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3 juillet 2022 (242) 
Parole, sens plénier, sens typique, sens métaphysique

La Parole parvient aux hommes de deux façons :
D'abord, telle que son témoin auriculaire ou dépositaire, le prophète, La perçoit et La transcrit, donc telle que l'homme La lit,
Ensuite, telle que le prophète, qui est son premier exégète, l'enseigne (Rév d'Arès 28/10, 32/8, 35/4, 36/20, 39/1).

Le prophète ne rabâche pas ; il sait.

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Le prophète a Parole et sens de la Parole

Le prophète a la Parole et le sens de la Parole


Le péché a réduit la créature humaine (Rév d'Arès 2/1-5) à tel point qu'une vastité de brèches mentales la sépare du Créateur. Obscur et frêle est devenu le fil qui rattache encore la brève vie anthropique à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) Éternelle.
Depuis des temps immémoriaux, la Vie ne S'ouvre plus à Ses Enfants (Rév d'Arès 13/5) en langage céleste qu'ils ne comprennent plus. La Vie ne s'exprime plus que dans l'inapte parler humain par des Appels, des Exordes, des  Prolégomènes, jamais par des développe­ments. La Vie (24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5, xix/26) elle-même n'est plus qu'un Mystère (33/19) réduit à un Nom (3/6, 28/4, 28/10, 31/1-2, 39/9, xv/5, xviii/2-4) parmi les Noms  incomptables et intraduisibles de la Sainteté, Puissance et Lumière (12/4). La Vie est tout Un en Soi avec l'Univers et tout ce qui s'y trouve.  L'humain ne peut plus L'atteindre. Le Logos à l'état pur ne serait plus  pour nous qu'une aria imperceptible. Seul un court transcodage parvient à la Terre.
La lecture de la Parole ne suffit donc pas au croyant. Le croyant doit apprendre du prophète.

La Vie, le Père, l'Éternel, Dieu, le Créateur, le Très-Haut, etc. — donnez-lui le Nom que vous voulez — fait au prophète deux dons fondamentaux : Sa Parole et le charisme qui l'ouvre au sens profond de Sa Parole. La Parole ou Écriture prend le temps de sa lecture, mais en enseigner (Rév d'Arès 39/1) le sens demande toute une vie, parce que le prophète vit dans le temps — la Vie seule a le savoir intégral immédiat, parce qu'elle est hors du temps (12/6) —. De plus, même si le prophète est doué du charisme d'enseignement de la Parole, il reste un individu tributaire des aléas de la vie terrestre : Jésus est crucifié avant d'avoir eu le temps d'enseigner tout ce qu'il a à enseigner ; Muhammad en butte à des difficultés politiques doit faire la guerre et meurt avant d'avoir trouvé le temps d'être un enseignant complet. L'homme Michel (1/1, 2/20, 3/9, etc.) semble être le premier qui dispose des décennies nécessaires.  Tous les prophètes n'en reçoivent pas moins, dans tous les cas, l'autorité magistrale.

La Révélation d'Arès n'a qu'une Source : la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), mais a coulé jusqu'à moi en deux flux distincts :
Premier flux en 1974 : L'Évangile Donné à Arès m'est venu par les lèvres du Messager (32/2) Jésus revêtu d'un corps d'homme d'où sortait le bruit naturel du langage humain. C'était comme tout bruit humain un langage dit littéral, inévitablement incomplet, partial, restreint ;
Second flux en 1977 : Le Livre m'est venu par la Voix, qui n'est pas le bruit (Rév d'Arès vii/4). C'était une sémiotique complexe entrant en moi (vii/5) au sens le plus total et simultané du verbe entrer : le son par mes oreilles, des ondes par toute la surface de ma chair. Le Livre sortit en sons et en ondes d'un bâton, que je pourrais aussi appeler antenne, de Lumière, guère plus haut qu'une canne. J'ai essayé de faire comprendre cela en écrivant entre parenthèses ce qui entrait en moi par mon être entier et en écrivant sans parenthèses ce qui entrait par mes oreilles, encore que ce ne fut pas toujours bien dissociable. La pauvreté des moyens typographiquess m'empêcha de mieux faire partager au lecteur l'expérience implexe de cette "écoute". Je peux toutefois affirmer que, sur l'instant, je comprenais tout ce que le Père me communiquait d'une façon ou d'une autre.

Passerelle fragileDans ma perception sensorielle ou extra-sensorielle sans faille de La Révélation d'Arès j'ai bien retrouvé la distinction faite depuis longtemps par les exégètes entre le sens plénier et le sens typique (typique au sens de symbolique) de la Parole. J'y ai ajouté le sens métaphysique.

La Parole vue comme une suite de mots sur du papier n'est entre la Vie et l'Enfant (Rév d'Arès 13/5) qu'une frêle passe­relle, au millieu de laquelle l'Enfant est assis. La Parole n'est pas achevée en Soi ; elle s'achève dans l'homme. C'est une fruste passerelle : suite de planches sur un câble au-dessus de l'abîme, ou un simple pain : farine, eau, sel, levain mêlés et cuits. Très simple en soi, difficile à réussir. Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé (Matthieu 13/33, Luc 13/20-21). La Parole embrasse en son entier toute la Création, mais le lecteur n'est qu'un léger fil dans l'un des torons de l'amarre qui arrime la Vérité ou l'Univers au monde pécheur qu'il faut changer (28/7). C'est le prophète le passerellier et le boulanger.
Les exégètes ont parlé de sens plénier comme compréhension moins grossière du sens littéral toujours faible. Le sens plénier met un peu d'ordre dans les débris de Vérité du sens littéral, débris parce qu'on reste dans le domaine des mots. Le sens typique va plus loin en profondeur ; on sort des mots. Au-delà c'est le sens métaphysique.
Abraham va-t-il sacrifier Isaac ? Beaucoup de lecteurs en restent au sens littéral : Abraham, Isaac, le couteau, l'ange qui ordonne à Abraham d'arrêter, le bélier sacrifié à la place (Genèse 22) et, au plan moral, applaudissent l'obéissance d'Abraham à Dieu , point. Le sens plénier, lui, ne sort pas des mots, c'est toujours Abraham, Isaac, le couteau, l'ange, etc. mais pose une question importante absente du texte, seulement sous-jacente : "Pourquoi ne pas faire confiance à l'Éternel en toutes circonstances ?" Le sens typique, lui, est plus profond : le lecteur sort carrément du cadre littéraire, de la scène historique, va au Fond : Il n'y a pas de limite à l'effort de pénitence, parce que c'est par là que commence la seule vraie fusion avec la Vie (Rév d'Arès 24/5). Et puis il y a enfin l'évasion métaphysique, car le lecteur mourra un jour tôt ou tard et ce qu'il vivra de l'autre côté est physiquement inconnu, indicible sans être irréel, parce que ce qui se vivra  n'est pas moins Vrai que l'imaginable : Abraham va tuer Isaac, la mort est donc déjà virtuelle ; la métaphysique c'est l'anticipation raisonnable d'une fin dernière qui échappe totalement à la substance présente : L'âme va-t-elle suivre une trajectoire jusqu'aux étoiles ou va-t-elle s'étaler sur l'univers ? Va-t-elle se fondre dans d'autres âmes et  ne former qu'une âme : la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), avec toutes les âmes ? Va-t-elle ne plus faire qu'un (xxiv/1) avec la Vie ? Tout est imaginable dès qu'il n'y a plus d'yeux, d'oreilles, de cerveau, de conscience, mais ça n'en est pas moins Vrai. Les parenthèses du Livre sont pleines de métaphysique, d'indicible Vrai. Abraham sur le point de tuer Isaac n'est qu'une parenthèse dans la Bible.

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Commentaires
03jul22 242C1
Ma foi

Oh ! Ma foi tu es plantée
Sur une terre sèche et fendue
Mais sortie des pierres dures
Tu es une promesse de la Vie,
Par son juste Prophète qui dit
Par le Seul Père de l'Univers
Tout ce qu'il dit, redit et écrit.

Oh ! Ma foi tu es solide
Mais, oh ! Comme tu le sais
Tu es belle dans ta liberté
De choisir de lui ressembler,
Car ma foi est tout à la fois
Mélange des senteurs passées
Présentes et surtout vivifiante.

Oh ! Ma foi que respires-tu
Au travers des forts courants ?

Oh ! Ma foi sous le Vent
Tu respires le Vrai Souffle
De la Sainte Montagne Qui
Crie en échos au cri,
Petit soit-il, de ma bouche.
Ma foi est comme l'Eau
Insaisissable mais Vraie
Comme Ton Feu voilé,
Sagesse d'aujourd'hui
Et comme
Jadis
Ta Tente
De Voiles sous
Ton Vent
Pour ton
Peuple appeler.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce poème, mon frère Jean-Louis. Je ne suis pas poète, comme vous savez, mais j'aime particulièrement les poètes en cela qu'ils me donnent une part du bonheur d'exister, et je crois que ce bonheur d'exister me suivra dans l'au-delà où l'on ne parle plus, mais où je me plais à penser que règne un immense silence poétique. Car je crois que même le silence peut être poésie. Alleluia !
Il y a eu près de 54 % d'abstentionnistes lors des dernières élections législatives et je pense que tous les poètes étaient de ces 54 %. En tout cas, moi, j'ai voté... Je vous le dis, je ne suis pas poète. Les poètes pensent que les choses de la vie ne peuvent pas être autrement que poétiques. Moi, je pense qu'elle ne peuvent pas, malgré mon enveloppe dans l'urne, être différentes. C'est la même chose, me direz-vous. Je ne pense pas. Je crois que le monde pécheur ne peut qu'être le fouillis sous l'ordre duquel il se place tout en râlant. La vie publique, dite politique, est le jeu du chat perché. L'actuel chat perché est M. Emmanuel Macron, il doit attraper les autres citoyens-joueurs (les "souris") en les touchant. Quand une "souris" est touchée par le "chat", les élection arrivent, les rôles peuvent s’inverser et la "souris" peut devenir le "chat" qui redevient "souris". Mais les "souris" peuvent se percher pour échapper au "chat". Par exemple en montant sur un banc ou sur une pierre. Le but étant de ne plus avoir de contact avec le sol. Lorsqu’un citoyen-joueur est perché, le "chat" ne peut plus le toucher. Le poète est une "souris" perchée. Heureux poète, mon frère Jean-Louis !


03jul22 242C2
Cher Frère Michel,
Bonjour.
J'avais réalisé en 2005 un documentaire anthropologique, ici en entier, très long :
https://youtu.be/9AZLahOteDw
Frère Jeff a fait la mise en ligne et va faire l'interview de Bernard et Didier en version courte.
Allez à Bernard De la F. 26.15 et Didier 1.09.40. [?]
Je rentre à Paris [depuis Arès]. J'ai été très heureux de prier avec vous et nos sœurs et frères.
Infiment merci à nos sœurs et frères dévouées au service des Saints Lieux.
Que Dieu vous bénisse ainsi que toute notre fraternité !
Frère Jeff a fait la mise en ligne et va faire l'interview de Bernard et Didier en version courte.
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Île de France

Magnifique 235C25... Extrait : "Nous ne sommes pas que des biologies mouvantes et tièdes (Rév d’Arès 2/5) promises à la poussière des tombeaux, mais des êtres métaphysiques temporairement habillés de chair sur une ligne de Vie infinie."


Réponse :
J'ai été très heureux de prier avec vous au Pèlerinage cet été, mon frère Didier. Je vous souhaite un heureux retour chez vous en Île de France. Je vous ai, par brefs clins d'œil quand je levais pour méditer le nez de dessus mes livres, vu prier avec une ferveur telle que je ne pouvais que penser au Feu que vous êtes venu, comme nous tous, chercher là. Et j'ai senti danser devant moi dans l'air ces très belles lignes de Christiane Rancé : "Aurais-je mieux prié si on m'avait expliqué ce qu'était la prière dans son essence ? Je ne sais, mais j'aurais aimé qu'on me dise très tôt, très vite, son universalité, sa présence dans le monde entier, chez tous les hommes ! Si l'orant prie selon sa culture, son pays, le dogme qu'il connaît, il prie dans la même mouvement que les autres, avec le même travail intérieur du moi, pour la même élévation, la même communion avec le monde, que la prière renouvelle avec la même grâce... Gabriel Marcel [philosophe] dans son "Journal Métaphysique" a écrit : Prier, c'est activement cesser de penser Dieu comme ordre, c'est le penser vraiment comme Dieu — comme pur Toi."


03jul22 242C3
Il y a beaucoup à dire sur la foi des P(p)èlerins d’Arès, une foi particulière, parce que non seulement elle n’est pas religieuse, ni dogmatique, mais elle suscite l’intelligence [Rév d'Arès 32/5] du cœur qui dissout l’esprit de dogme et de religion.
Foi d’accomplissement transformatrice par le changement individuel en bie : la pénitence (Rév d’Arès 30/13, 28/25), elle est aussi foi civilisatrice et salvatrice par la Moisson (Rév d’Arès 5/2, 6/2), la recherche de pénitents dont la collectivité peut engendrer un nouveau monde guéri de la violence et du pouvoir, ouvert à tous ceux que le bonheur de vivre en paix et en fraternité dans sa ville ou son village touche au cœur.
La foi des P(p)èlerins d’Arès est d’emblée plantée dans la vie de l’humanité comme un arbre dont les racines puisent dans l’Image et Ressemblance de Dieu [Genèse 1/26] dont chaque homme est toujours porteur et dont les branches reçoivent la Lumière et l’Amour du Créateur Qui vient par Sa Parole restaurer l’intelligence spirituelle devenue faible lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Dieu, l'Étalé (Rév d’Arès ii/4), est en haut comme en bas. Entre racines et branches, un tronc humain, élevé comme une tour, une tête humaine où souffle l'Esprit (Rév d’Arès 33/4), insensible au vertige des tâches surhumaines qu’il doit accomplir, un regard humain rendu perçant comme celui de l’aigle (33/5), une voix qui comme l'écho du tonnerre parviendra à ceux qui doivent se repentir (33/10), sans doute tous encore (8/6)... Bref, un prophète vivant, toujours vivant, vous !
Didier D. de Catalogne Française


Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ces belles lignes à propos de la foi. Oh ! je ne vous dis pas merci parce que vous terminez votre message par "Dieu, l'Étalé (Rév d’Arès ii/4), ... Entre racines et branches, un tronc humain, élevé comme une tour, une tête humaine où souffle l'Esprit (Rév d’Arès 33/4), insensible au vertige des tâches surhumaines qu’il doit accomplir ... Bref, un prophète vivant, toujours vivant, vous !", mais je vous dis merci parce que vous m'envoyez depuis la Catalogne Française où vous et votre épouse vivez un vent de foi, de cette foi que notre fraternité arésienne partage. La foi de l'homme qui sent Dieu en lui-même, et même la foi dans l'homme ignorant pour qui le silence est quelque chose comme la Parole venue jusqu'à lui depuis les fins fonds de l'Univers.


03jul22 242C4 
Cher nabi,
Bonjour.
Voici deux interviews Bernard de la F. et Didier Br. réalisées en mai 2010 : Max [le squelette], la vie, la mort, l'âme.
J'ai été très heureux de prier avec vous et nos sœurs et frères.
Merci au grand dévouement de l'équipe d'accueil.
infiment merci à notre Frère Jeff P; de Paris pour son incontestable dévouement à la Vie, à Mikal, ses sœurs et frères et réalisation du montage des interwieux. Vidéo publique https://youtu.be/8P59bbN8nH0
Je prie avec tous les priants ou qu'ils soient.
Didier Br. d'Île de France.


Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour commentaire et pour la vidéo. Tout cela fait un peu double emploi avec votre commentaire 242C2, mais bon ! la vidéo est beaucoup plus courte ; je l'affiche.


04jul22 242C5
J’ai lu attentivement votre entrée que je dois commenter sans compromis (15/6). Que dit la Parole de son messager (40/6) ? Ecoute, homme Michel, ta tête est faible (23/1) ; Ton œil tend, bute (ii/2) ; Ton front est plat, trois côtés a ton oreille (xxviii/13) ; Ton œil cherche le Fond, pas le Fond, tu vois l’ongle pas la jambe. Tu prends ta cervelle, tu manges, ton œil mange ta cervelle, ton œil long le nerf, tu ne vois pas le Fond (xxxiv/7-9). La Voix insiste : Mikal ne cherche pas le Fond, ouvre tes veines, dis : « Entre ! » (xxxiv/12). Que dit la Parole sur votre enseignement ? Dans le lieu de l’assemblée, personne ne se présentera jamais devant les pécheurs pour ajouter sa parole à Ma Parole, pour livrer un enseignement de son cru, son discours sur ce que J’ai proclamé (10/11) ; Or tu enseigneras, homme Michel, que l’homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas tomber dans l’abîme (32/8). La Voix vous ordonne : « Ferme le livre de siècle, tu comptes le bruit de bouche devant le Livre (ii/15) Je sais que vous allez citer à nouveau "Ta Parole Ma parole, juste prophète ou Justice de Juste". Je vous invite fraternellement à lire attentivement les versets qui précédent et suivent ces citations et qui en précisent le sens : contrairement à votre statut de messager qui est désormais, votre situation de juste prophète est conditionnée à ce que vous faites et dites et vous ne l’êtes pas si vous retournez en arrière (39/6). Ma Parole ne se divise ni ne se tait (15/6) : extraire un verset isolé vous faire courir le risque de tomber dans l’abîme. Ce problème de pied lourd sur Ma Lèvre (xxiii/1) ne retire rien à votre mérite d’ouvrier de la moisson : mange ton pain tu as ton pain (xxxvi/17). Mais le charisme que vous vous attribuez est un mot d’origine théologique, il n’est pas dans la Parole. Vous dites : « Tous les prophètes n'en reçoivent pas moins, dans tous les cas, l'autorité magistrale ». Or Moché entend le noir (xviii/5), ce qui ne retire rien à ses mérites d’avoir conduit un peuple à la nuque raide. Toi, ferme ton oreille (au noir, au coucou), reste assis, écoute ! (xviii/5-6). Vous dites aussi : "Je peux toutefois affirmer que, sur l'instant, je comprenais tout ce que le Père me communiquait d'une façon ou d'une autre", alors pourquoi ne pas vous donner la peine de publier pour vos frères ce que vous avez entendu (37/4) en livrant vos notes prises sur le vif ? Les différences importantes de mots entendus et de parenthèses dans vos éditions successives posent un lourd problème pour votre témoignage qui devrait pourtant aider à surmonter les faiblesses de ce siècle (40/3).
Bien fraternellement et sans concession,
Antoine, un porteur de Ma Parole (7/5)
[Antoine B. d'Arès, Aquitaine]


Réponse :
Antoine, mon inquiétant frère, j'ignorais que vous en fussiez là !
Je ne sais pas où vous êtes allé pêcher vos citations, très probablement dans vos propres opinions qui, comme toutes opinions, sont respectables, pour critiquables qu'elles soient à mes yeux. Vos mentions sont vraies par rapport à vos propres croyances, elles sont fausses par rapport à mon témoignage prophétique. Je n'ai pas le temps ici de détailler tout cela. J'invite ceux que ça intéresse à s'en référer aux textes imprimés dans les éditions de La Révélation d'Arès et mes enseignements et à rectifier d'eux-mêmes ce qu'ils voudront rectifier, car le Père laisse à tout homme sa liberté personnelle d'interprétation.
Mon frère Antoine, votre interprétation particulière n'est pas unique ; il existe déjà bon nombre d'interprétations particulières, évidemment très diverses.
Il ne m'est pas possible de corriger dans votre commentaire vos mentions dissemblables au texte édité, car alors je déformerais votre propres pensées et intentions. Je laisse en l'état intégral où il m'est parvenu votre commentaire.
Au reste, il est fondamental de reconnaître dans l'entier contexte de La Révélation d'Arès que le principe du comportement salutaire recommandé à l'Enfant du Père n'est pas dans ce qu'il croit, mais dans le Bien qu'il fait et promeut. Si vous êtes un homme de Bien, vous êtes sauvé et cette idée me met en joie. Il est sans importance que vous croyiez que Le Livre que j'ai édité serait erroné et que vos propres corrections Lui rendraient son authenticité, mais soyez un homme bon, si vous ne l'êtes oas encore, et restez un homme bon, si vous l'êtes déjà. Le Bon (Jésus, Rév d'Arès i/2-9, ii/3-19, viii/3, xiii/4-17, etc.) est le modèle.
Vous commencez votre commentaire par : "je dois commenter sans compromis (15/6)" en vous référant à La Révélation d'Arès 15/6, dont voici le texte complet : Mais refuse discussions et compromis. Ma Parole ne se divise ni ne se tait : Que traiterais-je avec des puissances illusoires ? Ces paroles ne s'adressent pas à vous, frère Antoine, mais à moi l'homme Michel. Mais si vous considérez qu'elles s'adressent aussi à vous, alors tout ce que vous traduisez dans le textes de La Révélation d'Arès pour me réduire à un objet de doute s'adresse aussi à vous, frère Antoine, et vous êtes donc aussi un objet de doute, comme tout humain sur cette Terre réduit à ses propres conclusions.
Vous n'êtes pas, loin de là, le premier à m'aider à mieux comprendre pourquoi la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) appelle un seul prophète, mais vous êtes, je l'avoue, le premier parmi ceux que j'aime particulièrement à me faire comprendre que le prophète est un homme seul et à louer plus chaleureusement que jamais tous ceux qui me font confiance et qui me suivent, dont vous n'êtes pas et croyez bien que j'en éprouve beaucoup de peine.
"Dieu écrit droit, même si la lettre est tordue" (Le Talmud). Qui n'est pas en proie à un débat intérieur ? Personne. L'enracinement spirituel est très difficile dans l'état actuel de nos pauvres cerveaux qui supportent mal le poids énorme de la Vérité, que le Père exprime comme Il peut à nos compréhensions déficientes. C'est pourqoi je ne cesse de louer la Vie de nous avoir adressé La Révélation d'Arès, que j'affirme avoir transmise comme je l'ai reçue. C'est ce cheminement dans les dédales difficiles du Vrai que je m'efforce d'aider mes frères et sœurs à faire. À tous ceux qui se demandent comment entendre la réponse donnée par la Vie aux questions que chacun se pose sur le sens de sa condition humaine je donne autant de réponses que je peux. Je suis désolé que ce fût à moi et non à vous, frère Antoine, que le Père s'est adressé en 1974-1977 et a demandé d'assumer cette tâche, mais c'est comme ça. Je ne l'ai pas cherché. Qu'y puis-je ?


04jul22 242C6
Un prophète vivant !
Il y à des hommes qui deviennent célèbres seulement après leur mort. Leurs contemporains se moquent d'eux ou tout simplement les ignorent. Michel Potay est toujours vivant. N'attendons pas qu'il soit mort pour nous intéresser à lui et surtout au Message qu'il porte : La Révélation d'Arès.
Celui que nous appelons Frère Michel, qui depuis 1974 se bat pour annoncer ce qu'il a vu et entendu mérite vraiment d'être connu. Une forte censure, un manque de moyens ne le découragent pas, et malgré ses 93 ans et sa solitude, il travaille d'arrache-pied, à la mise en place des bases, d'une civilisation nouvelle, basée sur l'amour, le partage et la liberté.
Ne soyez pas les derniers informés de ce qui va bouleverser l'Occident dans les prochaines décennies. Michel Potay est né à Suresnes, près de Paris, le 11 juillet 1929, d'un père breton et d'une mère vosgienne. Je souhaite donc à notre sublime prophète un merveilleux anniversaire 2022. Que du bonheur !
Portez vos 93 ans de sagesse fièrement ! Celle-ci s'est développée profondément dans ses racines merveilleuses qu'est la Source pure de Dieu, la Source Divine, la Source de la pureté et de vérité dans la plus haute perfection de l'ordre divin.
Joyeux anniversaire dans l'union céleste et l'heureux choix de Mikal et sa soumission à la Volonté du Seigneur. Vous avez su résister à toutes ces dures épreuves et êtes sortis victorieux de maints fougueux combats. Vous êtes devenu le prophète qualifié de la Vigne [Rév d'Arès 30/6] et méritez aussi un juste salaire.
Je vous remercie du plus profond du cœur de m'avoir donné votre savoir, mais il va de soi que ce que nous souhaitons doit être conforme à Son Ordre immuable.
Restons forts dans l'enseignement que vous nous avez appris à connaître de la Bouche du Seigneur.
Que Dieu vous bénisse ! Vous n'êtes pas seul ; vous ne l 'avez jamais été et vous ne le serez jamais. Vous êtes ici et vos frères sont là, présents pour se réjouir de votre présence, qu'elle soit visible ou invisible. La pieuse gente = Le peuple des frères (la taure) qui suit le prophète xLv/12-13.
Laissons le Christ grandir en nous. Que la paix soit avec vous.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud .


Réponse :
Je suis très ému, ma sœur Maryvonne, par ce commentaire, qui me parvient en même temps que celui, inutilement bataillard, d'Antoine B. qu'on peut lire en 242C5 et votre commentaire vient me consoler. Merci pour votre commentaire, merci du fond du cœur.
Nous sommes en Pèlerinage et je regrette un peu que l'on ne vienne plus à pied en Pèlerinage sur un lieu où le Père S'est manifesté et a laissé un grand Message, je regrette de ne pas pouvoir dire comme Tolstoï le disait à propos des pèlerins allant à Optina-Poustyn : "Ils prient avec leurs pieds." Le pèlerin se dit en hébreu "l'homme en marche". Tout comme j'aime illustrer par des gestes, peut-être pas toujours heureux mais sincères, les moments de ma prière, j'aime voir mes frères et sœurs prier en bougeant bras et jambes, et je vous imagine parmi eux. Je sais que tout le monde ne peut pas venir à Arès, mais je sais que tout le monde, vous compris ma sœur Maryvonne, fait ce Pèlerinage par le cœur. Votre commentaire est une forme de Pèlerinage. C'est un agir.


04jul22 242C7

Christian C. non localisé


Réponse :
Je connais de réputation (bonne réputation) plusieurs des intervenants de cette vidéos.
Je ne sais pas vraiment de quoi il s'agit, mais je trouve intéressante l'initiative en question.
J'affiche cette vidéo qui peut intéresser certains des lecteurs de ce blog, et qui m'intéressera peut-être. Je n'ai pas pour le moment le temps de m'informer davantage.


06jul22 242C8
Cher prophète,
C'est du gros une fois de plus, ce que vous écrivez !
J'en saisi souvent de loin la métaphysique dans un premier temps, et puis en m'y rapprochant petit à petit, parce que mon cerveau veut comprendre, je lis et je relis afin de me faire une synthèse, mais très souvent je bute ; je capte bien à gauche, à droite, parfois le sens plénier, parfois le sens typique, mais presque toujours le sens métaphysique sans pour autant pouvoir me l'expliquer concrètement.
Le prophète explique la Parole aux marmots (Rév d'Arès xxx/13-15), et le marmot que je suis a juste besoin d'une pelle pour y piocher quelques bribes comme si l'essentiel se synthétisait par quelques mots clés, le tout m'étant difficile à intégrer.
L'important pour moi, c'est bien sûr d'en saisir le fond, mais je crois que je dois plus y accoler mon cœur, il me faut parfois sentir la présence du prophète, pas seulement dans le virtuel, mais dans sa lumière, dans son essence spirituelle profonde.
Merci, cher prophète Mikal, prophète du Très-Haut, prophète de la Vie.
Angel C.-D. de Genève, Suisse


Réponse :
"C'est du gros une fois de plus", m'écrivez-vous, mon cher frère Angel, mais je ne suis que le rapporteur de la terrestrement indicible Vérité à des humains, mes frères et sœurs, humains dont je suis, qui ne peuvent qu'approcher de plus ou moins loin le sens de la Parole du Père. Le "gros" comme vous dites est possible pour la Vie, le Père, l'Éternel ; moi, je n'ai que le muscle charismatique qui fait de moi le portefaix, le transbahuteur de ce Gros. Le prophète n'est guère que cela, même s'il n'est pas remplaçable de son vivant. La portefaix est le porteur ; il n'est pas la charge qu'il porte.
Non, "le marmot que" vous êtes, frère Angel, n'a pas "juste besoin d'une pelle pour piocher (dans ce que j'écris) quelques bribes comme si l'essentiel se synthétisait par quelques mots clés." Non, "le tout" ne vous est pas "difficile à intégrer". Du moins il vous est aussi "difficile à intégrer" qu'il m'est difficile à porter, mais difficile ne signifie pas impossible. Cette difficulté vous ne devez pas, comme missionnaire, la cacher à ceux que vous rencontrez, mais ils doivent comprendre, ces interlocuteurs, que cette difficulté est la signature d'une exaltante possibilité de transfiguration par la pénitence. Si vous avez compris cela, vous avez compris quelque chose qui vous hausse au-dessus de la condition ordinaire de l'humain, et je crois que vous allez le comprendre, c.-à-d. comprendre qu'étant le frère du prophète, vous êtes aussi prophète.


06jul22 242C9
"La Parole n’est pas achevée en soi, Elle s’achève dans l’homme"… avec l’Amour et avec le prophète comme agent d’unité pour faire la race d’un peuple en ascension.
En cela, l’éclatement de la masse humaine en une multitudes de petites unités à dimension humaine favorisera l’exercice du Bien-Fusion du destin personnel et du destin collectif — sans parler des conséquences inconnues mais promises par le Père sur la Création : Le Vent est lourd et l’Eau ne noie pas (Rév d’Arès xxxiv/14).
Avenir promis à l’humanité si elle répond à l’Appel de Dieu, certains concepts seront renversés. Aujourd’hui l’humain subit la pesanteur et ne peut vivre sous l’eau, mais en Éden restauré le dense Vent divin portera l’homme dans l’espace, et dans l’Eau l’homme ne se noiera pas.
Cette nouvelle nature humaine a pour nom transfiguration. Il n’est pas possible, dans notre état actuel de péché et d’obscurité, de mesurer la part physiologique, la part métaphorique et la part d’inconnu de telles prophéties (annotations Edition Bilingue de 1995). Pour le moment, nous pressentons l’essor de quelques un et c’est déjà heureux, mais combien cela serait plus heureux s’il s’agissait d’un corps collectif soudé et moulé à la Parole.
Je suis de ces "optimistes" à voile qui tire des bords dans les anses qui me sont accessibles et praticables, mais à quand la goélette et son valeureux équipage qui saura prendre son cap tel Mikal qui tiens la perche, la taille longue ou courte, qui dit trois jours ou trente jours, trois pas ou trente pas (Rév d’Arès xx/6-7) ? Il viendra en son temps, mais nous devons y travailler même si cela nous met dans des zones d’inconfort.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oh ! frère Pascal, j'aime beaucoup ce mot "optimiste à voile", lequel sait par louvoyages remonter contre le Vent ! Car nul ne va vers Dieu en ligne droite ; aucun pécheur ne peut trouver la Vie en ligne droite. Il faut pour "tirer des bords" un bateau nommé pénitence. Certains, rares, ont un 12M JI (12 mètres jauge internationale). La plupart n'ont qu'une goélette au gréement grinçant, mais qu'importe ! La Vie est toujours au bout de leur course. Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire.


