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12 octobre 2018 (201) Mais où est Dieu ? |
Dans
l'Église je croyais faire vivre Dieu devant les fidèles à
travers le credo, les prières et tropaires, les signes de
croix, attitudes et gestes exacts, la consommation du pain et
du vin, bref, dans le respect absolu des dogmes et de la
tradition, comme un colonel croit assurer la sécurité de la
nation dans l'obéissance de ses soldats "sans hésitation ni
mumure", dans le bon maniement d'armes. Je
me jetai passionnément dans le prophétisme qu'au Nom de Dieu
Jésus en 1974 m'avait demandé d'assumer pour résoudre le grand
démêlé. Les religieux ont inventé bien des manières de
rendre Dieu présent. Pour remplir le vide creusé par Adam
(Rév d'Arès 2/1-5, vii/1-5) entre la Main du
Créateur (31/5, 32/2, ii/2, iv/1, vii/3... citée 54 fois)
et la main humaine (citée quelque 90 fois dans La
Rév d'Arès) les religions ont notamment imaginé églises,
synagogues, mosquées, prières, chants, pèlerinages, jeûnes, pour
que l'homme conjecture l'Invisible, le grand Manquant. La
religion, en fait, n'opère qu'un transfert d'attachement comme on
va, par exemple, sur une tombe pleurer père et mère ou vibrer
d'émotion avec sœur Blanche dans "Dialogues de Carmélites". Dans
l'église c'est de cette façon que je croyais approcher Dieu. Après
1977 je découvris qu'il était Sainteté, Lumière et Puissance
(Rév d'Arès 12/4), le Tout-Autre insituable et évanescent
dont étaient constitués tant la plus infime de mes cellules et la
plus petite bribe de mon esprit que l'illimité cosmos. Ce virage
existentiel n'est pas facile à négocier. Il faut le faire avec une
humilité absolue ; elle seule permet d'y voir un peu clair. |
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Commentaires : |
12oct18 201C1 "Apostolat, patience, douceur, recherche des formules lumières, renoncer à vivre pour soi-même, faire de l'écriture un apostolat » voilà comment je synthétise votre réponse que je prends comme ma "feuille me route" pour l'avenir, un grand merci pour elle. C'est ce à quoi je me prépare depuis près de 30 ans maintenant. "Tout ce que vous dites est important" et je vous lis au mot près. Mon texte fait "signe" alors mon objectif est atteint. Je suis prêt. Reste à accomplir. Une longue conversation avec frère Bernard L. m'a incité à reprendre mon texte après vous l'avoir envoyé jeudi dernier. J'ai allégé certains passages, j'en ai réécris d'autres. Je vous l'adresse joins aujourd'hui en pdf pour information l'histoire de boucler la boucle. Je l'ai laissé dans sa forme originale, sans ponctuation à la Jack Kérouak, C'est le défi que m'avait lancé Frédéric M. Il fait figure pour moi aujourd'hui de manifeste. Il clôt près de deux ans de travail sur Madal et la réouverture de ma voix à laquelle je me suis longuement préparé. Je développe dans cette version étendue mes relations avec Paris et fait avancer entre autre ma réflexion sur l'usage que nous pourrions faire du phonalfabet à des fins missionnaires et j'ai complété ma réponse au frère du "Livre en Face" de quelques lignes. J'ai surtout fait évoluer ce texte pour faire ressortir l'Appel qu'il contenait en germe. Il finit en effet sur le texte « Radice UN, Racine AL » que je mentionne dans le commentaire que vous avez publié sans l'image-tract concernée. Une première version de ce texte slamé (j'ai prévu de l'améliorer en perfectionniste que je suis) figure en vidéo sur ma chaîne YouTube sur laquelle on peut également voir MADAL. J'espère que vous y verrez comme moi, l'amorce d'une dynamique porteuse de fruits. Encore merci pour votre temps et vos précieux conseils, prophète. Frère Éric D. d'Île de France Lien pour "Madal" : https://www.youtube.com/watch?v=vmbY8ZEKbSc&t=819s Lien pour RADICE UNE RACINE AL : https://www.youtube.com/watch?v=H16tX_3PXFM&feature=youtu.be "Madal" |
Réponse : Merci, frère Éric de nous communiquer les liens pour les deux documents dont vous nous parlez dans la page de commentaires de l'entrée #200. |
12oct18 201C2 Merci, frère Michel, de m’avoir fait connaitre l’Antigone [voir entrée 200] que je sentais vivre en moi sans pour autant la connaître. Antigone c’est donc l’archétype de la femme rebelle, insurgeante et je me retrouve si bien dans ce personnage. En enterrant le corps de son frère elle pourrait recréer le jardin qui ne fane pas (Rév d’Arès xvii/17) Tout comme nos corps se décomposant dans la terre, les traces de Vie que nous laisserons ici-bas, ne sont-elles pas les prémisses du Jardin d’Éden recréé ? Et comme Antigone, le Pèlerin d’Arès peut se sentir très seul face au désintéressement de la masse pour la vraie Vie qui passera par la pénitence et qui, avec l’aide du Créateur redonnera liberté, amour et bonheur au monde changé. Mais il n’est jamais seul quand il répond à l’Appel du Créateur, alors il s’unit avec tout l’Univers. Sois un ! répète le Père à Arès (Rév d'Arès xxiv/4). Alors comme un petit enfant tenant fermement la main de son père, le pénitent tient avec le Père Éther-nel la houe qui brise les règles du conformisme en cultivant le jardin du bien. En 2006, mon époux Peter et moi nous nous installions en Nouvelle Zélande et ce blog fut comme une autre main tendue, traversant des milliers de kilomètres pour nous donner du courage et nous montrer la voie du bien. La même année, j’avais commencé le tableau en deux parties dont voici des détails. Et voilà qu’en l’exposant, il y a quelques semaines, un peu à regret je l’ai vendu. Il s’intitule: “L’Appel de l’Aigle”. Le premier tableau représente un aigle planant juste au-dessus d’une femme brandissant une petite houe vers le ciel et dans le second elle se met au travail et commence à cultiver un jardin. En Nouvelle Zélande, Peter et moi nous sommes sentis encore plus isolés que dans la Drôme, mais n’avons pas lâché la houe (xvii/17), et même si l’envie de mourir à pu poindre chez nous aussi, nous n’avons pas désespéré. Grâce à la Main du Père et à ce blog nous nous sentons tous les jours plus unis, plus heureux et nous vous en sommes infiniment reconnaissants, frère Michel. Sans ce blog nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui. Votre blog c’est l’Intelligence [Rév d'Arès 32/5] au service de l’amour : Quel bonheur! Tous les soirs ou presque, Peter de me demander: “Est-ce qu’il y a des nouvelles chez frère Mich?” S’il y en a, nous nous asseyons tous deux sur notre futon, nous branchons le téléphone au laptop et… Oh Joie, la distances qui nous sépare de nos frères bien aimés s’amenuise, nous nous réunissons. Pour en revenir à Antigone, quand vous dites dans votre réponse au commentaire de Charlie du Nord (200C18): “Elle accepte les conséquences de son défi à la loi, même si au départ elle était loin d'imaginer que Créon la condamnerait à l’emmurement,” cela m’a fait penser à la triste fin du docteur Wilhem Reich (que vous avez cité quelques fois dans ce blog) emprisonné en Pennsylvanie en 1957 où il mourra un an plus tard. Son crime? N’avoir pas pris au sérieux un tribunal qui refusait les preuves qu’il défendait quant à l’existence de l’énergie de Vie, qu’il appelait Orgone et qui, comme l’Éther imprègne tout, même le vide. Rosie L. en Australie |
Réponse : Je ne peux pas cacher mon émotion en vous lisant, ma sœur Rosie. Comme je suis heureux que mon modeste blog ait été constamment pour vous Rosie et Peter votre époux, exilés de l'autre côté de la Terre, une présence fraternelle et prophétique. Ces deux tableaux que vous avez réalisés, en fait un diptyque sur le thème "L'Appel de l'Aigle", me ravissent pour leur simplicité : symphonie en bleu et noir d'une puissance évocatrice remarquable, du moins remarquable pour un Pèlerin d'Arès. Sur le premier panneau la femme appelle l'aigle qui passe ; sur l'autre panneau l'aigle demeure au-dessus de la femme qui a planté un jardin, qu'elle entretient avec amour. L'art graphique et pictural ne sert pas à montrer ; il sert à être, il est en ceci l'équivalent de la poésie épique ou de la grande musique. Par là votre art est transformation, conversion, il est un art qui bouge, qui s'anime, qui va, part et arrive. Je vois bouger l'aigle, je vois ses ailes battre, je vois la femme œuvrer... C'est très beau. |
12oct18 201C3 Frère Michel, bonjour, Je lis votre blog avec grand plaisir. Je ne comprends pas toujours tout mais j'apprends beaucoup de votre enseignement et je me range sur votre point de vue qui est de bon sens, aimant donc [votre] lucid[ité]. Votre entrée sur Antigone ainsi que les réponses que vous donnez aux intervenants me dérourent notamment la réponse à Thierry M. (200C49). Vous parlez "d'élévation exceptionnelle d'Antigone", "de son état de dépassement et de transcendance". Je vois dans l'attitude de madame Guyon que vous citez, ainsi que celle de la saoudienne Israa al Ghomgham du dépassement et de la transcendance mais dans le choix d'Antigone je ne vois que du gâchis. La Révélation d'Arès (33/29) dit : Qu'on ne s'attarde pas au sort du cadavre mais au salut, vous ajoutez dans vos annotations"...pas d'importance pour ce qui n'est plus qu'un cadavre, la vie est déjà ailleurs". Bien entendu, l'époque à laquelle se déroule la tragédie grecque n'est pas la nôtre, plusieurs siècles avant Jésus-Christ, les valeurs n'étaient pas exactement les mêmes. Antigone n'aurait-elle pas mieux fait quand même de laisser le cadavre de son frère, Polynice, qui s'était battu contre son frère Etéocle, pour devenir roi de Thèbes, aux animaux plutôt que de vouloir l'enterrer à tout pris ce qui est culturel (dans certaines régions du monde, on donne volontairement le cadavre aux animaux) et de continuer à prêcher l'amour comme l'a fait madame Guyon qui écrivait : "le pur amour nu, dégagé de tout.Il ne prétend rien, il n'attend rien, il ne désire rien, il n'a aucun retour sur soi, ni sur son salut, ni sur sa perfection" ou comme la femme saoudienne citée ci-dessus qui militait pour les droits de l'homme au péril de sa vie. Pour moi ces deux femmes servent la vie, Antigone prend des risques inutiles, même si il faut lui reconnaître le courage de désobéir au pouvoir, ce qui lui sera fatal. Vous les voyez toutes les trois méritantes, je les vois quelque part opposées. Mon regard est celui d'un lambda au faible lumignon, mais je ne demande qu'à mieuc comprendre l'avis du prophète si toutefois mes capacités me le permettent; Dans "Nous croyons, Nous ne croyons pas", page 729 de La Révélation d'Arès bilingu, vous écrivez : "Nous croyons que l'homme au stade pensant comme spirituel tient du père cinq facultés : parole (langage), amour, liberté, individualité et pouvoir de création..." L'individualité est donc une faculté divine intimement liée à la liberté (sa parente), lesquelles "ouvrent l'humanité aux alternatives mais aussi aux contradictions qui ignorent l'instinct. Adam laissa l'individualité (re)devenir individualisme..." votre enseignement insiste donc sur l'opposition entre individialité et individualisme. Voilà votre réponse à Johanna.L d'Ile de France (198C5) : "C'est ce que vous avez très bien compris, c'est ce que vous devez transmettre tout en enseignant qu'il faut fuir l'individualité ennemie de l'amour, mais travailler à réunir les humains par l'amour, qui est leur vrai lien, celui par lequel ils ne sont qu'un ensemble et un avec Dieu." Est-ce une erreur de votre part ? Cela ne vous ressemble par pour une chose aussi importante mais les faits sont là, vous opposez individualité qui est don de Dieu à amour qui est un autre don de Dieu, jusqu'ici pour moi ils faisaient équipe ensemble. Dans les croyances indiennes, taoistes, tibétaines, l'individualité d'après ce que je comprends est à fuir justement. Tendez-vous une perche très longue pour, bien plus tard, après avoir réuni la famille abrahamique pour trouver une orientation spirituelle commune avec ces pensées orientales ? Mais cela pose quand même une question, l'individualité, don de Dieu, ne serait qu'une qualité nécessaire mais temporaire, sa disparition petit à petit n'ira pas sans affaiblir par là-même le don de liberté (sa parente) ; mais il ne s'agit peut-être que d'une erreur de votre part ce que je ne crois toujours pas. Peut-être que c'est une manière de votre part de nous dire que la vérité est bien au delà des mots utilisés comme dans le sujet précédent où l'amour pur peut se détacher des raisons terrestres quelles qu'elles soient. Si c'est le cas je ne sais pas si cela ne risque pas de nous jeter dans une certaine confusion. Je reviens brièvement au sujet précédent, je vous cite : "Nous croyons, Nous ne croyons pas, page 748 bilingue" : "...sans l'intelligence, l'amour et la justice ne chasseront ni la piètre imitation du vent créateur que représente le vent des puissants religieux, politique et financier, ni la médiocrité de masse dont a été repu le peuple..." je cherche l'intelligence d'Antigone. Décidement. Je profite de votre blog, pour faire des remerciements à notre sœur Chantal d'Alet les Bains, pèlerin de la première heure pour sa présence rassurante, à sœur Babeth et frère Joël pour leur hospitalité ainsi qu'à sœur Marie Odile et frère Rémi de l'assemblée de Toulouse pour leur hospitalité et leur soutien, il y a de cela quelques années. De tout ce que je fais de bien une part leur revient. Denis M. de l'Aude |
Réponse : Voilà, je crois, votre premier commentaire adressé à mon blog. Merci du fond du cœur, frère Denis. Laissons pour le moment la transcendance, le dépassement, la créativité de la gratuité (Dieu crée l'homme tout à fait gratuitement ; il n'a rien à y gagner, au contraire). Je suis tout à fait ouvert à vos reproches qui, vus sous votre regard raisonnable et sur un laps de temps de seulement quelques siècles font partie des choses compréhensible, mais qui vus sur un temps beaucoup plus long sont déjà tout autre chose : Sophocle fit jouer sa pièce, pense-t-on, en 441 avant J.C. et Sophocle n'avait fait que reprendre une histoire déjà connue. Dans des récits plus anciens le personnage d'Antigone apparaissait déjà notamment dans les épopées grecques évoquant la dynastie royale mythique de la ville de Thèbes formant ce qu'on a appelé "le Cycle thébain". Antigone apparaissait dans l’Œdipodie et la Thébaïde, épopées perdues sauf quelques minces fragments. On sait toutefois, grâce à ces fragments et à des citations postérieures, que ces épopées présentaient des différences par rapport aux versions par des pièces de théâtre et d'autres œuvres postérieures. Antigone est mentionnée dans la tragédie "Les Sept contre Thèbes" d'Eschyle. Il faut, bien entendu, que l'intelligence spirituelle se créé, en pensée, ce qu'on pourrait aujourd'hui appeler une interface pour effectuer un transfert, une traduction mentale spirituellement correcte entre le monde antique païen, où flottaient déjà des idées qui allaient être reprises autrement plus tard dans la monde biblique, et notre monde religieux moderne. C'est d'ailleurs ce que vous supposez vous-même en me disant : "Tendez-vous une perche très longue pour, bien plus tard, après avoir réuni la famille abrahamique pour trouver une orientation spirituelle commune avec ces pensées orientales ?" Oui, sans nul doute. De même, vous avez bien vu qu'il y a dans ma manière d'expliquer apparemment confuse ou contradictoire "une manière... de dire que la vérité est bien au delà des mots utilisés comme dans le sujet précédent où l'amour pur peut se détacher des raisons terrestres quelles qu'elles soient." C'est quelque chose d'assez difficile à expliquer dans un blog et mon tort est, je le sais, d'avoir pris Antigone comme sujet de mon entrée 200. Je risquais évidemment de soulever des questions comme celles que vous me posez et qui demanderaient pour être éclaircies un espace dont je ne dispose pas ici. Veuillez noter au passage que le sujet d'Antigone et le débat contradictoire qu'il peut soulever entre nous est d'une importance très relative, parce que ce n'est pas ce qu'un Pèlerin d'Arès croit ou pense qui le sauve, mais c'est uniquement ce qu'il fait dans l'ordre de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés, autrement dit dans l'ordre de la pénitence. Sur ce Fond, ce Fond des Fonds, je vais quand même essayer de montrer les choses autrement à propos d'Antigone. Le prix essentiel de l'amour est sa gratuité totale ! Vous devez aimer tous les hommes, même ceux qui vous nuisent, même vos ennemis et vous devez pardonner toutes les offenses, même celles qui vous paraissent les moins pardonnables. C'est là qu'on trouve chez Antigone quelqu'un qui voue à son frère mort, qu'elle ne ressuscitera pas pour autant, un amour d'une totale gratuité. Elle veut l'enterrer, ça ne sert à rien d'un point de vue pratique, à première vue nous en sommes bien d'accord. Mais c'est à la gratuité de son amour fraternel qu'elle va donner jusqu'à sa vie. Vous trouvez la même gratuité dans les sentiments qui pouvaient animer des femmes d'immense renommée spirituelle comme Catherine de Sienne : "Il faut d'abord avoir soif..." (ce n'est pas ce que vous croyez qui vous sauvera, mais la soif spirituelle que vous en aurez ; là est toute la puissance du sacré !), Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, etc. Chez toutes ces femmes on trouve la même noble intelligence du dépassement qui, lu attentivement ne tient souvent pas debout rationnellement parlant, mais fait tout le prix de l'âme. Si vous raisonnez, vous ne pouvez les comprendre. Si vous raisonnez, si vous vous en tenez aux mots de la Révélation, vous pouvez ne pas davantage comprendre le dévouement sans bornes de nos sœurs qui chaque jour partent en mission dans les rues où elle font chou blanc sur chou blanc, où elles ne rencontrent qu'échec, qu'incompréhension, bref, elles s'évertuent à poursuivre des efforts guère plus payants apparemment que ceux d'Antigone pour enterrer son frère. Tous les jours nos sœurs vont enterrer Polynice, devraient-elles pour cela être mises en prison. Toute la grandeur, tout le sublime est là ! C'est le dépassement, la transcendance, la transfiguration qui vous sauvent. Cela n'enlève rien à la réalité qu'il ne sert à rien de s'inquiéter du sort du cadavre ; pour autant on ne laisse pas les cadavres des nôtres pourrir dans la rue. Nous les traitons avec respect... Et, pour finir, pensons à Jésus ! Pourquoi revêt-il sa chair transfigurée et descend-t-il vers moi en 1974 pour me parler ? Cela sert-il vraiment à quelque chose dans un monde que ça fait rire ou hausser les épaules ? Non, mais il y a la grandeur, l'ampleur, la majesté de l'Apparition... Comprenez Antigone dans ce qui dans ses façon de faire dérisoires, ridicules, stupides, est grandiose, est dépassement, même si ça ne sert à rien. Dans ce monde votre pénitence ne sert à rien, la plupart des gens que vous rencontrez vous le disent, haussent les épaules, comme ils le feraient devant la pauvre Antigone qui, munie d'une pelle, essaie, d'enterrer son frère. Il y a autre chose derrière la gratuité du geste, la puissance créatrice, et si vous n'avez pas compris cela, c'est qu'il manque quelque chose à votre foi. |
12oct18 201C4 Vous dites : "Mon épouse qui me vit me morfondre pendant les longues années où mes frères et sœurs de foi me tinrent à l'écart". Je crois en être encore à cette étape. La prière du matin me permet de me recentrer sur ce qui est important dans ma vie. Cependant, je sens une distance s'agrandir chaque jour entre moi et mon prochain. Il semble que plus la Vie grandit en moi, plus je m'éloigne de ce monde dans lequel, pourtant, j'agis. Mes amis, ma famille et mes proches ne me comprennent pas lorsque je parle à "cœur ouvert". En attendant, je dois apprendre à vivre avec mes amis, ma famille, mes collègues... Des personnes qui semblent dépenser une grande partie de leur énergie à s'inventer une histoire, à se construire un masque et à juger les autres. Je suis encore dans la dualité ("moi et les autres"). Le chemin sera long pour moi, mais votre contribution est énorme. Je vous souhaite tout le courage et la persévérance nécessaire à votre mission. Kévin de Bretagne |
Réponse : Kévin ! Kévin ! C'est vous Kévin, le fils de notre sœur Danièle qui maintenant est en mission depuis le Ciel d'où elle revient parmi nous pour nous redonner les forces qui lui avaient tant manqué à la fin de sa vie ? C'est vous le petit Kévin, ce petit garçon que nous avons vu tant de fois à côté de sa maman dormir sur les sièges de la Maison de la Sainte Parole à Arès et même... une fois du moins, y faire pipi. ? C'est vous ? Je vous croyais disparu, aspiré par ce monde fait de braves gens qui, hélas, ont oublié qu'il furent créés pour la grandeur, la munificence de l'humanité, et qui aujourd'hui s'évertuent à tuer le temps d'une vie terrestre tombée dans la grisaille, le piètre rampement d'intelligences réduites qui ne savent plus qu'elles sont capables d'égaler les anges. Oui, il et si difficile aux hommes de notre temps, totalement ou presque totalement "rationnalisés", de savoir quelle œuvre créatrice ils laisseront sur terre. Ils ne laisseront pas grand chose, en dehors des papiers administratifs, des plaisirs superficiels; des poids d'inquiétudes, mais il peut arriver, de temps en temps, que Dieu faufile un rayon de Lumière dans un coin de leurs pensées. C'est le cas de La Révélation d'Arès, un très beau rayon de Lumière. J'espère que vous pourrez leur faire comprendre en quel feu d'artifices tout cela peut finir. De mêmes qu'on joue mieux à la belote en face d'adversaires plus forts, on se grandit en face d'une Parole aussi sublime. Encore faut-il s'asseoir à la table... Je sais. Il est très difficile de décider ses amis, ses parents, à le faire, mais il faut tenter. Je ne sais pas où vous vivez en Bretagne, mais si vous n'êtes pas trop loin de Lorient, passez à leur mission rue du Port. Ils seront certainement heureux de vous voir. Merci, merci, frère Kévin, pour votre beau commentaire ! Restez-moi fidèle comme votre maman l'était resté. |
12oct18 201C5 Moi aussi je suis un vrai fan de votre blog frère Michel ! J'ai l'impression qu'a travers vous je retrouve petit a petit la totalité de mon être. J'ai du mal a l'expliquer, mais c'est comme si le prophète et sa pensee lumineuse percait les mysteres de l'être humain. Son subconsient tire toujours vers Dieu. Je ne sais pas si l'auteur d'Antigone aurait pu penser à tout ce que vous expliciter ici a propos du personage fictif qui ne m'a pas du tout laissé un souvenir imperissable, mais ce qui est remarquable vraiment génial avec vous c'est votre capacite a tirer le Fond de toute situation, histoire, circonstance ou anecdote et c'est vraiment pourquoi je pense que vous avez la trace et signature de Dieu en vous, le lien entre l'être et l'Être. [La Vérité] vous la discernez à chaque fois. Et pourtant le prophète est reconnaissable aux yeux du monde grace a ses frères et sœurs pèlerins ! Alors je m'active dans la mission pour la cause du Saint. Léo O. de Leeds en Grande Bretagne |
Réponse : Combien je suis touché par votre commentaire, mon frère Léon ! Je vous ai connu petit garçon. Je me souviens encore d'un soir, pendant le Pèlerinage, vous étiez dans la cour-nord, le long de l'avenue de la Libération. Je m'adressai à l'un de vos frères, qui avait à peu près votre taille, et par erreur l'appelai par un prénom qui n'était pas le sien. Il me répondit : "Non, moi c'est Bernard et lui (c'était vous), c'est Léon !" Et vous m'avez regardé longuement avec de grands yeux noirs mais limpides." Maintenant vous êtes devenu un homme et vous êtes ingénieur mécanicien là-bas en Angleterre. Je bénis la Main du Père qui s'est posée sur vous, sur toute votre grande famille et qui la protège manifestement. Chaque année je vous vois revenir au Pèlerinage et je suis profondément ému. Et, par surcroît, vous me dites que vous restez fidèle à la mission ! Alléluia ! |
13oct18 201C6 Voilà un article, cher Frère Michel, qui résonne puissamment en moi, parce qu'il est en résonance avec les découvertes et les annonces de Nassim Haramein, "L'univers Connecté", célèbre physicien et conférencier que j'ai découvert il y a six mois. J'ai. Je Suis. Les Soleils tournent dans ma main. (Or) Ma Main a mille Mains, nous dit Dieu (Rév d'Arès ii/1-2). Quel éclat et énergie pour chaque personne qui en prend la mesure et le sens, en terme de vibration et d'essence à Dieu et à sa nature, et de force retrouvée dans le changement de soi et du monde que Dieu appelle de toute ses forces. Cela réveille en moi des étincelles de puissance créatrice, des éclats de lumière d'appel à La Révélation d'Arès. Pascal R. de Suisse |
Réponse : Vous lire est pour moi une grande émotion, frère Pascal. Que de souvenirs nous avons en commun depuis les jours lointains de "Shangri-La" ! Mais vous, votre épouse Cécile, vos enfants, vos frères, Raymonde (que j'ai retrouvée voilà peu), l'âme de votre papa Claude, vous êtes tous sous la surface des eaux grises de ma petite réserve de mémoire, petite, parce que même si Dieu, oui, ce Dieu infini dont parle mon entrée, m'a appelé, moi un moins que rien qui se demande encore pourquoi, il ne m'a pas donné l'universel regard des anges. La vie comme un marécage où tout le monde patauge, va lentement, cherche son chemin parmi le jonc qui pique, cette vie turbulente, sans cesse rompue, troublée, nous sépare tous les uns des autres, et puis, un jour, un beau matin (ce matin est d'or derrière ma vitre à Bordeaux) réapparaît quelqu'un qu'on avait quelque peu oublié et dont on se croyait oublié, quelqu'un qui vous lit. Ça m'émeut. Tout à coup ce que je croyais oubli, voire trahison, apparaît comme l'extrémité d'un long bâton de générosité, car aimer l'autre est toujours générosité. Oui, je suis ému. Quelqu'un dont j'avais oublié qu'il existait existe soudain. Il tombe comme ça, sans prévenir, dans la boîte fictive des messages électroniques qui ne sont que de minuscules étincelles mais qui peuvent être tout à coup feu d'artifices. Ouahou... Bonjour Pascal ! Ainsi, mon frère, vous lisez mon blog. Béni le génie qui a inventé le système qui me permet d'avoir un blog. Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire, qui est plus que ça ; il dit que vous existez et que vous avez à l'esprit La Révélation d'Arès. Alleluia ! Ceci dit, mon frère, Nussim Haramein, je ne le connaissais pas du tout ; je n'en avais même jamais entendu parler. Voilà ce que je lis à son propos sur le web :
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14oct18 201C7 Je ne peux pas produire de divin si je ne suis pas habitée par le Ciel. Pour créer il faut posséder en soi les éléments de cette création. Si je présente une œuvre monstrueuse, c’est que je porte des monstres en moi. Se dépasser, entrer dans les régions supérieures, y capter les éléments de lumière que pourra ensuite distribuer l’art divin. Se surpasser pour pouvoir apporter aux humains quelque chose de meilleur. Je ne suis pas capable de produire des créations générales surhumaines divines, c’est pourquoi je dois apprendre a attirer les entités spirituelles en moi. Comment trouver Dieu ? par l’intelligence cosmique qui a déposé en nous un instinct qui nous pousse à nous surpasser en bien. Regardons Mozart, Beethoven, Léonard De Vinci, Michael Ange, Rimbaud. Se lier à la source de vie, faire jaillir l’étincelle de vie. La beauté est liée à la divinité. Enfoncer profondément ses racines dans le monde divin La vie nous vient de Dieu (Rév d'Arès 24/5). Pensons bien ! Pour nous rapprocher du monde divin, un monde de lumière, de certitude, de paix, si la pensée ne nous rapproche pas du monde divin elle nous rapprochera des versets terribles, nous sommes au bord du gouffre disait l’autre jour à Lorient [23 septembre] lors d’une allocution Mikal ;: "Si nous ne nous arrachons pas aux puissances inférieures auxquelles la pensée est assujettie pour finalement lui donner une direction céleste [mots manquants]. Donc Dieu est en moi. Alléluia!" Je suis responsable de moi-même. Le clone ne sait pas la mère qu’il a (Rév d'Arès xxxiv/5). Il est vrai que je n’en suis pas vraiment consciente. Comment savoir ? Nous sommes nés et venus dans cette civilisation accompagné de tribulations terrestres offensantes où des résidus de séquelles perdurent dans nos têtes même si elles sont moindres, si certaines s’en vont, se rééquilibrent par notre pénitence, ce n’est pas notre monde. Le sacrifice permanent du croyant est l’oubli de sa personne, la transfiguration de sa vie ; il se vide de son sang pour mettre à sa place la Salive de Dieu (Rév d'Arès viii/11, xxx/8). Afin d’y goûter Dieu, de me nourrir de Dieu. Que mon âme se réjouisse et qu'il lui pousse des jambes ! Une voix toute mignonne d’une petite fille de 4 ans me dit dans la nuit : "J’ai peur d’aller là-haut." J’ai pensé que c’était mon âme qui me parlait. Ce n’était pas un rêve ; la petite fille invisible à mes yeux m’a parlé sonorement comme on parle normalement a quelqu’un. Maryvonne C. de Bretagne-Sud. |
Réponse : Il y a de la poésie dans ce commentaire, mais comment parler de Dieu sans poésie ? Merci pour lui, ma sœur Maryvonne. Vous exprimez votre manière de voir Dieu et elle éclate de belle lumière. Je m'étonne toujours que vous, ma sœur Maryvonne, qui autrefois sembliez une personne plus que simple, une femme indéfrichée, m'écrivant des lettres très sommaires avec une évidente difficulté, vous soyez aujourd'hui quelqu'un qui confine presque au verbe philosophique. J'imagine que vous lisez beaucoup et qu'ainsi, enrichissant vos connaissances des pensées de tous ceux qui nous ont appris à penser, vous vous êtes extirpée des difficultés que vous aviez de vous exprimer. Vos commentaires sont souvent un peu télégraphiques (je leur donne tournure, c'est sans mérite de ma part ; le mérite est dans vos mots) mais je crois qu'ils apportent toujours beaucoup aux lecteurs de ce blog. Merci, sœur Maryvonne, pour ce message. |
14oct18 201C8 Bonjour Michel Potay ! Je suis Lucienne G., j'ai 73 ans. Je suis catholique. J'ai été Témoin de Jéhovah puis j'ai fréquenté les Évangélistes, les Protestants. Puis, plus ou moins, j'allais de temps à autre à la messe mais sans conviction. Il y a, je pense à peu près deux ans ou moins, Place Jeanne d'Arc [àToulouse], un homme m'a donné un tract. Je l'ai lu ; il m'a intriguée. Puis les mois ont passé et le 28 ou le 29 septembre, j'ai demandé ou se trouvait la rue des Pénitents Gris [Toulouse]. J'y suis allée, j'ai vu les horaires et vers 12 h 30 je me suis présentée à Rémy O. Nous avons discuté. Comme j'avais un rendez-vous important, il m'a remis La Révélation d'Arès avec le fascicule "Le liminaire de 1974." À la fin de notre conversation il m'a demandé ce que j'en pensais ; j'ai répondu: "Dieu a envoyé chaque siècle un prophète pour rappeler l'homme à Dieu, pourquoi pas aujourd'hui ? Nous en avons grand besoin." Voilà le gros de ma décision d'être un pénitent après lecture du Liminaire et je lis La Révélation d'Arès qui répond à toutes mes interrogations. Je suis revenue à Toulouse ce jeudi ; j'ai bien discuté avec Marie-Odile sur des interrogations que j'avais besoin d'éclaircir. Quel courage il vous faut ! Mais je me suis sentie libre à cette lecture, libérée, plus légère et c'est fabuleux, merveilleux d'avoir aujourd'hui un prophète vivant pour nous réveiller. Merci, cher Michel Potay. Fraternellement ! Lucienne G. du Midi Toulousain |
Réponse : Quelle joie, joie toujours aussi fraîche, jamais routinière, de trouver une sœur humaine qui s'est laissée prendre dans les Bras de Dieu par La Révélation d'Arès ! Celle-ci dit : Tu es l'épée, l'épée n'est le Bras Qui la soulève (Rév d'Arès 35/14). C'est toujours le Bras du Père qui soulève chacun de nous, car chacun de nous porte l'épée qu'est contre ce monde qui se perd la Parole d'Arès. Cette Parole va devenir votre parole et vous allez la répandre avec nous, car on ne peut être croyant sans être apôtre ou moissonneur. Je me réjouis de vous rencontrer à Toulouse quand j'irai là-bas. Vous êtes entre de bonnes mains, celles de Marie-Odile et Rémy O. Vous allez connaître d'autres Pèlerins d'Arès et notamment notre sœur Marie, fille de Marie-Odile et Rémy. |
14oct18 201C9 Où est Dieu… ? Il est là et il n’est pas là. Dieu est un Mystère, mais je peux pourtant sentir concrètement Son Souffle grâce à La Révélation d'Arès et à vous bien, aimé frère Michel et prophète Mikal. Par cette Révélation et vous, nous savons que Dieu est le Possédant et l'Existant Absolu. Si nous savons ainsi qu'Il a et qu'Il est : J'ai, Je Suis (Rév d'Arès ii/1), nous ne savons cependant pas ce qu'il est. Oui Dieu est un Mystère et une Merveille à la fois. Il donne des deux Mains dans Sa Création et nous buvons l’Eau Forte (xi/12), qui nous élève au-dessus des périls (15/4). Mystère insaisissable de l’infime atome à l’infinie éternité. Je me souviens ce matin de ces paroles "Le sacré est comme un secret ; on peut le sentir mais on ne peut pas le dire". Ainsi, le Mystère se montre et se cache (Rév d'Arès 28/6), mais il renaîtra de l’homme de la femme par l’accomplissement de Sa Parole et le sol de cette terre même deviendra sacré. Telle est la foi sur laquelle repose ma pénitence, ma recherche de l’homme bon en moi, comme autour de moi et qui me fait dire : Dieu est Mystère mais Il existe. Il est la Beauté ( 12/3) et Il parle ! Il a laissé une Parole pure qui nous rappelle à Son Dessein, nous réveille pour y prendre part avant qu’il ne soit trop tard. Il nous bat (Rév d'Arès 6/3) et nous blesse (xLi/11) avant que ne pleuve le péché des péchés (38/2) : l'extinction de son Image et de sa ressemblance au cœur de l'homme : puits de forge pour son âme et avec elle : le sens du Bien transfigurateur. La raison d’Être même de l'Unité dans la diversité, de l’Évolution et de la Création. Dans La Révélation d'Arès, la Parole de Dieu perce comme une lance l’obscurité du monde, dont nous sommes, pour ouvrir une brèche, un passage, un rayon de Lumière pointant les sentiers encore accessibles (Rév d'Arès 7/1) vers les Hauteurs Saintes. Et que nous nous mettions en marche (25/10) en la Mémoire du Sacrifice ( 10/13), avec Sa Parole : Agent de réconciliation entre les peuples et soutien de la foi en souvenir de ce qu’il faudra accomplir : le Bien par excellence qui changera tout dans le mouvement de notre vie, pour Vivre... Vivre de la Vie Heureuse, Libre, Belle et Aimante en bon co-créateur. "Dieu est, quand la pénitence La réveille, l'ineffable, insensible mais irrésistible Vie Qui s'étale (Rév d’Arès d'Arès ii/4) sans discontinuer depuis le moindre atome au fond de l'homme jusqu'à l'infini de l'Univers. Il est vraiment au-delà de tout ce qu'on En dit (Coran 6/100). Il est la Vie qu'il nous faut retrouver (Rév. d'Arès 24/5)." Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Vous êtes vraiment doué pour imaginer, composer et réaliser des vidéos allégoriques. Celle-ci me plaît et, si j'avais le temps, je la placerais à la place de l'image dans mon entrée. Je le ferai peut-être si j'ai une minute. Merci beaucoup, frère Guy, pour votre commentaire et la belle image animée (vidéo) qui l'accompagne. La description de votre ressenti de Dieu est remarquable. Dieu c'est cette... comment dire ?... cette protention en nous vers la Puissance Créatrice. Dieu est ce à quoi s'attend l'être qui a pleine conscience qu'il appartient à l'Être et même beaucoup d'autres qui n'en ont pas conscience, mais qui en eont au moins une prescience. Dieu est aussi tout le rapport que nous avons à l'avenir, parce qu'il est notre avenir. La vie humaine est si courte, apparemment si dérisoire ! Il est impossible que parte en néant tant d'éclatant génie — Ce matin, pensant à ma miniconférence d'hier soir à Bordeaux et à la mort que nous avons évoquée, l'assistance et moi — je pensais à Rainer Maria Rilke (survenu dans ma têtepar hasard) et je me disais : "Toute la lumière chez cet être serait-elle perdue ? Impossible. Einstein a raison de dire: "L'homme est énergie est l'énergie ne se perd jamais.") — et nous devons lutter contre la tempête de dénégations qui nous submerge. |
14oct18 201C10 L'étymologie du mot Dieu viendrait d'une racine indo-européenne signifiant briller. L'étymologie latine le rapproche de dies signifiant le jour, la lumière du jour. La partie "eu" du mot signifie en grec "bien" comme dans "eurêka" = j'ai (bien) trouvé ou comme dans euphorie littéralement = se bien porter. Étant une linguiste d'occasion, j'aimerais en déduire que ce mot voudrait dire bonne lumière ou encore lumière du Bien. D'ailleurs, l'objectif de tout croyant comme de tout humain ne devrait-il pas être accomplir le Bien ? Souvent cette aspiration majeure est oubliée, reléguée à d'immédiates "satisfactions" ou bien réduite à la seule charité. Le bien ne se réduit pas non plus à une arme contre le Mal : il s 'agit d'un "état en soi au-dessus de l'entremêlement des actes bons et des actes mauvais" (cf. "le Bien pour le Bien" entrée n° 168 de ce blog) Lors de votre enseignement en 1996 à la "Poterne des peupliers" à Paris vous nous avez parlé de Dieu en précisant que ce n'était pas parce qu'Il s'était manifesté physiquement à vous que vous pouviez pour autant en savoir beaucoup plus sur le Créateur de la matière... indescriptible par essence. Comment déceler la matérialité de l'Étalé habitant et créant sans cesse l'univers ? Il est présent partout tout le temps. Mais que reste-t-il de cette Puissance en nous ? Je me sens bien faible et ordinaire mais il m'arrive de Le ressentir, Lui l'Invisible, le Caché comme dite l'Ancien Testament [Isaïe 45/15, voir aussi Blaise Pascal qui parle du Dieu Caché sous l’angle de l’apologétique, disant que beaucoup de Chétiens commettent l’erreur de présupposer que Dieu est immédiatement accessible, voire visible, à tout le monde, alors que Dieu est au contraire caché.]. Ce ressenti c'est le lien affectif dont vous parlez. D'où vient la joie pétillante de nos yeux, des sourires illuminant des visages : Qui n'a jamais eu le tournis à contempler l'immensité de la voûte céleste un soir d'été ? Mais en rester à des émotions est insuffisant, je le sais. Quels sont mes actes, mon vécu pour co-créer cet univers inachevé ? Où est mon courage de pénitente pour dire et donner envie de vivre différemment ? "Dieu vient nous sortir de la sentimentalité, du domaine émotionnel dans lequel nous vivons, même si c'est par l'émotion qu'Il nous touche en premier," nous aviez-vous dit. Je suis devenue pénitente au sens arésien pour vivre des valeurs simples, accessibles à tous qui auront la puissance de changer le monde : s'attacher à ne pas juger, répandre la paix et la réconciliation, avoir le sens du pardon, aimer d'amour évangélique et universel...C'est cela notre spécificité, notre pénitence arésienne à laquelle on vient individuellement, librement et en conscience. Laisse les morts enterrer leurs morts, mais toi va annoncer le règne de Dieu (Luc 9/58-60) ! Jésus répondant à qui voulait le suivre, parlait de gens pourtant bien vivants mais qui n'avaient pas su ranimer en eux la Vie, cette Vie si bénéfique. Celle qui libère et brise les codes, les conformismes, les préjugés pour se relier Ailleurs, Autrement par delà le temps et l'espace. C'est ce que je tâche de faire quand je moissonne dans la rue en rappelant cet Idéal dejà connu mais trop souvent rangé au rayon des utopies et de ce fait non vécu. Je veux tendre vers le Bien, car c'est ma marque d'origine mais voilà depuis plus de 2000 ans que Jésus a prêché sur la montagne, où est le Bien "cet autre système pour lequel Dieu a créé l'homme ?" Tant reste à faire, rien n'est accompli au sens collectif social, visible. L'humanité a-t-elle jamais librement et assidûment assez voulu le Bien pour qu'Il Soit ? Là est l'enjeu. Grâce à La Révélation d'Arès et à vous, j'ai compris quelle force de levier représente cette pénitence qui caractérise les pèlerins d'Arès : "Cette pénitence ou intégration du Souffle de l'Esprit en chacun de nous," "Le Souffle de Dieu est en nous sans besoin de sacrements particuliers. C'est un présent continu sans interruption. Dieu est tellement proche de nous qu'Il est nous." Les efforts intérieurs, les dépassements librement consentis se verront un jour à l'extérieur. Comme les fleurs se tournent naturellement vers le soleil ils se rejoindront pour créer un monde totalement nouveau et absolument nécessaire à notre SurVie. Puissions nous faire école pour augmenter les précurseurs de demain ! Sylvie P. d'Île de France. |
Réponse : "Comment déceler la matérialité de l'Étalé habitant et créant sans cesse l'univers ?" Très bonne question, ma sœur Sylvie, que je suis si heureux de trouver sur mon blog. Très bonne question parce que le Créateur de la matière a forcément, d'une façon ou d'une autre, partie liée avec la matière ! Eh bien, je ne sais pas répondre à cette question, qui n'en est peut-être pas une, simplement parce qu'on ne demande pas si un caillou est un minéral. Il l'est ; c'est tellement évident que la question contient sa réponse. Quand Dieu descendit ou plutôt se réduidit de Son Illimitée Immensité à un bâton de lumière pas plus haut qu'une canne (un grand clou, Rév d'Arès ii/21) d'où sortit la Voix, il était manifestement matière, puisque la lumière et le son sont des phénomènes physiques, donc matériels. Voilà un très beau et instructif commentaire que j'encourage tout le monde à lire. Merci pour lui, du fond du cœur, ma sœur Sylvie. Mais ce brave et increvable La Fontaine nous rappelle dans "Perrette et le pot au lait" que chacun prend ses désirs pour des réalités. Ainsi chaque croyant désirant Dieu L'imagine à sa façon. Et puis paf ! le pot tombe et tout éclate et le lait se répand. Mieux vaut ne pas faire d'équilibre avec un pot de lait sur la tête. Mieux vaut ne pas théologiser et dire que Dieu est ceci ou cela, comme ci ou comme ça, qu'on en peut attendre ceci ou ça. Comme je le dis dans mon entrée : "Le secret du bonheur spirituel : Ne pas se poser de questions sur Dieu." Vous en parlez avec la prudence que je recommande. Je vous en remercie. |
14oct18 201C11 Le Tout Autre... L'Autre qu'est aussi toute sœur et tout frère humain que je rencontre, car, comme vous nous le rappelez, Image et Ressemblances du Père, même si cette Image est souvent profondément endormie ou même moribonde. L'Autre que je ne puis m'imaginer "au-delà de tout ce que je peux décrire", sentir, peser, penser, intellectualiser, chanter, peindre, etc... Le temple indestructible (Rév d'Arès 1/12) à l'abri duquel nous croissons, ne se laisse saisir par rien. La Vie à Laquelle nous sommes appelés et dans Laquelle nous entrons par la pénitence arésienne (car c'est bien La Révèlation d'Arès et votre enseignement qui nous on fait connaître ce sens de pénitence) ne peut être que vécu. Nous-nous chevillons à La Révélation d'Arès. Elle se cheville à nous. Savoir comment n'est pas le problème, il nous faut aimer, faire la paix, être libres de tout préjugés, retrouver l'intelligence du cœur, nous chausser, raidir nos poignets de bracelets de cuir et vous suivre à la Moisson (Rév d'Arès 15/7). Mais ne pas oublier que, bien d'autres qui ne vous suivent pas ou ne veulent pas entendre parler de La Révélation d'Arès grandissent eux aussi en cette Vie, car le Père souffle en silence dans leurs poitrines (Rév d'Arès 28/6) et que nous sommes, nous, chevillés à toute l'humanité, à ses sommets et ses abîmes. Philippe N. de la Drôme Rhodanienne |
Réponse : Encore un beau commentaire, bien ressenti dans vos profondeurs, car vous êtes pour moi un vieux compagnons, frère Philippe, depuis le temps où vous faisiez la manche avec votre guitare que vous apportiez avec vous à Arès quand nous avions des épousailles... Depuis ces temps maintenant lointains la foi s'est approdondie en vous. C'est de cette profondeur que jaillissent aujours'hui vos lignes. Et le Père vous a pris sous Sa Main en vous donnant la main d'une payse, Maryse. Vous ne pouviez rêver d'une épouse plus seyante, plus appropriée, plus forte en amour comme en foi. Embrassez-la pour moi ! Vous écrivez : "Il nous faut aimer, faire la paix, être libres..." C'est là une des caractéristiques les plus aiguës, et pourtant des moins visibles, d'un Pèlerin d'Arès dans un monde qui veut si peu la liberté qu'il s'établit sans cesse des loi... des lois... Je suis effaré quand je vois le nombre de lois que votent sans arrêt les gens que comme des bêtes automates nous envoyons au Parlement. Il n'existe presque plus d'indépendance d'esprit. Comment Dieu existerait-Il dans une paraille humanité, car pour ressentir Dieu en soi il faut être libre. Dieu, quand certains y pensent encore, L'imaginent comme une énorme banque de sérieux avec une grosse barbe. La Révélation d'Arès — qui mieux que vous Philippe l'a compris ?— est bien plus qu'une leçon de sagesse, une leçon de libération, de liberté. Nous sommes libres ! Mais il n'y a pas de liberté sans bonté ni beauté. Merci, Philippe, pour ce commentaire. |
14oct18 201C12 [Le] 13 octobre 2018, j'étais sur Bordeaux. J'apprécie, quand j'y suis, de passer devant le local "L'Eau Forte" (Rév d'Arès ii/20, viii/7, xi/12). J'y entre, lorsque ma présence coïncide avec les heures d'ouverture. J'aime beaucoup l'idée d'y avoir affiché en grand toute La Révélation d'Arès à la place d'image de décoration. Il paraît que cette idée vient de Nina P?! Bien vu. Je veux la même chez moi : La Parole en grand, afin que mes deux orbites de nain (xi/4) ne comptent pas les mots mais puissent voir leur présence. Par hasard, en vérifiant les horaires de permanence, j'ai pris note que vous alliez y causer à 17h. Je m'y suis donc pointé à 16h30. Vous n'étiez pas encore présent et de jeunes Pèlerins d'Arès étaient à l'accueil ; l'espace était réservé aux invités de cette mission spécifique ; vous y étiez, je crois, pour une présentation de La Révélation d'Arès. C'était agréable d'être reçu par Florian, Morgane et une petite Majda, je crois. Si c'est son prénom alors elle le porte bien car elle était très présente malgré son effacement. En tout cas, j'ai intégré la fraîcheur de l'accueil. C'était bien. Pourtant Sarah et moi en compagnie d'Oréa notre fille étions totalement épuisés par l'écrasement que peut produire la ville. Je ne sais pas comment font les hommes pour vivre ainsi. C'est pourquoi vous êtes sûrement devenus des H.O.M. (humains organiquement modifiés). Pour nous, vous êtes des mutants. En rentrant à la maison ce soir, je découvre cette nouvelle entrée. Elle est une question ["Mais où est Dieu ?"]. Est-ce que vous nous la posez ? En ce qui me concerne, je ne devrais même pas y répondre maintenant (d'ailleurs je ne le ferai pas), car vous nous faites le cadeau, à Éric D. et à moi-même, d'afficher "Madal" [201C1]. Ce film, en plus de se vouloir être un salut pour l'anniversaire des 40 ans des Théophanies, est une des réponses innombrables à cette question : "Mais où est Dieu ?" Dans le Coran, il y a une image assez naïve qui se veut décrire Dieu et elle m'a toujours inspiré. C'est celle d'un Olivier dont les olives produisent l'huile qui nourit et l'arbre et sa lumière. Cela nous ramène à la sourate de la Foi Pure de Celui qui se suffit à Lui-même. Bien que nous ayons été créés à Son Image [Genèse 1/26-27], c'est très frustrant de ne pas se suffire à soi-même. Car, je vous le dis tout net prophète, je n'ai pas spécialement envie d'aimer ni de pardonner ni de faire la paix ni d'arrêter de condamner les ignorants (c'est-à-dire ceux qui ne font preuve d'aucune volonté). Je peux me sentir assez à l'aise avec cette réplique qui dit : "Pour vivre heureux, vivons cachés"! On peut se sentir tellement en paix lorsqu'on arrête de partager et c'est si facile de ne faire preuve d'aucune franchise. Je peux comprendre l'aisance que peuvent éprouver ceux qui ne font aucun effort. Mais — car il y a ce mais — mais est-il Dieu ou est-il notre conscience ? Voyez, par exemple, dans "Madal", il y a maints moments (comme ce qui peut se produire en mission) où mes lèvres ne formulaient pas ce que voulait exprimer ma pensée. Entre autre, on peut se rendre compte que Dieu appronfondit la réflexion de Shakespeare, qui [fait dire à Hamlet] : "Être ou ne pas être ; telle est la question". Tandis que l'Auteur de la Création dit : "Être ou ne pas être est la quête" ("quest" en anglais) [?]. Et ça, ce n'était pas préparé. Où est Dieu ? Je ne sais pas où est Dieu, par contre ce que je sais c'est que chaque jour je me donne un peu plus les moyens de me laisser envahir par l'amour et tout ce qu'il contient pour me libérer de mes propres chaînes. Et cette clé, qui me libère, s'appelle la pénitence. Et lorsque nous serons un nombre suffisant d'esclaves, au fond de nos cales, à se défaire du carcan dans lequel nous enserrent les dominateurs, nous reverrons le Jour. Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : La jeune personne que vous appelez Majda est très probablement Nejma (étoile en arabe), fille de notre sœur Yasmine. Nejma est née "tombée dans la marmite" ; elle est Pèlerin d'Arès parce que sa maman, une de nos anciennes sœurs, l'était déjà. C'était peut-être une bonne chose, mon frère Frédéric, que vous ayez été absent à la mission de Bordeaux hier soir 13 octobre. Vous n'avez, dites-vous, "pas spécialement envie d'aimer ni de pardonner ni de faire la paix ni d'arrêter de condamner les ignorants (c'est-à-dire ceux qui ne font preuve d'aucune volonté)," et vous "pouvez vous sentir assez à l'aise avec le dicton qui dit : Pour vivre heureux, vivons cachés!", alors que j'ai axé ma miniconférence d'hier soir sur tout le contraire, en rappelant à l'audience qu'il faut aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. J'aurais été vraiment malheureux d'être contrarié par l'un des miens en présence d'une audience venue de la rue sur distribution d'invitations. Oh, frère Frédéric, je ne vous reproche pas de faire pénitence sans en avoir "spécialement envie", parce que l'amour évangélique est un amour-devoir et qu'il n'est "pas spécialement" agréable d'aimer son ennemi, de tendre la joue droite quand on vous a souffleté la joue gauche, de s'interdire de juger, etc. (Sermon sur la Montagne), et c'est tout à votre mérite. Je fais moi-même bien des efforts qui ne vont pas dans le sens de mes attirances et désirs personnels. Je ne vous reproche pas de ne pas savoir où est Dieu ; au reste, il est partout, ainsi que mon entrée 201 le laisse entendre. Je regrette seulement que vous ne vous sentiez pas en communion active avec notre mission, qui a tant besoin d'apôtres dévoués, qui font fi de leurs personnes et qui s'obligent à faire ensemble ce qu'il est beauoup moins efficient de faire seul. Vous n'êtes d'ailleurs pas le seul : il y a Antoine et d'autres, qui comme vous ne participent pas à la mission de Bordeaux. Cela ne me console pas. Ce sont autant de déliaisons comme on le dit du jeu, ou des branlements, ou du desserrage, qui avec l'usure ou le vieillissement se produisent entre les pièces d'un navire et qui en menace la solidité. Quand des frères et des sœurs s'unissent pour faire ensemble une mission, même s'ils n'ont pas forcément des caractères qui s'harmonisent, qui s'emboîtent bien, même quand certains trouvent idiote ou inefficace telle ou telle méthode de moisson, mais s'y adonnent quand même parce qu'il savent que l'union fait la force, ils donnent à leur action une chance de réussite en puissance. Les actions communes ont toujours un succès en sommeil dans leur propre devenir actif. Le succès peut être lointain, mais il est infailliblement contenu dans l'union fraternelle de l'action apostolique. La dispersion affaiblit considérablement le pouvoir de cette action collective. Voyez les douze apôtres de Jésus. Quand Jésus disparaît, ils se dispersent et dès le moment de leur dispersion, l'église, qui brisera le christianisme pur, est déjà, sans que personne ne la voie encore, une menace qui se forme. Si les douze apôtres avaient formé une unité, même difficile, ils auraient offert au front de l'adversité une force autrement plus capable de sauver le Sermon sur la Montagne que ne le pouvaient des apôtres émiettés de l'Espagne à l'Inde. Les élucubration du Dieu incarné, du rachat de péchés par la croix, etc. auraient été évitées. Le mouvement de la mission croît et décroît, cela traîne en longueur, les échecs et les réussites peuvent décourager parfois. Un graine contient un arbre en puissance, mais un grand nombre de graines contiennent une forêt et une forêt, c'est toujours plus solide qu'un arbre isolé. C'est simple et évident. Concernant "Madal", il y a à l'évidence dans cette œuvre de l'art et du travail qui méritent l'attention de tous les Pèlerins d'Arès. Mais je ne vois pas ce qu'apostoliquement parlant ce film peut générer. Il est compréhensible pour des Pèlerins d'Arès. Il me semble trop hermétique pour des profanes ou des gens qui connaissent mal La Révélation d'Arès. "Madal" met en scène un personnage, joué par vous, qui est, c'est évident, inspiré de Diogène de Sinope, le semi-clochard indépendant qui vivait dans un tonneau. Éric aurait pu mettre en exergue au débit ou à la fin du film :
L'individu sans nul doute doit retrouver sa liberté absolue et sa pénitence n'est pas partagée ; il l'accomplit seul, nous en sommes bien d'accord. Mais il sait qu'il l'accomplit pour le changement du monde (Rév d'Arès 28/7), pour toute l'humanité qui est aussi contenue dans sa chair et dans sa vie. Cette non-dualité qui, du reste, n'est pas seulement évidente dans la soudure individu<-->humanité, mais l'est aussi dans le Tout que forment l'humain et Dieu, n'est pas apparente dans "Madal". On y voit, sur un rythme très largo, la distance que prend l'humain avec le commun des idées générales, mais cela ne va pas assez loin et le ton ricanant, cynique, est peut-être celui de Diogène, mais ne peut être celui d'un disciple du Père venu l'appeler à Arès. De plus, nous vivons dans un monde pressé et le largo (grande lenteur) de l'action dans "Madal" porte le spectateur, qui ne sent pas où on le conduit, à arrêter de le visionner avant la fin qu'il ne voit pas (c'est mon cas ; je n'ai pas encore vu la fin du "Madal" sur cette page affiché ; je suis souvent dérangé). À mon avis il faudrait accélérer et faire, avant la fin, avant que le spectateur ne se fatigue, un plongeon dans la masse humaine pour y introduire, avec joie, le germe de la liberté et l'y faire se propager dans une épidémie heureuse, une extension du Bien dans l'amour, le pardon, la paix. Alors le flm prendrait un ton général arésien. Mais est-ce bien l'état d'esprit créateur de cette œuvre ? Je ne sais pas. Je la respecte, de toute façon. |
16oct18 201C13 Vous citez le Coran dans votre entrée : "Il est vraiment au-delà de tout ce qu'on En dit (Coran 6/100)." Mais c'est faux. Dieu est amplement décrit dans toute l'Écriture, védique, biblique, évangélique, coranique. Je suis d'accord avec vous qu'on ne peut pas peindre Dieu comme un grand-père barbu comme au plafond de la chapelle Sixtine, mais on peut très bien Le décrire. Des gens en grand nombre déclarent qu'il voient Dieu et en donnent des descriptions, pas toujours cohérentes dans les détails, mais cohérentes dans le fait que Dieu et bien descriptible. Il est vrai que dans votre entrée vous dites : "Où est Dieu", vous ne dites pas : Qu'est Dieu ? Comment est Dieu ? Mais entre situer un être et le décrire il n'y a généralement qu'un petit pas. C'est du même ordre pratique. Il faut d'abord chercher à présenter ce qu'on entend par Dieu. Sinon, comment voulez-vous convaincre les athées que Dieu existe et qu'il faut l'entrer dans le éléments de la réflexion générale ? Sylvester |
Réponse : Oh ! Sylvester, je ne cherche pas à "convaincre les athées que Dieu existe". Des "preuves" de Dieu ont été avancées à toutes les époques, je ne vais pas ici m'étendre sur ce vaste et vain sujet. Je ne crois pas qu'elles aient jamais convaincu les athées : Arguments métaphysiques, arguments empiriques, arguments moraux, etc. On croit ou on ne croit pas en Dieu, mais, de toute façon, ce n'est pas la condition que La Révélation d'Arès donne pour sortir l'homme et le monde du mal : Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... ils auraient battu le péché (Rév d'Arès 28/12). La Bible ne nous apprend rien de Dieu. Elle nous rapporte la Parole ou des bribes de la Parole de Dieu, mais ne dit rien de Celui Qui la prononce. La Bible : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était chaos, il y avait des ténèbres au-dessus de l'Abîme et l'Esprit de Dieu planait sur les Eaux. Dieu dit : "Que la Lumière soit ! "et la lumière fut (Genèse 1/1-3). La Bible décrit ce que Dieu crée mais rien ne décrit Dieu. Yahwé apparut à la chênaie de Mambré alors qu'Abraham était assis au seuil de sa tente en pleine chaleur du Jour. Il leva les yeux et vit trois hommes debout près de lui... (Genèse 18/1-2). Quand Salomon eut fini de bâtir la Maison de Yahwé... Yawhyé apparut à Salomon et lui dit : "J'ai entendu ta prière..." (1Rois 9/1-3). Jésus dit : "Je te loue, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents et tu l'as révéla aux enfants... Tout m'a été remis par le Père et nul ne connaît le fils si ce n'est le Père et personne non plus ne connaîut le Père si ce n'est le fils et celui à qui le fils veut le révéler (Matthieu 11/25-27). Les personnages de la Bible parlent sans cesse de Dieu, mais rien ne décrit jamais Dieu, et quand on lit : Bénis Yahwé mon âme, Yahwé Tu es si grand, revêtu de Majesté et de splendeur, enveloppé de lumière comme d'un manteau... Tu chemines sur les ailes du vent, des vents tu fais tes messagers, du fu dévorant des ministres (Psaume 104/1-4), ce n'est pas Dieu qui se décrit ni un observateur objectif qui Le décrit, mais c'est le psalmiste, un poète, qui Le chante en pure imagination sans avoir lui-même jamais rien vu qui lui permette de décrire Dieu ; c'est purement subjectif. Rien d'objectif à propos de Dieu dans l'Écriture. Et moi-même, ayant en 1977 entendu, envoyée par Dieu, une Voix émanant d'un bâton de lumière haut comme une canne, je n'ai pas vu Dieu. Je ne sais ce qu'Il est, je ne sais comment Il est, ni même s'Il est seulement quelque chose au sens que nous donnons à chose dans nos pauvres langages humains. La Bible ne nous apprend rien de la nature, de l'aspect, bref, de ce que Dieu aurait Lui-même de descriptible et d'explicable. Il est ni l'un ni l'autre : Il est tout simplement. La Bible ne fait que décrire les phénomènes qui accompagnent Son Approche ou Sa Présence. Je vais faire une comparaison triviale : Demanderait-on à un courant d'air de se décrire ? Et même si le courant d'air ne se décrit pas, qui peut, étant dans le courant d'air, le décrire ? C'est une drame pour l'humanité que des hommes de religion laissent entendre qu'ils savent ce qu'est et qui est Dieu. Dans le "Dictionnaire Théologique" de l'abbé Louis Bouyer (édition 1963, celle en ma possession) onze pages sont consacrées à Dieu. Certes l'auteur dit qu'il n'y a pas de description rationnelle possible de Dieu, mais il tente quand même de le situer dans l'esprit du lecteur et il a tort. Pour moi l'honnêteté oblige à raccourcir à très peu de choses ce qu'on sait de Dieu, à savoir qu'il est. La variété des Écritures dans le monde, des Védas à La Révélation d'Arès, montre assez que Dieu ne peut répondre à une description et une localisation de quelque valeur de situation. Dieu est l'Être, la Vie, et il ne l'est même pas par excellence, car ce serait encore Le limiter, le localiser, l'enfermer dans quelque chose, en l'occurence l'excellence, mais il est plus que cela, Il est ! Si l'écriture, le dessin, la peinture, la musique, la pensée (qui n'est que rabâchage intérieur de la langue) sont des moyens de décrire, aucun ne peut s'appliquer à Dieu, si ce n'est ce qu'un petit enfant connaît sans même en parler et y penser jamais : la Vie. Le fait d'être adulte pollue et fausse toute conception. Si vous n'êtes pas comme un de ces petits, vous n'entrez pas dans le Royaume des Cieux (Matthieu 18/3). Il faut redevenir petit enfant. Dès que l'adulte point dans le jeune il exige quelque chose en retour de ce qu'il dit et pense. Or, quand Dieu parle ou fait parler un Messager, ce parler n'est pas de communication mais de communion. C'est dans un esprit de communion qu'il faut lire La Révélation d'Arès. Tous les hommes dont parlent les écriveurs, quels qu'ils soient : politiques, religieux, journalistes, romanciers, philosophes, poètes, etc., sont des bonshommes de communication, de porcelaine, fragiles, qui cassent toujours régulièrement et c'est pourquoi les générations et les générations de péché ne cessent pas de produire des écrits, des livres, des discours, etc. pour remplacer les porcelains brisées mais rien n'est jamais résolu, rien. Comment dire encore tout cela ? Que l'humanité n'est qu'une humanité de pantins au milieu desquels des humains, rares encore (mais il nous faut les multiplier), réalisent qu'ils ne font qu'un (Rév d'Arès xxiv/1) avec le Tout, le Tout Autre et qu'ils sont eux-mêmes éléments du Tout Autre et que le Bonheur infini, cest la Vie infinie. |
