20mai12 129C1
Très souvent — devrais-je dire presque toujours? — ce que vous écrivez
dans votrre blog est inattendu.
Soudain paraît cette entrée 129 et elle présente le Pèlerinage sous un
jour inattendu.
Ou plutôt vous parlez de la vie spirituelle de façon inattendue par
rapport à la vie de religion.
Vous écrivez: "La vie spirituelle,
contrairement à la vie de religion ou de
secte, n'engage à rien d'autre qu'à chercher le Père
et son Bien en fond
de soi," et je me sens soudain sur un île déserte, loin du
monde, mais avec toute la nourriture nécessaire.
Je comprends la difficulté de votre mission: Avoir si peu, mais si
juste, à dire, c'est donner l'impression qu'on n'a rien à dire. C'est
tout à la fois aussi subjectif et aussi peu exhaustif que possible.
On ne peut pas se scandaliser que vous ne disiez que cela, parce que
c'est la stricte vérité.
Pourtant, tout ce que vous dites ici, même cursif, me plaît et
m'intéresse au plus haut point.
Qu'est-ce qu'une vie bonne pour les mortels ? Cette simple vie
spirituelle là, que vous appellez pénitence,
sans passer par la religion. On se sauve, en comme, avec les
moyens du bord. Pas de sacrement, pas de bénédiction, pas d'autre
obligation que la pénitence,
la lucidité de la raison (que vous appelez logos dans l'entrée 128) et
la sincérité du cœur.
Tous mes compliments.
J'ai remarqué que vous espaciez davantage vos entrées depuis quelques
temps. Est-ce ce problème de santé que vous évoquiez, ce rétrécissement
du canal rachidien qui vous cause une douleur à la jambe et vous
fait boiter ?
En tout cas, je vous souhaite une meilleure santé. Je ne sais pas qie
je viendrai au Pèlerinage cette année encore. Il faudra bien que je me
décide, mais user de ce saint lieu sans faire partie des Pèlerins
d'Arès me paraît un peu abusif.
Gilles G. de Bourgogne
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Réponse
:
Merci pour vos souhaits de bonne santé.
Non, je vis actuellement des semaines de répit: Ma jambe ne me fait
plus mal. Je sais que la douleur et la boiterie reviendront, mais pour
l'heure je suis tranquille. Est-ce que j'espace mes entrées de
blog ? Je n'ai pas le temps de vérifier, mais je pense qu'il y
a déjà eu des périodes comme celle-ci. En tout cas, les retards
viennent surtout de mes multiples occupations et préoccupations. Je
viens notamment de rentrer de Paris où j'avais une réunion de travail
hier samedi.
Votre commentaire me touche beaucoup et je pense que vous pourriez tout
à la fois venir en Pèlerinage à Arès et devenir un Pèlerin d'Arès.
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20mai12 129C2
Pour moi aussi le Pélerinage est d'une grande importance. Sur le Lieu
Sacré où se dressa le Baton le Lumière, je revis toute l'émotion, la
joie, l'élan, le souffle particulier qui me souleva la première fois
que je vins à Arès, en 1985 où je vous ai rencontré, écouté,
intensément. Je n'ai depuis jamais cessé de venir au Pélerinage. Vos
paroles, votre enseignement oral et écrit m'ont véritablement permis de
comprendre l'Appel du Père. Je prie comme vous me l'avez enseignée
aussi bien chez-moi que sur le Lieu Saint, parce que c'est vous seul
qui m'avez ouverte à la prière et avez mis à la portée de mon
âme toute la Parole du Père. Vous m'avez enseignée à prier et
je vous ai suivi en totale confiance, comme une enfant. Au Pélerinage,
non seulement, je ravive ma volonté d'accomplir la Parole que mes
lèvres prononcent, mais je revis au fond de moi tout ce que
le prophète du Père nous fait vivre, nous tous ses témoins,
par sa parole et son amour.
Annie L. d'Île de France
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20mai12 129C3
Dans cette entrée, Frère Michel, vous touchez un des points essentiels
de la problématique du spirituel dans l'existence de l'individu de nos
sociétés "culturées", car celui-ci habitué à une religion décalée du
monde et incapable de le changer,
a du mal à entendre le spirituel, à
le comprendre, à le reconnaître.
Ce spirituel évoqué surprend, gêne et
attire tout à la fois. On le voit bien quand on en parle au cours d'une
conversation avec une connaissance ou avec l'individu rencontré ou
accosté.
La religion a, si j'ose dire, phagocyté le spirituel
en le rendant distinct de la vie (comme vous l'expliquez) pour
l'éteindre, le vider de son sens premier: Un spirituel existentiel qui
seul permet d'assurer le lien (le « religere ») vivant au Ciel et à
Dieu. Face au monde, se dire croyant sans religion surprend, spirituel
sans être religieux encore plus. C’est l'intuition et la conscience,
libératrices et mobilisatrices, du spirituel qui me semblent
importantes à faire sentir et vibrer chez mon prochain qui s'interroge
ou qui est en quête d'un monde meilleur car elles peuvent allumer en
lui une espérance rendant enfin envisageable et possible une
transformation du réel par le Bien
actif et pour le Bien.
Didier B. de Savoie.
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20mai12 129C4
Le Pèlerinage pour moi c'est comme boire, manger, respirer.
Je ne
conçois pas ma vie sans mon Pèlerinage de Feu.
C'est vrai que ce
Pèlerinage nous donne de la Force spirituelle et physique, puisque l'un
ne va pas sans l'autre.
Je n'ai pas besoin de chercher à me prouver que
vous êtes un prophète,
l'homme que Dieu a choisi et que Lui-même s'est
montré à Arès. Pour moi depuis plus de vingt ans l'Un comme l'autre est
évident — Rév. d'Arès
xLiii/8 L'homme frère voit Mikal,
l'homme frère va vers lui ; il s'y attache comme l'écorce au coeur ;
l'écorce devient fer affûté - Je tète cette Force comme
une nourriture
vitale sur ce Lieu Saint.
Sans cette Force, je meurs.
Je n'idolâtre pas
ce Lieu, je l'aime, je viens m'y nourrir. Dieu lave mon cœur — Je
lave ton coeur (Rév d'Arès (xLvii/13) — et je reparts dans
le
monde (La Moisson ) pour y déverser cet Espoir, dont nous nourrit La
Parole du Père pour accomplir. Je m'y sens chez moi.
Ah! si ce monde
savait quel bien-être cela procure que de prendre le Feu
(Rév. d'Arès xLi/3)
Je parle
depuis mille et mille ans ; l'oreille se ferme.
En fin d'année spirituelle ce Lieu Saint me
pousse tous les ans à m'engager encore plus dans ma vie courante pour
faire pénitence pour
changer ma vie et changer
le monde : car la Vérité
c'est que le monde doit changer
(Rév d'Arès 28/7).
Le
Pèlerinage n'est pas obligatoire, mais il est nécessaire, disiez-vous
souvent, j'en suis témoin.
Comment pourrai-je vivre sans le Pèlerinage
?
Pour moi c'est inconcevable. Venir prendre
le Feu, passer au Four —
Le Four cuit
l'épée (Rév d 'Arès xLix/1) — est vital pour moi. Là
Dieu s'est montré quand même, ce n'est pas rien (Rév
d'Arès xLi) :
1
Je suis ici.
2 : Tu y
viens, les frères y viennent.
3 : La lèvre
prend le Feu dans Ma Main.
4 : Le front
brûle.
5 :Le Feu
entre dans l'homme.
Jamais je n'aurai pensé que dans ma vie je goûterai à Dieu d'aussi près
et que j'aimerai ça, moi venant d'un milieu athée.
(Rév d'Arès
xLvii 5) : Arès est le val Hanouka au ras de la mer, où le
frère ne lèche pas le bois.
(xLvii/6) :
Hanouka-la-langue-propre, le val béni sous ta paupière
large -
Danielle A. de Bretagne Nord
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20mai12 129C5
Cher Papa,
Magnifique entrée sur ton blog ce jour, un vent de paix après les trop
nombreux débats "politico-politiques".
Serait-il possible d'avoir la photo de la Maison de La Révélation en
HD ?
Nous t'embrassons bien fort.
Sara de Région Paca
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20mai12 129C6
Notre frère Antoine (...) est mort hier matin chez lui dans la paix et
sans souffrances physiques trop intenses, un peu après que son épouse
Jeanne lui eut donné son baiser du matin.
La veille nous nous trouvions chez eux, leurs enfants, petits et
arrières petits enfants, pour certains montés de Bordeaux pour le voir
une dernière fois en vie.
Le soir venu, j'ai proclamé la Parole donnée par Dieu à Arès pour lui,
je lui prêtais déjà ma voix car il n'avait plus de mots, je lui
racontais comment nous arrivions en Pèlerinage, lui décrivais la Maison
de la Sainte Parole et comment il allait frapper son front là où Dieu
vous est apparu, lui disant: "Ça y est là, tu y es! Alors, commençons à
proclamer la Parole du Père pour l'accomplir"
Proclamant la Parole pour Antoine, un de mes petits enfants s'est
glissé entre moi et son arrière grand-père alité. Antoine s'est montré
très actif, des mouvements de son corps sont apparus dès qu'il a
entendu la Parole et jusqu'à ce que je termine, alors qu'il était déjà
depuis quelques heures statique ne communiquant que très peu.
Je ne sais pas si nous continuons à faire le Pèlerinage quand nous
sommes morts. Pour ma part je pense que oui, mais je témoigne
qu'Antoine a réuni ses forces pour être présent à l'évocation de la
sainte Parole.
Pour lui, seule comptait cette Parole à accomplir, et il
vous aimait, prophète.
Nous n'avons vu qu'une suite de grâces pendant les temps précédant sa
mort.
Départ qui se produit juste au moment où sa maladie commençait à le
faire souffrir, nous avons pu le garder dans sa maison pour sa fin de
vie terrestre, ce que son épouse et lui-même souhaitaient ardemment, et
il est mort alors que ses petits enfants étaient chez lui.
