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26 novembre 2023 (252) 
prophétisme de l'humain

On pense ordinaire et plate la nuée humaine, sauf rares exceptions. Erreur.
"Écoutez maintenant comment l'histoire devient jolie !" (Baldassar Castiglione, "Livre du Courtisan").
L'imagination, même piètre, n'est pas qu'idée qui traverse le cerveau. Elle peut beaucoup plus souvent qu'on ne croit être message, à un humain, à un groupe d'humains ou à l'humanité entière, même sur une question apparemment sans importance.
Tout esprit ordinaire, ou athée, ou matérialiste, qui a vécu assez longtemps (de 45 à 100 ans), même s'il ou elle n'en parle pas, a vécu au moins une expérience, brève ou longue, pendant laquelle il a pu se demander s'il ou elle n'était pas accompagné par quelque chose ou quelqu'un d'invi­siblement actif, dont il était le protégé et l'inspiré.
Même l'athée qui déclare
véhémentement l'inexistence d'une Force pensante au-dessus de lui ou d'elle et estime purement fortuite toute inexplicable expérience, est prophé­tique, parce qu'il se considère comme son propre Dieu, ce qui n'est pas complètement faux non plus.
Sa différence avec le croyant vient seulement de qu'il ou elle ne voit pas qu'il ou elle existe comme image et ressemblence (Genèse 1/26-27) de la Puissance mystérieuse d'où émane tout, absolument tout, et dont il ou elle est une petite portion.

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Escalade de la pureté

Plafond de la Chapelle Sixtine :  Prophètes, apôtres, anges, etc.,
connus comme prophétiques.
En fait, un monde fait de huit milliards de prophètes,
inconnus dans leur immensité.

"Insha'Allah" (si Dieu le veut !) disent nos frères musulmans en se conformant aux versets 23 ou 24 et 24 ou 25 de la sourate 18 "La Caverne" — Les numéros des versets coraniques varient dans de nombreuses sourates, selon les époques, les éditions, les oulémas (théologiens).
Pour moi "Insha'Allah" (si Dieu le veut !) ne signifie pas que rien ne peut se faire si Dieu ne le veut pas.
Pour moi "Insha'Allah" signifie : Homme, qui que tu sois, tu n'as quelque chose à dire et/ou à faire, minime ou géant, que parce que tu es prophète.

Les animaux n'ont pas de projets, pas de messages ; leurs actes, qui sont prévisibles à peu de variantes près, sont fixés dès leur naissance.
L'humain pense et décide. Il est le siège statutaire de l'imprévisible. Que celui-ci soit piètre, qu'il réussisse ou échoue, n'enlève rien au fait que la pensée dont il émane est prophétique en puissance.

N'importe qui, croyant ou incroyant, quel que soit son type de foi, d'espérance, de philosophie, de métaphysique, d'athéisme ou d'indifférence, est ou peut être le décideur de sa propre existance ou l'idéologue proposant une nouvelle façon de vivre collective et donc, pour finir, prophète de lui-même ou de ceux qui l'approuvent. Le prophète auquel le Créateur a demandé de diffuser et expliquer La Révélation d'Arès n'est que le prophète d'une Parole qu'il a accepté d'enseigner — Mon acceptation  initiale était déjà elle-même un acte prophétique. Autrement dit, il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une volonté d'être.

Toute pensée est un perpétuel va-et-vient, la porte toujours ouverte en deçà et au delà de laquelle nous ne sommes que les témoins de nous-mêmes. Or, le penseur, qu'il pense beaucoup ou peu, bien ou mal, qu'il fasse hausser des épaules à son auditoire ou qu'il passe pour un génie,  peut faire de ce qui lui traverse l'esprit une pensée prophétique, le véhicule d’un projet qui peut contester sa vie propre ou la vie de l'Univers (12/4) et répondre à quantité de questions d'ordre matérialiste, ou métempirique, ou spirituel.

Dans les rêveries qui véhiculent du passé autre qu'historique, c.-à-d. autre que faux, ou de l’avenir extralucide, ou des idées sur l'ordre des choses, l'espace, l'infini, ou sur Dieu, on trouve parfois des coups de projecteur aveuglants d'intelligence (32/5). Il est alors possible d’entendre ce que l'Écriture fait sentir par Dieu créa l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). J'ai depuis des dizaines d'années rencontré bien des humains dont la lucidité m'a époustouflé.
Perçues par la modernité, ces pensées ne peuvent être refermées sur leur seule prédiction, leur amplitude se porte bien au-delà des limites que les penseurs eux-mêmes s'efforcent de respecter. Quantité de pensées se situent ainsi dans la descendance spirituelle de Jonas, prophète et penseur qui s’est lui-même penché sur le mystère de l’âme en y risquant sa propre existence.

On peut déceler les signes d'une voca­tion prophétique, généralement inconsciente, dans la vie de tout humain. Même le mensonge, qui n'est souvent qu'une vérité factice "valorisant" un vide aux yeux du menteur peut être prophétique. Le voleur nie son vol parce qu'il croit sincèrement que le larcin est mieux loti entre ses mains qu'il n'était dans les mains du volé : "Elle cueillait des fleurs, bien que ce fût défendu : Vite, elle arrachait une rose qu'elle convoitait depuis le matin, et elle se sauvait avec. Puis elle cachait son larcin, l'enfonçait dans son cou, contre sa gorge, entre ses deux petits seins" (Romain Rolland "Antoinette").

Comme évoqué plus haut, le prophétisme ne peut être réduit à la prédic­tion ou à la transmission d'un message divin ; il a en soi quelque chose d'opaque toujours et partout. Il désigne, pour et/ou par la pensée, une vocation à voir ce que la preuve scientifique ou juridique ne voit pas. Il y a chez tout humain une vie exilique, une permanente tentative, pauvre ou riche, d'exprimer l’humain face à l’absolu sans être clos dans la circularité de la logique matérialiste ou de la philosophie. Il y a toujours une évasion métaphysique, autrement dit, elle relève, qu'elle soit très faible ou très forte,  de l’esprit prophétique dans son acception sacrée. Aujourd'hui on laisse ce "terrain" aux poètes et aux artistes mais on a tort ; il faut le laisser à toute l'humanité.

Amené régulièrement à contester les frontières érigées entre science, logique, psychologie, philosophie, esthétique et théologie, l'humain quel qu'il soit est un penseur dont le génie se trouve diffracté dans les multiples voix qui se font porte-parole de son vécu intérieur qui semble seul, mais qui ne l'est jamais vraiment. Fidèle à l’esprit polémique fondamental  dans le pro­phétisme, l'humain dénonce sans cesse silencieusement au fond de lui l’aveuglement d’une société qui a perdu en conscience ses attaches à la Vie (Rév d'Arès 25/3) ou au Père, ou au Créateur, ou à Dieu, qui s'abandonne au nivellement du quantitatif, qui compte les billes au lieu de les faire sonner entre elles, et qui catégorise : "Ceci est forcément vrai ; cela est forcément faux."

Qui n'est pas sans cesse, au fond de lui, à la recherche de la vérité ? Les journalistes ? La police ? Les "rationnels" ? Non. C'est tout le monde. L'armée de pensées qui couvre la Terre est inévitablement traversée par le prophétisme. La pensée semble individuelle, mais elle est en réalité épidémique. Abraham n'est qu'un nom parmi les multitudes innommées qui ont eu avec le Père (12/4), la Vie (38/6), le Créateur, en bref Dieu, un lien qui leur a dit que Dieu existait et était inséparable de l'homme ; même l'athée se sait unique sur la Terre. Est prophète tout méditant silencieux dont la nature fondamentale provoque la dissidence avec le matérialisme absolu. Tout homme met sa vie à l'épreuve de la vérité cachée, qui peut s'exprimer des milliards de façons.

Le prophétisme  se compte par milliards de feux comme le cosmos. Ce que le Pèlerin vient chercher à Arès chaque été est en fait partout dans l'Univers. L'altérité n'existe pas vraiment sur Terre, ni ailleurs. L'altérité n'est que le lien existentiel avec la Vie (24/3-5) qui couvre tout. L'expérience indicible qui relie l'humain à Tout comme à l'Un (Rév d'Arès xxiv/1), est vécue sans cesse et partout. Il y a une impérative nécessité pour un penseur — donc tout humain — à vivre à la hauteur de la vérité qui grouille, innommée, au fond de lui.

"Ce qui est dit ne peut pas être séparé du comment c'est dit," disait Kierkegaard. Alors, nulle importance de savoir Qui a parlé et comment Il a parlé à Arès par ce que l'on appelle La Révélation d'Arès. La Vérité, source du prophétisme, ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers explicable.

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Commentaires
27nov23 252C1
Faucon sans peur par Didier Br
Cher Frère de la Vie Infinie et Éternelle, bonjour.
Tous les systèmes proposent un destin pour leurs festins, Dieu, la Vie, nous rappelle que notre destin est d'aimer, pardonner, faire la paix en toutes circonstances, d'être pénitents.
Mes pieux (é)lèvent ton signe ;
Le faucon sans peur (Rév d'Arès xL20), être les faucons de l'amour.
Didier Br., Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour votre commentaire et votre dessin.

27nov23 252C2
Cher frère Michel,
J'espère que vos soucis de santé ne vous accablent pas trop. En tout cas en lisant cette nouvelle entrée pleine de la Vie je suis profondément touché par vos réflexions. Cette vision où chaque pensée et action humaine peut être perçue comme une forme de prophétisme, reliant les individus à une vérité plus grande et à un sens universel, suggérant que nous sommes tous connectés à une réalité plus profonde et spirituelle, un écho de La Révélation d'Arès est tout à fait intéressante
Si j’ai bien compris, vous dites que l'idée ou l'imagination n'est pas seulement une pensée éphémère, mais souvent un message pour l'humanité, cela résonne particulièrement en moi, mais je ne saurais l’expliquer avec des exemples concrets ou par des images dans la rue face au quidam que je vais moissonner. Il est certain que beaucoup de personnes souvent qualifiées d'ordinaire, athée ou matérialiste, ont vécu des expériences qui les ont amenés à se questionner sur une présence invisible qui pourrait guider ou protéger. Quand j'étais enfant, je pense que je ressentais instinctivement cela, mais mes parents avaient du mal à comprendre. Par conséquent, mon enfance a été marquée par des visites chez des psychologues, car j'étais souvent perdu dans mes pensées, rêveur et distrait et hors norme. Je viens de le revivre très récemment.
Cependant, en repensant à ces moments avec votre perspective, je réalise que ces rêveries pourraient être bien plus significatives que de simples distractions. C'est en découvrant La Révélation d'Arès que je me suis redécouvert en quelque sorte comme un prophète potentiel et que j'ai assumé de "rêver d’un autre Monde," comme dit la chanson du groupe "Téléphone".
L'idée que toute personne, indépendamment de ses croyances ou philosophies, peut être le décideur de sa propre existence ou proposer une nouvelle manière de vivre est stimulante. Cette capacité d'influencer et de décider, vue comme une forme de prophétisme, est, je trouve, originale dans votre façon de la présenter.
Votre vision élargie du prophétisme, qui ne se limite pas à la prédiction ou à la transmission de messages divins, mais implique la reconnaissance d'une vérité qui transcende notre compréhension scientifique ou logique nous sort du "religieux" dans lequel ceux qui nous écoutent nous enferment, par simple réflexe. C'est une vision profondément métaphysique qui, je crois, mérite d'être explorée et intégrée dans notre mission.
Avec mes salutations fraternelles les plus chaleureuses.
Philippe L., Bordeaux, Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, vieux compagnon, pour ce commentaire.
Il y a une semaine j'étais de nouveau à Narbonne pour mon entrevue finale avec l'hépato-gastro-entérologue qui a cherché pourquoi j'ai un gros excès de transaminases et autres enzymes aux noms rébarbatifs dans la foie. Cette anomalie peut être le signe d'une "maladie du foie gras" ou stéatose hépatique qui correspond à une accumulation de graisses dans les cellules du foie, une consommation élevée d’alcool (ce qui n'est pas mon cas) ; une hépatite virale B ou C dans sa forme chronique, une anorexie mentale, une pathologie endocrinienne (hypothyroïdie…), une hémochromatose, un maladie cœliaque (intolérence au gluten), l'effet de médicaments, etc. Quatre mois de recherches et examens en tous genres n'ont abouti à rien de décelable, sauf la prise importante de médicaments (j'en ai douze par jour depuis des années), etc. Le spécialiste, après avoir dicté sa lettre à mon généraliste de Bordeaux, m'a regardé fixement et m'a dit en gros: "Si vous étiez mon père je vous dirais : "Ne fais rien ! À votre grand âge, quand tout s'use dans l'organisme, on ne voit que très difficilement ce qui ne va pas, hormis des maladies graves et vite évidentes : cancer, etc. Or vous n'avez pas de grave maladie. Les choses peuvenr durer comme ça très longtemps. Je vous prescris deux cachets par jour d'acide ursodésoxycolique (acide biliaire) et on se revoit dans deux ou trois mois." Je retournerai donc à Narbonne en février. Voilà donc à quoi aboutissent les quatre mois d'examens en tous genres. Pour l'heure je me sens plutôt avachi, sans force ; il me faut une canne pour marcher. Je travaille parce que la mission que m'a confiée le Père centuple ma volonté : sinon, je me laisserais aller sur un fauteuil commr le koala ou la paresseux sur sa branche/
Ceci dit, je suis heureux que vous ayez compris le prophétisme dont est capable sans le savoir l'espèce humaine, ce qui est normal, vu que l'humain, quel qu'il soit, est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Ce qui empêche d'en avoir conscience, surtout à notre époque spirituellement stérile, c'est le ridicule dont il se croit atteint s'il s'attribue, même un tout petit peu, cette qualité. Les mot imagination, rêve, pensée, etc. ont ainsi pris la place du mot prophétisme. Pourtant, ils ne sont pas si rares les humains ayant abouti à des philosophies ou des spiritualités proches de celles enseignées par les prophètes religieux sans que Dieu et un prophétisme issu de Lui fût l'éthique mentale de leurs prescriptions. Il suffit d'en citer un : Confucius. dont la sagesse fondée sur l'amour du prochain, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle est si proche de celle du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) que les Jésuites missionnaires en Chine firent un saint de cet homme-là qui, pourtant, n'avait rien de religieux et œuvrait pour la vertu, source de toute bonne politique. On a là la preuve que le prophétisme peut revenir à des projets similaires dans des cadres immensément différents.

28nov23 252C3
J’avais bien cru comprendre que je pouvais choisir de devenir prophète à la suite du prophète. Vous ouvrez-là une réalité plus vaste encore. En tant qu’enfant de la Vie, tout homme est ipso facto, qu’il le veuille ou non, prophète de la Vie (Rév. d’Arès 28/5) dont il est le reflet visible (27/6). C’est pour cela que je ne suis pas là pour semer (6/2), car le prophétisme gît au fond de chaque être (28/6).
Il n’est d’ailleurs pas rare que la personne de rencontre dans la rue que j’invite à la réflexion, me retourne une parole qui éveille à son tour une réflexion chez moi. Le prophétisme de l’un éveillant le prophétisme de l’autre. Il n’y a pas d’un côté celui qui sait et de l’autre celui qui est dans l’ignorance, il y a une seule humanité en marche (Rév d'Arès 40/5).
L’homme, par son imagination, sa pensée, sa réflexion, ses actes peut devenir toujours davantage créateur de vie à l’image de la Vie (11/1) qui crée l’Univers en permanence (xxii/12).
J’imagine l’énergie qu’il vous faut dans ce que vous traversez pour continuer à nous parler (Rév d'Arès 26/15). Merci pour cette nourriture (Rév d'Arès 36/5).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Il y a en Dieu une infinité de solutions de Vie et sitôt qu'une d'elles est perçue, une nouvelle existence éclot pour le penseur, le prophète. Mais il existe plus d'un virage dans ce processus et il y a mille façons de tailler la barbe de Dieu, longue ou courte, large ou pointue. D'où l'apparente multiplicité des prophètes-barbiers, croyants ou incroyants, En fait, il n'existe qu'un seul prophète : l'homme. Ne pas confondre la multiplicité des prophéties avec celle des prophètes.
Je ne saurais dire combien de personnes depuis bientôt cinquante ans me disent sous différentes formes : 'Vous n'avez pas une tête de menteur, vous ne racontez pas de bobards à plaisir, mais vous êtes au minimum victime inconsciente de votre imagination." Je réponds que je ne suis pas inspiré par des rêves. "Je n'imagine rien. Je ne flotte pas dans un nuage miraculeux. Un visiteur de forme et de voix humaines : Jésus de Nazareth, qui maintenant vit quelque part dans l'infini Univers et, quelque quarante quatre mois plus tard, une Voix s'épanchant d'un bâton de Lumière au centre d'une sorte de cataclysme lumino-sonore, la Voix de la Vie, du Père, de l'Éternel, sont venues d'une manière que j'appelle surnaturelle, simplement, parce qu'elle doit être rarissime, inusuelle, sont venus me parler. Je n'ai fait que rapporter ce qu'ils m'ont dit. Et qu'ai-je ressenti tout en notant leurs Paroles ? Simplement un affaissement de ce que je croyais être mon intelligence. C'est peut-être la principale chose qu'outre les Paroles j'ai ressentie : Mon intelligence n'est pas en moi, elle est autre chose, elle est une indescriptible combinaison de quelque chose chose à quoi je suis relié ailleurs : la Vie, et d'autre chose en moi. Je suis moi et autre chose.
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.

28nov23 252C4
Moi aussi, je suis très touché par la grâce de vos réflexions.
L’Homme est prophète, volontaire ou inconscient, siège statutaire de l’imprévisible, visible ou non, il pense et choisit, donc il ‘est’ (au sens de l’»Être »).
Vous m’apprenez, contre vents et marées, que même l’idéologie d’indifférence athée peut porter la divinité, l’espérance métempirique d’une époustouflante lucidité, tout comme un rêve se différencie subtilement d’un songe par la force et l’inéluctable mémorisation de son message. De même, aucun(e) humain(e) n’est fondamentalement différent(e) d’un(e) autre dans la mesure ou les huits milliards de visages reflètent tous la vie de leur visages dans un même miroir : celui, humain/divin, de l’image et ressemblance.
Je vous ai entendu dire un jour :-« Ment-on jamais ?", ce qui m'a fait méditer : "la vérité et la réalité sont tout aussi relatives que la matière, la lumière, l’énergie, voire même que leurs vitesses. Le mensonge n’est une vérité factice qu’autant qu'il combat inlassablement l’anéantissement du vide absolu, et se fait -ainsi faisant- prophétisme de toute parole prononcée et pensée dans le siècle des siècles ». Votre rappel à mon propos que "l'homme n'a pas le pouvoir de se ressusciter" m'a aussi longuement fait méditer. Cependant, l'avoisinage de la mort ne suggère-t'il pas à cet énoncé une relativité ? Vous dites vous-même avec Dieu que la mort n'existe pas, même si l'âme peut s'anéantir.
Dans un autre style, si je mêle mes pensées aux vôtres et à celles des "pauvres d'esprit" : "Gésu’s Christ, my God", c’est ainsi que m’a vu et désigné un vieux sdf qui cueillait des fleurs, bien que se fût défendu, pour les offrir à tous les jeunes sortant du lieu de leurs études (jeune, ce clodo était le petit jardinier-garçon à tout faire de son voisin Claude Monet à Giverny). C’est ainsi que je me suis vu/entendu-désigné ‘Jésus’ dans le miroir de son regard/parole. Ce souvenir personnel m’aide à comprendre que je suis tout aussi Dieu et prophète (pro-fêtes) que tout un chacun, l’éternel prochain bienaimé… C’est en vous lisant aussi que je découvre le génie ‘diffractal’, inévitablement dispersé sur toute la surface de notre planète-poussière. Enfin, je vois que je ne fais qu’un, même innommé et caché, avec le Tout-autre et avec l’humanité passée-présente et à venir, proche ou étrangère…
Vous m’apprenez par ailleurs que je suis aussi de feu, comme les anges et les démons, lesquels me poursuivent avec zèle, ce qui me fait rire, sourire et pleurer tous les jours. Si « on » m’accorde ainsi de l’importance, c’est peut-être parce que je le vaux bien, me dis-je parfois, tendrement rassénérant, sur un ton qui donne le « la ». Donner, pardonner, parfaire, réprimander, réparer, restituer, apaiser, c’est simplement vivre et stimuler, n’est-ce pas ?
Pour finir, je comprend que si je n’ai qu’un ami, c’est vous, Dieu, tout autant que mon seul copain italien jésuite astrophysicien et photographe.
Ceci dit, je suis tout de même inquiet de vos nouvelles quand vous nous faites la confidence de votre fatigue. Cependant, Koala Paresseux Panda poussif, toutes ces bestioles lentes et douces au toucher avoisinent parfois l'énergie vorace et l'accélération polémique, tout comme le vrai se reconnaît à sa proximité du bruit. Je ne suis nullement surpris par l'aboutissement de quatre mois de recherches médicales dans une petite conclusion apparemment dérisoire. Les termes barbares et les explorations soignantes et médicamenteuses témoignent, à leur manière, de la présence divine. Tout ceci me suggère une métaphore : si nos propos ne dépassent guère souvent l'épaisseur d'un poil, la barbe des prophètes et les cheveux des prophétesses ont la douceur d'une peau de bébé, la sobriété d'une parole vraie. Doux prophète, travailleur acharné, que votre joie demeure !. Merci de votre présence si précieuse.
Laurent L'H. Bretagne Centre Ouest

Réponse :
Il est impossible qu'un humain, qu'il m'aime ou ne m'aime pas, qu'il marche dans mes pas sur mon sentier (Rév d'Arès 25/4-5) ou ne me suive pas, ne se sente qu'un animal intelligent. Il n'existe pas d'animal intelligent au sens où un lion peut réfléchir et décider de vivre comme une gazelle, alors qu'un humain peut décider de devenir bon après avoir été mauvais, végétarien après avoir été carnivore, généreux après avoir été avare, etc. Il ne faut pas confondre l'impossibilité de se dépasser, qui est animale, et la paresse de l'esprit qui est hélas humaine. Chez tout homme la possibilité de prophétisme demeure et demeure jusqu'à son dernier souffle, puisque les exemples pullulent de vieux humains qui au dernier moment perçoivent le couloir de Lumière où ils vont entrer et s'abandonnent à cette aventure post-mortem vers l'infini... et qui le disent.
Alain, le prof de philo, disait de Bossuet, je ne sais plus dans quel écrit — j'ai maintenant quelques trous de mémoire et très peu de temps pour les remplir en fouillant dans ma bibliothèque —, qu'il n'était guère qu'un "cartésien mystique". Preuve qu'Alain voyait bien qu'un humain pouvait être tout à la fois un rationnel à la mode humaine et un perpétuateur du sacrifice de Jésus à sa mission divine. Tout homme qui en fait l'effort peut approcher cette combinaison qui est le propre de la Vie. Je suis bien un peu moi-même non un Bossuet, brillant penseur raisonnable, mais quelque chose du réfléchi au songe creux. Le Père a probablement préféré en moi à un cerveau brillant capable de subtilité le pas trop malin ou piètre intelligent. Ma mission a certainement besoin d'une sorte de nullité pour bien répéter et expliquer comme un bon sergent-instructeur ce que j'ai entendu. Mais je suis un sergent-instructeur prophète.

29nov23 252C5
Je crois que ce développement atteint un sommet pour accéder à la fraternité des hommes.
Car le spirituel, le religieux sont des catégories qui distingues les hommes sur une échelle de valeurs plus ou moins digne, plus ou moins pure.
En faisant tous les hommes prophètes de la Vie, vous nous éclairez aussi sur le mystère de Dieu en tout homme. Milles et une façon de diffuser la Vie, de passer la Lumière, et pourtant le simple bonheur semble perdu au fond des galaxies.
Thierry, Saintes anciennement Toulouse

Réponse :
"Saintes anciennement Toulouse" ? J'ignorais que Toulouse fut le nom de l'actuelle ville de Saintes ! Ou bien cela a-t-il à voir avec les Saintes Puelles (demoiselles) qui enterrèrent vers l'an 260 saint Sernin (Saturnin), premier évêque de Toulouse et martyr ?
Qu'importe ! J'aime beaucoup votre commentaire : "(En rappelant que) tous les hommes sont prophètes de la Vie, vous nous éclairez aussi sur le mystère de Dieu en tout homme." Oui, tous les humains, même le pire d'entre eux, même le plus athée d'entre eux — l'athéisme a des degrés — sont images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27).
Cela rend l'homme bien plus encombrant que ne le voudrait le monde majoritairement mais pas toujours intelligemment (Rév d'Arès 32/5) matérialiste et incroyant, qui est aujourd'hui le nôtre, monde qui, au reste, est lui aussi fait d'humains d'origine divine, qu'ils le veuillent ou non.
L'humanité entière est mue par la spiritualité, qu'elle entende ce qualificatif au sens religieux, agnostique, moral, philosophique ou idéologique. Dans l'athéisme on peut voir de l'orgueil mais ce n'est pas forcément injustifié, parce que la dogmatique à laquelle se soumettent beaucoup de croyants ne manque pas de niaiserie et l'on peut se sentir satisfait de lui échapper. La mécréance absolue comme la bondieuserie absolue échappent à l'intelligence (Rév d'Arès 32/5).
"Le simple bonheur semble perdu au fond des galaxies," dites-vous. Cette remarque peut revêtir plusieurs sens et soulever des échanges infinis, parce que l'Univers est infini. Je ne peux m'étendre sur elle ici, mais je la trouve très intéressante et j'espère trouver le temps d'y revenir.

29nov23 252C6
Bonjour, Frère Michel,
Je découvre votre nouvelle entrée 252-"prophétisme de l'humain", que je trouve intéressante,
Vous n'étiez jamais allé aussi loin (me semble-t-il), décrivant ainsi le "prophétisme" en tout homme. Je peux adhérer à cette vision.
Auparavant, vous avez insisté sur l'amour : "Aimer" est faire au sens sublime" ; "Dieu vient avec l'amour comme l'appétit vient en mangeant" (251C67).
Toutefois, il y a quelque chose qui me gène, c'est d'envoyer ainsi La Révélation d'Arès au placard, comme un évènement mineur, voire (permettez cette expression) : inutile.
Il est vrai aussi qu'à notre époque (athée) mieux vaut dire la Vie que Dieu, etc. — mission de Limoges actuelle —. Pour autant, je dois rappeler que
1. les Assemblées seront (libre et) souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1).
2. Je relis actuellement La Révélation d'Arès (Évangile donné à Arès + Le Livre), et je dois dire que je suis à la lecture simple de l'Évangile donné à Arès. Au point que j'ai envie de le relire.trois fois de suite avant de passer au Livre.
Il n'y aura que des Assemblées de Dieu... Ma Parole seule sauve... Mon Bras seul donne force... Mon Pardon seul absout (Veillée 7/4)... Mon Bras seul bénit (16/7), ainsi tu formeras l'exemple de toute soumission à Dieu (16/9), etc. J'abrège. La Révélation d'Arès est un Livre géant ou génial, etc. Et même plus...  Ne nous lassons pas de la lire et relire.                               
Pour vous dire aussi que je suis très heureux de voir une nouvelle entrée de vous sur votre Blog (attendue depuis fin juillet 2023). Et je vous souhaite de tout mon cœur de boucler (comme prévu) votre prochain 'écrit' du Cinquantenaire. Vous le méritez pleinement.
Amitié fraternelle,
Guy P., Île de Fance

Réponse :
Quel bonheur, frère Guy, de vous retrouver sur mon blog après un long silence. Merci pour ce commentaire, toujours écrit, je pense, à bord de "L'Aurore" !
Je ne remets pas du tout "La Révélation d'Arès au placard."C'est une Révélation,vous le dites vous-même ici, "un Livre géant ou génial... et même plus." et le fait que tout homme sur Terre soit capable d'être prophète y est évident sans y être dit expressément. Quand Jésus ou Dieu parlent de l'homme, ils parlent de l'humain partout.
Oui, j'ai depuis près de cinquante ans "insisté sur l'amour" et j'insiste toujours sur ce point et même dans le cadre du prophétisme de l'humain, ce prophétisme pour moi ne peut avoir que la couleur de l'amour.
Il est vrai qu'il n'est pas faclle de classer les prophétismes dans ce domaine. Ainsi Staline a-t-il eu un évident prophétisme sans qu'on puisse vraiment dire q'il s'agissait d'un prophétisme aimant ou abhorrant. Apparemment, et parce qu'on présente surtout Staline sous on jour atroce : bagnes de Sibérie, goulag, etc., ce n'est pas un prophétisme d'amour, mais enfin, cet homme a aussi construit et développé des écoles, des universités, des hôpitaux, des dispensaires, etc.

29nov23 252C7
Cher prophète,
Ce que vous écrivez dans cette entrée tient du prophétisme, c'est sûr, le prophétisme dans son essence originelle coule dans les veines de l'homme depuis qu'il a été fait un Dieu, image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27).
L'homme, tout humain, sent au fond de lui cette vocation, cet appel profond à prophétiser quelque chose, à communiquer à l'autre, aux autres, quelque chose d'unique ou d'universel, quelque chose qui le tient lié tant qu'il ne l'a pas fait sortir de lui-même. C'est un feu qui sommeille et qui peut le consumer s'il n'arrive pas à son aboutissement.
Combien d'humains, très souvent jusqu'à leur mort, n'ont pas pu livrer le trésor qui les habite, la puissance du don duquel ils se sentent les héritiers ; même le plus inutile des hommes se sent prophète et à quelque chose de précieux à partager ; même le clochard, le miséreux, quand il vous demande une pièce souhaiterait que vous plongiez dans ses yeux pour voir tout ce qu'il a à vous offrir, parce que vous, vous n'avez plus ce regard que lui vous offre.
"Il y a une impérative nécessité pour un penseur — donc tout humain — à vivre à la hauteur de la vérité qui grouille, innommée, au fond de lui."
Le prophétisme est si répandu qu'il est devenu aveugle dans le cœur de l'homme, mamelle de son existentialisme, qui ne le traduit plus que sous une forme intellectualisée, cérébralisée. Mais même ainsi quelque chose sort de lui, unique, aussi puissant que la foi qu'il y met, parce qu'il sait, il sent, qu'il est lié à une Force Perpétuelle.
Meilleurs salutations cher prophète.
Cereza Domingo Angel, Genève, Suisse

Réponse :
Bien sûr, mon frère Angel, "ce que j'écris dans cette entrée tient du prophétisme," parce que le lien de tout homme avec Dieu ne cesse jamais. En fait, plus profondément je creuse dans ma pensée, plus profond j'ai à creuser et plus je m'approche de ce qui est commun à la Vie et à ma vie.
En notre époque pressée, l'humain ne creuse jamais assez sa réflexion et c'est pourquoi il ne sent pas venir à lui une autre Pensée qui se mêlerait à la sienne et l'enrichirait, s'il était patient. Les textes fondateurs eux-mêmes (Évangiles, Coran, Révélation d'Arès, etc.) ne sont jamais assez creusés. Pourquoi ? Probablement parce qu'il faut les lire très très lentement alors que l'écriture elle-même, dans l'état actuel des choses, a besoin d'enchaînement sans interruption pour être pénétrée.
Ce sera impossible aussi longtemps que l'humain n'aura pas trouvé la lecture que j'appelle "stagnante" ; il faut découvrir la signification du vent qui n'est qu'un seul bloc d'air d'un bout à l'autre, qui souffle et que souffle la Vie. Le Mal est vitesse, rapidité ; il passe et ne laisse rien derrière lui qu'insufisant. Le Bien est lenteur et plus il est lent plus il est clair, plus il apporte de Bien.
La lenteur ou la vitesse de lecture, quand il s'agit de Parole venue de l'Infini, est le lieu géométrique de tout Livre dicté du fond des étoiles après avoir parcouru des milliards de lieues. La vitesse est un défi pour la Vérité. C'est parce qu'on n'a pas encore dressé une histoire de l'interprétation ; on lit la Parole comme un livre d'homme et c'est une erreur.

05déc23 252C8
Cher frère Michel, prophète de la Vie,
Merci beaucoup pour cette nouvelle entrée et tous les efforts que vous faites pour poursuivre votre enseignement malgré vos soucis de santé. Je trouve très belle cette entrée qui nous rappelle que nous sommes tous enfants de la Vie et par moment prophètes de cette Vie quand nous nous relions à Elle et que nous La transmettons.  
Et cela peut être n'importe quel humain quelles que soient ses croyances par ailleurs.
D'où l'importance que revêt chacun et chacune au delà des apparences.
Cette entrée m'a fait penser à ce passage de La Révélation d'Arès à la fin de la Veillée 1 : Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du temple , se moule au contour de ses pierres , se courbe selon l'arc de son porche. Mais le Temple est indestructible tandis que l'arbre ne peut survivre qu'à l'abri de ses murailles.
L'homme est créé à l'Image et Ressemblance du Créateur, comme vous nous le rappelez souvent, mais il ne manifeste pas toujours sa part divine qui résulte de la volonté d'être et d'être dans le Bien.
J'ai aimé quand vous avez écrit : "La pensée est épidémique" comme quelque chose qui circule dans l'air et que parfois nous captons. N'est-ce pas la raison pour laquelle parfois nos pensées se rejoignent au-delà même de la distance qui peut nous séparer ?
J'ai aussi apprécié votre réponse au commentaire 252C7 dans laquelle vous écrivez : "À notre époque pressée, l'humain ne creuse jamais assez sa réflexion et c'est pourquoi il ne sent pas venir à lui une autre Pensée qui se mêlerait à la sienne et l'enrichirait, s'il était patient." Même si vous l'avez déjà dit dans votre enseignement sur la prière, je trouve qu'il est bon de rappeler ici qu'il est plus profitable de lire la Parole lentement afin de La  laisser pénétrer en nous. Le monde qui nous entoure nous incite sans cesse à la précipitation, cela peut être aussi un des inconvénients des nouveaux moyens de communication qui sont rapides. Ralentir peut demander un effort mais nous ramène à nous-même et nous laisse plus de temps pour la réflexion, pour "creuser plus profondément" comme vous dites.
Questions :
1.- Je ne comprends pas clairement cette phrase : 252C7 :
"La lenteur ou la vitesse de lecture, quand il s'agit de Parole venue de l'Infini, est le lieu géométrique de tout Livre dicté du fond des étoiles après avoir parcouru des milliards de lieues. La vitesse est un défi pour la Vérité. C'est parce qu'on n'a pas encore dressé une histoire de l'interprétation ; on lit la Parole comme un livre d'homme et c'est une erreur."
Dans cette phrase qu'entendez-vous par : dressé une histoire de l'interprétation ?
2.- Et cet autre passage :
"Ce qui est dit ne peut pas être séparé du comment c'est dit," disait Kierkegaard. Alors, nulle importance de savoir Qui a parlé et comment Il a parlé à Arès par ce que l'on appelle La Révélation d'Arès. La Vérité, source du prophétisme, ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers explicable.»
Je ne saisis pas clairement ce que vous voulez dire ici.  Est-ce que vous voulez dire que ce n'est pas important de savoir que c'est Jésus d'abord puis le Créateur qui vous ont parlé à Arès ou je saisis mal votre pensée ?
Je vous souhaite un très bon rétablissement et vous envoie mes meilleures pensées.
Denis K. de Bretagne-Suds

Réponse :
Merci, frère Denis, pour votre commentaire.
Il me semble que le sens de votre première question va de soi. Beaucoup d'idées ont un sens prophétique et remplissent un lieu géométrique. Pour simplifier et mieux comprendre penons une idée : l'idée socialiste. Cette idée pour ceux qui l'émettent a un sens prophétique qui peut venir avec mille variantes à la pensée de  n'importe qui. L'idée socialiste en URSS eut un lieu géométrique énorme et concret puisqu'elle toucha tout : l'organisation sociale, le gouvernement, la loi, la justice, la politique étrangère, etc. etc. L'idée socialiste en France a eu un lieu géométrique qui ne dépassa l'espérance qu'assez rarement. Toute idée remplit un lieu géométrique. Quand l'idée vient de très loin, de la Vie infinie par exemple à travers l'Univers, c'est la même chose. Ici il faut réaliser que l'écart entre idée et chose n'est nulle part d'ordre matériellement différent ; il n'est différent qu'en réalisation, mais non comme porteur de pensée. Si je m'assieds je peux penser à la chaise mais ça ne dure qu'un instant ; je pense tout autant au fait que je m'assieds. L'abstrait et le concret ne sont jamais q'illusoires.
La seconde question n'est que corollaire de la précédente. En quoi exactement le concret est-il différent de l'abstrait, puisqu'il faut l'asbtrait pour expliquer le concret ? En quoi ce qui est pensé est--il différent de ce qui est touche, conçu, fabriqué ? En quoi l'idée de s'asseoir est-elle différente de l'idée de se plier en deux et de poser ses fesses sur un tabouret, unn fauteuil, une chaise ?

05déc23 252C9
Tous sont princes, tous règnent sur la Mort et sur l'enfer quand ils vivent selon Ma Parole.
J'ai couronné tous mes fidèles (Rév d'Arès 3/9).

Ce verset m'est directement venu à l'esprit en pensant à votre entrée lors d'une mission.
Mikal mâche la poussière pour le frêre
Merci de toujours mieux nous éclairer grâce à ce blog !
Bien fraternellement,
Thierry G. Île de France

Réponse :
Quelle joie de vous lire, frère Thierry, rare commentateur !
Oui, vous avez raison. Quand on pense au prophétisme des humains, la pensée fait des phrases sur ce qu'elle perçoit comme prophétique ou non-prophétique... Je peux évidemment me dire qu'il me faut acheter du pain et du saucisson pour me faire un sandwich ; ce n'est évidemment pas prophétique. La penséee se trouve très souvent matérialiste car chacun sait, qu'il faut manger, se laver, dormir; laver son linge, travailler.
Il y a aussi la beauté des glaciers, des pics majestueux, de la mer miroitante, des forêts, des îles paradisiaques, la peau douce des jeunes épouses, des beaux bébés...Il y a même aussi les belles raisons qui inventent des raisons idiotes... Bref, tout n'est évidemment pas prophétique. Mais il demeure une place pour plus de prophétisme que l'humain ne peut imaginer.

05déc23 252C10
"Mon Dieu, quand cette guerre cessera-t-elle ?" disait César Franck [le musicien] depuis sa fenêtre, alerté par le bruit de la mitraille en 1870 dans les rues de Paris. La guerre continue aujourd’hui toujours organisée par les mêmes factions dirigeantes qui maintiennent le peuple dans la peur pour le contrôler. Elle ne cessera pas tant que les pouvoirs existeront et voudront dominer le monde, créer le chaos permanent et contrôler la population humaine pour en tirer profit. Le problème de notre mission vient de ce que la masse ne conçoit pas qu’il y a un devoiement à restreindre, une usurpation à dénoncer, un « monde à changer » et que chacun est directement impliqué en petit comme en grand dans ce travail qu’on appelle « pénitence » et « insurgeance ». Nous sommes tous prophètes potentiels donc capables de nous lever pour changer ce monde.
Dans quelques mois on nous demandera un laisser-passer pour visiter Paris à l’occasion de jeux olympiques qui n’auront plus rien en commun avec Le Coubertin : un vaste préparatif industriel de contrôle des identités mondiales planifié. Le IIIe Reich aura finalement gagné. A écouter les médias, il faudrait avoir peur à tous les coins de rue de l’islamisme et de l’antisémitisme.
Quand le peuple de France dénoncera-t-il l’Etat complice de la guerre en Ukraine et en Palestine (par l’armée « la plus morale du monde ») purement fomentée et fabriquée par les adversaires de Dieu? Peut on seulement les nommer sans risques aujourd’hui, alors que nous entrons en dictature franc-maçonnique-sioniste-républicaine? Le diable a choisi son camp.
Si Dieu laisse faire ces abominations, c’est qu’il faut en passer par là. Insha’Allah! ! Nous vivons les premières heures de la destruction de l’empire occidental, de son économie et de sa culture et passerons bientôt la main de ce qu’il en reste à nos descendants. Une Europe fédérale remplacera "l’Europe des Nations" chère à De Gaulle. Encore quelques "crises sanitaires"qui approchent, bien orchestrées par les politiques et les médias et la population humaine aura diminué de moitié.
Que restera-t-il de notre humanité? Que restera-t-il de la foi, de nos amitiés et de nos familles déshumanisées par l’intelligence artificielle et la tromperie incessante? La balene (Rév d'Arès xL/4) des informations orientées par la même propagande colonialiste et meurtrière ?
"Se taire, c’est consentir," disait le Pape Boniface VIII (1235-1303) : "Qui tacet consentire videtur."
Mais il semble que nous soyons encore peu nombreux à récuser ce que Dieu récuse (Rév d'Arès xxxvi/5). Attendons de voir qui se lèvera et distribuons nos tracts pour un monde meilleur, un monde de paix où les nations s’embrassent, ou le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22). Que les prophètes potentiels se lèvent comme vous vous êtes levé !
(En aparté : je vais aller voir aujourd’hui le nouveau film sur l’Abbé Pierre).
José O. d'Île de France

Réponse :
Ce commentaire ne parle pas spécialement de l'humanité prophétique, mon frère José. Elle parle de la guerre.
Mais j'affiche quand-même ce commenaire, parce qu'il peut être prophétique en soi !
Quand j'étais enfant, j'entendais mes oncles parler de la guerre de 1914-1918 dont ils étaient tous rvenus vivants du côté de mon père, mais ma grand-mère maternelle y avait perdu ses trois frères dont les portraits en uniforme ornaient sa chambre. Personnellement j'ai passé mon adolescence sous l'occupation allemande et les rafles de la Gestapo, sous les bombes anglaises et américaines, puis j'ai fait mon temps militaire pendant la guerre d'Indochine dans la Marine. Bref, vous avez raison : la guerre, la guerre, la guerre !

06déc23 252C11
Est-ce que tu veux avoir une sagesse de prince
ou être le Vent Fou ( de l’Amour ) levé de Nazareth,
la Trombe Qui traverse la terre éperdument. (Révélation d’Arès 25/7) ?
La tempête (de l’Amour) couche sur ton pied… "Debout !", elle meule (Rév d'Arès xxxi/14).
Mon Pacte (pour retrouver la Vie (Révélation d’Arès 24/3-4)) n’est pas déçu. (Révélation d’Arès xxxi/14).
Oui, sois prophète de l’amour et de l’effort, embrase-toi de Son Amour pour l’homme (Révélation d’Arès 32/3), aujourd’hui et toujours !
Voilà, bien aimé prophète Mikal (Révélation d’Arès i/14-15, ii/5, viii/3-4-8, ix/1-8, etc.), ce que je me pose comme question à moi-même, celle-ci a jailli en moi ce matin, en lisant la Parole de l’Amour.
Louis F. de Corrèze

Réponse :
J'aime bien la tournure de votre commentaire, frère Louis. Merci pour lui.
Le prophétisme ne se lance pas toujours dans l'avenir ; il peut n'être qu'exclamation, car il y a des points de Vérité qui ont une éternité et, justement, le prophétisme lui-même est de ceux-là. L'Univers est aussi de ceux-là.
Et la Vie donc ! Elle est l'éternel Père de tout. Mais le prophétisme peut aussi être caché derrière la censure, car il est censuré.
Je crois que la presse française n'a que huit ou neuf propriétaires en France, qui possèdent presque tous les journaux et magazines et sont cul et chemise avec la politique, ce qui réduit considérablement ou même annule son indépendance. Rien de prophétique ne passe par les journalistes. Si le Pacte passé entre la Vie et ceux qui parlent en son nom n'est plus que blabla, que passe-t-il entre les rotatives et les lecteurs de journaux ? Rien ou presque. Pourquoi la foule lectrice croirait-elle dans le prophétisme qu'on lui cache ?
La censure a uniformisé les pages des journaux et magazines. Étudiez les informations en détail ; vous y trouverez partout la même chose, mais jamais de sincère prophétisme. L'information n'est que sépulcre blanchi, c.-à-d. faux-semblant, ou opinions, ou faire-peur comme seul moyen de vaincre, etc. .

06déc23 252C12
"Nous croyons nous ne croyons pas", appendice de La Révélation d'Arès bilingue.
Toute religion qui s'oppose à l'esprit de création s'oppose à l'esprit de création ; elle est donc faux prophète.
Le sacerdoce la Parole élit tout homme qui la reconnaît au prophétisme universel sans catégorisation,corporatisme,hiérarchie,prérogatives droit héréditaire ; le sacerdoce peut même par intuition une vocation d'incroyant .La religion n'a pas pu détruire l'indestructible — on n'enclot ni ne subjugue le vent —, mais elle l'a masqué, hanarché, détourné,elle en a isolé les hommes.
L'esprit de religion, étroit ou large, marque une intention de contrôler le souffle, de lui commander ; il dénature l'homme en lui refusant liberté, parole, individualité, amour universel et pouvoir de création continue ; par là toute religion s'oppose à l'Esprit de Création; elle est donc faux prophète.
Mary C. Bretagne Sud

Réponse :
"Toute religion qui s'oppose à l'esprit de création s'oppose à l'esprit de création" est une lapallissade. Ai-je vraiment écrit cela dans "Nous croyons, nous ne croyons pas" ? Je n'ai pas le temps de vérifier, mais je le ferai et je me corrigerai quand j'en aurai le temps.

06déc23 252C13
Merci pour ces commentaires instructifs.
Il est vrai que la question du prophétisme me rappelle la question de qui somme nous ? Qu'est ce qu'un prophète, un humain, un arbre, une pomme ?
La question est fort difficile comme on peut ce définir par ce qu'on fait, mais est-ce vraiment seulement ce qu'on fait qui fait qui nous sommes ? Ne somme-nous rien, si nous ne faisons rien ?
Le cas de l'homme et le prophétisme me fait penser au corps humain.
Si l'on suppose que le corps humain est Dieu et la cellule l'homme, alors la cellule ne peut pas avoir vraiment conscience de... ni même imaginer... ce qu'est un homme, mais elle pourrait très bien se décrire elle même, en regardant les autres cellules.
Elle pourrait même s'amuser à ne pas écouter les autres cellules et à s'accaparer toute la nourriture aux alentours, ce qui crée un cancer. Elle pourrait même s'extraire du corps, se croyant indépendante, et survivre, car les cellules cancéreuses survivent hors du corps, jusqu'à ce que les conditions ne permettent plus leurs existences, trop éloigné de leurs nourritures. Elles pourraient même décider de devenir des cellules de foies au niveau de l'oreille ou n'importe où.
Mais l'homme originel en souffrirait.
Alors (inconsciemment ici), le corps appellerait les cellules à s'écouter les unes les autres, à rester unies, à ne pas faire n'importe quoi n'importe où.
Mais les cellules n'auront pas conscience de la source, trop éloigné de leur nature.
Alors les cellules prophétiques écoutent... et transmettent, car les autres cellules n'entendent plus et ne veulent plus entendre, elle ont besoin d'un traducteur écoutable.
Celles qui se décideront d'écouter alors rejoindront l'unité du corps, retrouvant leurs places et leurs vraie nature.
Le prophète n'est-il pas au plus proche de l'amour et de l'image et ressemblance de Dieu ? Dieu appelle sûrement chaque jour, inlassablement, sans fatigue et constamment.
Patiemment...
L'appel est peut être "l'Ohm primordiale" [?] dans la culture/philosophie orientale ?
Alors, comme Dieu, le prophète appel chaque jour, inlassablement, sans fatigue et constamment.
Patiemment...
Les appels s'entremêlent, touchant ceux qui écoutent avec la science, la religion, la politique etc... car la note ou l'appel unique est maintenant multiple.
Fils de J-H G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Je ne me souviens pas de votre prénom, mon frère, et vous avez bien raison de me rappeler que vous êtes le fils de notre frère Jean-Hubert de Quimper.
Ceci dit, j'avoue que j'ai quelques difficultés à comprendre votre commentaire, mais la jeunesse a un manière de s'exprimer que j'ai quelque difficulté à suivre. Eh oui, je vais maintenant sur mes 95 ans et vous êtes jeunes !
Il y a quand même pour moi (sûrement pas pour d'autres) des points d'obscurité. Par exemple : Qu'est-ce que "l'Ohm Primordiale" que vous mettez au féminin ? Je connais l’unité de mesure ohm, de symbole Ω, unité de résistance électrique du Système International. La résistance électrique entre deux points d'un conducteur est d'un ohm lorsqu'une différence de potentiel de 1 volt, appliquée entre ces deux points, produit dans ce conducteur un courant de 1 ampère, ce conducteur n'étant le siège d'aucune force électromotrice. Mais "l'Ohm primordiale (au féminin)" dans la philosophie orientale ? Ohm a probablement une signification, peut-être même très importante, dans ce domaine, puisque vous en parlez, mais là j'avoue mon ignorance.
Il me faut remanier mon savoir, qui est piètre. Pardonnez-moi.