06jul22 242C10
Bien aimé prophète du Père,
J’ai été particulièrement heureux de prier avec vous et tous mes frères physiquement présents ou distants cette année parce qu’ici [au Pèlerinage d'Arès] plus qu’ailleurs, nous renouons avec le Grand Tout, sur le Lieu où se rassemblent et donc se concentrent nos êtres dispersés géographiquement, mais unis dans cette même quête de l’Être à retrouver et l’espérance du grand retour à l’Unité originelle.
Je vous ai trouvé en très bonne forme, ainsi que votre épouse Christiane, ce qui a ajouté une immense force à ma joie. Il y a quelque chose qu’expérimente le Pèlerin d’Arès qui a choisi librement de vous donner sa pleine confiance et de vous suivre en tout point (disons d’essayer de vous suivre en tout point, car l’étendue de votre enseignement est aujourd’hui telle qu’aucun Pèlerin d’Arès ne saurait l’embrasser en totalité : Il faut qu’on soit beaucoup, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne (Rév d'Arès 24/3), c’est que plus on vous suit, et plus on se libère.
Votre enseignement n’est pas un code de bonne et mauvaise conduite, il replace celui qui lui a donné sa confiance devant la plénitude de sa vie intérieure, à commencer par la plénitude de sa liberté. La Parole, l’Enseignement, la pensée du prophète (le fils, Rév d'Arès xi/13), comme la Vie ou le Père (Dis-moi : "Entre !" xxxiv/12) ne se substituent pas à la chair, à l’esprit, ni même à l’âme de l’homme qui choisit de la suivre. Elles (Parole de Mikal + Parole de Vie) sont émancipatrices…
Seul l’homme qui en fait l’expérience peut comprendre cela du point de vue de son existence fondamentale (l’étant de l’être qu’est chaque homme, ne verrait-il guère plus loin que sa main ? La Mer entre dans sa vessie, Rév d'Arès xxi/12). Ce n’est pas le moindre paradoxe auquel notre mission est confronté, puisque pour le monde, le choix que fait chaque Pèlerins d’Arès de vous suivre en tout point revient à suivre cet homme pour… (26/2)... qui énumère toutes les bonnes raisons de ne pas se mettre en marche, à commencer par l’orgueil, la cupidité, les abominations que le tentateur digère (26/12).
Ici, seul l’exemple individuel et collectif me semble pouvoir résoudre ce paradoxe. C’est à travers ce que deviennent vos frères dans cette génération, et plus encore dans les générations qui viennent que le monde constatera la véracité de votre enseignement. Ce n’est pas une petite mission que la nôtre !
Notez bien que je n’ai pas dit la mienne, mais la nôtre. D’ailleurs, le Père de l’Univers que nous prononçons chaque jour n’emploie-il pas la première personne du pluriel ? Pour que nous fassions ta Volonté, nous recevions notre nourriture, nous puissions pardonner, etc. (Rév d'Arès 12/4).
Et, à l’inverse, non pas un homme montre la Voie, non pas un autre homme trouve la Vie (Rév d'Arès 24/3). Ce n’est pas une petite mission que la vôtre : Le peuple (28/2) qui doit peu à peu émerger du troupeau (22/2) qu’est devenu l’humanité ne réussira qu’en posant ses fondations sur le roc (Matthieu 7, Luc 6) qui est le roc de la parole du prophète fusionnant avec la Parole du Père et fusionnant avec l’hommunité (homme+humanité) — un à nous tout seul et un à nous tous — pour préparer le grand embrasement de la Vie et de l’Amour, celui qui permit à Jésus de parcourir l’espace d’un instant la distance infinie qui sépare la terre du Ciel, que le monde pour son Salut accomplit dans les siècles des siècles (32/3-5).
Les Pèlerins d’Arès de cette première génération ont encore aujourd’hui des difficultés à résoudre leurs différents sur le plan pratique, qui surviennent notamment de leur métabolisation incomplète de la Parole et de votre enseignement, incomplétude qui me semble inévitable puisque la Parole vient du Père qui est hors du temps [Rév d'Arès 12/6] et le prophète [est dans le temps et] n’enseigne pas seulement pour cette génération. Cette incomplétude individuelle forme une partie non négligeable de la matière du "tube" dans lequel chacun est encore emprisonné, que seul l’abandon à la pensée de son frère, car sa compréhension, sa sensibilité, son projet valent bien la mien, et nos compréhensions seraient-elles différentes (unité ou non-dualité n’est pas uniformité), elles ont vocation à s’unir et non à se repousser comme l’aimant qui ne serait pas tourné dans le bon sens.
Comme vous l’avez écrit sur ce blog à notre frère Louise-Marie de Belgique : "Vous avez compris qu'il faudra poursuivre ma tâche, car le prophète, une fois qu'il aura charnellement disparu, n'aura pas spirituellement disparu. Le prophète, ce sera vous tous, mes frères et sœurs, tous indéfiniment et jusqu'au Jour du Père !" (225C35). Alléluia !
Jean-François P. de Paris, Île de France


Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau et riche commentaire.
Vous finissez votre commentaire sur une citation de ma réponse à Louis-Marie de Belgique (225C35), une citation où j'évoque ma disparition, laquelle se fera un jour ou l'autre. Et je ne peux que penser à tous les porteurs de la Parols du Père, certains ayant été prophètes, d'autres ayant été théologiens comme Thomas d'Aquin, dont aucun, absolument aucun n'a terminé sa mission, parce que le Parole est un continuum. "Une poutre est un continuum de bois, dans une dimension principale, avant de fournir une matière à des objets façonnés," a écrit Pierre Schaeffer, polytechnicien de la promotion 1929 (année de ma naissance) devenu ingénieur et compositeur de musique, créateur d'un groupe de musique concrète qui devint en 1958 le Groupe de Recherches Musicales et qui fut, eh oui ! compositeur de musique.
Pour nous, Pèlerins d'Arès, l'objet façonné que nous sommes envoyés fabriquer ou plutôt refabriquer en le sortant de sa dislocation, n'existe pas encore, loin de là ; c'est le monde changé (Rév d'Arès 28/7). Thomas d'Aquin, un jour de décembre 1273, balaie de son bras son écritoire et envoie par terre encrier, plumes, parchemins (et peut-être déjà papier) ; il laisse ainsi inachevée sa Somme Théologique. Il mourra quelque trois mois plus tard, à 49 ans... C'est jeune. Personnellement, à 93 ans dans cinq jours, je n'envoie pas par terre mon ordinateur, ma souris et mon clavier, mais je n'achèverai pas ma tâche. La vie humaine est trop courte pour permettre à un humain l'achèvement de l'infini. Mes frères vont continuer ma tâche, oui, comme je l'ai écrit à frère Louis-Marie, et cela indéfiniment de génération en génération jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8).


06jul22 242C11
Il est facile d’aligner des bouts de phrases pour en faire un nouveau texte, alors qu’on sait pertinemment que la Parole est un tout. Vous disiez déjà il y a longtemps (1984) — et cela devrait intéresser le frère Antoine qui ne semble justement plus voir d’intérêt spirituel que dans Le Livre — ceci : "C’est quand Le Livre fut révélé que je compris définitivement que telle est la façon de parler de Dieu [sans plan rédactionnel]. Est-il une révélation plus hachée que Le Livre, où tout semble venir pêle-mêle ? Et pourquoi ? La réponse est claire : Par l’entremêlement de certains points, par la répétition d’autres points de son Appel, Dieu exprime l’indivisibilité de la Vérité. Il nous dit en somme : Apprenez à tout concevoir en même temps, à ne rien oublier, à ne rien préférer, à ne pas découper ma Parole, sinon vous découperez votre action, qui échouera !" ("Le Pèlerin d'Arès" n° 3, 1984, p. 55).
Mais puisqu’il faut des citations, donnons-en une : Ta parole (est) Ma Parole (Rév d'Arès, xL/5). Bien sûr, certains traduisent cela par : "Mikal est Mon Porte-Parole !" (frère Suzanne, https://alabdals.com/2017/10/12/ta-parole-ma-parole), déformant clairement la Parole, faisant de la théologie, de l’initiation, coupant les cheveux en quatre.
Dieu nous demande plutôt d’agir. Je m’attarde un peu sur ce site, qui indique dans une pensée très proche de ce que notre frère Antoine développe, que le message dicté à Arès est "altéré, il n’est tout simplement plus le Message de Dieu, mais une parole d’homme biaisée", ou bien : "les seules publications du Message faites par le témoin ont été des versions où ce dernier greffa des ajouts de sa main d’homme, des altérations des mots de Dieu entendus, des gloses en marge qui dirigent et limitent fortement la compréhension du Fond… malgré l’insistance de Dieu dans ce même Message sur l’interdiction formelle d’ajouter des artifices et des paroles d’homme à Sa Parole", ou encore : "Malgré cela, il est tout à fait possible de retrouver la Parole Pure Telle Que Dictée, grâce à la bonne initiative du témoin d’avoir mis ses ajouts entre parenthèses [sic]." Tout cela est typique d’un renversement de sens assez fréquent dans ce site de beaucoup de citations du frère Michel.
La page sur la demi-dîme indique même : "En redevenant un prince du culte, en appartenant de nouveau à leur engeance, Michel a lui-même éloigné de lui la générosité des hommes pieux, il a lui-même répandu sur ses pas l’opprobre, et il s’est lui-même affamé, il s’est perdu."
Quant au Pèlerinage, puisque nous sommes dans ce moment : "Le Pèlerinage d’Arès est formellement Proscrit par Dieu car il détourne les fidèles de la Vraie Piété !"
Je formule une dernière remarque sur le message de notre frère Antoine, qui vous cite : "Je peux toutefois affirmer que, sur l'instant, je comprenais tout ce que le Père me communiquait d'une façon ou d'une autre", en ajoutant : "Alors pourquoi ne pas vous donner la peine de publier pour vos frères ce que vous avez entendu (37/4) en livrant vos notes prises sur le vif ?" Ne tombe-t-il pas sous le sens que justement, vous ne pouviez noter sur le vif la complexité à la fois d’une chose entendue et d’une chose comprise dans son ensemble, et que même vos notes, en fait, son lacunaires par rapport au message. Alors, à quoi bon ? Qu’est-ce que cela changerait ?
Denis H. du Maine et Loire


Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire qui me fait connaître des citations que je ne connaissais pas. Ces citations proviennent, je pense, d'un site, "Al Abdal", sur lequel j'ai jeté un coup d'œil en surface, une ou deux fois brièvement, voilà maintenant quelques années. J'ai adressé un message à l'adresse "contact" de ce site, mais je n'ai jamais reçu aucune réponse. Je pense que comme un certain nombre de webmasters, le webmaster d'Al Abdal ne répond pas à ses lecteurs, mais répond uniquement à ses approbateurs. Je ne fis qu'une rapide lecture en diagonale de ce site qui me parut techniquement très bien fait, esthétiquement réussi, mais dont le contenu, que je n'ai pas creusé, me sembla malmener La Révélation d'Arès et/ou ma personne de témoin. Ce n'est pas très grave ; il y a de par le monde de nombreux censeurs de La Révélation d'Arès dont les critiques ou les refus sont très divers. Al Abdal en est un de plus, c'est tout. Je ferais sans hésiter à Al Abdal ou à frère Antoine B. la réponse que fit Gamaliel au Sanhédrin après l'arrestation des apôtres, grosso modo ceci : "Laissez ces hommes en paix. S'ils ne viennent pas de Dieu, ce qu'ils entreprennent s'effondrera tout seul. S'ils viennent de Dieu, vous n'empêcherez rien." (Actes des apôtres 5/38-39).


06jul22 242C12
Merci, frère aîné, pour cette belle entrée.
Surtout merci pour cette vidéo que vous partagez à 242C7.
J'ai eu la grande joie d'y voir (mais sans audio, hélas) au début mon amie Christine Devier Joncourt avec qui j'ai noué depuis trois ans une veille des médias et partagé de ce que nous glanions d'informations.
C'est surtout grâce à sont travail acharné que tout ces gens s'unissent, comme le montre cette vidéo.
Un Roger C. situé en Essonne, île de France


Réponse :
Mon frère Roger, la vidéo en question est maintenant sonorisée d'un bout à l'autre. Le frère Christian C. qui m'avait adressé cette vidéo, qu'on peut voir en 242C7, s'est excusé de m'avoir envoyé un film imparfait et m'a renvoyé un film parfait que j'ai affiché sur ce blog en remplacement de l'autre, déficient. Vous pouvez donc entendre votre amie Christine Devier Joncourt.

 
06jul22 242C13
Bien aimé Frère Michel, prophète de la Vie rayonnante,
Quel beau et émouvant Pèlerinage de Feu où j'ai été très heureuse de prier sur le Lieu Saint avec vous et avec tous les frères et sœurs présents là sans oublier ceux rassemblés dans mon cœur qui prient au loin et ceux partis dans la galaxie.
Votre nouvelle entrée met la joie dans mon cœur.
Merci, nabi [Rév d'Arès x/1-8] !
"Le prophète ne rabâche pas ; il sait". Waouw ! Quelle belle et forte affirmation !
"Le croyant doit apprendre du prophète… " C'est évident. Jésus le disait et ceux qui l'écoutait étaient frappés, car il les enseignait en homme qui détient l'autorité et non comme leurs scribes (Matthieu 7/28).
Pas de changement, "la parole du prophète Mikal" est "la Parole" de Celui Qui l'a choisi, lui le prophète, pour guider le changement du monde en l'expliquant patiemment, car il a "le pouvoir de transmettre" (l'ange sur la plage, voir édition intégrale de La Révélation d'Arès).
Un seul tire Mon Bras, dit le Père (Rév d'Arès xxxi/15). Vous affirmiez déjà votre prophétisme indiscutable dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel n°30 : "Le prophète" qui rassemble vos magistrales allocutions. Je vous cite : "Dieu établit la primauté prophétique de Mikal ; et les idées et l'humeur humaines qui s'opposent à lui ne démontrent pas leur supériorité."
La Parole dite par Mikal : "Elle est au sens absolu". Mikal est Mon fils, dit le Père (xi/13). Oui, le prophète "a le privilège de la Vérité". Le petit reste vient prendre le Feu de l'action prophétique pour se transformer soi en retrouvant l'image et ressemblance de la Vie et aller dans le monde y glaner ceux qui cherchent le Vrai, qui ont soif de vie spirituelle active — qu'importe les croyances, seuls les actes bons sauvent — ; mais ce petit reste a un guide unique : c'est le prophète Mikal.
"
L'heure est à l'union étroite autour du prophète. Si vous ne le suiviez pas en toutes circonstances, dans toutes ses paroles, vous vouez notre assemblée et notre mission à la médiocrité, à l'échec, vous en donnez une image peu engageante." Nous n'avons pas "cette liberté-là" dès que l'on s'est engagé en conscience — être conscit [Rév d'Arès xxii/14] — à suivre la Voie Droite où le Créateur nous conduit. Alléluia !
En prière avec vous tous, Je vous embrasse du fond du cœur avec notre bien aimée sœur Christiane.
Danny G. de Liège, Belgique


Réponse :
Encore un commentaire plein de fervente fraternité, qui me va droit au cœur. J'avoue avoir l'œil humide en le lisant. Merci, ma sœur Danny, pour ces très belles lignes !
J'ai été très heureux de vous voir, avec notre sœur Hasna, le premier jour du Pèlerinage.
Se trouver ou se retrouver sur le Saint lieu où le Père parla aux homme en 1977 provoque une étincelle, étincelle parfois gigantesque comme un éclair d'orage, qui "soudain s'allume dans le moment où bondit le feu" ainsi que disait Platon. Nous sommes alors traversés par la Lumière descendue là en 1977 et qui réapparaît à ceux dont le regard n'est pas ou n'est plus brouillé par des doutes, des attaques d'incompréhension. Croire n'est pas facile ! C'est pourquoi l'Intelligence des intelligences sait que l'homme est faible et que la pénitence, les actes d'amour, suffisent pour le sauver.


06jul22 242C14
La Parole que le Créateur de l’Univers vous a donnée frère Michel par les lèvres de Jésus en 1974 et directement par les Théophanies en 1977 s’imprègne dans notre mémoire au fil des années. Elle se fond en nous, la nuit, le matin à notre réveil, dans la journée, le soir. À tout moment notre mémoire nous la rappelle en fonction aussi des situations vécues.
Je regarde et j'écoute 👂 votre enseignement et je m’en imprègne. C’est comme si depuis 1988, année où j’ai rencontré La Révélation d’Arès au travers de vos courriers, lors de vos visites dans les assemblées pour parler à vos apôtres, dans les revues "Le Pèlerin d'Arès" ainsi que dans "Et Ce que tu auras écrit", dans votre blog qui existe depuis 2006. Le fond principal de votre enseignement se fait autour de la pénitence à accomplir en soi chaque jour, car comme vous le dîtes dans votre nouvelle entrée du blog 242 intitulée "Parole, sens plénier, sens typique, sens métaphysique" : "Il n'y a pas de limite à l'effort de pénitence, parce que c'est par là que commence la seule vraie fusion avec la Vie (Rév d'Arès 24/3-5)🌼
Puis vous parlez aussi de cette moisson d’épis mûrs qu’il nous faut chercher 👀 et trouver, car les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent 🚶‍♀️🚶‍♀️🚶‍♀️ les jambes serrent (Rév d'Arès 📖 i/15).
Votre enseignement est comme une Lumière qui s’écoule et se diffuse dans tout notre être avec ses sens plénier, typique et métaphysique. Parfois au cour d’échanges spirituels, des Pélerins sœurs et frères nous disent : "Le prophète a dit ceci" ou "Le prophète a dit cela" en citant une phrase qui, sortie de son contexte n’a plus vraiment le sens qu’elle avait quand elle était fondue dans un sujet que vous développiez.
Le problème est que les frères et sœurs n’ont pas tous une "mémoire d’éléphant pour se souvenir d’une phrase particulière (ce qui est mon cas), et il est parfois difficile 😥 de retenir toutes les phrases que vous avez dites au travers de votre enseignement depuis bientôt une cinquantaine d’années bien que certaines reviennent régulièrement mais différemment. Comme vous le dites dans votre nouvelle entrée "Le prophète ne rabâche pas, il sait." Alors quand des frères disent : "Le prophète a dit ceci ou cela" je me sens sans voix pour approuver ces dires, parce que je devrais chercher 🔍 dans tout votre enseignement pour trouver la phrase que vous y avez glissée [et qui me permettrait de répondre].
Ne sommes-nous pas nous-mêmes imprégnés par votre enseignement qui circule dans nos veines ? Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas, tu (leur) parles  (xx/12) vous dit la Vie Créatrice de la mine et l’Eau (Rév d’Arès xxxv/17)💧🐿🌲🌴🐠🦋🦅🧎🏻‍♀️⛵️🚀✈️🌈💫
Je suis bien heureuse d’avoir pu prier sur le Saint Lieu de la Maison de la Sainte Parole à Arès avec vous, frère Michel, avec sœur Christiane, avec votre fille Nina et son époux Gérard, ainsi qu’avec tous nos sœurs et frères venus prendre le Feu 🔥 (Rév d'Arès 📖 xLi/7) accompagnés de nos sœurs et frères qui font le Pélerinage du Cœur 💓 à nos côtés ✨ ainsi que nos sœurs et frères qui ont franchis les portes de l’au-delà et viennent eux aussi prier 🤲 là, à nos côtés dans la Maison de la Sainte Parole
Je vous souhaite un beau Pélerinage de Feu 🔥 et de cœur 💓 pour tout l’été 2022 avec l’espérance de l’arrivée de nouveaux épis mûrs 🌈 🌈 🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
J'ai eu moi aussi beaucoup de joie pieuse de pouvoir prier avec vous, ma sœur Patricia, et je vous remercie du fond du cœur pour ce beau commentaire.
Je comprends que vous vous désoliez de ne pas pouvoir vous souvenir de tout ce que j'ai écrit — et bigre ! j'ai beaucoup écrit depuis quarante-huit ans — quand vous souhaiteriez soit vérifier soit réfuter ce qu'on vous dit que j'aurais dit ou n'aurais pas dit. Mais ne vous désolez pas de cela, ma sœur Patricia — patricia est le féminin du latin patricius et signifie bienveillante —. Aucune pensée, chez aucun humain, n'est le fait d'une pensée totale, d'un souvenir sans faille de tout ce qui concerne le sujet en cours. La moitié des humains ne sait pas ce que pense ou ce dont se souvient l'autre moitié. Soyez en paix ! Ne vous croyez pas diminuée pour autant. Je ne sais plus qui a dit que "la plus profonde pensée est toujours vide de 30 %, 50 % ou 80 % de la capacité de penser", mais ma déjà longue vie m'a appris que c'est tout à fait vrai.
Tout ce qu'on dit est toujours partiel, voire même partial, et c'est si vrai que quand un expert rédige un livre sur tel ou tel sujet, il est contraint de prendre le temps de chercher tout ce qu'il doit dire et de vérifier ce dont il pense se souvenir, car il arrive aussi aux meilleurs souvenirs de se tromper. Au reste, ce qui me concerne est très simple : Ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est le Bien qu'on fait qui sauve. C'est l'agir et je précise : le bien-agir, qui sauve.
Tout dernièrement, quelqu'un me disait : "Vous rappelez à Antoine B. que ce qui sauve ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait. Antoine vous répondra qu'en réécrivant Le Livre selon ce qui lui semble être la vérité, il fait, il agit, il ne croit pas, il est sûr de ce qu'il dit." J'ai répondu : "Non ! Parce qu'il ne part pas d'un vécu, un vécu comme celui que j'ai traversé à l'automne 1977 ; il n'a pas le vécu, l'expérience, de ce qu'il dit ; il part seulement de son opinion, donc de sa pensée. Or, penser c'est croire, ce n'est pas faire. Seul le faire, seul l'agir, seul le vivre est existentiel." Le fonctionnement de la vie doit être fondé sur l'amour ; l'amour seul conduit au salut.
Marcel Proust a écrit, je ne me souviens plus où et je n'ai pas le temps de chercher, que "les faits ne pénètrent jamais le monde des croyances." J'ai vécu un fait, celui des Théophanies, phénomènes d'une grande complexité, mais un fait. Ceci dit, les penseurs s'entêtent toujours à résister, mais c'est sans gravité s'ils sont des humains bons.
Il y a toujours une utilisation déraisonnable de la raison comme il y a toujours une utilisation déraisonnable de ce que j'ai pu dire ou écrire. C'est particulièrement vrai de l'imaginaire moderne, dans lequel on trouve très souvent du rationalsime, manie de nos temps.
J'ai été moi aussi très heureux de prier avec vous, ma sœur Patricia.


06jul22 242C15
Live [diffusé ou réalisé en direct] canal Saint-Martin, Paris.
Pensées fraternelles.
Didier Br. en Île de France
Live Canal st-Martin


Réponse :
Je vois que vous ne perdez pas votre temps depuis votre retour tout récent à Paris.
Merci pour cette image.


08jul22 242C16
Cher prophète Mikal,
Vous nous enseignez : "La lecture de la Parole ne suffit donc pas au croyant. Le croyant doit apprendre du prophète" et : "La Parole vue comme une suite de mots sur du papier n'est entre la Vie et l'Enfant (Rév d'Arès 13/5) qu'une frêle passe­relle, au milieu de laquelle l'Enfant est assis. La Parole n'est pas achevée en Soi ; elle s'achève dans l'homme."
J'ai fait trois visites de prière dans la Maison de la Sainte Parole en juin. Je sens que le Pélerinage cette année a un peu destabilisé certaines fondations de mon égo, mais cela se verra peut-être plus tard, si je suis pénitent. Au fil des années de Pélerinage, j'ai été souvent blessé par Sa Main, poussé à plier le genou, mais cette année c'était plutôt une dissolution du soi, un silence complice du Créateur, ou une chaleur comme celle d'un foyer retrouvé qui luit doucement dans la nuit de mon péché.
Ce n'est pas un ressenti clair, comme pour beaucoup de pélerins je pense. Mais la Parole proclamée en ce lieu est plus proche, si fluide... Au-delà des sens littéral, plénier, typique ou métaphysique, Elle me transmet une Présence sans limites, sans lieu, celle qui fortifie le pénitent et le moissonneur que je veux être.
Et puis j'ai eu à Arès le bonheur de vous voir, sans vous parler. Je me demande, là aussi comme beaucoup, comment vos relations avec vos frères et sœurs seront analysées à l'avenir. Alors je voudrais apporter ce simple témoignage : depuis trente ans, je ne suis pas de vos "proches", j'ai parlé avec vous environ 2 heures en tout... Pas grand chose, donc. Mais vous entendre en juin dernier, après la prière, parler 2 mn à quelqu'un suffit à recueillir un enseignement vital, qui marque un homme comme moi, sur l'exemple d'une bonté, d'une intelligence, d'une joie et d'une simplicité qui se mettent à la portée de chacun.
Oui, "le croyant doit apprendre du prophète" pour non seulement comprendre, mais vivre la Parole. J'ai lu le mois dernier le livre de Roger-Paul Droit intitulé "Un voyage dans les philosophies du monde", paru chez Albin Michel en 2021. Le terme "philosophie" doit être ici compris comme des systèmes de pensée rigoureux, déductifs, démonstratifs, sujets à controverse intellectuelle, tels que chaque grande civilisation a pu en produire dans l'histoire avant l'époque moderne. Et puisque chaque grande civilisation a produit des "philosophies" au sein de ses religions, c'est un exposé très didactique des fondements intellectuels des univers religieux, en abordant une bonne quinzaine d'auteurs tels que Shankara, Avicenne ou Confucius, le tout en comparaison avec l'histoire de la philosophie gréco-occidentale. Pour un pèlerin d'Arès comme moi, c'est assez fascinant de lire ce livre en ayant votre enseignement à l'esprit et au cœur. On sent les multiples formes sous lesquels le Vrai s'est exposé et a été dénaturé, et combien l'apport de votre enseignement prophétique pourra être nourricier pour toutes les générations à venir et toutes les cultures sur Terre.
Ce livre permet aussi de sentir à quel point le monde asiatique est nourri de Révélations authentiques, mais très différentes de La Révélation d'Arès dans certains fondements culturels. Par ailleurs, La Révélation d'Arès se distingue par la forme choisie par le Créateur que vous rappelez dans votre entrée : deux messages dictés en 1974 et 1977, puis le prophète qui enseigne pendant plusieurs décennies. C'est différent par exemple de la Révélation coranique, réputée avoir duré 23 ans en accompagnant le prophète Mouhamad tout au long des vicissitudes de son combat prophétique.
Oui, "la Parole n'est pas achevée en Soi ; elle s'achève dans l'homme", d'abord dans le prophète Mikal en qui le Créateur a mis Sa Confiance, puis dans chaque pénitent moissonneur qui devient prophète à sa suite. Avec le Coran, le principe du tadrij est la Révélation progressive de la Parole, sans doute en réponse aux demandes du prophète nées de situations concrètes.
En 1974 et 1977, je pense que le contenu de la Parole s'est en partie adapté à vous, même si dès la première phrase de Jésus le Vrai est présent : Redresse-toi, homme Michel, debout ! Je peux naturellement me tromper, mais je me dis par exemple que la part de mythes religieux que contiennent les premières veillées étaient nécessaires pour vous parler alors. Autre exemple, la terrible phrase 27/7 Ce que tu prescriras aux Assemblées pour distinguer les bonnes intentions des mauvaises, les pénitents des impénitents, Je le scellerai., a produit une telle détresse en vous que la veillée 28 suivante commence par vous rassurer : Tu chancelles, homme Michel, tu pleures. Qui sera sauvé, Me demandes-tu ? Je ne t'envoie pas par le monde avec un cordeau à mesurer...
Je me dis aussi que les expériences éprouvantes que le Créateur vous a fait subir pour traverser votre cour, juste avant la dernière théophanie le 22 novembre 1977, participe activement de la Puissance extrême de ce message final et sublime, que vous n'étiez peut-être pas prêt à recevoir auparavant. Ainsi, comme "frêle passe­relle, au milieu de laquelle l'Enfant (ou le pénitent ?) est assis," la Parole est frêle à la hauteur de ce que le peuple, descendant spirituel d'Abraham, peut accepter à notre époque et plus tard, et peut-être aussi frêle à la hauteur de ce que vous avez pu accepter — ou que le Créateur a pris le risque de vous faire accepter plus ou moins lentement. Quand je pense par exemple à ce qui aurait pu se passer si vous aviez reculé devant les épreuves du 22 novembre 1977, j'en tremble. Je crois qu'il y a un sens plénier (ou typique ?) à tout cela, et qu'il est utile de le méditer, lorsqu'on découvre La Révélation d'Arès.
Avec tout ceci à l'esprit, je vous souhaite un excellent anniversaire.
Patrick T. d'Île de France


Réponse :
Ainsi, mon frère Patrick, vous étiez au Pèlerinage dans ses premiers jours. Comme je me rends à la Maison de la Sainte Parole pour faire mon Pèlerinage, moi aussi, je ne suis pas là pour observer et analyser la fréquentation du Saint Lieu mais seulement pour prendre le Feu comme dit La Révélation d'Arès (xLi/7). Il m'arrive certes au cours de ma prière de lever les yeux et de laisser mon regard tomber sur ce qui m'entoure, d'apercevoir des anciens et des nouveaux, des connus et des inconnus, qui prient avec moi et de me réjouir de me trouver au milieu de cette pieuse fraternité, mais je ne vous ai pas remarqué.
J'espère donc, avant tout, que ce Pèlerinage a réchauffé votre cœur de pèlern d'Arès et y a ravivé le Feu de la foi pénitente et apostolique. Ce qui me réjuit le plus au Pèlerinage d'Arès, c'est l'absence de règle de prière ; je ne sens pas, comme dans une église, de courant traverser l'air entre les murs blancs comme on sent courir le vent sur un champ de blé et y faire des vagues bien parallèles, bien ordonnées, mais je sens autant de souffles que de pèlerins et pèlerines en tous sens, une sorte d'heureux maelström et je pense à Beaudelaire : "Le banc inextricable et dur ᨋ La passe au col étroit, le maëlstrom vorace ᨋ Agitent moins de sable et de varech impur ᨋ Que nos cœurs où pourtant tant de ciel se reflète". Oui, "tant de ciel se reflète" dans cette humanité si diverse où chacun va, à sa manière propre, à la rencontre de la Vie descendue là en 1977 me parler à travers un bâton — peut-être devrais-je dire une antenne — de lumière, d'où sortait des paroles sonores autant que des ondes signifiantes qui m'entraient dans le corps. Si cela vous est arrivé à vous aussi, frère Patrick, quelle joie !
Il m'arrive, quand je prie ou médite dans la Maison de la Sainte Parole, de repenser à ce spectacle débilos surréaliste que M. Emmanuel Macron nous a donné le soir du 16 mars 2020 pour mettre la nation en confinement. Je me souviens d'avoir dit à sœur Christiane sitôt après : "Cet homme-là n'a jamais consulté sérieusement un conseil scientifique qui, même pris de court, n'a pas pu dire autant de bêtises ; ce que j'ai entendu là m'a bien semblé sorti tout cru d'une Intelligence Artificielle." Avec l'I.A. (inteligenc artificielle) l'individu n'existe plus ; tout est massifié. Eh bien, à mes yeux le Pèlerinage d'Arès c'est tout l'inverse de la massification, c'est la ré-individualisation. Nous ne sommes qu'un, Un (Rév d'Arès xxiv/1), Un mais en huit milliards d'individus., ce qui est très très peu face à ce que nous a appris Ron Milo (superbiologiste) et ses collègues nous apprenant que le nombre de cellules d'un seul corps humain de 70 kg est de 3 x 1013. Dans ce monde l'individu n'existera plus, espèrent les pouvoirs, et ce qre son bonheur, mais nous nous disons : Au contraire, dans le monde changé (28/7) il n'y aura plus que des individus et contrairement à ce qu'on peut penser, ils ne formeront qu'un seul homme. L'homme !
Ainsi, ne suis-je moi-même que cet unique homme, de sorte que quand nous sommes cent priant dans la Maison de la Sainte Parole nous ne sommes plus qu'un en cent versions différentes de la communion avec le Créateur. Alors, alors... suis-je "l'exemple d'une bonté, d'une intelligence, d'une joie et d'une simplicité qui se mettent à la portée de chacun", comme vous dites dans ce commentaire ? Non. Je ne suis que la bonté, l'intelligence, la joie et la simplicité de notre Créateur, la Vie, le Père, l'Éternel, qui deviendra un jour la bonté, l'intelligence, la joie et la simplicité de notre Créateur en tous, tous les humains qui alors ne seront plus qu'Un.
Merci du fond du cœur, frère Patrick, pour ce commentaire.


11jul22 242C17
Nous devrions pardonner nos ennemis
Jean-Claude D. du Rhône


Réponse :
homme déconstuitMerci, mon frère Jean-Claude, pour l'image que vous adressez à ce blog. Eh oui, on pourrait mettre en épigraphe à grand nombre d'œuvres telles qu'elles sont lues aujourd'hui cet aphorisme tiré du Sermon sur la Montagne : Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs (Matthieu 5/44). Les mots n'ont de sens, c'est bien connu, qu'en raison des modes. Mon tort est de ne pas suivre la mode, mais je me rattrape aujourd'hui. J'aime tous les humains et toutes les humaines... Ainsi me déconstruis-je. Jésus, c'est démodé, mais pour le remettre à la mode, hop ! une petite déconstruction et zou...ce n'est plus une religion. C'est woke !
Ainsi ce qu'on appelle le wokisme actuellement paraît fustiger certaines situations et personnes en attendant que la mode change et que l'inverse s'impose. Notre mission par exemple travaille à ce que le mot pénitence soit un jour compris tout autrement qu'il n'est actuellement dans le langage quotidien des humains.
Mon épouse Christiane n'a pas encore été interviewée par la presse, mais elle trépigne de bonheur à l'idée qu'elle vit avec un vieux chnoque inconnu mais déconstruit (si, si ! un vieux déconstruit, c'est un remusclé comme le beau déconstructeur bien huilé en photo) tout comme Mme Sandrine Rousseau, économiste universitaire, écrivaine, récemment élue député, enseignante-chercheuse en sciences économiques, qui mène ses travaux dans les domaines de l'économie de l'environnement, des emplois domestiques et de la responsabilité sociétale des entreprises (face à elle je me sentirais petit petit si je n'était pas déconstruit). Elle a été vice-présidente de l'université de Lille (je suis admiratif, moi, qui ne suis vice-président de rien du tout) chargée de la vie universitaire jusqu'en 2021. Elle est militante au sein du parti Europe Écologie Les Verts (EELV) — oui, j'ai remarqué combien verte est la campagne cet été grâce aux Verts — à partir de sa création en 2009, elle exerce des respon­sabilités d’élue et de cadre du parti : de 2010 à 2015, elle est vice-présidente (oui, oui, aussi) du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, chargée de l’enseignement supérieur (Non ? Si !) et de la recherche. Elle intègre le bureau exécutif d’EELV en 2011... Bref, c'est quelqu'uns ! Je l'aime bien, cette sœur ! On est fier en France, pays où vit le peuple le plus intelligent de la Terre, de pouvoir se vanter d'inverser les apophtegmes comme ça, hop ! d'un claquement des doigts. Aujourd'hui c'est mon anniversaire (93 ans) et je suis fier que mon épouse soit fière de vivre avec un vieux gâteux déconstruit à l'imitation de l'époux de Mme Rousseau. Me voilà fier aussi de commencer ainsi avec brio de marcher avec une jambe de quatre âges (Rév d'Arès xxxi/18).


