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30 mai 2022 (241) la foi |
La croyance, ferme ou vague, en l'hypothèse
que la vie corporelle de l'homme n'est qu'un passage et que
"rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme"
(Anaxagore, Lavoisier) et que donc existerait autre chose après
la mort est répandue sur toute la Terre. Chaque religion
enseigne la façon dont, selon elle, se fait le passage de la
mort à une vie au-delà. ___________________ La foi est la seule virtualité de la pensée
prévisionnelle, le seul saut possible par-dessus temps
et matière, le seul moyen de rendre possible l'impossible,
du recevable à l'irrecevable, même si l'on ne perçoit rien
de l'insensible, de l'immesurable, de l'invisible, de l'avenir.
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Commentaires |
30mai22 241C1 Je lis votre blog depuis très peu de temps, environ un mois. Il y a de quoi lire ! Je n'ai pas encore envoyé de commentaire. Je ne suis pas assez calé concernant La Révélation d'Arès. Je découvre que vous venez de changer de système de formulaire pour les comentaires. Pourquoi ? Le précédent était très bien et permettait d'envoyer des pièces jointes : photos, vidéos, fichiers. Celui-ci est beaucoup plus simple mais moins riche. Jean-Marie B., Puy de Dôme |
Réponse : Oui, mon frère Jean-Marie, le précédent formulaire était bien, je le reconnais. La cause du changement est dû à des pertes de commentaires dont se plaignaient certains commentateurs. Depuis quelques temps certains lecteurs de mon blog rédigeaient et envoyaient des textes qui ne me parvenaient pas. J'ai fini par me demander si quelqu'un chez Google Drive ne détournait pas des commentaires ou si, tout simplement, le système "Form" de Drive n'était pas déficient. J'ai donc créé un formulaire php tout simple, celui que vous venez d'utiliser. Désormais, les commentaires aboutissent directement dans une boîte E-Mail que j'ai ouverte à cet effet. C'est là que vient de me parvenir votre formulaire. Vous ne pouvez pas encore m'adresser des pièces jointes avec ce formulaire élémentaire, mais vous pouvez adresser des images, des vidéos ou des fichiers à ma boîte Email michelpotay@gmail.com. Vous pouvez aussi me donner dans votre commentaire le lien à la pièce jointe. En php l'acheminement d'images, de vidéo, etc. pose quelques problèmes et je ne suis pas un expert en la matière. Je demande quelque patience pour la mise au point. Vous êtes un nouveau lecteur de "La Révélation d'Arès" et de mon blog. Nous manquons d'apôtres dans le Puy de Dôme ; peut-être vous y mettrez-vous ? Si vous venez en Pèlerinage à Arès cet été, demandez à notre sœur Ghyslaine, sœur d'accueil à l'entrée de me prévenir que "Jean-Marie de Riom est là." Si je suis présent, je serai heureux de parler avec vous. |
31mai22 241C2 Bien aimé prophète Mikal en l'Amour infini du Très-Haut, La foi est une indéfectible confiance en la Parole de la Vie, qui confirme toujours ce "qu'Elle a déjà dit" (Rev d'Arès 30/1) et prouve ainsi son authenticité. Elle s'enracine dans le cœur et dans les actes d'accomplissement de ce a quoi Elle nous "exhorte" pour retrouver notre divinité par les sentiers chevriers [20/4, 25/5] que notre faible lumignon [32/5], éclairé par la voix de Fer (iii/3) nous permet de comprendre petit à petit — "tout se construit indéfiniment"— car le "Bien est actif par nature" ("Nous croyons nous ne croyons pas", Révélation d'Arès bilingue). De l'agir qui est la base de la foi — seuls les actes sauvent — et des résultats obtenus de la Parole accomplie, vient la certitude indéracinable = la confiance absolue en Dieu, la Vie, le Père/Mère, Je suis Celui Qui Est, Yououou, l'Un… qu'importe le Nom qu'on Lui donne, Qui nous montre le chemin de notre reconstruction adamique et d'un monde qui doit changer (Rev d'Arès 28/7) en plusieurs générations pour conquérir le Bonheur général pour lequel nous sommes créés. Alors, la foi devient une force créatrice dans la sérénité. Depuis que quelques uns de nos frères et sœurs de foi sont parti de l'autre côté du voile de l'invisibilité, nous n'avons d'autres indices que ce que dit le Père dans La Révélation d'Arès pour ceux qui se sont bâti de leur vivant terrestre une âme pour rejoindre la Flotte du Roi (Rev d'Arès Veillées 17 &18) où chuter dans les ténèbres glacées — que vous a fait voir le Père pour que nous comprenions bien la nécessité de mettre à la voile vers le salut par la pénitence —, [les ténèbres glacées] qui sont la résultante du non-être, de la non-vie spirituelle qui alourdit l'esprit qui tombe dans cet enfer. Nul ne sait qui est sauvé qui n'est pas sauvé (Rev d'Arès 11/3). Vous m'avez dit qu'Alain nous inspire depuis là où il est ; dans le Séjour lumineux, je l'espère, car il était un homme d'une grande lumière intérieure. C'est vrai qu'il est des situations où l'on pressent qu'il nous a probablement guidés. Parfois, je vois passer rapidement comme une "forme blanche" et je pense à lui. Dans les moments difficiles auxquels l'humanité va être confrontée, on a besoin de l'aide des anges et d'êtres comme Jésus, Mouhamad, de tous les acteurs de Bien passés et présents pour avancer dans la voie droite. Tu voles, (alors) Mouhamad, son cheval vient sous toi ; son crin vole à (ta) droite. (À) ta gauche le Bon tourne autour (de la terre). Mikal vole (Rév d'Arès xLiv/11-12). Merci d'avoir accepté d'être le prophète décisif pour guider cet Exode vivifiant : La terre roule sous ton pied (Rev d'Arès iv/3), pour nous guider vers le Jardin qui ne fane pas : Éden. En prière avec vous, Je vous embrasse du fond du cœur. Danny G. de Liège, Belgique |
Réponse : C'est une grande joie pour moi que lire vos commentaires, ma sœur Danny. Merci pour celui-ci. Oui, "l'agir qui est la base de la foi — seuls les actes sauvent — et des résultats obtenus de la Parole accomplie, vient la certitude indéracinable = la confiance absolue en Dieu, la Vie, le Père/Mère, Je suis Celui Qui Est, Yououou, l'Un…" La foi n'est pas une croyance intellectuelle ; la foi n'est pas l'adhésion du cerveau à une idée, même à une idée qui reposerait sur la Source : la Parole venue par les prophètes. La foi est un agir produisant du Bien : amour, pardon, paix, intelligence, être libre et laisser les autres libres, même sans croyance. Nous connaissons tous des hommes et des femmes de Bien qui n'ont pas de croyance, mais qui sont des humains de Bien. Inversement, c'est à ceux et celles qui disent : "Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, que nous avons chassé les démons ?" que nous pouvons répondre comme Jésus : "Jamais je ne vous ai connus, écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité !" (Matthieu 7/23) (traduction Bible de Jérusalem). Ainsi être inique (Rév d'Arès 28/18, 31/4 ) c'est ne pas être un humain de Bien actif, ne pas être un créateur ou une créatrice de Bien. Dans les années 90, une de nos sœurs avait perdu son mari qui n'était pas pèlerin d'Arès, qui n'était pas touché par La Révélation d'Arès et qui n'était même pas croyant au sens le plus simple. Cette sœur m'avoua sa détresse à l'idée que son mari n'avait pas d'âme, selon elle, n'était probablement plus qu'un spectre inconscient dans les ténèbres. Je lui répondis : "J'ai connu Maurice ; c'était un homme bon, bienveillant, serviable, ne jugeant pas, aimant les humains, encourageant à la paix, à l'entente. Je l'envie. C'était un pénitent qui s'ignorait, un pénitent que je ne suis peut-être pas. Je suis convaincu qu'il est sauvé, en tout cas plus vraisemblablement sauvé que certains "grands" croyants à l'esprit étriqué, amer, inclément. La justice du Père n'est pas celle d'un juge qui obéit à une loi. La justice est le fait d'être juste. Maurice m'a toujours fait l'effet d'être un juste. Chassez de vous l'esprit religieux ! Chassez l'idée que quelqu'un n'est sauvé que s'il est de votre clan." La Révélation d'Arès nous fait clore notre parcours à travers des croyances comme celles de la loi mosaïque ou d'autres lois religieuses, quelles qu'elles soient. Nous avons clos notre parcours à travers des concepts compliqués, une sorte de labyrinthe de règles aussi inutiles les unes que les autres : ne pas manger ceci ou cela, ne pas travailler tel ou tel jour, prier comme ci ou comme ça, accourir aux fêtes carillonnées, soutenir un rite de passage, etc., et nous avions oublié que seul le changement du monde, c.-à-d. de l'humanité, en Bien était la porte du retour dans le Jardin qui ne fane pas. Avoir la foi, c'est simplement retracer le chemin — le sentier, dit La Révélation d'Arès — du Bien qui seul ramène au Bonheur perpétuel. Croire pour un pèlerin d'Arès, c'est croire que le monde peut sortir du Mal si les hommes retournent au Bien. Je suis heureux que vous ayez parfaitement compris cela. Alléluia ! |
31mai22 241C3 Je saute sur votre entrée comme un chien sur sa pâtée et le thème me plaît d’autant plus que ces jours-ci, je m’interrogeais sur le pourquoi avoir suivi ce cheminement spirituel-là plutôt qu’un autre. Est-ce le hasard, le destin ? Bref question et réponse inutiles. Avoir quitté un athéisme plus ou moins excessif ne m’a pas plongé immédiatement dans la foi du charbonnier (celui qui croit sans savoir). Il m’a fallu me décortiquer avec des outils spécifiques (nombreuses lectures de type spirituel), mais surtout avec les longues heures de réflexion sur ma position intérieure. Quand je parle de La Révélation d’Arès sur le trottoir, à ce que me répondent les accostés quand ils me demandent "C’est religieux ?", je réponds : "Non" — D’ailleurs, si c’était religieux, protocolaire, doctrinaire, je ne serai plus dans le mouvement arèsien. C’est même plus pour moi qu’une question de foi, si l’on s’en tient à la définition du croire et de croire en ce qu’on croit. C’est une question de reconnaissance. Premier point, la Vie (et pour ne pas la banaliser que j’ appelle Dieu) existe, tout montre Son Existence. Elle est partout en moi comme en tout, Elle est Une, (il n’y a pas deux Vies en concurrence). Elle est cette complexité dans mon corps — il se passe des centaines de choses hyper-intelligentes dans mon corps sans mon intervention consciente —, hyper-complexité changeante dans mon esprit, elle est dans la beauté de la fleur, dans l’équilibre toujours changeant dans la nature, dans le cosmos réglé au millimètre près, dans l’infiniment grand (découverte de milliards de planètes), dans l’infiniment petit (ADN codé de milliards d’informations), et elle est encore bien davantage. J’en ai assez pour savoir qu’il y a Quelque chose qui me dépasse. Deuxième point, La Révélation d’Arès. Vous ne pouvez pas l’avoir écrite, ni conçue spontanément. Son vocabulaire, ses tournures de phrases (surtout dans le Livre) ne sont pas l’expression d’un cerveau d’homme. Elle vient d’Ailleurs. Ces deux points sont la base de mon adhésion arèsienne. Ce n’est pas pour autant, du "gagné" pour le reste de mon existence, car il m’a fallu m‘aligner sur la teneur du Message. Je ne doute pas de la véracité du Message arèsien, mais je doute de mes capacités à bien le suivre. Cependant, peu à peu, il m’a été donné des signes, des rencontres, des forces intérieures qui m’ont permis de sortir progressivement de l’obscurantisme rationnel dans lequel m’avait placé mon conditionnement humain. La Révélation d’Arès est un chose mais ce qu’elle fait naître par la foi que je lui accorde, c’est un état d’esprit aimant, un état d’esprit aimant qu’il me faut cultiver sans cesse et un état d’esprit au-delà du rationnel ambiant. En somme je crois en l’amour et au dépassement du "moi pensant". Charlie F. du Nord |
Réponse : Voilà une très belle et vraie conclusion : "Je crois en l’amour et au dépassement du "moi pensant". Merci, frère Charlie, pour ce très vivant commentaire. Je savais que vous veniez de l'athéisme, mais quand vous m'en avez parlé dans les années 80, j'ai compris que cet athéisme était plutôt une réserve, un vide que vous entreteniez dans l'attente d'un toujours possible surgissement de la Vérité. Surgit, au reste, une Vérité très simple, que vous décrivez très bien dans votre commentaire. Merci pour lui, mon frère. D'ailleurs, frère Charlie, notre très ancien frère Moïse était comme vous un humain vide de toute présomption, puisqu'il ne connaissait même pas le Nom de la Vie qui lui parlait depuis un buisson sur le Mont Horeb. En effet, Moïse demande à la Voix qui sort du buisson : (Si le peuple auquel Tu me demandes de m'adresser, me dit) : "Quel est Son Nom ? Que leur répondrai-je ?" Et Yahwé dit à Moïse : "Je suis Celui Qui Est." (Exode 3/13-14). Il y eut un roi en Yeshurûn (ou Yeshouroun = appellation poétique d'Israël, Deutéronome 33/5) et ce Maître ou roi (Rév d'Arès 18/3) ou Père de l'Univers (12/4) était tout simplement la Vie que nous nous efforçons de retrouver (24/5) en mettant nos pas dans Ses Pas (2/12), Qui sont les Pas du Bien. Alléluia ! |
31mai22 241C4 Ce matin, je suis heureux (Rév d'Arès 28/15). Je viens de visionner une vidéo impressionnante par son titre : "La Délivrance finale viendra de France" de Rav Dynovisz (Thorah Studio) du 23 mai 2021, que je voudrais partager avec vous, connaître ce que vous en pensez. Taupe dans son tunnel (Rév d'Arès 23/3), au mieux homme à l'œil crevé qui prend la force (xxx/22), beaucoup de son propos m'échappe. Mais j'ai aimé l'enthousiasme de l'orateur, l'ensemble de son propos : la tare des juifs, son humour à la française, à la Louis de Funès, paf ! (18 minutes), sa traduction de "Biden" en araméen, et son propos sur la France (22 minutes), les Cananéens, les cousins germains, l'Italie (Édom), etc. 400.000 pierres... "l'essence de l'idéologie française qui porte en elle dans le secret l'idéologie d'Israël", l'hymne français "Liberté Égalité Fraternité". La Table, le Pain, le Vin et l'humour : le viticuleur !. "Mon épouse me dit viticulteur"... le Chardonnay... "la porte de Dieu"... jusqu'aux couleurs du drapeau français le Bleu Blanc Rouge... et la baguette française. Longue vidéo. J'apprécie particulièrement (Rév d'Arès 28/16) sa conclusion à 55 minutes sur l'esprit français, son tempérament. Yërouch'lim ne tient pas dans Ma Main ; le bruit (M'a remplacé) dans Yërouch'lim. L'(é)change, Je (le) donne. La rive (d'Arès), la rive a le sel (qu'on met) dans le pain, la rosée (d'Arès est) le vin (qui) lave la langue du frère. (Arès est) le val Hanouka (au) ras (de la mer), (où) le frère ne lèche pas le bois. Hanouka-la-langue-propre, le val béni sous ta paupière large. (xLvii/2-6) Fabian D. Tournai, Belgique |
Réponse : Merci, mon frère Fabian, pour ce commentaire. Je connais un peu le rabbin Dynovisz (Rav Haim Dynovisz) mais je n'ai pas trouvé la vidéo dont vous parlez. Je me suis permis d'afficher une autre vidéo, très courte (1‑minute et 11 secondes) pour donner aux lecteurs de ce blog une idée de ce qu'est cet homme de Bien. Nul doute que, depuis 1974-1977 et le surgissement en ce monde de La Révélation d'Arès, la France va devenir un point important de rencontre entre la Vie et les humains pour le changement du monde. Je ne suis pas étonné que le Rav Haïm Dynowitz sache cela. Un des premiers qui m'écrivit, pour m'exprimer sa joie après avoir lu L'Évangile Donné à Arès en 1975 fut André Chouraki, traducteur littéral de la Bible. Depuis quarante-huit ans il m'est arrivé de rencontrer des personne qui, pensant que ça me ferait plaisir, me disent : "Je n'aime pas les Juifs. Vous non plus je suppose." Je leur réponds : "Vous tombez mal... Je suis Juif." Ils me regardent, troublés, étonnés, balbutient : "Ah bon ? Vous êtes Juif ?..." Je précise alors : "Je suis fils d'Abraham et de tout ancêtre prêchant le retour du Bien dans le monde. Je ne suis pas Juif religieux. Je m'efforce d'être un homme de Bien, un homme du temps qui vient, c'est tout. Le temps qui vient a commencé il y a des millénaires avec Noé et peut-être avec d'autres avant lui. Ni Noé ni Abraham n'avaient de synagogue, ni de rabbin, ni de rite. C'étaient des hommes simples et bons. Ils avaient la foi dont je parle dans mon entrée. |
31mai22 241C5 Bonjour Frère Michel. Généralement, les frères et sœurs guettent la parution de vos entrées et les plus rapides en informent naturellement les autres. C’est lors d’une réunion, le soir de ce lundi 30 mai, que notre sœur Isabelle P. a signalé aux présents la nouvelle entrée : "Foi" C’est seulement à 23h que je me suis installée pour la lire. J’étais fatiguée, mais je ne pouvais pas dormir sans la lire. Généralement, ma première lecture est rapide. Et le cerveau glisse sur des détails parfois fameux, et il peut retenir parfois des contre sens. C’est ce qu’il m’est arrivé en lisant cette phrase en gras dans le premier paragraphe de votre entrée : "Les chrétiens pardonnent leurs ennemis pour aller au Ciel, ; les musulmans les massacrent en criant Allahou akbar, les indouistes attendent le bonheur de la réincarnation, etc." Par deux fois, j’ai lu : "Les musulmans et non des musulmans." Mon cerveau a retenu donc que les chrétiens sont des pardonneurs et que les musulmans sont des massacreurs ; c’est seulement à la troisième lecture que j’ai lu : "des musulmans". Ouf ! Car être issue d’un peuple uniquement de massacreurs n’est pas enviable. Aussi, j’ai pensé au moment où cette entrée sera traduite en arabe ; car il y’a des fortes chances qu’elle le sera un jour. Je me suis dit : "J’espère que le traducteur verra cette nuance et traduira avec honnêteté." Même si, pour cette nuance importante, il doit nécessairement rajouter un mot. Dans le cas contraire, beaucoup de cœurs de musulmans pieux et bons seront tristes. Concernant la traduction, lors d’un passage à Paris, je me suis offerte une magnifique Bible en arabe. Je me suis dit, l’arabe étant proche de l’hébreux j’aurais peut-être plus de nuances. En effet, les béatitudes du Sermon sur la Montagne sont magnifiques en arabe et généralement, je verse une larme. Dans les dix commandements : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, est moins universel. C’est plutôt : " Tu aimeras ton proche" ( gharib ) ; il s’agit plus de la famille ou du clan, ou de la tribu. Toute ma gratitude pour votre enseignement. Algia C.-F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Algia, pour ce commentaire. Je comprends ce que vous voulez dire à propos des chrétiens et des musulmans, et je constate que j'ai eu raison de changer "les musulmans" de mon texte initial en "des musulmans." J'aurais dû, du reste, également changer "les chrétiens" en "des chrétiens", car il y a aussi peu de chrétiens qui "pardonnent leurs ennemis" qu'il y a de "musulmans qui les massacrent en criant "Allahou akbar ( ٱللَّٰهُ أَكْبَ )." Je ne l'ai pas fait parce que nos frères chrétiens ayant une religion plus ancienne ont perdu la sensibilité de nos frères musumans, dont la religion est plus fraiche. J'ai changé "les musulmans" en "des musulmans" en me souvenant de la visite que m'avait rendue un imam connu — qui m'avait demandé de ne pas citer son nom — l'été 2015, année où avait eu lieu le massacre de "Charlie Hebdo" et où Daech (califat) au Moyen Orient volait de victoire en victoire et procédait à des exécutions spectaculaires de leurs ennemis : Décapitation de James Foley, un journaliste américain (vidéo que j'ai vue, horrible !), etc. Je demandai à ce frère imam de me citer les versets du Coran sur lesquels s'appuyaient ces meurtres. Il m'en cita plusieurs comme : Sourate 2 "Al Baqaah"/190. Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs! 191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : L'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants...193. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes. Sourate 4 "Al Nisa"/89 : « Ils voudraient qu’à leur instar vous sombriez dans la mécréance afin que vous en soyez au même point (sawâ’) qu’eux. Ne les prenez pas pour alliés tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu et s’ils se détournent, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez. Et ne les prenez ni pour alliés ni pour partisans ! Et d'autres versets. Après quoi, cet imam me donna ce conseil : "Mais n'oubliez pas que la susceptibilité affecte facilement vos frères arabes ; question de tempérament. Je reconnais qu'un musulman qui tue un infidèle hostile au nom d'Allah ne commet pas de faute et qu'il est impossible de condamner le commando qui a tué plusieurs caricaturistes de "Charlie Hebdo" qui avait outragé le prophète, mais vous, un frère qui a la bonté, évitez cette question très délicate. Il y a dans la Coran beaucoup de contradictions au sens littéral, qui ne peuvent être acceptées qu'au sens allégorique. C'est l'objet dans l'Islam de discussions sans issues pour le moment." Je suis heureux de lire votre commentaire, ma sœur Algia. Je vous verrai probablement bientôt avec votre époux Jacques. Ce sera une grande joie. |
31mai22 241C6 Cher frère Michel, Dans votre réponse 241C2, vous écrivez : "Nous connaissons tous des hommes et des femmes de Bien qui n'ont pas de croyance ; ce sont ceux et celles qui diront : "Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, que nous avons chassé les démons que nous avons fait des miracles ?" Alors je leur dirai en face : "Jamais je ne vous ai connus, écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité !" (Matthieu 7/23) (traduction Bible de Jérusalem). Ainsi être inique (Rév d'Arès 28/18, 31/4 ) c'est ne pas être un humain de Bien actif, ne pas être un créateur ou une créatrice de Bien." N'y a-t-il pas quelque chose qui a sauté entre "pas de croyance" et "ce sont ceux et celles" ? J'ai l'impression que la citation de l'Évangile dit l'inverse de ce que vous voulez dire. NB : petite faute à corriger : "Dans les années 90, une de nos sœurs "avaient" au lieu de "avait". Je vous embrasse fraternellement. Denis H. d'Angers, Maine et Loire |
Réponse : Oui, en effet, j'ai dû être dérangé quand j'écrivais la phrase à contresens que vous citez. Après le dérangement j'ai repris mon travail et mis un point-virgule en pensant que c'était une phrase achevée... Je viens d'écrire ce qui manquait manifestement dans cette partie de ma réponse à sœur Danny de Belgique. J'ai aussi corrigé "avaient"... Ma réponse 241C2 est maintenant à peu près bonne. Merci pour votre vigilance, mon frère Denis. |
31mai22 241C7 Frère Michel Bonjour ! Que dit Lazare sur sa propre mort et sur celle de Jésus ? La mort et la résurrection de Lazare, qui est le frère de Marie-Madeleine et de Martha de Béthanie vont éclairer, avec éclat, la mission historique de Jésus, qui pourtant a fini ce dernier sur une croix. Lazare. Je savais que, selon le plan, Yeshua [Jésus] arrêterait consciemment tous ses signes vitaux en dedans des heures qu'il passerait cloué à l'arbre de la crucifixion sur le golgotha, puisqu'il permettrait à son corps de transmuer et d'être ressuscité à un plus haut niveau de conscience dans le sépulcre que mon père, Joseph d'Arimathie ,avait préparé dans ce but. Je savais qu'il avait le pouvoir de ressusciter son corps, puis qu'il avait ramené mon esprit des royaumes invisibles lorsque j'avais connu la mort à Béthanie. J'avais fait l'expérience directe de mourir en ce monde durant quatre jours et de revenir ensuite dans ma forme physique. Je sus alors la vérité, à savoir que j'étais beaucoup plus que mon corps . Sachant que la vie est éternelle et que Yeshua [Jésus] pouvait commander les éléments, cela me donna le courage de supporter la dureté de tout ce qui s'est passé pendant ces jours culminants de la semaine de la passion, J'ai été capable de mettre de côté les ombres fugitives du doute qui s'élevait dans mon esprit, mais ce n'est qu'en voyant Yeshua [Jésus] vivant que j'ai pu commencer à vraiment me détendre. Vous pouvez imaginer combien j'ai été transporté de joie [moi Lazare] quand Marie de Béthanie et Myriam de Tyana nous ont dit que Yeshua [Jésus] était tout à fait vivant et qu'il brillait avec l'éclat du soleil. J'étais présent à plusieurs reprises quand Yeshua nous est apparu en Palestine après la résurrection. Je sais maintenant sans l'ombre d'un doute que la conscience est éternelle et que le Grand travail de l'âme consiste à s'éveiller à ce fait (Tiré du livre d'Anna la voix des Madeleines de Claire Heartsong). Mary de Bretagne-Sud. |