06déc23 252C14
Maintenant que je vous ai lu, prophète Mikal, je vois le prophétisme humain partout dans toute sa diversité, voici le mien :
Une transformation profonde est en cours.
Les papillons sortent de leurs chrysalides, les pénitents deviennent des dieux.
Á la naissance, j'étais un divin nourrisson. Puis, comme tout être, j'ai suivi mon chemin dans les méandres de l'humanité pour devenir un homme heureux : "heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, conquit la toison et puis est retourné plein d'usage et raison (Joachim du Bellay)" vers son Père.
En 1974, un Christ incarné en Jésus vous a conduit sur le chemin christique.
En 1977, le Père vous a appelé Mikal, ce qui revient à mon cœur, ce qui fait de vous un Christ incarné en Michel.
Le Bâton de Lumière au milieu de la chapelle, la lave blanche de lumière sur les murs, représentent à mes yeux les prémices des grands changements en cours. Ce qui s'est passé dans la Maison de la Sainte Parole se pase maintenant en nous, c'est mon ressenti : Le Bâton planté et se serrant peu à peu en nous, la lave autour comme un manteau marial, une connection directe à l'Île Bleue et un hub relié à toute la Création. La Conscience Divine pénètre la conscience humaine et se rapproche peu à peu de l'esprit, du coeur et de chacune des cellules du corps. À clamer Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) chaque jour, c'était inévitable, cela devait finir par arriver, de cette façon ou de bien d'autres façons. L'animal-humain devient Dieu, Dieu en des milliards d'hommes.
C'est Dieu fait homme qui change le monde, l'homme qui agit selon Sa Volonté sans s'occuper de savoir le quand et le comment. Les changements se font dans l'Amour, l'amour d'une mère qui protège et satisfait à tous les besoins de son enfant. Et c'est ainsi que nous prenons soin des uns et des autres sans distinction.
C'est l'Aurore, l'heure où la température est la plus basse. Un nouveau Jour se lève.
Acceptez avec raison, frère Michel, que le Père vous donne la force et la bonne santé et que sœur Christiane puisse vous accompagner au moins aussi longtemps que vous resterez au milieu de nous.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, frère Tony. Chacun ou chacune voit les choses comme il ou elle les voit, parce que l'humain est devenu d'une telle complexité qu'il est difficile, même pour des sociologues chevronnés, de bien comprendre l'intrication de bien pris pour un mal et de mal pris pour un bien qui le façonne.
Des "grands changements" ont pu être vus comme étant "en cours" aux jours de Moïse, d'Abraham, de Jésus de Nazareth, de Mouhammad, mais pour finir ce ne furent pas de grands changements, parce que les populations touchées par les enseignements de ces grand prophètes n'ont pas changé sinon par le sens de leurs hypocrisies : Ils en ont fait des religions avec des dogmes ciselés pour que l'oubli de leurs fautes soit facilité : Par exemple, un Chrétien ou un Juif tuant un Musulman ou un Musulman tuant un Chrétien ou un Juif commet-il un bienfait dans certaines circonstances.
L'atmosphère religieuse se noircit toujours un jour ou l'autre avant rabibochage puis nouvelle fâcherie. Nous avons vu à nos portes, en Irlande, les Catholiques du Sud se battre contre les Unionistes Protestants du Nord pendants des années. Ce conflit est larvé ; il recommencera. Ça ne peut être en aucun cas prophétisme. Le manque d'amour entre humains est inévitable, tout "grand changement" est impossible tant que des idéaux spirituels, politiques, civilisationnels, artistiques, etc., etc., les séparent.
C'est pourquoi notre tâche est très difficile, étendue en mille domaines, et devra durer des générations avant de porter des fruits. Mais nous réussirons.

06déc23 252C15
✨ Quand je regarde les gens circuler dans la rue, je me dis que ce sont tous des prophètes qui ignorent qu’ils le sont vraiment. Quand je rencontre des personnes qui s’interrogent sur notre mouvement spirituel,je leur dit être moi même dans l'espérance d'une humanité heureuse,qui puisse vivre vraiment en paix,sans frontières,sans pouvoir ,sans chef qui nous divisent. Cette espérance ce trouve dans ce merveilleux message prophétique venu du Créateur qui a parlé quarante fois par Jésus et cinq fois directement sous l’apparence d’un Bâton de Lumière ✨ Message que chacun peut découvrir dans le livre 📖 de La Révélation d’Arès. Oui, nous sommes bien contemporains d’un prophète au sens divin.
Vous pouvez vous aussi devenir des prophètes 🌈
Chacun est en puissance d'être. Chaque être est libre et peut retrouver cette liberté de vivre libre et heureux.
Pourquoi vouloir enfermer les hommes et les femmes dans un système de masse qui n'apportera que souffrances et conflits, alors que nous sommes chacun et chacune des êtres uniques et magnifiques, si nous aspirons à un bonheur universel. Nous sommes chacun et chacune habité par la Vie Créatrice dés que notre œuvrons en nous pour installer ce bien, en aimant,en pardonnant,en nous libérant de nos préjugés et de nos peurs qui nous font craindre nos sœurs et frères de l'humanité.
L'homme et la femme ont une force spirituelle qui est unique.
Ils sont chacun des petits prophètes qui s'ignorent.
Ils ont la puissance Créatrice en eux.
Nous sommes tous reliés par cette Vie Créatrice qui attend que les frères  "à bras ou à cinelle" (homme ou femme 👩) retrouvent cette force de conscience Spirituelle et Créatrice d'un bonheur perpétuel.
Aimer dans l'absolu chaque être humain que sont nos sœurs et nos frères de l'humanité de génération en génération... afin que l'autel d'Adam, la roche 🪨 étincelante d'où il élevait vers la Vie Créatrice l'encens, son hymne accompagné par les 🛎 sonnettes des anges, soit redressé avec les os d'Adam et les os de sa descendance (Révélation d'Arès - Évangile donné à Arès 10/1)✨
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Vous soulevez un problème très difficile, mais je m'y attendais.
Vous dites : "Quand je regarde les gens circuler dans la rue, je me dis que ce sont tous des prophètes qui ignorent qu’ils le sont vraiment." Non, ils l'ignorent parce qu'ils ne se placent pas conjecturalement en vue, même lointaine, d'un changement au sens de La Révélation d'Arès. Ils restent dans les limites du présent strict et sont incapables d'une observation rigoureuse de ce qu'il faut faire — les événements prophétiques, eux, sont ce qu'il faut faire, faire au sens très formal du terme —, car même s'ils rêvent qu'ils sont prophètes en espérant le bonheur dans l'humanité, ils rêvent tout simplement, c'est-à-dire qu'ils se racontent à eux-mêmes des contes de fées. Jamais ils ne songent à un réalité façonnable, à la possibilité d'une réponse à un effort long et difficile : devenir pénitents.
Mon entrée manque peut-être de précision, quoiqu'elle exprime celle-ci autrement. Le prophétisme de l'humanité existe, mais dans une gradualité. Le prophète est formé d'échelons — de prophètes à prophète — comme l'échelle qu'escaladent les anges (Genève 28/10-22). Ce n'est pas espérer un bonheur se levant sur les hommes comme le soleil chaque matin, par le seul fait d'espérer idéalement comme les Communistes Russes ont cru au marxisme-léninisme comme à un dogme, mais en gardant leurs prisons, leur poteaux d'exécution, leurs bagnes. Ce genre de miracle n'existera pas ; ce n'est pas ce que La Révélation d'Arès vient promettre aux humains ; elle vient dire que c'est seulement si l'humain devient pénitent, aimant, pardonneur, patient, qu'il formera, au prix de peines et d'acharnement, des générations de plus en plus pénitentes, notamment par l'effort long, ardu, rébarbatif d'aimer au sens absolu même ceux dont on souhaite la mort ou qu'on hait (Matthieu 5/44-45) ; il créera, engendrera en lui-même la capacité d'un "grand changement", comme dit le commentateur Tony L. 252C14. Sinon cette capacité n'existera pas par le seul fait qu'elle soit dite ou pensée. La prophétie de l'humain est pour l'heure vraie en termes rêvés, fausse en espérance constructible. La vraie prophétie s'accompagne toujours d'une exigence d'exécution dont tous les humains sont capables mais que très peu d'entre eux réaliseront dans un premier temps, très difficile réalisation qui s'étendra graduellement et très lentement. Ou bien ce n'est pas une prophétie ; c'est un projet, une aspiration.
Il faudrait un autre mot que prophétie au sens spirituel que nous lui connaissons. Il n'y en a pas au sens absolu.

06déc23 252C16
Bonjour,
Suite, à mon commentaire 252C5 :
Dans la signature, je voulais signaler que précédemment j'habitais Toulouse. Je regrette. Ma maladresse a provoqué un début de réponse décalé et presque amusant. La vie et ses labyrinthes (sourire).
Il y à dans vos écrits actuels toutes la profondeur et les dimensions métaphysiques qu’éclairent chacune de vos réponses presque autant que dans les écrits de la série des "Pèlerins d’Arès." Il faut quand même s’accrocher pour synthétiser, le kaléidoscope des prophétisme depuis le début de vos écrits et de la Vérité qui vient des profondeurs.
Heureusement que vous être le prophète des générations futures, qui pour tout comprendre auront le soutien de l’IA.
Bonne mère ! Oû trouveront-ils le courage de tamiser le sable du désert, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4-5) ?
Je remercie les frères qui citent vos écrits et ainsi font jaillir certains propos plein d’enseignement.
Dans vos propos avec Jacques Chancel votre humilité, vous fait demander : "Pourquoi m’avoir choisi ?" Vous avez tenu la faille ouverte, et les masses qui viennent verront la Lumière par la douceur, la patience et le courage qui ne sont pas de ce temps. Merci.
Thierry de Saintes, habitant précédemment Toulouse

Réponse :
Ah ! Je comprends. Vous devez être Thierry M.
Merci pour vos lignes, mon frère.

08déc23 252C17
Ohm, unité de résistance, ou "aoouôhm", "figure de mantra asiate" ?
Mon vieux pote Alejandro Jodorowsky, clown mystique, commençait son enseignement en invitant son grand auditoire à reprendre en chœur cette formule européanisée .:
L'Ohm/Aôouhômm était de fait une sorte de rappel à l'humanité ("hommes/femmes")...
L'H. Jérôme, Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère, mais je ne vois pas ce qu'ajoute ce commentaire à ma réponse 252C13 ?

08déc23 252C18
Cher Michel,
Il m'arrive de penser que ce monde qu'il faut changer (Révélation d'Arès 28/7) n'est justifié que par l'existence de votre blog michelpotayblog.net: Je veux dire que l'humanité dans son ensemble et sans le savoir permet votre prophétisme et celui de ceux qui acceptent de vous suivre par le labeur des plus insignifiants, par la technologie avec ses excès et malgré les tyrans, les criminels et ceux qui préfèrent les règlements à la Vie...
Je souhaite donc un bon prophétisme à tous,
Vianney L. maintenant à Troyes dans l'Aube.

Réponse :
Ainsi, frère Vianney, vous avez quitté Auxerre pour Troyes. Je vous souhaite d'être heureux à Troyes, dont j'ai bien connu le curé de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul place Saint-Pierre entre le musée des beaux-arts et le musée d'art moderne de Troyes, préfecture du département de l'Aube.
Croyez-vous que ce que je désigne par "l'humanité dans son ensemble permette mon prophétisme et celui de ceux qui acceptent de me suivre par le labeur des plus insignifiants, par la technologie avec ses excès et malgré les tyrans, les criminels et ceux qui préfèrent les règlements à la Vie" ?
Vous posez là une situation bien compliquée. Il me faudrait, à supposer que j'en sois capable, beaucoup de temps pour réfléchir et déterminer si elle mérite une réflexion. Je n'ai jamais cessé de dire que pour moi l'homme est l'homme partout et à tout âge, point final, qu'il soit un ou qu'il soit huit milliards. Je pense que tout humain, blanc, noir ou jaune, en tchèque, en ougandais, en basque, en pahoturi, etc., relève par principe et en puissance de la possibilité de s'exprimer en prophète, mais toujours dans un futur indéterminé, ce qui forme une différencie avec le prophète classique,  qui parle consciemment en estafette de la Vie.

11déc23 252C19
Bonjour mon frère,
Je suis passé il y a quelques jours au local de Bordeaux, profitant d'un tractage interrompu par la pluie et dans l'intention de tester l'idée qui m'est venue après avoir rédigé mon post 89 d'une initiative vers MBS similaire à celle que vous aviez eue avec Sadate, deux oblates qui jouent un rôle clef dans la paix de la région.
J'ai eu la chance de tomber sur Gérard [gendre de frère Michel], un frère réfléchi et un des rares Pèlerins à avoir eu une expérience avec les musulmans, il a trouvé que mon idée avait du sens, et je vous l'expose dans le courrier que je vous adresse ci-joint.
Je lui ai aussi parlé du lien que je vois entre la diffusion actuelle de la Parole diluée par les ajouts et commentaires, donc longue à lire et à psalmodier, et le déclin drastique depuis 89 du nombre de croyants en la RA, du moins ceux avec qui vous êtes en relation. Je lui ai précisé les chiffres que je rappelle ici, publiés dans votre blog et qui montrent que la faiblesse numérique des Pèlerins actuels ne peut être attribuée au déclin de l'envie de lire des hommes que nous contactons lors des missions. Même si les 100 000 convaincus en 1989 étaient pas ou peu missionnaires, la plupart aurait dû rester et pouvait au hasard des circonstances de leur vie faire connaître La Révélation d'Arès. C'est donc le deuxième point de ce courrier, lié à la prochaine publication d'une nouvelle version de La Révélation d'Arès.
Votre première mission est de transmettre fidèlement ce qui vous a été dicté pour les générations qui viennent. C’est votre rôle de messager, un statut établi dès 1974. Elle est aussi d’agir, les mains devant, pour devenir un juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), dans une dynamique continue. Comme prophète, votre main doit prendre sa part (xxvi/3) à l’accomplissement de la Parole, en particulier quand la Voix vous dit : le paro parle à Israël : entre le fer dans ta main. Tu envoies l’aile blanche au paro (xxv/5). Votre main l’a fait en envoyant une aile blanche au Président Sadate, ce qui a probablement infléchi le cours de l’histoire. Sadate était un homme pieux, il affirmera plus tard être "investi d'une mission divine", celle de planter la Paix du Saint (cité sur mon blog https://porteursdelaparole.fr/2023/10/25/89-israel-onu/).
Vous dites au 251C52 : "À Jérusalem notamment, j'ai pris contact pendant des années avec certains Palestiniens et Juifs de la région… Je ne sais pas comment relancer mes recherches." Je vous propose une initiative que vous êtes en mesure de prendre comme messager pour faciliter l’ancrage de la Paix du Saint dans cette région et qui ne peut que bénéficier à la mission de vos Pèlerins d’Arès. Dans mon modeste blog, à la fin du post 89 j’écris : "Des initiatives intelligentes favorables à une paix durable peuvent aussi venir un peu de l’Europe (voir post 90), mais surtout des USA et des États du Golfe. L’Arabie Saoudite est à la fois une puissance économique et militaire. Son rôle de gardien des lieux saints de l’Islam lui donne une aura dans l’ensemble du monde musulman et le prince héritier Mohammed ben Salman (MBS) a bien en main le pouvoir sur son pays. Il est en mesure, comme Sadate en 1977, de prendre une initiative déterminante pour planter la paix régionale.
Le sommet du 11 novembre réuni par MBS confirme le leadership que l’Arabie Saoudite peut prendre. Le communiqué final exige l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes et rejette l’argument de la légitime défense. Il demande au Conseil de sécurité des Nations Unies d’adopter une résolution contraignante en ce sens et appelle à une résolution de l’ONU pour une solution à deux États". Si la dynamique géopolitique semble en marche, la dimension spirituelle reste au second plan et il est essentiel d’en faire le cœur de l’aile blanche que vous pourriez envoyer. Je ne connais pas la lettre envoyée à Sadate et j’espère qu’un ange vous aidera dans une nouvelle rédaction. Je cite la Parole dans le §4 de mon post 89. Il y a peut-être des citations à y prendre : Que dit la Parole dans la Bible et le Coran ? Pour nos frères juifs, même athées, on peut leur rappeler ce que dit la Bible dans Lévitique 19/18 : "Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple, c’est ainsi que tu aimeras ton prochain comme toi-même."
La réaction israélienne au 7 octobre ressort davantage de la vengeance qualifiée de "représailles" que de la bonne stratégie militaire. Deutéronome 32/35 ajoute : À moi la vengeance et la rétribution… l’Éternel jugera son peuple, mais il aura pitié de ses serviteurs, en voyant que leur force est épuisée.
Et pour ceux qui sont indifférents aux non-juifs, voici Lévitique 19/33 : Si un étranger vient séjourner avec vous dans votre pays, vous ne l’opprimerez point, vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Cette injonction est confirmée en Exode 22/21 et renforcée dans Deutéronome 27/19 : Maudit soit celui qui porte atteinte au droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve ! Et tout le peuple dira : Amen ! Et en Deutéronome 24 : Tu ne biaiseras pas avec le droit d’un émigré ou d’un orphelin… Si tu fais la moisson dans ton champ et que tu oublies des épis, ne les ramasse pas, ils seront pour l’émigré, l’orphelin et la veuve. Or, sous la pression de l’idéologie d’extrême droite d’une partie de l’électorat de Netanyahou, l’État d’Israël fait de ses deux millions de citoyens arabes des minorités opprimées sur leurs terres ancestrales. Pour nos frères musulmans, voici le Coran : Nous avons prescrit aux fils d’Israël que quiconque tue quelqu’un n’ayant commis ni meurtre, ni oppression, c’est comme s’il tuait tout l’humanité (Sourate 5/32).
Un Musulman devant suivre les enseignements de Moïse et Jésus au même titre que ceux de Muhammad, il est directement concerné. Combattre est permis à ceux qui ont été lésés, parce qu’ils ont été injustement opprimés – Dieu est puissant pour les secourir – et à ceux qui ont été chassés injustement de leurs maisons…
Si Dieu n’avait pas repoussé certains hommes par d’autres, des ermitages auraient été démolis ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le Nom de Dieu est souvent évoqué. » (22 : 39-40). La lutte armée est donc acceptable en cas de légitime défense ou d’oppression avérée. Mais le massacre des jeunes de la rave party ou des habitants des kibboutz voisins ne relève en aucun cas des situations évoquées par le Coran. Il prouve la haine et l’aveuglement où sombrent des esprits endoctrinés par des idéologues et leur barbarie quand on leur donne des armes. L’exemple donné par le prophète Muhammad dans son contexte est la référence absolue dans le monde musulman. Il fut confronté à l’oppression criminelle des clans de La Mecque en position de force et peu disposés à la compassion. Il consolida patiemment et sagement la position de ses compagnons, proposa la paix et quand elle fut refusée, il passa à la lutte armée et réussit à vaincre les clans mecquois malgré leur avantage numérique. Il pardonna à ses ennemis les plus féroces et quand l’objectif de renverser l’oppression fut atteint, la paix islamique régna dans cette péninsule arabique jusqu’alors très conflictuelle.
La posture de mouvements guerriers comme le Hamas et le Djihad n’est pas de dissuader leur ennemi ou de faire cesser l’oppression. Ils veulent opprimer les Juifs s’ils les dominent militairement, ce qui est de toute évidence impossible. Ils acculent leur propre peuple à une logique de violence et de vengeance sans fin des deux côtés. Dans la Sourate 41/34, le Coran nous dit : Le mal n’est pas égal au Bien. Repousse le mal par ce qui est meilleur, et voilà que celui qu’une hostilité séparait de toi devient un ami . L’oppression est un mal, il ne sera pas vaincu par un autre mal, la violence aveugle qui tue des victimes civiles innocentes comme celle des barbares du 7 octobre (fin de l’extrait du §4). Pour être efficace face à un homme aussi sollicité que MBS, une aile blanche doit d’abord attirer son attention, comme celle que vous aviez adressée à Sadate.
Or, vous pouvez affirmer en Messager de la Parole de 1977 que Dieu soutiendra tout effort fait par un dirigeant qui veut établir la paix avec Israël en lui disant d’entrer le fer dans sa main. Elle doit aussi être rédigée en fonction de la personnalité, celle de MBS étant très différente de Sadate pour le peu que je puisse le savoir par les médias. En tant que prince héritier d’un royaume puissant, c’est d’abord un homme de pouvoir qui a veillé à asseoir solidement son emprise personnelle sur le pays comme sa position à l’international. Toutefois, une analyse géopolitique basique montre que s’il est l’acteur déterminant d’un processus de paix que le pouvoir israélien ne pourra bloquer, son image de leader du monde arabe sera renforcée et l’impact régional déstabilisateur du pouvoir iranien sera réduit. De plus, imposer à Israël l’objectif d’une solution à deux États aura le soutien actif de Biden [président des USA]. La conjoncture politique semble idéale pour qu’il entende votre Appel de Messager d’une Parole qui qualifie Muhammad de plus sage, plus écouté de Mes messagers [Rév d'Arès 2/9].
Dans ce contexte, ma petite main n’a aucune chance d’être efficace, mais la vôtre peut l’être en portant à la connaissance de MBS le rôle que vous avez joué dans la paix avec l’Égypte, surtout si vous avez gardé copie de votre lettre de 1977 en précisant que l’ambassade d’Égypte vous a appelé personnellement pour vous informer du prochain déplacement du président Sadate.
Passons au deuxième sujet, le déclin de la mission. D’abord, je tiens à vous remercier pour votre aimable réponse du 10 juillet à un "logicien terrien". Mon courrier de nature spirituelle se voulait sévère et concis pour insister sur l’importance de tester la Parole que vos oreilles ont entendue. Je connais depuis longtemps votre interprétation personnelle de la Parole qui vous a été dictée en 1977 selon laquelle vous seriez habilité à la modifier en fonction de ce que vous avez personnellement ressenti lors des théophanies. C’est votre liberté que je respecte, mais je ne partage pas votre opinion et je ne suis pas le seul.
À tort ou à raison, je ne comprends pas cette Parole comme vous. Vous m’y dites que vous concevrez les commentaires en fonction de ce que vos Pèlerins vous ont dit en janvier, car "ils voient mieux que moi où en est le monde." A contrario, je crois qu’ils pensent beaucoup en milieu clos par l’effet de groupe et que dans leurs contacts de rue, plutôt que de chercher à écouter et à comprendre, ils sont à l’affut d’opportunités pour placer votre kérygme. C’est ce qui explique la stérilité que vous déplorez de leurs efforts d’apostolat. Mais c’est surtout le fait que dans vos produits éditoriaux, la Parole est noyée de parenthèses et commentaires et de plus altérée par vos modifications des mots et versets entendus. Avec tout le respect que je vous dois, c’est une posture de dévis de la Parole. Son puissant Fleuve est détourné vers un ruisseau ou pêchent votre petit groupe de chrétiens inaudibles dans ce monde où ils sont vus comme subissant l’emprise d’un guru. Ce n’est pas la pieuse gent des versets publiés dans vos premiers PA ("Le Pèlerin d'Arès" ?) : la gent Me parle : La Taure, le Bras entre la cuisse, pieuse gent choit… Vous semblez amalgamer vos oisons qui battent la terre et la pieuse gent qui choit de haut ? Le résultat est là et ne peut s’expliquer par la réticence à lire du monde actuel. En 2012, vous avez déclaré sur votre blog : "Quelque 30.000 personnes en France m’ont déclaré leur foi dans La Révélation d'Arès (ils étaient 60 000 en 1985 et presque 100.000 en 1989). La moitié m'écrivent régulièrement, 3.000 sont actifs et font ce qu'ils veulent, le petit reste, c’est environ 200 personnes." Et vous ajoutez : "Environ 200 frères et sœurs ont répondu à mon appel sur le blog et peut-être 100 de plus y répondront, soit quelque 300 en tout ! Ça paraît peu, mais c'est assez pour triompher du péché". Où sont allés les lecteurs des plus de 400 000 exemplaires de la RA et les 100 000 convaincus de 1989 ?
J’en ai rencontré pas mal qui avaient d’abord accepté la Parole, mais ont été dissuadés plus ou moins rapidement par vos propos, votre dérive christianisante, ou l’attitude de vos fidèles. Je continue à suivre votre blog en espérant que vous vous convertissiez à la Parole qui vous a été dictée. Je suis patient et j'attendrai de voir dans la nouvelle édition si vous rendez un témoignage précis de ce que vous avez entendu, soit en retrouvant vos notes prises sur le vif, soit en republiant le texte avec les mots entendus tel qu’il avait été publié par fragments dans les éditions de votre bulletin "Le Pèlerin d’Arès" à partir de 1978.
Nous avons la même mission de porteurs de la Parole, mais ma référence est toute la Parole pure de toute glose, y compris celle révélée en arabe à Muhammad que vous déconsidérez sur votre blog et osez qualifier dans votre lettre "d’ouvrage archéologique". Que de condescendance de votre part !
Bien fraternellement dans l’Amour du Père, le Parlant, le Donneur de Parole.
Antoine B. du Bassin d'Arcachon

Réponse :
Merci, Antoine. Je suis heureux que vous m'appeliez "mon frère".
Je ne crois pas du tout que nous ayons "la même mission".
Je ne crois pas davantage que je sois dans une "dérive christianisante" parce que je prescris la liberté absolue dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle.
Soyez ce que vous voulez : Musulman, Juif, Chrétien, Bouddhiste, Védiste, Brahmanisme, Hindouisme. Shaktiste, Djaïniste, Tantrique, Shinto, Sikh,Taoiste, Dogon, Sérère, Zoroastrien, etc. etc., etc. ou comme moi rien du tout, mais aimez tous les hommes, pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tout le monde et respectez toutes les libertés et vous serez sur le sentier au haut duquel vous retrouverez l'image et ressemblance de la Vie.
Dans ce cadre je vous souhaite tout le bonheur possible.

11déc23 252C20
Merci du fond du cœur de continuer à nous enseigner malgré l’usure et la fatigue de votre échafaudage (Rév d'Arès 17/2). Merci pour votre dépassement qui témoigne de la transcendance du vrai corps (17/3), de la puissance de votre ha (âme), qui nous enseigne autant que vos mots. Le Père de l’Univers dit de vous que vous êtes le maître des héros (xxxv/4). Votre héroïsme réveille sans cesse et stimule mon propre héroïsme, ô combien somnolent et inconstant.  
Vous voyez en tout homme un prophète parce que vous avez fait vôtre le Regard du Père sur ses Enfants (Rév d'Arès 33/4, 35/9, etc). Dieu nous voit à travers Son Amour, son Œil ne s’arrête pas à la poussière des siècles (i/11) qui nous recouvre comme une carapace durcie, Il nous voit comme nous sommes fondamentalement : fils de la buée de Sa Bouche (xxi/5).
Oui, l’homme est prophète de par sa nature même ! Parce qu’il est image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Créateur.  Parce qu’il est khalifa d’Allah (Coran Sourate 2/30). Il ne le ressent pas à cause de l’agitation de son cœur (Rév d'Arès 36/3) et parce que sa tête est devenue un pot où le pavot bout (xvi/16), mélange de torpeur et de tumulte assourdissant (la casse et le plomb (xviii/6).
L’homme crie dans son oreille et ses concepts clivants, dualistes, bouchent le flux de la Vie en lui comme autant de caillots (Rév d'Arès xxiv/7). Le vacarme de ses discours (10/11) et son bruit intérieur (Le Livre nombreuses références) l’empêche de saisir le murmure doux et léger (1 Rois 19/12) qui remonte sans cesse de ses profondeurs divines… l’air léger de l’Haleine de Son Créateur (39/1) qui lui parle sans cesse (12/3), Son Souffle qui rafraîchit l’intelligence spirituelle et prophétique.
Enfin — comme vous le signalez à multiple reprises — la hâte, une des portes principales par où entre le mal dans le monde (Rév d'Arès 39/3) qui empèche la pensée prophètique de prendre forme et de gagner en maturité — Combien de nos pensées et réflexions n'arrivent jamais à terme, ne sont qu'avortements successifs qui s'enchaînent de façon inféconde comme dans les media une nouvelle chasse l'autre ?
À force de relire cette entrée, je comprends mieux pourquoi le Père nous conseille la patience (39/3, xxxiii/3) avec tant d’insistance, pourquoi Il nous dit : En toutes occasions tu garderas ton sens et ta mesure, tu prendras le temps de décider, car Moi seul suis hors du temps, Ma Force seule se débande sans attendre; ta force sera dans ta patience et dans les conseils que tu prendras. (Rév d'Arès 35/7) ; ou encore : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle! (39/2).
Reste assis, écoute (...) Tu as le nerf dans l’oreille. Il (se) bande onze jours, il re)jette ou (il) prend (Rév d'Arès xviii/6-7). Assis, le frère voit la fleur (qui) fane (et) la rouille, (il sent) son os (qui se) tord; (alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas. [18] Le frère (qui) voit clair sort (par) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête (devient de) l’or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe. (xvi/17-18).
Je pense que ce n’est pas pour rien que le Coran — voir par exemple la Sourate Al Asr 103 — associe souvent haq (vérité ou réalité) et sabr (patience, obstination, endurance, continuité de la volonté.
Ô Père de l’univers ! Vie de ma vie ! Aide-moi à faire silence pour mieux t’entendre — et donc mieux te transmettre à mes frères —, aide moi à vider ma tête des sciences vaniteuses, afin que sous ton Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, je discerne tes Merveilles (Rév d'Arès 33/8 à 9), alors que mes frères en Abraham s’entre-jugent et s’entre-massacrent autour de Yeroushalaïm, plus que jamais je veux être cet enfant évangélique et prophétique qui — par sa patience et son attention sans cesse affûtée — nettoiera le monde et préparera Ton Jour. (33/9 et Matthieu 18/1 ; 19/14) !
Thierry M. de la Drôme des collines.

Réponse :
Voilà bien un très beau commentaire et  je vous en remercie, mon frère Thierry.
Je ne vois pas comment par une réponse je pourrais y ajouter quelque chose.

11déc23 252C21

Je ne suis pas pèlerin d'Arès, mais je me souviens que vous êtes d'origine bretonne et que vous aimez la ville de Concarneau où j'habite. Je suis marin-pécheur, enfin... des quelques uns qui existent encore. Il n'y a plus que deux chalutiers dans un port où s'amarraient près de deux-cents autrefois.
Je suis votre blog et je vous souhaite un bon rétablissement de santé !
Voilà le défilé des Filets Bleus le mois d'août dernier. Les festivaliers sont pour la plupart des paysans aujourd'hui.
Erwan Le T. du Finistère

Réponse :
Il faut devenir pèlerin d'Arès, mon frère Erwan ! Allez voir de ma part frère Patrick Le B. ou frère Denis K. au local de mission de la rue du Port à Lorient !
Oui, nous aimons beaucoup Concarneau, mon épouse Christiane et moi. Quand nous allons à Lorient, nous consacrons le samedi et le dimanche à la mission et le lundi noud prenons quelques heures de vacances à Concarneau : déjeuner dans la ville close et promenade le long de la mer.
Un marin est une sorte de soldat de Dieu, parce qu'il est toujours en train de dominer la mer, laquelle est un élément redoutable s'il s'agite. Le marin doit flotter, il doit avancer dans une direction déterminée en suivant le soleil, les étoiles, le compas.
Vouloir toujours avoir raison, c'est comme croire que l'ont peut toujours avoir raison de l'océan , c'est oublier que le tempête peut avoir, un jour, le dernier mot, c'est oublier qu'il faut toujours remettre la création à sa place.

11déc23 252C22
Cher frère Michel, en l’Amour du Père,
"Le prophétisme est perpétuel !"
À travers les prophètes, témoins de Dieu, le croyant constate que vit et parle, co-créateur et co-acteur avec l’homme de l’histoire du monde, un Dieu qui communique avec lui, qui lui propose un Dessein, et qui se tient prêt à l’aider pour le réaliser. Cette rencontre que la religion, le paranormal ou la mystique ne permettent pas, est une transcendance. La transcendance n’a ni lieu, ni race, ni âge, ni culture. Elle est libératrice ; tous les prophètes furent des libérateurs. D’où qu’ils soient venus, qu’il l’ait voulu et cherché, ou que la transcendance ait surgi devant lui, celui qui fait cette rencontre découvre quelque chose qu’on peut appeler dépassement. Il se sent capable d’efforts, de travaux, de missions, de conquêtes (…) — Tout ce qui constitue à la fois la vie prophétique et la transcendance — pour lesquelles il ne s’était pas cru fait.
Lire la Parole avec l’esprit prophétique est tout différent d’autres manières, mêmes pieuses. Le vu, l’entendu, le ressenti, le vécu de l’expérience prophétique n’ont rien à voir avec le religieux. Même un athée, même un croyant frustre peuvent faire cette rencontre avec Dieu par les prophètes. Tout homme peut trouver le prophétisme comme toute vie dès la graine et dès l’œuf reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce (Rév. d’Arès 4/10). N’importe qui, même celui qui n’a jamais reçu la Parole, au milieu de ce monde sauvage, peut savoir qui (Dieu) parle par les prophètes (Rév. d’Arès 1/9). Il ou elle deviendra prophète par délégation.
Cette Grâce se présente particulièrement à Arès pour cette génération. Le prophétisme comme la Grâce ne s’éteint pas, mais la conscience et la volonté du disciple doivent souvent les relayer contre les caprices de son esprit, l’habitude, le péché, la lassitude qui l’étouffent. La réflexion dynamise la conscience et la volonté de rester avec Dieu par les prophètes. La réflexion détermine finalement la foi. C’est par là que l’homme découvre qu’il est homme, pas un animal enchaîné à l’instinct], pas un robot. "Coire, c’est aussi croire en soi, c'est se chercher sans cesse" (Le Pèlerin d’Arès trimestriel – mars 1988 – N° 41 - pages 48 et 49 et une partie du premier paragraphe de la page 50).
Parce que, comme vous le dites dans cette entrée, "l’humain pense et décide". Il pense et décide grâce à ces dons divins que sont la liberté et la Parole, qui lui permettent de garder en lui, en pleine conscience de son image et ressemblance avec le Père, cette volonté d’agir, de créer, de se recréer, d’évoluer ; en toute conscience, car il sait que les malheurs de ce monde proviennent du mauvais choix d’Adam et que l’Appel d’Arès lui permet de comprendre qu’il peut faire un autre choix – tout aussi libre — celui de changer le monde, celui de la moisson pour son salut et le salut du monde. Cela lui évite de trop dévier, lui permet de "garder la ligne droite" et de conserver "ses attaches à la vie", cette insurgeance intérieure — Par ce qu' elle s’adresse au cœur de l’homme, introduit des valeurs nouvelles par la pénitence — cette Lumière devenue opaque à ceux qui comptent et "catégorisent".
Heureux les réfléchis, — les "méditants silencieux", comme vous dites —, l’observateur (le frère assis, Rév. d’Arès xvi/17-18) qui voit la fleur se faner et comprend qu’il faut changer la pente de dégénérescence, celle de la perversion du monde qui approche du désastre, en ascension de la force de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) ; cette volonté d’être prophète (Réponse à 233C37(La Vérité et le Vrai), "même s’il sait — à l’exemple de l’aventurier — que le sentier de l’aventure apostolique n’est pas une promenade, mais un sentier chevrier escarpé et rocailleux (25/5).
"Nous n’avons que notre détermination (nos cheveux) pour protection et pour arme. Ne jamais perdre notre courage et notre résolution (Rév. d’Arès 13/8) et nous répandrons la Vérité irrésistiblement comme la lave du volcan  (annotation Rév. d’Arès bilingue L/4-6).  Insha’Allah !
Ci-joint, vidéo sur le prophétisme, tiré de votre article "Nous croyons, nous ne croyons pas". Lien : https://www.youtube.com/watch?v=hHqVraxHk-w
et deux autres vidéos sur ma chaîne youtube (15 et 11 mn) (à visionner lorsque vous aurez le temps),
Liens : Vidéo 1/2 : https://www.youtube.com/watch?v=j_srhu-NaB0.  Vidéo 2/2 : https://www.youtube.com/watch?v=JIRagbTlTqk
En attendant la nouvelle édition de La Révélation d’Arès et en remerciement pour les annotations des précédentes éditions de La Révélation d’Arès que nous avons toujours grandement appréciées, maman et moi.
Je vous embrasse fraternellement et vous souhaite de mieux vous porter.
(Médina) et Christiane D., Ile-de-France

Réponse :
"Pour laquelle (la transcendance) il ne s'est pas cru fait" Oui, c'est exactement cela, ma sœur Christiane. Quand Jésus vint me parler en 1974 je ne me croyais pas du tout, oh ! mais pas du tout, fait pour la mission à laquelle j'étais envoyé dès la Veillée 2 de La Révélation d'Arès, et depuis lors mes compagnon et compagnes de foi et de mission sont, presque tous, dans le même cas.
Il y avait longtemps que j'étais sans nouvelles de vous deux : Christiane et sa maman Mélina et je suis vraimant heureux de recevoir ce beau commentaire.
Merci de tout mon cœur à mes sœurs Christiane et Médina.

12déc23 252C23
Très Cher Frère Ainé,
J'ai beaucoup apprécié votre message "de raison" nous éclairant sur le prophétisme de l'humain.
Étant franc-maçon (GODF et Suprême Conseil des REAA), je fais un parallèle entre la démarche initiatique, son prophétisme humaniste et La Révélation d'Ares d'une richesse prophétique éclairante tout en patience en découvrant cette émission télévisuelle "Franc-maçon: l'obsession des dictateurs".
Je m'explique : Si le petit reste (Rév d'Arès 24/1) nous paraît bien timide de nos jours pour transmettre cette merveilleuse Révélation dont vous êtes le premier serviteur ô combien méritant, c'est peut être pour mieux protéger les moissonneurs dans la durée "à bas bruit" sans être sous le feux des projecteurs de tous ces hommes néfastes avides de pouvoir.
Servir de bouc émissaire trop tôt ne servirait qu'à mettre en pâture "ces prophètes en herbes " pas assez prudent pour éviter un inutile sacrifice. Dans notre histoire récente ces francs-maçons qui n'ont pas voulu renier leur profond humanisme, leur liberté de conscience, refusant de se faire manipuler par quelques religions que ce soit ont été pourchassés, sacrifiés au nom du "complot judéo-maçonnique". Je ne suis pas là pour me fustiger personnellement de mon manque de prophétisme personnel. Ma trop grande prudence "culpabilisatrice" doit se confronter à la recherche bien humble d'efficacité prophétique donnant le plus possible l'exemple d'une vie aimante dans le travail, l'effort pour agir en donnant de sa personne tout en se protégeant.
Je ne suis qu'un grain de sable prophétique, certes, mais "je suis ce que je suis, je suis" (comme dit un de nos rituel). peut être que je participerai ainsi à être le levier de ce qui sera !
Tout mon profond soutient à votre immense Devoir prophétique
Dr Didier D., Loire Atlantique

Réponse :
Bien aimé frère Didier, vieux compagnon,
Vous êtes maintenant retraité et je suis heureux que vous n'ayez pas abandonné votre pratique médicale, comme me le confirmait votre dernière lettre, ni votre humanisme comme vous le faites entendre ici.
Vous nous parlez ici de "Franc-maçon: l'obsession des dictateurs". Je ne connaissais pas cette série télévisée. J'en ai trouvé quelques vidéos ; j'en publie une ici.

Les Pèlerins d'Arès — parmi lesquels se trouvent quelques francs-maçons comme vous, frère Didier — ont parfois été traités de francs-maçons. C'est évidemment faux au sens formel — je ne suis pas franc-maçon moi-même —, mais le hasard fait qu'il y a un commun idéal entre nous avec une différence fondamentale : L'origine.
La loge maçonnique connue comme la plus ancienne remonte, je crois, à 1599 sous l'autorité de William de Saint Clair comte de Caithness à Édimbourg en Écosse, loge créée de décision humaine — comme quoi, il y a du prophétisme dans de nombreuses fondations humaines — alors que la famille spirituelle des Pèlerins d'Arès fut créée de décision divine en 1974. Le point commun est que la création de la franc-maçonnerie eut, à ce que je crois comprendre, pour cause non un athéisme mais un irreligionisme humain radical, tandis que la création des Pèlerins d'Arès eut également pour cause un irrelégionisme radical, mais divin. L'un et l'autre irrelégionisme ont gardé l'espérance de changer ce monde en Bien.
Plus formellement, la franc-maçonnerie se décrit comme une association philosophique et philanthropique d'humains de cœur, un système moral qui a pris des formes initiatiques : Enseignement progressif à l'aide de symboles et de rituels. Elle pousse ses membres à œuvrer pour le progrès de l'humanité, tout en laissant à chacun le droit d'interpréter ses textes. Sa vocation, comme c'est le cas pour les Pèlerins d'Arès, est d'apporter le Bien sur Terre. Ses pratiques et ses modes d'organisation sont variables selon les pays, les époques, etc. Elle s'est malheureusement divisée de siècle en siècle par la pratique d'un grand nombre de rites et de modes de penser différents, ce qui à la longue a provoqué l'apparition d'une multitude d'obédiences, qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles.
Disons, pour résumer, que de très nombreux francs-maçons et que tous les pèlerins d'Arès ont en commun le Bien général, donc l'amour pour leurs frères autres humains, et qu'ils fondent leur espérance active, créative, sur la transcendance et la métaphysique. À chaque moment de leur existence ils se détachent de cette dernière et se voient monter comme dans un ascenseur vers une amélioration d'eux-mêmes, parce qu'on ne peut aider les autres à s'améliorer sans s'améliorer soi-même. Certains sont déjà parvenus très haut. J'ignore d'ailleurs absolument jusqu'à quelle hauteur je peux ainsi monter. Je sais seulement qu'il ne me sera pas donné d'achever l'œuvre à laquelle le Père m'a demandé de me livrer. Je vais sur mes 95 ans et je me sens très fatigué. S'il me faut travailler assis dans une chaise roulante, je le ferai, rejoignant ainsi ceux de mes frères et sœurs qui usent de cet engin.
Mais si nous oublions le temps, le calendrier, l'horloge, rien ne nous empêche d'espérer avec raison que nous sommes les maillons d'une chaîne qui finira par tirer des fonds l'énorme poids de la problématique du Bien à laquelle nous nous sommes attaqués.
Alléluia !
Encore merci, frère Didier.

12déc23  252C24
Bien aimé prophète Mikal dans l'Amour Infini du Tout Autre,
"Tout humain… relève par principe et en puissance de la possibilité de s'exprimer en prophète, mais toujours dans un futur indéterminé, ce qui forme une différence avec le prophète classique,  qui parle consciemment en estafette de la Vie " nous dites-vous (252c18). Le nabi (Rév d'Arès xx/1-8) est celui qui parle pour Dieu : parole de Mikal, Ma Parole" (i/12), ce qui fait de vous un prophète (36/17, xxxvii/2) de même importance que Moïse : La terre roule sous ton pied (iv/3) — moment crucial —, que Jésus et d'autres.
Il peut nous arriver circonstanciellement d'avoir une pensée prophétique dès l'instant où nous sommes au service du Bien, auquel nous nous moulons par amour pour la Vie.
Il y a quelques années, jeune adolescente (je ne connaissais pas La Révélation d'Arès alors) échangeant avec ma sœur à propos du sens de la vie, elle finit par avoir le “dernier mot“. À cours d'argument, dans le silence de la nuit j'encaissais la raison raisonnante qui me clouait le bec. Puis, tout à coup, de manière irrépressible, vint une réponse (de mémoire) que je découvrais tout en la prononçant : "Il faut enlever le mal à la racine comme une mauvaise herbe. Si le cœur de l'homme change, le monde change."
L’abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C’est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes." (Rév. d'Arès 28/5)
— Pour le Créateur quiconque prêche et pratique le bien dans l’amour, le pardon, la paix et la libération spirituelle, est vrai prophète— (Annotation Rév. d'Arès 2009).
"Scandalisée" par la religion et son pendant politique, j'ai eut l'immense Grâce de connaître La Révélation d'Arès. Depuis, imprégnée du miel (Rév d'Arès xii/4-6) prophétique, j'ai compris que le grand changement viendra de l'auto-évolution intérieure en conscience enracinée dans le cœur, par l'amour et l'intelligence spirituelle (32/5). J'emprunte les sentiers de l'apostolat, car c'est nécessité pour changer le monde en Bien par la pénitence et la moisson, dans la foulée du juste prophète Mikal.
Quand dans la rue ou d'autres moments créés pour informer, communiquer, interpeller, faire réfléchir les hommes, nous faisons passer la "Parole" du "Père" et celle de son envoyé, nous revêtons le manteau du prophétisme en conscience existentielle — faire et se faisant se faire — ; mais ce prophétisme est en nous, par milliards d'atomes, puisque nous sommes image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Vie, que nous devons nous fouiller patiemment comme une mine pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) ; en cela, le rôle du prophète, homme du Dessein (29/27), permet d'avancer plus vite vers les Hauteurs en nous poussant au dépassement continuel et à bien comprendre le sens de la Parole. C'est clair avec votre enseignement sur la métaphysique qui montre la Lumière avec une expression puissante ; merci nabi !
Récemment, pour noter des extraits de pépites de vos propos (j'ai fait une courte capsule de 1m — https://youtu.be/W2LjugKg-E8 — pour convier [lien youtube/Qr code sur le tract] à visionner cet exceptionnel témoignage), je regardais votre intervention lors de "l'Œil s'ouvre" à Paris en 1990 au Cirque d'Hiver ou déjà vous avez dit que le Père appelle des prophètes.
Vous disiez : "…L'amour est une force dont tous les pouvoirs se méfient toujours, …à cet amour, on oppose la raison ! Dieu, ce qu'Il nous dit à Arès rappelle le livre de la Sagesse, Il dit que ce qui est folie pour les hommes est sagesse pour Dieu et ce qui est folie pour Dieu est sagesse pour les hommes. La transformation que Dieu nous demande est quelque chose d'extrêmement profond, ce qui vaincra tous les problèmes du monde, tous les malheurs du monde, toutes les injustices du monde, c'est que les hommes s'aiment et partagent. Vous voyez que ce n'est pas un Message bien nouveau ; ça fait des millénaires, puisque c'est déjà dans le Lévitique à l'époque de Moïse qu'on trouve cette phrase : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
La Vérité, c'est que le monde doit changer : Cet amour n'a pas encore été mis en application. Et pourtant, il y a tant de raison d'espérer. Ce qui manque, c'est véritablement une communication entre les hommes. Nous n'avons pas d'autre nom que le mot de Pèlerin d'Arès, …qui est venu…lorsque des hommes tout naturellement d'eux-mêmes, d'instinct, sont venus sur ce Lieu, où on eut lieu les Evénements, mûs par la conviction profonde, intime que s'était produit là quelque chose qui était d'une importance capitale pour l'humanité et qui allait les transformer eux-mêmes, et qu'à leur tour ils allaient transformer le monde. Dieu en venant à Arès parler à un homme est venu appeler autant de prophètes, autant d'apôtres, autant de force et de puissance d'amour qu'il y aura d'hommes qui suivront cet Appel. Dieu est généreux, cet Appel est forcément généreux. Et, avec nous commencez la lente ascension, difficile ascension du retour sur vous-même et de la lente transformation au fond de vous-même, qui fera qu'à partir d'un certain moment d'autres hommes vous regarderont en disant : "Tiens, il n'est plus tout à fait comme avant, il s'est passé quelque chose au fond de lui» et, vous ferez peut-être envie (1:13 à 1:19 de la vidéo de frère Tonio P.)
Cela remémore votre article dans Le Pèlerin d'Arès n°35 : "Prophètes et prophétisme".
"La Révélation d'Arès… constitue un Plan d'action, un Dessein que doit accomplir le petit reste (Rév d'Arès 24/1) conduit (7/1) par le prophète. Nous devrions dire le juste prophète (xxxvii/2) à propos du frère ainéprophète au sens fort, fondamental, désignant un homme directement chargé par Dieu d'une Révélation et de la direction du peuple des croyants —, et dire les frères prophétiques à propos des Pèlerins d'Arès véritablement et activement engagés dans l'action missionnaire conformément aux enseignements du prophète Mikal.
La Vie nous accompagne dans notre cheminement pour faire revivre le Bien en soi, si nous acceptons de rechercher l'image et ressemblance de Dieu au fond de nous : Dis-Moi : Entre ! (Rév d'Arès xxxix/12), de nous changer véritablement et à notre tour, devenir prophétiques.
"Homme, qui que tu sois, tu n'as quelque chose à dire et/ou à faire, minime ou géant, que parce que tu es prophète. …il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une volonté d'être."
Merci Frère Michel, juste prophète !
Puissiez-vous bien récupérer des forces vives au cours de votre convalescence,
Je vous embrasse du fond du cœur avec notre sœur Christiane.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
"Il faut enlever le mal à la racine comme une mauvaise herbe. Si le cœur de l'homme change, le monde change," avez-vous finalement pensé après qu'ait eu lieu la conversation avec votre sœur sur le sens de la vie. Votre pensée était prophétique et pourtant vous ne connaissiez pas La Révélation d'Arès qui avait dit ou qui dirait la même chose avec d'autres mots (28/7) — J'ignore si cette conversation avec votre sœur avait eu lieu avant ou après que vous sonnâtes chez moi —. Voilà un bel exemple de prophétisme naturel chez l'homme.
Il y a des humains qui ne sont jamais prophétiques, parce que la dominante qu'ils sentent dans leurs pensées est trop proche des morales religieuses courantes chez les athées eux-mêmes et qu'ils la rejettent, quelle qu'elle soit. Oui, la pensée peut être choisie ou rejetée ou entièrement fabriquée. Le prophétisme, lui, garde du naturel. Pour passer de l'intégrale fabrication ou refabrication de la pensée, alors toute artificielle, au laisser-aller du naturel, même à faible degré, il faut ne pas être un matérialiste jusqu'au plus intime de soi. Je ne sais pas si c'est difficile, n'ayant pour ma part jamais fabriqué mes pensées, même quand je fus athée et ingénieur, mais j'admets que parfois on dose ses pensées en moins ou en plus. Actuellement je dose en plus toutes mes pensées dans le cadre de l'amour du prochain, parce que je veux ne pas ignorer ou rejeter un seul humain que je dois aimer, pardonner, m'efforcer de comprendre.
Tous les humains naissent avec la capacité du prophétisme. Pour les uns c'est avec une parenté, comme celle qu'avait Homère, avec la terre, la mer, les astres, le soleil et tous les grand signes de la Puissance, pour d'autres comme vous, ma sœur Danny, avec un dosage plus réaliste de l'intuition. Et toujours cette différence entre le duo Homère-humain commun qui aperçoivent quelque chose de la Lumière et le prophète désigné, qui voit toute la Lumière.

