
même tardivement, porter aujourd'hui "notre" prophète devant
le monde ?
Nathalie O. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Nathalie, pour ce rappel d'un article que
j'écrivis il y a trente ans.
Trente ans ! Comme quoi, le Père a raison de me dire : Ne
te lasse pas de leur parler ! Cette constance paiera
un jour ou l'autre. Ne fléchissez jamais. Restez, malgré les
difficulté et l'apparente atonie ou apathie du monde, fidèle
à la mission.
31jan16 171C109
Voici une conférence trouvée sur "You tube" concernant
"Shamkara et la non dualité."
Comment trouver le livre que vous recherchez de Michel
Hulin? Peut être à la Librairie du Bleuet de Banon qui à
ouvert un site de ventes internet. Cette Librairie est telle
une ressource de trésors littéraires qui attirent les
chercheurs de livres devenus rarissimes.
Les propos de cet homme [sur YouTube, je suppose] paraissent
plus simples à comprendre concernant la non-dualité [selon]
l'enseignement de Shamkara......
Tout comme bien d'autres je vais travailler ce dimanche au
domicile d'hommes et de femmes qui souffrent du péché
dans leur corps.,dans leur cœur. La souffrance, la solitude,
la fin de vie, je les côtoie presque chaque jour, mais
bienheureusement j'ai rencontré en 1988 La Révélation
d'Arès, grâce à vous, Frère Michel témoin de notre
Créateur de l'Univers. Ce Livre, qui va sauver l"humanité
grâce à la pénitence que chacun ou un reste
et un petit reste installeront dans leur cœur.
Alors il y a l’espérance que le bonheur s'installe à nouveau
sur la terre,que le monde soit sauvé, que la mort, la
souffrance, la vieillesse, les maladies disparaissent un
jour pour faire place à la vie pour la Vie.
Je prie avec vous chaque jour. De Douces pensées de chaleur
fraternelles s'envolent vers vous et votre famille.
Belle journée !
Patricia C. des Alpes
Réponse :
Je n'ai pas trouvé la conférence sur Shamkara en question,
mais je vous dis toute ma reconnaissance pour cet émouvant
commentaire.
Je sais que vous vous dévouez auprès de souffrants, de
vieillissants, de mourants., et que vous exprimez ainsi par
votre geste, par les soins que vous donnez, votre amour
du prochain. C'est beau au sens de beauté
servante du Bien (Rév d'Arès 12/3). Rien n'est plus
sacré que l'amour, parce que rien mieux que l'amour
n'exprime la non-dualité qui soude tout à la Vie.
Au train-train quotidien de l'aide à domicile, de la
soignante, que vous êtes, sœur Patricia, répond
l'effervescence de la fête spirituelle, qui, actuellement, a
seulement lieu dans le cœur et dans l'âme pour
ceux et celles qui en ont une. Cette fête, si elle n'est pas
qu'une fête de la charité, mais si elle devient fête du changement
et de la Vie, si elle s'étend, si elle est
partagée par un certain nombre aujourd'hui et beaucoup
demain, elle provoquera alors une contagion de Bien. Elle
pourra faire naître une exaltation, une envie de faire
renaître la Vie, Éden, en ce monde. Fête ! C'est
bien ce que dit La Révélation d'Arès : Le pénitent
n'est pas le pécheur qui... se couvre d'un sac, mais
l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête
(30/11). Aujourd'hui votre débordante foi arrive à
gêner, par sa luxuriance, quelques uns d'entre nous, mais
comment nier qu'elle est une fête ?!
31jan16 171C110
Je me souviens lors de votre enseignement à Paris
1996-1998 [à l'Espace des Peupliers], le jour où vous disiez
: "Dieu est partout, Il est dans la pierre, la nourriture,
etc". Ce qui me renvoie au verset : Je suis si proche
d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont
moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple
se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc
de son porche. (Rév d'Arès 1/11), ainsi qu’au verset
: J'ai. Je suis. Les soleils tournent dans Ma Main.