Réponse : Lazare de Béthanie a pour sœurs Marie et Marthe de Béthanie, mais non Marie-Madeleine. La résurrection de Lazare est racontée par l'Évangile de Jean, dont La Révélation d'Arès (16/12) dit qu'il n'est pas Parole du Père. Marc, Matthieu et Luc ne parlent pas du tout de cet événement. Je dis donc : cette histoire est vraie ou n'est pas vraie ; elle est douteuse. Je ne connais pas Claire Heartsong. Qui est-cette femme ? Une simple romancière ? Une romancière qui se dit inspirée par Dieu ? Je n'ai pas trouvé de biographie de cet écrivain. J'ai seulement trouvé ce petit texte publié par les Éditions "Ariane" :
C'est eux ou c'est moi, ma sœur Mary. Ma sœur Mary, je ne peux raisonnablement que vous mettre en garde sur ce que vous lisez. |
01jun22 241C8 Oui, la foi ! Récemment je vous ai écrit pour vous dire que j'étais choqué et même dans l'incompréhension totale devant votre intention de voter Le Pen (donc extrême droite) aux dernières élections pour tenter de faire barrage à Macron (rationaliste invétéré), et qu'en conscience je ne pouvais vous suivre sur ce chemin là. Mais il reste que malgré tout, en dépit de cette divergence ou incompréhension, j'ai toujours profondément foi dans l'authencité de La Révélation d'Arès et de votre témoignage prophétique. Oui, la foi ! Je ne peux y échapper ; c'est une évidence pour moi. Le Vent de la Parole d'Arès épouse ma perception du Souffle du Père au fond de moi. Je sais que vos écrits décrivent le Vrai ou, pour le moins, tentent de l'approcher. Grâce a vous j'ai appris que les chemins de la pénitence, de la quête du bien en toutes choses donc, sont les seuls qui vaillent et qui mènent tant au bonheur individuel (l'épanouissement de l'âme) que collectif (la polone). Je vous embrasse. Yannig M. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, mon frère Yannig, pour ce commentaire. Soyez rassuré ! Je connais votre sérieux, la profondeur de vos convictions depuis très longtemps, nous sommes liés par des souvenirs, certaines lointains et poignants comme votre voyage à Arès en compagnie de votre épouse après le décès de votre bébé, et je n'ai pas pensé que cette histoire toute récente de mon suffrage en faveur de Mme Le Pen pouvait effacer votre foi. J'ai aussi en bonne place dans ma bibliothèque votre traduction en breton de La Révélation d'Arès, traduction sur laquelle vous avez dû travailler longtemps et avec acribie comme on dit. Vous êtes un frère breton parmi les plus anciens ; je vous revois toujours avec joie et émotion. Pour que les lecteurs de ce blog comprennent de quoi vous parlez, je me permets d'afficher la réponse que j'ai faite en son temps à votre lettre de reproches du 9 mai 2022 :
Mais le plus important est que notre foi, tout aussi énigmatique soit-elle pour le public, n'est pas matérielle comme l'état l'arche d'alliance. Elle est Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4) invisibles, assoupies, potentielles mais réelles. Elle est la foi qui changera le monde (28/7) et qui, pour l'heure, permet seulement de changer la vie (30/11) de l'humain qui la porte en pénitence créatrice pour le prix d'un effort d'amour aussi fréquent que possible.. La Vie a Foi en nous sans discontinuité. Mais notre foi à nous est discontinue, c'est comme un rabâchage avec des plages de distraction, de pensées mécréantes entre les rabâchements. Ainsi, entre deux rabâchements de foi vous avez ressenti une maussaderie à propos de mon aveu fait à sœur Maryvonne, qui ne savait pas pour qui voter, que pour ma part je votais pour Marine Le Pen, et vous m'avez lancé votre déplaisir. Moi entre deux rabâchements — peut-être moins espacés chez moi, parce que ma mission est toute ma vie — je pense à des choses sans rapports avec ma foi : m'acheter un pantalon neuf, me doucher et me brosser les dents, dormir, parler avec Christiane du plaisir de vivre ensemble, penser à mes filles, à mes petits enfants, zapper pour éclipser Macron qui cause, chercher à voir quelque chose qui cause moins et, n'en trouvant pas, finir par un documentaire sur l'ornitorhynque , etc. Nietzsche disait que la seule façon d'exprimer sa conviction était de la répéter, répéter, répéter. Spinoza rabâchait pour compulser sans cesse le dossier cérébral de ses pensées. Qui n'est pas au cours de sa vie un répétiteur de ses opinions ? Écoutez Mélanchon ! Son talent est sûr, mais je l'appelle Idéfix comme le chien d'Astérix. Or, on ne peut pas changer sa vie sans se remettre sans cesse en question. La litanie répétitive est un des symptomes les plus lourds du péché. C'est le propre de la foi humaine aujourd'hui ; ce symptome disparaîtra, le péché disparaîtra donc, avec la Lumière, aujourd'hui éteinte pour tant de mortels qui se réfugient dans la glaciation du rationalisme, quand elle cessera de clignoter chez les croyants. Vous et moi, mon frère Yannig, nous sommes des espérants clignotants. Mais ce clignotement comme notre humeur cessera un jour. Quatre génération ne suffiront pas pour en arriver là, mais cela arrivera, c'est certain. |
01jun22 241C9 Votre réponse ferme au commentaire 241C7, frère Michel, est des plus constructives et je l'apprécie divinement. Oui "la crasse astrale des ombres sous des masques de lumière" est contraire à Dieu, le Créateur, qui est la Source de tout ce qui est. Rayonnons de l'Amour du Père de l'Univers. Mordons à la lèvre de Dieu (Rév d'Arès xxii/16). Sois un dans toi ! (XXIV/1) Mary de Bretagne Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire de ma réponse 241C7. |
02jun22 241C10 Deux personnes de mon entourage amiteux lisent votre blog. L'une, réservée, doute de vous. L'autre est emballée et trouve que vous laisserez des traces littéraires d'ordre théologique. Cette dernière m'a invité à vous lire. Je n'ai pas beaucoup de temps pour ça. Je vous ai parcouru en diagonale et je reste sans conviction concluante. J'ai une bonne impression tout au plus. Votre blog est un blog. Un blog est un carnet où l'on jette des notes, des esquisses, ce qui passe par la tête. Ce qui m'a frappé, sans avoir pu les étudier, c'est la grande variété des sujets de thèmes (ce que vous appelez des entrées) et plus encore de vos réponses à des commentaires très divers et souvent hors sujet. Ce blog semble plus un cabinet de conversation à bâtons rompus qu'un développement systématique de type thomasien autour de La Révélation d'Arès. Vous n'aimez pas les systèmes et ça frappe très vite ceux qui comme moi vous parcourent faute de temps pour lire attentivement. L'idée qu'il y aurait dans votre esprit des idées plutôt thomistes vient de mon amie Angélique (l'amie "emballée"). Je ne me hasarde pas à vous classer, je m'y hasarde d'autant moins que vous êtes un évident anti-ecclésiastique, mais dans le vague je dirais plutôt Maître Eckhart que Thomas d'Aquin, que vous ne citez d'ailleurs ni l'un ni l'autre, dit mon logiciel de balayage (qui ne fonctionne peut-être pas très bien). La pensée de Maître Eckhart s'organise autour du principe qu'il faut s'éloigner de tout ce qui n'est pas Dieu, selon une expression qu'il emploie répétitivement. Une seule chose compte : L'union à Dieu que, pour votre part, vous voyez sous la lumière de la non-dualité (titre d'un thème) et d'une très grande simplicité, que vous groupez sous le terme de Bien à tout bout de champ. Le Bien trône dans le cœur du disciple de La Révélation d'Arès. Vous appelez pénitent ou pénitente la créature de Bien. Pour vous l'âme, fruit de l'amour, paraît compter plus que tout, plus que l'intellect en tout cas. Au diable doctrine, sacrements, règles, etc. ; pour vous rien, pas même l'athéisme, n'empêche l'homme de retrouver la Vie, c'est-à-dire apparemment l'image et ressemblance de Dieu, Cette déification de l'homme par le seul amour est l'axe de votre pensée. Il faut se détacher du péché non par la foi, le remords, la pauvreté, l'isolement, les sacrements, etc. mais par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté, chaîne de mots que vous répétez sans cesse et qu'on ne peut éviter même en lisant en diagonale. Il faut un total dépassement métaphysique de soi, donc un renoncement libre (vous citez souvent "Rév d'Arès 10/10") à tout ce qui est matériel et rationnel. J'ai particulièrement parcouru l'époque récente de votre blog et là vous insistez beaucoup sur la nécessité de s'approcher de la Vie par la métaphysique tout en restant dans le monde, car pour vous s'isoler ne sert à rien, puisque nous sommes le monde. L’expérience mystique est pour vous inutile. Il y a un thème de votre blog (le 222) : la Porette. Vous y dites (je vous cite) : "Marguerite Porete, béguine du XIIIe siècle, auteur de "Le miroir des âmes simples et anéanties," qui proclamait avec un sens aigu du brouillard métaphysique et un courage rare qu'on pouvait être chrétien sans besoin d'Église, laquelle Église la fit brûler vive le 1er juin 1310. Si l'Église avait laissé Marguerite Porete contester, elle aurait tout à la fois fait preuve d'amour selon le Sermon sur la Montagne et gardé à l'esprit que le dogme n'est qu'une ombre, un repère provisoire sur le sentier de la pensée vivante, parce que le Vrai est vivant, le glaive (Matthieu 10/34) dans sa lutte incessante contre le péché." Vous auriez dû citer cette expression propre aux béguines du temps de Marguerite Porette : "le fond sans fond de l'âme'. J'avoue que sans être conquis je suis, disons, apprivoisé. André B.-R. Non localisé |
Réponse : Mon frère André, merci pour ce commentaire. Je suis ému de trouver un frère humain qui sans pouvoir me lire attentivement a pu comprendre si bien le fond de mon enseignement. J'espère de tout mon cœur que vous ne resterez pas "apprivoisé", parce que le lion apprivoisé reste sauvage et dangereux, mais que vous serez conquis. Un frère de votre qualité serait tellement précieux dans notre assemblée. N'hésitez pas à m'écrire personnellement à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès. Non, "la déification de l'homme par le seul amour" n'est pas "l'axe de ma pensée", parce que ma pensée personnelle n'a pas beaucoup d'importance. "La déification de l'homme par le seul amour" est le contrepoint certes ni écrit ni imprimé, mais continuel, de toute La Révélation d'Arès. C'est ce contrepoint : Celui Qui m'a parlé ou Qui a envoyé Jésus me parler m'aimait et j'en pleurais quelquefois, même s'Il ne le disait pas. Il sous-entendait continuellement : Michel, fais comme Moi, aime ! Aime-Moi et aime ton frère humain, parce que, même devenu méchant, il est une poussière de Moi, parce que Je suis partout en tout ! Il s'agit, il va sans dire, d'amour évangélique. Cela n'a rien à voir avec l'amour dont s'occupent les psychiatres, les psychanalystes, les conseillers matrimoniaux ou sentimentaux, l'amour passionnel qui est aussi cause de grandes joies ou douleurs très personnelles et même de suicides, mais cela, vous l'avez bien compris, puisque me parlant de Thomas d'Aquin ou de Maître Eckhart — que j'ai cités l'un et l'autre dans ce blog — vous avez un bon bagage théologique ; vous êtes même peut-être un homme de religion. Mais, comme vous l'avez vu, je ne fais pas de théologie. L'amour d'un humain pour un autre ou de deux humains l'un pour l'autre n'est pas l'amour qui conduit à l'âme puis au retour à la Vie. L'amour salvateur est l'amour d'un humain pour tous les humains passés, vivants ou à venir qui est celui que développe Le Sermon sur la Montagne. Le cœur secret de l'amour c'est le monde entier concentré dans le cœur de l'humain. Le baiser et l'assistance au lépreux, c'est le baiser et l'assistance donnés au monde entier. C'est l'immense "folie" réussie de l'amour. C'est la confusion absolue d'un ou d'une avec tous. Je suis certes l'amant de mon épouse Christiane en cela que je l'aime de toutes les façons qu'un humain peut en aimer un autre, mais je suis simultanément l'amant de l'humanité, Christiane comprise, en ceci que j'aime l'humanité de toutes les façons qu'un Enfant de Dieu peut aimer tous les autres Enfants de Dieu, ses Sœurs et Frères sans exception. L'amour est le ciment qui fait de toute l'humanité et de la Vie l'Un. Quand j'entre dans la salle où le Père me parla en 1977 je m'agenouille et je dis : "L'Un, L'Indonnable Donné..." parce que dans ce moment je ne fais plus qu'Un avec tous les hommes et la Vie Qui me parle là tous les jours par Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès). L'amour est le contraire de toutes les institutions, de toutes les lois, de toutes les bureaucraties, de toutes les religions, de toutes les politiques, de tout ce qui juge, commande, classe, catégorise, réglemente, etc. |
03jun22 241C11 Frère Michel bonjour, Au loin derrière vous sur la photo [image de l'entrée 241], l'étendue bleue me fait penser plus à la Méditerranée avec son ciel qu'à l'océan ainsi que l'arbre derrière vous, un chêne vert peut-être, mais ce n'est qu'une impression. Je ne connais pas assez le littoral océanique. Sur la photo vous avez environ 65 ans avec une position des jambes qui me fait penser à un gosse. Si vous ne devenez pas comme ces petits [vous n'entrez pas dans le Royaume, Matthieu 18/3], disait Jésus il y a 2000 ans. Je trouve plutôt angoissant de penser — je vous cite l'entrée La foi 241 — que "la race d'Adam a effacé ses souvenirs d'Éden d'autant plus vite et totalement qu'elle ne l'avait probablement pas aimé." Elle n'a pas aimé ce que nous, nous devons retrouver aidés par notre foi et notre pénitence. Mais nous, l'humanité, nous avons l'expérience de l'histoire malheureuse, une fois Éden reconquis nous apprécierons cet état qui reste tout de même un mystère, car nous le maintiendrons par notre vigilance et grâce à notre mémoire collective des temps douloureux. La foi fait fi de la raison, mais nous nous devons d'interroger notre foi. C'est cette absence d'interrogation qui entre autre est à mon avis à l'origine de beaucoup de problèmes que rencontre notre humanité. Merci de votre attention. Denis M. de l'Aude |
Réponse : Oui, mon frère Denis, la mer derrière moi, sur l'image qui illustre l'entrée 241, est bien la Méditerranée. Je pense que cette photo a été prise au Cap Lardier en Provence. À cette époque, quand je le pouvais (ce qui n'était pas fréquent) je faisais de très longues marches le long de sentiers littoraux sauvages qui n'étaient pas nécessairement les sentiers aménagés pour les touristes ; j'aimais suivre les sentiers sauvages marqués par des simples traits ou lignes sur les cartes IGN, sentiers beaucoup moins fréquentés et souvent très embroussaillés. Je revenais tout griffé par les ronces et sœur Christiane poussait de gros soupirs : "Où êtes-vous encore allé ?!" Mais là dans les senteurs parfois suffocantes des plantes aromatiques je retrouvais le Père, la Vie... Je pense que la race d'Adam n'avait pas aimé Éden car, dans le cas contraire, pourquoi aurait-elle quitté les sentiers du Père pour une autre vie, la vie qui a donné naissance au péché ? Mais je n'ai pas trouvé cette pensée dans la Parole du Père. C'est une idée personnelle, qui pour moi n'est pas "angoissante". La Vie a mis son Enfant (Rév d'Arès 13/5) au monde non par un jeu de cellules parties d'un germe comme cela se fait entre êtres vivants sur Terre, mais en insufflant la vie spirituelle dans un homme pensant déjà existant et ainsi divinisant, changeant radicalement la nature de cet être, lui donnant des Attributs qu'aucun animal n'a jamais partagé : parole, créativité, amour, liberté. De toute façon, c'est loin derrière nous. Soyons pénitents pour revenir à cet état dont, pour l'heure, peu d'humains acceptent le retour ! |
04jun22 241C12 Cher Mikal, Ce soir, je relis une troisième fois votre entrée et me viennent en nombres des pensées qui se croisent avec la parole et des puzzles de votre enseignement. Je les partage ici en trois parties : 1) Éden et réminiscence. Vous dites : "La foi prit naissance comme compensation après que la race d'Adam eut effacé ses souvenirs d'Éden d'autant plus vite et totalement qu'elle ne l'avait probablement pas aimé. Vous m’avez répondu a ce propos il y a un mois, magnifique ! : "… Nous sommes l'Univers. Vous étiez en bivouac à Ouessant il y a quelques jours avec un vieil ami. N'avez-vous pas remarqué que, quel que soit l'endroit où nous nous trouvons, il n'y a rien de véritablement inconnu ? Nous avons déjà tout vu, tout vécu, un jour, il y a des temps immémoriaux … (240C15)." Du coup, j’ ai recherché dans le blog d’autres références sur ce sujets, les voici : Récemment (240C3) : "Une réminiscence prénatale (qui fait rire les matérialistes, mais qui peut exister) est métempirique, un vœu métempirique est un vœu plus grand que tout désir sensible, etc.(issue de Platon il me semble)." Il y a plus longtemps (201C67) : "Comme nous ne sommes pas des êtres de pierre, nos émotions gardent des réminiscences de ces temps spirituels heureux. C'est à les ramener vivants sur Terre que nous appelle La Révélation d'Arès et toute la Parole qui, d'étape en étape, l'a précédée." 2) Éden : Chute & restes de grandeur. Vous dites : "Pourquoi Archimède fut-il Archimède, Mozart Mozart, Einstein Einstein ? Pourquoi mon concierge ne les vaut-il pas ? Mon concierge a le même cerveau, mais les merveilleux javelots d'or du Ciel ne le transpercent pas et je ne sais pas pourquoi. C'est tout." Je repense à ce passage (Entrée 167, "Le Noir" 2015) : "Je crois que la semence humaine n’est devenue depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5 , vii/1-7) qu’une purée de restes de grandeur édénique et de restes de vilenie animale, dont éclosent pêle-mêle esclaves et leaders, véridiques et menteurs, capables et incapables, abstinents et goinfres, pudiques et juponniers, débiles et malins, forts et faibles, et que tout naturellement s’imposent quand les circonstances le permettent des leaders. La vie dans l'actuel monde n'est que tribulations." Et pourtant le retour est possible puisque le créateur insuffle encore sa créature, l’onde de choc qui maintient duel l’unité génésiaque peut se ressouder : Ma semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les cœurs (Rèv d’Arès 5/1). 3) Éden : ticket retour => "La foi" ou "le miracle/mystère" du P(p)èlerin d’Arès. Dis seulement : Je T’ai vu je T’ai entendu, cela me suffit, je ne pécherai pas (Rèv d’Arès 33/7). En 2011, Jacques Chancel accepte de vous interview devant les caméras. Malgré le respect que vous lui inspirez, on le sent embarrassé, plutôt incrédule. Du coup, peureux et en bon professionnel de l’esquive, il se donne du mal pour éviter d’aborder frontalement l’épisode des théophanies de 1977. Au final, il donne un ton sympatique mais badin à l’échange qui vous situe au-dessous de votre prophétisme. Dès sa première question, avec son regard amusé et malicieux d’éternel enfant curieux, il vous demande : "Vous avez vraiment vu Jésus, vous pouvez me le confirmez ? Votre réponse spontanée me frappe : "Personne ne m’aurai cru, alors je me suis tu." Vous faite allusion à Sam Braun, un rescapé d’Auschwitz qui n’a témoigner que quarante ans après son expérience des camps. Vous dites ensuite : "Voyez-vous, moi je savais que ne serais pas cru, mais je ne me suis pas tu, j’ai parlé…" En effet, vous êtes monté sur le parvis (Rèv d’Arès 2/16). "Le petit reste (Rèv d’Arès 33/7), lui, a juste vu l’homme qui a vu l’ours, le prophète ! Pourtant, on vous suit résolument, on travaille à vos côtés, on vient prendre les conseils du frère ainé pour aller vers le monde inlassablement. En revenant d'une de vos visites en Bretagne, vous nous écriviez à moi et Caroline ainsi qu’à d’autres Bretons : Vous avez du mérite, vous me suivez alors que vous n’avez pas vu, vous êtes des êtres d’aperception." Depuis, j’ai réfléchi à cela, et je me suis dit qu’on fond on n’a pas de mérite particulier si ce n’est celui de voir les choses dans l’essentiel. Je me dis comme vous : La Vie parle à un homme mais à travers lui elle parle virtuellement aux 7 milliards d’autres. Je pense que c’est bien au-delà du fameux "pari de la foi" de Pascal ; c’est autre chose, quelque chose de dur à expliquer avec des mots, quelque chose comme cela : C'est aux Pèlerins d'Arès d'accomplir l'inaccomplissable, ce qui est une tâche existentialiste pour chevaliers de la foi (Søren Kierkegaard). (Entrée 238). Halleloujah ! Abel B. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire bien pensé, que ce matin j'ai lu d'un bout à l'autre avec attention et profondeur. Votre commentaire m'amène à penser à l'un des aspects de la foi que j'aurais abordé dans mon entrée, si je ne l'avais pas trouvée déjà longue : la rapport de la foi à la conscience. Aujourd'hui beaucoup rient, ou haussent les épaules, ou soupirent, quand quelqu'un a un comportement ou lâche un mot inconsciemment inapproprié. C'est souvent le cas de la foi, vue dans ce monde "rationnel" comme quelque chose d'inconsciemment comique ou de tragique résultant de déchets de culture traînant ici et là. En tout cas, j'ai remarqué que très ouvent la foi est vue comme inconsciente par le monde sans foi. Mais pour la plupart d'entre nous, P(p)èlerins d'Arès, la foi que nous mettons dans La Révélation d'Arès et dans ma personne chargée de l'expliquer et de la développer n'est pas inconsciente, n'est pas produite par la culture ou la subjectivité. Relisons le commentaire de notre frère Charlie (241C3) et nous voyons à travers ce frère, qui a beaucoup réfléchi avant de considérer comme raisonnable de considérer La Révélation d'Arès comme venue à son témoin depuis une Vie universellement créatrice et d'espérer en Elle, que pour la majorité d'entre nous la foi est consciente. À cela on peut répondre que ce n'est apparemment pas le cas pour la majorité des mortels, puisque très peu d'entre eux nous suivent après nous avoir rencontrés et écoutés. Pour ma part, je ne suis pas sûr qu'il y ait autant de refus du sens de La Révélation d'Arès qu'on pourrait penser ; je pense qu'il y a surtout une énorme faiblesse (Rév d'Arès 36/5) de la conscience à se dire : Oui, le bien seul peut vaincre le mal, c'est la raison même qui le dit. Oui, il faut agir, devenir producteur de bien, d'amour, de pardon, de paix, etc..." Mais là le courage manque, la langueur étouffe la conscience active, ne laisse qu'une conscience assoupie, somnolente, neutre. Autrement dit, la conscience n'est pas une force qui comme l'orage existe ou qui n'existe pas ; la conscience est un processus en évolution lente. La foi est, de ce fait, de même un processus à évolution lente et à mes yeux les Pèlerins d'Arès sont seulement des consciences, rares, à évolution rapide. C'est ce qui explique que quatre générations ne suffiront pas (24/1) non pour changer le monde (28/7), œuvre beaucoup plus lente encore, mais pour constituer un petite reste digne de ce nom. Nous ne sommes que le petit reste naissant du petit reste que le Père espère. La foi dépend donc du facteur temps (12/6). J'aurais dû dire quelques mots de ça dans mon entrée. Mais bon ! je le dis ici. Encore merci, frère Abel, pour votre commentaire, expression d'une pensée qui fait utilement penser. |
05jun22 241C13 Cher prophète,
Veuillez trouver ci-joint [par Email direct sans
passer par le formulaire] ma lettre, trop longue pour votre
blog.