16oct18 201C14 Dis- Moi : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12). Dieu serait-il au seuil de notre conscience ? Cette frontière-là serait déjà une manière de Le situer. Proclamer sa Parole et l’accomplir (Rév d'Arès 35/6) c’est une façon de mesurer notre compénétration réciproque puisque nous sommes faits à son image et ressemblance (Genèse 1/26). Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Bien sûr, Dieu est au seuil de notre conscience. "Au seuil," dites-vous, comme Abraham est au seuil de sa tente le jour où l'Éternel, sous la forme de trois hommes, vient lui parler (voir ma réponse précédente 201C13 et Genèse 18/1-2). C'est évidemment au seuil de sa conscience que le Père se manifeste à Abraham, mais la conscience est une capacité intérieure de l'humain qu'il peut utiliser ou négliger. Abraham voit les trois hommes (comme je vis Jésus, un homme transfiguré, en 1974). Il pourrait ne pas réagir, faire semblant de ne pas les voir. Ce n'est pas ce qu'il fait, il admet qu'il les voit, il court du seuil de sa tente à leur rencontre, se prosterne et dit : "Seigneur, si je T'ai trouvé grâce à Tes Yeux, je t'en prie, ne passe pas loin de Ton Serviteur..." (Genèse 18/3-4, etc.). La volonté de voir ou de ne pas voir est totale chez l'homme ; il suit sa conscience où il ne la suit pas. Peut-être que le seul critère irréfutable de la foi, c'est de l'accepter ou de la refuser. Quand nos missionnaires me disent : "C'est drôle ; les gens de la rue m'écoutent, certains sont même très intéressés, mais ils passent leur chemin. Pourquoi ?" Je réponds : "Ils vous croient mais ils refusent ce qu'ils croient. C'est comme quand, dans les premières années de l'ère arésienne, de 1974 à 1980 surtout, des amis, des parents à qui je faisais part des Apparitions dont j'avais été témoin me croyaient mais disaient : "Cela ne me concerne pas." L'homme est ainsi pétri de paradoxe. Un jour j'ai survolé Naples en avion ; j'ai vu le Vésuve dont l'éruption de l'an 79 avait anéanti la ville de Pompéi et j'ai vu plein de maisons dans les environs du Vésuve et je me suis dit : "Ils croient que le Vésuve peut une nouvelle fois cracher des cendres qui noieront toute vie aux alentours, mais ils disent : "Vivons quand même là ; cela ne nous concerne pas." L'homme confond sans cesse la vraie foi et la servilité à ses désirs, ses idées, ses habitudes. Un jour, je dis à mon épouse : "Il n'y a que les cons qui peuvent ne pas me croire en lisant La Révélation d'Arès." Mon épouse me répondit : "Mais c'est le monde qui refuse d'y croire." Et moi de conclure : "C'est ça. C'est ce que je viens de dire: Le monde est con." Puisqu'elle vient du Ciel, pour le commun des mortels La Révélation d'Arès a cessé d'être quelque chose de vivant. Je suis sûr que si Dieu apparaissait et parlait d'une manière de son choix à une foule, disons, de 1.000 personnes, quelque 20 ou 30 changeraient leur vie et suivraient Sa Parole, les 970 autres diraient :"Oui, on a bien vu et entendu quelque quelque chose, mais allez savoir ce que c'était !" Et l'enquête officielle conclurait à "l'inexplicable" et à "l'inimportant". Dieu sait très bien cela ; Il sait que l'homme reste Son Rival et n'est pas encore prêt à comprendre que son intérêt est d'être pénitent pour le bonheur de tous. Mais le bonheur de tous, au fond, la majorité des hommes s'en moquent bien. Prenons un exemple : la guerre civile en République Populaire du Congo : Six millions de morts ! Comment 6 millions de morts peuvent ils être placés sous silence médiatique ? Eh bien ils le sont ; personne n'en parle, tout le monde s'en fiche. Qui se préoccupe du bonheur dans cette partir de l'Afrique, et ailleurs..? Sait-on que neuf pays Africains sont impliqués dans une guerre sans fin ? L’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. Comment peut-on s'étonner que des boat-people noirs essaient de traverser la Méditerranée ? Je me demande parfois si je ne suis pas le seul à m'inquiéter de cette souffrance. Où est-elle la conscience des hommes ? Oui, Dieu est "au seuil de notre conscience", oui. Mais encore faut-il accepter que la conscience soit conscience. Nous avons beaucoup de travail, mon frère Pascal, nous avons une tâche plus grande encore que celle qui fut donnée aux apôtres il y a deux mille ans. |
16oct18 201C15 Mais où donc est Dieu ? C'est à nous, Pèlerins d'Arès, qu'il appartient de réhabiliter Dieu, le Vrai Dieu. Ainsi l'homme, peu à peu, retrouvera sa grandeur. Pour cela, nous avons la plus complète des boites à outils: un ouvrage de quelques 152 pages, la Lettre d'Amour venant du Père de l'Univers, adressée à son enfant, héritier de la terre, qui ne se divise ni se tait (Rév. d'Arès 15/6). C'est bien sa Force et sa Pureté qui font que les pouvoirs La rejette. Puis un prophète, le premier de cordée, seul désigné pour entrainer ses frères à l'ascension, sans qui cette ascension ne pourrait se faire. Du solide, quoi ! Impossible de parler de tout cela d'une façon plate et banale. Dans la rue, le Livre au poing, à la rencontre de mes frères humains, il m'est arrivé de dire, en parlant de l'homme devenu un nain orphelin :"Croyez-vous que l'Univers aurait mis 13 milliards 800 millions d'années pour finalement accouche d'un trou du cul, un moins que rien ?" Essayez, vous verrez, l'effet est saisissant ! Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Oui, il nous "appartient de réhabiliter Dieu, le Vrai Dieu". C'est ce que nous faisons dans la mission. Mais Dieu n'est pas que le grand Invisible, il est aussi le grand Modeste. Il sait que l'homme Le rejette, comme je le rappelle dans ma réponse201C13 : Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... ils auraient battu le péché (Rév d'Arès 28/12). Il demande qu'au moins l'homme ait conscience de l'avenir de sa propre humanité en faisant pénitence pour la raison très simple que seul le Bien chassera le Mal de la terre et que le Bien commence par le Bien qu'installe en lui-même tout individu. Nous apôtres du Très Haut Qui parla à Arès ne parlons jamais "de tout cela d'une façon plate et banale." Vous, Dominique, qui êtes missionnaire, le savez mieux que personne. Ceux qui nous écoutent croient entendre sur nos lèvres quelque chose de "plat et banal", mais c'est parce qu'ils ne réfléchissent pas. Cette Parole n'est pas si vieille qu'ils le pensent. Elle a été donnée aux humains il y a 2.000 ans par Jésus, il y a 1.300 ans par Mouhamad, ce qui n'est rien. Je vais avoir 90 ans et le temps qui me sépare de Jésus n'est jamais que 2.000/90=22 fois ma vie... Ce n'est rien ! La Parole n'est pas une vieille personne, et beaucoup moins encore une momie, ce sont les humains qui la rident, mais elle n'a pas de rides. De plus, elle se rafraîchit. La Révélation d'Arès a une peau de bébé ! C'est qu'ils ne veulent pas écouter, ces humains que nous rencontrons. Nous, nous sommes pour l'élan hors du temps, hors des "13 milliards 800 millions d'années" qui, du reste, ne sont qu'un bobard, un nombre totalement invérifiable, qui permet aux "savants" qui l'avancent de se gonfler comme les grenouilles de la fable un petit moment. Triste monde que celui où nous vivons où il n'y a jamais eu autant de mensonges et de boniments. Mais nous avançons pleins d'élan, d'enthousiasme. Nous ne tombons jamais. Certes nous nous envolons et alors, évidemment, nous passons au-dessus des têtes, mais, croyez-moi, ils lèveront les yeux un jour ou l'autre. |
16oct18 201C16 Iconoclaste et vide, mais assoiffé d'amour et de Dieu. Les anges m'ont donné un avant-goût de ce que Dieu pouvait être, au quotidien et au cours de notre vie terrestre :Un être à recréer tout en entier. Les anges ont créé une relation avec moi, puis se sont retirés me laissant comprendre que cette relation, je dois la créer avec les autres mes prochains, mes humains semblables, aussi moches que moi. En effet, si je crée une relation je recrée Dieu. Pas forcément le Dieu munificent, mais le Dieu miséricordieux certainement. Miséricordieux car il résiste à nos révoltes et à nos colères. Stupides révoltes, stupides colères. Pourtant, malgré celles-ci, Il ne lâche pas la main de celui qui la tend vers Lui. Et Dieu, le dieu terrestre, le dieu de notre vie est à l'image des relations que l'on crées autour de nous. C'est souvent une image piétre et faussée, comparée à l'original, mais il faut faire avec, car c'est la seule qui a une réalité, qui est existentielle et non imaginaire. C'est cette seule image qui peut rejaillir sur nous et nous transcender. C'est un Dieu sans illusion qui nous remplit d'aigreur, car nous ne sommes jamais satisfait, nous pensons pouvoir toujours... toujours faire mieux, mille fois mieux, infiniment mieux... Jamais satisfait, quasi désespéré d'arriver au mille soleils éclatant du Christ, l'être qui a réussi à se fondre en Lui. Au point où Dieu le Père en a fait un Dieu sur terre [Rév d'Arès 2/13] et dans les autres dimensions. Mais toute tentative d'amour qui n'a pas complètement avorté laisse un peu de la saveur de Dieu. Entre nous, ai-je complètement avorté cette relation qui pourrait, un tant soit peu, me rapprocher de vous ? Oui, ça je le crois, il n'y a pas de Dieu qui s'est créé, comme je l'aurais espéré, entre moi et vous. Il me semble qu'il ne réside qu'un grand vide. C'est très étonnant car vous êtes un grand prophète élu par Dieu. Je dois être de mon côté un moins que rien, ou alors quelques mystères ne m'ont pas été révélé à ce sujet. D'un autre côté je ris car j'ai confiance en ma foi, et je crois en ma bonne volonté. Mais aussi j'implore la miséricorde sur moi, pour m'être perdu dans tant de difficultés. J'ai encore dernièrement tenté de mettre quelque chose de divin entre moi et vous en vous rendant hommage par le biais de la chanson de Van Morrison : "the Prophet speaks", mais cette chanson n'a pas fait écho alors qu'elle résonnait fortement en mon for intérieur. Je crois que je vais encore très longtemps marcher seul avant de pouvoir apporter un peu de lumière, de chaleur d'amour, à mes frère et mes sœurs. Mais j'espère que l'obstination paiera, que l'iconoclaste que je suis aura sa part dans le changement du monde. Iconoclaste qui persiste à parler avec sa propre langue sans utiliser le langage arésien ou autres codes convenus. Mes mots sentent la sueur, la bave et les larmes, ils ne sortent pas de la bouche de Jésus ni de celle du Père. Mais qu'ils soient bénis parce que leur attention (plus qu'intention) profondes et de ramener Dieu à nous. Frédéric H. des Cévennes (ou d'île de France) |
Réponse : Mon frère Frédéric, votre commentaire m'émeut beaucoup. J'ai été bouleversé en vous sentant dans la peine. Mais pourquoi dans la peine ? L'un des nôtres vous a-t-il tenu des propos manquant d'amour fraternel, des propos qui n'étaient pas libres de préjugés et qui vous auraient justement affligé ? Si quelqu'un vous a manqué d'égards, je le récuse. Vous dites : "Mes mots sentent la sueur, la bave et les larmes, ils ne sortent pas de la bouche de Jésus ni de celle du Père..." C'est tragique et ce n'est pas vrai. Je ne trouve rien dans ce que vous dites qui vous éloigne de nous. Vous êtes un pèlerin d'Arès petit "p" comme il y en a beaucoup. Vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès grand "P" comme j'appelle ceux du petit reste, mais cela ne diminue en rien la valeur spirituelle de mes frères et sœurs pèlerins petit "p". Le petit "p" n'est pas dégradant ; il est seulement distinctif. Frère Frédéric, vous n'êtes pas un iconoclaste. Un iconoclaste est un croyant qui ne rend pas de culte aux images, icones, statues, croix, etc. C'est notre cas à nous tous Pèlerins d'Arès. Pourquoi vous traitez-vous d'iconoclaste ? Il n'y a aucune raison. Peut-être donnez-vous à iconoclaste u autre sens, que je ne connais pas. Mon frère Frédéric, j'aurais toujours préféré, bien sûr, que vous soyez dans la petit reste. Mais bon ! je suis et mes frères du petit reste sont (du moins, je l'espère) parfaitement conscients qu'il faut de tout pour faire un monde et que le monde qui changera (Rév d'Arès 28/7) sera un monde fait de ce tout, de toutes les variétés de sentiments, caractères, convictions, pourvu que ce changement naisse de la pénitence. Or, votre commentaire le rappelle, vous êtes pénitent. Alors, alléluia ! Soyez en paix, frère Frédéric. et sachez que je vous aime et vous estime, même si par moments je ne sais pas trop comment prendre ce que vous m'écrivez et si je regrette que mes moyens soient si limités. Je ne vous en fais pas le reproche, de toute façon, je me dis que d'autres, dont vous êtes, voient certaines choses autrement que je les vois et que c'est là la destinée d'une foi vivante, qui inévitablement est méandreuse, bouge, explore, se modifie, et que c'est tellement plus souhaitable que le foi figée, réglementée, de la religion, quelle qu'elle soit. Je suis évidemment prudent, mais je ne perds jamais de vue la place importante que notre mouvement doit accorder aux transitions, aux germinations, aux évolutions des sensibilités diverses, je veille sans cesse à écarter mon fond culturel, issu de l'éducation que j'ai reçue, qui a pour grave défaut, entre autres, de vouloir tout catégoriser. J'ouvre mes yeux tout grands sur l'imperceptible, même s'il me faut parfois un moment pour le détecter, parce que je sais — et c'est une des principales leçons que j'ai tirées de La Révélation d'Arès — que c'est de ces petits germes (Rév d'Arès 6/4, 9/2, iv/5, xi/13) que sortira le monde nouveau, le monde changé. Priez, frère Frédéric, et soyez assuré de notre estime à tous. |
17oct18 201C17
Note : Frère Bruno est le fondateur en 1084 de l’ordre des Chartreux dans le massif de la Chartreuse près de Grenoble. |
Réponse : Merci, frère Jean-Louis pour ce très beau poème. |
17oct18 201C18 Cher Frère Michel, Merci pour cette nouvelle entrée qui nous fait découvrir que Dieu est la vraie Vie. De l'infiniment petit à l'infiniment grand, Dieu anime et génère l'univers. Le savant Einstein disait : "Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup en rapproche." Qui cherche trouve et pour trouver Dieu ? Il n'y a qu'un seul chemin celui d'aimer l'homme, même son pire ennemi [Matthieu 5/43], car à travers le méchant comme à travers le bon Dieu existe, mais Il respecte la liberté de chacun, l'amour au plus haut point. C'est ce que La Révélation d'Arès ne cesse de nous dire et cela depuis l'aube des temps à travers les vrais prophètes. Maurice Clavel dans un célèbre ouvrage que vous avez sûrement lu, écrivait : Dieu est Dieu nom de Dieu ! Il n'y a de mystère en Dieu que si l'homme l'entretient à travers tous les mythes qu'il s'est donnés en oubliant que dans le cœur de chacun Dieu souffle en silence dans leur poitrine [Rév d'Arès 4/11]. Pour bien comprendre cela il nous faut suivre une seule voie : celle du Bien absolu, autrement dit faire pénitence pour nous recréer et recréer Dieuen nous, celui qui nous redonnera l'éternité promise à Adam. Paul S. de Lorraine |
Réponse : Voilà un très beau commentaire plein de fougue, de pieuse ardeur ! Merci pour lui, frère Paul ! La foi n'est pas un lent surgissement de la raison. La foi, on l'a ou on ne l'a pas. L'amour, lui, un homme digne du nom d'homme doit l'avoir, même s'il n'aime pas sentimentalement. Vous, Paul, vous avez le foi, et c'est un merveilleux élan naturel chez vous, parce que vous ressentez les choses comme l'enfant les ressent : "Si vous n'êtes pas comme un des ces petits..." prévenait Jésus. Pour Dieu le passé, le futur, le présent, c'est la même chose. Il est hors du temps. Comme l'enfant est hors du temps. Les raisons de la foi sont moins passionnantes que la foi. La foi est Vie et vous l'avez comme votre épouse Marie-Josèphe l'a ! |
17oct18 201C19 Mais où est Dieu ? Dans le Fond des Fonds ! (Rév d'Arès xxxiv/6-12) Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds. Le(s) relais de(s) soleil(s) ne trouve(nt) pas le Fond. Ton œil cherche le Fond : (tu ne vois) pas le Fond. Tu vois l'ongle (du pied), pas la jambe. Tu prends ta cervelle, tu (la) manges. Ton œil mange ta cervelle, ton œil (al)long(e) le nerf, tu ne vois pas le Fond. Mon Œil, les soleils (sont) éteints avant (que) le bruit (cesse de dire) : "Il n'a pas le Fond." Mon Œil voit l'ongle, l'ongle (qui) tombe. (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" En Septembre 1977, Le Créateur vous dit : "Même Mikal, parce qu’il est encore empreint d’habitudes ecclésiastiques, ne cherche pas comme il faut l’Absolu, ni la grande liberté que donne l’Absolu. Que Mikal remplace le sang (voir Rév d'Arès xxxii/9) de ses veines (raison bornée, préjugés, etc.) par la Salive de Dieu (voir xxx/8)." Pour trouver le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) l’homme doit remplacer la science intellectuelle par la recherche des grandes Vérités et Forces primordiales de la Vie. La pénitence arésienne basée sur l’amour du prochain, qui recréera l’intelligence du cœur, est le sentier (7/2) qui nous y conduira. Je suis persuadé que le jour où nous notre lumignon redeviendra la Lumière qu’on ne cache pas sous le boisseau (Matthieu 5/14-15) } les ouragans catastrophiques obéiront à la volonté des frères, comme la tempête a obéi à la volonté de Jésus (Marc 4/35-41). Pour cela il faudra beaucoup d'hommes se succédant au tombeau qui montreront la Voie : (Rév d'Arès 24/1-5) Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste que Je t'envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre. Procède sans hâte, la larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps. Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront pas. Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie ; mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a donné une fois, l'Oasis. Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ? Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie. Je trouve que ces Paroles sont l’encouragement donné aux premières générations de Pèlerins pour ne pas se sentir dépassé par le travail à accomplir. Bernard R. des Alpes Maritimes |
Réponse : Vous avez bien raison, frère Bernard, de rappeler que c'est dans La Révélation d'Arès qu'on trouve Dieu, du moins le mieux qu'on peut, puisque c'est Lui Qui par là s'adresse à nous. Vos citations le montrent, parmi tant d'autres citations qu'on pourrait faire. Des religions ou des mouvements religieux ou parareligieux travaillent à s'accaparer La Révélation d'Arès sans trop encore savoir comment faire pour le moment, parce que le fait que je sois toujours vivant à 89 ans et que mon prophétisme soit toujours actif les gêne. Mais ils cherchent déjà à récupérer La Révélation d'Arès comme certains cherchèrent à récupérer Mai 1968 (exemple que je prends au hasard, car les machinations récupératrices ne manquent pas dans l'Histoire) en y trouvant des raisons que leurs propres discours auraient pu précéder et/ou qu'il leur reviendrait légitimement d'objectiver, de traduire en politique, alors qu'en fait les gens réfléchis savent bien que Mai 68 doit à peu près tout à des penseurs quasi inconnus du grand public, dont on s'est gardé de parler, parce que les journaux ne les aimaient pas et qu'ils n'aimaient pas les journaux : Raoul Vaneigem, Guy Debord, Pierre Guillaume. Les futurs récupérateurs de La Révélation d'Arès cherchent tous les moyens de faire oublier que cette Sainte Parole est venue par un inconnu qu'on s'efforce de rendre plus inconnu encore : Michel Potay et par ceux qui sacrifient une part de leur vie à cette Sainte Cause : les Pèlerins d'Arès, dont — l'avez-vous remarqué ? — on veille à ne prononcer le nom nulle part. Les Catholiques, les Protestants verront dans La Révélation d'Arès le catholicisme évident et le protestantisme évident, les juifs le judaïsme évident, et quant aux Musulmans on voit bien par "Al Abdal" que l'effort de récupération est déjà commencé. Or, c'est Dieu, Dieu seul, Qui est dans La Révélation d'Arès, oui, c'est Lui le Fond des Fonds, mais personne ne veut laisser à Dieu ce qui est à Dieu, parce que chacun croit à son dieu à lui, chacun fabrique sa vérité. Or, Dieu, le Vrai, c'est la Vérité absolument, innommée, pure, décatégorisée. Mais nous ne laisserons pas ces gens-là récupérer la Vérité comme l'hindouisme a totalement récupéré le bouddhisme en Inde où ce qu'y prêcha Bouddha au Vème siècle avant Jésus Christ a complètement disparu sous les manœuvre brâhmaniques, donc religieuses, de récupération, d'appropriation. C'est bien pourquoi je prends soin d'éveiller la conscience de mes frères et des lecteurs de ce blog à ce problème en écrivant cette entrée : "Mais où est Dieu ?" Ne faisons pas les malins ! L'épreuve va être rude. Vous l'avez bien compris ; de là votre commentaire. La mission est très difficile et la peur des missionnaires est l'échec au bout des générations (Rév d'Arès 24/2). Libres on nous laisse d'aller par les rues avec nos tracts, mais qui veille à ce que nous ne soyons pas méjugés, mal jaugés ? Personne. On nous laisse soigneusement ignorés. Mais nous refusons de faire de l'échec un risque constitutif pour nous. Nous réussirons tôt ou tard et même quand les grandes religions, après ma mort, accueilleront en leur sein, avec quelque publicité, certains d'entre nous pour faire croire que La Révélation d'Arès c'était pour elles, les religions, le petit reste demeurera l'expression pure de la Parole de Dieu donnée à Arès. C'est bien pour cela que je m'occupe d'aussi près du petit reste dont je suis membre évidemment. Dieu est au Fond des Fonds, oui, mais aussi Il est et restera dans le petit reste des Pèlerins d'Arès. Pour un Pèlerin d'Arès il n'existe pas de rente de situation. Le Pèlerin d'Arès est en équilibre au bord d'un abîme où voudraient bien les voir tomber beaucoup de ceux qui ne nous aiment pas, la plupart ne sachant pas pourquoi d'ailleurs. C'est comme ça ; on n'aime pas les remueurs de problèmes profonds, fondamentaux. Dire que le Mal est maître du monde et qu'il faut que le Bien relève la tête et l'abatte ne plaît pas, pas du tout, comme déplaisent toutes les grandes évidences. La Victoire (Rév d'Arès 10/7) est une visée légitime de notre mission prophétique. C'est dans cette mission qu'est, de la façon la plus sûre, Dieu. Si Dieu n'est pas Victoire, Victoire de la Vie, nous perdons notre temps. Mais nous ne la pensons pas. Les épis mûrs sont rares pour le moment, c'est vrai, mais nous travaillons à fabriquer une nouvelle doxa. Une doxa est un ensemble d'opinions reçues sans discussion, comme une évidence naturelle, dans une civilisation donnée. Nous travaillons à changer les esprits et nous avons des raisons de penser que nous avons déjà opéré quelque chose de positif dans ce domaine. Tant à Tours le 6 octobre qu'à Bordeaux le 13 octobre les publics que j'ai eus devant moi commençaient à vibrer sur la même onde que moi. C'est à l'évidence le résultat de quarante ans de mission courageuse. Dieu était déjà là très discrètement, mais oui déjà là. Merci, frère Bernard, pour votre commentaire. |
17oct18 201C20 Bien aimé prophète, Que dire devant une telle expression de la Vie, qu'est cette entrée, sans faillir, sans insuffisance ? Impossible ! Mais dire ce que j'entends en mon âme et conscience ? Peut - être. J'entends que le monde souffre, j'entends que le monde souffre lorsque mon frère, ma sœur souffre....certain(e)s au travers de ce blog expriment leur douleur et mon cœur de femme, de sœur dit : frère, sœur, continue ! Avance ! Quoi qu'il en soit la Lumière vient toujours car Il [Dieu] est( l'absolu) et Il est Son Image en toi, là, en ton âme et conscience. Car au fond malgré la peine, nous le savons, c'est certain, Il Vit ! Mais [Il ne vit] pas sans Sa Création. Sinon, Il gît comme l'Aigle de la Parole. Il est un passage dans Matthieu 13/14: [Isaïe dit] : Vous entendrez de vos oreilles et ne comprendrez pas, et regardant, vous regarderez et ne verrez pas. Cet extrait, parmi de si nombreuses paroles données par Jésus aux apôtres, et tant d'enseignements reliés à La Parole, miel constant que vous nous offrez patiemment : "Ce que tu auras écrit" (Révd'Arès 33/10), dit que beaucoup resteront sourds et orgueilleux, hésitants face à soi-même en somme, de ce que ne peut être l'Image et ressemblance du Père Dieu, Celui Qui voit et entend. Cependant, même si le monde refuse ce qui parait une évidence... le Père est — comme vous le faites très bien sentir —, Il est là en chacun(e) de nous sans exception, donc Il ne peut y avoir de Sa Part rejet de Sa Création. Il ne rejette personne, c'est uniquement le refus de Le faire exister, le mal, qui crée le rejet. "Une fois de plus, dans l'histoire des relations entre Dieu et les hommes, ce furent les petits, les humbles, qui reconnurent leur Seigneur (Luc 24/31), qui reçurent Sa Lumière en 1974. Ces humbles sans théologie, à qui la Vérité semble venir aussi simplement que la respiration. Et vers tant de santé spirituelle se porte de plus en plus ma confiance et mon estime; gens de campagne, ouvriers , employés, artisans, mère de famille, jeunes gens aux yeux limpides, tous ceux qui entouraient déjà Jésus ou Mahomet, ceux par qui entre l'Eau Vive" (Frère Michel*), Allons trouver l'Eau, cette Eau fraîche du jardin d'Adame (Rév d'Arès xLix/4). Danièle G. du Nord *noté à la Lumière de La Parole et des écrits notes et réflexion du témoin : [Je] suis avec tous. |
Réponse : "Dieu ne rejette personne," en effet, ma sœur Danièle, "c'est uniquement le refus de Le faire exister, le mal, qui crée le rejet." Voilà une constante réalité du monde très bien exprimée ici. Merci pour ce commentaire, ma sœur. Il y a chez l'homme, par une sorte d'étrange perversion, un plaisir de plus en plus fréquent de refuser de réfléchir à un problème qui me paraît jaillir si fréquemment des circonstances de la vie quotidienne. Le refus de Dieu est comme une jouissance chez certains. Le 13 octobre dernier un des messieurs venus de la rue m'écouter vint vers moi à la fin et me dit : "Je suis athée, totalement athée." Moi : "L'idée de mourir comme une chien ne vous paraît pas un peu trop hâtive ?" Lui : "Non, pas du tout. Mourir comme un chien ne me gêne pas." Moi : "Pourquoi êtes-vous venu m'écouter alors ?" Lui : "Parce que tout ce qui concerne la religion me passionne." Moi : "Vous passionne ? Mais la religion a pour fond Dieu ! Comme c'est contradictoire, se passionner pour quelque chose qu'on rejette." Je guettais les traits de son visage et j'y crus voir une joie indicible à l'idée de rejeter Dieu. Il m'a semblé que seul comptait chez cet homme le plaisir de rejeter Dieu. Je lui dis: "Mais vous rejetez le Dieu de la religion ou Dieu en quelle que circonstance que ce soit ?" Il me répondit: "Je rejette Dieu en toutes circonstances." Il perçut que, derrière son sérieux, je le sentais jouir de profaner ; il me dit au revoir et sortit. Cet homme érotisait son refus de Dieu. Les vrais joueurs, les accros, ne sont jamais arrêtés par l'idée de perdre. Ça les excite. Mon auditeur du 13 octobre m'a paru appartenir à cette catégorie. Il avait perdu Dieu, mais ça le réjouissait. Il était imperturbable, mais me faisait quand même penser à ces gens qui, attachés à un élastique, se jettent au haut d'un pont dans un précipice pour se faire peur. À beaucoup de ceux et celles qui, croisés dans la rue, auxquels on parle de La Révélation d'Arès venue d'Ailleurs, du Tout, du Créateur de Tout, venue de la Vie, le fait de nier que l'apôtre rencontré a raison de diffuser une nouvelle authentique, crée un plaisir d'adultère ; ils ne sauraient pas dire pourquoi. Sans doute la joie d'être soi, de dire ce qu'on veut, comme le général Cambronne répond "Merde !" avec un sentiment proche de la liesse aux Anglais qui lui crient : "Rendez-vous !" Ne méprisons pas les repousseurs, les défiants. Ce qui les a conduit jusque là c'est une montagne de mensonges, d'abus, Soyons patients ! Chez les athées, qui en fait sont très variés, hétérogènes, on trouve des raisons très diverses de repousser Dieu, le rejet d'un Dieu accompagné de trop de mensonges et de crimes trop longtemps structure leur communauté aujourd'hui immense, unifie leur collectivité. C'est ce que dit Dieu dans La Révélation d'Arès (28/3-5). De ce fait ils ont le sentiment de leur force dans le refus ; ils prennent cela pour de l'intelligence rationnelle et Dieu ne leur en veut pas. Il sait que le temps seul permettra aux incroyants de redevenir conscient de leur véritable Ascendant. Alors, ne nous décourageons jamais ! Nous savons que le Père n'exige pas qu'on croie en Lui ; il recommande la pénitence, même à l'incroyant, parce que c'est avec le Bien effectif que l'homme construira son avenir comme il construira sa mort, qui alors deviendra Vie. Je me suis laissé embarquer dans une nef pas très conforme à votre commentaire. Je ne sais pourquoi, mais je laisse ce lignes comme je les ai écrites. |
18oct18 201C21 J’ai, Je suis, dit le Père de l’Univers (Rév d'Arès ii/1) qui est aussi le moi, puisque je suis son Image et Ressemblance (Genèse 1/26). Je suis celui qui est [ou ...celui qui suis, Exode 3/14]. Dieu vous dit (Rév d'Arès vi/1-2) : Sors (là où) tu ne bois plus l’air, (où) ton pied ne bute pas (contre) le(s) mont(s) haut(s), (où) le feu est bleu, (où) ta main a vingt doigts (comme) la queue du soleil. Ton œil moud la lumière, (c)elle (qui) brûle la pierre ; tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ; (cependant) ta main frise la fleur ; ta main (en) connaît le bord (et) le fond. L’extraordinaire qui est en nous, Dieu le redit ici (Rév d'Arès vi/5) : J’ouvre Ma Veine sur toi, tu bois l’Eau, la Force (entre en toi). La volonté d’être là où moi-même sans cette Parole je ne pourrais être. C’est vraiment l’anti-culture, l’anti-conformisme, l’anti-mort, qui est dépassement de soi vers Celui qui n’a pas de Nom. Tout est Lui autour de nous et en nous, Un avec Lui et son envoyé Mikal. Retrouver cette symbiose, être Un (Rév d'Arès xxiv/1), pour moi qui vis comme un grand pécheur cela demandera beaucoup de temps. Nous ressuscitons un peu chaque jour dans cet Amour explosif d’émerveillement, de joie. Merci pour cette belle entrée. Chantal M. de Maine et Loire |
Réponse : Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire par lequel le pécheur que vous êtes — comme est pécheur chacun de nous — exprime sa foi et son espérance en des termes que je trouve exaltants. La Révélation d'Arès fait renaître le croyant en équilibre, non celui chargé de verbiage théologique, mais le croyant léger, nanti du minimum, comme le fil-de-fériste est peu vêtu, léger lui aussi. Le croyant, le vrai, le très simple, l'Enfant du Père, n'est pas chargé de lois et de dogmes, il est seulement un restaurateur du Vrai, de la Vie. Chaque Pèlerin d'Arès s'efforce de faire resurgir en lui-même ou en elle-même l'image originelle, cachée par le mal qui alourdit et emmure ce monde, l'image cachée de l'homme de la Genèse. Nous ne recherchons pas la "paix de l'âme" dans l'accomplissement d'une religion ou d'une idéologie, mais dans l'accomplissement du Bien, par l'amour, le pardon, la paix, la liberté, ce que La Révélation d'Arès nomme tout simplement pénitence. Les religions remplissent l'air que l'homme respire de fantasmes qui rendent l'Histoire de ce monde pire qu'elle ne l'est déjà dans le retour à la barbarie qu'opéra Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Je ne sais pas si cette entrée 201 est "belle" comme vous le dites, mais elle a le mérite, je crois, d'être simple. |
18oct18 201C22 Mary, qu'as tu fais de ton âme ? Un jour viendra ou l'esprit de la mort se présentera plutôt que tu ne le crois, sur ta personne ; elle s'envolera ton âme si tu l'as construite par l'amour, la bonté, la justice, la sagesse, la vérité, le pardon. Tu sentiras en toi une brise légère et lumineuse et elle commencera à s'élever subtilement, éthériquement dans les airs, puis par la puissance du Souffle de Dieu elle te déposera dans Sa Bouche : Ma Bouche est la chambre du frère mort, la kitoneth [tunique], le frère mange sur Ma Dent (Rév d'Arès xLvi/4) dans toute sa magnificence. C'est une métaphore pour moi, car je ne sais pas si désavantageusement ou avantageusement je serai dans l'ombre ou dans la lumière après mon décès ! Si la main tient Ma Main, l’œil peut pleurer, l'eau reste dans l’œil, l'os devient comme la craie, l'homme sauvé est moins mort que la mort (Rév d'Arès xL/17), si tu as purifié ton âme, bien entendu. As-tu fait cet examen, Mary, avant qu'elle ne se présente, ta personnalité la tête haute dans toute son humilité devant tes juges ? Il est bien dit dans La Révélation d'Arès xL/12 : Avalée la cendre, le cri est tout ce qui reste à l'homme perdu, le cri court sous la terre. J'en tremble assurément. Mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 8/12). Tout ce savoir, nous le connaissons par qui ? Par notre Créateur à travers les prophètes, qui se sont instruits depuis les écritures divines [la Parole !] transmises et dictées par Dieu Lui-Même. Se lier à la Source, entrer dans le cercle de l'éternité. Ceux qui connaissent Ton Nom se confient à Toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! (Psaume 9). L'homme, la femme doivent retrouver le chemin pour se brancher à nouveau à la source universelle, dont ils ne doivent jamais se séparet, parce que la séparation entraîne la mort spirituelle et physique. Où es Dieu ? demande Gigi [?]. Il est en toi. Pose-lui une question, Il te répondra, je n'ai pas eu la confirmation de ma voix intérieure dit-il à l’apôtre Jean ? De mémoire (Je n'ai plus la référence du bouquin) Celui-ci de répondre et bien tu n'es pas l'homme de la situation pour cette mission spécifique. Et après beaucoup de travail acharné ascensionnelle ment sur lui-même notre frère Gigi s'est surpassé en trouvant le résultat de sa recherche que lui demandait l'apôtre Jean [?]. On fait forcément des erreurs ce qui n'empêchera pas le contrecoup d'atteindre la perfection. Nous nous transformons sans cesse. La personne ordinaire doit parcourir un long chemin avant d'atteindre le niveau du Christ ou de notre Père de l'Univers. Ressentir la Présence de Dieu qui invite à avancer en s'abandonnant à Sa volonté. Écouter la voix intérieure sans jamais douter car quoi qu'il arrive cette voix doit prendre le pas sur l'autre celle de la provocation. Mary de Bretagne-Sud. |
Réponse : Vous vous demandez : "As-tu fait cet examen, Mary, avant qu'elle ne se présente, ta personnalité la tête haute dans toute son humilité devant tes juges ?" Mais, ma sœur Mary, il n'existe pas de juges derrière le voile de la mort. L'homme ne fait qu'emporter dans la mort ce qu'il a été dans la vie corporelle, parce que la vie continue au-delà. Vous êtes, en somme, votre propre juge dès ce monde ; vous n'ignorez ni ce que vous avez fait de bien ni ce que vous avez fait de mal. Par là vous êtes dès maintenant maître de votre destin post mortem. Êtes-vous pénitente ou ne l'êtes-vous pas ? Si vous aimez votre prochain sans faillir, si vous pardonnez les offenses, si vous faites la paix toujours, si vous ajoutez l'intelligence spirituelle à l'outil qu'est votre intelligence intellectuelle et si vous êtes libre de tous préjugés, pas de problème, vous êtes pénitente et vous entrerez dans la lumière. Merci pour ce commentaire, Mary. |
18oct18 201C23 "Mais où est Dieu ?" C'est, je crois, une question dérangeante pour beaucoup aujourd’hui. C'est un vide. Qui aurait une ou des réponses ? Qui se pose même cette question simple ? Les réponses éventuelles se trouvent dans ce que propose le monde, des réponses vues et revues que la plupart des hommes rejettent d’emblée. Alors "Mais où est Dieu ?" c’est comme tomber dans un grand vide. Pour ceux qui ont eu la grâce de croiser et/ou garder La Révélation d’Arès ont ressenti Dieu en eux comme un écho lointain, une parenté, un reflet. Sans se l’expliquer certains ont répondu : "Oui". C’est que toute La Révélation d’Arès peut être ressentie comme un appel au vide. L'homme perd pied. L'homme est plus taupe qu'aigle [Rév d'Arès 23/2]. La Révélation d'Arès enlève tout ou presque : Dieu devient plus l’Inconnu que le Connu, Énigme quasi-totale, puis pour le danger spirituel que cela entraîne, elle affirme l’inutilité des religions, récitations, catéchismes, credo, dogmes, prêtres, sacrements, politiques, lois, idéologies, des frontières mentales et terrestres, pas même besoin de croire. La Révélation d’Arès fait le très grand et salutaire ménage de nos sociétés en leur "enlevant tout" sauf la vie ici bas. Hum ! pas facile pour l’homme de la rue de prendre ça comme une libération spirituelle. C’est effrayant même, irrecevable, fou. Alors, oui, il n’y a que les épis mûrs qui peuvent se réjouir de cet immense Souffle de libération, enfin le tas de feuilles mortes qui étouffe est dénoncé. Par qui ? Par Celui dont on ne sait presque rien. C’est là que la foi prend le relais. En fait, vide il n'y a pas, mais cela y ressemble. Je trouve si honnête de poser cette question à tous : "Mais où est Dieu ?" Et vous dites en plus : "Le secret du bonheur spirituel = ne pas se poser de question sur Dieu !" Génial. Décidément à part la recherche du Bien à accomplir grâce à la pénitence, La Révélation d’Arès ne laisse pas grand-chose à espérer de ce monde. Quelle Belle Folie que la Folie de Dieu ! Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain |
Réponse : Merci, ma sœur Marie-Hélène pour ce commentaire. Oui, Dieu ressemble à un vide — de là l'athéisme envahissant — mais ce n'est que ressemblance. Vous dites avec raison : "En fait, vide il n'y a pas, mais cela y ressemble." En effet, en 1977 il y avait la Voix, qui me parlait à Arès au milieu d'un flot tempétueux de Lumière, et même si Dieu était là invisible, vide d'apparence, il y avait nécessairement reliée à cette Voix une Pensée. Un Pensée, ça ressemble à un vide puisque c'est aussi invisible qu'impondérable et intangible, mais une Pensée c'est plus fort que la Matière la plus forte, parce que la Matière a forcément un début et une fin, des caractéristiques physiques, est sensible à nos sens ou à nos instruments d'exploration et de mesure, mais la Pensée est sans limites. Que la Lumière soit et la Lumière fut... Elle sortit d'une Pensée sans limites et c'est pourquoi la lumière perceptible, détectable, est une chose, mais la Lumière (Rév d'Arès 12/4), l'imperceptible, l'illimitée, est autre chose, qui peut s'habiller ou non de la belle tunique "ondulatoire des électrons" (la lumière physique... Louis de Broglie) et être ainsi au-delà de la matière elle-même. Donc, vous avez raison en parlant de vide et en montrant ainsi l'insuffisance misérable de notre langage humain. Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire. |
18oct18 201C24 Où est Dieu ? Qu'est-ce que c'est Dieu ? Qui est Dieu. Travail de cogitation ad absurdum. Je ne suis pas athée. Je suis catholique, mais je pense que le monde peut avancer sans foi catholique. Les athées font autant dans l'ordre de la charité que les chrétiens. Je ne vois pas la différence entre religion avec règles cérémonielles, sacramentalles, etc. comme dans la catholicité, et courant spirituel à but purement mélioratif ou pénitentiel comme votre vie "arésienne" sans règles religieuses sacramentelles. C'est au fond exactement la même chose. Maurice Y. de Bourgogne |
Réponse : Je manque de temps, mais je vais essayer d'aller tout de suite au fond des choses. S'il fallait résumer la différence entre vrais croyants, que nous sommes, et croyants des religions, des milliards (hindouisme, chrétienté, islam, etc.), on pourrait dire : La religion a réuni la plus grosse mobilisation d'esprits craintifs autour des plus réussis contes de fée élucubrés sur des Appels authentiques du Créateur, dont il reste seulement quelques bribes dans les sources. La religion est le produit d'un travail soigneux de mise en condition et de pesée bien calculée de ce que le commun des mortels peut faire et ne pas faire facilement en promettant le pardon des faiblesses pourvu qu'un minimum soit réalisé. Autrement dit, la religion est un conditionnement de masse. La foi vraie est très simple mais très difficile, parce qu'elle passe par un redressement consenti, volontaire, mais ardu de la faiblesses individuelle vers la plus haute noblesse de l'amour, du pardon, de la paix, de la générosité, de la liberté hors du mal, ce que La Révélation d'Arès appelle les Hauteurs. Grande arduité de la foi. La vraie foi est un travail très dur de recréation de soi. Ce labeur de l'homme sur lui-même consiste à remettre à niveau l'image et ressemblance de Dieu qui pour l'heure gît au fond de lui. Voilà pourquoi quatre générations ne suffiront pas pour constiuer un petit reste capable de faire se lever le Jour (Rév d'Arès 31/8). Vivre sa religion n'est pas interdit, mais ce n'est qu'un exercice de sauvetage, elle limite son souci aux rescapés ; elle faillit au travail de recréation que demande le Père. La religion certes a ses règles, toutes réalisables à peu près par tout le monde, mais elle n'a d'autre but que conduire l'individu et uniquement l'individu au salut, et encore, dans l'incertitude de celui-ci : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Tout s'arrête à "l'enfer" ou au "paradis" de l'individu. Le Salut collectif, le monde changé (28/7), est complètement oublié par la religion qui n'a songé qu'à promettre des résultats immédiats et a gardé le silence sur les fins dernières. La religion est ici coupable d'un hiatus de taille : Elle laisse le croyant oublier que si une résurrection finale est promise (eschatologie commune à tous les monothéismes), c'est que la mort n'est qu'une période intermédiaire, un salut provisoire, incomplet, un sauvetage comme je dis plus haut, ce n'est pas l'idéal Bonheur attendu. La religion se limite à des promesses mutilées, rognées. L'essentiel y manque. Elle trahit le Plan Créateur. Par contre, la vraie foi, celle dont La Révélation d'Arès rafraîchit les réalités, est un travail, certes difficile, mais vécu pour réaliser le Bien au plus haut niveau, lequel Bien mène avec certitude au Salut non seulement l'individu, mais le monde, parce que le Salut de l'individu qui fait pénitence prépare le Salut du monde, le Jour de Dieu. La Révélation d'Arès reprend la partie la plus importante du Dessein de Dieu, celle escamotée par la religion pour des raisons pratiques limitées à l'immédiat de la vie corporelle. La vraie foi des Pèlerins d'Arès est tout sauf un "travail de cogitation ad absurdum". |
20oct18 201C25 Pour réfléchir à votre question "Mais où est Dieu ?", vous nous gratifiez du Kyrie de la missa symbolum niceum de Bach, certainement un des sommets de l’art du cantor de Leipzig, mais également une prière illustrant si bien l’idée erronée que le christianisme se fait de Dieu : Celui dont on implore la pitié. Une messe "œcuménique" conçue pour être chantée par les Catholiques comme par les Luthériens : l’Orthodoxie dont vous fûtes un patriarche était loin de l’Allemagne mais chantait les mêmes "Eleison". Loin, très loin de ces réminiscences chrétiennes, il y a : Je [Dieu] qui file la Laine sans nœuds (Rév d'Arès xLii/13), ce sac de nœuds que le christianisme d’églises et l’islam de mosquées ont construit au fil de siècles de rivalités de pouvoir entre le roi qui tient la barbe de Yëchou et le roi qui tient la barbe de Mouhamad (xiii/21). Alors où trouver Dieu sinon dans Sa Présence : universelle, absolue, mais également intime, celle que nous vivons dans la prière, la mission, la vie quotidienne ? Notre frère Dimby (200C71) était un homme d’une grande bonté mais aussi d’une grande piété, ce qui est rare à notre époque. J’ai eu la grande joie de prier assez souvent à ses côtés et de sentir une Présence plus forte encore du Père-Mère dans notre prière libre sur nos tapis de prière contigus. Je ne doute pas qu’il aille dans la Lumière. Dieu, on peut aussi y parvenir par un travail intellectuel préalable en se posant des questions de fond : D’où vient cette Création, cet homo sapiens, où va l’humanité ? Et l’esprit logique finit par convenir que la probabilité de l'existence de Dieu est supérieure à celle de son inexistence, aussi bien en observant les merveilles de cet univers que l’improbable succès des prophètes de l’Histoire. Alors l’intellect peut laisser place à l’émerveillement de l’âme qui se tend vers Lui par amour, à notre indicible vie spirituelle quotidienne. Antoine B. d'Aquitaine |
Réponse : Un grand merci, frère Antoine, pour ce commentaire, grâce auquel j'ai découvert que certains lecteurs de mon blog entendaient le Kiryé éléïson (Seigneur, aie pitié !) d'une messe de Bach quand ils ouvraient la page de commentaires #201. Moi, je ne l'entendais pas sur mon ordinateur, lequel divague de temps à autre. Mais cette musique était audible sur les ordinateurs de Christiane et de Nina qui ne m'en avaient rien dit. Nina m'a déclaré tout à l'heure : "Je n'osais pas te dire que cette musique m'embarrassait, parce que je pensais que tu l'avais voulue." Je ne l'avais pas du tout voulue. Ce Kyrié éléïson provenait de la vidéo de Guy I. de l'Hérault (201C9) dont les commandes "autoplay" et "loop" étaient cochées, je ne sais pas pourquoi, parce qu'en général je les décoche. J'ai dû oublier. Qu'on me pardonne cette mauvaise manœuvre ! Le défaut est maintenant corrigé, ouf ! et la logique réhabilitée. En effet, ce "Kyrié éléïson" est contraire à la grande Pensée Qui a dictée La Révélation d'Arès : Je [Dieu] ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence (30/10). Dieu n'est ni un roi ni un juge, Il est le Père-Mère qui laisse laisse l'homme maître de son destin, juge de lui-même. Je suis vraiment confus que des auditeurs nouveaux aient pu penser le contraire. Mais bon ! Je ne suis qu'un petit informaticien amateur qui peut commettre des erreurs. Merci, frère Antoine, de rappeler "ce sac de nœuds que le christianisme d’églises et l’islam de mosquées ont construit au fil de siècles de rivalités de pouvoir entre le roi qui tient la barbe de Yëchou et le roi qui tient la barbe de Mouhamad (Rév d'Arès xiii/21)." C'est le grand problème de vecteur depuis la nuit des temps qui est la nuit des religions. Le roi qui tient la barbe de Moché, de Yëchou ou de Mouhamad se veut le rayon vecteur entre lui et le ciel qu'il a fabriqué pour ses fidèles, qui croient devoir emprunter ce vecteur être sauvés. Cela nous ramène au rêve de Jacob : Jacob vit en rêve une échelle dressée entre terre et ciel, le long de laquelle des anges montaient et descendaient... et Yahwé qui se tenait à côté de Jacob lui dit : La terre sur quoi tu dors t'appartiendra ainsi qu'à ta descendance (Genèse 28/10-22). L'échelle, c'est le rayon vecteur imaginé par la religion, celui que vous appelez "le sac de nœuds". Or, Yahwé n'est pas en haut de l'échelle, Il est près de Jacob. En haut de l'échelle il n'y a que l'Univers ; les anges (et sûrement aussi les âmes) montent et descendent entre le sol terrestre et l'Univers, mais Dieu, Lui, est près de Jacob, ce qui confirme Genèse 1/26-27: l'homme est image et ressemblance de Dieu. Le roi qui tire la barbe de Yëchou et le roi qui tire la barbe de Mouhamad fait outrageusement oublier que Dieu et l'homme ne font qu'Un. Il n'y a pas de force verticale séparant Dieu de son Enfant, l'homme. Dieu et l'homme partagent la même force comme nos deux bras partagent la même force de vie, mais peuvent faire des mouvements différents, montrer des directions différentes. Il va falloir coordonner nos bras ; c'est tout le travail que nous demande La Révélation d'Arès. Merci de nous parler de Dimby. C'est un frère qui ne communiquait plus avec moi depuis longtemps, mais je savais sa grande piété et sa grande bonté. Merci, frère Antoine, pour ce beau commentaire. |
20oct18 201C26 ✨J'ai vu par un trou du ciel dans le voile opaque les étoiles et je me suis émerveillée de ce que je vive au milieu de ces espaces infinis et j'ai vu, constaté, que je ne pouvais être qu'un tabernacle de Dieu, voir Dieu Lui-même, fait Dieu par Dieu (Rév d'Arès 2/13)... "Je suis un homme, une merveille. Si je n'étais pas sceptique, je ne pourrais pas comprendre ce tout petit peu qui fait de moi, un petit homme, tout et Tout ✨Frére Michel (La vraie foi est sceptique. Blog 103). Nous sommes reliés au Créateur, Il est notre lien de Vie. Je suis Dieu en moi .Il devient Un en moi quand je ne me divise plus. Son Eau coule dans mes veines, dans mon corps, dans mon esprit, dans mon âme quand je vis selon Sa Parole. Oú est Dieu ? ✨Il est en chacun de nous, en toi, en moi. Il est l'Étalé sur l'infiniment petit, sur l'infiniment grand. Il est la Vie, le Temple de la Vie sans limite. ✨Dieu est si proche de nous que nous pouvons ne pas Le voir, mais que nous sommes moulés à nôtre Créateur comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche ✨(Rév d'Arés 1/11) Je ne Le vois pas, mais je Le sens vivant en moi, en toi, en chacun. Il vibre en moi , en toi, en chacun, de tout Son Amour ✨ ✨Il est Dieu Vivant ✨ Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Voilà un émouvant commentaire, plein de vérité, vibrant de Vie. Merci, ma sœur Patricia. Je me dis que seul l'Enfant de Dieu peut parler comme vous parlez. Certes, cet Enfant est l'homme, mais est, si je peux dire au-dessus de l'homme tel que le science le voit : un animal pensant, qui marche sur deux pattes au lieu de marcher sur quatre pattes, six pattes, huit pattes, mille pattes. L'homme est autre chose qu'un animal et même les plus violents démolisseurs de Dieu-Créateur : Marx qui pense à l'humanité sous forme de superstructure et de surproduction, Darwin qui pense à l'homme comme survivant, Nietzsche comme surhomme, Freud comme surmoi, Adler comme surcompensé, etc. Pourquoi donc ces penseurs-là éprouvaient-ils le besoin de placer l'humain clairement au-dessus de tout être vivant ? Parce qu'un problème les titille au fond et qu'ils n'en voient pas la solution : Où est l'homme ? répond exactement à la question Où est Dieu ? Mais ils s'acharnent à faire croire qu'au fond l'homme n'est jamais qu'un supernanimal, bien qu'ils n'osent quand même pas aller jusque là. Finalement, si l'on suit leur logique, l'homme devrait être aussi énigmatique, voire scientifiquement inexistant, que Dieu. Face à tout ce fatras intellectuel comme j'aime votre simplicité, ma sœur Patricia, votre évidence que Dieu est collé à nous comme nos oreilles sont collées à notre tête. Parfois, quand un athée me dit sur un ton de défi : "Dieu, c'est l'homme qui l'a inventé !" je lui réponds : "Vous ne pouvez pas mieux dire. Oui, l'homme imagine Dieu comme il imagine qu'il vit, puisqu'il vit. Au fait, est-ce que je vis ou est-ce que la vie est autre chose ? Quand je serait mort, me dirai-je : Suis-je mort ? Je me dirai peut-être encore : Je vis. Allez savoir ce qu'est la vie... donc ce qu'est Dieu." |
20oct18 201C27 Bonjour, Je recherchais mon commentaire dans l'entrée précédente et je l'ai trouvé dans cette entrée-ci hier [201C4]. Je ne suis pas le fils de Danièle que je n'ai vue qu'une seule fois lors de mon premier pèlerinage en août 2016. Je suis triste d'apprendre son décès même, si je ne la connaissais pas. Je fréquente plus ou moins régulièrement le local de Lorient mais je n'ai pas encore essayé daller en mission. J'espère qu'un jour je trouverai le courage de le faire. J'en profite pour dire que les tableaux de Rosie [201C2] sont très beaux. Kévin de Bretagne-Sud |
Réponse : Pardonnez-moi d'avoir pensé que vous pouviez être le fils de notre sœur Danièle, récemment partie dans la Lumière. Peut-être vous ai-je vu à Lorient parmi les néophytes que j'ai rencontrés le samedi 22 septembre dernier. Ayez le courage d'aller en mission. Je sais, c'est très difficile au début ; l'apostolat met à l'épreuve la timidité, la gêne, mais dites-vous que si vous avez la foi dans la nécessité d'entrer en pénitence, il faut absolument faire naître ou renaître cette nécessité chez nos frères humains. |
20oct18 201C28 Les religions ont rendu Dieu invisible [et inaudible] (Rév d’Arès 3/2) en le mettant loin de nous tout au fond du ciel, comme on range un carnet intime tout au fond d’un tiroir, pour laisser croire qu’elles, les religions, sont le seul accès vers le salut (21/2). Dociles, nous avons accepté de suivre leurs chefs et leurs prêtres sourds et ignorants (Rév d'Arès 34/2) plutôt que de continuer à chercher (24/4) inlassablement le Souffle du Père qui passe dans son Jardin lorsque nous mettons nos pas dans les Siens [2/12]. Ta parole est Mon Jardin (ii/12) me dit le Père. Il est si proche de Moi, que je peux ne pas le voir, mais qu’Il souffle en silence dans ma poitrine. Cela semble des mots au plus un peu poétique pour celui qui n’en a pas fait l’expérience, celui qui n’a pas expérimenté la puissance de la pénitence. Je repense à cette expérience vécue cette semaine. Une amie est en difficulté dans un dossier, qui s’enlise, de vente d’une maison déjà occupée par l’acquéreur qui avait insisté pour occuper les lieux avant l’obtention des garanties bancaires pour permettre à ses enfants de démarrer l’année scolaire en toute sérénité. Généreuse, mon amie avait accepté consciente malgré tout du risque. Presque quatre mois plus tard, pas de garanties bancaires et l’acquéreur commence des travaux d’aménagement du jardin. La notaire conseille de mettre l’acquéreur dehors et de récupérer le bien. Pour l’entourage de mon amie, l’acquéreur est un psychopathe, un caractériel, un manipulateur, un squatteur, un profiteur,… Mon amie a deux possibilités, utiliser la force physique directe pour l’expulser ou prendre un avocat pour obtenir l’expulsion par voir judiciaire. Je lui propose d’aller rencontrer l’acquéreur sans pour autant savoir ce que je vais lui dire, juste pour essayer de sentir pourquoi ce frère qui fait ce qu’il peut pour héberger sa compagne et ses enfants, bref un frère comme moi, se met dans cette situation ? Je le préviens par mail et par SMS que je passerai le voir à telle heure. Il me répond qu’il n’a pas plus d’information à me donner et que ce n’est pas nécessaire que je vienne. La maison étant située à deux heures de route de chez moi, j’hésite. Cependant, si je n’y vais pas, la situation reste inchangée. Je décide d’y aller ne sachant pas comment je serai reçu. Je frappe à la porte. Il vient m’ouvrir visiblement sur la défensive, retenant sa colère, en bon chien de garde devant sa nichée. Il me déballe alors tous ses reproches. Moi je suis sans arme, d’une part, je n’ai pas envie de répondre à la violence par la violence avec les explications du monde et, d’autre part, les mots de l’amour ne me viennent pas… J’écoute… Quand il se calme, je dis juste en essayant de parler avec le cœur de mon impuissance : "Cette maison semble vraiment vous plaire. Je suis triste que vous ne puissiez par l’acquérir, la vente étant hors délai va être annulée. Je ne vois pas comment sortir de cette situation." Vendredi, mon amie reçois dans ses mails l’attestation bancaire attendue datant du lendemain de ma visite avec un montant différent de celui que l’acquéreur m’a donné le jour de mon passage. La paix semble donc revenir. Coïncidence ? Hasard ?... ou Souffle du Père qui passe là où le regard reste un regard d’amour ? Étrange puissance de notre impuissance. Mais où est Dieu ? Tout simplement là. Il est. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : J'aime beaucoup ce commentaire, Merci pour lui, frère Louis-Marie. Vous nous contez une très belle histoire de miracle, miracle dû à l'amour et à la patience que vous avez eues devant un frère humain en position de défense hostile. Le miracle est partout, il a lieu tout le temps. Il n'y a que les aveugles ou ceux qui ne veulent pas voir qui ne les remarquent pas. Miracles, d'où venez-vous ? On ne le sait presque jamais, on appelle généralement ça "coïncidence", "coup de pot", etc., mais comme je le rappelle à ceux qui désespèrent : "On n'est jamais seul !" Des mains, des bras, des têtes invisibles peuvent agir à notre place. Dieu qui est là, comme vous dites, mais Dieu est avec tout ce qui peut nous aider du visible comme de l'invisible : ange, âme, etc. Des mains qu'on ne voit pas s'étendent vers nous et nous guérissent, des pensées inspirent ceux qui ont besoin d'inspiration soudaine pour exécuter quelque chose d'inattendu... Comme cette banque qui tout à coup accorde l'attestation qu'elle semblait avait refusé jusqu'alors. Prodiges, merveilles, vous n'êtes pas toujours là quand nous le souhaiterions, nul doute, mais quand vous nous donnez, vous nous donnez beaucoup, vous donnez même à l'incroyant (l'incroyant est très souvent un espérant qui s'avoue pas espérant) en échange de la patience et de l'amour. Les miracles sont inépuisablement renouvelables. La coupe qu'on a vidée paraît vide, mais elle se remplit d'invisible, invisible que l'homme de foi décèle, invisible qui étanche la soif du désespéré. Miracles, immatérielles idées qui deviennent soudain matérielles. Les miracles ne se marchandent pas... Heureusement ! Il y aurait encore des "hommes d'affaires" pour les étiqueter, pour les tarifer. Ils sont gratuits et s'arrangent pour le rester. Nous pourrions, sœur Christiane et moi, vous raconter des miracles qui nous ont permis de tenir dans la période de grande pauvreté où nous étions tombés après que j'eus quitté l'église et que je me fus trouvé sans revenus. La promesses de Jésus : Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? La merveille la plus merveilleuse du miracle est que les miracles s'équivalent tous, qu'ils soient très gros ou très petits. |