(Or,) Ma Main a mille Mains. Ton oeil (se) tend, (il)
bute. Le Bon descend, il est bas; il va (à) droite, il est
(à) droite, (quand) Je (le lui) dis. Je descends, Je suis
(en-)haut; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je
suis l')Étalé. (ii/1-4).
Dieu Créateur Père de Tout, qui est la Vie
absolue, l’infiniment grand et l’infiniment petit, le jour,
la nuit, la pluie, la grêle, les astres, le firmament, les
planètes, le minéral, l’animal, le végétal, le céleste,
l’aquatique, les anges, l'Oasis, la Vie
Éternelle.
Souvent, je nous compare, nous qui sommes des Adam
déchus, comme étant quelques pièces du puzzle du Père
de l’Univers, l’Être Unique c'est fondu dans l’homme
pensant en créant Adam, faisant de lui un Christ, un
Dieu (Genèse 1/26, Rév Arès 2/13, chap vii), lequel
pouvant s’engendrer lui-même en une autre vie infinie.
C’est assez dire le pouvoir créateur dont chacun de nous
dispose en puissance (Rév Arès 17/8). Mais Adam a
choisi le système du péché (Rév Arès 2/1-5). Le
mal a éclaté, a tout disloqué en milliards d’atomes Adame
sur ce magnifique vaisseaux céleste qu’est notre planète
bleu: "la Terre" et la seule façon de reconstituer, si je
puis dire l’Un, L’Indonnable Donné dans Son Tout
toutes les pièces du puzzle pour rejoindre la Flotte du
Roi (Rév d'Arès Veillées 17 et 18). Ce sont la Parole
du Père que nous prononçons pour L'accomplir,
c’est Le laisser parler par nos lèvres et rayonner en nous
et autour de nous (Rév Arès 35/6, ii/21), c’est
suivre avec intelligence du cœur les enseignements
des prophètes, la pénitence, la moisson
et les âmes en synergies entre nous avec Lui, le
monde visible et invisible afin de ne faire qu’Un avec
Lui, la non-dualité absolue, faire survenir le Jour
de la résurrection (Rév Arès 31/8-13). Pour
que nous redevenions Lui, je + Je = Christ,
pour en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l'argent s'allie à l'or
pour former un miroir, qui serait
plus éblouissant que mille soleils (Rév Arès 2/13-14).
Depuis des années, je me pose des questions concernant la
création du Jardin d’Éden et ce qu’il était, ce qu’il
pourrait-être et ce qu’il est devenu avec le péché
d’Adam et particulièrement aux versets : Et Dieu dit:
Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence
et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre
ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce
sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à
tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la
terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute
herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. (Genèse
1/29-30).
On peut aussi citer :: Le loup et l'agneau paîtront
ensemble, Le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, Et
le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se
fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte
(Isaïe 65/25).
Ainsi que : Le loup habitera avec l'agneau, Et la
panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le
lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble,
Et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse
auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le
lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson
s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré
mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera
ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte; Car la
terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme
le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. (Isaïe
11/6-9).
Ainsi que : L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le
monde devient) le nuage (d')or (où) les nations
(s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la
laine.(Rév d'Arès xix/22).
Et aussi: (Car) on ne se nourrira pas que de pain, mais
aussi de toute Parole Qui sort de la Bouche de Dieu
(Deutéronome 8/3, Matthieu 4/4).
Je me trompe peut être, c'est ma réflexion, mon imagination
de ce que pouvait être Éden, état de non-dualité absolue au
temps d'Adam que nous sommes appelées à redevenir se
nourrissant de fruits ou d’herbes ainsi que toutes vie sur
terre et que par essence spirituelle, tout de la création
sera en harmonie infinie et éternelle avec le Tout Autre.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Je ne me pose aucune question concernant Éden. Je ne crois
pas que les mots dont nous disposons pas plus que les
comparaison que nous pouvons faire nous permettent d'avoir
une idée de ce que fut et sera Éden.