Je n'ai pu la faire plus courte, ayant le besoin de vous partager en détail cette période de "Terra incognita" que je traverse. Et je ne suis pas sûr que le sujet évoqué ne fasse
pas de moi un frère "allumé" ou "paumé" aux yeux de certains
lecteurs de votre blog.
Puisse Dieu vous rendre mille fois le temps que
vous m'accorderez à la lire et peut-être à
y répondre.
Morya T. Frère Michel, Les mondes tournent dans Moi ! [Rév d'Arès ii/20] nous dit la Source. De Ma Main [gauche] à Ma Main [droite], seul l’homme souffle sur le feu [xxi/6] . Je vis depuis plusieurs mois une expérience, des rencontres psychiques qui m’ont fortement troublé ! Je ne savais pas que cela pouvait exister ! J’ai hésité à vous en parler car elles ne se situent pas ouvertement dans le champ de votre enseignement prophétique, qui, lui, bat les millénaires de rêves et de mensonges pour nous ramener à notre destin humain Vrai ! Des êtres humanoïdes se sont présentés à moi ! J’ose à peine vous le dire ! Mon attention spirituelle étant nourrie essentiellement de la vie naturelle qui dévoile peu à peu sa magnificence au pénitent. Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ! [Rév d'Arès 33/8]. Une collègue et amie, pratiquant les soins quantiques avec moi, m’a proposé d’expérimenter une chambre à tachyons* qui, je le découvrirais plus tard, se dit être d’une inspiration des Pléadiens [?], peuple d’un hypothétique ailleurs galactique ! Tout cela à l’origine je n’y crois pas ! Mais j’essaie tout ce que la vie me propose de nouveau pourvu que cela respecte les lois du Vivant ! Je n’attendais rien en particulier de cette expérience, qu’un phénomène énergétique possible, positif tout au plus....ou rien. Peu importe, je découvrais ! Je me suis allongé sous la pyramide (le système est une petite pyramide dont il n’y a que les arêtes avec un gros cristal enchâssé au sommet et d’autres cristaux positionnés sous le matelas et dans l’espace environnant). Le gardien de la chambre m’a mis un bandeau sur les yeux et un casque sur les oreilles, sans musique car je voulais le silence. Au bout de quelques minutes, sont apparues sur mon écran mental des visions d’espaces étoilés, que je traversais de trous noirs en trous noirs. Ces trous noirs apparaissaient dans l’espace cosmique étalé devant moi et grossissaient jusqu’à m’absorber. Je les ai refusés au départ par peur de me perdre dans un inconnu dont je ne reviendrai pas. Puis j’ai accepté d’y voyager jusqu’à arriver à cet intérieur de vaisseau dans lesquels je me suis retrouvé, ! J’y ai vu des militaires agir, opérer sans qu’ils me voient ! Ceux-là étaient bien des humains. Ils dégageaient quelque chose d’organique. J’étais à quelques centimètres d’eux mais ils ne me voyaient pas. Puis je me suis retrouvé en dehors du vaisseau et je l’ai vu dans son ensemble, ça ressemblait beaucoup à un sous-marin. Un sous-marin dans l’espace, n’importe quoi Morya ! Ceci était hors de mon imagination ! Puis les humanoïdes ! Il y a d’abord eu le peuple des blonds, nordique. C’était lors de la première séance. J’ai eu peur car ils sont apparus dans le noir et se présentaient en file indienne devant moi, un à un, fiers, froids et martiaux dans leurs combinaisons bleues. Souverains en tous cas ! Il y avait aussi des femmes, mais j’ai tiqué car j’ai tout de suite pensé à la race aryenne dont le concept politisé avait tant fait souffrir notre monde. J’ai pensé : " Mais vous n’êtes tous que blonds ?" Et aussitôt le dernier blond à cheveux longs que j’avais en face de moi, sur mon écran mental, est devenu noir de la racine de ses cheveux jusqu’à leurs pointes. En un instant, j’ai vu ce phénomène se produire alors que je ne m’y attendais pas ! Puis il m’a tourné le dos et l’image s’est effacée. Je n’avais rien imaginé de tout cela, j’en étais plutôt le témoin surpris ! D’’autres séances plus tard, beaucoup d’autres séances où il ne s’est rien passé de visuellement marquant ! Elles me faisaient juste du bien, un véritable apport énergétique ressenti dans mon corps physique et mon esprit. Puis est revenue lors d’une dernière séance dans la chambre à tachyons cette intrusion mentale, psychique, flagrante, il y a trois semaines. Je dis intrusion, parce que j’avais tout abandonné de cela, je l’avais validé comme étant des projections du mental, des fruits de mon imagination. Je suis un enfant de l’Infini qui explore comme il peut l’infini, ses origines ! Mais je ne veux rien dans ma vie spirituelle qui soit extra-terrestre ou supposé comme tel ! Pas d’intermédiaires galactiques ou autres entre l’homme et Dieu ! Alors que je voyais avec grande précision des scènes de vie d’autres personnes se dérouler ailleurs devant moi, dans des nuances de gris allant du blanc au noir (certains appellent cela la vision à distance) des êtres à l’apparence humaine se sont manifestés dans la périphérie droite de ma vision. Pour moi c’est un fait inhabituel. Ils ont surgi là, d’un coup, dans la périphérie droite de mon regard. C’était la première fois que cela m’arrive. Surpris, j’ai été obligé de tourner mes yeux sous le bandeau pour les voir en face. Ils étaient en uniforme gris et ils étaient bruns, je parle des cheveux ! Ils me parlaient en me regardant, je les voyais s’exprimer en face de moi mais je n’entendais rien de ce qu’ils me disaient ! Silence total malgré leurs lèvres qui bougeaient ! Ils paraissaient humains mais intérieurement constitués d’autre chose... Je ne sentais pas ce rayonnement organique, terrestre que dégagent naturellement les hommes de la Terre. Il y avait comme de l’espace en eux, une sorte de vide cosmique et froid... Je m’arrête là pour ces expériences, mon prophète, c’est déjà très long ! Lorsque quelques jours plus tard, m’étant échappé de Paris pour les montagnes du sud, ma sœur au téléphone m’a demandé de lui raconter mes nouvelles rencontres dans la chambre à tachyons. Il s’est passé ça devant moi (photos jointes) juste au moment précis où je répondais à sa question : A ton avis, sont-ils bienveillants ? Cela s’appelle une parhélie**, je l’ai découvert plus tard... Cette troublante synchronicité m’a spirituellement chamboulé autant que l’étrangeté et la beauté du phénomène ! Nous ne serions pas apparemment les seuls à exister dans l’univers, doux prophète, ni même sur notre Terre ! Pourquoi, si ce genre d’entités existe, beaucoup de leurs regards sont-ils tournés vers nous ? Que sommes-nous vraiment ? Le Père a-t-il démultiplié ses Enfants [Rév d'Arès 13/5] dans l’univers et ses multiples dimensions ? En existe-t-il d’autres (Enfants) sous d’autres formes ? L’être humain aurait-il une spécificité que n’ont pas les autres espèces ou même qu’elles nous envient ? Existerait-il d’autres types d’hommes non-terrestres ? Même si je sais que notre essentiel spirituel arèsien sera toujours centré sur l’homme, la pénitence et l’humanité à sauver... un pan de mur vient de s’effondrer dans ma perception de l’Univers et enrichit ma foi et ma conscience de nouvelles perspectives... Certains balaieront ce genre de questions d’un revers de manche, prophète de Dieu, elles continueront quand même de se développer. Elles reviendront en puissance, d’actualité parmi tant d’autres une fois que vous aurez quitté la Terre ! Alors je profite de votre présence encore parmi nous ! Merci pour votre réponse, prophète du Vivant, elle évaporera toute confusion ! Je la souhaite et je l’attends ! Paix à vous, aux vôtres et à tous nos sœurs et frères de Lumière. Nous avançons tous vers quelque chose d’une beauté colossale qui nous dépasse. Dont vous, prophète, êtes mon seul et véritable repère spirituel. Quoi que vous pensiez de moi ! Morya T. d'Île de France notes du blogger : * Le tachyon serait une particule inobservable qui se déplacerait à une vitesse supérieure à celle de la lumière (vitesse superluminique). ** Image du soleil (aussi appelée "faux-soleil") produite par le phénomène de réfraction qui produit en même temps le halo. "Et ce fut à telle seconde de mon appréhension qu'elle changea le sentier flou et aberrant de mon destin en un chemin de parhélie pour la félicité furtive de la terre des amants (René Char). |
Réponse : Vous pouviez très bien m'envoyer la "lettre trop longue pour mon blog", par le formulaire. Dans ce formulaire le quadrilatère, tel qu'il apparaît à l'écran, où s'écrit le commentaire, est de dimension limitée, mais vous pouvez y écrire un commentaire ou y faire un copier-coller de la longueur que vous voulez. C'est un <textarea> du programme <form> html 5. Je ne sais pas quel traitement de texte vous utilisez, mais j'ai eu des difficultés à afficher votre texte dans mon blog. Passons ! Je ne sais pas du tout quoi penser de votre message et donc quoi vous en dire, car le surnaturel dont je fus témoin visuel et auditif en 1974 et 1977 ne se passait pas dans ce que vous appelez une "chambre à tachyons", lieu d'expérience dont j'ignorais l'existence. Je ne le recherchais pas du tout le surnaturel qui s'imposait à moi, je l'ai subi non sans envie de le fuir, et par ailleurs il ne ressemblait pas du tout à ce que vous nous racontez ici. Très franchement, et sans vous considérer comme "un frère allumé ou paumé", je ne sais quoi vous dire de votre récit. Je le publie tel que vous me l'adressez avec les trois images que vous avez jointes à votre texte. Vous me faites penser à une poétesse, un esprit avide des invisibles mystères de l'invisible, qui fut dans les années 20 la compagne de Paul Valéry : Catherine Pozzi, une femme oubliée ! Et combien on peut regretter cet oubli. Elle mourut vers 1935 de tuberculose (ayant été moi-même tuberculeux dans ma jeunesse, j'ai à cette époque lu la poétesse Pozzi). Elle était assoiffée "d'amour exaspérément" et, comme vous, frère Morya, d'une immense curiosité. Elle a laissé un écrit métaphysique, qu'elle avait commencé au début de la guerre de 1914, peut-être resté inachevé : "Peau d'Âme", que j'ai lu il y a longtemps et qui me fait un peu penser à votre manière d'écrire. "Peau d'Âme" est une œuvre énigmatique, qui est tout à la fois poésie, conte, traité de science et de métaphysique, un texte désorientant impossible à classer. C'est le fruit d'une vie tournée vers la méditation métaphysique, poétique et par endroits scientifique. Catherine Pozzi y parle de la conscience comme travail de l'esprit à la recherche d'un monde d'une autre nature. Il y a quelque chose de vous, là, frère Morya ! Catherine Pozzi a, sur un registre résolument littéraire, cherché un langage original, personnel, capable de restituer à la réalité toute son étrangeté. Je viens de retrouver dans ma paperasse un poème de Catherine Pozzi, que je vous communique (je n'ai pas trouvé le titre) :
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05jun22 241C14 Attention Michel ! Au début de votre texte d'entrée vous citez "Bouche de la Vie". Ne s'agit-il pas plutôt de Source enfouie (Rév d'Arès 24/4) ? Et vers la fin vous avez écrit "anionique" Ne s'agit'il pas plutôt de "aniconique" ? Fraternellement. Vianney L. d'Auxerre, Yonne |
Réponse : Merci, mon frère Vianney, pour vos remarques ; merci de vous intéresser à mon texte, qui peut très bien, c'est vrai, contenir des erreurs, des bévues. Mais ce n'est pas la cas ici. Bouche est un mot rencontré quatre fois dans Le Livre (Rév d'Arès vii/6, xxi/5, xxiii/8, xLvi/4) pour désigner la Voix de Dieu, du Père, de l'Éternel, de la Vie (appelez-Le comme vous voulez). Anionique signifie négatif. Je reconnais que pour ce dernier mot j'aurais tout simplement pu mettre "négatif" mais j'ai craint que cet épithète ne fût compris comme négativiste, ennemi, contraire, alors qu'il s'agit simplement de négatif au sens de polaire, de contrepartie, de face par rapport à pile, anion par rapport à cation. |
05jun22 241C15 Cher frère Michel, juste prophète, C'est un travail colossal et courageux d'inlassablement publier sur les toits et dans les assemblées (Rév d’Arès 37/4) votre blog et cela depuis 2006. Merci. Chaque entrée me fait revisiter en conscience un ou plusieurs aspects de ma vie spirituelle. Votre entrée "foi", belle et profonde, est un saut dans "l'invisible assistance ou impulsion du dehors — je dirai pour ma part la Vie" (extrait de votre entrée). Notre foi a son objet : la pénitence, l’absolue direction que nous prenons et qui est très simple : accomplir le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Notre foi, c’est notre "oui" à l'Amour, à la Vie. Un "oui" uni aux "oui" des prophètes Abraham, Noé, Isaac, Jacob, Elie, Moïse, Jésus, Muhammad et vous Mikal, pour ne citer qu'eux et au "oui" de toutes ces personnes de Bien passé, présent et avenir, la foule innombrable dont le Père connaît les noms (25/6). Tous, nous sommes accompagnés. La foi est pour moi comme pour vous et pour nos sœurs et frères "ma seule force", dans laquelle j'ai souvent pris refuge, trouvé du soutien. Nous ne sommes jamais seuls. Tout votre enseignement a développé ma foi et sa raison d’être qu’est l’accomplissement, ma pénitence, une raison d’être puissante qui donne l'énergie de l'amour, du pardon, de la paix à installer indéfiniment en soi en toutes circonstances. Je relisais dernièrement "la Pommeraie" et "Insurgeance" (Le Pèlerin d'Arès 1989). Ce vers quoi nos pénitences nous conduisent est inimaginable, sublime, céleste, une ascension d’effort et de dépassement toujours soutenue, car le Plan de la Vie pour Ses Enfants est de rétablir le bonheur. La raison rationaliste et matérialiste dit "impossible" ! Et pourquoi l'amour accompli serait-il impossible !? Le saut c'est notre foi, le moteur nécessaire qui redonne la vue à ce Plan possible, réalisable. Le péché nous rend aveugles et sourds. Nous sommes des grands handicapés de la vie spirituelle, alors nous tâtonnons, nous affabulons aussi, mais nous rest(ons l’)homme clair et blanc (comme) Je suis blanc (Rév d'Arès xvii/12), nous restons plein d'espoir, nous avons la foi parce que la Vie a envoyé au monde Mikal, un grand prophète que l’histoire reconnaîtra un jour : sa tête et sa peau sont Ma Maison (xvii/14) ! La Vie montre sa foi dans l'homme, Son Enfant, nous ne pouvons pas moins faire. À quel degré de Force est ma foi ? Ne puis-je pas la déployer ? Je vis ma foi comme une expérience métaphysique que je développe, j'en ai besoin. Alors les doutes ? Je reste vigilante pour les déceler et les arracher, car ils limitent ma foi. Me rappelant que Marie, notre compagne de route (37/6), s'imposa les souffrances de gratter de sa chair les souillures, d'arracher de son coeur les doutes, pour renaître pure, elle qui était plus faible que tout autre" (Rév. d'Arès 12/12). Me rappelant que Jésus, souvent en parabole, nous parle des grands effets de la foi si le cœur ne doute pas. Très prochainement, le Pèlerinage ouvre, je vous dis ma joie de vous retrouver vous et sœur Christiane, prier à vos côtés, et de retrouver tous mes sœurs et frères humains, prier à leurs côtés sur ce Saint Lieu ou chez eux. La lèvre prend le Feu dans Ma Main (xLi/3). Je vous embrasse avec sœur Christiane de toute mon affection fraternelle. Anne-Claire B. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce beau commentaire. Je ne crois pas que "publier inlassablement sur les toits et dans les assemblées (Rév d’Arès 37/4) mon blog depuis 2006" soit "un travail colossal et courageux. C'est tout simplement la tâche que le Père ou la Vie par la Voix de Son Messager en 1974 puis par Sa Voix propre en 1977 m'a assigné. C'est un travail prophétique nécessaire, parce que la Parole n'est pas un traité détaillé ; c'est seulement un blanc-seing. On peut dire cela autrement : La Parole est un solennel schéma, mais la minutie de la Pensée Créatrice est laissée à l'Enfant, dont le prophète est l'archétype. C'est-à-dire qu'il n'est pas un homme au-dessus des autres hommes ; il n'est qu'un pécheur mais il porte les atavofigures de l'Enfant génésiaque. Le salut n'est pas une récompense, c'est un retour aux origines, lesquelles sont aussi les fins dernières. Autrement dit, outre qu'il montre ce que j'appelle "une direction de certitude", le prophète saute le temps. La vie humaine n'est faite que de variations ; la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) n'est faite que de constantes ; variations et constantes sont reliées par le temps. Il faut sauter le temps. Il y a quelque chose de particulièreent élevé et éloquent dans la fond de la foi et ce n'est évidemment ni la mutiplicité des religions ou des églises, ni l'invention polythéiste ou trinitaire, ni le prétendu secours des prières, des sacrements. C'est la puissance créatrice qui émane de la victime consentante. La force sans pareille de Jésus contre le péché vient de ce qu'il a défié tant les pouvoirs que la logique de ce monde pour finir crucifié, immolé pour le Bien général. C'est ce que fait le pénitent ! Il n'est pas logique matérialistement parlant de pardonner à l'ennemi, d'aimer tous les hommes, de faire la paix à tout prix, d'éteindre sa colère face à l'injustice et à la spoliation, etc., cela demande même un effort spécial et cet effort est une sorte d'auto-immolation qui n'est pas sans parfois paraître stupide. Et pourtant, l'amour est, en somme, la rançon payée à l'indifférence, à la haine, à la méchanceté, etc., pour que celles-ci arrachent les broussailles luxuriantes (Rév d'Arès 5/4) qui cachent les sentiers (25/5) qui mènent aux Hauteurs et laissent enfin le passage salutaire. C'est dans ce sens que le monde doit changer. De même qu'il n'est pas de lumière sans obscurité (relire "La Pommeraie"), il n'est pas de Bien sans Mal, mais de même que la Lumière est, à terme, prévue pour faire disparaître l'obscurité, le Bien est, à terme, prévu pour faire disparaître le Mal. Jésus n'apporte pas un salut venu de l'extérieur, non ! Jésus dit aux maldes miraculeusement guéris : "Va ! Ta foi t'a sauvé(e) !" Ta foi... par moi Jésus. Le salut vient de l'intérieur ; d'où la pénitence. |
7jun22 241C16 Très cher frère Michel, Je ne vais pas parler ici de la foi de façon générale comme vous le faites dans cette entrée, mais de ma foi comme notre frère Charlie l'a fait si bien dans son commentaire 241C3. Vous parlez ici de la foi comme une croyance qui n'est pas forcément une croyance en Dieu d'ailleurs. Quand je parle de ma foi, je la rattache à Dieu, à la Vie, à l'Être suprême dont j'ai au fond de moi une intuition, car je suis créé à Son Image et ressemblance [Genèse 1/26-27]. Pourquoi j'ai la foi aujourd'hui, alors que je ne l'ai pas toujours eue ? J'ai été élevé comme beaucoup de personnes de mon époque dans la religion catholique plus ou moins obligé de suivre mes parents et tuteurs aux rites catholiques. Baptême, catéchisme ,confession, communion, messes puis mariages et enterrements. Ensuite, à ma majorité, c'était 19 ans [21 ans] à l'époque, j'ai décidé de ne plus aller à la messe et mes tuteurs (qui étaient mon oncle et ma tante ) ont respecté mon choix. J'ai suivi la religion sans y croire par simple soumission mais je n'avais pas la foi. J'étais d'ailleurs très critique envers la religion au vu de tous les crimes qu'elle a commis dans l'histoire et à son comportement souvent en opposition aux valeurs d'amour et de bonté du Sermon sur la montagne (Évangile de Matthieu ch. 5-7) Pour moi à l'époque Dieu et religion c'était la même chose, puisque les religions prétendent représenter Dieu sur terre . Je me considérais comme athée. Je ne croyais ni en Dieu, ni dans un Créateur. D'ailleurs la question ne me préoccupait guère. Un jour, une amie catholique m'a demandé si je croyais en Dieu et je lui ai répondu non. Alors elle a formulé la question différemment. Pour toi est-ce que Dieu existe ? Au début je lui ai répondu que non et puis j'ai réfléchi et me suis ravisé en lui disant en fait je n'en sais rien, car je ne peux pas le prouver. Il faut dire qu'à l'époque je suivais des cours de math et physique à la fac et j'étais très rationaliste comme on dit. Pour affirmer avec certitude une chose, il fallait que je fusse capable d'en donner la preuve scientifique. Ce qu'à l'évidence je ne pouvais faire concernant l'existence de Dieu ou d'un Créateur. Par la suite, j'ai eu l'occasion d'assister à des phénomènes paranormaux inexplicables par la science et vivre quelques expériences mystiques que j'ai ressenties dans mon être. Aussi comme j'étais curieux et aimais résoudre des problèmes notamment en math, mais pas qu'en math, j'ai cherché des explications à ces phénomènes que la science n'explique pas encore à ma connaissance. J'ai donc lu de nombreux ouvrages sur ces questions, comme les expériences mystiques d'Edgar Cayce et me suis intéressé aux phénomènes, dits paranormaux. Progressivement, cela m'a conduit à m'intéresser à la spiritualité, d'abord au bouddhisme et à la spiritualité venue d'Orient, puis aux sources du christianisme. C'est vraiment quand j'ai lu La Révélation d'Arès que j'ai ressenti dans tout mon être sa puissance et sa lumière que j'y ai cru. Donc ma foi est vraiment parti d'une expérience d'abord sensible et émotionnelle. Par la suite bien sûr des petits doutes ont pu me traverser l'esprit mais très vite balayés par la force de l'expérience vécue, par l'intelligence et le bon sens de cette Parole et l'enseignement libérateur de son témoin, en l'occurence vous frère Michel. Je constate que lorsque je m'applique à mettre en pratique cette Parole dans ma vie par ma pénitence et par la moisson, il m'arrive de vivre de vrais moments de joie intense. Cela vient à chaque fois confirmer le bien fondé de ma foi qui m'apporte même si ce n'est pas le bonheur permanent du moins des moments de joie intense et pure. Je conçois que pour chacun la foi soit vécue différemment. Je voulais ici simplement partager mon expérience et dire que ma foi est partie d'une expérience émotionnelle très forte et s'est entretenue par mes actes quotidiens dans la voie du bien par ma pénitence au sens constructif du terme, c'est à dire : mes efforts pour aimer toujours plus, pour faire la paix avec tous, pour pardonner toutes les offenses sans exception, pour me libérer de tous les préjugés et rechercher dans toute situation l'intelligence du cœur . Sans oublier d'aller vers mes sœurs et mes frères humains pour les appeler à retrouver en eux la Source enfouie, la Vie (Rév Arès 24/4-5), et ainsi ensemble construire peu à peu le monde qui vient. En attendant la grande joie de vous revoir au Pèlerinage en juin, je vous embrasse de toute mon affection fraternelle. Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Merci du fond du cœur, mon frère Denis, pour votre commentaire, qui relate une suite de faits — très communs en ce monde moderne — qui, dans votre vie, vous ont amené à trouver la foi dans La Révélation d'Arès et dans l'espérance fondamentale que cette Parole ravive. Oui, dans l'entrée 241 j'étends l'idée de la foi à d'autres domaines qu'à la foi en une puissance invisible et éternelle, parce que je ne peux pas écarter la forte probabilité que des gens comme l'antique Créon ait eu foi dans la loi qui condamnait à mort sa nièce Antigone autant qu'Adolf Hitler ou Joseph Staline aient eu foi dans les idéologies qu'ils imposaient. Je crois qu'énorme est le nombre d'hommes qui ont une conviction brûlante en quelque chose d'autre que Dieu ou autre que l'au-delà, serait-ce en quelque chose de négatif comme l'athéisme ou le rationalisme militants de l'Union Rationaliste d'Henri Roger et Paul Langevin. J'ai eu, il y a longtemps, une brève conversations avec deux membres de l'Union Rationaliste et j'ai été frappé par l'inébranlable foi qu'ils avaient en la nécessité de détruire définitivement toute croyance en des êtres et choses invisibles et improuvées comme Dieu, les anges, la vie après la mort. Au cours de l'échange je leur dis bien : "L'axe central de nos convictions n'est pas la foi en Dieu. C'est la foi dans le retour possible du Bien sur Terre. La Parole d'Arès dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer... changer en Bien, il va sans dire." Mais cela ne sembla pas les concerner sur l'instant. Au moment de nous quitter l'un d'eux me dit quelque chose comme : "Vous êtes bien sympathique, mais nous ne pourrions en aucun cas être des pèlerins d'Arès..." Je le coupai : "Si, si, vous pourriez. Dieu existe tout court ; croire en Lui ne Le crée pas. Dieu n'existe pas par le fait qu'on croie en Lui. Pour être des nôtres il suffit d'aimer, de faire le Bien : ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence, terme constructif sans rapport avec l'idée annihilante d'expiation ou de punition. Nous ne sommes pas une religion." Ils me regardèrent alors fixement puis partirent sans rien ajouter, mais pensifs. Je me dis alors une fois de plus : "Le Semeur est bien passé (Rév d'Arès 5/1). Rien ne change tout de suite, mais j'ai fait tomber sur la graine la goutte de pluie (xvi/4, xxiii/8, xxvii/4, etc) qui la fera germer, puis s'élever en belle plante, un jour." Notre mission ébranle la foi tellement diverse qu'ont les humains en quantité d'espérance pour la ramener à la foi créatrice par excellence, la foi créatrice d'Éden. Qu'est Éden, le Jardin (Rév d'Arès xvi/17), sinon l'état idéal du Bien ? Mais pour en arriver là la foi doit passer par l'Écriture. C'est là que gît le problème essentiel de la foi en la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), parce que l'Écriture est le calame ou la plume qu'ont tenu ceux qui ont rédigé les Sources : Védas, Bible, Dao de jing (道德经), Coran, Kojiki (古事記), Âdi Granth, Révélation d'Arès, etc., c'est-à-dire, quelque chose de douteux sur le fond, car humain, donc insuffisant et possiblement mensonger comme est l'homme. En effet, ces œuvres, qui en effet reflètent l'insuffisance et la peccabilité humaines, comportent toutes des passages qui, contradictoires ou euphoriques ou impérieux, font douter de la vérité de l'ensemble. C'est ce qui me fera écrire dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" ceci :
Donc il faut aussi avoir foi en l'expression prophétique. J'admets que ce n'est pas une conviction simple à avoir, considérant pour commencer que le sens du langage humain, les possibilités cérébrales de le comprendre, changent avec le temps ; de là la nécessité du retour de la Parole dans l'Histoire humaine ; considérant aussi la difficulté pour la Vie de réduire son Verbe à la bassesse humaine. Je n'ai jamais considéré comme blasphémateurs les doutes venus à notre frère Antoine B. sur l'opportunité des mots entre parenthèses dans Le Livre. Ce doute était d'ailleurs déjà venu à notre sœur Lucette P. qui m'avait encouragé, bien avant frère Antoine, à éditer Le Livre sans les mots entre parenthèses. Ils considéraient la réception du Livre de façon purement matérialiste, c'est-à-dire par l'oreille, point final, et pensaient que les parenthèses cachaient des mots de mon invention. Mais, en fait, la Parole de Dieu ne parvient pas à son Témoin par l'oreille seule, elle lui entre physiquement par toutes les parties du corps, "dans le cœur" dis-je parfois, et c'est ce reçu que j'ai mis entre parenthèses. Expérience impartageable ! C'est quasi impossible à expliquer avec le seul langage humain ; il faut avoir vécu cette expérience. La plupart des gens voient le témoignage prophétique comme Thomas d'Aquin le voyait en restreignant le champ du témoignage à la seule réception auriculaire. Or, je me hasarderais à dire que même un sourd peut entendre la Vie, le Créateur, l'Éternel, Brahma, etc. Ce n'est pas de l'inspiration ; c'est autre chose. Le mot hébreu "dabar" signifie parole. En hébreu c'est plus que la simple expression sonore de la pensée, c'est comme une émanation dynamique, quelque chose chargé de puissance. C'est ce que sentent ceux et celles qui, comme vous, ont été conquis par La Révélation d'Arès. Parole est donc outre un simple moyen verbal d'exprimer sa pensée une force dianoétique capable de transformer un son, une idée, en puissance créatrice. Dieu dit : "Que la Lumière soit", et la Lumière fut (Genèse 1/2), et c'est la Lumière dans toute l'acception du mot. |
07jun22 241C17 Quand j'aurais la foi qui déplace les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien qu'une cymbale..." (en substance ce que dit Paul de Tarse) Le titre d'un article sur la foi écrit par vous — même à une date qui peut paraitre éloignée, mais qui est toujours d'actualité claire quoiqu'écrit en Décembre 1985 dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel), c'est : "Avant que toute foi ne meure." Cet article me revient comme une invitation à la constance maintenue : "la foi n'est pas légère, elle doit peser sur nous-mêmes et sur le monde", la Mémoire d'un sacrifice, Celui de Son Amour. Cet Amour, Qui dit : "Cherche !", "Ne te lasse pas !". Alors, au fond de mon être je ressens qu'avancer dans Ses Pas c'est faire en sorte de ne pas me hâter. Parce que c'est dans le temps [Rév d'Arès 12/6] que l'avènement de l'Enfant retrouve sa plénitude, sa Beauté intérieure; dans un temps que l''homme rencontré sur le champ dit avoir peine à maintenir en lui-même, cette nécessaire patience, preuve de son amour à tous ses prochains pour construire un monde neuf basé sur la paix, l'amour, l'intelligence du cœur. La tâche la plus ingrate étant celle de se désembroussailler lorsque les broussailles du monde reviennent dans le temps où la douceur patiente retrouve son souffle, qui tend la voile à nouveau, tout en maintenant la barre. L'or pourrit, le feu s'éteint, mais la main ne doit pas se prendre pour le pied (Rév d'Arès xxvi/8-10). Parce que la foi donne le bon Feu, dont la chaleur maintient les composants de l'amour : la patience, l'endurance, l'espérance, le partage, la Force (xxviii/6). Alors, la tête du frère a l'Eau (xLiv/9), la joie. Combien nous ressentons le réconfort, lorsque nous le voulons, si nous décidons d'être dans Sa Main , même si cette Main blesse l'orgueil du pénitent (xLi/11-13), je sais que je peux manger mon pain (en paix). Je suis ton dos... dis : " La Main va sur la bruit, le bruit qui rend sourd" (xxxvii/15). [Les] recommandations ne sont ni des injonctions, ni des ordres : "Toute Parole Qui sort de la Bouche de Dieu ... lorsque nous l'accomplissons, avec mesure, confiance, saisissant les mots de la Parole avec paix : Ne crains pas ! Assois toi à Ma Place... fidèlement dans l'indicible Vie est telle une maternité : la Mer (Rév d'Arès xxi/11-12) sur les Hauteurs Saintes. L'Umma [la communauté des croyants dans le monde] nous dessine le monde du Bien ; s'étale partout, peu à peu, afin qu'advienne un avenir de paix, d'amour infini qui s'étale dans le temps. Merci pour la Lumière d'espérance Que ranime cette entrée 241, Miel apaisant sur les bras bleuis, guidant les pas du pénitent pas à pas sur le chemin du Vrai, au service du Bien. Danièle G. du Nord |
Réponse : Oui, ma sœur Danièle, ce passage célèbre de l'Épitre écrite aux Corinthiens — Corinthien 1 (13/1-13) —, par Paul de Tarse est magnifique. Paul de Tarse n'était pas prophète, donc ses Épitres ne sont pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), mais il fut un grand missionnaire, qui parfois eut des éclairs de génie ! Voilà en son entier ce passage fameux : "Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais. "Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra. En effet notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra. Quand j'étais un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j'ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m'a connu. Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est l'amour." Notre foi, qui pour nous Pèlerins d'Arès est la foi pure et simple, embrasse trois actions : 1. l'acceptation de l'Appel, 2. la pénitence, 3. le communication de l'Appel. Ce sont des actes de l'intelligence et de la volonté — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. Toutes les facultés du Pèlerin d'Arès sont dynamisées par le charisme prophétique. Vous avez, sœur Danièle, ce charisme à un point élevé, sauf qu'il n'est pas clair pour le commun des mortels, parce qu'il encore trop intériorisé. Vous avez conscience d'être mue par la Vie, mais vous demandez peut-être trop trop vite aux gens de rencontre ou même à vos frères et cela vous isole. Il vous faut sans nul doute tenir compte des capacités de vos interlocuteurs. Je suis ainsi bien malheureux de vous voir isolée par rapport à la mission lilloise. Il nous faut tous passer par des impératifs psychologiques pour accomplir notre moisson. Merci pour votre commentaire, ma bien aimée sœur, merci pour le service que vous allez assurer à Arès. Je vous dis toute ma joie de vous revoir bientôt au Pèlerinage. |
07jun22 241C18 [Vous écrivez :] "La foi prit naissance comme compensation après que la race d'Adam eut effacé ses souvenirs d'Éden d'autant plus vite et totalement qu'elle ne l'avait probablement pas aimé" (entrée 241). Le mot maître apparaît six fois dans le récit de la chute (Rév d'Arès 2/1-5). Ce mauvais choix d'Adam d'être maître de ceci, maître de cela, maître de tout sauf maître de soi. Je voudrais faire un commentaire sur le jeûne au regard de la foi ou l'inverse. Moïse resta auprès de Yahwé quarante jours et quarante nuits sans manger de pain ni boire d'eau (Exode 34/28). Jésus dont vous avez dit qu'il avait dû être pécheur avant de commencer sa misson, ne commence t-il pas celle-ci par un jeûne dans le déser ? Du moins c'est tel que raconté dans la Bible. Il jeûna quarante jours et quarante nuits (valeurs nominales, avez-vous enseigné), puis il eut faim (Matthieu 4/2). Pendant ce temps, le tentateur s'approcha, puis finit par le laisser (Matthieu 4/3-11). Jésus avait foi dans la Vie pour résister aux tentations et que soit abattu le malin (Rév d'Arès 12/4). Et alors des anges s'approchèrent et ils le servaient. Dans (Luc 4-14), c'est : Et alors, Jésus, plein de la force de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tous les environs. En ce jour de Pentecôte, cette allusion à l'Esprit était de mise. Le jeûne comme Bouche de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), bonheur (36/23), Jour (31/8) du Père ? De nos jours, cette pratique du jeûne est tombée en désuétude, sans doute à cause du mauvais exemple des princes et de leurs prêtres pour Se soumettre un grand nombre, étendre sans cesse leurs conquêtes (Rév d'Arès 22/4). Cette pratique du jeûne est d'ailleurs connotée négativement dans L'Évangile donné à Arès : Mais qu'ayant vainement tenté de te perdre, de t'affamer avec les tiens, de te faire leur crier grâce, les princes perdent le sommeil, qu'ils jeûnent, qu'ils en appellent à Ma Justice, les insensés, Je leur fermerai la mâchoire, tu passeras au milieu d'eux comme Daniel au milieu des lions (34/5). Ne faut-il pas remettre le jeûne au goût du jour ? Personnellement, actuellement, c'est ma canne blanche vers ma Hauteur Sainte (Rév d'Arès 28/26). Mes cannes sont certains ouvrages tels "Le Jeûne" du Docteur Shelton (car très peu est mentionné au sujet du jeûne dans la Bible), "Vivre de Lumière" de Jasmuheen, mais qui me semble dépasser la mesure ? Mais peut-être pas ! Comme elle l'explique, s'étant branchée sur son divin intérieur (son intuition qui est souvenir ?), elle peut se passer de nourriture à jamais, vivant d'énergie lumineuse. Et Le Livre : (Devant) la mort (et) la faim l'homme (a) sa langue (qui) pend, son menton tremble ; (mais si comme) la véprelle il tient (à) Ma Lèvre, (il devient)le frère, (il) boit l'Eau Grasse -Elle (Qui) ne sèche pas, (il sur)vole haut la fosse (Rév d'Arès xxii/15-16). Ceci dit, j'ai réparé notre vitrine et je voudrais faire beaucoup plus. "Il y a quelque chose de particulièrement élevé et éloquent dans le fond de la foi... C'est la puissance créatrice qui émane de la victime consentante. La force sans pareille de Jésus contre le péché vient de ce qu'il a défié tant les pouvoirs que la logique de ce monde..." (réponse 241C15). La Vérité, c'est que ce monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) Je me permets d'ajouter un passage de l'ouvrage de Shelton sur les effets du jeûne sur l'esprit : "Tous les pouvoirs essentiellement mentaux de l'homme s'améliorent pendant le jeûne. La faculté de raisonnement est accrue. La mémoire est améliorée. L'attention et l'association sont stimulées. Les forces spirituelles de l'homme — l'intuition, la sympathie, l'amour, etc. — sont toutes augmentées. Une véritable régénération s'opère sur toutes les qualités intellectuelles et émotionnelles de l'homme. À aucun autre moment, les activités essentiellement intellectuelles et esthétiques ne peuvent être aussi brillamment poursuivies que pendant le jeûne." Au départ, je pensais à une erreur typographique quand vous écrivez : "Ta foi... par moi Jésus" et j'en déduisais que vous auriez dû écrire "pas" au lieu de "par". Je me suis ravisé. Me disant en moi-même qu'il y avait entre les deux la Nourriture, le Pain descendu du Ciel (36/3), l'Enseignement (16/1,11,14,18)... "sans précision... pour que celles-ci arrachent les broussailles luxuriantes (Rév d'Arès 5/4) qui cachent les sentiers (25/5) qui mènent aux Hauteurs et laissent enfin le passage salutaire. C'est dans ce sens que le monde doit changer." (réponse 241C15). Magnifique ! Bien à vous et merci. Fabian D. de Tournai, Belgique |
Réponse : Vous me parlez ici de beaucoup de choses et je n'ai pas le temps matériel de répondre à tout ce que ce commentaire demanderait de réponses. Merci, en tous cas, pour votre commentaire, mon frère Fabian. Concernant le jeûne, c'est une question que je connais assez bien. D'une part, quand j'étais clerc dans l'Église Orthodoxe, nous jeûnions, mon épouse Christiane et moi, quand la règle ecclésiastique le demandait ; ce jeûne n'était d'ailleurs pas limité à la nourriture, c'état une abstinence sur plusieurs plans. Ainsi pendant les quarante jours précédant Pâques nous ne faisions pas l'amour, nous regardions juste le nécessaire à la télévision, nous ne sortions pas et, bien sûr, nous mangions peu. Mais la vie ecclésiastique n'est pas une vie particulièrement exigeante du point de vue des efforts intellectuels, physiques ; nous en tirions un grand bienfait. Après janvier 1974, quand ma vie fut bouleversée par les manifestations de Jésus, j'eus à assumer un travail considérable, tant intellectuel que physique, levé et au travail à 06:00 et couché souvent très tard. Il devint impossible de jeûner ; je me serais écroulé d'épuisement. Il y a aussi autre chose : Chez nous il n'y aucune règle de prière, aucun calendrier à respecter, nous ne sommes pas une religion. La Révélation d'Arès est libératrice. Chacun assume comme il peut tout ce qu'elle exige de celui ou de celle qui croit en elle. |
08jun22 241C19 Cher prophète, Je vous communique le lien vers le site créé par Antoine Bastien rencontré ce soir à Arès dans une réunion publique. Il abordait les personnes pour transmettre la carte de son nouveau site et mouvement. Je mets en lien une des pages celle de la présentation sans équivoque sur l'opinion qu'il a de vous... Libre à lui de suivre son chemin, mais je souhaitais vous en informer. Je vous embrasse. Salutations fraternelles. https://porteursdelaparole.fr/fr/articles/appel%20%C3%A0%20la%20pieuse%20gent%20%C3 %A0%20restaurer%20la%20parole%20et%20accomplir%20le%20dessein Daniel C. d'Arès, Aquitaine |
Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour l'information que vous m'adressez. Je n'avais jamais eu d'écho de cette campagne de notre frère Antoine B. Le document que vous me communiquez remonte à 2020. J'en ignorais l'existence. Notre frère Antoine maintient ses opinions auxquelles j'ai déjà répondu dans ce blog. Vous me dites que vous avez rencontré Antoine B. ces jours derniers, mais vous ne me dites pas ce que vous vous êtes dit. Sur le fond, il ne semble pas que j'apprenne quelque chose que je ne sache déjà. Tu ne jugeras pas, dit le Sermon sur la Montagne (Matthieu 7/1). Je ne juge pas mon frère Bastien. Il est libre comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Rappelez-vous bien toujours, mon frère Daniel, qu'une seule chose compte pour un Pèlerin d'Arès : la pénitence, c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir et parler avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés et que nul ne sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3). J'espère que la rencontre que vous avez eue avec lui s'est déroulée avec bonté. Notre cause ne gagnera pas par une bataille d'idées. Elle gagnera en mettant en pratique l'amour et tout ce qui découle de l'amour. Le Livre, qu'Antoine B. croit inexact, appelle Jésus le Bon (Rév d'Arès i/2, i/5, i/9, etc. quelque vingt-et-un ou vingt-deux fois). Alléluia ! Soyons bons ! C'est là notre mission. |
08jun22 241C20 Très aimé prophète du Père, Nous vous présentons l’affiche que nous venons de composer pour la vitrine du local au 32, rue Losserand à Paris 14ème. Un grand merci à notre frère Didier pour les dessins réalisés à cet effet. Le monde changé sera un monde de liberté et d’unité. Faire Un (Rév d’Arès xxiv/1) avec la Vie, l’Univers et tous les humains, c’est rétablir en soi, par la pénitence, le pont avec la Puissance, la Sainteté et la Lumière (Rév d'Arès 12/4). Nous vous embrassons. Pour l’équipe "Vitrine" de Paris Béatrice B. d’Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Béatrice de m'adresser copie de l'affiche que vous mettez en vitrine cette été à Paris. J'aime cette affiche, sa simplicité, le fond bleu. Ce fond bleu, je l'espère, n'est pas trop foncé et ne nuit pas à la Lumière que vous voulez transmettre. |
09jun22 241C21 David B. du Limousin |
Réponse : Merci, mon frère David, pour cette image bucolique qui nous renvoie à la Grèce antique où des joueurs de flûte ou de lyre charmaient des animaux sauvages. Je trouve ravissante cette vidéo et je ne résiste pas au désir de la publier ici. |
Aux commentateurs : Le nouveau formulaire .php ne fonctionnant pas correctement et devant être refait, j'ai remis en service l'ancien formulaire de commentaires. Prière aux commentateurs qui m'ont adressé des commentaires depuis quelque dix jours mais n'ont pas vu ceux-ci apparaître sur la présente page de me renvoyer leurs commentaires, s'ils en ont conservé des copies. Je m'excuse auprès d'eux. Je sais que l'ancien formulaire Drive Form n'était pas très sûr, puisque certains commentateurs se plaignaient que leurs textes ne me parvinssent pas ; malgré cela le formulaire Drive Form reste un moyen fiable dans l'ensemble. Michel Potay, webmaster |
10jun22 241C22 Seuls trois types de profils résistent au déferlement totalitaire. Ariane Bilheran : L'émergence du phénomène totalitaire est-elle le produit d’une société malade, qui a perdu ses repères ? Comment les peuples ont-ils été dépossédés de leur capacité à exercer leur esprit critique ? En quoi nous a-t-on supprimé le droit de mener une "vie héroïque" ? Quelles sont les principales caractéristiques des personnes susceptibles de participer activement au phénomène totalitaire ? Quels sont les profils de celles qui sont, au contraire, en mesure de lui résister ? En quoi est-il important de faire un travail sur soi pour être capable de résister à l’embrigadement ? Le phénomène totalitaire n’agit-il pas comme un aiguillon qui exige que nous revoyions à la hausse l’échelle de nos valeurs et notre conception de la vie ? En quoi vivons-nous "le prolongement de notre fermeture de cœur" ? Pourquoi la charité est-elle “le remède au totalitarisme” ? Voir https://youtu.be/qMMVIppx-Qw Carole B. du Canton de Neuchâtel, Suisse |