Antoine a, tant qu'il a pu, témoigné. Il l'a fait auprès de tous ceux
qui l'approchaient, médecin infirmiers, aides soignants etc., et a
continué à témoigner par ses actes quand il n'a plus eu les mots.
Il sera incinéré mardi et ses cendres seront jetées dans l'eau courante
selon ses souhaits.
Nous vous embrassons soeur Christiane et vous-même Prophète.
Dominique et Ginès d'Île de France
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Réponse
:
"Nous n'avons vu qu'une suite de grâces pendant les temps précédant sa
mort," dites-vous et je suis témoin qu'Antoine, malade depuis des
années, n'a été maintenu en vie que par miracle, parce qu'il devait
donner l'exemple d'une foi sans faille et que le Père lui a confié
cette mission particulière de témoignage.
J'espère qu'en dehors de vous deux, Dominique et Ginès, et de Jeanne,
son épouse, toute sa famille rejoindra les rangs du petit reste de pènitents, parce
qu'Antoine a été la lumière pour vous tous.
J'étais à Paris hier. J'en suis revenu ce matin dimanche.
Si j'avais connu le départ de ce monde de mon frère Antoine je serais
peut-être passé chez lui l'embrasser une dernière fois, mais là où il
est, nous allons maintenant prier ensemble, lui là-haut, moi ici-bas,
et oui, il peut faire son Pèlerinage mais en aura-t-il jamais
besoin ?
Comme je l'espère pour lui, l'ange
porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32) le visitera
rapidement et lui permettra de s'envoler dans l'espace comme cela me
fut
donné et est raconté dans le chapitre 6 du Livre.
Merci pour ce commentaire. Embrassez pour moi
Jeanne comme je vous embrasse tous les deux.
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20mai12 129C7
Voici venu le temps du pèlerinage.
La première idée qui frappe l'esprit est la simplicité du lieu par
rapport à la démesure de l'évènement.
Comme si Dieu avait voulu inviter chaque pèlerin à titre personnel, non
comme une cathédrale où on invite les pèlerins en masse ou comme les
monastères où les moines se plient à l'ordinaire, comme des automates.
Il n'y a rien dans ce lieu qui puisse impressionner le pèlerin craintif
et il serait dommage de profiter de ce moment émotionnel pour procéder
à des opérations d'endoctrinement, comme on le voit systématiquement
dans les autres lieux d'apparitions (Dozulé, Medjugorjé, …).
La base de toute spiritualité honnête consiste à respecter la
subjectivité de chacun. Sur ce point, la spiritualité est à l'opposé de
la science qui lui préfère les lois objectives, considérant que les
individus n'ont aucun intérêt, sauf à être indéfiniment
interchangeables entre eux, au nom de l'égalité décrétée par les Droits
de l'homme.
Pour honorer la fraternité souhaitable entre les hommes, on ne devrait
pas parler d'égalité mais de complémentarité qui met en évidence le
caractère indispensable de chaque être humain.
Ce qui me plait dans La
Révélation d'Arès, c'est qu'elle rappelle que chaque homme
est unique comme son Créateur.
Je crois que c'est cette relation simple de dieu à Dieu qui est
recherchée dans ce Pèlerinage.
Cette relation n'existe nulle part au monde, c'est pourquoi ce lieu est
hors du monde, c'est pourquoi les pèlerins venus de toutes parts
portent des tuniques bien séparées du monde.
Une fois le pèlerinage terminé, chacun revient dans le monde comme il
était avant (il aura seulement répondu à l'invitation de Dieu). Quelle
secte, Quelle religion, quel parti politique peut se plier à un tel
désintéressement ?
Jacques P. de Bretagne-Sud
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20mai12 129C8
Frère Michel, je suis heureux de découvrir, à travers cette nouvelle
entrée, que vous invitez toutes les personnes, susceptibles de lire
votre blog, de venir au Pèlerinage 2012.
Au premier abord, lorsque vous dîtes que le Pèlerinage contribue à
donner la vie spirituelle, je me dis qu'on ne donne rien à celui qui ne
veut pas recevoir. Mais celui qui ne viendra pas par curiosité viendra
sûrement dans l'espérance de recevoir quelque chose, ne serait-ce que
ce "moment sacré d'extrêmes délicatesse et
tendresse".
Au deuxième abord, je me dis : Mais le pèlerinage, n'est-il pas une Assemblée ?
Et ne vient-on pas à l'Assemblée
pour donner et non pour recevoir ? (L'Assemblée
que Dieu veut et L'assemblée que Dieu ne veut pas)
Alors, je me pose cette question : Est-ce donner que de venir au
Pèlerinage avec l'objectif de faire don de soi car désormais tu es Mon Messager, tu
n'es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6) ?
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
Quand on se pose des questions sur le Pèlerinage d'Arès on doit d'abord
et toujours se référer à la Parole fondatrice:
Je suis ici.
Tu y viens,
les frères y viennent.
La lèvre
prend le Feu dans Ma Main.
Le front
brûle.
Le Feu entre
dans l'homme.
L'aragne
suce-t-elle le Feu ?
Appelle les frères et les frères:
Viens
prendre le Feu!
Quand
ton pied descendra,
ton
cri s'envolera haut.
Quarante pas nouent Ma Foce et Ma Faveur où le front frappe la pierre,
où l'œil pleure comme ton œil pleure,
où
les piques de Mon Feu percent le mal.
Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
Sa main élargie monte à Mon Bras.
Ici la main d'homme prend Ma
Main (Rév d'Arès xLi/1-13)
Apprenez cela par cœur;
Vous remarqurez que l'homme n'est jamais cité
au pluriel. L'homme est partout au singulier: Tu y viens.... Quand ton pied
descendra, ton cri s'envolera... Ma Main blesse l'homme... Sa main
élmargie... prend Ma Main.
Certes, les frères sont
pluriels, mais tout de suite la Parole reviens à l'impératif singulier:
Viens
prendre le Feu !
C'est pourquoi, entre autres raisons, dont la première est que la prière est
individuelle et que personne ne fait la pénitence d'un
autre, je tiens à ce que chaque pèlerin
entre seul, l'un après l'autre, mais non en groupe, non en assemblée.
Alors, bien sûr, l'homme fait don de soi, mais
le Pèlerinage n'est pas le lieu de ce don. C'est le Baptême le lieu de
ce don (Rév d'Arès
20/1-9).
Bref, il y a ici beaucoup, beaucoup plus que votre question, au-delà de
laquelle... loin au-delà de laquelle le Pèlerinage donne son sens sacré
et grandiose.
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20mai12 129C9
Cette entrée est blanche
comme une aile.
On n' y trouve d'abord que le silence de l'évidence qui laisse
méditatif devant ce qu'il reste à accomplir.
et puis on ouvre son cœur et son âme,
parce que le frère est aussi indistinct que parleur pour accomplir la Parole.
L'indistinction est la fleur qui caractérise la Vie spirituelle et
la liberté de cro-création qui en émane dans la paix dynamique, le
pardon par nature même des fragances de cette Vie, la Beauté qu'elle
illumine, servante du
Bien, du Bon
aux Yeux du Père.
Le Saint trop aimant,
s'
enracinant comme un Vigne au milieu de nous dans cette
Maison à Arès et dont la Parole de Vérité et de Vie redonnant l'Eau Forte restera
la pointe toujours verte
jusqu' à ce que le but soit accompli
et que le monde, ses modes et ses codes circonstanciels évoluent vers
cette indistinction où l' homme ne sera plus rien pour lui même et tout
pour la Vie
à l'Image et
Ressemblance de cette expression parfaite ou le Père est
tout pour Sa Création.
Le Père de l'Univers,
dans Sa Grandeur et Sa Modestie, se rabaissant en Octobre 1977 à la
taille d'un bâton de Lumière parlant, malgré les fautes de la créature
qui n' entendait plus, qui ne voyait plus et ne savait plus où Il était
ou n' était pas, ce qu'Il Voulait et ne voulait pas, a laissé Son
Éternelle Empreinte de
Feu pour que l'homme apostolique reprenne et pour la
multitude dont il se sait faire parti, dans un petit reste de
témoins, le chemin d'Éden qui fait de lui le frère.
Éden ou le Royaume des Cieux sur terre, qui activera le Jour de Dieu vu et
vécu par l'ha
de Mikal :
Réalité du Dessein
tracé depuis les temps immémoriaux où l' homme couchant sur l'ombre
devînt le premier fils
de Dieu et de la fidèle Promesse qui accompagne le pénitent qui finira
son Pèlerinage devant Sa
Face.
Guy Y. de l'Hérault
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20mai12 129C10
"Chercher le Père
et son Bien
au fond de soi," dix mots pour créer une faille (Rév. d’Arès xxxvi/1)
dans le mental et donner au cœur sa nourriture (Rév. d’Arès 12/4).
Cette entrée me donne le vertige.
C’est comme si toute les références extérieures, j’imagine des restes
de culture (Entrée #126 Déculturation) ou d’images religieuses,
s’évanouissait, créant à la fois un grand vide (Rév. d’Arès 33/08)
et ouvrant sur une grande
liberté d’être
(Rév. d’Arès 10/10).
Vous nous invitez à prendre conscience que nous avons à tendre vers
cette fumée pure (Rév.
d’Arès 17/3 – 32/3 – 36/12), insaisissable qui n’est
accessible que par la pratique de son Bien, de Sa Volonté (Rév. d’Arès 35/2).
En faisant pénitence,
nous retrouvons l’image
et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27),
le rendant à nouveau visible concrètement, existentiellement sur cette
terre à nos yeux et aux yeux de ceux que nous missionnons.
Nous devenons la Parole que les mots humains ne peuvent décrire, d’où
la difficulté de la mission tant que nous n’utilisons que les mots de
notre pauvre langue qui figent, emprisonnent, catégorisent (Rév. d’Arès 2/21).
Nous avons à trouver les mots qui, vibrant de notre pénitence, feront
vibrer le cœur de l’autre que je rencontre, comme deux diapasons se
mettent en résonnance.
À mon tour je me nourris de cette vibration que je sentirai chez mes frères.