Je sais seulement que ce sera un séjour de bonheur et cela
seul me suffit.
En attendant, je m'efforce d'être aussi bon pénitent
que possible.
"L'Histoire des hommes n'est pas le lieu de la félicité, les
périodes de bonheur n'y sont que des pages blanches," disait
Georg Hegel. C'était sa manière, la seule que lui permettait
le langage humain, de parler de choses ineffables,
indicibles.
L'Éden passé comme l'Éden à venir sont deux lieux
indicibles, irracontables.
Il n'empêche que votre foi et grande et ce commentaire beau.
Merci pour lui, frère Didier.
31jan16 171C111
Dans l’entrée 171 "non- dualité", avec Sankara, prophète de
l’Inde, vous nous emmenez loin, très loin dans la
connaissance de notre être et dans la connaissance du monde
et de l’Univers, bien plus que les scientifiques
pourront connaitre et découvrir. Nous pouvons un peu mieux
comprendre d’ou nous venons et ou nous allons après la vie
terrestre.
Vous nous en avez parlé un peu dans l’article "La
Pommeraie", que vous avez écrit en 1989.
Le monde de Dieu, celui que nous avons choisi de
retrouver [en partiquant] le bien pour le bien
en étant pénitents et moissonneurs.
Entrée 65 : Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à
l'homme qui ignore le Bien. Le petit reste
de pénitents qui moissonnent d'autres pénitents
ne peut mieux remplir sa mission qu'en testant chez les
hommes leur intérêt pour le Bien. La conscience de
Dieu viendra ensuite et la connaissance de Dieu plus tard
encore
Pour comprendre vos réponses à nos frères : Antoine, 171C5,
Magali 171C77 et Patrick 171C26 et 171C78, entre autre
réponses que vous faites dans cette page de commentaires,
j’ai besoin de lire, et relire, réfléchir pour comprendre un
peu ce que vous nous transmettez.
Cet Univers est si grandiose, si beau, magnifique,
si près de nous que nous pouvons le faire revivre en nous,
en retrouvant notre nature divine d’image et
ressemblance, d’être un en soi (Rév.d’Arès
xxiv/1), la non-dualité est encore loin d’être
atteinte.
C’est bouleversant. Je savais que c’était énorme ce que je
pressentais en lisant la Parole d’Arès, mais sans votre enseignement
on ne comprend qu’un peu Le Livre et, comme vous
l’avez dit à Tours, nous n’aurons pas tout compris jusqu’à
la fin de notre vie ici-bas.
Puissiez-vous être encore longtemps avec nous.
En attendant patiemment ce temps, nous avons beaucoup de
travail ici et maintenant à inviter le monde à changer
(Rév.d’Arès 28/7). Je vous remercie de nous faire
partager un peu de ce que le Père bien aimé vous a fait
connaître et qu’au Jour de Dieu nous connaîtrons
peut-être si nous réussissons.
Jean-Pierre me dit ce qu’il comprend : le corps,
l’esprit et l’âme [Rév d'Arès ,17/7] ont des nature
tellement différentes qu’il nous est extrêmement difficile
d'imaginer les trois réunis ensemble. Pourtant c’est bel et
bien réel, on s’aperçoit tous les jours les effets de l’un
sur les autres et réciproquement, bien que l’on soit
incapable de l’expliquer.
Comme vous écrivez dans votre réponse à Antoine :
"On touche ici à l'apex de l'Union (le Père et ses unis, Rév
d'Arès xiv/19) entre le Père et l'Enfant que chacun
de nous est. Mais quand on aborde ce niveau, gare à la
mystique, dans laquelle il ne faut pas tomber, car elle est
une désincarnation vivante, alors que nous devons honorer à
valeur égale la chair, l'esprit et l'âme (17/7)
qui font l'homme."