11jul22 242C18
Cette entrée me fait d’emblée penser à l’introduction d’une page de notre site de présentation de La Révélation d’Arès (www.revelation-ares.be/le-temps-qui-vient) qui reprend un extrait de l’entrée 220 "Du mythe au Vrai" où vous aviez écrit :
"De la Lumière de la Vie nous ne voyons que des miettes. La Vérité, elle, n’est encore qu’un rêve ; elle ne peut être que future. Autour du fragment de Lumière qu’il perçoit, l’homme ne voit encore que la grande nuit du mythe. Avec La Révélation d’Arès quelque chose d’extrêmement important est arrivé ; maintenant l’homme peut distinguer clairement la nuit du peu de Lumière, il différencie le mythe et le Vrai."
Cette entrée me donne le vertige devant l’immensité de mon ignorance (Rév d’Arès 32/8), à moins que ce soit le début de l’humilité (34/1) : Obéis-moi comme un petit enfant (33/9). Que serais-je sans la lecture quotidienne des écrits prophétiques pour mâcher la poussière et en faire le miel nourricier (xii/4) ? Je pourrais bien entendu penser que mon petit mental est seul digne d’intérêt et que lui seul a la vision juste :
Croire qu’à chaque nouvelle découverte il maîtrise la totalité des choses. Croire que ma vision est supérieure à celles de mes sœurs et frères, voire des prophètes eux-mêmes. Pourtant, tout cela devrait déjà être le signal d’alarme auquel je n’ai encore rien compris (xix/7) !
Mon expérience me fait plutôt sentir que chaque nouvelle compréhension me fait d’avantage prendre conscience de mon ignorance, de même que la pénitence met en évidence mes jugements, mes peurs, mes colères, bref mon manque d’amour vis-à-vis de l’autre, mon frère.
C’est seulement par la lucidité, en comprenant mon manque d’amour, que je peux continuer à pétrir cette matière que je suis pour faire l’expérience du Père en moi (xxxiv/12) comme le boulanger pétrit le pain sans relâche pour y faire entrer le levain.
J’ai été très touché de pouvoir me rendre le jour d’ouverture au Pèlerinage et de pouvoir sentir que tous les priants présents ou non n’étaient plus qu’un avec le Créateur (Réponse au commentaire 242C16 de notre frère Patrick Th.). Très touché aussi de voir notre sœur Christiane s’occuper de l’accueil.
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Mon frère Louis-Marie, je suis désolé de ne pas vous avoir vu ou reconnu le premier jour du Pèlerinage. Le premier jour, j'ai vu notre sœur Danny et notre nouvelle sœur Hasna de Belgique, mais vous non. J'en suis tout marri. Merci pour votre commentaire qui, comme votre "lucidité vous fait réaliser que vous manquez d'amour", me rend plus conscient de ma faiblesse que je ne le suis déjà.
Ainsi je décline en manquant de mêler dans une seule et même pensée l'extraordinaire Lumière de ce Saint Lieu et tous ceux qui y viennent regaillardir leurs âmes. De même une de nos nombreuses faiblesses capitales est peut-être, certains jours du moins, de ne pas penser à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) et aux morts en même temps, car les morts vivent ! Espérer le bonheur éternel, c'est comme faire un retour chez les morts... Car qui est réellement mort ? Nous qui crapahutons dans l'âcre poussière de la Terre ou ceux dont les restes se mêlent à la terre de nos blés ? Il y a quelques jours je vis sur Arte un documentaire racontant la découverte en Corse du Sud d'une tombe étrusque vieille de vingt-quatre siècle contenant le squelette entier merveilleusement bien conservé d'une femme jeune, couchée sur le dos, la tête légèrement penchée à gauche. Le squelette est entouré de dix-sept beaux vases aux décorations étrusques sans discussion possible. Pour moi le lien entre ce squelette étonnamment propre et l'Univers infini est évident. Ce squelette étend sa vie osseuse vers la matière qui peuple sans fin l'espace, comme la Vie étant invisiblement sa Puissance créatrice vers les milliards de milliards d'étoiles qui sont autant de foyers du Feu unique, le Feu que nous venons prendre (xLi/7) à Arès. Héraclite avait sans doute raison quand il affirmait que tout devient tout, tout est tout, que ce qui vit meurt et que ce qui est mort devient vivant. Pour Parménide l’unité de l’être rend impossible la déduction du devenir et de la multiplicité. Pour Héraclite l'être est éternellement en devenir : tout se meut sans cesse; nulle chose ne demeure ce qu’elle est et tout passe en son contraire. Je ne crois pas que l'un soit le contraire de l'autre ; les deux pensées forment un va et vient éternel. Dieu n'est pas une gigantesque personne royale qui observe, gouverne juge, tient des livres où seraient écrits nos actes bons et nos actes mauvais. Dieu est cet éternel va-et-vient. Héraclite aurait écrit : "Pour ceux qui entrent dans les mêmes fleuves affluent d'autres et d'autres eaux ; et certes, les âmes s'exhalent de l'eau." Tout devient tout, tout est tout. Ce qui vit meurt, ce qui est mort devient vivant : le courant de la génération et de la mort ne s'arrête jamais. Ce qui est visible devient invisible, ce qui est invisible devient visible ; le jour et la nuit sont une seule et même chose ; il n'y a pas de différence entre ce qui est utile et ce qui est nuisible ; le haut ne diffère pas du bas, le commencement ne diffère pas de la fin. Alors, je ne vous ai pas vu à Arès, parce que je ne suis qu'un petit être très faible avec une mauvaise vue et un cœur de microbe. Mais je suis quand même un être. Et vous aussi, frère Louis-Marie, êtes un être... être + être + être + être + être + être + être + être = Être. Alleluia, mon frère !


11jul22 242C19
Je vous souhaite tout le bonheur du monde pour votre anniversaire en espérant que vous resterez en bonne santé entourée de votre famille.
Merci cher prophète pour tout ce que vous faites pour le monde entier.
Merci pour votre blog que je lis presque tous les jours. Le blog me fait encore mieux comprendre la vie spirituelle.
Merci de tout mon cœur !
Je vous embrasse de la Hollande!
Wieke W. quelque part aux Pays Bas


Réponse :
Les larmes — larmes de joie — me viennent aux yeux quand je lis vos vœux d'anniversaire, vous, ma bien aimée sœur néerlandaise, que je n'ai pas vue depuis... depuis... si longtemps, quand vous veniez au Pèlerinage avec François J. Vous n'avez rien oublié de vos lointains séjours à Arès... dans les années 80. Alleluia !
Merci pour vos bons vœux. Je vous souhaite une bonne santé et beaucoup de bonheur à vous aussi.


11jul22 242C20
Bien aimé prophète du Père,
Je [joins] une image avec la légende suivante : "Mon œil est un oiseau auquel le Créateur a permis de voir haut et loin" (176C67).
Image que je n'ai pas su joindre via votre blog.
Ma Parole est un oiseau
Le sens de La Parole est au-delà des mots, plus proche de l’invisible et du silence de l’universel que du visible et du signifiant.  Au-delà des formes, il existe autre chose de plus puissant (Rév d'Arès 12/4), de plus intelligent (32/5), et de plus libre (10/10) que nos sens et notre cerveau ne savent plus en vérité sans l’enseignement, la parole de Mikal  (i/12, xxxi/10).
Le parler de La Révélation d’Arès est une porte d’évasion au fondamental qu’ouvre le prophète : Ouvre le Bon Livre enfin ! (Rév d'Arès i/5, i/11)
Le passage d’une vie à une Autre ; le bond entre l’œil du dehors (Rév d'Arès vii/10), œil du rationalisme et du calcul et l’œil du dedans (ii/10), œil de l’A(a)mour et de l’U(u)n (xxiv/1) ; l’envol vers l’incompréhensible où les mots sont inessentiels, s’opèrent dans la confiance totale mise dans le prophète, l’ami (xxxix/16) dit Dieu.
Dans la mesure où l'on lit la parole de Mikal avec foi et confiance, elle devient la Parole totale (Rév d'Arès i/12), l’absolue soudure.
Cher prophète de la Vie Infinie, je vous souhaite un heureux anniversaire.
Annie L.-J. de Paris, Île de France


Réponse :
Je suis très touché par vos bons vœux d'anniversaire et votre belle image : "Ma Parole est un oiseau", que vous avez bien fait de m'envoyer via mon adresse eMail de bas, car en effet mon .php (formulaire de commentaire) n'offre pas encore la possibilité d'envoyer des images ou des documents. Nous voilà en Pèlerinage et je n'ai pas le temps de m'occuper de cela cet été.
La lucidité est un ciel pur ; la pensée y fulgure, je prends vos vœux de bon anniversaire pour très lucides, voire même extra-lucides, puisqu'ils parlent "d'une vie à une Autre", le bond de l’œil du dehors à l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10). Avec l'âge quelque chose de la Force extérieure l'emporte sur la force intérieure. C'est ce qui arrive à Argos, chien d'Ulysse, qui est le seul à reconnaître son maître quand celui-ci débarque dans son île. Argos reconnaît puis meurt. Moi, j'ai reconnu mon Dieu, mon Père, ma Vie depuis longtemps, mais maintenant ma jambe a quatre âge et je peux disparaître demain, mais je serai toujours là près de vous.


11jul22 242C21
Cher passerelier, cher boulanger, cher Mikal,
Dans l’entrée n° 173, vous disiez : "La vraie piété décolonise l'humain, le délivre du rêve religieux." De même, je dirais : "Le prophète décolonise le frère du bruit (Rév d'Arès ii/8)".
Vous êtes modeste et sobre par nature, peu enclin à vous valoriser : vous voilà bien inspiré à votre quatrième âge — Aghéla ? — (Rév d'Arès xxxi/13) de réaffirmer en plénitude le rôle du prophète. C’est tout simplement de lire et comprendre La Révélation d’Arès entre tant d’autres références. Le Père ne vous dit-il pas : ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera (Rév d'Arès 23/5 ) ?
Depuis vingt ans je vous suis et je peux honnêtement en témoigner : Tous ceux qui vous suivent, du moins ceux qui décident de s’attacher au prophète comme l’écorce au cœur (Rév d'Arès xLiii/8) en témoignent aussi. Certes, l’armée de Léonidas (blog entrée 203) n’est pas très nombreuse de votre vivant, mais il y a la pointe toujours verte (xvi/13), le prophète perpétuel ! Une fois dit cela, je me suis toujours interrogé sur la résistance à considérer le prophète pour ce qu’il est, au sens du messager fort (26/7).
Pourquoi refuser de devenir le fer affûté (Rév d'Arès xliii/8), qu’est-ce qu’on a à perdre de notre petite vie ? Bien sûr, je me garde de les juger ni de les convaincre mais je m’interroge … Je passe sur les contestataires en tous genres, certains comme Antoine B. (voir 242c5) qui aimerait être frère aîné (Rév d'Arès 16/1) à la place du frère aîné comme d’autres veulent être khalif à la place du khalif... Comme vous le répondiez à Jeff (217c22) qui venait à votre défense aux calomnies de Madal (lourdes répétitions … je ne lui en veut pas, mais je me demande comment il fait pour ne pas s’ennuyer dans ses interminables monologues à soliloquer ainsi ?) Keudal (qui lui s’est plus ou moins amendé depui s =>blog 230c39), je suis persuadé que vous n’êtes pas un homme qu’on peut évaluer en son temps. Ici, je pense plutôt au tièdes, indécis, qui prennent qu’une partie de ce qui les intéresse ou va dans leur sens ou qui ont du mal à trouver appui en vous, y pâler leur îles (xlii/2 ).
Par exemple, mon frère Matthieu bien qu’ayant du respect pour vous, découvre le contenu de la parole il y a quelques années et me fait cette réflexion : "Je trouve quand même que dans le message (surtout à la fin) ça parle beaucoup de Mikal, à la limite trop." En 2020, vous m’aviez fait une réponse qui m’avait bien aidé à comprendre (217c33) dont voici un extrait : « J'ai parfois l'impression d'être comme Job radotant sur sa paillasse pleine de poux et de puces face à ses "amis" Éliphaz, Bildad et Tsophar, autrement dit le monde de "ceux qui savent", et de voir entre les "amis" et l'espèce de Job que je suis des ombres qui sont plutôt de mon côté mais pas très opérantes encore parce qu'elles ne se sont pas encore solidifiées et qu'elles connaissent encore mal mon enseignement, non par paresse, mais par barguignage." D’après le dictionnaire : braguignage = Hésitation ; lenteur, difficulté à se décider et/ou "action de marchander".
Il y a probablement une méfiance instinctive atavique à faire confiance à un homme quand bien même celui-ci est l’uni (Rév d'Arès xxxvi/12). D’un autre côté, il ne sert peut être pas à grand chose de trop disserter là-dessus : la parole dit bien : Beaucoup t’aimeront ; d’autres ne t’aimeront pas, cela ne leur sera imputé a pécher si ils obéissent à Ma parole (16/3). Qu’elle sagesse ! Donc je suppose qu’il faut être très patient et voir les générations qui viennent, votre testament de lumière, que vous avez écrit pour les fils de vos frères (xxxvi/2)
Pour finir, sur le sens plénier, sens typique, sens métaphysique, je rappelle ici une réponse (234c11) que vous m’aviez faite et qui selon moi est un excellent exemple de la vision métaphysique du prophète au-delà des autres sens, comme pour le cas du sacrifice d’Isaac cité à la fin de votre entrée. C’est à propos d’une série diffusée par une célèbre plateforme que vous regardiez sous la couette avec sœur Christiane, appelons cet extrait un Méta-Netflix : "Actuellement nous regardons, grâce à un abonnement dont nous font bénéficier nos filles Nina et Anne, une série intitulée "Downton Abbey". Là on flotte entre deux eaux comme des vieilles poutres dans le romantisme à fond ! Dans cette saga très british, l'époux de Mary (fille aînée de Lord Robert Crawley, comte de Grantham), Matthieu Crawley, meurt jeune (vers 35 ans, semble-t-il) dans un accident de voiture. C'est la dernière vue, tragique, d'une des saisons ou d'un des épisodes. Ce pauvre homme est écrasé sous sa voiture, tué sur le coup, ses beaux yeux bleus grand ouverts mais fixes, embus, ses oreilles pissant le sang. Sœur Christiane sentimentalement effondrée s'engloutit dans le lit comme le "Titanic" dans l'océan, et moi, certes navré mais assis, je me mets instantanément à penser à tout ce qu'il y a d'extraordinairement métaphysique qui jaillit derrière cette mort, et je me dis : Maintenant tout commence pour lui et ce commencement résulte de la vertu qu'il a eue avant d'être écrabouillé comme une blatte. Nous appelons cette vertu pénitence ; la pénitence est le moteur de la fusée qui nous lance dans la Vie, notre vrai Père-Mère, dont nous reviendrons sous une forme ressuscitée dont nous ignorons tout, mais qui, pour l'heure, est le métaphysique Royaume — métaphore bien connue de Jésus : Il circulait dans toute la Galilée proclamant l'Évangile du Royaume (Matthieu 4/23) — qui est la poursuite dans l'Univers de la vie spirituelle née dans la chair.
La métaphysique est-elle un rêve ? Non. C'est la vision, très limitée et qui de ce fait doit être exercée avec le plus grand scrupule, que peut déjà percevoir l'œil métaphysique de l'homme. "C'est aussi vrai pour le passé, car le passé, les origines du monde par exemple, est aussi métaphysique que l'avenir ou l'au-delà." Mikal (est) la figue (qui se) fend sous le soleil, le suc coule (de lui ), le frère de l’oreille (le) boit. (Rév d'Arès viii/4 ).
Hallelujah !
Abel B. de Bretagne Ouest


Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce très beau commentaire.
Votre frère Matthieu n'a pas tort ; La Révélation d'Arès, Le Livre tout particulièrement sur la fin, me met trop en exergue, j'en suis d'accord. Selon Matthieu, donc, j'aurais de ce fait dû répondre à Jésus et au Père qui me parlaient : "Je suis horriblement gêné d'être nommé trop fréquemment, presque adulé par vos propos flatteurs, car je ne suis qu'un pauvre homme qui ne mérite pas le piédestal sur lequel vous me mettez. Cherchez quelqu'un d'autre !" Je ne l'ai pas fait et j'ai pour cela une excuse : Le surnaturel auquel j'ai été confronté est terriblement impressionnant, le témoin est laissé coi, mais j'admets que j'ai commis la faute de ne pas me faire violence et de refuser le rôle prophétique qu'on me confiait, à moi homme quelconque. Le mieux aurait même été de prendre les jambes à mon cou jusqu'à perdre le souffle. Je devrais même être encore en train de courir, comme le fait Matthieu, homme raisonnable.
Ceci dit, c'est bien là qu'en est actuellement le monde face à l'Événement Surnaturel d'Arès. Presque tout le monde fuit. Je suis devenu une sorte d'individu infréquentable. Il y a onze ans, au cours d'un Pèlerinage, j'ai entrepris d'assurer l'accueil des nouveaux pour donner aux frères et sœurs d'accueil une idée plus juste et surtout plus libre de ce qu'ils peuvent dire aux nouveaux pèlerins. Un jour, je reçu un homme à l'allure très intellectuelle. Il me parla à une certaine distance, comme craignant que je sois contagieux, me fixant d'yeux tant curieux que craintifs, et au cours de notre brève conversation me dit : "Vous êtes un fou qui a l'air très intelligent." Comme je lui proposais d'entrer dans la Maison de la Sainte Parole pour constater qu'il ne se passe rien là d'extraordinaire, il me demanda : "À quelle heure la messe ?" Moi : "Il n'y a pas de messe" Lui : "Je veux dire la prière." moi : "Chacun prie librement au moment où il veut, ou ne prie pas, ou médite, ou se tient là la tête vide." Lui : "Mais c'est quoi, alors, ce Pèlerinage ?" Moi : "C'est une sorte de silencieux mariage morganatique entre le Puissant Souffle qui crée l'Univers jusqu'à l'infini et nous, ânesses sortant de leur fange pécheresse..." — Ici, je relate la suite de l'entrevue de mémoire —. Il me regarde interloqué. Moi encore : "Vous êtes Dieu. Je suis Dieu. Chacun et chacune est Dieu, mais en général on ne le sait pas. Ici chacun découvre qu'il peut créer ou recréer le monde ; il sort du train-train habituel de la pensée et découvre qu'il est double : un rien-du-tout et un Créateur de l'Univers, un esclave capable de fuir les chaînes de la Terre. Le Pèlerinage est sans objet, sans contenu, parce qu'il fixe Tout l'Être, l'Être en vous. Par là il est sans prix, il est absolu, ou plutôt c'est vous qui lui donnez son prix, son absolu. Quand vous lisez les Écritures entre ces quatre murs, si vous les lisez, quelles qu'elles soient (Bible, Coran, Révélation d'Arès, Védas, Tao Te King, etc.), vous découvrez que vous les absorbez à l'intérieur de votre propre pensée, vous fabriquez l'antichambre de l'Éternité. Les mots n'ont plus de sens, ne sont plus que des mots, tout devient clair. Vous êtes Un (Rév d'Arès xxiv/1) dans l'Un. Vous pensez, mais la pensée ne sert pas à grand chose ici si elle ne fait que débiter, débiter des idées, des images, autrement dit si elle n'est pas conscience, retour intelligent (32/5) sur elle-même." Il me regarde de plus en plus sidéré ; il dit en bafouillant : "C'est comme un miracle ?" Moi : "Non, c'est se changer, dit La Révélation d'Arès. Il faut se recréer. Vous êtes recréateur de vous-même. Commencez par aimer les autres et vous vous découvrirez que les autres, c'est vous-même. En oubliant votre propre personne, vous vous en apercevrez bien. Pour être tout, il faut n'être rien pour soi."
Je n'ai jamais revu cet homme et la sœur qui était avec moi était quelque peu éperdue. Comprendre que La Révélation d'Arès est libératrice, qu'elle fait de nous autre chose n'est pas facile à assimiler.


11jul22 242C22 
Joyeux anniversaire pour vos 93 ans , cher frère Michel, prophète du Tout Autre, de la Vie.
Et merci pour cette belle et forte entrée 242 lue et relue, que je n’ai sans doute pas comprise pleinement mais que je sens encore une fois libératrice et fécondante. Béni soit le Père qui vous a donné les deux dons fondamentaux : Sa Parole que vous avez transmise fidèlement, honnêtement, et le charisme d’enseigner le sens profond de Sa Parole. Le sens de la Parole, auquel vous ajoutez le sens métaphysique qui nous emmène vers un Ailleurs inconnu mais non moins réel, s’imprègne petit à petit en nous mêmes, vos marmots, éclairant nos faibles lumignons et imprégnera le monde jusqu’au Jour si suffisamment de pénitents et d’apôtres continuent votre tâche.
Difficile tâche mais pas impossible, dites vous à notre frère Angel (242C8). Je me répète cela face à la difficulté de notre mission dans un monde qui ne sait plus où il en est, qui désespère du Vrai, souvent sourd et indifférent, mais qui laisse par ci par là apparaitre quelques lumières qui prouve que la Vie est toujours là au fond de l’humain et que le Bien peut triompher.
Rémy se joint à moi pour vous embrassez bien chaleureusement.
À très bientôt au Pèlerinage !
Marie-Odile O. de Toulouse, Haute Garonne


Réponse :
Un grand merci, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy, pour vos bons vœux d'anniversaire et votre beau commentaire. Je suis désolé que vous n'ayez "sans doute pas compris pleinement mon entrée 242" mais je pense que La Révélation d'Arès comme l'enseignement prophétique qui en découle ne sont pas à comprendre au sens où l'on comprend comment fonctionnent les équations du second degré. Ce sont des souffles qu'il faut plutôt assimiler, intérioriser, métaboliser comme on le fait d'une nourriture. L'humain doit être envisagé comme pur devenir, non comme chose précise. Pour cela il faut un élément temps plutôt qu'une mécanique intellectuelle.
Quand vous regardez un chamois ou un izard sauter d'un rocher à l'autre ne croyez pas qu'il comprend intellectuellement comment faire pour ne pas tomber, glisser, déraper. Il saute et ses sabots arrivent juste à l'endroit qu'il faut pour le maintenir bien droit et en équilibre. Ce n'est pas une question de compréhension, mais de vie et cette-vie-là, je crois bien que vous l'avez tous les deux, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy. Le saut du chamois, c'est une sorte d'autoproduction de ce caprin ; la profondeur du destin que La Révélation d'Arès vous demande d'adopter est devenue de même votre autoproduction instinctive. Dans tout ce que vous faites et dites maintenant il y a une inévitable charge d'indéterminé, c.-à-d. de réalité pré-intellectuelle. J'admets que c'est ce qui rend dificile la mission, car votre verbe ou parler n'est pas initialement fait pour expliquer ce que la personne de rencontre doit devenir pour être, un jour, un pèlerin puis un Pèlerin d'Arès. Il y a toujours plus ou moins un dialogue de sourds, mais peu à peu vous vous y faites.
Encore merci pour votre commentaire et votre dévouement.


12jul22 242C23
Très cher et précieux prophète,
Merci pour cette entrée qui éclaire ma compréhension de La Révélation d'Arès et démontre s'il fallait encore le faire toute l'importance que revêt votre enseignement. Ces quatre niveaux de lecture (littéral, plénier, typique ou symbolique et métaphysique ) que vous évoquez ici me sont d'une grande aide pour comprendre encore mieux des questions silencieuses qui parfois traversent mon cerveau quand je lis La Révélation d'Arès.
Notre frère Antoine B. toujours fidèle à lui-même persiste dans son commentaire (242C5) à affirmer son interprétation de La Révélation d'Arès et cherche dans la Parole des passages pour tenter de la justifier. C'est compréhensible, même si je trouve cela un peu prétentieux de penser mieux comprendre la Parole que le témoin qui l'a reçue. Je constate toutefois qu'en faisant cela il en reste encore la plupart du temps au sens littéral du texte. Les mots seulement écrits restent des mots. Chacun va les interpréter en fonction de son milieu familial, de son éducation, de la culture de son pays, etc.
De plus, nous n'avons pas comme vous vu et entendu le son de la voix, la manière dont ces mots étaient prononcés et tout ce qui peut leur donner sens et vie. Vous seul possédez cet enseignement. C'est pourquoi même si parfois je peux interpréter la Parole différemment de vous (ma culture est encore là) , j'ai choisi de vous faire confiance comme cela découle logiquement de la lecture de La Révélation d'Arès dont vous êtes le seul garant du sens.
Le Créateur vous inspire et donne à vous seul le charisme d'enseigner la Parole que vous avez reçue en direct. Voici quelques passages qui vous confirment dans votre rôle de juste prophète :
Mon souffle rafraîchira sans cesse tes pensées et ton coeur (12/3),
Je soufflerai l'Esprit dans ta tête, Je rendrai ton regard perçant (33/4),
Tu sentiras comme un air léger Mon Haleine quand Je te parlerai encore plus tard (39/1),
Parole de Mikal, Ma Parole (i/12),
Mikal lave ses frères, il donne l'Eau (i/14),
Mikal est la figue qui se fend sous le soleil, le suc coule de lui, le frère de l'oreille le boit ; Assieds toi à Ma Place (viii/4-5),
Mikal est mon fils, il germe les fils de l'Eau (xi/13),
Ta bouche mâche la poussière pour le frère (xii/5),
Voilà que ta tête, ta peau sont la Maison (xvii/14),
Ton oeil (reste) sur le(s) frère(s), (pour qu'ils) ne donne(nt) pas le pain avec le(s) pique(s), (ni) l'Eau avec la bave (xx/11),
Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles (xx/12),
Gardien de l'Eau, tu es le lieu haut, l'angle à quatre renforts, tu es la lèvre, l'œil, l'oreille, la main fermée sur Ma Parole, le frère bénit Mikal, tu donnes la Vie (xix/25),
Mikal est béni par Youou... (xxx/24),

Ta parole est Ma Parole, justice de juste (xxxi/10),
Un seul tire Mon Bras (xxxi/15),
Ton œil va dans la lumière, Ma Main tire ta langue comme le rollet, le frère y lit le vrai (xxxiii/9),
Tu écris comme le vent ride la mer (xxxiii/12),
Le frère boit le vin de ta bouche, il mange le pain face à toi, il fait couler l'huile sur ta tête (xxxiii/15),
Tu es le maître des héros, tu les appelles (xxxv/4),
Tu es le livre fort, quand tu parles, le livre parle (xxxvi/11),
Tu es Mon Honneur (xxxvi/16),
Juste prophète, tu vas les mains devant (xxxvii/2),
Les frères prennent ta voix, le Bon écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée" (xxxvii/9);
Tu vas haut bonne pensée, le Bien est dans le creux de ta langue (xxxviii/2-3),
Michel, dans tes côtes J'ouvre une baie, le frère y pale son île, un lieu sûr (xLii/2),
Le juste frère reste droit sur ta hanche (xLii/11),
Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison. J'y pose Mon pied... Mon Œil se ferme sur Mikal, Je fais les frères de Mikal (xLii/22-23),
Ton front est le marteau sur les nations, Je lave ton cœur (xLvii/12),
Je lave ton coeur et toi tu laves le coeur du frère (L/1).

A travers tous ces passages et encore d'autres il est facile de voir l'importance fondamentale et la confiance que le Créateur vous accorde comme prophète. Vous seul pouviez sentir les intentions de Jésus et du Créateur en leur présence. Certainement, des informations très difficiles à traduire en mots, mais que vous essayez sans cesse de nous enseigner. Dieu vous dit : Tu écris comme le vent ride la mer. Ma Main tire ta langue comme le rollet , le frère y lit le vrai (xxxiii/9). Si nous nous contentons des messages entendus par l'oreille que vous nous avez transmis le plus fidèlement possible il faut le reconnaitre, il va nous manquer des informations importantes pour mieux accomplir la Parole (35/6) et, de plus, chacun risque de les interpréter différemment en fonction de son éducation, de sa culture, c'est pourquoi votre enseignement est indispensable pour clarifier et transmettre le Fond de cette Parole.
Ce que vous vous efforcez de nous expliquer dans cette nouvelle entrée de façon encore plus nette.
Merci encore, frère Michel, pour votre grand dévouement à servir le Père ou la Vie et à sœur Christiane de prendre soin de vous. Je vous embrasse de tout mon amour fraternel et vous souhaite un joyeux anniversaire pour vos 93 printemps.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je n'avais jamais pris le temps de dresser, comme vous le faites ici, une liste des exhortations que m'adresse la Parole pour assumer la tâche prophétique que la Vie comptait me confier. Je me contentais de citer les quelques passages où mon état de prophète était publié et où ma parole de témoin serait à considérer comme une honnête Parole du Créateur. J'avoue que, face à la liste que vous venez de dresser, frère Denis, je suis impressionné, et même très gêné. Cette liste noyée dans l'ensemble de la Parole ne m'avait jamais apparu comme elle vous apparaît ; je ne présumais pas de l'importance... comment dire ? quasi angélique, dont les Puissance, Sainteté et Lumière liseraient de rose et d'or les ailes qu'elles me plantaient dans le dos. Je n'ai jamais, jusqu'à aujourd'hui, lu La Révélation d'Arès sous ce jour-là. Certes, ce que je dis ici peut paraître une fausse modestie, mais je peux assurer le lecteur que je n'ai jamais réalisé à quel point le Père s'efforçait de m'encourager, sans doute parce qu'il me sentait interrogant et poussait la célébration de ma personne pour me sortir... disons... de l'inertie dans laquelle m'avait d'abord plongé la Parole descendue de l'Infini.
Ceci dit, aucun doute, je suis bien le prophète et j'ai pleinement conscience de cet état. Cela me suffit. De toute façon, des contestataires, des correcteurs, des exégètes prétendument plus éclairés que moi, il y en aura toujours, parce qu'il y en a toujours eu depuis l'aube des Rappels du Très Haut lancés à la race adamique libre (Rév d'Arès 10/10) de n'être pas d'accord ou d'être rebelle. Je suis surtout profondément admiratif de la Patience du Père face à sa créature humaine.
Je pense que le point le plus difficile et délicat de ma mission et d'aider mes frères et sœurs à passer le fossé de la métaphysique, à l'art de tomber au fond du trou et de réescalader la paroi, parce que la métaphysique peut être définie par l'art et l'effort de pénétrer  tout ce qui échappe à l'expérience, à la logique ou au possible et notamment Dieu, l'âme, la mort, etc. Dieu existe sans le moindre doute puisqu'il m'a visité et parlé, mais, s'il existe, qu'est-il ? Le temps est-il infini ? Qu'y a-t-il au-delà de la mort, dont la Parole parle si peu ? Etc., etc.
Métaphysique veut dire en grec "ce qui vient après la physique" ou "ce qui est supérieur à la physique". Ce mot a été utilisé par Andronicos de Rhodes (vers 50 avant J.-C.), planificateur des écrits d’Aristote qui avait vécu trois siècles avant lui, pour donner un titre à l'œuvre aristotélienne vue comme pensée dépassant l’expérience. La métaphysique est aussi appelée philosophie première traitant de l’être en tant qu’être (ontologie). Au Moyen Âge existent la métaphysique générale (qui donc pense l’être) et la métaphysique spéciale, dont les objets sont le monde, l’âme, Dieu, etc. Ces sujets demeurent primordiaux de nos jours, parce qu'irrésolus.
René Descartes écrivit que "toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique, et les branches qui sortent de ce tronc toutes les autres sciences." Emmanuel Kant, quant à lui, dit que la métaphysique était nécessaire en morale, mais n'avait aucune réalité logique et ne pouvait relever que de la croyance ou du rêve. Avec la montée de l’athéisme (Marx, Nietzsche, etc.) et du positivisme, la métaphysique avait dépassé toute utilité selon Auguste Comte, mais Henri Bergson affirma le contraire. Heidegger prononça la fin de la métaphysique, etc., etc. Bref, on a toujours besoin de métaphysique, car immense est le domaine des choses inexplicables. Aussi, comprenant le problème que pouvait poser la métaphysique à mes frères et sœurs pour la plupart issus d'éducations plus ou moins religieuses, j'entrepris d'abord de sortir lentement de la religion, sans rien brusquer, avant d'aborder peu à peu l'immense univers métaphysique.
Face aux difficultés qui demeurent dans les domaines de l'Invisible, qui se rend visible si rarement et à des humains qu'on croit ou que, surtout, on ne croit pas, je ne vois pas comment faire de mes sœurs et frères des croyants raisonnables sans rétablir la métaphysique sur le Champ social de notre Moisson, car le Messager et le Père Qui se sont manifestés à moi, je ne peux ni les montrer ni les faire entendre à mes frères ! Je suis comme une tour close, sans portes ni fenêtres. Je dois aider mes semblables à percer la paroi. Le passe-muraille, c'est la métaphysique. De toute façon, après La Révélation d'Arès aucun retour à la religion ou aux arcanes n'est possible. Le virage est déjà derrière nous, nous devons faire avancer le monde. L'hybridation métaphysique est déjà une réalité ; la présence de nos missionnaires dans la rue en fait preuve. L'enjeu de la mission est la libération. Nous ne prêchons ni une religion, ni une philosophie, ni un humanisme, mais un bon en avant vers l'Un parce que chacun de nous est Un (Rév d'Arès xxiv/1). C'est d'une certaine façon la fin de l'individualisme au sens politico-social, puisque la Vie n'est qu'Une, c'est Elle l'Individu. La conscience est le véritable opérateur, pourvu qu'on comprenne qu'il n'existe qu'une conscience comme il n'existe qu'une Vie.
Merci, mon frère Denis, pour votre très très utile commentaire.

12jul22 242C24
L'agence spatiale américaine a présenté au président Joe Biden la vision la plus profonde jamais réalisée, premier vue des capacités du plus puissant télescope jamais envoyé dans l'espace.
Pascal G. de Dijon, Côte d'Or
L'Univers Juillet 2022

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour l'image la plus lointaine de l'Univers jamais encore vue par l'homme.
J'ai déjà vu ce matin cette image qui vient d'être prise par le nouveau télescope au miroir géant de 6,5 mètres de diamètre, lancé en décembre 2021 par une fusée Ariane 5, et qui est désormais posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
Mais bon ! Qu'est-ce qu'on voit là ? Étant donnée la vitesse de la lumière, qui est de 299.792.458 mètres par seconde de temps, ce qu'on voit là était ce qui se passait à cet endroit du ciel il y a quelque treize milliards d'années. Mais qu'il y a-t-il à cet endroit aujourd'hui ? On n'en sait rien. Je ne crois pas qu'on apprenne quoi sur ce soit de sensationnel hormis le fait que l'Univers est infini ! Ce que nous savons déjà métaphysiquement parlant. Je ne suis pas un télescope et je coûte infiniment moins cher à la société que ne coûte cet engin, mais je me permets de supposer qu'après notre mort nos âmes pourront sans doute aller là-bas voir ce qui se passe, ce dont elles se foutront d'ailleurs complètement, car elles ne seront plus matière mais parcelles de la Vie.

