Réponse :
Merci pour ce premier commentaire, ma sœur Peggy.
Oui, je me décide enfin à sortir un peu plus de mon trou.
N'étant pas du tout, par nature, un homme public, j'ai toujours
cultivé la discrétion. Je dois de faire violence pour "m'exhiber"
comme je dis. Je crois que la raison de ma nature discrète n'est pas
la modestie, mais la piètre opinion que j'ai de moi-même et ma
totale incuriosité pour tout ce qui peut faire valoir. J'ai toujours
cru faire beaucoup d'efforts pour me mettre à la hauteur de
l'événement qui bouversa ma vie en 1974 et 1977, mais j'ai été
au-dessous de ma mission, d'après ce que me disent certains frères
et sœurs. Le Créateur, nul doute sur ce point, s'est adressé à moi
en 1974 par l'intermédiaire du Messager Jésus et m'a parlé Lui-même
en 1977 et je fais l'effort de me montrer un peu plus... ou de me
cacher un peu moins, je ne sais pas.
|
Réponse :
Voilà un très beau et juste commentaire, ma sœur Maryvonne. Je vous
en dis un grand merci.
Le violence n'est permise qu'en cas de légitime défense immédiate.
C'est dans l'amour, dans les espoirs, même ténus, d'apaiser
l'adversaire et de faire la paix avec lui, que je chercherai
toujours les conditions nécessaires pour que la menace que
représente pour des violents la Parole dont je suis le porteur, ne
trahisse pas ma pénitence qui est respect permanent de
l'amour, du pardon, de la paix. Bien sûr, si le violent pointe son
arme sur mes enfants, mon épouse, mes frères, voire sur moi — encore
que ma vie ne vaille pas grand chose — et si j'ai une arme, je
tirerai le premier. Mais c'est un cas extrême, comme vous dites, ma
sœur Maryvonne.
Pour l'heure, le matérialisme historique, le déterminisme absolu, la
limitation jugée normale des libertés, tout ce rationalisme, qui a
toujours été partagé même par des croyants, ne peut que forger dans
l'esprit l'envie furieuse de répondre coup pour coup, voire de faire
souffrir l'adversaire plus qu'il n'a fait souffrir. Il y a hélas une
sorte de jouissance, d'agréable pincement au ventre, chez ceux qui
voient qu'on envoie des bombes sur Daech. Ça leur donne l'impression
d'être défendus, alors qu'en fait ça ne fait qu'aggraver le conflit
moral entre nous et des humains qui n'ont pas de la vie, du bonheur,
du salut, la même vision. Car l'amour et la paix, ce ne sont pas que
d'aveugles principes moraux, ce sont des outils de progrès
pratiques, capables de résister à la haine et à la violence..
Il faut que l'homme apprenne à contenir ou mieux encore éteindre sa
colère, quand elle lui monte à la tête. Ce n'est pas un précepte
moral, c'est un puissant précepte de sagesse. Il n'y a qu'à songer
que des massacres comme ceux de 1914-1918 (15 millions de morts) ou
de 1939-1945 (50 millions de morts) sont partis de colères non
contrôlées. On sait comme commencent les différends, on ne sait
jamais comment ils finissent ; il faut tout faire pour apaiser les
différends, même quand il y a des meurtres comme ceux de Paris cette
année. Le Créateur est vraiment le Sage quand Il prescrit l'amour et
la paix. |
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau chapelet de souhaits ! |
Réponse :
"Les films d’horreur ont le plus de succès, parait-il" ? Je crois
qu'une telle affirmation n'est qu'une invention des producteurs et
diffuseurs de films d'horreur. C'est comme les journalistes qui
affirment que le public ne veut que du sang et des nouvelles
angoissantes, morbides ou vicieuses ; je leur réponds : 'C'est vous
qui le dites. D'où tirez-vous l'affirmation que le public ne veut
que ça ?" Pour ma part, je ne connais que des humains qui détestent
et évitent la gore, et des humains... j'en connais quand même
beaucoup. Il y a certainement quelques personnes par-ci par-là qui
aiment ce genre de film ou de nouvelles, mais je ne crois pas qu'il
soient majoritaires.
Ceci dit, un grand merci pour ce beau commentaire et pour les
vidéos, ma sœur Véronique. |
Réponse :
Votre commentaire dit ou aproche la vérité, mon frère Guy. Merci
pour lui.
Je manque terriblement de temps en ce moment pour répondre à chaque
commentateur de façon développée, parce que je suis tout à la fois
le bloggueur et l'informaticien, le prophète et l'employé de bureau,
le "directeur et le balayeur" comme je le disais dans "Raminagrobis"
(je crois), mais je suis heureux que vous donniez à penser à tous
nos lecteurs. |
Réponse :
Albert Camus a écrit ceci que j'aime bien : "Il faut des tombereaux
de sang et des siècles d'Histoire pour aboutir à une amélioration
imperceptible de la condition humaine. Pendant des années les têtes
tombent comme la grêle, la Terreur règne, on crie la Révolution ! et
on aboutit à remplacer la monarchie légitime par la monarchie
constituionnelle, mais presque rien ne change en fait."
Vous avez raison de rappeler qu'il y a eu des hommes comme le
créateur de l'aïkido, Morihei Ueshiba, pour enseigner qu'il ne faut
pas tuer, mais neutraliser. Beaucoup plus d'homme qu'on ne croit ont
prôné la paix et la mesure, mais les va-t-en-guerre se gardent bien
d'en appliquer les leçons : ils veulent se faire une gloire
devant leurs fidèles (Rév d'Arès 34/2). |
Réponse :
Merci pour ce commentaire qui rappelle que nous sommes, dans cette
générations et dans les générations qui vont nous suivent, en butte
au Mal que le Père appelle ici la raie, mais
que nous pouvons dores et déjà nous en protéger, si nous avons le
courage de paler notre île (nous installer) dans ces
siècles de violence. |
Réponse :
Vous dites : "Les commanditaires ou facilitateurs ne sont pas
toujours ceux qui appuient sur la gâchette, quoi qu'en disent les
médias." Absolument ! Ceux qui déclarent les guerres ne sont jamais
ceux qui pataugent dans les tranchées et qui se font trouer la peau.
Mon frère Morya, vous connaissez comme moi La Révélation
d'Arès. Elle nous donne la seule ligne de conduite qui peut
mener à l'amour, au pardon, à la paix,
à l'intelligence du cœur: la pénitence.
Toute autre action est vaine agitation.
Ayez confiance ! Ayez la foi ! |
Réponse :
Merci, ma sœuir Patricia, pour ce commentaire, qui fait les demandes
et les réponses
Comme vous le dites : "Déjà, dans la mission de chaque jour, nous
faisons ce travail là," ce travail par lequel nous rappelons aux
hommes leur nature spirituelle. |
Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire qui se suffit à lui-même
et me dispense de répondre dans un moment où je suis très occupé. |
Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce commentaire qui vous rappelle des
identités entre le Coran et La Révélation d'Arès. |
Réponse :
Oui, sœur Danièle, "dans ma mission [aussi], nos frères humains —
des frères et sœurs de tous bords — disent pour la plupart que le
bouleversement lié à l'actualité leur fait réaliser qu'il leur
aurait fallu réagir avant; ils parlent avec une grande humilité."
L'humilité comme le bonheur, souvent aussi invisible que l'humilité
chez le commun des mortels, réveillent toujours mon âme, me mettent
dans une grande joie.
Même si, pour le moment, ces gens que l'humilité réveille à la Vérité,
ne nous rejoignent pas dans cette double tâche difficile que forment
la pénitence et la moisson, on sent qu'il n'en
faudrait pas beaucoup pour que soudain ils s'activent et deviennent
à leur tour prophétiques.
Poursuivez votre mission, inlassablement, elle va tôt ou tard porter
des fruits récoltables. Pour le moment vous les faites lentement
mûrir sur l'arbre. Patience ! Il y a des millénaires d'obscurité
derrière nous, comment voudrait-on que la Lumière tout d'un coup ?
Merci pour votre commentaire ! |
Réponse :
Comment dérouiller la conscience ? En la polissant sous la Vérité
! Et la Vérité est descendue à Arès, dans cette
merveilleuse châsse que Jésus puis le Père ont déposée entre mes
mains indignes, mais vraies, en 1974 et 1977. Et je suis si heureux
que votre beau commentaire soit empli de cette Parole Sainte.
La rage n'est pas seulement rare dans La Révélation d'Arès,
elle est unique (xLii/5). Prosopopée dans La
Révélation d'Arès, elle y est présentée comme une belle femme
trompeuse, une napée, séduisante déesse des forêts et des
fontaines. C'est un avertisssment à tous ceux, si nombreux dans le
monde, qu'excite la furie, que personnalisent trois divinités
infernales de la mythologie : Alecto, Mégère et Tisiphone ! Ah ah !
Merci, frère Antoine, pour ce très beau commentaire et vos vœux que
tout le monde appréciera.
|
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce dessin qui évoque avec force le
passage des conflits qui oppose les idéologies et chappelles aux
esprits honnêtes en recherche de solutions heureuse d'entente et
d'amour entre les hommes. |
Réponse :
Merci, frère Chantal, de confirmer ici ce que vous m'avez déjà dit
par courrier.
Je suis heureux et ému de vous voit aussi affecté par tous les
malheurs qui arrivent, qui pourraient être évités si les hommes
écoutaient La Révélation d'Arès, dont la nécessité devient
de plus en plus évidente.
Henri de Montherland, qui avait fait la guerre de 1914-1918 comme
trouffion de deuxième classe, ayant refusé d'être l'officier qu'il
aurait dû être du fait de sa formation universtaire, réfléchit
beaucoup, toute sa vie, sur tout ce que ces quatre années qu'il
avait passées dans les tranchées lui avaient appris. Il écrivit
quelques années après cette première Grande Guerre : "Je ne
comprendrai jamais la tournure d'esprit par laquelle des gens
informés, qui connaissent [un problème], croient que leur devoir est
de rassurer au lieu d'avertir." J'ai écrit "problème", parce que je
ne me souviens plus exactement du mot qu'utilisa Montherland, mais
c'est tout de toute façon à peu près exactement ce qui se passe. Les
gens importants et écoutés : gouvernants, édiles, intellectuels
influents, etc., connaissent La Révélation d'Arès, qui est
pour eux "un problème", mais "rassurent" le monde en la traitant
comme une insignifiance, voire une imposture, soit par le silence,
soit en écartant la Parole d'Arès du geste supérieur de
l'infaillible, au lieu "d'avertir" le monde qu'il existe une
Présence invisible qui a l'Œil sur le monde et qui lance une Parole
d'alarme. |
Réponse :
Ce n'est pas "la Bible qui nous dit de ne pas rester assis
avec nos chefs," c'est La Révélation d'Arès : Mais la
multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses
prêtres. J'ai attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place
(28/12).
Non, la Bible n'explique pas spécifiquement comment "concevoir
une société sans chef", mais la société sans chef découle tout
naturellement de l'amour. Un père est un père, non un chef — et si
par humeur il s'avère chef de ses enfants, il n'est plus leur père —
et de même le gérant d'une population, aimé de cette population,
aimant cette population, n'est plus un chef, mais un père
à l'image du Père.
C'est dans ce sens que La Révélation d'Arès me dit: Mikal
est leur père (des pénitents) (xxxiii/14). |
Réponse :
Eh oui, frère Denis, "nos dirigeants comme beaucoup de gens admirent
Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela, qui ont gagné leur
combat contre la haine en pratiquant le pardon et l'amour
des ennemis, mais ils se gardent bien de suivre leur
exemple," parce que cette humanité contradictoire ne cesse depuis
des millénaires de faire du sentiment, qui panse les plaies de la
société, tout en faisant la guerre, qui exaspère les plaies. L'homme
est une baudruche qui dégonflée par son animalité résurgente est par
ci par là regonflée par sa nature spirituelle qui ressorgt depuis
les fonds de l'être. L'humain est un ballon fait de chair
et d'esprit qui ne cesse de s'emplir et de se désemplir de
l'âme du Bien. Ce que nous demande le Père,
c'est de nous remplir une fois pour toutes et de bien obturer la
valve pour qu'il n'y ait plus de fuites. |
Réponse :
Affamés d'être bien notés et débitant la "vertu (selon eux)" et "le
souci de la sécurité de tous" nos gouvernants font la chat ou le
lion ou le loup. Nous, souris, gazelles et agneaux, subissons et,
bien sûr, trouvons que tout "ne va pas sur terre". Le drame dans
tout cela, c'est qu'il y a sincérité de tous côtés, j'imagine, et
que les oppositions sont aussi convaincues de leurs justesses
resoectives que le rationalisme peut le permettre.
Mais ce qui ne va pas sur terre, c'est justement ce rationalisme,
qui n'est qu'une une arène de bonnes raisons contraires et
contradictoires toujours en bataille, alors que la Parole du Père
pousse l'homme à aller au-delà, non à trouver comme solution un
accord entre concurrents — accord qui ne tiendra jamais puisqu'ils
sont concurrents — mais à oublier qu'ils sont concurrents et à
s'aimer, se pardonner les uns les autres et faire la paix en
concluant par : "Foin de la politique ! Aimons-nous et gérons, sans
plus ! Et tout ira bien."
Merci pour votre entrée, ma chère sœur Caroline. |
Réponse :
Merci pour ce commentaire, qui est une ode et qui m'émeut.
Vous êtes poète et vous nous avez vus, sœur Christiane et moi, comme
une poésie et vous n'êtes cependant rien moins qu'objective, ma sœur
Rachel-Flora, car notre amour, qui est une ode, n'en est pas moins
solide. Nous Christiane et Michel, nous aimons aujourd'hui comme au
premier jour de notre amour. Vous nous avez vus dans la ferveur de
la prière, mais c'est la même ferveur qui nous unit dans tous les
actes de la vie.
Nous nous sommes connus il y a 49 ans à Lyon. C'était le jour d'une
fête dédiée à Marie, le côté maternel du Créateur, qui aurait sauvé
la ville de Lyon de la peste en 1643. En 1643, le sud de la
France avait été touché par la peste : les échevins, le prévôt des
marchands et les notables de Lyon avaient fait vœu de rendre hommage
chaque année à Marie si l'épidémie de peste s'éloignait. La peste
s'étant éloignée, les Lyonnais tiennent leur promesse en rappelant
ce miracle. Chaque année le 8 décembre, dans toute la ville, ils
posent sur les bords des fenêtres des rangées de bougies allumées.