Simone Le S. du Limousin (bientôt en Touraine)
Réponse :
Grand merci pour ce commentaire, ma sœur Simone. J'ai été
très heureux de vous rencontrer à Tours le 16 janvier. Je
suis heureux que vous ralliiez cette mission.
Les pécheurs ne sont plus que des êtres dont les vies
dépendantes et très incomplètes sont toute faites
d'agitation, d'inquiétude, de va-et-vient, d'avidité,
d'angoisse, de peur ; que peuvent-ils comprendre à la
non-dualité qui est très bien représentée par l'union de la
chair, de l'esprit et de l'âme ? L'humanité moderne ne peut plus s'élever à la hauteur
des principes immaculés de la Vie spirituelle. De
là vient qu'ils ne comprennent pas la nécessité de la pénitence.
De là la grande difficulté et donc la grande
nécessité de notre mission pour trouver les rares qui
comprennent encore cette nécessité. Le Bien pour
le Bien paraît une abstraction pour la masse des
péquins rencontrés dans la rue. Combien, de ce fait, le Père
est reconnaissant à tous nos missionnaires d'être des
missionnaires.
Je suis heureux que vous veniez donner un coup de main à nos
frères et sœurs de Tours en revenant habiter en Touraine.
03fev16 171C112
Bonjour frère Michel,
Je me permets de vous transmettre l'URL du site officiel de
la "maison de l'Un
: house-of-one/en/idea
Vous en aviez peut-être déjà entendu parler.
C'est un pasteur protestant qui est, apparemment, à
l'origine de cette idée et non un prêtre catholique, comme
le laissait entendre mon message d'hier [?]. J'aurais
tendance à voir un progrès dans ce projet qui semble prôner
l'unité entre les croyants.
Françoise L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Non, je n'avais jamais entendu parler de cette initiative
d'un pasteur anglican : house-of-one/en/idea
C'est une bonne initiative. Elle souligne par son titre que
toute maison de prière, juive, chrétienne ou musulmane, est
la Maison de l'Un, et elle s'engage dans la construction
physique d'un tel sanctuaire.
Je n'ai pas reçu votre "message d'hier".
Merci, ma sœur Françoise, pour cette information, mais nous
Pèlerins d'Arès nous trouvons au-delà de cette initiative ou
plutôt nous l'avons déjà réalisée physiquement, puisqu'au
Pèlerinage d'Arès peuvent venir prier ou simplement méditer
non seulement des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, mais
tous les humains, athées compris, qui reconnaissent qu'il
existe en dehors du monde visible une Force qui
est une Force d'Unité.
03fev16 171C113
Je sors d'une période difficile au cours de laquelle j'avais
du mal à penser, à faire taire le bruit en moi et rassembler
mes idées dans un faisceau cohérent, pacifique et serein.
J'ai avancé malgré tout et suis parvenu à me frayer un
chemin dans le taillis des herbes hautes qui entravaient mon
pas. J'en suis ressorti griffé, bleui, écorché par
endroit. Je profite d'un moment de répit pour vous écrire ce
mot.
J'ai vécu cet article beau et profond, "à revers" si je puis
dire, "en creux" plus exactement, comme "en négatif" à
travers le ciel assombri de mes pensées. J'ai perçu la
non-dualité comme l'envers de ce monde divisé, le contraire
de mes idées brouillonnes et éparpillées, l'opposé de ma vue
trouble et de ma sensibilité à vif, l'au-delà de la
souffrance et de l'impermanence de l'Être. La non-dualité,
non comme un rêve, mais comme un espoir et une promesse, un
but à atteindre, quelque chose à faire revenir ou à
retrouver.
Pourquoi parler de "non-dualité" et non pas "d'unité" me
suis-je demandé ? C'est un peu comme dire "non-Mal" en lieu
et place de "Bien", non ?