21oct18 201C29 Cher frère Michel, prophète au service de l'Étalé, Où est Dieu ? Pourquoi cette question ? La réponse à première vue est évidente. Dieu est partout, puisque c'est l'Etalé (Rév d'Arès ii/4) : Je descends, Je suis (en-)haut ; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l') Etalé. Mais ici, si je comprends bien, il ne s'agit pas de Le situer géographiquement dans l'espace, mais plutôt de situer où se manifeste Sa Présence. Dans La Révélation d'Arès au début de la veillée 28, Dieu dit par la bouche de Son Messager Jésus : Je t'envoie montrer à Mon peuple ses erreurs pour qu'il discerne où Je suis, où je ne suis pas. Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu'on M'avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres. Je les ai suscités ; ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom ; ils n'écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu'ils ont été scandalisés (Rév d'Arès 28/2-4). Dans la Veillée 40 Dieu dit : Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu'à Mon Jour. Tout ça pour dire qu'en fait Dieu n'est pas toujours où nous pensons qu'Il est : Dans les églises, les synagogues, les mosquées, dans les religions où se trouvent tous ceux qui prétendent parler en Son Nom. Il est tout simplement avec les hommes qui font Sa Volonté [Rév d'Arès 12/4], qui accomplissent le Bien, qui Le font vivre, peu importe qu'ils croient ou pas, d'ailleurs. Dans votre réponse à Bernard R. 201C19 vous expliquez pourquoi vous avez écrit cette entrée. C'est très intéressant car vous voyez loin. Merci encore pour vos lumières qui nous montrent le chemin vers le Vrai. Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxiv/1). Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Non, en effet, "Dieu n'est pas toujours où nous pensons qu'Il est", puisque sa matérialité, s'il en a une, n'est pas celle que nous connaissons, laquelle est faite des 118 éléments chimiques connus jusqu'à présent. Qu'il soit l'Étalé, comme Il se nomme Lui-même (Rév d'Arès ii/4), c'est-à-dire qu'il soit partout, ne semble pas faire de doute. Mais s'il n'est qu'une Pensée ? Quelle est la matière d'une pensée ? La pensée n'est pas faite de matière... mais la pensée peut-elle exister sans émaner d'une matière ? Au sens large, nous dit-on "la pensée est une vie psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels sont élaborés, en réponse aux perceptions venues des sens, des images, des sensations, des concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir." On est bien avancé, quand on sait ça ! On est si bien avancé qu'on est en droit de se demander si l'homme, au fond, n'est pas très largement ignorant (il y a quand même les 118 éléments) de ce qui existe. Platon pensa que la pensée est un "discours intérieur que l'âme tient en silence avec elle-même" (tiré du "Sophiste") ou "un discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elle examine" (tiré du "Théétète"). Après ça, on s'assied et on regarde les mouches voler. Plus modestement, le Robert dit : "Activité de la conscience considérée dans son ensemble ou ses manifestations, chez un individu." Il me semble que cette définition répond bien au fameux : "Que la lumière soit !" et la lumière fut (Genèse), mais alors qu'est la conscience ? Et plus énigmatiquement encore, que peut bien être la Conscience de Dieu ? Bref, on ne sait rien. Descartes disait : "Par le nom de pensée, je comprends tout ce qui est tellement en nous, que nous en sommes immédiatement connaissants. Ainsi toutes les opérations de la volonté, de l'entendement, de l'imagination et des sens, sont des pensées," ce qui ne nous avance pas davantage. Or, la transmission de pensée existe ; ça ne fait aucun doute. Ma pensée (ou ma conscience) capte-t-elle par moment la Pensée (ou la Conscience) du Père ? Je n'en sais rien dans la vie courante ; il me passe tellement de choses par la tête. Mais lors des Théophanies dont je fus témoin en 1977, oui, je suis sûr que je captait la Pensée de Dieu autant que sa Voix puisque des compléments à ce que j'entendais par les oreilles me parvenaient simultanément "par le cœur" comme je dis, parce que je suis incapable de dire par où et comment je captais sa Pensée. La présence de Dieu est nominale. Autrement dit, dans l'état habituel de l'existence humaine, la présence de Dieu est ressentie, mais reste néanmoins purement théorique ; elle correspond à une présence présumée, mais non à une réalité. Peut-être l'homme approche-t-il quelque chose qui lui inspire Dieu, Dieu dont il est au moins l'Image et Ressemblance (Genèse 1/26), quand il se dépasse, car l'homme est capable de se dépasser, quand il est plus fort que lui-même (kreitto autou) ou supérieur à soi. Mais qui peut avoir la clarté nécessaire entre ce qu'il est avec les problèmes qu'il a et la proximité de Dieu en Qui il pourrait trouver une réponse ? Personne ou vraiment pas grand monde dans cette générations. Moi-même quand j'ai un problème touchant à ma mission je tend ma pensée vers Lui, je Lui dit : "Toi Père, comment peux-Tu me laisser patauger comme ça dans ce problème ?" Mais je ne reçois en retour qu'une pensée : "Je t'ai déjà donné, ô moucheron d'homme, Ma Réponse dans Ma Parole." Alors, je me tourne vers La Révélation d'Arès et je me dis : la Réponse est là, mais elle doit être si simple, elle doit tellement crever les yeux, que mon esprit compliqué d'humain orgueilleux et très fier de son "intelligence" ne la voit pas. Si je suis très patient je peux finir par La voir. Alors, je m'aperçois que la Réponse est si simple qu'elle est refoulée par ma pauvre chair pensante (ou qui se croit pensante): Il faut changer, c'est tout. Il faut changer, que ce soit ta vie (Rév d'Arès 30/11) ou que ce soit le monde (28/7). Sinon, on tourne en rond. On cherche Dieu, mais on tourne en rond. On tourne en rond pour rien puisqu'Il est là. Merci, frère Denis, pour votre commentaire qui fait penser. |
21oct18 201C30 Les grandes questions existentielles : Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Dieu ou pas Dieu ? Si Dieu, qui est Dieu, qu’est-ce qu’Il est ? Où Il est ? Personne n‘a jamais apporté de réponses sauf d’une façon personnelle, clanique, partisane, rejetant forcément avec jubilation parfois comme vous l’avez écrit dans un commentaire, les réponses des autres. Comment s’y retrouver ? Que peut-on écrire sur de l’Inconnaissable ? Rien, à moins de relativiser son propos et de ne pas en faire un absolu indépassable. Je prends volontairement le parti de l’amour, sinon ni Dieu ni la vie ne m’intéresseraient. Je préférerais ou mourir athée ou ne pas vivre. Si Dieu est amour, il est bon et évident de croire en Dieu, car quoi sinon l’amour produit du bien, du bon, du vrai, du juste, du libre [Rév d'Arès 10/10). Si Dieu est vivant et non un concept, une idée, comment Son Amour pourrait-Il vivre sinon dans, avec, par, pour Ses Créatures, car quoi sinon les hommes pour maintenir, soutenir, porter l’Amour qui "est", concrètement parlant, qui est en train d’être (ici et maintenant). Si Dieu était un imaginaire délirant, Il ne serait pas (ici et maintenant) vivant dans Ses multiples Expressions humaines, inconscientes, instinctives ou même revisitées et corrigées par les remords et regrets. Mais l’amour ne peut pas exister ou plutôt ne peut pas vivre sans relation, sinon il serait un concept, une idée comme le serait par exemple la liberté ou la responsabilité non vécue. Toute distanciation intérieure qu’on l’appelle indifférence, haine, isolement, rejet, (causes et effets des peurs, de la tristesse, de la colère, de la culpabilité, du conditionnement, etc.) est un frein, un blocage, un obstacle à la "vivance" de l’amour, c’est-à-dire à sa présence. Inversement, parce que la nature de l’amour, c’est d’aimer, il aime au-delà de l’obstacle, il enveloppe et absorbe l’obstacle en le réduisant à l’inexistence. Si l’amour est lumière et l’obstacle le noir, l’envelopper de lumière c’est le faire disparaître. Comment l’amour pourrait-il se voir autrement que dans la relation et la diversité ? Si nous étions tous pareils, l’amour existerait-il ? Il n’y aurait que du clonage mental. Dans la multitude et la différence, ce liant qu’est l’amour est forcément nécessaire à l’unité, à la vie, à la Vie qui est Une — Ça veut dire, qu’il est déjà là avant qu’on en ait conscience. Si aimer est notre choix, c’est aussi le choix de Dieu. Ainsi, on peut dire qu’il y a une interaction individuelle ainsi qu’une interaction collective, l’amour se répondant à lui-même. Il est parfois donné comme définition du péché "se tromper de cible" (j’en déduis : vouloir la connaissance au lieu de l’aimance) ou autre définition: "la séparation d’avec Dieu" (j’en déduis : séparation du Dieu aimant, trop aimant). Ainsi, dans cette perspective, vivre et aimer ne sont plus qu’un et de cet amour vivant, sort une autre intelligence [Rév d'Arès 32/5], un autre rapport aux choses, au monde, aux gens. Le savoir et y croire, sera la dynamique d’un monde nouveau, même si l’esprit humain a besoin de temps et d’expériences pour le comprendre. Et c’est bien plus important que toutes les formes de croyances religieuses ou morales qui, si elles sont susceptibles de conduire à l’amour, finissent par s’imposer au mental qui veut comprendre, connaître et de par sa nature subjective et relative, se perd dans ses compréhensions et interprétations qu’il prend (à son niveau) pour de l’absolue vérité, alors que celle-ci est inconnaissable. On pourrait dire que la Vie, Dieu, ne rentrera jamais dans les limites de la cérébralité de l’homme (comment mettre un océan dans un vase ?) On pourrait dire que le cérébral, le mental de l’homme est un bon serviteur mais un mauvais maître, car dès qu’il s’empare d’une chose, dès qu’il en fait sa possession (posséder la vérité, posséder le pouvoir) l’effet est folie désastreuse (à différents degrés, l’Histoire est gorgée d’exemples de ces dérives mentales, inquisition, dictatures). Si mon parti pris est spécifique, il a le mérite de rendre l’humain que je suis moins esclave de sa cérébralité dominante (idées, désirs, émotions, etc.) et c’est déjà beaucoup pour ma propre liberté. Charlie F. du Nord |
Réponse : Voilà un commentaire qui se présente comme un minitraité très intéressant, que j'appellerais métaphysique de Dieu vue dans l'amour, mais qui peut passer par-dessus les têtes de beaucoup d'entre nous. Toutefois, ce vol au-dessus de nos comprenettes difficilettes n'est pas nécessaire pour percevoir où est Dieu. Il est contre mon épaule tout bêtement ou bien je Le perçois à travers l'Amour, alors je suis devenu le subtil capable de comprendre Ce Qu'est et Qui est et Où est Dieu, mais dans l'un comme dans l'autre cas je sais que Dieu est là, Il est, Il est aussi vrai que je suis, et ça me suffit. Alors, que ne s'inquiète pas celui ou celle que le très beau commentaire de Charlie rebute un peu. Il y a des choses comme ça. Il y a une année ou deux, étant à Paris Christiane et moi avec quelques heures à perdre (ce qui nous arrive plutôt rarement) nous sommes allés au Louvre où je n'avais pas remis les pieds depuis... des décennies, depuis ma jeunesse pratiquement quand ma carte d'étudiant me donnait droit à une entrée gratuite. Dans la salle où est accrochée la "Joconde" nous avons vu la foule agglomérée admirant béatement l'œuvre de Léonard de Vinci et nous fûmes étonnés. Comment trouver aussi extraordinaire un portrait aussi ordinaire ? Si mon petit-fils fait la connaissance d'une jeune fille et me la montre en photo sur son portable (forcément... les photos sur papier glacé, ça n'existe plus), je dirais : "Pas mal. Elle est mignonne. Elle a le sourire pro d'une hôtesses de la SNCF à la Gare de Lyon. Tu l'aimes probablement beaucoup, parce que ce n'est pas positivement une beauté ni une personne extraordinaire." J'ai toujours été plus intéressé par le paysage en arrière-plan (des rochers, de l'eau, peut-être une mare à canards, un pont, quelques arbres, bref, un remplissage de n'importe quoi vite brossé, que par la bonne femme au premier plan. Dieu, c'est comme la Joconde, soit on L'admire, Le vénère, L'idolâtre, soit comme la masse humaine occidentale on dit : Bof ! Une ombre, un phantasme, hante les esprits ou passe dans les esprits sans même être aperçu : Dieu. Qui est-Il ? Qu'est-Il ? Où est-Il ? Que fait-Il ? Moi, je crie au monde : Il existe ! Il m'a parlé ! Il est venu me voir au milieu d'un fantastique feu d'artifices céleste, mais la plupart des humains haussent les épaules, n'y croient pas. On parle alors d'amour, mais la plupart des gens continuent de dire : Bof ! C'est la grande ombre irrationnelle qui filoche dans les rues comme les trottinettes électriques dans Bordeaux depuis peu. Je m'y suis abonné sans en avoir encore emprunté une seule (j'ai été séduit par la jolie couleur verte, l'estampille "made in California" et parce que rouler à toute vitesses là-dessus fait un peu voyou. Ça fait peur aux bourgeois et ça me ramène à mon enfance quand nous faisions n'importe quoi qui nous parût "rigolo"). Sœur Christiane est inquiète ; elle craint que je tombe... mais je n'ai même pas encore commencé. Ainsi n'ai-je pas encore commencé de voir Dieu, non plus. Nul ne peut voir Dieu et vivre, dit la Bible. Brrr, ça fait froid dans le dos. Nous Pèlerins d'Arès, nous essayons de réinstaller Dieu autrement dans l'esprit du monde. Je parle du vrai Dieu, pas des idoles qu'imaginent les croyants ou qu'ils voient agonisant sur la croix ou dans les dix bras et cinq têtes de Vichnou (voir image : cinq sourires de joconde). Passons ! Nous n'allons pas par les rue en racontant une belle légende, nous allons par les rue comme sur une trottinette électrique avec une thèse positive, du jus dans sa batterie : Un homme, oui, un animal pensant avec deux oreilles, deux yeux, deux mains, a reçu un Message qu'il n'attendait pas, oh ! mais non!, venu de vies normalement invisibles, mais qui soudain se sont montrées et ont parlé. Cela donne une vision plus précises des données qui déclenchent notre réflexion ; celle-ci nous jette rationnellement dans une façon autre que celle de la religion de voir la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) ; elle préconise un exercice spirituel très simple, que La Révélation d'Arès (car c'est elle) appelle pénitence et qui consiste seulement à aimer, pardonner, pacifier, réfléchir avec le cœur et se rendre libre de tous préjugés. On peut même dire que cet exercice même fait du pénitent un Dieu (2/13) et que donc on n'a pas à chercher Dieu à midi ou à quatorze heures, mais dans son propre cœur d'humain de Bien. Peut-être ai-je écrit cette réponse un peu comique pour compenser la difficulté que peuvent avoir certains de mes frères quand ils lisent l'intéressant commentaire de Charlie. Je les encourage quand même à le lire. Toutes les manières de dire : "Dieu est", sont bonnes. Elles répondent à la variété de nos moyens de comprendre l'incompréhensible et de se fabriquer les outils nécessaires pour le cerner plus ou moins bien ou plus ou moins mal. Chacun de nous est l'homo faber différent de tous les autres. Merci, frère Charlie, d'avoir déclenché ma déficiente machine à comprendre, qui quand même arrive à vous comprendre et même à aimer votre belle écriture, même si j'ai autant de mal moi-même à cerner Dieu, même si je peux dire que je L'ai rencontré... ou plutôt qu'Il m'a rencontré. |
22oct18 201C31 Où est Dieu ? demandez-vous, frère Michel. Mais comme vous le suggérez dans une réponse il faudrait aussi poser les questions : Où est l'homme ? De quel Dieu s'agit-il ? De quel homme ? Les deux, au moins ceux auxquels je pense, vont ensemble. Vous parlez du Créateur et, au sujet de l'homme, vous parleriez du créé. Vous ne parleriez pas de l'homme comme supposé venu d'un accident physico-chimique au cours de l'évolution de l'univers. Vous parleriez de l'homme créé spirituellement (c'est votre point de vue) par le Créateur, c.-à-d. de l'animal sur lequel ont été greffés les cinq dons de Dieu que vous avez nommés plusieurs fois: la parole et donc l'intelligence, l'individualité et donc la possibilité de s'autonommer, la créativité et donc la possibilité de sortir la victoire de Samothrace d'un bloc de marbre de Paros, l'amour et donc la possibilité de s'oublier soi-même par amour, la liberté y compris la liberté de "cracher à la face de son Créateur". C'est, selon vous, dans ces dons que ne possède aucun autre être vivant sur terre, qu'on peut nommer l'homme l'Enfant de Dieu [Rév d'Arès 13/5]. Je ne fais que vous citer. J'avoue qu'il y a quelque chose de très convaincant dans ce que vous prétendez et je n'ai pas honte d'avouer que ça m'a ébranlé. Mais vous ne pouvez pas demander où est Dieu sans demander concomitamment où est l'homme. On ne peut pas parler du pain sans dire qu'il est fait de farine, d'eau, de sel et de levure, pétri par un boulanger dans un fournil et cuit dans un four à pain à 300°C. Le Pain céleste c'est en même temps tout ça. Nous vivons dans un monde formidable, il faut montrer qu'il est formidable par ce que vous, Michel Potay, lui apportez de perception du mélange d'invisible puissant et de visible faible qui régit la vie humaine. Gilbert G. L. d'Île de France |
Réponse : Oui, mon frère Gilbert, il y a du vrai dans ce que vous dites, mais le danger de parler "concomitamment" de Dieu et de l'homme est celui de la confusion. Je ne peux pas laisser penser que Dieu et l'homme, c'est la même chose. Dieu et l'homme présentent des ressemblances troublantes, évidemment puisque l'un est l'image et ressemblance de l'Autre (Genèse 1/26-27), mais ne sont pas qu'une seule et même chose. Je m'efforce d'avancer de façon prudente pour qu'on ne déduise pas, à l'extrême, que Dieu n'est qu'une invention humaine comme font les athées. Pour l'heure, mon gros problème est de sortir l'humain du monde enchanté, avec ses anges semblables à des fées ou ses démons pareils à des ogres et au-dessus d'eux le juge et roi suprême. Dans ce monde les religions ont baigné leurs fidèles depuis des millénaires — Je me limite ici au monothéisme biblico-coranique: judaïsme, christianisme, islam, pour ne pas compliquer les problèmes que pose cette évasion par les étroits sous-sols qui boyautent encore sous la terre au-dessous des synagogues, des églises et des mosquées, étroitement liées aux institutions politiques pour la bonne raison qu'il usent les uns et les autres des mêmes moyens de pression sur l'esprit de l'homme, des mêmes codes, de la même monnaie, etc. Il faut changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) en décidant l'individu à changer sa vie (30/11), et ce n'est pas une petite affaire. Non, nous ne vivons pas "dans un monde formidable". Nous vivons dans un monde affreux, pas seulement à cause des outils modernes de mensonge ou de boniment (qu'on appelle communication), de détournement, d'appropriation ou d'effacement de la vie des autres, que la technique invente, mais peut-être plus encore à cause du désarroi évident des dirigeants du monde — Trump ne me semble pas être un fou, mais un homme en désarroi ; Macron ne me semble pas un politicard qui promet sans tenir ses promesses mais un rombier qui découvre qu'on ne peut rien changer à un système entièrement forgé sur l'esbrouffe depuis des décennies et qu'on ne peut qu'être un dirigeant esbrouffeur de plus —. Ces politiciens savent sans le dire qu'ils ne pourront pas empêcher la dislocation du tissu des valeurs que va tôt ou tard provoquer la monnaie de singe créée par les banques centrales à la suite des dernières grandes crises financières : Quand dans l'urgence on répare les maux d'un système financier par les maux même qui ont provoqué sa ou ses déroute(s), l'échafaudage financier de plus en plus fragilisé s'effondre un jour ou l'autre. Alors, face à ces perspectives, je me dois d'éclairer sans les égarer mes frères avec des arguments sur Dieu et sur l'homme qu'ils peuvent ne pas suivre, faute de les comprendre avec toute la finesses nécessaire : Dieu et l'homme sont Un, mais un Un composite. À vouloir trop dire sur Créateur et sur créé, comme vous dites, on peut finir par provoquer des confusions aussi préjudiciables que les erreurs qu'on veut corriger. Car nous ne devons jamais oublier que malgré leur très étroite parenté Dieu reste Dieu et l'homme reste l'homme et que s'ils s'imbriquent, si notamment l'homme peut être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), Dieu est Dieu et l'homme est l'homme. Je ne perds jamais de vue la réalité de l'existence, je me dis sans cesse : Je parle, j'écris, mais qu'est-ce qui se passe autour de moi tandis que je parle ou que j'écris ? Comment mes frères et sœurs vont-ils mettre en application dans la monde réel ce que je leur suggère, si je m'exprime trop légèrement ? Je ne veux ni que l'homme que le Père me demande de guider finisse par se croire Dieu ni que Dieu finisse par n'être plus que l'homme. Je ne veux pas non plus que ce que je dis devienne anecdotique ; je veux que ce que je dis ou écris creuse une tranchée abyssale et décisive entre le passé (toujours présent) et l'avenir que La Révélation d'Arès me demande de préparer par le changement. J'y vais donc très doucement. Je procède lentement pour que les différents sujets connexes s'interpénètrent peu à peu. Le Père a fait de moi un prophète, Il sait que je ne suis pas un penseur. Si je vais trop vite, je ne vais plus nulle part ; je ne fais que me créer des partisans d'une part et des ennemis d'autre part. Tous les hommes sont mes frères, je m'efforce d'ouvrir devant eux des sentiers sur lesquels tout le monde peut se retrouver dans la même direction : les Hauteurs. On le voit à la progressivité évidente du présent blog. Nous vivons dans un monde où il est devenu impossible d'échapper à "tout le malheur du monde en demeurant en repos dans sa chambre," comme le préconisait Blaise Pascal. Nous sommes maintenant tous connectés les uns aux autres. On ne peut échapper au phénomène de la globalisation qu'en étant très prudent sur ce qu'on dit et fait. Jane Austen, dont j'ai revu récemment une adaptation cinématographique de "Pride and prejudice" (Orgueil et préjugés), qui vécut vers 1800, donc plus tardive que Pascal, écrivait des romans comme si elle vivait sur une autre planète, sans se préoccuper des guerres napoléonniennes qui ravageaient l'Europe à cette époque. Le Coran est purement arabe : mœurs, chameaux, désert, tentes, totalement inadaptable à des Eskimos. Les réalités sont tout autres aujourd'hui. Le Père apparaît à Arès en 1974-1977 à une époque où tout se mêle. Plus rien ne flotte quelque part au-dessus d'une sombre forêt cachant un ou deux beaux lacs où nagent les farfadets ; il faut être partout au-dessus des villes, des déserts, des steppes, des montagnes, des forêts, des cultures, des mers et océans, du froid et du chaud, en Iraq comme en Irlande, nations où Dieu et l'homme sont vus très différemment, donc faire très attention à ce qu'on dit sur des questions aussi fondamentales que celle de Dieu d'une part et celle de l'humain d'autre part. Le problème, c'est que je manque de mots et de la compréhension des mots par tous les hommes, qui parlent des centaines de langues, vivent encore selon des centaines de cultures, pour m'adapter à cette nouvelle époque. L'homme doit se réinventer ; c'est sans doute pourquoi le Père se dit qu'est enfin arrivé le moment pour l'homme de se recréer, car il est co-créateur de ce monde. Mais quel boulot pour un pauvre prophète aussi peu doué que moi pour le prophétisme. Il m'arrive de repenser à Hemingway, que j'ai beaucoup lu (ainsi que Faulkner) dans les années 80, qui disait que toute la littérature américaine avait comme jailli d'un seul livre de Mark Twain : "Les aventures de Huckelberry Finn", qui est le récit d'une auto-réinvention de l'humanité ou, si l'on préfère, d'une prise de conscience effrayante du monde où l'on vit et du besoin d'en sortir. On croit d'abord que c'est un livre pour enfants, parce que Huckelberry Fin descend le Mississippi en compagnie d'un esclave évadé, mais en fait la masse du récit est terriblement et profondément instructive ; c'est une épouvantable plongée dans les bas fonds noirs de la nature humaine, une radicale et brutale remise en cause des normes sociales, de la politique et de la religion. J'ai lu ce livre de Twain quelques années après l'aventure surnaturelle que j'avais moi-même vécue à Arès en 1974 et 1977 et je me suis dit que des gens comme Mark Twain... ou Hemingway plus tard... auraient été beaucoup mieux adaptés que moi à la réinvention de l'humain par lui-même que La Révélation d'Arès préconisait. Je n'ai jamais vraiment bien compris pourquoi le Père m'avait appelé, moi un médiocre. D'autres avaient beaucoup mieux compris qu'il fallait repartir, sortir de la vie à laquelle nous étions moulés dès l'enfance pour se réinventer. Cette réinvention passer par une connaissance très délicate à acquérir des affinités entre le Créateur et la créature humaine ; il y a là une frontière à repousser et ce n'est pas facile et ça demande beaucoup de patience et de progressivité. |
23oct18 201C32 Si je vous comprends bien, ma matière, mon corps sont absolument divins. C'est mon mental, mes croyances, mon orgueil, ma culture qui me font croire ce que je suis, alors que Je suis, si j'installe en moi l'amour, la paix, le pardon, l'intelligence spirituelle, l'intégrité. Je participe ainsi à construire un monde qui évolue vers la Vie. Je réinstalle encore mieux Dieu, le Grand Vivant, la Sainteté, la Puissance et la Lumière sur cette terre. Si je ne le fais pas ou si je fais l'inverse, je participe à créer et à nourrir la Force du Mal et le Noir [Rév d'Arès xviii/10-13]. Et je construis un monde qui évolue vers le néant. Entre le Bien et le Mal, la Lumière et le Noir, le bras de fer est costaud, mais grâce à Dieu, à son Souffle, à Sa Parole, à vos éclaircissements, vous qui avez vécu le Feu du Ciel en direct et seul — Dieu change de stratégie par rapport à Fatima où, le 13 octobre 1917, il provoque la "danse du soleil" devant plusieurs dizaines de milliers de personnes —, j'avance vers la Lumière et je reste optimiste. Nous nous en sortirons de cette fange ! Rémy G. de l’Avignonnais |
Réponse : Non, votre matière, votre corps ne sont pas "absolument divins" dans leur état actuel. À preuve, ceux qui ont eu pour vêtement terrestre cette matière, ce corps, qui sont les vôtres, ont dû à un moment ou à un autre les transfigurer, autrement dit les transformer en quelque chose d'autre, qui n'a pas besoin de s'alimenter, qui ne veillit pas, qui a la nature de la résurrection. Ceci dit, oui, vous "participez" dans votre actuel corps mortel "à construire un monde qui évolue vers la Vie." Votre actuel corps mortel, qui étant mortel n'est pas absolument divin, contient la promesse de la Vie, mais n'a pas encore cette Vie, puisqu'il vous fait La retrouver (Rév d'Arès 24/5). Le péché empêche depuis des millénaires la Vie de s'imposer. Le spectacle qu'offre ce monde est celui d'une déchéance qui, s'aggravant graduellement, descend peu à peu vers sa perte : le péché des péchés (38/2). Non, frère Rémy que j'aime, non, le temps actuel n'avance pas dans la direction de "lendemains qui chantent". La peur, du reste, s'installe insidieusement dans la vie des mortels. Il faut sauver ce qui tient encore debout, ce qui est encore capable de servir à construire l'échafaudage dont parle La Révélation d'Arès (17/4, 18/1) pour construire les vaisseaux avec lesquels nous rejoindront, si nous le voulons, la Flotte du Roi. Nous sommes en passe de passer de l'utopie à la dystopie, si l'on peut appeler ainsi l'anticipation sociale, qui se dessine pour décrire un avenir sombre. La Révélation d'Arès, outre qu'elle appelle au changement à affectuer tant qu'il en est temps, nous avertit que le déclin est amorcé. Le péché des péchés est le désastre en train d'advenir. Les humains actuellement vivants sur la Terre peuvent, c'est vrai, se moquer de ce désastre en se disant qu'ils ne seront plus de ce monde à ce moment-là, mais la Parole d'Arès leur remet en conscience que le désastre est commencé en eux-mêmes comme dans la société dans laquelle ils se meuvent. Ce monde, c'est effrayant, croit normal le mensonge, le vol, le meurtre (le nombre incroyables de films policiers à la télévision en fait preuve), mais c'est comme si je trouvais normal qu'on saute à pieds joints sur mon corps aplati au sol. Ce corps n'est pas divin ; je veux lui rendre sa divinité et pour cela une seule voie : la pénitence. Quand je vois s'approfondir la pagaille et les ratages que l'ère macronienne, en laquelle les français avaient espéré un mieux, provoque : On croyait payer moins d'impôts... on en paie davantage, etc, je comprends que La Révélation d'Arès est arrivée en des temps où éclôt doucement, très lente mais sûre sortie de l'œuf du tyrannosaure, le malheur général annoncé. Il y a perte de sens, installation d'une mélancolie profonde, réalisation en cours du mythe du malheur. Bref, on voit que le bonheur n'est pas dans la matière, l'argent, le progrès technique, mais dans le cœur de l'homme, mais pourquoi ne l'y va-t-on pas chercher ? Un élève menace sa prof d'un révolver en celluloïd et on crie à l'horreur, on va juger ce monstre au lieu de se demander si ce jeune homme n'était tout simplement pas malheureux et voulait s'étourdir ? Où est Dieu ? peut alors se changer en : Où est le bonheur ? En regardant la télévision on voit beaucoup de choses belles et heureuses, mais ce film du bonheur ne fait que cacher beaucoup plus de choses laides et malheureuses et, pire, stupides. Poursuivez votre ascension sur le sentier de la pénitence, en regardant devant vous les Hauteurs à atteindre. Ces Hauteurs c'est Dieu et en même temps c'est vous, tout en n'étant pas vous en même temps, parce que Dieu est Dieu et vous vous êtes vous... Ne cherchez pas. Allez, aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec l'intelligence spirituelle libre de préjugés ! Merci, mon frère Rémy, pour ce commentaire. |
23oct18 201C33 Je pense que La Révélation d’Arès veut nous faire comprendre que Dieu est dans une autre mentalité, une mentalité non séparée, non séparable. La révélation qui m’impressionne le plus et que je trouve tout à fait nouvelle dans Le Livre est la révélation sur ce qu'il appelle le bruit [Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.] Je n’ai jamais trouvé ailleurs dans d’autres enseignements dit spirituels pareille lumière. Je trouve qu’on ne s’en sert pas assez pour la mission. Le bruit est la mentalité de l’homme pécheur, c’est en se nettoyant du bruit qu’on retrouve soi-même la mentalité de Dieu. Prière, pénitence et moisson : Lave ta tête, lève ton bras ! Annonce ! Récuse (ce que) Je récuse ! (Rév d'Arès xxxvi/5). Toujours dans la suite de votre venue à Lorient j’ai essayé de faire un tract qui reprend ce que vous nous y avez transmis. Il est un peu long mais pour l’instant je ne vois pas comment faire plus court. J’ai essayé d’y installé sur le recto une autre mentalité. J’ai mis dans la première phrase d’accroche "dans la vie" plutôt que "dans votre vie" pour que mon tract prenne une dimension pouvant remplacer une mentalité de société et non plus seulement individuelle.
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Réponse : J'aime ce tract, je l'aime beaucoup, et je suis très curieux de l'effet qu'il peut faire sur ceux auxquels vous allez le donner. Il ne fait pas de doute que ce tract ne peut pas atteindre en profondeur tous ceux qui le liront, parce qu'en nos temps de "subtilités télévisées", c'est à dire nos temps de balourdise stéréotypée, il n'est pas difficile de deviner que beaucoup n'y comprendront rien s'ils ne le relisent pas. Or, combien le reliront ? Qu'importe ! De toute façon notre mission est difficile et je ne crois pas que vous en augmenterez la difficulté en utilisant ce tract. C'est d'ailleurs beaucoup plus qu'un tract, c'est un petit vent d'inspiration, un souffle de l'Esprit ! Je le laisserais tel que vous l'avez écrit, et à mon avis bien écrit. Tenez-moi au courant des réactions que ce texte peut susciter chez ses lecteurs. Vous avez mis là du génie, oui, du génie. Merci, frère Bernard, pour ce commentaire qui, je l'espère, inspirera plusieurs de nos missionnaires. |
23oct18 201C34 Salem, mon Fréro. Ma recherche de Dieu ne fut que spirituelle. Que veut il ? Où est-il spirtuellement ? J'ai eu l'énorme chance de lire à l'âge de 17 ans La Révélation d'Arés et j'ai trouvé Dieu, une Force Spirituelle m'a envahie. Elle m'accompagne. J'essaye depuis lors de faire partager cette chance énorme, décider d'être quelqu'un de Bien, de travailler sur moi pour aimer mon prochain quel qu'il soit, eh oui ! même mon ennemi, de pardonner, eh oui ! quelles que soient les offenses, de faire la paix, eh oui ! avec tout le monde : pas de vengeance, de développer mon intelligence spiriturelle pour étre libre de tout préjugé. Grace au Message laissé par Dieu dans La Révélation d'Arés je vois autrement mon prochain, le monde, la mort, la maladie, la souffrance, etc. Merci, Fréro, de faire de ton mieux pour nous faire comprendre l'Importance de la pénitence et pleins d'autres choses encore. Avec tous en priére et en mission. Fraternellement. Malika B. de Lorraine |
Réponse : Quelle fraîcheur a votre commentaire ! Il me ravit, ma sœur Malika. La vie — je parle de la vie comme prémisses de la Vie à venir — fuse comme une vapeur parfumée de ces lignes qui pourtant ne font que répéter ce que nous disons tous tous les jours aux quidams de la rue quand nous sommes en mission. Vous qui venez de l'Islam, comme d'autres parmi nous, moi le premier, viennent du christianisme d'église, du judaïsme, ou de rien, vous Malika êtes entrée, c'est clair, dans une zone de l'existence où soudain autre chose de très grand a jailli devant vous... Et ce majestueux geyser, vous l'avez vu, alors que vous n'aviez que 17 ans. Je suis admiratif. Nous comme croyants traditionnels pensions que le paradis nous était promis si nous étions de bons fidèles de nos religions, mais maintenant nous savons que ce n'est pas la religion, mais la pénitence qui nous pousse vers la Vie, laquelle est juste derrière la porte, si courtes sont nos vies de sang et de petits pas sur le bref trajet qui nous sépare de la porte. La Révélation d'Arès nous fait entrer dans l'antichambre du dépassement, de la transfiguration. Vingt-mille décès de vieilles personnes en France, un été particulièrement caniculaire, tuées, nous dit-on, par la chaleur, et c'est dit de telle façon qu'on veut, à l'évidence, nous faire croire que ces gens seraient éternellement vivants s'ils avaient bénéficié d'une climatisation adéquate. Nous sommes en sommes, d'après ce que nous lisons et entendons, des éternels qui mourons par accident. Personne de l'officiel ne nous dit que nous mourons à cause du péché qui a limité la vie. Nous les zozos arésien, accrochés au passé, à l'apocryphe, sommes des rigolos qui croyons que la mort vient de notre état d'égoïstes, de pleurnichards, de menteurs, etc., alors qu'il est parfaitement normal, disent les journaux, les scientifiques, d'être égoïste, pleurnichard, menteur, mais que la vie du muscle cardiaque est le bien le plus précieux de telle sorte qu'un comateux qui est apparemment déjà mort doit poursuivre sa vie sous les perfusions et l'oxygène, quel que prix que cela coûte. Mais vous, Malika, vous êtes sortie de ce concept de la vie pour un autre concept, celui de l'ascension vers les Hauteurs non par des règles impératives de piété, mais la grande traversée vers la Vie, l'éternelle Vie, par l'amour, le pardon, la paix, la liberté. Dans votre petit et charmant commentaire je vois l'énorme distance qui nous sépare du monde qu'il nous faut changer. Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire très tonique. |
23oct18 201C35 Je devais avoir 12 ans lorsqu un voisin de palier, professeur de lettres, éveilla ma curiosité en me glissant, tout sourire devant l'entrée de chez moi : "La partie est dans le tout et le tout est dans la partie." qu'il me recita d'abord en latin avant de la traduire en francais. Si Dieu est le Tout et que je suis la partie ? Dieu me prête son corps, la matiere du cosmos, et me demande en retour, pour symbiose, que je construise mon âme. Pour ce faire, je dois me changer sans cesse, mettre en action de nouvelles volontés. Dans La Révélation d'Arès, Dieu demande a ses Enfants de mettre leurs pas dans les Siens, pour accomplir la Parole, Sa Volonté. Que ce soit ce qu'est Dieu ou où Dieu est, cela m'importe moins que ce qu'Il Veut. Mais comme Il est, Sa Volonté, alors en suivant Ses Conseils, je percois mieux ou il est, dans le Tout comme dans la partie. Balthazar |
Réponse : L'idée contenue dans la phrase : "La partie est dans le tout et le tout est dans la partie", permet-elle de mieux comprendre ce qui en l'homme est Dieu ? Non. Parce que si l'homme a Dieu en lui, Dieu n'a pas l'homme en Lui. Si Dieu avait l'homme en lui il y aurait identité entre Dieu et l'homme, puisque l'homme à Dieu en lui. Or, la différence — qui,n'est pas dissemblance — non seulement demeure, mais elle est de taille ! Peut-être sur un point le rapprochement entre Dieu et l'homme est-il envisageable, c'est celui de l'amour, car c'est un domaine où il y a des différences de force entre l'Amour du Créateur et l'amour de l'humain, mais, semble-t-il, pas ou peu de différences de nature. Mais il est peut-être un autre terrain sur lequel "la partie est dans le tout et le tout est dans la partie" contient quelque vérité dans la comparaison entre Dieu et l'homme. Si l'on estime avec raison que Dieu est un Être sensible, on est contraint d'admettre que sa Parole reçue à Arès en 1974-1977 est une longue Plainte, peu plaintive dans le ton parce que noble. Une longue Plainte du Père face à l'Enfant terrible qu'est l'humain. On ne peut alors pas concilier le Bonheur du Créateur et sa mise à mort par les athées, Nietzsche en tête : "Dieu est mort !" ("Le Gai Savoir"). On peut certes toujours dire que ce n'est là que jeu de mots pour des gens qui considèrent que "Dieu n'existe pas", mais je ne crois pas du tout que Dieu n'ait pas d'existence pour Nietzsche, parce que s'il dit : "Dieu est mort" c'est qu'il sait que Dieu a vécu. Alors... entre avoir vécu et vivre y a-t-il autant de différences que ça ? J'écris cela avec la fébrilité de celui qui sait que Dieu vit, puisqu'Il m'a parlé, L'affirmation de l'éminente dignité de l'homme est ancienne des Stoïciens à beaucoup de penseurs modernes. Cette affirmation ne peut aller sans l'affirmation de la Dignité de Dieu plus éminente encore. Le respect dévolu à la Sainteté, Puissance et Lumière Créatrices de l'Univers est alors tout aussi dévolu à l'homme. La religion a maltraité cette notion, parce qu'elle agit avec une évidente obséquiosité devant le Très-Haut, qu'elle vénère et même adore tout autant qu'elle s'en déclare propriétaire. Or, c'est bien là que nous sommes tout sauf une religion, il ne viendrait pas à l'idée d'un Pèlerin d'Arès de se considérer comme propriétaire de La Révélation d'Arès, donc de Dieu. Il est ce qu'Il est et dit Ce Qu'Il veut, et nous Le lisons si nous voulons et l'interprétons comme nous voulons. Il a Sa Volonté (Rév d'Arès 12/4) ; nous avons la nôtre. Notre gloire est de dire : Nous ne nous écrasons pas devant Lui comme l'esclave devant le maître ou le justiciable devant le juge, nous L'acceptons comme Créateur et voulons bien participer à Son Travail de Créateur. Rien dans tout cela ne fait penser à "la partie dans le tout et le Tout dans la partie." Il ne s'agit pas de mélange, mais de coexistence. |
24oct18 201C36 Mais où est Dieu ? Dieu est-Il si invisible que cela !? Selon mon point de vue oui et non ! Le vent est invisible, l’air est invisible, le froid est invisible, la chaleur est invisible, nous ne les voyons pas, mais, nous les sentons ! Lorsque le vent souffle, nous savons que c’est le vent, l’air que nous respirons, nous le sentons entrer dans nos poumons, aussi lorsqu’il sort de notre bouche et savons que c’est de l’air, le froid qui nous fait trembler, nous savons que c’est du froid, la chaleur qui nous réchauffe, nous savons que c’est la chaleur, tout cela et tout de la création d’Éden (Genèse 1 et 2) et l’Univers, c’est Dieu qui est l'Étalé dans l’Univers infini, Il est (Rév d'Arès ii/1 : Je suis). Lorsque je clame la Parole, (C'est) Je (Dieu) Qui parle ! (xLviii/5). Nous sommes cré(e)s à Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26), moulés à Lui (Rév d'Arès 1/11) et cette image, c’est l’Amour Absolu que nous pouvons acquérir par la pénitence, Dieu est bien au delà des mots, c'est dans les actes au service de la beauté servante du Bien (12/3) qui créé notre âme par synergie en nous identifiant à la Majestueuse Âme : Dieu puissante Energie Créatrice. La Vertu, c’est Dieu en soi, Dieu que je peux voir physiquement et sentir chez les pénitents ainsi que ceux qui sont pénitents sans le savoir ou qui rejettent Dieu, mais, dont l’amour est exemplaire. Dieu que je peux voir dans la nature. Je me souviens les années où il y avait des ateliers à Arès, j’étais assis proche de vous et j’ai senti une force sortir de vous, cette force entrait dans ma chair et c’est comme si ma chair dansait de joie au fait de ressentir cette énergie, ce rayonnement invisible qui émanait de vous, sensiblement senti, c’est inexplicable. Quelques heures après, je dinais dans un restaurant et une dame me dit : "Je ne sais pas l’expliquer, mais, je ressens quelque chose lorsque je suis proche de vous !" Je me suis dit que votre rayonnement ressenti quelques heures avant à son tout rayonnait de ma chair. Quoi qu’il en soit, je m’en tiens à ce que dit le Père dans La Révélation d’Arès : Il faut être un pénitent afin de redevenir un christ en renonçant au vœux d’Adam de dominer la terre et les nations (Rév d'Arès 2/10-11). Je m’applique quotidiennement à vivre le Sermon sur la Montagne, à vivre la Parole Révélée à Arès et les enseignements de Mikal (30/11, 2/13-14, et Matthieu ch. 5 à 7). Concernant ceux qui cherchent Dieu, votre article "Je m’espionne ("Et ce que tu auras écrit" 1990) dont je suggère la lecture ou relecture m’a toujours parlé : La Parole a pour fonction de (nous) redonner l'intelligence. Or, il n'y a pas d'intelligence sans confiance absolue en Dieu : Il faut être comme des enfants (Matthieu 18/3). La foi n'a pas besoin de voir. Depuis que je vous connais, Frère Michel, j’ai une confiance totale, absolue en vous et bien sûr en Dieu, le Père qui, quoi qu’il arrive, n’abandonne jamais les pécheurs dans leurs pénitences et ceux qui servent Mikal (25/5-6, Veillée 34), tous les conseils que vous m’avez donnés ce sont avérés juste, embrasés de votre amour pour l’homme, votre frère. Que Le Père Aimant vous donne encore de long jours parmi nous ! Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane. Didier Br. d'Ile de France. |
Réponse : Vous avez indéfectiblement cette sensibilité spirituelle hors-série et cette confiance en La Révélation d'Arès que j'ai transmise au monde et, par voie de logique, cette confiance en moi, qui me touche profondément. Oui, je suis ému en lisant ce commentaire. Vous n'êtes pas le premier qui me dit : "J’étais assis proche de vous et j’ai senti une force sortir de vous, cette force entrait dans ma chair," mais à chaque fois que cela m'était dit j'étais étonné, car je pensais : "Si ce frère ou cette sœur sent 'une force sortir de moi's, pourquoi je ne la sens pas sortir de ma personne, cette force ? Eh bien, oui — oh ! pardonnez-moi, frère Didier — je suis sceptique. Je me dis : "Si une force sort de moi, je devrais la sentir sortir de moi ; or, ce n'est pas le cas." Je me sens passer par où passa Pierre Bayle au temps de Louis XIV, un auteur oublié, en tout cas très peu connu et lu, auteur d'un énorme "Dictionnaire historique et critique" apparemment un fatras illisible, mais en fait, selon ceux qui l'ont lu, une énorme énumération des opinions les plus paradoxales, qui n'étaient pas les siennes mais qu'il respectait parce qu'il pensait que toutes les façons de voir et de croire, même contradictoires, étaient notables, parce qu'aucune n'était exacte. Il ne croyait pas que ce qu'on appelle l'objectivité fût la vérité, parce que les préventions, les préjugés, les passions voilent tout, ne provoquent que des erreurs. Incrédule, il était néanmoins un philosophe au sens donné à ce titre sous Louis XIV — Voltaire dira de Pierre Bayle qu'il avait été "le plus grand dialecticien qui ait jamais écrit". Eh oui, je suis incrédule, je ne suis pas sûr qu'une force puisse sortir de moi, qui ne suis que l'humble estafette du Père, pas son Tabernacle. Dieu est en moi, mais n'est pas plus en moi qu'en vous, qu'en n'importe qui d'autre. Il est partout... comment dire ? partout une présence égale. Si je l'ai expérimenté de façon si notable en 1977 lors des Théophanies, j'ai la conviction intime que je n'ai fait que vivre quelque chose que les autres vivent aussi, mais sans s'en apercevoir. Je n'exclus pas ici la possibilité de me tromper, mais comment le savoir ? Je ne peux pas le savoir. Que vous ayez ressenti "une force sortir de moi", je ne doute pas. Que suis-je pour en douter, je ne suis pas vous, comme je ne suis pas Dieu. Mais je me demande pourquoi je ne sens pas ce que vous sentez. Si je vous tends ma main et que vous la preniez, vous la sentez et je sens votre main qui prend la mienne. Pourquoi de même ne puis-je sentir la force que vous sentez allant de moi à vous ? Question sans réponse, mais question de sceptique, je chevauche cet oiseau sans ailes, cette poule lourde, et pas très maline j'en conviens — cot cot codac ! —, qu'est le scepticisme... Je suis un sceptique, au fond. J'en pleure, j'en souffre, mais c'est comme ça. Pourquoi Dieu a-t-il envoyé son Messager Jésus et est-Il descendu Lui-même non vers un incroyant et impie, car j'étais croyant et pieux, mais vers une sorte de circonspect, en tout cas tout le contraire d'un mystique. Dieu est devenu l'objet central et continu de ma pensée, je crois en Lui et j'accomplis ce qu'Il m'a demandé, mais pourquoi respecté-je toutes les formes de religion ou d'irréligion, éprouvé-je aujourd'hui une indifférence radicale envers la théologie, pourquoi vois-je un homme d'abord comme une tour de souffrances et de problèmes ? Parce que je suis obligé de constater autour de moi que nul ne vit complètement selon ses propres principes. Chacun est tout à la fois animal et, généralement sans le savoir, Enfant spirituel du Père. Certes, je m'efforce d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence du cœur libre de préjugés, mais j'ai aussi mes moments de vide, où je me retrouve lacuneux comme le chat qui se pourlèche au soleil ou se pelotonne sur son coussin dans son panier sans penser à rien. Si notre mission est si difficile, n'est-ce pas aussi parce qu'il n'y a à l'évidence pas de commune mesure, sauf chez quelques êtres d'exception, entre les idées qu'on se fait de Dieu, de la foi, de l'amour, du péché, etc., et les actes de la vie quotidienne ? Voilà pourquoi le Sermon sur la Montagne a raison de dire : Ne jugez pas (Matthieu 7/1), parce qu'il est impossible de juger un humain d'après les conviction qu'il affiche... La plupart des gens n'ont de convictions que dites, pas ou peu de convictions appliquées en permanence, la plupart des humains sont des sceptiques. J'en suis un, même si je suis capable de transcendance — Comment ne le serais-je pas ayant été témoin de Ce Dont je fus témoin en 1974-1977 ? Je suis un bonhomme bien complexe. Merci, mon frère Didier, pour votre beau commentaire. Il m'émeut. Il m'apporte une preuve de plus que nous vivons notre foi chacun à sa manière et qu'il est très difficile de se mettre à la place d'un autre. |
24oct18 201C37 Je trouve Dieu à travers Sa Parole, transmise par l’enseignement des prophètes (Rév. d’Arès 16/11 ). Cette connaissance de Dieu me donne une connaissance de moi-même et des autres par identité d’image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Une Parole qui me parle, plus qu’une connaissance approfondie de Dieu, comme Qui est Dieu ? Je trouve Dieu dans la Foi, la Prière, le Vrai, le Tout Créé, le Vivant. Je trouve Dieu dans le Bien, le Beau, la Joie le Bonheur, tout ce qui à été créé par l’homme pour la paix, le partage, l’équité, le plaisir d’écouter Mozart, Chopin, les chants sacrés, la musique, la poésie, la Vie belle et heureuse dans toute Sa simplicité. Je trouve Dieu dans mon prochain. Je trouve Dieu dans l’amour, le pardon, la liberté, l’intelligence du coeur. Alors, bien sûr, chacun s’est fait son idée de Dieu, un Dieu comme je le décris, ou tout le contraire comme on le constate dans ce monde. Pour moi la réflexion sur les Écritures Sacrés sont indispensables pour les vivre et changer le monde, parce que les Écritures forment sous nos yeux un miracle où Dieu est par excellence évident. Depuis le début des temps un grand nombre de mythologies ont existé. Toutes ont disparu. Toutes sauf la Bible, le Coran et maintenant La Révélation d’Arès qui ne disparaitra jamais. Chaque vie intérieure d’homme est différente, que nous soyons ou non sensibles à l’éducation religieuse, le mystérieux, l’irrationnel, ou l’expérience du surnaturel. Notre force est dans la réflexion et ensuite dans la Vie vécue dans le Vrai, là est Dieu. Je ne cite pas la beauté pure et vraie des versets de la Parole d’Arès, ils ont été longuement évoqués aux cours des commentaires. Je vous remercie, frère aîné, de nous enseigner toute cette magnifique Parole du Très-Haut, Elle remonte du Fond des Fonds du Père par vos lèvres pour étancher notre soif d’absolu (Rév d’Arès xxxiv/1-13 ) Simone L. de Touraine. |
Réponse : Merci pour ce commentaire qui, comme certains autres précédents sur cette page, nous portent à réfléchir sur ce qu'est la Sainteté, la Puissance et la Lumière que notre péché a voilées, mais qui se sont montrées à moi à Arès en 1977 pendant les Théophanies. J'ai l'impression que nous sommes comme des nouveaux croyants partant de la préhistoire. Nous sortons de notre caverne où nous dessinions et peignions des bisons, des lions, des rhinoéros, nous passons devant la hutte du le pape n'est qu'un chamane avec un os à travers le nez, et nous nous disons : "Ce soleil, ce ciel bleu au-dessus de nous, ces étoiles qui constellent la voûte céleste la nuit, ces ombres et ces frôlements que nous percevons de nos morts qui vivent quelque part, qu'y a-t-il de commun entre tout cela et nous ? Quelque chose autour de nous relie tout ça. Ce quelque chose, comment, humains grossiers — même si nous envoyons sur mars quelque théodolite pour mesurer trois cailloux — à peine sortis de nos cavernes, l'appellons-nous ? L'Éternel, Dieu, Allah, Brahma, Rama, le Grand Esprit, etc. En tout cas, le Créateur pense que nous ne le voyons pas comme Il est, puisqu'Il est revenu à Arès en 1977 pour s'affirmer, se faire connaître, après avoir préparé sa Descente et Sa Fusion avec moi à Arès, moi qui ne suis rien tout en étant peut-être beaucoup, par l'envoi du Messager Jésus. Et même Jésus, qui est-ce ? Celui qui vécut il y a deux-mille ans, mais aussi n'importe qui capable d'aimer, pardonner, faire la paix, tout dépasser des petitesses et méchancetés de la terre, libre de tous préjugés comme ce poulain (Rév d'Arès 10/10) que nous peignions sur les parois de notre caverne au milieu de beaux chevaux, il n'y a pas si longtemps. Thomas Hobbes a jeté le Dieu de la religion à la poubelle ; il ne croit pas dans ce Dieu-là. Comme nous. Il croit en un Dieu dont il s'affirme incapable de dire quoi que ce soit ; il déclame que personne, ni le christianisme (Twain dirait : "Si Jésus revient, il y a quelque chose qu'il ne veut surtout pas être : ce qu'on appelle un Chrétien"), ni le judaïsme, ni l'islam, ne peut Le revendiquer. Dieu, dit Hobbes, est au-delà des cultes, des dogmes, des cérémoniaux. Il accuse le religieux d'être en réalité politique. Où est Dieu ? Hobbes répondrait : Irrécupérable par le système. Hobbes serait d'accord avec vous, ma sœur Simone, à savoir que "Dieu est dans le Bien, le Beau, la Joie le Bonheur." |
24oct18 201C38 C'est l'hiver, mais dans ma demeure il fait bon — N'ai-Je pas construit des maisons chaudes ? (Rév d'Arès 26/8) — Quand mon épouse m'ouvre ses bras nous passons, ensemble, un moment d'éternité — Le Père ne bénit-Il pas leurs joies ? (Rév d'Arès 26/9) —. Nous avons acheté deux petites usines de transformation moléculaire mobiles avec des détecteurs sensoriels très efficace qui leur permettent de trouver de la nourriture dans le jardin, nous leur donnons quelques compléments et elles nous produise de l'engrais et des œufs — Pourquoi avec folie fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes ? (Rév d'Arès 28/26). Je vois ce qui m‘entoure. Au fait, que vois-je de la vérité ? Voilà trois illusions : http://infohost.nmt.edu/~armiller/illusion/jpeg/tables0389.jpg ici les deux tables sont quasi identiques, faites une découpe si vous voulez. https://img.youtube.com/vi/nJX47_74x_A/0.jpg A et B ont la même couleur voir la démonstration http://agiteur.com/wp-content/uploads/2016/04/Brussup-Adelson-Optical-Illusion.gif Renversant ! Il y a encore plus fort : une feuille ne peut pas se déformer elle même https://www.youtube.com/watch?v=SZFb8BqXmFc Pourquoi ces perceptions qui n’ont rien à voir avec la réalité ? Pourquoi ce refus du cerveau d’accepter le Vrai (nous venons d’avoir trois preuves) ? C’est le mauvais choix du grand-père Adam (michelpotayblog.net 156C39). Choix qui nous a fait nous éloigner de la simplicité et que le père Mikal (Rév d'Arès xxxiii/14) vient nous apprendre à corriger par la pénitence et la moisson. Et en restant sur (ta hanche Rév d'Arès xLii/11) nous arriverons plus rapidement au Père et à Son Jour. Vous cherchez encore Dieu ?! Ne voyez-vous pas Mikal ? Yves D. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Quelle joie... Je devrais dire quel intérêt joyeux de trouver dans ma boîte de commentaire des lignes de votre main, discret frère Yves D. du Finistère ! Je me trouve tout pantois par la surprise, l'émotion, de vous lire, vous frère estimé mais trop silencieux. "Quand mon épouse m'ouvre ses bras nous passons, ensemble, un moment d'éternité," me dites-vous et je partage votre émerveillement. Je peux dire exactement la même chose. Quand Christiane m'ouvre ses bras, je pars moi aussi pour un voyage dans les étoiles. Et puis quand vous revenez sur terre depuis l'éternité, vous retrouvez vos usines de transformation moléculaire et ainsi vous maîtrisez bien des choses de la vie. Mais moi quand je reviens de mes étoiles, je ne trouve que mes livres, mon ordinateur, ma prière, ma pensée, je n'ai pas comme vous la maîtrise des forces de la vie. Je me sens peu de chose à côté de vous. Il fut un temps où je voyais passer sur mon écran des photos de votre jardin (outre les photos de tricot, de confiture...) dont votre épouse s'occupe comme une fée ; j'avais l'impression d'entrer dans une arche de Noé qui n'abriterait pas du déluge que des animaux par paires, mais qui abriterait aussi des légumes, des fruits et que sais-je encore. Ce jardin m'a déjà fait l'effet d'être une usine à vie, mais alors si, en plus, il y entre deux usines de transformation moléculaire, plus besoin d'aller sur Pluton à je ne sais quelle folle distance (six milliards de kilomètres ?) pour y voir ce qu'on pourrait y trouver. Tout est dans votre jardin. Tout, Dieu compris. Où est Dieu ? Mais Il est dans votre jardin, nul doute, entre autres lieux innombrables où Il ne manque pas de s'asseoir (Prévoyez un banc confortable pour Lui !). Le rapport à Dieu n'est pas d'ordre binaire : Ce n'est pas Dieu ou la matière éparpillée sur l'infini. Votre jardin miraculeux de B. constitue le pont avec sur une rive la nature toute bête et sur l'autre rive la nature comme un feu d'artifices qui explose à l'infini au bout de la baguette magique. La nature toute bête et l'hypernature et entre les deux un vacillement permanent que vos petites usines à transformation moléculaire harmonisent comme la balançoire merveilleuse dont me parle sans cesse Christiane... "Quand j'étais petite, dans la maison de Plottard (une maison de compagnequ'avaient alors ses parents en Berry), dès que je me levais, je courais vers ma balançoire..." et là ses yeux étincellent. Si ça se trouve, vous avez même une balançoire dans votre jardin, vous aussi. Mais, de toute façon, Dieu est là partout où l'enfant s'émerveille de vivre. Personne n'est en mesure de vraiment savoir si Dieu est là ou ailleurs ou nulle part, s'il n'a pas des yeux d'enfant. Soyez comme les enfants... Les humains, surtout les humains modernes, évaluent les choses selon des référents "rationnels", mais c'est pourquoi ils ne voient pas Dieu. Ils ne le voient pas parce qu'ils Le cherchent avec leurs yeux. Protagoras, vieux birbe de l'antiquité, a écrit quelque chose comme : "L'homme est la mesure de toutes choses, il est la mesure des choses si elles existent, il est leur mesure de même si elles n'existent pas." Dieu apparemment n'existe pas quand celui qui Le cherche n'en prend pas la mesure. Pour tous les autres Dieu existe quand ils savent faire ami ami avec l'absolu. Il me faudra bien un jour faire un petit tour du côté de votre jardin absolu. Merci, frère Yves, merci du fond du cœur pour ce commentaire qui m'a mis en joie. Je n'ai pas eu le temps de consulter les quatre sites dont vous me donnez les URL. Dès que j'ai un moment, je le fais. |
24oct18 201C39 Bien aimé prophète en l’Amour de Dieu, On peut toujours, comme c’est de mode chez beaucoup de croyants aujourd’hui ou de naturalistes, dire : "Dieu est en tout partout ," puisqu’Il est bien l’Étalé (Rév d'Arès ii/4). Je dis : "Oui, mais, Lui, l'invisible Étalé à l'infini, le Grand Discret, le quasi-Muet, Qui parle à peu près une fois tous les mille ans, ne reste pas forcément dans l’homme qui le rejette en choisissant de faire le mal." En quelque sorte Dieu serait en tout et partout toujours, sauf dans le mal, dans le choix que l’homme fait de régner sur la terre sans Lui (athéisme) ou à sa place (religions), ce que le Messager Jésus nous fait voir dans la Veillée 2 de La Révélation d'Arès. L’homme aurait créé un lieu où Dieu s’absente : le Mal ? À la place de l’intelligence créatrice, l’homme a mis le bruit (la prétendue "science" qui cache, falsifie ou parodie le Fond, le Vrai) dans le monde. Le Créateur rappelle à Arès que depuis qu’Il parle, la ville que les hommes auraient soi disant dédiée : Jérusalem (Yërouch’lim) ne tient pas dans Ma Main ; le bruit (M’a remplacé) dans Yërouch’lim (Rév d'Arès xLvii/2). Dieu a partagé ses dons d’amour, de parole, d'individualité, de créativité, et en particulier de liberté avec l’homme ; mais quand ces dons sont dévoyés par l’homme qui fait le mal au lieu du Bien, le n’importe quoi au lieu de la liberté d’aimer et de créer, Dieu se retire comme la mer à marée basse ; ce n’est pas Dieu qui chasse l’homme d’Éden, c’est l’homme qui choisit de régner en maître sur la terre, sans Dieu, et en chasse la divinité ; Éden devient le monde maladif et mortel que nous connaissons. Quand Dieu dit à Mikal : Dis(-Moi) : Entre ! (Rév d’Arès xxxiv/12), c’est bien pour dire qu’Il veut être en chacun de nous plus qu’Il n’est pour le moment ; s’il y a un bien un "lieu" en ce monde où Dieu peut être particulièrement comme ne pas être du tout, c’est en l’homme, pour respecter sa liberté ! Et parmi les hommes là où Dieu est le plus, sans doute, c’est dans ceux qui accomplissent le Parole et suivent le Dessein du Père, en particulier dans le prophète qui entend notamment : Ta tête, ta peau (sont) la Maison, les frères de Yëchou entrent dans ta tête (qui est) la Maison (du Père) sur l’île (Rév d’Arès xvii/14-15). L’intimité entre Dieu et le prophète est patente dans la Parole : Je suis ton dos, Mes bras (sont) tes côtes (xxxvii/15), tant que son pied est attaché à sa lèvre (xLiv/4), tant que sa parole et son action sont liées au Créateur. Et Dieu nous accompagne comme marée montante, très progressivement, à mesure de notre changement, "Il est déjà là très discrètement, mais oui déjà là (réponse 201C19), avec vous prophète, avec La Révélation d’Arès, avec nous faisant monter la Mer très patiemment dans les sables de ce désert d’humanité ; peu à peu nous nous revivifions, nous revivifions le sol autour de nous, l’Eau fait revenir la Vie, la glace fondra, Dieu entrera comme la Taure dans la cuisse (xLv/12). Merci Mikal, la Maison qu’il bâtit pour que Dieu y pose Son Pied (xLii/22). Une petite question au passage, bien aimé prophète : Je me souviens d’un "atelier" à la fin des années 90 à Arès où je vous avais posé déjà cette question mais dont, petite tête que je suis, j’ai oublié les nuances de la réponse que vous aviez faite = Quel sens donnez vous au passage de Matthieu 17/25-27 qui s’achève par ces mots de Jésus à Simon-Pierre : Pour ne pas les scandaliser, va à la mer, le premier poisson qui montera, ouvre lui la bouche, tu y trouveras un statère, donne-le pour toi et pour moi ? Bernard L. de Bretagne-Sud) |