12déc23 252C25
Cher Mikal (sergent-instructeur prophète),
À mon tour de descendre de ma branche pour écrire un commentaire.
Je tarde à l'écrire, serais-je un paresseux ? En réalité, c’est plutôt dur d’écrire pour moi, surtout sur votre blog. En effet, à chaque fois que je lis une nouvelle entrée, cela réveille très fort la Vie  et de suite  plein de trucs jaillissent en moi. C’est difficile à retranscrire avec des mots, enfermer tout ça dans un petit texte… Pourtant, je m 'efforce toujours de poster un commentaire à chaque entrée. En effet, je me dis : C'est toujours mieux de partager avec les lecteurs  que de rien faire et de rester dans “mon moi” (voir entrée 213, novembre 2019). Pas grave si c 'est difficile. Au final l’os écrit (Rév d'Arès iii/5).  Alors je m' y colle, je commence à pianoter sur mon clavier (un super nouveau clavier de la marque Apple, à la frappe nerveuse comme moi, il rebondit bien sous les doigts), C’est partit: “ tip-tip-tip, tap-tap-tap” !
Ainsi le toubib spécialiste qui vous parle, s’adresse à vous au final comme il le ferait à son père (Rév. d'Arès, xxxiii/14). Il finit par vous dire : “Les choses peuvent durer ainsi très longtemps.” Que Dieu l’entende ! D’ailleurs, où est la limite à quatre âges (Rév. d'Arès, xxxi/18) ? En tout cas, je vous le certifie, on a encore besoin de vous. Merci de ne pas être un koala, mais le faucon (xvi/14), merci de tout mon cœur, Mikal, le tien lance le feu (x/16). Tu m'inspires, prophète !  Plus tard, j’aimerai être comme toi ; être un vieux-vaillant, jusqu'au dernier souffle !
Ainsi “Le voleur nie son vol parce qu'il croit sincèrement que le larcin est mieux loti entre ses mains qu'il n'était dans les mains du volé”. Je pense subitement à la grosse dame voleuse d'escargot dans les buissons de la cour de la maison de la parole (voir le pèlerins d’Arès 1989 p. 308) extrait de “Souvenirs - le prophète par le prophète”, dont je souhaite la lecture à tous ceux qui ne connaissent pas. Que vit-elle dans son fort intérieur ? Ma sœur, j' aimerais connaitre et partager avec toi ton prophétisme ! Mais tout n'est pas pour tout de suite (voir réponse à Patricia 252c15), il y aura une gradualité, l’échelle des anges et pour l’atteindre des os dressés qui formeront une montagne (Rév d'Arès 24/3). Pour l’instant, tu ronchonnes , tu tournes le dos  à l’homme Michel et tu pédales vers ton monde secret (voir entrée 236, décembre 2021). Dommage, le vol comme le secret “obscurcit et déguise les pensées des personnes que l'apôtre aborde dans la rue est un très gros problème, parce qu'il retarde la connaissance de l'autre et la quête des moyens d'en être écouté.” Cela viendra quand le monde sera dessillé (voir 219c2).
Ainsi, dans la semence humaine qui n'est devenue depuis Adam qu’une purée de restes de grandeur édénique et de restes de vilenie animale (voir entrée 167 ”le noir”, août 2015), il y tout de même en chaque humain un prophète. J’en ai eu de nouveau la preuve il y a deux semaines quand  j’ai écouté le témoignage de Vie d’une femme de ménage dans le couloir de mon lycée. Elle et moi, on a sympathisé depuis un an et on a l'habitude de parler le soir après les cours. Entre deux coup de balai, elle me faisait son retour par rapport à la video “Arès café” de l’île bleue que je lui avait transmis. Ses propos et sa lucidité m'ont eux aussi époustouflé. Elle porte son prophétisme comme elle porte sa tête sur ses épaules. Certes, il y a  Spinoza, Tolstoï, Einstein, mais pas que ! La moisson lentement mûrie depuis leur père Abraham (Rév d'Arès 5/2) a des épis nombreux comme le gravier des mers. Tôt ou tard, de ce conglomérat sortira une polone (Rév d'Arès xxxix/12). Vous avez  ajouté : “Abraham n'est qu'un nom parmi les multitudes innommées qui ont eu avec le Père (12/4), la Vie (38/6), le Créateur, en bref Dieu, un lien qui leur a dit que Dieu existait et était inséparable de l'homme ; même l'athée se sait unique sur la Terre.” Magnifique, vraiment c’est magnifique, je vous le dit franchement !
Ainsi “l'humain quel qu'il soit est un penseur dont le génie se trouve diffracté dans les multiples voix qui se font porte-parole de son vécu intérieur qui semble seul, mais qui ne l'est jamais vraiment”. Je repense au jeune “homme-Michel”, bien avant ces 45 ans … alors jeune matelot sur la passerelle d’un navire qui plonge son regard dans l’incommensurable ciel étoilé de l’océan indien lors d’un quart de nuit. (Voir vidéo youtube l'île bleue “un prophète” entre 5 min et 5 min 40 lien ici :
https://www.youtube.com/watch?v=FehXU9Yv2Ac&t=680s).
Soixante ans plus tard, devenu prophète, le faucon en parle encore avec émerveillement. Je me dis que cet émerveillement devait être déjà là, quelque part chez le jeune athée qu’il était. Ainsi, personne n'est jamais vraiment seul face au miroir qu'est la création, qu'il soit une voute étoilée ou la main d'un nouveau-né. Chacun résonne en lui d’une mémoire édénique, écho de l’image et ressemblance. Le temps nous donne l'illusion de la distance et pourtant tout est là.
Ainsi, "Ce qui est dit ne peut pas être séparé du comment c'est dit," disait Kierkegaard. Alors, nulle importance de savoir Qui a parlé et comment Il a parlé à Arès par ce que l'on appelle La Révélation d'Arès. La Vérité, source du prophétisme, ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers explicable.” Je sens poindre ici le sentier de la nouvelle édition du cinquantenaire que j'attend avec impatience. Oui, comme le chevalier de la foi (voir entrée n°238/ février 2022), la confiance nous met en route vers les hauteurs. Le long de son ascension, l'être d’aperception recouvrira petit à petit le Vrai. La Vérité viendra plus tard (voir entrée n°233 la vérité, le vrai/ août 2021).
Pour finir, vous nous dites : “Il y a chez tout humain une vie exilique”  avant d' ajouter : “Aujourd'hui on laisse ce "terrain" aux poètes et aux artistes mais on a tort ; il faut le laisser à toute l'humanité.” Vous avez raison d’insister là-dessus ;  cela nous aide à décoloniser l'humain du rêve (relire de nouveau la réponse à Patricia, 252c15). Puisque ton col est le saule (Rév d'Arès xxxi/16), ce qui paraît anodin en apparence recèle aussi un trésor, ici la force de l'avenir.
Je vais quand même conclure avec un artiste que je ré-écoutais l'autre jour en découvrant votre nouvelle entrée : la reprise de la chanson HURT par Johnny Cash :
https://www.youtube.com/watch?v=8AHCfZTRGiI)

Dans ce clip que j' aime beaucoup, Cash enregistre cette chanson six mois avant sa mort. Lui l’ex-drogué, l‘ex-taulard, le déglingos cabossé par la vie… je le trouve beau, je le partage avec vous tous ! Comment ne pas voir ici, un cœur, une pensée, un regard qui au crépuscule de sa vie sur terre cligne (Rév d'Arès 26/16) pour la lumière ? Un prophète en substance.
Je vous embrasse et suis très heureux que ce blog reparte.
Hallelujah !
Abel B. Bretagne Ouest

Réponse :
Quelle serait la question après ce que nous avons déjà dit sur le prophétisme ? Que faire des prophéties ?
J'y vois, dans la mesure où le pauvre homme que je suis peut voir quelque chose, tant de la métaphysique que de la réalisation pratique, mais laquelle ? L'ensemble est, je crois, sans politique, sans religion (qui est de la politique), sans rien qui ne soit autre chose qu'autre chose. La mort ? Un grand départ, un départ total, peut-être même rien qui rappelle un tant soit peu notre actuelle vie d'animaux pensants ; notre vie sur terre est la concentration avant le rebond, rien dont puisse se rappeler l'être qui a sauté, passé la barre ou le fil et qui est retombé dans le sable. C'est ce que sentait Johnny Cash, dont j'affiche le clip que vous citez. Ma fille Nina aime beaucoup Johnny Cash ; je crois qu'elle l'aimait déjà quand il chantait avec l'air d'un voyou.
Nous avons vu, sœur Christiane et moi, tout récemment un film brittanique "My Lady" qui pose le problème du prophétisme. Dans ce film Emma Thomson joue le rôle d'une juge aux affaires sociales. Au début du film elle doit décider si les médecins d'une hôpital de Londres peuvent effectuer une transfusion sanguine sur un adolescent Témoin de Jéhovah qui la refuse ou s'ils doivent respecter la foi de l'adolescent. Elle décide que le devoir des médecins est de transfuser malgré le refus du malade, décision qui va entraîner chez le jeune leucémique des réactions inattendues et l'on tombe alors dans une situation métaphysique particulière :
Où est l'ordre prophétique biblique ? Dans (Lévitique 7/25-27, Actes des Apôtres 15/20-29), ou dans d'autres interprétations qui signifient le contraire, ou dans des intuitions disant que la mort n'étant qu'une étape de la vie, n'étant nullement un drame en soi et ne laissant pas survivre le sang matériellement parlant, c'est sans importance. Les deux interprétations se valent et même recevoir le sang d'un frère humain est comme recevoir à la naissance le sang de la mère. Bref ! À la fin l'adolescent rechute et meurt et la juge — "My Lady" — bouleversée, comprend mieux qu'il n'y a pas de solution à cette question, qui ne fait que placer l'homme devant un dilemme. Sur Terre c'est uniquement ce qui donne ou ce qui ne donne pas pas l'émotion et donc la résistance humaine à l'émotion qui régit ces choses.
Merci, mon frère Abel, pour votre très beau commentaire, que j'ai eu grand plaisir à lire.
Je me vois encore écouter certaines conversations sur des sujets philosophiques avec des participants se contredisant quoiqu'ayant tous raison. Car la logique de la Terre n'est propre qu'à la Terre ; il faut la raison de la Création, le dépassement, l'infinitude de l'infini. Ces échanges de pensées contraires — contraires parce qu'insuffisantes pour la plupart — me faisaient plutôt l'effet d'échanges de souvenirs. C'est que la raison humaine n'y suffit pas. Je ne dis pas ça pour votre commentaires ; c'est seulement un ajout à mon entrée.
Alléluia !

14déc23 252C26
Merci frère Michel de cet enseignement.
Il me réconcilie quelque peu avec ma nature et me rappelle que je suis ce que je suis, que nous sommes ce que nous sommes, et que même sous mon regard faussé à mon égard ou vers ce qui me semble extérieur (les autres).
Je peux chaque jour choisir librement et consciemment : Comment je veux vivre, agir et penser pour que ma vie sans aucune prétention serve à redonner à ce monde un peu de mieux.
Une interaction pour Sentir un peu plus la Vie et où il faut aller.
J'aimerai développer, et creuser plus. Ceci reste sur l'instant après la lecture de cette entrée.
Fraternellement.
Gaël L. de Loire Atlantique

Réponse :
Je comprends votre difficulté à vous exprimer tout en vous sentant libéré, mon frère Gaël.
Le fait que toute l'humanité ait une capacité prophétique, que je développe un peu sur cette page, n'est pas seulement difficile, mais, à proprement parler, presque inexposable. Ce fait se prête mal à une présentation pédagogique. Si j'ai adopté le "prophétisme de l'humain" comme sujet d'entrée, c'est parce qu'il s'agit d'une généralité qui, pour évidente qu'elle soit pour moi, est totalement inaperçue, rejetée, par le commun. L'humain ne croit qu'à la possibilité de communiquer d'être à ête ou d'idée à idée ; l'humain croit en de nombreux points communs entre individus, mais pas en des points communs comme le total généralat du prophétisme dans son immense variété. Ceci dit, vous êtes quelque chose comme un prophète et vous ne devez jamais l'oublier, même quand le jardinier que vous êtes taille des rosiers ou plante un arbre de Judée, car les vérités les plus profondes peuvent s'y cacher : Le parfum de rose n'est-il pas la métaphore de la prière et inversement n'est-ce pas à l'arbre de Judée que se pendit Juda ? Dans toute chose, toute pensée, même fugace, se laisse sentir la morsure de la réalité universelle.
Merci pour votre commentaire, mon frère.

14déc23 252C27
Cher Frère Michel,
Cette nouvelle entrée nous renvoie à nous-mêmes. Elle nous replace dans le contexte vivant de l'homme dans sa multitude à travers les mille reflets des roches aussi nombreuses que les étoiles.
Tout homme est "un" en soi (chair, esprit, âme) sans s'en rendre compte. Qu'il le veuille ou non son comportement le ramène sans cesse à la source qui a fait de lui un Dieu aussi vivant que le Père de l'Univers dont il détient les attributs de la vie qui lui permettent touts les contradictions passant de créateur à anti créateur, d'amour à méchanceté, etc.
L'homme peut donc être autant prophète que démon. Il se remet sans cesse en question, car en plus de sa conscience il subit l'entourage médiatique, politique, religieux, etc. Seul son amour du prochain l'aiderait à le fixer une bonne fois pour toutes dans la vraie direction.
Merci frère Michel pour ce nouvel éclairage positif.
Nous vous souhaitons une bonne santé.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul.
Oui, qui ne sait que "L'homme peut être autant prophète que démon" ? Sans nul doute, l'homme "se remet sans cesse en question, car en plus de sa conscience il subit l'entourage médiatique, politique, religieux, etc. Seul son amour du prochain l'aiderait à le fixer une bonne fois pour toutes dans la vraie direction."
Il me semble manifeste que la personne n'est pas propre à un individu. Nous nous ressemblons tous ; je veux dire qu'aucun terrien n'est une personne. Un terrien est toutes les personnes à la fois, dont certaines ressortent plus que d'autres dans le même deux-bras-deux-jambes. Cela semble soulever chez les psychologues des difficultés inextricables, mais il faut absolument comprendre qu'en venant à moi en 1974 et 1977 Jésus puis le Père sont venus à tous les humains. Pourquoi le prophétisme ne viendrait-il pas à tous, alors ? Même si l'un d'entre eux tous est donné vomme point de repère pour dire : Vous êtes tous prophètes, mais c'est dans l'ordre des idées données à celui-ci qu'il faut voir les choses innombrables qui vous passent par la tête.

14déc23 252C28
Bonsoir, frère Michel,
Toujours dans l’espoir que vous puissiez avoir bientôt une nette amélioration de votre état de santé, que j’espère voir revenir à la normale.
Faisant suite à votre nouvelle entrée "Prophétisme de l’humain" je me permets d’intervenir et je me pose des questions ! Je me dis : Si l’homme ou la femme qui n’a pas l’intelligence du cœur, ou qui a du mal à l’acquérir, par un travail sérieux, aura du mal à aimer, pardonner, faire la paix et se libérer des préjugés. N’êtes-vous pas de mon avis ?
C’est vrai, il y a des gens qui ne sont pas Pèlerins d’Arès mais qui possèdent cette vertu-là.
Autre question : Pourquoi personne, sauf exceptions ne, se pose cette question : Pourquoi toute l’humanité vieillit-elle et en même temps pourqroi personne n’échappe-t-il à ce phénomène ? Quelles en sont les causes ? Comment l’humanité pourra-t-elle se sortir de ce piège du Mal qu'Adam et par la suite l’humanité Adamique qui dans sa folie meurtrière continue et persiste dans son entêtement suicidaire à ce jour ?
Mais maintenant nous savons que c’est le péché de toute l’humanité qui est à l’origine et qui de ce fait frappe comme un boomerang chaque humain bon ou mauvais. La seule solution est le long difficile et incontournable travail de la pénitence.
Youssef des Bouches du Rhône

Réponse :
Bonjour, mon frère Youssef, je suis heureux de vous lire.
L'humain vieillit, parce que, comme vous le rappelez ici, il a opté pour la liberté de pécher, de s'user rapidement à cette liberté — donc de vieillir — et de mourir. Mais par Miséricorde la Vie, Créatrice de tout, le laisse poursuivre sa vie dans l'âme et il s'étale dans l'Univers, dans la Lumière que nos pauvres yeux d'animaux ne voient plus depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Cependant, tout humain, même le pire d'entre eux, est image et ressemblance (Bible, Genèse 1/26-27) de son Créateur et garde inconsciemment au fond de lui les capacités de créer, de prophétiser, d'aimer, pardonner, faire la paix, etc. Il peut ne rien faire pratiquement de tout ce Bien-là, sa capacité de le faire demeure spéculativement et c'est l'espérance de le réveiller qui nous fait être missionnaires. Pourquoi, me demanderez-vous, Dieu ne procède-t-Il pas à ce changement Lui-même ? Parce que l'humain est son Enfant (Rév d'Arès 13/5) doué lui-même de la liberté de choix. Je peux dire sans me tromper que La Révélation d'Arès fait de nous des producteurs de courants par lesquels la Vie peut renaître à l'état fort et pur alors qu'elle existe mais est devenue désordonnée et faible.
Rencontrer quelqu'un dans la mission, c'est être avec lui ou avec elle pour lui transmettre une chaleur de travail comme la chaleur d'un essieu qui entraîne une roue ; ce n'est pas seulement le ou la croiser en échangeant quelques phrases ; c'est donner la Vie, laisser une trace, une ornière (Rév d'Arès 39/6) sur le sentier vers les Hauteurs. Voilà pourquoi je crois que tous mes frères sont prophètes et que leur pensée est une pensée pensante, c.-à-d. active, parturiente. La foi, la vraie, n'est pas un idéalisme subjectif ; c'est une réalité constructive ; de même le prophétisme dont sont capables tous les hommes, devient-il constructif, organisé, quand la vraie foi l'a fait s'engendrer en une autre vie infinie (17/3).

14déc23 252C29
Dans un tract de mission récent à l'occasion de Noël, j'ai lu le message : "Vous êtes contemporains d'un prophète vivant" (comme un cadeau). C'est vrai, mais personnellement, je doute de l'impact de la phrase. Selon moi, l'idée aurait été améliorée si le rédacteur avait ajouté : "Vous êtes contemporains d'un prophète vivant : Vous !" suivi de : "Si vous le décidez !"
Chacun(e) étant en effet un atome du Tout, son comportement se présente, de fait, comme une vitrine pour les autres, affichant inconsciemment une forme "d'arrogance prophétique", pour elle-même. 8 milliards de prophètes-zombi parcourent ainsi chaque jour la planète, hagards, plus ou moins agglutinés, vantant la seule vérité de leur être-là en exil de l'Être ni ici ni là, ni ceci ni cela. Que l'un ou l'autre lance en l'air quelque chose de vraiment prophétique arrive mais reste fortuit comme vous le soulignez.
Quelques-uns sortent du lot, écrivent, philosophent, politisent, prêchent, se révoltent, fondent, ont leur bonnes œuvres, sont artistes, leaders… leur moi dans le troupeau devient porteur d'un drapeau, un groupe s'y reconnaît, un "lieu géométrique" se dessine, une nouvelle chapelle s'implante tandis que d'autres disparaissent, la porte suit la porte (Rév d'Arès xiii/1). Ainsi va le monde.
Après avoir occupé un temps la scène, ces faux-prophétismes récurrents, parfois plus ou moins vrais prophètes passeront, laissant quand même, pour certains, quelques marches, voire un début d'échafaudage utile pour les suivants. Tandis que la parole de "l'estafette de la Vie" ne passera jamais, alors même que le ciel et la terre auraient passé (Matthieu 24/35).
La vraie parole prophétique s'ancre hors du temps, elle tête en conscience sa force dans la Force (Rév d'Arès vii5). Universelle par nature, elle s'enracine dans l'Être pour Le faire revenir dans le temps et l'espace, comme un distillat sacré échappé des cultures, afin d'abolir la pseudo-réalité du monde. Le prophète, par sa personne même, je devrais dire son "impersonne", incarne dès lors "le changement qu'il désire voir dans le monde" (Gandhi). Pénitent, il refaçonne l'être en lui, lentement mais sûrement, et non moins puissamment, s'offrant comme prémices du monde changé auquel il travaille. Aussi peu visible qu'un saule, son œil ouvre l'aurore et de sa gorge coule la Parole (xxxi/16). Plus profondément il creuse en lui, plus il "s'approche de ce qui est commun à la Vie et à sa vie" (réponse 252C7).
N'en déplaise au comptable qui déplore un mouvement des pèlerins d'Arès s'affaiblissant, quasi-raté (Antoine B 245C19), parce qu'il ne semble voir que le nombre et non la qualité, le bras du (vrai) prophète est épais, capable d'enlacer la raie, d'enrouler sa peau et de faire dégorger le livre qui ment (Rév d'Arès xLii/17) parce qu'il s'est enraciné sur le Fond, et produit silencieusement de multiples radicelles, très lentement, nécessairement discrètes, "à bas bruit" (252C23), d'où sortira un arbuste, puis l'Arbre à la pointe toujours verte (xvi/13) quand l'heure sera venue. Un commentaire comme le 245C20 de Thierry M. peut nous convaincre de cette autre réalité en marche (en tous cas, moi). Oui, chaque humain a vocation à passer du prophétisme de son petit moi ou des multiples chapelles du "moi, je" au prophétisme du Moi de l'Unique Humain. Chétif, voire avorton, il est convié à devenir frère conscit (xxii/14) pour tirer du Fond, avec d'autres, la chaîne remontant "l'énorme poids de la problématique du Bien" (réponse 252C23).
Nous continuerons à appeler à la contagion du prophétisme de la Vie en vue de changer le monde, tandis que celui-ci, pour l'heure, va tout à l'opposé. Des lois, des normes, des règlements, etc. ne cessent de pleuvoir sur nos têtes, comme si l'on s'acharnait à vouloir réduire chaque humain à l'état de chose, de robot, expurgé de toute conscience : un pur rouage du système. Système glacial, mécanique, déjà mort, tournant sur lui-même sans doute par inertie comme un escalier spiral géant, menaçant (Cf. Notes et réflexions du témoin avant la 5ème théophanie), indifférent au fait qu'il agglutine en masse des Dieux, rendus impuissants à force de contrôle, d'interdits, de normes, de pouvoirs illusoires, de mensonges, de peur entretenue, d'amoncellement de bêtise comptable dans les esprits durant des millénaires, bref de péché, rendus grouillants comme des blattes sur la Main du Père. Et les pauvres puissants et riches qui croient orgueilleusement dominer ce Machin pour leur compte, enfermés dans des sacs épais, sont moins libres et heureux que les miséreux ordinaires qu'ils obligent au néant. Tout le monde est perdant. Absurde. Totalement absurde. Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé, avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès s38/2).
Claude M. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Voilà, mon frère Claude, un commentaire dur pour ceux qui s'égarent loin du sentier.
Vous dessinez la sauvage surface de la Terre, mais imparfaits comme nous sommes nous-mêmes nous recevons d'elle en retour de bons coups de crayon. Arriverons-nous à savoir ce qu'est la vraie démocratie ? Nous sommes trop imparfaits pour créer une démocracie imblâmable même si elle ne manque pas de valeur. Les démocraties de Solon ou de Périclès n'étaient pas sans critique. Alors, la démocratie française ! Pour Platon la démocratie déjà ne faisait qu'institutionnaliser l'impérissable domaine de la démagogie : "Les plus bas instincts du peuple sont flattés par la parole du démagogue, sophiste, serviteur dévoué du mode dégradé de connaissance que constitue l’opinion, c’est-à-dire la connaissance des apparences, qui est le mode de connaissance de la foule." Platon compare la foule démocratique à un "gros animal" dont la dangerosité fait passer les désirs pour des nécessités vraies aux yeux de son soigneur : "Tel est exactement celui qui croit pouvoir regarder comme constituant la sagesse les aversions et les goûts d’une multitude assemblée d’éléments disparates (…). Or si quelqu’un a commerce avec la multitude (…), s’il prend la multitude comme maître en dehors du domaine des choses nécessaires, une nécessité de bronze lui fera faire ce que la multitude approuve", lit-on dans "La République", qui ajoute : "De surcroît, la concurrence entre les candidats alimente une surenchère de promesses qui rend impossible la rationalité nécessaire à la justice." Nous en sommes là. Et c'est bien pourquoi, entre autres causes, les humains sont tous doués de prophétisme, mais de prophétisme furtif, faux, déglingué. Comme vous, frère Claude, je suis bien malheureux de vivre dans notre démocratie, mais tant qu'on ne sera pas revenu aux petites unités humaines, je ne vois pas de remède contre ça.
Ceci dit, vous dites : "Nous continuerons à appeler à la contagion du prophétisme de la Vie en vue de changer le monde, tandis que celui-ci, pour l'heure, va tout à l'opposé. Des lois, des normes, des règlements, etc. ne cessent de pleuvoir sur nos têtes..." Oui, frère Claude, mais "appeler à le contagion du prophétisme", ce n'est pas ce que nous demande La Révélation d'Arès. Celle-ci demande aux humains, aux Enfants de Dieu (Rév d'Arès 13/5) de s'abandonner à ce que leur Père leur demande par ses vrais, vrais, vrais et rares prophètes. Obtenir l'abandon, c'est créer chez l'autre un début de passion ! Il faut donc du dépassement ; pas une hyperraison !
Il m'est bien sûr arrivé d'échanger avec des groupes d'humains qui comme tous les humains avaient leur prophétisme, chacun et chacune le sien. Aucun d'eux et d'elles ne pouvait discerner le vrai, vrai, vrai et rare prophète que j'étais. Le fait que j'aie écrit, édité la Parole que j'avais entendue de Jésus en 1974 et du Père en 1977 et que j'aie fait ma vocation de servir La Révélation d'Arès, de l'expliquer, n'apportait rien de plus à ce groupe de prophètes et prophétesses qui chacun et chacune avaient eux et elles aussi leurs "sources", leur prophétisme propre soit totalement original, soit directement inspiré par des dogmes religieux ou sectataires. Bref, chacun et chacune avait ses raisons solides de croire à ce qu'il et elle croyait, sur bases théologales ou athées (car l'athéisme a sa construction métaphysique aussi), et de ne pas me croire, moi. Parmi ces interlocuteurs beaucoup partaient d'un prophétisme purement personnel mais de même force que mon prophétisme à moi, strictement venu d'ailleurs. Autrement dit, eux et elles étaient dans le romanesque, et moie j'étais dans le témoignage, mais rien ne semblait pouvoir nous démarquer. C'est là que je situe le prophétisme des humains au mon prophétisme à moi.
Donc, le droit divin ne se distingue pas du droit de l'imagination ; le seul moyen à la portée du missionnaire est la force plus que la conviction, en tout cas la force égale à la conviction.

17déc23 252C30
L'"Ohm", que j'écris mal est décrite comme ceci par wikipédia:
"Om, aum, (sanskrit : ॐ (devanagari); translittération IAST : oṃ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha ou pranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait manifesté. Elle est décrite ou mentionnée dans certaines upaniṣads notamment la Chāndogya Upaniṣad1."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Om%CC%90

Je m'en suis intéressé via cette vidéo (si quelqu'un à la patience de le voir):
https://www.youtube.com/watch?v=Rs7BCXDKH1o

Par contre, Mikal, je ne comprends pas la manière de se dire que son savoir est piètre.
Pour moi on ne sait juste que ce que l'on sait et c'est déjà bien.
De plus, vous connaissez sans aucun doute d'autres choses que je ne connais pas.
Cette formulation je la trouve un peu dévalorisante et abaissante.
Après à l'écriture sans être en face c'est un peu dur de comprendre.
ça fait un "style prophétique" un peu bizarre je trouve, que je ne comprends pas trop.
Après Dieu ça devait et doit être son truc du moment comme avec les "beau parleurs" et les "actes bons" ça a moins bien marché qu'il espérait, il essaye avec un érudit pour changer xD.
Comme vous avez un style un peu érudit je trouve (savoir bien écrire).

En tout cas pour le moment ça m'a l'air de plutôt porté ses fruits (et son grain) comme pour couper au bon moment c'est pas évident, car trop tôt les grains ne sont pas mûrs et trop tard ils ne sont plus bon.
De plus, ça ne murit pas en même temps...
De plus si il y a des ronces et qu'il faut prendre des pentes pas trop pentu mais pas trop plate c'est dur d'arriver à tout penser à la fois, il doit falloir y aller à l'instinct ^^. ça m'a l'air un peu compliqué les moissons, mais pas de moisson, pas de graines xD.
Je pourrais bien tester pendant ma ballade si j'en ai l'occasion.
Gaëtan G. de Bretagne

Réponse :
A-ÔmSamadhi tibétainAh ! Vous parliez d'A-Ôm, dont j'affiche le symbole écrit en gujarati (à droite) et en tibétain (à gauchse), qui se prononce en trois temps : d'abord A, puis Ô, puis se meurt en M. Ses pratiquants l'entendent comme un bruit buccal fait de tous les sons de l’Univers. C'est une syllabe sanskrite qui se retrouve dans dans un certain nombre de religions où elle est appelée le son universel et primordial, le pranava mantra. Le sanskrit... On entre là dans un monde très très ancien et qui reste mystérieux, un langage humain qui garde encore — c'est à peine croyable — quelques pratiquants quotidiens sans parler de ses très nombreux pratiquants qui l'utilisent comme langue sacrée.
Votre commentaire ici ouvre soudain le couvercle en bois sacré du puits des profondeurs infinies. A-Ôm est la fusion des phonèmes sanskrit A, U et M où A est la genèse : la naissance, et le dieu créateur Brahmā, Ô est la poursuite de la la vie,  le dieu Vishnu, et M est la fin, la mort, le dieu exterminateur Shiva. Cette syllabe sanskrite forme donc à elle-seule le tout existant matériel comme spirituel, notamment le passé, le présent et le futur, tout en étant d'essence métaphysique. La prononciation d'A-Ôm est très particulière : A part du fond de la gorge, Ô roule dans la bouche et m vient mourir sur les lèvres.
Ce son serait la substance du son de l'Univers. A-Ôm iti ek akshara Brahman (A-Ôm, l'unique syllabe qui est le brahman, en sanskrit).
Je ne parle jamais de cela, parce que La Révélation d'Arès arrive au-delà de la spiritualité védique. J'ai, je crois, tout juste parlé du Véda en gros.
J'ai soudain senti en vous, mon frère Gaëtan, quelque chose de profond. Vous abordez la question du prophétisme des humains par la pénombre du puits profond qui nous unit tous, hommes et femmes, aux abysses mystérieux du lien qui nous unit comme nos bras sont unis à notre tronc, par nature, au Créateur, à la Vie.
La pensée ne faiblit jamais ; salvatrice ou nulle, c.-à-d. prophétique ou improphétique, elle exhale et exhale et ça trompe le penseur, car si sa pensée n'est pas pénitente, n'est pas faite d'amour, il ne peut espérer que la Miséricode, l'immense coquille de l'œuf infini de l'Univers. On pense sous l'effet compressif de la production psychique ; on pense même en dormant. D'où nous viennent ces fulgurances de pensée ? Même l’observation du monde, celle de l'infiniment petit comme celle de l'infiniment grand, ne nous en dit rien ; seule la Parole de Dieu le dit, car nous captons une part de ses idées, dont nous faisons partie.
Nous passons nos journées dans l'immense placard des cogitations du Père. Nous en captons des flous à 99,999 %. La pensée de Dieu se dénature au contact du mal terrestre. C'est le vent qui quasiment sans arrêt traverse nos neurones. Dans le monde pécheur rien ne varie jamais, sauf extrêmement rare exception. Et puis, tous les mille ans, au vent contraire et à la nuit du Souffle Paternel s’ouvre, chassant la nuit quelques heures durant, ouvrant le gris du ciel. C'est la Révélation. C'est moi en 1974 et 1977 ; le désert s'efface, se nourrit de changement. Bergson disait que "l'immense efflorescence d’imprévisible nouveauté" allège quelques instants le pas très lourd du temps.
Dans une vie, le feu roulant de la nouveauté brise les chaînes de la monotonie et donne aux jours leur puissance. L’énergie de la vie se trouve alors contenue dans la propre incertitude de son déroulement. Comme il est impossible de prédire ce qui va advenir, chaque instant se crée et se recrée et abolit ainsi toute fatalité. La pénitence n'est pas fatale ; c'est une force à acquérir. Si on l'acquiert les pensées peuvent sortir du rêve ou du n'importe quoi, devenir prophéties, on commence à se pénétrer du langage des anges. La vie humaine n’est pas une science, puisqu'elle est à la merci du hasard. Nul destin ne lui est fixé. Elle est difficile, parce qu'imprédictible.
Ce qui s’oppose le plus fortement à la nouveauté, c’est l’habitude de penser toujours la même chose, de n'y pas voir de prophétisme tout en croyant souvent qu'il y en a. Pour avancer sans trop de malheur dans le couloir du temps, il faut à la pensée choisir son camp : se donner un bouclier, un sabre bien affuté pour faucher la nuit de l’imprévisible. Le changement de soi seul forme le terrain idéal de la nouveauté. Le chemin reste quand même pavé d’imprévu ; l’incertitude du lendemain oblige à rester éveillé. Chaque pas sur le sentier peut cacher une pierre qu'on peut heurter, chaque tournant recèle de l'improbable, quantité d'accidents que la pensée, donc le prophétisme humain lui-même, ne peut prévoir : On est prophète, on n'est pas fakir.
Le succès En-Haut viendra comme l'inattendu attendu. Le vent vide des pensées, celles qui vous soufflent dessus sans servir à rien, est remplaçable par un Vent qui parle. C'est si vous écoutez ce que vous dit en clair le vrai, vrai, vrai et rare prophète que l'Univers vous ouvre ses portes. Vous parvenez à oublier les douloureuses mais vaines rafales frontales de vos pensées. Le Vent pour souffler a besoin d’espace et de temps. Dans la Puissance d’instants positifs, créatif, arrachés à la chaîne du temps, le Vent, privé d'espacce, ne peut se déplacer. Dans l’Univers vous commencez à voir la Lumière, et c'est là que vous devenez un autre humain : en comprenant le prophétisme qui vous emplit.

18déc23 252C31
Cher frère Michel,
Vous dîtes dans votre entrée : "J'ai depuis des dizaines d'années rencontré bien des humains dont la lucidité m'a époustouflé."
C'est également mon cas, que ce soit en parlant dans la rue ou en les découvrant par la littérature.
En ce moment je redécouvre la pensée de Jacques Ellul qui était professeur de droit, théologien sauvage, sociologue. Sa pensée était tellement à contre-courant en France et en dehors des coteries parisienne, qu'il y est resté pratiquement inconnu.
Professeur de droit à Bordeaux (par commodité pour pouvoir disposer de temps) et chrétien protestant les titres de ses livres, en disent long sur sa pensée : l'illusion politique, le système technicien, la subversion du christianisme, Anarchie et christianisme, le bluff technologique, etc. Son oeuvre que je connais mal semble marquée par cette incroyable lucidité.  
Sa notoriété a été plus grande au États Unis car il était soutenu par un auteur célèbre Aldous Huxley, un autre grand visionnaire d'une incroyable lucidité qui a également écrit de nombreux livres : La philosophie éternelle, L'éternité retrouvée,  l'Éminence grise, etc. d'une incroyable lucidité. Tout le monde connait son plus célèbre ouvrage : "Le meilleur des mondes". Malheureusement l'impact et la pensée de ces visionnaires n'empêchent pas la masse humaine menée par des aveugles de continuer dans sa trajectoire folle vers son autodestruction spirituelle et matérielle.
Je vous joins une interview de Jacques Ellul :
https://youtu.be/yEQzW8TXy8E?si=GUgyyLuyqK2xMh9l
pour ceux que cela intéresse. Il y a d'autres documents sur YouTube, car sa pensée est maintenue vivante par une petite communauté de fidèles. Il appelait lui aussi à l'éclatement des masses humaines en petites communautés autonomes, ce qui est particulièrement savoureux quand on sait qu'il était professeur de droit constitutionnel, dont les manuels sont encore utilisé aujourd'hui !
Je vous embrasse et je profite de l'occasion povous adresse mes meilleures pensées fraternelles et vœux pour l'année qui vient.
Daniel C. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Daniel.
Je n'ai d'abord pas vu le rapport direct entre Jacques Ellul et le prophétisme des humains. Je connais mal l'œuvre complète de Jacqes Ellul, plume féconde, qui a attiré mon atention il y a déjà assez longtemps par son fameux "Le christianisme est la pire trahison du Christ". Je me permets de publier ici, à la place de la vidéo accompagnant votre commentaire, celle-ci :
Je n'ai lu, et lu très rapidement, que deux livres de Jacques Ellul : "Le bluff technologique" en 2012 à sa parution, puis plus tard "La subversion du christianisme" duquel je publie ici cet extrait : "La question que je voudrais esquisser dans ce livre est une de celles qui me troublent le plus profondément. Elle me paraît dans l’état de mes connaissances insoluble et revêt un caractère grave d’étrangeté historique.
"Elle peut se dire d’une façon très simple : comment se fait-il que le développement de la société chrétienne et de l’Église ait donné naissance à une civilisation, à une culture en tout inverse de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable à la fois de la Torah, des prophètes, de Jésus et de Paul. Si bien que d’une part on a accusé le christianisme de tout un ensemble de fautes, de crimes, de mensonges qui ne sont en rien contenus, nulle part, dans le texte et l’inspiration d’origine et d’autre part on a modelé progressivement, réinterprété la Révélation sur la pratique qu’en avaient la Chrétienté et l’Église.
"Les critiques n’ont voulu considérer que cette pratique, cette réalité concrète, se refusant absolument à se référer à la vérité de ce est dit. Or il n’y pas seulement dérive, il y a contradiction radicale, essentielle, dont véritable subversion."
Je ne suis pas d'accord avec la totalité de la pensée d'Ellul, mais une chose me paraît sûre, c'est que ce grand penseur avait une pensée prophétique. Chez lui le prophétisme se manifeste par une extraordinaire pulsion de la liberté de réfléchir, pulsion doublée de courage. Oui, cet homme est un bel exemple de pensée prophétique allant dans la bonne direction.
Notons que j'ai entendu parler de Jacques Ellul au cours du Pèlerinage 2008 ou 2009 par un pèlerin d'une soixantaine d'années, homme plus curieux que convaincu, qui ne m'a pas donné son nom, mais qui est venu vers moi en disant quelque chose comme : "Frère Michel, vous avez dû beaucoup lire Jacques Ellul..." Je répondis : "Non. Je ne sais même pas qui est Jacques Ellul."

18déc23 252C32
Hier après-midi, alors en mission dans les rues de Limoges, je rencontrais une femme qui s'est définie comme "une très grande fervente de l'église catholique", ce qui laissait sous-entendre pour elle, qu'il ne lui était pas possible d'embrasser la foi arésienne (qu'elle ne connaissait pas, évidemment, sauf à partir de ce qui avait pu lui en être dit, donc rien qui ne soit pas déformé). Elle me précisa d'ailleurs : "Vous, les disciples d'Arès, vous êtes identifiés comme "à part". "À part ?! C'est à dire...?" lui demandais-je. "Oui, à part dans la pratique de votre foi". Cette remarque sans plus de précision, veut tout dire et ne rien dire ou disons qu'elle peut être interprétée de toutes sortes de façon.
Mais néanmoins, j'ai trouvé cela plutôt intéressant car j'ai senti que ce qui gênait ceux dont elle se faisait l'écho, était la liberté et l'existentialisme de notre foi; Cette Direction de Certitude que vous ne cessez de rappeler et d'éclairer de vos écrits depuis un demi-siècle (c'est un héritage énorme et unique dans toute la petite histoire de l'Humanité!) et qui dérange l'ordre en place. Ceci nous renvoie à ce que vous nous enseignez depuis toujours et que vous rappelez, dit autrement, ici :  "Même si l'un d'entre eux tous est donné comme point de repère pour dire : Vous êtes tous prophètes, mais c'est dans l'ordre des idées données, à celui-ci, qu'il faut voir les choses innombrables qui vous passent par la tête". (245C27)
Merci pour tout ce que vous nous donnez !
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane.
Prenez soin de vous
Stéphanie C. de Basse Marche (Basse Marche : Tiers nord de la Haute-Vienne allant des monts de Blond à Saint-Pardoux et aux monts d'Ambazac).

Réponse :
Oui, cette expression nous est souvent accolée : "croyants à part". Je pense qu'en général cela ressemble à "hors catégorie" ou quelque chose comme ça. C'est d'ailleurs juste dans le fait de dire, comme dans cette entrée, que noous croyons tous les humains du monde capables de prophétisme, même si celui-ci n'est juste, correct, fondé que dans certains cas.
Le prophétisme est une forme de divination qui fonctionne presque à jet continu chez tout le monde. La plupart du temps hurluberlue parce qu'elle est faite de l'immense masse de fulgurations qui traversent sans arrêt l'esprit l'esprit. Seulement chez les rarissimes vrais prophètes elle a une origine clairement extérieure qui se distingue du n'importe quoi des idées qui passent par un métempirisme transcendant et sacré, une fulguration arrêtée, permanete, qui peut même être une longue et douloureuse lutte dans les ténèbres pour la reconnaissance et la réconciliation solide entre l'ici et l'ailleurs.
Le prophétisme est de type "inspiré", qu'il soit hurluberlu ou vrai, irrésistible comme une force surnaturelle qui s'empare de la personne qui peut même parfois entrer dans une phase d'extase. "L'auditeur" se sent alors appartenir au Royaume dont parlait assez souvent Jésus. Le prophétisme le plus ancien qui ait été détecté par les archéologues apparaît probablement dans les textes d'Ébla en Syrie vers 2400 av. J.‑C.. Ibla en arabe, est une très antique ville de la Syrie des IVème et IIIème millénaires av. J.‑C., dont les ruines se trouvent à l'emplacement du site archéologique de Tell Mardikh à 60 km au sud d'Alep sur la route de Hama, à la porte d'un col conduisant à la Méditerranée. Le site qui se présente sous la forme d'un tell ovale de soixante hectares dominé par une acropole centrale a été découvert en 1964. Ébla ou Ibla, dès le IVème millénaire av. J.-C., fut une riche cité, dont les rois à partir de 2 500 av. J.‑C. étendirent leur domination sur le Moyen Euphrate et sur une partie de la Syrie. Une salle d'archives, riche de plus de 17 000 tablettes et fragments de tablettes d'argile gravées en sumérien et en éblaïte. Ces textes ont fourni des informations précieuses sur ce royaume oublié, particulièrement dans les deux principaux fonds d'archives relatifs à la divination, à savoir les archives dites de Mari et celles dites de Ninive au VIIème siècle av. J.-C.. Dans le premier cas, il s'agit essentiellement de prophètes syriens, Addu d'Alep et Dagan de Terqa. Le prophétisme semble plutôt relever de la religiosité des régions nord-mésopotamiennes, syriennes et levantines. Une tablette cite le cas d'un prophète de Dieu, alors appelé Marduk, à Babylone, mais c'est la seule attestation pour la Mésopotamie méridionale d'un tel phénomène, et un prophétisme vrai ily a existé,  relevait plus d'une pratique populaire et n'a pas paru susciter l'intérêt des élites politiques et religieuses de l'époque. Les prophètes et prophétesses sont en général alors des personnes établies dans le temple dont ils sont le médium, et non des personnes apparemment prises au hasard, comme ce peut être le cas pour les personnes qui ont des rêves prémonitoires. Abrégeons ! Ce que je raconte ici est juste pour indiquer que les plus anciens prophètes ne sont pas ceux de la Bible.

18déc23 252C33
Bonjour cher frère Michel,
Merci pour votre courage, votre force et votre persévérance. C'est un modèle en soi.
Ce que j'ai compris de l'entrée, c'est que chacun d'entre nous invente son petit monde dans sa tête, constitué de croyances diverses. En ceci, nous sommes prophète de notre monde intérieur qui est dans notre tête. D'ailleurs, nous pouvons le prêcher comme si nous avions la vérité absolue.
Vous, vous avez le prophétisme qui est en réalité un témoignage, qui n'est pas du ressort de votre imagination. Il nécessite un changement réel, de la réflexion, de l'action. Vous vous heurtez aux autres personnes, prophètes de leur imaginaire, qui vous réfute.
Le Pèlerin d'Arès, lui, est en recherche perpétuelle, luttant contre son propre prophétisme imaginaire qui peut fausser les pistes, revenant sans cesse à l'action : Croyez ce que vous voulez, le plus important est d'aimer, pardonner, se défaire des préjugés.
Solène G. de Bretagne Ouest

Réponse :
Merci, ma sœur Solène, pour ce commentaire.
Oui, l’image actuelle du prophète est aujourd’hui brumeuse. Max Weber, qui oppose le pouvoir "charismatique" des vrais et rares prophètes au pouvoir des prêtres dans l’Église, ou Norman Cohn, qui considère que le vrai et rare prophète proclame surtout la fin des temps et proclame le salut des justes et la punition des mauvais. Dans certains coins on s'intéresse surtout au prophétisme collectif des grands courants humains. Nous en sommes un, puisque réinstaller l'amour dans toute l'humanité est notre souci n°1. Mais en général il s'agit pour le prophète, généralement faux, d’intervenir dans le déroulement de l’Histoire humaine pour tenter d’en modifier le cours quoique l’encourageant quand même à un avenir de Bien. Les choses se compliquent, un brouillard tombe sur les humains, qui se mettent à beaucoup penser.
Le prophétisme vrai et rare me paraît surtout s'efforcer de créer ou plutôt recréer un lien entre la Créateur et la créature. En dehors de cela le prophétisme fulgurant des milliards de romanesques rêveurs revêt plusieurs formes : l’eschatologie (fins dernières, salut, paradis, enfer, etc.), le millénarisme (attente du temps entre le retour à Dieu et le jugement dernier, etc.) et l’utopie (n'importe quoi ...). Etc.
Le mot grec prophètès est utilisé dans la traduction grecque de la Bible pour rendre le mot hébreu nabi (Rév d'Arès XX/1-8). Prophétès désigne celui ou celle qui transmet ou interprète les propos attribués à la divinité, mot apparaissant dans le Pentateuque. Les biblistes antiques avaient déjà une expérience historique du fait prophétique.
Mais le vrai prophétisme ne se limite pas à l’Antiquité. On trouve le prophétisme au Moyen Âge. Notamment le prophétisme du Coran. À partir du Xème siècle, la littérature chrétienne a donné de plus en plus de place à la figure de l’Antéchrist. Mais c’est surtout au XIIème siècle que le fait prophétique retrouva une portée majeure. On s’attacha beaucoup, alors, à l’interprétation de l’histoire et de ses différents âges, dans l’horizon de la fin évoquée par l’Apocalypse. On vit aussi renaître un prophétisme charismatique parmi les laïcs et notamment les femmes comme celui de Hildegarde de Bingen. C’est en ce siècle que vécut Joachim de Flore, considéré de son vivant comme un prophète ; sa fameuse doctrine des trois âges de l’histoire (chacune des Personnes divines se manifestant à l’une de ces époques) impliquait une évolution de l’Église dans le sens d’une perfection croissante, et elle allait avoir une influence considérable dans les siècles suivants — moyennant, il est vrai, un certain nombre de déformations. Ici on entre dans le prophétisme bidon. Une double orientation se manifestait alors : Régénérer la papauté et, par là, permettre la réforme de l’Église. On est en pleine politique. À ce courant se rattachèrent Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, qui cependant fut surtout une grande prêcheuse de la vie spirituelle avec un prophétisme spirituel profond, qui n'était pas qu'une quête de la justification.
Puis il y eut le prophétisme chrétien de l’inquiétude à la Révolution pour la période qui va de la fin du XVème siècle jusqu’au XVIIIème siècle. Ici on est dans le règne du prophétique justificateur, de l'invention pure et simple d'arguments sans fin pour justifier le religieux, période où l’Apocalypse fut une source d'inspiration que nous appellerons d'argumentation partisane. Je résume. Ici commence le temps d'attente de La Révélation d'Arès qui va ramener la Parole à sa simplicité de base, parce que rien n'est compliqué dans la sacré. Nous sommes dans le temps, qui durera, du prophétisme nettoyeur ; les complications s'effacent lentement pour redonner sa place à la Lumière.