En venant en Pèlerinage à Arès, n’est-ce pas ce grand bain partagé de
vibrations, de vies (entrée 128 Mouvement et logos), de pénitences où Dieu
se rend visible à travers la pénitence
de chacun, faisant de ce lieu le premier creuset où nous venons prendre le Feu (Rév. d’Arès
xLi/7), pour rallumer ensuite le feu dans nos lieux de vie
sur toute la terre à l’image de ce que nous aurons vécu à Arès?
Louis-Marie de Belgique
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20mai12 129C11
Merci pour ce beau texte qui nous rappelle que l’essentiel est
l’intensité de la vie spirituelle, et que le Pèlerinage, bien plus
qu’un rite, est un moment intense de cette vie spirituelle, du
rapprochement avec Dieu et le Bien.
Pourquoi l’idée de vie spirituelle est-elle devenue étrangère à la
mentalité ou culture moderne au point qu’elle semble incapable
d’envisager un mouvement spirituel autrement que comme "une religion ou
une secte" ?
Les Pèlerins d’Arès sont jugés ainsi sans doute à cause de l’habitude
de juger les autres sévèrement et soi-même complaisamment, ce qui est
incompatible avec la vraie vie spirituelle. Cela explique probablement
pourquoi la majorité des gens ne voient pas la nature réelle de la
société dans laquelle ils vivent, ou autrement dit la nature de leur
propre mentalité ; ils se sentent faussement pleinement
libres. Cela
explique aussi pourquoi la majorité des gens qui lisent pour la
première fois La
Révélation d’Arès la lisent de travers.
Des amis Pèlerins d’Arès ont eu la chance d’assister à des conférences
du prophète
à Paris où il expliquait comment le prophète lisait La
Révélation d’Arès, et en lisant certaines notes qu’ils
avaient prises. Ce qui m’a beaucoup frappé, c’est que lorsque La Révélation d’Arès
dénonce les pouvoirs religieux, politiques ou financiers, le prophète
ne lit pas comme la majorité d’entre nous "ceux-là sont vraiment
mauvais, bien pires que moi", mais le prophète lit qu’il faut
combattre au sein de l’humanité et donc d’abord au sein de
soi-même-,
puis autour de nous, tout péché, toute tendance par lesquels nous
pouvons agir ou penser contrairement à la vie spirituelle.
La pertinence du parallèle roi
noir (politique) et roi
blanc
(religieux) dans La
Révélation d’Arès est particulièrement claire là où
je vis, au Québec, où il y a 50 ans la population québécoise
francophone vivait sous la terreur des religieux (menaces pour faire un
enfant chaque année, abus sexuels sur les enfants, etc), qui a conduit
à la "révolution tranquille québécoise", d’où résulte le fait que la
majorité des québécois sont aujourd’hui scandalisés ou moqueurs à la
simple évocation du Nom de Dieu. Pourtant, si toute religiosité
apparente a disparu, la culture religieuse antérieure qui consiste
notamment à considérer la population comme un troupeau d’incapables à
endormir avec de douces paroles et à maltraiter si elle se rebelle, est
demeurée sans vrai changement.
Depuis 2 jours, le Québec est sous le choc d’une nouvelle loi, la loi
78, qui encadre sévèrement le droit de manifester son opposition au
gouvernement. Cette loi est une tentative pour tenter de mettre fin à
la grève étudiante qui dure depuis près de 3 mois. Les étudiants
contestent une forte hausse des droits de scolarité, le gouvernement
refuse de leur parler, le gouvernement recourt à de nombreuses
brutalités policières et maintenant à une nouvelle loi et à de lourdes
amendes ; les étudiants revendiquent de façon immature : exigence d’une
scolarité universitaire gratuite, blocage violent de bureaux privés car
des hommes d’affaire ont dit que les impôts très élevés — pour payer
pour les étudiants — appauvrissent le pays. Aujourd’hui au Québec, la
population se partage entre ceux qui voient le mal dans le gouvernement
liberticide ou dans les étudiants irresponsables, très peu semblent
comprendre que le mal ne vient ni particulièrement de l’un ou de
l’autre, mais du péché
qui s’est confortablement installé dans la
culture.
Que s’élève enfin la vie spirituelle en moi, dans ma famille, mes amis,
mes collègues, mes concitoyens, dans l’humanité toute entière !
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
Oui, mon frère Jérôme, combien de maux et conflits de ce monde seraient
résolus avec la pénitence:
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le fait
d'être libre
de tous préjugés concernant l'autre. Une rencontre et un débat sur ces
bases suffiraient à résoudre le problème.
Le péché
est la cause de tous les maux, des moindres, comme ce conflit entre
gouvenement et étudiants québéquois, aux pires comme les guerres.
|
20mai12 129C12
Dans le silence de l'aurore — avec le Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4) — j'ai prononcée de toute mon âme cette prière
d'entrée dans le Lieu Saint .
Parole
que vous prononciez lorsque vous entriez lors des 3ème, 4ème, et 5ème
Théophanie, prière où le Créateur parle de Son angoisse pour Sa
Création, angoisse qui nous peut nous traverser à certains moments et
qui nous étreint, mais qui disparait par la présence du
Créateur,
par la Parole lorsqu'elle est
clamée.
Dès
que nous la prononçons toute distinction est gommée, dès
l'instant où l'homme se replace face à son Créateur dans une
profonde humilité .
"Me voilà Seigneur,je ne suis pas venu de moi-même.
Je n'ai pas crié vers Toi parce que je me croyais juste et sage.
Tu as du m'appeler.
Mais Ton Amour et Ton Angoisse pour ta créature T'ont fait descendre,
Toi le Sublime, le Très Haut, Celui Qui est étalé (Rév d'Arès ii/4)
sur l'univers jusqu'à moi, l'infime, l'injuste.
Ta Parole est descendue; par la tête Elle m'a tirée;
Ton Souffle m'a soulevé.
Accueille moi sur Tes Hauteurs, Souverain du Jour, au Jour (31/8) où ma
chair ne sera plus devant toi une cache pour mon âme.
Accueille-moi sur le sentier de mon ascension dans le
gîte d'étape que tu as préparé pour le pénitent et pour le
pèlerin sur ton Saint Lieu, où tu as devancé Ton Jour pour m'y
appeler dès maintenant, au Pèlerinage que je n'achèverai désormais que
devant Ta Face."
Danièle du Nord
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21mai12 129C13
On parle de pèlerinage aux sources quand on va chercher quelque part ce
qu’on considère comme essentiel, fondamental pour sa propre vie, comme
par exemple, Lourdes où on espère y trouver des grâces, des faveurs,
des guérisons.
Arès, lieu d’une révélation qui appelle à la vie spirituelle ne peut
qu’être appelé « Pèlerinage à la vie spirituelle », bien que
l’expression me semblât curieuse au premier regard.
Qu’est-ce qu’un pèlerinage à la vie spirituelle, qu’est-ce que la vie
spirituelle, pour le quidam ? Si le prophète n’avait pas guidé,
canalisé les premiers découvreurs de la révélation d’Arès, n’avait pas
véritablement bétonné, jalonné le chemin, de par le libre arbitre,
chacun avec La
Révélation d’Arès en poche, se serait dispersé sur ses
propres friches,
et une nouvelle fois, des courants religieux se seraient formés, il
faut le dire, d’une façon sincère, comme ils le firent précédemment sur
les révélations des anciens prophètes avec les conséquences
désastreuses que nous a montrées l’Histoire.
C’est pour cela qu’il est possible désormais d’espérer une civilisation
spirituelle à venir.
Le quidam reste toujours sur sa faim ou sort ses griffes, si à notre
tour nous ne lui répétons pas la base de la vie spirituelle, le
fondement de toute vie spirituelle qui est vivre, incarner, les valeurs
spirituelles pour que dans l’humanité, le bien soit plutôt que le mal.
Et la façon dont le prophète a toujours exprimé la chose est d’une
grande simplicité, accessible à tous, aimer, faire la paix, pardonner,
se libérer des préjugés et des pouvoirs qui détournent l’amour, trouver
l’intelligence aimante, et laisser la liberté absolue s’exercer dans ce
cadre.
C’est la seule structure, colonne vertébrale sur laquelle on peut
construire durablement.
Chacun commence, à l’endroit où il est, avec ces éléments. Évidemment,
ce n’est pas visible, ce n’est pas non plus, un étiquetage politique ou
religieux avec des doctrines, des idéologies.
Quelles que soient les circonstances, on n’a pas besoin d’autres outils
que sa propre réflexion accouplée à son amour pour autrui, (là, ça se
passe au fond de sa conscience), on n’a pas d’autre but que de rendre
réelle dans sa vie de tous les jours par ses actions, ses paroles,
cette réflexion aimante, on n’a pas d’autres prêches, d’autres
transmissions à faire que celles-là. Vivre avec un cœur intelligent ou
un esprit aimant, ou une intelligence spirituelle, c’est en permanence
vivre plus haut que l’ego, c’est chercher le Père et son Bien en soi, comme
vous l’écrivez. On doit se débrouiller avec ça.
Alors tous les mouvements de pensée qui mettent en primauté leurs
croyances, leurs doctrines, leurs dogmes, leurs interprétations, qu’ils
soient religieux ou politiques ou philosophiques ou moraux, nous
trouvent utopiques, et quand ils veulent bien lutter contre le mal
extérieur, l’injustice, par des structures, des lois, des
règlementations, sans se rendre compte, ils freinent la conscience
collective, ou pire l’empêchent d’éclore, maintiennent une conscience
égotique, de clan, partisane, et détournent chaque humain de ce qu’il a
de plus fort en lui, un possible amour absolu.
Utopie aux yeux de la normalité ! Dans cette optique, même les normaux
peuvent comprendre qu’on a besoin au moins une fois par an de se
redonner de l’énergie, de la foi, de l’enthousiasme pour incarner
l’utopie. Le pèlerinage à la vie spirituelle sert à prendre le feu, car
la vie quotidienne normale (un terme devenu à la mode) nous éteint si
souvent.
À Arès, sur le lieu des théophanies, à l’heure où les cœurs
s’enflamment, on engrange un projet utopique en sentant au fond de
soi-même qu’il est réalisable.