Réponse : Pour bien comprendre le passage de Matthieu que vous citez, il fait le citer en entier :
Merci, frère Bernard, pour votre commentaire. Vous dites : "À la place de l’intelligence créatrice, l’homme a mis le bruit (la prétendue "science" qui cache, falsifie ou parodie le Fond, le Vrai) dans le monde. Le Créateur rappelle à Arès que depuis qu’Il parle, la ville que les hommes auraient soi disant dédiée : Jérusalem (Yërouch’lim) ne tient pas dans Ma Main ; le bruit (M’a remplacé) dans Yërouch’lim (Rév d'Arès xLvii/2)." Par là vous ne vous attachez pas à ma question : Où est Dieu, mais plutôt à une autre question, qui ne figure pas dans cette entrée : Ce n'est pas de savoir si Dieu existe ou pas, s'Il est ici ou là-bas, mais de savoir si on Le refuse ou si on L'accepte. En effet, par le bruit qu'elle fait, la science ne se soucie pas de trouver Dieu ici ou là-bas, mais elle Le refuse. Eh bien, moi, même si j'étais un scientifique obtus, un partisan totalement fermé du bruit et du compte, j'ai l'impression que je refuserais qu'on balaie Dieu de l'horizon de la pensée humaine, même si je n'étais pas croyant, parce qu'il serait à mes yeux une illusion noble qui élève l'homme. C'est du reste un peu le moteur psychologique qui m'a fait sortir de l'athéisme dans les années 60 à la suite d'une grève au cours de laquelle étaient hurlées des revendications matérialistes pas vraiment justifiées, car les ouvriers de l'usine que je dirigeais alors étaient bien payés. Je compris qu'ils suivaient une ligne d'un romantisme idéologique indigne. Il y a là une autre manière de se poser la question : Mais où est Dieu ? Il peut être dans la volonté qu'Il soit. Ce n'est évidemment pas mon cas aujourd'hui, car pour moi Il est, mais je connais des pèlerins d'Arès qui se rangent plus ou moins dans cette catégorie, celle d'un Dieu philosophiquement admis parce qu'il est une réponse à la grandeur humaine. |
24oct18 201C40 Notre frère Antoine [201C25] a dit la vérité, mais ce n’était pourtant pas par réminiscence religieuse que j'ai choisi cet extrait de Mozart (et non de Bach) intitulée "messe en ut mineur k 42, dont l'œuvre, qu'on dit inachevée, a bien été influencée par Bach. Mon simplisme ne connaissait pas non plus le sens des paroles qui accompagnaient ma vidéo et ne s'était fié qu’à la beauté et l’harmonie des sons que je trouvais inspirés, bien aimé frère Michel. Cela n'arrivera plus Je comprends l'embarras de mes frères et sœurs et la confusion que cela pourrait engendrer, d'autant que de surcroit ce morceau défilait sans cesse à chaque fois que l'on ouvrait l'entrée 201. Je serais plus vigilant à l'avenir sur le choix de mes fond sonores par cohérence avec la Parole du Créateur. Voici pour me faire pardonner une nouvelle vidéo toujours sur le même thème. Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Un grand merci, mon frère Guy, pour cette nouvelle vidéo. Merci aussi pour votre commetaire. |
25oct18 201C41 Merci, frère Michel, d'éclairer nos sentiers à travers les réponses que vous faites à tous les commentateurs déjà publiés sur cette page et à ceux qui suivront. Merci à eux aussi de venir partager avec vous, et nous, leur réponse à cette question difficile : "Mais où est Dieu ?" Un jour que nous parlions de l'amour, je ne me souviens pas exactement du contexte de la rencontre — c'était peut-être lors de votre enseignement à la Poterne des Peupliers — vous avez dit quelque chose comme : "L'homme ne sait plus ce qu'est l'amour, mais il sait ce qu'il n'est pas. C'est en écartant ce qu'il n'est pas que progressivement il retrouvera ce qu'il est. Il en va de même du Bien, de la liberté, etc." J'ai toujours gardé avec moi cet enseignement, car il a pu se fixer quelque part dans ma conscience embrumée de pécheur. Pour répondre à la question posée, je peux aussi me demander : "Mais où n'est pas Dieu ?". Mais où est Dieu ? Dieu, qui m'intéresse, est Celui Qui ne cesse de créer, prend Vie avec le mouvement (je n'oublie pas qu'il est aussi dans l'absence de mouvement, mais je simplifie pour pouvoir avancer) : il vient dans le chaos, l'aime et lui parle. Le chaos s'équilibre et devient ténèbres. Des ténèbres jaillit la Lumière (d'après "La Pommeraie" dans "Le Pèlerin d'Arès 1989"). Et encore aujourd'hui, mille soleils s’éteignent, Il en crée mille nouveaux (Rév d'Arès xxii/12). La Vie — Dieu, quoi ! — est mouvement de forces matérielles et immatérielles. Bonheur pour l'homme qui se redresse (Rév d'Arès 1/1). Courte est sa vie, mais s'il ne se décourage pas (Rév d'Arès 13/8), s'il goûte jusqu'au bout du bonheur à sa peine, que son ardeur et sa piété ne faillisse pas, alors il rejoindra la constellation éclatante sur Les Hauteurs Sacrées (37/9). Mais où est Dieu ? Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles; c'est pourquoi J'ai dit : "Soyez comme les enfants !" (Rév d'Arès 33/8 et 9) Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Ne me remerciez pas "d'éclairer vos sentiers", mon frère Jeff, remerciez plutôt le Père de nous éclairer, en commençant par moi, puisque je fus en 1974 et 1977 le butoir sur lequel le Créateur vint une fois de plus jeter Sa Parole en espérant, cette fois, qu'elle frappera l'attention de l'Enfant, qu'elle lui donnera enfin l'inspiration salvatrice de sortir du péché, de la civilisation adamique (Rév d'Arès 2/1-5), de retrouver la route de la Lumière. Nous vivons des temps où des hommes puissants mais médiocres, grâce notamment aux fantastiques moyens de communication dont ils disposent, amoindrissent de plus en plus l'humain, le réduisent, le dévitalisent, en font leur "chose", s'arrangent pour que tous les désirs soient sans cesse interchangeables, afin qu'aucun de ces désirs ne trouve jamais le temps d'enclencher une réflexion de fond et une force d'insurrection contre le système qui écrase de plus en plus l'humanité. Pourquoi nous prive-t-on de médias capables de porter notre message vers les hommes ? Pourquoi nous réduit-on à parler à la rue avec tous les aléas d'un procédé communiquant voué à tous les hasards, non-maitrisable en somme ? Pour nullifier ou presque nullifier notre Message. Quand on écoute — ce qui est rare, mais quand même possible ici et là — des gens "importants" parlant de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès, on les entend dire que ce Saint Livre et ses disciples ne font guère que réarranger les idées mêmes de la religion. C'est totalement faux. Et c'est bien pourquoi j'écris une entrée comme "Mais où est Dieu ?", c'est pour nous donner l'occasion de dire : Oui, ce que nous affirmons n'est pas nouveau, mais a toujours été escamoté, banni et/ou caché, et nous n'avons rien à voir avec la religion. Une seule chose nous préoccupe : la Vérité, aussi étroite que puisse être la connaissance que nous en avons. Mieux vaut une petite Vérité qui en soit une, qu'un vaste bibliothèque théologique comme celles du Vatican et d'autres grosses têtes religieuses, qui ne sont que montagnes de suppositions fumeuses, de mensonges, de lois terrorisantes. Nous Pèlerins d'Arès, nous continuons à aimer Dieu, comme L'aimèrent les hommes des cavernes auxquels je nous compare dans une réponse précédente, nous reprenons l'enseignement sur le peu que nous savons encore de Lui. Nous nous attaquons à la muraille, épaisse de millénaires, de bobards religieux. De plus, comme je ne veux occuper aucune place dirigeante, comme je ne veux pas dépasser, ne serait-ce que d'une tête, mes frères et sœurs dans la société humaine, je suis évidemment considéré comme l'ennemi de ceux qui veulent, eux, ces places à tout prix. Je crois que c'est pour mon refus d'être le chef, le roi, parce que chacun de mes frères, chacune de mes sœurs est son propre chef, son propre roi, que le Père m'apporte sans cesse son soutien et me permet peut-être, de surcroît, de poursuivre ma mission sans être trop gêné par les problèmes de la vieillesse. Nous sommes environnés de faux. Nous apportons le Vrai. C'est sans réplique et pour ceux qui ne nous aiment pas c'est insupportable. On nous parle de fake news. Mais les fake news n'existent que pour ceux qu'elles gênent. La fake news est l'accomplissement même de ce qu'on appelle l'information qui n'est faite que de ça. En fait, il n'y a que du faux qui circule. Le Vrai, on l'escamote, on le dissimule, nous en sommes l'exemple même. Quand je vois comment les religions décrivent et "expliquent" Dieu, je réalise (et je réalise depuis longtemps) que la religion n'est faite que de fake news et c'est pourquoi je demande: Mais où est Dieu ? Votre autre question, corollaire de la mienne : "Mais où n'est pas Dieu ?" est bien sûr tout aussi pertinente. Quand nous disons : Dieu est partout, même au fond de l'humain le plus monstrueux, car chez ce monstre la questions que nous nous posons n'est pas: Dieu est-Il ou n'est-Il par en lui, mais : Pourquoi n'a-t-il pas vu et fait rejaillir de lui l'image et ressemblance de son Créateur ? Ce n'est pas que de sa faute, l'humanité entière en est responsable, parce qu'elle l'a fait vivre dans le fake. Autrement dit : Pourquoi n'a-t-il pas pris conscience de sa divinité ? On est ici très loin de point de vue religieux. Tous ceux qui seraient des renonçants au fake sont sans cesse anesthésiés. On les rend passifs sans cesse. Ils râlent bien un peu, se promènent dans les rue avec des banderoles, des pancartes, en criant un peu, mais le pouvoir s'en fiche. Le pouvoir, lui, a les médias. Il n'y a que l'Internet qu'il ne maîtrise pas vraiment. Alors, quand facebook ou son inventeur Mark Zuckenberg, aide un peu l'élection de Donald Trump, c'est un brigand, un voleur, qui a subtilisé 87 millions d'adresses pour faire passer des messages de propagande, quelle horreur ! S'il avait fait la même chose pour le candidat des journalistes, ce serait un bienfaiteur. Il se trouve en effet que Donald Trump n'aime pas les journalistes. Nous non plus. Mais puisque Trump a quand même gagné, nous finirons peut-être par gagner nous aussi. Patience... Où est Dieu ? Mais Il est avec nous. Que fait de nous le Père, ce Dieu Qui est où ? Partout, mais aimant et même trop aimant (Rév d'Arès 12/7), c'est-à-dire respectant, trop respectant. Que fait-il de nous ? Son image et ressemblance, des trop respectants, autrement dit, des poseurs de limites, des esprits raisonnables et simples. Nous n'allons pas par les rues avec un Message outrancier, sensationnel, démesuré, voire fantastique, des mots comme des bombes cérébrales. Nous allons par les rue avec un Message très mesuré : Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez avec le cœur, soyez libres de tous préjugés pour y voir bien clair ! Nous allons contre une foule à laquelle on a tellement menti qu'elle ne sait plus que faire de la finitude humaine : la mesure. La mesure est l'ennemie du rêve. Notre mission de ce fait n'est pas facile, mais elle est notre fierté, notre gloire. |
25oct18 201C42 Bonjour, frère Michel. Le titre de votre entrée est "Mais où est Dieu ?" Il s’est passé il y a quelques jours en mission, un événement qui apporte sa part de réponse à cette question : J’aborde un jeune homme, Cédric. Sa famille est protestante et lui dubitatif vis-à-vis de la foi. Il n’arrive pas à ce situé vis-à-vis de Dieu. Il sent bien quelque chose mais ne sait pas si la transmission de la foi par ses parents relève, selon son expression, du "bourrage de crâne". Au fil de la conversation je lui explique que la vraie foi n’est pas constituée de mystères ni de grandes pensées qui nous dépassent, mais de choses simples, évidentes, comme par exemple cette recommandation de Jésus : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous même pour eux ; c’est la Loi et les prophètes (Matthieu 7/12). Cédric est fumeur et n’a pas de feu. Il aborde un autre jeune homme passant à proximité pour lui demander du feu. C’est Julien, nous avons beaucoup discuté ensemble. Je m’approche de lui et prend de ses nouvelles. Il m’accueille comme d’habitude avec un grand sourire. Je les présente l’un à l’autre. À Cédric : "Julien est un athée mais intéressé par La Révélation d’Arès." À Julien : "Voici Cédric. Nous parlions de La Révélation d’Arès et de Jésus qui disait : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous même pour eux. Ce à quoi Julien répond aussitôt : "Pour moi ça, c’est l’évidence même, ça ne présume rien !" Il nous quitte, il est pressé. Je me retourne vers Cédric et je lui dis : "Voyez-vous, Cédric, Julien est athée et pourtant il trouve évident ce que dit Jésus. Le mouvement que lance La Révélation d’Arès ne se délimite pas par des pensées ou des prises de positions, mais par la capacité et la mise en œuvre de chacun à aimer son prochain même son ennemi, à pardonner en toute circonstance, à instaurer la paix, à avoir sans préjugé l’intelligence du cœur. Julien est athée mais fait partie de ce mouvement. Il ne le sait pas encore. N’avez-vous pas remarqué que lorsqu’il a dit que "C’est l’évidence même", c’est son cœur qui a parlé, que sa raison n’a eu rien à redire à cette évidence ?" Oui, il l’a remarqué, il me le confirme. La discussion se poursuit et il me quitte en ayant l’intention de passer au local. Un peu plus tard dans la soirée, j’ai pensé à votre entrée et il m’a semblé évident que dans cet événement Dieu était là, bien présent. Jésus ne dit-il pas en 1974 : Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu. (Évangile donné à Arès 4/11). Le cœur de Julien a parlé. Merci pour tout ce que vous faites. Dominique Bo. d’Île de France |
Réponse : Bonjour, frère Dominique, merci de me faire part en détail de cet épisode de votre apostolat, votre rencontre avec Cédric et Julien. Il est vien probable, en effet, que "Dieu était là, bien présent." Vous parlez avec justesse, mesure, et grande simplicité aux personnes que vous rencontrez. C'est très bien. Regardez les publicités à la télévision ! Elles sont toutes en emphase, euphorisantes : le type au volant de sa bagnole (la bagnole la plus merveilleuse du monde qui brave sans problème des intempéries qui abattraient un chêne) ou la dame avec sa serviette anti-pipi dans sa culotte (la serviette la plus absordante — un grand verre d'eau ? bof ! passez muscade ! —, la plus agréable à porter, vu le sourire solaire de la porteuse). Nous non ! Pas de miracle ! Et pourtant nous trouvons quand même des gens qui nous écoutent. Arriverons-nous à redonner à l'humanité sa raison ? Je crois que oui. Si je ne le croyais pas, je n'encouragerais pas à la mission. La publicité, y compris la publicité politique, religieuse, parle comme Thélème, du grec θέλημα qui désigne la volonté divine qui se manifeste en l'homme sans que sa raison n'ait à intervenir. Pas nous. Si ma mémoire est bonne, le Gargantua de Rabelais approuve le réflexe de petits soldats que provoque dans la société les slogans qui déjà existaient et soumettaient la foule à une seule volonté : "Si l'on disait : "Buvons !" tous buvaient. Si l'on disait : "Jouons !" tous jouaient, etc." La religion comme la politique rêvent de masses d'esclaves heureux qui obtempèrent au doigt et à l'œil. Pas nous. Nous redonnons à l'individu son autonomie, sachant que le seul point commun des individus libres et heureux est la pénitence, qui est une joie (Rév d'Arès 30/11). Ceci dit, nous avons du pain sur la planche, mon frère Dominique, dame oui ! Il y a les choses dont on parle et celles dont on ne parle pas qui gouvernent pourtant en profondeur les humains que nous rencontrons, notamment l'individualisme égoÏste, le matérialisme personnel. Je suis parti aux USA dans les années 1980 en me disant : "Là-bas quand vous parlez de Dieu, on ne vous rit pas au nez." C'était vrai en principe, selon la loi US qui interdit l'intolérance aux idées qu'on n'approuve pas. Mais c'était faux ou plutôt à côté de la vérité une fois vu de beaucoup plus près. Je compris assez vite que ce n'était pas en parlant de Dieu qu'on pouvait captiver les Américains pour la raison simple qu'en y regardant de près on découvre que la masse des Américains souffre d'un matérialisme égoïste exacerbé, qu'ils l'appellent le "rêve américain" ou autrement. Je découvris cela en 1990 à Harvard puis j'en élargis en moi la connaissance dans les années qui suivirent. Savez-vous quels livres sont, aux USA, les plus lus après la Bible ? "The Fountainhead" et "Atlas Shrugged", deux bouquins quasiment inconnus en France, écrits par une femme presque ignorée en Europe : Ayn Rand. À l'époque où je la découvris elle était, quoique décédée depuis des années déjà, considérée comme la philosophe manifeste de l'administration Reagan. Ayn Rand était et reste l'icône du conservatisme matérialisre la plus typique du Nouveau Monde. Ses livres exaltent ce qu'elle appellait "la vertu de l'égoïsme", la "supériorité morale de l'avidité", et condamnaient "l'erreur fatale du désintéressement". On pourrait dire qu'elle est quelque chose comme la Louise Michel du capitalisme. Steve Jobs, le fondateur légendaire d'Apple, considérait Ayn Rand comme "le guide de sa vie". Uber (les fameux taxis libres) reconnaît dans une brochure qu'Ayn Rand a été sa grande inspiratrice. Même Jimmy Wales, créateur de Wikipedia, partisan acharné des œuvres non lucratives s'est réclamé de la philosophie d'Ayn Rand. Au cours de mes voyages aux USA je compris de mieux en mieux que c'était moins la dogmatique protestante qui me considérait comme son ennemi, que la philosophie randienne rampante, l'égoïsme souverain, la cupidité avec une auréole de sainteté. Les Américains proclament qu'ils n'ont pas de culture ?! Erreur ! Ils ont Ayn Rand. Eh bien, je vous dis, que je ne me trompe pas de beaucoup si j'affirme qu'en France aussi nos difficultés missionnaires, entre autres causes de difficultés, viennent de ce que La Révélation d'Arès défend la liberté individuelle mais s'attaque à l'individualisme égoïste. Cet individualisme égoïste n'est jamais avoué dans un pays où il est de bon ton de se déclarer socialiste, mais il est réellement actif dans les aspirations cachées. Nous vivons dans un pays très hypocrite. Au début de l'ère arésienne il m'arrivait de dire : "Ah ! si au lieu de Dieu avai jailli chez moi un puits de pétrole, il y aurait beaucoup de monde autour de La Révélation d'Arès." Il est, bien sûr, très difficile de dire à tous ceux qui se disent intéressés par nous mais qui ne nous suivent pas : "Êtes-vous sûr de ne pas vous réclamer des mêmes principes d'amour et de générosité que ceux que prône La Révélation d'Arès, mais de ne pas être intéressé par elle simplement parce qu'elle n'offre rien de matériellement intéressant ?", parce que votre interlocuteur protestera haut et fort. Mais vous êtes en droit de le penser sans le dire. Le grand mal de l'homme, c'est le matérialisme. Même pour être pénitent, seulement pénitent, il faut de la générosité de cœur. Merci, frère Dominique, pour votre commentaire, votre dévouement à la mission. |
26oct18 201C43 Merci Guy, merci José, merveilles disséminées, planètes-mères, but... Well then Papa ! T'es où ? Fréro, dis-moi ! Je m'efforce d'être comme ces centaines d'enfants que j'enseigne chaque semaine, avides de vie soufflée comme bulle ou bille de verre (C. Laurent/M. Le Forestier), mais quelle est mon identité d'homme, Où se situe-t-elle ? Théo (Dieu),T'es Où ? Dans la lumière (Phanie) du courage, si fréquent chez les femmes claires et constantes (mais si cruellement absent chez la plupart des hommes, selon mon expérience). Question de point de vue, comme un clou sentimental de foule (A. Souchon). Faire l'amour grise, ou bien plaît (ainsi que me le disait une personne rencontrée dans ma mission hier), pourtant, en relisant vos notes (E/30,5) ou bien en écoutant mon frère-merle-siffleur, j'en suis arrivé à la conclusion que le désert (spirituel) des générations-de-générations-de-générations-de-générations n'était autre qu'une immense étendue... de milliard et milliards, etc... de fossiles (le sable est constitué de ce qui fût autrefois du plancton, paraît-il). Bref, nous sommes tou(s) comme des fille(s) suçant des galets pour tromper notre soif d'Absolu, ou peignant les fresques préhistoriques de lassitudes caustiques (nos ancêtres "artistes" étaient surtout des femmes, selon les dernières découvertes). Nous sommes d'Adam les fils-et-les-fils-et-les-fils-et-les-fils, endommagées-cannibales jusqu'à Yéchou (Jésus) qui est perçu...(lire "percé" Rév d'Arès xiv/5)... Nous sommes à nous-mêmes notre propre mort, pourrait-on dire. Cependant Notre, Votre, Identité, Mikal, Malika, Karim'a, Aguéla, (Rév d'Arès xxxi/13), c'est l'égala'h (xxii/5), l'attelle qui coupe notre peau. Alors, (as)sorti(e)s de l'océan primitif, "Nous" sommes-sommes-somme, en somme... des veaux (=les "Français", selon le général De Gaulle), ce qui est le ca(ho)s en général de toutes les créatures que la culture tue... comme coule le compte (Rév d'Arès xi/3, etc.) Si on est assez loin du mal (cf. un commentaire précédent), c'est en moissonnant k'on pousse alors le monde à changer, tant et si bien que fécond(e)s, on le fertilise sans doute un peu plus chaque jour. N'y at-il pas un peu de vrai là dedans ? Laurent L'H. d'Île de France |
Réponse : Votre commentaire arrive comme un poème. Frère Laurent, c'est quelque chose comme Lautréamont (isidore Ducasse) que je crois entendre en vous lisant :
En forçant un peu ma vue, je me demande si vous n'avez pas écrit ce commentaire-poème sur le coin d'une table de café. On voit entre vos lignes que vous vous posez beaucoup de questions de Fond... Mais que peuvent bien comprendre à ce que vous leur dites les personnes que vous rencontrez dans votre mission, si vous leur parlez de cette façon-là ? Moi je vous comprends. Je vais rarement dans les cafés et je bois du vin à table à midi très modérément, mais je vous comprends, parce que l'ivresse au fond de moi c'est Dieu. Les lecteurs mettent un certain temps, quand ils le mettent, à comprendre ce que peut dire l'homme qu'habite Dieu d'une façon ou d'une autre, la vôtre qui n'est pas la mienne, ou la mienne qui n'est pas la vôtre. Merci, frère Laurent, pour ce commentaire. Je suis très différent de vous, mais je vous remercie pour cette raison même, pour l'abyssale différence, d'être mon frère. Les Pèlerins d'Arès ne sont pas des stéréotypes, des gens tous pareils. C'est leur richesse, mais le monde n'est pas encore prêt à comprendre ça. Pourvu que vous ne soyez pas condamné à la condition la plus dramatique qui soit, celle de devoir cesser de poétiser, d'écrire malgré vous. Que le Père étende Sa Main sur vous et vous protège, mon frère Laurent ! |
26oct18 201C44 Salem Fréro, J'ai lu le commentaire 201C36 de frére Didier et ta réponse à celui-ci. J'ai fait la même expérience avec un frére musulman il y a quelque mois. Je lui disais que ne pas croire en Dieu n'est pas important mais faire le Bien est le plus important durant son existence. Il était dans tous ses états ! Il s'est mis en colére et j'ai senti une ènergie... comment dire ? négative, malveillante entrer en moi. En rentrant chez moi je n'étais vraiment pas bien. J'ai mis un jour ou deux pour que cette énergie s'en aille de moi. Je pense que ce frére mulsulman lui non plus n'a pas senti qu'une énergie sortait de lui et pénétrait en moi. Si j'avais été à la place de Didier Br. j'aurais comme lui ressenti l'energie bienveillante se dégager de toi, Fréro. Ne sois pas trop dur avec toi même. Certes, tu n'est pas aussi Lumineux que le Créateur, mais tu es trés important tout de même : ta parole est Ma Parole, t'a dit Dieu (Rév d'Arès i/12). Fraternellement. Ta sœur Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, merci pour ce commentaire. Ce pauvre frère musulman, vous l'avez mis à la torture. C'est comme si sous ses yeux vous aviez tué Dieu et l'aviez accroché à un croc d'abattoir ou de boucher pour le dépecer. On trouve très souvent ainsi une foi naturaliste chez nos frères et sœurs de l'islam qui, sur l'instant, sont incapables de comprendre notre façon plus métaphysique de concevoir notre Créateur. Ce que nous voulons dire en disant que "ne pas croire en Dieu n'est pas important mais" que c'est "faire le Bien le plus important", c'est qu'on ne fait exister ni Dieu ni la foi en Dieu en y croyant, mais que faire le Bien est une façon de réveiller en nous l'image et ressemblance de Dieu. Les personnes de foi simple n'imaginent pas que la foi est quelque chose d'infiniment plus complexe que celle que leur culture leur inculque. L'idée de Dieu — et "Mais où est Dieu ?" invite à y réfléchir — se fait chez le Pèlerin d'Arès d'une façon très distincte du confort ou de l'inconfort que les mots peuvent provoquer. Pourtant, vous avez eu raison de dire à ce frère musulman ce que vous lui avez dit ; vous avez seulement manqué du temps nécessaire — l'à-propos nécessaire demande parfois du temps pour s'exprimer — pour mieux vous faire comprendre. C'est ainsi qu'on apprend l'apostolat... en allant en mission, en parlant à nos frères humains. Vous avez dit quelque chose que l'autre a senti comme hérissé d'épines et de désespoir, alors qu'au contraire vous lui donniez la bonne façon de voir l'Invisible, de pénétrer l'Impénétrable. C'est alors que vous avez ressenti le rayonnement de sa contrariété, voire même de sa colère, parce que nous sommes des émetteurs-récepteurs d'ondes par moments. Avec Didier Br. je n'ai rien ressenti, parce que n'étant pas grand chose moi-même, n'étant qu'un homme ordinaire, je n'ai pas conscience d'avoir en moi quelqu'énergie autre que naturelle, autre que celle du charbonnier ; je pense que Didier Br. a ressenti cette "énergie" sortant de moi, parce que j'aime bien Didier comme j'aime bien tous mes frères et que cet amour fraternel, il l'a peut-être tout bonnement ressentie psychologiquement mais non physiquement. Ceci dit, vous me faites douter... Je me demande si, tout compte fait, quelque chose de moi n'est quand même pas allé vers lui comme l'oiseau va à son nid. Il y a quelque jours quelques mots de moi sur ce blog à son propos et à propos de ma fille Nina avaient contrarié Christiane, mon épouse. Elle est venue me le dire en face, à mon bureau, très séchement et très sévèrement. J'ai ressenti son mécontentement ou son irritation, de sorte que sur l'instant j'étais transi comme le serpent sous l'œil de la mangouste et, cloué sur place, je n'ai pas trouvé la force de lui dire : "Comment pouvez-vous imaginer que je pourrais écrire quelque chose pour vous offenser ?" Oui, c'est vrai, de sa contrariété quelque chose m'a comme transpercé... comme un sabre (pure métaphore), mais c'était d'ordre mental. J'ai évidemment aussitôt retiré du blog les deux ou trois mots qui l'avaient irritée, mais elle m'a boudé jusqu'au lendemain et j'ai été très malheureux, tant elle compte pour moi. Le sabre resta dans ma chair presque vingt-quatre heures. |
26oct18 201C45 Cher frère Michel Très impressionnante cette vidéo.... Le christ si cher à mon cœur ! Je vous embrasse fort Annick B. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Annick, pour cette vidéo curieuse en effet, puisqu'il s'agit d'un tête de Jésus taillée dans une pastèque. Il y a en effet une ressemblance avec Jésus qui se montra à moi en 1974, mais le Jésus qui m'apparut ne portait rien sur la tête ; son visage était aussi plus allongé. |
26oct18 201C46
Bonjour Frère Michel Je sais que ça vous dérange quand on parle de vous. Excusez moi ! En vous rencontrant on sent Dieu en vous, autour de vous. J`ai aussi une anecdote comme frère Didier B. d`ile de France sur la force invisible que vous dégagez. En 1996, lors mon premier Pelrinage avec frère Patrick J. et frère Bernard C., tous trois de Genève, nous étions arrivés samedi dans l`après-midi pour prier le soir dans la Maison de la Sainte Parole. À l'époque l`entrée était différente. En sortant de nos prières, vous nous aviez arrêté dans le vestibule, qui lui est le même aujourd`hui. Vous nous avez parlé longuement et nous vous écoutions pour la première fois avec une attention incroyable. À un certain moment j`ai reçu la force de vos yeux bleus dans les miens, c`était indéfinissable ! J`ai senti venant de vous une puissance dans le fond de mon être, comme jamais je n`ai senti avec d`autres personnes. Tous mes défauts : mensonges, orgueil et autres, je les ai vus comme au cinéma sur grand écran. D`ailleurs, le soir, nous étions tout les trois à marcher pour digérer notre repas et aussi pour méditer sur le Boulevard de l`arium quand frère Patrick J. [se mit à] faire des sauts de cabri de bonheur, comme je l'ai jamais vufaire, et pour moi ce fut une nuit blanche d`émotions à l`hôtel. Merci d'avoir comblé avec l'invisible Divin le vide que nous avions en nous. Bernard K. Genève en Suisse |
Réponse : Je suis très ému en vous lisant, mon frère Bernard, car je crois ce que vous dites ici, même si j'en reste pantois, ébaubi. D'autres frères et sœurs, depuis quarante-quatre ans, m'ont rapporté des émotions et autres sentiments qu'ils avaient éprouvés en ma présence, à peu près dans les mêmes termes que ceux de votre commentaire. J'en ai toujours été étonné et dubitatif : Qu'est-ce qui peut faire que, quand je parle à des frères ou des sœurs, ils me perçoivent comme... radiant ou énergisant ? Je pense que c'est le bonheur de me rencontrer, parce que je suis le témoin de Jésus et du Père ; un bonheur que je partage, croyez-moi et c'est peut-être tout simplement ma joie de les rencontrer et de leur parler qu'ils discernent. Je n'ai jamais, vraiment jamais, rien fait pour provoquer ces sensations que vous me relatez. J'en suis totalement inconscient. Je pourrais arguer de mon innocence par faussse modestie, mais non, je n'ai aucune intention d'épater la galerie, outre, comme chacun sait, que je ne désire ni honneurs ni compliments. Mais, tout bien réfléchi, si une force venue de moi vous a physiquement et/ou spirituellement pénétré, cette force, bien aimé frère Bernard, elle m'a été donné par Quelqu'un et qui cela pourrait être sinon Jésus et/ou Dieu ? Alors, cette force, pas plus qu'elle ne m'appartient, elle ne vous appartient, vous devez la faire passer à d'autres et, puisque vous êtes thérapeute, vous avez beaucoup d'occasions de le faire chez ceux et celles que vous parvenez à convaincre qu'une Parole nous ait bien venue de l'Univers à Arès en 1974 et 1977. Ne serait-ce que parce que la civilisation de la Vérité est morte, ou tant s'en faut. Dieu descend crier à Arès mais le monde continue de se boucher les oreilles. Plus d'amour (ou si peu), plus de pardon (ou si peu), plus de paix certaine et durable, il n'y a plus que gouvernement, administration, police, cours de justice, éducation imposée, lois, banques, etc., etc. Ce monde est comme réduit au silence... Il n'y a plus que bruit et compte, qui certes sont des sons, mais c'est tout. Si l'on fait un cadeau ce n'est plus qu'une chose, un objet, une matière, qu'on offre, ce n'est plus le symbole d'un amour qui pour invisible qu'il soit a la puissance de la transcendance. Devenez un homme d'espoir. Vous avez cette possibilité, puisque vous rencontrez sans cesse des êtres qui souffrent. Vous êtes un producteur de dépouillement. Nous avons tout à réapprendre. Devenez un réappreneur. Redonnez aux cœurs simples gîte, nourriture, eau pure... l'Eau de Dieu, qui sont bien sûr des gîtes spirituels, une nourriture spirituelle, une eau pure spirituelle. C'est cela sauver la vie... la Vie ! Comme je suis heureux de vous lire, mon frère Bernard. |
27oct18 201C47 Par moments votre pensée est séduisante ; à d'autres mements elle est repoussante. Le samedi venu, je lis chaque semaine votre blog... Ou plutôt je la lis en diagonale, parce qu'il y a parfois tellement d'écriture, du côté des commentaires comme du côté de vos réponses, qu'en fait je n'en ai qu'une idée globale. À vrai dire, vous êtes un agnostique. C'est frappant quand on lit cette page de commentaires sur votre article "Mais où est Dieu ?" Agnostique, parce que c'est beaucoup moins la croyance en Dieu que vous sollicitez que la croyance en l'amour, que vous appelez le bien. La commentatrice Malika B., qui porte un prénom clairement arabo-musulman a logiquement déclenché la colère d'un frère Musulman de rencontre en lui disant que ce n'était pas croire en Dieu l'important, mais le Bien sur terre. C'est un raisonnement purement agnostique. L'agnosticisme est le scepticisme par impossibilité ou par refus de croire sans possibilité de vérification (Le Grand Robert). La position métaphysique — vous dites plutôt métempirique — de l'idéal issu de La Révélation d'Arès est l'agnosticisme, qui n'a qu'une exigence : l'amour et tout ce que l'amour entraîne : pardon, paix, sagesse, liberté spirituelle. Quand vous demandez "Mais où est Dieu", vous mettez dans la question un certain persifflage, parce qu'en fait la réponse ne vous intéresse pas. Ce qui vous intéresse, c'est la morale pratique puisée dans l'amour du prochain à la manière de Jésus de Nazareth : Aimer son ennemi, tendre la joue droite quand la gauche est giflée, ne pas juger, etc. Votre force, c'est l'extrême simplicité. Vous ne vivez pas dans une barrique comme Diogène, mais il y a du Diogène dans votre manière de parler. Je ne sais pas ce qu'est votre vie, mais je l'imagine très simple, ne serait-ce que parce que vos ennemis (vous en avez et plus que vous ne pensez) ne parlent jamais de votre quotidien, ne trouvent rien pour vous attaquer par ce côté-là. Mais votre mépris des media et des pouvoirs qu'ils encensent est typiquement cynique au sens philosophique, non au sens populaire dérivé parce que vous êtes un homme courtois et vraiment pas méchant, mais cela n'enlève rien au mordant de votre écriture. Je vous accorde, d'ailleurs, que les media sont tous (imprimés, parlés, hertziens) majoritairemeny complices des mensonges de l'autorité. J'ai cessé de décrypter les métaphores qui peuplent les journaux et qui sont toutes des arguments publicitaires en faveur d'untel ou d'untel au pouvoir, jamais de façon dépassionnée. Les media aiment donner des leçons mais détestent en recevoir. Les accusations de superficialité, de voyeurisme, de conformisme, d'à-plat-ventrisme (j'ai découvert ce mot dans vos lignes, sans doute de votre invention) sont fondées. Les média concourent au décervelage de l'opinion et il n'y a pas de mystère dans le fait qu'ils vous barrent leurs portes. L'idéologie est le chancre qui ronge les lèvres de la politique et de ses media, mais aussi de la religion. Elle aussi pousse à tout faire pour que la foule ignore les arguments de vos lanceurs d'alerte, vos apôtres de la rue. Vous sonnez le tocsin, mais qui vous entend ? Très peu de monde (et ça rassure ceux qui vous détestent) et les rares qui vous entendent n'entendent pas grand chose, en fait. C'est peut-être ce pas grand chose qui vous inspire de simplifier au maximum le message de La Révélation d'Arès pour que le peu que vous pouvez dire au monde soit au moins entendu. En fait, quand on étudie un peu La Révélation d'rès on voit qu'elle envoie un Appel plus compliqué. L'Histoire montre que tôt ou tard la chape de plomb mise sur un catalogue d'idées qui dérangent va fondre, mais d'ici là vous aurez affaire à des récupérateurs autrement plus habiles que vos braves frères et sœurs pour embrouiller les idées et les associer à leurs idéologies. Ça va être un moment difficile... C'est peut-être en prévision de cette épreuve que le Père vous accorde une longévité active pas ordinaire. Votre message est simple — c'était déjà la force du message de Jésus de Nazareth — mais il est de ceux qui peuvent sortir de l'infantilisation la masse des électeurs, qui ont somnolé sur un matelas d'idées dépassées, mais qui sont probablement proches du réveil. Votre façon de voir le vivre-ensemble heureux peut réussir. Quand vos partisans, qui vont et viennent par les rues, arriveront-ils à extraire la masse humaine des idées fausses où elle est embourbée ? Il y a un monde réel, dont vous devez tenir compte, celui que voulait servir Ayn Rand, dont vous parlez en la désapprouvant dans une réponse récente ; c'est là le goulot qu'il vous faudra passer si vous voulez que coule votre métaphysique. Ce que vous appelez le "matérialisme égoïste" est tout à fait — je suis d'accord avec vous — l'obstacle que vous rencontrez. Mais peut-être allez-vous trouver les sels pour réveiller les gens assommés de taxes ; ils vont réaliser que le "matérialisme égoïste" c'est bien pour l'individu, mais c'est mal de la part de l'exploiteur de l'individu, l'État. Vous allez devoir imprimer à votre mission une route médiane délicate mais possible en évitant la révolution... C'est un travail très difficile que le vôtre. Comme vous voyez, je vous critique, mais quand même je vous observe avec intérêt. Je vois bien à travers vos réponses que vous réfléchissez en tous sens, vous cherchez, pour donner à votre apostolat la bonne stratégie parmi les diverses stratégies possibles. Vous semblez aimer... Disons plutôt que vous semblez ne pas détester Donald Trump. Trump est, lui, détesté par les médias, et il a construit sa stratégie en s'appuyant sur une sorte de démocratie directe. C'est nouveau. C'est aussi la voie que vous allez inévitablement prendre, puisque les media vous honnissent aussi, sans même réfléchir, comme les chats honnissent l'eau. Cela, vous l'avez compris vous-même il y a déjà des années. Vous allez user du bon sens collectif déjà en usage chez ceux qui se décarcassent à contourner les media. Vous avez un outil formidable : l'Internet. Vous manquez, c'est clair, de l'équipe capable d'en tirer le profit maximum, mais ça va venir. L'heure est proche pour vous de prendre le bon sentier, pour reprendre votre vocabulaire. Régis B. |
Réponse : Boudiou ! C'était l'explosion cent fois par jour d'une de nos sœurs de l'Aveyron avec son accent chantant... Boudiou ! Vous dites agnostique ? Boudiou ! alors je suis a-gnos-ti-que ? aurait chanté la voix de Ginette (c'était son prénom) pétaradante et d'autant plus dynamiteuse qu'elle ne comprenait rien à certains mots, qui, du coup, lui faisaient l'effet que ferait la légion d'honneur sur un balayeur promu pour la qualité de son balayage de caniveaux. Ah ! j'ai connu des gens merveilleux... Ginette n'aurait rien compris à ce genre de mot, mais elle aurait été fière ; elle se serait senti l'ambition hégémonique de l'apôtre prêt pour la conquête du monde au nom de l'agnosticisme. Oui, Ginette, sauf que l'agnosticisme n'est pas du tout le fond de la foi arésienne ; j'y reviens. Mon frère Régis, vous êtes aussi aveyronnais (peut-être lozérien ?) et, si ma mémoire est bonne, vous avez connu Ginette quand vous étiez jeune... Je me souviens d'un jour où son mari, dont j'ai oublié le prénom (Louis peut-être ?) était là, le nez en l'air, regardant le toit de la Maison de la Révélation, et soupirant : "De la tuile canal ! Boudiou ! Ça, c'est lourd, trop lourd." Et vous, vous étiez là, vous aviez quoi ? Dix-huit ans ? Peut-être dix-neuf, hochant la tête d'approbation. Et maintenant vous avez quelque chose comme soixante ans. Je suis heureux de vous retrouver. Je n'aurais jamais cru que vous vous souveniez de La Révélation d'Arès, de moi,et vous que suiviez ce blog. Non, frère Régis, la foi arésienne n'est pas agnostique. Je ne suis pas du tout agnostique. Comment le serais-je, ayant vécu des événements surnaturels qui prouvait l'existence du Tout Autre ? La foi arésienne n'est pas agnostique, mais — et ce n'est pas la même chose — il y a des agnostique parmi nous, et même quelques athées. Nous n'allons pas au-devant des hommes en cherchant parmi eux les entités passives et crédules plus faciles à manipuler. Ceux que nous appelons des épis mûrs sont tout au contraire des hommes et des femmes pleins de raison et de réflexion. D'où leur rareté ! Je ne connais pas de Pèlerins d'Arès qui n'eussent pas été considérés comme des mécréants ou des hérétiques dangereux par l'Inquisition aux beaux jours de celle-ci. D'ailleurs, je crois que si, au temps de l'Inquisition, les apôtres Pierre, André, Jean, les deux Jacques, Philippe, Jude, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Simon le Zélote, et même Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, etc., étaient revenus sur terre, ils seraient tous passés par le bûcher comme hérétiques. Autrement dit, les questions que vous soulevez dans votre commentaires, n'ont pas encore trouvé de solution. La Révélation d'Arès nous fait partir de zéro. Le monde n'a pas encore trouvé de solution au problème du "vivre-ensemble heureux", comme vous dites. Vous évoquez Ayn Rand, dont j'ai en effet parlé tout récemment (ma réponse 201C42). Il serait trop long d'évoquer cette femme ici, mais je rappelle qu'elle était incroyante, pas même agnostique. Mais Ayn Rand a incarné le profond matérialisme égoïste du rêve américain, qui est aussi le profond matérialisme égoïste qui façonne de dedans la presque totalité des gens que nous rencontrons en France. Pourquoi beaucoup nous écoutent-ils sans nous suivre ? Simplement parce que leur culture les incite à nous trouver sympathiques et pleins d'idées généreuses idéales, mais leur pragmatisme égoïste leur fait penser que nous sommes des rêveurs qu'il n'est pas raisonnable de suivre dans une entreprise qu'ils croient sans lendemain puisqu'elle ne promet rien de pratiquement heureux, vite acquis matérialistement parlant. Car l'époque veut tout sonnant et trébuchant et très vite. Il y a quarante ans que nous, comme apôtres, connaissons ce problème. Mais nous finirons pas trouver le "joint" comme ont dit familièrement. Merci de nous y encourager. Merci aussi pour votre commentaire, pour votre réapparition, frère Régis. |
28oct18 201C48
Je crois, comme vous le dites très justement, que l'on ne peut raisonablement rien conjecturer sur ce qu'est Dieu. Mais Dieu nous donne l'immense Grâce de nous transmettre Sa Pensée par sa Parole et de Le percevoir en entrant dans Son Souffle par l'accomplissement de cette Parole. J'en a fait l'epérience moi-même comme beaucoup de pélerins. Celui qui te recevra Me recevra celui qui assurera ton voyage Me portera avec lui ; ceux que tu quitteras après les avoir visités Je ne laisserai pas orphelins, Je les visiterai dans leur solitude. Déjà ceux qui te servent, qui veillent à ton entretien qui recourent à ton art connaissent les bienfaits que Je réserve à ceux qui assistent Mon Messager dans sa tâche (Rév d'Arès 34/7). Daniel C. d'Aquitaine * (note du blogger) : Isha Upanishad (Upanishad du Seigneur) est des plus brèves Upanishad majeures de l'hindouisme. C'est un texte court associé au Shukla Yajur-Veda, qui évoque de diverses façons la philosophie, la religion, le rituel et la métaphysique. Il est important en ceci qu'il évoque notamment la nature de l'Être Suprême (Ishvara). Isha Upanishad a un fond moniste, c.-à-d. non-dualiste de l'univers ; il exalte ce qui est est la seule réalité qui mérite d'être évoquée, la réalité ultime. |
Réponse : Merci, frère Daniel, pour ce commentaire. Il n'est pas vrai que je ne "perçoive pas la Présence de Dieu qui m'accompagne." Je la perçois à longueur de journée quand passe et repasse dans ma tête, sur mes lèvres ou dans mes doigts sur mon clavier, la Parole de Dieu que j'ai reçue et que je transmets ! C'est d'ailleurs mon activité principale dans la vie depuis bientôt quarante-cinq ans. Mallarmé, qui n'était pas que poète, qui était professeur d'anglais pour gagner sa vie, écrivit un jour, dans un curieux style hégélien, ces mots : "Le Verbe est un principe qui se développe à travers la négation de tout principe, le hasard comme l'Idée." Je dirais en le paraphrasant que la Force que peuvent ressentir en moi des frères et des sœurs qui m'approchent ou qui m'écoutent se développe en eux à travers la négation de tout principe qui me soit propre, le hasard comme la sensation véritable. C'est autre chose pour quoi nous n'avons pas de mot. Ceci est vrai aussi pour ce qui se passe entre mes frères et sœurs missionnaires et les personnes qu'ils rencontrent dans la rue ; il n'y a pas perception directe et parfaitement intelligible par ces gens rencontrés de ce que leur disent nos missionnaires, mais ce que ces gens entendent est déjà en eux un présupposé. De même, la force ou le courant que ressentent à mon contact des personnes est déjà en eux un présupposé. Cela ne veut pas dire qu'ils se font des illusions. Il y a de l'aporie dans tout ça ; c'est très difficile à analyser, à expliquer, à dire. La force ou le courant senti venant de moi ne peut être exprimé par le langage qui n'a pas ce qu'il faut pour nommer ce qui est alors ressenti. Et le fait que je ne le ressente pas moi-même n'a rien d'extraordinaire pour contradictoire que ça paraisse en logique. Nous sommes, les uns et les autres, au-delà du phénomène (qu seul pourrait expliquer un mythologème ?) et par là nous commençons à percevoir que la vraie physqiue n'est pas celle de la science, mais celle de l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) qui est en nous indétectée par la science. Il y a un entrelacs de vieilles expériences et énergies — je n'aime pas le mot, mais je n'ai pas de mot ! — entre l'être et la sensation qu'il produit. Il y a du ressenti, du supposé ressenti et du présupposé dans tout cela, qui pour autant n'est ni vraiment illusoire ni tout à fait faux. Quand Jésus s'approcha de moi en 1974 et posa sur mes lèvres son pouce, dont je vis clairement les sillons de peau, j'eus la sensation d'avoir déjà connu, il y avait très longtemps... des temps immémoriaux, ce toucher, cet appui d'une main sur moi. J'étais habité par un présupposé et cependant Jésus était bien là, pour la première fois devant moi, en chair et en os transfigurés mais chair et os, que je n'avais jamais vus puisque je n'étais pas né à l'époque où il avait vécu parmi nous, et c'était bien, malgré tout, pour moi, pour ce que j'étais comme être humain né le 11 juillet 1929. Oui, c'était bien la première fois que je ressentais la pression de ce doigt sur moi. La présupposition dont je parle n'exprime rien d'autre qu'une réalité de ce qui est entre l'Être et l'être, entre Ce Qui a été, Ce Qui Est et ce qui est... et peut-être Ce Qui sera. C'est seulement sur cette présupposition qu'il me paraît possible de parler du ressenti que d'autres ressentent de moi, moi pauvre esprit pas vraiment vide, mais déjeté comme un culbuto. Peut-être, dans toute ma vie, n'ai-je jamais ressenti au point où je l'ai ressenti face à Jésus en 1974 ce que pouvait être un humain en plein déclin, spirituellement dégénéré, ce que j'étais et suis probablement encore, mais un humain qui malgré sa dégénérescence a des réminiscences ou des présupposés qui traînent au fond de lui comme la lie au fond de la bouteille. Voilà, je ne sais comment m'expliquer autrement ce que mes frères et sœurs ressentent à mon contact ou à mon approche. |
28oct18 201C49 Une force sortant de vous ? Voici mon témoignage. La première fois que je vous ai vu à Paris, il y a une bonne trentaine d'années, pour le rite de l'agneau pascal [à l'Espace Moncassin, Paris], vous m'avez serré la main, comme celle de tous les présents. À ce moment-là j'ai senti un courant électrique me remonter, je crois me souvenir, jusqu'au-delà du coude, un courant trop faible pour m'être désagréable, bien au contraire, mais perçu très nettement. Du "magnétisme" ? Et je pense aussi à l'Évangile Palestinien : Une fois Jésus dans la foule sent qu'une femme l'a touché pour être guérie; il le sait parce que, dit-il, une force est sortie de lui [Matthieu 9/20-22, Marc 5/24-34). François D. d'Ile de France |
Réponse : Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui, comme d'autres précédemment affichés ici, évoque le souvenir que vous avez gardé d'une poignée de main qui fit passer de moi à vous "un courant électrique" qui vous remonta "jusqu'au-delà du coude, un courant trop faible pour être désagréable, bien au contraire, mais perçu très nettement." C'est la première fois; que vous-même et vous autres, frères ou sœurs, qui relatez des souvenirs similaires, me parlez de cela. Je dois donc m'incliner ; je suis émetteur de quelque chose. Il y a quand même une différence, puisque vous évoquez une similitude avec Jésus : Jésus eut conscience qu'une force était sortie de lui (Marc 5/30), alors que je ne sens rien sortir de moi. Ceci dit, apparaît-il avec évidence que c'est quelque chose de Dieu qui sort de moi ? Je pense que personne ne saurait l'affirmer et, si c'était le cas, c'est alors à Dieu qu'il faut dire : "Je T'ai senti," et non à moi. Je ne suis pour rien dans tout cela, je ne suis que le pauvre bonhomme dont Dieu a sorti, au hasard, le nom du fond d'un grand chapeau où Il avait mis des milliards de petits papier, pliés en quatre, portant les noms de tous les humains, s'étant probablement dit : "Il me faut un témoin, tirons ai sort celui ou celle qui le sera." À notre époque qui, contrairement à ce qu'elle croit, est barbare, je ne suis qu'un barbare parmi les autres. Je ne crois pas que mes forces, si tant est que j'en aie, et ma capacité de prophétisme soient à la hauteur de ce que Dieu aurait pu facilement attendre de quelqu'un d'autre. Donc, je me permets d'insister une fois de plus sur le fait que je n'aie aucun mérite dans tout cela. Je me contente de faire ce que la Force d'En-Haut fait passer par moi comme Elle le ferait passer par un arbuste sans mérites sous lequel le receveur s'abriterait ou par un vulgaire ruisseau où il se baignerait. Oh ! certes, pas plus qu'il n'y a jamais eu à ma connaissance d'humains, même les plus nuls, qui aient totalement renoncé au langage ou à la pensée (qui fonctionne avec le langage)... disons, philosophique, je n'y ai moi-même renoncé. Je fus capable de comprendre et de noter ce que me disaient Jésus en 1974 et le Père en 1977, non que les risques que je me trompasse aient été nuls puisqu'un bonhomme qui pense peut toujours entendre de travers (petit orgueil personnel) sur l'instant, mais je l'ai fait honnêtement et même plus que cela, scrupuleusement. Cela, je peux l'affirmer. Ceci dit, rien de La Révélation d'Arès n'est contrôlable ; il faut bien en passer par ce que j'ai transmis. Il en va là, je pense, comme de ce que ceux qui m'approchent ou qui me serrent la main ressentent, c'est sujet à de multiples interprétations, à des doutes — ai-je vraiment senti quelque chose ou lme suis-je fait des idées ? C'est, au fond, tout le problème de la mission. Pourquoi celui ou celle qui m'écoute ne me croit pas ? Pourquoi me croit-il ou me croit-elle mais ne me suis-il ou ne me suit-elle pas ? Etc ? Ainsi, pourquoi celui-ci ou celle-là ne sent-il ou ne sent-elle pas une force, un courant, passer de moi à lui ou à elle ? C'est bien parce que les hommes, devenus barbares, tous autant qu'ils sont, ne sauraient être d'accord sur ceci ou cela. Nous humanité formons un chaos, quelque chose qui ressemble au chaos initial. Chaos que nous avons à changer en Création, car nous sommes co-créateurs avec le Père. |
28oct18 201C50 Présupposé mon cul ! [présupposé voir 201C48] La première fois que vous m'avez percée de vos yeux électriques j'étais comme morte, j'allais vous tomber dans les bras comme un chiffe... enfin, une chiffe qui ne demandait que ça ! Là j'ai su qu'il n'y avait ni vie ni mort. La nuit, j'ai rêvé de vous. Vous m'emmeniez par la main. Ce n'était pas sensuel, c'était heureux ! Plus que ça, enchanté ! Je ne pouvais que renoncer à la chair et rêver de m'envoler avec vous jusqu'à là où le feu est bleur, où la main a vingt doigts comme la queue du soleil [Rév d'Arès vi/1]. Le lendemain je suis retournée au Pèlerinage et je vous ai encore regardée droit dans les yeux et là encore encore vous m'avez foudroyée de vos yeux électriques ; j'ai cru mourir sur place. Oui, c'est sûr, vous dégagez quelque chose de magnétique, mais plus fort que ça, comme un éclair d'orage et ça je l'ai ressenti comme le sabre dont vous a embroché votre femme [201C44]. Là vous avez trouvé votre maître ! Mais les autres femmes, elles tombent comme des mouches sous un jet de catch [?]. Si vous étiez un satyre, vous seriez un violeur désiré. Joliette |
Réponse : Qui êtes-vous Joliette ? Je ne connais de Joliette qu'un quartier de Marseille. Voilà un commentaire pas ordinaire, ma sœur Joliette. Je ne vois pas qui vous êtes, mais qu'importe. Il y a dans ce texte quelque chose de drôle et de frais et c'est pour ça que je l'affiche, bien qu'il soit un peu leste. Je ne suis pas parfait, je suis plein de défauts, mais je vous assure que je n'ai rien d'un "violeur désiré" ; je n'ai jamais désiré d'autre femme que ma bien aimée Christiane et j'ai le grand bonheur de n'avoir entretenu avec mes sœurs de foi ou n'importe quelle autre femme en ce monde que des rapports de fraternité. Je n'ai jamais rencontré de femmes qui "tombent comme des mouches sous un jet de catch [?]" Qu'est-ce que c'est, un jet de catch ? Je viens de demander à Christiane qui me dit qu'il existe une marque de spray anti-moustique de ce nom. Elle m'encourage aussi à ne pas afficher votre commentaire. Mais je l'affiche quand même. Pourquoi se montrer pudibond quand une sœur dit ce qu'elle pense ? Elle-même précise : "Ce n'était pas sensuel, c'était heureux ! Plus que ça, enchanté !" Des propos pleins de continence. |
28oct18 201C51 C'est tellement vrai et important ce que vous écrivent nos frères, Didier Br. l'Île de France, et tout récemment, Daniel C. et François D, à propos ce qu'ils ressentent en votre présence. et ce que vous répondez à notre frère Daniel. Je ne peux hélàs pas m'étendre. Vous êtes le dépôt sacré de cette Parole et la Lumière Qui est en vous, nous la ressentons cette Force, car vous vivez de cette Lumière qui vous a été transmise par le Christ et ensuite le Créateur (vous avez tremblé devant cette Lumière (Rév d'Arès 35/9) Qui nous est — pour l'humanité — l'indispensable secours. Ce monde s'effrite. Cette Force que tous recherchent depuis le début des temps, C'est la Parole : ta parole Ma Parole (i/12) et aussi Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu'à Mon Jour (40/1). Ce qui nous est transmis est à notre charge, [à nous] de le relayer par nos efforts patients lorsque nous la puisons individuellement pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Le frère rentre l'étoile dans Ma Main; il entends la pierre, il court sur son bras mille ans (Rév d'Arès xxiv/9). Danièle G. du Nord |
Réponse : Je suis en voyage. Jusqu'à hier il faisait beau ; hier encore nous sommes allés, Christiane et moi, boire chacun une boîte de Perrier chez un marchand de coquillages qui vend aussi des boissons. Nous avons marché le long de la mer ; c'était ma marche quotidienne médicale (sur ordonnance) ; l'air était doux, le disque du soleil baissait, mais il était encore d'une luminosité forte et répandait tiédeur et bonheur. Et puis, ce matin, horreur ! L'hiver nous est tombé dessus comme une trique sur les derrières de garnements : vent, humidité, ciel gris, chute du thermomètre. L'été avait jusqu'alors semblé prendre une pause, et puis l'air estival très avancé dans l'automne s'est tout à coup évaporé. Il fait froid. Mais, bonheur, arrive, votre chaud commentaire ! Merci pour lui, ma sœur Danièle. Vos propos me réchauffent. Merci, sœur Danièle, pour ce beau commentaire. |
28oct18 201C52 Bonjour frère Michel, J'ai eu pour ma part l'occasion de vous approcher quelques fois et... je n'ai jamais ressenti quelque chose de particulier. Mais peut-être ne suis-je pas réceptif à ces épiphénomènes, dont je ne nie pas non plus la réalité. Mais pour ce qui me concerne, ce qui approfondit ma foi et donc ma pénitence, ce n'est pas le merveilleux dont toutes ces apparitions à Arès, ou votre personne, peuvent être accompagnées. Non, ce qui ne cesse de me convaincre c'est le bon sens, l'équilibre et la cohérence dont sont empreints l'Évangile de Jésus donné à Arès et les Théophanies. Même si la Sagesse de Dieu "est incompréhensible" pour l'humain que je suis, je suis quotidiennement stupéfait et heureux de constater le Bien auquel Dieu nous invite, et ce avec Amour, tendresse et une infinie Patience. Il en est de même de vos écrits et de votre blog. Tout nous invite à une vision sage, harmonieuse et progressive de la Vie. Ce bon sens, cette simplicité (presque aporique) me confond et est pour moi, et sans doute pour d'autres une vraie Main sereine, forte et chaleureuse que votre rôle de guide ne fait que conduire à notre portée. Tout royaume divisé contre lui-même, ne peut se survivre, disait déjà Jésus il y a 2000 ans. Dans cette espèce de "logique" de la Lumière nous ne sommes pas conviés à des comportements aberrants, déséquilibrés ou excessifs. Nous sommes conduits, vers une attitude, laquelle, tout en respectant notre charisme particulier, nous recentre vers un humain digne, respectable, aimant, chaleureux, tolérant et patient et donc constructif. Nous sommes invités au Bien, en nous et autour de nous. Bref, nous sommes invités à constater et donner à constater que Dieu est bien Dieu, dans la mesure, la paix, mais aussi l'extraordinaire Vérité harmonieuse et si riche dont toute sa Création est animée. Avec Lui, avec vous, nous sommes sereins, même si ce n''est pas tous les jours une partie de plaisir. Affectueusement. Michel M. un Michel d'Île de France. |
Réponse : Ah ! enfin quelqu'un qui me dit : "J'ai eu pour ma part l'occasion de vous approcher quelques fois et... je n'ai jamais ressenti quelque chose de particulier." Peut-être, en effet, n'êtes-vous "pas réceptif à ces épiphénomènes." Peut-être aussi, de mon côté, ne suis-je pas sensible à ce qui peut sortir de moi vers les autres. Et puis, ce n'est pas tout de ressentir ce qui sort de nous ou ce qui nous arrive d'autres, encore faut-il en parler intelligemment et ça, c'est difficile. Nous nous prenons tous les pieds dans les fils de nos embouillages, que nous sentions ou que nous ne sentions pas. Il est impossible de fournir du bon grain à moudre dans ces échanges pleins de mystères : J'ai senti un courant électrique ou ,une force venant de vous ; je n'ai pas senti le moindre courant électrique ni la moindre force sortant de moi. De plus, il demeure la question de Fond, celle qui se rapporte à la présente entrée : Y a-t-il quelque chose de Dieu dans ce qui est senti ? C'est de l'ordre du non-humain. Qui a donc les mots pour répondre ? Je ne connais personne dans mon entourage immédiat qui sente quelque chose sortir de moi. Du moins personne qui l'avoue... Mais pourquoi ne le diraient-ils pas ? Mon épouse aime me prendre la main ou que je prenne la sienne mais c'est une sensation d'un autre ordre. Merci, mon frère Michel, pour ce commentaire. |