Réponse : Merci, ma sœur Carole, pour ce commentaire, qui est en fait une invitation à entendre et lire Ariane Bilheran. "Pourquoi la charité est-elle “le remède au totalitarisme” ?" dit Ariane Bilheran. Nous Pèlerins d'Arès ne parlons pas de charité, parce que ce mot n'apparaît dans La Révélation d'Arès que dans l'expression dîme de charité (22/11), mais n'apparaît pas dans le sens d'amour. Nous préférons à charité le mot amour — au sens d'amour évangélique, amour du prochain que j'appelle aussi amour-devoir — qui est le Fond de la pénitence. La pénitence : amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous préjugés, est le sentier continu du Pèlerin d'Arès. Elle est sans nul doute le meilleur remède contre le totalitarisme, qui n'est pas que celui des états et des politiciens, mais qui affecte aussi, hélas, l'autorité à des échelons inférieurs : Administration, Fonction Publique, Directions d'entreprise, etc. Un homme de mon âge — j'aurai 93 ans dans un mois —, qui a vécu le XXe siècle, qui a sans doute été le siècle le plus guerrier et totalitaire de l'Histoire, ne saurait affirmer que nous vivons actuellement une ère de "totalitarisme et de destruction" particulière. Enfant, j'entendais mes parents et mes oncles et tantes parler sans cesse de la terrible guerre de 1914-1918, puis j'ai moi-même vécu ma prime adolescence dans la guerre en France vaincue et occupée par les Allemands, sous les bombes, tremblant tandis que sévissaient la gestapo, les SS, etc., jeune homme j'ai fait mon service militaire dans la Marine en Indochine où la France faisait la guerre, etc. Alors, les temps de totalitarisme et de destruction, je connais. Je crois, du reste, que la totalitarisme et la destruction sont des fléaux vieux comme le monde d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Non, je ne crois pas que nous vivions actuellement des temps plus alarmants. Ariane Bilheran m'a paru une femme jeune qui n'a pas vécu ce qu'un Français de mon âge a vécu. Ce n'est pas sous cet angle que je verrais le problème d'aujourd'hui. Ce n'est pas pour rien que je préconise l'éclatement des trop grandes nations en petites unités humaines, mais, si vous suivez mon blog, vous devez bien connaître ma position. Encore merci, ma sœur Carole. |
11jun22 241C23 Cette entrée m’invite à sortir le mot "foi" d’où la religion l’a enfermé (Rév d’Arès xxxvi/3) dans ma tête. La foi ne peut pas se limiter à quelques croyances auxquelles j’adhérerais et que je répèterais en boucle pour être bien sûr de ne pas m’en éloigner. C’est donc un mot dont je me méfiais jusqu’à présent, car il sonne en moi comme un imaginaire, une fuite du monde, un rêve (Rév d'Arès 23/3), là où La Révélation d’Arès nous appelle à entrer notre pied dans la terre (x/19), à ne pas s’assoir sur les étoiles (xxx/2), bref ! à rester lucide et réaliste. D’une part, nous avons besoin de mots pour restaurer notre intelligence (Rév d'Arès 23/4) et, d’autre part, le fait de redéfinir les mots existants effacent à terme les pas du roi blanc (xiii/20). Ainsi la foi est-elle lucidité. Elle est la direction, mais aussi la force, le moteur, le feu du Pèlerin d’Arès. Trop peu de feu, la flamme s’étiole. Trop de feu, gare à l’isolement, à l’épuisement et au découragement (7/1). Il me faut donc doser la pression de la foi. Chaque jour mesurer si je fais trois pas ou trente pas (Rév d'Arès xx/7) sur le sentier vers les Hauteurs Saintes (33/27) sachant que c’est dans la constance et la patience (35/7) envers mon prochain, c'est en étant juste et doux (29/6) que s’accomplira au mieux la Parole. Certes, pour la science la foi n’existe pas, puisque la foi est non mesurable, mais le pénitent peut malgré tout pressentir par l’expérience concrète de la pénitence dans sa vie qu’une Force l’accompagne (Rév d'Arès 37/3). Ainsi tantôt la foi semble précéder la pénitence, tantôt c’est la pénitence qui renforce la foi. Le moteur de l’ascension serait ainsi formé du couple "foi-pénitence", peu importe par où chacun décide de démarrer le cycle et d’entretenir le feu. On est bien là loin du rêve, de l’imaginaire, de la croyance ou de l’hypothèse. Nous sommes en marche vers la Vie (Rév d'Arès XIV/13) ! Quoi de plus réaliste ? Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire. Face à a médiocrité qui menace l'Histoire des hommes, la foi dans le Bien est sans nul doute la grande bouée de sauvetage qui nous est lancée depuis la Vie qui occupe l'Univers infini. Je dis bien "foi dans le Bien", car, comme vous l'avez bien noté, on peut avoir foi en n'importe quoi relevant du Mal : Adolf Hitler avait foi dans la "nécessité" d'éliminer tous les Juifs d'Europe, et Vladimir Poutine a foi dans la "nécessité" de faire la guerre à l'Ukraine. La foi peut être la force d'impulsion de quantités de mouvements contradictoires et incompréhensibles. Quand, il y a un mois, je regardais Marioupol, ville de 432.000 habitants, grand port sur la Mer d'Azov, presque totalement détruite (à 93 %, je crois) je me suis quand même demandé quelle genre de foi pouvait bien avoir Vladimir Poutine dans la nécessité de conquérir une ville en ruine et désertée. On est dans l'incohérent, et la foi est nécessaire pour réaliser l'incohérent. La recherche de l'indicible n'est donc pas possible sans foi. Seul l'homme peut avoir la foi, qu'elle crée le Bien ou génère de Mal, mais là s'élèvent magistralement les raisons de préférer le Bien au Mal ou le Mal au Bien. C'est ce que vous avez bien vu, mais quand "vous dites que pour la science la foi n'existe pas", cela dépend beaucoup de la capacité humaine de discernement. Avant Einstein les scientifiques avaient une foi absolue et sans partage dans la mécanique newtonienne étendue à l'Univers. Depuis Einstein on sait que la mécanique newtonienne n'est vraie que dans un domaine restreint. Je ne doute pas que viendra un jour un savant qui relativisera Einstein et sa loi de la relativité. La foi est, quel que soit son sens, une pulsion de conviction toujours corrélative, c'est-à-dire une chose qui est toujours en relation avec autre chose. Autre chose souvent inconnu. Ainsi ai-je foi en ma survie après ma mort physique, autrement dit en la perpétuité de mon âme. Mais sous quelle forme, de quelle manière ? Je n'en sais rien. Pour l'heure ma foi est corrélative à l'ignorance et je dois dire honnêtement que ma foi est est plutôt ma confiance. Ma foi n'est encore aujourd'hui qu'une sentinelle, mais bien chaussée, bien couverte, bien armée ; reste qu'elle ignore, cette sentinelle, quel genre d'ennemi va s'approcher et quand. Ainsi votre commentaire, que j'ai bien apprécié, m'a-t-il encouragé à porter plus loin la pensée de mon entrée 241. Encore merci. |
11jun22 241C24 Toujours et encore une entrée qui nous enseigne (Rév d’Arès 20/2) à ouvrir la compréhension et à permettre, comme l’artisan qui ne se lasse pas de faire, d'apprendre encore et encore. L’expérience du pénitent qui rend plus vertueux, permet de gagner du temps certes, mais aussi gagner du terrain sur le mal ambiant. Car le mal, c’est plus fort que tout, veut gouverner, pour, on ne sait pourquoi, éviter à chacun de donner la Vie (24/3) et ses vues à multiples effets. Voilà, le combat (Rév d'Arès x/19) se veut pacifiste, mais aussi volontaire et de dépassement, prendre le bon risque de continuer chacun l’ascension, pour devenir une histoire collective et non individuelle personnelle et sans objet véritablement. Alors, le repère sera la foi active qui, espérons, sera identifiée comme juste. Alors espérons qu' elle sera une chose qui posera question et permettra une interrogation : "Mais d’où vous vient cette foi, je ne la connais pas !" Alors si la foi gagne du terrain, tout prête à croire que la mission aussi en gagnera ! Ainsi la foi active du pénitent pointera son nez dans le monde, le Feu du Ciel aura brûlé les épines qui gênent la marche vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/6). Certains diront : "Vous ne changerez jamais le monde." "Non, lui répondra-t-on, vous avez raison, seul c'est perdu d'avance, mais à nous deux peut-être !" La foi est communicable ! Tout n'est pas perdu ! Henri S. de l'Yonne |
Réponse : Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire. Vous avez raison d'imaginer la question qu'on nous pose en puissance depuis quarante-huit ans : "Mais d’où vous vient cette foi, je ne la connais pas !" Il n'y a pas de pire racisme que le racisme culturel. Nous sommes tous racistes, donc très limités, parce que nous réduisons nos repères culturels à notre environnement civilisationnel. Pour moi, par exemple, c'est le cas manifeste, puisque je me réfère fréquemment à Homère, Parménide, Platon, Bouddha, Jésus, Descartes, Spinoza, Kant, Kierkegaard, Bergson, et j'en passe... Mais je ne cite jamais ou presque jamais Leo Tseu, Confucius, Nanak, Anselme de Cantorbery, Motoori Norinaga, le grand shaman Uutaaq, etc., sans parler des sages et philosophes inconnus qui ont pu vivre chez les Toungouzes, les Yagans et Alakalufs, les Hottentots, les Australoïdes, etc. parce qu'ils sont hors de l'orbite étroit de ma connaissance. Ma foi est donc étroitement limitée. Même La Révélation d'Arès est étroitement limitée — voyez les personnages historiques cités, tous connus, pas d'inconnus ! —parce que la Vie qui me l'a communiquée savait que mes connaissances étaient dérisoires comparée à l'Histoire humaine et plus encore à l'Histoire Universelle. Nous partons donc tous d'un tout tout petit noyau de savoir. Que pourrions-nous faire avec si peu, si nous n'avions pas la foi, qui a cet extraordinaire avantage de nous épargner de marcher à l'aveuglette. Car, comme je le dis dans ma réponse à Louis-Marie J. (241C23) ma foi foi est corrélative à l'ignorance, mais j'ajoute ici qu'elle a cet avantage miraculeux d'ajouter sa lanterne à la nuit obscure de mon savoir. Sur le verre de cette lanterne est écrit : "Cette lumière te fait entrer en solidarité avec la Vie. Sans la Vie tu n'es rien, tu ne peux rien, tu es moins qu'un virus." La foi me dit d'abord et aant tout : "Tu es !" |
11jun22 241C25 Ah ! 😌 quel beau sujet d’échanges que celui de votre nouvelle entrée 241 "Foi", frère Michel 🌸 Il est vrai que la foi peut se tourner vers une multitude de domaines qui sont où ne sont absolument pas spirituels. Mais pour le reste qui a foi au bonheur de l’humanité et le petit reste qui a foi en La Révélation d’Arès ainsi qu’en vous, prophète Mikal à qui la Vie (Rév d’Arès 24/3-5) a parlé en 1974 par Jésus, puis directement en 1977. Ce petit reste a foi en l’enseignement que vous donnez depuis bientôt une cinquantaine d’années. Notre foi nous donne la force quotidienne d’accomplir la pénitence [qui donne] le bien et l’amour ainsi que la tâche salvatrice qu'est la moisson d'épis mûrs pour grandir nos assemblées nouvelles libres et souveraines, qui existent déjà dans plusieurs villes de la Terre 🌏 bien aimée 🥰. J’ai eu grande foi envers le prophète Jésus depuis l’âge de sept ans. Grâce à mes parents qui nous laissaient libres, grace à trois bandes dessinées relatant la vie et les évangiles donnés par les apôtres, que je lisais chaque jour, cachée dans un vieux grenier, je me suis attachée aux pas de ce prophète d’exception : Jésus, qui en s’habitant de l’Amour de la Vie pour les hommes est devenu un Christ. Ce qui lui a valu la haine des pouvoir politiques et religieux de Jérusalem qui ont pris la liberté de le tuer, crime odieux comme tout crime. Bienheureusement, le Père ou la Vie l’a ressuscité. Ainsi, Jésus s’est montré à vous vingt générations après l’année où il a de son temps accompli le temps d’un battement d’ailes ce que le monde 🌎 pour son salut accompli dans les siècles des siècles (Rév d’Arès 32/4). Il fut ce prophète qui touchait tant les cœurs 💕 d’une multitude en les incitant déjà à installer en eux l’amour, la pénitence pour réinstaller le Bien qui la conduirait à recréer un nouvel Éden. Tout comme j’ai eu et j’ai encore à ce jour grande foi envers Jésus, j’ai tout comme mes sœurs et frères du petit reste d’apôtres de La Révélation d’Arès une grande foi en vous, frère Michel, notre prophète de la Vie, en votre enseignement, en vos conseils. La Parole que vous avez reçu de la Vie, qu’Elle soit extérieure où intérieure à vous, vous l’avez bien retranscrite, même avec les parenthèses, car Elle forme un tout qui est en réelle harmonie 💫 Nous mettons nos pas dans vos pas, nous nous imprégnons de votre force spirituelle, afin que chaque jour notre pénitence grandissante soit une lumière pour notre mission d’épis que nous interpellons et qui viennent à nous pour mûrir doucement mais sûrement dans cette sensation de bonheur partagé. Cher prophète Michel, qui avez vécu cet événement métaphysique de la Vie Créatrice et que vous nous transmettez, habité de l’Amour que la Vie porte à ses enfants de notre Terre, ce vaisseau qui voyage dans l’Univers 🌏🌈 Bienheureux prophète de la Vie Créatrice et bienheureuse, sœur Christiane, votre épouse, qui vous a incité à retranscrire cette Parole que la Vie vous a donnée dès vos premiers Messages reçu de Jésus, sœur Christiane établie par la Vie à vos côtés par ses mérites de femme spirituelle et libre, sœur Christiane est votre force vivante ✨ Je vous embrasse bien fraternellement tous les deux 🥰 Patricia C. des Hautes-Alpes |
Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour votre commentaire qui me touche beaucoup et qui touchera tout autant mon épouse Christiane quand elle vous lira. Sans la pénitence, laquelle est mue par la foi — quelle pénitence peut-on accomplir sans avoir foi en elle ? — comment pourrions-nous nous changer, c.-à-d. nous construire autrement ? Comment pourrions-nous partir en amont de nous-mêmes, précéder ce que nous devons devenir pour commencer de changer ce monde ? Car la foi nous permet de lire dans l'avenir : Tu es pénitent, pénitente ? Tu te sauves, tu te donne l'éternité. D'une brute historique je deviens un bon, je m'efforce d'être égal au Bon (Rév d'Arès i/2-5-9, ii/3-5-19, etc.), je prépare la seconde phase de la Création, car je suis avec Dieu créateur de cet Univvers. Je me remets au travail après quelques millénaires de chômage. Alléluia ! |
11jun22 241C26 Frère Michel, bonjour. J'ai réalisé cette toile : (Mais) le frère a (déjà) le Feu (quand il a) le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle (Rév d'Arès xxx/20). Pensées fraternelles. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier, pour cette image qui a, en effet, la couleur du Feu ! |
12jun22 241C27 Cher Monsieur Potay, La lecture de deux de vos livres a engendré un dialogue "mental" avec vous. Ce petit message en est une émanation. Petit, eu égard à tout ce que j’aimerai partager. En parlant d’interconnexion au lieu de conscience collective par exemple. En faisant intervenir l’Esprit, qui inspire la parole, l’action adéquate au moment juste et la bonne attitude. Vous racontez comment j’ai découvert, comment Il m’a montré que l’irritation me déconnecte de Lui. Comment un jour, après m’être montré coléreux face à des gens que j’avais de bonnes raisons de mépriser, j’ai entendu un exposé du Rav Avraham Ifrah traitant de la douceur. Mis en question j’ai dit : "Oui !" Deux semaines plus tard je retrouve les mêmes gens et leur tient un tout autre discours, dans un nouvel état d’esprit et de cœur. Et ce sera tout pour ce beau jour de Lui ! Pierre-Henri R. de Genève, Suisse |
Réponse : Merci pour cet Email, mon frère Pierre-Henri. Vous avez lu "deux de mes livres", ce qui "a engendré un dialogue "mental" avec Moi." Quels livres ? Si vous parlez de La Révélation d'Arès, ce n'est pas mon livre ; c'est le livre de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) ; c'est le double Livre que j'ai reçu surnaturellement : L'Évangile Donné à Arès en 1974 (j'allais avoir 45 ans) par les lèvres du Messager Jésus et Le Livre en 1977 par la Voix même de l'Éternel, du Père, de la Vie, du Créateur, etc. — Donnez-lui le Nom que vous voulez. J'ai cette année 93 ans. Si vous parlez d'autres livres, il s'agit seulement de témoignages que j'ai écrits dans le sillage de cet événement pour témoignez du sens que je donne à La Révélation d'Arès. Je connais Rav Avraham Ifrah de réputation, mais je ne connais pas son enseignement. Il reprend, je pense, l'enseignement de rabbi Nahman. La Révélation d'Arès n'institue pas de religion. Elle est même plutôt libératrice. Les Pèlerins d'Arès sont des pénitents au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès, non des humains qui s'autopunissent, mais des humains qui ont compris que seuls l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés (Sermon sur la Montagne) accomplis peuvent chasser le mal de la Terre et ramener le Jour de la Vie. Nous n'avons ni religion, ni chef, ni docrine ni lois, ni rien d'obligatoire pouvu que domine l'amour du prochain. Et ous avons besoin d'apôtres pour réinstaller sur Terre l'amour accomplis. Peut-être en serez-vous ? Nous avons une mission rue du vieux billard à Genève, mais j'ai dans l'idée que vous la connaissez déjà. |
14jun22 241C28 Cher et juste prophète, Merci pour cette nouvelle entrée qui anticipe les grandes questions et les grands combats que la volonté d’accomplir la Parole provoquera. La foi, quelle que soit sa forme et son expression, c’est la grande affaire de tout humain. Chacun se fabrique une raison d’être, la maintient contre vents et marée pour éviter les troubles d’identité ou au contraire la rend évolutive pour cheminer vers l’universel et l’éternel. Chacun se coud un certain manteau (1/1) pour réchauffer ses os dans la traversée de la vie. Personne n’y échappe. On prête à André Malraux cette citation : "Le XXe siècle sera spirituel ou ne sera pas." Il ne l’aurait pas dite, ou pas formulée, ainsi mais peu importe, car cette pensée préfigure l’avènement d’une nouvelle foi lancée dans le monde par La Révélation d’Arès. Le Retour progressif de l’humanité vers Sainteté, Puissance et Lumière (12/4), tracé par des êtres insignifiants et frêles (36/1), pourtant porteurs de ce Dessein. Ce choix de comprendre le vœu d’Adam, de changer le futur de l’homme marqué par l’attente du Jour (Rév d'Arès 2/1-5) en un avenir où le frère ne vend pas le pain et la laine, où les nations s’embrassent (xix/22) est enthousiasmant et régénérateur. Une nouvelle foi qui permet déjà de dépasser les momies (xLix/7) ; celle qui égorge un infidèle devant les caméras au nom de Dieu, celle qui croit que seules les voix de l’ordre établi (les médias dominants) sont légitimes, celle qui croient que seul Jésus sauve, sans oublier les tenantes de l’ordre vert, du nationalisme-roi de la technologie scintillante de bonheur, etc. Ces momies ont un ancêtre commun une idée préconçue, arrêtée par des idéologues, définissant le penser-correct. Héritier de cette culture dominante, je suis aussi marqué par ce nanisme, mais le choix de me baigner quotidiennement dans la Parole, de la prononcer pour l’accomplir, me donne adresse et goût (Rév d'Arès 17/4) pour m’en extraire. Ma foi est comme une force qui tend à tout animer dans le quotidien. Elle donne un nouveau corps à l’espérance, l’amour, l’intelligence ; elle est une présence qui trace un sillon d’avenir où les possibles presque totalement fossilisés dans le béton des idées, des rêves, des illusions, des théories, frémissent et s’en extraient par la houe de la volonté et l’audace tranquille de sa propre recréation. Je ne peux pas dissocier la Raison et la Promesse incroyablement données à Arès de leur origine ni de leurs effets. Ma foi est ce composé complexe, dont les parties sont interactives. Les sensations, émotions, réflexions, intuitions nées de la rencontre avec le vrai Dieu et le prophétisme que vous incarnez ont d’abord fissuré mon esprit rigide et mon cœur nécrosé. Des failles se sont ouvertes, la Salive a circulé et a régénéré le sang. Ma foi construit un existentialisme qui s’efforce de remettre, chaque matin, les compteurs de la vie à zéro, à retrouver les Merveilles (Rév d'Arès 33/8) et en même temps à actualiser, dépoussiérer la Force intuitive, bribe du souvenir de notre nature adamique. Je m’incite à renaître enfant quand s’ouvrent les paupières et à attiser l’antédiluvienne énergie de Beauté, à la débarrasser des scories du chemin quotidien. Cette trempe (note Rév d'Arès xix/17) épure ma corne (xxxix/13) du fatras culturel que la pollution mentale charge de ses afars (xxxii/10). Elle régénère aussi mon amour que je sens grandissant aux baisers silencieux que nos frères humains portent quand ils rencontrent un être qui cherche à être bon. Quelle autre force aurait pu permettre au buté que j’étais le choix de recréer sa route et son avenir ? Évidemment, cette description sonne un peu comme une propagande dithyrambique ou euphorique, mais qui peut mesurer le chemin de l’âme qui d’abord souffrante et inquiète trouve épanouissement et maturité ? Salvator B. de Bretagne-Ouest |
Réponse : Merci du fond du cœur, mon frère Salvator, pour ce beau commentaire. Vous vous "incitez à renaître enfant quand s’ouvrent les paupières et à attiser l’antédiluvienne énergie de Beauté, mais, frère Salvator, nous en sommes tous là ! Moi-même, bien qu'ayant reçu L'Évangile Donné à Arès il y a vingt-huit ans, il n'est pas de matin sans que je "n'ouvre les paupières" en me disant qu'il me faudra du réveil à l'endormement du soir, toute la journée, m'efforcer d'être bon, juste, attentif, paisible, et si possible lumineux. Notre vie n'est qu'une longue pénitence, mais si l'effort pour notre génération est grand ou très grand, il sera meilleur pour les générations qui vont nous suivre. Alleluia ! |
16jun22 241C29 "Demain un jour de plus se lèvera. Par la vitre vous guignerez s'il fera soleil." Ainsi commence votre fulgurant article "La foi comme explosion" du Pèlerin d'Arès trimestriel n°4 de 1982. Il faut voir avec quelle force d'évocation vous écrivez ces lignes, laquelle est nécessaire pour faire jaillir le sang dans nos têtes vides (Rév d'Arès 23/5). La même force que devait avoir Jésus lorsqu'il s'adressait à ses disciples en leur disant : "Suivez-moi et je vous ferais pêcheurs d'hommes." Aussitôt ils laissèrent leurs filets et le suivirent (Matthieu 4/19-20). Rendez-vous compte ! Ils laissèrent leurs filets et le suivirent ! Vous, frère ainé, n'aurez pas eu cette chance. Pour nos descendants lointains vos écrits formeront une sorte de journal de bord dans lequel d'aucuns pourront constater que le prophète taille la perche longue ou courte (Rév d'Arès xx/6) pour l'adapter au mieux à la conscience de ses frères. C'est alors qu'ils auront une pensée émue pour leurs frères, ces héros (xxxv/5-12) de la première génération que le Père a tirée de la nuit. Je ne résiste pas à l'envie de publier un extrait de ce fameux article "La foi comme explosion" :