14jul22 242C25
Oui, il n’y a que vous Frère Michel — Mikal qui avez été visité par Jésus et par la Vie sous la forme d’une antenne (j’aime beaucoup cette image). C’est à vous, frère Ainé (Rév d' Arès 16/1), que Jésus et la Vie dictent La Révélation d’Arès, [à la suite de quoi] nous par sa lecture, par vos enseignements, par votre exemple, entrons en pénitence (30/11).
Ce Que Je dis Je L'ai déjà dit; Mes Prophètes et Mes Témoins L'ont livré au monde; si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi [Rév d'Arès 30/1]
= Parole que la Vie vous a confiée en 1974 et 1977 pour toute l’humanité.
Je rappelle ici pour ceux qui ne savent qui est Mikal déjà publié :
1. Blog, entrée n°133, Savoir samedi 11 août 2012 — commentaire n°29 — "Un prophète pourquoi et pour faire quoi ?" Ci-dessous les versets ou Dieu cite Mikal dans Le Livre (citations de l'édition bilingue de La Révélation d'Arès) :
Parole de Mikal, Ma Parole ! (Rév d'Arès i/12),
Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche. La boue coule (de) sa tête ; l'Eau va dans un pli d'argent. (À son tour) Mikal lave ses frères; il donne l'Eau. Mikal cherche les frères; les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes serrent. Mikal (ne) voit (que) les jambes, les jambes, (il cherche comme) l'oiseau cherche l'herbe. (Rév d'Arès i/12 à15),
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l'oreille (au Vent), son poil est (comme) la terre pleine (de) l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent) (Rév d'Arès ii/5),
(Mais) Mikal (est) la figue (qui se) fend sous le soleil, le suc coule (de lui), le frère de l'oreille (le) boit. (Rév d'Arès viii/4),
Mikal, ouvre ton coude ! J('y) mets la flamme (que) la terre n'étouffe pas, (mais si) tu (re)fermes ton coude, tu brûles  (Rév d'Arès viii/8) Mikal,
Ton poumon est chaud. Souffle! Le Vent (par ton souffle sou)lève la peau, les chiens bavent. (Rév d'Arès ix/1),
La Lumière (est prise) dans le piège d'homme. Mikal libère la Lumière. (Si) le piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casse(s) le piège (Rév d'Arès  ix/8),
Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau (Rév d'Arès xi/13)
Les bègues mangent la poussière. (Quand) Mikal parle ; la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle ! (Rév d'Arès xii/4),
(Mais si) le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière. (De) sa mâchoire pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13),
(Les rois) épie(nt) ta langue, (ils se disent :) "Mikal, sa langue (ferait) sur la tête le diadème. La flûte (se) lave le dos, la robe de Mikal (la re)vêt. La reine est (parée de) neuf (Rév d'Arès  xix/14),
Gard(i)e(n de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es) la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. (Rév d'Arès  xix/25),
Nabi, (de) ton sein coule la sueur; (r)entre la sueur ! Mikal (est) la fontaine (qui) court; tu ne (dé)fonces pas la vallée (Rév d'Arès xx/ 8),
Mikal a le doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de Moché (et de) Yëchou, (c)elle (qui) dort dans la nuit. Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il (re)prend la jument (pour Dieu) (Rév d'Arès xx/15),
Mikal ne jette pas le soleil (comme) la braise (Rév d'Arès xx/22),
Mikal souffle (sur) le pain, le vin (et) l'huile; (ils deviennent) légers (Rév d'Arès xxi/9),
(Si de) la grue les trois becs cassent le(s) pied(s de) Mikal(, il) clope sur l'os, (mais) le Vent (sou)lève sa jambe (Rév d'Arès xxii/3),
Les frères de Mikal tournent dans Mon Œil, la canne à leur poignet (est) la Lumière de Mon Œil (Rév d'Arès xxii/7),
Le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore ; J('em)porte Mikal (Rév d'Arès xxii/11),
Vif (dans la) paix (doit être) Mikal (Rév d'Arès  xxii/21),
Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle (Rév d'Arès  xxviii/11),
Je donne la Parole à Mikal. (Qu'il La) garde! (Toi, tu seras) fort dans le Vrai; tu hérites le Jardin (Rév d'Arès  xxviii/21),
Mikal coupe le bourgeon (Rév d'Arès  xxix/13),
Je parle à Mikal, pas le sac (Rév d'Arès  xxx/1),
Le-Reste-(Re)vient (est) Mikal, son bras monte (plus) haut (que) le piège (Rév d'Arès xxx/10),
Le marmot de Mikal (se plaint) : "Le-Dos-porte-la-Mer presse mon œil, (par lui Dieu me) taille (comme) le lard (Rév d'Arès xxx/13),
Mikal est béni (par) Youou (Rév d'Arès xxx/24),
(Pour) une dent (qu'on lui) casse, Je donne double (à Mikal) ; Mikal clame (de) deux dents (Rév d'Arès xxxi/17),
Mikal monte (dans) la patience ; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure (Rév d'Arès xxxiii/3),
Mikal (est) le(ur) père, le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils) ne bute(nt) pas (contre Mikal) (Rév d'Arès xxxiii/14),
Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1),
(Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d'Arès xxxiv/12),
Le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main (Rév d'Arès  xxxv/3),
(Mais) les frères de Mikal fendent le(s) dos, le(s) dos (qui) cache(nt) l'or, l'eau (qui) fume (et) parle, le fer tors (Rév d'Arès xxxv/15),
(À) Mikal Je donne le pied de fer (qui) va sur le papier (et) les frères (qui col)portent Ma Trace; (c'est) Mon Doigt (qui) ouvre le Livre (Rév d'Arès xxxvi/7),
Le grand roi fume (comme) le kafor (et) l'huile, (mais) Mikal reste sous la Narine  (Rév d'Arès xxxvi/18),
Mikal, l'ami. (Rév d'Arès xxxix/16),
La patelle sous ta lèvre, le roi (met) la berne sur Mikal (Rév d'Arès xi/6),
Crieur, le chameau (d'Iyëchayë est) le soleil (tournant) autour (de Yëchou, Mouhamad et Mikal). (De Mikal, Iyëchayë) dit : "Vois ton bras épais, (il en)lace la raie, (il en)roule sa peau, le livre (qui) ment (Rév d'Arès xLii/16-17),

Les saints voient (cette fureur), (ils) tremblent, (ils) s'égaillent; Mikal (les r)appelle, le(urs) bec(s) troue(nt) la raie (comme) la neige. (Par) Iyëchayë (J'ai) parl(é): "Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison. J('y) pose Mon Pied. Mon Œil (se) ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal (Rév d'Arès xLii/21-23),
Mikal est dans Mon Poing (Rév d'Arès xLiii/1),
(mais) Mikal (rendra) le cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise. L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui); (il s'y attache comme l')écorce au cœur ; (l')écorce (devient) fer (affûté) (Rév d'Arès xLiii/7-8),
Mikal (se) jette dehors (Rév d'Arès xLliv/2),
(Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud (Rév d'Arès xLliv/6),
Mikal vole (Rév d'Arès xLiv/12),
(mais) l'œil (du râle) ne voit pas Mikal dans Ma Main (Rév d'Arès xLv/7),
Mikal a le Blanc; voilà le retour! (Rév d'Arès xLv/25)
Et Mikal (quoique fragile comme) la soie, Mikal (dont) la gorge est la fontaine (où) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe; (Mikal devient) dur (comme) l'Eau (qui) pile sur la terre (Rév d'Arès xLvii/9-10).


Mes pensées s’envolent vers vous,frère Michel, sœur Christiane.
Didier Br Île de France.

PS : l'option envoie fichier n'est pas activée, je vous aurais envoyé un dessin inspiré de votre entrée la polone dans mon imaginaire (Rév d'Arès xxxix/12-13).

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce long commentaire qui cite de nombreux passages qui, dans Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès), se rapportent à moi. C'est ce qu'a déjà fait notre frère Denis de Bretagne-Sud.
"L'option envoie fichier n'est pas activée" dans le formulaire de commentaire. Je n'ai pas eu le temps de compléter ce formulaire et, comme c'est le Pèlerinage au cours d'un été qui, comme tous les étés, me demande beaucoup de travail, j'attends la rentrée pour achever cette tâche. En attendant, vous pouvez toujours m'adresser vos images ou documents par mon adresse Email.

14jul22 242C26
Bon anniversaire, frère Michel !
Je vous souhaite beaucoup de joie et de bonheur dans ce monde et après, dans le monde que nous ne pouvons qu'imaginer de façon imparfaite.
Merci pour votre enseignement qui nous permet d'entrouvrir les portes de la communication avec la Vie. Il nous restera et sera le prolongement de vous auprès de nous pour toujours.
J'ai rêvé dans le passé pouvoir parler à Dieu autrement qu'avec des mots, le langage courant et mon pauvre vocabulaire. Je me suis contenté (non résignée) au langage imparfait, nonobstant utile heureusement, mais La Révélation d'Arès me comble de bonheur et votre enseignement y fait beaucoup.
Je m'efforce de communiquer avec Dieu par l'esprit avant de pouvoir le faire par l'âme. Malheureusement, le péché parasite la communication avec des pensées vaines, contradictoires et des effluves de tentations.
Je viendrai prendre le Feu au Pèlerinage au mois d'août avec joie s'il n'y a aucun problème.
Je ne vous souhaite pas beaucoup d'années, mais l'éternité. [Je souhaite] que vous passiez encore du temps physiquement auprès de nous ou non. Vous êtes et vous serez toujours auprès de nous.
La Révélation d'Arès (13/1-2) dit : Vois, homme Michel, les oiseaux qui virent et piaillent inutilement, mais qui mangent de Ma Main. Le foule des hommes fera de même autour de toi, mais elle se nourrira pourtant de tes paroles sans le savoir.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Ghislaine V. de Loire Atlantique

Réponse :
Merci, ma sœur Ghislaine, pour vos bons vœux d'anniversaire et pour ce commentaire.
Il ne sert à rien de "s'efforcer de communiquer avec Dieu par l'esprit avant de pouvoir le faire par l'âme," parce que vous êtes l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27), et si vous êtes pénitente, accomplie en amour, pardon, paix, intelligence spirituelle et libre de tous préjugés, la communication est automatique, se fait toute seule. C'est l'union de votre vie à la Vie qui se fait... disons... comme par osmose. C'est comme par osmose que se compénètrent des forces assimilables à travers le mur du péché. Tout comme c'est par osmose que l'oxygène pénètre dans le sang et que le gaz carbonique s'en dégage à travers les poumons. Quand j'avais encore le temps de former des jeunes à la vraie piété (35/5-6), je leur disais : "Quand vous priez, soyez honnête ! Ne dites pas : Je parle à Dieu, parce que vous n'en savez rien. Mais Dieu étant en vous-même, parlez-vous à vous-même."

14jul22 242C27
J'ai découvert cette entrée le jour de sa sortie, mais je n'y ai pas apporté de commentaires, car mon faible lumignon ne m'a pas inspiré grand-chose qui fût facile à exprimer. J'ai préféré m'en imprégner.
Comme, parfois, dans ma prière, je m'arrête, je ferme les yeux et je m'efforce de sentir le Souffle du Père.
C'est ce Souffle qui m'anime, me donne force et foi.
Il y a peu, c'était votre anniversaire, et je ne peux m'empêcher de vous adresser mes bons vœux ce matin.
Quelle belle réponse vous avez faite à notre frère Abel B. (qui écrit toujours de magnifiques commentaires) en 242C21 ! Sur le blog comme dans tout votre enseignement souffle le Père, d'une manière unique, parce que vous êtes le prophète. Sa Parole est votre parole. Mystère pour certains... Pourtant, quand on y réfléchit, vous n'avez pas que vu et écouté un Message : Vous avez vécu ce Message dans votre chair, dans votre âme, dans le visible comme dans l'invisible.
Les visites de Jésus et les Théophanies ne peuvent pas être comparées à un cours donné par écran, où vous auriez simplement vu Jésus et le bâton de lumière par un medium et entendu par vos oreilles. Non, il s'est passé quelque chose de bien différent, bien plus profond en 1974 et 1977 : Les retrouvailles entre le Créateur et sa créature. Il n'y a qu'à lire les liminaires des différentes éditions de La Révélation d'Arès pour s'en rendre compte.
En tant que frère aîné [Rév d'Arès 16/1], vous donnez le la. Vous donnez l'enseignement et nous, vos frères, nous chantons sous la lanterne pour redresser Yerouchlim (Révélation d'Arès xvi/19-20).
Merci pour cette entrée, merci pour tout votre enseignement ! Je suis avec vous dans la prière pendant cette seconde période de Pèlerinage, et je serai à Arès dans la chair en août.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Merci du fond du cœur pour ce commentaire, ma sœur Alexandra.
Vos commentaire comme vos lettres sont des expression à l'apparence réaliste ou prosaïque mais très vite en lisant on trouve sous la pelure matérielle le noétique : la pensée reculée. Dans la montagne de l'écriture on trouve le grand lac. Limpide ! C'est ainsi qu'il en va des rythmes de votre texte. Les masses humaines aujourd'hui fuient Dieu comme le loup gris, sans doute parce qu'on leur a beaucoup dit que le loup avait été exterminé. "Je vais vous dire : Dieu est mort !" écrivit Nietzsche. "Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d’inventer ? La grandeur de cet acte n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ?" Cette pensée nietzschéenne sera reprise dans "Ainsi parlait Zarathoustra." Le problème de l’existence de Dieu est fondé sur une terrible ambiguïté : Supposer Dieu ou la Vie à partir de l’être terrestre, le loup gris par exemple... ou l'humain vu comme esclave, c’est nier sa transcendance. Le voir sous le jour unique de l’existence est stupide parce qu’il n’y a que les objets qui existent. Les êtres n'existent pas ; il sont les êtres ; leur nécessité d'être s'impose d'elle-même.
Les êtres, dont l'Être, vivent ; ils sont comme le firmament jusqu'à l'infini.
L'homme vit en s'inventant sans cesse un ennemi : Le Russe actuellement s'invente un ennemi : l'Ukrainien. Il est ainsi de bon ton de s'inventer Dieu comme ennemi et d'aller jusqu'à dire : Il a été exterminé ; il n'existe plus. Mais nous, Pèlerins d'Arès, nous savons qu'il est. Oh, il n'existe pas comme la table sur laquelle j'écris ou mes chaussures à mes pieds, Il est, Il est ; Il est nécessairement parce que ce que nous sommes et surtout, avant tout, notre noétique, notre pensée a inévitablement une prolongation quelque part. C'est Lui, Lui, Lui, Lui... Vous ne le dites pas comme ça, mais vous le dites à votre manière. Dieu transpire, je sens Sa Chemise mouillée de Sueur, sous votre clavier.
Encore merci, sœur Alexandra, pour votre commentaire dont vous ne vous doutiez certainement pas qu'il m'inspirait cette réponse. Pas plus tard qu'hier quelqu'un, que je n'ai pas identifié, me disait alors que je passais dans l'exèdre du Pèlerinage : "On ne s'attend jamais à vos réponses. Vos réponses sont toujours étonnantes, hors de propos, et puis on finit pas se dire : Mais oui, c'est ça !"

14jul22 242C28
Bien aimé frère Michel, prophète de l'Amour,
Les Confessions d'un enfant du siècle (Alfred de Musset) sont au programme de l'École Normale Supérieure de Lyon pour l'année scolaire 2022/2023. Elie l'ayant lu, nous en avons extrait ce passage qui nous a particulièrement touché. Nous espérons qu'en ce jour anniversaire que nous vous souhaitons avec joie encore cet année, ce court passage qui entremêle amour sentimental à Amour céleste vous touchera, et touchera certains lecteurs de votre blog :
"Vivre, oui, sentir fortement, profondément, qu’on existe, qu’on est homme, créé par Dieu, voilà le premier, le plus grand bienfait de l’amour. Il n’en faut pas douter, l’amour est un mystère inexplicable. De quelques chaînes, de quelques misères, et je dirai même de quelques dégoûts que le monde l’ait entouré, tout enseveli qu’il y est sous une montagne de préjugés qui le dénaturent et le dépravent, à travers toutes les ordures dans lesquelles on le traîne, l’amour, le vivace et fatal amour n’en est pas moins une loi céleste aussi puissante et aussi incompréhensible que celle qui suspend le soleil dans les cieux. Qu’est-ce que c’est, je vous le demande, qu’un lien plus dur, plus solide que le fer, et qu’on ne peut ni voir ni toucher ? Qu’est-ce que c’est que de rencontrer une femme, de la regarder, de lui dire un mot, et de ne plus jamais l’oublier ? Pourquoi celle-là plutôt qu’une autre ? Invoquez la raison, l’habitude, les sens, la tête, le cœur, et expliquez, si vous pouvez. Vous ne trouverez que deux corps, un là, l’autre ici, et entre eux, quoi ? l’air, l’espace, l’immensité. O insensés qui vous croyez des hommes et qui osez raisonner de l’amour ! L’avez-vous vu pour en parler ? Non, vous l’avez senti. Vous avez échangé un regard avec un être inconnu qui passait, et tout à coup il s’est envolé de vous je ne sais quoi qui n’a pas de nom. Vous avez pris racine en terre, comme le grain caché dans l’herbe qui sent que la vie le soulève, et qu’il va devenir une moisson."
Bon anniversaire ! Nous nous réjouissons de vous retrouver au mois d'août sur le Lieu où le Père est venu nous appeler à l'accomplissement, qui est d'abord l'accomplissement de l'amour évangélique, l'amour que l'on doit même à ses ennemis comme le rappelle le Sermon sur la Montagne.
Élie et Jean-François P. de Paris, Île de France

Réponse :
J'ai lu "Confessions d'un Enfant du Siècle" de Musset il y a très très longtemps. Je ne me souvenais pas de ce passage sur l'amour et je suis ému en vous voyant me l'adresser.
Alfred de Musset mourra d'alcoolisme extrême à l'âge précoce de 46 ans ! Quel dommage que ce poète, poète même dans sa prose, se soit ainsi détruit. C'était un puits d'inspiration heureuse ; je me souviens des films de James Dean qui me fit beaucoup penser à Musset. George Sand l'aima ; elle était impressionnée par les hallucinations dont Musset était saisi par moments, et qui n'était probablement que le début d'un délirium tremens. Leur liaison est restée célèbre. Deux écrivains déjà réputés, deux caractères puissants, ils seront, avec quelques autres, les racines du romantisme. "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux 𐊨 Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots !" "Confession d’un Enfant du Siècle" fut une œuvre semi-autobiographique, on y retrouve des épisodes de son aventure amoureuse avec George Sand. En fait, c'est toute la génération du romantisme que Musset peint. Alors, suis-je moi-même un romantique ? Outre le rôle, qui n'a rien de romantique, que le Père m'a assigné, je le suis peut-être un peu ou plutôt nous le sommes ensemble, sœur Christiane et moi.
Encore merci pour ce commentaire, mes frères Jean-François et Élie. Je serai heureux de vous voir en août.

17jul22 242C29
Je me disais, cher frère Michel, comment les humains à qui l'on fait connaître les Événements d'Arès, peuvent-ils même tendre l'oreille quand on leur dit que Dieu est revenu parler à sa Création ?
Depuis que je missionne, je crois qu'une seule personne a paru avoir la réaction adéquate sur l’ampleur de l'Événement. Pour le reste ça passe pour aussi banal qu'une pluie au printemps.
Peut-être cela est-t-il de bonne augure, ça pourrait tout simplement vouloir dire que Dieu est déjà tellement dans la vie de chacun, ce qui n'est pas faut, qu'en rajouter un peu plus ne va pas forcément l’enthousiasmer. Tout humain est habité de Dieu, qu'il le veuille ou non, il y a juste ce décalage entre l'empreinte mentale qu'il s'en est fait et sa réalité première. Et cette empreinte mentale est quasiment aussi vieille que le péché : Un Dieu Jésus-Christ, un Dieu justicier, un Dieu revendicateur, un Dieu idole, un Dieu complice, un Dieu distributeur de chance ou de punition, un Dieu avare de louanges et de supplications ou pour beaucoup d'autres un Dieu qui n'existe pas. Et ce Dieu là, en ces temps incertains, oui, on l'attend, mais plus [pour ?] arriver sur les nuées du Ciel pour régler une fois pour toutes le sort des "méchants et offrir le paradis aux "gentils".
Pour le christianisme d'Église l'Évangile selon Jean et son Apocalypse, ainsi que les écrits de Paul et de Pierre sont des pièces maîtresses de la foi, absolument incontournables si l'on veut passer par le salut.
Dieu dans La Révélation d'Arès balaie tout ça : parole d'hommes, donc sans force prophétique.
Dans l'Islam la vie sur terre n'est qu'une invitation, tout se passera dans l'Au-Delà, mais il y aura bien un Isa (Jésus) à la fin des temps.
Pour le Judaïsme j'imagine qu'ils attendent encore le Messie pour le seul peuple hébreu.
Tout ça pour dire, cher prophète, que ce Dieu qui s'est manifesté à Arès avec autant d'Amour et d'Humilité et qui est célébré présentement dans le Pèlerinage par des hommes et des femmes qui ont compris leurs rapports si étroit avec la Vie et de cette parenté leurs co-créativité, leur liberté absolue, leurs consciences, que ce monde est encore à finir par cette merveille qu'est la pénitence et par l'apostolat.
L'Appel [est] enfin compris dans sa forme la plus accomplie et sa transmission par Mikal, ce Dieu qui restaure toute une Parole galvaudée par des siècles de déspiritualisation, ce Dieu qui redonne à Jésus la place qui est la sienne dans le concert prophétique, ce Dieu enfin, quasiment inconnu qu'il va nous falloir restaurer dans nos cœurs pour, justement, faire tendre l'oreille, l'oreille du cœur, à tous ceux, nos frères et sœurs qui en ont perdu la musique, ce Dieu est le Vrai Dieu ! Merci Mon Dieu !
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce commentaire d'une justesse plutôt peu commune. Je me permets de la compléter.
"Comment les humains à qui l'on fait connaître les Événements d'Arès, peuvent-ils même tendre l'oreille quand on leur dit que Dieu est revenu parler à sa Création ?" demandez-vous. Ils semblent, ces "humains à qui l'on fait connaître les Événements d'Arès" recevoir cette nouvelle comme l'annonce d'une "pluie au printemps" par la météorologie, en effet.
Mais peut-être cela cache-t-il chez eux une interrogation devenue sempiternelle et sans réponse que provoque le principe de précaution, aujourd'hui universalisé, qui consiste à se dire : On ne sait jamais ce qu'il faut craindre ou ce dont il faut se réjouir et le mieux est dans tous les cas de réagir comme si ça n'existait pas. Les hommes d'aujourd'hui sont ainsi neutralisés, réduits aux précautions dans tous les cas. Ainsi, Dieu serait revenu parler aux humains ? Hou oïe oïe, mieux vaut faire comme si l'on n'avait pas entendu.
De nos jours, ceux qui réagissent par négation catégorique : "Baliverne ! Dieu n'existe pas," ou par intérêt intelligent : "Tiens, tiens ! Et que dit-Il Dieu ?" n'existent presque plus. Nous appelons épis mûrs les rares qui existent encore. Raison de plus pour ne pas se décourager et poursuivre la mission.
Søren Kierkegaard, philosophe danois comme vous savez probablement, disait : "Dans son rêve, l'esprit projette sa propre réalité ; cette réalté est le rien, mais ce rien voit constamment l'innocence en dehors de soi (Le Concept d'Angoisse)." Ce rien, c'est le désir impossible à assouvir, le désir de connaître par exemple. C'est ainsi que l'on a pu mettre en confinement et état quasiment végétatif des nations entières en 2020 face à une convid-19 dont, en fait, on ne savait rien. On a tout de suite préféré faire croire que la covid tuait ; la France (si je me rappelle bien) attendait 500.000 morts. Quand nous parlons de Dieu il s'agit de considérer que Ses Manifestation et Parole sont vraies ou qu'elles ne sont que fumisterie. Comme on ne voit ni n'entend Dieu comme on voit les éperviers en chasses planer dans l'air, les précautionneux préfèrent dire : Ils ne sont que fumisterie. On a ainsi choisi, par précaution, que La Révélation d'Arès et la mission qu'elle instaure ne sont qu'un écran de fumée. Mais cela changera ! La Vie n'a pas pu se manifester si la mission à laquelle elle nous appelle est vaine. Il faut simplement la patience : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais les générations de Pèlerins d'Arès qui viennent finiront pas changer le monde (28/7).

18jul22 242C30
Bonjour Michel,
Je découvre que vous êtes toujours aussi engagé dans la Voie qui est censée libérer l'humanité.
Vous ne répondrez sans doute pas à ce commentaire, car il est hors sujet mais que pensez-vous de ce qui se passe en Ukraine ?
La Parole est malheureusement très loin de faire taire les canons.
Voyez-vous une issue favorable à ce terrible conflit dont l'impuissance du monde à freiner l'agression russe me révolte ? Peut-être pourriez-vous faire une publication à ce sujet en tant qu'homme éclairé par la Parole.
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Bien à vous !
Fabrice M. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Oui, mon frère Fabrice, je suis "toujours aussi engagé dans la Voie qui est censée libérer l'humanité." Je rappelle que je suis engagé dans cette voie-là depuis 1974, soit depuis quarante-huit ans. J'avais alors 45 ans. J'ai maintenant 93 ans.
Ce que je pense de la guerre d'Ukraine ? Ce que j'ai toujours et que quantité de gens ont toujours pensé de la guerre : une horreur inutile. J'ai passé mon enfance au milieu d'oncles qui avaient pataugé dans la boue des tranchées de 1914 à 1918 (mon père, né en 1901, était trop jeune pour être mobilisé) notamment à Verdun où était tombé un obus tous les deux mètres, mes oncles qui tous les dimanches racontaient leur misère. Ensuite j'ai été adolescent pendant l'occupation allemande à Suresnes, banlieue de Paris, banlieue usinière bombardée, les nuits dans les abris (le jour, j'allais au lycée Hoche à Versailles). Ensuite j'ai fait mon temps militaire dans la Marine et j'ai fait la guerre d'Indochine,... Alors, la guerre, je sais ce que c'est. Ça ne sert à rien, ça tue, ça prive de tout, ça attise la haine... L'Histoire est pleine de guerres depuis toujours.

18jul22 242C31
Bien aimé Prophète de la Vie,
Avec un jour, ou plus aujourd’hui, de retard je vous souhaite un bon Anniversaire, lumineux, puissant, joyeux et plein de santé jusqu’à vos 94 ans donc.
Merci pour cette belle entrée. Petit à petit vous nous avez amenés à la lisière de la métaphysique, mon esprit s’ouvre tranquillement. Votre rôle n'est pas discutable. Je me souviens de là première fois où vous nous parlâtes de Marie, donc du Père/Mère, notamment dans l’édition 2009. N'étant pas élevée dans la religion catholique, même si mon père avait été enfant de cœur et scout jusqu’à tard… J’accédais facilement et je dirais avec joie à la dimension que prenait Marie lorsque de sa position de religieuse que l'avait faite la religion devenait spirituelle en tant que Père/Mère. Cela désenclava en moi un espace, comment dire ? un trou noir qui aspire vers le grand Ailleurs, un déclic que je qualifierais de rassurant, et ce fut une joie pour moi aller plus Haut avec vous, et tous.
En effet, vous avez pris le temps de nous conduire, de vous imprégner de cette horde disparate que nous étions... Quelle grâce que ce temps accordé à des personnes profondément ordinaires comme moi et qui ont soif de l’Être ; vous avez provoqué, secoué notre prophétisme, vous nous tirez vers des Hauteurs, encore et toujours ; Hauteurs dont je n'avais pas entrevu l’idée même.
Il m'a fallu du temps et votre patience. Une Révélation du Ciel qui n'aurait pas d'homme prophète ne conduirait pas au changement du monde.
Il y eu dans l’assemblée des strates, des marches, Marie posa des problèmes, elle sortait du religieux, cela n'a pas forcément plu. Il y eut d’autres libérations tout au long de cet exode spirituel commençant, pour moi, avec vous, qui engendrèrent des contrariés ou des joies, des petites fractures au départ puis une cohésion plus grande de l’assemblée. C’est déjà loin, certains sont partis, cependant ensemble avec vous nous continuons à fouiller l’aridité de notre désert, pour changer de vie [Rév d'Arès 30/11], grandir et être plus efficace dans la rue. Les frères à bras et à cinelle comme des oies suivent leur guide et l’aime profondément, une grande confiance nous unie à vous.
L’amour (ou la pénitence) trace son sillon dans nos cœurs, nos esprits, nos âmes, même si la mission ne porte pas de fruit évident dans l'immédiat, cela travaille en souterrain, inévitablement.
Prophète de la Vie je vous suis tellement reconnaissante d’avoir accepté de prendre ce rôle et avec patience nous enseigner. 🙇 Vous avez 93 ans, je me souviens de vous avoir entendu dire que 90 c’était l’adolescence au niveau de l’expérience d’une vie humaine, gardez cette jeunesse et le leadership de cette belle bande de P(p)èlerins, et de ceux à venir, et de ceux qui ne sont pas pèlerins d’Arès mais vous écoutent, vous aiment… et de ceux qui ne vous aiment pas encore… Cela viendra.
Christine M. d'Île de France

Réponse :
Je suis ému en vous lisant, ma sœur Christine. Vous me dites là beaucoup de choses encourageantes. Mais qui, ayant vécu le Surnaturel que j'ai vécu à Arès, ne continuerait pas jusqu'à son dernier souffle la mission qu'il a accepté de remplir il y a quarante-huit et quarante-quatre ans ? Dès les premiers temps de ma mission prophétique j'ai su que cette mission serait difficile. Aussi, ne me remerciez pas pour ma patience ; je savais que je ne parviendrais à rien sans patience. Il faut décoller les humains de tout ce à quoi ils sont attachés aujourd'hui, retourner leurs façons de voir, leur montrer et attendre qu'ils voient une autre Lumière, et ça ne peut pas se faire du jour au lendemain, ni sans hauts et bas, ni sans moments de doute et hésitations.
Même pour quelqu'un qui comme vous avait une vie simple, il y avait toute une métamorphose à accomplir. Très raides et tenaces sont les bases de ce qui produit la pensée aujourd'hui et orienter celle-ci vers la métaphysique qui est libération est aussi difficile que détourner un torrent de son écoulement premier. Avoir des convictions, seraient-elles religieuses, des conceptions du monde et de la société humaine, de la politique, de la morale, ce n'est pas s'évader d'une prison, c'est au contraire s'y plaire. La libération ne commence que par la mise à l'épreuve — épreuve de la volonté d'être — qu'est la pénitence, c.-à-d. l'amour et ses dérivés : le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés. Nous avons besoin de temps et le temps a besoin de patience. Je n'avais pas d'autre choix que la patience et la progressivité d'un enseignement difficile. Par-dessus le marché nous vivons des temps ou l'arrogance de la nullité n'a jamais été aussi grande.
Encore merci, ma sœur Christine, pour ce très beau commentaire.

18jul22 242C32
On a marché sur la dune* !
Bien cher prophète, la déculturation, la destructuration, la déconstruction (réponse 242C17) n'a pas achevé son travail, car c'est bien là, je crois, votre essentielle tâche de prophète. Cela, vous le faites de toutes les manières de votre art (16/8) et se lit tout au long de vos entrées de blog.
Y a-t-il un peuple avant nous qui ait bénéficié d'un tel enseignement ?
Sommes-nous à ce point réfractaires à tout ce qui vient d'En-Haut ?
Faire le Bien afin que disparaisse le Mal, ça va de soi, ça coule de source et pourtant, nous avons encore des freins, des retenues : l'embourgeoisement — "Hé jeunesse fait rajeunir le monde !", entrée 84 — nous colle à la peau, nous sommes vieux ! Il se pourrait bien que la crise que le Père a annoncé — l'or pourrit; le feu s'éteint ; le soleil (devient) froid ; le blé (se) vide (Rév d'Arès xxvi/8) — fera que, nécessité oblige, nous devrons nous unir pour être plus forts.
C'est alors que nous verrons poindre le début de la conscience collective, car tout cela doit passer par la chair, n'est-ce pas? Tel le drogué privé de sa drogue, le déficit ressenti de vie spirituelle provoquera les mêmes symptomes de manque. Cela pourrait bien être le signe que se prépare en nous quelque chose de grand !
Dominique F. de Catalogne Française

Note * : La dune du Pilat, située à l'entrée sud du Bassin d'Arcachon, d'une hauteur de plus de cent mêtres sur prés de trois kilomêtres de long, la plus grande d'Europe.