C'est ce jour d'illumination que je rencontrai Christiane pour la
première fois, le 8 décembre 1966. C'est un anniversaire pour nous
deux. Elle avait 21 ans. J'en avais 37. Elle en a 70 et j'en ai 86,
l'écart se maintient, mais nous sommes plus proche que jamais l'un
de l'autre. Christiane a été la compagne admirable et solide des
années très difficiles qui ont suivi les apparitions de Jésus et
c'est aujou'd'hui la compagne aimante et aimée, dévouée et attentive
du prophète. |
Réponse :
Il y a non loin de chez moi à Bordeaux un espace public avec
quelques monuments rappelant la deuxième guerre mondiale, mais il y
a au même endroit d'autres terre-plein vides attendant quelques
monuments neufs et surtout pas ces enchevêtrement de fil de fer ou
ces poutrelles soudées qu'on ose appeler "art".
Quand je passe par là, je pense quelquefois qu'en nos jours de
profonde mécréance, que vous avez ralliée, on y pourrait ériger une
statue représentant dans la pierre, le marbre ou le bronze soit
"L'Homme Qui a Perdu la Vie Spirituelle", soit son inverse: "L'homme
Riant de la Perte de la Vie Spirituelle".
Quand j'y pense, je m'arrête de marcher, je lève le nez, fixe le
ciel et je me demande quel aspect, quelle attitude, l'artiste
donnerait à la déspiritualisation, allégorie ou personnification
forcément différente selon qu'elle est du côté rationaliste joyeux
ou du côté spirituel réduit à lui seul. Et pourquoi pas quelque
chose comme les deux ? Les deux ne sont-ils également créatures
du Père ? Vous savez, Martial, les choses ne sont pas si
simples.
Les contraires sont-ils une contradiction ? Pas nécessairement.
Ils peuvent être la résurrection de quelque chose comme le Grec
antique accueillant sous son toit l'ennemi prisonnier de guerre —
c'était la coutume alors —, qu'on appelait "celui devenu ami par le
fer de lance" (je ne me souviens plus de l'exacte appellation
grecque).. Ne serait-ce pas un geste digne de mécréants d'ériger une
statue au spirituel qu'ils ont vaincu ? N'est-ce pas un signe
de grossièreté décandente que les déspiritualisés n'aient pas
quelque généreux égard pour les rares spiritualisés ? On me dira:
Les spiritualisés, quand ils étaient une majorité triomphante, n'ont
jamais honoré les rares déspiritualisés des grandes époques
religieuses. C'est vrai, mais ça, c'était la religion ; avec La
Révélation d'Arès je propose qu'on fasse autrement !
Tout homme bien né devrait se reconnaître dans son contraire. Si peu
pratiquent cette reconnaissance. Cela montre combien l'humain
majoritaire a décliné et continue de s'animaliser : Malheur au
minoritaire aujourd'hui, tout juste bon à payer des impôts sans
jamais bénéficier des installations qu'il contrubue à payer : radio,
télévision, journaux subventionnés, etc.
Mais se reconnaître dans son contraire sans crier vengeance,
n'est-ce pas l'amour du prochain ?
J'ai bien conscience que ce que je viens de dire ne rencontrerarit
dans la masse qu'incompréhension totale. Où est la considération que
devraient avoir, ne serait-ce qu'un peu, les raisonneurs, "L'Union
Rationaliste" et ses innombrables émules pour les Enfants du
Père, dont ils ont abattu les convictions et les
espérances ? Plus de considération pour nous et cependant nous
ne nous décourageons pas.
Nous savons pourquoi notre mission est si difficile. Pour vivre
selon le Sermon sur la Montagne il faut la conscience et
le courage, que la masse n'a pas, de retrouver la générosité
spirituelle. Pourquoi sommes-nous, nous Pèlerins d'Arès, aussi fous
d'attendre de la masse sombre, parmi laquelle nous circulons comme
dans la nuit vaste et épaisse de rares étincelettes, une intention
de générosité ? La générosité est le début de la foi vraie. Elle
dort, mais nous la réveillerons. Nous savons que trouver l'intention
de générosité dans la masse, c'est comme apprivoiser un troupeau de
Bandar Log, le peuple singe, dont "Le Livre de la Jungle" disait
qu'ils n'avaient jamais d'intentions, et qui chantaient: "Regardez
nos queues qui pendent !" Mais nous réhumaniserons même les
hommes-singes, si ce n'est dans cette génération, ce sera dans une
autre.
Que très bas l'homme est tombé ! Nous descendrons aussi bas qu'il
est sous terre pour l'aider à s'éveiller, germer,
redevenir blé, se laisser moissonner.
Je sais qui vous êtes, Martial. Vous avez été des nôtres dans les
années 80. Pourquoi, si vous vous êtes éloigné de nous au point de
croire que "c'est foutu, fini, out !", lisez-vous toujours ce blog ?
Parce que vous êtes un graine semée, certes enterrée
profondément dans la terre froide, mais une graine pas morte. |
Réponse :
Oh ! frère Gaël, comme il m'est bon de voir soudain tomber dans ma
boîte votre commentaire, vous qui vous tenez loin de nous, devenu un
pèlerin d'Arès petit "p", car vous croyez dans l'authenticité de La
Révélation d'Arès et vous faites votre Pèlerinage à Arès avec
Véronika, votre épouse, mais c'est tout. Je ne vous juge pas, mais
je vous rappelle ici Ce Que le Père nous a demandé à Arès : Pénitence
et Moisson.
Non loin de chez vous vivent Algia et Jacques, deux Pèlerins d'Arès,
pénitents et moissonneurs, que vous pourriez
rejoindre dans leur mission. Les connaissez-vous ?
Notre salut s'achète au prix de la pénitence et
du travail à la moisson. Pénitent vous l'êtes peut-être,
je ne sais pas, mais moissonneur, je ne crois pas que vous
le soyez encore. Chacun de nous connaît ce combat contre lui-même,
contre sa langueur, sa transquillité, sa peur, son respect humain,
ses idées personnelles, nous sommes trop mêlés à lui par le cœur
comme par la chair pour ne pas chercher à sortir, chaque
jour, des entraves que nous mettent les habitudes du monde. Nous
connaissons trop bien l'enjeu : le monde ou la Vérité, pour
refuser le difficile destin (voir entrée 169) que La Révélation
d'Arès nous propose.
Courage, efforts ! Mon frère Gaël, quelle joie ce sera quand nous
vous reverrons, vous et Véronika, dans notre mission. |
Réponse :
Oui, je savais depuis le traité de Maasticht — en vigueur depuis
1993, il y a vingt-deux ans, si ma mémoire est bonne — que la
Sécurité Sociale (comme l'EDF, les Télécoms, etc.) pouvait être mise
en concurrence et que donc on a le droit de choisir une Assurance
Maladie Privée et d'abandonner la S.S. Je savais aussi que
l'Assurance Privée coûtait moins cher que la Sécurité Sociale. Mais
les habitudes ont la vie dure et, pour ma part, je suis resté fidèle
à la Sécurité Sociale, à laquelle je cotise depuis 1953 pu 1954,
très certainement pour m'éviter les désagréments du changement, la
perte de l'automaticité à laquelle la Sécu nous a accoutumés, etc.
Il demeure que la vidéo que vous présentez, publiée sur YouTube, est
très intéressante. Je la publie, même si elle n'a pas de rapport
avec l'entrée 170 du blog. |
Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire qui soulève une question
qu'on ne peut éviter : Dans quelle mesure l'homme de paix peut-il
user de violence ?
Il est certain que Jésus, homme de paix s'il en était, empoigna un
fouet et, faisant feu de toutes ses lanières de cuir, si je peux
dire, fustigea le commerce du Temple, c'est-à-dire aussi bien les
vendeurs que leurs clients (qu'on cite beaucoup moins souvent, car
il est de bon ton de focaliser sur les marchands) (Matthieu
21/12-13) :
Jésus entra dans le Temple de Dieu et chassa tous ceux qui y
vendaient et y achetaient ; les tables de changeurs il les culbuta
ainsi que les sièges de ceux qui vendaient les colombes, en leur
disant : "Il est écrit: Ma Maison est appelée Maison de Prière,
mais vous vous en faites une caverne de brigands" Jésus
faisait allusion à un passage fameux de Jérémie (7/8-11),
qui dit : Est-ce à vos yeux une caverne de brigands, cette
Maison nommée en Mon Nom ? Mais notez que Jésus usa d'une
violence bien contrôlée, il ne frappa pas les personnes, il ne fit
que renverser les meubles. Il défendait l'intégrité spirituelle du
saint lieu.
Il est certain aussi que l'Armée Américaine qui débarqua sur
nos plages le 6 juin 1944 pour délivrer tous ceux que persécutaient
et massacraient les Nazis : les Juifs, Gitans, homosexuels,
Communistes, etc. fit la guerre mais l'Amérique n'en fut pas
l'initiatrice. Son action s'apparentait à la légitime
défense, à la délivrance des persécutés et des martyrs. Je
crois que moi-même, si mon épouse et mes filles avaient été menacées
de mort, j'aurais aussi pu tuer le ou les assassin(s). Je pense que
le Père prêche la paix mais n'interdit pas de se défendre. Mais
cela, comme vous le soulignez avec justesse, doit se faire dans la
mesure, avec intelligence spirituelle et
sagesse.
Or, il est certain que l'action militaires provoquée au Moyen
Orient par M. Hollande n'est ni intelligente ni sage.
On consdière Daech comme une bande d'oppresseurs impitoyables
et à cela j'ai essayé, dans la mesure où l'on peut avoir des
informations convenables, de réfléchir le mieux possible.
Car enfin ! les régions très vaste sur lesquelles règne Daech ont
des habitants. Quelles sont les proportions entre l'oppresseur et
ces populations ? L'oppresseur Daech est sans nul doute défenseur
d'un Islam dur et fanatique, ce qui est d'ailleurs le cas ailleurs,
comme en Arabie Saoudite, mais il ne dispose que d'une petite armée.
En septembre 2015, la CIA en avait évalué le nombre entre 21.500 et
30.000 combattants. Notons qu'Antony Blinken, numéro deux de la
diplomatie américaine, a affirmé voilà peu que 10.000 jihadistes
avaient été tués par les frappes aériennes menées en Irak et en
Syrie. Il ne resterait donc qu'une armée entre 11.500 et 20.000
combattants, qui occupent une région du Moyen Orient d'environ 6
millions d'habitants. Admettons qu'il n'en reste que 3 millions pour
tenir compte de tous ceux qui se sont enfuis. Alors, donc, il y
aurait trois millions d'Arabes et de Kurdes sous la coupe de
seulement 20.000 jihadistes ? Mais cela ne peut se faire que si
cette population accepte Daech.
De cela on ne nous parle jamais ! Les Occidentaux parlent de Daech
comme si c'étaient eux, les Occidentaux, qui devaient décider de
l'autorité dans cette région du monde, mais on ne nous dit rien de
ce que décident les habitants de la région. Les actes des
Occidentaux ressortent donc de néo-colonialisme. En tout cas, le
moins qu'on puisse dire, est que c'est une affaire sur laquelle on
maintient une forte obscurité et sur laquelle il serait temps
d'apporter les honnêtes lumières nécessaires.
Restent, bien sûr, le massacre des Yazidis de Sinjar, les
décapitations exhibées sur l'Internet, tous les crimes atroces de
Daech, y compris ceux du 13 novembre à Paris, qui nous révulsent et
que nous réprouvons totalement, mais cela vaut-il une guerre, dont
les extensions et les conséquences possibles sont
incalculables ? Daech est un problème qui exige une réflexion
profonde au-delà des reflexes de colère. Je crois que toutes les
horreurs qui ravagent le Moyen Orient depuis tant d'années découlent
de responsabilités très partagées.
|
Réponse :
Oui, chère sœur Aïcha, qui appartient à cette jeunesse "tombée dans
la marmite quand elle était bébé" comme Obélix, le copain d'Astérix,
oui, vous trouvez sous la Lumière que le Père nous a envoyée à Arès
la récompense magnifique de votre pénitence, car être un épis
mûr de naissance, si je peux dire, ne dispense absolument pas
des efforts quotidiens de la pénitence. Mais quelle
récompense: la Joie de Vivre ! Je sais que vous
y êtes très attachés, vous et votre époux Randy, un autre "Obélix"
parmi nous, à notre cause et à sa lutte. Je ne suis pas venu
apporter la paix, mais la lutte, disait Jésus à ses
disciples, ne parlant évidemment pas de la lutte qui tue les
humains, mais de celle qui tue le péché, le mal.
La pénitence vaut bien un monde, parce qu'il n'a pas changé
encore et ne changera pas de sitôt, ce monde, mais il a en
vous le germe puissant de son changement. Vous êtes
porteurs de la Vérité au bout de laquelle sera le Salut de
l'humanité. La Vérité dont le combat et les armes sont
votre pénitence et votre œuvre à la Moisson.
Non, nous ne sommes pas une vérité aux mains vides et à la pointrine
découverte devant le Mal, mais nous sommes un Bien,
une Vérité puissante.
Nous nous levons au milieu des décombres de cette société
déspiritualisée et animalisée, où le désespoir commence à se
montrer, pour affirmer aux hommes ce qu'affirme La Révélation
d'Arès, que rien n'est perdu ! |
Réponse :
Mon frère Bertrand, je crois savoir, d'après ce que m'a dit votre
ami (peut-être cousin) Gilbert de Puymirol, que vous êtes un homme
de grande bonté, doux, pacifique, qui pardonne. Mais je vois que
vous ne parlez pas vraiment avec l'intelligence
spirituelle et que vous m'avez mal lu ou entendu, notamment en ce
qui concerne le fait d'être libre (Rév d'Arès 10/10). Je
suis quand même heureux et surpris que vous lisiez mon blog. Je vous
croyais depuis longtemps éloigné de La Révélation d'Arès
et de moi..