Parce que nous ressentons "plus naturellement" cette
"séparation d'avec le Tout" que la nécessité — le besoin ou
l'envie — de se ressouder à Lui ?
Parce que le sentier qui nous ramène à l'unité
retrouvée avec le Père, passe par une négation, un refus,
une lutte qui, paradoxe, s'exercent sur la matière même qui
est constitutive de cette Unité si difficile à
reforger ? Quand je peine à ramener la paix en moi (ou
même quand je peine à la maintenir), c'est ma chair
que je violente de ma propre volonté, pour la soustraire à
la paresse, au mensonge, à l'envie. C'est cette même chair
qui est appelée à se tourner vers et se fondre dans
la Lumière. Je ne peux pas être Un
dans le moment de cette lutte, car tout combat divise,
départage et donc lutte aussi contre l'unité en moi. Et
pourtant c'est cette lutte que j'engage en moi même qui me
ramène à l'Un, au Père. C'est cette lutte qui provoquera Sa
Présence quand par la lutte j'aurai vaincu : Mon Salut
est au bout de la pénitence" (Rév. d'Arès 30/10), Je [le
Père] mets mon bras au bout du bras d'homme" (xxx/6).
Je suis bel et bien "duel" comme vous l'écrivez. A la fois
deux et face à face entre ombre et lumière, entre bruit et
Parole, entre matière pensante et vie spirituelle, mais une
particule duelle qui se meut comme elle peut dans un univers
tout entier dont "le règne est celui de la non-dualité",
univers auquel elle se sent reliée et auquel elle a
pleinement conscience de participer.
Je crains d'avoir été confus. Pardonnez-moi.
Relisant mon commentaire, je retombe sur ma question :
"Pourquoi parler de "non-dualité" et non pas "d'unité" et je
reprends le fil de ma réflexion.
"La non-dualité" n'est peut-être pas tout à fait "l'unité"
comme le non-Mal n'est pas la même chose que le Bien me
dis-je. Vu sous cet angle la non-dualité m'apparait comme
une antichambre de cette Unité à retrouver pleinement, comme
l'état actuel dans lequel est plongé l'univers à cause de la
non-participation active et volontaire de l'homme à
l'Univers Uni. C'est la possibilité latente de l'Unité
Active et plénière qui demeure en chacun de nous comme une
Promesse, malgré notre dualité. Notre dualité a entrainé
l'Univers sur lequel Dieu est étalé, dans une attente et une
souffrance. Il n'y a pas de séparation entre nous et
l'Univers, entre nous et Dieu, entre nous et les autres au
fond. Nous sommes duels mais restons reliés à ce Tout et
nous souffrons, enfermés en nous mêmes, de ne pas avoir
rendu ces liens conscients et actifs, créateurs si je puis
dire, créateurs de Bien, cela va sans dire.
Quand nous aurons ressaisi le bras de Dieu, mis nos
pas dans Ses Pas (32/3), quand nous aurons abattu les
murs qui nous séparent, quand nous aurons achevé de renouer
avec l'Univers entier, il criera sa liesse, il
tremblera de plaisir (Rév. d'Arès 31/9). Et nous
pourrons reprendre notre course éternelle dans l'infini. À
ce moment là peut-être, parlera t-on "d'Unité".
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
"Je crains d'avoir été confus. Pardonnez-moi !" dites-vous,
frère Éric. Mais non, mon frère. Lequel ou laquelle d'entre
nous ne passe pas, par moments, par ces déchirements, que
vous vivez par moments ? Si de telles questions m'ont
moi-même fendu en deux, fait osciller entre duel et
non-duel, surtout les premières années de l'ère arésienne,
et si elles ont fendu et fait osciller beaucoup d'etre nous,
pourquoi pas vous ?