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire. J'ai été très heureux de prier avec vous et avec sœur Claudine pendant la première période du Pèlerinage et actuellement je suis heureux de prier avec votre fille Marie et sa petite Sidonie, qui ne veut pas m'embrasser, ni même m'approcher et que pourtant je semble intriguer, car je la vois me guigner ; je vois son œil me chercher de derrière sa maman.
Oui, frère Dominique, "tout cela doit passer par la chair", puisque pour l'heure nous sommes de chair, nous vivons d'oxygène et d'un cœur qui bat. Je ne suis pas, cependant, si sûr que "tel le drogué privé de sa drogue, le déficit ressenti de vie spirituelle provoquera les mêmes symptomes de manque [chez l'homme]. Je pense qu'existe déjà quelque part dans l'humain "le signe que se prépare en lui quelque chose de grand !" Cette grandeur spirituelle de l'homme existe en lui. Ce matin, en mangeant ma soupe (oui, je dîne quand d'autres prennent leur petit déjeuner, je vis à l'envers) je voyais les nouvelles du matin et j'apprenais qu'à Angers un bonhomme qui a lardé au couteau trois humains... comme ça... comme on se fait une tartine de pâté, était présenté au juge d'instruction, et je me disais qu'il était désormais "proscrit, traqué, poursuivi, persécuté, noirci, raillé, conspué, maudit..." comme écrivait Hugo dans "Les Misérables", alors qu'au contraire il faudrait l'aimer, le pardonner, toucher au fond de lui ce qui peut faire de lui un homme bon à l'imitation du Bon (Rév d'Arès i/2-9, ii:3-19, xiii/4-17, etc.).
Nous vivons à l'envers de ce que la société s'est habituée à vivre. Parce que je suis certain qu'au fond de lui ce chourineur d'Angers, cet homme qui, un instant, a été une brute infâme, possède ce que vous appelez "le signe que se prépare en lui quelque chose de grand." Quand j'étais dans l'Église Orthodoxe l'évêque russe qui m'a ordonné me parla de Jean de Cronstat, prêtre qui a Cronstadt, près de st-Pétersbourg en Russie, s'occupa avec un dévouement sans pareil des déshérités qui peuplaient cette ville où régnait le crime et où se terraient d'innombrables assassins et permit à nombre d'entre eux de changer leur vie, de devenr des humains bons et dignes. Pendre, décapiter, emprisonner des criminels est une solution pratique ; ce n'est pas une solution humaine et moins encore une solution spirituelle. Alors là, me rétorque-t-on, vous n'êtes pas, frère Michel, au bout de vos peines ! Je réponds : Bien sûr, mais même si les chances de réussite forment un labyrinthe dont l'issue est particulièrement difficile à trouver, elle existe, cette issue, et elle existe en tout homme. Le plan du labyrinthe est La Révélation d'Arès... Hi, hi, hi ! Ah, ah, ah !
L'impérieuse violence de la justice et de la politique et la bêtise des foules règnent depuis longtemps à l'échelle de nos pendules, mais depuis très peu à l'échelle cosmique. De plus, elles sont fières d'elles-mêmes ; la bêtise des foules s'appelle même la démocratie dans les nations très... trop habitées — de là ma préférence pour les petites unités humaines, mais bon... passons ! — Ce dont la nullité souffre aujourd'hui, ce n'est pas d'être nullité ; c'est de son impudente fatuité. La dérision balaie d'un large revers de son auguste bras tout ce qui peut ressembler à un espoir de changement de vie en bien, au triomphe de l'amour, à tout projet de grandeur d'âme. Tout ce qui est le Bien au sens absolu est au mieux flouté, relégué aux oubliettes, obscurci, et au pire condamné comme burlesque, conte de fée, connerie. De là une des raisons qui font vos rencontrés et rencontrées de la rue regarder ailleurs, prendre l'air absent, avoir l'œil éteint, bref, ne rien comprendre à ce que vous dites. Encore faut-il que vous le disiez, car souvent, le missionnaire croit plus habile de poétiser son discours, de féériser le changement de vie (Rév d'Arès 30/11), etc. Les décervelés que vous rencontrez croient que vous êtes une machine à décerveler et ce quiproquo dure, dure... Mais il ne durera pas toujours. Pour l'heure les ruptures de sens sont innombrables. Socrate n'est pas mort de sa belle mort. Il a été tué. Tué par quoi ? L'aréopage, l'assemblée du peuple, la loi, la démocracie... Légalement. Dans ce monde on peut tuer, mais pas au couteau à Angers, on tue légalement de par la loi et dans des lieux autorisés, ou militairement comme en Ukraine, etc. Tuer trois personnes au couteau à Angers, c'est un crime idieux. Tuer mille personnes sous des bombes à Marioupol, c'est normal, voire même glorieux. Ah, mais !..
J'arrête. Nous y arriverons quand même, mon frère. Ne perdez pas courage !

18jul22 242C33 
Bien cher frère Michel en l'amour de la Vie,
Je [vous présente] tous mes vœux anniversaire.
93 ans, ce n’est pas rien !
Et votre âme et votre énergie spirituelle sont quasiment sans âge, toujours aussi intenses et vous nous faites monter, monter vers les Hauteurs, [ce qui n'est] pas toujours si simple et si facile.
Alors Parole, sens plénier, sens typique... Je fais le passage. Mais sens métaphysique j’ai du mal.
En tout cas [j'ai du mal à] mettre des mots pour exprimer mon ressenti.
J'essaie de ne pas me prendre trop la tête ; j'ai appris à faire confiance à la Parole et à votre enseignement.
Je suis allé au Pèlerinage à l'ouverture et cela m'a fait beaucoup de bien Je vais revenir quelques jours en juillet et en août et j'aurai le plaisir de vous saluer même de loin.
Oui même de loin vous êtes toujours très près de mon cœur.
Philippe L. d’Aquitaine

Réponse :
Ah ! mon frère Philippe, mon vieux compagnon, quelle joie j'ai de vous lire ! Merci pour ce commentaire.
Non, c'est vrai, "93 ans, ce n’est pas rien !" mais j'ai accepté en 1974 et 1977 de remplir une tâche, tâche rare : le prophétisme, et sauf si j'en suis physiologiquement empêché, je la poursuivrai jusqu'à mon dernier souffle.
Pour moi il est clair que le seul fait que le Père ait envoyé sur terre à un bonhomme à Arès (France) non Sarsouchtratame, non Iyëchayë, non Bouddha, non Moché, mais Yëchou (Jésus) montre qu'Il considère l'Évangile Palestinien comme clé de changement de vie (Rév d'Arès 30/11), et il m'a paru, de ce fait, clair que le Sermon sur la Montagne était le socle de ce changement : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de péjugés. Vous avez été, il y a déjà longtemps, de ceux qui ont répondu présent à cet Appel, frère Philippe.
Le renversement civilisationnel que Jésus prêchait n'a pas encore eu lieu, parce que l'Église s'est très vite rangée du côté des pouvoirs politiques au lieu de combattre ceux-ci. Il ne peut pas y avoir de renversement ontologique sans renversement civilisationnel. Ce dernier ne peut pas plus se faire par les élections et la démocracie ou ce qui est prétendu tel qu'elle ne peut se faire par un quelconque tyran qui retournerait sa veste ; elle ne peut se faire, nous fait bien comprendre La Révélation d'Arès, que par le changement de vie individuel vu comme moment décisif d'une tout autre manière de vivre. Ce moment décisif n'a jamais existé, sauf dans de toutes petites communautés, isolées, fermées, dans le christianisme d'Église ou le bouddhisme. L'assemblée des hommes du temps qui vient ne peut pas être une assemblée angélique sur quoi souffle le Vent de l'Esprit Saint ; elle ne peut être que l'agglomérat naturel — non organisationnel — des individus devenus bons par l'amour. Des humains qui aiment ne forment ni une église ni un parti ni une nation, mais simplement une nouvelle humanité. La foi ne s'effondre pas par perte ou oubli de règles de vie, mais par l'amolissement puis l'éparpillement de l'amour. La foi ne dépend pas de la place de l'homme dans la nature ; elle dépend de la place de l'homme dans l'Univers, c'est-à-dire de la place de l'homme dans la Vie aimante qui s'étale sur l'Univers infini.
Tout cela vous l'avez bien compris, frère Philippe. Merci encore pour votre commentaire.

20jul22 242C34
Vous dites dans la réponse 18jul22 242C31 à Christine M. : "L'arrogance de la nullité n'a jamais été aussi grande." Voilà l’état du langage de l’homme que nous sommes ! De cela le monde foisonne.
On va nous dire oui mais, c’est pour se protéger du mal que de se parler ainsi ! Alors comment sortir de cette impasse, de ce piège (Rév d’Arès ix/8) ? De ce langage truqué, d'une parole mensongère qui nous colle à la peau ?
La Parole révélée au prophète, qui amène la vie en devenir qui n’a ni commencement ni fin, mais qui continuellement se recrée. Recrée le climat de mort en moment de vie, et ramène le Fruit (Révèl d’Arès i/17), au centre de nos vies.
Honorer la création et se réarmer spirituellement. Nouveau monde, bien vivant, sorti du chaos quotidien. La pénitence maintient le cap de ce réarmement. Loin évidement du projet de réarmement de notre pays, par des armes, avions, sous marins, que le discours du 14 juillet 2022 propose comme axe politique.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour votre commentaire remarquablement bien écrit pour exprimer une situation préoccupante et qui concerne toute la planète sauf quelques petits, voire même très petits îlots  : Comment "sortir de cette impasse, de ce piège... de ce langage truqué , d'une parole mensongère qui nous colle à la peau ?"
C'est une question qui se pose depuis très très longtemps, même si elle a varié en forme, style. circonstances. L'Histoire n'est qu'une longue répétition de cette situation. Les façons dont opèrent le mensonge, la tromperie, la poudre-aux-yeux, l'arnaque sont très diverses mais reviennent toutes à tromper et à précariser une Histoire sans cesse à recommencer. Dès qu'on briefe sérieusement et attentivement un programme, un discours ou une idéologie, leurs arbitraires, leurs erreurs, leurs limites apparaissent et l'on s'aperçoit que ce qui est écrit ou dit ne fait que répéter sous une autre forme des situations similaires passées qui n'ont pas abouti.
Ainsi, par exemple, l'élection de M. Emmanuel Macron comme président en 2017 m'a rappelé quasi immédiatement l'investissement avec pleins pouvoirs du Maréchal Philippe Pétain par l'Assemblée nationale éperdue, le 10 juillet 1940, dans une situation extrêmement prolématique. Macron a été élu en 2017 par 18% du corps électoral (oui, pas davantage) dans des circonstances très différentes en apparence mais presque aussi problématiques sur le fond, corps électoral qui ne connaisait pas l'homme élu, avec 34 % d'abstentions, blancs et nuls.
Les Français ont élu Macron dans une sorte de désespoir, tout comme les représentant du peuple avaient donné pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de désespoir. Je ne suis pas historien, je ne suis qu'un humble homme de Dieu, mais j'ai les yeux grand ouverts. Quand on lit La Révélation d'Arès la première fois on a l'impression qu'elle parle sans dire grand chose, c'est qu'en fait cette Parole est critique aux sens divers du mot : Au sens de faits qui certainement parlent au lecteur : désaveu des princes, des prêtres, des rois, de l'hypocrisie polique, commerciale, mais aussi au sens de la philosophie de l'Histoire et des limites de la jugeote humaine, etc. C'est là que le lecteur baille, s'ennuie, ne comprend pas ; il ne voit ni vérité ni importance dans ce qui est pour quelques rares l'extraordinaire dessillement d'Arès. Ces rares deviendront moins rares, puis nombreux beaucoup plus tard. Sur l'instant, ce n'est pas le cas, parce que les blocages sont multiples. Il y a dans La Révélation d'Arès un silence rhétorique qui persille tout le texte, parce que, ainsi que je le dis sous diverses formes depuis longtemps, il y a chez la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) un imperturbable respect pour la liberté (10/10) qu'elle a donnée à son Enfant (13/5), l'humain.
Il résulte que nous Pèlerins d'Arès ne sommes ni des nihilistes, ni des subjectivistes, ni des relativistes, ni des bénis-oui-oui, etc., mais des êtres qui s'efforcent de remplacer leur pauvre cerveau par le cerveau d'Origine. De là souvent, très souvent, un dialogue de sourds entre nos missionnaires et les gens de rencontre, parce qu'après tout nous comprenons plus ou moins bien ces derniers, ayant été nous-mêmes un jour aussi négatifs, aussi fla-flas et ra-ras de platitude. L'homme, quel qu'il soit, est devenu ni tout à fait mauvais ni tout à fait bon, ni tout à fait intelligent ni tout à fait bête ; l'homme n'est presque plus rien, du moins pas plus sur Terre que n'est une fourmi dans sa termitière. De ce fait, du fait que nous voulons échapper à ce sort fourmilier, nous Pèlerins d'Arès sommes devenus comme des ennemis de l'espèce humaine, alors que nous en sommes les meilleurs frères et sœurs. Il faut la patience de sortir de cet état analysable par les moyens connus de la jugeote humaine. Nous avons conscience du tragique de la vie ; ce n'est pas les cas du monde. Voilà bien en quoi il doit changer.
Il n'y a plus depuis longtemps de Vérité en ce monde. Je l'ai dit et écrit et je persiste à le dire et l'écrire. Lorsque nous mettons en doute les idées générales, nous ne condamnons pas le monde qui en est l'habitacle, mais nous émettons une espérance, le retour de l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) qui ne peut tabler sur les idées reçues, les préjugés, etc. Quand le Père dit à son Témoin  : Je parle à Mikal, pas le sac (xxx/1), Il veut dire : Je parle à l'intelligence qui comme un jardin fleurit de frais et porte des fruits frais, renouvelle sans cesse sa fertilité et ne se présente pas comme le sac des idées reçues. Nous vieillissons parce que nous ne savons plus rester jeunes et productifs, nous vieillissons parce que l'école de la pensée fait maintenant des hommes des vieilleries et cela dès leurs jeunesse. Pourquoi sommes-nous émerveillés par les tableaux dans les musées ? Parce qu'ils sont pleins de fraîcheur immortelle. Quand je regarde au Louvre la Victoire de Samothrace je pense au sculpteur qui a taillé cette perpétuelle merveille d'élan jeune. Pas de tête, pas de bras ? Qu'importe ! Il y a l'élan vigoureux et sans âge. La Victoire de Samothrace, c'est le bilan démystificateur de toute une philosophie fausse de la vie. Si l'on me demandait un symbole de la Vie, Qui n'est pas matérielle, je dirais : Victoire de Samothrace peut-être, encore que cette masse pierreuse me gêne par sa matérialité.
Nous vivons depuis des siècles dans une société qui ne cesse pas d'essayer de se faire une idée de la Vérité, mais qui ne la trouve pas. D'où tous les mensonges !

20jul22 242C35 
Cher prophète,
Pardonnez-moi si mon commentaire s'éloigne de votre entrée, mais après de longues semaines d'hôpital je trouve enfin le temps de réagir au deux dernières entrées et à leurs commentaires.
Voici comment je vois un aspect de la spiritualité et de la métaphysique : Nous sommes Un avec le cosmos, mais la physique quantique et l'un de vos commentaires suggère que nous sommes d'un autre point de vue duel : Nos électrons et notre chair à la fois ici et ailleurs, corpusculaire et ondulatoire, comme l'Hôte et le Pasteur [Rév d'Arès 25/5] (?), mais aussi notre corps fait d'argile [Rév d'Arès xvi/16] et celui de notre ange gardien (?) fait de feu.
Ne sommes-nous pas appelés à ne faire qu'une [?] de cette dualité (après la mort, peut-être au Jour ?).
Par ailleurs, dans le domaine de ce qui semble aujourd'hui surnaturel ou inexplicable, je songe à mes télépathies avec mon frère jumeau, mais plus encore à la ressemblance incroyable (même nom donné à leur chien, même marque de bière bue, même nombre et âges d'enfants, etc.) de jumeaux qui ont été séparés à leur naissance. La fonction d'image et ressemblance ne tend-elle pas à s'établir dans l'invisible (ondulatoire ?) par des similarités (corpusculaires), dés lors qu'on se prend à observer ces phénomènes ?
Vous me direz : quel importance quand l'amour doit prévaloir ? Mais n'est-ce pas en quelque sorte le "moteur" de l'amour, ou de la proximité, qui se laisse ainsi entr'apercevoir ?
Laurent L'H. de Bretagne-Est

Réponse :
D'abord, mon frère Laurent, puisque vous avez passé "de longues semaines d'hôpital", je vous souhaite un heureux retour à la santé.
Ensuite, je vous remercie pour votre commentaire. Mais je vous avoue que je n'y ai pas compris grand chose. Oh! Je ne suis pas bien malin, de toute façon. Alors, ne m'en veuillez pas d'être aussi obtus. Merci pour votre indulgence.
La spiritualité est (pour moi, bien sûr) ce qui chez l'homme donne à l'âme, à la naissance, à la formation et au destin de l'âme prépondérance sur la vie matérielle et intellectuelle, et la métaphysique (toujours pour moi, bien sûr) est le seul moyen donné à la pensée d'aborder les questions fondamentales des principes premiers de la Vie, de l'Être et de l'être, du néant ou de ce qui est voué au néant, du changement de vie vers la Vie, de la causalité sur le trajet du destin qu'on veut (non du destin qu'on subit). La métaphysique perce l'invisible et le méconnu, le processus du changement qui conduit en-deçà comme au-delà de la mort dans les zones immesurables et inanalysables de l’expérience sensible de la vie en quête de ses racines.
Très franchement, je crois que si l'on veut méditer sur ce qu'il y a là-dedans de caractéristique dans la "télépathies avec votre frère jumeau," il faut soit se pencher très longuement sur la question, soit renoncer. Pour ma part, je renonce ; je ne renonce pas parce que "la télépathies avec votre frère jumeau" ne me paraît pas un sujet intéressant, mais parce que, quelles que soient les similitudes entre vous, vous avez chacun — chacun de son côté — à faire votre pénitence et votre chemin vers le salut.

20jul22 242C36 
Alors même que les ténèbres du monde nous entourent, nous célébrons avec affection votre anniversaire. Il nous rappelle que depuis quarante-huit ans vous vous consacrez à l’œuvre monumentale de
changer le monde (Rév d’Arès 28/7).
Il nous rappelle aussi que, bien que le 14 décembre 2020 vous déclariez nous avoir tout dit, cette année vous nous avez amenés à considérer la métaphysique comme une partie très importante de l’ossature du P(p)èlerin d’Arès.
Vous répandez sans cesse la Parole reçue du Créateur et, sans cesse, vous exhortez le monde à faire pénitence pour que l’Amour du Père redevienne, un de ces jours… lointain, [l'amour pour leur prochain] des huit milliards d’humains qui actuellement pataugent dans la mare du mal.
Bernard & Évy R. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, sœur Évy et frère Bernard, pour ce beau et émouvant commentaire, auquel je me suis permis d'apporter, sur la fin, une petite amélioration qui le rend plus beau encore ! Vous êtes tous les deux des Pèlerins d'Arès de vieille date, une sœur et un frère depuis très longtemps, et j'ai eu, de surcroît, le bonheur d'aller, quelques années durant, dans votre ville pour participer à vos missions régulièrement. C'est toujours avec grande joie que je vois au Pèlerinage d'Arès des frères et des sœurs de votre région et notammet vos propres enfants qui se sont dévoués au service du Pèlerinage cette année. J'ai eu la grande joie de parler un moment avec votre fils David, qui est maintenant docteur en sciences, puisqu'il a passé sa thèse avec succès. Je suis heureux quand les enfants de mes sœurs et frères réussissent dans la vie. Alléluia !
J'ai donc "le 14 décembre 2020... déclaré vous avoir tout dit", alors que "cette année je vous ai amenés à considérer la métaphysique." Mais cela n'empêche que j'avais bien dit tout l'essentiel que j'avais à vous dire. La métaphysique, c'est un plus. En effet, on peut savoir tout ce qu'il faut savoir, mais il existe bien des manières de transmettre ce savoir ou même seulement de le vivre pour soi-même. La métaphysique est une de ces manières. Au dernier Salon "Bien Être" de Bordeaux, l'année dernière, mes frères et sœurs de Bordeaux, sous l'impulsion heureuse de ma fille Nina, ont changé leurs habituels panneaux et affiches du stand pour des panneaux et affiches très simples et brefs, mais entièrement métaphysiques, et bien leur en a pris, car ils ont eu beaucoup de visiteurs. La métaphysique aide à sortir définitivement notre discours public du prêche religieux.
On peut définir la métaphysique comme une discipline de pensée concernant tout ce qui échappe à toute matérialité ou expérience possibles, à tout ce qui dépasse la réalité visible, mesurable, sensible, physique comme par exemple : Dieu, l'âme, la mort, les fins dernières. "Qu'est Dieu ?" est une question métaphysique qui permet de sortir des contes pour enfants que racontent les religions. Si la physique est la connaissance de la nature terrestre ou extra-terrestre matériellement parlant, la métaphysique est l’étude du surnaturel ou plus exactement de ce qui dans le surnaturel semble ressenti de façon certaine. La philosophie est comme une étape entre les deux. Le mot métaphysique est donc comme surdéterminé, parce qu'il faut toujours retrouver une idée vive sous toutes les couches de conjectures, de prémisses, de probabilités possibles, dont est fait tout raisonnement métaphysique. On ne voit ni n'entend normalement Dieu, on n'observe rien de ce qui se passe dans le monde des morts, qui sont en fait des vivants qui vivent tout autrement. La métaphysique n’existe pas comme existe la géométrie ; elle n'est pas non plus philosophie au sens où la philosophie répond à une certaine logique. Ce qui permet d’identifier un mode de pensée métaphysique, ce n’est pas l’objet observé et médité ; c'est le fait indéniable que nous possédons au fond de nous-mêmes le souvenir de choses devenues invisibles et inconnaissables. Autrement dit, il n’y a pas de questions métaphysiques, mais il y a une façon métaphysique de les exhumer du magma des souvenirs confus, de les poser et de les penser.
La pensée philosophique s’instaure quand il y a des faits, des faits qui posent des questions et des problèmes, parce que "le fait ne pensera pas à ta place" (je ne me souviens plus qui a dit ça, passons !). Une philosophie est de la pensée pensée et non de la pensée pensante, si je peux dire. La métaphysique, par contre, ne correspond à aucun fait — on entend par fait une expérience, même seulement intellectuelle —. Produire une idée et la considérer comme une vérité absolue sur laquelle il n’est plus question de revenir, c’est faire de la vérité et de la pensée qui l’énonce un fait. C’est donc, ipso facto, cesser de penser, et commencer à croire à ses pensées comme des choses définitives, arrêtées ; c'est inévitablement se tromper.
On dit qu'il y a du religieux dans toute pensée métaphysique. À mon avis c'est faux ; on confond ici religieux et spirituel. Être spirituel n'est pas être religieux, c'est découvrir qu'on a au fond de soi une possibilité ni physique ni mentale d'être relié à une puissance extérieure, dont les effets sont sensibles et évidents pour quiconque sait sans arrière-pensée s'observer et observer sa propre existence qui est toujours pleine de petites choses inexplicables. Cette puissance extérieure, dont chacun de nous détient une part, petite ou grande, indétectable peut prendre divers noms : Dieu, don, génie, etc. L'homme est capable de penser absolument, c’est-à-dire divinement ou, s'il est incroyant, génialement. C'est métaphysique en ceci que la synthèse de la pensée et du pensé est une synthèse impossible à élaborer ; elle survient seule, et la détecter demande une grande humilité. La pensée philosophique interroge d’abord ses propres outils intellectuels ; pas la métaphysique. La métaphysique fait glisser comme sur un toboggan ; la pensée philosophique est plutôt un agitation et une cramponnement pour remonter le long du toboggan.
La religion refuse de penser Dieu : elle l’impose comme révélé. L'Écriture est pour ainsi dire vue par elle comme un refus de la pensée : la religion prétend accéder à l’Absolu directement. La métaphysique ne refuse jamais de penser Dieu et, en vertu d’un optimisme déconcertant, elle accède au divin de mille façons pensées et c'est sans importance, parce que, de toute façon, Dieu n'est pas d'une nature observable par l'homme. Il parle, certes, et encore il parle un langage humain, seul moyen pour Lui de dires des choses compréhensibles, et c'est tout. La métaphysique, quelle que soient les images qu'elle crée dans la tête du penseur, se veut tout simplement conclusive : Il existe une Force Créatrice, quelque Nom qu'on lui donne. La métaphysique est la seule chose qui permette une approche, même lointaine, de la Vérité absolue.
Le métaphysicien, même le métaphysicien sceptique — la métaphysique accepte le doute — trouve Dieu mais de façon complètement différente de celle du religieux. et le trouve et s'il ne trouve pas Dieu, ce n'est pas un drame, il cherche et trouve le Bien. Être métaphysicien, c’est aimer et désirer le Vrai, qu'il soit grand ou minuscule. Grand ou minuscule, c'est une voie qui évite de s'égarer au voyageur de l'âme. C'est toute la différence entre le sincère sceptique et le sincère dogmatique, entre le métaphysicien et le religieux.
La métaphysique est bien le seul sentier possible vers le Vrai pour quiconque a besoin de définir ses convictions. Elle ne sert évidemment à rien à ceux qui n'éprouvent aucun besoin d'exprimer leurs convictions. Tout Vrai constitué est au bout d'une métaphysique. Le dogme comme la philosophie est une exigence de l'esprit — je suis philosophiquement existentialiste parce que je sais que j'ai l'absolue maîtrise de mon destin — mais la métaphysique, elle, est une pente naturelle vers le Vrai.
J'arrête. J'espère ne pas avoir abusé de votre attention, ma sœur Évy et mon frère Bernard.

21jul22 242C37
Frère Michel,
On pourrait croire que la métaphysique est le résultat d'une physique qui se raréfie, puis disparaît pour lui faire place [plutôt la remplacer ?], et que la métaphysique, qui nous vient du Père par sa Parole, entre autre, et par l'enseignement des prophètes serait le prolongement sans cassures avec une physique surnaturelle telle que vous l'avez vécue pendant les cinq théophanies.
Mais si j'ai bien compris, quelle que soit la physique, la nôtre ou celle surnaturelle, la métaphysique est au-delà. Il y a un espace entre les sujets concernés (Dieu, l'Être, la liberté, l'âme) et la physique. J'y vois donc une dualité [?], alors que nous visons la non-dualité : l'unité.
Cet espace, est-ce un problème intrinsèque à la relation entre la physique et la métaphysique ou est-ce simplement une conséquence du péché, laquelle disparaîtra une fois le péché disparu ? Ou plutôt, n'est-ce pas tout simplement deux sujets qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, la non-dualité et le couple physique métaphysique ?
À propos de la non-dualité, refus de la dualité, le monisme ou vouloir de l'unité, s'agit-il de la même chose exprimée avec des termes différents ou est-ce vraiment deux visions distinctes ?
Je m'exprime à la limite de ce que je peux comprendre. Vous me faites remarquer, à juste titre, assez souvent que ce n'est pas toujours aussi clair que je l'aurais voulu.
Si vous trouvez inintéressantes et ou confuse ma réflexion, ne prenez pas la peine de la publier. Il me semble quand même qu'il est préférable de prendre le risque d'aborder des sujets complexes, vous nous y invitez d'ailleurs, tant que vous êtes parmi nous pour pouvoir rectifier notre pensée quand elle s'égare.
Je vous remercie de votre attention.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Cette nuit j'ai été réveillé par une crise de la maladie de Ménière, mal dont je suis affecté depuis quelque trente ans. Ce mal, heureusement, ne se manifeste pas trop souvent, mais quand il se manifeste, il peut être très difficile à supporter. Au début je suis pris de vertiges tels que je pousse des cris de détresse ; j'ai l'impression de tomber tête la première. Cette nuit j'ai pu avaler sans le vomir le Tanganyl que sœur Christiane me donne dans ces moments-là et j'ai pu dormir un peu. Ce matin, quoiqu'un peu abasourdi, je trouve votre commentaire sur mon ordinateur. Je loue Aghéla (xxxi/13) de me permettre d'y réléchir et d'y répondre. Alléluia !
D'une part, je ne vois pas de rapports entre la métaphysique et la non-dualité ou la dualité.
D'autre part, la métaphysique ne nous vient pas "du Père par sa Parole", ni "par l'enseignement des prophètes".
Enfin, je n'ai jamais dit que "la métaphysique est le résultat d'une physique qui se raréfie, puis disparaît pour lui faire place [plutôt la remplacer ?]"
La Parole du Père et l'enseignement des prophètes ne contiennent pas de métaphysique. La Parole et l'enseignement prophétique incitent leur lecteur à chercher par la métaphysique ce que cachent la Parole et l'enseignement prophétique. Je peux, sans compromettre mon salut et par le seul exercice de la pénitence, tenir Dieu et l'au-delà pour des vérités absolues, point final. La métaphysique n'a rien d'indispensable pour le croyant lui-même, mais comme il est absolument clair dans La Révélation d'Arès qu'on ne peut pas être pénitent seulement pour soi et qu'il faut aussi être apôtre — se sauver c'est aussi tenter de sauver d'autres humains —, donc transmettre un savoir, et l'on se trouve dans cet exercice apostolique placé face à des questions qui n'ont de réponse que métaphysique. C'est pourquoi je dis à Bernard et Évy (242C36) : "il existe bien des manières de transmettre ce savoir ou même seulement de le vivre pour soi-même. La métaphysique est une de ces manières."
Les questions posées sont à peu près toujours les mêmes à notre époque mécréante : "Y a-t-il un Dieu ? Si oui, qu'est-ce qu'est Dieu ? Y a-t-il une vie après la mort ? Si oui, quelle sorte de vie ? Qu'est-ce que l'âme ? Etc." Tandis que je vous écris, il fait jour derrière la fenêtre de mon bureau. À quelle condition ces mots : "il fait jour" sont-ils vrais ? Simplement à la condition qu'il fasse jour ; cette vérité est, disons, neutre, évidente. Dire le vrai est aussi simple. Par contre, "Dieu dit que..." n'est pas une affirmation neutre ou évidente. C'est même la moins neutre et la moins évidente des affirmations, parce qu'elle oblige à prendre parti. On peut répondre : "C'est vrai", ou "C'est faux", ou "Peut-être." On voit là que "Dieu dit que..." doit être supporté par une idée métaphysique. De même, "Dans l'au-delà" oblige de même à prendre parti ; on peut y répondre : "L'au-delà existe", ou "L'au-delà n'existe pas", ou "L'au-delà existe peut-être." À des défiances justitifiées — Dieu comme la vie après la mort ne sont pas pour tout le monde des évidences et justifient le doute — on ne peut répondre que métaphysiquement. La métaphysique n'apporte pas la preuve par neuf de ce qu'on afffirme et peut elle-même être mise en doute, mais chaque apôtre ou missionnaire doit avoir dans son cœur des arguments en faveur de Dieu et/ou de la vie après la mort et au moins ébranler les certitudes négatives de l'interlociteur.
Il n'est que trois domaines du Vrai : Le Vrai concernant la matérialité absolue visible, palpable, mesurable, le Vrai concernant les êtres humains, leurs émotions, leurs raisons profondes, etc., déjà moins évident, et le Vrai au-delà de la matérialité absolue et des êtres humains et ce dernier Vrai n'est pas le moindre ; c'est celui qui nous intéresse, celui sur lequel est fondée notre foi, celui qui fait l'objet de notre mission dans le monde.
Dieu parle de Lui-même, mais ne dit pas grand chose de Sa Nature (une personne, un simple esprit, une simple puissance, une puissance complexe ?), de Ses Capacités réelles, etc. Nous savons que Dieu vu comme Créateur est Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4), mais ces trois mots emphatiques ne disent rien de précis. La Parole dit que sur le mort on ferme la coute (tunique), on coud sa tête dans la bras de la coute, qu'on coud son pied dans la nappe, que la Bouche de Dieu devient sa kitoneth (tunique) (xLvi/1-4), que le premier jour la tête du mort repose sur les fleurs douces, que le deuxième jour il crie : "Piège, la mort !", que le troisième jour son cri reste court sous la terre et qu'il se sent vide (xL/13-15), mais à part ces quelques détails on ne sait pratiquement rien de l'aboutissement final de la mort et de la libération de l'âme. Je parle du voyage de l'âme dans les étoiles en me souvenant du voyage que le Père m'a fait faire (vi/1-7), mais c'est tout. Ces descriptions, paraboliques pour la plupart, ne donnent pas de la mort une connaissance intégrale, loin de là, et seule la métaphysique, cette extension de l'intelligence spirituelle (32/5) dans le descriptif, permet de donner vie, ne serait-ce que compendieusement, à tout cela.
Alors, la métaphysique, c'est nécessairement le flou, l'imprécis, le brouillard ? Oui, et c'est pourquoi la métaphysique n'est pas un moyen étendu, mais plutôt une évocation, mais n'oubliez pas que même si vous prenez une photo floue, vous y voyez quand même quelque chose. Le métaphysicien prend des risques ? Oui, bien sûr, mais il est toujours un humain prudent. Ce qui est important, c'est de toujours s'efforcer de ne jamais faire de la métaphysique le contraire du Vrai ni un danger pour l'avenir de la pensée. La métaphysique est simple, dit peu de choses, mais ouvre l'esprit de l'interlocuteur et ne le fait pas fuir.

21jul22 242C38
Cher frère Michel, frère aîné,
Je vous ai envoyé un courrier, terminé à la hâte pour pouvoir le déposer à temps à la poste avant la levée. Sans doute l'aurez-vous dans peu de temps. J'y ai joint une feuille de ginkgo biloba ; en voici la raison :
D'abord, j'aime beaucoup la poésie, plutôt classique cependant, et, en allemand, celle de Goethe. Vous-même avez plusieurs fois dans votre blog, en particulier dans la belle entrée 227 "Parole et poésie" du 26 février 2021, évoqué votre goût pour la poésie, et cité des poètes et textes, ce qui m'a permis de les découvrir avec bonheur.
D'autre part, lors de conversations avec des frères et sœurs au local de "L'Eau Bleu", ces derniers temps, le verset : Sois un dans toi [Rév d'Arès xxiv/1] est souvent revenu, ne serait-ce que parce que le début est maintenant écrit en grand sur l'affiche de la vitrine, dont je me permets de vous joindre la photo.
Et cela m'a fait penser au poème de Goethe "Ginkgo Biloba".
Gingo biloba :
Dieses Baums Blatt, der von Osten
Meinem Garten anvertraut,
Giebt geheimen Sinn zu kosten,
Wie’s den Wissenden erbaut,

Ist es Ein lebendig Wesen,
Das sich in sich selbst getrennt?
Sind es zwei, die sich erlesen,
Daß man sie als Eines kennt?

Solche Frage zu erwidern,
Fand ich wohl den rechten Sinn,
Fühlst du nicht an meinen Liedern,
Daß ich Eins und doppelt bin?

Traduction :
La feuille de cet arbre, que l’Orient
À mon jardin a confié,
Donne à goûter un sens secret
Qui charme l’initié.

Est-ce un être vivant,
Qui en lui-même se sépare ?
Sont-ils deux qui si bien se cherchent
Qu’on les croit ne faire qu’un ?

Pour répondre à cette question,
Voilà que j’ai trouvé le sens juste,
Ne sens tu pas à mes chants,
Que je suis Un et double ?
La question, que formule Göthe, et la réponse qu'il y apporte relèvent ici pour lui du domaine de l'affection, tant dans la forme poétique romantique que dans le contexte où il écrivit ce poème, lui, homme de soixante-six ans, déclarant ainsi son amitié pour une plus jeune femme.
Mais cette question de "l'être un et double" m'est une interrogation intérieure, plus aiguë à certains moments, quand, me regardant découvrir et être découverte par La Révélation d'Arès, je ne sais pas si la personne que je suis peut continuer à être, alors que je suis appelée à changer.
Je suis bien consciente que ces quelques ligne sur le clavier sont maladroites, l'écran n'étant pas pour moi un médium d'échange optimal. Simplement, je souhaitais, respectueusement, partager avec vous ce que je trouve de beau dans ce poème, ne serait-ce que sa langue.
Je serai à Arès. Deux ans après avoir été rencontrée par cette Parole grâce à mon frère Salah, je vais faire le Pèlerinage, et, au milieu de frères et sœurs, et sans doute en votre présence, cher prophète, venir prendre le Feu.
Quelle joie !
Fabienne C. d'Île de France

Réponse :
Ma sœur Fabienne, je vous ai en effet très brièvement rencontrée au Pèlerinage et j'espérais vous revoir le lendemain et vous parler plus longuement, mais vous n'étiez plus là.
Je vous souhaite d'avoir pris le Feu de la pénitence et de la moisson, car nous avons besoin d'apôtres.
Merci pour la grande feuille de Gingko Biloba que vous m'avez offerte dans l'exèdre de la Maison de la Sainte Parole ; elle fait maintenant dans ma Bible office de marque-page.