Charlie du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Merci pour ce très beau commentaire, Charlie.
Cependant, je ne donne pas tout à fait à "pèlerinage aux sources" le
sens que vous lui donnez. Pour moi le pèlerinage de Lourdes n'en est
pas un ; ce n'est qu'un pèlerinage (un parmi beaucoup
d'autres)
sur un lieu où aurait appelé à la
prière une "immaculée conception" appelée ailleurs "Marie" ou la
"Vierge" (pour nous une image de la Pitié du Père) sur les divers lieux
où elle se serait manifestée depuis des siècles.
Pour
moi un Pèlerinage aux sources c'est par exemple une relecture, dans un
esprit de Pèlerinage, de l'Évangile de Matthieu, ou un Pèlerinage à La
Mecque sur les lieux où le Coran prit naissance.
|
21mai12 129C14
Cette année cela sera mon 23ème pélerinage à Arès.
Plus les années passent et plus, quand arrive cette période du mois de
mai, ma langue sèche
(Rév d'Arès xLviii/6) attend que le voile s'envole (xLviii/7)
comme l'homme qui grimpe la montagne est heureux d'arriver à la Source, s'y
désaltère, s'y vivifie, s'y repose et réfléchir à son prochain
trajet.
Chaque
année, traversant la cour que l'on voit très bien sur la photo, je
repense aux manifestations sonores, lumineuses et visuelles qui ont
accompagné chaque théophanie.
Méditant sur le Créateur revenu vous parler, revenu me parler, c'est à
cette Source-là
que j'irai puiser tout au long de la prochaine année. C'est cette
Source-là que je ne devrai pas laisser tarir, que je devrai moi-même
réactiver en prononçant chaque jour Sa Parole pour véritablement La
vivre, et en réveiller le souvenir dans l'esprit des hommes en La
faisant couler de mes lèvres vers leur cœur.
Nicole D. d'Île de France
|
21mai12 129C15
Oui, l'Appel du Pèlerinage !
Je suis heureuse d'y avoir répondu, voici déjà quelques années.
La
Parole du Père qui, en se cantonnant à mon esprit, n'était pas vraiment
acceptée, le jour de mon premier pèlerinage elle est descendue en moi,
dans mon corps et dans mon cœur. Il n'y avait alors plus aucun doute.
Le Pèlerinage est pour moi comme une fontaine où l'Eau de Dieu coule
à flot.
Chacun y vient pour s'y abreuver. Certains, arrivant joyeux et
bondissants, s'y jettent de bonheur (surtout le vendredi !)
D'autres arrivent rampant, épuisés, harassés et y trouvent la Force de
continuer.
D'autres encore y viennent calmement, boivent sobrement et repartent
avec la même tranquillité.
Et puis, il y a ceux qui voudraient ne plus partir, au risque de se
noyer.
Et tous les autres pèlerins, tous ceux qu'un flot d'encre ne peut
nommer dont le Père connaît les noms (Rév.d'Arès 25/6)
Sarah d'Aquitaine
|
21mai12 129C16
"Le pélerinage n'est pas obligatoire, mais il est nécessaire."
Votre citation, frère Michel, qui dit si bien la nécessité de se
retrouver avec la Parole de Dieu, Parole qui, accomplie, donnera
le bonheur sur Terre, le bonheur qui chacun aura réussi à installer sur
cette planète.
Ce
temps consacré presqu'exclusivement au ressenti de la vie intérieure,
mais surtout à la réflexion qui fait reconsidérer les choix de vie pour
toujours plus les affiner, trouver les raccourcis qui mènent à la
réussite du Plan du Père.
Se retrouver soi, en soi et dans ce
monde pour influencer l'avancée de la vie spirituelle qui ne peut
exister que dans des individus, ce petit
reste capable de cette vie spirituelle déterminante.
Rendez-vous au pèlerinage !
Bon Pèlerinage !
Bonhom d'Île de France
|
21mai12 129C17
Il est probable que je n'irai pas cette année physiquement
sur le lieu de la Maison de la Sainte Parole.
Ma tunique et mon être portent la marque du Feu des années
précédentes.
Chaque fois que cela sera possible, je ferai le Pèlerinage dans ma
chambre, le cœur à l'unisson du
Père de l'Univers sur son Lieu Saint, du
vôtre, comme des frères et sœurs qui seront présents physiquement ou
pas en ce point situé entre le Ciel et la Terre.
Mon cœur, ma lèvre, mon pied sont prêts à s'étaler
jusque là-bas. J'attends ce rendez-vous comme le renard du "Petit
Prince" qui souhaite d'être apprivoisé, pour que se créer ce lien si
particulier entre le Créateur et moi.
2013 verra probablement le retour de tout mon être à la recherche de
toujours plus de vie spirituelle.
Tony des bords de Loire
|
22mai12 129C18
En ce moment je regarde des documentaires sur la Mésopotamie, sur les
premières traces des grandes civilisations, un peu comme si je
recherchais des traces de l'Adam...
Finalement, tous ce que les archéologues et historiens trouvent ce sont
ces débuts de civilisations qui avaient déjà leurs lois, leurs chefs,
les guerres, les déplacements géographique, les créations
technologiques, etc.
Voilà en résumé la quête humaine depuis qu'on a retrouvé les premières
traces historiques de la vie humaine.
Vu sous cet angle, je trouve la vie de l'homme plutôt ennuyeuse, mais
je crois que le Père de
l'Univers nous à créés pour que nous vivions quelque chose
de plus grand, de plus passionnant que seule la Vie Spirituelle
peut nous faire découvrir.
Nous sommes un petit bout de chair qui ignore que son vrai corps: l'âme (Rév. d'Ares
17/3) peut lui faire vivre une vie infiniment plus
créatrice et différente de ce que l'on connaît. Sinon, à quoi la
création de l'Homme servirait-elle ?
Notre création n'est pas finie !
Si nous ne vivons pas pour évoluer vers l'infiniment plus spirituel,
pourquoi vivons nous ? L'homme ne peut plus se contenter de sa simple
évolution matérialiste, il y a trop de vide dans notre cœur et notre
esprit, nous devons les remplir de Bien.
Sinon pourquoi vit-on ?
Le Pélerinage nous met en marche pour la vie spirituelle. C'est notre
étape le temps de notre vie terrestre. Ensuite nous ne mourrons pas.
Notre vrai corps, l'âme,
nous fera découvrir un autre aspect de la
Création du Père que nous ne connaissons pas. Je ressens parfois au
fond de moi qu'on ne meurt pas. C'est peut-être un peu comme on l'aura
décidé...
Une Stéphanie d'Ile de France
|
22mai12 129C19
Cette entrée de blog me trouble, mais il faut dire que je suis un
débutant.
Je ne trouve pas le mot pèlerinage dans La Révélation d'Arès. D'où
prenez-vous qu'il faut faire le Pèlerinage d'Arès ?
Je croyais que les pèlerinage c'était une affaire finie, terminée,
partie avec la religion au placard de l'histoire.
Peut-être
y a-t-il une parenté entre le Pèlerinage d'Arès et le Pèlerinage de
Jérusalem ou de La Mecque, sur les lieux où Dieu a apparu et s'est
exprimé ?
Bref, j'ai du mal à comprendre.
Gaston H. de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
En effet, le mot pèlerinage
n'existe pas dans La
Révélation d'Arès.
J'en ai décidé parce que je Père m'a demandé
d'en décider: Tu
prescriras le rite selon la mesure que je t'ai ordonnée (Rév d'Arès
12/1).
Ainsi
ai-je décidé que le voyage sur le saint lieu des manifestaions du
Créateur et les actes de piété effectués sur ce lieu tels qu'ils sont
décrits dans La
Révélation d'Arès chapitre xLi était un Pèlerinage qui
nous était prescrit.
Pèlerin signifie
étymologiquement-étranger, voyageur. Le mot
vient d'une dissimilation du latin peregrinus en pelegrinus.
En hébreu
pèlerin
se dit homme qui marche, que je trouve assez joli.
Dans l'antiquité il y avait de nombreux pèlerinages païens tout autour
de la
Méditerranée, mais le pèlerinage à l'Éternel, au Dieu d'Abraham, se
faisait en
Palestine dans plusieurs lieux avant la déportation des
juifs à
Babylone (587-586 avant J.C.). Les lieux de Pèlerinage étaient Silo
(1Samuel 1), Jérusalem (1Rois
12/27+, Isaïe
30/29, Lamentations 1/4), Béthel et Dan (1Rois 12/30), Galgala et
Bersabée
(Amos 4/4, 5/5).
Après la chute de Samarie le roi Josias invita tous
les juifs
à célébrer la Pâque à Jérusalem (2Chroniques 35). Ce n'est donc que
pendant et
après la captivité des juifs à Babylone que la montagne du temple de
Jérusalem,
dont il ne reste aujourd'hui qu'un mur, devint le symbole national du
Judaïsme
(Zacharie 1/8).
Pour les juifs de Palestine le pèlerinage devint
obligatoire
pour trois grandes fêtes juives: Pâque, Pentecôte et les Tabernacles et
peut-être aussi pour célébrer le Grand Jour de l'Expiation. Pour les
autres juifs,
ceux qui
habitaient loin de Jérusalem (comme Jésus, Galiléen) n'avait
d'obligation de
Pèlerinage qu'à l'occasion de Pâque, et pour ceux qui habitaient hors
du pays
(la diaspora) le Pèlerinage n'était obligatoire qu'une fois dans leur
vie comme
il l'est aujourd'hui pour les Musulmans à La Mecque. L'historien
Josèphe parla
de deux millions de Pèlerins à Jérusalem pour la Pâque sous l'empereur
Néron,
un chiffre probablement exagéré, mais qui indique qu'une grande foule
se réunissait à Jérusalem à l'époque.
Le Pèlerinage d'Arès n'a rien à voir avec l'esprit du Pèlerinage de
Jérusalem
de ces temps-là, qui était fondé sur l'intensification de l'esprit
national
juif autour de la religion fondée par Moïse.