Quand l'humain moderne sort de sa banalité — celle qu'ont
tellement peur de quitter les gens auxquels parlent nos
missionnaires — soucieuse, mais tranquille, sortie de soi
qui est rare, il s'élève et se brise et cette brisure
revient des années durant. J'ai connu cela, mon frère Éric,
et il m'est arrivé de regretter de ne pas être un chat, un
phacochère, un colibri, qui vivent sans préoccupations
métaphysiques, ces brisants sur quoi se brisent les vagues
de nos états d'âme. Mais voilà ! Nous sommes des hommes et,
complication ! des hommes avec une âme. Retrouver
en soi l'image et ressemblance du Père n'est pas
rien. Mais quelle magnifique aventure !
03fev16 171C114
La non-dualité est une aide considérable et une des
réalisation par la pénitence qui changera le
monde.
Le partage de mon expérience de la non-dualité n'est pas que
conceptuel. Elle peut se vivre dans le relatif à quelque
niveau de conscience qui l'on puisse se trouver. Elle
devient alors une merveilleuse porte de la connaissance de
soi qui ouvre sur une méditation naturelle avec la
régénération qu'elle engendre à plusieurs niveaux de l'être.
C'est aussi une mutation libératrice de la dualité
penseur/pensée ou observateur/observé. Le penseur ou
l'observateur réalisant qu'il est la pensée ou ce qu'il
observe comme étant séparé de lui même, il vit le paradoxe
d'une sorte d'immobilité dynamique et se transforme en une
pure observation. Cette mutation ouvre ainsi sur le
mouvement rapide et changeant de la vie laissant émerger
l'intelligence vivante du cœur génératrice de joie. Elle
rend heureux car elle libère du même coup des "effluves" et
lourdeur de l'expérience passée. Elle peut s'exprimer ainsi
comme une pure attention dans laquelle il entre une
perception, s'ouvrant sans discrimination au mouvement de
toutes choses nouvelles et rend le regard neuf sur le
quotidien, sans pour autant perdre la mémoire et
l'expérience de vue. Elle ne vient simplement plus des
impressions qu'elle avait laissé dans la conscience. Le sens
de l'intérieur et de l’extérieur même disparait. Elle est
ainsi la libération naturelle du préjugé. C'est une qualité
qui peut aussi s'étendre sans le rechercher non seulement à
des expansions de consciences, l'espace s'élargissant et
s'ouvrant comme sur lui même, mais à des modes de perception
tout autre qui abolissent aussi la notion de temps et de
distance.
Cette pure perception est aussi capable de s' identifier à
tous les courant d'expression tout en restant pure et libre
d'eux. Elle libère aussi l'esprit dés le départ du conflit
intérieur engendré par la souffrance liée au sens du
devenir. Elle donne la paix, ouvre le cœur, le révèle et le
guérit au contact même du monde dont nous sommes.L'amour
peut en naître ou en être la clef, parce que" rien mieux que
l'amour n'exprime la non-dualité qui soude tout à la vie"
qui ouvrira des perspective d'évolution toujours plus grande
jusqu'à Son Jour et même après.
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire.
Vous écrivez avec talent et le talent est une lumière qui
aide le lecteur à comprendre ce qui, pour le commun des
mortels, est incompréhensible, parce qu'il ne comprend que
le blabla du rap et parce qu'il se fiche complètement de la
question de la non-dualité. Le rap reprend le discours
humain de la rue ou style boîte de nuit, cette façon de
penser et de parler qui est, disait Flaubert, "comme un
chaudron fêlé où nous battons des mélodies pour faire danser
les ours, quand on voudrait atteindre les étoiles." Vous,
frère Guy, vous arriveriez à attendrir les étoiles. Mais
combien d'humains de rencontre ont encore cette sensibilité
? Presque aucun.