19déc23 252C34
À l’écoute du prophète désigné, qui voit toute la Lumière (257C24), tout humain qui met en œuvre sa force constructive d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de recourir à son intelligence du cœur, sort du rêve (que) cache la nuit (Rév d'Arès ii/14) et se replace dans la Vie.
Ainsi, de génération en génération, la prophétie de l’avènement du Bien graduellement se réalise.
L’effort d’aimer nous dématérialise au plus profond de soi, nos pensées s’allègent du poids du monde, du compte, des idées, elles se mêlent à la toute Autre Pensée et redécouvrent par intuition spirituelle, voie de connaissance, le Lien heureux avec le Ciel. Que ce soit par intuition ou par la foi mise dans l’enseignement des prophètes, la constance de la pénitence redonne au prophétisme humain sa juste et sainte simplicité qui inspire le bon sentier (Rév d’Arès 25/5) à emprunter pour redevenir image et ressemblance du Tout Autre (Genèse 1/27).
Annie L. de Paris, Île de France

Réponse :
"La constance de la pénitence redonne au prophétisme humain sa juste et sainte simplicité qui inspire le bon sentier (Rév d’Arès 25/5) à emprunter pour redevenir image et ressemblance du Tout Autre (Genèse 1/27)," écrivez-vous, ma sœur Annie.
Oui, lier la pénitence et le prophétisme est, même sous forme d'olla-podrida de pensées, de méli-mélo qui défie l'analyse, le nécessaire mélange de la pénitence avec les signaux captés de la Vie.  C'est un sujet sur lequel on pourrait rester longtemps. Le sentiment ou l’idée de tout ce qui peut se passer dans l'Histoire ou même dans la vie simple d'un individu demande un fond de Bien sur un courant d'amour irrémédiablement. C'est un tournant nécessaire à la vie ; c'est toujours une rupture ou une révolution entre deux états de l'humain. Peut-on considérer que le salut ou la fin des temps (eschatologie) restent des notions présentes dans toute pensée prophétique, même de manière clandestine ? Avoir des pensées d'ordre prophétique est-ce avoir affaire à l’eschatologie et à l’apocalypse sous la forme de concepts.déreligiosés ? L'idée de sortir de la religion n'est pas si simple qu'elle peut paraître ; même les athées "religionnent".
C’est une idée souvent défendue à propos d'idéaux comme le communisme primitif (parfois encore chrétien) aux courants utopiques puis anarchistes et marxistes antireligieux. La tradition eschatologique et apocalyptique, juive et chrétienne, ne serait certes pas la seule source d’inspiration de cette ligne de pensée et quelquefois d’action, mais certaines de leurs conceptions viendraient des ruptures entre les "visions" et la fade réalité de l'existence.

19déc23 252C35
Cher frère Michel,
Avec mes sœurs et  frères, je vous souhaite des joyeuses fêtes de fin d'année. Nous vous envoyons la photo de la vitrine de Noël de Lorient, œuvre collective de mon groupe, prise par notre sœur Guermia.
Votre entrée me touche beaucoup, car comme nous tous, mes aspirations, mes idéaux, les pensées qui m'animent, impriment le sens de ma vie.
[Correctif :]
Le commentaire que je vous ai envoyé ce jour n'est pas bien formulé. Je voulais dire que les pensées, idéaux, intuitions, qui emplissent si fort notre cœur, ou le cœur des humains, finit par se concrétiser, entrainant dans son sillage  des actions collectives. Si celles-ci sont motivées par l'amour, cela fait changer les choses tout autour en bien.
Marie-Hélène J. du Morbihan
Local de Lorient, Noël 2023

Réponse :
Je suis profondément touché. Merci à toute l'assemblée de Lorient ! Je vous envoie à tous mes propres bons vœux.
Magnifique photo du local, rue du Port à Lorient.

19déc23 252C36
Notre appel au changement du monde [Rév d'Arès 28/7] par la pénitence interpelle autant les vertueux et ceux bourrés de bons sentiments que les penseurs pas forcément bourrés de bons sentiments.
Un [humain] aimant est forcément un penseur, puisqu’il doit à tout instant ajuster son amour à l’autre, amour voulu, réfléchi, clairvoyant, stable, sans préjugé qui débouchera sur l’intelligence. Et cet amour il le doit à tous, c’est l’amour évangélique ou universel ("amour", Pèlerin d’Arès 1993-1996). Des gens pensent un peu comme ça mais n’en parlent pas. Auraient-ils des doutes sur les conséquences de cet amour ? Le changement du monde (28/7) ? Cette causalité de changement entre l’individu et le monde, j’en ai pris conscience le jour où le Père l’a confirmé par Sa Parole et par son prophète Mikal. Elle prenait toute son importance à mes yeux, mais cela n’est pas évident pour beaucoup.
La Parole étant devenue couronne de glace sur la tête de l’homme, elle n’émeut plus beaucoup. Il va falloir apprendre à "faire sonner les billes entre elles" comme vous dites, sortir de la manie des catégories ou des genres (nouveau terme utilisé par les pouvoirs pour illusionner l’homme sur sa liberté) et relier les hommes entre eux, humblement avec amour et avec une certaine dose d’énergie : "Transmettre une chaleur de travail comme la chaleur d’un essieu qui entraine une roue" suppose d’avoir parcouru un long trajet… J’aime bien votre façon toujours très imagée de nous remettre en selle. Tu tombes ? Non Combats ! Redresses-toi Homme Pascal…
Il faudra solliciter des prophètes de l’Amour si notre prophétisme arésien peinent à convaincre… Dieu souffle dans les cœurs de tous ceux qui empruntent les voix rocailleuses de l’ascension :
Pourquoi enverrai-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ?
C’est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes (Rév d'Arès 28/5).

Merci, Frère Michel, d’avoir repris les rênes de votre blog, véritable charrette pour l’éternité.
Pascal L. Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne suis pas sûr "qu'un [humain] aimant soit "forcément un penseur," parce que le Père en 1977 utilisa aussi pour désigner cet humain aimant le mot héros [Rév d'Arès xxxv/5-10] dans Le Livre. L'Iliade, où je crois apparaît pour la première fois le mot héros, voue ceux-là et/ou leurs victimes à ce que les Grecs appelaient la "mort noire" ; ces héros ne réfléchissent pas à ceux contre qui ils se battent, ce ne sont pas des penseurs.
Or, il y a un héroïsme dans l'amour du prochain avec cette différence qu'il ne peut pas faire que rate la vie de l'humain aimant.
Merci, mon frère Pascal, merci du fond du cœur pour la chaleur de ce commentaire.

20déc23 252C37
J'exprime par ce commentaire mon prophétisme de frère pénitent fils de l'Eau et de la Vie.
Cher Frère Michel en l'amour de la Vie,
Lors de l'enseignement des années 1996/1998 à la Poterne des Peupliers à Paris, je vous entends encore dire : "Si tous les Pèlerins d'Arès devaient disparaître et qu'il en restât un, il aurait la responsabilité de continuer la Mission."
Mikal est l'aîné des frères (Rév d'Arès 16/1) ; à sa suite le petit reste pale son île autour de la vôtre, ainsi, il se nourrit de votre enseignement prophétique, des pensées créatrices de Dieu (Rév d'Arès xLii/1-2). J'ai enregistré la Parole que j'écoute souvent, elle vit en mon intérieur, je la connais, je ne sais comment l'expliquer.
Lorsque je prie ou vais en mission, la Parole du Père sort de ma bouche, je laisse Dieu passer par mon être.
Lorsque j'écris, ce n'est pas l'homme Didier, mais l'ange invisible qui me guide. Tous les jours, je lis la prière de François d'Assise ainsi toute la journée ces pensées créatrices aimantes m'accompagnent. Il y a quelques jours à la lecture de ce passage *je veux voir les Enfants du Père au-delà des apparences, comme Il les voit Lui-même, et ainsi, ne voir que le bien en chacun.
C'est l'amour évangélique. Il me reviens dans les pensées ce que vous m'avez dit en janvier 2023 : "Vous n'êtes pas toujours facile  mon frère Didier" ; cela m'a fait profondément entrer en moi-même. J'ai pris conscience et pensé à notre frère Bernard. L. [de Paris] à qui je m'étais opposé, parce que je n'étais pas d'accord, j'étais différent, etc. Dimanche, lors de la fête de Noël à "L'Eau Bleue", j'ai demandé pardon à notre frère Bernard L. Ayant aussi subi des oppositions dues à ma différence, il  est revenu dans mes pensées votre enseignement Mikal : "Changer de regard, avoir un regard qui libère, non un regard qui emprisonne et avoir le plus haut respect de la vie et de la personnalité de tous les êtres que l'on rencontre."
La souffrance est un grand moteur chez moi, elle me permet de plonger loin intérieurement. Mon prophétisme, c'est mettre mes pas dans les pas de Mikal, de la Parole et faire taire le bruit (Rév d'Arès ii/8-9). Je vous embrasse ainsi que notre précieuse Sœur Christiane.
Didier Br. Île de France.
Desson Didier
Note du Commentateur : Prière François d'Assise Blog, entrée n°215, Ici et maintenant mardi 18 février 2020 - Réponse de Mikal au commentaire n° 95

Réponse :
Vous êtes un artiste ; je pense que vous rêvez beaucoup tout éveillé, mon frère Didier. Chez l'humain commun il y a parenté entre rêve et prophétisme, mais parenté seulement. Les deux sont une formation d'images et/ou de phrases dans l'esprit, dont la difficulté consiste en leur interprétation. Mais quand il y a pensée prophétique, tout ce qui émerveille en général le commun des mortels est absent. "Pas d'éloquence; pas de récit, pas d'abandon aux formes familières; rien du "trop humain" qui ordinarises la poésie du rêve ; c'est un message toujours inattendu ; "une parole fortuite et sans redites," disait grosso modo Valéry qui, je suppose, avait parfois des fulgurances prophétiques.
La pensée prophétique, vraie ou controuvée, jaillit de l'inépuisable. Elle est donc inattendue.
Qu’est-ce qu’une pensée prophétique ? La pensée prophétique évoque une situation présente mais plus souvent future, dont on attend une réalisation un jour, parce que le côté inattendu de l'idée prophétique surgie dans la pensée ne peut pas sortir de soi. Par exemple, penser à une ou des personnes oubliées que l’on n’a jamais vues ou pas pas vues depuis très longtemps, mais toujours sur un substrat ou support spirituel.
Karl Gustav Jung, psychanalyste suisse, appelait synchronicité l'imprévu de l'idée et la réalité qu'elle désigne. Un jour une de ses patientes lui raconte que l'idée saugrenue d'un scarabée lui a traversé l'esprit ; Jung voit alors, tandis qu'il écoute la patiente, un scarabée se poser sur la margelle de sa fenêtre ; la vie répond à la pensée ! Néanmoins, le pourquoi du passage de ce scarabée ne lui sera jamais connu ; l'inattendu demeure.
Henri Broch, savant en mécanique quantique et professeur d’Université, s’intéressait de son côté à ces phénomènes en s’efforçant de leur donner une explication. Il utilisait un savant calcul statistique pour évaluer à cinq cent trente cas par an le nombre de rêves prophétiques dans la population française.
En Sibérie, les chamanes toungouzes (peuple mongoloïde) de l'Est Sibérien, ont régulièrement des pensées prophétiques, généralement de faible portée, mais ayant l'imprévu caractéristique du prophétisme. Dans n'importe quelle culture du monde la pensée a des connotations prophétiques. Dans le Nouveau Testament, le charpentier Joseph reçoit des messages divins au travers de pensées ; c’est ainsi qu’il prend Marie pour épouse et l’emmène en Égypte. Les rois mages sont appelés en songe pour aller à la rencontre de Marie, de Joseph et du bébé Jésus, futur Christ. Toutes les Écritures font une part importante à des pensées prophétiques qui ont valeur de prévention et d’enseignement. Encore faut-il avoir assez cheminé dans les voies spirituelles pour ne pas tomber dans la superstition et interpréter ses pensées avec sagesse..
Si la fulgurance prophétiqye existe, elle reste assez rare. Ce que l’on peut prendre comme tel est souvent le fait de projections venues du hasard. D’où l’intérêt de ne pas trop s'aventurer concernant l’exégèse. Une pensée prophétique est une manifestation, une mise en images, qui renvoie à un contenu inconscient latent mais qui vient comme une merveilleuse lumière, même sans signification immédiate ; ça n'étonne jamais de façon ordinaire. Il faut rester très prudent.
Il demeure que chez vous, frère Didier, des formes ou des idées certainement prophétiques surviennent. Ce fut le cas, à mon humble avis, des représentations humaines flasques ou élastiques tracées d'un trait sorties de votre crayon il y a quelques années.
Merci pour le dessin !

21déc23 252C38
Tout croyant doit être prophète. Celui qui Me suit renonce à lui-même (Luc 9/23).
La mission s'adresse à tout croyant, mais le prophète se doit à une abnégation plus stricte. Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (Rev d'Arès 40/6).
Il nous faut convaincre l'homme qu'il peut se recréer et recréer le monde.
Sur  facebook  où je transmets aussi des extraits de La Révélation d'Arès en épigraphe, ou tiré de votre enseignement  du michelpotayblog.net, voici le post que j'avais présenté récemment : "Tous les fils de Dieu : Chrétiens, Juifs, Musulmans s'uniront après avoir rejeté les dogmes, les clergés et les politiques qui les divisent et qui monteront à la conquête de la terre promise dans un nouvel exode."
J'ai vu apparaître soudainement  une personne musulmane venant partager ma conversation missionnaire dans les commentaires. Mais ce bonheur fut très bref, puisque la réponse  ferme et négative de  cette dernière  a  eu pour résultat la finalité de notre causerie .
"Non madame , les musulmans ne sont alliés à personne à part  Dieu,. Le Coran dit : Ne soyez pas alliés avec les juifs et les chrétiens. Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens (Sourate 5/51), m'a t-elle dit avec autorité. Le caractère problématique du Coran ne facilite en rien notre tâche missionnaire.
Choisissons de faire du futur un monde d'amour universel comme le demande avec insistance notre Créateur, un amour planétaire, inconditionnel, illimité, incommensurable dans une harmonie cosmique. Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Marc 12/31, Lévitique 19/18).
Je termine par une citation de Vladimir Jankélévitch : L'amour extrême regarde l'horizon et au-delà même de l'horizon, il regarde à l'infini.
Mary C. Bretagne sud

Réponse :
Dans les trois religions abrahamiques il y a des fidèles qui voient les choses différemment. Dans votre mission, vous êtes tombée sur une personne musulmane particulièrement intégriste, mais on en trouve d'autres. Voici par exemple une petite vidéo qui présente trois fidèles d'Abraham jeunes, qui voient autrement, de façon amicale, leurs relations respectives : Judaïsme, Christianisme, Islam.

Dans les pays formellement musulmans, membres de l’Organisation de la Conférence Islamique, le problème des “minorités religieuses” concerne grosso modo des minorités numériques. Autrefois les “minorités religieuses” l’étaient surtout par rapport à un État musulman (sunnite ou non) ; la seule exception étant représentée par le Soudan (et, dans une certaine mesure, par certains États d’Afrique “noire”, très partiellement islamisés. Dans la plupart des “États musulmans”, il est vrai, la conception des rapports entre Musulmans et non-Musulmans demeure fortement inspirée par la tradition musulmane, leurs constitutions stipulant que le chef de l’État doit être musulman par exemple. Mais ici nous sommes en France ! Comment les gens pourraient-ils y vivre sans y être amis ou frères ? Je ne vois que de façon politiquement partisane ce que cette personne a voulu vous dire, puisque nous n'avons pas de religion et nous acceptons au Pèlerinage d'Arès toute personne, même athée, qui veut y méditer sous réserve qu'elle garde sa paix et respect pour ce lieu.
Une variante intéressante de la conception traditionnelle est celle de la “représentation confessionnelle” dans les assemblées élues (nationales ou provinciales). Ce n'est pas notre cas en France, pays laïc. Peuvent venir avec nous sur le saint lieu d'Arès des musulmans de toutes les confessions, des juifs de toutes les confessions, des chrétiens de toutes les confessions, des bouddhistes de toutes les confessions,, des shintôs, des animistes de toutes les confessions, des athées, etc. Au Pakistan, au Bangla Desh, en Iran et dans certains autres pays (en Syrie notamment, bien que ce système n’y a plus qu’un caractère officieux), les minorités religieuses sont représentées en tant que telles au Parlement et dans les assemblées provinciales. Ces minorités sont considérées comme amies et pourquoi ? Parce que le Coran envisage aussi l'amitié entre les gens du Livre que sont les Juifset les Chrétiens ! (Celui vêtu d'un manteau Sourate 74-31, Les poètes Sourate 26/196, Le Récit Sourate 28/52-53, Les Fils d'Israël (ou le Voyage Nocturne Sourate 17/107-109, etc.), car il est intéressant de rappeler quelles sont les croyants autres que musulmans reconnu dans l'Islam comme les "ahl al-kitâb" (les gens du Livre). Pas partout, mais dans de nombreux pays musukmans, car il est vrai qu'en Iran les Chrétiens (Arméniens et “Assyro-Chaldéens”), les Juifs et les Zoroastriens, les Baha’is, pourtant assez nombreux dans ce pays où est né Sarsouchtratame (Rév d'Arès xviii/3), leur prophète, ne sont pas reconnus comme “minorités religieuses” et que la politique adoptée à leur égard relève de la stratégie d’élimination physique en raison de leur caractère “hérétique”.
J'abrège. Cette personne musulmane que vous avez rencontrée ignore donc que dans tout l'Islam le mot "inimitié" n'a pas le même sens partout et vous aviez de quoi lui répondre. donc une façon de voir les gens du Livre très différemment d'un pays à un autre. Il faut quand même noter que le concept d’Ahl-al-kitâb (gens du Livre) a été considérablement élargi, par l’apparition de situations politiques nouvelles, qui n’avaient certes pas toutes été prévues par le prophète Mouhammad. La justification idéologico-religieuse de cet élargissement a relevé de l’imagination des juristes-théologiens musulmans, et l’on peut affirmer en règle générale que le “réalisme” politique (puis économique) prévaut aujourd'hui comme hier, mais, que la théologie musulmane ne sera jamais constante en raison des contradictions ou ambiguïtés nombreuses du Coran, même si les “puristes” tentent sans cesse de s'opposer.
Le débat sur cet élargissement n’est pas clos aujourd’hui, comme c'est le cas pour les Alaouites de Syrie. Mais est-il encore possible de faire reposer la légitimité d’institutions politiques sur des concepts élaborés il y a maintenant longtemps dans certaines catégories de Musulmans ? C’est là une question que seuls les intéressés, c’est-à-dire les Musulmans, et plus particulièrement les intellectuels musulmans, doivent résoudre, en considérant ses aspects tant culturels que politiques et économiques. En fait, la vraie question dans votre cas est la suivante : dans un pays comme la France où les Musulmans sont minoritaires, les Musulmans peuvent-ils donner un avis sur leurs amis ou leurs enemis ? Non.
Il ne faut pas vous laisser impressionner en mission par ces gens, ma sœur Mary. Il faut leur dire qu'on les aime comme on aime tous les Enfants (Rév d'Arès 13/5) de Dieu.

26déc23252C39
Frère Michel,
Ce que j’admire le plus chez vous, c’est votre total dévouement à la mission !
Vous êtes un prophète à temps plein, si je puis dire, et le reste du monde ne l’est encore qu’à temps partiel. Récemment, en réécoutant Sinead O’Connor une prophétesse que j’admire aussi, pour son talent et son courage et dont vous nous avez annoncé dans votre entrée précédente le départ vers d’autres cieux, j’ai découvert une autre prophétesse (à temps partiel…) : Germaine Greer.  Au tout début de son album de 1993, “Universal Mother” Sinead à placé la voix de cette auteur australienne, en voici le lien https://genius.com/albums/Sinead-oconnor/Universal-mother
 
I do think that women could make politics irrelevant
By as a kind of spontaneous cooperative action
The like of which we have never seen
Which is so far from people's ideas of state structure
And vital social structure that seems to them like total anarchy
And what it really is is very subtle forms of interrellation
Which do not follow sort of hierachical pattern which is
Fundamentally patriarchal
The opposite to patriarchy is not matriarchy but fraternity
And I think it's women who are going to have to
Break this spiral of power
And find the trick of cooperation

Voici ma traduction en français:  “Je pense bien que les femmes peuvent rendre la politique inutile par une sorte d’action coopérative spontanée. D’une manière encore jamais vue auparavant et tellement loin de l’idée dont on se fait des structures d’état.  Une structure sociale vitale qui semblerait être une totale anarchie aux yeux du monde mais qui en réalité est une très subtile forme d’interrelations et qui ne suit aucun modèle hiérarchique, ce qui serait en soit fondamentalement patriarcal.
L’opposé du patriarcat n’est pas le matriarcat mais la fraternité et je pense que ce sont les femmes qui vont briser la spirale du pouvoir et trouver l’astuce de la coopération.”

Depuis que j’ai découvert ce texte en accord avec le rôle que le Créateur donne à la femme dans la Révélation d’Arès, je me demande avec un peu d’angoisse: Finira-t-on par trouver cette astuce?  Mais en écrivant ces lignes, je me dis que cette astuce doit tout bonnement être la générosité, l’amour… L’amour mis en pratique, de la manière dont vous nous donnez l’exemple.  Et cet amour-là, qu’on soit homme ou femme peut importe, nous sommes tous capables de lui donner vie !
Mais l’amour de la coopération est très difficile quand on croit avoir toujours raison, quand on ne fait pas l’effort de faire silence en soi, comme vous le souligner si justement, pour laisser le plan du Créateur devenir notre propre intuition, et ainsi notre impulsion.
Épais le cheveux de la femme, sa main s’ouvre sur le frère, sa dent mort la braise et fait le fil. La femme a la paix.  Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend de son sein; sa gorge parle, l’œil ferme l’œil. (Rév d'Arès xxxvii/12.14). L’œil de la femme ferme l’œil de l’homme pour créer la fraternité universelle dans une aire nouvelle.
Pour le moment et dans l’espoir d’élargir la minuscule assemblée de mon couple, je me suis engagée dans la création d’un trust qui, comme les assemblées arésiennes, se donne aussi pour but de changer le monde [Rév d'Arès 28/7} par la création d’une petite unité libre, anarchique et souveraine, que nous (actuellement 4 femmes) appelons "Living Chancel" [en français Chœur Vivant ou Chœur d'Accueil]. Nous espérons nous libérer du joug de l’état australien en nous référant à d’anciennes lois celtes largement oubliées, mais toujours techniquement en vigueur dans les pays anglo-saxons.
L’Australie n’étant pas une république, nous bénéficions ici de lois qui rendent notre projet imaginable: Un groupe de neuf femmes qui seraient les piliers d’une structure coopérative plus large et formée d’hommes et de femmes qui accepteraient de placer leurs biens dans une même structure juridique innovante bien qu’inspirée par des pratiques anciennes et indigènes. Nous n’en sommes encore qu’au tout début et nos premiers pas nous ont conduit à créer cette forme d’identité que sont les armoiries et blasons.
Toujours en vigueur et respectées par les tribunaux, les armoiries — tout comme les logos des sociétés ou le logo de notre mouvement des pèlerins d’Arès, nous permettent de nous caractériser et ont un pouvoir évocateur bien au delà de ces noms et bientôt identités digitales que l’on nous impose. Je vous envoie le mien, largement inspiré par ma foi dans La Révélation d’Arès et qui me permet toujours quand je l'explique, de partager mon espérance et le sens de ma mission.
J’espère que vous passez de joyeuses fêtes de fin d’année, bien entouré par votre famille qui est aussi un peu la nôtre, celle des frères et sœurs du petit reste (Rév d'Arès 24/1, 29/2), toujours fidèles et confiants dans la manière dont vous nous montrez la voie prophétique.
Avec tout notre amour de frère et de sœur, Peter et moi, svous embrassons tous de tout notre cœur.
Armoiries de Rosie
Rosie L. de Victoria, Australie

Réponse :
J'ai une partie de ma famille chez moi, famille qui sera complète pour le 1er janvier 2024, mais, outre que la vieillesse (je vais sur mes 95 ans) se fasse maintenant bien sentir dans ma vieille carlingue (je marche avec une canne décorée de petites fleurs, c'est sûrement chinois mais très joli... ha, ha !) je suis actuellement affecté d'une rhinopharyngite qui me fait moucher et cracher et, malgré mes précautions, j'ai passé mon virus à une partie des miens (ma fille Anne, mon épouse Christiane). J'en suis très affecté. Oh, ce n'est pas un de ces orages d'hiver comme il en éclate au fond des cœurs et qu'on peut affecter de ne pas voir ou même dédaigner de voir, mais je suis désolé d'être cause d'indisposition chez les autres.
Toutefois, je trouve votre commentaire sur mon écran d'ordinateur ce matin, commentaire qui me touche au point que je ne peux pas ne pas y répondre, toujours émerveillé de simplement n'avoir qu'à tendre le bras pour atteindre Victoria, petit coin sud-est de cette immense île-continent où se trouve Melbourne, qui aux jours lointains de ma jeunesse me semblait aussi lointaine que la lune.
J'ai bien sûr affiché vos armoiries. celles de "la minuscule assemblée de votre couple... qui, comme les assemblées arésiennes, se donne aussi pour but de changer le monde [Rév d'Arès 28/7} par la création d’une petite unité libre, anarchique et souveraine, que nous (actuellement quatre femmes) appelons "Living Chancel" [en français Chœur Vivant ou Chœur d'Accueil]. Nous espérons nous libérer du joug de l’état australien en nous référant à d’anciennes lois celtes largement oubliées, mais toujours techniquement [pratiquement ?] en vigueur dans les pays anglo-saxons."
Ah ! quelle merveilleuse idée que celle consistant, comme La Révélation d'Arè le suggère, de partir de "rien" : une âme, ou un ha (Rév d'Arès xxxix/511) comme dit aussi la Parole d'Arès, et de laisser... comment dire ?.. comme quelques étoiles dans un coin du Ciel éclore les atomes, les laisser se joindre, se tisser, prendre corps dans l'amour jusqu'à former la carène flottante, tendant ses bras comme les espars du beau voilier d'une petite unité humaine de Bien accompli sous l'idée gigantesque, quasi infinie, de départ contenue dans ces armoiries.
Au-dessus de la femme — c'est la femme qui porte la vie...qui récupère la Vie... qui étend ses bras, il y a le faucon (la Parole du Père) aux ailes étendues, mais qu'est cette montagne enneignée au sommet ?
La vraie vie spirituelle est faite de niveaux ; on pourrait aussi parler d'âges, mais il ne s'agit que de l'écoulement de ses courants, des profondeurs qu'ils créent comme ceux des grands fleuves. Mais un même fleuve de sa source à sont déversement dans une autre fleuve ou dans la mer est une aventure. Le fleuve spirituel jaillit du cœur de l'homme comme la Seine jaillit du plateau de Langres. De là à la Manche ce n'est qu'une aventure. Il y a la vie intérieure, les courants qui se mêlent, qui venus des flux d'eau qui s'y jettent s'ajoutent les unes aux autres, ce qui court sans être vu, mais ce n'est jamais un système raisonnable : Rappelons la crue de la Seine de 1910, le plus important débordement connu de la Seine après celui de 1658. Niveau maximal : 8,62 mètres sur l'échelle hydrométrique du pont d'Austerlitz à Paris. La crue s'est faite en une dizaine de jours, et la décrue en trenet-cinq jours. Même chose pour la vie spirituelle telle que connue dans la religion. Il y a des crue de foi et de décru de foi. Les causes en sont multiples, mais généralement inconnues. Pourquoi ? Parce que la religion ne peut engendrer une foi stable : les transfers du prophétisme dans la foule humaine  sont trop variés, dépendent de trop de facteurs : paix, guerre, alimentation, moins d'alcool, plus d'alcool, moins de haine, plus de haine, les variations inévitables de l'ironie du pari de Pascal, etc.
Le seul stabilisateur possible est l'amour. Seul l'amour donne une vie intérieure riche et solide. Pour trouver la puissance de l'amour il faut serrer les dent jusqu'à rompre la relation fluctuante comme les courants d'un fleuve qui fait osciller les caprices de l'eau sous mille raisons, y compris de la pluie. S'il y a ce prophétisme capricieux qui empêche la stabilité de foi et encourage la paresse religieuse — toute vie religieuse est paresseuse — c'est parce que la déport de la force de foi du fanatisme (qui est paresse de la raison) au laisser-aller n'existe pas. Votre idée d'Armoiries est pleine de promesses, car elles doivent toujours indiquer la fermeté du courant.
Je vous souhaite aussi à tous en Australie une belle année apostolique 2024.

28déc23 252C40
À Didier Br. d'Île de France :
Cher frère Didier,
J'ai reçu de vous voilà peu (deux ou trois jours) un commentaire accompagné de trois dessins d'humains-nouilles trop compliqués dont je n'ai pas aimé l'enchevêtrement. Le commentaire et les dessins ont disparu de mon disque dur. Peut-être mes enfants, qui sont tous chez moi pour célébrer ensemble le nouvel an le lundi 1 janvier 2024, ont-ils utilisé mon ordinateur pour lire leurs eMails. Je ne sais pas et je ne cherche pas.
Que dire ? Je n'ai pas aimé vos humains-nouilles nouvelle manière.
Je préfère de très loin ceux, beaucoup plus simples, que vous avez dessiné auparavant.et que je reproduis dans la case "réponse" ci-desous.
Pardonnez ma brièveté, je suis très enrhumé.
Michel Potay, blogmaster

Réponse :
Voilà le style des humains-nouilles, qui ne sont que des symbole sans besoin de complications, ceux que j'aime :
Hommes-nouilles de DidierBonne année 2024, mon frère Didier !

30déc23 252C41
Cher Frère Michel,
Suite votre commentaire 28déc23 252C40, j'ai tenté.
Voici le style que vous aimez, je cherche encore plus simplifié. Passez de merveilleuses fêtes de fin d'année en famille. Heureuse année 2024, la santé, réalisation de tous vos projets, la joie de nouvelles âmes qui rejoignent le petit reste (26/1), longue vie, ainsi qu'à toutes les femmes nos sœurs, les hommes nos frères, un amour évangélique toujours plus grand, une pénitence Intense, une Ha créatrice (Rév d'Arès xxxix/5-11).
Je vous embrasse ainsi que toute la famille.
Votre dévoué frère Didier Br., île de France.

Images créées récemment: We are a One pour notre Frère Léon d'Angleterre 😇
Moisson des âmes, journal d'un moissonneur :
Je partage ma moisson avec vous. À vos bons conseils de Frère Michel (Blog), je pose deux questions :
— Aimez-vous tous les hommes !?
— Pardonnez vous facilement !?
À la première question en général c'est oui.
À la deuxième c'est parfois oui, parfois non.
Ce matin au café, vêtue de la veste que j'ai customisée, une dame lit fort le texte et rajoute: je suis d'accord...
Tout le bar est à l'écoute...
Je vais vers elle et lui pose la première question. Sa réponse: oui.
Je lui dit cela montre que vous n'avez pas de préjugés...
La deuxième, elle répond oui mais je n'oublie pas... Je lui répond, effectivement on pardonne et on oublie pas, il est important de changer de regard, avoir un regard qui libère, non un regard qui emprisonne et lorsqu'on le fait nous recevons une énergie... Ça rayonnait dans le bar et j'ai sentis l'écoute. Elle me dit: ma fille m'appelle mère Theresa, je lui répond: cela ne m'étonne pas.
Voila Alléluia. 😇

Réponse :
Bravo, bravo, mon frère Didier ! J'avais déjà vu le beau et mérité certificat qui vous a été remis au Luxemborgl Premier Janvier 1922. Merci, frère Didier, pour ces hommes-nouilles que j'aime beaucoup et qui resteront dans notre assemblée comme une de ses marques spécifiques.
J'aime ces hommes-nouilles, dont je suis, dont vous êtes, parce qu'ils ne sont qu'un. Il n'existe pas pas huit milliards d'humains, mais un seul homme sur terre, c'est celui-là qui ; il n'existe qu'une humanité, qui n'a qu'un problème comme l'Eau — peut-être le mot le plus de fois répété dans La Révélation d'Arès —, cet homme unique, dont nous sommes les frères et les sœurs s'est sans cesse efforcé, les bras en l'air, le corps s'embobelinant, de sortir par le goulot du contenant qui la tient prisonnière : le Mal. Votre homme-nouille, c'est une goutte d'Eau en quête infatigable de liberté par le Bien. Nous lui offrons la pénitence, mais il ne sait pas encore, parce qu'il ne veut pas encore, dégager son corps, ses jambes, ses pieds des Bruits du monde. Il a déjà, qui qu'il soit, quelque chose dehors, oui, quelque chose, car je crois que Tamerlan lui-même avait quelque chose dehors... Tamerlan n'eut de cesse de combattre, brûler et tuer tout au long de sa vie, au point de reconstituer un empire presque aussi vaste que celui de Gengis Khan, mais — extraordinaire bizarrerie de l'homme — il fut quand même un Musulman pieux, un homme cultivé, notamment épris de littérature persane... Lui, c'était la goutte d'eau, l'homme-nouille par excellence, se tordant mais ne sortant jamais du Mal sinon d'un doigt, mais quand même d'un doigt. Ce criminel multirécidiviste s'est aussi soucié d'embellir sa capitale Samarcande autant que d'y dresser une pyramide de têtes tranchées à l'entrée. Ses descendants, les timourides, entretiennent pieusement son superbe tombeau.  Il a mis un doigt, dehors. Reste à délivrer le corps entier et ça, c'est notre job. L'homme-nouille, c'est la réalité de l'orgueil et du mal qu'il faut aider à regagner l'Eau universelle. L'Eau universelle, c'est la Vie sans début ni fin, c'est la Tout dont nous sommes les gouttes d'eau dispersées.
Il faut renoncer à toute définition de Dieu, car Il est au-delà de la Parole ou de la parole (Rév d'Arès i/12). Le mot Père, Dieu, Créateur, etc. est une interpellation, un appellatif, dont le son se perd dans l'infini, pour appeler la Vie. D'ailleurs, on ne peut voir Dieu et rester vivant (sur terre) (Exode 33/20), dit la Bible. On ne peut le voir même avec la lumière de la raison.  C'est pour cela que le Père dit : Je suis le Saint au milieu de toi (Osée 11/9) et nous demande de dire : Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Le Saint est la Force qui agglomérera les gouttes d'eau que vous avez génialement créées, les hommes-nouilles, et qui en fera la Mer qu'on trouve sur les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4).
Merci, mon frère Didier, vous; me dites : "
Heureuse année 2024, la santé, réalisation de tous vos projets, la joie de nouvelles âmes qui rejoignent le petit reste (26/1), longue vie, ainsi qu'à toutes les femmes nos sœurs, les hommes nos frères, un amour évangélique toujours plus grand, une pénitence Intense, une Ha créatrice (Rév d'Arès xxxix/5-11)." Oui, merci, et je vous retourne avec la même amours
Ma santé n'est pas brillante en ce moment. J'émerge par ci, par là, d'une immense fatigue, comme aujourd'hui, pour reprendre mon ordinateur. J'ai eu une sorte de rhume bizarre et épuisant dont je suis à peine sorti avec le pompon : une crise de la maladie de Ménière dont, la nuit dernière, le vertige a perturbé mon sommeil, mais j'ai avec moi, en moi, trottant sous ma peau de vieux bonhomme, la prière. Je la sens voler comme les anges sous ma peau, je sens leurs battemement sous mes muscles et organes sous-jacents, je sens vivre les anges zigzaguant entre les poils. Je me sens comme un animal à peau élastique, la petite souris de Dieu, qui peut se glisser dans un petit orifice (si la tête passe, tout le reste passe). Bon ! je sais que mon épouse Christiane n'aime pas me voir me glisser de la chambre jusque dans la petite étude tout à côté et allumuer mon "hp" : "Vous devriez être au lit !" Mais bon ! Je n'aurai pas la force d'y être très longtemps, de toute façon.

30déc23 252C42
Bien cher prophète de la Vie,
Dans quelques jours, ce sera le cinquantenaire des apparitions de Jésus à Arès, du 15 janvier au 13 avril 1974, qui nous appelle à accomplir le Sermon sur la Montagne, qui n'est pas encore appliqué.
La tâche est immense, mais  urgente dans ce monde qui se disloque.
Quelle magnifique mission nous avons !
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane, si discrète, mais si précieuse auprès de vous. L'Histoire retiendra que tous les deux vous avez fait et faites encore quotidiennement tellement pour diffuser ce beau Message d'Amour du Tout Autre.
Que cette nouvelle année civile soit Lumineuse dans les cœurs pour que s'installe le Bien.
Chantal C. d'Aquitaine

Ci-joint un message de Jean-Louis
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Bonjour cher prophète du Saint.
Juste un poème pour unir l'année qui passe à celle qui va naître et cheminer dans l'Amour pour tous.
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Nuancier

Les vagues du Ciel tantôt calmes,
Tumultueuses toujours aimantes...
Telle est la Voix infinie du Père
Par le Faucon posé sur Son Bras.

Les chocs des prophétismes
comme celles des plaques,
D'où jaillissent toutes les vies
Sont l'avenir de tous les défis.
Homme d'ombre et de lumière
Ne vois-tu vraiment rien venir
Sous les pulsations de ton sang,
l'Onde de choc tant attendue !

Pour la feuille détachée
Et portée par la Lumière,
Sa mémoire restera verte
Au pied de l'Arbre de Vie
Comme le jaune céleste
Des dunes aux immortelles.
Mais pour une autre feuille
Qui s'est laissé emporter
Par son vent fou désiré
Vers les déserts de sable
Qui effacent toutes traces
Reste qu'elle est la feuille
Jusqu'au Jour peut-être
Où, tout se rassemblera
Sous le Souffle de sa Voix.
Je meurs à chaque mort.

Ô Infinitude, quel Amour
Pour le simple que je suis!
J'ai tellement honte d'être
Aux larmes des fleuves si peu.
Se mettre à nu pour voir
Tout ce qui toujours m'enferme.
Le temps est d'instants évanescents
Comme le rouge des coquelicots
Qui du rose pâle, chute et s'évapore.

Je suis un exilé d'Éden.
Ô vaste lointain horizon!
Que le Retour est loin
Pour l'œil resté fermé.
Oh! Ma terre de vents,
Sécheresse et richesses
Tristesse et enchanteresse,
Où se pose le Vent, je reste.
Les couleurs se superposent
Dans l'Eau Bleue du Blanc.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal et mon frère Jean-Louis, pour votre double commentaire qui n'enfait qu'un seul.
Merci pour vos vœux ! Je souhaite comme vous que l'année 2024, qui clôt le cinquantenaire depuis les visites de Jésus à Arès, soit une année où, après presque un demi-siècle de mission, nous commencions à remonter des abîmes infranchissables au fond desquels le Père est venu nous chercher pour que l'inaccomplissable tâche de mettre enfin en pratique le Sermon sur la Montagne commence à se montrer accomplissable.
Le monde continue, c'est hélas vrai, à se désacraliser et l'on pourrait penser qu'il est trop tard pour que nous ne finissions pas écrasés sous le Mal. Mais non ! L'espérance parle encore à l'homme aujourd'hui. Tout sera lent, nul doute, mais je crois que nous sommes bien partis.

30déc23 252C43
Cher frère Michel, prophète de l'amour,
À Lorient, j'ai assisté à la conférence de Didier Van Cauwelaert (Écrivain qui a reçu le prix concourt en 1994 pour son livre "Un aller simple") au sujet de son dernier livre "L'insolence des miracles". Ce fut un très beau moment de vie.
Didier Van Cauwelaert a un certain talent pour raconter et le public était conquis. Beaucoup de douceur, parfois d'insolence positive et d'humour dans ses propos. À la fin de la conférence, je l'ai  rencontré pour lui demander de dédicacer son livre et je lui ai parlé des apparitions de Jésus à Arès en Gironde. Il n'en avait jamais entendu parlé. Il était très heureux et curieux de se renseigner. Je lui ai laissé des informations . Ci-joint une photo prise par une amie.
Je viens de terminer son livre "L'insolence des miracles." Je l'ai trouvé agréable à lire et j'ai été surpris par le côté étrange des miracles qui y sont narrés. On voit bien que les miracles dérangent même l'église.
Comment ! Dieu se manifesterait aux hommes en direct sans passer par l'intermédiaire des princes du culte ?!
J'espère qu'il poussera sa curiosité jusqu'à lire La Révélation d'Arès.
Ces témoignages montrent bien que beaucoup de gens inconnus et simples reçoivent des messages de l'Au‑Delà et que des miracles ont lieu. Ainsi sont-ils prophètes à leur façon.
Bonnes fêtes de fin d'année avec votre famille.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne connais pas du tout Didier Van Cauwelaert et je vous remercie de me parler de lui.
Bien sûr, frère Denis, bien sûr qu'il existe "beaucoup de gens inconnus et simples qui reçoivent des messages de l'Au-Delà et que des miracles ont lieu. Ainsi sont-ils prophètes à leur façon.
Mais tous les "prophètes à leur façon" ne reçoivent pas des inspiration d'ordre spirituel. L'athéisme qui s'impose de plus en plus est lui aussi traversé par d'innombrables pensées de nature prophéticoforme qui, pour laïc qu'elles soient, sont de caractère immatériel et moral. Personne, en fait, n'échappe à la Vie. La Révélation d'Arès ne dit pas qu'en s'adressant à des égarés elle s'adresse à d'autres êtres qu'à des Enfants de Dieu. Elle dit que la Sainteté, la Lumière et la Puissance ne reviendront qu'à ceux qui savent exactement d'Où ils sortent, mais que pour l'heure ceux qui savent cela sont trop peu nombreux pour ne pas être entraînés dans un maëlstrom de Mal contre quoi ils ne pourront plus lutter, s'ils n'accomplissent pas Le Sermon sur la Montagne ou son équivalent.
Merci, frère Denis, pour vos bons vœux de nouvel ans. Je vous retourne les miens.

03jan24 252C44
Bien-aimé prophète,
Mon acceptation initiale [de La Révélation d'Arès] était déjà elle-même, un acte prophétique. Autrement dit, "il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une volonté d'être."
Lors de votre dernière visite à notre petit groupe perpignanais le 23 décembre 2019, je me souviens que vous nous aviez dit: "Nous commençons." Ce mot qui résonne encore en moi est chargé de toute la Puissance du Père, pour que nous fassions Sa Volonté [Rév d'Arès 12/4].
Ce Message descendu tout droit du Ciel en 1974 et 1977, marque l'exode spirituel que nous devons expressément accomplir, car c'est là que réside la spécificité du petit reste, nourri à la Mamelle prophétique (Rév d'Arès vii/5).
Armés du Bras d'irréfutabilité, osons dire aux frères humains: Juges, Directeurs de prison etc., que nous devons ensemble envisager avec courage un changement de civilisation, que nous devons ensemble, pour ce faire, nous tourner vers le pardon, la paix, l'amour, seuls créateurs de lien et de Bien, affirmer que l'homme n'est pas ce qu'en dit la science, un simple animal pensant, démontrer que sa vraie nature ne peut se révéler qu'en abolissant les contraintes qu'il subit et qui font qu'il est source de Mal.
Claudine se joint à moi pour vous souhaiter tous nos vœux de meilleure santé et une bonne année à vous, ainsi qu'à sœur Christiane et votre famille.
Dominique F. de  Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique et ma sœur Claudine, pour vos bons vœux. Recevez en retour les nôtres chaleureux. Que l'année 2024 soit pour vous et les vôtres un temps pieux et heureus !
La situation du monde moderne en appelle à l'amour, au pardon, à la paix, si toutefois ceux-ci veulent bien resurgir. Si l'animalité revient, si le matérialisme se réalise, si l'art abstrait ne signifie plus rien, c'est parce qu'ils ont éteint toute la Lumière ! De là le développement de l'antispiritualisme, le rêve utilisateur, le prophétisme matérialiste. Le prophétisme de l'humain moderne ne fait plus, à de rares exceptions près, que parodier le sens de la Pentecôte ! L'humain s'abandonne à sa solitude. C'est pourquoi ce monde moderne pleure sur tout ; il n'a plus de consolateur, sauf nous Pèlerins d'Arès, qui nous efforçons de respiritualiser le prophétisme.

03jan24 252C45
Nous sommes ensevelis sous les coulées de pierrailles stériles (Rév d’Arès 14/1) perturbant fortement notre  prophétisme, tant sa nature [spirituelle] que dans la manière de l’accomplir.
Un  éclaircissement, s’impose, comme vous le précisez dans votre réponse à Philippe L. (27nov23 252C2). Ceci dit, je suis heureux que vous ayez compris le prophétisme dont est capable sans le savoir l'espèce humaine, ce qui est normal, vu que l'humain, quel qu'il soit, est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27).
Ce qui empêche d'en avoir conscience, surtout à notre époque spirituellement stérile, c'est le ridicule dont il se croit atteint s'il s'attribue, même un tout petit peu, cette qualité. Les mot imagination, rêve, pensée, etc. ont ainsi pris la place du mot prophétisme.
Le  prophéte plus connu sous le nom :"devin" — ce qui n’est peut être  pas faux, quand le pénitent se nettoie des messages trompeurs et des pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4) — peut ainsi, se sentir plus léger, et se mettre à se déployer à grandes ailes (xLiv/3) : (Des) rémiges (sont) tes mains), face à un entourage d’affirmation de croyances où  l’inchangement de l’homme qui, sous des airs de salut public, "prophétisme d’amour" (engeance princière),  de charité, montre en-dessous,  un sous-marin prêt à vous torpillez, si vous n’y croyez pas.
La clarté du prophétisme prend le dessus, être fort dans le vrai (Rév d’Arès xxviii/21). La guerre sous-marine n’a pas lieu. Le prophétisme montre son visage là où mon frère montre une recherche de Lumière. Nous voilà dans une expression du prophétisme, le mien, qui dit que l’homme peut devenir plus intelligent que la loi des rats pour accomplir une relation fraternelle durable. Celui d'une  personne, que Jésus mort sur la croix, est sauveur de l’humanit.
Bien des artistes, scientifiques, penseurs, et d’autres, ont ce rôle, d’incarner un dieu sauveur, oubliant qu’il n’y a qu’un dieu à trouver, celui  de la Voix étalé (Rév d'Arès xLii/13),  présent en chacun de nous. Mais pour le moment enfoui (10/2).
Bonnes fêtes de fin d'année avec votre famille.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, de me souhaiter "bonnes fêtes de fin d'année avec toute ma famille". Je vous retourne ces vœux en vous souhaitant une année 2024 pieuse et heureuse pour vous et toute votre famille, frère Henri.
L'humain s'est enténébré, mais il cherche enore quelques lumières dans son prophétisme terre-à-terre. C'est à nous de le réveiller. Ce réveil redonne vie au monde, d'abord lentement, incertainemet, puis, au fur et à mesure des générations, ce sera de façon plus claire. Le prophétisme, le vrai, ainsi se réveillera.

05jan24 252C46
Merci au prophète Mikal pour son infinie présence par cette entrée de blog très sensible
à laquelle je travaille régulièrement.
Je me suis sentie longtemps incapable de dire mot,
considérant chaque étape sensible, fragile au point de préférer le silence
mais cette démarche m'est venue par une certitude, encore à cet instant, qui me guide
pour écrire :
Écris pour tes enfants, crie partout (Rév d'Arès 36/20-23)
car ils sont Son Image et Sa Ressemblance et le prophète est la vapeur avant l'aurore (xix/18)
la buée de Sa Bouche (xxi/5),

parce qu'aussi, le serpent des champs Me glorifierait-il de l'avoir fait libre(Rév d'Arès 28/13)
de lui avoir donné un nid pour ses enfant et la nourriture en abondance... et des hommes Me maudiraient-ils encore de les avoir laissés fléchir sous la tyrannie... de leurs frères,
de les avoir laissés déshérité par leurs frères ?