Le Pèlerinage d'Arès est aussi un pèlerinage au Créateur, l'Éternel, le Dieu d'Abraham,
revenu parler sur
cette côte d'Aquitaine en France en 1977, précédé de son messager Jésus
en
1974, mais pas d'esprit religieux, national et mercantile comme l'avait
été le
Pèlerinage de Jérusalem autrefois. Notre Pèlerinage est d'esprit
spirituel,
universel et gratuit.
C'est un Pèlerinage au Feu,
au Logos (la Raison), à la Sagesse où tout homme vient se
recharger en conviction que seule la pénitence
ou l'acquisition du bien
sauvera l'homme et le monde. On ne revient pas là comme le loup revient
à la
meute, mais on vient là pour prendre la force de vivre dans la sérénité
et la
liberté absolues qui changent l'homme.
Ce qui passe par Arès, à la différence de ce qui
a lieu dans la religion,
quelle qu'elle soit, c'est le salut
qui s'appuie non sur l'espoir d'un miracle, mais sur la puissance de la
lucidité.
À Arès la Raison de Dieu (Logos)
passe là par la raison humaine.
La vie bonne ne peut être qu'en
harmonie avec
le Bien et sur le Saint Lieu d'Arès
le pèlerin vient chercher la force de pénitence
qui permettra la conscience de s'approcher du Bien,
voire même de l'atteindre. Autrement dit, Arès
est pour
l'homme de
bien, l'homme du temps qui vient, le lieu naturel par
excellence. Ici on s'efforce de
toujours
mieux comprendre la Parole et de toujours mieux comprendre les liens
qu'on a
avec le monde du dehors.
|
22mai12 129C20
Chaque année le pèlerinage offre la rencontre de chacun avec le
Créateur.
Je ne me rappelle plus l’année où je suis venu au Pèlerinage pour la
première fois, mais je sais que c'était un moment fort en émotions. Et
depuis, je vais au pèlerinage d'Arès quasiment chaque année.
C'est un rendez-vous qui fait partie de ma vie de pénitent et je
remercie à chaque fois Dieu de pouvoir m'y rendre.
La simplicité du lieu et la prière individuelle libre donne un
caractère unique à chaque rencontre.
L'homme se retrouve seul, seul face à lui-même, seul avec sa
conscience, seul pour faire le point, seul pour se ressourcer
intérieurement et seul à prendre des engagements pour l'année
à venir.
Mais il comprend très vite que s'il tient ses engagements, il n'est pas
seul. Une force le fortifie dans son ascension sur les sentiers encore accessibles,
les sentiers du milieu qui montent mais où la pente est supportable (Rév
d'Arès 7/1).
Le Créateur ne
l'abandonne pas dans sa pénitence (Rév df'Arès 25/6), il
acquiert la volonté de se
changer et de faire
le bien.
Sur le lieu du pèlerinage, il apprend à se construire une vie
spirituelle, à prononcer les mots simples mais authentiques qui tirent
vers le haut, les mots que
les héros attendent (Rév d'Arès xxxv/10).
Philippe C. de Provence Côte-d'Azur
Je vous joins une photo de l'intérieure de La Maison de La Révélation
prise il y a deux ans [2010]. Peut-être l’avez-vous déjà, je ne sais
plus.
C’est la seule que j’ai réussie, je l’avais prise pour le projet de
diaporama pour la mission du Sud. Mais votre diaporama-videorama,
beaucoup plus vivant, l’a rendue inutile.
Elle a trouvé toutefois sa place dans un cadre fixé sur le mur de mon
salon en direction d’Arès. C’est désormais vers elle que je me tourne
pour ma prière.
|
23mai12 129C21
Chaque jour, ma prière se vit avec la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès.
Tout récemment, j'ai abordé l'édition bilingue (français/anglais) de La Révélation d'Arès.
Mon anglais est rudimentaire. Aussi, cela apporte quelques changements
dans la fluidité de ma prière.
Je ressens un certain bonheur dans les efforts que je dois faire. J'ai
la sensation de faire participer, je devrais dire coopérer,
l'intelligence intellectuelle avec celle du cœur. Il y a comme un
mouvement de va-et-vient entre elles deux.
Ma prière y a gagné en intensité et je suis heureuse de la vivre ainsi.
Vous savez, frère aîné, le premier jour de ma présence sur le Saint
Lieu est un peu difficile. Mon cœur bat à se rompre. Je suis au bord
des larmes. Malgré ma pénitence
vécue au quotidien dans la
joie et la fête (Rév d'Arès 30/11), je ressens d'une
manière puissante, sur le Saint Lieu, mon état de pécheur et mes
manques. Alors, une vague tristesse se mêle à mon bonheur d'être là.
Puis, dans les jours qui suivent, la Force installe en
moi la paix et la sérénité.
Le Pèlerinage fait grandir et fortifie ma pénitence et la
conscience de son utilité pour le monde.
Liliane Y. du Nord-Pas de Calais
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23mai12 129C22
Pèlerin d’Arès, je viens au pèlerinage prendre le Feu de
la Main
même du Créateur (Rév
d'Arès xLi/2-7).
Sur le lieu des Théophanies je viens fortifier ma foi dans la Parole
[mots manquants] du Père d’Image
et ressemblance.
Par ma pénitence quotidienne je m’efforce d’aimer tout et tous d’un
amour évangélique, je me déculture du système d’Adam. Je crie comme les scies
pour inviter le monde à changer
( Rév. D’Arès xlv/17) et trouver les spécimens rares
d’hommes et de femmes prêts à entrer
en pénitence.
La prière Père de l’Univers :
PÈRE DE
L’UNIVERS
TOI SEUL ES
SAINT
QUE RÈGNE
SUR NOUS TA SAINTETÉ
POUR QUE
NOUS FASSIONS TA VOLONTÉ
POUR QUE
NOUS RECEVIONS NOTRE NOURRITURE
POUR QUE
NOUS PUISSIONS PARDONNER ET RECEVOIR PARDON
POUR QUE
NOUS RÉSISTIONS AUX TENTATIONS ET QUE SOIT ABATTU LE MALIN
POUR QUE
RÈGNENT A JAMAIS SUR NOUS
TA SAINTETÉ,
TA PUISSANCE ET TA LUMIÈRE
Trois fois
le jour, une fois la nuit car le pécheur doit bien à son salut
l’instant d’une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme
les loups, le pécheur priera comme je le prescris. ( Rév
D’Arès 12/4-5 ).
Cette prière me rappelle tout au long de la journée 365 jours par ans,
pèlerinage compris, d’être vigilante dans la pénitence et les
dons que le Créateur m’a donnés: Parole, Amour, Liberté Individualité
et pouvoir de Créer.
Le pèlerinage est un appel à l’unité du peuple de Dieu dans cette voie
du Bien,
la vie spirituelle consciente et libre.
Notre prière du pèlerinage et notre prière quotidienne rejoint, même à
grande distance, la prière des autres, de tous les autres qui prient et
agissent en bien
sur la terre, une force spirituelle émane de tous ceux qui prient dans
l’intention de retrouver la Vie.
Simone du Centre
|
23mai12 129C23
Merci pour cette belle
entrée 129, qui nous prépare et nous propulse d’un seul coup au 21
juin, date d’ouverture, de ce pèlerinage, que je ne saurais manquer
tant il est devenu le moment essentiel de recentrage et coupure avec un
quotidien tendu vers le Bien
à accomplir,
mais en compromis sans cesse avec les priorités matérielles qui
m’entourent habituellement.
Vous nous écrivez que "l’idée de vie spirituelle parait indistincte à
la société actuelle" !
Faisant partie de cette société, pour moi cette notion n’est pas
encore aussi intégrée que, par exemple, faire du vélo ou le temps
d’apprentissage n’est pas très long et ensuite la chose, qui est un peu
difficile au début, devient de plus en plus facile, au fur et à mesure
que l’on peut avancer, et prendre un peu de vitesse. Ensuite on ne
pense
plus aux pédales ni même au vélo !
Et enfin pédaler est aussi naturel que de respirer !
On peut ainsi échanger si on est plusieurs, admirer les paysages,
transpirer si on a un goût prononcé pour l’effort physique !
Mais pour moi, ce concept de vie spirituelle, tel que l’entend le
Créateur, traduit par
Mikal, n’est pas aussi spontanément lisible et
applicable qu’il n’y parait.
La
Révélation d’Arès, que je connais, depuis 20 ans* offre un
réveil
aux multiples facettes que peuvent prendre nos attitudes de vie pour
mettre en place la Vie
Spirituelle. Et cela me demande vigilance et
effort quasi permanent.
Effectivement, le Pèlerinage est un moment fort pour réinstaller cette
Présence Divine en nous, et ainsi être plus juste dans notre quotidien,
pour ne pas trahir régulièrement le Bien à réaliser...
sans cesse.
Rémy de l’Avignonnais
Nota
*: 20 ans : voilà une belle occasion pour les donneurs de
leçon, de
ricaner encore en trouvant que les Pèlerins d’Arès sont nuls,
tocards, qu’ils n’ont pas pu su, par exemple, mettre le prophète au
milieu d’eux, …
Ah ! En voilà un qui avoue ses patinages et même parfois ses
enlisements
!
|
23mai12 129C24
La Vie
spirituelle se vit dans la vie de tous les jours.
Elle est une résultante de la pénitence au sens
que le Créateur donne à ce mot dans La Révélation d’Arès.(30 /10-11).
Elle est la dynamique du changement pour
retrouver l’Image et
Ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) et
de la Moisson
(Rèv. d’Arès 4/12)
Par Amour et Sagesse, Le Père fonde le Pèlerinage
d’Arès: Appelle
le(s) frère(s et) le(s) frère(s) : Viens prendre le Feu ! (Rèv. d’Arès
Xli/7).
C’est le Feu
pour la dynamique dont il est question plus haut.
Le Pèlerinage est pour moi un moment particulier de piété, de
réflexion, de communion d’âmes
(Rèv. d’Arès 17/7) sur le Lieu- même où Le Père
est descendu et a parlé au prophète
Mikal pour les hommes de sa génération et pour ceux qui
lui succéderont.