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Réponse : Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui évoque l'article "La foi comme explosion" que j'avais écrit pour "Le Pèlerin d'Arès" n°4 de 1982. J'avais complètement oublié cet éditorial que j'avais, en effet, écrit pour "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel il y a quarante ans... Je viens de le retrouver et de le lire. J'y trouve notamment une belle phrase : "Au début vous passerez pour des moissonneurs d'illuminisme et d'utopisme, voire de désagrément ; que cela non plus ne vous serve pas d'alibi (à votre réserve) ! Si votre foi est capable d'explosion, vous verrez que l'on décèlera peu à peu la formidable force d'explosion condendée en vous ; on saura chez vos amis comme chez vos ennemis que vous pouvez faire exploser la planète..." Oui, beaucoup de ceux que vous avez rencontrés dans la mission et à qui vous avez parlé savent que vous êtes apôtres d'une Parole qui peut tout bouleverser... Et pourtant, très peu vous ont suivi. Pourquoi ? Parce que vous avez la foi, mais eux ne l'ont pas. On peut, en effet, convenir de la Puissance de persuasion de La Révélation d'Arès mais ne pas se sentir concerné. J'ai le très amical souvenir d'un voisin, ancien adjudant-chef mécanicien dans l'Armée de l'Air, Michel C., qui habitait boulevard de l'Aérium et exerçait la profession de plombier. Je l'employais par moments pour des travaux de tuyauterie. Je lui avais offert un exemplaire de "L'Évangile Donné à Arès" édition 1974 ; il ne m'en parlait pas. Au bout d'un certain temps je lui demandai s'il l'avait lu. "Oh oui, oh oui !" me dit sur un ton explosif, "mais c'est de la dynamite, ça ! Oui, de la dynamite !" Et pourtant il ne nous a jamais rejoints, il n'est jamais venu au Pèlerinage, lui qui habitait à trois cents mètres. Il croyait en la véracité de La Révélation d'Arès, mais il n'avait pas la foi de l'apôtre. On ne peut pas être Pèlerin d'Arès sans être apôtre ; je crois que nombreux sont ceux et celles, que nous avons rencontrés dans la mission, qui ont compris que Dieu appelait les humains à être beaucoup plus que d'être de simples fidèles. |
16jun22 241C30 Je doute et je ne doute pas. Je viens d'afficher la Veillée 28 sur notre vitrine [à Tournai, Belgique]. C'est d'un bel effet ! Avec de simples outils : cutter, colle, j'ai dû recomposer le texte de la Veillée (imprimé de "La Révélation d'Arès en ligne"), puisque le vis-à-vis annotations (essentielles) tantôt à gauche tantôt à droite du texte de la Veillée, ne se prêtait pas à une belle mise en page. Je devrais plutôt dire "mise en tableau", puisque après recomposition, j'ai agrandi ces 6 pages format A4 en format A3 pour une meilleure lisibilité. C'est frappant ! Au reste, je n'en reviens pas, cet agrandissement pour la modique somme de 0,40 €. C'est fou ce que ces outils modernes permettent aujourd'hui — Petite digression : Savez-vous que chaque vote à la Présidentielle française garantit 1,40 € par an pendant 5 ans au parti pour lequel le vote a été attribué ? La Veillée 28 est comme vous l'annotez dans cette Veillée "une Révélation dans la Révélation, je veux dire que lue isolément, elle se suffit presque à elle-même". Elle n'est pas à proprement parler un tract comme "un tract et son miracle" (entrée 111). J'en ai bien conscience. Lisant notamment votre entrée 237 "Vers qui suis-je missionné ?", ses belles envolées, je me suis parfois hasardé à parler incontinent de profondeurs éternelles ou de liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) à des personnes totalement impréparées, mais j'ai toujours constaté que je dépassais très vite le seuil d'accessibilité spirituelle des captifs du système, que sont aujourd'hui un très grand nombre d'humains. Je les troublais plus que je ne les éclairais. Je finis par comprendre qu'il était prudent de ne pas trop tôt évoquer la liberté sub specie æternitatis, sous le signe de l'éternité, principe herméneutique majeur qui amène à une lecture intemporelle ni diachronique ni moins encore sociale ou politique de la Bible : "Il n'y a ni avant ni après dans la Parole". Et les commentaires et réponses... Particulièrement votre réponse à Patricia (237C35), votre perplexité, l'idée d'un flop complet, votre cogitation, votre assertion : "C'est au lecteur de trouver cette façon de vivre, c'est à l'humain de trouver l'agir selon sa nature pourvu qu'il change sa vie, soit pénitent [Rév d'Arès 30/11] et qu'il se projette dans une espérance qui le relie à la Vie..." et sa suite : "La Vie, c'est quoi ?" et cette sempiternelle porte sur la Lumière. Personnellement, je ne suis doué qu'une masse à la main et un burin dans l'autre. Un marteau, des clous ou un ciseau de menuisier, une truelle et une platresse etc. C'est peu mais quel bonheur ! Bonheur aussi à l'idée que d'ici quelques jours, vous allez entrer le premier ouvrir les portes (Rév d'Arès 33/10, L/6) d'une nouvelle année spirituelle, vous réchauffer à la chaleur du Feu (xLviii/9). Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau (xxxv/20). À vos côtés pour prendre le Feu, la foi qui déplace les montagnes. Fabian D. Tournai, Belgique |
Réponse : Merci, mon frère Fabian, pour ce beau commentaire, qui m'a beaucoup ému. Avoir foi en quelque chose est bien plus que croire en ce quelque chose. Ainsi crut-on des millénaires durant que la source du Nil se situait ici... ou là... ou ailleurs... en Afrique, jusqu'à ce qu'à la fin du XIXe siècle elle fût découverte par un ancien capitaine de l'armée des Indes, John Hanning Speke. On n'avait pas foi en l'existence de cette source, mais on croyait inévitablement en l'existence de cette source, parce que le grand fleuve qui coulait en Égypte venait forcément de quelque part. Avoir la foi c'est plus que croire, c'est être convaincu que quelque chose d'absolument improuvé ou ne laissant que de rares et discutables traces, puisse exister. Si un certain nombre d'idéologies ont existé, ont eu leur succès puis leur déclin depuis l'Antiquité, je crois que la foi est un trait humain qui n'a pas changé depuis le néolithique ou l'âge de pierre. L'homme des cavernes qui avait foi dans le Dieu du Ciel, quelque nom qu'il lui donnât, qui s'exprimait par le tonnerre et la foudre, avait la même foi que nous avons dans la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), qui est le Dieu dont parle La Révélation d'Arès. Les preuves que nous avons de la réalité de la Vie, ou du Père, ou de l'Éternel, ou du Créateur — Il a mille Noms — sont contenues dans un livre intitulé La Révélation d'Arès, reçu en 1974-1977 par un seul homme : Michel Potay, moi. On me croit ou on ne me croit pas, on me suit ou on ne me suit pas. Ces preuves ne sont ni plus puissantes ni plus convaincantes que celles qu'avaient les peuples du Nord de Thor, dieu du Tonnerre dans la mythologie germano-scandinave. Thor fut longtemps le plus fort des dieux guerriers ; il symbolisait la force, la valeur, l'agilité et la victoire, il maniait la foudre et les tempêtes ; il était censé posséder un char tiré par deux boucs sur lequel il traversait les mondes. Dieu de l'orage, Thor apportait la pluie, ce qui faisait de lui le maître de la fertilité. Bref, les raisons pour lesquelles les athées considèrent aussi peu vraisemblable la Vie que Thor, ou Zeus, ou Jupiter, etc., sont les mêmes. Il y a quand même des points intéressants dans certaines religions comme le bouddhisme qui ne vénère pas de Dieu. Dans la tradition bouddhiste on insiste sur le sens de la responsabilité personnelle plutôt que sur un être transcendant. Nous sommes dans ce cas. C'est là qu'on rencontre quand même un point plus susceptible de provoquer la foi. L'homme et Dieu, ou la créature et le Créateur, ont des points communs ! Et il créa l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Toute la conception bouddhique du monde repose sur une idée centrée sur le principe d'interdépendance selon lequel toute chose ou événement est le pur produit d'interactions entre des causes et des conditions. Il est quasiment impossible, dans cette vision du monde, de faire place à une vérité atemporelle, éternelle et absolue. De là est prévu le Jour (31/8)... Passons. Réciproquement, pour un chrétien ou un Pèlerin d'Arès dont toute la conception métaphysique du monde est fondée sur la croyance en un Créateur divin et en la filiation divine de l'humain, ... à partir d'un certain point, les deux traditions rencontrent des points communs, se mêlent, se confondent. De ce fait, notre foi arésienne est plus proche du concept bouddhique que du concept de Églises ou de l'Islam par exemple. Nos points d'ancrage sont plus solides. Notre foi, même déjà en ses débuts moins hasardeuse que la foi religieuse en général, reste, il faut bien l'admettre, dans le domaine de l'utopie. Notre utopie est modérée, s'affine en arguments proches de la raison. Elle promet d'arriver, quand notre foi se généralisera, à une stabilité sociale à laquelle même le rationalisme le plus athée n'est pas parvenu (notre période électorale actuelle en fait preuve). Pour l'heure, il n'est que de jeter sur le monde un regard curieux et attentif pour voir que partout sur Terre pour voir que partout, en Chine comme en Suède, en Russie comme en Ukraine (qui se font une guerre qui ne sert à rien) on en est encore à se demander si le bonheur social reposera sur l'accord des consciences individuelles mues par la foi en l'homme, car on ne peut avoir foi en Dieu sans avoir foi en l'homme, ou si l'on doit contraindre l'individu par des lois de fer, une police, une justice. C'est pourquoi je dis souvent : "En parlant de progrès on confond progrès technologiques et progrès moraux de l'homme. L'homme n'a pas progressé moralement." Notre monde pratique est plein d'outils : électricité, moteurs thermiques ou autres, radio, semi-conducteurs, ordinateurs, machines à calculer, avions, sous-marins, etc., etc., qui nous donnent l'illusion d'être très évolués, mais les progrès moraux sont nuls. Je ne vois pas de différence entre Vladimir Poutine rasant la ville de Marioupol ou faisant massacrer des Ukrainiens à Boutcha et Timour ou Tamerlan au XIVe siècle semant la terreur et effectuant ici et là en son temps des massacres spectaculaires un peu partout en Asie. Il faut noter que pour penser que leurs massacres et destructions ont quelque utilité, il faut quand même que Poutine ou Tamerlan, comme Hitler ou Staline, aient la foi en leur nécessité. Leur foi est proche de la foi religieuse. La nôtre est déjà décalée, parce que nous nous efforçons de garder l'innocence de notre naissance neutre, donc édénique, par la pénitence. J'arrête... |
16jun22 241C31 "La foi est la seule virtualité de la pensée prévisionnelle." En voilà de la parole de Mikal qui claque ! Vous dites aussi : "la foi est lucidité " + "Les propos préremptoires qui ne sont que des déclarations de foi." Par exemple celles de Poutine qui envahit l'Ukraine. Pour vous ce truc, c'est encore de la foi ? Je vais vous faire une confidence, la croyance est une chose qui ne m'intéresse pas, alors que la foi est quelque chose qui me passionne, surtout comme vous le dites, quand elle est lucidité. Je ne pense pas que la guerre soit lucidité. Pour moi, oui la foi c'est de la pensée prévisionnelle. Je m'avance, car je ne sais pas exactement votre pensée vis-à-vis des termes de croyances. Personnellement je ne crois pas que la croyance déplace les montagnes, à la différence de la foi, qui méthodiquement une pierre après l'autre, la reconstruira ailleurs : Cette montagne, comme on a construit des cathédrales et des pyramides, non pas parce que l'on croyait en quelque chose, mais parce qu'on avait foi en ce qu'on faisait. Et cette foi avait pour base le traçage de plans, la connaissance des forces et des résistances de la matière + maintes techniques de constructions. Et je ne pense pas que la prière du croyant n'a guėre fait avancer tout ces chantiers. A contrario, je crois que la foi est une vraie prière : C'est la plus extrême tension vers la réalisation des fins. Vous pouvez me corriger si je m'avance trop, mais dans le cerveau d'Adam avant la chute je ne vois pas où pourrait se loger la croyance. Je pense aussi que certainement la perte de l'Intensité de la foi adamique, plutôt son à atténuation à entraîner cet être parfait vers sa chute. Et L'humain perdu, pour résister à son destin de chute à d'une manière dualiste construit de la croyance. Les rationnels matérialistes qui sont des rigolos, car ils ont tourné au ridicule ce qu'ils pensent être inférieur, regardent derrière eux et nomment ces époques antérieures obscurantisme. C'est absolument funeste car, quand je les vois il n'y a pas de lumière en eux. Ils ne sont pas traversé par la foi, mais par la raison. La raison est la tenue d'apparat pour consacrer le mariage avec la croyance raisonnable et sa compagne de destin l'indécision. N'est-ce donc pas, tout ceci, qu'une plongée perpétuelle, au plus profond de l'obscurantisme dans sa version modernisée ? Ne m'en veuilllez pas ! J'ai un peu la vocation de me mettre à la lisière de votre enseignement et en franc-tireur, je porte, semble-t-il, pour mes frères et sœurs d'étranges questionnements. Et après tout ce laïus, j'oserai cette question : Les PUHCs est-ce une simple croyance ou cela vous transporte-t-il comme la foi peut transporter, les bàtisseurs de cathédrales ? Frédéric H. de Vendée |
Réponse : Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire. "Les PUHCs est-ce une simple croyance ou cela vous transporte-t-il comme la foi peut transporter, les bâtisseurs de cathédrales ?" demandez-vous. Les PUHCs n'existant pas, sauf en Suisse où elles s'appellent cantons, j'ai foi en elles pour faire de ce monde de conflits un monde de paix. Travailler à la paix est un travail de pénitent : amour, pardon, paix, intelligence libre. Comme je l'écris à frère Fabian de Tournai (241C30) : "Avoir foi en quelque chose est bien plus que croire en ce quelque chose. Ainsi crut-on des millénaires durant que la source du Nil se situait ici... ou là... ou ailleurs... en Afrique, jusqu'à ce qu'à la fin du XIXe siècle elle fût découverte par un ancien capitaine de l'armée des Indes, John Hanning Speke. On n'avait pas foi en l'existence de cette source, mais on croyait inévitablement en l'existence de cette source, parce que le grand fleuve qui coulait en Égypte venait forcément de quelque part. Avoir la foi c'est plus que croire, c'est être convaincu que quelque chose d'absolument improuvé ou ne laissant que de rares et discutables traces, puisse exister." Pour moi la foi se présente à nous sous le voile de la fiction ; ce n'est pas la cas de la croyance. La fiction n'est pas nécessairement le faux, l'inexistant. La fiction c'est l'improuvé, c'est le non manifestement visible. À travers le voile qui recouvre la fiction, en quoi nous avons foi, nous percevons quelque chose dont nous ne pouvons pas apporter la preuve comme la pomme est la preuve du pommier, mais dont notre intuition a de bonnes raisons d'établir l'existence. Il faut par exemple être aveugle pour ne pas voir qu'on n'est jamais seul. Qui ayant atteint un âge d'expérience n'a pas vécu dans sa vie des circonstances qui ne peuvent se produire que si "quelque chose ou quelqu'un d'autre" a agi dans l'invisible. J'ai souvent raconté l'histoire qui nous est arrivée à Christiane et moi le jour où nous avons connu, en 1975 ou 1975, notre frère Pierre D. de Vence de passage à Arès en venant d'Espagne. Au moment de nous quitter il nous dit : "Vous semblez dans le besoin. Je ne peux que vous donner des pesetas, car je n'ai pas de francs, je viens dEspagne." Il fouille dans ses poches et son portefeuille et nous donne quelques billets et des pièces. Après son départ, sœur Christiane va à la banque changer cet argent et le change se monte alors exactement, en francs et au centime près, au montant d'une dette que nous avions à rembourser... Nous pourrions vous raconter d'autres histoires semblables, les survenues de choses, de personnes, d'événements absolument miraculeuses. Nous ne sommes pas seuls, c'est certain, même si l'anonymat et la gratuité des bienfaiteurs invisibles restent absolus et sans preuve. |
18jun22 241C32 ✨ Notre bien aimée soeur et amie Isabelle H. de Mulhouse s’est envolé vers l’au delà au terme d’une longue maladie contractée en Mars 2020, ce vendredi 17 Juin dans l’après-midi 🌈 Elle a été le premier maillon spirituel de notre assemblée d’apôtres de La Révélation d’Arès de Gap (Hautes Alpes )🏔 Elle avait quand nous l’avons connue en 1987 une grande foi en La Révélation d’Arés ainsi qu’envers vous frère Michel, notre prophète de Dieu, et votre épouse sœur Christiane ✨ Elle portait en elle le feu 🔥 de la mission, d’une mission au cours de laquelle elle arpentait seule les rues de notre ville de Gap avec le Livre 📖 à la main et telle un chevalier de la foi, savait aborder les femmes et les hommes de notre cité alpine pour leur parler de La Révélation d’Arès. À elle seule, elle inondait de milliers de tracts et de dizaine d’affiches les murs et les boîtes aux lettres. Je me souviens d’une soirée où, grâce à sa mission de sensibilisation, avec le soutien de notre frère Philippe C. de Nice, elle avait pu réunir une cinquantaine de personnes. Une autre fois, avec le soutien de quelques frères et sœurs venus de toute la France, soixante-dix personnes étaient venues à son appel et distribution de milliers de tracts. Notre assemblée "Les Torrents des Alpes" a eu pour première "Pierre d’angle" cette femme et sœur d’exception remplie de cette belle foi vivante qu’elle a su si bien nous transmettre 💫 Elle se préparait à quitter notre terre 🌏 Elle puisait beaucoup dans la Parole de La Révélation d’Arès sa force et elle me disait récemment qu’elle se sentait en paix ✨, qu’elle était prête pour le grand voyage vers l’au delà 🌈 Beau voyage à toi,Isabelle 💫 ! Patricia C. des Hautes Alpes |
Réponse : Merci de me faire savoir que notre sœur Isabelle nous a quittés hier. Voilà bien du monde qui nous quitte ce printemps 2022 ! Il y avait très longtemps que j'étais sans contact d'aucune sorte avec sœur Isabelle, mais elle n'avait jamais quitté mes pensées. Merci pour votre message, ma sœur Patricia. |
18jun22 241C33 Très cher frère Michel, J'ai foi en Lui, Dieu d'amour, de justice, sans m'attacher à l'enveloppe que nous faisons sur le mot Dieu. Mon sujet de commentaire se porte sur le Christ. L'Homme [Ecce homo : Voilà l'homme, Jean 19/5 ?] — pardon mesdames ! — l'Être qu'il [faut ?] créer, que nous voulons tous être, sans limite. Témoin, relais parfait de Sa perfection dans Sa création. L'homme Jésus qui chercha avec foi/confiance, le Créateur, la vérité, l'illimité — comme chaque chercheur — s'est embrasé de Son Amour [de l'Amour du Père], n'est-il pas mort à lui-même, de son vivant, pour être fondu en Lui {Rév d'Arès 2/13] ? Ainsi Lui, qui sommeille en chacun de nous, naît, pleinement révélé en ce qui reste de Jésus, de ce qu'il à été j'entends, n'a-t-il pas [donné la ?] volonté d'enseigner, [de] partager, [de] donner Sa Vie en sacrifice, étant Lui l'Éternel Donnant, le Tout, l'Un, le Christ ? J'ai moi-même vécu une expérience aux frontières de la mort, et j'ai failli tout lâcher, tout ce que je connaissais face à l'Un, au Tout, à l'Aimant qui attire et fond en lui sans retour. Je prenais la voiture et pendant un quart d'heure le Tout s'ouvrait à moi autant que je m'ouvrait à Lui, Il se déversait en moi de manière continue. Sans mots et sans voix , je buvais cette Eau illimitée. Je n'ai pas vu la route pendant ce quart d'heure mais je sais que Sa Présence m'appelait et je répondais à son appel sans avoir besoin de réfléchir. Je m'offrais à Lui autant que Lui à Moi. Je dis "Lui", mais "Elle" conviendrait aussi bien sûr ! Au moment où toutes mes cellules, tout mon être l'acceptait, je me suis vu quitter mon corps pour le rejoindre, tout à coup une main de lumière blanche et descendue au travers de ma voiture ! Le temps n'existais plus, elle était parfaite ! J'allais l'empoigner mais un obstacle, une épreuve, une cigarette était dans ma main. Cette cigarette n'existait pas, n'avait aucun poid ! Allant m'en débarrasser, renonçant à l'addiction d'esclavage, sans peine aucune ; une micro-faille s'est creusée en moi, un doute dans lequel je me suis engouffré m'a fait avoir le geste mortel de tirer une dernière bouffée et ensuite de jetée la saleté. Bien sûr, la main, le bras de l'Être se sont retractés, comme offusqués. Il s'en est allée et le temps de reprendre mes esprit d'homme ce fut un atterrissage en douceur pour un contre-coup très violent par la suite, mais plein d'espoir le lendemain. Cela faisait suite à une compassion extrême, un amour indéfinissable pour l'autre, mon prochain, l'inconnu. Dans une période où je découvrais comme un enfant l'Amour inconditionnel. Le Christ n'a jamais dit : "Moi Jésus". C'est nous les hommes avec un petit h, qui désignons l'autre, par besoin d'attache. Ceux qui ont connu Jésus avant le Christ le voyaient comme le connu, car ils n'avaient pas fait son voyage intérieur, ils n'étaient pas mort à eux même devant l'Un ni fondus en Lui. Par manque de foi, de confiance, je me suis moi même tourné vers le connu, le péché périssable, auquel je m'attache devant l'Un-Connu, que je connaissais pourtant l'instant d'avant, dans l'éternité, avant la chute. Oui je Le connaissais, ou était-ce Lui qui connaissait en moi une naissance commune en somme ou la place au nouveau se fait avec amour. Voilà, frère Michel, je ne crois pas que Jésus soit Dieu. C'est plutôt pour moi un grand frère qui a montré la Voie du renoncement à soi, de mourir à lui-même en acceptant Dieu... et pas à moitié ! Il est mort de ce que Dieu naissait en lui. La suite est une mort de l'enveloppe, mort opérée par des hommes, mais Christ est la Vie, ou plutôt Dieu ne connaît pas la mort. En somme, IL doit grandir et je dois diminuer. J'ai à Lui faire de la place en mourant à moi-même et à mes lourdeurs d'homme, qui sont miennes tant que je suis... [je] suivrais le petit moi limité. Je persévère et j'ai confiance en Lui, en Elle, dans le Tout, dans l'Amour. Qu'en dis-tu ? Bien à toi, bien aimé frère Michel Pierre-Jo M. de Paris, Île de France |