...
Le temps est venu où Ma Parole doit s'accomplit (Rév d'Arès 28/14)
Le temps est venu où Mon Appel est enfin entendu par des gens qui me haïssent,(Rév d'Arès 28/14).
Heureux sont-ils, parce qu'ils été scandalisés
Heureux sont-ils, parce qu'ils ont été dignement pauvres
et qu'ils deviendront riches de toute la terre.
Heureux sont ils parce que leurs pères sont morts esclaves
et que leurs os sont aujourd'hui consolés.
Heureux sont-ils parce que la faim et l'injustice les enserraient et
et qu'ils deviendront justifiés et rassasiés.
Heureux sont-ils parce qu'ils aiment leurs frères,
qu'ils font la paix avec eux
Heureux parce qu'ils distribueront Mon Héritage(28/15)


Devant Sa Parole, je veux être  (Rév d'Arès 7/6, 32/8)
Je ne veux tirer aucun orgueil de ce que j'écris,
seulement ,
je souhaite simplement, que la paix, par l'action du vrai, gagne les cœurs.

La voix du prophète,
votre action pour la paix, relayant le cri de Jésus :
"Pardonne-leur Seigneur !" Cris de ceux et celles
qui inlassablement appellent au Bien, à la paix,
ceux et celles dans l'au-delà et qui vivants
par et pour l'amour existent.
Devant l'injonction à Moïse du Tu ne tueras pas du Créateur par le Décalogue,
à cette étape, Dieu appelle à nouveau tous les humains à la Vie :
Par Jésus il rappelle : Tu aimeras ton Dieu ,
de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit,
et ton prochain comme toi- même" (Lévitique 19/18)


Sois Un en toi (Rév d'Arès xxiv/1) !
Et face à ce qui est écrit : Ils appellent Al ;
chacun se croit dans Mon Eau
avant que Mon Talon (ne) passe et ne laisse cendre envoie l'aile blanche
(Rév d'Arès xvii/11)
et le 25 Octobre, le message de paix a été envoyé (xxv/1à 11).
Rentre le fer dans ta main : Déposons les armes, faisons la paix (Rév d'Arès xxv/5).
Les deux présidents [d'Égypte et d'Israël] ont accepté la rencontre pour la paix. Le président égyptien attérrit à Tel Aviv le 19 Novembre 1977.
Encore ce jour, "La paix de Dieu doit se faire de l'Orient à l'Occident durablement."
Dans la patience, la Vie (Eév d'Arès 24/3-5) je suis avec vous, nos sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Il n'y a jamais de mouvement rétrograde du vrai. Si l'incroyant dit vrai, ce qui peut lui arriver par hasard, sous l'inspiration d'une pensée, car la Vie n'oublie rien ni personne et sème, il parle vrai et son cri d'espoir est aussi valable que celui du vraie prophète.Tout peut être taillé à la mesure prophétique de la Vie. Ce tout n'a qu'un inconvénient, il est aléatoire ; seule la Parole quand elle emprunte le pont de la parole humaine (Rév d'Arès xxviii/21) comme la foudre et son éclair empruntent le pont du firmament à la terre, est déterministe. Darwinisme social
Herbert Spencer est un philosophe auteur de ce qu'on a appelé darwinisme social. Sa réputation au XIXeme siècle rivalisait avec celle de Charles Darwin. Mais Herbert Spencer, lui, a imposé les termes "d'évolution" et de "sélection des plus aptes", qu'il rapportait plus ou moins mais moins rigidement à la sélection naturelle de Darwin. Il a notamment étudié l'extension de cette notion à des domaines comme la philosophie, la psychologie, la sociologie e même plus ou moins à la mtaphysique. Il me semble toutefois qu'il n'adhéra pas au matérialisme épais de Darwin et qu'il considéra la société humaine comme un organisme vivant ; sa théorie fut appelée de ce fait organiciste. Pour Spencer il fallait aller beaucoup plus loin, et il a fait des lois psycho-biologiques, comme la sélection naturelle, une loi de l'évolution humaine. Ses recherches visaient à découvrir les lois d'évolution de l'humanité sur les bases de celles des espèces, des pouvoirs humains d'analyse. Sa pensée se construisit ainsi le long de conceptions proches de l'intuition, qu'elle soit  évolutionniste ou réductionniste, c'est-à-dire résultant de  l'organisation du corps, du fonctionnement des organes eux-mêmes, y compris du fonctionement de la pensée sur la source de laquelle il s'interrogeait. Organiciste, Spencer imagina une liaison organique de la durée et en vint à assimiler, si ma mémoire reste bonne, un lien entre pensée et durée, donc pensée de nature prophétique, car le prophétisme va avec le temps.
Herbart Spencer fait de l'histoire humaine une histoire linéaire (non dialectique) de la nature. Pour lui, la société passe, en plusieurs étapes, d'un stade primitif où tout est homogène et simple à un stade élaboré, caractérisé par la spécificité, la différenciation, l'hétérogénéité, bref, le prophétisme. Bref, c'est une ligne faite de ruptures qui dénote une vie intérieure faite des sauts de la pensée prophétique de tout un chacun. Cette interprétation, construite sur une lecture de l'ensemble de l'œuvre de Spencer, remet en cause la vision classique qu'on adopte sur Spencer. C'est sans doute ce qui fait de Spencer un esprit peu étudié en France.
Vous êtes un esprit fin, ma sœur Danièle. Vous pouvez comprendre cela.
Quand on étudie un peu la pensée de Spencer on voit que pour lui la pensée elle-même, donc la pensée prophétique même profane, est mouvement. L'intelligence, sauf celle du vrai prophète, n'en retient qu'une série de positions. Mais que se passe-t-il entre ces points-là ? C'est tout le sujet débattu ici.

05jan24 252C47
Bien aimé prophète,
Les scientifiques de tous bords débattent à l'infini (de leur cerveaux) de ce qui fait la différence entre l'animal et L' homme.
La faculté d'utiliser des outils ? le rire ? le langage ? ..?
Vous apportez une réponse simple, unique qui englobe toute chose : ce qui caractérise l'homme (celui d'après Adame) c'est le prophétisme qui coule en lui, comme une trace indélébile des temps édéniques.
Comme la rivière invisible coule toujours au fond de la vallée envahie par l'eau du lac formé par le barrage, dont on sent toujours le courant quand on y plonge. Le prophétisme coule toujours au fond de chaque homme invisible de la surface, mais mouvement éternel qui ne demande qu'a rejaillir vers la Lumière et les espaces infinis de la Vie.
Homme d'après Adame, ce qui te caractérise et te différencie c'est cette rivière de Vie engloutie par la matière lourde du péché, mais si tu plonges au plus profond de toi tu atteindras la porte de l'Univers en te laissant emmener par ce courant de Vie.
Merci, cher prophète, de nous appeler sans cesse à ce voyage.
Frère Michel, mon épouse et moi vous souhaitons tous nos vœux de sante et joie, à vous et toute votre famille, pour cette nouvelle année civile qui commence, 2024 année du cinquantenaire de la visite de la Vie dans sa vigne à Arès .
Philippe P. d'Île de France

Réponse :
Ici, vous présentez l'homme comme comme il faut se le présenter : il pense. L'animal ne pense pas ou pense très peu. L'humain pense, parce que son Père pense, parce que tout ce qui est image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) pense, est Lumière. Le produit de la pensée humaine peut ainsi souvent tenir du prophétisme ou de l'intuition, proche du prophétisme. L'humain est tout à la fois réaliste, artiste, hanté, fantastiquement imaginatif. L'animal, lui, se limite à la prudence, à la peur. L'humain a un état psychique et un état cérébral ; l'idée prophétique, qu'elle soit erreur ou réalisme, est une sorte de phosphorescence psychique qui éclaire l'intérieur. L'idée prophétique est une sorte de pensée en avant et en dedans.
Il y a une parenté entre entre ce qui se pense et ce qui s'entend. Je dirais que l'humain prophétique, croyant ou incroyant, a l'oreille qui voit. Ou l'œil qui entend. L'animal ne l'a pas. Le cerf a son troupeau de biches ; l'humain n'a qu'une pensée à la fois : il n'est amoureux qu'une fois à la fois. Quand Camille Saint-Saëns compose sa "Symphonie numéro 3" il  a une vision prophétique doublée d'une audition, nul doute ; il emplit l'espace de musique, et quand Le Caravage peint, quoi qu'il peigne, il entend ce qu'il voit. La pensée prophétique est un envol de tous les sens. C'est un curieux envol jusqu'à l'infini ; c'est un cartésianisme prolongé de métaphysique ; même s'il n'aboutit à rien dans l'immédiat, il est fait pour aboutir un jours. Oui, vous avez raison, c'est un prophétisme qui n'appartient qu'à l'humain, un prophétisme, même simple invention de la pensée.
C'est la nature qui trace à l'animal le plan de sa vie quotidienne. C'est le pensée qui trace à l'homme le plan de sa vie, et de cette pensée nous n'avons même pas la trace ; elle vient toute seule. C'est pourquoi même l'athée prophétise au fond de lui-même sans même s'en douter ; il croit à ce qu'il ne croit plus.
En retour, je vous dis merci, bien aimé frère, de nous appeler sans cesse à ce voyage de la pensée prophétique. Je vous souhaite, cher frère Philippe, ainssi qu'à votre épouse tous mes vœux de grand piété, de joie et de santé. Que 2024 année du "cinquantenaire de la visite de la Vie dans sa vigne à Arès" soit pour vous tous une grande année.

05jan24 252C48
J’ai longuement médité votre entrée qui m’a d’abord paru confuse et confusante. Considérer que toute pensée ou réflexion ou expression peut potentiellement accoucher ou tenir du prophétisme m’a paru tiré par les cheveux, voire sophistique. Mais vous n’êtes pas un sophiste, et je vous considère comme un prophète authentique. De ce fait, en pareil cas, je me suis toujours efforcé d’aller plus loin que ma première impression en vue de rejoindre votre pensée.
Au terme de cette décantation intellectuelle et intuitive, voici ce que je comprends de votre pensée, ou pour être tout à fait honnête, voilà où votre pensée et la mienne à sa suite m’ont amené :
Il y a un parallèle frappant entre le prophétisme et l’image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27]. Comme l’image et ressemblance, le prophétisme est potentiel en tout être humain, qu’il en soit conscient ou inconscient, qu’il soit recherché ou non. Comme l’image et ressemblance, le prophétisme est "en puissance", c’est à l’homme de l’exprimer par sa volonté et son action qui fait passer le prophétisme de l’état virtuel à l’état d’existant, à l’état de prophétisme "en acte".
Ce n’est pas pour autant que le prophétisme est reconnaissable chez tout homme, puisque la culture définit le prophétisme selon des repères religieux ou spirituels codifiés, alors que vous considérez que le prophétisme naturel chez tout homme peut contredire ou dépasser ces repères d’une certaine étroitesse. Votre affirmation "Aujourd'hui on laisse ce "terrain" aux poètes et aux artistes mais on a tort ; il faut le laisser à toute l'humanité." me paraît aller dans ce sens. Et :"L'armée de pensées qui couvre la Terre est inévitablement traversée par le prophétisme. »
Il devrait y avoir aussi un parallélisme d’effet de la pénitence sur la manifestation du prophétisme, comme il y a un effet de la pénitence sur l’activation de l’image et ressemblance dans l’homme et par conséquent dans ses pensées, paroles et actes. Plus je fais pénitence, plus je souffle sur les braises de l’image et ressemblance en moi, et plus je suis à même d’affirmer mon prophétisme. Prophétisme qui lui-même s’affirmera dans des paroles et des projets évidemment inspirés et structurés par le bien, et trouvera sa véritable dimension dans l’accomplissement de ces paroles et projets.
En cela, le prophétisme et certainement la manifestation la plus complète de l’image et ressemblance, une manifestation aussi naturellement spirituelle que l’image et ressemblance est ontologiquement spirituelle.
On devrait alors retrouver dans le prophétisme, les dons qui caractérisent l’image et ressemblance : amour, parole, individualité, liberté, créativité. Comment en effet imaginer un prophétisme sans amour ni intelligence, sans unité intrinsèque, un prophétisme dans lequel l’homme ne commence pas par se libérer pour appeler à la liberté et qui s’efforce de présenter le vrai sous mille formes, comme Jésus le fit de façon fulgurante et comme vous le faites également depuis cinquante ans. La créativité est un levier puissant du prophétisme, parce qu’elle est liée à la singularité profonde de chaque relation d’amour spirituel avec le prochain et avec la Vie. Cette singularité inspire pour chaque rencontre une parole d’une pertinence spéciale : "Est prophète tout méditant silencieux dont la nature fondamentale provoque la dissidence avec le matérialisme absolu. Tout homme met sa vie à l'épreuve de la vérité cachée, qui peut s'exprimer de milliards de façons."
Il serait très intéressant mais beaucoup trop long d’explorer les liens qui existent entre chaque don de Dieu et le prophétisme, mais j’aimerais insister sur l’amour.
Récemment, j'ai fait de l'amour une expérience singulière et bouleversante. C'était peu avant ou peu après le sommeil, mais ce n'était pas un rêve, bien que cela se soit passé en esprit et non pas dans la vie matérielle. Je me suis trouvé en présence d'un être lumineux de forme humaine mais imprécise, à la fois silhouette et visage, comme s'il était fait de nuage, vaporeux et pourtant circonscrit. Une lumière blanche diffuse irradiait de cet être. Son visage d'enfant ou de chérubin d'une grande bonté et douceur arborait un sourire pur dont je ne saurais dire s'il était franc et heureux ou discret et presque énigmatique ou les deux en même temps.
Il émanait de cet être un amour absolu, inconditionnel, sans faille ni limite et d'une intensité et d'une paix inimaginables. Ce regard pénétré d'amour, d'intelligence et de vérité m'enveloppait totalement d'une présence chaude et pourtant extraordinairement lucide et pénétrante. Cet amour immense voyait de moi ce qu'il y a de meilleur en moi, de lumineux, de divin, comme s'il ne voyait que cela, le reste n'ayant pas d'importance. J'étais comme hypnotisé, transporté et saisi, baigné de cet amour surhumain qui m'aimait comme le seul être au monde ou l'être le plus important qui soit. Mais je me dis que pour ce regard, tout être est le plus important qui soit.
Je ne sais pas qui c'était, mais je sais que ce n'est pas mon imagination, car avant cette expérience j'aurais été incapable de concevoir et surtout de ressentir un amour aussi parfait, aussi intense, aussi vaste et doux. Alors qui ? Comment pourrais-je savoir ? Je n'ai pas ressenti ce que dit Jésus Dans La Révélation d'Arès 1/9. Peut-être un ange, mon ange gardien ? C'était il y a à peine deux ou trois mois, et déjà des impressions s'estompent. Je ne peux pas préciser davantage. À quoi cela servirait-il d'ailleurs ?
Il y a cependant une chose très importante que je dois dire, c'est qu'au moment où l'expérience commençait à disparaître une pensée m'est advenue : cet amour infini qui aimait sans limite l'image et ressemblance que j'étais continuerait à aimer cette part de moi, infiniment, même si le pécheur que j'étais par ailleurs atteignait le comble de l'abomination. Ce regard d'amour qui s'est posé sur ma véritable identité en un ravissement inconnu jusqu'alors était total, mais il était également d'une infinie lucidité : il m'aimait avec mon mal, mais il n'aimait pas mon mal.
Et par le simple fait qu’Il aimait qui je suis de spirituel, il discernait en même temps par contraste ce que je suis de non spirituel, ce que je suis comme pécheur. Et non seulement il voyait tout de mon péché, mais il pouvait m’en montrer la réalité crue sans aucune nuance ni atténuation.
Il n'a peut-être pas voulu me faire vivre cette lucidité à mon propre égard en me montrant aussi brutalement le mal que j'étais également, pour ne pas m'écraser de honte, mais j'ai compris ou plutôt senti que l'autre aspect de cet amour était de placer sous la conscience de l'être aimé son mal dans sa réalité nue, sans fard. Le pire criminel est aimé ainsi par Dieu dans son image et ressemblance enfouie sous la cendre et le sang, mais au moment même où l'amour se présente à lui et gonfle son cœur et sa conscience, la clarté de cet amour lui montre tout ce qu'il est et fait de mauvais dans son existence de pécheur. C'est une expérience qui doit être insupportable, mais qui doit provoquer un changement radical chez ceux qui peuvent la dépasser. C'est peut-être l'expérience de Saül visité par Jésus, totalement bouleversé par son Amour et sa Vérité, et qui de persécuteur des chrétiens deviendra un des plus actifs missionnaires de son temps.
J'ai fait l'expérience d'être aimé ainsi par un être divin (je crois) que je ne peux nommer, mais je pense qu’aucun homme ne peut aimer comme cela, sauf ceux, très rares, qui mettent leurs pas dans Ses pas sans jamais s'en écarter, ceux qui s'embrasent de Son Amour pour l'homme (Rév d’Arès 32/3).
Cet amour est lucidité absolue, parce qu'il est Vérité absolue, en même temps qu’Il est non-jugement absolu. C'est inspiré par ce que nous pouvons comprendre ou ressentir de cet amour que nous devons nous efforcer d'aimer.
Je ne suis pas capable d'aimer ainsi, mais puisque je suis potentiellement prophète, je ne peux concevoir le prophétisme que fondé sur cet amour, même dégradé en amour imparfait par le péché, puisque les prophètes aussi sont pécheurs, mais s’efforcent par la pénitence de sortir de la vallée grasse (Rév d’Arès 26/4) et de cesser de pécher (30/11).
Cette expérience est indélébile ! Elle a laissé en moi une trace profonde qui modifie mon état intérieur dans le sens d’une indétermination peu confortable. En fait, il ne se passe rien de spécial, simplement certains concepts et certaines sensations ont pris un relief plus contrasté. Par exemple, je sais que Dieu m’aimera toujours infiniment sous l’angle de l’image et ressemblance qu’Il a placée en moi et qui est ma véritable nature, ma véritable filiation à Lui, et ce dans l'espérance inextinguible de mon retour existentiel vers Lui. Je sais aussi son Angoisse devant le risque de mon échec.
Je sais aussi, qu’en dehors de l'image et ressemblance et de la pénitence qui raniment cette braise, tout est péché en ce monde des hommes. Nous baignons tous les jours à chaque instant dans le péché qui imprègne tout, cellules, actions, pensées, paroles et même foi et espérance, lorsque celles-ci se paient de mots, font l'impasse sur l'action régénératrice. Seule la pénitence échappe au péché.
Le prophétisme, tel que vous le définissez dans cette entrée, prend son envol vers un universalisme humain galvanisant et devient un levier de salut à la fois beaucoup plus accessible et beaucoup plus complexe que la vocation rare et inaccessible dans laquelle la culture l’avait enfermée. Nous devons donc devenir d’authentiques prophètes mais aussi des libérateurs de prophètes, comme nous nous efforçons de devenir d’authentiques pénitents moissonneurs et des libérateurs de pénitents moissonneurs. Mais à partir de cette entrée, qu’est-ce qu’un authentique moissonneur, sinon un prophète dans toute l’acception du terme ?
En tout cas, pour moi, il ne peut y avoir de prophétisme sans placer l’amour spirituel en premier, et il ne peut y avoir d’amour préalable à tout, s’il n’y a pas concomitamment une individualité oublieuse de soi établie dans l’amour.
Oui, il serait bien intéressant de réfléchir au prophétisme en termes des dons qui caractérisent l’image et ressemblance, puisque le prophétisme est la manifestation la plus complète de l’image et ressemblance, la plus achevée étant l’état de christ.
Je vous témoigne ma gratitude pour cette entrée difficile, mais très enrichissante et je vous adresse tous mes vœux fraternels pour l’année 2024 qui je l’espère vous verra encore vivre une santé propice à exercer votre tâche prophétique.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
Je ne sais pas trop comment répondre à ce long commentaire, parce que vous y faites, en somme, les demandes et les réponses, d'une part — oui, l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) qu'est l'Enfant (13/5) est à l'évidence l'image et ressemblance du prophétisme, dont le Père ou la Vie est capable  — et vous faites brusquement la longue interruption du sujet du prophétisme de l'humanité par l'amour dont elle est capable. Le problème métaphysique du parallèlisme entre prophétisme et amour est bien posé.  Aucun de ces hommes qu'on a appelés des despotes : Commode, Néron, Attila, Gengis Khan, Tamerlan, Staline, Hitler, etc. etc. n'a existé sans aimer et sans prophétiser autant qu'en tuant.
Ce que nous dit La Révélation d'Arès, c'est qu'il n'existe pas d'humains mauvais sans solution au Mal qu'ils provoquent. Il n'existe pas de mauvais sans capabilité de prophétisme, serait-il bref et erronné ou d'amour. L'être aimé que vous avez rencontré dans votre rêve est peut-être l'amour tout court, non incarné, non angélisé, l'amour au sens absolu, en somme.
Il n'existe pas d'humain que le Père ou la Vie n'aimerait pas ; il n'en existe pas qu'un prophétisme vrai ou faux ne pourrait pas traverser un jour ou l'autre, même brièvement et vaguement.
Car il existe des amours fausses, qui peuvent être sincères et ce qu'on peut dire d'une telle situation, c'est qu'il peut en naître tant des doutes que des espoirs. Il n'y a pas lieu de croire que le péché est irrémédiablement éternel ; il peut seulement l'être dans certains cas sur lesquels il n'y a pas lieu de s'attarder ici, parce que la Parole n'en dit pas plus qu'elle n'en dit. S'il était irrémédiablement éternel, le sentier qu'ouvre devant nos yeux La Révélation d'Arès n'accéderait jamais et pour personne aux Hauteurs Saintes. Oui, me dira-t-on, mais il y a les spectres, que deviennent-ils ? Des entités probablement capables de prophétisme et d'amour malgré tout quoique sous une forme inconnue à partir d'un certain moment. La métaphysique est faite de telle sorte qu'elle vole au-dessus du temps. Il n'existe pas, ne l'oublions jamais, huit milliards d'humains sur Terre mais un seul (Rév d'Arès xxiv/1) qui, comme vous le rappelez, est de surcroît image et ressemblance de son Géniteur.
Ce que la représentation habituelle humaine empêche de voir, c'est celle du changement circonstantiel, de son moment, de ses détails. Ce que vous pouvez voir de ce que vous ferez demain n'est jamais que son esprit extérieur, jamais le détail, jamais une vision du genre cartomancien. Le prophétisme ne permet pas de prévoir, mais seulement d'être mis en garde. Radicale dans le prophétisme, bon ou mauvais, vrai ou faux, est une évolution dont les détails s'interpénètrent et simplement une possibilité extérieure.
La pensée prophétique est un immense éventail.

09jan24 252C49
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Veuillez recevoir tous mes vœux pour 2024, vœux de santé, de bonheur, de réussite dans tous vos projets et une ascension toujours plus grande.
Merci pour votre dévouement à la mission que le Père vous a confiée, difficile mission que avez réussi il ne nous reste plus qu'à accomplir de génération en génération.
Je joins la chanson "L'Aile Blanche" finalisée après les conseils de Nina de changer quelques mots, chanson inspirée de Rév. d'Arès XXV.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel sans oublier votre formidable épouse sœur Christiane.
Daniel C. Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour vos vœux de santé, de bonheur, de réussite dans tous mes projets et une ascension toujours plus grande. Je fais ce que je peux. Je vous retourne mes vœux chaleureux de santé, réussite dans votre vie quotidienne et dans la mission pour vous, votre épouse et vos enfants.
J'aime votre chanson "L'Aile Blanche". J'ignorais que ma fille Nina vous avait aidé à la parfaire.
Mon épouse, qui est "formidable" en effet, vous présente aussi à vous et votre famille sesvoeux chaleureux pour l'année 2024. Allaluia !

09jan24 252C50
Cher frère Michel en l’Amour de la Puissance mystérieuse,
"L’imagination, même piètre n’est pas qu’idée qui traverse le cerveau", dites-vous.
En effet, toute pensée, "ne doit pas tomber dans le cerveau pour devenir seulement idée" ordinaire ou matérialiste. L’athée ne comprend pas cela car il ne voit pas que ses idées sont empreintes trop souvent de plaisir, de cupidité, de violence qui l’envahissent (Rév. d’Arès 3/2) - le bruit (Chap. vii) -, cette pensée pervertie qui lui clôt les oreilles, les yeux, la bouche pour qu’il n’entende plus, ne voit plus et ne parle plus (38/2) à la « Puissance mystérieuse » (33/19)  qui l’a créé à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) ; Puissance – qui n’est certes pas une Personne - mais pourtant plus près de lui que sa veine jugulaire (Coran 50/16), même s’il ne reconnaît pas Sa Voix (28/12), même s’il ne peut La voir, mais qu’il est moulé à Elle (1/11), parce que le Souffle de cette Puissance s’exhale en nous tous - croyants et incroyants - depuis des milliers de soleils pour que nous en gardions le souvenir, même inconsciemment (1/9-10).
C’est peut-être cela qui fait de nous des êtres "imprévisibles", comme vous dites. Imprévisibles car nos pensées vont-et-viennent "comme des billes sur un billard", billes du matérialisme, de l’expérience ou du spirituel, qui s’entrechoquent et conditionnent nos vies passées et/ou futur ; mais pensées qui heureusement, en remontant des poches du billard, peuvent faire retrouver à des athées et à des croyants "d’exception", lucidité et intelligence (Rév d'Arès32/5), afin qu’ils confirment l’extraordinaire universalisme et existentialisme de la Parole et donc la Voie de la Lumière (12/4).
Êtres imprévisibles peut-être aussi, car nous avons la capacité, la vocation, même inconsciente, de décider, de notre avenir commun. Alors notre pensée tombée dans le cerveau comme simple idée, peut "tomber dans le cœur" — car la racine des pensées c’est le cœur (la gorge – vii/13), siège « statutaire » de la bonne intelligence - pour alors tomber "dans la vie pour devenir amour et nouvelle vie", pour devenir messages ou projets pour tout être humain, pris individuellement ou à l’échelle de l’humanité. Nous devenons alors des prophètes en puissance, par notre seule acceptation, par notre seule volonté d’œuvrer pour une nouvelle civilisation, car la pensée et donc les mots et leurs sens, les convictions, etc, évoluent sans cesse (par exemple, comme l’expression "Insha’Allah" que vous citez, comme la croyance que la terre était "plate", et… même "la nuée humaine n’est pas plate" !).
C’est cette pensée vraie ou fausse qui semble toujours en "exil", à la recherche du terrain de l’absolu, car elle préfère soit rester prisonnière des frontières de l’intellect qu’elle s’est elle-même fixée et qu’elle ne cesse de contester, soit rester prisonnière de sa lumière intérieure qu’elle laisse parfois dévier de sa trajectoire.
Mais pensées toujours constructives, que nous ont transmis "les milliards de prophètes connus ou inconnus" (celles des Écritures et d’autres — bien que hors du Champ — ou celles d’esprits ordinaires) et que notre "modernité perçoit" car leurs paroles, leurs actions, leur vie sont les leurs et en même temps destinées à tous les peuples — nous ne formons qu’UN — ; et parce que tout est prophétie, tout est Signe, comme Isaïe qui doit se promener nu pour servir de présage (Isaïe 20/3) ou Je t’ai mis nu pour te revêtir d’un manteau neuf (Rév. d’Arès 1/1), ce vêtement de la pénitence, de la rectitude spirituelle que nous nous efforçons de porter chaque jour, qui fera sourire le monde ou le fâchera (Rév d’Arès 10/14), mais qui, grâce à notre constance (Rév d’Arès 13/8 – Coran 103/3), nous donne l’espérance que le monde changera (28/7).
Oui, toutes leurs pensées ou messages dépassent leur conscience car sont au-dessus du temps. C’est peut-être pourquoi vous dites dans cette entrée que "ces pensées ne peuvent être refermées sur leur seule prédiction, leur amplitude se porte bien au-delà des limites que les penseurs s’efforcent eux-mêmes de respecter."
Ainsi, tout penseur, quel qu’il soit, devrait peut-être pouvoir s’affranchir, un peu du temps, un peu de sa logique, un peu des limites qu’il s’impose pour "l’évasion métaphysique" à laquelle se sont risqués quelques penseurs de génie ; évasion vers laquelle nous dirigent les messagers de la Puissance mystérieuse encore aujourd’hui et donc vous, frère Michel, pour permettre à chaque penseur de construire, entretenir et améliorer son âme. Car plus [on] videra [nos] têtes des sciences vaniteuses, sous le Souffle de [la Puissance], dans l’éclat de l’Esprit, plus [on]  discernera [Ses] Merveilles » (Rév d’Arès 33/8).
Bon, je m’arrête là, au risque de faire trop long, comme mes vidéos. D’ailleurs, ci-joint, deux autres vidéos :
La Parole devenue bruit - Lien :  https://www.youtube.com/watch?v=foFpUHtrEv0 (11mn57)
L’âme, une mine de vie - Lien :  https://www.youtube.com/watch?v=7ZKyumo988w (7 mn54)
Qui sont, je le sais, loin des "codes" de YouTube et de vos conseils de réaliser des vidéos très courtes, mais passons ! Ce n’est pas l’essentiel pour ces vidéos-là.
Je vous embrasse fraternellement et vous souhaite tous mes meilleurs vœux 2024 de prompt rétablissement et quelques années de vie encore car enseigner le sens de la Parole demande tout une vie — le prophète vit dans le temps — (et) la Vie seule a le savoir intégral, parce qu’elle est hors du temps (12/6).Meilleurs vœux également à votre famille et à tous mes frères et sœurs de foi et de mission.
(Médina) et Christiane D., Ile-de-France

Réponse :
Quelque chose dans votre commentaire inpire la synchronicité et c'est très intéressant : Pure coïncidence ou signe du destin ? La synchronicité est-elle fruit du hasard ou coïncidence heureuse ? La synchronicité est un moment qui nous interpelle à l'instant précis où l'humain se demande s'il y a-t-il un fond prophétique entre, par exemple, penser très fortementà quelque chose et recevoir un appel téléphonique, dire un mot au moment même où quelqu'un le prononce, se rappeler d’une vieille chanson et l'entendre quelques minutes après à la radio, etc. Nous avons tous vécu ces situations, qui nous font hésiter entre pur hasard et coïncidence. Nous nous sommes tous dit : “Ça doit être un signe."
S'agit-il d'un signe de la vie  ? La synchronicité est une très bonne marque de l'intuition humaine, ce qu'est également une pensée prophétique. Il ne fait pas de doute, cependant, que la repérer et avoir des raisons de croire aux signes qui nous sont envoyés est souvent très difficile.
Sans doute beaucoup d'entre nous se sont déjà trouvés à ce qu'on appelle une heure-miroir inversé ou d'autres combinaison de chiffres curieuses à abserver par sa coïncidence numérique. Qu’il s’agisse de séries de chiffres (333, 444, 777, et) ou bien d’heures-miroirs : Bientôt l'heure de prendre le train de 12h00 et déjà, vous sentez les roues du wagon sous vos pieds. Un petit coup d'œil à votre montre vous indique qu'il n'est qu'11h11 en fait.
"La synchronicité des chiffres, et plus particulièrement la synchronicité des heures, peut avoir un sens prophétique," vous dites-vous. Ces coïncidences, déroutantes pour les uns, normales pour d’autres, sont en réalité des guides d’orientation de nos pensées, des signes envoyés par le Ciel. Regarder votre montre à 15h22 pu n'importe quelle autre autre heure serait donc un phénomène de synchronicité ? La pendule aurait donc une signification prophétiquz ? Pour comprendre il faut savoir que chaque chiffre a une énergie qui lui est propre, et chaque combinaison de chiffres est porteuse d’un message (positif ou négatif). Prêter attention à ce que l’on pourrait appeler les "signes magiques" de la vie mais également analyser ces synchronicités pour en comprendre la signification profonde, vous permettra peut-être de répondre à certaines interrogations ou préoccupations, et d’avancer sur votre développement personnel, sportif, professionnel, amoureux, spirituel etc.
Si vous êtes en couple, la synchronicité amoureuse est possiblement un phénomène que vous avez déjà expérimenté et qui vous a peut-être même fait sourire : Que vous disiez les mêmes mots en même temps, ou qu’il ou elle vous appelle juste au moment où vous alliez le faire, ces situations ne sont pas nécessairement le fruit du hasard, mais bien un des signes du destin en amour ! D’ailleurs, si vous vous remémorez votre premier rendez-vous, peut-être serez-vous surpris d’y déceler des indices qui indiquaient déjà que votre conjoint ou conjointe était votre "âme sœur".
Célibataire, ne vous est-il jamais arrivé de croiser quelqu’un à plusieurs reprises ou de retrouver une personne croisée = plusieurs reprisespar hasard, dans des circonstances totalement différentes ? C’est ce que l’on appelle une synchronicité entre deux personnes et si le fait de la voir à plusieurs reprises vous interpelle, pourquoi vous empêcher de croire aux signes ? Ouvrez l’oeil et soyez attentifs ! Ce sera peut-être l’occasion de provoquer une rencontre avec ladite personne et d’ouvrir le champ des possibles vers une nouvelle relation amicale, professionnelle, amoureuse, artistique, spirituelle.
Il ne faut évidemment ni tomber dans l’excès ni systématiquement tout interpréter comme appel spirituel. Prenez le temps, de vous poser les bonnes questions, de réfléchir à toutes les éventualités : pensez-vous que rêver de recevoir un message de son ex-amoureux ou mari veut dire que cette personne est faite pour vous, ou à l’inverse, la preuve qu’il(ou elle) occupe encore vos pensées et qu’il est temps d’agir ? De passer à autre chose ? Enfin, la (bonne ou mauvaise) surprise de revoir son ex après des années peut être l’occasion d’analyser le chemin que vous avez parcouru depuis votre séparation, et d’éventuellement renouer contact.
Les signes prophétique existent, provoquent souvent un déclic. Même une succession d'événements négatifs (rupture, décès…) — on parle même chez le matérialistes plus communément de loi des séries ou loi de Murphy — peut également avoir une raison d’être et vous amener à vous questionner, à faire un point sur votre évolution personnelle. Quelles que soient les situations vécues, toutes ces coïncidences sont une invitation à la réflexion et à l’action ! Mais alors, qu’il s’agisse de numéros, de symboles ou de synchronicité entre deux personnes, comment peut-on expliquer ce phénomène, le définir et d’où vient-il ?
Il existe aussi ce qu'on appelle la synchronicité de Karl Gustav Jung. Psychiatre cet homme définissait la synchronicité comme une occurrence simultanée de deux ou plusieurs évènements qui n'ont pas de relation causale entre eux, mais qui ont un sens pour la personne qui les vit, ce qui estle cas pour les gens à prophétisme. L’anecdote du scarabée d’or de Carl Gustav Jung est frappante : Jung était préoccupé par une patiente qui n'avançait plus dans sa thérapie à cause de son rationalisme cartésien. Alors qu’elle lui racontait qu’elle avait rêvé qu’on lui offrait un scarabée d’or, Jung entendit un petit bruit venant de l’extérieur. C’était un insecte qui cognait à la vitre. Jung se rapprochant de la fenêtre, l’attrapa au vol. À sa grande surprise, il s’agissait d’une cétoine dorée, insecte qui appartient à la famille des Scarabéidés. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Jung montra à sa patiente le coléoptère en lui disant : Le voilà, votre scarabée d’or ! Cet enchaînement fortuit provoqua un tel choc chez la patiente, qu(elle se trouva guérie
Pour résumer et quelle qu’en soit sa forme, on peut définir une synchronicité par l’imprévisibilité d'un évènement qui peut arriver à tout moment, l’absence de lien et de cause entre la situation que l’on vit et l’état subjectif dans lequel on se trouve, l’importance et la signification que l’on accorde à cet évènement. Il ne s’agit donc pas seulement de la simple simultanéité de deux ou plusieurs évènements (que l’on appellerait alors synchronisme), mais bien de l’interprétation et du sens que l’on donne à ces évènements, ou leur succession, selon l’état psychologique dans lequel on se trouve, à ce moment précis.
Dans la vie, il n’y a pas de vrai hasard. Il va de soi qu’une attitude positive, laissant place à de nouvelles énergies, vous permettra d’accueillir plus facilement ces synchronicités, de mieux les ressentir et de mettre à profit ces clins d’oeil de l’univers pour avancer. Donner du sens aux synchronicités, c'est trouver des réponses qui sont enfouies au fond de nous, qu'il s'agisse d'avertissements ou de solutions. Seul un prophétisme comme celui dont je suis témoin par La Révélation d'Arès présente un développement intégral et permet vraiment de prendre son destin spirituel en main !

09jan24 252C51
Bonjour,
Mon frère Jérôme à qui j'ai dit que j'avais fait une "EMI" [expérience de mort imminente] m'envoie le lien ci-dessous qui permettra à ceux que ça intéresse d'apprendre ce que peut être une Expérience de Mort Imminente.
Je n'ai pas fini de visionner ce long interview, mais je pense qu'il s'agit là d'un témoignage extrêmement précieux pour les chercheurs de vérité.
J'ignore si ce commentaire peut s'inscrire dans cette entrée 252. Vincent Hamain exprime-t-il sa propension prophétique depuis l'évènement qu'il a vécu ? Je suis persuadé que oui.
https://www.youtube.com/watch?v=Xi1kUuO4S50&t=1038sss
Laurent L'H.,de Bretagne-Est

Réponse :
L'expérience de mort imminente ne m'intéresse pas. Je auis sûr qu'il y a une autre vie derrière la mienne charnelle, mais comme La Révékation d'Arès n'en parle pas, je considère que cette question n'et pas de mon ressort. Je verrai cela en temps utile, qui ne saurait tarder, et je n'ai pas de curiosité la considérant. Au reste, La Révélation d'Arès n'en parle pas, à mon avis, simplement parce qu'il n'y a pas de mots pour la décrire.

 09jan24252C52
Je souhaite à tous un bon Noël chrétien (le juif Jésus n’est pas né à cette date) et une bonne année laïque pour 2024.
Notre foi est laïque, sans cléricature ni patronage (Parole dictée à Arès, 16/4). Mais elle se distingue de la laïcité d’ignorance de l’administration française, c’est une laïcité de connaissance. En particulier des messages des prophètes juifs et du Coran pour faire alliance fraternelle (Rév d'Arès 35/11) avec nos frères des assemblées des synagogues et des soumis de Dieu.
Il est difficile aux Français non arabophones comme notre sœur Mary C.. (252C38) de suffisamment connaître le Coran pour offrir une réponse adéquate à ceux qui nous rétorquent par un ou des versets du Coran. Je propose d’abord une réponse simple utilisable en toutes circonstances de mission, que le verset soit cité par un islamophobe ou un Musulman fermé. "Pouvez-vous me préciser la référence exacte de cette citation. J’ai un Coran chez moi, et je vais vérifier le sens qui peut être donné aux versets dans leur contexte de la sourate et de l’ensemble du Coran. Chacun est libre d’interpréter le Coran après s’être documenté et avoir interrogé de fins connaisseurs comme ceux qui ont publié des traductions en français." Cela permet d’affirmer que nous nous intéressons au Coran, sans prétendre être qualifié pour en débattre.
La connaissance approfondie du Coran est très rare, parmi les Pèlerins, mais aussi par les musulmans de France dont très peu maîtrisent l’arabe classique (ce que me confiait récemment un imam savant). Pour les lecteurs de ce blog qui veulent creuser le sens d’une citation, la démarche est de consulter plusieurs versions de traduction du Coran et de replacer la citation dans son contexte historique. Puis de la rapprocher des autres versets de la sourate concernée et d‘autres passages du Coran sur le même sujet. Selon la tradition musulmane que je considère comme fiable, l’ange Gabriel, peu avant la mort du prophète, lui a transmis de nouveaux versets en en abrogeant certains, et il lui a fait réciter par deux fois l’intégralité du Coran. Il a fixé l’ordre des versets dans chaque sourate, mais pas l’ordre des sourates. Peut-être pour montrer que la bonne lecture du Coran est une boucle sans fin et pas linéaire ? En tout cas le contenu de la sourate concernée et plus particulièrement des versets avant et après la citation est important.
La sourate 5, que chacun peut relire, comporte 120 versets. C’est une des dernières sourates, révélée lors du pèlerinage des adieux en 632. Elle fait référence aux erreurs de certains qui se disent chrétiens (v. 14 à 17) ou juifs (v. 18), les peuples du Livre, comme aux incrédules qui altèrent le sens des paroles révélées (v. 41). Le verset 48, traduction Chouraqui, dit : Si Allah l’avait décidé, il aurait fait de vous un peuple uni (une seule communauté dans la traduction Masson), mais Il vous éprouve avec ce qu’il vous donne.
A propos des gens de la Torah et de l’Évangile cités auparavant, le verset 49, dit : Juge-les selon ce qu’Allah a fait descendre, mais ne suis pas leurs passions. Garde-toi d’eux qu’ils ne te séduisent pas avec une partie de ce qu’Allah a fait descendre vers toi. C’est dans ce contexte précis qu’intervient le verset 51 : Ohé, ceux qui adhèrent, ne prenez pas les Judéens ni les Nazaréens pour protecteurs (Walîy). Les uns sont les protecteurs des autres. Qui de vous les prend pour protecteurs devient des leurs. Voici, Allah ne guide pas le peuple des fraudeurs. La note de Chouraqui dit : "Constituant une communauté nouvelle, le prophète entant la structurer en rompant ses attaches avec, notamment le milieu juif et chrétien dont elle émane et qui subsistera à sa naissance, les païens étant destinés à s’islamiser ou à disparaître. Walîy est parfois traduit par tuteur, ami, allié, affilié."
Il est donc clair que cette référence est contextuelle et ne peut s’appliquer, comme M. Potay le souligne, aux relations amicales dans notre pays presque 1400 après la Révélation du Coran. Muhammad, le plus écouté de Mes Messagers (Rév. d’Arès, 2/9) a été envoyé comme prophète à un peuple pour qui l’arabe était une langue claire et qui vivait à proximité de Jérusalem, ce qui n’est pas notre cas. Il est pour nous un Messager et nous devons intégrer le Coran à l’ensemble de la Parole qui ne se divise ni ne se tait en tenant compte de notre contexte. Celui des compagnons de Muhammad était une société clanique où les alliances et pactes étaient déterminants et prévalaient sur tout amitié interpersonnelle. Nous avons une attitude amicale avec tous, mais nous ne leur imposons pas. L’amour, c’est d’abord accepter l’autre tel qu’il est et chercher à le connaître, à le comprendre.
Antoine B. d’Arès, Aquitaine

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Antoine. Je vous présente en retour mes vœux chaleureux de belle année 2024 pou vous et toute votre famille.
Je n'ai pas vraiment bien compris la question que vous posez là. De toute façon, il y  a beaucoup de malentendus entre l'Écriture chrétienne et l'Écriture musulmane, malentendus doubles parce que le Coran est, pour tout Musulman, l’ultime Écriture donnée à Mouhamad, considéré comme sceau des prophètes : Il y a une grande différence de vues au sein des ulémas à propos de la différence entre prophète et messager. Pour les ulémas (théologiens musulmans), le prophète est celui qui a reçu une Révélation divine sans être chargé de la transmettre à ses semblables alors le messager est celui qui a reçu une révélation divine avec l'ordre de la diffuser. Rien que cela rend incompatibles les deux Écritures. Les Musulmans sont tous d'avis que le messager est supérieur au prophète et que c'est pourquoi le premier possède l'honneur de la prophétie et par là une qualité de plus. Aussi les Musulmans disent-ils que tout messager est un prophète, mais tout prophète n'est pas un messager.
Le prophète Muhammad est selon l'Islam le sceau des prophètes et il n' y a pas de prophète après lui. Ce qui signifie qu'il n' y aura pas de messager après lui, puisque tout messager est un prophète. Si un texte précisait que Muhammad est le sceau des messagers, il n'impliquerait pas qu'il n'y aurait plus de prophètes puisqu'il pourrait y avoir un prophète qui ne serait pas un messager. Mais un texte a précisé qu'il n' y aura pas de Messagers après lui. Ce qui exclut la venue d'un prophète ou d'un messager après lui. J'insiste peut-être lourdement sur ce point, mais c'est le point qui rend très difficile une réponse précise à votre commentaire, qui de ce fait n'est ni faux ni vrai.
La théologie islamique dit : "S'il est le sceau des prophètes, il est nécessairement le sceau des messagers, car la qualité de messager implique celle de prophète.
C'est pourquoi on dit que tout messager est un prophète, mais tout prophète n'est pas un messager.
Or, il est impossible aux Chrétiens de reconnaître Mouhamad comme prophète, ni même comme l’exemple de toute fidélité à Dieu. Tout au plus peuvent-ils le voir comme un personnage des premiers âges de l’Ancien Testament.
Sur ce point, la distance entre Chrétiens et Musulmans est immense et de ce fait quantité de réponses ne peuvent pas être données aux écarts entre leurs Écritures. Jésus est, entre chrétiens et musulmans tout à la fois un lien très fort et une pomme de discorde. Les théologiens des deux côtés n'ont pas cessé d'opposer leurs divergences, voire même de les rendre insurmontables.
Prenons un exemple : Monothéisme musulman et Trinité chrétienne. C’est là un point de désaccord majeur. Les musulmans se considèrent comme les seuls monothéistes authentiques, puisque le Coran interdit formellement d'ajouter à Dieu d’autres dieux, les chrétiens sont taxés, en toute bonne foi, de polythéistes. Et le polythéisme est, en islam, le seul péché impardonnable ! Il ne se passe pas de jour que je ne me heurte, dans ma lecture du Coran, à cette inconciliabilité !
Dans ces conditions, il est bien difficile de présenter aux Musulmans le mouvement d'amour, par surcroît trinitaire, de Dieu-Père qui invite les Chrétiens à suivre son Fils unique Jésus. Du reste, de ce point de vue je suis plus musulman que chrétien, quoique je sois en fait tout autre chose.
Prenons un autre exemple : La prière ! Au sens réglementaire du mot, la prière est en Islam l’un des cinq piliers de la religion. Tout croyant, homme ou femme, doit l’accomplir cinq fois par jour, suivant des gestes et des invocations précises ; le vendredi, cette prière se fait en commun à la mosquée. Les musulmans accomplissent ces rites immuables avec grand sérieux. En christianisme, par contre, la prière peut certes évoquer un rite religieux, tel que dans la célébration de l’Eucharistie par exempkle, ou des pratiques religieuses de dévotion, comme le chapelet, les pèlerinages, etc. Mais la prière chrétienne est d’abord un cœur à cœur personnel. Pour nous Pèlerins d'Arès c'est un aide-mémoire : Que faut-il accomplir ?
Les contradictions entre les deux religions sont douloureuses. Elles utilisent les mêmes termes dans la comparaison des deux structures religieuses différentes : Dieu, les prophètes, la Révélation, la religion, etc. Le contenu de l’expérience que ces mots recouvrent est radicalement différent ; ils n’ont pas encore été chargés d’une expérience commune.
Nous avons tant de choses à partager de nos expériences respectives de Dieu et nous n'y parvenon pas ! Le problème est d'autant plus difficile que nous Pèlerins d'Arès ajoutons à tout cela une tout autre façon de voir le Vrai. Je ne peux pas répondre à votre commentaire, La Révélation d'Arès nous place sur une tout autre ligne. Nous n'avons de commun que l'amour, si nous le voulons évidemment.

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Nous vous présentons l'affiche qui ornera dès ce mois de janvier la vitrine du local au 32, rue Losserand, 14ème, Paris.
Nous restons, bien entendu, très attentives à vos remarques et suggestions dont nous vous remercions de tout cœur. Que 2024, année du cinquantenaire de La Révélation d'Arès, année de la nouvelle édition de La Parole d'Arès, soit une année particulièrement féconde en moisson de belles et fortes âmes.
Que l'amour, la paix, le pardon se propagent partout et pour tous. L'amour seul rend heureux.
Nous vous souhaitons une très heureuse année ainsi qu'à sœur Christiane, vos enfants et petits-enfants et à tous les lecteurs de votre blog.
Katia K. et Annie L.-J. Paris et Île de France
Vitrine 2024 Paris

Réponse :
J'aime beaucoup la présentation générale de cette affiche.
Toutefois,
d'amour, de pardon et de paix serait peut-être préférable à d'amour, de paix et de pardon,
je ne pense pas que "année du" soit nécessaire, quoique ce ne soit pas vraiment gênant.
Mes compliments pour l"ensemble.
Merci pour vos bons vœux et recevez les nôtres, chaleureux !