21jul22 242C39 
Merci, Frère Michel, de nous faire entrer de plein pied dans la Parole révélée. Le rôle du prophète sur ce sujet est d'inlassablement nous rappeler comment nous en imprégnier pour l'accomplir.
L'essentiel est de prononcer la Parole pour l'accomplir voilà la Vraie Piété (Rév d'Arès 35/6).
Votre enseignement nous est très précieux pour éviter l'amalgame des contradicteurs qui ont leur propre vérité par la culture, l'éducation, les idées reçues comme vous l'étiez vous-même avant que ne vienne sur vous d'abord et sur le monde après, ce bing bang qu'est La Révélation d'Arès par la visite de [Jésus puis de] Dieu qui vous a parlé.
Malgré votre grand âge, vous continuez inlassablement votre mission, celle de nous rappeler que la Parole est le don créateur que nous avons en nous qu'il faut revivifier par la pénitence, car nous sommes image et ressemblance [Genèse 1/26] de Celui Qui, par Amour, nous l'a donnée.
Du fond du cœur encore merci.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
J'ai été très ému, mon frère Paul, de vous trouver assis et priant à côté de moi dans la Maison de la Sainte Parole, dès le 21 juin. Merci du fond du cœur pour votre dévouement.
Je suis heureux, heureux au sens le plus beau et le plus noble du bonheur, après deux années (2020 et 2021) d'interruption, de revoir tant de mes frères et sœurs de foi venir à Arès proclamer leur conviction que la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) est descendue là rappeler aux hommes qu'Elle existe et qu'Elle attend de ses Enfants (13/5) qu'ils reprennent avec Elle la besogne de Création interrompue par le péché. Nous vivons dans un monde qui s'est considérablement éloigné du spirituel et qui s'imagine avoir créé de nouvelles vérités en lesquelles il s'oblige à croire sans voir qu'elles sont promises au rebut. Les hommes sont convaincus de leur "modernité" à tel point qu'ils sont de plus en plus nombreux à penser que rien n'existe en dehors de l'immédiat visible et palpable. Notre mission a le but inverse : rappeler que ce qui existe de plus important est invisible et impalpable, parce que la règne de la Vie n'est pas de l'ordre du regard et du toucher.
Le Père m'envoie au devant du monde, alors chaque matin j'essaie de savoir ce que fait le monde et je vois que la politique et l'économie sont tout à la fois les activités et les soucis principaux. C'est Michel Foucault dans "Naissance de la biopolitique" qui a écrit (dit de mémoire) : "La politique et l'économie n'existent pas et elles sont cependant inscrites dans le réel. Au mieux, elles relèvent d'un régime de vérités où se partagent le vrai et le faux." Eh oui ! S'il existe des "idées reçues", comme vous dites, frère Paul, ce sont bien celles-là. Quand le Père dit : Je serre, je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21), il parle du clou, pas du marteau qui a enfoncé le clou. Or, le marteau est tout le souci du monde aujourd'hui. Nous vivons dans un régime d'actions gérées par les pouvoirs qui inscrivent dans le réel des choses importantes pour la propagande et les media mais dérisoires et vénéneuses pour l'avenir. Nous sommes au cœur d'un foyer brûlant de problématisation et, tout petits et inconnus que nous sommes, nous appelons utilement dans la rue, puisque les grands media sont pour nous fermés, les hommes à comprendre que ce monde n'est pas ce qu'il semble être. Au reste, la guerre d'Ukraine, subite, inattendue, est bien là pour montrer que les pouvoirs du monde ont des canons et des bombes atomiques, mais ils marchent sur le sable, pas sur le roc. Cela même qui se fait obéir aujourd'hui passe pour vrai mais ce qu'il fait montre superbement qu'il repose complètement sur du faux.
Qui dit action, celle des pouvoirs en particulier, dit réaction. Dieu a réagi en lançant au monde La Révélation d'Arès. Dans les années qui ont immédiatement suivi La Révélation d'Arès les pouvoirs, qu'ils soient religieux, politiques, scientifiques, etc., et les medias ont pris ce livre pour une blague, une fumisterie. À ce moment-là les medias, parfois les pouvoirs, tentaient de nous approcher pour publier sur notre compte des "reportages" creux et plutôt rigolards. Mais depuis plus de trente ans c'est fini. Ils ont compris que c'est un très sérieux événement. Alors, tout est pour l'heure bouclé, on a cadenassé les yeux, les oreilles, les portes devant nous. Nous représentons la réaction. Mais ça ne durera pas indéfiniment. Peut-être même approchons-nous le moment où certains medias ou partis ou groupes de pensée vont commencer à nous aider à nous faire connaître mieux. Cette première génération de Pèlerins d'Arès a eu le mérite immense de ne jamais faillir et de maintenir vivante La Révélation d'Arès.

24jul22 242C40
Cher Frère Michel,
Comment passer de la Parole à la Vie ?
Pourquoi la Parole, maintes fois reçue dans le passé, n’a le plus souvent pas suffi à ramener les humains à la Vie ?
Une réponse importante est dans le thème de ce blog, car la plupart des errances religieuses ne sont possibles que par l’incompréhension de ce thème.
On ne peut pas être un fanatique religieux, on ne peut pas terroriser et dominer au nom d’une religion, quand on comprend votre entrée.
À partir des quatre niveaux de sens : littéral, plein, symbolique et métaphysique, on peut progressivement mieux comprendre et rendre possible le passage de la Parole à la Vie.
Voici des passages de la Parole qui pourraient être tordus et mal compris par une culture manquant de spiritualité :
A) Mais mets-les en garde contre l’adultère et l’impudicité sacrilèges, où elles perdent leur Vie, car Marie a fait de son ventre un temple sacré à jamais ! (Rév d’Arès, 9/6)
Sens littéral de A : les femmes ne doivent pas commettre l’adultère et être impudiques sinon leur vie spirituelle risque de disparaître.
Sens plein de A : la sexualité humaine, si elle se coupe de l’amour et de la vie spirituelle, s’éloigne de la bonne conduite selon la Parole.
Sens symbolique de A : le non-respect des engagements et le manque de noblesse et de dignité blessent la partie spirituelle de l’humanité et risquent de nous réduire à l’animalité.
Sens métaphysique de A : la vie matérielle ou animale est justifiée, car créée par Dieu, mais elle doit garder sa juste place et se conformer à la Vie spirituelle, dont la vie animale est une émanation à un niveau respectable mais inférieur.
B) Mensonge ! Toi, homme Michel, tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple (Rév d’Arès 21/4)
Sens littéral de B : le prophète Michel ne doit jamais être indulgent envers les représentants des pouvoirs religieux.
Sens plein de B : aucun humain ne doit contribuer à la domination religieuse ou politique mais au contraire veiller à la réduire le plus possible.
Sens symbolique de B : les humains doivent vivre ensemble de manière fraternelle, spirituelle et dans l’amour et la vie spirituelle, loin de toute domination ou manipulation.
Sens métaphysique de B : Si Dieu lui-même, par Amour, ne S’autorise pas à dominer les humains, alors quel humain serait légitime à en dominer un autre ? Contrairement à l’illusion répandue que nous serions chacun et chacune des humains séparés qui pourraient, ou non, décider d’entrer en contact avec les autres, il n’y a dans l’histoire et ses vicissitudes qu’un seul être humain qui s’auto-détermine, évolue, croît ou décroît, se co-crée selon l’intensité ou l’absence de vie spirituelle dans les relations des multiples humains à travers l’histoire humaine.
Dans les deux exemples, on voit que rester au sens littéral seulement et se remplir de haine contre les déviances de certaines catégories de personnes (ici certaines femmes ou le clergé religieux ou personnel politique), c’est pire que réduire le sens de la Parole, c’est faire un contre-sens total, justifier la misogynie ou justifier la violence contre les pouvoirs religieux, ne pas comprendre que l’humanité est une, que même si les péchés ne sont pas également répartis, nous en portons tous une part de responsabilité et nous devons non pas juger mais sauver. Autrement dit, comme vous l’avez, je crois, dit à Paris dans un enseignement sur la compréhension de la Parole il y a plus de 20 ans, il faut lire chaque verset, même s’il dénonce des catégories de péchés qui nous semblent éloignés de nous, comme si ce verset s’adressait à nous et non pas comme un appel à mépriser les personnes aux mauvais comportements.
Un autre aspect important, évoqué dans l’entrée du blog, c’est la sémiotique* et son fonctionnement. Certainement seul le prophète peut parler de l’expérience que lui seul a vécue, de recevoir une Parole divine par l’esprit et par les multiples sens (sonore, tactile, etc.). Mais un autre aspect sémiotique important c’est l’aspect dynamique, le processus de compréhension de la Parole.
Comme science des processus d’interprétations des signes, la sémiotique est plus large que la compréhension des mots et distingue de très nombreuses possibilités, y compris la biosémiotique aux niveaux végétaux et animaux, mais aussi, par exemple, les différences de modes de référence à l’objet du signe via une image, un schéma ou une métaphore. Le même signe peut être interprété de multiples façons, ce qui correspond à la classification des signes pour distinguer des catégories d’interprétations, avec deux classifications célèbres chez Peirce** : 10 et plus tard 66. Peirce distingue l’objet immédiat ou l’objet tel que le signe le représente, et l’objet dynamique ou l’objet tel qu’il sera à la fin idéale de l’enquête, lorsque les chercheurs finiront par se mettre d’accord. Peirce distingue l’interprétant émotionnel, l’interprétant énergétique et l’interprétant logique. Le premier effet d’un signe est toujours une émotion, puis un effet énergétique peut aussi se produire, et enfin un effet logique peut également se produire. Par exemple, la musique produit un effet émotionnel, mais parfois aussi un effet énergétique si la musique fait danser, et peut-être même aussi un effet logique si elle fait penser. Peirce distingue l’interprétant immédiat, l’interprétant dynamique e t l’interprétant final. L’interprétant final est le résultat interprétatif auquel tout interprète est destiné à parvenir si le Signe est suffisamment considéré.
Pour Peirce, on ne peut pas avoir une saisie complète de la signification dans une sorte d’intuition globale à un moment donné et en dehors des signes. Peirce affirme que la seule façon pour un interprétant logique de ne pas être un signe, le seul effet mental général que peut produire un signe mais qui ne serait pas un signe, c’est un changement d’habitude. Mais qu’est-ce qu’une habitude ? C’est une règle active en nous, un principe général opérant pour déterminer une action future. L’habitude ne se réduit pas à la répétition. Agir selon une habitude n’est pas simplement agir de façon mécanique : c’est suivre une règle générale, c’est une disposition, de même qu’une vertu est une disposition à bien agir quelle que soit la situation.
Autrement dit, l’interprétant final de la Parole n’est pas réductible à un ensemble d’idées fixes comme le profèrent les dogmatiques religieuses, mais se comprend mieux comme le changement de nos dispositions d’action, de nos modes de vie. Et pour respecter la diversité de la vie, il faut comprendre qu’il n’y a pas un modèle unique, un résultat fixe à atteindre, pas un résultat final cristallisé, mais plutôt une cause finale qui tend à unifier tous les humains sans jamais imposer un seul mode de vie, de même que les petites unités s’opposent à un gouvernement mondial qui étoufferait la liberté.
Il y a plusieurs chemins menant au Summum Bonum, à l’admirable en soi. La causalité finale ne détermine pas les détails d’une évolution, mais seulement la caractéristique générale du résultat final, comme le dit Peirce, reliant sémiotique et métaphysique évolutionnaire. De manière il me semble plus juste que Hegel qui parle de manifestation progressive de la raison dans l’universel concret, il n’y a pas pour Peirce de fin de l’histoire comme résultat final, car aucun ensemble de faits actuels ne peut épuiser la potentialité, mais il y a une fin de l’histoire au sens de cause finale.
Ainsi la bonne interprétation de la Parole, à la fois converge vers une humanité unie, tout en étant inépuisable.
Jérôme H. de Montréal, Canada

Notes du webmaster : * sémiotique : Théorie générale des signes ou des "représentations", des systèmes de signes et des processus signifiants comme un système signifiant scientifique : Chaque science constitue une sémiotique, etc.
**  Pierce : Il s'agit de Charles Sanders Pierce, logicien créateur (ou cocréateur avec de Saussure ?) de la sémiologie ou sémiotique moderne, fondateur du pragmatisme — selon quoi le sens d'une expression réside dans ses conséquences pratiques).

Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire qui est plus qu'un commentaire, un cours ou enseignement. On reconnaît bien là le professeur.
Me lancer dans une analyse critique ou un développement de votre commentaire n'aurait aucun sens. Le trop plein de tonalités ou de bémols complique la partition et rend inaudible la musique. De plus, nous sommes, avec la Parole d'Arès, face à une représentation très simple du Vrai tel que l'homme peut le saisir : Ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, c'est ce qu'on fait dans l'amour qui sauve.

24jul22 242C41
Cher frère ainé [Rév d'Arès 16/1],
Je connais quelques personnes qui ont commencé à lire La Révélation d’Arès, puis ont abandonné. Elles n’y arrivent pas. Elles trouvent le style trop ardu, trop énigmatique, trop ceci ou trop cela, elles pensent que ce livre n’est pas pour elles !
C’est peut-être vrai, mais c'est dommage.
C'est dommage d’arrêter son cheminement personnel avec cette Parole, pour cette seule raison-là !
La lire en acceptant nos incompréhensions du moment, en laissant l’énigme nous habiter pleinement, est la bonne façon d’envisager sa lecture. En continuant ainsi, en n’attachant pas d’importance à ce que l’on ne comprend pas, on peut rencontrer au détour d’une ligne, une parole et des mots qui nous touchent droit au cœur, qui répondent peut-être à une question lancinante nous concernant, une réponse qui se méditent soigneusement dans notre monde intérieur.
Rien que pour ce moment-là, qui viendra à coup sûr, il est bon d’encourager à poursuivre la lecture et relecture incessante de ce livre, au fil du temps. Peu à peu, tel ou tel passage qui nous paraissait opaque, et sans résonance, deviendra comme un joyau lumineux dont on a retiré la crasse qui cachait son éclat évident.
La Parole donnée à Arès, est pareille à un trésor qui délivre ses pépites de lumière sur notre chemin, selon nos besoins personnel du moment, mais aussi en fonction de notre ténacité sur notre chemin intérieur.
Inutile de lire ce livre comme un livre linéaire. Un mot, une phrase, quelques lignes, une métaphore, un chapitre entier peuvent tout à coup nous interpeller à notre insu. Cela se savoure par la suite dans le quotidien de notre vie. Personne ne peut faire ce travail à notre place, nous sommes l’acteur principal.
La vraie foi est vivante. La foi n’est pas intellectuelle. Elle n’est pas un acquis reçu une fois pour toute, comme on acquiert une chose, un objet. La foi qui n’est pas vivante dans notre vie et dans nos actions n’est rien. Elle est morte. La foi qui nous sauve est celle qui nous régénère et nous fait gravir des montagnes comme un dépassement de nous-même. Elle nous met en mouvement, elle est la foi qui sauvera le monde.
C’est l’abandon à la Vie à la Parole de la Vie qui souffle dans nos poitrines.
"Pour le moment, l’homme doit se contenter de ce qu’il comprend dans cette Parole, et faire sereinement confiance à ce qu’il ne peut pas comprendre. Nous pouvons lire et relire, sans tout comprendre tout, tout de suite, et continuer à lire pour recevoir ce que nous avons à recevoir ce jour. Cette Parole se reçoit avec le cœur et l’intelligence en même temps. Elle n’est pas intelligible directement sur tous les plans.
Nous avons à accepter cela, comme nous acceptons de ne pas tout comprendre de la vie elle-même ! Accepter notre part d’incompréhension... et laisser s’ouvrir ce qui est prêt à s’ouvrir au fil de la lecture.
Je me suis appuyée sur quelques propos de l’édition de 89, Veillée 32, pour écrire ce commentaire.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire, qui reprend ce que j'ai depuis toujours recommandé à ceux auxquels je donnais ou prêtais La Révélation d'Arès : "Lisez d'abord tout d'une traite en passant sur ce que vous ne comprenez pas sans revenir en arrière pour essayer de comprendre. Dans la Parole de Dieu ne devenez jamais un croqueur ou une croqueuse de mots. Puis relisez, relisez et relisez, toujours d'une traite, sans revenir en arrière, sans vous arrêter. Vous finirez par tout comprendre et par ne plus pouvoir vous passer de cette Lumière ! Moi-même, il y a des passages que j'ai mis dix ans à bien comprendre."
Catherine de Sienne, une religieuse certes catholique et dogmatique, mais aussi une femme d'une exceptionnelle intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) tant qu'intellectuelle, a laissé des écrits d'une remarquable profondeur qui, souvent, dépassent de très loin la dogmatique catholique pour ouvrir l'humain à la connaissance de soi comme image et ressemblance du Créateur et, disons, comme âme, âme que déjà elle distinguait de l'esprit (17/7) ; à preuve ses dernière paroles (à 33 ans) : "Ô Dieu, je remets entre Tes Mains mon âme et mon esprit."  Elle a laissé des écrits remarquables où l'on trouve des recommandations comme : "Il faut d'abord avoir soif." Ainsi voyons-nous, comme vous l'avez vu vous-même, qu'il est très difficile, sinon même impossible, de lire La Révélation d'Arès sans avoir "d'abord soif" de s'évader de la condition d'animal pensant où l'humain est revenu, sauf exceptions — les exceptions que sont les épis mûrs, par exemple.
Catherine de Sienne a notamment attiré l'attention sur la connaissance de soi-même comme élément très important déjà développé par des philosophes — Comme Socrate répétant : "Connais-toi toi-même", ou comme Augustin d'Hippone : "Ô Dieu éternel, puissé-je savoir qui je suis et qui tu es !", ou comme Bernard de Clairvaux : "Commence par te considérer toi-même. Ne te disperse pas vers d'autres sujets en négligeant ta propre personne. À quoi te servirait de gagner le monde entier en t'oubliant ? Quelle que soit l'étendue de ton savoir, il te manquerait toujours pour atteindre la plénitude de la sagesse, de te connaître toi-même" —. La connaissance de soi proposée par Catherine de Sienne ne consiste pas en une étude autopsychologique, ou à un repliement égocentrique ; elle considère cette connaissance comme centrale à la vie au point d'affirmer dans "Dialogue" que "la prière est fondée sur la connaissance de soi-même." Il va donc sans dire, ma bien aimée sœur Véronique, que faire lire La Révélation d'Arès au premier venu conduit très très souvent à l'épuisement de l'intérêt du lecteur pour cette sublime Parole, qui l'ennuie et à laquelle il ne comprend rien.
Pour parvenir à se connaître soi-même, Catherine de Sienne dit qu'il faut rentrer dans ce qu'elle appelle la "cellule intérieure". Elle invite à rester coûte que coûte dans cette cellule intérieure, même quand on agit. Se connaître pour Catherine de Sienne est logique, parce que "nous n'existons que grâce à Dieu." Dans le "Dialogue", pour elle la plus funestes conséquences du péché est la manifestation de notre néant. Elle écrit : "Je veux bien que tu voies ton néant, ta négligence, ton ignorance, mais je veux que tu les voies non dans les ténèbres de la confusion, mais à la lumière de l'Amour de Dieu... L’âme ne se voit pas par elle-même mais par Dieu, et elle voit Dieu par Dieu en tant qu’il est Amour."
Ce n’est que par la connaissance de soi-même que nous finissons par "avoir soif" de la Parole et nous y trouvons la Force spirituelle. Il est donc bien difficile au premier venu de trouver Dieu dans une Écriture où il ne se trouve pas lui-même et comment se trouver soi-même autrement que dans la soif, même une petite soif pour commencer, de vertu et l'humilité qui conduiront plus tard à la pénitence ? Il faut donc bien, en l'état actuel des choses, avoir quelques dispositions pour lire. Celui qui a ces dispositions est l'épi mûr.
Comment, notamment, sans connaissance de soi-même trouver l'amour du prochain puisque le prochain est en moi, en moi puisque je suis son frère ou sa sœur, la même chair ? Celui qui ne voit pas, même vagurement, Dieu en son image, risque fort de ne rien comprendre à La Révélation d'Arès.
Je n'ai pas ici pour but de vous inciter à lire Catherine de Sienne, car c'est malgré tout une penseuse catholique où les vérités fondamentales sont noyées dans les dogmes, mais j'ai pour but de souligner le fait que La Révélation d'Arès est... comment dire ? une bouteille de gaz inutilisable pour quiconque n'a pas un détendeur même rudimentaire pour commencer à cuire sa petite cuisine intérieure.

24jul22 242C42
Le développement d'une métaphysique qui n'a d'autre but que d'aider l'homme à dépasser et oublier la religion et ses dogmes et idoles infantiles (234C5) nécessite de se laisser apprivoiser par l'enseignement (Rév d'Arès 16/2) des (vrais) prophètes (234C23, 242C25) qui sont les relais d'une Parole pure et rare, l'Eau de la Source (24/4), pour que s'imprègne peu à peu par lente diffusion la Présence d'un au-delà non sensoriel, non temporel, mais qui pourtant existe et que nous retrouverons par la (re)naissance d'une pensée non systémique, donc inévitablement lente à s'engendrer, inconfortable, même pour le Pèlerin d'Arès, car c'est par l'esprit, la pensée — et non les sens, le ressenti — que cette métaphysique est détectable (234C10).
Cela ne signifie pas que les sens ou le ressenti disparaissent, mais qu'il faut leur apporter quelque chose de plus, de décisif, car la métaphysique est par excellence l'outil de la non-dualité (234C10), qu'elle soit intérieure — Sois un dans un toi (Rév d'Arès xxiv/1) — ou extérieure : Sois un avec ton prochain !
La métaphysique que nous prônons se reconnait aussi à cela : cette pensée que je me dois peu à peu de développer, m'appuyant sur la canne blanche de ma foi (Entrée 241), se reconnait à ce qu'elle m'unit à moi, à mon prochain, à la Vie. Nous évoluons sur la droite ligne d'une direction de certitude, qui est d'abord la certitude libératrice que nous ne savons rien — La sagesse consiste à ne rien savoir de Dieu tout en le sentant proche 234C12 —, et que le chemin de la connaissance passe par l'existentialisme de la pénitence (Rév d'Arès 30/11) et la Moisson (31/6).
Nous bâtissons peu à peu notre maison sur le roc (Matthieu 7/24), image qu'on retrouve dans le Livre : Michel*, dans tes côtes (J’ouvre) une baie. Le frère (y) pale son île, (un lieu) sûr (xLii/1-2). Nous évoluons, mais les hommes aussi évoluent au fur et à mesure que s'effrite le colosse et se découvre sous la rouille des vestiges de son armure l'argile fragile de ses talons.
C'est ce monde qu'il nous faut changer radicalement, qui évolue lui aussi, on le voit sous nos yeux se précipiter vers la fosse qu'il aura lui-même creusé. Si beaucoup d'hommes, encore aujourd'hui restent soumis, c'est parce que l'anesthésie a engendré en eux le dépit, le découragement, la désespérance, le cynisme, etc.
Par notre pénitence et notre moisson nourries de la Parole révélée et de la parole du juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), nous devenons peu à peu la lumière de cette lampe (Matthieu 5/15) qui, bien que déjà sur son support aujourd'hui, n'éclaire pas encore assez fort, mais que les générations futures sauront intensifier. Pour l'heure, une part conséquente de notre mission ne peut faire plus que laisser une trace chez celui à qui l'on parle — mais alors, qu'elle soit le plus mémorable et indélébile possible ! — car rarissimes encore sont les épis suffisamment muris pour nous rejoindre.
Mais, de trace en trace, le murissement se fait. La Moisson se prépare. On notera le "Michel" qui montre bien qu'il y a dans le prophète un tout non divisible entre l'homme michel et Mikal contrairement à ce que fait par exemple Antoine B.
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Il tombe à point nommé avec le commentaire de notre sœur Véronique de Belgique (242C41), qui nous dit combien il est dommage que des lecteurs de La Révélation d'Arès renoncent à leur lecture avant de l'avoir achevée. Il y a plusieurs façons de répondre à sœur Véronique, et je lui ai présenté l'une des explications en lui rappelant le "Il faut d'abord avoir soif" de Catherine de Sienne, mais il y a l'autre explication que vous nous donnez l'occasion de méditer : Lire La Révélation d'Arès sans munir son esprit du filtre métaphysique bouche très vite la tuyauterie entre l'Écriture et le cerveau. Autrement dit, comme je le dis en souriant à la fin de ma réponse à sœur Véronique, il faut le détendeur métaphysique entre la bouteille de gaz (la Parole) et la cuisinière (le cœur du lecteur).
La métaphysique doit accompagner la pensée. Or, la pensée du lecteur suit la lecture, mais si elle n'est pas accompagnée à une certaine "soif" d'en savoir plus, d'aller "de l'autre côté des mots", elle se perd vite dans le vague puis dans une bouillie d'idées où tout se mélange et devient obscur. Autrement dit la métaphysique s’accomplit dans la continuité systémique de l'esprit critique ; sinon elle s'évapore. Dans cet accomplissement, elle est métaphysique de la liberté claire, selon laquelle seul ce qui est clairement libre peut être pensé véritablement comme étant possible en considérant tout le reste comme erreur. Là est son issue. On ne trouve pas le sens d'une texte surnaturel comme une trouve le cerneau comestible d'une noix en cassant la coque. La métaphysique s’accomplit, si l'on peut dire, en tant que non-évidence, conception de la non-vérité de l’être, subjectivement et non objectivement. On comprend que cela ne peut apparaître ainsi qu’à l’intérieur d’une lumièree qui ne réfléchit pas sa propre clarté mais qui la diffuse en de multiples sens, lesquels ont malgré tout une dominante ; c'est celle-ci qu'on recherche. La métaphysique ne trouve pas de fin temporelle, matérielle, exacte, au sens où elle serait pensée comme achevée, de quelque façon que ce soit. Seules les déterminations sous lesquelles elle est pensée : un paysage, pas une exacte photographie du sens, peuvent être surmontées. On comprend la métaphysique d'une situation spirituelle comme on aime une femme : un tout avec ses points flous et obscurs comme ses points clairs et précis, le tout formant le charme. Il ne peut pas y avoir nécessairement de métaphysique déterminée, mais il est certain que personne ne peut vraiment penser un projet, une entreprise, sans métaphysique. La métaphysique ne rejoint son concept que dans l’abandon de ses déterminations.
Heinrich Schmidinger, théologien catholique aurichien, qui fut recteur de l'Université de Salzburg, a particulièrement souligné l'absence totale de relation entre métaphysique et science. Les sciences  rappellent à grand cri que la métaphysique n'est pas une science, au sens où l'on ne parle de science que comme science ou connaissance exacte. Au temps où la théologie était "la reine des sciences", la science au sens moderne du mot n'existait pas. Pourtant la science a tort de repousser la métaphysique avec un rire grossier, car quantité de choses, en politique, en sociologie notamment, ne trouvent de lumière que dans la métaphysique. Immense est l'ampleur des compétences métaphysiques. Avant de démontrer la relativité Albert Einstein a d'abord eu, c'est connu, une intuition métaphysique. Si, comme dit la science, la métaphysique n'est rien d'autre qu'un panel d'idéologies, la métaphysique est un acte de foi sécularisé. La relativité a d'abord été une idéologie avant d'être une science. Je préfère dire que la métaphysique est préscientifique, car elle n'est pas du tout irrationnelle. Dire que Dieu existe n'est pas irrationnel.
On peut évidemment échapper à toutes ces questions et se réfugier chez Platon, Aristote, Thomas d'Aquin, Kant et chez les autres grands métaphysiciens. Bref, on peut sourire, comme le fait l'Union Rationaliste, dont certains membres clament en France que le questionnement métaphysique est insensé. C'est vraiment oublier qu'il n'y a pas de réponse rationnelle à une énorme quantité de problèmes et qu'il faut bien trouver des voies d'investigation relatives. La question du rapport entre métaphysique et science apparaît, quoiqu'en disent les rationalistes, se pose toujours.
D'abord, la métaphysique, notre métaphysique arésienne notamment, partage avec les autres sciences le souci d'élaborer des théories relatives, relatives à la part de réalité que La Révélation d'Arès appelle le Vrai. Les théories métaphysiques se distinguent des théories des sciences particulières en cela qu'elles ne concernent pas tel secteur ou telle dimension de la réalité, mais la réalité en totalité, la réalité globale : Il existe sans nul doute une Force extraphysique dont l'effet se constate régulièrement et il existe sans aucun doute dans l'au-delà quelque chose qui a pris naisssance dans la vie terrestre quand elle était chair. Je ne peux pas préciser les dimensions, la puissance, la nature de Dieu, mais je peux affirmer que globalement Dieu existe. La métaphysique revendique son universalité, elle a rendez-vous avec le destin de l'être, elle peut changer la face existentielle de l'humanité, même si pour l'heure elle ne peut encore être que théorie. Dans la mesure où elle est cela, elle partage les intentions profondes de la connaissance vue globalement.
Comme je le dis plus haut, à la différence des sciences, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent le Vrai en globalité. Mais comment la raison humaine peut-elle avoir une représentation de ce Vrai ? Par le langage et c'est là que les choses deviennent difficiles, parce que nos langues humaines sont très pauvres en vocabulaire approprié. Les Grecs antiques avaient bien vu que la totalité du réel ne peut pas être comprise comme la somme de toutes ses parties, mais seulement comme un ordre sous-jacent aux parties. Cet ordre lui-même, ils le comprenaient autant comme le système quasi muet qui prescrivait à chaque partie son lieu et sa fonction que comme la relation de dépendance dans laquelle étaient placées les parties.
La métaphysique chrétienne a déjà dit des choses essentielles. Pensons notamment à Karl Rahner et à ses analyses transcendantales de la liberté humaine. À nous de poursuivre la tâche en repartant d'une représentation très simplifiée, notamment sans religiosité, sans les incroyables complications théologiques, culturelles, sacramentelles, canoniques, etc., qui ont compliqué la vie des Églises. La métaphysique permet une mise au jour efficace du Vrai, seule voie d'approche de la Vérité inaccessible sur Terre. La métaphysique est une affaire purement subjective, certes, mais nous n'avons pas besoin de précisions pour aborder la Vie quand notre cœur s'arrête et l'aventure de l'âme après la mort. Elle procède d'observations existentielles et cela suffit. Nous nous fichons complètement du fait qu'elle ne soit pas une science. Nous savons, parce que La Révélation d'Arès le proclame, que la science n'est pas le sentier ou couloir du Salut.