Réponse : Soit je ne vous connais pas, frère Pierre-Jo, soit je vous connais depuis toujours sur la ligne d'éternité que parcourt, branlant, l'homme mortel comme un fil-de-fériste. J'ai eu quelques difficultés à comprendre certains passages de votre commentaire — et je me suis efforcé de les remanier, de les rendre clairs pour les lecteurs du blog, pardonnez-moi ! —, parce que ce commentaire est un long cri du cœur, qui brûle comme tout grand cri du cœur. L'expérience que vous avez vécue dans votre voiture m'a déjà été racontée par d'autres frères ou sœurs ; c'est donc une épreuve sans vraie rareté, mais toujours nouvelle, fraîche, novatrice pour celui ou celle qui doit la vivre. C'est un arrêt subit du temps : La Vie est hors du temps, l'homme est dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et cet arrêt du temps est merveilleux, pour bref qu'il soit. Nos vies de croyants pénitents et aimants travaillant à ramener le Bien sur Terre fait qu'aucun de nous ne cherche à parler pour parler — ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait qui sauve —. Parler ne sert à rien sauf si l'on a quelque chose à dire. C'est notre cas. Peut-être par là sommes-nous tous poètes, comme vous à l'évidence, frère Pierre-Jo, parce que les poètes cherchent des mots magiques, des mots qui font battre les cœurs dans les poitrines de foules. Notre foi — puiqu'il s'agit de foi dans cette entrée 241 — ne cherche jamais à dire : Je crois et ça me sauve, mais porte les hommes à dire : Je fais l'homme et donc je me sauve. L'homme... Je me suis permis de penser qu'en disant l'homme vous pensiez à Pilate présentant, selon Jean, Jésus après l'avoir fait flageller et criant à la foule : "Ecce homo ! Voilà l'homme. Êtes-vous contents maintenant ?" Et la foule de hurler : "Non. Il faut le crucifier." Le monde crucifie, de mille façons, tous ceux qui le dérangent, mais cela s'arrêtera bien un jour. La rivière de belle eau que nous sommes se jette pour l'heure dans des rapides furieux, mais un jour, oui, ils s'arrécheront. Alors, suivez-nous. Nous avons besoin d'une belle rivière d'apôtres coulant dans ce monde furieux. Faites-vous pénitent et moissonneur ! Nous avons besoin de vous, frère Pierre-Jo. |
18jun22 241C34 Je crois que La Révélation d’Arès conduit petit à petit à la foi dans l’homme non remplaçable, c’est en tout cas à cette foi que je suis arrivé en méditant sur le libre arbitre, sur l’individualité Humaine-Divine, sur le fait que La Révélation d’Arès n’adhère pas à la réincarnation primaire et qu’elle traite le langage des sciences comme l’obscurité et qu’elle croit en une unité générale du monde. Personne n’est remplaçable et c’est quand cette vision apparaîtra que les hommes commenceront à vivre vraiment différemment, qu’ils arriveront à libérer le Divin dans l’autre, entre eux, en eux. La lumière divine peut absolument passer par n’importe qui, n’importe où, et n’importe quand. Rien n’est limité à la perception qu’on en a, pas plus la matière, que l’esprit, que le prochain. Et même chacun de nous n’est pas limité à la perception qu’il a de lui même. Je suis arrivé à l’idée de libre arbitre impersonnel, c'est-à-dire qu’on ne peut pas distinguer, comparer entre le fait que chacun soit unique et le fait qu’il y a une unité générale que notre cerveau comprend, peut appréhender en y réfléchissant, mais ne peut atteindre par la conscience parceque c’est en fait plus que la conscience, plus que la perception et que de fait rien n’est limité à la perception qu’on en a. Voilà quelques mois quand m’est apparut cette vision de homme non remplaçable (je veux dire chacun de nous, même le clochard en face de nous) voilà ce que j’ai écrit spontanément (je le livre ici car je crois à l'intelligence de ce qui surgit spontanément) : Le libre arbitre impersonnel : Le libre arbitre bien compris c’est que personne n’est remplaçable c’est ce qui distingue à mes yeux une vraie spiritualité d’une fausse, une vraie politique d’une fausse. Ceux qui vous disent que personne n’est irremplaçable le disent parce que dans leur tête il y a des rôles à tenir et peu importe qui tient ces rôles - c’est alors de système qu’il s’agit - ni plus ni moins, et non plus de l’homme, dans son origine évidement irremplaçable et des individus chacun également irremplaçables. ON ne peut distinguer entre individu et humanité, c’est en chacun de nous fusionné, on ne sait comment, ce qui permet d’affirmer que personne n’est remplaçable. Il faut trouver ce terrain cette qualité propre à un individu, là où il n’est pas remplaçable, pour rentrer en communication universelle et non en faire abstraction ce qui paraîtrait logique à un esprit pervertit par « l’esprit de science » mauvais, fausse rationalité, celui qui classifie, qui met en boîte, sépare, au lieu de garder l’unité dont on ne peut rien dire, qui est plus que l’unité en fait, celle qu’on connaît ou qu’on perçoit par les sens, ou la conscience. Oui je crois qu’il nous faut dépasser la vision théâtrale du monde (le système est une sorte de théâtre), parceque si on l'croit que l’homme est fait pour tenir des rôles on créé un décalage entre l’homme et son milieu et on créé une vision rabougrie, dégradante de nous-mêmes. Il faut arriver à la qualité de non perception, c'est-à-dire à la réconciliation de la foi et de la raison sur une vision non limité de l’unité générale et de nous-mêmes. Et paradoxalement, quand on accepte ce fait, de non perception possible de la totalité, nous arrive d’on ne sait où, dans notre univers spirituel, une quantité impressionnante de réponse perceptible et de créations nouvelles adaptées à nos soucis. Donc, on peut percevoir Dieu, mais Dieu ne sera jamais limité à la perception qu’on aura de lui ; et c’est pareil pour notre prochain de toute façon. Pour autant on peut progresser dans une vision et un partage du Bien de plus en plus parfaite. Je pourrais énormément écrire sur la foi et sur le dépassement, je me rappelle avoir suivi pendant des années une de vos idées selon laquelle le Bien sortait toujours d’un dépassement. Et on ne peut se dépasser que si on a une foi solide dans ce qui motive ce dépassement. Par le dépassement peut sortir de l’infini tout ce qu’on veut, mais cela sortira toujours par des hommes individuels qui certes peuvent aussi partager ce dépassement. Et il faudra toujours cultiver l’essentiel de la foi qui est la fidélité (foi vient je crois me rappeler de fides en latin qui veut dire fidélité). Tenir mordicus à l’objet de sa foi car si on dévie, si on se disperse, il ne se passe rien avec la foi. Alors que si on tient, petit à petit, ce en quoi on a foi, arrive, et finit par s’incarner vraiment. Bernard de la F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Vous dites : "On ne peut distinguer entre individu et humanité, c’est en chacun de nous fusionné, on ne sait comment, ce qui permet d’affirmer que personne n’est remplaçable." Voilà qui pose une question philosophique vieille comme le monde. C'est peut-être la première question philosophique qui s'est posée à l'être humain, dès l'âge des cavernes peut-être. Tous les philosophes ont médité sur cette question et ont donné des avis très variés. Pour moi c'est vrai et c'est faux — Si tant est que vous n'ayez pas ici et là confondu remplaçable et irremplaçable. Par exemple, d'un point de vue physiologique, il est faux que personne ne soit remplaçable car tous les hommes sont remplaçables. À preuve, les hommes meurent mais l'humanité non seulement persiste avec ses défauts et ses qualités mais elle s'élargit en nombre ; la mort des individus ne semble pas changer grand chose à la vie de l'ensemble. Mais par ailleurs, d'un point de vue individuel, il est vrai que personne n'est remplaçable. Pour moi la mort d'un Mozart à 35 ans, c'est la disparition d'un irremplaçable ; il y a eu d'autres musiciens mais il n'y a qu'un seul Mozart, génie et virtuose. Je dirais la même chose de Jésus, mort beaucoup trop tôt alors qu'il avait tant à enseigner au monde ! Etc. Mais on peut aussi dire que l'Autrichien Wolfgang Amadeus Mozart né à Salzbourg le 27 janvier 1756 aurait pu être l'Espagnol Pablo Diego Adolfo Gonzales né à Tolède n'importe quand, ou que Jésus, fils d'un charpentier de Nazareth né en l'an Zéro à Bethléem aurait pu être Samuel fils d'un cordonnier de Jéricho. Le génie ou le prophétisme de l'un peut être le génie et le prophétisme d'un autre. C'est pourquoi je dis plus haut "c'est vrai et c'est faux". Vous dites "personne n’est remplaçable", mais je ne suis pas sûr qu'en ce qui me concerne ce soit vrai. À ceux qui me demandent : "Pourquoi vous, Michel Potay, plutôt qu'un autre, avez été visité par Dieu à Arès ?" je réponds ceci : "Dieu s'est dit : 'Tous les hommes sont pécheurs, aucun de vaut plus qu'un autre.' Alors Dieu a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers pliés en quatre et en a tiré un au hasard. C'est tombé sur moi, c'est tout." À cela on me rétorque : "Oui, mais vous n'êtes quand même pas bête, vous dites très bien ce que vous avez été chargé de dire. Donc Dieu n'a mis dans le chapeau que les noms d'humains assez intelligents pour faire le boulot." Je réponds alors : "Vous évoquez là un Mystère très profond, dont nous n'avons pas la clé. Chaque homme est tous les hommes et chaque hommes est aussi lui-même. Il n'y a qu'une Vie... dont chacun de nous est l'images et ressemblance (Genève 1/26-27). Ainsi aimé-je tous les humains, même les méchants, parce qu'ils sont mes frères, même si je ne suis pas méchant. Ce que vous dites évoque le symptôme de cette terrible maladie qu'est le péché." Chacun de nous peut se définir comme une personne, qui de ce fait n'est pas remplaçable, en effet, mais la réalité absolue de cette personne n'est jamais immédiatement perceptible. Aucun humain n'est acquis à lui-même une fois pour toutes, et si la personne règne dans le secret de l'intériorité intime, chacun et chacune doit sans cesse se construire pour se rapprocher de l'idéal pénitent que la Vie nous inspire. Être, c'est s'efforcr de réduire la déchirure entre le personnage social, l'image que chacun a de lui-même, et la conscience qu'il est Enfant du Créateur. Extérieurement, la personne ne se définir que par ce qu'elle est socialement. Intérieurement nous recommençons par la pénitence à être des Enfants de la Création, mais d'autres se définissent par leurs rêves, leurs dadas, leurs idées, leur caractère, leur humeur, etc. |
21jun22 241C35 Je viens de finir ce dessin pour l'ouverture du Pèlerinage de Feu 2022. Didier Br. Île de France. |
Réponse : Merci, mon frère Didier. Oui, en effet, le Pèlerinage 2022 s'ouvre ce soir après trois années de fermeture. La question : "Qu'est-ce qu'un Pèlerinage ?" est de celles qui ne recevront jamais une réponse précise, parce que le langage humain est pauvre et que, de ce fait, un pèlerinage est un lieu où s'est passé quelque chose, où à vécu quelqu'un, où a commencé une action, où est née une espérance, une expectative, etc., qui a marqué les esprits de ceux et celles qui y viennent ranimer la révélation, la vénération, la force, la lumière, l'œuvre, etc., qui a commencé là. Vous, frère Didier, représentez le Pèlerinage par une foule tendant les bras vers l'idéal dont l'a remplie la Merveille survenue là, mais cette foule élevant les bras est plutôt en fuite, en évasion depuis le mal qui colle l'humain à sa planète. Mais une ménagère priant dans sa cuisine dans une masure irlandaise n'est pas moins en pèlerinage vers l'Idéal assi évident qu'invisible qui la surplombe, l'environne, l'habite. On ne sait donc pas dans quel lieu se trouve la foule que vous représentez tendue vers l'espérance et c'est bien. Elle est partout. Ces grandes disciplines de la piété : prière, respect, pieds nus, etc., que nous adoptons à Arès sont loin d'épuiser l'esprit de pèlerinage. On peut s'évader vers l'Être et prononcer Sa Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) où qu'on soit, qui qu'on soit, de quelque façon qu'on peut, c'est toujours un Pèlerinage, ce que j'appelle le Pèlerinage du cœur. Au reste, le mot Pèlerinage n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès., qui parle seulement d'aller prendre le Feu (xLi/7). Toute l'histoire humaine est est marquée par une tendance qui ne se dément jamais à l'effacement des limites instituées par la religion, la politique, les idées, etc.,entre ce que peut être un pèlerinage et ce qui n'en est pas. |
21jun22 241C36 Dans quelques heures, les portes de la Maison de la Sainte Parole vont s’ouvrir pour un nouveau Pèlerinage de Feu. Depuis l’annonce de la réouverture du Pèlerinage, je sens monter en moi une joie particulière, toute intérieure mais extrêmement puissante. Encore une fois, j’ai envie de vous dire : "Merci frère Michel," de tout mon cœur, de tout ce cœur qui bat plus fort grâce à la pratique de la Liberté et de l’Amour, et qui regarde vers l’avenir du Bien qui s’accomplit. Un cœur de pénitente qui s’oblige à porter un regard bienveillant et aimant sur toutes et tous. Il s’y oblige oui, car l’accomplissement de la Parole n’est pas encore la pratique constante et absolue de ce cœur qui vous parle. Merci pour tous ces mots que je ne comprenais pas, mais qui m’ont fait replonger dans le dictionnaire, en cela me rafraichissant la mémoire, me rappelant le temps, il y a 27 ans, quand j’écrivais de longues lettres en anglais à mon futur époux Peter. Je passais des nuits entière dans le dictionnaire bilingue. J’avais acquis alors un gros Robert/Collins, je l’ai toujours ici, à mes côtés. J’aime les dictionnaires, ils sont précieux pour faire grandir la pensée. Tout comme votre blog qui est irremplaçable! Alors, à mon tour, je voudrais vous annoncer de bonnes nouvelles: Notre mission australienne qui était comme rampante, tout à coup fait quelques bonds. Depuis plusieurs mois, en participant à des marchés privés, hors des réseaux publiques et organisés par des personnes non vaccinées (merci le corona virus!) nous avons vendu quatre Révélations d’Arès en quinze jours. En plus, nous faisons beaucoup de connaissances en présentant le livre à côté de nos petits fromages de chèvre. Les uns comme les autres étant offerts pour le prix d’une donation. J’en profite pour exprimer encore toute notre reconnaissance à notre frère Dominique de Genève pour son support par l’envoi de livres. En plus de cela, il y a quelques semaines, notre voisin nous a rendu visite pour ré-emprunter une Révélation d’Arès qu’il nous avait rendue il y a quelques temps… Chaque chose a son heure ! Dernièrement nous avons aussi reçu la visite d’une amie qui découvre La Révélation d’Arès en la lisant pour la première fois. Elle nous a confié que son cœur se remplissait d’amour dès la lecture de l’introduction. Tout cela me donne l’occasion de rappeler à tous ceux qui nous lisent de ne jamais, jamais perdre espoir ou la foi. La désespérance est proche du suicide de l’âme et l’Un, l’Unique, l’Aimant Absolu nous a rappelé cela et bien plus à Arès, et vous bien-aimé frère Michel, nous l’avez retransmis en toute honnêteté. Je le crois car je vois dans votre pensée la logique absolue du Bien. Peu importe les mots, c’est le sens, le Fond de La Révélation d’Arès qui nous fait avancer dans l’ascension par les sentiers du milieux (Rév d'Arès 7/2-7). Tous ceux qui iront au Pèlerinage cette année ont beaucoup de chance, car c’est une expérience extraordinaire, unique, puissante. Mais on peut aussi y prendre du souci car nous nous retrouvons face à nous-mêmes en nous sentant si proches du Créateur de Tout, en même temps que tous nos frères et sœurs réunis là dans la foi. Cette année encore, Peter et moi n’aurons pas cette chance, mais comme vous l’avez écrit quelque part dans ce blog, c’est le souvenir du Pèlerinage qui est le plus important. Vous savoir enfin libres de vous y retrouver tous ensemble en prière dans Maison de La Sainte Parole nous aide beaucoup ici, à faire notre pèlerinage dans le cœur. Je disait à notre sœur Elisabeth de Nouvelle Zélande — avec qui je suis toujours en contact au téléphone — que l’ énergie qui se développe pendant le Pèlerinage d’Arès, je vous l’assure, traverse les océans, les montagnes, rien ne l’arrête car elle est portée par le Vent (Rév d’Arès xx/18) et elle soutient tous ceux qui dans le monde s’engagent à faire le Bien, parce qu’ils veulent changer notre monde absurde, révoltant et puant en un monde aimant, libre et honnête. Que la Vie, le Père soit loué, car tout bientôt donc, en esprit et à votre suite Elisabeth, Peter et moi serons tout proches de vous, avec respect, gratitude et infiniment d’amour, et avec tous les pèlerins présents pour la prière, nous entrerons dans les Lieux Saints d’Arès. En écrivant ces mots, mon cœur bat de plus belle ! Rosie L. d'Australie |
Réponse : J'ai été très ému en lisant ce très beau commentaire. Merci du fond du cœur pour tout ce que vous nous dites ici, ma sœur Rosie. Je suis très ému. Mes compliments pour votre mission qui commence à porter des fruits. Le Pèlerinage d'Arès c'est notre visite à l'Autrui par Excellence ! La grande magnifique Vie Créatrice et nos petites vies pécheresses collées à cette poussière dans l'espace qu'est la Terre sont de la même essence. La Vie est le Père, mais aussi la Mère, et d'une certaine façon le Frère. Nous naissons grâce à autrui, car nos parents aussi sont autrui ; nous ne pouvons concevoir l'existence humaine sans autrui ou Autrui. Autrui n'est pas vraiment l'Autre... C'est aussi nous. Ici nous plongeons dans un bain d'or en fusion, dans le plus beau Mystère qui est à l'origine du monde et de l'Univers. Alléluia ! Embrassez Peter, Elisabeth, tout le monde pour moi ! |
24jun22 241C37 Hello, https://youtu.be/ez3EHOrLoR8 Voici qui me semble digne de votre attention. Envoyé de mon iPad Cordialement je vous salue. Pierre-Henri R. non localisé |
Réponse : On est ici dans le domaine de la physique quantique. Un bombardement de particules contre une plaque-bouclier percée de deux rainures produit ce qu'on appelle un effet de vague constaté sur un écran récepteur placé derrière la plaque-bouclier. Or, on peut avec le seul regard humain perturber et même empêcher la fonction de vague. Autrement dit, si un homme regarde ce qui se passe, le bombardement de particules donne des résultats sensiblement différents. Par ailleurs, la conscience humaine peut à elle seule modifier le fonctionnement d'un générateur de nombres aléatoires (en anglais hardware random number generator ou true random number generator) ; cela aussi est scientifiquement prouvé. On a même été jusqu'à constater que quelques heures avant l'attaque des avions contre les tours du World Trade Center de New York en 2001, des générateurs de nombres aléatoires avaient été perturbés ; l'émotion perturbatrice émise par les consciences d'on ne sait qui quelque part avaient donc précédé l'événement. J'ai moi-même constaté que la conscience jouait un rôle évident dans le domaine des possibilités humaines comme celles appelées (à tort) le magnétisme — le "magnétisme" des magnétiseurs —. Mon épouse est arthritique et souffre parfois de façon insupportable. Elle ne supporte pas les anti-inflammatoires et prend le moins possible des sédatifs comme le paracétamol ; alors, je lui impose les mains et elle est soulagée. Mais pour que cela agisse il me faut une certaine concentration émotionnelle à base d'amour. L'amour est émetteur de forces considérables. Puisqu'il s'agit ici de foi, je crois aussi que la foi est émettrice de force(s) particulaire(s) et/ou ondulatoire(s). |
24jun22 241C38 Essai ! J'ai essayé plusieurs fois d'envoyer un commentaire mais ça ne marchait pas. Je suis heureux que vous ayez remis l'ancien système pour envoyer des commentaires. dites moi si ça marche. Merci. Yvan B. d'Île de France |
Réponse : J'ai bien reçu votre commentaire, qui m'est parvenu non par ce que vous appelez "l'ancien système", mais par le nouveau système. |