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Nous voilà, frère Michel, dans la "cancel culture" [ou culture de l'effacement, de l'anglais "cancel" qui signifie effacer, supprimer], qui est aussi dénoncée par des gouvernements comme le gouvernement français ou celui du Québec. En 2021, les ministres de l'Éducation français et québécois Jean-Michel Blanquer et Jean-François Roberge ont signé une lettre ouverte où ils critiquent la "cancel culture", qui va selon eux à l'encontre des valeurs de respect, de tolérance et de liberté d'expression par le bannissement de personnalités politiques, de livres ou de spectacles.
Des milliers d'ouvrages, dont Tintin et Astérix, détruits dans des écoles : "Nous enterrons les cendres de racisme" Jugés discriminatoires et accusés de perpétuer des stéréotypes, ces livres ont été bannis des bibliothèques. Certains ont été brûlés. Parmi les œuvres éliminées figurent des bandes dessinées d'Hergé ("Tintin en Amérique", "Le temple du soleil"), des Lucky Luke, "Astérix et les Indiens", ou encore des romans et des encyclopédies autour des Autochtones. Les livres de William Shakespeare, évalués trop sensuels ont été aussi brulés par les féministes américaines.
Barack Obama dénonce les dérives du politiquement correct en toutes circonstances: "Il y a un réel danger à condamner les gens en permanence .  Lors d'une Interview diffusée sur CNN, l'ancien président des États-Unis Barack Obama s'est exprimé entre autres sur la "cancel culture", une pratique née outre-Atlantique qui consiste à dénoncer publiquement des comportements ou des actions perçus comme problématiques.
La "cancel culture" est en pleine expansion dans les universités américaines et ce phénomène ne se réalise pas sans provoquer diverses controverses. Certains accusant la génération "woke", ces jeunes à l'esprit militant, d’asphyxier la liberté d'opinion et d'expression. Barack Obama s'est prononcé sur ce nouveau mouvement dont il a évoqué les dérives. "Il y a un réel danger à condamner les gens en permanence", explique-t-il, prenant en illustration ces propres  filles, Malia et Sasha, elles-mêmes universitaires. "Elles se rendent bien compte que cela va trop loin."Selon lui, "on ne peut exiger des gens qu'ils se montrent politiquement corrects en toutes circonstances". Par le passé, Obama avait déjà fait part de ses craintes sur cette vision manichéenne prônée par la "cancel culture". Lors d'un sommet à Chicago, il avait notamment souligné que le "monde était complexe et ambigu" et il avait dénoncé ces gens qui "tweetent ou lancent un hashtag pour dénoncer l'emploi d'un verbe inadapté dans une phrase, puis se rasseyent et se sentent fiers d'eux".
La cancel culture expliquée : Profs limogés, vedettes répudiées, albums de Tintin proscrits dans des écoles : Judith Lussier réfléchit à la troublante culture du bannissement dans son nouvel essai, annulé(e).
Alors que les réseaux sociaux devaient permettre à tous de finalement se faire entendre, dans les faits, les gens n’ont jamais eu aussi peur de s’exprimer, constate la journaliste, autrice et chroniqueuse Judith Lussier dans Annulé(e), qui paraît en novembre aux Éditions Cardinal. Les différentes plateformes se transforment parfois en véritables tribunaux populaires capables de détruire des réputations, de faire perdre des emplois et de mener à l’exclusion sociale.
Mais de quel Dieu idéologique se réclame la "cancel culture ?" —. Malgré la venue de nos prophètes avec des preuves, beaucoup continuent sur terre de commettre des excès.
Mary C., Bretagne Sud

Réponse :
Je ne vois pas le rapport entre le prophétisme humain et ce qu'on appelle maintenant cancel culture (terme anglais). Vous êtes hors sujet, ma sœur Mary.
La culture dite "woke" est un mouvement militant rencontré un peu partout sur les réseaux sociaux. Le ministre de l'Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer a lancé un observatoire républicain chargé de lutter contre "le wokisme" et la "cancel culture", en effet assez semblables. La culture "woke" provient des campus américains et reflète un état d’esprit militant pour la protection des minorités. Cet état d’esprit s’est répandu en Europe et prétend lutter contre les injustices et les inégalités. Woke anglais signifie "éveillé" et qualifie un mouvement qui a pris de l’ampleur aux États-Unis ; le "wokisme" est par extension un état d’éveil face à l’injustice. Le concept s’est repandu lors du mouvement Black Lives Matter pour dénoncer la ségrégation et a discrimination raciales à l’égard des Afro-Américains. Mais le terme "woke" n'est pas nouveau ; il remonte à plus de deux siècles sous Abraham Lincoln. C’était un mouvement créé par les anti-esclavagistes qui se revendiquaient déjà "éveillés".
"Woke" s’est, par la suite, popularisé sur les réseaux sociaux et étendu à d’autres causes. De nos jours, une personne "woke" se dit consciente de toutes les injustices et de toutes les inégalités : racisme, sexisme, environnement, etc.  Ce terme est associé à une politique de gauche dite "progressiste" pour certains et désigne non seulement les militants antiracistes et féministes, mais aussi, et de manière générale, la pensée liée aux problématiques socioculturelles. Mais est-ce une pensée de nature prophétique ?
La "cancel culture" est-t-elle dérivée du mouvement "woke" ? Oui : "Woke" comprend aussi la "Cancel Culture" (culture de l’annulation), "call-out culture", "purity culture" ou culture identitaire ou intersectionnelle et pointe du doigt les injustices subies par certaines catégories. Cette dénonciation publique prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux, les productions culturelles jugées discriminatoires sont rayées, effacées. Un des reproches qui est fait est la volonté de vouloir effacer l’histoire (notamment lors du déboulonnement des statues) et de tuer la liberté d’expression, mais, selon elle, ce n’est pas le but : "Ce sont des mouvements complexes qui ont plusieurs courants, on n’est pas obligé d’effacer l’histoire et de censurer ou bloquer toute liberté d’expression, mais il y a un devoir d’analyse pour essayer de comprendre la trajectoire du racisme. Comment la culture sert-elle de support à la transmission du racisme ? Ce n’est pas parce que l’on analyse ces questions que l’on censure mais certaines personnes n’ont pas envie qu’on fasse cette analyse.
L’ex-président Barack Obama avait d’ailleurs mis en garde contre les dérives moralisatrices de la "woke culture" sur les réseaux sociaux le 29 octobre 2019 lors du sommet annuel de sa fondation : "Si tout ce que vous faites, c’est jeter la première pierre, alors vous ne faites probablement pas grand-chose. Il y a des gens qui pensent que, pour changer les choses (Rév d'Arès 28/7), il suffit de constamment juger et critiquer les autres, faire un hashtag (mot-dièse ou mot-clic [3], mot-clé composé du signe typographique # hash en anglais. Si je fais un tweet ou un hashtag sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super "woke", parce que je t’ai montré du doigt. Mais ce n’est pas vraiment de l’activisme.
"J’ai l’impression que, parfois, chez certains jeunes – et c’est accéléré par les réseaux sociaux –, la façon d’apporter un changement est d’être le plus prompt à critiquer les autres et que ça suffit." Une peur donc, partagée par certains, de voir le politiquement correct faire loi chez les jeunes.
L’idéalisation de la société est un moteur de toutes les luttes, un type de fonctionnement sociétal qui pousse à faire ce qui semble juste vis-à-vis de cet objectif.
Les réseaux sociaux sont-ils des reflets de la société ? Des inspiration d'ordre prohétique ?  C’est aussi une question générationnelle, car ce ne sont plus les mêmes personnes et les mêmes pratiques, qui transforment les modalités de lutte, il y a un changement sociétal plus large, par exemple les campagnes féministes #MeToo, #Balancetonporc, #payeton… ont un certain impact. Les réseaux sociaux sont des nouveaux lieux d’expression, de contestation et observation des luttes, c’est une autre manière de se faire entendre. Il y a la mise en place de militantismes avec la question de l’égalité des droits. Rien à voir avec un prophétisme. Le racisme structurel ou le patriarcat sont des combats dont le nœud est similaire Il est plus facile d’insulter via l’intermédiaire des réseaux sociaux qu’en face, c’est le reflet des grandes divergences dans la société, car, d’un point de vue structurel, les inégalités semblent de plus en plus grandes.s
Aux Etats-Unis comme en Europe, cette guerre générationnelle des idéologies n’en est qu’à ses balbutiements.
Vous abordez là, ma sœur Mary, un sujet somme toute intéressant mais immense où l'on peu trouver quelques inspirations de nature prophétique, mais ce n'est pas la loi du genre.

10jan24 252C55
Bien aimé prophète de la Vie,  
Il y a des indices que ce monde peut changer (Rév d'Arès 27/8) dans la "phase axiale" (238c6) que nous traversons, chahutée sous la houle du mal mais la lueur d'espoir est là, même par "faibles" traits !
Lors de la moisson où nous appellons à vivre la Loi d'Amour (approche très porteuse), j'ai eu la joie de rencontrer de belles personnes dont voici des récits : Gabriel, un athée dont la réflexion va le pousser à devenir un "vivant" (236c76), a compris que l'essentiel est l'amour (32/3) et il éveille les gens en donnant de jolies petites cartes dessinées à la main, il en affiche aussi dans un parcours libre en ville (je vous joins deux de ses créations) ; deux jeunes abordent les gens avec le sourire pour exprimer l'amour comme lien entre les hommes ; une jeune femme est en quête de qu'est-ce qu'on peut faire pour changer ce monde et demande si nous organisons des ateliers… pour s'y investir !
Le Père souffle dans les poitrines (Rév d'Arès 28/6). Un mouvement vivifiant semble légèrement se lever pour que l'humanité retrouve sa sublime vocation d'amour comme vous l'exprimez si joliment : "…le Père est venu nous chercher pour que l'inaccomplissable tâche de mettre enfin en pratique le Sermon sur la Montagne commence à se montrer accomplissable" (252C41). Alléluia !
Je vous souhaite une année remarquable par la beauté des épis (Rév d'Arès 13/7) qui viendront au Val Hanouka (xLvii/5) déjà par le cœur y amarrer leurs  vaisseau (17/5), par un mouvement de moisson sur les flots de projets beautifieurs afin que le Vent fou levé de Nazareth (25/7) touche les cœurs à l'écoute de l'enseignement (39/1) nourrissant que vous répandez avec tant d'amour au service de la Lumière, Sainteté et Puissance (12/4) du Tout Autre, Qui nous a donné un Messager fort (26/7) pour conduire le monde sur les sentiers vers les Jardins d'Éden.
 Que tous vos vœux soient comblés, force, santé, bonheur et amour à vous et à tous vos proches, ainsi qu'à tous nos frères et sœurs sur cette planète.
Puisse la Main du Père s'étendre sur vous pour que vous puissiez récupérer des forces vives.
Je vous embrasse du fond du cœur avec notre bien aimée sœur Christiane, qui veille magnifiquement sur vous.
Danny G. Liège, Belgique

             

Réponse :
"Des indices que le monde peut changer", il y en a beaucoup, mais y en-t-il beaucoup de possibles, sinon l'amour ? Je ne crois pas.
D'abord un grand merci pour vos bons vœux que je vous retourne avec beaucoup d'espérance.
Georges Berkeley, philosophe anglais, disait ; “Esse est percipi aut percipere” (Être, c’est être perçu ou percevoir). Il pensait que vaine était la distinction entre le monde spirituel et le monde matériel, et comme je pense personnellement, parce que je vais mourir bientôt, très souvent à cela et que je suis convaincu moi-même qu'il nous est impossible de nous percevoir nous-mêmes tant que nous avons sang, nerfs, os, chair, je crois qu'il est impossible de nous imaginer entrés dans le tunnel de lumière spirituelle le jour de notre arrêt cordial. Selon Berkeley, toute la réalisé tandis que nous sommes charnels se ramène au monde des apparences que nous en avons. Ce subjectivisme, ou immatérialisme, ou encore idéalisme empirique, qui se réclame du simple bon sens, a profondément troublé Kant, fondant sa "Critique de la Raison Pure", dans la mesure où le bon sens nous enseigne à la fois que le monde a une réalité extérieure, mais qu’il est extrêmement difficile de le prouver. Pour Kant cette conception relève d’un idéalisme idéologique, auquel il oppose son propre idéalisme transcendantal. Voilà bien pourquoi "le roi ne vaut pas plus ni moins que toi." J'affiche avec joie cette image.

10jan24 252C56
La faune et la flore vivent ensemble en symbiose. La nature vit en relation autonome ; en complémentarité. Elle obéit aux lois de son espèce qui n'est pas celle de l'Un, de l'Unique.
Moi, toi, qui est co-créateur et co-créatrice de l'Univers vivons en résonance avec ce que l'on appelle le Créateur du tout.
Lorsque je vais très bien, le Créateur souffre moins. Je dis moins car nous sommes environ 8 milliards de personnes.
D'autres part, la liberté absolue est l'expression de l'autonomie et de l'indépendance. Je dois donc retrouver celle-ci pour sortir du troupeau haletant et soulager le Créateur en entrant en phase avec Lui. De cette manière, je retrouve la Vie , je me régénère et je deviens éternel.
Le péché des péchés est donc cette absentéisme d'Un qui détruirait la création.
Une question : Est-ce que le Créateur peut mourir ?!
Sébastien C. d'Île de Frances

Réponse :
Question dont la réponse n'est pas à la portée de l'homme : "Le Créateur peut-il mourir ?!"
Je n'en sais absolument rien. C'est comme si vous me demandiez si l'Univers peut disparaître. Je n'en sais rien.
Mais ce n'est pas une mauvaise question. En tout cas, le Créateur peut peut-être changer, puisqu'Il nous demande lui-même de changer et que nous sommes Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais changer comment ? Je l'ignore de même.

11jan24 252C57
Je relis cette entrée, les commentaires et vos réponses, laquelle entrée est reliée et s'interpénètre avec toutes les précédentes, prolongeant l'enseignement d'une ascension exemplaire depuis l'instant où tout bascula, celui de cette rencontre du monde/votre monde avec celui dont vous étiez l'enfant séparé, enfant prodigue que nous sommes tous quelque part à un niveau ou à un autre.
Rien de magique ou d'instantané pour autant. Vous ne pourrez conduire (Rév d'Arès 40/5) qu'autant que vous vous serez auto-conduit vous-même : prendre son bâton (25/10), se mettre en marche en écartant les épines (38/4), abandonner au fil des l'ascension les lambeaux du vieux manteaux religieux (1/1), glisser progressivement de la dualité vénéneuse vers l'unité salvatrice : Sois Un! (xxiv/1-4). Repartir presque du départ, lorsqu'une bande de juifs — et de juives, déjà les femmes et leurs mérites (9) — de Palestine commencèrent à proclamer partout non le crédo des pendus (xxix/8) qui viendra beaucoup plus tard, mais la résurrection d'un homme qu'ils avaient vu, certainement exactement comme dans la nuit du 14 au 15 janvier 1974, vous l'avez pour la première vu, entendu, écouté, et avez transcrit ses propos sur le sac de plâtre, avec le crayon d'architecte qui traînait par là dans une pièce d'une maison en chantier.
Les premiers chrétiens s'égarèrent sur des friches (Rév d'Arès 5/5) où l'on accepta de les écouter, mais dans des zones du champ dont les épis n'avaient pas lentement muri comme ceux qui avaient été arrosés des Larmes et le Sang du Père depuis Abraham (5/2). Rien ne semble s'être finalement passé comme prévu. Ou disons plutôt : Tout s'est passé comme l'ont décidés les hommes de l'époque : Le Père ne s'est pas opposé à la prise de risque de Jésus se rendant à Jérusalem comme il ne s'est pas opposé à la direction que Paul et Pierre donnèrent au christianisme des origines et tout ce qui suivra au fil des siècles, comme s'Il avait laissé murir le bon grain au milieu de l'ivraie (Matthieu 13/24-30), patienter (Rév d'Arès 28/12 et 21) — quoi que ce mot doit avoir un tout autre sens lorsqu'on est hors du temps — et relancer, le moment venu, la Moisson (38/2) par l'intermédiaire d'un homme qui n'avait rien demandé, cette nuit du 14 au 15 janvier 1974. Énorme !
Je n'arrive pas, à l'aube de cette année du cinquantenaire des apparitions de Jésus à Arès, à isoler ce que vous nous enseigner aujourd'hui de tout ce qui a précédé : L'Œuvre et l'Héritage prophétique, que vous êtes encore en train de polir et peaufiner pour les générations (Rév d'Arès 24/1) de moissonneurs qui à notre suite mèneront à terme cette Moisson, quand les planchers des granges gémiront sous le poids de leur gerbes (31/7), quand les moissonneurs se pencheront sur les rives du Tigre, du Pichône, du Guihône en Assour pour se désaltérer (35/2), quand viendra donc le Jour de la grande Réunion (31/8).
Jésus, ressuscité et transfiguré, incarnait cette Réunion : fondu en Dieu qui en fit un Dieu parce que l'homme qu'il était avait rendu cela possible, parce qu'il ne s'était jamais écarté des Pas du Père, parce qu'il avait accompli en un an, le temps d'un battement d'aile ce que le monde accomplit dans les siècles des siècles, abolissant ainsi la distance infinie qui sépare la terre du Ciel, parce qu'il s'était embrasé d'Amour pour l'homme son frère (veillée 32). Il engendra un prophétisme fusionnel  — Sois un ! — avec ses frères humains — Aimez même votre ennemis (Matthieu 5/43-48) — avec la Vie — il est devenu Moi ! (2/13).
Les Évangiles synoptiques laissait entrevoir cette possibilité et la voie à suivre : le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à ch. 7), qui occupait une place certainement beaucoup plus importante dans le christianisme des premiers siècles (quoi qu'on devrait peut-être plutôt dire "les" que "le", puisque la centralisation du pouvoir et du savoir ne s'opéra que progressivement) comme en témoignent par exemple "La Didachée" (entrée 157 de votre blog) et "L'épitre à Diognète" (entrée 145), mais aussi par la suite comme en témoignent vos entrées "Port-Royal", contre-exemple et exemple (enntrée 108), "Job ou Basile" (entrée 229), "La Porette ou la liberté de contester" (entrée 222) ou encore "François et Louise, deux jars" (entrée 232), parmi d'autres entrées ou réponses aux commentaires. Grands mais trop rares vrais Chrétiens (qui devient alors synonyme de vrai Humain), insuffisants pour que le monde bascule de l'ombre à la lumière mais suffisant pour que murissent les épis murs d'un petit reste que le Père vous envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1).
À votre suite, notre prophétisme est donc de la plus haute importance. Il conditionne indirectement — voire même directement — la réussite du vôtre : nos destins sont bien liés ! Alors, il nous faut retrouver l'Amour, s'en embraser autant que l'on puisse le faire. Volonté d'être (ou de ne pas être) : Le Christ en moi n'écoute pas mes aveux. Il attend que je ne pèche plus (Rév d'Arès 30/16), que je sorte de la dualité du péché, que je revienne pas à pas vers l'Un.
Merci, frère Michel, pour s immense que vous nous livrez depuis un demi siècle et qui permettra peu à peu au monde de sortir du système religieux dans lequel il s'est empêtré et duquel nous devons commencer par nous dépêtrer nous-mêmes, ainsi que vous l'avez rappelé aux Pèlerins présents le 15 août 2023, juste avant la clôture du Pèlerinage d'Arès 2023.
Jean-François P. Paris

Réponse :
Dans La Révélation d'Arès on retrouve les principes fondamentaux de l'enseignement de Jésus. Celui-ci est fondamental, mais simple ; il peut être compris par un enfant. Il est spirituel, mais exactement adapté à l'objet dont il s'agit, approprié au retour d'Éden.
Jésus a enseigné que tout le monde a besoin du salut et que la situation d'une personne dans la vie n'a aucune influence sur sa valeur aux yeux de Dieu. Jésus est venu sauver des personnes de tous les horizons. Les péchés passés de chacun ne jouent pas non plus un rôle dans sa capacité à recevoir le pardon, et Jésus a encouragé ses disciples à pardonner aux autres de la même manière (Matthieu 18/21-35, Luc 7/47). Zachée était un riche collecteur d'impôts qui était sans doute méprisé par tous dans sa ville natale (Luc 19.7), mais Jésus a passé du temps avec lui. Jésus a dit : Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison (Luc 19:9). La raison ? Zachée a eu confiance en Jésus, comme en témoigne le fait qu'il s'est repenti de ses péchés passés en changeant de vie et s'est engagé à mener une vie de charité (Luc 19/8). Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu, dit Jésus aux observateurs critiques (Luc 19/10). Il ne se souciait pas de savoir qui était cette personne "perdue", riche ou pauvre, homme ou femme, mendiant ou roi. Tout le monde dans le prophétisme de Jésus, a besoin de naître de nouveau.
Jésus a également enseigné que le sentier vers les Hauteurs Saintes passe par l'amour. Il a fait l'éloge de la foi (Luc 7:9) et a mis au défi ceux qui se fiaient à leurs œuvres (Matthieu 7/22-28). Un jeune chef riche a un jour demandé à Jésus : Bon maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? (Marc 10/17). Jésus lui a répondu par une question : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu (Marc 10/18). Jésus ne reniait pas son amour pour les hommes, mais il savait que ce jeune homme ne le reconnaissait pas comme prophète, car le problème du prophétisme humain passe autant par la foi qu'y mettent les disciples du prophète que par le doute de ceux et celles qui l'écoutent. Par sa question, Jésus soulignait que ce que ce jeune homme pensait que ce qui rendait quelqu'un bon était faux, car personne ne peut faire quoi que ce soit pour se rendre suffisamment bon pour hériter de la vie éternelle. Les chefs religieux juifs du temps de Jésus partageaient le point de vue du jeune chef ; ils enseignaient que l'observation de la loi de Dieu pouvait rendre quelqu'un acceptable devant Dieu, ce qui peut être faux. Aujourd'hui encore, de nombreuses personnes pensent à tort que leur "bonne" vie et leurs "bonnes" actions suffiront à les faire entrer au paradis. Non ! Il faut l'amour.
Jésus dit à ce jeune homme riche qu'il devait renoncer à toutes ses richesses et le suivre (Marc 10/21). Jésus a dit cela non pas parce que la charité rend juste, mais parce qu'il savait que le dieu du jeune homme était l'argent. Le jeune homme pensait qu'il observait la Loi. Or, c'est la cupidité qui causa sa perte. Il se détourna de Jésus avec tristesse car il avait de grands biens (Marc 10/22). Le Christ a enseigné que l'amour seul est la source de la vie éternelle — Sermon sur la Montagne —. Si quelqu'un veut hériter de la vie éternelle, il doit aimer tous les hommes, les ennemis compris.
Au cœur de l'enseignement de Jésus se trouve la bonne nouvelle de la venue du Royaume de Dieu. Le Royaume est mentionné presque cinquante fois dans les Évangiles. De nombreuses paraboles de Jésus portent sur le Royaume (Matthieu 13/3-30, 13/31-32, 13/33). Jésus a dit qu'il avait été envoyé pour prêcher la venue du Royaume (Luc 4:43).
Jésus a enseigné que le Royaume de Dieu avait commencé sur terre avec son ministère. La preuve en était évidente. En accomplissement des prophéties, les aveugles ont réouvert les yeux, des morts ont ressuscité et les péchés ont été pardonnés. Mais Jésus a également enseigné qu'il existe un aspect du Royaume qui doit encore venir (Luc 9/27). Le Royaume de Dieu grandit et, un jour, il sera visiblement présent (Luc 13/18-21), ce sera le retour d'Éden. Dans ce que La Révélation d'Arès appelle Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), Jésus nous dit de prier pour que la Sainteté, la Puissancé et la Lumière viennent à jamais sur nous (12/4). Jésus nous enseigne de nous souvenir de notre vocation : les instruments de la grâce de Dieu. Plus les humains deviendront des sujets de Jésus, plus son Royaume sera visible pour le monde.
Les Écritures ne donnent pas beaucoup d’informations sur la vie de Jésus sur terre. Pourtant, ce temps plutôt court a été marqué par de nombreux événements qui peuvent nous aider à avancer dans sa vie de tous les jours. Cependant, il existe des temp majeurs : Jésus après sa crucifixion apparaît à ses disciples pour leur apporter la certitude de la foi en sa résurrection et leur offrir consolation, paix et joie. Le jour de sa résurrection, Il est apparu cinq fois à différentes personnes. Thomas nous apporte un éclairage. Pour montrer la réalité de la résurrection, il a suffi qu’Il leur apparaisse plusieurs fois, qu’Il leur parle familièrement, qu’Il mange et boive, et qu’Il les invite à le toucher. C’est pour manifester la gloire du Ressuscité qu’Il n’a pas voulu vivre continuellement avec eux, comme Il l’avait fait jadis, car ils auraient pu croire qu’Il était revenu à la même vie qu’auparavant.
D'un bout à l'autre des trois Évangiles cités par La Révélation d'Arès Jésus enseigne à ses frères et sœurs une nouvelle manière de se relier au prophète. Il leur dit : Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous (Luc 24/44). Ce quand j’étais encore avec vous — alors qu’Il est bien devant eux — montre que cette manière surnaturelle d’être présent comme ressuscité n’est pas du même ordre que sa présence aux jours de sa chair mortelle. Désormais, c’est par la foi et la charité que l’on touche réellement Jésus ressuscité.
Jésus prépare ses disciples à la mission qu’Il leur confie et qui prendra concrètement forme à la Pentecôte.
La façon avec laquelle Jésus apparaît à ses disciples nous invite au réalisme spirituel. Il se présente avec des plaies mortelles sur un corps désormais glorieux et immortel. Ces plaies rejoignent les nôtres. Elles sont comme une source, prête à nous irriguer de sa grâce qui se déploie dans nos faiblesses. Les rencontres se déroulent dans l’ordinaire de la vie quotidienne.
Jésus nous montre qu’Il arrive toujours, de façon tout à la fois simple et déconcertante, dans la banale réalité, pour éclairer et bouleverser nos existences de sa présence. Il est venu me parler à Arès il y a cinquante ans, mais à Arès il est toujours de même qu'il est toujours présent partout sur Terre. Je ne crois pas du tout que, comme les dogmes chrétiens le croient, Jésus soit Dieu ou le Père ou la Vie, mais je crois que comme prophète il représente le summum.

13jan24 252C58
Très cher frère Michel, prophète de notre temps et de celui qui vient,
Sébastien C., au commentaire 252C56,  vous pose la question qui m'a étonnée: "Le Créateur peut-il mourir ?!"
Vous répondez que vous n'en savez rien. Je vous avoue que je n'aurais pas répondu cela puisque je pensais naïvement peut-être que comme le Créateur est éternel et de plus hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Il ne pouvait pas mourir.
Je sais que cette question n'est pas fondamentale , puisque Dieu nous demande de Lui faire confiance comme un petit enfant : Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/ 9).
Nous savons que ce qui est fondamental c'est d'aimer tous nos frères humains.
Dans 3 jours cela fera 50 ans que Jésus vous sera apparu et vous aura parlé dans votre maison d'Arès, alors en travaux. Un demi-siècle déjà! Franchement, quand j'ai découvert la Révélation d'Arès en 1983,  je pensais que la mission aurait été plus rapide et que beaucoup de personnes attendaient ce message . Et je constate aujourd'hui encore, malgré tous les moyens de communication dont on dispose , qu'un message venu du Ciel a du mal à se diffuser sur la terre et à toucher le coeur des humains.  
Il nous faut beaucoup de patience, de la constance et ne pas se décourager , et un jour viendra où de plus en plus de coeurs seront touchés. Puisqu'ils seront plus nombreux que « le gravier des mers » Révélation d'Arès 13/7. Alors continuons notre moisson et espérons.
Je vous souhaite ainsi qu'à soeur Christiane et tous mes frères et soeurs , une bonne santé, de l'amour pour tous et une belle moisson en 2024.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Sébastien m'a posé une question très simple : "Dieu peut-Il mourir ?", dont le réponse ne pouvait être que très simple : Oui ou non. Sébastien est un frère simple, je ne pouvais que lui répondre très simplement : "Je ne sais pas."
Dieu et moi, son image et ressemblance (Genèse 1/26-27), sommes malgré tout éternels puisque ma mort ne signfie rien d'autre que la disparition de ma circulation sanguine et le pourrissement de ma chair. Donc, la bonne question aurait mieux été : Pouvons-nous mourir et rester éternel ? Théoriquement et si je lis bien Ce Que la Parole dit, la réponse est oui... Mais si l'on lit les penseurs et autre théologiens qui ont abordé cette question, le problème est complexe.
Je vais mourir et pourtant rester éternel. C'est apparemment ce qui m'attend et ce qui attend quiconque s'est fait une âme (Rév d'Arès Veillée 17). Comme vous, mon frère Denis. Pourquoi ne serait-ce pas ce qui attend l'Éternel ? — L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien... (Psaume 23/1). Là le vocabulaire humain devient grossier et ne signifie plus grand chose. J'ignore et tout le monde ignore de quoi est fait Dieu et même, si l'on va plus loin, ce que signifie exactement l'Éternel dans la Bible juive. Je sais seulement de Dieu quelques faits, parce qu'ils me semblent vraisemblables : Il est la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5, xix//26, etc.), puisque moi, son image, je me déplace, je bouge, je pense, je peux changer, bref, je suis une autre forme de vie. Une implication directe, qu'inspire la lecture de la Bible juive, du fait que Dieu ne change pas, c’est qu’il est éternel, et qu’il existe aux siècles des siècles. Dans la Bible les deux sont liés. Mais quelle différence y a-t-il, en fait, entre exister et ne pas mourir ?
On entre là dans le problème même que vous soulevez ! Il y a dans la tradition chrétienne deux façons de voir que Dieu n’a ni commencement ni fin. Le premier est de considérer que Dieu, le Père, la Vie, etc. est dans le temps, mais que le temps n’a pas de début, il s’est toujours égrainé. La deuxième (plus traditionnelle) est de considérer que Dieu est hors du temps.
La synthèse des deux positions dit en gros que Dieu était hors du temps avant que le temps n’existât, puis qu’il entra dans le temps à partir de la Création. C’est cohérent avec le fait qu’il a redéfini aussi la simplicité et l’absence de changement chez Dieu, d’ailleurs, mais passons ! L’éternité de Dieu a une forte tendance à être redéfinie de théologien en théologien et Thomas d'Aquin nous dit ce que, selon lui, signifie pour Dieu d’être Éternel. Pas facile comme question, ça non !
Qu'est l'Éternité ? Mieux vaut savoir de quoi on parle et cela d’autant plus que ce n’est pas une notion qui nous est facilement accessible. Si vous posez la question à n’importe quel évangélique, il y a des chances que la réponse soit : "Ce qui existe toujours." Mais le concept d’éternité est en réalité beaucoup plus riche qu’une simple existence sans début ni fin. Basile le Grand disait : L'Éternitté est Intensité.
Ici on peut faire entrer en scène un penseur oublié : Boèce, philosophe et théologien qui est le dernier Romain écrivant sur Dieu et qu'on peut appeler prédogmatique. Il est important de savoir que des siècles plus tard Thomas d’Aquin, le fameux théologien, adopta la pensée de Boèce (Anicius Manlius Severinus Boethius), sans qui on ne peut aborder l'opposition éternité-immortalité, quoiqu'elle soit moins connue du public cultivé que celui d'Augustin d'Hippone (le fameux saint Augustin). Ce n'était pas le cas au Moyen Age.
La "Consolation de la Philosophie", que Boèce écrivit en prison avant d'être exécuté, est l'un des deux derniers chefs-d’œuvre littéraires de l’Antiquité latine sont aussi deux des plus importantes pierres des fondations de la pensée médéviale. Disons quelques mots de l’influence et de la portée des œuvres de ce grand penseur du christianisme commençant. Le problème de l'Œuvre de Boèce, "La Consolation de la Philosophie", qu'on peut appeler son testament, est qu'elle reçut des éléments de philosophie païenne : à propos de certaines questions fondamentales comme l’éternité du monde, la cosmologie; la providence, le destin, le libre-arbitre, etc. dont la résolution boécienne, inspirée de médio-platonisme et de néo-platonisme (pensée de Platon), était originale et déjà "médiévale". Elle ne manqua pas de provoquer réactions et récupérations, devint un véritable ferment philosophique, voire humaniste, sur l’ensemble de la période qui nous intéresse. Pour le public lettré de cette époque, l’œuvre de Boèce ne se résumait pas à la "Consolation de la Philosophie", même si celle-ci se distinguait comme un admirable requiem, comme une synthèse implicite. Ses différents travaux embrassant la quasi-totalité de la "matière à penser". Les traducteurs montrèrent qu’ils constituèrent une référence majeure et ils firent de Boèce une rencontre obligatoire sur les chemins très complexes de la pensée des premiers intellectuels ; et même supposer que, par son exigence rationaliste et sa sincérité touchante à démontrer le Bien, le "dernier des Romains" s’imposa comme un modèle, une sorte de patron laïc, à tous ceux qui. à partir des XIIème et XIIIème siècles surtout, cherchèrent pus tard  les voies d’un bonheur purement philosophique.
Boèce, dont le nom complet était Anicius Manlius Severinus Boethius (480-524), dont on ne peut nier l'importance dans la réflexion qui oppose "éternité inévitable" à "mort possible" de Dieu fut nourri des œuvres de Cicéron et étudia la philosophie à Athènes, il entreprit de rénover les études de son temps. Contemporain des derniers philosophes de l’empire romain d’Orient et du roi Ostrogoth Théodoric, il fut condamné à la prison puis à mort à Pavie en 524, exécuté sur ordre du roi. C’est en prison qu’il rédigea son chef-d’œuvre, la "Consolation de la Philosophie", dialogue entre l’auteur emprisonné, en quête d’une consolation qui lui fasse accepter l’injustice de son sort et le personnage allégorique de philosophie qui, par ses raisonnements, lui exposait sa théorie du bonheur et de la providencea : Nécessaire connaissance de soi, considération de la fin des choses et des lois qui gouvernent le monde, des faux biens dont il faut se détourner au profit du souverain Bien, démonstration de la providence (mais aussi du libre-arbitre) et de la perpétuité du monde. Il fut considéré comme un demi-philosophe à moitié chrétien, ce qui à l'époque était une position dangereuse. Nous Pèlerins d'Arès sommes d'une certaine façon boécien !
Nous posons le même "cas psychologique" que Boèce, qui fut à la fois un authentique philosophe néo-platonicien et un théologien chrétien profond et militant. On trouve chez lui un ton déiste, presque laïc, tout comme le monde religieux du dehors doit nous considérer, nous Pèlerins d'Arès qui acceptons parmi nous des frères quasi-douteurs, en droit de se poser des questions de fond, et on peine à y reconnaître, sauf par endroits, des réminiscences bibliques.
Boèce montre, dans les deux grandes parties de son œuvre (philosophie et théologie), une indépendance d’esprit telle que les historiens du XIXème siècle se sont demandé s’il en était l’auteur unique. C’est pourtant bien le même Boèce qui écrivit les traités et les opuscules théologiques qui ont profondément imprégné l’ensemble de la pensée médiévale : le "De Trinitate", les opuscules intitulés "Utrum Pater et Filius et Spiritus Sanctus de divinitate substantialiter praedicentur ("Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont-ils prédiqués de la Déité selon la substance ?"), le "De hebdomadibus ("Les sept problèmes"), le "De fide catholica") ; le "Contra Eutychen et Nestorium", enfin, œuvre polémique consacrée aux aspects fondamentaux de la théologie trinitaire et où se révèle l’orthodoxie militante d’un catholique luttant contre les dissidences théologiques nestorienne (qui croit que que le Christ possède deux natures, deux personnes distinctes, l'une humaine et l'autre divine) ou monophysiste (qui ne reconnaît qu'une nature dans la personne du Christ en opposition à la définition donnée par le concile de Chalcédoine (451) selon laquelle la nature humaine et la nature divine coexistent dans une personne).
Boèce, dernier des Romains et premier des Médiévaux ; aristotélicien et "platonicien" (le néo-platonisme oriental présupposant l’accord, la symphonie des deux grands phares de la philosophie antique) ; antique et chrétien ; philosophe et théologien. Boèce est le lieu de toutes les convergences, de toutes les translations, de toutes les tentatives de synthèses qui forment le socle, d’ailleurs problématique, de la pensée occidentale médiévale et moderne. On ne peut dès lors parcourir que quelques-unes des innombrables voies par lesquelles son œuvre a circulé dans le grand labyrinthe de la pensée médiévale, voies qui suffisent pourtant à reconnaître combien elle l’a irrigué de manière drue et stimulante.
Chez Boèce sont envisagées diverses solutions, apportées pendant le Moyen Âge latin, à ce problème difficile, induit par la théologie chrétienne et que ne résolvent pas les Écritures : Expliquer comment un dieu omniscient peut connaître un futur où sont posés des actes libres. L'analyse des solutions boécienne et thomasienne (Thomas d'Aquin qui adopta plusieurs points de vue de Boèce plutôt que ceux d'Augustin d'Hippone) occupe la partie la plus importante de l'étude qu'on peut faire de la théologie chrétienne commençante
Nous y voyons ainsi que des interprétations proposées pour les solutions boècienne et thomasienne par les philosophes de la religion, surtout ceux de tendance analytique, ne correspondent pas à la lettre de Boèce non plus qu'à celle de Thomas. Ces interprétations supposent en effet que Boèce et quelques siècles plus tard Thomas d'Aquin proposent des analyses dont on peut pas écarter l'importance et l'intelligence.
La contingence (ce qui est su à l'avance est nécessaire) en situant Dieu dans une éternité atemporelle. On ne peut modifier le passé et Dieu savait dans le passé ce qui allait arriver) en distinguant la nécessité absolue et la nécessité conditionnelle. Or si Dieu est bien éternel pour Boèce et Thomas, son éternité n'en possède pas moins un aspect temporel (il est présent à chaque instant) qui échappe à notre conception moderne de l'éternité.
C'est bien plutôt par l'analyse des différents modes de savoir que Boèce, puis Thomas, montrent que la prescience divine n'impose aucune nécessité au futur : c'est parce qu'il connaît selon le mode de l'éternité que Dieu peut connaître comme contingents les événements futurs qui possèdent cette propriété modale, alors que notre connaissance temporelle ne nous permet de connaître du futur que les choses nécessaires.
Dans le second commentaire au "Péri Herménéias" d'Aristote, Boèce affirme avec raison que "Dieu connaît les choses futures non pas comme arrivant par nécessité mais comme arrivant d'une façon contingente — d'une manière telle qu'il n'ignore pas qu'elles pourraient arriver autrement". Et, s'il élude provisoirement la question de savoir comment une telle connaissance est possible — nous sommes dans un ouvrage de logique —, il y revient dans la "Consolation de la Philosophie" : "Chacun pense qu'il ne connaît tout ce qu'il connaît qu'à partir de la puissance et de la nature de ce qui est connu, alors que c'est tout le contraire qui se passe. En effet, tout ce qui est connu n'est pas compris selon sa puissance, mais bien plutôt selon les capacités de ceux qui le connaissent (V.4.24-25)." Dieu ne s'égare donc pas en comprenant comme certain un événement qui, selon le point de vue d'un observateur rationnel humain reste tout à fait incertain.
Lorsqu'il affronte dans ses différents ouvrages le problème de la prescience, Thomas d'Aquin va emprunter à Boèce deux idées essentielles: la doctrine que Dieu voit toutes choses comme présentes, et le principe des modes de la connaissance. Le tout étant développ au moyen d'une logique plus sophistiquée que celle de Boèce
Dans les chapitres intermédiaires l'A. montre qu'Abélard et les penseurs du douzième siècle ont réussi à résoudre le sophisme sur lequel se base l'argument naïf contre la contingence grâce à une analyse très pointue des modalités, mais qu'ils ont négligé presque totalement l'aspect temporel pourtant essentiel, tandis que les théologiens des années 1230 et 1240 redécouvrent cet aspect avec l'argument de la nécessité accidentelle qu'il n'arrivent néanmoins pas à réfuter de manière convaincante.
Le dernier chapitre tend à évaluer la pertinence des méthodes d'analyse utilisées par les penseurs anglo-saxons à propos de ce problème. né de la mise par écrit de quatre conférences, ne manque pas de pertinence, et je m'avoue volontiers convaincu par la plupart des thèses qui y sont avancées. Peut-être regretterais-je, mais c'est là un parti pris, la défiance dont il témoigne à l'égard de l'instrument logique qu'il utilise néanmoins de façon semi-formelle. Certes la logique, comme elle est utilisée par les philosophes analytiques, ne permet pas toujours d'épuiser toutes les dimensions des problèmes posés.
Nous ne savons rien de la diffusion et de la réception de la fameuse "Consolation de la Philosophie" dans les siècles qui précédèrent la renaissance carolingienne (temps de Charlemagne), car ce fut le célèbre Alcuin (moine, conseiller de Charlemagne, 735-804), grand initiateur de la réforme culturelle de cette époque, que l’Occident doit la redécouverte, la popularité, et même le statut intangible de "classique" de ce trésor commun. Si Alcuin se montra sensible à l’intelligence pédagogique d’un narrateur se mettant en scène comme l’élève d’une philosophie qui réserve parfois ses réponses pour ne les évoquer qu’une fois franchis les degrés intermédiaires à leur intelligence, il est aussi en plein accord avec la doctrine morale, politique et philosophique à laquelle concluent les deux personnages du dialogue : C’est de Boèce que le maître palatin tient l’idée que l’étudiant (ou le penseur) doit chercher la Science pour elle-même et non pour les avantages ou la gloire qu’elle pourrait procurer (puisque ce sont là de "faux biens"), afin de participer au banquet divin des rationes et de découvrir en la philosophie un soutien moral salutaire ; de Boèce encore qu’il hérite lorsqu’il propose pour modèle à l’empereur la figure du souverain-philosophe platonicien, proposition qui sera reprise avec constance, aux temps carolingiens, comme maxime de gouvernement.
C’est surtout comme livre scolaire que, du VIIIème au XVème siècle, la "Consolation" connut une formidable diffusion, un peu freinée seulement aux époques de récession intellectuelle : P. Courcelle a étudié pas moins de douze commentaires carolingiens (sur un nombre de manuscrits indéterminé sans doute supérieur) — le meilleur et le plus diffusé étant celui de Rémi d’Auxerre (v. 841-v. 908), qui avait étudié aussi les Opuscula sacra de Boèce, et en proposa un premier commentaire complet, tout entier orienté vers l’interpretatio Christiana, ceci d’ailleurs au prix d’explications fort laborieuses visant à exonérer Boèce de ses théories les moins conformes au dogme chrétien17 ; le XIème siècle, qui connaît une baisse générale du niveau des études, s’il ne semble pas proposer d’analyses nouvelles, n’en continue pas moins de s’appuyer sur les commentaires antérieurs, parfois avec quelques réserves : l’ouvrage est sans cesse recopié, diffusé, lu, même s'il est oublié aujourd'hui. Le XIIème siècle, au contraire, qui voit la renaissance des études platoniciennes, notamment chez les Chartrains, et qu’on a pu appeler l’Aetas Boethiana, "l’âge de Boèce", favorise l’éclosion de quatre nouveaux commentaires, dont certains brillent d’intelligence ; et si le vent aristotélicien qui souffle sur le siècle suivant entraîne un désintérêt relatif des penseurs à l’égard du chef-d’œuvre du dernier des Romains, l’ouvrage n’en continue pas moins d’être employé comme classique, comme lieu et support de gloses, de leçons, et trouve même une chance d’étendre encore sa diffusion avec la traduction (ou plutôt la translation) en français qu’en propose vers 1300 le célèbre auteur du Roman de la Rose, Jean de Meun, mais aussi d’autres auteurs de diverses langues "vulgaires", dont certains se prévalent indûment de son nom. Enfin, si les XIVe et XVe siècles témoignent d’un net recul de l’influence de la "Consolation" dans les débats vivants des intellectuels, le texte suscite malgré tout au moins une quinzaine de nouveaux commentaires et se répand par dizaines de manuscrits dans sa — ou plutôt ses — versions françaises, très inspirées des gloses que Guillaume de Conches avait rédigées en latin. Charles VIII en fit refaire, à son seul usage, huit exemplaires très richement enluminés ?
Pourtant, le testament philosophique et littéraire de Boèce ne mérite pas l’oubli dans lequel il est retombé depuis l’époque classique : il a toujours eu une carrière, parfois souterraine, parfois épanouie, de germe d’humanisme et de pédagogie (remarquer les postures didactiques du commentateur, qui essaie souvent de démonter les rouages de l’argumentation, pour mieux les justifier29), mais aussi de ferment philosophique important dans la pensée occidentale (de saint Thomas à Leibniz, de Luther à Heidegger). Car si la pensée de Boèce ne semble guère personnelle, c’est que la nouveauté hardie du sentier sur lequel il s’était engagé en tentant la synthèse (ou du moins l’adoption simultanée) de la philosophie antique et de la religion chrétienne ne frappe plus les esprits modernes ; il n’en allait pas de même au Moyen Âge et l’intérêt que les intelligences les plus pénétrantes trouvèrent à sa fréquentation a sa juste explication : entre néo-platonisme et christianisme, entre Antiquité et « Moyen Âge », bien au-delà de son usage scolaire et parfois purement pédant, la Consolation de la Philosophie a aussi été l’objet de graves hésitations, d’authentiques circonspections et aussi de vrais enthousiasmes intellectuels.
Comme on le voit, le problème de l'éternité du Créateur n'est pas d'hier.
Boèce acceptait donc finalement l’idée d’une création du monde, mais non d’une création dans le temps, une telle genèse impliquant seulement que le monde ne trouve pas sa raison d’être en lui-même. Il va sans dire que l’ambiguïté d’une telle position n’a pas manqué de susciter non seulement de subtiles mais souvent erronées "interpretationes christianas", mais aussi des disputes d’écoles... Même un esprit très soucieux de christianiser la "Consolation" comme Rémi d’Auxerre, dut, par exemple, s’exposer à la critique en recourant à la pensée de Jean Scot Érigène († après 870) — pourtant régulièrement condamnée, de son époque jusqu’au XIIIe siècle — et à sa synthèse entre platonisme et christianisme, dans l’explication qu’il proposait de cette théorie. Et Thomas d’Aquin, citant Boèce au XIIIe siècle dans sa Somme philosophique, se rangera sur ce point à ses côtés, contre les augustiniens.
Boèce était encore un philosophe intéressant en se montrant capable de poser le problème de la prescience divine et du libre-arbitre, qui s’est intimement imposé à lui, en termes purement logiques — suivant la logique d’Aristote et les commentaires d’Ammonius sur le De interpretatione (alors qu’Augustin, de son côté, n’en traitait que l’aspect moral), loin du point de vue païen des traités de divination, loin aussi du point de vue chrétien soulignant la toute-puissance divine et la nécessité d’admettre la liberté (pour expliquer le mal) ; capable surtout de l’assimiler, en une « sublime comparaison » (G. de Conches) et une pensée originale, à celui du réalisme et du nominalisme, l’un des très grands sujets de la philosophie médiévale. Les premiers penseurs chrétiens avaient en effet condamné et proscrit le fatum stoicum, mais surtout le fatum astrologicum des Antiques, allant jusqu’à reconnaître en lui le produit de l’imposture des démons cherchant à tromper l’homme en lui faisant adorer astres et fausses divinités ; les autres Pères, d’Augustin à Thomas d’Aquin, continuèrent dans cette voie, si bien que, durant le premier millénaire, l’Église réussit à peu près à effacer les pratiques divinatoires astrales du monde latin. En effet, le message de libération évangélique était a priori incompatible avec l’idée du fatum, que celui-ci soit considéré sous l’angle du mythe ou sous celui de la philosophie : Grâce au christianisme, "l’homme [avait été] affranchi, à ses propres yeux, de l’esclavage ontologique que faisait peser sur lui le Destin. Les astres, en leur cours immuable, ne réglaient donc plus implacablement nos destinées. L’homme, tout homme, quel qu’il fut, avait un lien direct avec le Créateur. Souverain des astres eux-mêmes"..
Cependant, il se produisit une sorte d’effet de retour : une fois débarrassé de la connotation astrologique à laquelle on l’avait réduit, le fatum "s’avérait disponible pour une appropriation chrétienne." et c’est à partir de la "Consolation de la Philosophie" de Boèce que put se développer "l’habilitation théologique du destin".
La conception d’un fatum christianum selon lequel l’homme, à la différence des animaux, est libre dans la mesure où rien ni aucun agent, pas même Dieu, ne peut assujettir sa volonté — à preuve, l'invention du mal par l'homme —, traversera les derniers siècles du Moyen Âge avant d’être plus complètement développée dans les réflexions d’un philosophe comme Leibniz.
La réflexion de Boèce était à la fois très hardie et très ambiguë : dans sa tentative de synthèse, le "premier des scolastiques" non seulement s’attachait à ne traiter de sujets touchant à la théologie qu’avec les armes de la raison, sans user de celles de la foi (attitude qui sera notamment celle du célèbre Abélard, mais aussi celle de Thomas), mais encore s’avisait moins d’accorder son platonisme à son christianisme que d’adapter son christianisme à sa formation et à sa culture profanes ; situation dans laquelle se trouvent beaucoup d'entre nous Pèlerins d'Arès. Boèce est un chrétien du VIème siècle (le tout début du Moyen-Âge), qui fut le premier à donner une définition de l’intemporalité de Dieu. Car, oui, à l'éternité s'ajouter, simplicité oblige, qu’il n’a pas d’éternité. Mais qu'est l’Éternité ?
D'autres questions sans réponses se posent, du reste. La question des angés qui auraient précédé le Création se pose. N'étaient-ils pas eux-même déjà créés ? Augustin écrit : “Il n’y a que Dieu qui n’ait pas de commencement ” ; or ce qui a un commencement n’est pas éternel.
Tout ce que je dis ici paraît ténébreux, embrouillé, un salmigondis de mots, mais cette obcurité montre seulement que la question de l'immortalité de Dieu se pose depuis très longtemps et que frère Sébastien de son côté ne posait pas une quetion idiote.
Je ne pouvais pas, à moins de faire de la théologie compliquée, répondre à frère Sébastiens autre chose que : "Je ne sais pas." Personne n'a encore donné de réponse à cette question.