29oct18 201C53 Confidentiel : Frère Michel, bonjour, Pour information, il apparaît dès échanges entre vous et Nina pour des tests Wordpress sur l'entrée Blog et Antigone lisibles par tous public (c'est le frère Salah qui m'a informé) : https://michelpotay.blog/2018/09/03/blog-et-antigone/ Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci pour cette information, mon frère Didier. Alors là, c'est une surprise totale ! J'ai en effet effectué des tests de Wordpress en septembre 2018 après que "l'été 2018, un informaticien alarmiste m'eut dit que l'HTML allait disparaître et être remplacé par le PHP avec base de données MySQL comme dans WordPress" (extrait de mon entrée #200). Je ne connaissais pas du tout Wordpress et il me fallait tester cette plateforme de blog PHP + MySQL dont j'aurais dû, selon l'avertisseur qui m'avait prévenu de vive voix en juillet, me servir sous peu si je voulais poursuivre le blog que j'avais fabriqué tout seul en 2006 en langage HTML. Le test Wordpress michelpotay.blog n'a rien de secret, mais il n'était pas fait non plus pour être diffusé à "tous publics" sur mon blog michelpotayblog.net. Ce n'était qu'un test de travail privé et l'on peut en effet y lire en effet un échange entre moi et ma fille Nina, qui, en l'occurence, tenait le rôle de public. Comment s'est-il trouvé transféré sur mon vieux blog HTML freesoulblog.net devenu michelpotayblog.net ? Et comment certains parviennent-ils à l'ouvrir ? Mystère. Je ne comprends pas comment vous pouvez voir ce test sur mon entrée de blog michelpotayblog.net. J'ai épluché fichier par fichier le dossier michelpotayblog.net qui est sur mon serveur et je n'ai trouvé nulle part de traces de michelpotay.blog/2018/09/03/blog-et-antigone/ Notons, par surcroît, que l'indicatif Wordpress est michelpotay.blog alors que mon indicatif de blog HTML que tout le monde connaît est différent : michelpotayblog.net. Comment peuvent-ils se trouver emmêlés ? De ce fait, je ne comprends pas du tout comment frère Salah et vous frère Didier pouvez voir cette page Wordpress sur mon entrée "Blog et Antigone". Personnellement, je ne la trouve pas. Pour la voir je dois en demander l'URL spécialement... De plus, j'ai désinstallé Wordpress de mon ordinateur, n'étant pas du tout satisfait du test. Hélas, je suis un informaticien amateur plutôt médiocre et je suis loin de tout savoir. Notamment, je ne vois pas comment trouver et supprimer cette page Wordpress de mon blog michelpotay.net et c'est pourquoi j'affiche ce message, que vous, frère Didier, m'avez adressé par ma boîte de commentaires, afin que des frères ou des sœurs bien versés en informatique me disent comment je peux empêcher que "tous publics" puissent voir cette page Wordpress en ouvrant mon blog http://michelpotay.net/index.html. Je suis désolé d'afficher ici ce commentaire sans rapport avec l'entrée #201 "Mais où est Dieu ?" |
29oct18 201C54 Mais où est Dieu ? Aussi à Toulon la semaine prochaine ? Je vous fais suivre une information que j'ai reçue :
Rémy G. de l’Avignonnais |
Réponse : Comment se fait-il que nous apparaissions comme une nouvelle religion ? Bonne question. On peut se demander, en effet, comment il se fait qu'on nous prenne pour une religion, puisque nous n'avons jamais cessé depuis quarante années de dire que nous ne sommes pes une religion. La réponse principale est simple : Nous sommes inclassables, mais nous vivons dans une société organisée qui a horreur de l'inclassable et qui tient absolument à nous classer. Si vous priez, si vous croyez en Dieu, vous ne pouvez en France être que deux ou trois choses : soit Religion ou Esotérisme, soit Religion, Secte ou Ésotérisme. C'est tout particulièrement frappant dans les librairies qui, depuis que j'ai commencé tout seul à y placer La Révélation d'Arès il y a quarante ans disent aujourd'hui encore : On ne sait pas où mettre La Révélation d'Arès parce que nous n'avons que deux sections : Religion et Ésotérisme. La réponse secondaire vient de la littérature qui a cité La Révélation d'Arès ; j'ai près de vingt-cinq livres dans ma bibliothèque qui, depuis quelque trente-cinq ans parlent de La Révélation d'Arès, des Pèlerins d'Arès et, bien sûr, de moi Michel Potay, et tous ces livres nous réfèrent à une nouvelle religion. Qu'y faire ? Nous ne sommes ni les auteurs ni les éditeurs de ces livres. C'est notamment le cas pour celui de ces livres qui a probablement été le plus lu: "Les Nouvelles Religions" de Jean-François Mayer. Jean-François Mayer, qui est docteur en histoire, professeur à l'Université de Fribourg, opère ses classifications selon les critères de sa discipline universitaire : Une nouvelle révélation, un nouveau pèlerinage, c'est l'indice absolu d'une nouvelle religion. Voilà pourquoi j'ai suggéré à nos frères et sœurs lyonnais, qui viennent de refaire leur devanture de local, d'inscrire sur le bandeau au-dessus de la vitrine et de la porte d'entrée : "Pas la religion, la Vie". Je les remercie d'avoir accepté ma suggestion. Quant à Amma, je connais. Mata Amritanandamayi, qui doit avoir maintenant soixante-cinq ans, est une figure spirituelle contemporaine de l’Inde et la fondatrice de l'Association "Embracing The World" à but humanitaire et écologique dont le siège est au Kérala en Inde. Appelée communément Amma, elle est hindoue de naissance mais déclare que sa seule religion est l'amour : amour de l'homme, amour de la nature. Cette femme, c'est vrai, ne se classe pas elle-même parmi les religions, mais elle a comme nous toutes les difficultés du monde à se faire admettre comme tête de file d'un simple mouvement humanitaire, mouvement de charité. Et puis elle vient de l'Extrême Orient, dont les courants spirituels sont très à la mode, tandis que nous Pèlerins d'Arès avec notre Appel très simple mais radicalement insurgeant et par là difficile à suivre : Il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et pour cela il faut que chacun change sa vie (30/11) par la pénitence, c.'est-à-dire non la pratique épisodique et toujours bien vue de l'humanitaire, mais la révolution permanente au fond de l'être par la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, nous proposons à l'humain, qui est toujours plus ou moins égoïste, un engagement personnel qui bouleverse sa vie. Pour nous la percée est évidemment beaucoup plus difficile. Il faut du cran et du courage — pas seulement de la conviction et du dévouement — pour être Pèlerin d'Arès. Les mouvemnts des "civilisation" dans le monde au cours des siècles ont tous été néfastes au Fond à la Parole du Créateur depuis les origines et la résistance à l'Appel au changement fondamental de l'être tel qu'on le trouve dans La Révélation d'Arès n'a rien à voir avec le mouvement superficiel de tendresse, du "Viens que je te serre dans mes bras !" et d'entr'aide promu par Amma et d'autres dans le monde, pour attendrissants ou engageants qu'ils soient. Qui ne sait qu'il est beaucoup moins difficile d'être militant, même très actif, de Greenpeace que Pèlerin d'Arès ? Si Jésus a été si radicalement et cruellement éliminé comme un vulgaire malfaiteur, c'est parce qu'il s'attaquait au mal actif non en surface, mais au fond de l'être et ainsi appelait à un changement de civilisation par le changement volontaire de l'individu, à une révolution intérieure de l'humain qui ne convenait ni au gouvernement juif, ni aux Romains, ni à aucun pouvoir dans le monde de son temps. Il formait à lui seul un danger énorme pour les puissants de la politique, de l'armée, du commerce, de la finance, etc. puisqu'il initiait un mouvement pour que la clientèle de ces institutions se libèrent d'elles. Jésus était un rebelle absolu du système. Je suis un rebelle absolu du système. Le système adamique a détourné tous les regards du paysage naturel de l'homme dans toute sa grandeur, dans toute sa réalité bonne, noble et divine, pour river les regards aux pages des codes de loi et des règles hiérarchiques qu'on déclare irremplaçables. Amma n'est pas contre les codes et les règles ; elle en est même bien vue. Nous, nous ne sommes pas dans ce cas. On nous respecte mais on nous craint. L'un des problèmes que nous posons aux pouvoirs est que nous ne sommes pas des violents, bien au contraire, et que nous procédons par l'Appel à la raison et à l'amour partout où ils n'ont pas été remodelés par les puissants. Autrement dit, le processus systémique ayant retourné les instincts, nous nous efforçons de renverser ce détournement, de dire à l'homme : Tu es capable de Bien sans avoir besoin que des maîtres te disent où il est et où il n'est pas selon leurs intérêts ou leurs idéologies ; tu es, homme, capable de Bien naturellement. Retrouve ton naturel ! |
29oct18 201C55 Cher prophète Mikal, Demeurer sceptique (201C36) après les apparitions et les manifestations de 1974 et 1977, voilà qui vous honore. Scepticisme venu de votre esprit têtu ? De votre âme prudente ? Du Père de l'univers en vous, qui avez la voix de fer (Rév. d'Arès X/1) ? Vous ne pouvez pas savoir. Vous percevoir "radiant ou énergisant", est-ce dû au "bonheur de vous rencontrer" (201C46) ? Perception venue de l'esprit du frère, ou de son âme voyant un prophète ? Nous ne savons pas non plus. Comme vous dites, "il est impossible de fournir du bon grain à moudre dans ces échanges pleins de mystères" (201C52). Notre réalisme spirituel est ailleurs. Vous êtes un pécheur, certes, mais il a quelque chose de spécial chez un prophète : Pendant ce temps, Je raidirai ton torse comme un chêne (Rév. d'Arès 33/4). Avec, après la mort, un sort souvent particulier... car "le poids de Dieu alourdit l'âme de son témoin". Vous le racontez ainsi dans La Révélation d'Arès, édition bilingue de 1995 (pages 376/378). C'est pendant la deuxième théophanie qu'une centaine de prophètes du passé défilent devant vous, endormis dans la mort. Mais où sentir Dieu ? Partout... mais d'abord dans l'amour romantique, l'amour du prochain et, je pense, l'amour du prophète, mais qui n'est pas une simple perception du rayonnement de sa personne. Mais où entrevoir Dieu ? Partout... mais d'abord dans la pénitence, dans la Parole pure et dans la Maison de la Sainte Parole, à Arès. Entrevoir... entre deux vues conditionnées par le péché. Patrick Th. D'Ile-de-France |
Réponse : Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire. À vrai dire, je ne sais pas pourquoi certains sentent à mon approche, à ma voix, à mon contact, quelque chose d'autre que ce qu'on sent généralement auprès des gens, quels qu'ils soient,. Il y a longtemps que j'ai lu la biographie du jars (Rév d'Arès xxxvi:3), François d'Assise, à qui je ne me compare pas — lui était un géant du Bien, moi je ne suis qu'un prophète du Bien —, et je ne m'en souviens pas en détail, mais je n'ai pas souvenir que ceux qui l'approchaient sentissent une force ou un courant venant de lui. Parfois je me dis qu'à notre époque moderne on a imposé la domination des perceptions — par la vue, le toucher, le son, etc. — de façon assez brutale par le cinéma, le sport, la télévision, les ordinateurs, le smartphone, etc. Aujourd'hui la plupart des informations passent par les sens basiques, elles passent beaucoup moins comme peut-être autrefois par les sens complémentaires comme la télépathie. Les perceptions dont l'homme est capable sont très diverses. Ils perçoivent génétiquement, biologiquement, socialement, culturellement, etc. Il en va ainsi pour l'amour, le langage, l'art, le jeu et tant d'autres choses. Rien de ce qui est humain n'est, en fait, étranger, à ce qui est senti et perçu. Depuis qu'on me parle sur cette page de force ou de courant sortant de moi et resentis par ceux qui m'approchent j'y réfléchis. Cette nuit encore je me suis réveillé et j'y ai pensé. J'ai fini par me dire qu'il doit être impossible de distinguer ce qu'Untel sent de ce qu'Unautre ne sent pas. Où s'arrête ce qu'on sent que je donne de ce qu'on ne sent pas ? Je ne sais pas. C'est comme "Mais où est Dieu ?" Il y a mille réponses à cette question. Donc, rien n'est contradictoire, en fait. Tout est complémentaire. Nous avons une chair et un cerveau capables ou incapables de sentir ; nous sommes insérés dans un tissu d'interactions de toutes sortes qui dictent nos réactions, nos expériences, et tout ce que nous en racontons. Et c'est un fatras de variations. Je me souviens, il y a longtemps, au temps où les pèlerins venus à la Maison de la Sainte Parole sortaient par la petite grille rue Jean Lebas et restaient un moment dans cette rue à discuter, mon frère Vincent O. vint vers moi, l'air confus, et me dit : "des frères et des sœurs me disent que sur les saints lieux, dans la salle de prière où apparut Dieu, ils sentent et même voient ceci ou cela... et moi je ne vois rien, je ne sens rien." Je lui répondis : "Si ça peut vous rassurer, mon frère Vincent, moi non plus." Et pourtant c'était le lieu même où le Créateur m'avait visité quelque dix années auparavant. Et puis il y a la métaphysique ! Tout métaphysicien se pose cette question classique : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Mais cette question laisse penser qu'on parle de quelque chose qui serait immobile ou permanent ; elle ne tient pas compte du changement, des apparitions, des disparisions, des changements de nature, qui opèrent sans cesse en tout et tout autour de nous. Ces changements sont aussi énigmatiques que les phénomènes ressentis ou vus (certains voient mon "aura", voient des rayons de lumière me sortir de la tête comme Moïse... Moi, je me regarde dans la glace et je ne vois rien). En fait, tout existe, mais apparaît et disparaît à jet continu. Je suis en voyage. Il y a trois jours c'était encore l'été indien. Hier l'hiver nous est tombé dessus tout d'un coup ; la température est tombée de douze degrés, un vent glacial s'est levé, la pluie nous a transis, Christiane et moi. La vie est un paysage sans cesse changeant : des feuilles aujourd'hui, des branches mortes demain. Je dois être moi aussi un arbre qui tantôt s'emplit de sève, tantôt s'en vide. Et puis Héraclite n'écrivit-il pas : "Le dieu dont l'oracle est à Delphes ne révèle rien, ne cache rien, il ne fait qu'indiquer." Autrement dit, on ne ressent que des choses qui indiquent peut-être, mais qui ne révèlent rien. Si Dieu est en moi, il est en n'importe quel autre homme. Mais qui sait quand et où et comment, puisque Dieu est partout et Lui-même allant et venant, Créateur incessant, Actif infatigable..? |
30oct18 201C56 Le 28 octobre 2000, vous avez présenté La Révélation d'Arès à Nice. Vous m'avez convaincu du Message. J'ai acheté le livre, et, en quittant le local, je vous ai serré la main. Contre toute attente vous m'avez embrassé. À ce moment-là, vous m'avez donné le Feu ; je n'ai pas senti de force émanant de vous. Je ne comprends pas pourquoi il m'a fallu 18 ans pour comprendre et mettre en pratique (j'ai lu La Révélation d'Arès plus de 1000 fois) ces 4 versets des Théophanies : Frappe (de) ton front (ce sol ! Ton front est) étalé (comme) la mer, ta lèvre court partout." (Rév d'Arès xxviii/16). Couche(-toi) sur le(ur)crâne, (qu')il frappe (le sol où apparaît) Mon Feu ! (Alors) Je lance Ma Main (sur eux) (xxx/19). Tu chauffes (l'ha), tu brûles l'or ; ton front frappe la pierre ici (où va) Mon Pas (xxxix/9). Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l'œil pleure (comme) ton oeil pleure (xLi/9). Au mois de juin 2018, je suis venu une semaine au Pélerinage, et j'ai frappé le sol en faisant du bruit, comme quand on frappe à une porte pour entrer : "Toc, toc, toc... C'est Dominique, je viens prendre le Feu." C'est un devoir, pour moi, de frapper le sol. Il me Dit : (Dominique) frappe (de) ton front (ce sol !). (Qu)'il frappe (le sol où apparaît) Mon Feu ! (Alors) Je lance Ma Main (sur eux). Il est bon de frapper le sol. Mais ai-je bien compris ? Frère Michel, je suis fier de vous et heureux de vous lire et de relire vos enseignements. Affectueusement, Dominique C. de Nice dans les Alpes Maritimes |
Réponse : "Je suis fier de vous," me dites-vous, frère Dominique. Cette clausule m'honore ; j'en suis profondément touché, ému même. Vous représentez pour nous, sœur Christiane et moi, quelqu'un de particulier à Nice. C'est vous qui nous attendiez et nous raccompagniez chaque soir le samedi et le lundi ou chaque matin le dimanche au carrefour de l'avenue Jean Médecin et du Boulevard Victor Hugo, à proximité du local de mission, rue Biscarra. Merci de faire cas de mon enseignement. Comme d'autres frères et sœurs vous n'avez "pas senti de force émanant de" moi. Il y a ceux qui sentent et ceux qui ne sentent pas. C'est comme ça. Le local de mission à Nice, a été de 2010 à 2014 quelque chose comme mon champ de bataille, de bataille spirituelle, s'entend. Nous y avons passé des moments extraordinairement riches de foi et de beauté. Certains jours il y avait là trente personnes, d'autres jours trois seulement, mais toujours ou à peu près toujours j'affrontais le doute de ceux qui m'écoutaient avec intérêt autant qu'avec incertitude. Là peut-être mieux qu'ailleurs j'ai senti pendant quatre ans combien l'humanité s'était éloignée de sa Source et pataugeait dans les idées de toutes sortes et les questions sans réponse qui pétrissent la boue de la vie quotidienne. Mais c'était là, entre vos quatre murs niçois, ma cause finale, ma cause première. Oh, nul doute, cette cause est pour moi partout où je vais, mais à Nice c'était un ring particulier avec face à moi des Niçois aux gants de boxe invisibles. Quand tous étaient partis après des réunions de trois, parfois quatre heures, et que je me retrouvais entre mes draps à l'hôtel je rendais compte au Père de ma mission, je Lui disais : "M'ont-ils pris pour un hypocrite ? Pour un fada ? Pour un révolutionnaire au discours soyeux ?" Je Lui disais aussi : "Père de l'Univers, n'abandonne jamais nos frères et sœurs de Nice, notamment frère Dominique, avec sa "pyramide", son stand dépliant qu'il va dresser sur la Promenade des Anglais, tous les apôtres de La Révélation d'Arès." J'avais toujours le sentiment que nous étions une toute petite troupe de rien face aux légions du monde immense dans une très inégale bataille spirituelle, mais je savais que tôt ou tard, ce serait nous... ou nos descendants, qui aurions le dernier mot. Oui, nous étions là, entre nos étroits petits murs du local ou sur les trottoirs dans la rue, là faisant office de Vérité pour un monde qui n'en a plus, nous étions là deux pelés et trois tondus reformant le creuset de la Création, le centre du monde, prééminents quoiqu'ignorés. Oui, frère Dominique, vous et vos frères et sœurs de Nice, vous comptez tellement pour moi ! Merci pour votre très beau commentaire. |
30oct18 201C57 Bolsonaro, l'Adolf Hitler brésilen a gagné ! C'est une catastrophe. Il faut empêcher ça. Les Évangélistes brésiliens ont fait campagne pour lui. Des Chrétiens partisans d'un criminel ! Quelle horreur. Vous avez, je crois une mission au Brésil. Il faut la lancer contre les missions des Évangélistes, qui n'ont jamais aussi lourdement volé leur nom. Que pensez-vous de l'accession au pouvoir de ce dictateur ? Votre réponse sera pour moi très ,importante pour me décider ou me dissuader d'entrer dans votre religion. Je tremble. Je me dis que Dieu a abandonné les hommes. Maxence P. de La Rochelle |
Réponse : Dieu n'a pas abandonné les hommes. Dieu a donné aux homme la liberté, ils font le bien ou le mal, Adam a créé librement (Rév d'Arès 2/1-5) notre monde tel qu'il est ; les hommes font leur propre Histoire. Je ne vais pas vous répondre pour vous convaincre de venir à nous. Je vais vous répondre comme un honnête homme, pas comme un propagandiste. D'abord, nous Pèlerins d'Arès ne formons pas une religion, mais un courant spirituel libérateur. Ensuite, non, nous n'avons pas de mission au Brésil. Enfin, j'ignore sur quels arguments les Évangélistes ont appuyé la candidature de Jair Bolsonaro. Peut-être l'homme n'est-il pas si mauvais que vous le dites ? Parler d'un Adolf Hitler brésilien est quand même aller un peu loin. J'entends ou je lis sans cesse des appels à la démocratie à la radio, à la télévision, dans les journaux sur l'internet. Eh bien, ce qui vient de se passer au Brésil est une histoire purement démocratique : Il y a eu des candidats à la présidence de la République Brésilienne et le peuple a élu M. Jair Bolsonaro. Qu'avez-vous contre ça ? Vous pensez sans doute qu'on n'aurait pas dû au Brésil accepter la candidature de Jair Bolsonaro, mais pourquoi ? Vous n'êtes pas pour la démocratie ? Qui est-il ? Un Brésilien de 63 ans, qui a été militaire de profession, mais qui, alors qu'il était capitaine, quitta l’armée parce qu'il était en conflit avec sa hiérarchie. C'est déjà un élu, membre de la Chambre des députés de la République fédérative du Brésil depuis 1991. Il n'a jamais été condamné ; il est citoyen brésilien, il paie ses impôts. Mais bon ! N'avez-vous pas remarqué que ce sont de très grandes nations qui élisent des présidents à tendance dictatoriale ? Trump (USA), Poutine (Russie), Xi Jinping (Chine), Bolsonaro (Brésil) ? Ne peut-on pas voir là l'urgence de voir éclater en petites unités humaines ces grosses masses comme je le recommande ? Par ailleurs, je suppose que si le peuple brésilien a élu un homme de droite, c'est certainement parce que les hommes de gauche qui étaient au pouvoir ont déçu. Ne trouvez-vous pas raisonnablement une bonne raison pour expliquer la victoire de l'homme que vous semblez honnir ? Je pense qu'il faut éviter les analyses trop compliquées ou trop passionnées ; ce qui vient d'arriver au Brésil est très simple. Il me semble que la principale cause de la victoire de Bolsonaro est le climat anti-petista et anti-lulista, la réaction populaire contre les corrompus du Parti des Travailleurs en commençant par Lula, l'ancien président. J'ai lu le témoignage d'un ouvrier de Sao Paolo disant : "Je vote Bolsonaro parce que le Parti des Travailleurs est un parti d'incompétents, de corrompus, de menteurs." Jair Messias Bolsonaro, l'ancien soldat patriote, promet de calmer les communistes en leur apprenant à respecter les coutumes brésiliennes, Dieu, la famille et le pays. C'est très simple. Le peuple ne veut pas laisser le Brésil entre les mains corrompues d'admirateurs du Venezuela, pays en totale faillite économique comme sociale. Bolsonaro est Interventionniste depuis sa première élection comme député fédéral de Rio en 1990 ; il a eu l'intelligence de déléguer son projet économique à Paulo Guedes, formé à Chicago. Les milieux d'affaires ont applaudi, la Bourse de São Paulo a souri. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que les portes du pouvoir s'ouvrent en grand devant lui. Dans ce pays de 210 millions d'habitants grand comme seize fois la France, Bolsonaro est une version tropicale du dégagisme. Sans argent, sans temps d'antenne, sans grand parti politique derrière lui, l'ancien capitaine d'artillerie aux plaisanteries de corps de garde pas toujours appréciées a attaqué et renversé la gauche libérale sur le plan des mœurs et étatiste sur le plan économique avec une proposition libérale sur le plan économique et traditionnelle sur la morale commune. Il a aussi promis de mener la guerre aux narcotrafiquants. Et ces derniers sont des criminels qui ont déjà réagi en envoyant l'assassin qui a poignardé le candidat Jair Bolsonaro le 6 septembre. Bolsonaro ne pouvait que gagner. Bolsonaro est-il un loup ? Je ne sais pas. Mais pourquoi crier au loup avant d'avoir vu le loup ? Ceci dit, je ne fais pas de politique et je ne parle pas ici en partisan de qui que ce soit au Brésil. Je ne fais que dire froidement ce que j'apprends comme vous dans les journaux. |
02nov18 201C58 Lors de la dernière campagne missionnaire d’octobre à Bordeaux, un après-midi, j’ai accompagné ma distribution de tracts d’un affichage mobile (photo) : Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés (Rév d’Arès 23/5). À partir de ce verset, je me suis inspiré directement de votre annotation dans l’édition bilingue de La Révélation d’Arès (1995) : "Beaucoup plus qu’on ne croit, les cœurs humains sont altérés de Vérité, d’amour, de droiture, de pureté." J’ai pensé que cette phrase illustrait bien l’épi mûr que l’on recherche. En mission, je fais face aux gens de la rue, le cou tendu (Rév d’Arès 25/10), cherchant les épis mûrs comme l’oiseau cherche l’herbe (i/13), avec un élan total, élan sans cesse brisé par le vide ressenti chez ceux que je croise, qui fait écho à ma propre difficulté à remplir ce vide en moi, et élan sans cesse renouvelé par l’aide surnaturelle promise par le Père (31/6) et par le courage donné par la foi, elle-même renforcée par la vraie piété qui est de prononcer la Parole pour L’accomplir (35/6). Ce courant alternatif vide/espérance est difficile à vivre, mais incontournable pour qu’un Jour, la Moisson faite (Rév d’Arès 35/2), un courant continu de Vie puisse s’installer : Ma Lumière couvrira tout sans cesse (31/8). Je parle de cela, parce qu’il me semble qu’un parallèle peut être fait entre la difficulté de trouver des épis mûrs, la difficulté de se faire une âme et la recherche de Dieu. Mais où est Dieu ? En fait, je prends cette question comme une dynamique à accomplir, comme le fameux verset : La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7). Où est Dieu ? Où est la Vérité ? Les deux sont au bout de la pénitence (30/10). (action individuelle) et au bout de la Moisson (action collective). La pénitence n’est-ce pas finalement chercher Dieu, la Vie en soi ? La Moisson, n’est-ce pas finalement chercher Dieu, la Vie en son prochain ? Deux dynamiques inséparables pour arriver à changer le monde, accomplir la Vérité du Père et (re)peupler Son Séjour d’âmes propres (Rév d’Arès 26/12). Cela me renvoie quelque 34 ans en arrière. J’avais 23 ans, j’étais en stage de 6 mois en entreprise dans le cadre de mes études. Je me rappelle d’un soir, assis sur mon lit je me suis tenu une sorte de dialogue intérieur qui disait en substance : "Mon Dieu, je crois fortement en Toi, je veux faire Ta Volonté et non la mienne, je suis persuadé que cette Volonté est accessible à toute personne, même la plus simple, même sans compétence intellectuelle, mais ce que je trouve dans les livres (à l’époque, les rayons ésotériques) me semble parfois aller dans le bon sens, mais souvent m’emmener dans une mauvaise direction. Je n’arrive pas à choisir. Aide-moi à faire la part des choses. Montre-moi le chemin le plus sûr et le plus court vers Toi." Quelques années plus tard, notre sœur Gabrielle B. (que je remercie beaucoup et que j’embrasse très fort) m’a parlé de La Révélation d’Arès dans les rues de Lorient. En fait, en relatant cet épisode, je me rends compte que j’avais soif de Vérité, d’amour, de droiture, de pureté... Que Mon Peuple t’entende, homme Michel ! (Rév d’Arès 31/13) Vincent O. d'Aquitaine |
Réponse : Mon si discret frère Vincent, quelle joie de trouver un commentaire de votre main ! Merci pour lui. Je connais une sœur qui va être transportée de joie en vous lisant, Gabrielle B. qui, maintenant veuve et retraitée, vit dans les Alpes de Haute Provence où elle se dévoue toujours à la mission, inlassable apôtre. C'est elle qui vous rencontra dans une rue de Lorient il y a bien longtemps déjà. C'est un peu notre évangile à nous les Pèlerins d'Arès qui se raconte ici. Une grande liesse monte en moi en vous voyant, vous aussi frère Vincent, toujours fidèle à la mission, et toujours en quête d'une meilleure compréhension, je dirais plus : d'un meilleur vécu, de La Révélation d'Arès. Nous en sommes tous là, mon frère, moi comme les autres. La Révélation d'Arès est en permanence sur mon bureau, il va sans dire puisque toute mon existence s'y réfère, et cette Sainte Parole ne cesse jamais de m'apprendre chaque jour à vivre un peu mieux ma condition merveilleuse d'Enfant du Père. Quand je pense à l'homme modeste, discret, circonspect, que vous êtes, frère Vincent, je ne peux pas ne pas penser à d'autres hommes qui sont aujourd'hui très connus et très lus comme La Boetie, Spinoza, Péguy, etc. sans oublier Jésus de Nazareth, bien sûr, mais qui ne furent que peu courus de leur temps, je pense à vous, à nous, à ce blog, à ce quasi-silence qui nous accompagne comme les grands bras drapés d'un fantôme invisible pour la masse. Tous ces hommes, qui n'étaient pas des romantiques, entreprirent de renverser la culture au pouvoir de leur temps, moralisatrice et positiviste, menteuse comme il est difficile de l'être davantage. Ces éclaireurs de temps qui ne sont toujours pas venus, laissaient passer jusqu'aux humains quelques rares rayons de soleil ; ces hommes ont perçu que l'homme était très loin d'avoir atteint la grandeur pour laquelle il avait été créé. Moi, je n'avais rien perçu du tout, et c'est Dieu qui choisit en moi, qui ne le méritait sûrement pas, le prophète, le haut-parleur dont Il avait beoin pour décider le monde à changer... Une gageure de dimension si énorme qu'aujourd'hui encore, si ce n'était l'Événement Surnaturel que je vécus en 1974-1977, je me croirais absolument incapable de la sortir autrement qu'un tout petit peu de ma pensée, si encore j'y avais pensé... ce qui n'était pas le cas. Vous, vous y aviez pensé, puisque, "assis au bord de votre lit", vous parliez au Père sans vous appuyer sur aucune doctrine, lui disant : "Mon Dieu, je crois fortement en Toi, je veux faire Ta Volonté et non la mienne..." Moi avant 1974 je croyais accomplir Sa Volonté en servant l'église... Votre quête d'aujourd'hui vous l'aviez déjà dans le passé. Pas moi. Je me sens très humble devant tous ceux et celles de mes frères et sœurs parce que j'ai été chargé, contre toute attente, de quelque chose que je n'avais pas souhaité. Je m'interroge sans cesse sur l'Événément Surnaturel qui a bouleversé ma vie et lui a imprimé une tout autre direction que celle qu'elle avait prise. Je m'interroge plus encore quand je suis en contact avec un frère comme vous, Vincent, d'une sincérité absolue depuis l'origine. Peut-être le Père voulut-il quelqu'un qui avait vécu tout autrement qu'il devrait vivre après qu'Il lui aurait parlé ? Peut-être. Oui, la question est plus pertinente que jamais : Mais où est Dieu ? En tout cas il n'est pas dans le temps (Rév d'Arès 12/6) comme nous. Savoir qu'Il n'est pas là est déjà savoir quelque chose de sûr. Par là Il se présente à nous comme intégralement intact à tout moment tant depuis son non-commencement que jusqu'à sa non-fin. Comme il n'est pas situable, localisable, on ne peut en faire le tour, Il est partout des confins de l'Infini jusqu'au plus profond de chacun de nous, bons ou mauvais humains, puisque nous sommes Sa Création. Voilà pourquoi Dieu et le temps sont des aspects les moins connus et les plus débattus de la réalité. Ni l'Un ni l'autre n'ont de propriétés au sens que la science donne à propriétés. Même si le temps est mesurable par l'horloge, cette mesure n'est que pure convention ; il y a vingt-quatre heures par jour, mais il pourrait y en avoir quatre cents ou pas du tout, soixante minutes par heure et soixante secondes par minutes, mais pourquoi pas seulement vingt, ou cent ou cinq cents ? Même chose pour Dieu. Rien ne permet de le situer, d'en décrire la nature scientifiquement parlant... Alors, la science qui est tout orgueil et préjugés le nie ! Quelle misère, la science. Et vous-même, frère Vincent, esprit raisonnable, et moi-même pauvre type qui cogite sans fin et sûrement à tort, où sommes-nous en réalité ? Pourquoi vivons-nous en 2018 et pas trois mille ans avant Jésus Christ ou en l'an 4000 après Jésus Christ ? La science dirait : le hasard... Oui, peut-être, mais ce n'est pas certain. Adam était-il un hasard ? Est-ce par hasard qu'il a opté pour un mode vie qui aboutit à la mort corporelle et à la mise à mort de nos semblables dans les accidents, à la guerre, par meurtre, par maladie ? Nous n'avons pas plus de réponse à cela que nous n'avons de réponse à la question : Mais où est Dieu ? L'incertitude est le fondement de la réalité. Albert Einstein a magnifiquement démontré cela : Vous croyez que le rayon de lumière est strictement et invariablement rectiligne ? Non ! Il peut contourner un obstacle. Einstein peu de temps avant de mourir lui-même (en 1955, je crois) écrivit une lettre de condoléance à la famille de son vieil ami Michelangelo Besso : "Maintenant il a quitté ce monde bizarre un peu avant moi. Ça n'a aucun sens. Les physiciens comme lui et moi savent que la distinction entre passé, présent et futur n'est guère qu'une illusion obstinée." |
02nov18 201C59 Bonjour Frère Michel, Pour supprimer votre page de test sur wordpress.com, tout est expliqué ici : https://www.commentcamarche.com/faq/49324-comment-supprimer-un-site-wordpress Alain P. d'Yvelines |
Réponse : Après le très discret frère Vincent précédent (201C58), voilà un autre frère très discret : Vous, mon frère Alain, que je vois chaque année au Pèlerinage avec ses chers parents. C'est comme si les muets commençaient à parler ! Ce n'est pas tellement l'information que vous me communiquez, dont je vous remercie, que je connais déjà (mais je n'y ai rien compris, alors mon site-test Wordpress est toujours affiché... hi-hi ! ho-ho ! ha-ha ! je suis nul en informatique) qui fait que j'affiche votre commentaire, mais c'est ma joie de vous voir comme un fidèle lecteur de mon blog qui me fait vous afficher ici avec joie ! |
02nov18 201C60 Mais où est Youou (Rév d'Arès xxx/24) ? Le Tout est partout, Sa Main grisse sous l'écorce (et) dans le coude (Rév D'Arès xxxiv/2), si proche de nous (1/11) Invisible Etalé (ii/1-4). Seigneur ! Le clone ne sait pas la mère (qu'il a) (Rév D'Arès xxxiv/5 + annotation), ni le Père qu'il a. Je ne sais plus où j'ai lu (peut être bien dans votre blog) que si le noyau atomique (formé de protons et de neutrons) était gros comme une pomme ses électrons graviterait (orbiterait ?) à 200 mètres du noyau. Je ne suis pas physicien mais je crois comprendre que la matière (le son, l'air, la lumière l’eau) sont matière. Vous me reprendrez s'il y a lieu. Ainsi faite [la matière ?] serait donc essentiellement composé de vide ou d'espace ?! Il y a grand cosmos, espace, Univers Infini en perpétuel création, y-a-t-il infiniment petit espace en perpétuel création ? Je ne le pense pas mais ma folie relative me pousse à vous poser la question. Plus petit que l'atome, le quark (tiré de l'œuvre de James Joyce) entrerait dans la constitution des hadrons. Je suis largué et par rapport à notre époque ("évoluée") j'écris ici peut être encore des soties, des chose moyenâgeuse, archaïque, non spirituel finalement. J'ai pensé faire une mission avec un panneau ou il y aurait juste écrit: "Parlons d'amour, faisons l'amour." Pensez-vous que cela interpellera les passants et enclenchera un dialogue qui nous permettrait d'expliquer de quel amour on parle (amour évangélique) et comment ou de quel façon (pénitence + moisson) le faire ? J'ai exprimé mon idée à mes frères proche missionnaire (je l'ai jeté aux chiens, comme vous l'avez écrit quelque part dans le blog), et pour le moins que je puisse dire je ne fais pas l'unanimité, toutefois un frère (Salvator) m’a dit: "Faisons l'amour universel !" OK : Parlons d'amour, faisons l'amour universel ! Un autre frère (Laurent L'H) m’a dit: "Co-créons l'amour, faisons l'amour !" Un mélange ou une compression de tout cela donnerait: "Parlons d'amour, Co-créons l'amour, faisons l'amour universel." Il me vient ici et maintenant : Parlons d'amour, faisons l'amour évangélique libérateur ! Mots pour mots j'ai entendue dans une émission 'scientifique' à la télévision: L’informatique au-delà même de ces plus extraordinaire performance n'a pas en fait les moyens aujourd'hui de faire mieux qu'un cerveau de rat. Le vrai Bonheur est (sera) et ce fait avec tous, avec le Tout. Dans votre réponse 200R51 vous défendez Antoine que je ne pensais pas agresser. Antoine, je t'aime comme tout épi mûr aime (suis-je prétentieux ?) ! Votre blog n'est pas un forum et en plus j'écris ici sans savoir bien écrire et pour couronner le tout et conclure je suis presque hors sujet. Pardonnez mes fautes qui vous font perdre un temps fou. Alain M. de la plèbe d'Île de France) |
Réponse : C'est drôle, frère Alain, vous abordez la question de mon entrée sous un angle proche de celui de ma réponse à frère Vincent O. (201C58). Transmission de pensée ?. Vous demandez : "Ainsi faite [la matière ?] serait donc essentiellement composé de vide ou d'espace ?!" Mais savez-vous que celui qui a le premier parlé de ça, c'est Épicure, le philosophe du matérialisme ? Peu d'écrits nous restent de la main d'Épicure. Il disait que les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. Il semble que les écrits d'Épicure ont été détruits après que le christianisme fut instauré religion d'État de l'Empire romain, à partir du règne Constantin et surtout sous Théodose 1er, parce que ses écrits n'étaient pas compatibles avec la conception chrétienne de l'homme et du monde. Tout est relatif et je dirais même continuellement relatif, mon frère Alain, comme si la relativité était mouvante elle-même, et je parie qu'un jour un physicien démontrera la relativité de la relativité einsteinienne. Le mot atome vient du "a" privatif grec (= sans) et "tome" d'une très vieille racine indo-européenne qui signifie diviser, couper. L'atome est donc ce qu'on ne plus plus diviser, la plus petite partie possible de la matière. Quant au vide il ne peut qu'exister car sans vide tous les atomes de l'univers seraient agglutinés les uns aux autre et formeraient une masse compacte sans aucun mouvement possible, c.-à-dire quelque chose contraire à la vie, laquelle est mouvement. Ainsi Dieu est-il la Vie, le Mouvement par excellence. Il est de ce fait Tout Partout dans un état d'absolue décompressibilité ou élasticité. La conscience est de ce fait élastique, décompressible ; elle est par excellence ce qui nous rapproche le plus du Père. De ce fait, le vieillissement qui aboutit à la mort de la chair n'est qu'un épisode de la conscience, "cassée" si je peux dire par le mal instauré par Adam, mais conscience qui a pu exister en chacun de nous de tout temps et qui existera en chacun de nous en tout temps. La part principale en chacun de nous est d'immortalité. J'ai souvent pensé que Jésus ressuscité qui m'apparut en 1974 n'était qu'une conscience "habillée", mais essentiellement conscience, son habit de chair n'étant là que provisoirement pour qu'elle fût visible à un humain qui avait des yeux de matière. |
03oct18 201C61 Je ne sais pas. Je ne sais rien de Dieu, ou si peu. Pourtant je suis de ceux pour qui sa présence est une évidence (et je L'aime éperdument)... Mais je ne ressens que quelques douces grâces, et leurs variations à travers lesquelles passent parfois ses Lumières, son Intelligence, son Amour, son Regard, son Feu, sa Force transfiguratrice... Quelques grâces, qui ne sont même pas une goutte d'eau dans son océan, qui ne sont même pas une poussière dans son univers, même pas un frémissement au-delà de notre création. Bien moins d'un milliardième de chouilla de Dieu. Et même si dans une seule minuscule particule de Dieu se retrouve tout Dieu, Il m'échappe encore... Je ne sais rien de cette Immensité hors espace-temps, de ce Logos aussi silence, de ce formidable mouvement créateur qui ne rentre qu'avec parcimonie dans sa Création par amour de la liberté et peut-être aussi pour ne pas tout exploser... Je ne sais rien de cette Vie qui se multiplie et se diversifie en tout sens et pousse à la transcendance et l'Unité, par amour de la Vie ou pour la vie de l'Amour... C'est peu dire que cette créativité vertigineuse me dépasse... Mais je ressens suffisamment son mouvement, cette Vie, pour chercher à mettre mes pas dans Ses Pas. Sans oublier que la connaissance peut être comme un voile sur le réel (nos idées projetées nous aveuglant), que chercher à connaitre Dieu de manière intellectuelle, en faisant de Lui une image ou tout un système, nous éloigne de Lui... Mais nous pouvons toujours nous tourner vers le Créateur avec un regard d'enfant. Rester dans l'ouverture à l'inconnu changeant permet la rencontre. Chercher à accomplir permet les retrouvailles. Merci pour votre blog et vos partages, Rachel-Flora G. du Jura |
Réponse : Voilà un beau commentaire qui a l'humilité nécessaire pour avoir de Dieu une idée vraie. Merci pour lui, ma sœur Rachel-Flora. "Je ne sais rien de Dieu ou si peu", dites-vous, et nous en sommes tous là. Mais, de même que ne pas voir la pensée ne nous empêche pas de penser, ne pas avoir une idée présentable, documentable, de Dieu ne nous empêche pas de Le savoir présent en nous, autour de nous, partout. La Vie n'est pas descriptible, pas visible, elle est, ou plutôt elle est sous des formes tellement innombrables qu'elle est impossible à décrire avec nos pauvres langages humains ; la Vie est dépassement, transcendance. Ainsi est Dieu. Et ayant dit cela, j'ai l'impression de ne rien avoir dit de réel, de manifeste. Il est impossible d'exposer toutes les définitions, propositions et contre-propositions qui dans le monde, à toutes époques, dans toutes les cultures, ont tenté de dire de Dieu — quelque nom qu'on Lui donne — qu'Il est ceci ou cela ou autre chose. Comment s'approcher de l'inexplicable Vivant, de l'ineffable Vivant ? Impossible. Pourtant, oui, comme vous, sœur Rachel-Flora, nous savons qu'il existe. J'ai parfois l'impression d'être un petit enfant aveugle et sourd congénital, par surcroît né sans bras, qui cependant connaît sa mère, parce qu'elle le choie, le soigne, le nourrit. Tout n'est qu'émotion et sensation dans ce petit enfant aveugle, sourd et sans bras, qui ne sait pas encore parler, mais il n'y a rien d'arbitraire ou d'imaginé dans ce qu'il ressent, parce qu'il n'y a encore en lui ni intellect ni imagination. Il est en tous points objectif et il sait de façon sûre que sa mère est. Son émotion est vraie, est le Vrai. Si cet enfant était de marbre, sans la moindre émotion en lui quand sa mère le prend, l'emmaillotte, lui donne à téter, il serait anormal. Pour moi l'athée absolu a quelque chose d'anormal. Il faut embrasser le Grand Tout parce qu'on ne peut pas faire autrement, si l'on a la sensibilité naturelle. |
04nov18 201C62 Nous sommes bien loin, avec cette entrée, de toutes les idées et les manières de penser du monde, de l’homme qui mange sa cervelle (Rév d’Arès xvi/8), qui essaie de tout comprendre et de donner réponse à tout. Vous faites appel à quelque chose de plus beau, de plus noble et de plus grand: sentir. Ce monde dans lequel nous sommes nés, l’éducation que nous avons reçue ne nous apprend pas à sentir et pourtant il s’agit bien de quelque chose que nous devons développer en nous. Où est Dieu? Il serait facile de répondre: au fond de chacun puisque nous sommes image et ressemblance (Genèse 1/26) de Dieu. Pourtant, il est bien difficile de Le discerner dans ce monde où le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2) guette. On ne trouve bien souvent que des morts vivants qui ne savent plus ce qu’ils sont, qui vivent parce que leur cœur bat. Mais leur vie est bien triste et la Vie est au ralenti. Mais qui suis-je pour parler de la sorte? Ceux que je côtoie ne doivent pas trop discerner que Dieu est en moi également. Ma Vie est au ralenti, ma transcendance n’est pas encore visible. Alors, bien sûr, je regarde la poutre qui est dans mon œil plutôt que de voir la paille dans l’œil de mon frère (Matthieu 7/3-5). Cependant il n’y a pas d’amertume en moi. Quand le Père a lancé Son Appel : Qui enverrai-Je? Qui ira pour Nous ? J’ai répondu : Me voici Seigneur; envoie-moi (Isaïe 6/8). Je suis sur la route vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 40/5) avec mes compagnons de foi. Clopin-clopan je chemine avec ma pénitence qui traîne la savate. Qu’on me permette une comparaison. Je pense souvent aux précurseurs de l’aviation. Les premiers pionniers, avec quelques morceaux de bois, de la voile et une espérance folle ont souvent échoué mais se sont mis au travail. Et puis un jour, au début du XXème siècle, les frères Wright ont décollé de quelques mètres. Sept ans plus tard, Louis Blériot traversera la Manche. Puis, alors qu’il était né l’année du premier vol des frères Wright, Charles Lindberg traversera l’Atlantique en 1927. En l’espace de quelques décennies chacun peut voler d’un continent à l’autre. Aujourd’hui, plus de 100.000 avions traversent le ciel chaque jour. Ils doivent bien être étonnés là où ils sont les frères Wright, Clément Ader, Louis Blériot, Louis Mermoz, Antoine de Saint Exupéry et combien d’autres inconnus qui ont cru à cette folle utopie, mais qui se sont mis au travail avec courage, opiniâtreté, constance et espérance. Ne sommes nous pas les pionniers du monde changé (Rév d’Arès 28/7) ? Les héros, encore trop peu nombreux et trop discrets, se sont levés (Rév d’Arès xxxv/12) à votre suite, bien aimé Prophète. Comme ces précurseurs qui eux travaillaient à construire des avions, nous, nous travaillons à construire notre vaisseau (Rév d’Arès 17/3-5 ; 18/2-3-4) jusqu’au Jour (Rév d’Arès 31/8), au Grand Jour du Père. Là non plus nous ne savons pas trop ce que ce sera, mais cela sera et cela nous suffit (33/7). Et l’on sait que cela sera très beau. (12/3) N’est-ce pas cela la foi? Et peut-être alors saurons-nous où est Dieu? Alain Le B. (Ile de France) |
Réponse : Il n'y a rien, mon frère Alain, rien qui ne soit chez nous obligatoire. Tout n'est qu'exigence de la conscience. Ainsi le Pèlerinage n'est-il pas obligatoire. Le Père me dit : Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès xLi/7), mais il n'ajoute pas : Et ceux qui ne viendront pas seront punis. Il dit seulement : Appelle ! Et le frère vient ou ne vient pas, ce n'est pas une obligation. C'est seulement une exigence de sa conscience et il est sauvé si tout bonnement il est un humain de Bien, un pénitent, ce qui n'est pas non plus une loi, mais une logique. La logique, c'est quoi ? C'est : Si j'ai faim je mange ou si je ne mange pas je finis par mourir de faim. C'est tout. Voilà pourquoi vous êtes, frère Alain, le premier serviteur de notre Pèlerinage, qui n'a rien d'obligatoire, qui n'est qu'une exigence de la logique de La Révélation d'Arès que suit votre conscience. Voilà pourquoi je tiens moi-même à faire mon Pèlerinage, à être là chaque jour du 21 juin au 15 août. Je pourrais ne pas le faire. Chez moi suivre la logique de La Révélation d'Arès tombe sous le sens. Chez vous aussi, c'est évident, et je suis heureux de vous trouver chaque année premier serviteur du Pèlerinage en me disant : "Alain pourrait ne pas être là. Je pourrais ne pas être là. Nous ne serions pas pour autant perdus. Ma conscience est un Dieu Qui comme Dieu fait ce qu'elle veut ; sa conscience est aussi un Dieu Qui fait ce qu'Il veut. Notre présence ici est un acte gratuit. Si nous ne venions pas prendre le Feu nous serions aussi sauvés et ce Salut serait gratuit. Chacun est un Dieu s'il est un être de Bien comme Dieu, c'est tout ce qui tombe sous la logique de la Parole d'Arès. Voilà aussi pourquoi nous ne savons pas plus ce qu'est la conscience de chacun que nous ne savons où est Dieu. Il est Tout du Bien et Il est partout ; elle est tout du bien et elle est partout. Alors, de ce fait, nous ne sommes évidemment pas une religion. La foi est une tâche rigoureuse de Bien que dicte à chacun et chacune sa conscience. Pour cette raison on ne trouve nulle part dans la Parole de description totale du Bien. Le Sermon sur la Montagne décrit quelques actes de Bien, mais on sent — comme on sent Dieu — qu'il pourrait se conclure par "ad libitum", c'est-à-dire "à volonté, sans limitation pourvu que ce soit le Bien." Le Bien ne peut pas être une religion, parce que le Bien pour une conscience ressemble généralement au Bien pour une autre conscience mais n'est jamais vraiment le même. Quel thermomère, quel baromètre, quel manomètre peut-il mesurer l'amour, le pardon, la paix ? Aucun. Pourtant l'amour, le pardon, la paix peuvent être partout et c'est pour qu'ils le soient que le Père nous demande de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Ma conscience sent la nécessité de Bien, mais votre conscience, frère Alain, en sent nécessairement une autre, même si ces nécessités sont proches. Ces nécessités varient d'un humain à l'autre. Si elles ne variaient pas, il n'y aurait pas de foi ; il n'y aurait qu'une loi. Le shabbat est un repos brûlamment recommandé par l'Éternel et nos frères juifs le respectent du vendredi au coucher du soleil jusqu'au samedi au coucher du soleil rigoureusement parce que pour eux c'est une loi. Mais pourquoi le samedi ? Pourquoi pas le lundi, le mardi, le mercredi, etc ? Pourquoi pas une fois par mois, une fois par an, selon que chacun compte le temps différemment ? Nous aussi nous respectons le shabbat mais chacun selon son temps. La beauté (12/3) du shabbat réside justement dans le fait qu'il est libre (10/10). Nos frères juifs ont une religion. Pas nous. Nous, nous avons la Vie. La définition du Bien exige une perpétuelle redéfinition du Bien, lequel est la nature même de Dieu et comme nous ne savons pas où est Dieu, ou plutôt comme nous savons qu'il est partout, le Bien a une myriade de formes partout. Une religion a des formes précises. Nous, nous n'avons que le Bien avec une myriade de formes, rien de plus, comme la Vie. Oui, il faut vraiment changer ce monde. Merci, frère Alain, pour ce très beau commentaire. |
04nov18 201C63 Par effusion, depuis l'Île Bleue [Rév d'Arès xiv/13] jusqu'en dehors de l'espace et du temps, le Père crée l'univers. Il envoie Ses Fils créateurs qui créent les compositions qui composent l'univers selon Sa Volonté. Notre planète se forme, il envoie son Premier Fils Adam ; puis son Second Fils Jésus, le Prince Planétaire venu préparer le Troisième Fils, vous, Michel. Jésus vous a préparé à recevoir la dernière effusion du Père au plus profond de la densité matérielle. Vous annoncez selon Sa Volonté le Retour des hommes vers Dieu dans un mouvement ascendant construit sur la pénitence. Vous êtes situé au point le plus lointain de Son Souffle. Selon Sa Volonté, vous soufflez sur les hommes pour qu'ils reviennent vers Lui ; Lui retient Son Souffle, nous sommes pris dans les volutes d'Air, fin de l'Expiration. Vous êtes le lieu fort, inamovible, nous savons où regarder, où écouter. Alors nous prononçons la Parole que vous avez reçue, et selon Sa Volonté nous changeons le monde, nous façonnons nos âmes, attendant joyeusement d'être pris dans l'Inspiration. Comme le Père, votre souffle, le Souffle de Dieu, s'étale sur le monde et sur l'univers suspendu à vos lèvres. Après vous se lève une armée de Nième Fils + 1. C'est ce que je crois. Nous les hommes de chair qui nous efforçons d'accomplir Sa Volonte, sommes sur le point de devenir les égaux des grands êtres spirituels sans chair qui ont ont accompli la Volonté du Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4]. Que la Volonté du Père soit faite sur la Terre comme au Ciel. Vous êtes le Signe, le Miracle ultime qui aura fait revenir les hommes vers Dieu. À vrai dire, je vous trouve merveilleusement insensé et je vous en remercie. Tony L. de Touraine |
Réponse : Vous évoquez beaucoup le Souffle dans ce commentaire que j'aime, mon frère Tony. La possibilité d'être porteur du Souffle, voilà bien ce qui caractérise un Pèlerin d'Arès et je vous espère un grand propagateur du Souffle. Le Souffle est le vent de la possibilité humaine de dépassement, de transcendance, qu'aucun animal n'a. Leibniz disait : "Omne possibile exigit existiturire", c'est-à-dire "Toute possibilité exige d'exister" ou "Ce qu'exige le possible est de devenir existence", donc puissance. C'est ce que les philosophes ont appelé le principe de raison, où raison est le fait que quelque chose existe à la place de rien. Mais le dépassament est plus, il est possibilité de dépasser. Qu'était le Jésus qui m'apparut en 1974 sinon la suprême possibilité de l'humain transfiguré de se dépasser ? Nous appelons donc le monde à renaître. Le Souffle passe sur nous et nous tombons en pénitence. Pour l'heure nous sommes tout juste quelques pénitents effectifs, mais le monde a la possibilité d'être pénitent, de changer (Rév d'Arès 28/7). Il y a pour nous une prévalence de la raison d'exister ; à nous de la communiquer aux autres. Si nous nous réduisons au monde tel qu'il est, nous ne sommes rien, même en envoyant des "modules" — drôle de nom — sur Mars ou sur Pluton tout en interdisant le gasoil, ce fruit de la terre, d'où il est puisé, parce qu'il est considéré comme le "tueur" de l'humanité — misérable propre... on a rarement fait des discours politiques à partir de telles sottises ou insignifiances —. Ce qu'il faut, c'est redevenir quelque chose et c'est cela changer sa vie (Rév d'Arès 30/11). C'est retrouver la Vie (24/5). Ce n'est pas interdire le gas-oil à Paris en 2024 comme l'envisage Madame Hidalgo (je viens de l'apprendre). Mais comment va vivre Paris ? Les camions de livraison fonctionnent tous au gas-oil... De cela aucun discours ne parle. Le discours c'est tout sauf le Souffle ; le discours (surtout politique) n'est qu'un pschitt ! La racine ultime de la Vie est Dieu et nous issus de Dieu. Nous sommes les branches de cet Arbre. Voilà ce que porte le Souffle jusque dans les moindres petites feuilles sur les branches, c.-à-d. jusque dans les cœurs. Croire n'est pas la propriété prime du croyant. La propriété prime c'est faire, faire le Bien : aimer, pardonner, faire la paix, penser intelligemment en étant libre de tous préjugés. La foi n'est pas la préparation de quelque chose à venir. C'est le fait de vivre ce qui est déjà, mais ailleurs, c'est le fait de sortir de ce monde mort, puisqu'il y a potentialité permanente de vivre le Bien sur quoi la Vie est assise. Pour être vraiment il faut vouloir être. Soufflez, soufflez, frère Tony, soufflez le vent de la pénitence et le désir deviendra Volonté ! |
04nov18 201C64 J'ai beaucoup aimé le commentaire de Denis M. de l'Aude [201C3] et votre réponse concernant l'amour qu'éprouve Antigone pour son frère mort notamment quand vous écrivez : "Le prix essentiel de l'amour est sa gratuité totale ! Vous devez aimer tous les hommes, même ceux qui vous nuisent, même vos ennemis et vous devez pardonner toutes les offenses, même celles qui vous paraissent les moins pardonnables. C'est là qu'on trouve chez Antigone quelqu'un qui voue à son frère mort, qu'elle ne ressuscitera pas pour autant, un amour d'une totale gratuité... Chez toutes ces femmes on trouve la même noble intelligence du dépassement qui, lu attentivement ne tient souvent pas debout rationnellement parlant, mais fait tout le prix de l'âme." Quand j'ai étudié Antigone au Lycée, c'est bien cela qui m'a touché dans cette histoire. Par contre, je vous avoue que je n'ai pas compris clairement votre réponse sur l'individualité à la question de Denis M (201C3) qui cite ce que vous avez écrit à Johanna L. d'Île de France au (198C5) : "... il faut fuir l'individualité ennemie de l'amour, mais travailler à réunir les humains par l'amour, qui est leur vrai lien, celui par lequel ils ne sont qu'un ensemble et un avec Dieu." J'ai pensé que vous aviez voulu dire individualisme. Je pensais comme mon frère qui porte le même prénom que moi que l'individualité, don de Dieu, caractérise l'humain le rend unique et que sans individualité (Synonyme : personnalité, originalité, particularité) nous serions finalement identiques, sans particularité, des clones quoi. Mais peut-être que vous utilisez le mot individualité dans un autre sens ici. J'ai cherché le sens du mot individualité en philosophie et là j'ai vu qu'il y a plusieurs définitions, difficile de s'y retrouver. Il y a l'individualité selon Spinoza, Bergson, Plotin, etc... Décidément les mots sont des outils bien grossiers pour décrire la réalité et pour les employer avec précision il parait souvent nécessaire de les redéfinir. Je recommande à tous de lire votre réponse au commentaire de Frédéric M. 201C12 sur l'importance de l'union dans l'action au sein d'une assemblée. Chez nous il y a un dicton populaire qui dit , "l'union fait la force comme l'oignon fait la soupe." Merci infiniment pour votre enseignement précieux qui nous éclaire pour gravir les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2). Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Par "... il faut fuir l'individualité ennemie de l'amour, mais travailler à réunir les humains par l'amour, qui est leur vrai lien, celui par lequel ils ne sont qu'un ensemble et un avec Dieu," j'entends bien sûr : "il faut fuir l'individualité" quand elle est "ennemie de l'amour..." Je n'ai pas utilisé le mot individualisme parce qu'il y a une nuance entre l'individualité quand elle est occasionnellement ennemie de l'amour et l'individualisme comme défaut intrinsèque. Le français n'a malheureusement de terme intermédiaire. L'individualisme est un défaut permanent chez une humain, généralement aussi permanent que la couleur de ses cheveux sauf effort très exceptionnel de s'en sortir, tandis que l'individualité ennemie de l'amour peut survenir chez tout pénitent accidentellement, quand il a une défaillance, ce qui n'est pas rare, loin de là, car la pénitence est une épreuve qu'il est difficile de maintenir constante. Merci, frère Denis, pour ce commentaire et le remerciement qui le conclut. Les mots manquent souvent pour dire des choses, des actions, des situations qu'il me faudrait présenter avec des nuances. Et puis, ceci est un blog, pas un traité qu'on a largement le temps de relire avant de publier. Il me faut écrire mes réponses de blog au jour le jour, que je ne peux pas retravailler ; je rédige la réponse et cloc ! je l'affiche sur l'internet. Il m'arrive d'être imprécis, maladroit, et tant pis pour moi, mais j'espère que dans l'ensemble le blog, quoiqu'il soit une forêt où les arbres sont divers, où certains arbres sont morts, où il y a des clairières, des lichens, des bruyères, des vides, dit à peu près ce que je dois dire. Je vous demande de pardonner les manquements de nuance. Et puis rien n'est vraiment absolu et constant. Des données dont la science est très fière peuvent être constamment remises en question. Mais pourquoi cela ne toucherait-il pas l'absolu Bien où plutôt les règles que nous, par intégrité orgueilleuse, aimons sans cesse rappeler. Il y a des exceptions en tout et notre raison humaine n'est pas la Raison de la Création. Voilà peu quelqu'un me demandait : "Et Hitler, ce monstre qui a fait asphyxier et incinérer dix millions de juifs et d'autres : homosexuels, communiste, etc., pour lui il n'a pas pu y avoir de Miséricorde. Il ne peut qu'avoir été jeté en enfer où il brûle pour l'éternité. N'est-ce pas, frère Michel ?" J'ai répondu : "Ce n'est pas pour rien que le Père me dit : N'évoque pas à tous propos ma Miséricorde ! (Rév d'Arès 16/15) Parce que personne ne sait quand s'exerce ou non la Miséricorde, vu que personne ne sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Pécheurs, nous ne savons jamais rien d'absolu. Darwin lui-même cita le cas de trois corneilles aveugles que le groupe (on appelle ça une rookery en anglais) nourrissait parce qu'elles ne pouvaient plus trouver de nourriture. Eh bien, je crois que Hitler a pu connaître la Miséricorde, parce que si même un Hitler ne peut pas être aimé, où est l'Amour, qu'est l'Amour ? Quelle est la véritable différence entre individualité et individualisme ? Je crois à la continuité du Bien et je crois que si le Mal peut être vaincu, c'est parce qu'il n'a pas comme caractéristique la continuité ; il ne continue que parce que l'homme l'entretient. Que l'homme cesse d'être mauvais et le mal disparaît. Bon, je m'égare un peu. J'arrête. Merci, frère Denis, pour votre commentaire. |
05nov18 201C65 Les "petites unités humaines" qu'évoque le prophète Michel Potay, c'est actuellement en gestation sur la planète avec les "micronations" ! En témoigne ce reportage vidéo : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1951559081592574&id=1757782394471400 Un type sans importance |
Réponse : J'ai déjà parlé des micronations dans ce blog. Je ne sais plus où. Notre frère Bernard L. a réalisé un bon logiciel pour faire des recherches dans le blog, mais m'en servant très rarement, d'une part, et ayant mille choses différentes à faire sans cesse, d'autre part, je ne sais plus ce que j'en ai fait ni comment ça marche. Je vous laisse chercher la référence. Les micronations ne répondent pas à l'idée que je me fais des petites unités humaines, sauf peut-être dans l'intention. Une micronation n'a pas de souveraineté, elle reste soumise à la loi de la grande nation propriétaire de la terre sur laquelle elle s'est fixée. Une "petit unité humaine", telle que je la pense, est par contre totalement souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1). De toute façon, merci, mon frère "sans importance", pour ce commentaire. |