Ce lieu, gite
d’étape pour le pèlerin et pour le pénitent, est un
véritable lieu de ressourcement pour celui qui décide librement de
faire partie du petit
reste (pénitent moissonneur autour du prophète de Dieu (Rèv d’Arès 26/1) et
pour tout croyant ou incroyant et/ou humaniste qui y pénètre par
espérance d’un monde meilleur. Partir au Pèlerinage c’est partir pour
soi mais aussi pour l’autre.
Merci, Frère Michel d’avoir accepté cette Mission, cet idéal
sublime qui rappelle à l’homme sa véritable vocation.
Nicaise d’Ile de France
|
23mai12 129C25
Lorsque je prie
pour prononcer la Parole
pour l’accomplir,
la vraie piété (Rév d'Arès 35/6),
où que je me trouve,
le Créateur,
l’Etalé (Rév d'Arès ii/4)
qui n’a ni dimension,
ni limite,
qui est hors du temps
(12/6)
et qui est aussi en nous-mêmes,
et qui se réduisit
à la taille d’un bâton de Lumière
pour vous transmettre Sa Parole :
Je serre, Je
serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21).
Créés à son
image et ressemblance (Genèse 1/26.27),
lorsque nous clamons la Parole,
le Père aimant serre,
serre comme le clou
en nous,
pour nous parler.
Je commence à peine
à prendre conscience de cela.
Voici un modeste montage
réalisé sous votre inspiration.
Je clame
avec tous les priants.
Didier Br. d'Ile de France.
|
Réponse
:
Voilà une réalisation intéressante de l'idée que j'ai proposée à notre
frère Éric samedi dernier à Paris, en votre présence.
Néanmoins, il faudrait la retravailler en se rappelant que la lumière
du bâton de lumière, représenté par un clou comme je vous l'ai suggéré,
était beaucoup plus intense en haut.
L'idée est
d'une part, que le clou est venu se planter dans la terre (Je serre, Je serre...),
ce que vous pourriez suggérer en plantant le bas du clou dans une masse
arrondie sombre grise ou brune (la terre),
d'autre part, que la tête du
clou ne reçoit plus le marteau de l'homme, mais l'intense Lumire de la
Parole.
Une autre remarque: Toutes les lumières et couleurs, au cours de
l'extraordinaire conflagration qui accompagnait les Théophanies,
étaient froides. Or, le jaune et le rose que vous avez utilisés sont,
par erreur, des couleurs chaudes.
Au contraire, mettez du bleu à la place du rose et bleutez le blanc à
la place du jaune, parce que le bleu est couleur froide.
Je pense qu'Éric de son côté travaille sur l'idée pour illustrer son
diapo-videorama.
Avec ce clou nous allons enfin sortir des représentations classiques de
lumières genre baguette magique de la fée dans les films de Walt Disney.
|
23mai12 129C26
Je suis catholique pratiquant, très pratiquant même.
Est-ce qu'un catholique très pratiquant peut venir au Pèlerinage à Arès?
Je
m'insurge contre ceux qui dénigrent ou méprisent ce lieu où serait venu
Jésus, le Jésus portant les stigmates que vous avez vus, de vos yeux
vus, et qui sont bien la preuve qu'il a été crucifié pour la rédemption
des péchés du monde.
Je veux venir à Arès rendre gloire à Dieu
manifesté sous la forme de son fils Jésus et, semBle-t-il, sous la
forme du Père quelques années plus tard.
J'ai lu La Révélation
d'Arès que je n'interprète pas comme vous le faites,
naturellement.
Je
ne sais ce que je vais rencontrer là bas où l'on doit, d'après ce que
j'ai lu, revêtir une tunique et se déchausser, mais je viendrai très
fort de ma foi catholique.
Je salue en vous l'homme que Dieu a
visité sous trois formes de sa Trinité: le Fils, le Saint Esprit et le
Père bien sûr, même si l'homme que vous êtes n'a rien rien compris au
Message qu'il a reçu. Je vous crois tout à fait sincère.
Pierre-Joseph M.
|
Réponse
:
Oui, si vous êtes catholique vous pouvez faire le Pèlerinage d'Arès,
mais je n'en vois pas l'intérêt si vous le faites dans un esprit
"catholique très pratiquant".
Si vous pensez que le Père venu parler là a envoyé voilà 2.000 ans son
fils, qui serait lui-même Dieu, se faire crucifier pour la rédemption
des péchés du monde et que vous trouverez le salut par le secours des
sacrements que délivre votre église au nom de cette crucifixion
rédemptrice, votre pèlerinage ne présente vraiment aucun avantage pour
vous.
Nous respectons votre foi, mais elle n'est pas celle
qu'inspire La
Révélation d'Arès. Je ne vois l'intérêt d'un Pèlerinage à
Arès que dans la méditation de la Sainte Parole descendue là, qui nous
éloigne complètement de la doctrine dite "chrétienne" issue des décrets
des conciles de Nicée, Constantinople, etc., que perpétuent les églises
Catholique, Protestante, Orthodoxe, Copte; Arménienne.
Le Pèlerinage d'Arès est un moment de détachement ou de liberté.
Voyez-le, si vous êtes catholique, dans un esprit de détachement ou de
libération des particularismes catholiques, même si ce détachement
n'est pas total sur le moment. Sinon, qu'apprendez-vous de votre voyage
et de votre prière sur ce saint lieu ?
La vie moderne est de prison: Entre les quatre murs de cette vie-prison
vous vous ramenez, outre à votre foi catholique, à l'ambition très
restreinte d'une belle carrière, d'une maison, d'une épouse, d'enfants
et au bout une belle retraite et tout ce qui vient égayer ce programme
(vacances, voyages, hobbies, etc.) y reste circonscrit.
Que le Pèlerinage d'Arès soit au moins pour vous un moment d'évasion,
de liberté hors de tout cela !
La vie spirituelle, que donne la pénitence,
est un dépouillement progressif, qui n'exclut pas la vie charnelle et
matérielle qui est la nôtre, mais qui vous ouvre à un horizon infini.
Même catholique, vous savez bien que ce monde ne fait aucune place aux
valeurs spirituelles.
Nous venons de traverser une période de campagne
pour l'élection présidentielle. Quand avez-vous, dans les discours des
candidats,
entendu une allusion même furtive à des valeurs spirituelles ?
Jamais !
Comme vous êtes catholique, vous pouvez penser que la
religion et le salut sont des préoccupations très personnelles, sans
rapport avec la vie du système qui nous réduit à des animaux pensants,
mais à Arès ce n'est pas du tout ce que nous pensons. Nous pensons au
contraire que ce lopin de terre de 2.500 m2 est le recommencement d'un
monde qui refera la reconquête de tout ce que l'humanité a perdu de vie
spirituelle, autrement dit, d'un monde
qui va changer (Rév d'Arès 28/7).
Pensez-le avec nous !
Vous êtes dans un monde — du moins l'Europe —
où le pape, le prêtre, le pasteur, le sage, le mystique, l'homme de foi
ne jouent pratiquement
plus aucun rôle. Eh bien, c'est pour nous remettre à jouer le rôle
essentiel, le rôle qui peut sauver le monde de l'animalisation
pensante, que nous sommes pénitents.
Alors, tout catholique que vous
êtes, venez à Arès au moins pour décider de devenir pénitent,
c'est-à-dire d'aimer, pardonner, faire la paix, acquérir intelligence
et liberté spirituelles, car c'est par la pénitence et par
elle seule que nous sortirons le monde de l'obscurité où il s'enfonce.
Venez au moins pour cela !
Le contexte occidental dans lequel vous baignez et qui vous imprègne
plus que vous ne croyez ne vous facilitera pas cette démarche, parce
que la culture catholique ressortira toutes les cinq minutes, mais au
moins décidez de l'oublier toutes les cinq minutes et de n'être plus,
toutes les cinq minutes, qu'un pénitent,
c'est-à-dire de mettre un peu de sagesse par saccades dans ce moment
d'existence que
vous passerez à Arès en vous disant: Si je viens là pour ignorer le
Message qui y a été reçu, à quoi me sert mon voyage ?
Savez-vous que la pénitence
est aussi
le meilleur moyen d'acquérir connaissance de soi ? Aucun des
sacrements que vous prenez dans votre église ne vous donne cette
connaissance. On peut dire cela autrement: S'il y a un sacrement dans
la foi arésienne, c'est la pénitence
elle-même, l'effort continuel sur soi, pour soi, pour son salut et le salut du monde.
Le seul principe valable à Arès est que, si nous ne sommes pas des
génies de la spiritualité, il est de toute façon nécessaire de
s'engager dans la voie du changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) ou pénitence par
laquelle le vieux
manteau disparaît et nous prenons le manteau neuf de l'homme sauvé qui sauve aussi
le monde. Il faut un professeur pour apprendre le violon
ou pour former le prêtre à la théologie de son église, mais à nous la pénitence suffit,
qui n'a besoin que de la volonté d'être. Il n'y a aucune erreur
possible
dans le fait d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de chercher à
comprendre intelligemment et d'être libre de tous préjugés. On gagne au
contraire en lucidité.
Si vous venez à Arès avec un esprit catholique décidé, voulu, conservé
coûte que coûte, vous ne verrez que mieux les différences entre ce que
vous croyez, vous mon frère catholique, et ce que nous croyons, nous
Pèlerins d'Arès, et pour vous ces contradictions seront plutôt
désespérantes. Vous vous mettrez alors à prier pour que la Trinité nous
convertisse à votre foi catholique, ce qui ne saurait se produire et
cette idée vous poussera plus loin au fond de la désespérance.
Non !
Non ! Pas ça ! Venez en dépassant les limitations du
mental,
en accédant à une expérience personnelle profonde sur un lieu où le
Créateur en personne s'est manifesté comme il se manifesta à Moïse.
Vous
coyez en Moïse et pourtant votre foi n'est pas juive, vous pensez que
Jésus a mis de la distance entre Moïse et Rome. Alors, même si vous ne
devenez jamais un Pèlerin d'Arès, croyez dans le Créateur venu à
nouveau parler à Arès et dites-vous qu'il a ici même allonger la
distance entre le Jésus de votre église et le vrai Jésus, message du
Père en 1974 à Arès., croyez-le même si vous avez peur de
parcourir concrètement cette nouvelle distance.