Vous n'avez pas lu non plus "L'existentialisme est-il un
humanisme", parce que cette sténotypie d'une conférence célèbre de
Jean-Paul Sartre en 1945 (ce n'est pas un livre mais la
transcription d'un exposé public), point de départ du mouvement dit
existentialiste en France après la guerre, dit que l'existentialisme
est un humanisme ! Je sais que Sartre revint plus tard sur quelques
points de sa conférence et nuança sa pensée, mais il resta ferme sur
sa conviction que "l'homme est condamné à être libre", et c'est
l'honnêteté de sa recherche jamais terminée, son constat que l'homme
est un être qui peut tout être même s'il ne croit pas lui-même qu'il
le peut, que j'aime. L'homme, à mon sens, n'est pas condamné à être
libre, mais plutôt condamné à rester aveugle sur le fait qu'il est
libre de suivre le train-train ou d'en sortir et qu'il se guérit
rarement de cet aveuglement, mais c'est une affaire de formulation.
La langue ne permet pas d'exprimer vraiment la liberté comme Sartre
la concevait et comme La Révélation d'Arès la conçoit.
C'est pourquoi je trouve simple et très proche de la vérité, de dire
que l'homme doit être libre de tous préjugés, parce que
s'il se délivre des préjugés, il acquiert une liberté de pensée qui
est la grande porte d'évasion vers l'amour de tous les hommes, le
pardon de toutes les offenses, la paix avec tous et l'intelligence
du cœur (Rév d'Arès 32/5) contrebalançant la nécessaire
intelligence intellectuelle.
Non, La Révélation d'Arès ne débouche pas sur une
religion, qui est contraignante, quelle qu'elle soit. La
Révélation d'Arès est au contraire libératrice. C'est
pourquoi elle est très difficile à suivre sur les sentiers entre
la vallée des réalités pratiques avec lesquelles notre vie
charnelle compose, même un minimum, et les Hauteurs Saintes
qui ne seront atteintes que par les générations futures qui
continueront et amélioreront sans cesse notre œuvre de pénitence
personnelle et de moisson de pénitents.
Vous ne me suivez pas, mais si vous êtes réellement l'homme de
bonté, de pardon, de paix, que Gilbert
de Puymerol m'a dit que vous êtes, vous serez plus justifié que moi,
qui ne suis qu'un pécheur. Autrement dit, La
Révélation d'Arès ne fonde aucune religion, elle ne prescrit
pas de dogme (la Parole sera pure de toute glose, Rév d'Arès
10/10), pas de chef (vivant ou mort, 16/1), pas
de prière (toutes les façons de prier ou de ne pas prier
sont bonnes, 25/6), elle ne prescrit rien de ce qui
caractérise la religion. Elle prescrit seulement la pénitence et
le témoignage de la pénitence. Elle prescrit seulement l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle,
l'effort de se rendre libre de tous préjugés pour
réfléchir avec cette intelligence-là. Je suis un homme de
chair (Rév d'Arès 17/7) et cette chair, qui est
mon enveloppe sur Terre, me contraint à adopter un genre de vie, et
mon esprit (17/7) a choisi librement la pénitence
comme genre de vie pouvant me donner une âme, qui sera la
porte de mon salut personnel, lequel contribuera
au Salut général (changement du monde 28/7). C'est
tout.
Vous allez me dire : "Alors, si c'est tout, pourquoi ce blog,
pourquoi le Pèlerinage, pourquoi Ce Que J'ai écrit (Rév d'Arès
33/10)? Laissez les hommes libres de vivre et penser comme
ils veulent." Mais, frère Bertrand, je les laisse libres
de mener la vie qu'ils souhaitent, parce que je sais qu'ils ne
seront eux-même sauvés que s'ils sont des pénitents, des
gens de Bien, même sans le savoir. Il existe sans nul
doute des tas d'humains meilleurs que moi. N'importe qui peut être
ainsi sauvé en-dehors de La Révélation d'Arès.
Alors, pourquoi ce blog, pourquoi le Pèlerinage, pourquoi Ce
Que J'ai écrit ? Parce que le Père m'assigne, outre la
mission de répandre sa Parole d'Arès, une tâche particulière, celle
de rassembler un petit reste de pénitents (Rév d'Arès
24/1), lesquels ne se considèrent pas comme meilleurs et
plus garantis de salut que d'autres humains (11/3),
mais forment une petite unité humaine de volontaires spécialement
axés sur l'expérience de la forme prophétique la plus active par la
pénitence et la moisson de pénitents.
J'écris et je prêche pour ces volontaires-là auxquels j'appartiens.
Au petit reste peuvent se rallier tous ceux qu'attire ce
type d'expérience collective, qui se veut aussi conservatoire de La
Révélation d'Arès. Le petit reste est formé de ce
que nous appelons les épis mûrs, attirés par ou doués
pour la pénitence et la moisson de pénitents,
ce qui ne signifie pas qu'ils sont meilleurs que d'autres humains,
j'insiste, mais qu'ils suivent un idéal arésien plus formel, plus
proche de la fonction du prophète. Ils ont donc des
missions, points d'accueil ou d'information avec vitrines, il sont moissonneurs
(missionnaires) et ont le perpétuel souci de faire connaître
La Révélation d'Arès, etc. Le petit reste
n'a pas pour fonction de convertir mais seulement de chercher ceux
et celles que leur expérience particulière pourrait attirer, mais
comme, ce faisant, ils sont dans l'obligation de répandre La
Révélation d'Arès et d'en expliquer le sens pour découvrir
les personnes qui s'y voient comme dans un miroir (les épis
mûrs), ils participent aussi très activement à sa
propagation.
Il n'y a rien de plus chez nous, il n'y a pas de religion, mais
seulement un fort courant spirituel. Le petit reste se
veut seulement la source d'un fleuve spirituel qui s'élargira et se
gonflera de beaucoup d'affluents notamment ceux des judaïsmes, des
christianismes, des islams, des bouddhismes, des humanismes divers,
même athées. Le Bien est ce qu'espère le Créateur pour sa
créature humaine. C'est aussi notre espérance.
|
Réponse :
Mon frère, je ne demande qu'à vous croire et je veux bien volontiers
avouer que j'ai tort, mais je me demande sur quoi vous vous fondez
pour affirmer que " le territoire sous la coupe de Daech n'est pas
si vaste et pas très peuplé." Vous avez "vu la carte." ? J'ai peur
que vous vous fondiez sur des impressions ou des idées préconçues et
fausses.
J'ai, pour ma part, pris les chiffres (arrondis) que donnent les
Nations Unies et si vous faites l'addition des nombreuses villes et
grands districts d'Iraq et de Syrie que contrôle aujourd'hui Daech,
vous trouvez, sans même tenir compte des villages : |
Mossoul
District de Mossoul
Dahuk
Erbil
Aqrah et district
Samara
Husaybah et district
Ar Raqqah et préfecture
Dayr az Zor
Hassaké
As Sukhnah
Etc... etc...
Total (arrondi) des populations dans la région de Syrie et
d'Irak contrôlée par Daech........... |
670.000
400.000
200.000
490.000
450.000
32.000
200.000
940.000
290.000
190.000
20.000
Etc.
6.000.000 |
|
Je vous épargne la liste complète. Pour me
faire une opinion sur les rapports qu'une très petite armée de Daech
entretient avec les popluation locales, je ne me suis pas contenté
de "voir la carte". J'ai chiffré. La région en question est très
vaste et comporte de grandes sections arides ou désertiques, j'en
conviens, mais elle comporte aussi des villes et districts très
peuplés. Daech s'étend des environs de Bagdad à la Syrie de l'Ouest.
C'est un terriroire considérable de grosso modo 1000 Km x 500 Km...
la moitié de la France !
Ceci dit, côté Daech toutes les estimations (côté USA, côté Europe,
côté Israël et Arabie Saoudite) des effectifs armés de Daech
coïncident et tournent autour des chiffres que j'ai donnés, entre
15.000 et 20.000, mettons même 30.000 combattants, et ces 30.000,
chiffre dérisoire contrôleraient et maintiendraient dans la terreur
6 millions d'Arabes et Khurdes, que j'ai ramené à 3 millions pour
tenir compte de ceux partis se réfugier ailleurs. Cela, selon moi,
ne peut pas se faire sans le consentement de ces 3 millions
d'habitants des lieux ou du moins sans le consentement, voire
l'approbation, d'une très grande partie d'entre eux.
Je voudrais bien que vous ayez raison, mon frère Yvan. |
Réponse :
Je ne comprends pas très bien votre commentaire, frère Olivier.
Vous dites: "Parce que le mal est simulacre, etc." mais un simulacre
est une chose ou une action qui se fait passer pour une autre, une
fausse apparence sensible qui se donne pour une réalité, un
faux-semblant. Or, le mal n'est pas un faux-semblant, il n'est donc
pas simulé, parcequ'il est réllement souffrance, nuisance, mensonge,
voire même mort. Sans doute voulez-vous dire: "Le mal est simulacre
de bien," car cela il l'est très souvent.
Dans cette période de Fêtes où je suis débordé cette année comme
chaque année je n'ai pas encore eu le temps de lire les articles
dont vous nous recommandez la lecture, mais nos lecteurs le feront
sûrement.
Je connais le wahhabisme. C'est forme de l'Islam en Arabie Saoudite,
qui fut théorisé au XVIIIe siècle par Mohammed ben Abdelwahhab.
C'est une vision puritaine et rigoriste de la pratique du Coran. La
forme wahhabite de l'Islam est très minoritaire dans tout le monde
musulman. Elle impose une pratique religieuse purement ritualiste.
Les wahhabites rejettent tous les autres courants de l'islam qui ne
suivent pas scrupuleusement leurs dogmes, qu'ils considèrent comme
hérétiques. Pour les wahhabites les musulmans chiites et les soufis
ne sont tout simplement pas des croyants ! C'est un mouvement
extrémiste.
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire.
|
Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, de nous faire entendre ce très beau trio:
"Salam Shalom à tous !" Superbe !
Je pense que tous nos frères et sœurs et autres lecteurs vont
beaucoup aimer cette vidéo. |
Réponse :
Noël est une occasion de mission sur le thème de: "Noël ne fête pas
seulement la naissance de Jésus, qui d'ailleurs ne naquit pas en
décembre, mais aux beaux jours, mais la renaissance chaque année du
Bien sous toutes ses formes : Amour, Pardon, Paix, Intelligence et
liberté spirituelles, que nous Pèlerins d'Arès pratiquons en
l'appelant du nom même que le Créateur lui donne : Pénitence.
Mais pénitence Joyeuse, Festive ! Car La Révélation
d'Arès dit:
- Le pénitent n'est pas le pécheur
qui s'assied dans la poussière,
qui se couvre d'un sac,
mais l'homme qui cesse de pécher,
même vêtu pour la fête, parfumé,
chantant au son des flutes et des trompettes,
et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas
à celui qui a changé sa vie ? (30/11).
|
Réponse :
Je n'affiche pas la photo qui accompagne votre commentaire. Cette
image, saisissante de réalité, montre ces pauvres jeunes gens pendus
sur une place publique en Syrie et qui ne sont pas morts depuis
longtemps, ça se voit aux traits des visages. Cette image est
traumatisante.
Je ne suis pas du tout "en complète contradiction avec mon entrée
170," et je ne "soutiens" pas la violence de Daech.
Je disais seulement à Yvan B. (170C25) que je cherchais à me faire
une opinion sur les rapports de l'armée de Daech, qui n'est qu'une
petite armée de 20.000 ou 30.000 combattants, avec la population
d'environ trois millions sur un territoire grand comme la moitié de
la France. De mes recherches j'ai conclu que Daech ne pouvait que
jouir de de très nombreuses sympathies dans cette population, dans
laquelle il puise sa soldatesque, d'ailleurs. Si je dis à Yvan que
j'aurais préféré qu'il eût raison, c'est parce qu'on pourrait à la
rigueur avoir quelque raison humaine de porter secours à la
population de Syrie et d'Iraq si elle vivait sous un califat
tyrannique. Or, à mon avis, ce n'est pas le cas. Pour moi Daech et
la population musulmane sunnite qu'il gouverne ne font qu'un.
C'est un aspect des choses qui devrait faire réfléchir les
puissances occidentales qui, une fois de plus, veulent se mêler de
la politique dans cette région du monde. Mais il y a le pétrole,
évidemment...
Ceci dit, je suis bien d'accord avec vous: "Al Nosra, Daech, Bachar
el Assad, les Gouvernements Occidentaix, tout ça, c'est à mettre
dans le même pannier."
Je suis absolument contre la guerre sous toutes ses formes. Pour moi
ce n'est pas la guerre qui fait les héros, mais l'amour ! Car
l'amour du prochain est beaucoup plus difficile à pratiquer que le
maniement des armes. Certes, l'amour du prochain peut parfois
montrer une grande âpreté, mais mêlée de tendresse pour le frère
humain. Il y a dans l'héroïsme de l'aimant évangélique une vérité
plus saisissante et incisive que la vérité, aussi spectaculaire
soit-elle, du soldat qui monte intrépidement à l'assaut.
Quand l'amour donne à l'aimant un destin tragique, c'est autrement
plus beau que la courage imbécile du fantassin gonflé qui court sous
le feu. L'aimant éloigne tout souci partisan, le soldat ne peut pas
ou alors il est traitre. C'est peut-être cette absence de souci
partisan qui a valu aux jeunes gens de votre photo d'être pendus.
C'est exactement l'absence de souci partisan qui valut à Jésus la
croix. Ce qui reste intact dans l'âme de l'aimant, c'est
la constance de sa foi, sa confiance dans l'homme. Il ne connaît pas
l'abattement du trouffion prisonnier. Nous sommes dans deux domaines
radicalement différents. |
Réponse :
Un grand merci, frère Yannick, pour ces précisions. Elles
correspondent en effet à des informations remontant au printemps et
à l'été, mais, d'après les informations que j'ai eues récemment par
les Nations Unies, tout cela aurait considérablement évolué en
novembre-décembre 2015.
Mais qu'y a-t-il d'exact et de faux dans tout ce qui se raconte ?
J'ai trouvé treize cartes d'origines diverses : Américaines,
Britanniques, Françaises, Turques, Arabes, représentant les
territoires sous contrôle de Daech et elles ne se ressemblent pas ;
les différences notables proviennent, j'imagine, d'une évolution
permanente de la situation et de la difficulté d'avoir des
informations exactes, vu que ce sont des zones de guerre placées
sous "secret militaire" de part et d'autre. Il faut dire que Daech
est aussi partiellement une nébuleuse assez difficile à saisir.