03fev16 171C115
Votre entrée 171, "non-dualité", et des événements récents
m'ont amenée à réfléchir à l'amour fraternel. L'article
"Amour" dans "Le Pèlerin d'Arès, 1993-1996" (pp.460-516) m'a
appris à distinguer trois formes d'amour chez l'humain :
l'amour évangélique ou fraternel, l'amour romantique et
l'amour parental/filial. J'ai l'impression que, dans ma
dualité actuelle, l'amour que je vis avec mes frères humains
est toujours duel et que mon amour fraternel, souvent
défaillant, est comme soutenu par les autres formes d'amour.
Avec mon époux, l'amour romantique et l'amour fraternel se
compensent mutuellement quand l'un des deux peine un peu et
c'est ainsi que mon amour pour cet homme se renforce et me
fait grandir. Avec mes parents et mes frères et sœurs de
sang, c'est l'amour filial qui s'associe à l'amour
évangélique. Dans mes relations amicales et
professionnelles, mon amour fraternel défectueux peut se
trouver compensé par tous nos codes sociaux, culturels et
nos affinités.
Il reste un lien que je découvre peu à peu : mon amour pour
mes frères et sœurs de l'assemblée. Là, tout est
différent ! Nous ne sommes pas réunis par nos affinités (en
tout cas, notre vocation n'est pas de les cultiver comme le
feraient des adhérents à un club de Scrabble). Entre nous,
pas plus d'amour romantique que d'amour parental (sauf cas
précis). Et nous sommes en plus appelés à nous déculturer, à
nous débarrasser de toutes ces stratégies de communication
qui frôlent si souvent le mensonge. Il ne reste en gros que
l'amour fraternel entre nous.
Vous avez dit, je crois : "La fraternité se vit dans
l'action." Alors, c'est bien en étant un ouvrier qui agit au
coude à coude avec les autres ouvriers, dans la pénitence
et à la moisson, que je fais grandir mon amour
fraternel et peux montrer cette voie au monde, la voie d'un
amour fort, non-duel. Là est, je pense, la vocation de l'assemblée
que le Père nous demande de créer selon votre enseignement !
Marie A. du Rhône
Réponse :
Voilà un très beau commentaire, ma sœur Marie, car il est
vrai que la question de l'amour nous ramène à la question de
la non-dualité.
L'amour sentimental que sont l'amour romantique et l'amour
parental, filial, familial, nous porte assez facilement à
reconnaître l'absence de dualité entre les êtres qui
s'aiment. Il se fait une sorte de fusion, qui est naturelle
entre les parents et les enfants, les frères et les sœurs de
sang, et qui est passionnelle concernant l'époux ou
l'épouse. Avec mon épouse Christiane nous vivons dans une
parfaite non-dualité. Christiane m'a toujours dit: "Je
souhaite de mourir la première, parce que je ne supporterais
pas de vous voir mourir ; j'aurais l'impression affreuse
qu'on m'arrache les bras, les jambes, le cœur." Je pense, ma
sœur Marie, que c'est la même chose avec votre époux.
Mais l'amour de devoir qu'est l'amour évangélique peut
soulever certaines questions. Si j'aime mon prochain par
devoir, comment puis-je me sentir autrement que duel
vis-à-vis de lui ? Eh bien, je réponds qu'il est possible
d'être non-duels vis-à-vis du prochain et que c'est même
dans cet état de non-dualité qu'on peut mesurer la force de
l'amour évangélique, même s'il est délibéré et non spontané.
Si j'arrive à me sentir la chair de la chair de l'autre,
l'esprit de l'esprit de l'autre, si j'arrive à souffrir
quand il souffre et à me réjouir quand il se réjouit, alors
je suis en état de non-dualité avec mon prochain, avec le
monde des hommes. C'est la grande leçon que nous ont donné
des hommes aimants comme François d'Assise ou des aimants
similaires, des jars (Rév d'Arès xxxvi/3).