25jul22 242C43
"La Parole n'est pas achevée en Soi ; elle s'achève dans l'homme." Phrase magnifique de vérité sur laquelle ont achoppé les religions qui en sont restées au sens littéral et plénier, réservant aux seuls exégètes de s’aventurer dans le sens symbolique.
Et encore ! Doté de son intellect, parfois de sa foi, l’exégète ordinaire accomplit son travail d’interprétation avec plus ou moins de bonheur parce qu’il reste plombé dans l’intellection du monde ou parce qu’il cherche à corroborer un préjugé, une thèse déjà établie. Oh, il apporte des éclairages, il relativise les croyances, mais sur le Fond, rien ! C’est qu’il interprète selon une opinion humaine, il ne sait pas comme seul peut savoir un vrai prophète choisi par Dieu. Le savoir du prophète s’insère dans la dynamique d’évolution ontologique qu’il impulse, son savoir intègre ce qu’il ne sait pas (encore).
Pour passer au sens métaphysique, beaucoup plus volatil et, en même temps, bien plus puissant, il faut soit être prophète désigné comme vous, soit avoir déjà acquis un peu d’intelligence [Rév d'Arès 32/5] spirituelle, donc une certaine pratique de la pénitence comme vos sœurs et frères. S’enivrer de La Parole ne désaltère pas (32/9). Tandis que le petit reste que vous rassemblez (24/1) n’a cessé de recevoir l’Eau vive de votre enseignement, cette Eau qui finit par entrer dans la constitution du sang de ce peuple neuf.
Au-delà des mots, un principe vital ressuscite : La Parole commence à circuler dans nos veines. Le prophétisme uni de ce peuple sera déterminant dans l’avenir de l’humanité. Beaucoup dans leur commentaire loue avec raison votre action prophétique toute en patience, intelligence et progressivité. Qu’ils n’oublient pas cependant qu’ils sont eux-mêmes prophètes à votre suite s’ils vont (sur) votre talon (Rév d'Arès xxii/6). Pour ma part, je ne crains plus de le dire. Je le sais. Je peux sans rougir, me vanter ou trembler, vous paraphraser dans la Voix de Fer : "Ce n’est pas mégalomanie de ma part de le dire, c’est tout simplement lire La Révélation d’Arès, la comprendre par l’enseignement de son prophète pour la mettre en pratique".
Certes, prophète je l’étais de fait dès que j’ai choisi de vous suivre dans l’apostolat, équipé de La Révélation d’Arès et de votre enseignement, il y a cependant des âges à franchir (Rév d'Arès xxi/18) en soi, en suivant l’Eau, je m’y suis même cru un peu trop vite (ah ah), et il arrive un moment où l’on assume de parler plus ou moins bien pour Dieu, où l’on commence à faire un avec la Parole, où l’on pressent même au loin la possible fusion de notre je individuel avec le Je du Tout, comme Jésus l’a si bien réalisé.
[Rien de] tout ceci n’empêche qu’il me reste beaucoup de travail pour combler mon encore trop grand manque d’amour. Ce n’est pas contradictoire, comme l’exprime si bien mon frère Louis-Marie (242C18) que j’ai eu la chance de rencontrer pour la première fois à l’ouverture du Pèlerinage. Tu écris, le frère parle ; (il) rend la pustule de sa bouche, la fièvre sort (de lui), le cœur entre (en lui). (xxxiii/13). Dès lors, l’important n’est plus de se rappeler mot à mot ce qu’a dit le frère aîné comme semble se désoler sœur Patricia (cf. 242C14) mais d’en avoir capté définitivement l’Esprit. Comme avec la Parole, ne faut-il pas d’ailleurs distinguer dans vos propos entre les divers sens liés aux circonstances, au moment, aux interlocuteurs, à la hauteur de l’enseignement voulu, etc. ? Depuis les consignes d’ordre pratique, dont le sens plénier paraît évident, jusqu’à l’enseignement quasi hors du temps qui flirte avec les clairs-obscurs de la métaphysique en passant par quelques paraboles et sens typiques ?
L’intelligence spirituelle réveillée adaptera tout aux nouveaux acteurs et circonstances sans s’attacher à la lettre, ni trop au sens plénier. Jetant un regard sur le passé, elle comprendra la dynamique de la plupart de vos choix, si judicieux. Vous-même avez dû accepter en vous d’être le prophète, le premier à avoir reçu l’enseignement du Père (Rév d'Arès 16/1), assumer [le fait] d’être Mikal (xxxiii/14), et ce, alors même que Jésus, puis Dieu vous désignait comme tel. Tu peux (xxxi/16) ! Ah, c’est que notre liberté d’être reste incontournable. Certains me rétorqueront : Un seul tire Mon Bras (xxxi/15). Je répondrai : Bien sûr, mais n’est-ce pas pour que la main d’homme prenne Sa Main (xLi/13) ? Eh, je n’en serais pas là sans frère Michel ! Et aucun de nous.
Je ne serais d’ailleurs pas capable de produire une entrée 242 si bien réfléchie sur le sens de la Parole, il n’empêche que le lien au Fond est désormais présent, activé si je puis dire. Je réalise bien mieux l’indispensabilité du prophète. La Parole donnée, sans un humain pour l’incarner et l’enseigner c’est l’échec assuré. La Parole apporte la Vie et la vie passe par l’exemple (Tév d'Arès 16/9). Vous avez déjà conduit de grands virages au niveau collectif qui sont des acquis de notre mouvement, je pense à la prière désenchaînée, à l’affirmation de votre autorité prophétique, au sens des épousailles, tout en n’étant le chef de personne (16/1), ou encore à Marie devenant phase compassionnelle de Dieu comme le rappelle avec justesse ma sœur-épouse (242C31)
Notre évolution individuelle s’est nourrie de ces grands virages que vous avez conduits et en retour, notre évolution collective se nourrit de nos évolutions individuelles. Il me semble fondamental que chacun(e) parvienne jusqu’à son prophétisme assumé, se connecte directement au Fond, pour que notre mouvement devienne vraiment prophétique, formant le Poing de Dieu (Rév d'Arès xLv/13) qui bat la terre, la pieuse gente qui choit sur le monde. Alors le petit reste accomplira la Parole, dont sortira la polone, ce que votre être de chair ne verra pas d’ici-bas (24/1) et le mien probablement pas non plus ou, peut-être, à peine, puisque la décomposition du système a l’air d’évoluer très rapidement… À ma connaissance ce sera la première fois. Et vous en êtes l’humble source. Le prophète Mikal réussit là où ses prédécesseurs ne l’ont pas su ou pu : il est géniteur de prophètes ! Mikal est leur père (xxxiii/14). Tu donnes la Vie (xix/26). Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l’Eau (xi/13).
C’est désormais au petit reste d’assumer de prendre le relai. Merci.
Claude M. d'Île de France et/ou d'Aquitaine

Réponse :
En général, j'aime beaucoup vos commentaires, mon frère Claude. Mais ce commentaire-là m'émeut particulièrement. Il parle de ce que dans la jargon de mes monologues j'appelle parfois "petit reste ou tétraèdre de puissance" : Un tétraèdre pointe en haut, où se trouve le nid du faucon (Rév d'Arès xvi/14-15, xix/24, xLv/14-26), le prophète-témoin, puis le prophétisme assuré par les oisillons du faucon (xLv/14) perpétuant le prophétisme et s'élargissant jusqu'à la base, qui est le monde. L'axe du tétraèdre est le temps.
imageJésus embaucha comme apôtres douze pêcheurs incultes ne sachant ni lire ni écrire. La Moisson que préconise La Révélation d'Arès m'a apporté l'actuelle assemblée de frères et sœurs qui ne savaient rien de La Révélation d'Arès, ce qui est leur inculture. Il faut toujours une inculture au départ, un terrain neuf, un jardin vide qui se replante peu à peu. Les apôtres allaient devenir des errants. Je pense qu'il en sera de même de mes frères et sœurs de l'Assemblée, même s'ils ont des cartes d'identité et des domiciles dits "fixes", ils sont mentalement des errants. Mentalement, aucun d'eux n'aura où reposer la tête, comme disait Jésus.
La connaissance de soi, ainsi que je le rappelle à sœur Véronique C. à propos de Catherine de Sienne, est la proto-question, la question-charnière de tout changement de vie. Point de quête possible de la sagesse sans garder à l'esprit le "Gnôthi séautone" (Connais-toi toit-même) des Grecs. Il n'y a pas de souci de l'âme sans souci de soi. Jamais le petit reste n'abandonnera la quête de soi, et donc ce sera toujours une légion d'humbles, car le premier être dont on déplore l'imperfection est soi-même. Il ne faut surtout pas de la surévaluation de la conscience à laquelle notre époque d'autosatisfaction est accoutumée. Il faudra avoir une conscience simple, claire, complète, sans plus ; au-delà il est quasi impossible d'aimer son prochain.

27jul22 242C44
Frère Michel bonjour,
Vous disiez de nous, les Terriens, dans un de vos écrits que nous étions au 7ème étage au-dessous du rez-de-chaussée me semble-t-il ? Je n'ai plus la référence sous les yeux. Je cite donc de mémoire cette phrase qui me laisse sans voix.
Oh ! écoutons, peuples de la terre ! Le Seigneur, Créateur infiniment puissant des cieux et de la terre, le grand Dieu Éternel envers qui nous nous sommes conduits de façons indignes, a tourné Son regard vers nous , et, à cause de notre immense aveuglement, nous a envoyé Sa Parole, qui sans La Révélation d'Arès nous aurait tous engloutis dans la mort (Rév d'Arès 4/5). Ou bien ils n'ont pas livré Ma Parole, taisant ce qui déplaît au monde. Et le malheur est venu sur eux et sur le monde (2/18). Le temps est venu où Ma Parole s'accomplit (28/14). C'est pourquoi je veux me réjouir, toute ma vie durant, de ce que le Seigneur est si miséricordieux et plein de la plus grande patience, de mansuétude, d'amour et de compassion envers Ses Enfants [13/5] spirituellement désobéissants envers Lui, notre Créateur.
Et c'est ainsi que chacun peut tout avec le Seigneur, mais absolument rien sans Lui.
Sans la pénitence la Lumière [Rév d'Arès 12/4] de Dieu peut nous être ôtée, et alors nous pourrions être plongés dans une grande tribulation et de profondes ténèbres (Rév d'Arès 33/33). Or tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole, et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme (32/8).
De ta lèvre retire la croûte ! Lave ta langue ! Tu as Ma Parole (Rév d'Arès xxii/19).
Soyons conformes à l'ordre divin et nous n'aurons plus besoin de la puissance étatiste de ce monde temporel, car par notre pénitence active, l'ordre de Dieu habitera notre esprit et nous amènera à faire ce qui est bien et juste.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.
Votre commentaire pousse ce cri : "Le Seigneur, Créateur infiniment puissant des cieux et de la terre, le grand Dieu Éternel envers Qui nous nous sommes conduits de façons indignes, a tourné Son regard vers nous , et, à cause de notre immense aveuglement, nous a envoyé Sa Parole, La Révélation d'Arès," et c'est un cri bellement classique jailli des poumons pleins de l'Air de Dieu à la manière classique solennelle, un peu comme si "le Seigneur Créateur" était une superpersonne Créateur roi et juge suprême, Maître de la Providence, et il est vrai que même dans La Révélation d'Arès Il parle de Sa Main (Rév d'Arès très nombreuses références), de Ses Yeux, de Sa Vigne, etc., comme un superhomme pourrait en parler. Mais Dieu parle ainsi parce qu'Il ne peut utiliser que notre langage humain débile, insuffisant, pour souligne notre image et ressemblance avec Lui (Genève 1/26), mais Il n'est pas ce superhomme ; Il est la Vie (24/3-5), Il est la Puissance même qui donne la Vie à tout, la Puissance homogène sans forme et sans dimensions qui règne aussi bien dans la moindre de nos cellules que dans l'Univers infini.
J'ai bien l'amour de Dieu, mais je n'en ai plus la religion depuis longtemps. Je crois que La Révélation d'Arès s'efforce de nous arracher à cette vision anthromorphe — vision païenne — du Père, de l'Étalé (Rév d'Arès ii/4), de la Vie quoi ! Dieu c'est vous, c'est moi, c'est tout homme, car chacun de nous est Enfant de lui-même ou d'elle-même comme nous sommes Enfants (13/5) du Créateur. Nous sommes tous coupables de cet "immense aveuglement" à "Sa Parole, qui sans La Révélation d'Arès nous aurait tous engloutis dans la mort (Rév d'Arès 4/5)." Nous cherchons Dieu inutilement ; il est, comme dit le Coran, plus près de chacun que sa veine jugulaire. Si Sa Parole est d'une Beauté inépuisable, c'est parce qu'elle est notre propre Beauté.
Dieu, ce n'est pas le Personnage dominant et juge du destin de la Terre, c'est le Jardin d'Éden disparu...

27jul22 242C45
Bonjour Frère Michel,
En l'amour de tous les prochains, comment comprenez-vous le mot Christ ?
N'est-il pas métaphysique ?
Je vous embrasse bien fraternellement et affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Bon Pèlerinage aoûtien !
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Christ est un mot dérivé du grec χριστός = christós, qui est la traduction en koïné (grec populaire antique) du terme hébreu מָשִׁיחַ (mashia'h, dont dérive le mot français "messie"), désignant "l'oint de Dieu", c'est-à-dire toute personne consacrée par l'onction divine.
Comme tout mot au sens extensible, christ peut être métaphysique ou peut ne pas l'être, au même titre que pain peut être vu métaphysiquement comme nourriture immatérielle de la vie spirituelle ou comme aliment fait de farine, d'eau, desel et de levain. Notons que La Révélation d'Atès utilise très peu le mot Christ, deux fois seulement (30/16 et 32/2-3).

27jul22 242C46
Je découvre le commentaire de Claude M. et votre réponse qui viennent à temps pour mon commentaire.
J'ai recherché les sens de nombreux mots (auriculaire, exégète, rabâcher, vastité, Exordes, Prolégomènes, Logos, aria, littéral, sémiotique, implexe, etc...), ne voulant être qu' "un lecteur qui n'est qu'un léger fil dans l'un des torons de l'amarre qui arrime la Vérité ou l'Univers au monde pécheur qu'il faut changer (28/7)".
Je me devais de commencer par là, rechercher le sens des mots. Je me souviens encore du premier mot que vous m'avez donné à découvrir. Il s'agit du mot pensum, lu dans votre Introduction de "Et ce que tu auras écrit" 1989. Vous écriviez :
"Je n'ai pas d'imagination. Je ne l'ai jamais compris autant qu'en écrivant pour Dieu et sur son Ordre — et ce que tu auras écrit —. Ma mère, confondant un certain don d'observation et de résolution avec l'imagination, m'avait toujours fait croire que je possédais celle-ci. Aussi, avant de commencer, avais-je confiance; je me disais: "La bonne façon d'écrire viendra toute seule." Je m'aperçus vite que chaque ligne écrite représentait pour moi un pensum. Qu'est-ce qui est moins créatif qu'un pensum? Que j'aie pu poursuivre ce travail sans dispositions ni attirance pour lui tient bien de la Grâce. Ou du Vent qui souffle à travers moi; c'est tout comme."
À l'aide de mon dico, devenu vieux aujourd'hui (je l'appelle Argos), je lisais: "Pensum, mot latin signifiant tâche, une besogne écrite longue et ennuyeuse". Dans cette introduction, déjà de la métaphysique, je vous cite encore :
"Le verbe, comme la marche, résulte de l'interaction de l'invisible et du visible en vous, de l'esprit et de la chair. Contrairement à une idée répandue, la pensée ne sort pas seulement de l'esprit; elle sort aussi des lèvres liées à l'esprit. L'oreille tendue vers vous et votre oreille tendue vers l'autre jouent également leur rôle dans la formation des idées."
Et...
"jamais deux sans trois ; "Écrire n'est pas parler. Écrire est lent, autorise les arrêts, les contrôles, pour affiner sa pensée, trouver le mot, la bonne phrase. Si vous avez quelque chose à dire et si vous êtes réfléchi, même si comme moi vous n'êtes pas bon parleur, vous le direz plus justement en l'écrivant, même si comme moi vous n'êtes pas écrivain."
Je dois écrire à Dieu. En grec, Dieu se dit Théo. Il s'agit de Théo Fr. homme politique belge, qui dernièrement s'était plaint du couple "Polo et Lulu", sobriquet de Paul-Olivier D. bourgmestre de Tournai et Ludivine D. ministre de la Défense. Je me suis déjà adressé à Mr D. mais assourdi, hypocrite, rapace (bruit humain, inévitablement incomplet, partial, restreint), cela n'a pas abouti ou au contraire, cela a abouti à ce jour ! L'épée n'est pas le Bras (7/4,14/5) Qui la soulève (35/14). Dernièrement, je m'adressais (240C49) en paroles amères (annotations xLix/8-9) à celui dont il est écrit :  parole de Mikal, Ma Parole  (I/12), l'obligeant ainsi à me lire 3 fois de plus en plus lentement. Soit. Exemplo, comme on dit en latin. Ce dernier finissant par me dire le temps n'est pas encore venu.
Je venais de recevoir une Citation à comparaître à la Requête du Procureur du Roi de Charleroi (le judiciaire s'en mêle), nommée Laetitia M. (la joie en latin), détail auquel, je n'avais pas fait attention. Et ce fût partie remise au 22 novembre. J'ai à me plaindre de Mr le Bourgmestre. Simplement, clairement, complètement, sans plus. "J'héberge des gens qui sont à la rue, tandis qu'il est incapable de leur fournir un logement. Pour être plus complet, la seule qui le pût fût son épouse Ludivine D., alors ministre de la défense, pour le seul couple Daphné D. Kevin L. que j'hébergeais, malgré l'interdiction sans quoi ils ne pouvaient pas quitter la prison. Cela étant, Polo ne trouva rien de mieux à faire, s'en lavant les mains comme un illustre prédécesseur, que me condamner à payer à la Ville 500 € par jour. Soit à ce jour, 270.000€ ! Polo: Un bourgmestre ou un voleur ?"
À la base de ce tétraède du monde, il y a le "constat d'insalubrité" de l'agent de quartier, l'inpecteur Julien L. Étrange raccourci ce "constat... d'insalubrité", ces deux mots accolés l'un à l'autre me font un drôle d'effet. Aussi étonnant pour moi que "témoin auriculaire" et "surdité verbale". Soit J'ai enfin mieux compris l'amour du prochain. Je dois commencer par demander à l'inspecteur Julien L. le bon centurion, qui n'est lui-même qu'un subalterne (Matthieu 8/9), un rapport. Par exemple sur la facticité de la cuisine (2/3). Ce ne sont là que de vieux meubles en guise de mobilier. Il n'y a pas de création de logement. Etc...
Et à la fête à l'occasion de la nation (21 juillet), j'y allais de mon bon mot. Mr Delannoy, sa tête va sauter comme un bouchon de champagne. Comme je l'ai dit, j'ai une passerelle, une vitrine... une assemblée en gestation, je planche sur votre idée de Peuple (3/9, etc...) bref du Pain sur la planche (36/3-5), le verbe, l'écrit pour refaire de ce monde un jardin qui ne fâne pas.
Ce monde où le simple copié-collé, la reprise de l'ancien en pire font le marteau, les soucis.
Fabian D. de Tournai, Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Fabian, pour ce commentaire. Je vois que l'administration royale belge vous donne bien des soucis, mais je vois en même temps que vous prenez ces tribulations plutôt avec humour.
Je suis désolé d'user de mots dont vous êtes contraint de rechercher le sens dans votre "Argos"... mais beaucoup de ces mots sont irremplaçables. Argos peut désigner des lieux, des personnages, des objets (votre dictionnaire), mais aussi le brave chien d'Ulysse, seul être vivant qui reconnût son maître de retour à Ithaque déguisé en mendiant. Je pense que vous avez surtout pensé à ce chien fidèle en nommant votre dictionnaire Argos ? L'adjectif argos, bien que cela soit discuté, signifie brillant, luisant, blanc mais aussi en parlant d'un chien rapide, agile, léger.
Je vous connais peu, mais à travers vos commentaire je vous imagine plutôt réfractaire à la loi, autrement dit terriblement homme, et je ne peux pas dire que cela me déplaise. La libre pensée se présente toujours comme une grande enquête sur les fondements de la vie sociale ; c'est d'ailleurs la première caractéristique de La Révélation d'Arès ! Tôt ou tard, dit en silence entre les lignes La Révélation d'Arès, la raison capitulera devant la juste vie sociale qui ne peut qu'être très simple et avant tout gouvernée par le cœur. La foi et non la loi animera la vie sociale une fois que celle-ci redeviendra le miroir de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5).
S'il faut libérer l'homme des lois, libérer l'homme de ses chaînes et des cadres sociaux qui l'étouffent ainsi que des faux arguments qui les légitiment : "Les hommes sont incapables de vivre dans l'ordre par eux-mêmes, il faut, lois, polices, cours de justice, etc.", il faut arrêter l'Histoire. Il faut une nouvelle anthropologie, qui ne soit plus légocentrée ; il ne faut plus voir l'humanité autrement que créée et dotée d'intelligence qu'il faur certes aider à revenir (Rév d'Arès 32/5), car l'ordre ne reviendra pas du jour au lendemain, mais nous sommes sûrs qu'il reviendra ou alors La Révélation d'Arès est une illusion, un leurre, ce qui est impossible, car ce que j'ai vu et entendu en 1974-1977 ne peut pas être fictif. Pour l'heure, nous commençons juste la mission du changement du monde (28/7) qui durera des générations.

27jul22 242C47 
Envoi du prophète au monde

Frère Michel,
Je vous envoie cette toile acrylique 80x60 que je viens de finir.
La Parole de Yahvé m'advint en ces termes : Avant de te façonner dans le ventre (maternel), je te connaissais, avant ta sortie du sein, je t'avais consacré (Jérémie 1/4-5).
Toi, homme Michel, Je t'ai reconnu avant que de ton père tu n'entre dans les entrailles maternelles. Je t'ai réservé à Mon Service... (Rév Arès 2/20).
Je me souviens de mémoire lorsque vous avez dit : "Si un jour, il ne restait qu'un Pèlerin d'Arès, c'est lui qui continuerais la Moisson."
Vous êtes l'aîné des Frères (Rév d'Arès 16/1), le Père Sait pourquoi, Il vous a choisi, d'autres se sont dérobés (2/16-19), tous les Enfants de la Vie, libres de leurs choix sont choisis pour accomplir la Parole et ont besoin d'un prophète.
Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta descendance (Rév d'Arès 39/10).
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous Sœur Christiane, la famille.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Je suis très touché, mon frère Didier, par ce présent que vous me faites.
L'Enfant de Dieu ou l'Humain réveillé par le Vrai, que vous avez créé est ici traité... en comment dire ? en pointillisme. J'aime ce puzzle de couleurs. C'est peint par petites touches, par points de ton pur juxtaposés sur la toile. Le pointillisme a été l'aboutissement du divisionnisme. Cela vous fait entrer dans la famille des néo-impressionnistes. Peu importe que le personnage, le prophète en l'occurence, soit tout juste tracé avec un cœur rouge, gros "comme ça", et le pointillage de couleurs tout autour le noie dans l'Univers. Je ne suis pas du tout expert en peinture, mais je trouve que vous commencez à acquérir un talent digne d'être cité.
Cette œuvre m'inspire bien des pensées, frère Didier. Cela fait de moi un sacré zigoto, un type non-identifiable, mais il s'agit du prophète des prophètes, du faucon qui met au monde ses oisillons, du prophète fondamental que nous formons tous ensemble. Ce tableau, à première vue, n'évoque pas la complexité de la mission prophétique et même semble la simplifier à l'extrême : un contour bleu avec un cœur au milieu, mais en même temps si l'on regarde bien, il montre par son pointillisme fouillé une intrication de difficultés et de précautions, des rebondissements en foule, le prophétisme est une folle vie pleine de continuelles surprises et anicroches. Romantisme, exaltation, hypertrophie, force spirituelle qui sortent de tous côtés !
Merci.

28jul22 242C48 
Cher Mikal,
Je vous écris ce commentaire d'un jet de mon téléphone.
Je viens d' accoster à l'instant sur l'Île aux Oiseaux avec ma planche de paddle à l'aide de ma seule pagaie, mais à l'instar du prophète… ce roseau frêle en fibre de carbone est bien efficace contre vent et marée. Pour ceux qui ne connaissent pas cette île, disons qu'elle est au milieu du bassin d' Arcachon, au milieu d'une immensité où s' étale ce soir une lumière d 'or. Je vais y passer la nuit et demain à l' aube je reprendrai le jusant (bascule de la marée haute vers la marée basse ) pour rejoindre le Cap Ferret.
Comme le bois qui vient à la mer (Rèv d'Arès xix/12), le courant me portera inexorablement vers le large. Le tétraèdre de puissance (242c43) gagnant en consistance — grâce notammment au prophète — il sera de plus en plus dur pour les rois de nager contre ce peuple d'en bas, non raisin de la colère, mais vigne bleue en puissance ou (ô miracle !) la Vie descend de nouveau prendre racine (Rèv d Arès 30/6).
Il y a cinq ans j'ai appris, lors d' une balade en famille par un guide local passionné par les écosystèmes du bassin, que ce lieu (embouchure titale dans le jargon chiantifique) est une pouponnière en puissance. Il y éclot pêle-mêle toutes sortes d'espèces animales et végétales qui ensemencent ensuite l'océan. Comment ne pas penser à la rive qui a le sel ( qu' on met ) dans le pain ?
À la rosée (d'Arès) ; vin qui lave la langue du frère ? J' ai été très heureux de revenir prier en juillet et de pouvoir vous entendre. J'attends ma famille, mon frère et mon meilleur ami pour le Pèlerinage d'août. Je pense à tous ceux qui n' ont pas pu venir physiquement, comme ma sœur Nicole A. de Rennes que j'ai en grande estime ou d' autres. Je les salue avec cette photo prise à l'instant, que je vais vous envoyer par mail en pièce jointe à ce commentaire. J'en ajoute une deuxiėme prise depuis l'Île aux Oiseaux en direction d'Arès ; je l'appelle tout simplement "La Rive".
Je vous embrasse ainsi que tout mes frères et sœurs. J'écrivais hier à Annie et Bernard L. de Paris qui pourtant le savent mieux que moi : "Nous avons commencé et nous ne nous arrêterons jamais."
Hallelujah !
Abel B. de Bretagne-Ouest
Abel en paddle sur le Bassin 2022  Abel plante La Révélation d'Arès

Réponse :
Vous êtes allé en paddle d'Arès à l'Île aux Oiseaux ? Puis de l'Île aux Oiseaux au Cap Ferret et retour à Arès ? Vous êtes un mangeur de flot, l'équivalent sur l'eau du mangeur de feu ! Bravo ! Sœur Christiane qui vient de passer derrière moi et de voir, par-dessus mon épaule, votre image sur mon écran me dit : "Félicitez Abel pour moi !" Voilà, c'est fait, vous êtes félicité.
Nous connaissons l'Île aux Oiseaux où nous allions (quand nous avions le temps, ce qui était plutôt rare) avec ma chaloupe anglaise "Chinolo" (nom donné à ce bateau par mes enfants). C'était une grande chaloupe non pontée, avec dérive, gréée en yawl (grand mât et mât d'artimon) avec des voiles brun-rouge, un vrai bateau de marin (ou un bateau de vrai marin ?), pas un de ces rafiots de femmelettes avec des winches démultiplicateurs sur roulements à billes qu'on voit sur le Bassin. C'est parce que nous connaissons ces rudes "croisières" sur le Bassin que nous pouvons vous féliciter...
Mais en paddle !  Il faut le faire ; nous sommes dépassés. Nous nous rappelons une baignade faite en octobre 1975 à l'Île aux Oiseaux, Christiane enceinte flottant comme un bouchon et moi, deux semaines avant la naissance de Sara. J'étais, alors, encore ébaubi, voire atterré, par la visite de Jésus en janvier 1974. Vous me rappelez une période vraiment très particulière et très difficile de notre vie, mais heureusement il y avait la mer... La mer permet de garder l'équilibre.
Vous avez fait une conquête marine... Une traversée d'Arès aux cabanes tchanquées sur une planche avec un pagaie, c'est une aube, un soleil qui se lève à l'horizon, l'Île aux Oiseaux est à l'horizon d'Arès... et encore ! Il faut un temps clair pour l'apercevoir. Ce voyage debout sur un flotteur, c'est un voyage dans la patrie intérieure. Comment devient-on le Christophe Colomb de ce genre de traversée ? Comment écrit-on avec autant de simplicité et de brièveté le récit de cette fugue vers une trace à l'horizon lointain du Bassin ? Votre amour de l'eau (vous faites du surf aussi, je sais : les gendarmes qui vous verbalisaient parce que alliez transmettre la peste de la covid19 sur la côte finistérienne en 2020)... votre amour de l'eau donc est chez vous la belle courbe, d'une large geste du bras, d'une présence constante à la vie. Et vous êtes aussi un serviteur de la Vie ! Vous êtes l'homme complet, corps athlétique et corps mystique !
Marcel Proust, je crois, parlant de je ne sais quel roman — peut-être "À la recherche du temps perdu" — dit : "Je viens de commencer et de finir..." Vous êtes quelqu'un qui donne cette même impression, vous commencez et finissez presque en même temps. Parti de la plage d'Arès c'était comme si vous étiez déjà sur l'Île aux Oiseaux. Commençant la lecture de la magnifique Parole d'Arès, c'est comme si nous commencions déjà à changer le monde, à finir la Moisson.
Un grand merci pour votre commentaire, frère Abel, qui me semble plus une épopée qu'un commentaire.

29jul22 242C49
Bonjour Prophète,
Veuillez trouver ci-après un lien pour télécharger une vidéo live que j'ai enregistrée comme commentaire pour votre entrée 242.
J'ai réduit la taille et le débit de la vidéo au minimum pour la faire entrer dans moins de 100 Mo.
Votre formulaire n'accepte plus les pièces jointes (du moins sur mon navigateur), alors je vous adresse ceci par mail.
Éric D. de son jardin (non localisé)

Réponse :
J'ai écouté très attentivement, hier soir, ce témoigange que vous apportez en vidéo.
Vous revenez à quelques reprises sur la question des parenthèses qu'on trouve dans Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès), question soulevée par notre frère Antoine B., et vous dites, à ce propos, que l'explication que j'ai donnée des propos édités entre parenthèses vous paraît juste et claire, car le Père Qui m'a parlé en 1977 n'a pas de langage propre et ne pouvait que puiser en moi, le témoin auriculaire, le langage — les mots donc — dont Il avait besoin pour s'exprimer ; de là selon vous cette réception que j'ai eue d'une combinaison simultanée du Message sonore sortant du bâton (ou de l'antenne) de lumière et d'un complément pénétrant et s'imprimant en moi. Cette hypothèse m'était déjà venue à l'esprit dès 1977 quand j'en parlais avec mon épouse Christiane, mais je l'avais écartée parce que la syntaxe très singulière — ce qu'on appelait encore "petit nègre" alors — du Message ne pouvait venir de ma propre pratique du français, aussi parce qu'il y avait dans le Message des mots que j'ignorais et qui, même hors des parenthèses, ne pouvaient venir de ma connaissance intérieure de la langue, comme rabab, Duna, ha, polone, javeau, Sarsouchtratame, etc. Je pense, aujourd'hui encore, que ce que me communiquait le Père n'était pas fondamentalement fait des mots, mais était fait du sens du Message. La façon dont j'ai reçu ce que j'allais appeler Le Livre est quelque chose qu'il faut avoir vécu, qui n'est pas descriptible.
À un certain moment vous dites qu'Antoine B. a "écrit des livres". Je l'ignorais. Des livres sur ce eujet ?
Quoi qu'il en soit, frère Éric, je reçois votre commentaire parlé avec tout le respect que je dois aux mille façons qu'ont les personnes touchées par La Révélation d'Arès de percevoir ce Message du Très-Haut. Même des membres actifs et dévoués du petite reste n'adoptent pas, comme vous n'adaptez pas, tout de cette Parole. Dites-vous bien que ce n'est pas la première fois, en quarante-huit ans, que quelqu'un s'exprime, comme vous le faites ici, en humain tout à la fois marqué par cette Parole et profondément questionné par Elle de sorte qu'il ne peut pas plus avancer et s'engager qu'il ne peut reculer et la renier.
La religion n’a jamais décrété la Vérité, parce que la Vérité n'est pas perceptible aux pécheurs que sont les humains. Ils ne perçoivent que le Vrai, un pâle succédané de la Vérité. Aucun pécheur (nous compris) ne possède la Vérité. La Vérité est à venir : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), mais le monde n'est pas encore changé.
Il faut respecter la Parole, oui, mais la mesure s'impose. Les prophètes sont les envoyés de la mesure. La sirène chante de loin mais tue de près. Chez les Pèlerins d'Arès ce ne sont pas les mots qui commandent ; c'est le sens qui commande. Tout prophète est chargé de transmettre le sens. Le sens de La Révélation d'Arès est très simple : Ce n'est pas ce que tu crois, c'est ce que tu fais avec amour qui te sauve. La pression décisive vient de l’amour. L'erreur continuelle des croyants rendus myopes par leurs croyances est qu'ils n'admettent pas qu'on croie autrement qu'eux. Or, chez nous Pèlerins d'Arès il n'existe pas de doctrine, pas de credo, et nombreux sont ceux qui comme vous, frère Éric, ressentent La Révélation d'Arès comme vraie, mais plus entravante que libératrice, parce qu'ils n'ont pas encore compris à quel point la Parole d'Arès libère. Quand un Pèlerin d'Arès prend en main sa mission : pénitence et moisson, ce n'est pas à une religion nouvelle qu'il appelle ; il appelle à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). La Parole d'Arès nous fait voir les mystifications des religions, des politiques, des lois, etc. Religion, politique et lois ont fait de l’Histoire mais n’ont jamais su laquelle.
Un catholique, un musulman, un juif, un athée, un bouddhiste, bref, n'importe qui peut devenir P(p)èlerin d'Arès, parce que ça ne relève pas d'une organisation, mais du cœur. Or, de cœur vous ne manquez pas, mon frère Éric. Peut-être même que Frédéric M. n'en manque pas. La pâte humaine sortie du four arésien fait du bon pain, qui même émietté peut se reconstituer, retrouver son frais et chaud craquant. Notre Appel demeure printanier même à travers les hivers de doute, de colère et de vicissitude.
Nous sommes loin d'être parfaits, mais nous nous efforçons de rester aimants en toutes circonstances, parce que nous voulons être une communauté de caractère et de destin dirigée vers la Lumière, reconnaissant aux hommes qui souffrent une inscription fraternelle, les aidant, s'ils le souhaitent, à remonter des tréfonds en refusant la sotte alternative "le hors-sol ou la tribu". Nous ne sommes pas une tribu, nous sommes des humains tout court. Nous serons, je le souhaite en tout cas, les croyants de la sortie de la croyance, si je peux dire. C’est en relisant et relisant La Révélation d'Arès que j’ai compris qu’il n’y avait pas de honte, pour un croyant, à revenir une fois, deux fois, dix fois...
La Révélation d'Arès oppose aux diverses religions et aux nombreux rationalismes mécréants une lutte de position avec un dénouement pacifique possible, pour autant que l'humanité, enracinée dans un tuf culturel ancestral, ait pu se mélanger un peu plus qu'elle n'a été jusqu'à présent. Nous sommes certes très loin de la relève et d'une possibilité d'hégémonie, mais nous commençons d'une manière qui me paraît convenable. Objectif : réconcilier les énormes foules du doute avec l'amour. En France, on aime bien les sigles, les drapeaux, les étiquettes, etc. Nous Pèlerins d'Arès n'en avons pas et il faut faire disparaître les habitudes clanesques. Il faut éliminer la manie des géolocalisations. Il faut pour parvenir à un résultat soit prendre son mal en patience soit prendre les jambes à son cou comme vous semblez le faire tout en parlant de loin, car user d'une vidéo pour un long message de désillusion, c'est parler de loin comme par peur d'affronter ce que nous sommes. Mais nous sommes vos frères, vos sœurs; vos amis.
Mon vieux compagnon de route, frère Éric, il n’y a pas à choisir entre l'accélérateur et le frein. On met une majuscule à Histoire, nous souhaitons en mettre une aussi à Géographie : Géographie humaine. Contre le granit religieux ou le calcaire antireligieux ou athée, la meilleure dialectique ne peut rien. Nous avançons sur des glaces ou des déserts : Il n'y a aucun avenir pour le monde postmoderne. La volonté politique, religieuse, scientifique, légaliste, etc. patine et tous les systèmes patinent en même temps. Il n'y a plus de règle de vie naturelle et non voulue, la seule que nous envisageons. Ce que veut La Révélation d'Arès, c'est que le Vrai de l'humain soit tout entier dans ses gènes, son cœur, son génie. Plus de religion, l'amour devra accoucher d’un lendemain sans hier. Du côté de l'organisation humaine tout devient impossible, du coté de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10), tout est possible. Une chimère pour le faux sage postmoderne : "Ah bon ?! lui rétorque-t-on, et pourquoi n'arrêtez-vous pas la guerre en Ukraine ?" Tantôt on se voit rappeler que tout ce qui marche nous attache à la part de nous-mêmes que nous n’avons pas choisie, que les politiciens, les religieux, les juristes, les pouvoirs ont décidé pour nous ; on nous assure qu’on ne peut pas tout recommencer de zéro, refaire le monde comme sa propre vie, mais c'est faux.
La vraie puissance historique, elle, ne peut être que chorale et ne peut naître que d’une communion d'amour. À chaque humain pérégrin son tunnel et sa lumière tout au bout. Il sort du temps, c’est l’avenir. L’avenir de plus en plus organisé, légalisé, surveillé, n’arrivera jamais qu'à l'à-peu-près qui est le nôtre aujourd'hui. Mieux que rien, certes, mais ce que nous voulons, c'est le meilleur... pas le mieux que rien. Nous sommes des aventuriers, sac au dos, nous ne réinstallerons l'Éden sur Terre qu'en vivant pour l'amour, pas pour le confort, comme vous dans votre jardin. Si l’amour est bien dans le pré, comme dit le film, on n’a pas tort de ré-étudier la carte du monde en commençant, certes, tout petit comme nous faisons, mais en poursuivant toujours de la même façon très simple. Aucun homme n’est plus une liberté pure, un centre d’indétermination absolue, pouvant royalement décider de son sort, capable d'engranger l'avenir qu'il veut. Un partisan du libre arbitre qui ne fait pas la part du solide, comme d’autres celle du feu, sera assez vite rayé de la carte, nous commençons à sentir ce commencement de la fin.
Je sais qu'on ne fait pas les mêmes rêves avec huit milliards de voisins qu’avec un seul, mais une transition réussie simplement par l'amour du prochain est possible. Ouvrons grand la fenêtre, ouvrons-la sans peur ! Il faut rééquilibrer ce monde ; un seul moyen : faire honneur à l'amour ; c'est l'amour qui fera de nous des réactionnaire de vrai progrès. La paix dans laquelle nous croyons vivre est une guerre... Voyez l'Ukraine ! Voyez le face à face Chine-USA, etc. Il m’arrive quelquefois de me demander sur lesquels des refuges on pourrait compter en cas de malheur, coup de torchon ou invasion du territoire, tout en me retournant la question, pour mon grand dam, n’étant plus trop sûr d’y répondre comme il faut à l'échelle mondiale, mais les générations vont venir (Rév d'Arès 24/2), les générations qui sauront. Telle est aussi, pour saugrenue qu’elle puisse paraître, la question de confiance que je ne peux m’empêcher de poser en silence à toute religion, politique, philosophie. Faut-il indéfiniment aller au casse-pipe ? Mais il y a aussi celle-ci, qui vaut bien celle-là : passée l’épreuve de la haine et de l'envie. Qui peut ramener l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté absolue sur Terre ? Nous ! Rejoignez-nous ! On ne vous demande pas plus que vous ne pouvez faire.