24jan24 252C59
À d'autres époques, le prophétisme était vécu sous plusieurs aspects et formes.
Comme aujourd'hui, alors que le sujet est sur le Fond, qui nourrit l'humanité dans sa nature véritable donnée par la Parole, le prophète que vous êtes suit cette nourriture céleste, alors que d'autres prophètes vous valent. Certainement des gens plus exemplaires dans leurs comportements vivent dans ce monde, mais votre prophétisme se tient au réalisme puissant à réveiller, à travailler pour refaire un monde bon et non à avoir raison ou avoir une gloire devant les fidèles (Rév d'Arès 34/2), ou être un généreux uniquement.
Voici un extrait du "Pèlerin d'Arès 1991-92", page 210 :
Ce n'est pas la sincérité qui compte, mais le Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12). Du vivant de chaque prophète de Dieu, parfois quasiment inconnu de ses contemporains, la terre était parcourue par des centaines d'autres prophètes, inspirés, anachorètes, sages, certains célèbres, dont les prêches, les prières et jusqu'aux noms ont disparu. Ces prophètes étaient sincères, ils croyaient en leurs propres idées. Au temps du prophète Jésus on ne comptait plus en Palestine les prophètes de toutes sortes. Jean Baptiste en était un — même plus connu que Jésus — et on ne pouvait plus sincère ! Seul l’Évangile a subsisté, parce qu'il a le Fond. À la Mecque il y avait des poètes religieux qui dépassaient Muhammad en éloquence et en renommée ; le Coran seul a subsisté parce qu'il a le Fond. La prière arésienne abrite l'invariable Fond.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Je viens de rentrer de Paris où j'ai assisté à la réunion des diffuseurs de livres organisée par Adira (Association pour la diffusion Internationale de La Révélation d'Arès).
Merci pour votre commentaire que je trouve sur mon blog.
J'ai lu aujourd'hui une remarque de notre frère Philippe L. d'Aquitaine : "Je ne vois pas comment on peut savoir le nombre de personnes qui ont lu un livre. On peut avoir des statistiques sur le nombre de ventes, oui, mais le reste..?" C'est une bonne question. Pourquoi avoir classé cet ouvrage dans les cinquantièmes ou soixantièmes plus lus depuis un demi-siècle  en France (j'ai recherché la source sur l'Internet sans la retrouver tout à l'heure) ? Je l'ignore. Je ne suis pas sûr que ce soit une information rigoureusement vraie, car elle m'a moi-même beaucoup étonné, mais je ne pense pas qu'elle soit complètement fausse. La Révélation d'Arès se prête beaucoup entre lecteurs.
Je me souviens du jour de ma première rencontre avec Jacques Chancel en 2010 en présence de notre sœur Nathalie D. de Paris. Jacques Chancel me demanda : "Quel est le tirage de ce livre ?" Je répondis : "300.000." "C'est beaucoup, s'exclama-t-il." Je mis aussitôt des limites à son enthousiasme : "Non, ce n'est pas beaucoup, parce qu'il s'agit de 300.000 exemplaires en trente ans !" Et Jacques Chancel rétorqua : "C'est un gros tirage, croyez-moi ! En France très peu de livres atteignent ces chiffres en trente ans." Ce n'est donc pas d'hier que j'ai devant moi la possibilité (à défaut de certitude, je le reconnais) de la place particulière de La Révélation d'Arès dans les livres édités en France. Mais je peux aussi parler des énormes points d'interrogation qu'elle pose : Qu'y a‑t‑il de vrai dans cette "affaire d'Arès" ? Que signifie-t-elle exactement ? Etc ?"
Ces questions se ramènent à une seule : Combien de temps durera la situation actuelle, c.-à-dire, durera la division des espérances en un nombre considérable de religions, chacune prétendant détenir la vérité absolue, ce qui signifiera une éternelle guerre entre elles, larvée, sourde, latente, ou non ? Comment l'amour peut-il naître dans un tel monde ? Il faut d'abord que les religions acceptent de n'être chacune qu'une variante de la vérité au lieu d'être chacune la vérité absolue, car La Révélation d'Arès ne propose pas d'être cette unique vérité absolue, mais seulement une voie médiane partagée par tous ou par une grosse majorité, y compris les athées, de l'image et ressemblance du Créateur ou du Père (Genèse 1/26-27). La Révélation d'Arès ouvre une négociation dont l'objet est : Aimons-nous tous ! La question n'est pas de boire ou non de vin, de manger ou non de porc, de prier comme ceci ou comme cela, d'aller en Pèlerinage à Arès et non ailleurs, etc. mais de nous aimer, de nous pardonner, d'être tous en paix. Il ne faut surtout pas créer d'organisation oppressive entre croyants et entre croyants et incroyants. Tout cela est complexe mais ne doit surtout pas faire de l'humain qu'une machine à penser, car l'humanité n'a pas que des sentiments d'ordre prophétique ; l'humanité a aussi la vie, image et ressemblance de la Vie.

24jan24 252C60
Le mot "prophète" est ordinairement utilisé dans l'Ancien Testament. Le sens donné au mot varie suivant le contexte.
Yahvé dit à Moïse : "Vois, j’ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète." (Exode 7/1)
Miryam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins, formant des chœurs de danses (Exode 15/20).
Yahvé dit : "Écoutez donc Mes Paroles : S’il y a parmi vous un prophète, c’est en vision que je me révèle à lui, c’est dans un songe que je lui parle. Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, toute ma maison lui est confiée. Je lui parle face à face dans l’évidence, non en énigmes, et il voit la forme de Yahvé (Nombre12/6-8)
En ce temps-là, Débora, une prophétesse, femme de Lappidot, jugeait Israël (Juge 4/4).
Autrefois en Israël, voici ce qu’on disait en allant consulter Dieu : "Allons donc chez le voyant", car au lieu de prophète comme aujourd’hui on disait autrefois voyant (1Samuel 9/9)
Élie poursuivit : "Moi, je reste seul comme prophète de Yahvé, et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante (1Rois 18/22)."

L'humanité connut quelques grands messagers et prophètes, Moïse, Jésus, Muhammad, mais, au fil des générations, les hommes en ont fait des religions et nous connaissons les abominations qu'elles ont commises. Ce qui fit dire à Louis Massignon — un chercheur oriental qui vécu une expérience mystique après avoir raté son suicide — que "le judaïsme était la religion de l'espérance, le christianisme la religion de l'amour, l'islam la religion de la foi. Et on est arrivé au cours des siècles à cette horrible réalité : Au nom de l'espérance en la promesse Divine, des juifs ont massacré des païens, au nom de l'amour du Christ, des chrétiens ont massacré des "hérétiques", au nom de la foi en Allah, des musulmans ont massacré des "infidèles".
Le mot "apôtre" désigne une appartenance à une  communauté. Vous ouvrez, dans cette entrée de blog, le mot "prophète" à des hommes et des femmes ordinaires, qu'ils appartiennent ou non à une communauté.
Frère Michel, deviendrez-vous le prophète qui ne fonda pas de religion mais qui générera des prophètes ?
Cela ne dépend plus de vous, votre enseignement est complet. Cela dépendra des générations repentantes (Rév d'Arès 24/5), les générations des générations qui viennent (13/7).
La pensée ne peut pas être séparée de l'être. Le fameux "Je pense donc je suis", de Descartes. Or nos pensées précèdent nos paroles et nos actes. Et nous ressentons, probablement tous, que si nous orientons nos pensées vers le beau, vers le Bien (Rév d'Arès 13/7) ; si nous nous imprégnons de la Parole et de l'enseignement des prophètes, alors nos pensées, nos réflexions, s'envolent  dans un tourbillon qui nous élève et nous montre les sentiers des Hauteurs Saintes (36/19). Nous nous rapprochons du prophète qui lui, est l'image et la ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais ce que nous ressentons, c'est que le prophétisme commence, avant tout ,de l'intérieur. "Autrement dit, il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une volonté d'être" (votre entrée de page).
Arièle et Philippe C., Hautes-Alpes

Réponse :
Oui, le mot prophète a plusieurs significations. Au seul plan religieux, il y a les prophètes quasi inconnus en France comme les dix gurus sikhs (Inde) dont le premier Nanak, les grands penseurs du shintō (Japon) dont Ō no Yasumaro, célèbre pour avoir compilé et édité, avec l’assistance d’Hieda no Are, le Kojiki, le plus ancien écrit prophétique japonais existant encore de nos jours ; Ō no Yasumaro ayant probablement aussi joué un rôle prophétique dans la compilation du Nihon Shoki qui fut complété en 720, Lao Tseu, père du taoïsme (Chine), etc., etc., et de nombreux autres de par le monde. Les religions — probablement plusieurs centaines dans le monde —  sont déterminées selon les besoins spécifiques des sociétés humaines.
Aucun prophète en son temps ne ressembla à ce qu'il ressemblerait aujour'hui ; aucune pensée prophétique n'est la pensée exacte en tel temps qu'en tel autre. Si j'étais né en Mongolie ou dans l'île Maug il y a cinq cents ans  je ne serais pas ce que je suis, mon langage serait autre, j'aurais — si j'en avais une — une autre religion et ce n'est probablement pas à moi que Jésus aurait rendu visite en 1974 et le Père en 1977. Le judaïsme n'est probablement pas né dans la groupe social juif que décrit l'historien et consul Dion Cassius (v. 155 - ap. 235) : "Je ne connais pas l'origine (du) nom (Juif) ; mais il s'applique à d'autres hommes qui ont adopté les institutions de ce peuple, quoiqu'ils lui soient étrangers. Il y a des Juifs parmi les Romains : souvent arrêtés dans leur développement, ils se sont néanmoins accrus au point qu'ils ont obtenu la liberté de vivre d'après leurs lois. Ils sont séparés du reste des hommes par toutes les habitudes de la vie ; mais surtout parce ils n'honorent aucun dieu des autres peuples ; ils n'en reconnaissent qu'un qui leur est propre et qu'ils adorent avec ferveur. Jamais il n'y eut aucune statue à Jérusalem : ils regardent ce dieu comme un être ineffable, invisible, et ils célèbrent son culte avec un zèle qu'on ne trouve point chez les autres hommes. Ils lui ont érigé un temple très vaste et très beau, mais qui n'est ni fermé ni couvert. De plus, ils lui ont consacré le jour de Saturne : ce jour-là ils se livrent à de nombreuses pratiques qui ne sont usitées que chez eux, et ils s'abstiennent de tout travail sérieux." Tout peut exister en matière de foi. C'est pourquoi il est possible de parler de prophétisme de l'humain.
Il n'y a pas de solution au triangle qui n'aurait pas trois côtés. Le prophétisme de l'humain, qui fait partie de l'homme comme ses doigts de pied ou ses glandes endocrines  existe pour cette raison, parce qu'autrement les multiples visions de la foi seraient impossibles, même avec tout ce qui les désigne comme différentes ; on serait dans l'incohérence d'un salmigondis de côtés et un ramassis d'angles sans le moindre point commun. Pour les uns l'éclatante Lumière de l'Univers serait dans une étoile, pour les autres Dieu serait quelques cailloux dans un caniveau. N'importe quoi se divinise. La grandeur du bouddhisme est de ne pas concevoir de Dieu, parce qu'il a compris que Dieu, c'est l'homme. Il faut bien hiérarchiser la Lumière.
Tout Chrétien vous dira que le christianisme fonde sa foi sur les psaume du judaïsme et que les psaumes forment un livre chrétien par excellence. Cela peut créer des situations rigolotes. Je ne sais plus quel rabbin a raconté qu'au cours d'une réunion œcuménique il discuta avecs deux pasteurs calvinistes hollandais. L'un d'eux avait ouvert le Livre des Psaumes au Psaume 14 et buta sur le vers 7 : Puisse venir de Sion le salut d'Israël. Le rabbin leur demande en quoi le salut d'Israël et Sion les concernaient et les pasteurs le regardèrent comme s'il tombait de la lune. Ils lui dirent : "Mais c'est sans le moindre doute un verset chrétien, parce que Sion représente l'église et Israël représente Jésus !" Ils se séparèrent, fâchés. On est ici face à l'exemple d'un antiprophétisme humain. Où il y a prophétisme il peut y avoir antiprophétisme ou stupidité.

25jan24 252C61
Pourquoi n'y a-t-il plus de nouvelle entrée de blog depuis le 26 novembre 2023 ?
C'est très important pour moi car je vous ai envoyé deux commentaires qui sont primordiaux.
Alors, Mikal ou Nina, répondez moi de tout mon cœur sur mon Mail personnel que vous avez : Ça ne vous prend même pas cinq minutes.
Avec vous dans le changement du monde par l'auto-transformation de notre être par la pénitence.
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Nina ne s'occupe absolument pas du blog. C'est moi qui fait tout : Entrées, réponses aux commentaires, etc.
Je suis très fatigué depuis plusieurs mois. Je vais avoir 95 ans cette année et je suis devenu lent.
Je fais ce que je peux, mais je ne le fais plus avec la prestesse d'autrefois. Je vais, de surcroît, être opéré de la cataracte à chaque œil.
De surcroît, il y a quelques mois, vous m'avez adressé dans un au-revoir vos regrets de ne plus faire partie des Pèlerins d'Arès.

25jan24 252C62

Danielle et Jean-Luc vous souhaitent une bonne année, frères et sœurs !
Voici une histoire racontée au café philo de Dax la semaine dernière : "Les quatre bougies".
Bonne année à tous nos frères et sœurs.
Danielle et Jean-Luc des Landes

Réponse :
Merci, sœur Danièle et frère Jean-Luc de vos bons vœux pour 2024.

26jan24 252C63
Bien aimé frère aîné,
Avec quelques frères et sœurs [de Lyon] nous avons échangé sur votre entrée [252].
Un extrait nous a posé question (bien que nous ayons plusieurs réponses possibles).
Merci si vous pouvez développer :
"...le penseur [...] peut faire de ce qui lui traverse l'esprit une pensée prophétique, le véhicule d’un projet qui peut contester sa vie propre ou la vie de l'Univers (12/4) et répondre à quantité de questions d'ordre matérialiste, ou métempirique, ou spirituel."
Je vous partage aussi un passage de La Révélation d'Arès que j'aime maintenant beaucoup, de par la forte et étonnante dynamique, aussi poésie, qui le traverse. La pieuse gente dans une plongée sur terre comme un oiseau ou un orage qui bouscule ou retourne tout, l'Eau du ciel qui féconde, fait germer la vie... Une grande force et co-création... L'Eau et le Feu se rencontrent, l'amour faisant bouillir ce monde, l’élevant... :
(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant,
le sein dure (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) [...]
(De) haut elle choit, blanc(he comme) l'Eau,
elle bout (quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet,
(De) haut la pieuse gent(e) choit,
(elle éclate comme) l'orage ; les oreilles crèvent.
Elle (crie) comme les scies. Brume les perles (d'Eau du Ciel). [...]
Mes unis roulent la graisse dans l'eau (sale du monde
qui deviendra) l'Eau (qui) bout. [...]
La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane (Rév d'Arès XLV/13-23).
Dans l'article "Insurgeance" vous citez ce passage en entier, le chapitre XLV/12-25 serait à relire.)
Joyeux cinquantenaire missionnaire à tous !
Bises fraternelles,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Je vous ai lue dix fois, mais j'avoue ne pas comprendre vos questions. Quoi vous répondre, alors ?
Merci, ma sœur Rachel-Flora, merci du fond du cœur pour vos vœux de "joyeux cinquantenaire missionnaire à tous !" et vos "bises fraternelles".

26jan24 252C64
Bien aimé prophète Mikal,
Tous d’abord mes vœux les plus sincères de santé, car mon égoïsme souhaite que vous restiez encore quelques années avec nous, et je pense que tout le reste vous l’avez, l’amour, la joie, car le Fond est là.
Lorsque je lis ce que vous écrivez sur Jésus, qui d'autre que vous peux le faire ? C’est magnifique ! On vous sent de la même famille. Vous venez 2000 ans plus tard et pourtant vous pouvez parler de lui comme de votre grand frère ; vous  l’expliquez, vous prenez son parti 😊, car de la bouche de Yëchou et de la bouche de Mouhamad, toi tu sors comme le feu. Tu montes sur leur oreille. (Rév d'Arès xiii/18-19). Et c’est tellement évident aujourd’hui. Ça n’enlève rien à la majesté de Jésus, mais vous êtes l’aigle, Jésus lui-même vous le dit. Aussi la réponse que vous faites à Jeff à propos de Jésus en 252C55 a, à mon humble avis, sa place dans un Évangile. J’ai hâte de vous lire dans la [nouvelle] Révélation de 2024.
J’avais à vous faire part d'une deuxième chose. C’est à propos de Herbert Spencer, que je découvre grâce à vous, encore un 😊! Car je suis allée à la pêche aux renseignements. J’ai  trouvé une vidéo assez courte d’un jeune philosophe qui se nomme François-Xavier Heynen, qui étudie Herbert Spencer un peu par hasard,  et qui écrit un livre "Herbert Spencer, penseur pradoxal."
https://youtu.be/AQ4Sxa_odew?feature=shared
Là, je découvre un homme, Herbert Spencer,  avec un savoir mais aussi une intuition prophétique, car pour lui le plus fort, dans la loi de l’évolution, c’est le plus sympathique et non pas les plus forts au sens rationnel courant du terme. Le sympathique est celui qui prend en compte l’autre.  Il écrit aussi pour désamorcer ce que d’autres ont écrit de lui en tant que soit disant socialiste et écrit à son tour pour affirmer qu’il était antisocialiste, allant jusqu’à dire que le socialisme est une barbarie. Dit qu’il est contre toute intervention de l’état, voir le supprimer… (plutôt anarchiste) ce qui n’est pas bien vu. Par ailleurs il pense que l’homme peut vraiment évoluer devenir autre chose,  que ce qui l’est aujourd’hui, grâce à la sympathie (je dirais la force de l’amour) et parle d’une Force qui vient d’ailleurs…. Ce que j’entends dans cette vidéo c’est l’intuition qu’à Herbert Spencer de la synergie constructive entre l’homme sympathique est la Vie qui est constitutive d’un autre être humain : l’homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Frère Michel, je vous aime profondément je me demanderai toujours ce que je serais devenue sans vous. Je vous embrasse chaleureusement ainsi que notre merveilleuse sœur Christiane qui prend soin si bien de vous, mais aussi Nina et Gérard que j’ai la joie de découvrir.
Christine M. d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire. Un grand merci, ma sœur Christine.
Herbert Spencer était un ingénieur des chemins de fer anglais très peu connu en France. Il fut aussi un penseur valeureux très inspiré du XIXème siècle. Son ouvrage le plus connu est "Le Droit d'ignorer l'État", publié en 1850, qui évoque le droit de se passer des services de l'État, et donc le droit de se séparer d'un système gouvernemental, quel qu'il soit, lorsque les dirigeants abusent de leur pouvoir. Spencer était alors un défenseur de l'État minimal, réduit donc au strict maintien de la sécurité intérieure et extérieure, ainsi qu'il l'explique dans "The Proper Sphere of Government" en 1842. Comme John Locke, Herbert Spencer défendait l'organisation minimale des relations entre l'individus et l'État. Pour Spencer, le gouvernement n'était qu'un simple fonctionnaire que chacun devrait être libre de révoquer, sans que cela attente aux droits d'autrui. Il se tourna néanmoins peu à peu vers un libéralisme utilitariste, de facture plus classique.
Herbert Spencer défendit une philosophie de l'Histoire humaine selon laquelle les sociétés industrielles (ouvertes, dynamiques, productives, reposant sur le contrat et la liberté individuelle) pourraient supplanter progressivement les sociétés militaires, hiérarchiques, globalistes, figées, fermées sur elles-mêmes. Finalement, sa pensée se fixait sur un l'État qui deviendrait lui-même un élément archaïque et obsolète.
Spencer fut surtout considéré comme un partisan de l'État minimal (minarchiste) comme le seraient au XXème siècle Hemingway. D'autres comme Gueorgui Plekhanov dans son livre "Anarchisme et Socialisme" l'ont vu seulement comme un philosophe bourgeois et anarchiste conservateur. Mais vous avez raison, il fut un "penseur paradoxal" et donc par là il fut bien prophétique (il faudra que je lise le livre dont vous parlez). C'est ce qui le rend passionnant et qui montre qu'il y a une pensée toujours apolitique, toujours au-delà de l'Histoire, toujours au-delà des rapports dominateurs-dominé dans le prophétisme humain.

26jan24 252C65

Marie-Reine J. de Haute-Vienne

Réponse :
Je suis très touché pa votre belle image, ma sœur Marie-Reine.
Je vous adresse en retour, à vous et à votre fils Franck, tous mes vœux de belle année 2024.

26jan24 252C66
Bien aimé prophète,
Merci pour votre réponse (252C57) qui présente un portrait synthétique de Jésus, qui sera utile à tous les missionnaires en ce début d'année du cinquantenaire des visites de Jésus en France, car il faudra répondre aux questions sur Jésus à nombre de personnes rencontrées dans la mission et il ne faudra pas se tromper.
J'étais hier à [l'Université de] Jussieu [à Paris] avec notre sœur Danièle G. d’Arras, venue prêter main forte à la Mission du cinquantenaire, qui se déroule dans la capitale actuellement (voir images jointes).
Je me suis trouvé face à un jeune homme qui, après avoir saisi mon tract, est revenu sur ses pas pour me parler. Il souhaitait devenir prêtre et me demanda : "Mais l'église existe. Pourquoi sortir de l'église ? Pourquoi ne pas poursuivre son œuvre ?". Je lui répondis : "Cela, c'est à Jésus qui est venu parler à Arès qu'il faudrait le demander. Plus sérieusement, Jésus n'appelait pas à sortir du judaïsme, il appelait les juifs d'Israël à ouvrir la porte étroite de l'amour, en référence à son Sermon sur la Montagne. Au lieu de cela, ils fondèrent le Christianisme. Et la porte étroite est restée peu ou prou fermée, à peine entrouverte par quelques chrétiens exceptionnels comme François d'Assise, mais noyés dans la masse et le système puissant et lourd dans lequel s'est enchainée l'église en acceptant de devenir la religion officielle de l'empire romain. Pour revenir à vous, rien ne vous empêche de devenir prêtre, mais alors devenez un grand prêtre capable de réveiller la foi active des fidèles (il convenait que l'église s'était endormie et les grands chrétiens quasiment inexistants). Dans cette perspective, notre message ne pourra que vous apporter un éclairage fécond, venez écouter la fille du témoin qui fait une conférence demain !".
Je crois qu'il m'a manqué à ce moment-là d'avoir un peu mieux métabolisé votre réponse pour aller plus loin avec un homme qui savait de quoi on parlait, qui aurait pu comprendre notamment que La Révélation d'Arès n'arrive pas de nulle part, que nous, Pèlerins d'Arès n'arrivons pas de nulle part, mais que la mémoire des hommes étant sous le péché, bien des choses essentielles ont été tant oubliées, déformées ou déviées, qu'il fallait bien une intervention du Ciel (Jésus puis Dieu) et d'un prophète pour faire jaillir (à nouveau) le sang dans les têtes vides et les fertiliser (Rév d'Arès 23/5), rafraîchir les intelligences devenues faibles lumignons (32/5).
Revenant sur votre commentaire 252C7, je me permets d'ajouter un bref, mais nécessaire complément. Si comme vous le dites en conclusion, "comme prophète Jésus représente le summum", alors permettez-moi simplement d'ajouter : "Et Mikal comme prophète représente le summum du summum". Ce n'est moi qui le dis, mais la Parole elle-même.
La chaîne prophétique est indissociable. Elle est constituée d'une multitude de maillons dont certains sont charnières, certains connus, d'autres moins. Dans le Livre (Rév d'Arès xxviii/7-11) sont cités notamment :
- Abraham, c'est l'Alliance : son frère est comme le lézard
- Moïse, c'est l'Exode : il est comme le chat
- Jésus, c'est l'Amour : il est comme le bélier
- Muhammad, c'est la Force : il est comme le cheval
- Mikal, c'est tout cela à la fois et beaucoup plus encore : son prophétisme permet à ses frères d'être comme des aigles : Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête (devient de) l’or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la
forêt couvre sa jambe (Rév d'Arès xvi/16).

C'est pourquoi, je dis un peu plus haut : "Si le summun en matière prophétique c'est Jésus, le summun du summun, c'est bien Michel Potay, devenu frère Michel, devenu Mikal". Je l'ai su du premier jour où je vous ai écouté à Arès, l'été 1988, et cette certitude n'a fait que croître et embellir à chaque fois que j'ai eu à nouveau la chance de vous écouter ou de mener avec vous certains projets spirituels ou missionnaires.
Jean-François P. de Paris

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire.
Non, non, je ne crois pas être "le summum des summums" après Jésus. On ne peut pas retirer à Jésus l'irremplaçable mérite d'être le summum des prophètes. C'est sûrement pour cela que le Mal brandit tous ses muscles pour éliminer le plus vite possible sur la Croix le plus grand prophète de la Vie ! J'ai peut-être la tâche importante de compléter certains points de l'enseignement trop vite interrompu  de Jésus, notamment la partie de celui-ci la plus archaïque et difficile à comprendre en son temps, quoiqu'elle fut quand même très vite déchiffrée par certains du clergé juif d'alors, mais c'est Jésus qui apporta le Fond ! N'oublions jamais que Jésus était juif.

(tombeau du type qui accueillit avant sa résurrection le corps de Jésus mort).

Les références à Jésus réapparurent sur les rivages de la Méditerranée dès le début du second siècle.  Cette réapparition hélas fut brouillée et détournée par l'apparition de l'Église, organisme strictement humain, et il fallut quelque vingt siècles avant qu'un complément : La Révélation d'Arès, fut donné, qui aurait dû apparaître avant la mort et la mise au tombeau.
On eut beau dès le début s'enthousiasmer pour la profondeur, le style, les apophtegmes des écrits parvenus aux premiers Chrétiens du IIème siècle, pour leur irrésistible attirances vers les Évangiles, il manquait encore beaucoup de raisons d'être emporté vers l'enseignement de Jésus comme vers l'Univers. Il manquait notamment la métaphysique. Celle-ci est venue à Arès. Mais je n'ai pas d'autre mérite que de l'avoir reçue et d'avoir commencé de la divulguer avec l'aide de mes sœurs et frères.
Parmi les nombreuses pensées humaines qu'on peut appeler halachiques — concept peu connu en Occident — et donc de teinte prophétique, il y a aujourd'hui, beaucoup plus qu'on ne croit dans un monde occidental apparemment plutôt antisémite, le concept de communauté humaine halachique, qui est un rêve pas seulement juif, mais surtout biblique, qui se rapporte à une "république" juive hypothétique gouvernée par la Halacha. Dans un tel État, les Juifs et ceux qui se rapprochent d'eux comme les Chrétiens seraient appelés à adhérer aux lois de la Torah, et les non-Juifs auraient le statut de ger toshav et devraient suivre les lois noahides : les Sept Lois de Noé.
Les ger toshav sont en hébreu les "résident étranger", terme halachique judaïque pour désigner le statut d'un non-juif vivant parmi les Hébreux, ne souhaitant pas se convertir au judaïsme mais acceptant d'observer les lois noahides : Une liste de sept impératifs moraux qui, d'après la tradition juive, auraient été donnés par Dieu à Noé comme alliance éternelle avec toute l'humanité. Il peut désigner aujourd'hui la personne non-juive intégrée dans une communauté sans vouloir ou pouvoir être convertie. C'est la positions des partis religieux politiques en Israël actuellement. Des partis religieux comme le Yahadut Hatorah et le Shas aspirent en principe à la transformation de l'État d'Israël en État halachique, bien qu'ils ne poussent pas en ce sens tous les jours. D'autres, comme le Front national juif ou les groupes kahanistes promeuvent activement cette voie (certains comme le Kach et Kahane Chai plaident pour l'abolition de la démocratie laïque et son remplacement par cet État halachique). Le Meimad est, à l'heure actuelle, le seul parti politique religieux s'opposant fermement à un État halachique. Le Parti national religieux souhaitait accroître le caractère religieux juif de l'État de manière progressive en influençant les individus. Pour préserver la judaïté d'Israël par exemple, de nombreux Israéliens pourraient être enclins à doter Israël d'une gouvernance halachique, si la Cisjordanie et Gaza étaient annexées, et la citoyenneté accordée aux Palestiniens. De nombreux colons israéliens du mouvement Gush Emunim ont l'intention de créer un État halachique autonome en Judée-Samarie si Israël se retirait de ces territoires.
J'abrège ce sujet, plus fréquent qu'on croit dans la pensée même floue des croyants dont la foi dérive de la Bible, en citant, par exemple, le mouvement pour la restauration du Sanhédrin. L'actuel mouvement pour la restauration du Sanhédrin — par exemple comme chambre haute de la Knesset (Israël) — est aussi considéré comme une tentative d'orientation juive ou judaïsante vers une gouvernance halachiques. Voilà qui vous étonne, car la pensée de teinte prophétique dépasse et de loin la pensée catholico-orthodoxo-protestante alors qu'on la croit plutôt chrétienne, ce qui est faux, le judaïsme étant très présent et actif partout (cause première de l'antisémitisme nazi). Nous, Pèlerins d'Arès, nous nous situons ailleurs, dans une espérance de grand dépassement spirituel où l'amour est le seul et unique guide du cœur ; ce qui nous situe dans une perspective très avancée, très au-delà du judaïsme de base de l'actuel judaïsme.

28jan24 252C67
Depuis le début de cette entrée j’ai trouvé beaucoup d’idées dérangeantes : le mensonge qui peut-être prophétique, la polémique qui peut être fondamentale, Staline qui est prophète, "La Vérité, source du prophétisme," qui  "ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers explicable." le christ qui s’atteint plus par la foi que par les œuvres (je vous ai toujours entendu dire le contraire jusque là, "c’est pas la foi qui sauve mais ce qu’on fait". Vous devez avoir de bonnes raisons de dire tout cela mais il me faudra du temps pour le comprendre, j’ai écrit beaucoup de pages de commentaires pour cette entrée mais je ne les ai pas envoyées c’était trop long. Il me faudra beaucoup de temps pour comprendre cette entrée. Mais votre réponse au dernier commentaire de Denis m’a stimulé pour formaliser des pensées  sur des sujets auxquels je réfléchis depuis longtemps et qui rejoignent ces interrogations de fond. Notre cerveau a besoin de comprendre parfois, c’est irrésistible de chercher une explication qui nous convienne quand ce à quoi nous croyions avant, nous apparaît tout d’un coup très faible plein de contradictions et qu’on se dit que cela ne va pas.

La forme émerge à la perception par ce que n’est pas le contexte de cette forme.
L’homme émerge à la perception par ce que n’est pas le contexte de l’homme c’est à dire l’unité générale, ou ce que n’est pas l’homme dans cette unité générale, ce qui ne veut pas dire que n’existe pas en l’homme une traduction complémentaire de ce qui manque de l’unité générale mais elle n’est pas perceptible si on n’y prend pas gare.
Toute forme perceptible du grain de poussière, à une pensée, est ainsi un pôle d’émergence du tout qui pour être perceptible a besoin d’avoir en son cœur une traduction de tout ce que cette forme n’est pas elle-même. Ainsi nous-même ou ce qu’on voit en dehors de nous c’est toujours la même unité générale sous des modalités de traductions différentes (des continuités de simultanéités complexes qui peuvent se montrer comme de simple juxtapositions de simultanéité complexes (=dualité apparente). Mon prochain, que je vois en face de moi, existe déjà en moi sous une traduction différente de comment je perçois mon prochain à l’extérieur parce que nous sommes la même unité générale chacun de nous, tout autant séparément, qu’ ensemble.
La grande qualité de ce procédé de l’émergence des formes perceptibles est de créer en sous face une multitude de traductions diversifiées de l’unité générale (de Dieu). Ainsi le but de la vie humaine dans cette perspective est d’arriver à être la meilleure traduction possible de l’unité générale qui elle étant l’ensemble ne pourra jamais émerger en tant que forme perceptible (c’est le paradoxe de l’unité générale : on ne pourra jamais connaître l’unité générale dans sa totalité simultanée et pourtant on ne peut connaître quelque chose qu’en passant par elle, tout y vit et nous même aussi). En vivant les formes diverses on peut accéder à des compréhensions de plus en plus riches de l’unité générale en apprenant à percevoir la traduction de Dieu qui ne demande qu’à émerger de la forme et qui n’est pas la forme perceptible au premier abord. Ce qui correspond au capitalisme spirituel évangélique développé dans le sermon sur la montagne Mathieu chapitre 6 verset 19 à 21)
On en revient  encore une fois à remettre en cause la manie de la définition, obsession du monde rationnel. Par la définition on croit toucher ce que les choses sont mais c’est l’inverse qui se produit, un mensonge enrobe l’ensemble qu’on étudie et nous coupe de la perception authentique parce que rien ne peut-être réel et séparé de l’ensemble. Pour qu’une définition soit intéressante il faudrait prendre le temps de dire ce que la chose est et ce que la chose n’est pas en veillant à ce que, ce qu’elle n’est pas, englobe bien l’unité générale, ce qui ressemble à une entreprise perdue d’avance.
Il faudrait plutôt chercher à créer des non-définitions un peu dans l’idée de votre entrée politiser notre refus de la politique (j’y ai réfléchi depuis et multiplier les partis politique me semblerait une bonne chose pour qu’ils perdent en influence).
Qu’est-ce qu’une non-définition du  prophétisme de l’humain ? peut-être votre entrée mais là j’ai besoin de temps pour y re-réfléchir.
Ce qui est intéressant avec ce jeu des traductions multiples des mêmes réalités c’est que tout d’un coup le mal nous apparaît différemment. Si le mal est forme perceptible alors en son sein existe une traduction de Dieu que je peux faire émerger, cette traduction y existe à coup sûr même si elle cachée par la contrariété.
On comprend aussi que si l’unité générale n’était que solitude elle serait ennui à l’infini elle n’aurait aucune qualité et ce n’est pas ce qu’on voit du monde. J’aurai envie de dire à Sébastien, pour répondre à sa question si Dieu mourrait, et pour rester dans les idées que je développe dans ce commentaire sur la non dualité, que ce ne serait pas un drame si Dieu mourrait dans le sens où si la mort reste perceptible, en son sein resterait une traduction de tout ce que n’est pas la mort et cela ré-émergerait un jour ou l’autre.
Autre sujet, j’aimerai bien savoir où vous avez trouvé que Confucius épatait les missionnaires chrétiens (à quel siècle ?) car j’ai moi, un livre d’un missionnaire romain de la fin du XIX ème siècle qui méprise complètement Confucius (trouvé sur Gallica). Je me dis que cela doit être au XVIIIème siècle et qu’ils se sont assez vite ravisés.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Mon frère Bernard, je ne suis pas, loin de là, sans ignorer qu'évoquer l'intuition prophétique d'athées, de tyrans, de bandits, de comiques, bref, d'une façon générale d'hommes inattendus fait entrer dans un rapport contradictoire entre prophétisme au sens d'authentique et involontaire téléphone entre Ciel et Terre (type biblique par exemple) et prophétisme au sens de comportement de ceux qui, se fondant sur des vues bien plus que sur des données de fait, annoncent, simplement en rêvant ou conjecturant dans leur coin, un avenir imaginaire plus ou moins éloigné. Par exemple, ce qu'on a appelé prophétisme marxiste.
J'ai peut-être trop "métaphysiqué" mon propos , non pour en mettre plein la vue, mais parce que je croyais cette manière de m'expliquer plus claire. Comme je l'ai dit et redit, je ne suis ni écrivain ni philosophe.
Je vais essayer de m'expliquer autrement.
Pour cela je vous rappelle une histoire, peut-être la plus ancienne que les humains aient raconté puisqu'elle remonte à quelque quatre-mille ans. C'est l'histoire de Gilgamesh, peut_être un roi, qui vécut non loin du Golfe Persique il y a environ trente-huit siècles. C'est seulement au XIXème siècle qu'on a retrouvé cette histoire gravée en cunéiforme sumérien à Ninive sur des plaques en terre cuite. Il manque à cette histoire — plutôt un poème — de bons morceaux mais pas assez pour qu'on ne comprenne son sens et son fond philosophique. Cette histoire nous fait comprendre qu'à l'époque où l'histoire fut rédigée l'histoire de Gilgamesh l'idée cosmologique selon laquelle il faut un équilibre dans l'Univers est déjà présente. Et d'où sort cette idée ? Simplement de l'imagination, de l'intuition ou du rêve prophétique d'un humain, qui n'est pas envoyé par Dieu, qui sort cette idée profondément métaphysique simplement d'une rêverie, d'une pensée, d'une cogitation comme il y en a des milliards chaque seconde qui passe sur Terre. Cette histoire me paraît le parangon de la pensée à portée spirituelle infinie. Je pourrais tourner sur des pages et des pages autour de cette histoire.
Gilgamesh, roi raffiné, rencontre Endiku, brute épaisse poilue qui vit nu, qu'il veut d'abord massacrer et dont, pour finir, il devient l'ami. L'histoire nous apprend que les plus grandes amours commençant d'abord par des adversités. Suivent des aventures : mort d'un ennemi terrible : Humbaba, etc. sur lesquels je ne vais pas m'étendre. Arrive un moment où Gilgamesh et Enriku doivent regarder en face la mort.  Le caractère irréversible de la mort rend celle-ci insupportable. Bref, arrive le moment où Gilgamesh ne se bat plus pour sa gloire terrestre mais pour son salut, même s'il ne sait pas au départ en quoi celui-ci consiste ! On passe alors à la vision métaphysique du destin ; 2000 ans avant Jésus Christ on trouve là une pensée, un rêve, une intuition qui précède la Bible, et l'on peut dire que la projection de la vie animale vers la vie spirituelle jaillit bien avant que la religion en fasse sa chose ! On est en plein dans le prophétisme non venu de Dieu, mais venu de cette part de la vie qui demeure depuis Adam collée à la Vie éternelle sans qu'on ne voie la moindre lueur divine. Kant a bien montré que la métaphysique pure a trois objets : L'âme et la question de son immortalité, le "savoir absolu" de Georg Hegel et Dieu avec tout le train des questions portant sur la possibilité ou l'impossibilité de son existence. Même le prophétisme non spirituel pivote sur ces trois parts, de façon plus incertaine, plus floue, plus inconsciente.
De ce fait, on ne trouve pas deux-mille ans avant Jésus de prophétisme de type religieux précis ; on ne trouve que des idées qui passent, un prophétisme laïc jaillissant de ce qui reste inconsciemment de divin au fond de la créature pécheresse issue d'Adam. Ce sont les idées qui vont et viennent. Rien de religieux chez Gilgamesh, mais Gilgamesh comprend par sa seule conscience, sa cogitation, les idées qui passent par la tête du poète, que la conscience de la mort est le prix à payer pour rester humain et cela devient pour lui lourdement angoissant. Il pense cependant que l'humain est autre chose que l'animal parce que ce dernier n'a pas conscience de la mort mais n'a pas non plus conscience de la vie... partant, de la Vie. Sans penser à la mort nous ne vivrions pas vraiment.
Le monde grouille de Gilgameshs et si cette idée vient d'une pensée, d'un rêve de type prophétique, il a été le rêve de Staline, certes un monstre, mais pas un monstre sans rêve. Je ne vous ai pas menti en disant que Staline n'était en rien prophète de type spirituel, mais je ne mens pas davantage en disant que Staline avait son prophétisme personnel non-spirituel, celui qu'ont chaque jour des milliards d'humains.

29jan24 252C68
Cher frère Michel, prophète de la Vie,
Dimanche 22 janvier à Paris lors de la réunion pour la diffusion de la Révélation d'Arès en librairie organisée par ADIRA, vous nous avez parlé du livre : "La Bible dévoilée", de l'archéologue Israël Finkelstein et de l'historien et archéologue Neil Asher Silberman, d'abord paru en anglais en 2001, et vous avez dit en gros :
Qu'ont-ils découvert ? Que tout était faux dans la Bible : Moïse comme Abraham étaient plusieurs bonhommes. Les juifs vénèrent les paroles de Moïse dans la Bible, si on continue avec cela on va droit dans le mur.
Pourtant, La Révélation d'Arès (Veillée 2)  nous parle de Moïse et d'Abraham comme de personnes bien identifiées ayant bien existé :
Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os reposent, comme fils d'Adam, ayant accompli leurs exploits et laissé Ma Promesse à leur descendance, l'un dans l'antre de Makpéla, l'autre à Rabba, attendant Mon Jour (Rév d'Arès 2/8).
Je ne comprends pas pourquoi vous dites que c'était plusieurs bonhommes. Pouvez-vous expliquer cela ?
Merci infiniment d'être venu à la réunion des lirairies à Paris malgré tous vos soucis de santé. Merci infiniment à sœur Christiane de prendre soin de vous. C'était une grande joie de retrouver nos frères et soeurs qui font la diffusion en librairie, de vous avoir parmi nous et d'écouter votre enseignement.
Je vous adresse ainsi qu'à sœur Christiane et tous les lecteurs de ce blog une année 2024 sous le signe de l'espérance pour construire un monde nouveau en poursuivant sans  relâche nos efforts pour aimer tous nos frères humains et continuer notre moisson pour que nous retrouvions tous la Voie de la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
La Révélation d'Arès utilise la même rhétorique que la Bible. Le fait de désigner plusieurs personnages sous le nom d'un seul est une figure de style ou de rhétorique dont La Révélation d'Arès use à l'instar de la Bible et du Coran, probablement pour des raisons de clarté, d'habitudes littéraires propres aux langues sémitiques, ou parce que c'est l'usage que le Créateur fait du langage de la créature.
Le personnage, désignant toute une espèce, qui soit le plus connu, bibliquement, est évidemment Adam. Il est de même parfaitement clair que Noé, né longtemps après que l'humain eut apparu, n'était pas fils d'Adam sinon rhétoriquement (Rév d'Arès 2/7). Adam(e) désigne l'espèce humaine, pas nécessairement l'humain portant le nom d'Adam mort à 930 ans (Genèse 5/5).
La rhétorique sémitique est tout particulièrement une forme de composition littéraire biblique et coranique, un ensemble de procédés rhétoriques qui assurent la cohérence des textes. Il s'agit essentiellement de constructions qui obéissent au principe de la symétrie, sous trois formes : parallélisme, composition concentrique et composition spéculaire. Se basant sur le texte tel qu'il est lu et étudié par les croyants, l'analyse rhétorique est une méthode dite "synchronique", au contraire des études "diachroniques" qui étudient les différentes formes prises par le texte à travers le temps.
Les études qu'ont faites les auteurs de "La Bible Dévoilée" montrent que plusieurs faits historiques n'ont pas pu se dérouler aux jours de Moïse et d'Abraham et que ces noms-là recouvrent d'autres personnages.
Pardonnez-moi si je suis un peu bref sur un sujet qui mériterait un véritable cours de littérature.

29jan24 252C69
Cette entrée n’est pas facile à comprendre, mais elle a le mérite de nous faire beaucoup réfléchir et méditer, de sortir de notre confort intellectuel si je peux dire, de nous forcer (enfin je parle pour moi) à faire "fonctionner un peu plus nos méninges", ce qui est une bonne chose en fin de compte.
Merci pour cela.
Je me suis arrêté sur cette pensée que vous exprimez à la fin de votre propos :
"Est prophète tout méditant silencieux dont la nature fondamentale provoque la dissidence avec le matérialisme absolu."
C’est très beau et très rassurant. En lisant ceci, j’y vois une autre qualité que l’on peut ajouter à celles des épis mûrs (Rév d’Arès 13/7, 14/1-3, 31/6, 35/1)  que nous cherchons. Cela nous permet de voir nos frères humains autrement, d’une manière plus réaliste et de chasser à leur égard le moindre préjugés au fond de notre tête. (Rév d’Arès 36/16).
Il y a moult prophétismes possibles qui apaisent la soif un instant (Rév d’Arès 30/2), mais qui ne désaltèrent pas comme l’Eau, l’Eau vive, l’Eau Bleue, l’Eau claire, l’Eau forte, l’Eau que la Vie répand (Rév d’Arès 20/5), qui est à la portée de tous et qui permet à l’homme de retrouver sa vraie nature spirituelle, de le guider sur les Sentiers vers les Hauteurs (Rév d’Arès 28/6), le sentier de la transcendance en combattant son péché et changeant le monde (Rév d’Arès 28/6).
Cette Eau qui forme une Mer qui venue vers vous il y a un demi-siècle et sur laquelle vous avez accepté de conduire Son Peuple (Rév d’Arès 20/4).
Alain Le B. Île de France

Réponse :
Tous les humains pensent. Même les malades mentaux pensent. Quand j'étais dans l'église orthodoxe j'allais souvent rendre visite aux malades mentaux à l'Hôpital Psychiatrique de Bourges et je devais bien convenir que s'ils ne pensaient pas comme moi, ils pensaient. La pensée est une activité psychique, consciente dans son ensemble, mais parfois aussi incontrôlée, qui recouvre les processus par quoi sont élaborées, en réponse aux idées venues des sens, la synthèse des images et des sensations réelles ou imaginaires qui produisent les concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer, agir et communiquer dans la réalité.
La pensée est absolument caractéristique de l'homme, qui pénètre le monde de l'art, de la vie spirituelle, etc. à travers elle et qui traverse le cerveau de l'athée comme de tout autre humain. Dans son livre "Le Sophiste" Platon définissait la pensée comme le "discours intérieur que l'âme tient en silence avec elle-même. Dans "Le Théétète" Platon l'avait déjà définie comme "discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elle examine". La caractéristique essentielle de la pensée est donc la réflexivité "avec elle-même", "à elle-même", etc. Tout être qui pense peut, à un moment ou un autre, rencontrer l'hypothèse de la Vie, de Dieu, du Père, etc.
Il n'y a que la pensée qui permette le processus ou la méthode de tourner ses idées en tous sens pour produire des idées créatives en envisageant de nombreuses solutions possibles. Ce concept peut assez souvent amener à des ensemble de fond prophétique même générés de façon aléatoire, non organisée. Plusieurs solutions possibles sont envisagées dans un court laps de temps, et des possibilités inattendues se dessinent, qui sont à la source d'une foi naissante, c.-à-d. de la découverte d'une double nature du penseur : éternelle et divine.
Des psychologues ont prouvé qu'un quotient intellectuel élevé ne garantit pas à lui seul la créativité. Les traits de personnalité qui favorisent la pensée divergente ont une place plus importante. La pensée se présente chez tout le monde, y compris chez les personnes qui présentent des aptitudes à l'anticonformisme, à la curiosité, à la prise de risques et à la persévérance. Les activités qui favorisent la pensée autre que matérialiste comprennent la création de listes de questions, la planification d'instants de réflexion, les remue-méninges, les plans de solutions, la tenue d'un journal, les arts créatifs, l'écriture automatique : dans ce dernier cas, le rédacteur se concentrera sur un sujet particulier et écrira sans arrêt durant un court laps de temps, suivant le fil de sa pensée.
Merci pour votre commentaires, mon frère Alain.

29jan24 252C70
Salem Fréro.
Je souhaite une bonne et heureuse année à tous.
Je voulais juste te dire que ta réponse au commentaire 252c59, est tellement précieuse !
C'est ce que je ressens depuis toujours. Surtout le passage : "Aimons-nous tous ! La question n'est pas de boire ou non de vin, de manger ou non de porc, de prier comme ceci ou comme cela, d'aller en Pèlerinage à Arès et non ailleurs, etc. mais de nous aimer, de nous pardonner, d'être tous en paix."
C'est malheureux de voir des croyants qui ne ressentent pas cela. L'amour du prochain, faire la paix doit être la priorité dans notre être, dans notre croyance en Dieu. C'est la Base même, le Fond du Message.
Prends soin de toi. Je t'embrasse fort ainsi que ta famille, et tous les frères et sœurs pèlerins.
Malika B. (Lorraine)

Réponse :
Merci d'avoir apprécié ma réponse 252C59. En fait, cette réponse 252C59 simplifiait le phénomène profondément humain que la science médicale appelle psycho-somatique que j'appelle pseudo-prophétique, s'il s'agit de simple pensée ou cogitation autour de thèmes caractéristiques des possibilités spirituelles de l'humain. Il existe dans le Talmud — ensemble des recueils qui renferment la substance, en particulier le code constitué de la Michna et de son commentaire (palestinien ou babylonien) la Guemara —, ouvrage sacré de nos frères juifs, un passage qui dit : "Celui qui dit qu'il ne connaît que la Torah (loi de Moïse), ne connaît même pas la Torah" et un autre qui dit "Celui qui ne pratique pas les mitzvot est un impie" — les mitzvot (pluriel de mitzvah) : commandements de la Torah, dont la tradition rabbinique estime le nombre à 613, soit toute la Loi juive elle-même. Il y a donc deux façons de lire la loi de Moïse : par la pratique ou par des cogitations de l'esprit. C'est la même chose dans le Coran. Il y a donc deux façons d'entendre la Voix du Père, en ne faisant qu'un avec elle ou par la seule pensée. Ceux, innombrables, qui ne fonf que penser ou rêver sans croire ni pratiquer n'ont pas de vie spirituelle à proprement parler. Yeshayiahou Leibowitz qu'on a appelé "conscience de la Parole Divine", qui nous a quittés en 1994 (déjà !), ce sont les innombrables prophètes qui ne croient pas et ne se sentent pas liés dès cette erre à l'Univers et à sa Vie. Les vrais Enfants de Dieu, qui peuvent ne jamais prononcer le Nom de Dieu, aiment, pardonnent, libèrent leurs frères humains. Merci pour vos vœux ! Je vous adresse les miens les plus chaleureux !