Pour conclure je ne peux qu'insister sur l'oubli de votre catholicisme,
l'oubli au moins pendant les instants que vous passerez sous la tunique
du pèlerin, les pieds nus, sur le lieu même des Théophanies de 1977,
parce qu'il a résumé là dans Le
Livre
tout ce qu'il avait toujours dit par les prophètes. Faites au moins
cette
démarche personnelle d'oubli de votre catholicisme le temps que vous
passerez au centre de ces quarante
pas qui nouent la Force du Très-Haut (Rév d'Arès xLi/9).
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24mai12 129C27
J'ai fait le Pèlerinage d'Arès. J'en suis revenu comme j'y étais
parti... sans rien !
On n'y trouve rien, rien ne se passe, ça ne vous raconte rien, c'est
comme le film le plus minable du siècle qui est présenté à Cannes en ce
moment: "Sur la Route" d'après le livre de Jack Kerouac.
Adapter "Sur la route", livre sans intrigue, érigé au rang d'œuvre
culte (On se demande pourquoi... C'est comme La Révélation d'Arès.. On
se demande ce qu'elle dit) relevait de l'illusion. Le cinéaste Walter
Salles a voulu relever le défi, mais il s'est pris les pieds dans le
tapis. Des personnages dénaturés aux scènes inventées, il n'y a rien à
sauver là-dedans.
Avec le Pèlerinage d'Arès vous vous êtes pris les pieds dans le tapis
tout pareillement.
Ailleurs, dans les autres pèlerinages, il y a au moins les miracles ou
des événements supposés être miracles, mais à Arès, il n'y a rien. Rien
non plus dans La
Révélation d'Arès dont vous avez tiré une doctrine comme
d'autres auraient pu tirer d'autres doctrines.
Les bâtiments eux-même ne valent pas le coup d'œil. Je vois sur la
photo que l'endroit a subi des améliorations: la pelouse et l'arbre ont
été remplacés par des pavés et on semble maintenant accéder en passant
sous l'auvent à droite au lieu d'accéder directement, mais c'est
toujours le même clocher, les mêmes vieilles bâtisses.
Je visite de temps en temps votre blog. Je pense que quand vous serez
mort les choses vont peut-être commencer à bouger un peu quand même,
mais pour le moment nada, nada.
Je viendrai au Pèlerinage quand vous aurez disparu et que quelque chose
commencera à vivre dans cet endroit mort.
Le pèlerin bidulé (comme vous m'appeliez)
|
Réponse
:
Je me souviens de vous. Vous veniez au "Bidule" (le Pèlerinage) et,
ayant fait le chemin en autostop, vous étiez arrivé à
Arès à bord d'une sorte de "bidule"
avec votre sac à dis plein de "bidules"...
D'où "le pèlerin bidulé", parce que vous ne pouviez pas dire cent mots
sans introduire ce mot. Curieusement, "bidule" est absent de
votre commentaire.
Vous avez fait des progrès en vocabulaire.
Mais dites donc ! Il y a longtemps que vous avez "fait le
Pèlerinage d'Arès"... Je dirais vingt-cinq à vingt-sept ans.
Depuis ce temps, la pelouse et le cèdre doré ont disparu vers 1992 et
les bâtiments, sauf la chapelle et la Maison de la Révélation (d'où est
prise la photo) ont été entièrement rasés et reconstruits à l'identique
mais en neuf et en matériaux qui dureront.
J'ignorais que le Pèlerinage d'Arès vous avait laissé vide de tous
sentiments: "Rien ne se passe, ça ne vous raconte rien, c'est
comme le film le plus minable du siècle qui est présenté à Cannes en ce
moment: "Sur la Route" d'après le livre de Jack Kerouac."
J'ignorais qu'un film avait été tourné et, de surcroît, présenté au
Festival de Cannes (lequel ? il y en a un chaque année) sur le
thème de "Sur la Route" de Jack Kerouac. J'ai ce
livre très particulier dans ma bibliothèque au milieu des quelques
livres non spirituels que j'ai conservés. Il ne raconte rien, parce
que tout se passe
à l'intérieur de l'homme qui raconte ce voyage, cette quête de
nulle part, la course d'un drogué à la benzédrine et à l'alcool vers un
infini qu'on
ne trouve plus sur terre
depuis la disparition d'Éden. Au Pèlerinage d'Arès tout se passe de
même à l'intérieur du pèlerin, la drogue en moins évidemment, la drogue
remplacée par la Vérité...
La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Si vous n'avez rien compris à "Sur la Route"
vous risquez de ne pas comprendre "La Révélation d'Arès", mais ne
désespérez pas. Si vous continuez de "visiter de temps en temps ce
blog", c'est sans doute parce que quelque chose continue de vous
intéresser ou de vous intriguer du côté d'Arès.
Évidemment, faire un film sur "Sur la Route", c'est comme faire un film
sur La Révélation d'Arès
qui n'a pas "d'intrigue", qui s'adresse entièrement à l'intérieur de
l'homme — l'homme qui cherche — pour lui montrer une piste vers
l'évasion loin de ce monde dans lequel il se sent insolite, inadapté,
né des siècles trop tard ou des siècles trop tôt, né pour un autre
monde.
Je crois que si Jack Kérouac avait rencontré La Révélation d'Arès
au lieu de rencontrrer la "bope", la benzédrine, l'alcool, les filles
et, bien sûr, la route, la route sans but et sans fin, il serait devenu
un grand Pèlerin d'Arès.
Nous avons cette chance extraordinaire de vivre dans les années où
cette sainte Parole d'Arès nous est parvenue et où nous pouvons
remplacer l'étourdissement, qui ne conduit nulle part, par la pénitence qui nous
conduit au salut et
qui nous donne enfin un idéal formidable.
Ce n'est pas de ma faute si le cinéaste que vous nommez, Walter Salles,
a raté "Sur la Route". Ce livre, qui en effet ne raconte aucune
histoire, est bien plus une quête spirituelle qu'un manuel du parfait
hepster et hitchhiker (auto-stoppeur). Il faut un très grand talent et
un très grand artiste pour toucher l'intérieur du spectateur, parce
qu'il n'y a rien à raconter à l'extérieur.
"Sur la Route" est un ouvrage de la culture d'après-guerre (fin des
années 40 et début des années 50) quand, fatigués de la guerre et de
ses horreurs les hommes cherchaient quelque chose d'autre dans
l'immédiateté, la sueur, l'instinct, et commençaient à comprendre que
l'apprentissage et le savoir-faire n'avaient conduit qu'à cette guerre et à
ses horreurs.
C'est ce que nous vivons actuellement sauf que les générations
d'aujourd'hui ne pensent plus à la guerre et à ses horreurs, mais à
cette vie sans intérêt, sans idéal, sans conscience. C'est bien ce qui
rend notre mission si difficile et qui donne aux Pèlerins d'Arès un si
grand mérite.
Réfléchissez et vous nous reviendrez peut-être en comprenant cette
fois ce que signifie vraiment le Pèlerinage d'Arès.
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24mai12 129C28
Le Pèlerinage d'Arès 2012 approche. Viendront ensuite le Pèlerinage
d'Arès 2013, puis 2014, 2015 et ainsi de suite...
Comme chaque fois, avant d'entrer dans la salle de Prière, je réciterai
ce qui est écrit sur le panneau [à quelques mètres de l'entrée de la
sale des Théophanies]:
Paroles d'arrivée du pèlerin.
Me voilà, Seigneur !
Je ne suis pas venu(e) de moi-même.
Il a fallu que Tu m'appelles.
Je n'ai pas crié vers Toi, parce que je me croyais
juste et sage.
Ton Amour et Ton Angoisse pour la créature qui
s'est arrétée en chemin, T'on fait descendre,
Toi le Sublime, le Très-Haut,
Celui qui est étalé sur l'univers,
jusqu'à moi l'infime, l'injuste.
Ta Parole est descendue.
Par la tête Elle m'a tiré(e),
sous moi Ton Souffle est passé et m'a levé(e).
Accueille-moi sur Tes Hauteurs,
Souverain du Jour du Jugement,
au jour où ma chair ne sera plus devant Toi une
cache pour mon âme.
Accueille-moi sur le sentier de mon ascension
dans le gîte d'étape que Tu as préparé pour le
pèlerin et pour le pénitent,
sur Ton Lieu Saint,
où Tu as devancé Ton Jour pour m'y appeler dès
maintenant,
au pèlerinage que je n'achèverai désormais que
devant Ta Face.
Frère Michel, en réfléchissant à mon commentaire, une question m'est
venue, comme ça, dans ma tête : Avez-vous encore ce sentiment de "puer
de l'âme" comme vous l'avez dit un jour, quand vous étiez face au
Christ lors des quarante Veillées ?
Personnellement, je suis convaincu que, depuis, votre âme doit être
plus agréable à sentir pour l'odorat du Christ. Année après année, vu
tout le
chemin que vous avez parcouru et que vous continuez de parcourir et ce,
pour longtemps encore je l'espère, avec nous et pour nous.
Quant à moi et à cette "puanteur de l'âme", je sais bien que mon âme,
au quotidien, ne sent pas la rose...
En effet, contrairement à ce que je crois pour votre âme, Frère Michel,
en ce qui me concerne, j'ai le sentiment que "la puanteur de mon âme"
persiste année après année... Particulièrement à l'approche du
Pèlerinage d'Arès.
Certes, je ne dois pas être le seul dans ce bas monde à avoir cette
impression. Plus encore lorsqu'on se trouve dans la Maison de Dieu
pour prier...
D'ailleurs, pour la plupart d'entre nous, heureusement que, lorsque
nous venons prier dans la Maison de la Sainte Parole, "puer de l'âme"
est au sens figuré.
Mais alors, que deviendrait cette phrase au "sens propre" ?
Vécue dans la réalité, cette phrase prendrait, à mon avis, une tournure
tragi-comique...
J'imagine un truc assez pathétique et surtout "à mourir de rire" !