05nov18 201C66 Je ne sais pas d'où vient Dieu. Et le savoir ne changerait sûrement pas grand chose au pourquoi du comment de l'indispensable résurrection de la vie spirituelle en l'homme ; ce faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) a alimenté du bois qui ne pourrira pas (xix/11). Par contre, je sais d'où je viens après avoir été enfanté et conduit jusqu'à l'âge d'une conscience désordonnée. Si je ne cherchais pas à répondre à l'Appel, c'est-à-dire à passer de la crise à la création, je crois que j'aurais du mal à digérer sainement la plupart des propos "petit bourgeois" qui défilent sur votre blog et certains des échos que vous en faites. Merci, Seigneur de m'avoir permis de comprendre pourquoi je dois me débarrasser de mes préjugés ! Pourquoi cherché-je à m'en débarrasser ? Pour me libérer. En ce qui me concerne, il en va de même de la volonté d'aimer, de faire la paix, de pardonner, de partager, d'être franc, bref de recouvrer l'intelligence du cœur. Pour me libérer. Et je souhaite qu'en me libérant je puisse participer à libérer l'humanité. Je ne suis pas de ceux qui expérimentent le Bien pour le Bien (entrée 168) ; je pratique le Bien au nom de la libération. Car je suis ici sur terre avec une conscience développée de la perversité dont l'homme est capable. Et je suis très attaché à ne pas oublier les atrocités qu'il a déjà commis au nom de différentes formes de suprématie. Le Bien pour le Bien sera sûrement mon quotidien lorsque nous nous serons donnés les moyens de permettre à Dieu de shooter dans la planète terre, comme on frappe dans un ballon, afin que nous puissions accueillir le Jour [Rév d'Arès 31/8]. Le Jour qui n'est en fait que notre jour lorsqu'on s'accomplit. Le verbe accomplir est devenu le synonyme du verbe créer dans mon vocabulaire, comme créer est le synonyme de sauver dans la Parole. Mais je ne vois pas comment on peut s'accomplir, se sauver, sans chercher à se libérer. Pour ma part, et en ce qui concerne l'état de ma conscience, j'ai été assez satisfait d'apprendre l'existence des abîmes glacés (Rév d'Arès 13/4, 30/9, 31/12, 33/29). Et cela même si elles devaient me concerner. Pourquoi ? Parce que même si la tête est faible, remplie d'orgueil, le cœur est empli de son Dieu (4/11). Et l'homme qui ne recherche pas l'équilibre se complaît à défier le Créateur (12/10) ; qui peut croire que le langage et la pensée peuvent être des outils qui ne servent qu'à nous réduire à compter (xi/4) ? Miséricorde ? Vous abordez le sujet de la miséricorde dans votre réponse 201C64. De mon côté, je perçois la Miséricorde comme sur un thermomètre de l'âme. Je m'explique : Le point culminant de chaleur serait l'Amour de Dieu. On peut donc affirmer que Jésus comme Élie (Rév d'Arès 2/10) sont à une belle température – (Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud. (xLiv/6). Chaud ! Chaleur. Les abîmes seraient plutôt glaciales. Alors lorsqu'une âme se retrouve sur le zéro, ni plus ni moins, peut-être bénéficie-t-elle de la Miséricorde du Père ? Ne faut-il pas avoir le soupçon d'une âme pour en bénéficier ? Je crois qu'un petit enfant peut comprendre que les morts, c'est-à-dire ceux incapables d'éprouver de la compassion, vont là où se retrouvent ceux dont les cœurs sont glacés. C'est-à-dire en un lieu où les morts ont rendez-vous. Jusqu'à ce que le Père en décide autrement (Rév d'Arès 31/12). En ce Jour, Seul Dieu est Celui qui pourra recréer l'équilibre qui manque tant à la chair de l'humanité. Je crois. Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Ceux et celles qui font de La Révélation d'Arès leur phare forment une humanité nombreuses, au reste plus nombreuse en pèlerins d'Arès petit "p" qu'en Pèlerins d'Arès grand "P". J'ai déjà écrit dans une ou quelques unes de mes réponses de ce blog que je ne donnais pas au "P" majuscule le sens d'une supériorité ou d'une excellence, mais que "p" et "P" ne formaient dans mon esprit que des distinctions sans appréciation. Il n'y a pas entre elles de degrés de valeur spirituelle ; elles ne distinguent que des fonctions volontairement assumées : les uns, les "p", dont vous êtes, sont totalement libres ; les autres, les "P", expérimentent délibérement ma façon de voir et de faire. Nous sommes tous, "p" ou "P", des pécheurs qui s'efforcent d'entendre l'Appel que le Père a lancé à Arès en 1974-1977. Il s'ensuit que les nombreuses formes de foi issues de La Révélation d'Arès sont hybrides, sont les produits des très diverses caractéristiques caractérielles, culturelles, sociales, émotives, opinionnelles-pluralistiques, etc. qui forment l'humanité. Il en va de même pour l'idée que chacun se fait de l'amour, du respect de l'autre, de la liberté. De même deux paysages ne se ressemblent jamais, mais sont quand même parties intégrantes de la nature. Qu'y a-t-il de contradictoire entre ce que vous dites et ce que je dis et ce que disent les frères et sœurs grand "P", ceux et celles du petit reste, qui doivent être ceux que vous trouvez "petits bourgeois", de même "certains des échos que" je leur fais ? Je ne sais pas vraiment. Comme je l'ai écrit dans l'introduction à "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas" il n'y a pas de vérité absolue accessible à ce monde actuel. Aussi m'est-il impossible d'afficher tous vos commentaires, vraiment trop fréquents, mais j'en affiche de temps en temps comme celui-ci. Y a-t-il dans votre façon de voir face à ma facon de voir, apparemment bien différentes, quelque chose de contradictoire ou de complémentaire ? Allez savoir ! Il est en toute sagesse impossible de le dire, tant les imageries cérébrales diffèrent d'un être à l'autre dans notre humanité troublée, voire même disloquée. De même que l'humain peut s'adapter à la vie dans la forêt équatoriale autant qu'à la vie dans l'arctique, il est impossible de dire lequel du pigmée ou de l'eskimo a raison de vivre ici ou là-bas. Tous deux sont des hommes avec leurs joies et leurs souffrances, leurs soucis, leurs problèmes, leurs âges, leur mort. Les deux peuvent s'émerveiller devant Dieu, quelque Nom ils Lui donnent, en s'exprimant fort différemment. Le principal est que tous, où qu'ils logent et quelle que soit leur culture, sachent qu'il y a Autre Chose au-dessus et au-dedans d'eux et que le Bien accompli sera la solution à tous leurs maux. |
05nov18 201C67 Quand plusieurs sont réunis en Mon Nom Je suis au milieu d'eux [Matthieu 18/20]. Dieu est activement présent dans la Vérité, dans le Vrai, dans la conscience du Bien. Dieu est notre partenaire dans le Partage car il attend de nous l'assistance, la solidarité, la mutualité, la convivialité Dieu est Souffleur dans l'Amour, parental, romantique, fraternel, évangélique, qui constitue l'espace spirituel Vital par excellence. Dieu est inspirateur dans l'Harmonie musicale, artistique, gestuelle, créatrice, dans le sourire, la joie, le pardon, l'épanouissement. Dieu est conseilleur dans les ténèbres nocturnes pour nourrir la mesure, la patience, la paix. Dieu est bien sûr Créateur de toute la matérialité de l'Univers, ainsi que de toute sa biologie évolutive, et s'il souffre du refus de Sa Présence et de Sa Parole, par une multitude d'humains égaré(e)s par le malin et négligeant son Bras tendu, il est, bien qu'étant absent apparemment, toujours potentiellement présent pour accueillir le retour de l'enfant pénitent. C'est, bien sûr, ce qui ravive opportunément et impérieusement notre foi, notre espérance, notre envie chaque matin, de participer au changement du monde. Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Père. Louange à Dieu ! Dominique C. du Limousin |
Réponse : Merci pour votre commentaire, Dominique. Êtes-vous un frère, une sœur ? Le prénom est commun aux deux et comme je n'arrive pas à vous situer... Pardonnez-moi. Que reste-t-il des temps immémoriaux où vécurent Adam et Ève avant la chute, c'est-à-dire des temps de l'humanité d'Éden, celle dans laquelle le Créateur avait soufflé son image et ressemblance ? On ne sait pas en termes de connnaissance ; on le devine en termes d'émotion. La joie édénique, les cris de bonheur ne dressent pas de monuments ni ne laissent de documents et pourtant ils parviennent jusqu'à nous parce que, par atavisme, nous gardons au fond de nous des souvenirs de ces temps bénis. Comme nous ne sommes pas des êtres de pierre, nos émotions gardent des réminiscences de ces temps spirituels heureux. C'est à les ramener vivants sur Terre que nous appelle La Révélation d'Arès et toute la Parole qui, d'étape en étape, l'a précédée. Les époques lointaines sont impénétrables à l'obervateur qui n'en perçoit pas les émois, les palpitations. C'est sûrement une des raisons pour lesquelles les hommes modernes, qui vivent des milliers d'années après, n'imaginent pas possible de revenir à ces temps immémoriaux. Et pourtant, c'est vers eux que nous pousse l'Appel d'Arès. Tu vois le Retour, me dit le Père le 2 octobre 1977 (Rév d'Arès i/1) ; il ne parlait pas que du Retour de Dieu parmi les hommes, il parlait aussi du Retour d'Éden qu'il me donnait à voir en pensée. On ne voit pas l'Histoire se cantonnant à l'intime et cependant le Bonheur d'Éden était tout en intimité. En ce temps-là l'émotion était partout puisque c'était le règne de la Vie. La Vie reste à retrouver (Rév d'Arès 4/5). Le malheur, c'est que l'homme n'est plus devenu qu'un objet de gestion. De là la place prépondérante de la politique, de la loi, de l'organisation, et l'effacement de la religion. Au XIXème siècle Michelet, l'historien, avait déjà compris que le Moyen Âge avait été comme un enfant anxieux devant la mort, un enfant "dans les angoisses du cœur", qui sentait sur son cou la hache de l'esprit rationnel qui allait se développer à la Renaissance. Il y a longtemps que l'homme a tué en lui la conscience de ce qu'il avait été aux lointains temps d'Éden, un homme de cœur, de sentiment, d'amour. Le mouvement de Retour que nous devons faire, ce que le Père appelle le changement du Monde (28/7), va demander un effort existentiel énorme. C'est peut-être ce que sentent très confusément, sans le discerner, les gens que nous abordons dans la rue. C'est ce qui les rend craintifs, indécis. Êtes-vous un ou une missionnaire de Limoges ? Vous devez bien connaître cela, mais la teneur de votre commentaire me dit que vous avez compris sous quelle sorte de Lumière vous devez réveiller les gens de rencontre. |
09nov18 201C68 Bien aimé prophète, Chercher Dieu, parler de Dieu, cela ramène à mon esprit une réflexion que vous aviez évoqué un jour sur notre façon de présenter La Révélation d'Arès : "Posons-nous la question : Combien avons-nous amené de personnes et combien en avons-nous fait fuir ?" Nous sommes actuellement 7 milliards d'individus sur cette terre et chacun de nous à sa propre façon de s'imaginer Dieu, son dieu. Comment embrasser cette humanité de 7 milliards d'humains d'un seul regard, d'une seule pensée ? Difficile à concevoir pour notre petit cerveau. Dieu a cette capacité car il est en chacun de nous. Il est le Un [Rév d'Arès xiv/1] et le Tout. Son Appel est toujours un appel pour nous rassembler, nous rassembler dans la paix et dans l'amour. Alors, aller comprendre pourquoi l'homme cherche constamment la division pour avancer ? J'entendais récemment que le spot du gouvernement Macron pour inviter les citoyens à voter aux prochaines élections européennes provoquait déjà une polémique, à peine sorti sur les écrans. Et pour cause, il est basé sur la dualité. Nous trouvons Dieu dans l'unité et la diversité, dans la nature, dans l'écoute, dans la parole, dans les livres, dans le regard de l'autre, etc., autant de façons d'exprimer la Vie, d'exprimer l'amour que nous ressentons au fond de nous. Mais combien aujourd'hui cherchent Dieu ? Combien s'égarent sur des chemins qui ne mènent nulle par ? Combien s'arrêtent de chercher comme nos sentiers de montagne s'arrêtent devant l'immensité de la nature ? Vous avez ouvert cette page par une question "Mais où est Dieu ?" et vous avez donné envie aux lecteurs de participer à cette réflexion. Cela donne à cette nouvelle page une belle diversité et fait toute sa richesse. Vous avez aussi commencé le premier commentaire par la vidéo du film "Madal" [réalisé par nos frères Éric D. et Frédéric M.], avec une réponse brève et neutre. Et là vous avez peut-être créé une confusion dans l'esprit des lecteurs qui découvre votre blog. C'est ce que j'ai pu constaté l'autre jour sur le marché. Un homme, très ouvert sur la spiritualité et que j'avais invité à aller sur le blog, est revenu vers moi, la discussion fut brève mais j'ai compris qu'il avait associé votre entrée de la page 201 et la vidéo en 201C1 comme étant une vision de Dieu partagée. "C'est très spess, ce blog," me lança t-il, voulant dire "très spéciale". Il me parla de la vidéo et du blog et j'ai senti chez lui comme un recul. Ce matin là, je suis resté un peu ballot, ne sachant quoi répondre, car je n'avais pas vu la vidéo ! Nous avions bien essayé, Arièle et moi, de la regarder, mais çà ne passait pas du tout et nous n'étions pas allés au-delà des premières minutes. Ce n'est pas notre vision de La Révélation d'Arès, nous étions nous dit, tout en acceptant cette diversité de vue qui fait la richesse de la vie. Il existe des supports qui peuvent être utiles pour la moisson et la pénitence et qui restent encore méconnus. Il y a le logiciel de recherche sur le blog, créé par Bernard L. de Paris, que vous évoquez en 201c65 — http://www.searchmpblog.net/ —. et dont j'ai entendu parler pour la première fois cet été au pèlerinage. Les possibilités de recherche sont assez poussées et les résultats bien présentés. La première page d'introduction est assez sommaire et le programme présente quelques bugs mineurs. Mais c'est un bel outil de travail et je l'utilise régulièrement. Il y a le petit fascicule "Les grandes espérances de La Révélation d'Arès" proposé par Gérard M. et Vincent O., de Bordeaux, avec la dernière page personnalisable. Il est très bien fait, agréable à lire, c'est une très belle présentation de La Révélation d'Arès. Dans notre assemblée, nous le distribuons aux personnes intéressées pour mieux nous connaître. Il y a la retranscription de votre enseignement de la Parole, que vous aviez donné à "L'Espace des Peupliers" en 1996, à Paris, réalisé par Marc V. de Suisse, à partir de plusieurs sources. Son travail est remarquable. J'ai transféré son fichier sur mon kindle et c'est un bonheur pour moi d'approfondir la connaissance de la Parole. Dieu, c'est l'Unité qui créé la diversité ! Philippe et Arièle C.-C. des Hautes-Alpes |
Réponse : Un grand merci du fond du cœur pour ce commentaire, sœur Arièle et frère Philippe. Vous signalez ici un problème que peut soulever ce blog, mais ne perdez jamais de vue que c'est le problème même que soulève sans cesse La Révélation d'Arès. Mon blog est un blog, rien de plus, c'est-à-dire un lieu de rencontre de toutes les façons de voir, de sentir et de vivre, qui plaisent ou déplaisent, autour de La Révélation d'Arès. Mon blog reflète l'interprétation prophétique de la Parole d'Arès dans les entrées, puisqu'elles sont de ma main, mais c'est un site libre concernant les commentaires. "Madal" a pris place dans les commentaires. Je comprends la réaction de ce monsieur qui, s'il s'attendait à visiter un site de prosélytisme religieux, a été surpris par notre large éclectisme en voyant le film "Madal" des frères Éric D. et Frédéric M. et a trouvé ce "blog très spèce". "Madal" n'est "pas votre vision de La Révélation d'Arès," mais elle est celle d'Éric D. et Frédéric M. qui sont aussi des frères de foi. La foi arésienne n'est pas stéréotypée et, entre autres choses, c'est — je ne cesse pas de le répéter — ce qui la sépare carrément de la religion. "Madal" n'est pas ma vision spirituelle à moi non plus, bien sûr. Mais c'est une œuvre artistique respectable, réalisée par deux frères à qui La Révélation d'Arès a inspiré cette manière d'expression apathique, dans laquelle frère Frédéric M. joue les Cassandre, est mélancolique, diogénique, pour produire un film d'une lenteur à laquelle le monde moderne n'est pas accoutumé de sorte qu'en général peu de spectateurs le voient jusqu'au bout. Vous auriez pu répondre à ce monsieur qui en fut apparemment indisposé, en tout cas plutôt rebuté, ceci : "Vous avez eu là la preuve que chez nous il n'y a pas de dogme imposé, que chacun exprime librement sa vision, serait-elle plutôt morose ou cynique. Notez que les sentiments exprimés par les auteurs du film ne sont pas ceux généralement rencontrés chez les Pèlerins d'Arès, beaucoup plus enthousiastes et lumineux dans leur ensemble. Voyez-vous, l'acteur du film est une sorte de Diogène, philosophe cynique, ce que ne sont pas les Pèlerins d'Arès dans leur majorité, mais cet acteur peut être dans la vie un pénitent et c'est pour nous le point essentiel. Nous ne sommes pas une religion. Nous sommes un courant spirituel très vivant dans lequel on trouve des humains de natures et caractères très différents. Pour nous ce n'est pas ce qui est cru ou dit qui sauve l'homme, mais ce qui est fait dans l'ordre du Bien, dans l'ordre de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de préjugés." |
09nov18 201C69 Où est Dieu ? La question du "où", qui localise, ne paraît guère pertinente concernant l’Étalé Qui est partout, en tout, du moins tant qu’on L’imagine extérieur à soi. En revanche, elle peut prendre racine dès qu’on réalise qu’étant partout, Il est aussi en nous. Où ? Est-il en nous en tant que "matérialité" immatérielle si j’ose dire, sorte de constituant indécelable de chaque atome, par exemple ce vide énorme qui habite l’infiniment petit subatomique serait-il "empli" de Dieu ? Nous n’appelons "vide" que ce que nous ne connaissons pas, peut-être parce que nous n‘avons plus les yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2) pour Le voir ? Quoi qu’il en soit, ce serait encore parler de Lui quelque peu du dehors, à l’aide de notre raison tentant d’objectiver Dieu, un peu à la manière de ces neurologues qui décryptent de mieux en mieux le fonctionnement du cerveau humain à l’aide de leur propre cerveau ! Certes, Il est plus près encore de soi. N’est-Il pas l’Esprit invisible qui anime chaque-un ? N’est-Il pas notre souffle, notre sang, nos battements de cœur ? La vie biologique qui anime nos cellules, cette sublime et évidence face aux milliards de pages écrites par la science pour la décrire ? Dieu est plus près de nous que notre veine jugulaire, précise le Coran (50/16). On pénètre alors dans l’infiniment intime, une "affaire" en soi et Soi dès lors que l’homme L’invite à entrer par sa pénitence. Dis(-Moi): Entre ! (Rév d'Arès xxxiv/12). Pour qu’Il glisse imperceptiblement en nous du constitutif vivant, biologique, au Constitutif qualitatif, absolu, existentiel, depuis le Fond, aussi discret et léger qu’une fumée pure, et pourtant plus dur que la pierre : l’ha (xxxix/10) ! La reconquête de Dieu par l’homme en tant que vraie Nature perdue est-elle finalement autre chose qu’une question de distance à réduire ? On peut sans doute le dire ainsi, mais de distance infinie, plus longue qu’un rayon de soleil qui va de Jésus, comme de Michel, comme de Claude au Christ. (Rév d'Arès 32/3). Où es-Tu ? Par-le-moi qui réfléchis en ce moment même pour Te sonder laborieusement. Parle-moi, Seigneur. Moi-Lui, Toi-Moi la dualité s’interpose toute seule. Par moi, Tu peux concevoir ta propre négation ou ton infinité, Tu peux regarder mon ongle qui tombe (Rév d'Arès xxxiv/11), ma main ou mon bras, qui peuvent devenir un peu de Ta Main et de Ton Bras agissant sur cette terre. Pour autant je ne perds pas de vue ma place qui est l’épée, pas le Bras qui la soulève (35/14). Je ne saurai où tu es, Qui Tu es, que lorsque j’aurai aboli toute distance, lorsque Tu me fondras en Toi, lorsque mon "je" et ton "Je" coïncideront. Je n’y parviendrais pas tout seul par moi-même, mais notre descendance spirituelle, autrement dit un prolongement de nous, les frères, réalisera la Jonction. Le chiot d’homme dit : Où est le Saint, le Vent ? (Rév d'Arès x/4). La réponse tombe : Ruine le Saint ! (x/5). Où est Dieu... pour l’homme ? Telle est la véritable question. Où, comment, par quoi se manifeste-t-Il dans notre existence ? Un mythe comme un autre, un fait de culture, une figure de musée ou la Vie resplendissante, le règne de l’intelligence, le bonheur en plénitude ? Dieu répond : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres glacées où J’ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés, des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres (28/3-4). C’est clair, direct : Ne Me cherchez pas là où le monde, la culture, la religion, vos habitudes séculaires M’ont mis, localisé, figé, ficelé, comme les ruines du Saint, exposées dans ces musées qui me sont dédiés que sont synagogues, églises, mosquées, sanctuaires, lieux d’apparition, où le fidèle vient admirer, louanger, glorifier les reliques de la Vie dont il ne sait plus rien, qui l’effraieraient si elles se réveillaient, et qui pourtant dorment tout au fond de lui, homme moderne statufié, pantin : le pendu (Révélation d'Arès, diverses références). Je suis dans les steppes dit Dieu, là où on ne prononce pas Mon nom justement, mais là où on pratique Ma Parole, où elle s’accomplit. En disant : Faisons l’homme à notre image et ressemblance (Genèse I/26), Dieu ne s’est-il pas dit : "Je vais expérimenter Ma Création de l’intérieur de Moi-même, la pénétrer par l’autre bout ?" À qui vais-je proposer la lourde responsabilité de porter Ma Nature, Mon Regard, Ma Main, Mon Nom (Rév d'Arès xviii/2) ? Nous avons proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la Responsabilité. Ils ont refusé de s’en charger et s’en sont effrayés, tandis que l’homme s’En est chargé, car il est injuste (envers lui-même) et ignorant (Coran, Sourate 33/72). Il sait que ça ne va pas être facile avec cet animal pensant-là, ce serait peut-être plus sûr de faire roi l’ortie (xvi/10). "Prenons le risque Je peux M’offrir en sacrifice au bourreau sans Me perdre (29/5). Et toi, homme Michel, tu n’as pas pouvoir de te ressusciter, mais tu as peut-être bien le pouvoir de Me ressusciter aujourd’hui parmi les hommes : Dieu ou la Nature perdue de l’homme. Une question me traverse l’esprit ; faut-il me la poser sachant que "le secret du bonheur spirituel est de ne pas se poser de questions sur Dieu." Incorrigible humain, je me la pose quand même et je vous en fais part du même coup. Lié aussi intimement, constitutivement à Dieu, moulés à Lui comme l’arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l’arc de son porche (Rév d'Arès 1/11). Le Père n’est-Il pas à même de nous faire revenir à Lui, sans offenser notre liberté, par un contournement en profondeur via l’influence qu’il a nécessairement sur Son propre déploiement ou repliement ? Dans le "Chant du frémissement", un texte de référence du shivaïsme cachemirien (tantrisme), Shakti (un des visages de Dieu) : "Ferme les yeux et l’univers se manifeste en elle, elle les ouvre et l’univers se résorbe en pure conscience " (verset 1), ce qui n’est pas sans me faire penser à Mon Œil (s’)ouvre (xxxvii/7). Des versets de La Révélation d’Arès tels que : Le Mont sur le Fond (se re)ferme (xLiv/1), les planchers de Mes Granges gémiront sous leur poids (31/7) m’incitent à présager d’une Victoire inéluctable, un peu comme si c’était inscrit en dernière instance, ce que plusieurs passages du Coran inclinent également à penser comme : "Aucun malheur ne s’abat sur la Terre ou sur vos propres personnes qui ne figure déjà dans un Livre, avant même que Nous le fassions survenir. Et c’est une chose si aisée pour le Seigneur (Coran 57/22). Les grands cycles (yugas) de l’hindouisme ont-ils une quelconque valeur ? Je sais bien : Qu’on ne sonde pas Mes Desseins ! (36/08) Où est Dieu ? N’est-ce pas fatalement commencer par se demander où est l’homme ? Réponse : Partout, si L’on ne considère que l’animal pensant grouillant sur la planète et là Dieu n’est plus. Presque nulle part si l’on considère l’espèce spirituelle en voie d’extinction avancée. Certains pourtant, ayant gardé un vague souvenir du Père ont encore une âme, et parmi ceux-là, les sœurs et frères pèlerins réveillés par Mikal pour en réveiller d’autres et se perpétuer en petit reste éveilleur d’âmes. Où est Dieu ? Sans vouloir paraître prétentieux, n’est-ce pas aussi un peu se demander où en sont les Pèlerins d’Arès ? Claude M. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire qui est comme une belle promenade parmi les jardins de la Parole de Dieu. Nous nous trouvons sans cesse confrontés à une définition de notre foi. Et notre foi n'est pas facile à définir, pas plus facile à définir que la Vie, qui ne peut être décrite, parce qu'Elle s'offre à nous mais nous dépasse. La foi aussi, d'une certaine façon, nous dépasse. Alors, nous parlons, nous parlons, nous déversons des mers de mots, nous traçons des lignes comme des sillons dans des champs infinis, mais que faisons pousser dans tout ça ? Pour le moment, relativement peu de choses. Comme vous le dites, il y a quand même déjà "les sœurs et frères pèlerins réveillés par Mikal pour en réveiller d’autres et se perpétuer en petit reste éveilleur d’âmes." Cet état de chose commençant répond à ce que le Père a demandé à Arès. Alléluia ! Des générations à notre suite finiront ce que nous aurons commencé. Ici il y a plus que nécessité, parce qu'après tout la nécessité de sauver le monde n'est pas évidente pour les esprits rationalistes du monde. Ils répondent : "Je me fiche pas mal de ce que l'humanité disparaisse ou non. Je serai mort quand cela se fera." J'ai entendu ça plusieurs fois. Ici il y a exigence de la plénitude comme il y a exigence de manger quand on a faim. C'est un impératif immédiat, mais peu de gens s'en rendent compte. Les humains sont des morts vivants, beaucoup sont même déjà dans la tombe. Changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) exige une redéfinition du pourquoi de la vie humaine ; c'est ce que vous missionnaire vous efforcez de faire et de faire faire. C'est un fait sur lequel on ne devrait jamais cesser de réfléchir. Je ne crois pas qu'il ait jamais existé une société humaine qui ait renoncé au bonheur et n'ait compris que le bonheur n'est pas que celui très égoïste de l'individu qui dit : "Mon seul plaisir et c'est tout," mais le bonheur partagé, passé, présent ou futur. Il n'est que voir les tombes antiques pour constater que le mort enterré là comptait bien être heureux dans l'avenir et ce bonheur prolongé, même mythiquement sans début ni fin, J'ai déjà, il me semble, cité Leibniz dans cette page : "Omne possibile exigit existiturire", c.-à-d. "Toute possibilité exige d'exister" ou "Ce qu'exige le possible est de devenir existence". Par là Leibniz avec justesse dégage du chaos des pensées celle-ci, qu'il stabilise à jamais comme une exigence de la plénitude. On va me dire : C'est de la philosophie ! Je réponds : Non, c'est une vérité profonde que tout être humain recèle au fond de lui. Cette vérité, évidente, mais endormie, il faut la réveiller : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Le singe, dont Darwin dit que nous descendons — pourquoi pas ? l'homme est une création spirituelle, pas une création biologique, pas quelque chose qui était déjà créé comme les étoiles, le soufre, le granit, le ver de terre ou l'arbre — avait sûrement une façon de s'exprimer, on appelle ça un langage, somme toute pas si différent qu'on croit du nôtre, qui n'est qu'une suite de cris distingués ou chantés au lieu de cris barbares, mais qui est loin de pouvoir dire tout ce que nous voudrions dire (je m'en plains sans cesse), mais la différence entre l'homme et le singe est que, recevant de Dieu cinq attributs proprements divins : parole, individualité, créativité, amour et liberté, l'animal déjà créé devenu homme a séparé sa pensée de la vie biologique de base. Nous avons fait du langage quelque chose d'exosomatique, comme disent les savants, mais, partant, nous avons fait de notre connaissance quelque chose d'exosomatique aussi. Cette connaissance, l'humanité la perd, elle la perd même à l'accéléré actuellemnt ; l'humain redevient animal, même pas animal sauvage, il devient animal de zoo, il perd notion de ce à quoi il appartient : Il n'appartient pas à lui-même comme les idées actuelles lui font croire, mais à une lignée, tout comme il appartient à Dieu, Dieu qu'il recèle aussi au fond de lui. L'homme est fondamentalement libre (Rév d'Arès 10/10), mais il ne le sait plus, il perd même cette notion... Il devient prisonnier de sa propre famille. Alors, accumulation de lois, de règles, déshumanisation des rapports... Je regardais hier soir un film : "Moi Daniel Blake", un film angoissant tant il montre avec évidence la déshumanisation administrative, le sort d'un brave homme face à un système inhumain. Je n'ai pas été jusqu'au bout du film, j'ai mis ma tête sur l'oreiller et je me suis endormi pour ne pas voir l'horreur de notre temps, mais avant de plonger dans le néant du sommeil, je réfléchissais : "Voilà ce qui déboussole complètement les gens de rencontre ; cette société fait d'eux des aliénés. C'est à nous Pèlerins d'Arès de les en sortir... Ce n'est pas une mince tâche, bigre !" |
09nov18 201C70 Bien sur, Dieu est partout dans la Création et même peut-être ailleurs... Mais là où Il est le moins, là où nous devrions le chercher le plus, c'est en nous. Dieu Vivant, Dieu Réalisé, c'est en nous qu'il nous faut Le révéler car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), pour qu'Il puisse à nouveau nous visiter dans la fraîcheur du soir (Genèse 3/8) et que Sa Lumière couvre à nouveau tout sans cesse... (Rév d'Arès 31/8) Ceci dit, c'est peut-être dans nos mots que Dieu est le moins présent. Car Lui est, Il est dans la Vie, dans l'acte de Bien, Il naît ou renaît de notre pénitence, Il revivra de et par notre conscience collective, Il revivra par le petit reste, mais s'Il ne grandit pas suffisamment en moi — un moi absolument libre — que se passera-t-il ? Le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]. Temps éternel ? Errance éternelle pour toutes les âmes ? Désespoir éternel pour tous les autres ? Dieu grandit en moi, je le sens bien. Oh, bien sûr, l'incertitude grandit en même temps elle aussi, impossible d'avancer sans elle, le fils de l'homme n'a pas où reposer la tête (Matthieu 8/20). D'autres le sentent aussi, je pense. Mais comment allons-nous faire collectivement ? Qui a suffisamment lutté contre son individualisme, l'a rangé au placard avec ses vieux manteaux ? Là nous sortons des mots, nous entrons dans l'accomplissement, dans la Vie. Nous avons un prophète vivant, l'envoyé du Père, de la Lumière, de la Vie. D'autres auraient pu faire mieux que vous ? Peut-être... mais peut-être pas, car Il a voulu parler par d'autres en grand nombre... Vous l'avez suivi, et vous nous montrez la Voie, vous nous donnez la Vie (Rév d'Arès xix/26) par la Parole. C'est votre intelligence qui a ravivé mon intelligence, c'est votre bon sens qui m'a montré la voie du bon sens, c'est votre amour qui me guide sur la voie de l'Amour. Peut-être avez-vous été tiré par hasard du fond d'un chapeau, bien sûr, mais dans ce chapeau bon nombre n'auraient pu monter sur Son Parvis (Rév d'Arès 2/16), quantité d'autres n'auraient pu guider un peuple aussi faible et orgueilleux qu'il est vaste (Rév d'Arès 6/1). Mais à votre suite, qui d'entre-nous laisse son individualisme pour suivre la Voie que le prophète nous montre, sort des mots et des intentions pour créer, créer au sens fondamental, son être ? Désolé si je peux paraître rigoriste ou dur ou inflexible dans ma foi, mais mon incertitude (entrée 183) a mis ma tranquillité à la porte et je ne peux que l'en remercier. Allons-nous libérer le prophète, lui redonner toute sa place et son sens ? Cet été, au Pèlerinage, combien serons-nous à pouvoir dire au prophète : vous m'avez appelé à venir prononcer la Parole accomplie et je viens vers vous humblement, avec le peu que j'ai pu faire, mais ce peu comporte toute la force de mon accomplissement. Puissions-nous faire de grandes choses avec, puissions-nous devenir un peuple-racine (199C17), puissions-nous enfin marcher à vos côtés ! Information en passant : L'outil de recherche est un site internet totalement indépendant de votre blog, bien qu'étant son unique source, dont l'url est http://searchmpblog.net. Bernard L. d'Île de France |
Réponse : Mon vieux compagnon de photocomposition et d'imprimerie, Bernard, mon frère, je suis heureux de vous lire. Chaque fois que je m'assieds dans l'exèdre au Pèlerinage et que je regarde la machine à imprimer qui s'y trouve comme symbole du travail qu'il fallut effectuer, des années durant, pour diffuser la Parole que Jésus puis le Père m'avaient donnée à quelques mètres de là, je repense aux journées que nous avons passées sur cette machine, vous et moi, avec chaque soir le lavage des rouleaux qu'il nous fallait faire. Je vous chéris dans mon cœur tout particulièrement, mon frère Bernard. Et le jour où j'ai dû me séparer de vous, parce que pour différentes raisons pratiques je ne pouvais pas vous garder près de moi, je me souviens du crève-cœur. Vous avez pleuré et moi, le soir, me retrouvant seul, j'ai pleuré aussi. Mais nous avons, des mois durant, travaillé ensemble pour la Cause du Père et nous en sommes fiers. Merci encore au Nom du Très-Haut, mon frère Bernard. Merci à votre épouse Annie. Je n'ai jamais oublié que c'est à Arès qu'Aïcha, votre première fille aujourd'hui épouse de notre frère Randy, est née. Alleluia ! Je connais votre rigueur, peut-être un peu trop raide par moments, mais il faut des frères rigoureux comme il faut des frères plus accommodants ; ils forment ensemble l'équilibre nécessaire. Vous avez vécu près de moi longtemps et nous avons beaucoup parlé. Vous me connaissez bien, quoique j'aie quand même assez changé depuis ces années déjà lointaines : les à-coups subis dans mes rapports parfois difficiles avec mes frères comme avec les hommes du dehors m'ont assoupli le caractère. J'ai beaucoup appris et j'apprends encore. Vous aussi avez sûrement beaucoup appris, parce que vous n'avez jamais relâché la mission. "Puissions-nous faire de grandes choses," dites-vous, frère Bernard, mais nous avons déjà fait "de grandes choses" et nous continuons. Notre mission est active, méritante, digne, mais qu'elle est petite par rapport à la population qui l'entoure ! Néanmoins, cette petite mission, à peine perceptible comparée aux tonnerres publicitaires et médiatiques, est de taille très modeste, mais ce qu'elle dit aux humains fait déferler des vagues de Vérité, le Vent de Dieu entre les hautes montagnes d'idées pernicieuses du monde ; elle creuse dans la pénombre des fossés et des crevasses qu'on ne voit pas encore, mais qui sont bien là. Quelque chose a déjà changé dans les bas-fonds du monde, on le voit bien par les propos qui courent et qui ressemblent parfois étrangement à ce que nous dit La Révélation d'Arès. Quand les proportions des forces en présence réapparaissent à nu, elles surprennent. Quoi, si peu de croyants, ces rares Pèlerins d'Arès, ont déjà assez travaillé la pensée des hommes pour qu'elle en soit marquée ?! Oui, derrière nous l'espace se dédouble ; nous avons élargi la vision qu'ont les hommes des problèmes du Fond. Je ne parle pas de l'espace physique, mais de l'espace spirituel, s'entend. Cet élargissement ne cessera pas. Vous y contribuez, vous Bernard, Annie, vos enfants. Les problèmes sont continuels et je ne cesse d'apprendre. Depuis peu je vais plus souvent sur ma page facebook et je prends contact avec un assez grand nombre de gens. Le nombre augmente assez vite, étant donné le principe de facebook : les amis de vos amis sont nos amis... à l'infini. J'y vais néanmoins prudemment, mais malgré ma prudence des noms nouveaux s'ajoutent aux noms nouveaux. Je prends donc contact, je souhaite la bienvenue, je me présente, j'ai quelques bons textes, brefs mais précis, tout prêts pour que ceux qui viennent sur la page "Michel Potay" sachent à qui ils ont affaire. Je crois donc informer. Eh bien, non ! Surprise, beaucoup après des premiers échanges qui paraissent prometteurs me demandent à un moment ou à un autre : "Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Où habitez-vous ? Quel âge avez-vous ? Etc." Et je leur réponds: "Mais n'avez-vous pas lu ce qui est écrit sur ma page facebook et ce que je vous ai dit personnellement, que je suis un homme de Dieu de 89 ans, témoin d'une Parole surnaturelle : La Révélation d'Arès, que je vis en Gironde, que je prêche l'amour, le pardon, la paix, la liberté ? etc." Et ils me répondent : Non ! comme si m'avoir lu aurait été superflu. Ils n'ont rien lu. Ils viennent sur ma page et ils ne savent pas pourquoi. Je suis ébahi. Pourquoi ces gens si sympathiques qui semblent me connaître d'Ève et d'Adam ne savent-ils rien ? Ils suivent leurs propres idées. Ils ne lisent ni n'écoutent. Seule une toute petite minorité est attentive. Il y a dans ce désordre, voire même cette vacuité, des pensées quelque chose qui pour moi est nouveau. Je ne sais que faire pour améliorer les échanges. Je comprends mieux pourquoi des sites comme Instagram ou d'autres sont remplis d'images, mais l'image, pour incitatrice qu'elle soit, ne remplit pas toute la pensée : Je ne peux pas enseigner Socrate, Platon, Jésus en images ou alors je schématise dangereusement dans un monde qui déjà se perd dans des schémas imbécillisants... J'arrête. Je vous embrasse, mon frère. |
09nov18 201C71 Frère Michel bonjour ! Pour info l’entrée 181 ne s’ouvre plus “Not found” [pas trouvé]. Cette crise mondiale que nous traversons et qui s’amplifie d’une façon incroyable chaque jour doit nous interpeller, la crise en France prend une tournure insurrectionnelle. Où est Dieu ? Dieu est partout, mais le peuple ne sait plus ou Il est ? Le prophète parlait des petites unités pour que l’avenir soit un peu plus humain et spirituel. L’assemblée d'Angers a créé un tract sur ce sujet (ci-dessous), car le Créateur c’est aussi le prophète.
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Réponse : Mon frère Chantal, je comprends et j'approuve votre projet de faire part au public de votre ville : Angers, de la nécessité de faire éclater les grandes masses nationales pour redonner leur souveraineté à toutes les petites unités humaines qui veulent échapper à la citoyenneté que leur impose le fait qu'ils sont nés sur de très grands territoires, chacun de ces territoires étant soumis à une seul loi, une seule autorité politique, une seule administration. Il est de l'intérêt de l'homme de voir se morceller en petites nations souveraines les nations d'immensité caricaturale comme la Chine, les USA, le Brésil, la Russie, l'Inde, etc. ou celles de grandeur moindre, mais déjà clairement préjudiciable aux natures et aux aspirations très différentes des petites ethnies composant chacune de ces nations. Mais j'approuve beaucoup moins votre tract. C'est, par endroits, un brulôt. Je crois que vous ne vous êtes pas rendu compte de son caractère subversif par endroits. J'entends par caractère subversif une façon de dire qui peut nous attirer des tracas policiers et judiciaires. Vous vous inspirez du blog, mais un blog est une chose (du moins pour le moment), un tract en est une autre dans l'esprit juridique. Certes, vous êtes un homme libre, mon frère Chantal, et je n'ai ni le pouvoir ni l'intention de vous empêcher d'éditer et distribuer ce tract, mais il tombera sans tarder dans les mains des Renseignements Généraux (qui existent précisément pour guetter tout ce qui peut contrevenir à l'État) ; de là il arrivera sur le bureau du préfet, puis — qui sait ? — sur le bureau du Ministre de l'Intérieur. Rappelez-vous (mais peut-être ne l'avez-vous jamais su) des convocations nombreuses que j'ai eu à la gendarmerie au temps où des jeunes frères refusaient de faire leur service militaire parce qu'ils étaient Pèlerins d'Arès. Je vais maintenant avoir 90 ans dans quelques mois, je suis toujours prêt à faire face aux tracas de toutes sortes qu'on veut me faire, mais en ai-je la force comme je l'avais autrefois ? Rappelez-vous aussi — je l'ai dit plusieurs fois sur ce blog — que des juristes consultés m'ont dit que la création d'un Parti pour la Confédération Française (similairement à la Confédération Helvétique) était illégal, parce que la Constitution Française précise que le France est "une et individible" et que tout projet d'éclatement de cette unité nationale est révolutionnaire. Il faut donc y aller doucement sur ce thème. Je n'ai malheureusement pas le temps — car même vieux je suis toujours débordé de travail — de corriger ce tract et de vous en proposer une version plus subtile. Peut-être trouverez-vous un frère ou une sœur qui pourra vous aider à en aplanir le côté perturbateur ou factieux et d'en accentuer le côté pacifiste et humaniste. Concernant l'entrée 181, je viens de réparer la panne. Vous pouvez maintenant ouvrir la page de commentaires. |
11nov18 201C72 Humble prophète, "Mais où est Dieu ?" se demande l’homme qui se trouve face à l’injustice, l’infortune ou au malheur. Parfois cet homme, quand tout va bien, n’oublie pas de rendre grâce au Père. Puis il y a le stoïque Job qui considère sa naissance, sa vie et sa mort avec philosophie. D’autres hommes par contre se posent la question de la présence de Dieu uniquement en temps de malheur, jamais en temps de bonheur, d’autres encore ne considèrent aucunement l’existence de Dieu. Parmi eux certains ont l’amour de l’humain, ceux-là ne le savent pas encore, mais aimant l’homme, ils aiment la créature si importante aux yeux de Dieu, ce n’est pas si loin de l’amour du Dieu inconnu. Dieu nous dit à leur propos : C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité, qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité et ils ont libéré leurs pères et leurs frères ; et Je Me cache encore d’eux parce qu’on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine. Car la Vérité, c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins. Ma Parole est la Loi Qui vient ; les nations s’Y sont-elles encore jamais soumises ? Même Pierre ne L’a pas accomplie. (Rév d’Arès 28/6-7) Personne semble-t-il ne réussit à mettre en place collectivement une façon de vivre qui permet de changer le monde, il y a cependant plusieurs expériences mais qui malheureusement se terminent en religion ou en politique. Alors nous devrons fouiller en nous dans nos Livres, dans des expériences peu connues mais prometteuses ; je pense à plusieurs expériences, mais je vais parler du sikhisme, entre religion et philosophie, selon l’approche de l’adepte. Les Sikhs qui dès qu’ils sont assez nombreux créent des gurdwaras — l’équivalent d’assemblée pour des Pèlerins d’Arès — qui se constituent de plusieurs pièces, dans l’une d’entre elle ils disposent leur livre sacré, le Guru Ganth Sahib — dont ils chantent les textes sacrés —, et une pièce (le langar) dans laquelle ils offrent à manger et à boire à toute personne qui s’y présente, les hôtes sont assis au sol par signe d’humilité et d’égalité, c’est une façon de symboliser aussi le refus des castes, d’effacement entre les classes sociales. Dans ce mouvement parfois plus spirituel que religieux ils combattent l’injustice des castes et mettent sur le même pied la femme et l’homme. Il y a des expériences partout chez nos semblables qui nous ont précédés, qui ont essayé cet exploit qu’est changer le monde, ou aussi retrouver la façon dont vivait quand le mal était moins oppressif. C’est un temps de héros qui s’impose à nous. Savons-nous vraiment qui tire profit du chaos organisé qu’est le monde ? Ce monde est une urne qui pue comme le dit le Père. (Rév d’Arès xix/15). Il nous faudra être ouvert non à tout, à toutes les idées neuves — qui ne sont que des recyclages d’idées plus anciennes, du réchauffé qui possède chaque génération qui ne connaît pas le passé de ses pères. N’en tirant pas les leçons profondes, ils tombent dans de nouveaux travers — capitalisme, marxisme, libéralisme se succèdent, la sociale domination en est le résultat, des pleurs, des déceptions et du désespoir en témoignent. Parce que le but de la politique n’est pas elle en tant que telle, ses idées ces valeurs sont autant de chiffons pour exciter les hommes qu’ils faut manipuler. Le but des pouvoirs est le pouvoir, est donc de dominer sur nous, de nous assujétir, nous matérialiser, notre rendre dociles. Tout ce contre quoi Dieu nous met en garde en nous disant que nous sommes nés libres et importants — à Ses Yeux — sans être arrogants. Cependant il y a une idée toujours jeune, éternelle : Dieu qui fait alliance avec l’homme qui le veut, mais pour cela doit accepter librement, c’est la non-dualité mise en application, ce sont ces mots que l’on prononce en prière qui sont moins prononcés pour un apaisement de notre conscience, ou une consolation de nos manquements que des mots psalmodiés pour qu’ils deviennent part de notre conscience. Pour que le monde des prières et de la mansuétude retrouvée devienne une réalité sociale. Le but de la prière étant entre autre de se faire une âme libre, unique et universelle à la fois. C’est ça changer le monde, là est Dieu. C’est la prière libre de préjugé qui permet de percevoir cela. Une prière bien vécue nous brûle dans le désir de tout changer, de dire à tous de nous prêter l’oreille. Les meurtris écoutent parfois avec plus d’attention, mais tous les hommes sont sensibles en-dehors de toute considération socio-culturelle. Les hommes entendent peu à cause du bruit de ce monde, Dieu sans doute entend, celui qui proclame sans aucun doute, quelque chose brûle en lui, réchauffe son âme, ce sera un jour un feu de joie quand le monde s’embrasera de vérité. Tout nous a été donné à plusieurs époques de différentes façons, prophètes visibles et invisibles, mais jamais un peuple n’a pu se plier aux vues de Dieu. Se plier est ici être élevé par Dieu. Les temps de malheurs et les temps de bonheur se succèdent sans que l’homme du quotidien n’en soit maître ou conscient. Pour lui le temps passe comme une inévitable meurtrissure et une inquestionnée tragédie. L’homme de la rue, c’est notre frère, c’est lui qu’il faut sauver après que nous ayons vraiment commencé notre propre salvation. Nous ne pesons que sur notre individualité jamais sur la liberté des autres. C’est une évidence pour beaucoup d’entre nous et ça fait du bien de l’écrire. Le frère quidam que nous croisons est flatté par la culture, la publicité, l’égo, les hommes politiques, il s’enorgueillit, génération après génération, il ne cherche plus Dieu, il cherche une bonne place dans la société sans chercher de sens à la vie, il pratique le plaisir personnel, égoïste, mais pas le bonheur général, collectif. Il n’est pas en soi illégitime de faire sa place au soleil dans la société mais cela dépend de quelle société on parle. Je crois que nos sociétés matérialisées sont aussi meurtrières qu’Attila le Hun. On dit que rien ne repoussait après le passage de ses chevaux, mais on parlait d’herbe. Notre système est plus puissant, il veut écraser ce qui lui résiste, chosifier l’homme, lui retirer son âme. Mais où est Dieu en période pré-guerrière ? Nous le savons, au dedans de nous même. Aurons-nous le courage de le retrouver, c’est celle-là la question de votre entrée de ce blog. Ce que Dieu donna à nos pères, l’éternité, l’amour l’envie de Vivre… L’individu ne le voit pas Quelle est la Main qui lui donne. Il pense que ce que le Créateur ne lui donne pas c’est la science qui lui donnera, il s’illusionne ainsi : On a lu dans les entrailles des morts, on a pesé, tamisé la poussière des tombeaux, on n’a pas trouvé de suite à la mort de l’homme ; courte est sa vie : sur ces hauteurs comme en bas, où vous êtes, sa fin est dans la fosse ! Ceux-là retournent se coucher, s’écriant : “Voilà un langage de raison !” (Rév d’Arès 26.3). Dieu lui semble de moindre intérêt. Où pourrait alors être Dieu qui accepte totalement la liberté de l’homme dans le bien comme dans le mal ? Nous ne mesurons pas toujours bien cette liberté absolue, sans doute qu’elle nous gêne en réduisant nos esprit tout partisans par culture, mais être Pèlerin d’Arès c’est accepter la grandeur du Dessein de Dieu et retrouver la force de la non-dualité. Mais avant tout il faut accepter la liberté absolue et concevoir que la soumission à Dieu est retrouver la liberté perdue depuis le début de la chute d’Adam. La Révélation d’Arès utilise neuf fois des mots liés à soumission et ne nous voit qu’[une seule foi] en hommes absolument libres [Rév d'Arès 10/10], comment expliquer cela ? J’aurai aimé développer ce point central de la foi libre et de la Vie, mais ce serait trop allonger ce texte. De toute façon nous avons la réponse en nous-mêmes. On ne se soumet qu’à Dieu — pas aux hommes et leur système d’Adam —, le salaire, ici légitime, de cette soumission est la conquête des cinq attributs. Dieu est là ! En silence mais d’une présence qu’aucun système d’oppression ne pourra survivre à notre volonté de faire une vie de justice. Sinon c’est le risque du péché des péchés. Pour l’heure Dieu est là, partout en tout, surtout dans la beauté et le bien qui persistent. Il nous libère en nous rappelant notre Image et ressemblance avec Lui (Genèse 1/26). Sans doute serrera-t-Il moins à la condition que nous en fassions quelque chose de tourné entièrement vers le Bien : faire une société ou plus exactement une communauté sans malignité dominante, sans malignité du tout. Il nous libère du péché non par son fils crucifié mais à condition sine qua none d’activer notre vraie nature déjà donnée et il nous appartient de nous sauver à notre tour. Il ne violera pas notre liberté. Il propose une alliance : En Vérité, homme Michel, c’est leur faiblesse qui leur fait refuser l’Alliance de l’Aigle (Rév d'Arès 23/2). Il n’interviendra extérieurement à nous, mais s’adressant à nous avec égards, tout le contraire des autoritaires, ceux qui ne se reconnaissent qu’à eux le droit d’être libres, les autres sont des exécutants qu’on exécute dans ces temps de guerre économique. Nous ne connaitrons Dieu — mais certains ont pris de l’avance et connaissent déjà mieux Dieu — que quand nous aurons acquis la liberté intérieure, nous n’aurons plus de contradiction, de conflit entre l’intérieur et l’extérieur de soi, alors nous comprendrons l’évidence de vivre et d’aimer, vivre collectivement aimer l’autre comme soi-même, nous aurons à nouveau, comme avant la chute la conscience ouverte, ce sont les signes d’une assemblée libre, donc que la liberté absolue peut revenir comme lien social. Nous libérerons Dieu des peines que nous lui infligeons, individuellement et collectivement. Qui ne sait pas qu’il doit changer intérieurement dans son propre Fond, seul moyen de changer le monde. Le monde ne manque pas de spécialistes de chefs et où en est-il ? Quand l’amour, la justice et la sagesse manquent, chefs et hiérarchie s’installent pour le plus grand malheur de tous sans exception. Dieu se trouve dans tout homme entrant en pénitence, qu’il connaisse ou ne connaisse pas le mot. Les mots parfois sont utilisés comme du bruit et ne revêtent pas la même force que les actes pieux. Le système ne cesse de parler de liberté, d’égalité de fraternité pour que le quidam finisse par y croire et adopter les discours digérés de la force médiatique comme sa propre conscience. Ici il n’y a pas de vie, et où il n’y a pas de Vie il n’y a pas Dieu. Il y a la religion dans le meilleur des cas. Les hommes croient que les mots sont suffisants pour se cacher derrière, c’est dire à quel point la Vie est absente de certains êtres — c’est dire la confusion entre la vie organique dénuée d’âme, les mots vides, la parole libre qui crée l’organe vivant et libre que doit être un individu et une assemblée réinventé par des individus. L’assemblée n’est pas un club de copains qui se cooptent mais une avancée de l’avenir dès aujourd’hui, un pari sur l’avenir qui veut gagner la lutte contre le mal. Frères vous sentez-vous libres [Rév d'Arès 10/10] dans vos assemblées ? Vous avez votre réponse à moins que les mots qui vous viennent à l’instant soient là pour vous cacher votre propre conscience. Je ne parle pas ici d’autre chose que de vraie liberté absolue et non de liberté formelle que l’on peut trouver dans toutes les associations d’hommes de bonne volonté. Jésus parle, il est traité de tout, on lui trouve toutes les qualités et tous les défauts, aimé profondément et rejeté avec effroi. Alors il dit : "Attendez ! Puisque vous êtes tellement déspiritualisés que vous ne reconnaissez pas la force de mes mots, attendez encore un peu et vous reconnaitrez les arbres qu’à leurs fruits !" Mais de fait il ne fut pas qu’incompris il fut aussi très bien compris, alors très vivement rejeté, on trouva tous les prétextes pour le faire taire. Pourquoi les hommes ont une idée préconçue de ce qui vient du Ciel ? Quoi, est-ce à dire que les hommes veulent maîtriser le Ciel ? Oui, c’est le péché. Dieu est partout mais ceux qui L’accueillent sont rares et le Ciel aimerait qu’ils soient nombreux. Est-il compréhensible de dire que tous ceux qui croient que Dieu est plus vivant en eux que dans un autre se trompent systématiquement ? — C’est ce que font les religions et les fans de club de foot. Qu’ils jaugent l’injaugeable et qu’ils soient malgré eux contre leur corps défendant — leur âme défendant — le contraire de leur désir et volonté. Si nous étions le mouvement libérateur que nous disons incarner nos fruits ne seraient-ils pas plus beaux, juteux, plus nombreux ? Peut-être faut-il encore patienter ? Où est Dieu ? Où Il veut ! Il se sent à l’étroit dans nos sociétés, Il est enserré sur notre terre Il est emmuré dans les têtes. La bouche d’homme J’entre (de)dans. Je serre, Je serre comme le clou (sous le marteau). (Rév d’Arès ii/21). Il lui reste la possibilité de rentrer dans l’homme. Le marteau c’est l’ignorance qui se prend souvent pour le savoir, c’est l’injustice qui veut se faire passer pour la justice, c’est l’homme qui, parce qu’il n’est pas libre, n’use pas à bon escient les cinq attributs de Dieu, liberté, individualité amour, Parole, créativité. Ces cinq attributs en osmose sont de la dynamique, de la Vie, le Retour du bonheur, la concrétisation dans nos cœurs longtemps serrés des promesses des prophètes. Des cœurs aujourd’hui altérés demain désaltérés par l’Eau de Dieu. Nous en sommes encore à la terrible relation entre Caïn et Abel, bien sûr plus civilisés voir trop civilisés, mais les apparences sont une auto-illusion systémique, des réflexes pas des réflexions. Là n’est pas Dieu. Nous peu ou prou sommes des domestiqués qui nous libérons hardiment, c’est pourquoi nous aimons notre liberté et plus encore celle des autres car ils nous donnent des motifs d’aimer, simplement mais humblement. Pour vivre heureux il ne convient pas de vivre cachés comme le dit la culture mais libres et transparents. Ce que nous disons, ce que nous faisons, ce que nous vivons doit être une seule chose. Prophète ! Vous remplissez votre tâche : Je lave ton cœur ; (et toi,) tu laves le cœur du frère. Le Fer, tu (en) es le fil. Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête comme) la pierre de feu coule, il couvre la terre, (il) ouvre l(es) porte(s comme) la pierre de feu. (Rév d’Arès L/1-6). À votre suite nous tâcherons de vous comprendre et de partager un avenir commun. La Révélation d’Arès nous dit : Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur (Rév. d’Arès xLv/20). Accueillons Dieu, individuellement et collectivement, le Bien en découlera. Ginès P. d'Île de France, frère d'Œil de Faucon fils de Chingachgook, le dernier des Mohicans visible sur Terre. |
Réponse : Non, frère Ginès, "le but de la prière" n'est pas "de se faire une âme libre, unique et universelle à la fois. Non, la prière n'est pas "changer le monde, là est Dieu." Ce qui crée l'âme et change la vie et le monde, c'est la pénitence. La prière, quant à elle, n'est rien d'autre que le rappel répétitif de cette pénitence qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) ; c'est le rappel que nous nous faisons continuellement à nous-mêmes paresseux et oublieux. Il y a ainsi dans votre commentaire quelques décalages assez risqués entre la Parole d'Arès et son sens. Par exemple, vous dites : "On ne se soumet qu’à Dieu — pas aux hommes et leur système d’Adam," ce qui est vrai pour les hommes, mais n'est pas exact concernant Dieu, qui est le Père,dont nous sommes les images et ressemblances (Genèse 1/26). Bien sûr, tout dépend du sens qu'on donne au verbe soumettre et votre commentaire est bon en nous donnant l'occasion d'y réfléchir, de voir combien notre langue humaine est insuffisante. Soumettre ou se soumettre au sens absolue, c'est se mettre et se maintenir dans un état de dépendance, se réduire à l'obéissance ; c'est accepter d'être contraint. Me soumettre à l'impôt, ce n'est pas accepter l'impôt, c'est le payer contraint et forcé sauf de quoi mes biens seront saisis par le fisc et je me mettrai dans une situation socialement invivable. Ce qu'on ne dit pas assez, c'est qu'une partie des sdf et autres clochards qu'on rencontre dans la rue sont des pauvres gens réduits à cette misère par la loi fiscale. Or, Dieu, Lui, ne soumet personne de façon coercitive et se soumettre à Dieu par peur de coercivition est absurde. Ceux qui erronément tremblent d'être punis de leur désobéissance, se trompent, parce que Dieu ne punit pas. Dieu s'adresse à un homme, sa créature, totalement libre de Le suivre ou de Lui cracher à la face comme l'a fait Adam (Rév d'Arès 2/1-5). C'est sûrement ce que vous avez voulu dire, mais je précise ici que cette prise de conscience est absolument nécessaire pour bien comprendre La Révélation d'Arès. C'est d'ailleurs là l'une des princpales pierres d'achoppement face à l'Islam. Mon sort post-mortem, ce n'est pas Dieu qui en décide, c'est moi qui en décide pour moi ; j'emporte dans la mort ce que j'ai été, parce que quelque part je suis moi-même le Dieu de mon destin. Voilà bien pourquoi qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Ceci dit, ces quelques remarques faites, quel beau commentaire vous nous adressez là; frère Ginès ! J'ai lu et comme bu avec grande appétence certains de ses passages, surtout vers la fin. Quelle belle foi que la vôtre ! Les émotions ne sont pas des moments fugaces dans l'homms, elles peuvent l'habiter en permanence et alors elles sont des forces sustentatrices extraordinaires, elles nous poussent en avant et vers le haut sur les sentiers qui vont aux Hauteurs Saintes. J'ai, en vous lisant, vécu un grand moment d'émotion fortement élévatoire. Votre commentaire a, par endroits, une vigoureuse valeur ontologique, parce que vous l'avez écrit avec passion et qu'il est impossible de procéder sans passion à l'apostolat de dépassement dans lequel nous pousse La Révélation d'Arès. La passion ne trouble pas l'âme comme le crurent les stoïciens, elle seule est capable de miracles. Ici pas d'esprit de système et de classification, c'est la Vie et en vous lisant on voit, de loin, les premières étincelles de la Puissance. La religion comme sa fille la politique ramènent l'homme aux sollicitations naturelles qu'il subit, la première pour les brimer et provoquer l'ascèse, la seconde pour ériger des lois qui régulent et font des citoyens des choses matérielles qu'un système presse-bouton s'efforce de mettre sous contrôle. Chez nous, libérés par la Parole d'Arès, rien de l'ascèse, rien des lois, tout est dans la dynamique de la vie tendant à la Vie. Nous ne cherchons pas l'ascèse mais la pénitence, ce qui est tout autre chose. Nous subissons les lois pour ne pas nous mettre dans la situation de rebelles emmurés et réduits à rien, mais nous ne les citons que dans l'espoir de les chasser des codes pour y mettre l'amour à la place. Nous voulons recréer un monde d'âmes ; nous voulons ouvrir devant les hommes la grande porte béant sur la Lumière. Nous voyons l'homme tout différemment de ce que la rationnalité dominatrice le voit. Nous sommes entrés dans un combat radical pour changer totalement la racine civilisatrice en installant un peuple racine. C'est trop fort, actuellement, pour que le commun des mortels dans la rue comprenne où nous les invitons à se diriger, mais nous avons lancé l'écho et cet écho résonne déjà dans les cavernes intérieures de beaucoup d'humains. À la fin des années 1130 Pierre Abélard, religieux, penseur chrétien trop souvent oublié aujourd'hui, écrit un traité d'éthique : "Scito te ipsum" (Connais-toi toi-même !), dans lequel il rappelle qu'il ne peut y avoir de péché sans consentement actif. "Ce n'est pas péché de désirer l'épouse d'autrui, mais c'est péché de consentir à ce désir," écrivit-il. Le désir est impossible à éviter puisqu'il vous saisit comme le froid ou la faim, mais tant qu'il reste désir et combattu comme tel, il n'est qu'une sorte d'enjolivure fugitive de la vie. Ce qui est fatal à l'humanité, c'est l'intention mise en application ; c'est cela le péché. Tout ce monde ou presque fonctionne aujourd'hui sur la mise en application des désirs : Il n'est que de feuilleter les brochures des agences de tourisme. C'est cela qui empêche l'âme de naître : la soumission active aux désirs, mais non les désir comme inévitables incidents de la sensibilité. Vous ne parlez pas de ça, mais vous le faites paraître en filigrane. Votre commentaire est un tissu des profondes complexités de l'être. Encore merci pour votre commentaire, frère Ginès. |