30jan24 252C71
Comme la caravane progresse dans le désert, guidée par le ciel étoilé et se désaltérant aux oasis émergeant comme par miracle au milieu des dunes, le prophétisme de l’humain est la trace de la Vie au milieu de nous.
Merci, cher frère Michel, pour cette puissante entrée sur le prophétisme en partage, un peu comme la raison chez les humanistes, qui rejettent l’élitisme prétendant que la masse humaine serait par nature stupide et inepte, et qui avec les Lumières ont foi dans l’être humain, dans son aptitude à s’améliorer, à progresser vers le Bien et le Vrai.
Selon Massignon, un peu à l’image du Christ dont la prédication populaire heurtait l’élite politique, le musulman Mansur al-Hallaj aurait notamment été exécuté pour avoir voulu partager avec le peuple ce qui aurait dû rester privé et élitiste ; et la cruauté de son exécution fut aussi justifiée par le souci malsain de maintenir un équilibre dans l’ordre cosmique "grâce" à une contrepartie sombre et ténébreuse contre la lumière de Hallaj.
Avoir du respect et de l’amour pour l’être humain ordinaire, c’est rejeter non seulement l’élitisme mais aussi une forme de mysticisme. Aldous Huxley, auteur entre autres de "La philosophie éternelle" avait été frappé par l’histoire de "Père Joseph", une "éminence grise" du Cardinal Richelieu qui, la nuit, prodiguait à des nonnes des conseils spirituels épistolaires d’une grande profondeur mystique et le jour, ourdissait des complots cruels et machiavéliques, faisant vivre l’enfer à ses victimes. Huxley en a fait un livre : "L’Éminence grise", qui relate la vie de Père Joseph, nom religieux de François Leclerc du Tremblay et on a dit de ce livre qu’il serait "le meilleur livre sur les opérations de renseignement de l’État français durant la Guerre de Trente Ans".
Pour expliquer ce gouffre entre la malignité et les "hauteurs" mystiques chez une personne comme Père Joseph, Huxley fait l’hypothèse d’une maladie du christianisme, notamment une fascination morbide pour la douleur rédemptrice, ce qui a conduit Huxley à se tourner vers les spiritualités orientales, par exemple Krishnamurti qui fut son ami, mais aussi le mysticisme hindou.
Mais Zizek a remarqué qu’on trouve pareille dérive dans d’autres mystiques non plus chrétiennes, mais orientales, par exemple avec le célèbre bouddhiste Daisetsu Teitaro Suzuki — ou D. T. Suzuki —, qui dans la 2ème moitié du 20ème siècle a enseigné avec profondeur et beauté le bouddhisme Zen en occident, en Europe et en Amérique du Nord.
Cependant, les textes de Suzuki dans la première moitié du 20ème siècle justifiaient la brutale invasion japonaise de la Chine en soutenant que les chinois devraient apprendre que, dans une perspective cosmique, le sabre les tuant était en réalité un sabre d’amour. Suzuki conseillait au véritable guerrier japonais de transcender son égo, de s’objectiver afin de rendre le meurtre beaucoup plus aisé et fluide. Suzuki conseillait au guerrier japonais de ne pas penser que son geste allait blesser et tuer cette personne en face de lui, mais plutôt observer comment sa main allait effectuer un geste dont la mort de l’autre résulterait. Ainsi, au lieu d’une confrontation substantielle où le guerrier japonais serait personnellement responsable de la souffrance et de la mort de la personne en face de lui, il s’évade de la situation et il considère une danse mystique, un ballet abstrait. On est à l’opposé de la méditation de Lévinas sur le visage et sa transcendance qui invite au plus haut respect, à la plus haute considération à l’égard d’autrui, alors que de nombreuses mystiques et philosophies totalisantes et absolues ont tendance à soumettre les individus au service d’un ordre supérieur qui tout à la fois leur donne leur sens et en exige déjà le sacrifice ; par exemple le fascisme.
Ainsi, l’authenticité mystique et la clairvoyance spirituelle ne protègent pas, voire même pourraient encourager la monstruosité, car la source est empoisonnée, à savoir la ratiocination plutôt que l’amour. La Sainteté, la Lumière et la Puissance ne s’épanouiront en nous et dans l’humanité, non pas grâce aux arguments de penseurs prétendument au-dessus de la masse humaine décevante, mais par la renaissance vivifiante du prophétisme de l’humain répandant l’amour.
Jérôme H. de Montréal, Canada.

Réponse :
Voilà un commentaire qui pourrait nous lancer dans des échanges très intellectuels et difficiles. Je ne suis quand même pas sûr qu'il reste bien partout dans le cadre de la pensée à tonalité prophétique simplifiée de tous les humains, y compris les athées, les rêveurs, les gens vivant décalés par rapport au réel, etc.
Je m'y suis probablement mal pris pour dire ce que je voulais dire à propos du prophétisme de l'humain.
Ce qui passe par la tête de tout le monde à longueur de vie, ce sont des idées, certaines ayant une teinte prophétique plus ou moins vagues : d'autres étant des idées non issues du système nerveux du penseur lui-même mais étant un signal venu d'ailleurs ou un Signe (Rév d'Arès xLiv/5) comme dit La Révélation d'Arès. Mais dans les deux cas une idée est ce que l'esprit conçoit nécessairement soit en dedans de lui-même, soit par une communication surnaturelle. Autrement dit, une idée est soit une idée qui passe n'importe comment soit une idée venue de l'infini ou de l'Univers.
L'idée, quelle qu'elle soit est tout ce qui est représenté dans l'esprit, par opposition aux phénomènes concernant l'affectivité ou l'action. Les hommes qui cogitent sans rien recevoir du dehors perçoivent des images avant de percevoir des idées ; ils ont des concepts matérialistes avant de connaître les esprits.
Il peut y avoir des foules d'enchaînement d'idées matérialistes, mais les enchaînement d'idées spirituelles n'existent que chez les rares vrais prophètes auxquels la Vie donne en plus la faculté de réfléchir sur les idées qui leur sont communiquées d'En-Haut
Chez Platon et ses héritiers une idée ou un enchaînement d'idées appartenant au domaine de l'intelligible et qui seul possède la perfection éternelle et la réalité absolue. Platon pose le monde des idées de façon que nous n'en soyons que la dégradation. Ce trait qui est caractéristique du prophétisme surnaturel La philosophie platonicienne de l'Idée ; la philosophie où les Idées sont regardées comme des sortes d'entités, existant séparément des objets singuliers pour lesquels elles jouent le rôle de paradigmes. La théorie platonicienne des idées peut être, au moment de son livre "La République", ramenée à quatre formules : les idées sont l'être; elles sont identiques et absolument distinctes ; l'être est intelligible ; l'être intelligible procède de l'idée de bien. Mais je vais trop loin... André Gide a écrit dans le "Traité Narcissique" : "Le poète pieux (donc le prophète de Dieu par excellence) ne pense pas, il contemple ; il se penche sur les symboles, et silencieux descend profondément au cœur des choses, — et quand il a perçu, visionnaire, l'Idée, l'intime Nombre harmonieux de son Être, qui soutient la forme imparfaite, il la saisit, puis, insoucieux de cette forme transitoire qui la revêtait dans le temps, il sait lui redonner une forme éternelle, sa Forme véritable enfin, et fatale, paradisiaque et cristalline."
Ici on s'approche de l'idée telle que la perçois le prophète en entendant la Parole.
Vous parlez du martyre de Husayn Mansûr Al-Hallaj. Grand mystique, il était un typique penseur libre, hérault du Ciel, probablement prophète au sens de La Révélation d'Arès 10/10. Condamné à mort il a en effet souffert une mort cruelle : crucifixion. Il y a le récit officiel de l'exécution et il y a les récits officieux, les récits synthétiques de l’exécution et tous les épisodes successifs et les sentences isolées des témoins présents, génératrices de légendes multiples : récit de la dernière nuit ; ses dernières paroles ; ce qu’il a transmis à ses proches ; l’arrivée sur l’esplanade ; les récits posthumes… Il y a aussi les récits d’autres soufis comme Rumi qui ont reparlé longtemps de son supplice.
Al-Husayn Ibn Mansûr est un soufi musulman très intéressant et trop peu connu. C'est de ces penseurs qui cherchent la vérité à tel point qu'il semble bien être un prophète authentique. Né en 857 en Iran et mort en 922. Originalité de ce mystique qui n’a pas toujours suivi la prudente "discipline de l’arcane" des soufis. Il est complexe de définir la doctrine d’Al-Husayn Ibn Mansûr un des plus subtils des mystiques du soufisme, auteur d’une œuvre abondante tendant à renouer avec la pure origine du Coran, expression même de la pensée divine. Sa poésie est considérée comme une recherche de l’Absolu. Il fut surnommé Al-Hallâj al-Asrar, L’homme des Mystères (ou des secrets)...
Al-Hallâj, mystique, avait au point de départ de sa quête un intense désir de Dieu : "J’avais le cœur plein de désirs dispersés, et depuis que l’œil T’a vu, les voici rassemblés." Sa théorie reposait notamment sur l’ascension nocturne de Muhammad. Parmi ses grands développements : la science des cœurs et l’aspiration à l’union divine par l’amour ; la recherche du fondement spirituel propre à toutes les religions et la question de l’expérience. La "science des cœurs" est posée par le texte du Coran ; c’est par son cœur que l’homme contemple le divin. L’homme a différentes enveloppes successives qu’il lui faut traverser et qui correspondent au degré de purification de l’âme. Pour Al-Husayn Ibn Mansûr il y avait trois phases dans la voie ou l’ascension : la pénitence, purification ou sépération d'avec son moi subjectif quand s’instaure une réciprocité de l’amour et du désir entre Dieu et sa créature ; enfin l'ascèse de l’esprit qui débouche sur l’union avec le divin. Le soufi a alors conquis le droit de dire le "je" qui l’unit à la source même de la parole divine, car il atteint alors le stade de l’union qui change l'homme en Dieu. On touche là à des idées proches de certaines données par La Révélation d'Arès.
Quelques citations d'Al-Husayn Ibn Mansûr : "Mon regard, avec l’œil de la science a dégagé le pur secret de la méditation," "Une lueur a jailli, dans ma conscience," "J’ai vu mon Bien-Aimé avec l’œil de mon cœur et je lui dis : Qui es-tu ? Il m'a répondu : Toi !", "Je suis devenu celui que j’aime et celui que j’aime est devenu moi," "Je suis devenu toi tout comme Tu es devenu moi," "Tu m’as rapproché de Toi et j’ai fini par savoir que tu es moi",
« Comment pourrais-je m’amuser et être insouciant si vraiment moi c’est Lui."
Al-Husayn Ibn Mansûr emploie le mot amour : "mahabbah", pour désigner les rapports du Créateur et de sa créature. Pour lui, l’amour primordial est l’amour de l’essence divine pour elle-même. L’amour se consomme et s’assouvit, lors de la connaissance parfaite. Al-Hallâj distinguait entre la foi et les rites : "Celui qui veut se consacrer à l’amour de Dieu, va développer au plus profond sa foi intérieure ; les rites et les dogmes sont secondaires, la religion l’écarte de l’essentiel." Concernant l'amour entre l'homme et Dieu, c'est proprement arésien.
L'amour de l'homme pour l'homme me paraît cependant oublié, mais chez Al-Husayn Ibn Mansûr il y a avait certainement le sentiment d'un seul Être entre Dieu et l'homme et l'homme et l'homme ; ce n'est cependant pas dit. La lecture de ses œuvres valorise l’expérience. Un de ses disciples raconte qu’il l’a vu pleurer et crier : "Ô humains, sauvez-moi de Dieu, car Il m’a enlevé à moi-même et Il ne me rend pas à moi-même. Quant à moi, voici qu’il n’y a plus de voile entre Lui et moi, pas même un clin d’œil, le temps que je trouve le repos, afin que mon humanité périsse en Sa divinité, pendant que mon corps se consume aux flammes de Son omnipotence pour qu’il n’en reste plus ni trace, ni vestige, ni description."
Et, pour finir : "Je suis le Vrai ! Et le vrai, est rendu vrai par le Vrai ; j’ai revêtu son essence, plus de séparation désormais." Tous ces textes expliquent, amènent le "Ana al haqq" de Hallâj (je suis la Vérité, je suis Dieu). Ou je suis le réel Vrai, c’est-à-dire Dieu, qui sera condamné par la suite comme un inadmissible péché d’orgueil. Affirmation, qui, si elle ne doit être rendue publique, n’est pas déplacé dans le milieu soufi dans lequel le mystique est "fondu" dans "l’océan de la Divinité". La plupart des versets d'Al-Husayn Ibn Mansûr traitent de la science de l’Unité (Tawhid).
Al-Hâllaj, vu comme hérétique, est arrêté en 909 une première fois. Il est recherché pendant plusieurs années par la police musulmane, En 913 il est arrêté de nouveau à Suse et conduit à Bagdad où il est emprisonné jusqu’à son exécution en 922. Huit années durant il est emprisonné tout en bénéficiant d'un régime pénitentiaire allégé ; il a la possibilité de recevoir des visites, d'entretenir une correspondance étendue, d'écrire des livres et de les fait lire à ses visiteurs. Son procès, interminable dure jusqu’à sa mort en 922, considéré comme un des plus grand procès politiques et posant un cas de conscience pour le khalifat abbasside, autorité légitime de l’époque. Les appuis étaient importants, notamment celui de la reine mère au début du procès. Accusé d'agitation politique et d'organisation de réunions secrètes. De plus, son exaltation, les sacrifices qu’il s’inflige, exacerbent la vindicte des autorités religieuses. Différents théologiens prennent parti pour ou contre lui, avec certains qui apparaissent décisionnels. Des enjeux de pouvoirs apparaissent et il est trahi par des clans qu’il avait défendus.
Le travail remarquable de Louis Massignon, que ous citez, décrit bien la personnalité des jurisconsultes et les effets de leur propre histoire relationnelle sur la condamnation finale, les pleins pouvoirs alors des vizirs, gouverneurs. Des conspirations réformatrices, des projets de vizirats d’une obédience plus qu’une autre auraient-ils eu quelques effets ? À son procès, toutes les forces islamiques sont représentées : imâmites, sunnites ; foqahas et sufis sont présents. Il y a eu des coups de théâtre politique ; à quoi s’ajoutent la crise politique et les émeutes sociales de 308. La question du pain s’est posée pour le peuple, avec des spéculations de banquiers. Al-Husayn Ibn Mansûr avait la sympathie des vizirs des villes, des moulouks (propriétaires terriens en Irak, à Jazirah, au Jibal et dans les pays voisins). Le public populaire de Bagdad lui était largement favorable même si des dissensions pouvaient se faire jour entre les différents clans, ou encore entre les artisans urbains et les paysans. Les interrogatoires se multiplient. Le point culminant du procès est ce qui a pu apparaître comme le cri apocalyptique d'Al-Husayn Ibn Mansûr : "Ana al haqq" (je suis le vrai) qu’Al-Hallaj, pris dans sa trajectoire mystique, n’a pas voulu renier publiquement. Les accusations majeures et la sentence finale finissent quand même par survenir. Al-Husayn Ibn Mansûr est accusé de se vanter de faire des miracles et même de la magie. Al-Hallâj présente ses miracles comme des "mu’djizât", terme réservé à des faits immédiats de Dieu, signes d’une mission prophétique et non plus comme de simples karamât, grâces individuelles et privées que Dieu donne sans bruit à ses saints. Il est finalement accusé d'usurpation du pouvoir suprême de Dieu comme l'avait été Jésus. " Les gens vont au pèlerinage, et moi je vais en pèlerinage vers ma demeure. On offre les victimes animales. Moi j’offre en sacrifice ma vie et mon sang," dit-il. Crime de zandaqa (hérésie) et d'atteinte à la sûreté de l’état. C’était le nom donné aux manichéens : Dénigrement de la loi : il aurait minimisé l’importance des pratiques cultuelles et leur codification. La sentence prévue est la peine capitale : confiscation des biens, effusion de sang et présomption de damnation éternelle en enfer.
Lorsqu’on amena Al-Husayn Ibn Mansûr pour le crucifier, il regarda le gibet et les clous et rit si fort que les larmes lui en vinrent aux yeux. Puis il se tourna vers la foule dans laquelle il aperçut Al-Shiblî. Il lui dit alors : "Ô Abû Bakr, as-tu avec toi ton tapis de prière ?" Al-Shiblî répondit : "Parfaitement, maître." Al Husayn dit : "Étends-le pour moi." Al-Shiblî l’étendit et Al-Husayn ibn Mansûr accomplit sa prière, puis il dit : "Mon Dieu… Tes serviteurs se sont réunis pour me tuer, par zèle pour ton culte et par désir de se rapprocher de Toi. Pardonne-leur ! Car si Tu leur avais dévoilé ce que Tu m’as dévoilé, ils n’eussent pas agi comme ils ont agi ; et si Tu avais dérobé à mes regards ce que Tu as dérobé aux leurs, je ne subirais point l’épreuve que je subis. Louange à toi pour ce que tu fais, et louange à Toi pour ce que tu décides ! Et c’est l’ivresse, puis le dégrisement ; puis le désir, et l’approche ; puis la jonction ; puis la joie. Et c’est l’étreinte, puis la détente ; puis la disparition et la séparation ; puis l’union ; puis la calcination. Et c’est la transe, puis le rappel. "Tuez-moi donc, et brûlez moi, dans ces os périssables ; ensuite quand vous passerez près de mes restes parmi les tombes abandonnées, vous trouverez le secret de mon Ami (appelant Rév d'Arès xxxix/16), dans les replis des âmes. Tuez-moi donc, mes féaux camarades, c’est dans mon meurtre qu’est ma vie, ma mort, c’est de survivre, et ma vie, c’est de mourir." Il est flagellé, attaché au gibet, puis supplicié et crucifié. Une émeute a failli éclater dans la foule présente, des maisons furent brûlées… Pour Mansûr Al-Hallaj, le mystique est un témoin qui témoigne de Dieu (shah id a en arabe le double sens de témoin et de martyr).
Malgré toutes les interminables discussions dont sa personne a été l’objet des années durant, et les effets sur un des courants mystique de l’islam un temps par la suite, il reste et est reconnu musulman par les musulmans. Durant le procès, la sentence finale ne rencontra pas l’adhésion unanime des jurisconsultes musulmans
L’œuvre d’Al-Hallâj devait être considérable. Presque tous ses livres ont disparu avec lui, ils auraient été brûlés avec sa dépouille. Cinq types de textes nous sont parvenus : une collection d’oracles et d’invocations composés à la Mecque vers 900, des fragments théologiques, des Hymnes et prières, le livre philosophique du Tâwasîn, et le plus célèbre de ses écrits le Dîwân "le Registre"), un recueil poétique.
Al-Husayn Ibn Mansûr est l’un des premiers mystiques apparu dans les premiers siècles de l’hégire, là où le développement de l’islam vit les plus grandes heures de son histoire, à une époque où le califat abbasside subissait les affluences d’un désir d’un gouvernement islamique. Pour lui, la voie mystique est plus un prophétisme huamain partiellement divien.
Il n'y a que chez le matérialiste que l'idée qui passe n'est qu'une  connaissance ; simple mode de la pensée.
J'arrête, car je vous comprends bien, mon frère Jérôme, mais je ne suis pas sûr que comprendre soit le cas de tout le monde. Cet échange a quand même le mérite de laisser percevoir qu'on parle ici d'une phénomène, qui passe toujours par l'esprit, mais dont le couleur peut être tantôt et rarement spirituelle, tantôt et presque tout le temps animal et sensuel. En somme, le prophétisme spirituel , c'est le haut, la zone des échelons de l'échelle de Jacob qui se perdent dans les étoiles, mais tous les hommes passent par les échelons bas.
Je dois vous laisser ; la voix vrombissante de mon épouse Christiane, qui devient plus ou moins le cocher du corps tonne : "Le soleil montre le bout de son nez. Aujourd'hui on va au parc de Bourran (Mérignac), promenade obligatoire avec la canne... Tour complet !"

30jab24 252C72
Les soleils tournent dans Ma Main, (or) Ma Main a mille Mains. Ton œil (se) tend, il bute.(Rév d’Arès ii/2).
Mes (deux) Mains donnent. (Rév d’Arès ii/18).
Mon Œil ne voit pas Mon Pied, (de) Ma Main à Ma Main Je cours, le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore, J(‘em)porte Mikal. (Rév d’Arès xxii/10-11).
Après le mur, les crudes couchent les femmes, le(ur) râble tire l’argent, (ils) mangent la crème de la terre ; (ils) couvrent Ma Main (comme) la blatte, (ils L’é)cachent, il (ils at)tellent (le peuple comme) les chiens (Rév d’Arès xxxii/14).

Cher frère aîné,
En ce début d’année 2024, je vois Dieu comme une Puissance sur le qui-vive prête à toute intervention possible, désireuse de bondir partout à la fois vers Sa créature pour répondre à tout appel sincère, désireuse de s’exprimer à travers toute créature en recherche du bien.
Je vois l’univers implorant la Vie : "Ô Créateur, puisses-Tu répondre à tout appel sincère, en bondissant vers Ta créature ! L’Univers entier souffre de l’égarement de l’humain, ta créature qui a pourtant bénéficié d’une attention si particulière de Ta part !"
"Mais Je Me dois de garder à l’humain sa Liberté !" répond la Puissance de Vie, "Oh oui, Je veux bondir vers elle, vers tout un chacun, mais Je ne peux que fusionner avec la volonté humaine, la sublimer, la magnifier, pas la forcer."
L’Univers et la Vie pleurent ensemble d’un lourd chagrin qui n’annule en rien l’espérance. L’homme va-t-il retrouver la Voie, va-t-il écouter la Voix ? "En tout cas, Je suis bien là, Celui qui est,  qui créé sans cesse mille nouveaux soleils, qui vis au milieu de tous ceux réunis pour le Bien rappelle le Créateur. "Mes enfants prophètes se confrontent à la multitude des prophètes qui s’ignorent, ils transmettent et moissonnent les héros qui attendent, et le premier d’entre eux, Mikal, frère de tous les hommes, est plus que jamais au travail."
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.

 Arthur Rimbaud

31jan24 252C73
Je suis la Force.
La Force est dans le frère comme dans l’homme mauvais (Rév d’Arès xxviii/5). La Force du Créateur est potentielle dans tout homme bon ou mauvais écrivez vous en annotation dans La Révélation d’Arès 2009.
Car Elle provient du Fond des Fonds dont l’homme a été créé image et ressemblance (Genèse 1/26).
Qu’y a-t-il sous la surface du monde que l’homme s’est créé oscillant entre le bien et le mal qui selon le paradigme change pour devenir le mal et le bien ? Un monde qui aurait pu prendre une autre réalité, une autre substance, si l’homme adamique avait fait un autre choix. D’innombrables autres réalités.
Le Vrai (Rév d’Arès xxxiv/1-4) vibre dans le silence de nos profondeurs qui rejoignent la Vérité dont nous n’avons sur terre que des bribes. Parfois la Vie (24/3-5) souffle et éclate en lumineuses compréhensions, perceptions, révélations.
Instants hors du temps.
C’est ce que je perçois comme un niveau de conscience qui pénètre en soi se faisant chair (Rév d'Arès 36/9), vie fertilisante, lumière. Mer profonde (xxi/11) reliée au Tout. Synergie avec la Vie Qui tend Son Bras au bout du bras d’homme qui Le saisit, éclats de Vrai, moments d’éternités dans un monde alourdi par le péché (qui s’oppose à l’Amour, la Vertu). Dans un de ces éclats, je perçois cette déchirure, éclatement de cette Vérité en d’innombrables étoiles de vrai, qui même dévoyées procède de cette même Vie.
Nous formons un seul être relié par le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), Esprit (33/4) étalé sans heures dans l’espace-temps (cf. entrée 246 blog Michel Potay Dieu et/ou l’espace-temps) qu’Il a Lui-même créé et dont l’éclat lumineux git encore au fond de milliards d’êtres humains comme des bris de Vérité qui formaient un Tout lorsqu’ils étaient rassemblés en Un Être génésiaque ; Adam, race spirituelle libre et aimante (Genèse 1/26-27).
Adam, cocréateur d’une terre (Genèse 1/28-29) qui attend toujours d’être fécondé de Bonté, nous le portons en nous. C’est nous mais éclaté, désuni par les milliers de choix prophétiques dévoyés de la Vie aimante et unifiante. Et pourtant, la Vie traverse toujours nos solitudes éclatées en un Tout Qui procède d’une même destinée humaine qui librement se créera sublime et heureuse ou destructrice et malheureuse.
Nous apprendrons à aimer comme la Vie Aime, à relier les ponts de ces éclats de solitudes pour renouer avec Ce Qui était. Une Vie, Un Tout qui nous unit, quelque chose d’Autre Qui nous dépasse mais Qui est partout, autour de nous et enfouis au plus profond de nous jusqu’à l’incognoscible infini.
Cher frère Michel, je vous serre dans mes bras.
Yaël P. d'Alsace

Réponse :
Voilà une sorte de poésie-mystère qui file en tous sens comme une comète. Il faut bien avouer que tout prêt de la Terre... Que dis-je ?... de la tête... commence un rêve, le prophétisme humain. Les mot sont insuffisants pour rendre clair ce qui hante nos esprits jour et nuit : Le lien psychique avec le Créateur.
C'est une question obscure qui cependant n'arrête pas de nous lanciner. Jour et nuit.
Nos moment de rêverie et de cogitation sont là et nous n'en connaissons pas la fonction, sauf quand — comme c'est mon cas — ils nous relient à nous-mêmes comme une ceinture nous tient le ventre. Nos cogitations n'arrêtent jamais, et cependant nous n'en connaissons que rarement le sens. Nous devons passer par là comme nous passons par le sommeil chaque jour.
La pensée est-elle de la psychologie ? Oui, puisque la psychologie est la science qui étudie les faits psychiques. Mais alors le fait de recevoir un Message du Ciel par Voie directe comme ce fut mon cas en 1974 et 1977 n'est pas, quant à lui, de la psychologie puisqu'il ne s'agit pas de pensée, mais de Communications directes passées par les oreilles et assimilées comme ce qu'on lit dans un livre. C'est là qu'on distingue ce que j'appelle ici prophétisme comme ensemble de cogitations et "prophétisme" comme murmure de Dieu à l'oreille. Il y a donc dans les pensées qui hantent les hommes de simples tapages par millions et de de la musique par ci par là.

01fév24 252C74
Bonjour très cher et très précieux frère aîné,
J’espère que vous allez bien. Il me semble comprendre à la lecture de votre réponse à Arièle et Philippe C. des Hautes-Alpes, 251c25, que l’absence d’amour entraîne l’absence de liberté. Lorsque toute liberté disparaît, les résistants, les partisans de la liberté sont de fait des partisans de l'amour, même s’ils ne le visent pas consciemment ou n’en parlent pas spontanément parce que celui-ci, vraisemblablement, renaîtra naturellement de la liberté retrouvée.
L’amour ne peut exister que librement.
Des êtres contraints totalement — ou qui se perçoivent ainsi — ne peuvent pas aimer sans condition, tout entièrement réduits qu’ils sont à leur propre survie ou à leur propre effondrement. À la lecture de votre réponse à Katia K. et Annie L.-J. de Paris, 251c53, il me semble comprendre que la liberté intérieure est une condition de la sensibilité et des sentiments ; elle fait partie des sentiments, notamment des sentiments bouleversants.
Les bouleversements où une sensibilité extrême peut pousser une personne (robe de mariée en lambeaux dont reste vêtue l’épouse abandonnée) risquent compliquer la capacité de cette personne à avancer dans le Bien auquel invite la Parole. La liberté, en tant que corrélée à la sensibilité et aux sentiments, peut être un frein à l’amour sans condition.
Y aurait-il comme une gradation dans la liberté : totalement contraints on ne peut pas aimer, mais totalement libres on risque de se piéger soi-même, s’obscurcir dans ses propres sensibilités et sentiments au point de perdre de vue l’amour.
Si vous voulez bien, auriez-vous l'amabilité de nous indiquer ce que vous en pensez ? Je vous en remercie d'avance et salue fraternellement les lecteurs et lectrices de cet extraordinaire blog.
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
On n'est pas dans le prophétisme des humains. Alors, quoi vous dire ?
Qu'est-ce que j'ai dit à Arièle et Philippe des Hautes Alpes ? Ceci :
J'aime beaucoup votre affiche. Puis-je suggérer un petit complément qui ne la défigurerait pas ?
Rappeler aux humains qu'il n'est pas d'amour sans liberté. L'évanouissement de l'amour du prochain pourrait bien précéder la mort de l'amour en ce monde, la chute dans la barbarie totale et sa conséquence : la disparition de toute forme de bonheur, car le bonheur a besoin comme l'amour de liberté. La barbarie, c'est l'absence absolue d'amour, mais aussi de liberté tant chez le barbare que chez ses victimes.
Un rappel de cette notion de liberté manque sur l'affiche. N'oublions pas, comme je l'ai toujours dit de diverses façons, que l'Histoire avec un grand H est en fait l'histoire de la contrainte et des réactions défensives inépuisables de la liberté. L'Histoire est celle d'armées de dominateurs et destructeurs auxquelles répondent les partisans de la liberté, qui sont toujours des partisans de l'amour.
Le christianisme de Marc, Matthieu et Luc était pénétré par la conviction que la grande majorité des hommes vit dans une igorance arrogante et qu'il faut leur donner la chance de crever le sac de l'aveuglement qui les enferme.
Il me semble que cette réponse que je fais à Arèle et Philippe dit bien que sans liberté il n'y a pas d'amour. Je parle évidemment d'amour authentique. Je pense cependant qu'il y a, comme chacun sait, plusieurs types d'amour. L'amour évangélique n'est pas l'amour sentimental par exemple. Il existe un amour problématique ou compliqué qui est une chaîne, qui souvent n'en finit pas, de tentatives pour le rendre compatible avec un peu de bonheur et de sensualité ; beaucoup de mariages, tout en étant de sincères amours, appartienent à cette sorte bancale.  Je ne suis pas sûr qu'elle soit vraiment un amour libre, puisque compliqué et... comment dire ?.. sous surveillance par les aimés. Ensuite il y a cet amour-là mais spiritualisé et là il faut beaucoup de liberté parce qu'il faut maîtriser ce qui est déjà un fort sentiment et faire de cet amour-là l'amour du Sermon sur la Montagne.
Je ne peux pas aimer mon ennemi autrement que tout à fait librement, parce que je dois être maître de tous ses rouages. Dire : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font (Luc 23/34) n'est pas aussi facile qu'on croit.
C'est pourquoi on ne peut moraliser l'amour, mais on doit l'inscrire dans la durée. Or, il n'y pas pas de durée sans vouloir la durée ; il n'y a donc pas de durée qui ne veuille absolument être, donc pas d'amour du prochain qui ne veuille absolument être.

01fév24 252C75
Pardonnez mon insistance, mais je précise ceci :
Le lien que j'ai envoyé en 252C51, qui dirige vers une vidéo d'une heure quarante-cinq minutes, n'a pas pour objectif de vous intéresser, et c'est tout à votre honneur que de ne pas explorer un domaine qui n'est pas mentionné dans La Révélation d'Arès. Effectivement, il n'y a de surcroît pas de mots pour décrire une expérience prophétique ou pseudoprophétique.
Vous, frère Michel, vous n'avez pas besoin de vous encombrer d'informations. Cependant j'ai choisi cette vidéo (parmi des centaines d'autres) à la seule fin d'édification éventuelle des lectrices/euros de votre blog dans le strict cadre d'un prophétisme qui doit gagner à se diffuser.
Pour finir, Vincent Hamain* semble parfaitement conscient non seulement de l'insuffisance du langage mais aussi de l'inutilité d'explorer des domaines dont la découverte nous est sagement inaccessible.
Il apparaît clairement que la liberté prévaut tout autant que la volonté d'aimer le prochain comme soi-même et ceci semble valable de tout temps dans tout l'univers.
Bien à vous
Laurent L'H. de Bretagne Est

*Note : Vincent Hamain est auteur, conférencier. Il a vécu une expérience de mort imminente il y a 15 ans, une expérience hors norme, qui dépasse l’entendement humain. "Passer le point de non-retour qu’est la mort, transcender la vie", voilà ce que Vincent Hamain amène comme nouveauté parmi des centaines, des milliers de témoignages qui abordent ce thème. Vincent nous emmène dans un au-delà qui n’est ni une gageure, ni un leurre. Il en témoigne dans son livre « mémorandum pour l’au-delà".
Ce récit, jette un regard neuf sur la fin de vie, il retrace une expérience si profonde et si saisissante comme telle un voyageur vous serai surpris de la magnificence que ce voyage explore, en vous emmenant aux confins de l’au-delà, cet au-delà que la conscience humaine ne peut imaginer. Son livre est l’antidote à (de) la « peur de mourir".

Réponse :
Oui, "la liberté prévaut tout autant que la volonté d'aimer le prochain comme soi-même et ceci semble valable de tout temps dans tout l'univers."

01fév24 252C76
Marcel Legaut.

Votre entrée stimule chez moi la fonction vigile du frère. Les prophètes "sauvages" sont en effet très nombreux et divers. On en trouve partout et de tout temps et au fond, il y en a autant qu'il y a d'humains sur terre. Il suffit pour s'en rendre compte d'être, comme on dit, au bon endroit au bon moment. Mais certains, parce qu'ils sont publiés, sont plus manifestes à nos yeux que d'autres.
J'en apporte ci-dessous quelques exemples issus du passé et du présent, peut-être seront-ils utiles à d'autres frères lisant ce précieux blog. La mission du prophète élu de Dieu n'est-elle pas aussi de les faire se reconnaître entre eux, au-delà des mots, des particularismes et faire converger leurs actions singulières dans l'unique Poing de Dieu (Rév d'Arès xLiii/1), multiforme, de fait invincible, qui amènera le Jour de Gloire du Fils de l'Homme ?
Pour le passé, j'ai découvert — entre autres — parmi les méconnus Marcel Legaut, chrétien, normalien, docteur en mathématique devenu paysan dans la Drôme, qui a écrit par exemple "Devenir soi" (Aubier) [Je ne connais pas "Devenir soi", mais je connais "Vivre pour être" Aubier, 1974, année des apparitions de Jésus à Arès].
Parmi les plus réputés, voici Victor Hugo, prophète par bien des côtés, mais dont j'ignorais qu'il avait écrit un poème sur Muhammad qui n'est pas sans me faire penser à Le Bon pousse la nuit ; Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou (Rév d'Arès xiii/17).
Le voici :
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
À peine vingt poils blancs à sa barbe encor noire ;
Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il songeait longuement devant le saint pilier ;
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
Et disait : « La beauté sur terre, au ciel le jour. »
Il semblait avoir vu l’Éden, l’âge d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissant l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Écoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
À soixante-trois ans, une fièvre le prit.
Il relut le Koran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : « Je touche à mon aube dernière,
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
« Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous.
Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. »
Un cheikh lui dit : » o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. »
Lui, reprit : » Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. »
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : » Dieu t’assiste ! »
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : » voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme Prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Victor Hugo ("L’an 9 de L'Hégire", calendrier musulman)

Pour le présent, je vous adresse cette ITW d'Alexandre Harvard (francorusse promoteur du Leadership vertueux, déjà apparu sur le blog) parlant de la "liberté du cœur" renvoyant à son ouvrage "Cœurs libres" (Le Laurier) où est rappelé la volonté libre de l'humain et qui n'est pas sans faire penser à ce que nous appelons l'intelligence spirituelle : https://www.youtube.com/watch?v=5kGkjHW8vlU
Voici également le lien avec une conférence intitulée : "Deux milliards de réenchanteurs" (titre d'un livre d'Aurélie Piet et Marc Luycks Ghisi, Plon) : https://www.youtube.com/watch?v=uaKJ5VUusGU
qui décrit le processus silencieux d'un changement de paradigme à l'échelle mondiale, considéré selon eux comme inarrêtable. Cette vidéo-conférence elle-même s'inscrit dans le mouvement "Discernaction", créé par Alain Bezancon, https://premicesdunouveaumonde.substack.com
qui recense et encourage toutes sortes d'actions convergeantes. Mouvement auquel j'ai adhéré, promu ici par le collectif "Réinfocovid".
Claude M. (Bassin d'Arcachon)

Réponse :
J'entends penser pour rien des milliards d'humains comme j'entendrais disparaître en quelques minutes sous les scies à moteur  les 5 500 000 km2 d'arbres de l'Amazonie. Si ces milliards de pensées vides devenaient pleines et que les pensées humaines deviennent vraiment spirituelles, plus lointaines que l'infini et ses interminables galaxies, il n'y aurait plus qu'anges... anges... anges. Plus personne ne parlerait et tout... tout... tout.... n'aurait plus que de l'importance, cette importance qu'on appelle Puissance. Et le feu mis à cette montagne de bois ne serait plus que Lumière. Et la Vie ne serait plus que Sainteté.
L'Univers
n'est que masse, et finesse en même temps. Alors on ne saurait plus ce qu'est la considération. Vaincre le péché c'est vaincre l'inertie de la nature que le péché à rendue chose, verdure, sable, océan, montagne, air, abysses, et guère plus là-haut qu'à cent kilomètres rien, vide, nuit éternelle que traversent comme des gouttes de lueur de brèves lumières. Toute la politique de l'Univers, de la Création, de la Raison divine qui a tout créé et qui continue de tout créer (Rév d'Arès xxii/12) avec nous nous seraient connues.
Oui, avec nous, Ses Co-Créateurs. Oui, tous les athées rigoleurs qui nous regardent avec mépris, ou pitié, sont des Enfants du Père qui s'ignorent complètement. Ainsi, alourdie de principes qui la font incroyante, je conclus que la révolution matérialiste, dont sont si fiers nos moqueurs, n'est en fait que celle les Enfants du Père devenus insectes. Il faut faire bien attention à cette traitrise de l'analyse. Mais l'homme ne peut pas continuer de faire des nœuds avec sa soi-disant "science" ; il lui faudra tout dénouer un jour ou l'autre. L'humain n'est pas encore allé assez haut pour se rendre compte de sa vanité, mais quand il s'en rendra compte, par exemple en apprenant par la pratique ruineuse de fusées et de brouettes ultra perfectionnées qu'il ne lui sert à rien d'aller sur Mars ou sur Vénus (planète sur laquelle l'énergie ne doit quand même pas manquer :  température de surface moyenne de 462 °C... wouaouh, que de locomotives  !), quand il s'en rendra compte, donc, il recommencera à faire comme Platon, à se dire que Socrate était en fait un grand sage. Oui, il vaut mieux faire de la musique que des brouettes ou des hyperlocomotives.
Voyons les temps que nous traversons : Les agriculteurs se demandent ce qu'ils peuvent obtenir et le premier ministre se demande ce qu'il peut donner. Nous n'allons nulle part. Du vide ici, du vide là ! Où est l'erreur ? Un passage de l'Hisoire tellement familier depuis des millénaires qu'on ne l'examine plus : le passage de la force qui tire les charrues au pouvoir qui n'a qu'à introduire des obus dans les culasses et appuyer sur un déclic. D'un côté des tracteurs, de l'autre des blindés. Vous savez déjà qui gagnera, car les promesses qui vont être faites sont intenables. Tôt ou tard les humains vont se rendre compte qu'ils font du prophétisme qui ne sert à rien.
Il nous faut de la foi et de la patience.

01fév24 252C77
Cher frère Michel,
Mon commentaire 252C72, grand merci, venait avec une image qui lui correspondait.
Peut-être ne l'avez vous pas vue en pièce jointe ?
Si tel est le cas, je vous le renvoie ici.
Françoise et moi vous embrassons fraternellement ainsi que nos chères sœurs Christiane et Nina.
Olivier et Françoise de L. d'Île de France

Réponse :
Non, je n'ai pas trouvé votre image avec le commentaire 252C72. Mais là voilà !
Des mains ! Il fut une époque vous dessiniez des pieds. Maintenant vous montez, vous montez vers la tête. Bravo.
Le beau temps semble revenir après un long moment — presque deux mois — de grisaille. Aujourd'hui la grillaille revient mais je pense que demain nous pourrons aller à l'océan. Je prendrai ma canne fleurie à ma main droite et le bras de mon épouse à ma main gauche et nous marcherons lentement le long du Bassin d'Arcachon. Quelle multitude d'idées ou d'océanides voleront autour de nous, claires, fraîches, aussi vivantes que les nuits où Jésus ou son Père vinrent me parler voilà cinquante et quarante-sept ans. Ces promenades d'hiver, quand il n'y a presque personne dans la vent marin, ah ! quel nettoyage d'esprit ! Je vois clair et sur les trottoirs vont et viennent les penseurs fictifs. Ainsi je feuillète les sons des Voix du Ciel !
Penser, pour moi, c'est voir en Dieu. Est-ce bien ce qu'en pense Dieu de son côté ? C'est une question, si ma mémoire est bonne, de Spinoza.
Oui, j'aime beaucoup vos mains !

04fév24 252C78
Chaque matin quand mon activité professionnelle ne m'en prive pas — c'est de plus en plus rare heureusement — je m'enracine par la Parole, la lecture de votre enseignement et ses perspectives d'accomplissement, ici, maintenant, et plus loin dans l'espace et le temps :
Que veux-tu être ?
Que veux-tu ne pas être ?
Mes pensées s'envolent et se posent là où je ne suis plus seul. Atome d'un corps formé de 8 milliards d'atome, au plus proche du noyau prophétique, cœur de la grande Centrale, produisant l'énergie spirituelle qui réagrègera de génération en génération le dispersé-disloqué de ce qui reste de la Vie sur terre.
Autour du prophète s'activent les frères du petit reste. Et au-delà, le reste. Pas un d'identique. Chacun rattaché par une partie de lui-même au grand Tout, dont il est l'image. Vapeur avant l'aurore. L'Œil des rois ne la voit pas, mais la mouche y boit déjà (Rév d'Arès xix/18). Au bout des générations de pénitents : Le grand Jour ! Mikal rassemble. Toujours et partout dans un Tout sauf uniforme. Les mouches du petit reste !
Qui a raison ? Qui a tort ? Qui rassemble ? Qui trouve la beauté servante du Bien ? Chacun. Chaque pénitent du petit reste, escaladeur de son propre sentier, de son propre destin, de ses propres sainteté, puissances, et lumière, comme autant d'échos-reflets des Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). À travers chacun, je vois briller un rayon de l'Astre d'amour qui se lève chaque matin du fond de mon être. Sois Un !

xLiv/1 Le Mont sur le Fond (se re)ferme.
Note xLiv/1 : Le Mont = La Montagne Sainte (7/7, 25/9, etc.)
xLiv/2 Mikal (se) jette dehors.
xLiv/3 (Des) rémiges (sont) tes mains.
Tu voles, (mais) tu laisses ton pied dans la terre.
Note xLiv/1-3 : Le Créateur a maintenant rappelé les grands principes (le Fond =
voir xxxiv/6). Le petit reste de pénitents peut déployer ses ailes (rémiges) et parcourir le
monde pour inciter les hommes à changer (28/7, 30/11).
xLiv/4 Je suis (et Je) viens prendre ton pied ;
(Je l’)attache (à) ta lèvre.
Note xLiv/4 : L’apôtre ou missionnaire allie l’action (le pied, le voyage) à la parole (la lèvre).
xLiv/5 Le Signe n’est pas (encore donné).
Note xLiv/5 : Le Signe est notamment la réapparition de l’image du Créateur (Genèse 1/27)
chez les pénitents, la preuve donnée au monde que l’homme et la société peuvent changer (30/11, 28/7).

Réponse :
J'ai eu en décembre, janvier et début février un courrier de vœux considérable. J'en ai été touché au point que certains jours j'en ai pleuré d'émotion, tout seul devant mon ordinateur, oui j'en ai pleuré d'émotion parfois sans disposer du temps d'afficher le message ou la lettre reçu ou d'afficher ma réponse.
À tous ceux auxquels je n'ai pas pu répondre j'adresse ici le chaleureux témoignage de mon amour fraternel.
Pardonnez-moi, mon frère Jean-François, de placer dans la réponse que je vous fais mon salut à tous. La sœur ou le frère ne voit pas dans ce modeste blog, qui parfois ne vaut pas chipette mais où d'autre fois on trouve comme vous dans le présent commentaire de quoi dire, penser, espérer, pardonnez-moi donc d'occuper un peu de la place qui vous revient.
"Qui a raison ? Qui a tort ? Qui rassemble ? Qui trouve la beauté servante du Bien ? Chacun..." Oui, chacun, mon frère Jeff, mais j'ajoute, car c'est très important, chacun de ceux que La Révélation d'Arès libère. Chacun pense, mais l'amour libère. Chacun vole, c.-à-d. chacun est libéré du poids de ses propres pensées et dans l'amour qu'il porte au monde il trouve des aimes, des rémiges, ces grandes plumes des oiseaux, dirigées vers l'extérieur et l'arrière de l'aile, se recouvrant pour former un plan presque continu, des plus toutes asymétriques par rapport à la colonne vertébrale, mais à chaque plume correspond une plume symétrique sur l'autre aile. Elles sont essentielles pour qu'un oiseau puisse voler. Je reviens au thème de mon entrée : la pensée, le rêve de chacun, dans lequel Untel ou Unetelle imagine sa réussite, un bonheur, une joie, etc. Seuls, quelques uns encore, les Pèlerins d'Arès, imaginent une fraternité générale, autre chose qu'eux-mêmes, un dépassement qui échappe à l'idée de nombre et même de personnes, quelque chose d'extraterrestre.
La question de la liberté absolue, l'effacement de la personne, interroge l'humanité depuis des millénaires, depuis Socrate pour nous qui ne savons encore que compter (Rév d'Arès iv/9-11, v/1-7, etc). Cette question se dessine dans notre pauvre cervelle. Alors, qui était Socrate ? Un penseur parmi les millions — population mondiale estimée aux jours socratiques environ 400 millions — qui en son temps comme aujourd'hui cogitaient de façon pseudo-prophétique ? Un vrai prophète ? Difficile à dire. Peut-être un prophète d'une type disparu ?

04fév24 252C79
Cher Mikal,

Michèle P. nous a quittés le 25 janvier.
Le 5 Février ,nous serons sept frères et sœurs à lui rendre un dernier hommage.
Nous ferons une intervention.
Son mari Jean-Paul a imprimé pour les participants la veillée 25 L'hôte et le pasteur et un extrait de la veillée 17 sur l'âme.
Merci pour votre obstination et pour le très lourd fardeau d'être l'ainé de nos frères et sœurs et de propager la Parole.
Je vous embrasse ainsi que toute votre famille qui vous soutient.
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
J'ai beaucoup de peine. Michèle P. était une de nos plus anciennes sœurs et je l'ai très bien connue. Elle a beaucoup souffert à la fin de son existence.
Que le Père lui ouvre toute grande la porte des étoiles !

04fév24 252C80
Passionnant tout ce que vous nous racontez dans cette entrée !
On enjambes les siècles et on se retrouve dans l'espace.
Merci prophète !
Bonne année à vous et à la nouvelle édition en préparation, même un peu en retard, hors du temps. Ça passe ! Éric D. de Bretagne-Nord

Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Éric !
Il y a cinquante ans, quand j'ai commencé à appeler à l'insoumission des consciences pour qu'elles changent ce monde (Rév d'Arès 28/7) en Bien, beaucoup m'ont pris pour un fou ou pour un escroc sans voir que cet Appel avait déjà été celui de Jésus sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). La Vie trouvait qu'il était temps, à la fin d'un siècle qui avait vu deux épouvantables guerres, d'abattre le Mal et de trouver la voie de l'amour, seul  bouclier de l'homme contre l'injustice et la souffrance. Depuis un demi-siècle nous avons lentement appris à nous mobiliser contre le mal et à créer un mouvement qui commence à se déployer. Vous avez été de ce mouvement non sans erreur, depuis corrigée, et de par votre nature vous êtes de ceux de nos frères les plus conscients que se changer n'est pas chose facile. J'espère qu'un jour vous retrouvere la mission, car nous avons besoin de missionnaires.
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Réponse :