Après quelques minutes à prier tous ensemble côte à côte, nous nous
précipiterions alors vers les portes et les fenêtres du Lieu Saint,
afin de pouvoir y chercher un air beaucoup plus respirable au dehors et
aussi, afin d'éviter de "tomber dans les pommes" à l'intérieur même de
la salle de prière.
Franchement, remercions et rendons Grâce à Dieu et à Jésus qui, eux,
arrivent à supporter l'odeur de notre âme, durant la
période du
Pèlerinage à Arès et tout en continuant de nous aimer quotidiennement,
malgré tout.— Alors ? Pas encore en odeur de
Sainteté ? C'est
pour quand ?
Et dire que nous, pauvres humains, par manque de pénitence, nous
osons
parfois penser à notre voisin, souvent un voisin que l'on ne connait
même pas, à travers des préjugés: "Ce type là, j'peux pas le
sentir."
Comble de l'ironie !
Alors, oui, vive le Pèlerinage pour y prendre le Feu,
pour se retremper
à la Source
de Dieu.
Enfin, ce n'est plus : "Me voilà, Seigneur !", mais "Me revoilà,
Seigneur, moi l'indécrottable."
David et Patati et Patatras (du Limousin).
|
Réponse
:
Non, je n'ai plus, depuis très longtemps, cette impression que j'eus de
"puer de l'âme" en présence de Jésus.
Je ne l'ai plus, parce que ma mentalité de chrétien d'église m'a
totalement quitté.
N'oubliez pas que le catholique, le protestant ou l'orthodoxe que
j'étais a la conviction qu'il est né "coupable"... "coupable du péché
originel" et qu'en dépit du baptême censé le laver de ce "péché
originel", il se sent plus ou moins coupable de péché toute sa vie. De
là la nécessité continuelle de la confession, des sacrements, des
prières, etc. censés aider le croyant à faire son chemin à travers ses
fautes jusqu'à la mort que l'extrême onction permettra de passer sans
trop d'encombre.
Du jour où je compris que je pouvais me délivrer de ce sentiment de
culpabilité simplement en devenant et en restant un pénitent,
c'est-à-dire en me faisant une
âme et en la conservant, je n'eus plus du tout l'impresser
de "puer de l'âme", qui avait été une expression d'autant plus fausse,
d'ailleurs, que je n'avais sans doute pas d'âme quand Jésus m'apparut,
car c'est la pénitence
qui, par la suite, allait me créer celle-ci.
Soyez pénitent,
courageusement pénitent,
c'est-à-dire avec le courage du témoignage (la vue du Pèlerin d'Arès
n'est pas une vie cachée, même sans être exhibitionniste) et vous aurez
une âme et
aucune âme
ne peut puer, parce que l'âme
est la création même du bien.
|
24mai12 129C29
Nombreux les frères qui témoignent d'un sentiment de
plénitude et de gratitude ; souvent ceux qui ont la chance immense de
pouvoir se rendre au Pèlerinage chaque année sans créer de conflit
autour d'eux, familiaux surtout, en parlent d'une façon heureuse
romantique et juste, même si elle peut accroitre le désarroi, voire la
douleur de ceux qui n'ont pas leur chance. Un peu comme les couples
unis dans l'amour romantique et le profond respect mutuel rayonnent de
bonheur. Ces couples essaieront d'adopter une attitude juste et
discrète en présence de célibataires souffrants.
Dans cet esprit je voudrais partager une autre facette du pèlerinage:
Chaque année je reviens à Arès avec le souvenir de mes engagements pris
l'année précédente en termes de moisson,
de pénitence,
de comportement, de courage, de force d'engagement ou d'assemblée, de
fidélité au prophète,
de pugnacité apostolique, etc. C'est là où, justement, je ne
peux plus venir aujourd'hui avec la même sereine tranquillité, le même
sourire radieux du novice que j'étais il y a 20 ans qui venait juste prendre le Feu
selon l'expression si forte du Père de l’Univers ici manifesté. Non j'y
viendrai aussi avec la honte de l'ancien (c'est mon 24ème pèlerinage
d'affilée !)
qui arrive seul, c'est-à-dire sans les épis mûrs que sa moisson aurait
dû faire se lever et prendre cette route, image de l'homme en marche.
Ne suis-je pas un apôtre paresseux, dissipé (Rév d'Arès
17/5) ?
Toute âme
honnête
sait.
Et j'ose penser que c'est autour de ce type de question que
parfois au cœur du grand bourdonnement de la prière libérée, nous
pouvons entendre dans la maison de la Sainte Parole les sanglots
discrets de tel ou tel priant, sans doute taraudé par une stérilité
missionnaire qui devient préoccupante et douloureuse avec les années.
Oui quand j'ai lu votre entrée je me suis dit: "Avec son immense
courtoisie et sans proférer le moindre
jugement sur personne (Rév d'Arès 16/14),
le prophète nous rappelle à nos devoirs à notre engagement."
Et j'ai
fouillé dans ma mémoire, mes petits carnets et autres penses bêtes...
Avec qui pourrai-je bien venir cette année ?
Et je crains de
venir....sans aucun épi
mûr issu de ma moisson,
sans découragement non
plus, mais bien plutôt avec ma honte salutaire grandissante et un
certain désarroi.
Mais il me reste deux mois: Qui sait ? Merci
d'avoir posté cette entrée aussi tôt dans la saison.
Olivier d'Ile de France
|
24mai12 129C30 Qu'est-ce que vous pouvez tirer de ce cri de désespoir (désespoir sur l'homme) qu'est La Révélation d'Arès? Je ne vois pas pourquoi vous interpétez certains passages comme invitant à faire un pèlerinage. On
ne peut pas dire que ce pèlerinage soir mercantile. Il est gratuit et
il n'y a pas de boutique de souvenirs, mais on ne peut pas dire non
plus qu'il soit justifié. Vous feriez mieux de focaliser l'intérêt des lecteurs de La Révélation d'Arès sur autre chose que le Pèlerinage, sur le bon sens de ce livre, comme vous le faites dans d'autres entrées. Cette entrée 129 n'est pas opportune. La Révélation d'Arès
est impénétrable. C'est une déconstruction du spirituel, mais non une
reconstruction de religion bien que vous vous en défendiez et même,
dans une certaine mesure, parveniez à faire autre chose qu'une
religion, c'est vrai. Vous êtes un homme très sincère, mais très habile, et là vous allez trop loin. Léonard Q. de Franche-Comté
|
Réponse
:
La
Révélation d'Arès n'est pas "impénétrable". Ce sont ceux
qui la lisent qui ont une perception limitée.
Les mots: Appelle les
frères et les frères: Viens prendre le Feu! me
paraissent très clairs. Si ce n'est pas un appel au Pèlerinage, c'est un appel à quoi ? Je n'ai pas rendu le Pèlerinage obligatoire, parce qu'en fait ce Pèlerinage doit être
fait dans le cœur du croyant chaque jour à défaut d'être fait sur le
lieu physique d'Arès.
Vous allez me dire: "Pourquoi alors aller à Arès, puisque le cœur
suffit au Pèlerinage ?" Je vous réponds: "Pourquoi le Père
a-t-il envoyé
Jésus en 1974 à Arès et est-il venu parler lui-même en 1977 à Arès?
Parce que le Père n'est jamais étranger à la matière qu'il a créée et à
la créativité, un des cinq dons qu'il a fait à l'homme, créativité par
laquelle l'homme a bâti un
village nommé Arès. Bref, tout est mêlé et la présence physique même de
Dieu spiritualise le lieu. Pourquoi craindre de mêler le
spirituel au matériel puisque le Père lui-même ne le craint
pas ?
Vous incarnez l'antithèse même du Pèlerinage d'Arès.
Certes, La Révélation
d'Arès est un livre comme un voilier vent debout. Le Vent de Dieu n'est
pas derrière, pas sur le travers, le Vent est devant
nous et il faut le remonter. De là une certaine difficulté de lecture
comme le voilier à une certaine difficulté à remonter au près du vent.
Mais La Révélation
d'Arès est un voilier très fin, avec un bon plan de
quille, des belles voiles, très bien taillées, et il est confié à un
skipper, l'homme, qui n'est pas si mauvais marin, quoiqu'il l'ignore
dans la plupart des cas. D'ailleurs l'âme n'est-elle
pas comparée à une voile dans la Veillée 17 ? "Le pèlerin bidulé" (129C27) dit que La Révélation d'Arès
ne raconte rien, un peu comme vous le dites vous-même, mais il oublie
que ce livre revient sans cesse sur les causes et effets, sur le mal et le bien qui peut le réparer, ce qui est la forme de toute histoire qu'on raconte. La Révélation d'Arès n'est pas du tout un "cri de désespoir". Dans toute La Révélation d'Arès palpite l'existence, l'existence qui est, qui déçoit, qui conduit à la mort, et l'existence qui peut être: la Vie (Rév d'Arès (Rév d'Arès 24/3-5), d'où l'existentialisme profond de cette Sainte Parole. Venez
relire cette Sainte Parole sur le lieu même où elle a été révélée et
vous verrez qu'elle prend tout son sens entre ces quatre murs très
simples, peints très simplement en blanc, sous une charpente très
simple, sans dorures, orfèvrerie ni décorations précieuses, dont les
seuls éléments décoratifs sont des tapis faits à la main par des frères
du monde quelque part en Orient, sur lesquels le priant peut s'asseoir
et s'agenouiller. La simplicité même du lieu prend pour sens la
simplicité même du livre qui a pris naissance là. Vous avez raison de
dire qu'il y a dans La Révélation d'Arès
comme "une déconstruction", mais pas une déconstruction du "spirituel",
une déconstruction de la religion pour redonner la vie spirituelle à
l'homme, la vie spirituelle qui est sa véritable église.
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24mai12 129C31
Ceci ne vaut peut-être pas un clou, mais c’est ce que m’ont inspiré vos recommandations à Didier Br. (129C25)
Dominique du Roussillon.
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Réponse
: Il y a une bonne idée, quoique le clou ressemble plutôt à une épingle.
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XXxxxXX 129C32
Text
Signature
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Réponse
:
Texte
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