03fev16 171C116
Je n'ai pas lu le livre "L'homme superlumineux" aux éditions
"Sand", de Régis et Brigitte Dutheil, des physiciens, et je
suis tombé dessus plus ou moins par hasard, mais la
quatrième de couverture ouvre à une théorie physique d'un
monde super-lumineux hors du temps coexistant, "symétrique
et complémentaire" d'un monde sous-lumineux, le nôtre, qui
n'est pas sans rappeler notre quête spirituelle et la
non-dualité partout sous-jacente à La Révélation
d'Arès. La voici :
"La structure de notre conscience et celle de
l'univers : une problématique au cœur des préoccupations
des physiciens d'aujourd'hui. Grâce aux nouveaux
accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à
propulser des particules (les tachyons) à une vitesse
proche de celle de la lumière (300 000 km par seconde).
À ces vitesses extrêmes, les lois qui régissent notre
univers n'ont plus cours. Le Pr Régis Dutheil a montré
par ses calculs et ses travaux que la théorie de la
relativité n'était pas incompatible avec celle des
tachyons, à condition de considérer une double réalité,
l'une sous-lumineuse, l'autre super-lumineuse. La
première est celle de notre monde où le temps va du
passé au futur en suivant le rythme des événements. La
seconde est celle d'un univers complémentaire et
symétrique au nôtre, qu'il a baptisé "espace-temps
superlumineux", où la lumière peut se déplacer de 300
000 km/s à l'infini, où tout est instantané. Notre
notion de temps n'existe donc plus et l'être
superlumineux peut se déplacer d'un bout à l'autre de
l'espace. Cet univers n'est constitué que d'informations
et de conscience : toutes les informations (passé,
présent, futur) et la conscience de toute l'humanité.
C'est une thèse qui rejoint les intuitions de certains
philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions
mêmes de naissance et de mort."
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Je ne connaissais ni ce livre ni même ses euteurs :
Professeur Régis et Brigitte Dutheil, mais comment
métonnerais-je que des savants rapprochent les réalités de
l'Univers de la non-dualité ? La non-dualité est un fait
patent dont La Révélation d'Arès donne une preuve
magnifique.
Il semble bien que le refus de la non-dualité ou le
scepticisme à son égard, que montrent la plupart des
scientifiques modernes, tiennent seulement à ce que les
scientifiques modernes considèrent que les Anciens,
les métaphysiciens indiens ou d'autres qui professent la
non-dualité n'ont jamais utilisé les méthodes scientifiques
qui, seules selon eux, pourraient la démontrer. Il ne vient
pas à l'esprit des scientifiques que les humains disposent
de moyens de connaissance autres mais aussi sûrs que les
balances, compteurs, microscopes, télescopes et autres
instruments et mathématiques.
Je me souviens des personnes qui me disaient, entre les
années 1974 et 1982, période où les scientifiques ou
rationalistes m'agressaient: "Mais pourquoi n'avez-vous pas
apporté une caméra et un magnétophones pour enregistrer
Jésus et Dieu que vous prétendez avoir vus et entendus ?" Je
leur répondais : "Cela ne m'est jamais venu à l'idée. Dans
les périodes où le Surnaturel se manifeste à vous, vous êtes
tellement bouleversé que faire la preuve de ce que vous
vivez n'est pas votre souci. Votre souci, c'est d'être
capable d'y survivre et, je l'avoue, votre espoir que cela
cesse bientôt, parce que c'est terriblement éprouvant. Mais
permettez-moi d'ajouter à ma réponse ceci: Même si j'avais
filmé Jésus et les Théophanies et enregistré leurs Voix, il
y aurait toujours des experts pour affirmer que le film est
truqué et que les Voix sont celles d'artistes."
Même chose pour la non-dualité. Vous, frère Claude, n'avez
pas lu ce livre faute de temps, mais les rationalistes ne
l'ont pas lu faute de vouloir y croire par avance. La
lecture de la quatrième de couverture les a fait se gausser
et mettre le livre au pannier.