24jun22 241C39 Tout homme a besoin de croire à quelque chose, parce qu’il lui faut donner un sens à sa vie. Cette nécessité est certainement inhérente à sa filiation divine, pour le moment ignorée par les consciences, mais dont l’exigence existentielle profonde reste latente chez tous. Ce besoin de croire nécessaire à l’humain peut se vautrer dans le creux des mares, y boire la fange ou n’importe quoi qui apaise sa soif un instant (Rév d'Arès 30/2), elle peut se complaire dans le plus bas matérialisme ou voguer vers les Hauteurs Saintes, il n’en demeure pas moins qu’elle est là et qu’elle doit servir d’appui au moissonneur. Aux yeux du monde notre foi apparaît pour le moment comme une croyance parmi toutes les autres. Cependant, quand on la vit, donc quand on accomplit, autrement dit quand on aime universellement, elle devient substantielle, elle se matérialise dans la vie intérieure du pénitent et prend forme dans sa vie extérieure. Notre foi est d’accomplissement. Loin d’être statique, superstitieuse et redondante comme la foi religieuse, ou ivre comme la foi mystique, elle ne cesse telle la houe de se métamorphoser en retournant à la fois notre pensée et notre action. Ton bras (en)lace ta tête (Rév d'Arès xxii/17). Notre foi est aussi comme la rave qui s’enfonce dans la terre nourricière — Je plante ta jambe (Rév d'Arès viii/10) —, elle puise une nourriture dans la Parole qui éclaire le présent du monde, et ce qu’il convient de faire, selon une ligne de libération de toute l’humanité, qui favorise la progression vers le Haut de l’arbre à la pointe toujours verte (xvi/13). Le soupir du soulier du moissonneur (se) mêlera (à) son haleine [xxii/17] longtemps encore, mais, sa foi et son exemple progressant et se fortifiant dans un monde de plus en plus stérile et fangeux, les hommes finiront bien par voir apparaître la fleur (xxii/17). Comme la Vigne, Je M’enracine dans ta génération (31/1). Un Jour cette foi bouillonnante, véritable flamme, s’unira si intimement à la Vie, dans la passion fusionnelle qui meut son désir profond, qu’elle sera capable de replanter la jambe et de revêtir la peau (xxxv/20) de l'homme ayant recréé Adam. Claude René M. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Claude René, pour ce commentaire qui parle avec justesse. La foi des Pèlerins df'Arès, est bien — comme vous le dites — une question d'accomplir (Rév d'Arès 35/5-6), mais non de se contenter de croire. La foi arésienne génère l'agir, non la pensée seule. Cet agir est d'autant plus nécessaire, urgent même, que la pensée seule ne peut pas assumer la très dure complexité de notre époque, qui me paraît être une époque de déconstruction. Il faut aider notre monde à tenir face à l'entreprise de destruction qu'il subit. Jusqu'à une époque récente, jusqu'à hier dirais-je, le monde n'a pas cessé d'évoluer socialement et techniquement, mais soudain nous sentons que le technomarché a atteint des limites indépassables et qu'il est lui-même en train de démolir pour faire la place à de nouveaux marchés pour que demeure le profit. La téléologie ou rapport de finalité dans le monde a atteint le fond de ses possibilités ; le système a atteint le moment de l'effondrement comme un gratte-ciel atteint le maximum possible de sa hauteur, après quoi toute construction plus haute est dangereuse, parce qu'il y a des limites à tout. Il nous faut bien apprendre à vivre désormais comme si nous avions atteint le fin d'une certaine Histoire et qu'il faut accepter de vivre autrement. C'est à ce moment-là que La Révélation d'Arès est parvenue au monde. Le monde doit apprendre à vivre autrement ; c'est en cela qu'il doit changer (Rév d'Arès 28/7). Qui ne voit que l'avenir est rempli de menaces si les hommes n'acceptent pas d'installer l'amour sur Terre pour se sauver de la dure voie technocratique ? Les défenseurs du faux réalisme technico-économique disent qu'il n'y a pas d'alternative au matérialisme pur et dur. Faux ! C'est bien parce qu'il ya une alternative que le Père nous envoie dire au monde : "C'est faux. Sortez de cette époque obscure ! Installez une nouvelle puissance d'agir qui ne va pas dans le sens de la technicité, mais qui va au contraire dans la sens d'une nouvelle façon de regarder l'autre, le prochain, en l'aimant. Certains politiques avaient vu cela, mais l'avaient dit trop timidement comme Jacques Chirac s'écriant : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs" devant des chefs d'État à Johannesburg. Mais personne n'a réagi comme il aurait fallu à ce moment-là — car le réagir va avec l'agir — et quand j'écoute M. Emmanuel Macron je vois bien que ce que disait Chirac n'est même pas parvenu jusqu'à lui. Au reste, M. Macron ne dit même pas ce qu'il compte faire ; dépourvu de plan, comment peut-il savoir si son plan peut se faire avec l'opposition sortie des élections législatives ? M. Macron n'a pas de plan parce qu'il est lui-même le gratte-ciel dont la hauteur est devenue indépassable. Oui, vous avez raison, il nous faut agir avec "une foi bouillante, véritable flamme", qui "s’unira si intimement à la Vie dans la passion fusionnelle qui meut son désir profond, qu’elle sera capable de replanter la jambe et de revêtir la peau (xxxv/20) de l'homme ayant recréé Adam." |
24jun22 241C40 Ma foi a buté l’année dernière sur le verset : L'homme devient un nain (Rév d'Arès xi/4). Ce n’était pas prémédité. Je n’aime pas ces blocages, mais ils arrivent tout d’un coup et cela m’arrive depuis quelques années, je bute ainsi sur des incompréhensions. Parfois, je mets six mois au moins avant de trouver la solution, mais là, cela a été le blocage le plus violent que j’ai rencontré, il a perturbé ma foi dans La Révélation d’Arès. J’ai buté sur le mot nain. Pourquoi Dieu a-t-il employé ce mot ? Parce que cela peut être pris comme une injure pour les nains physiques, ce serait comme dire l’homme devient un nègre ou l’homme devient un mongolien, c’est-à-dire [ce serait comme dire] se servir comme métaphore d’une catégorie humaine. Pourquoi Dieu ne s’est-il pas contenté de dire l’homme rapetisse ou perd sa grandeur ? Cette métaphore peut être pris comme un manque d’amour caractérisé. Or, cela ne se peut venant de Dieu, donc l’emploi de ce mot a un sens voulu. Cela veut clairement dire qu’on souffre tous de nanisme spirituel que spirituellement l’homme s’est arrêté de grandir est figé dans une taille, dans une forme. Cette réflexion sur la taille figée m’a amené à réfléchir sur l’infini et la forme, sur le fait que personne ne peut dire où commence un phénomène et où il termine. Tout est toujours en interdépendance avec des éléments ressentis ou compris comme extérieurs, mais ce n’est qu’une impression, parce qu’en réalité tout phénomène n’est qu’un chaînon particulier en interaction avec d’autres chaînons particuliers et ce de manière continue et dans de nombreuses réalités simultanées. Ce qui m’a amené a parlé d’illimitation, nous sommes dans une illimitation permanente et non pas dans des limitations (dont il faudrait casser les frontières). Par exemple le mouvement de mon bras que je crois limité par la rotation-fixation de l’épaule ne l’est plus dès que je me mets à me servir de mes jambes et ainsi de suite, il y a toujours un chemin d’illimitation accessible, c’est ce chemin qu’il nous faut trouver. L’homme est un maillon de l’illimitation visible et invisible et est lui même illimitation. Revenons sur la réalité du nain. On aurait beau devenir plus grand en taille on serait toujours le nain de quelqu’un d’autre. Mais là je bute sur une réflexion que je m’étais déjà faite sur le fini et l’infini. Sur le fait que le monde était forcément infini, parce que l’infini admettait l’existence du fini alors que le fini n’admettait pas l’existence de l’infini. On touche là au problème de la définition de principes répétitifs. Le principe répétitif donnent l’impression d’infini mais le principe répétitif est un piège parce que le principe est lui-même une forme finie ; une forme finie ne peut définir une réalité infinie, une forme finie peut tout au plus faire participer, proposer le partage de l’infini. Le principe peut définir un infini, par exemple dire : le vide devant nos yeux, quand on regarde le ciel, continue ainsi, vide, sans jamais s’arrêter, à l’infini. Ce qui paraît juste mais est une contradiction parce que le principe définit ainsi est une forme finie. Donc, non le vide ne peut pas continuer ainsi à l’infini sans être lui-même participant d’un chemin d’illimitation qui l’ouvre à une autre réalité que lui même. Ce qui remet me pousse à mieux comprendre l’infini. Depuis que j’ai découvert le Tao-te-king dans la traduction de Stephen Mitchell — ce qui m’a ouvert à son sens ; avant je n’y comprenais rien — je m’efforce de ne plus définir et de ne plus comparer, car je me suis aperçu que c’était les pièges du langage des sciences dont parle La Révélation d’Arès et que tout l’Occident répétait ces erreurs sans discontinuité. Et effectivement dès qu’on fait ces efforts on se sent remonter, en soi, plus près de la source d’intelligence unie. À mon commentaire précédent vous me faites une réponse à laquelle je vais réfléchir, mais que pour l’instant je ne comprends pas. Parce que si certains hommes sont remplaçables à quoi bon les aimer ? Cet amour sera forcément souffrance et frustration. On ne peut aimer qu’un idéal, une perfection, d’où la foi, foi dans l’homme aussi. Je pressens que ce que je ne comprends pas, à rapport à la "déconstruction" et au rapport de la déconstruction avec la liberté, mais pour l’instant je suis dans le flou. Bernard de la F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Moi aussi, frère Bernard, je vais devoir réfléchir à ce que votre nouveau commentaire me dit. J'avoue ne pas comprendre que vous trouviez surprenant ou déconcetant que le Père parle de l'homme pécheur comme d'un nain. Il me paraît tomber sous le sens que le Père considère que l'Adam non-pécheur avant la chute, quant il avait la taille normale de la créature que le Père avait voulue comme Enfant (Rév d'Arès 13/5), se soit considérablement réduit moralement et intellectuellement après la chute, raboté (si je peux dire) par le péché. Le mot nain ne désigne pas que l'humain qui n'a pas atteint la taille normale ; le mot nain est aussi un adjectif qualificatif signifiant "anormalement petit" comme dans "étoile naine" pour désigner une étoile très contractée et dense comme une étoile de la série principale du diagramme de Russel. De même quand le Père utilise le contraire de nain, qui est géants, il ne parle pas forcément d'humains ayant atteint une taille anormalement grande, mais aussi d'humains capables d'exceptionnels dépassements moraux et intellectuels. Le Père entend par nanisme une catastrophe psychique et cognitive qui n'a pas réduit les capacités physiques de l'homme mais ses capacités cérébrales et cordiales. Dans le film "Hiroshima mon amour" l'héroïne raconte à son amant japonais qu'elle a vu la place où tomba la bombe atomique en 1945 et elle en donne une description, mais l'amant lui répond quelque chose comme : "Non ! Tu n'as rien vu, en fait." Pour le Japonais voir cet endroit, c'est voir en cet endroit atomisé ce qui empêche d'agir, de construire, d'accomplir dit La Révélation d'Arès (35/6). Érasme a écrit un livre fameux : "Éloge de la folie" pour faire comprendre au monde qu'il faut se hausser des nains "raisonnables" que nous sommes à des géants "fous" pour atteindre ce que Jésus de Nazareth a voulu faire du monde. |
24jun22 241C41 Bien aimé frère Michel, Oui, “le péché nous a rendus bigleux et obtus. La foi est notre canne blanche.“ Je vois partout la contradiction chez des interlocuteurs entre, d’un côté, le pessimisme, la négativité, l’affirmation que rien ne pourra changer un homme mauvais, une vie difficile, une société bloquée et individualiste et, d’un autre côté, la réalité de leur existence toujours en quête de satisfactions immédiates, de biens matériels voire de plaisirs en tous genres. Est-il si difficile de reconnaître que nous avons la vie et qu’elle nous habite au point de sentir (intuition ?) le meilleur à en construire, au lieu de la réduire à des mensonges, des interprétations présomptueuses (vérités médiatiques, politiques, scientifiques), à la poussière (athéisme, mais aussi Genèse 3/19) ? Est-il si difficile de sentir qu’une “une invisible assistance ou impulsion du dehors — je dirais pour ma part de la Vie — est la cause première de toute création“ ? Et que la création nous appartient, qu’il appartient à chacune et à chacun de nous de la prendre à bras le corps ? Pâquis, chasse, bouc et chien, voilà à quoi l’homme a réduit la Vie, à quoi il s’est réduit [Rév d'Arès x/5]. Oui, le Saint est en ruine, à travers les siècles de religion superstitieuse, dogmatiste, dominatrice, à travers son remplacement par la politique et les sciences, prétentieuses, ignorantes, menteuses, dominatrices. Notre nerf de vitalité et d’intelligence se ramollit, dépérit, tend à se dissoudre dans la peur et l’ignorance envahissantes. Nous avons affaire à des interlocuteurs bien souvent défaits, écœurés, dont la foi s’est réduite à "gagner sa vie" et à en profiter. Oui, “ma foi est corrélative à l'ignorance, mais elle a cet avantage miraculeux d'ajouter sa lanterne à la nuit obscure de mon savoir“ (réponse 241C24). Dans notre cas, l’intuition qui a réactivé les souvenirs enfouis d’une vie possible et indicible dans notre être, sans prétention aucune sur la marche sociale, sans certitude dans les affaires de ce monde et nous a ouvert le chemin de l’Appel à La Révélation d’Arès : fenêtre grande ouverte pour élargir la foi, la rendre créatrice, constructive, fenêtre sur une Vie inouïe au sein d’un Univers infini dans la Main du Père. Sans foi, pas de vie, pas d’avenir, mais sans foi en la pénitence pas de certitude que la Vie sous-tende la Vie et que nous puissions la retrouver enfouie au fond de notre désert au bout de quelques générations de moisson. “Il y a surtout une énorme faiblesse (Rév d'Arès 36/5) de la conscience à se dire : "Oui, le bien seul peut vaincre le mal, c'est la raison même qui le dit. Oui, il faut agir, devenir producteur de bien, d'amour, de pardon, de paix, etc..." Mais là le courage manque, la langueur étouffe la conscience active, ne laisse qu'une conscience assoupie, somnolente, neutre“ (241C12). “Ayons foi en la pénitence, en l'amour ! L'amour est le contraire de toutes les institutions, de toutes les lois, de toutes les bureaucraties, de toutes les religions, de toutes les politiques, de tout ce qui juge, commande, classe, catégorise, réglemente, etc.“ (241C10). Je sens bien, toujours, que notre "solution", le Dessein du Créateur, est simple (le contraire de compliqué, alambiqué, secret), mais je comprends que pour la plupart de nos contemporains de plus en plus après 2000 de christianisme avorté, il est difficile. Difficile ! Comme le dit la chanson de Gilles Vigneault "Qu’il est difficile d’aimer !" Notre foi est une lumière sur le chemin de nos contemporains. Faisant depuis ce soir un pèlerinage du cœur, je souhaite à toutes à tous un beau Pèlerinage de Feu, de tout cœur avec vous, cher frère aîné et avec votre épouse à vos côtés, Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud |
Réponse : Merci du fond du cœur et de la raison, mon frère Bernard, merci pour ce très beau et émouvant commentaire. Fernando Pessoa a écrit des "Poèmes désassemblés" dans lesquels on trouve beaucoup de pensées à méditer, notamment celle-ci :
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25jun22 241C42 La Révélation d’Arès nous arrache du cocon de la foi religieuse, républicaine, légaliste, matérialiste.En vérité, Elle nous libère de tous les mythes, les concepts, les idéologies. Elle appelle l’humain à ne plus rien attendre du système mais tout de lui-même parce qu'étant image et ressemblance du Vivant (Genèse 1/26) il est un créateur ! La foi du P(p)èlerin d’Arès est très simple, à la portée de tous. Elle place l’agir, c.-à-d. être pénitent et moissonneur de pénitents, mais non le croire et le savoir spirituel, comme condition de Salut (Rév d'Arès 30/10) personnel et universel. Elle a la force de l’évidence que le monde ne sortira de sa déchéance que par le Bien réfléchi, voulu, accompli [35/6]. Ressourcée par la lecture et la confiance mise dans La Révélation d’Arès et votre enseignement, notre foi est vivante, elle s’améliore, elle grandit, se fortifie, bouge et a la possibilité de faire bouger ce qui semble pour l’heure puissant par le poids et le nombre mais passif, immobile, mort ! Concrètement Il nous faudra beaucoup de temps pour que cette énergie créatrice, ce Feu (Rév d'Arès xLi/1-7) qu’est la foi puisse déplacer les montagnes (Marc 11/22-26) de mal et redonner dans toutes les relations et œuvres humaines droit de cité et de vie à l’amour. On ignore quand et comment l’amour explosera et, comme la pierre de feu (Rév d’Arès L/4-6), la lave couvrira et refondera le monde (28/7). En attendant, notre foi, ce réveil au fond de soi d’être l’hère (Rév d'Arès xxxv/5), l’héritier de la Vie, s’enracine en nous et s’active dans une confiance de fer. Je vous souhaite un Puissant Pèlerinage de Feu ainsi qu'à notre bien aimée sœur Christiane. Annie L.-J. de Paris, Île de France |
Réponse : Merci du fond du cœur, ma sœur Annie, pour ce très beau commentaire. Votre commentaire m'intéresse particulièrement, parce qu'il cèle ou sous-entend une question qui hante la question de la foi et dont je ne parle pas dans mon entrée, parce qu'elle nous entraînerait trop loin, en tout cas plus loin qu'il ne convient en ce qui concerne la foi telle qu'elle nous suffit. La foi telle qu'elle nous suffit est la foi que nous mettons dans La Révélation d'Arès et dans la pénitence pour créer son âme et se sauver en même temps que pour contribuer à sauver le monde (Rév d'Arès 28/7). Autrement dit, la foi dans la régénérescence intégrale de la Création au final, cette régénérescence serait-elle lointaine. La foi que nous mettons dans La Révélation d'Arès passe-t-elle par le point focal de la foi tout court : la foi en soi-même ? J'ai souvent médité sur le précepte très simple qu'inspire à quiconque la lit la Parole d'Arès : Ce n'est pas croire qui sauve mais c'est faire le Bien qui sauve. Ainsi méditant, je suis inévitablement passé par le couloir du "Gnôthi séauton" (Connais-toi toi-même) gravé dans le fronton du temple d'Apollon de Delphes, temple démoli (si ma mémoire est bonne) après le décret dit de Thessalonique de Théodose 1er ordonnant la destruction des édifices païens. Se connaître soi-même, ce que Socrate ne fut pas seul à rappeler — c'est un précepte qui va de soi depuis toujours, il me semble —, revient à dire à l'homme : Tu ne peux prendre conscience de ta vie, du but de ta vie, de ce que tu peux créer de bon, que dans la cadre d'une pratique réalisée dans ta propre carcasse, d'un agir, comme vous dites, Annie, mais non dans un cadre théorique et moral. Oui, notre foi ne peut déboucher que sur un agir ou agissement concret ; elle ne peut pas en rester à une intuition, comme le pensait Husserl, inventeur de la phénoménologie. Au reste, l'intuition, le croire, ne résoud jamais le vrai problème de la vie : retrouver son éternité, sortir du temps et des limites étroites du "rationnel" ; il faut l'agir, donc la pénitence, pour redonner de la couleur à la foi et donc sortir celle-ci de la grisaille. Rimbaud dans "Une Saison en Enfer" s'écriait : "Je suis veuve... J'étais veuve... Mais oui, j'ai été bien sérieuse autrefois, et je ne suis pas née pour devenir squelette ! Lui était presque un enfant. Ses délicatesses mystérieuses m'avaient séduite. J'ai oublié tout mon devoir humain pour le suivre. Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je sais où il va, il le faut. Et souvent il s'emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon ! - c'est un Démon, vous savez, ce n'est pas un homme" .... Nous ne sommes pas au monde ; c'est l'agir qui nous met au monde. Soyons des péntents actifs : Aimons activement, pardonnons activement, pacifions activement, soyons intelligents activement, soyons libres activement ! |
27jun22 241C43 Je suis américaine, professeur retraité de français. Le hasard m'a fait tomber un jour, il y a quelques années, sur votre blog auquel je m'étais permis d'emprunter des paragraphes écrits dans une langue particulièrement élégante. Vos textes sont agréables à lire. Et puis je me suis mise à m'intéresser à ce que vous enseignez. Je me suis procuré La Révélation d'Arès. Vous parlez maintenant de la foi. Mais il y aurait énormément de choses à dire sur le sujet. Votre entrée est trop brève à mon goût, mais je comprends que vous avez souci d'expliquer par étapes des choses peu faciles à réveiller dans les têtes des hommes. Pourquoi ne dites-vous pas avant tout que la foi ne peut pas aller au-delà du doute ou de la supposition ? Je crois que signifie je pense que, donc je suppose que. Rien de plus. La foi ne peut jamais être une certitude proclamée, parce qu'elle n'est plus la foi, mais une certitude. Il ne faut jamais perdre de vie qu'une croyance ne repose sur rien ou sur peu : La Bible n'est qu'un peu. Il n'existe aucun moyen de vérifier ce qu'elle raconte. Dans la Bible on est dans l'irréel. Bien entendu, La Révélation d'Arès est le récit d'une expérience vécue, mais elle n'a été vécue que par vous. Ses fidèles ne font que vous croire, je veux dire supposer que vous dites vrai, car vous pouvez être simplement un gros menteur. Croire dans la vérité des apparitions et du récit que vous en faites — il y a peut-être un fond de vérité, mais un récit outrancier. On peut n'avoir que foi en vous, mais sans confirmation de rien. C'est l'irréalité de la foi qui fait sa force ; c'est bien connu. Je ne sais pas quelle position prendre vis à vis de vous. Constance Th. du Dakota du Nord, USA |
Réponse : Bien sûr, ma sœur Constance, "la foi ne peut jamais être une certitude proclamée, parce qu'elle ne serait plus la foi, mais une certitude." C'est bien pourquoi je n'ai pas intitulé mon entrée "La Certitude", mais "La Foi". Bien sûr, je pourrais être "un gros menteur". Bien sûr, "La Révélation d'Arès a peut-être un fond de vérité, mais" elle pourrait n'être qu'un "récit outrancier" de ce fond de vérité. On est sans nul doute dans le possible invérifiable. Vous ne "savez pas quelle position prendre vis à vis de" moi et pourtant vous m'adressez ce commentaire ; c'est donc, je présume, parce que vous pensez qu'il s'agit d'un possible invérifiable qui mérite quand même votre confiance. Vous avez donc la foi. Je vous remercie pour votre confiance. Je pense, de toute façon, qu'il n'y a jamais que la conviction personnelle à celui ou celle qui a la foi. C'est pourquoi il m'arrive de dire qu'il y a autant de Dieux que de croyants tout comme il y a autant d'au-delàs imaginés que d'humains qui croient qu'il y a une vie après la mort. Einstein appelait la foi une "expérience de pensée" et c'était le propos prudent d'un homme qui malgré tout croyait en tout ce que nous croyons. Toutefois, je tiens à vous rappeler que la foi arésienne (= issue de la Parole d'Arès) se ramène à ceci : Ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais le bien qu'on fait ! Notre foi a des exigences minimales. |
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XXxxx22 241CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx . Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx. |