11nov18 201C73 Nabi, (quand) tu écris, tu coupes ton ongle. Écris le vrai ! Mon Ongle (seul) raie ; ta voix a Mon Ongle (Rév d'Arès xx/1-3). Votre article "Mais où est Dieu ?" me fait plonger en moi-même. Ma conscience s’ouvre encore. J’ai replongé dans votre article "Existentialisme" ("Le Pèlerin d’Arès 1993-1996"), j’y trouve Dieu. J’ai aussi replongé dans "La seule crise : la crise de l'homme" : http://michelpotayblog.net/jHG/jHGtv.html. Je prends conscience que la Voix Étalée du Père est bien plus qu’un langage c’est au-delà des mots que l’on prononce, c’est Sa Vie qu’Il nous transmet par La Révélation d’Arès et par vous Mikal : Tu donnes la Vie (Rév d'Arès xix/26). Je ne trouve pas les mots pour dire ce que je ressens, mais tout invisible que soit Dieu, Il est là en nous et Il nous dit : Sois un dans toi (xxiv/1). Un dans toi m’interpelle ; je me dis : Si je suis un bon pénitent, j'écoute Mikal, la Vie, je me construit une âme forte, une ha créatrice, si je suis un dans moi, j'accèderai au Royaume, à la conscience pleine de l'image et ressemblance. Le Signe (Genèse 1/26, Rév d'Arès xLiv/5, chap.xxxix), je n'en suis pas là ! Depuis quelques jours, avant de prononcer La Parole pour L’accomplir (Rév d'Arès 35/6), je dis à peux près ceci : "Père Ta Parole Pure est bien plus qu’un langage, c’est la Vie, ta Vie, l’Oasis (24/3), que je viens chercher afin que celle-ci entre en moi pour La Vivre comme Toi Tu vis la Vie tous les jours, afin que par nos vies de pénitents, par Ton Souffle de Vie porté à nos lèvres nous trouvions les épis mûrs en montant sur ton Parvis (2/16-19). Je vous embrasse et je clame avec vous. Didier Br. d'Ile de France. |
Réponse : Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire. Ce commentaire parle de lui-même, je n'ai pas à le commenter. Mais je pense si souvent à vous, frère Didier, parce que vous êtes un missionnaire... comment dire ? permanent. Je veux dire que vous avez d'autres choses à faire, notamment pour gagner votre vie, que de la mission pure, mais que même dans l'exercice de votre travail vous ne manquez pas une occasion de témoigner, d'essayer de réveiller la flamme spirituelle qui dort au fond des êtres nombreux que vous rencontrez. Nous vivons dans un monde arraché entre les forces attractives de l'espérance qu'autre chose que le quotidien existe et les forces socio-matérialistes sans cesse agitées sous nos yeux par la politique, les media, le commerce, la pub, etc., ou, pour raccourcir arraché entre le corps et l'âme, car il y y a quantité d'âmes qui s'ignorent chez quantité de gens de bien qui s'ignorent. Vous êtes de ceux qui sentez bien ce conflit intérieur chez les êtres de rencontre et je crois que, pour finir, c'est peut-être vous celui qui, un jour, trouvera la bonne recette de mission de rue. Pour l'heure vous êtes toujours un peu dispersé, mais je sens de commentaire en commentaire se resserrer vos forces intérieures. |
11nov18 201C74 Un jour (il y a déjà sûrement 25 ans) une personne que je connaissais me disait que ce qu’il fallait c’était chercher Dieu. Dans un sens intellectuel, de parler de Dieu comme de quelque chose d’inaccessible. Alors je lui ai dit : "Moi je ne cherche pas Dieu, je l’ai trouvé tu le sais, dans La Révélation d’Ares. Je L’ai identifié comme un Être qui sait, qui connaît mes questionnements intérieurs." Lui : "Tu ne cherches plus ?" Moi : "Non, je te dis : Maintenant je sais où il est, c’est bon il est toujours là, Lui, de tes pieds à ta tête et surtout dans ton questionnement intérieur Il te perçoit, Il sait ce que les hommes Ses Fils vivent, pensent. Alors maintenant je sais que je suis loin de Son Royaume de vie. Je cherche à faire cela, à rendre Dieu vivant car je n’ai pas grand-chose de vivant en moi, si je ne fais rien." Je sais que cette personne était interloquée. Il a acheté La Révélation d’Arès, mais bon ! il cherchait par des analyses. Il ne voyait pas Dieu. Dieu dit : Car Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir mais qu'ils sont moulés à Moi (Rév d'Arès 1/11). C'est donc une question d'intensification de vie spirituelle, générée par la pénitence, car Dieu n’est pas loin ! Merci d’avoir noté dans cette entrée clairement ce que vous faisiez dans l’Église : "Dans l'Église je croyais faire vivre Dieu devant les fidèles à travers le credo, les prières et tropaires..." Voilà ce que je peux me demander : Je vis Dieu de l’Univers ou je joue à celui qui voudrait faire vivre Dieu ! Henri S. Yonne |
Réponse : Ce commentaire n'est pas d'une très grande clarté, mais je vous en remercie, mon frère Henri. L'apparent manque de clarté du commentaire dénote, en fait, la difficulté de dire des choses que notre langue ne peut pas clairement expliquer. C'est pourquoi, en dépit des questions qu'il pose, je l'affiche pour son immense sincérité. Merci, mon frère Henri. |
11nov18 201C75
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Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce beau poème. |
11nov18 201C76 Qui n'a pas senti, un jour, ce profond et troublant mouvement au fond de soi, qui lui fait poser question: "'Il est ? Il n'est pas ? Qui est-Il ? Où est-Il?" ou tant d'autre questions encore.... Mais comment Le nommer ? Il faut parfois avoir parcouru de longues traversées, chargées de doutes et d'interrogations, de moqueries ou de sarcasmes, voire de ruptures, s'être cogné à des murs de silence qui s'érigent en défenses pour avançer patients, confiants, joyeux enfin sur le Chemin caillouteux. Et pourtant, Lui, l'Étalé sait nous faire signe à chaque détour de cette vie à laquelle il nous appartient de vivre, et de donner à Vivre... Y fleurissent de ces nombreuses traces, (de ces créateurs que nous sommes à notre tour) dans ce Jardin que nous pouvons voir jaillir dans cette incessante recherche d'un monde changé. Offrant de son Cœur, de son Àme, de son Partage, de son Labeur, Offrant de ses Dons, Offrant de son écoute, de son regard, de son intention ou de sa bienveillance, Gardant l'Œil ouvert, S'appuyant sur l'épaule du frére. Chacun peut parcourir cette longue route faite de rencontres ou l'on découvre la subtile et délicate, voire étonnante vibration que l'émotion apporte. Et qu'il est doux de laisser savoir vibrer et Vivre en soi ! Écouter, voir les signes et les traces, ouvrir les portes du cœur... L'art par la poésie, la musique, le dessin, la peinture, la sculpture, le cinéma, le théâtre, la danse, la littérature, etc. Toutes ses sourçes inépuisables nous y invitant aussi. Oh si ! Alors ? Soyons ! Soyons offerts, ouverts à l'autre, son frére où Vit cet Autre que nous savons si peu nommer, par peur, par méconnaissançe ou par pudeur. Soyons ouverts à son écoute, acceuillant sa différence, sa culture, sa nature au delà de nos regards étroits. Soyons en marchant d'un pas allégé, larguant en chemin le fardeau lourd de nos préjugés et de nos médiocres ressentis. Soyons dans cette Belle déambulation où l'on prend le temps de la rencontre, ou l'on prend le temps de parler, ou l'on choisit d'oser aimer et de parcourir ensemble le chemin caillouteux. Le frére voit la Lumiére, il mange dans Ma Main. Mikal donnant Force (Rév d'Arès xLvii/9), Frére Michel rendant plus vif le Pas (xLvii/11) Le frére vole au dessus avec toi ! Le Pére aimant nous accueillant chacun à la hauteur de nos moyens, dans l'enthousiasme de la Montée. Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud |
Réponse : Voilà un commentaire hautement poétique, jeté sur le clavier comme seule une poétesse peut le faire. Merci pour ces belles lignes, ma sœur Brigitte, dans lesquelles j'ai mis... sûrement à tort, un peu d'ordre pour qu'elles soient plus accessibles à ceux des lecteurs de ce blog qui les lisent au loin, là où ils ne possèdent le français que comme seconde langue, souvent mal maîtrisée, mais qu'ils comprennent parfois mieux quand ils sont quelque peu réécrit avec une orthographe et une ponctuation plus proche de ce qu'enseignent les écoles. Mais j'avoue que j'ai regretté de mettre quelques liens et quelques règles à ces lignes originalement débridées, pétulantes, explosives, expression d'un foi enthousiaste et même fougueuse. Vous me faites penser à ces béguines d'autrefois, ces grandes mystiques qui, cherchant en vain les mots capables d'exprimer leur foi déchaînée se laissaient aller à tous les désordres apparents qui, en fait, n'étaient qu'une remise en ordre lisible par Dieu seul de l'émotion intérieure. Émotion du dedans ! Quelle foi pourrait-elle être grande sans cette émotion bouillante ? Le foi ne peut s'exprimer dans la discrétion monastique calfeutrée. Elle a besoin d'air, de mouvement, de Vent ! Il y a du rock n' roll dans votre commentaire sous sa forme originale. Merci pour lui, sœur Brigitte. |
12nov18 201C77 Je ne suis pas du tout d'accord avec notre frère Antoine B. qui en gros dit que votre blog manque de hauteur. Depuis l'entrée où vous disiez "que la Vérité est plus proche du Silence que les mots mêmes de La Révélation d'Arès", il n'y a pas eu une seule entrée suivante qui n'offrît pas deux ou trois réponses de votre part aux commentaires qui ne soient pas à la hauteur, sublimes, transcendants et surtout déculturants. Merci, merci, merci ! Je suis un frère d'émotions et de passion intenses pour La Révélation d'Arès, la pénitence et la moisson. Mon Feu est intense 365 jours sur 365 jours. À la question "Mais où est Dieu ?" je répondrais : dans l'Enseignement des prophètes et surtout de votre enseignement oral ou écrit qui est le plus lumineux que les hommes ont eu entre les mains depuis la chute d'Adam. Votre enseignement est même plus lumineux que le Sermon sur la Montagne de Jésus. Pensons à des articles comme "Amour", "Vertu", "La Pommeraie", "Beauté", "Insurgeance", etc. Si vous n'êtes pas d'accord avec mon propos sur votre enseignement le plus lumineux et transcendant de toute l'Histoire de l'humanité c'est que vous n'avez pas conscience de la hauteur de ce que vous dites ou écrivez. Oui, Dieu est avant tout dans votre enseignement et dans l'immense dépassement qu'est votre tâche prophétique. Merci au Père du fond de mon être le plus profond de nous avoir donné un prophète Mikal pareil. Alléluia ! Je vous embrasse de toute mon immense affection pour vous ainsi que tous mes sœurs et frères. Philippe R. d'Alsace |
Réponse : Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire qui me complimente. Vous me dites : "Si vous n'êtes pas d'accord avec mon propos sur votre enseignement le plus lumineux et transcendant... c'est que vous n'avez pas conscience de la hauteur de ce que vous dites." Je réponds à cela que je suis le moins bien placé pour apprécier la valeur de ce que j'écris dans ce blog ; je ne peux donc pas dire si je suis d'accord ou ne suis pas d'accord avec vous, mon frère Philippe. Je vois les choses autrement : La mission que le Père m'a confiée consiste d'une part à diffuser la Parole que j'ai reçue de son Messager et de Lui et d'autre part à rassembler un petit reste de missionnaires. Or, les résultats de la mission étant arithmétiquement médiocres comparés à la population humaine, je ne suis pas sûr du tout d'avoir été le frère aîné le plus efficace pour l'apostolat. Je me reproche ces piètres résultats. Il m'est même arrivé d'en pleurer en me disant que j'avais "raté ma mission." Aujourd'hui, ayant quand même beaucoup appris des extrêmes difficultés de l'apostolat à notre époque tentatrice, volatile, illusoire, qui a spongifié la cervelle humaine et tué la vie spirituelle en un temps record, j'ai réduit les reproches que je me fais compte tenu de l'insensibilité spirituelle qui a gagné, repétrissant l'homme en trois décennies autant qu'il fallait autrefois trois siècles pour le pétrir. Mais cela ne me console pas. Je me fais de lourds reproches ; je ne me dis pas : "J'ai bien parlé, mes frères n'avaient qu'à suivre." Non, je me dis : "Tu n'as pas compris assez vite l'érosion rapide et profonde du blabla médiatique porté par des moyens techniques sans précédent dans l'Histoire. Ce blabla en très peu de temps a engourdi et métamorphosé les esprits. Tu n'as pas su, de même que le jiu-jitsu utilise le mouvement d'attaque de l'adversaire pour le terrasser, utiliser ce blabla aux forces centuplées même pour le contrecarrer. Tu n'as pas été à la hauteur des événements, de la marche du monde. Tu aurais dû t'installer à Paris très tôt, même comme clochard, puisque tu n'avais pas les moyens de t'y loger, et là dans le bruit tu aurais très vite compris le danger et trouvé les parades. Jésus commit l'erreur d'aller à Jérusalem, de se livrer à ses ennemis et à la croix, mais toi, homme Michel — autre erreur — tu as eu comme croix ton isolement au fond de la province où tout arrivait très retardé, masqué, en te mettant tout à la fois en état d'aveuglement et d'affaiblissement par la solitude, de prise de conscience sans cesse attardée. Mon vieux Michel, tu t'es mis en retard d'une guerre apostolique, voire de deux guerres apostoliques, et tu essaies maintenant de rattraper le retard, mais c'est dur, dur, et tu vieillis." Le solution du problème auquel je dois faire face n'est pas dans le seule bonne façon d'enseigner, elle est aussi, et sans doute principalement, ailleurs. La pratique, quand la pratique existe encore, devenue très individuelle, voire même cachée, du chemin du salut a complètement et en peu de temps effacé tous les mouvements et événements religieux ou spirituels collectifs. La disparition très rapide des mouvements collectifs — voyez au plan politique la quasi disparition du Parti Communiste en très peu de temps, incroyable ! — pose tout à fait différemment le problème de la foi. Il n'y a plus aujourd'hui que des soubresauts d'envergure très variable et toujours très réduite. La vie spirituelle est devenue un processus — que j'ose qualifier d'historique — d'individuation. Nous ne pouvons plus espérer que la rencontre, inévitablement très hasardeuse, d'épis mûrs. Constatant cela, nous pourrions nous dire : "Ce n'est pas de notre faute ; c'est comme ça, c'est plus fort que tout Appel au monde, même venant de Dieu." Eh bien, je ne me dis pas ça. Je ne me dis pas ça, parce que les mouvements collectifs existent toujours quand même, même s'ils ne sont plus religieux ou spirituels. J'en prends pour exemple l'extraordinaire mouvement collectif de chagrin, de quasi vénération, après la mort de Johnny Halliday. Ainsi le rock n't roll de Johnny Halliday avec sa guitare grinçante et ses braillements — sympa le gars, nul doute, je l'aimais bien aussi, mais bon ! un braillard quand même — avait réussi à s'attacher une collectivité importante de fans. C'était manifestement moins sa manière de faire que le contenu des chansons qu'il braillait qui avait conquis un tel public. Autant que j'ai pu le constater, c'est moins ses trémoussements sur scène, les paillettes de son fond de teint, ses faux cils, ses vociférations et bêlements que les paroles et la musique de son répertoire qui ont attiré tant de gens en quête de quelque chose qu'ils n'ont pas: l'amour, les sentiments profonds et bien ressentis de joie ou de tristesse, bref... une vie ! Voilà pourquoi j'ai demandé à notre frère Andy C. et à son père, notre frère Daniel C., tous deux musiciens, de créer quelque chose. Je ne suis pas sûr d'avoir le temps nécessaire actuellement pour m'y intéresser de très près, mais j'attends ce qu'ils vont proposer. Je crois qu'il est encore possible de provoquer pour La Révélation d'Arès ce que Johnny Halliday provoqua pour son répertoire artistique. Je crois qu les lignes écrites il y a des siècles pour décrire le retour d'Antoine de Padoue, franciscain, dans sa ville peuvent être réécrites : "Le peuple, en une foule imposante, venait l'écouter de partout, semblable à la terre qui a soif de la pluie... Bientôt les églises ne furent plus assez grandes pour le nombre croissant d'auditeurs, hommes et femmes, alors Antoine se retira sur les grands prés hors de la cité... Les vieux étaient là, les jeunes couraient, tous les âges, toutes les conditions..." (Vita Prima di Antonio o Assidua, 1232, Archives de l'Occident, éditions Fayard 1992). |
12nov18 201C78 Jeune, j'acceptais mal l'autorité, surtout celle venant des pouvoirs. C'est pour avoir manqué de respect à un capitaine (j'effectuais le service militaire en Allemagne), que je me suis retrouvé au trou. J'étais revenu de permission avec une barbe qui ne figurait pas sur la photo de ma carte d'identité et l'officier, ce jour-là, n'apprécia pas mon arrogance. Ma quête de Dieu — j'ai longtemps cherché dans les livres — passa plutôt par la quête de ce qu'est l'homme : Sommes-nous seulement des sujets perpétuellement soumis à des pouvoirs ou bien l'homme participe-t-il d'une autre nature, une Nature Sublime, par exemple ? C'est La Révélation d'Arès qui m'a donné la réponse après vingt années de recherche. Alors, pour moi Dieu, c'est avant tout le Grand Libérateur. Je ne Le connais pas dans Son Immensité, ni dans le destin qu'Il me (nous) réserve, car cela reste abstrait. Je dirais que ma foi n'est ni sentimentale, ni mystique, elle serait plutôt pragmatique. J'accepte Son Autorité ainsi que celle du prophète et je tente, par la pénitence, de m'y soumettre librement et en conscience. Dominique F. de Catalogne Française |
Réponse : Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire. Oui, l'homme "participe d'une autre nature : une nature sublime." Si chacun de nous est image et ressemblance du Père, chacun de nous recèle au fond de lui cette sublimité cachée. Oui, Dieu est "le Grand Libérateur." C'est d'ailleurs beaucoup plus par son manquement à créer le mouvement libérateur initié par Jésus que par ses élucubrations théologiques que l'Église a faussé complètement le Message libérateur de l'Évangile. Il faut dire que l'Église naquit de l'autorité impériale (édit de Milan, 314) et qu'elle pouvait difficilement récuser ensuite l'autorité qui lui avait donné droit de cité. Il eut fallu qu'à partir de ce moment-là les mouvements évangéliques non affiliés aux évêques signataires se renforçassent, mais les pouvoirs réussirent à les traiter en hérétiques, en suppôts de Satan, en mouvements infernaux, et ils disparurent sous l'orage de la vindicte publique, ne laissant survivre que des libérés isolés, notamment les fameux pères du désert. C'est à nous de réparer cette catastrophe. Et c'est plutôt très difficile dans un monde de plus en plus soumis à des autorités de tous ordres, politiques, militaires, administratives, juridiques, etc. Nous avons conscience de la difficulté, mais l'amour sur lequel repose notre pénitence nous empêche de nous attaquer aux hommes de pouvoir que nous devons aussi aimer et pardonner. Seul le nombre vaincra ; nous commençons tout petit un travail qui devra s'amplifier peu à peu et très probablement des circonstances nous y aideront, parce qu'il est impossible que les pouvoirs étendent sans cesse leur césarisme, durcissent leurs lois, sans provoquer tôt ou tard des réactions de libération. Il n'a existé aucune autorité pérenne. L'histoire n'est que la suite d'histoires de pouvoirs qui tous se sont cru perpétuels et qui tous ont disparu. L'autorité qui nous soumet actuellement disparaîtra comme les autres. De cela nous pouvons être sûrs, mais le vrai problème consistera à empêcher qu'une autorité qui disparaît ne soit remplacée par une autre. Cela ne peut se faire qu'à partir d'une préparation des esprits. Notre mission y procède : "Homme, personne d'autre que toi-même ne fait ton destin ! Tu crois trouver sécurité et salut dans un pouvoir, mais si ta sécurité et ton salut étaient simplement dans ta main, s'ils étaient simplement dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés ?!" Nous devons prendre conscience de l'infinie malléabilité de notre matière humaine. Où est Dieu ? On ne peut savoir, puisqu'il est libre, libre par excellence. Comment savoir où se trouve un Être libre à ce point ? Ce qu'il faut savoir et bien savoir, c'est que l'homme est fait à Son Image et Ressemblance et que donc il peut être aussi libre et échapper à toutes les dictatures de ses semblables. Cela va, sans nul doute, contre l'enseignement de la psychologie dans les universités, mais ce n'est là que la psychologie telle qu'on veut la fixer pour que l'individu soit bien docile ; en fait, la psychologie est aussi malléable que l'homme émotionnel qui peut avoir demain une autre psychologie. La Révélation d'Arès annonce en fait de grands et proonds changements. Vous avez trouvé la bonne porte, frère Dominique. |
12nov18 201C79 Où est Dieu ? Je ne peux raisonner qu’avec ce que je suis, ma pensée, perception, sensation, expérience… Je sais qu’Il Est ce qu’Il est. Il est Un, Celui à partir duquel Tout prend vie, Il est donc Vie, mouvement perpétuel, Il est Étalé, Il est hors du temps, le Tout-Autre, Il est le Fond des Fonds. Nous, nous nageons dans son Tout. Il est une Force de laquelle l’homme, qui s’est dé-divinisé, tète sans plus reconnaître sa mère, C’est le Souffle, une dynamique dans laquelle l’homme peut nager à l’infini s’il retrouve sa dimension sacrée. Et là, en cet instant, je me dis : Il est cela, car Il a choisi d’Être ce qu’Il est. Il pourrait probablement être un Tout Autre Être. Il n’a pas choisi d’être ce qui détruit la Vie qu’Il a choisi de donner par Amour. Il n’est pas non-mouvement, Néant, mort, non-amour. Ce n’est pas Lui qui nécrose les cellules, les os que le noir goûte… Oui, l’homme se meurt de son éloignement avec ce qui est Beau, Bon, sacré, ce qui est Un. C’est l’homme qui a créé le noir qui l'absorbe, le grignote, lui, ses enfants et les enfants de ses enfants générant une dynamique lui aussi, une non-vie, une destruction qui porte aussi sur les générations, sur l’invisible et le visible, sur l’univers. Parfois, je me demande jusqu’où pourrait aller le non-amour, le non-Être, la non-Vie du magma généré par les trop nombreux humains sans cesse croissant. Bien-sûr jusqu’à notre propre destruction, complète, totale. Le péché des péchés. Mais n’entraînerions-nous pas notre univers ? Le Père a dû mettre une espèce de socle pour protéger le reste de sa création de la destruction de ses enfants. Car comme nos cœurs cessent de battre, les comètes, les étoiles cessent de vivre. Nous avons crée une faille qui détruit notre monde et qui retentit dans l’univers. Le Père peut-Il Être dans ce qu’Il n’a pas choisi d’être ? Il le peut certainement, mais comme Il nous a laissé la liberté absolue. Je me souviens de ce que vous écrivez dans vos "Récits, notes et réflexions" (La Révélation d’Arès bilingue, édition 1995). Quand le Père vient vous voir, c’est une bataille qui fait rage entre Ses Forces et… d’autres forces perverties émanant de la Force que nous avons pervertie. Dieu des armées ! Il a dû se réduire à un clou [Rév d'Arès ii/21] pour vous parler quand aux temps édéniques l’homme à l’Image et ressemblance divine parlait avec son Père, vivait avec Lui dans cette non-dualité. Je ne sais comment exprimer mon ressenti, ni mon expérience. Chacun à une sensibilité qui lui est propre et le Père quand il peut entrer en nous le fait, je crois, par ce qui en nous peut encore le percevoir et aussi par ce qui peut nous parler. S’adapte-t-Il à nous ? Il semblerait. Quelle patience et quel Amour ! J’ai lors de moments exceptionnels pu percevoir certaines "choses" du Tout Autre. Ce n’est pas l’imagination, ce n’est pas non plus attendu et encore moins recherché. C’est juste que le Père m’a fait ressentir ce qu’Il est comme un Signe pour que je n’oublie pas et que je suive Sa Voie. Il est Amour indéfectible et tellement immense qu’il n’y a pas de mots. Il est la mère qui se mouille la gorge de larmes et qui attend patiemment que nous lui revenions, Il souffre devant notre orgueil à poursuivre notre dé-sacralisation, dé-beautification, désunion. Il est notre seule vraie Force quand nous bataillons contre les forces obscures qui nous engluent. Quand j’écris ces lignes, je suis émue car je ne suis rien dans tout cela. Ma vie sera bientôt passée comme un souffle et qu’aurais je fait ? Que suis-je, moi ? Qu’ai je apporté pour que l’homme retrouve le chemin vers le bonheur sacré ? J’ai tant besoin de vivre et de pouvoir enfanter la Parole du Père et je m’en sens si éloignée ! Cependant, ne croyez pas que je désespère. Non, je bataille et retrouve Force dans ma prière, dans ma mission, dans mes frères et en vous, bien aimé frère ainé qui donnez tant et qui m'enseignez tant. Le Père est là, Il nous tend son Bras au bout de notre bras, Il Souffle en nous lorsque nous vivons pour accomplir Sa Parole, lorsque nous aimons, faisons la paix avec tous, forgeons l’intelligence de notre cœur, retrouvons la liberté absolu et lorsque nous faisons renaître chez d’autres cette dynamique de Vie. Nous ne sommes jamais seuls mais c’est à nous de forger le pont qui nous reliera à nouveau au grand Tout. Et là, sans heure, nous courrons devant les mondes dans Ses Eaux. Photo envoyée : J’ai prise cette photo à Arès durant mon pèlerinage l’été dernier. Ce fut un pèlerinage de travail intérieur, difficile mais ô combien libérateur. Cette photo a été prise lors d’une journée particulière dispersant les ombres et éclairant mon cœur. Des poissons goûtaient, mangeaient cette libellule qui, les ailes mouillées, n’arrivait plus à se libérer. La voyant, je l’ai sorti de l’eau. La regardant se sécher à la lumière je ressentis dans mes profondeurs la réalité de l’argoule intérieure qui immobilise et nous ingère. Je fais confiance au Père ! Il me/nous tend Son Bras. Dans Sa Paume nous sommes sauvés ! Et même s’il ne nous reste que quelques heures, quelques minutes pour vivre dans les pas du Père, à l’image de l’éphémère libellule, c’est dans l’éclat de Sa Gloire que nous partirons et que nous continuerons quelque part à œuvrer. Je vous serre dans mes bras, bien aimé frère Michel Et je vous dis toute ma plus grande affection à vous et à sœur Christiane, votre épouse, qui vous donne elle aussi sa force. Yaël P. d’Alsace |
Réponse : Merci pour ce très beau commentaire, ma sœur Yaël ! Merci pour cette belle image de libellule séchant ses ailes au soleil d'Arès. Vous magnifiez la Vie dans ces lignes si bien écrites. Notre foi, fondée sur une Parole authentiquement descendue d'En-Haut, est plus qu'une simple adhésion de l'esprit, c'est une action constructrice, la Parole a pénétré en nous, que nous soyons hommes ou femmes, et nous a mis enceintes d'un vie nouvelle, d'un monde nouveau. Reste à savoir combien de temps durera la gestation. Des générations, nous le savons, mais combien ? Nous ne le savons pas, mais à l'échelle de l'Histoire du monde, ce sera bref, même si cela dure de nombreuses, voire même de très nombreuses générations (Rév d'Arès 24/2). Dans quelques mois j'aurai 90 ans. Le temps qui me sépare de Jésus n'est guère que 2000/90= 22 vies comme la mienne, celui qui me sépare d'Isaïe 2700/90= 30 vies comme la mienne, celui qui me sépare d'Abraham 3000/90= 33 vies comme la mienne. Nous croyons que c'est loin parce que les progrès techniques nous éblouissent et nous font oublier les réalités profondes, mais en fait l'homme a à peine changé depuis ces temps lointains... qui sont si proches. Le chameau n'était pas encore domestiqué au temps d'Abraham (il ne le sera que mille ans plus tard, en 2000 avant Jésus Christ) et aujourd'hui nous volons directement de Londres à Sidney (Australie) en Airbus 380, mais ce n'est rien, pas même un saut de puce au Regard du Créateur. L'Airbus 380 n'est jamais qu'une sorte de superchameau. L'espace temporel qui fonde le lien entre Dieu et nous est ténu à l'échelle de l'Éternité. L'accomplissement, face à nos vies très brèves, sera bref. Ce ne sera qu'une Création prolongée de... quoi ?.. un jour. Nos vies sont brèves et ce qui nous sépare du monde changé est bref. C'est certes quantifiable, mais d'une quantité dérisoire. Encore merci pour votre commentaire, ma sœur Yaël. |
13nov18 201C80 J'ai une bonne nouvelle pour vous, frère Michel. Les pèlerins d'Arès ne sont pas les seuls à parler d'amour et à vouloir faire vivre la pénitence, l'effort, le changement de soi, la reconnexion à Dieu et à vouloir changer le monde. Sur les conseils d'amis et de Marion, qui travaille depuis quelques mois avec Charlotte dans les pommiers, et qui est une disciple d'Amma je suis allé à Toulon mercredi dernier écouter cette fameuse Amma. Ce fut pour moi un excellent moment d'être au milieu de ce Zénith de Toulon pratiquement plein qui contient de près de 9000 personnes + 900 bénévoles qui sont présents pendant ces 3 jours pour accompagner toute cette foule, calme, patiente, attentive aux autres, bienveillante et de voir et entendre cette petite bonne femme entouré par ses fidèles compagnons qui l'accompagnent à travers le monde pour remplir sa mission prophétique puisque elle aussi a rencontré Dieu depuis son plus jeune âge quel appelle Krishna. Elle a enseigné pendant plusieurs heures l'effort sur soi, la paix, l'amour, l'intelligence du cœur et de voir en toute personne un autre soi-même, l'image de Dieu et elle est libre de tout préjugé et embrasse des milliers et des milliers de personnes sans choper la moindre grippe, d'ailleurs. Ce qui fut très intéressant pour moi qui suis vos enseignements depuis plus de vingt-cinq ans, je connais la théorie de la pénitence. Là j'ai pu réentendre cette théorie présentée d'une manière adoucie, simple, subtile, souriante, joyeuse, féminine, à l'aide de belles paraboles et ensuite la pratique c'est-à-dire faire vivre toujours plus Dieu en soi pour mieux aimer et servir les autres, tous les autres, incarner la vie spirituelle au quotidien, ce qu'elle appelle le "seva", le service désintéressé. Déjà quelques centres sont ouverts comme la ferme du Plessis à l'ouest de Chartres et Lou Paradou à côté de Tourves dans le Var que j'ai visité hier où j'ai été très chaleureusement et agréablement reçu. Chaque weekend des activités sont prévues pour accueillir de nombreuses personnes qui s'intéressent de près à cette spiritualité d'Amma, et aussi y faire quelques jours de retraite. Dommage que vous n'ayez pas continué à remplir le Cirque d'Hiver comme vous le faisiez à la fin des années 80. Rémy G. de l’Avignonnais |
Réponse : Ce n'est pas pour moi une nouvelle "bonne nouvelle", mon frère Rémy. Je n'ai jamais douté, mon frère Rémy, que nous ne soyons pas, nous Pèlerins d'Arès, "les seuls à parler d'amour et à vouloir faire vivre la pénitence, l'effort, le changement de soi, la reconnexion à Dieu et à vouloir changer le monde." Si cette pieuse et bonne dame indienne Amma a prêché l'amour, la paix, le pardon, la pénitence à Toulon, je suis le premier à me réjouir. Je vous rappelle cependant qu'avant Amma il y a eu d'assez nombreux sages pour prêcher la même chose en Inde et je n'en citerai que deux parmi les plus connus : Bouddha et Gandhi. Dans le monde il y a eu de temps temps, à toutes époques — Aime ton prochain comme toi-même, Lévitique 19/18, 1300 avant J.C. — beaucoup de sages et de prophètes pour prêcher la même chose, pour ne citer que le plus prestigieux d'entre eux : Jésus de Nazareth. La Révélation d'Arès ne vient pas enseigner quelque chose qui n'a jamais été enseigné. Elle vient simplement le rappeler et notre travail à nous Pèlerins d'Arès est de rappeler aux hommes de l'aire missionnaire que nous fixe le Père (Rév d'Arès 5/5-7) qu'ils doivent réveiller dans ce monde atrocement égoïste la verve du Bien qui y sommeille. Mais votre commentaire par certains côtés me force raisonnablement à m'interroger. Voilà quarante-cinq ans que je fais tout ce que je peux pour remplir ma mission, mais même si je ne le fais pas de la plus efficace manière faute d'expérience et, bien sûr, de métier dans le domaine de la communication publique, j'ai découvert les énormes difficultés qu'il y a, quand on part de rien, à se faire connaître et à diffuser honnêtement dans le monde un message comme La Révélation d'Arès qui, je l'affirme, vient de Dieu. La Révélation d'Arès a été refusée par quarante-sept éditeurs sollicités, j'ai dû l'imprimer et la diffuser moi-même, les media m'ont fermé leurs portes et les quelques media qui ont parlé de moi l'ont fait pour médire, pour mettre en doute ma personne et le Message d'Arès. Voilà, d'un autre côté, une Indienne, de la sincérité de laquelle je ne doute pas, née en 1953 (de vingt-quatre ans ma cadette) dans la cabane d'un modeste pêcheurs, père de treize enfants, sans moyens, et qui en quelque trente ans se taille une renommée internationale et déploie une activité qui coûte chaque année, en déplacements, en locations de lieux de rassemblement, en dons, etc., des dizaines de millions de dollars. D'où tombe cette montagne d'argent ? Amma n'est-elle pas que la star d'une logistique de haut niveau et très intéressée avec support publicitaire très avisé, qui (soit dit en passant) se garde bien de faire tort à quelque pouvoir public ? N'est-elle pas que l'égérie d'intérêts cachés considérables ? Comme Amma le fait en prêchant l'amour, tant mieux, mais quand même je m'interroge. Comment peut-il se faire qu'Amma — je ne parle pas d'elle, mais de la vaste et très opérante organisation et de la forte et habile publicité professionnelle en arrière — draîne-t-elle de telles foules dans le monde ? Pour être tant écoutée, elle dispose d'une machine d'appel professionnelle puissante, alors que nous Pèlerins d'Arès sommes pour ainsi dire quasi inconnus, alors qu'apparemment nous prêchons la même chose depuis quarante ans ? Son succès viendrait-il du charme de l'exotisme ? J'ai regardé attentivement le site https://www.etw-france.org/amma-la-fondatrice/ et je le crois réalisé par des rédacteurs hautement avisés en publicité personnelle. Sous une apparence de foi enthousiaste le fond dithyrambique est indéniable. Vous allez me dire : "Nous n'avons qu'à faire la même chose !" mais comment pourrions-nous ? Le pape lui-même n'oserait pas, je pense, s'annoncer par de telles louange et emphase. Quant à moi, je ne pourrais jamais me vanter comme Amma est vantée ; je suis un homme modeste et d'autant plus modeste que le Père m'a visité et que cela seul dénote mon insignifiance humaine. Je me garde de juger. Je me contente d'observer et de comparer. Pourquoi, frère Rémy, allez-vous rencontrer tous ces braves gens — je ne vous en fais pas reproche — et ne participez-vous pas ardemment à notre mission de Marseille qui, en somme, prêche la même chose mais avec de grandes difficultés ? Il doit quand même y avoir quelque chose de différent entre le mouvement d'Amma et la mouvement du frère Michel. J'avoue que je m'interroge. Si vous en aviez l'occasion, je serais heureux que vous m'apportiez quelques lumières supplémentaires. J'avoue que je me sens tout petit, comme une sorte de prophète inférieur (ou peut-être indigne), en entendant dire qu'Amma peut enlacer un grand nombre de gens sans "sans choper la moindre grippe", contre quoi Krishna l'aurait donc immunisée, alors que je me suis enrhumé je ne sais combien de fois (et parfois de façon carabinée) en embrassant mes frères et mes sœurs qui, par surcroît, sont beaucoup moins nombreux. Autrement dit, faudrait-il, selon vous, que nous abandonnions notre mission et nous mettions au service d'Amma ? |
13nov18 201C81 Concernant votre commentaire n° 201C77 à Philippe R. qui m’a bouleversé, je me dis parfois que, plutôt que de mots et de pensées torturantes, vaut mieux me plonger dans ce "bain de mélopées célestes" (voir vidéo). Je vous laisse écouter cette petite sirène qui joue si bien de la Harpe : (vidéo youtube :) https://www.youtube.com/watch?v=w444InnQT7A Affectueusement, Roger H.-C., un sympathisant désormais sans prétentions |
Réponse : Je suis heureux, mon frère Roger, de vous voir réapparaître. Merci pour cette réapparition et pour la vidéo qui montre une petite harpiste proprement phénoménale ! Je ne sais pas trop ce que vous entendez par "sympathisant désormais sans prétentions", mais si par là vous vous présentez en frère qui a renoncé à faire valoir ses points de vue contre ceux du petit reste, auquel pour cette raison vous n'avez jusqu'à présent jamais appartenu, je me réjouis. |
13nov18 201C82 Je ne vais sans doute rien ajouter d’important à cette belle entrée et à ses beaux voire très beaux et bien écrits commentaires. Mais ce matin, à la vue et à l’odeur des frondaisons dorées et rougies trempées de pluie nocturne, une vive et plénifiante émotion m’enchanta. Là, debout, J’avais la sensation de faire partie d’une Merveilleuse Chorale, la Création de mon Père Aimant. A l’intérieur de moi, je me mis à chanter : "Où est Dieu ?" Dieu est dans la fête de mon cœur quand je ressens et vis l’autre, mon prochain, mon frère, au-delà des mots, du discours, du formalisme. Dieu est dans mon incessante recherche d’équilibre entre mon refus vigoureux de me soumettre à quiconque et mon amour naturel et voulu des autres ; dans ma résistance à me plier à quoi que ce soit d’autre que ce que me dicte ma conscience éclairée par la Parole du Père et celle de Mikal et la nécessaire prise en compte des forces adverses, des réalités modernes, mouvantes et instables ainsi que de mes limites repoussables et repoussées par ma pénitence. Il est dans ma pugnace volonté de suivre Sa Volonté comme le firent Jésus, François d’Assise, comme le fait Mikal. Il est dans ma folie d’aimer absolument et de sauver le monde ! Il est dans mon sens du devoir, la mise en pratique de mes engagements, ma fidélité. Il est dans l’irrésistible élan qui me pousse sans cesse vers les autres quand l’obscurité survint dans mon âme (Coran, al-Falaq - l’Aurore). Il est dans mon bouillonnement intérieur libre. Annie L.-J. d'Île de France |
Réponse : Voilà un bon vent de fraîcheur, une belle envolée d'amour, de paix, et je vous en remercie, ma sœur Annie. Il faut travailler à générer des sociétés ouvertes, sortir de nos sociétés closes, qui se confrontent... Qui n'a été peiné de voir les chefs d'État réunis pour le 11 novembre se regarder en chiens de faïence ? Ce que vous appelez ici "des forces adverses, des réalités modernes, mouvantes et instables" face auxquelles les petits humains sans importance que nous sommes n'ont d'autre choix que présenter "des limites repoussables et repoussées par la pénitence." Au fond, c'est sûrement une bien que les grands de ce monde et leurs guetteurs ne se soucient pas de notre pénitence et qu'ils n'aient souci que pour leurs auréoles personnelles, car ainsi notre pénitence s'active, invisible mais génératrice de forces qui, un jour ou l'autre, jailliront et agiront pour le Bien du monde. Merci, ma sœur Annie, pour votre commentaire, que j'ai lu avec joie. |
13nov18 201C83 Je vous lis très attentivement, prophète. Et aussi j'ai observé et j'observe très attentivement mes semblables dans leurs agissements. J'ai d'ailleurs vécu dans la rue ; vous y auriez plutôt perdu votre temps précieux. Et surtout votre santé si vous aviez été "clochard à Paris" [réponse 201C77] ou sans moyens de vivre décents. Soyons donc tous reconnaissants d'avoir un nid chaud où nous reposer et prendre des forces ! D'ailleurs le confort devrait servir uniquement à pouvoir se sentir à son aise afin de ne pas perdre de temps à dilapider ses forces. Mais vous exprimer ainsi est peut-être votre façon de reprocher à vos frères du petit reste le peu de moyen qu'ils vous donnent pour mener à bien votre mission ?! Dans votre réponse 201C77, vous faîtes une sorte d'exposé sur votre bilan apostolique. Je vois les choses autrement. Et je vous sollicite encore. Je suis heureux que vous ayez "réduit les reproches que vous vous faisiez, compte tenu de l'insensibilité spirituelle qui a gagné l'homme en trois décennies autant qu'il fallait autrefois trois siècles". Même si cela ne vous console pas. Car "vous n'avez pas compris assez vite l'érosion rapide et profonde du blabla médiatique porté par des moyens techniques sans précédent dans l'Histoire. Ce blabla qui, en très peu de temps, a engourdi et métamorphosé les esprits." Et "vous n'avez pas su, de même que le jiu-jitsu utilise le mouvement d'attaque de l'adversaire pour le terrasser, utiliser ce blabla aux forces centuplées même pour le contrecarrer." Quel est le pire travers de l'homme ? Celui-là même qui l'empêche de se remettre en question en profondeur, son éveil profond ? Cela même qui l'entraîne inexorablement au fond du trou ? L'orgueil. La Révélation d'Arès en fait référence à plusieurs reprises. À un tel point que nous pouvons considérer l'orgueil comme la faiblesse majeure de l'homme. L'art martial dont vous parlez, "le jiu-jitsu utilise donc le mouvement d'attaque de l'adversaire pour le terrasser". Les principaux mouvements d'attaque, ou de défense, sont généralement liés à l'orgueil. Quand ce n'est pas la vengeance qui les motive. C'est donc par son orgueil que l'adversaire devrait s'exposer à être terrassé. Mais vous, et par là le petit reste, choisissez de "contrecarrer" en vous adressant à leur cœur empli de Dieu sachant que leur tête est faible, remplie d'orgueil (Rév d'Arès 4/11). En tant que pèlerin d'Arès petit "p", c'est-à-dire membre du reste [mais pas du petit reste], je voudrais pouvoir choisir, sans vous mettre en porte-à-faux avec les autorités régnantes, d'exercer le jiu-jitsu. Justement. Par là donc, sa pratique est de renvoyer à l'homme ses faiblesses pour qu'il prenne conscience de ses forces, l'absurdité de ses prérogatives pour qu'il prenne conscience de sa crise, sa honte pour qu'il prenne conscience de son salut, etc. Par l'homme, j'entends bien sûr l'adversaire tant qu'il n'est pas un frère. Et j'entends par frère, un homme conscient de son affiliation avec le Père de l'Univers (quelque soit le Nom qu'il Lui donne) et surtout du Bien qui devrait en découler. Car je considère que, sans le développement de cette conscience et des actes qui s'ensuivent, l'homme reste la proie facile de la tentation. Chaque jour, je me répète en prière que ce n'est pas à Dieu que je dois résister mais à la tentation de Lui résister. Écoute bien Israël ! Me dis-je. Chaque proie facile est un vers dans la pomme. Lorsque j'y croque, je veux rester conscient que c'est un fruit que j'ai choisi de manger. Non de la viande. Pour reprendre votre propos, "aujourd'hui, ayant quand même beaucoup appris des extrêmes difficultés de l'apostolat à notre époque tentatrice, volatile, illusoire, qui a spongifié la cervelle humaine et tué la vie spirituelle en un temps record ", j'ai fait le choix du jiu-jitsu. Les "juristes" que vous avez consultés et "qui vous ont dit que la création d'un Parti pour la Confédération Française (similairement à la Confédération Helvétique) était illégal, parce que la Constitution Française précise que la République française est "une et indivisible" et que tout projet d'éclatement de cette unité nationale est révolutionnaire » (201C71) auraient pu préciser que seuls les énarques se voudraient uns et indivisibles. Mais, passons pour la plaisanterie, soulignons plutôt que nous sommes encore là dans le cadre de la culture. Car sous des termes fallacieux tels que finances publiques, économie, capitalisme, politique, et j'en passe, l'idéologie régnante depuis le mauvais choix d'Adam reste celle de la primauté du matérialisme. Aujourd'hui, et avec l'aide de la technologie, nous sommes arrivés au point culminant de ce matérialisme. Nous aboutissons à une telle extrémité, par ce matérialisme exacerbé, que l'humanité, par son conditionnement, ne se rend même plus compte qu'elle atteint l'abomination. Car ce que le monde appelle le capitalisme n'est en fait rien d'autre qu'un crime contre l'humanité. Un crime à grande échelle dont l'arme est le crédit. Un crime ? Pourquoi ? Car la vénération du divin profit, appelé rentabilité, ne peut s'établir qu'en créant de la misère et de la pauvreté. De mon côté, je n'oublie pas que Dieu a donné la terre et ses ressources à tous Ses Enfants. Et non pas à des "classes sociales" qui, plus est, se croient élues selon ses privilèges. Dans de telles conditions et à ce régime, je ne vois pas comment le communisme, le socialisme ou ce que les hommes appellent la Gauche pouvaient perdurer. Pour résister, il aurait fallu qu'ils remplacent leur idéologie politique par un humanisme déterminant. Ils ont oubliés, dans les fumées trompeuses de l'idole économie, que ce n'est ni la richesse ni la propriété qu'il faut pointer du doigt mais le mauvais usage que nous en faisons. En tout cas, est-il illégal de se donner les moyens de souligner qu'une minorité de la population mondiale met main basse sur les ressources planétaires comme l'envahisseur s'installe sur l'héritage des nations conquises par sa violence (Rév d'Arès 3/2)? Et cela malgré l'interdiction qu'on s'empare de l'héritage du Peuple et de son gouvernement, que Dieu a donnés à tous (27/5) ? Est-il illégal de démontrer qu'une bureaucratie nous a pris tous en otage et que nous vivons sous une dictature de l'administration ? Et qu'ils travaillent tous à nous pressuriser afin que seuls les esprits sans scrupule puissent conserver leur privilège ou "niveau de vie" ? Serait-il illégal de commencer, petit à petit, à "politiser notre refus de la politique" ? En ce qui me concerne, je ne me ferai pas complice de cette aberration abominable dans laquelle nous entraîne le système. J'ai une haute estime pour ce que devrait être, à mes yeux, le petit reste : Les garants de la Vertu. Je considère que toute âme honnête devrait savoir "s'espionner" ["Le Pèlerin d'Arès 1990" article "Je m'espionne", p.296]. Donc reconnaître que la pénitence est accessible à tous tandis que la Vertu, en considération que c'est pleinement Dieu en soi, n'est accessible qu'à un petit reste. Ce même petit reste que vous n'aurez même pas vu avant que votre tête repose sur la dalle du tombeau et que vos fidèles pleurent sur vos mains glacées (Rév d'Arès 24/1). Pour l'instant vous ne voyez que les prémisses d'un petit reste (29/2). Je suis de vos fidèles. Et je pleurerai. Je sais que nous vaincrons et que les rangs du petit reste grossiront de génération en génération. Mais, pour cela, nous devons trouver les moyens à ce que le reste et le petit reste puissent œuvrer ensemble sans se sentir divisés par des petits ou des grands p. Nous commençons déjà à faire comprendre au monde que nous ne sommes pas une religion ; ce que vous avez bien expliqué dans votre réponse 201C68. Mais, pour cela, il faut parfois passer par des expériences ou parcours inattendus. Le petit reste, ceux-là mêmes qui "expérimentent délibérément votre façon de voir et de faire" (réponse 201C66), a le devoir de se faire connaître et reconnaître sous la dénomination Pèlerin d'Arès. Mais comment les autorités "compétentes" pourraient vous causer des tracasseries pour des actions dont vous n'auriez pas le contrôle ? Car chacun sait aujourd'hui que des centaines de personnes peuvent témoigner que La Révélation d'Arès est leur phare sans pour autant pouvoir témoigner en tant que pèlerin d'Arès. C'est tout le sujet d'être libre.de se nourrir de votre enseignement comme le reste l'entend : Je m'insurge contre le mal sous toutes ses formes en brandissant l'étendard de la pénitence en tant qu'apôtre, sympathisant, chrétien (ou autres) de La Révélation d'Arès. Comment et pourquoi les pouvoirs remonteraient-ils jusqu'à vous pour vous réclamer de mettre de l'ordre ? Vont-ils s'en prendre aux rédacteurs de la Déclaration des "Droits de l'homme et du citoyen", si je me réclame de ses articles pour me retourner contre les contradictions que soulèvent la Constitution Française ? Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Ce commentaire m'arrive peu de temps après votre précédent du 5 novembre, mais je l'affiche quand même, parce qu'il répond d'une manière intéressante à la réponse que j'ai faite hier à Philippe R. d'Alsace (201C77). Vous demandez : "Est-il illégal de démontrer qu'une bureaucratie nous a pris tous en otage et que nous vivons sous une dictature de l'administration ?... Serait-il illégal de commencer, petit à petit, à politiser notre refus de la politique" ? Non, cela n'est pas illégal, parce que cela fait partie de ce qu'on appelle le débat démocratique. Par contre, il est (c'est du moins ce que disent les juristes) illégal pour un petit groupe de la population de vouloir le faire en fuyant l'état "d'otage", la "dictature de l'administration" et "la politique" par la création sur un petit bout de territoire d'une petite unité humaine libre et souveraine d'elle même, autrement dit en quittant la citoyenneté au sens politique pour vivre autrement dans ce que j'appelle, par ailleurs, une famille d'affinité indépendante. Je corrige aussi votre définition du petit reste. Non ce ne sont pas des parangons de la vertu ; il peut y avoir dans le reste des frères et sœurs plus vertueux qu'eux. Le petit reste est seulement fait de frères et de sœurs qui ont décidé, vertueusement ou non, d'interpréter La Révélation d'Arès comme le prophète l'interprète et de procéder dans la mission comme le prophète procède dans sa propre mission et en suivant assidument ses conseils. Les missions qui ont pignon sur rue sont à l'heure actuelle toutes constitées par des frères à l'écoute du prophète, mais il pourrait exister des missions indépendantes du prophète qui procèderaient selon leurs propres critères. Vous avez grosso modo raison de dire que l'actuel petit reste n'est en fait que prémices du petit reste tel que le Père l'envisage (Rév d'Arès 24/1), mais ce n'est pas dans sa manière de procéder que je vois la différence entre ce qui existe avant ma mort et ce qui existera ensuite, mais dans le nombre. Actuellement, le petit reste n'est encore qu'un groupuscule, mais il grossit. Ceci dit, vous parlez ici de politique et vous rejetez la politique comme je la rejette, parce que je suis plus que n'importe qui convaincu que l'homme, quand il sera guéri de toutes les folies (voyez les guerres de 1914-1918 et 1939-1945) et inepties auxquelles la politique l'a contraint, sera capable de vivre sans politique, car celle-ci a été source de malheurs plus que de bonheurs. En substance je fais miennes les lignes que traça Albert Camus dans ses carnets : "L'homme moderne est forcé de s'occuper de politique. Je m'en occupe à mon corps défendant et parce que parmi mes défauts plus que parmi mes qualités, je n'ai jamais rien su refuser des obligations que je rencontrais." Voilà pourquoi j'ai très souvent voté depuis 1974 en dépit du rejet évident de la politique, des pouvoirs, etc. dans "L'Évangile Donné à Arès" que me dicta Jésus, parce qu'à défaut de pouvoir rejeter tout le système d'Adam, dont la religion et la politique sont les fleurons, je me dis que je dois aussi vivre avec des réalités avant d'être assez fort pour changer celles-ci. Dans le monde où nous vivons nous devons nous plier à quantité de comportements que nous aborrhons parce que ces comportements sont motivés par l'urgence qui est devenue permanente. Toute la politique n'est faite que des ambitions personnelles des politiciens à très peu d'exceptions près, de vains débats aussi bruyants soient-ils, de manœuvres d'intérêts, de calculs indignes, bref, de tout ce que Camus appelait "la cuisine politique" ; aussi longtemps qu'il fut journaliste à "Combat" il n'y eut aucun homme politique autorisé à écrire dans les colonnes de ce journal. Pour l'heure et depuis toujours la politique n'a été que l'affaire de quelques uns. Il faut qu'elle devienne, si tant est que le mot "politique" doive se perpétuer, l'affaire de tous, et j'affirme que l'affaire de tous n'est possible que dans des petits nombres. De là mon appel à la dislocation des grandes masses pour la (re)création de petites souverainetés gérées, mais non plus politisées. Toute la politique, quelle qu'elle soit, est la confrontation entre ennemis. Il faut que cela cesse et la sagesse implique que seuls des petites unités humaines peuvent transformer les adversités propres à la politique en échanges d'opinions, autrement dit, l'amour ne peut idéalement se développer que dans des petits nombres. |
15nov18 201C84 Vous critiquez Amma, mais Amma prêche l'amour beaucoup mieux que vous le prêchez, elle le montre ! Notamment, elle est à l'origine de quantité de fondations humanitaires, alors que vous n'êtes à l'origine d'aucune, d'après ce qu'on m'a dit. Il y a quelques années je suis passé au Pèlerinage d'Arès. Je n'y ai vu que des pèlerins qui priaient chacun ou chacune de son côté sans amour, sans compassion à l'égard des autres, enfermés en eux-mêmes. Je vous ai vu vous-même, frère Michel, ne portant votre attention sur personne et priant ou lisant tout seul sur son siège. Rien en vous qui puisse rappeler Mata Amritanandamayi qu'on appelle Amma ni même rappeler Jésus qui parcourait les rues des villes et des villages de Galilée en guérissant les malades et en parlant à tout le monde. Je vous montre ici une vidéo, que n'importe qui peut voir sur YouTube où Amma se montre une maman du monde chaleureuse, aimante et attentive, qui prend dans ses bras les hommes et les femmes qui assistent à ses prédications, et dans cette vidéo on voit même Claude Lellouche et d'autres artistes français comme Jean Dujardin dans le public, alors que je n'ai jamais entendu dire que Claude Lellouche ou des artistes de haut niveau étaient venus à Arès en Pèlerinage. Je ne veux pas dire que vous manquez de mérite, je dis que sous l'aspect d'une même prédication : la vie spirituelle, l'amour, la compassion, Amma a sa religion et vous avez le vôtre, à l'évidence très différentes. Jean-Marc T. d'Île de France |
Réponse : Où avez-vous lu que j'ai critiqué Amma ? Je me réjouis — relisez ma réponse 201C80 — de voir Amma prêcher l'amour, la compassion. Je m'interroge seulement sur l'organisation apparemment puissante qui lui permet de circuler dans le monde avec autant de succès. Je m'interroge, comparant le succès de sa vie apostolique à l'aridité et et aux difficultés de la mienne, alors que nous prêchons la même chose. Je me demande pourquoi le Père n'a pas choisi en France un homme qui sache "montrer l'amour" comme vous dites. Je ne sais pas comme Amma afficher une profonde attendrissante commisération. Je ne me suis, peut-être par surcroît de manquement, jamais occupé de fonder des œuvres humanitaires, qui m'ont toujours paru ressortir de la charité mais non de la recréation spirituelle de l'homme (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7), qui est l'apostolat que le Père m'a demandé d'assumer, si j'ai bien interprêté son Message, bien sûr. La charité et la compassion ont toujours existé et existeront toujours. Cependant, remarquez bien que le mot charité n'apparaît nulle part dans La Révélation d'Arès. Je crois avoir compris de La Révélation d'Arès — pardonnez-moi, si je me suis mépris — que la charité et la compassion n'ont jamais vraiment manqué, mais qu'elles n'ont absolument pas changé le monde (Rév d'Arès 28/7), c.-à-d. n'ont pas empêché les causes du Mal d'exister. Or, c'est lui, le Mal, que Dieu vise. Je ne suis pas envoyé soulager les hommes des meurtrissures causées par le Mal, mais vaincre le Mal, la Bête (22/14). Dieu me dit : Homme Michel, si tu ne les aimes pas déjà (les hommes), non pour leur faire l'aumône ou panser leurs plaies comme font les princes et leurs prêtres en se gardant de les convier à leurs conseils de peur de perdre leurs trônes, mais en les aimant comme Je (Moi Dieu) les aime, ton amour sera sagesse de prince, non le Vent Fou levé de Nazareth (Rév d'Arès 25/7). Des recommandations comme celle-ci, que me fait Dieu, je déduis que mon apostolat s'inscrit dans un recadrage complet de la société, mais non dans le soulagement des peines et la démonstration de commisération. De ce fait, je pense ne pas me tromper en rappelant qu'Amma a sa mission, qui n'est pas la mienne, à moins qu'Amma n'aille pas au bout de ce que Dieu — qu'importe qu'elle L'appelle Krishna, Vishnou, Brahman, Rama, etc. — lui a peut-être demandé. Si je regarde bien ces deux images : Je réfléchis et je me dis qu'un missionnaire (j'en suis un) qui connaît les montants très élevés des locations de lieux publics et les barrages impérieux, administratifs, etc. qui interdisent de louer ces lieux à ceux qui présentent un profil philosophique ou idéologique "à risque", je me dis que d'une part Amma ou son organisation dispose de moyens financiers sans commune mesure avec les nôtres et que d'autre part elle ne présente aucun danger idéologique pour les pouvoirs publics, politiques et commerciaux des lieux où elle prêche et embrasse des foules entières. Même si je disposais des moyens considérables qu'il faut pour s'offrir la jouissance de lieux d'une telle dimension et les moyens de faire le battage publicitaire nécessaire pour y attirer la foule, il est fort probable que de toute façon les loueurs s'arrangeraient pour qu'ils ne soient pas disponibles pour moi. Pourquoi croyez-vous qu'on me ferme à double tour les portes de la radio et de la télévision ? Parce qu'on sait très bien que je dis autre chose que ce que dit Matthieu Ricard, hôte fréquent de ces lieux médiatiques, moine bouddhiste contre qui je n'ai aucune acrimonie, que je trouve très sympathique, mais qui lui aussi ne parle que de bienveillance, d'oubli de soi, d'amour, de souci d'atteindre la pureté personnelle, mais ne dit rien qui déplaise aux marionnettistes du monde et qui les gêne dans la poursuite de leurs carrières et/ou ambitions. Vous me dites :"Amma a sa religion et vous avez le vôtre," mais non ! Moi je n'ai pas de religion et il est probable qu'Amma n'en a pas davantage et qu'elle se sente la sœur de tous les humains. Ce n'est pas à ce niveau, où nous sommes convergents, que se place le problème d'être ce que je suis par rapport au problème d'être ce qu'elle est. La différence c'est qu'elle s'attaque aux causes du Mal et que je m'attaque au Mal lui-même. Je prêche comme elle l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, mais j'y ajoute une notion très insistante et particulière de la liberté avec d'inévitables conséquences sociales, même si elles sont pour l'heure encore très lointaines. Si je demande à l'humain de vivre dans la pénitence, ce n'est pas pour son édification personnelle seule, c'est pour qu'il se donne la force et les bons outils pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est pour qu'il fasse la Volonté du Père de l'Univers (12/4). Je vise à former les sabaoth capables de combattre le Mal du monde et de transformer la civilisation. Le français traduit sabaoth par "armées". Mais le sens primitif est : Ce que le ciel et la terre renferment (Genèse 2,1). Seigneur Sabaoth est quasi-intraduisible ; il est souvent mentionné dans l'Ancien Testament, mais rarement dans le Nouveau Testament. Isaïe 44/6 dit : Voici ce que dit le Seigneur, le roi d'Israël, et son rédempteur, le Seigneur Sabaoth [des armées] : Je suis le premier et je suis le dernier; et hors moi il n'y a point de Dieu. Ma prédication comme prophète d'Arès, est une prédication de lutte pour remplacer la civilisation voulue par Adam par la civilisation qu'avait voulue Dieu avant Adam. C'est ce j'avais imprimé sur la première affiche de "L'Œil S'Ouvre" en 1988 : "Reprenons la lutte", que mes frères parisiens ont malheureusement effacé pour L'Œil S'Ouvre 1989 et 1990. Mon apostolat est donc, à mes yeux, une contribution directe à la solution des problèmes de la raison et de l'irrationalité du Bien, lequel Bien n'est pas que compassion et amour mais aussi changement de société. Pour moi Amma prêche le Bien, nul doute, mais le Bien irrationnel, celui des sentiments personnels, tandis que je prêche le Bien raisonné, celui de la recréation complète de la société humaine, recréation complète sans laquelle la Bête ne mourra jamais derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14). La société créée et vivant en Éden (Éden n'est pas un lieu, mais une façon de vivre, une civilisation) était une société close, se protégent entre les ramparts de l'amour, de la justice, du partage. Cette société s'ouvre avec le libre (10/10) Adam, hélas malencontreusement libre ; elle s'ouvre malheureusement au Mal, à l'égoïsme, à la tyrannie des plus forts et des moins scrupuleux. Ce passage de la société édénique fermée à la société ouverte, ouverte n'importe comment, perturbe l'ordre et le bonheur édéniques et se prolongera jusqu'à nous avec des effets plus pernicieux que jamais parce qu'ils ont l'apparence rassurante de l'organisation. Certes, il y a eu des révoltes contre les mauvais ainsi déchaînés, mais ces mauvais reprennent sans cesse les guides du chariot de l'humanité. Hegel et Marx ont bien tenté d'y apporter contrôle, mais en vain. Tout cela il faut le changer, c'est un travail de fond, il faut revenir au Fond des Fonds (xxxiv/6), c'est notre tâche à nous Pèlerins d'Arès. Ce n'est pas la tâche d'Amma, beaucoup plus facile même si les mérites de cette dame restent grands. Nos mérites devront être beaucoup plus grands. Sortez, mon frère Jean-Marc, des impressions de surface. Merci pour votre commentaire qui me donne l'occasion de préciser un certain nombre de choses importantes. |