Cependant, je pense que vous avez raison, l'État Kurde contrôle
sûrement encore Erbil et des villes de cette région.
Voici, en français, d'après ce qui me semble informativement à peu
près fiable, où en était la situation en juillet 2015 :
Cette carte a le mérite de montrer, pour autant que les informations
soient possibles à obtenir, les zones sous contrôle total de Daech
en noir, les zones où Daech bénéficierait d'un soutien évident des
populations en hachuré. Tout autour de ces zones, en blanc, la
sympathie pour Daech existe dans des proportions moins connues.
Bien que très schématique, la carte explique assez bien comment
Daech avec une petite force armée de, mettons, 25.000 combattants,
exerce son influence sur une région aussi vaste avec une bonne
intelligence politico-militaire. On voit, de plus, en rouge, les
multiples zones où Daech attaque et l'on s'aperçoit, avec stupeur,
que ces attaques se produisent même tout près de Bassora dans le Sud
de l'Irak. On constate donc que l'activité militaire de Daech, avec
sa toute petite armée, est considérable et ne pourrait se faire sans
la sympathie, à tout le moins sans la neutralité, des populations
locales. Ces points rouges montrent que que Daech est, pour finir, à
peu près partout, dans la région.
Merci, frère Yannig, de me dire qu'en dépit des incertitudes qu'Yvan
B. a souligné, les rectifications que vous apportez (et il y en a
sûrement d'autres) "n'enlèvent rien au fond de l'argumentaire de ma
réponse" qui disait que, contrairement à ce qu'on nous raconte,
Daech reçoit l'appui des populations locales, parce qu'il ne
pourrait pas autrement exercer sinon son gouvernement, du moins une
maîtrise notable de ce très vaste territoire.
Autrement dit, Daech ne s'impose pas essentiellement par la tyrannie
et la terreur, comme on nous le dit, mais représente une partie
humaine intégrante de la poplation mésopotamienne. Beaucoup de
Musulmans dans cette région acceptent que la charia (loi islamique)
la plus stricte soir exercée chez eux et ils rejoignent plus ou
moins le wahhabisme saoudien (voir 170C27).
Attention ! Je ne veux pas par là dire que j'approuve la charia
stricte du califat de l'État Islamique. Je veux dire que ce qui se
passe au Moyen Orient est beaucoup plus idéologiquement spontané que
la presse nous le dit en Occident et la question : "L'Islam, quel
Islam ?" en Mésopotamie est un point que ne règleront ni les
aviations de combat ni les bombes américaines, russes, françaises,
britanniques, etc. Il faut parler avec les Musulmans de Mésopotamie,
mais non les tuer. Les affirmations de Gilles Kepel qui dit que
Daech a pour but de provoquer une guerre civile en France me
paraissent saugrenues. Il faut voir Daech comme un groupe humain qui
a ses raisons pour se radicaliser, mais qui n'est pas dirigé par des
fous. Ses responsables sont des frères humains sûrement très durs à
faire asseoir autour d'une table, mais capables de dialogue. |
Réponse :
Est-ce "par le silence qu'on défend le mieux la paix et qu'on combat
le plus efficacement la guerre" ? Je note votre recommandation, mais
je ne suis pas sûr que vous ayez raison.
Socrate parla beaucoup par moments, mon frère Humbert. Lisez ou
relisez Platon et vous verrez que Socrate avait beaucoup de choses à
dire et les disait. Socrate disait notamment que "apprendre, c'est
se ressouvenir". Il me faudrait relire "Criton" de Platon pour me
rappeler de ce que Socrate développait autour de cette idée dans son
dialogue avec Cébès et Simmias, je crois.
Je n'ai pas le temps de relire tout cela., mais je crois qu'il est
très difficile d'affirmer en rationaliste que l'intuition ne peut
pas venir d'une réminiscence. Les scientifiques disent que c'est
seulement génétique. Les métaphysiciens disent plutôt c'est quelque
chose qu'on a appris et qui revient. Qu'on a appris quand et
comment ? Je ne veux pas aborder ce sujet ici. Je relève
seulement la question que pose implicitement votre commentaire:
Faut-il se taire ou parler ?
Je crois qu'un blog spirituel, le mien en tout cas, c'est quelque
chose comme la foi mise en images. Les images, ce sont les brèves
qui me servent d'entrées, les commentaires des lecteurs et mes
réponses. Il n'y a pas de pensée profonde qui ne s'exprime pas en
mots et phrases derrière lesquels apparaissennt des images comme une
œuvre apparaît derrière un sous-verre ou un cadre. Elles forment la
soudure profonde entre l'expérience ou la vie et la pensée, entre ce
qui se trouve entre les lignes, en contexte, et c'est pourquoi nous
parlons beaucoup, mes commentateurs et moi-même, parce que nous
n'avons pas comme le Créateur le pouvoir de dire en peu de mots
comme dans Le Livre (partie de La Révélation d'Arès
venue des Théophanies,1977, si vous vous souvenez) des choses d'une
Puissance, Lumière et Sainteté absolues ou, si vous
préférez, d'une force d'expression inégalable. Nous ânonnons sans
cesse.
De ce fait, nos mots et phrases sont tout à la fois trop abondants
et gaspillés aux yeux de l'observateur froid et non concerné
comme vous, qui n'êtes pas Pèlerin d'Arès. Mais nous, qui sommes
dans le bain, qui avons besoin d'affiner nos pensées et qui avons en
même temps toujours peur d'être mal compris, il nous faut une lime
affilée (Rév d'Arès vii/6) et nos esprits humains grossiers,
usent d'une très grosse lime, je le reconnais., une sorte
d'énorme rape à bois. Alors, nous devons beaucoup limer,
faire beaucoup de limaille et de copeaux, pour dire des choses qui
ne seront pas bien comprises, du moins sur le moment, si elles nous
les disons courtes et simples. Je crois que les pensées très brèves
dont toutes la richesse est perçus d'un coup, c'est le privilège de
l'ancienneté, comme les "Pensées" de Pascal.
Mais tout ce que nous traçons ici, d'une main jamais très sûre,
d'une façon qui paraît superfétatoire, laisse une énorme place à
l'espoir, à la foi donc. Nous parlons avec nos claviers pour
construire un monde changé (Rév d'Arès 28/7). |
Réponse :
Je me permets, mon frère Jacques, de faire passer votre message de
ma boîte de messagerie personnelle à ma messagerie de blog, parce
que l'homme que vous citez ici, John Swinton, journaliste américain
d'origine écossaise, n'était pas n'importe qui, mon frère Jacques.
Il fut rédacteur en chef du "New York Times" ! Son opinion sur
le journalisme est des plus précieuses et est toujours d'actualité.
Elle rejoint et confirme, bien sûr, ce que nous avons nous-mêmes
constaté.
À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, ce célèbre
journaliste John Swinton, alors âgé de 51 ans, se fâcha quand
on proposa de boire un toast à la liberté de la presse. Voilà ce
qu'il dit, qui est en gros la traduction française du texte qui
accompagne votre commentaire :
- "Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et
indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul
parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très
bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me
paie un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous
savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous
retrouverions à la rue illico.
"Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le
mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de
l’opinion au service des puissances de l’argent. Nous sommes les
outils obéissants des puissants et des riches qui tirent les
ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos
vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostitués de
l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi !"
Voilà pourquoi il est notamment si difficile d'avoir des
informations exactes sur la situation de Daech au Moyen-Orient (voir
170C27, 170C31) et sur toutes choses qui se passent dans le monde.
Il faut pour avoir une idée à peu près bonne de quoi et de qui que
ce soit lire beaucoup d'articles dans beaucoup de journaux et par
recoupement, comparaison, détection des anomalies et contradictions,
se faire l'analyseur de l'information. |
Réponse :
Ma sœur Irène, que je ne connais pas, mais qui semble assez bien me
connaître et me suivre sur le blog, je vous recommande avant tout
d'aller faire un petit tour à Genève (175 km) ou à Neuchâtel (108
km) où se trouvent les missions les plus proches. Je vous adresse
par Email séparé les coordonnées de ces missions.
Merci pour les compliments que vous faites à mon blog. Je vous
encourage à vous considérer comme "digne d'être une Pèlerine
d'Arès", car les Pèlerins d'Arès sont tous des humains imparfaits,
des pécheurs comme vous.
Vous me reprochez de "ne pas souligner assez l'horreur de cette
immonde acte qu'est la guerre. La guerre est d'une telle laideur
qu'elle ne peut que soulever le dégoût". J'en suis bien
d'accord, ma sœur Irène, mais je veux éviter d'être un anti-guerre
primaire, une sorte de Fouquier-Tinville ou procureur radical et
sans pitié de tous ceux qui vont à la guerre, qu'ils le veuillent ou
non. Il n'est pas aussi simple que vous le pensez pour le pécheur
que je suis d'affirmer que "tous les soldats sont des monstres". La
nature humaine, surtout celle du mâle, est double, quelquefois même
multiple, dans l'état actuel du monde.
La complexité des hommes m'oblige à une position intermédiaire entre
l'implacabilité du condamnateur de la guerre que je suis et la
nécesité de rester audible à leurs oreilles. Si je condamne la
guerre, point final, sans dialogue avec le "guerrier", celui-ci
devient totalement sourd et moi totalement muet. Je dois garder
l'équilibre entre ma foi en la nécessité d'aller vers le Bien,
de condamner le Mal, dont la guerre est une des pires
formes, et ma conscience que la guerre est encore vue par l'homme
comme une œuvre, voire un art : Voyez quel argent les États
consacrent à l'entretien des armées, des écoles militaires et des
arsenaux !
L'erreur d'une certaine bonne pensée, quand elle est aveuglément
radicale, c'est de croire que la guerre est toujours tragique et
n'entraîne l'homme qu'à être misérable. Relisez "L'Iliade", par
exemple. Vous y verrez comme Homère poétise extraordinairement les
actions de guerriers atroces. Vous verrez qu'il peut y avoir dans la
guerre la plus gore quelque chose de bouleversant, voire de
magnifique. Alors vous comprendrez pourquoi votre pauvre grand père,
"homme bon et pacifique, portait le drapeau le 11 novembre" devant
le monument aux morts de votre commune.
Je me souviens de la Guerre des Malouines en 1982. Je rappelle, pour
nos jeunes Pèlerins d'Arès, qui n'étaient même pas nés cette
année-là, que cette guerre a opposé l'Argentine au Royaume-Uni dans
les îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud. En avril
1982, l'armée argentine débarqua dans les Falklands ou Malouines.
Les généraux alors au pouvoir en Argentine firent valoir par la
force leur souveraineté sur ces archipels, placés par les Nations
unies sur la liste des territoires contestés. Madame Thatcher, alors
Premier Ministre en Grande Bretagne, envoya la Flotte Britannique
reconquérir les îles.
Cette flotte fonçait plein Sud dans l'Atlantique — "les machines sur
le pont" comme disent les marins quand leurs navires naviguent à
pleine vitesse — alors que commençait notre Pèlerinage à Arès en
1982 (le Pèlerinage était beaucoup plus long alors). Les pèlerins
présents, une trentaines, se réunirent un soir dans l'exèdre pour
parler de l'événement. Que disaient-ils ? En gros que, selon
eux, plus personne ne voulait faire la guerre et que cette flotte
n'apporterait dans les Falklands (les Malouines) que des marins
anglais refusant de tirer sur des marins argentins et que tout
finirait par des chansons ou quelque chose comme ça.
Voilà ce que je leur répondis: "Mes frères, mes sœurs, vous vous
trompez en angélisant les hommes. J'ai servi dans la Flotte
Française et je sais que c'est la même chose dans la Flotte
Britannique. Ces marins sont impatients d'en découdre et attendent
fébrilement l'instant du branle-bas de combat. Quiconque a connu
l'ivresse de ce moment sait de quoi je parle. Les klaxons du "poste
de combat" qui électrisent, la course dans les échelles, les
canonniers qui s'engouffrent dans leurs tourelles, les dispositions
du "poste de combat" prises partout, à la passerelle, au central de
tir, aux télémètres, aux radars, à la machine où l'on pousse les
feux, et très très vite les ordres de tir, les coups qui partent,
d'abord espacés (on ajuste), puis tir à volonté, le vacarme
assourdissant, l'odeur des fumées de poudre brûlée qui ennivre... Eh
bien je l'avoue, pour des marins entraînés à cette action, c'est une
superbe saoulerie, une orgie, une débauche de violence aussi
puissante que la libido, et il y a un peu de "Vivre ça et mourir"
dans leurs cœurs d'humains soudain malades de cette frénésie. Cette
ivresse et le désir de cette ivresse sont extrêmement dangereux,
mais que faire pour en supprimer l'envie fébrile, sinon envoyer à la
ferraille toutes les flottes de combat, fermer toutes les
poudreries, noyer par neuf mille mètres de fond toutes les
munitions, détruire toutes les armes et jusqu'aux armes blanches,
etc." Seulement voilà, ce n'est pas en criant : "Bannissons
toutes les armes" qu'on s'en débarrassera, c'est en changeant
d'abord l'homme par la pénitence. Et cela demande une
grande suavité de langage, suavité qui n'est pas duplicité. C'est
très difficile ; tous nos missionnaires le savent.
Il y a deux hommes en moi : Celui qui a connu cela et qui n'a pas
oublié ce qu'il fut et celui que le Père a appelé pour prêcher la pénitence,
le Bien et faire cesser la vengeance sans fin. Oui,
la guerre peut être bouleversante et magnifique, voilà toute sa
tragédie ! Tenez ! ma sœur Irène, actuellement est annoncé ou sort
sur les écrans une suite de "Star War". Je ne peux pas ignorer
l'engouement enfantin pour la grande tuerie galexique chez les
innombrables gens qui vont remplir les salles de cinéma et qui sont
ceux-là mêmes que nos missionnaires rencontrent dans la rue...
Comment s'étonner que ces gens, sauf rares épis mûrs,
trouvent fade, sans saveur, inintelligible, complètement périmé,
notre appel à la pénitence, au Bien, à changer
le monde ? Nous ne pouvons vraiment pas mettre dans
notre comportement une implacabilité d'anti-guerre fanatiques, car
alors nous nous assimilons à l'envers aux terroristes du "Bataclan".
Il nous faut la douceur, celle d'une mère qui n'approuve pas son
fils partant à la guerre.
Sans ce désir d'ivresse par la violence, qui tourne la tête des
hommes dès l'enfance en vrai ou en spectacle, qu'il serait
merveilleux de vivre ! Éden ne serait plus très loin. C'est en
mesurant ces antagonismes que je réalise chaque jour que le Père est
extraordinairement lucide en disant: Quatre générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour ramener sur terre
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, qu'Adam
nous fit perdre (2/1-5). M. Hollande est-il un monstre,
ivre de sang, envoyant des bombardiers étriper ces chiens de Daech ?
Non, il connaît encore l'ivresse du branle-bas de combat, c'est
tout. Il est très en arrière alors que le Père nous a mis très en
avant.
Je reste en parole et en amour du prochain à
mi-chemin entre l'extrême avant et l'extrême arrière. Je dois avec
sagesse, sans jamais approuver la guerre, veiller à être entendu,
sinon je deviens l'homme invisible et muet, irréel, sans existence.
Comprenez que je ne serais pas complètement conscient de la
difficulté de changer l'homme si je ne savais pas le vrai
sens de son angoisse intérieure dans toutes les circonstances qui
réveillent en lui des instincts de buffle se battant pour une
bufflesse. Je comprends aussi les raisons qu'ont les rationalistes
de désespérer de la foi, quand elle est trop prétentieuse face aux
réalités. Je n'ignore pas que c'est là une des grandes difficultés
de notre mission : Savoir qu'on est aussi frères des
violents, des assassins.
|
Réponse :
Merci de me faire partager cette vidéo récente de Michel Collon.
Mais je vais nuancer ce que vous dites de mon opinion sur Michel
Collon. J'avais en effet trouvé à cet homme, un chercheur belge, le
mérite de désapprouver la guerre qu'on fait à Daech et de préconiser
le dialogue. Mais il prescrit dans la présente vidéo, que je me suis
donné le temps d'écouter ce matin, des approches politiques et je ne
crois pas que la politique soit capable de régler ce problème qui me
paraît profondément, essentiellement humain, tellement humain que la
politique ne calmera pas la colère aveugle de ces hommes-là. Il faut
les aborder sous un angle différent.
Ceci dit, cette vidéo comporte des passages intéressants et je
l'affiche. |
Réponse :
Décidément, vous me surprenez, sœur Maryvonne, par les progrès
considérables que vous faites dans l'étude de La Révélation
d'Arès et de mes annotations. Vous avez toujours été, sans
nul doure, une sœur pleine de foi et courageuse dans le témoignage.
Mais depuis quelques temps il y a un dépassement.
La Révélation d'Arès est une Parole âpre et simple et en
raison de cette âpre simplicité, les gens y cherchent la petite
bête, parce qu'ils croient que ce langage, selon eux trop simple,
cache, puisqu'il vient du Très-Haut, des arcanes aussi compliquées
que subtiles. Je me suis rendu compte de cela dès la première
édition, de 1974, qui était sans annotation. Je dus dans les
éditions suivantes donner beaucoup d'explications (d'où les
annotations), à rebours si je peux dire, parce que les théologien
avaient à tel point compliqué les très simples Évangiles
Palestiniens que le monde s'était habitué à l'idée que la Parole de
Dieu est toujours compliquée et exige une exégèse pointue et une
étude appliquée. Ici, vous prenez en somme les choses à l'envers et
vous avez raison : Vous redécouvrez la grande simplicité de la
Parole, qui doit être sans glose. Merci
|
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire et pour le slam. |
Réponse :
Non, je ne connaissais pas cette vidéo où le journaliste Laurent
Joffrin expose au micro d'Europe 1 un projet de salaire universel,
mais je connaissais depuis longtemps ce genre de projet.
Jeune et membre du Parti Communiste j'ai étudié dans les années 50,
dans la perspective marxiste à l'époque, divers projets de ce genre
portant divers noms, mais je savais qu'il existait des projets
libéraux semblables.
Le concept d'allocation universelle existe depuis longtemps, depuis
les XVIIIe et XIXe siècles, soutenu par une réflexion philosophique
sur laquelle je ne peux pas m'étendre ici. C'est un projet très
intéressant mais qui présente un certain nombre de problèmes
difficiles à résoudre, du moins difficiles à résoudre partout. Je me
souviens avoir fait partie d'un groupe étudiant l'économie
distributive, dont on ne parle plus du tout, qui comportait un volet
d'allocation universelle pour tous les êtres vivants.
Il est certain que, dans la perspective d'une société de Bien,
société de pénitents, l'éventualité d'une allocation
universelle s'imposerait tôt ou tard.
Laurent Joffrin parle ici d'un projet, que je ne connaissais pas,
qui va être expérimenté en 2016 à Utrecht aux Pays Bas. Mais il y a
des projets bien avancés ailleurs, notamment en Finlande. Le projet
finlandais vise à sortir les pauvres de la précarité. Le chef
centriste du gouvernement actuel chercherait à mettre en place un
salaire universel pour tous les citoyens, peu importe leur âge, leur
situation ou leur niveau social. Chaque être humain recevrait la
même somme régulièrement. Il semble que l'expérimentation va se
faire dans une région finlandaise particulièrement touchée par le
chômage. Travailler deviendrait un choix, alors. Le salaire
universel viendrait remplacer toutes les aides sociales existantes :
logement, études, chômage, retraite.
Intéressant. Je publie. Merci, frère Didier, pour cette information. |
Réponse :
Isaac le Syrien, homme extraordinaire, très lu par les Orthodoxes
dont je fus, disait : "Il faut aussi donner un peu d'amour au
diable." C'est avec d'autres mots ce que vous disait votre
grande-mère.
Isaac le Syrien disait aussi : "Aucune des voies du monde ne
donne la paix aux hommes, tant qu'ils ne mettent pas leur espoir en
Dieu." Et nous avons bien le devoir de donner un peu de paix aux
hommes aussi longtemps qu'ils ne mettent pas leur espoir en Dieu et
pour cela nous devons adapter notre langage à leurs possibilités de
compréhension. En cela réside une des grandes difficultés de la
mission.
Dieu est Dieu et parle comme Dieu,
mais s'Il a besoin d'un prophète, c'est parce qu'il lui
faut un homme "entre deux chaises" comme vous dites, quelqu'un qui
s'efforce d'écrire pour le monde profane et mécréant en disant la Vérité
tout en sachant qu'elle n'est pas seulement refusée par l'homme de
la rue dans son acceptation courante, mais qu'elle est la plupart du
temps incomprise. Il faut alors que la Vérité tout en
étant là ait un ton plus secret qui court derrière et entre les
mots, parce que la vie de la Vérité est tous les jours
risquée, tous les jours elle risque d'être massacrée, d'être fendue
comme une bille sous la hache et jetée au feu .
Si nous tirons gloire, et le chantons à tue-tête, d'être des
anti-guerre péremptoires, absolus, nous nous mettons dans une
situation de fanatiques, nous devenons inaudibles, défigurés. Il
nous faut éviter toutes les bassesses et platitudes qui s'échangent
sur ce thème et qui ne mènent à rien entre gens sourds.
Au "Bataclan" quelque 90 personnes sont mortes lors de l'assaut de
trois kamikazes djihadistes de l'État islamique. C'est affreux, mais
pour le croyant, que préoccupe vraiment et profondément sa foi, il y
a autre chose : la mort par elle-même, car il nous faudra tous
mourir un peu plus tôt, un peu plus tard, et les trois
terroristes sont morts eux aussi. Or, la mort est le sort des pécheurs,
quels qu'ils soient, car quand on est pécheur victime
d'une tuerie gratuite est-on totalement innocent ? Non. Il y a une
solidarité des pécheurs dans le péché. Il y a
une ramification subtile entre la victime et l'assassin. Autrement
dit, devant la mort tous les hommes sont égaux. C'est le péché
qu'il faut vaincre, c'est la pénitence qui s'impose, mais
le monde actuel est à mille lieues de comprendre ça. Il faut donc
dire ces choses avec nuances, avec une certaine retenue, sinon on
fait scandale ou l'on est inaudible.
Les politiques croient se rendre audibles en lançant les bombardiers
vengeurs contre Daech, en faisant la guerre, mais ils montrent
seulement qu'ils sont aussi piètres que les millions de piètres
qu'ils cherchent à satisfaire. Mais le dire trop fort ne sert à
rien. Alors, je le dis, mais pas trop fort. Les oreilles sont
fermées et il faut la patience d'attendre qu'elles s'ouvrent.
Missionnaires, nous parlons au monde en mots qui ne veulent blesser
personne, mais nous lançons une sorte de complainte et elle sera
entendue un jour.
|
Réponse :
Je remets actuellement en fusion mon blog, qui passe d'un serveur à
un autre et d'un nom de domaine : freesoulblog.net, trop anonyme, à
un nom de domaine qui permet de m'identifier : michelpotayblog.net.
C'est une opération beaucoup plus délicate que je ne pensais et qui
demande diverses corrections et mises en point. Ce n'est d'ailleurs
pas complètement terminé.
Mais vous êtes, frère Alain, le premier commentaire sur
michelpotayblog.net. Merci pour ce beau commentaire qui témoigne de
votre grande et chaude foi ! |
Réponse :
Il ressort clairement de toute La Révélation d'Arès que la
faute d'Adam, c'est-à-dire le péché, est l'origine de la
mort et que, par déduction, celle-ci n'existait pas au temps d'Éden.
Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon premier Fils, qui a
choisi d'être maître de la terre et de M'en payer tribut en
passant par les plaies de Job (la maladie et le
vieillissement) et par la fosse (la mort) (Rév d'Arès
2/1)... dans le vêtement d'os secs et froids (la mort)
qu'il a voulu pour M'attendre au creux de la terre (2/5).
D'autres passages de La Révélation d'Arès attestent que la
mort est le prix du péché, un état d'anomalie pour l'homme qui ne
fut pas créé pour la mort, mais pour la Vie qu'il faut
retrouver (Rév d'Arès 24/5).
Mais je manque de temps pour les citer tous et cela serait de toute
façon inutile, car il est clair que vous ne serez pas sauvé
parce que vous croyez ou ne croyez pas que la mort est le résultat
du péché, car ce n'est pas ce qu'on croit qui donne le Salut.
Ce qui donne le Salut, c'est la pénitence.
Devenez pénitent et moissonneur de pénitents et
vous serez ce que le Père souhaite que vous deveniez pour trouver un
au-delà supportable et contribuer à changer le monde.
Et au bout du temps, le Jour viendra où le Père
s'inclinera vers les fosses, les vases funéraires, les mers, les
os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues
avec Lui des Hauteus Saintes et s'assembleront et se relèveront
(Rév d'Arès 31/10-11).
Si nous sommes images et ressemblances de l'Éternel
(Genèse 1/26-27), nous sommes de nature éternelle si nous retrouvons
cette image et ressemblance. |
Réponse :
En ce moment mes frères sont muets, sauf Alain J. le 18 décembre
(170C40), mais je reçois des commentaires de détracteurs comme vous.
Alors, je vous choisis parmi eux, parce que vous dites quelque chose
d'intéressant concernant la capacité humaine d'être vrai.
Je suis vrai, mais je le suis en effet dans la mesure de mes
possibilités humaines. Le Créateur, Lui, est vrai mais contraint de
compliquer sa Pensée parcequ'Il a le souci d'être compris par des
descendants d'Adam, qui restent ses Enfants (Rév d'Arès 13/5)
qu'il aime trop (12/7), qui se sont de plus en plus
corrompus et compliqués depuis la faute originelle (Rév d'Arès
2/1-5, vii/7-11). Je fais partie des descendants d'Adam,
c'est en cela que je ne suis qu'un prophète, mais non un ange,
en effet.
Quand je dis que telle ou telle vérité me paraît la seule possible
je parle au plan spirituel. Ce n'est une vérité scientifique, pas
une vérité objective au sens du cliché qu'un appareil photographique
prend, mais ce n'est pas davantage une vérité personnelle ou
solipsiste. C'est une vérité dans un ordre des réalités
irrationnelles, car le Créateur, le Père, Dieu, Allah, appelez-Le
comme vous voulez, est pour l'espit du terrestre pécheur quelque
chose d'irrationnel. Pour moi qu'est l'irrationel ?
Si je regarde par ma fenête et voit une maison, cette maison est,
sous mes yeux, une réalité rationnelle. Je la vois bien, je la
décris, je la photographie. Mais qu'y a-t-il drerière les murs, car
il y a une vie et son environnement de meubles, d'outils,
d'ustentiles de cuisine, etc. dans cette maison. Eh bien, même si
j'ai déjà été dans cette maison, je ne pourrai en décrire ce qu'il y
a et ce qui se passe à l'intérieur que de mémoire et ma mémoire est
inévitablement faillible. Ce ne sera jamais vraiment exact. Pourquoi
? Parce que le cerveau est faillible. Dès que j'ai fermé ma fenêtre,
la maison n'est plus visible, n'existe plus que dans mes souvenirs,
mais si je fais un gros effort d'honnête remémoration, je ne la
décrirai pas trop mal, mais cependant plus très exactement.
L'exigence du prophétisme est toujours celle du monde, une exigence
de vérité. Quand je pense ou écris, je me dis: "Cela est-il juste ou
non ?" J'hésite: "Non, ce n'est pas assez juste. Il faut réfléchir
davantage." Ma pensée va plus loin, plus au fond. Et je me pose la
question: "Que puis-je savoir d'exact ?" Que signifie savoir ? Je
vis dans un monde fictionnel. Les journaux, même quand ils disent la
vérité, font dans l'à-peu-près. Les mathématiciens savant que 1 + 1
= 2 et quantité d'autres opérations exactes, mais elles ont des
limites et il y a en mathématiques comme en toutes choses un énorme
champ d'à-peu-près puis d'inconnu.
Prenez un mot qu'on croit précis : croire. Mais il ne l'est pas. Si
je dis: "Je crois qu'il existe un pays qu'on appelle le Népal, situé
entre le Tibet et l'Inde, dont la capitale est Kathmandu, etc." je
ne fais qu'accepter une réalité historique et politique, donc
provisoire, et ce provisoire peut durer, disons, mille ans, ce n'est
rien sur l'échelle du temps absolu, et donc mon "je crois" n'est que
provisoirement vrai et je dois dire "je crois qu'aujourd'hui et
jusqu'à ce que ça change, etc." Tout ce qui me sert à décrire dépend
d'un registre historiel, sensoriel, temporel, visuel,
informationnel, etc. Je ne dispose pas d'une possibilité de Vérité
absolue, car Celle-ci est de toute façon pour demain: La
Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). C'est
une Vérité fuyante comme toute Vérité absolue.
Voilà bien pourquoi le Père ne saurait promettre aux hommes le
salut d'après ce qu'ils croient. Ils se sauveront eux-mêmes
d'après ce qu'ils feront et le Père leur demande d'être pénitents:
d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses, de faire
la paix avec tout le monde, et de faire miens deux faits qui ne me
sont pas encore vraiment accessibles: avoir l'intelligence
spirituelle totale — comment pourrais-je, n'étant pas moi-même un
spirituel total ? — et de m'être rendu libre de tous
préjugés — comment pourrais-je dans un monde qui me noie chaque jour
sous une avalanche de préjugés ? —. Je ne suis donc que le mieux que
je peux être avec mes petits moyens humains d'autodélivrance.
Je ne suis donc que relativement vrai, mais dans le concert des
faussetés et des a-peu-près du monde je suis, en tout cas je
m'efforce d'être, quelqu'un qui s'approcje aussi près de la Vérité
que possible. Je veux dire que je ne suis ni irréflechi ni déprouvu
de scrupules, je m'efforce sans cesse d'approcher le Vrai, de
ne pas parler ni d'écrire à tort et à travers. |
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire et pour vos bons vœux.
Oui, je suis "dans la Vérité... par tous les moyens qui sont les
miens", donc moyens d'homme, imparfaits, mais ce qui importe, c'est
que l'imparfait fasse le mieux qu'il peut.
Oui, nous ne pouvons pas êtres des "anti-guerre péremptoires,
absolus", parce qu'au fond de chacun de nous demeure un fond
d'atavisme violent et nous devons parfois beaucoup lutter pour ne
pas rendre coup pour coup. Mais le Père ne nous demande pas
d'attendre qu'aimer, pardonner, faire la paix nous soit naturel pour
être aimants, pardonneurs et pacifiques. Il nous presse de ne pas
attendre d'en avoir envie et de faire l'effort d'aimer, pardonner,
faire la paix. Les profanes souvent nous taxent d'utopie, parce
qu'ils croient, et ils ont raison, impossible que beaucoup dans ces
générations parviennent à des sentiments sincères d'amour, de
pardon, de paix. Mais ce qui est possible et qu'ils ne voient pas,
c'est que beaucoup parviennent à le faire avec raison, en embrssant
même celui qui a le pus à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8) et
qui leur répugne. Pénitence est sagesse et non
sentiment.
De plus, chacun voit de sa personne beaucoup moins que ce
qu'en voient les autres. Jusqu'à quel point chacun de nous est-il
imparfait, est-il non-violent ? Allez savoir ! Qui voit vraiment
clair en lui ? Qui se voit au-dedans de soi comme il regarde son
vêtement, sa coiffure, sa bonne mine dans un miroir ? Personne.
Voilà qui caractérise le Pèlerin d'Arès par rapport à beaucoup
d'autres croyants. Voilà pourquoi nous n'avons pas de dogmes. Voilà
pourquoi le Père nous dit: Soyez pénitents, mais ajoute
que seul le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Il ne fixe pas de niveau.
|
Réponse :
Merci, sœur Annie etfrère Bernard, pour cette belle vidéo.
Sœur Christiane est très touchée par la dédicace. |
Réponse :
Non, cette photo anthropométrique de Jésus prise par les services de
police et d'identité judiciaire du Sanhédrin reconstitutés ne
représente pas Jésus.
Certes, le teint basané est bien celui du Jésus qui m'est apparu,
mais le visage n'avait pas cet air ahuri. Le nez était fin. Le
visage était plus allongé, le faciès noble, plus oriental. Il
n'avait pas cette physionomie étonnée de marchand de vin auvergnat
du XIXe siècle à Paris. Les yeux étaient certes grands comme de
cette image, mais le regard était perçant, intelligent. Les cheveux
n'étaient pas frisés, mais lisses et tirés en arrière, la barbe
était comme les cheveux très noire mais un peu plus longue, si je me
rappelle bien.
Cette image a cependant le mérite de représenter un oriental et non
le Jésus suédois qu'on est accoutumé à voir sur les tableaux et au
cinéma, qui n'était pas du tout celui qui me visita en 1974.
Merci pour ce commentaire et pour l'image, frère Bernard. |
Réponse :
Non, ma sœur Isabelle, mon blog freesoulblog.net n'a pas "subi
l'effacement du contenu... et d'autres troubles".
Voilà ce qui s'est passé : Le serveur de freesoulblog.net qui était
Yahoo Small Business a cessé ses activités comme serveur (il garde
d'autres activités comme la messagerie) et a transmis sa clientèle
FTP à un service informatique concurrent sans me demander mon avis.
Comme je souhaitais changer mon nom de domaine freesoulblog.net, qui
était anonyme et difficile à trouver par les moteurs de recherche
pour une certaine catégorie d'internautes, j'en ai profité pour
changer de nom de domaine, passer de freesoulblog.net à
michelpotayblog.net, qui ne souffre pas d'anonymat et également
changer de serveur.
Ceci dit, j'ai ri en lisant l'expression "substantifique moelle",
qui est de Rabelais, si je me rappelle bien, mais j'ai aussi quelque
peu hoché la tête, car ces mots sont plutôt comiques. La Vérité
se trouverait en meilleure posture dans les mots substantielle Moelle
(Rév d'Arès xLiii/10-15). Mais ce n'est pas
grave.
Un grand merci pour ce commentaire, ma sœur Isabelle. |
Réponse :
Un grand merci, frère Didier, pour ce beau commentaire et cette
belle image que vous avez composée. |
Réponse :
Ce commentaire est beau et très émouvant. Combien je vous en
remercie, sœur Françoise.
Votre fils était dans sa prison — l'alcoolisme est une prison — et
soudain une partie de lui s'en évade et pour se réfugier où ? Dans
le cœur de sa maman: "Maman + alcool fini."
Voyez-vous, je n'ai pas lu comme vous l'avez lu, que pour lui Maman
et Alcool étaient finis. Non, il a écrit: "Maman ! L'Alcool est
fini." Mais comme il est dyslexique, il a mis, comme feraient tant
de nuls en grammaire, un + entre les deux, qui lui a paru une fleur,
une fleur avec quatre pétales, une fleur qu'il vous envoyait.
Je ne peux m'empêcher de citer un passage de "À travers la mort" de
Louise Michel (éditions La Découverte) où je découvre à travers
l'anarchiste une écrivaine d'une puissance que je ne soupçonnais pas
:
- Ma cellule de Vienne [en Isère ; en 1890 Louise Michel fut
arrêtée à la suite d'un discours qu'elle avait prononcé à
Saint-Étienne et de sa participation à un meeting qui avait
causé de violentes manifestations à Vienne] ressemble à cette
chambre de Vroncourt qu'on appelait le poêle, mais avec les murs
épais et la fenêtre à barreaux exactement semblables... La porte
bardée de fer qui, de la cour [vue par la fenêtre] introduit
dans la chapelle pourrait soutenir un siège.... La cannelure des
toits a pris du soleil et du temps des teintes d'agathe...
Prisonnières et religieuses ont gravé là leurs noms assombris de
douleur pour le temps inconscient et muet. Toute plainte
n'est-elle pas stérile ? Que les flots, les vents ou les cœurs
humains se répandent en gémissements, il n'en est pas plus des
uns que des autres...
Dans la petite cour une voix douce chante un air d'autrefois :
"Tu vas quitter notre montagne pour t'en aller bien loin,
hélas...[Loïsa Puger et Gustave Lemoine, 1835]"... Une autre
chanson, celle de Mignon [de Goethe] : "Connais-tu le pays
où fleurit l'oranger ?" Et d'autres encore, de vieux refrains:
""Voltigez hirondelles, aux faîtes des tonnelles, sans
effroi."... Et puis enfin: "Ai-je bien entendu ? Enfin le
drapeau noir !"
Ce passage me fait penser à votre fils, éternel insoumis, homme ivre
de liberté, par là insupportable, mais quelle profonde humanité dans
cette nature insoutenable ! Que c'est dur, et combien je vous
comprends, mais aussi, vu dans l'absolu, pouviez-vous, ma sœur
Françoise, avoir un fils autre que ce sauvage saoul de folle
liberté?
Ici on est dans le dépassement. Ce sont des choses très difficiles à
concevoir dans nos vies réglées, mais...
Je vous souhaite de bonne fêtes et je vous embrasse pour lui, maman
! |
Réponse :
Merci, sœurChantal et frère Jean-Louis, pour ce commentaire et le
poème qui m'ont beaucoup touché.
Oh oui, les séduisants arcanes de la guerre, que chantent politiques
et militaires, ces arcanes dans lesquels ils ont perdu l'esprit,
sont toujours prêts à nous prendre au piège. Il faut chanter notre
dégoût de la guerre, il faut chanter "la seule Planche de Salut,
Qui pourrait servir de Table Sacrée."
Ces gens nous font croire que "la planche de salut", ce serait la
guerre, comme d'autres nous font croire qu'ils expliquent le nombre
d'or et les complexités de la spirale. Non ! Les effusions de sang,
les corps éparpillés sous nos bombes, n'ont d'autre sens que de nous
dire que la mort est fille du péché, parce que c'est le péché
qui a accouché de la mort.
Merci pour vos bons vœux ! Que 216 soit une Année de Vie ! |
Réponse :
Merci, frère Tony, pour votre commentaire. Merci pour vos vœux. Je
vous adresse les miens ! |
Réponse :
Vous dites avec justesse : "Nous ne pouvons pas attendre pour
chercher à agir, et en même temps actuellement ce ne peut être qu'un
bricolage fragile. La paix ne pourra s'installer pleinement que
lorsque que nous la porterons et rayonnerons d'elle fortement
nous-mêmes individuellement."
Il y a dans la paix comme un mystère, que les combattants,
semble-t-il, prennent le temps de percer, comme s'ils regrettaient
la bagarre, plus simple, donc plus claire. Sans doute la raison pour
laquelle, mystérieusement, la paix est toujours précédée d'un
armistice. Parce qu'il faut le temps de percer le mystère,
l'ennuyeux mystère de la paix ? Parce qu'on est tellement excité par
la violence qu'on prend le temps de calmer les nerfs ?
La paix est un tel mystère que les hommes lancent la violence plus
facilement qu'ils ne l'arrêtent, comme si la paix était quelque
chose de difficile à percevoir, à distinguer dans les brumes du
cerveau humain plus à son aise dans l'absolu simplisme de la
guerre : Je te tue ou tu me tues. Voilà pourquoi le paix se
fait pour finir, mais toujours derrière un voile de réticence, comme
si en réalité l'on ne pouvait pas dire à l'autre son amour sans
qu'il ait d'abord disparu ou soit devenu manchot et cul-de-jatte et,
mieux encore, muet et aveugle ! Dans la paix l'un gêne l'autre et
vice-versa.
J'ai toujours l'impression que quand la paix est signée, rien n'est
dit. On butte toujours sur quelque chose d'illusoire, comme si paix
était mirage. Quand la paix est signée, on aperçoit déjà les ombres
agitées d'un prochain conflit. Par ce fait, la paix n'est jamais
perpétuelle... mais perpétuelle, la guerre semble l'être.
J'ai 86 ans et depuis mon enfance jen'entends parler que de guerre.
Dans mon enfance la guerre sino-japonaise, puis la guerre de
1939-45, puis la guerre d'Indochine, puis la guerre d'Algérie, etc.,
etc., et maintenant la guerre entre l'Occident et l'Islam dur. Je
crois qu'ils eurent raisons les distributeurs français qui
rebaptisèrent "Tant qu'il y aura des hommes." le fameux film
américain "From here to eternity" (D'ici à l'éternité).
Ils l'auraient encore mieux appelé "Tant qu'il y aura des pécheurs."
Mais nous sommes là pour conjurer à jamais ce sortilège.
|
Réponse :
Voilà, ma sœur anonyme, plein de lyrisme, un bel appel à rejeter la
guerre !
"Des temps vont peut-être venir — du moins ils menacent — où notre
terre tremblera de nouveau d’une fureur de guerre." Certains, en
effet, me parlent de guerre mondiale en préparation. Ils disent: Le
monde s'est donné de tels problèmes, insurmontables, et s'est
endetté de telle sorte que seule une guerre peut le sortir de cette
impasse, au fond de laquelle il butte. Daech va être un beau
prétexte pour déclencher un conflit mondial.
Je ne suis pas sûr qu'une guerre mondiale soit la clé des problèmes.
Daech ne fabrique pas d'armes ; Daech a besoin des armes que
fabriquent ses ennemis. Je ne crois pas trop, dans ces conditions, à
la guerre mondiale, mais je crois à des épreuves très dures. Sans
doute je me suis senti très sérieux — mais pas "sérieux" au sens
d'ostentatoirement "important" que vous donnez au mot ici — par
l'emphase théâtrale de M. Hollande qualifiant de "guerre" l'attaque
des assassins à Paris le 13 novembre et décrétant "l'état d'urgence"
(Il a décrété ça comme un roi absolu, sans en référer à un
conseil). C'était de sa part une entreprise trop voyante pour
cacher une cible secrète.
Cette cible serait-elle la guerre mondiale ? La France n'est plus ce
qu'elle fut autrefois pour avoir ce pouvoir. Heureusement. Toujours
est-il que M. Hollande a essayé d'entraîner dans son sillage
belliqueux les grandes nations comme la Russie, les USA, dontre
Daech. Mais Daech avec son armée de 20.000 combattants, qui n'a ni
aviation, ni missiles, ni artillerie, ni arsenaux pour fabriquer des
armes, justifie-il un déploiement de force aussi général contre
lui ? Non. Alors, M. Hollande nous fait-il un numéro de
théâtre ? En tout cas, cet homme me fait penser au singe dont
me parlait un vieil oncle, qui m'apprit à monter à cheval. Quand je
lui demandais: "Quand pourrais-je mettre des éperons?" Il me
répondait, sur un ton désespéré : "Malheureux ! Des éperons, c'est
un rasoir dans les mains d'un singe."
Quoi qu'il arrive, vous l'avez bien dit, nous "passerons l'écluse
qu'est La Révélation d'Arès entre l'homme et l'Univers
qu'il croit maîtriser, mais qui est en fait son Maître. |
Réponse :
"La guerre déclarée, j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai
étranglée," Jacques Prévert !
Oui, oui, il faut que "le monde finisse par changer en Bien,"
il faut donc par-dessus tout que toutes les atrocités commises au
cours de l'Histoire cessent d'être interprêtées par les
perpétrateurs comme légitimes, voire même comme nécessaires et
salutaires. Il faut qu'on finisse par rendre inacceptable
l'acceptable violence, inadmissible l'admissible vengeance
qu'on ose appeler justice en ce monde. Il faut que les politiques
cessent d'apporter leur pierre à l'immense et fol édifice de la
bêtise sanguinaire. Quand j'imagine qu'il y a des gens, dont j'ai
entendu certains dernièrement, parler de guerre humanitaire !
Incroyable aporie !
Bonne année à vous, vaillant et courageux Dominique, restez mû "par
la force du dépassement !" Prêchez la paix. Et embrassez pôur moi
votre épouse Claudine |
Réponse :
Un peu d'humidité dans mes yeux, oui je l'avoue, quand j'ai lu ce
touchant commentaire et ce très beau poème. Un grand merci pour eux,
ma sœur Brigitte. Je suis sûr que sœur Christiane aura de même les
yeux humides en les lisant sur sa tablette, laquelle ne lui sert en
général qu'à deux choses : consulter la météo et lire mon blog, mais
votre poème est tout à la fois le blog et la météo, le beau temps
annoncé dans nos cœurs !
Ah ! nos cœurs ! Puissent-ils accueillir un flot de réfugiés du
monde, attirés par La Révélation d'Arès et le modèle de
vie qu'elle propose, que nous du petit reste essayons de
vivre le mieux possible sans toujours y parvenir, mais nous
commençons ce que les générations qui viennent
amélioreront.
Oui, puisse un très gros flot de réfugiés du monde toujours plus
nombreux conquérir nos cœurs et à leur tour ouvrir leurs cœurs à
d'autres réfugiés et ainsi de suite jusqu'au Jour,
jusqu'au grand Jour (Rév d'Arès 31/8) !
Nous ne sommes pas parfaits et, dans l'imperfection, nous
sommes tous différents, mais le Père qui par la bouche de Jésus puis
Lui-même quarante-quatre mois plus tard nous ont parlé ne s'arrête
pas aux destins personnels des uns et des autres. Seule importe pour
Lui le destin collectif de l'humanité: Qu'elle choisisse enfin,
contre le mauvais choix d'Adam de forger le fer pour armer ses
guerriers (Rév d'Arès 2/4), le Bien qui ne peut
éclairer la Terre que dans la Paix, la Paix que
chante votre beau poème !
|
Réponse :
En octobre j'ai fait un voyage d'étude et de méditation sur place
dans un coin d'Europe où prospèrent des petites unités humaines. Ce
périple m'a confirmé que non seulement il était possible de vivre en
petites et même très petites collectivités humaines indépendantes,
mais encore que c'était plus que jamais souhaitable. Bien sûr, mon
souci dans cette recherche n'était ni politique ni économique, mais
spirituel, car je suis persuadé — et puisque ma parole est la
Parole du Père (Rév d'Arès i/12), le Père est
aussi persuadé — que la pénitence, c.-à-d. l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence libre sont infiniment plus
faciles à vivre ensemble dans une petite population que dans une
grande. Par la même occasion je me suis rendu compte que la gestion,
le progrès social et l'économie d'une petite population sont aussi
beaucoup plus faciles et beaucoup mieux réussis. J'en parlerai dans
ce blog, mais pour l'heure je prie et réfléchis encore
selon le conseil que me donne La Révélation d'Arès (39/2).
Un autre événement électoral a précédé de très peu celui
d'Espagne que vous évoquez: les élections régionales en France. Il
s'est montré lui aussi très significatif, démontrant pourquoi plus
rien ne va en France : Nous sommes soumis au gouvernement et aux
lois d'une minorité politique. Au soir du premier tour des
Régionales, on s'est aperçu que la premier parti de France c'était
le Front Natiornal et que le second parti était Les Républicains,
les socialistes n'arrivant qu'en troisième position. Or, le
Front National n'a au Parlement que 2 députés sur 577 (Gilbert
Collard et Marion Maréchal-Le Pen). Tout est incohérent, voire
absurde, en France. Il faut vraiment réformer complètement ce pays.
Jamais on n'a vu en France un tel abîme d'incohérence entre la
France politico-médiatique, qui diffuse à longueur d'année sur les
grands media son catéchisme du "politiquement correct" et la France
réelle qui est ailleurs. Comment, dans ces conditions, M. Hollande
tout seul peut-il déclarer la guerre à Daech et envoyer au Moyen
Orient l'Armée de l'Air et l'Aéro-Navale sans consulter le pays par
référendum, exposant ainsi les Français à d'autres représailles des
intégristes islamistes purs et durs ? Parce qu'à nous il faut des
moyens énormes et très coûteux pour faire très peu de dégâts dans
une minuscule armée répartie sur un territoire syrio-irakien
immense, tandis qu'il leur faut seulement quelques gars conflés,
quelques mitraillettes et munitions de petit calibre pour faire une
grosse sensation à peu de frais dans un tout petit espace comme le
Bataclan. Nous sommes en pleine folie. M. Hollande, c'est Louis
XIV en somme ! Il ne fait aucun doute qu'une pareille incohérence
est impossible dans une petite unité humaine de 50.000 ou 100.000
citoyens.
Mais les élections régionales ont fait apparaître autre chose qui,
pour moi, a une énorme importance : Le Parti Indépendantiste
Corse majoritaire dans l'île ! Sur iTélé j'ai entendu hier matin M.
Claude Guéant député du Morbihan déclarer avec force: "C'est
anticonstitutionnel !" Claude Guéant rejoint les avis des
juristes que j'avais consultés quand je voulais créer un parti de la
"Confédération Française" pour promouvoir l'éclatement du pays en
petites unités, confédérées mais indépendantes, et qui m'ont dit :
"Impossible. On vous interdira de vous présenter aux élections ; un
parti préconisant l'éclatement de la République est
anticonstitutionnel." Alors, je me dis aujourd'hui que c'est
peut-être anticonstitutionnel, mais ce n'est pas impossible pour
finir...
Je suis conscient de ma faiblesse et de la faiblesse de l'Assemblée
des Pèlerins d'Arès. Je suis donc très prudent,comme tous les
faibles qui attendent leur heure. J'observe cependant avec de plus
en plus d'intérêt qu'une petite minorité de mes concitoyens, qui me
gouvernent et me taxent tout en m'interdisant de radio, de
télévision et de presse écrite, débitent avec une assurance morale
d'autistes le même catéchisme débile et complètement dépassé d'un
pays où 66 millions d'habitants seraient liés par le Liberté,
Égalité, Fraternité gravé sur les frontons de leurs édifices
publics. Il faut être aveugle, insensé ou identitaire buté pour ne
pas voir que seuls le Sermon sur la Montagne et La
Révélation d'Arès peuvent réellement promouvoir dans la
communauté humaine la liberté, l'égalité et la fraternité, à
condition qu'elle renonce à la politique de masse et s'éclate en
petites unités humaines.
Ma conclusion, frère Jérôme quelque part en France, est que je
comprends de mieux en mieux pourquoi le Créateur a envoyé sa Révélation
à Arès en 1974-1977 et je ne peux que vous inviter à nous rejoindre.
|
Réponse :
Ma sœur Élisabeth, c'est simple : On vous disait que le pétrole
serait bientôt épuisé parce que la presse et les politiques, qui
sont cul et chemise, voulaient paniquer la population et inventaient
la pénurie, les politiques parce que cela servait leurs programmes,
les journalistes qui sont des bateleurs, parce que c'est leur métier
de créer des sensations, des peurs, de lever la chair de poule.
À l'époque je disais: "Mensonge. Le pétrole n'est pas près de
manquer. On est loin d'avoir trouvé tous les gisements."
Cela démontre, entre autres exemples innombrables, qu'on nous ment,
on nous ment, on nous ment. Il y a comme je le dis à Jérôme (17C55)
un abîme entre le monde médiatique et le monde réel. |
Réponse :
Si vous entendez par rage une vitalité débordante, excessive,
quelque chose comme la fureur de vivre, la révolte, alors vous avez
raison, d'une certaine façon.
Mais j'entends ici rage au premier sens : la colère ou la haine
quand elle va jusqu'à la fureur.
Le mot rage, il est vrai, a d'assez nombreux sens figurés. J'aurais
sans doute dû préciser dans mon entrée que je ne donnais pas à rage
les sens figurés. Mais voilà que c'est fait maintenant, grâce à
vous, frère Xavier.
Je vous souhaite, ainsi qu'à votre maman, de bonnes Fêtes de fin
d'année ! Je prie avec vous. |
Réponse :
"Ce n'est pas de l'amour, c'est de la rage..." Eh oui, j'aurais sû
penser à ce sens figuré, comme je le fais pour notre frère Xavier de
Nice (voir 170C57).
En fait, j'entends dans mon entrée le mot rage au sens premier de
colère ou la haine quand elle va jusqu'à la fureur. Ce n'était
évidemment pas dans ce sens que vous parlait votre maman Monique !
Merci pour vos souhaits de Noël, frère David.
Je vous souhaite un heureux Noël et de bonnes fêtes de la nouvelle
année calendaire en compagnie de votre maman Monoqie et de votre
papa Camille. Embrassez-les pour moi ! |
Réponse :
Merci, frère Roger, pour ce poème, que je trouve assez amer par
passages, mais dont je peux comprendre l'amertume, parce que ce
monde est décevant.
C'est bien parce qu'il est décevant que le Père nous envoie
au-devant de lui et c'est, je pense, en souriant, non en lui disant
qu'il nous navre — car qu'étions-nous nous-mêmes, sinon navrants ? —
que nous devons lui parler.
Mais c'est votre nature, mon frère, et elle aura peut-être une
influence heureuse sur ceux qui "fêtent Noël selon leur désir." Je
le souhaite de tout mon cœur.
"Croyez-vous, s'écrie Candide (voir Voltaire), que les hommes aient
toujours été méchants, faibles, envieux, gourmands, ivrognes, etc?"
Pangloss étouffe la question sous ses aphorismes rassurants. Pas
moi. Je crois que les hommes ont tous eu ces défauts depuis la
mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), mais, même si je
suis pénitent depuis quarante ans, il m'arrive de
redevenir faible et gourmand, ne serait-ce que pour accompagner ceux
et celles que le Père m'envoie inciter à la pénitence. Ce
n'est pas en les sermonnant de front ou en leur faisant grise mine
que je les convaincrai, mais en leur montrant que je ne suis qu'un
humain comme eux et que, pénitent, je n'ai à l'échelle du
temps absolu qu'un peu d'avance sur l'effacement de mes péchés
et que, s'ils me suivent, ils me rattraperont et peut-être même me
dépasseront. Ce que je leur souhaite en riant ! Je me montre
simplement à eux comme un frère humain délivré des œillères
théologiques, dogmatiques, religieuses, mais qui certainement croit
plus fortement dans l'accession au Bien que ne le croient
théologiens, dogmatistes et religieux.
Aimez tous les hommes de tout votre cœur, frère Roger, car combien
d'avance avons-nous sur eux dans la vertu ? Pas grand
chose, j'en ai peur, mais nous avons quelque chose qui, par contre,
n'a pas de prix: la Vérité.
Témoignez de la Vérité et, si nécessaire, faites-le en
levant votre verre avec joie et en trinquant à Noël.
|
Réponse :
Je suis très touché, frère Salah, par ce beau commentaire. Merci
pour votre souhait de Joyeux Noël.
Vous me dites: "Les gens que nous rencontrons sont souvent gavés
comme des oies du bruit des idées générales qui uniformisent et
auxquelles ils ne peuvent répondre. Alors ils les reçoivent à la
figure comme autant de projectiles." J'ajoute que, faute de réaliser
la navrante situation de l'homme déspiritualisé, ils cachent
l'abrutissement dans lesquels on les a plongés en se ralliant, comme
ça sans savoir, à propos de Dieu, de la foi en général et de La
Révélation d'Arès en particulier, à l'anathème général jeté
par ceux qui croient leur mécréance l'apogée de la pensée civilisée.
Les intellectuels de tous bords couvrent de lazzi ce qui à nos yeux
est le Dépôt le plus sacré que puisse défendre l'homme
moderne. Ils ne voient pas que nous sommes en avance d'un siècle sur
eux.
Je ne sais pas ce que Roland Barthe, qui proclamait que le refus
d'un système de pensée, quel qu'il soit, était scandaleusement
doctrinaire, aurait pensé de La Révélation d'Arès, mais je
crois qu'il aurait trouvé un truc pour l'écarter comme : "Ce n'est
pas un système de pensée, c'est le délire d'un illuminé." Or, La
Révélation d'Arès donne à l'homme un système de pensée qui
domine tous les autres.
Je suis heureux que votre affiche, que je publie ici, ait attiré
dans le local de la mission parisienne des passants intéressés.
Bravo. |
Réponse :
Mon frère, je ne suis pas militaire et je ne saurais comme vous
parler de ces choses vues sous l'angle de l'engagement armé. Mais,
de toute façon, je suis contre tout engagement armé. Pas seulement
parce que c'est une folie, matériellement parlant, mais parce que la
guerre est un grave péché et que l'Histoire nous apprend
qu'elle ne résout jamais rien, bien au contraire, confirmant ainsi
que tout péché porte en lui-même sa stupidité.
Vous êtes militaire, mon frère, et je vous ai déjà dit : J'admets
que la France puisse avoir besoin d'une armée de défense. De
défense, rien de plus. Mais là, il s'agit d'aller faire la guerre,
c.-à-d. tuer du monde et susciter la haine, loin de chez nous. Je
conçois qu'en tant que Pèlerin d'Arès cela vous pose un problème de
conscience.
Je prie avec vous, je souhaite que vous voyiez très clair en vous et
que vous preniez les décisions qui conditionnent la vie ou la mort
de votre âme. Mais je ne suis pas votre conscience et il y
a peut-être des choses que je conçois mal, n'ayant jamais prétendu
me mettre à la place de chacun. L'homme libre selon La
Révélation d'Arès 10/10, c'est chacun. Ce n'est pas un
archétype global qui deviendrait alors trop facilement un archétype
dogmatique. Vous êtes militaire et comment vous condamnerais-je pour
cela alors que je vois des tas de non-militaires, antimilitaristes
même, qui sont des scélérats, des grands pécheurs, tandis
que je connais la noblesse de votre esprit, mon frère.
On me reproche régulièrement d'être un "prophète en demi-teinte",
alors que, selon certains, un prophète devrait être absolu. Je ne
suis pas absolu dans le domaine du comportement humain, parce
qu'être absolu, c'est juger et dogmatiser et celui qui est
juge et dogmatique ne s'est pas rendu libre de tous
préjugés. Or, tu ne jugeras pas, disent le Sermon sur
la Montagne comme La Révélation d'Arès. Oh ! je
sais que les positions en demi-teinte en religion comme en politique
sont sans beaucoup d'effet sur l'opinion — encore une raison parmi
toutes les raisons qui rendent notre mission difficile — et qu'il
n'y a apparemment qu'une seule opposition qui vaille d'une façon
rapide, l'opposition frontale. Mais l'opposition frontale, c'est ce
qui entraîne le perpétuel jeu de l'alternance en religion comme en
politique. Nous ne voulons plus de cela. Nous cherchons l'amour
entre les hommes. Nous ne sommes pas un parti, sinon le parti de la
lucidité, de la Lumière qui est source du Bien.
La Lumière ! Jésus ne disait-il pas que le Père fait
lever son soleil sur le méchants comme sur les bons ? (Matthieu
5/45).
Je me garderai de forcer votre conscience. Je la crois bonne et je
sais que vous réfléchissez beaucoup à votre propre destin. Lequel
prendre ? Personne ne devra vous juger, quelle que soit votre
réponse. |
Réponse :
Voici le texte dit "Prière à Dieu" de Voltaire en son entier :
- Ce n’est donc plus aux
hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres,
de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de
faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au
reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui
a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme
éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre
nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne
nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour
nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à
supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les
petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles
corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos
usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre
toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si
disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que
toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés
hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ;
que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer
supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ;
que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire
qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même
chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de
t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un
jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge
ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit
tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments
arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils
appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient
sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier,
ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se
souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la
tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le
brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de
l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont
inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns
les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de
notre existence à bénir également en mille langages divers,
depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet
instant.
(Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII)
On a appelé ce texte "Prière à Dieu", mais ce n'est pas une prière
au sens que nous Pèlerins d'Arès donnons à ce mot. C'est simplement
un cri du cœur lancé dans l'espace à ce Créateur que personne ne
voit comme, dans sa prison, un homme injustement condamné lance au
mur sa plainte et son espérance !
C'est très beau.
Ceci dit, oui, c'est vrai, sœur Maryvonne, vous adressez à mon blog
beaucoup de commentaires, mais vous avez un don particulier de
m'adresser des commentaires qui peuvent intéresser tout le monde,
comme celui-ci.
Alors, je le publie.
C'est curieux qu'au moment où je parlais de Voltaire et notamment de
"Candide" dans une de mes réponses vous trouviez "près dune
poubelle" ce livre "tout propre". "Candide ou l'Optimisme" est un
conte philosophique de Voltaire qui parut à Genève en 1759 et qui
fut réédité vingt fois du vivant même de l’auteur, ce qui a fait de
ce livre un des plus grands succès littéraires français. Il aurait
été traduit en près de 180 langues. |
Réponse :
Non, nous ne fêtons pas Noël comme célébration de la naissance de
Jésus, qui d'ailleurs ne naquit pas un 25 décembre, mais nous nous
rallions à l'idée de célébrer le jour où les rayons du soleil
touchent la Terre sous l'angle le plus incliné : le solstice. Alors
que le solstice d'été est la journée la plus longue, jour
d'ouverture de notre Pèlerinage à Arès, le solstice d'hiver est la
journée la plus courte, mais à partir de là (24 décembre en 2015,
donc aujourd'hui) la lumière, après avoir diminué, va augmenter et
chaque matin aura lieu plus tôt que le précédent. Pourquoi alors ne
pas fêter la Lumière qui revient à partir du 25 décembre ?
La Lumière ? Elle est là, dans les pages de La
Révélation d'Arès sur une étagère de votre bibliothèque,
libérez-La, frère Jérémie, ouvrez le livre et lisez !
Ne faut-il pas, ici et là et pour ne pas laisser l'esprit piétiner
indéfiniment sur ses idées rassises, pour ne pas mourir fermé sur
soi comme une vieille noix, mais ouvert à toutes les réalités de
l'univers, se donner la peine de lire ce qu'on ne connaît pas et
qu'on rejette par avance sans savoir ?
C'est un livre au départ plutôt hermétique, j'en conviens, et il le
fut pour moi, quand je le reçus du Ciel en 1974 — eh oui ! du
Ciel ! ne riez pas —. La Révélation d'Arès est
l'Œuvre du Père de l'Univers, car vous n'êtes pas là par le hasard
de l'évolution, mais si vous êtes si différent des animaux, des
plantes, des minéraux, des galaxies, c'est parce que vous avez
quelque chose qu'ils n'ont pas : la pensée, le choix de vie, le
pouvoir de créer, la liberté (si vous la voulez), c'est parce que la
grande Pensée, le grand Choix de Vie, la grand Pouvoir de
Créer, a fait de vous son Enfant et partagé avec
vous ses capacités, y compris la capacité d'Éternité. Comme disait
Einstein, qui n'était pas croyant de religion — mais nous ne sommes
pas une religion —, la vie est énergie et l'énergie ne meurt jamais.
On prétendit aux jours d'Einstein qu'une cinquantaine d'humains tout
au plus étaient capables de comprendre ses équations ; alors
acceptez au moins, même sans la comprendre tout de suite, la grande
Équation de cette Parole que contient tout entière l'Espace où nous
sommes !
Donc, par La Révélation d'Arès le Père de l'Espace et de
votre humanité vous parle. Il parle français, mais ne parle pas
votre langage de tous les jours, c'est vrai. Par là il a l'air
suranné, antique, voire pitoyable pour un esprit aussi évolué que le
vôtre — Pardi ! je fus incroyant, moi aussi, me considérant alors
très évolué.
Comprenez-vous tout de l'Univers ? Non, il s'en faut de beaucoup.
Pourtant vous acceptez l'Univers d'un bloc. Pareillement,
si vous lisez La Révélation d'Arès d'un bloc, sans vous
arrêter sur les passages que vous ne comprenez pas (c'est faisable
en moins de deux heures pour L'Évangile Donné à Arès et en
un peu plus d'une heure pour Le Livre), vous acquerrez
l'idée que la vie n'est pas tout à fait comme vous la conceviez et
que quelque chose de plus vous est donné: Vous vous rappellerez
alors que vous possédez le pouvoir de vous transformer en humain aimant,
pardonnant, pacifique, intelligent et libre de tous
préjugés, c'est-à-dire puissamment lucide ! Vous découvrirez
vos possibilités étonnantes d'en savoir sur l'Univers plus
que tous les astrophysiciens, à savoir que l'Univers est
dominé par la Vie et qu'il vous a été donné de partager
cette Vie.
Deux grandes réalités, apparues à peu près en même temps, ont
précédé de quelques décennies seulement l'arrivée de La
Révélation d'Arès, ce sont la physique quantique et la
relativité. La Révélation d'Arès arrive et dit en
substance quelque chose comme : C'est Moi Qui suis Père de
l'Univers et je relativise maintenant bien plus que les lois
de la matière infiniment petite ou infiniment grande, je relativise
les lois religieuses, celles qui ont fermé l'esprit et fait naître
des âmes chez les hommes bons qui ont toujours existé,
mais qui souffrent et se tiennent séparés par des dogmes, serrés sur
eux-mêmes comme des garrots, alors que vous êtes tous des Êtres
Libres, ouverts à et sur l'Infini, lequel commence par l'Amour,
l'amour inconditionnel du prochain. L'amour peut être un sentiment,
il peut être aussi une sagesse que vous ferez vivre par la volonté —
Pour que nous fassion Ta Volonté (12/4).
Car l'amour sur terre est le début d'un grand voyage qui vous mènera
dans les Espaces Infinis et Éternels. La Révélation d'Arès
vous fera découvrir, si vous ne restez pas collé à vos concepts
rationalistes, l'équivalence de la matière et de la Vie,
extension magnifique et sans limites de la petite équivalence de la
matière et de l'énergie d'Einstein : E = mc2.
Le rationnel se poursuit ainsi, car La Révélation d'Arès
est rationnelle.
Lisez et croyez, croyez avec humilité, parce que l'humilité est
lucidité, donc rationalité ! Votre rationnel chantera avec le grand
Rationnel. L'Univers n'est jamais qu'une immense symphonie sous la
baguerre d'un Créateur, qu'on L'appelle L'Éternel, Dieu, le Père,
Allah, Braman, Sacré, Absolu, Tout, comme vous voulez, et nous, nous
sommes selon nos talents violons, violoncelles, basses, trompettes,
cors, clarinettes, timbales, voix feminines, masculines, enfantines.
Ne critiquez pas ! N'objectez pas ! Dites-vous : Pourquoi pas ? Ayez
confiance !
La vérification expérimentale ? Mais elle se fait, si vous le
voulez, en vous-même. Je dirais même qu'elle coule de source avant
même l'expérimentation. Mon frère, il est tout de même évident et
personne ne peut nier qu'un humain, quel qu'il soit, qui aime,
pardonne, fait la paix, développe son intelligence
spirituelle, se libère de tous les préjugés qui faussent sa
réflexion, bref, quelqu'un qui est pénitent — mot de La
Révélation d'Arès — est plus facile à vivre qu'un humain
fermé sur ses préjugés qui le rendent hostile à d'autres vérités que
les siennes, d'autres humains que lui-même ! On est quand même
source de bonheur bien plus quand on aime que quand on reste assis
dans son quant-à-soi.
Quelles que soient les réponses que vous donnera La Révélation
d'Arès, si vous acceptez de la lire d'un bloc, car elle est
authentiquement venue d'un bloc du Surnaturel, il est certain que
beaucoup de problèmes soulevés en vous par vos préjugés seront
effacés. La Lumière entrera en vous et peu importe
qu'elle ne soit, au départ, qu'un peu perceptible ; peu importe que
vous ne compreniez pas tout tout de suite, l'essentiel est que la
confiance vienne. Une chance sur deux qu'elle vous vienne — une
chance sur deux, pour le scientifique que vous êtes, c'est énorme —.
Et, un beau jour, vous serez enthousiasmé, comme votre maman que je
connais depuis longtemps l'est. Quel dommage que vous n'en sachiez
pas plus sur la Vérité de l'Univers, la Vérité qui vous a cependant
engendré. Dépassé ? Vous le serez de toute façon, mais c'est un
dépassement qui vous propulse vers l'immense Mystère de votre
humanité, vers l'immense Dieu qui est en vous, ce qui est de toute
façon mieux que d'en rester éloigné par préjugés.
Je vous souhaite,frère Jérémie, un joyeux Noël d'espérance. Ne
peut-on pas fêter l'espérance d'un monde meilleur ? Car, dit La
Révélation d'Arès, la Vérité, c'est que le monde doit changer
(28/7). |
Réponse :
Merci, ma sœur Sylvie pour ces vœx qui me touchent beaucoup.
Comme tout est bien dit dans votre commentaire !
Oui, 1793 morts le 13 novembre au lieu de 1.666 habituelement, cela
ne fait jamais qu'une très faible augmentation. Ce qui nous dit que
c'est beaucoup moins contre le terrorisme que contre le péché,
dont nous mourons tous, qu'il faut s'attaquer. Et c'est ce à en
convaincre leurs contemporains que nos missionnaires s'emploient
chaque jour. Certes nous sommes indignés par ces 133 meutres, mais
pourquoi ne pas s'indigner des 1.666 autres morts le même jour ?
Depuis des millénaires les hommes sont morts par milliards.
L'attentat politique est certes une vieille spécialité humaine :
Jules César, Henri IV, Sadi Carnot, Alexnadre II, Alexnadre de
Yougoslavie et Paul Doumer ont été victimes d'assassins politiques,;
sans parler des morts de Gergovie, d'Azincourt, d'Austerlitz, de
1914-1948, de 1939-1945, tous ces morts "au champs d'honneur" qui
n'en sont pas moins des morts par la violence politique.
Combattons le péché, car c'est de lui que, d'une façon ou
d'une autre, nous mourons.
Bonne année, ma sœur Sylvie ! |
Réponse :
Merci, soœur Patricia, pour cette vidéo. Bonne année à vous et votre
famille ! |
Réponse :
Merci, frère José, pour ce commentaire !
Oh oui ! hommes de la terre, écoutez tous "la Sagesse de Dieu revenu
parler à Arès à ses enfants de toute la Terre." La population de la
planète continue de s'accroître mais la fracture Nord/Sud ou
Chrétienté/Islma ne fait elle aussi que s'élargir. Une sorte de
vertige nous prend quand nous pensons non à ce qui s'est écoulé au
cours de l'année 2015 qui s'achève, mais à ce qui se prépare dans
les années qui viennent. Nous voyons bien que notre mission est de
plus en plus urgente.
Merci, frère José, pour vos bons vœux. Recevez les miens, que je
vous adresse de tout mon cœur. |
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Toutes
les idéologies autoritaires m'imposent leurs lois, qui
certes me protégent relativement des méchants, mais
m'empêchent d'être absolument libre (Rév d'Arès
10/10) de retrouver l'incomparable puissance
créatrice que forment ensemble le libre amour du
prochain, le libre pardon des offenses,
la libre paix totale et la libre
intelligence du cœur (32/5). Pour que
les générations à venir (24/2) les
retrouve, je dois être apôtre et laborieusement moissonner
les pénitents.
La guerre
que nous devons provoquer est celle de l’homme contre lui-même,
celle de la conversion. Encore que La Révélation d’Arès
laisse licence à certaines violences (veillée 28)..Mais
même cette violence- là, si elle doit survenir, elle le doit dans la
paix et la 
Je
vous communique cette image