29jul22 242C50 
La deuxième période du Pèlerinage s’est achevée il y a trois jours.
Enfin, nous avons pu prendre le Feu (Rév d’Arès xLi/3-10) que le Père de l’Univers, la Vie nous a promis dans cette simple petite Maison blanche que j’aime tant et dans laquelle je viendrai prier jusqu’au 15 août.
Bien sûr, le Pèlerinage n’est pas obligatoire, nous pouvons prendre le Feu partout ailleurs, mais venir sur le Lieu même où vous avez reçu cette Parole qui, accomplie, changera le monde (Rév d’Arès 28/7) fait du bien, pour parler simplement. Après trois ans, c’est un peu comme un retour à la Maison.

En juillet 2021 j’ai fait un gardiennage des saints Lieux pendant la période du Pèlerinage et j’avoue avoir éprouvé de la tristesse en priant seul dans la Maison de la Sainte Parole où je n’entendais pas le léger rabab (Rév d’Arès xLvii/8) de mes soeurs et frères vêtus de leur kitoneth (xLvi/4). Quel beau retour dans cette salle de prière ceinte d’un grand dénuement que j’apprécie, avec le sol en grès sans tapis comme lorsque vous avez reçu le Message. On revient là à l’essentiel, ce retour vers soi, en soi.
Tout en restant pécheur on se sent plus près de la Vie, on est là plus concentré pour entendre la Parole que notre bouche prononce et pour l’accomplir en sortant de notre prière. Lorsque je prie auprès de vous, je me dis à chaque fois : "Te voilà auprès de celui que le Père a choisi, c’est un peu comme si tu priais auprès de d’Abraham, de Moïse, d’Isaïe, de Jésus etc., de tous ces hommes qui n’ont rien demandé et qui ont répondu à l’Appel."
"Le croyant doit apprendre du prophète," écrivez-vous dans votre dernière entrée. Je suis toujours triste et désolé que certains de nos sœurs et frères ne comprennent pas, ne sentent pas cela et qu’ils s’éloignent. En écoutantes en suivant votre pensée qui n’est que la Pensée de la Vie nous progressons tellement plus rapidement en nous délestant des idées stériles dont le monde nous gavent.
Cette vie est si courte (Rév d’Arès 36/23), nous avons peu de temps pour bien lire, comprendre et métaboliser tout votre enseignement.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Oui, mon frère Alain, il est des titres comme La Révélation d'Arès qui se gravent dans la conscience collective de l'humanité. C'est la première fournée de ces consciences qui ne feront que s'accroître qu'on voit au Pèlerinage d'Arès pour, comme vous dites, faire "comme un retour à la Maison". Nous vivons dans un monde où chacun, flatté par la politique et ses médias, croit savoir ce dont il parle sans vraiment se rendre compte que les opinions sont en vrac un ramassis d'idées contradictoires, à tout le moins antagonistes. Plus je lis La Révélation d'Arès mieux je comprends que ce Message pose les bases spirituelles de la seule souveraineté universelle qui vaille sur Terre la peine d'être acceptée, celle de l'amour. Cette Parole forge une des bases les plus solides du Bonheur humain : Il faut entrer en pénitence et l'on peut venir à Arès prendre le Feu de la pénitence. La Révélation d'Arès est un des plus grands moments prophétiques de la cristallisation de l'intelligence spirituelle.
Pour l'heure La Révélation d'Arès n'a encore que très peu de lecteurs, vus sous l'angle de l'importance que cette Parole a pour l'humanité. Mais viendra un événement qui soudainement en multipliera le lectorat.
Dores et déjà, cependant, l'Appel d'Arès est indestructible. À nous, petit reste, de le maintenir coûte que coûte à distance des interprétations qui le déformeront. Notamment, une des premières tâches du petit reste est de faire de La Révélation d'Arès la base de la vie spirituelle du monde et de lutter contre toute tentative d'en faire une religion.
Beaucoup de lecteurs peu motivés voient La Révélation d'Arès comme une sorte de charabia biblique sans voir que, dans un style certes proche du religieux, ce Message est une enquête sur les fondements de l'existence humaine. L'homme est remis à neuf. La raison ne doit s'interdire aucune exploration, parce que la Parole de Dieu est Raison. Mais pour cela il faut d'abord la sortir de la religion, dissiper les brumes des lois, des règles, des obligations, puis pousser l'homme à refaire le chemin mental, le sentier, qui le conduit à ne former qu'Un avec ses semblables et leur Créateur. La création ex nihilo, ce n'est pas l'homme sorti de rien, c'est l'homme bon et beau sorti de l'homme pécheur. Ce que le Pèlerin vient chercher à Arès, c'est la Force de reprendre le travail de Création en venant prendre le Feu du Créateur à l'endroit même où Il s'est posé cinq fois.
Merci, mon frère Alain, pour votre commentaire.

30jul22 242C51
Frère Michel,
Bonjour.
Toile 50x70 N3:
Ton front une étoile. Ton cœur lance le feu. (Rév d'Arès x/15-16).
Mes pensées s'envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France
Cœur bleu par Didier Bretones

Réponse :
Merci ! J'aime beaucoup cette œuvre. Pour moi vous progressez en talent et originalité. Mes compliments.

30jul22 242C52
Bonsoir, cher Mikal,
J'ai comme vous écouté avec beaucoup d’attention la vidéo de notre frère Eric D, 242C49.
Elle ma touché, mais votre réponse... Magnifique pour moi !
Je ne sais comment vous arrivez à écrire tout cela en si peu de temps !
Dans l'Amour de la Source, la Vie.
Alain J. du Rhône

Réponse :
Ce qu'on pense bien dessine dans l'esprit... et peut-être l'âme, si l'on en a une, quelque chose de précis et de clair. Ensuite, pour l'écrire, ce n'est qu'une question de temps et de patience. La vidéo d'Éric D. dure 41 minutes, mais j'ai quand même mis trois bonnes heures, peut-être même plus, pour lui répondre, dont une bonne heure de réflexion et de prière : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière (Rév d'Arès 39/2).
Dites-vous que quand un frère qui s'est fâché contre moi pour des raisons que, la plupart du temps, je n'ai pas bien comprises, garde pour moi assez d'estime pour, un jour proche ou lointain, ouvrir un dialogue : cas d'Éric D. en enregistrant sa vidéo, je me réjouis de ce retour, car j'aime tous mes frères y compris ceux qui ne m'aiment pas provisoirement ou plus longtemps, je me donne toujours la peine d'y réfléchir, car j'ai une tâche prophétique ; c'est-à-dire qu'à travers un échange je pense à tous les échanges similaires que je pourrais faire avec d'autres frères ou sœurs qui se sont éloignés de moi. Il y en a beaucoup, croyez-moi.
Beaucoup de frères et sœurs, à un moment ou à un autre de leur vie, se posent dans toute sa radicalité la question de la bonne interprétation de La Révélation d'Arès. Ces frères et sœurs ne se rendent généralement pas compte de la culture qui pèse sur leur esprit et leurs pensées et se croient erronément libres de refuser ce qui leur cause du tourment spirituellement, intellectuellement, socialement, émotivement parlant. Ils se réveillent un jour en se disant comme Jean-Jacques Rousseau : "L'homme est né libre et partout il est dans les fers..." Et la façon de penser et de vivre que par devoir prophétique je leur enseigne leur paraît soudain inacceptable. Ils se croient soumis à un autre esclavage et se rebiffent. Ils ne voient pas que tout est à recréer et que, de toute façon, on ne se recrée pas sans la volonté de se recréer, de se refabriquer en somme, et que cela exige une discipline acceptée, celle de l'amour, ce que La Révélation d'Arès appelle la pénitence. Être exige l'acceptation d'être, donc l'effort d'être, à moins de vivre sans conscience comme un ver de terre. Se gouverner soi-même a son prix.
J'ai toujours compris la difficulté qu'éprouvent beaucoup de faire ce passage vers la nécessité d'être, car j'ai dû moi-même accepter cette nécessité, notamment et surtout durant les quarante quatre mois qui m'ont conduit des apparitions de Jésus en 1974 aux Théophanies en 1977. Chacun doit devenir démiurge de soi-même et ce n'est pas toujours facile parce que la seule voie possible : l'amour du prochain et ses dérivés : pardon, etc. donne l'impression d'un carcan. Tout homme naît d'un monde pécheur, c.-à-d. encombré d'affects ; passions, pulsions, envies, dégoûts, etc. La Révélation d'Arès ne limite pas l'homme à un sort instrumental : prier et partager un calendrier commun selon une mécanique fixe. Elle lui demande de se remodeler vivant avec ses nerfs et son sang maîtrisés sous l'effet d'un esprit et d'une âme volontairement (et pas toujours agréablement) refaçonnés et voués à la bonté à l'imitation du Bon, Jésus dont parle Le Livre.
Éric D. m'a donné l'occasion d'aborder ces questions sous l'angle de son laïus enregistré.

31jul22 242C53 
Vaisseau à Voile par Annie L.-J.C’est dans la sobriété du Lieu Saint d’Arès, dépouillé de tout décor et de tout cérémonial que se saisit le mieux et d’un seul bloc la grande simplicité de La Révélation d’Arès — Ce n’est pas croire qui sauve l’homme et le monde mais aimer.
Entre ces quatre murs blancs, je me sens davantage détachée des rêves du monde et plus fortement renouée au Tout et à tous. Je partage Là, avec mes sœurs et frères tuniqués et déchaussés, chacun recueillis dans sa chambre intérieure (Matthieu 6/6), l’émotion spirituelle du "retour à la Maison" (242C50), émotion qui accompagne et renforce ma volonté d’être Un (Rév d'Arès xxiv/1) avec le Père et avec Ses Enfants (13/5), mes frères.
Face au voile fin qui blanchit présentement le Point sacré où, en 1977, se dressa le filet de Lumière, et psalmodiant  le Salut à Dieu : "L’indonnable donné...", je me sens déjà, sans l’être encore, naturellement et tout simplement proche de l’Immense.
Le Pèlerinage d’Arès est bien "un voyage dans la patrie intérieure" (242c48) et une échappée vers le Ciel si proche et encore si lointain.
Annie L.-J. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce très beau commentaire et pour l'image que vous avez créée pour l'accompagner. C'est avec joie et ferveur que je les affiche.
Ce récit que vous faites du Saint Lieu dans sa simplicité historicise, si je peux dire, La Révélaion d'Arès et sa très simple signification : Tu es sauvé par ton amour du prochain, mais non par ce que tu crois ! Plus nous avançons dans le très simple couloir du salut plus ces quatre murs blancs s'immortalisent et deviennent le lieu agreste, la montagne où Jésus prononça son Sermon perpétuel (Matthieu chapitres 5 à 7). Le miel est très simplement issu du pollen des fleurs que butinent les abeilles ; les murs chaulés et la brune charpente grangère de la Maison de la Sainte Parole sont une ruche, comme le fut la montagne d'où furent proclamés 2.000 ans plus tôt l'amour de l'ennemi, l'abstention de juger, la joue gauche tendue après que la droite fut giflée, etc. C'est le lieu du vrai, simple et universel christianisme. Chaque phrase de votre commentaire est pleine de sens, vive comme un Feu clair, concise comme la Lumière...  Encore merci.

02aou22 242C54
Bien cher prophète,
Chacune et chacun qui vous lit avec attention, sait ô combien ! vous avez le souci de l'exactitude, de la précision ! Le prophète ne laisse rien au hasard, c'est patent.
Lorsqu'est apparue dans votre blog, l'image du tableau créé par notre frère Didier B. en 242C47, je me suis dit "Tiens, c'est du Jackson Pollock!"
C'est drôle car, contrairement à vous, dans le tableau de Didier Br., je ne vois pas de pointillisme et j'en suis navré! Mais bon, je ne voudrais pas paraitre trop pointilleux … après tout c'est vous qui avez l'œil du faucon ! Bon Pèlerinage à tous les aoutiens sur le Saint Lieu d'Arès !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Très juste, mon frère Dominique ! À vrai dire, je n'étais pas sans vraiment ignorer que ce n'était pas du pointillisme, mais je ne me souvenais pas du nom de la technique utilisée par Didier Br. en 242C47 et 242C51 ; j'avais beau creuser ma mémoire, je ne trouvais pas le bon mot et puis survint dans mes pensées un mot qui n'était pas le bon et qui s'est mis à m'obséder : l'all-over, mais je savais que ce n'était pas ça. J'ai alors adopté le mot de pointillisme sans conviction. Ça m'a sauvé de l'obsession, mais j'aurais tout simplement dû me taire plutôt que de dire une bêtise.
Grâce à vous, ça me revient maintenant ; c'est plutôt du dripping, un peu à la manière du dadaïste Max Ernst qui, je crois me souvenir, utilisait une boîte percée de trous et remplie de peinture qu'il promenait au-dessus de la toile. L'effet produit n'est quand même pas toujours très éloigné du pointillisme, mais bon ! vous avez tout à fait raison, ce n'est pas le cas, parce que le dessin n'est pas fait en couleur point par point, parce que les petites taches partent d'un effet décoratif et non d'une recherche graphique.
Merci de me corriger, frère Dominique. J'avoue que je ne connais pas Pollock. Didier Br. m'a plutôt rappelé l'effet général de certains Seurat. En tout cas, ce que fait Didier est bon à mes yeux

02aou22 242C55 
Bonjour frère Michel,
D’abord mon bouillonnement interne de ce matin, puis les trois étapes que j’ai repérées dans les quatre semaines de cette entrée peu ordinaire. C’est dimanche. Vingt-huit jours qu’elle est parue, cette entrée 242 !
Toi, François, tu as eu le temps de la digérer, et dans ta tête ça bouillonne.
Comme chaque mois, ça y chante toujours le même refrain : "Ce n’est pas rien, ce phénomène d’Arès, cette étoile pour nous guider. Quand j’en parle et que ça laisse sceptique, je réponds : "Proposez moi mieux !" Et je n’ai jamais de réponse, ou des réponses dont d’expérience je connais par cœur la non-pertinence. Et en même temps, la voie prophétique, où ça "tombe comme l’éclair", et qui souterrainement a tant marqué l’histoire, c’est quoi ? Et pourquoi les philosophes se sont-ils si peu intéressés à la question ? Et cette récupération éhontée des prophètes par leur clan…
Plus ou moins, chacun voit dans son prophète l’unique voie, dénoncée au chapitre 1 de L’Évangile d’Arès. Puis, dans Le Livre [deuxème partie de La Révélation d'Arès] par le mot roi blanc. Patent pour le Jésus des Chrétiens. Tendanciel chez un certain nombre d’entre nous, Pèlerins d’Arès, puis pondéré... Tendanciel aussi dans les masses musulmanes. Débat sans fond dans le judaïsme pris entre le prophète Moïse, et son peuple de prophètes (Nombres 11/29 [dans certaines traductions ?]) dont les nombreux prophètes bibliques et le génial contestataire Jésus, finalement tué par le roi blanc et ses prêtres (Rév d'Arès Veillée 8 etc.) faute d’avoir respecté le droit du clergé juif à monopoliser le divin…".
Je viens de refermer les guillemets après ce mien refrain, peut-être déjà connu d’un certain nombre de lecteurs, et j’ajoute quelques lignes sur mon aujourd’hui et maintenant : "François, tout ça te revient maintenant, après quelques mois de stand by forcé dans ta mission de rue : garde-malade de ta femme après opération éprouvante, puis coronavirus chez elle et moi, avec ce mal-être du corps que vous, frère Michel, connaissez si bien avec la maladie de Ménière. La souffrance physique, comme l’émerveillement, me confrontent à la question du mal : Question pour moi métaphysique. Devrais-je, à votre sens, dire philosophique ?
Après ça, mes trois semaines en juillet à Arès avec ma fille et sa progéniture m’ont encore confronté à la métaphysique, mais cette fois sous l’angle de votre entrée. Comme tant de nos missionnés, ma fille n’a rien contre le fond arésien, mais son engagement comme mère de famille nombreuse l’accapare et ne lui permet pas pour l’instant de remettre en cause la pertinence de son engagement catholique comme meilleure voie spirituelle. Mère aimante et catholique, pourquoi, se dit-elle, irait-elle fréquenter ailleurs ? Pourtant, elle apprécie par éclairs mon questionnement métaphysique et mon regard "anagogique" sur la société… J’ai par elle découvert que ce dernier terme, qui me semblait prétentieux, j’en aurais eu besoin pour lui expliquer mon point de vue : Dans les actions observables d’autrui, on peut se demander s’il n’y a pas, au-delà des intérêts courants, une inspiration spirituelle. J’ai avec elle beaucoup utilisé le mot "spirituel", mais ça me paraissait trop vague, et je vois maintenant qu’anagogique aurait été plus juste.
Mais ma fille m’a poussé à bout. Devant ma profession de foi sur la capacité des hommes de changer le monde perverti par Adam, elle finit par me dire : "Chacun a ses axiomes et toi, ton axiome, c’est le péché originel, mais, nous cathos engagés, on n’en est plus là." Ainsi, avec elle, J’ai mieux senti ma spécificité de philosophe métaphysicien, centrée sur le "péché originel" et le mythe de l’Éden comme parabole reliant le mal ressenti à l’espérance d’un monde sans mal, espérance chez moi déjà intuitive dans ce "Je" que vous nous poussez à sonder pour y retrouver Dieu. Car pour moi, hypersensible, mon "Je", c’est d’abord "je sens, je suis, je sens bien-être et mal-être", avec, pour "fuir la douleur" (Épicure), cette poussée ascensionnelle de la vie et de la Vie, poussée à l’image d’un Dieu dont les profondeurs paternelles de douleur et de bien-être aimant nous dépassent. Mais cette priorité que je donne à l’affectif n’est pas la vôtre, et donc ma métaphysique n’est pas la vôtre et n’a rien d’absolu ni de certain, d’où le dernier repli de cette mienne métaphysique, le doute, venu de Socrate… mais en conflit souvent, avec l’urgence vitale de choisir le plus probable. Ce mien "probabilisme", vous l’avez qualifié de "raisonnable", et il s’appuie sur les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2-7) entre scepticisme et dogmatisme."
Tout cela, votre dernière entrée me semble l’englober.
Entrée 242, Trois étapes en quatre semaines. Dans cette entrée, je discerne trois étapes :
La première, du 3 au 23 juillet qui m’a ébloui, puis la seconde, du 24 au 29 avec Jeff, où j’ai été déstabilisé, avant de retrouver, dans les outrances mêmes du grand vent émotionnel propre à Éric D. [242C49], cette face de moi où se rejoignent le spirituel et l’affectif. Deux minutes avant la fin de la vidéo, j’ai eu l’agréable surprise d’entendre Éric D. me citer. J’avais eu le mérite, disait-il, de vous titiller sur la question amour ou combat, car moi, François, la notion de combat me semblait gênante en semblant s’opposer à l’amour. Pour Éric D., chaud partisan du combat, la réponse que vous m’adressiez restait emberlificotée. Mais à ce jour, la vie m’a conduit à un point de vue plus équilibré : amour et combat me semblent deux faces humano-divines évoquant les deux sexes : Dieu créa l’homme à son image, mâle et femelle il les créa (Genèse I/27).
La seconde étape, déclenchée par Jeff le 24 juillet, m’a bousculé : les pages précédentes nous invitaient à inclure dans la mission un peu de métaphysique, mais avec une grande liberté laissée au missionnaire, seul le questionnement sur Dieu, de la mort et de l’âme. Ainsi, quand vous disiez "la métaphysique", je comprenais : "votre propre questionnement métaphysique de moissonneur." Et puis vous parliez en mots plutôt simples, me donnant l’impression de vouloir se mettre au niveau du moissonné moyen. Et puis voilà : Dans votre réponse à Jeff du 24 juillet, ce qui m’a bousculé, c’est votre second alinéa, que j’ai tenté de comprendre à la fois en suivant votre conseil de survol répétitif et en décortiquant. Mais malgré tout je me vois dépassé par ce qui me paraît du style ésotérique, avec un vocabulaire propre : ici le mot "systémique", ailleurs le mot "anagogique" dont j’ai parlé… et j’ai lu ailleurs dans cette entrée 242 la liste de vos mots difficiles dressée par un autre frère… Bien que plus formé à la philosophie que ce dernier, dans cette réponse à Jeff, je me suis senti dépassé et j’ai cru sentir que du simple encouragement à ouvrir notre mission aux sujets métaphysiques, vous passiez à autre chose : un appel à entrer précisément dans votre métaphysique à vous pour la répercuter, ce qui, si j’en crois ce qui précède, ne reflète pas exactement votre pensée. Car ce qui précédait, du 3 au 23 juillet, me transportait comme sur les ailes du vent, et m’éblouissait par tant d’ouverture à la diversité humaine des moissonneurs et de leur moissonnés potentiels, notamment dans deux passages extraordinairement synthétiques et dont je ne retrouve plus les références. Dans l’un, en une douzaine de lignes, vois résumiez l’histoire de la métaphysique à travers Platon, Descartes, Kant, Nietzsche… et dans l’autre en quatre ou cinq mots, vous énumériez la diversité des attitudes dans la salle de prière : psalmodier la parole, la lire simplement, "méditer" ou rester en silence. Et, de fait, cette année sans livres de prière disponibles, dans cette salle de prière, j’ai passé pas mal de temps en silence à méditer ou à abandonner à la Vie ma tête vide...
Et en lisant ces mots chez vous, j’ai cru sentir une évolution par rapport aux origines du pèlerinage, plus cadré dans son code liturgique privilégiant la psalmodie. Je crois me souvenir que vous avez loué Claude M. d’avoir contribué à cette évolution.
Vous verrez ce que vous faites de ces lignes, que j’ai tâché d’abréger. Pour finir, je veux vous remercier du sourire que vous m’avez adressé dans la salle de prière, et ne sais comment vous dire tout ce que vous représentez pour moi.
François D. d'Île de France

Réponse :
Votre foi, ce qui est rare, ne dénature ni ne sophistique votre profonde culture, frère François ; je vous lis toujours avec grand intérêt et plaisir. Ce que vous me dites de votre fille et de sa nombreuse famille m'a bouleversé. Je devine sans mal la difficulté de passer ensemble un certain temps de vacances. Nous vivons tous sur un fond de couleur ; si le langage de l'un est bleu, il n'est ni rouge ni jaune et l'on a beau vivre dans l'amour familial,  la pensée détache quand même du décor sonore les gens intelligents ; on vit à distance les uns des autres. C'est dur, ce peut même être cruel : s'appeler de loin ! Des profondeurs je t'appelle... (Psaume130). J'ignorais aussi que votre épouse fût souffrante. Pourquoi vieillissons-nous ? Je marche, mais je commence à avoir quelques difficultés à marcher et je me dis : Pourquoi ? C'est le poids du péché du monde sur mes épaules. J'appelle sur votre épouse la Main du Père.
Vous m'écrivez là un commentaire très clairvoyant. Nous français de culture nous avons la manie de vouloir tout classer objectivement. Or, la métaphysique est précisément ce qui échappe à cette possibilité ; ou alors ce ne serait plus de la métaphysique. La métaphysique est notre seule ressource quand toute classification devient un insoluble problème. Par là, à mes yeux, ce qui différencie la métaphysique de la philosophie. Notre philosophie à nous Pèlerins d'Arès est existentialiste, mais le sentier de chacun pour parvenir aux Hauteurs Saintes au bout du destin qu'il s'est fixé est ponctué de divers points métaphysiques. L'intelligence intellectuelle est rectiligne ; si sa direction est erronée et rejette la métaphysique, elle heurte la paroi de l'impossible si brutalement qu'elle peut se tuer. L'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) est un zigzag. Toute précision est interdite, mais elle vit.
Ce que j'ai écrit avant le 23 juillet 2022 n'est pas incompatible avec ce que j'ai écrit ensuite à partir de ma réponse à Jeff. La métaphysique ne nous introduit pas dans la Vérité, car celle-ci reste inaccessible au pécheur, elle est l'oiseau de lumière, disons plutot de scintillement, qui nous permet de survoler sans tomber ; elle nous introduit dans l'antichambre de la mort, quand nous verrons beaucoup plus clair, quand nous replongerons dans le plasma originel. La métaphysique est une sorte d'expressionnisme avec l'immense variété d'expressions de celui-ci au sens que donna Diderot : "On a de l'expression avant d'avoir de l'exécution et du dessin." On déploie un problème dans diverses directions, peut-être même parfois dans toutes les directions mais jamais en en effaçant la profondeur : Mon cœur s'arrête... Que deviens-je ? La métaphysique se disperse alors en mille têtes pensants, mais cette dispersion n'est jamais légèreté.
Je vous aime et j'ai un embarras quand je monte avec vous le même sentier, car nous montons le même sentier, frère François, dans la même direction : les Hauteurs Saintes. Nous montons le même sentier, main dans la main, et nous sommes deux êtres très différents ; preuve que ce monde est un immense puzzle dont deux pièces ne se ressemblent pas pour produire une seule image : le monde changé en Bien.. Le monde Un. L'agent d'union ? La métaphysique ! Une seule métaphysique d'assemblage pour mille pièces qui, isolées, ne ressemblent à rien. Nous sommes huit milliards de vivants + les milliards réduits en poussière + les milliards à venir qui sont déjà en puissance dans nos gonades. Rien de l'avenir ne tient dans les plus éblouissantes hypothèses, ni dans les plus remarquables résumés historiques ; tout de l'avenir tient dans la mystérieuse nécessité de reprendre le travail de la Création inachevée : la tour centrale vers quoi toute l'humanité est tendue. Le péché originel n'est qu'une panne dans cet incommensurable processus. Ce qui est humain n'est en fait que ce qui suprêmement achèvera la Vie. La Vie est à retrouver (Rév d'Arès 24/5), mais pour être rendue à son intégralité après la brisure du péché. Nous vivons encore dans la dualité, mais nous devons revenir à la non-dualité.
Je suis le prophète de La Révélation d'Arès, nul doute sur ce point. Certains ergotent ; ce n'est pas mon affaire ; c'est leur affaire. Je me sens très très modeste — je ne dis pas tout petit petit, ce serait faire injure au Père — face à la grand œuvre à laquelle nous participons. Merci d'être à mes côtés avec tous mes frères et sœurs, mon frère François.

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J’informe vos lecteurs par votre blog que mon nouveau CD de Slam : "La lanterne/Slam" est à présent disponible en commande par e-mail à ogab@orange.fr
Pour les frères Parisiens il sera en dépôt au local rue Raymond Losserand à partir du 20 août. Les textes sont extraits exclusivement du Livre [Seconde partie de La Révélation d'Arès].
C’est une façon de faire entrer la Parole d’Arès dans les foyers et dans les cœurs.
https://youtu.be/sqmiaYQV008
Bien fraternellement,
José O. d’île de France

Réponse :
Merci, mon frère José, pour cette annonce, qui n'est pas un commentaire, qui n'est qu'une offre, mais qui me permet un commentaire sur ce que vous avez mis en musique sous la forme de ce qu'on appelle aujourd'hui un slam. Slam en anglais signifie claquement. C'est une façon de déclamer en public des textes, poétiques ou prosaïques, en rythmant ou scandant fortement le phrasé sur un fond musical souvent monocorde.
Le texte ici slammé est fait de versets du Livre, qui est la seconde partie de La Révélation d'Arès. Le Livre est le Verbe venu du Ciel à l'automne 1977 par une Voix qui émanait de la Vie, du Créateur, du Père, manifesté sous la forme de ce qu'on appelle Théophanie.
Ces phrases, dictées par le Créateur, que La Révélation d'Arès appelle la Vie (24/3-5), arrivèrent sur Terre dans un lieu sans intérêt, un village d'ostréiculteurs sur la rive du Bassin d'Arcachon, France, et ne sont aujourd'hui encore lues avec ferveur et respectée que par un groupe d'espérants très peu nombreux au milieu de huit milliards d'humains, les Pèlerins d'Arès. Une minuscule minorité d'humains se rendent compte que ces mots de prime abord sans éclats sont aussi importants qu'admirables. L'origine est sans nul doute surnaturelle, mais reste obscure dans le détail. Nulle part la Voix n'a dit : "Moi, Dieu ou l'Éternel ou le Très Haut Je déclare que..." Nulle part elle ne signe. Ce qui est dit cependant s'avère puissant pour quiconque trouve l'humilité d'accepter le témoignage du prophète qui en fut le témoin biologique ; je dis biologique, parce que le Message n'arriva pas qu'à ses oreilles, il pénétra aussi le témoin par jusqu'à la moelle de son épine dorsale. C'était la Vie absolue pénétrant dans une vie humaine. Ce Message ne fut pas seulement ignoré, il fut vilipendé notamment pour sa syntaxe très élémentaire. Il demeure que c'est une Déclaration impérissable ; à mes yeux (puisque j'en suis le témoin) elle donne le sens profond de notre existence et montre son lien avec l'Univers — voir chapitre VI du Livre.
C'est un discours universel. Sa langue n'est pas élémentaire ; elle est mystérieuse. Les élites du monde ne l'ont jamais eu sous les yeux. Moi, frère Michel, déjà réceptionnaire de L'Évangile Donné à Arès, tout seul et sans aucune perspective de succès je l'ai édité. Heureusement depuis lors, quelques milliers d'humains, les Pèlerins d'Arès, ont à leur tour porté leurs regards attentifs sur cette Parole venue du Créateur de l'Infini.
Oui, de temps en temps un miracle se produit, une nouvelle façon de dire apporte jusqu'à nous la Vérité universelle, un nouvel arbre pousse au mileu du jardin des hommes ; cet arbre, très simple arbre, nous n'en doutons pas, portera des fruits. Le slam de notre frère José y contribuera à sa façon. Quand on a lu ou entendu, fût-ce une seule ligne du Livre, on en reconnaîtra toujours la tournure, la manière de transmuer la vie triviale de nos langues humains en un chant divin supérieur, impérissable. Chant très simple, mais d'une force d'évocation unique. Notre frère José y ajoute un rythme, une absence de passion mais une grandiosité, qui n'apparaît pas de prime abord, mais qui tôt ou tard se manifeste, puis étonne, puis devient admirable. Ce n'est pas vers un doctrine ou un credo qu'on est conduit, et le texte n'est pas conçu pour convaincre ; le texte a l'extrême simplicité de la sagesse. C'est une simple, mais perspicace Lumière. Ce texte est souvent rejeté par le lecteur non averti, mais le lecteur patient et espérant y trouve la Vie. Le slam de frère José O. a cela de précieux qu'il permet de se répéter dix fois, vingt fois la même chose dans la même rythme, avec les mêmes mots, avant que le sens profond et indicible s'imprime durablement dans le cœur.
Le Livre n'est pas conçu pour une lecture continue, mais pour une lecture par bribes riches. Cette particularité lui donne la pouvoir de créer chez le lecteur ou l'auditeur une grande paix intérieure. Rien ne pèse si l'on apprend à poser les bribes. On entre alors dans le beau secret de l'Enseignement.
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