15nov18 201C85 Après une petite recherche sur Amma, j'ai essayé de comprendre son succès. J'ai remarqué que les gens qui viennent la voir y vont pour être aimés, étant en carences affectives. Aucun journaliste ne dit en substance que l'amour d'Amma l'a décidé à changer en bien. Ils viennent pour recevoir, non pour donner de l'amour ou changer en bien à leur tour. Nous sommes bien placé pour savoir que prendre, être spectateur, est plus facile que donner et de changer. Jésus aussi a dû avoir du succès en soignant tout le monde, mais ce n'est pas en comblant les carences affectives de 36 millions de personnes qui restent assises que le monde changera. Après, ne pouvant lire les témoignages que sur l'Internet, mes informations sont limitées. Mais si Amma inspirait vraiment les gens à changer et à l'imiter, on devrait avoir des échos bientôt. Après, je suis contente que Amma soit aimante. C'est chouette pour le monde, Dieu est en elle comme en chacun d'entre nous potentiellement. Solène G. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Voilà ma petite Solène, la fille de notre bienaimé Jean-Hubert, qui sort de sa grande discrétion habituelle pour nous adresser ici un commentaire très utile à propos d'Amma. Oui, c'est évident, les gens qui viennent écouter Amma et se faire enlacer par elle attendent quelque chose, mais, comme vous dites, ne donnent rien ou pas grand chose. Ils sont comme les nombreux malades qu'avait guéris Jésus, qu'on ne retrouverait nulle part dans les Actes des Apôtres. Ils avaient été guéris mais ne semblaient pas pour autant avoir changé leur vie (Rév d'Arès 30/11). Après la mort de Jésus la Palestine resta ce qu'elle avait été auparavant, ce n'est que plus tard que des hommes réfléchirent à l'enseignement de Jésus et comprirent qu'il avait lancé un mouvement de changement de civilisation, mais l'habile empereur Constantin sentant bien le danger réunit à Milan en 314 les quelques évêques qui lui étaient soumis, les autorisa à créer une église bien dans la ligne du système en place, laquelle est toujours là aujourd'hui. |
15nov18 201C86 Bonjour homme, frère, prophète Michel Potay Je rappelle que les forces créatrices vous ont honoré de ce titre prophète après trois ans de conversion.. mais comme il est écrit dans ce que vous avez appelé l'Évangile, c'est d'eux que Je fais des prophètes. Vous citez le Coran dans votre entrée mais je me demande si vous l'avez lu, car il y a des horreurs écrites dans le Coran et de belles choses. Ceci dit vous devriez plutôt enseigner l'histoire du Coran et de la Bible. Comment ces textes ont été assemblés et par qui ? Cela permettra aux esprits simples de ne pas gober n'importe quoi. Cela permet de comprendre la manipulation de ces textes par les pouvoirs religieux et autres. l'église et toutes les religions de la planète sont empêtrés dans leurs mensonges de même que la science dogmatique et les pouvoirs politiques qui font tourner la machine économique sans ce soucier de la désespérance de certain. Vous avez été honnête quand vous avez publié la version de 1989 couverture Jaune avec, bien sûr, vos commentaires personnels discutables que j'ai critiqués à l'époque. Vous avez choisi de faire une édition simpliste et, du coup, vous vous êtes comporté en gourou, le mot est un peu fort car je sais que vous n'êtes pas une secte. Quoiqu'on donne au mot gourou un sens en français qui n'est pas le même en Orient. Je ne sais pas si vous aurez le temps de le faire mais à votre place je rééditerai avec tout les liminaires la version de 1989 en gardant pour vous vos interprétations personnelles sur le sens de certain mots employés par le Christ. Pourquoi rééditer, c'est qu'on est plus au temps de Jésus ou des prophètes bibliques. On est au temps de l'écrit et de l'audio-visuel, mais à mon sens seul l'écrit permet à chacun et chacune de réfléchir sereinement. Car il y actuellement une profusion d'information, je le voie avec YouTube où chacun peut diffuser n'importe quoi sur n'importe quel sujet. Merci de m'avoir lu. Cordialement. Patrick R. en Seine et Oise |
Réponse : Je suis heureux de revoir un frère resté longtemps silencieux, mais aussi peu opportun qu'il fut autrefois. Vous n'avez jamais été, c'est vrai, qu'un sympathisant. Vous vous demandez si j'ai bien lu le Coran. Oui. Non seulement je le lis tous les jours, mais je connais bien ce que vous appelez "des horreurs... et de belles choses." C'est surtout moi qui me demande si vous lisez bien ce blog comme il faudrait, car j'y ai assez souvent parlé des "horreurs" autant que des "belles choses" en question. Dans ce blog j'ai parlé de même des origines du Coran transcrit depuis la mémoire des auditeurs de Mouhamad. Vous devriez donc savoir que j'appelle le Coran non le Coran tout court, mais le Coran d'Uthman ibn Affan et que je dis que le Coran, comme la Bible d'ailleurs, contient ici et là la Parole de Dieu, mais contient hélas aussi d'autres textes de la main humaine. La recommandation que me fait La Révélation d'Arès : Tu écarteras les livres d'hommes... (35/12) vaut pour le Coran comme pour la Bible. Je n'ai malheureusement jamais eu le temps et je n'ai toujours pas le temps matériel de procéder à cette épuration, mais je dis aux lecteurs de ces Livres qu'ils n'ont qu'à écarter les passages qui ne répondent pas à l'enseignement de La Révélation d'Arès et je crois que la plupart de mes frères et sœurs savent bien faire cela aujourd'hui. Vous me demandez de rééditer La Révélation d'Arès. Nombreux sont ceux qui me demandent cela, mais pour des raisons différentes, avec des visions très diverses de la façon selon laquelle je devrais rééditer. J'aurai 90 ans dans quelques mois ; je ne suis pas du tout sûr de pouvoir procéder à une réédition avant ma mort. ADIRA (l'Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) s'en chargera. |
15nov18 201C87 Michel, notre bien-aimé frère prophète, Amma, objet de l’échange 201C80, je l’ai découverte par la mission de rue, il y a quelques années. Sur le coup je ne sus qu’en dire à celle qui m’en parlait. Et vous, vous dites : "Je m’interroge." À ce propos Je trouve éclairante l’édition 1989 de La Révélation d’Arès. En commentaire à xx/18 : Trois têtes, trois portes pour le Vent, vous écriviez ceci : "Dieu envoie son Esprit (le Vent) où, quand et par qui il veut, et même en plusieurs lieux, par plusieurs envoyés et sous diverses formes en même temps (trois têtes, trois portes), le chIffre trois n’a pas de valeur arithmétique." Il peut être perturbant, ce pluralisme, pour les disciples d’un prophète que Dieu emporte (Rév d'Arès xxii/11) "comme sa boite à outils" (votre commentaire dans l’édition 2009). Dieu, l’Étalé (ii/4), sujet de cette entrée 201, aurait donc plusieurs "boites à outils", dont vous pour le vaste champ de Duna à Pourate (xx/19) : Danube Euphrate, Europe élargie au monde chrétien et Moyen-Orient-, et à vos côtés, Amma, en qui Je vois un peu une prophète pour l’Inde. Pour moi, n’étant pas encore l’Étalé et donc obligé de choisir, je me sens plus à ma place en disciple de Mikal qu’en disciple d’Amma. Certes, j’admire la complémentarité entre le Dieu Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) qui vous a parlé, notamment sous le visage de Jésus, et le Dieu Mère (33/16-18) auquel la Marie de l’histoire peut donner visage, la complémentarité, donc, entre votre masculinité et la féminité embrassante d’Amma, la complémentarité entre la notoriété d’Amma cher payée par l’absence de réflexion sur l’histoire humaine, et l’exiguïté de votre auditoire autorisant une parole libre sur les pouvoirs, dangereux et hypocrites, et sur la grande espérance d’un monde sans chefs où tout naturellement la foi guérit les malades et ressuscite les morts (Matthieu 10/8), un monde digne de ce retour du Christ, de ce Jour de Dieu (xxxi/8) que les premiers chrétiens ont manqué faute de persévérance dans la foi libre. J’apprécie et tâche de suivre la voie pénitente que vous conseillez, avec sa fidélité régulière à la prière et à la mission de rue ; moi qui aime réfléchir, j’apprécie votre réflexion ; moi, éduqué dans le christianisme, je me reconnais dans votre héritage monothéiste… mais si les quelques vrais disciples d’Amma — à ne pas confondre avec ceux qui l’approchent simplement par curiosité — si les vrais disciples d’Amma se sentent pour leur ascension (Rév d'Arès 7/2) plus portés par le cœur empli de son Dieu (4/11) et préfèrent aimer sans se poser de question, je crois que leur pénitence vaut la nôtre, et l’alliance fraternelle (35/11) viendra en son temps. François D. d’Ile de France |
Réponse : La différence qu'il y a entre la mission qu'assume Amma et celle que j'assume est beaucoup, oui, de beaucoup plus profonde que l'on pense. Je ne crois pas que "la pénitence" des disciples d'Amma "vaille la nôtre", comme vous dites. Sur ce point, je vous invite à lire ma réponse à Jean-Marc T. d'Île de France (201C84). Pour moi Amma n'est pas la prophète de l'Asie, comme vous le présumez, simplement parce que le Père par La Révélation d'Arès espère provoquer un changement de société (28/7) bien au delà des expansions d'amour, de compassion, de spiritualité, auxquelles Amma invite. Amma remplit le rôle d'un très bon et très sincère prédicateur, pas celui d'un prophète. Autrement dit, Amma s'attaque aux conséquences du Mal coupable de tant de maux et autres souffrances, mais à moi le Père a demandé de s'attaquer au Mal lui-même. Qui n'a pas compris cela en lisant La Révélation d'Arès n'a pas compris le sens profond de cette Parole. "Unde malum ?" criait Augustin d'Hippone : Où est le mal ? La réponse est simple : Dans le péché. C'est le péché qu'il faut vaincre et c'est pour vaincre l'homme noir (Rév d'Arès xxvii/4), non pour faire des êtres humains émouvants de bonté, de pitié, non pour rendre le monde seulement plus supportable et doux, que le Père, que le Père a envoyé à Arès son Messager en 1974 et est descendu Lui-même en 1977 confirmer ce que m'avait dit Son Messager. La Révélation d'Arès est une Parole fondamentale, d'une importance capitale, vitale. Nous vivons dans un monde où le Mal l'a emporté ; cela ne fait aucun doute. Il existe certes un dualisme: Le Mal n'a pas totalement effacé le Bien de dessus la Terre, mais il est triomphant. Le christianisme d'Église au temps où il combattait l'hérésie a condamné le dualisme du manichéisme, mais il a eu tort, car ainsi il a combattu des données morales, il n'a pas combattu le Mal par lui-même. Il n'a fait que cacher le Mal, ce qui fut pire, car alors le Mal devint plus difficile à vaincre, puisqu'il était l'état même de tout ce qui dominait sous l'apparence du Bien. Aujourd'hui encore le Mal est là, aussi solide qu'il est caché et plus que jamais caché. Hier soir, à bord du porte-avions "Charles de Gaulle" M. Macron a dit en substance : "Je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec la politique." Il est clair que le peuple français ne veut plus de politique, parce qu'il a compris que la politique est une des pires facettes du Mal, mais que M. Macron n'a pas du tout compris cela. Son incompréhension, si elle est sincère, est dangereuse, parce que quand un peuple rejette non certains dirigeants, mais tous ses partis et dirigeants politiques, une révolution menace, de quelque façon qu'elle menace. Plotin et d'autres penseurs ou théologiens ont pensé que le Mal n'avait pas de réalité propre : Quelle erreur ! La Mal n'est pas privation du Bien ; il est actif par lui-même. Amma doit penser que le Mal est privation du Bien et elle s'efforce de rétablir le plus de Bien possible sur terre en encourageant l'amour et la pitié, espérant ainsi vaincre le Mal. Cette erreur me préoccupe. On ne me fera jamais croire que, par exemple, les Nazis ont humilié, fait souffrir, tué comme des rats six millions de Juifs simplement parce qu'ils n'aimaient pas les Juifs, parce qu'ils ne leur voulaient pas du bien ; il y avait au fond de l'holocauste une idéologie très construite, un Mal soigneusement élaboré. Je pense souvent aux Nazis antisémites parce que je me demande comment notre mission devrait, si c'était la situation actuelle, aborder une humanité de cette sorte, comment lui parler, comment renverser sa logique par une autre logique. C'est un sujet très difficile, car les Nazis avaient aussi leurs œuvres de bien ; à preuve, rares ont été les humanistes, les savants, les pasteurs et les prêtres qui ont prêché contre eux en Allemagne de 1933 à 1945. Hitler était un politique élu démocratiquement et a régné jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'il s'empoisonne dans son bunker berlinois tandis que l'armée russe n'était plus qu'à une certaine de mètres. L'idéologie nazie était le Mal pensé, réfléchi, composé ; ce n'était pas l'absence de Bien. Le Mal existe comme force propre et si nous entrons en pénitence, ce n'est pas seulement pour devenir des hommes bons, purs, humains et libres, mais pour nous structurer et nous armer ontologiquement de façon à reprendre la lutte. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive (ou la lutte, Matthieu 10/34), dit Jésus. |
16nov18 201C88 Bien aimé prophète, Je suis très interpellé par les commentaires successifs (201C54 et 80 et suivants) à propos d'Amma dont je n’avais pas entendu parler auparavant. Je suis allé lire et écouter pas mal de choses à ce sujet, comme vous l’avez fait vous-même. De cet article https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/MALET/56755, je vous passe cet extrait : "Reconnaissance internationale, invitations prestigieuses, florilège de personnalités enlacées en quête d’exotisme ou de réconfort… Amma peut compter sur un très fort capital symbolique doublé d’un vaste réseau diplomatique. Elle apparaît ainsi au-dessus de tout soupçon aux yeux des médias, qui la qualifient fréquemment de 'grande figure humanitaire' ou de 'sainte indienne'." Cependant, je me demande ce que pourrait bien écrire sur nous, sur vous et sur l’Appel que nous colportons Jean-Baptiste Malet l’auteur de l’article qui a déjà écrit pas mal de choses très documentées sur des sujets aussi divers qu’intéressants, mais étant lui-même bien plus animé par une vue politique que spirituelle des rapports humains, mais quand même résolument active du rôle humain, plutôt qu’attentiste, passéiste ou culpabilisante. Ce journaliste doit sentir, de ce que j’ai lu et entendu de lui, qu’il ne suffit pas de "câliner" le mal, mais qu’il faut s’y frotter. En cela, il pourrait peut-être mieux nous comprendre que ceux qu’il “critique“ (au sens de faire la part des choses) comme Amma, Pierre Rabhi, Rudoph Steiner, etc. M. Macron sur le Charles De Gaulle fait son job mais il se trompe quand il dit : "Nos concitoyens aujourd'hui veulent trois choses: qu'on les considère, qu'on les protège, qu'on leur apporte des solutions”. Nous n’attendons pas la protection et les solutions de “on”, notre “seigneur”, élu par le suffrage, nous changerons nous-mêmes nos vies et le monde. Merci pour vos réponses très humbles et très fortes pour moi en clarté, je vous suis. Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire. Je ne lis jamais ni "Le Monde Diplomatique" ni "Le Monde des religions". J'ai sûrement tort, mais je ne peux pas tout lire. Je sais que Frédéric Lenoir a été de 2004 à 2013 directeur du "Monde des religions"et je lui écrivit un jour pour lui demander pourquoi, d'après ce qu'on me disait à l'époque, il ne publiait rien sur La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Il ne me répondit pas. Je pense qu'il avait compris que nous ne formions pas une religion et que nous étions difficilement classables. Quant à Jean-Baptiste Malet, je le connais très peu. Il est jeune, je crois. Je me souvient seulement avoir noté (je ne sais plus où) quelques lignes de lui à propos de Pierre Rabji, au temps où je m'intéressait à ce dernier. Je viens de retrouver ces lignes dans mes notes: "Mon enquête sur le système Pierre Rabhi ne constitue pas une attaque personnelle, mais une critique adressée à une forme d’écologie non politique, spiritualiste et individualiste, qui appelle une prise de conscience des personnes mais se garde de mettre cause le système économique. Au cœur de l’industrie culturelle, M. Rabhi a su mobiliser l’imaginaire du paradis perdu et en faire un produit de consommation de masse." J'avoue que j'ai été un peu d'accord avec Jean-Baptiste Malet. Je crois qu'on peut dire à peu près la même chose concernant Amma. Amma ou son organisation ont "su mobiliser l’imaginaire du paradis perdu et en faire un produit de consommation de masse," alors que nous Pèlerins d'Arès ne mobilisons ni cet imaginaire ni le côté sentimental compatissant ou empathique de la foi et de l'espérance, mais nous enseignons que ce n'est pas dans un but de pure édification personnelle que nous faisons pénitence, que nous basons nos vies sur l'amour et le pardon, mais dans le but de commencer à changer le monde et de le changer de fond en comble, c'est-à-dire socialement, organisationnellement, intellectuellement, matériellement, etc. Comme je l'ai dit dans une précédente réponse, Amma s'attaque aux conséquences du Mal, mais pas au Mal. Le Mal règne sur le monde et, ce qui est pire, il règne en se faisant passer pour le Bien. Par exemple par la loi. Si je punis le déliquant au nom de la loi, je ne rends pas la justice au sens de la Parole d'Arès, je ne fais qu'engendrer une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Le vrai Bien est le pardon, ce qui implique évidemment tous les efforts nécessaires pour aimer le coupable et changer sa vie. La Révélation d'Arès nous invite à changer radicalement de registre civilisateur. La Mal n'existait pas avant qu'Adam le rendît actif et, pire, commençât de le codifier amorçant ainsi les multiples codifications du Mal (religions, idéologies, lois, etc.) par ses descendants. De cela, à ma connaissance du moins (je n'ai pas trouvé de prêche d'Amma que je pus lire en entier), Amma ne parle pas. Autrement dit, nous usons de mêmes mots : amour, compassion, etc., mais nous n'émettons pas, elle et moi, sur la même longueur d'onde, si je peux m'exprimer ainsi. Je ne sais pas, entre autre choses que je ne sais pas, si elle parle de l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) comme nous en parlons, dans un sens absolu, qui présuppose un changement radical de civilisation ; autrement dit enseigne-t-elle qu'aimer et être libre vont de pair ? Je n'ai pas cette impression. Il y a de fortes présomptions que, contrairement à ce que nous dit frère Rémy, nous n'ayons pas elle et moi, sur le Fond, le même enseignement, même si nous usons d'un certain nombre de mots semblables. Un même mot peut avoir plusieurs valeurs. Vous dites : "Je me demande ce que pourrait bien écrire sur nous, sur vous et sur l’Appel que nous colportons Jean-Baptiste Malet." Je réponds : Probablement ce que les journalistes ont l'habitude d'écrire, ce qui n'est pas très rassurant. |
16nov18 201C89 Dans cette entrée 201que je viens de lire vous ne faites que redire ce que vous avez dit plusieurs fois. Seul le titre est original : "Mais où est Dieu ?" Nous avons la même conception de Dieu. Vous m'avez seulement précédé de quelques années. Évidemment, Dieu n'est pas le grand barbu du plafond de la Chapelle Sixtine. Il n'est pas une entité matérielle, ni quelque chose qu'on peut voir ou toucher . Mais dans votre titre quand vous demandez "Mais où est Dieu", vous mettez dans la question un certain scepticisme, ou même quelque chose d'agnostique, ce qui est drôle pour quelqu'un ayant vécu les événements surnaturels que vous avez vécu en 74 et 77. Comment ? Vous l'avez eu devant vous, il vous a parlé et vous vous demandez où il est ? Je crois avoir lu quelque part que les anciens Juifs appelaient Dieu Makom ce qui signifie en hébreu le lieu. Dieu est dans les carrefours et comme des carrefours yen a partout alors Dieu est partout — Mais attention ! pas au magasin "Carrefour" (humour). En tout cas Dieu n'est ni à gauche ni à droite, certains ici semblent penser que Dieu est à gauche. Mais non. Dieu est au-dessus et n'a que faire de nos petites, minuscules querelles humaines. La droite c'est les riches, la gauche c'est les pauvres, les riches exploitent les pauvres, et quand les pauvres deviendront riches ils feront la même chose. En résumé, nous pensons la même chose, nous avons la même conception de Dieu, même si parfois après avoir si longtemps cru en Lui, parfois je doute, je sais qu'Il existe, bien obligé car à plusieurs reprises, j'ai été témoin de coïncidences extraordinaires seules explicables par la présence divine. Par contre, petit reste ! Je ne suis pas d'accord avec votre définition du petit reste, car le petit reste, ce n'est pas ceux qui vous suivent et interprètent la révélation comme vous l'interprétez car vous pouvez très bien l'interpréter abusivement ou faussement. Je ne dis pas que c'est le cas mais je vous parle de définition théorique. Désolé, je viens de vous envoyer mon commentaire [ci-dessus] sur l'entrée 201 "Mais où est Dieu" ? Mais entretemps sont tombés les commentaires sur le phénomène Amma que je ne connaissais pas et que je viens de découvrir et je suis choqué, c'est le genre de manifestation fusionnelle dont j'ai horreur. Oui je souffre en voyant ces deux images de stades ou de salles de spectacles bondées. Son succès vient du charme de l'exotisme indien, bien sûr, mais surtout Amma ne présente aucun danger idéologique pour les pouvoirs publics, politiques et commerciaux des lieux où elle prêche tandis que vous... Cependant vous dites "alors qu'apparemment nous prêchons la même chose depuis quarante ans " Et non justement vous ne prêchez justement pas la même chose. Nos pèlerins sont d'abord avant tout pour la plupart, des scandalisés des religions, contre le système, les pouvoirs politiques et religieux etc., tandis qu'elle, Amma, n'est contre rien. Elle se contente de prôner l'amour et la paix. Peace and love. Vous voyez c'est tout à fait différent. Elle a fondé quantité de fondations humanitaires mais ce qu'il faudrait c'est donner des emplois, du travail et non la charité. Je pose aussi une question sur une phrase que je ne comprends pas : "La différence c'est qu'elle s'attaque aux causes du Mal et que je m'attaque au Mal lui-même." Pouvez vous l'expliquer ? Dans les trente dernières années, Amma a étreint et réconforté plus de 37 millions de personnes. Mais une question, une seule : Le monde va t-il mieux depuis ? Yvan B. d'Île de France |
Réponse : Je réponds tout de suite à votre dernière question. Il est tout à fait normal que vous ne compreniez pas ma phrase "La différence c'est qu'elle s'attaque aux causes du Mal et que je m'attaque au Mal lui-même," parce que c'est une lapsus. Je m'en suis aperçu ce matin en me relisant. Il s'agit de "conséquences" non de "causes". J'ai corrigé. J'en demande pardon aux lecteurs ; étant toujours dépassé par le travail que je dois assumer et pressé, j'écris parfois trop vite et il peut se loger quelques contrepèteries, antistrophes et autres erreurs. Même si ceci n'est qu'un blog, que je gère seul de A à Z, parfois dérangé, je conviens que de telles erreurs, même rares, ne sont pas propices à la clarté de ma mission. Concernant Amma, je crois — d'après ce que j'ai pu lire à son sujet, du moins — qu'elle et moi nous prêchons la même chose concernant l'amour, le pardon, la paix, la vie spirituelle, et le rejet de toutes religions. Ceci dit, il y a évidemment une importante différence de Fond entre Amma et La Révélation d'Arès, sur un discours semblable en surface. C'est la différence qu'on peut voir dans, par exemple, une phrase simple du Sermon sur la Montagne : Ne jugez pas pour n'être pas jugés (Matthieu 7/1), on peut n'y voir que le jugement personnel, au sens d'opinion personnelle, qu'une personne porte sur une autre personne, mais on aussi y voir aussi l'abolition des juges professionnels de la justice légaliste ou politique. Cela fait une énorme différence. Amma prêche l'amour et la compassion, point final — "Je n'ai pas de religion ; l'amour est ma religion" dit-elle — tandis que nous prêchons l'amour en cherchant à grossir nos rangs d'épis mûrs aimants et militants pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Autrement dit, Amma réunit des foules considérables, mais que sort-il pratiquement de ces rassemblements ? Peu de chose. Seulement chez elle ce peu de chose ne se voit pas, parce que sa mission se meut dans une énorme mise en scène sans chiffrage des résultats, tandis que chez nous il se voit, parce que nous comptons les rares hommes et femmes que nous décidons à s'engager dans la voie de notre foi et de notre apostolat. Il y a plus ! Derrière un thème identique chez elle et chez nous : la pénitence (je ne sais pas si elle utilise ce mot), nous entendons autre chose. Concernant le système comme l'une des grandes origines du Mal elle est muette, même s'il n'est pas impossible qu'au fond d'elle-même elle soit anti-système, apolitique, "insurgeante" pour employer mon mot ("Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1989, p.236). Elle n'est pas prophète, parce qu'il lui manque de ne pas le dire (du moins à ma connaissance), elle n'appelle apparemment pas l'homme à réformer sa société en profondeur, à changer le monde (Rév d'Arès 28/7), peut-être pour ne pas se voir refuser des visas ? Elle se borne à un beau et spectaculaire prêche d'amour, de compassion, de tendresse, c'est une tendre et touchante mama. La souffrance est son objectif, mais apparemment pas la cause existentielle de la souffrance : le Mal. Dans "Comme un chant d'espérance" Jean d'Ormesson écrit : "Ce que la souffrance est à la vie, le mal l'est à la pensée... Ce que nous voudrions savoir : la souffrance et la mal ont-il le moindre sens ?" Je ne sais pas, n'ayant pu lire ses sermons, si Amma aborde ce problème fondamental, mais j'en doute un peu, à moins que les journalistes qui écrivent sur elle évitent de la citer. Je connais quelques titres de ses prêches comme "La compassion est la solution de la paix"... C'est faux, la compassion n'est pas la solution de la paix. La solution de la paix est la volonté de vivre en paix : Pour que nous fassion Ta Volonté (12/4). Bref, la dynamique de fond est tout autre chez elle et chez nous. Concernant le petit reste, vous êtes libre, mon frère Yvan, de comprendre ce terme autrement que moi, mais je garde le sens que je donne à ces mots. Le Père me demande, à moi personnellement, de rassembler ce petit reste (Rév d'Arès 24/1) ; il ne peut donc s'agir que de frères et sœurs que je connais de mon vivant. Il ne peut s'agir du petit reste qui formera, dans de nombreuses générations, la part d'humanité qui se différenciera de l'humanité dont le Père déplore le comportement, le petit reste que chante Isaïe : Or, en ce jour là, le petit reste d'Israël et les rescapés de la maison de Jacob cesseront de s'appuyer sur celui qui les frappe ; ils s'appuieront loyalement sur YHWH (Yahvé), le Saint d'Israël. Un reste reviendra, un reste de Jacob vers le Dieu-Héros. Oui, ton peuple, serait-il comme le sable de la mer, ce n'est qu'un petit reste qui reviendra. (Isaïe 10/20-22). Je serai mort depuis longtemps quand ce petit reste-là verra le Jour du Père. Concernant les autre points que vous abordez, mon frère Yvan, c'est votre opinion. Je la respecte si je ne la partage pas. |
16nov18 201C90 Cher frère Michel, Vous parlez à propos des Nazis d'un mal construit. Connaissez vous le livre "Le matin des magiciens" de Louis Pauwels et Jacques Bergier, parlant des théories ésotériques qui ont motivés leurs activités ? Je pense bien à vous. Fabrice P. |
Réponse : Merci, frère Fabrice, de bien penser à moi, et merci pour ce petit commentaire. Oui, j'ai lu, il y a très longtemps, "Le Matin des Magiciens" de Louis Pauwels et Jacque Bergier. Ce livre parut, si ma mémoire est bonne, vers 1960, il y a quelque soixante ans. Mais je n'ai jamais eu besoin de lire cet ouvrage pour me faire une idée juste de ce qu'était le Nazisme. J'étais adolescent et lycéen pendant l'occupation allemande. Si vous lisez "Mein Kampf" d'Adolf Hitler, vous verrez qu'il n'y a rien d'ésotérique là-dedans. |
16nov18 201C91 Je voudrais juste apporter une brique au phénomène Amma repris dans les commentaires : 201C54... 80... 84... 85... 87. Le 3 novembre 2018, votre réponse 201C80 dit très justement ceci : "Amma n'est-elle pas que la star d'une logistique de haut niveau et très intéressée avec support publicitaire très avisé, qui (soit dit en passant) se garde bien de faire tort à quelque pouvoir public ? N'est-elle pas que l'égérie d'intérêts cachés considérables ? Comme Amma le fait en prêchant l'amour, tant mieux, mais quand même je m'interroge." Je pense que vous avez certainement raison, vous êtes un prophète éclairé et lucide ! Voici pourquoi je dis cela. J’ai été moi-même il y a fort longtemps à une ou deux de ces rencontres avec Amma, emmenée par des amis. Je n’ai jamais vraiment accroché, même si une expérience particulière et douce a été vécue à son contact. Il y a quelque chose de trop show, qui m’a toujours dérangée dans ces rencontres. Pendant des années je rencontrais des amis me parler d’Amma avec émotion. Bref, dernièrement je lis le revers de la médaille. Je joins plus bas, trois liens de document écris par le Dr Jacques Vigne, et par le site "maman". Jacques Vigne est psychiatre Français de formation, il vit en Inde depuis plus de 25 ans. Il a écrit de nombreux livres que j’ai lus et trouvés fort intéressants. Je lis sur le site "maman" aussi qu’il y a une grande institution caritative nommée : Amritabusiness, qu'Amma construit avec les dons. Je cite : "Le psychiatre français et chercheur spirituel Jacques Vigne a examiné le livre "Holy Hell" écrit par Gail Tredwell (qui fut proche disciple de Amma depuis ses début) ainsi que l'histoire personnelle de Sudhamani Idamanel, c’est-à-dire Amma, afin d'avoir une meilleure compréhension des problèmes actuels. Il souhaite partager son point de vue et réflexions sur le phénomène appelé Amma. Télécharger ces deux fichiers gratuitement si vous parler français. Sentez-vous aussi libre de diffuser ces documents si vous connaissez des gens qui pourraient être intéressés. Le texte portant sur la personnalité de Mata Amritanandamayi (Amma) a été traduit en anglais par certains de nos chers lecteurs et contributeurs." (Fin de citation) Lien en français : La personnalité d'Amma : https://drive.google.com/file/d/0B9WZKacY06_DWklRNVBmRTdqMFU/view Site "maman" : http://amma.liviscobal.fr/nouvelles-alternatives/lanalyse-de-jacques-vigne.html Lien: En Anglais : https://drive.google.com/file/d/0B9WZKacY06_DSnRVRngwZjlEeWs/view?usp=sharing Je recommande vivement aux frères et sœurs émerveillés par la personnalité d’Amma d’aller lire l’analyse de Jacques Vigne, minutieuse, documentée et sans hostilité à l’égard d’Amma, Le revers de la médaile brillante et sans tache. À sa publication, il [le Dr Jacques Vigne] a reçu de l’institution d’Amma des menaces s’il publiait cette analyse. Là, déjà, on est en droit de se poser des questions sur l’amour... Mais où est Dieu ? Véronique C. de Belgique |
Réponse : Je n'ai pas pu lire entièrement les document que vous nous signalez. J'en ai lu une petite partie. Je ne suis pas sûr que le passé d'une personne détermine la suite de sa vie. N'importe qui peut changer. Comment serait-il autrement possible de changer, comme le demande La Révélation d'Arès ? Dans ma vie je n'ai pas eu de problèmes psychiatriques, mais j'ai été communiste et athée, j'ai été ingénieur et matérialiste, on pourrait en déduire que je suis un pragmatiste 100 % qui a trouvé un bon moyen d'existence en prétendant avoir vu et entendu Jésus et Dieu en 1974 et 1977. Or, c'est faux. Si ma vie a été méandreuse, La Révélation d'Arès est un Événement surnaturel authentique. Pourquoi Amma ne serait-elle pas un très sincère apôtre de l'amour et de la compassion ? Ceci dit, je n'ai pas tout lu, c'est vrai. J'exprime seulement ici ma première impression aporétique à la suite du peu que j'ai lu. Alors, bien sûr, il y a le côté "trop show, qui vous a toujours dérangée dans ces rencontres" avec Amma. Je suis comme vous perturbé par ce côté spectacle, mais, si je fais un effort d'objectivité, je suis bien obligé de convenir moi-même que ce fut aussi un show quand Jésus se trouva devant quelque cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants (Matthieu 14/21) le jour où il prêcha à la foule au bord du Lac de Génésareth. Cependant, ce n'est pas par ce côté "folies bergères" que je maintiens mes doutes concernant la similitude entre la mission d'Amma et ma mission, même si, connaissant le prix de la mission dès qu'on veut lui donner un prestige très public, je me pose la question des moyens considérables dont Amma dispose : Qu'y a-t-il derrière elle pour lui assurer une si coûteuse logistique ? Si je maintiens mes doutes, c'est parce qu'il me semble évident que derrière des mots identiques, comme les mot amour ou spirituel, le Fond de nos apostolats sont très différents : Elle s'attaque aux conséquences du Mal, mais pas au Mal lui-même. Ceci dit, merci, ma sœur Véronique, pour votre commentaire qui nous fournit quelques outils de réflexion. |
16nov18 201C92 Tout dernièrement, dans notre local lyonnais, une dame ayant eu immédiatement envie de lire La Révélation d’Ares après notre présentation et le visionnage de la vidéo de Nice, nous a ensuite demandé si nous ressentions quelque chose en votre présence, comme un gage de vérité, puis nous a cité Amma et nous a dit l’admiration qu’elle avait pour cette femme. Je crois que dans l’imaginaire collectif, le mot prophète a été auréolé de mystère, ou tout du moins amputé du coté combattif, lutte. Auréolé de quelque chose de surhumain, vaporeux, en même temps que lumineux, automatiquement pur. On cite peu Jésus qui chasse les marchands du temple, renversant les tables, ses réponses qui pourraient paraitre pas gentilles : Laisser les morts enterrer les morts. On cite peu la volonté qu’il a eu de changer le monde [Rév d'Arès 28/7] et son éloignement du système en place à son époque. On voudrait faire du prophétisme un beau conte de fée, les milles et une nuits. C’est une tendance qui accompagne notamment beaucoup l’Islam, "La Légendes Dorée"... Mais les légendes ont endormi le peuple : Les cajoleurs ne sèment que la faiblesse (Rév d'Arès 16/17, 39/8). Vous, qui n'êtes jamais entré dans la phase ultra sentimentaliste de notre époque — normal qu’on veuille adoucir les effets du mal, tellement plombant, la souffrance est générale et n’épargne personne —, vous nous avez préparé à être forts, forts si un jour on doit tout perdre, forts et prêts à mourir à chaque instant et prêts à vivre pour l’éternité, forts pour s’adresser à la multitude des mentalités, forts face à l’indifférence, au mépris parfois, forts pour combattre, forts pour transmettre La Révélation d’Arès sans la taire ni la diviser, sans succomber aux tentations (dire que tu as fait un songe, 37/5), taire les manifestations physiques qui ont accompagné les venues de Jésus et les Théophanies. Beaucoup aimeraient bien qu’on taise les évènements. Vous et nous, non, nous n’occulterons jamais cela pour en faire une douce musique, les douces voix revenues de l’horizon (22/13), bien gentillettes, pour n'être plus que la voix très adoucie qu'on entend à profusion aujourd’hui dans tous les domaines : alimentaires (yaourt doux, veloutés, qui vous fait du bien), vestimentaires (plaids pour rester sur son canapé, chaussons chaussettes douillets pour rester à la maison, combinaisons pyjamas en tenue de journée maison), de santé. Les gens ne veulent plus de remous, de choses qui les contrarient. Le système fait cela à longueur de temps, alors c’est comme si cette dureté du monde développait et encourageait en parallèle — monde schizophrène — les idées de la douceur, le prendre soin de soi, la non-contrariété pour rendre cette dureté supportable. C’est compréhensible. Mais nous, nous disons que c’est cette dureté qui est anormale et qu’aucune douceur, sentiment, affect ne fera disparaitre cette dureté. Ils la rendent juste un peu plus supportable. Je pense à l’extrême solitude dans laquelle vivent beaucoup, personne ne les enlace jamais. Chez nous, dans notre fraternité, nous nous embrassons, nous nous enlaçons comme nous le faisons avec notre propre famille, naturellement, ce n’est pas cela qu’on met en avant et qui nous détermine comme Pèlerins d’Arès. C’est l’Amour-devoir, l’amour pour tous, y compris ceux qui ne nous aiment pas, avec qui on n’a aucun atome crochu, qui ne fonctionnent pas pareils, qui sont pas souriant — mieux vaut des compagnons sévères qui ne te donnent pas un baiser mais qui accomplissent Ma Parole (Rév d'Arès 39/8) —. Ce n’est pas un amour mou, qui ne dit rien, pour ne pas contrarier. Je me demande souvent si effectivement, nous ne présentons pas le message en insistant d’avantage sur la pénitence (amour, pardon, paix, intelligence du cœur, le fait d'être libre des préjugés) que sur la Moisson et le changement radical du monde. Et comme ces notions de pénitence sont maintenant bien acceptées et encouragées (contrairement à la situation il y a une vingtaine d’années) — je ne dis pas qu’elles sont vécues — avec une connotation bienveillante dans l’esprit des gens, cela leur fait un choc en lisant la Parole, plus sévère à certains endroits, plus combative. Je ne doute pas que notre époque à perdu en combativité, est envahie par une faiblesse immense, une époque ou affectivité et sentimentalité, sincérité sont confondus avec le Vrai. Nicole D. du Rhône |
Réponse : Merci pour votre commentaire, ma sœur Nicole. Vous dites : "Je me demande souvent si effectivement, nous ne présentons pas le message en insistant d’avantage sur la pénitence (amour, pardon, paix, intelligence du cœur, le fait d'être libre des préjugés) que sur la Moisson et le changement radical du monde." C'est évidemment là qu'on nous confond avec Amma. Il nous faut trouver une formule rapide pour dire que la pénitence : amour, pardon, paix, etc. n'a pas pour but l'édification spirituelle personnelle (Rév d'Arès 30/11), mais la contribution de soi au changement du monde (28/7), parce que l'amour qui reviendrait sur soi ne serait pas amour mais narcissisme, et parce que l'amour étant don de soi est contribution au changement du monde en bien. Autrement dit l'amour est mission dans le monde, recréation du monde qu'autrefois Dieu créa par Amour. L'amour du prochain est le retour fécond, à travers l'homme, de l'Amour de Dieu pour l'Univers. Et quand on dit amour, on dit évidemment tout ce qui en découle naturellement : pardon, paix, liberté, intelligence spirituelle. Nous vivons dans un monde où l'amour apparaît de façons multiples et contradictoires. C'est un vaste sujet et ici je l'abrège. L'amour est une aspiration nécessaire, fondamentale, de la vie, mais jamais complètement satisfaite tant les façons d'aimer et les manières de comprendre l'amour sont diverses. De sorte que l'amour reste sans cesse à définir. Camus fit remarquer je ne sais plus où qu'André Breton, le surréaliste, souhaitait tout à la fois la révolution et l'amour, mais que c'était inconciliable. Je me souviens de temps en temps de cette note de Camus, parce qu'elle illustre bien la sorte d'incompatbilité entre aimer et changer le monde que ressentent les gens que nous rencontrons. Ils ont le sentiment que ce sont deux problèmes antinomiques ou dissonants ; ils ne voient pas que l'amour est justement là la soudure nécessaire entre les incompatibilités qui donnent à la société humaine un poids difficile à vivre à tel point que ce que la plupart des gens connaissent de l'amour, c'est la frustration, le fait d'en manquer. Et c'est évidemment là qu'Amma semble triompher ; elle donne l'illusion de donner de l'amour, alors qu'en fait les gens rentrent chez eux et, le soulagement passager passé, retrouvent tous leurs malheurs. Nous, nous essayons de concrétiser la soudure... Pas facile, notre mission ! |
17nov18 201C93 Nabi, Votre méfiance ou interrogation quant au "phénomène" Amma est d'une prudence prophétique, dont je ne doute pas. L'Histoire rendra raison. La Parole sonne en moi : Vireuse la raie, le fer n y entre pas, Hors de ta côte est contenue la rage, mais la rage peut se coiffer comme la napée (Rév d'Arès xLii 4-5). Ce que je comprends principalement de votre enseignement, c'est qu'amour comme compassion ou pénitence... sont le fruit d un existencialisme profond, ontologique, et non d'une mode, du bien pensant, ou du sens commun. Merci d'affûter nos glaives. Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12). Balthazar |
Réponse : Merci, Balthazar, pour ce commentaire. |
17nov18 201C94 Merci, frère Michel, de votre réponse à 201C87. Je prends mieux conscience que soulager les souffrances ne pousse pas forcément à l’engagement spirituel. C’était vers 1950 le débat des "prêtres ouvriers" et de l’Action Catholique ouvrière, avec l’idée suivante : On ne peut pas demander aux gens qui souffrent d’aimer si on ne leur montre pas qu’on les aime. Et c’est vrai, je crois. Montrer aux souffrants qu’on les aime, c’est nécessaire pour les éveiller à l’amour. Mais est-ce suffisant ? C’est là où les guérisons de Jésus et les embrassades d’Amma montrent leurs limites. Là, je vous suis bien. J’ai été en revanche pris de court par votre réflexion suivante sur le manichéisme, doctrine selon laquelle l’Esprit du Bien et l’Esprit du Mal sont deux puissances égales. Vous écrivez : "Nous vivons dans un monde où le Mal l'a emporté ; cela ne fait aucun doute. Il existe certes un dualisme: Le Mal n'a pas totalement effacé le Bien de dessus la Terre, mais il est triomphant. Le christianisme d'Église au temps où il combattait l'hérésie a condamné le dualisme du manichéisme, mais il a eu tort, car ainsi il a combattu des données morales, il n'a pas combattu le Mal par lui-même. Il n'a fait que cacher le Mal, ce qui fut pire, car alors le Mal devint plus difficile à vaincre, puisqu'il était l'état même de tout ce qui dominait sous l'apparence du Bien. » "Cacher le mal…" ça rejoint le dicton selon lequel chez Satan, la pire des ruses, c’est de faire croire qu’il n’existe pas… Mais dans quelle mesure vous situez-vous comme manichéen, au-delà de votre reproche à l’Eglise, que je partage, d’avoir interdit les "hérésies" ? Elles ont eu le mérite, chacune à sa façon, d’illustrer la complexité — c’est peu dire — du mystère divin sur lequel s’interroge cette entrée 201, complexité reflétée par les idées humaines : Ceux qui Le voient blanc et ceux qui Le voient noir, et les négateurs de tous ceux-là (Rév d'Arès 25/6). J’ai dit qu’intuitivement je me sentais aux antipodes du manichéisme, et de fait, ça ne m’empêche pas de vous suivre, d’abord parce qu’à mon âge, je relativise mes intuitions, et ensuite parce que ce n’est pas le contenu de la foi qui fait le disciple d’Arès, mais l’effort de pénitence et de moisson soutenu par la prière. Je me permets toutefois, puisque vous mentionnez Hitler, de dire ma méfiance par rapport au manichéisme. Le risque du manichéisme — contre lequel le message d’Arès nous prémunit — ce serait de vouloir identifier trop tôt le mal, l’ivraie dont parlait Jésus (Matthieu 13/24-30), de vouloir tout de suite l’arracher : les hérésies, ivraie du christianisme, les capitalistes, ivraie de Marx, les Juifs, ivraie d’Hitler… Certes le message d’Arès identifie l’ivraie, et avec perspicacité : roi noir et roi blanc, mais en même temps il nous met en garde contre tout jugement (Rév d'Arès 36/16) et donc tout étiquetage de roi noir ou de roi blanc sur tel ou tel. Deuxième raison qui m’éloigne du manichéisme : dans la Bible comme dans le Coran, Satan apparaît toujours comme inférieur à Dieu, soumis à lui de gré ou de force, n’agissant qu’avec sa permission. Troisième raison, contrairement à Dieu hors du temps (Rév d'Arès 12/6), le mal reste cadré dans le temps : il apparaît avec Adam et se développe dans l’histoire au point d’être très envahissant, ce que l’apôtre Jean résumait ainsi : « ho kosmos holos keitaj en tô ponèrô » (1ère épître, 5/19), "le monde entier gît au pouvoir du Malin". Mais l’espérance juive du Jour de Dieu, d’Isaïe (Isaïe 11/6-9) à Jésus et à Mikal (31/8), souligne le caractère provisoire du Mal. Et comme le premier Adam non encore soumis au temps, l’Adam qui reste en nous (1/10) peut connaître des moments où, "tout occupé à être heureux", disiez-vous, il oublie le temps. Contrairement à Dieu hors du temps, le Mal — le Malin (12/4) — se limite donc à l’espace temporel qui va d’Adam au Jour (voir aussi 31/12-13). Quatrième raison : si le péché vient de la liberté humaine… Comment ne verrais-je pas dans cette liberté virtuellement pécheresse un don de Dieu… d’où bien sûr ce reproche si naturel adressé à Dieu d’avoir créé le Mal. Une amie juive me disait que Dieu créateur du Mal, ça avait été longtemps pour elle une évidence. Et j’admire Leibnitz, qui prend le problème à bras le corps, et pour qui l’ombre fait ressortir la lumière, comme si l’homme ne pouvait prendre conscience du bien que par l’expérience du mal… Si Dieu, donc, a choisi un monde autorisant le Mal, c’est que, pour Leibnitz, c‘était "le meilleur des mondes possibles", d’autant, ajouterais-je, que lié au temps, le mal ne constituerait comme lui qu’une sorte de parenthèse, comme un cauchemar dont le Jour de Dieu nous réveillera. À dix-sept ans, ma passion de Leibnitz avait nourri ma copie de philo au bac, où j’avais ajouté cette phrase d’isabelle Rivière : "Il n’y a pas de Mal, il n’y a que des choses que nous ne comprenons pas." J’étais, pourrait-on dire, à l’opposé de l’hérésie manichéenne, dans l’hérésie quiétiste… Et maintenant, je me dis : Quelle intelligence d’homme, faible lumignon, peut comprendre cela ? (Rév d'Arès 32/5) "Travaillons sans raisonner," comme disait Voltaire… Nos théologies sont vaines, mais nous sommes créés chercheurs et nos diversités de foi font partie de la création… Votre mention du manichéisme m’interroge donc, et je vous serais reconnaissant de préciser votre point de vue, si vous en avez le souhait et le loisir. Bien fraternellement, François D. d’Ile de France . |
Réponse : Mon frère François, non seulement je manque en effet du loisir nécessaire pour présenter ma vision du manichéisme tel que je l'ai évoqué dans ma précédente réponse, mais j'ai bien peur qu'ainsi nous nous enfoncions dans des pensées théologiques sans intérêt pour un Pèlerin d'Arès, car le manichéisme était très dogmatique et abondamment théologique. Je ne crois pas non plus que nous puissions être clairs pour les lecteurs de ce blog, si on ne dit pas quelques mots sur le manichéisme comme religion. Le manichéisme étant surtout connu par ses ennemis qui écrivirent contre lui et obtinrent la destruction de ses archives quand l'Église le déclara hérétique, on n'est pas sûr de ce qu'il était en fait ; il était certainement quelque chose de plus subtil que ce qu'on en dit à l'époque, notamment de ce qu'en dit Augustin d'Hippone, qui avait été manichéen au cours de sa vie et qui avait gardé contre lui une dent personnelle. Pour moi il reste que le manichéisme avait grosso modo pour fondement théologique de séparer le monde en deux : Le royaume de Lumière ou royaume de la Vie divine, où tout ressort de l'éternité, et le royaume des ténèbres ou royaume de la matière, ou royaume de la mort, où tout ressort de l'espace/temps. Les Manichéens voyaient ainsi l'homme comme double : Bien et Mal. Selon le manichéisme, l'homme est donc double : bon et mauvais, et détient en lui une part du royaume de Lumière — c'est la part immortelle de l'homme — une part du royaume des Ténèbres — c'est sa part mortelle —. Il y avait donc combat perpétuel entre Bien et Mal dans l'homme selon les Manichéens et c'est toujours ce qui existe ; j'en prends à témoin La Révélation d'Arès elle-même quand elle dit que l'homme en mourant est soit une âme soit un spectre. Le Manichéisme, qui était réincarnationniste, disait que pour que l'homme pût, une fois mort, se libérer du cycle des incarnations et rejoindre le royaume de la Lumière, il lui fallait se détache de tout ce qui était matériel de son vivant. C'est ce détachement que recherchent encore aujourd'hui les hésychastes (ceux du Mont Athos et d'ailleurs) de mon ex-Église Orthodoxe. Selon le manichéisme, la mort matérielle avait deux facettes. L'homme trop attaché à sa vie matérielle ne permettait pas à son esprit de se libérer du "royaume des morts", alors que l'homme qui offrait sa vie matérielle à l'idéal spirituel, par le chemin de l’Évangile par exemple, retournait au royaume de la Vie divine. Certains trouvent une parenté à ce concept dans une phrase fameuse de Jésus : Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera (Marc 8/35). Sachant cela, je dis que, si l'on veut bien passer sur les précisions ou définitions sibyllines, abstruses, inutilement données par les penseurs et les théologiens, La Révélation d'Arès dit bien que le destin matérialiste et/ou le destin spirituel de l'homme co-existent et même sont étroitement mêlés et qu'il appartient à l'homme de choisir sa vie (Rév d'Arès 2/15) d'en dégager l'un ou l'autre destin selon qu'il maintient en lui le choix de vie d'Adam ou qu'il entre en pénitence, c'est à dire "déchoisit" (si je peux dire) ce mauvais choix d'Adam. Je maintiens donc que l'Église a eu tort de condamner le manichéisme, parce qu'elle a ainsi masqué la réalité, qui est que le Bien et le Mal co-existent bel et bien et activement en l'homme et qu'il appartient à celui-ci de choisir, peu importent les descriptions des causes possibles des naissances, en temps immémoriaux, du Bien et du Mal faites par Mani (fondateur du manichéisme) ou par Augustin (cofondateur du catholicisme) ou d'autres. |
17nov18 201C95 Vous écrivez dans votre réponse 201C87: "Il est clair que le peuple français ne veut plus de politique, parce qu'il a compris que la politique est une des pires facettes du Mal." Je me demande bien ce que vous appelez le "peuple français" car moi, je ne sais pas ce que c’est. Mais peu importe ! Les politiques disent : "Les Français savent que…, les Français ceci, les Français cela…" mais c’est de la manipulation parce que bien sûr, ils se fichent pas mal des "Français", la seule chose importante pour eux étant leurs petites ambitions de pouvoir. "Est-ce que Macron a compris que les français ne veulent plus de politique ?" Cette question n’a pas de sens puisqu’il s’en fiche comme de sa dernière chemise. Macron comme tout politique est un surfeur : il faut prendre la vague et ne pas la lâcher, le reste est sans importance. Sur ce point, je pense que vous vous trompez, car très rares sont les personnes qui ont réalisé et assimilé que l’homme n’est pas fait pour se soumettre à la politique et aux systèmes autoritaires qu’elle impose impitoyablement. Il y a bien, et c’est très différent, une proportion considérable et grandissante de la population qui ne fait plus confiance aux politiques ! Mais ils en restent à considérer que ce qu’il faudrait, ce sont de « bons politiques », ce qui évidemment est impossible dans les systèmes que nous subissons. Prenons l’exemple de l’incroyable surenchère de lois et règlements en tous genres : « les français » ont-ils compris que ces lois tuent l’Homme au fond d’eux et le « chosifient » ? Mais non ! Ils pestent contre ce qui menace leur confort, mais dans le fond, le commun se dit qu’il faut un « Gouvernement » pour veiller à les protéger des méchants, des lois pour que la société fonctionne, un « Etat » qui garantisse la justice et toutes ces fadaises desquelles oui, il faudra encore beaucoup de temps pour les éradiquer des esprits ! Et si vous aviez raison, j’imagine que beaucoup déjà auraient jeté leur télé, boycotteraient bruyamment le « 20 heures » et la plupart des média, mais ce n’est pas le cas, absolument pas le cas ! « Les français » dont vous parlez se doutent plus ou moins que les média les manipulent mais ils n’éteignent pas leur poste pour autant. C’est pourquoi le missionnaire fait face à des manipulés emplis de préjugés, le cerveau « spongifié » comme vous écrivez et nous-mêmes savons que nous ne pouvons pas totalement échapper à cette manipulation, cet énorme mensonge permanent qui vise à serrer toujours plus fort la corde que le système a passé autour de notre cou. Alors c’est vrai, il y aurait de quoi être inquiet en voyant la stagnation de notre mission. Pour ma part, je ne le suis pas, simplement parce que cette inquiétude n’a aucune utilité : elle ne nous aidera pas à être plus efficaces. Il nous faut de la lucidité laquelle relève d’un long apprentissage. Nous partons de bas. Je pense que La Révélation d’Arès ne pourra réussir que parce que le Père soutient le petit reste et le reste. Sans cela, il serait à mes yeux impossible que le changement du monde indiqué dans cette Parole [Rév d'Arès 28/7] n’advienne jamais. De ce point de vue, je crois que La Révélation d’Arès et la Raison qu’elle recèle ne sont accessibles que par la foi (la foi qui n’est pas croyance mais ouverture au Tout-Autre). Il est vrai que les conditions de la foi sont aujourd’hui mises à rude épreuve par les manipulations de toutes sortes: politique, religion, media, industrie qui pour se maintenir naviguent en servant un rationalisme et un matérialisme outrancier et brutal, un transhumanisme absurde. Nous baignons dans l’absurde du matin jusqu’au soir. Mais l’absurde prenant des proportions exponentielles, il n’est pas déraisonnable de penser qu’effectivement, l’imposture se révèlera bientôt "aux Français". Notre mission consiste aussi, en plus de rassembler le petit reste, à les aider à comprendre ce qu’ils sont encore loin d’avoir compris ! Patrick B. d'Île de France |
Réponse : "Il y a bien, et c’est très différent, une proportion considérable et grandissante de la population qui ne fait plus confiance aux politiques !" dites-vous, mon frère Patrick, et c'est bien ce que je dis, sauf que pour moi ce n'est pas "très différent". J'entends par peuple celui soumis à une certaine politique, qu'il la veuille ou non. La France, l'Allemagne, la Russie, la Chine, se nomment ainsi parce que chacun de ces pays est sous la coupe d'une politique précise, définie par ce qu'on appelle une "Constitution" et un gouvernement, mais si ces "Constitution" et gouvernement n'existent plus, il n'y aurait plus de peuple, vous avez raison, mon frère Patrick. J'entends également peuple par opposition au peuple dont parle le Père quand il dit : Mon Peuple —. Pour moi si un peuple "ne fait plus confiance aux politiques" qui le dirigent, il ne fait plus confiance dans la politique en général; il est sur la voie d'une récusation profonde de la politique. C'est cette crise — au sens de passage — que M. Macron ne semble pas avoir bien vue, sans doute pour les raisons que vous donnez. C'est certes une crise très lente, mais pour ma part je la décèle? Étant plus âgé que vous, je vois bien que, contrairement à ce que vous pensez, aujourd'hui beaucoup plus nombreux sont à mes yeux les gens qui "réalisent que l’homme n’est pas fait pour se soumettre à la politique et aux systèmes autoritaires qu’elle impose impitoyablement" qu'ils n'étaient nombreux et même très nombreux au temps de ma jeunesse. Je vois la politique comme un nuage qui a longtemps stagné et envoyé sa pluie sur le monde, mais qui s'éloigne. Quel vent la pousse ? Ça, c'est une autre question. Il demeure que pour moi l'homme se transforme en profondeur, certes très lentement comme je viens de le dire, mais d'une façon certaine. À mes yeux, je le précise, sans exclure que je puisse me tromper, c'est vrai. Je ne suis ni philosophe, ni politicien, ni religieux, j'essaie seulement d'être l'Enfant du Père et il n'est pas du tout facile de se retrouver ainsi dans sa petite culotte à boutons, comme quand j'étais gamin. Je suis pleinement d'accord avec la fin de votre commentaire, fin qui me plaît beaucoup, parce qu'elle présente notre problème — qui est évidemment plus le problème de la Moisson que celui de la pénitence personnelle — d'une façon réaliste où je reconnais votre esprit, qu'ainsi je peux apprécier une fois de plus. Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui invite à réfléchir. |
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00xxx00 201CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |